Jésus-Christ Est Le Même Hier, Aujourd’hui Et Eternellement
1 Bonsoir, mes amis. Oh ! la la ! Si ceci n’a pas l’air d’un retour à la maison une fois de plus ! J’ai vu un écriteau là dehors portant inscription: «Retour à la maison.» Et c’est exactement ce que je sens: un bon retour à la maison à l’ancienne mode. Je suis très content d’être ici ce soir pour servir ces quelques soirées parmi vous, au Nom de notre cher Bien-Aimé Seigneur Jésus-Christ.
Et ceci est quelque chose d’un peu inattendu pour moi. C’est subitement que je... Quelque Chose a simplement dit: «Eh bien, va visiter frère Reed et tous ces gens là-bas.» Eh bien, nous avons mis quelques livres dans une petite affaire, et Billy et moi, nous sommes directement venus ici. Ainsi, nous sommes très contents d’être ici.
Je pense que le tabernacle a un peu changé d’aspect par rapport à ce qu’il était autrefois. C’est un peu... On me dit que l’extérieur a toujours meilleur aspect. Ainsi, je... Ou plutôt, cela a beaucoup changé par rapport à l’intérieur. La dernière fois que j’étais ici, je pense que nous avions des lucarnes par là. Et les gens étaient montés au-dessus, ils regardaient au travers des lucarnes, quand nous–nous tenions la réunion. Ainsi, eh bien, c’est vraiment, vraiment magnifique.
Bon, Il a été vraiment bon envers nous. Je sais qu’Il a été bon envers vous. Il a été bon envers moi. Et c’est un grand privilège d’être de retour pour revoir frère et soeur Reed. Je lui disais qu’il n’avait pas du tout changé. Je... Il est toujours tout aussi potelé qu’autrefois. Et je... Et...
2 Il a dit qu’il a reçu un nouveau prédicateur chez eux. Je pense que c’est vrai, n’est-ce pas, soeur Reed? Et–et alors, il... je pense qu’il sait quoi faire la nuit dans ces espaces de chambres à coucher, les parcourant comme des enfants. On se familiarise aussitôt avec cela, avec ça, on en prend conscience. J’en ai eu quatre cas, je suis donc un vétéran là. Voyez?
Mais c’est certainement bien de se tenir encore à cette chaire. Dites donc, j’espère que ceci n’est pas radiodiffusé, n’est-ce pas? Vous savez, quand je viens ici parmi vous, ici dans l’Arkansas, j’ai bien l’impression, je me sens simplement chez moi. C’est vrai.
Et partout où je suis allé, n’importe où aux Etats-Unis, j’ai toujours trouvé des habitants de l’Arkansas. Partout où je suis allé, j’ai trouvé des originaires de l’Arkansas. Je–j’ai tenu très peu de réunions... Quand je demandais: «Combien ici viennent de l’Arkansas?» Voyez? Partout. Eh bien, s’il y a là des gens de l’Arkansas, c’est que nous allons avoir une vraie réunion. Ils croient donc réellement. C’est vrai. Je–je ne dis donc rien contre vous ici, non originaires de l’Arkansas. Mais on trouve... Voici une seule chose que je trouve chez les gens ici, ils ne cherchent simplement pas à comprendre, à tout examiner à ce sujet, toutes les techniques sur comment Dieu peut rétablir un homme. Ils croient simplement cela, ils vont de l’avant et sont guéris. Donc, ce–c’est juste ainsi que Dieu veut que nous procédions.
Nous ne pouvons jamais comprendre cela. Vous ne pouvez pas comprendre Dieu ; il vous faut simplement croire Dieu, n’est-ce pas vrai? Il y avait deux arbres dans le jardin d’Eden, l’un d’eux, c’était la connaissance, et l’autre, c’était la Vie. Et quand l’homme s’est éloigné de l’Arbre de la Vie pour manger de l’arbre de la connaissance, il a toujours cherché à comprendre des choses depuis lors. Il ne s’est encore jamais remis en chemin. Nous ferions donc tout aussi mieux de retourner à l’Arbre de la Vie et de croire simplement. Est-ce vrai?
3 Et pensez-y ! A la toute première bouchée qu’il a prise, il s’est détruit... il a détruit la communion qu’il avait avec Dieu. Et chaque fois qu’il prend une bouchée de cela, il se détruit. Il prend une bouchée de la poudre à canon, il tue son compagnon. Il prend une bouchée d’une automobile, il tue plus de gens que toutes les guerres. Et maintenant, il s’est fabriqué une bombe à hydrogène. Je me demande ce qu’il va en faire. Mais chaque fois qu’il prend une bouchée de l’arbre de la connaissance, il se sépare de Dieu, et de...
On ne connaît pas Dieu par la connaissance ; on connaît Dieu par la foi. Nous croyons en Dieu par la foi. Oh ! Que c’est merveilleux ! Et j’espère que ces quelques soirées que je passerai ici parmi vous s’avéreront une grande bénédiction pour nous tous.
Maintenant, nous sommes tous des gens de la maison. Et nous aimerions simplement... Nous aimons le Seigneur, j’en suis sûr. Et si vous L’aimez toujours comme vous L’aimiez la dernière fois que j’étais ici, vous êtes assurément amoureux du Seigneur alors.
