Des Citernes Crevassées
2 Seigneur, je crois; Seigneur, je crois, Tout est possible; Seigneur, je crois.
2 Restons debout un instant, en courbant la tête. Seigneur Jésus, nous essayons à notre humble façon de T’exprimer, par ce chant, que nous croyons. Et nous Te prions, Seigneur, de continuer maintenant à nous rompre le Pain de Vie, de nous donner ce dont nous avons besoin, dans Ta Parole. Car c’est au Nom de Jésus que nous le demandons. Amen.
3 Vous pouvez vous asseoir. Je suis certain que même si nous, même si je ne disais en ce moment que “amen”, ce mot entièrement suffisant, les augustes bénédictions de Dieu reposeraient quand même sur cet auditoire.
4 Ce matin, j’étais assis, à écouter attentivement la réunion, à me réjouir des témoignages, des différentes manières de s’exprimer de chacun. Et d’entendre les nouveaux venus, ce frère baptiste, ici, qui est venu s’excuser d’avoir eu des idées un peu fausses. Alors, je–j’apprécie de le voir assez humain, quelqu’un qui est assez humain, ou–ou assez intègre pour le faire, s’il croit avoir fait une erreur. Ce n’est pas vraiment à moi qu’il s’est excusé, mais à Dieu. Donc, je–j’apprécie cela, voyez. Que Dieu bénisse notre frère, et son frère l’évangéliste.
5 Oh, d’être baptiste, vous savez: moi-même, j’ai déjà fait partie de l’église baptiste. J’étais membre de l’Église Baptiste Missionnaire. Quand je me suis retrouvé parmi ces gens, – je sais ce que vous ressentez, – j’ai ressenti la même chose, rempli de quelque chose que je–je n’avais jamais connu.
6 Je me rappelle la première fois que j’ai vu un pentecôtiste, c’était à Dowagiac, dans le Michigan… Non, excusez-moi, j’étais allé à la pêche quelques jours à Dowagiac, et je revenais de Dowagiac vers l’Indiana. Et j’avais vu des pancartes avec le nom de “Jésus” sur les voitures et tout, alors j’ai écouté leurs réunions ce jour-là. Et le lendemain, ils m’ont demandé de venir dire quelques mots sur l’estrade, et je l’ai fait. Et je… Ils m’ont demandé de quelle église je faisais partie, et je leur ai dit que j’étais baptiste.
7 Et ce soir-là, un vieil homme de couleur allait prêcher. Il devait avoir près de quatre-vingt-dix ans. Il est monté sur l’estrade. Ce vieil homme, ils ont quasiment dû le mener jusqu’à l’estrade. Il était, il portait une espèce de longue redingote de prédicateur, à col de velours, et il avait juste une petite lisière de cheveux blancs sur les tempes. Je me suis dit: “Tous ces hommes, ici, ces théologiens, ces grands hommes, comment se fait-il qu’ils aient laissé confier ce service à quelqu’un comme lui? Ce vieillard devrait plutôt être assis dans un fauteuil quelque part.”
8 Ce jour-là, ils avaient prêché au sujet de ce que Jésus a fait ici sur terre. Et, mais lui, il prend, il a pris son sujet dans, il me semble, Job, 7, 20, disons, mais je ne suis pas sûr que c’était cette Écriture-là. Quoi qu’il en soit, voici ce qui y était dit, entre autres: “Où étais-tu quand Je fondais la terre, quand les étoiles du matin chantaient ensemble et que les fils de Dieu poussaient des cris de joie?” Et il a parlé de ce qui s’est passé au Ciel, alors qu’eux, ils avaient parlé de ce qui s’est passé sur terre.
9 Et après avoir parlé pendant à peu près cinq minutes, il, l’Esprit du Seigneur l’a saisi, et il a bondi bien haut en l’air en faisant claquer ses talons l’un contre l’autre. Oh, il y avait beaucoup de place, autant que la moitié de cette estrade-ci, et il est descendu de l’estrade en disant: “Je n’ai pas assez de place, ici, pour prêcher.”
10 Eh bien, moi, j’avais dans les vingt ans à l’époque. Je me suis dit: “Si–si c’est ce que ça fait à ce vieillard, qu’est-ce que ça pourra me faire, à moi?” Voyez?
11 Pour m’assurer que tout soit bien en ordre pour nos nouveaux frères, et nous leur souhaitons chaleureusement la bienvenue dans notre fraternité. Je vois, et il me semble qu’on me l’avait signalé, qu’il y a un prêtre ici, je crois; évidemment, comme je suis d’origine irlandaise, ma famille est catholique. Et puis, aussi, quelques autres, des baptistes, et différentes personnes. Vous avez pu être un peu troublés tout à l’heure. J’ai remarqué qu’aucun des frères n’en a parlé, mais je me suis dit que j’essaierais d’éclaircir cela. Quand Frère Shakarian… Après que l’excellent orateur, ici, était tellement rempli de joie de savoir que la Venue du Seigneur est toute proche, il–il a parlé dans une langue qui nous est inconnue. Et nous avons des interprètes, qui donnent l’interprétation. L’Écriture dit que “s’il n’y a pas d’interprète, on doit se taire”. Mais si–si on parle en langues, puis que c’est interprété, cela devient une prophétie. Donc, ce qui était un peu troublant, c’est que–qu’il y en avait deux en même temps. En fait, ce n’était pas troublant du tout, voyez; parce que l’un d’eux donnait l’interprétation, l’autre prophétisait. Voyez? Donc, c’est…
12 Je me suis dit que je l’expliquerais à nos frères, au cas où ils n’auraient pas compris: c’est que l’un d’eux donnait correctement… Avez-vous remarqué les limites de chacun d’eux, dans le temps? Et l’autre était tellement rempli de l’Esprit, lui-même, que l’Esprit de Dieu prophétisait à travers l’un; interprétait, l’autre donnait l’interprétation. Donc, pour que ce soit clair, que vous…nous ne… Parfois, il semble à l’esprit humain… Tout comme notre précieux frère qui s’excusait ce matin. C’est un peu troublant pour quelqu’un qui ne comprend pas. Mais pour ceux qui sont dans, vétérans dans ce combat que nous livrons, eh bien, nous comprenons ce qu’il en est de ces choses. Donc, je m’étais dit que je dirais quelque chose là-dessus, si vous étiez d’accord.
13 Bon, je–je sais que ce n’est pas un endroit pour dire ce genre de chose. Mais puisque chacun a raconté un petit quelque chose, je… Vous savez, cet homme avait dit, le vieil homme de couleur, il avait dit: “Je n’ai pas assez de place, ici, pour prêcher.” Moi, je n’ai pas assez de temps, ici, pour prêcher. [L’auditoire applaudit.–N.D.É.] Je suis plutôt long.
14 Un homme disait, un jour, il disait: “Un ministre s’est avancé, il était pasteur de cette église depuis vingt ans. Et ses prédications avaient toujours duré une demi-heure pile, tous les dimanches matin, dans son église.” Et il a dit: “Ce dimanche matin là, il a prêché pendant trois heures.”
15 Alors le conseil des diacres l’a fait venir, et ils lui ont dit: “Pasteur, nous vous apprécions vraiment.” Ils ont dit: “Nous savons que–que vous défendez la Bible et Ses droits.” Et puis ils lui ont dit: “Et vous nous corrigez toujours, pour que nous nous sentions purs et nets devant Dieu. Et nous vous apprécions vraiment, et nous croyons que vous êtes le serviteur de Dieu. Et nous avons beaucoup apprécié le message de ce matin, mais”, ils ont dit, “il y a juste une chose que nous aimerions vous demander.” Ils ont dit: “C’est que nous vous avons chronométré, nous les diacres.” Ils ont dit: “Tous les dimanches matin, vous prêchez une demi-heure pile, et aujourd’hui, vous avez prêché trois heures.” Ils ont dit: “Gardez bien à l’esprit que nous avons vraiment apprécié tout ce sermon. Il était bien.” Ils mettaient ce vieux frère bien à l’aise, vous savez.
16 Il leur a dit: “Eh bien, frères, je vais vous dire ce que c’est.” Il a dit: “Le matin, chaque fois que je vais…qu’on m’appelle à aller à la chaire,” il a dit, “je mets un petit bonbon de marque Life Savers dans ma bouche,” il a dit, “et je le laisse fondre.” Et il a dit: “Une fois que ce Life Saver est fondu,” il a dit, “ce qui prend exactement trente minutes,” il a dit, “alors j’arrête ma prédication.” Il a dit: “Vous savez, ce matin, il m’a semblé que j’avais un peu dépassé le temps. Je l’ai recraché: c’était un bouton que j’avais dans la bouche.” [L’assemblée rit.–N.D.É.]
17 Moi, je ne mettrai rien, j’espère qu’on n’aura pas des boutons dans la poche. Mais nous… J’espère que cela n’a pas l’air d’un sacrilège, là. Mais je… Vous savez, même Dieu a de l’humour, vous savez.
18 Donc, nous sommes vraiment reconnaissants d’être ici, et d’avoir ce moment de communion fraternelle, et–et avec ce privilège grandiose de rompre le Pain de Vie une fois de plus, en toute simplicité comme j’en ai l’habitude. Je sais que des théologiens, comme cet homme qui vient d’Angleterre, qui a parlé ici hier soir – oh, j’ai de la peine à parler après quelqu’un comme cela, moi qui n’ai fait que des études primaires. Mais j’espère que Dieu vous interprétera le sens de ce qui se trouve dans mon coeur. Voyez? Si mes mots ne sont pas les bons, je–je veux croire que mes intentions le sont.
19 Lisons maintenant dans l’Écriture. Vous êtes nombreux à vouloir suivre. Ce matin, je vais lire pendant quelques instants, dans le Livre du prophète Jérémie, au chapitre 2, et là, je commencerai au verset 1. La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots: Va, et crie aux oreilles de Jérusalem: Ainsi parle l’Éternel: Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune, et de ton affection lorsque tu étais fiancée, quand tu me suivais au désert, et dans la terre inculte. Israël était consacré à l’Éternel, il était les prémices de son revenu; tous ceux qui en mangeaient…et se rendaient coupables, et le malheur fondait sur eux, dit l’Éternel. Écoutez la parole de l’Éternel, maison de Jacob, et vous toutes, familles de la maison d’Israël! Ainsi parle l’Éternel: Quelle iniquité vos pères ont-ils trouvée en moi, pour s’éloigner de moi, et pour aller après des choses de néant et n’être eux-mêmes que néant? Ils n’ont pas dit: Où est l’Éternel, qui nous a fait monter du pays d’Égypte, et qui nous a conduits dans le désert, dans la terre aride et pleine de fosses, dans la terre où règnent la sécheresse et les ombres de la mort, dans la terre par où personne ne passe, et…n’habite aucun homme? Je vous ai fait venir dans un pays semblable à un verger, pour que vous en mangiez les fruits et les meilleures productions; mais vous êtes venus, et vous avez souillé mon pays, et vous avez fait de mon héritage une abomination. Et les sacrificateurs n’ont pas dit: Où est l’Éternel? Les dépositaires de la loi ne m’ont pas connu, et les pasteurs m’ont été infidèles, les prophètes ont prophétisé par Baal, et sont allés après ceux qui ne sont d’aucun secours. C’est pourquoi je veux…contester avec vous, dit l’Éternel, je veux contester avec les enfants de vos enfants. …au pays de Kittim, et regardez! Envoyez quelqu’un au Kédar, observez bien, là, et regardez s’il y a rien de semblable! Y a-t-il une nation qui change ses dieux, quoiqu’ils ne soient…des dieux? Et mon peuple a changé sa gloire contre ce qui n’est d’aucun secours! Cieux, soyez étonnés de cela; frémissez d’épouvante…d’horreur! dit l’Éternel. Car mon peuple a commis un double péché: Ils m’ont abandonné, moi qui suis une source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau.
20 Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à la lecture de Ses Paroles. Et je voudrais prendre comme sujet, là: Des citernes crevassées.
21 Nous avons lu cette Écriture ce matin; et toute Écriture est inspirée. Et nous venons à la Maison du Seigneur pour être corrigés et pour comprendre. Et parfois, nous voyons…un petit quelque chose qui fait obstacle.
