Les Témoins
1 Bonsoir, mes amis. On est très heureux d’être ici ce soir, de servir le Seigneur. Ça a été une semaine merveilleuse pour nous, les deux dernières semaines. Frère Neville venait de me conduire derrière dans la pièce et il me parlait, disant qu’il y avait plus de cent conversions, ceux qui étaient venus au Seigneur, et presque cinquante baptêmes, ceux qui ont été baptisés dans l’eau. C’est louable, n’est-ce pas? [L’assemblée dit : «Amen.»–N.D.E.] Nous en sommes très heureux.
2 Nous sommes heureux d’avoir des étrangers dans nos murs ce soir, et nous prions que Dieu vous bénisse infiniment au-delà de toute mesure. Et nous aimerions remercier tout celui qui a fourni un effort dans cette série de réunions, en faisant quelque chose pour la gloire de Dieu. Nous tenons à remercier notre frère Thom.
3 Et–et frère Thom Merrideth et soeur Merrideth, et le jeune Merrideth ici, tous les deux, et eux tous, pour leurs chants, la musique ; et nous leur souhaitons certainement la bienvenue, bon retour au Branham Tabernacle à tout moment. Que tous ceux qui éprouvent ce sentiment disent amen. [L’assemblée dit : «Amen.»–N.D.E.] Frère Merrideth, vous connaissez nos sentiments. J’ai fait connaissance avec frère Merrideth tout récemment, et il est devenu un ami très intime.
4 Frère Neville, pour son... et frère Merrideth, tous deux, et pour leur bonne prédication, leur prise de position, et tout ce qu’ils ont fait.
5 Frère Neville, nous sommes heureux de vous avoir comme notre pasteur ici dans cette église. Nous aimerions que vous sachiez que nous t’aimons de l’amour le plus profond. J’ai confiance en frère Neville, j’ai examiné sa vie. Et vous connaissez l’ancien dicton : «Mieux vaut me vivre un sermon que m’en prêcher un.» Il y a beaucoup de vérité là.
6 Ainsi donc, je–je suis très heureux que frère Neville soit ici avec nous pour prendre la relève de l’oeuvre de pasteur de ces brebis qui viennent d’entrer dans la bergerie. Que le Seigneur Jésus bénisse notre frère. Et aux diacres et au... tout le monde, nous apprécions vraiment cela.
7 Nous avons eu frère Kidd, je pense que c’est ça, ainsi que beaucoup d’autres ministres, et frère Hoover. Je ne sais pas si frère Hoover est ici ce soir ou pas, mais il était avec nous et il a été baptisé ce matin.
8 Frère Beeler, notre ancien copain et pote dans l’Evangile (Si vous voulez me pardonner de m’être exprimé ainsi), nous sommes contents de l’avoir et pour sa collaboration. Il fait des enregistrements des réunions et autres. Et il revivra tout cela à maintes et maintes fois pendant longtemps, je pense.
9 Nous sommes donc très heureux pour tout le monde, pour le... vous qui avez chanté des cantiques spéciaux et tout. Ma prière est que le Seigneur Jésus vous bénisse.
10 Je suis un peu fatigué ce soir. Je ne me suis pas beaucoup reposé. Hier soir, il y a eu deux sermons et on est allé au lit vers–vers une heure. Et je me suis de nouveau levé très tôt ce matin, le service du lever du soleil, et puis l’école du dimanche. Ensuite, je suis resté dans l’eau pendant pratiquement deux heures, en train de baptiser.
11 Cette eau-là est froide, n’est-ce pas, mes amis? [L’assemblée dit : «Amen.»–N.D.E.] Oh! C’est l’eau la plus froide que j’aie jamais vue, ou jamais sentie plutôt. Oh! la la! Jamais je... j’étais si engourdi que je–je ne savais pas si je me relevais ou si je descendais, en sortant de là.
12 Je n’ai donc même pas dégelé quand je suis rentré à la maison, et ma femme a dit : «Le dîner est prêt.» Et j’ai juste sauté dans la grosse baignoire d’eau chaude, et je me suis un peu réchauffé, je me suis habillé, et je suis allé au service funèbre. Nous avons tenu un service funèbre.
13 Aussitôt que j’étais rentré à la maison, il y avait un appel urgent de l’hôpital; alors, j’ai dû faire demi-tour et rentrer à l’hôpital.
14 Je n’ai pas dîné, ainsi, je... Frère McSpaddin, un groupe d’entre nous, on était là et on a pris un dîner modeste, il y a juste quelques instants.
15 Et je suis revenu maintenant pour le service du soir et clôturer le réveil. Nous sommes certainement heureux pour ce privilège. Je suis juste un peu enroué, vous me supporterez donc.
16 Ce matin, je disais : «Ce soir, je parlerai sur : Les miracles qui accompagnent le croyant.
17 Je ne le savais pas, en arrivant ce matin, eh bien, ou ce–ce soir plutôt, jusqu’à ce qu’un des administrateurs ici à l’église a dit : «Frère Bill, rappelle-toi, ce soir, c’est une soirée pour la communion.»
18 Je me suis dit : «Oh! la la! Nous voici de nouveau là.» Je me suis donc agenouillé de nouveau, j’ai pensé : «Seigneur, de quoi vais-je parler maintenant?»
19 J’avais ici toute une liste des passages des Ecritures notés, j’allais me référer à un tas de cela sur : Les miracles qui accompagnent le croyant. J’ai donc eu à changer cela un tout petit peu. Ainsi donc, peut-être, afin que nous tenions un service de communion ; et nous espérons que vous serez avec nous à cette grande fête. Quel merveilleux moment, prendre la communion juste après la résurrection. Et un merveilleux moment pour le Saint-Esprit de descendre aussi, juste au même moment maintenant que le Saint-Esprit doit descendre.
20 Alors, ce soir, j’espère maintenant que je n’ai pas perdu ce billet-là. On projettera le film d’évangélisation de Billy Graham à Louisville et on montrera l’Oil Tower Of The USA le 20 avril au Memorial Auditorium. Je... Ils m’ont demandé ce soir de bien vouloir annoncer cela, l’un des associés de Billy Graham, il voulait que cela soit annoncé dans notre... mon église. Il m’a donné sa carte. Je suis donc... J’aimerais, si vous le pouvez, suivre cela, si cela ne vous dérange pas. Et je pense que ça sera magnifique. Il a récemment eu ce film : Monsieur Texas, et beaucoup parmi vous ont suivi cela, un très bon film, certainement. Et je n’ai jamais suivi aucun d’eux, mais j’ai entendu beaucoup de commentaires là-dessus. Ça sera le 20 avril au Memorial Auditorium de Louisville.
21 Et maintenant, aussi, je crois qu’il y aura un réveil en cours cette semaine à–à l’auditorium aussi. Un jeune évangéliste était là en train de prêcher. Et si vous êtes dans les parages et que vous le pouvez, je suis sûr qu’ils apprécieraient. Je sais combien... Je vous assure, j’aurais voulu n’avoir rien à faire, juste aller d’un réveil à un autre. C’est... J’aimerais me trouver près des feux et me réchauffer. Pas vous? [L’assemblée dit : «Amen.»–N.D.E.] C’est bien.
22 Frère Merrideth, avez-vous annoncé aux gens par quelle fréquence passe votre émission et tout? [Frère Merrideth dit : «Non, Frère Branham.»–N.D.E.] Eh bien, voudriez-vous venir ici le faire maintenant même? Frère Merrideth annoncera son... [Frère Thom Merrideth annonce le moment de son émission radiophonique quotidienne sur WTCOAM 1150.] Merci, Frère Tom.
23 Y a-t-il quelqu’un d’autre qui tient un réveil, qui aimerait l’annoncer, ou n’importe quoi de spécial, n’importe qui parmi les prédicateurs? Et nous sommes toujours heureux d’identifier nos frères et leurs services. Maintenant, que le Seigneur vous bénisse.
24 Et maintenant, n’oubliez pas de rester avec nous, si possible, aussitôt après ce service, le service de la prédication, pour la–pour la communion et le lavage des pieds. Combien ont déjà entendu parler du lavage des pieds? Eh bien, cela... Vous êtes bien à la maison ici comme un poisson dans l’eau. Or, nous croyons cela parce que, pensons-nous, la Bible l’enseigne. Ainsi, nous–nous souhaitons que vous puissiez rester pour être avec nous.
25 Vous souvenez-vous des baptistes à l’ancienne mode là dans le Kentucky, comment on prenait le dîner par terre? Et les vieux se levaient et chantaient cela comme nous le faisions là au point d’embranchements de la rivière (Vous rappelez-vous?) : Grâce étonnante, oh! quel doux son! Les frères allaient tous là sous des arbres ombrageux, ils se mettaient à se laver les pieds, en poussant des cris. C’étaient de vrais baptistes. Nous ne nous serrions pas les mains les uns aux autres, comme vous les baptistes d’aujourd’hui. Nous nous donnions des coups les uns aux autres dans le dos jusqu’à ce qu’on en eût fini. Ils recevaient effectivement quelque chose. On devrait avoir plus de ces baptistes, n’est-ce pas? C’est vrai.
26 Ainsi donc, je... nous observons toujours cela ici, le lavage des pieds, et nous aimerions que vous soyez avec nous, si possible, ce soir. Je tacherai donc d’arrêter, juste parler, car je suis un tout petit peu enroué. Priez donc pour moi maintenant.
27 Et maintenant, j’aimerais lire un passage dans le Nouveau Testament, au chapitre 1 des Actes des Apôtres. Je pense que ceci devrait être appelé les Actes du Saint-Esprit dans les apôtres. C’était la façon dont le Saint-Esprit avait fait agir les apôtres après Sa Venue. Maintenant, au verset 8, voici ce que nous lisons :
Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez... témoins à Jérusalem, ...toute la Judée, ... la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.
28 Et maintenant, juste pendant quelques instants, j’aimerais prendre pour sujet : Les Témoins.
29 Et maintenant, inclinons la tête, tout de suite, pour un moment de prière, si vous le voulez bien.
30 Je me demande si notre soeur peut nous donner un petit accord de Reste avec moi ; quelque chose de ce genre, soeur, s’il vous plaît.
31 Eh bien, chaque personne ici présente a un besoin là. Voudriez-vous simplement le faire savoir à Dieu par votre main levée? Juste faire savoir à Dieu : «Je–j’ai un besoin, Seigneur.» J’ai aussi la mienne levée. Qu’Il bénisse chacun de vous et qu’Il vous accorde le désir de votre coeur. Pendant que chaque personne, à sa propre façon maintenant, juste comme vous priez à l’église, c’est ainsi que j’aimerais que vous priiez.
32 Notre Père céleste, nous venons à Toi à la fin d’un autre jour. Le beau soleil qui s’est levé ce matin s’est déjà couché maintenant et il est déjà parti, et les nuages sombres ont couvert le ciel. Nous Te remercions pour le jour et pour les souvenirs que nous avons eus de ce grand jour commémoratif où Jésus, le Seigneur, ressuscita d’entre les morts.
33 Certainement, ce qui se passe dans le naturel, se passera bientôt : Il y aura le coucher du soleil du temps. Cela ne tardera pas que tout deviendra sombre. Beaucoup seront laissés ici pour passer par cette période de temps, la faim et la soif d’un réveil à l’ancienne mode, comme celui qui vient de se terminer.
