Les Premières Expériences Spirituelles

Date: 52-0713A | La durée est de: 2 heures et 8 minutes | La traduction: Shp
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1          Frère Baxter, c’est en ordre. Bonsoir, mes amis. Je suis très content d’être ici. Que Dieu vous bénisse, Frère Upshaw. Je suis très content de le voir. Je ne pensais pas qu’il reviendrait à temps. Mais il me disait qu’il faisait des va-et-vient, qu’il a été à divers endroits, qu’il a rencontré des milliers de mes amis dans–dans des pays scandinaves. Et je suis très content d’avoir l’occasion de le revoir.

            J’ai appris qu’il a souffert d’une infection au pied. Les missionnaires passent des temps difficiles, Frère Upshaw. J’en ai aussi souffert moi-même. Je–je sais ce que c’est que d’être un missionnaire. Ils sont confrontés à tout, à toutes sortes de périls, de dangers, de maladies et d’afflictions et autres, mais Dieu les délivre de tous. Le Dieu qui a pu vous guérir après que vous avez été invalide pendant–pendant soixante-six ans peut certainement prendre soin du pied d’athlète, n’est-ce pas? C’est vrai.

            Eh bien, aujourd’hui, je suis très content d’être ici. Je ne savais point, et je... quand je venais, je vous ai dit qu’en venant en ce lieu ici sans climatisation, et dans ces circonstances, tout le monde me dit: «Vous allez au cimetière, mon vieux! Ils vont tous mourir à Chicago», et ainsi de suite, pour ne pas aller; mais le Saint-Esprit m’a dit de venir. Et je me suis occupé du Saint-Esprit.

            Et hier après-midi, je ne savais guère ce qui se passait. Mais Lui, Il le savait hier soir. Quelque chose est arrivé hier soir. Vous en entendrez parler plus tard. C’était juste avant que cela arrive, ai-je dit. Hier après-midi, je ne savais pas que mon jeune garçon était là au lit, qu’il était sorti et qu’il avait chaud. Il s’était senti un peu mal à l’aise, et il ne pouvait pas venir au service. Je pensais qu’il était là en train de distribuer des cartes de prière. Et je l’ai trouvé là au lit, j’ai parlé à la femme, disant: «Quelque chose est sur le point d’arriver. Je ne sais pas; il y a quelque chose d’étrange.» Et puis, je suis parti. Je suis allé dans la chambre de frère Baxter, la pièce réservée à la prière, où il se trouvait. Je suis entré. J’ai dit: «Frère Baxter, quelque chose est bien sur le point d’arriver.»

            Il a dit: «Penses-tu que ça soit quelque chose de mal, Frère Branham?»

            J’ai dit: «Non, c’est pour–c’est pour le bien. C’est l’Ange du Seigneur qui est sur le point d’accomplir quelque chose.» Et puis, hier soir, Il a accompli cela ici. Vous entendrez parler pendant longtemps de ces dernières soirées de réunions.

            Et maintenant, je suis donc libre. Le Saint-Esprit... Il se peut que beaucoup d’autres choses se soient produites durant le temps du service, mais je vois maintenant, du fond de mon âme, pourquoi le Saint-Esprit m’a envoyé ici, en ce lieu-ci.

2          Eh bien, cet après-midi, c’est pour moi un privilège de parler des–des choses spirituelles ou de l’histoire de ma vie du point de vue spirituel. Je venais de parler à soeur Upshaw, et elle dit qu’ils vont passer quelques jours ici, sans doute donc qu’il parlera, et vous serez très contents de les entendre parler de leur tournée et de la guérison du frère Upshaw. Je sais que vous aimeriez tous l’entendre en parler, le soir là-bas, comment le Saint-Esprit avait révélé qui il était, d’où il venait, tout au sujet de sa vie, et–et Il avait parlé de sa guérison, après qu’il a été infirme pendant plusieurs années. Il était cloué dans un fauteuil roulant, il avait roulé sur un lit et, oh! ainsi de suite. Et puis, finalement, après qu’il était devenu un homme, dans la quatre-vingtaine, alors Dieu, dans Sa miséricorde infinie, lui a parlé; et maintenant, Il a fait de lui un missionnaire, après une quatre-vingtaine d’années. Ça, c’est Dieu. C’est Dieu à l’oeuvre.

            Ainsi donc, je laisserai frère Upshaw seul donner ce récit-là, afin qu’il puisse le raconter lui-même, la soeur et lui, et vous accorder d’écouter l’histoire, comment cela s’était passé.

            Eh bien, je... à propos, cela me donne juste un très bon départ, par rapport à ce que je vais dire. C’est Dieu dans Sa miséricorde infinie, Sa–Sa souveraineté, Sa volonté... comment Dieu s’y prend, tout cela, c’est par un acte de grâce de Dieu, il n’y a rien que nous ayons à faire avec cela.

            Maintenant, j’aimerais premièrement lire un passage des Ecritures, et puis, je ne prendrai pas beaucoup de temps, car j’aimerais que vous reveniez ici le soir. Car je crois qu’après l’avancée, hier soir, de ce que j’attendais impatiemment de voir, maintenant pratiquement tout peut arriver maintenant. Voyez, maintenant, c’est dégagé. Mais Satan a exercé une forte pression; peut-être qu’il arrêtera maintenant après qu’il a essayé d’empêcher cela. Et je ne le savais pas, jusqu’à ce que je... Quand je suis rentré à la maison et que j’étais dans... J’en ai parlé à ma femme, j’ai dit: «Quelque chose est arrivé. Je ne peux pas comprendre cela. C’était dans les réunions, quelque chose est arrivé qui semble être...» Et puis, ils m’ont laissé seul la nuit, et ce matin, après que j’étais revenu, que j’étais redevenu à la normale ... Soeur Baxter est venue et a dit: «Frère Branham...», et Il s’est mis à révéler cela, ce qui était arrivé hier soir. J’ai dit: «Ça y est, c’est ça.» J’ai alors su, par le Saint-Esprit, ce pour quoi le Seigneur nous voulait ici.

3          Eh bien–eh bien, ce soir, nous nous attendons à quelque chose de glorieux de la part de notre Seigneur. Le temps devient court maintenant. Et ce matin, vraiment, j’ai été certainement conduit, après que j’aurai terminé cette réunion, à commencer la semaine prochaine à Zion dans l’Illinois, juste au virage. Ainsi donc, je sais que le Saint-Esprit me conduit de ce côté-là. Une chose que j’avais promis d’accorder aux gens il y a des années, il y avait une–une certaine chose qui était arrivée là, que quelqu’un... j’avais été auparavant, mais j’avais dit aux gens quand je quittais Zion, j’avais dit: «Je reviendrai.» Et un homme d’honneur tiendra parole.

            Et puis, je me suis dit, parfois... Et maintenant, juste pendant que nous sommes dans ce centre, on dirait qu’Il me conduit par là. Il y a là un grand stade, ou une arène, là à Chicago, qui attend, si c’est la conduite du Saint-Esprit. Il y en a un là à Battle Creek qui attend. Il y en a un autre là à Twin–Twin Cities qui attend. Il y a là-bas un auditorium disponible de dix mille places assises. Cinq cents prédicateurs étaient chez moi à la maison: Méthodistes, baptistes, et toutes différentes sortes, avec leurs noms sur un papier pour collaborer. Mais c’est là que le Saint-Esprit dit d’aller.

            Maintenant, Il peut me dire d’aller ici, à un petit endroit où il y aurait dix personnes dans une église. C’est juste là où il dit d’aller, c’est toujours le meilleur endroit, n’est-ce pas? C’est toujours là le meilleur. Confiez simplement... confiez-Lui–confiez-Lui cela.

            Eh bien, continuez simplement à prier pour moi. Et je demande au Seigneur quelque chose: Qu’Il me parle simplement et me dise ce que–ce que je peux faire. Et si seulement vous faites cela pour moi, je serai très content. Ce n’est pas quelque chose pour moi-même. Ça ne l’est pas, non, rien pour... ça me fortifie seulement davantage et–et, de la sorte, je peux résister plus longtemps dans des réunions. Mais c’est quelque chose que j’aimerais qu’Il fasse afin que je puisse aider Son peuple. Ce n’est pas du genre dons et appels, et autres; ces choses sont... Cela a été réglé avant la fondation du monde. Je ne peux pas sortir de Sa volonté prédestinée. Il m’avait déjà confié quoi faire. Mais c’est juste quelque chose que j’aimerais faire sous un autre angle. En effet, j’aimerais qu’Il me dise si je peux faire cela, ce n’est rien au sujet de dons, mais juste des âmes.

            Très bien. Maintenant, j’aimerais lire, peut-être, quelques passages des Ecritures. J’en lirai un ici de toute façon et je vous en citerai d’autres. Eh bien, je vous avais annoncé que je vous raconterais l’histoire de ma vie cet après-midi. Le dimanche prochain, peut-être, l’histoire de ma vie et l’aspect naturel, mais ce dimanche-ci, j’aimerais parler de l’aspect spirituel. Combien de chrétiens y a-t-il ici? Faites voir les mains, très haut. C’est... Je crois que c’est carrément cent pour cent, des chrétiens, ou au moins quatre-vingt-dix-neuf et neuf dixième de cela.

4          M’entendez-vous très bien? M’entendez-vous très bien là au balcon? Par ici? Tout... OK. Bon, c’est bien. Je me disais donc, peut-être que je–je ne parlais pas assez fort. On dirait qu’avec tout ça par ici, je devrais être... quelqu’un devrait entendre, n’est-ce pas? Avec toute cette masse, c’est comme là en Afrique une fois de plus, frère Jackson, comme ça, beaucoup de microphones!

            En Afrique, s’il vous–s’il vous interprétait, tous les–les interprètes, vous pouvez dire: «Jésus-Christ est le Fils de Dieu», et il y aurait là une tribu qui dirait l’une ou l’autre chose, et puis vous attendez, vous devez attendre le suivant, qu’il interprète pour sa tribu, et le suivant pour sa tribu, et le suivant... Eh bien, vous pouvez aller prendre un sandwich, le temps de revenir dire autre chose, pratiquement, c’est le temps que tous les interprètes vous traduisent. Mais Dieu était là. Ils suivaient chaque geste, ils écoutaient avec empressement. Vous parlez de s’asseoir dans une salle où il fait chaud, ils étaient assis là sous des tempêtes tropicales, des éclairs et des éclairs forts, partout la pluie se déversait sur leur visage. Ils restaient simplement assis là, et ces dos noirs simplement exposés là, ils écoutaient, dans l’expectative.

5          Non seulement l’homme noir, mais le Brun, le Jaune, le Blanc, eux tous, ils étaient assis là même. Les dames étaient en robes, bien trempées, elles étaient assises là par milliers, et ces tempêtes éclataient. Ces musulmans se tenaient là dans le... là debout, des femmes aux cheveux longs, comme cela, et bien trempées, et quand on s’avançait comme cela, ils se prosternaient sur leur visage et hurlaient, criaient, et se prosternaient directement par terre: un esprit d’adoration. Ils m’appelaient Krishna. Krishna, c’est l’un de leurs dieux, vous savez; ainsi donc, nous avons... ils m’ont entendu dire: «Christ», et ils ne comprenaient pas l’anglais, ils ont donc pensé que je disais Krishna. Ils ont donc pensé que c’était Krishna, leur dieu incarné. Et alors, nous les avons arrêtés, nous leur avons dit que c’était Christ, le Fils de Dieu, que j’étais Son serviteur. Et c’est ce que ces choses faisaient.

            Pour ce qui est de s’asseoir juste dans la réunion, par là, la langue des gens, on voyait l’Esprit de Dieu se mouvoir au-dessus de quelqu’un, on lui disait de se tenir debout, et quand on parlait, les interprètes devaient regarder pour voir qui c’était, et puis peut-être une langue, peut-être, dans laquelle ils devraient se mettre à exprimer les visions, deux différentes langues, comme cela, leur dire où ils avaient été, ce qu’ils avaient fait, et ce qui clochait chez eux, et où ils avaient été. Et le Seigneur les guérissait. Et puis, ces gens criaient simplement et se prosternaient. C’était Dieu qui était... qu’ils étaient... Ils étaient prêts.

6          Maintenant, dans Jérémie, j’aimerais lire une–une portion de la Parole. J’aimerais lire au chapitre 1, versets 4 et 5 de Jérémie. Et puis, de là, je citerai deux ou trois passages des Ecritures, et ensuite, nous essayerons de quitter l’estrade dans une heure, si je le peux, afin que vous ayez le temps de rentrer chez vous et de revenir.

            La Parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots (C’est Jérémie le prophète qui parle.):

            Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais,... Tout ce... Avant que je t’eusse formé, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations.

            Je répondis: Ah! Seigneur Eternel! Voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant.

            Maintenant, la raison pour laquelle j’ai lu ce... Maintenant, ce que j’aimerais... Maintenant, non pas... Je ne prêche pas. J’aimerais juste expliquer quelque chose, et j’aimerais que vous tous, vous essayiez de m’accorder toute votre attention si possible.

            Et maintenant, rappelez-vous, maintenant particulièrement à ces ministres ici. Je peux être bien en dehors sur ces choses; si je le suis, je suis en dehors par ignorance. Voyez? Je–je ne sais rien d’autre. Et tout ce que je sais sur les Ecritures me vient directement par révélation. Voyez? C’est ainsi donc que je... l’unique moyen pour moi de le savoir. Et si cela ne s’accorde pas avec ce que vous croyez, je vous demanderai ceci en tant que mes frères, ma soeur, de ne pas vous en prendre à moi, mais de me supporter, car je serai alors le faible. Et–et je... Et priez pour moi, que Dieu me conduise dans la Lumière, ce qui est la Vérité (Voyez?), si je suis en erreur sur mon passage des Ecritures, qui est expliqué. Car, comme je l’ai dit ici ce soir, je ne connais pas beaucoup sur la Parole, le Livre; j’En connais simplement très bien l’Auteur, Celui qui L’a écrit, le Saint-Esprit.

            Maintenant à ... Ici dans Jérémie, avant qu’il soit même formé, avant qu’il soit même venu dans le monde, avant qu’il ait eu sa première existence, avant que le germe soit donc devenu un germe, Dieu le connaissait donc, a-t-Il dit, Il l’a consacré et l’a établi prophète des nations avant même sa naissance. Voyez-vous?

            Maintenant, la première chose que j’aborde là, c’est savoir ceci, que c’est par la grâce de Dieu que chacun de vous est sauvé aujourd’hui. Ce n’était pas votre volonté que d’être sauvé. L’homme, par nature, est–est rebelle contre Dieu. Et il s’était rebellé dans le jardin d’Eden, il était déchu de la grâce, il avait fui Dieu, il s’était caché loin de Dieu, et c’est la nature de l’homme de faire cela.

            Or, la Bible dit aussi que les dons et les appels sont sans repentir, non pas parce que vous vous êtes repenti, rien de votre justice. Non, les dons et les appels sont sans repentir. C’est la prescience de Dieu, ce qu’Il a...

            Je crois que Dieu, dans le jardin d’Eden... avant le jardin d’Eden, je crois que Dieu connaissait la fin dès le commencement. Je–je le crois. Et que tout, dans la grande horloge, le grand tableau, est en train d’évoluer, et que rien ne peut arrêter cela. Cela va être exactement conforme à ce que Dieu a dit que ça serait.

            Eh bien, j’ai de la considération pour vous et pour moi, et les meilleurs choses que nous pouvons faire, du genre vous donner des conseils en tant que serviteur de Dieu, peser chaque mot que je dis, car je me rends compte de ceci, que je suis en contact aujourd’hui avec environ six ou huit millions de gens qui surveillent, ils surveillent les paroles que je dis, ils considèrent ce que je dis, ils... Le monde nominal, l’église, des médecins, des avocats, des monarques, ils surveillent, ils ont assisté aux réunions, de grands hommes ont été guéris. Et ils ont veillé à cela. Ils ont accumulé cela. Ils m’écriront et m’en parleront, mais beaucoup parmi eux, comme Nicodème, ne... ils viennent de nuit, ou ils écrivent, ou quelque chose comme cela, mais ils ont peur de s’avancer à l’estrade pour dire: «Je prends position pour cela.»

7          Je n’ai jamais eu honte, et que Dieu me vienne en aide pour que je sois toujours assez homme pour me lever et exprimer mes convictions. Car, si je ne le fais pas, je serai un traître pour Christ. Je crois au baptême du Saint-Esprit à l’ancienne mode. Je crois qu’un homme doit naître de nouveau, sinon il est toujours un pécheur. Je crois que c’est uniquement par la grâce de Dieu qu’Il est appelé par le Saint-Esprit. Nous ne recevons pas le Saint-Esprit en croyant par la foi. C’est un don gratuit de Dieu qui nous est donné par la grâce de Dieu. C’est là que je suis en désaccord avec ma propre église. L’église d’où je suis venu, l’Eglise baptiste. Eux disaient: «On a dit qu’on reçoit le Saint-Esprit quand on croit.»

            J’ai dit: «C’est contraire à la Bible.»

            Paul dit dans Actes 19, il a demandé à ces baptistes, là-haut, qui suivaient Apollos, il dit: «Avez-vous reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru?» Non pas quand vous croyez, mais «depuis que vous avez cru.» Premièrement, vous croyez, et le Saint-Esprit est le don de Dieu (Voyez?) qui vient à vous. C’est différent. Tenez... Tout à fait différent d’être sauvé, et d’être appelé en Dieu.

            Maintenant, il vous faudra donc surveiller; je–je crois que l’esprit de l’homme a été formé avant que tout le surnaturel ait été formé avant le naturel. Je crois que tout, dans le naturel, marche en harmonie, ou devrait marcher en harmonie avec le spirituel. Autrement dit, c’est comme ceci: Quand un enfant naît, quand une personne naît de l’Esprit, les ministres... Il y a trois éléments qui étaient sortis du corps de Christ pour former le Corps spirituel de Jésus-Christ. Croyez-vous cela? L’eau, le sang et l’Esprit. C’est exactement ce qui était sorti de Son corps. Est-ce vrai? Eh bien, ce sont exactement les éléments qu’il faut pour entrer dans Son corps, les éléments qui...?... qui constituent la nouvelle naissance, les trois éléments: L’eau, le sang, l’esprit.

            Maintenant, suivez ceci. Dans le naturel, quand un enfant naît dans ce monde, quelle est la première chose dans la naissance naturelle? L’eau, le sang, la vie (Est-ce vrai?), l’esprit: Trois choses, toutes les choses dans le naturel. Oh! Si nous avions le temps, cet après-midi, juste de nous attarder là-dessus et de vous montrer ce que sont les oeuvres des démons. Peut-être que je le ferai.

            Quelques après-midis cette semaine, j’aimerais parler moi-même (Voyez?) au cours des réunions de l’après-midi, sur la démonologie. Les gens parlent des démons et ne savent pas ce qu’ils sont. Quand vous êtes là, vous avez juste une espèce de pensée: «Eh bien, les démons sont ceci ou cela.» Mais quand vous les affrontez et que vous conversez avec eux, qu’ils essaient de vous entraîner dans une autre voie... Et je dirai ceci, amis, ma Bible ouverte devant moi cet après-midi, j’ai seulement... Quand les démons m’ont rencontré, et je leur ai parlé, non pas juste quelque chose de mythique, ou de fabriqué, une pensée, une sensation de leur puissance, je veux dire parler face-à-face, comme je vous ai parlé. Et j’ai essayé ceci pour me rassurer. Je leur ai dit de se tenir là et de regarder. Et je disais, eh bien, je ne veux pas parler de la... d’une personne possédée d’un démon, je veux dire la forme, la silhouette d’un démon qui se tient là comme une ombre noire, qui parlait. Et cela me menaçait, et je disais: «Tu es en erreur. Et tu sais que tu es en erreur. Car il est écrit dans les Ecritures...» Voyez? Et il se tenait là et je disais: «Réponds-moi.» Et il ne me répondait pas.

            Je disais: «Au nom des cieux élevés, réponds-moi.» Et il ne me répondait pas. Et je citais toutes sortes de noms, mais chaque fois que vous mentionnerez ce Nom, Jésus-Christ, il répondra.

            J’ai vu cela, je sais, et Dieu le sait en tant que Témoin, alors que je me tiens ici cet après-midi, que c’est la vérité. Mais, frère et soeur, vous feriez mieux de savoir ce que vous faites. Vous feriez mieux de faire attention. Et vous feriez mieux d’être sûr que vous comprenez. Ne vous avancez pas là; restez juste là où Dieu vous a appelé, jusqu’à ce que vous sachiez ce que vous faites, car c’est une chose dangereuse. Voyez?

            Eh bien, évidemment, il y a des choses que Dieu a révélées, et je n’aimerais pas que vous pensiez que je suis un mystique; je ne suis pas un mystique. Je suis un enfant de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Mais il y a dans le monde spirituel des choses dont on ne peut pas parler aux gens. Les personnes qui me sont les plus proches, je pense, dans le monde, ce sont mon fils, ma femme, à ce que je sache, ma mère. Et ils ne savent pas plus à ce sujet, et je ne leur en ai pas parlé plus qu’à vous, car c’est une affaire individuelle.

8          Mais maintenant, les dons et les appels sont sans repentir. Si Dieu voit l’heure, Il voit la place, Il met la chose en ordre, et cela arrive juste comme ça. Or, il n’y a aucun moyen du tout d’essayer de–d’échapper à cela, car cela va arriver. Eh bien, ce que chaque individu doit trouver, c’est sa position en Dieu, ce que Dieu l’a appelé à faire, et ensuite demeurer dans cette position-là.

            Et si cet après-midi j’essayais de changer mes réunions pour en faire comme frère Roberts est en train de tenir les siennes par ici?

            Quelqu’un est venu vers moi et a dit: «Frère Branham, Roberts prie pour cinq cents pendant que vous priez pour deux.»

            J’ai dit: «Je ne suis pas frère Roberts.» Voyez? Frère Roberts, Dieu lui dit quoi faire. C’est entre Dieu et frère Roberts. Frère Roberts est mon cher ami. J’aime frère Roberts. Avant de commencer donc ses services de guérison, il était assis dans la rangée de devant, comme ça, il était passé derrière la chaire et il m’avait parlé de la guérison, quand il a vu cela s’opérer. Il tenait une petite réunion pour un homme là dans le Kansas City. Vous y étiez, Frère Bosworth, quand cela était arrivé. Nous avons pris des photos, la même soirée, on était ensemble.

            Et frère Roberts peut organiser ses réunions; il sait où il sera dans deux ans. Ses réunions sont déjà planifiées avec tous les ministres qui collaborent, il les rassemble, et ils parrainent ses réunions et tout comme cela. Et tout le monde attend cela avec plaisir, on planifie cela deux ans en avance. Tout ce qui l’empêcherait de faire cela, ce serait, disons, quelque chose qui a cloché, ou soit mourir.

            Je ne peux pas planifier mes réunions comme cela. Le mien, c’est un ministère différent. Je peux être ici ce soir, et le matin, Dieu peut m’envoyer à Battle Creek, dans le Michigan. Et la réunion se terminera le matin. Voyez? Je ne peux pas... C’est la raison pour laquelle je n’ai pas de journaux. J’ai commencé avec ce Voice of Healing [Voix de la Guérison] une fois et, oh! la la! vous voyez comment cela a évolué. Très bien. On ne peut pas faire cela. On ne peut pas...

            Et maintenant, eh bien, cela revient-il à dire... Frère Roberts et les autres, ce sont des hommes de Dieu. Eux tous, je crois que tout celui qui confesse être chrétien, c’est un chrétien s’il en mène la vie. Et je pense que frère Roberts est un homme de bien. Et je pense que frère T.L. Tommy Osborn, c’est l’un de jeunes chrétiens les plus braves que j’aie jamais rencontrés, pratiquement, Tommy Osborn. Il est un homme selon mon coeur, un converti à la guérison divine dans mes propres réunions, il s’est tenu là sur ce... Il a vu quand, cette nuit-là à Portland, il a vu ce fou courir à l’estrade et dire: «Je vais te briser chaque os du corps, toi, hypocrite.» Je venais de parler. L’homme pesait quelque trois cents livres [136 kg], des bras comme ça. Il a dit entre ses dents, il a dit: «Toi, hypocrite, serpent dans l’herbe.» Cinq cents prédicateurs environ ont reculé, ils sont allés derrière, et frère Baxter était avec eux, ils ont reculé.

9          Deux jeunes policiers que je venais de conduire à Dieu se sont avancés là pour saisir l’homme. J’ai dit: «Ceci n’est pas une affaire de sang et de chair.» Six mille six cents personnes étaient assises là, six mille six cents assis là, sans compter ceux qui étaient dans la rue, tout le monde le souffle coupé... Je pesais cent vingt-huit livres [57 kg] à l’époque. Je me suis retourné vers lui, je n’avais point dit un mot. Vous feriez mieux de savoir ce que vous dites.

            Alors, il a dit: «Ce soir, je vais prouver que tu n’es qu’un hypocrite.» Il a dit: «Je vais te briser chaque os de ton petit corps frêle.» Et il a soulevé ces bras, et il était bien capable d’exécuter ses menaces, physiquement parlant. Il s’est avancé vers moi, les dents serrées et les yeux roulant comme cela. Il est allé... Il s’est vraiment approché de moi et a dit... [Frère Branham produit le bruit de quelqu’un qui crache.–N.D.E.] m’a craché au visage et m’a dit: «Toi, serpent dans l’herbe, tu–tu te fais passer pour un homme de Dieu.»

            Je n’avais point dit un mot. J’attendais que l’Ange du Seigneur parle. Mes paroles ne valaient rien.

            Et il a dit: «Ce soir, je vais te briser chaque os du corps. Je te frapperai en plein milieu de cette assemblée, là.»

            Juste à ce moment-là, Quelque Chose a fait... [Frère Branham produit un son.–N.D.E.] J’ai dit: «Ce soir, parce que tu as lancé ce défi, tu tomberas sur mes pieds: AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Vous y êtes. Eh bien, six mille six cents personnes attendaient, souffle coupé, deux défis avaient été lancés. Je devais lever les yeux comme ça pour le regarder.

            Il a dit: «Je vais te montrer sur les pieds de qui je vais tomber, toi, serpent dans l’herbe.» Il s’est avancé comme cela, il a tiré son gros poing en arrière, et il était prêt à me frapper. Et quand il a fait comme ça, j’ai dit: «Satan, sors de cet homme.»

            Et alors, il a dit... [Frère Branham produit un son.–N.D.E.] Il s’est retourné comme cela, ses yeux étaient ressortis, sa langue est sortie de la bouche; il s’est retourné sur le pavement, il m’est tombé sur les pieds, il m’a coincé sur le pavement au point que la police a dû le rouler pour dégager mes pieds, afin qu’il puisse se relever. Eh bien, deux prophéties avaient été données; et elles étaient là proches.

            Il s’est fait que Tommy Osborn était assis là, il a vu cela; il est rentré chez lui, il a pris le marteau et les clous, il a cloué la porte ouverte, il a dit: «Je n’en sortirai pas, ô Dieu, jusqu’à ce que Tu fasses quelque chose pour moi.» Il a dit: «Je reste ici même.» Il a prié pendant plusieurs jours.

            Il est venu, j’étais assis sous la véranda; frère Bosworth était assis là avec moi. Il a dit: «Frère Branham, pensez-vous que Dieu exaucera ma prière?»

            J’ai dit: «Ecoutez donc, Fère Osborn, commencez du bon pied. Eh bien, vous pouvez faire beaucoup de bruit, ou n’importe quoi, et les gens vous suivront; mais, rappelez-vous, votre ministère, vous en répondrez devant Dieu un jour.» J’ai dit: «Il y a un vieux chêne là sous ma véranda.» (Je parlais de frère Bosworth.) J’ai dit: «Il connaît la guérison divine. Rampez sous cet arbre et parlez-lui un peu.» J’ai dit: «Si vous avez été appelé avec un don, vous devriez bien le savoir depuis longtemps. Les dons et les appels sont sans repentir. Vous êtes au moins un prédicateur, et chaque prédicateur, d’après les ordres généraux, doit prier pour les malades.»

            Non seulement les prédicateurs, mais les diacres et les membres laïcs: «Priez les uns pour les autres.» Chaque chrétien ici présent a le droit de prier pour les malades autant que moi, frère Bosworth, frère Baxter, frère Roberts ou n’importe quel autre homme.

            Et que font ces hommes? Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est prêcher la Parole de Dieu si clairement que vous voyez Cela et vous acceptez Cela. Il n’y a rien, dans l’homme, qui puisse guérir, rien dans sa prière qui puisse guérir, ce n’est pas que vous êtes... Il y a–il y a un gars qui se tient ici, peut-être qu’il y a ici un incroyant. Je peux prier pour lui toute la nuit durant pour un mal de dent, et je ne le guérirai jamais. Il doit avoir la foi. Il est question de cet homme-là. Ce n’est pas que je pourrais le guérir, mais il doit avoir la foi de Christ pour recevoir sa guérison. Voyez-vous ce que je veux dire?

            C’est juste ça que frère Osborn a donc fait. Il s’est allié à frère Bosworth et il est resté avec lui pendant environ un an ou plus, je pense, ou quelque chose comme cela, ils ont été ensemble à divers endroits jusqu’à ce qu’il eût trouvé toutes les techniques sur comment utiliser les Ecritures.

10        Je l’ai rencontré, ici, il n’y a pas longtemps à New York, quand il était là au Cuba et à divers endroits. Cet homme avait eu vingt ou trente mille personnes dans l’assemblée, et j’ai dit: «Etes-vous fatigué, Frère Osborn?»

            Il a dit: «Je n’ai imposé la main à personne, jamais, a-t-il dit. De quoi devrais-je être fatigué? Je prêche simplement trente minutes et je rentre à la maison.»

            J’ai dit: «Comment vous y prenez-vous?»

            Il a dit: «Frère, je me tiens là, je prends la Parole de Dieu, a-t-il dit, eh bien, ne venez pas parler de don et autres, comme ceci. Le don que j’ai, c’est d’expliquer la Parole de Dieu.» Il a dit: «Et la Parole de Dieu vaincra Satan.»

            Et c’est la vérité. Elle vaincra Satan partout, à n’importe quel endroit, n’importe quand. Et il se met à expliquer, à parler et à juste pénétrer dans cette Parole comme cela, jusqu’à ce que Satan y soit tellement coincé qu’il ne pourra pas bouger. L’assistance voit cela.

            Il dit: «Combien parmi vous croient Cela maintenant et veulent accepter Cela?» Ils lèvent la main comme cela. Il dit: «Montez ici et témoignez.» Et frère Bosworth regagne un fauteuil, s’assoie et écoute pendant environ deux ou trois heures les gens témoigner. Il dit: «Alléluia!», et il rentre à la maison, il revient la soirée suivante et explique Cela de nouveau. Il obtient davantage de résultats de la part du Seigneur. L’homme a raison, il est dans le vrai, absolument, cent pour cent dans le vrai. Et il y est. Pas un fondamentaliste ni quelqu’un d’autre qui puisse mettre le doigt là-dessus, car cela se trouve dans la Parole du Seigneur.

            Avez-vous le droit de mettre en question? Mettez donc Dieu en question là-dessus. Tommy Osborn, c’est l’un des évangélistes les plus puissants sur le champ de travail aujourd’hui, en ce qui concerne la guérison divine, parce qu’il connaît la Parole du Seigneur selon la Bible.

11        Eh bien, les dons et les appels, retournons maintenant à ce qu’ils sont. Dieu les met à part. Dieu les place dans l’église selon Sa volonté. Dieu donne souvent selon Sa volonté (Est-ce vrai?), non pas selon ma volonté, mais selon Sa volonté. Eh bien, si Dieu voulait que je sois un–un membre laïc dans l’église, je serais un meilleur membre laïc plutôt qu’un prédicateur. Voyez? En effet, je ne ferai que jeter l’opprobre quelque part le long de la ligne, et il y aura quelque chose qui jettera de l’opprobre.

            S’Il m’a appelé à être un diacre, ce serait mieux pour moi d’être un diacre que d’être un ministre. Mais s’Il m’a appelé à être un ministre, je ferais mieux d’être un ministre que d’être un membre laïc. Il s’agit de là où Dieu nous a appelés, Il nous place dans l’Eglise comme Ses serviteurs. Alors, c’est plus convenable pour nous.

            Maintenant, j’aimerais vous apporter... Oh! Cela servant de toile de fond, j’aimerais vous raconter l’expérience de ma vie.

            Beaucoup de gens m’ont mal compris, mon cher ami chrétien. Je suis–je suis mal compris aujourd’hui. Je–j’ai essayé de rendre cela aussi clair que possible, mais malgré tout cela, il n’y a aucun moyen du tout pour moi de me faire comprendre par les gens. Ça doit être une révélation venant de Dieu pour comprendre cela. Voyez?

