Se Ranger Du Côté De Jésus
1 C’est un endroit à Louisville, où on–on mange, et ça s’appelle, voyons voir: le restaurant Dogpatch. J’en ai reçu une aujourd’hui. Quand quelqu’un mange chez eux, alors l’argent que vous leur donnez, ils envoient la dîme de ça à votre église. C’est quelque part, au 319 de la rue West Jefferson. Ça doit être pour ça que Billy l’a posée ici, pour que les gens puissent voir. Ça, c’est très gentil.
2 Maintenant, frères, je ne sais pas comment vous procédez lors de–de vos réunions de frères, ce que vous faites au juste, ou comment se déroulent vos réunions. Et si je m’écarte de l’horaire, eh bien, du déroulement habituel, eh bien, signalez-le-moi.
3 Ce que je me suis proposé pour ce soir, ce que j’ai pensé – il n’y a pas longtemps, un–un midi, j’ai mangé avec notre très cher pasteur, Frère Neville, et je lui exprimais là quelque chose que j’avais dans mon coeur. Et j’ai pensé que si nous réunissions un groupe d’hommes, avec les ministres qui sont nos collègues ici, dans l’Évangile, alors, entre hommes, nous pourrions parler ensemble comme nous ne le ferions pas devant un public. En effet, nous sommes tous… Nous sommes des hommes, qui comprenons comme des hommes, des hommes chrétiens. Et alors, c’est que généralement, dans une assemblée, dans un groupe, on dit quelque chose, et–et une personne va dévier un peu de ce côté-ci, et l’autre va dévier de ce côté-là, et–et ensuite c’est tout de travers. Mais là nous sommes venus pour essayer, ce soir, de vous dire ce que j’ai dans mon coeur, à propos de l’église, et de sa–et de sa place, sa position. Et puis, si nous finissons à temps, j’aimerais vous entretenir un tout petit peu sur la Parole, si vous êtes d’accord. On va en quelque sorte régler ça, donc, aborder d’abord la partie affaires, ou la partie que j’aimerais vous exprimer. Et vos réunions se terminent, je suppose, à l’heure habituelle, peut-être vers vingt et une heures trente ou quelque chose comme ça, comme les autres soirs. Eh bien, je vais essayer de ne pas vous retenir longtemps. C’est demain samedi, et c’est un jour de grande activité commerciale, mais bon, et nous devons faire nos courses, et tout.
4 Je veux dire ceci à Frère Neville, devant tous. Maintenant, je–je veux vous le dire, à chacun de vous, comme si je vous parlais en privé, à chacun. En effet, vous êtes un groupe qui–qui… Je pense vraiment que, et c’est ce que je crois et que j’enseigne, que les hommes, que c’est aux hommes que Dieu a confié la conduite de Son Église, de Son peuple. Voyez? Et c’est une… Comme je le prêchais à l’église de Frère Junie Jackson hier soir, je disais que Dieu a mis Son–Son peuple à l’abri, l’a fortifié par Sa Parole. Et c’est une femme qui a franchi cette ligne et donné libre cours au raisonnement, et quand c’est arrivé, alors Dieu a pour toujours établi que ce serait Son, que ce serait toujours aux hommes de garder Son Église fortifiée par la Parole.
5 Maintenant je–je veux encourager un peu Frère Neville, pendant que je lui parle en privé. Hier soir j’ai remarqué, le discernement m’est venu deux ou trois fois, pendant que j’étais en chaire. Et je me suis détourné, parce que je cherche à éviter ça le plus possible, jusqu’à ce que je sache ce que signifiait ce rêve que j’ai eu il n’y a pas longtemps, il y a quelques semaines. Ça a occupé mon esprit pendant un bon bout de temps. Je l’ai raconté ici, à l’église, c’était à propos, quelque chose à propos du Message et–et du discernement, et tout. Ce n’était pas vraiment, ça ne fonctionnait pas vraiment comme il faut. À mon avis, ce temps-là est terminé, et–et, je peux me tromper là-dessus. Mais j’ai remarqué que–que Frère Neville était un peu abattu et contrarié.
6 Et je voulais que tu saches, Frère Neville, que ce qui arrive là, c’est simplement parce que tu fais partie de cette communion. As-tu remarqué ce que Satan a essayé de faire, juste ces derniers jours, aux ministres qui ont part à cette communion? Prends quelques instants pour y réfléchir. Voici Frère Crase, assis ici ce soir, qui a failli être tué, là-bas, sur la route. Tu vois? Et moi, un coup de fusil de chasse, ou, de carabine, a failli me faire éclater la cervelle. Tu vois? C’est Satan qui essaie de nous prendre. Et toi, tu as eu cet accident, là-bas, cette collision qui aurait pu te tuer et aussi tuer une femme. Tu vois? Juste les ministres, regarde un peu, juste le–le groupe des frères dans le ministère. Tu vois? C’est Satan, et il cherche à se débarrasser de nous.
7 Maintenant, nous sommes conscients que nous ne sommes pas réunis ici pour parler affaires. Nous sommes ici pour nous réunir, pour parler du…de Christ, des points d’ancrage qui nous permettront de nous ancrer, et de ce que nous devons faire, à l’heure actuelle.
Et je–je veux t’encourager, Frère Neville. Aie du courage. Quoi qu’il survienne, quoi qu’il advienne, quoi qu’il arrive, ne laisse rien t’empêcher d’avancer. Reste debout, solide comme un rocher des âges, et Dieu arrangera tout pour le mieux. Il te l’a déjà prouvé. Évidemment, ça aurait pu te perturber, cette femme aurait pu être tuée, et tu aurais eu ça présent à l’esprit jusqu’à la fin de tes jours, et ça aurait entraîné beaucoup de choses. Mais Dieu est toujours sur le Trône. Il–Il veille à ce que ces choses s’arrangent. Nous aussi, il aurait pu nous prendre. Et, donc c’est Satan qui s’acharne contre l’Église.
8 Maintenant, le matin où j’ai posé la pierre angulaire, là, jamais je n’avais pensé que je serais un jour pasteur. Ça ne faisait pas partie de ma vocation, au départ. Mon premier appel a été d’oeuvrer sur le champ d’évangélisation. Ça, c’était il y a bien des années. Et j’ai débuté, dans une tente, là, juste de l’autre côté de la rue.
Et je me rappelle lorsque Frère Roy Davis, là-bas, son église a brûlé complètement. Ce groupe de gens, ils étaient comme des brebis dispersées qui n’ont pas de berger, ils n’avaient aucun endroit où aller.
Et M. Hibstenberg, qui était chef de police à l’époque, il m’a fait venir là-bas. Il m’a dit: “Nous sommes là pour t’aider.” Il a dit: “Je suis moi-même catholique, mais”, il a dit, “ces gens,” il a dit, “ils n’ont probablement pas les vêtements qu’il faut.” C’était pendant la période de la dépression. Il a dit: “Ils vont dans les autres églises, et ils ne se sentent pas à leur place là-bas. Et ce sont de braves gens. Je connais beaucoup d’entre eux.” Il a dit: “Billy, si tu veux ouvrir une église,” il a dit, “je tiens à ce que tu saches que nous te donnons notre appui, nous ferons tout ce que nous pouvons pour t’aider.” Et je l’ai remercié pour ça.
9 Nous avons organisé une journée de vente d’insignes. D’abord, nous avons prié et demandé au Seigneur. Et des gens sont venus me voir, ils voulaient construire une église, pour avoir un endroit où aller. Et nous avons choisi cet emplacement, et, un soir, c’était vers ce temps-ci, ou un peu plus tard, au milieu d’un tas de roseaux, à peu près au même endroit, ici, il y avait de l’eau dans le fossé, vraiment c’était comme un genre de dépotoir. Eh bien, le Seigneur m’a parlé très clairement, Il a dit: “Construis-la ici même.” Je n’avais pas un sou, nous avions, au total, environ–environ quatre-vingts cents ou un dollar. Et ça, évidemment, maintenant vous en ririez, mais, frère, à cette époque-là c’était une somme d’argent.
10 Quand quelqu’un du voisinage faisait cuire une marmite de haricots, on faisait venir le voisin qui n’avait rien mangé depuis deux ou trois jours, pour qu’il en mange un peu – c’était une époque difficile. Beaucoup de jeunes n’ont jamais connu ça, mais c’étaient des temps difficiles. J’ai connu l’époque où, en faisant circuler dans cette église un plateau à offrandes deux fois, ou trois fois, on recueillait trente cents, dans une salle archipleine, et ça, après avoir supplié les gens. Ce serait… On recueillait probablement trente cents, et c’était une bonne offrande. Voyez? Les temps étaient vraiment durs.
11 Alors, nous n’avions pas les moyens d’entreprendre une construction, mais c’était quand même le–le désir des gens de construire une église, pour avoir un endroit où aller. Parce qu’à cette époque-là… Le Message, eh bien, vous trouvez qu’Il est mal perçu aujourd’hui. Vous auriez dû Le connaître dans ce temps-là, où il n’y avait personne, et puis, pour ce qui est du baptême d’eau au Nom de Jésus-Christ, et des–des bénédictions, et des choses auxquelles nous croyons et que nous défendons.
12 Donc, dans mon coeur j’ai fait une promesse à Dieu, que nous allions rester ici et construire le tabernacle. Le matin où nous avons posé la pierre angulaire, Il est venu à moi dans une vision, là-bas, ce matin-là vers huit heures, pendant que j’étais là, en train de regarder au loin le soleil se lever, c’était vers cette époque-ci de l’année. Et Il m’avait dit, après être venu à moi là-bas, à la rivière, pour me présenter Cela, lorsque l’Ange du Seigneur est apparu, dans cette Lumière. Je L’ai vue dans le lointain. Elle ressemblait à une étoile. Elle est descendue juste au-dessus de l’endroit où je me trouvais, et ces Paroles mémorables ont été prononcées. Et donc, j’ai formé le projet de pourvoir à un lieu de culte pour les gens.
13 Bon, pour ma part, je me disais: “Ce n’est pas pour moi. Pour moi, ça n’a pas d’importance.” Mais, par contre, tout ce qui se rapporte à Dieu est une partie de moi, peu importe si c’est… Tout ce qui est–qui est destiné aux enfants de Dieu, c’est pour moi, que ce soit ou non mon devoir de faire ceci ou de faire cela. C’est mon devoir de veiller sur l’héritage de Dieu, où qu’il soit. Voyez?
14 C’est comme si vous disiez: “Eh bien, mon…” Par exemple, si vous étiez un petit garçon, que vous disiez: “Mon–mon travail, à moi, c’est seulement de couper le bois, pas de le rentrer. Que Jean le rentre. Si la neige tombe dessus, ou la pluie, ça m’est égal. Que lui, il aille le rentrer.” Non. C’est votre devoir comme–comme enfant de ce foyer, de veiller à ce que le bois ne soit pas mouillé, pour votre mère. Voyez? Rentrez-le.
15 S’ils disent: “Eh bien, c’est Frank qui devait aller chercher l’eau. Ce n’est pas mon travail.” Mais si Frank n’est pas allé chercher l’eau, c’est à vous de vous occuper de l’eau. Un point c’est tout. Alors voilà, c’est comme ça que ça fonctionne.
Et dans la famille de Dieu aussi, c’est comme ça que ça fonctionne. Si certains–certains disent…
16 Quelqu’un, il n’y a pas longtemps, disait: “Arrêtez de prêcher comme vous le faites. Miséricorde, vous allez démolir tous vos amis, et tout le reste.” Il disait: “Laissez ça de côté. Je sais que c’est mal, mais, oh, ça ne nous regarde pas.”
Eh bien, alors, ça regarde qui? Si c’est mal, quelqu’un doit agir, alors agissons, c’est tout. Et c’est mon sentiment au sujet de l’Église.
17 Les projets de construction, et tout ça, ont été proposés et rejetés, proposés et rejetés, et pour les bâtiments, et tout ça, il y avait le pour et le contre. L’un voulait ça, et l’autre ne voulait pas ça, et ceci, cela. On, on constate ce genre de chose.
18 C’est ce qu’on constate, lorsqu’on a des rapports avec les ministres, avec les hommes d’affaires, avec les clubs, partout où on va. Là où on a un groupe d’hommes, on–on a différentes idées. Et c’est pourquoi il faut qu’il y ait une personne en qui on met sa confiance, et on élit cette personne-là. Et tous travaillent en collaboration avec cette personne-là.
C’est comme à l’armée: il faut qu’il y ait quelqu’un qui soit le général – ce qui est le quartier général. Le capitaine dit ceci, il est capitaine de ce groupe, mais le général peut renverser ses ordres.
Et le Général commandant en chef, bien sûr, c’est Jésus-Christ, dans l’Église. Et Ses ministres sont Ses capitaines de compagnies, qui–qui Le représentent ici sur terre.
19 Et ils ont essayé beaucoup de choses, le petit tabernacle, ici. Et finalement… Dans tout ça j’ai gardé le silence, pour voir ce qu’il en serait, après que je l’ai construit. Et là, il y a quinze ou seize ans, le Seigneur m’a appelé à partir sur le champ de mission, et j’ai quitté l’église.
Mais malgré ça je ne peux pas le céder. J’ai toujours gardé mon nom attaché au tabernacle, pour pouvoir avoir un vote, si jamais, un jour, la chose qu’il ne faut pas s’introduisait ici. J’aurais alors le droit de venir et–et de mettre un terme à ça, parce que pendant de nombreuses années, pendant dix-sept ans, ici, j’ai travaillé d’arrache-pied derrière cette chaire pour que les choses restent bien en ordre. Alors qu’il y avait toutes sortes d’ismes, et en dedans, et en dehors, et des sectes de toute espèce. Comme cette église était interdénominationnelle, alors tout ce qui apparaissait en coup de vent apparaissait par ici; et, avec l’aide de Dieu, nous nous en sommes tenus ici à l’Évangile sans mélange, et c’est, encore ce soir, la position de cette église. Et donc, nous… Mais il y a eu des moments où on a essayé de m’ôter cette église, en la vendant, et toutes sortes de choses comme ça. Si mon nom n’y était pas attaché là-bas, eh bien, elle serait certainement, elle se serait trouvée en très mauvaise posture ce soir. Non pas… Et ce n’est pas moi, bien sûr, c’est Dieu qui a accompli ça.
20 Et alors, comme je la vois arriver à sa situation actuelle, et comme nous vivons à une heure très importante, j’ai encore intérêt à dire quelque chose à propos de cette église, voyez, parce qu’elle est–qu’elle est une partie de moi. Que je sois ici ou pas, elle est quand même une partie de moi. Et c’est mon devoir de veiller à ce que tout roule de façon nette et impeccable, et du mieux que je peux, pour le Royaume de Dieu.
21 Et je suis très reconnaissant, car actuellement je vois qu’il y a de petits satellites qui gravitent autour d’elle, je suis reconnaissant de ça. Frère Crase, ici, son groupe de Sellersburg; et le frère là-bas, qui vient de remplacer Frère Snelling, à Utica; et Frère Ruddell, ici; et Frère Junior Jackson; et ces chers frères, qui sont de braves hommes, de merveilleux hommes de Dieu. Ils prêchent ce Message. Bon, il se peut qu’ils, que l’un d’eux soit un tout petit peu en désaccord sur un point ou sur l’autre; c’est humain, ça, on retrouve ça dans le groupe des ministres aussi. Et si les ministres ont une petite divergence, ce n’est pas cette divergence qui viendra mettre une–une ombre au tableau.
Peut-être que l’un pourrait dire: “Je crois que le Millénium viendra, et que Jésus sera sur un cheval blanc.” L’autre pourrait dire: “Je crois que, lorsqu’Il viendra, Il viendra sur une nuée blanche.” Eh bien, pourvu qu’ils croient qu’Il va venir, c’est l’essentiel, voyez, peu importe comment Il viendra. Simplement, ils croient qu’Il va venir, et ils se préparent pour ça. Et c’est ainsi que…
22 Maintenant, j’ai essayé de trouver. Et j’ai étudié, – j’en ai parlé devant l’assemblée, – j’ai étudié l’Église primitive. J’ai observé la manière dont ces hommes oints ont préparé la Maison du Seigneur, et l’ordre du culte du Seigneur dans Sa Maison, et ça m’a fait une très, très bonne impression. Il y a quelque temps, j’ai prêché ici au sujet de Joël 2: “Je vous restituerai, dit l’Éternel, toutes les années qu’ont dévorées le gazam, le hasil, le jélek, et ainsi de suite.” Et je me suis mis à étudier là-dessus, ce que ces hommes avaient fait, et la manière dont ils avaient pris soin de l’Église sur laquelle Dieu les avait établis surveillants.
23 Maintenant, nous allons commencer par parler de l’Église primitive, et pendant environ cinq minutes, là, nous reporter à ce qu’ils faisaient, après quoi je pourrai vous exposer ma vision de l’avenir. Alors, au commencement, l’Église a été inaugurée à la Pentecôte. Et là le Saint-Esprit est descendu sur eux, alors que Jésus avait choisi douze hommes – l’un d’eux était tombé, et ils avaient choisi Matthias pour le remplacer. Et le Saint-Esprit a attendu que toutes ces choses soient en ordre avant de venir. Ils devaient choisir quelqu’un qui reprendrait la charge d’évêque de–de Judas, celui-ci étant tombé à cause de sa transgression, afin d’accomplir l’Écriture.
24 Et je crois que toutes ces choses tardent, pendant un certain temps, elles attendent, mais, elles attendent le moment où l’Écriture doit s’accomplir, que tout soit bien en place, que tout soit en ordre, elles attendent. Souvent nous nous pa-…impatientons, comme un enfant. Nous grandes…avons de grandes attentes, et là, souvent, nous nous précipitons et devançons les choses, ce qui–ce qui ne fait que nuire à l’avancement de l’oeuvre, jusqu’à ce que l’oeuvre ait été accomplie. Voyez? Nous devons agir très respectueusement, et être résolus en notre coeur, afin que Dieu puisse, s’Il le désire, nous utiliser pour telle et telle chose, mais attendre que Lui ouvre la voie, parce qu’Il doit marcher devant nous.
25 Vous vous rappelez David, la nuit où il est allé combattre? Ce combat l’inquiétait, et il est resté sous les mûriers, jusqu’à ce qu’il entende, par ce grondement dans les feuilles, le Seigneur qui marchait devant lui. Alors, il est sorti avec courage, parce qu’il savait que Dieu marchait devant lui.
Si nous pouvions seulement faire ça, frères. Nous savons que le combat doit venir, mais nous devons attendre, jusqu’à ce que nous voyions la main de Dieu nous précéder, ouvrir la voie.
26 Donc, j’ai remarqué comment les églises, là, l’évangélisation a commencé, et ça s’est multiplié partout. Et prenons par exemple ce Paul qui est devenu un grand missionnaire auprès de notre peuple. Nous voyons qu’il allait, partout où le Seigneur le conduisait, établir une église. Et c’était une Foi nouvelle. Les églises de l’époque, par exemple en Asie Mineure et partout en Europe, elles–elles ne croyaient pas ce Message-là. Et là il devait prêcher le Message, et de nombreuses âmes se convertissaient à Celui-ci, mais après il n’y avait personne… S’il avait laissé les gens dans cette situation-là, ils se seraient bien vite retrouvés de nouveau au milieu de leurs dieux païens, et dans le judaïsme et quoi encore, parce que ces gens n’avaient personne qui puisse leur donner l’enseignement. Les–les convertis, ils n’avaient pas d’endroit où aller, c’est pourquoi Paul a établi des églises dans différentes régions du pays.
27 Chacune de ces églises, il en confiait la charge à quelqu’un qui était en règle, à un homme qui était digne de confiance, un homme qu’on appelait un pasteur, un berger. Ou, ensuite, après, cette église devenait alors… D’autres petites églises naissaient d’elle. Des jeunes hommes et des hommes âgés étaient suscités, et il en résultait ces églises. L’homme qui était à la tête de la première église était appelé l’évêque. Et puis, ceux qui étaient sortis de lui, ses enfants, étaient appelés bergers, ou pasteurs. Et alors, ce groupe de petites églises, elles en référaient toutes à cet évêque.
28 De même, à l’époque d’Irénée, celui-ci a continué à procéder ainsi. Martin a continué à procéder ainsi. Polycarpe a continué à procéder ainsi. Tout au long de l’âge, c’est ce qu’ils ont fait. Et là, l’apôtre de l’Église, l’apôtre, c’était Paul. Et, après le départ de Paul, Jean a pris la direction de l’Église. Et après le départ de Jean, Polycarpe En a pris la direction. Après le départ de Polycarpe, Irénée En a pris la direction. Et ainsi de suite, Martin, et les autres.
Ils ont continué à avancer, jusqu’à ce que l’église catholique romaine mette tout ça en pièces, et qu’elle les brûle, et les disperse. Et le gazam a dévoré ceci, et le jélek a dévoré cela. Et ainsi de suite, tel autre a dévoré cela, et dévoré cela, si bien que tout ce qui En restait, c’était une tige.
Bon, mais Dieu a promis de rétablir la même chose de nouveau.
29 Je–je crois réellement, de tout mon coeur, que nous vivons dans les derniers jours. Je crois qu’il–qu’il n’y a pas grand-chose qui manque là, qu’il n’y a rien… Et il se peut que je n’aie pas là la bonne interprétation des Écritures – que Jésus ne puisse venir ce soir. Je crois que le peu de chose qui doit encore s’accomplir, pourrait s’accomplir avant que le jour se lève demain matin, et que je pourrais voir ça. Je peux me tromper sur le moment de cet accomplissement, mais c’est proche. Le… Je crois ça.
Et, souvenez-vous, Paul croyait ça. Jean croyait ça. Polycarpe croyait ça. Irénée croyait ça. Martin croyait ça. Tous les autres le croyaient.
30 Qu’est-ce qui se serait passé si Dieu avait dit à Jean le révélateur: “Maintenant, deux mille ans vont s’écouler avant Ma Venue”? Jean serait retourné dire à l’Église: “Eh bien, je suppose que nous ferions aussi bien de manger, de boire et de nous réjouir, parce qu’il y aura encore de nombreuses générations.” Voyez? “Jésus ne viendra pas avant deux mille ans.” Voyez? Alors, voyez, l’Église se serait relâchée. On ne se serait pas “tenu prêt”. On n’aurait pas été dans l’attente.
Après tout, grâce à ce sentiment d’attente que vous éprouvez, même si vous vous endormez pendant cette veille-là, vous vous réveillerez avec ce même sentiment d’attente. En effet, ça ne sera en rien un obstacle, vous serez là, à l’heure pile, de toute manière. Voyez? Vous voyez ce que je veux dire?
31 Alors, lorsque–lorsque, à la résurrection, saint Martin se réveillera, saint Paul et tous les autres, ce sera tout frais, comme s’ils étaient en plein combat, en train de combattre à l’instant même, parce qu’ils sont descendus en terre habités de ce même sentiment d’attente, ils s’attendaient à Sa Venue. Et un Cri se fera entendre, et toute l’Église se lèvera. Vous voyez? Voilà, ce sera accompli. Donc, peu importe. Voyez?
32 Nous devons nous attendre à ce qu’Il vienne à l’instant. Même que… Nous ne savons pas. Il–il est possible que ça se produise, peut-être dans cent ans. Peut-être dans cinq cents ans, mille ans, dix mille ans. Je ne sais pas. Personne ne le sait. Mais disons, par exemple, que nous vivions chaque jour comme si c’était le jour où Il allait venir. Voyez? Si nous vivons comme si c’était le jour où Il allait venir, lorsque nous nous réveillerons, si nous nous sommes endormis et que nous nous réveillons à la résurrection, ce sera tout frais, comme si nous venions tout juste de nous endormir, et de nous réveiller. “La trompette sonnera, les morts en Christ ressusciteront premièrement; nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux, à la rencontre du Seigneur dans les airs.” Voyez? Donc, ce sera tout frais.
33 Mais alors, jusqu’à ce moment-là, jusqu’à ce qu’Il vienne, nous voulons vivre chaque jour comme s’Il allait peut-être venir la minute d’après, parce que cette minute-là sera peut-être celle où votre vie se terminera. Vous ne savez pas quand vous allez partir. Nos derniers souffles sont peut-être déjà en nous en ce moment, donc on devrait vivre comme si c’était le cas.
34 Mais maintenant, pour continuer à avancer, nous devons mettre nos empreintes ici, sur les sables du temps, afin que d’autres puissent voir. Si Paul n’avait pas continué à avancer comme il l’a fait, alors Jean n’aurait pas su comment poursuivre. Si Jean n’avait pas continué à avancer, Polycarpe n’aurait pas su comment poursuivre. Si Polycarpe n’avait pas continué à avancer, Irénée n’aurait pas su comment poursuivre. Si Irénée n’avait pas continué à avancer, Martin n’aurait pas su comment poursuivre. Vous voyez ce que je veux dire? Chacun doit mettre ses empreintes sur les sables du temps.
35 Eh bien, si je pensais qu’il existait une dénomination, ou n’importe quel autre groupe de croyants, qui possédait quelque chose de mieux que ce que nous avons ici, frères, je voudrais que ce petit corps-ci se fusionne avec celui-là au plus vite. J’ai attendu, j’ai désiré ardemment, j’ai éprouvé un grand sentiment d’attente et cru que quelqu’un d’extraordinaire allait un jour venir, ou peut-être que ce grand prophète dont je parle viendra, cet Élisée. J’ai toujours cru et pensé que peut-être, que je verrais peut-être de mon vivant le jour où je pourrais effectuer un changement, où je verrais cette personne entrer en scène, et alors je pourrais réunir ma petite église et dire: “Frères, voici l’homme que nous attendions. Cet homme, c’est lui.” J’ai attendu ça.
Et si, en fait, c’est déjà du passé, alors je compte dire, d’ici: “Frères, voici, c’est Lui”, le déclarer d’ici, voyez. Et je–je veux que l’église soit gardée dans l’attente, comme ça.
36 J’ai dû marcher sur quelque chose, ou faire quelque chose, qui a envoyé beaucoup plus de jus dans ce truc-là. [Frère Branham règle le microphone.–N.D.É.]
37 Donc, maintenant, je voudrais dire ceci, car cette église est maintenant bien établie.
38 Permettez-moi de m’arrêter encore un instant. Quand je suis allé à Bombay, je considère que ces réunions-là ont été les plus glorieuses que j’aie jamais eues, vu l’effet qu’elles ont produit sur les gens. Et je… Si on dit qu’en Afrique, trente mille personnes sont venues à Christ en même temps, alors là-bas, cent cinquante ou deux cent mille personnes sont venues à Christ en même temps, sur le demi-million de personnes présentes. Voyez? Qu’est-ce que je pouvais faire? Absolument rien. Disons qu’il y avait peut-être, disons, au bas mot, cent mille personnes. Il n’y avait pas d’église, rien que je puisse faire. Il n’y avait personne à qui les confier. Le Message que je crois, je… Pas même une seule dénomination pentecôtiste n’avait accepté de collaborer avec moi. Et toutes ces âmes se sont probablement encore retrouvées chez les sikhs, les djaïns, dans le bouddhisme, ou ailleurs, là d’où elles étaient venues. Il n’y avait pas d’endroit où les envoyer. Ça, c’est vraiment regrettable. C’est une honte. Voyez? Tout ça parce que je n’avais reçu aucune collaboration, en raison de la position que je défends. Voyez?
39 Eh bien, en Afrique, je suis allé là-bas sous les auspices des–des–des missions “A. F. of M.”, et des missions “Afrikaans Faith Missions”. Et, bien que je l’aie fait, il va sans dire que je ne peux pas être d’accord avec eux. Eux, ils baptisent les gens d’un baptême trin, trois fois vers l’avant. Et l’un des groupes baptise trois fois vers l’arrière. Une fois pour un dieu: le Père; une autre fois pour un autre dieu: le Fils; une autre fois pour un autre dieu: le Saint-Esprit; et ils les baptisent trois fois, pour trois dieux différents, et toutes sortes de choses comme ça. Et peut-être que lors des réunions de Durban, comme les choses n’étaient pas faites correctement, et que les gens voyaient tant de désunion au sein des différentes confessions pentecôtistes et tout, alors ces gens ne savaient pas quoi faire. Ils n’avaient pas d’endroit où aller.
40 Peut-être que, supposons que nous venions de faire des réunions de réveil ici, frères? Je vais présenter la chose comme ceci. Supposons que nous venions de terminer de grandes réunions de réveil, et que vous, les frères, vous veniez de vous convertir, et qu’il n’y ait pas d’église comme celle-ci, nulle part dans le pays; c’était moi l’évangéliste, et maintenant je repars, et vous ne me reverrez peut-être plus jamais? Qu’est-ce que vous feriez? Vous auriez l’impression de ne plus trop savoir quoi faire. Vous ne pourriez pas retourner dans ce bourbier. Vous ne pourriez pas retourner là-bas, où–où vos femmes porteront des shorts, et vos…et retourner à vos soirées de cartes, et à vos soirées dansantes, et à ce genre de choses, et pouvoir encore vous en satisfaire.
Vous avez pris Vie. Vous vous êtes élevés au-dessus de cette affaire-là. Vous en êtes arrivés au point où, au lieu de dire: “Voici notre credo”, vous dites: “Voici la Parole de Dieu.” Et vous en êtes venus à vivre en accord avec Ceci, ce que Ceci dit. Et non ce que…
Et si vous allez là-bas, vous les écoutez, vous les entendez, ils vont jouer au loto, et ils ont une soirée dansante, et ceci, cela et autre chose, et un petit message très court sans aucun contenu, où on parle d’un maire ou de quelque chose comme ça, ou d’une réélection qui va avoir lieu, ou d’une affaire politique quelconque, et on s’arrête au bout de dix ou quinze minutes; après que vous avez été assis ici, jour après jour, au milieu de ces merveilleux jubilés gastronomiques de la Parole, et tout ça. Vous ne sauriez pas quoi faire.
Vous seriez tellement accablés à cause de ça que certains d’entre vous, les laïques, vous auriez envie d’ouvrir une église et de vous mettre à Le prêcher vous-mêmes, parce que votre coeur brûlerait de désir pour la Parole de Dieu, et vous seriez peinés pour les gens qui ressentent la même chose que vous. C’est vrai, ça, n’est-ce pas? [Les frères disent: “Amen.”–N.D.É.]
41 Même si vous saviez que Jésus allait venir, si vous pensiez qu’Il allait venir demain, vous voudriez quand même faire quelque chose aujourd’hui, pour que ces gens, vos concitoyens du Royaume de Dieu, puissent se réunir. Vous voulez fraterniser avec eux. C’est vrai. Alors, si c’est comme ça…
42 Bon, je crois de tout mon coeur que le Seigneur m’a aidé et qu’Il m’a utilisé pour mener un grand réveil, l’un des plus grands réveils que le monde ait jamais connus, depuis l’époque primitive, un réveil mondial. Nous savons ça. C’est vrai. En ce temps-là, il n’y avait plus rien, et–et Il est venu à moi, là-bas, à la rivière, et m’a dit que le Message que j’avais reçu serait le précurseur de la seconde Venue de Christ. Et je pense qu’il n’y a personne, ici ce soir, qui était là-bas ce jour-là. C’est arrivé il y a trente-deux ans, quand cette Lumière est apparue; et j’étais là, je La regardais. Des centaines de personnes étaient là, à La regarder. Elle est descendue là, et cette Voix a parlé.
43 Des années plus tard, c’est étrange que l’appareil photo ait saisi cette même image, elle a exactement le même aspect que ce que je vous avais dit, là-bas à la rivière. Maintenant, je pourrais me tromper sur beaucoup de choses, frères, mais je ne veux pas être un hypocrite. Je veux être honnête et franc avec vous.
44 Et puis, autre chose, qu’est-ce qui se serait passé si j’étais parti? Nous–nous n’aurions jamais construit une église comme celle-ci. Qui sait avec quoi on se serait retrouvés, voyez, si j’étais parti. Mais le Dieu du Ciel m’a mis à coeur de construire cette église ici. Ensuite, quand il m’a appelé à aller évangéliser… L’un après l’autre, les pasteurs se sont succédé, et tout, mais maintenant nous avons ici un–un précieux frère qui partage notre Foi, qui croit le Message. Nous avons d’autres frères qui sont là, qui croient le Message. Avec…
45 Est-ce que je parle trop fort, Frère Beeler? [Frère Beeler dit: “Un peu.”–N.D.É.] Très bien, voyons voir. [“Non. Vas-y.”] Oui. Ayant…
Nous avons–nous avons les matériaux qu’il faut.
46 Et maintenant, vous direz: “Eh bien, Frère Branham, s’ils ne veulent pas écouter ces signes et ces prodiges du grand Dieu du Ciel, comment est-ce que nous, nous arriverons à faire quelque chose?” Eh bien, qu’est-ce qui se serait passé si saint Paul avait pensé comme ça? Voyez? Quoi? Mais il n’a pas pensé comme ça. Ces évêques sont restés tout ce qu’il y a de plus fidèles au Message! Et ils… Et Paul, de temps à autre, après avoir fait sa tournée… Vous avez lu la Bible, il est dit qu’il retournait visiter ces églises, il parlait avec les pasteurs, et avec les évêques, et tout, et il était réconforté par ces gens, et–et il passait, oh, vraiment des moments merveilleux de communion fraternelle, c’était comme un réveil ou comme de grands moments de jubilation. Le Saint-Esprit descendait sur eux, et des messages étaient apportés.
47 Regardez, quand il est descendu là-bas, chez Philippe, même ses filles prophétisaient. Et il a été dit: “Les chaînes et la prison attendent notre frère, lorsqu’il arrivera là-bas.” Il venait de sortir dans la cour, et Agabus, un prophète, arrive, en marchant il regarde de l’autre côté de la rue. Et il n’avait encore jamais vu Paul, le surveillant général, de tout le groupe des églises de l’Asie. Il s’approche, il lui enlève le cordon qui ceint son vêtement, il s’en lie les mains et dit: “AINSI DIT LE SEIGNEUR, les chaînes et les prisons attendent là-bas celui qui portait ceci.” Voyez? Il a prophétisé.
48 Paul a dit: “Je le sais. Je le sais. Mais ne me brisez pas le coeur maintenant. Laissez-moi achever ma course.” Il était fatigué. C’était sa fin. Il allait partir, et confier sa charge d’évêque à Timothée.
49 Maintenant, nous devons penser aux jeunes. Nous avons des enfants. La plupart d’entre nous ici, les hommes mariés, nous avons des enfants. Eh bien, pour eux, ceux qui viennent après nous, ça va se passer comment? Voyez?
