La Cruauté Du Péché Et La Peine Que Cela A Coutée Pour Delivrer Nos Vies Du Péché
1 Merci, Frère Thom. Veuillez augmenter au maximum le volume de ce petit instrument que vous avez là, je vous prie. J’ai failli ne pas venir ici ce soir. J’ai la grippe. Mais j’avais promis d’être ici. Et j’ai dit à frère Neville de demander à frère Cox de venir et de le lui dire. J’ai dit: «Dites à frère Neville d’aller de l’avant et de tenir la réunion, car je suis très enroué. J’arrive à peine à faire entendre un cri.»
2 Et il a dit, il est revenu et a dit: «Vous feriez mieux de venir, Frère Bill. Je crois que ce serait une bonne chose.» Je–je suis donc toujours disposé à faire un quelconque effort. Si un... Je suis vraiment trop enroué pour vous prêcher, mais je pourrais vous parler juste un petit moment, à l’aide de ce petit dispositif. Je...
3 Chaque fois que je viens dans l’Indiana, je–je deviens enroué. Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois je–j’attrape un rhume. C’est une région très basse, précisément ici. Quand je descends ici, c’est comme si je ne peux pas échapper à cela. Je prie, et il semble que ça vient quand même. Mais–mais j’essaie toujours de faire de mon mieux ce que je dois faire. C’est donc de cette façon que j’ai toujours essayé de faire, tout notre possible. C’est tout ce que Dieu respecte... attend, plutôt, excusez-moi; c’est tout ce qu’Il attend.
4 Maintenant, je crois que–que notre Seigneur vous bénira tous et vous accordera une grande bénédiction pendant les services de ce vendredi, samedi et dimanche. Les services continueront ce soir, demain soir. N’est-ce pas ça, Frère Neville? [Frère Neville dit: «Oui.»–N.D.E.] Ça continue simplement demain soir.
5 Je dois venir ici, et ensuite partir d’ici pour aller parler à un groupe de missionnaires qui est à Louisville. Je pense–je pense que c’est dix-sept ou vingt-sept nations qui sont représentées à un rassemblement missionnaire. Ils ont désiré que j’aie quelques minutes là-bas demain soir. Di-... Dimanche matin, c’est le...
6 Qu’y a-t-il? [Un homme dit: «Je vous prie de prier maintenant pour cet homme-ci?»–N.D.E.] Posez votre main juste sur lui, frère.
7 Notre Père céleste, nous prions en cet instant même au Nom de Ton Fils bien-aimé, Jésus, pour que Ta miséricorde s’étende jusqu’à nous ce soir par la guérison de notre frère, l’homme qui est assis là, qui semble très malade en ce moment. Tu as dit: «Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris.» Et je prie ce soir avec ces gens, au Nom du Seigneur Jésus, afin que Tu guérisses notre frère maintenant. Pendant que notre frère se tient là, ses mains posées sur lui, représentant la main de notre Seigneur Jésus, nous joignons nos prières ensemble et Te les envoyons au Nom de Christ, pour que notre frère puisse se remettre rapidement de cette maladie dont il souffre. Amen.
8 Que le Seigneur vous bénisse, frère. Vous tous, faites un peu de sorte qu’il ait d’air. Il est plutôt un peu enfermé, là. Eh bien, laissez-le sortir. Si vous voulez sortir, monsieur, eh bien, allez-y carrément et trouvez-vous une place là au fond de la salle, où vous pouvez avoir de l’air.
9 Maintenant, le Seigneur Jésus connaît tous nos problèmes. Il est celui qui porte nos fardeaux.
10 Et maintenant, dimanche très tôt matin, à six heures, le service du lever du soleil... Combien aiment les services du lever du soleil à Pâques? Nous nous attendons à une grande bénédiction. Ainsi donc, le Seigneur voulant, je tiendrai le service du lever du soleil; c’est de 6 h à 7 h. Puis vous rentrerez chez vous pour votre petit-déjeuner, ensuite vous reviendrez. Et à 9 h 30, ce sera le service habituel de l’école du dimanche; frère Neville sera là. Et immédiatement après le service de l’école du dimanche, je tiendrai un service de baptême pour ceux qui doivent se faire baptiser, le matin du dimanche de Pâques.
11 Si vous n’avez pas été baptisé par immersion et désirez l’être, et que vous êtes chrétien, croyant dans la Divinité de–du... que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, et désirez prendre votre–votre place dans notre fraternité, être baptisé, nous serions heureux de vous avoir ici le matin de Pâques, vers 10 h 30 pour l’immersion. Apportez vos vêtements. Si vous n’en avez pas, bien sûr, eh bien, particulièrement les femmes, elles ont là-dedans des robes de différentes tailles pour les dames. Je ne pense pas cependant qu’on en ait pour tous les hommes. Mais nous serions très heureux de vous avoir ici avec nous le matin de Pâques.
12 Et puis, dimanche après-midi, on doit tenir le service funèbre de quelqu’un qui vivait à la campagne, ou quelque part en dehors d’ici, qui était... qui, je crois, s’était converti ici, il y a quelque temps, à partir d’une prédication de frère Neville. Je crois qu’il s’appelle East, ou quelque chose comme ça. Les gens m’ont téléphoné de l’entreprise de pompes funèbres et ont demandé si moi, frère Neville ainsi qu’un groupe d’entre nous, nous pourrions nous y rendre pour chanter et tenir le service dimanche après-midi, à 14 h, à l’entreprise de pompes funèbres Mottaz.
13 Je ne me souviens pas de la dame, East, Yast ou East. Beaucoup d’entre vous ont lu cela dans le journal, je pense, ce soir. Et... [Une soeur dit: «Frère Bill?»–N.D.E.] Oui. [«C’était Edna Justice; elle venait souvent ici.»] Edna Justice, il se peut que vous la connaissiez. C’est peut-être une jeune femme. Est-ce ça? Est-ce juste, soeur? [«Vingt-neuf ans. Oui, oui.»] Une jeune femme. Je crois qu’ils... Sa mère m’a téléphoné et a dit qu’elle laisse deux ou trois petits enfants. C’est vraiment très malheureux.
14 Cela montre simplement le caractère funeste de–de cette vie mortelle, n’est-ce pas? Mais en... Si elle était en Jésus-Christ, elle est bien mieux ce soir que quiconque est assis dans ce bâtiment. Elle a simplement traversé la vallée de l’ombre de la mort que tous les mortels doivent traverser. Et un jour, vous et moi, nous devrons aussi passer par ce chemin, mais nous ne devrons pas traverser le Jourdain tout seul, car Il est notre Sauveur. Ainsi nous–nous...
15 Si vous désirez venir à l’entreprise de pompes funèbres Mottaz, qui est située sur la rue Maple, entre Walnut et... Non, je crois que c’est entre la rue Locust et la rue Wall, à droite en allant vers l’ouest. Le... Je ne sais pas où leur... C’est à quel numéro? [Quelqu’un dit: «221.»] 221. C’est là où se trouvait la vieille entreprise de pompes funèbres Scott & Combs, quand j’étais jeune. Et c’est pour dimanche après-midi, à 14 h.
16 Et ensuite, dimanche soir, se tiendra encore ici le service habituel de Pâques. Nous prêcherons probablement sur la–la mort, l’ensevelissement et la résurrection, dimanche soir. Et nous ne savons pas ce que notre Seigneur fera la semaine suivante, celle qui arrive, si les services continueront, ou ce qu’il y aura au juste, la semaine prochaine. Nous espérons que vous serez–serez tous là dimanche, ceux qui le peuvent.
17 Je reconnais beaucoup de pasteurs, là. Quelqu’un m’a dit que M. Fuller était là; il avait l’habitude d’être... ou plutôt de venir à nos réunions. Est-ce qu’il est là? Frère Fuller, n’est-ce pas vous l’homme qui, à New York, m’amenait d’un endroit à un autre, pour aller aux réunions? Je suis enchanté de vous voir, Frère Fuller. Que le Seigneur vous bénisse.
18 Et puis, j’ai vu ici un autre jeune ministre que–que frère Thom ne connaissait pas. Je ne connais même pas le nom de famille de ce garçon, mais je sais que là-bas on l’appelle Junior; Jackson, frère Jackson, Junior Jackson, levez simplement la main, Frère Jackson. Nous sommes heureux de vous avoir parmi nous. Il vient des alentours d’Elisabeth, d’une église méthodiste là-bas, où je dois tenir un service très bientôt, le Seigneur voulant, avant que nous retournions dans le champ missionnaire.
19 Eh bien, il y a le grand appel pour l’Inde. Et chaque jour, tout devient de plus en plus impénétrable. Priez pour moi.
20 Bon, ce soir, c’est le Vendredi saint. C’est une soirée où tous nous... Oh! je pense qu’à Jérusalem, à cette époque-ci, il fait... le soleil est bien haut maintenant, le samedi matin. Mais toute la journée, les gens ont fait la marche au pas en montant ce même vieux sentier où la croix était traînée sur les empreintes des pas ensanglantées du porteur. Ils sont en larmes, leurs âmes affligées, ils pleurent. Beaucoup de grandes cathédrales, et ainsi de suite, aujourd’hui, ont célébré ce grand moment commémoratif. Si jamais il y a eu un moment que le monde devrait célébrer, c’est–c’est maintenant, en ce moment difficile.
21 Et, en voyant cette vieille petite orgue ici, je me demande, si notre soeur... Je–j’aime l’orgue. Je suis en quelque sorte vieux jeu. Et si nous pouvons obtenir, je–je vous prie, un accord sur cela: Jésus, garde-moi près de la croix.
22 Juste un de ces bons cantiques à l’ancienne mode, qui viennent du coeur, que nous chantions il y a longtemps. Et si nous pouvons tous y aller à l’unisson. J’aime cela.
Il y a une fontaine
précieuse,
Gratuite pour tous, un flot
qui guérit,
Qui coule de la montagne du
Calvaire.
