S’identifier à Christ
1 Merci beaucoup. Je suis vraiment heureux d’être de nouveau ici, au Nom du Seigneur. Je serai un peu enroué au début, mais au bout d’un moment, le Seigneur me fait passer la deuxième vitesse. C’est que, cette semaine, j’ai beaucoup prêché, pendant cette série de réunions. Et il y a eu beaucoup de questions auxquelles répondre. Et après cela, sortir du bâtiment, alors que j’ai chaud. Et là… Je n’ai pas un mauvais rhume. Je ne me suis jamais senti mieux de ma vie. Alors, je me sens vraiment bien, mais c’est ma gorge qui est surmenée, c’est tout. Et, tout ira bien. Donc, je tiens à remercier chacun d’entre vous pour tout ce que vous avez fait.
2 J’ai essayé de trouver… Je suis arrivé en voiture, il y a quelques minutes – Billy et quelques autres étaient à l’extérieur, cherchant à trouver cette brave famille de gens qui étaient venus, et à qui il ne restait plus d’argent, plus assez pour rentrer chez eux. S’ils sont encore dans le bâtiment, j’aimerais qu’on…qu’ils lèvent la main, ou quelque chose. Je–j’aimerais y participer de ma poche aussi. Donc, cette brave famille du Michigan, ou, de quelque part, qui–qui n’a plus d’essence, ou quelque chose, ou plus d’argent. Si vous–si vous êtes encore ici en ville… Si vous les voyez après la réunion, faites-leur faire un saut chez moi. Voyez? Je tiens à y participer. C’est–c’est pour ça–c’est pour ça que nous sommes ici: pour donner un coup de main, aider tous ceux que nous pouvons aider. Bon, donc nous prions le Seigneur Jésus de nous bénir.
3 Bien, cette semaine a été une semaine inhabituelle, et il s’est passé des choses inhabituelles parmi nous. Mais je dirai que je n’ai jamais vu le Saint-Esprit agir plus librement que cette semaine, dans les réunions; j’ai trouvé ça tout à fait merveilleux. Et le soir, en rentrant, des fois ce n’est qu’à une heure du matin que j’en arrivais à dormir. Je me réjouis vraiment en pensant que le Seigneur Jésus est si bon pour nous. Et maintenant, je…
4 Ceux d’entre vous qui sont d’ici, de la ville ou des environs, si vous n’avez pas encore un chez-vous, une église qui soit la vôtre, vous pouvez venir ici quand vous voulez, pour en faire votre chez-vous. Souvenez-vous, ici, nous n’inscrivons pas de membres: c’est une fraternité ouverte à tous. “Nous n’avons”, comme disait Howard Cadle, “aucune autre loi que l’amour, aucun autre credo que Christ, aucun autre livre que la Bible.” Donc, vous êtes toujours les bienvenus dans ce petit tabernacle.
Et nous comptons, si le Seigneur le veut, construire dès que possible une église qui convient mieux, plus–plus spacieuse. Pas trop grande, puisque nous croyons que Jésus revient bientôt; nous ne voulons pas quelque chose de trop sophistiqué. Nous voulons seulement quelque chose… Celui-ci, il est sur le point de s’écrouler. Il a fait son temps, et nous sommes très reconnaissants de l’avoir eu.
Je n’oublierai jamais: Ici même, où se trouve cette chaire maintenant, il y a une bonne vingtaine d’années, je me suis agenouillé dans un vieil étang, avec des roseaux au-dessus de ma tête. Et le Seigneur m’a dit: “Construis ton église ici.” Sur un petit terrain, que nous sommes allés acheter aux Ingram pour cent soixante dollars, à charge pour nous de le combler. C’était un étang où on venait tous patiner quand il était gelé.
5 Frère Jess Spencer se souvient certainement du temps où ici, c’était un étang – lui et Soeur Spencer. Je pense que vous vous en souvenez. Les attelages faisaient un grand détour ici pour éviter l’étang.
J’étais un petit garçon, là, à l’école Ingramville. Ici, c’était un étang; on venait ici patiner, et–et jouer des parties de hockey improvisées, et tout, sur l’étang. Frère Mike, tu te souviens de l’époque où c’était un étang, ici. [Frère Mike dit: “Oui.”–N.D.É.] Oui monsieur. Et Frère Roy, là-bas.
Maintenant, à l’emplacement de l’étang – il en reste seulement une partie, juste ici, derrière. C’est là que nous baptisons les gens dans l’eau pour la rémission de leurs péchés. Et maintenant…
6 Vous savez, quand on en vient aux questions, et qu’on–qu’on a quelque chose qu’on veut apporter, ça pose un problème, parce qu’on a un auditoire de différents horizons. Les gens ont été enseignés d’une façon ou d’une autre. Mais, quand on peut expliquer la chose, même si c’est contraire à l’enseignement qu’ils ont reçu, et que la douceur de leur esprit répond, pour moi, c’est divin.
Je ne veux pas mentionner de nom. Mais un–un certain docteur d’une autre ville est venu me voir, là, dans le bureau à côté; je crois qu’il est médecin. Et il disait que ça faisait des années qu’il était plutôt embrouillé à ce sujet. Il avait lu un livre qui était écrit sur le sujet, contraire à mon enseignement. Mais il a dit que, depuis qu’il est venu aux réunions et qu’il a vu les réalités de l’Écriture apportées et mises à leur place, la question est définitivement réglée.
7 Il y a quelques instants, dans le bureau, j’ai rencontré des gens qui viennent de l’extérieur, de l’Illinois. Et il y avait à peu près quatre ministres, trois ou quatre ministres. Ils m’ont dit: “Frère Branham, nous avons enseigné le contraire toute notre vie, mais maintenant, nous saisissons la vision, et nous voyons où est vraiment la Vérité. Nous nous demandions ce qu’il en était.” Voyez? Et là, c’est, voyez, c’est que maintenant nous sommes…
8 En fait, frère, là, n’allez pas croire que cela porte atteinte à une église ou à des gens, quels qu’ils soient. Cela ne fait qu’édifier l’Église. Voyez? Et alors, ensemble, nous devons nous unir. Nous devons faire front commun ensemble. Quand ces…
Quand Dieu S’est partagé, à la Pentecôte, qu’Il a partagé la Colonne de Feu en de petites colonnes de Feu qui sont venues se poser au-dessus des gens, alors le Saint-Esprit est venu sur eux. Si Dieu S’est partagé entre nous, chaque fois qu’il y en a un qui nous rejoint, cela étoffe cette Colonne chaque fois plus. Et ensemble, quand toute la glorieuse Église rachetée de Dieu sera rassemblée, nous partirons dans les cieux à coup sûr.
9 Je n’ai jamais essayé de séparer ou de semer la discorde entre les frères. Je me suis efforcé d’être aussi gentil que possible, de comprendre. Et–et les autres hommes, s’ils…les églises qui parrainent mes séries de réunions. Alors, s’ils sont… Ils ont des divergences entre eux, mais ils m’aiment, et ils parrainent mes séries de réunions. Et quand j’arrive parmi leurs fidèles, je ne vais certainement pas dire la moindre chose. Un–un homme bien élevé ne ferait pas ça, alors un Chrétien encore moins. Absolument pas.
Et puis, si jamais je fais des réunions sous tente, ce que j’ai l’intention de faire, si le Seigneur le veut, un jour. Alors je–je, avant d’aborder l’enseignement d’un de ces points, je commencerai par des réunions le matin, avec les pasteurs, pendant plusieurs jours, pour qu’ils sachent ce que je vais enseigner. À ce moment-là, si tel frère ne le voit pas comme ça, qu’il n’est pas d’accord, – n’importe quel frère, – il dira à son assemblée: “Bon, ça, je ne veux pas que vous l’écoutiez. Nous n’assisterons pas quand ils enseigneront Cela.” Voyez? Je leur laisse le choix. Nous voulons toujours rester en harmonie avec Dieu et avec Ses enfants, avec chacun.
10 Donc, et ce soir, j’ai à répondre à une question, si le Seigneur le veut. Et je me suis dit que je devrais peut-être d’abord répondre à cette question. Il me semblait que j’en avais une autre ici, mais c’était un songe que quelqu’un a donné, pour que je prie à ce sujet et que j’en donne l’interprétation. Dans Sa grâce, le Seigneur nous a si souvent accordé de le faire.
11 Maintenant, avant de poursuivre le service, nous tenons à vous dire que vous êtes tous cordialement invités à revenir à toutes les réunions, chaque fois que nous en aurons. Et vous, de l’extérieur de la ville, de Louisville, d’ici en ville, et des environs; ces excellents ministres; le frère de Sellersburg; les gens qui ont chanté; la dame, je ne saurais pas dire qui c’est, qui a chanté ici tout à l’heure, et le petit garçon. Nous vous remercions beaucoup. Comme je–j’étais en train de parler avec des frères, là-derrière, je n’ai même pas pu voir qui c’était, ce que c’était, mais je l’ai bien entendu. C’était très beau, et j’apprécie vraiment cette contribution. Maintenant, nous…
12 Je n’avais pas vu ceci hier soir. Mon fils l’avait mis dans ma poche. Une chère personne avait écrit cela. Et souvenez-vous, les gens ne posent pas ces questions pour s’opposer. Parfois, comme elles sont écrites, elles peuvent donner l’impression que la personne s’oppose, mais c’est un coeur sincère qui cherche une réponse. Voyez? C’est toujours de cette façon que nous le prenons: quelqu’un de vraiment sincère qui cherche la vérité.
13 Bon, là, il y a quelque temps, j’étais allé dans une maison pour une réunion de prière. Et Frère Junior Jackson – je l’ai entendu tout à l’heure, ou du moins il m’a semblé l’entendre – était avec moi. Il venait de terminer de parler. Et il y avait là un ministre d’une autre assemblée. Je venais à peine de prendre la parole qu’il s’est levé d’un bond pour chercher la dispute avec moi. Eh bien, il se trouvait qu’il y avait environ cinq ministres là, et ils voulaient tous s’opposer à lui tout de suite. Je leur ai dit: “Non. Ne faites pas ça. Bon, c’est moi qu’il–qu’il a attaqué, alors qu’on s’explique, lui et moi.”
Eh bien, il a commencé: “Nous, nous parlons là où la Bible parle, et nous nous taisons là où Elle se tait”, et ainsi de suite. Et c’était parti! Et au bout d’un moment… Je notais sans cesse les passages de l’Écriture qu’il déformait, qu’il plaçait mal. Il disait: “Il n’y a eu que–il n’y a eu que douze personnes en tout et pour tout qui ont un jour reçu le baptême du Saint-Esprit. C’était les apôtres. Et la guérison Divine n’a été donnée qu’à ces douze-là”, et ainsi de suite. Donc, vous voyez, il manquait le but d’un million de kilomètres. Alors, après le…après que je… Après qu’il avait parlé pendant environ une demi-heure, je lui ai demandé… Et il avait dit que j’étais du diable.