22 Comme ce militaire, il y a un moment, qui nous parlait, qui nous disait que certaines choses, qu’il y a peut-être un autre pays qui a un certain missile, ou–ou quelque chose du genre, et il nous faut trouver quelque chose pour contrer cela, par–par une stratégie militaire.
23 Eh bien, c’est pareil pour l’église, la paroisse où un homme prêche, ou bien s’il est évangéliste sur le terrain. Quand il voit des soulèvements, quelque chose qui commence à peine, qui est encore tout frais, ou quoi que ce soit; cet homme, s’il est un serviteur de Dieu, il se doit de bloquer cette chose aussi loin que possible de l’esprit des gens, pour qu’ils s’en tiennent éloignés. Et nous ne voulons pas cela, nous ne voulons pas nous retrouver dans ce genre de situation là.
24 Bien, à l’époque de Jérémie, là, sa prophétie, une soixantaine d’années avaient passé depuis la mort de–d’Ésaïe–d’Ésaïe. Et cela faisait une soixantaine d’années qu’il n’y avait pas eu de prophète majeur. Il y avait eu Habakuk, et quelques-uns des petits prophètes mineurs, mais c’était Ésaïe qui avait été le dernier prophète majeur. Et les gens, pendant cette période, ils n’avaient eu personne qui les fasse sortir. Ils avaient dérivé, – bien qu’ils soient le peuple de Dieu, – ils avaient dérivé jusqu’à l’état dans lequel–dans lequel nous les trouvons quand Jérémie vient leur prophétiser. Et Jérémie aussi, il était… Il a prophétisé avant l’exil, et il est aussi parti en exil avec eux.
25 Et puis, bien sûr, Daniel a suivi, après Jérémie. Et Daniel a dit qu’il avait compris, par l’Écriture, qu’ils devaient être là-bas pendant soixante-dix ans.
26 Bien sûr, il y avait un autre prophète parmi eux, qui a voulu faire de ce joug qu’il avait mis sur con cou, déclarer que ce serait une petite affaire, “qu’au bout de deux ans, eh bien, Dieu allait tous les faire rentrer”, mais Jérémie savait que ce n’était pas vrai. Et nous savons ce qui est arrivé au prophète qui avait donné une fausse prophétie: il est mort dans l’année. Donc, Dieu ne l’a pas laissé subsister.
27 Et là, nous remarquons aussi dans quel état les gens étaient, à l’époque. Maintenant, je ne voudrais pas que vous me compreniez mal, je–je n’ai pas, mon intention…dans ce que j’ai l’intention d’exprimer ici, quelques passages de l’Écriture et quelques notes.
28 Avant, je n’avais pas besoin de–de noter mes passages de l’Écriture, et tout. Mais depuis que j’ai eu vingt-cinq ans pour la deuxième fois, eh bien, je–je ne me souviens plus des choses comme avant, c’est pourquoi je note le passage de l’Écriture, pour savoir un peu où je vais. Et puis à passer tant de temps à prier pour les malades, et ainsi de suite, et à être loin, je n’ai plus le temps de vraiment étudier comme je devrais le faire.
29 Bien, mais ce grand prophète de l’époque, c’était Jérémie, et il était un peu du genre d’Amos, et de bien d’autres prophètes qui avaient paru. Il a été bouleversé quand il a vu l’état de la nation. Or c’étaient des endroits…
30 Parfois, quand on parle d’une nation, on pourrait penser que ça s’applique à un–un certain groupe. Ce n’est pas cela. C’est l’image de la nation en général. Et aujourd’hui, nous trouvons un–un état très comparable, aujourd’hui, à celui qu’il y avait à l’époque de Jérémie: la nation elle-même a plus ou moins totalement sombré dans l’idolâtrie; elle s’est en quelque sorte éloignée de Dieu. Et si cela s’est produit, c’est à cause d’hommes faibles derrière la chaire. En effet, si les hommes derrière la chaire s’en étaient tenus fermement et strictement à la Parole de Dieu, Dieu serait dans chaque assemblée, comme Il agit parmi nous ici. Mais ils ont détourné les gens de cela. Et c’est de cela que je–j’aimerais parler ce matin. Et, bon, nous voyons que c’est absolument vrai dans tous les âges.
31 Je crois que c’est Amos, je l’ai mentionné dernièrement, qui a dit qu’il n’était “ni prophète, ni fils de prophète”. Mais il a dit: “Quand le lion rugit, qui ne serait effrayé?”
32 Et si quelqu’un a déjà entendu un vrai lion rugir dans les endroits sauvages – les lions en cage, qu’on entend par ici, ils ne font que miauler. Mais quand il y en a un qui rugit dans les endroits sauvages, tout se met sur ses gardes. J’ai bivouaqué dans la jungle, pour les chasser. Et c’est le roi des animaux: quand ce lion rugit, même les coléoptères se taisent, tout se tait. Les cris des–des chacals et des–et des hyènes, et des autres animaux, le jacassement des babouins et des singes, et des coléoptères – on s’entend à peine penser. Mais qu’un lion rugisse au loin, et tous les coléoptères se taisent. Voyez, tout a peur de lui. Pourtant, il y a beaucoup de choses qui peuvent le tuer, mais il est reconnu comme roi parmi les animaux.
33 Il a dit: “Quand le lion rugit, qui ne serait effrayé?” Il a dit: “Et Dieu a parlé: qui ne prophétiserait?”
34 Et là, je pense qu’aujourd’hui la situation, de nouveau, correspond à ce défi. Dieu a parlé. Voyez? Et nous voyons l’écriture sur la muraille, donc il nous est facile de prophétiser, et de voir que nous sommes au temps de la fin.
35 Et nous voyons Dieu, – de tous les groupes de dénominations, en partant du catholicisme, en passant par toutes les églises protestantes, les bouddhistes, et tout, de l’Inde, et tout ce qu’il y a d’autre, – Il appelle Son peuple à se réunir, Il les rassemble. Et je suis–je suis vraiment heureux de cela, de voir arriver ce jour. Alors, nous… C’est–c’est un grand jour, l’un des plus glorieux privilèges.
36 Si j’avais, si j’avais connu avant qu’il y ait un monde, quand nous étions des âmes, une partie de Dieu – et c’est ce que nous sommes, car nous étions avec Lui avant la fondation du monde. En effet, il n’y a qu’une seule forme de Vie Éternelle, c’est Dieu. Et nous sommes une partie de Lui. Nous étions, pas au point de savoir, et–et de pouvoir penser, et d’avoir un être; mais ce que nous étions, nous l’étions, là dans Ses pensées, avant la fondation du monde. C’est que nous faisons partie de Lui, comme mon fils fait partie de moi, et que je fais partie de mon père, et ainsi de suite. Nous sommes fils et filles de Dieu par Sa prescience.
37 Et à l’époque, si j’avais eu la connaissance que j’ai maintenant, et si j’avais pu voir toute l’étendue du temps, et s’Il m’avait dit: “À quelle époque est-ce que tu aimerais vivre?”, j’aurais choisi cette époque-ci, maintenant même, à la veille de la–la fin de l’histoire mondiale, et de la venue du Royaume de Dieu, qui s’établira sur terre. Je pense que l’époque la plus glorieuse de tous les âges, c’est maintenant même.
38 Nous voyons ici qu’Israël est accusé par le prophète, – Dieu l’avait établi et l’avait envoyé là-bas, – ils ont été accusés de deux grands péchés. Et nous voulons parler de ces deux choses qu’ils avaient faites. Et nous voulons que cela nous soit profitable. Bon, ils s’étaient détournés de Dieu, de la Source d’eau vive, et ils s’étaient creusé des citernes. Ils s’étaient détournés de ce que Dieu leur avait donné, et ils s’étaient creusé quelque chose qu’ils avaient fabriqué eux-mêmes. Et ces citernes, vous remarquerez qu’il avait, qu’elles s’étaient crevassées, et qu’elles fuyaient.
39 Or, une citerne crevassée ne retient pas l’eau. Elle fuit. J’ai grandi à la ferme, et je sais ce que c’est qu’une vieille citerne, et les difficultés que ça donne.
40 Et cette citerne qui fuit, c’est une–une très bonne image, je trouve, de notre époque, où (notre) tout ce qu’on a essayé de faire, pour rassembler les hommes, rassembler les gens, rassembler les églises, c’en est venu à être toujours du rayon des tentatives intellectuelles. On a essayé de faire que tous les méthodistes deviennent des baptistes, et vice versa, et les différentes dénominations. Et ce n’était pas le programme de Dieu, dès le départ.
41 Dieu n’a qu’un seul lieu de rencontre. Il l’a dit là-bas, dans le Livre de l’Exode: “J’ai choisi le lieu où Je mettrai Mon Nom, et c’est le seul lieu où Je rencontrerai les gens.” Il avait choisi un lieu pour y mettre Son Nom. Et là où Il avait mis Son Nom, c’est là qu’Il rencontrait Israël. Il a un lieu où Il rencontre Son église aujourd’hui, et Il a choisi ce Nom, et ce Nom, c’est Jésus-Christ. Et c’est là qu’Il rencontre le vrai croyant: quand il est en Jésus-Christ. C’est là que Dieu a choisi de mettre Son Nom.
Vous direz: “Le Nom de Dieu?”
42 Il a dit: “Je suis venu au Nom de Mon Père.” C’est donc là que Dieu a mis Son Nom, c’était en Christ. Et c’est en Christ que nous pouvons tous nous rencontrer sous le Sang versé, et y avoir la véritable, la vraie communion fraternelle.
43 Au commencement, dans le jardin d’Éden, Dieu a établi Son programme quant au lieu où Il allait rencontrer l’homme, et ce n’était pas dans la compréhension intellectuelle; si cela avait été le cas, Ève correspondait parfaitement à Son programme. Mais, nous savons qu’elle a accepté la conception intellectuelle de Satan: “Sûrement que Dieu ne fera pas ça” – mais Dieu avait dit qu’Il le ferait! Donc Il a choisi le lieu de la rédemption, et c’était par le Sang, et non par une conception intellectuelle.
44 Donc, tous nos efforts, ce n’est que du vent, mais c’est dans la nature humaine, les–les gens vont chercher à–à agir ainsi. Si on avait le temps, on pourrait voir ça bien en détail, mais je ne veux pas prendre le bouton. Donc, nous allons essayer de simplifier au maximum; “des citernes qui fuient”. Et nous voyons que c’est–c’est absolument arrivé de nouveau, c’est une image fidèle de cet âge où nous vivons, de toutes nos tentatives.
45 Et sans mépriser tous les efforts de chaque serviteur de Dieu, pour peu qu’il prononce le Nom de Jésus-Christ. Il mérite d’être honoré, ne serait-ce que pour avoir prononcé Son Nom avec vénération et respect. Et malgré les grands systèmes d’évangélisation qui ont parcouru la terre, et tout, en ces derniers jours, je pense qu’on ne pourra jamais faire que les gens soient d’un même coeur, tant qu’on ne les fera pas venir sous le Sang de Jésus-Christ. C’est le seul lieu où nous pourrons être en sécurité.
46 Quelqu’un m’a téléphoné, il n’y a pas longtemps, de l’est, en me disant: “Frère Branham, j’ai entendu dire que vous avez déménagé vers–vers l’Arizona, et que vous avez y avez établi un–un endroit où on est en sécurité.” Et, comme vous le savez, le Message est venu, le Seigneur m’a dit ce qui allait se produire en Alaska, et en Californie, et ce qui se passerait, et ça s’est passé comme ça. Ils ont dit: “Bon, si cela vient à trembler, et tout, quel est le périmètre de sécurité?”
47 J’ai dit: “Je ne connais qu’un seul périmètre de sécurité: c’est en Christ. Car ceux qui sont en Christ…” C’est le seul que je connaisse.
48 Or, Jérémie a aussi été appelé “le prophète en larmes”. Et c’est que, je crois, ce qui faisait pleurer–pleurer ce prophète, c’est qu’étant prophète (et c’est à eux que vient la Parole du Seigneur), il voyait les gens suivre leurs traditions en croyant bien faire, et il n’y avait aucun moyen de les détourner de cela.
