Paul, Prisonnier de Christ

Date: 63-0717 | La durée est de: 1 hour and 30 minutes | La traduction: Shp
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1 ...encore ici au Nom du Seigneur Jésus et d'entendre parler de grandes et puissantes oeuvres que Tu as déjà accomplies, et maintenant nous nous tenons dans l'expectative; cela élève notre foi et nous oint pour croire que ce qui a été demandé pour ce soir nous sera accordé. Tu les connais tous, tout ce qu'ils ont demandé, et nous prions particulièrement, Seigneur, pour ceux qui sont à l'article de la mort. Apporte la paix à leurs âmes s'il n'y en a pas encore, et apporte la guérison à leurs corps. Accorde-le, Seigneur. Bénis notre réunion, nous - nous Te prions, Seigneur, en cette réunion de prière du mercredi soir, afin que, comme nous nous sommes assemblés, sachant que là où deux ou plus sont rassemblés, Toi Tu seras avec nous... Et nous Te demandons, Seigneur, de nous donner Ta Parole ce soir. Parle-nous, Seigneur, et réchauffe nos cours afin que nous sachions comment nous discipliner pour le glorieux temps qui est devant nous; car nous croyons que nous sommes proches de la venue du Seigneur.

2 Nous Te remercions pour les gens qui commencent maintenant à trouver que la foi leur est précieuse et qui comprennent ce que la foi signifie. Et nous Te remercions à bon escient pour les services à venir, croyant que Tu vas accomplir quelque chose, Seigneur. Nous attendons avec impatience comme aux jours d'autrefois, en croyant que le temps est proche où Tu vas simplement ouvrir les écluses du ciel pour déverser les promesses que Dieu a faites pour ce dernier jour.

3 Maintenant, nous Te demandons, Seigneur, d'être avec chaque personne à travers les nations; car nous avons appris aujourd'hui qu'il y a tant de gens qui sont dans le besoin partout. Accorde-leur leurs requêtes, Seigneur, et nous prions de voir la - la grande main de Dieu se mouvoir à travers le monde, parmi ceux qui cherchent cette grande chose. Pardonne-nous nos péchés. Châtie-nous, Seigneur, par Ton Esprit et Ta Parole afin que nous puissions nous discipliner en étant des serviteurs obéissants, en tant que serviteurs obéissants à la volonté de Dieu. Accorde-nous de nous rappeler et d'essayer de nous représenter dans nos cours ce que les premiers chrétiens ont fait, quel type de gens nous rencontrerions si nous rencontrions ceux qui avaient eu un contact personnel avec Toi. Comme leurs visages ont dû briller de foi et de joie. Comme leurs vies ont dû être la Parole vivante de Dieu, juste des épîtres écrites et lues de tous les hommes, pendant qu'ils marchaient au milieu des gens. Accorde-le-nous, ô Dieu, une fois de plus.

4 Puissent nos vies être tellement soumises à Toi que le Saint-Esprit vivra Lui-même au travers de nous et parler au travers de nous, Seigneur. Puissions-nous nous souvenir dans nos esprits, en marchant dans les rues et en côtoyant le monde, que nous ne sommes pas censés être comme eux; nous allons nous mettre de côté et leur laisser la place, Seigneur, et la place à laquelle ils ont droit ici sur terre. Nous occuperons le dernier siège, sachant que nous sommes des délégués d'un autre monde; nous avons un Royaume qui va dominer, Seigneur. Et notre Grand Roi va bientôt venir pour dominer sur tous les rois qui sont sur Son domaine, nous régnerons et dominerons avec Lui ici sur terre pendant mille ans et nous serons avec Lui pour toujours.
Ayant ceci à l'esprit, Seigneur, maintenant nous attendons avec impatience la réponse à notre prière. Nous comptons sur notre confession, afin que si nous avons fait quelque chose, dit quelque chose ou pensé quelque chose qui était contraire à Ta parfaite volonté, que le Sang de Jésus-Christ nous purifie.

5 Conduis-nous, Seigneur, comme la soeur l'a dit ce soir à son sujet et au sujet de son mari, sur leur voyage à Chicago. Conduis-les, Seigneur Dieu, là où Tu peux les utiliser, afin qu'ils puissent être des rayons de lumière pour les autres qui marchent à tâtons dans les ténèbres et qui ne connaissent pas notre Seigneur Jésus. Maintenant, nous T'abandonnons ce service et que par l'écoute de Ta Parole de correction, nous sachions comment nous préparer pour cette grande heure, au Nom de Jésus, nous le demandons. Amen.

6 [Espace vide sur la bande - Ed.] Pour moi, ceci était un peu inattendu. Je... Pendant que j'étais là à la maison, je sentais comme si je n'étais pas vraiment - il fallait aller quelque part, pour un cas urgent, je me sentirais très mal à l'aise en restant à la maison, en ne venant pas à la réunion de prière, et j'ai en quelque sorte fait un saut inattendu par ici, tant pour moi-même que pour ma famille; et je me suis pointé à l'improviste et.?. Et j'ai donc dit : «Je vais à la réunion de prière.» Et elle n'a même pas eu le temps de s'apprêter pour venir; ainsi, elle ne savait pas que moi je venais.

7 Ainsi, je suis très heureux d'entendre le témoignage de cette soeur là-bas, le frère, au sujet de cette Lumière là en Caroline du sud, ou plutôt en Caroline du nord, quelque part... à Greenville, était-ce là? A Southern Pines, oui. Frère Lee Vayle était juste ici aujourd'hui. Je l'ai baptisé aujourd'hui lors du service de baptême ici aujourd'hui. Frère Lee Vayle, vous savez, l'un des ministres de là. Frère Parker Thomas, ils étaient un...

8 Je me rappelle le temps où la soeur était couverte d'une ombre. C'était une grande confirmation, soeur, de ce que le... le Saint-Esprit parfois nous laisse aller de l'avant et teste notre foi pour voir ce que - tester la foi des autres. Quand vous regardez directement à quelque chose et que vous voyez quelque chose et que vous dites cela, les autres regardent et ne la voient pas, ils disent que la chose n'est pas là. Vous voyez? Mais la chose est là.

9 Eh bien, personne n'avait vu cette Lumière qui était suspendue au-dessus de Paul, cependant Elle était là. Personne n'a vu cette colombe descendre du ciel et cette Lumière sous une certaine forme, qui était suspendue au-dessus de Jésus si ce n'est Jean lui-même. Pourtant, Elle était là. Voyez? Ainsi donc, plus tard, quand je disais aux gens que cette Lumière était comme une Colonne de Feu, personne ne voulait croire cela; mais maintenant, l'oeil mécanique de l'appareil photo a identifié cela.

10 Et je leur dis que le mauvais esprit est sombre. C'est juste comme nos vies, nous avons une ombre et nous sommes... si nous sommes une lumière, nous sommes... Si nos vies s'accordent avec la Lumière du jour, nous marchons dans la Lumière. C'est juste comme si vous regardiez dehors et que vous disiez : «Je vois le soleil», pendant le jour. Vous-vous voyez l'ombre du soleil. C'est une réflexion du soleil. Ce n'est pas le soleil lui-même, mais cela prouve qu'il y a un soleil. Voyez? Cela prouve qu'il y a un soleil.

11 Et maintenant, lorsque je vous vois par exemple assis là, utilisant les ventilateurs, en train de parler, ça signifie que vous êtes vivants; mais c'est seulement une ombre de la vie, car toute chose doit avoir en elle de l'obscurité pour faire une ombre. Voyez, car une ombre doit posséder une certaine quantité d'obscurité et une certaine quantité de lumière pour être une ombre. Et cela ne peut pas être complètement sombre, et ça ne peut pas être complètement clair. Si c'est sombre, c'est très sombre. Si c'est clair, il n'y a point d'ombre, il n'y a rien pour former une ombre; mais s'il y a un mélange d'ombre et de lumière, cela crée une ombre; ainsi nous sommes vraiment des ombres de la lumière.

12 Maintenant, vous reflétez une lumière venant de quelque part. Si vous êtes un chrétien, ceci étant une ombre, cela prouve simplement qu'il y a une vie quelque part où vous ne pouvez pas mourir; car cette vie renferme la mort en elle. Voyez-vous? Mais c'est une ombre, car vous vivez en tant que créature mobile ayant des capacités : de voir, de penser, de vous déplacer, et de parler; ainsi que les cinq sens du corps. Mais toutefois, vous êtes conscients que vous allez mourir. Et il y a tant de problèmes. Vous savez, ça ne peut pas simplement être - c'est une réflexion (Voyez-vous?), montrant que la vie et la mort sont mélangées ensemble.

13 Le physique doit mourir, mais si vous reflétez par votre vie mortelle la lumière du ciel, alors vous reflétez la Lumière éternelle, Dieu. Alors, lorsque vous mourez, vous ne pouvez qu'aller vers cette Lumière, car c'est Cela que vous avez reflétée. Si vous êtes du monde des ténèbres, vous reflétez cela et vous ne pouvez que faire - aller nulle part ailleurs si ce n'est vers les ténèbres. Voyez ? Ainsi, nous sommes une réflexion. Nous voyons donc qu'aussi sûr que le Saint-Esprit reflète la Lumière et la Vie, de même la mort reflète les ténèbres, et tous les deux sont ici.

14 Alors ce que. D'ici la fin de la semaine, peut-être le dimanche, nous allons faire agrandir la petite photo à un grand format afin qu'elle puisse être affichée au panneau d'affichage où votre photo est suspendue là dehors au panneau d'affichage. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué ou pas. Et puis, il y a environ une semaine en Jamaïque, où j'avais été en voyage missionnaire... Nous avons envoyé des bandes partout dans le monde; et les Sept Sceaux sont entrés là au fin fond, là très loin, à l'intérieur de la Jamaïque, très loin à l'intérieur. Et là, on est très primitif là au fin fond, derrière Blue Mountain. Et les natifs, des fois ils ont un - un enregistreur qu'on leur procure et qu'on doit - c'est comme la vieille Victrola, on tourne cela à l'aide d'une manivelle, et alors on laisse cela jouer comme cela, et chaque fois, après quelques minutes, quelqu'un doit en tourner la manivelle.

15 Ce groupe de gens avait une petite batterie, une batterie de 6 volts ou quelque chose comme cela ou autre chose; ils jouaient cet enregistreur et ils étaient tous assis ensemble (à peu près comme on est ici ce soir) en train d'écouter ces Sceaux, je crois que c'était ça. Et pendant que moi je parlais, ils ont vu cette même Colonne de Feu entrer dans la pièce; Elle est venue et Elle est allée là où se trouvait l'enregistreur et Elle s'est posée au-dessus de cela, et ils sont allés prendre un appareil photographique et ils ont pris Cela en photo. Et c'est exactement la même; La voici suspendue juste là au-dessus de cela. Maintenant, nous allons faire agrandir cela afin que nous puissions l'afficher au - au panneau d'affichage, là à l'extérieur, afin que vous puissiez voir cela.

