Expectative

Date: 52-0817A | La durée est de: 57 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci à notre frère Baxter. Absolument. Bon après-midi, les amis. Je suis très heureux d’être ici pour entendre ces paroles émouvantes de ces hommes, dont monsieur Jackson de l’Afrique du Sud. Juste au moment où je suis arrivé là derrière les rideaux, juste au moment où j’entrais, j’étais... je voulais entendre cela. J’étais... je pense que j’étais un peu trop en retard pour la consécration des bébés, mais j’étais... Frère Baxter m’a donné quelques notes concernant les gens pour qui il faut prier.

            Nous voulons remercier notre Seigneur pour ce qu’Il a fait hier soir. Il a été merveilleux, et je crois que ce sera le–réellement, infiniment au-delà de toute mesure.

            Et j’étais heureux de rencontrer de nouveau frère Bosworth. Vous savez, nous parlions de lui hier soir, lui, son fils et les autres. Et frère Bosworth se sent fortement conduit à devoir nous précéder en Afrique du Sud. Il désire y aller immédiatement avec un... pour prendre des dispositions là-bas et tenir quelques réunions là dans les environs de Cape Town, à Port Elizabeth, Grahamstown, Kler–Klerksdorp, ou je pense que j’ai bien prononcé cela: Klarksdoff et Bloemfontein, et dans cette partie-là du pays. Et juste avant que nous allions... Nous sommes... Selon la vision que le Seigneur m’a donnée en... de retourner à Durban, et ensuite de là aller à Bombay ou quelque part là en Inde. Et souvenez-vous tout simplement de ce que je vous ai dit hier soir en rapport avec la vision que le Seigneur avait donnée, et voyez si ce n’est pas exactement ainsi.

2          Eh bien, pour ce qui est de votre contribution de cet après-midi, je vous en remercie infiniment, que le Seigneur vous bénisse. Frère Baxter a accompli un bon travail en faisant cela ; en fait, il sait comment s’y prendre. Nous ne sollicitons pas de l’argent. Jamais... Je n’aimerais pas avoir un manager qui sollicite de l’argent. Lorsque viendra le temps où nos réunions ne se financeront plus, ce sera pour moi le temps de rentrer chez moi. Et nous ne croyons pas dans le fait de faire cela. Et beaucoup de frères à travers le pays, dans les magazines et autres, nous ont reprochés de ne pas accorder de l’importance au côté financier, comme nous ne faisons pas mention de cela. Il nous faut de l’argent pour organiser les réunions, mais nous n’avons rien en propre, c’est juste pour nos réunions. Et nous... Et si je... Et à maintes reprises, j’ai refusé l’offrande d’amour qu’on me donne pendant les réunions. Tout cela c’est au-delà de ce qu’il me faut pour manger. Et les gens me donnent des vêtements. Et ce dont je n’ai pas besoin, cela va directement dans les missions à l’étranger. Et je suis conscient de ceci: je suis un intendant de Son bien, si ce dernier va dans les missions à l’étranger, je vais moi-même pour apporter le Message que le Seigneur m’a donné ; alors en ce jour-là, je serai sûr que j’ai agi correctement avec la portion de Dieu. Et vous...

3          Parfois lorsque nous allons dans une ville, nous donnons cela à différentes organisations, et ainsi de suite. Et nous ne sommes jamais sortis d’une ville avant qu’on nous ait traités de «saints exaltés», de «guérisseurs divins». Et une fois j’ai donné cela à une certaine organisation, puis j’ai vu descendre la rue dans une très grosse Cadillac un homme fumant un grand cigare et portant des bagues en diamant, et il gagnait environ six–sept cents dollars par mois, juste allant çà et là pour distribuer l’argent que... Eh bien, ce n’était pas juste. De pauvres petits enfants crevant et souffrant de la faim... Et je sais une chose, comme frère Jackson le disait à ces petits natifs là-bas et ainsi de suite, qui n’avaient jamais entendu l’Evangile, qui ne savent rien de Jésus... Non. J’ai sur le coeur de leur apporter l’Evangile. Et les ordres généraux disent: «Allez par tout le monde, et prêchez l’Evangile à toute la création.» Et c’est ce à quoi cette contribution, et tout ce que je... Chaque sou que je n’utilise pas pour financer mes réunions, cela est carrément gardé jusqu’à ce que nous ayons réuni assez de fond pour partir. Et ensuite nous partons: En Suède, ou partout où le Seigneur nous conduira.

4          Maintenant, nous attendons donc pour aller en Afrique du Sud et en Inde. Et en ce glorieux jour là, lorsque notre Seigneur viendra et que les morts en Christ ressusciteront, que ce corps mortel revêtira l’immortalité, et que nous nous tiendrons devant Lui pour Le couronner Roi des rois et Seigneur des seigneurs, je crois que chaque homme et chaque femme qui, cet après-midi, a placé même un centime dans cette offrande, cela sera multiplié par milliers pour vous dans cette vie-ci, et dans la Vie Eternelle dans les siècles à venir. Ma prière est que Dieu vous l’accorde. Et avec un... En tant qu’intendant de Son bien, de Sa finance, je fais de tout mon mieux pour tenir cela avec révérence devant Dieu et de...

            Aussitôt que nous avons assez... Nous n’en recevons pas beaucoup, parce que nous... C’est une grande pression, et vous vous rendez compte comment nous devons organiser les réunions. Mais nous y allons carrément, nous prélevons l’offrande. Tout ce que nous prélevons, c’est parfaitement en ordre. Voyez-vous?

5          Maintenant, frère Bosworth, je disais qu’il est censé nous précéder. Il se sent conduit par le Seigneur à nous précéder là-bas pour se rendre dans certaines de ces villes plus petites, où nous allons retourner, aller à un autre endroit, là à Durban. Priez pour frère Bosworth alors qu’il y va.

            Et je ne sais pas quand Il m’enverra, mais je sais que je dois y aller. Souvenez-vous que je vous ai raconté la vision hier soir. Je vais devoir y aller, car c’est le Seigneur qui m’envoie. Et je ferai de mon mieux pour prêcher l’Evangile. Et je sais que frère Bosworth est un très très bon enseignant et qu’il sera tout à fait en mesure de faire tout ce qu’il désire, ou plutôt tout ce que Dieu désire qu’il fasse. Vous savez, c’est étrange, alors que je le voyais se tenir juste ici pour essayer de vous parler, l’Ange du Seigneur était tout près, et je venais de voir une femme être guérie d’une affection de l’estomac, à l’instant même, pendant qu’elle était assise ici dans la réunion. C’est vrai. Est-ce juste? Vous aviez cela, n’est-ce pas? Est-ce juste? Levez la main. C’est juste. Vous en êtes guérie maintenant. Vous venez juste d’être guérie pendant que vous étiez assise là.

            Oh! ça arrive bien des fois que je parle de ce qu’Il montre, mais je venais de voir cette pauvre femme assise là. Et j’ai simplement regardé tout autour et elle était tellement intéressée. Lorsque j’ai dit quelque chose en rapport avec le fait que je devais être très respectueux avec l’argent pour l’amener là-bas, elle a hoché la tête d’une... D’une certaine manière elle pourrait être au courant de la chose. Je ne sais pas. Et elle était très sincère. J’ai regardé autour de moi et j’ai vu une table se déplacer devant elle, et je l’ai vue reculer comme cela. J’ai compris que c’était une affection de l’estomac. J’ai regardé de nouveau, et alors je l’ai vue en train de manger. J’ai compris qu’elle était guérie et que je pouvais tout aussi bien le lui dire. C’est juste. Ainsi...

6          Il y a ici une chère personne qui a simplement été... Le frère était dans un crash d’avion et a été tué ; il s’agit de Ben et Florence Smith. Et voici une–une autre requête ici: «Une prière spéciale, Frère Branham, pour un homme qui est à l’hôpital et...?... qui a seulement quarante-deux...» Très bien. Inclinons la tête et prions pour ces requêtes pendant qu’Il est ici maintenant.

            Père céleste, je prie que... comme Tu baisses le regard ici sur ce pupitre cet après-midi et que Tu vois ces gens, oh! je pense à ce foyer endeuillé de cet homme qui a été tué dans ce crash. Ô Dieu, toute chose concourt au bien de ceux qui T’aiment. Nous croyons que son âme était en ordre avec Toi, et qu’aujourd’hui il n’acceptera pas de retourner s’il le devait. Si on le lui demandait, qu’il devait faire un choix, il préférerait rester là où il est. Je prie, comme il était sauvé, Seigneur, que Tu réconfortes tous ses bien-aimés, et que Tu leur fasses savoir ceci, qu’il est dit: «Je ne voudrais pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, car nous croyons que Christ est mort et qu’Il est ressuscité le troisième jour, et aussi, que Dieu ramènera par Christ et avec Lui ceux qui sont morts.» Nous croyons cela, Seigneur. Il a dit: «Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.» Et nous croyons que c’est la vérité.

            Et si cette tente dans laquelle nous habitons sur terre est détruite, nous en avons déjà une qui attend que nous y entrions: une tente qui n’est pas faite de main d’homme ; mais Dieu Lui-même nous a formé un corps, afin que lorsque ces esprits seront libérés de celui-ci, nous puissions entrer dans ce corps glorieux. Nous réalisons qu’autrefois le sang des taureaux, des boeufs et des brebis couvrait le péché, mais le Sang de Jésus l’ôte complètement, et nous entrons directement dans la Présence de Dieu. Combien nous T’en remercions. Oh! ce n’est pas étonnant que nous puissions nous tenir ici sans aucune crainte, Seigneur, parce que nous avons la vision. Nous avons l’assurance du Saint-Esprit, et Il est ici pour nous confirmer et nous prouver la puissance de Dieu, parce qu’Il nous aime et qu’Il est avec nous dans ces heures sombres de la fin de l’histoire du monde.

            Cet autre homme qui est à l’hôpital, Seigneur, je Te prie de le guérir. Que Ton Esprit soit sur lui et le délivre cet après-midi. Et que son témoignage fasse que les autres qui sont dans cet hôpital se lèvent, sortent et soient rétablis. Accorde-le, Père.

            Que des réunions à l’ancienne mode, Seigneur, d’une manière ou d’une autre, d’une certaine manière, Seigneur, éclatent partout ici en Amérique et–et que des choses glorieuses se produisent avant que notre Seigneur vienne. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

7          Combien vont prier pour frère Bosworth alors qu’il effectue ce voyage? Faites voir votre main. Très bien, Docteur Bosworth, voyez, je crois que vous êtes assis au balcon. Que le Seigneur soit avec vous. Et ces gens prieront pour vous et moi également. Et puis, allez-vous prier pour nous alors que nous effectuerons ce voyage plus tard pour aller partout où le Seigneur nous conduira?

            Maintenant, pendant... Parfois lorsque vous êtes l’objet de controverse ici et que les sorciers et tout se tiennent là, et que les sceptiques et les incrédules et tout vous éprouvent, la première chose qui me vient à l’esprit c’est: «Mes bien-aimés en Amérique sont en train de prier.» Il y a sûrement quelqu’un en train de prier, parce que nous avons littéralement des centaines et des centaines de milliers de gens qui ont promis de prier. Et avec tout ce monde, il y a des prières qui montent constamment devant Dieu pour moi (Voyez-vous ce que je veux dire?), qui s’élèvent constamment à tout moment. Ainsi c’est de cette manière...

8          L’Ange du Seigneur m’a dit de partir, alors je suis sans crainte. Voyez, je sais qu’Il est ici. Maintenant, vous qui êtes assis ici cet après-midi, juste... Je–je ne sais pas si je vais prêcher ou pas. Je... L’Ange du Seigneur se déplace encore dans cette allée, il y a... Vous... croyez-vous que je suis un fanatique? Pas du tout, je n’en suis pas un. Je vous dis la vérité. Et les cartes de prière que vous avez, que le jeune homme a distribuées, cela n’a rien à faire avec votre guérison. Cette femme n’a probablement jamais vu une carte de prière, elle n’en sait rien, ou quiconque de vous autres là dans l’assistance, qui a été guéri, sait que vous n’êtes pas tenu d’en avoir une. La seule chose que vous êtes tenu d’avoir, c’est de croire que ce que je vous dis est la Vérité ; c’est-à-dire que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui est ressuscité des morts, est vivant parmi nous aujourd’hui, comme Il l’avait montré aux disciples là à Emmaüs. Il est ici vivant. C’est Lui qui accomplit ces choses. Eh bien, ces disciples avaient marché avec Lui pendant toute la journée et ne L’avaient pas reconnu. Mais ils ont reconnu que c’était Lui par la manière dont Il a accompli une certaine chose. Est-ce juste?

9          Eh bien, vous êtes allé à l’école du dimanche ce matin. Vous avez peut-être chanté vos cantiques, appris votre leçon, et ainsi de suite, puis vous êtes rentré comme le ferait n’importe quel chrétien. Mais regardez simplement ici ce qu’Il a accompli juste cet après-midi, pendant que vous êtes assis juste ici. Ne vous rendez-vous pas compte qu’Il est ici? Cela–cela... c’est–c’est Lui, et Il est ici pour confirmer toutes Ses bénédictions qu’Il a promises.

            Maintenant, avec le... Je n’ai pas le temps de prêcher. Vous vous en rendez compte. Je n’ai que trente minutes. J’aimerais les utiliser pour donner un témoignage juste afin d’amener la chose à un certain point en vue de quelque chose, avec une sorte de petit sujet, et j’essayerai de surveiller l’horloge là derrière afin qu’on sorte à seize heures trente ; ainsi vous aurez le temps de revenir ici à dix-neuf heures trente pour les services. Or, ce soir c’est le service de clôture. Combien vont prier pour que des choses glorieuses se produisent ce soir? C’est merveilleux. Je tâcherai de revenir vers... Je crois que le jeune homme m’a dit qu’il va distribuer les cartes de prière vers dix-huit heures trente, ou quelque chose comme cela. Et venez, amenez vos malades et vos affligés, et placez-les ici tout près. Et–et soyez en prière pour eux. Ne vous inquiétez pas au sujet des cartes de prière ; soyez simplement en prière. Et Dieu fera donc le reste si vous êtes simplement–simplement en prière.

10        Très bien. Au chapitre 2 de saint Luc, un passage de l’Ecriture bien connu sur la naissance de notre Seigneur, j’aimerais lire cela juste... ce n’est pas pour faire suite à cet entretien sur les missions. Certainement pas. Mais pour–juste pour toucher un point qui, je crois, pourrait vous aider ce soir. Je... Combien parmi vous ici sont des chrétiens? Levez la main. Oh! il semble que c’est presque cent pour cent. C’est merveilleux.

            Il s’est produit dans cette série de réunions quelque chose qui n’est jamais arrivé auparavant dans ma... dans aucune de mes réunions. Juste pendant que l’Ange du Seigneur traitait avec les gens, Il s’est arrêté et a dit: «Fais un appel à l’autel.» Et j’avais entendu frère Baxter, mon frère qui est un génie en cette matière, faire un appel à l’autel la soirée précédente, ou je crois, c’était peut-être la même soirée. Je–je ne sais pas à quel moment c’était. Mais je suis simplement entré, et Billy était sorti à ma rencontre et m’avait conduit jusqu’à la salle. Et lorsque je l’ai entendu faire un appel à l’autel, je suis sorti et il y avait environ cinq personnes qui s’étaient levées pour accepter Christ, et juste à ce moment-là, au moment où le Seigneur se mouvait au-dessus de l’assistance, alors Il m’a arrêté et a dit: «Fais un appel à l’autel.» Et une trentaine de personnes sont venues. Voyez-vous?

            Voyez-vous, l’obéissance, faites ce qu’Il vous dit de faire. Peu importe de quoi cela a l’air, faites ce qu’Il vous dit de faire, et Dieu s’occupera du reste. Ne le pensez-vous pas? Oh! si seulement l’église pouvait arriver à un point où nous pouvons simplement oublier la routine, ou quoi que ce soit, perdre simplement la notion du temps ou tout le reste et rester simplement avec Dieu: faites ce qu’Il dit de faire. Ne croyez-vous pas que l’église a besoin d’une telle conduite spirituelle?