50 Comme, dans le temps, je tempêtais, là-bas, contre le fait que les gens jetaient leur filet sur la rivière, et en sortaient les perches; les buveurs, les ivrognes, et tout. Je les ai vues empilées, de belles grosses perches qui gisaient là, des tas aussi hauts que le plafond, ici. La puanteur envahissait toute la rivière. Je suis allé là-bas, comme garde-chasse, pour les forcer à cesser ça. J’ai reçu une lettre: “Laissez-les. Qu’est-ce que vous pouvez faire? C’est la propriété du Kentucky.” Bon, un garde-chasse du Kentucky ne pourrait pas venir ici, parce qu’il serait en dehors de son territoire. Un garde-chasse de l’Indiana ne pourrait rien dire à ce sujet, parce que cette eau appartient au Kentucky. Voilà, c’est ça. Il n’y a rien qu’on puisse faire.
51 J’ai dit: “J’ai un garçon qui grandit, il va vouloir pêcher. Eh bien, dans vingt ans, s’il réussit à attraper un vairon, on mettra sa photo dans le journal; si on laisse ce genre de chose continuer: les filets, les pièges, et tout le reste.” On en est presque là en ce moment. Voyez? Qu’est-ce qui se passe? Il faut penser à ceux qui viendront après nous.
52 Donc, nous devons penser aux autres, qui viendront derrière nous, à nos jeunes, et tout, prévoir un endroit pour nos enfants. Nos filles, nous ne voulons pas qu’elles se retrouvent dans le monde, dans ce genre de choses. Nous voulons que ces jeunes filles soient élevées comme leurs mères. Nous devons prendre des dispositions à cet effet. Et s’il n’y a pas de lendemain – ça, nous n’en savons rien. S’il n’y a pas de lendemain, alors nous n’aurons fait que nous occuper des affaires du Maître, et nous aurons été trouvés à notre poste au moment de Sa venue. Voyez?
53 Donc, voici ce que je propose. C’est ce que j’ai proposé à Frère Neville. Continuons à procéder comme nous l’avons fait jusqu’ici. Continuons comme ça, tout simplement.
Je suis reconnaissant pour ces jeunes ministres. Voyez, en fait, au Jour du Jugement, toutes les vallées des environs, ici, elles n’auront aucune excuse, parce que nous avons des petites églises partout, des avant-postes, des postes d’écoute, tous attendent.
54 Hier soir, j’étais à l’église du frère, et j’ai demandé si toutes les personnes présentes étaient fortifiées derrière la Parole. Et toutes les mains se sont levées. Ça, ça m’a réjoui. Voyez?
55 Or mon idée, ce serait ceci, frères, c’est que, par exemple, dans cette église-ci. Je…le… Pour ce qui est de mon ministère, à mon avis, quatre choses pourraient se produire. Et peut-être que ce ne sera aucune des quatre, mais c’est tout ce que je peux entrevoir; si Celui qui m’a parlé, là-bas à la rivière, si c’est là tout ce qui restait à accomplir pour l’église des nations.
Et, nous comprenons bien que, dans l’Apocalypse, il n’y a qu’un, deux, trois chapitres qui concernent l’Église. L’Église monte au chapitre 4. Elle ne reparaît plus avant le chapitre 19, c’est-à-dire après la période de la Tribulation, pendant laquelle Dieu appelle les Juifs à sortir. C’est vrai.
56 Tout comme Énoch, qui est monté avant qu’une seule goutte de pluie soit tombée sur la terre. Il était parti, et c’est là que la tribulation a commencé. Voyez? Noé était dans l’arche avant que la tribulation commence. Lot est sorti de Sodome avant que la tribulation commence. Voyez? Et l’Église sera partie avant la période de la Tribulation.
57 Maintenant, pendant la Tribulation, ce qui arrivera alors: la vierge endormie sera pourchassée par le dragon, qui lancera de sa bouche de l’eau, ce qui signifie “des foules, et des gens”, des armées qui poursuivront et captureront cette femme, le reste de sa postérité, et la tueront. Donc ça, ce sera pendant la période de la Tribulation.
Mais l’Église rentrera à la Maison. Or, si–si cela se produit, se produisait demain, ça ne nous empêcherait pas de continuer à avancer aujourd’hui. Accomplissons quelque chose aujourd’hui.
58 Bon, ce que je pense, c’est que là-bas, si cet Ange qui m’a dit ces Mots, qui a dit: “Comme Jean-Baptiste a été envoyé comme précurseur de la première Venue de Christ,” voyez, “ton Message…” J’allais apporter ce Message, et “Il serait le précurseur de la seconde Venue de Christ”. Eh bien, si c’est ce que Ceci a été, alors nous sommes très, très proches, frères, parce que l’heure et la Lumière du Message sont presque éteintes.
59 Avez-vous remarqué, quand la Pentecôte est descendue, et que ces frères, à la Pentecôte, ont été remplis du Saint-Esprit? En un rien de temps la lumière du Message avait déjà commencé à baisser, alors ils ont commencé à établir des églises, afin d’assurer la garde pour Christ, en attendant Sa venue. Eh bien, la même chose est en train de se produire aujourd’hui, si cette Écriture est vraie: “Je vous restituerai, dit l’Éternel, tout ce qu’ont dévoré le gazam et le jélek.” Alors, si c’est bien ça, si c’est du Message qu’il s’agit, et, que Dieu me pardonne, je–je ne sais pas. Si c’est ça, alors le temps est proche, vraiment, parce que le Message est terminé.
60 L’autre nuit, j’ai rêvé que j’étais allé exercer le discernement dans un lieu où une foule de mes amis s’étaient rassemblés, ils étaient des milliers à une réunion. Un homme est venu me chercher. D’habitude c’est Billy qui vient me chercher, parce qu’il ne faut pas me parler. Et cet homme-là était un vrai moulin à paroles. Alors, avant que j’arrive là-bas, l’onction pour ça était complètement partie. Et là je me suis dit: “Eh bien, je vais juste aller là et–et prêcher le Message, dire à ces gens: ‘N’ayez rien à voir avec ces dénominations’, et tout ça, et: ‘Sortez, comme ceci.’” Et quand je suis arrivé sur l’estrade, ça aussi, c’était parti.
61 Je ne sais pas ce que ça voulait dire, mais je continue, c’est tout. Je ne sais vraiment pas. Il se peut que ce soit la fin de ma route. Il se peut que ce soit la Venue du Seigneur. Il se peut que ce soit un changement de jour. Il se peut que ce soit la venue de ce personnage puissant, si quelqu’un d’autre doit venir, en plus de ce qui est déjà venu. Il se peut que ce soit ça. Toutes ces choses que nous pourrions conclure, ce sont des possibilités. Et au moment où je me tiens ici, ce soir, devant Dieu et devant vous, les frères: je ne sais pas. Je ne pourrais pas vous le dire. Si je le savais, je vous le dirais, ou bien je n’en ferais pas mention, je ne soulèverais pas une telle chose. Si je ne savais pas quelle direction… Si je savais quelle direction cette chose-là va prendre, je–je le dirais, mais je ne le sais pas. Je n’en sais rien. Je pars maintenant pour des réunions sans avoir la moindre ligne de conduite. J’y vais parce que je ne veux pas rester assis là. Je–je–j’aime aller dans les bois autant que n’importe qui. Si j’ai tort d’agir ainsi, que Dieu me pardonne.
62 Il y a trois choses qui pourraient m’arriver. C’est soit la fin de ma route, alors cet autre qui doit venir, laissons-le venir; j’aurai ouvert la voie pour qu’il puisse prendre la relève, parce que, souvenez-vous, celui qui viendra prêcher se tiendra à la Parole, “ramenant la Foi des enfants à celle des pères”. Il se peut que ce soit la fin de ma route. Il se peut qu’Il soit en train d’opérer un changement dans mon ministère pour un retour à l’évangélisation, outre-mer. Ou bien, il se peut qu’Il ne m’appelle plus à être un évangéliste, et qu’Il va m’emmener quelque part dans le désert, pour m’oindre, afin de m’envoyer, je pense, comme celui dont la venue a été promise. Ça pourrait être n’importe laquelle de ces choses.
63 Je ne peux plus continuer comme ça. Parce que je… Les gens ont cru en moi. Je–je dois dire ceci. Je le dis devant des hommes. Les gens, souvent, me considèrent comme un prophète. Je ne me considère pas comme un prophète. Non monsieur. Vraiment pas. J’ai… Je ne dis pas ça par humilité. Je le dis pour être franc. Je ne me considère pas comme un prophète du Seigneur. Je–je n’ai pas cet honneur.
64 Je crois que le Seigneur m’a utilisé, dans des petites choses spéciales, afin, peut-être, d’aider à poser un fondement pour un prophète qui viendra. Mais un prophète n’agit pas comme moi, j’agis. Ça, vous le savez. Un prophète n’est pas un évangéliste, et un évangéliste n’est pas un prophète. Un pasteur n’est pas un évangéliste, et un évangéliste n’est pas un pasteur. “Mais Dieu a établi dans l’Église premièrement des apôtres, ensuite des prophètes, ensuite des docteurs, ensuite des pasteurs”, et ainsi de suite. Dieu les a établis dans l’Église, et Dieu leur a donné une fonction.
65 Mais le matin où j’ai posé la pierre angulaire! À cause, – maintenant, si vous êtes spirituels, vous saisissez, – à cause du cri du peuple! Si vous pouviez retirer ça de là, ou prendre le carnet et le lire, il y est dit: “Fais l’oeuvre d’un évangéliste.” Il ne m’a pas appelé à être un évangéliste, mais Il a dit: “Fais l’oeuvre d’un évangéliste, car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine Doctrine, mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront ensemble une foule de docteurs, et ils se détourneront de la Vérité pour se tourner vers les fables.” Voyez? Il a cité cette Écriture et m’a dit à quel endroit La trouver. Il l’a dit trois fois. J’ai pris la Bible et l’ai ouverte à l’endroit qu’Il m’avait dit, et c’était là. Et puis, vous êtes au courant de ces deux bacs, celui des pentecôtistes unitaires, et celui des assemblées pentecôtistes. Je n’ai jamais fait de croisement entre eux. J’ai planté leur arbre à chacun, là où ils se trouvaient, parce que je pense qu’ils sont les uns et les autres dans l’erreur. Mais, détaché de tout ça, j’étais à la croix, à la moisson.
66 Dieu respecte toute personne qui est sincère. C’est ce que Pierre a dit. Il a reconnu que Dieu ne fait pas acception de personnes, appelant toutes les nations, là, quand chez Corneille, quand ils ont reçu le Saint-Esprit de la même manière qu’eux L’avaient reçu au commencement. Voyez? Dieu ne fait pas acception de personnes. Nous voyons une personne profondément sincère, qui peut être sincèrement dans l’erreur. Mais si elle l’est sincèrement, Dieu la conduira à la Lumière, quelque part. Elle Y viendra, parce que Dieu est tenu de faire ça.
67 Et nous pensons à la Venue du Seigneur, qui est une–une chose si glorieuse; et au Message, jusqu’où Il est parvenu. Souvenez-vous, il y a un groupe prédestiné qui sera ici lorsque le Seigneur reviendra, et ils ne seront peut-être pas plus d’une douzaine. Voyez? Nous ne savons pas. Ils seront peut-être cent millions; peut-être dix mille. Mais, si… Les prédestinés entendront le Message et ils Y croiront, si C’est le Message envoyé par Dieu, et nous croyons que Ça l’est.
68 Maintenant, nous voilà donc arrivés ici, à la fin du temps. Alors que, si Dieu m’a appelé… Maintenant écoutez, il ne faut pas répéter ceci. S’Il m’a appelé à être Son prophète, eh bien, je ne suis pas en train de remplir cette fonction, ça c’est certain. Les prophètes n’évangélisent pas. Le prophète se cache dans le désert, seul avec Dieu, jusqu’à ce que Dieu lui ait fait connaître exactement et précisément ce qu’Il veut de lui. Il surgit tout à coup, il apporte son Message, puis il retourne dans le désert. Il n’est pas un évangéliste, qui tient des réunions et qui obtient la collaboration des gens, et toutes ces choses que font les évangélistes. Il n’enseigne pas comme les évangélistes. Il a l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, et c’est tout, point final. Il l’apporte, le lance sans se soucier des conséquences, et puis il repart. Personne ne sait où il est. Il s’isole quelque part.
69 Or, je ne peux pas, ou, si c’est ce qu’Il m’a appelé à être, je ne peux pas être un évangéliste. Et s’Il m’a appelé à être un évangéliste, je ne peux pas être un prophète. Maintenant, vous saisissez ce que je veux dire? Je ne sais pas quoi faire. Avec respect, j’ai agi, quand Il m’a dit, d’abord, que je devais tenir la main des gens et prier pour eux, et ensuite, que je connaîtrais le secret de leur coeur, toutes ces différentes choses. Et, frères, ça c’est infaillible. Vous le savez, ça ne peut être que la Vérité. Chacun de vous le sait. Voyez?
Et Il m’a dit que le Message serait proclamé avec force partout dans le monde, et Il l’a été, tout à fait! Toutes les nations qui sont sous les cieux L’ont entendu, partout, les journaux, les enregistrements, partout. Je ne sais pas comment Il a pu le faire. Mais, de partout dans le monde, des lettres nous parviennent, des gens qui sont tout là-bas en Thaïlande, et des Hottentots là-bas, au loin. C’est que des missionnaires se sont introduits là-bas, avec ces bandes, et ils ont transmis cette interprétation de la Parole. Et maintenant, des nouvelles nous viennent de partout dans le monde, voyez, du monde entier. En effet, ils, l’Église a été prédestinée, dans le monde entier, partout. “Deux personnes seront au lit; deux personnes seront dans un champ”, voyez, Il en prendra une et Il en laissera une.
70 Maintenant, puisque j’ai fait l’oeuvre d’un évangéliste. Et voici l’objet de ma supplication. Si cela est agréable à Dieu, et que j’ai bien fait le travail, – j’ai confiance que je Lui ai été agréable, et je Lui demande pardon pour toutes mes erreurs, – alors Il m’appelle peut-être à quitter le champ d’évangélisation, pour être Son prophète. Et si c’est le cas, alors j’abandonnerai l’évangélisation. Mais s’Il m’appelle à être un prophète, je ne peux pas être un évangéliste. Si je dois être un évangéliste, je ne peux pas être un prophète.
Je mélange les deux fonctions. Je me suis toujours plaint de cette situation. Debout sur l’estrade, comme ça, ça n’a jamais bien réussi. Dieu a utilisé ça, mais je n’ai jamais cru que c’était Sa volonté directe. C’était Sa volonté permissive. Debout sur l’estrade, une ou deux visions, et on est presque knock-out. Voyez? Et puis, si on dit à cette personne-ci comment se mettre en règle, et ce qu’elle doit faire, alors, la personne suivante, elle s’attend à recevoir la même chose. Et on ne peut pas le lui dire, à moins que Quelque Chose nous dise de le lui dire. Et là les autres personnes nous voient comme un traître, ou un rétrograde, ou–ou un démon, ou quelque chose comme ça, parce qu’on ne leur dit pas ce qu’elles veulent savoir. Voyez, ce n’est pas la fonction, la manière d’agir d’un prophète.
71 Un prophète se retire là, jusqu’à ce qu’il surgisse tout à coup, arrive à l’hôpital, ou à l’endroit où il va, avec l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, et là il le prononce et repart aussitôt. Ce n’est pas un évangéliste, pas du tout. Il ne tient pas de réunions et ne discute pas de différentes choses. Il a la Parole du Seigneur pour la personne à qui il est envoyé.
72 S’il est envoyé à la Maison Blanche, il surgit tout à coup, se présente devant la Maison Blanche, il dit: “AINSI DIT LE SEIGNEUR.” Que ce soit adressé au gouverneur de l’État ou à qui que ce soit, c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Il ne perd pas son temps avec un groupe d’églises, il ne cherche pas à les faire entrer, à apporter la Parole et à prêcher ces choses comme le font les évangélistes. Ce n’est pas un évangéliste.
73 Alors, vous voyez, frères, c’est pour cette raison que je ne me prétends pas prophète. Je ne remplis même pas cette fonction. Voyez? Maintenant vous comprenez ce que je veux dire?
Là on pourrait continuer encore longtemps et dire beaucoup de choses, mais j’espère que je n’abuserai pas de votre temps, et que je pourrai me permettre d’aborder le petit bout de Parole que je tiens à lire ce soir.
74 Maintenant, voici ce que je fais. Je n’ai jamais eu le sentiment que je devais vivre dans l’Indiana. J’ai la–j’ai la–la bougeotte. Je ne… Je vais quelque part, en me disant: “Je vais aller à cet endroit, je vais m’installer là. Ça y est.” Je ne peux pas. Quand je vais ailleurs, je me dis: “Je vais aller à cet endroit.” Quand je le fais…
Ma femme m’appelle… Qu’est-ce que c’est, déjà, cette chanson qu’ils chantent? Vents agités. Vous avez entendu ça, je pense. Vous l’avez presque tous entendu chanter. Eh bien, c’est comme ça qu’elle m’appelle: “Vents agités.”
Juste avant d’arriver ici, je me dis: “Oh! la la! il faut absolument que je rentre. Il faut que je voie ma femme et mes enfants. Il faut absolument que j’aille encore une fois à l’église, prêcher.” J’arrive ici, et je viens prêcher une fois. J’embrasse ma femme et je serre tous mes enfants dans mes bras. Je sors dans la cour pour tondre le gazon, et un avion passe au-dessus. Je m’arrête, j’essuie la sueur de mon visage, et, je voudrais être à bord. Il faut que je parte ailleurs. Eh bien, je pense qu’il faut que j’aille à tel endroit. Je–je vais là-bas, j’y prêche pendant quelque temps. Je regarde tout autour, en voilà un autre qui passe au-dessus. Je meurs d’envie d’être à bord. Voyez, je n’arrive pas à me fixer, nulle part. Je n’y arrive pas. Je suis agité, instable, d’un lieu à l’autre, quelque chose. C’est plus fort que moi. C’est quelque chose en moi. Et je sais que c’est ce que je dois faire.
75 Or, à l’église, les choses étant ce qu’elles sont actuellement, je me sentirais terriblement mal de m’en aller d’ici. Et, je pense à vous tous, les hommes qui sont assis ici, avec lesquels je crois que je passerai une Éternité, là-bas dans le pays de la Gloire. Nous avons des hommes très bien, des hommes qui ont de l’étoffe, des gens bien affermis, équilibrés. Dernièrement, un réveil s’est manifesté dans l’église, ici, parmi les gens. L’Esprit est venu parmi eux, a commencé à dispenser des dons. J’ai observé ça, pour voir si ça tomberait dans le fanatisme. Chaque fois qu’on commençait à aller dans cette direction, le Saint-Esprit freinait la chose et la ramenait ici. Je me suis dit: “Loué soit le Seigneur!” Voyez? Restez bien à votre place, là. C’est parfait. Voyez?
76 Maintenant, voici ce que j’ai pensé, c’est que, si c’était possible, là, quand je me mettrai en route pour aller quelque part… Je ne sais pas où je m’en vais. Mais je ne peux pas rester là à ne rien faire. Je ne vais pas rester ici. Je ne peux vraiment pas. Il faut que je parte pour quelque part. Et je ne vais probablement rester là que quelques jours, et je repartirai pour ailleurs. Il faut que j’aille quelque part. Je ne sais pas où je m’en vais. Abraham non plus, il ne savait pas où il allait. Il a simplement traversé le fleuve et s’est mis en route. C’est tout.
77 À mon avis, ce que nous devons faire ici, à l’heure actuelle – je crois que nous avons besoin d’une église. Je pense–je pense que la maison de Dieu… Vous dites: “Eh bien, pourquoi mettre tout cet argent là-dedans si le Seigneur va venir?” Eh bien, ça servirait à quoi de garder l’argent, si le Seigneur va venir? Voyez? Et si les gens ont prévu cet argent pour l’église, il est de notre devoir – puisqu’ils en ont convenu à cent pour cent lorsque j’ai procédé à un vote ici, ce soir-là – de construire l’église. Donc, construisez-la. Je dis qu’il faut la construire. Oui monsieur.
78 Je n’avais encore jamais exprimé ça, mais je veux le faire devant vous, les hommes. Je ne voulais pas que les femmes soient là, parce que l’une penche de ce côté-ci, et de ce côté-là. Maintenant j’essaie de vous dire, à vous, pour quelle raison je veux faire ça. Moi je pense que, si le Seigneur vient la semaine prochaine, commençons l’église cette semaine. Bien sûr. Montrons-le-Lui: Soyons solides au poste. Oui monsieur. Et alors, si nous…une fois que l’église aura été construite.
79 Pourquoi? Disons qu’Il… Et s’Il venait dans dix ans? Et s’Il venait dans vingt ans? Ou s’Il venait dans cent ans? Quel que soit le moment où Il va venir, ça n’a pas d’importance. Nous savons qu’Il viendra nous chercher avant ce moment-là, parce que nous ne pouvons pas vivre encore cent ans. Il viendra nous chercher, mais nous devons laisser quelque chose derrière nous, à notre départ. Et voici ce que j’ai pensé. Dans ce cas, pourquoi ne pas laisser le conseil de l’église, ici, – c’est à eux que je m’adresse maintenant, – construire cette église? Bâtissez-la ici. Faites-en un lieu agréable, un endroit agréable où les gens pourront venir.
80 Je propose que Frère Neville soit pasteur de l’église, tant que l’église le proposera comme pasteur. Ça, c’est soumis au vote de l’église. Tant qu’il restera fidèle à ce poste, et qu’il demeurera dans la Foi, qu’il désirera venir, qu’il se sentira conduit par le Seigneur, alors, c’est le Seigneur qui le conduit à rester, si l’assemblée exprime la même chose par son vote.
81 Ensuite, je dirais, quant à chacun de ces hommes, ici, de ces autres hommes, comme Frère Crase, et Frère Junior, eux tous, aussi longtemps qu’ils sentent que c’est leur devoir d’être à ce poste, et qu’ils sont associés ensemble ici. Vous ne pouvez pas aller vous réunir avec les méthodistes. Vous n’avez aucune communion avec eux. Les baptistes, si vous vous mettez à leur parler du parler en langues et du baptême au Nom de Jésus, ils vous mettent à la porte, aussi vite que ça. [Frère Branham fait claquer ses doigts.–N.D.É.] C’est vrai. Assis là-bas, vous seriez comme une–une colombe au milieu d’une bande de corbeaux. Vous n’auriez absolument aucune communion. Vous mourriez. Je ne me moque pas des méthodistes et des baptistes, là. Souvenez-vous-en. Ce n’est pas ce que je dis. Je fais une comparaison, c’est tout. Il y a beaucoup de méthodistes et de baptistes qui sont de braves hommes, des hommes saints. Mais je parle de la communion.
Il y a Frère – quel est son nom déjà, là-bas, au fond, ce soir, le–l’évangéliste assis là-bas, au fond – Frère J. T. Parnell. Frère Beeler. Ce frère assis ici, je crois. Quelques-uns d’entre… Beaucoup d’entre vous, ici, vous êtes des hommes de Dieu, vous avez un appel dans votre vie. Vous pourriez être actifs. Ne restez pas assis à ne rien faire. Faisons quelque chose. Si vous pouvez amener ne serait-ce qu’une seule âme au salut, amenez celle-là au salut. Chacun de nous.
82 Maintenant, je pense que cette église, si vous êtes d’accord, les hommes, lorsque vous aurez construit cette église, considérez-la un peu comme votre quartier général, et que Frère Neville, ici, soit un peu comme le doyen des anciens parmi vous. Voyez? Et parfois, lorsque vous avez une question dont vous ne pouvez pas discuter avec votre église là-bas, alors présentez-la ici, à Frère Neville, et discutez-en tous ensemble. Si vous n’arrivez pas à prendre une décision, je serai bientôt de retour, alors nous pourrons tous nous réunir pour en discuter.
83 Et–et alors là, commencez, dans vos propres groupes, à former d’autres ministres, des hommes dans la vie desquels vous reconnaissez un appel au ministère. Formez ces jeunes hommes. Amenez-les ici, à l’ancien. Asseyez-vous tous ensemble, pour une réunion des ministres, et enseignez là les choses plus profondes de Dieu. Ne dérapez pas. Ayez au milieu de vous quelqu’un en qui vous pouvez avoir confiance, que vous considérerez un peu comme un–un chef. Et puis, si parfois vous ne voyez pas les choses tout à fait comme lui, ça va, ce n’est pas grave. Quoi qu’il en soit, vous êtes dans la Foi. Continuez simplement à avancer. Peut-être que, lorsque nous nous réunirons, alors, tous ensemble, nous prierons; le discernement de Dieu se manifestera, et Il indiquera exactement ce qu’il en est, vous voyez, et nous fera savoir comment il faut procéder.
84 Et là, des églises pourront aller écouter ça, car on aura formé un groupe d’hommes. Et si je fais un travail d’évangélisation quelque part, alors, partout dans le monde, il y a des endroits où je pourrai placer ceux-ci.
85 Supposons que j’aille en Inde, que je retourne en Inde? Là-bas je dirais à ces gens – peut-être qu’ils seraient des milliers. Je resterais là-bas une semaine ou deux, et ils verraient ce ministère. Ils l’aiment. Ils croient que c’est la Vérité. Ils sortiraient du paganisme. Là j’aurais…et ça, peut-être en l’espace de deux ou trois semaines.
Quand je suis allé là-bas, en deux soirées, peut-être que cent mille personnes se sont converties à Christ; elles n’avaient aucun endroit où aller. Le lendemain, j’ai pris l’avion et je suis reparti pour Rome, ensuite aux États-Unis. Je les ai laissés là, comme des brebis abandonnées au milieu des loups.
Mais si j’avais un groupe d’hommes, de jeunes hommes qui ont été formés dans le Message, voyez, et que je puisse dire: “Eh, une minute. Avant que je reparte d’ici, nous allons mettre ces églises en ordre. Je vais mettre en place un homme. Je les ai avisés par télégramme. On leur a fourni l’argent. Ils sont en route maintenant même pour prendre la relève: un brave homme. Il est accompagné de deux ou trois jeunes hommes, qui seront ses compagnons d’oeuvre et ses assistants”?
86 Et une église qui professe cette même Foi pourra être établie là-bas, une église qui sera un avant-poste en Inde, un avant-poste en Allemagne, un avant-poste en Suisse. Eh bien, maintenant même, nous devrions déjà en avoir dans toutes les nations où j’ai été. Et alors le Message, à partir de cet avant-poste-là, produit un autre avant-poste, et de celui-là un autre. Vous voyez ce que je veux dire? [Les frères disent: “Amen.”–N.D.É.]
87 Maintenant, demain soir, ou après-demain soir, vous verrez Mattsson-Bose, il sera ici, c’est un ami à moi. Vous verrez ce qu’un seul petit homme, un Suédois handicapé, a accompli là-bas, au Tanganyika. Il est allé là-bas. Or, Mattsson-Bose est un brave homme, mais il ne partage pas cette Foi, il ne croit pas ce que nous croyons.
88 Je l’ai amené dans les Écritures, je l’ai amené là et je l’ai vraiment coincé. Je lui ai dit: “Mattsson, tu es mon ami. Là tu ne vas pas te lever d’un bond ni prendre la fuite. Nous allons rester là, nous tenir la main comme des frères chrétiens, et causer.” Voyez?
89 Je lui ai présenté clairement le Message, et il est resté là sans bouger. Il disait: “Frè’e Branham, tu–tu as vraiment raison.”
90 J’ai dit: “Mais, Mattsson, tu ne crois pas ça, sinon tu L’accepterais.
91 – Eh bien, Frè’e Branham, je–je crois que ce que tu dis est la Vérité.
92 – Alors, pourquoi est-ce que tu ne L’acceptes pas?” Voyez? Je Le lui présente avec feu. Et il–il, ensuite, dès qu’il repart, il n’y est plus du tout. Voyez?
93 Mais regardez donc ce que cet homme a accompli par son oeuvre missionnaire là-bas – un seul homme. C’est parce qu’il a pu tout de suite envoyer chercher Burton et tous les autres à Chicago, les envoyer là-bas, comme ça, et commencer à faire avancer l’oeuvre. Si bien qu’ils sont maintenant plusieurs dizaines de milliers, le fruit d’un seul petit réveil. Pas un homme qui avait des dons, mais juste un homme qui a eu assez de courage pour aller là-bas et se mettre à la tâche.
Qu’est-ce qui aurait pu être accompli si on leur avait présenté Ceci? Des millions de personnes auraient pu être touchées. C’est sûr. Ce temps-là, nous l’avons perdu. Voilà donc ce que je propose.
94 Maintenant, souvenez-vous, en faisant ceci, vous constaterez qu’à certains moments, peut-être que vous ne serez pas d’accord avec Frère Un Tel. Vous ne serez pas d’accord sur quelque chose, là. Et souvenez-vous, quand vous en arrivez au point où vous dites: “Eh bien, parce qu’il ne Le croit pas tout à fait comme moi, alors je ne vais pas…”, là il y a quelque chose qui ne va pas chez vous. Ce n’est pas chez l’autre homme que ça ne va pas. C’est chez vous que ça ne va pas. Quand on est des frères qui essaient de rester unis!
95 Je vais vous dire une chose: chez les Branham, nous sommes neuf, et nous nous bagarrions comme des jeunes chiots; mais après tout, une fois la bagarre terminée, nous étions quand même des Branham. L’un savait que l’autre était un Branham. Je savais qu’il était un Branham. Il savait que j’étais un Branham. Voyez? Mais nous nous bagarrions. Dans votre famille aussi, vous le faites, mais ce sont quand même vos frères.
C’est comme ça. Nous pouvons avoir des divergences entre nous, c’est en ordre, mais nous sommes quand même un. Nous sommes un en Christ. Nous croyons ce Message, alors tenons-nous-Y.
96 Et je pense que c’est ce qu’il faut faire, pour continuer à avancer, jusqu’à ce que Jésus vienne. Et c’est donc ce que je voulais dire, comme ça. Et je crois que si vous aviez, comme…
97 Voyez, il faut être enthousiaste pour le Message. Si vous n’êtes pas enthousiastes, alors il y a quelque chose qui cloche. Il y a quelque chose qui cloche. Il faut, non pas dire: “Eh bien, le mois dernier, j’étais très enthousiaste, mais je ne sais pas.” Voyez, là il y a quelque chose qui cloche quelque part. Il faut être enthousiaste tout le temps, voyez, alors continuez à cogner dur. C’est le diable qui essaie de vous avoir.
Comme, j’ai toujours aimé notre dernier président, M. Eisenhower. J’avais une grande admiration pour le général Eisenhower. Il a dit: “Lorsque nous étions au combat,” il a dit, “souvent, nous prenions une cartouche et l’introduisions dans le fusil, nous armions le chien, laissions tomber la cartouche dans la chambre, et elle faisait long feu. Le coup ne partait pas.” Il a dit: “Nous ne capitulions pas.” Il a dit: “Peut-être que nous en introduisions une autre, et celle-là aussi faisait long feu.” Il a dit: “Nous n’avons pas abandonné.” Il a dit: “Nous avons continué à faire long feu, jusqu’à ce que le coup parte.”
98 C’est ça. C’est comme ça qu’on gagne la guerre. Continuez à essayer. Introduisez la cartouche et appuyez sur la détente. Vous avez un but, une cible à atteindre. Et si le coup ne part pas, éjectez la cartouche, introduisez-en une autre et essayez de nouveau. Introduisez-la et essayez de nouveau, jusqu’à ce que le coup parte. L’une d’elles est une cartouche vive; avec l’une d’elles le coup partira. Mais voilà, c’est ce que nous devons faire. Continuer simplement à tirer, à tirer, jusqu’à ce qu’il se passe quelque chose.
99 Moi, qu’est-ce que je suis en train de faire? Je suis en train de tirer, en ce moment. Je pars là-bas, sans même savoir…sans avoir une ligne de conduite.
Une responsabilité! Des millions de gens vous regardent: “Qu’est-ce que vous allez faire? Maintenant, qu’est-ce que vous comptez faire?” Certains pensent que je suis mort. Certains pensent ceci. Même que, lorsque ce coup de feu est parti, l’autre jour, on a raconté que j’avais tenté de me suicider. Toutes sortes de choses, voyez, partout dans le pays, et toutes sortes de choses. Voyez? Mais on a tous ces problèmes-là auxquels il faut faire face. Et puis, on a le fardeau des gens.
100 Et imaginez un peu, si Dieu vous donnait de connaître le coeur des gens à qui vous parlez? Réfléchissez à ça. Voyez? Frères, peut-être, je sais que vous avez des fardeaux, mais vous ne comprenez pas. Et en plus, ici, on a la responsabilité d’ici.
101 Vous dites: “Eh bien, ça, ça devrait être facile pour vous, Frère Branham. Si quelque chose doit être fait, Dieu vous le dit, c’est tout.” Non. Il ne me le dit pas. Je me débats avec ces choses, comme vous, et même beaucoup plus que vous. Bien sûr. Je dois me débattre avec ces choses beaucoup plus que vous.
Et il me sera redemandé plus qu’à vous. Vous, vous devez répondre d’une église, vous devez répondre de votre famille, ou peut-être de vous seul, voyez, mais moi, il y a des millions d’âmes dont je dois répondre. Je dois absolument savoir ce que je fais. Et si Satan vous tabasse, vous, pour une seule âme, ou pour quelques âmes que vous pourriez gagner, que dire de là-bas, où des millions d’âmes sont en place? À combien plus forte raison y multipliera-t-il ses attaques? Voyez? Donc, il faut se rappeler tout ça, frères. Alors, ce n’est pas étonnant que je sois nerveux, parfois. C’est sûr.
102 Mais, maintenant, je suis en plein combat en ce moment. J’introduis une cartouche. Si le coup de feu part, ça y est. Si le coup de feu ne part pas, je n’abandonnerai pas. J’éjecterai celle-là comme une cartouche vide, et j’en essaierai une autre. Avec l’une d’elles le coup partira. Un point c’est tout. Avec l’une d’elles le coup de feu partira, quelque part. Alors, je–je veux bien viser, pour que, lorsque le coup de feu partira, je touche l’objet que je veux atteindre. Et vous savez ce que je veux dire, là. J’en suis sûr. Voyez? Il y a quelque chose, quelque part. Je pars pour ces réunions, là-bas, je me lance, simplement. Je n’ai pas l’intention d’enseigner ces grandes choses que je vous enseigne, à vous.
