Crois-Tu Cela?

Date: 51-1003 | La durée est de: 1 heure et 30 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci. Bonsoir, amis. Je ne pensais pas que je vous parlerais encore si tôt. Eh bien, nous avons appris que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment le Seigneur. Je sais que je L’aime, et j’espère que ceci concourt au bien.

            J’étais vraiment déçu quand on m’a dit que je devais rentrer et qu’on allait m’injecter des germes de la fièvre jaune. Je cherchais à m’en débarrasser. Mais, ne parlons pas de...?... s’il y en avait là. Mais les nations ont des lois particulières. Je pense donc qu’il nous faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, n’est-ce pas ? Ils m’ont donc amené là et ils m’ont donné une injection au bras, et–et maintenant, je pense qu’ils vont encore essayer cela le matin. Nous allons donc essayer de repartir le matin, le Seigneur voulant, pour–pour l’Afrique.

            Vous parlez d’une personne qui est surprise, c’était ma femme, il y a quelques instants, quand je l’ai appelée. Elle pensait que j’étais en Rhodésie du Sud. Je l’ai un peu taquinée, j’ai dit: «Eh bien, j’appelle de l’Afrique.»

            Elle a dit: «Eh bien, le message vient de New York.»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est passé par New York.»

            Et elle a dit: «Voyons donc.» C’est donc–donc... c’est un...

2          J’ai certainement apprécié ces trois jours ici, rester avec vous à New York, ici, un séjour avec–avec notre soeur là à la maison. Il n’est pas étonnant que vous ayez une merveilleuse église. C’est vrai. Je ne le dis pas parce qu’elle est assise ici. Votre pasteur ici (Oh! la la!), chez lui à la maison, un bel endroit. Aimable, ce que je veux dire par là, c’est sa caractéristique. Le... Un–un foyer, ce n’est pas la maison où l’on habite ; c’est l’ordre qui règne donc dans la maison. Voyez ? C’est ce qui fait un foyer. Vous savez, comme on le dit: «Une tente ou un cottage, pourquoi devrais-je m’en faire ? On me construit un palais là-haut.» J’ai vu des gens vivre dans des palais, mais qui n’avaient pas tellement de foyer.

3          Je me rappelle, une fois, j’avais marié un couple. Je venais d’être ordonné dans l’Eglise baptiste. Il y avait donc un jeune garçon qui disait... qui travaillait avec mon frère dans le... dans ce, je pense qu’on appelle cela NYA [National Youth Administration] ou CC Camp. C’était ça, le CC Camp. Et là très loin, au temps de la crise, évidemment, beaucoup parmi vous ne peuvent pas remonter si loin avec moi, parce que vous n’étiez même pas assez grand, peut-être. Mais–mais je... Beaucoup parmi vous ici se souviennent de la crise. Je me rappelle donc mon... Il travaillait avec le jeune homme là-bas. Je pense que le jeune homme était... Je ne sais pas s’il était Syrien ou ce qu’il était, mais cet enfant était un bon garçon. Et il–il aimait une jeune fille. Et il a dit: «Vous savez quoi, a-t-il dit, je vais me marier aussitôt que je...» Il a dit: «J’ai assez d’argent pour acheter l’autorisation.» Il a dit: «Je–je n’ai pas assez d’argent pour payer le prédicateur.»

            Et alors, mon frère a dit: «Eh bien, mon frère marie les gens, a-t-il dit, il n’a jamais demandé à quelqu’un de payer pour quoi que ce soit.» Il a dit: «Viens donc.» Alors...

            Et il a dit: «Je...» Il a dit: «Eh bien, arrange-toi avec lui, si tu le peux.» Il a dit: «Je vais me marier samedi.»

4          Alors, il a amené le jeune homme dans un... Je n’ai jamais de ma vie éprouvé tant de pitié pour quelqu’un. Le pauvre enfant se tenait là... Eh bien, je suis tout aussi bien que n’importe qui, mais il en avait tout autant que moi, mais... Voyez ? Je l’ai regardé, il portait une veste, ça serait passé par la lavandière, ça n’était pas du tout très bien, et un pantalon d’environ un dollar. Et sa petite femme se tenait là, une petite blonde, elle avait fait l’autostop sur tout le parcours depuis Indianapolis, cent vingt miles [193 km] pour le rencontrer et se marier. La pauvre petite enfant n’avait pas de souliers aux pieds, pratiquement pas. Mon coeur a failli me manquer. Je me suis dit: «Peut-être que ma fille sera comme cela un jour.» Je voulais acheter à la petite créature une paire de souliers. Je craignais de la blesser. Elle était très réservée. Elle était là, une belle petite jeune fille.

            Je leur ai demandé s’ils s’aimaient, ils ont dit: «Assurément.»

            Alors, j’ai dit: «Eh bien, maintenant, rappelez-vous, le bonheur ne consiste pas dans la quantité des biens du monde que vous possédez, mais dans la satisfaction que vous tirez de la portion qui vous est échue.» C’est donc en cela qu’il consiste. J’ai dit: «Eh bien, il arrivera des fois où vous ne verrez pas les choses de la même façon. Mais rappelez-vous toujours que vous vous aimez toujours. Quand vous verrez l’un regardant dans un sens et l’autre dans un autre, ne...» J’ai dit: «Laissez tomber. S’il est en erreur, ça se fera voir. Peu après, ça marchera.» J’ai dit: «Il y a dans le coeur humain une petite coupe, pleine d’huile d’or appelée amour. Si jamais cela se brisait, ça peut être guéri complètement, mais il y aura là une cicatrice tant que vous vivrez.» J’ai dit: «N’ayez jamais...» J’ai dit: «Donnez-vous toujours l’un à l’autre et souvenez-vous de vos voeux.»

5          Je les ai mariés. Ils n’avaient pas d’endroit où aller. Ils avaient une vieille Chevrolet 28, et ses phares étaient attachées avec du fil de fer, avec du fil de paquetage. Il était donc allé à la rivière à New Albany, là où il y avait un vieux laminoir, et une gare de triage. Pendant le temps de crise, il y avait une régression, des fourgons et des pistes étaient en délabrement. Il s’est procuré l’un de ces véhicules, il a pris une scie, il l’a scié et a fait une fenêtre, et il travaille... il allait travailler au Mingles Box Company, et il... ils habitaient dans ce fourgon. Et ils avaient placé des journaux comme papiers muraux, fixés à l’aide du bouton collant. Vous savez ?

            Je ne sais pas si vous connaissez... Combien savent ce que c’est un bouton collant ? Oh! Je vous ai eus cette fois-ci. Ha, ha. Donc, quelqu’un là... ? Eh bien, c’est une–c’est une punaise avec un morceau de carton, vous l’enfoncez simplement, voyez. Cela le fait tenir mieux, voyez, comme cela. Le bouton collant, comme on l’appelle. Nous nous en servons beaucoup là dans le sud.

6          Alors, ils–ils avaient arrangé leur maison avec des papiers comme cela. Et puis, environ deux mois plus tard, un ami à moi a épousé une jeune fille très riche. Et ils... Il m’aimait beaucoup, il voulait que je célèbre le mariage. Nous avons donc eu à répéter cela plusieurs, plusieurs jours avant. Puis, quand je les ai mariés, ils devaient aller là dans une baraque de fleurs s’agenouiller sur un oreiller et tout, pour les marier. On avait construit à la fille une belle maison sur le Silver Heights, qui est l’un des endroits les plus beaux, les plus chics que nous avons dans la ville ; ça donne sur la rivière, c’est très beau là-bas. Seulement, c’est très limité, pour peut-être vingt-cinq, trente mille dollars, les maisons les moins chères à construire là. Je pense que leur coût avoisine cent mille.

7          Et alors, un jour, j’étais là ... Je travaillais pour le service public, dans la pose des lignes, et j’avais mes outils (Vous savez ?), un ouvrier de ligne ; je marchais. Je me suis dit: «Je me demande comment ils vont là-bas dans cette petite cabane.» Alors, je... C’était un samedi ; j’étais sale, vous savez, et j’avançais comme un contrôleur des lignes par là. Je me suis approché furtivement, vous savez, écoutant ce qui se disait dans la maison. Peu après, je me suis approché de la porte. Et il était assis là, il s’était confectionné une table avec des caisses, il avait quelques chaises dans une pièce, un fourgon. Elle était assise sur son genou, les bras passés autour de lui. Et il avait son chapeau là et il comptait leur argent pour honorer leurs factures et voir s’ils pouvaient en retirer assez pour lui acheter l’une de ces robes calicot, ou en épargner pour l’une. Tout aussi amoureux qu’ils l’avaient toujours été.

8          Environ deux jours avant cela, j’avais eu à visiter le E. V. Knight Home sur une colline. Et quand je me suis approché, l’un était assis dans un coin et l’autre dans un autre, se disputant, jaloux, suite à une soirée dansante où ils avaient passé toute une nuit. Quand je me suis avancé d’un bond, ils ont couru, se sont tenus par la main, ils sont venus à la porte et ont dit: «Entrez, Frère Branham.»

            Cela me rappelle cet Evangile dont on parle, vous savez, qui remonte au temps ancien, d’il y a longtemps, comment le Saint-Esprit est descendu le jour de la Pentecôte. C’est bien. Mais c’est du feu peint. Vous ne pouvez pas vous y réchauffer. Il vous faut avoir du feu maintenant pour vous réchauffer. Voyez ? C’est vrai. Ce qu’Il a fait là dans le passé, c’est merveilleux, mais ce qu’Il fait aujourd’hui, c’est différent. Voyez ? Là, c’est de l’histoire ; ici, c’est au présent. Et ce feu peint...

9          Cela me rappelle Paul Rader. Combien parmi vous ont déjà entendu parler de Paul Rader ? Eh bien, je pense que vous tous. Il a probablement prêché ici il y a plusieurs années. Il a dit qu’un jour, il... lui et sa femme...» Il était à table et (Oh!) vous savez comment ça se passe en famille. Quelque chose avait été soulevé, elle voulait aller quelque part, et lui ne voulait pas qu’elle y aille. Alors, il a dit: «Non, je ne peux simplement pas autoriser cela. J’ai autre chose à faire.» Et alors, il l’avait blessée. Il l’a regardée, et elle pleurait. Il s’est simplement dit: «Eh bien, pleurs.» Et il a dit qu’il avait pris son chapeau et s’est mis à sortir. Elle le rencontrait toujours à la porte et lui disait au revoir en l’embrassant, quand il partait.

            Il a dit: «Frère Branham, quand je suis arrivé à la porte, a-t-il dit, elle était là, la tête inclinée.» Il a dit: «Elle m’a dit au revoir en m’embrassant, c’était bien.» Il a dit: «J’ai franchi le portail, je l’ai refermé, j’ai regardé en arrière: elle se tenait toujours au portail et me faisait signe de la main.» Et il a dit: «Elle se tenait...» Ou elle s’est tenue au portail et a fait signe de la main alors que lui franchissait le portail. Il a dit: «Elle était à la porte ; elle avait fait signe de la main.» Il a dit: «Je me suis avancé dans la rue.» Et il a dit: «Je me suis mis à penser à cela.» Il a dit: «Mon Dieu! Mon coeur commençait à devenir de plus en plus gros (Vous savez ?), en pensant à ce qui était arrivé. Et si quelque chose devait m’arriver aujourd’hui ? C’est ma femme. Je l’aime. Je me rappelle les voeux.»

            Il a dit que peu à près, il a eu... ou son coeur était devenu si gros qu’il ne pouvait plus supporter cela. Il a fait demi-tour, il a remonté la rue, il a ouvert le portail, il a franchi la porte en courant, très vite, il a ouvert la porte, la cherchant tout autour.» Et il a dit: «Elle se tenait derrière la porte en train de pleurer.» Il a dit qu’il l’a simplement saisie, il n’a point dit un mot, il l’a retournée, il l’a embrassée, il s’est retourné et il est sorti. Il a dit qu’il s’est avancé au portail, et il franchissait le portail. Il a dit qu’il s’est retourné, et elle se tenait au portail. Il a dit qu’il lui a fait signe de la main pour lui dire au revoir. Et il a dit qu’elle a de nouveau répondu par un signe de la main en guise d’au revoir.

            J’ai dit: «Qu’y avait-il ? Qu’est-ce qui clochait ?»

            Il a dit: «La dernière fois, il y avait de l’émotion.» C’est donc–donc–donc pareil avec la religion. J’aime une religion qui a de l’émotion. Voyez-vous ? Alors...

            Je ne suis pas tellement un orateur, amis. Je pensais que nous viendrions ce soir et que nous parlerions du Seigneur un petit moment ensemble. Mais je ne suis pas tellement un orateur. Mais je prie que Dieu prenne les paroles que nous allons utiliser et qu’Il y mette de l’émotion. Voyez ? Cela...

10        Dans les Ecritures, dans Saint Jean, chapitre 11, je veux lire juste quelques versets. Et, généralement, dans les services de guérison, je jeûne toujours et je prie, mais ces quelques derniers jours, je festoie et je parle. Nous avons certainement passé un merveilleux moment, et j’ai vu ce petit village de New York. Je vous invite tous à venir à Jeffersonville un jour, si vous le pouvez, pour voir cela après avoir été ici. Vous vous demanderez si vous avez vraiment été dans une ville en passant par là: Une population d’environ vingt-cinq mille personnes. C’est donc une bonne et large rue qui la traverse. Donc, vous... mais je vous assure, vous serez le bienvenu. Et nous serons certainement contents de vous avoir, n’importe quand que vous pouvez passer. Le loquet est suspendu dehors à la porte chez les Branham, là-bas. Et tout ce que vous avez à faire, c’est simplement le tirer et entrer.

11        Eh bien, pour ce qui est de parler, je–je suis loin d’être un prédicateur. Je–je n’aime pas dire aux gens que je suis... Une fois, tout au début, quand j’avais été ordonné dans l’Eglise baptiste (Oh! la la!), j’aimais dire aux gens que j’étais un prédicateur. En effet, j’avais toujours pensé qu’un prédicateur était une poule mouillée. J’allais et quelqu’un me disait, quand j’étais un enfant, il disait: «Dis donc, tu as l’air d’un prédicateur.»