34 Ô Dieu, je prie pour cette jeune femme-là à l’hôpital tout à l’heure, elle a connu cet accident-là, l’un de ces poumons a éclaté, et cela a mis son mari en pièces ; elle a été broyée, écrasée, son coeur a basculé de l’autre côté, ce qui est totalement impossible pour les médecins. Ne voudras-Tu pas être miséricordieux maintenant même?
35 Je me rappelle, Seigneur, que monsieur Pritchard était couché là en train d’haleter, mourant, tout en haletant, pendant qu’il étendait la main sous la tente à oxygène, il a reçu Christ comme son Sauveur personnel.
36 Là dans la chambre mortuaire aujourd’hui, pendant qu’on s’agenouillait là dans la pièce, cette pauvre vieille femme, de quatre-vingts et quelques années, a dit qu’elle n’avait jamais accepté Christ comme Sauveur personnel. Et là dans la chambre mortuaire, aux funérailles de sa petite fille, elle a accepté Christ comme son Sauveur personnel. Que Dieu soit avec elle.
37 Bénis tous ceux-là qui sont venus à Toi, Seigneur, ici au tabernacle, ces deux semaines. Sois avec eux. Bénis ceux qui ont été baptisés ce matin. Puissent-ils croître dans la grâce et la connaissance du Seigneur, jusqu’à atteindre la stature parfaite de Jésus-Christ, alors un jour ils seront enlevés ensemble avec Lui dans la nuée pour aller à Sa rencontre dans les airs et rester avec le Seigneur pour toujours.
38 Bénis tous ceux qui sont ici ce soir, Seigneur. Et s’il y en a ici qui ne T’ont pas encore accepté comme leur Sauveur, que celle-ci soit l’heure de leur décision. Qu’ils viennent avec amour et humilité, et qu’ils T’acceptent comme leur Sauveur personnel. Accorde-le, Seigneur.
39 Et maintenant, comme Ton pauvre serviteur indigne, inutile, il semble m’incomber de briser le Pain de Vie pour les gens une fois de plus ce soir. Seigneur, je Te prie de me venir en aide ce soir. Que le Saint-Esprit, la troisième Personne de la Trinité, vienne, prenne la Parole de Dieu et La place dans chaque coeur, selon qu’on En a besoin. Puis, qu’Elle soit arrosée par la foi et qu’Elle produise abondamment des fruits. Accorde-le, Seigneur.
40 Nous, nous croyons en Toi et nous Te servons. Maintenant, reçois nos actions de grâces, car nous le demandons au Nom du Seigneur Jésus, Ton Fils Bien-aimé. Amen.
41 Ce soir, nous commençons par une courte petite étude sur la Parole de Dieu. Et pendant que je le désire vraiment, que chaque croyant soit en prière, une profonde prière, pour moi maintenant... Personne ne peut ouvrir cette Parole de Dieu. Nous pouvons En tourner les pages, mais quant à L’ouvrir, il faut le Saint-Esprit. L’homme ne peut pas le faire. Cela ne relève pas de notre capacité. Jean vit la Bible là au Ciel et il dit : «Il n’y eut personne au Ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, qui fut digne même de prendre le Livre, de L’ouvrir ou d’En rompre les Sceaux.» Et puis, il vit un Agneau comme immolé depuis la fondation du monde ; Il s’avança et prit le Livre de la main droite de Celui qui était assis sur le Trône, Il ouvrit les Sceaux, Il ouvrit le Livre, Il L’ouvrit pour les gens. Et puisse-t-Il venir ce soir faire de même.
42 Ici, Jésus prescrivait une condition pour Ses apôtres : avoir le Saint-Esprit avant d’être des témoins. Et mon sujet ce soir, c’est : Un témoin.
43 Eh bien, dans des tribunaux, un témoin doit connaître quelque chose. Tout le monde ne peut pas comparaitre comme témoin. Ça doit être quelqu’un qui connaît quelque chose. Et c’est pareil quand nous témoignons du Seigneur. Il faut quelqu’un qui connaît quelque chose.
44 Jésus a donc pensé, a dit ceci, qu’avant qu’ils deviennent Ses témoins, ils devaient attendre à Jérusalem jusqu’à ce qu’ils fussent revêtus de la puissance d’En Haut, alors ils pouvaient devenir des témoins dans le monde entier : à Jérusalem, en Judée, à Samarie jusqu’aux extrémités de la terre.
45 Dans des tribunaux, il y a deux catégories de témoins qui comparaissent : Ce sont des témoins oculaires et des témoins auriculaires. Or, si vous êtes assis dans une pièce et que vous regardiez au travers de la vitre, que vous voyiez un accident, votre témoignage, votre rapport n’est pas valable, parce que vous regardiez au travers d’une vitre. Vous devez être là même, près, pour savoir réellement de quoi vous parlez, avant de pouvoir devenir un témoin. Il vous faut entendre cela, ou il vous faut voir cela, avant de pouvoir être témoin dans un cas grave, devant les tribunaux.
46 Vous ne pouvez pas dire : «Mademoiselle Unetelle m’a dit, ou monsieur Untel, ou révérend Untel m’a dit.» C’est lui qui est témoin, mais pas vous.
47 Ainsi donc, aucun homme ne peut témoigner avec exactitude de la résurrection de Christ, si ce n’est par le Saint-Esprit. Il vous faut être un témoin personnel, vous-même, avoir été là, connaître quelque chose à ce sujet, savoir de quoi vous parlez.
48 Et que Dieu nous aide à voir le jour où les hommes seront exactement ce qu’ils sont. Vous savez, je suis... Je dis ceci maintenant avec tout le respect. Ce ne sont pas les débuts de boisson qui remplissent notre ville qui nous causent du mal. Voici ce qui nous fait mal, plus que jamais : Ce sont les gens qui professent être chrétiens et qui ne vivent pas en conséquence. Voilà la chose. Voyez? Ils ne sont pas un vrai témoin.
49 Ils ne peuvent pas témoigner avant d’avoir connu une expérience. Et après qu’ils ont connu une expérience, ils deviennent alors automatiquement un témoin, parce qu’ils sont nés de nouveau. Et toutes les choses du monde, les choses anciennes sont passées, et toutes choses sont devenues nouvelles. Alors, vous devenez un témoin de Jésus.
50 Jésus savait, avant que Ses apôtres puissent donc sortir et devenir de vrais témoins, qu’il leur fallait expérimenter ce dont ils allaient témoigner. Ne serait-ce pas loyal aujourd’hui si chaque séminaire faisait la même chose, si chaque chrétien faisait la même chose? Ne voudriez-vous pas simplement venir à l’église et dire : «Maintenant, j’accepte Jésus comme mon Sauveur personnel. Je vais rester ici même jusqu’à ce que je reçoive le baptême du Saint-Esprit. Et alors, je vais devenir un témoin»? Voyez? Les choses seraient différentes, ne le pensez-vous pas? Nous n’aurions pas ce genre de témoignages relâchés, décousus.
51 Les gens témoignent et disent qu’ils sont des chrétiens, ils sortent et mènent un autre genre de vie. Et l’incroyant vient et voit cela, il dit : «Eh bien, regardez ça. Est-ce ainsi qu’ils...» Et le diable désigne toujours ceux-là aussi. Vous pouvez bien compter sur cela. Il est un homme d’affaires. Ne sous-estimez pas sa capacité dans les affaires, parce qu’il sait tout ce qu’il en est.
52 Or, avant de devenir un témoin, comme je l’ai dit, il vous faut connaître quelque chose. Vous devez réellement être un témoin.
53 Dieu avait un témoin dans l’Ancien Testament. Un des... Un de Ses premiers témoins était Noé. Noé était un témoin, car il avait entendu la Voix de Dieu donnant l’avertissement, lui disant qu’il y aurait un déluge et qu’il devait construire une arche. Et la préparation de cette arche, c’était pour s’apprêter immédiatement, et il devait préparer une place pour le salut des gens. Tous ceux qui voulaient entrer pouvaient entrer. Et il fut un témoin de Dieu.
54 Maintenant, tout ce qu’il savait, c’est que Dieu lui avait dit qu’il pleuvrait. Même s’il n’avait jamais plu sur terre, mais Dieu avait dit qu’il pleuvrait. Si donc Dieu a dit qu’il pleuvrait, cela voulait donc dire qu’il pleuvrait. Il fut donc un témoin de la Parole de Dieu. Ainsi donc, il fut appelé, il sortit et prépara une arche, il prit des dispositions, pour la pluie, avant que la pluie ait jamais commencé à tomber. Il y eut aussi un autre témoin de Dieu.
55 Il y eut une fois des gens, des Juifs, de la tribu de Juda ; c’est de là qu’ils tirent leur nom. En effet, ils ne voulaient pas suivre les ordonnances de Dieu, ils ne voulaient pas observer Ses commandements, Dieu a fait venir le roi Nebucadnetsar pour faire l’invasion et les emmener captifs, là, dans le pays de Babylone. Beaucoup parmi nous se rappellent cette célèbre vieille histoire, comment ils avaient suspendu leurs harpes au saule pleureur, et ils ne pouvaient pas chanter les chants de Sion. Toute leur victoire était perdue, non pas que Dieu voulait la leur arracher cela, mais parce que leur péché les avait séparés de Dieu.
56 C’est la raison pour laquelle, ce soir, beaucoup de chrétiens n’ont pas de victoire. C’est que leurs péchés les ont séparés de la bénédiction, ils se sont retrouvés isolés dans un lieu désert, seuls. Et nos coeurs sont suspendus au saule pleureur parce que nous ne pouvons pas nous réjouir des chants de l’église.
57 Je me rappelle, il y a longtemps, quand nous venions ici. On jouait Là à la croix, au piano, quand la cloche sonnait et qu’on entrait, il était difficile de trouver un oeil sec dans l’église ; tout le monde pleurait, lentement, la douceur. J’aime vraiment la vieille manière : la douceur, la tendresse, la puissance du Saint-Esprit, un brisement. Avant de pouvoir donc faire du progrès, nous devons premièrement être brisés. Vous savez, comme le potier, le prophète était descendu dans la maison du potier pour être brisé afin d’être refaçonné. Et vous savez, s’il n’y a pas de brisement, on ne sera pas refaçonné. Il vous faut premièrement être brisé.
58 Et c’est juste comme la terre. Si vous allez avoir une récolte des produits de champ, frère Wright, il vous faut premièrement labourer la terre, la herser, et puis, vous plantez votre semence, et elle se reproduira. Ça dépend du genre de semence que vous plantez donc pendant que cela est brisé. Ainsi donc, pendant que les produits de champ sont... la terre est toute brisée, c’est le moment de planter la semence.
59 Alors, ces frères qui avaient quitté la Terre promise étaient là à Babylone, déportés, parce que leurs péchés les avaient séparés de Dieu.
60 Et je suis bien assez à l’ancienne mode pour croire ce soir ceci, que quand l’église ou n’importe quel individu se met à jouer et à flirter avec le monde, vous allez connaître la même expérience : vous éloigner de Dieu, vous éloigner de la vérité. Et je crois cela. Je–je sais que c’est la vérité.
61 Je suis maintenant dans le ministère depuis vingt ans. Et j’en ai vu de toutes sortes et de tous genres à travers le monde. Mais je vous assure, amis, vous pouvez être méprisés, mais j’aime une réunion à l’ancienne mode, avec brisement.