14 Donc, après, une fois qu’il a eu terminé de parler, je lui ai dit: “Là, ce que je veux commencer par vous dire, frère, c’est que je vous pardonne pour cela, parce que ce n’était pas vraiment votre pensée. Je sais que ce n’était pas votre pensée. En effet, puisque vous êtes ministre et moi aussi, nous devrions être frères.” Voyez? Alors j’ai dit: “Maintenant, ne pas bien se comprendre sur des points de l’Écriture, ça, c’est autre chose.”
15 Donc, nous nous sommes mis à prendre ce que disent les Écritures. Au bout d’un instant, le pauvre homme était tellement fourvoyé qu’il ne savait pas quelle position prendre, ou que faire. Ensuite, il s’est retrouvé au pied du mur, il ne savait pas quoi faire. Et il, en quittant les lieux, ce soir-là, par contre, il m’a dit: “Je vous dirai une chose, Frère Branham. Vous avez l’Esprit de Christ.” Voyez?
Je me suis dit: “‘Du diable’ il y a quelques instants, et maintenant ‘l’Esprit de Christ’.” Cela dépend seulement de la façon dont vous le prenez. C’est tout. Christ n’a pas polémiqué.
16 Maintenant–maintenant, cet homme, pour avoir fait cela, il lui est arrivé des choses terribles: il a failli perdre la tête. Dans un hôpital psychiatrique, ou quelque chose comme ça, il s’est jeté par une fenêtre et il a failli se tuer. Et maintenant, il est revenu vers de bons amis à moi. Il cherche le baptême du Saint-Esprit chaque jour. Il veut venir chez moi, que je lui impose les mains pour qu’il reçoive le Saint-Esprit – un prédicateur d’une grande église d’une dénomination. Voyez?
17 Donc, c’est en toute honnêteté que nous répondons aux questions, que nous y répondons de notre mieux.
18 Bon, maintenant, je vais lire cette question, très bien écrite. 1. Frère Branham, s’il vous plaît, pourriez-vous expliquer pourquoi les gens, dans Actes 2.4, ont parlé en d’autres langues ou en langues étrangères, avant même que la foule ait accouru, dans Actes 2.6? C’est la première question. Oui. De la même personne aussi, me semble-t-il. Oui, c’est de la même personne.
19 Bien, là, si vous remarquez, frère, soeur, vous qui avez écrit cela. Nulle part il n’est fait mention qu’ils sont descendus de l’étage. Et l’auditoire n’était pas à l’étage. Mais une fois qu’ils sont descendus dans la cour, là où la foule était rassemblée, c’est là qu’on les a entendus parler en langues. Voyez? Voyez?
20 Bon, vous pourriez dire: “Mais ils ont parlé quand ils étaient à l’étage.”
Et s’il s’agissait d’un débat ou d’une polémique, vous auriez tout autant le droit de dire “qu’ils n’ont pas parlé avant d’arriver en bas, parce que: ‘Le bruit de ceci s’étant répandu’”. Voyez?
Maintenant, l’autre, ici, qui va avec:
2. Pourriez-vous expliquer comment Simon a su que le Saint-Esprit avait été donné, dans Actes 8.18? Ça, c’était à Samarie.
21 Eh bien, une chose: ce n’est pas parce qu’ils ont parlé en langues qu’il a su qu’ils avaient le Saint-Esprit; du moins la Bible ne dit pas qu’ils l’ont fait. C’est qu’ils ont vu les résultats. Personne ne peut recevoir le Saint-Esprit sans qu’il lui arrive quelque chose. C’est vrai. Mais il n’est pas dit qu’ils ont parlé en langues à ce moment-là, donc ce doit être autre chose qu’il a vu, autre chose que le parler en langues, puisqu’il n’est pas du tout dit qu’ils ont parlé en langues. 3. Et expliquer comment nous savons que certaines des personnes du Jour de la Pentecôte parlaient le galiléen?
22 La plupart d’entre eux étaient des Galiléens. Et tous… Bon, comme je le disais ce matin… Bon, il y a deux choses, deux écoles. Là je vais prendre l’opinion selon laquelle ces gens parlaient en langues; qu’ils parlaient, non pas en langues mais dans des langues étrangères, quand ils sont sortis de la chambre haute et qu’ils sont allés à la rencontre des gens. Mais si vous lisez l’Écriture – écoutez bien, là: …ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens? Et comment les entendons-nous–comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle? …ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens?
23 Ils pouvaient parler en galiléen, mais c’est qu’on les entendait dans une autre langue. Il se peut qu’ils aient parlé une autre langue, leur propre langue. Quoi qu’il en soit, ça ne fait rien; d’une façon ou d’une autre, ça n’apporte pas de crédit à la façon de voir des pentecôtistes. Voyez? Parce que… Écoutez. Voici pourquoi. Ce n’est pas pour m’opposer, mais seulement pour donner les faits tels qu’ils sont. Si vous remarquez: Alors pourquoi est-ce que Pierre s’est levé, s’est adressé à toute la foule, et que là chacun l’entendait dans sa langue à lui. Effectivement, trois mille Juifs pieux se sont convertis, des Juifs aussi attachés à leur religion qu’on peut l’être. Ils ont bien dû prendre, comprendre chaque parole que Pierre a prêchée sur les prophètes, et ainsi de suite, en suivant tout cela jusqu’à la Pentecôte. En effet, ils se sont écriés: “Hommes frères, que devons-nous faire pour être sauvés?”
Pierre leur a répondu: “Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour la rémission de vos péchés.”
24 Maintenant, je voudrais dire ceci du–du…de tout mon coeur, pour que vous voyiez le…ce que j’essaie de vous transmettre. Bien sûr que je crois au parler en langues. Je crois que c’est un don pour l’Église. Je crois que le parler en langues existe. Il m’est moi-même arrivé à maintes reprises de parler en langues.
25 Je vais vous donner un petit exemple de ce que je crois que la Pentecôte a été. Et ensuite je… Quelque chose comme ceci, ou quelque chose qui ressemble à ceci. J’étais à Dallas, au Tex-…à Houston, au Texas, juste avant que cette photo-ci soit prise, ça devait être la veille. Nous avions pu avoir la salle de concert; nous avions là de la place pour huit mille personnes. Comme les gens ne tenaient pas tous à l’intérieur, nous sommes allés au tabernacle de Raymond Richey. Je ne me souviens pas au juste… C’était un tabernacle immense, gigantesque. Et–et nous l’avons rempli au complet. Et je prêchais et priais pour les malades de ce côté-ci. Ensuite, pendant qu’ils laissaient sortir les gens, j’allais prêcher et prier pour ceux qui étaient là-bas, au tabernacle de Raymond Richey, de l’autre côté de la rivière.
26 Et là, pendant que nous étions là-bas, au moment où nous allions revenir à la salle de concert, je… Howard m’avait laissé continuer aussi longtemps que je le pouvais. Il m’a touché l’épaule, et il m’a tapoté le côté. [Frère Branham montre le geste.–N.D.É.]
Si vous avez remarqué, dans la salle, quand l’onction est là, ils me tapotent comme ceci. [Frère Branham montre le geste.–N.D.É.] Ça veut dire: “Il est temps d’arrêter. N’en dis pas plus. Viens.” Et Howard, dans le temps, quand j’étais là, debout, il me prenait par la main, il passait mon bras par-dessus sur son épaule, et on sortait. Voyez? Parce qu’il savait que je n’en pouvais plus.
Eh bien, quand il m’a tapoté, je me suis mis en route pour quitter l’estrade. Je lui ai dit: “D’accord, frère.” Au moment où j’allais quitter l’estrade, il y avait une fille, une petite fille qui était là, debout, en train de pleurer. Une petite fille d’origine mexicaine, qui avait l’air d’avoir dans les douze ou quatorze ans, au début de l’adolescence. Je l’ai regardée, et je lui ai dit: “Qu’est-ce qui ne va pas, mon trésor?” J’ai dit: “Elle pleure, Howard, c’est que…”
Il a dit: “Tu n’en peux plus. Il y a un autre groupe, là-bas, qui t’attend.”
Et je lui ai dit: “Fais-la monter ici.” J’ai fait un geste dans sa direction, comme ceci. Et elle est montée sur l’estrade. Je crois que Frère Wood et les autres étaient présents à ce moment-là. Ils étaient à cette série de réunions. Je ne sais pas s’ils étaient présents à ce moment-là ou pas. Frère Wood, où es-tu, ce soir? [Frère Wood dit: “Ici.”–N.D.É.] Est-ce que… C’est bien ça? [“C’est ça.”] Oui, tu étais présent. Et j’ai dit: “Fais-la monter sur l’estrade.”
Bon, je lui ai dit: “Écoute, mon trésor. Crois-tu que Dieu peut me dire ce que tu as?” Et elle gardait la tête baissée. Je me suis dit: “Bon, elle est peut-être sourde et muette.”
27 Là j’ai regardé de nouveau. J’ai vu que c’était la langue. Et j’ai dit: “Oh, elle ne parle pas l’anglais.” Elle ne parlait pas un mot d’anglais. Alors, – elle venait du Mexique, – alors ils ont fait venir un interprète. Et j’ai dit: “Mon trésor, crois-tu que le Seigneur Jésus peut me dire ce que tu as?”
Bien, elle a répondu à travers l’interprète, elle a dit que: “‘Oui.’ Elle le croyait.”
Et je lui ai dit: “Tu ne parles pas du tout l’anglais?” L’interprète le lui a répété.
Elle a répondu: “Non.” Elle n’avait jamais appris un mot d’anglais. Elle venait du Mexique. Et alors, quand je…
28 C’est là que la vision a commencé. Et j’ai dit… Les visions, ils ne les traduisent pas, voyez, parce qu’on parle sans interruption. Ils ne traduisent jamais une vision, donc, avant qu’elle soit complètement terminée, c’est ensuite qu’ils leur disent ce qui s’est passé. Alors, pendant que je me suis mis à parler, j’ai eu une vision. J’ai dit: “Je vois une petite fille d’environ six ans. Elle porte une robe en tissu écossais, et dans le dos, elle a des mèches de cheveux noirs avec des noeuds de ruban. Elle est assise près d’une cheminée à l’ancienne. Il y a une grande marmite, et elle mange du maïs jaune qui est dedans. Elle mange tellement de maïs qu’elle est prise d’un violent malaise. Elle tombe, et sa mère l’étend sur le lit, elle a des convulsions épileptiques. Voilà ce qui lui est arrivé. Voyez?” J’ai dit: “Depuis ce moment-là, tu souffres d’épilepsie.”