23 Combien en connaissent quand même un couplet? Très bien, carrément à l’unisson avec moi maintenant. Et maintenant cet après-midi, faisons tomber simplement les rideaux autour de nous et fixons nos pensées sur ce qui s’est passé il y a quelque dix-neuf cents ans. Quel Sacrifice! Le monde n’a jamais rien connu de pareil: cela a secoué le monde entier. Et maintenant, ne voudriez-vous pas rester près de cet endroit, là où vous êtes avec Lui dans ce lieu de communion et de bénédiction?
24 Chantons tous cela maintenant, juste à l’ancienne mode, maintenant, ne... juste–juste tel que vous chanteriez cela si vous étiez tout seul maintenant. Très bien. Frère Thom, aidez-moi à conduire cela, s’il vous plaît. Ma voix n’est pas fameuse, maintenant. Et puis, ça va. Ça va. [Frère Robert Thom aide à chanter Près de la Croix.–N.D.E.]
Jésus, garde-moi près de
la croix,
Il y a une fontaine précieuse,
Gratuite pour tous, un flot
guérissant
Coule de la montagne du
Calvaire.
A la croix, à la croix,
Sois ma gloire à jamais;
Jusqu’à ce que mon âme enlevée
Trouve le repos de l’autre
côté de la rivière.
25 Pendant que vous avez la tête inclinée, s’il vous plaît, fredonnons cela très doucement maintenant. [Frère Branham et l’assemblée commencent à fredonner Près de la Croix.–N.D.E.] Près de la croix je veillerai... Espérant, croyant toujours, Jusqu’à ce que j’atteindrai la rive dorée, Juste de l’autre côté de la rivière.
26 [Frère Thom continue encore à chanter doucement le choeur Près de la Croix.–N.D.E.]
27 Je me demande si vous voudriez juste maintenant... Personne ne l’a fait pour vous. Je me demande si vous ne voudriez pas simplement... ne voudriez-vous pas consacrer de nouveau votre vie à Christ, et dire: «Seigneur, souviens-Toi de moi. J’apprécie Ton... épuisé, souffrant, saignant, mourant pour moi. Je suis indigne, mais je vais maintenant lever la main, Seigneur, et Tu me verras. Je veux que ma vie soit consacrée de nouveau.» Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Très bien. «Je veux maintenant même me consacrer de nouveau à Toi, Seigneur, ce soir du Vendredi saint.» Que Dieu vous bénisse.
28 Père, je Te prie de bénir ceux qui ont levé leurs mains, et même ceux qui n’ont pas eu le courage de le faire. Nous prions ce soir que le Tout-Suffisant bénisse chacun d’eux.
29 Nous pensons au Calvaire, quand Dieu notre Sauveur gisait dans l’ignominie; quand on L’a fait descendre, on L’a remis entre les mains d’un homme riche qui a pris Son corps, après en avoir fait la demande à Pilate; il l’a pris et l’a enveloppé d’un linceul blanc et l’a déposé dans la tombe. Ô Dieu, que doivent avoir ressenti ces pauvres disciples? Il semblait qu’ils étaient vaincus, à ce moment-là. Celui en qui ils avaient tellement placé la confiance était alors parti; mais ce n’était pas pour longtemps. C’était juste un Sacrifice sanglant, c’était tout. Un jour, quelques heures plus tard, Il est ressuscité et alors c’était la joie.
30 Aide-nous, ce soir, Seigneur, alors que nous sommes dans cette période, que cela agisse sur nous, afin que nous voyions les souffrances que cela a coûtées pour notre rédemption, la tristesse que cela a coûtée pour que nous soyons heureux. Et que nos âmes... Ce soir, Seigneur, que nous nous consacrions à Toi, et que nos âmes soient accablées, en regardant là et en voyant cette, ô Dieu, cette mort horrible. Combien le péché doit être cruel! Et je Te prie, Père, de nous bénir ensemble maintenant.
31 Aide-moi, ô Dieu, en tant que Ton serviteur qui se tient ici avec une voix vraiment médiocre, et Tes enfants s’attendent à entendre quelque chose de la Parole. Aide-moi, Seigneur, brise gratuitement la Parole de Vie pour chacun, alors que nous consacrons de nouveau nos vies et nos coeurs. Les larmes de nos coeurs coulent au fin fond de nous, quand nous pensons au Sacrifice. Aide-nous maintenant, car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.
32 Je veux juste lire un peu maintenant, si vous voulez bien m’accorder toute votre attention un petit moment, et prier pour moi. Dans Esaïe chapitre 53
33 Aujourd’hui, nous avons probablement suivi les émissions de radio et ainsi de suite. J’ai vraiment pensé à Christ aujourd’hui.
34 Je ne pouvais pas m’empêcher d’aller quelque part et de m’agenouiller tout simplement. Et j’ai dû simplement pleurer quand je pensais à... quand ma pensée est remontée dans le passé, pour considérer ce qui est arrivé là, au Calvaire.
35 Je n’ai pas pu suivre une quelconque émission à la radio, et peut-être qu’ils ont tiré leur prédication de l’Evangile. Et peut-être que demain soir nous aborderons cela de ce point de vue.
36 Mais ce soir, retournons dans l’Ancien Testament. Je veux prêcher sur: La cruauté du péché et la peine que cela a coûtée pour–pour délivrer nos vies du péché. Dans Esaïe 53, le prophète oint, 712 ans avant la Venue du Seigneur, a prononcé les paroles suivantes:
Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Eternel?
Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, ... un rejeton qui sort d’une terre desséchée; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire.
Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur... habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de notre douleur qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour notre iniquité; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l’Eternel... fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé,... il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n’a point ouvert la bouche.
Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment; ... parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple?
On (était) a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu’il n’eût point commis de violence et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche.
Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie... ou plutôt après avoir livré... et tu verras... sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours; et l’oeuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains.
37 Si je devais considérer un passage de l’Ecriture, ce soir, je prendrai le verset 6.
Nous étions tous errants comme des brebis, et l’Eternel... chacun suivait sa propre voie; et l’Eternel... fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.
38 Je désire parler juste quelques instants. Nous sommes toujours heureux quand nous avons la joie du Seigneur au milieu de nous; et combien je me réjouis énormément avec vous! Mais vous êtes-vous déjà arrêté pour penser à ce que cela a coûté pour l’avoir? Vous êtes-vous déjà rendu compte du prix qui était derrière cela, de ce qu’ont été le jugement et la peine du péché? Combien le péché doit être cruel, car il a envoyé le Fils de Dieu au Calvaire et Dieu L’a frappé, a détourné de Lui Son visage et L’a frappé, et–et Il a été humilié! Considérez Qui Il était.
39 Maintenant, je veux vous dépeindre juste un petit tableau, en parlant maintenant. Faisons tous un petit voyage ce soir, dans un petit navire, et faisons... un petit vaisseau spatial, un aéronef. Retournons à il y a cent million d’années, avant qu’il n’y eût un monde, avant même qu’il n’y eût une étoile ni quoi que ce soit, et là, vous ne pouvez voir que l’espace. Et tout cet espace, c’était Dieu. Au commencement était Dieu.
40 Et alors, nous voyons venir à l’existence une petite Lumière blanche. Nous appellerons cela, pour ainsi dire, un Halo. Et c’était le Fils de Dieu, le Logos qui est sorti de Dieu au commencement.
41 Et alors, pendant qu’Il se trouvait là, Lui, dans Sa pensée, Il a commencé à penser à ce que serait le monde et Il s’est représenté tous ces tableaux dans Sa pensée. Et Il a dit: «Que la lumière soit.»
42 Et un atome s’est scindé et s’est mis à se diviser, et il y eut une explosion atomique, la première explosion atomique. Et alors, ces atomes ont commencé à s’accumuler jusqu’à former des cendres, au fur et à mesure que l’humidité, quoi que ce fût, commençait à se former, et que les atomes se scindaient. Et peu après, une étoile est apparue, ou un morceau du... un projectile s’est détaché et a commencé à naviguer dans les airs. Il l’a observé peut-être pendant quelques millions d’années, puis l’a arrêté. Il n’était pas pressé. Il était... avait tout le temps, l’éternité. Du commencement jusqu’à la fin. Le temps ne–ne comptait pas pour Lui. Et alors, un autre s’est détaché, et Il l’a arrêté là comme ceci.
43 Qu’est-ce qu’Il est en train de faire? Il écrit Sa première Bible. La première Bible qui a été écrite, l’a été dans les cieux: le zodiaque. Elle commence par la vierge; c’est comme ça qu’Il est venu la première fois. Elle se termine par Léo le lion, la seconde venue. Et Il écrit Sa première Bible.
44 La deuxième Bible qui a été écrite, l’a été par Enoch; et elle a été mise dans la pyramide.
45 La troisième et la dernière Bible qui a été écrite, c’est Celle-ci. [Frère Branham montre sa Bible.–N.D.E.]
46 Dieu fait toujours les choses en trois. Dieu est parfait en trois. Il est parfait. [Frère Branham se racle la gorge.] Excusez-moi. Il est parfait dans Père, Fils et Saint-Esprit. Il est parfait dans la justification, la sanctification et le baptême du Saint-Esprit. Il est parfait dans Ses trois.
47 Nous sommes à Sa ressemblance, c’est pourquoi nous sommes parfaits en trois: l’âme, le corps et l’esprit. Et notre corps est contrôlé par–par les nerfs, le sang et les cellules (la chair): trois. Tout est parfait en trois.
48 Puis Il a dit, après qu’Il eut fait tout cela, avant de faire quoi que ce soit d’autre... Je peux voir ce petit Halo se déplacer au-dessus–au-dessus de cette terre qui était simplement de la cendre gelée, suspendue là comme un grand iceberg. Et Il l’a rapprochée du soleil. Et Il a commencé à la faire tourner comme cela, autour du soleil. Cela a commencé à fondre, et les grands glaciers se sont détachés.