103 Vous vous rappelez ce songe que j’ai eu, dont j’ai reçu l’interprétation, là? “Retourne là-bas et emmagasine de la Nourriture.” Où était le magasin? Ce tabernacle. Où y a-t-il quelque chose de semblable dans le pays, n’importe où ici dans les environs, qui soit comparable au Message que nous avons?
Bon, évidemment, nos petits frères ici, des alentours, ces autres petites églises, c’est nous. Nous sommes un.
Où pourriez-vous aller, pour trouver Ça? Indiquez quelque chose qui Y soit comparable, n’importe où ailleurs. On se retrouve là-bas, dans les credos dénominationnels. On se retrouve là-bas, bien loin du Nom du Seigneur Jésus. On se retrouve là-bas, bien loin de ces autres choses. Voyez? Et c’est ici que la Nourriture a été emmagasinée.
104 Eh bien, un Message que je vous prêche ici, à vous… Regardez, je vous ai prêché pendant une durée variant d’une heure à six heures, pour un seul Message. Eh bien, si je devais me servir d’un de ces Messages-là, il me faudrait une semaine pour L’apporter, un peu ici et un peu là-bas, voyez, parce que Cela a été emmagasiné ici.
105 C’est sur les bandes. Cela ira partout dans le monde, sur les bandes, là où sont les gens, dans leur foyer. Ces bandes se retrouveront directement dans les mains des prédestinés de Dieu. Il peut diriger la Parole. Il dirigera tout, ça suivra exactement son cours. C’est pour cette raison qu’Il m’a fait revenir, afin de faire ceci. “Emmagasine la Nourriture ici.” Il m’a interdit d’aller outre-mer.
106 Frère Arganbright a dit: “Eh bien, allez, viens. Tu n’as qu’un soir, mais nous t’emmènerons en voyage touristique, partout dans le pays.” C’est comme ça que j’avais vu Frère Fred et Frère Banks essayer d’y aller.
107 J’ai dit: “Pas question que j’y aille comme ça.” Voyez? Ça indiquait qu’il y aurait autre chose.
108 J’ai couru pour arriver jusqu’au but maintenant, mais je ne sais pas quelle direction prendre. Par contre il y a des munitions tout autour de moi. Est-ce qu’Il m’a appelé à retourner évangéliser? M’a-t-Il appelé à partir pour les missions étrangères? M’a-t-Il appelé à être Son prophète? Dois-je être pasteur quelque part? Quoi que je doive faire, je continuerai simplement à introduire les cartouches, et à armer le chien. Avec l’une d’elles le coup partira. Mais je ne vais pas rester là à regarder, dire: “Seigneur, mets la cartouche dans le fusil.” Je vais mettre la cartouche dans le fusil, je vais l’armer moi-même. Que Lui, Il tire. C’est Lui qui se charge de ça. Et que moi, je continue simplement à avancer.
109 Alors que je pars maintenant pour ces réunions, je pars, tout simplement. Je ne sais pas. Là, je–je ne parlerai peut-être pas du tout du Message, comme je les prêche ici. Je n’aurai peut-être même pas une seule soirée de discernement. Je ne sais pas. Je vais de l’avant, sans savoir ce que je vais faire. Je ne pourrais pas vous le dire. Je vais de l’avant, et c’est tout.
110 Et c’est ce que vous devez faire. Vous avez quelque chose en tête. Les gens d’ici veulent avoir une église. Construisez-la. Aussi vite que vous pourrez, mettez-la sur pied. Mettez en place vos enseignants et tout.
Vous, les frères, là, avec vos petites églises, et vous avez ce désir, vous faites un travail, Dieu vous récompensera pour ça. Allez là-bas, prêchez, faites tout ce que vous pouvez. Réunissez-vous tous, vous, le groupe d’hommes, ayez des réunions, et discutez des choses profondes de l’Écriture.
Et, priez. Ne–ne venez pas ici seulement dans le but de vous rassembler, vous n’y viendriez que pour une réunion de prière. Faites vos prières dans le secret. Retirez-vous dans un coin. Allez dans votre chambre. Enfermez-vous quelque part. Et agenouillez-vous, simplement, restez devant Dieu, restez là.
Puis, si vous constatez que quelque chose semble vouloir se manifester, oh, vous avancez bien et vous constatez que ça dévie un peu de la Parole, alors faites attention. Ça peut sembler bien beau, mais peu importe, arrêtez-vous là. Vous êtes sous l’effet d’un mauvais esprit. Parce que le Message d’aujourd’hui dirige vers la Parole. Voyez? Ne… Voyez?
111 Si vous dites: “Oh! la la! Frère Branham! Je vais vous dire telle et telle chose. Eh bien, Un tel s’est tenu là l’autre soir, telle autre chose s’est passée comme ceci.”
Surveillez ça. Surveillez ça de près. Ne rejetez rien. Attendez simplement, observez-en le comportement et ensuite confrontez ça avec la Parole et voyez si ça concorde avec la Parole. Alors, si ça concorde avec la Parole, et que tout est bien, remerciez Dieu, et continuez simplement à avancer, alors, voyez, pourvu que ça reste dans la Parole. Voilà mon opinion, ce que je pense que vous devriez faire.
112 Frère Neville, Frère Ruddell, Frère Crase et Frère Beeler, et vous tous, les frères ici, Junie, où que tu sois, et vous, les autres frères, que Dieu vous bénisse abondamment.
Je vois Terry, Lynn, Charlie Cox, David, les jeunes hommes, vous êtes nombreux ici. Que Dieu vous oigne. Oh! Comme j’aimerais prendre une poignée d’entre vous, et vous faire participer à l’évangélisation, vous poster quelque part, voyez, en sachant que vous avez mûri. Vous pouvez tenir, et vous connaissez le Message, et vous étudiez, pour faire vos preuves, vous sentez un appel dans votre vie. Je vois deux ou trois jeunes hommes, et quatre ou cinq autres assis dans une autre rangée, ici, et–et comme ça. Vous êtes des jeunes hommes. Moi, je vieillis. Frère Neville vieillit. Nous sommes des hommes d’âge mûr. Si le temps poursuit son cours, au bout d’un moment nous allons quitter la scène. C’est vous qui devrez prendre la relève. Voyez? Et donc, voyez-vous, et là, peut-être qu’en ce jour-là, ce sera même devenu encore plus glorieux, s’il y a un lendemain.
113 Mais, pendant qu’il y a aujourd’hui, travaillons pendant qu’il fait jour. Demain ne viendra peut-être jamais. S’il vient, soyons prêts pour ça. Vous voyez ce que je veux dire? Alors, voilà ce que je pense, en ce qui vous concerne.
114 Ce serait merveilleux, n’est-ce pas, de voir un frère d’Utica, là-bas, Frère Crase, et vous, tous les autres frères ici, vous réunir, vous rencontrer, vous retrouver quelque part. Vous, les ministres, asseyez-vous ensemble et discutez de différents points. Il faut que vous ayez de la communion fraternelle quelque part. Il faut que vous ayez quelque chose, une raison de vous réunir, de vous rencontrer. Réunissez-vous comme un groupe d’hommes et, ayant les uns et les autres une même foi, et, comme ça, discutez de ces problèmes, réunissez-vous quelque part, peut-être une fois par mois, seulement les ministres. Retrouvez-vous quelque part, dans l’une de vos églises. Asseyez-vous là, et discutez, et entretenez-vous de ces choses, chacun de vous, pasteurs, évangélistes et quoi que vous soyez.
Et puis, si vous êtes confrontés à un grand problème que vous ne pouvez pas résoudre, alors, si je suis appelé à aller sur le champ d’évangélisation. Je ne sais pas si je le serai. Si oui, vous savez que je reviendrai régulièrement, tout le temps. Et alors, si vous vous retrouvez avec ce genre de choses, alors, lorsque je reviendrai ici, eh bien, nous nous réunirons et là nous nous assiérons. L’un de vous a un appel dans sa vie… Nous n’aurons pas d’entretiens privés, et ce genre de choses, comme ce que nous avons fait jusqu’ici. Nous allons simplement nous réunir, et rester là jusqu’à ce que nous ayons l’AINSI DIT LE SEIGNEUR.
115 Et si on arrive à remettre les prédicateurs dans la bonne voie, que lui marche droit, regardez ce qu’il va accomplir. Il va influencer… Ça réglerait des centaines de ces choses. Voilà, c’est ça. Nous ne faisons que nous débattre avec ces choses, vous voyez. Il faut établir un système, le système de Dieu.
116 Comme Jéthro l’a dit à Moïse: “Voyons, tu ne peux pas les battre tous.” Ou, et Dieu a établi des anciens là-bas, soixante-dix anciens. Et Il a pris l’Esprit qui était sur Moïse, et l’a mis sur ces soixante-dix anciens. Et ils ont prophétisé. Et ça n’a pas du tout affaibli Moïse. Ça l’a fortifié. Il avait encore autant de prophétie en lui qu’avant qu’ils se soient servis de son Esprit pour prophétiser. Voyez? Il l’a juste partagé, Il a dit: “Maintenant, Moïse, laisse-les juger les affaires moins importantes. Et, mais pour ce qui est des affaires de première importance, viens leur prêter main-forte pour ça.”
117 Alors, voilà la manière de faire. C’était la manière de faire de Dieu à cette époque-là. C’était la manière de faire de Dieu dans le–dans le premier Âge de l’Église. Et je crois que c’est la manière de faire de Dieu maintenant, c’est bien ça, c’est ce que nous devons faire. Donc, passons à l’action. Arrêtons d’en parler, et passons à l’action, c’est tout. Nous pouvons le faire, par la grâce de Dieu. Vous le croyez, n’est-ce pas? [Les frères disent: “Amen.”–N.D.É.]
Bon, maintenant, voyons un peu. Oh, j’ai déjà épuisé tout le temps dont je disposais.
118 Mais Billy a écrit un mot ici. Un instant, je vais voir ce que c’est. “Je suis de New Albany. Ma fille Grâce, à l’hôpital Memorial, s’est cassé le bras. Désire qu’on prie pour elle. T-r-o-u-b, W. C. Troub.” Troub, quelque chose comme ça.
Prions pour cette jeune fille.
119 Notre Père Céleste, en parlant comme nous sommes en train de le faire en ce moment, il me vient à l’esprit que, peut-être que, lorsque Irénée a regardé son petit groupe d’hommes, ce groupe était peut-être beaucoup moins nombreux que ce que nous avons ici ce soir. Et ils n’avaient pas de siège où s’asseoir. Ils s’asseyaient sur des blocs de pierre froids. Ils s’asseyaient là, et il leur parlait. Ces hommes allaient là-bas, même s’ils savaient que d’y aller pourrait leur coûter d’être donnés en pâture aux lions, de se faire couper la tête. Mais la Foi de nos pères est toujours vivante, en dépit des cachots, des flammes et de l’épée.
120 Je Te remercie pour ces hommes, Seigneur. Je Te prie de les bénir. Et je bénis chacun d’eux, en Ton Nom, veuille les maintenir dans la Foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, que jamais ils ne s’en écartent. Et puisses-Tu envoyer des pasteurs, des docteurs, des évangélistes, issus de ce groupe. Ô Dieu, accorde-le. Et puissent-ils défendre les valeurs partout, en quelque lieu qu’ils soient. Puissent-ils travailler sans cesse jusqu’à ce que Jésus vienne.
121 Et maintenant, Père, je prie pour chacune des requêtes qui ont été reçues ici ce soir, et je Te demande de bien vouloir te souvenir de cette petite demoiselle près d’ici, qui vient de se casser le bras. Que la puissance du Dieu Tout-Puissant la guérisse et la rétablisse. Accorde-le, Seigneur. Je Te prie de lui venir en aide et de la bénir. Bénis ses bien-aimés pour avoir téléphoné. Et que la puissance qui a relevé Jésus de la tombe relève cette jeune fille. Que son bras se rétablisse.
122 Toutes ces requêtes dont il a été fait mention ce soir! Ce pauvre garçon qui est étendu là, atteint de, j’ai entendu le frère annoncer ça, qu’il est rongé par la–la maladie de Hodgkin, au point qu’il a le visage complètement brûlé, par le radium et différentes choses qu’on lui administre. Ô Dieu, sois miséricordieux envers ce garçon. Fais qu’il vive.
Nous pensons à cet homme qui ne s’était pas préparé à Te rencontrer et qui est maintenant décédé; sa femme qui a la tête écrasée. Leur enfant adoptif! Toutes les autres requêtes!
Soeur Bruce, en transportant cette eau. Elle vieillit, Père. Et là elle s’est brûlée aux bras, et un peu partout sur le corps. Nous prions pour elle. Elle est probablement hospitalisée. Nous Te prions de la délivrer et de la sortir de là. Accorde-le, Père. Nous demandons ces bénédictions au Nom de Jésus-Christ. Amen.
123 Maintenant je veux vous demander quelque chose, vous demander si–si vous croyez que nous avons le temps d’aborder un petit peu la Parole. Avez-vous le temps? [Les frères disent: “Oui.”–N.D.É.] Pendant un petit… Bon, il est, je sais, il est un peu tard, mais j’avais un petit quelque chose ici, sur lequel j’ai médité aujourd’hui, dont j’aimerais parler pendant un petit instant, et qui pourrait peut-être vous aider.
Et je m’étais dit que j’annoncerais d’abord ceci. Maintenant c’est sur cette bande. Et si jamais quelqu’un désirait s’y reporter, Jim l’aura en sa possession, voyez: ce que je pense qu’il faudrait faire, et ce qui devrait maintenant être fait à l’intention des…pour vous, frères.
124 Or, savez-vous que lorsque ces hommes de la première heure sont sortis, ils n’étaient parfois qu’un groupe d’environ six ou huit personnes? Et ils ont secoué le pays. Eh bien, vous savez, quand Aquilas et Priscille, au moment des grandes réunions de réveil qu’Apollos a faites là-bas, il n’y avait qu’environ six ou huit hommes et femmes dans ce groupe. Cette église au grand complet, c’était six ou huit personnes. Ici ce soir, vous êtes cinq ou six fois, sept fois plus nombreux qu’ils l’étaient à cette époque-là.
125 Vous savez, Jésus n’avait que douze apôtres. Nous, nous envisageons toujours quelque chose de grand. Mais Dieu n’agit pas dans les grands nombres. C’est dans les petits groupes qu’Il vient. Voyez? Regardez, tout au long des âges, chaque fois qu’Il est venu rencontrer des hommes: c’était dans de petits groupes, voyez, et là Il leur parlait et les établissait. Dieu a trouvé bon d’agir ainsi. Il aime agir de cette façon-là. Et maintenant, nous voulons vraiment garder Dieu au milieu de nous, et aller de l’avant, faire ces choses.
126 Maintenant, dimanche matin, si le Seigneur le veut, je voudrais vous parler de L’évangélisation au temps du soir. Après quoi je, si le Seigneur le permet, je partirai probablement jusque vers la fin de l’automne, et, avant de revenir. Je reviendrai probablement vers septembre.
Et alors, j’espère que d’ici là tout se déroulera à merveille pour vous, frères, que vos réunions se multiplieront, et que la grâce de Dieu sera sur vous tous, jusqu’à ce que nous nous revoyions. Et j’ai confiance que vous prierez pour moi, et pour que ce soit une réussite.
Souvenez-vous, vos prières pour moi, là, signifient que vous êtes mon collègue. Vous êtes–vous êtes mon copain, mon compagnon d’oeuvre. Et ensemble, nous sommes des compagnons d’oeuvre dans le Seigneur. Et alors, quand je suis là-bas devant l’ennemi, je–je veux me rappeler que des soldats fidèles, véritables, qui obtiennent la réponse à leurs prières pour les malades et les affligés, que ces hommes-là sont en train de prier pour moi. C’est moi qui en ai besoin là-bas. J’en ai vraiment besoin. Alors, priez pour moi lorsque vous vous réunissez. Ne m’oubliez pas – dans aucune réunion. Priez pour moi.
127 Maintenant, dans Jean, au chapitre 9, je veux lire du verset 26 au verset 35, là, prendre quelques minutes seulement. Et alors, nous–nous terminerons d’ici vingt ou trente minutes, ou peut-être avant, si le Seigneur le veut. Je veux maintenant lire ces Écritures, dans Jean, 26 à…Jean 9.26 à 35, c’est ce que j’ai noté ici, c’est simplement quelque chose sur lequel je réfléchissais. Ils lui dirent: Que t’a-t-il fait? Comment t’a-t-il ouvert les yeux? Et il leur répondit: Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté; pourquoi voulez-vous…entendre encore? Voulez-vous aussi devenir ses disciples? Ils l’injurièrent et dirent: C’est toi qui es de ses disciples; nous, nous sommes disciples de Moïse. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse; mais celui-ci, nous ne savons d’où il est. Cet homme leur répondit: Il est étonnant que vous ne sachiez d’où il est; et cependant il m’a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs; mais, si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, c’est celui-là qu’il exauce. Jamais on n’a entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux d’un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. Alors répondirent… Ils lui répondirent: Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes! Et ils le chassèrent. Et Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé; et, l’ayant rencontré, il lui dit: Crois-tu au Fils de Dieu?
128 Maintenant, j’aimerais vous parler quelques minutes seulement, frères, tout en sachant que mon petit exposé ici, je ne sais pas ce qu’il en résultera. J’espère que Dieu l’utilisera d’une façon ou d’une autre. Quant à celui-ci maintenant, sur Sa Parole, car je sais que Frère Sink, Frère Neville ou l’un de vous, les ministres, d’habitude vous prêchez. Et comme je suis ici parmi vous, veuillez m’excuser, mais j’aimerais vous parler un peu de cette manière.
129 Maintenant, je voudrais prendre comme sujet ici: Se ranger du côté de Jésus. Les pharisiens et les conducteurs de Son époque cherchaient toujours à Le rabaisser devant les gens. C’était tout simplement un moyen que le diable utilisait pour faire son oeuvre. Tous les pharisiens et les docteurs de Son époque cherchaient constamment à rabaisser Jésus. Ils, tout le discrédit qu’ils pouvaient jeter sur Lui, ils le jetaient. Ils Le surveillaient constamment, cherchant à trouver quelque chose à Lui reprocher. Et ils ne parlaient jamais des bonnes choses qu’Il avait faites. Ils trouvaient toujours des raisons de Le rabaisser et de dire: “Vous voyez, regardez un peu. S’Il était un homme de Dieu, Il n’agirait pas de cette manière-ci.” Ou: “S’Il était un homme de Dieu, Il n’agirait pas de cette manière-là.” Ils cherchaient à Le noircir, pour amener les gens à ne pas croire en Lui. Ça, c’est l’oeuvre du diable.
130 Et cette vieille combine n’a jamais cessé. Souvent un ministre pourrait faire une erreur. Et s’il arrive dans un quartier, – un précieux frère qui essaie de faire ce qui est bien et de conduire les gens dans le droit chemin, – tout ce que le diable peut montrer à l’incroyant ou au soi-disant Chrétien dans ce quartier, afin de jeter le discrédit sur cet homme, il le fera.
Vous savez, le vrai comportement chrétien, c’est de cacher tout ce qu’on peut à propos d’un frère. Ne parlez pas de ses mauvaises actions. Parlez seulement de ses bonnes actions. Parlez seulement des bonnes choses que vous savez sur lui. S’il y a quelque chose de mauvais, laissez ça de côté. Le pauvre homme a déjà suffisamment de problèmes. N’essayez pas de prendre une perche pour enfoncer un homme plus profondément dans le fossé. L’attitude chrétienne, c’est de le relever et de le sortir du fossé. Voyez? N’essayez jamais de le pousser par terre. Il est déjà à terre. Essayez de l’aider à se relever. Et, mais trop d’entre nous aujourd’hui, trop de gens aujourd’hui, devrais-je dire, essaient de faire ça: pourvu qu’ils arrivent à trouver quelque chose qu’ils pourront dire, quelque chose de vraiment mauvais.
131 Bon, par exemple, si–si l’un de vous, frères, faisait une erreur, faisait quelque chose de mal; et vous êtes sujets à ça; moi aussi; chacun de nous. Mais, comme nous avançons, rappelons-nous que nous sommes frères. Nous sommes frères. Et si nous avons un sujet de dispute, disputons-nous les uns avec les autres. Soulevons la question ensemble. Soulevons la question devant nos frères et réglons ça.
132 Or, on avait l’habitude, dans la famille Branham, si l’un des petits avait fait quelque chose, on allait le dire à Bill, parce que j’étais l’aîné. Et il fallait que je me tienne là et que je découvre qui avait raison et qui avait tort. Eh bien, ma décision, c’était que, s’ils…celui qui avait raison et celui qui avait tort. S’ils ne croyaient toujours pas ça, alors ils allaient se bagarrer derrière mon dos, pour régler la question. Mais ils étaient toujours frères, vous voyez. Ils se battaient les uns avec les autres dans la cour de derrière; et ils se battaient les uns pour les autres dans la cour de devant. Donc, c’est de cette manière que les choses se passaient, voyez, et ils étaient toujours frères.
133 Eh bien, c’est, c’est de cette manière que nous–nous devons procéder. Voyez? Si vous avez quelque chose contre quelqu’un, contre votre frère, n’en parlez pas à quelqu’un d’autre. Si c’est quelque chose de mal, allez vers lui et parlez-lui-en. Et là, s’il veut se disputer avec vous, alors prenez quelqu’un d’autre avec vous. Alors, soulevez la question, et faites-le comme la Bible dit de le faire.
134 Mais Jésus, eux, ils–ils s’acharnaient à trouver toutes les petites zones d’ombre qu’ils pouvaient, car ils cherchaient à Le rabaisser aux yeux des gens.
Et c’est ce que le diable veut. Ils veulent–ils veulent détruire votre influence auprès des gens. C’est pour ça qu’il faut faire très attention à ce que vous faites. Marchez comme de vrais hommes de Dieu. Parlez comme des hommes de Dieu. Voyez? Conduisez-vous comme des hommes de Dieu. Vivez comme des hommes de Dieu. En effet: “Le diable, votre adversaire, rôde comme un lion rugissant, cherchant à dévorer ce qu’il peut.”
135 Pourquoi est-ce qu’ils faisaient ça? Ils étaient jaloux de Lui. C’est pour cette raison qu’ils cherchaient à Le rabaisser. Ils étaient jaloux de Son ministère. Et c’est pour cette raison qu’ils cherchaient à rabaisser. Eh bien, Il avait le ministère de Dieu, et ils le savaient bien, mais C’était contraire à leur credo. Alors, ils cherchaient à Le rabaisser, à prendre tout ce qu’Il…chaque petite faille qu’ils pouvaient trouver, afin de se débarrasser de Lui. Ils voulaient qu’Il abandonne la partie. Ils voulaient que les gens Le condamnent.
Ce qu’ils voulaient, c’est dire: “Mais, ce Gars-là n’est rien. Regardez un peu. Mais, Le voilà. Il–Il–Il a fait ceci, et vous savez que ce n’est pas bien, ça. Toute notre vie, on nous a enseigné que nous devons croire les anciens. Et Le voilà, Il s’est tenu là et a réprimandé cet ancien. Il a désapprouvé la tradition des pères. Et on nous a… Nous devons croire la tradition de nos pères. C’est ce que chaque rabbin nous a enseigné, pendant toutes ces années. Et cet Homme-là arrive et Il est en désaccord avec eux. Voyez? Eh bien, un Homme pareil n’est pas digne d’être prédicateur.” Voyez? Ils cherchaient à Le rabaisser.
136 Mais malgré tout, ceux qui croyaient en Lui, et qui L’aimaient, et qui avaient vu Ses signes Scripturaires miraculeux, ils ne se laissaient pas freiner par ces gens. Non monsieur. Ceux qui croyaient en Lui, ils croyaient en Lui. Ceux qui L’aimaient, ils Le soutenaient. Ce que les autres leur montraient, ils ne le voyaient pas.
137 Oh, si nous pouvions être comme ça! Si nous pouvions simplement ne pas voir. Si quelqu’un se présentait par ici, en disant: “Savez-vous quoi? Les gens disent que vous êtes pentecôtiste.
– Mais pas par une dénomination.
– Eh bien, vous avez été… Vous–vous êtes de ceux qui baptisent au Nom de Jésus.
– Oui. C’est vrai.
138 – Eh bien, je vais vous dire quelque chose. Je connais un homme qui a été baptisé comme ça un jour, et il a fait telle chose.”
139 Mais, écoutez, ça n’a rien à Y voir. C’est un démon qui cherche à vous noircir le tableau. Ils cherchent toujours à vous montrer un vieux bateau qui s’est échoué sur le rivage, mais ils ne vous montrent pas celui qui est arrivé à bon port. C’est vrai. Voyez? C’est vrai.
140 Ils cherchent toujours à lancer là-bas un appât à corneille, en disant: “En voici un exemple. Et c’est à cause de ça. J’ai entendu parler d’un certain prédicateur, qui était prédicateur de la sainteté, et il a fait ceci, cela, ou autre chose.” Mais ils ne vous signalent pas les autres qui, eux, n’étaient pas prédicateurs de la sainteté, et qui ont fait ça aussi, vous voyez. Et ils ne signalent pas les grandes choses que Dieu a faites.
141 Par exemple, quelqu’un dira: “Oh, cet homme-là, il est allé trop loin. Il, il est allé trop loin.” Il se peut qu’il l’ait fait. “Il a échoué complètement, il est allé trop loin. Il est devenu un fanatique.” Il se peut qu’il l’ait fait. Mais, pendant qu’ils montrent du doigt ceux qui sont allés, une personne qui est allée trop loin, qu’en est-il des millions de personnes qui ne sont pas allées assez loin? Ça, ils ne le voient pas. Vous voyez ce que je veux dire? [Les frères disent: “Oui.”–N.D.É.]
142 Donc, les gens cherchaient, les pharisiens, les sadducéens, les hypocrites, les hérodiens et tous, ils cherchaient à noircir Jésus. Mais les vrais croyants, qui avaient été prédestinés à entendre ce Message, ils L’ont entendu et n’Y ont vu absolument aucune erreur.
143 C’est pareil maintenant. Ceux qui croient en Lui, ils L’aiment. Ceux qui croient en Lui, ils ne voient aucune faute en Lui. Ils n’y voient pas d’hérésie. Ils n’y voient rien de faux. Ils ne voient aucune fausseté dans Sa Parole. Ils ne voient rien de mal dans Son peuple. Ils ne voient que Jésus, c’est tout. Ils, ils ont été–ils ont été prédestinés à la Vie Éternelle, alors ils se rangent simplement du côté de Jésus, et ils restent là.
144 Nous avions coutume de chanter un petit cantique, Frère Roy Roberson. Nous avions coutume de chanter un petit cantique ici, à l’époque où tu es arrivé, je pense.
Je prendrai le chemin, avec le petit nombre des méprisés qui appartiennent au Seigneur.
J’ai commencé à marcher avec Jésus, et j’irai jusqu’au bout.
Je préfère marcher seul avec Jésus,
Et avoir, comme Jacob, une pierre pour oreiller.
145 Eh bien, vous avez entendu ce petit cantique. C’est vrai. Je préfère prendre le chemin de la discorde, prendre le chemin des méprisés, prendre le chemin de ceux qu’on critique, et marcher avec Jésus. N’Y voir absolument aucune erreur. Ne voyez pas l’erreur de l’autre. Continuez simplement à avancer, c’est tout.
Alors, c’est comme ça qu’ils agissaient à l’égard de Jésus. Ils ne–ils ne…
Et vous les pasteurs, vous devez enseigner à vos fidèles à faire la même chose.
146 Si quelqu’un vient dire: “Vous savez, ceux de votre église, ils étaient ci et ça. Ils…” Oui monsieur.
147 De ceux-là, il se peut qu’on en ait une douzaine assis là, mais n’est-ce pas qu’il y a aussi celui qui est–qui est–qui est intègre, qui est assis là? Voyez? Vous–vous–vous… Les arbres vous cachent la forêt, c’est tout. Voilà, c’est ça, la même chose de nouveau. Vous voyez maintenant?
148 Donc, c’est ce qu’ils cherchaient. Ils ne voulaient pas admettre qu’Il faisait l’oeuvre de Dieu, ils cherchaient donc à semer la discorde et à amener les gens à ne pas croire. Mais ces gens qui croyaient en Lui, ils sont restés avec Lui. Ils ont pris parti.
149 Vous savez, j’ai pensé ici à quelques personnes, je les ai notées ici. L’aveugle, ils n’ont pas réussi à le dissuader, cet homme à qui Il venait de rendre la vue. Nous connaissons cette histoire. Et en plus, il leur a posé une question qui les a vraiment piqués au vif. Donc, ils se sont présentés là.
Et Jésus est passé, C’était un Homme qui était méprisé et haï. La Bible avait dit qu’Il serait rejeté. “Son aspect n’avait rien pour nous plaire. Et nous étions tous errants comme des brebis. Il était un Homme de douleur, habitué à la souffrance.” Et tout ce que la Bible avait dit qu’Il serait. “Il serait méprisé et abandonné.” Et nous voyons cet Homme.
150 Par contre, ceux qui croyaient la Parole, ils savaient que les choses mêmes que Jésus faisait, et les choses qui caractérisaient Sa vie – ils savaient Qui Il était. Alors, en aucun cas ils n’auraient pu Le salir, parce qu’ils ne voyaient pas ça. Et, vous savez, de toute façon, l’amour est aveugle à ces choses. “L’amour couvre une multitude de péchés”, vous savez. “L’amour parfait bannit la crainte et le péché, toute discorde.” C’est ce que fait l’amour.
151 Alors, cet aveugle était assis là, et Jésus et Ses disciples sont passés. Et je pense que Jésus leur a donné là une petite leçon. Quand ils ont vu ce pauvre aveugle, ils se sont dit: “Eh bien, sûrement qu’il y a un péché là-dessous, quelque part.”
Quand nous voyons quelque chose arriver à un homme, nous disons toujours: “Eh bien, il a péché. Quelque part il n’était pas dans la volonté du Seigneur.” Quand Frère Crase a heurté ce poteau: “Quelque part il n’était pas dans la volonté du Seigneur”, selon l’opinion de quelqu’un. Quand ce fusil m’a explosé au visage: “Eh bien, il n’était pas dans la volonté du Seigneur.” Frère Neville a heurté cette voiture: “Il n’était pas dans la volonté du Seigneur.” Ce n’est pas tout à fait vrai, ça. Non monsieur. Ça ne l’est pas. Dieu permet ces choses.
Jésus s’est retourné et leur a donné une leçon.
152 Ils disaient: “Son père a dû pécher. Ou–ou est-ce sa mère qui a péché? Ou est-ce lui qui a péché?”
Jésus a dit: “Aucun d’eux n’a péché; mais c’est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées.” Amen. Voyez? Dieu laisse des choses arriver juste pour…afin que les oeuvres de Dieu soient manifestés. Bon, donc Il a dit, a parlé à cet homme, Il lui a rendu la vue, et Il s’en est allé.
153 Et voilà les pharisiens qui rappliquent, quand ils ont eu vent de la rumeur. “Il y avait cet homme qui était aveugle, il était assis là, il mendiait, et maintenant il voit.” Cette rumeur circulait parmi eux. Et, oh! la la! ça a éveillé quelque chose. Et les voilà qui rappliquent, et ils ont vu que l’aveugle voyait.
Et d’abord ils sont allés, ils ont cherché un moyen de semer la crainte parmi tout le peuple. Parce qu’ils avaient déjà dit: “Si quelqu’un s’attache à cette nouvelle Doctrine et à ce nouveau Prophète nommé Jésus de Nazareth, on lui remettra immédiatement ses papiers, on l’exclura de la communion de l’église. Il ne pourra plus aller à la synagogue. Si vous Le fréquentez, que vous assistez à l’une de Ses réunions, vous ne pourrez plus y aller.”
154 Alors, ils voulaient faire là une grande démonstration, parce qu’ils Le haïssaient. Ils ne pensaient pas à ce pauvre aveugle. Mais ils voulaient faire une grande démonstration, pour forcer les gens à se tenir loin de Lui.
155 Ils ont dit, ils ont voulu interroger son père et sa mère, alors on est allé chercher son père et sa mère. Ils ont dit: “Est-ce là votre fils?”
Il a dit: “Oui, monsieur.
– Il, est-il né aveugle?
– Oui, monsieur.
– Et, comment donc voit-il?”
156 “Et son père et sa mère craignaient,” dit la Bible, “parce qu’ils savaient qu’ils seraient exclus de la synagogue, s’ils admettaient que c’était…”
Alors, voyez, les voilà qui baissent pavillon. Ils ont dit: “Nous savons, en effet, que c’est notre fils.”
157 Oh, probablement que quelques milliers de personnes se trouvaient là. Mais, s’il pouvait… Si ces pharisiens pourris pouvaient seulement salir Son Nom, juste là, ou faire quelque chose pour effrayer les gens, ceux-ci Le chasseraient de là, avant la réunion. Voyez? Toute Son influence serait détruite.
158 Alors, ils ont dit, un groupe d’entre eux sont venus là, revêtus de leurs vêtements sacerdotaux, et ils ont dit: “Parlez-nous de ce qui le concerne.”
159 Ils ont dit: “Nous savons que c’est notre fils. Nous savons qu’il est né aveugle. Mais maintenant, comment il voit, ça, je ne sais pas. Interrogez-le lui-même. Il a de l’âge.” Voyez? Très bien.
160 Ils sont donc allés le chercher, ils ont dit: “Qui t’a rendu la vue? Comment t’a-t-Il guéri?”
Il a dit: “Celui qu’on appelle Jésus de Nazareth m’a rendu la vue.”
161 Et ils ont dit: “Donne gloire à Dieu.” Ils ont dit: “Mais, nous savons que cet Homme est un pécheur.” Ils ont dit, et, ils ont dit: “D’où est-Il?”
162 Il a dit: “Je ne sais pas. Il est simplement passé et m’a guéri, et c’est tout ce que j’en sais. Il y a une chose que je sais, et ça je le sais. Je ne pourrais pas vous dire s’Il est un pécheur ou pas. Je ne sais pas. Je n’ai rencontré cet Homme qu’aujourd’hui. Mais si–s’Il a pu me rendre la–la vue! Je sais une chose, c’est qu’avant j’étais aveugle et que maintenant je vois. Ça, j’en suis sûr. Car, il y a une demi-heure, j’étais aveugle, et maintenant je vois aussi bien que n’importe lequel d’entre vous. Donc, je sais que je vois.”