Et rapidement, avant que qui que ce soit ait parlé, elle a regardé l’interprète, et elle lui a dit, dans sa propre langue: “Je croyais pourtant qu’il ne parlait pas l’espagnol.”
Et l’interprète m’a dit: “Vous parliez en espagnol?”
Je lui ai dit: “Non, monsieur. Je parlais anglais.”
Il m’a dit: “Eh bien, elle dit que vous avez parlé en espagnol.”
J’ai compris ce que c’était. J’ai dit: “Arrêtez les magnétophones.” Il y avait tout un tas de magnétophones, il y en avait peut-être une trentaine qui enregistraient, à l’époque.
Frère Roy Roberson, tu étais là, n’est-ce pas? [Frère Roy Roberson dit: “Oui.”–N.D.É.] Oui. Frère Roy Roberson, Soeur Roberson et les autres étaient là.
29 Alors, j’ai dit: “Arrêtez les magnétophones. Qu’on écoute ce passage.” Et c’était bien de l’anglais. Mais, vous voyez, là, quand je me suis mis…
Tant que la vision durait, je parlais en anglais, mais elle, elle entendait en espagnol. “Comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle?” Voyez? Et, mais dès que je me suis remis à parler, moi-même, alors elle n’entendait plus ce que je disais. Mais tant que c’était sous l’inspiration…
30 Maintenant, appliquez cela au Jour de la Pentecôte, ne serait-ce qu’un instant. Voyez? Mes amis, – Dieu est mon juge, – c’est le Saint-Esprit qui a fait cela. Or, appliquons cela au Jour de la Pentecôte, pour faire ressortir le sens de ce que nous voulons dire. Le Saint-Esprit ne fait pas quelque chose rien que–rien que pour dire qu’Il l’a fait. Il faut qu’il y ait une raison, un but. Voyez?
31 Or, ce Jour-là: “Comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle? Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas Galiléens?” Comment savait-on qu’ils étaient Galiléens, si ce n’est pas qu’ils parlaient galiléen? Tout le monde s’habillait pareil. Comment savait-on qu’ils étaient Galiléens? “Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas Galiléens? Et comment se fait-il donc que nous les entendions s’exprimer dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle?”
32 À ce moment-là, un autre homme, Pierre, un Galiléen, se lève, et se met à leur prêcher. Et il se trouve que, dans cette grande foule de gens, trois mille personnes ont compris ce qu’il a dit, ces personnes se sont avancées, elles se sont converties, elles ont donné leur vie à Christ.
33 Maintenant, écoutez. Permettez-moi de vous donner un autre passage de l’Écriture. Prenons le grand saint Paul, et là nous lirons le chapitre 12 de la première épître aux Corinthiens. Et puis nous passerons au chapitre 13 de la première aux Corinthiens, où Paul parle de: “Si les oreilles disaient au nez: ‘Je n’ai pas besoin de toi’”, et ainsi de suite, les membres du Corps. Et ensuite au chapitre 13–13, écoutez ce qu’il dit là.
34 Bon, nous savons que la Bible parle de deux parlers en langues différents. L’un d’eux, c’est une langue qui est–qui est un dialecte qui existe sur terre. Quant à l’autre, c’est une langue inconnue.
35 Or, beaucoup de mes précieux frères… Je vous ai dit que je suis pentecôtiste. Or, la plupart de mes frères croient que, que lorsqu’on reçoit le Saint-Esprit, on se lève et on se met à parler dans une langue inconnue. C’est tout à fait contraire à l’Écriture. Dans ce cas-là, les gens ne comprennent pas ce qu’on dit. Mais au Jour de la Pentecôte, chacun comprenait ce qu’on disait. C’était le début, la proclamation du message à toutes les nations. Voyez? Jésus a dit “que l’Évangile devait être prêché au monde entier, à commencer par Jérusalem”. Voilà pourquoi il fallait que ça arrive de cette façon.
Remarquez, là. Paul a dit “qu’un parler en langues, si on parle en langues, dans une langue inconnue, c’est-à-dire le don des langues, à moins qu’il y en ait une interprétation ou une révélation, cela ne sert pas à grand-chose”.
Et puis, nous trouvons au chapitre 13, qu’il dit: “Quand je parlerais les langues des hommes”, c’est-à-dire les dialectes de la terre, “ou des Anges. Quand je parlerais les langues des hommes ou des Anges, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.” Donc, on peut avoir le véritable parler en langues, dans les langues des hommes aussi bien que dans celles des Anges, et pourtant ne pas avoir le Saint-Esprit.
36 N’est-ce pas ce que nous venons de voir, dans Hébreux 6? “La pluie est tombée sur le blé et sur l’ivraie.” Jésus n’a-t-Il pas dit: “La pluie tombe sur les justes et sur les injustes”? Voyez? La même pluie qui fait pousser le blé est celle qui fait aussi pousser le–le… Mais c’est à son fruit qu’on le reconnaît.
Et le premier des fruits de l’Esprit, c’est l’amour. Ce que Paul a dit, c’est: “Même si j’avais–même si j’avais toutes, si je savais parler toutes sortes de langues, mais que je n’aie pas l’amour, la longanimité, la bonté, la foi, la patience, et ainsi de suite, cela ne me servirait à rien.” Voyez?
37 Et remarquez, au sujet des dons. Vous dites: “Oh, voilà un grand homme de Dieu. Oh, il accomplit des miracles.” Là encore, ça ne signifie pas qu’il a ce qu’il faut.
38 “Quand j’aurais un don de miracles”, Paul a dit, dans I Corinthiens, quelque chose comme ça, “quand j’aurais la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas les fruits de l’Esprit, l’amour, je ne suis quand même rien.” Voyez? Parce que la foi peut tout faire.
C’est pour ça que je dis toujours: “Vous n’êtes pas guéri par les mérites de votre salut. Vous êtes, le mérite…vous êtes guéri par les mérites de votre foi: ‘Si tu peux croire.’”
39 Alors, voyez: “Quand je parlerais les langues des hommes et des Anges, si je n’ai pas l’a-…”, bien qu’il lui soit possible de le faire, “je ne suis rien.” Donc, vous voyez, on ne peut pas s’y fier.
40 Maintenant, pour mes chers amis méthodistes. J’en ai deux assis juste ici, et j’en ai ailleurs. J’en ai plusieurs, ici. L’église méthodiste, il y a longtemps, à ses débuts, croyait que “lorsqu’un homme était assez inspiré et sanctifié pour pouvoir crier, il L’avait”.
Les pentecôtistes ont dit que “lorsqu’on parlait en langues, on L’avait”.
Et de nos jours, ils disent que “si on a un ministère de guérison, on L’a”. Mais il n’y a rien de…
41 Écoutez, mes amis. N’essayez pas de vous fier aux sensations et de les rechercher. Mais appuyez-vous plutôt sur les réalités, voyez, et non sur les sensations. C’est très bien de crier. C’est très bien de parler en langues. C’est très bien de louer le Seigneur. C’est très bien d’avoir la foi pour les miracles; toutes ces choses.
42 Et ces sensations; certains disent: “Ouuh, je L’ai senti comme un vent impétueux.” Un autre dira: “J’ai senti du Feu dans mon âme.” Quoi? Dans un cas comme dans l’autre, ce n’est pas ça la preuve qu’il faut. C’est ce que vous êtes après L’avoir reçu, voyez, c’est ça qui compte. Voyez? Donc, on ne peut Y rattacher aucune sensation en particulier.
43 Voilà honnêtement tout ce que j’en sais. Là il se peut que je me trompe; et si je me trompe, alors j’ai mal compris les Écritures. Et si je contredis quelqu’un, ce n’est pas dans l’intention de contredire. Voyez? Mais je ne fais que vous dire ma version de ce que je crois être la vérité.
44 Bon, on a passé pas mal de temps sur ce sujet, avant de commencer la réunion habituelle. Bon–bon, nous ne parlons pas très souvent de ces choses, ici au Tabernacle – ça fait un bout de temps. C’est la première fois, il me semble, depuis longtemps, depuis peut-être un an ou deux, quelque chose comme ça. Et alors, il y a peut-être de nos fidèles qui viennent, et qui disent: “Eh bien, Frère Branham, mes–mes lèvres ont balbutié. Et j’ai fait ceci. J’ai fait cela.”
Je dis: “Bon, d’accord. C’est très bien.”
45 Or, si vous voulez parler dans une langue inconnue, je crois que Dieu vous permettra de le faire. Mais d’après les Écritures, vous n’êtes toujours rien, tant que le Saint-Esprit n’est pas venu.
Ensuite, une fois que le Saint-Esprit est venu, alors vous pouvez parler en langues et avoir… Dieu, avec la nature que vous avez, Il vous taillera, et Il fera de vous le meilleur serviteur que vous puissiez être. Il pourrait vous faire prêcher l’Évangile. Il pourrait vous donner le don de parler en langues. Il pourrait faire de vous un prophète. Il pourrait vous donner un esprit de prophétie. Il pourrait – qui sait ce qu’Il pourrait faire pour vous. Ou, Il pourrait même vous donner toutes ces choses. Mais la première chose dont il faut vous assurer, c’est que: “Par un seul…” Pas par une sensation. “Mais, par un seul Esprit nous avons tous été baptisés pour former un seul Corps.” Et ensuite, les dons viennent de ce Corps, voyez: le parler en langues et tout.
46 Voilà ce que c’est: si–si un membre de l’Église du Nazaréen vient me voir. Vous diriez: “Frère Branham, il y a les gens de l’Église du Nazaréen et les méthodistes. Ils disent qu’ils ont reçu le Saint-Esprit lorsqu’ils ont poussé des cris. Ils disent qu’ils ont reçu le Saint-Esprit.” Je ne dis pas le contraire.
Mais il y a une chose que je regarde: “C’est à leur fruit.”
Quand la Vérité est révélée, certains d’entre eux s’Y opposent farouchement: “C’est du diable.” Là, par le fruit on voit d’où c’est venu. Voyez? Ça montre qu’ils ne L’ont pas reçu. Mais ceux qui sont disposés à marcher dans la Lumière, à recevoir la Parole.
47 Il y a quelque temps, je prêchais, là-bas dans le Kentucky. Et après la réunion, dehors, il y avait un homme qui faisait partie d’une église où l’on croit que les jours des miracles sont passés. Il avait une lanterne à la main. Et il m’a dit: “Prédicateur, je vous attendais.” J’étais avec un vieil oncle à moi, qui est décédé maintenant.