            Nous avons nos programmes tout arrêtés, établis et tout. Je ne crois pas qu’il était prévu que l’Eglise apostolique de Dieu soit conduite par un programme. Je crois que le programme de Dieu, c’est de nous conduire par Son Saint-Esprit, juste comme Il le désire.

11        Maintenant, lisons au verset 23 du chapitre 2. Je crois que c’est bien cela. Un instant. Non, c’est le verset 25 du chapitre 2.

...voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.

Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit (Pas par l’association ; par le Saint-Esprit) qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.

Il vint au temple, poussé par l’Esprit.

Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit:Maintenant, Seigneur, ... laisses ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.

Car mes yeux ont vu ton salut,

            Que le Seigneur ajoute maintenant Ses bénédictions à Sa Parole, alors que... Si vous voulez bien m’accorder toute votre attention pendant environ trente minutes, suivant l’horloge qui est là, je vais essayer de prier pour les gens puis de congédier l’assemblée. Mais je voudrais que vous me suiviez attentivement maintenant. J’aimerais donner un témoignage.

12        Bon, j’aimerais donner un témoignage par un texte. Je vais prendre ce texte et l’intituler comme ceci: L’Expectative: s’attendre à quelque chose.

            Vous êtes-vous déjà attendu à quelque chose? D’habitude, vous obtenez la chose à laquelle vous vous attendez. Le savez-vous? Si vous venez à la réunion en disant: «Eh bien, je vais là-bas. Ça ne vaut rien.» Eh bien, c’est exactement ce que vous allez en tirer. Si vous allez là-bas en disant: «Eh bien, je–je vais aller là-bas ; mais c’est inutile que j’y aille parce que je–je ne serai pas guéri.» Eh bien, c’est simplement de cette manière-là que vous allez retourner. Mais si vous venez en vous attendant à ce que Dieu fasse quelque chose pour vous, Il le fera. Si vous vous attendez à trouver quelque chose pour critiquer la réunion, pour critiquer la manière dont elle est conduite, Satan vous en montrera tout un tas. Vous en trouverez tout un tas. Mais si vous venez, non pas dans le but de critiquer la réunion, si vous venez en disant: «Ô Dieu, j’aimerais voir en quoi Tu es dans cette chose», Dieu se manifestera à vous dans cela. Tout ce à quoi vous vous attendez, Dieu vous le donnera. Cela dépend de votre expectative.

            Maintenant, j’aimerais que vous veniez ce soir vous attendant à voir Dieu agir de la manière la plus glorieuse depuis que nous sommes ici. Demandons à Dieu qu’il ne reste pas une seule personne infirme, aveugle, sourde, muette, pas une seule personne malade, ou infirme parmi nous ce soir. Croyons à cela. Voulez-vous le croire avec moi? Et je crois que Dieu le fera, si nous, nous nous y attendons maintenant, à ce que tout le monde soit guéri.

13        D’habitude, alors que nous parlons de l’expectative, eh bien, nous pensons que tout ce que nous nous attendons à faire, c’est ce qui se fera. Et maintenant, si je m’attends à... j’ai un engagement ou un rendez-vous pour vous rencontrer, je–je m’attends à ce que vous y soyez. Et je sais une chose, c’est que nous, chacun de nous aujourd’hui a un rendez-vous où nous allons rencontrer Dieu quelque part, un jour ou l’autre. Le savez-vous? «Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement.» Et nous allons tous faire face à cela. Les péchés de certains hommes les précèdent, si vous les confessez ici. Les péchés des autres les suivent. Donc rencontrons Dieu maintenant. Mettons la chose en ordre et ensuite attendons-nous, lorsqu’Il viendra avec gloire et puissance, à ce qu’Il dise: «C’était bien fait, Mon bon et fidèle serviteur, entre dans les joies du Seigneur.»

14        J’ai vu bien des choses au cours du voyage qui... Je me souviens d’une chose, particulièrement, lorsque je tenais une réunion. Je venais juste de débuter avec mes réunions. Et je n’oublierai jamais... Ma femme n’est pas ici cet après-midi, alors je peux bien raconter cela. Et nous sommes allés... J’étais d’abord allé à Saint Louis, où la petite Betty Daugherty a été guérie, alors que tous les médecins de Saint Louis l’avaient abandonnée. Et je me suis rendu là et j’ai prié. Et Monsieur Daugherty, un prédicateur bien connu dans la ville, je venais juste de le dé–découvrir deux semaines auparavant. Je n’avais pas d’argent pour y aller par train, et mon assemblée avait prélevé onze dollars pour me payer le ticket pour un aller-retour. Et je n’avais pas de manteau, alors un de mes frères m’a prêté son manteau pour que je le porte. Et je suis allé là à bord d’un wagon de luxe et je suis arrivé là le lendemain matin. Monsieur Daugherty se tenait là dehors, il était... il s’attendait à quelque chose. Il a dit: «Frère Branham, j’ai entendu dire que le Seigneur Jésus vous a visité pour vous montrer des visions.»

            J’ai dit: «C’est juste.»

            Il a dit: «Savez-vous quelque chose au sujet de ma fille?»

            J’ai dit: «Non, monsieur, je ne sais rien.» Nous sommes allés chez eux, et la petite créature était étendue là, criant et faisant des histoires. Elle pesait... C’était juste une jeune fille aux cheveux bouclés, et elle était dans un état terrible. Et j’ai dit: «Que dit le médecin?»

            Il a dit: «Oh! Frère Branham, j’ai dépensé tant d’argent, et aucun d’eux n’a été capable de me dire de quoi il s’agit.» Il a dit: «Ils pensent que c’est–c’est la danse de Saint-Guy, mais ils ne sont pas très sûrs.» Et il a dit: «Ça fait des semaines qu’elle est couchée comme cela, et les églises ont jeûné et prié, et nous ne savons quoi faire. Et quelqu’un m’a parlé de...» Oh! Je ne sais pas qui...

15        Et alors, je suis entré et j’ai prié pour la jeune fille. Tous les groupes priaient. Nous sommes passés par la... du presbytère à l’église et nous y avons prié. Et je suis rentré. Rien ne s’est passé. A cette époque-là, bien entendu, je ne tenais pas des réunions comme ceci. Lorsque je me rendais auprès d’un malade, je restais là avec ce malade jusqu’à ce que je découvre ce que Dieu allait faire à ce sujet. Ainsi donc...

            Et je suis allé dans la cour et je faisais les cent pas. Je ne connaissais pas bien Saint Louis. Je marchais dans la rue un peu, puis je revenais. Des heures passèrent, et j’étais là donc depuis environ huit heures, et j’étais assis dans la voiture de monsieur Daugherty ; et juste là dans la voiture une vision a commencé à se dérouler. Alors j’ai su ce qui allait arriver.

16        Ensuite monsieur Daugherty, le vieux père du révérend Daugherty, est venu à la porte, et il a dit: «Frère Branham, avez-vous reçu quelque chose jusque-là?» Et le jeune monsieur Daugherty venait dans la maison.

            J’ai dit: «J’ai l’AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Il s’est mis à crier et à lever les mains. Et j’ai dit... Il restait quelque part à... Leur maison était... se trouvait au Kentucky, mais ils avaient emménagé à Saint Louis, là où son église l’avait envoyé, je pense, pour y prendre une charge. Et alors j’ai dit: «J’ai le–l’AINSI DIT LE SAINT-ESPRIT.»

            Il a dit: «Que dois-je faire?»

            J’ai dit: «Maintenant, premièrement entrez et faites sortir tout le monde de la maison, à part votre femme, tout le monde.»

            Il a dit: «Très bien.»

            J’ai dit: «Ne doutez de rien maintenant.» Et nous sommes entrés, nous sommes entrés dans la pièce, et la petite fille était étendue là. J’ai parlé à la mère, j’ai dit: «Maintenant, ne doutez de rien. Allez dans votre cuisine.» Je n’avais pas vu où se trouvait sa cuisine ; c’était une grande maison. Et j’ai dit: «Au fond d’un tiroir, vous trouverez une petite casserole, comme cela, que vous venez d’acheter il y a deux jours: une casserole bleu granite. Elle n’a jamais été utilisée.»

            Elle a dit: «Oui, monsieur. C’est juste.»

            J’ai dit: «Remplissez-la à moitié d’une eau claire directement au robinet, et apportez-moi un mouchoir blanc.»

            Et elle a dit: «Très bien.»

            Elle est allée prendre cela, et j’ai dit: «Maintenant, Révérend Daugherty, agenouillez-vous juste ici à ma droite au pied du lit, et père–le père, ai-je dit, vous, agenouillez-vous ici.» (Le père du révérend Daugherty, le grand-père de l’enfant) ; il s’est agenouillé.

            J’ai dit: «Maintenant, madame Daugherty pendant que je répète la prière du Seigneur, pendant que je dis: ‘Notre Père qui es aux cieux’, retirez ce chiffon de la casserole, essorez-le, et essuyez le visage de la fille avec cela. Et ensuite, au milieu de la prière, essuyez ses mains avec cela. Et ensuite, à la fin de la prière essuyez ses pieds avec cela, car AINSI DIT LE SEIGNEUR, le démon qui a lié cette enfant quittera lorsque l’eau, à la fin, sera appliquée sur ses pieds.» J’ai dit: «Ne doutez pas.» Et elle... Eh bien, sa petite langue était complètement rongée ainsi que ses lèvres et tout, et ses yeux étaient enfoncés... Pendant des semaines et des semaines, je pense qu’elle était clouée au lit...

17        Si vous désirez lui écrire, c’est le révérend Robert Daugherty, 2002 Avenue Gaino, Saint Louis, Missouri, si vous désirez avoir son...?... vous désirez avoir son adresse pour lui écrire. Et ainsi, c’était un... il est allé au... La petite avait fait là, je pense, trois mois comme cela. Rien ne pouvait arrêter cela ; elle ne faisait que crier et s’arracher les cheveux comme cela, le visage couvert de traces et elle criait ; sa mère était complètement épuisée.

            Alors nous nous sommes agenouillés. J’ai dit: «Notre Père qui es aux cieux...» Madame Daugherty frottait le petit chiffon sur le visage de la fille, en faisant descendre cela. Elle a continué jusqu’au moment où j’ai dit, à la fin de la prière, jusqu’à «amen». Lorsque j’ai dit: «Amen», l’enfant continuait de crier. Ensuite je me suis levé, et j’ai dit: «Seigneur Dieu, Toi qui as créé les cieux et la terre, Toi qui m’as envoyé prier pour cette enfant, au Nom de Jésus-Christ, je demande à cet esprit de maladie qui est sur l’enfant de quitter!» La jeune fille a regardé tout autour, elle a dit: «Maman, où es-tu?» Et sa mère s’est mise à hurler, elle a laissé tomber la casserole, elle s’est effondrée sur le plancher comme cela. Le père s’est mis à crier et il s’est étendu sur le plancher. Vous auriez pensé alors qu’il était un saint exalté (Oui, oui.), ainsi donc, à la manière dont il se comportait. Et ce vieux papa, le grand-père, est tombé sur le lit et s’est mis à louer Dieu. Tout le formalisme avait disparu alors.

            La jeune fille s’est levée. Je l’ai prise par la main. J’ai dit: «Chérie, qu’aimerais-tu manger?»

            Elle a dit: «Qui êtes-vous?»

            J’ai dit: «Je suis frère Branham.»

            Et elle a dit: «J’aimerais prendre un–un de ces milk-shakes, vous savez.»

            J’ai dit: «Allons en acheter.» J’avais passé un drugstore. Vêtue de son petit pyjama, c’était la première fois qu’elle quittait le lit depuis trois mois, nous sommes allés jusqu’au drugstore, et j’ai commandé deux milk-shakes, et j’ai pris cela avec l’enfant. Et c’était bondé de monde aux portes et là tout autour sur la pelouse. Nous avons tenu une réunion à Saint Louis, au Kiel Auditorium, et la première soirée là, mille quatre cents personnes ont rempli l’auditorium, et on a dû renvoyer les autres: l’expectative. Voyez-vous ce que je veux dire?

18        A Jonesboro, dans l’Arkansas... Combien connaissent Richard T. Reed, à Jonesboro? Il y a quelqu’un par ici. Quelqu’un a levé la main. Frère Reed... Cet homme-là, ici derrière... Un homme très bien. Etiez-vous aux réunions de Jonesboro lorsque j’étais là? Très bien, voici une confirmation. C’est bien. Nous avons eu plusieurs jours de réunions. Ma femme n’avait jamais vu de réunions comme celle-là: c’était ma première sortie. Et les gens s’étaient entassés là au point qu’ils... Je crois, le journal The Sun, The Arkansas Sun, a dit que la ville avait reçu vingt-huit mille personnes. Et si le journal a dit qu’il y avait vingt-huit mille personnes, c’est que tout le monde était là. Et ainsi, les gens s’étaient tout simplement entassés dedans, venant des endroits éloignés de trente à quarante miles [48 ou 64 km] tout autour de la ville. C’était impossible de trouver même une chambre à louer dans une ferme. Et les gens avaient des–des endroits aménagés et des stands où se vendait à manger ; et les gens qui étaient dans le bâtiment lui-même, dans la salle, ne voulaient même pas sortir ; ils restaient là, et leurs bien-aimés leur apportaient des hamburgers. C’est là que je suis resté des jours et des jours, essayant de prier pour eux tous.

19        Et je me souviens que ce soir-là, ma femme est venue. Nous nous trouvions à une distance de deux pâtés de maisons. La police était là dehors, et les rues étaient simplement bondées. Pas seulement la–pas la salle, les cours, les terrains et les rues, partout, c’était obstrué de gens qui se tenaient là pour voir s’ils pouvaient entendre ce qui se passait. Et lorsque je suis arrivé là, quatre huissiers se tenaient là pour me faire passer à travers la foule. Je n’ai jamais su ce qu’il est advenu de ma femme à ce moment-là, comment elle est passée à travers la foule et comment elle est rentrée. Et nous sommes arrivés sur les lieux. Et juste au moment où je suis arrivé à–à l’endroit où se trouvait la salle, eh bien, je suis arrivé à l’estrade.

            Et juste au moment où je suis arrivé à l’estrade, j’ai regardé. On avait réservé un endroit comme cela rien que pour des brancards amenés par ambulances. Deux infirmières se tenaient là ainsi qu’une jeune fille d’environ quinze ans, qui se mourait de la tuberculose. Elle ne cessait de me regarder. Je savais qu’elle allait être guérie. Je pouvais le savoir par la manière... exactement comme je savais que cette dame-là allait être guérie juste à ce moment-là. Eh bien, je savais qu’elle allait être guérie. Et j’ai continué à l’observer. Au bout d’un moment, je ne cessais de voir un homme portant un costume bleu, qui faisait signe de la main comme cela, qui se tenait au fond de ce côté. Et ça semblait être un conducteur de taxi. J’ai dit: «Est-ce moi que vous appelez, monsieur?»

            Il a dit: «Oui, monsieur.» Il a dit: «Frère Branham...» Il y avait environ quinze ambulances qui avaient fait marche arrière là dehors, dans la rangée des ambulances. Il a dit: «Je suis venu...»

20        Un homme qui venait de Kennett... Clement, dans le Missouri avait été guéri ce jour-là, je crois que c’est–c’est dans la région du Missouri qui s’enfonce dans l’Arkansas. Cet homme avait été totalement aveugle pendant dix ans, et il percevait une pension d’aveugle. Et ce soir-là il a été guéri là à la–à la réunion, et il est rentré chez lui. Eh bien, le lendemain matin il est arrivé chez lui vers le point du jour. Et il avait sa cane d’aveugle, son chapeau était sur cette cane comme cela. Il est entré dans une église méthodiste en criant et en louant Dieu ; on l’en a chassé. Il se comportait drôlement. Il est allé là, il est entré dans une église catholique, et on l’a chassé. Eh bien, il était pratiquement... il a emballé la ville, et tout.