            Je disais: «Ôte ton manteau. Tu dois avoir ri en disant cela.» Je ne voulais pas être un prédicateur. Et alors, je me rappelle, tout au début quand j’étais toutefois converti, on m’avait remis la licence dans l’Eglise baptiste, une licence locale pour exhorter et faire une petite oeuvre d’évangéliste. Je mettais ma Bible sous le bras et je descendais la rue. Oh! la la! Quand on m’appelait révérend, oh! j’étais un vrai prédicateur. Eh bien, je pensais que ça m’allait bien jusqu’à ce que j’ai rencontré de véritables prédicateurs un jour, et alors je–j’ai vu...

12        Cela me rappelle quand j’étais un enfant. Mon papa, il vient du Kentucky. Ma mère est née dans le Kentucky, et ils sont allés à l’ouest et ont habité dans l’Oklahoma. J’ai vu quelqu’un rire quand j’ai dit Kentucky. Il y a le pardon pour ceux qui sont nés dans le Kentucky. Je disais à mon petit garçon, je disais: «Tu sais, le Kentucky a produit de grands hommes.»

            Il a demandé: «Pour qui... par exemple, qui, papa ?» Billy.

            Et je... «Eh bien, ai-je dit, Abraham Lincoln.»

            Il a dit: «Oui.»

            Et j’ai dit: «Daniel Boone.»

            Il a dit: «Oui.»

            J’ai dit: «Ton papa.»

            Il a dit: «Ô papa.»...?... Alors, quand j’étais... J’ai dit: «Eh bien, ai-je dit, je...»

13        Cela me rappelle cette époque-là. Ma mère, elle est allée à l’ouest et elle a vécu au Texas, dans l’Oklahoma. Mon papa était donc un cavalier tape-à-l’oeil. Il pouvait bien chevaucher, et c’était un très bon tireur avec un revolver. Ainsi donc, il fréquentait les rodéos et autres, et il chevauchait. Et il cherchait à m’apprendre, à m’apprendre à tirer au revolver. Il prenait ces grosses billes en argile et en roulait une comme cela, et il tenait deux revolvers ; et il prenait un, il tirait sous la bille, la projetait en l’air, et il la faisait éclater avec l’autre revolver avant qu’elle touche le sol. Je ne pouvais pas tirer sur une boîte de saindoux inerte, je–je savais donc que je ne pouvais jamais faire cela. Mais il pouvait bien chevaucher.

            Et alors, j’avais toujours voulu être comme mon papa. Ainsi, nous, comme enfants dans une ferme, vous savez, nous avions un vieux cheval de labour. Et alors, le soir, après qu’il avait terminé le labour, je descendais derrière la grange. On avait un vieil abreuvoir creusé dans un rondin. Combien ont déjà vu un abreuvoir creusé dans un rondin ? Dites donc, maintenant, nous rentrons à la maison. Retournons droit à la maison maintenant.

            Et alors, je prenais tous mes petits frères et je les plaçais là, au bord de la rivière. J’amenais le vieux cheval là où papa ne le voyait pas. Vous voyez ? Et je descendais là, je me trouvais une bonne poignée de graterons, et je prenais la selle, je la jetais sur le vieux cheval, je mettais ces graterons là en dessous et je tirais les sangles, vous savez, et je montais dessus. Eh bien, le pauvre vieux cheval, très vieux, vous savez, raide et fatigué, ne pouvait même pas détacher ses pattes du sol. Il braillait simplement avec ces graterons là en dessous, vous savez. Je m’asseyais là, ôtais mon chapeau et je disais: «Je suis un cow-boy.» Je chevauchais ce pauvre cheval, et il ne faisait que brailler, vous savez, et sautiller simplement comme cela.

14        Quand j’ai atteint environ dix-neuf ans, j’avais fui la maison, j’étais allé à l’ouest. J’allais devenir un cow-boy. Je suis donc descendu à Phoenix, en Arizona, juste au temps du rodéo. Je suis allé me procurer une paire de jambières, et quand je m’en suis revêtu, il y avait environ dix-huit pouces [45,7 cm] de cuir qui retombaient là par terre. J’avais l’air de l’un de ces petits coqs, vous savez, avec ces plumes en arrière. J’ai dit: «Uuh-euh, de trop longues jambes pour moi ici.»

            Je me suis donc procuré une paire de Levis et je suis allé aux étables, on m’a permis d’entrer en paire de Levis. Je... Alors, je regardais tout autour. Alors, peu après, on a annoncé que ce hors-la-loi de Kansas allait être monté par un certain célèbre cavalier. J’ai vu quand on tire... on a amené ce cheval-là dans cette glissière, j’ai reconnu que ce n’était pas notre vieux cheval de labour, loin de là. On l’a fait monter dans la glissière comme ceci, et il vous fallait l’attraper autant que possible à son passage. On a ouvert la glissière de taureau là pour le faire sortir. Et alors, ce célèbre cavalier a sauté sur ce cheval, et alors, ils sortent... il a sauté sur le cheval, ce cheval a fait un saut de mouton, il a mis toutes les quatre pattes, on dirait, dans un bassin à laver, et il a pu projeter la selle par-dessus la clôture de corral. Et quand ce gars est tombé, après que ce cheval l’eut projeté, le sang lui coulait du nez et des oreilles. Les ramasseurs ont pris le cheval, l’ambulance a pris le cavalier. Eh bien, cet homme est passé et a dit: «Je donnerai cent dollars à quiconque fera une minute dessus ; une minute. N’importe qui.» Et il y avait tout un grand groupe de cow-boys assis là sur la clôture, vous savez. J’étais assis là-haut avec eux, vous savez. Mon vieux, je pensais être un cow-boy. Et j’ai vu ça. Il a regardé, il s’est avancé droit vers moi, celui qui appelait, il a dit: «Es-tu un cavalier ?»

            J’ai dit: «Non, monsieur.» Non, monsieur. Je n’étais donc pas un cavalier une fois arrivé là où il y avait des cavaliers. C’était pareil avec le fait d’être prédicateur. J’étais un prédicateur tant que j’étais dans l’Eglise baptiste, là-bas dans...

15        Mais un jour, je suis allé à Saint Louis. J’ai entendu un prédicateur pentecôtiste prêcher. Cet homme-là prêchait au point que son visage devenait rouge, ses genoux s’entrechoquaient, il descendait droit au plancher, il reprenait son souffle ; on l’entendait à environ deux pâtés de maisons, il se relevait en prêchant. Quelqu’un a demandé: «Etes-vous prédicateur ?»

            J’ai dit: «Non, monsieur.» Avec mes vieilles manières lentes de baptiste, je n’y pense pas aussi vite. C’est tout. Donc, je ne... Plus jamais je ne me soucie de m’appeler moi-même un prédicateur depuis lors. Alors, je–je... Mais ce que je sais avec certitude de la Parole, j’aime En parler à quelqu’un d’autre, surtout en un temps comme celui-ci où vous êtes...

            Mon–mon ministère, c’est de prier pour les malades. Et pour faire cela, je dois entrer dans un autre monde dont les gens ne savent rien. Ça ne sert à rien d’essayer de l’expliquer ; on–on ne le peut pas. Je me mets à jeûner environ trois jours avant mon service, et cela m’élève dans une sphère, là où je... Eh bien, je... C’est juste ça. Cela entre dans une autre dimension, où on voit des choses et autres. Puis, quand le... entre les services, je m’écroule des fois et je suis parti. J’aime pêcher et chasser et–et... comme n’importe qui d’autre. Alors, vous voyez, c’est–c’est un homme ici, mais après, l’homme utilise... ou plutôt, Dieu utilise l’homme pour Le glorifier.

16        Et quel privilège ce soir de venir ici, d’ouvrir la Bible et de vous parler sur un sujet de l’Evangile. Et je prie que le Saint-Esprit prenne simplement le Message et L’apporte aux gens. Combien de croyants y a-t-il ici ce soir, des croyants chrétiens ? Merveilleux. Maintenant, je vais vous dire ce que nous allons faire. Rabattons simplement nos cols, vous savez, et soyons simplement entre nous ce soir. Aimeriez-vous faire cela ? Juste les gens de la maison, c’est comme ça, c’est ainsi que j’aime voir cela. Eh bien, après tout, c’est à peu près tout ce que nous sommes, n’est-ce pas ? C’est tout.

            Maintenant, au chapitre 11, ouvrons maintenant la Parole et abordons le côté sincère. J’aimerais lire juste une portion de la Parole, car Dieu bénira Sa Parole. Il peut ne pas bénir la mienne, mais Il bénira Sa–Sa Parole.

17        Maintenant, j’aimerais savoir, quand je parle comme ceci, je prêche, s’il m’arrive d’aborder quelque chose qui peut ne pas sembler exactement comme ça devrait être ou quelque chose comme cela, eh bien, rappelez-vous, ce n’est pas sous l’onction, sous ce don-là prophétique. C’est simplement moi qui prêche. Voyez ? Très bien. Ou je me tiens ici, et j’ai confiance que le Saint-Esprit fera cela. Très bien, au verset 18... 19, commençons, ou le verset 18, pour commencer, au chapitre 11 de Saint Jean.

Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ, beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère. Lorsque Marie apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que... (ou, pardonnez-moi)... lorsque Marthe apprit... Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison. Marthe dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.

Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?

Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.

18        Inclinons la tête juste un moment.

            Notre Père céleste, nous Te remercions du fond de notre coeur, Ton... ce soir, pour le privilège de nous assembler dans cette belle église: un mémorial de Christ et des vies qui ont été consacrés à Son service. Aujourd’hui, on apprend que beaucoup de grandes personnes de renom, quelques-uns, pas de renom dans le monde, mais dans le Royaume, avaient adoré ici dans ce bâtiment. Oh! Quel sentiment j’éprouve ce soir en me tenant ici à cette chaire, où s’étaient tenus de grands hommes et où se tiennent encore de grands hommes, des femmes aussi. Combien je Te remercie pour le privilège d’être associé à eux! Un glorieux jour, dans les régions d’au-delà, j’espère que nous nous rencontrerons tous là-bas, et de penser... nous nous assoirons avec Abraham, Isaac, Jacob et Daniel. Quel merveilleux moment ça sera! Et avec le grand saint Paul, Pierre, Jacques, Jean, Matthieu, Marc, Luc. Quel temps! Puis, nous irons vers Calvin, Knox, Sankey, Moody, Wesley, Finney, et même vers notre frère Brown et les autres, ce ministre ici, Sophia, la lavandière, et d’autres au cours de l’âge. Alors, le Roi Jésus sera là. Et nous déposerons à Ses pieds tous les trophées que nous avons, et nous dirons: «Tu es tout digne, Toi l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde.» Tout ce que nous sommes, c’est par Sa grâce. Et tout ce que nous serons jamais, c’est par Sa grâce.

            Et nous inclinons nos coeurs ce soir dans–dans l’humilité afin de Le remercier pour Sa bonté. Et maintenant, en tant que croyants chrétiens assemblés ici, et je ne sais pas pourquoi, Père, jusque-là, pourquoi Tu as voulu que je reste ici ; mais j’ai le pressentiment que, peut-être, ce soir, nous pourrons nous rassembler pour être bénis.

19        Cette belle famille avec laquelle je reste, je leur ai demandé s’il y avait quelques bénédictions que je devrais leur rendre, pensant à Elie d’autrefois ; il n’y en avait aucune à laquelle ils pouvaient penser. Ainsi, Père, que Ton Esprit vienne ce soir. Je sais que nous aimons tous des bénédictions. Nous aimons sentir Ton Esprit s’approcher de nous. Comme Guéhazi a dit: «La femme n’a pas d’enfant ; elle est stérile.» Et Tu lui as accordé la bénédiction par Elie.

            Et maintenant, Père, puisses-Tu venir ce soir dans Ta Parole, la prédication de la Parole, et nous accorder une bénédiction. Bénis mon coeur, Seigneur, ensemble avec ces autres. Donne-moi la force spirituelle pour ce long voyage qui va bientôt avoir lieu. Donne à nous tous, pèlerins, Seigneur... Nous confessons que nous sommes des pèlerins et des étrangers. Nous ne sommes pas de ce monde, car nous avons été appelés à sortir et à être séparés par le Saint-Esprit. Et maintenant, nous entrons dans une nouvelle vie.

            Il y en a ici ce soir, peut-être, qui sont malades et nécessiteux. Puisse, pendant que nous prêchons, puisse le Saint-Esprit entrer directement dans le siège. Maintenant, voici ce que vous faites. Vous recevez simplement cela. Accorde-le, Seigneur. Quand le service sera terminé, puissions-nous rentrer chez nous avec des coeurs joyeux, heureux, pour vaquer à nos tâches de demain. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

20        Maintenant, il n’y a personne qui peut ouvrir la Parole. Nous sommes peut-être capables d’ouvrir les pages sur lesquelles cette Parole est écrite, mais il faut le Saint-Esprit pour révéler la Parole. Voyez ? Eh bien, nous pouvons L’aborder du point de vue théologique et être capables de placer nos paroles, notre théologie et autres, et–et peut-être que cela peut exercer un effet sur les gens, de par notre propre intelligence, mais ce n’est pas ça que nous cherchons maintenant même. Nous voulons que le Saint-Esprit descende dans l’église, se meuve dans des gens, vienne ici maintenant même, et nous bénisse de Ses bénédictions éternelles.

            Et pendant que nous sommes assemblés et que les portes sont fermées ce soir, juste comme c’était le jour de la Pentecôte, ne serait-ce pas merveilleux d’entendre un vent impétueux descendre d’en haut, remplir toute cette maison où nous sommes assis ? Ne serait-ce pas merveilleux ? Eh bien, Il est ici, et je crois qu’Il veut le faire. J’espère qu’Il le fera.

21        Eh bien, vous ici qui êtes des croyants nés de nouveau, qui avez le Saint-Esprit, eh bien, le Saint-Esprit se nourrit d’une seule chose, c’est de la Parole. C’est de Cela qu’Il vit, qu’Il se nourrit et vit... L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. [Espace vide sur la bande–N.D.E.] C’est donc la Parole.

