Histoire De Ma Vie
1 ...vous pour ce merveilleux compliment. Et combien je me sens indigne d’accepter cela, mais moi, avec humilité, j’espère ne jamais décevoir quelqu’un et pouvoir continuer toujours à conserver l’amitié du peuple de Dieu partout. C’est grâce à cela que j’arrive à vous prêcher.
2 Je pense que certains parmi vous ont vu un prédicateur me serrer la main il n’y a pas longtemps, une poignée de main chaleureuse. Il me parlait de l’un de ses membres pour lequel tous les meilleurs médecins de Cleveland et les hôpitaux ici ne pouvaient rien faire, à cause d’une tumeur à la tête. Et quelque chose lui est arrivé, c’était dû à la période de la vie (Vous savez ce que je veux dire), elle en a souffert pendant six ans. Et l’autre soir, dans la réunion, Dieu a cependant guéri cette mère. Elle est rentrée chez elle et dans le... C’est son étran-... Ne trouvez pas cela étrange devant cette assistance, mais je suis juste votre frère. Les menstruations qui avaient disparu depuis six ans sont revenues cette nuit-là, une fois de plus, directement revenues, un cycle régulier. Oh! Il est le Seigneur Jésus. C’est vrai. Sa puissance est ici. Après que tous les médecins l’avaient abandonnée et que rien ne pouvait se faire, mais là, Dieu l’a guérie. Et vous savez ce que font ces tumeurs dans la tête si elles deviennent malignes ; ça dégénère en cancer, et c’est ce qui se passe ; et la grosseur, si elle devient maligne, et–et qu’elle éclate ici, elle tue le patient là même. Mais Dieu est notre Sauveur.
3 Et cet après-midi, je parcourais du regard cette tente et cette assistance; cela me rappelle bien les jours passés, quand nous remplissions les vieilles tentes pour l’Evangile et que les gens priaient, à l’époque. Je lisais que quand Finney, Wesley, Sankey, Moody, tous ces gens-là tenaient des réunions, les gens se rassemblaient, on déroulait les tentes. Ça serait merveilleux, n’est-ce pas, quand nous les rencontrerons encore. Oh! la la! Quel moment!
4 Hier soir et aujourd’hui, ça a été très glorieux pour moi, je m’étais un peu défait de l’onction afin de pouvoir prêcher et–et parler aux gens. Et aujourd’hui, il me fallait raconter l’histoire de ma vie. Et hier soir, j’ai bien passé un moment glorieux seul alors que le Saint-Esprit me bénissait. Et aujourd’hui, c’est... Après mon retour à la maison hier soir et après avoir passé une merveilleuse nuit à me reposer, je ne m’étais point réveillé jusque vers huit heures trente ce matin. Je me sens bien aujourd’hui, et je suis certain que ce soir, il va se tenir une glorieuse réunion pour nous tous. Avoir l’occasion de rencontrer ces frères prédicateurs, ce sont les plus grands privilèges comme ce que j’ai d’apporter au peuple de Dieu les choses de cette terre, et de rencontrer ces braves prédicateurs!
5 Oui, Frère Gordon, ça a été l’une des assistances les plus petites que nous ayons jamais eues depuis longtemps, mais ça a été l’une des séries de réunions les plus douces quant à la collaboration ; tout, merveilleux. Nous en sommes donc reconnaissants à Dieu. On priait que Dieu envoie à Cleveland un réveil à l’ancienne mode qui balayerait simplement toute cette contrée. C’est vrai. Que Dieu vous bénisse tous.
Ça a été pour moi un privilège de servir, autant qu’il m’était permis, tous ceux qui pouvaient entrer dans les lignes, pendant le temps qu’il m’était permis de me tenir à l’estrade. Beaucoup, beaucoup de témoignages affluent. Trois ou quatre cas de paralysie, ils étaient assis dans des fauteuils et tout, paralysés, et la plupart d’entre eux ont été appelés directement depuis ici même... Je vois ce qui arrive ; alors, quand Dieu guérit...
Vous ne vous attendriez pas à ce que je dise à un homme ou une femme de se lever et de marcher, ou quelque chose comme cela, si Dieu ne m’avait pas montré qu’il était guéri. Il pourrait ne pas se lever et marcher. Mais si c’est Dieu qui m’a montré qu’ils ont été guéris, ils sont tenus de marcher alors (Voyez?), car Dieu l’a dit, et je ne le dirais pas avant que Dieu me le dise. Et alors, quand Il me dit... Et ce que je vous dis de faire, faites-le et soyez-en sûrs, je parle de la part du Maître. C’est vrai. Je ne vous dirai rien qui ne soit vrai. Eh bien, si vous voulez rejeter cela, quand je vous le dis, vous voulez refuser cela, eh bien, ce–c’est entre vous et Dieu. Voyez-vous? Mais s’Il est... s’Il me dit quelque chose à vous dire, eh bien, je vais–je vais vous le dire directement depuis l’estrade, et ensuite Dieu va... Suivez simplement ce que je vous ai dit de faire, et je vous assure, par la Parole de Dieu, que Dieu le fera s’accomplir, et vous–vous serez rétabli.
6 Maintenant, nous sommes très heureux que tout marche bien. Je n’ai pas souvent l’occasion de vous parler comme ceci. Les gens venaient, ils prenaient des photos là. Je devrais leur serrer la main et tout. J’aime simplement faire cela: serrer la main aux gens et faire leur connaissance. Il y a de petites jeunes filles par ici, des jeunes garçons et des jeunes filles, de petites créatures trapues. J’ai simplement signé des autographes pour eux et...?...
Là, en Finlande, ils... En Suède, partout où on va, ils voulaient tous l’autographe. Vous savez, j’aime faire cela. Ils sont... Ce sont des hommes de Dieu de demain, ces petits enfants. J’aime vraiment les petits enfants, et j’ai dû leur parler là il y a quelques instants, et je suis très, très content d’avoir eu l’occasion de le faire.
Et quant aux photos et autres, oh! j’aime vraiment me souvenir... Voyez, je parlais à ma femme, il n’y a pas longtemps, de quelque chose comme cela, combien Dieu a béni, et combien j’aime les gens, et Il m’accorde l’occasion de les rencontrer, et c’est–c’est bien.
7 Et maintenant, juste une petite déclaration ici que j’aimerais faire. On m’a demandé il y a quelques jours... C’est au sujet de certaines choses ici, la tente et notre situation, comment nous sommes organisés et comment nous opérons. Je peux bien aborder cela un petit moment afin que cela soit clair à l’esprit de tout le monde.
Personnellement, moi-même, posséder des choses et des biens... Je n’ai rien. Tout ce que j’ai, ce sont des habits et un véhicule que des gens m’ont donnés, comme ma vieille Ford avait rétrogradé. Oh! la la! Elle était dans un état horrible...?... Je ne pouvais plus me déplacer d’un lieu à un autre. Alors, ils m’ont acheté une voiture des années 30... 49 et me l’ont offerte ; chose que j’apprécie beaucoup. Et elle n’a jamais servi à rien d’autre qu’à l’Evangile. C’est à cela que je l’ai consacrée.
8 Il y a quelques années, j’ai passé les sept ans de ma vie conjugale dans une baraque à deux pièces, et j’étais très, très pauvre. Et j’étais à Calgary, au Canada, là où nous avons eu beaucoup, beaucoup de milliers, et de grands signes... Une personne avait fouillé le Canada, au point de rouler sur trois mille miles [4.828 km] à bord d’un taxi rien que pour venir aux réunions. Trois mille miles à bord d’un taxi, la journée. Parfois, il y avait à peu près vingt et trente ambulances alignées tout autour. On ne pouvait même pas s’approcher du bâtiment, pratiquement pas, car le lieu... On avait eu une glorieuse série de réunions ; ma femme et les enfants à la maison restaient dans cette drôle de petite cabane, une baraque, où nous habitions. Nous n’avions à payer que quelques dollars de loyer mensuel. Nos moyens ne nous le permettaient pas. Eh bien, c’est vrai.
9 Jamais je n’avais prélevé... J’ai essayé de prélever une offrande dans ma vie, et j’ai manqué de le faire. Mais je n’avais pas... Jamais je... ne me le permettrais. Je travaillais et j’étais pasteur du Branham Tabernacle à Jeffersonville, c’est une institution interdénominationnelle. Je travaillais chaque jour, parfois à la pioche et à la pelle, parfois à faire la patrouille, parfois un travail sur les câbles électriques et tout, j’ai travaillé pendant douze ans tout en étant pasteur d’une église, sans jamais recevoir un sou, pas un centime. Je pouvais travailler. Eh bien, ce n’est pas que j’aie quelque chose contre quelqu’un... Un prédicateur doit vivre de l’Evangile. Mais j’étais jeune, je jouissais d’une bonne santé, pourquoi ne devrais-je pas travailler pour ne pas être à charge des gens? Non pas qu’ils ne le feraient pas ; ils seraient contents de le faire. Mais j’avais seulement l’impression que si les autres travaillaient, alors moi aussi, je pouvais travailler. Ainsi, je travaillais et– et je payais mes dîmes juste à l’église. Je crois dans le fait de payer la dîme. Eh bien... Dieu m’a béni des millions de fois. Et jamais je n’avais prélevé des offrandes.
10 Je vous ai dit, je pense, l’autre jour, comment j’ai essayé de prélever ma première offrande. Ma femme et moi connaissions un moment difficile, on n’arrivait pas à nouer les deux bouts, et je... Beaucoup parmi vous savent de quoi je parle. Alors, je–je lui ai parlé, disant: «Eh bien, je vais simplement prélever une offrande à l’église.»
Elle a dit: «Eh bien, je vais y aller pour te voir le faire.» Et elle s’est assise là derrière, non loin de moi. Et tout le temps, le coeur me manquait ; et je continuais simplement à parler de différentes choses. Tout d’un coup, j’ai dit: «Oh! j’ai oublié.» J’ai dit: «Je dois prélever une offrande ce soir pour moi-même.» J’ai dit: «Si jamais vous... Je déteste vous le demander, mais je suis simplement buté à un obstacle que je n’arrive pas à franchir.» Et j’ai regardé çà et là, et (Que leurs coeurs soient bénis) je pense que certains parmi ceux qui sont ici cet après-midi étaient là même.
Et il m’est arrivé de regarder: Il y avait une petite vieille mère assise à ma droite, elle portait une drôle de petite toile de vichy, je pense, ou je ne sais quelle sorte d’habits... Je ne connais rien sur des habits de femmes, de drôles de petites robes qu’elles portent, vous savez. Son tablier avait de petites poches en dessous, elle a plongé la main là comme le faisait ma grand-mère. Elle fit sortir l’un de ces longs porte-monnaies, vous savez, avec un bouton au-dessus. Elle cherchait quelques sous, alors j’ai regardé de côté. Je me suis dit: «Oh! la la!» Cela me hanterait toute ma vie si je le prenais. Je ne pouvais pas le faire. Cela...
11 Le diacre était allé prendre mon chapeau et il allait le faire circuler. J’ai vu cela et, oh! la la! j’ai senti une grosse masse monter, et j’ai dit... Eh bien, j’ai dit: «Eh bien, regardez. Je vous taquinais simplement, mais je n’en avais pas l’intention.» J’ai dit: «Je voulais simplement voir ce que vous diriez.» Alors, ma femme m’a regardé.
Et à vrai dire, nous avions une dette à honorer. Mais vous savez quoi? J’ai reçu une vieille bicyclette là chez moi, je suis allé la vendre et nous avions payé la dette. Je n’ai pas eu à prélever l’offrande après tout. Je n’aime jamais être rattaché à quelque chose sur terre. J’aime être si libre que je pourrais étudier la Parole de Dieu.
12 Maintenant, concernant la tente ici, cette tente ne m’appartient pas, ni aucun des équipements non plus. Cela appartient à Voice of Healing [La Voix de la Guérison], un journal inter-évangélique publié à Shreveport. C’est un petit journal, ce journal m’appartenait autrefois. Quand j’avais commencé, nous... les prédicateurs ne cessaient de me dire: «Il vous faut un journal pour publier vos articles.» Et, eh bien, j’en ai parlé à frère Lindsay, celui qui s’y intéressait vraiment. J’ai dit: «Frère Lindsay, c’est en ordre, nous allons lancer cela.» Et un jour, pendant que je priais, Dieu m’en a donné le–le nom, le titre: Voice Of Healing. Et cela s’accordera–s’accordera très bien avec mon ministère: «La voix de celui qui crie dans le désert», et tout. J’ai donc intitulé cela Voice Of Healing.
13 Je suis resté si longtemps sur les estrades et tout que j’avais été obligé de prendre un repos de huit mois. J’avais quitté le champ de travail, alors que les gens pensaient que j’étais mort. Vous en avez entendu l’histoire. Et en mon absence, eh bien, d’autres ministres qui suivaient mon ministère sont néanmoins allés de l’avant, priant pour les malades, et ils publiaient des articles et tout. Alors, il a été suggéré que nous en fassions un journal inter-évangélique, non pas juste avoir quelque... représenter un homme donné. C’est ainsi que j’aime voir les choses. Je n’aime pas que des choses soient considérées comme à moi ; j’aimerais que ça soit pour l’Eglise du Dieu vivant, pour tout le monde.
Vous savez, Jacob a creusé trois puits. Le premier puits, on l’en avait chassé, et il l’a appelé dispute. Un autre puits a été appelé malice, je pense, ou la haine, ou quelque chose comme cela. Il a creusé le troisième puits et il a dit: Il y a de la place pour nous tous. Je pense donc que c’est ce qu’il en est maintenant: Il y a de la place pour nous tous.
Là loin dans le Kentucky, dans une vieille église missionnaire baptiste, nous chantions un cantique: «Place, place, oui, il y a de la place. Il y a de la place à la fontaine pour moi.» Avez-vous déjà entendu cela? C’est un drôle de petit chant, et c’est ce qu’il y a.
14 Frère Lindsay a donc géré le journal, il en a fait un sans... je pense une association sans but lucratif, le journal ; il représente tous les prédicateurs du pays qui exercent le ministère de la guérison divine, qui mènent un bon genre de vie et qui sont sans reproche. Frère Lindsay veille à ces choses. Et puis, mon... Il voulait que j’en sois le président. Il voulait m’attribuer je ne sais quel rôle. Mais j’ai dit: «Frère Lindsay, j’aimerais être simplement–simplement membre du journal. C’est tout. En fait, que mes articles soient les plus courts dans le journal. S’il n’y a rien d’autre, communiquez juste le programme de mes voyages afin que les gens sachent où je serai. Ce sera tout ce qui est nécessaire. Je n’aimerais rien d’autre du journal que faire le rapport des réunions et faire ce que vous voulez, car je soutiens tout ce qui représente Dieu.» Et c’est ce que fait ce petit journal. C’est un très bon petit journal.
15 Alors, le problème de la tente a été mentionné ainsi que celui d’outre-mer. Pour commencer, cela est venu par inspiration. Nous occupions nos auditoriums pendant juste deux ou trois soirées, on était obligé de quitter. Dans certaines villes, des bien-aimés chrétiens pleuraient et suppliaient, nous n’avions pas d’endroit où aller. Frère Moore, en traversant un pont à Little Rock, un matin de retour d’une réunion où beaucoup de grands signes et de grands prodiges étaient accomplis, frère Moore a eu une inspiration, que le Seigneur lui avait dit de dresser une tente. Frère Moore est allé prendre cette tente qui a été dressée par frère Welch à Pensacola, en Floride. Pendant ce temps-là, outre-mer... Frère Moore est un homme d’affaires tel que beaucoup parmi vous le connaissent. C’est un entrepreneur. Il avait confié à d’autres personnes un travail d’un demi-million de dollars, en son absence ; à son retour, il s’est retrouvé fauché. Alors, il était là, il ne pouvait pas prendre la tente.
Alors, cela m’est retombé entre les mains. Moi, je n’ai rien. Ainsi donc, cela–cela était retombé entre les mains de frère Lindsay de faire les épargnes pour la–la–la tente. Il est allé, et il a lui-même acheté la tente, il l’a placée sous le nom de The Voice Of Healing. Par conséquent, la tente ne m’appartient pas ni à une personne donnée. Elle appartient à The Voice Of Healing, et moi, je verse simplement le loyer pour cela pendant que je suis ici. Partout où je vais, je la loue. Je préférerais... J’aime les auditoriums, je n’ai rien contre les auditoriums, mais si cette tente va être utilisée pour l’Evangile de Jésus-Christ, louer la tente coûte moins cher que louer un auditorium. Mais je préférerais payer trois cents dollars par jour, de plus pour la tente, sachant que la tente a été souvent utilisée pour la prédication de l’Evangile, plutôt que de me retrouver dans des auditoriums où on parraine des danses et tout le reste du monde. Je préférerais faire cela. Donc, tout pour...
16 Par conséquent, la tente pouvait me revenir si je le voulais, mais ce n’est pas à moi. Frère Lindsay, c’est un homme très bien avec qui travailler. Frère Lindsay, frère Hall, frère Baxter, tous ces hommes sont très bien. Mais alors, les gens ont fait un don pour m’acheter une maison. Ils m’ont construit une petite maison de cinq pièces. Le jour où j’y suis entré, j’ai levé les yeux et j’ai vu cela... J’ai toujours été un pèlerin ; jamais un Branham n’a été propriétaire de quoi que ce soit ; nous sommes des vagabonds. Je–j’ai regardé cette... notre petite maison, et j’ai dit: «Seigneur, je ne suis pas digne d’y entrer.» Je me suis agenouillé à la porte et j’ai tenu ma femme par une main et le petit garçon par l’autre main, et j’ai dit: «Père, je Te remercie. Tant que Tu me laisseras vivre, je me souviendrai de tout celui qui a contribué même avec un sou pour ceci.» Mais j’ai dit: «Maintenant, je–je ne prendrai pas ceci pour moi-même, de la sorte, après mon départ, cela reste pour Ton ministère.»
17 Et la petite église n’avait pas de maison pour le pasteur, et je suis allé la transférer à la petite église. Et elle appartient à l’église ; elle ne m’appartient pas. J’y habite. A mon départ, un autre prédicateur y entrera. Elle sera toujours utilisée pour Dieu. Elle ne peut pas être vendue, en aucun cas, mais elle revient à l’église. C’est une propriété de l’église qui m’a été confiée. La ville...
Quand j’avais tenu mon premier réveil... Il y avait à peu près autant de gens qu’il y en a ici cet après-midi, c’est à peu près la foule que nous avions pour le réveil. La ville avait construit la–la tente... le tabernacle et me l’avait donné, et je l’ai confié à un groupe de gens, ou constitué, non pas en une organisation, mais juste une–une association, de la sorte, moi, je ne possède rien de ce monde, rien, sinon ce que les gens me donnent. Et c’est clair maintenant, tout le monde sait que c’est cela, je–j’apprécie...
18 Et chaque sou qui me reste de nos réunions (Frère Lindsay et les autres savent juste de quoi nous avions besoin, et tout), nous l’affectons directement donc au service de l’Evangile, et nous essayons de mener une vie aussi simple que possible. Quand j’entre dans des villes, je ne cherche pas de grands hôtels. Le moins cher que je peux trouver, c’est celui-là que je veux. Voyez? J’aimerais être tout aussi pauvre que tout celui qui vient vers moi pour que je prie pour lui. C’est vrai. Si j’avais accepté l’argent qui m’a été offert, je serais un multimillionnaire.
Il y a un homme de la Californie, après que sa femme eut souffert d’un cancer de sein, ils durent prendre un avion rapidement parce qu’ils pensaient qu’elle se mourait. Et quand ce cancer l’a quittée, le rideau remonta brusquement à la fenêtre comme cela, devant des centaines de ces Arméniens et retomba comme ça. Cette puissance démoniaque quitta la femme, et le médecin avait dit qu’elle ne pouvait pas vivre jusqu’au matin. Et présentement, c’est une femme en bonne santé aujourd’hui, elle marche. Cet homme, propriétaire de cette... une partie de cette grande Mission Bell Winery, et autres, m’a envoyé un–un–un chèque, un ordre de paiement bancaire d’un million cinq cent mille dollars. Et j’ai refusé de recevoir cela dans mes mains et de le regarder. C’étaient les Baxter qui me l’avaient apporté. J’ai dit: «Non, monsieur, je n’aimerais pas regarder cela.»
«Mais, Révérend Branham, cela vous a été envoyé.»
J’ai dit: «Je n’aimerais pas regarder cela. Je ne voudrais rien avoir à faire avec l’argent.» Quand un homme a l’esprit sur l’argent, il perd Dieu. C’est vrai. Et c’est vrai...?... Vous ne pouvez pas garder votre esprit sur... Il vous faut être...
19 Voici trois choses, d’après le constat que j’ai en lisant sur les autres ministres, si jamais cela s’empare d’un prédicateur, ça en est fait de lui, et c’est un point faible: l’argent, les femmes, la popularité. C’est vrai. Evitez-en l’apparence même. C’est vrai. Quant à l’argent, je ne m’en soucie pas.
J’ai une petite femme potelée ici qui, je pense, est la plus douce femme qu’il y ait au monde. C’est juste. C’est juste. C’est la seule dont je me sois jamais occupé, et quelques petits enfants. Quand j’étais un pécheur, je menais une vie pure, et quand je suis devenu un chrétien... Et quant à la popularité, qui suis-je? Un bout de terre de six pieds [1,82 m], c’est tout: un pécheur sauvé par la grâce. Et n’eût été Dieu, où serais-je? Ainsi, je... Nous ne sommes rien. C’est vrai. Et nous sommes... Et priez pour moi.
Merci, mes amis. Maintenant, je vais me dépêcher, toucher juste les points essentiels de l’histoire de ma vie. Ma mère ne peut pas rester très longtemps, car dans ce récit, je dois inclure papa. Et vous savez comment cela est. Très bien.
20 Maintenant, lisons d’abord une portion des Ecritures. Et, rappelez-vous, on va sortir tôt ce soir et on s’attend à Dieu, pour que personne ne soit abandonné... J’aimerais arriver ce soir, le Seigneur voulant, après avoir parlé hier soir et ce soir, venir directement et commencer la ligne de prière, aussitôt après. Et la semaine prochaine, je vais, si cela m’est possible, avoir en moyenne une centaine de personnes par soirée, si je le peux, dans la ligne de prière, jusqu’à ce que nous aurons terminé. Vous avez été très gentils. Je vais, même si on doit me tenir par un bras et par l’autre, rester ici à l’estrade une fois de plus. Vous avez été très gentils et très respectueux. Je ferai tout mon possible pour vous aider, autant que je peux. Vous avez attendu ; vous avez été patients. Beaucoup ont été guéris, de grands signes et de grands prodiges ont été accomplis. Et j’espère que cette semaine sera la plus glorieuse de toutes. Et c’est le dernier service le plus long que j’aie jamais tenu à n’importe quel moment, et à n’importe quel moment de réunion.
21 Maintenant, dans l’Epître aux Hébreux, chapitre 13, voici les Paroles que nous lisons, à partir du verset 10. Je suis très content aujourd’hui de savoir que mes frères prédicateurs peuvent s’asseoir ici à l’estrade pendant que vous tous, vous cherchez le passage de l’Ecriture. Quand je leur demande de quitter l’estrade, pendant qu’ils viennent le soir, ce n’est pas que je ne veux pas que mes frères soient à côté de moi ; mais, rappelez-vous, ils sont humains, et je–je suis conscient que quelqu’un est près de moi. Voyez? Et ils sont assis là et ils prient pour moi. Et ce sont de bons frères, et j’accorde mon appui à tous leurs ministères. Ce sont de bons frères sauvés par Dieu ; mais ce qu’il en est, c’est que s’il y a quelqu’un... Les vibrations proviennent d’ici, et d’ici, et d’ici... Vous voyez, si je parviens à garder les gens éloignés, de manière à pouvoir les isoler un à un et leur parler...
22 Et maintenant, je souhaiterais donc lire la Parole, à partir du verset 10 jusqu’au verset 14 inclus.
Nous avons un autel dont ceux qui font le service au tabernacle n’ont pas le pouvoir de manger.
Les corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp.
C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte.
Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre.
Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.
Je souhaiterais en faire mon thème pour l’histoire de ma vie cet après-midi: Nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. Prions.
23 Notre Père céleste, oh! je suis très content aujourd’hui d’être ici à Cleveland, cette grande ville, l’une des villes principales de notre beau pays, et d’être ici pour témoigner de Ton Fils Jésus, qui mourut pour racheter ces races déchues de gens à travers le monde entier. Et maintenant que Tu nous as assemblés ici cet après-midi...?... déverse de Ton Esprit sur nous. Je crois en Toi.
Que chaque homme, chaque femme, chaque jeune garçon ou jeune fille, chaque église, chaque credo, chaque dénomination, chaque race, chaque couleur, oublie tout du passé maintenant. Accorde-nous de regarder à l’avenir. Accorde-nous de regarder à cette cité permanente qui est à venir. Cleveland est pour beaucoup de milliers une patrie, oui, des millions, plus d’un million de gens ici. Ô Dieu, nous prions que des hommes et des femmes ne soient jamais satisfaits jusqu’à ce qu’ils trouvent cette paix avec Toi, afin que nous puissions aller à cette cité permanente.
Je vois d’imposants gratte-ciels dans la ville, je vois de beaux bâtiments et de très belles constructions, mais il viendra un temps où il ne restera pas pierre sur pierre. Nous croyons que ces villes, lors de ce grand et important conflit à venir, seront secouées sous les puissances atomiques, et des millions mourront en quelques heures, volant en éclats, même la terre basculera de son orbite, sous des secousses, en allant vers le soleil. Une forte chaleur écorchera les gens comme le déclarent les Ecritures dans le Livre de l’Apocalypse.
Maintenant, aide-nous, ô Dieu, à nous concentrer sur Toi ; détendus, à suivre cette piste ensanglantée, je la revois, ô Seigneur, au mieux de ma connaissance. Aide-moi alors que je reprends dès le début, quand Tu avais placé Ta main sur Ton humble pauvre serviteur. Et que toutes mes erreurs, aujourd’hui, que les autres, les jeunes garçons et les jeunes filles qui viennent, qu’ils trouvent en cela un tremplin qui les rapproche de Toi. Que mes erreurs leur profitent, ainsi que mes souffrances, afin qu’ils Te connaissent dans la puissance de Ta résurrection. Car nous le demandons au Nom de Ton bien-aimé Fils, Jésus. Amen.
24 Maintenant, ceux qui sont à l’extérieur, entendez-vous très bien là-bas, dehors? Eh bien, je regrette que vous ayez à vous tenir là-bas sous le soleil. C’est vraiment dommage, mais nous n’avons simplement pas, on dirait, de place ici même.
Eh bien, chacun de nous sait, en–en ce moment où quelqu’un se met à parler de la maison, cela–cela nous rappelle certaines des expériences semblables que nous avons tous.
Combien d’étrangers y a-t-il ici, qui sont loin de chez eux? Faites-nous voir la main. Oh! la la! Il y en a beaucoup parmi vous. Très bien. Franchement, nous tous, nous sommes des pèlerins et des étrangers sur cette terre. Nous cherchons une cité à venir, celle dont Dieu est l’Architecte et le Constructeur. Abraham quitta le pays de Chaldée et la ville d’Ur, pour aller séjourner, confessant être pèlerin et étranger, car il cherchait une cité dont Dieu était l’Architecte et le Constructeur. L’inspiration, quelque chose lui disait qu’il y avait une cité quelque part, et Abraham est allé à sa recherche.
Jean, sur l’île de Patmos, vit notre demeure future descendre du Ciel, d’auprès de Dieu, là où nous irons un jour. La grande inspiration de Dieu nous dit que la demeure est juste au-delà de l’obscurité, là où nous allons tous.
25 Effectuons un petit voyage, s’il vous plaît. J’aimerais simplement vous parler du fond de mon coeur. Effectuons juste un petit voyage. Je vais simplement oublier que je suis même un prédicateur, et vous parler simplement. Rentrons à la maison juste un moment. Tout le monde aime faire cela. N’aimeriez-vous pas reprendre le vieux sentier une fois de plus...?.. ou vous tenir là plutôt, commencer on dirait à vous en souvenir? Je peux bien revoir chaque petit sentier, quand j’étais un petit garçon.
Beaucoup parmi vous se souviennent de ces expériences, de petites filles...Vous vous en souvenez, la plupart de ces petites filles... Cette vieille mère qui avait l’habitude de tenir les cordons du tablier, elle s’en est allée pour être avec Jésus. Ces petites filles avec qui vous avez joué, et vous vous empruntiez des crayons l’une à l’autre à l’école, beaucoup d’entre elles ont traversé la frontière...?...
Le vieux papa et la vieille maman, ainsi que les autres, qui vous apprêtaient pour aller à l’école, ils s’en sont allés. Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, nous en cherchons une qui est à venir.
26 A ma naissance, je pesais cinq livres [2,2 kg], un tout petit garçon. Et je n’ai pas beaucoup grossi depuis lors. Mais alors, ma mère m’a placé sur un oreiller. Je suis né dans une petite cabane en rondins, là loin dans les montagnes du Kentucky, dans le comté de Cumberland, près d’un petit ruisseau appelé Renox. Il n’y avait qu’une seule voie d’accès vers là, c’était de traverser le ruisseau. C’est l’unique voie pour y aller, c’est par le ruisseau. C’est un petit endroit isolé, là loin près de la frontière de Tennessee, sur la rivière Cumberland.
Mon père était un bûcheron. Ma mère, son père était un enseignant d’école et le directeur de l’école rurale. On n’allait pas souvent à l’école dans le Kentucky, vous savez, la rivière pouvait déborder, on ne pouvait pas aller. En été, on prenait une houe en forme de U et on découpait le maïs, le tabac, et des produits qu’on avait cultivés sur des collines, pour avoir de quoi vivre.
J’étais là, à côté de la petite cabane, il n’y a pas longtemps, j’en ai pris une photo. Je pense qu’elle a été publiée dans mon livre: une petite cabane de deux pièces. La véranda... le bout de la cuisine s’était affaissé. J’ai regardé cela. Je pouvais me représenter ma mère là-bas. Mon papa était juste un jeune homme, ma mère n’avait que quinze ans à ma naissance. Une petite enfant de montagne... Et mon papa a travaillé dur toute sa vie. Il est mort jeune, à cinquante-deux ans. Je suis reconnaissant que ma mère soit encore en vie aujourd’hui ; elle pouvait être ici avec moi.
27 Toute ma vie, je pense, j’ai été une personne mal comprise ; personne ne me comprenait. Quand j’étais un petit garçon, je pouvais... Au mieux de mes souvenirs... Ma mère sait après cela comment l’Ange du Seigneur était entré dans la pièce. Et je–je ne sais pas... Je sais ceci, je veux dire que ce n’était pas la bonté de mon père et de ma mère. Ils étaient tous deux des pécheurs. Ce n’étaient pas mes mérites propres, c’étaient les mérites de Jésus-Christ.
Notre famille... Plus tard, nous... pauvre (Oh! la la!), j’ai pratiquement honte de vous le dire, que je... à quel point nous avons dû vivre pauvres.
28 J’étais assis... J’ai été tellement mal compris que lorsque je parlais à quelqu’un dans la rue et qu’un autre surgissait, eh bien, celui à qui je parlais s’éloignait, me laissant debout là. Et j’aime les gens, mais personne n’avait rien à faire avec moi. J’étais ce qu’on appelait la brebis galeuse. Je descendais en ville, quand j’étais un petit garçon... A l’école, les gens n’avaient rien à faire avec moi. Je ne fumais pas, et tout, avec les autres, ils n’avaient donc rien à faire avec moi. Quand j’étais un... j’ai atteint l’âge de fréquenter les jeunes filles, seize, dix-sept, dix-huit ans, eh bien, comme je n’allais pas aux danses, aux fêtes et aux choses de ce genre, je faisais tapisserie. Ils n’avaient donc rien à faire avec moi.
Quand je suis devenu prédicateur à l’Eglise missionnaire baptiste, j’étais un fanatique. Dieu m’a finalement amené là où Il m’amenait auprès (Voyez-vous?), auprès des gens qu’Il a appelés.
29 Et, j’étais assis il n’y a pas longtemps sous la véranda. Je revenais d’une série de réunions. J’étais tellement fatigué que je pouvais à peine marcher. Oh! la la! J’étais très fatigué. J’ai simplement renvoyé de la maison la plus grande partie de la foule. J’étais assis sous la véranda. Ma pauvre femme, elle n’a que trente ans, mais elle grisonne. Je l’ai entourée de mon bras et j’étais assis là-bas sous la véranda, et nous nous balancions un peu. Elle a dit: «Es-tu fatigué, chéri?»
Et j’ai dit: «Si fatigué que je peux à peine me lever.»
Juste à ce moment-là, un véhicule s’est avancé. C’était ma pianiste, du tabernacle. Elle m’avait vu assis là, et elle a eu... elle a couru jusqu’à la véranda et elle s’est simplement mise à pleurer, elle a déposé quelque chose sur mon genou et s’est éclipsée. Elle a dit: «Je–je ne vous prendrai pas du temps. Reposez-vous pendant que vous avez ce temps. Je ne vais pas...» Alors, elle s’est éclipsée. J’ai pris cela. J’ai regardé cela. Il y avait dessus une petite photo. J’ai levé les yeux. J’ai vu de grosses grues de Canada. Nous en avons en Indiana ; je ne sais pas si vous en avez par ici ou pas. Elles avaient passé toute la journée à se nourrir aux étangs. Le soleil se couchait à l’ouest. J’ai regardé par là et il y avait ce poème:
Coucher du soleil, et étoile du soir
Et pour moi un clair appel,
Qu’il n’y ait pas de gémissement à la frontière,
Quand je m’éloignerai du rivage.
30 Vous l’avez entendu. C’était une photo d’un navire qu’on voyait venir sur l’eau, au coucher du soleil, une étoile apparaissait. Eh bien, j’ai regardé là, et j’ai dit: «Chérie, penses-y. Il y a quelques années, je descendais la rue, je parlais à quelqu’un. Eh bien, quelqu’un d’autre s’avançait et lui parlait ; eh bien, ils s’en allaient.» Et j’ai dit: «Maintenant, je dois pratiquement me cacher quelque part dans les bois pour être à l’écart. Et si vous atterrissez quelque part, à bord d’un avion et qu’on sait que vous êtes de passage, il y aura des malades étendus là sur des rampes pour qui prier.» J’ai dit: «Penses-y donc.» J’ai dit: «Qu’est-ce qui est à la base de cela? Mon instruction? Je n’en ai aucune. Ma personnalité? Je n’en ai aucune. Qu’est-ce qui est à la base de cela? Le Sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui m’a racheté. C’est Lui qui m’a donné des amis.»