16 Nous sommes très reconnaissants pour la grâce de Dieu qui a été amenée dans notre.?. nous a fait entrer dans Sa Présence en ce jour-ci. Maintenant, nous sommes reconnaissants pour bien des choses. Maintenant, je pense que je vais regarder ici pour voir si je peux trouver quelques - quelques notes, ou une - une autre chose sur laquelle je peux parler ou pour prendre une sorte de. J'ai quelques versets que j'ai écrits.?. tirés d'ici, d'un livre. Si je peux en trouver un, le Seigneur me donnera peut-être quelque chose à dire sur une chose pendant que nous prierons.

17 Maintenant, nous sommes dans l'expectative pour ce dimanche. Dans ces messages, je prêche; et le dimanche, je vous ai gardés ici pendant longtemps sur le sujet : «Pourquoi cries-tu à Moi, parle au peuple et va de l'avant.»

18 Maintenant, le dimanche, ce sera un service de guérison où on devra prier pour les malades. Eh bien, vous allez auprès des malades, et il doit y avoir une raison qui fait que les malades - quand on prie pour eux s'ils ne sont pas guéris... Et j'aimerais, le Seigneur voulant, juste pour un sermon court le dimanche matin... Ainsi, je vais tenir un service de guérison pour prier pour tout le monde. Et Billy Paul ou d'autres personnes seront ici dimanche matin, vers huit heures pile, à l'heure où on ouvre l'église, pour donner les cartes aux gens pendant qu'Ils entreront par la porte, ou à n'importe quel moment qu'ils entreront.

19 Et maintenant... Alors j'aimerais essayer... Je crois que le Seigneur m'a, d'une manière ou d'une autre, donné un petit aperçu sur les raisons pour lesquelles beaucoup de gens ne sont pas guéris. Et je - je crois que c'est le manque de compréhension; et je - je crois, peut-être le dimanche matin, nous parlerons là-dessus, le Seigneur voulant.

20 Eh bien, la réunion de prière du mercredi soir, c'est juste une courte réunion où nous nous assemblons pour prier, pendant que nous avons. et que nous nous rassemblons; et parfois je - je crois que l'une des grandes choses que je trouve en ce jour-ci, c'est le manque de sincérité sur ce que nous croyons. Vous voyez, voyez? Si du temps de John Wesley, Dieu avait fait à cette époque-là ce qu'Il a fait aujourd'hui, qu'est-ce que cela aurait donné?

21 Du temps de Martin Luther ou à d'autres époques, comme ce que nous Le voyons faire est confirmé et par l'église et par l'Esprit et par la science et par chaque action que... Ce - cela agit - on doit reconnaître cela. Et la Parole de Dieu, ici, a déclaré cela et l'a annoncé avant que cela n'arrive. Et puis, ça progresse et prophétise et accomplit les choses mêmes qu'Il a dit qui arriveraient parfaitement, exactement ce qu'Il a dit, et cependant nous nous restons presque paresseux avec l'air de nous demander : «Eh bien, je me demande si cela me concerne moi? Et je me demande si cela pourrait concerner juste la - l'église dans l'ensemble, ou - ou qu'est-ce qui arriverait si je ne suis pas réellement inclus dans cela?» Je pense que dimanche matin j'essayerai de parler sur certains de ces principes qui pourraient nous éclairer un peu.

22 Eh bien, ce soir, j'ai trouvé quelque chose et j'ai pris cela ici; avant de venir ici je me suis dit : «Et si frère Neville. si, une fois arrivé là, si par hasard il me disait : 'Levez-vous pour prêcher,' et qu'il s'asseyait tout simplement?» Voyez? Je me suis dit que je ferais mieux de noter quelques Ecritures, car je sais qu'il est - c'est un frère très aimable et nous, nous l'apprécions.

23 Avant que nous priions pour la Parole, j'aimerais saluer la présence d'un frère. Je ne me rappelle plus son nom maintenant (ils sont deux). Ce sont de chers amis à moi. Le - ce sont des ministres et des évangélistes qui vont là dans le champ missionnaire. Ils ont entendu ces messages par bandes, et ils sont sortis de différentes églises dénominationnelles : deux jeunes gens. Et ces garçons. Ainsi, l'un d'eux est si intéressé qu'il est allé par avion à Tucson très récemment, pendant que nous étions à la fin de la série des réunions. Je crois que j'étais au déjeuner des Hommes d'affaires; et ce jeune homme, un brave jeune homme est venu là.

24 Et il est... Ils sont du Kansas, et ils ont fait tout ce parcours jusqu'ici pour que moi je les marie. J'apprécie cela, de penser que les gens ont assez de foi dans nos prières pour croire que Dieu entendra et exaucera; et des jeunes gens qui s'élancent dans la vie, comme cela... Et lorsqu'ils sont arrivés ici hier pour que je les marie - ils ont appris que la loi de l'Etat de l'Indiana exige, malgré le test de sang, qu'ils attendent ici dans cet Etat trois jours avant d'être mariés. Ainsi, ils ne pourront pas être mariés avant vendredi matin.

25 Et je demande au frère là au bout de bien vouloir se lever pour nous dire qui il est - ainsi que son aimable dame là-bas, puis le frère suivant. [Le frère donne un témoignage. - Ed.]

26 Merci beaucoup. Certainement que nous souhaitons à ces jeunes ambassadeurs, pour l'oeuvre du Seigneur Jésus, les bénédictions de Dieu sur leur route. Et alors que je me pose des questions et que j'attends la Venue du Seigneur, et de voir des jeunes gens et de jeunes femmes ayant un but dans leur cour de servir Christ, cela me réjouit de les voir se lever comme ceci. Que le Seigneur vous bénisse richement, mon frère et ma soeur.

27 Maintenant, prenons un petit livre sur lequel je n'ai jamais prêché auparavant de ma vie; c'est un - juste un chapitre : le Livre de Philémon. Et je suis un peu irlandais, et je - et effectivement j'ai un fil enroulé autour de mes molaires pour maintenir quelques-unes en place, au fond. Je... parfois, je n'arrive pas à prononcer ces noms correctement, alors que je sais bien ce qu'ils sont, et parfois, je n'arrive pas à les prononcer correctement par manque d'instruction. Donc, c'est «Philémon,» quelqu'un l'a dit là au fond, je pense que c'est vraiment cela la prononciation correcte de cela.

28 Maintenant au verset 1, j'aimerais juste prendre un mot ou deux tirés de là. Paul, prisonnier de Jésus-Christ... Et c'est ce que j'aimerais utiliser ce soir comme sujet, le Seigneur voulant, c'est : «Un prisonnier».

29 Eh bien, vous pouvez à peine vous imaginer que Paul puisse se considérer lui-même comme un prisonnier, lui un homme né libre, rempli du Saint-Esprit; et cependant il s'appelle un prisonnier. Et maintenant nous voyons que quand il s'adresse aux Corinthiens, il dit : «Paul, apôtre de Jésus-Christ...» A un autre endroit, «Paul, serviteur de Jésus-Christ par la volonté de Dieu,» en s'adressant à Timothée et aux autres. Maintenant, en écrivant à Philémon ici, il a dit : «Paul, prisonnier de Jésus-Christ...» «Paul, apôtre.» J'aimerais prêcher là-dessus un soir. «Paul, serviteur,» je prêcherai là-dessus, et ensuite: «Paul prisonnier.» Mais ce soir, étant donné que ça prendrait des heures pour considérer correctement l'un de ces sujets, j'aimerais pour ce soir prendre: «Paul prisonnier» et prendre le sujet : «Un prisonnier». Maintenant inclinons la tête juste un instant.

30 Seigneur Jésus, tout homme qui est physiquement apte peut tourner les pages de cette Bible, mais seul le Saint-Esprit peut L'interpréter selon le but pour lequel Elle a été écrite. Nous Lui demandons de venir à présent pour nous aider à comprendre le but pour lequel ceci a été écrit, ce grand et puissant prophète, Paul, qui cependant s'appelait prisonnier. Puisse le Saint-Esprit nous révéler ceci comme nous nous attendons à Lui, au Nom de Jésus-Christ. Amen.

31 Bon, je peux m'imaginer Paul lorsqu'il écrivait cette épître à Philémon, comment il était assis en prison, là dans le cachot de cette ville, un - un prisonnier; et il savait bien, étant donné sa situation, ce que le mot voulait dire. Il était entouré de - de - de barres; il ne pouvait être libéré que si quelqu'un voulait le libérer, et il savait ce que signifiait être un prisonnier. Et par ailleurs, je crois que le - l'apôtre a voulu dire juste un petit... Il ne l'a pas dit exactement en rapport avec sa condition de ce temps-là, en tant que prisonnier physique assis là dans ce - dans cette prison, mais je crois qu'il se référait à son - à son - sont état - son état spirituel, sa volonté d'être un prisonnier de Jésus-Christ.

32 Eh bien, nous sommes tous nés ayant le libre arbitre pour prendre n'importe quelle décision que nous voulons. Dieu fait cela dans Sa justice, car Il doit placer tout homme sur la même base, sinon Il a placé l'homme qu'il ne fallait pas sur - Il a placé le premier homme sur une mauvaise base en lui donnant le libre arbitre.

33 Voyez, ce soir nous sommes exactement comme Adam et Eve. Il n'y a pas de différence. Le bien et le mal sont placés devant chacun de nous. La vie et la mort, nous avons la possibilité de faire notre choix. C'est à vous de le faire. Voyez, c'est ce qu'Adam et Eve avaient fait. Vous voyez, et - et ils ont fait le mauvais choix.

34 Et maintenant à partir de cela, toute la race - de la race humaine a été plongée dans la mort, la peine de mort, et ensuite Dieu est descendu sous la forme d'un homme et a pris la mort sur Lui, et Il a payé le prix en subissant la peine de mort afin que le - Ses sujets qui désiraient être libres, puissent être libérés. Maintenant, s'Il nous avait rachetés sans suivre la même procédure qu'Il avait suivie pour Adam et Eve et qu'Il nous ait simplement tirés par autre chose, en disant : «Je vous sauverai que vous le vouliez ou pas,» alors là, c'est qu'Il avait placé Adam et Eve sur - sur une mauvaise base. Mais chacun de nous doit choisir aujourd'hui entre la vie et la mort. Nous devons le faire.

35 Comme je venais de le dire, si votre vie prouve... Votre vie prouvera exactement de quel côté vous êtes. Peu importe de quel côté vous prétendez être. Ce que vous faites chaque jour prouve ce que vous êtes. Vous avez entendu parler de l'adage : «Votre vie crie si fort que je ne peux entendre votre témoignage.» Voyez vos - vos actions crient très fort.

36 Je crois toujours au fait de crier et de sauter, mais j'ai toujours dit : «Ne sautez pas plus haut que vous ne vivez, car le monde vous regarde», voyez? Vous devez sauter aussi haut que vous vivez, ainsi... car quelqu'un est en train de vous observer.

37 Et maintenant lorsque les gens ne veulent pas venir à l'église... Ils - ils... beaucoup d'entre eux ne veulent tout simplement pas le faire. Et certains de ceux qui ne veulent pas venir sont des gens sincères. Ils ont vu tellement de corruption dans l'église qu'ils ne veulent rien avoir à faire avec cela. Et bien des fois, on parle de l'image terne qu'elle donne. On ne peut guère les blâmer (vous voyez?); à cause de - de la façon dont les gens se comportent, ceux-là qui se disent chrétiens. Ils sont la plus grande pierre d'achoppement que le monde ait connue : un homme ou une femme qui confesse être chrétien et qui mène une vie contraire à sa confession. C'est tout à fait vrai.