163 Oh, là ils ont vraiment été piqués au vif! Alors, ils ont pensé: “Mais,…”
164 Il a dit: “Eh bien,” il a dit, “est-ce que vous voulez aussi devenir Ses disciples?” Ça, c’est un bon–c’est un bon témoignage solide. Ça–ça–ça, c’est bien–c’est bien étayé. Je dirais que ça–ça–ça, c’est un témoignage hors pair. Il a dit: “Est-ce que vous…”
165 Voici un laïque, un aveugle, debout dans la rue, après avoir rencontré Jésus, il demande maintenant au disciple, demande aux pharisiens s’ils veulent devenir Ses disciples. “Vous, les évêques, les chefs, est-ce que vous voulez aussi devenir Ses disciples?”
166 Ils ont dit: “Non! C’est toi qui es Son disciple. Nous, nous sommes disciples de Moïse.” Ils regardaient loin en arrière dans l’histoire, vous savez. “Nous, nous sommes disciples de Moïse. Cet Homme, nous ne savons rien de Lui. Nous ne savons pas d’où Il vient. Eh bien, nous n’avons reçu aucune directive de nos écoles, indiquant qu’Il serait sorti de l’une d’elles. Il n’est jamais venu nous interroger sur ces choses. Voyez? Nous ne savons rien à ce sujet. Vous, les gens, là, vous rendez-vous compte que cet Homme-là n’a pas été ordonné? Cet Homme est un devin, ou quelque chose comme ça. Il est Béelzébul. Vous êtes en train de vous faire ensorceler. Voyons, Il ne détient aucune autorité. Nous ne la Lui avons pas encore conférée. Voyez? Nous ne savons même pas d’où vient cet Homme.”
167 Ce brave gars, il était là, il voyait clair, il a dit: “Or ça, c’est étonnant.” Voyez? Il aurait eu le dessus sur les gens, ces pharisiens allaient avoir le dessus, ils intimidaient ces gens. Voyez? Mais lui, il s’était déjà rangé du côté de Jésus, voyez, alors il a dit: “Ça, c’est étonnant.”
Laissez-moi décortiquer ça, certaines des paroles qu’il a peut-être dites. “Bon, c’est vous autres les meneurs de cette religion, ici, depuis des centaines d’années. Et vous parlez d’un Messie qui doit venir, et de quelque chose qui va se produire dans les ombres du temps, lorsque le Libérateur viendra nous visiter. Et vous nous dites que, quand Il sera venu, que–que, tout ce qu’Il fera. Et vous voici, vous, les conducteurs spirituels, les souverains sacrificateurs et les sacrificateurs de cette localité, réunis ici devant ces gens, cherchant à noircir Son Nom, cherchant à dire du mal de Lui. Et cet Homme est venu ouvrir mes yeux aveugles. Je suis né aveugle. Voici mon père et ma mère, qui ont rendu témoignage que je suis né aveugle. J’ai été ici même, au milieu de vous, pendant toutes ces années, un aveugle-né. Et jamais une telle chose ne s’est produite, depuis le commencement du monde. Et voici qu’un Homme a pu venir accomplir un miracle qui ne s’était jamais produit depuis le commencement du monde, et vous, qui êtes les conducteurs spirituels, vous ne savez rien à ce sujet.” Fiou! Hmm! Il a dit: “Ça, c’est étonnant, vous dis-je.”
168 Il s’est rangé du côté de Jésus. Voyez? Il avait été permis qu’il soit aveugle, afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées, voyez, parce qu’il a pris le parti du Seigneur Jésus. Il s’est rangé de Son côté.
169 Là il les avait piqués au vif. Savez-vous ce qu’ils ont fait? Ils ont dit: “Maintenant nous savons que tu es né dans le péché. Tu essaies de nous enseigner?” Ils l’ont chassé de l’église, flanqué dehors, poussé dehors, jeté dehors.
Mais dès qu’il a été jeté dehors, avez-vous remarqué? Jésus l’a retrouvé. Amen. Amen. Jésus l’a retrouvé. Alors, s’ils vous jettent dehors, ne vous inquiétez pas. Il vous retrouvera. Voyez? Très bien.
Et Il lui a dit: “Crois-tu au Fils de Dieu?”
170 Il a dit: “Seigneur, Qui est-Il?” Il ne le savait même pas. Mais tout ce qu’il savait, c’est qu’avant il était aveugle et que maintenant il voyait.
171 Et moi, je sais une chose, frère. Ils auront beau appeler Ceci du fanatisme et tout ce qu’ils voudront. Mais moi qui étais autrefois un pécheur, je–j’ai maintenant reçu la grâce. Il m’est arrivé quelque chose. Voyez? Voilà la chose que je–je sais maintenant. Pour avoir mis ma confiance dans Sa Parole, pour avoir cru en Lui, j’ai été chassé de toutes les organisations qui sont sous la face des Cieux. Plus aucune d’elles ne veut m’accueillir. Vous le savez. Certains de leurs hommes, là-bas, le feront. De braves hommes accepteront. Mais toutes les organisations m’ont rejeté. C’est vrai. Mais Il m’a trouvé. Il me trouvera quelque part. C’est vrai. Voyez? C’est vrai. Il passera, comme ça.
172 Donc, tout ira bien, puisque nous voulons nous ranger du côté de Jésus. Et la seule manière de se ranger du côté de Jésus, c’est de se ranger du côté de ce qu’Il a dit, en croyant Sa Parole. Alors, rangeons-nous de Son côté.
173 L’aveugle leur a donné un véritable témoignage. Très bien. Et nous voyons que, de nouveau, ils ont cherché à salir Son Nom.
Je ne vais prendre qu’un instant, et je vais devoir sauter certaines choses, là.
Donc, une fois, il y avait un pharisien. J’ai prêché là-dessus il y a un certain temps, j’avais intitulé ça “Laver les pieds de Jésus”. Je crois que vous, ici, vous m’avez entendu prêcher là-dessus, la fois où un pharisien avait invité Jésus à venir chez lui. Un gros pharisien raide et guindé, qui L’avait invité à venir. Et vous savez, j’avais illustré un peu la scène, j’ai parlé du messager qui était venu Le trouver. Et–et Il y est allé, même s’Il savait qu’on Le haïssait. Mais Il y est allé quand même. Et lorsqu’ils L’ont fait entrer, ils ne Lui ont pas lavé les pieds. Ils L’ont laissé s’asseoir là, Il sentait mauvais et tout, après les labeurs de la route. Et voilà, Il était assis là.
174 Et une petite femme est arrivée. Ils ont pensé: “Oh! la la! le Seigneur est bon envers nous, parce que, regardez, ceci va vraiment agrémenter notre grande réception!” Ils L’avaient fait venir, rien que pour se moquer de Lui. Ils L’avaient fait venir, rien que pour se payer Sa tête. Et là ils ont pensé que le Seigneur se mettait de la partie avec eux, puisque cette femme de mauvaise vie, cette prostituée, était venue, et elle pleurait, et elle mouillait Ses pied de ses larmes, et les essuyait avec ses cheveux.
Ce vieux pharisien et tous les autres sacrificateurs qui étaient là, dans un coin, ils ont dit: “Frère, vraiment, le Seigneur a tout préparé pour nous. Voilà, on va pouvoir tout de suite salir Sa réputation. Il Se dit Prophète, et les gens Le prennent pour un Prophète. Ils L’appellent le Prophète galiléen. Il prétend même être le Messie, et nous savons que le Messie sera Prophète. Et Le voilà, assis là-bas. Vous voyez dans quelle situation on L’a placé? Regardez là-bas. Ah, mon gars, on va Lui faire Son affaire tout de suite. Le voilà, assis là-bas, la tête basse comme un petit chien battu ou quelque chose comme ça, là-bas. Et une prostituée, la même classe de gens que Lui, vient Lui laver les pieds comme ça, et là, Lui, Il ne sait même pas – s’Il était Prophète, Il saurait quelle espèce de femme est celle-ci. Maintenant, les gars, trinquons pour fêter ça,” ils ont dit, “parce que, regardez là-bas.” Voyez?
175 N’importe quoi pour salir Son Nom, n’importe quoi pour détruire la confiance des gens, sans savoir que c’est parce qu’ils étaient possédés du diable qu’ils faisaient ça. Ils travaillaient en harmonie avec le diable, en cherchant à noircir le Nom du Fils de Dieu.
176 Comment ont-ils pu faire ça, frères? C’est parce qu’ils n’avaient jamais sondé les Écritures. Jésus a dit: “Sondez les Écritures. Vous pensez avoir en Elles la Vie Éternelle, et ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi.” Oh, quel ministère Il avait! Voyez? Oui monsieur. “Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas.” Voyez?
177 Mais voici ce pharisien qui dit: “Nous L’avons, maintenant. Oh, regardez un peu, il y a probablement quinze cents personnes ici, à ce festin. Maintenant regardez-Le donc, assis là-bas. Le voilà assis avec une prostituée.”
178 Et, oh! la la! c’était vraiment quelque chose de terrible, à cette époque-là. Fiou! Hum! Le voilà, en compagnie d’une femme de mauvaise vie qui était entrée en douce, comme Lui (semble-t-il) était entré en douce. Il était passé près du larbin préposé au lavage des pieds et tout le reste, et Il était assis là.
179 Et il dit: “La voilà, là-bas, en train de Lui laver les pieds. Or, s’Il était Prophète, – vous voyez bien, frères, que cet Homme n’est pas Prophète, – s’Il était Prophète, alors Il saurait de quelle espèce est la femme qui Lui lave les pieds.”
180 Jésus est resté assis là, à la regarder, Il n’a pas bougé un pied jusqu’à ce qu’elle ait fini. Si vous vous mettez à faire quelque chose pour Jésus, parfois Jésus reste là, à vous regarder faire. Oui. Il vous laisse agir, jusqu’à ce que vous ayez fini, après quoi vient la récompense. Peut-être avez-vous oeuvré pour Lui tout au long de cette vie, mais ne vous en faites pas, il y aura une récompense à la fin, pourvu que vous vous rangiez de Son côté.
181 Peut-être que vous ne–ne verrez pas une seule personne, pour qui vous avez prié, être guérie. Continuez simplement à prier pour eux. J’ai souvent dit: “Si je priais pour cinq cents personnes un soir, et que demain matin, ces cinq cents personnes étaient toutes mortes, demain soir je prêcherai la guérison Divine et je prierai pour les malades.” Voyez? Ça n’a absolument aucun rapport. Voyez?
182 Il vous laissera essuyer des défaites et tout le reste, tout au long du chemin, jusqu’à ce que vous arriviez au bout et que vous terminiez votre travail – comme Il avait conduit cette femme. Elle voulait Lui rendre service, alors Il a simplement tendu le pied et l’a laissée–laissée Lui laver les pieds. Oh, s’Il avait dit: “Ne fais pas ça”, elle se serait levée d’un bond et aurait détalé. Mais Il l’a laissée rendre ce service.
183 Et, après qu’elle a fini, terminé ce service qu’elle s’était proposée de Lui rendre, alors Il a levé les yeux vers cet hypocrite qui était là-bas, qui cherchait à jeter l’opprobre sur Son Nom. Il a dit: “Simon, j’ai quelque chose à te dire; pas à elle, mais à toi. Toi, qui te tenais là-bas: dans ton coeur, c’est pour ça que tu M’as fait venir ici. Tu n’as aucune communion avec Moi. Je le savais, non? Mais tu M’as fait venir ici. Et tu M’as fait asseoir là-bas, pour te moquer de Moi. Laissé… Tu ne M’as pas donné d’eau, pour laver Mes pieds. Tu ne M’as rien donné pour Me rafraîchir. J’étais assis ici, brûlant et endolori, tu ne M’as pas donné d’huile pour Mon visage. Tu as eu honte de Me donner un baiser de bienvenue et de Me serrer la main. Tu vois? Tu as eu honte, devant tes invités, tu as eu honte de le faire. Cette femme, elle, depuis qu’elle est entrée, elle n’a pas cessé de Me frictionner les pieds et de les baigner avec les larmes de ses yeux, elle les a essuyés en utilisant comme serviette ses propres cheveux. Là Je vais te montrer si Je suis Prophète ou pas.” Amen. J’aime ça.
184 “Maintenant, c’est à toi que Je veux parler un instant. Tes nombreux péchés te sont tous pardonnés.” Hmm!
185 Ont-ils sali Son Nom? Ils pensaient avoir réussi. Ils pensaient avoir mis le holà à Ça. Ils pensaient Lui avoir réglé Son compte, de sorte que Son réveil ne pourrait jamais avoir lieu dans cette localité. Ils pensaient avoir détruit Son influence. Mais il a suffi d’une seule personne qui L’aimait pour renverser toute la situation.
186 Qui vous dit que vous n’êtes pas cette personne-là, pour votre localité ou pour quelqu’un que vous rencontrerez? Rangez-vous de Son côté. Rendez-Lui service. Faites quelque chose pour Lui. Vous savez ce que je veux dire, frères? [Les frères disent: “Amen.”–N.D.É.] Rangez-vous du côté de Jésus. Prenez-Le, Lui: que votre choix, ce soit Lui. Rendez-Lui service, quand bien même il n’y aurait personne d’autre, quand bien même on ne vous récompenserait jamais, ni rien. Peu importe. Attendez que le travail soit terminé.
187 Est-ce que vous aimeriez qu’Il dise… Même si vous aviez prié pour les malades, et qu’ils ne se soient pas rétablis. Même si vous aviez prié pour pouvoir parler en langues, et que vous ne l’ayez pas fait. Vous aviez prié pour prophétiser; vous ne l’avez pas fait. Mais, par contre, la seule chose que vous pouvez faire, c’est raconter l’histoire de Jésus dans votre église, ou dans votre localité, au travail. Vous n’avez pas pu faire une seule chose; vous n’avez pas conduit une seule personne. Cette femme, elle n’a pas conduit une seule personne à Christ, mais elle Lui a rendu service. Et ça change quoi, ça, au bout du chemin, pourvu qu’Il dise: “Et Je te le dis, tous tes péchés, même si pas une seule de tes prières n’a été exaucée. Mais tu es venu en te fondant sur Ma Parole. Tu es venu, parce que tu as cru en Moi, et tu M’as rendu service. Et Moi, Je dis que les nombreux péchés que tu as commis te sont tous pardonnés”? Moi, ça me suffirait. Amen. Oui monsieur. Très bien.
188 Eux, ils veulent dire: “Les jours des miracles sont passés”, et–et tout. Laissez-les dire. Mais nous, appliquons-nous à servir le Seigneur.
Ils Le haïssaient parce qu’ils étaient jaloux de Lui. C’est la seule raison. Ils étaient jaloux.
Ils cherchaient à détruire Son influence auprès des gens, tout comme ils le font maintenant. Ils, s’ils peuvent arriver à in-…à détruire l’influence du Message auprès des gens, alors ils auront réussi à écraser la chose. C’est vrai. Parce que – pourquoi cherchaient-ils à faire ça? Parce qu’Il était contre tous leurs credos, et toutes les doctrines de leur église, et tout ce en quoi ils croyaient, et qu’Il dénonçait toutes leurs–toutes leurs croyances et tout. Il était contre tout ça. Et ils Le haïssaient, parce qu’Il ne faisait pas copain-copain avec eux.
189 Par contre, s’Il était venu, en disant: “Oh, Caïphe, homme merveilleux de Mon Père. Je suis le Messie. Viens ici, Caïphe. Vois-tu l’eau qui est là-bas? Te souviens-tu, là-bas en–en Égypte, Moïse, le grand prophète l’a changée en–en sang. Tu te souviens de ça, Caïphe?
190 – Oh, jeune Homme, je connais très bien cette histoire.
191 – Très bien, Caïphe, Je vais changer l’eau maintenant, l’eau en sang, pour te montrer que Je suis ce Prophète dont Moïse a parlé. Et voilà, Caïphe. Qu’en penses-tu?”
192 “Que penses-Tu,” Caïphe, vu qu’il était pharisien, “que penses-Tu des pharisiens?
193 – Oh, cette race de gens, Je trouve qu’ils sont merveilleux. Oh, vous autres, vous observez à la lettre les traditions des pères.
– Tu sais, Tu pourrais bien être le Messie.”
194 Non. Il ne l’aurait pas été. Ç’aurait été l’indication même qu’Il ne l’était pas. Quand vous voyez venir quelqu’un qui dit: “Venez ici et je vais vous montrer ce que je vais faire. Et venez ici, je vais faire ceci et faire cela.” Souvenez-vous, tout de suite, au départ, il y a quelque chose de louche là-dedans.
Jésus a dit: “Je ne fais rien que le Père ne M’ait montré premièrement.” Voyez? Oui.
195 Il était contre eux. Il apportait un enseignement contraire à eux. Il condamnait leur observance du sabbat. Il condamnait la façon dont ils s’habillaient. Il condamnait toutes leurs manières de vivre, toutes leurs traditions, tout leur lavage de pots, leur lavage de chaudrons, leur lavage de mains, et tout le reste. Il condamnait tout ça. Leur habillement – Il a dit: “Vous portez des vêtements brodés, et vous recherchez les premiers sièges, et–et vous faites de longues prières, et vous dévorez les maisons des veuves.” Il a dit: “Vous serez jugés plus sévèrement.” “Eh bien, souviens-toi, je suis le Dr Untel!”
196 – Peu importe qui tu es.” Oh, mon vieux, Il n’y est vraiment pas allé de main morte. Ils ne… Pourquoi? Parce qu’ils ne croyaient pas en Lui. Il était la Parole. Voyez? Il essayait de casser cette bande de légalistes.
Et s’Il était ici sur terre aujourd’hui, Il essaierait de faire la même chose.
197 Certaines personnes disent: “Eh, là, une minute! Nous observons le sabbat, toujours. Nous faisons ceci. Et, vous savez, nous observons tout ceci, et nous observons cela. Et tous les, eh bien, tous les Vendredis saints… Eh bien, quand arrive la période de jeûne, quarante jours avant Pâques, nous faisons toujours carême. J’arrête de fumer pendant quarante jours. J’arrête de boire pendant quarante jours, avant, pendant la période du carême.” Oh, la tradition des pères: des légalistes. Si vous aimez Dieu, vous–vous ne fumez pas, au départ. Si vous aimez Dieu, vous… Je–j’avais écrit quelque chose à la fin de ma petite Bible, ma toute première Bible. J’avais dit:
Ne me posez pas de questions sans valeur.
Gravez bien ceci dans votre esprit:
Si vous aimez le Seigneur de tout votre coeur,
Vous ne fumez pas, vous ne buvez pas, ou–ou… Vous ne fumez pas, vous ne chiquez pas et vous ne buvez pas de whisky.
198 Et c’est encore valable aujourd’hui. Si je ne fais pas ces choses, ce n’est pas parce que je pense qu’Il me condamne pour ça; j’y renonce volontiers parce que c’est quelque chose de répugnant et que ce n’est pas convenable pour un ministre. C’est vrai. Je ne dirais pas…
199 Souvent je vais chez des gens, et des femmes se trouvent là. Je vais chez eux, je frappe à la porte, et une soeur vient à la porte: “Entrez, Frère Branham.” Si son mari n’est pas là, – à moins que ce soit un cas de maladie et que j’aie quelqu’un avec moi, – je n’entre pas. Et si on me fait venir à l’hôpital ou à une chambre, en disant: “Frère Branham, venez. Je suis Soeur Une Telle de tel endroit. Je suis–je suis ici, à l’hôtel. Je–je–j’ai amené ma mère. Elle est malade.” J’emmène ma femme. Sinon, j’emmène un autre frère. Voyez? Je–je ne, je ne pense pas…
200 Je pense qu’il n’y aurait pas de mal à ce que j’entre là, mais si quelqu’un me voyait entrer là? Voyez? Si quelqu’un me voyait le faire? Voyez? Alors, tout de suite les gens diraient: “Il est entré là où se trouvait cette femme. Il court après les femmes.” Voilà, voyez, voilà quelque chose que je ne dois pas faire. Voyez? On ne doit jamais faire une chose pareille, parce qu’on met une pierre d’achoppement sur le chemin de quelqu’un d’autre. Voyez? Je ne crois pas que je ferais quoi que ce soit de mal là-bas. Je ferais, je ferais, et je ferais confiance à Dieu que je peux entrer là. Quelle que soit la situation, je ferais confiance à Dieu. Mais, par contre, voyez, et–et–et j’aime assez le Seigneur pour ne pas faire ça. Voyez? C’est par amour. On, on ne le fait pas parce qu’il est de notre devoir de le faire. On le fait parce qu’on aime le Seigneur. On n’est pas obligé de le faire, mais on le fait quand même.
201 Paul a dit: “Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile.” Voyez? Paul aurait pu faire beaucoup de choses, car peut-être qu’il savait que le Seigneur le comprenait et lui faisait confiance, mais il n’était pas utile pour lui de les faire.
Alors, c’est pareil pour ces légalistes qui cherchent à dire: “Quarante jours avant Pâques, nous commençons toujours un jeûne.” Et ils mangent autant que d’habitude. Peut-être diront-ils: “Eh bien, je n’aime pas les haricots, alors je vais me priver de haricots pendant le carême.” J’ai entendu des gens dire ça. “Je n’aime pas le porc, alors je vais juste me priver de porc, vous savez. Je vais arrêter de boire pendant le carême.”
202 Une femme m’a dit, elle a dit: “Savez-vous de quoi je me suis privée pendant le carême, cette année, Frère Branham?”
J’ai dit: “Non. De quoi?”
203 Elle a dit: “De bonbons.” Elle a dit: “Je–je n’en ai jamais raffolé de toute façon.” Voyez?
204 Voilà, c’est ça. Et c’est ce qu’ils appellent jeûner. Voyez? Du légalisme. Ils disent: “Eh bien, j’ai eu… Vous savez, je–je–je me suis traîné à l’église pendant longtemps. En effet, je vous assure, j’ai été assidu à l’école du dimanche pendant toute une année, parce que mon professeur avait dit qu’on donnerait une Bible à celui qui n’aurait pas manqué un seul jour.”
205 Voyons, frère, c’est une drôle de manière d’y aller, ça. J’aimerais carrément mieux aller m’acheter une Bible. Voyez? Si vous n’allez pas à l’église parce que vous aimez le Seigneur, vous feriez aussi bien de ne pas y aller, c’est tout. Voyez? Parce que, il faut y aller par amour pour Dieu. Je pense à ce cantique que nous chantons.
Béni soit le lien
Qui nous unit en Christ,
Le saint amour, l’amour Divin
Que verse en nous l’Esprit.
Lorsque nous nous séparons,
Quel chagrin nous éprouvons;
Mais nous nous retrouverons là-haut,
Pour toujours réunis.
206 Voyez? C’est ça. “Lorsque nous nous séparons, quel chagrin nous éprouvons.” J’ai connu l’époque, frère, – je ne veux pas nous condamner, mais je veux juste nous faire prendre conscience de quelque chose, – j’ai connu l’époque où, dans cette église, lorsque les gens devaient attendre jusqu’au mercredi soir avant de se revoir, ils en pleuraient. C’est vrai, ça. J’ai vu des ministres venir ici, et ils disaient: “Comment y arrivez-vous? Eh bien, ces gens-là, ils sont vraiment d’un même coeur.” Voyez?
207 Ils se retrouvaient à la porte et disaient… Les soeurs se retrouvaient là-bas, à l’arrière, et elles s’étreignaient en disant: “Soeur, prie pour moi, n’y manque pas, là. Bien-aimée, je te reverrai mercredi soir. Tu vas prier, n’est-ce pas? Prie pour moi. Je vais prier pour toi.” Elles faisaient comme ça, et elles avaient les larmes aux yeux.
208 De voir les frères qui se serraient la main, et qui avaient vraiment de la peine à se séparer, comme ça. Voilà la vraie communion chrétienne. Voyez? Voyez? Attendre, prier les uns pour les autres. Oui monsieur. Voilà comment nous devrions être. Très bien.
209 Or, les hommes qui faisaient ces déclarations, ils n’étaient pas des hommes mauvais. Ils ne voulaient pas être méchants. Ils pensaient qu’ils rendaient service à Dieu. Ces pharisiens et tout, ce n’étaient pas des contrebandiers d’alcool et des ivrognes. C’étaient des hommes religieux. Ils n’étaient pas mauvais. Mais ils–mais ils n’ont pas accepté la Parole de la Vérité. Ils n’ont pas accepté l’Esprit. Pourquoi? Ils s’accrochaient à leurs credos et aux traditions de leurs–leurs conducteurs. Voyez? Ça montrait qu’ils aimaient leurs conducteurs.
210 Voici le grand Caïphe, le souverain sacrificateur. Voilà les autres grands sacrificateurs, et ces hommes qui les suivaient.
Maintenant, prenez, par exemple, les catholiques. Ils… Je ne jette pas le blâme sur eux. C’est la même chose chez les protestants. Prenez un catholique: il aime son prêtre. Et–et je lui parle de la Parole du Seigneur, et–et il voit les oeuvres de Dieu. Il dit: “Mais mon–mon église ne croit pas Ça.” Vous vous mettez à parler, et vous le piquez. Je dis…
Une femme m’a dit, l’autre jour, elle a dit: “C’est un péché pour moi de vous écouter.” Voyez? Elle ne voulait pas être mauvaise. Mais elle avait une si haute opinion de son église et de son prêtre, que, si elle écoutait autre chose… Elle était fidèle à ce prêtre.
211 Les témoins de Jéhovah sont fidèles à ce qu’ils croient. Les baptistes sont fidèles à ce qu’ils croient. Les presbytériens sont fidèles à ce qu’ils croient. Et ils sont tout ce qu’il y a de plus fidèles à leurs pasteurs. Nous, est-ce qu’on ne peut pas être tout aussi fidèles à la Parole? Voyez? Maintenant, si ces…
212 Je veux vous demander quelque chose. Vous dites: “Eh bien, Frère Branham, qu’est-ce qui vous dit qu’ils ne le sont pas?”
Maintenant, si les pharisiens et les sadducéens, et les conducteurs de cette époque-là, avaient laissé tomber leurs credos et leurs dogmes, et qu’ils avaient écouté ce que la Parole disait et ce que Jésus disait là, c’était exactement ce que le Messie devait faire, alors ils se seraient accrochés à Lui. Voyez? Mais ils avaient une si haute opinion de leurs conducteurs!
Ce n’étaient pas des hommes mauvais. Ils ne volaient pas, ne mentaient pas, ne juraient pas, ni rien comme ça. Ils ne faisaient pas ces choses. Ils ne commettaient pas d’adultère. Mais bien sûr que non. Mais, la personne qui avait fait une telle chose, ils assistaient à sa lapidation. Ils n’auraient pas–ils n’auraient pas fait ça. C’étaient des hommes bons.
Mais la seule chose, c’est qu’ils n’étaient pas des hommes spirituels. Côté moralité, ils étaient très bien, mais ce n’est pas ça qui compte. Et qu’est-ce que Jésus leur a dit, à ces gens qui étaient pourtant si fidèles? Il a dit: “Vous avez pour père le diable.” Voyez? C’est la Parole qui compte.
Maintenant je vais faire aussi vite que possible.
213 Alors, ils n’étaient pas remplis de l’Esprit, ils étaient seulement fidèles aux credos modernes de leurs conducteurs, et ils s’y accrochaient. Voyez? Très bien. Son ministère dévoilait la fausseté de leur doctrine. C’était ça le problème. Maintenant regardez. Je vais juste examiner ça. Maintenant, juste…
Frères, je–je, je vais–je vais vous demander de me pardonner, en ce moment, de prendre tout ce temps. Je… Peut-être que vous ne voudrez pas que je revienne une autre fois. Mais regardez. Écoutez ceci. Voyez? Je veux m’assurer que vous avez bien saisi.
214 Donc, ils avaient leurs credos, et c’étaient des églises formidables, des gens formidables, et des hommes formidables, des hommes saints, des hommes bons, des hommes doux, des hommes très bien, des hommes honorables, des hommes d’honneur, instruits, intelligents, religieux. Pas vrai? [Les frères disent: “Amen.”–N.D.É.] Ça, nous le savons tous. Des hommes parmi les meilleurs qu’on puisse trouver. Voyez? Mais quand Jésus est arrivé, Son ministère a dévoilé la fausseté de leur doctrine, car Dieu prouvait par le ministère de Jésus-Christ qu’Il était avec Lui.
215 Pierre n’a-t-il pas cité la même chose? Il a dit: “Hommes Israélites, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles.” Il a dit: “Jésus de Nazareth, cet Homme a qui Dieu a rendu témoignage devant vous.” Voyez? Voyez? S’ils…
216 Tout comme cet aveugle l’avait dit: “Ça, c’est étonnant, n’est-ce pas? Vous êtes les conducteurs spirituels de cette nation, et là cet Homme vient m’ouvrir les yeux par la puissance de Dieu, et pourtant vous ne savez rien sur Lui.” Il a dit: “Ça, c’est étonnant.” Son argument se tenait, n’est-ce pas? Certainement. Très bien. Effectivement. Un Homme qui avait pu accomplir ça, et pourtant ils ne savaient pas d’où Il était. Or ça, c’était étonnant.
217 Maintenant considérez aujourd’hui, frères. Voyez? Nous avons un, nous savons que nous avons un mouvement suscité par Dieu. Nous savons que c’est ce qui accomplit des miracles. C’est ce qui guérit les malades. C’est ce qui ressuscite même les morts. C’est ce qui chasse les démons. C’est ce qui parle en langues et qui interprète les langues. C’est ce qui envoie des prophéties; celles-ci se réalisent. Il nous a donné des songes, des interprétations; c’était carrément parfait. Alors, n’est-il pas étrange que les grands conducteurs disent que nous sommes une bande de fous, alors qu’ils sont les conducteurs de cette nation, les conducteurs des églises? Ça, c’est étonnant.
218 Qu’est-ce que c’est? C’est encore de la jalousie. L’Esprit, la puissance et la Parole de Dieu, en ces derniers jours, dévoilent la fausseté de leurs dogmes et de leurs credos – voilà tout – par lesquels ils ont aveuglé les hommes.
Alors, mes jeunes frères, vous qui allez là-bas, dans ces églises, tenez-vous à la Parole de Dieu. Ne bronchez pas. Si vous ne pouvez pas En produire l’accomplissement, ne vous mettez pas en travers du chemin de quelqu’un d’autre. Tenez-vous là, cognez à la porte du portail, dirigez continuellement les gens vers Cela. C’est ça. Ne bougez pas de là. Ne tombez pas dans le fanatisme, parce que c’est votre fausseté qui serait dévoilée. Mais, si vous restez fidèles et saints, et que vous vous en tenez à cette Parole, Dieu prouvera que vous avez raison. C’est vrai.
219 Son ministère dévoilait la fausseté de leurs doctrines et de leurs dogmes. C’est pourquoi ils cherchaient par tous les moyens à se débarrasser de Lui. Tous les moyens qu’ils pouvaient trouver pour se débarrasser de Lui, ils y avaient recours. Ils cherchaient à dire: “Mais, regardez, là. Regardez, là, Un tel, celui-ci.”
220 Un jour, Il était assis là, dans la maison de Simon le lépreux. Il n’est aucunement fait mention qu’Il l’ait guéri. Il était lépreux. Il n’est pas du tout fait mention qu’Il l’ait guéri. C’est vrai.
221 Il est passé près de la piscine de Béthesda, et environ deux mille personnes étaient couchées là, des estropiés, des aveugles, des boiteux, des paralytiques. Il s’est approché d’un homme, d’un seul, Il l’a guéri, et Il est parti. Ils ont dit: “Eh bien, s’Il était le Messie, là, Il les aurait tous guéris. S’Il était plein de compassion comme vous le dites, Il leur aurait fait miséricorde à tous.”
Tous les moyens qu’ils pouvaient trouver pour Le dénigrer, ils y avaient recours. Tout ce qu’ils pouvaient trouver, ils le jetaient sur Lui. Très bien. Ils ne perdaient pas une seule occasion de débarrasser, de se débarrasser de Lui.
222 Ils ont mis en doute Sa naissance. Sa naissance a été mise en doute. Ils présentaient ça aux gens. Ils ne comprenaient pas comment Il était né d’une naissance virginale. Et Joseph, Son père, on disait qu’il était charpentier. Et Il était né avant que Joseph et Marie se soient mariés. Ils lançaient ça devant les gens. Oui monsieur. Voyez? Qu’est-ce que je suis en train de dire? Ils Le dénigrent. Voyez?
223 “Regardez-Le. D’où est-Il venu? Regardez Sa mère, elle n’est rien d’autre qu’une vulgaire prostituée, elle a eu ce bébé. Et après que le bébé est né… Elle était déjà enceinte, le bébé allait naître, alors Joseph l’a épousée pour camoufler ça, ensuite ils nous arrivent avec une espèce de… Voyons, c’est l’oeuvre du diable. Vous le voyez bien, non? C’est ce genre de naissance là.” Ils lançaient ça devant les gens, sans lire, dans la Bible, Ésaïe 9.6: “Une vierge concevra.” Voyez? Qu’est-ce qu’il y avait? Ils s’étaient éloignés de la Parole. C’est ça.
224 Ils dénigraient Son autorité. “Messieurs, ne savez-vous pas que nous sommes disciples de Moïse? Ne savez-vous pas que nous sommes serviteurs de Christ? Ne savez-vous pas que nous sondons les Écritures tous les jours? Et nous n’avons rien trouvé.” Ils disaient: “Le Messie doit entrer dans Son temple. On n’a pas entendu dire qu’Il soit entré dans un temple. Où est-Il? De quelle école sort-Il? Demandez à n’importe lequel des frères, méthodistes, baptistes, presbytériens, vous savez; pharisiens, sadducéens, et ainsi de suite. Quelle carte d’association porte-t-Il? D’où tient-Il l’autorité, même, de prêcher? Il n’a pas été ordonné. Il n’a même pas le droit de prêcher.”
225 Il a dit: “Mon ordination vient de Dieu. Mes oeuvres démontrent ce que Je suis.” C’est vrai. “Je n’ai pas besoin d’avoir vos papiers.”
226 Vous voyez ce que je veux dire? Ils Lui lançaient ça. Sa Doctrine, – eh bien, Lui, ils L’appelaient Béelzébul, – Sa Doctrine, ils n’y comprenaient rien.
227 “Eh bien, Il désapprouve toutes les traditions des pères. Il est même en désaccord avec les pharisiens. Il est en désaccord avec les sadducéens. Il est en désaccord avec le groupe au grand complet. Mais d’où Lui vient donc Sa Doctrine?” De la Bible, évidemment.
“Eh bien,” vous dites, “eh bien, alors, comment savoir que C’est bien vrai?” Dieu l’a confirmé.