62 Quelqu’un est venu un jour et a dit, pendant que je prêchais ici, il a dit : «Est-ce que cette femme-là... Billy, comment pouvez-vous prêcher pendant que cette femme est assise là derrière en train de faire du bruit, de pleurer, de hurler : ‘Amen’?» J’ai dit : «Peut-être que c’était toute la raison pour moi de prêcher. Exact. Oui.» J’ai dit : «Si elle...»
63 Il a dit : «Eh bien, cela me tuerait pratiquement si–si j’essayais de parler et que quelqu’un se comportait comme cela.»
64 J’ai dit : «Cela ne m’a pas dérangé, frère. Cela m’encourageait.»
Il–il a dit : «Etait-elle une pécheresse horrible, ou quelque chose comme cela?»
J’ai dit : «Non. C’était une chrétienne remplie du Saint-Esprit.»
«Et en train de pleurer?»
65 J’ai dit : «Oui. La Bible dit : ‘Celui qui marche en pleurant revient sans doute avec allégresse quand il porte ses précieuses gerbes.’»
66 Amen. C’est vrai. «Celui qui marche en semant (Voyez?), et–et re-... sème avec larmes, reviendra sans doute en ramenant ses précieuses gerbes, en se réjouissant à son retour.» Mettez les premières choses en avant : le brisement, le refaçonnement, et alors on revient en se réjouissant. Amen. Très bien.
67 Ces enfants d’Israël étaient allés là, ils étaient sous un autre roi. Pas... Leur propre roi avait été déporté avec eux. Ils étaient passés sous un autre roi, un roi cruel, le roi Nebucadnetsar. Alors, un jour, il a dit : «Si le peuple...» Quand il a fait... il a érigé une grande statue dans les champs, il a dit : «Quiconque ne se prosternera pas devant cette statue devra être jeté dans la fournaise ardente et être brûlé.» Quel accord fut fait, que ces jeunes gens devraient être consumés, chacun.
68 Il y en eut trois là qui avaient eu des exaucements auparavant à la prière, c’étaient Schadrac, Méschac et Abed Nego. Ils ont tourné le dos à la statue. Et ils ont dit : «Sache, ô roi...»
69 J’aimerais vous faire remarquer ceci : Dieu veut que Ses témoins soient fermes, pas un témoin aujourd’hui, et demain, un indécis.
70 Aujourd’hui, j’ai prêché à un service funèbre, taillant cela fortement, quelqu’un m’a demandé, disant : «Je pense que la plupart des gens étaient des pécheurs, ils n’avaient pas accepté Christ.» Je me suis dit que peut-être j’avais taillé cela un peu trop fort.
71 Et quand j’entrais dans la voiture de l’entrepreneur des pompes funèbres, il a tendu la main, m’a tapoté sur l’épaule, en disant : «Prédicateur, j’aimerais vous complimenter.»
72 Je me suis dit : «Oh! Oh!» Il a dit : «C’est comme ça, à mon avis, que cela devrait être prêché.»
73 Il a dit : «Je n’aime pas une religion des indécis.»
Je me suis dit : «Mon vieux, il y a de l’espoir pour toi.» C’est vrai. C’est vrai, là tu peux vraiment mettre la chose à sa place. C’est tout à fait vrai.
74 Alors, ces enfants d’Israël, ceux-ci, Schadrac, Méschac et Abed Nego, les témoins de Dieu...
75 Dieu n’a jamais manqué de témoin. Il a toujours... Maintenant, ici, j’aimerais que vous saisissiez ceci de très près. Dieu n’a jamais, à aucun moment, manqué de témoin sur terre. Il en a toujours eu, ne fût-ce qu’un seul homme sur qui Il peut mettre Ses mains et dire : «Celui-là est Mon témoin.» Le nombre a une fois diminué jusqu’à un seul ; Job était Son unique témoin, et Abraham dans le–dans le pays, mais Dieu avait un témoin.
76 Quelqu’un va témoigner pour Dieu quelque part. Maintenant, peu après, nous aimerions découvrir ce qu’est réellement un témoin, aujourd’hui. Très bien. Remarquez.
77 Ces hommes, quand ils sont allés là, ils ont refusé de manger les mets du roi, de boire son vin, et ils ont refusé de se prosterner devant sa statue, ils étaient de véritables et authentiques témoins de Dieu.
78 Puis, il arrive des fois que le témoin écope d’une peine. Parfois, lorsque vous témoignez pour Dieu, vous devez souffrir un peu.
79 Vous rappelez-vous quand maman vous a dit que vous ne pouviez pas rester à la maison, tant que vous lisiez la Bible et que vous faisiez des histoires? Ou, l’un des voisins a dit, ou les enfants ont dit, à l’école, que vous étiez un fanatique, ou quelque chose comme cela, parce que vous étiez un véritable témoin? Rappelez-vous, au travail, comment tous les hommes se moquaient de vous parce que vous étiez un vrai témoin. Voyez? Comment, dans les rues, on se moquait de vous, alors que vous donniez un témoignage. Mais, c’est là un signe authentique d’un vrai et loyal témoin. Dieu veut des témoins.
80 Or, certaines personnes disent : «Je témoigne dans l’église.» C’est bien. Mais, frère, que votre lumière luise dans les ténèbres, là où on en a vraiment besoin, là dans les haies, dans les chemins, dans les bars, dehors, sur la rue. Partout où vous êtes, que votre lumière luise en guise de témoignage. Amen.
81 Remarquez, puis l’épreuve ardente arriva. Et chaque homme qui témoignera pour Dieu aura à traverser de dures épreuves. N’est-ce pas étrange la manière dont Dieu conduit Son peuple? Très étrange...
82 Aussitôt que Jésus fut baptisé, Il alla dans le désert pour être tenté par le diable.
83 Aussitôt qu’Israël sortit, étant sous le sang, circoncis, le Saint-Esprit, sous forme d’une–d’une Lumière, les conduisit droit à la mer Rouge, et là, ils furent acculés. Des montagnes d’un côté, le désert de l’autre, l’armée de Pharaon venait et la mer Rouge leur barrait la route. Dieu les a conduits droit à cet endroit-là. Pourquoi? Pour tirer gloire. Alors Moïse pria ; et Dieu lui dit de se diriger droit vers la mer Rouge, de tendre sa verge devant lui. Et quand il marcha, la mer Rouge se sépara de part et d’autre, et ils traversèrent directement la mer Rouge. Pourquoi? Le chemin de Dieu passait au travers.
84 Aussitôt qu’ils sortirent de là, ils entrèrent directement dans le désert de Sin : c’est étrange. Le chemin de Dieu conduisait droit au travers de cette grande tentation-là, quand ils murmurèrent contre Dieu. Ils allèrent de là, de murmure en murmure, d’épreuve en épreuve.
85 Comme l’ancien cantique le dit :
Certains par les eaux,
D’autres par le flot,
D’autres par des dures épreuves,
Mais tous par le Sang.
C’est la façon de Dieu de conduire, de conduire Ses témoignages, Ses témoins.
86 Eh bien, quand le temps arriva, l’épreuve de feu, Schadrac, Méschac et Abed Nego dirent : «Notre Dieu peut nous délivrer de la fournaise ardente, mais même s’Il ne le fait pas, nous ne nous prosternerons pas.» «Nous allons nous prosterner à Ta manifestation.»
87 J’aime ça. J’aime ce courage qu’avaient les anciens. C’est comme le vieux Buddy Robinson, il a dit : «Seigneur, donne-moi une colonne vertébrale comme une scie à bois.» C’est le genre de témoin qu’il faut être. Du courage, Dieu veut que nous soyons courageux.
88 Il a dit à Josué, avant qu’il traversât, Il a dit : «Sois très courageux, car l’Eternel ton Dieu est avec toi partout où tu iras.»
89 Vous dites : «Eh bien, si Dieu me le dit comme Il l’avait dit à Josué, j’aurai aussi du courage.»
90 Il a dit à chaque croyant la même chose : «Je serai avec toi, tous les jours, même jusqu’à la fin du monde. Je ne t’abandonnerai pas, Je ne te délaisserai pas.» Courageux, allons donc nous emparer de la promesse. Dieu nous a donné la promesse. Soyons un vrai témoin.
91 Alors, on a chauffé la fournaise, sept fois plus que jamais auparavant.
92 C’est ainsi que le diable s’y prend. Et, frère, il ne fait rien à moitié. Il vous enfonce tout ce qu’il a. Mais grâces soient rendues à Dieu, Dieu repousse cela, Il le fait Lui-même. C’est vrai. Très bien. Regardez-Le. Alors, Il a dit...
93 Maintenant, remarquez, je peux voir le roi Nebucadnetsar en personne à côté de la grande fournaise, et la fumée, les cieux étaient rouges.
94 Je m’imagine que toute la nuit durant, il y avait une réunion de prière en cours. Vous savez, si vous allez affronter une épreuve...
95 Voici. C’est le problème de l’église aujourd’hui, vous comptez sur vos propres sens et votre capacité, plutôt que d’amener cela au Seigneur dans la prière. C’est vrai. Aujourd’hui, nous nous mettons à envoyer quelqu’un quelque part. Eh bien, vous direz... nous allons là tenir un petit conseil, nous rencontrer et dire : «Nous devrions faire ceci, ou aller ici, ou faire cela.»
96 Mais dans la Bible, les jours avant qu’ils aient envoyés des apôtres, ils se rassemblaient, jeûnaient et priaient, et le Saint-Esprit a dit : «Mettez-moi à l’écart Paul et Barnabas.» Le Saint-Esprit... Remarquez, pas l’opinion d’un homme, mais le Saint-Esprit conduisant, guidant... Amen.
97 Eh bien, la réunion de prière de toute la nuit, ils ont donc eu à montrer de quel bois ils se chauffaient. Et, frère, chaque homme qui confesse être un chrétien, à un moment ou un autre, vous devez montrer de quel bois vous vous chauffez. Le diable va vous forcer la main.
98 Quand le jeune Tommy Osborn (Beaucoup parmi vous le connaissent) est arrivé, j’étais assis sous la véranda. Il a dit : «Frère Branham, a-t-il dit, j’ai assisté à la réunion. J’ai vu ce fou tomber sur vos pieds.» Il a dit : «Que puis-je faire?»
99 J’ai dit : «Eh bien, Tommy, ne confesse rien que tu ne puisses soutenir. Le diable va te forcer la main là-dessus. Oui, il le fera, et il le fera immédiatement.» J’ai dit : «Si tu ne peux donc pas soutenir cela, tu sais ce qui va arriver. Ce sera un opprobre. Rassure-toi donc d’être dans le vrai avant de faire une déclaration.»
100 Et c’est vrai aussi, chrétien. Rassurez-vous qu’au fond de votre coeur, Dieu vous a séparé des choses du monde et qu’Il a fait de vous une nouvelle créature; alors, allez dire aux gens que vous êtes un chrétien. Avant que cela arrive, restez bien à l’autel et mourez autant que possible. Très bien. Mourez au point que vous ne pouvez même pas... Eh bien, c’est vrai, mort.
101 Vous savez, aujourd’hui, je pense que nous ensevelissons beaucoup de vivants. On ensevelit les gens après qu’ils sont morts. Est-ce vrai? Oui, oui. Ecoutez, frère, un homme mort ne discutera pas avec vous. Vous pouvez lui dire tout ce que vous voulez, le taxer de toutes sortes de noms, il ne dira mot. Pourquoi? Il est mort.