38 Eh bien, pour ce qui est des déceptions qu'il y aura au jugement... Maintenant, le pécheur, le contrebandier d'alcool, le joueur de jeu d'argent, l'adultère (voyez-vous?), il ne sera pas déçu d'entendre la sentence qui lui ordonne de s'en aller dans le feu qui dure à toujours. Il ne sera pas déçu, mais ce type-là qui essaie de se cacher derrière une espèce de profession d'église, c'est bien lui le gars qui sera déçu au jour du jugement (Voyez-vous?), celui-là qui professe être chrétien et qui mène une vie contraire. Il serait mieux pour lui de ne même jamais faire une confession ni de commencer du tout, plutôt que de commencer et de mener une vie différente, parce que c'est lui la plus grande pierre d'achoppement qu'il y ait; il s'agit de celui-là qui fait une confession, disant qu'il - il - il est un chrétien et qui mène une vie différente.

39 Ne jugez jamais votre vie par la puissance que vous avez d'accomplir des miracles, et nous ne nous jugeons pas nous-mêmes par le degré de connaissance qu'on a de la Parole, mais jugez-vous toujours... regardez en arrière et faites un inventaire du genre de fruits que porte la vie que vous menez actuellement. Voyez-vous? C'est comme je l'ai prêché il y a quelque temps à une réunion des Hommes d'affaires à Phoenix, en Arizona, sur le fait : réflexion de Jésus - refléter la vie chrétienne.

40 J'ai dit que je suis né au Kentucky où il y a une vie très primitive, surtout là à l'époque où j'étais un gosse. Et ce petit garçon en question n'avait jamais connu une maison comme nous en avons ici, où l'on a tant de belles dames qui ont à se mirer partout dans la maison pour maintenir leurs cheveux en place et ainsi de suite. Mais lui avait un tout petit miroir, juste un tout petit morceau qui était fixé à un arbre dehors, là où se trouvait la planche à laver, où sa mère et son père se lavaient et se peignaient les cheveux, et ainsi de suite, dans ce vieux morceau de miroir fixé à un arbre.

41 Franchement, c'est le type de maison que nous avions. Si quelqu'un voulait voir un miroir, nous les gosses, il nous fallait prendre une boîte pour monter sur la planche à laver et nous mirer dans ce petit morceau de - de miroir que j'avais moi-même ramassé dans un dépotoir. Ça, ce n'était pas là au Kentucky; c'était ici en Indiana, à l'Utica Pike, ici.

42 Eh bien, ce petit gamin ne s'était jamais vu exactement comme tel; il était donc venu en ville pour rendre visite à sa grand-mère. Et pendant qu'il faisait le tour de la pièce. la grand-mère avait une maison qui avait un miroir complet à la porte, ainsi le petit garçon a couru dans la - la pièce, et il a vu un autre petit garçon en face de lui; et ce petit garçon courait aussi; aussi s'est-il dit qu'il devrait s'arrêter quelques minutes pour voir ce que ce petit gars allait faire. Et lorsqu'il s'est arrêté, ce petit garçon s'est arrêté. Lorsqu'il a tourné sa tête, ce petit garçon a tourné sa tête. Il s'est gratté la tête; ce petit garçon s'est aussi gratté la tête. Finalement, il s'est approché pour examiner de près, et il s'est retourné (et sa mère ainsi que sa grand-mère l'observaient avec étonnement). Il a dit : «Eh bien, maman, c'est moi.»

43 J'ai donc dit : «Nous aussi, nous reflétons quelque chose.» Voyez, notre vie est un reflet. Et maintenant, si nous avions vécu du temps de Noé, de quel côté nous serions-nous tenus? De quel côté nous serions-nous tenus dans ce grand - ce jour où Noé avait vécu? De quel côté nous serions-nous tenus du temps de Moïse? De quel côté du temps d'Elie le prophète, alors que le monde entier était plongé dans un grand fatras - de modernisme, comme la Jézabel moderne, et qu'elle avait entraîné tous les serviteurs du Seigneur dans la mondanité, et que l'église et les sacrificateurs se courbaient tous devant elle? Auriez-vous choisi le côté de la popularité, ou vous seriez-vous tenu avec Elie?

44 Maintenant, au jour du Seigneur Jésus, quand on pense à cette personne mal vue, non instruite selon le monde, ils n'ont pu trouver aucune école qu'Il aurait fréquentée, et Il n'avait pas - pas une expérience de séminaire, et - et ensuite, lorsqu'Il a paru, on le prenait pour un enfant illégitime de par sa naissance, et ensuite, il est sorti prêchant un Evangile qui était contraire à tout ce qu'ils avaient appris...?...

45 Et Il condamnait les ministres et leurs organisations, et ainsi de suite, et les organisations avaient déclaré que si quelqu'un allait ne fût-ce qu'entendre ce soi-disant Prophète, il serait chassé de la synagogue; ce qui était un péché mortel. Il devait être mis à mort; le seul moyen par lequel ils pouvaient adorer, c'était sous le sang de l'Agneau. Ils devaient venir à ce sacrifice. Et - et ensuite, ils ont été des proscrits et quelle grande chose c'était! Et cet homme ignorait cela, et pourtant Il était parfaitement en accord avec les Ecritures, mais pas de la façon dont eux Les connaissaient.

46 De quel côté vous seriez-vous tenu? Voyez, maintenant ne... la vie que vous menez maintenant reflète donc exactement ce que vous auriez fait en ce temps-là, parce que vous êtes toujours possédé par le même esprit. Voyez? Si maintenant vous vous rangez de leur côté, vous auriez agi de même à l'époque; parce que le même esprit qui est en vous maintenant était dans ces gens-là en ce temps-là.

47 Voyez, le diable ne retire jamais son esprit, il se déplace simplement d'un homme à un autre. Dieu ne retire jamais Son Esprit non plus, Celui-ci se déplace d'une personne à l'autre. Voyez, ainsi donc, le même Esprit qui était sur Elie est venu sur Elisée, ce même Esprit a été sur Jean et ainsi de suite. Le Saint-Esprit qui était sur Christ est venu sur les disciples et ainsi de suite, et Il est toujours sur les gens.

48 Voyez-vous? Dieu ne retire jamais son Esprit. Ainsi donc, Il nous a laissé le soin de faire le choix, et je - je ne vois pas ici où Paul était en train de regretter, disant qu'il était désolé d'être un prisonnier, mais il se parlait à lui-même... je crois que Paul - quand il écrivait cette lettre avec cette plume, je crois que c'était le Saint-Esprit qui l'avait poussé à écrire cela; afin que peut-être même ce soir, nous puissions tirer le contexte de notre sujet pour montrer pourquoi Paul a fait ceci; car c'est Scripturaire et ce qui est Scripturaire est éternel. Et je crois que pendant qu'il était assis dans cette vieille prison, Paul a écrit à - s'appelant ici - que son frère - qu'il était un prisonnier de Jésus-Christ; il a donc pu dire cela en voyant ce qu'il y avait autour de lui.

49 Eh bien, il était en prison, mais ce n'était pas de cela qu'il était en train de parler à ce serviteur de Christ (un ministre qui était avec lui); il disait qu'il était un prisonnier de la Parole de Jésus-Christ, parce que Christ est la Parole. Et Paul était un grand érudit de son temps. Il avait de grandes ambitions. Il était un - un - un homme qui avait été instruit avec un - par des gens.

50 Un homme du nom de Gamaliel, qui était un grand docteur de son époque, l'une des grandes écoles où il pouvait aller, comme nous parlerions de Wheaton, ou de Bob Jones ou d'une grande école des fondamentalistes. Il avait été formé comme - comme ministre de la Parole. Il était bien formé, il était brillant et un garçon intelligent, ayant une grande ambition de devenir un jour peut-être un sacrificateur ou un souverain sacrificateur pour son peuple.

51 Il avait une ambition - et alors de voir que ces grandes ambitions pour lesquelles il avait été instruit et pour lesquelles il avait sacrifié toute sa vie, peut-être depuis l'âge de huit ou dix ans environ jusqu'à presque trente ou trente-cinq ans, quand il a terminé l'université, et qu'il a obtenu son diplôme, et qu'il a obtenu tous ses diplômes et tout; et il était en bons termes avec tout - le clergé, voire avec le souverain sacrificateur à Jérusalem; il avait reçu de lui des instructions, des instructions personnelles écrites et on avait confié à ce grand Saul la mission de se rendre à Damas et de chercher tous ceux qui étaient là et qui adoraient Dieu contrairement à ce que lui disait, et de les lier et de les mettre en prison et, si possible, il avait même reçu l'ordre de les mettre à mort, s'il le voulait.

52 Il était... il avait de grandes ambitions. Et maintenant, tout ce pourquoi il avait été formé, Dieu a fait sortir tout cela de lui. Et ce qui était son objectif, et ce pourquoi son - son père avait dépensé son argent, ainsi que les ambitions de son père et de sa mère, étaient complètement - cela lui avait été ôté parce que cela - Dieu avait autre chose. Par conséquent, il était un prisonnier qui avait été détourné de l'objectif qu'il avait dans la vie, et il est devenu un prisonnier de Jésus-Christ, Lequel était la Parole. Ce chemin de Damas changea Paul.

53 Pendant qu'il était en route, vers onze heures, peut-être pendant le jour, là il a été jeté à terre, il a entendu une voix lui dire : «Saul, pourquoi me persécutes-tu?» Et il a levé les yeux; ayant levé les yeux, lui qui était un Juif, il savait que cette Colonne de Feu, c'était l'Eternel qui avait conduit les enfants d'Israël, parce qu'il savait que c'est ce qu'Elle était.

54 Et rappelez-vous, cet hébreux n'aurait jamais appelé quoi que ce soit «Seigneur», S-e-i-g-n-e-u-r, Elohim, à moins qu'il ait été convaincu que c'était bien cela, parce qu'il était un érudit bien formé. Et quand il a levé les yeux et qu'il a vu cette Lumière, une Colonne de Feu qui avait conduit son peuple dans le désert, il a dit : «Seigneur», Elohim, S-E-I-G-N-E-U-R, avec majuscule. «Seigneur, qui es-Tu?» Et quelle surprise cela a dû être pour ce théologien d'entendre dire : «Je suis Jésus...» Celui-là même à qui il était vraiment opposé. Quel - quel retournement!

55 Oh, cela a dû être quelque chose de formidable pour cet homme (avec toutes les ambitions qu'il avait), de découvrir d'un coup qu'il était en train de persécuter, ou que ses ambitions l'avaient amené à un - à un. oh, loin de la chose principale qu'il voulait faire, quel grand choc cela a dû être pour cet apôtre, lorsqu'Il lui a dit : «Je suis Jésus.» Celui-là même qu'il était en train de persécuter. «Pourquoi Me persécutes-tu?»