            Eh bien, ce–ce gentleman assis ici, le membre du Congrès des Etats-Unis. Pendant combien de temps avez-vous été au Congrès? Environ dix-sept ans, n’est-ce pas? Oui. Neuf ans, huit ans, huit ans, comme membre du Congrès. Vous avez été sénateur, je pense, de la Géorgie, et vous avez occupé beaucoup de hautes fonctions, et vous étiez estropié depuis votre tendre enfance. Comment ai-je connu cet homme-là? Je n’avais jamais entendu parler de lui. Et Dieu sait qu’avant ce jour-là, je n’avais jamais entendu parler de lui de ma vie. Je n’ai pas besoin d’un membre du Congrès ou d’un homme d’Etat ou autre. J’ai–j’ai une instruction d’école primaire, et le reste de mon instruction je l’ai acquise avec une houe dans un champ quelque part, ou avec une paire de mulets. Voyez? Je–je ne connaissais pas grand-chose sur la politique ni rien.

            Eh bien, tout ce que je savais là, cette nuit-là, c’était mon fusil dans les bois, mon chien, et une lanterne. J’avais appris qu’il y avait un Créateur, et c’était par des voies surnaturelles. Ensuite, par révélation, par vision, par la puissance, Dieu m’a parlé de la vie de cet homme. Non seulement cela, mais ici chaque soir... Il n’y a pas eu de réunion, de toutes mes réunions, depuis que je suis en Amérique, l’année passée (C’est ce que mon organisateur et mon fils m’ont dit), qui ait été beaucoup plus équilibrée avec une pure puissance de Dieu sans mélange agissant dans l’église plus que ce qu’on a eu ici même à Hammond. Mettez votre doigt sur quoi que ce soit. C’est absolument, chaque fois, parfait. Est-ce vrai? A voir des choses qui se sont accomplies.

12        Eh bien, ma mère et mon père m’ont raconté... Eh bien, mon père était un bûcheron dans des bois. Ma mère et mon père s’étaient mariés quand ma mère avait quatorze ans et mon papa dix-huit. Je suis né quand ma mère avait quinze ans: juste une enfant ayant un enfant, c’était tout. A ma naissance, je pesais cinq livres [2 kg], un tout petit enfant.

            J’habitais une petite cabane en rondins. La photo qui est accrochée chez moi à la maison aujourd’hui, c’est un homme qui l’a peinte pour moi en Californie, d’une petite cabane en rondins. Et là-dedans, dans cette petite cabane en rondins, ce matin-là, le six avril, quand la sage femme a ouvert la fenêtre afin que la lumière puisse éclairer pour monter... pour permettre à maman et à papa de voir à quoi je ressemblais, quand ils ont regardé dans... une Lumière est entrée là par la fenêtre en tourbillonnant, Elle avait la taille d’un oreiller. Elle a tournoyé là où j’étais, et Elle s’est dirigée vers le lit. Beaucoup de montagnards se tenaient là. Ils ont pleuré. Les membres de ma famille avant moi étaient catholiques. Je suis Irlandais de deux côtés.

            Et alors, ils étaient... ils... les membres de ma famille, pas mon père et ma mère, car eux se tenaient loin de l’église. Et alors, ils ne savaient pas ce qui était arrivé. En effet, vous savez comment les montagnards sont superstitieux, ils ont dit: «Cet enfant-là qui est né là sur la colline, vous savez, une Lumière est apparue là dans une pièce. Nous nous demandons quel genre d’enfant ça sera.» Voyez? «Il naîtra quelque part. Il y aura telles–telles choses.» Vous savez comment sont les montagnards. Très bien.

            Eh bien, c’est tout ce que je savais jusqu’à ce que j’aie environ, tout ce que je sais, dans le domaine spirituel jusqu’à ce que j’aie environ trois ans. Mon père transportait des rondins avec un veau. Je pense que vous n’avez jamais vu un joug de veau. On les tirait là dans les montagnes, et puis on prenait tous les rondins, on les mettait dans la rivière, on faisait le radeau, et on descendait la rivière Cumberland dans le... jusqu’au Mississippi, ou jusqu’à la rivière Ohio, et ça descend par radeau la rivière Cumberland.

            Et papa transportait les rondins à l’aide d’un veau, avec un autre homme. Et un jour, alors que j’étais un petit garçon, j’étais avec mon petit frère, celui qui venait alors de naître. Il est dans la Gloire aujourd’hui. J’avais une pierre, je suis passé derrière la maison, là où il y avait une petite rivière qui coulait par là derrière la cabane; j’ai ramassé cette pierre, je l’ai jetée dans la boue. Et vous savez comment est un groupe de bûcherons, c’est tout comme un groupe de–de marins, je pense, en haute mer. Ils me taquinaient toujours et en faisaient de plus belle. Et je pense, j’étais un petit garçon bien drôle. Ils me disaient que j’avais de gros muscles, et comment faire exploser cela avec mon pouce, vous savez. Et je disais à mon petit frère que j’avais de gros muscles, et que je lancerais cela, la pierre, et comment cela s’enfoncerait profondément dans la boue.

13        Mon jeune frère rentrait à–à la maison en se dandinant, et il était à, oh! cinquante yards [41 m] de la maison, peut-être. Il est retourné à la maison, et j’étais encore en train de jouer à cette petite rivière. J’ai entendu un oiseau qui était perché là, et cet oiseau gazouillait. Et je l’ai entendu, il sifflait, peut-être que c’était un rouge-gorge, ou quelque chose comme cela, sifflant, chantant.

            Et alors, une Voix s’est fait entendre là. Eh bien, rappelez-vous, amis, cette Bible est ouverte devant moi quand je raconte ceci. Eh bien, qu’Elle soit provenue de l’oiseau, de l’arbre, j’étais juste un petit garçon, je ne savais pas. Je ne peux pas le dire. Dieu le sait. Pas moi. Mais une Voix m’a parlé, disant que j’habiterais près d’une ville appelée New Albany. Et environ une année après cela, ou moins d’une année, mon père est venu en Indiana, et nous avons habité à quatre miles [6 km] donc, j’ai grandi à quatre miles [6 km] de New Albany, dans l’Indiana.

            L’apparition suivante de Cela que j’ai connue, j’avais environ sept ans. J’étais entré à l’école. A l’époque, les enfants n’allaient pas à l’école avant l’âge d’environ sept ans. Je venais d’entrer à l’école, et j’aimais la pêche et j’aimais aller pêcher. Et j’allais derrière l’étang, un vieil étang glacé, papa travaillait pour un millionnaire à l’époque comme chauffeur. Et j’étais... Et mon papa faisait ce qui était mal. Ce sont là des choses que je n’aimerais pas dire, mais, frère, soeur, quand elles sont la vérité, peu importe que cela soit contre moi ou pour moi, je dois dire la vérité.

            Mais mon père faisait ce qui était mal. C’était à l’époque de la prohibition. Il buvait beaucoup. Et il fabriquait ce qu’il buvait et il en fabriquait pour les autres. Alors, je devais transporter de l’eau vers l’une de ces distilleries une nuit, là où lui et un autre groupe d’hommes... Je ne pouvais pas aller pêcher. Et je devais transporter de l’eau.

14        Alors que je parcourais un sentier, que beaucoup de gens, ici même dans cette salle maintenant, que je vois (Frère Ryan en est un, il est assis ici; frère Bosworth, un autre, assis près; et le frère Baxter est près.), je les ai amenés à cet endroit-là; ils ont vu le lieu et tout à ce sujet. Les gens venus du Canada, et de partout, vont là, désirant voir ce lieu-là, savoir où c’était. Et là, Quelqu’Un m’a parlé du haut de ce haut peuplier, Il a dit: «Ne fume jamais, ne bois jamais, ne souille jamais ton corps, car il y aura un travail pour toi à faire quand tu seras devenu plus grand.» Eh bien, cela a failli m’effrayer à mort. Je suis rentré en courant à la maison. Maman avait pensé que je m’étais fait du mal ou quelque chose comme cela, et... ou que je m’étais fait mordre par un serpent.

            Alors, quelques jours après cela, pendant que j’étais assis... C’était ma première vision, j’étais assis là sous un grand peuplier argenté, dans la cour de devant (cet arbre s’y trouve encore aujourd’hui, il est là devant cette maison), j’ai vu Quelque Chose, comme hier après midi, je L’ai vu venir sur moi, ce que jamais je... Je ne savais pas ce que c’était. Et peu après, je me suis éloigné, j’ai regardé et j’ai vu s’élever de ces buissons à côté de la rivière, et là, un grand pont, cela a enjambé la rivière. J’ai vu des hommes tomber de ce pont et perdre leur vie.

            Et je suis rentré, j’en ai parlé à maman. Elle a dit: «Chéri, tu t’es endormi.»

            J’ai dit: «Maman, je n’étais pas endormi.» J’ai dit: «J’étais assis là. J’ai eu une sensation drôle, maman.» J’ai dit: «Oh! J’ai eu peur, maman. Que m’arrive-t-il?»

            Elle a dit: «Oh! Tu es simplement nerveux, chéri.»

            J’ai dit: «Maman, quelque chose... Je n’aimerais pas me sentir comme cela.» C’était Quelque Chose en mouvement. Et juste... Elle a noté cela. Et vingt-deux ans plus tard, le pont municipal qui enjambe la rivière Ohio a traversé au même endroit, et le même nombre de gens sont tombés du pont et ont perdu leur vie, tout à fait exact. Depuis là, cela prenait... L’un de ces jours, j’aimerais faire un enregistrement et raconter cela en détail, cela prendrait des heures, des heures et des heures, d’aborder les évènements qui remontent à la tendre jeunesse, ce que j’ai vu. J’ai vu arriver l’inondation de 1937. Je me rappelle, je me tenais là près de l’agence de transfert Fall’s City; beaucoup parmi vous qui êtes familiers à Jeffersonville savent où cela se trouve. Je me tenais là et je prêchais. J’étais alors devenu un prédicateur. Beaucoup d’autres choses étaient arrivées sur le chemin, oh! c’est nombreux. Comment Cela m’avait dit de faire attention à un tel endroit, de faire une telle chose.

15        Une fois, pendant que papa cherchait à m’amener à boire du whisky, et j’ai dit... On m’avait taxé de poule mouillée et j’ai dit: «Donnez-moi la bouteille; je n’aimerais jamais être taxé de poule mouillée.»

            Mon papa a dit: «Toi... J’ai élevé un tas d’enfants, mais l’un d’eux est une poule mouillée, et c’est Bill.»

            J’ai dit: «Moi, une poule mouillée?» J’ai dit: «J’en ai marre d’être taxé de ça.» Et j’ai pris une bouteille, j’ai ôté le bouchon, et je me suis mis à la soulever pour boire; j’ai dit: «Je vais vous faire voir si je suis un...»

            L’homme a dit, il a dit: «Tu veux me dire que toi, un Branham, un Irlandais, tu ne bois pas?»

            J’ai dit: «Donnez-moi la bouteille.» Et j’ai ôté le bouchon pour boire. Quand j’allais m’y mettre, le Dieu Tout-Puissant, dans Sa grâce, m’a empêché de le faire là même; sinon, je l’aurais fait.

            Et je me rappelle, j’étais un jeune homme, je fréquentais alors l’école, j’ai vu ce que le whisky avait fait à ma famille, comment j’allais à l’école sans souliers, sans chemise tout l’hiver et le manteau boutonné en haut comme ceci.

            Je lisais sur Abraham Lincoln, qu’il était descendu d’un bateau à New Orléans, à l’époque de l’esclavage, il a vu des gens prendre un grand gaillard, un homme de couleur costaud, le séparer de sa petite femme et de ses deux petits enfants; ils criaient, pleuraient et priaient. Et ils l’ont vendu aux enchères là pour l’accoupler avec une femme plus costaude, afin de reproduire un groupe de gens plus grands, en meilleure santé, des esclaves plus gras. Et cette petite mère se tenait là, et le brave Abraham Lincoln a ôté son chapeau de la tête, il a tapé son poing et a dit: «C’est mauvais. Cet homme est un humain, au même titre que moi. Et un jour, j’éradiquerai cela avec tout ce que j’ai, fût-ce au prix de ma vie.» Et il l’a fait.

16        Il n’y a pas longtemps, dans le colisée où est exposée cette robe baignée de son sang après l’assassinat... J’étais dans ce colisée-là, et j’ai vu un vieux Noir, avec une petite couronne de cheveux autour de sa nuque, blancs comme la laine, marchant, chapeau enlevé comme cela, il s’est incliné plus bas. Il avait vu quelque chose et il a reculé d’un bond. Je l’ai vu incliner la tête, et les larmes lui coulaient sur les joues noires. J’ai vu qu’il offrait une prière, il priait. Je me suis tenu près de lui jusqu’à ce qu’il eût terminé de prier; il a relevé la tête et il a dit: «Merci, Seigneur.»

            Je l’ai touché, j’ai dit: «Oncle?»

            Il a dit: «Oui, monsieur», a-t-il dit.

            J’ai dit: «Je–je suis prédicateur.» J’ai dit: «Je me demandais, pendant que vous offriez la prière, quel était le problème.»

            Il a dit: «Regarde là.» Je n’arrivais à rien voir d’autre qu’une robe.

            Il a dit: «Sur cette robe se trouve le sang d’Abraham Lincoln, celui qui m’a débarrassé de la ceinture de l’esclavage.» Il a dit: «Vois-tu pourquoi je suis excité?»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.» Alors, je me suis dit: «Ô Dieu, si le sang d’Abraham Lincoln a pu exciter un esclave délivré de l’esclavage, qu’est-ce que le Sang de Jésus-Christ devrait faire pour un homme ou une femme née de nouveau?»

            J’ai dit: «Boire et autres, c’est mauvais, et un jour, j’éradiquerai cela.» Je suis toujours sur le champ de bataille. Je consacre tout mon salaire contre cela, autant que possible, tout ce que je peux, je sais ce que cela fait aux foyers.

17        Regardez. Tout au long de la vie, ces choses arrivaient et partaient. Finalement, l’appel de... au ministère. Maintenant, j’aimerais que vous fassiez attention. Avant que je devienne chrétien, que je confesse Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel, ce don était là malgré tout. Alors que j’étais un pécheur, un étranger, sans droit de cité auprès de Dieu, ce don était malgré tout là, j’avais des visions malgré tout. Dieu qui est mon Juge, devant Qui je me tiens aujourd’hui, sait que c’est la vérité. Est-ce que j’avais mérité cela? Absolument pas. La Bible le confirme absolument et soutient que c’est la façon de Dieu de faire les choses: les dons et les appels sont sans repentir.

            Puis, quand quelqu’un m’a parlé de Jésus et de Son amour pour moi, j’ai alors réalisé que j’étais un pécheur, un étranger à Dieu, je L’ai accepté comme mon Sauveur personnel. Et puis, Dieu m’a conduit auprès des gens qui m’ont enseigné les Ecritures, et j’ai reçu le baptême du Saint-Esprit. Puis, cela a commencé à m’arriver tout le temps.

            J’ai consulté les membres du clergé. Premièrement, quand j’étais ordonné dans l’Eglise Baptiste Missionnaire, savez-vous ce qu’ils m’ont dit? Eh bien, il... Tenez, j’aimerais que vous saisissiez ceci. Combien m’aiment? Levez la main maintenant pour montrer que vous allez me croire. Je souhaite que vous le fassiez tous. Je vais vous dire quelque chose ici que je ne dis pas aux gens en public. Mais j’aimerais que vous sachiez ceci. Ils...

            J’ai parlé aux membres du clergé, j’ai dit: «Eh bien, il se passe quelque chose dans ma vie.» J’ai dit: «Depuis que je lis la Bible, pensez-vous que c’est quelque chose de Dieu?» J’ai dit: «Il y a... J’ai–j’ai des visions, et–et des choses qu’on raconte, différentes choses prédisant cette inondation, alors que je me tenais là sur le mur, depuis que j’étais...»

            J’étais alors devenu un chrétien, un prédicateur baptiste. Je me tenais là, j’ai dit: «Eh bien, il va y avoir... J’ai eu une vision, cette rue là-bas serait inondée et le niveau d’eau atteindrait vingt-deux pieds [67 cm].»

            J’ai vu certains des jeunes gens s’avancer, ils ont dit: «Billy est un tout petit peu hors de lui. Il devient trop religieux.» Voyez?

            J’ai parlé aux membres de mon clergé, mes... Les évêques, les pasteurs et autres. Ils ont dit: «Billy, fais attention à ce que tu fais. Le diable est dans cette voie-là.»

            J’ai dit: «Oh! la la!»

            «Monsieur, le diable est par là, fais attention. Tu vois, ta mère me dit que tu étais né avec une Lumière au-dessus de toi. Vois-tu, tu es peut-être possédé d’un démon qui se tient près de toi.»

            J’ai dit: «Oh! la la! Hein!» J’ai dit: «Eh bien, je... Monsieur, voulez-vous prier pour moi?»

            «Oui, nous–nous allons prier pour vous, révérend Branham.»

            «Merci, monsieur. Priez pour moi.» Je disais: «Ô Dieu, ô Dieu, un démon près de moi, tiens-le éloigné, Seigneur. Ne le laisse pas s’approcher de moi. Non, je n’aimerais pas avoir des visions ni rien; je n’aimerais rien voir. J’aimerais simplement étudier la Parole, ici, prier et prêcher la Parole. Je n’aimerais rien de cette histoire. Non!»

18        Et puis, tout d’un coup, vous savez, Cela est revenu. Je n’y pouvais rien. Cela venait tellement vers moi que je... En 1937, pour vous en parler, vous avez vu ce qui était arrivé. Et, amis, je peux me tenir ici jusqu’après demain à cette heure-ci à vous raconter les évènements qui sont arrivés dans ma vie. Et je prendrais n’importe qui, n’importe où, qui ait entendu quoi que ce soit qui a été dit au Nom du Seigneur qui ne soit pas arrivée exactement tel que cela avait été dit que ça arriverait. Voyez?

            J’étais devenu garde-chasse ici dans l’Indiana. J’avais un... Je parcourais Hammond, partout ailleurs. J’étais adjoint du garde-chasse de l’Etat, on m’appelait n’importe où. Alors, je–je pouvais... je travaillais. Et un jour, en venant, je cherchais à m’en débarrasser. Simplement je... J’avais perdu ma première femme et je m’étais remarié. Je suis resté célibataire pendant cinq ans, et alors mon petit garçon fréquentait l’école. Ce qui m’avait donc amené à penser à me remarier, elle m’avait fait promettre à sa mort, de ne rester pas célibataire.

            Et alors, un jour, j’allais à la maison pour reprendre mon petit garçon. Il jouait sur un tas de sable, il avait environ cinq ans, le petit Billy que vous voyez par ici. J’ai dit: «Billy, viens à la maison avec moi.» Je vivais à bord d’un canot sur la rivière, faisant le camping. Je n’arrivais pas à rester à la maison. La maison n’était plus la maison pour moi, là chez ma mère. Papa était mort, et–et avec ma belle-mère, oh! je ne pouvais simplement rester nulle part. Et les gens gardaient Billy. Alors, je suis allé, et il jouait sur un petit tas de sable. J’ai dit: «Billy, veux-tu rentrer à la maison avec papa?»

            Il s’est retourné et m’a regardé, avec ses drôles de petits yeux, il a dit: «Papa, ma maison, c’est où?» Il n’avait pas de maison où aller. Je ne lui ai pas répondu. J’ai été profondément choqué. Je me suis retourné et je suis parti. J’ai regardé de nouveau le petit enfant, je me suis dit: «Ô Dieu, un jour, si je tombe dans une potence, ou sur une chaise électrique, il se retournera et dira: ‘Papa, si tu avais fait ce que maman t’avait dit de faire et que tu m’avais trouvé un foyer et que tu m’avais élevé correctement, plutôt que je trimbale de lieu en lieu, il n’en aurait pas été ainsi.’»

            Et je me suis mis à penser que peut-être, à sa mort, j’aurais dû le lui concéder, alors qu’elle quittait ce monde, peut-être qu’elle avait raison. Je me suis remarié avec une belle femme chrétienne, remplie du Saint-Esprit, qui est aujourd’hui ma femme, une personne aimable.

19        Alors, un jour, alors que nous habitions une vieille petite cabane, une petite hutte, avant que frère Ryan me donne la bicyclette... Oh! la la! Je n’oublierai jamais cela, c’était au sujet de prélever les offrandes. Je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie. On prélève une offrande pour moi, mais...

            Je me rappelle un jour, à l’église, j’ai dit: «Je vais prélever une offrande. Simplement je...»

            Meda m’a parlé, disant: «Bill, ce... Voici, il nous faut payer ceci. Il nous faut payer ceci par ici, et ceci par ici, et cela là.» Elle a dit: «Qu’allons-nous faire?» Et je gagnais vingt-sept cents par semaine.

            Et j’ai dit... Sur les vingt-sept cents par semaine, je prélevais ma dîme, j’offrais. J’ai dit: «Oh! la la!» J’ai dit: «Chérie, je–je n’arrive simplement pas à même commencer à payer cela.» J’ai dit: «Eh bien...» (Il nous manquait environ dix, douze dollars.) Et j’ai dit: «Oh! la la! Que–qu’allons-nous faire?» J’ai dit: «Tu sais quoi? Je vais prélever une offrande ce soir.»

            Elle a dit: «Je vais t’observer.»

            Je n’avais jamais prélevé une offrande. Or, les gens m’aimaient. J’avais une grande et aimable église, et vous savez cela. Ils auraient tout fait pour moi. Mais je pouvais travailler, pourquoi ne pas travailler? Je ne voulais donc pas... Je payais l’église moi-même, je travaillais et je payais pour cela, je contribuais là pour la communauté. J’aime Dieu; c’est Lui, c’est vers Lui que va mon amour.

20        Je me rappelle donc ce soir-là, elle s’est avancée. Nous étions tous assis là, tous, et j’ai dit: «Très bien. Eh bien, ce soir, mes amis, je déteste vous demander ceci.» Je l’ai vue lever les yeux vers moi. Je cherchais à détourner ma tête d’elle. J’ai dit: «Vous savez, c’est juste pour un de ces moments; je n’ai jamais fait ceci auparavant, c’est... Vous savez, je n’arrive guère à nouer les deux bouts, vous savez comment cela se passe.» J’ai dit: «Vous avez tous un sou ou dix centimes, ai-je dit, aimeriez-vous mettre cela dans mon chapeau ici?» J’ai dit: «Frère Wiseheart, voudriez-vous venir prendre mon chapeau et...»

            Alors, frère Wiseheart ne savait guère quoi faire. Il–Il est allé prendre mon chapeau, j’ai vu en bas cette petite mère assise là, elle a tendu la main dans son petit tablier, vous savez, un petit tablier à carreaux, elle a fait sortir ce petit porte-monnaie, cela avait un bouton–pression dessus, et elle a commencé à fouiller pour prendre... Oh! Moi, je ne pouvais pas prendre cela. Je–je–je me suis dit: «Cette pauvre vieille femme assise là avec cet argent-là, fouillant pour prendre ces sous là-dedans. Hein! Hein! Je n’en veux pas.»

            J’ai dit: «Je vous taquinais donc tous pour voir ce que vous feriez.» Ainsi donc–donc, frère Wiseheart avait déjà mon chapeau, vous savez.

            Il a dit: «Frère Branham, qu’est-ce que je fais?»

            J’ai dit: «Remettez simplement mon chapeau. Je taquinais simplement, Frère Wiseheart.» Alors, j’ai vu ma femme, elle a secoué la tête et a un peu ri.

            Frère Ryan m’a donné une vieille bicyclette. Il était là, et je... et il m’a laissé une vieille bicyclette, et je l’ai complètement peinte et je l’ai vendue à dix dollars, je n’ai plus eu à prélever une offrande après tout, et alors... C’était la même bicyclette que je montais quand cet infidèle m’avait rencontré là au coin et avait dit, ce qu’il avait fait, il vivait près de chez moi. Je porte sa Bible ici aujourd’hui. Et comment Dieu avait agi là.

            Oh! C’est merveilleux de Le voir dans Sa puissance. Puis, je... Un jour, je revenais à la maison, j’étais... Je méditais. Beaucoup de prédicateurs me disaient de ne pas écouter pareille histoire. Il faudra que je me dépêche. Il me reste environ vingt-sept minutes maintenant. Et je vais me dépêcher aussi vite que possible, car j’aimerais aborder l’expérience de l’Afrique. Et ce frère assis ici, venant de l’Afrique, peut donc s’en souvenir.

            Et maintenant, je me suis rappelé ceci, que j’avais dit que je n’allais plus avoir à faire avec cela. Et un jour, je remontais la route pour faire la patrouille dans la forêt de l’Etat de Henryville. Je suis monté à bord d’un bus. Et maintenant, écoutez, chacun de vous, attentivement. La chose étrange en était que chaque fois que je rencontrais une personne possédée d’un démon, comme un diseur de bonne aventure ou quelque chose comme cela, ils me parlaient, et ils semblaient me connaître. Alors, cela m’effrayait à mort.

21        Je me rappelle avoir fait une sortie un soir dans un carnaval, j’avais environ dix-huit ans. Mon cousin, quelques autres et moi, on passait par là, il y avait une drôle de petite tente de diseurs de bonne aventure bohémienne, dressée là. Je passais là à côté, et une petite–une petite femme bohémienne a dit: «Dis donc, toi, viens ici!» Eh bien, nous tous trois, nous nous sommes retournés. Elle a dit: «Toi en tricot rayé.»

            J’ai dit: «Moi?»

            «Oui!»

            Je pensais peut-être qu’elle voulait que je lui prenne un coca. Et j’ai dit: «Oui, madame.»

            Elle a dit: «Sais-tu que tu es né sous un signe?»

            J’ai dit: «Regardez, femme. Taisez-vous.» Je me suis très vite éloigné de là. Puis, oh! ils ont commencé à me taquiner, allant de plus belle.

            Et un jour, pendant que j’étais garde-chasse, je suis monté à bord d’un bus, je me tenais là. Et j’ai toujours été sensible aux esprits. J’ai éprouvé une sensation étrange. J’ai regardé tout autour, une femme costaude était assise là, bien habillée, elle a levé les yeux vers moi et a dit: «Bonsoir.»

            «Bonsoir.» Elle a levé les yeux, comme ça.

            Et elle a dit: «Tu es solitaire, n’est-ce pas?»

            Et j’ai dit: «Non, madame.»

            Elle a dit: «Eh bien, tu n’es pas à l’aise.»

            J’ai dit: «Tout aussi à l’aise que possible.»

            Elle a dit: «Tu es né pour l’ouest.»

            J’ai dit: «Dites donc, de quoi parlez-vous?»

            Elle a dit: «Peut-être que je ferais mieux de me faire comprendre.» Elle a dit: «Etes-vous un agent de l’Etat?»

            J’ai dit: «De la conservation de la nature.»

            Et elle a dit: «Peut-être que je ferais mieux de me faire comprendre.» Elle a dit: «Je suis une astrologue.»

            Et je me suis dit: «Oh! L’un de ces gens bizarre.» Ainsi donc... J’ai dit: «Oui, madame.» Et je continuais à regarder... Je me suis approché de... il y avait un marin qui se tenait juste derrière moi, comme ça, le bus était plein à craquer. Je me suis dit que c’était juste une femme qui voulait parler.

            Et elle a dit: «J’aimerais vous parler quelques minutes.» Et j’agissais comme si je ne l’écoutais point. Je continuais simplement à regarder, vous savez. Et alors, elle a dit: «Puis-je vous parler juste un instant?»

22        Et je me suis dit: «Ça n’a pas l’air d’un gentleman, mais je–je n’aimerais pas lui parler.» Voyez? Et j’ai attendu là. Puis, elle a dit: «Dis donc, tu es un agent de la conservation de la nature, a-t-elle dit. Puis-je te parler juste un instant?»

            J’ai dit: «Que vouliez-vous?»

            Elle a dit: «Puis-je vous parler juste un instant?»

            J’ai dit: «Que voulez-vous?»

            Et elle a dit... je me disais: «C’était discourtois de votre part d’agir comme un homme», alors très indifférent, vous savez. Et elle a dit: «Etes-vous chrétien?»

            Et j’ai dit: «Non. Qu’est-ce pour vous?» Voyez-vous?

            Elle a dit–elle a dit: «Eh bien, je me posais simplement la question.» Elle a dit: «Saviez-vous que vous êtes né sous un signe?»

            Oh! la la! J’ai dit: «Regardez, madame, je n’aimerais rien savoir à ce sujet-là.» Voyez? J’ai dit: «Sans vous couper court, j’ai une mère à la maison.» Voyez? Et j’ai dit: «Je n’aimerais rien savoir à ce sujet-là.»

            Elle a dit: «Oh! Ne soyez pas si dur.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, je n’aimerais rien savoir au sujet de cette histoire-là.» Voyez? J’ai dit: «Je n’en sais rien; je ne connais rien au sujet des choses religieuses, et je–je n’aimerais rien savoir à ce sujet.» Et j’ai dit: «Je n’aimerais pas vous blesser.» Je continuais simplement à regarder devant.

            Elle a dit: «Oh! la la!» Et elle a dit: «Vous ne devriez pas agir comme cela.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, ce n’est pas que je–je ne veuille pas être un gentleman; mais je–je...»

            Elle a dit: «Regarde! Ceci n’a rien à faire avec la religion.» Elle a dit: «Je vais à Chicago.» Nous étions à bord du bus Greyhound. Elle a dit: «Je vais voir mon fils qui est un prédicateur baptiste.» Elle a dit: «Je travaille à la Maison Blanche.» Et elle a dit: «Connaissiez-vous la première chose, connaissiez-vous ces Etats-Unis d’Amérique, et toute l’astronomie, et comment ils font?»

            J’ai dit: «Je n’en sais rien.» Voyez?

            Elle a dit: «Eh bien, je travaille à la Maison Blanche.» Et elle a dit: «Juste en montant les marches de la Maison Blanche, il y a un calendrier de l’astronomie.» Elle a dit: «Il y a un marin qui se tient debout derrière toi. Demande-lui si la lune ne contrôle pas les vagues.»

            J’ai dit: «J’ai assez de bon sens pour savoir cela.» Voyez?

            Et elle a dit: «Eh bien, c’est vrai.» Elle a dit: «Et ta naissance a quelque chose...» Elle a dit: «Peut-être, je vais te dire exactement quand tu es né, me croiras-tu?»

            Et j’ai dit: «Vous ne pouvez pas le faire pour commencer.» Voyez?

            Elle a dit: «Oh! Si, je le peux.»

            J’ai dit: «Dites-le-nous.»

            Elle a dit: «Tu es né le 6 avril 1909, à cinq heures du matin.»

            J’ai dit: «C’est vrai.» J’ai dit: «Dites à ce marin quand il est né.»

            Elle a dit: «Je ne le peux pas.»

            «Eh bien, ai-je dit, pourquoi ne pouvez-vous pas le lui dire, si seulement vous... si vous avez pu me le dire?»

            Elle a dit: «C’est parce que tu es né sous un signe; je ne sais pas quand cela devait apparaître.» Elle a dit: «Les prédicateurs ne t’ont jamais dit cela?»

23        J’ai dit: «Je n’ai rien à faire avec les prédicateurs.» J’ai dit: «Je n’ai rien du tout à faire avec eux, pas du tout.» Je fuyais toujours cela, vous savez. Je... J’ai pensé à cela, pendant que cela me parlait, et je savais que c’était la même chose; maman m’avait dit que ces choses étaient du diable, et je m’en gardais.» Voyez? Et j’ai dit: «Non, non. Je n’ai rien à faire avec cela.»

            Et elle a dit: «Eh bien, personne ne t’a donc dit cela?» Elle a dit: «N’est-ce pas étrange que les prédicateurs n’aient pas reconnu cela?»

            J’ai dit: «Je ne perds pas mon temps là où ils sont.» Et j’ai dit: «Je–je vous remercie beaucoup.»

            Elle a dit: «Eh bien, regarde. Tu es né sous un signe, et j’aimerais te dire ceci, sous forme d’un don.» Et elle a dit: «Si seulement tu peux reconnaître cela.»

            J’ai dit: «Oui, madame.» J’ai dit: «Peut-être que je deviendrai un Daniel Boone, j’aime chasser et je suis né dans le Kentucky.» Et alors... Elle a dit... comme cela.

            Et elle a dit: «Non.» Elle–elle–elle m’a appelé. Elle a dit: «Non, ce n’est pas ce dont je parle.»

            J’ai dit: «Eh bien, peut-être que je deviendrai un homme d’affaires. J’ai l’instruction de l’école primaire.»