J’ai dit: “Oui, monsieur.”
Il m’a dit: “Je suis Untel.”
Et je lui ai serré la main. Je lui ai dit: “Je suis vraiment heureux de vous rencontrer, mon frère.”
Et il m’a dit: “Je tiens à vous dire que je crois que vous avez complètement tort.”
Je lui ai répondu: “Eh bien, c’est votre droit le plus strict, puisque vous êtes un Américain.” Et il a dit… Eh bien, vous voyez, et nous… Je lui ai dit: “Tort à quel sujet? Vous voulez dire au sujet de la guérison?” Je lui ai dit: “Et cette jeune fille aux pieds nus, qui est montée sur l’estrade hier, hier soir, avec un petit bébé?”
Elle-même n’avait guère plus de quatorze ans, elle était pieds nus. Avec une espèce de robe en… Comment ça s’appelle? Vichy, calicot, ou quelque chose. Je ne m’y connais pas en tissus. Et–et elle tenait un bébé, elle est venue jusqu’à moi. Il y avait des gens jusque dans les fenê-… Et c’était une église méthodiste, l’église méthodiste de White Hill, tout près de Burkesville, dans le Kentucky, où je suis né. Et elle tenait ce bébé. Et j’ai dit: “Soeur,…”
J’avais demandé: “Est-ce que quelqu’un est malade?”
Et elle s’était avancée, là, une pauvre créature timide, la tête baissée. Et elle a dit: “Oui, monsieur; mon bébé.” Et le petit faisait comme ça.
Je lui ai dit: “Qu’est-ce qu’il a, soeur?”
Elle a dit: “Il a la tremblote.”
J’ai dit: “La tremblote?
– Oui, monsieur.”
J’ai dit: “Depuis combien de temps est-ce qu’il a cette tremblote?”
Elle a répondu: “Eh bien, depuis qu’il est né, et à cette heure il a près d’un an.”
Et je lui ai dit: “Est-ce que vous voulez bien me laisser tenir ce bébé?” Là-bas, dans les régions montagneuses, il faut faire attention à ces choses-là.
Elle a dit: “Oui, monsieur.” Elle m’a mis le petit bout de chou dans les bras.
48 Et dans mon coeur – je suis resté immobile un instant. J’ai dit: “Ô Dieu, si Tu veux me permettre de gagner ces gens à Toi, fais quelque chose pour moi maintenant.”
Et pendant que je tenais ce bébé dans mes bras, il a cessé de trembler. Je l’ai regardé. Je l’ai assis sur mes bras, j’ai joué avec, et il m’a fait des risettes. J’ai regardé la jeune fille. Elle a levé… Elle avait la tête baissée, la chevelure partagée en deux nattes qui lui descendaient dans le dos. Elle a levé la tête, les larmes coulaient sur ses joues. Il y avait là des hommes frustes, avec la barbe longue comme ça, et des larmes leur coulaient sur les joues. J’ai regardé autour de moi. J’ai dit: “Je vous redonne votre bébé, soeur. Jésus-Christ l’a guéri.” Et des femmes âgées, là, se sont mises à s’évanouir et à tomber par terre, on leur versait de l’eau sur le visage, et on les éventait.
Et–et, alors, je lui ai dit: “Qu’est-ce qui a fait cela?”
Il m’a dit: “Monsieur Branham, je ne peux pas accepter quelque chose si je ne le vois pas de façon tout à fait claire.”
J’ai dit: “Eh bien, voilà qui me semble honnête, mais”, j’ai dit, “puis-je vous demander où vous habitez?”
Il a répondu: “Derrière la colline, par là-bas. Passez donc chez moi ce soir pour le souper, je vous donnerai du babeurre et du pain de maïs.”
J’ai dit: “J’aimerais bien y aller, et j’ai vraiment faim, mais”, j’ai dit, “je ne peux pas. Il faut que je raccompagne mon oncle à la maison.” Et il… J’ai dit: “Eh bien, puis-je vous demander–puis-je vous demander quelque chose. Comment savez-vous que vous arriverez chez vous?”
Il a répondu: “C’est simple: je n’ai qu’à passer de l’autre côté de cette colline.”
Je lui ai dit: “Est-ce que vous voyez votre maison?”
Il a répondu: “Non.”
Je lui ai dit: “Alors, comment savez-vous que vous allez y arriver?”
Il m’a dit: “Il y a un chemin qui mène là-bas.”
Je lui ai dit: “N’empêche que vous ne le voyez pas. Et vous venez de me dire que vous ne pouvez pas accepter quelque chose à moins de le voir de façon tout à fait claire.
– Oh,” il a dit, “je prendrai ma lampe, et je marcherai à sa lumière.”
Je lui ai dit: “C’est exactement ce que je veux vous amener à faire.”
Au fur et à mesure que la lanterne éclaire, vous marchez dans la Lumière, comme Lui, Il est dans la Lumière. Nous arriverons à bon port. Même si je ne vois pas clairement l’arrivée, je sais que ce sera là.
Prions, maintenant.
49 Père Céleste, nous Te sommes reconnaissants pour la bonté de Jésus-Christ, qui est l’essence même de l’amour. Avant, je pensais que Tu étais fâché contre moi, mais que Jésus m’aimait. Mais maintenant, je reconnais que Jésus est le coeur même de Dieu, donc je–je sais que Tu m’aimes et–et que Tu as souffert pour moi.
50 Et, Dieu notre Père, je prie pour ce monde, aujourd’hui, et pour notre pays. Seigneur, je demande Ton pardon pour mes propres fautes et pour les fautes des miens, des gens que Tu m’as confiés pour que je sois leur berger. Et je Te prie de les bénir, et de bénir chacune des personnes qui sont venues à cette petite série de réunions et qui ont posé des questions. Ou–ou, peut-être ai-je dit quelque chose de contraire à ce qu’ils croient. Seigneur, moi, je ne peux pas l’expliquer. J’en suis incapable. Mais que… Est-ce que Tu veux bien leur faire savoir, Père, ce que je veux dire, dans mon coeur? S’il Te plaît. Je Te prie de le faire. Bénis-les tous.
51 Bénis-nous, alors que nous nous attendons maintenant à Ta Parole, pour quelques instants, avant le service de baptêmes. Aide-nous à dire ce qui est juste. Viens-nous en aide pour ce Message, ce soir, comme j’ai la voix un peu enrouée. Je Te prie de me venir en aide, Dieu bien-aimé, et de guérir aussi ceux qui sont malades et souffrants dans l’auditoire. Car c’est au Nom de Jésus que nous le demandons. Amen.
52 Maintenant, si vous le voulez bien pendant quelques instants, prenons l’Épître aux Romains, au chapitre 6.
Oh, attendez. Je crois que j’ai… Dites donc, j’ai encore beaucoup d’autres ques-… Disons que je répondrai à celles-là mercredi soir, si vous voulez bien. Il est déjà si tard. C’est seulement maintenant que je viens de remarquer qu’il y en a encore là.
Bon, lisons Romains, chapitre 6.
Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?
Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché?
Ignorez-vous que tous qui…nous tous qui avons été baptisés pour Jésus-Christ, c’est pour sa mort que nous avons été baptisés?
Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection.
53 Pour prendre un sujet ce soir, dont je traiterai pendant une vingtaine de minutes, je dirai ceci: “s’identifier”. S’identifier à Christ.
54 Vous savez, aujourd’hui, dans notre pays, il y a tellement de gens insatisfaits. Et on est étonné, lorsqu’on est en déplacement, de trouver tant d’insatisfaction. Les gens ne savent guère ce qu’ils veulent. Ils descendent la rue à soixante-dix ou quatre-vingt milles [115 ou 130 km] à l’heure, là où c’est limité à trente milles [50 km] à l’heure; ils font crier leurs freins pour tourner au coin de la rue et repartent à toute vitesse en laissant la moitié de la gomme de leurs pneus, rien que pour aller à deux pas de chez eux discuter un moment. On dirait que les gens ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent.
55 Il y en a qui sont tellement dérangés qu’ils vont à la pharmacie s’acheter une bouteille d’arsenic, ou d’acide sulfurique, ou quelque chose comme ça, pour se suicider. On les retrouve raide morts. Il y en a qui ouvrent le robinet du gaz chez eux, ou qui restent dans leur voiture avec un tuyau pour amener le monoxyde de carbone qu’il y a dans les gaz d’échappement, pour essayer d’échapper à la vie. Il y en a qui montent sur le pont, qui écrivent un petit mot qu’ils laissent sur leur veston, qui posent leur veston là et qui se tuent en se jetant dans la rivière; il y en a qui se jettent du haut des montagnes, du haut des tours. Et il y en a qui prennent un pistolet, qui l’appuient contre leur tête, et qui se font sauter la cervelle. Ils sont insatisfaits, voilà.
56 Les hôpitaux sont pleins de gens insatisfaits. Les hôpitaux psychiatriques sont combles. Insatisfaits! Ils ne savent pas ce qu’ils veulent. On dirait qu’ils aspirent à quelque chose, mais qu’ils n’arrivent jamais à l’obtenir.
57 Et il se trouve aussi que les foyers, qui sont les piliers de la nation et–et de l’église, il se trouve que les foyers se brisent, que les tribunaux de divorce sont débordés d’affaires de divorce. Et la délinquance juvénile, à cause des–des mères qui laissent leurs jeunes enfants chez des nourrices, pour–pour s’en aller travailler, ou aller quelque part, alors que leurs maris ont une bonne situation, mais elles ne se satisfont pas d’être mère au foyer. Elles ne se satisfont pas de s’habiller comme de vraies dames. Elles–elles veulent s’habiller comme des hommes. Les hommes veulent ressembler aux femmes. Et ils… On dirait vraiment qu’il y a quelque chose qui cloche quelque part. Les gens aspirent à quelque chose, et ils n’arrivent pas à le trouver. Quel état lamentable!
58 Ils ont cherché partout quelque chose, un exemple à suivre. Prenons les femmes d’aujourd’hui: elles regardent la télévision, et là elles voient une certaine vedette de cinéma. Ou, cette vedette de cinéma se présente habillée d’une certaine façon, et alors toutes les femmes veulent s’habiller comme elle, ou se comporter comme elle, suivre son exemple. De jolies jeunes filles, dans la fleur de l’âge, essaient d’imiter, de prendre une vedette de cinéma comme exemple à suivre. Et elles finissent par se retrouver ficelées dans une cage de péché d’où elles n’arrivent plus à ressortir. C’est pitoyable! Je les vois venir aux réunions, les joues sillonnées de larmes – mais elles cherchent quelque chose.