56 Un autre petit passage que nous pourrions insérer ici... Vous voyez, quand les gens se moquent de l'église, en réalité, ils ne se moquent pas de l'église; ils se moquent de Jésus. «Pourquoi me persécutes-Tu?» Comment alors Paul pouvait-il, avec tout son intellectualisme, croire que c'était - que ce groupe qu'il était en train de persécuter, c'était le Dieu même qu'il prétendait servir.
Je pense que, sans entrer en détails, je pense que tous nous sommes suffisamment bien formés pour comprendre ce que je veux dire ici. La même chose se passe aujourd'hui.

57 Paul... par ignorance, bien qu'il était intelligent et brillant, beaucoup plus intelligent que ces Galiléens illettrés qu'il était en train de persécuter, qui dans leur humilité avaient déjà accepté cet Homme comme leur Seigneur. Mais Paul dans ses grands enseignements, dans son intellectualisme, ne pouvait pas accepter cela.

58 Et quel retournement cela a dû être sur ce chemin! Et il était frappé de cécité, de sorte qu'il ne pouvait plus accomplir sa mission, mais il était conduit à un endroit, dans une rue appelée la Droite, et à la maison d'un... et le prophète, qui s'appelait Ananias, est venu là, il l'avait vu venir en vision, il avait vu où il était, il est allé là où il se trouvait et il est entré et a dit : «Frère Saul, le Seigneur qui t'est apparu sur la route, m'a envoyé pour que je puisse t'imposer les mains, afin que tu recouvres la vue, et que tu sois rempli du Saint-Esprit.» Voyez-vous ce que c'était?

59 Quel - quel événement cela a dû être pour Paul! Voyez, tout son... ce pourquoi il avait été formé était bouleversé. Ainsi, lorsque maintenant, avec - avec toute l'instruction qu'il avait, cela - cela a dû être réduit à rien pour lui. Il savait donc qu'il avait eu une expérience. Ainsi voici une autre bonne leçon pour nous : cette expérience seule ne suffit pas. Il faut que ça soit une expérience conforme à la Parole du Seigneur.

60 Ainsi, en voyant ceci et sachant que c'était une glorieuse chose que quelqu'un d'autre avait reçue avant lui, il a consacré trois ans et six mois là dans le - dans le désert en Arabie, prenant la - la Bible, telle qu'Elle était constituée à l'époque, l'Ancien Testament, et il s'est rendu là pour - pour comparer cette expérience qu'il avait eue et voir si elle était Scripturaire.

61 Que se serait-il passé s'il avait dit : «Eh bien, je pense que ce n'était qu'une petite explosion,» et qu'il ait continué son chemin? «Je vais suivre ma conception intellectuelle.» Eh bien, il devait devenir un prisonnier de quelque chose - un prisonnier. Ainsi, après avoir comparé cela et vu cela, il a compris qu'il pouvait écrire en type le Livre des Hébreux.

62 Voyez, trois ans et demi, là, versé dans la Parole, et découvrant que le Dieu même qui l'avait appelé était en train de le ramener et de changer tout son intellectualisme, de changer tout ce qu'il pensait jusque-là, tout ce qu'il devait être d'après sa formation, toutes ses ambitions, il s'en est dépouillé, et il est devenu un prisonnier.

63 L'amour de Dieu a été si grand et la révélation si grande qu'il ne pouvait pas s'en éloigner. C'est cela la vraie expérience de tout vrai croyant qui rencontre Dieu. Vous - vous entrez en contact avec quelque chose de si grand que vous - que vous devenez prisonnier de quelque chose d'autre. Voyez, vous - vous vous éloignez de tout pour vous rendre prisonnier de ceci.

64 Cela a été bien dit autrefois lorsque Jésus a dit : «Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a acheté des perles. Alors, quand il trouve cette perle de grande valeur, il vend tout ce qu'il a pour acquérir cette perle-là.» Et il en est ainsi ici. Vous avez une conception intellectuelle. Vous avez une expérience théologique, mais quand vous en arrivez au point où vous - vous - vous découvrez réellement la chose véritable, vous - vous vendez tout le reste avec tout le reste, et vous vous enfermez dans ceci.

65 Paul savait ce que c'était. Il était - il a découvert qu'il était attelé à quelque chose. C'est comme quand nous harnachons un cheval, c'est pour - c'est pour tirer quelque chose; et Paul savait après cette expérience et les trois ans et demi, au cours desquels il était en train de comparer la - l'expérience qu'il avait eue avec la Bible; il s'est rendu compte que Dieu l'avait choisi et l'avait attelé par le Saint-Esprit, l'expérience qu'il avait de tirer l'Evangile jusque chez les Gentils. L'Esprit Lui-même l'avait attelé.

66 Et aujourd'hui, en tant que serviteurs de Christ, nous sommes attelés, nous sommes attachés. Nous ne pouvons aller nulle part sans que Cela soit attaché à nous, attelé à la Parole. Peu importe ce que quelqu'un d'autre dit, vous êtes attelé à cela. Cela a quelque chose qui fait que vous ne pouvez tout simplement pas vous en détacher. Vous avez été attaché par un joug à cela, par le Saint-Esprit, qui vous a attaché par un joug à la Parole. Et peu importe ce que quelqu'un d'autre dit, c'est toujours la Parole qui compte. Attelé à cela, mis sous un joug avec Cela... à la Parole par le Saint-Esprit; il était attelé.

67 Il avait appris là derrière le désert d'Arabie, là-bas, quand toutes ses anciennes choses, ses expériences et ses ambitions ... qu'il était dépouillé de ces choses. Maintenant, c'est cela que nous trouvons aujourd'hui, que nous devons être premièrement dépouillés, et les gens ne veulent pas être dépouillés. Le frère méthodiste aimerait s'accrocher un peu à son enseignement méthodiste. Le frère baptiste aimerait s'accrocher un peu à son enseignement baptiste. Mais il vous faut absolument être dépouillé de tout et naître simplement de nouveau et commencer à partir de là, selon que le Saint-Esprit vous conduit. Vous ne pouvez pas dire : «Eh bien, mon - mon père a dit que lorsqu'il a reçu cela et qu'il est entré dans l'église, il a serré la main au pasteur. Et il est un bon membre loyal.» Cela était peut-être très bien pour sa génération, mais nous sommes dans une autre génération.

68 Maintenant, il nous faut retourner au temps de la Bible, pour ce jour-ci. Le sacrificateur était aussi harnaché, mais, vous voyez, ils entraient dans une autre dispensation, et ils - ils ont manqué d'ôter leur vieux harnais pour mettre un nouvel harnais. Et nous trouvons la même chose aujourd'hui. Nous sommes passés par un âge dénominationnel, comme nous l'avons vu dans les âges de l'Eglise, la Bible, et ainsi de suite; mais maintenant, nous en arrivons à un âge de liberté où le Saint-Esprit Lui-même descend et Se confirme et Se fait connaître et accomplit chaque promesse qu'Il a faite.

69 Oh! la la! quel temps glorieux! et il savait que... et autre chose, il savait qu'il ne pouvait pas aller à certains endroits, étant attelé à ceci, il savait qu'il ne devait pas - qu'il... même s'il voulait y aller. Il était conscient que ses ambitions le poussaient à aller parmi les frères chez qui il était invité à aller, et cependant, il était poussé par l'Esprit à faire autre chose. Il ne s'appartenait pas.

70 Quelqu'un pouvait peut-être dire : «Frère Saul - Frère Paul, nous aimerions que tu viennes ici parce que nous avons la plus grande église. Nous avons la plus grande assemblée. Tes offrandes seront considérables...» et ainsi de suite; mais étant poussé par l'Esprit, il se disait : «J'ai un frère là-bas. J'aimerais aller là-bas et sauver ce frère, l'amener au Seigneur.» Mais pourtant, l'Esprit le poussait à aller ailleurs; il était un prisonnier : absolument.

71 Ô Dieu, fais-nous des prisonniers du même genre, renonçant à nos propres ambitions égoïstes, à nos propres jugements, ainsi qu'à notre meilleure conception des choses, pour être prisonnier de Jésus-Christ. Je pense que c'était une grande déclaration que celle de dire : je suis un prisonnier de Jésus-Christ.

72 Et, rappelez-vous, Il est la Parole. Voyez? Peu importe ce que quelqu'un d'autre pense; c'est la Parole qui compte. Voyez, si vous êtes prisonnier de la Parole, aucune dénomination ne peut vous En détourner. C'est la Parole qui compte. Vous êtes simplement un prisonnier d'Elle; c'est tout. Vous devez agir comme Elle agit.

73 Maintenant, il ne pouvait pas se rendre à certains endroits comme il le désirait. Pourquoi? L'Esprit l'en empêchait. Vous vous rappelez bien des fois, Paul essayait de se rendre quelque part, pensant : «C'est là que je pourrai avoir une grande réunion», mais le Saint-Esprit l'en empêchait.

74 Maintenant, est-ce que cela montre et prouve clairement que Paul était prisonnier? Un prisonnier de Jésus-Christ, attelé à Sa Parole par l'Esprit. Oh, j'aime cela. Il était lié. Il était lié par une chaîne, par des chaînes d'amour pour faire la volonté de Dieu et uniquement cela. Il était un prisonnier. Il était dans les chaînes d'amour. Il était attaché par un joug à Christ. Il ne pouvait être attelé à rien d'autre. Il était attaché à Lui par un joug et partout où il était conduit, c'est là qu'il devait aller, sans regarder combien le sentier était vert de ce côté-ci ou de ce côté-là; il devait suivre là où le Conducteur et le joug allaient.

75 Oh! ce soir, si nous, en tant que Branham Tabernacle, nous pouvions devenir prisonniers de notre propre être égoïste, de nos propres ambitions, afin que nous puissions complètement nous abandonner et être attachés à Lui par un joug. Peu importe ce que le reste du monde pense, ce que le reste du monde fait, nous sommes attelés avec des chaînes d'amour; nous sommes des prisonniers. Mes pieds sont tellement attachés à Christ par un joug, qu'ils ne peuvent pas danser; mes yeux sont tellement attelés à Christ que je - lorsque je vois ces strip-tease modernes dans la rue, cela me fait tourner la tête; mon coeur est tellement attaché à un joug par amour à Lui que je ne peux plus aimer ce monde. Ma volonté est tellement attachée à Lui par un joug que je ne connais même pas ce que sont mes ambitions. Où que Tu conduises, je Te suivrai, Seigneur. Je serai un prisonnier. Voyez?

76 Paul était tout à fait prisonnier. Il n'a pas fait une déclaration hors de propos. Il était en outre exercé par le Saint-Esprit à s'attendre à la Parole. Eh bien, il avait été exercé d'une certaine façon, mais - mais Dieu l'a exercé d'une autre façon cette fois-ci. Il était exercé par le Saint-Esprit à s'attendre au Seigneur, peu importe ce qu'étaient ses ambitions.

77 Maintenant, je vais (je l'espère bien, avec l'aide du Saint-Esprit, vous montrer quelque chose. Eh bien, prenons juste un exemple. Un jour que Paul et Silas descendaient la rue dans une certaine ville où ils tenaient un réveil. et une petite fille possédée d'un démon le suivait continuellement, criant après lui. Et Paul savait sans aucun doute qu'il avait l'autorité, en tant qu'apôtre, de réprimander ce mauvais esprit et de le chasser de cette femme; mais avez-vous remarqué? Il avait attendu jour après jour jusqu'à ce que tout d'un coup le Saint-Esprit lui a parlé. Il a dit : «C'est maintenant le temps.» Alors il a dit : «Toi, esprit, sors d'elle.»