102 Et un homme mort en Christ, vous pouvez lui offrir à boire, vous pouvez lui donner ceci, cela ou autre, mais il est mort. Et il est caché en Christ, par Dieu, scellé par le Saint-Esprit. Amen. C’est ça. Maintenant, il ne peut donc pas faire ces choses-là, parce qu’il–il ne peut simplement pas les faire. C’est contraire à sa nature. Il devient une nouvelle créature.
103 Prenez un vieux cochon, lavez-le complètement, frottez-le, mettez-lui de manucure sur les orteils, mettez-lui du rouge à lèvres, faites-lui porter tous les bas en nylon que vous voulez, lâchez-le, il retournera directement se vautrer dans le bourbier. Que vous l’ayez frotté, ça ne sert à rien. Il a toujours la nature d’un cochon.
104 Et puis, prenez un agneau, mettez-le dans un bourbier, il va bêler jusqu’à ce que vous l’en fassiez sortir. Pourquoi? Il a la nature d’un agneau.
105 Eh bien, l’unique moyen de garder le cochon hors du bourbier, c’est de changer sa nature. C’est vrai.
106 L’unique moyen de faire un chrétien, c’est de changer sa nature, d’un pécheur à un saint. Voyez? Il n’y a qu’un seul remède, c’est le Saint-Esprit. Alors, vous devenez un témoin. Amen.
107 Maintenant, remarquez. J’aimerais que vous saisissiez ceci, attentivement. Le roi Nebucadnetsar avait fait une–une déclaration que ces gens devaient être brûlés. Et ce matin-là, ils sont arrivés, les mains liées. Il y avait une passerelle qui s’élevait là haut, un chemin vers le sommet de la fournaise, une grande fournaise, ouverte. Ils allaient descendre dans la fournaise. Alors, ils ont entrepris la marche de la mort. Il a dit : «Maintenant, regardez, vous avez une chance maintenant. Si vous voulez renoncer, c’est en ordre.»
108 Ils ont dit : «Notre Dieu peut nous délivrer, mais nous n’allons pas nous rétracter.» Ils sont restés de véritables et loyaux témoins jusqu’à la fin.
109 Ils se sont mis à monter le sentier, montant, les soldats les escortaient. La chaleur intense devint si horrible qu’elle étouffa pratiquement les soldats. Et puis, quand on était sur le point de les jeter dans la fournaise ardente, je peux entendre Schadrac demander : «Dites donc, êtes-vous sûrs d’avoir prié jusqu’au bout?»
110 «Oui, je pense que tout est en ordre maintenant.» D’accord. Et puis, même les soldats furent tués, ceux qui les avaient jetés à l’intérieur. Et ils les ont poussés. Encore quelques pas, et ils allaient les pousser dans la fournaise ardente.
111 Or, chaque fois qu’il se passe quelque chose sur la terre, il se passe aussi quelque chose au Ciel. On a ici sous les yeux maintenant un tableau horrible d’un croyant se dirigeant à la mort. Mais tournons notre caméra ce soir vers le Ciel. Et pendant que les choses se passent ici bas, il se passe quelque chose là haut. Je peux voir Dieu, le Fils de Dieu assis à la droite, regardant vers le bas.
112 Je peux entendre un ange venir dire : «Seigneur, c’est moi Gabriel», avec sa grosse épée en main, il dit : «Eh bien, moi, depuis le jour où Tu m’as créé, je me suis tenu à Ta droite. J’ai fait exactement ce que Tu m’as ordonné de faire. As-Tu regardé en bas à ces témoins, ce matin? On est sur le point de consumer trois témoins.» Je peux L’entendre dire : «Je les ai observés toute la nuit durant.»
113 «Accorde-moi de descendre sur terre.» Il a dit : «Je débarrasserai... Je changerai de tableau.» Je crois qu’Il aurait pu le faire.
114 Mais Il a dit : «Gabriel, rengaine simplement ton épée. Je ne peux pas te laisser aller.»
115 Puis, je vois venir ici, à Sa gauche, un grand et puissant ange, du nom d’Absinthe. C’est Lui qui a le contrôle de l’eau. Il se prosterne devant Lui, s’incline et dit : «Seigneur, as-Tu vu ces trois témoins sur terre? Eh bien, on est sur le point de les brûler ce matin, parce qu’ils témoignent de Dieu.»
Il dit : «Oui, Je les ai observés.»
116 «Permets-moi de descendre. J’effacerai Babylone de la surface de la terre par l’eau.» Je crois qu’Il aurait pu le faire. Il a dit : «Tu m’as donné les clés. Et durant le temps de l’évolu-... ou le monde antédiluvien, j’avais tout submergé et tout emporté par l’eau en Ton honneur. Je ferai de même ce matin, si seulement Tu...?...»
117 Je peux L’entendre dire : «Oui, Absinthe, c’est vrai, tu peux le faire. Je–Je sais que tu peux le faire, mais Je ne peux pas te permettre d’aller.»
«Pourquoi, Seigneur?»
118 Tiens-toi ici à Ma gauche, car Je ne peux pas te permettre d’aller. J’y vais Moi-même. Je les ai observés toute la nuit. J’observe Mes témoins. Je veille aussi sur Ma Parole pour L’accomplir. Je ne peux simplement pas te permettre d’aller, car J’y vais moi-même.»
119 Il ne leur reste que pratiquement un pas là pour descendre dans la fournaise ardente. N’est-ce pas étrange? Que Dieu vous laisse aller jusqu’au bout de la route.
120 On dirait qu’Il ne s’en soucie pas ; Il reste simplement assis. Mais Il veille sur vous. Je pense au moment où Il regardait sur terre, à Babylone. «Son oeil est sur le passereau, et je sais qu’Il m’observe.» Il vous observe. Remarquez.
121 Puis, je peux Le voir alors qu’Il se lève de Son grand Trône, Ses habits royaux retombent autour de Lui. Il a regardé là, et un immense cumulo-nimbus était là au nord. Je peux L’entendre dire : «Venez ici, vent d’est, vents d’ouest, du nord et du sud. J’aimerais que vous me conduisiez ce matin.» Ils sont passés sous ce cumulo-nimbus et ils ont roulé à côté du–du Trône. Et Il est monté sur ce gros cumulo-nimbus, Il a tendu la main et a saisi l’éclair zigzag, et Il l’a fait jaillir dans les cieux, comme cela.
122 Et dès qu’ils ont effectué le dernier pas pour entrer là-dedans, Dieu est descendu à côté de l’Arbre de la Vie, ou du Ruisseau de la Vie, Il a cueilli une grosse palme pour servir d’éventail. Et quand ils ont atteint la fournaise ardente, il y En avait Un là semblable au Fils de Dieu, debout au milieu d’eux, en train de les éventer, les débarrassant de toute la brise ardente, et alors que cela avait brûlé longtemps. De véritables et loyaux témoins! Dieu soutient un vrai témoin. C’est vrai.
123 Remarquez donc, alors que toute la chaleur était là, et que le feu brûlait, le coeur de ce roi fut troublé. Il dit : «Allez-y, ouvrez la fournaise, peut-être, et voyons s’il n’y reste pas de cendres.» Et quand on a ouvert la porte, il a bondi, il a dit : «Combien en avez-vous jeté là-dedans?»
124 On lui a répondu : «Trois.»
125 Il a dit : «Je vois quatre. Et l’Autre ressemble au Fils de Dieu.» Soutenant Son témoin, Dieu soutiendra toujours Ses témoins. Amen! Vous savez que c’est la vérité. Dieu fera la distinction, et soutiendra ceux qui témoignent pour Lui.
126 Il y eut une fois un jeune homme du nom de David. Une fois, il était allé apporter des raisins à ses frères ; c’était pendant la guerre. Et c’est son père Isaï qui l’avait envoyé. Saül était le roi. Les Philistins étaient d’un côté et les Israélites de l’autre, et un fossé les séparait, avec une rivière qui coulait.
127 Et comme le diable aime toujours le faire, quand il pense avoir le dessus, frère, il enfonce vraiment ça.
128 Il avait donc un grand gaillard là-bas, mesurant à peu près de sept pieds [2,13 m] ou huit pieds [2,43 m], peut-être un peu plus, peut-être dix pieds [3 m] ; avec de très larges épaules comme les portes d’une grange ; une grosse lance et une imposante armure. Et il se tenait là. Il a dit : «Maintenant, je vais vous dire ce que nous ferons. Je suis témoin ici, du côté des Philistins. Cherchons un témoin de ce côté-là. Et que les armées ne se combattent pas, mais que nous, nous nous présentions et que nous combattions. Et si moi, je le tue, alors vous tous, vous nous servirez ; s’il me tue, alors, nous vous servirons.»
129 Voyez-vous comment le diable s’y prend? Quand il pense avoir le dessus, il se vante, il s’enfle et fait des histoires.
130 Saül lui-même, avec ses sept pieds [2,13 m], avait peur de l’affronter. Et les armées d’Israël étaient vaincues, elles se tenaient en retrait sur les flancs de la colline, regardant de l’autre côté.
131 Peu après, un drôle de petit gars est arrivé là, il marchait là, un drôle de petit gars blond, pas très grand : petit, décharné, maigrelet. Mais quelque chose battait sous cette petite jacket en peau de brebis, que les autres n’avaient pas. Il s’est avancé là, il a donné des raisins à ses frères et il leur parlait de la guerre.
132 Peu après, ce grand géant s’est présenté et il s’est vanté, juste au mauvais moment ; il a dit : «Qui va s’avancer pour se battre avec nous?»
133 Et David a dit : «Qui est cet homme?» Il a dit : «Voulez-vous me dire que vous laisserez ce Philistin incirconcis se tenir là et insulter les armées du Dieu vivant? Pouvons-nous avoir quelqu’un pour se tenir là et témoigner des puissances de Dieu?» Eux tous avaient peur. Il a dit : «Je vais y aller.» J’aime ce courage-là. Je vais y aller. «Laissez-moi me battre avec lui.»
134 Eh bien, il s’est avancé. On l’a amené auprès de Saül, et Saül a dit : «Eh bien, cet homme-là est un guerrier depuis sa... Eh bien, c’est un guerrier depuis sa jeunesse, et toi, tu n’es qu’un jeune.»
135 «Regarde.» Alléluia! J’aime ça ici même. David a dit : «Regarde, ton serviteur...» à Saül. «Le Seigneur m’a permis de tuer un ours avec cette fronde. Il m’a permis d’arracher un chevreau de la gueule du lion et je l’ai tué. Je l’ai saisi par la barbe et je la lui ai arrachée. Je suis un témoin.» Alléluia! Il avait été quelque part. Il avait vu quelque chose. Il avait éprouvé la puissance de Dieu, et il était un témoin.
136 C’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est davantage de courage. C’est vrai. Oui, oui. Il a dit : «Je suis témoin de ce dont je parle.» Alléluia! C’est ce dont l’Eglise du Dieu vivant a besoin aujourd’hui, c’est d’un témoin qui a été à des endroits, qui a vu quelque chose, et qui sait de quoi il parle.