59 Prenons les hommes. Les hommes: on les voit dans la rue ou à leur travail. Les hommes d’un certain âge veulent ressembler à des adolescents. Ils se coupent les cheveux en brosse sur le dessus et ils se ramènent les cheveux vers l’arrière en–en queue de canard. Ils veulent ressembler à des adolescents. Les adolescents veulent ressembler à un de ces rois du rock-and-roll. Où est-ce qu’ils aboutissent? Dans le péché et dans la honte.
60 Les hommes ont l’air d’être insatisfaits. Ils courent dans tous les sens. Ils suivent…écoutent la radio, pour entendre des blagues, et tout, racontées par ces blagueurs. Et ensuite, ils s’en vont essayer d’imiter ces gens ou–ou de faire comme eux.
61 Prenez les petits garçons dans la rue. J’en sais quelque chose! Ils veulent être Paladin, ou Hopalong Cassidy, ou… Et le monde du commerce exploite ça pour gagner des millions de dollars. Ils veulent être Roy Rogers, ou monsieur Dillon, ou–ou un personnage d’une des séries télévisées.
Ils essaient d’imiter ce personnage. Ils en ont fait leur exemple. Ils les ont pris comme guides pour leur–leur manière de vivre. Et qu’est-ce qu’ils trouvent au bout du chemin? Ces petits gars deviennent des bandits et des voleurs. Les femmes deviennent des prostituées, et–et, des filles de trottoir, et–et des délinquantes. Et les hommes deviennent des joueurs, et “ils aiment le plaisir plus que Dieu”. Les assemblées essaient d’imiter une autre assemblée, une grande assemblée.
62 On voit bien, semble-t-il, qu’il n’y a pas de satisfaction chez les gens. Qu’est-ce qu’ils…
Qu’est-ce qui leur fait faire ça? Il y a une raison. C’est une nature. C’est Dieu qui leur a donné cette nature. Ils ont une nature qui les pousse à vouloir quelque chose à quoi s'identifier. Il faut qu’ils aient quelque chose qu’ils désirent imiter, un objectif dans la vie.
Ils veulent être une vedette de cinéma, ou un cow-boy, ou–ou quelque chose du genre.
63 J’entendais à la radio, en rentrant chez nous, qu’un grand homme d’origine italienne, à Denver, essayait d’imiter Hopalong Cassidy, ou quelque chose, avec un pistolet chargé. Au lieu de ça, il sera Jambe de bois pour le restant de ses jours. Le coup est parti et lui a arraché la rotule. Voilà.
64 Mais ils essaient de trouver quelque chose à quoi s'identifier. Et la raison pour laquelle ils le font, c’est parce qu’il y a quelque chose en eux, et c’est Dieu qui les a faits comme ça.
Mais Dieu leur a fait un exemple auquel s’identifier, et c’est quand Il a fait Jésus-Christ, pour qu’Il soit votre Sauveur. Voilà l’exemple. Voilà ce à quoi les gens cherchent, devraient chercher à s’identifier: à Jésus; être comme Lui.
65 Si tous les petits garçons qui voudraient être Hopalong Cassidy, ou–ou un autre de ceux-là, ou les petites filles, les Annie Oakley, et tout, si seulement ils voulaient ressembler à Jésus autant qu’ils veulent ressembler à ceux-là, les écoles du dimanche déborderaient partout. Si les femmes qui veulent ressembler à une vedette de cinéma, si elles voulaient ressembler à Jésus, l’église, eh bien, on n’aurait jamais besoin d’y ramasser une offrande. C’est sûr.
66 Dieu a mis dans l’homme le désir d’avoir un exemple à suivre. Et Dieu lui a donné cet exemple. Cet exemple, c’est Jésus-Christ: pour qu’on s’identifie à Lui.
67 Maintenant, si nous Lui ressemblions davantage, il n’y aurait pas autant de gens vaniteux dans le monde. Il n’y aurait pas d’enfants affamés dans le monde. Il n’y aurait pas de whisky, de boisson, ou de jeux d’argent. Dieu nous a donné un exemple à imiter, mais nous refusons de nous Y conformer. Voilà ce qui cloche dans le monde. Ils ont bien le désir, c’est Dieu qui le leur a donné, mais ils l’ont orienté dans la mauvaise direction. C’est le moment de faire demi-tour, de reprendre le bon chemin, et de se diriger vers le Calvaire. La nature le prouve.
68 Bien, si les gens d’aujourd’hui, – avec ce grand désir, cette grande ambition de ressembler à quelqu’un qu’on prend pour exemple, – s’ils prenaient Christ comme exemple, il y aurait…on pourrait licencier tous les policiers du pays. Tout le monde serait doux et humble. Tout le monde serait gentil et plein d’affection fraternelle les uns pour les autres. On ne jugerait plus une seule affaire de divorce dans le pays. Il n’y aurait aucune maladie. On pourrait même désaffecter les hôpitaux, si tout le monde tâchait de prendre Jésus-Christ comme exemple. Nous n’aurions besoin de rien d’autre.
69 Donc, cette nature est dans l’homme, mais il l’oriente vers là où il ne faut pas. Il se donne un homme pour… Et vous savez, la Bible dit que “nous sommes maudits lorsque nous prenons la chair pour appui. Quand on veut prendre la chair pour appui, ou qu’on met sa confiance dans la chair”, la Bible dit “qu’on est maudit”.
Je ne le sais que trop bien! On s’y laisse si facilement prendre.
70 Voilà ce qui est à l’origine de beaucoup de ces choses: ce sont nos kiosques à journaux pleins de magazines obscènes, nos maisons qui sont pleines de photos de pin-up. Nos informations télévisées qui ne sont jamais censurées, tout y est permis, on peut sortir n’importe quelle blague, ou–ou faire des choses terribles. Il n’y a plus de pureté parmi nous. Je sais que vous me trouvez très dur là-dessus. Mais c’est…il faut que quelqu’un soit dur là-dessus. Il faut absolument que quelqu’un le fasse.
71 Quand j’étais petit, j’ai lu le livre Tarzan chez les singes. Maman avait une espèce de petit tapis en fourrure que Mme Wathen lui avait donné, il était posé devant sa commode. J’ai découpé ce truc-là, je m’en suis fait un costume de Tarzan, et j’ai dormi dans un arbre pendant une semaine. Je voulais être Tarzan. Ensuite, quand j’ai lu le livre The Lone Star Ranger, je sortais à cheval sur le balai de maman, je l’utilisais comme un cheval de bois, je voulais être le Lone Star Ranger.
72 Ce que les gens font dépend ni plus ni moins de ça: ce qu’on lit, la musique qu’on écoute.
Entrez donc dans un restaurant, et cette espèce de rock-and-roll, ce n’est pas étonnant que les gens deviennent fous. Il y a de quoi rendre fou un être humain.
73 Mais, oh, je serai reconnaissant toute l’Éternité pour le jour où j’ai lu au sujet de Jésus. Voilà ce qui m’a satisfait. Je veux être comme Lui. Voilà mon désir: de pouvoir tendre l’autre joue, ou faire l’effort supplémentaire. De pouvoir pardonner quand tout est contre vous, de n’en vouloir à personne. Même quand ils vous maltraitent à raison, ou plutôt, à tort, pour le bien que vous avez fait, mais de continuer à les aimer. Voilà comment je veux être. Voilà le genre de personne que je veux être. Je veux être capable, lorsqu’on m’injurie, de ne pas injurier en retour. Voilà l’exemple que Dieu nous a donné en Jésus-Christ. C’est à Lui que nous devrions nous identifier. Nous sommes id-…
74 “Comment s’identifier à Lui,” me direz-vous, “Frère Branham? Là, pour ressembler…il faut s’habiller comme les vedettes de Hollywood, et faire toutes ces choses. Mais comment s’identifier à Jésus-Christ?”
Premièrement, vous vous repentez de ce que vous avez déjà fait. Et ensuite, vous vous identifiez à Lui ici, dans le baptistère. Sans doute que beaucoup de personnes vont s’identifier à Lui dans quelques minutes. Dans le baptistère, vous vous identifiez à Lui par le baptême. “En effet, si nous sommes ensevelis en Christ, nous sommes identifiés à Sa mort, à Son ensevelissement et à Sa résurrection.” Voilà pourquoi nous nous faisons baptiser. Nous descendons dans l’eau, et nous en ressortons, pour témoigner de ce que nous croyons à la mort, à l’ensevelissement et à la résurrection de Jésus-Christ. Et si nous sommes devenus une même plante avec Lui par la conformité à Sa mort, Dieu nous a donné cette promesse: nous serons semblables à Lui à la résurrection.
75 Identifiez-vous à une reine du cinéma, et voyez où vous arriverez. Identifiez-vous à un certain cow-boy, ou à un certain adolescent, et voyez où vous arriverez.
Mais je vous mets au défi ce soir: identifiez-vous à Jésus-Christ dans Sa mort et dans Sa résurrection, et voyez où vous serez, à la résurrection. “Car si nous souffrons avec Lui, nous régnerons avec Lui.” Dieu nous a donné cette promesse. Tout mon désir, c’est d’être comme Lui.
Prends-moi, ô Seigneur, pour me modeler, me former. Façonne-moi à nouveau. Comme le prophète qui est allé à la maison du potier, brise-moi pour me remodeler.
76 Dans l’Ancien Testament, lorsqu’un homme voulait s’identifier, dans la maison de Dieu, il prenait tout ce qu’il pouvait trouver de plus innocent: un agneau. Il savait que l’agneau n’avait pas de péché, puisqu’il ne connaissait pas le péché. Alors il y allait, il prenait l’agneau, il posait la main sur sa tête, il confessait ses péchés. Et par la foi, il transférait ses péchés vers l’agneau, et l’innocence de l’agneau vers lui. Ensuite, l’agneau mourait, puisqu’il était pécheur. Et cet homme vivait, par un acte de foi, pour avoir obéi à ce que Dieu avait dit. Mais qu’est-ce qu’il faisait? Il ressortait du temple avec le même désir qu’il avait en lui en entrant. Parce que, quand cette cellule sanguine se brisait, – et la vie commence dans une cellule sanguine, – quand cette cellule sanguine se brisait, la vie de l’agneau n’était pas compatible, elle ne pouvait pas revenir dans une vie humaine, parce que c’était une vie animale. Cet homme repartait avec le même désir, ce qui fait qu’il continuait à pécher de plus belle chaque fois.