49 C’est qu’ils allaient tout droit en exil, car nous savons qu’on récolte ce qu’on a semé, qui qu’on soit, quoi qu’on soit. Et en tant que nation, nous avons récolté, ou plutôt, semé, et nous allons forcément récolter. Demain, si le Seigneur le veut, je parlerai, l’après-midi, des Douleurs de l’enfantement; et c’est un point que je–j’aborderai là, le fait qu’il n’y a rien à quoi on puisse échapper: on doit forcément récolter ce qu’on a semé.
50 Et si Dieu nous laissait nous en tirer avec la perversion du Christianisme qu’on a aujourd’hui, de pervertir les gens en les conduisant dans ces choses qu’on fait passer pour du Christianisme, alors, comme le disait Frère Moore une fois, “Il serait moralement tenu de ressusciter Sodome et Gomorrhe, et de s’excuser de les avoir brûlées”. C’est vrai. C’est que Dieu est toujours juste. Et là où l’injustice est parvenue, Sa sainteté et Sa Parole L’obligent à faire récolter aux gens ce qu’ils ont semé, alors cela va forcément nous arriver.
51 Bien, remarquez qu’ils L’avaient abandonné, Lui, la Source d’eau vive, pour se creuser des citernes.
52 Bon, il y a peut-être quelqu’un ici qui ne saurait pas ce que c’est qu’une citerne. Une citerne, c’est un réservoir fabriqué, qu’on essaie d’utiliser à la place d’un puits. C’est quelque chose que quelqu’un a creusé. Et, combien savent ce que c’est qu’une citerne? Bien. Ça va, il y a beaucoup de campagnards ici ce matin. Alors ils… Je me rappelle la citerne qu’on avait là-bas, comment elle était, et que j’avais toujours peur de boire de cette affaire. C’était un–un réservoir fabriqué. Et on ne peut jamais s’y fier. On ne peut pas se fier à une citerne.
53 Bien, tout ce qui est fait par l’homme, d’habitude, ce n’est pas très bon. Mais, tout comme le–le Seigneur a établi le temps dans–dans–dans ses cycles, et la terre qui tourne: chaque année, chaque passage, chaque jour, chaque heure, et le coucher du soleil, ça ne manque jamais. Mais même les meilleures montres qu’on peut trouver, elles manquent plusieurs minutes en l’espace d’un mois, certainement. Mais, vous voyez, tout ce que Dieu fait est parfait, et ce que l’homme fait, c’est imparfait. Pourquoi donc se contenter de ce que fait l’homme, alors qu’on peut avoir ce qui est parfait?
54 J’ai toujours dit cela de nous autres pentecôtistes. Voyez-vous, nous savons – et nous ne sommes pas–nous ne sommes pas en dehors de l’ordre de Dieu, nous ne pensons pas l’être – mais nous savons qu’il y a aussi parmi nous des gens qui essaient d’imiter les autres. C’est humain, c’est tout. C’est ce qu’ils essaient de faire. C’est ce qu’ils faisaient, dans la Bible: “L’un, ‘moi, je suis de Paul’; ‘moi, je suis de Silas’”, et ainsi de suite. Mais ils–ils essaient d’imiter ce qu’un autre a fait, ou ce que fait quelqu’un d’autre.
55 Mais pourquoi se contenter d’une fausse imitation, alors que les cieux sont remplis de l’authentique, alors que “la promesse est pour vous et pour vos enfants”? Pourquoi est-ce que nous accepterions autre chose? Pourquoi est-ce que nous adopterions un credo ou un dogme, alors que la Bible est la Parole de Dieu pure, sans contamination? Pourquoi essaierait-on d’ajouter ou de retrancher quelque chose, alors que le Seigneur Jésus a dit, dans Apocalypse 22.18: “Si quelqu’un En retranche une seule Parole, ou Y ajoute une seule parole, sa part sera retranchée du Livre de Vie”?
56 Quand Dieu a placé la race humaine sur terre, au départ, Il leur a dit qu’ils vivraient de Sa Parole. Or, la Parole de Dieu est comme une chaîne, qui nous porte par-dessus l’enfer; et comme une chaîne ne vaut pas mieux que son maillon le plus faible, Dieu veut que nous En gardions chaque Parole. Bon, ça, c’était le début de la Bible; le simple fait de manquer à une seule Parole a plongé la race humaine dans les ténèbres de la mort.
57 Jésus est venu, au milieu de la Bible, et Il a dit que “l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole”. Pas d’une partie des Paroles seulement, ni de quatre-vingt-dix-neuf pour cent, mais de toute Parole, tout comme c’était le cas pour Ève et Adam.
58 Et à la fin de la Bible, Apocalypse 22.18, Il a dit que “si quelqu’un retranche une seule Parole de Ceci, ou Y ajoute une seule parole!”
59 Alors, pourquoi est-ce qu’on voudrait Y injecter l’idée de quelqu’un sur quelque chose, alors que c’est ici l’Idée même de Dieu à ce sujet? Il nous faut prendre ce que Lui, Il a dit. Et il est aussi écrit: “Que toute parole d’homme soit reconnue pour mensonge, et la Mienne pour Vérité.”
60 Voilà ce qui se passait avec ce prophète. À l’époque de Jérémie, il était prophète, il avait la Parole du Seigneur. Et il y avait cet individu qui essayait d’Y injecter quelque chose. Or, on ne peut pas se fier à cela. Là je compare ces réservoirs-là aux systèmes qu’on a essayé d’adopter pour remplacer la Parole originelle de Dieu.
61 C’est qu’il n’y a rien qui puisse La remplacer. Elle est Dieu. “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.” Et il est dit dans Hébreux 13.8: “Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.” Comment est-ce qu’on pourrait échapper à Cela? C’est forcément la Vérité. Il est toujours le même. Il est le même dans tous les éléments qui Le constituent.
62 C’est pour cela que vous En bénéficiez, vous autres baptistes, méthodistes, catholiques, presbytériens, et ainsi de suite, que vous bénéficiez de Sa Présence. Quelque part, en vous, vous avez accepté Dieu. Peut-être de façon intellectuelle parfois, peut-être que vous avez ressenti la Puissance de Dieu, et que vous êtes un serviteur de Dieu; mais lorsque vous pouvez réellement entrer en Dieu, et reconnaître votre place en Lui en tant que fils ou fille de Dieu, c’est cela qui vous procure cette joie immense que Dieu avait prévue pour vous.
63 Bien, nous remarquons, dans Marc, au chapitre 16, que Jésus n’a pas dit: “Allez par tout le monde, et–et–et enseignez.” Il a dit: “Allez prêcher l’Évangile.” Prêcher l’Évangile, c’est démontrer la Puissance du Saint-Esprit! “Allez par tout le monde, et démontrez la Puissance du Saint-Esprit.”
64 Je parlais à un frère, l’un des commanditaires des…de ma série de réunions en Inde, là-bas à Bombay, et en Afrique du Sud, et à différents endroits, là où des missionnaires avaient enseigné Cela comme une simple parole ou comme une conception intellectuelle. Mais un jour, pendant la série de réunions, quand le Saint-Esprit est descendu Lui-même, Il a sauvé trente mille purs indigènes, lors d’un seul appel à l’autel, à l’endroit même où ils étaient. Il y avait là des femmes qui étaient presque aussi nues que le jour de leur naissance, et à l’instant même où elles ont levé les mains pour accepter Christ…
65 Et le Saint-Esprit est descendu là, et a guéri vingt-cinq mille personnes en même temps, des gens qui étaient en chaise roulante, sur des civières et des brancards. Le lendemain, le maire de la ville m’a fait voir des camions remplis de ces choses, qui passaient dans la rue.
66 Ces femmes étaient là, nues, sans savoir qu’elles étaient nues. Mais dès que le Saint-Esprit les a touchées, elles se sont couvertes avec leurs bras pour s’éloigner de la présence de leurs hommes.
67 Et alors je me demande comment nous, en Amérique, nous pouvons dire que nous sommes une nation chrétienne et que nous sommes dans la Présence de Dieu: chaque année, nous, nos femmes se dévêtent de plus en plus. Alors qu’on devrait plutôt se vêtir de plus en plus. Et plus on se revêt de Christ, plus on prend conscience de son propre état. Parfois, en voyant le comportement des gens dans la rue, je me demande s’ils ont vraiment toute leur tête. On dirait qu’elles ne se rendent pas compte qu’en faisant cela, eh bien, elles deviennent un appât pour le diable, servant à envoyer des âmes en enfer. C’est vrai. Mais le monde est dans une corruption du même genre qu’à l’époque de Jérémie.
68 Maintenant, pour en revenir à la citerne. Donc, on ne peut pas se fier à cette citerne, parce qu’elle ne peut pas se remplir toute seule. Elle doit compter sur les pluies locales pour être remplie, les pluies locales, c’est-à-dire les réveils locaux: avoir un petit réveil par ici, et un petit réveil par là, et ainsi de suite, pour la remplir. Alors, on ne peut pas s’y fier. Elle ne peut pas se remplir toute seule. Elle est incapable de le faire par elle-même. Elle n’y arrive pas. Et elle doit compter sur les pluies pour être remplie.
69 Et remarquons d’où lui–lui vient sa pluie, d’où lui vient son eau, à la citerne. Elle lui vient du toit des étables, des hangars, où il y a plein de poussière et de saleté qui se dépose, la pluie emporte cela, et le fait descendre tout droit dans la citerne, dans un réservoir fabriqué. Cela devient quasiment comme un cloaque. Et ça ruisselle du toit de l’étable, où il y a tous les animaux, avec les odeurs de la basse-cour, et ainsi de suite, ce qui se dépose là. L’air souffle tout ça, fait déposer la–la poussière et tout sur l’étable, et ensuite les pluies locales viennent faire ruisseler le tout.
70 Ensuite, cette eau est conduite par une gouttière fabriquée, à travers un tuyau fabriqué, vers un réservoir fabriqué. Et une fois arrivée là, elle est dégoûtante, tellement dégoûtante qu’il faut mettre là-dessus un chiffon qui sert de filtre, sans quoi on ne pourrait pas la boire. Là, voyez, elle ruisselle du toit, par une gouttière fabriquée, un tuyau fabriqué, dans un réservoir fabriqué. Et par-dessus on met un filtre fabriqué, pour retenir quelques-unes des bestioles et des choses contenues dans cette eau.
71 Or, nous remarquons, après que l’eau a stagné là quelques jours, dans cette dénomina-…ou, ce réservoir fabriqué. Excusez-moi. Excusez-moi. Bon. Une fois qu’elle–une fois qu’elle a ruisselé, mêlée à toutes sortes de théologies et tout, qui ruissellent avec, là, nous voyons qu’après être restée là quelques jours, elle devient stagnante.
72 Et chacun sait, dans l’histoire de l’église, quand Dieu envoie quelque chose, un message, et que cela vient tout frais de Dieu; ensuite, après la–la vie de ce fondateur (ou quel que soit son titre, que vous l’appeliez réformateur, ou ce que vous voulez en dire), après sa mort, ils établissent un système, et ils font une organisation. Et dès l’instant où ils en font une organisation, c’est mort. Cela ne reprendra jamais vie. C’est ce qui s’est passé à chaque fois, aussi loin qu’on puisse retourner.
73 Et avec tout le respect que je dois au prêtre catholique qui est ici: quand Dieu a organisé l’église…ou, pas organisé, Dieu n’a jamais organisé une église. Il n’est pas dans ce genre de choses. Il est dans la naissance, pas dans l’organisation. Donc, quand Dieu a démarré l’église, le Jour de la Pentecôte. Après, ils ont fini par organiser cela, à Nicée, Rome, et c’est là qu’elle a perdu sa Puissance.
74 Ensuite, nous en arrivons à la réforme luthérienne, qui était grandiose. La Parole de Dieu a été donnée: “Le juste vivra par la foi.” Et à ce moment-là, au lieu de grandir, tous ensemble, de continuer à marcher, à avancer tous ensemble, ils ont fait une église luthérienne, ils se sont séparés de ce groupe, et puis, ç’a été la mort.