            Elle a dit: «Ce n’est pas ce dont je parle. Je ne sais pas ce que tu deviendras. Mais je sais que, d’après l’astronomie en ce temps-là, ils étaient...» Elle a essayé de me parler de...?... des cycles et, en commémoration du Fils de Dieu, quand les trois étoiles s’étaient assemblées. Elle a dit: «Trois mages, les mages suivaient trois différentes étoiles, ils ne savaient pas quand ils venaient.» Elle a dit: «Quand ils se sont assemblés, ils se sont rencontrés à la porte de Bethléhem, suivant trois différentes étoiles, et elles ont formé une seule étoile du matin, qui s’est suspendue au-dessus de Christ...»

            Et elle a dit: «L’une, c’était la descendance de Cham, de Sem, et de Japhet, les trois fils de Noé.» Et elle a dit: «Ces trois étoiles ont fusionné et ont formé une seule étoile qui s’est suspendue au-dessus de Christ.» Elle a dit: «Alors, quand elles se sont séparées, elles n’ont jamais regagné leurs orbites, elles n’y ont jamais été depuis lors.» Elle a dit: «Eh bien, tous les astrologues du pays n’ont jamais vu cela depuis lors. Ils n’ont jamais observé cela; cela a été donné de façon surnaturelle», et elle a continué à parler comme cela, de toute son histoire.

            Eh bien, je ne pouvais pas comprendre de quoi elle parlait. Et elle a dit: «En commémoration du plus grand don que Dieu ait jamais donné à la terre, Il envoie encore quelque chose de moindre en commémoration de ce temps-là.»

            «Eh bien, ai-je dit, madame, je ne suis pas chrétien. Je n’ai rien à faire avec les prédicateurs. Je n’ai rien à faire avec ce que vous... Je ne connais rien sur les étoiles. Tout ce que je sais, c’est que je suis garde-chasse de l’Indiana. Je fais de mon mieux, autant que possible. Merci.» Et j’ai continué comme cela.

24        Eh bien, c’était à peu près l’attitude. Mais étrange que cela... Puis, j’ai... après ma conversion et tout, tard dans la vie, après ma conversion, cela a commencé, et puis, cela a empiré davantage, et ça m’affectait tellement que je priais, disant: «Ô Dieu, ôte cette histoire. Je n’aimerais plus voir cela, jamais. Ô Dieu, je suis maintenant un chrétien. Je T’appartiens. S’il Te plaît, ne laisse plus cette histoire m’arriver. Ne me montre rien de pareil, Seigneur. Laisse-moi simplement évoluer tel que je suis maintenant. S’il Te plaît, laisse-moi simplement étudier la Parole comme j’ai appris à le faire ici et étudier la Parole.» Mais Cela venait continuellement.

            Alors, un jour, j’étais rentré à la maison, j’ai ôté mon manteau, je contournais la maison, de côté. Il y avait un homme assis là devant, il m’attendait, le frère de ma pianiste du tabernacle à Jeffersonville. Il a dit: «Je vais à Madison cet après-midi, Billy. Voudras-tu aller avec moi?»

            J’ai dit: «Non. Je ne peux pas aller. Je dois faire la patrouille.» Et j’ai dit: «Je ne peux pas aller.» Je faisais la patrouille des lignes à haute tension à l’époque. Et j’ai dit: «Je ne peux pas aller.» Je me suis mis à contourner la maison, et alors, on dirait que tous les sommets de ces arbres, là même, Frère Ryan, là où vous et moi, nous nous étions agenouillés pour prier, descendaient comme cela, et j’ai failli m’évanouir. Je suis tombé par l’arrière sur les marches, et je me suis arrêté là. Et je me suis dit: «Hmmm!»

            Ma femme est sortie en courant, elle a pris de l’eau. Elle a dit: «T’es-tu évanoui, chéri?»

            J’ai dit: «Non.» J’ai dit: «Juste un instant.»

            Après tout... Il était... Monsieur Gibbs est venu en courant, puis il est rentré, il a regagné sa place. Et j’ai dit: «Va de l’avant, je me porte bien.»

            Elle a alors dit: «Que t’est-il arrivé? Es-tu tombé malade?»

            J’ai dit: «Non, chérie. C’est encore cette même histoire.» J’ai dit: «Regarde, j’ai dix-sept dollars là à l’intérieur. Je vais avoir une confrontation avec Dieu. J’en ai marre. J’ai un lieu où je me rends, là au Green’s Mill.» Beaucoup parmi vous le savent, c’est ma cachette, là, le FBI ne peut pas me retrouver, en retrait dans une cave, là où je vais. Je vais là quand des choses tournent mal, et je règle cela avec Dieu là-dedans.

            Je suis retourné à cet endroit-là, une drôle de petite cabane là où j’avais l’habitude de rester quand je pêchais, chassais et dressais des pièges là derrière. J’ai dit: «Meda, je ne sais quand je reviendrai à la maison. Je ne peux pas te le dire. Je peux être à la maison dans une, deux heures; je peux être à la maison dans trois jours. Je peux ne pas être à la maison dans deux semaines ou deux mois. Je ne sais quand je reviendrai à la maison. Mais j’en ai marre. Je ne peux pas vivre prisonnier.»

            J’ai dit: «Tout le monde me dit, je vais... que je suis un démon, et tout comme cela, à cause de ça, alors que je cherche à mener une vie chrétienne. Et dans mon coeur, j’aime–j’aime le Seigneur Jésus et je m’attends à aller à la Maison, au Ciel. Et je n’aimerais pas être en proie comme ceci.»

25        Je suis remonté là, je suis entré dans un lieu. J’ai lu la Bible. J’ai pleuré... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... pas de lumière à l’intérieur, j’ai donc été obligé de fermer la Parole et de rentrer. Et je me suis mis à prier; j’ai dit: «Ô Dieu, s’il Te plaît. Je suis chrétien. Je T’aime. Tu sais que je T’aime. Tu connais mon coeur, Tu me connais mieux que je ne me connais moi-même, je T’aime. Et les membres du clergé et les autres me disent que le démon, un mauvais esprit rôde autour de moi et, Seigneur, je n’aimerais pas avoir cela autour de moi. Tu sais que je ne le veux pas. Tu sais que je T’aime. Et je Te crois de tout mon coeur. Pourquoi donc laisses-Tu ma vie être en proie comme ceci? Pourquoi fais-Tu cela? Pourquoi ne me libères-Tu pas de cela afin que je puisse aller prêcher et me sentir libre de cela?» Et j’ai continué comme cela. Je L’implorais.

            J’avais traîné jusque vers deux ou trois heures du matin; je priais, je pleurais, j’implorais. Je me suis tenu là un tout petit peu, et je me tenais là, j’ai regardé par une fenêtre, je suis rentré. Je me suis dit: «Eh bien, d’ici peu, c’est l’aurore. Je... A l’aurore, ai-je dit, je vais quitter la cabane et monter dans ces monticules et retourner dans ma cave. Et je resterai là.» Comme Buddy Robinson avait dit: «Jusqu’à ce qu’Il vienne trouver un tas d’os à Son retour. Ou quelque chose devait arriver.»

            Je suis resté là et j’ai prié; je suis rentré, et pour la première fois de ma vie, on dirait que quelque chose était alors... Ecoutez cela maintenant. Ce n’était pas une vision, mais on dirait que quelque chose me disait: «Est-ce que ces prédicateurs-là peuvent être en erreur? Peut-être que ceci est vrai.»

            Eh bien, je me suis mis à réfléchir. J’ai pensé: «Peut-être qu’ils sont en erreur.» Eh bien, je me suis dit: «Eh bien, s’ils pouvaient être en erreur, comment ces gens possédés de démons, ces diseurs de bonne aventure et autres me disent tout à ce sujet, alors que ces saints hommes de Dieu n’en savent rien?»

            Puis, ceci m’est venu à l’esprit. Quand Jésus était né, c’étaient les astrologues, les mages qui avaient vu l’étoile et qui l’avaient suivie jusqu’à Bethléhem. Est-ce vrai? Ce n’étaient pas les saints hommes qui l’avaient vue. Les mages, les astrologues, les mages, et ceux dans le... ceux qui étaient sur des tours des astronomes, qui observaient les étoiles tout le temps, ils n’avaient jamais vu l’étoile. Mais la Bible dit qu’il y avait une étoile là. Il avait été donné aux mages de voir. Est-ce vrai?

            Cela était déjà apparu pendant que je baptisais là-bas; c’est juste au bout de l’Indiana, à l’autre bout de l’Indiana, là où des milliers se tenaient sur le rivage, quand je me tenais là, baptisant. J’allais dire: «Père, alors que je baptise ce garçon d’eau pour le pardon de ses péchés, alors Seigneur Jésus, donne-lui le Saint-Esprit.» La dix-septième personne, j’allais baptiser, une Voix s’est fait entendre du ciel par un après-midi clair, Cela est venu des cieux en tourbillonnant. Voici venir cette Lumière, faisant: Whoouush. Les journaux ont publié: «Une Lumière mystique apparaît au-dessus d’un pasteur baptiste local pendant qu’il baptisait.» Cela est descendu directement et s’est tenu au-dessus de là où j’étais et ça s’est tenu là. Les gens s’étaient évanouis, et tout, puis Cela est remonté directement au Ciel, tous ceux qui se tenaient là regardaient Cela. C’était là.

26        Mon premier réveil, j’ai regardé tout autour. Je ne savais pas. Cela était là. Les hommes d’affaires de la ville, un groupe d’entre eux, m’ont rencontré cet après-midi-là et m’ont parlé après que j’eus baptisé. J’ai eu à baptiser cinq cents, suite à mon premier réveil. Ils ont dit: «Qu’est-ce que cela veut dire?»

            J’ai dit: «Je ne sais pas.» J’ai dit: «Moi, je suis un croyant. Je ne sais pas. C’est peut-être pour vous, les incroyants. Je ne peux pas vous le dire.» Mais pendant que j’étais dans cette pièce-là, j’ai commencé à me poser des questions.

            Regardez. Tous ces hommes, personne ne pouvait dire que ces sacrificateurs, à l’époque de Jésus, n’étaient pas des saints hommes. Est-ce vrai? Ils étaient des saints hommes, les hommes de bien, des hommes justes, des érudits versés dans les Ecritures. Mais pendant qu’ils étaient là en train de discuter sur le genre de boutons qu’il leur fallait sur leurs manteaux, des mages venaient adorer le Christ, qui était déjà né. Est-ce vrai?

            Regardez. Et quand Son ministère public a commencé... Maintenant, écoutez, quand Son ministère public a commencé, ils ont dit: «Il est un démon, Béelzébul, le chef de diseurs de bonne aventure, le meilleur médium qu’il y a. Il connaît leurs fautes. Et Il sait toutes ces choses. Il est un démon.» Est-ce vrai?

            Qui dit que c’est l’Ecriture? Dites: «Amen.» [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.]

            Mais chose étrange, c’étaient les démons, en revanche, qui disaient: «Non, Il ne l’est pas. Il est le Fils de Dieu.» Alléluia! Dieu amènera le diable à témoigner, Son ennemi, qu’Il est le Fils de Dieu.»

            Ce démon-là a dit: «Je sais qui Tu es, Toi le Saint d’Israël. Je sais qui Tu es; Tu es le Saint d’Israël.»

            Et les prédicateurs, ces saints hommes, disaient: «Il est un démon, Il est un démon.»

            Le démon disait: «Il est le Saint d’Israël.»

            J’ai vu cela. J’ai vu quand Paul et Barnabas étaient allés là pour prêcher une fois. Le prédicateur a dit: «Ces gars sont des imposteurs. Ce sont des démons. Ils troublent les gens. Ne les écoutez pas. Ils bouleversent le monde. Ils sont en erreur.»

            Et la drôle de petite diseuse de bonne aventure les suivait dans la rue en disant: «Ce sont des hommes de Dieu qui nous annoncent la Voie de la Vie.» Les prédicateurs disent que ce sont des démons, tandis que le démon dit qu’ils annoncent la Voie de la Vie... Alléluia!

27        Ne pensez pas que je sois excité. Eh bien, on en arrive au point où vous ne pouvez écouter personne. Vous devez écouter Dieu. Que toute parole d’homme soit un mensonge. Je connais plus à ce sujet maintenant que je n’avais connu de ma vie. Cela ne change rien, ce que les gens disent; c’est ce que Dieu dit qui compte. Si c’est conforme à la Parole, alors c’est vrai. S’il y a là de quoi produire cela, c’est parce que Dieu rend témoignage à Son don.

            Vous écoutez le prédicateur, parfois, vous avez des ennuis, certains d’entre eux de toute façon.

            Remarquez. Ils étaient tout embrouillés là, dans leur doctrine. Et les démons ici, les diseurs de bonne aventure étaient les seuls... Ils étaient...?... là, c’étaient eux qui reconnaissaient en Lui ce qu’Il était, et ils reconnaissaient dans les apôtres ce qu’ils étaient, les hommes de Dieu. Les diseurs de bonne aventure et les démons...

            Alors, Paul s’est retourné, a réprimandé et chassé l’esprit de divination de cette femme; elle ne pouvait plus dire de bonnes aventures. Il n’avait pas besoin que le diable témoigne qui il était. Il savait qui il était. Il était un saint de Dieu. Il n’avait pas besoin de l’assistance du diable. Mais le diable disait la vérité à son sujet de toute façon.

            Jésus a dit à ce démon, Il a dit: «Tais-toi, et sors de lui.» Oui, oui. Il n’avait pas besoin de l’aide des démons, mais les démons criaient. Beaucoup de gens parlent...

            Eh bien, l’un de ces jours, avant que je quitte donc, je vais vous prêcher la démonologie et vous faire savoir ce que sont les démons. Vous ne savez pas comment ils viennent droit face-à-face avec Dieu, implorent de descendre et faire quelque chose à ce sujet. Eh bien, c’est scripturaire, outre qu’on le sait autrement. Comment ici même dans des réunions le soir, quand quelqu’un monte à l’estrade avec un tant soit peu de foi, vous entendez un autre là appeler au secours. Celui qui se tient ici à l’estrade, peut-être, se meurt d’un cancer; il y a un autre assis là dans l’assistance qui souffre d’un cancer. Et ce cancer sait qu’il est combattu là en bas. Si seulement cette femme croyait ce que je dis et croyait Jésus-Christ, elle sera guérie aussi certainement que deux fois deux font quatre. Alors, pour désarçonner la foi de cette femme, cet autre démon crie là à son endroit. Et je perçois cela entre eux, et je dis: «Vous y êtes. Vous tous deux, vous croyez.»

28        Oh! Nous vivons au jour de Christ, la puissance, la résurrection et le Saint-Esprit. Les gens sont... Il est temps d’arrêter de faire la religion. Ce formalisme et ces idées ritualistes, c’est bien. L’heure viendra où vous verrez que je vous ai dit la vérité. C’est vrai. Evidemment, c’est difficile maintenant. Je sais que ça l’est. Mais je parle au Nom du Seigneur. Et je sais de quoi je parle. Dieu le confirme, que c’est la vérité. Très bien.

            Alors, à propos, je me suis dit: «Oh! Alors, peut-être que je suis en erreur. Peut-être que je suis en erreur. J’aurais dû embrasser cela; j’aurais dû dire quelque chose.» Mais je me suis agenouillé et j’ai dit: «Ô Dieu, si je suis en erreur et que j’ai rejeté quelque chose que je ne comprenais pas, cherchant à écouter ce que les prédicateurs me disaient... Peut-être, si je suis en erreur, alors, Seigneur, je ne comprends pas cela d’après la Bible. Mais si je suis en erreur, pardonne-moi.»

            Et je me suis relevé et je pleurais. Je me suis assis, j’ai regardé tout autour. J’ai vu une Lumière briller dans la pièce, un peu comme ce jeune homme qui a allumé cette lampe. Et je me suis dit: «Quelqu’un doit être en train de venir.» Et ici sur le plancher, il y avait une forte Lumière qui se répandait. Juste au-dessus se tenait ce Halo, la Colonne de Feu, se mouvant, Elle se déplaçait, et c’est par là qu’est venu l’Ange de Dieu. Pas une imagination, Il était là. Je L’ai regardé, je Lui ai parlé.

            Il s’est approché, avec Ses bras croisés, un Homme grand et très beau à voir. On dirait que si... on dirait que s’Il avait parlé, le monde éclaterait. Il a dit: «Je suis envoyé de la Présence du Dieu Tout-Puissant pour t’annoncer que tu es né dans ce but-là, afin de prier pour les malades, d’aller dans les régions du monde. Tu prieras pour des monarques et des grands hommes; et des guérisons et autres se produiront. Et ces choses se produiront. Et de grandes assemblées se réuniront, et cela causera un réveil qui va balayer le monde.»

            J’ai dit: «Monsieur, je ne suis pas instruit. Je... Ils ne me croiront pas.» J’ai dit: «Ils ne vont pas...»

            Il a dit: «De même qu’il a été donné au prophète Moïse deux signes pour confirmer son ministère, sa main devenait lépreuse, et puis, Il la guérissait, et le–et le bâton se transformait en serpent, ainsi de suite, a-t-Il dit, il te sera donné deux signes. L’un d’eux, tu placeras ta main sur quelqu’un. Alors, il sera donné... Ne pense à rien de toi-même, cela te sera donné. Ensuite, il arrivera, après un long temps, si tu es respectueux, si tu es respectueux, il te sera alors donné de connaître les secrets mêmes de leurs coeurs, et des choses qui clochent chez eux.»

29        Beaucoup parmi vous ici savent quand ce premier était l’unique qui était en opération, et pas le deuxième. Est-ce vrai? Mais j’avais prophétisé que cela sera là. Et j’avais dit: «C’est pourquoi je suis ici.» J’ai dit: «C’est pourquoi je suis ici.» J’ai dit: «Eh bien, c’est ce qui me préoccupe.» J’ai dit: «Je suis venu ici, Monsieur, et on me dit que c’est du diable, que je... que–que c’était faux. Mais il y a juste quelques instants, j’ai vu cela.» Evidemment, c’était Sa Présence dans la pièce qui avait changé cela, évidemment. C’était donc...

            J’ai dit: «On m’a dit que c’était faux.» Et Il m’a parlé des Ecritures concernant Jésus qui savait où était Nathanaël. Et la femme au puits, et Jésus qui avait affirmé qu’encore un peu de temps, et le monde ne Le verrait plus, mais qu’Il serait avec nous, même en nous jusqu’à la fin du monde. Et que cette vie et autres étaient juste une confirmation et tout.»

            Alors, j’ai dit: «J’irai.» Et Il m’a béni et Il est rentré. Il ne m’a jamais dit de guérir les malades. Il a dit: «Prie pour les malades.» Mais Il m’a dit: «Sois...?... secrets de leurs coeurs, et les gens pourront croire.» Voyez? Non pas rien... Eh bien, c’est un don divin. Puis, de là, ça avait commencé. Et vous en connaissez la suite, comment ça évolue.

            Maintenant, pour l’Afrique, rapidement. Eh bien, quand j’étais là avec frère Bosworth sur l’estrade, un soir à Houston, au Texas, là où des milliers s’étaient assemblés, Raymond Richey est entré là l’autre soir, il a regardé, il a dit: «Dites donc, ça n’a pas l’air d’être ta réunion, avec tous ces sièges vides.»

            J’ai dit: «Mais, Frère Richey, Dieu m’a envoyé à Hammond.»

            Il a dit: «Mais alors, je te manque de tout–de tout mon coeur.»

            J’ai dit: «D’accord, priez pour moi, Frère Richey.» J’ai dit: «Je vous parlerai, mais c’est juste quelques...»

            Il a dit: «Je comprends.» Il se tenait dans le couloir. Il est parti.

30        Et là, cette nuit-là, quand un membre du clergé, un vrai gentleman, se dresse et publie dans le journal que j’étais un imposteur et qu’on devrait me chasser de la ville, et que je me faisais passer pour un chrétien, ou un homme de Dieu, il a dit qu’on devait me chasser de la ville, aussi comme cela, et qu’il me défiait à un débat public. Il a dit que je ne pouvais pas prouver par les Ecritures ce que j’étais... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] doutait de miracles de Christ, que même Lazare, il était encore mort. Il contestait donc cela.

            Frère Bosworth est arrivé, il a dit: «Regarde ça, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Ça ne me dérange pas, Frère Bosworth. Les épines et des pierres peuvent me fracturer les os, mais les paroles ne me dérangent jamais.» Voyez?

            Il a dit: «Eh bien, Frère Branham...» Frère Bosworth, à une soixante-dizaine d’années, était tout feu tout flamme. Il a dit: «Ce n’est pas correct, et cela devrait être redressé.»

            J’ai dit: «Nous ne discutons pas avec les gens. Il y en a là des milliers pour qui prier, un grand colisée plein de gens, ai-je dit. Bonté divine! A quoi sert-il de discuter avec un critiqueur là-bas? Laissez-le tranquille, pendant que les autres reçoivent la guérison, laissez-le continuer.» Jésus a dit: «Laissez-les aller. Qu’un aveugle conduise un autre aveugle, ils tomberont tous dans la fosse.»

            Je vous le dis, je ne critique pas les baptistes. Mais les baptistes, sur le plan des principes, savent de quoi ils parlent sur la Parole. Mais ils ne savent rien du surnaturel. Et, mes frères, c’est là que vous perdez la bénédiction. Vous avez raison sur la Parole. Je vous crois. Je–je suis d’accord avec vous sur des choses que vous croyez, côté position, en Christ, que le croyant occupe sa place en Christ par la foi et qu’il devient un enfant de Dieu par la grâce de Dieu. Je crois cela, et je suis d’accord avec vous. Mais vous avez déjà trop basculé de ce côté-ci.

            Esaïe a dit: «Il y a un chemin et une route (et est une conjonction), et une route.» Cela ne sera pas appelé le chemin de la sainteté. Ce sera appelé la voie de la sainteté. En plein milieu de la route, de ce côté-ci, il y a ce ...

31        Il y en a qui, quand ils naissent de nouveau, s’assoient en plein milieu de la route, les yeux fixés sur Christ. Finalement, ils se retrouvent de ce côté, ici, avec beaucoup de connaissance et de sagesse, au point que, oh! ils connaissent tout cela. Vous ne connaissez rien. Et si vous ne faites pas cela, vous basculerez de l’autre côté, vers ce groupe de feu sauvage et de fanatisme. C’est vrai. Mais juste en plein milieu de la route, il y a le vrai Evangile pur, sans mélange, et la puissance de Dieu. C’est vrai. Juste par là...?... ça entraîne les rois et les monarques, là tout le monde peut se tenir, sonder, et peut voir que c’est la puissance du Dieu Tout-Puissant, pas du fanatisme, ni de formalité. C’est la puissance de Dieu.

            Ainsi donc là, à ce sujet, frère Bosworth a dit: «Laisse-moi en débattre avec lui.»

            Le deuxième jour, il est sorti, il a dit que je devrais être chassé de la ville, et que ça devrait être lui le gars qui le ferait. Eh bien, cela–cela était juste adressé, si vous permettez l’expression, cela m’a montré que cet homme n’avait pas encore été au Calvaire.

            Vous ne prenez jamais un chrétien... Un chrétien n’affiche pas une telle attitude. Une fois que vous êtes né de nouveau, vous aimez votre frère. C’est vrai. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Je suis donc simplement allé de l’avant.

            Frère Bosworth ne pouvait–ne pouvait toujours pas être satisfait. Il a dit: «Laisse-moi relever cela.»

            J’ai dit: «Pas pour se disputer.»

            Il a dit: «Frère Branham, je ne me disputerai pas; mais c’est... Nous le devons à la communauté de cette ville, ils ont publié cela dans le journal, et ils font penser aux gens que nous sommes un tas d’ignares et que nous ne savons pas de quoi nous parlons. Laisse-moi l’affronter.»

            Je me suis dit: «C’est bien courageux.» Comme Caleb d’autrefois, de jadis: «Laisse-moi aller m’emparer de cette ville-là.» Voyez? J’ai plutôt admiré le vieux frère. J’ai encore regardé...? J’ai dit: «C’est en ordre, Frère Bosworth, si tu me promets de ne pas te disputer.» Eh bien, il est assis ici, il m’écoute.

            Et il a dit: «Je ne me disputerai pas. Je lui donnerai simplement l’Evangile.»

            J’ai dit: «C’est en ordre.»

            Alors, le lendemain, nous avons... Les journalistes, on ne les laissait pas accéder à l’endroit où je restais, au Rice Hotel, ils n’accédaient pas à la chambre. Ainsi donc, ils voulaient savoir ce que j’allais dire à ce sujet.

32        Mais alors, le lendemain, évidemment à la une dans le Houston Chronicle, et tous disaient: Le torchon ecclésiastique va brûler. Vous savez comment le journal doit parler de tout avec emphase. «Oh! J’avais lancé un défi pour un débat avec...?... et docteur Best, et ce qu’il allait faire.» Et comme cela.

            Il est donc descendu au... Il a dit: «Je vais...» Il est allé louer le service des photographes professionnels de American Photographers Association [Association Américaine des Photographes] et il a dit: «Allez-y et prenez-moi six photos sur papier brillant pendant que je descends écorcher ce vieil homme. Je vais l’écorcher, frotter du sel sur sa peau et attacher cela à la porte, en souvenir de la guérison divine.»

            Vous imaginez-vous un chrétien parlant comme ça? Je ne peux pas m’imaginer un homme né de nouveau parler comme cela. Je vais vous le garantir. C’est ce que va être...?... Monsieur Kipperman, un Juif orthodoxe, monsieur Ayers, un catholique romain, les deux jeunes gens qui travaillaient au studio. Ils sont descendus et monsieur Ayers avait tout dit sur moi. Un goitre avait quitté la gorge d’une femme pendant qu’elle était là devant. Il a dit: «Il l’a hypnotisée.» Et, oh! la la! comme il m’avait critiqué dans le journal la veille!

            Alors, je suis descendu là cette soirée-là, frères. Il y en avait des milliers assemblés, et c’est là que je me suis rendu compte de ce que représentaient des amis. Ils sont venus de l’est et de l’ouest, ils ont pris des avions spéciaux, des trains et tout, venant au secours. Cela ne faisait donc aucune différence, que l’on soit de l’Eglise de Dieu, de l’Assemblée, ou qui on était, la vérité était mise en jeu.

            Frère, un jour, quand la persécution surgira, vous verrez la grande Eglise de Dieu rachetée être soudée comme cela, une pierre s’attachera à une pierre. Vous oublierez si vous êtes un méthodiste, ou baptiste, ou qui que vous soyez, quand la persécution s’élèvera et que le communisme s’opposera, l’Eglise de Dieu s’unira, pierre sur pierre.

            Salomon, quand il faisait tailler les pierres du temple, une pierre était taillée de telle façon, une autre de telle autre façon, et tout comme ceci. Mais quand on s’est mis à les rassembler, elles se sont emboitées comme cela, formant l’Eglise du Dieu vivant. Vos petites divergences seront alors complètement oubliées.

            Là, alors, c’était une seule chose que tous les gens du Plein Evangile croyaient: La guérison divine. Ils ont pris des avions et des trains, depuis des lieux éloignés de cinq cents et six cents miles [804 km ou 965 km] ce jour-là pour assister. Qu’était-ce? Ce qu’ils croyaient était mis en jeu. Et leur ami là, qu’ils croyaient, se tenaient là pour affronter cela. Et la chose était là, ils voulaient venir voir cela. Juste recevoir cela avec vous. C’est ainsi qu’il faut s’y prendre. Alléluia!

            Je suis un véritable Kentuckien. L’union fait la force. La façon dont les chrétiens... Si jamais il y a un temps où nous devrions rester soudés, c’est maintenant. C’est maintenant.

33        Alors, quand cette soirée-là arriva, ma femme a dit: «Eh bien, chéri, il ne te faudra pas aller là ce soir; cette onction est sur toi. Et n’y va pas, car tu vas simplement abîmer la réunion pour la soirée avant.»

            J’ai dit: «D’une façon ou d’une autre, je sens que je devrais y aller.» Mon frère me faisait entrer et sortir, comme mon fils le fait maintenant, ainsi que quelques autres hommes. Ils ont dit: «Frère Branham, je ne pense pas que j’irai.» Ils ont dit: «En effet, ils vont se disputer. Je sais comment sont ces hommes-là.» Ils ont dit: «Ils se disputeront et feront des histoires.»

            Eh bien, ils... J’ai dit: «J’ai bien envie d’y aller absolument. Je monterai là-haut au balcon, je relèverai mon manteau jusqu’au niveau de mes oreilles, je m’assiérai là-haut.» J’ai dit: «J’aimerais y aller.» Je suis donc allé.

            Ils m’ont fait entrer, je suis monté là-haut, mon manteau tout relevé, et je me suis simplement assis. Et frère Bosworth est monté là, on dirait un vieux patriarche, il a protesté. Et il a reçu ce défi-là, monsieur Best avait environ trente ans, fraîchement sorti du cimetière. Ainsi donc, j’ai dit cimetière. C’est correct. Ainsi donc, séminaire, si vous voulez appeler cela comme ça.

            De toute façon, frère Bosworth s’est levé là et a dit: «J’ai (J’oublie combien) différents passages des Ecritures ici, par écrit, Monsieur Best, sur l’attitude présente de Christ dans le Nouveau Testament envers les malades et les affligés. Si vous pouvez prendre le Testament, ou la Bible n’importe où, et prouver le contraire de l’un d’eux, je quitterai l’estrade comme un gentleman.» Il avait peur de soulever le journal. Frère Bosworth fut surpris par lui.

            Il a dit: «Je vais alors vous poser une seule question. Répondez-moi par oui ou non, cela réglera tout le problème pour toujours.»

            «Très bien.»

            Il a dit: «Les Noms rédempteurs de Jéhovah s’appliquaient-ils à Jésus, oui ou non?» Cela réglait la question. S’Il est Jéhovah-Jiré, Il est aussi Jéhovah-Rapha. Tout...?... S’Il était le Sacrifice de Dieu auquel il était pourvu, s’Il n’est pas Jéhovah-Jiré, alors Il n’est pas le Sauveur, s’Il n’est pas le Sacrifice auquel il était pourvu. Cela était réglé tout à fait.

34        Best a sautillé, crié, séché, il a fait des histoires, il a grogné, il s’est fâché, il a giflé un prédicateur et tout comme cela, il a prêché un bon sermon campbellite là, et il n’a jamais dit... Il n’a jamais parlé de quand... toi...?... La guérison divine? 1 Corinthiens 15, quand ce corps mortel aura revêtu l’immortalité. Frère Bosworth a dit: «Je crois aussi cela, monsieur. Mais je parle de la guérison divine maintenant par l’expiation.» Alors, il était tout enflé et il a dit: «Faites venir ce guérisseur divin.»

            Frère Bosworth a dit: «C’est ridicule.» Il a dit: «Frère Branham ne prétend jamais être un guérisseur divin; il affirme seulement pouvoir aider les gens en priant pour eux.» Il a dit: «Prêcher la guérison divine ne fait pas de lui un guérisseur divin, pas plus que prêcher le salut ne fait de vous un sauveur divin.» Il est donc allé de l’avant.

            Et peu après, il a continué. Frère Bosworth a dit: «Je sais que frère Branham est dans la réunion.» J’étais assis à une distance deux fois celle de cette salle, là tout au fond. Il a dit: «Je sais qu’il est ici. Et s’il veut venir congédier l’assemblée, seul, qu’il vienne le faire, mais ce n’est pas nécessaire pour lui.»

            Et les gens se sont mis à regarder tout autour. J’étais assis là comme cela, écoutant frère Bosworth et l’admirant. Et aussitôt qu’il avait dit cela, j’ai senti le Saint-Esprit descendre. Oh! Ce même Vent qui passait: Whoouush! J’ai regardé ma femme, j’ai regardé mon frère, derrière.

            Il a dit: «Reste calme, Bill.»

            J’ai encore senti Cela faire: Whoouush. Quelque Chose se mouvait. Vous pouvez me taxer de fanatique si vous le voulez, allez de l’avant, et vous réglerez cela à la barre du Jugement de Dieu. J’ai senti Quelque Chose se mouvoir. Je me suis levé.

            Howard a dit: «Bill, assieds-toi.»

            J’ai dit: «Laisse-moi tranquille, Howard, au Nom du Seigneur. Il est près.»

35        A ce moment-là, les gens ont commencé à crier, des milliers d’entre eux là, des huissiers ont formé une longue ligne. J’ai marché jusqu’à l’estrade. J’ai dit: «Je ne prétends pas être un guérisseur divin, et je regrette que monsieur Best... et que personne parmi vous ne pense en mal de lui. Sa mère l’a aimé autant que ma mère m’aime. C’est tout à fait en ordre. C’est ce pour quoi nous sommes Américains et c’est ce pour quoi on meurt au front, c’est afin que nous puissions jouir de nos droits et tout. C’est en ordre. Mais, ai-je dit, je suis en désaccord avec lui sur les Ecritures.»