            Maintenant, dans notre petite leçon sur les Ecritures ce soir, s’il nous fallait donner un titre, nous donnerions... l’intitulerions: Crois-tu cela ? Et nous avons ces passages des Ecritures sous examen juste pendant quelques instants.

22        Et maintenant, pensons à l’époque de notre Maître. Ce passage des Ecritures se rapporte à un moment de Sa vie où Il était devenu très populaire. Dès sa naissance, Il était accusé d’être un bâtard. Il est entré par une mangeoire. Pouvez-vous vous imaginer cela ? Et Il était Emmanuel voilé. Dieu était en Lui. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même. Il était le Roi de Gloire qui est descendu et a tabernaclé parmi les hommes, se soumettant Lui-même à la mort, afin de pouvoir goûter à la mort pour toute la race humaine ; Il ne le pouvait pas en tant qu’Esprit. Dieu a donc créé une cellule de Sang dans le sein de Marie qui a enfanté le Fils, Jésus-Christ. Et Dieu a habité dans ce corps-là. Jéhovah tabernaclait dans le corps de Son Fils qui était le Fils de Dieu.

            Et Il est passé ici par une mang-... par la porte d’une étable. Il a mené une vie humble, Il n’avait pas de place où reposer Sa tête. Il est sorti du monde par une peine capitale, dans la honte et la disgrâce pour nous. Et maintenant, Il est la Bannière qui devait être élevée. Et je suis très reconnaissant ce soir qu’Il ait fait cela pour moi et pour vous.

            Et maintenant, après toutes ces années au cours desquelles nous avons eu Sa faveur et Il a communié avec nous par... Les sceptiques se sont levés et beaucoup de Bob Ingersolls et autres ont essayé de condamner la Parole, ils ont osé dire: «Eh bien, c’était comme ceci, comme cela, et c’était pour les jours passés.» Mais nous, en tant que chrétiens remplis du Saint-Esprit, nous avons le Saint-Esprit comme Témoin de la Parole. Voyez ? Le Saint-Esprit est un Témoin.

23        Maintenant, pas seulement la Parole, tout ce qu’on veut dire à ce sujet, c’est une chose ou une autre. Mais nous savons que nous avons des Ecritures à leur place, car nous avons le Saint-Esprit comme Témoin. C’est le Témoin. Dieu regarde donc vers le bas au travers de–de l’oeil optique, pour ainsi dire, Il regarde au travers de cette loupe et voit la fin dès le début. Eh bien, Il savait que les sceptiques se lèveraient et chercheraient à tordre çà et là la Parole, comme cela et tout. Alors, Il a dit: «Je ne vous laisserai pas orphelins, mais Je prierai le Père, et Il vous enverra un autre Consolateur, le Saint-Esprit. Et Il demeurera avec vous (jusqu’en 1950 ?) éternellement (Amen! C’est vrai, éternellement, exact), et Il annoncera et témoignera que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Nous en avons donc un merveilleux Témoin ce soir, n’est-ce pas ? C’est vrai.

            Ainsi, quel genre de personnes devrions-nous donc être ? Eh bien, nous devrions être libres et heureux, et (Oh! la la!) sans condamnation, vivant au-dessus du péché et de la disgrâce, non pas par notre propre...?... mais par Lui. Voyez ? Non pas ce que nous sommes, mais ce qu’Il est. Dieu ne m’accepte pas à cause de ce que je suis. Il m’accepte pour ce que Christ a fait pour moi. Il n’est pas question de ma sainteté, de ma justice ; il est question des Siennes. Je n’en ai aucune à offrir, mais j’ai simplement accepté les Siennes. Amen. Je sais donc que cela Lui est agréable, car Il a dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé en Qui J’ai mis toute Mon affection.» Et Il L’a ressuscité d’entre les morts. Et de même qu’Il L’a ressuscité d’entre les morts, nous aussi nous ressusciterons, car nous sommes Son Epouse, chair de Sa chair, os de Ses Os, et nous serons avec Lui.

24        Maintenant, quand Il est arrivé, de quel nom Il a eu à souffrir. Et vers ce moment, Son ministère... le Dieu Tout-Puissant, Il a confirmé Son Fils, Il a prouvé qu’Il était exactement ce qu’Il affirmait être. Au cours de Son ministère, Il était devenu en ce moment-là très populaire, grâce à Ses miracles et Sa–Sa connaissance des–des choses ainsi que Ses dons prophétiques par lesquels Il connaissait des choses avant que cela arrive. Et beaucoup de gens pensaient qu’Il était juste un saint exalté, ou un type de quelque chose, vous savez, il n’y avait rien là. Mais ceux qui L’aimaient et qui avaient un contact avec Lui, savaient ce qu’Il était. Eh bien, quel Enfant Il était!

25        Retournons juste quelques pages en arrière et prenons Sa naissance. Vous savez, Dieu, avant qu’Il opère un quelconque événement majeur sur cette terre, Il envoie toujours un précurseur pour cela. C’est ce qu’Il fait toujours.

            Eh bien, le... Dieu a des anges et ils sont tous sous Ses ordres. Croyez-vous cela ? Ils sont tous sous Ses ordres. Or, Il envoie des anges mineurs. Il envoie aussi des anges, des anges majeurs. Eh bien, chaque fois que vous voyez Gabriel, par exemple, venir sur la terre, ou sa visitation, c’est que quelque chose d’important est sur le point d’arriver. Eh bien, Gabriel a annoncé la Première Venue de Jésus. Et les Ecritures nous enseignent qu’Il annoncera la Seconde Venue de Jésus. En effet, Il sonnera la trompette et le temps ne sera plus.

26        Retournons au début quand Dieu était sur le point de faire venir Son Fils. Eh bien, la première chose qui est apparue pour confirmer Sa Venue, c’était Zacharie, un vieux sacrificateur, un bon personnage, lui et sa femme. Ils s’étaient mariés depuis plusieurs années, ils étaient avancés en âge. Ils avaient ardemment prié pour avoir des enfants. Dieu semblait ne pas répondre à leur prière, mais ils sont... ils servaient le Seigneur, ils menaient une vie pieuse.

            Eh bien, c’est là que beaucoup de gens commettent une erreur. Ils prient pour des choses, et du fait que Dieu ne les leur donne pas dans quelques minutes, ils pensent qu’ils ne vont pas les recevoir. Voyez ? Si vous demandez quelque chose, ne faiblissez pas. Croyez que vous le recevrez ; vous l’aurez. Menez une vie correcte, agissez correctement, et croyez que vous allez recevoir cela. Dieu est fidèle, Lui qui a fait la promesse. Amen. Vous y êtes.

27        Alors, ils observaient tous les préceptes dans leur vie, les lois et autres. Et ils allaient adorer. Et pendant le temps... Zacharie était un sacrificateur au temple, et son travail consistait à agiter le parfum pendant que les prières dans l’assemblée des saints montaient. Pendant qu’ils étaient en prière, Zacharie agitait le parfum, comme ceci ; et pendant qu’il agitait, il a vu, debout à ses côtés...

            Disons, je crois que la Bible dit que c’était aussi à sa droite. Je n’y avais jamais pensé auparavant. Je pense que c’était à sa droite. C’est toujours de ce côté que l’Ange du Seigneur vient, à droite. Je n’avais jamais pensé... Vérifiez cela et voyez si c’est vrai. Très bien. Je crois que c’est ça. Il se tenait à sa droite.

            Et alors, quand il a vu l’ange, il a eu peur. Ce dernier lui a dit qu’il était Gabriel, qu’il se tient dans la Présence de Dieu, et qu’Il est venu lui annoncer que ses prières avaient été exaucées ; qu’il rentrerait à la maison vivre avec sa femme après les jours de son service au temple, et que celle-ci allait concevoir et enfanter un fils, qu’on lui donnerait le nom de Jean.

28        Eh bien, j’aimerais vous faire remarquer quelque chose. Ecoutez ça. Un ministre de l’Evangile, un membre du clergé, bien instruit, mais il a manqué de croire l’ange. Il a dit: «Comment cela se peut-il ? Je suis vieux, et ma femme est avancée en âge. Eh bien, comment cela se peut-il ?»

            «Eh bien, a-t-il dit, je suis Gabriel, j’ai été envoyé de la part de Dieu.» Il a dit: «Et parce que tu as douté de ma Parole, tu deviendras muet jusqu’à la naissance de l’enfant, car mes paroles s’accompliront.» Quand Dieu dit quelque chose, ça doit être ainsi. Et puis, dès qu’il–il a dit cela, eh bien, évidemment, il fut frappé. Maintenant, écoutez. On dirait que ce sacrificateur aurait pu examiner la Bible, il y avait beaucoup d’exemples, sur Sara et Anne, et quelques-uns de ceux de l’époque qui, après la... avoir dépassé l’âge d’enfanter, avaient reçu des enfants. Mais il était tellement ancré dans la routine de son service qu’il ne pouvait pas dévier un peu de ce qu’il avait appris. Et c’est–c’est à peu près là la condition dans laquelle l’église se trouve aujourd’hui. N’est-ce pas vrai ? C’est juste votre routine régulière, vous savez, et généralement, Dieu vient interrompre cela tout le temps, vous savez (Oui, oui.), avec Son programme.

            Bon! Il a donc manqué de croire cela, il a été rendu muet et il allait l’être. Il est sorti, il a fait signe de la main aux gens. Néanmoins, il est rentré chez lui et a été avec sa femme, cette dernière a conçu et s’est cachée pendant plusieurs mois.

29        Environ six mois plus tard, je peux voir une petite vierge du nom de Marie. Elle habitait la ville la plus méchante qu’il y avait au monde: Nazareth, pire que New York. Ainsi donc, ici... Je–je pensais au Bowery, en disant cela.

            Juste un instant. J’étais là aujourd’hui. D’accord. Oh! Combien mon coeur a compati avec ces gens-là. Je–je souhaiterais habiter ici. Eh bien, je–je pense que j’aimerais aller là et juste... Ces pauvres êtres humains, dans cette condition-là, mon coeur saigne pour eux. Et je pense que n’importe qui–qui a du coeur, qui verrait un être humain étendu, plongé comme cela, quelle condition! Oh! la la! Puis, leur donner un droit légal de vendre les choses. Vous y êtes. C’est une honte, n’est-ce pas ?

            Mais un glorieux jour, les royaumes de ce monde deviendront les royaumes de notre Seigneur et de Son Christ. Vous ne verrez plus jamais pareille chose alors.

30        Remarquez donc. Présentons cela sous forme d’une saynète ici un petit instant, et imaginons qu’on est lundi, le jour de la lessive. C’est comme ça chez nous à la maison, quand il me faut transporter de l’eau même à présent. Alors, je peux voir Marie descendre à la pompe, ou au puits pour puiser de l’eau. Suivant les habitudes en Orient, elles placent cela sur la tête et transportent cela, vous savez. Et elle pense à–à son mariage avec Joseph et à tout ce qui se passe, pendant qu’elle porte la cruche d’eau sur la tête. Et tout d’un coup, une Lumière apparaît devant elle. Et cela effraya la petite vierge. Alors, elle s’est arrêtée, et dans cette Lumière se tenait le puissant Gabriel. Voyez ? Quelque chose est sur le point d’arriver. Dieu envoie Ses anges sur la terre.

            Elle était là, effrayée. Il a dit: «Je te salue Marie, tu es bénie entre les femmes.» Et Il lui a dit qu’elle enfanterait un Enfant sans avoir connu un homme. Il lui a parlé d’Elisabeth, sa cousine, qu’elle avait été stérile et que ça faisait quelques mois à ce moment-là qu’elle était enceinte, tout au sujet de l’histoire. Il a dit: «Maintenant, Marie, tu vas enfanter un Enfant sans avoir connu un homme.»

            Et au lieu que Marie doute et discute comme ce prédicateur l’avait fait... C’est la simplicité d’enfant. Elle a dit: «Voici la servante du Seigneur.» Elle n’avait jamais douté ; elle a simplement pris Dieu au Mot.

            Ô Dieu, donne-nous d’autres Marie, qui prendront Dieu au Mot. Si Dieu a dit qu’Il vous guérirait, croyez-le, c’est tout. Prenez-Le au Mot. Il a dit qu’Il vous donnerait le Saint-Esprit, agenouillez-vous là, restez jusqu’à ce qu’Il vienne. Croyez-le. Amen.

            Frère, je commence à me sentir un peu religieux maintenant même. Je pense que c’est en ordre. Je–je suis à la maison, n’est-ce pas ? Très bien. Oh! la la! Remarquez, cela... Prenez-Le simplement au Mot.

31        Alors, elle s’est mise à louer Dieu avant même qu’elle ait un quelconque signe qui montrait que cela allait s’accomplir. Elle ne savait pas ; elle n’avait point attendu de sentir la vie. Elle n’a pas attendu qu’elle... quelque chose se manifeste. Elle a simplement cru cela. Ça y est.

            Vous direz: «Eh bien, frère Richie a prié pour moi hier soir, mais on dirait que ça ne va pas mieux.» Vous ne serez jamais comme cela. Prenez Dieu au Mot, mettez-vous à Le remercier pour cela. Amen! Louez-Le jusqu’à ce que cela se passe.

            Oh! C’est comme ça. Que Dieu nous donne d’autres Marie. Acceptez simplement cela. Rappelez-vous, la Parole de Dieu vaincra Satan partout. Jésus a dit, malgré toutes Ses bonnes qualités que le Père Lui avait données, et Il a dit: «Il est écrit.» Quand Il a rencontré Satan, Il l’a vaincu là même sur base de la Parole de Dieu, et Il a ramené cela à... Dites donc, je suis trop bruyant. Il a ramené cela au point où tout le monde, le plus faible parmi les chrétiens, peut vaincre Satan sur base de la Parole de Dieu. Quand vous avez la promesse, accrochez-vous-y. Dieu la fera s’accomplir. Très bien. Elle a cru cela. Peu importe ce que quelqu’un d’autre en pensait, elle avait la Parole du Seigneur. Exact.