75 Ensuite, Dieu a suscité John Wesley, avec la sanctification, le message de la seconde oeuvre de la grâce, ce qui était merveilleux. Mais après Wesley et Asbury, on a organisé cela, ç’a été la mort.
76 Ensuite sont apparus les pentecôtistes, avec la restauration des dons. Ils allaient très bien – qu’est-il arrivé? On a organisé cela, et ç’a été la mort. Exactement.
77 Or, au milieu de tout ceci, Dieu fait quand même sortir un reste de chacune de ces générations. Certainement qu’Il le fait. Et c’est notre tour de sortir, de nous rassembler. Et ce que je pense, c’est que les Hommes d’Affaires du Plein Évangile ont joué un grand rôle pour abattre ces murailles, et pour dire: “Il n’y a pas de différence entre nous. Unissons-nous pour adorer Dieu sous un même principe, et non sous une organisation.” Si c’était une organisation, je quitterais immédiatement cette estrade. Je n’ai rien à voir avec cela.
78 Ce qu’il y a, c’est qu’il faut que ce soit une communion, et pas une communion autour d’un credo, mais une communion en Christ, par la puissance de Sa résurrection. Voilà ce qui produit la Vie, ce qui produit la naissance.
79 Et avant qu’une naissance puisse avoir lieu, nous comprenons qu’il doit y avoir une mort, avant la naissance. Et une naissance, c’est un vrai gâchis, n’importe quelle naissance. Que ce soit dans une porcherie, ou–ou n’importe où ailleurs, c’est un vrai gâchis. Et c’est pareil pour la nouvelle Naissance: cela vous fait faire des choses que vous ne penseriez pas faire, d’habitude. Mais quand vous êtes prêt à mourir à vous-même, alors vous naissez de nouveau en étant une nouvelle créature en Jésus-Christ. Alors les choses s’ouvrent, et la vie devient une nouvelle vision pour vous, parce que vous avez accepté la Personne de Jésus-Christ, et non pas une théorie ou un credo.
80 Ou, même la Parole écrite: Elle doit être vivifiée par le Saint-Esprit. Peu importe combien vous avez de théologie, elle reste lettre morte. Je pourrais avoir une poignée de grains de blé; tant que ce blé n’entrera pas dans le processus qui lui permet d’être vivifié, il ne vivra pas. Vous pouvez avoir un doctorat, en philosophie, en droit, tout ce que vous voulez – mais, tant que le Saint-Esprit ne vient pas vivifier cela en vous par une expérience personnelle avec Dieu, le blé ne sert à rien. Tout ce que vous avez appris est en vain.
81 Comme cet Anglais le disait ici, l’autre soir, cela m’a étonné. Toute l’instruction qu’il avait – comme Paul, il a dû oublier tout ce qu’il savait pour trouver Christ, faire des choses qu’il n’aurait pas cru qu’il ferait.
82 Mais c’est comme ça que Dieu fait: Il nous humilie dans notre système d’instruction. Pas que j’essaie de promouvoir l’ignorance, mais j’essaie seulement de vous montrer la différence. L’instruction n’apportera jamais la Vie. Il faut l’Esprit de Dieu pour apporter la Vie, et cette Vie ne doit pas venir du simple réveil intellectuel. Elle doit venir du réveil de la Bible, de la Parole, et cette Parole est la même hier, aujourd’hui et éternellement. Et quand Elle vient aujourd’hui, et qu’Elle est vivifiée, on a le même résultat qu’on a eu dans Actes 2. Exactement. Cela a toujours été le cas, et ce le sera toujours, parce que c’est l’Esprit de Dieu qui crée l’atmosphère.
83 Il faut une atmosphère pour faire les choses. C’est pour cela qu’on vous enseigne toujours, à vous, les hommes: “Amenez vos enfants ici.” Mais bien sûr, c’est vrai. J’étais heureux de voir ma fille Rébecca entrer et s’asseoir, il y a quelques instants. Certains d’entre vous m’ont vu faire un clin d’oeil à une femme: c’était ma fille. Donc, elle est entrée s’asseoir. Je veux qu’elle reçoive le baptême de l’Esprit, et c’est pour cela qu’elle est ici, à la réunion. Voilà le but de la chose. Il faut une atmosphère.
84 Comme le disait le vieux docteur Bosworth: “On peut prendre un oeuf de poule et le mettre sous un chiot; il fera éclore un poussin.” Pourquoi? Parce que c’est un oeuf, et qu’il a l’atmosphère qu’il faut.
85 Peu m’importe que vous soyez méthodiste, baptiste, presbytérien; dans la bonne atmosphère, c’est un enfant de Dieu né de nouveau qui éclora. C’est l’atmosphère qui produit cela, quelle que soit l’étiquette de dénomination que vous portiez.
86 Autrefois, je faisais le rassemblement du bétail. Je voyais l’inspecteur, quand on faisait monter les bêtes en forêt, qu’on les menait des–des pâturages autour du ranch vers la forêt. Il se tenait là, et il les regardait passer par la barrière qui permettait de franchir la clôture à bétail. Il ne faisait pas trop attention aux marques, parce qu’il y avait toutes sortes de marques qui passaient là. Mais il y a une chose à laquelle il faisait attention, c’était l’étiquette du sang. Il fallait que la bête soit une Hereford de race pure, sinon elle ne pouvait pas monter vers la forêt, parce que c’est l’association Hereford qui faisait paître dans cette forêt-là. Il fallait qu’elle ait l’étiquette du sang – pour préserver la race.
87 Et je pense que ce sera comme ça au Jour du Jugement. Il ne me demandera pas si j’ai été méthodiste, baptiste, pentecôtiste ou presbytérien, mais Il cherchera l’étiquette du Sang. “Quand Je verrai le Sang, Je passerai par-dessus vous.” C’est ça qu’il faut.
88 Donc, nous voyons que ces citernes, quand elles sont là depuis un certain temps, elles sont…elles deviennent stagnantes, et elles ne sont plus bonnes. Et là ça devient aussi, ça devient un repaire de grenouilles, de lézards, de serpents, de bestioles, de microbes, et tout, parce que c’est un état de stagnation qui s’y est introduit. Pouvez-vous imaginer ce qui ruisselle du toit d’une étable, ou d’une maison près de l’étable, ou bien partout où il y a de la saleté, toutes les bestioles, tous les microbes, et tout, qui ruissellent dans cette citerne?
89 Là, c’est un exemple parfait de toute espèce de système fabriqué par l’homme. L’homme est un raté, dès le départ. C’est pour cela qu’il a besoin d’un Sauveur. Lui-même, il ne pourrait pas se sauver, il ne peut rien faire pour cela. Il est perdu dès le départ. Il est venu au monde pécheur, il vient au monde en disant des mensonges. C’est un menteur dès le départ, comment donc pourrait-il s’aider lui-même? Comment un saint homme le pourrait-il?
90 Il n’y a pas de saint homme. Il n’y a pas de sainte église. C’est un Saint-Esprit! Pas une sainte église, un saint peuple; c’est un Saint-Esprit au milieu du peuple, voilà ce que c’est. Amen. Pas une sainte montagne, où Pierre et les autres se tenaient; ce n’est pas la montagne qui était sainte. Mais c’est le Dieu saint, sur la montagne, qui la rendait sainte. Ce n’est pas une sainte personne; c’est le Saint-Esprit à l’oeuvre dans cette personne, qui la rend sainte. Ce n’est pas la personne, mais la Personne du Saint-Esprit! Ce n’est pas l’homme; parce que lui, il n’est qu’un homme “né dans le péché, enfanté dans l’iniquité, venu au monde en disant des mensonges”.
91 Tout système fabriqué par l’homme le gardera là. Il empêchera l’intellectuel, les yeux intellectuels, de voir ces choses, de sorte qu’ils se diront: “Je suis membre de l’église, mon nom est sur le registre. J’ai fait ceci. Mon père était ceci, et tout.” Cela semble être bien; et c’est bien, je n’ai rien à dire contre ça. Mais pourtant, mes amis, Jésus a dit: “Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut même pas voir,” voir, ici, ça ne veut pas dire voir de ses yeux, mais “comprendre le Royaume des Cieux.” Tant que vous n’y êtes pas entré par une Naissance!
92 Comment cet évangéliste baptiste aurait-il pu, cet homme qui était là, en train de critiquer et de se moquer de Cela? Voyez, il n’y avait rien en lui qui puisse même Le recevoir; mais il fallait que Dieu agisse, voyez. Dieu lui a donné le Saint-Esprit. Il a manifesté que ceci n’est pas de l’hypocrisie, c’est la Parole. L’idée d’une école, c’est tout ce qu’il entend, et eux, ils essaient de prendre toutes les–les bénédictions de Dieu et les placer sur une époque passée.
93 Il n’y a pas longtemps, un jeune prédicateur baptiste, qui est ici ce matin, il est venu me voir, et il m’a dit: “Frère Branham, il y a une chose que vous faites qui est une erreur.”
J’ai dit: “Aidez-moi donc.”
94 Et il m’a dit: “Vous êtes, je pense que vous êtes quelqu’un de sincère, de bien, mais…”
J’ai dit: “Je vous remercie, monsieur.”
Il a dit: “Mais il y a une chose que vous faites qui est une erreur.”
J’ai dit: “J’espère que le Seigneur aussi ne trouve en moi qu’une seule erreur.”
95 Et il a dit: “Eh bien, il y a… Voici l’erreur que vous faites.” Il a dit: “Vous essayez de présenter au monde un ministère apostolique,” il a dit, “alors que le ministère apostolique a pris fin avec les apôtres.”
96 J’ai dit: “Puisque nous sommes entre baptistes, j’aimerais vous poser une question.”
Il a dit: “Laquelle?”
97 J’ai dit: “Croyez-vous que la Parole de Dieu est inspirée, d’un bout à l’autre?”
Il a dit: “Mais bien sûr.”
98 J’ai dit: “Alors, Il a dit: ‘N’y ajoutez pas une seule parole et n’en retranchez pas une seule Parole.’ Donc,” j’ai dit, “je vais vous montrer où la Bénédiction apostolique est venue sur les gens selon une promesse de Dieu; maintenant, à vous de me montrer la promesse de Dieu selon laquelle elle aurait été retirée des gens. Voyez, si vous ne pouvez pas montrer cela dans la Parole, alors–alors laissez tomber, voyez”, j’ai dit, “parce qu’Elle est toujours active.”
99 Il n’a plus rien dit pendant quelques instants. Alors j’ai dit: “Eh bien, alors, frère, j’aimerais vous demander ceci. Pierre a présenté le message apostolique, au Jour de la Pentecôte. Et nous savons tous que c’est vrai, parce qu’il avait les clés du Royaume, que Jésus lui avait données. Et remarquez ce qu’il a dit là. Il a dit: ‘Repentez-vous, chacun de vous, et soyez baptisés au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.’ Si donc il y a un endroit où Il l’a retirée, qu’est-ce qui est arrivé aux paroles que Pierre a prononcées le Jour de la Pentecôte?” Voyez? Non, il n’a jamais pris fin!
Agneau mourant, Ton précieux Sang
Ne perdra point Sa puissance,
Jusqu’au jour où l’Église rachetée
Se tiendra à Tes côtés.
Alors d’un chant plus grand, plus beau,
Je louerai Ton salut,
Quand pour toujours dans le tombeau
Cette langue se sera tue.
100 Ô Dieu, aide-moi à croire Cela et à m’Y accrocher, et aide-nous tous à le faire, et à nous Y tenir, parce que c’est la Vérité de l’Évangile! Oui monsieur.
101 Un homme qui est sage ne devrait jamais regarder à ces choses. Il devrait savoir que cela ne marche pas. Cela n’a jamais marché. Une religion organisée et une expérience organisée, cela ne fonctionnera jamais dans la Présence de Dieu. Il faut que cela vienne de Dieu, sans contamination. Dieu n’a jamais utilisé cela; à aucun moment dans le passé Dieu n’a utilisé un tel système. Là vous, oh, vous obtenez des membres, et ce genre de choses. Mais je parle de la véritable semence de Dieu, la Bénédiction comme celle qui est descendue au Jour de la Pentecôte, cela ne vient jamais par une organisation; cela vient par une naissance, en naissant de nouveau.