49 Le Texas se formait, et les plaines, là; comme on nous l’a enseigné, les icebergs sont venus là, les meilleurs chronologistes peuvent comprendre. Et alors toute la terre, après que cela s’est précipité dans le Golfe du Mexique, et ainsi de suite, a commencé à se couvrir d’eau. «Et la terre était informe et vide...» Maintenant nous sommes dans Genèse 1. Voyez-vous? Maintenant ensuite, Dieu a déplacé l’étendue et l’a séparée des eaux. Et Il a fait les luminaires.
50 Et alors Il a créé toute Sa création. Et puis, après qu’Il eut fait cela, tous les arbres ont germé, les plantes, et ainsi de suite. Quelle belle configuration Il avait! Il a aimé cela. C’était magnifique. Et Il trouvait que c’était superbe.
51 Il ne pouvait donc pas laisser cela dans cet état; Il devait laisser quelque chose avec. Il a donc dit: «Faisons (au pluriel) l’homme (au pluriel) à notre image. Faisons l’homme à notre image.» Ainsi donc, quand Dieu a fait Son premier homme, c’était un homme esprit. C’était quelque chose appartenant à l’ordre de Dieu, ou du Fils de Dieu, du Logos. C’était le premier homme. Puis Il a donné à l’homme l’autorité sur le... pour diriger tous les animaux, juste comme le Saint-Esprit dirige le croyant aujourd’hui: «Va là. Fais ceci.»
52 Maintenant, si nous nous soumettions totalement au Saint-Esprit, Dieu nous dirigerait par le Saint-Esprit, juste comme Adam dirigerait les animaux en ce temps-là.
53 Il–Il les a donc créés. Et alors, après avoir fait cela, Il commence alors à envisager de faire l’homme de la poussière de la terre. Il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol, personne pour travailler, aucun être physique. Il forma donc l’homme de la poussière de la terre..
54 Eh bien, c’est là où je pense que le–le botaniste, ou–ou plutôt la science et le Christianisme ne s’opposent pas. En effet, la science dit que l’homme vient d’une vie différente; mais nous, nous disons que quand on regarde l’homme ici, il est à l’image de Dieu. Ceci n’était pas à l’image de Dieu, pour commencer. Ceci était à l’image de l’animal. Et il... Et les évolutionnistes soutiennent que nous... Je ne crois pas dans la chaîne de l’évolution comme eux, à savoir que tout provient d’une seule cellule. Mais je crois que nous évoluons, certainement, l’évolution d’un homme à partir d’un autre. En revanche, quand Dieu a créé tout cela, et a fait–placé l’homme dans le...
55 Il l’a formé de la poussière de la terre donc, pas à Son image. Il avait déjà créé l’homme. Alors Il a soufflé en lui le souffle de vie, et l’homme est devenu une âme vivante. L’âme de l’homme, c’est donc la nature de l’esprit.
56 Or, quand vous naissez de nouveau, vous ne recevez pas un nouvel esprit. Vous recevez une nouvelle nature de cet esprit. C’est le même esprit, mais avec une nouvelle nature. Prenez deux hommes, et mettez-les debout là ensemble, tous les deux ont la même apparence; mais l’un d’eux est un pécheur, et l’autre est un chrétien. L’un dit: «J’ai un esprit comme vous.» Voyez-vous? Mais l’autre est différent; son âme, sa nature est différente. Il a été changé.
57 Ainsi donc, Il a soufflé dans cet homme. Eh bien, je ne sais pas comment, je ne sais pas comment Il l’a créé. Il–Il l’a doté de cinq sens pour qu’il puisse entrer en contact avec sa demeure terrestre, et qu’il voie, goûte, touche, sente et entende. Et Il l’a créé de cette manière. Or, ces sens n’étaient pas pour entrer en contact avec Dieu.
58 Le sens qu’il avait pour entrer en contact avec Dieu, c’était son esprit, son âme, c’était pour con-... «L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra.»
59 Maintenant, je fais un long détour pour arriver à quelque chose, mais j’espère que vous en saisissez chaque point, vous pouvez ainsi voir exactement ce que Dieu a dû faire au Calvaire.
60 Eh bien, quand cet homme... quand Il a donc doté cet homme de ses sens, de ses cinq sens... Et puis, l’homme était seul; Il lui a alors fait une femme, une compagne; Il a tiré de son côté une côte, et Il a fait la femme.
61 C’est un beau type, là, tout en type: Dieu tirant l’Epouse du côté de Christ. Voyez-vous? Dieu a ouvert le côté d’Adam, Il a pris une côte; en effet, l’homme a une côte de moins que la femme, dans l’ossature du–du corps. Et Dieu a donc ouvert le côté de Christ, dans le... au Calvaire, et Il a fait sortir l’Epouse. L’Eglise entre dans le Corps de Christ à travers le Sang de Christ. Voyez-vous?
62 C’est de cette manière–de cette manière que nous entrons, et d’aucune autre manière. Peu importe que vous soyez membre de l’église, combien vous êtes un homme de bien, combien vous êtes une femme de bien; vous devez accepter le Sacrifice tout suffisant de Dieu, la voie à laquelle Il a pourvu, sinon vous êtes perdu. C’est juste. C’est la seule voie par laquelle vous pouvez venir, c’est par là. Maintenant, il n’y a qu’un seul chemin, et c’est ça la Porte.
63 Jésus a enseigné cette parabole bien connue, quand Il était ici sur terre. Il a dit que le souper des noces était préparé et–et qu’un–un habit était donné à chaque homme, mais il a trouvé là un homme sans l’habit. Il a dit: «Mon ami, qui est-ce que tu... Comment–comment se fait-il que tu n’as pas l’habit?»
64 Maintenant, selon la coutume orientale en cette matière, quand l’époux invitait chaque personne, il plaçait... il lançait des invitations. S’il invitait cinquante personnes, alors il avait cinquante robes. Et il plaçait une personne à la porte, et chaque fois qu’un homme arrivait, riche ou pauvre, il mettait une robe sur lui. Ainsi, personne ne savait s’ils étaient riches ou pauvres. Il... Tous avaient la même apparence, dans une robe.
65 Et c’est ce que Dieu fait aujourd’hui. Il donne le Saint-Esprit, lequel est un type. Tous les hommes qu’Il invite, on est tous pareils; non pas celui-ci parce qu’il est un peu meilleur que l’autre, ou celui-là parce qu’il est un peu plus important que cet autre. Nous sommes tous les mêmes aux yeux de Dieu, tous ceux qui sont invités au souper des noces.
66 Quand donc il est entré, il a alors trouvé un homme... Eh bien, il n’y a qu’une seule porte par où passer; en effet, c’est là que les habits étaient distribués. Et il a trouvé à la table du souper un homme sans l’habit. Il a dit: «Mon ami, que fais-tu ici? Pourquoi n’as-tu pas l’habit?» Et l’homme resta muet. Il était entré par une fenêtre, par une autre voie. Il n’était pas passé par la porte.
67 Et tout homme qui, par Christ, entre dans le Corps de Christ, reçoit le Saint-Esprit, la Robe. Il se tient juste là pour La mettre sur vous dès que vous entrez. Voyez-vous? C’est ce qu’Il a promis et c’est ce qu’Il fait.
68 Or, autrefois là au–au commencement, en Eden, Il lui a donc fait une femme, ou une compagne.
69 Maintenant, vous voyez parfois dans des magazines ces peintures faites par certains artistes. Eh bien, c’est vraiment une piètre inspiration. Si vous voyiez Ève avec des cheveux dressés comme cela, et, oh! quel tableau affreux! Et dire que c’était notre mère, eh bien, personne au monde ne pourrait admirer cela. Je crois qu’Ève était la plus belle femme qu’il ait jamais existé sur la terre. C’est juste. Quand Adam l’a regardée, son... il–il... Cela... Eh bien, cela montre que cette tendance se retrouve juste dans les êtres humains aujourd’hui. Sinon, ce serait l’inverse.
70 Adam a donc pris Ève comme sa femme. Et alors, quand le péché est entré... Et j’ai mon idée de ce que c’était. Je ne l’expose pas dans l’église, à moins que j’aie une petite classe d’un certain genre, sur ce qu’était le péché au commencement. Mais de toute façon, quand il est entré, il les a séparés de la communion avec Dieu.
71 Maintenant, voici le tableau que je veux avoir. Eh bien, quand Dieu s’est rendu compte, ou plutôt un ange ou un être est venu annoncer à Dieu: «Ton fils est perdu. Il–il a péché. Il est tombé»...
72 Maintenant, observez la tendance de l’homme, bien vite il se fait une religion. L’homme a toujours une certaine religion.
73 Je parlais l’autre jour à un homme célèbre ici dans la ville. Il a dit: «Vous savez, ma religion, Frère Branham, c’est d’observer la règle d’or.» C’est bien. Mais, frère, si un homme ne naît de nouveau, il périra. Oui. Forcément; il doit naître de nouveau.
74 Maintenant, la règle d’or, c’est très bien; ça, un homme vertueux peut le faire. Mais ça doit être entièrement dans la ligne du surnaturel. Et vous verrez ce que Dieu a dû faire pour que nous puissions naître de façon surnaturelle.
75 Eh bien, ensuite quand il a péché, il–il s’est fait une reli-... Le mot religion veut dire couverture. C’est comme quelque chose qui couvre. Cette veste est une–est une–une religion morale pour moi, parce qu’elle couvre mon être. Et c’est pareil pour vos vêtements. Et c’est une... C’est une–une couverture.
76 Maintenant, remarquez donc, quand Adam, ses feuilles de figuier, c’était très bien aussi longtemps qu’il n’avait pas à faire à Dieu. Mais quand il devait faire face à Dieu, il s’est rendu compte que ses feuilles de figuier ne valaient rien. Et, mon ami, vous pourriez penser maintenant que vous êtes une personne bien brave (Voyez-vous?), et vous l’êtes peut-être. C’est juste. Mais quand vous en venez à faire face à Dieu, vous êtes... si vous n’avez pas accepté le sacrifice auquel Dieu a pourvu pour vous, vous êtes perdu et vous en serez conscient.