            Et on l’a fait sortir de là et on l’a conduit à la station de radio. Il est allé à cette petite station de radio-là, ceux de là à Jonesboro, je pense, et... Oh! Bly–Blytheville, la station de Blytheville. Vous, je pense que vous, là derrière, qui êtes de l’Arkansas, vous savez où ça se trouve, la station Blytheville. C’est là où ils étaient–son–son émission, on l’a amené à la radio ce matin-là. Il était un cordonnier là-bas pendant des années et des années avant cela. Et il était là parfaitement normal et guéri. Et il voyait. Il s’est tenu juste là dans l’église et il a lu la Bible et tout: il était complètement aveugle ; il percevait une pension d’aveugle depuis dix ans. Et ainsi ils ont passé un moment merveilleux.

21        Il... Cet homme a dit: «J’ai amené des patients ici. Et j’ai amené une femme ici qui est en train de mourir ici en ce moment, si du moins elle n’est pas encore morte.» Et Il a dit: «Je n’arrive à trouver un médecin nulle part», il a dit: «Je–je ne sais que faire.» Il a dit: «Ne pouvez-vous pas venir la voir?»

            J’ai dit: «Frère, écoutez, il y a probablement des milliers de gens dans ces murs-là. Comment pourrais-je aller là?»

            Et quelques hommes se sont avancés et ont dit: «Nous allons vous emmener si vous voulez y aller.»

            Frère Reed est monté sur l’estrade, il a dit: «Allez-y.» Et là... et ce qui était pitoyable, ces chères personnes... Je ne dis pas ceci parce qu’il y a des gens de l’Arkansas assis ici. Voyez? Mais je vous assure, ils n’ont peut-être pas beaucoup de biens de ce monde, mais ils ont certainement une foi qui peut amener certaines de ces grandes villes–villes à avoir honte d’elles-mêmes. C’est juste.

            Ils sont descendus là. J’ai vu des jeunes filles tenant leurs chaussures et leurs bas en–en mains, et venir. Les gens ne savaient pas que j’étais là dans les bois en train de prier. Et je les ai vues marcher au bord de la route, pieds nus, et–et ensuite mettre leurs... ôter la poussière de leurs pieds et porter leur chaussures et leurs bas: des jeunes filles de seize, dix-sept ans, et elles allaient droit à l’église comme cela. Elles venaient dans des chariots de coton et tout comme cela, essayant d’atteindre...

22        Et ici, il y a quelque temps, quelqu’un voulait m’offrir une Cadillac. Et j’ai dit: «Voulez-vous me dire que je dois...» J’ai dit: «Frère, je suis heureux que vous en ayez une.» Un autre a dit: «Nous venons juste d’en offrir une à Abaick ; pourquoi ne pas vous en offrir une?»

            J’ai dit: «Ecoutez, frère, vous voulez me dire que je vais traverser l’Arkansas, pendant que quelques-unes de ces pauvres petites femmes seraient là dehors tirant ces sacs de coton, leur dos brisé, mangeant du bacon gras, peut-être, et–et du pain de maïs au petit déjeuner, et elles diraient: ‘Voilà frère Branham qui passe là dans la rue dans une Cadillac’?» J’ai dit: «Pas moi, frère. Ce n’est pas propre de faire cela.» Ça non! Si j’avais ce que je mérite, je me déplacerais sur une bicyclette ou marcherais à pied si je dois passer là. Non, c’est vrai, frère.

            Mais il n’y a donc pas de problème, vous tous qui avez une Cadillac, je ne dis rien contre une Cadillac, mais c’est juste... C’est pour vous. Voyez-vous? Très bien.

23        De toute façon, là-bas, ces pauvres gens, couchés là... Et je suis arrivé à l’ambulance, il m’a fait monter là: mes amis, c’était un des spectacles les plus pathétiques que j’aie jamais vus. Là dans cette ambulance il y avait un vieux papa assis, les semelles de ses chaussures étaient usées, raccommodées... Oh! à ce moment-là il me rappelait mon propre papa, avec sa vieille chemise bleue, décolorée et tout raccommodée. Et il tenait en main un vieux chapeau qui était cousu avec de grosses ficelles, tout autour comme cela, il disait: «Ô Dieu, rends-la-moi. Ô Dieu, rends-la-moi», il se tordait les mains comme cela.

            Et le conducteur a dit: «Voici Frère Branham», il l’a appelé par son nom. Et je–et je...

            «Oh, a-t-il dit, oh! Frère Branham, elle est décédée, elle est décédée.» Et il a dit: «Oh! maman est morte.» Il s’est mis à pleurer.

            J’ai dit: «Qu’y a-t-il, papa?» Et j’ai regardé.

            Il a dit: «Regardez-la.»

            Eh bien, maintenant, je ne pensais vraiment pas que la femme était morte. Voyez-vous? Mais sa bouche était ouverte jusqu’à... Ses dents avaient été arrachées, et elle avait... Ses yeux s’étaient révulsés, et il coulait comme un liquide sale sur le côté. Son front s’était raidi.

            Eh bien, j’ai vu des gens qui étaient morts, et j’ai vu le Seigneur les ramener à la vie. Si j’avais le temps, je pourrais témoigner et vous en parler ; mais vous avez lu cela dans les magazines et les journaux, et vous avez vu les sceaux du notaire et autres qui ont témoigné la même chose. J’ai vu trois personnes mortes (qui avaient été déclarées mortes, qui étaient étendues mortes) revenir à la vie, parce que Jésus-Christ les a ressuscitées. C’est juste. Et...

24        Mais de toute façon, dans ce cas-ci, je pense que la femme était dans le coma. Je n’en suis pas certain. Mais je–je me suis avancé et je l’ai tenue par la main. Elle était... Je l’ai secouée, et elle était étendue... Et j’ai dit: «Est-ce que vous–est-ce que vous–est-ce que vous m’entendez?» Et sa bouche était simplement ouverte. Elle était étendue raide. J’ai dit: «Papa...» J’ai tenu la main de cette femme. Et j’ai dit: «Papa, prions.» Et il a dit... J’ai dit: «Ô Dieu, s’il Te plaît, console la vie de ce pauvre homme, car sa femme...»

            Il a dit: «Oh! Frère Branham, elle était si douce.» Il a dit: «Elle–elle... Nous avons élevé nos enfants.» Il a dit: «C’est ce que nous avons fait. Nous avons labouré à la herse ce vieux sol ensemble, durant toute sa vie.» Il a dit: «Nous avons travaillé si durement.» Et il a dit: «Et...?... elle a contracté le cancer.» Et il a dit: «Lorsqu’elle est tombée malade, a-t-il dit, je–j’ai vendu ma ferme. J’ai tout fait pour essayer de lui sauver la vie.» Et il a dit: «Et j’ai vendu mes mules.» Et il a dit: «Et je–j’ai tout dépensé.» Et il a dit: «Les médecins ont fait du mieux qu’ils pouvaient, mais ils n’ont pas pu arrêter cela.» Et il a dit: «Frère Branham, voici comment nous sommes venus ici, a-t-il dit, nous avons vendu les couvertures qu’elle piquait et confectionnait.» Il a dit: «Et–et quelques-unes de ces mûres qu’elle a mises en boîte l’an passé, a-t-il dit, nous les avons vendues afin de payer l’ambulance, et nous l’avons amenée sur une distance de cent cinquante miles [241, 4 km]». Il a dit: «Elle est morte maintenant, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Bien, papa, était-elle une chrétienne?»

            «Oh! oui, Frère Branham, elle était une chrétienne.»

            J’ai dit: «Eh bien, vous allez la revoir.»

25        J’ai dit: «Prions.» Et nous avons commencé à prier. Et pendant que je priais, comme cela, j’ai dit: «Seigneur Dieu, Toi qui as créé les cieux et la terre, Tu connais toute chose. Je Te prie de consoler. Tu es Dieu. Je ne sais quoi dire.» Et à ce moment-là j’ai senti quelque chose descendre. Je me suis dit: «Eh bien, c’est simplement de la psychologie. Je ne fais qu’imaginer cela.» Et j’ai simplement continué de prier. J’ai dit: «Seigneur Dieu, Tu connais toute chose ; toute chose est entre Tes mains.» Et à ce moment-là, j’ai senti sa main tirer la mienne d’un coup sec. Bon. Eh bien, Satan a dit: «Sais-tu ce que c’était?» Il a dit: «C’est... elle est en train de mourir ; ce sont ses nerfs qui se contractent comme cela.» Mais chaque fois je sentais la vibration de ce cancer-là. Et alors, la raison pour laquelle je me disais... je savais qu’elle... ne pensais pas qu’elle était morte, c’est parce que ce cancer s’en serait allé avec ; mais le germe du cancer était toujours là. Je le savais. Après quelques instants, le cancer a cessé de vibrer. Cela ne bougeait plus. Et j’ai continué de tenir sa main et de prier. Et au bout d’un moment j’ai baissé les yeux ; elle serrait ma main. Je savais que ce n’étaient pas les tressautements des nerfs. Alors il continuait de pleurer et de prier. Et je l’ai regardé. Et lorsque je l’ai regardé, il pleurait et priait. J’ai baissé le regard vers elle, et la peau de son front redevenait ridée, et elle bougeait ses yeux comme cela. Et je suis resté très calme. Lui continuait simplement de prier aussi fort qu’il le pouvait, il hurlait et pleurait et pleurait en disant: «Ô Dieu, ramène-la.»Et elle a regardé ; elle a dit: «Qui êtes-vous?»J’ai dit: «Je suis frère Branham.»

            Et à ce moment-là l’homme a levé les yeux ; il a entendu cela, et il a regardé, il a hurlé: «Mère! mère! mère!» Et il l’a saisie dans ses bras comme cela et il s’est mis à crier.

            Environ une–environ une année après, elle a témoigné de cela à la radio dans l’une de mes émissions là, au Texas, quelque part là où elle s’était rendue, elle a donné un témoignage.

26        Eh bien, je–j’ai dit: «Bien, je vais maintenant retourner à la–à la voiture.»

            Et cet homme-là a dit: «Oh! la la! Frère Branham, il y a deux mille personnes entassées entre ici et cette porte-là.» Il a dit: «Vous ne sauriez pas retourner même s’il le fallait.» Il a dit: «Maintenant écoutez, ces hommes qui vous ont amené ici, a-t-il dit, je les ai envoyés derrière dans un grand parking. Vous savez où ça se trouve, derrière cet endroit-là.» Et il a dit: «Eh bien, personne ne vous connaît là derrière», et ils se tenaient là derrière, mais personne n’était entré. Il a dit: «Maintenant, descendez par cette voie, passez par cette rangée d’ambulance, et faites le tour. Il y a une allée comme cela derrière ce parking ; ensuite allez à l’endroit où il y a des projecteurs.» Il a dit: «Allez jusqu’au coin, et ils vont essayer de se frayer un chemin à travers ces gens.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, les gens vont me voir sortir.»

            Il a dit: «Je vais ôter mon manteau et je vais voiler la porte avec afin qu’ils ne vous voient pas.»

            Eh bien, cela semblait horrible de faire cela, mais j’ai enjambé le siège et je suis sorti par devant, à côté ; j’ai traversé cette rangée d’ambulance, là, et je me suis avancé et j’ai commencé à passer au milieu des gens. Et je poussais les gens de ce côté-ci et de ce côté-là (Vous savez?), alors que j’avançais. Et il bruinait un peu.

            Quelqu’un a dit: «Arrêtez de pousser.»

            J’ai dit: «Oui, excusez-moi.» Et je continuais tout simplement en traversant carrément la foule, en avançant.

            Quelqu’un a dit: «Asseyez-vous.» Je continuais simplement d’avancer (Vous savez?), tout le monde...

            Et au bout d’un moment, je me suis cogné contre un grand homme typique de l’Arkansas. «Excusez-moi.» Ah ah!

            Et il a dit... Et je me suis cogné contre lui ; il se tenait là en train de tailler quelque chose au couteau. Et je... Quelqu’un m’avait bousculé et envoyé contre lui. J’ai dit... Il a dit: «Assieds-toi.»

            Et j’ai dit... Je craignais qu’il me fasse asseoir, alors... J’ai dit: «Excusez-moi, monsieur, je n’ai pas fait express.»

            Il a dit: «Le mieux que vous sachiez faire, c’est de bousculer les gens comme cela?»

            J’ai dit: «Non, monsieur. Je m’excuse beaucoup.»

            Il s’est retourné et a continué à tailler à l’aide de son couteau, et il a dit: «C’est comme je disais...» (Vous savez?), parlant comme cela.

            Et je me suis dit: «C’est bon.»

27        Et alors je l’ai observé pendant un moment. Vous savez? Au bout d’un moment j’ai entendu quelqu’un crier: «Papa! papa!»

            Je me suis dit: «D’où ça vient?» J’ai vu quelqu’un traverser la foule. Eh bien, les lois ségrégationnistes sont en vigueur en Arkansas: la ségrégation, les gens de couleur ne sont pas autorisés à côtoyer les Blancs. Ainsi vous savez cela. Ainsi donc... J’ai regardé, et j’ai vu venir là quelqu’un, là venait une jeune fille de couleur. Elle semblait approcher la vingtaine, elle était très bien habillée. Et elle était aussi aveugle que possible. Ses–ses yeux étaient aussi blancs que ma chemise à cause des cataractes. Et elle poussait les gens en avançant comme cela, en criant: «Papa! papa!» Personne ne prêtait attention à elle.

            Eh bien, je me suis dit: «La pauvre!» Et je me suis dit: «Peut-être je–je peux–je peux faire quelque chose pour elle», et j’ai regardé autour de moi ; je ne voyais pas les hommes en question. Ils n’avaient pas encore tourné le coin jusque là où était le–le bâtiment, alors je... Il y avait là un immense terrain, bien plus vaste que cet endroit-ci, environ de la taille d’un demi-pâté de maisons, un pâté de maisons, là. Alors, je... et je me tenais là, observant. Et elle a commencé à venir dans ce sens, bousculant et se heurtant contre tout le monde, et s’excusant, et continuant à crier: «Papa! oh! papa! Où es-tu!»

            Alors je me suis simplement penché. Il semblait plutôt que...

28        Eh bien, vous... Maintenant, attendez la fin de ceci, parce que vous allez penser que j’étais un hypocrite en faisant cela. Alors je me suis déplacé jusque là où je me tenais en plein sur son chemin. Alors qu’elle venait dans cette direction, je me suis tenu dans cette position jusqu’à ce qu’elle s’est heurtée contre moi. Et elle s’est heurtée contre moi comme cela. Quelque chose m’avait dit d’aller là-bas. Et elle m’a cogné. Elle a dit: «Excusez-moi.»

            J’ai dit: «Oui, madame.»

            Elle a dit: «Papa!»

            J’ai dit: «Que cherches-tu? Qui appelles-tu?»

            Elle a dit: «M’sieur, (Ça c’est le parler des gens du Sud, vous connaissez.) ; a-t-elle dit, m’sieur, je cherche mon papa. Je n’arrive pas à le retrouver nulle part.» Elle a dit: «Je–je ne sais tout simplement pas qui... Personne ne veut m’aider.»

            J’ai dit: «D’où viens-tu?»

            Elle a dit: «Je viens de Memphis.» C’était à une distance d’environ quatre-vingt miles [128,7 km]. J’ai regardé par là ces bus affrétés et j’en ai vu un sur lequel il était écrit «Memphis».

            J’ai dit: «Que fais-tu ici?»

            Elle a dit: «Je suis venue voir le guérisseur.»

            J’ai dit: «Le quoi?» Je me disais que j’allais simplement éprouver sa foi. Eh bien, ça semble horrible de faire cela.

            Et elle a dit: «Je suis venue voir le guérisseur.» Elle a dit: «On me dit que c’est sa dernière soirée ici, et je n’arrive même pas à m’approcher de ce bâtiment. J’ai perdu mon papa. Personne ne veut m’aider à regagner le bus, et je ne sais quoi faire. Voulez-vous m’aider, gentil m’sieur?»

            Et j’ai dit: «J’aimerais t’interroger juste une minute. Tu as dit que tu es venue voir qui?»