137 Il a dit : «Je suis un témoin de la puissance de Dieu. Un ours était venu s’emparer d’un chevreau, et je l’ai tué.» Il a dit : «Et un lion a foncé et s’est emparé de l’ours. Je l’ai attrapé par la barbe et je l’ai tué.» Il a dit : «Et le Dieu qui m’avait aidé à tuer l’ours et le lion, ne livrera-t-Il pas à plus forte raison ce Philistin incirconcis entre mes mains?» Alléluia!
138 A l’époque où on dit : «Les jours des miracles sont passés», où on dit : «La religion de l’ancien temps ne tiendra plus ; c’était quelque chose pour le grand-papa et la grand-maman», frère, je suis content ce soir de ce qu’il y a encore des témoins de la religion du Saint-Esprit à l’ancienne mode, au ciel bleu, qui tue le péché, qui tue complètement la nature elle-même et les puissances adamiques du diable, et votre coeur peut être pur. Alléluia! Oh! Un témoin. Alors, oh! la la! Vous dites : «Les gens font trop de bruits.»
139 Eh bien, ils ont de quoi faire trop de bruits. Assurément. Ecoutez, je vais vous prouver que la religion de la Bible a toujours été bruyante. Oui. Dieu a parlé à Job, disant : «Où étais-tu quand...» Job pensait être un grand homme. «Où étais-tu quand je fondais la terre?»
140 L’autre jour, quelqu’un a dit, il a dit : «Frère Billy, prêchez-vous toujours ce nouveau genre de religion qu’on a?»
141 J’ai dit : «Non, monsieur. Je prêche la religion la plus ancienne qui ait jamais existé, la seule qui soit réelle, et qui a le salut.»
«Ce nouveau genre, a-t-il dit, nous n’avions pas cela ici il y a quelques années.»
142 J’ai dit : «Permettez-moi de vous le dire, frère, elle est plus ancienne que le monde.»
143 C’est vrai. Job a dit... «Où étais-tu quand je fondais la terre, quand les étoiles du matin chantaient ensemble et que les fils de Dieu éclataient en chants d’allégresse?» Des millions d’années avant la fondation du monde. Amen. Ouf! C’est vrai. Un témoin.
144 Eh bien, quand le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint, portant le sang, on devait l’habiller d’une certaine façon, et il devait marcher d’une certaine façon. Il devait être un témoin de Dieu. Il prenait le sang et s’avançait. Et au bord de ses vêtements, au bout, il y avait une clochette et une grenade ; une clochette et une grenade. Et il devait marcher de telle manière que cela retentissait : «Saint, saint, saint est l’Eternel.» Vous parlez de la sainteté! Et la raison pour laquelle cette cloche retentissait en se cognant contre la grenade, c’est que c’était l’unique moyen pour eux de savoir que Dieu ne l’avait pas tué. L’unique moyen par lequel on savait qu’il était vivant, quand il était là derrière, ils pouvaient écouter et entendre la clochette, entendre le bruit.
145 Frère, je vous assure, nous avons besoin des grenades et des clochettes qui s’entrechoquent ce soir, comme cela, produisant un bruit de joie au Seigneur, en guise de témoignage. Dieu vit et règne toujours. Amen. Exact. Quel genre de témoin? Le témoin comme ceux qui étaient montés à la chambre haute, là haut, et qui avaient eu le baptême du Saint-Esprit. Ils ont associé une grenade et une clochette. Ils titubaient comme des gens ivres sous l’effet du Saint-Esprit. Dieu a toujours des témoins de la même chose. «Vous serez Mes témoins, de cette puissance, à Jérusalem, en Judée, à Samarie et à Jeffersonville, dans l’Indiana.» Amen! Alléluia! Remarquez.
146 David a dit : «Voulez-vous me dire que ce Philistin incirconcis», en d’autres termes «non christianisé, cet homme qui ne...»
147 C’est quoi, la circoncision? Cet homme-là avec le Saint-Esprit.
148 «Avec tous ses doctorats en théologie, il ne peut pas se tenir là et insulter le Dieu vivant.» Oh! la la! «Comment peut-il s’y prendre?» Il a dit : «C’est un incirconcis.»
149 Or, nous sommes circoncis par le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est notre Circoncision. Et voulez-vous me dire que vous laisserez ces docteurs en théologie, ces docteurs en philosophie, et ces docteurs en D.D., se tenir là et nous dire que la religion de l’ancien temps n’est pas vrai, alors que le baptême du Saint-Esprit prouve que c’est vrai? Vous dites : «Les gens ne viendront pas.» Si, ils viendront. Amen.
150 Jean-Baptiste d’autrefois, quand il s’est mis à prêcher, il était le plus grand prédicateur de tout l’âge. Il était un homme très simple. Il était allé au désert à l’âge de neuf ans. Il n’avait pas décroché de doctorat en philosophie. Mais qu’avait-il fait? Il n’était pas sorti avec son col retourné, ni–ni avec la connaissance de la doxologie, ni le credo des apôtres. Mais il était un témoin de Dieu. Quand il est sorti du désert de Judée, il a prêché un Evangile très dur, drapé dans une vieille peau de brebis, comme ceci. Oh! la la! Mais il a secoué toutes les régions avoisinantes de Jérusalem, de Judée et du Jourdain. Pourquoi? Il prêchait Christ, non pas comme une affaire historique, mais comme un événement présent, un fait présent. Alléluia!
151 Aujourd’hui, nous prêchons l’histoire partout à travers le monde, ainsi que la résurrection de Christ. Mais qu’en est-il de vous en tant qu’individu dans votre coeur? Est-Il ressuscité dans une nouvelle Vie? La vieille vie est-elle morte?
152 David a dit : «Allez-vous laisser ce Philistin incirconcis se tenir là et dire pareilles choses? Eh bien, a-t-il dit, je vais me battre avec lui.»
153 Alors, tout d’un coup, vous savez, Saül a dit : «Eh bien, si tu es déterminé à y aller, je vais te céder mon–mon armure. Je vais te céder mon bouclier, mon casque et mon épée.» Oh! la la!
154 Ecoutez. Quand le petit David s’est revêtu de cette énorme chose... Imaginez-vous, ses petites épaules à peu près comme ça, et ses épaules portant ce bouclier, comme ça, cette cuirasse. Il a revêtu cela, le pauvre petit homme n’arrivait pas à marcher.
155 Ecoutez. Nous découvrons qu’un bouclier ecclésiastique ne conviendra pas à un homme de Dieu. C’est vrai. Toute votre théologie ne s’ajustera pas à la puissance de Dieu. Vous n’avez pas besoin de théologie. Vous n’avez pas besoin d’instruction. Ce dont vous avez besoin, c’est d’un coeur abandonné à la Parole de Dieu, pour être un témoin authentique.
156 Cela ne conviendrait pas à un homme de Dieu. Il a dit : «Débarrassez-moi de cette histoire. Je n’ai pas besoin de votre doctorat en philosophie.» Amen. Il a dit : «Je suis un témoin.» De quoi? Il a dit : «Je n’ai jamais expérimenté ce genre d’histoire. Je ne connais rien de votre théologie. Laissez-moi aller comme j’étais allé quand le Seigneur m’avait délivré du lion et de l’ours.»
157 C’est ce que je dis aujourd’hui, frère. «Ne me laissez pas aller avec une psychologie, mais laissez-moi aller avec le baptême du Saint-Esprit à l’ancienne mode, qui m’a arraché de la gueule des baptistes et m’a libéré. Laissez-moi aller comme cela.»
158 «Oh! a-t-il dit, je ne peux pas aller avec tout ça ; je n’ai jamais expérimenté ça, je n’en sais rien. Comment saurai-je me tenir et répéter tous ces crédos et tout comme cela? Je n’en sais rien.» Il a dit : «Débarrassez-en-moi.»
159 Alors, on a enlevé cela. Il s’est très bien senti. Il a tendu la main, il a pris sa petite fronde. Il avait envie de courir. Vous savez comment on se sent lorsqu’on tient sa fronde en main. Il a regardé là.
160 Et Goliath a dit : «Que vas-tu faire avec ça?»
David a dit : «J’arrive.» Amen! Il a tapoté sa petite fronde, il a couru à la rivière et il a ramassé cinq cailloux. Il en a placé une là-dedans, et il a enroulé cela dans ses mains.
161 Et Goliath a dit : «Voulez-vous me dire que ce petit saint exalté, ou, vous savez, ce petit enfant sans instru-... ou je ne sais quoi il était, vient là à ma rencontre?» Il a dit : «Moi, avec tous mes diplômes et tout, eh bien, je ne peux même pas perdre mon temps avec lui. Parler de la guérison divine, parler de la puissance de Dieu, parler du salut, je ne peux même pas perdre mon temps avec lui.» Mais il était un témoin de ce dont il parlait.
162 Si jamais un homme, ou une femme, est témoin de ce dont il parle, ne vous en faites pas, on aura à passer le temps, car ce sera le temps de tuer le cochon qui arrive, frère ; on aura fini de gratter les planches... C’est vrai. Oui, oui. Très bien.
163 Il a mis cette petite pierre dans cette fronde. Il est allé là, il a traversé la rivière, il est monté sur la colline, il courait pour affronter ça.
164 «Eh bien, a-t-il dit, écoutez.» Il a dit : «Tu viens à ma rencontre en tant qu’un...»
165 Il a dit : «Eh bien, toi, je vais te soulever au bout de ma lance», longue de probablement trente ou quarante pieds [9,1 ou 12,1 m]. Il a dit : «Je vais te soulever au bout de cela, et je donnerai ta chair en pâture aux oiseaux aujourd’hui.»
166 Regardez David, un témoin, là. Il savait de quoi il parlait. L’opposition était contre lui. Certainement que c’était contre lui. Mais il savait qu’il avait... Il était un témoin. Il savait de quoi il parlait. Alors, il a dit : «Tu viens à ma rencontre en tant que Philistin, au nom d’un Philistin, avec une armure et une lance. Mais je viens à ta rencontre au Nom de l’Eternel Dieu d’Israël.». Amen. Voilà la différence. C’est ce qui faisait la différence. Et il a dit : «Aujourd’hui, je vais te tuer.
Eh bien, le géant s’est moqué de lui, il s’est avancé pour le tuer.
167 Le petit David s’est engagé. Quand il est arrivé à peu près à la portée du lancement de la fronde... Observez, il avait cinq pierres. J-é-s-u-s, enveloppés dans cinq doigts : f-a-i-t-h [Foi]. Frère, il a bien fait de tourner la chose, tout autour, à plusieurs reprises.
168 Et lorsque vous faites agir la foi en Jésus-Christ, dans un mouvement perpétuel dans votre âme, quelque chose va arriver. Le péché et la maladie vous quitteront ; les démons se disperseront comme les cancrelats par terre en été, quand on allume la lumière.
169 Le voici venir, f-a-i-t-h [Foi] en Jésus. Le voici venir : «Je viens à ta rencontre au Nom de l’Eternel Dieu d’Israël.» Et il s’est mis à balancer cette fronde ; le Saint-Esprit a tiré cette pierre droit vers ce Philistin et l’a tué. David a dégainé sa propre épée et l’a décapité, il a soulevé sa tête et a dit : «Venez, les gars!» Il a dit : «Ça y est. Je vous ai dit que Dieu le ferait.» Alléluia!
170 Il était un témoin. Il savait de quoi il parlait. Il avait expérimenté cela. Il en avait des preuves. Il ne savait rien au sujet de l’armure et de la lance, mais il savait ce qu’il tenait en main. Dieu était avec lui.