32        Et puis, elle voulait en parler à quelqu’un. Vous savez, généralement, quand vous recevez quelque chose de la part de Dieu, vous voulez en parler à quelqu’un d’autre. La voici aller témoigner qu’elle allait avoir un Enfant sans avoir connu un–un homme, avant qu’il y ait la vie ni quoi que ce soit. Si Marie a pu faire cela pour quelque chose qui n’était jamais arrivé auparavant, à combien plus forte raison devriez-vous le faire lorsque vous êtes malade, et prendre Dieu au Mot. Des milliers sont guéris chaque année. Vous devriez Le prendre au Mot. Eh bien, Marie n’avait aucun exemple. Tout ce qu’elle avait, c’était la Parole. Vous, vous avez la Parole, plus des millions d’exemples chaque jour. Alléluia! Le mot alléluia veut dire Qu’il en soit ainsi. Ou plutôt je veux dire: Alléluia veut dire Gloire à notre Dieu. Il mérite toute louange.

33        Maintenant, je la vois (Oh! la la!), toute heureuse, se réjouissant. Elle a eu des nouvelles d’Elisabeth et elle voulait partager la bénédiction. C’est généralement ainsi que les chrétiens s’y prennent. Elle est allée directement en Judée partager la bénédiction avec Marie, ou plutôt avec Elisabeth. Je la vois monter là en Judée, vous savez, pour partager la bénédiction. Je peux voir Elisabeth assise là, peut-être en train de tricoter. Et quand elle a vu Marie venir (Oh! la la!), elle a mis de côté les crochets ou le tricotage, je ne sais quoi c’était, elle est sortie en courant, l’a saisie dans ses bras et s’est mise à l’étreindre et à la baiser. Eh bien, elles sympathisaient.

            Savez-vous le problème des gens aujourd’hui ? Nous nous en éloignons: Nous n’avons pas de sympathie les uns pour les autres. Eh bien, autrefois, quand j’étais un enfant, si un voisin tombait malade, eh bien, nous allions là lui couper du bois et l’aider à remplir le silo, couper son maïs. Et maman allait laver les enfants et apprêter le petit-déjeuner pour eux lorsque quelqu’un tombait malade. Mais aujourd’hui, vous ne savez même pas que votre voisin est mort à moins de le lire dans un journal. Il n’y a pas de sympathie. La Bible dit que, parce que l’iniquité s’est accrue, l’amour du plus grand nombre se refroidira. Ça y est.

34        Eh bien, quand mon papa avait besoin de cinquante dollars, il allait emprunter cela à son ami fermier. Il remboursait quand il vendait la récolte. Eh bien, aujourd’hui, vous ne pouvez pas emprunter cinq dollars sans donner une garantie de cinquante. C’est vrai. Pas de sympathie, pas de confiance. Que Dieu ait pitié de gens, il y a un relâchement. C’est vrai. C’est exact.

            L’affection, l’amour des uns pour les autres. C’est vrai. Ils vont çà et là... Il n’y a pas longtemps, vous allez en ville, et vous voyez quelqu’un, vous savez, et au lieu de dire: «Bonjour», ou quelque chose comme cela, ils se lancent juste un petit sourire sans expression, vous savez, on dirait un opossum qui s’est retrouvé dans un carré de mûres quelque part. Regarder là comme cela, vous savez, juste un petit sourire sans expression: «Salut.» Peut-être comme cela. Oh! Vous savez ce que j’aime ? J’aime une poignée de main à l’ancienne mode, avec pompe.

35        Quand j’étais là à Miami avec docteur Bosworth, il y a là une concession que nous utilisions, la femme d’un duc ou l’une de ces noblesses de quelque... une duchesse, je pense que c’est comme ça qu’on l’appelait. Alors, elle avait fait don d’une concession, elle pensait qu’elle était tout aussi grande qu’on devait venir, vous savez. Et alors, on m’a fait passer derrière après l’onction, je prêchais ou priais pour les malades. C’était derrière dans une tente, dehors, cherchant à revenir à moi-même.

            Frère Bosworth a dit: «Eh bien, Frère Branham, a-t-il dit, nous n’aimerions pas vous surcharger, mais la duchesse voudrait vous voir.»

            J’ai demandé: «Est-elle malade ?»

            Il a dit: «Non, elle voudrait simplement vous voir.»

            J’ai dit: «Eh bien, elle n’est pas plus que quelqu’un d’autre. Qu’en est-il de ces pauvres gens là-bas qui ne peuvent pas entrer ?»

            Il a dit: «Eh bien, elle se tient ici à la porte, voudriez-vous juste... ?»

            J’ai dit: «Eh bien, faites-la entrer.» Et elle s’est avancée là. Je ne me moque de personne. Mais elle est entrée, portant sur elle assez d’habits pour enfermer dans une boîte d’aspirine. C’est vrai. Oh! la la! Elle tenait une paire de lunettes en main, au bout d’un bâton comme ceci, elle a tendu cela à distance pour regarder. Vous savez, cette femme ne pouvait pas regarder au travers des lunettes comme cela, à distance comme cela. Elle ne faisait que parader. Qu’êtes-vous après tout ? Elle est apparue là avec ces lunettes tendues comme cela devant elle.

            Elle a dit: «Est-ce vous docteur Branham ?»

            J’ai dit: «Non, madame.» J’ai dit: «Je suis frère Branham.»

            Elle a dit: «Docteur Branham, enchantée.» Elle tenait sa main.

            J’ai dit: «Faites-la descendre afin que je vous reconnaisse quand je vous verrai.» C’est ça.

36        Qu’êtes-vous ? Un mètre quatre-vingt-deux de terre (Amen.), vous ne valez pas plus que quelqu’un d’autre. C’est vrai. Le fait que vous avez un peu d’argent ne fait aucun bien. A votre mort, il n’y aura pas de poche dans un linceul. Permettez-moi de vous raconter, frère. J’étais dans un musée il n’y a pas longtemps, et il y avait–il y avait deux jeunes gens qui regardaient une analyse faite d’un corps humain: un homme de cent cinquante livres [68 kg] vaut quatre-vingt-quatre cents. Alors, qui êtes-vous ? Vous avez assez de calcium en vous pour, eh bien, je ne sais quoi. Il y a assez de chaux, cela ferait assez de chaux pour asperger le nid d’une poule, je pense, pour le protéger des insectes. Et votre constitution mécanique, tous les composants y compris, vous valez quatre-vingt-quatre cents. Vous mettez un chapeau de cinq dollars sur ces quatre-vingt-quatre cents, vous dressez le nez en l’air ; s’il pleuvait, vous vous noieriez. Vous vous drapez d’un manteau en fourrure de cinq cents dollars environ, autour de ces quatre-vingt-quatre cents, et vous descendez la rue pensant être quelqu’un. C’est vrai. C’est exact.

            Frère, je crois à une religion à l’ancienne mode, du fond des bois, au ciel clair, qui tue le péché. Je crois que quand un homme se met en ordre avec Dieu...?... cela le redresse, par Dieu, ça fait de lui une nouvelle créature en Jésus-Christ. Amen.

37        Vous dites: «C’est trop fort pour un baptiste.» Eh bien, frère, laissez-moi vous le dire. Nous n’avons pas cela. Là chez les baptistes de Kentucky à l’ancienne mode, nous ne nous y prenions pas de la même façon que vous le faites aujourd’hui. Nous ne nous avancions pas pour nous serrer la main les uns aux autres et inscrire notre nom dans un registre. Nous nous donnions des coups au dos à l’autel jusqu’à ce que nous en ayons terminé. C’est le genre de baptistes qu’il nous faut. Alléluia!

            Il n’y a pas longtemps, je prêchais dans une petite ville. Un frère nazaréen avait été guéri, et il parcourait la ville avec ses béquilles. Il m’a parlé, disant: «Frère Branham, a-t-il dit, je ne comprends pas ça.»

            J’ai dit: «Qu’y a-t-il ?»

            Il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, quand vous êtes arrivé ici, a-t-il dit, je pensais que vous étiez sans doute un nazaréen.» Il a dit: «Et puis, je vous ai vu avec tous ces pentecôtistes, et j’ai dit: ‘Eh bien, c’est un pentecôtiste.’ Et voici, je vous ai entendu dire que vous étiez baptiste. Je ne comprends pas ça.»

            J’ai dit: «C’est facile.» J’ai dit: «Je suis un baptiste pentecôtiste nazaréen.» C’est ainsi que cela... Amen. Ce que vous êtes en Jésus-Christ par le Saint-Esprit. Eh bien, quel temps!

38        Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, frère, c’est d’une sortie de la coquille à l’ancienne mode, un réveil à l’ancienne mode qui nous ramène à ce qu’ils avaient à l’époque primitive. Dieu conduit Son Eglise comme Il l’avait fait à l’époque primitive. Je peux me souvenir d’il y a longtemps, quand Dieu avait parlé à Moïse, disant: «Maintenant, fais sortir ces enfants du... de ce pays, vers un autre pays.» Quand ils ont traversé la mer Rouge, la séparation... Les chefs de corvées qui les suivaient, cherchant à les imiter, s’étaient noyés. Et Moïse...

            Regardez ça. Après que les chefs de corvées se furent noyés, Moïse entra en Esprit. Myriam entra en Esprit. Myriam prit un tambourin, descendit les rivages en battant le tambourin et en dansant. Avez-vous déjà entendu pareille chose ? Alors, elle descendit les rivages, battant le tambourin, et dansant ; et les filles d’Israël la suivirent en dansant. Et Moïse entra en Esprit et se mit à chanter un cantique par l’Esprit. Frère, si ce n’est pas là une réunion du Saint-Esprit à l’ancienne mode, je n’en ai jamais vue une de ma vie. Exact.

39        Après qu’ils eurent traversé, ils avaient promis... Dieu avait promis de pourvoir à tout ce dont ils auraient besoin. Et Dieu a promis de pourvoir à tout ce dont nous avons besoin. Quand ils ont eu besoin d’eau, ils sont allés au Rocher. Quand ils ont eu besoin de nourriture, ils sont allés au Rocher. Quand ils ont eu besoin de viande, Dieu a fait souffler des cailles pour eux. Il avait promis de pourvoir. Alors, quand ils ont traversé la mer, il ne leur restait pas de pain ; ainsi, cette nuit-là, Dieu a fait pleuvoir de la manne du ciel. Ils sont sortis, ils ont ramassé cela... Il a dit: «Eh bien, n’en prenez pas trop, prenez juste assez pour aujourd’hui. Vous en ramasserez de nouveau demain.» Voyez ? S’ils gardaient cela jusqu’au lendemain, ça–ça–ça devenait contaminé de vermines. C’est ça le problème de beaucoup d’églises pentecôtistes aujourd’hui, frère. Vous cherchez à vivre d’une expérience que vous avez eue il y a longtemps, et c’est contaminé de vermines. C’est exact. C’est rassis, débarrassez-vous-en. Ayons quelque chose d’actuel. Qu’en est-il de maintenant ? Oui. Frère, ne–ne vous fâchez pas contre moi. Voyez ?

            Je me sens très bien maintenant même. Je ne savais pas que j’allais me sentir comme ceci. Très bien.

40        Remarquez. Oui, au sujet de cette manne, une minute. Cette manne était un type du Saint-Esprit. C’est vrai. Dieu a parlé à Aaron, là, disant: «Sors et ramasses-en plusieurs omers pleins. Place cela dans le lieu très saint, et conserve cela là. Et chaque génération qui suivra celle-ci, l’une après l’autre, quand ils commenceront le sacerdoce, ils auront le droit d’entrer là-dedans et de goûter une bouchée de la manne originelle qui était tombée au début.

            Quel parfait type du Saint-Esprit! Quand nous sortons du monde, nous avons traversé le Sang rouge de Jésus-Christ, tuant toutes les habitudes de fumer la cigarette, les habitudes de chiquer, les habitudes de boire, les habitudes de mentir, les habitudes de voler ; cela est étendu derrière nous, nous commençons à chanter et à louer Dieu. Qu’allons-nous faire, survivre... Tous ces cinémas, ces soirées dansantes, de grands moments, des fêtes, des cocktails en club et tout, ne croyez-vous pas en cela ? Alléluia! Je crois que quand vous traversez le Sang de Christ, cela vous sanctifie ou vous sépare des choses du monde. Jésus a dit: «Si vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous.» Vous ne pouvez pas mélanger l’huile avec l’eau. Absolument pas. Vous ne pouvez pas mélanger le christianisme avec le monde. Cela vous sépare.

            Les gens aujourd’hui cherchent ceux qui mélangent. Dieu a dit: «Séparez-moi Paul et Barnabas.» Le Saint-Esprit nous sépare des choses du monde.

41        Remarquez. Voici ensuite un très beau type du Saint-Esprit, notre Manne qui est descendu du Ciel, d’auprès de Dieu. Et alors, écoutez. Quand nous nous sépar-... l’église jadis, au début, quand le Saint-Esprit avait au départ commencé à descendre...?... Ils... sortaient de leurs églises et tout, pour servir Dieu. Et puis, quand le... Il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, il remplit toute la maison où ils étaient assis. La Manne descendit du Ciel, d’auprès de Dieu, et commença à remplir l’église. Et ils sortirent dans les rues en courant, criant et–et parlant dans d’autres langues et ils passèrent un très merveilleux moment, au point que les gens dirent: «Ces gens sont ivres. Regardez ça.»

            «Oh! direz-vous, Frère Branham, je sais, mais c’était pour cette église-là d’autrefois.» Est-ce ça ? Oh! Non. Pierre leur a dit de se repentir chacun d’eux et de se faire baptiser, et ils recevraient le don du Saint-Esprit, «car la promesse est pour vous, pour vos enfants, pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Donc le... pas une bouchée–pas une bouchée, mais un vrai coeur plein du baptême originel du Saint-Esprit qui descendit le jour de la Pentecôte, c’est réel pour l’église aujourd’hui. Car chaque croyant qui passera derrière le rideau, là-bas, qui entrera dans ce sacerdoce, a le droit de manger la manne originelle qui était tombée le jour de la Pentecôte, une véritable bénédiction du Saint-Esprit à l’ancienne mode. Alléluia! Très bien.

42        Remarquez, quand ils se sont mis à manger cette manne, ils ont dit que cela avait le goût du miel. Eh bien, avez-vous déjà goûté cela ? J’ai été dans des réunions où des saints se léchaient les lèvres, tellement c’était bon: se lécher simplement les lèvres.