77 Mais un moment est venu où Dieu nous a fourni un exemple, Il nous a donné le Seigneur Jésus. Et lorsqu’un pécheur pose les mains sur Sa tête si précieuse et qu’il confesse ses péchés, et que ses péchés sont transformés, ou–ou, transférés du pécheur vers Jésus, et que l’innocence de Jésus est transférée vers cette personne par le Saint-Esprit: “Il est une nouvelle créature en Jésus-Christ.” C’est à cela que je veux m’identifier. La Bible dit: “Lui qui n’a point connu le péché, Il est devenu péché pour nous.” S’Il a souffert, c’est à cause de nos péchés. Et ce qu’il nous convient de faire, le devoir que nous avons, c’est d’examiner ces choses et de reconnaître que ces désirs que nous avons, c’est parce que Dieu a mis cela en nous, pour créer en nous, nous pousser à vouloir Lui ressembler.
78 Et maintenant, si vous reconnaissez cela par la foi, avant que le véritable désir vous touche, avancez-vous pour vous identifier à Lui par le baptême. Alors, en devenant une même plante avec Lui par la conformité à Sa mort, vous serez aussi semblables à Lui à la résurrection. En effet, en sortant de la tombe, Il était le même Jésus qui était entré dans la tombe. “Et si nous sommes en Christ…” Comment y entrons-nous? Par le baptême du Saint-Esprit. “En ce jour-là, nous paraîtrons, nous aurons part à Sa résurrection.”
Il y a un petit chant que je chantais, il y a des années.
Être comme Jésus, être comme Jésus,
Sur terre je languis d’être comme Lui;
Pendant tout mon voyage de la terre à la Gloire,
Je ne demande qu’à Lui ressembler.
De la crèche de Bethléhem sortit un Étranger (Étranger au monde),
Sur terre je languis d’être comme Lui;
Pendant tout mon voyage de la terre à la Gloire,
Je ne demande qu’à Lui ressembler.
79 Ayez part à Sa douceur, et vous aurez aussi part à Sa puissance. Ayez part à Son obéissance, et vous aurez aussi part à Sa résurrection. Faites ce que Dieu dit de faire. Dans mon coeur, la chose la plus grandiose que je puisse concevoir, c’est d’être comme Jésus-Christ, de m’identifier à Lui. C’est pour cela que je baptise les gens au Nom de Jésus-Christ: parce que c’est à Lui que nous nous identifions. Nous nous revêtons de Son identité: “Quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au Nom de Jésus-Christ, en rendant pour cela des actions de grâces à Dieu.” Et c’est par le baptême que nous nous identifions à Lui.
80 Ce soir, nous allons baptiser, dans quelques instants, les gens qui attendent d’être baptisés, ici, dans la pièce. Et s’il y a dans votre coeur un désir, si vous voulez, si vous avez de grandes ambitions dans ce monde, repentez-vous-en maintenant. Demandez pardon à Dieu d’avoir voulu être quelqu’un de grand dans ce monde. [espace non enregistré sur la bande–N.D.É.] Dites: “Seigneur, ma seule ambition, c’est d’être comme Jésus.” Venez avec douceur, avec humilité, alors, en posant vos mains sur Sa Tête, et en confessant vos péchés par la foi. Dites: “Seigneur, je regrette d’avoir fait cela.” Qu’est-ce qui se passera alors? Dieu va transférer toute votre culpabilité sur Lui, et Il prendra Son innocence pour vous l’attribuer à vous. Et vous serez justifié dans la Présence de Dieu, parce que vous avez cru à Jésus-Christ, Son Fils. Quel plan du salut! À ce moment-là, vous aurez part à Sa gloire. La bonté de Dieu entrera dans votre coeur. La Puissance de Sa résurrection fera de vous une nouvelle personne. Elle satisfera toutes vos aspirations.
81 Quand j’étais gamin, j’ai tout essayé. Je–j’ai fait tout ce que j’étais assez grand pour faire, et beaucoup de choses que je n’étais pas assez grand pour faire – j’essayais. J’aimais, et j’aime toujours chasser. Pour moi, on ne pouvait pas avoir mieux que ça. Je me disais que si je… Mon père montait à cheval. Et je me disais: “Si seulement je pouvais partir dans l’Ouest, pour aller débourrer des chevaux!”
Eh bien, frère, une fois, tout là-bas dans les montagnes de l’Arizona, alors que je faisais redescendre un troupeau de bétail, un soir. J’étais là. Et il y avait un jeune gars qui s’appelait Slim, et qui avait appuyé une feuille de papier sur un peigne. Il en jouait. Il y avait un autre gars, là, qui venait du Texas, qui grattait sa guitare. Et au bout d’un moment, ils se sont mis à jouer un cantique. J’avais enlevé la selle de mon cheval, je l’avais mise sous ma tête, je l’utilisais comme oreiller. Et ma couverture tirée sur moi, j’étais allongé, là, j’avais gardé mes bottes sur moi, soulevé du sol par les éperons. Et il s’est mis à jouer.
À la croix où mourut mon Sauveur
Je suis venu, brisé de douleur;
Là, Son sang purifia mon coeur.
À Son Nom la gloire!
82 J’ai essayé de tirer la couverture et de me boucher les oreilles. J’ai regardé vers le ciel: on voyait les étoiles très proches. Et on aurait dit que le bruissement des pins, dans la montagne, appelait: “Adam, où es-tu?”
Oh, l’élevage du bétail, là c’était bien secondaire. Je voulais trouver Dieu. Tout là-bas, soulevé sur une paire d’éperons, j’ai dit: “Monsieur, je ne sais pas qui Vous êtes, mais ne me punissez pas tant que je n’aurai pas trouvé ce qu’il faut.”
83 Deux jours plus tard, j’étais assis là, en ville, quelques jours plus tard, après le grand rassemblement du bétail. J’étais assis là, sur un banc public. Une jeune fille originaire d’un pays de langue espagnole s’est approchée. Et moi, j’étais assis là, je pensais à Dieu: “Qu’est-ce que Cela peut bien être?” Et cette fille s’est approchée – j’étais un garçon d’environ dix-huit ans – et elle a laissé tomber son mouchoir en passant. Je lui ai dit: “Mademoiselle, vous avez laissé tomber votre mouchoir.” Rien que de penser à Dieu, ça avait changé mon désir. [Frère Branham donne quatre coups sur la chaire.–N.D.É.] Mon pauvre coeur d’Irlandais était affamé. Je désirais quelque chose, quelque chose qui me satisfasse.
84 Dieu m’a donné le privilège de chasser dans le monde entier, en Afrique, en Inde, en traversant des chaînes de montagne, au Canada, de faire certains des plus grands parcours de chasse, d’attraper des records mondiaux. Tout ça, c’est très bien. Mais il n’y a rien qui puisse suppléer à cette Puissance du Dieu vivant, Ce qui descend là, dans l’âme.
85 Quand j’arrive dans ces endroits: j’aime les montagnes; j’aime les couchers de soleil. Là–là je m’installe, j’attache mon cheval. Et je me dirige vers les sommets; je reste là quelques jours, à admirer les levers et les couchers de soleil, à écouter le cri des aigles. C’est agréable. J’aime être là. Mais, frère, mon coeur se met à cogner et à palpiter quand je repense à ceci:
Impur, impur; les mauvais esprits le déchiraient.
Jésus est venu s’établir, et depuis, tout va bien.
Je me mets à penser aux malades, et à cet appel. Et il y a quelque chose en moi qui s’écrie: “Dépêche-toi de redescendre de ces montagnes. Va vite auprès de ces gens.”
Je veux m’identifier comme étant Son serviteur, parmi Son peuple. Oh, que j’aime m’identifier à Lui. Et en retour, Il vient parmi nous pour S’identifier avec nous. Il est ici ce soir, mes amis.
86 Le moment de commencer le service de baptêmes arrive, maintenant, dans une dizaine de minutes. Et avant de le faire, avant de commencer, je tiens à dire ceci. Jésus-Christ, le Fils de Dieu… J’aurais encore beaucoup de choses à faire remarquer, mais je n’ai pas le temps.
Jésus-Christ, le Fils de Dieu, S’est identifié dans Sa Parole. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a montré Son identité dans la réunion, ce matin, en donnant le discernement. Il montre Son identité en sortant le pécheur des ornières du péché pour faire de lui un homme nouveau, une nouvelle créature. Il prend la femme ou l’homme le plus bas tombé – ivrogne, alcoolique, quoi que ce soit – et Il le relève, Il le purifie et Il en fait un vrai monsieur, ou une vraie dame. Voilà mon Seigneur. Il prend le malade, celui qui est souffrant, pour qui il n’y a plus d’espoir, et Il le ramène à une nouvelle vie. Et Il apparaît parmi nous, Il S’identifie comme étant le même Jésus, en connaissant les pensées mêmes de notre coeur. Il se tient parmi nous, dans Son peuple, Dieu dans Son peuple, montrant Son identité. Il est ici maintenant, ce même Saint-Esprit.
87 Avant de commencer la réunion pour les baptêmes, là, pendant que les frères se préparent, je voudrais savoir ceci. Je voudrais savoir s’il y a quelqu’un ici pour qui on n’a pas prié ce matin, et qui est malade. Faites voir, levez la main. Levez la main, si vous êtes malade et avez des besoins, et qu’on n’a pas prié pour vous ce matin. Sans carte de prière, ni rien; ceux qui–qui sont malades, souffrants. Très bien.
Courbons la tête un instant.
88 Seigneur, malgré ma gorge enrouée, ma voix éraillée, oh, je Te prie de faire descendre cette Semence au fond du coeur, du coeur des gens: nous devons nous identifier à Toi. En effet, il y a un proverbe qui a cours ici sur terre: “On reconnaît l’oiseau à son plumage, et on reconnaît l’homme à ses fréquentations.” Et, bien-aimé Père Céleste, nous Te prions d’être notre fréquentation. Seigneur, puissions-nous être avec Toi, même si cela doit nous coûter tout ce que nous avons sur cette terre. Qu’on nous identifie ainsi: “Cet homme-là, il vit vraiment avec Dieu. Il vit en compagnie de Dieu.”
89 Qu’on dise comme à l’époque de Pierre et de Jean, après qu’ils avaient passé la porte appelée la Belle et qu’ils ont dit: “Je n’ai pas d’argent, mais ce que j’ai, je te le donne.” Et l’infirme a été guéri. Et la fois où ils étaient dans la cour, les gens ont dit qu’ils reconnaissaient qu’ils étaient des hommes illettrés et du commun. Ils n’avaient pas d’instruction, mais ils reconnaissaient qu’ils s’étaient identifiés à une bonne fréquentation: ils avaient été avec Jésus. Ô Dieu, c’est le désir de mon coeur: d’être identifié à Toi, en tant qu’un de Tes serviteurs, en tant que quelqu’un qui T’aime, quelqu’un qui Te sera fidèle et qui gardera les paroles de Ton Livre, et fera tout ce qu’il sait être juste.