77 Je me suis tenu à côté de ces gens, je les ai vus mourir, j’ai vu le médecin leur donner des injections au bras pour les tranquilliser, et je les ai entendus crier et faire des histoires. Lui disait: «Oh! ils sont juste hors d’eux.»
78 J’ai dit: «Doc, s’il te plaît, garde ça encore juste une minute.» Voyez-vous? Et vous pouvez les entendre quand ils–ils pensent que vous avez raison.
79 «Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort.»
80 Et tout homme qui est non généré–non régénéré par Dieu, suivra cette voie de la perdition. Vous n’y pouvez rien. Votre âme vous guide. Si vous êtes né de nouveau, vous monterez forcément. Si vous n’êtes pas né de nouveau, vous descendrez forcément. C’est juste votre–votre âme qui le fera. Juste comme une–une baguette magique qui ouvrirait une porte ou quelque part; si vous n’avez pas la–la baguette, la porte ne s’ouvrira pas. Et si vous n’êtes pas né de nouveau, vous êtes automatiquement rejeté; c’est tout. Maintenant...
81 Et puis, quand je–je regarde là, alors, quand ils sont sortis, Dieu savait qu’ils ne pouvaient pas se tenir devant Lui. Il le savait. Et ils se cachaient, se cachaient derrière des buissons. Bien qu’ils s’étaient couverts, ils savaient toutefois que leur couverture ne suffisait pas.
82 Et chaque homme ou femme qui va à l’église... Aujourd’hui je pensais aux cathédrales qui retentissent, et aux cloches qui carillonnent, et tout comme ça; et les gens qui vont à l’église, et qui se préparent, et les femmes qui achètent leurs chapeaux de Pâques, et ainsi de suite. Qu’est-ce que cela est devenu? Oh! la la! je n’arrive pas à comprendre quel rapport il y a entre un lapin et la résurrection (Voyez-vous? Certainement pas.), ou quel rapport il y a entre un arbre de Noël et la naissance de Christ. C’est païen, mes amis. Nous sommes sortis du chemin quelque part. C’est juste. Mais maintenant, un homme ou une femme réellement né de nouveau comprend, parce que la Vie est en vous, Elle vous dit que c’est faux. Est-ce juste? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.]
83 Maintenant, suivez; Adam et Ève. Oh! la la! Quand je pense à cela, j’oublie la grippe que j’avais, quoi que ce soit que j’avais. Quand je pense qu’autrefois, là au commencement... Suivez! Vous parlez du sang?
84 Il n’y a pas longtemps, quand ils envisageaient donc, dans le grand conseil méthodiste, d’éliminer du livre des cantiques méthodistes tous les cantiques sur le Sang... Ils ont dit: «Ce n’est pas une religion-boucherie.» Ils ont dit: «Nous ne... Nous voulons quelque chose de beau et de digne.» Frère, ce n’est pas comme ça que Dieu reçoit cela. C’est soit...
85 «Quand Je verrai le sang, Je passerai par-dessus vous.» Le sang! Dieu, le seul substitut qui soit est seulement dans... «La vie se trouve dans le sang. Vous pouvez donc manger la viande, mais le sang qui en est la vie, répandez-le sur la terre.» Voyez-vous, ne mangez pas la vie.
86 Remarquez, comme c’est beau! Comme je pense à cela! Alors Dieu a dit: «Maintenant, venez ici, Adam et Ève. Et avant que Je puisse vous faire sortir, Je vais devoir faire quelque chose.» Il va donc là-bas sur le flanc de la colline, et Il prend une brebis, la tue, Il lui ôte la peau, la laisse mourir.
87 En effet, Dieu doit tenir Sa Parole, peu importe combien vous êtes un brave homme, combien vous êtes une brave femme, ce que vous êtes. C’est Dieu. Dieu doit tenir Sa Parole.
88 C’est la raison pour laquelle la vierge Marie a dû monter là le jour de la Pentecôte, pour recevoir le baptême du Saint-Esprit, exactement comme les autres. En effet, elle était née ici comme une mortelle et devait naître de nouveau avant de pouvoir aller au Ciel. Amen.
89 Maintenant, suivez, madame, laissez-moi vous le dire. Ce n’est pas juste parce que les époques ont changé que Dieu a changé. Si jamais vous manquez cela, vous êtes perdu. Voyez-vous? Eh bien, aujourd’hui je parle uniquement pour ce que Dieu a fait au Calvaire il y a mille neuf cents ans, pour vous montrer quel sacrifice a dû être fait pour payer ceci, et c’est là la voie de Dieu. Eh bien, telle voie paraît droite; mais Dieu a pourvu à une voie. Si vous marchez toujours dans la voie à laquelle Dieu a pourvu, vous ne vous égarerez jamais.
90 C’est comme si vous vous mettez en route pour Indianapolis, ou à traverser le pont et que vous disiez: «Eh bien, voilà, est-ce Louisville là de l’autre côté?»
«Oui.» Et vous traversez directement et allez de ce côté-ci; vous serez bientôt rattrapé. C’est juste. Vous feriez mieux de prendre le plan, la carte, de l’étudier pour voir quel chemin vous allez prendre.
91 Et voici donc le plan de Dieu qui mène vers la gloire. Etudiez-Le. Le voilà. C’est aspergé de Sang d’un bout à l’autre. Vous ne pouvez pas perdre la piste, si vous suivez le Sang. Amen. Maintenant, vous voyez. Demeurez simplement avec le Sang, et tout ira bien pour vous, car il y a une empreinte de pas ensanglantée à chaque pas du chemin.
92 Maintenant, remarquez que Dieu, là autrefois, avant qu’Il puisse le faire, eh bien, Il pouvait se tenir là ou... Même s’ils avaient pu se tenir là pour recevoir, Il les aurait tués sur le champ. Il était tenu de le faire, parce qu’Il est souverain. Il doit tenir Sa Parole. Il a dit: «Le jour où tu en mangeras, ce jour-là tu mourras.» Cela a réglé la chose pour toujours. Je peux donc Le voir là autrefois, quand Il a tué ces brebis. Vous dites: «Etait-ce des brebis, Frère Branham?» Je le crois. Il était l’Agneau qui a été immolé depuis la fondation du monde.
93 Et c’était une peau de brebis; Il l’a prise et la leur a jetée dans les buissons, et Il leur a dit de s’en envelopper, et de venir ensuite pour recevoir.
94 Et je peux voir Adam et Ève mettre autour d’eux ces vieilles peaux flasques ensanglantées. Pourriez-vous vous imaginer les beaux et magnifiques corps de ces deux êtres humains parfaits enveloppés alors dans des peaux de brebis ensanglantées? Je peux les voir comme ils se tiennent là.
95 Dieu a dit: «Adam, puisque tu as écouté ta femme plutôt que Moi, alors, Je t’ai tiré de la poussière, et tu retourneras à la poussière.»
96 Et, «Ève, puisque tu as écouté le–le serpent plutôt que Moi, eh bien, tu as apporté la vie... a ôté du monde la vie, tu devras apporter la vie dans le monde. Je multiplierai tes peines, et tes désirs se porteront vers ton mari», et ainsi de suite.
97 Et ensuite, Il a dit: «Toi, serpent, puisque tu as fait ceci, tu marchais debout...» Il n’était pas un reptile. Il était une bête, il marchait debout, il était plus rusé que tous les animaux des champs. Croyez-moi : c’est la Parole. Il marchait debout, comme un homme, et il l’a séduite. Et Il a dit: «Et puisque tu as fait ceci, tu seras privé de tes jambes, et tu marcheras sur ton ventre, tous les jours de ta vie. Et la poussière sera ta nourriture.»
98 Et ils étaient juste là: le jugement. Dieu devait respecter Son jugement, parce qu’Il l’avait prononcé. Et Il est Dieu; Il ne peut pas revenir là-dessus. Il doit rester... Pour être Dieu, Il doit tenir Sa Parole. C’est juste.
99 Là, je peux donc m’imaginer voir cette pauvre petite Ève, quand elle a regardé Adam, avec ses longs cheveux blonds qui lui tombaient dans le dos, ces grands yeux bleus brillants qui ressemblaient aux cieux où Dieu les avait faits, les larmes coulaient et se mêlaient au sang sur les vêtements qui lui battaient le corps, Ève... Adam, avec son corps robuste, l’a prise et l’a appuyée contre sa poitrine, et là les larmes se mélangeaient, en tombant, en coulant sur les peaux de brebis, le sang tombait goutte à goutte. Du sang, tout du long. Voilà. Alors, Il dit: «Eloignez-vous de Ma Présence.»
100 Et je peux voir Ève et Adam, leurs bras l’un autour de l’autre, s’en aller, partir comme ceci, avec ces vieilles peaux ensanglantées de brebis pendant sur leurs jambes, battant leurs jambes. [Frère Branham bat les mains une fois.–N.D.E.]
101 Je peux donc voir tout cet espace qui était Dieu. Dieu n’avait ni commencement de jours ni fin d’années. Il est d’éternité en éternité. Je peux voir tout ce grand espace commencer à se condenser comme ceci, prendre une forme pareille à un entonnoir, et cela se mouvait simplement là, pendant qu’Il a commencé à regarder ce jeune couple traverser le jardin d’Eden, des peaux ensanglantées pendant sur leurs jambes. Il ne pouvait pas supporter cela. Et cela est descendu, oh, cela a fait descendre la chose jusque dans le coeur même de Dieu, ça s’écrit l’a-m-o-u-r, «Dieu a tant aimé...». Il ne pouvait simplement pas les regarder partir.
102 Il les a rappelés, Il a dit: «Je mettrai inimitié entre ta Postérité et la postérité de Satan.» Alors, cela s’est accompli au Calvaire, quand Dieu Lui-même est descendu au travers d’une femme, qu’Il était né d’une vierge.
103 Comme j’aimerais aborder cela un tout petit peu, en Eden. Remarquez, quand ils ont été chassés du jardin à cause de la transgression, toutes les bénédictions ont été coupées à cause de la transgression.