            Elle a dit: «Le guérisseur.»

            J’ai dit: «Crois-tu à une telle affaire?»

            Elle a dit: «Oui, m’sieur.»

            Et je me suis dit... Eh bien, cela fait que je me sente en quelque sorte un peu... Vous savez? Et j’ai dit: «Eh bien, qu’est-ce que tu... Comment... Crois-tu qu’il peut–il peut t’aider?»

            Elle a dit: «Oui, m’sieur.» Elle a dit: «Ecoutez, le–le...» Elle a dit: «Je–j’étais une petite fille d’environ dix ans lorsque j’ai attrapé les cataractes aux yeux. Le médecin m’avait dit qu’il allait les enlever lorsqu’elles seraient devenues mûres.» Eh bien, je ne sais pas ce que signifie «mûr». Mais elle a dit: «Il avait dit qu’il allait enlever cela lorsque ce serait devenu mûr.» Elle a dit: «Maintenant, elles sont mûres, et le médecin dit [Frère Branham tousse.–N.D.E.] (Excusez-moi.) que s’il les enlevait, il arracherait les nerfs optiques de mes yeux. Et je ne pourrai jamais être guérie à moins que j’entre dans–dans–dans cette salle pour rencontrer le guérisseur.»

29        J’ai dit: «Eh bien, jeune fille, crois-tu à une telle affaire, à cette époque où nous avons de bons médecins et la science médicale et tout, et croyez-vous que cette affaire au sujet de cet Ange qui est apparu à cet homme-là est la vérité?»

            Elle a dit: «Oui, m’sieur.»

            Et j’ai dit... Eh bien, elle ne me voyait pas, parce qu’elle était complètement aveugle. Et j’ai dit–j’ai dit: «Comment as-tu appris ceci?»

            Elle a dit: «A la radio ce matin, j’ai entendu un homme qui était aveugle témoigner.» C’était donc cet homme qui avait été aveugle pendant dix ans, là-bas. Elle a dit: «Je l’ai entendu témoigner et je l’ai entendu lire la Bible.» Et elle a dit: «Monsieur, c’est l’unique espoir que j’ai pour voir.» Et j’ai dit: «Veux-tu dire que tu crois une telle chose?»Elle a dit: «Ecoutez, monsieur, est-il possible que vous m’ameniez là où il se trouve?» Elle a dit: «Si vous m’amenez là où il se trouve, je retrouverai mon papa après cela.» Oh! la la! Ce–c’était trop pour moi. «Je retrouverai mon papa si je parviens à entrer là-dedans.» L’expectative, si seulement elle pouvait arriver là où Dieu était en action, quelque chose allait se produire.

30        J’ai pensé à–à cet aveugle-là ce ma-... ce matin-là. Alors j’ai pensé à l’aveugle Fanny Crosby:

            Ne m’oublie pas, ô Doux Sauveur,
            Ecoute mon humble cri ;
            Pendant que Tu appelles les autres,
            Ne m’oublie pas.
            Toi la Fontaine de tout mon réconfort,
            Plus que la vie pour moi...

31        Je me suis dit: «Cette pauvre jeune fille Ethiopienne aveugle, qui se tient là, elle essayait...» Si un aveugle a pu recouvrer la vue, pourquoi pas elle? Et là j’ai eu pitié d’elle.

            J’ai dit: «Ecoute ; reste très calme maintenant, je te prie.»

            Elle a dit: «Oui, m’sieur. Allez-vous me faire entrer?»

            Et j’ai dit: «Un instant maintenant. Maintenant, personne ne sait que nous sommes en train de parler.» J’ai dit: «Veux-tu... Qui dis-tu que tu dois rencontrer?»Elle a dit: «Le guérisseur.»J’ai dit: «Ecoute. Veux-tu dire que tu veux voir frère Branham?»Elle a dit: «C’est lui.» J’ai dit: «Je suis frère Branham.» J’ai dit... Et elle m’a saisi comme cela, et–et elle a dit... J’ai dit: «Ecoute, lâche-moi. Lâche...»

            «Oh! non. Non, non.» Elle m’a tenu comme cela. Elle a dit: «Non.» Elle a dit: «Est-ce–est-ce–est-ce–est-ce vous le guérisseur?»

            J’ai dit: «Non, je suis frère Branham. C’est Jésus qui est le Guérisseur.»

            Elle a dit: «Eh bien, vous–vous–vous êtes l’homme qui avait prié pour cet homme-là qui a... Oh...» Elle a dit: «Merci, Seigneur. Merci, Seigneur», en me tenant comme cela, par les revers de ma veste.

            J’ai dit: «Ecoute, mademoiselle, j’aimerais te tenir la main.» Mais c’était impossible. Je n’arrivais pas à lui faire lâcher prise. Je tirais comme cela, et elle tirait ma veste. Et je–je ne voulais pas attirer l’attention [des gens], alors je l’ai simplement prise par les mains comme ceci et je les ai tenues.

            J’ai dit: «Maintenant, incline la tête et ne–ne dis rien. Garde silence.» Voyez? J’ai dit: «Parce que les gens vont se ruer ici, et alors je ne serai pas en mesure de prier pour toi.»

            Et elle a dit: «Je vous écoute. Je vous écoute.»

            Et j’ai dit: «Maintenant, incline la tête, et crois-tu que Jésus va te rendre la vue?»

            Elle a dit: «Je sais qu’Il va le faire maintenant.»

32        Et alors elle a incliné la tête comme cela. Et je... Voici la prière que j’ai faite. J’ai dit: «Dieu Tout-Puissant, Créateur des cieux et de la terre, exauce la prière de cette pauvre fille noire.» J’ai dit: «Il y a quelque mille neuf cents ans, une vieille croix rugueuse passait dans les rues de Jérusalem, effaçant les empreintes des pas ensanglantées de Celui qui la portait. Sur Son chemin, tandis qu’Il montait la colline, Son petit corps frêle tomba sous le poids du grand fardeau. Il ne pouvait pas aller plus loin. Il saignait ; Il portait une couronne d’épines sur Sa tête ; et Ses épaules étaient écorchées ; Son dos saignait ; Il était meurtri et blessé ; le sang coulait dans la rue ; Son petit corps frêle s’écroula. Simon, l’Ethiopien, un homme de couleur qui venait là, a pris la croix et il s’est dit: ‘Je vais L’aider à porter la croix.’» J’ai dit: «Dieu bien-aimé, souviens-Toi de cela, Seigneur Jésus.» J’ai dit: «Voici une de Ses enfants, titubant dans une obscurité totale. Et j’ignore pourquoi Tu m’as envoyé à côté de ce bâtiment-ci, mais nous avons appris que les pas du juste sont conduits par l’Eternel. Dans ce cas, Seigneur, tout ce que je peux faire, c’est de Te demander. Je Te prie de rendre la vue à cette pauvre jeune fille. Accorde-le, Seigneur.»

            Les vibrations du cancer, ou des tumeurs qui étaient dans ses yeux, des cataractes, ont cessé. C’était le seul moyen que j’avais pour reconnaître cela à cette époque-là. Vous savez, lorsque cela arrive, cela témoignait que ceci arriverait. J’ai su alors qu’elle était guérie. J’ai dit: «Maintenant, garde la tête inclinée.» J’ai dit: «Ne relève pas la tête jusqu’à ce que je te le dis. Maintenant, garde les paupières fermées.»

            Elle a dit: «Oui, m’sieur.» Elle a dit: «Je sens vraiment une fraîcheur dans mes yeux.»

            J’ai dit: «Garde simplement la tête inclinée.» J’ai dit: «Maintenant, ne relève la tête qu’au moment où tu penses que tu verras correctement comme moi.»

            Elle a dit: «Oui, m’sieur.» Elle a dit: «Ça va?»

            Et j’ai dit: «Ça va?» J’ai dit: «Maintenant, au Nom du Seigneur Jésus, reçois ta vue. Ouvre les yeux.»

            Elle a dit: «Est-ce là des lampes?»

            Et j’ai dit: «Oui.»

            Elle a dit: «C’est quoi ces... noirs... ces taches qui passent à côté de moi?» Elle a dit: «Est-ce des gens?»

            J’ai dit: «Oui.»

            Elle a dit: «Ô Seigneur, moi qui autrefois étais aveugle maintenant je vois.» Oh! la la! Elle a attiré l’attention de tous ceux qui se trouvaient là. Elle a hurlé et a sauté en l’air.

33        Et à ce moment-là, j’ai continué à traverser pour voir si je pouvais arriver au coin et voir si ces hommes y étaient déjà. Et j’ai vu un vieillard qui se tenait là, son pied recroquevillé posé sur une natte, se tenant sur un bâton comme cela, qu’il tenait. Il a dit: «Frère Branham, je vous reconnais.» Il a dit: «Je me tiens ici sous cette pluie depuis huit jours.» Il a dit: «Ça fait deux jours que je n’ai pas pu manger pendant que je me tiens ici à attendre.» L’expectative.

            J’ai dit: «Croyez-vous?»

            Il a dit: «Demandez simplement à Dieu. Dieu fera le reste.»

            J’ai dit: «Alors donnez-moi votre cane, au Nom du Seigneur Jésus.» Voici ma Bible ici devant moi. Je me tenais là, regardant de mes propres yeux avec lesquels je m’attends à voir le Seigneur Jésus un jour. Et je L’ai vu alors qu’il avait sa jambe comme ceci. Il avait une ribambelle d’enfants chez lui. Il s’accrochait à ce vieux bâton comme ceci. Il a dit: «Oui, monsieur», et il a tendu cela... Et alors qu’il tendait de cette manière... Alors que ses jambes... Il a sauté en l’air comme cela, et il a crié de toutes ses forces et s’est mis à hurler, et il a levé les mains comme cela.

            Et j’ai commencé à calmer... J’ai vu ces hommes essayer de parvenir jusqu’à moi, et alors tout le monde s’est mis à se ruer, venant de toutes les directions. Et, mes amis, les gens essayaient d’arriver jusqu’à moi, ils essayaient de soulever leurs bébés comme cela, ils essayaient de les amener ne fût-ce qu’à me toucher ou quelque chose comme ça: la foi, la foi, l’expectative. Ils croyaient.

34        Et écoutez, ce n’est pas un péché. Jusque-là, je n’avais–je n’avais pas un complet. Je ne permettais même pas aux gens de prélever une offrande pour moi. C’est vrai. Juste... Je ne vivais que de ce que les gens m’envoyaient par courrier. Et mon frère, un de mes propres frères, avait connu un accident et il portait un vieux costume brun. Vous vous en souvenez, vous qui venez de l’Arkansas, je portais cela: la veste était d’un certain modèle, le pantalon d’un autre. Le pantalon... Au départ, lorsque nous avions commencé... il avait connu un accident, il s’était fait déchirer la poche comme ceci dans–dans la voiture, et il se l’était fait déchirer sur le côté, à deux ou trois endroits. Et ma femme et moi sommes allés au bazar et nous lui avons acheté une sorte de pièces (Vous savez?) qu’on place à l’aide d’un fer chaud en repassant. Je ne sais pas, une sorte de–de pièce. Et c’est de cette manière qu’on a raccommodé cela. Et la poche de cette veste-ci, j’ai pris une–une aiguille et je l’ai recousue. Et je suis loin d’être un couturier. Et je–je l’ai recousue comme cela.

35        Et c’est la vérité. Moi, lorsque j’allais voir des prédicateurs, ils venaient. Je ne connaissais pas beaucoup de prédicateurs. Et lorsque j’allais les voir, j’avais honte de cette vieille veste usée. Je mettais ma main dessus comme cela avec mon bras droit, et de ma main gauche je leur serrais la main en disant: «Excusez-moi, c’est ma main gauche, mais elle est plus près de mon coeur.» Le problème, c’était... Ce n’était pas cela ; c’était à cause de cette vieille veste usée que je ne voulais pas qu’ils voient. C’est vrai. Mais permettez-moi de vous dire une chose, frère. Malgré tout cela, le Seigneur Dieu du Ciel, les gens se bousculaient et affluaient, essayant de toucher cette vieille veste usée, et ils étaient guéris. Ils s’attendaient à ce que Dieu les récompense s’ils pouvaient toucher. Ce même Dieu qui était en Arkansas ce soir-là est ici aujourd’hui, si seulement vous pouvez vous attendre à Dieu. Ce n’était pas... Cette vieille veste usée n’avait rien à faire avec la chose ; c’était la foi de ces gens-là en Dieu. Ils L’avaient vu en action et à cause de cela ils croyaient. Si vous ne vous attendez à rien, vous ne recevrez rien.

36        Siméon... J’aurais souhaité avoir le temps d’entrer un peu dans cela. Mais voici Siméon, un vieillard, il lui avait été promis par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il ne se souciait pas de ce que l’association des ministres disait ; il croyait que le Saint-Esprit le lui avait dit. Il n’existe pas deux Saint-Esprit ; il n’y en a qu’un seul. Le même Saint-Esprit qui avait dit à Siméon que–qu’il s’attendait à voir le Christ, c’est le même Saint-Esprit qui vous dit qu’il y a une Fontaine remplie du Sang, tiré des veines d’Emmanuel. C’est vrai. C’est ce même Saint-Esprit qui vous dit qu’il y a une Fontaine ouverte pour la guérison. Combien parmi vous croient qu’il existe une guérison dans la fontaine? Voyons?

            Ecoutez. Vous savez quoi? David a dit: «Comme la profondeur appelle la profondeur...» La profondeur... les cataractes... Ecoutez, il doit y avoir une profondeur là pour répondre à chaque profondeur qui appelle ici. Croyez-vous cela?

            Ecoutez. En d’autres termes, avant qu’il y ait une nageoire sur le dos d’un poisson, il a dû d’abord y avoir une eau pour qu’il puisse y nager, sinon il n’aurait pas eu cette nageoire. Est-ce juste? Evidemment.

37        Et écoutez ; j’ai vu un–je... un article dans le journal un jour, il y a une année ou deux, au sujet d’un petit enfant qui mangeait les gommes des crayons. Il avait mangé la pédale d’une bicyclette. Les gens ont dit: «Qu’est-ce qui ne va pas chez cet enfant?» Le médecin l’a examiné et il a analysé son sang ; et il a fini par découvrir qu’il avait une carence de soufre. Le caoutchouc contient du soufre. Voyez-vous? Une profondeur qui appelle une profondeur. Voyez-vous ce que je veux dire? Il doit... S’il y a un appel... S’il y a une demande de soufre ici, une demande de soufre, il doit y avoir du soufre quelque part pour y répondre, sinon il n’y aurait pas une demande de soufre. Voyez-vous ce que je veux dire? Oh! la la! je me sens très religieux!

            Ecoutez, je vais vous raconter quelque chose maintenant. S’il y a une profondeur qui appelle... Tenez, tout récemment, lorsque l’église a commencé à se refroidir et à devenir formaliste après le grand réveil de Wesley, les gens ont commencé à avoir davantage faim de Dieu. Si vous avez davantage faim de Dieu, il faut qu’il y ait davantage de Dieu quelque part pour répondre à cela. Si vous avez été seulement justifié par la foi et que vous ne sachiez rien au sujet du baptême du Saint-Esprit, et que vous ayez faim de cela, il doit y avoir un Saint-Esprit quelque part pour satisfaire à cette faim-là. C’est juste. Et si vous croyez aujourd’hui qu’il y a un Dieu qui guérit, il doit y avoir une Fontaine ouverte quelque part pour la guérison, sinon ce désir n’existerait pas.

            En d’autres termes, c’est comme ceci: avant qu’il y ait une création ici, il doit y avoir un Créateur pour créer cette création-là. Est-ce juste? Et s’il y a une création ici dans votre coeur pour avoir faim et soif de la guérison divine, d’un Dieu qui a pitié de vous, il doit y avoir un Dieu miséricordieux quelque part qui crée cette création. Amen. Eh bien, c’est vrai. Quelque chose dont vous avez soif...

38        Eh bien, n’est-ce pas étrange? Considérez Siméon. Le Saint-Esprit lui avait promis: «Tu ne mourras pas avant d’avoir vu le Christ.»