31 J’ai regardé, j’ai vu ces petites grues de Canada descendre en poussant des cris rauques. Et j’en ai regardé deux ou trois voler. J’ai dit: «Regarde, chérie, elles ont été... Dieu a pourvu pour elles toute la journée. Elles ont mangé des écrevisses et des vairons et autres, là dans les étangs, et la nuit tombe maintenant ; elles se rassemblent aux chutes de l’Ohio, là où toutes les grues vont s’assembler la nuit. Elles se mettent là et piaulent ensemble comme si elles étaient à un pique-nique et passent simplement un... dorment ensemble la nuit. Dieu a pourvu pour elles.»
32 Juste à ce moment-là, deux de mes oiseaux favoris... Vous pouvez deviner lesquels: les rouges-gorges. Oh! Combien j’aime un rouge-gorge. Depuis que j’ai entendu cette histoire, une petite fiction, quand Jésus se mourait à la croix... Ecoutez, petits garçons et petites filles, ne tirez jamais sur mon petit rouge-gorge. Laissez-le tranquille. C’est un très bon petit oiseau. Et je pense, la petite fiction et le cantique, vous savez, racontent que quand Jésus se mourait, personne n’est allé auprès de Lui. Alors, un petit oiseau brun a volé jusqu’à la croix pour essayer de Le sauver, arracher les clous de Ses mains. Il a eu sa petite poitrine toute rouge de Sang, il s’est envolé. Et depuis lors, il a eu la poitrine rouge. Je–j’y pense, et je me dis: «Ô Dieu, laisse-moi sceller ma poitrine avec Ton Sang aussi, là, lorsque je passerai devant Toi.»
C’est juste une petite chose qui fait que j’aime les rouges-gorges et... Deux d’entre eux ont volé là, dans l’arbre, et sont allés à leurs nids ; les petits faisaient du boucan. J’ai dit: «Regarde, Dieu les a nourris toute la journée. Ils sont fatigués et épuisés maintenant. Ils sont entrés dans leurs nids auprès de leurs petits pour se recueillir pendant la nuit. Eh bien, ô Dieu, un jour, quand cette vie sera complètement terminée, et que j’aurai fait de tout mon mieux, ne voudras-Tu pas me permettre de me recueillir auprès des gens à qui j’ai prêché?» Aussi certainement que Dieu a un lieu de recueillement pour les oiseaux, Il en a un pour nous. Un jour, nous nous rassemblerons au coucher du soleil, nous irons nous recueillir.
33 Eh bien, je me souviens de l’époque où j’étais un petit garçon d’environ... Nous étions environ à quatre dans la famille. Je suis... Ma mère est la maman de dix enfants, neuf garçons et une fille. J’étais l’aîné de la famille. Alors, ils se suivaient avec une différence d’environ un an et quelque mois, sur toute la ligne jusqu’à la petite fille. Et maintenant, elle est mariée, elle a un enfant.
Mais je peux me rappeler quand nous étions juste à trois ou quatre, dans le groupe ; nous habitions une vieille petite maison, et on avait quitté la maison de maman Rush, j’en parle, une petite cabane à deux pièces, avec de vieux bardeaux en lamelle, vous savez, et avec un côté affaissé comme cela. Et là, nous nous assemblions tous, et–et un petit vieux... Devant la–la porte, je peux bien m’en souvenir, toute l’herbe s’était fanée, là où cette ribambelle de petits Branham se vautraient là dehors, comme un tas de petits opossums autour d’une tanière. De drôles de petits garçons...
34 Et nous avions une table, on n’avait pas beaucoup de meubles dans la maison. Je peux me souvenir de deux vieux lits, le vieux grand imposant...?... lits avec des colonnes élevées et en bois de noyer, et je pense que c’était ça. Nous avions des paillasses. Avez-vous déjà dormi sur une paillasse? Oui, vous savez de quoi je par... Oh! Je ne suis pas le seul garçon de campagne, n’est-ce pas? Alors, une vieille paillasse... Et on avait un vieux lavabo, maman en avait, juste entre eux. Et la partie du milieu était en marbre, ici, deux petites choses de côté, de petits tiroirs qu’on tirait. Je m’en souviens. Et de l’autre côté, il y avait un vieux tronc qui avait ces petits...?... à l’intérieur, vous savez. Il y avait ces petits tic-tac, ou je ne sais comment on appelle cela, sur le–sur le–le métal. Et maman était à l’abri, là à la cuisine, elle avait le même genre d’histoire dessus. Et papa nous avait donné un–un banc que nous avions placé derrière la table à manger.
35 Et, tenez, je n’oublierai jamais. Avez-vous déjà mangé, étant assis sur un vieux banc en bois dans la cuisine? Oh! la la! Je me rappelle que maman avait l’habitude d’appeler en criant à l’heure du dîner, et tous ces petits Branham se débarbouillaient, passaient en dessous de la table, vous savez, et remontaient sur le banc de l’autre côté. Et nous avions un immense pot à dîner, principalement avec le ragoût. Chacun en prenait un plat plein. Et nous faisions cuire notre pain, maman faisait cuire cela dans une–dans une–une moule à pain, du pain de maïs. Et elle le coupait au milieu et plaçait cela, et déposait à table et... Vous savez, Jésus rompait du pain et le bénissait ; Il n’a jamais coupé cela. Alors, chacun rompait son propre morceau de pain. C’est ainsi qu’on s’y prend là dans le Kentucky, frère.
Elle prenait donc cette farine non tamisée et la tamisait. Je m’asseyais juste à côté de papa, là où il y avait du pain, je m’arrangeais toujours pour avoir le bout du pain. C’était brun et croustillant, vous savez. Je prenais cette partie-là, et puis, nous avions... Nous avions la soupe des haricots et j’avais... On émiettait le pain de maïs. Et, vous savez, ce ne serait pas mal maintenant même (C’est vrai.), rien que d’y penser ; ce serait bon.
36 Et je me rappelle, nous nous asseyions là et nous mangions. J’ai mangé dans divers restaurants depuis lors, mais, oh! frère et soeur, si seulement je pouvais retrouver ce lieu-là une fois de plus (C’est vrai.), ces anciens temps, de jadis, ainsi que tous les bien-aimés! Oh! Comme nous nous rassemblions là-bas!
Et je me rappelle quand on a déménagé de là vers un autre endroit. Papa avait l’habitude de nous amener en ville le samedi soir. C’était une grande soirée. On avait un petit wagon Jersey, tiré par un petit mulet. Je me souviens de son nom: Cootsie ; c’est comme ça qu’on l’appelait. Un petit mulet, et papa allait le prendre. Je le voyais revenir quand il... Papa était un homme de petite taille, d’à peu près ma taille. Je le voyais retrousser les manches. Nous avions un miroir attaché à un arbre dehors et une tablette où se laver. Vous vous rappelez quand on s’en servait, et le... Maman faisait des serviettes à base de vieux sacs de farine, elle enlevait des fils de bordure, vous savez, faisant de petites franges dessus. Ils étaient durs. C’était...?... Quand elle me frottait les oreilles avec, je les trouvais tout durs. Elle me mettait là debout et m’amenait à me laver moi-même, elle s’en servait durement, et...
37 Et je me rappelle avoir vu papa alors qu’il retroussait les manches et–et se débarbouillait ; je me disais: «Oh! la la! Mon papa, il ne mourra jamais. Regardez ces gros muscles.» Il était un bûcheron et il avait des bras très forts. Je me disais: «Oh! la la! Regardez-le ; il ne mourra jamais.» Mais nous n’avons point ici-bas de cité permanente. Il est mort jeune homme, de loin plus jeune que je le suis maintenant, à sa mort.
38 Et puis, quand... Un peu plus tard, je me rappelle aussi l’emplacement de la vieille maison. Je regardais cette vieille maison et je me disais: «Oh! la la! N’est-elle pas solide? Oh! Comme c’est merveilleux! Quelle construction!» Je disais: «Cette maison subsistera pendant plusieurs générations.» Je suis passé par là juste avant de venir ici, il y a un complexe d’habitations qui a été réalisé là maintenant. Rien pour représenter...
Je me rappelle un vieux champ là-bas où nous... mon frère et moi avions l’habitude d’attraper ces petites sturnelles ; nous sortions et nous essayions de les attraper là dans le champ. On passait par là en courant. Et, oh! la la! Oh! la la! vous ne savez pas ce que je donnerais pour avoir l’occasion de courir une fois de plus dans ce sentier-là, pieds nus, rencontrer papa alors qu’il traversait le champ. Il prenait un enfant dans un bras, un autre dans l’autre, et marchait avec nous vers la maison. Oh! la la! Cette époque d’or!
Je me rappelle quand papa se tenait là. Et je me disais: «Oh! Que c’est glorieux! Oh! Comme tout ça est!» Beaucoup parmi vous ont des expériences semblables, mais ces villes disparaissent. Ces maisons n’existent plus. Ici où passait la vieille rivière, où j’avais l’habitude de m’étendre pour boire de l’eau fraîche...?... Il n’y en a plus là. Nous n’avons rien de terrestre ici qui durera très longtemps.
39 Remarquez, là vers l’école... Oh! Je me rappelle avoir fréquenté l’école à cette époque glorieuse. Je me souviens que papa et maman avaient l’habitude d’aller en ville le samedi soir. Nous les enfants, nous aimions les accompagner. Ils payaient leur facture de l’épicerie. Papa gagnait en tout soixante-quinze cents par jour. C’était beaucoup d’argent à l’époque, mais il devait nourrir cinq enfants avec.
Et, regardez, vous tous, vous savez cela à partir de mon témoignage, quand je raconte des choses, que ce soit bon ou mauvais, je dois être véridique et sincère. Vous le reconnaîtrez au Jugement ; toutefois, je sais cela ici. Mon père buvait beaucoup, beaucoup. Un Irlandais, et il... En fait, c’est cela qui l’a tué.
40 Remarquez, je me rappelle quand il revenait, nous allions en ville le samedi soir. Nous nous entassions tous dans un petit wagon Jersey pour aller en ville payer la facture de l’épicerie. Nous nous enveloppions de couvertures si c’était en hiver. En été, nous nous asseyions sur de la paille. Nous nous arrêtions là au coin, la vieille alimentation...?... Et je me rappelle qu’après qu’on eut payé la facture de l’épicerie, papa recevait en cadeau un petit sachet plein de bonbons. Il sortait avec. C’était pour nous les garçons. Mon vieux, il y avait cinq petites paires d’yeux bleus posés sur ce sachet de bonbons, et chaque bâton... Ces anciens bonbons à la menthe étaient bons. Et chaque bâtonnet devait être découpé en parts égales. Et s’il arrivait qu’il y en ait un sans assez de bâtons, chaque oeil veillait à ce que ça soit tout à fait conforme. Oui, oui. Nous nous tenions là et on partageait ces bonbons, et nous les mangions. Et parfois, j’essayais de m’amuser, alors que je suçais mon bonbon un moment, je le mettais dans la poche, et je le conservais. Et le lundi, maman disait: «William.»
Je répondais: «Oui, maman.»
«Viens me puiser un sceau d’eau.»
Je disais à mon frère: «Humpy, je vais te laisser sucer ce morceau de bonbon si tu vas puiser ce sceau d’eau pour moi.» Oh! Je le laissais lécher cela à deux reprises. Et j’étais un manager. C’était une journée de loisir pour moi, si seulement je pouvais résister à la tentation de manger ce bonbon-là. Ces vieux bâtonnets à la menthe, vous en souvenez-vous? C’était bon. Oh! la la! Je pense, je pourrais sortir demain m’acheter un paquet des Hershey, mais cela n’aura jamais le goût de l’autre. C’est le meilleur bonbon que j’aie jamais mangé. Et nous conservions cela, vous savez. Et nous louions le service les uns des autres au sujet... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... une ration limitée de nourriture et de produits, ce que nous pouvions payer comme facture. Ecoutez...?... Maman...
41 Ecoutez, mes amis ; ce n’est pas un péché que d’être pauvre. Non, ça ne l’est pas. Et peut-être que personne parmi vous n’a eu à passer par ce chemin-là ; vous ne savez pas ce que c’est. C’est pourquoi je ne peux jamais devenir un homme riche alors que je vois dans la rue des petits enfants pauvres sans habits à porter et des gens sans charbon en hiver. Comment puis-je m’asseoir et garder de l’argent entre mes mains alors que pareilles choses se passent? Je ne pourrais pas faire cela. Personne ne peut faire cela avec un quelconque coeur. C’est vrai. Je ne vois pas comment les riches peuvent s’amasser des trésors comme cela. Non, non. Que Dieu ait pitié. Je cherche une cité à venir, dont Dieu est l’Architecte, le Constructeur et le Fondateur.
42 Et je me rappelle, juste un tout petit cas. Je me rappelle, une année, j’ai fréquenté l’école toute l’année sans chemise. Il y avait une femme riche pour qui mon papa travaillait, elle m’avait donné un manteau. Je n’oublierai jamais cela. Au début, quand je suis allé à l’école, maman m’avait confectionné une paire de... des habits, je pense que c’était fait à partir du manteau de mariage de papa [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... avait d’énormes boutons blancs dessus. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... une espèce de vêtement composé d’une chemise et un pantalon boutonné ensemble à la taille, vous savez. Tous les enfants se moquaient de moi, ils disaient que j’avais l’air d’un mollasson. Peu m’importait ce qu’ils disaient. Si c’était le manteau de mon papa, si cela avait été assez bon pour papa, c’était assez bon pour moi. J’aurais souhaité l’avoir aujourd’hui.
Je me rappelle cet hiver-là, je n’avais pas de manteau à porter pour aller à l’école. Je me rappelle un jour, en allant... C’était vers mars. Je portais ce vieux manteau et je l’attachais avec des épingles comme ceci. Qu’il pleuve ou quoique ce soit à l’école, je devais porter ce vieux manteau. Je ne portais rien, car je ne pouvais rien avoir. Je me rappelle, la monitrice m’a dit, elle a dit: «William, pourquoi n’enlèves-tu pas ce manteau-là?»
J’ai dit: «Monitrice, je–j’ai froid.» Je n’avais pas froid. Je ne pouvais pas l’enlever.
Elle a dit: «Va là-bas au poêle.» Elle a allumé ce poêle-là, la sueur me dégoulinait sur le visage. Elle a dit: «N’as-tu toujours pas chaud?»
J’ai dit: «Non, madame.» Eh bien, je ne pouvais pas l’enlever ; je ne portais rien en dessous de cela (Voyez?), j’avais attaché cela en haut comme ceci.
Alors, elle a dit: «Eh bien, il te faut ... un rhume, il te faut rentrer à la maison.» Et elle m’a renvoyé à la maison.
43 Je me rappelle la première chemise que j’ai eue après cela. Les enfants de ma tante paternelle étaient venus chez nous. Et l’un d’eux était une fille d’à peu près mon âge. Ils sont restés deux ou trois jours, et quand ils sont rentrés, la jeune fille avait laissé une robe là, l’une de ses robes. Je me suis mis à examiner cette robe-là. Elle était à manches courtes. Je me suis dit: «Je peux en faire une chemise.» J’ai découpé une–une partie de la robe, je l’ai portée, vous savez, et je me suis débarrassé de mon manteau: ça avait un très bon air. Alors... Seulement les boutons étaient derrière. Mais je l’ai enfilée et je suis allé à l’école, et tous les enfants se sont mis à se moquer de moi. Je me rappelle cependant qu’ils avaient ce petit dugey-ma-flock dessus, vous savez, le petit je ne sais comment vous appelez cela. Qu’est-ce? Le rick-rat (C’est exact), rick-rat tout autour de cela, vous savez, sur tous les côtés comme cela, et–et cela... J’ai mal prononcé cela, n’est-ce pas? Rick-rack [Ganses en zigzag]? Rick-rack. C’est exact. D’accord. Alors, j’avais tout cela de haut en bas...
Et j’ai dit: «Vous vous en moquez, ai-je dit. Regardez, vous ne savez simplement pas. C’est une partie de mon costume indien.» Costume indien? La robe de ma cousine! Ils se sont tous moqués de moi et ils m’ont tellement raillé que j’ai dû rentrer à la maison en pleurant. Oh! la la! Ce qui traverse...?.. C’est vrai.
44 Très bien. Eh bien, ces anciens temps passent. Je me rappelle le temps de fréquenter l’école. Nous les enfants, nous ne pouvions pas prendre notre dîner comme les autres enfants. Beaucoup d’entre eux avaient... pouvaient... Leurs mères faisaient cuire du pain ; ils préparaient des sandwiches, vous savez, et pouvaient mettre quelque chose au milieu. Mais nous ne pouvions pas nous permettre ce genre de pains. J’avais un petit sceau d’un demi galon de sirop. Et nous emportions un petit pot là-dedans, et nous avions des légumes dans l’un. L’autre contenait peut-être des haricots ou tout ce que nous avions laissé: un morceau de pain de maïs était là, ainsi que deux cuillères. Et nous–nous avions honte de manger devant les autres enfants, mon frère et moi. Et nous nous éloignions discrètement et allions sur la colline. Nous descendions à la lisière des bois, nous nous asseyions là-bas et nous mangions entre nous.
45 Ecoutez, ce frère-là est dans la Gloire aujourd’hui. Oh! la la! Combien j’aurais souhaité qu’il soit ici. Je–je vous assure. Il n’y a pas longtemps, je revenais d’une série de réunions au Texas. Oh! J’étais très fatigué. Eh bien, j’ai dit: «Remontons la route en voiture.» Alors, nous remontions la route en voiture et nous sommes passés par l’ancien emplacement de l’école que nous avions fréquentée. J’ai regardé cet endroit et je me suis dit: «Oh! la la!...» Je me suis arrêté. J’ai dit: «J’aimerais boire à ce vieux puits là-bas.» Je suis allé boire de l’eau, j’ai pompé cela, et j’ai bu. Je me suis incliné sur la clôture comme ceci, je regardais. L’enfant et ma femme cueillaient des violettes là dans la cour. Je me suis mis à penser à différentes choses et je me rappelle nous voir, nous tous les petits garçons en ligne là-bas: c’était lors de la Première Guerre mondiale. Et ils...
J’étais un drôle de petit garçon, et nous avions les mains appuyées sur leurs épaules...?... ces bas, rabaissés, ce qui avait des bas, et–et... ou des chaussures, et les orteils tout ressortis par là, debout là. Je me rappelle une fois, c’était juste après Noël. Maman avait fait des pop-corn. Nous en avions amenés une quantité dans un sachet à l’école. C’était une chose rare. Elle avait fait des pop-corn qu’elle avait attachés à un fil sur le sapin de Noël, ce qu’elle avait laissé. Et un petit cèdre, qui avait été découpé dans le champ, elle avait mis de pop-corn tout autour, elle a pris des papiers, en a fait des boucles, vous savez, a mis cela autour, nous sommes arrivés à l’école.
46 Et je me rappelle, j’étais assis là et je regardais. Je me rappelle maman nous avait donné ce sachet de pop-corn, et nous avions placé cela dans le vestiaire, là où nous gardions nos–nos manteaux ou nos repas. Et il m’est arrivé de penser à ces pop-corn-là. J’ai levé la main. La monitrice a dit: «Que veux-tu, William?»
J’ai dit: «Pouvez-vous m’excuser?»
Elle a dit: «Oui.»
Je suis allé au vestiaire, j’ai plongé la main là, j’ai pris une bonne poignée de ces pop-corn, je suis sorti, je me suis tenu dehors derrière l’école, j’ai mangé ces pop-corn-là et je suis revenu. A l’heure du dîner, nous sommes allés prendre notre repas, nous sommes allés sur la colline. Et Edward m’a dit, il a dit: «Dis donc, frère, il est arrivé quelque chose à ces pop-corn.»
«Assurément, n’est-ce pas?» Je savais ce qui était arrivé à cela. J’avais mangé cela.
47 Pendant que je me tenais là, penché sur la clôture, et me souvenant de cela, j’ai dit: «Ô Dieu, je donnerais le monde entier et toute ma vie maintenant si je pouvais lui prendre cette poignée de pop-corn, là où il est, et le lui rendre. Il est mort avant que nous n’ayons beaucoup de biens ; on avait pratiquement juste assez de quoi vivre. Dieu a retiré sa précieuse vie.
J’étais là à l’ouest, travaillant dans une ferme des vaches, et il est mort à l’hôpital en me réclamant. On pouvait entendre ses cris jusque dans la rue, criant: «Bill, viens auprès de moi.» Un de ces jours, quand je franchirai le portail, je serai là. C’est vrai. Il a été sauvé juste avant de mourir.
48 Je me rappelle pendant que je regardais cela là, alors je m’en suis souvenu. Je me disais... J’ai levé les yeux vers la colline, là où nous patinions en traîneau. Je m’en souviens, vers 1930... 1917. Maman travaillait pour l’Etat, elle cousait des chemises pour les soldats. On avait un ballot de chemises, et c’est ainsi que nous vivions. On devait descendre un week-end, emmener les chemises. Elle recevait quatre dollars et quarante-quatre cents pour avoir cousu un ballot de chemises. C’est de cela que nous vivions.
49 Très bien. Quand elle descendait, je me rappelle, nous les petits garçons... Elle ne pouvait pas nous acheter un traîneau. Tous les jeunes garçons se promenaient en traîneau sur la colline. Il neigeait beaucoup, il tombait de la neige fondue et cela gelait au sommet, et nous descendions la colline en patinant avec notre traîneau. Mon frère et moi n’avions pas de traîneau ; ainsi, nous allions à une vieille décharge de la campagne, nous prenions une grosse cuvette. Et nous nous essayons dans cette cuvette, nos jambes entrelacées, nous étreignant. On descendait la colline. Nous n’avions peut-être pas autant de classe que les autres, mais nous patinions malgré tout. Ainsi, nous... cela marchait très bien jusqu’à ce que le fond de cette histoire cédait. Alors, nous ne pouvions plus nous déplacer à bord. Nous descendions nous procurer un vieux rondin. Nous remontions la colline et nous montions sur ce rondin, et là, nous descendions la colline sur le rondin. Oh! la la!
50 Je me rappelle qu’en ce temps-là, je voulais devenir soldat. Je voyais ces soldats venir d’Utica Pike: le drapeau flottait (Oh! la la!), on hissait la bannière, aux battements des tambours. Je me tenais là, un tout petit garçon, la bouche ouverte, les cheveux me pendant au visage. «Oh! Quand je deviendrai un homme, je deviendrai un soldat.» Je les voyais porter ces jambières et se tenir là. On criait: «Garde à vous!» Et tout le monde se tenait...?... Je disais: «Oh! la la!» Et quand j’étais devenu assez grand et que la guerre avait éclaté, ils n’ont pas voulu m’accepter. D’une part, j’étais un prédicateur et, d’autre part, je pense, je n’étais pas assez homme pour aller. Ils ne m’ont simplement pas accepté. J’ai essayé plusieurs fois, j’ai essayé d’être volontaire, et ils ont dit: «Nous vous appellerons si nous avons besoin de vous. Révérend Branham, retournez.»
Je me suis dit: «Bon.» Mais, mes amis, j’ai finalement revêtu un uniforme. C’est vrai.
51 Je me rappelle, Lloyd Ford, un ami à moi. Il avait l’habitude... Il était membre de ce qu’on appelait les Lone Scouts [scouts solitaires]. Il vendait les journaux appelés Pathfinder [Eclaireur] ou quelque chose comme ça. Alors, il avait gagné un costume de scout en contrepartie de cela. Eh bien, je... Oh! J’appréciais ce jeune garçon. Je lui ai dit, j’ai dit: «Lloyd, quand tu auras usé cela, veuille bien me le donner.»
Il a dit: «Assurément, je te le donnerai.» Mais, oh! la la! Ce costume a duré longtemps, on dirait. J’en étais arrivé à penser que cette tenue ne s’userait point. Puis, finalement, il a dit qu’il me la donnerait une fois que ça serait usé. Eh bien, j’ai attendu quelque temps. Peu après, j’ai constaté qu’il ne le portait plus. J’ai dit: «Lloyd, qu’est devenu ce costume?»
Il a dit: «Eh bien, Billy, je vais voir si je peux le retrouver.» Il a cherché çà et là, il est revenu et il a dit: «Eh bien, Billy, a-t-il dit, le–le dernier morceau de cela, a-t-il dit, ça s’est déchiré, et–et maman a fait de ce manteau une paillasse pour le chien.» Et il a dit: «Tout a été abîmé et ça a présentement disparu.» Il a dit: «Je n’arrive pas à en retrouver un morceau, à part une seule jambière.»
J’ai dit: «Eh bien, apporte-la-moi.» Juste une jambière, un petit... Cela avait un cordon, une petite jambière à peu près comme cela. Il m’a apporté cette unique jambière et je me suis dit: «Oh! la la! Combien j’apprécie cette jambière.» J’ai donc porté cela à la maison, vous savez, et je me suis dit: «Oh! C’est chouette. Si seulement je peux paraître devant les petits garçons à l’école, dans cette jambière!»
52 Je suis donc descendu là ce jour-là. Je me rappelle que je suis allé à l’école. J’ai directement gravi la colline, et je me suis dit: «Eh bien, comment vais-je m’y prendre? Je dois trouver un prétexte pour porter cette jambière, de sorte qu’ils ne sachent pas que c’est l’unique jambière que j’ai. Alors, je–je ne sais quoi faire.» Et j’ai remis cela dans mon manteau, je suis allé à l’école. Et là, Edward et moi descendions la colline sur ce vieux rondin et je–je me suis renversé sur le rondin et j’ai feint de m’être fracturé la jambe. J’ai dit: «Oh! la la!» Je ne m’étais point fracturé. J’ai dit: «Oh! la la! Hum, ouf, j’ai une entorse à la jambe.» J’ai dit: «Je me rappelle bien, j’ai une de mes jambières...?... ici dedans.» J’ai dit: «Cela aidera beaucoup ma jambe.»Et j’ai porté cela et je suis allé à l’école.
J’allais à... Connaissez-vous les anciens tableaux noirs que nous avions à l’école? J’allais écrire au tableau, ainsi j’ai fait comme ceci (Voyez?), j’ai fait ressortir ma jambe comme ceci, celle qui avait la jambière. Je me suis tourné de côté comme ceci, et j’ai écrit...?... Tout le monde et–et tous les enfants se sont mis à rire de moi, et...?... comme cela, et ils... Je me suis mis à pleurer. La monitrice m’a renvoyé à la maison. Je portais une seule jambière...
53 Mais, frère, soeur, aujourd’hui, j’ai un uniforme, et je suis dans l’armée, l’armée de l’Eternel, combattant les ennemis, les méchants, revêtus... Vous pouvez ne pas être en mesure de voir cela, mais je sais que cela est là ; je la sens, l’armure de Dieu: le Plein Evangile dans mon coeur, le baptême du Saint-Esprit, Dieu opérant des signes et des miracles, le casque de la foi... le bouclier de la foi, et le casque du–du salut ; chaussé de l’Evangile ; l’épée en main, je vous ai rejoint dans le rang ici maintenant, notre armure est en nous.
54 Pendant que j’avais les yeux levés et que je me souvenais de ces vieux temps, je me suis mis à pleurer. Ma femme a dit: «Je pensais que tu étais revenu à la maison pour te reposer.»
J’ai dit: «Chérie, je me souviens de ces choses. Je me demande: ‘Où est Ralph Fields? On dit: ‘Il est mort.’ ‘Où est Wilmer?’ ‘Mort.’ ‘Où est mon frère Edward?’ ‘Il est mort.’ ‘Où est Rollin Halloway?’ ‘Mort.’ Nous n’avons point ici-bas de cité permanente.»
J’ai regardé en arrière sur la colline pour voir là où se trouvait la vieille demeure. Je me suis dit que si seulement je pouvais voir ce vieux sentier, ce vieux... au travers de ces roseaux là menant vers la maison! Ça n’y est plus. La maison n’est plus. Papa n’est plus. Oh! la la! Nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir, dont Dieu est l’Architecte et le Constructeur.
Mes amis sont partis. Mon frère est parti. Papa est parti. La maison n’est plus. Maman et moi nous sommes restés, pour l’histoire.
55 Remarquez, alors... Je pense à toutes ces choses et comment j’ai volé à mon frère une poignée de pop-corn. Tout cela m’est alors revenu à l’esprit. Frère, soeur, ne faites jamais quelque chose de mal, car cela vous reviendra aussi sûr que vous êtes vivant. Faites le bien ; et vous êtes tenu de bien finir.
56 Et puis, je me souviens... Je vais devoir me dépêcher, car il se fait tard, aller droit au but maintenant. C’est... On doit quitter dans quelques minutes. Et vous m’accorderez votre attention comme vous l’avez fait, je pense ; vous êtes vraiment gentils.
Je souhaiterais avoir le temps de progresser et de raconter l’histoire, de la venue du don et tout, mais je vais devoir plutôt escamoter cela. Je me rappelle quand (Beaucoup parmi vous liront cela dans le livre et tout), comment l’Ange du Seigneur m’est apparu là, qu’Il m’avait dit de ne jamais fumer ni boire ni souiller mon corps d’aucune manière, car il y aura pour moi un travail à faire quand je serai devenu plus grand. Il m’est apparu dans un buisson, et comment on avait mal compris cela. Ma mère peut vous raconter l’histoire, elle est ici. Et même ma meilleure amie m’a une fois traité de grosse poule mouillée, car je ne voulais pas fumer une cigarette.
57 J’ai toujours eu mon opinion sur une femme qui fume une cigarette, et je ne l’ai pas changée. C’est vrai. C’est la chose la plus vile qu’une femme ait jamais faite. C’est vrai. De les voir assises à un endroit... L’autre jour, je me suis mis à crier: «Du feu!», ici même dans cette ville. Une femme était là, et la fumée sortait autour d’elle comme cela, tenant un pauvre petit enfant dans ses bras. Je me suis dit: «Voulez-vous que les yeux de cet enfant-là deviennent des cendriers? Dieu ne vous donne jamais cet enfant dans ce but-là. Il est de votre devoir de l’élever correctement.»
Et, femmes, écoutez ça: Recevez mon conseil, si vous fumez. Oh! Au Nom de Jésus, oubliez ça. Ne faites jamais cela ; c’est horrible. Ne faites pas ça, car je sais que si cet esprit qui me dérange... Eh bien, ne vous levez pas pour partir, tout le monde saura que vous êtes coupable. Voyez?
Eh bien, je sais une seule chose: si cet Ange du Seigneur vient de la part de Dieu, comme je sais que c’est le cas, vous répondrez certainement au jour du Jugement pour avoir fait cela. Nous sommes dans l’esprit de derniers jours: les gens sont emportés, enflés d’orgueil, on ne peut rien leur dire ; ils savent tout cela. Ils n’aimeraient pas s’arrêter pour écouter un humain, et réfléchir. Ecoutez. Arrêtez ces choses-là. Vivez correctement et vivez devant Dieu.
58 Je vais vous dire une chose, recevez le Saint-Esprit, et alors vous pouvez aller de l’avant et fumer après avoir reçu le Saint-Esprit. Quelqu’un m’a dit l’autre jour: «Avez-vous déjà baptisé quelqu’un qui a fumé?»
J’ai dit: «Ecoutez ça, frère, je n’ai pas un point de référence dans mon église. (Voyez?) J’enseigne aux gens la vérité, et puis, quand ils reçoivent Christ, Christ s’occupe du reste.»
Il y a un vieux chêne là dehors. Il porte des feuilles toute l’année, tout l’hiver. Au printemps, ces vieilles feuilles mortes, suspendues là, on n’a pas à se mettre à enlever les feuilles pour permettre aux nouvelles de pousser. Laissez simplement la nouvelle vie monter, les anciennes feuilles tombent. C’est vrai. Laissez le Saint-Esprit entrer dans le coeur d’une personne, elle se purifiera, se mettra au point et des choses semblables. C’est exact. Amenez-le simplement à Christ. C’est tout. Après, c’est l’affaire de Dieu à partir de là.
59 Eh bien, je ne dis jamais aux gens ce qu’ils doivent faire et ce qu’ils ne peuvent pas faire, et ce que... C’est entre eux et Dieu, mais je sais que l’une des choses les plus viles que j’aie jamais vues les femmes faire, c’est fumer. Je me tiens ici et j’en vois assises là qui agissent comme cela. Il y a bien en moi quelque chose. Je souhaiterais ne jamais éprouver un tel sentiment, mais il y a quelque chose en moi qui me fait éprouver ce sentiment-là. Et je... Ce n’est pas moi ; c’est Lui. Et je sais à partir de cela ce qui arrivera au Jugement. Echappez donc à cela. Vous n’avez pas à faire cela. Eloignez-vous-en. Tenez-vous-en loin. Vous ne pouvez pas passer dans cette ligne de prière sans que cela soit dénoncé en vous. Ça, c’est une chose sûre. Il dénoncera cela chaque fois.
60 Et remarquez cette unique chose maintenant. Plus tard dans la vie, je–j’ai eu des amies comme tous les jeunes gens. Et je me rappelle avoir été un peu sceptique concernant les jeunes filles. J’ai vu les manières des femmes. Et franchement, je n’ai jamais eu beaucoup à faire avec des femmes. Je ne veux pas parler de vous, soeurs, là, mais je... Rien que de voir combien elles étaient infidèles, certaines d’entre elles... J’étais là, je voyais mon père boire et flâner à ce genre d’endroits, et peut-être que je restais là, je voyais comment les femmes sortaient et étaient infidèles. Et beaucoup de ces femmes sont déjà parties affronter le jugement maintenant, elles auront à se tenir là en ce jour-là.
Et je disais que je ne me marierais jamais (Je ne voulais rien avoir à faire avec une femme) que je serai un trappeur et un chasseur toute ma vie, et que je n’aurai rien à faire avec une jeune fille. Alors, quand j’ai atteint environ... Quand j’avais même dix-sept, dix-huit ans, je passais dans la rue, je voyais une jeune fille d’un côté de la rue, et si j’avais l’impression qu’elle allait me dire quelque chose, je traversais et allais de l’autre côté de la rue, car je ne voulais rien avoir à faire. C’est tout, je ne voulais pas m’accrocher, être entrelacé avec cela ni rien, je voulais me garder loin de cela. Ainsi donc, je suis allé de l’avant. Mais finalement, j’ai trouvé une jeune fille qui était une véritable jeune fille. Elle était–elle était une chrétienne. Elle est plus tard devenue ma femme.
61 Je pense que vous vous demandez comment je me suis donc marié étant donné que je suis très timide. Je vais vous raconter comment cela est arrivé, aussi vite que possible. Je l’ai rencontrée. Elle était une–une jolie jeune fille, seulement elle était vraiment une dame, de par ses attitudes. Et je suis très content de ce que son jeune fils entend cet après-midi, qu’il entend ceci, et je peux dire que sa mère était une dame authentique. Oui, oui.