            Il a dit: «En tant qu’homme, a-t-il dit, en tant qu’homme, je vous admire; mais en ce qui concerne les Ecritures, je suis en désaccord.»

            J’ai dit: «C’est un sentiment réciproque.» Il est carrément allé de l’avant. Alors, nous sommes donc...

            Il a dit: «Très bien.» Il a dit: «Maintenant, regardez.» Il s’est alors avancé là, après le petit rassemblement, on en était arrivé prêt à frapper le prédicateur.

            Ainsi donc, j’ai dit: «C’est une honte que les gens cherchent à débattre sur pareilles choses, ici même.» J’ai dit: «Une chose que monsieur Best dit que j’aimerais dire, il a dit qu’il éprouvait de la pitié pour ces gens assis par ici souffrant du cancer et autres, qu’il éprouvait de la pitié pour eux.» J’ai dit: «Je ne crois pas que ça soit la vérité. Je ne crois pas qu’il le dit sincèrement, car juste là derrière dans cette assistance sont assis des gens qui, il y a quelques soirées, étaient assis ici malades et affligés à cause du cancer et de la cécité, comme ceux-ci, et ils sont là bien portants. Et il cherche à priver ceux-ci de l’unique espoir qu’ils ont de vivre, et ensuite il dit être sincère et éprouver de la pitié pour eux. Je ne crois pas cela.»

            Il a dit: «Oh! Les baptistes ne croient pas pareilles choses.» Il a dit: «Il n’y a qu’une bande de cinglés comme vous qui croyez pareille chose.» Il a dit: «Un baptiste ne croit pas dans la guérison divine.»

            Frère Bosworth a dit: «Je vous demande pardon. Juste un instant.» Il a dit: «Combien parmi vous ici dans cette église, dans cette salle, ce soir...»

            Et là était assis tout un tas de ministres baptistes, assis là; en fait, frère Richey venait de les appeler. Il a dit: «Lequel parmi vous l’a envoyé ici?» L’église baptiste ferait mieux de faire donc attention. Il y avait des milliers et des milliers de membres assis là. Voyez?

            Alors, il a dit: «Aucun d’eux ne l’a envoyé, il est venu de lui-même. La Conférence Baptiste n’allait pas être responsable de l’avoir envoyé; c’était lui-même. Très bien.»

36        Frère Bosworth a dit: «Combien de baptistes y a-t-il ici présents, ceux qui fréquentent une bonne église baptiste et qui ont une bonne communion, peuvent dire que–qu’ils ont été guéris par la guérison divine depuis que frère Branham est ici? Tenez-vous debout.» Des centaines d’entre eux se sont levées. Il a dit: «Qu’en est-il de ça?»

            Vous savez ce que frère Best a dit? Il a dit: «N’importe qui peut témoigner n’importe quoi, je ne croirais pas cela en tout cas.» Et il s’en est allé. Oh! la la! Alléluia. Suivez.

            Alors, je me suis tenu là et j’ai dit: «Je ne prétends pas être un guérisseur. Quand je suis né, il m’a été rapporté qu’un Ange de Dieu s’était approché de moi. Il y a ici quelques deux ou trois ans, là, j’étais quelque part, Il m’a commissionné d’aller prier pour les malades, et tout, c’est ce qu’il me faut faire, prier.» Et j’ai dit: «J’ai une lettre ici même maintenant, un télégramme du roi George d’Angleterre qui souffrait de sclérose en plaques. Qui était cet homme qui avait été guéri à Fort Wayne qui est un ami à son secrétaire particulier? Et il a déjà envoyé deux télégrammes pour que j’aille prier pour lui, là-bas.»

            Et j’ai dit: «Le roi George d’Angleterre, le plus grand roi, le plus élevé, le plus grand roi sur terre aujourd’hui.» Et j’ai dit: «Dieu m’avait parlé, cet Ange qui avait été envoyé par Lui a dit que je prierais pour des rois et de grands hommes et autres, comme des médecins et autres, ils sont guéris maintenant même dans la réunion.»

            Et j’ai dit: «Je soutiens ne rien savoir au sujet de leur guérison, c’est seulement selon ce que je vois, Dieu me montre par Son Esprit, et si je dis la vérité, Dieu confirmera la vérité. Si je suis un menteur, Dieu n’aura rien à faire avec moi.»

            J’ai dit: «Si je suis un menteur, Dieu ne soutiendra jamais un mensonge.» Dieu est toute la vérité. Est-ce vrai? J’ai dit: «Si c’est un mensonge, alors Dieu n’aura rien à faire avec cela. Mais, ai-je dit, si je dis la vérité, mon Père céleste parlera pour moi.» Et à ce moment-là, Il est venu là. Whoouush! Alléluia! Il est descendu là dans la salle, droit là où j’étais. Kipperman était là, il a pris la photo, celui qui avait pris six photos de monsieur Best.

            J’ai dit: «Il a parlé; c’est tout ce qui importe.» Je suis parti.

            Même les catholiques qui étaient assis là ont regardé et ont vu cette vision, ils ont dit: «Qu’est-ce qui était au-dessus de cet homme?» Ils sont venus donner leurs coeurs, ils ont dit: «J’aimerais désormais servir Jésus-Christ.»

            Les hommes, en regardant dans l’assistance, se sont tus. Je suis sorti. Monsieur Kipperman est rentré; il a dit: «Eh bien, qu’en pensez-vous de cela, Ted, ou Ayers?»

37        Et Ayers a dit: «Je ne sais pas.» Il a dit: «Cela m’a vaincu.» Ils sont rentrés et se sont mis à développer les photos. Kipperman, le Juif, est monté à l’étage pour aller dormir. Et alors, son père habitait au-dessus du studio; Ayers, il allait vers... Le jeune homme catholique allait essayer de développer les photos. Et quand il les a eues, il les a fait passer par tous les processus, il les a développées, tout en fumant une cigarette, il a tiré l’une d’elles, c’était vide, celle qu’il allait tirer, de monsieur Bosworth, quand il l’écorchait. C’était vide. La première vide, la suivante vide, et toutes les six étaient vides. Aucune d’elles ne se faisait voir. Dieu lui a fait savoir qui était le Patron. Enfin, il a tiré la suivante. Et à sa grande surprise, l’Ange du Seigneur était là dans un feu flambant au-dessus de là où j’étais. Il s’est saisi le coeur, il a encore regardé. Il a laissé tomber le négatif, il a crié à Ted. Il a couru...?... «Regarde là; Cela a frappé l’objectif. C’est la vérité, Ted.»

            Il a dit: «Peut-être que j’étais en erreur.» Là, cette nuit-là, alors qu’il était encore vingt-trois heures, ce négatif a été envoyé à Washington, D.C. par avion, pour être protégé par un droit d’auteur, cela a été ramené. Et George J. Lacy, le meilleur qu’il y a aux Etats-Unis en matière de recherche, a été dépêché de Californie à Houston, au Texas, pour examiner le négatif. Il l’a gardé pendant des jours. Il a examiné sous des lumières; il a regardé l’appareil photo. Il a tout pris, et avant qu’il puisse signer (En effet, c’est un agent de FBI aujourd’hui, le meilleur qu’on a.), avant qu’il puisse mettre son nom sur quoi que ce soit, il est allé là, et puis, au jour où cela allait être annoncé, a-t-il dit, quand il est entré dans la pièce, il a dit...?... «Qui s’appelle William Branham?»

            J’ai dit: «C’est moi, monsieur.»

            Il a dit: «Levez-vous.» Je me suis levé. Un homme châtain, plutôt dur à cuire à première vue. Il a dit: «Révérend Branham, a-t-il dit, j’avais une bonne mère chrétienne; j’ai appris à croire.» Il a dit: «Mais vous quitterez cette vie comme tous les mortels.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur. Je le sais. Mais grâces soient rendues à Dieu, je suis prêt.»

            Il a dit: «Mais, tant qu’il y aura la civilisation chrétienne...» Il a dit: «J’avais critiqué vos réunions. Je disais moi-même que c’était de la psychologie. Mais, a-t-il dit, Révérend Branham, l’oeil mécanique de cet appareil photo ne prendra pas la psychologie.» Il a dit: «La Lumière a frappé le négatif.» Il a dit: «Je suis prêt à signer de mon nom sur un document.» Il a dit: «Cela était là. Et c’est l’unique Etre surnaturel qui ait jamais été photographié dans toute l’histoire du monde.»

            Les gens ont commencé à pleurer et à crier. Ça y est. Nous avons la permission de mettre Cela dans le livre là derrière, et nous nous tenons là aujourd’hui avec Cela.

38        Le lendemain, frère Bosworth est venu, il m’a montré la photo d’un squelette. Il a dit: «Frère Branham, Florence Nightingale appelle depuis Durban, en Afrique du Sud, pour que vous alliez prier pour elle.» Il a dit: «Elle est l’arrière-arrière-petite-fille, quelque chose comme cela, de la regrettée Florence Nightingale de tout le...»

            Je me suis dit: «En voilà une autre de ces célébrités.» J’ai dit: «Frère Bosworth, avec toutes ces choses qui se passent, je ne peux pas...» Je suis sur le point de terminer dans une minute. J’ai dit: «J’aimerais que vous receviez le dernier de ceci maintenant, afin que vous le sachiez, et vous allez m’entendre dire quelque chose juste dans une minute. J’aimerais que vous notiez cela.» J’ai dit: «Frère Bosworth, je ne peux pas aller, à l’allure où vont les choses maintenant. Je ne peux pas faire cela.» J’ai dit: «Prions.» Nous nous sommes agenouillés sur le pavement, lui et moi, ma fillette et ma femme, nous nous sommes agenouillés sur le pavement, et nous avons prié.

            Et j’ai dit: «Ô Dieu, si Tu guéris cette demoiselle Nightingale, ça sera alors pour moi un signe pour aller en Afrique, car j’ai toujours voulu aller là-bas pour cela, ces gens, et leur apporter ceci.» Et j’ai dit: «Si Tu la guéris.» J’ai oublié cela. Des semaines se sont écoulées, six ou huit semaines. La femme devait être retenue. Vous avez vu sa photo dans Voice Of Healing, nous en avons ici juste... elle est là derrière dans le livre aussi, c’est juste un squelette qui se tient debout. Eh bien, c’était...

            Elle ne pouvait pas manger, elle souffrait d’un–d’un cancer sur le duodénal de l’estomac, comme cela, le duodénal de l’estomac, et... une grande grosseur maligne qui faisait obstruction. Rien ne pouvait descendre. On lui avait tellement donné du glucose que ses veines s’étaient rétrécies et c’était tout. Et là, elle était étendue dans cette condition-là, mourante, priant que j’aille. Et j’ai dit: «Seigneur, si Tu la guéris...» Des semaines et des semaines plus tard, j’ai atterri à Londres, en Angleterre. J’allais là pour voir si le roi George voulait... était présent. Ainsi donc, je–je les ai entendus m’appeler, et frère Baxter est allé là; il a vu qui c’était. Florence Nightingale avait découvert d’une façon ou d’une autre, je ne sais pas, que je venais à Londres; elle était arrivée par avion juste peu de temps avant.

            Et quand elle est arrivée là par avion, je suis allé au... On voulait que je sorte pour voir à l’intérieur, et on ne pouvait même pas... Elle ne pouvait même pas sortir de...?... On pensait qu’elle n’allait pas mourir. J’ai demandé à un prédicateur de l’amener à la maison. Après, je suis parti au Palais Buckingham, je suis retourné à Westminster Abbey, et le lendemain matin, je suis allé à Londres. Je n’oublierai jamais ceci. Ecoutez attentivement maintenant.

            Vous ne pourrez pas rentrer chez vous si on vous congédiait de toute façon. Il pleut averse. Alors, vous, écoutez juste un instant. Peut-être qu’il fera frais pour le service de ce soir. Grâces soient rendues à Dieu pour cela.

39        Maintenant, regardez. Je suis rentré; je n’oublierai jamais cette expérience. Nous... Ils sont venus me prendre à l’hôtel Piccadilly, et nous sommes allés chez ce prédicateur. Et quand je suis monté là, oh! si jamais je n’avais vu un spectacle triste d’un malade, c’était là que je l’avais vu. Elle ne pouvait pas bouger ses mains. Elle était couchée là. Et elle essayait de bouger ses lèvres. Son infirmière s’est abaissée, deux d’entre elles, et elle a dit: «Dites à frère Branham de demander à Dieu de me laisser mourir.» Comment pouvais-je demander à Dieu de la laisser mourir?

            Et l’infirmière a dit: «Frère Branham, a-t-elle dit, elle a beaucoup prié. Elle a toujours cru que si jamais elle pouvait arriver là où vous êtes, Dieu la guérirait.»

            Oh! Quand je pense à cela... Je me tenais là. Frère Baxter, frère Lindsay, frère Moore, ces prédicateurs anglicans, eux tous se tenaient là ainsi que les infirmières, une femme mourante. Elle essayait de bouger ses lèvres, quelque chose d’autre, et les larmes lui coulaient sur les joues, juste des os.

            L’infirmière s’est abaissée, elle a dit: «Elle veut que je soulève sa main vers vous.» Et on a soulevé cette main de squelette, on l’a placée dans la mienne, tout aussi dure que cet os-là. Quelle sensation! Elle a dit quelque chose. L’infirmière s’est abaissée: «Elle veut que vous voyiez son corps.» On est dans une assistance mixte ici, mais considérez-moi comme un médecin. On a enlevé le drap de dessus elle. Oh! Si votre coeur défaille... Comme une femme au niveau de son ventre, au niveau de son ventre ici, tout était enfoncé dans ses côtes, il n’y avait là que des côtes, juste une carcasse comme une momie. Et son corps, à ce niveau-ci, ses hanches, même le... si mince que l’anneau de la hanche, la peau était ratatinée, collée ensemble entre les deux là. Oh! Je ne vois pas comment on avait pu bouger la pauvre créature. Comment elle vivait, je ne sais pas. Ses parties les plus épaisses, c’était ici même, la partie d’estomac, c’était juste à peu près comme ça, je n’avais jamais vu... Ses jambes étaient à peu près grosses comme ça.

            J’ai dit: «Peut-elle bouger?»

            Ils ont dit: «Non, elle est totalement faible.» Ils ont dit: «Elle a besoin de vous.» Ils ont dit: «Elle–elle veut mourir, mais elle a cherché à vous voir.» Ils ont dit: «Je...» L’infirmière a dit: «Je pense qu’elle va mourir très bientôt, Frère Branham.» Elle a dit: «En effet, elle tenait à vous voir avant de mourir.»

            Oh! la la! J’ai regardé la pauvre créature. Je me suis dit: «Oh! Je suis... Jésus.» J’ai dit: «Prions, frères.» Eux tous se sont assemblés, ils se sont agenouillés autour du lit, tout autour, dans la prière. Il y avait une petite fenêtre comme ceci. Eh bien, si je peux, sur le plan géographique, me mettre comme ceci, et la fenêtre était placée dans ce sens-là, et il y avait beaucoup de brouillards, et il faisait sombre en Angleterre. On était en avril. C’était un jour plutôt brumeux, et la fenêtre était en haut: deux étages. Et c’était en haut comme ceci, là. C’était du travail. Vous savez comment est l’Angleterre, vous venez bien de là.

40        Alors, je–je me suis agenouillé comme ceci, je me suis positionné vers l’est, c’était de là, et eux tous se sont agenouillés, et je devais conduire la prière. Et j’ai dit: «Notre Père qui es aux cieux, que Ton Nom soit sanctifié.» Et à ce moment-là où j’ai dit cela, quelque chose est venu battant les ailes, battant les ailes, battant les ailes; cela a parcouru les buissons, comme cela. Et une petite tourterelle est venue se percher sur la fenêtre. Elle s’est mise à parcourir de part et d’autre, de haut en bas, juste au-dessus de moi, à peu près à cette distance, regardant là en bas, faisant: «Cou-cou, cou-cou.» Le petit oiseau agité parcourait le rebord de la fenêtre, marchant à pas mesurés.

            Et j’ai dit: «Dieu Tout-Puissant, Créateur des cieux et de la terre, Donateur de tous dons excellents, je Te prie, que Tes bénédictions puissent reposer sur cette pauvre mortelle mourante. Et le Dieu Tout-Puissant, qui m’a séparé de ma mère, qui m’a nourri tous les jours de ma vie, sait que dans mon coeur je ne peux pas réclamer sa mort, alors qu’elle a beaucoup prié, réclamant la vie. Ô Dieu, Tu as dit: ‘La prière fervente du juste a une grande efficace’, et je sais qu’un homme juste n’est pas juste par lui-même, mais par la confiance dans la grâce de Jésus-Christ. Je Te demande d’être miséricordieux envers elle.» Et j’ai dit: «Ô Dieu, je ne peux pas faire plus que Te la confier maintenant. Ô mon Père, exauce-moi, au Nom de Ton Fils Jésus.» Et j’ai dit: «Amen.»

            Quand j’ai dit: «Amen», la petite tourterelle qui parcourait il n’y avait pas longtemps là, constamment très agitée, s’est envolée. Et quand elle s’est envolée, ces prédicateurs avaient déjà cessé de prier, ils observaient la colombe. Alors, quand je me suis relevé, ils ont dit: «Avez-vous vu cette colombe-là?»

            Et j’allais dire: «Je...» Et a ce moment-là, Quelque Chose m’a saisi, j’ai dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, cette femme vivra et ne mourra pas.» Alléluia! Je pouvais avoir été plus et je ne savais pas plus que ce que j’allais dire dans dix ans, à partir d’aujourd’hui, en ce moment-ci. Mais Il l’a dit. Et depuis ce moment-là jusqu’aujourd’hui, elle est en parfaite santé, elle pèse cent cinquante-cinq livres [70 kg], tout aussi normale que n’importe quelle personne peut l’être. Vous y êtes.

41        Quand on est arrivé en Afrique... Rapidement. Je me suis arrêté, c’était l’unique endroit que je connaissais, je me rendais à Durban, c’est de là qu’elle venait. J’avais promis à Dieu que j’irais. Quand je suis arrivé à Durban, frère Bosworth et moi, nous nous sommes disputés en chemin là, mais la vérité reste la vérité. Je suis allé, nous avions tenu une série de merveilleuses réunions. Et Dieu avait déjà accompli beaucoup de merveilleuses oeuvres, je vous assure, c’était assez pour alarmer n’importe quoi. Même deux prédicateurs de l’Eglise Hollandaise Réformée (Frère Jackson ici sait bien ce que je vais dire), deux prédicateurs de l’Eglise Hollandaise Réformée discutaient. J’ai la chemise, ils–ils me l’ont déjà envoyée, frère...?... Elle n’est pas encore arrivée, ni les peaux de zèbre, ni rien n’est arrivé. Mais ils ont envoyé cette chemise. Ce prédicateur de l’Eglise Hollandaise Réformée est allé parler à un autre, il a dit: «C’est aujourd’hui le jour de notre visitation. Et tu devras écouter.»

            L’autre prédicateur de l’Eglise Hollandaise Réformée a dit: «Il n’est qu’un spirite.»

            L’autre a dit: «Avez-vous déjà vu un spirite guérir les malades?»

            «Non.»

            Il a dit: «Je vais prier pour ton âme», l’un parlant à l’autre. Il est retourné dans la cour, il s’est agenouillé, s’abaissant sous un pêcher, et il s’est mis à prier: «Ô Dieu, aie pitié de l’âme de mon ami.» Et alors, il a dit: «L’Ange du Seigneur est descendu devant lui dans un tourbillon.» Et là-dedans, cela s’est retiré, et un Ange est apparu et Il a posé Sa main sur son épaule, et Il lui a raconté de retourner auprès de son ami. Et quand il est rentré, il a dit ce qui était arrivé. Et le jour suivant, cela a été publié, ce prédicateur s’est retourné et il a regardé, et là sur la chemise de cet homme il y avait l’empreinte brûlée de la main de l’Ange, qui avait été posée sur sa chemise. Alléluia!

42        De gros titres ont paru dans le plus grand journal de l’Afrique du Sud. Est-ce vrai, frère? Là, le frère, la soeur le connaissait. Il se tenait là, ça y est...?... très bientôt, cela m’a donc été envoyé pour être traduit en anglais. Là, les yeux des ministres, comme ceci. Et ils m’ont amené là, ils ont pris ma main gauche et l’ont posée dessus, la main gauche, cela a couvert parfaitement cela, exactement.

            Eh bien, l’homme se tenait là, avec l’homme et la chemise, et le prédicateur le regardait. Et une seconde après cela, oh! pas une seconde, je dirais trois minutes après cela donc, là, il a dit: «Quelque Chose l’a frappé comme du feu au dos, et l’Ange de Dieu était là, Celui qu’il disait être dans le tourbillon; Il a été parfaitement exposé, témoignant; Il disait à l’homme la vérité.» Des signes et des prodiges de tout...

            Finalement, il m’a parlé, disant: «Tu iras à Cape Town, et de ce côté-là, on a tracé un itinéraire.»

            J’ai dit: «Ça m’arrange, Frère Baxter. Nous passons un merveilleux moment ici, des milliers et des milliers et des milliers affluent.» J’ai dit: «Pourquoi ne pas rester ici?» J’ai dit: «Où est Durban?» Je pensais que Durban était en Rhodésie. Ma femme m’écrivait: «Durban, Rhodésie du Sud.» C’est juste comme écrire: «Hammond, Canada.» Voyez? C’est un autre pays.

            J’étais donc... J’ai dit: «Où devrions-nous...» J’ai dit... Frère Baxter a dit: «Eh bien, ils ont tracé un itinéraire pour vous, pour aller par là.»

            J’ai dit: «C’est en ordre pour moi, ça ne me dérange pas.»

43        Ecoutez attentivement maintenant. Je vais terminer juste dans un instant. Alors, cette nuit-là, je me rappelle, quand je suis rentré pour prier, l’Ange du Seigneur s’est approché de moi, Il a dit: «Ne va pas là.» Il a dit: «N’y va pas.» Il a dit: «Reste ici même à Johannesburg pendant encore deux semaines. Ensuite, va à ton lieu pour un repos, pour aller chasser.» En effet, l’homme avait déjà pris des arrangements. Ensuite, Il a dit: «Va à Durban, et restes-y un mois.»

            J’ai dit: «Oui, Seigneur.»

            Il a dit: «Demain, on va t’amener chez un médecin. Mais ne le déclare pas guéri, car il ne va pas se rétablir.» Et Il a dit: «Ne fais pas cela.» Et Il a dit: «Demain, ton organisateur va te montrer un oiseau particulier en train de voler.» Il a dit: «Et alors, tu vas trouver un indigène vendeur de colliers, assis à côté de la route avec un endroit écorché sur le côté de sa tête.» C’est juste exactement ainsi que c’était arrivé le lendemain, littéralement.

            J’ai dit: «Frère Baxter, je ne veux pas aller par là.»

            «Eh bien, leur comité national, a-t-il dit, vous êtes... devez aller.»

            J’ai dit: «Oh! Non, je n’irai pas. Non, non.» J’ai dit: «Je ne fais que ce que Dieu me dit de faire.» Et j’ai dit: «Je ne vais que là où Il me dit d’aller.»

            «Oh! mais, a-t-il dit, penses-tu que le Seigneur ne parle à personne d’autre qu’à toi?» C’est ce qu’a dit l’un des membres du comité.

44        Eh bien, maintenant, mes frères, je ne m’en prends pas aux prédicateurs, vous êtes des hommes pieux. Vous faites beaucoup pour ces réunions et autres, il y a des prédicateurs pieux, mais si jamais vous voulez avoir des ennuis, entremêlez-vous avec un groupe de prédicateurs. C’est vrai. C’est la raison pour laquelle je me garde quitte d’eux. C’est vrai. Eh bien, c’est vrai.

            Ils ont dit: «Le Seigneur nous parle autant qu’Il vous parle.»

            J’ai dit: «Koré avait eu la même pensée un jour.» C’est vrai. J’ai dit: «Je sais...»

            Il a dit: «Eh bien, c’est le Seigneur qui nous a dit de tracer cet itinéraire-là.»

            J’ai dit: «Peut-être qu’Il vous l’a dit. Mais Il m’a dit de ne pas le suivre. Maintenant, vous pouvez décider pour vous-même. Je ne vais pas aller.» Et je suis rentré. Et les véhicules étaient déjà venus.

            Frère Baxter a dit: «Frère Branham, vous–vous allez devoir effectuer un genre de déplacement.»

            J’ai dit: «Eh bien, je n’y vais pas.»

            Et il a dit: «Eh bien, j’effectuerais au moins celui-ci, et ensuite, nous pourrons examiner cela plus tard, a-t-il dit; les gens sont déjà ici dehors, dans l’attente.»

            Et j’ai dit: «Frère Baxter, rappelez-vous, c’est au Nom du Seigneur que je parle. Ce n’est pas la volonté de Dieu.»

            Il a dit: «Eh bien, Frère Branham, c’est glorieux donc.»

            J’ai dit: «Peu m’importe ce qu’ils disent là-bas, Dieu m’a dit de ne pas le faire.» Et on est allé.

            Je suis allé avec monsieur Schoeman, le président. J’ai dit: «Monsieur Schoeman, regardez, Dieu me dit de ne pas faire ça. Vous prenez délibérément possession et vous faites des choses que vous ne devriez pas faire. Rappelez-vous.»

            Il a dit: «Frère Branham, je ne suis qu’un membre du comité. Le comité dit, nous devons faire cela. Nous avons promis à frère Untel de vous amener là. Nous avons promis à frère...»

            Vous y–y êtes. Oui, oui! Peu m’importe ce que vous avez promis à frère Untel, Dieu m’a dit de ne pas faire ça.» Et j’ai dit: «Je–je n’y vais pas.»

45        Il a donc continué, il a effectué une courte distance, environ soixante miles [96 km] hors de la ville, parcourant la petite Klarksdorf. Est-ce là le nom de cette petite ville, Klarksdorf? Passant par là. Nous y allions. J’ai dit: «Arrêtez, Frère Schoeman. Arrêtez simplement. Laissez les autres nous rattraper.» Et alors, ici, ils se sont tous approchés, ils nous ont rattrapés.

            Frère Schoeman est retourné et il a dit: «Vous devez aller lui parler. Il est toujours déterminé à ne pas aller faire cela.»

            Frère Baxter s’est approché là et a dit: «Frère Branham...» Frère Baxter m’écoute maintenant. Il a dit: «Frère Branham, a-t-il dit, je pense que comme ils ont déjà formé ce comité, vous devriez aller de l’avant.»

            J’ai dit: «Frère Baxter, écoutez-moi.» Maintenant, cela va se faire voir, je vais vous montrer la leçon qu’on tire de ça. Peu m’importe qu’il soit mon organisateur, c’est un homme de bien, un croyant, un homme magnifique, un chrétien, plein de Saint-Esprit. Mais c’est Dieu qui est mon Guide. Et Dieu cherchait à me faire comprendre cela.

            Il a dit: «Frère Branham, comme il a déjà... voici ce que vous dites. Vous dites que vous irez chasser à la ferme de Jackson, comme ça.»

            J’ai dit: «Je n’ai pas parlé de la chasse.»

            Il a dit: «Ces–ces frères se soucient des millions de gens qui sont étendus là, souffrant, et vous, vous allez à la chasse.»

            J’ai dit: «Même si jamais je ne voyais point un autre fusil, ou que je ne tirais point un autre coup de fusil, cela m’importe peu. Dieu l’a dit.» Il a vu ce repos entre les deux. Il m’a gardé sous cela trop longtemps, c’était comme si j’avais fait environ trois ans, couché pendant huit mois. Je ne pourrais pas rester trop longtemps. J’ai dit: «Dieu l’a dit. Et je dois le faire.»

46        Ils ont donc discuté et discuté là. Je me suis avancé là, j’ai saisi certaines de ces... je pense, c’était le caroubier sauvage, n’est-ce pas? Est-ce cela? Cela paraissait comme un caroubier, je pense. J’ai arraché des branches de ces arbres, je suis retourné là, là où se tenaient ces prédicateurs. J’ai jeté cela sur leurs pieds, comme cela, et j’ai dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, si nous allons là-bas, à Klarksdorf, vous en souffrirez les conséquences. Vous m’avez amené ici. Je n’ai même pas d’argent pour payer mon retour. Vous–vous m’avez amené ici, et je ne peux pas rentrer; en effet, je ne peux pas rentrer. Il m’a dit d’aller à Johannesburg. Et vous, vous m’avez retenu ici.» J’ai dit: «Vous verrez, comme Paul avait dit un jour, vous auriez dû m’écouter.» Voyez? J’ai dit: «Dieu est en train de bénir là, là même où l’Association Médicale m’appelait le jour qui avait suivi; ils voulaient m’amener à un petit-déjeuner.»

            Ils ont dit: «Frère Branham, vous avez fait pour les gens ici en Afrique du Sud plus que la moitié des missionnaires qui sont venus ici pendant cinquante ans déjà!» L’Association Médicale... ils ont congédié les hôpitaux et les gens sont venus sur des brancards et tout le reste. Oui, oui. Ils ont dit: «Nous croyons la guérison divine telle que vous la prêchez.»

            J’ai dit: «Monsieur, je ne suis pas un fanatique. Je dis toujours ce qui est la vérité.»

            Ils ont dit: «Nous aimons votre façon de vous y prendre. Nous croyons que c’est vrai.» Ils ont dit: «Nous sommes des chrétiens, et nous croyons cela. Et nous vous donnons la main d’association.» Et la chose était là. Vous voyez des photos dans des livres, ou les ambulances, les infirmières, étaient alignées partout. Tout celui qui voulait venir pouvait venir à la réunion. Très bien.

47        Alors, je suis allé de l’avant, et puis, nous avons continué. Quand nous sommes arrivés à Klarksdorf cette nuit-là (Oh! la la!), c’était un discrédit sur la ville. Il y avait des gens alignés sur des collines et tout le reste, pas assez de place pour les accueillir dans la ville, pas de place où manger, pas de place où rester. Je restais chez un prédicateur. Et juste au moment où ils s’apprêtaient à m’amener à la réunion, savez-vous ce qui est arrivé? Une tempête tropicale s’est abattue sur cette contrée. Je vous assure, à partir d’environ dix-neuf heures trente jusqu’à environ vingt-deux heures trente, c’était constamment des grondements, des éclairs et des foudres. Vous n’avez jamais vu une tempête par ici. Vous devriez une fois voir une tempête africaine. Oh! la la! Et comme si cela noierait tout le monde. Nous sommes revenus à la salle où nous étions, je suis resté juste dans la maison. Après qu’ils eurent déjà congédié, alors frère Bosworth est allé là et il a amené les gens dans une petite salle d’un genre quelconque, il a prié pour eux, pour revenir, je suis entré, et j’ai dit: «Me croyez-vous?»

            «Eh bien, c’était juste une tempête, cela peut arriver.»

            J’ai dit: «D’accord. Qu’il en soit ainsi.»

            Et la soirée suivante, ils ont failli geler à mort. Un blizzard est passé par là, il est repassé, et j’ai dit: «Maintenant, me croyez-vous? Demain soir, nous aurons un tremblement de terre.» Voyez? J’ai dit: «Nous sommes hors de la volonté du Seigneur.» J’ai dit: «Vous feriez tout aussi mieux...»

            Ils se sont mis à discuter. «Eh bien, nous avons promis au frère Untel.»

48        Et maintenant, voici, pas pour discréditer... F. F. Bosworth, assis là, est l’un des... c’est un bon ami, et un proche frère pour moi autant que possible, dans ce monde. Ce vieil homme est devenu une partie de mon coeur, comme moi, il est comme mon papa. Mais juste comme Dieu cherchait à me faire savoir qu’on ne peut pas mettre, avec ce genre d’esprit, ou de don, ou ce genre de don, on doit suivre Dieu.

            Frère Bosworth est venu vers moi, et il est un témoin, il se tient là, il a dit: «Frère Branham, je pense que vous êtes en erreur.» Il a dit: «Je crois que si vous suivez ce chemin-là, vers Cape Town, vous verrez infiniment au-delà de toute mesure, le meilleur que vous ayez jamais vu de toute votre vie.» Et frère Bosworth est assis là comme témoin.

49        J’ai dit: «Frère Bosworth, depuis tout ce temps que je suis avec vous, vous avez vu ces visions et vous avez vu comment elles s’accomplissent, et je vous dis maintenant, au Nom du Seigneur, ce n’est pas la volonté de Dieu pour nous de faire cela, nous devons aller à Durban, pas à Cape Town; et vous voulez me dire...»

            Il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, l’une ou l’autre chose à ce sujet, je me demande si cela peut avoir été une fausse vision. Une...»