            Cela me rappelle David d’autrefois. David avait l’habitude de... C’était un jeune berger, il avait l’habitude de transporter une–une petite fronde avec laquelle il chassait et gardait les ours, les lions et autres loin de ses brebis. Il avait une petite gibecière ici à son flanc, il transportait de petites choses là-dedans. Et il transportait du miel dans cette gibecière. Quand ses brebis tombaient malades, eh bien, elles pouvaient... Il allait là et plaçait de ce miel sur la roche en calcaire, et les brebis venaient, se mettaient à lécher ce miel, vous savez ; et alors, elle léchait du calcaire avec cela, et le calcaire guérissait la brebis malade.

            Eh bien, frère, laissez-moi vous le dire. J’ai toute une gibecière pleine de miel ici. Et je vais mettre cela sur le Rocher, Jésus-Christ, et vous les brebis malades, mettez-vous à lécher maintenant. Vous êtes sûrs de recevoir quelque chose aussi certainement que deux fois deux font quatre. Léchez. Alléluia! Goûtez et voyez que le Seigneur est bon. David a dit: «Ça a le goût du miel sur le rocher.» Amen. Il y a quelque chose au sujet du rocher, une pierre.

            Vous savez, dans les temps anciens, lorsqu’on était mordu par un chien enragé, on vous amenait à une pierre antirabique. Si vous y collez, vous vivez. Sinon, vous mourrez. Le pire chien enragé que je connaisse, c’est le diable. Je vous assure, il y a un Rocher des âges, Jésus-Christ. Allez vous accrocher à ce Rocher des âges. Recevez la promesse et accrochez-vous-y. Accrochez-vous-y. Si vous vous y attachez, vous vivrez ; si vous vous en détachez, vous mourrez. Et quand vous recevez la promesse de Dieu, accrochez-vous-y jusqu’à ce que la vertu thérapeutique de la puissance salvatrice de Christ produise des effets en vous, vous guérisse et vous rétablisse. Tenez la main immuable de Dieu. Fondez vos espoirs sur des choses éternelles. Là, c’est merveilleux, c’est magnifique.

43        Retournons vite à notre histoire. Remontons, et je ne vous garderai pas trop longtemps. Et maintenant, remarquez là, quand Marthe est allée là, ou Marie plutôt est allée rencontrer sa cousine Elisabeth. Et alors, quand elle est allée là, elle a dit: «Oh! Marie, je suis très contente de te voir. Oh! la la! Combien c’est merveilleux!» Et elle se réjouissait. Pouvez-vous simplement vous imaginer les voir ? Quel grand amour elles éprouvaient l’une envers l’autre! Et alors, vous, regardez ce qui arrivait jadis.

            Alors, aussitôt qu’elle s’est mise à se réjouir, elle a dit: «Vous savez, a-t-elle dit, on m’a dit (C’est Marie qui a dit) que tu étais enceinte.» Elle a dit: «Oh! Que je suis heureuse!»

            Elle a dit: «Oui, je suis enceinte. Mais, a-t-elle dit, je suis un peu inquiète.» Elle a dit: «J’en suis au sixième mois.» Vous savez, Jésus était, ou plutôt Jean était plus âgé que Jésus de six mois. Elle a dit: «Je suis juste un peu inquiète.» En effet, elle n’avait pas encore la vie. Vous savez, l’enfant, autant qu’elle savait, était mort. Eh bien, à deux ou trois mois pour une maternité normale, la vie se manifeste, mais ceci est tout anormal. Le petit Jean doit avoir été mort dans le sein de sa mère. Et elle ne sentait pas encore la vie. Elle était un peu inquiète. Et Marie a dit: «Mais le Saint-Esprit m’est aussi apparu, Il m’a dit que j’aurai un Fils et que je L’appellerai Jésus.» Et aussitôt qu’elle a dit Jésus, le petit Jean a reçu le Saint-Esprit, il s’est mis à tressaillir de joie dans le ventre de sa mère. Alléluia! Le première fois que le Nom de Jésus a été prononcé par les lèvres d’une mortelle, un enfant mort a reçu le Saint-Esprit et s’est mis à tressaillir de joie. Si cela a amené un enfant mort à la vie, qu’est-ce que cela devrait faire à une église qui soutient être née de nouveau ? Alléluia!

44        Ne pensez pas que je suis fou. Je sais où je me tiens. C’est vrai. Je peux être un peu hors de moi, mais je connais mon Soutien. Très bien. Cela me réjouit de penser que quand ce merveilleux Nom de Jésus a été prononcé pour la première fois, que cela est sorti des lèvres d’un humain, c’est vraiment Jésus de Nazareth... Quand cela a été prononcé, un enfant mort a reçu le Saint-Esprit et est venu à la vie.

            Elisabeth a dit: «D’où vient que la mère de mon Seigneur... car aussitôt que ta salutation a touché mes oreilles, mon enfant a tressailli de joie dans mon sein.» Cela a fait tressaillir le petit Jean de joie. Et qu’est-ce que cela devrait faire à une église née de nouveau, qui soutient avoir déjà la vie ? Magnifique. Très bien. Quel genre d’enfant celui-ci doit être ? Oh! la la!

45        Après des jours, Marie, ou Jean naquit. Et aussitôt qu’il est né, il est allé au cimetière théologique, ou au séminaire théologique, n’importe comment que vous voulez appeler cela. C’est tout pareil. Eh bien, une place des morts. C’est exact. Vous savez, j’ai toujours considéré un prédicateur de séminaire comme un poulet de couveuse. Vous savez, un poulet de couveuse, il ne fait que piauler, piauler, piauler, il n’a pas de maman, pas du tout. C’est pratiquement pareil avec un prédicateur de couveuse aussi, il sort de ces séminaires, où il y a la lecture, l’écriture et l’arithmétique, il ne connaît pas plus au sujet de Dieu qu’un lapin ne le sait au sujet des raquettes de neige. C’est vrai. C’est exact. La lecture, l’écriture... J’espère que j’écorche quelqu’un. Je crois que je le fais, mais c’est en ordre.

            Frère, laissez-moi vous dire quelque chose: Si cela ne vous rend pas malade, cela ne vous fera pas de bien. Ma mère me le disait au sujet des médicaments. Quand j’habitais dans le... là, nous étions très pauvres, il nous fallait faire bouillir des peaux de viande, ou les mettre dans le... un vieux récipient... un vieux... une casserole, les mettre là au fond, les faire bouillir, vous savez, ou les chauffer, et on fait fondre ces peaux de viande, on en tire de la graisse à mettre sur les–sur les gâteaux de maïs. Et chaque samedi soir, je savais ce qui arrivait. On avait une vieille cuve en bois de cèdre, et une grosse vieille cruche en fer, elle y déversait de l’eau. Tous les enfants, nous devions prendre bain dans cette cuve en bois de cèdre, et elle pouvait frotter plus durement que jamais vu avec ces anciennes serviettes en sac de farine. Elle nous frottait, vous savez, et puis, la chose suivante, c’était une dose d’huile de ricin chaque samedi soir. Vous savez, j’en avais vraiment marre de cette affaire, je n’arrive même pas à en parler maintenant, à peine. Chaque fois que j’entrais dans la pièce, j’avais un haut-le-coeur ; et je me pinçais le nez. Elle en déversait dessus. Je disais: «Maman, ça me rend tellement malade que je n’arrive pas à supporter cela.»

            Elle disait: «Si cela ne te rend pas malade, cela ne te fera aucun bien.» Donc, frère, tenez bon. C’est vrai. Si cela ne vous dérange pas un peu, cela ne fera pas fonctionner correctement vos organes digestifs, cela peut vous aider un peu. C’est vrai. Amen.

46        Ce dont l’église a besoin aujourd’hui, c’est d’un bon réveil à l’ancienne mode, à la Saint Paul, et du retour du Saint-Esprit de la Bible avec des hommes et des femmes qui vivent ce qu’ils professent être. Tout ce que je déteste, c’est un hypocrite. C’est vrai. Allez aujourd’hui voir comment les gens vivent, agissent et font des histoires.

            J’étais là en Californie il y a quelques jours, et je suis allé à un endroit où on allait me recevoir ; on m’avait dit: «Venez parler.» J’y suis allé. Eh bien, très bien, et revêtez-vous de votre jacket antichoc. J’allais là et le... Il a dit... Ce ministre a dit: «Eh bien, ma–ma femme est une sainte, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Je suis certainement content de le savoir.»

            Il a dit: «Elle joue du piano.»Je suis monté là et elle portait assez de ceci ici, le manucure, sur son visage, je ne sais comment vous appelez cela. Et ses cheveux avaient des franges partout, comme cela. Et elle avait des ongles là au bout, comme cela, et de très longues boucles d’oreilles suspendues, on dirait un démon lui était monté sur le cou et allait se servir de ces boucles comme étriers. Je l’ai regardée comme ça, ses sourcils remontaient haut comme ceci. Elle s’est retournée et a dit: «Est-ce vous frère Branham ?»

            J’ai dit: «Frère, vous avez dit que c’était une sainte ?»

            Il a dit: «Oui, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Elle paraît comme un hain’t [Une qui ne l’est pas] plutôt qu’une sainte.» Evidemment, elle pouvait l’avoir été. J’ai dit... Oh! Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un nettoyage dans l’église (Alléluia!) du baptême du Saint-Esprit à l’ancienne mode revenant dans l’église, plutôt que beaucoup de ces credos et de ces comportements que nous avons. Amen.

47        On est descendu là à la plage, et là étaient étalées ces femmes qui confessaient avoir le Saint-Esprit, étalées là, exposées devant des hommes, en maillots de bain. Hum! Frère, cela peut vous faire vomir, mais laissez-moi vous dire quelque chose. J’ai moi-même une fille qui grandit. Je disais: «Qu’allez-vous faire, madame ?» Je disais: «N’est-ce pas que votre père est un prédicateur ?»

            Elle a dit: «Oui, oui.»

            J’ai dit: «Eh bien...»

            Elle a dit: «Je prends un bronzage.»

            J’ai dit: «Si jamais ma fille s’étalait comme cela, elle recevrait un bronzage, mais ça serait le bronzage du fils de Charles Branham, avec une lamelle d’un fût, en la ramenant à la maison.» C’est vrai. Je la bronzerais. Elle aurait... Eh bien, elle s’en souviendrait longtemps aussi. Amen. Descendant comme cela... Oh! C’est juste ce qu’elles deviennent. Vous avez laissé tomber des barrières. Un vieux prédicateur méthodiste prêchait il n’y a pas longtemps, il chantait ce cantique. Il disait:

            Nous avons laissé tomber les barrières ;

            Nous avons laissé tomber les barrières ;

            Nous avons fait des compromis avec le péché ;

            Nous avons laissé tomber les barrières,

            Les brebis sont sorties ;

            Mais comment les chèvres sont-elles entrées ?

            Vous avez laissé tomber les barrières, c’est ça le problème. Amen.

48        Je n’entends pas beaucoup d’amen ici ce soir, mais c’est la vérité. Amen. Exact. Revenez à la ligne de démarcation. Alléluia! Si vous voulez que Dieu revienne vers vous avec des bénédictions et–et des choses, revenez une fois de plus dans le harnais. Prêchez l’Evangile ; tenez-Y ferme. Soit c’est vrai, soit c’est faux. Si ce n’est pas vrai, oubliez ça. La Parole de Dieu dit que c’est vrai, alors accrochez-vous-Y. Amen. Cela vous tordra, vous tortillera, vous sondera, vous grattera, et... mais cela vous arrangera bien juste. Ne vous en faites pas. Il a du baume qui guérit à y déverser. C’est vrai.

49        Je peux donc voir ce petit Jean, au lieu d’aller au séminaire pour–pour commencer à apprendre son... tout son... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] telle chose. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un réveil (Exact), revenir à l’Evangile, à la puissance, à la séparation. C’est vrai.

            Puis, je peux voir là derrière le petit Jean là en train de prier le Seigneur, après six mois. Eh bien, évidemment, après sa naissance, Jésus naquit. Nous connaissons l’histoire de Noël, comment Jésus vint sur terre. Puis, à l’âge de trente ans, Jean-Baptiste sortit du désert de Judée, il prêchait et disait: «Le Royaume des cieux est proche. Repentez-vous.» Oui, oui. Et quand il le faisait, il n’avait pas de col retourné en arrière, il ne portait pas un costume smoking. Il s’était drapé dans une vieille peau de brebis, et une espèce de peau d’agneau, comme cela. Mais il prêchait ce... un sermon qui avait secoué toutes les régions avoisinantes de Jérusalem et de Judée.

            Que Dieu nous donne d’autres baptistes comme Jean. Il avait secoué les régions. Qu’était-ce, son éloquence ? Non, non. Parce qu’il avait un discours éloquent ? Non. La psychologie ? Non. Il prêchait Christ. Et la prédication de Christ secouera les gens. C’est vrai.

            Peu importe que ça soit la simplicité, c’est bien la plus grande attraction que le monde ait jamais connue ; la puissance de l’Evangile de Jésus-Christ.

50        Il n’y a pas longtemps, j’ai vu une photo dans un journal qui faisait la publicité de l’essence Sinclair. On disait qu’un gallon d’essence Sinclair dans un assez grand moteur pouvait soulever le Sphinx très haut de la terre. J’ai dit: «Regardez là, ils en font la publicité à travers le monde.» J’ai dit: «Et une seule goutte du Sang de Jésus-Christ élèvera chaque pécheur pour en faire un saint, chaque malade pour en faire une personne bien portante une fois de plus.» C’est exact. Et ils se moqueront de vous pour avoir enseigné cela. Mais je crois dans l’Evangile du Sang, à l’ancienne mode, de Jésus-Christ. Je crois qu’il n’y a rien d’autre qui est sauvé dans le monde. Rien de notre psychologie, toute notre adhésion à l’église, la poignée de main, des rites de baptême, cela n’a rien à faire avec ça. Il n’y a pas de pardon de péché sans effusion du Sang. C’est le Sang de Christ qui nous purifie. La vie est dans le sang. Ce n’est pas dans l’église, c’est dans le sang. Amen. Très bien.