Je l’ai rencontrée. Elle était membre d’une église là. Elle m’a demandé de l’accompagner à l’église, et c’est ce que j’ai fait. J’ai continué J’ai continué à la fréquenter un long moment. Et je–je la trouvais jolie. Elle était une vraie jeune fille, alors, je... Mais l’unique chose était que je la fréquentais depuis un an et quelques mois, je savais qu’une jeune fille pareille, je ne pouvais pas lui prendre son temps si je n’allais pas l’épouser ; je devrais donc laisser quelqu’un d’autre qui voudrait l’épouser l’avoir et ce serait me débarrasser d’un embarras.
62 Vous savez donc comment elles vous apparaissent, vous savez, avec des dents comme des perles, des yeux comme une colombe, vous savez, ainsi de suite comme cela. Vous tous, vous avez ces...
C’est ce que vous pensez de votre femme, n’est-ce pas? Vous savez? Vous devriez continuer à avoir de telles pensées à son sujet également. C’est vrai. C’est vrai. Continuez à avoir cette pensée en vous, tout aussi douce... Attendez qu’elle devienne immortelle de l’autre côté, alors regardez-la. Elle n’aura pas besoin de quelque... Comment appelez-vous ces produits pour le manucure, que vous vous mettez au visage ici, pour vous donner des airs là même? Dieu aura ce...
63 Je crois que si un... Je ne crois pas aux hommes de science, que les femmes, qu’elles étaient des créatures laides, tout ce qu’elles étaient, des hommes avec des poils leur ressortant par le nez comme cela, pareil à un animal préhistorique. Je crois que lorsque Dieu réveilla Adam pour qu’il regarde Ève, celle-ci était la créature la plus belle sur qui son regard se fût jamais posé. C’est vrai. Cela montre que l’homme, même jusqu’à ce jour-ci, le désir de l’homme, le vif désir, c’est de regarder une belle femme. Pourquoi? C’est parce que ce–ce penchant perdure jusqu’à ce temps-ci (Voyez?) comme cela, de savoir que–que cela a été donné depuis le jardin d’Eden.
Et je peux la voir assise là, sa belle chevelure pendant jusqu’aux hanches. Adam l’a regardée: c’était la chair de sa chair et l’os de ses os. Et je le vois la prendre par le bras et parcourir l’Eden. Oh! la la! Ne vous en faites pas, maman, il en sera de nouveau ainsi un jour. C’est vrai. Il n’y aura plus de vieux là, il n’y aura plus d’enfants ; ils auront tous à peu près un même âge, continueront la marche.
64 Remarquez. Qu’arriva-t-il par la suite? Je me suis dit: «Eh bien alors, je dois lui demander, mais je n’ai simplement pas assez de courage pour le lui demander. Je ne sais pourquoi. Je dois la laisser aller si elle ne veut pas m’épouser.»
Eh bien, son père gagnait environ cinq cents et quelques dollars par mois, et moi, je gagnais vingt-sept cents par heure en creusant des fossés. Mon... J’avais une vieille Ford délabrée, dans un piteux état. Et puis, j’avais un... C’est à peu près tout ce que j’avais. Je n’avais même pas un costume. J’avais un pantalon d’un genre, et un manteau d’un autre. Mais elle m’aimait, je sais ; et je sais que je l’aimais.
J’allais à l’église avec elle, et elle était une jeune fille très douce. Elle était vraiment paisible et gentille. Je me disais: «Eh bien, je dois faire quelque chose à ce sujet. Et que vais-je faire?» Et je n’avais pas assez de courage pour le lui demander. Savez-vous ce que j’ai fait? Je lui ai écrit une lettre. Assurément. C’est un moyen affreux de se marier, mais (Voyez?), mais je pourrais...
Eh bien, ce n’était pas juste: «Chère mademoiselle...» Cela avait un peu, vous savez...?... Je l’ai arrangée le mieux possible, je–j’ai bien arrangé cela, vous savez. Je l’ai emportée en allant au travail, et je–je–je l’ai glissée dans la boîte aux lettres. Eh bien, quand le mercredi soir est arrivé, nous avions rendez-vous pour aller à l’église, et je–je me suis mis à penser: «Et si c’est sa mère qui s’en est emparée?» Oh! la la!
65 Eh bien, son père était un bon Allemand, et... Mais sa mère, c’était une bonne femme, mais l’une du genre collet monté, vous savez, et je... Elle ne m’aimait pas tellement. Elle ne m’avait jamais maltraité, cela... Elle ne m’aimait simplement pas. Alors, je me disais: «Oh! Comment vais-je m’en tirer avec elle?» Alors, je me suis mis à m’imaginer quand on arriverait le mercredi soir. «Et si c’est elle qui a reçu cette lettre-là et qui vient à ma rencontre sous la véranda? Eh bien, que vais-je faire?» Je me suis mis à penser: «Je ne vais simplement pas y aller.» Puis, je me suis ravisé: «Eh bien, si je n’y vais pas, je perdrai mon amie. Eh bien, que vais-je faire alors?» Il me fallait faire quelque chose. Je suis donc monté là. Je me suis dit: «Oh! Je prendrai le risque.»
66 Et je me suis avancé là, et il n’y avait personne dehors. J’étais mieux avisé pour oser klaxonner afin qu’elle sorte. Elle m’en aurait parlé ; si je n’étais pas assez homme pour m’avancer à la porte et demander à la voir, si je n’étais pas sorti. Je pense que si les jeunes filles affichaient pareille attitude aujourd’hui, elles seraient de loin mieux. C’est vrai. C’est vrai.
Ainsi donc, je me suis avancé à la porte, j’ai frappé à la porte et j’ai un peu repris courage, vous savez. Et je me suis demandé: «Qui vient à la porte?»
Elle a ouvert la porte, elle a dit: «Oh! Salut, Billy.»
Et j’ai dit: «Salut, chérie.» Elle m’a regardé et je me suis dit: «Oh! la la! Oh! la la! Oh! la la! Ça y est.»
Alors, elle a demandé: «Ne veux-tu pas entrer?»
Je me suis dit: «Oh! On me fait entrer ; alors, je sais que je suis cuit.» Vous savez. J’ai dit: «Je–je–je vais simplement attendre ici sous la véranda.»
«...?... entre.» Elle a dit: «Maman est ici.»
Et je me suis dit: «Je suis avisé pour ne pas entrer...» Alors...
Elle a dit: «Maman...?... entre.»
J’ai dit: «Haw! Eh bien, maintenant! Est-ce en ordre si j’attends juste...»
Et elle a dit: «Non, entre.»
67 Je suis donc entré, je me suis simplement tenu là, et c’est à peine que je suis entré. Elle a fermé la porte, j’ai attendu un petit moment et je me suis dit: «Oh! la la!» Elle était prête à sortir. Je me suis dit: «Eh bien, ça doit être bien en ordre.» Je me suis donc dit: «Que va-t-elle dire maintenant? C’est mon dernier jour. Je le sais. Mon vieux, elle va me dire... Vingt cents par heure, je ne peux jamais subvenir à ses besoins comme cela, vivre dans une maison comme celle où elle vit.» Je suis donc allé de l’avant, on est allés à l’église ce soir-là, et je pensais: «Oh! la la!» Juste après l’église, on avait arrangé cela pour...
Voyez-vous là, vous vous faites des soucis pour l’avenir. J’ai dit: «Maintenant, eh bien, elle me dira après l’église: ‘Eh bien, Billy, je regrette, mais c’est notre dernière soirée ensemble.’» Je pouvais bien l’entendre dire cela. Oh! Je savais bien qu’elle allait dire cela. Alors, je suis sorti. Je n’avais rien entendu de ce que docteur Davis disait, il avait simplement continué à prêcher. Je n’avais rien entendu. Je–j’étais préoccupé par ce qui allait arriver une fois hors de l’église.
68 Ce soir-là, quand nous avons quitté l’église et que nous rentrions à la maison, vous savez, je marchais au clair de la lune. Elle a dit: «As-tu travaillé dur, Billy?»
J’ai dit: «Certainement.» Je me suis dit: «Elle n’a donc pas reçu cette lettre-là. (Voyez?) Elle n’a point reçu cette lettre-là. Celle-ci s’est accrochée dans la boîte aux lettres, ou elle n’a pas été remise.» Je devenais bien courageux alors. Et j’ai dit: «Très bien.» Je me suis mis à la regarder, la regardant droit en face. Et je me suis (Elle passait, cette lune brillait sur elle, oh!) qu’elle était jolie! Vous savez? Je me suis donc dit: «Oh! la la! Ouf, j’espère qu’elle n’a pas reçu cette lettre, là, car je...» Je continuais comme cela, je redevenais bien courageux, vous savez.
Elle a dit: «Billy.»
Et j’ai dit: «Oui.»
Elle a dit: «J’ai reçu ta lettre.»
Je me suis dit: «Oh!» J’ai dit: «L’as-tu reçue?»
Elle a dit: «Oui, oui.» On a simplement continué à marcher...
Je me suis dit: «Eh bien, femme, dis quelque chose, dis-moi...?... quelque chose.» Vous savez comment les femmes peuvent vous tenir en suspens. Vous les frères, vous savez de quoi je parle. Et je suis... J’ai simplement continué à marcher, alors je... J’ai dit: «Eh bien, peut-être qu’elle ne l’a point lue.» J’ai dit: «L’as-tu lue?»
Elle a dit: «Oui, oui.» Elle a continué à marcher. Je me suis dit: «Oh! la la! Dis quelque chose avant que tu arrives à la maison, sans doute.» Alors...
Et j’ai dit: «L’as-tu entièrement lue?»
Elle a dit: «Oui, oui.»
J’ai dit: «Qu’en as-tu pensé?» Vous savez.
Elle a dit: «C’était bien.»
69 Eh bien, nous nous sommes mariés. Vous y êtes, alors elle...?... Nous nous sommes mariés. Et juste avant que nous nous mariions, je savais que je devais demander sa main à ses parents. Elle a dit: «Tu auras à demander à papa et à maman.»
J’ai dit: «Oh! Oh! Je suis cuit encore une fois.» J’ai dit: «Et si je demandais seulement à ton papa?»
Elle a dit: «Oh! A l’un ou à l’autre.»
J’ai dit: «Merci, chérie.» Je suis parti, et je me souviens de cette soirée-là. J’allais demander à son papa. Alors, je me suis assis là, très nerveux. Il a éclairé à... J’ai donc dit... J’étais très nerveux, elle me regardait, riant. Et alors, je me suis levé du–du pliant. Je me suis avancé là, elle a dit: «Bonne nuit.»
Et j’ai dit: «Bonne nuit.» J’ai dit: «Hum, monsieur Brumbach...»
Il a dit: «Oui...»
J’ai dit: «Puis-je–je–je vous parler juste un instant?»
Il a dit: «Bien sûr.»
Il est sorti, vous savez, un homme costaud, il est sorti sous la véranda, et j’ai dit: «C’est certainement une bonne soirée.»
Il a dit: «Oui, ça en est une, Billy.»
J’ai dit: «Oh! la la! J’aime ce temps, pas vous?» Et j’étais si nerveux que je ne savais que faire.
Il a dit: «Oui.» Il a dit: «Va de l’avant, Billy, tu peux la prendre.»
J’ai dit: «Vous dites vrai, Charlie?»
Il a dit: «Oui.»
Je l’aime jusqu’aujourd’hui. Oh! la la! J’ai pensé aussitôt après, je pensais: «Oh! la la! C’était beau.» J’ai dit: «Parles-en à la maman. Vas-tu le faire?»
Elle a dit: «Oh! Oui. J’arrangerai cela ; c’est en ordre.»
70 J’ai dit: «Charlie, écoutez, ai-je dit, je ne peux pas lui procurer le train de vie que vous lui accordez.» J’ai dit: «Je–je–je ne gagne que vingt cents l’heure.» J’ai dit: «Je–je ne peux pas lui procurer... Mais, Charlie, je l’aime de tout mon coeur, et je travaillerai de toutes mes forces pour subvenir à ses besoins.»
Il a posé sa main sur mon épaule, un homme bien, il a dit: «Billy, je préférerais que ça soit toi qui l’aies plutôt que n’importe qui que je connaisse.» Il a dit: «Tu seras bon envers elle. Et après tout, le bonheur ne consiste pas dans la quantité des biens de ce monde que l’on possède.» C’est vrai, ami.
Et j’ai dit: «Charlie, nous serons heureux.»
Et il a dit: «Eh bien, j’espère que vous le serez, Billy.» Et il a dit: «Sois bon envers elle.»
J’ai dit: «Je le serai.»
Il a dit: «Je suis content de savoir que vous allez vous marier.»
71 Quand nous nous sommes mariés, nous étions heureux. Et, oh! la la! nous n’avions rien. Je me rappelle quand nous nous sommes mis à faire ménage, nous avons loué deux pièces, et je suis allé acheter une cuisinière d’occasion, j’ai payé un dollar et soixante-quinze cents pour cela, et j’ai payé un dollar pour des grilles à y mettre. Je suis allé quelque part au magasin Sears et Roebucks, j’ai pris l’une de ces tables là et un service de petit-déjeuner non peint. Et je me rappelle avoir peint un gros trèfle dessus, car je suis un Irlandais. J’ai peint un gros trèfle dessus, et elle en riait simplement.
Et nous avions un vieux lit pliable. Quelqu’un connaît ce que c’est un lit pliable? Quelqu’un nous l’avait donné et nous avions deux petits tapis de linoléum, et un vieux lit pliable. Et nous nous sommes mis à faire ménage, mais frère, c’était une maison. Nous nous possédions l’un l’autre, et c’est tout ce qui nous intéressait.
72 J’étais devenu prédicateur et je prêchais alors l’Evangile ; j’avais une petite église et je prêchais l’Evangile. Je ne gagnais pas grand-chose. Et peu après, Dieu nous a bénis dans notre foyer, et mon petit Billy Paul, qui est assis là derrière, dans l’assistance, est venu sur la scène. J’avais demandé à Dieu de me donner un petit garçon et, à sa naissance à l’hôpital, au tout premier cri que j’ai entendu dans la salle, la salle de travail, j’ai dit: «Seigneur, c’est un garçon, et je Te le donne maintenant. Son nom sera Billy Paul.» Et le médecin est sorti quelques minutes après, il a dit: «Tu as un beau garçon là-dedans. Voudrais-tu le voir?»
J’ai dit: «Oui, son nom est Billy Paul.» Et alors, il est venu et le voici avec moi aujourd’hui.
73 Nous avons continué, combattant, travaillant et cherchant à gagner la vie ; continuant au mieux de notre possibilité. Je vais me dépêcher, passer maintenant aussi vite que possible cette partie douloureuse.
Et puis, eh bien, nous évoluions bien. Nous avions épargné de l’argent. Je payais encore pour ma vieille Ford. Et je–je me rappelle, nous avons connu un temps où nous étions... je pouvais aller à Dowagiac, dans le Michigan. Le vieux frère Ryan, il est quelque part ici dedans aujourd’hui. Je pense que vous le verrez ici. Il va venir. C’est un vieil homme. Je pensais qu’il appartenait à la maison de David, à cause de sa longue barbe et ses longs cheveux. Je suis allé le voir à Michigan pour pêcher un peu. Nous avions épargné de l’argent, et elle voulait rester à la maison parce qu’il y avait un–un travail en équipe à l’église, elle ne pouvait pas quitter pour m’accompagner. Et je pouvais conduire. C’était à environ deux cents milles [321 km] ou plus là. Je suis monté, j’ai passé deux ou trois jours à la pêche.
74 Et sur mon chemin de retour, je traversais Mishawaka, dans l’Indiana. Et il y avait des gens là, avec des manières de l’église les pires que j’aie jamais vues de ma vie. Ils criaient et...?... Eh bien, je n’avais jamais rien vu de pareil se faire comme cela. Alors, je me suis dit: «Je pense que je vais voir.» Et c’était un groupe des pentecôtistes. Le prédicateur s’appelait Raugh, là où on tenait... Peut-être quelqu’un peut connaître révérend monsieur Raugh de Mishawaka, dans l’Indiana.
Alors, il y avait un groupe de pentecôtistes. Eh bien, je suis allé, je me suis arrêté et je me suis avancé à la porte, et la police était en train de régler la circulation dehors. Ils étaient partout là-bas, et ces gens tapaient les mains, criaient, couraient çà et là dans les allées et poussaient des cris. Je me suis dit: «Oh! la la! Quel groupe!» Eh bien, avez-vous entendu ce petit cantique: Quelque chose s’est emparé de moi? Cela avait commencé à agir un peu sur moi, vous savez. Eh bien, je me suis dit: «Eh bien...»
75 J’ai compté mon argent. J’avais exactement deux dollars et soixante-quinze cents. Et je devais retourner à la maison. J’ai donc calculé combien ça me coûterait pour le carburant: Un réservoir d’essence pour retourner chez moi. Il me restait soixante-quinze cents. Alors, ils–ils allaient de l’avant, leur série de réunions continuait, ils tenaient une conférence, une conférence nationale. Et je suis allé là, je me suis acheté un grand tas de petits pains rassis saupoudrés de sucre et je les ai emballés, je les ai mis sous mon siège. Et je savais que je pouvais en vivre. Même s’ils prenaient leur dîner là-bas, et tout, je n’avais toutefois pas d’argent à donner comme contribution ; aussi je ne voulais pas manger avec eux comme je ne pouvais contribuer avec rien. Je ne pouvais donc pas trouver un endroit où rester, c’est pourquoi je suis allé dans la campagne, dans un ancien champ de maïs, j’ai déployé le siège de mon véhicule là, j’ai mis mon pantalon en dessous pour le repasser cette nuit-là, et je me suis étendu là.
76 Je sais que, cette nuit-là, il y avait une grande foule là-bas. Alors, ils se sont mis à prêcher, et ils ont dit: «Que tous les prédicateurs montent à l’estrade.» Deux ou trois cents prédicateurs étaient montés à l’estrade. Il y en avait de différents, ils ont dit: «Eh bien, nous n’avons pas de temps pour que vous tous vous prêchiez. Tenez-vous simplement debout, dites votre nom et d’où vous êtes.» Et quand mon tour est arrivé, j’ai dit: «Révérend Branham, Jeffersonville, Indiana.» Je me suis assis. «Evangéliste», comme cela. Un autre passait comme cela jusqu’à la fin.
Et directement, il a annoncé qu’un homme allait prêcher, un homme de couleur. On avait dû organiser cela au nord, parce qu’il ne leur était pas possible de réunir au sud les gens de couleur et les blancs. On a fait venir un vieil homme là-bas ; il portait une de ces redingotes de prédicateur, vous savez, ces longs... Un vieil homme de couleur, avec une petite couronne de cheveux autour comme cela, s’est avancé comme ceci, vous savez. Et j’avais entendu toutes les bonnes prédications de ce jour-là. Il s’est avancé.
77 C’était la première fois pour moi de voir donc un microphone. J’observais le système de sonorisation, un tout petit objet suspendu là dans le grand tabernacle. Oh! la la! Tout cela me paraissait bien. Je regardais tout autour, vous savez, mais ce qui m’avait frappé, c’est que ces gens étaient très libres et très heureux. Oh! la la! Je n’avais pas... je n’étais pas habitué à cela.
Et alors, ce vieil homme est allé là. Je me suis dit: «On dirait qu’ils auraient dû aligner un des jeunes gens pour prêcher plutôt que ce vieil homme-là, pratiquement mort.» Et il s’est avancé, marchant là comme ceci ; il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, enfants...» Il s’est mis à parler, vous savez. Il a pris son texte.
Eh bien, les prédicateurs avaient prêché sur le baptême du Saint-Esprit, et je suivais attentivement, et toutes ces choses. Mais lui a pris son texte là dans Job: «Où étais-tu quand Je fondais la terre? Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, et que les fils de Dieu poussaient des cris de joie?» Et il s’est mis à prêcher là-dessus et lui... Les autres avaient prêché sur ces choses d’ici bas, mais lui, il est remonté dans le passé avec Job, il est retourné droit dans l’Eternité, et il est descendu, parlant de Son retour sur l’arc-en-ciel à l’horizon. Et à ce moment-là, il avait prêché là environ cinq minutes, ce vieil homme épuisé, il a lâché un glapissement, il a crié et il a sauté en l’air, il a claqué les talons ensemble, il a renvoyé sa poitrine en arrière, il a sauté de cette estrade comme un petit coq nain, il a dit: «Eh bien, vous n’avez même pas de place ici à l’estrade pour que je prêche.»
J’ai vu cela, et j’ai dit: «Oh! la la! C’est ce qu’il me faut. Si cela fait agir un vieil homme comme cela, qu’est-ce que cela me ferait?» Si c’est cela...?... Eh bien, je me suis dit: «C’est ce qu’il me faut.» Et j’ai dit: «Je ne rentrerai pas chez moi sans découvrir davantage à ce sujet.»
78 Cette nuit-là, je me suis agenouillé là dehors. J’ai dit: «Ô Dieu, ces gens ont quelque chose qu’il me faut.» J’ai dit: «Laisse-moi en avoir une portion.» Et j’étais... Ecoutez, j’ai dit: «Maintenant, fais-moi trouver grâce à leurs yeux quelque part. Quand j’irai là-bas, ai-je dit, puissé-je donc... Peut-être que ces choses m’envahissent, et je me sentirai comme cela.»
Je suis donc allé là. Vous savez, les baptistes n’agissent pas ainsi, vous savez, ils ont le... vous savez. Ainsi donc, sans manquer des égards envers l’Eglise baptiste, eh bien, et c’est en ordre. Si les baptistes étaient restés derrière...
79 Ecoutez, il n’y a pas longtemps, je prêchais dans une église baptiste aussi durement que je le pouvais, et eux tous étaient assis là tout empesés. J’ai dit: «Dites donc, est-ce ça l’Eglise baptiste?»
Le pasteur a dit: «Oui, monsieur.»
Je me suis remis à prêcher, et je me déchaînais un peu sauvage, je pense que vous le savez. J’ai donc eu un...?... prêchant fort comme cela. Personne ne disait amen. J’ai dit: «Dites donc, est-ce ça l’Eglise baptiste?»
Il a dit: «Oui, monsieur.»
J’ai dit: «Ecoutez, vous tous, vous n’êtes pas baptistes ; vous n’êtes que des adhérents à l’église. Là dans le Kentucky d’où je viens, quand nous les baptistes là-bas, quand on a été sauvés, on s’est agenouillés à l’autel, et on s’est donné des tapes dans le dos les uns aux autres jusqu’à ce que nous en avions fini. Voilà de vrais baptistes, frère.» C’est vrai. C’est le genre de baptistes qu’il nous faut aujourd’hui. C’est vrai. C’est tout à fait vrai.
80 Et puis, je... Mais ces gens... Je me rappelle, ils allaient de l’avant et louaient le Seigneur. Je suis sorti et j’ai prié: «Ô Dieu, laisse-moi avoir une portion de cela. C’est ce qu’il me faut.»
Le lendemain, je suis allé à l’église vers dix heures. Ils venaient de prendre le petit-déjeuner, et moi, j’ai pris mes petits pains. Et je suis allé là, et j’ai bu à une fontaine là-bas dans la ville ; je roulais à bord de ma vieille Ford, je suis arrivé. Ce matin-là, je portais mon pantalon en crépon et un petit T-shirt. «Personne ne me connaissait, pas un seul.» Je suis entré, je me suis assis à côté d’un homme de couleur. Et pendant que j’étais assis là, vous savez, je me suis dit: «Oh! la la!» Eux tous tapaient les mains, chantaient, criaient et poussaient des cris. Je me suis dit: «Oh! la la! Si seulement je trouvais assez de grâce pour faire cela! Si seulement je pouvais me dégager pour faire cela! C’est ce que je veux.»
Alors, j’observais. Et quelques instants après, un petit homme est monté au microphone. Son nom, c’est Kirch, de Cincinnati, et... Ohio. Et il a dit: «Il y avait hier soir à l’estrade un jeune ministre du nom de Branham.» Il a dit: «Nous voulons qu’il monte ce matin à l’estrade pour le message du matin.» En pantalon en crépon, avec T-shirt... Oh! la la!... Pas moi.
81 J’étais là loin derrière. Je me suis simplement enfoncé dans le siège, comme ceci. Alors, ils ont commencé, il est entré et il a chanté un autre cantique. Il a dit: «Y a-t-il quelqu’un à l’intérieur ou à l’extérieur qui sait où se trouve monsieur Branham?» J’étais le prédicateur le plus jeune à l’estrade. Il a dit: «Venez à l’estrade, a-t-il dit, nous... c’est vous qui devez apporter le Message ce matin.» J’étais vraiment très près, je n’ai point dit quoi que ce soit.
Cet homme de couleur m’a regardé et m’a demandé: «Le connaissez-vous?»
Oh! la la! Que pouvais-je dire? J’ai dit: «Oui, monsieur.»
Il a dit: «Allez le chercher.»
Oh! je–je–je ne pouvais pas lui mentir. Voyez-vous? J’ai dit: «Ecoutez, monsieur, j’aimerais vous dire quelque chose.»
Il a dit: «Oui, monsieur.»
J’ai dit: «C’est moi–moi–moi frère Branham, vous voyez, mais, ai-je dit, je ne peux pas monter là.» J’ai dit: «Regardez ce pantalon. Voyez-vous? Regardez ce T-shirt.»
Il a dit: «Ces gens font peu cas de votre habillement.»
J’ai dit: «Mais regardez, je–je–je ne peux pas monter là.» J’ai dit: «Tenez-vous seulement tranquille. Ne leur dites pas que je suis ici. (Voyez?) Tenez-vous simplement tranquille.»
Il a répété: «Y a-t-il quelqu’un qui sait où se trouve le révérend Branham?»
Cet homme de couleur a dit: «Il est ici. Il est ici.» En pantalon en crépon et avec un T-shirt, oh! la la! Mon visage a rougi, vous savez. Oh! la la! Qu’allais-je faire? J’ai pris ma Bible. J’ai dit: «Seigneur, hier soir, j’ai réclamé quelque chose en prière, peut-être que c’est Toi.» J’ai dit: «Je ne sais pas ce que je vais faire. Je ne peux pas prêcher là où il y a ces gens. Je vais monter là.» Et je me suis mis à monter là. Tout le monde me regardait, vous savez, avec ce pantalon en crépon. Et vous savez comment ça se présente, repassé sous un siège de Ford, alors... Ce–ce vieux T-shirt, il était tout taché, vous savez.
82 Je m’avançais...?... J’avais été là à la pêche. Alors, je–je suis monté là et j’ai dit: «Eh bien, eh bien, amis, ai-je dit, je suis un tout petit peu... Je ne sais pas ce que je suis, ai-je dit. Je–je–je me sens plutôt drôle, ai-je dit, je–je–je ne suis pas habitué à toute votre religion, ai-je dit. Et...» Et j’ai dit: «Je–je–je voulais parler juste un peu ; je ferai de mon mieux.» Ainsi donc, je suis allé là, là où l’homme riche avait levé les yeux en enfer et, oh! la la! quelque chose s’est emparé de moi. La chose suivante que j’ai sue, c’était environ une demi-heure plus tard, j’étais bien là dehors dans la cour. Oh! la la! Quel moment nous avons passé!
83 Un homme s’est avancé là en grandes bottes de Texas, avec un énorme chapeau, il a dit: «Je suis révérend Untel.» Je me suis dit: «Eh bien, je ne suis pas si mal habillé après tout.»
J’ai dit: «Etes-vous ministre?»
Il a dit: «Certainement.» Il a dit: «J’ai suivi votre message.» Il a dit: «J’ai entendu dire que vous êtes évangéliste. J’aimerais que vous veniez au Texas tenir pour moi des réunions de réveil.»
J’ai dit: «Eh bien, regardez, je ne suis qu’un jeune prédicateur. Je viens de commencer.» J’ai dit: «Je n’ai pas... Je ne suis pas bien avancé dans cette voie, comme vous tous. Oh! ai-je dit, j’aime ça.»
84 Un homme m’a tapoté à l’épaule. Il a regardé et il portait l’une de ces culottes de golf, avec une vareuse qui descendait jusqu’aux genoux, comme ce que je portais quand j’étais un petit garçon: une tenue de golf. Il a dit: «Je suis l’ancien Untel de Miami.»
J’ai dit: «Etes-vous un prédicateur?»
Il a dit: «Oui, monsieur.»
Je me suis dit: «Eh bien, je suis donc en ordre.»
Il a alors dit: «Eh bien, tenez.» Il a dit: «Voudriez-vous venir tenir une série de réunions pour moi?»
85 Et une dame s’est avancée, oh! là loin dans la contrée des Indiens, elle a dit: «Ô frère, nous avons besoin de vous là-bas.»
Je me suis dit: «Merci, Seigneur. Merci. Peut-être que cela montre que Tu vas faire quelque chose pour moi.» Je me suis mis là et j’ai commencé à noter leurs noms et adresses. J’ai dit: «Je vais voir. J’en parlerai avec le Seigneur, avec ma famille...»
De retour chez moi, je n’oublierai jamais. Venant en courant... Ma femme m’accueillait toujours avec les bras tendus ; je peux encore la voir aujourd’hui, que son coeur soit béni. Elle est venue en courant à la porte ; j’ai dit: «Oh! Chérie, j’ai quelque chose à te raconter. J’ai rencontré le meilleur groupe de gens au monde.» Je me suis mis à tout lui raconter, comment ils agissaient. Elle a dit: «Eh bien, où sont-ils?»
J’ai dit: «Là à Mishawaka, dans l’Indiana.» J’ai dit: «Penses-tu qu’ils ont honte de leur religion? Ils crient simplement et poussent des cris, ils courent, se serrent la main l’un à l’autre.» J’ai dit: «Cela leur importe peu. Ils sont tout aussi libres que les oiseaux dans l’air.» J’ai dit...
86 Elle a dit: «Où sont-ils?»
J’ai dit: «Là à Mishawaka. Tout un groupe d’entre eux là-bas.» Et j’aimerais te montrer quelque chose. J’ai introduit la main dans ma poche. J’ai dit: «Ils m’ont donné des invitations pour aller prêcher dans leurs églises.» J’ai dit: «Crois-tu cela?»
Elle a dit: «Est-ce vrai, chéri?»
J’ai dit: «Oui.»
Elle a dit: «Eh bien, peut-être que tu ne pourras pas prêcher dans ce genre d’églises qu’ils ont.»
J’ai dit: «C’est ce qu’ils m’ont demandé de faire.» J’ai dit: «Eh bien, j’irai.» Alors, elle... «Eh bien, ai-je dit, voudrais-tu m’accompagner?» Que Dieu bénisse son coeur, elle voulait toujours aller.
Elle a dit: «Oui, chéri, où que tu ailles, j’irai avec toi.» Nous n’avions pas d’argent. Nous sommes entrés, nous avons compté notre argent, ce que nous avions, et je n’avais même pas assez pour verser l’acompte pour le véhicule. J’ai dit: «Eh bien, regarde, chérie, la–la–la Bible dit: Ne prenez rien et ne vous inquiétez pas.» J’ai dit: «La Bible déclare que si vous avez deux tuniques, donnez-en une à votre frère et allez-y, Il pourvoira.» Eh bien, j’ai dit: «Penses-tu que si toi et l’enfant, vous pouvez aller de l’avant et être...»
«Oui, oui, nous le ferons.»
87 La chose suivante, nous devions en parler alors à nos parents. Je suis allé en parler à ma mère ici. Evidemment, maman, pour elle, c’était en ordre. Je suis reconnaissant pour une bonne mère, elle a dit: «Certainement, chéri, que Dieu te bénisse.»
Ensuite, nous devions aller, et à ce moment-là, son père et sa mère étaient séparés. J’ai dû donc aller vers sa mère. Et quand je suis allé vers sa mère, elle a dit: «William...»
Oh! la la! Je savais la suite. Elle a dit: «Tu ne peux pas amener ma fille.»
J’ai dit: «Ecoute, euh... Ecoute, ce sont les meilleurs, un groupe de meilleurs gens.»
Elle a dit: «J’ai entendu parler de cette bande de gens ; ce sont des saints exaltés.» Puis elle a dit: «Tu ne peux pas trimballer ma fille à travers ce monde. Aujourd’hui, elle a de quoi manger et, demain, elle va crever de faim parmi ce tas de racailles.» Et, frère, j’ai fini par découvrir ceci, et je le dis du fond de mon coeur: Ce qu’elle taxait de racaille, c’est la crème de la moisson. C’est tout à fait vrai. Je dis cela avec révérence. C’est vrai. Bon.
88 Elle a dit... Et j’ai dit: «Eh bien, elle est ma femme et elle aimerait que tu...»
Elle a dit: «Eh bien, maman, je veux...» Eh bien, la chose était là.
Et j’ai dit... Elle s’est mise... Elle a dit: «Eh bien, si elle va, sa mère ira à la tombe le coeur brisé.» Et ma femme s’est mise à pleurer.
Eh bien alors, je ne pouvais pas supporter cela, je lui ai donc parlé, j’ai dit: «Eh bien, nous attendrons et nous irons plus tard.» Eh bien, c’est là que j’avais commis mon erreur. Eh bien, si j’étais parti, ce don aurait opéré bien avant cela, car je me serais retrouvé parmi des gens qui l’auraient reconnu. Voyez-vous? Mais j’ai dit: «Eh bien, nous n’allons pas partir.»
Et, frère, soeur, à partir de ce moment-là même, mes ennuis ont commencé. La chose suivante, vous savez, mon église a commencé à sombrer. Mon frère a été tué, en se cassant le cou dans la rue. Il était à bord d’un véhicule comme ceci avec son bras dehors ; son cou s’est cassé, son sang a coulé sur le corps d’un autre de mes frères. Et j’ai couru à sa rencontre, mais c’était trop loin, il est mort avant que je l’atteigne. Ma belle-soeur est morte quelques jours après cela. Mon père est mort dans mes bras. Tout a commencé à mal tourner.
Puis, il y a eu l’inondation de 1937. Vous en avez entendu parler, beaucoup parmi vous en ont entendu parler à la radio et autres. La rivière Ohio a submergé la contrée.
89 Ma femme a contracté la pneumonie. Le petit docteur Adair, je ne l’oublierai jamais. Il est venu. Nous sommes copains. Nous avons pêché ensemble, et chassé ensemble, et tout, l’un des meilleurs médecins, des médecins du pays. Et il... Nous avons fréquenté l’école ensemble. Il est venu là et l’a consultée, il a dit: «Billy, a-t-il dit, cette jeune fille a contracté la pneumonie.» Je venais de lui apporter son cadeau de Noël. Jamais il–il ...