102 Nous sommes invités à prendre Israël comme–comme exemple, et ils en étaient un. Remarquez: “Ils L’ont abandonné, Lui, la source qui leur était donnée, et ils se sont creusé des citernes.” Pouvez-vous imaginer une–une–une–une chose pareille: un homme qui est en train de boire à un puits artésien, et qui veut se faire une citerne, voyez, pour y boire? Bien, c’est ce que le prophète a dit, c’est ce que la Parole de Dieu a dit. C’est ce que Dieu a dit au prophète. “Vous M’avez abandonné, et–et vous M’avez quitté, Moi qui suis la Source d’eau vive, pour vous creuser des citernes, qui sont crevassées et qui fuient.”
103 Voyez, quelque chose, ils voulaient quelque chose qu’ils puissent contrôler, ou qui montre ce qu’eux, ils avaient fait. Voilà la–voilà la folie des religions organisées. De toujours essayer; il faut qu’ils puissent y faire quelque chose par eux-mêmes. Il leur faut tous ces systèmes, ces sociétés, et tout ça: “Je fais partie de ceci maintenant.” Au lieu de rester humblement des enfants de Dieu, ils veulent quelque chose par quoi ils puissent se mettre en avant. Au lieu de laisser Dieu faire les choses à Sa façon, ils veulent les faire à leur façon à eux. Et c’est ce que les systèmes ont fait de l’église aujourd’hui. Pas… Chaque système – l’un veut que ce soit comme ceci, l’autre veut que ce soit comme cela. Si vous êtes méthodiste, il faut que vous soyez comme ceci. Baptiste: comme ceci. Presbytérien, catholique, tous les autres: ils ont leurs systèmes. Je n’ai rien contre cela, mais ce n’est pas de cela que je veux parler.
104 L’homme veut faire les choses à sa façon, et Dieu a Sa façon à Lui de faire les choses. Et Il a dit: “Vous vous accrochez à votre façon de faire, à une citerne crevassée; et vous refusez de prendre Mon chemin, le chemin de la Vie.”
105 Et c’est la même chose aujourd’hui. Ça n’a pas varié d’un pouce. Pensez seulement à la folie que c’est pour un homme de quitter un puits artésien qui fait jaillir une eau claire, pure, pour vouloir se tourner vers une citerne crevassée qu’il s’est faite, se creuser une citerne, dans laquelle ruisselle toute la saleté qu’il y a sur le toit de l’étable, et boire ça. Il y a forcément quelque chose qui ne tourne pas rond, mentalement, chez cette personne-là.
106 Et quand un homme s’attache à une–une conception ecclésiastique de l’Écriture, au lieu d’accepter le Saint-Esprit qui confirme l’Écriture et vous La rend réelle, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, spirituellement, chez cette personne-là. C’est tout à fait vrai. Mais oui: le Saint-Esprit! Ils ont tous une interprétation de leur Bible, ce qu’on croit être vrai. Dieu n’en a pas besoin, de votre aide. Dieu n’en a pas besoin, de votre interprétation.
107 Dieu est Son propre interprète. Dieu fait Son interprétation de la façon qu’Il–de la façon qu’Il a dit qu’Il le ferait. Au commencement, le Seigneur a dit: “Que la lumière soit”, et la lumière fut. Cela n’a pas besoin d’interprétation. C’est ce que Dieu a fait. Il a dit: “Une vierge concevra”, et elle l’a fait. Cela n’a pas besoin d’interprétation. Il a dit “qu’Il répandrait Son Esprit sur toute chair” – Il l’a fait. Cela n’a pas besoin d’interprétation. Dieu interprète Sa propre Parole, en La confirmant, en La manifestant et en La prouvant.
108 C’est comme cela qu’il était prouvé qu’un prophète était de Dieu. Il a dit: “S’il y a quelqu’un parmi vous qui est spirituel ou prophète, c’est dans des visions que Moi, l’Éternel, Je Me révélerai à lui, c’est dans des songes que Je lui parlerai. Et si ce qu’il dit s’accomplit, craignez-le; mais si cela ne s’accomplit pas, ne le craignez pas.”
109 C’est la même chose quand Dieu prononce Sa Parole, et que l’homme dit: “La Parole, c’est Ceci”, et que cela s’accomplit comme il l’a dit: alors c’est Dieu, là, qui agit.
110 Mais s’il dit: “C’est comme ceci, et les jours sont passés”, alors cela ôte tout… Il prend dans sa main un pain d’affamés destiné aux enfants, il le leur enlève, alors qu’ils meurent de faim. Pourquoi voudrait-on boire à une citerne, alors qu’il y a là un puits artésien?
111 Qu’est-ce que c’est qu’une source de Vie, maintenant? Qu’est-ce que c’est qu’une source de Vie, une source d’Eau vive? C’est un puits artésien; voilà à quoi on pourrait comparer Cela.
112 Maintenant, j’aimerais que vous remarquiez les différences entre une citerne et une source d’eau vive; entre un puits artésien et une vieille citerne toute crevassée, qui est là, pleine de bestioles, de lézards, de grenouilles, de microbes, et tout, voyez.
113 Et ici, il y a un puits artésien. Maintenant regardez bien ceci. Il se suffit à lui-même. On n’a pas besoin de recourir à des grands systèmes pour y injecter plein d’argent. On n’a pas besoin d’y faire adhérer plein de membres. Il soutient ses membres de l’Esprit de Vie qui est en eux, à l’oeuvre.
114 Remarquez l’eau qui en sort: elle est fraîche, pure et claire. Pas une citerne, quelque chose de stagnant, qui a été endoctriné par quarante, cinquante pensées différentes, qui ont dit: “Voici ce qui est vrai, et voilà ce qui est vrai, et telle conception”, et de voter, et de désigner, comme ils le font, et d’en faire une dénomination. C’est la Parole de Dieu, pure et claire, sans contamination, qui vient de la main de Dieu. C’est un vrai puits artésien.
115 Remarquez, le secret de sa puissance est au-dedans de lui-même. L’homme ne peut pas le trouver. C’est une sorte de pression, en dessous, qui le fait jaillir.
116 Je me rappelle, quand j’étais garde-chasse de l’État d’Indiana, je passais près d’un certain puits, dans le comté d’Harrison, une source. Elle bouillonnait sans arrêt. Et elle était vraiment, oh, elle avait l’air toute joyeuse. Qu’il y ait de la neige sur le sol, de la glace, que ce soit pris en glace, malgré le froid qu’il pouvait faire, elle bouillonnait toujours; même quand les étangs et les réservoirs fabriqués, pleins de grenouilles et tout, étaient complètement gelés, jusqu’au fond.
117 Et ça montre que n’importe quelle dénomination, par un petit manque d’Esprit, ou un léger changement d’atmosphère, elle gèle. Mais le puits artésien de Dieu, Il est le–Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement; son bouillonnement, son flot le tient constamment nettoyé de toutes les saletés. Il n’y a pas de saletés dedans, au départ. Et dès qu’il en arrive une, elle est évacuée.
118 Cette source-là, elle bouillonnait, comme ça, et j’ai dit, j’étais assis là, un jour, je me suis dit: “Je crois que je vais parler à cette source un moment.” J’ai ôté mon chapeau et j’ai dit: “Pourquoi es-tu si heureuse? Qu’est-ce qui te fait bouillonner comme ça? C’est peut-être parce que les biches viennent boire de ton eau de temps en temps.”
Si elle avait pu répondre, elle m’aurait dit: “Non.”
J’ai dit: “C’est peut-être parce que moi, je bois de ton eau.
– Non. Ce n’est pas cela.”
119 J’ai dit: “Eh bien, qu’est-ce qui te rend si pure, si claire? Qu’est-ce qui–qu’est-ce qui bouillonne, qui te fait bouillonner, remplie de joie tout le temps, au point que rien ne peut te faire geler? Tu jaillis en l’air, et il n’y a rien – que de l’eau claire.”
120 Si elle avait pu me parler, savez-vous ce qu’elle m’aurait dit, cette source? Elle m’aurait dit: “Frère Branham, ce n’est pas moi qui bouillonne, c’est quelque chose derrière moi, qui me fait bouillonner.” Et c’est pareil pour… Voilà une expression bien rudimentaire, mais vous savez ce que je veux dire.
121 Et c’est pareil pour une expérience de nouvelle naissance. Vous ne pouvez pas la retenir. C’est une–une source d’eau en vous, qui bouillonne jusque dans la Vie éternelle. Voyez, il y a quelque chose là, et vous n’y êtes pour rien. Les réservoirs fabriqués peuvent geler, et que les gens réclament un réveil, et tout; mais un homme qui est sous cette Source-là, qui vit dans cette Source-là, c’est jour et nuit! Non, vous n’avez pas besoin d’attendre les pluies locales et les réveils locaux. Vous En êtes rempli. “Je lui donnerai une source de Vie, au dedans de lui, qui bouillonnera au-dedans de lui.” Il y a quelque chose en Elle, qui est frais chaque jour, pur et clair. C’est la Parole de Dieu dans votre coeur et dans votre bouche, sans contamination, et qui se confirme d’Elle-même, qui parle d’Elle-même. Qu’il pleuve, qu’il neige, quel que soit le temps, peu importe, vous êtes toujours heureux, parce que le Saint-Esprit est à l’intérieur, qui bouillonne. C’est la Puissance cachée. Remarquez. Oh, son secret est au dedans de lui.
122 Il se donne, gratuitement, à quiconque veut boire et se servir de ce qu’il est. Là, il ne s’agit pas de faire la fine bouche et de dire: “Bien, moi, puisque je suis méthodiste, je ne dois aller qu’à l’église méthodiste, pour avoir un réveil. Il faut que j’aille là, mais (si) je dois aller à une église pentecôtiste, parce que je suis un revivaliste de pentecôte.” Je vous le dis, quand vous avez ce puits d’Eau qui jaillit, cette Source, quand vous buvez de celle-là, il n’y a pas de distinction, vous donnez à tous ceux qui passent. Vous êtes prêt à donner une espérance de Vie à un catholique, à un protestant, à un juif, à un athée, à n’importe qui. Vous avez vraiment, vraiment Quelque Chose en vous qui le fait.
123 Remarquez encore une chose au sujet de ce puits: il n’y a jamais besoin de pomper. Il n’y a pas besoin de tirer et de pomper. De cela, j’en ai vu tellement que ça me donne la nausée – de faire venir quelque chose en pompant; en jouant plein de musique, en sautillant, ou–ou en couvrant la ville de documentation, et avec d’énormes affiches: “L’homme pour notre temps!”
124 Il n’y a qu’un seul Homme pour notre temps, c’est Jésus-Christ, qui est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il n’y a qu’un seul Messager de Dieu, c’est–c’est Jésus-Christ. Oui monsieur.
125 Il n’y a pas besoin de pomper pour faire venir Cela, ni de tirer pour Le faire descendre. Il n’y a pas non plus besoin de s’Y rattacher. Il suffit de Le prendre, gratuitement. Amen. “Je suis la Source d’Eau vive; vous M’avez abandonné pour aller vous construire des réservoirs.” Celle-là, il n’y a pas besoin de La pomper, de La pomper, de La tirer, de s’Y rattacher, de La creuser, ni rien d’autre. Il suffit d’En prendre, gratuitement.
126 Il n’y a pas besoin non plus d’une théologie d’homme – un chiffon qui sert de filtre – pour vous dire ce qui Y passe, l’effet qu’Elle a. Non. Une théologie d’homme, d’un système éducatif quelconque, une religion pharisaïque, ceci, ceci, ou la citerne d’un système religieux; il n’y en a pas besoin. Sa présence est carrément inutile. Celle-ci, si vous La recouvrez d’un chiffon, Elle l’enverra loin en l’air. Elle n’a rien à voir avec cela. Elle se suffit à Elle-même! C’est la Puissance de Dieu qui jaillit jusque dans la Vie. Pourquoi un homme abandonnerait une chose comme Celle-là pour aller se rattacher à un système, ça, ça me dépasse. Elle n’a pas besoin de chiffons qui lui servent de filtre. Elle n’en a pas besoin. Elle n’a pas besoin d’être…n’a pas besoin de compter sur les pluies locales pour se remplir. Elle est toujours remplie. Amen.