51        Remarquez. Puis, à l’âge d’environ trente ans, Jean est apparu en prêchant. Puis, un jour... Nous en arrivons à notre histoire ici. Je peux voir Lazare s’approcher et dire: «Il y a un grand prophète là-bas.» Il est son propre... On a dit à Jésus ce que c’est, d’aller le voir. Jésus est allé avec lui au Jourdain. Je peux le voir venir vers onze heures. Et je peux entendre le petit Jean de l’autre côté de l’étang là-bas. Les foules avaient tellement grossi qu’on avait dû le mettre de l’autre côté, les sacrificateurs étant de l’autre côté, ils disaient: «Rabbi, veux-Tu me dire qu’il arrivera un temps où le sacrifice perpétuel sera ôté ?»

            Il a dit: «Il arrivera un temps où un Homme mourra pour les péchés du monde.» Je peux entendre les–les sacrificateurs dire: «Oh! Tu es en erreur, rabbi.»

            Il a dit: «Il arrivera un...» Il a dit: «Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.» Il a dit qu’il L’avait reconnu par le signe qui Le suivait. Il L’a vu venir en robe bleue, passant par là, Ses cheveux soufflant au vent. Jean s’est évanoui, ou–ou Lazare, je veux dire, et il est tombé à ses pieds.

            Jésus est entré directement dans l’eau, Il a été baptisé par obéissance au Père ; Il est revenu sur le rivage, les cieux s’étaient ouverts, et Dieu a dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé en qui J’ai mis toute Mon affection. Venez L’écouter.»

52        Il a commencé le ministère, et des puissances et des signes ont commencé à Le suivre. Les démons se mettaient à crier. Les prédicateurs Le taxaient de démon, et le démon L’appelait le Fils de Dieu. Tout aussi mauvais qu’aujourd’hui. Vous dites que j’écorche les prédicateurs en tout cas. Je ne veux pas dire que c’est vous, mon frère. Je suis content qu’Il... vous... Très bien. Mais c’est ça.

            Vous pouvez vous mettre à parler à un prédicateur des signes et des prodiges, il dira: «Ah! C’est du diable.» Et les démons répliqueront et diront: «C’est la puissance de Dieu.» Voilà la différence.

            C’est comme Paul et Silas là un soir, tous ces gens disaient: «Ce sont des imposteurs. Ces hommes bouleversent le monde ; ce sont des imposteurs.» Les prédicateurs.

            Et une petite diseuse de bonne aventure se tenait dans la rue, elle a dit: «Ce sont les hommes de Dieu qui nous annoncent le chemin de la vie.» Oui, oui. Les démons ont reconnu cela avant les gens qui professaient être des chrétiens et des croyants. C’est vrai. Ils reconnaissent la puissance de Dieu. Ils sont conscients de–de ce que l’Esprit veut dire. Et tout ce que nous savons, c’est juste un peu de lecture, d’écriture, d’arithmétique, et un peu de connaissance acquise de nous-mêmes.

            Je vous assure, ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un réveil à l’ancienne mode, qui amène les hommes à se mettre à genoux, à payer le prix et à perdre de vue le monde et ce qui l’entoure. Il peut entrer dans une sphère avec Dieu et rester là avec le Saint-Esprit jusqu’à ce que la puissance vienne. Amen.

            Vous les pentecôtistes, vous aviez cela il n’y a pas longtemps. Vous couriez bien ; qu’est-ce qui vous a empêchés ? Est-ce vrai ? C’est vrai. Vous avez laissé tomber les barrières, et chaque église qui a jamais laissé tomber les barrières se retrouve au rancard. Et c’est vrai. Et Dieu a commencé autre chose. Très bien.

53        Réchauffez-vous auprès de Dieu. Revenez à Lui. Livrez-Lui votre coeur. Je lisais un sermon l’autre jour au sujet de notre soeur Brown, ici, à une conférence, là où elle avait prêché la voie du Calvaire, une voie de sacrifice. Quel sermon chef-d’oeuvre c’était! Ce dont les gens ont besoin aujourd’hui, c’est de revenir au sacrifice de soi. Déposez tout votre être sur l’autel, oubliez qui vous êtes, sinon le fils de Dieu, ou la fille de Dieu. Allez de l’avant ; réclamez chaque promesse que Dieu a pour vous. Il y aura un réveil qui secouera New York comme jamais auparavant. Amen.

            Hommes, revenez... Et hommes et femmes, revenez à Dieu, regagnez la place. Je ne veux pas dire revenir à l’église ; je veux dire revenir à Dieu. Que chaque maison commence un réveil. C’est vrai. Faites sortir des boîtes de bière ; jetez les jeux de cartes. Alléluia! Excusez-moi.

            Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un réveil à l’ancienne mode, envoyé de Dieu. Nettoyez complètement la maison. Nettoyez le coeur. Apprêtez les choses. Commencez un réveil dans votre maison et cela éclatera à l’église. Le prédicateur ne l’apporte pas dans sa mallette ; c’est Dieu qui l’envoie aux individus depuis les cieux. C’est vrai.

54        Puis, je peux voir là dans le passé, à l’époque, quand Jésus s’avançait, les démons criaient, des signes accompagnaient, on est presque arrivé au moment où commence notre texte là, et j’aimerais vous Le faire remarquer. Il était là, Il avait quitté la maison de Lazare. Et aussitôt qu’Il avait quitté la maison, la tristesse et les ennuis ont commencé. Et chaque fois qu’Il quitte votre maison, la tristesse et les ennuis arrivent. Ils viennent sur votre chemin quand Lui quitte votre maison.

            Dans ce cas-ci, Il n’avait pas été chassé. Il était parti parce que Son oeuvre l’appelait, et Satan a vu en cela une occasion, aussi a-t-il frappé Lazare. Je pense que Jésus savait tout le temps que Lazare allait mourir. En effet, je peux le prouver par les Ecritures. Quand Il est arrivé à la tombe de Lazare, quand Il était revenu là-bas, Il a dit: «Notre pays... ami Lazare dort.» Mais Il a dit: «Je me réjouis à cause de vous de ce que Je n’étais pas là, mais Je vais le réveiller.» A la tombe, Il a dit: «Père, Je Te loue de ce que Tu–Tu m’as déjà exaucé. Mais J’ai dit cela juste à cause de ceux qui se tiennent là.» Il a dit: «Je ne fais que ce que le Père M’a montré.» Il Lui avait déjà montré la résurrection de Lazare, et c’est pourquoi Il avait quitté.

55        Maintenant, je peux Le voir après que l’heure sombre eut frappé. Le médecin est venu et a dit: «L’enfant se meurt.» Nous avons appris par... Je ne sais pas si c’est prouvé ou pas, mais il–il souffrait d’une hémorragie pulmonaire, il avait saigné à quelques reprises et il est mort. Quand il est mort, on l’a fait sortir, on a embaumé son corps et on l’a enseveli dans une tombe. Le premier jour passa. Oh! Que c’est triste! Le deuxième jour passa. Oh! Que c’est triste! Le troisième jour passa. Oh! la la! Le quatrième jour, Lazare, là en bas et... les vers grouillaient, entrant dans son corps et en sortant. La corruption s’était installée. C’était l’heure la plus sombre que cette petite maison eût jamais connue. Vous savez comment ça se passe, vous avez connu un cas de décès chez vous.

            Et là, à l’heure la plus sombre, l’Homme en qui ils avaient placé la confiance, ils étaient sortis de leur église... Ceux qui confessaient Jésus devaient quitter le sanhédrin. Ils étaient donc expulsés comme des fanatiques, ils ne pouvaient plus revenir. Ils avaient renoncé à leur église et à tout pour Jésus, ils s’attendaient à ce qu’Il soit bon. Ils L’ont envoyé chercher pour venir prier pour Lazare. Au lieu de venir prier pour Lazare, Il a continué Son chemin et Il a ignoré la prière.

            Eh bien, si certains parmi vous ici demandaient à leur pasteur de venir prier pour eux et qu’il ne venait pas tout de suite, eh bien, vous diriez: «Le vieil hypocrite, j’irai adhérer à une autre église. Ah.» C’est exact. Eh bien, Il ne m’a jamais dit de dire cela, mais c’est vrai. La raison pour laquelle un pasteur ne peut rien faire pour vous aujourd’hui, l’homme de Dieu, c’est qu’il vous faut avoir foi en lui. Si vous n’avez pas foi, cela ne vous fera aucun bien. N’est-ce pas vrai ?

            Bon. Comme la femme sunamite et les autres, il vous faut avoir foi pour croire. Eh bien, l’homme de Dieu ne peut pas aider si vous n’avez pas foi.

56        Eh bien, voici venir Marie et Marthe, leur heure sombre était arrivée. Jésus leur avait apparemment fait défaut. Il n’y avait pas d’espoir donc que... tout était dans le noir. Et tout d’un coup, vous savez, à l’heure la plus sombre qu’elles connaissaient, c’est alors que Jésus vint. Il vient généralement juste à cette heure sombre, n’est-ce pas ? Oh! Que c’est merveilleux!

            Je me souviens de l’heure la plus sombre que j’aie jamais connue. Quand j’étais étendu là à l’hôpital chez les frères Mayo, les médecins m’ont consulté et ont dit: «Il n’y a aucune chance ici sur terre pour vous de jamais vous rétablir, révérend Branham.» Il y a deux ans... Ils ont dit: «Vous vous êtes abîmé, et tout votre système nerveux est en train de régurgiter ; vous ne pouvez rien conserver dans votre estomac ; vous ne le ferez jamais.» Il a dit: «Ç’en est fini pour votre vie.» Et des larmes chaudes me coulaient là sur les joues, sachant que ma vie touchait à sa fin comme cela. J’ai levé les yeux, j’ai dit: «Père.» Et à ce moment-là, Jésus vint. Alléluia! Eh bien, oh! la la! Il vient juste aux heures les plus sombres.

57        C’était l’heure la plus sombre que la femme à la perte du sang avait jamais connue. Elle avait dépensé tout son argent ; puis Jésus vint. C’était l’heure la plus sombre que Schadrac, Méschac et Abed Nego avaient jamais connues ; puis Jésus vint. C’était l’heure la plus sombre que Jaïrus avait jamais connue ; quand on disait que sa petite fille de douze ans était déjà morte ; puis Jésus vint. C’était l’heure la plus sombre que l’aveugle Bartimée avait jamais connue là-bas; puis Jésus vint. C’est vrai. Il est toujours là aux heures les plus sombres.

            Aux heures les plus sombres, alors quelqu’un dit: «Le Maître est venu.» Je peux voir Marthe. Elle était lente à agir au sujet de beaucoup de choses de l’Evangile. Mais cette fois-ci, la foi s’est élevée et elle est allée là. J’entends certains parmi eux dire: «Eh bien, la voilà partir. Où est parti ce Prédicateur saint exalté, qui prêchait la guérison divine par ici, du Nom de Jésus de Nazareth ? Quand Son copain est tombé malade (Voyez ?), le travail était trop grand, Il a donc quitté la ville. Voyez-vous où on en est ?»

            Mais, peu lui importait ce qu’ils disaient. Je l’entends dire: «Oh! Regardez-la maintenant. On se demande où est ce Prédicateur saint exalté maintenant.» Et la voilà descendre la rue, dépassant directement ces vieux croyants. C’est ce qu’il vous faut aussi faire: Allez directement... Ces vieux incroyants, continuez donc tout droit et dépassez-les. Elle est entrée droit dans la campagne. Et quand elle a vu Jésus... Eh bien, on dirait qu’elle pouvait Le réprimander ; on dirait qu’elle en avait le droit. Et si elle s’était approchée et avait dit: «Eh bien, regarde ici.» Au... Ceci est la version 1950 de la chose ou 51: «Pourquoi n’es-Tu pas venu quand je T’ai appelé ? Je vais adhérer chez les méthodistes. J’avais plus... J’avais... Ils–ils–ils me traitaient mieux par-là qu’on ne le fait par ici.» C’est la raison pour laquelle vous ne pouvez rien recevoir. Si elle avait affiché cette attitude-là, le miracle ne se serait jamais produit. C’est votre–c’est votre attitude envers le don divin de Dieu qui détermine ce qui va arriver, toujours, toujours.

58        Observez parfois les gens à l’estrade lors du service de guérison. Observez l’attitude qu’ils affichent. L’autre soir ici, j’étais... Rappelez-vous, une dame est montée là avec juste environ assez de... ? Eh bien, elle n’avait pas assez de foi, pratiquement pas, pour monter à l’estrade. Elle était partie d’une ligne de prière à une autre. Je savais que la femme n’allait pas être guérie. Je l’ai vue monter là, je savais que ce n’était pas ça. Elle n’affichait pas l’attitude correcte en s’avançant pour être guérie. Elle ne pouvait pas faire cela. J’ai dit: «Que le Seigneur Jésus vous bénisse, soeur ; allez, qu’Il vous guérisse.» C’est tout ce que je pouvais dire. Voyez ? Mais ce n’est simplement pas là. Elle avait... Eh bien, elle a été ici et là et partout. Vous en voyez comme ça. Vous ne pouvez pas faire cela. Vous devez prendre Dieu au Mot.

59        Il y a quelques semaines, un homme est venu vers moi et a dit: «Frère Branham, a-t-il dit, je suis allé là, et j’ai essayé chez Freeman ; il n’a pu me procurer aucun bien. Je suis allé chez Osborn ; il n’a pu me procurer aucun bien. Et je suis allé chez Ogilvie, il n’a pu me procurer aucun bien. Je suis allé chez Roberts.» Il a dit: «Maintenant, je viens chez vous.»

            J’ai dit: «Vous vous en irez de même.» C’est exact. J’ai dit: «Vous allez vers la mauvaise personne. Allez vers Dieu, pas chez un homme.» Que pouvons-nous faire ? Rien. C’est Lui qui a déjà fait cela. Croyez simplement Sa Parole et acceptez Cela. Cela sera... Cela s’accomplira. Mais avant donc, cela ne vous fera aucun bien, peu importe où vous allez. Vous quitterez ici tout aussi déçu que vous avez quitté ailleurs, car votre coeur n’est pas en ordre avec Dieu. Je ne dis pas qu’il y avait là des actes immoraux, mais si votre coeur n’est pas en ordre avec Dieu, vous ne pouvez pas croire.» C’est vrai. Il–il s’en est donc allé de même.