104 Et je pense, ce soir, que c’est là le problème de l’Eglise. Toutes les bénédictions sont coupées à cause de la transgression. Vous y êtes!
105 Chassés du jardin d’Eden! Maintenant, je veux que vous remarquiez, voilà venir... Quand Caïn et Abel, les deux fils d’Adam et Ève, se sont avancés pour faire une offrande...
106 Je crois que le grand Chérubin était à l’est de la porte, et avec cette Epée qui tourbillonnait, Il gardait cette porte qui donnait l’accès à l’Eden... Remarquez, le Feu, le Feu du Saint-Esprit garde la porte.
107 Et, aujourd’hui, c’est ce qui garde la porte. Si vous avez peur du Saint-Esprit et du Feu, vous n’entrerez jamais. L’Epée flamboyante de Dieu, Dieu est un Feu dévorant, qui veille sur cet Arbre, qui garde cet Arbre de Vie.
108 Et maintenant, remarquez, voilà donc un beau tableau. Oh! la la! Je peux voir Adam, ou plutôt Caïn et Abel travailler dur maintenant, ou allant offrir un sacrifice. Je crois qu’ils ont construit leur autel juste à la porte, au Trône où ils pouvaient adorer.
109 Remarquez, voilà venir Caïn. Il a travaillé probablement toute l’année, travaillant dur et faisant tout ce qu’il pouvait pour obtenir les plus grosses pommes, ou les plus gros potirons, ou tout ce qu’il avait; il a amené cela jusqu’à la porte. Il s’est bâti un autel juste là, à côté de la porte, dans la Présence de Dieu, il a mis tous ses fruits, et les grands lis callas et tout, et il les a déposés correctement sur l’autel, puis il s’est agenouillé et a adoré Dieu.
110 Maintenant, je désire que vous... J’espère que ceci pénètre bien au profondément, comme jamais auparavant, au point que vous saisissez cela. Voyez-vous? Maintenant, remarquez. Si aller à l’église était tout ce que Dieu exigeait de vous, Caïn était aussi juste qu’Abel. Caïn a bâti un autel à l’Eternel. Vous dites: «Eh bien, Frère Branham, je ne fais pas que ça, mais j’offre aussi un sacrifice. Je donne de l’argent aux missions à l’étranger, et je...» Ces choses sont très bien. C’est tout à fait en ordre. Mais Dieu exige plus.
111 Caïn a fait cela, lui-même. Voyez-vous? Il a apporté un sacrifice. Il a adoré le Seigneur. Il s’est agenouillé et a offert des louanges au Seigneur, et il a dit: «Seigneur, me voici. Me voici, je t’ai apporté une offrande. J’ai bâti un autel.» Amen.
112 En d’autres termes: «Je suis membre d’église.» Cela arrive-t-il au fond? Suivez. «Je suis membre d’église. Je crois en Toi.» Ça va arriver au fond, maintenant.
113 Que cela pénètre très profondément. «Je crois en Dieu. J’ai bâti un autel. J’ai apporté un sacrifice. Et me voici, Seigneur. Je T’adore.» Mais Dieu a tourné le dos à cela. C’est juste.
114 «Et le matin de Pâques», comme un pasteur de cette ville l’a dit, «savez-vous ce que je fais, pasteur, le matin de Pâques?»
J’ai dit: «Quoi donc?»
Il a dit: «Je dis à tous mes fidèles, je leur souhaite un ‘Joyeux Noël’.»
J’ai dit: «Pourquoi?»
J’ai dit: «Je ne les reverrai plus jusqu’à la Pâques prochaine.»
115 Tout le monde apparaît à Pâques, c’est tout, on achète de nouveaux bonnets et de nouveaux vêtements. Et qu’est-ce que cela a à voir avec Christ? Oh! Et des millions de dollars seront gaspillés cette année, demain, dans le monde protestant, pour des lis, de grands beaux lis; chaque membre viendra les poser sur l’autel. Cela importe peu à Dieu qu’il y ait des lis sur l’autel. C’est vous qu’Il veut sur l’autel. Ce n’est pas le lis; ce n’est pas votre sacrifice. C’est vous qui devriez être sur l’autel. Voilà la différence. Mettre ce que Dieu exige sur l’autel, et c’est vous.
116 Maintenant, je veux que vous remarquiez que cette tendance, c’était Satan dans Caïn. Et remarquez que le... même...
117 Eh bien, cela devrait faire que vous vous sentiez très bien, certains de vous qui êtes des pèlerins et des voyageurs. Et nous devons peut-être dire: «Bien, j’aurais voulu que nous fassions ceci et cela dans notre église.» Soyez satisfait. Alléluia. Je préférerais adorer dans une sale petite pièce quelque part, sur une rue mal famée, et avoir Dieu là-dedans, plutôt que dans une cathédrale où il n’y a pas Dieu. C’est juste. Assurément. Là! Il était un homme pauvre. Remarquez. Alors Caïn a apporté son offrande et l’a déposée là-dessus. Maintenant remarquez, il est venu de la lignée de Satan; en effet, il s’attendait à ce que Dieu les reçoive, parce que c’étaient de beaux fruits, quelque chose qu’il a fait lui-même.
118 Et bien, des gens disent: «Eh bien, je suis membre de différents ordres. Et je–je donne à la Croix Rouge, et je donne aux oeuvres de charité. Je fais des dons aux églises. Qu’en dites-vous, Frère Branham?» Tout ça c’est bien.
119 Mais «si un homme ne naît de nouveau, il n’entrera d’aucune manière dans le Royaume». Remarquez cela.
120 Ces oeuvres de charité, c’est bien, mais en dehors... Cependant ce n’est pas la voie à laquelle Dieu a pourvu. Caïn a pris sa propre voie. Et beaucoup, ce soir, prennent leur propre voie.
121 Vous ne pouvez même pas raisonner là-dessus. Eh bien, la raison ne peut même pas... Vos raisonnements ne peuvent pas y arriver. Vous n’êtes pas capable de raisonner là-dessus. Si vous pouviez raisonner là-dessus, ce ne serait plus la foi. Vous devez offrir cela par la foi.
122 Eh bien, vous dites: «Frère Branham, vous voulez dire que je dois m’agenouiller là et–et être rempli du Saint-Esprit et me conduire bizarrement comme tous les autres?» Si vous vous attendez à être avec les autres, faites-le. C’est tout. Absolument. C’est tout. Vous pouvez prendre...
123 C’était pareil avec Naaman. Dieu a dit au prophète: «Dis-lui: ‘Va et plonge sept fois’.»
124 Il a dit: «Cette eau-ci n’est-elle pas plus pure et meilleure?» C’était pourtant cette eau du Jourdain, qui paraît des fois très mauvaise.
125 Mais j’aimerais que ce soir chacun ici regarde au Calvaire et à ce que cela a coûté à Dieu, il y a dix-neuf cents ans, et qu’il lève la main en disant: «Je prendrai le chemin avec le petit nombre de méprisés du Seigneur.»
126 Vous dites: «Je dois me joindre à ces gars que frère Thom ou certains d’entre eux appellent ‘saints exaltés’.»
127 Frère, j’ai fait le tour du monde, à presque trois reprises, et je n’ai jamais vu un saint exalté jusque-là. Non, monsieur. J’ai vu la sainteté, mais pas de saints exaltés. C’est le nom que le diable a collé à l’Eglise. Dieu a dit: «Sans la sainteté, nul ne verra Dieu.» Faites comme vous voulez là-dessus. C’est la voie de Dieu.
128 Vous dites: «Des gens qui crient et hurlent sans cesse?» Frère, c’est ce que c’est. «Eh bien, dites-vous, ça, pour moi, ça paraît de la folie.»
129 C’est la raison pour laquelle vous devez naître de nouveau. Quand vous naissez de nouveau, alors cela ne sera plus de la folie. Vous serez avec nous. Autrefois, ces gens pensaient comme vous. C’est juste. Ils pensaient la même chose que vous, jusqu’au moment où eux-mêmes ont fait partie de la chose. C’est un changement, une conversion. Convertir signifie changer quelque chose. Et à moins qu’un homme meure à lui-même et dise: «Seigneur, je n’en sais rien. Fais-moi simplement entrer.» Amen. Alors Dieu le fera. Voyez-vous?
130 Maintenant, Caïn a dit: «J’ai déposé tout ceci.» Dieu a refusé cela. Il avait arrangé cela de façon tout à fait magnifique.
131 Et peut-être que vous vous dites: «Eh bien, je vais au service du lever du soleil; je dois avoir un nouveau bonnet.»
132 Une fois, une jeune fille voulait chanter dans ma réunion. Et elle a dit: «Frère Branham...» Sa mère faisait la lessive dans une bassine pour vivre. Et il lui fallait avoir une de ces coiffures ondulées, vous savez.
133 Qu’est-ce, la manucure? Ou comment appelez-vous cette histoire, cette chose qu’elle a dans les cheveux? Je sais que ce n’est pas ça le mot correct. Je n’arrive pas à me rappeler le nom de cela. Je n’en sais pas grand-chose. Toni? [Quelqu’un dit: «Non. Une permanente.»–N.D.E.] Sa chevelure avait une permanente, c’était ça.
134 Et sa chevelure devait en avoir une avant qu’elle puisse chanter dans la chorale. Et sa pauvre vieille maman faisait la lessive dans une bassine pour vivre. Quand elle est allée se faire faire une permanente, j’ai dit que je ne la laisserais pas chanter, parce qu’elle n’était pas digne de chanter après avoir fait cela à sa chevelure. C’est juste.
135 Que Dieu nous aide à garder la chaire pure, de toutes les façons. C’est là le problème qu’a le monde aujourd’hui, dans leur...?... Maintenant, écoutez, frère. Je crois à une expérience à l’ancienne mode, une expérience de sassafras, loin là-bas dans les buissons, où vous avez ôté toutes les racines d’amertume, remué la terre (c’est juste), et planté la semence.