78 Voyez, il savait s'attendre au Seigneur. Et c'est là que tant de gens aujourd'hui jettent l'opprobre sur la Parole. Ils sortent tout en ayant une ambition. Combien de réveils sont demeurés dégoûtants à cause d'une pareille chose? Parce que l'évangéliste n'attend pas pour voir ce que le Seigneur a à dire.

79 Certains parmi eux ont dit : «Venez ici,» et ils - ils y vont immédiatement, parce que le - l'association dit d'y aller. Or, le Saint-Esprit pourrait dire autre chose, cependant l'ambition de cet homme de devenir l'ancien du district ou - ou autre chose, ou un ancien, ou un évêque, ou quelque chose qui était - était en train d'exercer une pression : «Tu dois aller», et pourtant la personne est mieux avisée. Le Saint-Esprit dit : «Va là-bas.» Voyez, il est attelé à son organisation, il est un prisonnier de l'organisation. Mais s'il est attelé à Christ, il est conduit par le Saint-Esprit. Voyez, il est - Il est attelé, un prisonnier. Ce que quelqu'un d'autre dit ne change rien, c'est - c'est un airain qui résonne et une cymbale qui retentit. Il n'entend que la voix de Dieu, et il ne parle que lorsque Celle-ci sort. Il ne dit rien.

80 Quelqu'un dira : «Oh, Frère Dupond ou le - Frère Roberts...» ou certains de ces grands hommes de notre pays aujourd'hui, comme Tommy Hicks ou - ou - ou Oral Roberts, ou - ou frère Tommy Osborn, certains de ces grands évangélistes. Si quelqu'un disait : «Dites donc, venez ici, Tommy. Vous êtes un grand homme de Dieu (ou Oral), et j'ai un oncle qui est couché ici, il est - il est complètement lié, et il est - il est malade. J'aimerais que vous veniez. Je crois que vous avez la puissance pour le guérir.» Voyez-vous?

81 Et peut-être que le Saint-Esprit pourrait lui dire : «Pas maintenant.» Mais pourtant par amitié envers cet homme, il est tenu d'aller avec lui. S'il ne le fait pas, il devient l'ennemi de cet homme-là. Cet homme a dit : «Eh bien, il est allé chez Untel et il a guéri tel enfant ou tel garçon. Je sais qu'il l'a fait; et moi qui suis son ami depuis des années (voyez-vous?), et il ne veut pas venir chez moi.» Mais si le Saint-Esprit ne le pousse pas à aller, il ferait mieux de ne pas aller. S'il est attelé à Christ, il aime bien son ami, mais il ferait mieux d'être conduit par le Saint-Esprit pour se rendre là; parce que cela ne ferait aucun bien de toute façon. Moi-même j'ai expérimenté cela tant de fois. Mais Paul attendait simplement que l'Esprit lui dise quoi faire. Partout où l'Esprit conduisait...

82 Il est resté là à prêcher une nuit et, en sortant là, il a vu un homme estropié. Et tout d'un coup, l'Esprit lui a parlé; et il a dit : «Je vois.» Comment? De la même manière qu'il avait vu qu'ils allaient faire naufrage sur une île. Voyez-vous? (Je vois que tu as la foi pour être guéri. Lève-toi. Jésus-Christ T'a guéri.»

83 Voilà? Il - Il était - Il était sous un joug. Peut-être qu'il avait tenu un réveil d'une semaine là et rien n'était arrivé, mais pourtant il a attendu que le Saint-Esprit le lui dise. Voyez, il était soumis à cet appel.

84 Eh bien, vous direz : «Frère Branham, vous condamnez ce que vous avez dit dimanche, à savoir que vous avez attendu tout ce temps.» Mais rappelez-vous bien, c'était le Saint-Esprit qui m'avait parlé là-bas sur la route et qui m'avait dit : «Je t'envoie encore là parmi les malades et les affligés.» Voyez? C'est l'obéissance au Saint-Esprit. Certainement. Je ne suis pas allé avant qu'Il ne m'ait dit de le faire. J'attendais l'AINSI DIT LE SEIGNEUR, jusqu'à ce que j'ai reçu l'AINSI DIT LE SEIGNEUR. Eh bien, c'est différent. Voyez? Eh bien, cela c'est différent.

85 Oui, il attendait la Parole du Seigneur. Il était poussé par l'Esprit à faire simplement ce que Dieu ordonnait. Alors il est devenu un prisonnier de Jésus-Christ. Mes amis, si seulement nous pouvions devenir des prisonniers.

86 Eh bien, je sais qu'il fait chaud, mais je - j'aimerais mentionner quelques personnages en plus.?. Eh bien, j'ai environ 6 ou 8 passages que j'ai écrits ici, mais je - j'aimerais simplement mentionner un autre personnage ou deux.

87 Prenons ce personnage, Moïse. Il était né libérateur, et il - il le savait, qu'il était né libérateur. Mais avant que je ne parle de Moïse, j'aimerais faire la déclaration suivante : Dieu est toujours obligé de prendre n'importe quel homme qui Le servira véritablement, pour en faire Son prisonnier. Un homme doit abandonner toute ambition qu'il a, tout ce qu'il est, tout - toute chose : sa vie, son âme, son corps, sa volonté, ses ambitions, et toute autre chose pour devenir un total - un prisonnier de Christ qui est la Parole, pour servir Dieu.

88 Il se peut que vous soyez obligé de marcher contrairement à votre meilleur jugement. Dans une certaine organisation, vous pouvez peut-être penser qu'on pourrait vous élever et vous donner quelque chose de grand afin que vous puissiez briller de mille feux. Mais dans quel état vous retrouvez-vous? Vous vous retrouvez vaincu quelque temps après. Avant que Dieu ne puisse obtenir un homme qui est disposé à devenir Son prisonnier...

89 Dieu est en train de chercher des prisonniers. C'est ce qu'Il a toujours fait. Vous pouvez sonder cela à travers les Ecritures. Il faut qu'un homme devienne prisonnier de Christ contrairement à tout... Par conséquent, vous ne pouvez vous attacher à rien d'autre si ce n'est à Christ. Qu'il s'agisse de votre père, de votre mère, de votre frère, de votre soeur, de votre mari, de votre femme, de n'importe qui - vous n'êtes attaché qu'à Christ et à Lui seul. A ce moment-là Dieu peut vous utiliser. Avant cela, vous ne pouvez pas être prisonnier.

90 Quand je sors, parfois, je parle rudement aux gens. Voyez, je suis - je m'efforce de vous amener à vous libérer. Vous devez avoir un point de départ. C'est comme je parle parfois des femmes qui se coupent les cheveux, qui portent ces vêtements tout en gardant et en maintenant leur profession en tant que chrétiennes.
Vous direz : «C'est une chose négligeable.» Eh bien, il vous faut commencer quelque part. Ainsi commencez juste là par votre abc (vous voyez?) et mettez fin aux apparences mondaines de toute façon, et devenez un prisonnier de Christ, et alors continuez tout simplement à rompre avec tout jusqu'à ce que finalement le dernier fil soit coupé. Alors vous - vous - vous devenez prisonnier à ce moment-là. Vous êtes sous Son emprise. Il est - Il vous prend sous Son emprise.

91 Eh bien, Moïse savait qu'il était né libérateur; il le savait bien. Et avez-vous remarqué qu'avec l'ambition que Moïse avait, sachant que sa mère lui avait dit là-bas... elle était sa nourrice.

92 Sans doute que lorsque Moïse, le petit enfant, était né, sa maman a dit : «Tu sais, Moïse, lorsque ton papa, Amram, et moi avons prié constamment; nous avons remarqué, vu dans la Parole que le temps était venu où le libérateur devait être là, et nous avons prié : 'Seigneur Dieu, nous désirons voir ce libérateur. Une nuit le Seigneur nous a dit dans une vision que tu naîtrais et que c'est toi qui serais ce libérateur. Nous n'avons pas craint les ordres du roi. Nous n'avons pas regardé à ce que le roi avait dit. Alors nous savions que tu étais né un libérateur. Eh bien, Moïse, nous savions que nous ne pouvions pas t'élever comme il faut.'» (Eh bien, rappelez-vous qu'ils avaient fait quatre cents ans là en Egypte. Voyez?) «Et nous - nous voulions que tu puisses avoir la chose qu'il faut, l'instruction qu'il faut, la formation qu'il faut - qu'il faut; ainsi, je t'ai pris et je t'ai mis dans une petite arche et je t'ai déposé là sur le Nil. Et j'ai lutté contre le courant d'eau, amenant cette petite arche là dans es roseaux et les joncs, et j'ai amené cela loin à des miles et j'ai dirigé cela droit vers le palais de Pharaon, là où sa - sa - là où était la fille du Pharaon - là où se trouvait sa piscine. Et je savais qu'elle aurait besoin d'une femme pour t'élever», et à cette époque, naturellement, ils n'avaient pas ces biberons pour élever les petits enfants, ainsi ils devaient avoir besoin d'une nourrice. Ainsi... «Et Miriam, je l'ai envoyée là-bas et elle se tenait là et elle a dit: «Eh bien, je sais où je peux trouver une nourrice», et elle est venue me chercher. Et Moïse... (Toutes les portes étaient fermées.) Chéri, maintenant tu as 16 ans, c'est toi qui vas devenir le fils de Pharaon et un jour, tu deviendras le libérateur, qui fera sortir ce peuple d'ici.»

93 Les ambitions de Moïse commençaient à s'accroître. «J'étudierai, Maman. J'étudierai tout ce qui m'est possible d'étudier. Tu sais ce que je ferai? J'étudierai d'arrache-pied pour devenir un militaire et je saurai comment faire sortir ce peuple d'ici. Je deviendrai un grand général (un évêque, vous savez); je saurai alors comment cela se fait; et je vais - je vais le faire sortir. J'obtiendrai mon doctorat en philosophie ou mon doctorat en droit. Je - je le ferai.»
C'est comme le père Chiniquy, si vous avez déjà lu ses livres. Très bien. Il allait livrer tous les protestants, vous savez, mais il est devenu un protestant lui-même, ainsi... Ce grand prêtre, il y a des années, père Chiniquy. Il vous faut chercher son livre pour le lire. [Cinquante ans dans l'église de Rome. - Ed.] On l'appelle Père; c'était frère Chiniquy, c'est ce qu'il était. Nous n'appelons personne Père, de cette façon-là.

94 Ainsi, nous trouvons que - que nous - il allait lire la Bible, ainsi il voulait sortir là pour désapprouver la religion protestante, mais il a perdu, et je pense que probablement il s'est mis à lire la Bible, le Saint-Esprit est venu sur lui et il a reçu le Saint-Esprit..?... et il est devenu l'un d'eux.

95 Ainsi donc, remarquez ceci : Moïse a reçu toute cette formation parce qu'il - il savait... il était très intelligent, très instruit, un géant intellectuel, au point que personne... Il pouvait même enseigner aux Egyptiens. Le - le... Il pouvait enseigner à leurs psychologues. Il pouvait enseigner à leurs généraux ce qu'était la puissance militaire. Toutefois, il était un grand homme et les gens craignaient Moïse à cause de sa grandeur.