171 Je ne sais pas. Nous ne savons pas ce qu’il en est de toutes vos idées très élaborées et autres comme cela. Mais nous savons certes ce qu’est le Saint-Esprit, et nous savons ce qu’Il fait pour nous. Nous aimerions donc être un témoin. Maintenant, il vous faut premièrement Le recevoir avant de devenir un témoin.
172 Il y eut une fois un homme du nom d’Elie. Dieu était avec lui. Il avait vu Dieu dans de grandes épreuves ; il avait vu Dieu accomplir des choses. Il avait donc vu le péché s’abattre sur une nation, alors il a dit : «Eh bien, juste une minute.»
173 Il est monté là et il a prié, Dieu lui a donné un témoignage. Il a dit : «Maintenant, descends dire au roi que même pas la rosée ne tombera, sinon à ma... sinon à ta parole.»
174 On est descendu rapporter cela au roi. Lui est monté là, et il s’est assis. Il... et là...
175 Et pouvez-vous vous représenter cela? Je peux entendre des gens dire : «Ce vieil homme est détraqué. Voyez? Eh bien, il dit qu’il ne tombera pas de pluie, sinon à sa parole.»
176 Mais il était un témoin de Dieu. Il savait de quoi il parlait. Il savait ce que Dieu ferait, car Dieu tient toujours Sa Parole. Et Elie le savait. Il savait donc que Dieu lui avait dit que la pluie ne tomberait pas ; il est donc allé et il a dit que la pluie ne tomberait pas.
177 Si Dieu a dit, si vous pouvez recevoir le baptême du Saint-Esprit, alors allez Le recevoir. Quand Dieu dit que la guérison est pour vous, allez donc recevoir cela. Si vous êtes un témoin, allez de l’avant, témoignez de Lui. Dieu l’a promis ; Il ne peut pas mentir. Peu importe ce qu’on dit : «Les jours des miracles sont passés», ça, laissez simplement cela passer. C’est la Parole de Dieu que nous acceptons ; ce n’est pas la parole de quelqu’un d’autre.
178 Je peux voir, tout d’un coup, vous savez, le vieux Elie venir, il était monté là-haut.
179 Et on a dit : «Regardez ce vieux détraqué là. Il est monté au sommet de la colline là, et il s’est assis près de ce torrent de Kérith. Quelle pitoyable scène, ce vieil homme là-haut, portant une longue barbe grisonnante! Il a environ soixante-dix ans, un bâton en main et une petite cruche d’huile. Eh bien, il crèvera de faim là-haut.»
180 Mais, peu après, la sécheresse a sévi et elle a commencé à s’étendre. Et vous savez, ces gens, là en bas, qui le prenaient pour un fou, il leur est arrivé de constater que là haut, il prenait trois repas par jour, il se tapait un bon moment. Oui. Il était mieux que beaucoup de gens ici ce soir. Il avait des garçons. C’est vrai. Ces garçons passaient, les corbeaux, ils passaient chaque jour, et lui apportaient des sandwiches, ils lui en donnaient pour son petit-déjeuner.
181 Un homme a dit il n’y a pas longtemps, il a dit : «Prédicateur, voulez-vous dire que vous croyez cela?» J’ai dit : «Oui, monsieur.» Il a dit : «Voulez-vous me dire que vous croyez qu’il mangeait?»J’ai dit : «Si, il mangeait cela.»«Comment est-ce que vous... Où trouvait-il le poisson?»J’ai dit : «Je ne sais pas.»«Où trouvait-il du pain?»J’ai dit : «Je ne sais pas.»Il a dit : «Pensez-vous qu’il allait à la boulangerie?»
182 J’ai dit : «Je ne peux pas vous le dire. Mais tout ce que je sais, c’est que les corbeaux apportaient cela. Il mangeait cela, il en était reconnaissant, et il a fait ce que Dieu lui avait dit de faire.»
183 C’est pareil pour le baptême du Saint-Esprit. Vous dites : «Qu’est-ce qui fait pousser des cris à ces gens?» Je ne sais pas. «Que voulez-vous dire?» C’est la Manne qui descend du Ciel, d’auprès de Dieu. «Voulez-vous dire que vous sentez réellement quelque chose? Je ne crois pas cela.» Eh bien, vous n’avez pas à le sentir. C’est le Saint-Esprit qui apporte Cela. Je ne fais que manger Cela, je suis satisfait, je pousse des cris, je passe un bon moment. Que le monde aille croire ce qu’il veut. Le Saint-Esprit... «Mais où trouve-t-Il cela? D’où provient la Manne? Est-ce que Cela vient de l’air, que vous ne voyez pas?» Je ne sais pas, mais Cela arrive ici. Amen.
184 En êtes-vous un témoin? Avez-vous goûté que le Seigneur est bon? Savez-vous de quoi vous parlez? Ce baptême du Saint-Esprit est tout aussi réel ce soir que votre vie : la puissance de Dieu pour le salut. Assurément, c’est bon.
185 Il était assis là à manger. Quand il était prêt à boire, il allait simplement au bord du ruisseau et il buvait ; c’était tout. Et on le prenait pour un fou. Non, il était témoin de Dieu. C’est vrai.
186 Et tout d’un coup, vous savez, quand le torrent a tari, Il a dit : «Eh bien, J’ai préparé une veuve pour qu’elle prenne soin de toi.» Oh! la la! Quel lieu où aller pour un prédicateur : chez une veuve! Mais Dieu a dit : «Je–j’ai préparé cela.» Il est donc descendu là. Il devait être un témoin là en bas. Alors, cette veuve...
187 Il est donc descendu là, longeant la rue. D’après la vision, il était censé voir une femme dans la cour, je suppose. Il a vu une femme dans la cour ; il a dit : «C’est elle, je vais donc passer à côté.»
188 Il a dit : «Va, apporte-moi un peu d’eau à boire et un–et un morceau de farine, ou–ou plutôt un gâteau, dans ta main.»
189 Elle a dit : «L’Eternel est vivant, et ton âme ne mourra jamais, a-t-elle dit, j’ai juste assez de farine dans le pot et assez d’huile dans la cruche pour faire un petit gâteau. Et je suis ici dehors pour cuir... ramasser deux morceaux de bois.» Et elle a dit : «Je vais faire un gâteau pour moi et pour mon fils. Et aussitôt que nous aurons mangé cela, nous mourrons.»
Il a dit : «Va, apporte-moi d’abord un gâteau.» Amen.
190 «Cherchez premièrement le Royaume de Dieu.» Avez-vous déjà témoigné que cela est la vérité? Placez Dieu en premier. Payez premièrement vos dîmes. Payez premièrement tout. Payez à Dieu. Priez premièrement le matin. Priez toute la journée. Donnez à Dieu la première place en tout. Vous deviendrez un témoin.
191 Elle est directement rentrée en courant. Elle tenait deux morceaux de bois. Selon l’ancienne manière en Orient, ils se servaient de deux morceaux de bois. C’étaient deux morceaux de bois croisés, comme ceci, et le feu était allumé au point d’intercession. Les Indiens s’en servent toujours. Et ils font avancer les morceaux de bois au fur et à mesure que ça brûle. Ça formait la croix, Christ, là, le feu était au point d’intercession.
192 On prenait un peu de cette offrande de farine, on plaçait cette offrande moulue, moulue complètement de la même manière : «Jésus-Christ le même hier, aujourd’hui et éternellement», on y déversait de l’huile, ce qui était le Saint-Esprit, on mélangeait Cela, le Saint-Esprit et Christ, pour faire un genre de gâteau alors, frère! Amen. Oh! Ne pensez pas que je suis fou. Je suis simplement religieux ce soir. Très bien.
Remarquez : «Fais-moi d’abord un petit gâteau.»
193 On prenait donc l’offrande de farine, Christ, on y déversait le Saint-Esprit, on mélangeait cela, on mettait cela sur la croix et on faisait cuire cela. Ô frère, vous parlez d’un gâteau! ça en était un.
194 Elle est sortie, elle a apporté le petit gâteau, et la dernière goutte d’eau qu’elle avait. Et le prophète se tenait là, il a mangé cela, et il a bu de l’eau. Il a dit : «Maintenant, rentre, fais-en un pour toi et pour ton fils. Car, AINSI DIT L’ETERNEL, le pot ne se videra pas, ni la cruche ne sèchera, jusqu’au jour où Dieu enverra la pluie sur la terre.»
195 Quoi? Un témoin. C’est vrai. Cette veuve était témoin dans le pays.
196 Après que ce grand prophète fut retiré, qu’Elie fut retiré ; sa place, Elisée a pris la place d’Elie.
197 Oh! Je peux me représenter ce genre de témoin. Un jour, il partait, et il a vu Elie. Et ce dernier a jeté son manteau sur lui, il l’a béni, il a tué le veau et l’a offert en sacrifice, montrant que toutes les choses du monde étaient mortes derrière lui.
198 C’est ainsi qu’il faut venir à Dieu. Tuez tout derrière vous. Brûlez tous les ponts. Ne déposez pas cette bouteille là, de sorte que vous la retrouviez le lendemain. Ne déposez pas cette autre chose là, de sorte que vous la retrouviez le lendemain. Débarrassez-vous de la chose ; consumez cela. Amen. Soyez un vrai témoin. Avancez, frère, pieds nus. C’est comme ça. Excusez ce genre d’expressions, mais c’est l’unique moyen que je connaisse pour exprimer cela. C’est vrai. Il a dit : «Eh bien, vous–vous... Des choses vont arriver par ici.» Très bien. Remarquez.
199 Alors, il a quitté Guilgal, il est allé à l’école des prophètes. Et j’aimerais vous faire remarquer, quand il est arrivé là à l’école des prophètes, il a dit : «L’Eternel me conduit au Jourdain.»
200 Elisée a suivi Elie en trois étapes, et Elie était un type de Christ ; Elie. Elisée, le type de l’Eglise. «Je monte à Guilgal» ; premièrement, la justification par la foi. Et puis, il a dit : «Maintenant, toi, reste ici», s’adressant à l’Eglise. Elie, Elisée... s’adressant à Elie... Le jeune et les vieux prophètes, un type de Christ et de l’Eglise.
201 Il a dit : «Ton âme est vivante, je ne resterai pas ici, mais j’irai avec toi.»
202 Et il est monté à Guilgal. Et une fois arrivé là, il a dit : «Maintenant, reste ici. L’Eternel m’appelle à l’école des prophètes.»
203 Il a donc dit : «L’Eternel est vivant, et ton âme ne mourra jamais, j’irai avec toi. Je ne te quitterai pas.»
204 C’est ça l’Eglise. Voyez? Gardez le regard sur Jésus. Où qu’Il aille, allez. S’Il sort de l’Eglise méthodiste, allez directement avec Lui. S’Il sort de l’Eglise baptiste, allez directement avec Lui. Il sort du Branham Tabernacle, allez directement avec Lui. «Je ne te quitterai pas. Peu importe l’endroit dont maman était membre, dont papa était membre, où ceci était arrivé ou pas ; j’irai avec Toi. Je ne Te quitterai pas.» Alléluia! «Je suis Ton témoin. Je ne peux pas partir, Tu es une partie de moi.» «Vas-y, et je suivrai.» Et il va à l’école des prophètes.