C’est ce que l’aveugle a dit. “C’est étrange – si vous avez tellement raison et qu’Il a tellement tort: pourtant Il a pu, par la puissance de Dieu, ouvrir mes yeux, et vous n’avez même jamais vu une telle chose se produire. Ça, c’est étrange.” Oh! la la! J’aime me ranger de Son côté. Pas vous? [Les frères disent: “Amen.”–N.D.É.] Bien sûr. “Vous dites que vous êtes disciples de Moïse, que vous avez tellement raison et qu’Il a tellement tort, alors j’aimerais vous voir faire les choses que Lui, Il fait.” Amen.
228 Voilà pour Sa Doctrine: ils s’élevaient contre Lui, contre toutes Ses affirmations. Ils disaient: “Il n’a pas… Ses affirmations, selon lesquelles Il serait le Messie, sont fausses. Comment pourrait-Il être un Messie, et ne pas venir vers l’église? Comment pourrait-Il être un Messie? Et c’est nous, ici, la crème d’Israël.”
Mais la crème était devenue aigre. Voyez? Oh! Oui monsieur. Il y avait des mouches dedans, alors ils–ils devaient écumer ça.
229 Donc il disait: “C’est nous, ici, l’église, les élus. Nous sommes… Nous avons observé la tradition. Nous avons observé les lois de Moïse. Nous avons fait toutes ces choses, tout au long, comme ceci. Et voici cet Homme qui arrive, et qui condamne nos affirmations. Et en plus, nos saints prêtres, nos saints pères, qui ont fait ceci, et qui ont fait cela et toutes ces autres choses, et tous nos grands hommes, Il dit qu’ils sont ‘du diable’, et après Il dit qu’Il est le Fils de Dieu.” Oh! la la! Voyez?
230 Ils cherchaient à semer ces doutes, à noircir le Nom de Jésus, et à noircir Jésus, auprès des gens. On pourrait dire encore beaucoup de choses, là, mais cela prendrait trop de temps. Mais quoi? Mais la Parole et les oeuvres prouvaient qu’Il avait raison. Amen.
231 Oh, pour les vrais croyants, les prédestinés, qui avaient été prédestinés à Le voir et à reconnaître Son ministère, voilà, c’était bien Lui. Même s’Il n’avait jamais ouvert la bouche sur quoi que ce soit, ils savaient que c’était Lui. Alléluia!
232 Cette petite prostituée qui est arrivée là-bas, au puits, ce jour-là, pour puiser un seau d’eau. Et un Homme d’âge moyen, qui était assis là, a dit: “Apporte-Moi à boire.”
233 Elle a dit: “Mais, vous n’avez pas coutume, vous les Juifs, de demander ce genre de chose à une femme samaritaine.”
Il a dit: “Mais si tu savais à Qui tu parles!”
234 “Bon,” elle pense, “voilà un Juif qui veut faire le malin.” Elle se retourne, elle dit: “Je vois que Tu es Juif. Et si Tu es Juif, évidemment, Tu es religieux, et vous, vous dites que c’est à Jérusalem qu’il faut adorer. Mais notre père, Jacob, a bu de ce puits, et il a abreuvé ses troupeaux ici. L’eau est profonde, et Tu n’as rien pour puiser. Et nous, nous adorons sur cette montagne.”
235 Il a dit: “Arrête-toi un instant. Va chercher ton mari, et viens ici.”
Elle a dit: “Je n’ai même pas de mari.”
236 Il a dit: “Tu as dit la vérité.” Il a dit: “Tu en as cinq. Tu en as eu cinq, et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari.”
237 Cette petite prostituée, prédestinée, je peux la voir déposer sa cruche, et elle dit: “Seigneur, je vois que Tu es Prophète.” Voyez? Voyez?
238 Cette semence se trouvait là. Tout ce qu’il lui fallait, c’était de l’Eau – et l’Eau était tombée sur elle.
239 Quand l’Eau est tombée sur ces pharisiens, ils ont dit: “C’est Béelzébul.” Ça ne pouvait rien produire. Il n’y avait là rien d’autre que des mauvaises herbes, au départ.
240 Mais quand cette semence prédestinée est entrée en contact avec cette Eau de la Vie, elle a dit: “Seigneur, Tu dois être Prophète. Je sais que le Messie, quand Il viendra, Il nous dira ces choses.”
Il a dit: “Je Le suis, Moi qui te parle.”
241 Elle a laissé sa cruche, et dans la ville s’en est allée! Elle avait quelque chose à raconter. Elle a dit: “Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Messie?” Voyez? Elle s’est rangée du côté de Jésus. C’est vrai.
242 C’était étrange, n’est-ce pas? Alors que tous les pharisiens et les sadducéens ne L’avaient pas reconnu, cette prostituée L’a reconnu. Voyez? Pourquoi? Ceux qui croyaient en Lui, et qui L’aimaient, et qui avaient vu Ses signes, eux, ils savaient que c’était là le signe du Messie. C’était incontestable. Ils le savaient.
243 Quand le brave Nathanaël est arrivé là. Peut-être qu’en présence de Philippe, il avait dit: “Moi, je ne suis pas trop sûr de ça, Philippe. J’ai vu paraître beaucoup de choses, en ces derniers jours. Je sais qu’il se passe beaucoup de choses.” Mais il est arrivé là, devant Lui. Il avait dit: “Je vais aller L’écouter, voir ce qu’Il a à dire.”
244 Il est arrivé là, et Jésus a dit: “Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.”
Il a dit: “Rabbi, d’où me connais-Tu?”
245 Il a dit: “Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.”
246 Qu’est-ce qu’il y a eu? L’Eau est tombée sur cette semence prédestinée. Oh! la la! À ce moment-là, il a dit: “Rabbi, Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Roi d’Israël.”
247 Qu’est-ce qu’il y avait? La semence se trouvait là, prête. Dieu l’avait semée là-bas, avant la fondation du monde; Cela allait produire la Lumière précisément en ce temps-là. Alléluia!
248 C’est exactement ma position, frère. C’est exactement ce que je crois. Je La prêche, et Elle tombe ici et là, et ils prennent cette direction-ci et cette direction-là. Peu importe. Quelque part, Elle va toucher une semence. Et à ce moment-là [Frère Branham fait claquer ses doigts.–N.D.É.], la Vie jaillira de là, comme ça, aussi sûr que deux et deux font quatre. Oui monsieur.
249 Comme: “Ce garçon aveugle,” Il a dit, “c’est arrivé afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées.” Voyez? Voyez? Il savait ce qui allait se produire. Bien sûr qu’Il le savait. Très bien.
250 Alors, les prédestinés, quand ils ont vu Ses signes scripturaires, ils ont reconnu que la Parole confirmait les oeuvres, ou, que les oeuvres confirmaient la Parole, que la Parole était vraie. Ils avaient été prédestinés à Le voir, et là ils étaient bien placés pour Le voir, et ils L’ont saisi.
Alors ils ont dit… Après avoir vu qu’ils n’arrivaient à rien.
251 En effet, les personnes qui avaient été prédestinées à la Vie Éternelle, elles allaient La trouver, c’est tout. “Tous ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi. Et tous ceux qui viendront à Moi, Je leur donnerai la Vie Éternelle, et Je les ressusciterai au dernier jour. Pas un seul d’entre eux ne sera perdu.” Amen. Je m’en tiens strictement à ça. “Ce n’est ni par les oeuvres, ni par les actions, ni par la force, ni par la puissance; c’est par Mon Esprit, dit Dieu.” Ce n’est pas ce que j’ai fait, ni ce que je suis, ni ce que je serai, mais ce qu’Il est. Et je suis en Lui. Et ce qu’Il est, Lui, j’en suis une partie. Amen. Je suis sauvé parce que je suis une partie de Lui. Et Lui, Il est Dieu. Et je suis une partie de Lui, en étant Son fils. C’est vrai. Donc, ce n’est pas ce que j’ai fait, ni ce que je ferai, c’est ce que Lui, Il a fait. Je mets ma confiance là, exactement là. Très bien.
252 Donc, ils voyaient qu’ils n’arrivaient à rien. Je vais sauter quelques-uns des passages de l’Écriture que j’ai ici. Ils voyaient qu’ils n’arrivaient à rien avec Lui.
Alors, vous savez, ce qu’ils ont dû faire ensuite, pour essayer de Lui faire quitter le champ de travail, ils sont allés dire à Ses frères et à Sa mère: “Vous savez, Il est terriblement fatigué. Vous devriez L’emmener quelque part, à l’écart, pendant quelque temps.” Cette bande d’hypocrites! C’est qu’ils ne, ce qu’il y avait, c’est qu’ils ne voulaient pas, ce qu’ils ne voulaient pas faire… Ils voulaient se débarrasser de Lui. Ce n’est pas parce qu’ils Le trouvaient si fatigué. Ils auraient aimé qu’Il se crève au travail. Mais chaque fois qu’Il allait quelque part, ça déclenchait une pluie de miracles, la Parole de Dieu était proclamée.
Moi, oh, que j’aurais aimé L’entendre, quand, debout sur le rivage, ce jour-là, Il a appelé Simon Pierre, et qu’Il a dit: “Suis-Moi!” Que j’aurais aimé m’installer sur un monceau, m’asseoir là, après avoir laissé mes filets et laissé ma canne à pêche, Frère Crase, m’asseoir là, adossé contre ce monceau, et L’écouter prêcher quand Il est monté dans cette barque! Oh! la la! Que j’aurais aimé L’entendre quand Il a dit ça: “Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés. Je vous donnerai du repos.” Amen. J’aurais aimé L’entendre dire ça.
253 Ils ont essayé d’amener Sa mère et les autres à Le retirer du champ de travail. Ils ont dit: “Eh bien, vous voyez, Il est–Il est surmené. Je crois que vous devriez L’amener à Se retirer, à cause de ça.” Par n’importe quel moyen, n’importe quoi pour se débarrasser de Lui – c’est tout ce qu’ils voulaient. Oui monsieur.
254 Et puis, il y avait aussi le grand nombre de ceux qui faisaient route avec Lui, rien que pour trouver une occasion de Le piéger. Saviez-vous ça? [Les frères disent: “Amen.”–N.D.É.] Les gens Le suivaient assidûment, rien que pour trouver une occasion. Un jour, ils Lui ont donné un denier. Et ils ont dit: “Rabbi…”
Avant de Lui donner ce denier, ils ont dit: “Rabbi, nous sommes Juifs. Nous savons que Tu es un grand Homme de Dieu.” Oh, cet hypocrite! Voyez? Oui. “Nous savons que Tu es un grand Homme de Dieu. Ça oui, Rabbi.” Ils Le suivaient, ils marchaient avec Lui. “Oh, bonjour, Frère! Oh, nous sommes si heureux que Tu sois venu dans notre région! Oh, nous sommes vraiment contents de Te voir! Nous sommes vraiment avec Toi, de tout coeur, Frère. Si Tu veux faire des réunions de réveil, peut-être même que nous collaborerons avec Toi.” Voyez? Ce qu’ils cherchent à faire, c’est Lui tendre un piège. Voyez?
255 Ils disaient: “Bon, nous savons que Tu es un grand Homme de Dieu. Tu ne crains la faveur d’aucun homme. Tu ne crains que Dieu seul. Et nous savons que Tu es plein d’assurance. Oh, Tu ne recules devant rien pour apporter Ton Message! Nous savons que Tu es un grand Prophète, parce qu’aucun homme ne pourrait agir ainsi, et ne reculer devant rien pour apporter Son Message, à une époque comme celle-ci, s’Il n’était pas un Prophète de Dieu, qui connaît Sa position. Donc, nous savons que Tu ne fais acception de personne, d’aucun homme. Rabbi, Tu es un grand Homme. Nous sommes Juifs. Nous sommes vraiment avec Toi, Frère. Bien sûr que oui.
256 “Maintenant, Rabbi, est-il permis de payer le tribut à César?” Oh, cette bande d’hypocrites! Hum!
Attendez. Le Saint-Esprit était avec Lui. Il était le Saint-Esprit. Voyez? Il a dit: “Avez-vous un denier?”
Il a dit: “Oh, oui, oui. Ouais. J’ai un denier, ouais, j’en ai un.”
Il a dit: “Apportez-le-Moi.” Il a dit: “De qui porte-t-il l’inscription?”
Ils ont dit: “De César.”
Il a dit: “Alors, rendez à César ce qui est à César; à Dieu ce qui est à Dieu.”
257 Ils étaient en train de Lui tendre un piège, eux qui professaient être Ses amis. Personne ne Le comprenait, semble-t-il. Ils faisaient route avec Lui pendant un moment, puis ils se dégoûtaient de Lui et s’en allaient. Ils disaient: “Oh, eh bien, nous pensions, nous pensions que c’était certainement…” Même les disciples ont dit: “Nous pensions que c’était certainement Lui qui allait–allait…” Et même Jean a envoyé quelqu’un Lui demander: “Es-tu Celui-là, ou devons-nous en attendre un autre?” Voyez? Oh, quelle vie Il a dû vivre, voyez, et Il savait tout ça! Mais Il n’avait qu’un seul but, qu’un seul but: accomplir l’oeuvre de Dieu. Nombreux étaient ceux qui faisaient route avec Lui, rien que pour trouver une occasion de Le piéger.
258 Or, j’espère que ce n’est pas sacrilège si je dis que c’est la même chose aujourd’hui. Nombreux sont ceux qui viennent et assistent aux réunions, rien que pour trouver une occasion, pour vous voir prier pour quelqu’un.
259 Il n’y a pas longtemps, une certaine soeur qui fréquente cette église-ci était présente dans une autre église où Dieu accomplissait toutes sortes de choses. Et cette soeur a dit à l’autre soeur, elle a dit: “Tu sais, cet homme qui peut prier pour les malades,” elle a dit, “il doit certainement mener une–une–une vie très victorieuse.” Elle a ajouté: “Il doit vraiment pouvoir, lui, sa famille et tout, être guéris, comme ça, en prononçant simplement la parole.” [Frère Branham fait claquer ses doigts.–N.D.É.]
Et il se trouvait que l’autre dame était de Jeffersonville. Et je suis sûr que personne n’est sans ignorer que Jésus a dit: “Parmi les vôtres,” vous savez, “dans votre patrie.” C’est vrai. C’est pour cette raison que je… Il se pourrait que dès à présent, que pour bientôt, qu’il y ait un changement de temps, vous voyez.
Et il a dit–il a dit: “Savez-vous quoi?” Il a dit: “Pas un de ses enfants ne peut avoir un petit rhume, sans qu’il l’emmène chez le médecin.” Une pauvre créature pareille, dégénérée, illusionnée, voyez, voyez, une femme qui ne cherchait qu’à jeter le discrédit. Elle a dit: “Quand ses enfants tombent malades, il les emmène chez le médecin.”
260 N’importe quelle personne sensée fera la même chose. Oui. Les gens ne comprennent pas que la médecine a été envoyée par Dieu. Voyons, frères, sinon elle est du diable. Bien sûr. Dieu est là pour les choses qui sont hors de portée de la médecine. Certainement. La médecine est de Dieu. “Eh bien,” dites-vous, “je connais beaucoup de médecins qui…” Oh oui, et moi, je connais beaucoup de prédicateurs qui sont comme ça aussi. Ce qui compte, ce n’est pas l’homme qui manie la chose, mais ce qu’elle est. Je connais bien des hommes qui manient la Parole de Dieu, et qui ne croient pas à la guérison Divine, ils ne croient même pas en Dieu. C’est vrai. Mais ils La manient quand même. Il y a beaucoup d’hommes qui sont là à pratiquer la médecine, la chirurgie, et tout ça, et qui nient l’existence de Dieu, et tout le reste, mais il y en a aussi beaucoup qui croient en Lui. Donc, si ça aide les gens, c’est de Dieu. Rien ne m’oblige à… Rien ne m’oblige à prendre la voiture pour rentrer à la maison ce soir. Je peux rentrer à pied, si je veux. Mais Dieu a produit une voiture pour moi, alors je remercie Dieu pour ça. Toutes ces choses viennent de Dieu, mais utilisez-les d’une manière sensée. Ne perdez pas la tête à cause d’elles. Voyez?
261 Alors, c’est la même chose, c’est–c’est ça, vous voyez. Ils cherchaient simplement quelque chose à présenter à cette jeune convertie, pour salir le nom, le nom des–des oeuvres de Dieu. Voyez? Ils voulaient salir ça. “Chaque fois qu’un enfant tombe malade, un de ses enfants, il l’emmène chez le médecin.”
Bien sûr, c’est ce que je fais. Ensuite, si le médecin ne peut pas… Avant d’aller là-bas, je demande à Dieu Son secours. Ensuite, si le médecin ne peut rien faire, alors je l’emmène un peu plus haut. Oui. C’est vrai. Oui monsieur.
Oh, c’est exactement la même chose aujourd’hui, ils cherchent un piège à tendre quelque part.
262 Il les connaissait, mais remarquez, Il ne les a jamais réprimandés. Il a continué à faire route avec eux. Oui. Il fait la même chose maintenant. Il continue simplement à faire route avec eux, Il leur fait miséricorde, c’est vrai, même s’ils agissent carrément contre Lui. Pourquoi? Parce qu’Il les aime. Il a fait route avec eux.
Mais ils sont toujours prêts à faire appel à Lui dans une situation d’urgence. À ce moment-là ils désirent Sa présence. Ils veulent… Ils vont se moquer de quelqu’un, qui pousse des cris. Ils vont se moquer de quelqu’un qui prêche la guérison Divine, dire qu’ils n’y croient pas. C’est qu’ils n’ont encore jamais été assez malades. J’ai entendu beaucoup de personnes.
263 Une femme, qui était en train de mourir, comme je montais les escaliers en courant; pendant que j’étais ici, en train de prêcher, cet homme était là, à la porte, il m’appelait. Elle était passée près d’ici. Elle habitait un peu plus haut dans la rue, et elle avait une vache là-bas. Et elle a dit: “Si ma vache avait la même sorte de religion que Billy, je tuerais ma vache.” Moins d’une heure plus tard, elle a eu une attaque et a été transportée à l’hôpital – une ravissante jeune femme.
Et je me suis rendu là-bas à toute vitesse. Son mari était catholique. Ils m’ont fait venir. “Elle est en train de mourir. Et elle s’est… Ses yeux se sont mis à enfler. Elle a dit: ‘Appelez-le. Appelez-le. Appelez-le. Appelez-le. Vite. Vite.’”
264 Son frère est venu en vitesse, et il est resté là à la porte, il a attendu, et attendu, et il me faisait sans cesse signe de venir. Et la salle était pleine à craquer. Au bout d’un moment, quelqu’un est venu poser une note ici, sur–sur la chaire. Ça disait–disait: “Quelqu’un est en train de mourir, à l’hôpital.”
Et je crois que, Frère Graham Snelling, je lui ai dit: “Remplace-moi jusqu’à ce que j’y sois allé.” C’est lui qui se tenait là et conduisait les chants. À l’époque, il n’avait même pas encore été appelé, et, à–à prêcher. Il est venu conduire les chants.
Je suis sorti, je suis monté dans ma voiture, et je me suis précipité là-bas. Et au moment où je montais les escaliers, elle a rendu son dernier soupir. Évidemment, les intestins et les reins, et tout, avaient travaillé. Je suis entré en courant, et ils avaient déjà recouvert son visage, et l’émanation s’élevait partout, comme ça. Et l’infirmière âgée qui se trouvait là, elle a dit: “Frère Branham, elle vous a appelé jusqu’à son dernier soupir.” Elle essayait de réparer ça, mais à ce moment-là c’était trop tard, vous voyez. Oui. Trop… On peut pécher une fois de trop, vous savez.
265 Et elle avait comme…le visage profondément marqué. Elle avait les cheveux auburn; une très belle femme. Et ses–ses cheveux coupés étaient tout ébouriffés. Ses grands yeux bruns étaient exorbités, et juste mi-clos. Et les taches de rousseur sur son visage étaient tellement prononcées, la tension était telle qu’elles…?…ressortaient comme de petits boutons partout sur son visage, et elle avait la bouche ouverte. Je me suis approché et je l’ai regardée.
Et son mari était là, il a dit: “Billy, voici ce qui est arrivé.” Il a dit: “Je suis catholique. Je voudrais que tu dises une prière pour elle, parce qu’elle est allée au purgatoire.”
J’ai dit: “Quoi?”
266 Il a dit: “Dis une prière pour elle.” Il a dit: “Elle est allée au purgatoire. Elle est passée près de ton église il y a environ deux heures, et elle a dit que ‘si, un jour, notre vache avait ta sorte de religion, elle tuerait notre vache’.” Voyez? Il a dit: “Dis une prière pour elle.”
267 J’ai dit: “C’est trop tard. C’est ici qu’elle aurait dû purger son âme, et non attendre d’arriver ailleurs.” Voyez? C’est vrai. Oh oui.
Mais nous désirons toujours Sa présence au temps de la détresse. Des gens, j’en ai entendu qui disaient: “Je ne crois pas en Dieu.” Qu’il se fasse très mal une fois, et regardez bien quelle sera la première personne à Qui il fera appel.
268 Même Ses disciples, un jour où ils affrontaient une tempête. Mais pourtant, quand ils L’ont vu, ils ont eu un peu peur de Lui. Ils ne savaient pas ce que C’était, au juste. Ils ont dit: “C’est un fantôme.” Et ils ont poussé des cris. Mais, par contre, comme il n’y avait plus aucun espoir de survie, ils L’ont invité à entrer. Oui. Là, toujours, qu’on se méfie un peu ou pas: Quand il n’y a plus d’espoir, on aime L’inviter à entrer. Oui. Ils L’ont fait monter, parce qu’ils avaient besoin de Lui. C’est vrai.
269 Vous savez, je me suis souvent demandé: peut-être que, parfois, c’est pour ça que les tempêtes surviennent. Avez-vous déjà pensé à ça? Il est resté là-haut à les observer jusqu’à ce qu’ils aient besoin de Lui, et c’est là qu’Il a fait Son apparition. Donc, nous voyons bien que nous avons besoin de Lui en ce moment. Nous voyons que la tempête approche, frère. Rangeons-nous de Son côté ce soir. Rangez-vous du côté de Sa Parole.
Je–je–je m’arrête ici.
270 Rangeons-nous de Son côté. Vous et moi, frères, joignons-nous à Lui, ce soir. La tempête approche. N’attendez pas que le petit bateau ait coulé. Faisons-Le monter dans notre petite barque maintenant même.
Peut-être que, là, vous regardez et vous dites: “Je n’arrive pas à comprendre toutes ces choses, Frère Branham.”
271 Voyez si nous disons quoi que ce soit qui ne se trouve pas dans la Parole. Voyez s’il y a là quoi que ce soit qu’Il n’ait pas promis de faire. Il se peut que ça vous donne un peu le frisson, parfois. Vous pensez: “Oh! la la! Je n’arrive pas à comprendre Ça.” Mais un jour, lorsque votre vie se retirera. Ça–ça ne vous semblera pas si terrible, à ce moment-là. Quand vous reconnaîtrez que vous-même, vous devez retourner vers le Dieu qui vous a créé, à ce moment-là vous désirerez Le faire entrer. Faisons-Le entrer maintenant, avant que la tempête s’aggrave.
272 Je veux qu’Il soit dans mon coeur. Je veux qu’Il soit tellement présent dans ma vie que tout mon être sera saturé; afin que mon intelligence, mes pensées, que tout ce que je suis, soit gouverné et contrôlé par Jésus-Christ. Je veux être tellement débarrassé de–de mon moi que tout ce que je connaîtrai et verrai, ce sera Jésus-Christ.
Et je veux me présenter devant vous – si le Dieu du Ciel permet que vous ayez ces choses dont je vous ai parlé. Quand je viendrai parmi vous, je veux connaître Christ, Christ crucifié. Je–je veux connaître la gloire et les précieuses louanges de Dieu. M’asseoir parmi vous, et entendre un ministre se lever et donner gloire à Dieu pour ce qu’il aura vu s’accomplir dans son église. Et un autre, pour ce qu’il aura vu s’accomplir dans son église. Et un autre, pour ce qu’il aura vu s’accomplir dans son église.
273 C’est exactement ce qu’ils faisaient. Quand ils se réunissaient, se retrouvaient pour avoir de la communion fraternelle, – dans Actes 4, – ils racontaient ce que Dieu avait fait ici, et ce que Dieu avait fait là-bas. Et Pierre et Jean avaient été fouettés. Et–et–et on leur avait promis qu’ils…ce qu’on allait leur faire s’ils prêchaient encore au Nom de Jésus. Ils se sont assemblés avec les leurs, et ils ont tous prié, unanimement, prié selon la volonté de Dieu et cité l’Écriture. “Pourquoi ce tumulte parmi les nations, et ces vaines pensées parmi les peuples?” Et quand ils ont prié, le Saint-Esprit a fait trembler le lieu où ils étaient assemblés.
274 Voilà le genre de réunion qu’il nous faut. Voilà ce que nous devons absolument avoir, frères. Fortifions-nous par la Parole de Dieu, par l’Esprit de Dieu, par la puissance de Dieu. Et que notre Lumière brille ainsi maintenant, afin que nous soyons comme Étienne.
275 Il s’est tenu là, un seul homme, devant le conseil du sanhédrin, peut-être qu’un demi-million d’hommes étaient présents. Tous sans exception, ils pointaient vers son visage un doigt accusateur. Quand ce jeune homme s’est avancé, il est dit “qu’il resplendissait comme un ange”. Je ne parle pas d’une lumière sur son visage, peut-être, comme ça. Un ange n’a pas besoin d’avoir de lumière sur lui. Mais un ange, c’est un homme, ou… Un ange, c’est un messager, et un messager qui sait ce qu’il dit.
Il s’est avancé, et il a dit: “Hommes, frères et pères, nos pères qui étaient en Mésopotamie, on les en a fait sortir, et, Abraham,” et ainsi de suite, et de là à Untel. Ensuite il a dit, et c’est là que ça s’est gâté: “Oh, hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d’oreilles! pourquoi vous opposez-vous toujours au Saint-Esprit? Ce que vos pères ont fait, vous le faites aussi.” Il connaissait exactement sa position. Voilà pourquoi il resplendissait. Il n’avait pas peur, pas du tout. Il savait en Qui il avait cru.
276 Même quand la mort a frappé à la porte du coeur de saint Paul. [Frère Branham frappe sur la chaire.–N.D.É.] Il a dit: “Je sais en Qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’Il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là.” Amen.
277 Que le Seigneur vous bénisse, frères. Je suis désolé de vous avoir retenus jusqu’à vingt-deux heures trente-cinq. Je sais que c’est inhabituel pour vous. Je suis désolé pour ça. Mais vous avez été vraiment gentils ce soir; aucun de vous n’est parti. Vous êtes restés assis et m’avez accordé toute votre attention.
J’ai confiance et j’espère que, par mon petit exposé décousu et présenté avec nervosité, Dieu, le Saint-Esprit, aura quelque part, là, répandu dans votre coeur une petite Semence, sur laquelle descendra la puissance de Dieu pour L’animer, comme ç’a été le cas de la femme au puits, et des autres qui ont été prédestinés à la Vie Éternelle. Que Dieu vous bénisse.
278 Frère Neville, tu vas terminer, ou qu’est-ce que tu veux faire? Tu veux faire comment? Juste… [Frère Neville dit: “Je prierais, c’est tout.–N.D.É.]
L’aimez-vous? [Les frères disent: “Amen.”–N.D.É.] Allez-vous Le servir? [“Amen.”] Allez-vous croire en Lui? [“Amen.”] Amen.
L’aimez-vous? Amen.
Allez-vous Le servir? Amen.
Allez-vous croire en Lui? Amen.
Amen. Amen.
Nous voulons le chanter. Amen.
Amen. Amen. Amen. Amen.
La Bible est vraie. Amen.
Je La crois. Amen.
C’est la Parole de Dieu. Amen.
Amen. Amen.
Levons-nous.
Amen. Amen. Amen. Amen. Amen.
Seigneur, nous T’aimons. Amen.
Amen. Amen. Amen. Amen.
Nous croyons que Tu reviens. Amen.
Nous sommes prêts à Te rencontrer. Amen.
Viens, Seigneur Jésus. Amen.
Amen. Amen.
Nous prions Dieu qu’Il nous garde toujours au mieux de notre forme, pour pouvoir Le servir.
Amen. Amen. Amen. Amen. Amen.
J’ai confiance qu’Il vous bénira, qu’Il vous protégera, qu’Il vous gardera, qu’Il veillera sur vous et sur moi, et qu’Il vous fera entrer dans Son Royaume, pleins de Feu, pour que vous accomplissiez de grandes oeuvres, et qu’Il me viendra en aide sur le champ de travail, jusqu’à ce que nous nous revoyions.
Amen. Amen. Amen. Amen. Amen.
Je prierai pour vous. Prierez-vous pour moi?
Amen. Amen. Amen. Amen. Amen.
279 Notre Père, nous nous sommes assemblés, ce soir, au Nom du noble Seigneur Jésus, ce Nom bien-aimé et chéri que nous aimons et adorons tous. Je songe en ce moment que des groupes d’hommes, depuis au moins trente ans, pendant toutes ces années, nous nous sommes assemblés dans ce petit bâtiment. Nous nous asseyions autour du poêle, les pieds presque gelés, nous nous asseyions là, les pieds sur le poêle, et nous parlions du Seigneur Jésus.
Je songe en ce moment à des pieds précieux qui ont autrefois foulé ce sol, des gens qui se sont assis et ont posé là leurs pieds. Je songe en ce moment au vieux Frère Seward, à Frère Sparks, à Frère Georges DeArk, et à beaucoup d’autres âmes si précieuses, qui se sont assis autrefois les pieds posés sur ce poêle, et qui sont partis rencontrer leur Seigneur, ce soir, ils reposent là-bas, dans la tombe, ils attendent ce grand appel de monter Là-haut. Ils ont livré un combat. Ils ont gardé la Foi. Ils ont achevé la course. Et maintenant ils attendent de recevoir la couronne de justice, que le Seigneur, le juste juge, leur donnera en ce jour-là.
280 Dieu notre Père, nous avons prié, quand nous avons consacré cette petite église, à l’angle de la rue, nous avons dit: “Seigneur Jésus, permets qu’elle soit encore là, et que des gens soient à l’intérieur lorsque Tu fendras les Cieux pour venir, au moment du départ soudain et secret de l’Église. Ô Dieu, je prie que les âmes qui se sont avancées devant cet autel, que les âmes qui T’ont servi – la Semence de l’Évangile a été semée continuellement, continuellement, continuellement, ici, pendant trente ans, aussi croyons-nous que bon nombre de ces précieuses personnes seront là ce Jour-là, grâce aux faibles efforts que nous avons déployés pour apporter la Parole à cette Vie prédestinée. Nous Te remercions pour ça. Et, ô Dieu, nous avons confiance ce soir, qu’il n’y aura pas un seul de ceux qui sont présents en ce moment qui ne soit pas présent ce Jour-là, couvert par le Sang, ancré en Jésus. Accorde-le, Père. Nous nous confions en Lui.
281 Maintenant, nous devons nous revoir de nouveau ici dimanche matin, bon nombre d’entre nous. Alors nous prions, ô Dieu, que Tu sois présent et que Tu rompes le Pain de Vie pour nous.
Ô Dieu, nous voulons nous souvenir de Frère Ruddell et de son local là-bas, où se réunissent ceux qui séjournent avec lui. Sois avec ce précieux garçon, Seigneur, je T’en prie. En le voyant progresser, en voyant ces jeunes hommes, j’ai le sentiment qu’ils sont mes Timothée. Je Te prie, Père, de bénir Frère Ruddell et son ministère. Bénis Frère Junie Jackson. Ô Dieu, nous prions que Tes bénédictions soient sur lui, sur notre Frère Crase, sur Frère Snelling, sur cet autre frère, là, qui le remplace, et Frère Beeler, et le frère, tous ces frères qui sont ici, Seigneur, et Frère Neville, et chacun de nous, Seigneur. Nous prions que Tu prennes plaisir à faire descendre Tes bénédictions sur nous, et que Ta grâce nous suffise entièrement, Seigneur, pour continuer à avancer.
Et puissions-nous ne jamais oublier le petit commentaire de ce soir. Bien que cette petite femme qui se tenait là ignorait quel serait le résultat de tout ça; mais Jésus avait besoin qu’on s’occupe de Lui, et elle l’a fait, oui, elle Lui a lavé les pieds. Quelque chose qu’on avait négligé, que même ceux qui prétendaient être Ses serviteurs n’avaient pas fait, ils cherchaient à se moquer de Lui. Mais elle Lui a rendu service, sans s’attendre à une récompense, et elle a reçu la plus grande récompense qui se puisse donner.
282 Ô Dieu, puissions-nous faire de même, presser le pas pour rendre service à Dieu. Et tout ce que nous désirons, Seigneur, c’est entendre, ce Jour-là: “Tu as fait du bon travail, Mon bon et fidèle serviteur. Entre dans les joies du Seigneur, qui ont été préparées pour toi depuis la fondation du monde.” Ô Dieu, accorde-nous d’agir ainsi, et de rester en communion les uns avec les autres. Et puisse le Saint-Esprit être avec nous, nous guider et nous diriger dans tout ce que nous ferons. Et accorde-nous une longue vie, et peut-être, si c’est possible, donne-nous de voir la Venue du Seigneur Jésus. Nous le demandons en Son Nom. Amen.
Béni soit le lien
Qui nous unit en Christ,
Le saint amour, l’amour Divin
Que verse en nous l’Esprit.
Lorsque nous nous séparons,
Quel chagrin nous éprouvons;
Mais nous nous retrouverons là-haut,
Pour toujours réunis.
283 La Bible dit: “Après avoir chanté un cantique, ils partirent.” Que Dieu vous bénisse, jusqu’à ce que je vous revoie dimanche matin, si le Seigneur le veut. Au revoir.
284 Jim, je n’ai pas eu l’occasion de te serrer la main, ce soir. Que Dieu te bénisse. Que le Seigneur te bénisse.
743-1 Someplace in Louisville where you--you eat, and it's called, let's see, Dogpatch Restaurant. I got one today. When anyone eats there, then they take the money that you gave them and send the church the tithing off of it. It's somewhere at 319 West Jefferson Street. I guess that's why Billy had it laying here, that so that they could see. That's mighty nice.
Now, brethren, I don't know what your procedure of--of man's meeting, just what you do or how you conduct your meetings. And if I get off of schedule here, why--off the regular routine, why, you call my attention to it.