96 Oh, quelle instruction, oh! la la! Il était un archevêque ou peut-être quelqu'un comme le pape. Il était un grand monsieur, il était un homme puissant. Et il savait qu'il était né dans ce but et il était formé, il avait de grandes ambitions pour le faire.

97 C'est juste comme aujourd'hui, je ne dis pas que les hommes instruits dans ces écoles... ce n'est pas ce que je dis... par exemple ils sont... là-bas dans l'Ouest maintenant, ils vont construire une école de théologie de cent cinquante millions de dollars (vous voyez?), les pentecôtistes. Une école de cent cinquante millions de dollars : pour moi cela devrait être consacré aux missionnaires qui sont dans le champ missionnaire.

98 Mais quel que soit - que font-ils lorsqu'ils sortent de là? Que deviennent-ils? Une bande de Ricky. Très exactement. Et alors, c'est ce qu'ils deviennent quand ils sortent. C'est tout ce que nous avons obtenu du reste d'eux, et c'est la même lignée. Voyez-vous?

99 Eh bien, nous découvrons que lorsque Moïse avec toute son instruction... et aujourd'hui avec toute la formation, on forme de grands évêques et que sais-je encore, ayant de grandes ambitions; que faisons-nous? Nos ambitions deviennent presque comme celles de Moïse à l'époque. Voyez-vous? Dieu, avant de pouvoir prendre cet homme dans Sa main, Il a du le dépouiller de ses ambitions. Il devait le dépouiller de toute son instruction.

100 Il est bel et bien sorti et il a délivré... il a tué un Egyptien et il... et lorsqu'il a fait cela, il a découvert qu'il était dans l'erreur. Il ne pouvait pas faire cela. Ce n'était pas de cette manière. Et Dieu a dû le retirer là dans le désert, dans le désert, dans un lieu désert.

101 L'avez-vous remarqué? C'est plutôt étrange de voir que ces gens à qui Dieu confiait un message; Il les amène dans un désert. Il a amené Paul au désert pour le former, pour lui dire ce que toutes ces grandes visions... «Va là - là au désert. Va dans un certain désert.» Et il est resté là jusqu'à ce que Dieu eut pleinement révélé ce qu'il fallait faire.

102 Du temps de Moïse, Il l'a amené au désert, Il l'a gardé là pendant quarante ans et l'a dépouillé de toute sa théologie et de toutes ses ambitions. Oh! Quel temps pour lui lorsqu'il pouvait regarder en arrière et voir son échec! Et comment nous, ce soir, nous devrions faire la même chose, lorsque nous considérons nos ambitions.

103 Considérez les - les campagnes de guérison pour voir s'il y a quelques années, le Seigneur a accompli quelque chose pour commencer à restaurer la guérison des malades et ainsi de suite. Tout le monde, toute organisation, comme cela n'est pas venu par leur organisation, il leur fallait se procurer un guérisseur. Et qu'avons-nous fait?

104 Considérons cela un instant. Nous avons fait la même chose que Moïse. Nous sommes sortis et nous avons essayé de toutes nos forces de fabriquer une espèce de miracle : «j'ai flairé une maladie»; «je - j'ai du sang dans ma main,» et on fabrique un miracle. Voyez-vous? Et qu'avons-nous obtenu?

105 Certains hommes, ayant subi de fortes tensions, ont craqué et sont devenus des soûlards, des névrosés. Et ils ont tourné leurs pensées tout droit vers - se détournant - se détournant de l'objectif de la Pentecôte, faisant marche arrière pour former des organisations et tout une fois de plus.

106 Voyez, qu'avons-nous fait? Nous avons tué un Egyptien. C'est vrai. Et nous avons fourni des efforts; nous avons peiné; nous avons payé; nous avons travaillé dur toute la nuit, dans les réunions de prières jusqu'à perdre la voix et - et nous essayons de fabriquer quelque chose et de faire rapidement quelque chose de gonflé, et toutes ces espèces de choses, et nous voyons que c'est un échec total. Nous avons besoin de retourner au désert. C'est vrai. Oui monsieur.

107 Des réunions sous la tente et des luttes. Pourquoi ne pas simplement abandonner? C'est ce qu'on devrait faire. Voyez-vous? Faites demi-tour et abandonnez. Eh bien, nous avons fait la même chose qu'eux, la même chose que Moïse. Cela ne fait aucun bien. Après 40 ans, il s'est retrouvé prisonnier de la Parole. Qu'essayons-nous de faire lorsque de grandes bénédictions viennent? Et la manifestation de toutes ces grandes choses que Dieu nous a annoncées, que nous devons naître de nouveau, que nous devons recevoir le Saint-Esprit, le baptême au Nom de Jésus-Christ, et toutes ces choses-ci... Vous voyez, les gens, au lieu de s'en tenir à cette Parole, d'être attelés à Elle, qu'ont-ils fait? Ils ont commencé avec leur propre théorie dénominationnelle, qui avait déjà failli, et ils ont essayé de fabriquer quelque chose qui aurait l'apparence de la Vérité.

108 Je ferais mieux de m'arrêter juste là. Voyez? Je suis certain que vous êtes assez sages pour comprendre ce que je veux dire. Voyez? Mais pourquoi ? Voyez ce que cela a produit. Pensez-y. Qu'avons-nous ce soir, sinon une nation pleine de gens organisés, qui renient les Ecritures de Dieu? Des gens qui taxeraient la - la - la Vie du Saint-Esprit de télépathie mentale; des gens qui refuseraient qu'une chose pareille entre dans leur église, et qui ne permettraient pas que vous mentionniez un mot sur la semence du serpent, la sécurité éternelle, et les choses que le Saint-Esprit a révélées et a confirmées comme étant la Parole.

109 J'ai lancé défi après défi que l'on vienne prouver que c'est faux. Qu'ont-ils? La même chose que Luther avait, ainsi que les autres. Voyez-vous?
Ils ont tué un égyptien...?... Qu'était-ce? Peut-être que cela a amené un homme a commencer - à arrêter de voler ou peut-être de rester fidèle à son épouse, mais qu'avez-vous fait de lui? Un membre d'église. «Viens adhérer à notre groupe.»
Vous voyez, cet homme mort qui puait, c'était l'unique chose qu'il pouvait présenter du doigt comme succès de ses quarante ans de formation: un Egyptien puant, étendu là, pourri et mort.

110 C'est presque la situation qui prévaut ce soir. L'unique chose que nous pouvons pointer du doigt pour ce réveil qui est allé outre-mer (un soi-disant réveil), c'est une bande de membres d'églises puantes, qui ne savent pas plus au sujet de Dieu qu'un Hottentot n'en sait au sujet d'un chevalier Egyptien. C'est vrai. Si vous leur parlez de la Parole de Dieu, ils disent : «Je n'y crois pas! Peu importe ce que vous dites; je n'y crois pas.» C'est bien là une chose horrible que l'on doit pointer, après toutes les tensions et tous les efforts que nous avons...

111 Et il se peut que nous montrions une grande école; mais elle est morte. Nous pouvons montrer une organisation, mais elle est morte. Cela pue. Elle est juste comme la première chose dont nous sommes sortis, comme une truie qui retourne à son bourbier et un chien à ce qu'il a vomi, c'est là que nous retournons.
Un Egyptien mort. Sans doute que quelqu'un a dit : «Moïse, tu deviens insensible vis-à-vis de ce peuple.» Tu as été appelé pour ceci - quelqu'un qui connaissait Moïse et qui savait qu'il était appelé pour cela...?...
- As-tu perdu la sympathie pour ce peuple?
- Non, monsieur.
- Eh bien, pourquoi ne sors-tu pas faire ceci? Pourquoi ne te retrouves-tu pas là-bas pour essayer ceci? Pourquoi ne continues-tu pas avec les autres?

112 Moïse était là, en train d'être dépouillé jusqu'à ce qu'il a eu une expérience au buisson ardent, une expérience qui a déclaré la Parole. «Je suis le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob; et Je me souviens de Ma promesse; et Je suis descendu pour les délivrer; et Je t'envoie faire cela.»

113 C'était cela. [Espace vide sur la bande - Ed.] Il a vu la Parole, pas les ambitions du peuple ou les désirs du peuple. Alors qu'est-il devenu? Il ne voulait plus faire face aux Egyptiens. Il ne voulait plus faire face à cette chose, mais il était devenu un prisonnier. Amen.

114 Quarante ans de fuite, de dépouillement; mais par la suite, il est devenu un prisonnier au buisson ardent. Le - le puissant Moïse, avec tout son intellectualisme... La Bible dit que Moïse était un homme puissant en paroles et en oeuvres là en Egypte.

115 Mais observez ce que ce puissant théologien a fait dans la présence du buisson ardent. Il a simplement confessé son incapacité. Lorsqu'il a vu le but authentique de Dieu, il a confessé qu'il était - l'incapacité de faire cela, pourtant il avait été formé dans toute la théologie qu'on pouvait lui donner, formé dans leurs meilleures écoles, mais pourtant que pouvait-il faire lorsque cette Colonne de Feu était suspendue là dans le buisson... il a dit : «Je ne sais même pas parler.»

116 Seigneur, qui suis-je moi pour que j'y aille?» Voyez-vous? «Ôte tes chaussures, Moïse. J'aimerais te parler. Dépouille-toi, même de tes chaussures, jusqu'à ce que tu te retrouves encore à même le sol; J'aimerais te parler.» Il ne pouvait même pas parler. Finalement, un prisonnier élu, un prophète élu, juste comme Paul était élu...

117 Moïse était un libérateur élu, et alors finalement Dieu a eu Son sujet élu, Son prisonnier. Oh, alléluia. Il ne pouvait se déplacer que lorsque la Parole de Dieu lui disait de se déplacer.
- «Qui dirais-je m'a envoyé?»
- JE SUIS.
- Comment vais-je le faire?
- Je serai avec toi.
- Oui, Seigneur, comme Tu le dis; me voici.
Oh! la la! C'est... Il est un prisonnier. Il va à l'encontre de sa meilleure vision. Eh bien, il avait été formé pour commander une armée : «Levez vos épées, demi-tour,» il était formé pour avancer, les chariots en ordre, les lances en avant, à l'assaut. Voilà comment il allait conquérir. C'était cela sa formation. Mais il a dit : «Que vais-je utiliser?»
Il lui a dit : «Qu'as-tu dans ta main?»
«Un bâton.» Dieu fait parfois des choses vraiment ridicules pour l'esprit humain. Il tenait un bâton à la main; les moustaches pendantes, il était âgé de 80 ans, sa femme sur un mulet, son petit enfant était assis à la hanche, il tenait au bout de ses vieux petits bras flasques un bâton; la tête bien haute, car il avait l'AINSI DIT LE SEIGNEUR. Quoi? Finalement il était ancré. Il était un prisonnier.
«Je ne me déplace que lorsque la Parole m'y pousse. Je parle seulement lorsque la Parole parle.»
- Où vas-tu?
- J'ai une commission : me tenir devant Pharaon. Je vais lui prouver par ce bâton que Dieu m'a envoyé.
- Que vas-tu faire après cela?
- Il pourvoira à la chose suivante après que j'aurai fait ceci.