205 Et il a dit : «Reste ici.»
206 Et certains prophètes ont dit à Elisée, ils ont dit : «Sais-tu que ton maître te sera retiré?»
207 Il a dit : «Je le sais. Mais taisez-vous.» Amen. J’aime ça. «Je vais m’accrocher fermement à Lui, peu importe ce que les autres disent.»
208 Alors, Elie s’est retourné et a dit : «Maintenant, reste ici, car Dieu m’envoie au Jourdain.»
209 Trois endroits : La justification, Guilgal ; la sanctification, l’école des prophètes ; et jusqu’au baptême du Saint-Esprit, le Jourdain. Là, le Jourdain représente la mort. Remarquez. Martin Luther, John Wesley, la pentecôte, jusqu’au Jourdain, le temps de mourir.
210 Alors Elie, il est descendu droit à la rivière, avec Elisée. Et quand ils sont arrivés au Jourdain, à la mort, la dernière étape du voyage, le vieux prophète a tendu la main, il a ôté son manteau, il a frappé les eaux avec, et les eaux se sont séparées de part et d’autre, et les deux ont traversé à sec. Les prédicateurs se tenaient à l’écart et les ont regardés traverser. Amen.
211 Quand ils sont arrivés de l’autre côté... Eh bien, après... Oh! J’espère que ceci pénètre le Branham Tabernacle droit jusqu’à la moelle de l’os. Non pas quand il était à Guilgal ; non pas quand il était à l’école des prophètes ; non pas quand il était de ce côté-ci du Jourdain, mais après avoir traversé le Jourdain. Il avait suivi à chaque étape du chemin...
212 Vous êtes disposé, vous dites : «J’accepte Jésus comme mon Sauveur personnel. Je vais arrêter mes mauvaises habitudes.» Mais descendez au Jourdain, là où vous devez mourir ; là où toutes les choses du monde, tous vos amis et tout, vous ont abandonné. Gardez le regard sur Lui seul.
213 Et alors quoi? Il a dit : «Je vais aller avec toi, droit traversant le Jourdain.» Amen. J’aime ça. Pourquoi? «Je vais devenir un témoin de ceci.» Et il a traversé le Jourdain.
214 Remarquez. Ça y est. J’aimerais que vous saisissiez cela. Après avoir traversé le Jourdain, alors il a dit : «Que veux-tu que je fasse pour toi?» C’est ce que Christ veut savoir de l’Eglise ce soir. «Après vous être séparé des choses du monde, après être devenu une nouvelle créature en Jésus-Christ, après être né de nouveau, être rempli du Saint-Esprit, avoir traversé le Jourdain, et que toutes les choses du monde sont mortes derrière vous, demandez maintenant ce que Je peux faire pour vous.» J’aime ça.
215 Il a dit : «Qu’une double portion de ton Esprit vienne sur moi.» Ce prédicateur savait de quoi il parlait. «Une double portion, car je veux témoigner beaucoup plus.»
216 Il a dit : «Tu as demandé une chose difficile. Mais si tu me vois partir, cela se fera. Tu auras ce que tu as demandé.» Eh bien, frère, vous parlez d’un prédicateur qui observe un autre ; il l’observait réellement.
217 C’est ce que l’église est censé faire ce soir pour avoir une double portion de l’Esprit : observer Christ, observer le Saint-Esprit, la façon dont Il se meut. Remarquez.
218 Il a dit : «Tu as demandé une chose difficile.» Mais il ne pouvait pas fixer un oeil sur le monde et un autre sur Elie. Il devait fixer les deux yeux droit sur Elie et le suivre. Exact.
219 Le problème ce soir, c’est que nous avons trop de chrétiens qui confessent être chrétiens, qui ont un oeil sur le monde et un autre sur la croix. Vous tomberez aussi sûrement que deux fois deux font quatre. Que vos yeux se portent sur une seule chose ; que votre coeur soit sur une seule chose ; que vos pensées soient sur une seule chose. Amen. Frère, cela fait bien pénétrer, mais cela fait mal, seulement c’est bon.
220 Nous, quand nous étions de petits enfants, nous prenions d’habitude l’huile de ricin tout le temps. Maman, qui est là derrière, avait l’habitude de me donner l’huile de ricin, et je me tenais le nez et j’avais un haut-le-coeur. Elle disait : «Chéri, si cela...»
Je disais : «Cette histoire me rend très malade.»
Elle disait : «Si cela ne te rend pas malade, cela ne te fera aucun bien.»
221 C’est donc peut-être ce qu’il y a. Peut-être, l’Evangile... Cela peut-il être appliqué de même? Si Cela ne vous remue pas complètement, Cela ne vous fera aucun bien.
222 Gardez vos yeux sur Christ. Continuez d’avancer. Ne vous souciez pas de ce que le monde dit. Continuez d’avancer. «Ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.» Est-ce vrai?
223 Il n’y a donc pas de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent non selon la chair (ou les choses du monde), mais selon l’Esprit.» Il n’y a pas de condamnation, continuez de marcher. Remarquez donc.
224 Et quand il a été enlevé, après qu’un chariot de feu était descendu, et qu’il avait enlevé Elie, il est monté à bord. Et quand il montait, il a ôté sa robe comme ceci, il la lui a jetée en arrière, et elle est tombée par terre, alors que les chevaux de... le char de feu l’emportait.
225 Oh! J’aimerais que vous saisissiez ceci maintenant. Quel beau type! Elisée, le jeune prophète donc, celui qui était témoin de toute la puissance qu’il avait manifestée. Toutes les oeuvres qu’Elie avait accomplies, Elisée en était son témoin. Il a donc ramassé ce même manteau, il l’a jeté sur ses propres épaules, il s’est mis à descendre vers le Jourdain : un parfait beau type. Il est descendu au Jourdain, il a ôté le manteau, il l’a tenu dans ses mains, il a frappé l’eau, disant : «Où est le Dieu d’Elie?» Et les eaux se sont séparées, de part et d’autre : un type de l’Eglise suivant Jésus, voyant Sa puissance, voyant Ses miracles.
226 Et un jour, on lui avait demandé, quelqu’un a dit, que... une femme a dit : «Que mon fils s’assoie à droite et un autre à gauche.» Il a dit : «Pouvez-vous boire la coupe que Je bois?»Ils ont dit : «Oui.»«Pouvez-vous être baptisés du baptême dont Je suis baptisé?»Ils ont dit : «Oui.»
227 Il a dit : «C’est vrai, vous le ferez ; mais quant à s’asseoir à Ma droite ou à Ma gauche, ce n’est pas à Moi...» En d’autres termes : «Vous aurez aussi le même baptême que Moi.»
228 Et pendant que l’Eglise L’observait, quand Il est allé à la Pentecôte... Il est allé à la chambre haute et Il a pris le souper, Il est allé au Calvaire, Il a été crucifié. Et puis, quand l’Eglise, les appelés à sortir, L’observait, alors qu’Il allait dans Son ascension, Il montait, Il a dit : «Maintenant, Je vais vous envoyer dans toutes les régions du monde pour être Mes témoins. Mais avant d’y aller, attendez là dans la ville de Jérusalem, car ce même manteau du Saint-Esprit qui est sur Moi, descendra sur vous. Je vais vous Le renvoyer.»
229 Alors, ils sont montés dans la ville de Jérusalem (Alléluia!), et ils ont été baptisés là du même Saint-Esprit qui était sur Jésus-Christ. Alléluia! «Vous deviendrez donc Mes témoins, que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.»
230 Et le même Saint-Esprit qui était sur le prophète Elisée... Elie, était sur Elisée en double portion. Et ce soir, nous, en tant qu’Eglise de Dieu, frère, soeur, qui prétendons avoir baisé le bord de la coupe bénie de Sa bénédiction, avec le baptême du Saint-Esprit descendant sur nous et nous enveloppant, nous baptisant dans Son Esprit, et qui sortons comme Ses témoins, comment pouvons-nous nous tenir calmes en un jour comme celui-ci, alors que la corruption et la pourriture sont de tout côté? Levons-nous et rendons témoignage à la Vérité. Amen! Merveilleux! Oh! la la!
231 Je dois arrêter. Je sens comme si je pouvais commencer maintenant même de prêcher, je pense. Je–je me sens simplement bien.
232 Le manteau, une double portion... Jésus a dit : «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais, et vous en ferez de plus grandes», davantage de cela, une double portion. «Vous deviendrez Mes témoins après que vous aurez reçu la double portion.» Observons-Le. Gardez vos yeux sur Lui. Le manteau est descendu. Le manteau est ici ce soir. Ce même Saint-Esprit qui était sur Jésus-Christ est dans cette église ce soir, pour envelopper tout croyant ici présent de la puissance venue d’En haut. Vous deviendrez alors Ses témoins à Jérusalem, en Judée, à Samarie, en Afrique du Sud, en Asie, partout où vous allez. «Le même hier, aujourd’hui et éternellement...»
233 Attendez. Il n’est pas étonnant que Philippe ait pu descendre prêcher. Il n’est pas étonnant, lorsqu’on lapidait ce petit homme, Etienne, qu’il ait levé les yeux vers le ciel, alors que les mottes de terre le cognaient de deux côtés de la tête, écrasant sa petite cervelle par terre, qu’il ait levé les yeux et dit : «Je vois les Cieux ouverts, et Jésus debout à la droite de Dieu.» Il était un témoin.
234 Il n’est pas étonnant que Paul, Saül, alors qu’il était sur son chemin vers là, ses yeux devinrent aveugles quand une Lumière descendit devant lui. Et il a dit : «Qui est-ce, Seigneur, que je–que je persécute?»
235 Il a dit : «Jésus.» Et Il a dit : «Va sur la rue appelée la Droite.»
236 Et il y avait un prédicateur là-bas, qui avait des visions, alors il... du nom d’Ananias. Et Ananias a vu Paul en vision. Et il est entré et lui a imposé les mains et a dit : «Frère Saul, le Seigneur Jésus, qui t’a rencontré en chemin, m’a envoyé afin que je t’impose les mains, que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit, car Il m’a montré que tu dois être un grand témoin pour Lui.» Un témoin...
237 Premièrement quoi? «Recouvrer la vue et recevoir le Saint-Esprit.» Les écailles sont tombées de ses yeux. Il s’est levé, il est descendu à la rivière Damas et s’est fait baptiser. Je m’imagine qu’ils ont passé un temps là-bas, pas vous?
238 Saul était là en route, descendant, avec des lettres de recommandation dans sa poche pour arrêter toute cette bande de saints exaltés (C’est vrai), respirant des menaces. Dieu l’a terrassé de son cheval élevé. Il a fait de lui un témoin de ce que ces gens-là avaient.
239 Oh! la la! Je me demande si les gens ce soir ne sont pas en train de chevaucher ce même cheval élevé, ce soir, s’ils ne devraient pas être terrassés pour devenir des témoins.
240 J’observais un matin, alors que la rosée était descendue des cieux. Observez-la quand le soleil se lève, cette petite rosée, observez comment elle étincelle, juste comme une petite étoile. Qu’est-ce? Elle est un témoin. Elle sait que, aussitôt que ce soleil se lève jusqu’à un certain niveau, comme ceci, quand il se lève jusqu’à un certain niveau, elle va retourner. Cette humidité retournera directement là haut. Pourquoi? Elle était là-haut autrefois, elle est simplement descendue. Elle va retourner. C’est un témoignage de cette lumière du soleil qui tire cela vers le haut. Elle était quelque part. Elle sait ce qu’il en est de tout ça.