743-3 It was purposed tonight, I thought, as I had a--a dinner not long ago with our most beloved pastor, Brother Neville, and I was saying something to him what was on my heart. And I thought if we get a bunch of men together and the ministers (They're our colleagues here of the Gospel and men.), we could talk to one another in a way that we wouldn't talk it before the public, because we're all and--we're men that understand as men, Christian men. And that way... Usually in a congregation, a group, you say something, and--and one'll lean it a little this way, and one'll lean it that way, and--and then it goes all out. But where we come to try tonight to tell you what I have in my heart of, concerning the church and its a--and its place and its position. And then if we get done in time, I would like to speak to you just a little bit on the Word, if it's all right. Just kind of settle that, so we'll get our business part or the part that I'd like to express to you first. And I guess maybe you let out regular time, about 9:30 or something like that, like each night. Well, I'll try not to keep you long. Tomorrow's Saturday and it's a big commercial day. But now... We have to get our groceries and so forth.
743-4 I want to say to Brother Neville publicly... Now, I--I want to say to each one of you, just like I was talking privately to you, just each one, 'cause you're a group that--that's a... I really think that and believe and teach that men, God has made men leadership of His church, that's His people. See? And it's a... As I was preaching down to Brother "Junie" Jackson's last night about God fortified His--His people with His Word. And it was a woman that broke through that line and give vent to reason, and when it did, God forever has always placed it for His--for men to keep His church fortified by Word.
Now, I want to encourage Brother Neville just a little, talking to him privately. I noticed last night discernment struck me two or three times while I was in the pulpit, and I turned around, 'cause I'm trying to keep as far away from it as I can until I find out what the dream meant to me here not long ago, a few weeks ago. It stuck with me for a long time; I told it here in the church, about--something about the Message and--and discernment and so forth; it just didn't--it just wasn't coming out right. To my opinion, that time's over, and now I may be wrong on that, but I noticed that--that Brother Neville was kind of weary and upset.
744-6 And then I just wanted you to know, Brother Neville, that you're only anticipating in this fellowship in that. Have you just noticed what Satan's tried to do in the last few days to what ministers is associated in this fellowship? Just stop for a few minutes and wonder. Here sets Brother Crase, setting here tonight, almost killed up there on the road. See? And I almost had my head blowed off with a shotgun--or with a rifle. See? Satan trying to take us. And there you crashed right in and could've killed yourself and some woman also. See, just the ministers. Look at just the--the ministering group. See? It's Satan, and he's trying to get rid of us.
Now, we are--realize that we're not assembled here to talk on some kind of a business; we're here to assemble to talk on the--on Christ and the holds to take ahold, and what to do for this present time. And I--I want to encourage you, Brother Neville. Be courageous. No matter what comes up, what goes, what takes place, just don't let nothing beset you. Just stand there like a rock of ages, and God will make everything come out all right. He's proved that to you. Of course, you--that could've upset you, that could've killed that woman, and that'd been on your mind the rest of your days, and it'd been a lot of things. But God's still on the throne; He--He lets those things work out all right. He could taken us too. And... So Satan fighting at the church..
744-8 Now, when I laid that cornerstone there that morning, I never felt that I'd ever be a pastor. It wasn't in my callings at the beginning, and my first call was to be on the field of evangelism. That's many years ago, and started off over here in a tent just across the street. And I remember when Brother Roy Davis, down there, and his church burnt down. That bunch of people was just like scattered sheep without a shepherd, had no place to go. And I... Mr. Hibstenberg was Chief of Police then, and he called me down there and he said to me, "I--We're here to help you." Said, "I'm Catholic myself," but said, "them people," said, "they don't... probably have their clothes." (It was during the time of the depression.) Said, "They go to other churches and they feel out of place, and they're good people. And I know many of them." He said, "Billy, if you want to start a church," he said, "I want you to know that we're behind you in anything we can do to help you." And I thanked him for it.
745-9 We had a tag day. First we prayed and asked the Lord, and people come to me and wanted to build a church so they could have a place to go. And we decided this place, and one night along this time (or a little further here) in a little pile of horseweeds right along in here and water in this ditch and just had been like a dump like, well, the Lord spoke to me definitely and said, "Build it right here." Not a penny of money--and among us we had about--about eighty cents or a dollar. And that's... Of course, you'd laugh at that now, but brother, that was some money then.
When some neighbor'd cook a pot of beans and get the neighbor that hadn't nothing for two or three days to come over and eat a few of them, that was hard times. Lot of the young fellows never seen that, but that was hard going. I seen the time that you could pass through this church a collection plate, two times or three, and get thirty cents out of a place packed full, and beg for it. It would... You'd probably got thirty cents and had a good offering. See? It's really rough going.
745-11 And we had nothing to build with, yet the--the desire of the people was to build a church so we could have a place to go, 'cause in them days the Message... Well, you think it's badly thought of now, you ought to have knowed it then, when there's nobody. And then--this water baptism in the Name of Jesus Christ and the blessings and things that we believe in and stand for.
So upon my heart I made a promise to God that we would stay here and build the Tabernacle. The morning we laid the cornerstone, He met me over there in a vision about 8:00 that morning, when I was setting there watching out across the sun coming up, just about this time of year. And He had told me, after He had met me down there on the river, but that... When the Angel of the Lord appeared in that Light, and I seen It in a distance, It looked like a star, and It come right down over where I was, and them notable words was spoken. And so then, I purposed then to get a place for the people to worship in.
746-13 Now, I thought myself, "It ain't for me. It's nothing to me, but yet anything that's pertaining to God is part of me, no matter if it's... Anything that--that's for God's children, it's for me, whether it's my duty to do this or do that. It's my duty to see to God's heritage regardless of where it's at." See?
Just like you'd say, "Well, my..." Like you was a little boy, say, "My--my business is just to chop the wood, not pack it in. Let John pack it in. I don't care if the snow falls on it, rains; let him get out and get it." No, it's your duty as a--as a child of that home to see that that wood don't get wet for your mother. See? Pack it in.
746-15 If they say, "Well, Frank should've went and got the water; it ain't my business." But if Frank didn't get the water, it's your business to take care of the water. That's all. Now, that's just the way it runs, and that's the way it runs in God's family too.
If some of them... Some of them said the other--not long ago, said, "Quit preaching the way you are. My goodness, you're going to ruin every friend you got and everything like that." Said, "Let that alone, I know it's wrong, but my, it ain't our business." Well, whose business is it then? If it's wrong, somebody's got to do it. So let's just do it. And that's the way I feel about the church.
746-17 The building programs and so forth has come up and down, up and down, and there's been pro and con in the buildings and so forth. One wanted it and the other didn't want it and this, that. You--you find it like that.
You find that as you deal amongst ministers, amongst businessmen, amongst lodges--everywhere you go where you got a group of men, you--you've got different ideas. And so therefore, you've got to have one person that you put confidence in, and elect that person and all work with that. Just like in the army, you got to have... One is a general, that's a headquarters. Captain says this, he's the captain of that group, but then the general can change his orders. And the Chief Commanding General, of course, is Jesus Christ in the church and His ministers are His captains of the companies that--that's representing Him here on earth.
747-19 And they have tried many things, the little tabernacle here, and finally... I kept quiet in it, just to see, after I'd built it... And then the Lord called me out into the field about fifteen, sixteen years ago, and I left the church. But still, I just can't turn it out. I've always kept my name attached to it, so that I could be a vote sometime if the wrong thing got started in here, I'd have a right to come and--and stop it, because I've sweated it out for many years behind this pulpit, seventeen years in here to keep the thing straight. When all kinds of isms and in's and out's and every kind of a cult... And being a interdenomination, everything that flew in, flew in this way, and by the help of God we stood here with the unadulterated Gospel, and she still stands the same tonight. And so we... But... There's times that this church has been tried to be sold out from under me and everything else like that. If my name wasn't attached to it down there, why, it sure would be--been in an awful fix tonight, not... And it wasn't me, it was God, of course, that did it.
747-20 And then, as I see it now, coming into the place that it is, and we're living in a great hour, it's still my interest to say something about this church. See? Because it's--it's a part of me. No matter whether I'm here or not, it's still a part of me. And it's my duty to see to it that it operates clean, clear, and the best I can for the Kingdom of God. And I'm very grateful that in these days...
747-21 I see it's got little satellites to it that I am grateful for. Brother Crase here and his Sellersburg group, and the brother back there that just taken Brother Snelling's place at Utica, and Brother Ruddell up here, and Brother Junior Jackson and those precious boys who are fine men, wonderful men of God. They preach this Message. Now, they may... One might disagree just littlely upon something another, that's only human amongst the group of the ministers yet. And if ministers have a little difference... There won't be a--a shadow of a difference in it. Maybe one might say, "I believe that the millennium will come and Jesus will be on a white horse," and another one say, "I believe when He comes, He'll come on a white cloud." Well, as long as they believe He's coming, that's the main thing. See? No matter how He's coming, just... They believe He's coming and making ready for it. And that way...
748-22 I have tried to find now, and I've been studying (Now, I've told it out before the congregation.), I've been studying the early Church, and I've watched the way that those anointed men prepared the house of the Lord and the order of the Lord's worship in the house, and it struck me real--real good. And I preached here some time ago and--upon the subject of Joel 2, "I will restore, saith the Lord, all the years that the palmerworm eaten, and the caterpillar, and cankerworm and so forth." And I begin to study on that, about what these men did, and the way that they taken care of the church that God had left them overseer.
748-23 Now, we're going to start off with the early church and just bring it (for about five minutes now) down to what they did, and then I can show you the vision that I have for the future. Now, at the beginning, the church was inaugurated at Pentecost. And there the Holy Spirit fell upon them where Jesus had chosen twelve. And one of them had fallen, and they'd chose Matthias to take his place, and the Holy Spirit waited until all this was in order before It come. They had to choose one to take the bishoprick of--of Judas, that fell by transgression to fulfill the Scripture.
748-24 And I believe that all these things has a time of lingering, waiting; but it's waiting for a time for the Scripture to be fulfilled, till everything gets right, everything in order, waiting. Many times we get patient--impatient. Like a child, we great--get great anticipations and many times jump way ahead, and that--that just hinders the work, until the work gets caught up. See? We must just move reverently, have a purpose in heart that God, if He would desire to use us in such-and-such... but wait till He makes the opening, 'cause He has to go ahead of us.
You remember David going to battle that night? He was weary about that fight, and he laid under those mulberry trees until he heard the Lord in the rumbling of the leaves going before him; then he went with courage, because he knowed that God had gone before him. And if we only do that, brethren, knowing the battle must come, but we must wait till we see the hand of God going before us to make a way.
749-26 Now, I notice that how the churches, the evangelism started scattering out everywhere. And then we'll take, for instance, the--Paul becoming a great missionary to our people. We find out that he went about wherever the Lord led him, and he established a church. And it was a new faith. The churches of those days, like in Asia Minor, all throughout Europe, they--they didn't believe that Message. And when he had preached the Message, and many was converted to it, then there was no one... If he left the people in that condition, they'd wander right back out into their pagan gods, and into Judaism, and whatevermore, because the people had no one to teach them, the--the converts. They had no place to go, so Paul established churches in different parts of the country.
Each one of these churches, he left someone who was in order, a man that was trustworthy, a man that was known as a pastor, shepherd, or a... Then after he--this church then, become... other little churches come out of it. Young men and old men raised up and become churches out of that. The man that was over the first church was called the bishop. And then his, that went out from him, his children, was called shepherds or pastors. And then this group of little churches all would come back to this bishop.
749-28 Like in the time of Irenaeus, he carried on the same thing. Martin carried on the same thing. Polycarp carried on the same thing. Right on down through the age they had that. And then the apostle of the church, the apostle, that was the--Paul... And when Paul left, John took over the church. And when John left, Polycarp taken it over. When Polycarp left, Irenaeus taken it over, and on down, Martin and--and so forth. Just kept on going until the Roman Catholic church broke the whole thing to pieces and burned them and scattered them, and the palmerworm eat this, and the cankerworm eat that, and so forth eat that, and eat that, until it brought it plumb down to a stalk.
Now, but God promised to restore again that same thing. I have--I do believe with all my heart that we're living in the last days. I believe that there--there's not too much would break this... anything... And my interpretation may be wrong of the Scriptures, that Jesus could not come tonight. I believe that--that what little's left to be fulfilled could be fulfilled before daylight in the morning, that I'd see--and I may be wrong on the time of that fulfilling, but it's at hand. The... I believe that. And remember, Paul believed that; John believed that; Polycarp believed that; Irenaeus believed that; Martin believed that; all the rest of them believed it.
750-30 What if God would've told John the Revelator, "Now, it's going to be two thousand years before My coming?" John would've come back and told the church, "Well, I guess we might as well eat, drink, be merry, 'cause there going to be many generations. (See?) Jesus ain't coming for two thousand years." See? So... See, the church had been loose, there'd have been no "on the mark", there'd be no waiting. After all, it's your anticipations. If you fall asleep in that watch that you wake with them same anticipations, 'cause it ain't going to hinder one thing; you're going to be right there on time anyhow. See? See what I mean?
Now, when--when St. Martin awakes in the resurrection, St. Paul, all the rest of them, it'll be just as fresh as if they was right in the battle, battling right away, 'cause they went right down under those same anticipations, looking for His coming. And there'll be a scream come, and up will come the whole church. You see? That'll be it. So it doesn't matter.
750-32 See, we've got to be looking for Him right now. Even... We don't know. It--it could be possibly... It could be a hundred years from now, it could be five hundred years, a thousand years, ten thousand years. I don't know; nobody knows. But say, for instance, that we live each day that He was coming that day. See? If we live like He was coming this day, when we awake (if we sleep and we awake in the resurrection), it'll be just as fresh as if we'd just fallen asleep, just woke up. The trumpet'll sound and the dead in Christ shall rise first; we which are alive and remain shall be caught up together with them to meet the Lord in the air. See? So it'll be just as fresh.
750-33 But now, until that time, until He comes, we want to live each day like He might come the next minute, because it might be the end of your life at that minute. You don't know when you're going. This may be some of our last breath; we have it in us now, so you want to live like it is.
But now, to carry on further, we've got to put footprints here on the sands of time that others can see. If Paul hadn't have went on the way he did, then John wouldn't have knowed how to follow. If John hadn't have went on, Polycarp wouldn't have knowed how to follow. If Polycarp wouldn't have went on, Irenaeus wouldn't have knowed how to follow. If Irenaeus wouldn't have went on, Martin wouldn't have known how to follow. See what I mean? Each one has to put footprints on the sands of time.
751-35 Well, if I thought that there was a denomination or any other group of believers that had anything better than we have here, brethren, I would have wanted to emerge this little body with it right quick. I've waited; I have longed; I have been under anticipations and believed that some great one was coming someday or maybe a--the great prophet that I speak will come, of the Elijah. I've always believed and thought maybe that maybe I'd live to see the day that, when I could change, when I'd see that person rise on the scene. Then I could take my little church and say, "Brethren, this is the man we have looked for. This man, he is the one." I've waited for that. And if actually that has passed, then I'm looking to say from up here, "Brethren, this is the One." Coming from here. See? And I--I want to see the church kept up like that.
I must've stepped on something or done something and put a lot of--of more life in that thing. [Brother Branham steps on mike cables affecting the audio system--Ed.]
So now, I would like to say this. That now that this is an established church...
751-38 Let me just stop again just a moment. When I went to Bombay... (I count that my greatest meeting because of the effects it had on the people.) And I... If in Africa, they say thirty thousand came to Christ at one time, then there was a hundred and fifty or two hundred thousand came to Christ at one time out of that half a million there. What could I do? There wasn't a thing. Perhaps maybe, say there was--just say there was a hundred thousand of them. There was no church, nothing I could do, There was nobody to give to them. The Message that I believed, there wasn't even a Pentecostal denomination would cooperate with me. And all those souls probably drifted right back into Sikhs, Jains, Buddhism, whatevermore they come from. No place to put them. Now, that's a shame; that's a disgrace (See?), because I had no cooperation, because of the stand that I take. See?
752-39 Well, in Africa, I went in there under that auspices of the--the A. F. of M. and (Afrikaans Faith Missions)--and when I did... 'Course, I can't agree with them. They--they baptize people in a triune baptism, three times face forward; and one of them baptizes three times backwards: one for one God, the Father; the other one for another God, the Son; the other one for another God, the Holy Ghost; and baptizing three different times for three different gods and all such stuff as that. And perhaps the Durban meeting, not having it rightly--and the people see such a scattered amongst the Pentecostal faiths and so forth, the people didn't know what to do. They had no place to go.
752-40 Perhaps, what if we just had a revival here, brethren... Let me place it like this. What if we'd just got through with a big revival and you brethren had just got converted, and there wasn't a church of this type in the country nowhere; and I'd been the evangelist, and now I'm leaving out and you may never see me again? What would you do? You'd feel like... You wouldn't know what to do. You can't go back to that wallow again. You can't go back down there with a--with your wives to wear shorts and your--and to your card parties and dances, and things like that, and ever be satisfied again. You've come to Light; you've raised above that thing. You've come to a place instead of saying, "This is our creed," saying, "This is God's Word." And you've come to live by This, what This says, and not what... And you go down there and listen to them, and hear them go down and play bunco, and have a dance, and this, that, and the other, and a little bit of message that had nothing in it (about some mayor or something that was going to be re-elected, or some kind of a political affair), and cut off in ten or fifteen minutes; after you'd been setting here day after day and great gastronomical jubilees of the Word and things, you wouldn't know what to do. You'd be so burdened with it, till some of you lay members would feel like starting up a church and start preaching it yourself, 'cause your heart would burn for the Word of God, and you'd feel bad for the people that felt the same way you did. Now, isn't that right?
753-41 Though you know Jesus is coming, thought He was coming tomorrow, yet you'd want to do something today for those people who are fellow citizens of the Kingdom of God to come together, you'd want fellowship with them. That's right. So if it's this way...
Now, I believe with all my heart that the Lord has helped me and has used me to spearhead a great revival, one of the greatest that's ever struck the world since the early days, across the world. We know that. That's right. It was all gone at that time, and--and He met me down there on the river and told me that the Message that I had would forerun the second coming of Christ. And I suppose there's nobody here tonight that was down there that day. That's been about thirty-two years ago when that Light appeared, and standing there, me looking right at It, and hundreds of people standing looking at It, It come right down and that Voice spoke.
Years later, strange that the camera takes the same picture, looks the same thing, just exactly what I told you there on the river. Now, I may be mistaken in a lot of things, brethren, but I don't want to be a hypocrite. I want to be honest and straight with you.
753-44 And then, another thing, if I'd have went away, what--we'd have never built a church here like that. It's hard to tell what we'd had (See?) if I'd just went on, but the God of heaven put it upon my heart to build this church here. And then when He called me out into evangelism... We've had pastor after pastor and so forth, but now we got a precious brother here who's of the faith, believes the Message. We've got other brothers out here that believes the Message, having things...
Am I getting too loud, Brother Beeler? [Brother Branham has a conversation with Brother Beeler--Ed.] All right. Is that too...
Had a--we got--we got the material...
753-46 And now, you say, "Well, Brother Branham, if they won't hear these signs and wonders of the great God of heaven, how are we going to do it?" Well now, what if St. Paul would've had that same idea? See? What... But he didn't. Those bishops stayed just as loyal to the message, and they--and Paul ever so often, after making his round... You've read the Bible, how he'd visit back with these churches, talk with the pastors and with the bishops and so forth, and took relief from the people and--and had a--oh, just a great time of fellowship, like a revival or big time of jubilee; and the Holy Spirit would fall upon them and messages would come.
754-47 Look when he went down there to Philip, even his daughters prophesied and said, "There's chains and prison waiting for the--for our brother when he gets up there." He no more than got out in the yard and here come Agabus the prophet, walking down, looked across the street, and never seen Paul before, the general overseer of this whole group of churches throughout Asia. And he walked over there and pulled the string off of his side he had his garment tied with, bound his hands and said, "THUS SAITH THE LORD chains and prisons waits for the one that wore this up there." See, prophesying.
Paul said, "I know it; I know it, but don't break my heart now, let me finish my course." He was tired; he was finished, and he was going on and leaving his bishoprick with Timothy.
754-49 Now, we got to think of young people. We got children. Most of us people here, married men, has children. Well, what about them that's coming on? See?
Like I used to kick up down there about them throwing those cast nets on the river and pulling out them perch and the drinks--drunkards and things... I've seen them piled high as this ceiling here, big, fine perch laying there, the stink would be all around the river. I went down there as a game warden to make them stop it. I got a letter, "Leave them alone." What are you going to do; it belongs to Kentucky. Now, Kentucky warden can't come over here, because he's out of his territory. Indiana warden has nothing to say into it, because the water belongs to Kentucky. There you are; there's nothing can be done.
I said, "I've got a boy coming on would like to fish. Why, they'd put his picture in the paper if he caught a chub, twenty years from now, let that go on like that--those nets, traps, and everything else." And it's practically getting like that right now. See? What's the matter? You've got to think of these that's coming on.
755-52 So we've got to think of the others that's coming on behind us, these young people and so forth, and a place for our children. Our daughters, we don't want them out in the world in these things like that, we want them girls raised like their mothers. And we've got to make arrangements for that. And if there is no tomorrow, we don't know that. If there is no tomorrow, we haven't done nothing but been at the Master's business and been found at our post of duty when He does come. See?
So I would suggest this; I did to Brother Neville. Let's carry this on just as we have. Let's let it just the way it is. I'm grateful for these young ministers. See, actually at the day of judgment, for this entire valleys through here there'll be no excuse, because we've got little churches setting out everywhere, outposts, listening posts, waiting.
Last night I was in a brother's church and asked if all in there was fortified behind the Word, and every hand went up. Now, that made me feel good. See?
755-55 Now, what I would think would be this, brethren, that like in the church here... Now, I--the--my ministry has, the best of my thinking, four things that can be done, and it might not be either four, but that's the only outlook I can think of. If that One that spoke to me down there on the river... If this is all that was left for the Gentile church, which we realize in Revelations it says one, two, three chapters to the church. The church goes up in the 4th chapter. It does not return anymore till the 19th chapter; that's after the tribulation period when God calls out the Jews. That's right.
And like Enoch, he went up before one drop of rain ever hit the earth. He was gone, then the tribulation set in. See? Noah was in the ark before any tribulation set in. Lot was out of Sodom before any tribulation set in. See? And the church will be gone before any tribulation period.
Now, during the tribulation that will be, the sleeping virgin will be hunted down by the dragon (spurts "water from his mouth," which is--means "multitudes and peoples, armies") that'll search down and take this woman, remnant of her seed, and will kill her. Now, that will be in the tribulation period, but the church will go home. Now, if--if that take--would take place tomorrow, it wouldn't hinder us from just keeping on today. Let's make today count.
756-58 Now, what I think down there, if that Angel that said those words to me, said, "As John the Baptist was sent to forerun the first coming of Christ (See?), your Message..." I was to take this Message and It would forerun the second coming of Christ. Well, if this has been It, then we're real, real close, brethren, because the hour and the Light of the Message is just about gone out.
756-59 Did you notice when Pentecost fell and those brothers was filled at Pentecost with the Holy Ghost, it wasn't hardly any time until the Message had begin to dim down and they begin to set up churches to hold the fort for Christ, expecting Him to come. Well, that's the same thing is taking place today. If the Scripture is true, "I will restore, saith the Lord, all that the palmerworm and cankerworm has eaten," Now, if that be it, if that is the Message (and God forgive me, I--I do not know), if that's it, then the time is close at hand, really, because the Message is over.
756-60 And the other night I was dreaming that I went to have discernment where a great host of my friends had gathered, thousands of them in a meeting. There's a fellow come got me and... And Billy usually comes and gets me, 'cause he don't talk to me. And this man just talked a blue streak, and 'fore I got over there, all the anointing was gone from me for it. And then I said, "Well, I'll just go over there and--and preach the Message of telling those people, 'Don't fool with those denominations' and so forth and, 'Come out, like this.'" And when I got to the platform, that had left me. I don't know what it meant, but I was going on. I just don't know.
756-61 It could be the end of my road, it could be the coming of the Lord, it could be the change of the day, it could be the coming of that mighty one, if it's to be another besides what's already come; it could be that. All those things we'd have to draw from, it would be. And as I stand here tonight before God and you brethren, I don't know. I couldn't tell you. If I did, I'd tell you, or I wouldn't mention, bring anything up like this if I didn't know which way... If I know which way the thing was going, I'd--I'd say it, but I don't know. I can't tell. I'm going right now on meetings without one speck of leading. I'm going because I don't want to set up there. I--I--I like to get out in the woods as well as anybody. If I'm wrong in this, God forgive me.
757-62 There's three things could happen to me. It's either the end of my road and let this other one come on; I've opened up the road for him to take over, 'cause remember, the one that comes to preach will be on the Word: Restoring their faith of the children back to their fathers. It could be the end of my road. It could be that He's changing my ministry back into evangelism for overseas. Or it could be that He's not going to call me anymore for an evangelist, and He's taking me into the wilderness somewhere to anoint me to send me forth like the promised one is to come, I think.
It could be any of those things. I cannot go on the way I've been going. Because I'm--the people has believed me; I--I have to say this (I say it before men). The people many times regard me as being a prophet. I do not regard myself that. No, sir, I do not, I have... I don't say that to be humble; I say that to be truthful. I do not regard myself to be a prophet of the Lord. I--I haven't that honor.
757-64 I believe that the Lord has used me in little special things to help maybe lay a foundation for a prophet that will come. But a prophet doesn't operate the way I operate, now, you know that. A prophet isn't an evangelist, and an evangelist isn't a prophet. A pastor isn't a evangelist, and a evangelist isn't a pastor. But God has set in the church, first apostles, then prophets, then teachers, then pastors and so forth. God set them in the church and God gave them an office.
But the morning when I laid that cornerstone, because... Now, if you're spiritual you get it. Because of the cry of the people... If you could break that out or take the book and read it, it said, "Do the work of an evangelist." Didn't call me to be an evangelist, but said, "Do the work of an evangelist, for the time will come when they will not endure sound doctrine, but for--heap themselves together teachers, having itching ears and shall turn from truth to fables." See? Quoted that Scripture and told me where to find It, said It three times. And I got the Bible and turned to where He told me, and there It was. And then you know about the two buckets of the Pentecostal Oneness and the Pentecostal Assemblies, I never crossed them. I planted their own trees right where they was, 'cause I think they're both wrong. But out of it, I was at the cross, at the harvest.
757-66 God respects anybody who's sincere. Peter said that: he perceived that God was no respect of persons. All nations calling when--on--at the house of Cornelius when they received the Holy Ghost like they did at the beginning. See? God is no respect of persons. We see a person deeply in sincerity be sincerely wrong, but if he is sincerely, God will lead him to the Light somewhere. He'll come to It, 'cause God's obligated to do that.
And we think about the coming of the Lord being such a--a great thing, and the Message no more than It's went, remember, there's a predestinated group to be here when the Lord returns, and it might not be over a dozen. See? We don't know; it might be a hundred million, might be ten thousand. But if the predestinated will hear the Message and believe It, if It's the Message sent of God, which we believe It to be.
758-68 Now, here we are then, right up here to the end of the time when... If God did call me (Now listen, this is not to be repeated.), if He did call me to be His prophet, then I'm certainly not holding the office of one. Prophets don't evangelize. A prophet hides himself in the wilderness alone with God, until he gets exactly directly what God wants him do, and he stomps right out and gives his Message, and back into the wilderness he goes again. He's not an evangelist, holding meetings and getting cooperations and all these things like evangelists do. He don't teach like evangelists. He has THUS SAITH THE LORD, and that's it, and that's all. He gives it, throws it out, and lets the chips fall where it will, and then away he goes again. Nobody knows where he's at, and he's in isolation somewhere.
758-69 Now, I cannot... or... If He's called me to be that, I cannot be an evangelist. And if He's called me to be evangelist, I cannot be a prophet. Now, you get what I mean? I don't know what to do. I've done reverently when He told me first, about me holding the people's hand and praying for them, and then know the secret of their heart, and all these different things. And brethren, that's infallible. You know that's to be the truth. Every one of you knows that. See? And how He told me it would blast across the world. And it's done it, just exactly. Every nation under the heavens has heard it. Everywhere, newspapers, tape recordings, everywhere. I don't know how it's ever done it, but throughout all the world letters coming in and people from way down in Thailand and the Hottentots back in there, how those missionaries has crowded back in there with those tapes and given that interpretation of the Word. And now, we hear from all over the world (See?), around the world. Now they--the church is predestinated universally, everywhere. Be two in the bed, two in the field. See? Take one and leave one.
759-70 Now, as I have done the work of an evangelist (And here's my plea.), if that is pleasing to God, and I've done the work all right, trusting that I've pleased Him, asking forgiveness for all my mistakes, then He may be calling me from the field of evangelism to be His prophet. Then if it is, I'll leave evangelism. But if He calls me to be a prophet, I cannot be an evangelist. If I'm to be evangelist, I cannot be a prophet. I'm mixing the two offices; that's where I've always fussed about. Standing on the platform... It's never been good, successful. God has used it, but I've never thought it was His direct will; it's been His permissive will. Stand on the platform, a vision or two will knock you out almost. See? And then if you tell this person how to straighten hisself up and what to do, and then the next person stands there, he's expecting the same thing, and you can't tell him 'less Something tells you to tell him. And then the other people feel like you're a traitor or a backslider or--or a--a demon or something because you don't tell them what they want to know. See, that's not the office, the way a prophet operates.
759-71 A prophet stays back here till he stomps right into the hospital, or wherever he's going, with THUS SAITH THE LORD and say it and stomp back out again. He's no evangelist at all. He don't hold meetings and discuss things, he's got the Word of the Lord for whoever he's sent to.
If he's sent to the White House, he stomps right up in front of the White House and it's THUS SAITH THE LORD. If it's to the Governor of the state, whoever it is, it's THUS SAITH THE LORD. He don't fool around with a group of churches, trying to get them to come in and take the Word, and preach these things like evangelists, he's not an evangelist.
So you see, brethren, that's the reason I don't call myself a prophet. I'm not even in the office of one. See? Now, you understand what I mean? Now, there'd be a lot go on like that for a long time, but I hope to not take too much of your time, until I can get a little bit of this Word I want to read tonight.
760-74 Now, here's what I'm doing. I have never felt that I should live in Indiana. I'm a--I'm a rambler. I don't... I'll go one place and I think, "I'll go over here and I'll settle down here. This is it." I can't do it. When I go somewhere else I think, "I'll go over here." When I do it... My wife calls me (what's that song they sing about?) "Restless Winds." You've heard it, I guess. Most all of you hear them sing... Well, that's what she calls me, "Restless Winds." About the time I get here, I think, "Boy, I just got to get home. I got to see the wife and kids. I just got to go to church once more and preach." When I get here and come down and preach once, kiss my wife and hug all the kids, get out in the yard to cut the grass, and a airplane goes over. I stop and wipe the sweat off my face and I want to go with him. Somewhere else I got to go. Well, I think I got to go down there, and I--I go down there and I preach there awhile and look around... There goes another one over; I gotta go with him. See, there's no settling down place for me. I just can't do it. I'm restless, shifting, place to place, something, I can't help it. It's something in me, and I know that I must do it.
760-75 Now, at the church as in its present state, I'd feel horrible to walk away from here. And think of all you men setting here that I believe I will spend an eternity with over in glory land. We got fine men, fine material, solid, sound people. Just recently, there was a revival broke out in the church here amongst the people. The Spirit come among them and begin to give gifts. I watched it to see if it'd go off into fanaticism. Every time they'd start moving that way, the Spirit check it and bring it back here. I thought, "Praise the Lord." See? You just hold your place there; that's fine. See?
Now, what my thoughts is, is this. Is... If it could be possible that when I start going somewhere, I don't know where I'm going. But I can't set still; I ain't going to stay here. I just can't do it. I got to move somewhere. And I'll probably won't stay there but a few days and be moving somewhere else. I gotta go somewhere; I don't know where I'm going. Neither did Abraham know where he was going. He just crossed the river and started off. That's all.
761-77 I feel that what we ought to do here in this present time... I believe that we need a church. I think--I think the house of God... You say, "Well, what, putting all that money in it if the Lord is going to come?" Well, what good is it going to do to keep the money if the Lord comes? See? And if the people done--designated the money for the church, it's our duty (with a hundred percent vote here that I took that night) to build a church; so build it. I'd say build it. Yes, sir.
I've never expressed this before, but I want to do it before you men. Didn't want the women here, 'cause one leans this way and that way. Now, I'm trying to tell you the reason I want to do it. I think if the Lord's coming next week, let's start the church this week. Certainly, let's show Him. Let's stand at our post of duty. Yes, sir.
761-79 And then if we a--when the church is built up, why? Say if He's--what if He is ten years from now? What if He is twenty years? Or what if He is a hundred years? Whatever it is, when He comes, that matters not. We know He'll be coming for us before that time, because we can't live it out--a hundred years more. He'll be coming for us, but we've got to leave partings behind us. And I thought this, why not then let the church board here (speaking to them now) build that church? Put it up here, make it nice, and a nice place where the people can come.
I'd suggest Brother Neville be the pastor of the church, as long as the church suggests him being pastor; that's the vote of the church. As long as he holds the post of duty, and stays with the faith, and wants to come, feels the leading of the Lord, then the leading of the Lord for him to stay if the congregation votes the same.
761-81 Then I'd say each one of these men out here, these other men, like Brother Crase and Brother Junior and all of them, as long as they feel their duty at that post and they are associated here together. You can't go down and meet with a Methodists; you have no fellowship with them. The Baptists, you go talking about speaking in tongues and the baptism in Jesus' Name, they'd kick you out [Brother Branham snaps his fingers--Ed.] that quick. That's right. You set around there, you'd be like a--a dove amongst a bunch of crows. You'd have no fellowship at all. You'd die. I ain't making fun of Methodists and Baptists now, remember that. Now, I'm not saying that; I'm just drawing a comparison. There's many of those Methodists and Baptists are good men, godly men, but I'm talking about the fellowship. There's Brother What's-his-name back there tonight, the--the evangelist setting back there, Brother J. T. Parnell, Brother Beeler. I believe this brother setting here, some of them... Many of you here, men of God, calling in your life; you can be doing something. Just don't set around. Let's do something. If you don't get but one soul saved, get that one saved, each one of us.