Dieu nous avait donné une fillette dans l’entre-temps, la petite Sharon Rose. Je ne pouvais pas l’appeler la Rose de Sharon, j’ai pu cependant l’appeler Sharon Rose. Je l’appelais Sharon Rose. Et Dieu nous l’avait donnée, et c’était une douce petite masse, et nous l’aimions beaucoup. Elle en était bien arrivée au point où la maman la plaçait, dans ses petites couches, vous savez, là dans la cour. Et je venais, je klaxonnais sur le véhicule comme cela. Elle reconnaissait, levait ses petits bras et faisait: «Gou, gou, gou, gou.» Oh! la la! Combien j’aimais cette petite masse de chair humaine! Je la serrais sur ma poitrine, l’embrassais, et je l’aimais. Mon petit garçon...
J’aime vraiment les petits enfants, et Dieu me les avait donnés. Je les plaçais tous deux sur le dos et sur les épaules, et on marchait, vous savez, tout aussi heureux que possible, rien...?... mais juste... Elle avait eu les deux enfants en deux ans et quelques. Et puis...
90 Mais elle contracta la pneumonie en allant chercher un cadeau de Noël pour les enfants. Le médecin avait dit: «Elle doit rester ici même, Billy, car elle va... probablement elle mourra si–si jamais elle se déplace.» Mais sa mère est arrivée là et a dit qu’elle allait l’amener chez elle. Et docteur Adair a dit: «Elle aura alors à trouver un autre médecin, car je ne peux pas faire cela, Billy», et je ne permettrais pas cela.
Alors, ils... elle est allée, elle l’a congédié, s’est trouvé un autre médecin et l’a amenée là. Et l’inondation avait déferlé, et alors nous tous, nous sommes allés au secours pour–pour lutter contre l’inondation. Nous l’avons amenée d’urgence à l’hôpital municipal là où on avait temporairement transféré l’hôpital. Les digues avaient cédé ; la ville avait été emportée.
91 Je n’oublierai jamais ces nuits-là. Je me souviens qu’on m’avait appelé. Tous les deux enfants avaient contracté la pneumonie, et elle était étendue là souffrant de pneumonie, là à l’hôpital, faisant 40°C de fièvre, et les deux enfants malades.
Alors, je suis allé–je suis allé, et j’ai pris mon véhicule. J’avais un canot, j’avais grandi sur la rivière et je disais...Je maniais très bien le canot. Et tout le monde retirait les gens de l’inondation, il y avait des gens qui se noyaient et tout. J’ai pris mon canot... Je travaillais sur un mur et l’un des hommes est venu, il a dit: «Oh! le... descendez ici, prédicateur, très vite, larguez votre canot par ici.» Une digue avait cédé, vous savez, là sur la rue Chestnut, et les maisons étaient emportées, et il y avait une mère au-dessus de la maison, là-bas avec un groupe de petits enfants ; c’était vers vingt-trois heures.
92 Je me suis dépêché là, très vite, j’ai lancé mon canot dans l’eau, je l’ai démarré. Et je devais affronter ces vagues aussi hautes que cette tente, pratiquement, là-haut, là où elles cognaient contre le côté de ces bâtiments comme cela. Et j’ai entendu une maman crier. J’ai regardé là, elle se tenait sur la véranda, là chez elle, et entre-temps les–les vagues secouaient cette maison comme cela, elle avait quatre ou cinq petits enfants autour d’elle. J’ai dit: «Je constate que les lumières de la rue n’étaient pas encore éteintes, par là.» Je suis passé par l’allée, comme ceci, à bord du canot, et les eaux emportaient simplement des objets là en dessous. Je suis passé par cette voie-là. Finalement, j’ai atteint le poteau et j’ai attaché le canot et je suis vite entré, la mère s’était évanouie. Je l’ai prise, j’ai tiré tous les enfants, je les ai portés, je les ai placés dans le canot et nous sommes rentrés.
93 Aussitôt que j’arrivais sur le rivage, je l’ai entendue s’écrier: «Oh! Mon bébé, mon bébé...» Eh bien, j’ai pensé qu’elle avait oublié un bébé là-dedans.» «Où est mon bébé?», alors qu’elle parlait d’un petit–d’un petit enfant de trois ans qu’elle avait là.
Et j’ai dit: «Oh! la la! Un bébé couché dans cette maison-là...» Et je suis retourné, je savais que la pauvre petite créature... Oh! Combien j’aime les enfants! Et les vagues étaient alors horribles. Je venais d’atteindre la maison, j’ai encore une fois attaché le canot, je suis entré, j’ai regardé partout, je n’arrivais pas à trouver le bébé, et juste à ce moment-là, j’ai entendu la maison céder. Et juste quand elle a cédé, j’ai vite couru sous la véranda, j’ai saisi le–le cordage attaché au poteau, je suis descendu et je l’ai dénoué, et alors le courant m’a emporté, et ça m’amenait vers la rivière, comme cela.
94 Je suis allé là et je n’arrivais pas à démarrer mon hors-bord, comme cela, la corde avait simplement gelé. Il tombait une pluie mêlée de neige, et j’essayais de le démarrer. Ça ne démarrait pas. Le courant m’emportait, et là en aval, il y avait des chutes. Et je savais ce qui se passait. Et là, assis à bord de ce canot, là-bas, ballottant, les vagues se déferlaient comme ceci, et moi, je tirais cette corde-là, et cela ne démarrait pas. J’ai encore tiré, ça ne démarrait pas. Je me suis dit: «Oh! la la! A une distance d’un demi mile [804 m], et je passerai par cette chute et on ne retrouvera jamais une partie de moi, après que je serai passé par là.» Je me suis dit: «Ô Dieu! Le salaire...» La voie du perfide est rude, amis. Ne l’empruntez jamais, mais c’est cela. Alors, je me suis dit: «Ô Dieu...» J’ai commencé à m’en souvenir. J’ai commencé à me souvenir de Lui alors, qu’Il m’avait appelé à partir et je n’étais pas parti, que j’avais refusé de partir. Et pendant ce temps cependant, nous étions allés de l’avant et nous avions reçu le Saint-Esprit, nous deux.
95 Alors, je tirais la corde, ça ne démarrait pas. Je me suis agenouillé, je me suis dit: «Le petit Billy Paul est là. Je ne le reverrai plus jamais. La petite Sharon Rose est là. Je ne la reverrai plus jamais. Ma femme est étendue là à l’hôpital, juste à l’article de la mort. Je ne la reverrai jamais ; lorsque les nouvelles lui parviendront que je suis mort et qu’on retrouvera ma camionnette parquée là, alors cela... Eh bien, certains d’entre eux ont peut-être vu la maison céder. Qu’arrivera-t-il?» J’ai dit: «Ô Dieu, aie pitié de moi. Je T’en supplie, Dieu bien-aimé, je ne veux pas mourir. Je regrette d’avoir fait ce que j’ai fait.» J’ai dit: «Aide-moi à démarrer...» J’ai tiré la chaîne et ça a démarré. J’ai traversé, je suis descendu par Park Howard et je suis revenu. Je suis allé récupérer très vite mon véhicule, j’ai laissé mon canot attaché au sommet de l’arbre, là où je pouvais le récupérer. Je suis remonté et j’ai très vite récupéré mon véhicule. Et certains d’entre eux ont dit: «Eh bien, on dit que le dépôt a été emporté il y a quelques instants», là où était ma femme.
96 J’ai très vite couru là et j’ai rencontré le major là-bas. Et je–je me suis arrêté et j’ai dit: «Major Wheatley...» Je le connaissais. J’ai dit: «Est-ce vrai que je...?»
Il a dit: «Oui, les eaux ont déferlé.» Il a dit: «Tout le groupe qui était à l’hôpital a été cependant évacué.» Il a dit: «Je pense qu’eux tous sont à bord d’un véhicule, d’un train, ils sont partis à Charlestown, dans l’Indiana ; vous pouvez les retrouver là-bas.»
J’ai sauté dans mon véhicule. Je me rappelle la dernière fois que j’ai vu mon jeune pasteur associé. Il m’a saisi par la main, il a dit: «Frère Branham, si jamais je ne vous revoyais, je vous verrai le matin.» Et c’était notre dernière salutation, comme on se saluait. Il est mort pendant ce temps de l’inondation. Et tout... Oh! Il n’est point mort ; il est rentré à la Maison auprès de Jésus pendant le temps de l’inondation. Un jeune homme rempli du Saint-Esprit, un petit Français du nom de DeArk.
97 Il s’en est allé. Je–je suis allé là, cherchant à–à traverser. Et lorsque j’ai pris mon canot là-bas, je suis remonté là. La rivière Lancassange, là-bas, bloquait sur environ huit miles [12,8 km] d’eaux, par là, ça s’élevait. Il n’y avait pas une rivière par où elle devrait découper. Certains d’entre eux ont dit: «Eh bien, le dernier train qui a traversé est allé sur un traîneau. Le traîneau a été emporté par l’eau et chacun d’eux s’était noyé juste par le...?...»
Oh! la la! J’ai dit: «Ce n’est pas possible! Ce n’est pas possible!» Et j’ai encore essayé, j’ai essayé de franchir cela. Et je n’arrivais pas... essayer la nuit. Les eaux me ramenaient. J’ai fini par me retrouver isolé de tout le monde, assis dans un espace, sur une colline. Et là, pendant environ cinq ou six jours, j’avais eu suffisamment de temps pour réfléchir sur toute mon erreur, quand Dieu m’avait appelé à aller et que je n’étais pas parti. J’étais assis là à réfléchir: «Mon enfant et ma femme se sont noyés. Ma mère, où est-elle?» Je ne savais pas où elle était. Je ne savais où personne était.
98 Et, finalement, quand les rivières ont suffisamment baissé pour me permettre de faire traverser le canot, j’ai traversé précipitamment. J’ai dit: «Peut-être qu’ils sont allés à Charlestown...» On m’a dit que le canot–le canot avait traversé, je veux dire, le train avait traversé. Et je suis allé à un très vaste endroit à Charlestown, là où on gardait tous les réfugiés. Je suis arrivé là, on ne savait rien au sujet de quelqu’un du nom de Branham là-bas. Je suis allé sous un arbre et j’ai rencontré le vieux colonel Hay, un très bon ami à moi, il a dit: «Billy, a-t-il dit, ce train est passé par ici. Je ne pense même pas qu’il se soit arrêté, il a dépassé le bureau du contrôleur.»
Il est allé là et a dit: «Oui, a-t-il dit, le machiniste de ce train sera ici dans quelques instants, celui qui avait conduit le train à son passage.» Il a dit: «C’était un wagon à bétail.» Son père était le directeur de la compagnie des chemins de fer de Pennsylvanie, il conduit présentement sur la route du sud. Et là, on allait dans ce wagon à bétail. Et ils étaient sous une pluie mêlée de neige. Je savais qu’ils ne pouvaient pas survivre comme cela, et j’avais... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]
99 Deux enfants malades... Et alors, comment aurais-je pu atteindre Columbus? J’en étais coupé. Et là, pendant que je descendais la rue en pleurant, me tordant les mains, je ne savais pas ce qui se passait, je... Quelqu’un ... a vite couru vers moi, il a dit: «Billy, tu cherches Hope, n’est-ce pas?»
J’ai dit: «Oui.» C’était le nom de ma femme. On l’appelait Hope [Espérance] ; moi, Faith [foi], et le petit enfant, le petit Billy, Charity [Charité].»
Alors, il a dit: «Tu la cherches?» Et j’ai dit... Il a dit: «Mon amie est à Columbus, dans l’Indiana. Et ta femme est couchée à côté d’elle, elle se meurt de...?... de tuberculose.»
J’ai dit: «Non, ce n’est pas possible.»
Il a dit: «Si, elle se meurt.»
J’ai dit: «Peux-tu m’y amener?»
Il a dit: «Oui, si tu peux marcher sur des sentiers.»
J’ai dit: «Je peux marcher n’importe où.»
100 Nous sommes remontés et nous sommes entrés dans la voiture, et je suis allé à Columbus. Je suis arrivé là et je me suis demandé: «Où est-elle?» Je suis entré précipitamment dans ce... On l’avait placée dans une–dans une église baptiste, là sur un terrain de basket, un gymnase. Je suis allé là en criant... Il y avait des civières partout, et des gens étaient tout étendus comme cela, toutes les maladies et tout. Je me suis mis à crier à tue-tête: «Hope! Oh! Hope! Où es-tu, chérie? Où es-tu?» Je l’aimais. Je l’aime encore. Elle est là dans sa tombe, mais Dieu sait que c’était une bonne femme sauvée par Dieu.
Et j’ai regardé, je pleurais, je poussais des cris: «Oh! Où es-tu, Hope?» J’ai regardé là, j’ai vu une drôle de pauvre main osseuse s’élever, c’était elle. Je n’oublierai jamais le sentiment que j’ai éprouvé. Mon coeur commençait à céder. J’ai couru vers elle, je suis tombé là, je l’ai saisie par la main. Elle pesait environ cent trente livres [58,9 kg] ; en ce moment-là, elle en pesait probablement soixante [27] ou quatre-vingt-dix [31].
101 Je pleurais. J’ai dit: «Où est Billy? Où est Sharon?»
Elle a dit: «Ils sont quelque part dans un pavillon.» Elle a dit: «Je m’en vais... je... n’est-ce pas, Billy?»
J’ai dit: «Non, chérie, tu as bonne mine. Tu vas te rétablir.» J’ai dit: «Ô Dieu, aie pitié. Je T’en supplie, bien-aimé Jésus, ai-je dit ; daigne avoir pitié. Laisse ma femme se rétablir.»
Et je priais. Quelqu’un me tapotait sur le dos. C’était le médecin, il a dit: «Est-ce vous révérend Branham?» Et j’ai dit... Il a dit: «Venez une minute à l’écart.»
Je suis allé. J’ai dit: «Oui, docteur?»
Il a dit: «Sam Adair est votre médecin de famille, n’est-ce pas?»
Et j’ai dit: «Oui, monsieur.»
Il a dit: «Eh bien, je vais vous parler, a-t-il dit, vous feriez mieux de vous préparer pour cela.» Il a dit: «Votre femme va mourir, a-t-il dit, elle a contracté la tuberculose.»
Et j’ai dit: «C’est une tuberculose galopante.»
Et il a dit: «Elle ne fera que quelques instants.»
Et j’ai dit: «Docteur, non, elle ne peut pas partir.» J’ai dit: «Avez-vous vu mes enfants?»
Il a dit: «Oui, tous les deux sont malades, mais leur état s’améliore.»
Et j’ai dit: «Oh! Ecoutez, je vais la ramener à la maison.»
Et il a dit: «Vous ne pouvez pas faire cela.» Il a dit: «Restez simplement ici même.»
Eh bien, finalement après, quand je l’ai ramenée à la maison, son état ne faisait qu’empirer de plus en plus tout le temps.
102 Docteur Adair avait repris à lui administrer des traitements de pneumothorax. Ils ont fait tout leur possible. Son état continuait à empirer. J’ai prié, pleuré, imploré de tout mon coeur. On dirait que ça faisait simplement sombre au possible devant moi.
Finalement, on l’a ramenée à l’hôpital. On a envoyé chercher un méd-... un médecin de Louisville. Il est arrivé et l’a consultée, il a dit: «Non.» Docteur Dillar du sanatorium, et il a dit: «Il n’y a plus rien à faire pour elle, révérend, a-t-il dit, elle va mourir. C’est tout.» Il a dit: «Vous feriez tout aussi mieux de la préparer à mourir, a-t-il dit, car cela est descendu dans les deux poumons et cela s’est emparé d’elle au point qu’il n’y a pas d’espoir pour elle d’être sauvée.»
Qu’allais-je faire? Oh! la la! Tout le temps, je pouvais entendre cela résonner à mes oreilles: «Je t’avais appelé et Je t’avais donné une occasion. Tu n’as pas voulu aller», comme cela. Vous récoltez ce que vous avez semé, chaque fois.
103 Et je me rappelle, je suis allé de l’avant, essayant de travailler, cherchant à avoir de quoi nous pouvions manger, et je pouvais payer mes factures. Et je travaillais un jour. Son état s’empirait tout le temps, son état à elle. J’ai entendu les nouvelles être diffusées, me demandant de me présenter immédiatement à l’hôpital, car ma femme se mourait.
Et je n’oublierai jamais cela. J’ai ôté mon chapeau, j’ai ôté mon manteau, j’ai déposé cela par terre. J’ai dit: «Ô Dieu, aie pitié de moi, permets-moi de lui parler encore avant son départ.»
J’ai tourné le véhicule, et j’étais juste près de Henryville, dans l’Indiana, ou à Underwood, je veux dire. Et j’ai descendu la route, je suis allé d’urgence à l’hôpital, j’ai sauté du véhicule, j’ai monté les marches quatre à quatre, en entrant à l’hôpital. Et après mon entrée, j’ai vu le petit docteur Adair descendre le couloir, la tête baisée. Il m’a regardé comme cela. Il a fondu en larmes, il a détourné son visage et s’est mis à courir vers moi en me faisant signe. Et je suis allé vers lui ; je l’ai entouré de mon bras, j’ai dit: «Doc, écoute, Sam, viens ici. Qu’est-ce qui ne va pas?»
Il a dit: «Je pense qu’elle est partie, Bill.»
J’ai dit: «Certainement pas.» J’ai dit: «Accompagne-moi, doc.»
Il a dit: «Billy, comment pourrais-je y entrer?» Il a dit: «Cette jeune fille a préparé plus d’un dîner pour moi. Elle était comme ma soeur.» Il a dit: «Comment pourrais-je entrer pour faire cela?» Il a dit: «Je n’aimerais plus la revoir.» Il a dit: «Reste ici dehors.»
J’ai dit: «Je vais la voir.»
Il a dit: «N’y entre pas, Bill.»
«Eh bien, ai-je dit, si, je vais...?...»
Il a dit: «Tiens!» Il a appelé l’une des infirmières: «Accompagne-le.»
Elle avait un petit médicament rouge ou quelque chose comme cela. La jeune fille a dit: «Prends ceci.»
J’ai dit: «Je n’en ai pas besoin.»
104 Je suis entré. J’ai dit: «J’aimerais aller seul.» J’ai tiré la porte derrière moi. J’ai regardé là. Elle avait des yeux vraiment sombres et des cheveux noirs: une jeune fille allemande. Elle était toute pliée en deux comme ceci. Je l’ai regardée et j’étais tout aussi calme. J’ai placé ma main sur son front. C’était vraiment moite, on dirait qu’elle n’avait plus de vie. J’ai placé ma main sur sa tête, et j’ai dit: «Ô Dieu, je T’en supplie.» J’ai dit: «C’est la mère de mon enfant. Laisse-moi lui dire adieu. Veux-Tu le faire, Seigneur? Laisse-moi lui dire adieu. Je n’aimerais pas qu’elle aille sans que je lui aie dit adieu. Veux-Tu m’aider, Dieu bien-aimé, s’il y a le pardon dans Ton bienveillant coeur. Veux-Tu simplement me permettre de lui dire adieu?»
Sa tête a bougé. J’ai baissé le regard. Même si je vis pendant une centaine d’années, je n’oublierai jamais ces grands yeux sombres qui m’ont regardé. Elle n’arrivait pas à parler. Elle m’a fait signe du doigt. Et je–je me suis accroupi. Elle a dit: «Pourquoi m’as-tu rappelée?»
J’ai dit: «Eh bien, chérie, tu ne pars pas.»
Elle a dit: «Si, je pars.» Elle a dit: «Je ne m’en fais pas, Bill, je déteste seulement te laisser les enfants.» Elle a dit: «Mais je sais...»
Eh bien alors, j’ai dit: «Chérie, tu–tu ne t’en vas pas. Non, non, tu vas te rétablir ; tu vas te rétablir.»
Elle a dit: «Eh bien, Bill...»
105 Juste en ce moment-là, l’infirmière est entrée. Elle a dit: «Révérend Branham, vous sortez.»
Elle a dit à l’infirmière: «Viens ici» Et elle l’a dit à haute voix: «Evelyn», elle la connaissait, une amie d’école. Elle a dit: «Si jamais tu te mariais, j’espère que tu auras un mari comme le mien là.»
J’ai dit: «Oh! Chérie, ne dis pas ça.»
Elle a dit: «Je...?...» Evelyn s’est mise à pleurer, elle est ressortie. Elle a dit: «J’aimerais te dire quelque chose, chéri.» Elle a dit: «Je m’en vais», et elle a dit: «C’est glorieux de partir.»
Elle a dit: «J’étais en route, et j’avais quelqu’un de part et d’autre, on dirait des anges en blanc, et ils me faisaient passer par un sentier en blanc vers ma demeure.» Elle a dit: «J’ai pu t’entendre me rappeler sur la route.» Oh! Oh! Elle a dit: «Chéri, on est tout paisible, a-t-elle dit, de grands palmiers, des oiseaux comme à l’aube, et...?... les tropiques.»
106 Savez-vous ce que je pense? Je pense qu’elle était juste à cette brèche entre le naturel et le surnaturel. Elle a dit: «J’entreprenais une marche.» Elle a dit: «Promets-moi une seule chose, que tu prêcheras toujours ce glorieux Evangile du Saint-Esprit, a-t-elle dit, car cela paie certainement lors du départ, Bill.» Elle a dit: «Je pense que tu sais pourquoi je m’en vais, n’est-ce pas, chéri?»
Et j’ai dit: «Ne le dis pas.»
Elle a dit: «Non, ce n’était pas ta faute ; c’était la mienne.»
J’ai dit: «Oui, chérie. Si je n’avais pas écouté ta mère, si j’avais écouté Dieu plutôt qu’une femme, ça aurait été mieux pour moi, n’est-ce pas?»
Elle a dit: «C’est vrai, chéri, mais tout ira bien pour toi.»
J’ai dit: «Hope, ne me quitte pas.»
Elle a dit: «Je dois m’en aller, chéri.» Elle a dit: «Je déteste vous laisser, toi et les enfants.» Elle a dit: «Promets-moi une chose ; vas-tu le faire?» Elle a dit: «J’ai certaines choses à te dire.»
Et j’ai dit: «D’accord.»
107 Elle a dit: «Je dois vite te parler, car je retourne ; on m’attend.» Elle a dit: «Ne pense pas que je sois hors de moi ; je ne le suis pas.» Elle a dit: «Te rappelles-tu cette fois-là quand tu étais à Louisville, tu voulais acheter cette petite carabine calibre 22, et tu n’avais même pas assez d’argent pour verser un acompte?»
J’ai dit: «Oui.»
Elle a dit: «J’avais toujours désiré t’acheter ce fusil-là.» Elle a dit: «J’épargnais des pièces de cinq cents, essayant d’en réunir assez pour verser cet acompte pour cela: trois dollars.» Et elle a dit: «Après mon départ, à ton retour à la maison, regarde au chevet de ce vieux lit pliant, sous ce papier. Et promets-moi que tu achèteras ce fusil. Tu voulais tellement l’avoir.»
Vous ne saurez jamais le sentiment que j’ai éprouvé en retournant chez moi, à la maison, et en trouvant environ deux dollars et soixante-quinze ou quatre-vingt cents déposés là, en pièces de cinq cents, là où elle épargnait cela, se privant elle-même, manquant des bas principalement, pour épargner cela là. Ça, c’est une vraie femme.
108 «Eh bien, a-t-elle dit, une autre chose que j’aimerais te dire, a-t-elle dit, te rappelles-tu cette fois-là, où tu m’avais acheté ces bas. Je t’avais envoyé m’acheter des bas.»
J’ai dit: «Oui.»
Elle a dit: «Ce n’étaient pas ces bas-là qu’il fallait.»
Comment ça s’est passé? Nous allions à Fort Wayne. J’allais prêcher là-bas ce soir-là. J’allais partir à Fort Wayne, alors elle m’a envoyé acheter des bas. Il y a deux sortes différentes. L’une était appelée mousse... Mousseline de soie? C’est ça. Quelle était l’autre? Ray... Rayonne? Rayonne et mousseline de soie. Elle m’avait parlé, disant: «Va m’acheter une paire...» Est-ce rayonne qui est la meilleure? Très bien. Elle a dit: «Ça coûte soixante-neuf cents.» Elle a dit: «Va m’acheter une paire de–de bas rayonne pendant que je... pendant que je m’apprête.»
Je suis allé acheter cela. Alors, je descendais la rue, je n’avais jamais acheté des habits pour femmes, je ne connaissais pas des habits. Je descendais... Elle avait dit: «Mousseline de soie.»
«Mousseline de soie, mousseline de soie, mousseline de soie, mousseline de soie, mousseline de soie ...»
Quelqu’un disait: «Salut, Frère Branham.»
Je disais: «Salut...» «Mousseline de soie, mousseline de soie, mousseline de soie, mousseline de soie, mousseline de soie, mousseline de soie, mousseline de soie...» Pendant que je descendais, quelqu’un disait: «Comment vas-tu, Billy?»
Je disais: «Bien. Mousseline de soie, mousseline de soie, mousseline de soie, mousseline de soie ...»
Et j’ai contourné le coin, et un–un ami à moi pêcheur m’a rencontré au coin. Il a dit: «Oh! Billy, les perches mordent à la perche à la jetée.»
J’ai dit: «Sans faute. On attrape l’écrevisse?» J’ai dit: «Eh bien, je dois me rendre à Fort Wayne.» J’ai dit: «Je te rencontrerai le lundi.» Et nous avons causé comme cela. Alors, quand il est parti, j’ai oublié ce que c’était.
109 Eh bien, elle m’avait envoyé acheter cela chez Penney’s. J’avais alors fréquenté une jeune fille du nom de Thelma Ford, et elle travaillait chez le Newberry’s et je sais que le... qu’elle exposait ces bas là-bas. J’y suis donc entré et je m’étais proposé de lui poser la question. Bon, je n’ai pas voulu étaler mon ignorance devant les gens. Je suis allé là, j’ai dit... Elle a dit: «Salut, Billy.»
Et j’ai dit: «Salut, Thelma.»
Elle a dit: «Que veux-tu?»
J’ai dit: «Une paire de chaussettes pour Hope.»
Elle a dit: «Une paire de quoi?»
Et j’ai dit: «Des chaussettes.»
Elle a dit: «Hope ne porte pas des chaussettes.»
Et j’ai dit: «Si, madame. Elle veut des chaussettes, elle veut ce vrai style-là, avec cette griffe par derrière, vous savez, quoi que ce soit, vous savez.» J’ai dit...
Elle–elle a dit: «Elle veut des bas.»
J’ai dit: «Eh bien, je ne sais comment vous appelez cela...» Alors, je me suis dit que j’avais déjà fait montre de ma stupidité, et je ne voulais pas que ça empire.
110 Elle a dit: «Elle en veut de quelle sorte?»
J’ai dit: «Quelle sorte avez-vous?»
Et elle a dit... Comment ça se prononce? Comme rayonne? Mousseline de soie? Est-ce cela le genre? Eh bien, elle est repartie et elle a dit: «Eh bien, nous avons des rayonnes.»
Eh bien, je n’avais jamais entendu... J’ai dit: «C’est ce qu’elle veut.» Voyez? Cela semblait être pour moi comme mousseline de soie, mousseline de soie, rayonne. Voyez? Et j’ai dit: «C’est ce qu’elle veut.»
Et elle a dit: «Ce n’est pas le rayonne qu’elle veut.»
J’ai dit: «C’est ce qu’elle veut.» Ainsi donc, elle est allée prendre cela. Ça ne coûtait qu’environ vingt cents et quelques.
«Eh bien, ai-je dit, donnez-m’en deux paires.»
Elle a dit: «En es-tu sûr?»
J’ai dit–j’ai dit: «C’est ce qu’elle veut.»
Je les ai donc amenés là. Vous savez comment vous faisiez... les frères aiment se vanter devant leurs femmes, vous savez. Alors, j’ai dit: «Oh!...» J’ai dit: «Je suis fils d’Abraham, un petit Yiddish.» J’ai dit: «Tu sais comment faire les achats. Hein?»
Elle a dit: «M’as-tu acheté les bas en mousseline de soie?»
Je me suis dit: «Oui.» C’était cela le bon genre. Et j’ai dit: «Oui, madame. C’est ce que j’ai acheté.» Elle était assez dame pour ne pas m’en parler. Et quand elle est arrivée à Fort Wayne, j’ai trouvé cela étrange, elle a dû se procurer une autre paire de bas.
111 Mais ce qu’il y avait, elle m’en a parlé, elle a dit: «Chéri, je ne voulais pas t’en parler.» Elle était donc trop dame. Elle a dit: «J’ai dû les donner à ta mère. C’était pour une vieille personne.» Elle a dit: «Je regrette de t’avoir caché cela, mais je ne pouvais simplement pas te le dire.»
J’ai dit: «Que ton coeur soit béni, chérie.»
«Il y a autre chose que je veux que tu me promettes: Tu ne vas pas vivre célibataire.»
J’ai dit: «Oh! Hope, je ne peux pas promettre cela.»
Elle a dit: «Ne vis pas célibataire, et ne laisse pas mes enfants errer çà et là.» Elle a dit: «Je–je–je m’en vais, Bill.» Elle a dit: «Vas-tu me le promettre?»
J’ai dit: «Chérie, je ne peux pas te promettre cela.»
Elle a dit: «Promets-le-moi, je t’en prie.» Les pauvres faibles mains m’ont atteint. Elle a dit: «Trouve-toi une bonne jeune fille qui a le Saint-Esprit. Elle s’occupera des enfants.» Elle a dit: «Bill, je te rencontrerai là.»
J’ai dit: «D’accord, chérie.» J’ai dit: «Est-ce que tu t’en vas réellement?»
Elle a dit: «Oui, je m’en vais.»
J’ai dit: «Chérie, un jour, sur mon honneur, ai-je dit, je t’amènerai là au Walnut Ridge et je t’enterrerai, je laisserai une place là pour moi-même et pour les enfants.»
Elle a dit: «Fais une seule chose. Promets-moi aussi que tu ne te relâcheras jamais, mais que tu prêcheras cet Evangile que tu avais entendu là-bas à Mishawaka.»
J’ai dit: «Je le promets.»
Elle a dit: «C’est glorieux de mourir, Bill.» Elle a dit: «Je déteste te quitter et quitter les enfants. Mais c’est si bon de repartir.»
Et j’ai dit: «Chérie, en ce jour-là, le soleil deviendra noir comme un sac, ensanglanté. Les cieux seront ébranlés et aussi sombres.» J’ai dit: «Si je suis en vie, je serai sur le champ de bataille, mais sinon, je m’endormirai à tes côtés. Et si tu vas avant moi, si je suis en vie, et que tu vas avant moi, quand tu verras la ville descendre du Ciel d’auprès de Dieu, ai-je dit, va à l’est de la porte ; tiens-toi là sous la grande colonne. Quand tu verras Abraham, Isaac, Jacob et les autres passer, ai-je dit, crie mon nom aussi fort que tu le peux: Bill, Bill.» J’ai dit: «Je rassemblerai les enfants, et je te rencontrerai là à la porte.»
Elle a dit: «Je te rencontrerai, chéri.» Et je l’ai embrassée. C’était mon dernier rendez-vous avec ma femme. Et, frère, soeur, même si parfois je m’épuise et me fatigue, mais je vais tenir ce rendez-vous-là. Un jour, j’irai à sa rencontre.
112 Je suis sorti du bâtiment, je suis rentré à la maison. Oh! la la! Mon coeur était brisé. Je ne pouvais pas supporter cela. Maman m’a dit d’aller chez elle. Je ne pouvais pas le faire. J’y étais allé cette nuit-là. Je suis rentré chez moi. Je suis entré en chambre, je me suis couché. J’ai fermé la porte. Quand j’ai poussé la... J’étais étendu sur le petit lit et j’ai poussé mon pied, je les ai mis ensemble ; et alors, il y avait son manteau suspendu derrière la porte. Je–je... Tout cela était revenu.
Juste à ce moment-là, quelqu’un a frappé à la porte, il a dit: «Billy?»
Et j’ai dit: «Oui.»
Il a dit: «J’ai de mauvaises nouvelles à t’annoncer.»
J’ai dit: «Eh bien, j’étais là même quand elle se mourait.»
«Ce n’est pas tout ça. Ton enfant se meurt aussi.»
J’ai dit: «Non.»
«Si.» Il a dit: «Docteur Adair vient de partir, il a dit qu’on ne te laisse pas venir à l’hôpital ; elle se meurt maintenant de la méningite tuberculeuse.»
Je ne pouvais pas supporter cela davantage. Alors, je me suis levé. Deux hommes étaient assis dans la vieille camionnette, nous sommes allés à l’hôpital, et je suis entré. Doc a dit: «Tu ne peux pas entrer là.»
J’ai dit: «Si, je le peux.»
«Non, tu ne le peux pas, a-t-il dit, Billy ; tu dois penser à Billy Paul.» Il a dit: «Tu vois, elle a attrapé la méningite. Elle a contracté cela de sa mère.» Et il a dit: «Si tu y entres, tu pourras transmettre cela à ton fils.»
J’ai dit: «Doc, je dois y aller.»
Il a dit: «Tu ne peux pas.»
Il m’a donc fait asseoir dans une pièce. Aussitôt qu’il était parti, je suis entré furtivement malgré tout.
113 Et je suis allé là. C’était un vieux hôpital, et là, quand je suis entré dans la pièce... Je n’oublierai jamais cela, ma petite chérie de huit mois était étendue là, la petite Sherry, étendue là. Elle souffrait tellement que ses petites jambes bougeaient de haut en bas comme cela, vite. On dirait que ses petites mains me faisaient signe d’adieu. Je l’ai regardée et elle souffrait tellement, j’ai dit: «Sherry, reconnais-tu ton papa, chérie?» J’ai chassé les mouches de ses yeux bleus. Et quand elle m’a regardé... Elle souffrait tellement que l’un de ses petits yeux d’enfant avait louché.
Depuis lors, je n’ai pas pu supporter de voir cela, un enfant à l’oeil louche. Je n’en ai jamais vu un passer à l’estrade sans être guéri...?... Est-ce vrai? J’ai vu quatre cents et quelques enfants aux yeux louches être guéris en six mois. Oh! Quand je vois un enfant à l’oeil louche, je me souviens de ma petite Sherry qui était étendue là. Elle souffrait tellement que ses–que ses petits yeux louchaient et que sa petite main cherchait à me faire signe de la main.
114 Et j’ai dit: «Reconnais-tu papa, chérie?» Et ses petites lèvres essayaient de me parler comme ceci: «Gou», à mon intention, et elles tremblaient ; elle se mourait. Je lui ai imposé la main ; j’ai dit: «Ô Dieu, je T’en supplie, Dieu, ne la prends pas. Tu as pris ma femme ; Tu as pris mon papa, et Tu as pris.... Ô Dieu, n’y a-t-il pas de pardon dans Ton bienveillant coeur?» J’ai dit: «S’il Te plaît, Dieu bien-aimé, s’il Te plaît, épargne mon enfant.» Je me suis dit: «Tout ce que j’ai...?...» J’ai dit: «Ne voudrais-Tu pas faire cela, Seigneur?» On dirait juste, on dirait qu’un rideau noir s’est mis à se défaire, en descendant. Oh! J’ai su qu’elle s’en était allée.