118 Voilà. Vous n'avez qu'une chose à faire avant tout, c'est vrai; c'est de vous abandonner. Devenez un prisonnier. Ne vous préoccupez plus de vous-même ni de quoi que ça soit d'autre. Devenez un prisonnier.

119 Moïse était devenu un prisonnier, il a confessé qu'il ne pouvait même pas parler. Finalement, lorsque Dieu l'a eu dans Sa main en sorte qu'il ne pouvait se diriger que là où Dieu le conduisait... là où... Il lui avait annoncé la Parole. Il savait que c'était la Parole. Alors il s'est soumis à la Parole, et le Saint-Esprit là, Dieu, a attelé Moïse à la volonté de Dieu.

120 Il a fait la même chose pour Paul. Est-ce vrai? Il a attaché Paul, au petit nez crochu, ce Juif sarcastique. Paul, avec son doctorat en philosophie, et son doctorat en droit, a écrit tout à Son sujet, mais Il lui avait dit: «Je vais lui montrer ce qu'il va souffrir à cause de la Parole.»

121 Et il - et alors Paul, étant là et voyant la Parole et voyant que c'était Jésus, a par la suite levé ses mains et il est resté attaché à Lui. L'amour de Dieu l'a attelé à la Parole. «Il va porter Mon Nom devant les nations» Le voilà parti.

122 «Moïse, Je suis le Dieu de tes pères; Je suis le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Et Je me rappelle bien que Je leur ai fait la promesse et le temps de la promesse est proche. Et Je vois les afflictions de Mon peuple. Et Je Me souviens de Ma promesse. Et Je suis descendu pour te harnacher.

123 Tu sais ce que la Parole dit. Je t'ai attelé pour que tu ailles là-bas, Je t'ai attelé avec la puissance pour que tu descendes là et que tu délivres Mon peuple. Prends ce bâton-là dans ta main comme témoignage, parce que tu as vu un miracle accompli à l'aide de cela.» C'est juste comme David avec la fronde.

124 S'étant harnaché, il est descendu là. Finalement, Dieu avait un homme qui était Son sujet, attelé à Lui, et qui ne pouvait se déplacer que si la Parole de Dieu le poussait à le faire. Si seulement les gens pouvaient faire cela aujourd'hui.

125 Alors il était Son prisonnier - un prisonnier d'amour, attelé à - à Dieu par le lien d'amour comme Paul était attelé à Dieu par le lien d'amour, juste comme Paul. Tous ces deux hommes étaient formés de la même manière: Moïse était formé, vous savez, pour délivrer les enfants d'Israël par la puissance militaire. Paul, était formé pour les libérer des mains des Romains et de les libérer par la grande force ecclésiastique du monde de l'époque. De grandes écoles de formation étaient dirigées par Gamaliel, et tous les deux sont allés au désert; ils en sont revenus étant des hommes différents.

126 Tous les deux ont vu la Colonne de Feu, et tous les deux étaient des prophètes. Est-ce vrai? Tous deux étaient prophètes, et la Colonne de Feu a parlé aux deux. C'est tout à fait exact, ils sont venus pour la délivrance... ils étaient là; ils sont allés au désert. Ils avaient quitté leurs familles et ils sont allés au désert pour chercher - ils ont laissé les leurs et tout pour trouver la volonté de Dieu.

127 Voyez-vous? Ils étaient formés d'une certaine façon; Dieu les a changés pour autre chose. Et ils étaient devenus chacun totalement prisonnier pour qu'ils n'agissent pas à leur guise, mais qu'ils agissent plutôt de la façon que Dieu voulait qu'ils agissent. Il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours.

128 Avons-nous encore dix minutes là pour que nous puissions faire une remarque? Je vais rapidement prendre un autre personnage : j'en vois un devant moi à présent. Son nom, c'est Joseph. Il était un fils élu. Il était un type parfait de Jésus-Christ. Il était né prophète. Il était aussi un prophète. Voyez? Et maintenant, il pouvait voir des visions, et lorsqu'il était encore un tout petit garçon, il s'est vu lui-même en vision, assis sur un trône et ses frères qui se prosternaient devant lui.

129 Mais observez. Il est devenu... Il a senti comme s'il était un grand monsieur; et tous les autres - mais qu'est-ce que Dieu a dû faire? Il a fait la même chose qu'Il a faite aux autres parce que Moïse était un libérateur, Paul était un libérateur, et maintenant Joseph était un libérateur. Il a sauvé son peuple de la famine. Qu'est-ce que Dieu a dû faire pour lui? On l'a mis en prison, immédiatement en prison.

130 Oui, oui, souvenez-vous qu'il était vendu par ses frères à un Egyptien, et on l'a vendu à Potifar, et Potifar lui a accordé un tout petit peu de liberté, et la première chose, vous savez, cela lui fut ôté. Et il était assis là en prison, pleurant continuellement. Dieu devait ôter cela.

131 Maintenant remarquez. Mais tout le temps, je crois que, dans cette prison, il a pu se souvenir que la vision avait dit qu'il s'assiérait sur un trône, et que ses frères se prosterneraient devant lui, car il savait que son don venait de Dieu, et il savait que c'était - cela devait s'accomplir.

132 Si seulement nous pouvions garder cela à l'esprit, que selon la Parole de Dieu, en ces derniers jours, Il aura une église, Il aura un peuple, que ces choses qu'Il a promises, Il va les accomplir. Il a dit qu'Il le ferait, et nous vivons en ce temps; nous y sommes. Il essaie juste de faire de nous de véritables prisonniers maintenant, enfermés avec Lui.

133 Connaissez-vous cette vieille chanson que nous avions l'habitude de chanter : «Et alors je suis enfermé avec Dieu; j'aime être enfermé avec Dieu»? Eh bien, c'est là que j'ai pensé à ceci, être enfermé avec Dieu, rien d'autre, et vous ne vous déplacez que lorsque Dieu vous dit de le faire. Vous ne faites que ce que Dieu vous dit de faire. Alors vous êtes enfermé avec Dieu.

134 Maintenant rappelez-vous, il était en train de réfléchir. Malgré tout, il était aussi devenu un échec total à ses yeux. Tout ce qu'il connaissait, tout ce qu'il comprenait, et tout; il est devenu un échec total. Cela n'a pas marché. Il était placé dans une situation telle que personne ne pouvait l'écouter, et il était un prisonnier. Voyez-vous?

135 Il était placé dans une situation telle que les incroyants ne pouvaient pas croire. Voyez-vous ce que je veux dire? Son ministère n'avait pas d'effet. Les gens détournaient la tête. Les gens ne lui accordaient aucune attention en prison. A quoi bon leur servirait son ministère? Peut-être qu'il s'est tenu là aux barreaux de la prison et leur a prêché; les gens descendaient la rue. Voyez-vous? Mais il était devenu un prisonnier. Dieu l'a gardé en prison jusqu'à ce que les roues ont tourné parfaitement.?. Gloire.
... un échec total. Finalement, Dieu est venu vers lui en prison. Comme Paul, comme tous les autres, Il est venu à lui et Il a utilisé le don qu'Il lui a donné pour le tirer de là. Exactement. Il l'a fait sortir de sa prison. Qu'a-t-Il fait? Aussitôt qu'il l'a fait sortir de sa prison, le roi lui a donné le pouvoir, son roi à côté duquel il s'est tenu, celui dont il était le subordonné. On l'a fait sortir de la prison et il lui a été donné le pouvoir de sorte que tout ce qu'il disait devait se faire. Amen.

136 Dans sa prison, il se souvenait constamment qu'il était né dans un but. Il était né pour s'asseoir à côté d'un roi, et tous les autres fléchiraient les genoux devant lui. Sa vision lui avait dit cela. Amen. Mais avant que sa vision ne puisse être complètement accomplie, il devait devenir un prisonnier. Amen. Puis, il est devenu un gouverneur, et lorsqu'il est sorti de sa prison et qu'il est devenu un prisonnier de la Parole de Dieu, de sorte qu'il ne pouvait dire que ce que Dieu mettait dans sa bouche pour qu'il le dise, alors Dieu a agi au travers de lui.

137 Remarquez, Moïse avait le pouvoir de 'lier' la prison de Pharaon à sa propre volonté : «Si vous dites à cette montagne : 'Déplace-toi.'» Il avait le pouvoir de 'lier' la prison de Pharaon. Qu'ils soient diacres, anciens, ou qu'ils soient des représentants de district ou qui qu'ils étaient. Il disait : «Je vais vous lier.» Il le disait et il était lié; c'était cela. Il pouvait le faire à sa parole, selon son propre plaisir. Amen. Gloire à Dieu!

138 Oh, je n'ai que trois minutes de plus environ pour tenir ma parole. Eh bien, nous trouvons qu'il - Il est devenu un prisonnier de Dieu, en quittant l'état d'un prisonnier du monde; pour Paul, c'est la même chose, et pour Moïse, c'est la même chose : quittant l'état d'un prisonnier de son propre raisonnement pour devenir un prisonnier de Dieu. Et lorsqu'il est sorti, il avait la puissance de Dieu.

139 Et lorsqu'il est devenu Paul. Lorsque la vieille conception de Moïse... Il a abandonné cela et il s'en est débarrassé. Il est devenu un prisonnier de la Parole de Christ; il pouvait seulement aller partout où... vous dites, Christ... Il a estimé que l'opprobre de Christ était un trésor plus grand que le trésor de l'Egypte, ainsi il est devenu un prisonnier de Christ juste comme Paul l'était.

140 Et souvenez-vous, tous les trois étaient des prophètes. Voyez-vous? Et ils devaient être dépouillés de leurs propres pensées pour devenir des prisonniers de la volonté et des voies de Dieu. Et maintenant, souvenez-vous qu'il avait le pouvoir de lier, à sa propre parole; et il avait le pouvoir de délier à sa propre parole. Il pouvait dire : «Je te relâche au nom de mon Roi.» Amen.

141 Pharaon avait fait de Joseph son fils. Christ fait de Ses prisonniers d'amour, ses fils; et Il leur donne le pouvoir, la même chose qu'Il avait, Saint Jean 14.12 : «Celui qui croit en Moi (voyez-vous?), les oeuvres que Je fais, il les fera aussi. Et il fera même plus que ceci.»

142 Eh bien, le prisonnier de l'amour de Christ est revêtu de la puissance par Son Roi, qui est Christ. Amen. «Et en vérité, Je vous le dis, si vous dites à cette montagne : «Ôte-toi de là,» et si vous ne doutez pas dans votre coeur, mais croyez que ce que vous avez dit s'accomplira, vous recevrez ce que vous avez dit. Si vous demeurez en Moi, et que Ma Parole demeure en vous. Si vous êtes attaché à Moi par un joug...» Car Lui et Sa Parole, c'est la même chose. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu. Et la Parole a été faite chair et a habité parmi nous, le même hier, aujourd'hui et pour toujours.» «Si vous demeurez en Moi (pas ici et là) - Demeurez en Moi, et que Ma Parole demeure en vous, demandez ce que vous voulez (ou dites ce que vous voulez), et cela vous sera accordé car...?...» Il a l'autorité.
Remarquez, avant qu'il ne sorte, on devait le faire sortir et il devait être rasé. Et il devait être dépouillé de certaines choses avant qu'il ne puisse rencontrer le roi. Voyez-vous ?