90 Maintenant, Père, veuille de nouveau montrer Ton identité parmi nous, pour que les gens sachent que ce n’est pas seulement quelque chose, oh, une occasion spéciale, ou–ou quelque chose de ce genre, Seigneur. Que ce soir on sache que Tu es le même Dieu qui était ici ce matin. Tu as la même Puissance. Et les mêmes–les mêmes choses que Tu as faites ce matin, Tu peux les faire encore ce soir. Tu as promis qu’elles arriveraient dans les derniers jours.
91 Et il y a beaucoup de gens ici qui n’ont pas pu mettre en oeuvre suffisamment de foi. Nous Te prions de leur donner la foi maintenant. Et que Ton Esprit montre Son identité parmi nous, parce que Tu as dit: “Les oeuvres que Je fais, celui qui croit en Moi les fera aussi.” Donc, ô Dieu, je Te prie de T’identifier, de montrer que Tu es ici avec nous ce soir, et que Tu es…que Tu nous aimes toujours. Et que Tu désires que chaque personne ici, qui ne s’est pas encore fait baptiser, vienne s’identifier à Toi. Et qu’ainsi ils aient, eux aussi, part à cette grâce merveilleuse qui peut être transmise; de nous vers Lui et de Lui vers nous, notre culpabilité vers Lui, et Sa grâce vers nous. Accorde-le, Seigneur. Exauce nos prières, car c’est au Nom de Ton Fils, Jésus, que nous le demandons. Amen.
92 Nous nous tenons dans l’ombre de la justice équitable de Dieu. Il a promis que, chaque fois que deux ou trois seraient rassemblés au Nom de Jésus-Christ, Il serait au milieu d’eux.
93 Bon, je ne sais pas, je suppose qu’une partie des cartes de prière ont été utilisées. Certains d’entre vous en ont peut-être encore. Beaucoup d’entre vous n’ont pas de carte de prière. Peu importe que vous en ayez ou non. Si vous êtes malade, vous êtes malade. Et si… Ce Dieu qui a écrit cette Bible, croyez-vous sérieusement en Lui? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.] S’Il revient parmi nous pour prouver Lui-même, après la prédication de la Parole, qu’Il est ici, pour convaincre les pécheurs qu’Il est ici; s’Il est présent pour guérir les malades et qu’Il révèle quelle est la cause, comme Il l’a fait quand Il était ici sur terre, est-ce que vous accepterez joyeusement votre guérison? Si oui, levez la main, partout. Nous n’allons pas…nous n’avons pas… Je ne sais pas quelles sont les cartes de prière qu’il a distribuées. Nous n’utiliserons pas les cartes de prière. À vous de prier, simplement, et à vous de croire.
94 Et s’Il le fait, qu’Il montre Son identité, vous devriez avoir honte de ne pas vous identifier à Lui, à ce moment-là. Vous auriez intérêt à le faire. Bon, voici un défi pour vous. Ce matin, dans l’église, nous avons distribué des cartes de prière, et nous avons fait avancer les gens devant l’autel, nous avons prié pour eux. Alors le Saint-Esprit a agi de façon mémorable, et au bout d’un moment j’ai senti qu’on me tirait par le côté: il fallait que je m’en aille, parce que j’étais épuisé. Et maintenant, je vous dis, à vous qui n’avez pas de carte de prière, ni rien, et qui êtes assis là, dans l’auditoire, vous avez ce défi. Je vous mets au défi de faire ceci: de croire que l’histoire de Jésus-Christ, que je vous ai racontée, est la Vérité. Et, si vous êtes malade, priez. Peu importe…
95 Ce matin, j’ai essayé de trouver des gens qui n’étaient pas du Tabernacle. Ce soir, peu importe d’où vous êtes. Priez simplement. Et là, si le glorieux Saint-Esprit de Dieu, dont nous avons la photo ici, s’Il vient parmi nous! Vous m’avez entendu si souvent prêcher à ce sujet, déclarer qu’Il nous a promis de faire ces choses. Comme quand Il était sur terre – quand Il reviendrait dans notre chair, Il ferait la même chose. Maintenant, si vous êtes malade, priez. Mettez-vous au défi!
96 Mettez Dieu au défi, dites: “Ô Dieu, Frère Branham ne me connaît pas. Il ne sait rien de moi. Mais si seulement Tu permets qu’il se tourne vers moi, fais que je touche Ton vêtement, et ensuite, parle, je saurai que Tu t’associes à cette église.” L’église, c’est les croyants. “Alors je saurai que Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement.” Et priez.
97 C’est que je me sens conduit à faire cela. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens conduit à le faire.
Maintenant, si vous voulez bien lever la tête.
98 Il y a ici, en train de me regarder, une femme qui avait la main levée comme ceci, qui priait il y a quelques instants. Elle prie pour quelqu’un d’autre. Pour autant que je le sache, je n’ai jamais vu cette femme de ma vie. Elle m’est tout à fait inconnue. Mais elle prie pour sa fille, pour, au sujet d’une opération. Vous ne venez même pas de cette région. Vous venez du Texas. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Est-ce que vous avez une carte de prière? Non? Vous n’en avez pas besoin. Croyez de tout votre coeur.
99 Comment est-ce que j’ai su à quel sujet vous étiez en train de prier? Ne voyez-vous pas que le Dieu du Ciel révèle les secrets du coeur? N’est-ce pas ce que Daniel a dit, à son époque? Dieu révèle les secrets du coeur.
100 Il y a une dame assise à côté de vous, là. Elle s’en est vraiment réjouie. Elle a eu des problèmes cardiaques, et elle voudrait qu’on prie pour elle. Donc, si vous voulez bien poser votre main sur elle. Très bien. Maintenant, retournez à Chicago, et soyez guérie. Amen. Cette femme, je ne la connais pas non plus; je ne sais rien d’elle. Mais Dieu vous connaît! Voyez?
Il S’identifie avec nous. “Si tu peux croire, tout est possible.”
101 Cette petite dame juive, assise ici, elle aussi, elle priait. C’est vrai. Vous étiez en train de prier pour que je m’adresse à vous. J’ai vu quelle était la nature de vos ennuis ce matin, mais je n’en ai pas parlé. Mais vos problèmes de pieds, qui vous ennuient, ils vont s’arranger. Donc, ne vous faites pas de souci.
102 Vous aussi, vous croyez, madame, qui êtes assise là? Est-ce que vous croyez que je suis Son prophète, Son serviteur? Je ne vous connais pas. Dieu vous connaît. Mais s’Il est l’Esprit de Dieu avec nous, alors Il fera ce que faisait Jésus. Vous étiez en train de prier, et j’ai senti quelque chose qui m’attirait vers vous. L’Ange de l’Éternel est là, à côté d’elle. Si vous croyez, vos ennuis cardiaques cesseront, et votre arthrite aussi. Vous vous appelez madame Wisdom. C’est ça. Rentrez chez vous et soyez guérie, madame Wisdom. Je n’ai jamais vu cette femme de ma vie.
Mais Il est Dieu, si vous voulez seulement le croire.
103 Regardez, ici. Vous voyez cette dame, assise là, qui tient sa main comme ceci, devant sa bouche? Il y a… Vous ne voyez pas cette Lumière qui se tient juste au-dessus de cette dame, là? Regardez un peu, ça s’approche d’elle. Ça s’ouvre à mes yeux. Elle a des problèmes de foie, elle souffre d’un problème hépatique. C’est un problème de vésicule biliaire. Mais, vous êtes madame Palmer. C’est ça. Voilà, je me rappelle qui. Je ne voyais pas – seulement en vision; là je vous vois assise à côté de Frère Palmer. C’est juste, soeur. Maintenant, repartez guérie. Croyez de tout votre coeur.
104 Il y a aussi une dame assise derrière elle, qui a levé les yeux, d’un air un peu étonné, juste derrière elle. Vous croyez que les problèmes d’amygdales de ces deux enfants vont s’arranger, soeur, et les vôtres aussi? Alors, rentrez chez vous, réjouissez-vous, et soyez heureuse. Posez votre main sur les bébés, les deux qui ont ces problèmes. Et votre problème a disparu, lui aussi. Vous êtes guéris au Nom du Seigneur Jésus, tous les trois. Vous vous rétablirez, soyez rétablis.
105 Ne voyez-vous pas que le Dieu vivant vit aujourd’hui? Il est tout aussi merveilleux où que ce soit. N’est-ce pas? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.] Ne voulez-vous pas vous identifier à Lui? [“Amen.”] Bien sûr que si. Bien sûr que vous voulez le faire.
106 Maintenant courbons la tête pendant un instant. Avant que je… Cela m’affaiblit vraiment beaucoup. Combien de gens voudraient qu’on pense à eux dans la prière en ce moment, voudraient dire: “Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. Maintenant je veux croire au Seigneur Jésus. Je–je veux que tous mes ennuis soient réglés maintenant même”? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.] Que Dieu soit avec vous.
107 Seigneur, Toi qui as ressuscité Jésus d’entre les morts, Dieu du Ciel, je Te prie de leur part, pour que cette heure puisse être celle où ils croiront; où ils s’avanceront, s’ils ne l’ont encore jamais fait, pour s’identifier à Jésus-Christ, ici, dans le baptistère, ce soir. Car l’Écriture dit que “si nous sommes ensevelis avec Lui, ce que nous montrons par le baptême, et que nous avons part à Sa mort, nous aurons aussi part à la résurrection avec Lui”. C’est une promesse. Et le grand saint Pierre, autrefois, a dit que nous devons “nous repentir et être baptisés au Nom de Jésus-Christ pour la rémission de nos péchés, et nous recevrons le don du Saint-Esprit”. Toute cette semaine…
108 Ma belle-fille est assise ici, Seigneur, la brave Loyce, qui a faim et soif, qui jeûne, qui est dans l’attente. Il y a ma soeur, assise là-bas, qui a faim et soif, qui jeûne, qui est dans l’attente. Ô Seigneur, envoie le Saint-Esprit maintenant, dans ce bâtiment, pour toucher leur âme par la Puissance de la résurrection. Et qu’elles se relèvent avec une Puissance de résurrection, pour s’identifier à Jésus-Christ par Sa résurrection. Accorde-le, Seigneur.
109 Pardonne chaque péché. Omets tout ce qui n’est pas juste, Père, et donne-nous Ta grâce, nous T’en prions au Nom de Jésus-Christ.