136 Maintenant, remarquez donc, Caïn s’est dit: «La beauté.»
Les gens se disent: «Eh bien, maintenant, notre église... Nous allons construire une nouvelle église.» C’est bien. Tout, c’est la beauté. C’est tout à fait en ordre, si vous ajoutez à cela le Seigneur Jésus. Si donc vous Le placez, Lui, en premier, Il prendra soin du reste.
137 Quelqu’un a dit: «Frère Branham, croyez-vous que cette fille devrait venir à l’autel, ayant une telle apparence?»
138 J’ai dit: «Frère, le printemps approche. Tous les chênes là-dehors, chacun d’eux porte juste les feuilles qu’il avait l’automne dernier. Mais il n’est pas nécessaire que nous allions arracher les feuilles pour permettre aux nouvelles feuilles de venir. Laissez simplement la nouvelle vie monter, et les vieilles feuilles tomberont.» C’est juste. Amen.
139 Ecoutez. Puis-je dire également ceci. Si la vieille feuille ne tombe pas, cela montre que la nouvelle vie n’est pas montée. Ne vous fâchez donc pas contre moi. Je parle de Jésus. Très bien. C’est cela. Très bien.
140 Considérez ce que cela a coûté à notre Père céleste. Regardez donc ce qu’Il a fait.
141 Et Caïn est allé là, et il a offert son offrande. Il a adoré. Il est allé à l’église. Il est aussi bon que l’autre.
142 Esaü était pareil. A considérer son caractère, Esaü était meilleur que Jacob, il était plus gentleman. Il aimait son père, à voir les choses qu’il faisait. Mais Dieu a choisi Jacob.
143 Remarquez maintenant que lorsqu’Abel est venu faire son offrande, eh bien, c’était vraiment différent quand Abel est venu. Voilà venir Abel. Il n’a pas travaillé; il n’a pas essayé de trouver la plus grande église de la ville pour la fréquenter. Il n’a pas essayé de trouver le meilleur groupe de gens pour s’y associer. Amen. Il a juste pris quelque chose qu’il avait et il est venu. C’est tout. Il était un berger. Il a donc simplement tendu les bras et a pris un agneau, et il a attaché... Je pense qu’il n’avait pas de chanvre [Plante textile–N.D.T.] à l’époque, il doit donc avoir pris une vigne et l’a simplement passée au cou de la bête.
144 Et de quoi cela parlait-il? Ils L’ont conduit au Calvaire. Il était l’Agneau. On a demandé: «Pourquoi est-Il né dans une étable?» Eh bien, les agneaux ne naissent pas dans les maisons. Ils naissent dans les étables. Et ils furent conduits... ils L’ont conduit à la boucherie comme un agneau. Et ils L’ont conduit là, L’ont conduit au Calvaire. Il était l’Agneau de Dieu (amen) depuis la fondation du monde. Quand j’y pense, frère... Voilà venir le petit agneau d’Abel. Voilà venir l’Agneau de Dieu.
145 Quand j’y pense, mon coeur ne cesse simplement pas de se remuer. Quand je pense que moi, un pauvre pécheur, indigne, impie, qui mourait dans le monde sans Dieu, sans Christ, sans espérance... Et, au temps convenable, Christ est mort à ma place, Lui le Merveilleux, et Il a été méprisé et rejeté, afin que moi, je puisse être agréé à Ses yeux, prenant ma place. Oh! je n’en reviens simplement pas. Je n’arrive simplement pas à imaginer comment Il a pu faire cela pour moi. Qui étais-je? Vous dites donc: «L’a-t-Il fait pour vous?» Oui.
146 Le Saint-Esprit est venu, Il m’a cherché, un jour, et Il a dit: «Il l’a fait pour toi», et j’ai cru en Lui. J’ai cru en Lui. Oui, oui. Je L’ai accepté, et j’ai découvert que c’était vrai. Peu importe ce qu’on disait de ces gens, «qu’ils étaient des fanatiques», ou peu importe ce qu’ils étaient; je crois en Dieu. Et je... Et Il a fait exactement ce qu’Il avait dit.
147 Je peux voir le petit Abel. Suivez maintenant. Oh! la la! Je peux voir Abel aller prendre cette petite vigne, tendre les bras et prendre un petit agneau mâle, le premier-né de la pauvre maman agnelle, il enroule cette plante grimpante autour de son cou. Le voici venir, en le traînant (Ce n’est pas très beau ça, n’est-ce pas?), le tirant là-bas. Puis il l’a fait monter sur un grand rocher qui se trouvait là, à l’extrême est de la porte... Maintenant, remarquez.
148 Caïn avait probablement travaillé dur toute l’année pour faire la meilleure récolte possible, pensant qu’il allait plaire à Dieu avec cela.
149 Et beaucoup de gens disent: «Je vais cesser de mentir. Je vais cesser de voler. Je vais cesser de fumer. Je vais me tourner vers une meilleure classe de gens. Je vais adhérer à une association.»
150 Voilà! Cela importe peu à Dieu que vous tourniez une nouvelle page. Il veut que vous tourniez votre coeur vers Christ et que vous Le laissiez vous façonner. Ce n’est pas ce que vous pouvez faire, ce n’est pas par les bonnes oeuvres que nous sommes sauvés, mais c’est par Sa miséricorde que nous avons été rachetés. «Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.» Car nous sommes–car nous sommes à Dieu, en effet... Il ne s’agit pas de ce que je suis; il ne s’agit pas de ce que je fais, moi-même. Il s’agit de ce que Christ, en Dieu, a fait pour moi et pour vous.
151 Remarquez, c’est un beau type. Le voici venir, traînant le petit agneau, le tirant. Je peux m’imaginer le petit animal tomber, il savait probablement ce qui approchait, il traînait ses petites pattes. Un type parfait de Christ qui traînait la croix, l’Agneau de Dieu qui traversait Jérusalem, qui tombait, étant faible.
152 Voici venir le petit animal, en bêlant tout du long. Et quand il l’a fait monter jusqu’au grand rocher, il l’a étendu sur le rocher, il a pris un morceau de pierre tranchant... Je ne sais pas, je suppose qu’ils n’avaient pas de couteaux en ce temps-là. Il l’a étendu comme cela. Il l’a pris par la nuque, et l’a tiré comme ceci, il a pris un cout-... ou plutôt la pierre, et il a commencé à lui trancher la petite gorge, et la pierre a commencé à couper sa gorge. L’agneau est mort sur ce rocher, saignant, bêlant, le sang faisant des éclaboussures, avec ses petites artères tranchées, le sang giclant partout. Sa petite laine blanche, baignant dans le sang, était devenue rouge. Du Ciel, Dieu a baissé le regard, et a dit: «C’est ça. Maintenant, vous y êtes. C’est ça la voie.» Le sang qui jaillissait de ses petites veines...
153 De quoi s’agissait-il? Du Fils de Dieu. Il y a dix-neuf cents ans et quelques, cet après-midi, Il a été pris de la prison, a été traîné au tribunal, et de là dans la salle de torture; de là, on L’a amené à Golgotha, on Lui a fait monter la colline. Simon de Cyrène L’a aidé à porter la croix. Et là, Il est mort sur le Rocher des Âges, Son sang est sorti de Lui à cause des coups, Son corps marqué de coups de fouet. Alléluia!
154 Son visage était couvert de gros et sales crachats des soldats moqueurs. Et Il a dit: «Si Mon Royaume était de ce monde, je demanderais à Mon Père; Il me donnerait des légions d’Anges qui viendraient combattre pour Moi. Mais ceci n’est pas Mon royaume. Mais que Ton règne vienne. Que Ta volonté soit faite.» Et ça sera là très bientôt. «Que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite.» Oh! la la!
155 Quand Billy Sunday a dit un jour: «Dans chaque arbre il y avait un ange qui disait: ‘Dégage simplement Ta main et pointe du doigt; c’est tout ce que Tu as à faire. Nous allons régler le problème tout de suite.’» Oh! la la! n’est-ce pas la vérité!
156 Caïphe a regardé là et a dit: «Il a sauvé les autres; Il ne peut pas se sauver Lui-même.» C’était le plus grand compliment qui Lui ait jamais été fait. S’Il s’était sauvé Lui-même, Il n’aurait pas pu sauver les autres. Il a donc donné Sa vie pour pouvoir sauver les autres. Alléluia. Amen.
157 «Nous étions tous errants comme des brebis; Dieu a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous. Semblable à une brebis qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette qu’on mène devant ceux qui la tondent, Il n’a point ouvert la bouche. Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour notre iniquité; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris.» Comment pourriez-vous repousser un amour aussi incomparable? De Le voir monter le flanc de la colline en titubant, ce pauvre petit corps faible et fragile qui ployait sous le fardeau!
158 Je pense au poète quand il s’est tenu là ce jour-là; il a eu un aperçu de cela, et il a écrit:
Alors que les rochers se fendaient et que les cieux s’assombrissaient,
Mon Sauveur baissa la tête et mourut;
Le voile ouvert révéla le chemin
Vers les joies célestes et les jours sans fin.
159 Quel Sauveur! Oh! la la! Comment pourrions-nous jamais, comment pourrais-je repousser un amour aussi incomparable, pour Quelqu’un qui a fait cela pour vous et pour moi?
160 Je crois, ce soir, mon frère, ma soeur, que vous allez venir. Dieu, c’était la voie à laquelle Dieu a pourvu. C’est la voie pour vous. C’est Lui seul qui peut avoir quelque chose à faire avec vous. C’est Lui qui a pris votre place. C’est Lui qui, ce soir, se tient là en tant que Rédempteur ressuscité, qui se tient à la droite du Père, ce soir; voyez-Le supplier et intercéder pour que chaque pécheur qui est dans ce bâtiment vienne à Lui. Je crois que vous allez venir. Je crois que vous n’allez pas laisser passer cette–cette Pâques.
161 Chers amis, nous sommes à la fin de la route. Je crois de tout mon coeur que nous le sommes. Nous sommes arrivés à la fin de la route. Puisse le Seigneur Jésus vous bénir. Ma prière est qu’Il fasse de vous une nouvelle créature en Lui, ce soir. Qu’Il vous conduise. Un jour dans la...