            «Eh bien, ont dit les gens, David L’a attendu, et untel L’a attendu, et untel L’a attendu.»

            «Peu importe qu’ils L’aient attendu, le Saint-Esprit me l’a dit.» Il s’attendait à Le voir. Il ne prêtait pas attention à ce que les gens disaient ; il était dans l’expectative.

            Lorsque Jésus naquit en Judée, à Bethléhem, il y avait quelques astrologues qui avaient vu dans l’observatoire des étoiles mystérieuses se croiser. Aucun de–de ceux qui étaient dans l’observatoire, ou le planétarium n’avait vu cela. Ils n’en savaient rien. Mais ma Bible dit qu’ils ont suivi une étoile. Je le crois. Ils l’ont vue. C’est à eux qu’elle était destinée.

            Aujourd’hui, la guérison divine n’est pas pour l’incrédule ; elle est pour ceux qui croient. Le baptême du Saint-Esprit aujourd’hui n’est pas pour les incrédules ; il est pour ceux qui croient. Jésus est mort pour les croyants, pas pour les incroyants ; c’est pour ceux qui croient. Le surnaturel accompagne celui qui est préoccupé par le surnaturel. C’est juste. Lorsqu’on a faim et soif, qu’on est dans l’expectative, lorsqu’on lit la Parole de Dieu et qu’on s’attend à voir Dieu accomplir ce qu’il a promis de faire, Il le fera.

39        Voici venir... Je peux voir là-bas le jour où Jésus naquit. Voici quelques bergers là dans le champ... Les Anges sont descendus. Ils ne sont pas allés vers la grande église. Ils ne sont pas allés vers les gens de haut rang et instruits, ni vers ceux qui avaient des doctorats en théologie. Ils sont allés vers les bergers, les paysans.

            Excusez-moi de crier. Je ne suis pas excité. Je sais où j’en suis. Oui, oui. C’est juste. Si vous ressentiez ce que je ressens, vous feriez probablement la même chose. Laissez-moi vous le dire. Ce qu’il y a aujourd’hui, c’est que Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement ; Il ne change pas. Il agit parmi Son peuple. Il est le Dieu surnaturel. Il est le Tout Suffisant.

            Lorsqu’Il est apparu à Abraham, alors que celui-ci avait cent ans, Il a dit: «Je suis El Shaddaï.» El Shaddaï signifie... El vient de Dieu. Shaddaï vient de Shadah qui signifie le–le sein, comme les seins d’une femme. En d’autres termes: «Abraham, Je suis Celui qui porte des seins. Viens simplement à Moi. Je sais que tu es vieux, et tu ne peux–tu–tu ne peux pas comprendre comment cela est possible ; mais appuie-toi seulement ici sur Mon sein et Je te montrerai comment Je vais le faire.» Il est toujours le Tout-Puissant. Il est le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob, et nous, nous sommes la postérité d’Abraham. Etant morts en Christ, nous devenons la postérité d’Abraham et nous sommes héritiers selon la promesse. Pourquoi ne devrions-nous pas croire au surnaturel? Amen. Remarquez. N’ayez pas peur. Amen signifie ainsi soit-il.

40        Très bien. Suivez attentivement maintenant. Je peux voir Siméon là derrière, au temple ce matin-là. Les gens n’avaient pas de radio, ni de journaux et tout, comme nous aujourd’hui, pour diffuser les informations. S’ils en avaient, ils n’auraient rien su à ce propos. Les gens auraient dit: «C’est juste des fanatiques là-bas. Et il y a là une femme qui a eu un bébé. C’est un enfant illégitime, alors qu’importe?» Cela n’allait même pas paraître dans le journal ; ils n’allaient pas perdre leur temps. Il nous faut discuter de la politique: qui sera le prochain homme politique ou quelque chose de ce genre, si Hérode sera le vainqueur aux prochaines élections ou pas.» Voyez-vous? Ils n’auraient pas mis cela dans le journal. Ce que l’homme appelle folie, Dieu l’appelle grand. Ce que l’homme appelle folie, Dieu l’appelle grand, et ce que... et vice-versa. C’est juste. Ce qui est folie aux yeux de Dieu paraît grand aux yeux de l’homme. Ce qui est grand aux yeux de Dieu semble être de la folie aux yeux des gens. Vous devez sortir du monde pour entrer dans le domaine du surnaturel afin de comprendre cela. Certainement, c’est ce que vous devez faire.

41        Maintenant, j’aimerais vous montrer quelque chose ici avec l’aide du Saint-Esprit. Et j’espère que cela pénètre profondément dans votre âme. Ecoutez. Prenons le lundi matin, disons que c’était lundi. Chaque fois que des enfants hébreux... Il y avait plus de deux millions de Juifs en Palestine en ce temps-là ; et tous les huit jours on faisait la circoncision des enfants. Ils devaient être circoncis, la purification de la mère intervenait le huitième jour. Eh bien, vous imaginez combien de bébés naissaient en vingt-quatre heures. Chaque jour il y avait une file des femmes qui se tenaient là avec leurs bébés à circoncire, et pour la purification. La... correcte...

            Un riche d’ordinaire offrait un agneau, un petit agneau mâle sans défaut. Un pauvre amenait une tourterelle comme offrande. Eh bien, considérons ceci. Illustrons un petit drame ici pendant une minute. Oh! je sais qu’Il est tout près. Oh! si je pouvais d’une certaine manière, juste en ces moments cruciaux comme je me tiens maintenant... Si je pouvais seulement vous transmettre ce que je pense maintenant, ce que j’ai à l’esprit, il n’y aurait plus un seul malade dans cette salle ou une seule personne qui ne soit sauvée. J’aurais souhaité pouvoir faire cela, mais ce n’est pas en mon pouvoir. Oh! la la! comme Ses ailes couvrent ce lieu!

42        Observez Siméon. Considérons cette file là-bas, une file de mères. Une petite femme se tient là, une jeune fille juive d’environ dix-huit ans, mariée à un homme d’environ quarante-cinq ans. Elle est encore vierge. Elle tient dans ses bras un petit Bébé, emmailloté dans des langes. C’était l’étoffe qu’on avait retirée de l’arrière du joug d’un boeuf. On l’avait suspendue là dans l’étable. On raconte que c’était bien cela. On L’en avait enveloppé: Il n’avait pas de vêtements à porter, bien qu’Il était le Roi de gloire.

            Et elle devait faire face à une mauvaise réputation. «Elle est une–une femme qui a mené une vie impure, et ce Bébé est né en dehors des liens sacrés du mariage.» Voilà ce que disait le monde. Mais elle savait à qui était ce Bébé. Et la voici debout dans la file ce matin, avec un Bébé dans ses bras, tenant l’offrande du paysan, une petite tourterelle, tenant le petit Enfant, alors qu’elle veillait sur le Bébé, avec un voile sur son visage. Les autres femmes disaient: «Vous savez? C’est... Hum!... ce qu’elle est. On ne connaît pas le père de ce bébé.» Voyez-vous? «Gardez votre distance ; ne vous approchez pas d’elle.» Voyez-vous? Elle se tenait là seule, mais elle... comme toute véritable personne née du Surnaturel doit souvent rester seule. Mais si vous savez... Cela ne dérangeait pas Marie. Elle savait tout ce qui se passait. Le voici. La file avance un petit peu. On appelle une autre mère. On prend l’offrande. Le sacrificateur vient pour circoncire l’enfant. Marie avance de quelques pas. Très bien.

43        Regardons là-bas dans une petite pièce. Dans une chambre de prière je vois un vieux sage assis là. Il avait déroulé un rouleau, et il le lisait. Il a de longs cheveux blancs et une barbe blanche, il était très âgé, dans les quatre-vingt-dix ans, tout le monde disait: «Il a un peu perdu la tête (Vous savez?), parce qu’il dit qu’il verra le Christ. Avez-vous déjà pensé à une pareille chose?» Mais il s’attendait à Le voir, il lisait le rouleau qui disait: «Nous étions tous errants comme des brebis. L’Eternel a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous. Et nous L’avons considéré comme puni et frappé de Dieu ; car Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châti-... paix est tombé sur Lui, c’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris.» Je peux voir ce vieux sacrificateur se frotter les yeux, regarder de nouveau, et à ce moment-là... Il était dans l’expectative, il a dit: «Maintenant, Saint-Esprit, Tu m’as dit que je Le verrai un de ces jours.»

            Et à peu près à ce moment-là le Saint-Esprit a dit: «Siméon, lève-toi.» Alléluia!

            «Qu’est-ce qu’il y a, Seigneur?» Quelque chose se passait...

            «Mets-toi en marche, Siméon. Je t’avais promis. Tu attendais quelque chose. Je vais te montrer quelque chose, parce que tu attendais quelque chose.» C’est juste. «Je vais te montrer quelque chose...»

44        Très bien, le voici venir. «Je ne sais pas où aller, Seigneur, mais Tu as dit: ‘Marche simplement.’» Je le vois traverser cette foule de gens ; il atteint cette file de femmes ; il parcourt cette file de femmes tout en les regardant. Il s’arrête à côté de cette petite femme qui tenait dans ses bras ce Bébé-là emmailloté, il tend les bras, il prend le petit Enfant, il Le regarde, il dit: «Seigneur, laisse Ton serviteur s’en aller en paix, selon Ta Parole, car mes yeux ont vu Son... Ton salut.» Pourquoi? Il l’avait reconnu. Il le savait. Il avait la promesse. Alléluia!

            N’ayez pas peur. Alléluia signifie Gloire à notre Dieu, et Il est digne de toutes les louanges que nous pouvons Lui donner. Très bien. Regardez ceci, mes amis. Vous pouvez commencer à me traiter de saint exalté de toute façon, vous pouvez tout aussi bien commencer.

            Suivez. Laissez-moi vous dire quelque chose. Suivez. Il s’attendait à cela. Il avait la promesse de Dieu. Et lorsque cela est venu, il l’a reconnu. Alléluia! Chaque homme ou chaque femme qui a une promesse de Dieu, lorsque cela s’accomplit, vous reconnaissez la chose. Pendant que le Saint-Esprit est présent dans cette salle, je Le reconnais. Christ, le Guérisseur est ici ; je Le reconnais. David a dit: «Je ferai retentir mes louanges ; j’élèverai ma voix pendant que je L’adorerai et que je Le glorifierai dans l’assemblée des saints, je L’adorerai.» Bien sûr. Le voici.

45        Je pense à lui, il avance là, il prend ce Bébé-là dans ses bras. Dieu avait promis. Et Dieu ayant fait la promesse, le Saint-Esprit est descendu et a dit: «Maintenant, Siméon, tu attendais de Le voir ; sors. J’aimerais que tu Le voies parce que tu L’attends.»

            Le même Saint-Esprit qui conduisit Siméon pour voir l’enfant Christ dans les bras de sa mère, alors qu’il l’attendait, c’est le même Saint-Esprit qui vous a conduit ici aujourd’hui. Croyez-vous dans la guérison divine? Croyez-vous? Dites: «Amen.» Croyez-vous dans la guérison divine? Vous attendez-vous à être guéri? Eh bien, le même Dieu qui a promis la guérison divine est ici à la fontaine. Attendez-vous à cela. Croyez cela. Les miracles et les prodiges...

46        Regardons loin là-bas dans un coin maintenant, alors que nous avons une vision mentale. Je vois une vieille prophétesse assise là, du nom d’Anne. On nous dit qu’elle était aveugle. Elle avait vécu avec un homme autrefois... On l’appelle une vierge, mais elle avait vécu avec un homme autrefois, pendant environ sept ans. Et cet homme était mort, alors elle vivait au temple, priant constamment pour la consolation du peuple. Le Saint-Esprit était sur elle. Le Saint-Esprit est descendu sur elle et a dit: «Anne, tu attends la consolation d’Israël. Lève-toi.» Oh! la la! Je peux la voir venir, une aveugle, s’avançant à travers la foule, conduite par le Saint-Esprit, s’avançant à travers la foule. Elle vient droit jusque là où Siméon tient ce Bébé, elle lève les mains et bénit Dieu. Elle attendait cela.

            Frère, soeur, Il est ici cet après-midi pour bénir, pour ajouter la grâce, pour faire tout ce à quoi vous vous attendez qu’Il fasse. Croyez-vous cela? Croyez-vous qu’Il va nous accorder une glorieuse réunion ce soir? Mon temps est passé. Inclinons la tête.

47        Dieu Tout-Puissant, ô Dieu, aie pitié, aie pitié. Je ne sais pas ce que je dis, Seigneur. Les mots me manquent lorsque je pense que je T’ai adressé une prière où j’ai dit: «Qu’est-ce que je vois quand je vois le mot I Kabod écrit là partout dans le pays?» La gloire du Seigneur est partie, et les gens, Seigneur... Ô Christ de Dieu, envoie une réunion à l’ancienne mode, qui va balayer, Seigneur. Accorde vraiment cela, afin que les gens voient que Tu envoies Ton Ange. Il est en train de confirmer la Parole. Des miracles et des prodiges suivent ; des choses glorieuses se produisent, comme nous l’enseigne la Bible: «Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus ; mais vous, vous Me verrez.» Vous, qui? Ceux qui sont dans l’expectative. «Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.» Tu as dit: «Ces choses que Je ne fais pas... Le Père Me montre ce que Je dois faire.» Et Te voici maintenant, soirée après soirée, soirée après soirée, jour après jour, de lieu en lieu, agissant, confirmant, montrant Ta glorieuse puissance et Ta manifestation comme quoi Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement. Ô Dieu, réveille le peuple, immédiatement, Seigneur. Je prie qu’ils se réveillent avant que le temps ne soit passé.

            Oh! le jour est très avancé et la nuit approche où personne ne peut travailler. Seigneur Dieu, envoie une puissance de réveil à l’ancienne mode dans ce bâtiment ce soir, et que des gens soient remplis du Saint-Esprit ; que ceux qui se sont égarés et qui s’en sont allés soient ramenés au Royaume de Dieu. Accorde-le, Seigneur. Je prie pour que chaque aveugle voie ce soir ; que chaque infirme marche ; que chaque cancer soit tué ; que chaque sourd entende ; que chaque muet parle. Et que tout... Que la puissance de Dieu emporte chaque réunion loin dans les sphères élevées, où les gens ne sauront même pas ce qu’ils font ; mais que la puissance de Dieu les guérisse tous, accorde-le, Seigneur. Je le demande au Nom de Jésus-Christ. Amen. Que Dieu vous bénisse.

1                   Thank our Brother Baxter. Yes, sir. Good afternoon, friends. Very happy to be here to hear these stirring talks of these men: Mr. Jackson from South Africa. Just as I stepped behind the curtain there, just as I come in, I was-wanted to hear it. I was a, I guess a little too late for the dedication of the baby, but I was... Brother Baxter's give me some notes on people to be prayed for.

We want to thank our Lord for what He did last night. He was marvelous, and I just believe it'll be the-really, the exceedingly abundantly.

And I was glad to get to meet Brother Bosworth again. You know, we was talking about him last night, he and his son and them. And Brother Bosworth is feeling very much led that he's to go on ahead of us to South Africa. He wants to go down right away with a-to make arrangements down there and have some services down around Cape Town, Port Elizabeth, Grahamstown, Kler-Klerksdorp or-I guess I pronounced that right: Klarksdoff, and Bloemfontein, and through that part of the country there. And just before we come down... We're... According to the vision that the Lord has given me in-to return to Durban, and then from there to Bombay or somewhere up in India. And you just remember what I have told you last evening about the vision that the Lord gave, and see if it isn't just exactly that way.

2                   Now, your contribution this afternoon, thank you so much for it, the Lord bless you. Brother Baxter did a very nice job of doing that, which he knows how to do it. We don't beg for money. Never... I wouldn't have a manager that would beg for money. When come time that our meetings won't pay out, it's time for me to go home. And we don't believe in that. And we've been amended by many of the brethren throughout, and in magazines, and so forth, of keeping the financial part down, saying nothing about it. We have to have finances to run the meetings, but there's none of it personally-just for our meetings. And we... And if I... Many and a many times have I dumped the love offering they give me in it. All that isn't just exactly what I have to eat... And people give me my clothes. And what I don't have to have, that goes right straight to foreign missions. And I know this: to be a steward over His welfare, if it goes to foreign missions, and I go myself to take the message that the Lord has give me, then at that day I'll know I've done the right thing with God's portion. And you...