241 Et chaque homme, ou chaque femme, né de l’Esprit de Dieu est témoin de la résurrection de Jésus-Christ. Oh! Comme Dieu a besoin des témoins ce soir! «Allez par tout le monde et témoignez de Moi, dans chaque génération, à tous. Je serai avec vous toujours, même jusqu’à la fin du monde.» Que le Saint-Esprit enfonce ces quelques paroles profondément dans votre âme. «Vous recevrez la puissance après cela, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez alors Mon témoin à Jérusalem, en Judée, jusqu’aux extrémités du monde.»
242 Pendant que nous inclinons la tête ; soeur, voudriez-vous venir à l’orgue? Inclinons la tête juste un instant, partout, dans la prière. Que tout le monde soit aussi respectueux qu’il puisse l’être maintenant. Soyez en prière pendant que l’appel à l’autel se fait. Le Saint-Esprit est ici chaque soir, donnant l’onction divine, un Témoin de la résurrection de Jésus-Christ.
243 Je me demande ce soir si, vous qui êtes ici et qui aimerez devenir témoins de la puissance de la résurrection du Seigneur, si vous n’êtes jamais restés jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance. Voudriez-vous qu’on se souvienne de vous dans un mot de prière? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Les mains sont levées partout, partout dans la salle. Oh! la la! C’est merveilleux.
244 «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.»
245 Y en a-t-il dans la salle ce soir qui n’ont jamais accepté Christ comme leur Sauveur personnel, qui aimeraient dire : «Frère Branham, par ma main levée... l’autel est bondé des gens ici maintenant, mais je vais lever la main pour dire : ‘Priez pour moi. Je suis un pécheur. Et je–j’aimerais ici maintenant faire voir ma main à Dieu, que j’aimerais L’accepter comme mon Sauveur»? Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre à ma droite? Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse là en haut. C’est bien. Quelqu’un, voici un autre ici même. Que Dieu vous bénisse. C’est bien merveilleux.
246 «J’aimerais devenir Son témoin.» Un autre qui aimerait lever la main pour dire : «Frère Branham, priez pour moi. J’aimerais qu’on se souvienne de moi dans un mot de prière»? Que Dieu vous bénisse. Je vous vois, vous la dame, là avec votre main levée aussi. Je vous vois, jeune homme par là au bout. Je vous vois avec votre main levée.
247 Les mains se lèvent partout dans cette petite assistance ce soir, la fin du réveil. Comment savons-nous... Voici une autre dame avec ses mains levées. Que Dieu vous bénisse, soeur. Comment savez-vous que ceci ne sera pas le dernier réveil que le petit Branham Tabernacle tiendra jamais?
248 Aujourd’hui, je me tenais là de l’autre côté près du corps froid et glacé d’une jeune dame dans la vingtaine. On l’a amenée à la tombe et on l’a ensevelie. Ses petits garçons se tenaient là à côté du père. Les petits enfants se sont avancés vers le cercueil. Le père a dit : «Venez, dites au revoir à maman.» Ils se sont avancés et ils ont fait signe de leurs petites mains à leur morte... mère morte qui gisait là : «Au revoir, maman.» Leurs petits yeux bruns embués de larmes, ils ont caché leur petit visage dans leurs mains.
249 Oh! Ne serait-ce pas triste si cette maman s’en était donc allée pour toujours? Mais, par la grâce de Dieu, elle a été convertie ici au tabernacle cette nuit-là, lorsqu’elle avait pris cette décision et s’était avancée. C’est l’unique chose qui compte maintenant. La semaine dernière, elle parcourait la ville ici, forte et en bonne santé, ayant l’intention de venir à la réunion, elle est tombée malade, elle est morte en peu de temps.
250 Deux amis à moi, tous deux travaillaient pour le service public, ils ont été tamponnés hier dans un accident, ils sont couchés ici à l’hôpital, mourant maintenant même. Une jeune fille aussi avec qui j’ai travaillé pendant dix-sept ans ; son coeur est sorti de l’autre côté. Et un des travailleurs de la sous-station est couché là, un copain à moi. J’étais assis sur un rondin, dans les bois, il y a plusieurs jours, je lui parlais du Seigneur Jésus. Je veux le voir d’ici peu, lui parler encore, juste avant qu’il quitte cette ville, voir si le Seigneur nous dira quelque chose pour lui.
251 Je me demande si ceux qui–ceux qui ont levé la main, comme étant des pécheurs, et qui aimeraient qu’on se souvienne d’eux dans un mot de prière... Vous avez accepté Christ. Je me demande si vous croyez maintenant que vous acceptez Jésus-Christ? Soyez en prière ; tous les cheveux... toutes les têtes inclinées. Si vous acceptez Jésus-Christ comme votre Sauveur personnel, et que vous croyez qu’Il vous a sauvé du péché, et maintenant même voudriez-vous vous tenir debout comme un témoin? Tout celui qui avait levé la main, voudriez-vous dire : «Seigneur, je savais que Tu m’avais promis que celui qui croirait ne serait pas condamné.’ Je crois maintenant et je T’accepte comme mon Sauveur.»
252 Voudriez-vous vous lever? Nous sommes un peu pressés par le temps et l’espace ici. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse. Restez juste debout. S’il vous plaît, tenez-vous debout. Quelqu’un d’autre veut-il se lever? Quelqu’un d’autre se lève-t-il maintenant même? Restez simplement debout, s’il vous plaît. Tout le monde avec vos têtes inclinées maintenant. Partout dans la salle, soyez en prière.
253 Seigneur, viens maintenant en aide. Ô Dieu, pardonne les pécheurs. Tu as dit : «Je ne rejetterai pas celui qui vient à Moi», ceux qui se sont maintenant tenus...
254 Que Dieu vous bénisse, frère. Restez simplement debout. Quelqu’un d’autre? Certains parmi vous qui avez levé la main, dites : «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi, un pécheur, et sauve-moi par amour pour Christ.» Il le fera là même, là même. Philippe a dit...
«Voici l’eau. Qu’est-ce qui nous empêcherait d’être baptisé?»
Philippe a dit : «Si vous croyez de tout votre coeur, vous le pouvez.»
255 Aimeriez-vous L’accepter maintenant même comme votre Sauveur personnel? Et si vous vous tenez debout et que vous Le témoignez devant les hommes, Il rendra témoignage de vous devant votre Père et les saints anges. Il vous regarde. Aimeriez-vous devenir un témoin? Tenez-vous alors debout, si vous êtes un pécheur. Que Dieu vous bénisse, madame. Quelqu’un là, un homme et une femme qui sont discrètement venus... avec leurs bras l’un autour de l’autre, acceptant Christ maintenant comme Sauveur personnel. Quelqu’un d’autre? Voudriez-vous vous tenir debout? Vite maintenant, pendant que le Saint-Esprit traite ici dans la salle. Dites : «J’aimerais accepter Christ maintenant comme mon Sauveur. J’aimerais que vous priiez pour moi.»
256 C’est ce que je vais faire, pendant qu’ils sont debout, avec des larmes coulant sur leurs joues ici dans la salle. Voudriez-vous vous lever? Observez, tout le monde, soyez respectueux, que personne ne se déplace. Veuillez, s’il vous plaît, être en prière.
257 Ecoutez, le Saint-Esprit est en train de traiter maintenant avec les gens. Qu’est-ce qui vous a fait lever la main? Vous ne pouvez pas lever la main si Dieu ne vous avait pas fait faire cela. Jésus a dit : «Nul ne peut venir à Moi si le Père ne l’attire.»
258 Si seulement vous saviez, ami pécheur, que les gens à qui j’ai parlé, ceux qui disent : «Je ne crois pas en Dieu. Je n’ai pas de temps pour cela. J’ai essayé cela autrefois. Je... Il n’y a pas... Je n’avais même jamais désiré cela»...
259 Et Dieu vous a donné le désir ce soir de devenir un chrétien. Ne Le rejetez pas.
260 Pianiste, organiste : Ne Le rejetez pas, s’il vous plaît. Très bien, pendant que vous prenez votre décision.
Ne Le rejetez pas,
Ne Le rejetez pas,
Il est revenu à votre coeur,
Malgré que vous, vous étiez égaré.
[Frère Branham prie doucement.–N.D.E.]... en ce jour éternel.
Ne rejetez pas le Sauveur de votre coeur ;
Ne Le rejetez pas.
Oh! Combien vous aimeriez L’entendre dire : «C’est bien.» N’aimeriez-vous pas vous lever maintenant pour dire : «J’accepte Christ?»
261 Qu’en est-il de cela, soeur? Croyez-vous qu’Il pardonne votre péché, vous là debout? Tout le monde, avec la tête inclinée. Nous allons terminer dans un instant.
262 Acceptez-Le maintenant. Jésus-Christ frappe à votre coeur. N’aimeriez-vous pas vous lever pour dire : «J’accepte Christ maintenant comme mon Sauveur personnel?» Ne voudriez-vous vous lever pour un mot de prière? Qu’en est-il de cela, jeune homme là dans l’assistance? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Qu’en est-il de vous là derrière, au fond, qui avez levé la main, jeune fille? Ne voudriez-vous pas vous lever maintenant?
263 Vous aurez besoin de Lui, pour qu’Il plaide votre cause en ce Jour éternel. Ne rejetez pas le Sauveur de votre coeur ;Ne Le rejetez pas.
264 Pendant que nous chantons encore ce choeur, je me demande si ceux qui sont debout aimeraient s’avancer ici, me permettre de leur serrer la main et de prier avec eux, juste ici, à l’autel. Voudriez-vous venir? Les autres parmi vous n’aimeraient-ils pas venir? Qu’en est-il de vous qui avez levé la main là derrière, ne voudriez-vous pas venir ici? Descendez ici donc. Que Dieu vous bénisse, mari et femme, descendez ici juste une minute. Avancez ici. J’aimerais vous serrer la main, frère, et vous, soeur. Reviens à votre coeur... (Venez avec elle, frère)
Même si vous étiez égaré.
Oh! Combien vous aimeriez L’entendre plaider votre cause en ce... (N’aimeriez-vous pas venir?)
Ne rejetez pas le Sauveur de votre coeur,
Ne Le rejetez pas.
265 Maintenant, ami, pensez-y. Avant l’aube, votre âme peut être détachée de votre corps comme une dent qu’on arrache. Elle s’en ira là dans l’espace de l’éternité sans fin. En ce grand et redoutable Jour de l’Eternel, qui plaidera alors votre cause? Ne voudriez-vous pas venir? Le moins que vous puissiez faire en ce jour de résurrection, c’est venir et dire : «Seigneur Jésus, je crois en Toi.»
266 [Frère Branham continue à prier avec ceux qui sont à l’autel. Espace vide sur la bande–N.D.E]... prêcher, et entendre ces autres hommes prêcher. Dieu est ici pour confirmer, pour dire : «Je pose Mon sceau d’approbation sur Cela, que c’est la Vérité.» C’est Son Evangile. Croyez-vous maintenant de tout votre coeur?
267 Je me demande, pendant que nous faisons l’appel, s’il y a ici un rétrograde, qui aimerait dire : «Frère Branham, souviens-toi de moi maintenant même. Souviens-toi de moi. Je lève la main. Souviens-toi de moi dans la prière.» Regardez, un de ces jours, vous allez jeûner, faire face à Jésus-Christ. Que Dieu vous bénisse...