            J’ai dit: «Eh bien, Frère Bosworth.» Voilà pratiquement mon–mon–mon–mon deuxième papa, l’homme que j’ai aimé, un intime même. Je l’ai regardé et j’ai dit: «Ô Dieu, aie pitié! A quinze mille miles [24.135 km] de la maison, voici mon organisateur, frère Baxter, frère Bosworth, et tout le monde, ai-je dit; ô Dieu, que puis-je faire?» Je suis rentré à l’intérieur, j’ai dit: «Frère, je suis pris au piège. Mais pas par Dieu. Je vous dis, au Nom du Seigneur, je n’accepterai pas cette–cette voie-là.»

            Ils ont dit: «Est-ce...» Eh bien, quelqu’un a pensé à haute voix: «Cela peut-il donc être la volonté permissive de Dieu?» Eh bien, quand quelque chose a été mentionné au sujet de... permissive...

            «Oh! Eh bien, ai-je dit, Dieu peut le permettre, mais ce n’est pas Sa volonté.»

            Eh bien, quand la volonté permissive... Vous savez ce qui était arrivé, Frère Bosworth, tout le monde: «Eh bien, entrez le Lui demander. Rentrez et voyez.»

            Je suis rentré et mon pauvre petit garçon, assis ici derrière moi, nous dormions dans la même pièce. Le jeune Billy est entré et il m’a entouré de son bras, il a dit: «Papa, n’écoute pas ces prédicateurs. Ecoute ce que Dieu te dit, papa.»

            Et j’ai dit: «Prie avec moi, Billy.» Nous nous sommes agenouillés. Evidemment, il était fatigué, il ne connaît pas grand-chose à ce sujet, il est donc monté au lit. Je suis resté là. Vers trois heures du matin, je me suis réveillé. J’ai senti Cela, juste comme un Homme qui se tenait là. Il est passé de ce côté-ci.

            J’ai dit: «Mon Seigneur, ai-je dit, que me disent ces hommes ici dehors?»

50        Il a dit: «Va avec eux, va de l’avant; mais, a-t-Il dit, tu payeras pour ça.» Il a dit: «Tu es pris au piège, mais tu–tu payeras pour ça. Continue avec eux, Je te donnerai la permission d’aller, mais, rappelle-toi, tu payeras pour ça.» Et Il a dit: «Pour ça, va réveiller ton fils.» Il a honoré Billy. Il a dit: «Va réveiller ton garçon», car Billy avait la vérité. Et Il est venu, Il a dit: «Va réveiller ton fils, dis-lui que le matin, il fera un beau jour. L’orage et tout seront dissipés. Et le matin, il fera un beau jour. Ils aimeront t’amener prier pour les malades à l’école du dimanche. Je bénirai cela.» Il a dit: «Et Billy viendra te chercher, avec un homme, un jeune homme, dans une petite voiture noire. Il va prendre un autre jeune garçon sur la route. Et sur le chemin de retour, il va y avoir un indigène (un homme de couleur, comme nous appellerions cela par ici) qui sera debout à côté d’un eucalyptus, près d’un pont, sur le point de frapper un autre. Il sera en safari blanc, sur le point de frapper un autre avec un bâton. Dis cela à ton garçon. Dis cela à ces hommes, afin qu’ils sachent que c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.»

            J’ai réveillé Billy et j’ai dit: «Billy, mon garçon, Dieu t’a honoré, mon fils. Et voici ce qui arrivera.» Et je le lui ai rapporté. Je suis allé vers frère Bosworth. Est-ce vrai, Frère Bosworth? Si c’est vrai, levez la main afin que les gens voient.

            Je suis allé vers frère Bosworth, j’ai dit: «Frère Bosworth, frère Baxter, vous tous, frère Stadsklev, vous tous ici, AINSI DIT LE SEIGNEUR, Dieu m’a dit d’aller de l’avant avec vous, mais c’est Sa volonté permissive, et cela ne sera jamais un succès. Dieu veut que je retourne à Johannesburg, ensuite que j’aille chez frère Jackson, puis que j’aille à Durban pour un mois.» Peu savions-nous alors qu’il y avait la ségrégation partout là, on ne le savait pas jusqu’au moment où nous sommes arrivés à Durban. Il n’y avait pas de ségrégation à Durban, l’unique ville en Afrique du Sud où il n’y avait pas de ségrégation; c’est là que les indigènes pouvaient venir. C’est ce pour quoi nous étions partis. Et puis, quand nous avons...

            Nous avons commencé le lendemain matin. Il y a eu un beau matin. Nous nous sommes réveillés, ils sont allés, et bien assurément, ils ont envoyé me chercher pour l’école du dimanche. Je m’étais déjà préparé, je n’avais pas mangé, je m’attendais à l’Esprit du Seigneur. Et quand Billy est rentré, il a dit: «Papa», et j’ai regardé là.

            J’ai dit: «Où as-tu pris ce jeune garçon-là?»

            Il a dit: «Juste comme tu l’avais dit, il se tenait au coin.»

51        Nous sommes sortis et nous sommes montés à bord de la voiture, Billy s’est assis devant. Personne ne me parle pendant que nous sommes en route, sous l’onction, personne ne parle. Et alors, pendant que nous y allions, il est arrivé que Billy a frotté sa main sur le revers de ma main, qui était posée là, il tapotait ma main. Il a dit: «Papa, regarde là.»

            Et là était un indigène en safari blanc, près d’un eucalyptus, à côté d’un pont, il était sur le point de frapper un autre avec un bâton. J’ai dit: «Tu te rappelles ce que je t’avais annoncé ce matin?» Le jeune homme a pleuré. J’ai dit: «Ça y est, Billy. C’est l’autorisation d’aller, mais nous payerons pour cela.»

            Et frère Bosworth, comme témoin de Dieu, à la réunion suivante même, l’enfer s’est déchaîné. Est-ce vrai? Les troubles ont commencé. C’était comme cela jusqu’à ce que nous sommes allés à Durban. Et là à Durban, là où pratiquement cent mille personnes s’étaient assemblées pour la réunion et tout, c’est là qu’il y a eu trente mille convertis en un jour. Sur le chemin vers là, j’ai attrapé un grand... Frère Baxter est tombé malade le premier. Il est tombé sérieusement malade. Billy est tombé malade. Eux tous étaient tombés malades, tous–tous de mon groupe. Billy et moi, et frère Baxter. Ensuite, je suis tombé malade, très gravement malade, je veux dire. J’étais très malade, je ne pouvais même pas monter à la chaire, à peine, j’étais vraiment faible, oh! très malade. Oh! la la! Et j’ai fini par découvrir que j’avais attrapé les amibes africaines.

52        Et puis, quand on m’a ramené à la maison, j’ai souffert. J’en ai souffert. Quand un petit médecin, qui habite en face, docteur Sam Adair, pour moi... Je lui en ai parlé. Il a dit: «Billy, cette histoire-là peut te tuer en dix heures.» Il a dit: «Ça entre dans la circulation sanguine. Si cela va jusqu’au niveau du foie, tu mourras; ou si ça atteint ton foie, celui-ci éclatera. Si on peut poser un drain, tu vivras. Si cela atteint le coeur ou le cerveau, ça te tuera... Si... ça en finit avec toi dans dix heures. Tu attrapes une très forte fièvre et c’en est fait de toi» Les amibes africaines. C’est un... Ce n’est pas une bactérie; c’est un–c’est un parasite, comme de petites bernacles qui entrent dans la voie intestinale, ça vient des Indiens. Et ça s’attache juste là-dedans, et ça suce le sang, ou la muqueuse, et ôte cela des appareils, jusqu’à ce que ça s’enterre. Il n’y a aucun médicament qui puisse les toucher, pratiquement pas. On n’a pas de traitement, à peine... Et puis, ainsi de suite, ça s’empire sans cesse, et j’en ai eu ainsi continuellement, continuellement. Et maintenant, vous vous demandez pourquoi je n’étais pas dans des réunions pendant huit mois. Et frère Bosworth, voici une autre chose. Je dis ceci au Nom du Seigneur. Quand j’étais à Shreveport, en Louisiane, Dieu sait que je dis ceci.

            J’avais dit: «Satan m’a tendu un piège», alors je que prophétisais sous l’Esprit. Ensuite, j’ai dit: «Il y a quelque chose en Afrique. Priez tous pour moi.» Peu savais-je que c’était parmi mes frères. Mais il y avait un piège. Et puis, quand nous sommes partis de là, le Sud des hommes de couleur, j’ai dit: «Même si j’accepte ceci, nous ne tiendrons probablement pas de réunions entre six mois et un an.» Vous rappelez-vous que j’avais dit cela, Frère Bosworth? Est-ce vrai? Sept mois s’étaient écoulés, on va entrer dans le huitième depuis la réunion.

53        Une dysenterie, on pouvait à peine se tenir debout, tellement on était malade. J’ai prié. J’ai prié. J’ai parcouru la pièce et j’ai pleuré, j’ai prié. J’ai parcouru la pièce. Et j’ai pleuré. Et les gens venaient. J’ai vu venir mes amis, Hyman Appleman et tous les autres; ils se sont penchés par-dessus la table et ont dit: «Frère Branham, ce ministère, ont-ils dit, nous avons été dans des écoles, mais nous croyons que les enseignants sont en erreur.» Ils ont dit: «Nous aimerions connaître le surnaturel.» Et moi-même, j’étais là très malade et tremblant, c’est à peine que je pouvais bouger.

            Je suis allé voir frère Bosworth; nous nous sommes agenouillés, nous avons prié et tout. Rien, on dirait que Dieu avait hermétiquement fermé les cieux. J’ai parcouru la pièce. C’est comme s’Il disait: «Maintenant, la prochaine fois, tu écouteras.» Pendant des mois et des mois, et finalement, docteur Sam est venu là où j’étais un soir; nous étions assis là en train de parler. Il a dit: «J’aimerais que tu pries pour un certain homme, par là, Billy, qui a un... C’est un névrosé. Il est assis dans mon bureau.» On s’est mis à parler. Il a dit: «Qu’en est-il des amibes? Comment ça va?»

            J’ai dit: «Oh! C’est...» Je lui ai parlé de ses symptômes.

            Et il a dit: «Oh! Billy, mon garçon!» Il a dit: «Tu... Il n’y a rien qui puisse atteindre cela maintenant. C’est parti.»

            J’ai dit: «Oh! la la!» J’ai dit: «Ô Dieu, aie pitié, aie pitié!» Je parcourais la pièce.

54        Et un soir, pendant que je parcourais les mers, j’avais dit à frère Bosworth, j’ai dit... il a dit: «Oh! Frère Branham», il m’a entouré de ses bras, il a dit: «Je suis très fier de toi, mon garçon.» Frère Bosworth.

55        J’ai dit: «J’ai combattu un bon combat, Frère Bosworth, j’ai quarante ans.» J’ai dit: «Oh! la la! Je pense que c’est complètement terminé maintenant.»

            Il a dit: «Quarante ans, a-t-il dit, j’avais ton âge avant d’être converti. Mon garçon, tu ne fais que commencer.» Comme cela.

            Et j’ai simplement commencé à réfléchir comme cela, vous savez. Et puis, cette nuit-là, j’étais couché là sur le lit, et j’ai dit... J’étais couché seul dans une pièce avec une petite... ma fillette, ma fillette de cinq ans. Ma femme était dans l’autre chambre. Il y avait eu des gens là toute la journée.

            Maintenant, comme je termine, voici ce qui est arrivé. Ecrivez ceci. Souvenez-vous-en. Gardez-le à l’esprit. Comme cela était prophétisé, Frère Upshaw, et vous tous là en Finlande, quand vous avez vu la résurrection du petit garçon, et autres, vous avez reconnu cela comme cela vous avait été annoncé. Et j’aimerais que vous notiez aussi ceci.

56        Un matin, j’étais couché là vers trois heures du matin. Et je pensais: «Oh! Quel sera mon avenir? Quelle sera l’issue?» Et pendant que j’étais couché là, je suis entré en transe. Et voici venir Quelqu’Un marchant vers moi. Oh! la la! Je L’ai regardé. Il a marché droit vers moi, d’un pas ferme. «Comme tu pensais à ce que sera ton avenir...»

            J’ai dit: «Oui.»

            Il a saisi un papier, c’était comme ça, Il l’a plié comme un papier duplicateur, comme ça, Il l’a déployé comme ceci, Il s’est tenu à côté de moi, comme ça, Il l’a fait tournoyer comme ça, et c’est allé droit au Ciel. Il a dit: «Ton avenir est clair.»

57        Quand j’en suis sorti, j’ai dit: «Ô Dieu, je tenais tant à Te parler.» Il ne vient qu’une fois à la fois. J’ai dit: «Seigneur, Je tenais tant à Te parler. Si Ton serviteur a trouvé grâce à Tes yeux, veux-Tu revenir, glorieux Saint-Esprit, vers moi une fois de plus?» Et alors, j’ai senti Cela venir: Whoouush!

            Et quand je suis allé cette fois-ci, je L’ai vu venir vers moi, Il a dit: «Tu as peur de cette amibiase.»

            J’ai dit: «Oui. Cela va-t-il jamais me quitter et ne plus me déranger?»

            Il a dit: «Plus jamais.» C’était réglé.

            Il est donc revenu. Il a dit: «Tu réfléchissais sur ces choses, comment tu devrais conduire tes réunions, alors qu’on te parle d’un autre homme qui conduit ses réunions.» Il a dit: «Fais exactement selon que Je te conduis de faire. Laisse chaque réunion se suffire.»

58        Juste à ce moment-là donc, Il m’a emporté en Esprit. Ecoutez, Frère Jackson, vous n’avez jamais écouté ceci, personne d’autre. Il m’a placé à Durban, en Afrique du Sud, dans ce même stand. Je me tenais là devant ces dizaines de milliers, et des milliers de gens là. Alors, j’ai regardé et j’ai vu toute cette réunion assemblée et cela a disparu à ma droite. Du point de vue géographique, je me tenais de ce côté-ci. Et cela a disparu à gauche, allant de ce côté-ci, devenant bleu. Et puis, juste devant moi, les rues étaient bloquées, comme cela, avec des gens qui se tenaient là, les mains levées, louant Dieu. Puis, Il m’a fait tourner vers l’est, j’ai regardé dans cette direction-là. Et j’ai vu des gens qui se tenaient là avec des pagnes, on dirait, en pagnes, comme les Indiens en portent. Il y en avait des milliers, ils avaient les mains levées, louant simplement Dieu, criant et louant Dieu. Et je n’arrivais même pas à voir là où ils s’arrêtaient. Et juste à ce moment-là, un grand Ange est descendu des cieux, Il s’est tenu... au-dessus de moi ici, dans une grande Lumière. Et cette Lumière-là, comme celle qui est au bout de l’une de celle-ci ici, des lampes qui s’allument devant une–une grande locomotive et se mettent à éclairer. Et sur le flanc de la colline, c’était sombre et il y avait là des gens pratiquement sur des kilomètres.

59        Et j’ai dit: «Oh! Sont-ils tous des Noirs?» Alors, Il a tourné mon visage ici, en face de moi, une fois de plus vers Durban, et il y avait des Blancs, de beaux hommes et de belles femmes, ils étaient là avec leurs mains en l’air, louant Dieu. Ensuite, Il m’a encore une fois de plus retourner. Et la grande Lumière a commencé à éclairer là loin sur les collines, faisant voir. Alors, l’Ange s’est approché. Et je L’ai entendu crier d’une Voix qui m’a tiré de la vision. Il a dit: «Il y aura trois cent mille d’entre aux dans cette réunion-là. AINSI DIT LE SEIGNEUR, note-le dans ton livre.» J’en suis sorti. J’ai dit: «Mon Seigneur et mon Dieu, grâces Te soient rendues. J’apprécie les fouets et la frappe que Tu me donnes pour T’avoir désobéi. Mais désormais, Seigneur, sachant cela, si jamais je me rappelle, je ne m’attacherai plus à un groupe de prédicateurs, d’organisateurs, ni aucun d’eux, mais je serai libre de faire ce que Tu m’ordonnes. Et j’irai exactement où Tu me diras d’aller, et je ferai juste ce que Tu me diras de faire le reste de ma vie. Et j’essaierai toujours de faire exactement ce que Tu dis de faire.» Et à ce moment-là, Il est encore revenu. Et j’ai vu ma Bible s’élever de la table et s’ouvrir devant moi comme ceci. Ça s’est ouvert là où Paul était dans la tempête et il a dit: «Vous auriez dû m’écouter et ne pas quitter Crète, mais néanmoins, l’Ange du Seigneur s’est tenu à côté de moi, et ainsi de suite...»

60        Puis, Il a ouvert directement dans Josué, chapitre 1, et un doigt a pointé là où il est dit: «Nul ne tiendra devant toi tous les jours de ta vie. Je serai avec toi comme J’ai été avec Moïse.» Et lisant cela jusqu’au bout, les versets, cela est revenu, il est dit: «Fortifie-toi seulement et aie bon courage.»

            Je suis revenu à moi-même. Et j’ai dit: «Mon Dieu!» Mon corps était faible, j’étais sous Cela pendant environ trois heures. Juste à ce moment-là, on frappa un petit coup, venu à la porte. C’était ma bien-aimée femme qui venait avec un enfant sur son bras; elle a dit: «Billy, quelque chose s’est passé.»

            J’ai dit: «Qu’y a-t-il?»

            Elle a dit: «A trois heures du matin, l’enfant s’est réveillée; j’allais entrer. Jamais auparavant dans notre vie, a-t-elle dit, et Quelque Chose m’a arrêtée là à la porte, avant que je parcoure le couloir, et a dit: ‘N’y entre pas. Une vision est en cours et elle ne peut pas être interrompue.’» Oh! Grâce étonnante!

            J’ai dit: «Oui, chérie.» Et je lui ai raconté, et j’ai pris ma Bible et j’ai écrit tout cela sur la feuille de garde, afin de me rassurer de connaître cela, comme cela, et j’avais écrit cela comme ça.

61        Nous sommes allés prendre le petit-déjeuner, et voici ma belle-mère venir, une chrétienne très fervente. Elle a dit: «Qu’est-il arrivé ici ce matin?» Elle a dit: «Je me suis réveillé et j’allais faire la vaisselle et, a-t-elle dit, une Voix m’a parlé, disant: ‘Va chez Billy tout de suite.’»

            Et j’ai dit: «Soeur Broy, l’Ange du Seigneur m’est apparu et m’a dit: ‘Oublie les amibes. Tout va s’arranger.’ Et je vais tenir une réunion qui recevra trois cent mille personnes. Et Dieu, ai-je dit, mon ministère ne fait que commencer.» J’ai dit: «J’aimerais jeter un fondement à cela; j’aimerais tailler en pièces cette histoire d’où cela était venu, me débarrasser de tous ces sangsues ici, des choses qui s’accrochent, afin je puisse atteindre les gens et leur dire ce qu’est la vérité.» Et c’est vrai. J’ai dit: «J’en ai marre de ceci et de ces histoires faites de main d’homme après tout. J’irai là où Dieu peut m’utiliser. Et je vais vivre juste dans ce canal-là, tant que j’aurai la vie.»

62        Je suis descendu là, ils m’ont fait venir, ces hommes, ils ont dit: «Vous feriez mieux de venir prendre le relevé des chèques annulés à cause du revenu.» Ils ont dit: «Vous devez établir une remise.» En fait je n’ai pas beaucoup à payer: sept dollars cinquante cents. Mais il me fallait aller prendre le relevé des chèques annulés.

            Et comme je parcourais la banque, j’ai vu tous ces hommes qui criaient: «Salut, Frère Branham! Salut, Frère Branham!», les caissiers. Et quand je me suis mis à passer, Quelque Chose m’a dit: «Arrête.»

            Et j’ai senti Quelque Chose se poser sur mon épaule. Et je me suis dit: «Oh! C’est juste mon imagination là-dessus.» Vous savez, j’allais avancer. Je me suis dit: «Non. Non. Il y a quelque chose qui cloche. Qui me regarde maintenant?» J’ai regardé tout autour. Je n’ai vu personne. Je me suis dit: «Seigneur, Tu es près. Qu’est-il arrivé?»

            Et j’ai vu le jeune Bobby...?... là-bas, regardant par terre comme cela. Et Quelque Chose a dit: «Avance et parle-lui.»

            J’ai dit: «Comment vas-tu, Bobby?»

            Il a dit: «Très bien, Frère Branham, je pense.»

            J’ai dit: «Tu as l’air triste ce matin, on dirait.»

            Il a dit: «Frère Branham, regarde.» Il a dit: «Tous les membres de ma famille pratiquement sont morts du cancer.» Il a dit: «Je... tout aussi certainement que deux fois deux font quatre, j’ai attrapé cela.» Il a dit: «Je saigne dans les intestins et tout.» Il a dit: «Tu sais, il m’est arrivé la chose la plus drôle, Frère Branham, comme vous êtes ici.» Il a dit: «Ce matin à trois heures, je me suis réveillé dans la chambre et, a-t-il dit, une Voix m’a parlé: ‘Vois Billy Branham aujourd’hui.’»

            J’ai tenu ses mains; j’ai dit: «Bobby, tout va comme cela ce matin.» Je lui en ai parlé. Il y a de cela environ deux ou trois mois. Je l’ai encore rencontré l’autre jour. Il a dit: «Frère Branham, je n’ai plus saigné depuis ce jour-là.» Il a dit: «Je suis guéri depuis ce jour-là», un caissier à la banque. Trois confirmations, cela arrivera. Souvenez-vous-en.

63        L’aimez-vous? Qu’est-ce que j’essaie de dire maintenant? Jésus est ici avec nous. Je vous ai gardés plus longtemps que je ne le devais, oui, plus longtemps. Je suis vraiment désolé. Pardonnez-moi, j’étais simplement enthousiasmé. Mais afin que vous puissiez comprendre que le même Dieu... Combien croient que la Colonne de Feu, la Colonne de Feu qui avait conduit les enfants d’Israël était l’Ange de l’alliance? Faites voir la main. C’était notre Seigneur Jésus. Est-ce vrai? C’était Christ, l’Oint.

            Eh bien, regardez. Il est apparu à Moïse, mais ce n’était pas parce qu’Il était avec Moïse. Il est avec toute l’Eglise. Est-ce vrai? Cela se peut-il que cette même Colonne de Feu que nous voyons être photographiée ici maintenant, Cela peut-Il être l’Ange de l’alliance? Cela peut-Il être notre Seigneur Jésus-Christ? Est-ce l’Ange du Seigneur qui est apparu à Paul là, Celui qui avait dit à Pierre sur le toit de la maison toutes ces choses, comme Il avait fait du temps d’Agabus et autres? N’est-ce pas l’analyse même, les symptômes même, la chose même qu’Il avait faite en ces jours, dans le Nouveau Testament? Regardez donc, chrétiens, vous qui êtes remplis du Saint-Esprit, regardez de ce côté-ci. Alors, le signe de l’Ancien Testament, Jéhovah Dieu, la Colonne de Feu, est avec nous. Et le même Dieu qui était avec les apôtres, notre Seigneur Jésus-Christ, est avec nous, de façon indubitable, par la science, par le monde, par les chrétiens, par l’église, par toutes choses; c’est parfaitement confirmé. C’est pareil aujourd’hui.

            Les deux, l’Ancien et le Nouveau Testaments... Le Dieu de l’Ancien Testament était Jésus dans le Nouveau, et le Saint-Esprit aujourd’hui. Vous le savez. Ne croyez-vous pas cela? Blasphémer contre le Saint-Esprit aujourd’hui, c’est juste la même peine ou pire que blasphémer contre Jésus-Christ, ou Dieu le Père. Ne croyez-vous pas cela?

64        Maintenant, quoi de plus? Maintenant, regardez. Si le monde nous taxe de fous, si le monde pense que nous sommes juste à moitié détraqués par ici... Regardez. En effet, ces signes sont apparus juste là où je suis, et cet Ange du Seigneur et autres, cela ne veut pas dire qu’il n’y a que moi, amis. Qu’est-ce que cela veut dire? Qu’est-ce que Dieu cherche à vous faire comprendre? Il cherche à vous faire comprendre ceci, que je vous dis la vérité. Il me confirme par Sa Vérité.

            Voyez-vous ce que je veux dire? Et je vous parle de Jésus-Christ, et Il descend confirmer que je dis la vérité. Quel genre de personnes devrions-nous être? Les patriarches ont ardemment désiré voir ce jour-ci. Wesley, Moody, Sankey, Finney, Knox, Calvin, eux tous ont ardemment désiré ce jour-ci. Et nous voici aujourd’hui, nous avons peur d’avancer. Oh! la la! Oh! la la! Oh! la la!

            Du fait que le monde se moque de vous, parce que vous avez quelque chose là, les gens vous critiquent. Ils avaient fait de même à l’égard d’Israël. N’est-ce pas que le faux prophète Balaam avait pensé que certainement Dieu maudirait Israël, parce qu’ils avaient fait ce que les églises de la sainteté ont fait aujourd’hui? Chaque mauvaise chose qui pouvait être faite, qui pouvait être faite, ils avaient fait cela. Mais Balaam avait manqué de voir le sang sur l’autel. Il avait manqué de voir l’expiation qui avait été faite, qui était là au milieu d’Israël. C’est là qu’on en est aujourd’hui. Amis, vous êtes appelés et choisis de Dieu. Je n’ai pas honte de m’identifier à vous. Je suis des vôtres. «Je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu’ils appellent une secte.»

65        Il y a dans votre église des choses que je n’approuve pas. Il y a des choses que vous faites que je n’approuve pas. Parfois, j’ai envie de vous donner un fouet pour cela et des choses semblables. Mais tout le temps, au bout de compte, vous êtes mon frère et ma soeur. Vous êtes les miens. Et je vous aime.

            Quand il y avait un groupe de Branham, nous passions dans la cour arrière, nous nous battions et nous nous giflions les uns les autres, mais nous ne laissions pas quelqu’un d’autre nous gifler. Voyez-vous ce que je veux dire? Je suis avec vous. Et vous avez une vérité, car, sincèrement, sans la connaissance peut-être, vous êtes tout embrouillés sur ceci, cela ou autre; mais vous êtes venus avec sincérité vers Dieu et vous avez cru en Lui, vous L’avez accepté et vous avez cru cela. Et Dieu, en retour, vous a donné le Saint-Esprit comme un témoignage. Et maintenant, les conducteurs sont venus avec les dénominations et ils vous ont divisés en sectes, ils vous ont amenés à haïr votre frère et à tourner de ce côté-ci et de ce côté-là. [Frère Branham frappe quelque chose.–N.D.E.] Vous ne voulez pas de cette chose-là après tout.

            Regardez, remarquez. Mais tout le temps, peu importe que vous soyez membre de l’Assemblée de Dieu, ou de l’Eglise de Dieu, ou des Pèlerins de la Sainteté, ou de je ne sais quoi, si vous êtes né de nouveau, vous êtes frères et soeurs en Christ. Et tant que le diable peut vous garder divisés et fâchés les uns contre les autres... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            [La portion suivante était au début de la bande du service du soir.–N.D.E.]

66        Oh! Comme je me sens maintenant! Notre Père céleste, je T’aime de tout mon coeur. Ton Esprit est en train de se mouvoir dans la salle. Mon âme semble être emportée. Ô Jéhovah, Toi qui es venu et qui Te tiens ici sous forme de cette Colonne de Feu, alors que le monde ne peut pas dire que Cela n’est pas vrai, ils voient Cela. Cela est là, scientifiquement prouvé. L’Eglise croit cela. Ô Dieu, et Tu parles chaque soir, Tu confirmes que c’est la Vérité.

            Certes, nous ne sommes pas importants dans ce monde, nous sommes méprisés, mais, ô Dieu, nous croyons que nous sommes acceptés en Jésus-Christ, et Lui en retour, Il nous a donné le Saint-Esprit. Nous L’aimons, cette glorieuse troisième Personne de la Trinité qui brûle dans nos coeurs. Et nous L’aimons. Ô Saint-Esprit, je Te remercie pour Ta conduite divine et pour la façon dont Tu m’as conduit ici à Hammond. Et, ô Dieu, dans cette grande affaire d’hier soir, ô Dieu, bénis cette jeune femme. Fais-lui, Seigneur, gagner âme après âme parmi celles qui sont perdues là. Accorde-le, Seigneur.

67        Descends ce soir, Seigneur, et puisse ceci être infiniment au-delà de toute mesure ce soir. J’ai parlé juste de certaines choses de ce qui est la vérité. Tu as confirmé pour être sûr que c’est vrai. Et, ô Dieu, ceci peut être ma dernière visite à Hammond avant que les jugements de Dieu frappent. Mais si c’est le cas, j’ai livré ma voix autant que je le sache. Tu as parlé de même, que j’ai dit la vérité. Ô Dieu, je Te confie cela désormais. Je vais de l’avant, dans cette série de réunions maintenant, le reste de cette semaine, faire tout ce que je sais faire pour Te servir et parler, comme Tu l’aurais fait.

            Bénis tout le monde. Qu’Il n’y ait aucune personne faible parmi nous quand on arrivera le dimanche soir, d’ici une semaine. Accorde-le, Seigneur. Je le demande, au Nom de Ton Fils Jésus. Amen.

            Très bien. Frère Bosworth, veuillez venir occuper la chaire. Que Dieu vous bénisse.

E-1 Brother Baxter. It's all right. Good evening, friends. I'm very happy to be here. God bless you, Brother Upshaw. I'm so happy to see him; I didn't think he would get back in time. But he was telling me he had been up and back, and been many places, and met thousands of my friends in--in the Scandinavian countries, and very happy to get to see him again.
Heard he got an infection in his feet. Missionaries have a hard time, Brother Upshaw. I had some of my own. I--I know what it is to--to be a missionary. They confront everything, all kinds of perils, and dangers, and sicknesses, and diseases, and so forth, but God delivereth him out of them all. The God that could heal you after being an invalid for--for sixty-six years, can sure take care of an athletic foot, can't He? That is right.
Now, today I am very happy to be here. I never knew, and I, when I come, I told you that coming in this place without an air condition, and under the circumstances, and everybody telling me, "You're going to graveyard. Boy! They'll all die in Chicago." And so forth, not to go, but the Holy Spirit told me to go. And I minded the Holy Spirit.
And yesterday afternoon, little did I know, that what was taking place. But He did last night. Something happened last night. You'll hear of it later. It was just before it happened, I said. Yesterday afternoon, I didn't know my boy was over in the bed, had went out and got hot, felt a little ill, and couldn't come in the service. I thought he was down here giving out prayer cards. And I found him over there in the bed, and I said to the wife. I said, "Something is just fixing to happen. I don't know; there's something strange." And then, I went on down. I went over to Brother Baxter's room, the prayer room where he's got. I went in. I said, "Brother Baxter, something is just fixing to happen."
He said, "Think anything's wrong, Brother Branham?"
I said, "No, it's to--it's to the good. It's the Angel of the Lord fixing to do something." And then last evening here He did it. You'll hear of that last nights meeting for a long time.
And now, I'm at liberty now. The Holy Spirit... There maybe many more things happen during the time of the service, but I see now from the depths of my soul, why the Holy Spirit sent me here to this place.

E-2 Now, this afternoon, it's my privilege to speak about, concerning spiritual things, or my life's story in the spiritual line. And I just spoke to Sister Upshaw, and she says that they're going to be here a couple of days, so no doubt, he will be speaking, and you'll be very happy to hear them speak of their tour, and about Brother Upshaw's healing. I know you'd all like to hear him tell about it, the night out there, and how that the Holy Spirit revealed who he was, where he come from, all about his life, and--and spoke his healing, after being an invalid for many years, laid in a wheelchair, rode on a bed, and, oh, so forth. And then, finally after being a man up in his eighties, then God in His infinite mercy spoke to him, and now He's made a missionary out of him, after he's eighty something years old. That's God. That's God working.
And so, I will let Brother Upshaw just leave that version, so he can tell it himself, he and sister, and let you hear the story of how it happened.
Now, I... By the way, that gives me just a very good start to what I'm going to speak about. Is God in His infinite mercy, and His--His sovereignty, and His will, how God does things, and it's all through an act of grace of God, nothing that we have to do with it.
Now, first I want to read some Scripture, and then I won't take too much time, because I want you back here tonight. For I believe after the breaking forward, last evening, of this which I have looked forward to see, now most anything can happen now. See, now it's free. But Satan has pushed so hard; maybe he will stop now after he tried to keep that out. And I didn't know about it, until I... When I got home and I was in... I told the wife, I said, "Something taken place. I can't make it out. Was in the meetings, something happened that seems to be... And then they let me alone at nighttime, and this morning after I'd came back around, and normal condition again...
Sister Baxter came over and said, "Brother Branham," and He begin to reveal it, what had taken place last night. I said, "There it is; that's it." I knew then, by the Holy Spirit, that what the Lord wanted us here.