127 Un homme, comme j’en entends qui disent: “J’ai vraiment le cafard aujourd’hui.” Oh! la la!
128 Oh, je suis si heureux de vivre dans la Présence de Dieu, que les choses aillent bien ou pas. Il est ma Vie. Amen. Il est notre Vie. Il est la Vie, la Vie en abondance. Oui monsieur. Et–et regardez ce qu’Elle fait pour nous. Sa puissance et Sa pureté sont en Elle-même. Elle n’a pas besoin d’être amorcée, pour la faire venir de la citerne, ou d’un autre système.
129 Quelqu’un dira: “Eh bien, de quelle association avez-vous la carte de membre? Voyons voir si vous êtes un bon baptiste. Je vais voir si vous avez une carte. Ou–ou, un bon pentecôtiste, si vous êtes unitaire, binitaire, trinitaire, ou–ou n’importe quoi.” Voyez, Elle n’a pas besoin d’être amorcée. Elle est toujours en marche. Oui.
130 Vous savez, avant, j’avais cette vieille citerne, là je devais faire couler de l’eau, et je pompais, je pompais, je pompais, pour amorcer cette pompe à aspiration, pour faire sortir l’eau de là; vous savez, faire couler encore de l’eau dedans, faire couler encore, plein de bestioles et tout dedans, et pour faire sortir encore des bestioles, et tout. C’est à peu près comme ça que ça se passe dans certains de ces réveils systématiques.
131 Mais, Dieu merci: “Il y a une Source remplie de Sang, et les pécheurs plongent dans ce flot!” On n’en fait pas des membres d’église, on en fait des Chrétiens, quand ils viennent à cette Source-là.
132 Pourquoi voudriez-vous abandonner la Source d’eau vive, pour boire dans un cloaque pareil?
133 Il n’y a pas à pomper: Sa puissance est en Elle-même. Elle n’a pas besoin d’être amorcée, oui monsieur, car (Elle-même) Elle a Sa propre Vie en Elle-même. Voilà comment est la semence de Dieu dans le coeur d’un homme. La Vie de Dieu est dans l’individu, pas dans l’église. En vous, Elle est en vous, c’est vous qui avez le germe de Vie en vous.
134 D’Y goûter une seule fois, c’est suffisant pour convaincre toutes sortes d’hommes d’église. Demandez au prêtre catholique, demandez au baptiste, à n’importe qui. D’avoir goûté une seule fois à cette excellente eau fraîche du puits artésien, je vous le dis, ça donne la conviction que C’est la Vérité. À votre âme affamée, en tout cas; à celui qui est assoiffé, ça donne cette conviction, en tout cas. Bon, si vous n’avez pas soif… Ce baptiste, là, il n’avait pas soif au début; mais une fois qu’il a eu soif, il a trouvé l’eau très bonne. C’est vrai, mais il faut que vous ayez soif, “la soif des heureux”, comme Jésus a désigné cela. “Heureux serez-vous lorsque vous aurez faim et soif de la justice, car vous serez rassasiés.” Amen. C’est Jésus qui l’a dit, mes amis. Oui monsieur, C’est une Source bénie pour ceux qui ont soif.
135 Pourquoi quelqu’un voudrait-il La troquer contre un marécage? Comment pourrait-on vouloir troquer un puits artésien contre l’eau d’un marécage, pleine de bestioles et contaminée par toutes sortes de théories humaines, dont Dieu a dit “qu’à en ajouter une seule à Sa Parole, ou à retrancher une seule de Ses Paroles, on verrait sa part retranchée du Livre de Vie”?
136 Et alors que Dieu a promis de confirmer cette Parole dans chaque génération, “car la promesse est pour vous, et pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera”, pourquoi voudrait-on pomper, au moyen de la pompe d’un système qui est contaminé depuis des années, par de la manne vieillie? Peut-être que cette manne était bonne, rien contre ça, à l’époque de Martin Luther, à l’époque de ceci, et à l’époque de cela, et des autres réformateurs, rien à redire à ça; mais c’est une manne qui est descendue il y a longtemps.
137 Si nous remarquons, dans la Bible, il fallait qu’ils la ramassent chaque jour. Il fallait qu’ils en ramassent de la fraîche. Une fois qu’elle avait vieilli un moment, elle pourrissait. Elle ne peut pas pourrir sans se décomposer. Il faut qu’elle contienne des bactéries, ou quelque chose qui–qui la fasse pourrir. Nous savons que c’est comme ça.
138 Et c’est pareil pour les systèmes! Une fois que c’est resté là, d’un grand réveil jusqu’à un autre, ça devient contaminé, plein de bestioles, c’est comme une citerne remplie d’asticots, comme on les appelait, d’espèces de bestioles qui grouillent là-dedans.
139 Et c’est ce qui cloche dans l’expérience de tant de gens aujourd’hui. Ils sont–ils sont tout pleins de fables asticotées, ils s’en vont asticoter l’un et asticoter l’autre, en racontant des fables qui n’ont absolument aucune Vérité. C’est vrai: des fables bien asticotées qu’ils se transmettent de l’un à l’autre. “J’étais méthodiste, je me suis joint aux baptistes. J’étais catholique, je me suis fait ceci. Je me suis fait cela.” Ce ne sont que des asticots.
140 Oh, laissez tomber tout ça, et venez à la Source (Amen!), au Puits artésien: la Présence de Christ qui reste toujours vivante! Je crois qu’Il est l’inépuisable Source de la Vie. Plus vous en recevez de Lui, plus elle est fraîche, plus elle est froide, meilleure elle est, et meilleur goût elle a. Voilà maintenant trente-trois ans que je Le sers, et c’est encore chaque jour meilleur que le jour d’avant. Je n’ai jamais… Il a dit qu’on n’aurait jamais soif, si on boit de cette Eau. Remarquez comme C’est formidable. Oh!
141 Israël a fait comme beaucoup de gens font aujourd’hui: ils ont abandonné la source d’eau vive pour aller se creuser des citernes.
142 Maintenant, parlons de la grâce pendant un instant, de la grâce de Dieu. Nous avons des lois et des règlements: “Et si vous n’êtes pas à la hauteur de la norme… J’ai un étalon de mesure religieux; si vous n’êtes pas tout à fait à la hauteur, vous devez, vous ne pouvez pas entrer”, et ainsi de suite. Mais c’est par grâce que Dieu nous sauve, pas par un étalon de mesure. Voyez? Mais Dieu, – parlons de la grâce, là, – comment cela a bien pu arriver, alors qu’on buvait de Lui, de cet étalon de mesure…
143 Les murmures, Israël, qui murmurait. Regardez, Il a dit: “Et Je vous visiterai de nouveau.” Remarquez cela dans l’Écriture. Remarquez, Il va les éprouver, les visiter de nouveau. Israël, qui murmurait, à la mer Rouge, ils ont été invités à Le suivre à travers les eaux stagnantes de l’Égypte, pour être un peuple libre. Ils étaient esclaves. Ils ont été invités à traverser, pour être un peuple libre, avec Lui. À sortir en traversant la mer Morte, la mer Morte; ou plutôt, la mer Rouge, à sortir en la traversant, pour s’en aller dans un désert, pour mettre une séparation entre eux et les imitateurs qui ont essayé d’imiter ça sans avoir été circoncis.
144 Oh, voilà ce qui a causé les difficultés. Ils ont tous péri, en plein dans le dé-… ou, en plein–en plein dans la mer, Pharaon et son armée. Ils avaient vu des êtres humains marcher par une Puissance surnaturelle, donc les voilà qui sont venus essayer d’imiter ça sans avoir été inclus dans cette bénédiction. Et en faisant ça, ils ont péri. C’est une imitation charnelle.
145 Un homme qui essaie de faire ça, qui essaie d’imiter quelque chose, ce qu’il fait là, c’est une imitation charnelle d’un vrai Chrétien.
146 Mon frère Indien, là, il le sait. En allant vers Bombay, on voit les gens, là-bas, les hindous, et tout, qui s’allongent sur des clous, et sur…qui marchent sur du verre, et–et qui marchent dans le feu, pour montrer ce qu’ils sont capables de faire, et des choses comme… Eux, ce sont des imitations charnelles d’un homme qui est tout au fond de la jungle, qui fait cela comme un sacrifice pour son dieu.
147 Nous trouvons cela partout où il y a une vie religieuse: des imitations charnelles, quelqu’un qui essaie d’être comme quelqu’un d’autre. Il n’y a qu’un seul exemple à imiter: c’est d’être comme Jésus-Christ, qui était la Parole. Donc, quand la Parole de Dieu viendra à vous, ce sera pareil.
148 Mais Dieu les a quand même conduits jusqu’au pays promis. Ils ont trouvé, aussi, que tous les réservoirs, – quand ils ont entrepris leur traversée du désert, qu’ils étaient en route, là, après s’être séparés, – ils ont constaté que tous les réservoirs étaient à sec, pour eux.
149 Et vous trouverez la même chose, frère, quand vous entreprendrez ce voyage vers le Pays promis. Vous trouverez les portes closes. Comme disait ce brave prédicateur, – qui était anglican, ou quelque chose, – que son église l’avait bien vite mis à la porte. Voyez, puisqu’il avait amené un certain nombre de personnes à recevoir le Saint-Esprit, dès lors son cas était réglé.
150 Et nous… Et Israël, en tant qu’exemples, ils ont trouvé la même chose pendant leur voyage vers le pays promis. Les réservoirs étaient tous à sec. Oui, leur voyage, en obéissance à la Parole de Sa promesse, leur voyage, et ces réservoirs qu’ils ont trouvés à sec. Bien, ils ont trouvé qu’on ne pouvait pas se fier au réservoir–aux réservoirs, pour le voyage.
151 Et si vous voulez faire route en obéissance à la Parole de Dieu, et que vous essayez de vous rattacher à ceci, et de vous rattacher à cela, vous découvrirez qu’il n’y a pas un seul réservoir au monde qui soutiendra Cela. Absolument pas. Vous êtes un individu. Dieu vous conduit exactement comme Il veut vous conduire. Donc, nous avons trouvé la même chose aujourd’hui, et tous les réservoirs sont à sec.
152 Mais les promesses sont toujours vraies, pour Dieu, qui tient la promesse qu’Il a faite à Son peuple. Il a promis de pourvoir à tous leurs besoins, donc Il l’a fait. Au milieu de tous ces réservoirs vides, à sec, – réfléchissez à ça, – et d’Israël qui se plaignait, dans le désert, pendant le voyage! Il a pris à part Son guide-serviteur, le prophète Moïse, et Il a ouvert une source d’eau vive, par un Rocher frappé, pour que Ses enfants croyants ne périssent pas.
153 À notre époque – pour moi, cela exprime bien la grâce. Nous sommes indignes. Ce que nous avons fait, comment nous avons vécu, nous sommes indignes.
154 Mais Dieu, à notre époque, comme ici même ce matin, regardez, pour les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, les catholiques, et tous, Il a ouvert une Source. Hébreux 13 le prouve, Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Donc, cela–cela atteste Jean 3.16: “Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie éternelle.”
155 Il a été élevé pour plus d’une raison: parce que les gens murmuraient et péchaient, et parce qu’ils avaient été mordus par des serpents et étaient en train de mourir; et pour le pardon de leurs péchés et pour la guérison de leur maladie.
156 Et c’est cette même Source qui nous est ouverte aujourd’hui: pour notre salut et pour notre guérison, guérison physique. “Car Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.”
157 Et quand le Rocher a été frappé, – ordre donné par la Parole de la promesse de Dieu, – alors Il a fait jaillir des flots d’eau pure, claire; pas–pas de l’eau stagnante, ni contaminée, mais la Présence même de Dieu. De l’eau pure, qui a sauvé tous ceux qui en ont bu. Nous savons que c’est bien vrai, parce que nous le lisons dans l’Ancien Testament; cela servait de type.