162 Il y avait dans la Bible un vieil aveugle du nom de–de Bartimée. Le vieil aveugle avait deux petites colombes, nous rapporte l’histoire. Ces petites colombes s’exhibaient en faisant de petites culbutes l’une sur l’autre, et les gens tenaient leur... Il tenait sa coupe, et alors quand les–les gens passaient, ils contemplaient ces petites colombes qui faisaient de petites culbutes, et ils y laissaient tomber des pièces pour le vieux mendiant aveugle. Il était marié et avait une fillette. De sa vie, il n’avait jamais vu cette fillette. Elle avait entre douze et quatorze ans, à l’étape où nous allons voir sa vie maintenant. Et il s’asseyait...
163 On rapporte qu’une nuit sa fillette est tombée malade, et il est allé auprès du Seigneur. Et il a dit: «Seigneur, si seulement Tu guéris ma fillette, je T’offrirai mes deux colombes en sacrifice demain.» Ainsi elles... Le Seigneur a guéri sa fillette, et il a offert en sacrifice les deux colombes. Peu de temps après, sa...
164 Et peu après, sa chère épouse est tombée malade, et elle pensait qu’elle était... Les gens pensaient qu’elle allait mourir. Il est donc allé la nuit auprès du Seigneur, marchant à tâtons le long du mur de sa maison, il s’est agenouillé dans les champs, et a dit: «Ô Dieu, ô Dieu, si seulement Tu épargnes la vie de ma femme, demain je T’offrirai mon agneau en sacrifice.»
165 Eh bien, vous voyez des aveugles conduits par un chien aujourd’hui. On dresse ces chiens pour les conduire. En ce temps-là, on dressait des brebis pour qu’elles conduisent les gens, et il avait donc un–un–un agneau qui le conduisait partout.
166 Et il a dit: «Seigneur, si seulement Tu guéris ma femme, eh bien, demain je vais alors T’offrir mon agneau en sacrifice.» Et sa femme s’est rétablie.
167 Et le lendemain, il se rendait au temple; et le souverain sacrificateur, Caïphe a dit, s’est avancé et a dit: «Aveugle Bartimée, où vas-tu?»
168 Il a dit: «Je monte au temple, ô souverain sacrificateur, offrir mon agneau en sacrifice. J’avais promis au Seigneur de Lui offrir mon agneau, s’Il guérissait ma femme.»
169 Il a dit: «Tu ne peux pas offrir cet agneau, Bartimée, car c’est cet agneau qui est tes yeux.» Il a dit: «Je vais te donner de l’argent, et achète-toi un agneau chez les vendeurs dans le temple.»
170 Mais Bartimée a dit: «Ô souverain sacrificateur, je n’ai jamais promis à Dieu un agneau; je Lui ai promis cet agneau-ci.» Oh! la la!
171 Je me demande si vous avez fait des promesses comme cela. Et si vous voyez cet Agneau tout-suffisant ce soir, et que vous vous dites: «Seigneur, si Tu m’accordes de me rétablir, je Te promets de Te servir; je ferai tout ce que je peux. Si Tu laisses mon bébé vivre...» Ou, si vous vous teniez là et que votre mère descendait dans la tombe, ou votre papa ou vos bien-aimés–«Ô Dieu, je les reverrai, je les reverrai encore». Je me demande si vous le penserez réellement. Je me demande si cette Pâques va venir et passer sans que vous ayez accompli ce que vous avez promis.
172 Il est monté et a offert son agneau. En revenant quelqu’un le conduisait.
173 Alors il a donc dit, à son retour, il a dit: «Bartimée tu ne peux pas faire ça.» Le sacrificateur, qui allait offrir son agneau, a dit: «Tu ne peux pas offrir celui-ci. Tu ne peux pas donner cet agneau en sacrifice.» Il a dit: «Bartimée l’aveugle, sais-tu que c’est cet agneau qui est tes yeux?»
174 Il a dit: «Oui, je le sais. Mais j’avais fait la promesse à Dieu, et Dieu pourvoira à un agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée.»
175 Peu après cela, un jour, il frissonnait dans le froid; il a entendu un bruit. Dieu avait pourvu à l’Agneau pour les yeux de l’aveugle Bartimée. Il longeait la rue. Il s’est dit: «C’est quoi tout ce bruit?» D’habitude, il y a du bruit là où Il se trouve. Il a dit: «C’est quoi tout ce bruit?»
Quelqu’un a dit: «Un certain Jésus de Nazareth passe.»
176 Il a jeté son manteau sans se préoccuper de savoir où c’est tombé; il ne s’en est pas soucié alors. Dieu avait pourvu à un Agneau. Il est allé droit vers l’Agneau. Il a dit: «Ô Jésus, Fils de David, aie pitié! aie pitié!»
177 Les riches et ceux qui étaient tout autour pour s’approcher du Prophète, du Roi, dirent: «Oh! tais-toi; Il ne peut pas t’entendre.» Il a crié encore plus fort.
178 Certains d’entre eux ont dit: «Les jours des miracles sont passés. Un tel jour n’existe pas.»
179 Il a crié plus fort: «Fils de David, aie pitié de moi. Aie pitié de moi.» Dieu a pourvu à l’Agneau.
180 Le même Agneau auquel Il a pourvu pour les yeux de l’aveugle Bartimée, Il y a pourvu aussi pour vous il y a aujourd’hui dix-neuf cents ans et quelques, quand Il est monté là à Golgotha et S’est offert Lui-même, tout meurtri et battu à la fois.
181 Écoutez, mon ami. Rappelez-vous, Abel est allé dans son troupeau et a pris l’agneau, et l’a tué sur le billot du sacrifice. Et [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... mieux de saisir ceci maintenant. Abel est mort sur le même rocher que son agneau.
182 Etes-vous disposé ce soir à mourir à vous-même? Etes-vous disposé à mourir à toutes vos pensées personnelles? Etendez-vous simplement sur le roc, là, avec votre Agneau, et mourez, dites: «Ô Dieu, aie pitié.» Quand je pense aux hommes et aux femmes qui pensent beaucoup à leur dignité, des jeunes gens et des jeunes femmes qui consacrent leurs vies à des choses! Et aussi des hommes mûrs qui pensent beaucoup à leur travail, à leur prestige et à leurs voisins, ou à quelque chose comme ça!
183 Oh! pourquoi ne vous traînez-vous pas ce soir jusque-là au Calvaire? Alléluia. Que votre propre vie soit battue là et que vous mouriez là-bas sur la croix avec Lui. Entourez de vos bras le «Rocher des Âges, fendu pour moi, laisse-moi me cacher en Toi. Alors que les vieilles eaux proches grondent, alors que la tempête est encore violente, cache-moi, oh, mon Sauveur, cache-moi. Que le monde fasse ce qu’il veut. Que les théologiens fassent ce qu’ils veulent; je ne veux pas de leur théologie. Ce que je veux, c’est Jésus-Christ dans mon coeur. Que je meure avec mon Agneau.»
184 Oh! je sais combien c’était dur ce soir-là, quand je suis entré là-bas dans cette vieille petite mission de gens de couleur, et tous les blancs qui étaient là tout autour disaient: «Voilà qu’il va dans une mission des gens de couleur.» C’était dur. Je suis entré là-bas avec en moi beaucoup de fierté du Kentuckien, comme cela, mais Dieu a dit: «Si tu désires Cela, entre tout droit là.» Et je suis entré tout droit là et je me suis agenouillé à l’autel, et je suis resté là jusqu’à ce que l’Agneau... Je suis mort à mon vieil homme, Bill Branham, il y a vingt ans. Alléluia.
185 «J’ai été crucifié avec Christ. Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.» Un jour, dans cette glorieuse résurrection, quand Il viendra, il se pourrait que mon corps repose là, sous le gazon. Mais alors, vous verrez l’herbe s’écarter et j’apparaîtrai à Sa très glorieuse image, en plus de beaucoup de gens (alléluia), car je Le connais dans Sa puissance de résurrection.
186 Je crois que c’est ce que chacun de vous fait ce soir, se traîner droit jusque-là à Golgotha ce soir. Faisons maintenant un petit voyage.
187 Pendant ce temps, donnez-nous la mélodie, s’il vous plaît, soeur, de Mon Dieu, plus près de Toi. Pendant que nous sommes...
188 Vous dites: «Ce sont des funérailles.» Eh bien, frère, si jamais il y a eu un temps où nous avons besoin de funérailles, c’est en cet instant même, où les hommes doivent mourir à eux-mêmes et à leur orgueil.
189 Inclinons la tête, silencieusement maintenant, pendant qu’elle nous donne un petit accord, si c’est en ordre.
190 Ô Dieu, oh! quand je pense à ce qui s’était passé là-bas (Hum!) même mes os tremblent d’y penser. Je m’imagine voyant cet Agneau, quand ils L’ont frappé, oui, quand ils ont mis des épines sur Sa tête et ont enfoncé cela. Les soldats ont craché sur Son visage, et ont dit: «Toi le roi, maintenant fais quelque chose à ce sujet.»
191 Il était le Prophète des prophètes. Ils ont mis un chiffon autour de Son visage, et L’ont frappé à la tête avec un roseau, et ont dit: «Maintenant, prophétise, dis-nous qui t’a frappé.»
192 Mais le prophète avait dit: «Il n’a point ouvert la bouche.» Il l’avait déjà dit.
193 Ils Lui ont lié les mains derrière le dos; ils se sont tenus à distance et, avec un grand fouet, ils L’ont flagellé jusqu’à ce que Ses précieuses côtes sont devenues visibles dans Son dos; le Sang coulait de Son côté, tombait au sol en clapotant. Je L’entends marcher maintenant; j’entends le clapotement du sang dans Ses sandales. C’était Emmanuel. C’était Dieu, le Sang de Dieu.