E-3 Now--now, tonight we're expecting something great from our Lord. The time is running short now. And this morning, definitely, I was definitely led after the closing of this meeting to begin next week in Zion, Illinois, right around the bend. And so, I know the Holy Spirit is leading me that way. One things I promised that I'd give the people years ago, it was a--a certain thing that happened there that someone... I'd have been before, but I told the people when I left Zion; I said, "I will return." And a man of honor will keep his word.
And then, I thought, sometime... And now just while we're in this center, it seems like He's leading me around there. There's a great stadium place, or arena, down there in Chicago, setting waiting, if the Holy Spirit should lead. There's one setting there at Battle Creek, waiting. There's one down at Twin--Twin Cities, waiting. There's an auditorium setting down here that seats ten thousand people, free, five hundred ministers laying at my house, Methodist, Baptist, and all different kinds, with their name on a paper to cooperate. But it's where the Holy Spirit says move.
Now, He might tell me to go out here to a little where there'd be ten people in a church. Just where He says go. That's always best, isn't it? It's always best. Just leave--leave with Him, leave it to Him.
Now, you just keep praying for me. And I'm asking the Lord for something that He will just speak to me and tell me that--that I can do. If you'll just do that for me, I will be so happy. It's nothing for myself. It's not no, nothing for... only give me more strength and--and so that I can stand longer in the meetings. But it's something I want Him to do so I can help His people. It's not in gifts and callings, and things; them things are... That was made up back yonder before the world began. I can't get out of His predestinated will. He's already willed me what to do. But it's just something I would like to do along another line. That I would like for Him to tell me that I could do it, nothing about gifts, but just souls.
All right. Now, I want to read maybe, a few Scriptures. I will read one here anyhow, and quote a few more to you. Now, I told you I would tell you my life's story this afternoon. Next Sunday, maybe, my life's story and the regular form, but this Sunday I want to speak on the spiritual side. How many Christians is in here? Let's see your hands, way up high. That's... I believe it's a hundred percent flat, Christians, or at least ninety-nine and nine tenths that.

E-4 Can you hear me all right? Can you hear me up in the balcony, all right? Over here? Every... Okay. Well, that's fine. I just thought, maybe I... I wasn't speaking loud enough. And looks like with all this around here, I should be... Somebody ought to hear, shouldn't it? With all this mass, it's like being over in Africa again, Brother Jackson, so that, so many microphones. In Africa if you'd--you'd interpret all the--the interpreters, you'd say, "Jesus Christ is the Son of God," and here would be one tribe that's say something another, and then wait, and have to wait till the next man he interprets for his tribe, and the next man for his tribe, and next... Why, you can go get a sandwich time you got back to say something else, almost, time you went through all the interpreters. But God was there. They was listening to every move, and they looked eagerly. You talk about setting in a hot room, they set there in the tropical storms, and the lightnings and the solid flash, everywhere the rain pouring into their face. They just set there, and those black backs just setting there, and listened, in waiting.

E-5 Not only the black man, the brown man, the yellow man, the white man, and all of them, set right there. Ladies wore a dress, just drenched, setting there by the thousands, and them storms a going. Those Mohammedans standing there in the--standing there and the longed hair women, like that, and just drenched, and when you'd walk up like that, they'd fall on their face, and holler, scream out, just fall right prostrate on the ground: a spirit of worship. They called me Krishna, is one of their gods, you know, and so we have... They hear me saying, "Christ," and they didn't understand English, so they thought I said, "Krishna." So they thought it was Krishna, their incarnated God. And so, we stopped them and told them it was Christ, the Son of God, that I was His servant. And that's what these things were doing. For sitting right in the meeting, out through there, the people language, you'd see the Spirit of God move over somebody, and you'd have them to stand, and when you'd speak the interpreters would have to look see who it was, and then maybe a language that maybe, they'd go to giving out visions, two different languages, like that, and tell them where they was at, and what they done, and what was wrong with them, and where they had been. And the Lord would heal them. And then them people would just scream and fall over. It was God that was... that they was--they was ready.

E-6 Now, in Jeremiah I want to read a--a portion of the Word. I want to read from the 1st chapter, and the 4th and 5th verse of Jeremiah. And then from there, I will quote two or three Scriptures, and then try to get off the platform within an hour, if I possible can, so you have time to go home and get back.
Then the word of the Lord came unto me, saying, (Jeremiah, the prophet speaking.)
Before I formed thee in the belly I knew thee... All this... Before I formed thee, I knew thee; and before thou comest forth from the womb I sanctified thee, and ordained thee a prophet unto the nations.
Then said I, Ah, Lord God! behold, I cannot speak: for I am a child.
Now, the reason I read this... Now, what I want to... Now, not... I'm not preaching. I just want to explain something, and I want all of you to try to give me your undivided attention if you can.
And now remember, now especially to these ministers over here. I may be way out of line on these things; if I am, I am ignorantly out of line. See? I--I do not know any different. And the only thing that I know of by the Scriptures come to me directly by revelation. See? So that's the way, that I... only way I know it. And if it does not just tie in with the way that you believe, I will ask you this as my brothers, my sister, not to fall out with me, but to bear with me, for I will be the weak one then. And--and I... And pray for me that God will lead me into the Light, what is truth (See?), if I be wrong on my Scripture, explained. For as I said here tonight, I don't know too much about the Word, the Book; I just know the Author real well, the One Who wrote It, the Holy Spirit.
Now, to... Here in Jeremiah, before he was even formed, before he even came into the world, before he had his first existence, before the germ ever become a germ. Then God knew him, He said, and He had sanctified him, and ordained him a prophet to nations before he was even born. You see?
Now the first thing I'm getting to there, is to know this: that it is God's grace, that any of you are saved today. It wasn't your will to be saved. Man by nature is a--is a rebellion against God. And he rebelled in the garden of Eden, he's fallen from grace, and run from God, and he hid from God, and it's the nature of man to do that.
Now, the Bible also says gifts and callings are without repentance, not what you repented, not none of your righteousness. Not gifts and callings are without repentance. It's God's foreknowledge of what He has...
I believe that God in the garden of Eden, before the garden of Eden, I believe that God knew the end from the beginning. I--I believe that. And that everything in the great clock, the great picture, is just moving in, and nothing can stop it. It's going to be just exactly according to what God said it would be.
Now, I think to you and I, and the best things that we could do, as advising you as God's servant, weighing every word that I'm saying, because I realize this, that I'm in contact today with about six or eight million people. Watching, they watch the words that I say, they weigh what I say. They... The nominal world, the church, doctors, lawyers, monarchs, watching, stood in the meetings, great man healed. And they've watched it. They've laid it up. They'll write in and tell me, but many of them like Nicodemus, don't... They walk in at nighttime, or write in, or something like that, but afraid to walk to the platform and say, "I take my side with it."

E-7 I've never been ashamed and God help me, to always be man enough, to stand up and speak my convictions. For if I'm not, I'd be a traitor to Christ. I believe in the old fashion baptizing of the Holy Ghost. I believe that a man's got to be born again, or he's still a sinner. I believe it's only through the grace of God that he's called in the Holy Ghost. We do not receive the Holy Ghost by faith believing. It's the free gift of God given to us by God's grace. That's where I different with my own church. The church that I come from, the Baptist church. They said, "You said you receive the Holy Ghost when you believe."
I said, "That's contrary to the Bible."
Paul said in Acts 19, he asked those Baptists up there that was following Apollos; he said, "Have you received the Holy Ghost since ye believed?" Not when ye believe, but "since you have believed." You believe first and the Holy Ghost is the gift of God (See?), comes to you. It's a different... Here... Altogether different from being saved, being called out in God.
Now, therefore, you'll have to see; I--I believe that man's spirit was made before all the supernatural was made before the natural. I believe that everything in the natural line works in harmony, or should, with the spiritual. In otherwise like this: When a baby is born, when a person is born of the Spirit, ministers... There's three elements that came from the body of Christ, to make up the spiritual body of Jesus Christ. Do you believe that? Water, Blood, Spirit, that's just what come out of His body. Is that true? Well, that's just exactly the elements it takes to go through to get into His body, the elements that...?... That constitutes the new birth, three elements: water, blood, spirit.
Now, watch this. In the natural realms, when a baby is born in this world, what's the first thing in a normal birth? Water, blood, life (Is that right?), spirit: three things, all the things of the natural. Oh, if we had time this afternoon, just to dwell right in there, and show you what workings of demons are. Maybe I will.
A couple afternoons this week, I want to speak myself (See?) in the afternoon meetings, on what demonology. People speaks of demons and don't know what they are. When you're out, just having some kind of a thought, "Well, demons are this or that." But when you meet face to face and converse with them, and they try to move you in some in other way... And I will say this, friends, my Bible open before me this afternoon, I've only... When demons has met me, and I've spoke to them, not just some mythical, makeup, or think, or feel their power, I mean talk face-to-face, as I did with you. And I've tried this to be sure. I've had them to stand there, and look. And I'd say, now, I don't mean the--some person that's possessed with a demon, I mean, the form, outline of a demon standing there like a dark shadow, speaking. And it threaten at me, and I'd say, "You're wrong. And you know you're wrong. For it's written in the Scripture..." See? And he'd stand there not to answer me. And he wouldn't answer me.
I'd say, "In the name of high heavens, answer me." And he wouldn't do it.
And I'd call him all kinds of names, but whenever you name that Name Jesus Christ, he will answer.
I've seen it, I know, and God knows as a witness, as I stand here this afternoon, that is the truth. But, brother and sister, you better know what you're doing. You'd better be careful. And you'd better be sure that you understand. Don't walk out there; stay right where God's called you, until you know what you're doing, for it's a dangerous thing. See?
Now, of course, there is things that God has revealed, and I'm not wanting you to think that I'm a mystic; I am not a mystic. I am a child of God by faith in Jesus Christ. But there's things in the spiritual world that you can't speak out to people. The closest person to me, I guess, in the world is my son and my wife, as I know of, my mother. And they don't know no more about it, and I've told them no more than I tell you, because it's an individual affair.

E-8 But now, gifts and callings are without repentance. If God sees the hour, sees the place, sets the thing in order, and it happens just that way. Now, there's no way at all to try to--to get out of that, because it's going to happen. Now, the thing for every individual to find is his place in God, what God has called you to do, and then abide in that place.
What if this afternoon, I'd try to change my meetings and like, Brother Roberts over here is holding his?
Someone came to me and said, "Brother Branham, Roberts prays for five hundred while you pray for two."
I said, "But I am not Brother Roberts." See? Brother Roberts, God tells him what to do. That's between God and Brother Roberts. Brother Roberts is my dear friend. I love Brother Roberts. Before he ever started his healing services, he was setting in the front row, like that, walked back behind the platform and talked to me on healing, when he'd seen it done. He was holding a little meeting for a man over there in Kansas City. You was along, Brother Bosworth, when it happened. We got a pictures, the same night, standing together.
And Brother Roberts can organize his meetings; he knows where he's going to be two years from now. His meetings are already set up with all the ministers cooperating, and bringing them together, and sponsoring of his meetings and things like that. And everybody's looking forward to it, and planning for two years from now. The only things keeping him from doing it, would be tell something that was wrong, or either die.
I can't set my meetings like that. Mine's a different ministry. I might be here tonight, and in the morning God might send me to Battle Creek, Michigan. And the meeting will close in the morning. See? I can't... That's the reason I don't have papers. I started with that "Voice of Healing" one time, and oh, my. You see how that went. All right. You can't do it. You can't...
And now--now does that say, Brother Roberts and them, they're men of God. All of them, I believe everyone that professes to be a Christian, is a Christian if he lives the life. And I think Brother Roberts is a good man. And I think Brother T. L., Tommy Osborn is one of the finest little Christian men I ever met, nearly, Tommy Osborn. He's a man after my own heart, a convert to Divine healing in my own meeting, which stood there on that... Watched as that night at the Portland, seen that maniac run at the platform, say, "I will break every bone in your body, you hypocrite." I was just speaking. The man weighed some three hundred pounds, arms about like that. Said in his teeth, he said, "You hypocrite, you snake in the grass." Five hundred preachers, about, moved back, went back, and Brother Baxter was with them, moved back.

E-9 Two little police that I had just led to God, went out there to grab the man. I said, "This is not a flesh and blood affair." Sixty-six hundred people setting, or six thousand six hundred people, setting, besides what was in the street, everybody breathless... I weighed a hundred and twenty-eight pounds then. I turned around to him, never said a word. You better know what you're talking about.
So he said, "Tonight, I will prove that there's nothing to you but a hypocrite." He said, "I will break every bone in that little frail body of yours." And he threw up them arms, and he was well able to carry out his threats, physically speaking. He come walking towards me with his teeth set and his eyes a-rolling like that. He went--got real close to me and said [Brother Branham makes a noise of spitting--Ed.] spit in my face, said, "You snake in the grass, you--you posing to be a man of God."
I never said a word. I was waiting for the Angel of the Lord to speak. Mine was no good.
And he said, "Tonight, I will break every bone in your body. I will knock you in the middle of that congregation out there."
Just about that time, Something went [Brother Branham makes a sound--Ed.] I said, "Tonight, because you made this challenge, you'll fall over my feet: THUS SAITH THE LORD." There you are. Now, six thousand six hundred people waiting breathless, both challenges was made. I had to look up like that to see him.
He said, "I will show you whose feet I will fall over, you snake in the grass." And here he come like that, drew back his big fist, and just about ready to strike me.
As he did like that, I said, "Satan, come out of the man."
And when he did, he said [Brother Branham makes a noise--Ed.] He turned around like that, and his eyes bulged out, his tongue flew from his mouth; he whirled around on the floor, and fell onto my feet, and pinned me on the floor, till the police had to run him off of my feet, for he could get up. Now, both prophecies was made; there it was at hand.
Tommy Osborn happened to be setting looking at that; he went home, got him a hammer and nails, and nailed the door open, said, "I ain't coming out of here, God, till you do something for me." He said, "I'm staying right here." He prayed for several days.
He come down, was setting on the porch; Brother Bosworth was sitting there with me. He said, "Brother Branham, do you think God would answer my prayer?"
I said, "Now, look Brother Osborn, get started on the right foot. Now, you can make a lot of noise, or anything, and people will follow you; but remember, your ministry, you'll answer before God for it someday." I said, "There sets an old oak tree on my porch," referring to Brother Bosworth; I said, "who knows about Divine healing. Crawl up under the tree and talk to him a little while." I said, "If you'd have been called with a gift, you'd have knowed it way back yonder. Gifts and callings are without repentance. You are at least a preacher, and every preacher by general orders, are to pray for the sick."
Not only preachers, but the deacons, and the lay members, "Pray ye, one for another." Every Christian in here has just as much right to pray for the sick as I, Brother Bosworth, Brother Baxter, Brother Roberts, or any other man there is.
And what does them men do? The only thing they can do is preach the Word of God so clear that you'd see it and accept it. There's nothing in the man that would heal, nothing in his prayer that would heal, it's not you're... Here--here stood a guy standing here; maybe he's standing here an unbeliever. And I could pray for him all night long with a toothache and never heal him. He's got to have the faith. It's that man. It wasn't I could heal him; but he's got to have the faith of Christ to receive his healing. See what I mean?
So Brother Osborn did just that. He got with Brother Bosworth and stayed with him for about a year or so, I guess, or something like that, different places together, till he found all the techniques of how to use the Scriptures.

E-10 I met him here not long ago in New York, when he was standing on in Cuba there, and different places. The man had twenty or thirty thousand people in the congregation, said, "Are you tired, Brother Osborn?"
He said, "I've never laid my hand on a person." Said, "What have I got to be tired about? I just preach thirty minutes and go home."
I said, "How do you do it?"
He said, "Brother, I stand out there, and I take the Word of God," said, "now, don't come talk about any gifts and things, like this. The gift that I have is explaining the Word of God." He said, "And the Word of God will defeat Satan."
And that's the truth. It'll defeat Satan anywhere, any place, any time. And he begins to explain and tell, and just move in that Word like that, till Satan is so well built in, he can't move. The audience sees it.
Said, "How many of you believe It now and want to accept It." They raise their hands like that. Said, "Come up here and testify." And Brother Osborn gets in a chair and sets down and listens for about two or three hours, them testify. Say, "Hallelujah," and go on home, come back the next night and explain It again. Get more done of the Lord. The man is right, absolutely, a hundred percent right. And he is. No fundamentalist or nobody else to put a finger on it, 'cause there it is in the Word of the Lord.
You got a right to question? You question God then on it. Tommy Osborn, is one of the most powerful evangelists in the fields today in the realm of Divine healing, because He knows the Word of the Lord in the Bible.

E-11 Now, gifts and callings, now, let's get back to what they are. God sets them aside. God places them in the church as He will. God gives severally as He will (Is that right?), not as I will, but as He will. Now, if God wanted me to be a--a lay member of the church, I'd be better off a lay member, than I would to be a preacher. See? Because I will only bring reproach somewhere along the line, and it'll be something that'll bring reproach.
If He called me to be deacon, it's better for me to be deacon, than it would be to be a minister. But if He called me to be a minister, I'd be better off a minister, than I would be a lay member. It's wherever God has called us, and set us in the Church for His servants. Then we fit better.
Now, I want to give you... Oh, with that background, I'd give you the experience of my life.
Many people has misunderstood me, dear Christian friend. I'm--I'm misunderstood today. I--I've tried to make it just as plain as I can, yet in all of it, there's no way at all for me to get it to the people. It's got to be a revelation coming from God to understand it. See?
Now, this--this gentleman setting here, the Congressmen of the United State. How long was you in Congress? About seventeen years wasn't it? Yeah. Nine years, eight years, eight years, as a Congressman. You was the senator, I believe, of Georgia, and many high offices, and was a cripple from a little bitty boy. How did I know that man? I never heard of him. And God knows, till that day I never heard of him in my life. I don't need a congressman, and a statesman, and so forth. I've--I had a grammar school education, and the rest my education was with a hoe out in the field somewhere, or a pair of mules. See? I--I never knowed no much about politics or anything.
Now, the only thing that I knew out there in that night, was my rifle in the woods, and my dog, and a lantern. I learned that there was a Creator, and by supernatural ways. Then by revelation, by vision, by power, God spoke that man's life out to me. Not only that, but here every night... There has been no meeting since I've been in America in the last year, that my manager and son has told me, has been any more balanced out with a pure unadulterated powers of God moving through the church, than has been taking place right here in Hammond, in any of my meetings. Lay your finger on any of it. It's absolutely, every time, perfect. Is that right? Seeing things that's been done.

E-12 Now, I'm told by my mother and my father... Now, my dad was a logger in the woods. My mother and father were married when my mother was fourteen years old and my dad was eighteen years old. I was born when mama was fifteen years old: just a child having a child, that was all. I was born, only weighed five pounds, little bitty fellow.
I lived in a little old log cabin. The picture hangs in my house today, that a person painted for me in California, of the little old log cabin. And in there, in this little log cabin, that morning on April the 6th, when the midwife opened up the window, so the light could shine in to show--let mama see what I looked like, and papa. When they looked in the... In there was Light come whirling through the window about the size of a pillow. And it circled around where I was, and went down on the bed. Several of the mountain people were standing there. They were crying. My people back before me were Catholic. I'm Irish on both sides.
And so they were... They... My people, not my mother and father, because they'd gotten away from the church. And then, they didn't know what happened. 'Course, you know how superstitious the mountain people is, said, "That young'n that was borned over yonder on the hill," you know. "There was a Light appeared over yonder in a room. Wonder what kind of a young'n it'll be." See? "He will be born somewhere. He will be certain, certain things." You know how mountain people are. All right.
Now, that was all I knowed till I was about, all I know of, in the supernatural line till I was about three years old. My father was hauling logs with an ox. I guess you never seen a yoke of ox. They used to drive them in the mountains there, and then they'd take all the logs and put them in the river, and raft them, and go down the Cumberland River into the--on down into the Mississippi, or down into the Ohio River, come down the Cumberland River in rafts.
And pop was hauling logs with a ox, with the other man, and one day, as a little boy, with my little brother, who'd came on the scene then, who is in glory, today... I had a rock, and I'd walked out behind the house, where there was a little branch that run down behind the cabin; I picked this rock, and I'd throw it down in the mud. And you know how a bunch of loggers would be, just about like a bunch of--of sailors, I guess, on a high sea. They was always teasing me and going on. And I guess, I was a pretty bad little boy. They'd tell me how big a muscle I had, and how to blow it up with my thumb, you know. And I was telling my little brother what a big muscle I had. And I'd throw it down at the rock, and how deep it would fall in the mud.

E-13 My little brother waddled his way back to--towards the house; and he was as far as, oh, fifty yards from the house, perhaps. He'd went back to the house, and I was still playing around the little branch. I heard a bird setting up there, and the bird was chirping. And I listened at him, and he was whistling, might've been a robin, or something, a whistling, making a song.
And then, coming down through there, came a Voice. Now, remember, friends, this Bible lays open before me when I say this. Now, whether it come from the bird, from the tree, I was just a laddie boy, and didn't know. I cannot say. God knows. I do not. But a Voice spoke to me, that I was going to live near a city called New Albany. And about a year from then, or less than a year, my father came to Indiana, and we've lived within four miles now, and I've been raised within four miles of New Albany, Indiana.
The next appearing that I knew of It, I was about seven years old. I'd entered school. In them days the kiddies didn't go to school till they was about seven. I'd just entered school, and I loved fishing, and I wanted to go fishing. And I went out in the back of the pond, the old ice pond, dad worked for a millionaire then as a chauffeur. And I was... And my father did which was wrong. These are the things I do not like to say, but, brother, sister, when they're truth, no matter if it's against me or for me, I must tell the truth.
My father did wrong. It was during the time of prohibition. He drank heavy. And he made what he drank and made it for others. Then packing water, I had to, to one of those still's one night, where him and another bunch of men... I could not go fishing. And I had to--to pack the water.

E-14 And coming down along a lane, which many people right here in this building now, that I see, Brother Ryan, for one, setting here, Brother Bosworth, for another one, sitting near, and Brother Baxter is near. I've taken them right to the place; they've seen the place and all about it. People come from Canada, and everywhere, going in there wanting to see that place, know where it's at. And there, One spoke to me from out of a tall poplar tree, that said, "Don't you never smoke, drink, or defile your body, for there's a work for you do when you get older." Why, it liked to scared me to death. I run home. Mother thought I was hurt or something, and--or bitten by a snake.
Then a few days after that, setting... That was my first vision, setting out there under a big silver poplar tree in the front yard, where the tree stands yet today... Standing out there in the front of that place, I seen Something, like yesterday afternoon, I seen Him coming upon me, that I never... I didn't know what it was. In a little bit I moved off, and I looked, and I seen moving up out of those bushes down by the river, and along there came a big bridge, and it spanned across the river. I seen men dropping off of it and losing their lives.
And I went in and told mama. She said, "Honey, you went to sleep."
I said, "Mama, I was not asleep." I said, "I was setting there. I had a funny feeling, mama." I said, "Oh, I'm scared, mama. What's the matter with me?"
She said, "Oh, you're just nervous, honey."
I said, "Mama, something... I don't want to feel this way." And it was Something moving. And just... She wrote it down. And twenty-two years from that time, the Municipal Bridge which spans the Ohio River run across at the same place, and the same amount of men dropped off the bridge and lost their lives, just exactly. From that it would take... Some of these days, I want to set on a tape recording, and tell it in detail, which would take hours, and hours, and hours, to go into the things from a little boy, that I'd see things. I seen the '37 flood coming. I remember, I stood right on Fall's City Transfer Company; many you all acquainted with Jeffersonville, knows where that's at. I stood there and was preaching. I'd become a minister then. Many other things happened along the line, oh, it's numerous. How It would tell me to watch at a certain place, do a certain thing.

E-15 One time while pop was trying to get me to take a drink of whiskey, and I said... They called me a sissy, and I said, "Give me the bottle; I will never be called a sissy."
My daddy said, "You... I raised a bunch of children, but one of them's a sissy, and that's Bill."
I said, "Me, a sissy?" I said, "I'm sick and tired of being called that." And I had taken a bottle, and pulled the stopper out of it, and started to take it up to take a drink; I said, "I will show you whether I'm a..."
The man said, said, "You mean to tell me you're a Branham, an Irishmen, and won't take a drink?"
I said, "Give me the bottle." And I pulled the stopper to take the drink. When I started up, God Almighty in His grace stopped me from doing it right there, or I would've done it.
And I remember as a little lad, then setting in school, and I seen what whiskey had done to my home, how I went to school with no shoes on, no shirt on all winter and my coat buttoned up like this.
I was reading where Abraham Lincoln got off the boat down in New Orleans and during the day of slavery, and seen them taking a great big, burly colored man and his little wife, and his two kiddies, screaming, and crying, and praying. And they was auctioning him off there to breed him amongst bigger women, to bring forth a bigger bunch, healthier, fatter slaves. And that little mother standing there, and old Abraham Lincoln took his off of his head, hit his fist, and said, "That's wrong. That man's a human, just the same as I'm a human. And someday I will hit that with all I've got, if it costs my life." And he did.

E-16 Here not long ago in the coliseum where that dress lays and his blood from the assassination... I was in that coliseum, I seen an old darkie, little rim of hair around the back of his head, white as wool, walking along with hat off like that, stooped way over. He seen something and jumped back. I seen him bow his head and the tears running off his black cheeks. I seen he was saying a prayer, praying. I stood near him till he got through praying; he raised up his head, and said, "Thank You, Lord."
I touched him, I said, "Uncle?"
He said, "Yes, sir," he said.
I said, "I--I'm a minister." I said, "I was wondering while you were saying the prayer. What was the matter?"
He said, "Look over there." I couldn't see nothing but a dress.
He said, "On that dress lays the blood of Abraham Lincoln, who took a slave belt off of me." Said, "Do you see why I'm excited?"
I said, "Yes, sir." And I thought, "O God, if the blood of Abraham Lincoln would excite a slave that was took from slavery, what ought the Blood of Jesus Christ to do to a borned again man or woman?"
I said, "Drinking and so forth is wrong, and someday I will hit that." I'm still on the battlefield. I'm putting every wage against it I can, everything that I can. I know what it does to homes.

E-17 Look. All through life those things come and went. Finally the calling of--to the ministry. Now, I want you to notice. Before I was a Christian, confessing Jesus Christ as my personal Saviour, that gift was there just the same. When I was a sinner, an alien, far from the commonwealth of God, that gift was there just the same, saw visions just the same way. God, Who is my Judge, that I stand before today, knows that's the truth. Was it I merited it? No, sir. And the Bible absolutely confirms and backs that up to be God's way of doing things: Gifts and callings are without repentance.
Then when someone told me about Jesus and His love for me, and I knew I realized then I was a sinner, an alien from God, I accepted Him as my personal Saviour. And then, God led me around to some folks that taught me in the Scriptures, and I received the baptism of the Holy Ghost. Then It begin to come to me all the time.
I consulted clergymen. First when I was ordained in the Missionary Baptist church, you know what they said to me? Now he... Here I want you to get this. How many love me? Put your hands up now that you're going to believe me. I hope you all do. I'm going to tell you something here that I don't tell people publicly. But I want you to know this. They...
I talked to clergymen; I said, "Why, there's something that takes place in my life." I said, "Since I've been reading the Bible, would you think it would be something of God?" I said, "There's... I--I see visions, and--and things that they tell, and different things predicting that flood, when I stood there on the wall, since I was..."
I was a Christian then, a Baptist minister. I stood there, I said, "Why, there's going to be... I seen a vision, and there's going to be twenty-two feet of water over that street down there."
I seen some of the boys go along, say, "Billy's kind of getting a little bit off. He's getting too religious." See?
I'd tell my clergymen, my--the bishops and the pastors, so forth. They said, "Billy, be careful what you're doing. The Devil lays on that line."
I said, "Oooh, my!"
"Sir, the Devil lays around there, be careful. See, your mother tells me that you were born with a Light over you. See, you might be possessed of a demon hanging near you."
I said, "Oooh, my! Hum!" I said, "Well, I... Sir, will you pray for me?"
"Yes, we--we'll pray for you, Reverend Branham."
"Thank you, sir. You pray for me." I'd say, "Oh, God, oh, God, a Devil near me. Keep it away, Lord. Don't let it get around me. No, I don't want to see no visions or nothing; I don't want to see nothing. I just want to study the Word here, and pray and preaching the Word. I don't want none of that stuff. No!"

E-18 And then the first thing you know, here It would move again. I couldn't help it. It comes so to me, that I... In '37 to tell you about it, and you seen what happened. And friends, I could stand here until day after tomorrow at this time, telling you things that happened right along down through life. And I'd take any person, or any time, at any place, that anything that was spoke in the Name of the Lord, but what it come to pass just exactly the way it said it would. See?
I become a game warden here in Indiana. I'd been a... go up around Hammond, everywhere else. I was a state deputy, wherever they called me. Then I--I would... I was working. And one day while coming in, I was trying to fight it away. I'd just... I lost my first wife, and been married, and lived single for five years, and then my little boy was going to school. And what caused me to ever to think of getting married again, she made me promise when she was dying that I wouldn't live single.
And then one day I went over to a house to pick up my little boy. He was playing in the sand pile, about five years old, little Billy, that you see around here. I said, "Billy, come go home with me." I was living on a boat on the river, camping. I couldn't stay home. Home wasn't home to me no more. Down with my mother, dad is gone, and--and with my mother-in-law, and oh, I just couldn't stay nowhere. And some people kept Billy. And I went over, and he was playing in his little sand pile. I said, "Billy, you want to go home with daddy?"
He turned and looked at me, his little old eyes, and he said, "Daddy, where is my home?" He had no home to go to. I didn't answer him. I choked up. I turned and walked away. I looked back at the little fellow, I thought, "O God, someday, if I fall into a gallows, or an electric chair, and he turn and say, 'Dad, you if you'd have done what mother told you to do, and made me a home, and raised me right, instead of me being pulled about from pillar to post, it wouldn't have been this way.'"
And I begin to think that maybe in her death, I ought to allow her going from this world, maybe she was right. I was married again: a lovely Christian woman, filled with the Holy Ghost, which is my wife today, a lovely person.

E-19 Then one day while we was living in a little old shack, little shanty, 'fore Brother Ryan give me the bicycle. My, never will forget that, it was about taking up offerings. I never took a offering in my life. They take a offering for me, but...
One day I remember, over at church, I said, "I'm going to take an offering. I just..."
Meda told me, said, "Bill, this... Here we got to pay this. We got to pay this. We got to pay this over here, and this down here, and that there." Said, "What are we going to do?" And I was making my twenty-seven a week.
And I said... Out of twenty-seven a week, I pulled out my tithings, I laid that down. I said, "Oh, my." I said, "Honey, I--I just can't even start to pay it." I said, "Well," we lacked about ten, twelve dollars. And I said, "My, what--what are we going to do?" I said, "You know what? I'm going to take up an offering tonight."
She said, "I'm going over to watch you."
I never took up an offering. Now, the people loved me. I had a lovely big church, and you know that. They'd have done anything for me. But I was able to work, why not work? So I didn't want... I paid for the church myself, worked and paid for it, put it up there for the community. I love God; it's Him, the One that my love goes to.

E-20 So I remember that night, she went over. And we all was all setting around there, and I said, "All right, now tonight, friends, I hate to ask you this." I seen her look up at me. And I was trying to keep my head turned from her. I said, "You know, it's just one of these times; I never did this before, it's you know, I can't hardly make ends meet, you know how it gets." I said, "You all got a nickel or a dime," I said, "you'd like to drop in my hat over here?" I said, "Brother Wisehart, would you come and take my hat and...
So Brother Wisehart, didn't hardly know what to do. He--he come over after my hat, I looked down at this little old mother setting down, reached down there with this little apron, you know, little checkered apron, pulled out this little pocketbook, had a snap on the top of it, and begin to reach down and get... Oh, me. I couldn't take that. I--I--I thought, "That poor old woman setting there with that money, reaching them nickels in there. Huh-uh! I don't want it."
I said, "I was just teasing you all to see what you'd do." So then--then Brother Wisehart already had my hat, you know."
He said, "Brother Branham, what am I to do?"
I said, "Just put my hat back. I was just going on, Brother Wisehart." And I seen my wife, shook her head and kind of laughed.
Brother Ryan give me an old bicycle. He had been down there, and I--and left give me an old bicycle, and I painted it up and sold it for ten dollars, didn't have to take an offering after all and so... That was the same bicycle I was on when that infidel met me on the corner and said, what he did, lived next door to me. I'm packing his Bible book here today. And how God worked there.
Oh, it's wonderful to see Him in His power. Then I... One day, coming home, I was... I'd been studying. Many of the ministers had been telling me not to listen to such stuff as that. I will have to hurry. Just got about twenty-seven minutes now. And I will hurry as quick as I can, 'cause I want to get in an African experience. And this brother setting here from Africa could get a hold of now.
And now, I remembered this, that I said, "I wasn't going to have no more to do with it." And one day I was going up the road to patrol up at the Henryville State Forestry. And I got on the bus. And now, listen every one of you, closely. The strange thing it was, that every time I meet a demon possessed person, like a fortuneteller, or something, they'd speak to me, and seem to know me. And then that would scare me to death.