158 Là, il n’y avait pas besoin de tirer, de pomper, de s’y rattacher, d’aller au séminaire pour apprendre à s’en servir. Là-bas, ils vous disent comment vous en servir, voyez: “Oh, eh bien, si vous avez reçu le Saint-Esprit, ça nous y croyons, mais, voilà, c’est comme ceci que vous–vous devez faire.”
159 Mais, vous voyez, il n’est pas question de le contrôler. On ne se sert pas du Saint-Esprit; c’est le Saint-Esprit qui se sert de vous, voyez. Voyez, on ne doit pas, on ne doit pas se servir du Saint-Esprit; c’est le Saint-Esprit qui dispose de vous. Un don, ce n’est pas quelque chose qu’on prend, comme un couteau, pour aiguiser un crayon. Il s’agit de s’abandonner à Dieu et de s’enlever du chemin pour que le Saint-Esprit puisse vous utiliser.
160 Remarquez: ils n’ont jamais eu besoin d’en pomper ou d’en tirer, pas plus qu’ils n’ont eu besoin de demander: “Bien, comment se sert-on de cette eau?” C’est qu’ils savaient comment s’en servir. Ils avaient soif. Ils savaient quoi en faire.
161 Et c’est pareil pour un homme ou une femme, peu importe de quel credo ou de quelle dénomination il fait partie. S’il a soif de Dieu, il n’a pas besoin de courir au séminaire, – comme c’était le cas pour ce frère anglican, ou plutôt ce frère anglais d’hier soir, – de devoir aller quérir des instructions auprès de l’église anglicane, pour savoir comment il doit utiliser ce glorieux don qu’il a reçu, le parler en langues, et comment il doit faire ceci. Il se ferait virer d’entrée. Voyez? Comme il avait soif, Dieu l’a rempli, c’est tout. Il n’y a pas à chercher plus loin. Il s’agit d’avoir soif, et là, Il remplit, voilà.
162 Il n’y a pas besoin de soumettre cela à un contrôle, que quelqu’un vous dise ce que vous devez en faire. Dieu conduit chaque individu, selon–selon ce qu’Il veut de vous. Vous êtes un–un individu, vous-même. Vous faites partie de Dieu. Personne ne peut prendre votre place. Il n’est pas question de devoir aller vers quelqu’un, dire, là, qu’il faut que “j’en fasse ceci”, ou qu’il faut que “j’en fasse cela”. Non monsieur. Dieu l’utilise comme–comme Il l’entend. Quand vous avez soif, vous savez bien qu’il faut boire.
163 Et si vous avez soif ce matin, buvez-Y, c’est tout ce que vous avez à faire. Dieu avait pourvu d’une voie pour étancher leur soif, les enfants assoiffés pouvaient avoir librement part à Lui. Et Dieu a pourvu d’une voie pour tous les hommes et femmes qui ont faim et soif, ce matin. Peut-être qu’il y a ici des gens qui n’ont pas encore reçu le salut. Il y a ici des gens qui sont sur le point de recevoir le salut.
164 Il y a ici des gens qui sont des membres d’église: vous voulez agir comme il faut, mais vous buvez à un réservoir. Ils ne vous diront jamais ces Vérités.
165 La seule chose à faire, c’est venir, vous emparer de la promesse de Dieu et venir à cette Source, et alors Il étanchera la soif. “Celui qui boit à cette Source n’aura plus jamais soif.”
166 Remarquez, là, comment–comment Il a libéré les Siens–les Siens, qui ont reçu cette eau par la grâce, et non par un système ou une citerne d’instruction. Il confirme que Sa Parole est une source de Vie. Combien d’entre vous ici savent que vous avez reçu la Vie quand vous avez pris cette Parole et Son eau, vous savez vraiment que vous avez reçu la Vie? [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.]
167 Eh bien, nous allons prendre, disons, encore un exemple ou deux, et ensuite je terminerai, très bientôt. Je–je crois que je me suis retrouvé avec ce bouton, quelque part. Mais remarquez. Je parle longtemps, mais ce n’est pas mon intention. Écoutez, prenons comme exemples quelques personnes.
168 Prenons la femme à la citerne de Jacob, un puits creusé. Voilà, elle était là. Cette femme n’avait rien connu d’autre que cette citerne, elle venait là chercher son eau. Et là-bas, appuyé contre le puits, elle a trouvé, au milieu de ce petit décor, un Homme assis là, un Juif. Elle, elle était Samaritaine; on est dans la ville de Sychar. Et voilà que cet Homme, ce Juif, dit une Parole inhabituelle à cette femme, Il dit: “Apporte-Moi à boire.”
169 Là elle a dit: “Nous avons une ségrégation. Ce n’est pas–pas bien que Tu me demandes quelque chose comme cela, puisque Tu es Juif et moi Samaritaine.”
170 Il a dit: “Mais si tu savais à Qui tu parles, c’est toi qui Me demanderais à boire, et Je te donnerais de l’eau que tu n’aurais pas besoin de venir boire à cette citerne; ce serait une source d’eau qui jaillirait en toi.” Remarquez: quand elle a vu la preuve que cela était bien la Vérité!
171 D’abord, n’importe quel homme aurait pu dire cela. Mais, elle a dit: “Vous dites qu’il faut adorer à Jérusalem, et nous, nous adorons sur cette montagne.”
172 Il a dit: “Le salut vient des Juifs. Nous, nous savons ce que nous croyons. Mais”, Il a dit, “Je vais te dire une chose,” à peu près ces mots, “ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem. Car l’heure vient où les hommes adoreront Dieu en Esprit et en Vérité, car ce sont là ceux que le Père demande.” Il a dit: “Va chercher ton mari, et viens ici.” Regardez bien, c’est ici que cela a été prouvé. C’est ici qu’il a été démontré à quelle source elle se trouvait. Il a dit: “Va chercher ton mari, et viens ici.”
Elle a dit: “Je n’ai pas de mari.”
173 Il a dit: “Tu as dit la vérité.” Voyez, cela avait l’air d’être en contradiction flagrante avec ce qu’Il venait de lui demander en disant: “Va chercher ton mari.”
Elle a dit: “Je n’ai pas de mari.”
174 Il a dit: “Tu as dit la vérité.” Il a dit: “Car tu en as eu cinq, et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas le tien.”
175 Remarquez bien cette femme, comme elle était différente des prêtres de l’époque! Les prêtres de l’époque avaient vu la même chose se produire, et ils avaient dit: “C’est un démon, de la télépathie, ou–ou Béelzébul.” Voyez, ils n’ont pas reconnu que c’était là ce que la Parole avait promis.
176 Mais cette petite femme était mieux versée dans les Écritures que n’importe lequel des prêtres. Elle a dit: “Seigneur, je vois que Tu es prophète. Cela fait quatre cents ans que nous n’en avons pas eu, depuis l’époque de Malachie. Mais”, elle a dit, “nous en attendons un, et nous savons qu’il y en a Un qui doit venir, le Messie. Et quand Il viendra, c’est cela qu’Il fera.”
Jésus a dit: “C’est Moi.” Amen.
177 Vous avez remarqué? Elle a laissé sa cruche à la citerne de Jacob, elle s’en est allée dans la ville en courant, remplie d’un puits artésien! Elle avait vu cela être parfaitement confirmé: Il était cette Source de Vie. Je vous la présente. Elle a laissé cela, quand il a été prouvé qu’Il était la Parole de Vie. Elle a laissé cela; elle avait découvert que ce même Rocher qui avait été frappé dans le désert était là, bien présent, et c’était prouvé.
178 Je dis ceci: le même Dieu qui était là autrefois, Celui dont nous parlons tellement, Il est présent ici maintenant; pas par une compréhension théologique, mais par une connaissance personnelle, la confirmation de ce qu’Il avait promis, qu’en ces derniers jours, Il allait répandre le Saint-Esprit sur Son église. Il n’est pas un “J’étais”. Il est toujours le “JE SUIS”, au présent, toujours.
179 Là, la citerne avait perdu son goût. Et c’est la même chose pour tout homme qui entre dans la puissance de Dieu par le baptême du Saint-Esprit: les systèmes de dénominations perdent leur saveur. Vous ne voulez plus de ces grenouilles, de ces lézards et de ces insectes stagnants, et tout ça. Vous buvez à une Source qui est fraîche et pure, la Parole de Dieu, qui est fraîche, à chaque heure, dans votre âme. C’est la même chose maintenant, quand il a été prouvé que la Parole est la Vérité: goûtez et voyez si ce n’est pas juste.
180 La citerne avait bien servi, elle avait bien servi en son temps; mais, vous voyez, il y avait là la Source de Vie, ce n’était plus le puits de Jacob, pour la boisson spirituelle. Ils avaient cru que, s’ils buvaient à ce puits, alors, tout irait bien; mais à présent, la Source de Vie Elle-même était là.
181 Maintenant nous n’avons plus besoin des systèmes et des organisations que nous avons. Nous sommes au temps de la fin. Et Dieu a promis ces choses qu’Il devait faire en ce temps de la fin. Et nous les voyons s’accomplir, au Mot près. Nous entendons les responsables de la puissance militaire se lever, tout tremblants, et dire qu’ils, que “quelque chose est sur le point d’arriver”. Nous avons conscience que le Saint-Esprit nous prévient que quelque chose est sur le point d’arriver. Nous voyons que tout est en place. Alors, quittez ce système et venez à la Source. Oui monsieur.
182 Le puits avait eu son utilité, mais maintenant, elle se trouvait en face de la Source Elle-même.
183 Dans Jean 7.37-38, Jésus a dit, aux derniers jours de la fête du tabernacle (qu’est-ce qu’Il a dit?): “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi, et qu’il boive.” En plein milieu d’un groupe de théologiens! “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi, et qu’il boive. Car l’Écriture dit: des fleuves d’Eau vive couleront du fond de son être.”
184 Voilà la Source vive. Voilà la Source que les gens ont abandonnée aujourd’hui. En échange d’un credo, ils ont abandonné la Source d’Eau vive. Permettez-moi de vous Le présenter. Pour moi, Il… Et je termine.
185 Pour moi, Il est cette Source qui a sauvé la vie d’Agar, et de l’enfant, quand ils étaient mourants dans le désert.
186 Je crois qu’Il est ce Rocher, dans Ésaïe 32, qu’Il est ce Rocher dans une terre altérée. Il est le refuge à l’heure de la tempête.
187 Zacharie 13: Il est la Source ouverte dans la Maison de David, pour le péché. Je crois qu’Il est cela. Pas vous? [L’assemblée répond: “Amen.”–N.D.É.]
188 Dans le Psaume 36.9, Il est la source de Vie de David. Il est les Eaux paisibles de David, et les verts pâturages. Il est l’Eau au bord du ruisseau, pour David.
189 Dans Genèse 17, Il est le sein nourricier d’Abraham, El-Shaddaï. Alors que sa vigueur l’avait quitté, il allait quand même… Dieu l’avait dit.
190 “Moi, un homme de cent ans, comment cela va-t-il se faire? Je suis vieux, ma femme est vieille, comment cela peut-il se faire?”
191 Il a dit: “Je suis El-Shaddaï.” Or, El, c’est “le”, et–et Shaddaï, c’est “seins”; et Shaddaï est au pluriel, ce qui veut dire: “Je suis le Dieu qui a des seins.”
192 Comme un bébé qui pleure, qui est malade, sa force l’a quitté: il s’appuie sur le sein de sa mère et tète jusqu’à retrouver ses forces. C’est sûr. Pas seulement… Une fois qu’il tète, il ne pleure plus. Au sein de sa mère, il est satisfait, pendant qu’il tire sa force.
193 Et tout homme qui prend la promesse de Dieu dans son coeur: “La promesse est pour vous, pour vos enfants, pour ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera” – appuyez-vous dessus, tétez, et retrouvez vos forces. Enfant qui pleure, crois-le! C’est pour les croyants.