Je l’ai regardée ; je me suis dit: «Oh! la la! Si j’avais à revivre cela, ils ne seraient jamais considérés comme de la racaille. Peu m’importe qui pourrait...?...» Je me suis dit: «Oh! Si seulement je pouvais revivre cela, je n’écouterais jamais autre chose que n’importe qui me dirait ; j’écouterais Dieu et Lui seul. Je L’écouterais.»
J’ai baissé le regard vers elle et je savais qu’elle s’en allait. J’ai dit: «...?... Chérie, papa va...?... toi. Tu ne seras pas si...?... juste me faire signe de la main. J’ai donc déjà été...?... ramené à la maison.» J’ai dit: «Tu t’inquiètes de...?... si...?.. la rue.» J’ai placé ma main sur sa petite tête ; j’ai dit: «Seigneur, Tu me l’as donnée et Tu l’as reprise. Même si Tu me tues, je Te ferai néanmoins confiance. Tu es toujours mon Sauveur. Je T’aime.» Je ne suis pas un enfant. Mais quand j’y pense, ça me met en pièces.
115 Je me suis dit: «Ô Dieu, comment vas-Tu ôter de mon coeur cette précieuse créature?» Alors...?... là-bas. J’ai dit: «Toutefois, pas ma volonté, mais que Ta volonté soit faite. Ô Dieu, si Tu me tues, je vais simplement Te faire confiance.» J’ai dit: «Que Dieu te bénisse, chérie. Adieu, Sherry. Tu es... Je te placerai dans les bras de maman d’ici quelques heures, là dans un cercueil, là où elle gît maintenant. Et un jour, papa te reverra.» J’ai reculé et chaque os en moi semblait être mis en pièces. Je me suis effondré par terre. Les anges de Dieu sont descendus et ils ont emporté sa petite âme pour qu’elle reste auprès de sa maman. Elle est allée à la rencontre de la maman. Et son petit corps sans secours a été déposé dans les bras de sa précieuse mère. Nous sommes allés là au cimetière et nous les avons ensevelies. Révérend Smith de l’Eglise méthodiste s’est avancé là, il a pris une poignée de terre, il a dit: «Tu es poussière, tu retourneras dans la poussière.» Ces vieilles mottes de terre ont commencé à s’abattre sur le cercueil alors que celui-ci descendait dans la tombe. Je me suis levé, je ne pouvais pas supporter cela.
116 Là loin sur le flanc de la colline, il y avait de gros cèdres. J’ai entendu le vent souffler par là. On dirait qu’il faisait entendre ce cantique:
Il y a un pays au-delà de la rivière,
Qu’on appelle la terre de joie sans fin.
Et nous atteignons ce rivage-là par la décision de la foi.
Un à un, nous regagnons les portails,
Pour demeurer là avec des immortels,
Un jour, les cloches d’or retentiront pour toi et pour moi.
Il y a un an, la Pâques dernière, son petit garçon Bill et moi, nous sommes allés à la tombe tôt le matin. J’avais mis un petit bouquet de fleurs sous ses bras, j’ai dit: «Allons visiter la tombe de maman.»
Nous sommes allés là avec des fleurs, le jour suivant. J’ai ôté mon chapeau, et le petit enfant a ôté le sien. J’ai entendu...?... J’ai dit: «Ne pleure pas, fiston.» Je l’ai entouré de mon bras. Nous avons déposé cela par terre à côté de la tombe. J’ai lu cela: «Ci-gisent Hope Amelia Branham et sa chère fille Sharon Rose.» J’ai dit: «Chéri, la rai–rai–raison pour laquelle nous nous agenouillons ici, Billy, c’est qu’à Jérusalem il y a une tombe vide ce matin. C’est vrai. Et ta maman est morte en Celui qui est ressuscité.» J’ai dit: «Un jour, nous reverrons maman et ta soeur dans un Pays meilleur.»
117 Après qu’on a enseveli ma femme, j’étais rentré à la maison. J’ai essayé d’aller travailler. J’avais des milliers de dollars de dette et, franchement, ce n’est que tout récemment que je m’en suis libéré.
...?... père était mort, sans assurance. Nous ne pouvions pas disposer des moyens de nous procurer une police d’assurance ni rien, et il était là. A propos, je ne suis pas un agent d’assurance.
Acheter la police d’assurance... Un gars est venu me voir l’autre jour, il a dit: «J’aimerais vous vendre une assurance.»
J’ai dit: «Je... Ecoutez, ne m’en parlez pas.» J’ai dit: «J’ai une assurance.»
Il a dit: «Oh! Avez-vous une assurance?»
J’ai dit: «Oui, monsieur.»
Il a dit: «Laquelle est-ce?»
J’ai dit: «Assurance bénie, Jésus est mien. Oh! Quel avant-goût de la gloire divine!»
Il a dit: «Cela ne vous mettra pas ici dans la tombe.»
J’ai dit: «Je ne me fais pas de souci quant à y entrer. Cela m’en fera sortir.» J’ai dit: «Je me préoccupe d’en sortir, pas d’y entrer.» J’ai dit: «C’est en ordre.»
Je n’ai rien contre l’assurance. C’est bien. Voyez-vous? C’est bien. Certains ont l’assurance pauvreté. C’est bien. Mais je vous parle d’une assurance que vous pouvez recevoir maintenant même, maintenant même, le Saint-Esprit de Dieu. C’est bon. L’assurance de la mort, l’ensevelissement et la résurrection de Christ, et nous ressusciterons.
118 Alors, quand j’étais étendu là sur le lit un matin... Je me rappelle être monté à un poteau. Je travaillais pour une compagnie d’électricité, j’essayais... le service public d’Indiana. Je travaillais très tôt matin. Je démontais certains branchements. Je chantais: «Sur une colline lointaine se tenait une vieille croix rugueuse, emblème de souffrance et de honte.» J’ai vu le soleil se lever, briller sur le poteau téléphonique, ou plutôt le poteau électrique, et ce bras transversal, on dirait quelqu’un suspendu sur la croix, se tordant là sur la colline, l’ombre. J’ai dit: «Oui, c’étaient mes péchés qui L’avaient placé là. C’était ma désobéissance qui L’avait mis là. Il est mort pour moi.»
J’avais tellement de... J’étais... Je pouvais comprendre que ma femme s’en aille, mais je ne pouvais pas comprendre que cette enfant-là s’en aille. Je ne le pouvais simplement pas, et j’ai dit: «Ô Dieu, pourquoi m’as-Tu retiré cette précieuse petite créature? Me voici rester seul au monde, moi et le petit garçon, errant çà et là ensemble.» J’ai dit: «Pourquoi l’as-Tu reprise, Seigneur?» J’étais tellement ému que j’ai dit: «Sherry, mon chou, papa vient te voir ce matin.»
J’ai enlevé mon gant en caoutchouc. Il y avait là deux mille trois cents volts qui passaient à côté de moi ; cela vous briserait chaque os du corps. J’ai dit... Je devenais fou... J’ai enlevé mon gant. J’ai dit: «Sherry, papa vient te voir. Je ne peux pas rester davantage loin de toi.» J’ai dit: «Ô Dieu, je déteste être un lâche, mais je ne peux pas supporter cela ; mon coeur est brisé. Je ne peux pas supporter cela.»
La chose suivante que j’ai sue, j’étais assis par terre. Comment suis-je donc arrivé là-bas, Dieu seul sait. Et je crois que si ce don n’avait pas été prédestiné à être placé là, je serais parti là même, car, j’étais déterminé à me suicider. J’avais perdu la tête. J’étais devenu fou. Et j’ai pris... je suis rentré à la maison. J’ai dit: «Oh!...» J’ai remis mes outils dans le véhicule, j’ai dit: «Je rentre à la maison, je deviens fou.»
119 Et je suis rentré à la maison, je suis resté avec maman ce jour-là et, cette nuit-là, je parcourais la maison et j’ai prélevé un courrier. Aussitôt que je suis allé là... J’ai vite ramené cela dans une vieille pièce là, à un petit foyer, je veux dire, une vieille cuisinière placée là, un vieux petit lit. Je suis resté là à la maison. Ce n’était pas... Je ne voulais aller nulle part ailleurs. Il n’y avait pas grand-chose là, ce vieux meuble, mais elle et moi avions vécu ensemble avec cela, ça nous appartenait. C’était beaucoup pour nous. C’est vrai. Ce qui compte, ce n’est pas la valeur d’un bien ; c’est la considération que vous en avez. C’est vrai. Et j’avais toujours vécu avec elle dans...?... Elle aimait cela et gardait cela propre. Et je voulais rester ici même avec cela jusqu’à ce que je meure aussi.
Et je restais là, je revenais la nuit, j’examinais ses effets ; ensuite, je me couchais. Cette nuit-là, quand je suis rentré là, j’ai regardé ces lettres, et sur la première, il était mentionné: «Mademoiselle Sharon Rose Branham» C’était sa petite épargne de Noël: quatre-vingts cents. Et j’ai regardé cela ; je me suis dit: «Ô Dieu!...» Je me suis agenouillé sur le pavement ; j’ai dit: «Ô Dieu, je ne peux pas supporter cela ; je vais mourir.» J’ai dit: «S’il Te plaît, pardonne-moi. Veux-tu toujours...?... moi, Seigneur. S’il Te plaît, aie pitié de ma pauvre âme pécheresse.» J’ai dit: «Ne me laisse pas rester ici. J’ai... Toi... Je suis mort à moi-même ; pourquoi suis-je sur terre?» J’ai dit: «Je ne peux pas supporter cela, perdre mon enfant et tout ce que j’ai.» J’ai dit: «Cela me pourchasse nuit et jour.»
120 Alors, je me suis mis à prier. J’ai vraiment eu sommeil, cette brume légère m’a enveloppé. Je me suis endormi. J’ai rêvé que j’étais là à l’ouest, longeant une–une prairie, comme on le faisait. J’ai vu un vieux chariot de prairie avec une roue cassée placée de côté, et je chantais ce cantique, ou plutôt je sifflotais: La roue du wagon s’est cassée... Evidemment, c’était notre famille qui était brisée (Voyez-vous?) alors. Et–et elle ne roulera plus. Et je sifflotais comme cela: «La roue du wagon s’est cassée», tout en avançant. Et du côté du wagon est venue la jeune fille la plus belle, une blonde, que j’aie jamais vue. Elle était habillée en blanc neige, ses jolis petits yeux brillaient, sa chevelure blonde ; elle a dit: «Salut, papa.»
J’ai soulevé mon chapeau pour saluer ; j’ai dit: «Salut, mademoiselle.»
Elle a dit: «Salut, papa.»
J’ai dit: «Papa? Je vous demande pardon.»
Elle a souri et j’ai dit... Elle a dit: «Eh bien, ne me reconnais-tu pas?»
J’ai dit: «Eh bien, madame, vous avez pratiquement mon âge, comment puis-je être votre papa?»
Elle a dit: «Ne reconnais-tu pas ton enseignement, papa? Tu enseignes l’immortalité.»
121 Voyez, je ne crois pas qu’il y aura des petits enfants au Ciel. S’ils ressuscitent des petits enfants, qu’ils resteront toujours des petits enfants. S’ils ressuscitent des gens très avancés en âge, se servant d’une canne ou d’une béquille, ça restera ainsi, avec l’immortalité, ça, on ignore. Nous aurons un même âge, pareils éternellement. Nous aurons un même âge, je crois de tout mon coeur, à peu près l’âge de Jésus. Je... C’est juste peut-être une pensée, mais je ne... Je connais l’immortalité, si on ressuscite un petit enfant gros comme cela, on restera ainsi. Je crois que nous aurons un même âge ; il n’y aura pas de vieux ni de jeunes. Nous serons juste dans l’âge moyen là même, éternellement. Je crois que les hommes et les femmes...
C’est comme Dieu, Il n’avait pas dit qu’Ève était une toute petite qui a grandi, ou à Adam, Il les a simplement créés à Sa propre image. C’est ce qu’Il fera encore, ils auront la stature des gens mûrs.
122 Et elle a dit: «Ne te rappelles-tu pas ton enseignement sur l’immortalité?»
Et j’ai dit: «Oh! Qui es-tu?»
Elle a dit: «En bas, sur la terre, j’étais ta petite Sharon.»
J’ai dit: «Sherry, ce n’est pas toi, chérie?»
Elle a dit: «Si, c’est moi, papa.» Elle a dit: «Où est mon frère Billy Paul?»
J’ai dit: «Eh bien, chérie, je ne comprends pas.»
Elle a dit: «Maman t’attend.»
Et j’ai dit «Où est maman?»
Elle a dit: «Chez toi, à ta nouvelle demeure.»
J’ai dit: «Ma demeure?» J’ai dit: «Chérie, je–je–je–je–je–je n’ai jamais eu de demeure.» J’ai dit: «Les Branham n’ont pas de demeures.»
Elle a dit: «Mais, papa, tu en as une ici.» Et je me suis retourné pour regarder, il y avait une grande demeure, la gloire de Dieu montait.
J’ai dit: «Est-ce la mienne?»
Elle a dit: «Oui, maman t’attend là-bas.»
J’ai dit: «Très bien.»
Elle a dit: «Je vais attendre Billy. Je resterai ici même. J’attendrai là un moment.» Elle a dit: «Maman veut te voir.»
J’ai détalé à toute vitesse. Quand je suis arrivé là, je commençais à monter les grandes marches en courant, comme cela. Et j’ai regardé, elle descendait les marches, dans toute sa beauté, en robe blanche, les cheveux noirs retombant, ses bras étendus. J’ai couru vers elle et je l’ai saisie par les mains, et je me suis agenouillé. J’ai dit: «Oh! Hope, ma chérie, ai-je dit, je ne peux pas supporter cela davantage. Je deviens pratiquement fou. Et je... depuis que tu as quitté.»
Elle a dit: «J’ai vu tout ce qui s’est passé, Bill.» Elle a dit: «Promets-moi quelque chose.»
J’ai dit: «Quoi?»
Elle a dit: «Promets-moi de ne plus t’inquiéter.»
J’ai dit: «J’ai vu Sherry, mon chou. Notre fille est devenue une belle femme, n’est-ce pas?»
Elle a dit: «Oui.» Elle a dit: «Elle attend de voir Billy ici, n’est-ce pas?»
J’ai dit: «Oui.»
123 Elle a dit: «Promets-moi de ne pas t’inquiéter. Vas-tu le faire?» Elle a dit: «Sharon et moi, nous sommes dans une situation meilleure que la vôtre. «Oh! Chéri, a-t-elle dit, promets-moi simplement de ne plus t’inquiéter.»
Et j’ai dit: «D’accord. Je ne m’inquiéterai plus.» Elle s’est, on dirait, relevée comme ceci, elle a regardé tout autour et a dit: «Veux-tu t’asseoir?» Et j’ai regardé, il y avait un gros fauteuil placé là. Et j’ai regardé ce fauteuil, puis je l’ai regardée.
Elle a dit: «Je sais à quoi tu penses.»
Voici ce qu’il en était. Pendant que nous prêchions... Eh bien, nous n’avions rien, juste ces vieux fauteuils avec siège en bois d’hickory. Nous habitions une maison. Et je–je prêchais la moitié de la nuit, je travaillais toute la journée avec un marteau pneumatique, à la pioche et à la pelle. Je rentrais la nuit, et j’avais tenu à m’acheter un de ces fauteuils, ceux-là, vous savez, les fauteuils Morris, comme on les appelle, je ne sais encore quoi, vous savez, des fauteuils de salon. Et je tenais à en acheter un. On les vendait alors à quinze dollars et quatre-vingt-quinze cents. J’avais juste versé un acompte d’un dollar et je devais payer un dollar par semaine pour cela. Je m’en suis procuré un et je l’ai amené à la maison et (Oh! la la!) je m’asseyais là la nuit et je me détendais à mon retour ; j’étudiais la Bible jusqu’à dormir.
Un jour, à mon retour, j’avais reçu une mise en demeure, je n’arrivais pas à verser le paiement hebdomadaire. La semaine suivante s’est écoulée, je n’arrivais pas à verser le paiement et ils sont venus retirer mon fauteuil. Ainsi donc, je–je n’arrivais simplement pas à verser le paiement, je ne pouvais pas y arriver. Alors, je lui ai dit ; j’ai dit: «Tu les appelles, tu leur dis de venir retirer cela, chérie.»
124 Et alors, je me rappelle ce soir-là quand je suis rentré, elle m’avait préparé une tarte aux cerises. Je–j’aime beaucoup la tarte aux cerises. Alors, je suis entré, elle avait demandé à certains jeunes garçons de déterrer des vers pour la pêche, afin que j’aille pêcher. Ils étaient placés là dehors. C’était une véritable jeune fille. Et donc, elle était assise là dehors et nous sommes entrés pour prendre le souper. J’avais constaté qu’elle était extrêmement heureuse, ou elle semblait l’être, ou elle feignait quelque chose. Elle avait préparé sa tarte aux cerises, et je mangeais cela. Et après, j’ai un peu soupçonné quelque chose. Alors, j’ai dit: «Entrons dans la pièce de devant.»
Elle a dit: «Oh! Allons d’abord pêcher là, à la rivière.»
J’ai dit: «Non, entrons dans la pièce de devant.» Elle m’a entouré de son bras. Quand je suis entré dans la pièce, le fauteuil n’était pas là.
Elle s’est mise à pleurer, elle a posé sa tête sur mon épaule ; elle a dit: «Je suis désolée, chéri, j’ai tout essayé pour emprunter même deux dollars, mais, a-t-elle dit, je ne suis pas parvenue.» Nous avions payé environ dix dollars pour cela. Elle a dit: «Je n’ai pas pu faire cela.» Nous avons simplement dû laisser aller cela. Et alors, elle m’a regardé et a dit: «Pouvons-nous...?...» Et j’ai dit: «Oui.»
Elle a dit: «Eh bien, chéri, personne ne viendra jamais retirer celui-ci. On a déjà payé pour ça. Ça t’appartient.» Elle a dit: «Tu es très fatigué ; tu as prêché et tu as prié pour les malades.»
Je–je ne priais pas pour les malades à l’époque. Je sais donc qu’un jour, je partirai probablement du haut de la chaire, pendant que je prie pour les malades. C’est la chose qui a aidé...?... à se relever.
125 Elle a dit: «Mais ils ne viendront jamais retirer celui-ci.» Elle a dit: «C’est à toi. Maintenant, assieds-toi et repose-toi un moment.»
L’un de ces jours, amis, je ne sais pas si ça sera le jour ou la nuit, j’ai essayé de tout mon mieux pour vivre et faire ce qui est correct devant Dieu. Un de ces jours, je retournerai à la Maison me reposer. C’est vrai. L’un de ces moments, vous le verrez dans le journal, j’aimerais que vous vous arrêtiez et que vous chantiez Crois seulement. On va jouer cela pendant qu’on sera en train de me faire descendre dans la tombe, on va...?... ou partir avant que Jésus vienne, on me placera dans la tombe et alors, j’irai me reposer un peu là où se trouvent ces fauteuils. Je viens, j’espère rencontrer chacun de vous là. Je crois qu’il y a un Pays au-delà de celui-ci, au-delà de la vallée de larmes, de tristesse et de chagrin. J’ai prêché jour et nuit ; je suis resté jusqu’à ce que mes yeux se ferment à force de pleurer ; je me tenais à la chaire tant et si bien qu’on devait me faire partir de là. Pourquoi? Parce que j’ai essayé de racheter le temps que j’avais perdu jadis.
Frère, soeur, vous regardez là et vous dites: «Oh! Ceci est facile, ces choses-ci.» Vous ne savez pas ce qui est derrière la vie. C’est vrai. Ce vieux coeur a été brisé et mis en pièces jusqu’à ce que Dieu se manifeste, mais un jour, ça sera terminé. On sera à la Maison pour toujours. Vous aimeriez me rencontrer là-bas, n’est-ce pas? Aimeriez-vous me rencontrer? J’aimerais vous fixer un rendez-vous.
126 Aussi certainement que je me tiens à l’estrade, je crois qu’il existe un Ciel où aller. Je crois qu’il existe un Pays de repos où nous vivrons. Peu m’importe si je dois manger des biscuits secs et boire l’eau de robinet, je ne ferai pas de compromis sur cet Evangile. C’est la Vérité de Dieu. Peu m’importe que je sois taxé de saint exalté ou de n’importe quel qualificatif que vous voulez me coller, c’est en ordre. Je sais que c’est la vérité. Je me suis tenu à côté des gens au moment de leur mort, et je les ai entendus dire:
Jour heureux! Jour heureux,
Depuis que Jésus a ôté mes péchés.
Il m’a appris à veiller et prier,
Et vivre chaque jour dans la joie.
Ce n’est pas ce que vous faites ici qui compte. C’est la façon dont vous quittez cette vie. Je sais que, sans le Saint-Esprit, vous êtes perdu. Ne voudriez-vous pas Le recevoir cet après-midi?
127 Inclinons la tête. Notre temps est passé. Père céleste, ô Dieu... Ô Dieu, alors que mon esprit se replonge dans tous ces vieux souvenirs, là au cours de temps... J’étais étendu là à l’hôpital, là, je...?... Quand elle a tourné le regard et... Oh! C’était si parfait. Et je me suis dit: «Ô Dieu, je sais qu’elle est maintenant au repos. Ma petite enfant, la petite Sherry est là. Ô Dieu, il y a le frère...» Oh! Je vais bientôt partir, Seigneur. Viens-moi en aide. Aide-moi à être véridique ; aide-moi à être fidèle. Je regrette d’avoir fait ce que j’ai fait au début, Seigneur, comment j’ai évité de prêcher l’Evangile, comment j’ai failli, et peut-être que des hommes seront perdus à cause de cela, mais, ô Dieu, aide-moi maintenant à racheter cela.
Nous sommes ici dans cette ville. Je suis de passage, faisant tout mon possible, Seigneur, pour exalter Ton Fils Jésus-Christ, qui mourut, et en mourant, Il a sauvé. Peut-être qu’ici aujourd’hui, Père, il y en a qui sont perdus, qui ne savent pas où ils se tiennent. Je ne sais pas où, dans le péché et l’obscurité, perdus, errants dans l’obscurité ; un jour, ils finiront dans une tombe sans Christ, rester dans l’éternité du diable. Oh! Viens en aide, Bien-Aimé Père.
128 Bénis mon pauvre petit garçon orphelin, assis ici cet après-midi, pleurant, regardant, se souvenant de sa précieuse mère qui est allée dans l’au-delà. Mais Tu as eu à briser nos coeurs. Mais maintenant, Tu m’as donné une autre aimable petite douce Rebecca. Oh! Combien je Te remercie, Seigneur. L’Eternel a donné, l’Eternel a ôté, que le Nom de l’Eternel soit béni. Une autre compagne avec qui vivre... cherchant à faire tout mon possible, pour atteindre les gens...?...
Je suis si content, heureux pour cette série de réunions ici. Je sais qu’en partant d’ici, nous allons... nous pourrons ne plus jamais nous rencontrer avant de nous rencontrer là, pour faire face à toutes les oeuvres qui ont été accomplies dans notre vie. Alors, Père, qu’en sera-t-il alors? Aide-nous à nous rencontrer les uns les autres là, le veux-Tu, Seigneur? Ces mains qui ont été levées cet après-midi montrent Ton rendez-vous, que nous pourrons nous rencontrer un jour dans un Pays meilleur, là où nous n’aurons pas à traverser les déserts, les pleines et les contrées avoisinantes pour prier pour les malades ; tout sera alors terminé. Il n’y aura plus de maladies ni de chagrin.
Bénis, je T’en supplie, Seigneur, aujourd’hui, bénis tous ceux qui sont ici. Bénis ceux qui ont besoin de Christ juste en ce moment-ci. Ne voudras-Tu pas l’accorder, Père? Au Nom de Jésus.
129 Pendant que vous avez vos têtes inclinées, dans la prière, s’il vous plaît, combien ici présents aimeraient dire: «Frère Branham, je vais lever la main. J’aimerais que vous priiez pour moi maintenant même afin que je devienne un chrétien.» Levez la main. C’est... Que Dieu vous bénisse, vous, et vous, et vous. Oh! la la! A l’extérieur, là loin dehors, y en a-t-il? Que Dieu vous bénisse là ; je vois vos mains. Oh! la la! Des centaines de mains levées. Quel merveilleux moment le Saint-Esprit nous accorde! Je vous ai vus.
Je sais qu’il y a quelques instants, une offrande a été prélevée pour moi, pour m’aider à vivre. Vous contribuez avec votre subsistance, une partie de vos subsides, vous partagez cela avec moi. Oh! C’est... je...?... Ne voudriez-vous pas accepter Jésus afin que nous puissions vivre ensemble éternellement? Oh! si cela–si cela revient...?... à Jésus, rentrez à la maison afin de pouvoir vivre éternellement. Allez-vous venir pendant que la soeur va au piano.
130 Je vais poser une question: Combien ici aimeraient recevoir Christ et être remplis de la Vie du Saint-Esprit aujourd’hui? Venez et dites: «Frère Branham, par la grâce de Dieu, j’accepte Christ maintenant comme mon Sauveur et je m’avance directement. Donnez-moi la main pendant que je me tiens ici à cette estrade. Priez pour moi. J’aimerais aussi aller au Ciel, à mon départ.» Voudriez-vous venir pendant qu’on joue Quasi persuadé pour croire maintenant? Allez-vous le faire pendant que nous nous levons tous partout dans la salle, partout, ou sous la tente, bien que nous soyons nombreux ici? Chaque... Gardez vos places. Les chrétiens prient comme jamais auparavant. C’est peut-être la dernière fois que nous nous rencontrons sur cette terre. Voulez-vous venir directement ici maintenant autour de l’estrade pendant que nous prions? Que Dieu vous bénisse, soeur. Quelqu’un d’autre maintenant pendant que nous chantons tous? Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, soeur, et vous aussi, que Dieu vous bénisse, frère.
131 Voulez-vous venir maintenant, vous tous qui aimeriez recevoir une bénédiction de la part de Dieu...?... le salut de votre âme, pour le salut? La maman vient avec ses deux petites filles ; que Dieu... bénisse...?... Que Dieu te bénisse, chérie. Viens ici, donne-moi ta petite main. Que Dieu te bénisse, chérie. Oh! la la! Dieu t’a parlé. Une fillette assise ici, ses petits yeux noirs levés, pleins de larmes... La Bible dit: «Un petit enfant les conduira.» La grand-mère... Que Dieu vous bénisse, mère. Une bonne vieille mère avec le foulard autour de la tête vient. Ne voudriez-vous pas venir? Nous tous ensemble maintenant, alors qu’on chante:
Quasi persuadé pour croire maintenant ;
(Que Dieu vous bénisse, frère, soeur. C’est là que votre vie commence. Venez, soeur.)
... quasi persuadé, oh! pour recevoir Christ ;
On dirait que maintenant une âme dit...?...
Allez... (Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu...)
Ne voudriez-vous pas venir? Ne voudriez-vous pas venir? Que chaque pécheur s’avance ; allez-vous le faire maintenant? Avancez en confessant Jésus-Christ. Peu importe de quelle église vous êtes membre, si vous n’êtes pas né de nouveau, ne voudriez-vous pas vous avancer maintenant? Que votre nom soit dans un registre d’une église, cela ne règle pas la question, chers amis. Ceci peut être la dernière fois que vous êtes assis là où on fait un appel à l’autel.
Rappelez-vous, dans une foule de cette importance, d’ici six mois, il y aura parmi vous un groupe qui ne sera plus sur terre. Pensez-y. Rappelez-vous, il y a au moins deux douzaines de gens ici présents qui ne seront pas ici d’ici une année, environ trois ou quatre mille personnes ou plus, ici cet après-midi. Il n’y aura pas... Il y en aura, peut-être cinquante parmi vous, d’ici une année, qui seront morts. Ceci peut être votre dernière occasion. Toute l’expérience que vous avez eue, en inscrivant votre nom dans un registre, ne croyez pas cela. Avancez si vous croyez que je suis un serviteur de Dieu. Acceptez ma parole. Si vous n’êtes pas né de nouveau, voulez-vous venir maintenant même pendant que nous chantons de nouveau ce couplet? Venez, tout le monde.
Quasi persuadé, pour croire maintenant ;
Quasi persuadé (Que Dieu vous bénisse, soeur) pour recevoir ;
Oh! On dirait que maintenant une âme dit:
Oh! Va, Esprit, va Ton chemin,
Attends un jour plus favorable. Je vais Te... (Très bien...?...)
132 Et si ce jour convenable arrive, mais qu’il ne l’est donc pas pour Lui?
Il n’y a pas longtemps, je me suis tenu à côté d’un homme qui se mourait, qui avait refusé Christ. Il a crié et il a dit: «Eloignez ces démons de moi. Ils me lient dans les chaînes. Ne les laissez pas m’attraper.»
Je me suis tenu à côté d’une femme qui avait fait des avortements, tuant des petits enfants. Elle a dit: «Les petites mains froides des enfants me parcourent les cheveux.» Elle a dit: «Que...?... loin de la fenêtre là avec ces grosses têtes dessus.» Frère, j’ai vu un homme qui avait tiré sur un autre, repoussant son sang de ses mains, il avait échappé à la police, mais il se tenait alors devant Dieu.
Je me suis tenu à côté d’un chrétien il n’y a pas longtemps, le vieux papa Hayes, sa longue barbe flottante, il a dit: «Levez mes mains.» Il a dit: «Un jour heureux, depuis que Jésus a ôté mes péchés.» J’en ai vu partir dans toutes sortes de conditions. Et vous allez partir dans une certaine condition, et il y en aura beaucoup, beaucoup parmi vous qui auront à faire face à cela d’ici un an, peut-être que vous tous, à ce que je sache, mais vous savez, vous devez le faire. Ne voudriez-vous pas venir ici maintenant?
Chrétiens ici à ma droite, ici? Merveilleux. Dehors, y a-t-il quelqu’un qui n’est pas né de nouveau? Combien sont nés de nouveaux? Levez la main. C’est ça. Merveilleux.
Eh bien, alors, regardez ici, amis. Voici la crème. Il ne reste pas un seul pécheur dans la salle. Voici des pécheurs qui se tiennent ici en ce jour-ci, implorant la miséricorde.
Prédicateurs de l’Evangile, venez ici. Venez directement là où se tiennent ces gens, tenez-vous juste à côté d’eux. Maintenant, regardez, j’aimerais que vous soyez... Tenez-vous juste là où vous êtes pendant quelques instants.
Venez, soeur. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu l’accorde. Que Dieu vous bénisse. Vous tous, il vous faut croire maintenant et L’accepter maintenant même. Prédicateurs de l’Evangile, mêlez-vous juste à ces gens-ci. Que de bons chrétiens, de ce côté-ci, viennent directement ici, s’il vous plaît.
Que Dieu vous bénisse, papa. Pour beaucoup d’entre vous, les jours de lassitude sont passés. Maintenant, je rentre à la maison. Que Dieu vous bénisse, papa. Qu’Il vous accorde... cher vieux père, ici debout, me serrant la main, et un autre.
Inclinons la tête partout. Acceptez-Le maintenant. Quand bien même vos péchés seront rouges comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige. Ils Le voient mourir là pour vous. Que tous les chrétiens prient partout, têtes inclinées, un moment très sacré. Venez directement, jeune homme. C’est bien. Joignez-vous à ceux-ci. Inclinez la tête.
Voyez-Le au milieu des rochers qui se fendaient et des cieux assombris, mon Sauveur inclina la tête et mourut. Acceptez-Le maintenant comme votre Sauveur. Il a promis cela: «Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi.» Jeunes gens, la vie est devant vous.
Très bien, tout le monde est incliné. Père céleste, aujourd’hui, ces précieuses personnes se sont assemblées ici à l’autel, sous une vieille, vieille tente couverte de sciure de bois, assemblées ici à côté d’un banc en bois pour Te donner leur vie. Ô Dieu, par les miséricordes de Christ et sur base de Ses mérites, ils viennent, non pas d’eux mêmes, mais par la grâce de Christ, ils viennent, se confiant uniquement en Lui, sachant qu’un jour la mort entrera dans la pièce.
Un matin, le médecin va probablement quitter la pièce en disant qu’il n’y a rien qui puisse être fait. Les bien-aimés se tiendront là, se tordant les mains, pleurant. Des vapeurs froides de la mort flotteront au chevet du lit, un vent froid de la mort passera, leur pouls remontera dans leur manche. Alors, le vieux bateau de Sion apparaîtra. L’Etoile du matin descendra dans la vallée de la mort pour éclairer la route. Ils verront les deux ailes brillantes du Saint-Esprit parcourir le Jourdain et Il dira: «Viens, toi le béni de Mon Père. Je t’ai vu ce jour-là dans une réunion sous une vieille petite tente, là à Cleveland, quand tu es venu et que tu M’as accepté ; maintenant, Je t’accepte.» Accorde-le, Père, maintenant même.
Que Ton Esprit fasse la cour à chacun d’eux, sachant qu’il n’y a rien qu’ils puissent faire, si ce n’est L’accepter maintenant, croire au Seigneur de tout leur coeur, de toute leur âme, de toute leur force ; ils seront sauvés. Accorde-le, Père.
Avec vos têtes inclinées, juste en prière, chacun de vous, acceptez-Le maintenant. Prédicateurs, pendant que vous êtes là, vous déplaçant... chaque chrétien, en prière. Continuons à prier.
Père, bénis ces gens maintenant. Que Ton Esprit vienne sur eux maintenant même. Qu’ils T’acceptent comme leur Sauveur.
Que Dieu vous bénisse, frère...?...
E-1 ... you for that fine compliment. And how I feel unworthy to accept it, but I with humility, I hope that I never deceive anyone and I always can keep the friendship of God's people everywhere. It's by that that I can minister to you.
E-2 I guess some of you seen a minister just shaking my hand then, with--with a joyful hand grip. He was telling me that one of his members, that all the best doctors around Cleveland, hospitals here could do nothing: tumor in the head. And something had happened to her that it was for the time of life (you know what I mean), had been with her for six years. And the other night in the meeting God healed that mother yet... She went home and in the... It's her stran... Think it not strange before this audience, but I'm just your brother. The menstruation periods which had not been for six years, happened that night, again, right back again, regular again. Oh, He is the Lord Jesus. That's right. His power is here. After all the doctors had given her up, nothing could be done, but now God has healed her. And you know what those tumors in the head go if they become malignant, is cancer, is what it is, and--the growth, if it becomes malignant and--and bursts here and kills the patient right over. But God is our Saviour.
E-3 And I was looking this afternoon around upon this tent and the audience; it just reminds me of days gone by when we used to have the old Gospel tents filled up, and the people praying, way back in the days. I used to read when Finney, and Wesley, and Sankey, Moody, and all those used to have meetings and the people gathered around, unroll tents. Won't it be wonderful when we meet them again? Oh, my, what a time.