E-21 I remember going out one night at a carnival; I was just about eighteen years old. My cousin, a couple of them, and I, were going down. There was a little old gypsy fortunetellers tent sitting there. And I was going down along the side there, and the little--little gypsy woman said, "Say, you, come here!" Well, all three of us turned around. She said, "You with the striped sweater on."
I said, "Me?"
"Yes!"
I thought maybe she wanted me to get her a Coke. And I said, "Yes, ma'am."
She said, "Do you know that you were born under a sign?"
I said, "Look woman. Shut up." I got away from there right quick. Then oh, they begin to tease me, go on.
And one day while I was warden, I was going up on the bus, and I standing there. And I always was subject to spirits. I felt a strange feeling. I looked around, big strong woman setting there, well dressed, she looked up at me and she said, "Howdy do."
"Good evening," looked up like that.
And she said, "You're lonesome, aren't you?"
And I said, "No, ma'am."
She said, "Well, you're not at your home."
I said, "As much home as I got."
She said, "You were born for the west."
I said, "Say, what are you talking about?"
She said, "Maybe I better explain myself." Said, "Are you an officer?"
I said, "Conservation."
And she said, "Maybe, I better explain myself." She said, "I'm an astrologist."
And I thought, "Oh, another one of them funny people." So then...
I said, "Yes, ma'am." And I just kept looking... I moved up out towards the... There was a sailor standing right behind me, like that, the bus was loaded pretty well. I thought, "It was just a woman wanting to talk."
And she said, "I'd like to talk to you a few minutes." And I never acted like I heard her. I just kept looking on, you know. And so she said, "Could I speak to you just a moment?"

E-22 And I thought, "That's not gentlemen like, but I--I don't want to talk to her." See? And I waited there. Then she said, "Say, you the conservation officer," said, "could I speak to you, just a minute?"
I said, "What did you want?"
She said, "Could I speak to you just a moment?"
I said, "What do you want?"
And she said, I thought, "That was nasty of you to act as a man," so just so indifferent, you know. And she said, "Are you a Christian?"
And I said, "No. What's that to you?" See?
And she said... She said, "Well, I just wondered." And she said, "Did you know you were borned under a sign?"
Oh, my. I said, "Look, lady, I don't want to know nothing about that. See?" I said, "Not giving you any short answer, I've got a mother at home. See?" And I said, "I don't want to know nothing about that."
She said, "Oh, don't be so hard."
And I said, "Well, I don't want to know nothing about that stuff." See? I said, "I know nothing about it; I know nothing about any religious things, and I--I don't want to know anything about it." And I said, "I don't want to hurt your feelings." I just keep looking on ahead.
She said, "My..." And she said, "You shouldn't act like that."
And I said, "Well, I--I don't mean not to be a gentlemen; but I--I..."
She said, "Look! This is nothing to do with religion." She said, "I'm on my road to Chicago." We was on a Greyhound bus. She said, "I'm going to see my son, which is a Baptist minister." She said, "I work in the White House." And she said, "Did you know the first thing, did you know this United States and all the astronomy, and how they do?"
I said, "I know nothing about it." See?
She said, "Well, I work in the White House." And she said, "Right as you go in the steps of the White House, there's a astronomer calender." Said, "There's a sailor standing behind you. Ask him if the moon doesn't control the tides."
I said, "I got sense enough to know that." See?
And she said, "Well, that's right." Said, "And your birth has something..." Said, "Perhaps, I will tell you just exactly when you was born, would you believe me?"
And I said, "You can't do it in the first place." See?
She said, "Oh, yes, I can."
I said, "Let's hear you."
Said, "You was born on April the 6th at five o'clock in the morning in 1909."
I said, "That's right." I said, "Tell this sailor when he was born."
She said, "I couldn't do it."
"Well," I said, "why can't you tell him, if you just... if you could tell me?"
She said, "Because you were borned under a sign; I don't know when that was to appear." She said, "Has ministers never talked to you?"

E-23 I said, "I have nothing to do with preachers." I said, "I don't have nothing at all to do with them, at all." I'd always run from it, you know. I... Thinking of that, speaking to me, and I knowed that was the same thing, my mama told me them things was of the Devil, and I stayed away from them." See? And I said, "No, sir. I have nothing to do with it."
And she said, "Well, nobody ever told you that?" She said, "Isn't it strange that preachers wouldn't know that?"
I said, "I don't fool around where they're at." And I said, "I--I thank you very much."
She said, "Well, look. You were borned under a sign, I want to tell you this, as a gift." And she said, "If you'd only could recognize it."
I said, "Yes, ma'am." I said, "Maybe, I will be a Daniel Boone, I like to hunt and I was born in Kentucky." And so... She said, and like that.
And she said, "No," she--she--she called me. She said, "No, that ain't what I'm talking about."
I said, "Well, maybe I'd be a businessman. I've got a grammar school education."
She said, "That's not what I'm talking about. I don't know what you'd be. But I know that according to astronomy that on that time, they was..."
She tried to tell me about the...?... of the cycles, and, in commemoration of the Son of God, when three stars came together. She said, "Three wise men, the Magis was following three different stars, they didn't know when they were coming." Said, "When they gathered together, and met each other at the Bethlehem gate, following three different stars, and they formed the one morning star, that hung over the Christ..." And she said, "One was from the lineage of Ham, Shem, and Japheth, the three sons of Noah." And said, "Those three stars went together and made the one star that hung over Christ." And said, "Then when they separated, they've never went to their orbits, they've never been since." And said, "Now, all the star gazers in the country never seen such as that. And they never noticed it; it was just supernaturally given," and on talking like that, with all of her stuff.
Well, I couldn't understand what she was talking about. And she said, "In commemoration of that greatest gift that God ever give the earth, He sends back a--a something lesser in commemoration of that time."
"Well," I said, "lady, I am not a Christian. I have nothing to do with preachers. I have nothing to do with what you... I don't know nothing about the stars. All I know that I'm the game warden of Indiana. I'm doing the best that I can. Thank you." And went on, like that.

E-24 Well, that's just about the attitude. But strange that that... Then I got, after my conversions, and so forth, on down, later on down in life, after my conversion got started, then it kept getting worse and worse, and it got so bad on me, I'd pray, and say, "O God, take this thing away. I don't want to see it no more, never. God, I'm a Christian now. I belong to You. Please, don't let that thing happen to me again. Don't show me nothing like that, Lord. Just let me go like I am now. Please let me just study the Word like I'm taught to do here, and study the Word." But It would continually come.
And one day, I come home, and taken off my coat, was going around the side of the house. There was a man setting out in front waiting for me, my piano player from the tabernacle at Jeffersonville, her brother. He said, "I'm going up to Madison, this afternoon, Billy. Would you like to go with me?"
I said, "Nope. Can't go. I got to patrol." And I said, "I can't go." I was patrolling on the high lines then. And I said, "I can't go." And I started around the house, and as I started around the house, seemed like whole top of them trees, right there, Brother Ryan, where you and I knelt to pray, came down like that, and I almost fainted. I fell back on the steps, and I stopped there. And I thought, "Hmmm!"
My wife run out, she had some water. She said, "Are you fainting, honey?"
I said, "No." I said, "Just a moment."
After all... He was... He come running in, Mr. Gibbs, then he went on back again, went on back to his place. And I said, "Go ahead, I'm all right."
So she said, "What happened to you? Did you get sick?"
I said, "No, honey. It's that same thing again." I said, "Look, I've got seventeen dollars laying in there. I'm going to have a showdown with God. I'm tired of this. I've got a place where I'm going up here at Green's Mill." Where many of you know where my hiding place, where the FBI couldn't find me, back in a cave, where I go. I go there when things gets bad, and I settle it with God in there.
I went back up into a place there, a little old cabin where I used to stay when I used to fish, and hunt, and trap back there. I said, "Meda, I don't know when I will return home. I can't tell you. I maybe home in a... two hours; I may be home in three days. I may not be home for two weeks or two months. I don't know when I'm coming home. But I'm tired of this. I can't live a prisoner."
I said, "Everybody's telling me, I'm going... that I'm a Devil, and so forth like that, by that, and me trying to live a Christian life. And in my heart I love--love the Lord Jesus and expect to go home to heaven. And I don't want to be plagued like this."

E-25 I went back up there. I went into a place. I read the Bible, I cried...[Blank.spot.on.tape--Ed.]... no light in there so I had to close up the Word, and go back. And I started praying; I said, "God, please. I'm a Christian. I love You. You know I love You. You know in my heart, and You know me better than I know myself. I love You. And I'm told by the clergymen, and the so forth, that the Devil, a spirit's moving around me, and Lord, I don't want to have that around me. You know I don't. You know I love You. And I believe You with all my heart. So why do You let my life be plagued like this? Why would You do it? Why don't You set me free of that so I can go preach and feel free of that?" And on like that. And I was begging to Him.
I was long about two or three o'clock in the morning; I was praying, and crying, and begging. And I stood there a little bit, and I was standing looked out a window, went back. I thought, "Well, it won't be long till daylight. I... When daylight comes," I said, "I'm going to leave the cabin, and going up in them knobs and get back up in my cave. And I will stay there." As Buddie Roberson, said, "Till He finds a pile of bones when He returns. Or something had to happen."
I stayed there and I prayed; I walked back, and for the first time in my life, it seemed like something now here's... Hear it now. Not be vision, but seemed like something telling me, "Could those ministers be wrong? Maybe this is right."
Well, I begin to think. I thought, "Maybe they are wrong." Well, I thought, "Well, then if they could be wrong, how does these devil possessed people, fortunetellers, and things, telling me all about this, and them holy men of God don't know nothing about it?"
Then this come to my mind. When Jesus was born, it was star gazers, Magi's that saw the star and followed it to Bethlehem. Is that right? No holy men saw it. Magi, star gazers, wise man, and them in the... Them on the towers of the astronomers, that watches the stars all the time, they never seen the star. But the Bible said there was a star there. It was given for the Magi's to see. Is that right?
It had already appeared while I was baptizing down here; it's right at the end of Indiana, the other end of Indiana there, where thousands were standing on the bank, when I was standing there baptizing. I started to say, "Father, as I baptize this boy with water for the remission of his sins, then Lord Jesus You give him the Holy Spirit." The seventeenth person, I started to baptize, a Voice screamed from heaven on a bright afternoon, coming whirling down out of skies, here come this Light going, "Whew." The papers packed, "Mystic light appears over local Baptist pastor while baptizing." Come right down and hung over where I was and stood there. People fainted and went on, then went right back up into the heavens, and everyone of them standing looking at It. There It was.

E-26 My first revival, I looked around. I didn't know. There it was. The businessmen of the city, a group of them met me that afternoon and talked to me after I baptized. I had to baptized five hundred out of my first revival. They said, "What does that mean?"
I said, "I don't know." I said, "I am a believer. I don't know. It might've been to you, the unbeliever. I can't tell you." But while in that room, I begin to wonder.
Look. All those men, nobody could say that them priests wasn't holy men in the days of Jesus. Is that right? They were holy men, good men, righteous men, scholars of the Scripture. But while they were in there arguing what kind of buttons they must have on their coat, some Magi's was coming to worship the Christ, that had already been born. Is that right?
Look. And when His public ministry come... Now listen, when His public ministry come, they said, "He is a Devil, Beelzebub, the chief of the fortunetellers, the best medium there is. He knows their faults. And He knows all these things. He is a Devil." Is that right?
Who says, that's the Scripture? Say, "Amen." ["Congregations says, "Amen."--Ed.]
But the strange thing was that devils turned around and said, "No, He's not. He's the Son of God." Hallelujah. God will make the Devil testify, His enemy, that He's the Son of God."
That Devil said, "I know who You are, You holy One of Israel. I know You are; Thou art the holy One of Israel."
And the preachers, them holy men, said, "He's a Devil. He's a Devil."
The Devil said, "He's the holy One of Israel."
I seen it. I seen when Paul and Barnabas went up there to preach one time. The preacher said, "Them guys are impostors. They are devils. They alarm people. Don't listen to them. They turn the world up-side-down. They're wrong."
And the little old fortuneteller followed them down the street saying, "They are men of God, to tell us the way of Life." Preachers saying they are devils, and the Devil saying they are tell the way of Life... Hallelujah

E-27 Don't think I'm excited. Now it's got to a place till you can't listen to nobody. You got to listen to God. Let every man's word be a lie. I know more about that now than I ever knowed in my life. It don't make any difference what people say; it's what God says. If it compares with the Word, then it's so. If the goods is there to produce it, 'cause God testifies of His gift.
You listen to the preacher, sometime, you get yourself in trouble, some of them anyhow.
Notice. There they was all muddled up in their doctrine. And devils out here, fortunetellers was the only ones... Them was...?... out there, was the ones that was recognizing Him to be what He was, and recognizing the apostles to be what they were, men of God. Fortunetellers and devils...
So Paul turned around and rebuked that spirit of divination from the woman; she couldn't tell no more fortunes. He didn't need the Devil to testify who he was. He knowed who he was. He was God's saint. He didn't need the Devils help. But the Devil was telling the truth about him anyhow.
Jesus told that Devil, said, "Hold your peace, but come out of him." Yes, sir. He didn't need the Devils help, but the Devil was screaming. So many people talking about...
Now, one of these days before I leave now, I'm going to preach to you demonology and let you know what demons are. You don't realize how they come right face-to-face with God, and plead to come down and do something about it. Now, that's Scriptural, besides knowing otherwise. How right here in the meeting at night, when one comes to the platform with an ounce of faith, you hear another one out there screaming for help. The one standing here on the platform, maybe, is dying with a cancer, another one setting up there with a cancer. And this cancer knowing that he's facing down here, if that woman would only believe, what I'm telling, and believe Jesus Christ, she'll be healed as sure as the world. Then to throw that woman's faith off, that other demon screams down to her. And I catch between them, and say, "There you are. Both of you believe."

E-28 Oh, we're living in the day of Christ, the power and the resurrection and the Holy Ghost. People are... Time to quit playing church. This form and ritualistic ideas is all right. The hour will come when you'll see that I've told you the truth. That's right. Of course, it's hard now. I know it is. But I speak in the Name of the Lord. And I know what I speak of. God testifies the same; that it's the truth. All right.
Then in there, I thought, "Oh, then, maybe I have been wrong. Maybe I have been wrong. I should've embraced it; I should've said something." But I knelt on my knees and I said, "God, if I have been wrong, and I've turned down something that I didn't understand, trying to listen to what preachers was telling me... Maybe, if I've been wrong, then, Lord, I don't understand it according to the Bible. But if I've been wrong, You forgive me."
And I raised up and I was crying. I set down, looked around. I seen a Light flash in the room, little that young fellow that flashed that bulb. And I thought, "Somebody must be coming." And here on the floor was a big Light, coming around. Right above it stood this halo, Pillar of Fire, moving along, and come walking through there came an Angel of God. Not imagination, He was there. I looked at Him, talked to Him.
Walked up, with His arms folded, a big Man, very fine looking. Looked like if... Looked like if He would have spoke, the world would've bursted. Said, "I've been sent from the Presence of Almighty God to tell you that you were born for this purpose to pray for sick people, to go into parts of the world, and you'll be praying for monarchs and great men; and healings and so forth will take place. And these things will be. And great congregations will gather, and it'll cause a revival that's going to sweep the land."
I said, "Sir, I'm uneducated. I... They won't believe me." I said, "They won't..."
He said, "As the prophet Moses was given two signs for a vindication of his ministry, he will turn his hand to leprosy, and then healing it, and the--and the stick to a snake, and so forth," He said, "so will you be given two signs. One of them, you'll put your hand on the person. Then it'll be given... Don't think nothing of your own, it'll be given to you. Then it'll come to pass, after so long a time, if you'll be reverent, if you'll be reverent, then will be given to you to know the very secrets of their hearts, and the things that's wrong with them."

E-29 Many of you here know when that first one was the only thing was operating and not the second. Is that right? But I prophesied it would be there. And I said, "That's why I'm here." I said, "That's why I'm here." I said, "Now, that's what I'm concerned about." I said, "I come here, Sir, and I've been told that that was the Devil, that I... that--that it was wrong. But just a few moments ago I seen it." Of course, that was His Presence in the room that changed that, of course. Then it was...
I said, "I've been told that that was wrong." And He referred to me the Scripture of Jesus knowing where Nathanael was. And the woman at the well, and Jesus claiming that a little while and the world would see Him no more, yet He'd be with us, even in us to the end of the world. And that this life and so forth was just a vindication and so forth."
Then I said, "I will go." And He blessed me and returned back. He never told me to heal the sick. He said, "Pray for the sick." But He told me, "Be...?... secrets of their hearts, and the people might believe." See? Not nothing... Now, that's a Divine gift. Then from there it started. And you know the rest of it, how it goes.
Now, to Africa, quickly. Now, when I was standing in with Brother Bosworth on the platform, one night, in Houston, Texas where thousands was gathered. Raymond Richey come in here the other night, and looked over said, "Say, doesn't look much like your meeting, all these empty seats."
I said, "But Brother Richey, God sent me to Hammond." Said, "But then, I miss you with all--with all my heart."
I said, "All right, pray for me, Brother Richey." I said, "I'd talk you, but it's just a few..."
He said, "I understand." He was standing in the hall. He went away.

E-30 And that night down there when a--a very clergy gentleman sets up and put in the paper that I was an impostor, and ought to be run out of the city, and posing myself to be a Christian, or a man of God." He said I ought to run out of the city, and also like that, and he would challenge me to an open debate." Said, "I couldn't prove in the Scriptures what I was... [Blank.spot.on.tape--Ed.] out of the miracles of Christ, that even Lazarus, he died again. So he challenged that.
Brother Bosworth come, said, "Looky here, Brother Branham."
I said, "That doesn't bother me, Brother Bosworth. Sticks and stones may break my bones, but words never bother me." See?
He said, "Well, Brother Branham..." Brother Bosworth seventy something years old had a fire and fight in him. He said, "That's wrong and that ought to be taken up."
I said, "We don't argue with people. There's thousands down there to be prayed for, a big coliseum setting full of people," I said, "my goodness, what's the use of arguing with one critic out there? Let him alone while the rest of them is getting healing, let him go on."
Jesus said, "Let them go. The blind lead the blind, they'll all fall in the ditch."
I tell you; I ain't criticizing the Baptist. But Baptist people, fundamentally, know what they're talking about as long as it comes to the Word. But they know nothing about the supernatural. And, my brethren, there's where you're losing the blessing. You're right in word. I believe you. I--I agree with you in the things that you believe positionally in Christ, that the believer takes his place in Christ, by faith, and he becomes a child of God by the grace of God. I believe that, and I agree with you. But you done shook too much to this side."
Isaiah said, "There'd be a highway, and a way ('And' is a conjunction.), and a way." It won't be called the highway of holiness. It'll be called the way of holiness. Right in the middle of the road, on this side there's this...

E-31 Some people when they get born again they set right in the middle of the road, eyes on Christ. Finally they get over here, so much knowledge and wisdom, till, oh, they know it all. You don't know nothing. And if you don't do that, you run off the other side to a bunch of wild fire and fanaticism. That's right. But right in the middle of the road, there's a true, sound, unadulterated Gospel and power of God. That's right. Right down through there...?... taking the kings and monarchs, where anybody can stand and search, and they can see that it's the power of Almighty God, not a fanaticism, or not a formality. It's the power of God.
And so there, in that, Brother Bosworth, said, "Let me discuss it with him."
Second day he come out, said I ought to be run out of the city, and he ought to be the guy to do it. Well, that--that just to me, if you'll excuse the expression, that showed me the man hadn't been to Calvary yet.
You never take a Christian... A Christian don't take that attitude. When you're born again you love your brother. That's right. So by their fruits, you know them. So I just went on.
Brother Bosworth, still he couldn't--he couldn't be satisfied. He said, "Let me have it."
I said, "Not to fuss."
He said, "Brother Branham, I won't fuss; but, it's... We owe it to the society of this city, that they put this in the paper, and let them think that we're a bunch of nitwits and don't know what we're talking about. Let me challenge them."
I thought, "That's pretty spunky." Like old Caleb, of old, "Let me go take that city." See? I kind of admired the old brother. I looked back...?... I said, "All right, Brother Bosworth, if you promise me you won't fuss." Now, he's sitting here listening at me.
And he said, "I won't fuss. I will just give him the Gospel."
I said, "All right."
So the next day, we got... The reporters wouldn't let him around the place where I was, the Rice Hotel; they wouldn't let them to the room. So then they wanted to know what I was going to say about it.

E-32 But then, the next day, 'course headlines in "The Houston Chronicle" and all said, "Ecclesiastical fur is going to fly." You know how the paper has to talk anything up. "Oh, I was challenging a debate with...?... and Doctor Best, and what he was going to do. And like that."
So he come down to... He said, "I'm going... He went and hired some commercial photographers of the American Photographer Association, and said, "Go down and take six glossies of me, while I go down and skin that old man. I'm going to skin him, and rub salt on his hide and tack it up on the door, as a memorial to Divine healing."
You imagine a Christian talking like that? I can't imagine a man borned again talking like that. I will tell you that. That's what it's going to be...?... Mr. Kipperman which is a Orthodox Jew, Mr. Ayers, a Roman Catholic, the two boys that worked in the studio. They come down and Mr. Ayers had said everything about me. A goiter left a woman's throat, standing there before. He said, "He hypnotized her." And oh, my, how he criticized me in the paper the day before.
So I come down that night, there brethren, there was thousands of them gathered, and that's when I realized what friends meant. They come from the east and the west, flew in by special planes, trains, and everything, coming to the rescue. It didn't make any difference then whether you was a church of God, Assembly, or who you was, the truth was at stake.
Brother, one day when the persecution comes, you'll see the great ransomed Church of God stick together like that, stone will go to stone. You'll forget whether your a Methodist, or Baptist, or whoever you are, when the persecution rises, and communism sets down, the Church of God will run together, stone by stone.
That Solomon cutting the temple, one stone was cut this way, and one cut that way, and all this way. But when they went to putting her together, she went placed in together like that, that made the Church of the living God. You're little differences will be all forgotten then.
There when one thing that all the Full Gospel people believed in Divine healing. They flew for as many as five and six hundred miles that day by planes and trains to get in. What was it? The thing that they believed in was at stake. And they're friend who had, that they believed, was standing there to face it. And there it was, they wanted to come see it through. Just take it with you. That's the way to do it. Hallelujah.
I'm a little Kentuckian. Together we stand, divided we fall. The way Christians, if ever one time we ought to stick together, is now. That's now.

E-33 Then when that night come, my wife said, "Now, honey, you shouldn't go down there tonight; that anointing is on you. And don't go down there, 'cause you'll just pollute the meeting for the night before."
I said, "Somehow, I feel I ought to go down." My brother was just taking me in and out, like my boy does now, and a couple of more men. They said, "Brother Branham, I don't believe I'd go down." Said, "Cause they're bound to fuss. I know how those fellows are." Said, "They'll fuss and carry on."
Well, they... I said, "I just feel like I ought to go. I will go way up in the balcony, and pull my coat up over my ears, and set up there." I said, "I want to go down." So I went down.
They taken me in, went up there, my coat all pulled up and just set down. And Brother Bosworth got up there, like an old patriarch, challenged. And receiving that challenge, Mr. Best about thirty just out of the cemetery. And so, I said cemetery. That's right. And so then, seminary, if you wish to call it that.
Anyhow, Brother Bosworth got up there and said, "I have (I forget how many) different Scriptures written here, Mr. Best, of Christ's present attitude in the New Testament towards the sick and afflicted. If you can take the Testament, or the Bible anywhere, and disprove anyone of them, I will walk off the platform like a gentleman." He was afraid to take the paper up. Brother Bosworth was astonished at him.
He said, "Then I will ask you one question. You answer me yes or no, it'll settle the thing forever."
"All right."
He said, "Was the redemptive Names of Jehovah applied to Jesus, yes, or no?" That settled it. If He's Jehovah-jireh, He's also Jehovah-rapha. All...?... If He was God's provided sacrifice, if He isn't Jehovah-jireh, then He is not the Saviour, He isn't the provided Sacrifice. That settled it altogether.

E-34 Best jumped up and down, and screamed, and stumped, and carried on, and snorted, and got angry, smacked the preacher, and so forth like that, preached a good Campbellite sermon there, and never said, talked about when... You...?... Divine healing? I Corinthians 15, when this mortal puts on immortality. Brother Bosworth said, "I believe that too, sir. But I'm talking about Divine healing now in the atonement."
Then he got all puffed up, and said, "Bring that Divine healer on."
Brother Bosworth said, "Ridiculous." Said, "Brother Branham don't claim to be a Divine healer; he only claims to--to be able to help the people by praying for them." Said, "Preaching Divine healing don't make him no more a Divine healer, than preaching salvation makes you a Divine Saviour." So he went on.
And after while he kept on. Brother Bosworth said, "I know Brother Branham is in the meeting." I was sitting twice the distance of this building, way back up. Said, "I know he's here. And if he wants to come and dismiss the audience, alone, let him come do it, but he is not necessary."
And the people begin to look around. I was setting there like that and listening to Brother Bosworth, and admiring him. And just as he said that, I felt the Holy Spirit move down. Oh, that same Wind that come, "Whew!" I looked around to my wife, looked back to my brother.
He said, "Set still, Bill."
I felt It again going, "Whew," Something moving. You can call me a fanatic if you want to, go ahead and you'll settle it at the judgment bar of God. I felt Something moving. I raised up.
Howard said, "Bill, set down."
I said, "Leave me alone, Howard, in the Name of the Lord. He's near."

E-35 About that time people begin screaming, thousands of them down there, ushers formed a big line. I went walking to the platform. I said, "I do not claim to be a Divine healer, and I'm sorry that Mr. Best, and none of you thinks bad of him. His mother loved him as well as my mother loves me. And that's all right. That's what we're Americans for and that's what they're dying on the battle front for, is so we can have our rights, and so forth. That's all right." But I said, "I disagree with him in the Scripture."
He said, "As a man," he said, "as a man, I admire you; but in Scripture, I disagree."
I said, "That's a mutual feeling." Went right on. So, then we're...
He said, "All right." He said, "Now, looky, he walked over there then after the little rally, it come about hitting the preacher.
So then, I said, "It's a shame, that people would try to debate such things, when right here." I said, "One thing Mr. Best says that I'd like to say, he said, 'He felt sorry for these people sitting around here with cancer and so forth. He felt sorry for them.'" I said, "I don't believe that's the truth. I don't believe he sincerely mean that, 'cause right back there in that audience sets people that a few nights ago were sitting here sick and afflicted with cancer and blindness like these people are, and there they are well. And he's trying to deprive these people of the only hope they have of living, and then say he's sincere, and feels sorry for them. I don't believe it."
He said, "Oh, Baptist don't believe such things as that." He said, "Only you bunch of crackpots believes such stuff as that." Said, "A Baptist don't believe in Divine healing."
Brother Bosworth said, "I beg your pardon. Just a moment." He said, "How many of you here in this church in this building, tonight..."
And there set a whole slew of Baptist ministers setting there, which Brother Richey just called them. Said, "Which one of you sent in here?" The Baptist church better watch then. There's thousands and thousands of members setting there. See?
So he said, none of them sent him; he sent hisself. The Baptist Conference wasn't going to be responsible for sending him; it was him hisself. All right.

E-36 Brother Bosworth said, "How many Baptist in here that goes to good Baptist church and has good fellowship, can say that--that they have been healed since Brother Branham has been here, by Divine healing, stand up?" And hundreds of them stood to their feet. Said, "What about that?"
You know what Brother Best said? He said, "Anybody could testify to anything, I wouldn't believe it anyhow." And walked away. Oh, my. Hallelujah. Watch.
Then I stood there and I said, "I do not claim to be a healer. When I was born it was told me that an Angel of God come near me. Here a few, two or three years ago over yonder, standing in a place, He commissioned me to go pray for the sick people, and so forth, which I'm to do, to pray." And I said, "I've got a letter right here now, and a cablegram from King George of England who is suffered multiple sclerosis, who was that man healed here in Fort Wayne, which was a friend to his private secretary. And he sent two cablegrams already for me to come pray for him, over there."
And I said, "King George of England, the highest king, the biggest, greatest king on earth today." And I said, "God told me, that Angel that sent from Him, said, 'I'd be praying for kings and great men and so forth, like doctors and so forth,' that has been healed right now in the meeting."
And I said, "I claim that I do not know nothing about their healing, only as I see, God shows me by His Spirit, and if I tell the truth, God will testify of the truth. If I am a liar, God will have nothing to do with me."
I said, "If I am a liar, God will never back up a lie." God's all truth. Is that right? I said, "If it's a lie, then God will have nothing to do with it." But I said, "If I speak the truth, my heavenly Father will speak of me." And about that time, here He come. "Whew." Hallelujah. There He come dropping down in the building, right over where I was at. Kipperman standing there snapped the picture, the one that taken the six pictures of Mr. Best.
I said, "He has spoken; that's all that's necessary." I walked away.
Even Catholic people setting there, watched and seen that vision, said, "What was That over that man?" And come give their hearts, said, "I want to serve Jesus Christ from this on."
Men looking in the audience, hushed. I walked on out. Mr. Kipperman went in; he said, "Well, what do you think that, Ted, or Ayers?"

E-37 And Ayers said, "I don't know." Said, "It's got me beat." They went on in and started developing the pictures. Kipperman, the Jew went upstairs to go to bed. And when he did, his father lived over the studio, Ayers, was going to... The Catholic boy was going to try to develop the pictures. And when he got it, he put them all through, developed them, smoked a cigarette, pulled one of them out, it was blank. The one he was going to take of Mr. Bosworth, when he was skinning him. It was blank. The one blank, the next one blank, and all six of them was blank. Not a one of them showed. God let him know Who was Boss. Then he pulled the next one out. And to his surprise, there was the Angel of the Lord, standing in a flaming fire over where I was standing. He grabbed his heart; he looked back. He dropped the negative; he screamed for Ted. He run...?... "Look at there; it struck the lens. It's the truth, Ted."
Said, "Maybe I've been wrong." There that night, even yet at eleven o'clock that negative went to Washington D.C. by plane, to be copyrighted, brought back. And George J. Lacy, the best there is in United States, on research was brought from California to Houston, Texas, for to take the negative under consideration. He kept it for days. He looked through the lights; he looked at the camera. He took everything, and 'fore he could sign, because he's a FBI agent today, the best they got. 'Fore he could put his name to anything, he went down, and then at the day when it was going to call out, he said, when he come out in the room, he said...?... "Who's name is William Branham?"
I said, "Mine, sir."
He said, "Stand up." I stood up. A red-headed man, rather hard-boiled at first. He said, "Rev. Branham," he said, "I had a good Christian mother; I was taught to believe." He said, "But you're going to pass out of this life like all mortals."
I said, "Yes, sir. I know that. But thank God, I'm ready."
He said, "But, as long as there's a Christian civilization..." He said, "I've criticized your meeting. I've said myself it was psychology." But said, "Rev. Branham, the mechanical eye of that camera will not take psychology." Said, "The light struck the negative." He said, "I'm ready to sign my name to a document." Said, "It was there. And It's the only supernatural Being was ever photographed in all the world's history."
People begin weeping and crying. There It is. We got permission to put It in the book back there, and there we stand today with It.

E-38 The day after that, Brother Bosworth come showed me a skeleton picture. Said, "Brother Branham, Florence Nightingale is calling from Durban, South Africa, come pray for her." Said, "She's the great-great granddaughter, something to late, Florence Nightingale of all the..."
I thought, "There is another one those renowns."
I said, "Brother Bosworth, and all these things going, I can't..." I'm fixing to close in a minute. I said, "I want you to get the last of this now, so that you'll know, and you'll hear me speak something just in a minute, I want you to mark it down." I said, "Brother Bosworth, I can't go, the way things are now. I can't do it." I said, "Let's pray." We knelt down on the floor, he and I, my little girl, and my wife, and we knelt in the floor, and prayed.
And I said, "God, if You'll heal this Miss. Nightingale, then that'll be sign for me to go to Africa, 'cause, I've always wanted to go down there to that, them people and take this to them." And I said, "If You'll heal her." I forgot about it. Weeks passed, six or eight weeks. The woman had to be held up. You seen her picture in "The Voice of Healing," we got it here just... There it is back there in the book also, just a skeleton standing. Well, it was...
She couldn't eat she had a--a cancer on the duodenum of the stomach like that, and duodenum of the stomach, and--big malignant growth that cut off. Nothing could go down. They give her glucose, till her veins collapsed, and that was all. And there, her laying there in that condition, dying, praying for me to come. And I said, "Lord, if You heal her... Weeks and weeks later, I landed in London, England. I was going to go down to see if the King George would--being in. So then, I--I heard them page me, and Brother Baxter went down there; he seen who it was. Florence Nightingale had found out, some way, I don't know, that I was coming to London, and she flew in just a little bit ahead of me.
And when she flew in there, I went to the... They wanted me to go out and see in it, and you couldn't even... She couldn't get out of the...?... thought she wasn't going to die. I had a minister take her to the house, after I went out to Buckingham Palace, back to Westminster Abbey, and the next morning I went into London. I will never forget this. Listen close now.
You couldn't go home if you was dismissed anyhow. It's pouring down raining. So you, listen just a moment. Maybe it'll cool off for tonight's service. Thank God for it.