762-82 Now, I think this church... If you men would, when you build this church, make this like your headquarters and like Brother Neville here being like the senior elder among you. See? And sometimes you get a question that you can't discuss out with your church out there, then bring it in here to Brother Neville and you all discuss it together. If there--you can't come to any decision, I'll be coming by pretty soon, then we'll all come together with it.
And then in there, get training in your own groups other ministers, men that you see that has a calling in their life for the ministry. Train them young men; bring them in here to the elder. All of you set together in a ministerial meeting and there teach the deeper things of God. Don't go on the bad end. Keep someone who, can have confidence in to be kind of like a--a leader for you. And then sometimes if you don't see it just exactly the way he does, goes--that's all right, you're in the faith anyhow; just move along. Maybe when we come together then, all of us together, we'll pray, the discernment of God come down, and He'll give it just exactly what it is (You see?) and let us know just how to do it.
And in there, churches can go hear. And training up a group of men. And if I'm in evangelistic work somewhere, there's places I can place them worldwide.
762-85 What if I was in India, go back to India. And there I'd say to these people... Maybe they'd have thousands of them, stay there for a week or two, and they'd see the ministry, they'd love it, they'd believe it's the Truth, they'd come out of heathenism. There I've got... And maybe in two or three weeks, when I was over there two nights, and maybe a hundred thousand converted to Christ, nowhere to go. The next day take a plane and start back to Rome, then to the United States, leave them just like sheep put out among wolves. What if I had a group of men, young men trained in the Message (See?) to say, "Now, wait a minute, before I leave here, we're going to set in order these churches. I'll have a man who I've already telegrammed him, and they got the money; they're on their road here right now to take over this, a good man. There's two or three young men with him who'll be his helpers and assistants."
And a church of this faith can be set there which will be a outpost in India, outpost in Germany, outpost in Switzerland. While right now, we should've had them all around the nations where I've been. And the Message... Then from there comes another, from another comes another. See what I mean?
763-87 Now, tomorrow night or day after tomorrow night, you'll see Mattsson-Boze come down here, which is my friend. You'll see just what one, little crippled-up Swede did over there in Tanganyika. He went in there and... Now, Mattsson-Boze's a good man, but he don't believe the faith that we believe.
I've took him right out and took him and just tied him to such a place in the Scripture. I say, "Mattsson, you're my friend. Now you're not going to jump or run; we're just going to stand here and hold one another's hands as Christian brothers and talk." See?
You lay the Message right to him and he'd just stand there and say, "Bro'r Branham, you--you sure are right."
I said, "Now, Mattsson, you don't believe that or you'd accept it."
"Well, Bro'r Branham, I--I believe what you say is the truth."
"Then why don't you accept it?" See? Just burn it right down to him and he--he... Then as soon as he gets away, he's gone. See?
763-93 But just watch what that man did in his missions over there, just one man, 'cause he could send right back to Chicago and pick up Burton and all the rest of them, and send them over in there like that and start the work doings till now they're getting up in the tens of thousands of one little revival. Not a man with gifts, just a man who had enough courage to go there and start. What could've been done under this? It'd been ranking in the millions. Sure. We've lost that time. That's what my suggestion would be.
Now remember, in doing this you'll find out there may be times that you'll disagree with Brother So-and-so. You'll disagree over here. And remember, as long as you get to the spot you say, "Well, because he don't believe it just like me, I ain't going to have..." Then there's something wrong with you. It's not wrong with the other fellow; it's something wrong with you. When brethren who are trying to hold together...
There's one thing, we Branhams, there's nine of us and we'd fight like pet dogs, but after all, when we got through fighting, we were still Branhams. One knowed the other was a Branham, and I knowed he was a Branham; he knowed I was a Branham. See? But we'd fight. You do that in your family, but they're still your brothers. And that's the way it is. We might different (That's all right.), but we're still one. We're one in Christ. We believe this Message and let's stay with It.
764-96 And I think that that's the thing to do to keep on carrying on until Jesus comes. And that's what I wanted to say in that manner. And I believe that if you'd have like...
See, you've got to be enthused with It. If you're not enthused, then there's something wrong. There's something wrong. You've got... Just not say, "Well, last month I was pretty well enthused, but I don't know." See, then there's something wrong somewhere. You've got to be enthused all the time (See?) and just keep punching; it's the devil trying to get you. Like I always liked our last President, Mr. Eisenhower. I had a great admiration for General Eisenhower. He said, "When we were fighting," he said, "there's many times we've picked up a shell and throwed it into the gun and pulled the hammer on it and let her fall, and it snapped, it didn't go off." Said, "We didn't surrender." Said, "We might've put in another one, and it snapped too." He said, "We didn't give up," said, "We kept on snapping till one went off."
764-98 That's it, that's the way to win the war. Keep trying. Throw the shell in and pull it. You got a purpose, a target to hit. And if it don't go off, throw it out and throw another one in, and try it again. Throw it in and try it again till one goes off. There's one of them in there that's alive. And one of them will go off. So that's the way we got to do. Just keep firing away, firing away until something happens.
What am I doing? I'm firing away now. I'm going out here not knowing even--out any leading or responsibility. Millions of people looking at you, "What you going to do? What's the next move?" Some thinks I'm dead; some thinks this. Even that gun went off the other day, and said I was trying to commit suicide, everything (See?), out around the country and everything. See? But you got all that to contend with. Then you got the burden of the people.
765-100 And just imagine what if God would place on you that you knowed the heart of the people that you was talking to. Think about that. See? Brethren, maybe, I know you have burdens, but you don't understand. And besides that, here you got the responsibility here...
You say, "Well, that ought to be easy for you, Brother Branham. Anything you do, God just tells you." No, He doesn't. I sweat it out just like you do and a whole lot harder. Sure. I have to sweat it much harder than you do, and there's going to be more required of me. Where you have to answer for a church, where you have to answer for your family or maybe just for yourself (See?), there's millions of souls I got to answer for. I got to know my moves. And if Satan's knocking you for one soul or a few souls that you'll catch, what about out here where millions are setting in order? How many more blasts is he throwing in there? See? So you've got a whole lot to remember, brethren. That... No wonder I get nervous sometimes. Sure.
765-102 But now, I'm punching away right now. I throw a shell in, if it fires, there it is. If it don't fire, I won't quit; I'll throw that one out as a thud and try another one. One of them's going to go off; that's all there is to it. One of them's going to fire somewhere. Then I--I want to be on the target, so when it does fire, I'll hit the object that I'm shooting at. And I, you know what I mean, I'm sure. See? There's something somewhere. I'm leaving for these meetings, just plunging out yonder; I don't aim to teach these great things I teach you people.
You remember what that dream that I got the interpretation was. "Go back and store up food." Where was the storehouse? This tabernacle. Where's there anything like it in the country around here anywhere that will compare with the Message that we have? (Now, of course, our little brothers here that's out along here, these other little churches, are us. We're one.) Where would you go to, to find it? Show its comparison anywhere. You go right out in denominational creeds; you'll go right out away from the Name of the Lord Jesus; you'll go right out away from these other things. See? And here's where the food's been stored up.
766-104 Well, one Message that I preached here to you all. Look, I've been preaching from one to six hours to you on a message. Well, if I had to use one of those message, I'd take a week to take It just a little bit here and a little bit there (See?) because It's been stored up here.
It's on tapes; It'll go worldwide on the tapes where people in their houses. Them tapes will fall right into the hands of the predestinated of God; He can direct the Word; He'll direct everything just exactly to its course. That's the reason He sent me back to do this. "Store up the food here"; He forbid me to go overseas.
766-106 Brother Arganbright said, "Well, come, go. You got one night, but we will take you a tourist trip all around over the country", the way I seen Brother Fred and Brother Banks trying to go.
I said, "I wouldn't go that way." See? It showed that there was something else. I've pressed right up to the mark now, but I don't know which way to go. But there's ammunition laying all around me.
Did He call me back to the evangelism? Has He called me to foreign missionaries? Has He called me to be His prophet? Am I to pastor somewhere? Whatever I'm to do, I'll just keep throwing shell in and pulling the hammer on it. One of them will go off. But I'm just not going to stay and look and say, "Lord, You put the shell in the gun." I'm going to put the shell in the gun and do the pulling myself. Let Him do the firing. He's the One to take care of that. Let me just keep moving on.
766-109 Out when I go on this meetings now, I'm just going out. I don't know, I--I may not say one thing about these messages like I preached here. I may not even have one night of discernment. I don't know. I'm just going, not knowing what I'm going to do. I couldn't tell you; I'm just going.
And that's only... And that's the way you have to do. You've got something in mind. The people here wants a church. Build it. As quick as you can, get it up. Get your teachers and things. You brethren out yonder with your little churches and you want to--you're doing a work, God will reward you for that. Go out there. Preach. Do everything you can. Let all of you get together, you bunch of men, and have meetings and talk on deep things of the Scripture and pray. Don't--don't just come here together unless you come for a prayer meeting alone. Do your praying in secret. Stay out in the place, and go into your rooms, hide out somewhere, and just kneel down, and just stay before God and stay there. Then if you find out, look like something's moving up, oh, you just going, and you find out it gets a little bit off the Word, then be careful. No matter how good it looks, stop right there. A wrong spirit struck you, 'cause the Message of this day is to the Word. See? Don't...
767-111 See, if you say, "Oh, my, Brother Branham, I tell you so-and-so. Why, So-and-so stood the other night, and this let things take place like this." Watch it. Watch it close. Don't renounce nothing. Just wait and see how it acts, and then bring it up to the Word and see how it compares with the Word. Then if it compares with the Word and everything's fine, thank God and just keep moving on then. See? Just as long as it stays in the Word, That's my opinion, what I think you should do.
767-112 And Brother Neville, Brother Ruddell, Brother Crase, and Brother Beeler, and all you brethren here, "Junie," wherever you are and the rest of you brethren, God richly bless you. I see Terry, Lynn, Charlie Cox, David, a lot of you young men here, God anoint you. My, how we'd like to pick up a handful of you to be evangelism and set you somewhere (See?), knowing that you've come up, you can stand and know the Message, and study to prove yourself. If you feel a call in your life... I see two or three young men, four or five setting on another row back here, and like that. You're young men; I'm getting old. Brother Neville's getting old. We're middle-aged men. If time rolls on, we're going to walk off the scene after while, you've got to fill our shoes. See?
767-113 And so, you see, and then maybe in that day even it'll be growing greater, if there is a tomorrow. But while there is a today, let's work while it's day. Tomorrow may never come. If it does, let's be ready for it. See what I mean? Now, that's what I would think to you.
Wouldn't it be wonderful to see Brother, up there from Utica, Brother Crase, all you other brethren here come together, meet, come into a place, you ministers set together and discuss things. You've got to have fellowship somewhere. You've got to have something to come together to kinda get together about. You all come together as a group of men and believe one with the other and like that, and discuss these problems and set out, maybe once a month, just ministers alone. Let you meet somewhere in one of your churches. Set there and discuss it and talk it, each one of you pastors, and evangelists, and whatever you are. And then if some great problem comes up you can't settle, then if I'm called on the field of evangelism... I don't know that I will be, and if I will be, you know I'll be coming back constantly all the time. And then if you get those things then, when I come back here, why, we'll meet together and just set down there. If one of you has a calling in your life. We won't have like private interviews and things we've been having, we'll just come right together and stay there till we have THUS SAITH THE LORD.
768-115 And if you can get the preachers straight and him going right, look what he's going to do. He's going to influence a... It would take care of a hundreds of these things. That's it; we're just beating at it, you see? You've got to get it a system, God's system.
Like Jethro said to Moses, "Why, you can't beat out all of them." Or... And God put elders out there, seventy of them, and took the Spirit was on Moses and put them upon those seventy elders and they prophesied, and it didn't weaken Moses a bit. It strengthened him. He had just as much prophecy in him as he did 'fore they took the Spirit off of him to prophesy. See? He just separated, said, "Now, Moses, let them judge the smaller things and, but when it comes to the major things, you come in with them and help them like that."
Now, that's the way. That was God's way back there, that was God's way in the--in the early church age, and I believe it's God's way now (That's right.) for us to do it. So, let's do it. Just quit talking about it and do it. That's all. We can do it by the grace of God. Don't you believe it?
769-118 Now, let... Now, let's see. Oh, I've done took my time up, but a... Billy wrote a note here. Just a minute, I'll see what it is. "I'm from New Albany... daughter, Grace Memorial Hospital... broke her arm... wants prayer for her... T-r-o-u-b, W. C. Troub--Troub" (something like that). Let's have prayer for this young lady.
Our heavenly Father, as we're speaking now, and I'm thinking that maybe when Irenaeus looked out upon his little group of men, it perhaps is a lot smaller group than's here tonight. And they didn't have a seat to set in. They set on old cold slabs of rock, and they set there and he talked to them. Those men went out, even when to go, they knowed they could be fed to lions, their heads chopped off. But the "faith of our fathers are living still in spite of dungeon, flame, and sword."
I thank You for these men, Lord. I pray that You'll bless them. And I bless each of them in Thy Name, that You will keep them in the faith that was once delivered to the saints, that never will they vary from that. And out of this group may You send pastors, teachers, evangelists. Oh, God, grant it. And may they hold the fort everywhere, wherever they are. May they continually work until Jesus comes.
769-121 And now, Father, I pray for each of these requests that's come in here tonight and ask that You'll remember this little lady down here that's just broke her arm. May the power of Almighty God heal her and make her well. Grant it, Lord. I pray that You'll help her and bless her. Bless her loved ones for calling. And may the power that raised up Jesus out of the grave raise up this girl. May her arm get well.
All these requests that was made mention tonight, that poor boy laying there that's got this, I heard the brother announce it, that the--the Hodgkin's disease has eat through him until his face is burnt up with radium and things they're giving him. God, be merciful to that boy; let him live. We think of that man that didn't prepare to meet You and has gone on now: his wife with a crushed head, the adopted child. All these others. Sister Bruce packing that water, she's getting old, Father. And there she burnt her arms, and up and down her body. We pray for her. She's probably hospitalized, and we pray that You'll deliver her and bring her out. Grant it, Father. We ask these blessings in the Name of Jesus Christ. Amen.
770-123 Now, I want to ask you something. And a, ask you if--if you believe that we have time just for a little bit of the Word. Do you have it? Just for... Now, it's... I know it's a little late, but I had a little something here that I thought out today that I would like to--to speak on just for a minute, and it might help you. And I thought first that I would announce this. Now, it's on this tape, and if anybody would ever want to refer to it, Jim will have it. See? To what I think ought to be done, and now what should be done to the, for you brethren.
Now, do you know when those early men went out, sometimes there were only about six or eight of them together, and they shook the country. Well, you know when Aquila and Priscilla, that great revival that Apollos was having over there, there was only about six or eight men and women in that bunch. That whole church meant six or eight. You got five or six, seven times as many here tonight as they had then.
You know, Jesus only had twelve apostles. We always thinking for something big, but God don't deal in them big numbers. It's in these little groups is where He gets it. You see? Look all down through the age, at any time He ever met with men, it was in small groups (See?) and spoke with them and ordained them. It's God's good pleasure to do that, that's the way He likes to do it. And now, we just want to keep God in our midst and go do these things.
770-126 Now, Sunday morning, Lord willing, I want to speak to you on "Evening Time Evangelism." And then, I'll, if the Lord permits, I'll probably be leaving until late this fall and a--'fore I get back again. I'll probably get back sometime in, around in September. And now, I'm hoping by then that everything will move wonderfully for you brethren, and your meetings will grow in numbers, and the grace of God be upon you all un--until we meet. And I'm trusting that you'll pray for me and the success. Remember, it--your prayers for me. That means you're my colleague; you're--you're my buddy, my helper, and together we are helpers in the Lord. And now, when I'm standing out there before the enemy, I want to remember that faithful, true soldiers, that gets prayer answered for the sick and the afflicted, and those men are praying for me. I'm the one who needs it out there. I'm, really need it, so you all pray for me when you gather. Don't forget me in any meeting; pray for me.
771-127 Now, in St. John the 9th chapter, I want to read from the 26th verse unto the 35th. And now, just for a few minutes and then we'll--we'll close in the next twenty or thirty minutes, or maybe before that time, the Lord willing. Now, I want to read these Scriptures now from St. John 26 to, St. John 10--9:26-35, I've got wrote down here, just something I was thinking of.
Then said they unto him again, What did he do to thee? how opened he thine eyes?
And... He answered them, l have told you already, and you did not hear: wherefore would you hear... again? will you also be his disciples?
Then they reviled him, and said, Thou art his disciples; but we are Moses' disciples.
We know that God spake unto Moses: but for this fellow, we know not from whence he is.
The man answered and said unto them, Why herein is a marvelous thing, that you know not from whence he is, and yet he has opened mine eyes.
Now we know that God heareth not sinners: but if any man be a worshipper of God, and doeth his will, him he heareth.
Since the world began has it not heard that any man has opened the eyes of one that was born blind.
If this man were not of God, he could do nothing.
Then answered--They answered and said unto him, Thou wast altogether borned in sin and does thou teach us? And they cast him out.
And... Jesus heard that they had cast him out; and when he had found him, he said unto him, Dost thou believe on the Son of God?
771-128 Now, I'd like to speak just for a few minutes to you brethren, knowing that my little talk here (I don't know what will become of it.), trusting that God will use it in some way, and now in this, upon His Word. So I know that Brother Sink, Brother Neville, or one of you ministers usually preach. And just being here with you, I, if you'll pardon me, I'd just like to speak to you a little bit on this manner.
Now, I want to take a subject here of "Taking Sides With Jesus." The Pharisees and leaders of His day always tried to belittle Him before the people. That was just a way that the devil had of working. All the Pharisees and the teachers of His day constantly tried to belittle Jesus. They... All the throw-off that they could give to Him, they done it. They watched Him constantly to find where they could find a fault, and they never spoke of His good things; they were always finding something that they could belittle Him about and say, "You see, looky here. If he was a man of God, he wouldn't do it this a-way," or, "If he was a man of God, he wouldn't do it that way." They were trying to cast a shadow upon Him to get the people to disbelieve Him. That's the work of the devil, and that old scheme has never ceased.
772-130 There's many times that a minister will make a mistake. And if he comes into a neighborhood, a precious brother who's trying to do what's right and to lead the people right, everything that the devil can point to the unbeliever or the so-called Christian in that neighborhood to throw off on that man, he'll do it. You know, the real Christian way is to hide everything you can from a brother. Don't tell his bad things; just tell his good things. Just tell what you know about him that's good. If anything's bad, let it alone. The poor fellow's got enough against him anyhow. Don't try to take a pole and shove a man further into the ditch. The Christian attitude is to pick him up and take him out of the ditch. See? Don't never try to shove him down; he's down already. Try to help him up. And... But too many of us today, too many people today, I might say, try to do that. If they could just get something another that they could say that was real bad.
772-131 Now, for instance, if--if one of you brethren would make a mistake and do something's wrong, which you're subject to do it; I am too, every one of us. But as we go along, let's remember we're brothers; we are brothers. And if we've got any fighting, let's fight with one another. Bring it together. Bring it before our brethren and settle it.
Now, they used to in the Branham family, if one of the little ones done something, they was going to tell Bill about it, 'cause I was the biggest. And I had to stand there and see which was right and wrong. Well, my decision was that if they, which one was right and wrong. If they still didn't believe it, then they got around behind my back and fought it out. But they were still brothers. You see? They'd fight in the back yard with one another and fight in the front yard for one another. So that's the way it was (See?), and it, were we still brothers.
Well, that--that's the way we--we got to do this. See? And if you got something against somebody, your brother, don't tell somebody else about it if it's wrong, go to him and tell him. And then if he's going to argue with you, then take somebody else with you. Then bring it up the way the Bible said.
773-134 But Jesus, they--they just tried to find every little shadow that they could find to try to belittle Him in the sight of the people. And that's what the devil wants. They want to--they want to hurt your influence before the people. That's the way you want to watch careful what you do. Walk like real men of God; talk like men of God. See? Act like men of God; live like men of God; because the devil, your adversary, is going about like a roaring lion trying to devour what he can.
Why did they do this? They were jealous of Him. That was what's the reason they tried to belittle Him. They were jealous of His ministry. And that's the reason they were trying to belittle. But He had the ministry of God and they knew that, but it was contrary to their creeds, so they were trying to belittle Him. Make everything He, every little flaw that they could find, get Him out of the way. They wanted Him to quit; they wanted the people to denounce Him. They wanted to say, "Now, this guy's nothing. Looky here. Now, there he is, he--he--he did this. And you know that's not right. We've been taught all of our life that we should believe the elders. And here he is, stood right there and bawled that elder out. He disagreed with the tradition of the fathers, and we been, and we ought to believe the tradition of our fathers. We been taught that by each rabbi all the years through. And here this man comes around and disagrees with them." See, "Why, the man like that ain't fit to be a preacher."
See, they were trying to belittle Him. But in all of that, the ones that believed Him, and loved Him, and had seen His Scriptural miracle signs would not be hindered by them. No, sir. Them who believed Him believed Him. Those who loved Him stood by Him. They would not see what others pointed out to them.
774-137 Oh, if we could be that. If we could just not see. If somebody could turn around here say, "You know what? They say you're a Pentecostal."
"Not by denomination."
"Well, you was a--you--you're them kind that baptizes in Jesus' Name."
"Yep, that's right."
"Well let me tell you something. I know a man one time that was baptized like that and he did so-and-so."
But looky, that has nothing to do with it. It's a devil trying to throw a shadow on you. They're always trying to point you to some old ship that got wrecked upon the seashore, but they're not pointing you to that one that made the voyage safely. That's right. See? That's right.
774-140 They're always trying to throw a crow-bait out there and say, "This is the example, here's what did it. Oh, I know of a certain preacher that was a holiness preacher and he did this, that, or the other." But they don't point out others that wasn't a holiness did that also. You see? And they don't point the great things that God did.
Like somebody'd say, "Oh, here this man went too far. He--he went too far." He might've done that. "He wrecked hisself up; he went too far; he become a fanatic." He might've done that. But while they're pointing to how many that, one that went too far, how about these millions that never went far enough? They failed to see that. See what I mean?
774-142 So, the people tried, them Pharisees, and Sadducees, and hypocrites, and Herodians, and all tried to cast a shadow on Jesus; but them true believers, that was predestinated to hear that Message, heard It and seen no fault in It at all.
Same now, those who believe Him love Him, those who believe Him see no fault in Him. They don't see any heresy; they don't see anything wrong; they don't see anything wrong with His Word; they don't see anything wrong with His people; they just see Jesus and that's all. They're--they're--they're predestinated to Eternal Life, so they just take sides with Jesus and stay there.
We used to sing a little song, Brother Roy Roberson and... We used to sing a little song here, I guess time you come here,
I'd take the way with the Lord's despised few;
I've started in with Jesus and I'm going through.
I'd rather walk with Jesus alone,
And have for my pillow like Jacob, a stone,
775-145 Well, you've heard the little song. That's right. I'd rather take the way of the discord, take the way of the despised, take the way of the talked about, and walk with Jesus. See no fault in it at all. Don't see another fellow's error, just keep on going. That's all.
Now, that's the way they did to Jesus. They didn't--they didn't... And you must teach your people, you pastors, to do the same. If somebody comes along and says, "Ah, you know, your church, they was so-and-so. They ain't..."
Yes, sir, there may be a dozen of them setting there then, but how about that one that's--it's--that's all right that's setting there? See? You're--you're--you're--you just can't see the woods for the trees; that's all. That--that's it right back again. See now?
775-148 And so, they tried. They was not willing to admit that He was doing the work of God, so they were trying to sow discord and get the people not to believe, but them people who believed Him stayed right with Him; they took sides.
You know, I thought here, a couple of people I got wrote down here. The blind man would not be changed by them, that man He'd just give his sight; we know the story. And He gave them a very stinging question besides.
Now, they come up there, and Jesus walked by, and He was a man that was despised and hated. The Bible said He would be rejected, there'd be no beauty of Him we should desire Him. And all we like sheep have gone astray. He was a man of sorrow, acquainted with grief. And how all the Bible said what He would be. He'd be despised and rejected. And we see that man.
775-150 Now, those who believed the Word, they knowed that the very things that Jesus was doing and the things was of His life, they knew Who He was. So they couldn't put nothing blight on Him, because they couldn't see it. And you know, love is blind anyhow to them things; love covers up a multitude of sin, you know. Perfect love casts out fear, and sin, all discord; love does.
Now, this blind man was setting there, and Jesus and His disciples come by, and I think Jesus gave them a little lesson here. When they seen this poor, blind man, they thought, "Well, now surely, there's a sin behind that somewhere." When we see something happen to a man, we always say, "Well, he sinned; he got out of the will of the Lord somewhere." When Brother Crase hit the post, he got out of the will of the Lord somewhere in somebody's idea. When the gun blowed up on me, "Well, he was out of the will of the Lord." Brother Neville hit the car, "He was out of the will of the Lord." That's not exactly right. No, sir, it isn't. God permits those things.
776-152 Jesus turned around and taught them a lesson. They said, "His father must've sinned, or--or did his mother sin, or did he sin?"
Jesus said, "Neither of them sinned, but that the works of God might be made manifest." Amen. See? God lets things happen just to, for the works of God to be made manifest.
Now, and so He said, told the man and give him his sight, and He went His way. And here come the Pharisees up when that was rumored around. Here was a man was blind, setting out there begging, and here he could see. And then the rumor around among them, and oh, my, that stirred up something. And here they come up there, and they seen that the blind man could see. And first, they went, wanted to find some way to put a fear upon all the people, 'cause they had already said, "If anybody goes after this new doctrine and this new prophet called Jesus of Nazareth, immediately they'll be handed their paper and fellowship from the church. They cannot go to the synagogue no longer. If you associate with him, attend one of his meetings or anything, you can't go no more."
776-154 So they wanted to make a big display out of it, because they hated Him. They wasn't thinking of that poor blind man, but they wanted to make a big display to make the people keep away from Him.
They said they wanted to ask his father and mother, so they went and got the father and mother. They said, "Is this your son?"
He said, "Yes, sir."
"Was he born blind?"
"Yes, sir."
"And what means does he see?"
And the father and mother was afraid, the Bible said, 'cause they knowed they'd be put out of the synagogue if they admitted that it was... You see, there He was taken down. They said, "Now, we know this is our son."
777-157 Oh, probably a few thousand people standing there. But if he could... If them stinking Pharisees could only put a blight on His Name right there or done something to scare the people, they'd have run Him out of there for that meeting. See? All of His influence would been lost.
So they said, a bunch of them come up there with their priestly garments on and they said, "Speak for him."
They said, "We know this is our son; we know he was born blind; but now how he sees, I don't know. You ask him; he's of age." See?
All right. So they went over and got him. Said, "Who give you your sight? How'd he heal you?"
He said, "One called Jesus of Nazareth give me my sight."
And they said, "Give praise to God." Said, "Why, we know this man's a sinner." Said--and said, "Whence is he?"
He said, "I don't know. He just come by and healed me, and that's all I know about it. I know; one thing I do know. I couldn't tell you about Him being a sinner or not; I don't know, I just met the Man today. But if--if He could give me my--my sight, I know this one thing, that where I was once blind, I can now see. I'm sure of that, for I was blind a half hour ago, and now I got just as good sight as any of you fellows; so I know I can see."
Oh, what a stinger that put on them. So they thought, "Why..."
778-164 He said, why said, "Do you all want to be His disciples too?" That's good--that's good solid testimony. That's--that--that's good--that's good backgrounds. That--that's--that's a really good witnessing, and what I'd say.
Said, "Do you all..." Here's a lay member, a blind man, standing on the street after meeting Jesus, now asking the disciples--asking the Pharisees if they want to be His disciples, the bishops, head men. "You want to be His disciples also?"
They said, "Nay, you're his disciple; we're Moses' disciple (looking way back down through history, you know). We're Moses' disciple. This man, we don't know nothing about him; we don't know where he come from. Well, we haven't got a rule of any of our schools he ever come up. He never come in and asked us about these things. (See?) We don't know nothing about it. You people out there, you realize that man's not ordained? That man's a soothsayer or something; he's Beelzebub. You're being bewitched. Why, he doesn't have any authority; we haven't give it to him yet. (See?) We don't even know whence this man comes from."
778-167 This old boy standing there could see said, "Now, this is a marvelous thing." See, he's about to get the people beat down, these Pharisees was, making them afraid. See? But he'd done took sides with Jesus. See? So he said, "This is a marvelous thing." (Let me break it down in some of the words he might've said.) "Now, you fellows around here has been running all the religious end of this for hundreds of years, and you speak of a coming Messiah and something that's going to take place just in the shadows of time, when the Deliverer is coming to see us. And you tell us that when He comes that--that--what all He's going to do. And here, you, the spiritual leaders, the high priests and priests of this community, standing here together before these people, and trying to blacken His Name, trying to say something evil against Him, and the Man come and opened my blinded eyes. I was born blind. Here's my father and mother giving witness that I was born blind, been setting right here among you for all these years, born blind. And that has never happened since the world began. And here a Man can come and perform a miracle that hasn't been done since the world begin, and you, the spiritual leaders, and don't know nothing about it?" (Whew. Hm.) Said, "I say this is a marvelous thing." He took sides with Jesus. See?
779-168 He was permitted to be blind so the works of God could be manifested (See?), 'cause he come on the side of the Lord Jesus. He took sides with Him.
Now, he put a stinger to them. You know what they did? They said, "Now, we know you were borned in sin, try to teach us." And shoved him out of the church, knocked him out, pushed him out, throwed him out. But as soon as he was throwed out, did you notice? Jesus found him again. Amen, amen. Jesus found him again. So don't worry if they throw you out. He'll find you again. See? All right.
And He said to him, "Does thou believe on the Son of God?"
He said, "Lord, Who is He?" He didn't even know, but the only thing that he knowed, that where he was blind, he could then see.
779-171 I know this one thing, brethren. They might call this fanaticism and whatever they want to, but wherein I was once a sinner, I--I've come into grace now. Something has happened to me. See? This one thing I--I now know by trusting His Word, by believing Him. I've been kicked out of every organization under the face of heavens. There's none of them that will receive me anymore. You know that. Some of their men will out here, good men will accept, but every organization, it's thumbs down on me. That's right. But He's found me; He'll find me somewhere or another. That's right. Come along like that.
And so it'll be all right, because we want to take sides with Jesus, and the only way you can take sides with Jesus is taking sides on what He said, believing His Word. So let's take sides with Him. The blind man gave them a real testimony. All right.
779-173 We find again that they tried to blight His Name. (Just for a little bit, and I've got to skip over some things here so.) One time there was a Pharisee. I preached on it here some time ago and called it "Washing Jesus' Feet." I believe you all heard me preach on that here, when a Pharisee asked Jesus to come down to his house, a big, old, stiff-starched Pharisee, and asked Him to come. And you know I gave it a little drama, how the courier come and found Him, and He come on down, yet He knowed He was hated, yet He went anyhow. And when they got Him in there, they never washed His feet and let Him set down there, stinking and everything else from the toil of the road, and there He set there.
And a little woman come in. They thought, "Oh, my, the Lord is good to us, because look, this just brings our big party." They'd brought Him there just to make fun out of Him. They brought Him there just to have some fun from Him. And now, they thought the Lord was working right with them, because that this ill-famed prostitute woman come over and was crying and washing His feet with her tears and wiping them with his hair. An old Pharisee and all the rest of the priests standing over in the corner said, "Brother, everything, the Lord set it up just exactly for us. Here we can put a smear on his name right now. He calls himself a prophet, and the people thinks that he's a prophet. And they call him the Galilean Prophet. And he even claims to be the Messiah, and we know Messiah will be a Prophet. And here he is setting back there. You see where we've brought him. Look at there. Boy, we've got him fixed right now. There he is setting back there, stooped down like a whipped-out puppy or something back there, and some prostitute of his own class would come around and wash his feet like that. And now, he don't even know. If he was a prophet, he'd know what kind of a woman that was. Now, boys, we'll drink on this one," said, "because look there."
780-175 See, anything to blight His Name, anything to ruin the confidence of the people, not knowing that they were possessed of the devil to do that. They were working in harmony with the devil, trying to blacken the Name of the Son of God.
How did they do this, brethren? Because they never searched the Scriptures. Jesus said, "Search ye the Scriptures, in them you think you have Eternal Life and they are they that testify of Me." Oh, what a ministry He had. See? Yes, sir. "If I do not the works of My Father, then don't believe Me." See?
But here this Pharisee said, "We got him now. Oh, looky here, there's probably fifteen hundred people here at this feast. Now look at him setting over there. There he sets with a prostitute."
781-178 And oh my, what a horrible thing that was in that day. Whew. Hm. And there He was with an ill-famed woman, slipped in like, looked like He slipped in. He got by the foot wash flunky and everything else and set there.
And said, "Here she's over there washing his feet. Now, if he was a prophet... You see, brethren, that man's no prophet. If he was a prophet, then he'd know what manner of woman that was washing his feet."
And Jesus just set and watched her, never moved a foot till she got done. If you're going to do something for Jesus, Jesus set and watch you do it sometime. He lets you go ahead till you get finished, then the reward comes. Maybe you run the whole race of life working for Him, but don't worry, there's a reward at the end if you just take your way with His side.
781-181 You might not see one person healed that you pray for, just keep on praying for them. I've often said, "If I pray for five hundred tonight, all five hundred dead in the morning, tomorrow night I'll be preaching divine healing and praying for the sick." See? Don't have one thing to do with it. See?
He'll let you come right down to defeats and everything else, till you come right down to the end of the road and finish your work, like He let that woman. She wanted to do Him a service, so He just held His feet out there and let--let her wash them. Oh, if He'd said, "Don't do that," she'd have jumped and run, but He let her do the service.
781-183 And after she got through, finished the service that she was going to do, then He looked up to that hypocrite standing back there, was trying to cast a blackness on His Name, said, "Simon, I've got something to say to you, not to her, but to you. You, standing back there, in your heart that's the reason you brought Me down here. You have no fellowship with Me. Didn't I know it? But you brought Me down here, and you set Me back here to make fun of Me. Let... You never give Me no water to wash My feet; you never give Me nothing to soothe Me. Me setting here burning and hurting, you never give Me no oil for My face. You was ashamed to kiss Me welcome or shake My hand. (See?) You was ashamed before your company; you was ashamed to do it. This woman, since she's come in, she's did nothing but rub My feet and bathe them with the very tears of her eyes, wiped them with the towel of her own hair. Then I'll just show you whether I'm a prophet or not." Amen. I like that.
"Now, I want to speak to you just a minute. Your sins which are many are all forgiven you."