3                   Sometimes we go into a city, and we'd give it over to different organizations, and so forth. And we wouldn't get out of the city till they'd be calling us "holy-rollers, divine healers." And I give it to a certain organization one time, and I looked, going down the street in a great big Cadillac car, and a man with a big cigar and diamond rings, drawing about six-seven hundred dollars a month, just going around to distribute the money that... Well, that wasn't right. Poor little children, starving and hungry... And I know one thing, as Brother Jackson was saying them little natives back there, and so forth, never heard the Gospel, don't know nothing about Jesus... No. It's in my heart to take the Gospel to them. And the general orders was, "Go into all the world and preach the Gospel to every creature." And that's what this contribution, and everything that I... Every penny that I don't have to use just to keep my meetings a going, that goes right in till we get enough fund to go. And then away we go: Sweden, or wherever the Lord would lead.

4                   Now, we're waiting now for South Africa and India. And on that great day, that when our Lord shall come and the dead in Christ shall rise, this mortal shall put on immortality, and we stand before Him to crown Him King of king and Lord of lords, I trust that every man and woman this afternoon, that even put a penny into that offering, that it'll be multiplied thousands of times for you in this life, and eternal life in the world to come. May God give it to you is my prayer. And with a... As a steward of His welfare, of His finance, I do the very best that I know how to keep it reverent and before God and to...

Soon as we get just enough... We don't get too much, because we... It's a great strain, that you realize how we have to hold the meetings. But we just go down, take the offering. Whatever we take, that's just all right. You see?

5                   Now, Brother Bosworth, I said, is supposed to go ahead. He feels led of the Lord to go ahead of us down there to get some of those smaller towns, where we're coming back up into the other place, up into Durban. Pray for Brother Bosworth as he goes.

And I don't know just when He'll be sending me, but I know I am to go. You remember I told you the vision last night. I will have to go there, for the Lord is sending. And I'll do the very best I can to preach the Gospel. And I know Brother Bosworth is a very, very good teacher and will be quite able to do whatever he wants-or God wants him to do.

You know, it's strange, as I see him standing right here trying to speak to you, the Angel of the Lord is near, and I just seen a woman healed with stomach trouble, just right now, setting here in the meeting. That's right. That right? You had it, didn't you? Is that right? Raise up your hand. That's right. You're healed of it now. You just been healed while you were setting there.

Oh, there's many times, if I just speak what He shows, but I just seen that poor woman setting there. And I just looked around and she was so interested. When I said something about I was to being very reverent with the money to take it over there, she nodded her head some... She might know somehow. I don't know. And she was very sincere. I looked around and I seen a table move before her and seen her moving back like that. I knew it was stomach trouble. I looked back again, and I seen her eating then. I knowed she was healed and might as well tell her. That's right. So...

6                   Here's a dear person that's just been... The brother has been in an airplane crash and's been killed; it's Ben and Florence Smith. And here's a-another in here: "Special prayer, Brother Branham, for a man who's in the hospital and...?... that's only forty-two..." All right. Let's bow our heads and pray for these while He's here now.

Heavenly Father, I pray that-as You look down here on this desk this afternoon and You see these people, oh, I think of that bereaved home of that man being killed in that crash. God, all things work together for good to them that love You. Trusting that his soul was right with You, and today he wouldn't return if he had to. If he was asked to, he'd take his choice; he'd stay where he's at. I pray that he was saved, Lord, that You'll comfort all his loved ones, and let them know this, that he said, "I would not have you ignorant, brethren, concerning those that are asleep, for we believe that Christ died and rose again the third day, even so, them that sleep in Christ shall God bring with Him." We believe that, Lord. He said, "Wherefore, comfort one another with these words." And we believe it's the truth.

And if this earthly tabernacle be dissolved, we have one already waiting to move into: one, not made with hands; but God Himself has made us a body, that when these spirits shall be set free from this one, we go to that glorious body. Realizing that one day that the blood of bulls and ox and sheep covered sin, but the Blood of Jesus takes it away, and we go right straight to the Presence of God. How we thank Thee for this. Oh, no wonder we can stand fearless, Lord, because that we have the vision. We have the assurance of the Holy Spirit, and He's here to vindicate and to prove God's power to us, that He loves us and is with us in these dark hours of the closing of the world's history.

This other man here, Lord, in the hospital, I pray that You'll heal him. May Your Spirit be upon him and deliver him this afternoon. And may his testimony cause others in that hospital just get up and walk out and be made well. Grant it, Father.

May there be an old fashion meeting, somehow, some way, Lord. Break through here in America and-and do great things before our Lord comes. For we ask it in Jesus' Name. Amen.

7                   How many is going to pray for Brother Bosworth as he goes on down? Let's see your hand. All right, Dr. Bosworth, see-I believe you're seated in the balcony. The Lord be with you. And these people will be praying for you and so will I. And then, will you be praying for us as we go down later on wherever the Lord will lead?

Now, when... Sometimes when you're debate here and witch doctors and everything else standing near, and skeptics and unbelievers and everything trying, first thing falls on my mind is, "My loved ones in America is praying." Somebody's bound to be praying, 'cause we got literally hundreds and hundreds of thousands of people that pledged they would pray. And that many people, there's prayer going before God constantly for me (See what I mean?), constantly moving all the time. So that's the way...

8                   The Angel of the Lord told me to go, and so that just makes it fearless to me. See, I know He's here. Now, you people setting here this afternoon, just... I-I don't know whether I'm going to speak or not. I... The Angel of the Lord's moving down this aisle again, there's... You-you believe I'm a fanatic? No, sir, I'm not. I'm telling you the truth. And your prayer cards that the boy gives out, that has nothing to do with your healing. This woman probably never seen a prayer card, knows nothing about anything about that, or any of the rest of you out in the audiences there that's been healed and knows that you don't have to have that. The only thing you have to have, is to believe what I'm telling you is the truth; and that is, Jesus Christ, the Son of God, that He rose from the dead, living among us today, just like He did those disciples down at Emmaus. He's living here. He does things. Now, those disciples had walked with Him all day and didn't recognize Him. But just the way He done something, they recognized that It was Him. Is that right?

9                   Now, you went to Sunday School this morning. You might've sang your songs, and studied your lesson, and so forth, and come back like all normal Christians do. But just looky here what He done just this afternoon, setting right here. Don't you realize that He's here? It-it-it's-it's Him and He's here to make good anything that He has promised in His blessing.

Now, in the... I don't have time to preach. You realize that. I've just go thirty minutes. I want to use it for a testimony just to bring it right to a point for something, in a little text like, and try to watch my clock back there to be out at four-thirty, so you have time to get back here at seven-thirty for the services.

Now, tonight's the closing service. How many's going to be praying for great things tonight? That's wonderful. I try to get back around... I believe the boy told me that he'd be giving out the prayer cards around six thirty, or something like that. And come in; bring your sick and afflicted, and lay them up here close. And-and be praying for them. Don't worry about the prayer card; just be praying. And then God will do the rest of it when you just-just be praying.

10              All right. In the 2nd chapter of Saint Luke, a very familiar Scripture concerning the birth of our Lord, I want to read it just-not to follow up this missionary talk. Certainly not. But to, just to get a point that I believe that'll help you tonight. I... How many of you here is Christians, raise your hand? Oh, it looks like a whole hundred percent. That's wonderful.

Something happened in this meeting that's never happened before in my-any of my meetings. Right while the Angel of the Lord was a dealing with the people, He stopped and said, "Make an altar call." And I heard Brother Baxter, my brother who's a genius at that, give an altar call the night before-or I believe, maybe the same night. I-I don't know when it was. But I just walked in, and Billy had come out and met me and took me around to the room. And when I heard him make an altar call, and I walked out and about five people stood to accept Christ, and then right in the time, at that time where the Lord was moving out over the audience, then He stopped me and said, "Make an altar call." And thirty some odd came. See?

See, obedience, do what He tells you to do. No matter what it looks like, do what He says do and God will take care of the rest of it. Don't you think? Oh, if the church could only get to a place where we just forget about the routine, or whatever it is; just lose sense of time or anything else and just stay with God: do what He says do. Don't you believe the church needs a spiritual leading like that?

We've got our programs all drawed out, and lined out, and so forth. I don't believe it was ever intended for the apostolic church of God to be led by a program. I believe it's God program to lead us by His Holy Spirit, just the way He will.

11              Now, in the 23rd verse of the 2nd chapter let's read. I believe that I have that right. Just a moment. No, it's the 25th verse of the 2nd chapter.

...behold, there was a man in Jerusalem, whose name was Simeon; ... the same man was just and devout, waiting for the consolation of Israel: and the Holy Ghost was upon him.

And it was revealed to him by the Holy Ghost,...

 (Not the association; the Holy Ghost)

...that he should not see death, before he'd seen the Lord's Christ.

And he came by the Spirit into the temple: and when the parents brought... the child Jesus, to do for him after the custom of the law,

Then took he him up in his arms, and blessed God, and said,

Now, Lord, now lettest... thy servant depart in peace, according to thy word:

For my eyes have seen thy salvation,

May the Lord add His blessings to this Word now, while... If you'll give me your undivided attention for about thirty minutes, by the clock back there, I'll try to have prayer and be dismissed. But I wished you would listen close now. I want to testify.

12              Now, I want to testify by a text. I'm going to take the text and call it this: Expectancy: To Be Expecting Something.

Did you ever expect something? Usually, you get just what you expect. Did you know that? If you come to the meeting and would say, "Well, I'm going down there. There's nothing to it." Well, that's just what you'll get out of it. If you'd get down there and say, "Well, I-I'll go down there; but there's no need of me going because I-I ain't going to get healed," well, that's just the way you'll go back. But if you come expecting God to do something for you, He'll do it. If you expect to find something to criticize the meeting, criticize the way it's conducted, Satan will show you plenty of it. You'll find plenty. But if you come, not to criticize the meeting, you've come, saying, "God, I want to see where You are in it," God will show you Himself in it. Just whatever you expect, God will give it to you. It's your expectancy.

Now, I want you to come tonight expecting to see God move in the greatest way He's moved since we been here. Let's ask God not to leave one crippled person, one blind person, one deaf, one dumb; not one sick person, or crippled person in our midst tonight. Let's believe in it. Will you do it with me? And I believe God will do it, if we'll be expecting that now, for everybody to be healed.

13              Usually, as we're talking of expectancy, why, we think whatever we expect to do, that's what it'll be. And now, if I'm expecting to-I got an engagement or an appointment to meet you, I-I expect you to be there. And I know one thing; that we, every one today, got an appointment that we're going to meet God somewhere, sometime or other. Do you know that? "It was once appointed to man to die and after that the judgment." And we're all going to meet that. Some men's sins go before them, if you confess them here. Some follow after. So let's meet God now. Let's get the thing right and then be expecting Him when He comes in His glory and power, for Him to say, "It was well done, My good and faithful servant, enter into the joys of the Lord."

14              Many things that I've noticed along the journey... I remember one thing, especially, when I was having a meeting. I'd just started off in my services. And I never will forget... My wife's not here this afternoon, so I can tell this all right. And we went down... I went to St. Louis first, where little Betty Daugherty was healed, where all the doctors of St. Louis had give her up. And I went there and prayed. And Mr. Daugherty, a very well known minister in the city, had just been re-revealed to me about two weeks before that. I didn't have money to go over on the train, and my congregation took up eleven dollars to buy my ticket over there and back. And I didn't have a coat, so one of my brothers let me have his coat to wear. And I went over on a chair car and got there the next morning. Mr. Daugherty standing out there, he was-he was expecting something. He said, "Brother Branham, I have heard that the Lord Jesus has visit you to show visions."

And I said, "That is right."

Said, "Do you know anything about my daughter?"

I said, "No, sir, I do not." We went up to their house and the little thing laying there screaming and going on. She weighed a... Just a little curly-headed girl, just in a terrible condition... And I said, "What does the doctor say?"

Said, "Oh, Brother Branham, I've spent money after money and none of them even can tell what it is." Said, "They think it's-it's Saint Vitus' dance but they're not too sure." And said, "She's laid like this for weeks, and the churches has fasted and prayed, and we don't know what to do. And someone told me about..." How, I don't know who...

15              And so, I went in and prayed for the little girl. All groups of people were in praying. We went down through the-from the parsonage to the church and prayed down there. And I went back. Nothing had happened. In them days, I didn't have meetings like this, of course. When I went to one case, I stayed there with that case till I found out what God was going to do about it. So then...

And I went on out in the yard and I walked up and down. I didn't know too much about St. Louis. I walked down the street a little ways and back. Hours passed, and I'd been there about eight hours then, and I was setting in Mr. Daugherty's car, and right out across the car a vision begin to move. Then I knew what would take place.

16              Then Mr. Daugherty, the old father of Reverend Daugherty, come to the door, and he said, "Brother Branham, have you heard anything yet?" And young Mr. Daugherty was coming around the house.

I said, "Yes, I have THUS SAITH THE LORD." He begin screaming and throwing up his hands. And I said... He was somewhere from... Their home was-had been up in Kentucky, but they'd moved up into St. Louis where he was sent by his church, I think, to take a charge there. And then I said, "I have the-THUS SAITH THE HOLY SPIRIT."

He said, "What must I do?"

I said, "Now, first go in and take everybody out of the house but your wife-all the people."

He said, "All right."

I said, "Don't doubt nothing now." And we went in, and we walked into the room, and there was the little girl lying there. I said to mother; I said, "Now, don't doubt anything. You go to your kitchen." I never seen where her kitchen was; it was a large house. And I said, "Down in the bottom of a drawer you'll find a little pan, like that, that you just bought about two days ago: blue granite. It's never had nothing in it."

She said, "Yes, sir, that's right."

I said, "Fill that about half full of clear water right out of the faucet and bring me a white handkerchief."

And she said, "All right."

She went and got it, and I said, "Now, Reverend Daugherty, you kneel down here on my right hand side at the foot of the bed, and father-the father, I said, "You, kneel down here," (the father of the Reverend Daugherty, the grandfather of the child); He did.

I said, "Now, Mrs. Daugherty, while I am repeating the Lord's Prayer, when I say, 'Our Father Who art in heaven,' you take that rag out of the pan, squeeze it out, and wipe it over her face. And then, about middle of the prayer, you wipe it across her hands. And then, at the end of the prayer, you wipe it across her feet, for THUS SAITH THE LORD, the devil that's got that child bound will leave when the last water's put on her feet." I said, "Don't doubt." And she... Why, her little tongue was all eat up and her lips and everything, her eyes sunk back... Weeks and weeks, and I think she'd been bedfast...

17              If you want to write to him, that's Reverend Robert Daugherty, 2002 Gaino Avenue, St. Louis, Missouri, if you want his...?... you want his address to write. And so it was a, he went the... The little thing been there, I think, three months like that. Nothing could stop it; just screaming and clawing its little hair like that, and the streaks on its face and screaming; its mother all worn out.

So we knelt down. I said, "Our Father Who art in heaven..." Mrs. Daugherty rubbed the little rag across her face. On down when I said-at the end of the prayer, to "Amen," when I said, "Amen," the little child was still screaming. Then I raised up, and I said, "Lord God, Who created heavens and earth, Who hath sent to pray for this child, in the Name of Jesus Christ, I ask the spirit of sickness that's on the child to leave." The little girl looked around, said, "Mommy, where are you?" And her mother begin screaming, dropped the pan, fell back in the floor like that. The father begin screaming and laid down in the floor. You'd have though he was a holy roller then (Uh-huh.), so then, the way he was carrying on. And that old dad, the grandfather, fell across the bed and begin to praising God. All formality had left then.

The little girl got up. I took her by the hand. I said, "Honey, what would you like to have?"

She said, "Who are you?"

I said, "I'm Brother Branham."

And she said, "I would like to have a-one of these milk shakes, you know."