E-39 Now, look. I went in; I will never forget this experience. We... They come and got me from Piccadilly Hotel, and we went up into this minister's place. And when I got up there, oh, if ever I seen a bad sickly sight, I seen it there. She couldn't move her hands. She was laying there. And she was trying to move her lips. Her nurse got down, two of them, and they said, "Have Brother Branham to ask God to let me die." How could I ask God to let her die?
And the nurse said, "Brother Branham," said, "she prayed so hard. She has always believed if she could ever get where you were at, that God would heal her.
Oh, when I think of that... I stood there. There was Brother Baxter, Brother Lindsey, Brother Moore, those Anglican ministers, all of them standing there and the nurses, a dying woman. She was trying to move her lips, something else and some tears rolling down her cheeks, just bones.
The nurse got down said, "She wants me to lift her hand up to you. And they lifted that skeleton hand, put in mine, just as hard as that bone. What a feeling. And she said something. The nurse got down; she wants you to see her body, this is a mixed audience, but remember me like a doctor. They took the sheet from over her. Oh, if your heart would sink. As a woman is in her bosom is in her bosom here, all sunk through to her ribs, just ribs laying there, just a frame like some mummy. And her body down in here, her hips, even the... so thin until the ring of the hip, the skin was sticking between, stuck together between there. Oh, I don't see how they could move the poor thing. Why she was living, I don't know. The thickest parts about her was right here in the stomach part and it was just about like that. I never seen... Her legs was about that big around.
I said, "Can she move?"
Said, "No, she's perfectly helpless." Said, "She wants you." Said, "She--she wants to die, but she's tried to see you." Said, "I..." The nurse said, "I believe she'll die now right away, Brother Branham." Said, "'Cause she has wanted to see you before she died."
Oh, my. I looked at the poor thing. I thought, "Oh, I'm... Jesus." I said, "Let's pray, brethren." All of them gathered together, knelt down around the bed, and around praying. There was a little window like this. Now, if I can geographically get myself, the window set that way, and it's awful foggy and dark in England. It was around April. It was kind of foggy day, and the window was up: two story. And it was up like this there. It was business. You know how England is, you just come from there.

E-40 So I--I knelt this way, positioned to the east, would be from there, and all of them knelt, and I was to lead in prayer. And I said, "Our Father Who art in heaven, hallowed be Thy Name." And about time I said that, something come flutter, flutter, flutter, flutter, coming through the bushes, like that. And a little turtledove come set on the window. He begin to walk back and forth, up and down, right above me, about that far, looking down going, "Coo, coo, coo, coo." Little restless fellow walking up-and-down the window sill, pacing.
And I said, "Almighty God, the Creator of heavens and earth, and the Giver of all good gifts, I pray Thee, that Thy blessings may rest upon this poor dying mortal. And Almighty God Who separated me from my mother, and fed me all the days of my life, knows that in my heart, I can't ask for her death, when she's prayed so hard for her life. O God, You said, 'The effectual fervent prayer of a righteous man,' and I know that a righteous man is not righteous in hisself, but in trusting in the grace of Jesus Christ, I ask You to be merciful to her." And I said, "God, no more can I do, but I commit her to You now. Oh, my Father, hear me in the Name of Your Son, Jesus." And I said, "Amen."
When I said, amen, the little turtledove had just constantly walked real restless up-and-down there, and he flew away. And when he flew away, those ministers had done quit praying, and was watching the dove. So when I raised up they said, "Did you notice that dove?"
And I started to say, "I..." And when I did, something caught me, I said, "THUS SAITH THE LORD, this woman will live and not die." Hallelujah. I could've been more and knowed no more than what I was going to say from ten years from today at this same time. But He spoke it. And from that hour, and today, she's in perfect health, a hundred and fifty-five pounds, as normal as any person could be. There you are.

E-41 Moving into Africa, quickly. I stopped, that was the only place that I knowed I was going to Durban, that's where she was from. I promised God I'd go. When I moved into Durban, Brother Bosworth and I just made scrap on the way there, but truth is truth. I moved in, we was having a wonderful meeting. And God had done so many marvelous works, I tell you, it was enough to alarm anything. Even two Dutch Reformed ministers, Brother Jackson, here acquainted with what I'm going to say. Two Dutch Reformed ministers was arguing.
I have the shirt, they--they done sent it to me, Brother...?... It hasn't arrived yet, and neither has the zebra skins, or anything has arrived. But they sent this shirt in. This Dutch Reformed went over and told another, said, "This is the day of our visitation. And you should hear."
The other Dutch Reformed said, "He's nothing but a spiritualist."
The other one said, "Did you ever see a spiritualist heal the sick?"
"No."
He said, "I will go out and pray for your soul," one saying to the other. The one went back to the yard, knelt down, and got under a peach tree, and begin to pray, "God, have mercy on his friend's soul." And when he did, he said, "Down before him came the Angel of the Lord in a whirl." And in there, it moved back, and an Angel come and laid His hand on his shoulder, and told him to return to his friend. And when he went back in he said, what had happened. And here the next day, it come out, this minister turned around and looked and there on the man's shirt was the scorched print of the Angel's hand laying on his shirt. Hallelujah.

E-42 Headlines through the biggest paper in South Africa. Is that right, brother? There the brother, sister knowed him. Standing there, there it is...?... pretty soon, it's sent to me now to be translated over into English. There the ministers eyes like this. And they took me down there and took my left hand, and laid it on the left hand just perfectly covered it exactly.
Well, the man was standing there, with the man and the shirt, and the minister looking at him. And a second from then, oh, not a second, I'd say, three minutes from then, there, he said, "Something struck him like fire on his back, and there was the Angel of God, Who he said was in a whirl, just exactly have been exposed, testifying, he was telling the man the truth." Signs and wonders of everything...
Finally he told me, said, "You're going down around Cape Town, and down through that way, and making an itinerary."
I said, "That's all right with me, Brother Baxter. We're having a wonderful time here, thousands and thousands and thousand are coming." I said, "Why not stay here?" I said, "Where is Durban?" I thought Durban was in Rhodesia. My wife was writing me, Durban, Southern Rhodesia. And that's like writing Hammond, Canada. See? It's another nation.
So I was... I said, "Where should we..." I said... Brother Baxter said, "Well, they got an itinerary set for you to go way down through there."
I said, "That's all right with me, doesn't matter."

E-43 Listen closely, now. I'm going to close just in a moment. So that night, I remember, when I went in to pray. The Angel of the Lord come near me, He said, "Don't go down there." Said, "Don't you go." He said, "You stay right here in Johannesburg for two more weeks. Then go over to your place for a rest, to go hunting." Which the man had already fixed up. Then He said, "You go to Durban, and stay a month."
I said, "Yes, Lord."
Said, "Tomorrow they're going to pull you out to a doctor. But don't pronounce him well, because he's not going to get well." And said, "Don't you do that." And said, "Your manager tomorrow is going to show you a peculiar bird, a flying." Said, "And then you're going to find a native bead salesmen, setting on the side of the road with a skinned placed on the side of her head." That's just the way it happened the next day, just word by word.
I said, "Brother Baxter, I'm not going down there."
"Well, their national committee," said, "you're... got to go."
I said, "Oh, no, I don't. No, no." I said, "I only do what God tells me to do." And I said, "I don't go, but where He tells me to go."
"Oh," but said, "you think the Lord speaks to somebody else besides you?" One of the committee men said.

E-44 Now, now my brothers, I'm not throwing off on preachers; you're godly men. You're doing a lot for this meetings and so forth, there's godly preachers, but if you ever want to get in trouble, just get muddled up with a bunch of preachers. That's right. That's the reason I keep clear of them. That's right. Now, that's right.
They said, "The Lord speaks to us, as well as He speaks to you."
I said, "Korah had that same thought, one day." That's right. I said, "I know..."
He said, "Well, the Lord told us to make that itinerary."
I said, "Maybe He did. But He told me not to take it. Now, you can decide for yourself. I'm not going." And I went on back in. And here done come the cars.
Brother Baxter said, "Brother Branham, you're--you're going to have to make some kind of a move."
I said, "Well, I'm not going."
And he said, "Well, I'd at least go to this one, then we can get it later," said, "they're already out here waiting."
And I said, "Brother Baxter, remember, in the Name of the Lord I speak. It's not God's will."
He said, "Well, Brother Branham, it's great now."
I said, "I don't care what they say down there; God told me not to do it." And went on down.
I started in with Mr. Schoeman, the chairman. I said, "Mr. Schoeman look, God is telling me not to do this. You are deliberately taking possession and doing things that you shouldn't do. Remember."
He said, "Brother Branham, I'm just one of the committee. The committee says, we've got to do it. We promised Brother So-and-so, we'd bring you there. We promised Brother..."
There--there you are. Uh-huh! "No matter what you promised Brother So-and-so, God told me not to do it." And I said, "I--I'm not going."

E-45 So he kept on, went a little further, about sixty miles out of town, going little Klarksdorf. Is that the name of the little place, Klarksdorf? Going down through there. We was going along. I said, "Stop, Brother Schoeman. Just stop. Let the rest of them catch up." And then here they all come up, caught up.
Brother Schoeman walked back said, "You have to go talk to him. He's still determined he's not going to do it."
Brother Baxter come over there, and he said, "Brother Branham," Brother Baxter is listening at me now, said, "Brother Branham," said, "I believe if they've got that committee already formed, you should go ahead."
I said, "Brother Baxter, listen to me." Now, it goes to show, I will show you the lesson of it. No matter if he's my manager, he's a good man, a religious man, a fine man, a Christian man, full of the Holy Ghost. But God is my Guide. And God was trying to get that to me.
He said, "Brother Branham, as he already, here's what you're saying. You saying you're going out to Jackson's farm to hunt, like that."
Said, "I didn't mention hunting."
He said, "Them--them brothers think millions of people laying down here suffering and you go hunting."
I said, "If I never seen another gun, or never fired another gun, it doesn't matter to me. God said so." He seen that break between there. He kept me under too long, it would be like I was about three years, laid up for eight months. Couldn't stay too long. I said, "God said so. And I must do it."

E-46 So they argued and argued around there. And I walked over there and got hold of some of that, I guess it was wild locust, is it? Is that what? It kind of looks like a locust, I guess. I pulled some branches off the trees, walked back out there, where those ministers was standing. And threw it over their feet like that, and said, "THUS SAITH THE LORD, if we go down, even to Klarksdorf, you'll suffer the results. You got me here. I haven't even got money to pay my way back. You--you got me here, and I can't go back, 'cause I couldn't go back. He told me to ahead to Johannesburg. You got me sewed up here." I said, "You'll see, as Paul said one day, you should've listened to me." See?
I said, "There God's a blessing, there even the Medical Association called me up the next morning, wanted to take me out to breakfast."
Said, "Brother Branham, you've done more for the people here in South Africa than half the missionaries that come over here in fifty years, already." The Medical Association... They dismissed the hospitals and they come by the stretchers and everything else. Yes, sir. Said, "We believe Divine healing the way you preach it."
I said, "Sir, I'm not a fanatic. I always tell what's truth."
He said, "We like your way of doing it. We believe that that's right." Said, "We're Christian men, and we believe it. And we give you the right hand of fellowship." And there it was. You see the pictures in the books where the ambulances, the nurses, was lined everywhere. Anybody wanted to come could come to the meeting. All right.

E-47 Then I went on, and then we started on down. When we got to Klarksdorf that night, oh, my. It was a discredit to the place. There was the people lined up on the hills and everything else, not enough room to take care of them in the city, no place to eat, no place stay. And I stayed at a ministers house. And just about time they got ready to bring me to the meeting, you know what happened? A tropical storm hit that country. I'm telling you, and from about seven thirty, till about ten thirty, it was one constant roar and flash and lightning. You ain't had no storm around here. You ought to see an African storm, one time. Oh, my. Like to have drowned everybody. We come back up to the building where we was, and I stayed right in the house. After they done dismissed, and Brother Bosworth went over and got some people over in a little building of some sort, was playing for them to come back up, I walked in, and I said, "Do you believe me?"
"Well, that was just a storm. That could happen."
I said, "All right." Let it be like that.
And the next night, they liked to froze to death, a blizzard swept through, come back up there and I said, "Now do you believe me? Tomorrow night we will have an earthquake." See? I said, "We're out of the will of the Lord." I said, "You just might as well..."
They got to arguing. "Well, we promised Brother So-and-so."

E-48 And now here, not to no discredit... F. F. Bosworth, sitting there, is one of the... Is as good a friends, and as close a brother to me as there is in this world. That old man has become a part of my heart, like me, he to be my daddy. But just as God trying to let me know that you can't put, in this kind of a spirit, or gift, or this kind of a gift, you've got to follow God.
Brother Bosworth come to me, and he's a witness standing there; he said, "Brother Branham, I think you are wrong." He said, "I believe if you'll go down that way, around Cape Town, you'll see the exceedingly, the abundantly, the best you've ever seen in all your life." And there sets Brother Bosworth as a witness.

E-49 I said, "Brother Bosworth, as long as I've been with you, and you seen those visions and seen how they come to pass, and I tell you now in the Name of the Lord, that it is not God's will for us to do that. We're to go Durban, not down to Cape Town. And you mean to tell me..."
Said, "Well," he said, something or another about I wonder if it could have been a false vision. One..."
I said, "Well, Brother Bosworth." There's nearly my--my--my--my second daddy, the man that I loved, the very bosom. And I looked and I said, "Oh, God, "Have mercy." Fifteen thousand miles away from home, and there my manager and Brother Baxter, and Brother Bosworth, and everybody, I said, "God, what can I do?" I walked back in there, I said, "Brother, I'm trapped. But not in God. I tell you in the Name of the Lord: I shall not take that--that way there."
They said, "Is it..." Well, somebody thought up, "Could it be then the permissive will of God?" Well, when something was named about the permissive...
"Oh, well."
I said, "God might permit it, but it ain't His will."
Well, when the permissive will, you know what happened, Brother Bosworth, everybody, "Well, go in and ask Him. Go in and see."
And I walked in, and my poor little boy setting here behind me, we was sleeping in the same room. Little Billy come in and put his arm around me, he said, "Daddy, don't you listen to them preachers. You listen to what God's a telling you, daddy."
And I said, "Pray with me, Billy." We knelt down. Of course, he got tired, he don't know much about it, so he went to bed. I stayed there. A long towards three o'clock in the morning, I raised up. I felt It just like a standing there. He moved around this side.
I said, "My Lord." I said, "What are these men telling me out here?"

E-50 He said, "Go with them, go on." But said, "you'll pay for it." Said, "You're trapped, but you--you'll pay for it. Go on with them, and I will give you the permission to go, but remember, you'll pay for it." And said, "For that, go, wake up your boy." He honored Billy. He said, "Go, wake up your boy," because Billy had the truth. And He come said, "Go, wake up your boy, and tell him in the morning, it's going be a pretty day. The storm and things will clear away. And in the morning it'll be a pretty day. And they'll want you to go pray for the sick at Sunday school. I will bless it." He said, "And Billy is going to come after you, and a man, a young fellow in a little black car, and he's going to pick up another boy on the road. On a road back, there's going to be a native, a colored man, we'd call it here, standing by a eucalyptus tree, near a bridge, fixing to strike another one. He has got a white safari suit on, fixing to strike another one with a stick. Tell your boy that. And tell those men that, so that they'll know that it's THUS SAITH THE LORD."
I woke Billy up and I said, "Billy, boy, God has honored you, son. And here's what shall come to pass. And I told him." I went into Brother Bosworth. Is that right, Brother Bosworth? If that's right, raise up your hand so the people can see.
I walked into Brother Bosworth; I said, "Brother Bosworth, Brother Baxter, all the rest of you, Brother Stadsklev, all of you here. THUS SAITH THE LORD, God told me to go ahead with you, but it's His permissive will, and it'll never be successfully. God wants me to go back to Johannesburg, then up to Brother Jackson's, then over to Durban for a month." Little did we know then that they had the segregation all through there, didn't know it until we got to Durban. They didn't have the segregation in Durban, the only place in South Africa they didn't have the segregation; where the natives could come in. Then that's what we went for. And then, when we got...
We started off the next morning. It was a pretty morning. Got up, they went down, and sure enough they sent back for me to come in Sunday school, I done preparing myself, didn't eat, and waiting for the Spirit of the Lord. And when Billy come in, he said, "Daddy," and I looked out there.
I said, "Where did you pick up that boy?"
Said, "Just as you said, standing down on the corner."

E-51 We got out and got in the car, Billy sitting in front. Nobody speaks to me while we're going along, under the anointing, no one talks. And then, going down, Billy was happening just rubbing his hand across the back of my hand, laying there, he was patting my hand. He said, "Daddy, looky there."
And there standing with a white a safari suit on, a native, standing near a eucalyptus tree by a bridge, fixing to strike another one with a stick. I said, "You remember, what I told you this morning?" The little fellow cried. I said, "There it is, Billy. That's the right a way to go, but we'll pay for it."
And Brother Bosworth, as a witness of God, the very next meeting hell broke loose. Is that right? Trouble set in. And it was that way till we got plumb to Durban. And there Durban, where nearly a hundred thousand people had gathered for the meeting, and so forth, and there's where the thirty thousand converts was, in a day. On the road around, I got a great... Brother Baxter got sick first. He really got sick. Billy got sick. All of them got sick, all--all of my bunch. Billy and I, and Brother Baxter. Then I got sick, and I really got sick, I mean. I was so sick, I couldn't even get to the pulpit hardly, I'd stand just so weak, oh, so sick. My. And come to find out I had caught African ameba.

E-52 And then when they brought me home, I suffered. I suffered with it. When a little doctor, lives across, Doctor Sam Adair to me... I spoke to him about it. He said, "Billy, that thing can kill you in ten hours." Said, "Gets in the blood stream. If it goes to the liver, you die, or goes to your liver, it'll burst. If they can drain you, you live. If it goes to the heart or to the brain, it kills you... If finishes you in ten hours. You take a real heavy fever and you're done": African ameba. It's a... It's not a bacteria; it's a--it's a parasite, like little barnacles that gets into the intestinal tract, and comes from the Indians. And they stick right in there and suck the blood, or the mucus out of the tracts, until they bury themself. There's no medicine can touch them hardly. They haven't got a treatment, hardly... And then on and on, and worse, and worse, and worse, and worse, I got and on and on, and on and on. And now, you wonder why I've been out in meetings for eight months. And Brother Bosworth, here's another thing. I speak this in the Name of the Lord. When I stood at Shreveport, Louisiana, God knows I'm saying this.
I said, "Satan has a trap set for me," when I prophesied under the Spirit. Then I said, "In Africa, there's something. You all pray for me." Little did I know that it was among my brethren. But there was a trap. And then when we left there, the colored south, I said, "If I'm taking this, but we'll probably be out of meetings between six months and a year." You remember saying that, Brother Bosworth? Is that right? Seven months has passed, this is going in the eighth since the meeting.

E-53 A dysentery, couldn't hardly stand up, so sick. I'd pray. I'd pray. I'd walk the floor and I'd cry. I'd pray. I'd walk the floor. And I'd cry. And people would come. There come Hyman Appleman friends, and all them; they leaned across the table and said, "Brother Branham, this ministry," said, "we've been to the schools, but we believe the teachers are wrong." Said, "We want to know the supernatural." And here I was so sick and trembling myself, I couldn't hardly move.
I went down to see Brother Bosworth; we knelt and had prayer, and so forth. Nothing, looked like God had shut the heavens up. I walked back and forth across the floor. And seemed like He'd say, "Now, the next time you'll listen." For months after months, and finally, Dr. Sam come over to where I was one night; we was sitting there talking. He said, "I want you to pray for a certain fellow, down here, Billy, that's got a... He's a neurotic. He set in my office, started talking." He said, "What about the ameba, how's things getting along?"
I said, "Oh, it's... Told him the symptoms of it; and he said, "Oh, Billy. My boy." He said, "You... There isn't nothing can touch it now. It's gone."
I said, "Oh, my." I said, "God have mercy, have mercy." I walked the floor.

E-54 And one night, when coming back across the seas, I said to Brother Bosworth; I said, he said, "Oh, Brother Branham," he put his arms around me, said, "I'm so proud of you, my boy." Brother Bosworth.

E-55 I said, "I have fought a good fight, Brother Bosworth. I'm forty years old." I said, "My, I guess she's all over now."
Said, "Forty years old," said, "I was your age 'fore I got converted. Boy, you're just starting." Like that.
And I just begin to think like that, you know. And then, that night I was laying there on the bed, and I said. I sit in a room to myself, with a little... my little girl, my little five year old girl. My wife was in the next room. There'd been people there all day.
Now, as I close, here's what taken place. Write this down. Remember this. Keep it in your mind. As it was prophesied, Brother Upshaw, and you all over in Finland, when you seen the resurrection of the little boy, and so forth, knowed about that when you was told. I want you to put this down also.

E-56 I was laying there one morning about three o'clock in the morning. And I was thinking, "Oh, what will be my future? What will be the outcome?" And while I was laying there, I fell into a trance. And here come One walking to me. Oh, my. I looked at Him. He walked straight to me, stern. "As thou was thinking of what would be your future..."
I said, "Yes."
He grabbed up a piece of paper; it was like that, and folded them like typewriter paper, like that, held it out like this, and He stood beside me like that, and swirled them like that, they went plumb up into the heavens. And He said, "Your future is clear."

E-57 When I come out of it, I said, "O God, I wanted to talk You so much." He never comes but one time, one at a time. I said, "Lord, I was wanting to talk You so much. If Thy servant has found favor in Your sight, will You return again, great Holy Spirit to me again?" And then I felt It coming. "Whew."
And as I went that time, I seen Him walk to me, He said, "You've been fearing about that ameba condition."
I said, "Yes. Will it ever leave me and bother me any more?"
He said, "Never no more." That settled it.
Then He come again. He said, "You've been thinking on these things, about how you should conduct your meeting, and them telling you about other man who conducts their meeting." Said, "You do just as I lead you to do. Whatever meeting, let it provide for itself."

E-58 Then just then, He taken me out in the Spirit. Listen, Brother Jackson, you never heard this, none of the rest have. And He set me down at Durban, South Africa, in that same booth, standing there before those tens of thousands, and thousands of people there. And I looked and I seen all that meeting gather together, and fade off to my right. Geographically, I was standing this way. And it faded to the left going this way, turning blue. And then right before me, stood blocked off streets like that, with people standing there, with their hands up praising God. Then He turned me to the east, and looked that way. And I seen people standing there with clouts, like on, like the Indians wear. And there were thousands of them, and they had their hands up air, just a praising God and screaming and praising God. And I couldn't even see the end of them. And just about that time, come a great Angel from heaven, and stood be--over the top of me here, with a big Light. And that Light like on the end of one of these here operating lights on the front of a--of a big locomotive, and begin to throw. And the hillsides were sitting black and standing with people for a mile away nearly.

E-59 And I said, "Oh, are they all black people?" Then He turned my face here in front of me, to Durban again, and there was beautiful white men and women, standing with their hands up in the air, praising God. Then He turned me back again, and the great Light started going way back over the hills and showing. Then the Angel drew near. And I heard Him scream with a Voice, that shook me from the vision. Said, "There'll be three hundred thousand of them in that meeting. THUS SAITH THE LORD mark it in your book." I come out of it. I said, "My Lord and my God. Thanks be to You. I appreciate the stripes and the whipping that You give me for disobeying You. But from this on, Lord, knowingly, if I ever know again, I will never tie myself up with a bunch of nobody else preachers, managers, or no one else, but what I will be free to do what You say do. And I will go just where You say go, and do just what You say do the rest of my life. And I will always try to do just as You say do." And about that time, here He come again. And I seen my Bible rise off the table, and come over to me like this. It was turned over to the place where Paul, in the storm, said, "You should have listened to Me, and not have loosed from Crete, but nevertheless, the Angel of the Lord Who stood by me, and so forth..."

E-60 Then He turned right back to Joshua the 1st chapter, and a finger placed on there said, "No man shall stand before you all the days of your life. As I was with Moses, so will I be with you." And reading it right on down through the lines, there come back, it said, "Only be strong and very courageous."
I come to myself. And I said, "My God." My body was weak, I'd been under It for about three hours. Just then a little wee knock come at the door. It was my beloved wife coming with a baby on her arm; she said, "Bill, something has happened."
I said, "What's the matter?"
She said, "At three o'clock this morning the baby woke up, and I started to come in," never before in our life, she said, "and Something stopped me there at the door, before I come through the hall, and said, 'Don't go in there. A vision's going on that cannot be interrupted.'" Oh, amazing grace.
I said, "Yes, honey." And I told her, and I grabbed my Bible, and wrote it all out on the flyleaf, so I'd be sure to know it, like that, and got it out like that.

E-61 We went on out to breakfast, and here come my mother-in-law, very staunch Christian. She said, "What's happened up here this morning?" Said, "I got up and started to wash the dishes," and said, "a Voice spoke to me and said, 'Go up to Billy's right away.'"
And I said, "Sister Broy, the Angel of the Lord has appeared to me and told me, 'Forget about the ameba. It's going to be all right. And I'm going to have a meeting that's going to consist of three hundred thousand people.' And God," I said, "my ministry is just now beginning." I said, "I want to base it; I want to tear that thing out from where it was, and get rid of all these here leaches, and things a hanging on, so I can get to the people and tell them what's the truth." And that's right. I said, "I'm tired of this and the man-made stuff anyhow. And I'm going to be where God can use me. I'm going to live right in that channel, as long as I live."

E-62 I went down there and they called me up, the man did, said, "You better come on down and pick up these canceled checks on account of the income." Said, "You got to make out a return, which I don't have very much to pay: seven dollar and fifty cents." But I had to go down and pick up the canceled checks.
As I started back through the bank, I saw all them fellows was hollering, "Hello, Brother Branham. Hello, Brother Branham," the tellers. And as I started back through, Something said to me, "Stop."
And I felt Something lay on my shoulder. And I thought, "Oh, I just imagined that." You know, started on. I thought, "No. No. There's something wrong. Who is looking at me now?" I looked around. I didn't see anybody. I thought, "Lord, You're near. What's happened?"
And I seen little Bobby...?... over there, looking down like that. And Something said, "Go over and talk to him."
I said, "How are you, Bobby?"
He said, "Just fine, Brother Branham, I guess."
I said, "Look like you're sad this morning."
He said, "Brother Branham, look." He said, "All my people nearly has died with cancer." He said, "I... Just as sure as the world I got it." He said, "I'm bleeding through the bowels and everything." Said, "You know the funniest thing happened, Brother Branham, being that you're standing here." He said, "This morning at three o'clock, I woke up in the room," and said, "there was a Voice said to me, 'See Billy Branham, today.'"
I had a hold of his hands; I said, "Bobby, everything has been going like that this morning." I told him about it. That's been about two or three months ago. I met him again the other day; he said, "Brother Branham, I haven't had a bleeding from that day since." He said, "I've been healed since that day," a teller in the bank. Three confirmations, it shall come to pass. Remember that.

E-63 You love Him? What am I trying to say now? Jesus is here with us. I've kept you longer than I should, yes, way longer. I'm so sorry. Forgive me, just enthused. But that you might understand that the same God... How many believes that the Pillar of Fire, the Pillar of Fire that led the children of Israel was the Angel of the Covenant? Let's see your hand. That was our Lord Jesus. Is that right? It was Christ, the Anointed.
Well, look. He appeared to Moses, but it wasn't because He was with Moses. He's with the whole church. Is that right? Could it be possible that this same Pillar of Fire that we see taken here now, could that be the Angel of the Covenant? Could it be our Lord Jesus Christ? Could the Angel of the Lord Who appeared to Paul out there, Who told Peter on the house top, all these things, like He did in the days of Agabus, and so forth? Isn't that the very analysis, the very symptoms, the very same thing that He did in the days, in the New Testament? Then look, Christians, Holy Ghost filled people look this way. Then the sign of the Old Testament, Jehovah God, the Pillar of Fire, is with us. And the same God that was with the apostles, our Lord Jesus Christ, is with us undisputably through science, through the world, through the Christians, through the church, through everything is perfectly a vindicated. It's the same today.
The both New and Old Testaments... God of the Old Testament was Jesus of the New, and the Holy Spirit of today. You know that. Don't you believe that? To blaspheme the Holy Ghost today, is just the same penalty, or worst, than blaspheming Jesus Christ, or God the Father. Don't you believe that?

E-64 Now, what more? Now, look. If the world calls us crazy. If the world thinks that we are just about half off up here... Look. Because that those signs appeared just where I'm at, and this Angel of the Lord, and so forth, that doesn't mean that it's just me, friends. What does that mean? What is God trying to get to you? He's trying to get to you to this, that I am telling you the truth. He's a vindicating me by His truth. See what I mean? And I'm telling you of Jesus Christ, and He's coming down confirming that I'm telling the truth. What kind of people should we be? Patriarchs has longed to see this day. Wesley, Moody, Sankey, Finney, Knox, Calvin, all of them longed for this day. And here we set today, scared to move. Oh, my, my, my.
Because the world makes fun of you, because you got something out there, people criticize you. They did the same thing about Israel. Didn't the false prophet Balaam, thought surely that God would curse Israel, because they'd done just about as much as the holiness churches done today. Every unclean thing that could be done, and could be done, they did it. But Balaam failed to see the blood on the altar. He failed to see the atonement made that was standing between Israel. And here's where it is today. People, you are God called and chosen. I'm not ashamed to take myself with you. I'm numbered with you. "In the way that's called heresy, so worship I the God of our fathers."

E-65 There's things in your church that I don't endorse. There's things that you do that I don't endorse. Sometimes feel like I ought to give you a whipping for it and things like that. But all the time right down in the bottom of it, you're my brother and sister. You're my own. And I love you.
When there's a bunch of Branham's we get back in the back yard, and fight and smack one another, but don't let nobody else smack us. See what I mean? I'm with you. And you've got a truth, because sincerely, without knowledge maybe, you're all scrupled up in this, that, or the other; but you've come sincerely to God and believed on Him, and accepted Him, and believed it. And God, in return, has give you the Holy Ghost as a witness. And now, leaders has come in with denominations and broke you up in sectarianism, and caused you to hate your brother, and turn this way and that way. [Brother Branham hits something--Ed.] Don't want that thing anyhow.
Look, notice. But all the time, no matter if you belong to the Assembly of God, or the Church of God, or the Pilgrim Holiness, whatever it is, if you're born again, you're brothers and sisters in Christ. And as long as the Devil can keep you separated and angry at one another... [Portion of tape missing--Ed.] [The portion which follows was on the beginning of the evening service tape--Ed.]

E-66 Oh, how I feel now. Our heavenly Father, I love You with all my heart. Your Spirit's moving through the building. My soul seems to be catching away. O Jehovah, You Who come and is standing here now in the form of that Pillar of Fire. As the world can't say it isn't so, they see it. There it is, scientifically proven. The Church believes it. God, You speak each night, and vindicate it's the truth.
Truly, we're not much in this world, we're looked down upon, but, God, we believe we're accepted in Christ Jesus, and He in return, has give us the Holy Ghost. We love Him, that great, third Person of the trinity Who burns through our hearts. And we love Him. O Holy Spirit, I thank You for Your Divine leading, and how You led me here to Hammond. And God, in that great matter of last night, God bless that young woman. Make her that, out yonder, Lord, to win souls after souls of them lost out yonder. Grant it, Lord.

E-67 Come down tonight, Lord, and may this be the exceedingly, abundantly tonight. I've spoken just a few things from that which is truth. Thou has vindicated to be sure that it's right. And God, this may be my last visit to Hammond before the judgments of God strike. But if it is, I have given my voice to all that I know how. You have spoke in like manner, that I have told the truth. God, I commit it to You from this on. I go forward, into this meeting now, the rest of this week, to do everything that I know how to do to serve You, and to speak, as You would have.
Bless every one. May there not be a feeble one among us when Sunday night comes, a week from now. Grant it, Lord. In the Name of Thy Son Jesus, I ask it. Amen.
All right. Brother Bosworth, if you'll come take the platform. God bless you.

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