194 Et je les vois prendre et mettre sur Son dos cette vieille croix rude, rugueuse et couverte de boursouflures. Et Le voilà qui s’en va, avec cette croix sur ce dos endolori, Il longe la rue, sous les hurlements, les moqueries de la foule qui Le tourne en dérision: «Voilà passer ce prophète. Voilà passer ce grand docteur. Voilà passer ce guérisseur divin.» Mais Il est mon Seigneur. Ô Dieu, j’ai... Laissez-moi monter avec Lui.
195 Le voilà monter la colline. Je vois les jeunes femmes à moitié vêtues courir là en rigolant. Leurs petits amis s’embrassent l’un et l’autre, comme ils montent la colline. Frère Ward, ça n’a pas encore beaucoup changé.
196 Je peux voir les grands membres d’église dire: «Regardez, voilà le gars qui allait déchirer notre église; il prêchait contre notre pasteur. Regardez-le maintenant.» Mais le prophète avait dit que ça devait être ainsi. Il était l’Agneau de Dieu.
197 Je Le vois comme Il tourne la tête, et le crachat couler de Sa barbe. Il lève les yeux vers le ciel; Il gémit, et avance encore un peu.
198 Seigneur, par la foi, je veux subir cela maintenant avec Lui. Je veux Le tapoter dans le dos, dire: «Seigneur, je vais rester ici. Dis-moi simplement ce que je dois faire, je le ferai. Comme je T’apprécie, Seigneur!»
199 Là-bas sur la colline, quand ils L’ont étendu, ils ont ramené Ses précieuses mains en arrière. Ces mains qui ont arrêté la fièvre; ces mains qui ont dit... au fils de cette pauvre veuve, quand elles ont touché son front, ou plutôt le cercueil où il gisait; le garçon est revenu à la vie...
200 Celui qui a rappelé Dorcas à la vie, Celui qui a rappelé la fille de Jaïrus à la vie, Celui qui a dit: «Lazare, sors!» Ces lèvres saignent maintenant, desséchées, crient, comme les grands clous cruels s’enfoncent dans Ses mains et dans Ses pieds.
201 «Ils ont percé Mes mains et Mes pieds», a dit le prophète, sept cents ans avant que cela n’arrive. Qu’était-ce? C’était l’Agneau d’Abel. Ils L’ont jeté là par terre, et la chair s’est déchirée. Son pauvre corps a frémi.
Il a dit: «J’ai soif.» Ils lui donnent du vinaigre.
202 Ils L’ont agacé et L’ont ridiculisé, et ils se sont moqué de Lui, ils ont dit: «Toi le grand faiseur de miracles, fais maintenant quelque chose à ce sujet.»
203 Mais les cieux commencent alors à s’assombrir, les éclairs commencent à jaillir. Dieu s’est caché le visage; Il ne pouvait plus supporter cela. Ô Dieu! combien le péché doit être cruel, combien cruel, combien cruel, cela a fait que cette précieuse Personne subisse cela. Le prix qu’Il a payé était si grand que Dieu Lui-même s’est caché le visage. Les Anges se sont voilé les visages et se sont retournés pour pleurer avec Lui. La lune et les étoiles ne pouvaient pas aller plus loin. Elles ne pouvaient plus briller. Le Dieu même qui les a créées mourait sur la croix. Et Il a baissé la tête.
204 Avant cela, Il a baissé le regard là vers ceux qui misaient sur Son vêtement, accomplissant ce que le prophète avait dit. Il a dit: «Père, pardonne-leur; ils ne savent pas ce qu’ils font.» Tout dans l’amour, l’Agneau d’Adam, l’Agneau auquel Dieu a pourvu, et qui a été immolé depuis la fondation du monde... Il est mort là, sans ami, abandonné même de Dieu Lui-même. Dieu, Son Propre Père donc, L’a abandonné; et Il saignait.
205 Pourtant, nous allons çà et là en riant, tout joyeux, juste comme si de rien n’était.
206 Ô Dieu! c’était ce Sang. Quand, là-bas à l’hôpital, le médecin a dit: «Il est mourant», c’est ce Sang qui m’a guéri. Quand j’étais un pauvre petit garçon pécheur qui courait par ici, c’est ce Sang qui a pardonné mes péchés. C’est ce Sang qui a pris... qui m’a retiré du lieu de corruption où je vivais, qui m’a établi et a fait de moi Ton fils. Oh! ...?... et, Agneau mourant, Ton Sang précieux. Garde-moi près de la croix, Seigneur.
207 C’est là ma vision. C’est ce dont il s’agit là-bas, l’amour, tout le grand coeur de Dieu s’est mû là. Et tout celui qui vient à Lui ne sera pas rejeté. Ils recevront tous la Vie Eternelle. «Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi.»
208 Ô Dieu, que chaque individu ici rentre chez lui ce soir avec ceci à l’esprit, en se disant: «Quel sacrifice! Quel prix cela a coûté pour faire le rachat! Qu’est-ce que cela a coûté à Dieu!» Cela ne nous a rien coûté du tout. Cela a coûté à Dieu Son Fils. Cela a coûté à Dieu le plus grand prix. Cela a coûté à Christ Sa vie. Il était la Rose de Saron; mais pour extraire d’une rose le parfum, vous devez l’écraser. Sa belle vie, d’un Jeune Homme de trente-trois ans et demi, a été écrasée pour que nous puissions vivre.
209 Plus près de Toi, ô mon Dieu. Reste près de moi, Seigneur. Reste près de moi. Et quand j’arriverai à la fin de cette route et que ma vie se terminera, Seigneur, que Celui qui mourut là, vienne alors près de moi. Qu’il en soit de même pour chacun ici.
210 Demain, Seigneur, ou après demain, sera enterrée une petite dame qui s’asseyait ici dans cette église autrefois, pour écouter le sermon. Tu sais donc tout d’elle. Si elle était effectivement venue, elle est sauvée. Si ce n’est pas le cas, elle est perdue.
211 Ô Dieu, aie pitié. Que chaque homme et chaque femme, quand ils quitteront ce bâtiment ce soir, pour rentrer chez eux, rentrent en se disant sérieusement: «Il n’y a rien dans mes mains; je m’attache simplement à Ta croix.» Et que chacun meure sur cette croix.
212 Seigneur, pendant que je suis ici, devant cette chaire ce soir, dans ce vieux petit édifice en béton, je Te consacre ma vie. Je Te remercie pour ce que Tu as fait pour moi. Et je me consacre de nouveau à Toi, en cette soirée commémorative de Ta crucifixion. Prends-moi, Seigneur. Pardonne-moi toutes mes erreurs et mes torts. Rends-moi fort et puissant, Seigneur, dans l’Esprit de Dieu, afin que je puisse gagner des âmes à Toi.
213 Et bénis cette assemblée, car nous le demandons en Son Nom. Pardonne chaque pécheur. Réclame chaque rétrograde.
214 Pendant que nous avons la tête inclinée, et que chaque pécheur, homme et femme, qui est ici en ce moment, jeunes garçons et jeunes filles, vous tous... Certains d’entre vous, jeunes gens, qui êtes là derrière, j’ai dû vous parler sévèrement l’autre soir. Je déteste faire cela. Que Dieu bénisse vos coeurs. Vous vous êtes peut-être dit que frère Branham a été rude, mais je–je vous aime. Je me suis tenu là où vous avez commencé. Je sais ce que c’est; la raison pour laquelle j’ai dit cela, c’est pour voir si vous n’aimeriez pas notre Seigneur. Priez pour moi, priez, que ceci soit pour moi le temps de consécration. Certains parmi vous, mères et pères, personnes âgées, faites de ceci le temps de consécration, en ce moment même, je vous prie. Acceptez-Le dans votre coeur. Croyez en Lui de toute votre âme.
215 Maintenant, pendant que chaque tête est inclinée, y a-t-il quelqu’un qui voudrait qu’on se souvienne de lui dans la prière? Si vous le voulez, levez simplement la main pour dire: «Frère Branham, souvenez-vous de moi. Je veux être plus près de Dieu.» Très bien, il y a des dizaines de mains.
216 Père, souviens-Toi d’eux tous. Je Te prie d’accorder cela, qu’ils aient la paix. Pendant que les larmes coulent sur nos joues et s’égouttent ici, les miennes aussi tombent sur la chaire. Certains d’entre eux ont des mouchoirs. D’autres, des hommes imposants, costauds, rudes qui sont ici, qui sont assis ici devant moi, les larmes coulent de leurs visages aux joues ridées. Reçois-nous, Seigneur. Pardonne chacun de nous dans cette Présence Divine. Dieu bien-aimé, ce soir, pardonne-nous, Seigneur, les jeunes comme les vieux. Que nous soyons sauvés en ce jour-là et amenés dans Ton Royaume, car nous le demandons en Son Nom. Amen.
217 Maintenant, vous pouvez vous tenir debout, en silence. Maintenant, gardez simplement vos têtes inclinées. Doucement:Mon Dieu, plus près de Toi, plus près de Toi;Même si c’est une croix qui m’élève;Tous mes cantiques seront toujours...
218 [Frère Branham prie calmement pour les gens.–N.D.E.] «Ô Dieu, Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné?» Viens, Seigneur, bénis ces coeurs. [Frère Branham continue à prier avec les gens.]
219 Je vous prie simplement, avec révérence, sans parler à qui que ce soit du tout, sans dire un mot de plus, de quitter simplement le bâtiment, tranquillement maintenant, et de rentrer chez vous. Tournez-vous simplement et rentrez maintenant chez vous. Sans rien dire, tournez-vous et sortez. Que Dieu soit avec vous.[Frère Branham fait une pause, pendant que l’assemblée commence à quitter le bâtiment sans faire de bruit et que l’organiste et la pianiste continuent à jouer Mon Dieu, plus près de Toi.–N.D.E.]
«Nous étions tous errants comme des brebis; l’Eternel a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous. Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui...?... Et nous L’avons considéré comme puni, frappé et humilié.»
[Frère Branham continue à prier calmement pour les gens, pendant que l’organiste et la pianiste continuent à jouer Mon Dieu, plus près de Toi.]