E-4 Last night and today has been very glorious to me, loosed from under the anointing so that I could preach and to--and to speak to the people. And today I was to tell my life's story. And last night I just had a glorious time within myself as the Holy Spirit was blessing me. And today it's... After I went home last night and had a glorious night's rest--never woke up till about eight-thirty this morning. And I feel good today, and I'm just sure tonight's going to produce a great meeting for us all. To get to meet these minister brothers, the greatest privileges as I have is to give to God's people of the things of this earth, is to get to meet fine ministers.
E-5 Yes, Brother Gordon, this has been one of the smallest audiences we've had for this much time, but it's been one of the sweetest meetings of just cooperation, everything wonderful. So we're thanking God for it. It's been prayed that God will send Cleveland an old fashion revival that'll just sweep throughout the entire country. That's right. God bless you all.
It's been my privilege to minister as much as I could to all that possibly could get into the lines as much as I was permitted to stand at the platform. Many, many testimonies are coming in. Three or four cases of paralyism, setting paralyzed in chairs and things, most of them called right from here... I see what's happening, then when God heals...
You wouldn't expect me to tell a man or woman to stand up and walk or something if God hadn't showed me he was healed. He could not stand up and walk. But when God showed me that they're healed, they're bound to walk then (See?), because God said so, and I wouldn't say it until God told me. And then when He tells me... And what I tell you to do, you do it and be assured that I'm speaking from the Master. That's right. I'll never tell you nothing 'less it's so. Now, if you want to turn it down when I tell you, you want to refuse it, why, that--that's up to you and God. You see? But if He is... If He tells me anything to tell you, well, I'll--I'll tell you right from the platform and then God will... You just follow what I told you to do and I'll assure you by the Word of God, that God will bring it out, and you'll--you'll be all right.
E-6 Now, we're very happy that everything's coming along just fine. I don't have much chance to talk to you like this, the people came in, was taking some pictures out there. I got to shake their hands and things. I just love to do that: to shake people's hand and meet them. There's some of them little old girls along there, little old boys and girls, little old fat chunky things, I just autographed them and...?...
Over in Finland they just... In Sweden, everywhere you go, they all wanted your autograph. You know, I love to do that. They're... That's God's men of tomorrow in those little children. I just love the little fellows, and I got to talk to them out there a few moments ago, and very, very happy to get to do so.
And for pictures and things, oh, I just love think... See, I was talking to my wife not long ago about something like that, and how God had blessed, and how I love people. And He give me the opportunity to get to meet them, and it's--it's fine.
E-7 And now, just a little statement here that I want to make... Was asked me a few days ago... It's concerning some things here at the tent and about our situation, how we're set up and how we operate. I might go into that just for a moment so that it would be clear before everyone's mind.
Personally, myself, and owning these things, the property... I own nothing. The only thing that I have is what clothes that I have and an automobile that some people gave me because my old Ford was backslidden. Oh, my, it was in bad condition. I couldn't get from place to place. And they bought me a '30, '49 car and gave it to me, which I greatly appreciate. And it's never used for nothing else but the Gospel. I dedicated it for that.
E-8 A few years ago, I lived the seven years of my married life in a--a two room shack, and was very, very poor. And I was in Calgary, in Canada, where we was having many, many thousands, and great signs... One person had searched Canada, till they drove three thousands miles in a taxi cab just to get to the services. Three thousand miles in a taxi cab, and by day, sometime there'd be as many as twenty and thirty ambulances lined all around, couldn't even get near the place, hardly, for the place... Having a glorious meeting, and my wife and babies at home were in this little old cabin, shack, that we lived in. We only had to pay just a few dollars a month rent. We couldn't afford it. Now, that's right.
E-9 I never took up... I tried to take one offering in my life, and I failed on that. But I didn't... I never--wouldn't let me do it. I worked and pastored the Branham Tabernacle at Jeffersonville, which is a interdenominational institution. I worked every day, sometime with a pick and shovel, sometimes on patrol, sometimes in line work, and so forth: worked twelve years and pastored a church and never received one penny, not one cent. I was able to work. Now, not as I got anything against anyone... A minister, he's to live by the Gospel. But I was young; I was healthy, why shouldn't I work and not be an obligation to the people? Not because that they wouldn't do it; they would be glad to do it. But I just felt like if the rest of them worked, I'd work also. So I worked and--and paid my tithings right at the church. I believe in tithe paying. Now... God has blessed to me any millions of times. And I never would take up offerings.
E-10 I told you, believe the other day, how I tried to take up my first offering. Wife and I would get a tough spot where we couldn't make the ends meet, and I... Many of you know what I'm talking about. So I--I told her, I said, "Well, I'll just take up an offering over at church."
She said, "Well, I'm coming over to watch you do it." And she set down in back a little piece from me. And all the time my heart was failing; I just kept talking around different things. Directly I said, "Oh, I forgot," I said, "I got to take up an offering tonight for myself." I said, "If ever you... I hate ask you, but I've just got a...?... that I can't get through." And I looked around, and bless their hearts, I believe some of them laying here this afternoon was right there.
And I happened to look, setting to my right, and a little old mother, was wearing those old gingham, I guess, or whatever kind of clothes... I don't know nothing about goods that women wear, so little old dresses on, you know. She had little pockets beneath her apron, and she went down there like my grandma used to have. She brought out one of those little long pocketbooks, you know, that you snap over the top. She was reaching down after those nickels, and I looked around. I thought, "Oh, my." That would haunt me as long as I lived if I took that. I couldn't do that. That...
E-11 The deacon had went and got my hat and was going to pass the hat. I looked at that, and my, I felt a big lump come up, and I said--well, I said, "Now, look. I was just teasing you, but I didn't mean that." I said, "I just wanted to see what you would say." And my wife looked at me.
And we really had an obligation had to be met. But you know what, I had an old bicycle over home, and I went and sold that old bicycle, and we got to meet the obligation, didn't have to take up the offering after all. I never want myself tied to any earthly thing. I want to be free where I can study the Word of God.
E-12 Now concerning the tent here, the tent does not belong to me, or none of the equipment belongs to me. It belongs to the "Voice of Healing," a inter-evangelical paper which is published in Shreveport. A little paper, the paper once was mine. When I started, we--the ministers kept telling me that, "You need a paper to carry your articles in." And, well, I told Brother Lindsay, the one who was very much interested in that; I said, "Brother Lindsay, all right, we'll start it." And I, one day while in praying, God gave me the--the name, the title, "Voice of Healing." And it will--will...?... with my ministry is, "the voice of one crying in the wilderness," and so forth. And so I gave it the name of "Voice of Healing."
E-13 I stayed so long in the platforms and things until I had to take a eight month's rest. I was off the field when they thought that I would leave the world. You've heard the story of that. And while I was gone, why, some of the other ministers that were following along behind my ministry, but going ahead praying for the sick, and they were carrying articles and so forth. So the suggestion was made that we make it a inter-evangelical paper, and just not have any--representing any one certain man. And that's the way I like to see things. I don't want things that are looked as to myself; I want it for the church of the living God, for everybody.
You know, Jacob dug three wells. The one well, they drove him away, and he called it "strife." And another one was "malice," I believe, or "hatred," or something. He dug the third well and he said, "There's room for us all." So I think that's what it is now: there's room for us all.
Way down in Kentucky there's a old Missionary Baptist Church, we used to sing the song, "Room, room, yes, there is room. There's room at the fountain for me." Did you ever hear of it? It's a little old song, and that's what it is.
E-14 Brother Lindsay then, taken the paper and made it a non--I believe into a non-profited organization, of the paper, representing all the ministers of the land who carry a Divine healing ministry that's living the right kind of life and above reproach. Brother Lindsay looks into those things. And then, my... He wanted to make me president of it. He wanted to give me what more. But I said, "Brother Lindsay, I want to be just--just in the paper. That's all. And make my articles the smallest one in the paper. If nothing else, the itinerary so the people will know where I'm at. That'll be all that's necessary. I don't want one thing out of the paper but telling of the meetings and do what you want to, for I'm for anything that represents God." And the little paper does. It's a very fine little paper.
E-15 Then the tent problem was named and overseas. First thing, it come by inspiration. Our auditoriums would just take two or three nights, have to leave. Some cities, dear Christian people crying and begging, we'd have no place to go. Brother Moore, crossing a bridge at Little Rock, one morning from the meeting where many great signs and wonders were being done, Brother Moore had a inspiration that the Lord told him to build a tent. Brother Moore went out and had this tent built by Brother Welch in Pensacola, Florida. While there, overseas... Brother Moore is a businessman as many of you know him. He's a contractor. He allowed a half million dollar job while he was gone to some more people, come back, found hisself broke. And there he was and couldn't take the tent.
Then it fell to the hands... Me, I have nothing. And so it--it fell to the hands of Brother Lindsay to save the--the--the tent. He goes and buys the tent himself, and puts it in the name of "The Voice of Healing." Therefore, the tent does not belong to me or any certain person. It belongs to the "Voice of Healing," and I just pay rent on it while I'm here. Everywhere I go, I pay rent. I'd rather... I like auditoriums, have nothing against auditoriums, but if this tent is going to be used for the Gospel of Jesus Christ, the tent rents cheaper than an auditorium. But I would rather pay three hundred dollars a day extra for the tent to know that the tent was going to be used for preaching the Gospel than to be at the auditoriums where they sponsor dances and everything else of the world. I'd rather do that. So anything to...
E-16 Therefore, the tent could be mine if I wished for it, but it's not that. Brother Lindsay's a very fine man to work with. Brother Lindsay, and Brother Hall, Brother Baxter, all those men are very fine. But then, the people made up a donation to buy me a home. They built me a little five room house. The day when I walked into it, I looked up there and I seen it... I'd always been a pilgrim; never has a Branham never owned nothing; we're vagabonds. And I--I looked at--at that--at our little house, and I said, "Lord, I'm not worthy to walk into it." I knelt down at the gate and took my wife by one hand, little boy by the other and I said, "Father, I thank You. As long as You let me live, I'll remember everyone that put even a penny on here." But I said, "Now, I--I won't want to have this for myself, for when I leave, let it go to Your ministry."
E-17 And the little church had no parsonage, and I went out and give it to the little church. And it belongs to the church; it doesn't belong to me. I live there. When I go, another minister will step in. It'll still be used for God. It can't be sold for nothing else but go for the church. The church property was give to me. The city... When I had my first revival... It's about what's here this afternoon, is about the crowd that we would have for revival. The city built for the--the tent--tabernacle and give it to me, and I turned it over to a group of people or made, not an organization, but just a--a incorporation out of it, so I own nothing of this world, nothing but just what people give me. And that is clear now, everyone knows that what it is, I--I appreciate...
E-18 And every penny that's left from our meetings (Brother Lindsay and them knows just what we needed, and so forth) we turn right straight back into the Gospel work then, and try to live just as cheap as I can. When I go to the cities, I don't look for big hotels. The cheapest one I can find is what I want. See? I want to be just as poor as everyone that comes to me to be prayed for. That's right. If I accepted the money that's offered me, I'd be a multimillionaire.
I had one man out of California, after his wife had a cancer of the breast, they had to fly quickly because they thought she was dying. And when that cancer left her, the window curtain rolled up tight like that before hundreds of those Armenians and let down like that. And the demon power left the woman, and the doctor said she couldn't live till morning. And now she's a well woman today, walking around. And that man owned that--part of that big Mission Bell Winery, and things, and sent me a--a check, bank draft for a million, five hundred thousand dollars. And I refused to put my hands on it and look at it. The Baxters had brought it to me. I said, "No, sir, I don't want to see it."
"But Reverend Branham, it was sent to you."
I said, "I do not want to see it. I don't want nothing to do with money." When a man gets his mind on money, he loses God. That's right. And that's right...?... You can't keep your mind on... You got to be...
E-19 Here's three things that I've noticed in reading of other ministers. If this ever gets ahold of a minister, it's got him. And there's a weak spot: money, women, popularity. That's right. Dodge the very appearance of it. That's right. For money, I care not for it.
I've got a little old fat wife here, that I think's the sweetest woman in the world. That's right. That's right. She's the only I've ever cared for, and that's--and some little children. When I was a sinner I lived clean, and when I'm a Christian... And for popularity, who am I? Six foot of dirt, that's all: sinner saved by grace. And it wasn't for God, where would I be? So I... We're nothing. That's right. And we're... And you pray for me.
Thank you, friends. Now, I'll hurry right through with just the high points of my life's story. Mother can't stay very long, because in this I have to bring in dad. And you know how it is. All right.
E-20 Let's read some of the Scripture first, now. And remember, let's be out tonight early and expect God to not leave a--a person... I want to come in tonight, if the Lord's willing, after speaking last night and tonight, come right straight in, start the prayer line...?... And next week, I'm going to, if I possibly can, average a hundred people a night, if I possibly can in the prayer line, until we're through. You've been so nice. I'm going to, if they have to hold me by one arm and the other, stand here at the platform again. You've been so nice and so reverent, I'll do everything that lays within my power to help you, that I can. You've waited; you've been patient. Many has been healed, and great signs and wonders has been done. And I trust that this week will be the greatest of all, and it's the last, the longest service I've ever held anytime, of any time of meeting.
E-21 Now, in the 13th chapter of the Book of Hebrews, we read these words, beginning with the 10th verse. I'm so happy today to know that my minister brothers can set here on the platform while you all are looking for the Scripture. When I ask them to leave the platform when they go at night, it isn't because I don't want my brethren around me; but remember they're human, and I--I'm conscious of somebody around me. You see? And they would set down there and pray for me. They're good brothers, and I put my endorsement upon any of their ministries. And they're good God saved brothers, but what it is, if there's somebody... Vibrations coming from here, and from here, and from here... You see, if I can keep the people away just so I can single them out one by one and talk to them...
E-22 And now, I wish to read now out of the Word, beginning with the 10th verse and 14th verse inclusive:
We have an altar, whereof they have no right to eat which serve the tabernacle.
For the bodies of those beasts, whose blood is brought into the sanctuary by the high priest for sin, are burned without the camp.
Wherefore Jesus also, that he might sanctify the people with his own blood, suffered without the gate.
Let us go forth unto him without the camp, bearing his reproach.
For here we have no continuing city, but we seek one to come.
I wish to make that my text for my life's story this afternoon: Here we have no continuing city, but we seek one to come. Shall we pray.
E-23 Our heavenly Father, oh, I'm so happy today to be here at Cleveland, this great city, one of the major cities of our beloved nation, and to be here to give a testimony of Thy Son Jesus, Who has died to redeem this lost races of people throughout all the world. And now, as You've gathered us here together this afternoon...?... pour out of Your Spirit upon us. I believe You.
May every man, woman, boy, or girl, and every church, every creed, denomination, race, color, forget all about the past now. Let's look to the future. Let's look to that continuing city that is to come. Cleveland is home to many thousands, yes, millions, over a million people here. God, we pray that men and women will never be satisfied until they've met peace with You so that we can go to that continuing city.
Looking upon the giant skyscraper in the city, looking upon the fine buildings and structures, but there'll be a time when there won't be one stone left upon another. We believe that these cities in this great major conflict that's coming, will be rocked with atomic powers, and millions will die in hours, blowed to bits, even the earth shook from its orbit, going into the sun. Great heat shall scorch men as the Scripture says in the book of the Revelation.
Now, help us, God, to get our mind on You, settle down. To go into this bloody trail, I review it, Lord, the best of my knowledge. You help me as I start back from the beginning, when You put Your hand on Your poor humble servant. And may all my mistakes today, may others and young boys and girls that's coming on, may they be stepping stones to bring them to Thee. May they profit from my errors and suffering, that they might know You in the power of Your resurrection. For we ask it in the Name of Thy beloved Child Jesus. Amen.
E-24 Now, those outside, can you hear all right out there, outside? Well, I'm sorry you have to set there in that sun. It's awful bad, but we just haven't, look like, the room right here.
Now, everyone of us are minded at this time when anyone goes to talking about a home, it--it reminds us of--of some similar experience that we've all...
How many strangers here that's away from home, let's see your hand. My, there's many of you. All right. Frankly, all of us are pilgrims and strangers of this earth. We're seeking a city to come, whose Builder and Maker is God. Abraham left the land of Chaldee and the city of Ur, going out sojourning, professing to be a pilgrim and stranger, for he was seeking a city whose Builder and Maker was God. Inspiration, something telling him that there was a city somewhere, and Abraham went to find it.
And John, on the isle of Patmos saw our future home coming down from God out of heaven, where we're going someday. The great inspiration of God tells us that the home is just beyond the gloom where we all go.
E-25 Let's take a little trip, will you? I just want to talk to you just from the bottom of my heart. Let's take just a little trip. I'm just going to let myself forget about even being a minister, just talk to you. Let's go down home just for a while. Everybody likes to do that. Wouldn't you like to go back to the old trail again...?... or standing, rather, kinda begin to think about it. I can just see every little path, when I was a little boy.
Many of you remember those experiences, little girls... Think of them, most of those little girls... That old mother used to hold her apron strings, done gone to be with Jesus. Them little girls that you played with and borrowed the pencils in school from each other, many of them's done crossed the border...?...
The old dad and mother, and so forth, that used to get you ready go to school: gone. Here we have no continuing city but we're seeking one to come.
E-26 When I was borned, I weighed five pounds, little bitty boy. And I haven't growed very much since. But then my mother, she carried me around on a pillow. I was borned in a little log cabin, way in the mountains of Kentucky, Cumberland County, near a little creek called Renox. There's only one way you get through there, that's you go through the creek. That's the only way to go is by the creek. It's a little isolated place, way down near the Tennessee line on the Cumberland River.
My father was a logger. My mother, her father was a school teacher, and the principal of the rural school. Didn't get to go to school very much in Kentucky, you know, the creek could get up; you couldn't go. In the summertime they had to take a gooseneck hoe and chop out the corn, tobacco, and stuff that they raised in the hills, make a living.
I was down, standing by the little old cabin, not long ago, and took a picture of it. I think it appeared in my book: a little old two room cabin. The porch... The end of the kitchen had fallen down. I looked at it. I could imagine seeing my mother there. My dad was just a young man, mother, only fifteen years old when I was born. A little mountain children... And my dad worked hard all of his life. He died young: fifty-two. I'm thankful that mother's still living today, could be here with me.
E-27 All my life, I guess I was a misunderstood person; no one understood me. When I was a little boy, I could... Just as I can barely remember... My mother knows behind that, how the Angel of the Lord came to the room. And I--I do not know... I know this, I mean, that it was not goodness of my father and mother; they were both sinners. Never was no merits of my own, it was a merits of Jesus Christ.
Our family... Later on, we... Poor, oh, my, I'm just almost ashamed to tell you, that I--how poor that we had to live.
E-28 I was setting... And I was misunderstood so much till when I'd be talking on the street to someone, somebody else would come up, well, they'd walk away and leave me stand. And I love people, but no one had nothing to do with me. I was what they called the black sheep. I'd go downtown when I was a little boy... School, they had nothing to do with me. I wouldn't smoke and things with the rest of them, so they had nothing to do with me. When I become aged to go out with girls, sixteen, seventeen, eighteen years old, why, because I didn't go to dances, and parties, and things like that, I was a wallflower. So they had nothing to do with me.
When I become a minister in the Missionary Baptist Church, I was a fanatic. So God finally got me to the place where He was bringing me to (You see?), to the people of His call.
E-29 And I was setting not long ago on the porch. I'd just come in from a meeting. I was so tired I couldn't hardly go. My, I was so tired. I just got most of the crowd away from the house. I set down on the porch, and my poor old wife, she was just thirty years old but turning gray. I put my arm around her and set out on porch, and we was rocking a little bit. She said, "Are you tired, honey?"
And I said, "So tired I can hardly stand up." Just then a car drove up. It was my piano player from over at the Tabernacle. She seen me setting there, and she got... She run up to the porch and just started crying, laid something in my lap and run away. She said, "I--I won't take your time. You--you rest while you got this minute. I won't..." And she run away. And I picked it up. I looked at it. There was a little picture on there. I looked up. I seen some big old sand cranes. We have in Indiana; I don't whether you have them here or not. They was down at the ponds all day, feeding. The sun was going down in the west. I looked over here and had that poem,
Sunset and evening star
And one clear call for me.
May there be no mourning at the bar,
When I put out to sea.
E-30 You've heard it. It had a picture of a ship coming in a window open, the water, the sun going down, the star coming out. Now, I looked there, and I said, "Honey, think of it. A few years ago I'd go down on the street, be talking to somebody. Why, somebody else would come up to talk to them, why, they'd go away." And I said, "Now, I have to almost hide out somewhere in the woods, to get out. And stop on an airplane somewhere, and they know you're coming through; they'll have sick people laying right on the ramps to be prayed for." I said, "Think of it now." I said, "What did it? My education, I have none; my personality, I have none. What did it? The Blood of Jesus Christ, the Son of God Who redeemed me. He was the One Who gave me friends.
E-31 I looked; I seen those little sand cranes going down, squawking. And I looked at two or three of them flying. I said, "Look, darling, they have been... God has provided for them all day long. They've eaten crawfish, and minnows, and so forth, out in the ponds, and it's coming night now; they're gathering down on the Ohio Falls there where all the cranes come and gather at night. And they set there and chatter together like they were on a picnic, just having a--and sleep together through the night. God provides for them."
E-32 Just then, two of my favorite birds... You might know what they were: robins. Oh, how I love a robin. Every since I heard that story, little fiction story, when Jesus was dying at the cross... Listen, little boys and girls; don't never shoot my little robin. Leave him alone. He's a fine little bird. And I think the little fiction story and the song, you know, of how that when Jesus was dying, no one would come to Him. And a little brown bird flew into the cross to try to save Him, to pull the nails from His hands. He got his little breast all red with blood, and he flew away. And from then he had a red breast. I--I think of it and I think, "God, let me seal my breast with Your Blood too, when I come before You."
And that's just the little thing, that I like robins and... And two of them flew up in the tree and went to their nest, the little ones "Churrr" a little. I said, "Look, God has fed them all day long. They're tired and weary now. They've come into their nest to their little ones to gather in for the night. Now, O God, someday when life is all over and I've done the best that I can do, won't You let me gather in with the people I preached to?" As sure as God has a place for the birds to gather, He has a place for us to gather. Someday we'll gather together at the setting of the sun we're going to gather.
E-33 Well, I remember the days when a little boy, about... There was about four of us in family. I'm... My mother's the mother of ten children, nine boys and a girl. I was the oldest of the family. Then they come about a year and something different, all the way down to a little girl. And now, she's married, has a child.
I can remember when we was just three or four in a group, and we used to live in a little old place, and they left mother Rush's place, I'm speaking of, a little two room cabin, slat, old clapboard shingles, you know, little old side down like that. And where we'd all had gather around out there and--and little old... Before the--the door, I can just remember it, all the grass was wallowed down where these bunch of little Branhams wallowed out like a bunch of little opossums around a den. Little old boys...
E-34 And we had a table and didn't have very much furniture in the house. I can remember two old beds, the old great, big high post beds and old walnut, I believe they were. We had straw mattresses. Did you ever sleep on a straw tick? Yes, you know what I'm... Oh, I'm not the only country boy, am I? So an old straw tick... And they had an old wash stand, mother had, right between them. And it had marble in the middle here, and two little things on the side, little drawers you pull out. I remember that. And over on the other side they had an old trunk that had those little...?... in it, you know. It was them little tick-tack or what you call it on the--on the--the metal. And mama's safe, out in the kitchen had the same kind of stuff on it. And papa give us a--a bench that we set behind the table to eat.
E-35 And look, I never will forget. Did you ever eat on a old wooden bench in the kitchen? Oh, my, my. And I remember mother used to holler at dinner time, and all those little Branhams would wash their face, and under the table, you know, and up on the bench on the other side. And we'd have a great big pot dinner, Mulligan stew, mainly. And each one would get him a plate full. And we baked our bread, mama baked it in a--in a--a bread pan, corn bread. And she'd cut it in the middle and put it, and set on the table, and... You know Jesus broke bread and blessed it; He never cut it, so each person broke his own piece of bread. That's Kentucky, brother, a way down there.
So she'd get this unbolted meal and make the flour. And I used to set right next to dad, where the bread did, and I'd always manage to get a corner of the bread. It was brown and crusty, you know. I'd get that part there and then we'd have--had bean soup and I'd... You'd crumble the corn bread. And you know, that wouldn't go bad right now (That's right.), just to think of it; it'd be fine.
E-36 And I remember we'd set there and eat. I've eaten many places since then, but, oh, brother and sister, if I could only go back to that one more time (That's right,), to those old times back there, and all the loved ones. How we'd gather around there.
And I remember when they moved from there to another place. And how dad used to take us down to town on Saturday night. That was a big night. Had a little old Jersey wagon, drove a little mule. I remember his name: "Cootsie," they called him. And a little old mule, and dad would go get it. And I seen him come in when he... My dad was a small man, was about my size. And I used to see him when he would roll up his sleeves. We had a glass tacked on a tree on the outside and a wash bench. You remember when you used to have that, and the... Mom would make the hand towels out of an old meal sack, pull the hems of the strings out, you know, make a little fringe on them. They was rough. That was...?... When she'd get my ears, I thought they were all rough. And she would stand me up and make me wash myself, and she'd use it rough, and...
E-37 And I remember seeing dad when he'd roll his sleeves up and--and wash, and I thought, "Oh, my, my daddy; he'll never die. Look at those big muscles." He was a logger and great big strong arm. I thought, "Oh, my, look at him; he'll never die," but here we have no continuing city. He left, a young man, a lot younger looking when he died than I am now.
E-38 And then, when... A little later on, I remember then, the old house where it stood. I look at that old house; I thought, "Oh, my, isn't that strong. How wonderful, what the structure of it is." I said, "That house will be there for many generations." I was passing by just before I come down here, and they had the housing projects built there now. Nothing to represent...
I remember the old field out through there where we--brother and I used take and catch those little old meadowlarks, go out and try to get them out in the field. Run down through there... And my, my, you don't know what I'd give to get to run down that path again barefooted, to meet dad when he come across the field: pick one up in one arm on the other, walk with us to the house. Oh, my, those golden days.
I remember when dad, standing out there... And I thought, "Oh, how great, how this all is." Many of you have similar experiences, but them cities is passing away. Those houses are gone. Here where the old spring where I used to lay down and drink cold water, they...?... in there no more. We have nothing earthly here that'll last very long.
E-39 Notice, down there toward the school... Oh, how I remember going to school, those great days. I remember dad and mother used to go to town on Saturday night. Us kiddies would want to go with them. And they'd pay their grocery bill. Pop made a whole seventy-five cents a day. Great money then, but he had to feed five children on it.
And look, all of you know from my testimony, when I'm telling things, whether it's good or bad, I've got to be truthful and honest. You'll know it at the judgment, though I know it here. My father'd drink very, very heavy. Irish and he just... Fact, it's what killed him.
E-40 Notice, and I remember when he would come in, and we'd go to town Saturday night. We'd all get in a little old Jersey wagon, go to town, pay the grocery bill. We'd wrap up in blankets if it was wintertime. In the summertime we'd set on some straw. We'd stop down at the corner, the old feed store...?... And I remember when they'd pay their grocery bill, pop would get a sack full of candy for a treat. And he'd bring it out. That was for us boys. Boy, there'd be five little pair of blue eyes looking at that sack of candy, and every stick... That old peppermint candy was good. And every stick must be broke equally. And if there'd happened to be one that'd come up not enough sticks, every eye see that would go just exactly right. Yes, sir. And we'd set there and divided up that candy, and we would eat it. And I would sometimes try to play when I'd suck on my piece of candy awhile, and put it in my pocket, and keep it. And Monday mom would say, "William."
I'd say, "Yes, ma'am."
"Come get me a bucket of water."
I'd say to my brother, "Humpy, I'll let you suck on this piece of candy if you'll go get that bucket of water for me." Oh, I let him have two licks off of it. And I'd run. It was easy day for me, if I could just resist the temptation of eating that candy. Old peppermint sticks, do you remember it? It was good. Oh, my. I guess I could go out tomorrow and buy me a box of Hershey's, but it would never taste like that. That's the best candy I ever eat. And we'd keep it over, you know. And we'd hire one another about [Blank.spot.on.tape--Ed.]... limited amount of food and stuff with what we could bill. And listen...?... mama
E-41 Look, friends, it isn't a sin to be poor. No, it isn't. And maybe none of you has had to go down this trail; you don't know what it is. That's the reason that I could never be rich man when I see poor little children on the street without clothes to wear, and people without coal in the wintertime. How could I set and hold money in my hands and such as that going on? I couldn't do it. No one with any kind of a heart could do it. That's right. I don't see how rich people can heap theirselves together treasures like that. No, sir. God have mercy. I'm seeking a city that is to come whose Builder, and Founder, and Maker is God.
E-42 And I remember, just a little brief case. I remember one year I went to school all year without a shirt. There was a rich woman my daddy was working for; she give me a coat. I never will forget it. When I went to school first, mama made me a pair of--some clothes, I think it was out of pop's coat when he got married [Blank.spot.on.tape--Ed.]... had great big white buttons on it. [Blank.spot.on.tape--Ed.] little pantywaist type, you know. All the kids laughed at me, said I looked wimpy. I didn't care what they said. If that was my daddy's coat, if it was good enough for daddy, it was good enough for me. I wished I had it today.
I remember that winter I had no coat to go to school. I remember one day going to... It was getting up towards March. I had this old coat and had it pinned up like this. It get wet or anything in school, I had to wear this little old coat. I didn't have nothing on, for I couldn't have none.
I remember the teacher said to me, said, "William, why don't you take off that coat."
I said, "Teacher, I, I'm cold." I wasn't. I couldn't take it off.
She said, "Move over there at the stove." She fired that stove up, and sweat run down my face. She said, "Aren't you warm yet?"
I said, "No, ma'am." Now, I couldn't take it off; I didn't have on nothing under it (See?), had it pinned up like this.
And she said, "Well, you've got to--a bad cold. You got to go home." And she'd send me home.
E-43 I remember the first shirt that I got after that. My father's sister's children come over. And one of them was a girl about my age. They stayed two or three days, and when they went back, the girl left a dress there, one of her dresses. I got to looking at that dress. It had short sleeves; I thought, "I can make a shirt out of it." And I cut the--the dress part off and put it on, you know, and took off my coat: looked pretty good. So... Only the buttons was in the back of it. But I got into it and went down to school, and all the kids begin to laugh at me. I remember though that they had that little dugey-ma-flock stuff on it, you know, little what-do-you-call-it?. What is it? Rick-rat (That's right.), rick-rat all over it, you know, up and down the sides like that, and--and it... I said that wrong, didn't I? Rick rack? Rick rack. That's right. All right. Then I had all...
And now... And I said, "You're laughing at that," I said, "Look, you just don't know. That's part of my Indian suit." Indian suit? My cousin's dress. They all laughed at me and made so much I had to go home crying. Oh, my. What crosses...?... That's right.
E-44 All right. Now, those old times pass by. I remember going to school. We kids, we couldn't take our dinner like other children. Lot of them had--would... Their mothers would bake bread; they'd make sandwiches, you know, and put stuff between them. But we couldn't afford that kind of bread. I had a little half of gallon syrup bucket. And we'd take a little jar in there, and had greens in one. The other one had, maybe, beans or whatever we had left over: a piece of corn bread laying there and tin spoon. And we're ashamed to eat before the other children, brother and I. And we'd slip out and go over the hill, go down to the edge of the woods, and we'd set there and eat between us.
E-45 Look, that brother's in glory today. Oh, my, how I wished he was here. I--I tell you... Not long ago I was coming out of Texas, from a meeting. Oh, I was so tired. Why, I said, "Let's ride up the road." And we ride up the road and passed by the old school where we used to go to school at. I would look at the place and I thought, "Oh, my..." I stopped. I said, "I want to drink from that old well over there." I went over to get a drink of water and I pumped it and drink. I leaned across the fence like this, was looking. The baby and wife were picking some violets there in the yard. I begin to think of different things and remember seeing all of us little old boys lined up there: time of the First World War. And they'd...
I was a little old boy and we'd have our hands leaning on their shoulders...?... them stockings down, what had stockings, and--and or shoes, and the toes all out of them, standing there. I remember a time; it's right after Christmas. Mama popped some corn. And we taken some in a sack to school. That was a rare. She popped it to string on the Christmas tree, what she had left over. A little old cedar tree, it was cut down out in the field, put the popcorn around it, get some papers, and make them loops, you know, put it around we got at school.
E-46 And I remember setting there, looking. I remember mother give us that sack of popcorn, and we put it in the cloak room where we used to have to keep our--our coats or our lunches. And I happened to think about that popcorn. I raised up my hand. Teacher said, "What do you want, William?"
I said, "May I be excused?"
Said, "Yes."
I went out to the cloak room, and reached down in there, and got me a great big hand of that popcorn, went out and stood out behind the schoolhouse, and eat that popcorn, and come back in. When dinner time come, we went in to get our lunch and went over the hill. And Edward said to me, he said, "Say, brother, something's happened to that popcorn."
"It sure has, hasn't it?" I knowed what had happened to it. I'd eat it.
E-47 Standing there leaning over the fence and thinking about that, I said, "God, I'd give all the world and my life now if I could take him that handful of popcorn to where he was at and give it back to him. He died before we ever come to a place where we'd have very much, just enough to barely live on. God called his precious life.
I was out west working on a cattle ranch, and he died in the hospital calling for me. You could hear his screams plumb down the street, a hollering, "Bill, come to me." One of these days when I cross the portal, I'll be there. That's right. He got saved just before going.
E-48 I remember looking at it there and thinking about that. I thought... I looked up on the hill where we used to sleigh ride. I remember it about 1930--1917. Mama worked for the government, sewed shirts for the soldiers. They had bundles of shirts, and that's how we lived. They have to go down of a weekend, take the shirts down. She got four dollars and forty-four cents to make a bundle of shirts. That's what we lived on.
E-49 All right. When she was going down, I remember us little boys... She couldn't buy us a sled. And all the boys had sleds out on the hill riding. Come a great snow and sleeted and froze over the top, and we would slide down the hills on our sled. Brother and I didn't have any sled, so we went out to the old country dump, got a big old dish pan. And we'd set in the dish pan and put our legs around one another and hugged each other. Down the hill we'd go. We might not have been as much class as the rest of them, but we were riding just the same, so we... That done all right until the bottom came out of the thing; then we couldn't ride no more in that. So we went down and got us an old log. We'd get up on the hill and get on this log, and here we would go down the hill on the log. Oh, my.