Hm, did they blight His Name? They thought they had it; they thought they had stopped it; they thought they'd fixed Him so His revival could never be in that community; they thought they'd ruined His influence; but it just taken one person that loved Him to turn the whole situation.
782-186 How do you know that you're not that person for your community or somebody that you'll meet? Take sides with Him; do Him a service; do something for Him. You know what I mean, brethren? Take your side with Jesus. Take Him--make Him your choice. Do service for Him regardless of whether anybody else, or you're ever repaid or anything. Don't make any difference. Wait till the work's over.
How would you like for Him to say... Even though you'd prayed for sick and they didn't get well, though you prayed to get to speak with tongues, and you didn't do it, you prayed to prophesy, you didn't do it; but yet, the only thing you can do is tell the story of Jesus in your church, or in your community, at your work. You couldn't even do one thing, didn't lead one person. That woman didn't lead one to Christ, but she done a service for Him. And what difference does it make at the end of the road, if He'll say, "And I say unto you, all your sins... Though maybe not one prayer was answered for you, but you come on the basis of My Word. You come because you believed Me, and you did Me a service. And I say that the many sins that you have done is all forgiven you." That would be good enough for me. Amen. Yes, sir.
782-188 All right. They want to say, "The days of miracles are passed" and--and so forth. Let them go ahead and say it, but let us do the service for the Lord. They hated Him because they were jealous of Him. That's the only reason; they were jealous. They were trying to destroy His influence before the people, the same as they're doing now. They... If they can just destroy the influence of the Message before the people, then they've got the thing whipped. That's right. Because why did they try to do it? Because He was against all their creeds, and all their church doctrines, and everything that they believed in, and called all their--all their faiths and so forth, He was against it all, and they hated Him, because He didn't barge in with them.
783-189 Now, if He'd come in and said, "Oh, Caiaphas, marvelous man of My Father, I am Messiah. Come here, Caiaphas. Do you see that water there? You remember down in--in Egypt, Moses, the great prophet turned it into a--into blood. You remember that, Caiaphas?"
"Oh, young fellow, I'm very well acquainted with that story."
"All right, Caiaphas, I'm going to turn the water now, from water to blood, to show you that I am that Prophet that Moses spoke of. There it is, Caiaphas. What do you think about it?"
"What do you think about Caiaphas being a Pharisee? What do you think about the Pharisees?"
"Oh, I think they're the marvelous race of people. Oh, you all keep the traditions of the fathers just exactly right."
"You know, you could be the Messiah."
No, He wouldn't have been. That would been a very mark that He wasn't. When you see somebody come, say, "Come here, and I'll show you what I'll do." And, "Come here, and I'll do this and that." You remember right now there's something shady about it to start with. Jesus said, "I do nothing till the Father shows Me first." See?
783-195 Yes, He was against them. He taught against them. He condemned their Sabbath keeping. He condemned the way they dressed. He condemned all the ways of their life, all their traditions, all their pot washing, and kettle washing, and hand washing, and everything else. He condemned it every bit. To their dressings, He said, "You wear broidered garments and desire the high seats, and make long prayers, and sted--devour widows' homes." Said, "You receive more damnation."
"Well, remember, I'm Doctor So..."
"I don't care who you are." Oh, man, He really put it on them. They didn't... Why? Because they didn't believe Him; He was the Word. See? He was trying to break up that legalistic bunch, and if He was here on earth today, He'd try to do the same thing.
784-197 Some people say, "Well, now wait a minute. We keep the Sabbath. Ever... We do this. And you know, we keep all this, and we keep that, and every, why, every Good Friday, why, when fast time comes on, forty days before Easter, we always observe Lent. I give up smoking for forty days. I give up drinking for forty days before--during the time of Lent." Oh, tradition of the fathers, legalists. If you love God, you--you don't smoke in the first place. If you love God, you... I--I wrote it in the back of my little Bible, first one I ever had; I said,
Don't ask me foolish questions,
Make this up in your mind.
If you love the Lord with all your heart,
You don't smoke, drink, or--don't smoke, chew, or drink any 'shine.
And now, that still stands good today. I don't do it because I think He condemns me for doing it; I would quit it because it's a dirty thing and isn't becoming to a minister. That's right. I wouldn't say...
784-199 Many times I'd go to houses and their women standing out there. And I'd go to the house and knock on the door and a sister'd come to the door and say, "Come in, Brother Branham." If her husband was not there, I--I--unless it was a case of sickness and somebody with me, I don't go. And then, they'd call me to a hospital or to a room, say, "Brother Branham, come over here. I'm Sister So-and-so from So-and-so. I'm--I'm here at the hotel. I--I brought my mother along; she's sick." I'd take my wife. If I don't, I take some other brother.
See, I--I don't--I don't think... I think it'd be all right for me to go in there, but what if somebody seen me go in there? See? What if somebody seen me do it? See? Then the first thing you know, they'd say, "He went in there where that woman was. He's chasing after women." That... See, that would be a thing I shouldn't do. See? You should never do anything like that, 'cause you put a stumbling in somebody else's way. See? I don't believe that I would do anything wrong in there. It wouldn't, I wouldn't trust God to go in there. No matter what the thing was, I'd trust God. But yet, you see, in--in--in... I love the Lord well enough till I wouldn't do it. See, it's a love you have. You're--you're not doing it because it's a duty to do it; you do it because you love the Lord. You don't have to do it, but you do it anyhow.
785-201 Paul said to me, "All things are lawful, but not all are expedient." See? Paul could do lots of things that maybe that he knowed the Lord understood him and trusted him, but it wasn't expedient for him to do it. So that's the way these legalists, trying to say, "Forty days before Easter we always start in a fast." And they eat just as much as they ever do. Maybe they say, "Well, I don't like beans, so I'll give up beans for Lent." I've heard them say that. "I don't like pork, so I'll just give up pork, you know." "I'm going to quit drinking for Lent."
One woman told me, said, "You know what I give up for Lent this year, Brother Branham?"
I said, "No, what?"
Said, "Candy." Said, "I never did care too much for it anyhow." See? There you are. Now, they call that fasting. See, legalism. They say, "Well, I've gotta... You know, I--I--I stagger to church a long time, 'cause... I tell you; I kept Sunday school for a full year, because my teacher said that they'd give a Bible to the one that didn't miss a day."
785-205 Now, brother, that's some way of going. I'd rather just go buy me a Bible. See? If you don't go to church because you love the Lord, you might as well stay away. That's all. See? Because... You go there for you love God. I think of this song we sing,
Blest be the tie that binds
Our hearts in Christian love,
The fellowship of kindred mind
Is like to that above.
When we asunder part,
It gives us inward pain,
But we shall still be joined in heart,
And hope to meet again.
See? That's it. "When we asunder part, it gives us inward pain." I've seen the time, brethren... Let me not condemn us, but let me just wake us up to something. I've seen the time in this church, that when people had to wait until Wednesday night to meet one another, they would cry over it. That's right. I've seen ministers come in here and would say, "How do you do it?" Well, them people just one heart. See?
They meet at the door and say, them sisters meet one another back there and hug each other and saying, "Sister, be sure to pray for me now, honey; I'll see you again Wednesday night. You'll pray, won't you? You pray for me; I'll be praying for you." And making like that, and tears in their eyes.
See the brothers shake one another's hands and just could hardly get away from each other like that. That's real Christian fellowship. See? See, just waiting, praying for each other. Yes, sir. That's the way we should be. All right.
786-209 Now, these men that made these statements, they wasn't bad men. They didn't mean to be evil; they thought they were doing a service for God. Them Pharisees and things, they wasn't bootleggers and drunkards; they were religious men. They wasn't bad, they just--they just did not accept the Word of the Truth. They did not accept the Spirit. Why? They held to their creeds and their--their leaders' tradition. See? It showed that they loved their leaders.
Here's big Caiaphas, the high priest, there's the rest of those big priests. And those men go along. Now, you take like Catholic, today. Not throwing off to them: same thing in Protestants. You take a Catholic; he loves his priest. And a--and I'll tell him about the Word of the Lord, and--and he sees the works of God. He'll say, "But my--my church don't believe that." And you go talking and pinching there, and say... A woman said to me the other day, said, "It's a sin for me to listen to you." See? She didn't want to be bad. She just thought so much of her church and her priest till if she listened to anything else... She was loyal to that priest.
786-211 Jehovah Witness is loyal to what they believe. The Baptists is loyal to what they believe. The Presbyterian is loyal to what they believe, and they're just as loyal to their pastors. Can't we be that loyal to the Word? See? Now, if those...
I want to ask you something. You say, "Well, Brother Branham, how do you know they're not?" Now, if those Pharisees and Sadducees and leaders of that day would've got away from their creeds and their dogmas and listened to what the Word said and what Jesus was telling them (just exactly what Messiah was supposed to do), they would've held on to Him. See? But they thought so much of their leaders. They wasn't bad men. They wouldn't steal, lie, cuss, anything like that; they wouldn't do that. They wouldn't commit adultery. Why, certainly not. Why, they would witness the stoning of one that had did such a thing. And they wouldn't--they wouldn't do that. They were good men, but the only thing it was; they wasn't spiritual men. Morally they were fine, but that isn't what counts. And what did Jesus tell them? Even them loyal people, He said, "You are of your father, the devil." See? It's the Word that counts.
787-213 Now, I'll hurry just as quick as possible. Now, they wasn't Spirit-filled, but they were loyal and held to the modern creed of their leaders. See? All right. His ministry was showing up their doctrine. That's what the matter. Now, look. I'll just take it, now, just, (Brethren, I--I'm going to ask you to forgive me right now for being this long. I'm--I... Maybe you won't want me to come back for another one; but look, listen to this. See, I want you to be sure to get this.)
Now, they had their creeds, and they were great churches and great people and great men, holy men, good men, gentle men, fine men, honorable men, men of honor, educated, smart, religious. Is that right? Now, we all know that. Just as good as you could find anywhere... See? But when Jesus come on, His ministry showed up their doctrine, 'cause God was proving by the ministry of Jesus Christ that He was with Him.
Didn't Peter quote the same thing? He said, "You men of Israel, let this be known unto you and hearken to my words." He said, "Jesus of Nazareth, a man approved of God among you..." See? See, if they...
787-216 Like this blind man said, "Isn't this a marvelous thing? You're the spiritual leaders of the nation, and here comes a Man in and opens my eyes by the power of God, and yet you don't know nothing about Him." He said "This is a marvelous thing." He had something, didn't he? Sure did. All right. He did... A Man that could do this, and yet they didn't know whence He was, now, that was a marvelous thing.
Now, look at today, brethren. See, we have a--we know we have a move of God. We know it's performing miracles. It's healing the sick. It's even raising the dead. It's casting out devils. It speaks with tongues and interprets tongues. It sends forth prophecies; they happen. He showed us dreams, interpretations, perfect, strictly. Then isn't it a strange thing that great leaders would say we was a bunch of crazy people when they're the leaders of the nation, the leaders of churches? That's a marvelous thing.
788-218 What is it? It's still jealousy. The Spirit and power and Word of God in these last days is showing up their dogmas and creeds (that's all there is to it) that they got men blinded by. So, my young brethren, you all that's going out here in these churches, hold to God's Word. Don't you move. If you can't make it come to pass, don't stand in nobody else's way. Stand there beating at the door of the thing, just pointing right to it. That's right. Stay right there. Don't start fanaticism, 'cause it'll show you up. But if you'll stay true and holy and with that Word, God will vindicate you. That's right.
His ministry was showing up their doctrines and dogmas, so they took every chance to get rid of Him they could find. Everything that they could find to get rid of Him, they did it. Trying to say, "Well, now looky here. Looky here. So-and-so, this one."
788-220 There He's setting there one day in the house of Simon the leper. Not one word said He healed him. He was a leper. Nothing says He healed him. That's right.
He passed by the pool of Bethesda and there laid about two thousand people, lame, blind, halt, withered. And He walked over to one man and healed him and walked away. Say, "Well now, if He was Messiah, He'd have healed all of them. If He was as full of compassion as you all say He is, He'd have had mercy on all of them." Everything that they could find to throw a black mark on Him, they did it. Everything they could find, they throwed it on Him.
788-222 All right. They took every chance they could to rid--get rid of Him. Questioned His birth, His birth was in question; they put that before the people. They couldn't understand how He was borned a virgin birth and Joseph, his father (supposed to be), a carpenter, and He was born before Joseph and Mary was married. They throwed that before the people. Yes, sir. See? What am I saying now? They're black-marking Him. See?
"Look at him. Where did he come from? Look at his mother, no more than a street prostitute, had this baby. And after the baby was born (she's already pregnant) the baby was to be born, then Joseph married to hide it and then come around with some kind... Why, it's the work of the devil, can't you see? It's that kind of a birth." They throwed that before the people, and not reading in the Bible, Isaiah 9:6, "A virgin shall conceive." See, what was it? They got away from the Word. That's it.
789-224 They throwed black figures at His authority. "Gentlemen, don't you know we are Moses' disciples? Don't you know we're servants of Christ? Don't you know we search the Scriptures daily, and we have not one thing? They said the Messiah would come to His temple. Not one word of him coming to a temple. Where's he at? What school did he come from? Ask any of the brethren (both Methodist and Baptist and Presbyterian) you know, Pharisees, Sadducees and so forth. What fellowship card does he pack? Where's his authority even to preach? He hasn't been ordained; he hasn't even got a right to preach."
He said, "My ordination comes from God. My works vindicate what I am. (That's right.) I don't have to have your papers."
789-226 See what I mean? They throwed that. His doctrine, why, they called Him Beelzebub. His doctrine, they couldn't understand. "Why, He disagrees with all of the traditions of the fathers. He even disagrees with the Pharisees; he disagrees with the Sadducees; he disagrees with the whole group of them. Now, where's he get his doctrine?" From the Bible, of course.
"Well," you say, "well, how do I know that that's right?" God backed it up.
That's what the blind man said, "It's a strange thing if you're so right and He's so wrong, yet He can take the power of God and open my eyes, and you never have seen it done yet even. Amen. (There's a strange thing. Oh, my. I like to take sides with Him, don't you? Sure.) You say you're Moses' disciples, and you're so right and He's so wrong, then let me see you do the things He's doing." Amen.
That's where His doctrine... They denounced Him and all of His claims. They say, "He has no... His claims is wrong of being a Messiah. How could he be a Messiah and not come to the church? How could it be a Messiah? And here we are the cream of Israel." But the cream had soured. See? Oh, yes, sir, had flies in it. So they--they had to skim that off.
So they said, "Here we are, the church, the elect. We're--we've kept the tradition; we've kept Moses' laws; we've done all these things and down like this. And here this man comes along and denounces our claims. And besides that, our holy priest, our holy father, who did this and who did that and all this other kind of stuff, and all of our great men, and he calls them of the devil. Then calls himself the Son of God."
790-230 Oh, my. See, they tried to throw them shadows on the Name of Jesus and on Jesus to get it before the people. Much more could be said there, but it takes too much time. But what? But the Word and the works vindicated Him. Amen.
Oh, to the true believers, the predestinated, that were predestinated to see Him and know His ministry, there He was. No matter if He never opened His mouth about anything, they knew He was. Hallelujah.
790-232 That little old prostitute walked out there at the well that day to get a bucket of water, and a middle-aged Man setting over there said, "Bring Me a drink."
She said, "Why, it's not customary for you Jews to ask a woman of Samaria such."
He said, "But if you knew Who you were talking to..."
"Now," she thinks, "here's a smart-aleck Jew." She turned around and said, "Uh, I see you're a Jew, and if you're a Jew, of course, you're religious. And you say to worship at Jerusalem, but our father Jacob, drank from this well and watered his cattle here, and the water's deep, and you ain't got nothing to draw with, and we worship in this mountain."
He said, "Just stop a minute. Go, get your husband and come here."
She said, "I don't even have a husband."
He said, "You've told the truth." Said, "You've got five--you've had five, and the one you're living with now is not yours."
That little prostitute, predestinated, I can just see her set that pot down, and she said, "Sir, I perceive that You are a prophet."
791-238 See, see? That Seed was laying there. The only thing It needed was Water, and the Water had fell on It.
When it fell upon those Pharisees, they said, "It's Beelzebub." It couldn't bring nothing, there was nothing there but weeds to come from.
But when that predestinated Seed struck that Water of Life, she said, "Sir, You must be a prophet. I know that when the Messiah cometh, He'll tell us these things."
He said, "I am He that speaks to you."
She left that water pot and into the city; she had something to tell. She said, "Come see a Man Who's told me the things I've done. Isn't this the very Messiah?" See? She took sides with Jesus. That's right.
Strange thing, wasn't it? All the Pharisees and Sadducees didn't know Him and this prostitute knowed Him. See? Why? Those who believed Him and loved Him and seen His signs, they knowed that was the sign of the Messiah. There's no getting around it; they knowed it.
791-243 When old Nathanael walked up there, maybe before Philip, said, "Now, I don't know about this, Philip. I've seen a lot of things rise up in these last days. I know there's a lot of things going on." But he walked up there before him and said, "I'll go listen to Him and see what He's got to say."
Walked up there and Jesus said, "Behold, an Israelite in whom there's no guile."
He said, "Rabbi, when did You know me?"
He said, "Before Philip called you, when you were under the tree I saw you."
What did... The Water struck that predestinated seed. When It did, he said, "Rabbi, thou art the Son of God. You're the King of Israel."
What was it? The Seed was laying there, ready. God sowed It back yonder before the foundation of the world, that It should bring forth the Light right at that time. Hallelujah.
That's my stand right there, brother. That's where I believe, right there. I preach It and It falls here and there, and they go this way and that way. It don't make any difference, somewhere It's going to strike a Seed. And when It did, It'll fly out to Life just like that, just as sure as the world. Yes, sir.
792-249 Like that blind boy, said, "This was done that the works of God might be made manifest." See, see? He knowed what was going to take place. Sure He did.
All right. Now, the predestinated, when they seen His Scriptural Signs, knowed that the Word vindicated the works, or the works vindicated the Word, that the Word was right, they were predestinated to see it, and they were right in line to see it, and they got it.
Then they said, after they'd seen they couldn't get nowhere, because the people that's predestinated to Eternal Life, they was going to find it, that's all. "All the Father's given me will come to Me. And all that comes to Me I'll give Eternal Life and will raise him up at the last day. There'll not be one of them lost." Amen. I'm holding right to that. See? "Not by works, not by deeds, not by power, not by might, by My Spirit," saith God. Not what I done, what I am, or what I will be, but what He is, and I am in Him. And whatever He is, I'm part of Him. Amen. I'm saved because I'm part of Him, and He's--He is God, and I'm part of Him, being His son. That's right. So it ain't what I done, what I will do, it's what He has done. That's my trust, right there.
792-252 All right. So they seen they couldn't get nowhere. (I'll skip a few of these Scriptures here.) They seen they couldn't get anywhere with Him, so you know the next thing they had to do to try to get Him off the field? They went and said to His brethren and His mother, "You know, he's awfully tired. You should take him off to one side for a while." That bunch of hypocrites. They just didn't... The thing it was, they just didn't want to get... The thing they didn't want to do, they wanted to get rid of Him. It wasn't that they thought He was so tired; they'd liked for Him to work Himself to death. But every time He went out, the miracles started pouring, the Word of God went forth. My, wouldn't I have liked to have heared Him stand up there that day on the seacoast, when He called Simon Peter and said, "Follow Me." Would I liked to have got a chunk and set down there, left my nets and left my fishing pole, Brother Crase, and set down there and lean back against the chunk and listening to Him preach, when He got in that boat. Oh, my, my. Would I have loved to have heard Him when He said that, "Come unto Me all ye that labor and are heavy laden, I'll give you rest." Amen. I'd like to have heared Him say it.
793-253 They tried to get His mother and them to take Him off the field. They said, "Well, you know, he's--he's overworked. I believe you'd better get him off that way." Any way that they could get rid of Him. That's all they wanted. Yes, sir.
Again the many that went with Him, just to find a place to trap Him. Did you know that? People followed right along with Him just to find a place. They give Him, one day, a penny and they said, "Rabbi..." ('fore they give Him a penny), said, "Rabbi, we're Jews. We know you're a great man of God. (Oh, that hypocrite. See, see?) We know you're a great man of God. Yes, sir, Rabbi. (They's walking right along with Him.) Oh, good morning, Brother. Oh, we're so happy you're over here in our country. Oh, we're so glad to see you. We are really for you, teeth and toe nails, Brother. If you're going to have a revival, we even might cooperate with you." See what they're trying to do is set a trap for Him. See?
793-255 They said, "Now, we know that thou art a great man of God. You don't fear favor of no man; you fear nothing but God. And we know that you're bold. Oh, you're fearless with your message. We know you're a great prophet, 'cause no man could do like that and be fearless with his message in a days like this, unless he was a prophet of God, and knows where he's standing. So we know you don't respect person of no man. Rabbi, you're a great man. We're Jews, we're right with you, Brother, we sure are! Now, Rabbi, is it right to pay tribute to Caesar?"
Oh, that bunch of hypocrites. See? The Holy Spirit was with Him. He was the Holy Spirit. See? He said, "You got a penny?"
Say, "Oh, yes, yes." Said, "I got a penny here too."
Said, "Hand it to Me." Said, "Whose inscription's on that?"
Said, "Caesar's."
Said, "Then give Caesar what's Caesar's, God's what's God."
794-257 Setting a trap for Him, professing to be His friends... Seemed like no one could understand Him. They'd travel with Him a little while, and then get disgusted with Him and leave. They'd say, "Oh well, we thought, we thought surely..." Even the disciples said "We thought surely this was He that was going to--to..." Even John sent out and asked Him, "Are you He or do we look for another?" See? Oh, what a life He must've lived (See?), and knowing that. But He had one purpose, one purpose, do the work of God.
Many went with Him just to find a place to trap Him. Now, I hope it's not sacrilegious if I say it's the same today. Many come in and follow the meetings just to find a place, see you pray for somebody.
794-259 Here not long ago, a certain sister that goes to this church, was at another church, where God was making everything happen. And this sister said to the other sisters, said, "You know, that man that could pray for the sick," said, "must have a--a very victorious life." And said, "He must just be able, his family and everything, be healed at a spoken word, like that." [Brother Branham snaps his fingers--Ed.] And the other lady happened to be from Jeffersonville. (And I'm sure that nobody has to know, but what Jesus said, "Among your own people..." And you--you know, your country. That's right. That's the reason I, it may be that right now coming close, it may be a change of time. You see?) And she said a--she said, "You know what?" Said, "Not one of his kids can have a sniffle 'less he takes it to a doctor." A poor, degraded, deluded thing like that. See? See, a woman that just wanted to throw off... Said, "When his children gets sick, he takes them to a doctor."
794-260 Anybody that's sensible will do the same thing. See? People can't understand that medicine is sent of God. Why, brethren, if it's not, it's of the devil. Sure it is. God is where medicine won't reach. Certainly. Medicine is of God, "Well," you say, "I know a lot of doctors that's..." Oh, yes, and I know a lot of preachers that's the same way too. It's not the man that's handling it, it's what it is. I know a many man's handled the Word of God don't believe in Divine healing, don't even believe in God. Right. But they handle It just the same. There's many a man out there with medicine and surgery and stuff that denies God and everything else, but there's a many one that believes Him too. If it helps people, it's of God. I don't have to--I don't have to take that car and ride home tonight; I can walk if I wanted to, but God made me a car, so I thank God for it. All these things come from God, but use them sensibly; don't go insane with them. See?
795-261 The same thing. So that--that's it, you see. Just trying to find something to this young convert to blight their name--the name of--of the works of God. See, they wanted to blight it. "Every time a child gets sick, one of his children, he takes them to a doctor." Sure I would. And if the doctor can't... I'll ask God to help before I go there, then if the doctor can do nothing about it, then I take them up a little higher. That's right, yes, sir. Oh, just the same today, they're trying to find a trap somewhere.
795-262 He knew them, but notice, He never rebuked them. He went right with them. He does the same thing now. He goes right along with them, shows them His mercy (That's right.) though they do altogether against Him. Why? Because He loves them. And He went with them, but they're always ready to call on Him in a case of emergency. They want Him then. They won't; they'll make fun of somebody a-shouting. They'll make fun of somebody preaching Divine healing, say they don't believe in it. They just haven't got sick enough yet. I've heard a many one.
795-263 A woman dying, just as I run up the steps, when I was preaching right here, and a man standing right there at the door calling to me. She'd walked by. She lived up the street here and had a cow out there. And she said, "If my cow got that kind of religion that Billy's got, I'd kill the cow." In less than a hour from then she was stricken and taken to the hospital, a beautiful young woman. And I rushed out there. Her husband was Catholic, and they'd sent for me. She's dying, and she went; her eyes went to swelling out, she said, "Call him, call him, call him, call him, quickly, quickly."
And her brother run up and stood there at the door and waited and waited, and he kept motioning for me. The place just packed full of people, and after while somebody come around and put a note on the desk here, and said--said, "Someone's dying in a hospital." And I believe Brother Graham Snelling... I said, "Take my place till I go." And he was just standing up to lead the singing; he wasn't even called and to--to preach at that time. He come up to lead singing, and I went out, and got in my car, and rushed out there, and just as I was going up the steps, she drawed her last breath. And of course, the bowels and kidneys and everything act. And I run in there, and they'd done covered her face up, and steam coming up around like that; and that old nurse standing there, she said, "Brother Branham, she screamed her last breath for you." Trying to make it right, but it was too late then. You see? That's true. You can sin one time too many, you know. And she's kind of had, deep in her face...
796-265 She had auburn hair, a real pretty woman. And she, her bobbed hair was all bushed out, great big brown eyes had pushed out and just half closed. And the freckles on her face had gotten in such a way, such strain, till they just stood out like little bumps all over her face, and her mouth was open. And I walked over there and looked at her, and there her husband stood there and said, "Billy, here's what it was." Said, "I'm Catholic. I want you to say a prayer for her, 'cause she's gone to purgatory."
And I said, "What?"
Said, "Say a prayer for her." Said, "She's gone to purgatory. She passed by your church about two hours ago and said if our cow out there got your kind of religion, she'd kill the cow." See? Said, "Say a prayer for her."
I said, "That's too late; she should've purged her soul here, not till she gets somewhere else." See? That's right. Oh, yes. But we always want Him in a time of distress. People, I've heard them say, "I don't believe in God." Let him hurt himself right bad once, see the first one he'll call on.
796-268 Even His disciples, one time when they were in a storm, though when they saw Him, they were a little bit afraid of Him. They didn't know just exactly what it was. They said, "It's a spirit, and it cried out." But yet all hopes for being saved was gone, so they invited Him in. Yeah, they're always, whether you're a little suspicious or not. When all hopes is gone, you like to invite Him in. Yeah. They took Him in, because they had a need of Him. That's right.
You know, I've often wondered, sometime maybe that's why the storms come on. Did you ever think of that? He set up there and watched them till they had need of Him, and then He come on the scene. So we can see our need of Him now. We see that the storm is coming, brethren. Let's take sides with Him tonight, take sides with His Word. I--I'll have--I'll quit here.
797-270 Let's take sides with Him. Let's us, you and I, brethren, join up with Him tonight. The storm's a-coming. And don't wait till the little boat's sunk. Let's take Him into our little bark now. You might look off and say, "I can't understand all these things, Brother Branham."
See, if we say anything but what's in the Word. See if there's anything there but what He promised to do. It might look a little spooky to you sometime. You think, "Oh, my, I can't understand that." But there'll be a day when this life of yours is leaving. It--it won't look so bad to you then. When you know, yourself, you got to turn back to the God that created you, you'll want to take Him in then. Let's take Him in now, before the storm gets any worse than what it is.
797-272 I want Him to--into my heart. I want Him so much in my life till my whole being is saturated, that my mind, my thoughts, my everything that I am, is governed and controlled by Christ Jesus. I want to be so lost to--to myself that all I'll know and see is Jesus Christ. And if... I want to come before you all... If the God of heaven permits you to have these things that I've talked about, when I come among you, I want to know Christ and Him crucified. I--I want to know the glory and precious praises of God, set down among you and hear one minister get up and give the praise to God to what he'd seen done in his church, and another one what he saw done in his church, and another one what he saw done in his church. That's exactly what they did.
797-273 And when they come together and met in fellowship in Acts 4, they was giving account what God had did over here, and what God had did over here. And Peter and John had been whipped and--and--and made to promise that if they'd--what they'd do to them if they preached anymore in Jesus' Name. And they'd gathered with their people, and they all prayed with one accord, and prayed in the will of God, and quoted the Scripture, "Why did the heathens rage and the people imagine a vain thing." And when they prayed, the Holy Ghost shook the place where they were assembled together. That's the kind of a meeting we need. That's what we got to have, brethren.
798-274 Let's be fortified by the Word of God, by the Spirit of God, by the power of God, and let our Light so shine now, that we'll be like Stephen.
He stood there, one man alone before that Sanhedrin council of a half-a-million men maybe standing there, every one of them pointing their finger of accusation in his face. When that little fellow walked out there, said he shined like an angel. I don't mean maybe a Light on his face like that, an angel don't have to have a Light on him. But an angel is a man--or an angel is a messenger, and a messenger who knows what he's talking about. Walked out there and said, "Men and brethren and fathers, our fathers in Mesopotamia," how they was brought out, and Abraham and so forth, and on to so-and-so. And then he got down to the spoiling point and said, "Oh, you stiff-necked, uncircumcised in the heart and ears, why do you always resist the Holy Ghost? Like your fathers did, so do you." He knowed exactly what he was standing at. That's the reason he was shining. He wasn't a bit afraid; he knowed in Whom he had believed.
Even when death knocked at the door of St. Paul's heart and he said, "I know in Whom I have believed, and I'm persuaded He's able to keep that which I've committed to Him against the day." Amen.
798-277 The Lord bless you, brethren. I'm sorry I kept you here till twenty-five minutes until 11:00. I know this is uncustomary for you. I'm sorry to do it, but you've been real nice tonight; none of you has left. You've set and give your undivided attention, and I trust and hope that in my little, broke up, nervous talk, that God, the Holy Ghost, has somewhere has poured out a little Seed into your heart, that the power of God will strike and bring It to Life, just like the woman at the well, and others who are predestinated to Eternal Life. God bless you.
Brother Neville, you going to dismiss, or what do you want to do? How do... Just in...
Do you love Him?
[Congregation answers, "Amen"--Ed.]
Will you serve Him?
[Congregation answers, "Amen"--Ed.]
Will you believe Him?
[Congregation answers, "Amen"--Ed.] Amen!
Do you love Him? Amen.
Will you serve Him? Amen.
Will you believe Him? Amen, Amen, Amen.
We want to sing it. Amen.
Amen, Amen, Amen, Amen,
The Bible's true. Amen.
I believe It. Amen.
It's the Word of God. Amen, Amen, Amen.
Let us stand.
Amen, Amen, Amen, Amen, Amen.
Lord, we love You.
Amen, Amen, Amen, Amen, Amen.
We believe You're coming. Amen.
We're ready to meet You. Amen.
Come, Lord Jesus. Amen, Amen, Amen.
We pray God to let us be our best at all times to serve Him.
Amen, Amen, Amen, Amen, Amen.
I trust that He'll bless you, and preserve you, and keep you, and watch between us, and fire you into His Kingdom to do great works, and help me on the field until we meet again.
Amen, Amen, Amen, Amen, Amen.
I'll pray for you, will you pray for me?
Amen, Amen, Amen, Amen, Amen.
799-279 Our Father, we have assembled tonight in the Name of the noble Lord Jesus, that beloved and darling Name that we all love and adore. I'm thinking how groups of men down through the years (for thirty years or more we've assembled in this little old building), how we'd set around a stove with our feet's freezing nearly, and set there with our feet upon the stove and talk about the Lord Jesus. I'm thinking of some precious feet that once trod upon the earth, that set with them feet up against there; I'm thinking of old Brother Seward, Brother Sparks, Brother George DeArk, many other precious souls that once set with their feet against that stove, has gone on to meet their Lord tonight, resting yonder in the grave, waiting for that great summons for on high. They fought a fight; they kept the faith; they've finished the course, and now they're waiting for the crown of righteousness the Lord, the Righteous Judge, will give them that day.
800-280 Father God, we prayed when we dedicated this little church on the corner and said, "Lord Jesus, let it stand and people be in it when You break the skies to come in that secret, quick going of the church." God, I pray that souls that's come to this altar, souls that's served You, the Gospel Seed that's been sowed back and forth, and back and forth, and back and forth across here for thirty years, that we believe many of those precious people will be there on that day, because of these feeble efforts that we've put forth to bring the Word to that predestinated Life. We thank Thee for it and trust, God, tonight that not one present now but what will be present on that day, covered by the Blood, anchored in Jesus. Grant it, Father. We trust in Him.
800-281 Now, we're to meet here again Sunday morning, many of us. And we pray, God, that You'll meet and break the Bread of Life for us. God, we would remember Brother Ruddell and his place up there, where those who are sojourning with him. Be with that precious boy, Lord, I pray as I see him coming up, see these young fellows. I feel like they're my Timothys. I pray, Father, that You'll bless Brother Ruddell in his ministry. Bless Brother "Junie" Jackson. O God, we pray that Your blessings will be upon him, and upon our Brother Crase, upon Brother Snelling, upon this other brother there that's taking his place, and Brother Beeler, and Brother, all these brothers here, Lord, and Brother Neville, and every one of us, Lord. We just pray that Your blessings will be smiled upon us, that Your grace will be all that we need, Lord, to go on. And may we never forget the little comment tonight, though that little woman standing there, not knowing what the end would be, but Jesus needed attention, and she was giving it to Him. Yes, washing His feet, a neglected something that even those who claimed to be His servants had failed to do it, and they were trying to make fun of Him, but she did Him a service, not expecting a reward, and there could not been a greater given.
801-282 God, may we do the same, just press right on and do the service of God. And all we long to do, Lord, is to hear on that day, "It was well done, My good and faithful servant. Enter into the joys of the Lord that's been prepared for you since the foundation of the world." God, grant us to do that and keep fellowship with one another, and may the Holy Spirit be with us, and guide us, and direct us in all we do, and give us long life, maybe if it's possible, to see the coming of the Lord Jesus. We ask it in His Name. Amen.
Blest be the tie that binds
Our hearts in Christian love,
The fellowship of kindred mind
Is like to that above.
When we asunder part,
Now it gives us inward pain,
But we shall still be joined in heart,
And hope to meet again.
The Bible said they sang a hymn and went out. God bless you now till I see you again Sunday morning, the Lord willing. Bye, bye.
Jim, I didn't get to shake your hand tonight. God bless You then. The Lord bless you.