60        Maintenant. Ecoutez. Quand Jésus est arrivé, Marthe est allée à Sa rencontre, et elle a dit... Maintenant, regardez, au lieu d’aller en Le réprimandant et en Le grondant, elle est allée dans un bon genre d’attitude. Elle est allée auprès de Lui, elle s’est prosternée à Ses pieds et a dit: «Seigneur, si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.» Oh! Là, vous arrivez quelque part. Bon! Regardez comment Il a eu de la considération pour ce Don-là de Dieu. Elle a dit: «Seigneur...» C’est ce qu’Il affirmait être. Croyez-vous cela ? Elle a dit: «Seigneur, si Tu eusses été ici... Peu importe que Tu sois venu ou que Tu ne sois pas venu, tout ça, c’est dans le passé maintenant. Que Tu sois venu ou pas, cela importe peu. Mais si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.»

61        Maintenant, je crois à ce que Marthe avait vu là-bas. Elle avait lu dans les Ecritures, et elle avait vu là où cette femme sunamite dans le passé, quand elle... Elie était allé et l’avait bénie, elle avait engendré un enfant. Quand l’enfant avait atteint environ dix ou onze ans, il a attrapé une insolation dans le champ. C’est ce qu’il a dû contracter, comme c’était vers onze heures, et il criait: «Ma tête! Ma tête!» Il est mort sur les genoux de sa mère. Et la mère a dit: «Maintenant, selle une ânesse et passe devant moi, et ne t’arrête pas à moins que je te l’ordonne, a-t-elle dit ; va chez l’homme de Dieu à la montagne du Carmel.»

            Son mari a dit: «Ce n’est ni sabbat ni nouvelle lune ; il ne sera pas là.»

            Elle a répondu: «Tout va bien.» J’aime ça. J’aime ça. «Tout va bien. Ne vous faites pas de souci à ce sujet. Je vais y aller.» Très bien. Et alors... Et elle a dit: «Eh bien, maintenant, attends, l’enfant est mort.» Mais regardez, elle ne savait pas si Elie allait ressusciter l’enfant ou pas, mais elle savait ceci, que Dieu dans cet âge-là opérait au travers de Son prophète. Dieu était dans le prophète. Et si elle pouvait atteindre le prophète, elle pouvait ne pas peut-être avoir la résurrection de l’enfant, néanmoins, elle saurait pourquoi l’enfant était mort. Et si seulement elle pouvait atteindre le prophète, car c’était le représentant de Dieu du Ciel à l’époque.

62        Elle est donc allée de l’avant ; elle est allée auprès d’Elie, et quand elle est arrivée, elle... Et Elie ne connaissait pas le problème. Et regardez. Comme elle savait...

            Même si Dieu était dans Elie... J’aimerais que vous écoutiez attentivement maintenant. C’est la fin. Il a dit: «Maintenant, écoutez.» Elle s’est prosternée, Guéhazi l’a relevée. Oh! la la! C’était horrible autour de son maître. Il a dit...

            Elle a dit: «Pourquoi m’as-tu trompé ?» Ou: «Ne me trompe pas.»

            Il a alors reconnu, une fois qu’elle avait expliqué que l’enfant était mort, il a dit: «Guéhazi, prends mon bâton et va le mettre sur l’enfant.»

            Or, je pense que c’est là que Paul doit avoir tiré la doctrine de l’application sur les gens des mouchoirs qui avaient touché son corps. Elie savait que Dieu était en lui, quoiqu’il fût un homme ; mais Dieu était dans Elie. Croyez-vous cela ? Dieu était dans Son prophète.

63        Maintenant, écoutez ici ceci en rapport avec la guérison divine, juste une minute. Et alors, Elie savait lui-même que ce qu’il touchait était béni. Mais s’il pouvait amener les gens à croire cela... Paul, les gens avaient reconnu le Saint-Esprit en Paul, car ils avaient vu la façon... l’opération du Saint-Esprit, Dieu confirmant qu’il L’avait. Il était le prophète de Dieu. Et ils avaient vu qu’il était le puissant apôtre de Dieu, ils avaient reconnu cela. Et alors, on prenait des mouchoirs qui avaient touché son corps, ainsi que des linges, on les envoyait aux gens, et les esprits impurs sortaient d’eux, et ils étaient guéris. Voyez ? Il savait que ce qu’il touchait était béni, et Elie aussi. Alors, il a dit: «Prends mon bâton.» Il a parlé à Guéhazi, disant: «Maintenant, ne regarde ni à droite ni à gauche, et ne parle à personne ; va mettre cela sur l’enfant.»

            Mais cette femme-là, elle ne savait pas si la puissance résidait dans ce bâton ou pas, mais elle savait que Dieu était dans Elie. C’est là que Dieu était: dans Son prophète. Elle a dit: «L’Eternel est vivant, et ton âme est vivante, je ne te quitterai point.» J’aime ça. «Je vais... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] juste avec toi. Je vais découvrir ce qu’il en est.» Très bien. Il a essayé de la faire partir. «Non, a-t-elle dit, je vais rester ici même.»

            Alors, Elie s’est ceint les reins, il a pris... et il est parti. Quand il est arrivé sur le lieu, Guéhazi était déjà arrivé là-bas, il avait mis le bâton sur l’enfant: pas de souffle, pas de vie. Il est revenu et, oh! que c’était triste à la maison. Je peux voir le vieux prophète entrer. Vous savez, elle avait pris l’enfant et l’avait déposé sur le lit où dormait le prophète. C’est un très bon endroit où le déposer. C’est exact. Déposer le cadavre de l’enfant là...

64        Le prophète est entré. Ce n’était pas sa prière qui avait fait ça. Eh bien, observez. Le prophète a parcouru la pièce de part et d’autre, attendant ; et il est allé là, il s’est étendu sur l’enfant ; il s’est relevé, il a fait les cent pas et... Où–où était Dieu ? Dans Son prophète. Il faisait les cent pas, il faisait les cent pas. Il est allé s’étendre sur le corps de l’enfant une fois de plus, il a mis son nez contre le nez de l’enfant, ses yeux contre les yeux de l’enfant, ses lèvres contre les lèvres de l’enfant, il était étendu là et l’enfant a éternué sept fois, et il est revenu là... il a dit... il est revenu à la vie. Il a dit: «Va chercher cette Sunamite. Fais-la venir ici, voici son enfant.»

            Et si Marie... Marthe, ici, a pu lire dans la Bible et voir que cette femme sunamite avait obtenu le désir de son coeur, pour avoir reconnu que Dieu dans cet âge-là vivait dans Son prophète, à combien plus forte raison était-Il dans Son Fils ? Amen. Il était là. Amen. Dieu était dans Son Fils, réconciliant le monde avec Lui-même. Elle le savait. Elle a couru vers Lui ; dans une bonne attitude, elle a dit: «Seigneur, si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu le fera.» Amen. Quelque chose doit arriver là. Elle est au bon endroit, devant la Personne Divine convenable, dans une bonne attitude mentale, disant de bonnes paroles, croyant de bonnes choses ; ces vieilles roues dentées tournant correctement ensemble, quelque chose doit se passer. Quand vous adoptez ce genre de foi, quelque chose doit se passer. Elle a dit: «Seigneur, si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu le fera.»

65        Peut-être que ça fait longtemps que vous êtes infirme, soeur, mais maintenant même, Il est assis à la droite de Dieu et Il intercède. Peut-être que la jeune fille a toujours eu à porter ces appareils orthopédiques suite à cette poliomyélite, soeur. Voyez ? Vous y avez peut-être été obligée: «Mais maintenant même, Seigneur Jésus.»

            Peut-être que vous êtes assis ici souffrant du cancer, disant: «Le médecin m’a dit que je devais mourir.» «Mais maintenant même, Seigneur, tout ce que...» Vous pouvez avoir consulté chaque médecin de la ville ; il vous a dit qu’il n’y avait pas d’espoir pour vous, mais: «Maintenant même, Seigneur, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu le fera.» Il est assis à la droite du Père, Il intercède sur base de Sa mort, de Son ensevelissement et de Sa résurrection. Alléluia! Il est là. «Maintenant même, Seigneur, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu le fera.» Et Il est assis là dans Sa Majesté, assis à côté du Père, à Sa droite, là-haut, Il intercède pour tout ce que vous Lui demanderez et que vous confessez qu’Il l’a fait, Il confessera cela devant le Père. Quoi d’autre voulez-vous ? Vous dites: «Seigneur, je T’accepte comme mon Guérisseur. Je ne dirai rien d’autre si ce n’est que je suis guéri dès maintenant.» Amen. C’est réglé. Il ne peut rien faire pour vous avant que vous le confessiez premièrement. Il est le Souverain Sacrificateur de votre confession. Dans ce cas-là, même pas pour votre foi. Et il n’y a même pas de foi, tant que vous ne confessez pas cela. Vous devez accepter la foi, croire cela, confesser que c’est déjà accompli. Car la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.

66        Combien disent que cette chemise est blanche ? Si vous croyez que vous allez être guéri ce soir... de même que votre foi dit que vous allez être guéri, c’est tout aussi sûr que votre vue dit que c’est blanc, c’est terminé. Peu m’importe votre aspect, ce que vous sentez, c’est fini. La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.

            Qu’est-ce ? Est-ce un piano ? [Frère Branham joue quelques notes sur un piano.–N.D.E.] Est-ce exact ? [L’assemblée répond: «Oui.»–N.D.E.] Quelqu’un a dit: «Voir, c’est croire.» Avez-vous vu cela ? Avez-vous goûté cela ? Avez-vous flairé cela ? Comment avez-vous su que cela jouait ? Vous avez entendu cela.

            Tenez-vous debout ici une minute, frère. Voici un homme debout devant moi en costume brun et en cravate rouge. Combien croient cela ? Comment savez-vous cela ? Vous avez cinq sens dans le corps humain.

            «Tenez-vous là.» [Frère Branham parle au frère.–N.D.E.]

            Vous avez cinq sens dans le corps humain, n’est-ce pas ? La vue, le goût, le toucher, l’odorat et l’ouïe. Est-ce exact ? Maintenant, je sais qu’Il est là debout, car je le vois.

            Vous disiez: «Je viens de Missouri, vous devez me le montrer.» D’accord. Voir, c’est croire, c’est ça. L’homme se tient encore là. Je ne le vois pas, et je ne peux pas le voir ; il m’est impossible de le voir dans cette position. Voulez-vous contester avec moi, dire qu’il n’est pas là ? Osez le faire. C’est ce même homme qui se tient là. Comment le sais-je ? Parce que je le vois ? Non, monsieur. J’ai un autre sens distinct de celui de la vue, c’est le toucher. Et je sais qu’il est là. Et mon sens de–de la vue ne peut pas le voir, mais le sens de la foi, qui est un sens distinct, déclare qu’il est là. Je le sais. En effet, je sais que mon toucher est correct. Eh bien, je ne peux pas le toucher avec ce sens-là, pas du tout. Voyez ? Mais je sais qu’il est là grâce à un autre sens, qui est la vue. Est-ce vrai ? Merci.

67        La foi est un sens individuel, à côté de n’importe lequel d’autre. C’est le–le sixième sens. C’est l’homme extérieur, que Dieu place ici dans une chair humaine, Il le dote de cinq sens pour entrer en contact avec sa demeure terrestre. Et l’homme intérieur, l’esprit, a deux sens: c’est soit l’incrédulité, soit la foi. Et quand votre foi dit que vous allez être guéri, c’est tout autant que quand votre vue dit que–que cet homme portait une cravate rouge et un costume brun, c’est terminé. Car la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas, qu’on ne goûte pas, qu’on ne touche pas, qu’on ne flaire pas, ou qu’on n’entend pas. Amen. Vous y êtes ; vous croyez cela. Et vous ne pouvez donc pas accepter cela avant que vous croyiez effectivement cela. Vous devez croire cela avant que cela agisse. Voyez-vous ce que je veux dire, amis ?

            Les gens se tiennent à l’estrade, ils disent: «Eh bien, pourquoi quelque chose n’arrive-t-il pas ? Pourquoi ne pas...» Cela ne peut pas arriver avant que vous croyiez premièrement cela, que vous l’acceptiez et que vous confessiez que c’est vrai.

68        Prenez une femme qui vient ici à l’autel, ou un homme, disons qu’ils sont très vils, ils peuvent crier et pleurer, faire les cent pas à l’autel et dire: «Ô Dieu, pardonne-moi, pardonne-moi, pardonne-moi», jour après jour, jour après jour, et ils continuent simplement à marcher. «Seigneur, je me suis repenti. J’ai fait tout mon possible.» Ils continueront à marcher jusqu’à l’heure où, dans leur coeur, ils croiront cela et ensuite le confesseront. Et quand ils l’auront confessé, Il se met à travailler dessus. Et Il ne peut pas intercéder pour vous avant premièrement que vous confessiez que cela a été déjà fait, par la foi ; car Il est le Souverain Sacrificateur de votre confession. Amen! Ouf! Je me sens très bien. Il se fait tard ; je dois vous laisser rentrer à la maison.

69        Mais laissez-moi vous dire, frère. Quand un homme ou une femme s’avance, avec une foi vierge, sur base de la promesse de Dieu et dit: «Je crois ça», il sort dans la rue, disant: «Je crois ça. Je crois ça. Je crois ça», alors, cela va s’accomplir. Dire que c’est ça, jusqu’à ce que...?...

            Abraham, vingt-cinq ans avant donc la naissance de l’enfant, confessait qu’il en serait ainsi ; il avait acheté des épingles, des couches et tout, il s’était apprêté. C’est vrai. Frère, je vous assure, ensuite, vingt-cinq ans après, après qu’il eut reçu la promesse, l’enfant naquit. Mais il avait cru en Dieu, et il savait qu’Il était capable de tenir ce qu’Il avait dit qu’Il ferait, et tenir Sa Parole.