E-50 I remember during the time I wanted to be a soldier. I'd see those soldiers come up from Utica Pike, that flag a flying, my, the banner is rolling, the drums a beating. I'd stand there, a little bitty boy, and my mouth open, my hair hanging down in my face. Oh, when I get to be a man, I'm going to be a soldier. I'd seen with them leggings on and standing. They'd holler, "Attention," and everybody'd stand...?... I'd say, "Oh, my." And when I got old enough and the war come on, they wouldn't receive me. One thing, being a minister, and another thing, I guess I just wasn't man enough to go. They wouldn't take me. I tried many times, tried to volunteer, and they said, "We'll call you if we need you. Reverend Branham, go on back."
I thought, "Well..." But friends, I finally got to put on a uniform. That's right.
E-51 I remember Lloyd Ford, a friend of mine. He used to belong to what they call the Lone Scouts. They sold papers called "Path Finder" or something. And he got a Boy Scout suit for that. Now, I... Oh, I admired that boy. And I said to him, "Lloyd, when you wear that out will you give it to me?"
He said, "Sure, I'll give it to you." But my, that suit lasted a long time, looked like it. It got to a place till I thought the thing never would wear out. So finally he said he'd give it to me when it wore out. Well, I went on for a while. After while I missed him wearing it. I said, "Lloyd, what become of the suit."
He said, "Well, Billy, I'll see if I can find it." He looked around, and come back, and said, "Well, Billy," he said, "the--the last piece of it," said, "just went to pieces, and--and mother taken the coat and made the dog a pallet." And said, "It's all ruined and gone now." Said, "I couldn't find a piece of it, only just one legging."
I said, "Well, bring that to me." Just one legging, a little--had a drawstring, little legging about like that. And he brought that one legging to me, and I thought, "Oh, my, how I like that legging." So I put it on at home, you know, and I thought, "How dandy. If I can just let the school kids see me with that legging on..."
E-52 So I went down that day. I remember going to school. And I got up on the hill just right, and I thought, "Now, how am I going to do? I've got to find excuse to put that legging on so they won't know that that's the only legging I got. So I--I don't know what to do." And I put it back in my coat, and I went on to the school. And there Edward and I were riding down the hill on this old log, and I--I turned over on the log, and I act like I hurt my leg. I said, "Oh, my. " Never hurt. I said, "Oh, my, mmm, whew, that was a strain on my leg." I said, "It just reminds me; I've got one of my leggings...?... in here." I said, "That'll help my leg a whole lot." And I put it on and went into school.
I was going to... You know the old blackboards we used to have at school? I was going to write on the blackboard, so I did this-a-way (See?), put my leg like this one the outside--one that had the legging. I turned sideways like this and write...?... Everybody and--and all the kiddies got laughing at me, and...?... like that, and they... I got to cry. The teacher made me go home. Had one legging...
E-53 But brother, sister, today I've got a uniform, and I'm in the army, the army of the Lord, fighting the foes of the wicked, dressed... You might not be able to see it, but I know it's there; I feel it, the armor of God: the full Gospel in my heart; baptism of the Holy Spirit; God working signs and wonders; the helmet of faith--shield of faith; and the helmet of--of salvation; shod with the Gospel; the sword in hand, joined with you, ranks out here now, that our armor's inside of us.
E-54 Looking up there and think of the those old time times, I started crying; wife said, "I thought you come home to rest."
I said, "Honey, I think about those things. I think, 'Where is Ralph Fields?'" Said, "Gone." "Where's Wilmer?" Gone. "Where's my brother, Edward?" He's gone. "Where's Rollin Halloway?" Gone. Here we have no continuing city.
I looked back up on the hill to see where the old place was. I thought if I can just visualize seeing that little old line, little old--through that broom sage there, going up to the house... Gone. The house is gone. Daddy's gone. Oh, my, here we have no continuing city, but we're seeking one to come whose Builder and Maker is God.
My friends are gone; my brother's gone; daddy's gone; my home's gone. Mother and I left, for the story.
E-55 Notice, then... Think of all those things and how I cheated my brother out of a handful of popcorn. It all come back to me then. Brother, sister, don't never do anything wrong, for it'll come back to you just as sure as you're living. Do right; you're bound to come out right.
E-56 And then, I remember... I'll have to hurry 'cause it's getting late, get right down now, it's... Have to leave in a few moments. And you'll give me your attention as you have been, I think you're awfully nice.
On down I wish I had time to move in and get the story of the coming of the gift and so forth, but I'll have to kindly skip that. I remember the time (many of you read it in book and so forth), how the Angel of the Lord appeared to me down, told me never to smoke or to drink or defile my body in any way, that there'd be a work for me to do when I got older: appeared to me in that bush, and how they have misunderstood it. My mother could give you the story, standing here. And how that even my best girlfriend, one time, called me a big sissy because that I wouldn't smoke a cigarette.
E-57 And I always had my opinion of a cigarette smoking woman and I haven't changed it. That's right. It's the lowest thing that women ever done. That's right. To see them setting in a place... The other day I started to holler, "Fire." right here in this city. A woman setting there, and smoke coming all out around her like that, and a poor little baby laying in her arms; I thought, "You want that baby eyes being ash trays? God never give you that baby for that purpose: your duty to raise right."
And women, listen here, take my advise, if you do smoke, oh, in Jesus' Name forget about it. Never do that; that's awful. Don't so that for I know if this spirit that bothers me... Now, don't get up and go, everybody will know how guilty you are. See?
Now, and I know one thing, if this Angel of the Lord comes from God, as I know It does, you'll certainly answer at the day of judgment for doing it. We're in the spirit of the latter days: people, heady, high-minded, can't tell them nothing; they know it all. They won't stop and listen to human, to reasoning. Listen. Stop those things. Live right and live before God.
E-58 I tell you one thing, you get the Holy Spirit, and then you can go ahead and smoke after to you get the Holy Spirit. Someone said to me the other day, "Did you ever baptize anybody that smoked?"
I said, "Look here, brother, I haven't a yardstick at my church. (See?) I teach the people what's the truth, and then when they receive Christ, Christ takes care of the rest of it."
Here's there's an old oak tree out here. It holds its leaves all the year through, all the winter. Springtime come, there's them old dead leaves hanging on it. You don't have to go pick the leaves off to make new ones come on. Just let the new life come up, the old leaves goes off. That's right. Let the Holy Spirit come into a person's heart, they clean up and fix up and a few things like. That's right. Just get them to Christ; that's all. Then it's God's business from then on.
E-59 Now, I never tell people what they have to do, and what they can't do, and what... That's up, between them and God, but I know that one of the lowest things that I ever see women do is smoking. I stand here and see them set there and act like that, it's just something in me. I wished I didn't feel that way, but it's something in me makes me feel that way. And I... It's not me; it's Him. And I know by that what it'll be at the judgment; so escape that. You don't have to do it. Get away from it. Stay away from it. You can't come in this prayer line without it being called out on you; that's one thing for sure. He'll call it every time.
E-60 And notice this one thing now. Later on down through life, I--I had girlfriends like all boys. And I remember I was a little skeptic of girls; I seen the way women act. And frankly, I never did have very much use for women. I don't mean you sisters, now, but I... Just to see how untrue they were, some of them... I was around, watched my father drinking and hung around those places, and maybe I'd be around, and I'd see how women come out and living untrue. And a lot of them women's done gone on to meet the judgment now, and will have to stand there in that day.
And I said I'd never get married; never want nothing to do with one. I'll be a trapper and a hunter all my life, and I'll never have nothing with the girl. So when I got to be about... When I was even seventeen, eighteen years old, I'd pass down the street. I'd see a girl on one side, and I thought she was going say something, I'd cross over and go over on the other side, because I just didn't want nothing to do. That's all, didn't want to hook up--caught up with it or anything, I wanted to keep away from it. And so I went ahead. But finally I found a girl that was a real girl. She was a Christian. She afterwards become my wife.
E-61 I guess you wonder how I ever got married being so bashful. I tell you how that happened, just quickly as I can. I met her. She was a--a pretty girl, but she was such a lady, the way she carried herself. And I'm so glad that her little boy, here in the--this afternoon is hearing this, and I can say his mother was a genuine lady. Yes, sir.
And I met her; she was member of a church up there. And she asked me to go to church with her, and I did. I kept going with her a long time, and I--I thought she was pretty. She was a real girl, so I... But the only thing was, I'd been going with her for about a year and something, and I knew a girl like that, I couldn't take up of her time if I wasn't going to get married, so I'd have to let somebody else that wanted to get married have her, and that was going to be an awful spot to pull away from me.
E-62 So you know how you think they all look, you know, with teeth like pearl, and eyes like a dove, you know, and on like that. All of you get them...
Don't you think that of your wife, you know? You ought to continue thinking that of her too. That's right. That's right. Keep that thought in mind, just as sweet... Wait till she's made immortal on the other side, then look at her. She won't need any--what do you call them manicure stuff you put on your face here to make her look right then. God will have it...
E-63 I believe if a... I can't believe scientists that women, when they was a ugly looking thing, and whatever they was with men with hair out his nose like that and look a prehistoric animal. I believe that when God woke Adam up to look at Eve, she was the most beautiful thing that eyes had ever looked at. That's right. It goes to show that man, even this day, the desire in men, craves--look at a beautiful woman. Why? Because that--that strain comes down through that time (See?) like that, to know that, that that was given plumb from garden of Eden.
And I can see her setting there, her lovely hair hanging down around her hips. Adam looked at her: it was the flesh of his flesh and bone of his bone. And see him take her by arm and walk down through Eden, oh, my. Don't worry, mother, it'll be that way someday again. That's right. There'll be no old there, and there'll be no babies; they'll all be about one age, marching on.
E-64 Notice, then what happened? I thought, "Well now, I've got to ask her, and I just haven't got the heart to ask her. I don't why. I've got to let her go if she won't marry me.
Now, her father was making about five hundred and something dollars a month, and I was making twenty cents a hour digging ditches. My... I had an old crippled up Ford, was in awful condition. And then I had a... That's about all I had. I didn't even have a suit. I had a trousers of one kind and a coat of another. But she loved me, I know; and I know I loved her.
And I'd go to church with her and she was very sweet girl. She was just peaceful and nice. The I thought, "Now, I've got to do something about it. And what am I going to do?" And I didn't have nerve enough to ask her. Do you know what I done? I wrote her a letter. Sure did. That's an awful way to become married but (See?)--but I would...
Now, it wasn't just, "Dear Miss..." it had a little, you know...?... I fixed it up the best that I could, and I--I got it all fixed out, you know. I took it going to work, and I--I--I dropped it in the mail. Well, when Wednesday night was coming, we had a date to go to church, and I--I begin to think, "What if her mother got ahold of that?" Oh, my.
E-65 Now, her father was a good hearted Dutchman and... But her mother is a fine woman, but one of those prissy types, you know, and I... She didn't like me very well. So never mistreated me, that... She just didn't like me. So I thought, "Oh, how am I going to get by her?" So I begin to think when Wednesday night come on, "What if she got that letter and she's the one that meets me on the porch? Now what am I going to do?" I begin to think, "I just won't go." Then I thought, Well, if I don't, I've lost my girlfriend. Now what am I going to do?" I had to do something. So I went on up. I thought, "I'll take a chance."
E-66 And I went up there and nobody out. I knowed better than to blow the horn for her to come out. She'd tell me about that if I wasn't man enough to walk up the door and ask for her, I didn't go out. I think that girls that take that attitude now, would be a lot better off. That's right. That's right.
And so I went up to the door, and I knocked at the door, and getting kind of warm, you know. And I thought, "I'll just come to the door."
And she opened the door, she said, "Oh, hello, Billy."
And I said, "Hello, honey." She looked at me and I thought, "Oh, my, my, my, here it is."
Then she said, "Won't you come in?"
I thought, "Oh, they get me in there, then I know I'm in for it." You know. I said, "I--I--I'll just wait right here on the porch."
"...?... step in." Said, "Mother's here."
And I thought, "I know not to step in." So...
Said, "Mother...?... Step in."
I said, "Aw, well, now. Is it all right if...?..."
And she said, "No, step in."
E-67 So I stepped and just stood, and just barely stepped in too. She shut the door, and I waited a little while and I thought, "Oh, my." She got ready to come out. I thought, "Well, must be all right." So I thought, "What's she going to say now? This is my last day. I know that. Boy, she's going to tell me, twenty cents a hour, I could never make her a living like that, living in a home that she does. So I went on, went down to church that night, and I was thinking, "Oh, my." right after church, had it made up to...
See there, you cross the bridges before you get to it? I said, "Now, well she'll tell me after church, 'Well, Billy, I'm sorry but is our last night together.'" I could just hear her say it. Oh, I just knowed she was going to say it. So I went out. I never heard a thing that Dr. Davis said, and he just preached on. I never heard a thing. I--I was worrying about what was going to happen when I got outside the church.
E-68 That night when we left the church and we started walking home, you know, I was walking down, and the moon was shining bright. She said, "Did you work hard, Billy?"
I said, "I sure did." I thought, "She never got that letter. (See?) She never got that letter. It hung up in the mail box, or it hasn't been delivered." I got pretty brave then. And I said, "All right." I begin to look over at her, look her right in the face. And I thought she passed through, and that moon shine on her, how pretty she looked. You know? So I thought, "Oh, my, whew, I hope she don't get that letter now 'cause I..." going on like that, and I was getting pretty brave, you know.
She said, "Billy."
And I said, "Yes."
She said, "I got your letter."
Thought, "Oh..." I said, "You did?"
She said, "Uh-huh." Just kept on walking...
I thought, "Well, woman, say something. Tell me...?... something." You know how women can keep you in suspense. You brothers know what I'm talking about. And I'm... I just kept walking on, so I... I said, "Well, maybe she never read it." I said, "Did you read it?"
She said, "Uh-huh." She kept walking on. I thought, "Oh, my, say something 'fore you get up there at the house, sure enough." So...
And I said, "Did you read all of it?"
She said, "Uh-huh."
I said, "What'd you think about it?" you know.
Said, "It was all right."
E-69 Well, we got married. There you are, so she...?... We got married. And just before we got married I knowed I had to--to ask her parents for her. She said, "You'll have to ask mother and daddy."
I thought, "Oh, oh. I'm in for it again." I said, "How about just asking your daddy?"
She said, "Oh, either one of them."
I said, "Thank you, honey." I went out and remember that night, I was going to ask her daddy and I set down so nervous. He lightened at... So I said... I was so nervous, and she'd look over at me, laughing. And then so I got up off the--the duofold. I walked over, and she said, "Good night."
And I said, "Good night." I said, "A-hem, Mr. Brumbach..."
He said, "Yeah..."
I said, "Could I, I, I speak to you just a moment?"
He said, "Sure."
He come walking out, you know, great big fellow, walked out on the porch, and I said, "Sure is a fine night."
He said, "Yes, it is, Billy."
I said, "My, I like this weather, don't you?" And I'm so nervous I didn't know what to do.
He said, "Yes." Said, "Go ahead, Bill, you can have her."
I said, "Do you mean it, Charlie?" He said...
I like him today. My, I thought just then, I thought, "Oh, my, that was fine. I said, "You talk to mother about it. Will you do it?"
He said, "Oh, yes, I'll fix that up; it's all right."
E-70 I said, "Charlie, look," I said, "I can't make her a living the way you do." I said, "I--I--I only making twenty cents an hour." I said, "I--I can't make her... But Charlie, I love her with all my heart, and I'll work as hard as I can to make her a living."
He put his hand on my shoulder, a fine man, said, "Billy, I'd rather you have her than anybody I know of." He said, "You'll be good to her. And after all, happiness don't consist of how much the world's good you own." That's right, friend.
And I said, "Charlie, we'll be happy."
And he said, "Well, I hope that you are, Billy." And he said, "Be good to her."
I said, "I will."
He said, "I'm glad to know that you're going to get married."
E-71 When we were married, we were happy. And oh, my, we didn't have nothing. I remember when we went to housekeeping, we rented two rooms, and I went out and bought an old second hand cooking stove, and I paid a dollar and seventy-five cents for it and paid a dollar for the grates to go in it. Someone went to Sears and Roebucks and got one of them tables, breakfast sets that's not painted. And I remember I painted a big shamrock on it, 'cause I was Irish. I painted a big shamrock on it; she just laughed about it.
We had an old folding bed. Anybody know what a folding bed is? Somebody give it to us; we had two linoleum rugs. and an old folding bed. We went to housekeeping, but brother, it was home. We had each other and that's all we cared for.
E-72 I become a minister and was preaching the Gospel then, had a little church and was preaching the Gospel. I didn't make very much. And after while God blessed us in our home, and my little Billy Paul, which is setting back there in the audience, come on the scene. I asked God to give me a little boy, and when he was born in the hospital, I first heard him scream in the room, delivery room; I said, "Lord, it's a boy, and I now give him to you. His name shall be called Billy Paul." And the doctor come out in a few minutes, said, "You have a fine boy in there. You like to see him?"
I said, "Yes, his name is Billy Paul." And so he come out and here he is with me today."
E-73 Went on and we struggled and worked and tried to make a living and go on the best we could. I'll hurry right through now as quick as possible to this tear strained part.
And then, why we're doing fine. We saved our money. I was still paying for my old Ford. And I--I remember, we got a time where we was--I could go up to Dawajac, Michigan. Old Brother Ryan, he's somewhere in here today. I believe you'll see him along here. He's coming in. He's an old man. I used to thought he belonged to the House of David, 'cause he had a long beard and hair. I went to see him at Michigan to fish a little while. We'd saved our money, and she wanted to stay home 'cause they had a--a working group in the church, and she couldn't leave to go with me. And I could drive. It was about two hundred or better miles up there. I went up and spent two or three days fishing.
E-74 And on my road back, I passed through Mishawaka, Indiana. And there was a people out there, and the worst church manners I ever seen in my life: they were screaming and...?... Well, I never seen anything act like that. So I thought, "I believe I'll see." And it was a Pentecostal group of people. The minister was named Raugh, where they was holding... Might somebody might know Reverend Mr. Raugh from Mishiwaka, Indiana.
And they had a Pentecostal group. Well, I went and stopped and went to the door and police was directing the traffic on the outside. They was all up and down through there, and those people were clapping their hands, and screaming, and running up and down the isles and shouting. I thought, "My, my, what a group." Why have you heard that little song, "Something got a hold of me"? It beginning to work on me a little bit, you know. Well, I thought, "Well..."
E-75 I counted my money. I had exactly two dollars and seventy-five cents and had to go home. So I counted how much gasoline it would take me: a tank of gas to get home. I had seventy-five cents left. So they... Going on, their meeting was going on, they was having a conference, a national conference. And I went down and got me a whole big bunch of stale rolls with sugar on them and wrapped them up and put them under my seat. And I knowed I could live off of that. Although they was having dinner there, and so forth, but I had no money to put in, so I didn't want to eat with them when I couldn't put nothing in the offering. So I couldn't find a place to stay, so I went out in the country in an old corn field and stretched out my seat out of my car, and put my trousers under there to press them that night, and laid down.
E-76 And I know that night they had a big bunch there, and they begin to preach, and they said, "All the preachers come to the platform." Two or three hundred preachers walked to the platform. And they had different ones that'd say, "We haven't got time for all of you to preach. Just stand up and give your name, and where you are. And when it come my time, I said, "Reverend Branham, Jeffersonville, Indiana." Set down. "Evangelist," like that. Just on next like that and went on through.
And directly he said some man was going to preach, a colored man. They had to have it in the north, 'cause they couldn't have it in the south on account of the colored and white together. They brought an old fellow out there; he had on one of those great big old preacher coats, you know, them long... Old colored man, a little bit of a rim of hair around like that come walking out like this, you know. I'd heard all good preaching that day. He walked up.
E-77 First time I ever seen a microphone. And I was watching the public addressing outfit, little bitty thing hanging there at the big tabernacle. My, it all looked good to me. And I was looking around, you know, but what amazed me is those people so free and happy. My, I didn't--was used to that.
And then this old man come out there. I thought, "Look like they'd have some of the young men preach instead of that old man, 'bout dead. And he come walking out there like this; he said, "Well," he said, "Children..." He got to talking, you know. He took his text.
Now preachers been preaching about the baptism of the Holy Spirit, and I was listening close, and all these things. But he took his text from back over in Job: "Where was you when I laid the foundations of the world, when the morning stars sang together and sons of God shouted for joy?" and he begin to preach on that and him... They preach those things down here, but he went up, back there with Job, plumb down through eternity, and down, and come back on the horizontal rainbow coming. About time he got preaching there about five minutes, that old stoved up man let out a yelp, and screamed and jumped up in the air, and clicked his heels together, throwed his chest back, tipped off that platform like a little bantam chicken, said, "Well, you ain't even got room up here for me to preach."
I looked at that, and I said, "My, that's what I want. If it'll make an old man act like that, what would it do to me?" If it's that...?... Why, I thought, "That's what I want." And I said, "I ain't going home till I find out more about this."
E-78 That night, out there I knelt down. I said, "Oh, God, them people's got something that I want." I said, "Let me have some of that." And I was... Listen, I said, "Now, give me favor with them somewhere. When I go down there," I said, "May I'll just... Maybe just them things over me and I'll feel that way."
So I went on down there. You know the Baptists don't act like that, you know, they have the... You know. And now, no--no disregards to the Baptist church, now, and that's all right. If the Baptists would've stay back...
E-79 Listen, not long ago I was preaching in a Baptist church just as hard as I could preach, and all of them setting there just as starchy. I said, "Say, is this the Baptist church?"
Pastor said, "Yes, sir."
I got up preaching again, and I was getting a little wild, I guess you know that. So I got a...?... preaching up like that, nobody said, "Amen." I said, "Say, is this the Baptist church?"
Said, "Yes, sir."
I said, "Look, you all not Baptist; you're just church joiners. Down in Kentucky where I come from when we Baptists, when we get saved, we'd be down at the altar and beat one another on the back till we come through. That's real Baptists, brother." That's right. That's the kind of Baptists we need today. That's right. That's exactly right.
E-80 And then I... But these people... I remember going on and praising the Lord. And I went out and I prayed, "God, let me get some of that. That's what I want."
Next day, I went out to church about ten o'clock. They just got through breakfast, and I'd had my rolls. And I come down and got me a drink at a fountain down there in the city, drove my old Ford up, got out. I put on a pair of them seersucker trousers that morning, and a little old tee shirt. "Nobody knowed me, not a soul." I walked in, set down by a colored man. And I was setting there, you know, and I thought, "Oh, my. " All of them was clapping their hands and singing and shouting and screaming. I thought, "Oh, my, if I just had grace enough to do that. If I can just get loose to do that, I want that."
And I was watching. And bye and bye after while the little fellow come up to the microphone. His name was Kirch, from Cincinnati, and--Ohio. And he said, "There was a young minister on the platform last night by the name of Branham." Said, "We want him this morning to come to the platform for the morning message." Seersucker trousers, tee shirt... My... Not me.
E-81 I was way back there; I just kind scooted down in the seat like this. So they...?... he went in and he sang another song. He said, "Anybody inside or out know the whereabouts of Mr. Branham?" I was the youngest preacher on the platform. He said, "Come to the platform," said, "we--you're to bring the morning message." I just set real quiet, never said nothing.
That colored fellow looked over at me said, "Do you know him?"
Oh, my. What could I say? I said, "Yes, sir."
He said, "Go get him."
Oh, I--I--I couldn't lie to him. I said, "Listen, fellow, I want to tell you something."
Said, "Yes, sir."
I said, "I--I--I'm--I'm Brother Branham, you see," but I said, "I can't get up there." I said, "Look at these trousers. See? Look at this tee shirt."
He said, "Them people don't care how you dress."
I said, "But look, I--I--I can't go up there." I said, "You just keep still. Don't tell them I'm here. (See?) Just keep still."
He said, "Anybody know where Reverend Branham is?"
That colored man said, "Here he is. Here he is." Seersucker trousers, tee shirt, my... My face was red, you know. Oh, my. What was I going to do? I got ahold of my Bible. I said, "Lord, I prayed last night for something, maybe it's You." I said, "I don't know what I'm going to do. I can't preach around where them fellows are." I'll go up there. And I started to walking up there. Everybody was looking at me, you know, and them seersucker trousers. And you know how they'd be pressed under a Ford seat, so... This--this old tee shirt, and it stained all over, you know.
E-82 I started walking up...?... So I--I started walking up there and I said, "Why, why, people," I said, "I'm just a little bit... I don't know what I am," I said. "I--I--I feel kindly funny," I said, "I--I--I'm not used to your all's religion," I said. "And..." And I said, "I--I--I wanted to speak just a little; I'll do the best I can." And so I got up over there--over there where the rich man lifted up his eyes in hell, and my, something got ahold of me. The next thing I knowed it was about a half later. I was out in yard just. My, what a time we had.
E-83 Here come a fellow up with a big pair of Texas boots on, a big hat, said, "I'm Reverend so-and-so." I thought, "Well, I ain't so bad dressed after all." I said, "Are you a minister?"
He said, "Sure." Said, "I heard your message." Said, "I heard you was a evangelist." Like for me to come down to Texas and hold me a revival." I said, "Well, look, I'm just a young preacher. I just started." I said, "I ain't--hadn't got into this way just right, with you all. Oh," I said, "I like it."
E-84 A fellow tapped me on the shoulder. And he looked and he had on a pair of those there knickerbocker pants, bloused at the knees, like I used to wear when I was a little boy: golf clothes. He said, "I'm Elder so-and-so from Miami."
I said, "You a preacher?"
He said, "Yes, sir."
I thought, "Well, I'm all right then."
So he said, "Why, here." Said, "Will you come and hold a meeting for me?"
E-85 And a lady come up from some old...?... Indian country, said, "Oh brother, we need you up there."
I thought, "Thank You, Lord. Thank You. Maybe this is what You're going to do something for me." I got on over there; and I begin to take down their names and address. I said, "I'll find out. I'll talk it over with the Lord, with my family..."
When I went home, I'll never forget. Running in... My wife always met me with her arms stretched out; I can see her yet today, bless her heart. She come running to the door; I said, "Oh, honey, I got something to tell you. I met the best bunch of people in the world. I begin to tell her all about how they was acting. She said, "Well, where they at?"
I said, "Up at Mishawka, Indiana." I said, "You think they're ashamed of their religion? They just scream and shout, run, shake one anther's hands." I said, "They don't care. They're just as free like birds in the air." I said...
E-86 She said, "Were they at?"
And I said, "Up in Mishawka. A whole bunch of them up there." And I want to show you something. Reached down in my pocket. I said, "They have given me invitations to come to their churches to preach." I said, "You believe it?"
She said, "Is that true, honey?"
I say, "Yeah."
She said, "Well, maybe you could preach in their type church."
I said, "That's what they asked me to do." I said, "Well, I'll go." So she... Well, I said, "Would you go with me?" God bless her heart, she'd always go.
She said, "Yes, honey, wherever you go I'll go with you." We didn't have no money. We went in and counted our money, what we had, and I didn't have even enough to make the payment on the car. I said, "Well look, honey, the--the--the Bible said don't take nothing and take no thought." I said, "The Bible said if you got two coats, give one of them to your brother and go on out and He'd supply." Now, I said, "Do you think if you and the baby could go on and be..."
"Yes, yes, we'll do it."
E-87 Next thing we had to tell our parents then. And I went and told my mama here. Of course mama, it's all right with her. I'm thankful for a good mother and said, "Sure, honey, God bless you."
Then we had to go. And this time her father and mother had separated, so I had to go to her mother. And when I went to her mother, she said, "William..."
Oh, my. I knew what was up. She said, "You cannot take my daughter."
I said, "Look, a... Look, them's the nicest bunch of people."
She said, "I've heard of that bunch of people; they're holy rollers." Then she said, "You're not pulling my girl out across this world. Today she's got something to eat and tomorrow she's starving amongst that bunch of trash." And brother, I come to find out this, and I say it from my heart. "What she called trash is the cream of the crop." That's exactly right. I say that with reverence. That's true. Now.
E-88 She said... And I said, "Well, she's my wife and she wants you..."
She said, "Well, mama, I want..." Well, there it was.
And I said... She started... She said, "Well, if she goes, her mother will go to the grave broken hearted." And the wife started crying.
Well now, I couldn't stand that, so I told her; I said, "Well, we'll wait and go later." Now, there's where I made my mistake." Now, if I would have went on, this gift would have been in operation way before that, 'cause I'd come amongst people who recognize it. You see? But I said, "Well, we won't go."
And brother, sister, from right then my trouble started. The first thing, you know, my church begin to drop off. My brother was killed, having his neck broke in the street. He was riding in a car like this with his arm out; his neck was broke; his blood poured out on my other brother's body. And I run to meet him, but it was too far, died before I could get to him. My sister-in-law died a few days after that. My father died in my arms. Everything begin to go wrong.
Then the '37 Flood came on. You heard about it, many of you on your radios and things. The Ohio River, spread out through the country.
E-89 My wife taken pneumonia. Little old Dr. Adair, I shall never forget him. He come. We're buddies. We'd fish together, and hunt together, and everything: one of the best doctors, medical doctors there is in the country. And he... We went to school together. He come up there and looked at her, said, "Billy," said, "that girl's got pneumonia." I'd just taken him his Christmas present. He--he never...
God had give us a little girl between that time, little Sharon Rose. I couldn't call her Rose of Sharon, but I could call her Sharon Rose. And I called her Sharon Rose. And God gave her to us and she was a sweet little lump, and we just loved her so much. And she'd just got to a place to where, the mother would set her in her little, the "four corners," you know, out in the yard, and I'd come up, and I'd blow the horn on the car like that. She'd recognize and lift her little arms and go, "Goo, goo, goo, goo." My, how I loved that little lump of human flesh. I'd hold her in my bosom and kiss her and love her. My little boy...
I just love little children, and God had give to me. And I'd put them both on my back and piggyback and ride around, you know, just as happy as we could be, nothing...?... the order but just... She had just the two children in a little over three years. And then...
E-90 But she taken pneumonia when she went to get the children a Christmas present. And the doctor said she'll have to lay right here, Billy, 'cause she's--probably will die if--if she ever moves. But her mother come up and said she was going to move her down to her house. And Dr. Adair said, "She'll have to get another doctor, 'cause I wouldn't do it, Billy," wouldn't permit it.
So they--she went and dismissed him and got another doctor and taken her down there. And the flood broke through, and then all of us was put on the rescue to--to work with the flood. We rushed her out to the government hospital where they temporary placed the hospital. The dikes was breaking through; the city was washing away.
E-91 I'll never forget those nights. I remember they called me. Both babies was sick with pneumonia, and she was laying sick with pneumonia, out in the hospital there with a fever a hundred and five and both babies sick.
And I come up... I come up and had my car, and I had a boat and I was raised on the river and said... I operated a boat pretty well. And everybody was just pulling people out of the flood, and people drowning and everything. I got my boat... I was working on a wall and some of them come, said, "Oh, the--get down here, preacher, right quick and get your boat in down here." The dike broke, you know, over on Chestnut Street, and the houses are washed away, and there's a mother on top of the house out there with a bunch of little children, about eleven o'clock at night.
E-92 I rushed down there real quick and throwed my boat in the water, started it up. And I had to buck those waves as high as this tent, almost, up in there where this a dashing against the side of those buildings like that. And I heard the mother screaming. I looked over there, and she was standing on the top porch, out over her house, and the--the waves just shaking that house like that with four or five little children standing around her. I said, "See where the street lights hadn't went out yet, down through there." And I went up through the alley like this with the boat and it just washing things from under it. Went down through that way. Finally caught to post and throwed the rope around and run in, the mother fainted. And I picked her up and pulled all the children, packed them, put them in the boat and got back.
E-93 Just as I got to the bank I heard her say, "Oh, my baby, my baby..." I thought she'd left a little baby in there. "Where's my baby?" though she was talking about a little--a little about three year old child she had there.
And I said, "Oh, my, a little baby laying in that house..." And I went back again, and I knowed the poor little thing, how I love children. And the waves were horrible then. I just got to the house, and throwed the rope around again, and went in, looked out all around, and I couldn't find no baby, and just then I heard the house give away. And just as it give away I run real quick to the porch and grabbed the--the rope at the column, went down and pulled the slip knot out of it, and then the current caught me and out to the river I went, like that.
E-94 And I got out there and I couldn't get my outboard started on, like that, the string just froze. Sleeting and snowing, and I was trying to get it started. It wouldn't start. And the current caught me, and there the falls just below me. And I knowed what was going. And there, setting in that boat, out there, rocking back and forth, and the waves twisting like this, me pulling on that string, and it wouldn't start. And I'd pull again, it wouldn't start. I thought, "Oh, my, a half a mile farther, and down through that chute I'll go and they'll never find a piece of me, when I go down through there." I thought, "Oh, God, the wages..." The way of a transgressor's hard, friends. Don't you never get that, but what it is. And I thought, "Oh, God..." I begin to remember it. I remember Him then, that He called me to go and I didn't go and I refused to go. During that time though, we'd went ahead and received the Holy Spirit, both of us.
E-95 And I was pulling the string; it wouldn't start. I got down, I thought, "There's little Billy Paul. I'll never see him again. There's little Sharon Rose. I'll never see her again. There's wife laying there in the hospital, right at the point of death. I'll never see them when they break the news to her that I'm gone and find my truck setting there, and then was. Some of them might've seen the house move away. What will happen?" I said, "God, have mercy upon me. Please, dear God, I don't want to die. I'm sorry that I did what I did." I said, "Help me to start..." I pulled the chain and away it started. Cut through and come way down by Howard's Park and come back. Went and got my car real quick, left my boat tied up, top of the tree where I could get back to it. And I come up and got my car real quick. And some of them said, "Why, they tell them the depot. washed away awhile ago where the wife was.
E-96 And I run up through there real quick, and I met a major there. And I--I stopped and I said, "Major Wheatley..." I knew him. I said, "Is it true, that...?"
Said, "Yes, the water broke through." said, "All that hospital bunch was taken out though." Said, "I think that all of them got on a car, a train, and they've gone to Charlestown, Indiana, and you can find them up there."
I jumped in my car. I remember the last time I seen my little associate pastor. He grabbed me by the hand; he said, "Brother Branham, if I never see you again, I'll see you in the morning." And that's the last salutation one another as we saluted one another. He died during the time of the flood. And all... Oh, he never died; he went home to be with Jesus during the time of the flood: a little boy, filled with the Holy Ghost, a little Frenchman, DeArk was his name.
E-97 And away we went. I--I went out there to try to--to get across and when I got my boat down there and got up there, the Lancassange Creek up there was backed through for about eight miles of water through there, twisting. There wasn't a river where it cut around. And some of them said, "Well, last train that crossed, went on a trestle. The trestle washed away and everyone of them was drowned right by the...?..."
Oh, my, I said, "Can it be? It can't be," and I tried again; I tried to pierce it. And I couldn't try in the night. The waters taken me back. Come to find myself cut off from everybody, setting out in the room, up on a hill. And there, for about five or six days I had plenty of time to think all over my wrong, when God called me to go and I didn't go. And setting there thinking, "My baby and wife has drowned. My mother, where was she at. I didn't know where she was at. I didn't know where no one was at.