I said, "Let's go get it." I just passed a drug store. With her little pajamas on, for the first time out of bed for three months, walked to the drug store and ordered two milk shakes and drank it with the child. And the doors were packed and jammed and the lawn around there. We had a meeting in St. Louis, over at the Kiel Auditorium, and the first night there, fourteen thousand people packed the thing out, and they had to turn them away: Expectancy. See what I mean?

18              On down into Jonesboro, Arkansas... How many knows Richard T. Reed, at Jonesboro? Somebody in here. Somebody's got their hands up. Brother Reed... That fellow there, back over in here... Very fine man. Was you at the Jonesboro meeting when I was there? All right, here's a confirmation. Good.

We had several days of meetings. My wife had never seen one of the meetings like that: just my first going out. And the people had packed in there till they-I believe "The Sun" paper, "The Arkansas Sun," said there was twenty-eight thousand people that had entered the city. And if the paper said there's twenty-eight thousand, they were every one there. And so, they was just packed out into, for, as much as thirty and forty miles around the city. You couldn't even find a farmhouse that had a room to rent. And they'd had a-a places set up and food concessions, and the people in the literal building, the auditorium wouldn't even get out; they'd stay there, and they'd bring in, their loved ones, hamburgers. That's where I stayed for days and days and days trying to pray for all of them.

19              And I remember the night, my wife came down. We was two city blocks away. The police was out there, just the streets was standing full. Not the-not the auditorium, and the yards, and the fields, and the streets-everywhere, just standing, blocked with people, see if they could hear something going on. And when I got down there, four ushers was standing to get me down through the crowd. I never did know what become of my wife from there, how she got through there, how she got back. And we got to the place. And just as I got up to the-to the place where the auditorium was, well, I come in on the platform.

And just as I come to the platform, I looked. A place had been roped off like that with nothing but just ambulance stretchers. Two nurses was standing here and a little girl dying with TB, about fifteen years old. She kept looking up at me. I knew that she was going get healed. I could tell the way, just the same as I knew that lady was going to be healed just then. Now, I knew she was going to be healed. And I kept watching her.

Just a few moments, I kept seeing somebody motioning like that, with a blue suit on, standing back that way. And it looked like a cab driver. I said, "Are you calling me, sir?"

He said, "Yes, sir." He said, "Brother Branham..." They had about fifteen ambulances backed up out there, the ambulance row. He said, "I have come down..."

20              There'd been a man healed that day from Kennett-Clement, Missouri, I believe it was-up that boot-heel part of Missouri. The man had been totally blind for ten years, drawing a blind pension. And that night he was healed there at the-the meeting, and went back. Why, the next morning he got in home about daylight. He had his blind cane, his hat on the cane like that. He comes walking down through Methodist church a screaming and praising God (They throwed him out.), carrying on. He went over, run up into the Catholic church and turned him out. Why, he was about, set the city wild, everything.

And they took him out there and had him on the radio. He come through that little station down there, over from Jonesboro, I think, and... Oh, Bly-Blytheville, Blytheville station. You, I guess you, back there from Arkansas, know where that's at, the Blytheville station. That's where they were-his-his broadcasting, had him on the radio that morning. He was a shoe cobbler there, years and years before that. And there he was, perfectly normal and well. And he could see. He stood right there in church and read the Bible and everything: had been totally blind; drawing a blind pension for ten years. And so they was just having an awful time.

21              He... This man said, "I have brought patients down here. And I got a woman out here that's dying out here now, if she isn't already dead." And said, "I can't get the doctor no where," and says, "I-I don't know what to do." Said, "Can't you come to her?"

I said, "Brother, looky, there's probably a thousand people walled to that wall there? How could I get in there?"

And some men stepped out, said, "We'll take you if you want to go."

Brother Reed stepped up to the platform, said, "Go ahead." And out through there-and the pitiful part, them dear people... I ain't saying this because there's some Arkansas people setting here. See? But I tell you, they may not have too much of this world's goods, but they sure got faith that can make some of these big cities-cities feeled ashamed of themselves. That's right.

They come down there. I seen young girls pack their shoes and stockings in their-in their hands, and be coming. They wouldn't know I was in woods there praying. And see them walk along the side of the road, barefooted, and-and then put their-dust off their feet and put their shoes and socks: young ladies, sixteen, seventeen years old, and go right on to the church like that. Come in old cotton wagons and things like that, trying to get...

22              And here, some time ago somebody wanted to give me a Cadillac car. And I said, "Do you mean to tell me that I have..." I said, "Brother, I'm glad you got one."

One said, "We just gave Abaick one; why not give you one?"

I said, "Look, brother, you mean to tell me that I'd go down through Arkansas, and some of them poor little women out there pulling that cotton sack, and their back broke, and eating fat bacon, perhaps, and-and corn meal for breakfast, and say, 'There goes Brother Branham,' going down the street out there in a Cadillac car?" I said, "Not me, brother. That don't run in my blood to do that." No, sir. If I got what I deserved, I'd ride a bicycle or be walking if it was going through there. No, that's right, brother.

But it's all right now, any of you's got a Cadillac, I ain't saying nothing against a Cadillac, but that's just... That's for you. See? All right.

23              Anyhow, in there, these poor people, laying out there... And I'd got to the ambulance, and he got me up there: and friends, one of the most pathetic sights I ever seen. There in that ambulance was an old dad down, the souls of his shoes out, patched... Oh, when he put me in mind of my own dad, his old blue shirt, faded and patched all over. An old hat in his hand was sewed with twine-cord, around like that, him saying, "O God, give her back to me. God, give her back to me," wringing his hands like that.

And the driver said, "Here's Brother Branham," called him by name. And I-and I...

"Oh," and he said, "Oh, Brother Branham, she's dead; she's dead." And he said, "Oh, mama's gone," started crying.

I said, "What is it, dad?" And I looked.

He said, "Look at her."

Well now, truly, I don't think the woman was dead. See? But her mouth was open to... Her teeth would been taken out, and she had... Her eyes were set way back, and like muddy water, like, run down the side. Her forehead was stiffened.

Now, I've seen people that was dead, and I seen the Lord bring them to life. If I had time I'd testify and tell you about it; but you've read it in the magazines and papers, and seen the notary seals and so forth that testify the same thing. I've seen three dead people that was pronounced dead, and laid out and gone, that's come back to life, because Jesus Christ did it. That's right. And...

24              But anyhow, in this case here, I think the woman was in a coma. I'm not sure. But I-I went up there and I took ahold of her. She was... I shook her, and she was laying..... And I said, "Can you-can you-can you hear me?" And her mouth was just open. She was laying stiff. I said, "Dad..." I had ahold of her hand. And I said, "Dad, let us-let's pray." And he said... I said, "God, please console the life of this poor man here, that his wife..."

He said, "Oh, Brother Branham, she was so sweet." Said, "She-she... We've raised our children." Said, "We done it. We horrowed over them old clods together, all through her life." Said, "We've worked so hard." And said, "And...?...she took cancer." And he said, "When she got sick," said, "I-I sold my farm. I done everything to try to save her life." And said, "And I sold my mules." And said, "And I-I spent everything." And said, "The doctor's done the very best he could, but they couldn't stop it." And he said, "Brother Branham, how we come down here," said, "we sold her quilts that she's been quilting and making." Said, "And-and some of those blackberries that she canned last year," said, "we sold them to pay for the ambulance, bring them a hundred and fifty miles down." Said, "She's gone now, Brother Branham."

I said, "Well, dad, she was a Christian."

"Oh, yes, Brother Branham, she was a Christian."

I said, "Well, you'll meet her again."

25              I said, "Let's pray." And we got to praying. And as I was praying, like that, I said, "Lord God, You made heavens and earth. You know all things. I pray that You'll console. Thou art God. I know not what to say." And about that time I felt something moving down. I thought, "Why, that's just psychology. I'm just thinking that." And I just kept on. I said, "Lord God, You know all things; all thing's committed to You." And about that time, I feeled her hand twitch on mine. Now.

Well, Satan said, You know what that was?" Said, "That's... She's dying; that's her nerves jumping like that." But all the time I could feel the vibration of that cancer. And now, the reason I thought-know she-didn't think she was dead, because that cancer would've went with it; but the germ of cancer was still there. I knew it.

In a few moments, the cancer ceased. It didn't move no more. And I kept holding her hand and praying. After while I looked down; she squeezed my hand. I knowed that wasn't nerves twitching. So he was still crying and praying. I looked over at him. And when I looked over at-at him, he was just crying and praying. I looked down to her, and this skin on her forehead was wrinkling back, and she was moving her eyes like that. I just held real still. He just kept praying just as loud as he could, just screaming and crying and crying, "God, give her back."

And she looked over; she said, "Who are you?"

I said, "I'm Brother Branham."

About that time he looked up, and he heard that, and he looked; he hollered, "Mother, Mother, Mother," and he grabbed her in his arms like that and begin to screaming.

About a-about a year after that, she was testifying on the radio about it in one of my programs down in Texas somewhere there where she come down, given a testimony.

26              Well, I-I said, "Well, I'm going to get back now to the-to the car."

And that man said, "My, Brother Branham, there's two thousand people packed between here and that door." Said, "You couldn't get back if you had to." Said, "Now look, the men that brought you," said, "I sent them around at the back in a big parking lot. You know where that is, back behind the place there." And he said, "Now, nobody knows you back there," which they had been standing back there, but nobody got in. Said, "Now, you go down this way, go through this ambulance row, and come back around. There's an alley like that comes in behind that lot; then you come up into the place there's flood lights. Said, "You go on up over to the corner, and they're trying to twist their way through those people.

And I said, "Why, they'd see me get out."

He said, "I'll take my coat off and hold it up to the door like this so they won't see you." Now, that looked like awful to do that, but I climbed over the seat and went on out the front way, side; went up through that row of ambulances there and come on up and started going through. And I was pushing people this way and that way (You know?), getting in. Was kinda drizzling rain.

Somebody said, "Stop pushing."

I said, "Yes, excuse me." I just kept on pushing, go right through them, going on.

Someone said, "Set down." I just kept on moving (You know?), everybody...

And after while I pushed up against a great big typical Arkansas'er. "Excuse me." Aha. And he said. And I pushed up against him; he's standing there whittling with a knife. And I... Somebody bounced me over against him. I said... He said, "Set down."

And I said... I was afraid he was going to set me down, so... I said, "Excuse me, sir, I didn't mean to do that."

Said, "Don't you know no better than to push like that?"

I said, "Yes, sir, I do, but I'm very sorry."

He turned around and kept on whittling, and said, "As I was saying..." (You know?), talking like that.

And I thought, "Good."

27              So I watched him a little bit. You know? And after while I heard somebody hollering, "Daddy! Daddy!"

I thought, "Where is that?" I looked coming down through the crowd. Now, the Jim Crowe law is in Arkansas: segregation, colored's not allowed with the white. So you know that. So then... And I looked, coming down through there, and there come a young colored girl. She looked to be about in her late teens, very well dressed. And she was just as blind as she could be. Her-her eyes was white with cataracts as my shirt. And she was pushing along like that, hollering, "Daddy! Daddy!" no one noticing her.

Well, I thought, "That poor thing." And I thought, "I-I can-I can do something for her, maybe. And I looked around; I couldn't see the men. They'd never got around that corner yet to where the-the building, so I... It was big great lot in there, way larger than this place in here-about a half a block, city block back there. So I-and I was standing there watching. And she started coming this way, pushing and bumping everybody, excusing herself, and going on hollering, "Daddy! Oh Daddy! Where are you?"

So I just leaned over. It looked kinda...

28              Now, you... Now, wait till this is over, 'cause you'll think I was a hypocrite doing this. So I moved over to where I got right in the line; when she'd go this way, I'd stay this way till she bumped into me. And she bumped into me like that. Something told me go over there. And she hit me. She said, "Pardon me."

I said, "Yes, ma'am."

She said, "Daddy!"

I said, "What do you want? Who you calling?"

She said, "Suh," (That's Southern talk. You know?); she said, "Suh, I want my daddy. I can't find him no where." Said, "I-I just don't know who... Nobody will help me."

I said, "Where you from?"

She said, "I's from Memphis." That's about eighty miles. I looked out there at those chartered buses and I seen one said, 'Memphis.'

I said, "What're you doing over here?"

She said, "I come to see the healer."

Said, "The what?" Thought I'd just try her faith. Now, that looks horrible to do that.

And she said, "I come to see the healer." She said, "They tell me this is his last night here, and I can't even get near the building. I lost my daddy. Nobody will help me back to the bus, and I don't know what to do. Will you help me, kind sir?"

And I said, "I want to question you just a minute. You said you come to see who?"

She said, "The healer."

I said, "Do you believe such stuff as that?"

She said, "Yes, suh."

And I thought... Well, that kind of made me feel little... You know? And I said, "Well, what do you...How... You believe he could-he could help you?"

She said, "Yes, suh." She said, "Look, the-the..." She said, "I-I's was a little girl about ten years old. I got cataracts on my eyes. The doctor told me when they got ripe, he would take them out." Now, what 'ripe' means, I don't know. But said, "When they got ripe, he'd take them out." Said, "Now, they ripe, and the doctor says [Brother Branham coughs-Ed.] (Pardon me.) if he would take them out, he'd pull the optical nerves out of my eyes. And I can't never be healed until I go in-in-in the building and see him.

29              I said, "Well, woman, do you believe any such stuff as that, in the days that we got these fine doctors and medical science and things, and do you believe that that story about that Angel appearing to that man is the truth?"

She said, "Yes, suh."

And I said... Now, she couldn't see me, 'cause she's totally blind. And I said-I said, "How'd you ever hear about this?"

She said, "On the radio this morning, I heard a man testifying, had been blind." So that was the man from ten years, up there. Said, "I heard him testify and heard him read the Bible." And she said, "Sir, that's the only hope I have to ever see."

And I said, "Do you mean you believe such?"

She said, "Listen, sir, is there any way that you could get me to where he's at?" Said, "If you'll get me where he's at, I'll find my daddy after that." Oh, my. That-that was too much for me. "I'll find my daddy if I can get in there." Expectancy, if she could ever get where God was moving, something's going to happen.

30              I thought of that of that blind man, this mor-that morning. Then I thought of old blind Fanny Crosby:

Pass me not, O gentle Saviour,

Hear my humble cry;

While on others Thou are calling,

Do not pass me by.

Thou the Stream of all my comfort,

More than life to me,

31              I thought, "That poor, blind Ethiopian girl, standing there, how she was trying..." If one blind man could receive his sight, why couldn't she? And there I felt sorry for her. I said, "Look; be real quiet now, will you?"

And she said, "Yes, suh. Will you go take me in?"

And I said, "Just a moment now. Now, nobody knows we're talking." I said, "Do you want to... Who'd do you say you want to see?"

She said, "The healer."

I said, "Look. Do you mean, you want to see Brother Branham?"

She said, "That's him."

I said, "I am Brother Branham." Said..... And she grabbed me like that, and-and she said... I said, "Look, turn me loose. Turn..."

"Oh, no. No, no." She held me like that. Said, "No." She said, "Is-is-is-is you the healer?"

I said, "No, I'm Brother Branham. Jesus is the Healer."

She said, "Well, you-you-you's the man that prayed for that man that got... Oh..." She said, "Thank You, Lord. Thank You, Lord," just holding me like that, right by the lapels of the coat.

I said, "Look, lady, I want to take ahold of your hand," but there's no way of doing that. I couldn't pry her hands loose. I'd pull like that, and she'd pull my coat. And-and I-I didn't want to attract attention, so I just got ahold of her hands like this and held them. I said, "Now, you bow your head and don't-don't say nothing. Keep quiet." See? I said, "'Cause the people will push in here, and then I won't be able to pray for you."

And she said, "I hear you. I hear you."

And I said, "Now, bow your head and you believe that Jesus is going to give you your sight?

She said, "I know He is now."