            La foi est donc une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas, qu’on ne goûte pas, qu’on ne touche pas, qu’on ne flaire pas, ou qu’on n’entend pas.

            Le vieil hypocrite s’assied dans l’église et dit: «Oh! Je n’ai jamais vu pareille chose se faire.» Vous êtes un... Je ferais mieux de vous laisser partir.

            Permettez-moi de vous dire, frère, permettez-moi de vous dire ce que vous avez ce soir. Ce dont vous avez besoin ce soir, c’est d’un réveil à l’ancienne mode, dans votre âme, jusqu’à ce que...

70        Je suis allé quelque part il n’y a pas longtemps, on tenait un service de guérison. Au fond de la salle, il y avait une cellule pour psychopathes, je suis allé au fond, il y avait des lunatiques assis là dans leur–dans leur camisole de force et autres. Une belle jeune fille était assise là. J’ai dit: «Bonsoir, vous avez votre patient ?»

            Elle a dit: «C’est moi la patiente.»

            Je l’ai regardée, j’ai dit: «Quel est le problème ?»

            Elle a dit: «Je ne sais pas, monsieur.» Elle a dit: «Quand j’étais une petite fille, a-t-elle dit, j’ai pris la mauvaise voie.» Elle a dit: «J’ai grandi comme catholique.» Elle a dit: «Puis, je... on m’a attrapée comme une prostituée, on m’a envoyée au foyer Bon Berger. J’y ai passé le temps imparti.» Elle a dit: «J’en suis sortie et, a-t-elle dit, j’y suis encore retournée.» Elle a dit: «Ensuite, on m’a attrapée et on m’a envoyée à la prison pour femme. J’y ai passé deux ans.» Elle a dit: «J’ai repris comme ivrogne, une mordue de la cigarette, et je suis revenue directement...» Une belle femme. «Je suis revenue directement et, a-t-elle dit, j’ai fait une rechute. On m’a dit que je devais changer de religion. Je suis allée adhérer à une certaine église, je suis allée là et–et j’ai prié comme ils priaient ; et j’ai tout essayé. Et j’étais tout autant une prostituée qu’auparavant.»

            J’ai dit: «Vous n’avez toujours point touché Dieu, soeur.» Elle a dit... J’ai dit: «Prions.»

            Elle s’est agenouillée et elle a prié, elle a prié. J’ai essayé de lui parler. Elle a dit: «Eh bien, Frère Branham, a-t-elle dit, je crois que je vais...»

            J’ai dit: «Non, vous ne l’êtes pas.» J’ai dit: «Vous allez sortir faire la même chose.» J’ai dit: «Ecoutez, madame, c’est le diable.» J’ai dit: «Vous ne voulez pas faire cela. Une femme jolie comme vous, et–et bâtie comme vous l’êtes, vous seriez une idole pour le coeur d’un homme. N’aimeriez-vous pas devenir une petite mère et avoir des enfants comme les autres dames ?»

            Elle a dit: «Ça a toujours été mon désir, Frère Branham.» Elle a dit: «Je ne peux jamais avoir cela, comme ceci.»

            J’ai dit: «Vous ne voulez pas faire cela.»

            Elle a dit: «Non.»

            J’ai dit: «Quelque chose vous pousse vers cela.»

            Elle a dit: «C’est exact.»

            J’ai dit: «C’est le diable.»

            Elle a dit: «C’est ce que j’ai toujours pensé.»

            J’ai dit: «Mais Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a dit: ‘En Mon Nom, ils chasseront les démons.’ Crois-tu cela ?»

            Et elle a dit: «Oui, monsieur.»

            Nous nous sommes mis à prier là un moment. Peu après, la puissance du Saint-Esprit est venue ; je n’avais point dit un mot, j’ai simplement prié. Elle s’est relevée, et de ces gros yeux noirs coulaient des larmes, elle a dit: «Frère Branham, quelque chose m’est arrivé.»

            J’ai dit: «Maintenant, c’est fini, soeur.» Amen! Alléluia! «Maintenant, c’est fini.» Pourquoi ? Elle est entrée dans le Sang de Jésus-Christ et Cela l’a purifiée. Les puissances démoniaques... Elle s’est mariée l’année passée, elle va avoir un enfant maintenant. Que s’était-il passé ? Le Sang de Jésus-Christ l’a purifiée.

71        Peu importe combien ceci, cela ou autre, il faut que quelque chose de vital vous frappe, frère ; c’est réglé pour toujours. C’est la foi. Jésus est le Souverain Sacrificateur de votre confession. Tout ce que vous confessez qu’Il fait, Il le fera. Vous...

            Beaucoup de gens considèrent les symptômes. Vous dites: «Eh bien, Frère Branham, ma main ne s’est pas redressée.» Elle ne se redressera jamais tant que vous regardez à ça. Ce n’est pas à ça que nous regardons ; nous regardons à la promesse de Dieu.

            Vous parlez de symptômes! Considérez Jonas, là dans le ventre du grand poisson. Si quelqu’un a pu avoir des symptômes, c’était bien lui ; rétrograde, les mains liées derrière lui, là sur une mer, une tempête a éclaté ; on l’a jeté, un grand poisson l’a avalé, il est descendu au fond de la mer. Tout poisson, quand il... quand il mange, il va reposer sa nageoire... ses nageoires au fond de la mer. Et il était là en bas, avec un ventre plein d’un prédicateur rétrograde, étendu là, sur le rivage, le... là au fond de la mer, une mer houleuse. Rétrograde! Dans quelle condition il était! S’il regardait de ce côté-ci, c’était le ventre du grand poisson ; s’il regardait de tel autre côté, c’était le ventre du grand poisson ; partout où il regardait, il y avait le ventre du grand poisson. Savez-vous ce qu’il a dit ? Il a dit: «Je ne regarde pas à ce ventre du grand poisson.» Il a dit: «Ce sont des vanités mensongères.» Il a dit: «Seigneur, encore une fois, je verrai Ton saint Temple.» Alléluia! Il n’a pas vu le ventre du grand poisson, il a vu le temple de Dieu. Car il savait ça.

            Eh bien, quand ce temple fut consacré, Salomon avait prié et avait dit: «Seigneur...» Quand le Saint-Esprit était entré et que ce Feu s’était établi là derrière le lieu saint, Salomon avait dit: «Si Ton peuple est en difficulté quelque part et qu’il prie, alors exauce du haut des cieux.» Et Jonas croyait que Dieu avait exaucé la prière de Salomon. Et il a dit: «Je verrai Ton temple.» Et cela a donné une drôle de sensations à ce grand poisson. Et Dieu avait mis une tente à oxygène là-bas, cela l’a gardé vivant pendant trois jours et l’a amené droit à Ninive.

72        Et si Dieu a pu faire cela et qu’Il a exaucé la prière de Jonas dans le ventre du grand poisson, il n’y a personne parmi vous qui soit dans une situation aussi mauvaise ce soir: il n’y a pas de symptômes comme cela. Certainement pas. Vous êtes... Au moins vous êtes sur–sur une terre ferme jusque-là. Et si–si Dieu a exaucé la prière de Jonas, Jonas ayant prié comme cela, et que Dieu a eu égard à sa prière en rapport avec un temple terrestre qu’un homme terrestre avait consacré et une prière d’un homme terrestre qui était montée en faveur du temple ; et si Jonas a pu croire cela et que cela a amené le grand poisson à le vomir, à combien plus forte raison vous et moi, assis ici souffrant d’une petite maladie ou de l’une ou l’autre chose, regarderons-nous Ton saint temple où le Fils de Dieu est assis à la droite du Père, intercédant sur base de notre confession ? Ouf!

            Frère, j’aurais voulu avoir deux fois ma taille. Peut-être que je me sentirais deux fois bien. Je me sens très bien maintenant même. C’est vrai. Amen. J’ai plongé ma main dans un pot de miel, je lèche aussi vite que possible. Vous pouvez me taxer de saint exalté ; allez donc de l’avant, vous allez me coller l’étiquette de ce genre de toute façon. Je ferais tout aussi mieux de passer un bon moment pendant que je me tiens ici. Je dois aller en Afrique pour un service de guérison donc. Je passe simplement un bon moment. Très bien.

            Je dois me dépêcher, afin de terminer. Où en étions-nous dans le message ? Très bien. Je prêche de la Genèse à l’Apocalypse de toute façon ; c’est tout le Livre, donc...

73        Puis, tout d’un coup, vous savez, je peux voir Marthe se prosterner et dire: «Seigneur, si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu le fera. Dieu Te l’accordera.»

            Eh bien, Jésus, je peux Le voir se redresser. La Bible dit qu’Il n’avait pas de beauté pour attirer notre regard. Ce n’était pas un grand gaillard aux épaules carrées, mesurant sept pieds [2,13 m]. C’était un petit Homme d’apparence frêle. A l’époque, évidemment, Salomon, vous savez, ou–ou Saül mesurait sept pieds [2,13 m] et tout. Il était un grand et bel homme. Mais Jésus était un petit Homme frêle. Il s’est redressé. Marie a dit... Marthe Lui a dit, Il a dit: «Oui, si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu le fera.»

            Jésus a dit: «Ton frère ressuscitera.» Oui, oui. Il n’était pas beau à voir, mais, frère, c’est ce qui était enveloppé derrière cette robe-là. Oui, oui. Il a dit: «Ton frère ressuscitera.»

            Elle a dit: «Oui, Seigneur. Je sais ; il était un bon garçon. Il ressuscitera au dernier jour, lors de la résurrection générale.»

            Regardez-Le donc. Je Le vois se redresser, ces yeux regardèrent de côté, Il dit: «Je suis la Résurrection et la Vie.»...?... Il est toujours la Résurrection et la Vie. Il était la Résurrection et la Vie pour ce petit garçon en Finlande, pour cette femme là-bas qui avait été tuée dans cet accident d’automobile, Il est la Résurrection et la Vie pour ce jeune garçon qui s’était noyé. Assurément. Il est la Résurrection et la Vie. Je suis la Résurrection et la Vie ; celui qui croit en Moi vivra quand bien même il serait mort. Quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?»

            Elle a dit: «Oui, Seigneur, j’en crois chaque parole, je crois que Tu es le Fils de Dieu comme Tu as dit que Tu L’es, qui devait venir dans le monde.»

            Il a dit: «Où l’avez-vous enseveli ?» Oh! la la! Quelque chose doit alors arriver. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

74        Il a dit: «Silence.» Il était alors plus qu’un homme. Les vagues et les vents Lui obéirent. Il était Dieu Homme. Il était Divin. C’est exact.

            Et quand Il mourrait là au Calvaire, criant et implorant l’assistance: «Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné ?», Il était un Homme à Sa mort, mais à Sa résurrection, Il a prouvé qu’Il était le Divin Fils de Dieu. Alléluia! Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Crois-tu cela ? Je crois que c’est Lui qui a envoyé le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte. Crois-tu cela ? Je crois qu’Il est ici maintenant même et qu’Il guérira chaque personne malade dans cette salle. Crois-tu cela ? Je crois qu’Il remplira tout le monde du Saint-Esprit maintenant même. Crois-tu cela ? Je crois dans Sa bénédiction. Il...?... Crois-tu cela ? Je crois qu’Il est ici pour déverser Son Esprit et envoyer la bénédiction de la Pentecôte à l’ancienne mode, le Saint-Esprit sur nous maintenant. Crois-tu cela ? Alléluia!

75        Je crois qu’Il a guéri cette femme qui a ces appareils orthopédiques, maintenant même. Crois-tu cela, soeur ? Je crois qu’Il a guéri votre enfant qui souffrait de la polio là. Vous tous. Crois-tu cela ? Combien de malades y a-t-il dans la salle ? Levez la main. Je crois qu’Il vous a guéris maintenant même. Crois-tu cela ? Crois-tu cela ?

            Levons-nous. Etes-vous sérieux ? Voulez-vous dire que c’est la vérité ? Est-ce vrai ? Très bien, madame. Soyez prête à débarrasser votre enfant de ses appareils orthopédiques. Très bien. Chacun de vous, croyez-vous cela ? Imposez-vous les mains les uns aux autres maintenant. Etes-vous prêt à faire une confession ? Etes-vous prêt à croire en Dieu ? [Espace vide sur la bande–N.D.E.]...?... Etes-vous ? Croyez-vous cela maintenant ?

            Le Saint-Esprit est dans la salle. Crois-tu cela ? Il est prêt à vous prendre maintenant même au mot. Etes-vous prêt à confesser cela ? Etes-vous prêt à dire: «Je ne dirai plus jamais que je suis malade. Je témoignerai de la guérison à partir de maintenant même. Je suis disposé maintenant même à recevoir cela, Seigneur. Entre dans ma vie ; entre dans mon coeur maintenant même. Ôte ça. [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Fais de moi une nouvelle créature.» Crois-tu cela ? Je crois qu’Il est en train de guérir les gens maintenant même. Crois-tu cela ?

76        Dieu Tout-Puissant, Auteur de la Vie, Donateur de tout don excellent, envoie Tes bénédictions sur ces gens. Guéris, ô Dieu, étends Tes mains sur ces gens, et que leurs coeurs soient vivifiés, que le Saint-Esprit descende dans cette salle maintenant même, comme un vent impétueux. Déverse-Toi sur ces gens. Guéris chacun d’eux, Seigneur Dieu, avec Ta grande puissance divine. Qu’elle parcoure cette assistance ; au Nom de Jésus.

            Satan, sors, au Nom de Jésus-Christ. Nous adjurons le démon de quitter chaque personne ici présente. Dieu Tout-Puissant, reçois-les dans Ton Royaume.

            Levez les mains ; louez Dieu. Remerciez-Le pour votre guérison. Remerciez-Le pour votre guérison. Alléluia! Louez Dieu. Gloire à Dieu! Gloire à Dieu! Alléluia! Alléluia! Alléluia! Gloire soit rendue à notre Seigneur Jésus-Christ! Alléluia! Alléluia! Recevez votre guérison maintenant même ; au Nom de Jésus-Christ. Témoignez. Dites à votre voisin: Je suis guéri. Je suis guéri. Je crois. Je crois cela de tout mon coeur que je suis guéri. ...?... allez maintenant.

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