E-98 And finally when the rivers dropped enough that I could get a boat across, I rushed across. And I said, "Maybe they went to Charlestown..." They told me the--the boat got through--I mean, the train got through. And I went to a great big place at Charlestown where they was keeping all the refugees. And I went in there; they knowed nothing about nobody named Branham in there. And I walked out under a tree and that old Colonel Hay, a very good friend of mine, he said, "Billy," he said, "that train went through here. I don't think it even stopped, was ran on through the dispatcher's office."
He went down there and said, "Yes," said, "the engineer of the train will be in just in a few moments that drove that train through." Said, "It was a cattle car." Her father was a brotherhood organizer on the Pennsylvania, drives the south route through now. And there it was going out on a cattle car. And the sleet and rain upon them. I knowed they couldn't live like that, and I had... [Blank.spot.on.tape--Ed.]
E-99 Two sick children... And so how could I get to Columbus, I was cut off. And there, walking down the street, crying, wringing my hands, don't know what would take place, I... Someone run up to me, said, "Billy, you're looking for Hope, aren't you?"
And I said, "Yes." That was my wife's name. They used to call her Hope, me Faith, and little baby, little Billy Charity.
So they said, "You looking for her?" And I said... Said, "My girlfriend is at Columbus, Indiana, and your wife is laying by her side dying with...?... tuberculosis."
I said, "No, it can't be."
Said, "Yes, she is."
I said, "Can you get me there?"
Said, "Yes, if you can walk a ways."
I said, "I can walk anywhere."
E-100 We got up and got in the car, and I went to Columbus. I went up there and I thought, "Where's she at?" I run into that... They had her in--in a Baptist church, down on the basketball court, gymnasium. And I started down through there, hollering... There's cots everywhere, and people was stretched all like this, and every sickness and everything. I started screaming top of my voice, "Hope, oh, Hope, where are you, honey? Where are you?" I loved her. I love her yet. She's in her grave out there, but God knows that she was a good God saved woman.
And I looked and I was crying, screaming, "Oh, where are you, Hope?" I looked over there, and I seen an old poor, bony hand go up in the air. It was her. I'll never forget how I felt. My heart begin to drop. And I run over to her, and fell down, and grabbed her hand. She did weigh about a hundred and thirty pounds; she probably weighed sixty or seventy then.
E-101 I was crying. I said, "Where Billy? Where's Sharon?" She said, "They're in a home somewhere." Said, "I'm going..." I had...?... Bill."
And I said, "No, honey, you look all right. You're going to be right." I said, "Oh, God, have mercy. Please, dear Jesus," I said, "will You have mercy. Let my wife get well."
And I was praying; somebody was patting my on the back. It was the doctor, said, "You Reverend Branham?" And I said... Said, "Come aside a minute."
I went over; I said, "Yes, doctor?"
Said, "Isn't Sam Adair your doctor at home?"
And I said, "Yes, sir."
He said, "Well, I'm going to tell you," said, "you better get ready for this." Said, "Your wife is going to die," said, "she's got TB."
And I said, "That's galloping consumption."
And said, "She won't last for just a little while."
I said, "Doctor, no, she can't go." I said, "You looked at my babies?"
Said, "Yes, they both been sick, but they're getting better."
And I said, "Oh, look, I'm going to take her home."
And he said, "You can't do that." Said, "You just stay right here." Well, after finally, when I did get her down home, she just kept getting worse, worse, and worse all the time.
E-102 Dr. Adair came back to give her pneumothorax treatments. They done everything that could be done. She kept getting worse. I'd pray, and cry, and beg with all my heart. Looked like it was just black before me as it could be.
Finally, they taken her out to the hospital. They sent and got doc--a doctor from Louisville. He come over and looked at her, and he said, "No." Dr. Dillar from the TB sanatorium, and he said, "There's nothing could be done for her, reverend," said, "she's going to die; that's all." Said, "Just might as well make ready for her to die," said, "because it's done in both lungs and has just got such a hold of her till there's no hopes of saving her."
What was I going to do? Oh, my. All the time I could hear that ringing in my ears, "I called you and give you the opportunity. You wouldn't go," like that. You reap what you sow, every time.
E-103 And I remember, I went ahead trying to work, trying to get things so we could eat, and I could pay my bills. And I was working one day. Getting worse all the time, she was. And I heard it come in, said for me to report at once at the hospital for my wife was dying.
And I never will forget; I took off my hat, took off my coat, laid it down. I said, "O God, have mercy on me, and let me speak to her again before she goes." I turned the car, and I was just close to Henryville, Indiana, or at Underwood, I mean. And down the road I came, rushed to the hospital, jumped out of the car, and run up the steps real quick, going into the hospital. And after I went in, I seen little Doctor Adair coming down the hall with his head down. He looked at me like that. Tears broke through, and He turned his face and started running and motioning to me. And I went up to him; I put my arm around him; I said, "Doc, look Sam, come here. What's wrong."
And he said, "I believe she's gone, Bill."
I said, "Surely not." I said, "Go with me, doc."
He said, "Billy, how could I go in there?" Said, "The girl cooked me a many a dinner. She was like my sister." Said, "How could I go in to do it?" Said, "I don't want to see her no more." He said, "You stay out here."
And I said, "I'm going to see her."
Said, "Don't go in there, Bill."
Well, I said, "Yeah, I'm going...?..."
He said, "Here." Called one of the nurses, "You go with him." She had a little red medicine or something or other. The little thing said, "Take this."
I said, "I don't need that."
E-104 I walked in. I said, "I want to go alone." I pulled the door behind me. I looked over there. She had real dark eyes and black hair: German girl. She was all doubled up like this. I looked down upon her, and just as still. I put my hand on her forehead. It was real sticky, didn't look like she had any life. I put my hand over on her head, and I said, "O God, please." I said, "That's my baby's mother. Let me tell her good-bye. Will You do it, Lord? Let me tell her good-bye. I don't want her to go without telling her good-bye. Will You help me, dear God, if there's forgiveness in Your great heart. Will You just let me say good-bye to her?"
Her head moved. I looked down. If I live a hundred years, I'll never forget those big, dark eyes looked at me. She couldn't talk. She motioned her finger. And I--I got down. She said, "Why did you call me?"
I said, "Why, honey, you're not going."
She said, "Yes, I am." She said, "I don't mind it, Bill, I hate to leave the babies." She said, "But I know..."
Well, then I said, "Honey, you--you're not going. No, you'll get all right; you're going to be all right."
She said, "Now, Bill..."
E-105 Just then the nurse broke in. She said, "Reverend Branham, you come on out."
She said, "Come here," to the nurse. And she said out, "Evelyn," she knew her, a schoolmate. Said, "If you ever get married, I hope you have a husband like mine now."
And I said, "Oh, honey, don't say that."
She said, "I...?..." Evelyn started crying, went back out. She didn't know what to say; she...?... She said, "I'm going," and she said, "It's glorious to go." She said, "I was on my road, and I had someone by each arm, looked like white angels, and they were taking me down through a white path to my home." Said, "I could hear you calling way back up the road." Oh, oh. Said, "Honey, you're just as peaceful," said, "great palm trees, and birds like the dawn of a morning, and...?... tropics."
E-106 You know what I think? I think she was just on that breach between the natural and the supernatural. She said, "I been taking a walk." Said, "Promise me one thing, that you'll always preach this glorious Gospel of the Holy Spirit," she said, "for it sure pays when you're going, Bill." She said, "I guess you know why I'm going, don't you, honey?"
And I said, "Don't say it."
She said, "No, not your fault; it was mine."
I said, "Yes, honey, if I wouldn't have listened to your mother, would've listened to God instead of some woman, I'd been better off, wouldn't I?"
She said, "That's right, honey, but it'll come out all right for you."
I said, "Hope, don't leave me.?
And she said, "I have to go, honey." Said, "I hate to leave you and the babies." She said, "Promise me something, will you?" Said, "I got some things to tell you."
And I said, "All right."
E-107 Said, "I have to tell you quickly, 'cause I'm going back; they're waiting on me." She said, "Don't think I'm beside myself; I'm not." She said, "You remember that time you was in Louisville and you wanted to buy that little old twenty-two rifle, and you didn't even have enough money to make a down payment?"
I said, "Yeah."
She said, "I always wanted to get you that rifle." She said, "I've been saving the nickels to try to get enough money to make that down payment for it: three dollars." And she said, "After I'm gone, when you go home, look up on the top of the old folding bed, under that newspaper. And promise me you'll get the rifle. You want it so bad."
You'll never know how I felt when I went back home and found about two dollars and seventy-five or eighty cents laying there in nickels where she'd saved it, allowancing herself, do without stockings, mainly, to put it up there. That's a real wife.
E-108 "Now," she said, "another thing I want to tell you." She said, "You remember that time that you bought me them stockings, I sent you down to get stockings?"
And I said, "Yes."
She said, "Them was the wrong stockings."
How it was, we were going to Fort Wayne. I was going to preach that night up there. And I was going up to Fort Wayne, and she sent me down to get some stockings. There's two different kinds. One's called chiff--chiffon? That's them. What's the other one? Ray--rayon? Rayon and chiffon. And she told me; she said, "Go get me a pair..." Is the rayon the best? All right. She said, "They cost sixty-nine cents." She said, "Go get me a pair of rayon stockings while I'm--while I'm getting ready."
And I went down to get it. And I was going down the street. I never did buy any clothes for women, didn't know any clothes. I was going down... She said, "Chiffon."
"Chiffon, chiffon, chiffon, chiffon, chiffon..."
Somebody said, "Hello, Brother Branham."
I said, "Hello... Chiffon, chiffon, chiffon, chiffon, chiffon, chiffon, chiffon..."
Go on down, say, "How you getting along, Billy?"
I said, "Fine... Chiffon, chiffon, chiffon, chiffon..."
And I passed around corner, and a fisherman friend of mine met me at the corner. He said, "Oh, Billy, Perch out on the piers are biting."
I said, "Sure enough. Crawfish is what they're hitting?" I said, "Well, I got to go to Fort Wayne." I said, "I'll meet you Monday," we're talking like that. Then when he left, I forgot what it was.
E-109 Well, she sent me to Penny's to get it. So I used to go with a little girl by name of Thelma Ford, and she was working at Newberry's and I know that the--that they set them stockings in there, so I went in and thought I'd ask her. Well, I didn't want to show my ignorance to the people. And I went over there, and I said... She said, "Hello, Billy."
And I said, "Hi, Thelma."
Said, "What do you want?"
I said, "A pair of socks for Hope."
Said, "A pair of what?"
And I said, "Socks."
Said, "Hope don't wear socks."
And I said, "Yes, ma'am. She wants socks, and she wants that full style, that thing in the back, you know, and ever what it is, you know." I said...
She said, "She wants stockings."
I said, "Well, ever what you want to call them..." Then I thought I'd already showed how dumb I was, and I didn't want to get into it worse.
E-110 She said, "What kind does she want?"
I said, "What kind you got?"
And she says... What's that pronounced? As rayon? Chiffon? Is that the kind? Well, she starts and said, "Well, we've got some rayon." Well, I never heard...
I said, "That's what she wants." See? Sound like chiffon me, chiffon, rayon. See? And I said, "That's what she wants."
And she said, "She don't want rayon."
I said, "That's what she wants." And so she went and got them. It was only about twenty something cents.
Why, I said, "Give me two pair of them."
She said, "Are you sure of that?"
Said, I said, "That's what she wants."
So I took them up there. You know how you went--brothers like to show off to your women, you know. And I said, "Oh..." I said, "I'm Abraham's son, little Yiddish." I said, "You know how to shop." She said, "Did you get me chiffon stockings?"
And I thought, "Yes." That was what the good kind was. And I said, "Yes, ma'am. That's what I got." And she was lady enough not to tell me about it. And when she got to Fort Wayne, I thought it was strange, she had to have another pair of socks.
E-111 But what it was, she told me, said, "Honey, I didn't want to tell you." She was too much a lady then. Said, "I had to give them to your mother. It was for an older person." Said, "I'm sorry I kept it back from you, but I just couldn't tell you."
I said, "Bless your heart, sweetheart."
"There's one more thing I want you to promise me: you won't live single."
I said, "Oh, Hope, I can't promise that."
She said, "Don't live single, and have my children pulled about from post to post." She said, "I--I'm--I'm going, Bill." She said, "Will you promise me?"
I said, "Honey, I can't promise that."
Said, "Promise me, won't you?" the poor old feeble hands reaching up to me. Said, "Get a good girl that's got the Holy Spirit. She'll take care of the children." She said, "Bill, I'll meet you there."
I said, "All right, honey." I said, "Are you really going?"
She said, "Yes, I'm going."
I said, "Sweetheart, someday, so help me God..." I said, "I'll take you out here to Walnut Ridge and I'll bury you, and I leave a place there for myself and the kiddies."
She said, "Do one thing. Promise me too, that you'll never let loose, but you'll preach this Gospel that you heard up there at Mishawaka."
I said, "I promise."
She said, "It's glorious to die by, Bill." And said, "I hate to leave you and the babies, but it's so good to go back."
And I said, "Honey, on that day the sun will be as black as sackcloth, bloody. The skies will be waving and gray too." I said, "If I'm alive, I'll be on the battlefield, but if I'm not, I'll be sleeping by your side. And if you go before I do, if I'm alive, and you go before I do, when you see the city coming lowering down from God out of heaven," I said, "go over to the east side of the gate; stand there under the big pillar. When you see Abraham, Isaac, and Jacob, and them coming by," I said, "scream my name as loud as you can: Bill, Bill." I said, "I'll gather the children together, and I'll meet you there at the gate."
She said, "I'll meet you, honey." And I kissed her. That was my last date with my wife." And brother, sister, if sometimes I get weary and tired, but I'm going to keep that appointment. One day I'm going to meet her.
E-112 I walked out of the building, went home, oh, my, my heart breaking. I couldn't stand it. Mother told me, "Come to her house." I couldn't do it. I went over that night. I was going around the house. I went in the room, laid down. I shut the door. When I set the... I was laying on the cot and I shoved my foot, shoved it together; and when I did, there was her coat hanging on the back of the door. I--I... It was all over again.
Just then, somebody knocked on the door, said, "Billy?"
And I said, "Yes."
Said, "I got some bad news to tell you."
I said, "Well, I was right there when she died."
"That's not all of it. Your baby's dying too."
I said, "No."
"Yes." Said, "Dr. Adair just left and said not let you come to the hospital; it's dying now with tubercular meningitis."
I couldn't stand it no longer. Then got--I got up. Two men setting in an old truck, we went out there to the hospital, and I went in. Doc said, "You can't go in there."
I said, "Yes, I can."
"No, you can't," said, "Billy, you got to think about Billy Paul." Said, "See, she's got meningitis. She's contracted that from her mother," And said, "if you go in there, you might take it to your boy."
I said, "Doc, I must go."
He said, "You can't." So he set me down in a room. As soon as he got away, I slipped in anyhow.
E-113 And I went down there. It was a little old hospital, and there, when I walked into the room... I'll never forget it, there laid my little eight month old darling, little Sherry, laying there. And she was suffering so hard, her little legs was moving up and down like that, fast. It looked like her little hands was waving at me: good-bye. I looked at her and she was suffering so hard, I said, "Sherry, do you know your daddy, honey?" I shooed the flies out of her eyes. And when she looked at me... She was suffering so hard till one those little baby blue eyes had crossed.
I never could stand it to see a cross-eyed child from then. I've never seen one pass the platform but what was healed. Never...?... Is that right? I seen four hundred and something cross-eyed children healed in six months. Oh, when I see a cross eyed child I think of my little Sherry laying there. She was suffering so hard until that that--her little eyes crossed and her little hand tried to wave at me.
E-114 And I said, "Know, daddy, honey?" and her little lips trying to speak to me like this, "goo" to me, and they were quivering; she's a dying. I put my hand over on her; I said, "O God, please God, don't take her. You took my wife; You took my daddy, and You've took... O God, isn't there forgiveness in Your great heart?" I said, "Please, dear God, please spare my baby." I thought, "Whatever I've...?..." I said, "Won't You do it, Lord? Looked just looked like a black sheet begin to unfold, coming down. Oh, I knowed she was gone.
I looked at her; I thought, "Oh, my, if I had it to live over again, they would never be trash. I don't care who would...?..." I thought, "Oh, if I could just go back, I'd never listen to another thing anybody told me; I would listen to God and Him alone. I'd listen to Him."
I looked down at her and I knowed she was going. I said...?... sweetheart, daddy's going to...?... you. You won't be so...?... just wave at me. I just done been...?... took up home. I said, "You're worried about...?... whether...?... street. I placed my hand over on her little head; I said, "Lord, You gave her and You taken her away. Though You slay me, yet I'll trust You. You're still more my Saviour. I love You." I'm not a baby. But when I think about it, tears me to pieces.
E-115 I thought, "Oh, God, how You'll just take that precious thing from my heart?" Then...?... yonder I said, "Not my will though, let thine be done. God, if You slay me, I'm just going to trust You." I said, "God bless you, honey. Good-bye, Sherry. You're... I'll put you in mother's arms in a few hours up there in a casket where she's laying now. And one day daddy'll see you again." I stepped back and every bone in me seemed like, went to pieces. I just...?..." The Angels of God come down and packed her little soul to be with her mother. She went to meet mother, tucked her helpless body in the arms of her dear mother...?... out there to the graves and buried them. Reverend Smith from the Methodist church, walked up there and got the handful of dirt, said, "Ashes to ashes and dust to dust and earth to earth." Said, "Them old clods begin to...?... atop that casket as it went down in the grave." I raised up, I couldn't stand it.
E-116 Way back up on the side of the hill was some big cedar trees. I heard the wind whistling through there. It seemed like the song said,
There's a land beyond the river,
That they call the sweet forever.
And we only reach that shore by faith's degree.
One by one they gain the portals,
There to dwell with the immortals,
Someday they'll ring those golden bells for you and me.
Last Easter a year ago, her little son there, Billy and I, we'd go to the grave early of a morning, had a little bundle of flowers under his arms, I said, "Let's go visit mama's grave."
We were going along there with the flowers, coming day. I took off my hat, and the little old fellow took off his hat. I heard chuffles. I said, "Don't cry, sonny." I put my arm around him. We set it down by the side of the grave. I read it: "Right there lays Hope Amelia Branham and darling daughter, Sharon Rose." I said, "Sweetheart, the reason we're here--here Billy, in Jerusalem there's an empty grave this morning. That's right. And your mother died in Him Who rose again." I said, "Someday, we'll see mama and sissy again in a better land."
E-117 After my wife, they'd buried her, I went home. I tried to go to work. I had thousands of dollars in debt, and frankly on that till just recently got out of it.
Her father had died, no insurance. We couldn't afford insurance or nothing and there he was...?... I'm not an insurance person.
Buy insurance... One guy come to me the other day, said, "I want to sell you some insurance."
I said, "I... Listen, don't talk to me about that." I said, "I have insurance."
Said, "Oh, you have insurance?"
I said, "Yes, sir."
Said, "What is it?"
I said, "Blessed assurance, Jesus is mine. Oh, what a foretaste of glory divine."
He said, "That'll not put you in the grave up here."
I said, "I'm not worried about getting in there. That'll bring me out." I said, "I'm worried about coming out, not going in." I said, "That's right." I ain't got nothing against insurance, it's all right. You see? That's all right. And some people's insurance poor. That's right. But I tell you of an insurance you can collect on it right now: Just now the Holy Spirit of God. Is right. Be assured of the death, burial, and resurrection of Christ, and we'll come out again.
E-118 Then when I was there, laying on the bed one morning... I remember getting up on a post. I was working for a electrical company, trying, the Public Service Company of Indiana. I was working real early one morning. I was taking down some taps. I was sinking, "On the hill far away stood an old rugged cross, the emblem of suffering and shame." I noticed the sun coming up, shine against the telephone pole--or the electric pole and that cross arm looked like the picture of someone hanging on the cross, wiggling out there on the hill, the shadow. I said, "Yes, it was my sins that put Him there. It was my disobedience that put Him there. He died for me." I just got so... I was... I could see my wife going, but I couldn't see that baby going. I just couldn't do it, and I said, "O God, why did You take that precious little thing from me. Here I am left alone in the world, me and the boy to wander around together." I said, "Why did You take her, Lord?" I got so worked up till I said, "Sherry, honey, daddy's coming to see you this morning." I pulled off my rubber glove. There laid twenty-three hundred running right by me; break every bone in your body. I said... Gone crazy... I pulled my glove. I said, "Sherry, daddy's coming to see you. I can't stay away from you any longer." I said, "God, I hate to be a coward, but I can't stand it; my heart a breaking. I can't stand it." The next thing I knew I was setting on the ground. How I ever got down from there, God only knows. And I believe that if that gift hadn't been foreordained to put in there, I'd have been gone right there, 'cause I made up my mind I was going to take my life as a suicide case. I'd lost my mind. I'd gone crazy. And I got--went home. I said, "Oh..." I put my tools in the car, I said, "I'm going home, I've gone crazy."
E-119 And I went home and stayed with mama that day and that night I was going around the house and I picked up the mail. And as soon as I went there... I fast it back in a little old room there, a little old fireplace, and I mean, a little old stove setting there, a little old cot. I stayed right there at the home. It wasn't... I didn't want to go no where else. There wasn't very much there, that old furniture, but she and I lived together with it, and it was ours. It was a whole lot. That's right. It ain't the value of anything; it's the way you look at it. That's right. And I've always lived together here in...?... She loved it and kept clean. I want to stay right here with it till I die too.
And I was staying there, and I'd come in of a nighttime look around over her things, then I would lay down. That night when I come in there, looked at these letters, and the first one had on it, said "Miss Sharon Rose Branham," her little Christmas saving: eighty cents. And I looked at it; I thought, "O God..." I knelt down on the floor; I said, "O God, I can't stand it; I'm going to die." I said, "Please, forgive me. Will You always...?... me, Lord. Please have mercy on my poor, sinful soul." I said, "Don't let me be here. I've... You... I've died to myself, why on the earth?" I said, "I can't stand it, losing my baby and all I got." And I said, "It's just after me day and night."
E-120 And I went to praying. I got real sleepy, at haze come upon me. I went to sleep. I dreamed that I was out west, and I was walking down by the side of a--a prairie, as it used to be. I seen an old prairie schooner and a wheel was broken a laying down sideways; and I was singing that song, or whistling, "The wheel on the wagon is broken..." 'course that was our broken family (You see?) then. And--and it won't run no more. and I was whistling like that, "the wheel on the wagon's broken," going along. And there stepped out from the side that wagon was the most beautiful blond headed girl I ever seen. She was dressed with snowy white, her pretty little blue eyes a shining, her blond hair; she said, "Hello, dad."
I tipped my hat up; I said, "How do you do, miss?"
And she said, "Hello, dad."
I said, "Dad? I beg your pardon."
She smiled and I said... She said, "Well, don't you know me?"
I said, "Well, lady, you're as old as I am. How could I be your father?"
And she said, "Don't you know your teaching, dad? You teach immortality."
E-121 See, I don't believe there'll be little babies in heaven. If they're resurrected little babies, they'll always be little babies. If they're real old people that resurrects on a cane or crutch, it'd be that way immortality don't know. We'll be one age, one thing forever. We'll be of one age, I believe with all my heart, about the age of Jesus. I... That's just might be a thought but I don't... I know immortality, if it's resurrect a little baby that big, it will always be that way. I believe we'll be one age; there'll be no old or young. We'll be just in that middle age right there forever. I believe men and women...
Like God when He didn't tell Eve she was a little bitty growed up, or Adam, He just made them in His own image, and that's when He'll do it again, they're a full grown stature of people.
E-122 And she said, "Don't you remember your teaching of immortality?"
And I said, "Oh, who are you?"
And she said, "Down on earth I was your little Sharon."
I said, "Sherry, that's not you, honey?"
She said, "Yes, it is, daddy." She said, "Where's Billy Paul, my brother?"
I said, "Well, honey, I don't understand."
She said, "Mother's looking for you."
And I said, "Where's Mother at?"
She said, "Up at your home, your new home."
I said, "My home?" I said, "Honey, I--I--I--I--I--I never had a home." I said, "Branhams don't have homes."
She said, "But, dad, you got one here." And I turned to look, and there was a great mansion, glory to God coming up.
And I said, "Is that mine?"
She said, "Yeah, mother's up there waiting for you."
I said, "All right."
She said, "I'm going to wait for Billy. I'll stand right here. I'll be up there after while." Said, "Mother wants to see you."
I took off as hard as I could running. When I got up in there, I started to run up them big steps like that. And I looked, coming walking out on the steps, here she come in all of her beauty, white robe on, dark hair hanging down, her arms reaching out. I run to her and grabbed her hands and knelt down. I said, "Oh, Hope, honey, I said, "I can't stand it no longer. I'm just about to go wild. And I--since you've left."
She said, "I seen all's went on, Bill." She said, "Promise me something."
I said, "What?"
She said, "Promise me you won't worry no more."
I said, "I seen Sherry, honey. Didn't our girl make a beautiful woman?"
Said, "Yes." Said, "She's waiting for Billy here to see him?"
I said, "Yes."
E-123 She said, "Promise me you won't worry, will you?" Said, "Sherry and I are better off than you are. Oh, honey," she said, "Just promise me you won't worry."
And I said, "All right. I won't worry no more." And she kinda raised up like this, and looked around, and she said, "Will you set down." And I looked, there's a great big chair setting there. And I looked at that chair and I looked back at her. She said, "I know what you're thinking. Here's what it was." While we was a preaching... Now we didn't have nothing, just them old hickory bottom chairs. We was living in a house. And I--I'd half the night, work all day long with a air hammer, and pick and shovel. I'd come in at night, and I wanted to buy one of them chairs, them, you know, Morris chairs, you call them, whatever it is, you know, lounge chairs. And I wanted to buy one. They was for sale then for fifteen dollars and ninety-five cents. And I would just pay a dollar down and a dollar a week to pay for it. And I had got one and moved it into the house, and my, I'd set there of a night and just relax when I come in, studied the Bible till I'd go to sleep.
And one day while I come in, and I'd got a doing, and I couldn't make the payment that week. The next week passed; I couldn't make the payment and they sent to come get my chair. And so I--I just couldn't make the payment, I just couldn't do it. So I told her; I said, "You call them." I said, "Tell them to come get it, honey.
E-124 And so, I remember coming in that evening. She'd baked me a cherry pie. I--I love cherry pie so well. And I went in, she'd had some of the boys to dig some fishing worms so I could go fishing. They was setting out. She was a real girl. And so she had set out there and we come to eat supper. I seen she was extremely happy, or seemed to be, or putting on something. She had her cherry pie and I was eating. And afterwards I kind've suspicioned something. So I said, "Let's go in the front room."
She said, "Oh, let's go fishing first, down at the river."
I said, "No, let's go in the front room." And she put her arm around me. When I walked in the room, the chair was gone.
She started crying, put her head over on my shoulder; she said, "I'm sorry, honey, I tried everything to borrow two dollars even," but said, "I couldn't do it." We'd paid about ten dollars on it, and said, "I couldn't do it; we just had to let it go." And then she looked at me and she said, "Can we...?..." and I said, "Yes."
She said, "Well, sweetheart, there'll never be nobody come and get this one. It's already paid for. It belongs to you." Said, "You've been so tired; you been preaching and praying for the sick."
I--I wasn't praying for the sick then. So I know that sometime my going will probably from the platform, praying for the sick. That been the thing that was a help...?... to get up.
E-125 She said, "But they'll never come take this." Said, "It's yours. Now set down and rest awhile." One of these days, friends, I don't know if day and night, I tried all that I can do to live and do what's right before God. One of these days I'm going home to rest. That's right. One of these times you'll see it the paper, I want you to stop and sing, "Only Believe." They're going to pray that when they put me in the grave, they're going to say or go before Jesus comes, they'll put in the grave and when I do, I'm going to go on to where there's chairs set down in to rest a little while. Come over, I wish I'd meet everyone of you over there. I believe there's a land beyond this here, beyond the vale of tears and sorrows and heartaches. I have preached day and night; I've stayed till eyes shut crying; I've stand at the platform until they had to pack me out. Why? Because I've tried to make up for time that I lost back there.
Brother, sister, you look down there and say, "Oh, this is easy, these here things. You don't know what's behind the life. That's right. This old heart's been broke and tore to pieces until God gets out, but someday it'll be over. There forever...?... Won't you meet me over there. Would you like meet me? I'd like to make an appointment with you.
E-126 Just as sure as I stand on the platform I believe there's a heaven to go to. I believe there's a land of rest where we live at. I don't care if I had to eat soda crackers and drink branch water, I wouldn't compromise on this Gospel. It's the truth of God. I don't care if I'm called "Holy roller" or whatever you want to call me. That's all right. I know it's the truth. I've stood by them when they were dying and hear them say,
Happy day! Happy day,
Since Jesus washed my sins away.
He taught me how to watch and pray
And live rejoicing every day.
It ain't what you do here; it's the way you go out of this life. And I know without the Holy Spirit, you're lost. Won't you receive Him this afternoon?
E-127 Let's bow our heads. Our times has gone on. Heavenly Father, O God... O God, when my mind goes back to all those old tracks down along the time... I was laying there in the hospital there, I...?... When she looked around and... Oh, it was so perfect. And I thought, "O God, I know she's at rest now. My little baby, little Sherry's over there. O God, there's brother... Oh, soon I shall go, Lord. Help me. Help me to be true; help me to be faithful. I'm sorry that I did what I did in the beginning, Lord, how I shunned to preach the Gospel; how I failed, and maybe men will be lost because of it, but, O God, help me now to make up for it.
Here we are here in this city. I'm passing by, doing all that I can, Lord, to exalt Thy Son, Christ Jesus, Who died, and when He did, He saved. Maybe here this day, Father, there's those who are lost, don't know where they're standing. I don't know where in sin and darkness, lost, wandering in darkness, someday shall wind up in a Christless grave, in a devil's eternity to spend. Oh, help, dear Father.
E-128 Bless my poor little orphan boy, setting this afternoon, weeping, looking on, letting that...?... of mother to cross the veil. But You had to break our hearts. But now, You've give me another lovely, little sweet Rebekah. How I thank You, Lord...?... But Lord You're just the Lord taketh away, blessed be the Name of the Lord. Another companion to live with... Trying to do all that I know how to do to reach people...?... I'm so glad, happy for this meeting here. I realize that our parting down here we'll--may never meet again until we meet up there to face all the deeds that's done in our life. Then, Father, what will be then? Help us to meet each other there, won't you, Lord. Those hands went up this afternoon, showing Your appointment, we can meet together someday in a better land, where we won't cross the deserts and plains and around the countries to pray for the sick no more; it'll all be over then. They'll be no sickness or sorrow.
Bless, will You, Lord, today. Bless all those who are here. Bless those that are in need of Christ just at this moment. Won't You grant it, Father, in Jesus' Name.
E-129 While you have your heads bowed, in prayer if you will, how many in here would like to say, "Brother Branham, going put up my hand. I want you to pray for me right now that I'll be a Christian. Put up your hand. That's... God bless you, you, and you, and you. Oh, my. Outside, way out there, is there some... God bless you out there; I see your hands. Oh, my, hundreds of hands up.
What a marvelous time the Holy Spirit gives us. I looked upon you... I know a while ago the offering was taken up for me to help me to live. You put your substance in there; part of you're living, you're sharing it with me. Oh, it's... I...?... Won't you please accept Jesus so we can live together forever? Oh, if it--if it return...?... it to Jesus, go home that you can live forever. Will you come while the sister goes to the piano?
E-130 I'm going to ask, "How many here would like to receive Christ and be filled with the Holy Spirit life today?" Come and say, "Brother Branham, by grace of God, I accepting Christ now as my Savior and I'm coming right forward. Give me my hand, standing here on this platform. You pray with me. I want to go to heaven too, when I go." Will you come while they're playing, "Almost Persuaded Now to Believe"? Will you do it while we all stand all over the building, everywhere, or in the tent, however many--ever... People keep your places. Christians pray like not before. This may be the last time that we meet on this earth. Will you come right down here now around the platform while we pray. God bless you, sister. Someone else now while we all sing. God bless you, sister. God bless you. God bless you, sister, and you too, God bless you, brother.
E-131 Will you come now, all of you that would like to get a blessing from God, the saving of your soul to salvation. Mother coming with her two little girls, God bless...?... God bless you, honey. Come here; lets have your little hand. God bless you, sweetheart. Oh, my, God spoke to you. A little girl setting here, her little dark eyes looking up, full of tears... The Bible said, "A little child shall lead them." The grandmother... God bless you, mother. Good old mother with a scarf around her head is coming. Won't you come? All of us together now, as they're singing,
"Almost persuaded," Now to believe; (God bless you, brother, sister. That's where you start life. Come, sister.)
"... most persuaded," Oh, Christ to receive;
Seems now some soul to say,
"Go..." (God bless you, sister. God...)
Won't you come? Won't you come? Let every sinner come forward, will you now? Come forward by this confession of Jesus Christ. No matter what church you belong to, if you haven't been borned again, won't you come forward now? Your name on a church book doesn't settle it, dear friends. This might be the last time that there's ever a altar call that you'll set by.
Remember, a crowd of this size, six months from today, there'll be a group of you won't be on earth. Think of it. Remember, there's a least two dozen people in here that won't be here a year from today, about three or four thousand people gathered, or more, here, this afternoon. There won't... There'll be as many as maybe a fifty of you in a year from today will be gone. This may be your last opportunity. All the experience you have in putting your name on the book, don't believe that. Come forward if you believe me to be God's servant. Accept my word. If you're not borned again, will you come just now while we sing that verse again? Come on, everybody.
"Almost persuaded," Now to believe;
"Almost persuaded," (God bless you, sister.) to receive;
Oh, seems now some soul to say,
"Oh, go, Spirit, go Thy way,
Some more convenient day. On Thee I'll (All right...?...)
E-132 What if that day comes for your convenience, but it isn't convenient for Him then?
I stood not long ago, by the side of a man that was dying, who refused Christ. He screamed and told, "Take those demons away from me. They're wrapped in chains. Don't let them get me."
I stood by a woman's side, who had abortion cases, killing little children. She said, "A little cold babies hands are running through my hair." She said, "Let that...?... away from the window there with those great big heads on it.
Brother... [Blank.spot.on.tape--Ed.]... a man who shot another one, calling of his blood on his hands, he'd dodged the law, but he was standing before God then.
I stood by a Christian not long ago, old Daddy Hayes, his white flowing beard, said, "Raise my hands." Said, "A happy day since Jesus washed my sins away." I've seen them go in all kinds of conditions. And you're going to go in some condition, and there'll be a many many of you will have to meet that before a year from today, maybe all of you for all I know, but you know you got to. Won't you come here now...