110 Guéris tous ceux qui sont malades et souffrants. Seigneur, Tu es ici. Tu es Dieu. Tu–Tu as prouvé que Tu es Dieu. Et nous faisons cette prière, connaissant la nature de Ton Esprit, sachant que Tu as accompli certaines choses, et qu’ensuite Tu as disparu du milieu d’eux, Tu es parti ailleurs, dans une autre ville, et reparti encore. Mais Tu as laissé une trace, qui indiquait que le Dieu vivant est en vie. Je prie, Seigneur Jésus, que–que ceci soit gravé dans le coeur des gens, de sorte qu’ils n’oublieront jamais que le Saint-Esprit est présent pour guérir, pour sauver, et pour remplir de Sa bonté. C’est au Nom de Jésus que nous T’en prions. Amen.
111 Maintenant, combien de personnes ici doivent se faire baptiser? Levez la main, s’il vous plaît, vous qui avez préparé vos affaires. Vous pouvez vous préparer à entrer dans l’eau dans quelques instants.
Et maintenant, alors que nous nous attendons au Saint-Esprit pendant quelques instants. Combien de personnes ici n’ont pas encore reçu le Saint-Esprit, et désirent, prient avec un ardent désir de recevoir le Saint-Esprit?
Teddy, s’il te plaît, ou l’un de vous, venez tout de suite au piano. Nous allons maintenant chanter quelques cantiques.
Pendant que les femmes qui vont se préparer pour le baptême s’en vont dans cette pièce-ci. Que les hommes aillent dans cette pièce-là, ceux qui se préparent pour le baptême. Pendant que nous mettons tout cela en place.
112 Et là nous allons nous attendre au Saint-Esprit, afin qu’Il vienne nous révéler les choses qu’Il veut que nous fassions.
Ensuite, nous éteindrons les lumières dans la grande salle. Le ministre sera dans l’eau, là–là, derrière, et nous ferons–nous ferons la cérémonie du baptême.
Un instant, avant d’éteindre les lumières, Frère Evans. J’aimerais lire un passage de l’Écriture pendant que nous attendons, un instant, si vous voulez bien. Pendant qu’ils commencent à se préparer, j’aimerais lire un passage de l’Écriture, ici.
113 Combien croient que Dieu est infini? Bien sûr. Il est ici maintenant. La seule chose que vous ayez à faire pour recevoir le Saint-Esprit, c’est de vous lever et de L’accepter. Oui, Sa Puissance a prouvé qu’Il est ici. Comment est-ce qu’on pourrait avoir le moindre doute? Sa Présence sainte et bénie inonde notre âme! J’aurais envie de crier, et de toutes mes forces, Sa bonté. “Et Sa miséricorde qui dure à toujours et à perpétuité.” Il est ici. Mon coeur brûle, il est rempli de joie et d’allégresse à cause de Sa Présence.
114 Avant qu’ils éteignent les lumières, je lirai dans Actes, chapitre 1.
Et je crois que tout homme, tout prédicateur, toute personne ici, évangéliste, ou quoi qu’il soit, doit reconnaître ceci: Dieu est infini. Dieu ne peut pas faire quelque chose d’une façon, pour ensuite changer et le faire comme ceci, le faire–le faire autrement. Il le fera forcément de la même façon chaque fois. N’est-ce pas?
Voici ce que Dieu a proclamé.
Hommes Israélites, écoutez ces paroles! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par…les prodiges et les signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes;
Quels signes a-t-Il opérés, pour prouver qu’Il était le Messie? De connaître les pensées de leur coeur. N’est-ce pas? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.] C’est ce que Pierre a dit: “Par des signes et des prodiges, Dieu a prouvé qu’Il était avec Lui.”
Cet homme, livré selon le dessein arrêté, selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies.
Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il soit retenu par elle.
Car David dit de lui: Je voyais constamment le Seigneur devant moi,…il est à ma droite, et je ne serai point ébranlé.
C’est pourquoi je, mon coeur est dans la joie, et ma langue dans l’allégresse; et…ma chair reposera avec espérance,
Car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption.
Tu m’as fait connaître le sentier de la vie, tu me rempliras de joie par les regards de ma face.
Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous.
Comme il était prophète,…qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône,
C’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption.
C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité; c’est pourquoi nous en sommes…témoins.
Oh, que cela me réjouit! Nous sommes toujours Ses témoins. Il est ressuscité des morts. Il est vivant ce soir.
Élevé à la droite de Dieu, il a reçu du–du Père le Saint-Esprit qui avait été promis et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez.
Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite,
Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.
Quelle langue parlait-il donc, là, pour que des gens de toutes les langues du monde le comprennent?
Après avoir entendu ce discours, ils (les gens des différents peuples) eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous?
Il y a quelques instants, ils les trouvaient “fous”. Maintenant, après la proclamation de ce puissant message adressé aux gens de toutes les nations, qui étaient là: “Hommes frères, que ferons-nous?” C’est alors que vient l’ordonnance. C’est alors que rép-…
Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de votre péché; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.
Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.
Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant: Sauvez-vous de cette génération prochaine.
Si ce n’est pas là le même Évangile que nous prêchons aujourd’hui! “Sauvez-vous de cette génération prochaine.” Beaucoup de signes et de prodiges qui s’accomplissent, la Présence de Jésus-Christ qui montre qu’Il est vivant. Et la même directive qui a été donnée là-bas quant au baptême, c’est cette même directive qui est donnée ici, à cette chaire, ce soir.
Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes.
115 Dieu bien-aimé, là, les pièces sont remplies de gens qui s’identifient à Toi par le baptême. Seigneur, je Te prie de leur part, d’avoir la bonté, Seigneur, en cette heure – lorsqu’ils sortiront de l’eau, que quelque chose leur arrive, que leur âme soit remplie du Saint-Esprit. Qu’ils sortent de l’eau, et qu’ils aillent Te manifester en prêchant l’Évangile, en enseignant à l’école du dimanche, en parlant en langues, en interprétant les langues, en accomplissant des signes, des prodiges et des miracles, et par-dessus tout, que l’amour de Dieu brûle dans leur âme, par la douceur, la bonté, la patience et l’humilité.
116 Seigneur, je Te les confie. Ce sont les trophées de cette série de réunions de réveil. Je Te prie de prendre soin d’eux. Et un jour… Comme je suis ici, en train de prier sur Ta Bible, après avoir prêché ce qu’Elle contient, proclamé de tout mon coeur ce que je pense être la Vérité comme Tu me la révèles.
117 Seigneur, nous attendons leur baptême, tout comme nous tous, ici dans l’auditoire, nous attendons la résurrection. Et un jour, Seigneur, alors que nous serons ensemble dans les lieux Célestes, qu’il vienne un bruit du Ciel. La trompette retentira, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Que nous soyons enlevés avec Lui, à la rencontre du Seigneur dans les airs, pour être avec Lui pour toujours. Accorde-le, Père.
118 Garde-nous en bonne santé, heureux et remplis de zèle. Nous ne recherchons pas l’argent. Nous ne cherchons pas à avoir la vie facile. Tout ce que nous voulons, c’est être comme Jésus. C’est à Lui que nous voulons nous identifier, avec la sorte d’Esprit qui était en Lui, humble et doux, toujours occupé aux affaires du Père.
119 Seigneur, au moment où nous terminons cette série de réunions de réveil, et où ces chères personnes, en grand nombre, vont s’identifier, oh, veuille continuer à T’identifier en leur donnant le Saint-Esprit. Accorde-le, Père.
120 Bénis ce petit tabernacle. Bénis chaque prédicateur, chaque personne qui est venue, chaque assemblée qui est venue ici.
121 Seigneur, je Te prie d’envoyer un réveil dans toutes les assemblées, à travers le monde. Et nous les verrons se rassembler d’un même coeur et d’un même accord, et ainsi la grâce de Jésus-Christ qui produit l’Enlèvement nous sera donnée. C’est au Nom de Jésus que nous le demandons. Amen.
122 Maintenant, les lumières de la salle principale vont être éteintes pendant un moment. J’ai prié sur ces mouchoirs. Donc maintenant, les lumières vont être éteintes pendant un court moment, et donc–et donc, restez tranquilles. Et le ministre baptisera les gens, l’un après l’autre, jusqu’à ce que ce soit terminé.
123 [Frère Branham et les frères déplacent des meubles sur l’estrade, en vue du service de baptêmes.–N.D.É.] Bon, pour que tout le monde voie bien.
124 Bon, celui-là, ce micro-là, mettez-le en bas, là, au bout du baptistère. Oui. C’est ça. [Quelqu’un ajuste le pied du microphone.–N.D.É.] On dirait que c’est mieux. Oui. [Un frère dit: “Celui-là, c’est pour qu’on en produise un bon enregistrement.”] Celui-là est relié au magnétophone? [“Oui.”] D’accord. Il s’occupe de ça.
125 J’aurais voulu faire ceci moi-même, ce soir. J’ai tellement chaud. Et Frère Neville, lui, il s’est reposé, donc nous voulons que le pasteur aussi ait une participation à ceci, un frère vraiment bien.
126 Dans quelques instants, les lumières seront éteintes dans la salle principale, et vous verrez au moyen de notre grand miroir, qui est accroché derrière, qui permet de voir le baptistère où ils viendront les enterrer, dès qu’ils seront prêts.
127 Et chaque fois, au moment du baptême, ils…les anciens tireront le rideau. À cause des femmes, lorsqu’elles sortent de l’eau. Donc, ils entreront l’un après l’autre. Nommez-vous, dites qui vous êtes, et on vous baptisera au Nom de Jésus-Christ.
128 Maintenant, rappelez-vous, en tant que–que ministre responsable de cet Évangile qui m’a été confié, je recommande à tous ceux qui n’ont pas été baptisés au Nom de Jésus-Christ de se faire baptiser. C’est ce que Paul a dit. Il a dit que, même s’ils avaient déjà été baptisés d’une certaine façon, mais sans le Nom, alors ils devaient se faire rebaptiser au Nom de Jésus-Christ.
129 Il a dit que “même si un Ange venait enseigner autre chose, qu’il soit anathème”. Cela se trouve dans Galates. Galates, chapitre 1, verset 8. “Si nous-mêmes, si un Ange du Ciel annonçait un autre évangile, qu’il vous soit anathème.” [Le rideau du baptistère s’ouvre.–N.D.É.]
130 Bon, avant qu’on commence la cérémonie: est-ce que tout le monde voit bien? [L’assemblée dit: “Amen.” Frère Neville baptise les gens.–N.D.É.]