32              And so she bowed her head like that. And I... Here's the prayer I prayed. I said, "Almighty God, the Creator of heavens and the earth, have respect to this poor black girl's prayer." I said, "Some nineteen hundred years ago, there was an old rugged cross going down through Jerusalem, dragging out the bloody footprints of the Bearer. On His road up the hill, His little frail body, with such a load, fell. He couldn't go no farther. He was bleeding; a crown of thorns on His head; and His shoulders rubbed; His back bleeding; striped and wounded; the blood pouring out down along the street; His little frail body fell. Simon, the Ethiopian, a colored man, come along and picked up the cross and said, 'I helped Him bear the cross.'" I said, "Dear God, You remember that, Lord Jesus." I said, "Here's one of His children, staggering in total darkness. And I don't know why You sent me around beside this building here, but they're taught the footsteps of a righteous man is ordered by the Lord. Then, Lord, all I know to do is to ask You. I pray that You'll give this poor girl her sight. Grant it, Lord."

The vibration of the cancer, or the tumors on her eyes; cataracts stopped. That's the only way I had of knowing in them days. You know when that was going on, testified that this other would come. I knew she was healed then. I said, "Now, keep your head bowed." I said, "Don't you raise your head till I tell you now. Now, you keep your eyelids closed."

She said, "Yes, suh." She said, "I feel real cool in my eyes."

I said, "Just keep your head bowed." I said, "Now, raise your head till just about where you think you'll look right about even with me."

She said, "Yes, suh." Said, "That about right?"

And I said, "That's about right?" I said, "Now, in the Name of the Lord Jesus, receive your sight. Open your eyes."

She said, "Is that lights?"

And I said, "Yes."

Said, "What's them black-them spots passing by me?" Said, "Is that people?"

I said, "Yes."

She said, "Oh, Lord, I who was once blind, can now see." Oh, my, she attracted the whole country around. She screamed and jumped up in the air.

33              And about that time, I started to go through to see if I could get to the corner and see if the men had got there yet. And I seen an old man stand there, his foot twisted around on a mat, laying, standing there on a club like that, holding it. He said, "Brother Branham, I know you." He said, "I've been standing here for eight days in this rain." Said, "Two days of it I haven't been able to eat while I'm sitting here waiting." Expectancy.

I said, "Do you believe?"

He said, "Just ask God. God will do the rest of it."

I said, "Then give me your cane, in the Name of the Lord Jesus." Here lays my Bible before me. I stood with my own eyes, that I expect to look on Jesus with someday. And I seen him when he had his leg like this. He had a bunch of children at home. He was holding on to this old club like this.

He said, "Yes, sir," and he handed that...As he handed that way... When his legs... He jumped into the air like that, and screamed to the top of his voice, and begin to shout and throw up his hands like that.

And I started to easing...I seen these men trying to get to me and everybody begin to run together then, coming from all directions. And, friend, people, trying to get you, they were trying to hold the babies over like that, trying to get them to even touch me or something: faith, faith, expectancy. They believed.

34              And listen, this is no sin. Till that time, I hadn't-didn't have a suit of clothes. I wouldn't even let them take an offering for me. That's right. Just... I just lived by what people sent me by the mail. And my brother, one of my single brothers, had been in a wreck with an old brown suit. You remember, you people from Arkansas, I had it on: a coat of one kind, trousers of another. The trousers... First, when we started out, he'd had a wreck, he tore the pocket off like this in-in the car, and he cut it down the side, two or three places. And the wife and I went down to the ten cent store and got them kind of patches (You know?) you put on with a hot iron and iron them back and forth. I don't know, some kind of a-a patch. And that's the way we patched them. And this coat pocket here, I'd took a-a needle and thread and sewed it up. And I'm a long way from being a seamstress. And I-I sewed it up like that.

35              And it's the truth, when I'd go to meet preachers, I, preachers would come. I didn't know many preachers. And when they go to meet them, I was ashamed of that old ragged coat. I'd put my hand over like that with my right arm and take my left hand and shake their hand and say, "Excuse my left hand, but it's closer to my heart." The thing it was... It wasn't that; it was that old ragged coat that I didn't want them to see. That's right. But let me tell you something, brother. In the midst of all of that, the Lord God of heaven, people were pushing and crowding, trying to touch that old ragged coat and was getting healed. They was expecting if they could touch, God would reward. That same God that was in Arkansas that night is here today, if you can just expect God. It wasn't... That old ragged coat had nothing to do with it; it was them people's faith in God. They had seen Him move and that they believed it. If you don't expect nothing, you can't get nothing.

36              Simeon... Wish I had time to get into some of that. But here was Simeon, an old man, promised him by the Holy Ghost that he wasn't going to die before he seen the Lord's Christ. He didn't care what the rest of the ministerial association said; he believed the Holy Ghost told him so. There's not two Holy Ghosts; there's only one. That same Holy Ghost that told Simeon that-that he was expecting to see the Christ, is the same Holy Ghost that's telling you there's a fountain filled with blood, drawn from Emmanuel's veins. That's right. That same Holy Ghost that tells you there is a fountain open for healing. How many of you believe there's healing in the fountain? Let's see?

Listen. You know what? David said, "As the deep calleth to the deep..." The deep-the waterspouts...Looky here, there has to be a deep out there to respond to every deep's a calling here. Do you believe it?

Looky here. And otherwise, 'fore there's a fin on a fish's back, there had to be a water for him to swim in first, or he wouldn't have had the fin. Is that right? Sure there is.

37              And looky here; I seen a-I-a piece in the paper some, a year or two years ago, where a little baby had eat the erasers off of pencils. He eat the pedals off of a bicycle. They said, "What's the matter with the child?" The doctor examined and taken analysis of his blood; and come to find out, he needed sulfur. There's sulfur in rubber. See? A deep calling to the deep. See what I mean? They got to... If there's a call... If there's a call in here for sulfur, calling for sulfur, there's got to be sulfur somewhere to respond to it, or there'd no call for sulfur. See what I mean? Oh, my, how I feel: very religious.

Listen. Let me tell you something now. If there's a deep calling... Here not long ago, when the church begin to cool off and get formal through the great Wesley revival, the people begin to hunger for more of God. If you hunger for more of God, there's bound to be more of God to respond to it somewhere. If you've only been justified by faith and know nothing about the baptism of the Holy Ghost, and you hunger for it, there's got to be a Holy Ghost somewhere to fill that hungering. That's right. And if you believe today there is a God Who heals, there's got to be a fountain open somewhere for healing, or that desire wouldn't be there.

In other words, like this: before there is a creation here, there has to be a Creator to create that creation. Is that right? And if there is a creation in your heart here to hunger and thirst for Divine healing, a God that'll have mercy on you, there's got to be a God somewhere to have mercy that creates that creation. Amen. Now, that's true. Something, you're hungering...

38              Well, isn't it strange? Look at Simeon. The Holy Ghost promised him, "You're not going to see death till you see the Christ."

"Why," they said, "David looked for Him, and this one looked for Him, and that one looked for Him."

"No matter what they looked for Him, the Holy Ghost has told me so." He was expecting to see Him. He didn't care what people said; he was expecting.

When Jesus was born in Judaea, in Bethlehem, there was a few star gazers seen cross observatory of star mystics. None of the-the men at the observatory, or the planetarium, they didn't see it. They knowed nothing about it. But my Bible said they followed a star. I believe it. They seen it. It was for them.

Divine healing today, is not for the unbeliever; it's for those who believe. The baptism of the Holy Spirit today's not for unbelievers; it's for those who believe. Jesus died for believers, not for unbelievers; it's for those who believe. The supernatural follows who's supernatural minded. That's right. When the hungering and thirsting, when you got an expectancy, when you read God's Word and expect to see God perform what He said He would do, God will do it.

39              Here comes... I can see down there that day Jesus was born. Here a few shepherds out there... The angels come down. They never went over to the big church. They never went over to the high and exalted, and educated, and them with the D.D.'s. They come to shepherds, peasants.

Excuse me for yelling. And I'm not excited. I know where I am. Uh-huh. That's right. If you felt like I did, you'd probably be doing the same things. Let me tell you. What it is today is God is the same yesterday, today, and forever; He doesn't change. He moves among His people. He's the supernatural One. He's the All Sufficient One.

When He appeared to Abraham when He was a hundred years old, He said, "I am the El Shadai." "El Shadai" mean... "El" comes from God. "Shadai" from Shadah, means "the-the bosom, like on a woman." In other words, "Abraham, I am the breasted One. You just come to Me. I know you're old, and you can't-you-you can't see how it can be possible; but you just lean up here on My bosom and I'll show you how I'll do it." He's still the Almighty. He's the God of Abraham, the God of Isaac, the God of Jacob, and we are Abraham's seed. Being dead in Christ we take on Abraham's seed and are heirs according to the promise. Why shouldn't we believe the supernatural? Amen. Notice. Don't get scared. "Amen" means, "so be it."

40              All right. Watch closely now. I can see Simeon back up there at the temple that morning. They didn't have the radio, and press, and things, the way we have today to scatter news. If they would, they never would've knowed nothing about it. They'd said, "Just some fanatic's down there." And, "Down there a woman's had a baby. It's a illegitimate child, so what of it?" Don't even put it in the paper; don't waste the time. We got to argue about politics: 'who will be the next politician or something; whether Herod's going to be elected next or not.'" See? They wouldn't have put that in.

What man calls foolish, God calls great. What man calls foolish, God calls great and what... And just vice versa. That's right. What is foolishness to God, seems great to man. What is great to God, seems foolishness to people. You've got to get out of the world into the supernatural realm to understand it. Certainly, you have.

41              Now, I want to show you something here by the help of the Holy Spirit. And I hope it sinks right down deep in your soul.

Look. Let's take Monday morning, say it was Monday. Every time there was some Hebrew children... A couple million more Jews in Palestine at that time, every eight days there had to be a circumcision for the children. They had to be circumcised, the purification for the mother on the eight days. Well, you imagine how many children was born in twenty-four hours. Every day there was a line of women standing with their babies to be circumcised and purification. The right...

An ordinary rich person could offer a lamb, little male without a blemish. A poor person had turtledove to offer. Now, let's look here. Let's do a little drama here a minute. Oh, I know He's near. Oh, if I could only some way, right in these crucial moments like I stand now... If I could only transfer what I'm thinking now, what I'm doing, to you, there wouldn't be a sick person left in the building or an unsaved. Wished I could do it, but it's not in my power. Oh, my, how His wings spreads the place.

42              Look at Simeon. Let's look at that line standing yonder, a line of mothers. There's a little woman standing out there, a little Hebrew girl about eighteen years old, married to a man about forty-five. She's a virgin yet. She's holding a little baby in her arms, wrapped in swaddling's cloth. That's the stuff off the back of a yoke of ox. They hang it there in the stable. They claim that's what it was. And they wrapped Him in it: no clothes, yet, He was the King of glory.

She had a black name to face her. "She was a-a woman that'd lived unholy, and this baby was borned out of holy wedlock," so the world said. But she knew Whose baby that was. And here she stands this morning, with a Baby in her arms, holding a peasant's offering, a little turtledove, holding the little Fellow as she watched the Baby, the veil over her face. The other women saying, "Do you know? That's humph... who she is. That baby was born without a father." See? "Step back; don't get around her." See? There she stood alone, but she, like all real true supernatural born people, many time has to stand alone. But if you know...Didn't bother Mary. She knew all what was going on.

Here he is. The line moves up a little farther. They call another mother. They take the offering in. The priest comes to circumcise the child. Mary moves up a few more steps. All right.

43              Let's look over yonder a little piece. In a prayer room I see an old sage setting over there. He had a scroll out, reading it. White hair hanging down, white beard, way up in his nineties, everybody said, "He's a little bit off (You know?), because he says he's going to see the Christ. Did you ever think of such a thing?" But he was expecting to see Him, reading the scroll: "All we like sheep have gone astray. The Lord has laid upon Him the iniquity of us all. Yet we did esteem Him, smitten and stricken of God; for He was wounded for our transgressions, bruised for our iniquity. The chastise... peace upon Him; with His stripes we're healed." I can see that old priest rub his eyes, look back again, and about... He was expecting, said, "Now, Holy Ghost, You told me that one of these days I'd see Him."

And about that time the Holy Ghost said, "Simeon, stand to your feet." Hallelujah.

"What's the matter, Lord?" Something going on...

"Start walking, Simeon. I promised you. You been expecting something. I'm going to show you something, because you've been expecting something." That's right. "Going to show you something..."

44              All right, here he comes walking. I don't know where to go, Lord, but You said, 'Just walk.'" I see him walk out down through that bunch of people; hit that line of women; go right down along them women looking along. He stopped by the side of that little woman with that Baby wrapped in her arms, reached over and picked the little Fellow up; looked at Him; he said, "Lord, let Thy servant depart in peace, according to Thy Word, for my eyes have seen His-Your salvation." Why? He recognized it. He knew it. He had the promise. Hallelujah.

Don't be scared. "Hallelujah" means "praise our God," and He's worthy of all the praises we can give Him. All right. Look at this, friend. You go, call me holy roller anyhow, so you might as well get started.

Look. Let me tell you something. Look. He was expecting it. He had the promise of God. And when it come, He recognized it. Hallelujah. Any man or woman that's got a promise of God, when it comes, you recognize it. When the Holy Spirit's in this building now, I recognize It. Christ, the Healer is here; I recognize Him. David said, "I'll make my praises known; I'll lift up my voice as I worship Him and praise Him; in the congregation of the saints will I worship Him." Sure. Here He is.

45              I think of him, come down there, picking up that baby. God had promised. And when God promised, the Holy Spirit come down, said, "Now, Simeon, you've been expecting to see Him; come on out. I want you to see Him because you been looking for Him."

The same Holy Ghost that led Simeon there to see the Christ child in the arms of His mother, when he was expecting it, the same Holy Ghost has led you here this day. You believe in Divine healing? Do you? Say, "Amen." You believe in Divine healing? Are you expecting to be healed. Well, the same God that promised Divine healing is here at the fountain. Expect it. Believe it. Signs and wonders...

46              Look way over in a corner now, as we have a mental vision. I see an old prophetess, setting over there by the name of Ann. We're told that she was blind. She lived with a man once... She's called a virgin but she'd lived with a man once, about seven years. And he had died, so she just lived in the temple, praying constantly for the consolation of the people. And the Holy Spirit was on her. The Holy Ghost struck her and said, "Ann, you've been looking for Israel's Consolation. Stand up." Oh, my, I can see her coming; blind, moving around through the people, led by the Holy Spirit, moving around through the people. Comes right down to where Simeon's holding that Baby, raised up her hands and blessed God. She was expecting it.

Brother, sister, He's here this afternoon to bless, to add grace, to do anything that you're expecting Him to do. Do you believe it? Do you believe He's going to give us a great meeting tonight? My time is past. Let's bow our heads.

47              Almighty God, O God, have mercy, have mercy. I don't know what I'm say, Lord. I'm lost for words when I think I've prayed to You and saying, "What can I see when I see the name of Ichabod wrote all over the country." The glory of the Lord is departing, and people's, Lord... O Christ of God, send an old fashion, sweeping meeting, Lord. Grant it indeed, that the people might see You are sending Your Angel. He's confirming Word. Signs and wonders are following; great things are going on, as we're taught in the Bible, "A little while and the world seethMe no more. Yet you'll see Me." You, who? The one's expecting to. "I'll be with you, even in You, into the end of the world." You said, "These things I do not... The Father shows me what to do." And here You are now, night after night, night after night, day after day, place after place, working, proving, showing Your great power and manifestation; that You are the same yesterday, today, and forever. God, wake up people, quickly, Lord. I pray that they'll wake up before the time is gone.

48              O the day is far spent and night is going on when no man can work. Lord God, send an old fashion power of awakening in this building tonight, and may there be people filled with the Holy Spirit; those that are wayward and gone, be called back to the kingdom of God. Grant it, Lord. I pray that every blind man will see tonight; every crippled man will walk; every cancer will be killed; every deaf will hear; every dumb will speak. And every thing... The power of God will take the meeting far away into the realms yonder, where the people will not even know what they're doing; but the power of God may heal every one of them. Grant it, Lord. In Jesus Christ's Name, I ask it. Amen. God bless you.

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