194 Le poète croyant: j’aurais beaucoup de cantiques à l’esprit, que les poètes ont trouvés pour nous. Une fois, l’un d’eux a dit qu’Il…
Il y a une Source remplie du Sang
Des veines d’Emmanuel,
Tout pécheur plongé dans ce flot
Est lavé de tout péché.
Le brigand mourant vit avec joie
Cette Source de Vie en son jour;
Et moi qui suis vil comme lui,
J’y puis laver mes péchés.
Depuis que par la foi j’aperçois
Ce flot coulant de Tes blessures
Je redirai sans me lasser
Ton amour rédempteur!
195 Pour moi, Il est les Eaux de la Parole de Séparation, qui sépare de tout ce qui est contraire à Sa Parole. Voilà la Source que je crois qu’Il est. Oui monsieur. Ce sont ces Eaux-là qui m’ont séparé des citernes fabriquées, pour me tourner vers la Source d’Eau vive. Oh, mon ami, je pourrais… On pourrait continuer sans arrêt à parler de tout ce qu’Il–qu’Il est pour nous. Il est l’Alpha, l’Oméga. Il est le Commencement, Il est la Fin. Il est Celui qui était, qui est, et qui vient. Il est la Racine et la Postérité de David. Il est l’Étoile du Matin. Il est mon Tout en tout.
196 Et frère, soeur, si vous n’avez pas eu de–de… Si, toute votre vie, vous n’avez bu qu’à un petit réservoir fabriqué, pourquoi ne pas abandonner ce réservoir-là ce matin, pour venir à la Source?
197 Inclinons la tête un instant. Pendant que vous avez la tête inclinée… [Une soeur se met à chanter dans une autre langue. Espace non enregistré sur la bande. Quelqu’un donne une interprétation.–N.D.É.] …à mon avis, l’appel à l’autel. Combien, là?
198 Je–j’étais mal à l’aise, de ce que je–je vous retenais trop longtemps, ce qui m’a fait apporter un message décousu. Mais je crois que le Saint-Esprit désire que vous saisissiez ce que je veux dire. Écoutez, il n’y a rien de plus important aujourd’hui que de se mettre en règle avec Dieu; voyez, nos dîners, quoi que ce soit, peu importe. Le Seigneur est ici. Ça, jusqu’à maintenant, je n’avais entendu ça peut-être qu’une seule fois dans ma vie.
199 Maintenant, combien…tous ceux qui sont ici, pas “combien”. Tous ceux qui sont ici qui veulent Y boire, levez-vous un instant, pour que nous priions. Que Dieu vous bénisse. Que le Seigneur vous bénisse.
200 Maintenant, combien de personnes qui sont ici, qui–qui sont maintenant debout, voudraient dire, en levant la main comme ceci: “Ô Dieu, agis en moi, remplis moi, je veux boire à cette Source. Je n’ai pas agi comme il fallait, mais je–je désire que Tu me le pardonnes. Je désire que Tu effaces mes péchés. Et que–que–que je sois, dès ce jour, vraiment…”? Regardez-moi ça! Oh!
Il y a une Source remplie du Sang
Des veines d’Emmanuel,
Tout pécheur plongé dans ce flot
Est lavé de tout péché.
Est lavé de tout péché,
Lavé de tout péché,
Tout pécheur plongé dans ce flot
Est lavé de tout péché.
201 Alors maintenant, vous qui êtes un croyant Chrétien, qui avez accepté Christ comme votre Sauveur personnel, mais qui n’avez pas encore… Bon, si vous ne l’avez pas encore fait, voilà la Source. La Seule que je connaisse, c’est cette Source qui vient des veines d’Emmanuel. Bien, et si vous êtes nombreux, ici, à…
202 C’est exactement comme je disais l’autre soir, en parlant de l’aiglon qui se promenait dans la basse-cour avec les poulets. Il n’avait jamais rien connu d’autre que les poulets, mais il savait qu’il y avait quelque chose en lui qui était différent des poulets. Et puis sa mère est venue à sa recherche, et elle a crié depuis les hauteurs. C’était un appel d’aigle. Voyez, il fallait qu’il soit un aigle, au départ, sinon il n’aurait jamais reconnu cet appel. Voyez, il…
203 Il faut qu’il y ait quelque chose là, qui soit fécondé, sans quoi ça ne pourra jamais produire la Vie. Et si la Semence, la Parole de Dieu, est en vous, le Saint-Esprit est ici en ce moment pour féconder cela et pour vous En faire vivre la réalité.
204 Combien de personnes ici n’ont pas reçu le baptême du Saint-Esprit? Voulez-vous lever la main? Partout, où que vous soyez, en toute honnêteté, si vous n’avez pas reçu le Saint-Esprit et que vous voudriez Le recevoir, levez la main. Où que vous soyez, gardez la main levée quelques instants.
205 Bien, je voudrais que vous qui êtes près d’eux, qui les regardez, je voudrais que vous leur imposiez les mains, quelqu’un.
206 Je crois que maintenant même, le Saint-Esprit va remplir chacun d’entre vous qui Le désirez. Ne pensez pas à la nourriture qui est là-bas dans la cafétéria. Pensons à cette Nourriture, qui est ici. Il s’agit de Celle-ci. Celle-ci est la Vie. Voyez, celle-ci est la Vie.
207 Maintenant tournez-vous, chacun, pour vous imposer les mains les uns aux autres. “Et ils leur imposèrent les mains!” Bien, j’aimerais que vous priiez pour la personne sur qui vous avez posé la main…
208 Là, ne pensez pas à sortir. Ne pensez à rien d’autre. Pensez seulement au fait que maintenant même le Saint-Esprit est ici pour remplir chaque individu. Ouvrez votre coeur, videz-le de toute l’eau de citerne, et dites: “Ô Source de Vie, entre en moi. Remplis-moi, ô Seigneur Dieu, de Ta bonté et de Ta miséricorde.”
209 Seigneur Jésus, Source inépuisable! Je Te prie, ô Dieu, de remplir chacun d’eux. Puisse le Saint-Esprit descendre ici. Je prie, ô Dieu, que nous oubliions tout le reste, que le Saint-Esprit descende au milieu de nous en ce moment, et qu’Il nous donne ces Eaux de la Vie, gratuitement, partout. Accorde-le, ô Dieu. En ce moment, la prière et les cantiques se–se poursuivent, se fondent ensemble, Seigneur, et nous savons que c’est Ta Présence, Ta Présence Divine; nous voulons venir à la Source. Nous voulons le véritable, l’authentique baptême du Saint-Esprit. Seigneur, ces gens prient pour Le recevoir. Je prie qu’à l’instant même, ils soient remplis de cette bonté de Dieu. Accorde-le, ô Dieu. Exauce la prière de Tes enfants. Puisses-Tu descendre sur leur être, puisse la Puissance de Dieu et le Saint-Esprit les envahir. Accorde-le, ô Dieu.
210 Ô combien nous Te remercions pour le rafraîchissement, pour la Présence du puissant Dieu du Ciel, au milieu de nous! En cette heure de midi, Seigneur, nourris-nous! Seigneur, nous voulons la Nourriture de Ta table. Nourris-nous, Seigneur, maintenant même. Nourris nos vies du Saint-Esprit. Nos âmes affamées et desséchées ont soif. Comme Tu l’as dit dans l’interprétation du chant, “que l’eau se répandrait sur une terre altérée”. Que cela se produise, Seigneur. Que Tes Paroles se manifestent dans le coeur de Tes enfants: “Des eaux sur une terre desséchée, altérée.” Dieu Éternel, exauce la prière de Ton serviteur, et donne-nous cette Bénédiction. Amen. Oh, comme j’aime Jé-…
211 Continuez à Le louer, maintenant. Rendez-vous compte: le Saint-Esprit est ici. Si vous ne Le recevez pas, c’est votre faute.
…comme j’aime Jésus!
“M’aimes-tu plus que ne M’aiment ceux-ci?”
…j’aime Jésus!
Parce qu’Il m’aima le premier.
Oh, comme j’aime… (Que Dieu soit loué!)
Oh, comme j’aime… (Et s’Il venait à l’instant?)
Oh, comme j’aime Jésus!
Parce qu’Il m’aima le premier.
Je ne puis L’abandonner,
Je ne puis L’abandonner,
Je ne puis L’abandonner,
Parce qu’Il m’aima le premier.
Merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,
Le Conseiller, Tout-Puissant, Prince de la Paix;
Oh, Il me sauve, Il me garde à Lui pour jamais;
Merveilleux est mon Sauveur, mon Dieu, mon…
212 Chantons-le pour Lui maintenant!
Merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,
Conseiller, Tout-Puissant, Prince de la Paix;
Oh, Il me sauve, Il me garde à Lui pour jamais;
Merveilleux est mon Sauveur, mon Dieu, mon Roi!
213 Tous ceux qui ont ce même sentiment, dites: “Amen.” [L’assemblée dit: “Amen.”–N.D.É.] Oh, alléluia! Je vois des gens y parvenir maintenant, recevoir le Saint-Esprit.
J’étais perdu, je suis sauvé, plus aucune condamnation,
En Jésus je suis libre, j’ai un plein salut;
Il me sauve, Il me garde loin de tout péché,
Merveilleux est mon Sauveur, gloire à…
Levons les mains maintenant, et louons vraim-…
Oh, merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,
Conseiller, Tout-Puissant, Prince de la Paix;
Oh, Il me sauve, Il me garde à Lui pour jamais;
Merveilleux est mon Sauveur, mon Dieu, mon Roi!
214 Vous L’aimez? [L’assemblée dit: “Amen”–N.D.É.] Oh, merveilleux! Gloire à cette Source remplie de Sang, où les pécheurs perdent toute peur des hommes, toute condamnation, où ils se retrouvent libres, en Lui. Alléluia! Oh! la la! C’est vraiment merveilleux!
215 Maintenant, pendant que nous le rechanterons, si vous voulez bien, que tous les méthodistes, les baptistes, les catholiques, les presbytériens, et tout, pendant que nous chantons “Merveilleux, Jésus est pour moi”, retournons-nous pour nous serrer la main, avoir une bonne communion entre nous. Vous savez, c’est ce que j’aime, moi. Allez-y, chantons-le en le faisant, maintenant. Oh, merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,
216 [Frère Démos Shakarian dit à Frère Branham: “Frère Branham, je viens d’apprendre que le Président Johnson a été transporté d’urgence à l’hôpital, il a été pris d’une crise cardiaque, et ce serait peut-être bien qu’on prie pour lui et pour notre pays.” Les frères discutent la chose. Quelqu’un dit: “Attendons un instant.”–N.D.É.]
Merveilleux, Jésus est, (c’est vrai!)
Oh, Conseiller, Tout-Puissant,
217 [Frère Shakarian s’adresse de nouveau à Frère Branham: “Excusez-moi, excusez-moi de nouveau, vous voulez bien descendre un instant?” Frère Earl Prickett fait chanter à l’assemblée Merveilleux. Espace non enregistré sur la bande. L’assemblée chante Il y a un Fleuve de Vie. Autre Espace non enregistré sur la bande.–N.D.É.]
La Bible dit: “Priez pour ceux qui sont haut placés.”
218 Notre Père Céleste, nous sommes dans un besoin urgent, pour le chef de notre pays, notre Président. Il ne saura peut-être jamais ceci, Seigneur, mais Toi, Tu le sais. Je prie pour Frère Johnson, puisqu’il dit croire en Toi. Et, Père, d’après ce que nous avons compris, il aurait été frappé par une crise cardiaque. Je Te prie, ô Dieu, d’épargner sa vie. Car nous sommes en–en pleine crise nationale en ce moment. Que Ton Esprit descende sur lui, Seigneur. Et maintenant même, à l’hôpital, où qu’il se trouve, que Ton Esprit descende dans cet hôpital Walter Reed et touche son corps, pour épargner sa vie. Seigneur, cet homme est soumis à une grande pression, une pression plus grande que nous ne pouvons le concevoir. C’est pourquoi nous prions, ô Dieu, en tant que croyants et en tant que membres de cette nation, nous prions pour notre chef, pour que Tu lui accordes un prolongement de vie, en cette heure grave, au Nom de Jésus-Christ. Amen.