143 Oh, parfois Dieu fait sortir Son peuple comme cela, II le dépouille un peu de leur propre volonté. Il leur montre qu'ils ne peuvent tout simplement pas faire les choses qu'ils voudraient faire. Vous savez ce que je veux dire. Ils ne sont pas - ils n'ont pas la liberté de faire ce qu'ils veulent faire. Avant qu'ils ne puissent détenir le plein pouvoir et être des esclaves à Christ par amour, ils doivent être dépouillés et ensuite être présentés. Parfois, Il les amène aux déserts pour faire cela - pour les dépouiller, et ensuite les faire sortir de là étant oints pour accomplir le but pour lequel Il les a ordonnés. Voyez-vous ce que je veux dire? Frères, nous sommes au temps de la fin.

144 Souvenez-vous de ce qu'Il a fait à toutes les autres époques. Il a toujours eu à prendre un homme pour faire de lui Son prisonnier. Il abandonnait les siens, il devait abandonner tout ce qu'il connaissait, oublier toute son instruction et tout pour connaître la volonté de Dieu et suivre Dieu. Il ne peut pas suivre à la fois ce qu'un homme doit faire, et Dieu au même moment. Ce sont des choses tout à fait contraires l'une à l'autre.

145 Vous ne pouvez pas être en train de vous diriger à l'est et à l'ouest au même moment; vous ne pouvez pas vous diriger à droite et à gauche au même moment; vous ne pouvez pas être en train de faire ce qui est juste et ce qui est faux au même moment; vous ne pouvez pas être en train de suivre un homme et Dieu au même moment. Non, non; soit vous êtes en train de suivre Dieu soit vous êtes en train de suivre un homme.
Eh bien, alors si vous suivez Dieu et que vous vous êtes soumis à Dieu, alors vous devenez un prisonnier de ce Dieu-là, de cette Parole-là, de cette volonté-là. Peu importe tout le reste, vous devenez un prisonnier d'Elle.

146 Ecoutez, nous sommes au temps de la fin, et je voudrais dire ceci avec révérence et respect alors que ces dernières minutes s'écoulent. Regardez ce que Dieu, à mon avis, fera et doit faire, et fera dans ces derniers jours, c'est de trouver un instrument pour la moisson. Il doit trouver un instrument pour battre l'aire.

147 Tout agriculteur, lorsqu'il va à sa moisson, il doit avoir un instrument pour faire cela. Certainement. Il doit avoir une faucille tranchante ou autre chose, un instrument pour battre le grain. Et la moisson est mûre.

148 Ô Dieu, prends-nous dans Tes mains. Fais de nous les esclaves de Ton amour. Utilise-nous comme des instruments pour accomplir Ton dessein sur cette terre pécheresse et maudite, où nous vivons aujourd'hui, pour montrer que Jésus-Christ est le même hier aujourd'hui et pour toujours.

149 Quant à moi-même, ô Dieu, laisse-moi être un prisonnier. Si tous mes frères me rejettent, si tous mes amis me rejettent, j'aimerais être un prisonnier de Jésus-Christ et de Sa Parole, afin que je sois attelé à Sa Parole par le Saint-Esprit, pour voir le Saint-Esprit manifester la Parole de Dieu par les mêmes choses qu'Il a annoncées. J'aimerais être un prisonnier de Jésus-Christ. Prions.

150 Je me demande ce soir, pendant que nous avons nos têtes baissées, si cette ambition que nous avons d'être quelque chose d'autre, ou peut-être au sujet de - de quelque chose que nous pouvons penser être, une chose égoïste, je me demande si nous ne pouvons pas plutôt mettre cela de côté?

151 Je me demande s'il y a un jeune garçon ici ce soir qui aimerait regarder autour de lui et dire : «Je vais être... lorsque je serai grand, je vais devenir telle ou telle chose.» Je me demande si vous pouvez sentir la volonté de Dieu agir dans votre vie et dire : «Non non; mes ambitions n'existent plus maintenant. Pendant ces quelques derniers jours, le Saint-Esprit me parle. J'aimerais m'abandonner à Dieu pour être un instrument pour battre les grains en ce dernier jour.»

152 S'il y a une jeune fille qui a peut-être des ambitions de devenir une dame illustre et branchée, ou - ou peut-être de devenir une belle petite demoiselle, ou peut-être de faire un jour de Hollywood votre carrière, je me demande si vous n'êtes pas disposée maintenant à abandonner vos ambitions dans la Présence de Dieu et Sa Parole, et d'écouter l'appel de Dieu dans votre propre vie? Dieu sait qui vous êtes.

153 Je me demande s'il y a un prédicateur qui est proche, ou un serviteur, ou quelqu'un qui travaille quelque part dans l'église... J'entre ici de temps en temps; je - je ne connais pas le un tiers de gens qui sont assis ici ce soir. Mais je... Juste une petite poignée qui est là... Mais je me demande s'il y a une telle personne qui serait disposée à dire : «Je ne regarde pas à ce que n'importe qui dit. Je suis maintenant esclave de Dieu; je - je suis - je vais prêcher Sa Parole sans tenir compte des circonstances. Peu m'importe ce que mon... si mon organisation me boute dehors, je vais toujours m'en tenir à cette Parole. Je - je vais le faire. Ma volonté, c'est la volonté de Dieu. La volonté de Dieu, c'est ma volonté. Je vais être un prisonnier de Jésus-Christ. Par Sa grâce et avec Son secours, je le ferai.» Pensez-y pendant que nous avons nos têtes inclinée.

154 Combien ont cette ambition ce soir? Voulez-vous lever la main? C'est aussi mon ambition; j'abandonne tout. Avec nos têtes baissées, maintenant, doucement, maintenant, pendant que vous y pensez donc, pendant que vous priez. J'abandonne tout,
J'abandonne tout,
Tout à Toi, Mon Sauveur béni
J'abandonne tout.
J'abandonne tout; (Voulez-vous vraiment le faire? «J'aimerais être un prisonnier.») Je...
Je... (Prends-moi, Seigneur, amène-moi dans la maison du potier, ce soir, et brise-moi complètement et modèle-moi une fois de plus maintenant.) Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J'abandonne tout.

155 Père céleste, pendant que la chanson continue à être jouée, j'ai pensé que ce serait très profitable qu'en ce moment précis, je - que je puisse interrompre ce chant pour Te parler juste un moment. Pendant que les gens sont en train de méditer... «J'abandonne tout», Père, puissions-nous faire ceci comme si c'était notre dernière occasion de le faire. Puissions-nous nous approcher avec sincérité, nous approcher de la table du Seigneur, comme cela se faisait, avec des habits lavés, des âmes lavées, des volontés lavées, des ambitions lavées, nous abandonner, et laisser Dieu prendre Sa Parole, qu'Il puisse atteler Son - nous atteler tous à Cela, la Parole de Dieu. Et puisse le Saint-Esprit nous prendre maintenant, pendant que nous entendons les bruits du joug autour de nos cours dès ce soir. «Je Te prends sur Ta Parole.» «N'ayez donc pas vos propres pensées, mais ayez Mes pensées. Que Ma volonté soit l'objet de vos pensées; Je vous conduirai.»

156 Ô Dieu, accorde que cela soit une expérience pour chacun de nous. Ces jeunes gens assis ici; l'époux et l'épouse, et certains qui vont devenir époux et épouses. Il y a des hommes plus avancés en âge qui sont assis ici et qui sont des ministres. Ils sont sur la route. Et, Seigneur, voici frère Neville et moi, et nous sommes très hauts sur cet escalier. Maintenant nos jours sont comptés. Nous faisons nos pas avec plus d'attention que nous ne le faisions. Nous regardons là où nous mettons les pas. Nous n'avons plus une démarche aussi assurée, physiquement parlant, comme autrefois. Mais, Seigneur, pendant que nous voyons cette vie mortelle s'évanouir, aucune personne ne fera des pas sûrs sans que Toi Tu nous tiennes par la main.

157 Maintenant, ô Dieu, prends-nous - ne veux-Tu pas le faire? Prends nos cours et notre volonté dans Ta propre main, et, ce soir, puissions-nous devenir des prisonniers de Ta Parole, de Christ. Puissions-nous mener des vies saintes ici. Que ces femmes, ces jeunes femmes, ces jeunes gens, garçons et filles, abandonnent leurs vies, Seigneur. Et puissent leurs ambitions devenir les ambitions de servir Jésus-Christ; et puissions-nous devenir des prisonniers de Sa grâce et de Sa volonté divines. Accorde-le, Seigneur.

158 C'est tout ce que je sais faire, Seigneur. Ces petites paroles décousues, et je - j'espère que Tu vas les rassembler correctement; il fait en effet chaud ici dans la salle. Et les gens veulent écouter, mais il fait très chaud, et plusieurs doivent rentrer chez eux pour se rendre tôt au travail. Mais puissent ces semences demeurer dans leurs coeurs : un prisonnier.

159 Rentrez chez vous, et dites à votre épouse quand elle - avant qu'elle ne s'apprête à s'agenouiller pour prier cet après-midi, ou plutôt ce soir au chevet, regardez-vous en face l'un l'autre et dites : «Chéri(e), qu'en dites-vous, ce soir? Sommes-nous vraiment devenus des prisonniers de Christ et de Sa volonté, ou - ou agissons-nous selon notre propre volonté?

160 Que les jeunes gens et les jeunes filles partout, surtout ceux qui ont entendu le message de ce soir, se posent la même question : «Suis-je disposé à devenir un prisonnier, à abandonner ma propre vie?» «Celui qui sauvera sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de Moi, la retrouvera.»

161 Père, nous savons que c'est cela devenir Ton prisonnier, laisser tomber nos ambitions ainsi que nos propres désirs pour chercher les Tiens, c'est alors que nous avons la Vie éternelle. Accorde-le, Seigneur.

162 La seule chose que je peux faire, c'est remettre cela maintenant entre Tes mains; puisse cela être fructueux et produire de très grands instruments pour la moisson de ce dernier jour : des hommes et des femmes, des garçons et des filles abandonnés à la parfaite volonté de Dieu, et qui sont devenus des prisonniers de Jésus-Christ, prisonniers de Son amour, enchaînés dans les fers de l'amour divin, liés à Christ. Nous le demandons en Son Nom. J'abandonne tout, (Levons-nous.)
J'abandonne tout;
Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J'abandonne tout. Disons-le une fois de plus avec nos yeux fermés et nos mains levées. J'abandonne tout, (Levons-nous.)
J'abandonne tout;
Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J'abandonne tout.

163 Maintenant, puissions-nous incliner la tête, et avant le cantique de congédiement «Prends le Nom de Jésus avec Toi», je vais demander que ce frère, ici... Son nom m'échappe. La soeur a donné le témoignage sur la vision des ténèbres qui venaient sur elle, celle qui a été guérie... Et souvenez-vous, en regardant derrière, le voile avait disparu. C'est sa foi qui a fait cela. Voudriez-vous nous congédier par un mot de prière, s'il vous plaît, frère? Et demandez les bénédictions de Dieu sur nous...?...

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