Je me rappelle, je parcourais les rues, et il y avait des gens avec leurs enfants, étendus sous des camions de coton et autres, et il pleuvait. Je n’oublie jamais cela, partout où je vais, il n’y a pas une–une semaine de mon temps qui soit passée sans que je me souvienne de cette pauvre jeune fille de couleur là derrière, au fond de ce terrain, où elle avait recouvré la vue ce soir-là. Quand j’étais sorti prier pour cette femme qui était dans l’ambulance, elle est venue ici à Blysville, ou quelque part, elle a témoigné il n’y a pas longtemps, et elle est allée en Californie, quelque part, et elle a témoigné de sa guérison.
Et puis, là derrière, quand cette jeune fille de couleur avait saisi le revers de mon manteau, elle ne voulait pas me laisser aller, là derrière ; je n’oublierai jamais cela tant que je serai en vie. Beaucoup d’eaux ont coulé sous le pont depuis notre dernière rencontre, il y a de cela sept ans, exactement, cette année-ci, quand j’avais commencé à prier pour les malades. Le Seigneur a été très bon. J’ai pratiquement eu un demi-million de conversions depuis lors. Et le Seigneur a beaucoup béni ; maintenant, je suis sur le point de repartir en Afrique, en Inde, en Palestine, et jusque... dans divers pays en Europe, car je crois que le temps est proche. Je crois que notre Seigneur fait des choses très vite.
Récemment en Afrique, où nous avons tenu l’une des plus grandes de nos campagnes, il y avait cent mille personnes là-bas, et trente mille convertis un après-midi. Trente mille du coup. Et dans ces... certains de ces vrais païens ont brisé leurs idoles d’argile par terre en recevant le Seigneur Jésus comme leur Sauveur personnel.
4 J’ai dit: «Maintenant, n’attendez pas qu’un missionnaire vienne. Prenez ce même Message et allez vers les tribus, là où l’homme blanc ne peut même pas aller.» Et j’ai reçu un message là derrière, d’une tribu... Il y a environ un an, après que je... pratiquement un an après que j’ai quitté, ils ont reçu sept camions, de grands camions, pleins de montres, des armes à feu, et tout, que ces indigènes avaient volés, ils restituaient cela ; ils n’en voulaient plus ; rien à faire avec le vol ou n’importe quoi de faux. Et l’un d’eux... l’un des hommes qui étaient allés là, la veille, c’était un païen, et le lendemain, il est allé là, et il a baptisé à peu près mille personnes en une semaine, baptisant ses amis indigènes, mille en une semaine, en Jésus-Christ.
Oh ! la la ! C’est ce qui se passe. N’attendez pas d’instruire un missionnaire pour qu’il y aille. Laissez l’homme amener le Message à son propre peuple. Car Dieu fait un travail rapide. La fin est proche. Et je crois cela de tout mon coeur.
Maintenant, pendant que nous sommes ici, juste un petit groupe ensemble, ainsi nous... Il est... J’ai prêché à des groupes plus importants, évidemment, mais je ne me suis jamais senti plus à l’aise que je me sens ce soir même. Je me sens bien, c’est comme si j’étais bien chez moi. Ainsi donc, maintenant, nous aimerions prendre ces quelques soirées et les remplir simplement de prière, de foi, et croire Dieu pour que l’impossible se produise.
Et maintenant, c’est un peu... Ceci est nouveau pour moi ce soir. Notre équipe s’est un peu divisée. Frère Bosworth est là à Durban, en Afrique, en train d’organiser des réunions, rassemblant les gens. C’est l’un des organisateurs. Frère Baxter est en Colombie-Britannique, à Vancouver, chez lui, pour avoir un visa pour l’Amérique, afin de devenir un citoyen ici. Et nous sommes simplement dispersés. Frère Sharrit, l’homme d’affaires, est là à Phoenix. Alors, frère Reed m’a appelé l’autre soir, et le Seigneur m’a dit de descendre à Jonesboro. Me voici donc... Billy et moi, nous sommes ici. Eh bien, me voici, je ne sais où il est. Il... De toutes les façons, il est ici, il est censé être quelque part ici.
Nous sommes donc content d’être ici, et nous aimerions que vous tous, vous joigniez votre foi à la nôtre maintenant, et nous allons servir le Seigneur au mieux de notre connaissance. Amenez vos malades et les affligés, et prions tous ensemble pour eux, que le Seigneur Jésus les bénisse. Est-ce que j’utilise le mauvais micro ici, Frère Reed? Si c’est celui-ci, d’accord.
5 Maintenant, je pense que pendant les quelques soirées, ou au moins ce soir, ça serait une bonne chose pour nous de parler juste un peu avant que les–les foules atteignent un niveau où il y aura un peu une pression et on sera bondé. Et alors, nous parlerons pendant quelques soirées, juste au sujet de la Bible ainsi que du Seigneur Jésus, et nous prierons pour quelques malades. Et puis, ce petit groupe, eh bien, quand les autres commenceront à venir, s’ils viennent, alors vous pourrez commencer à dire aux autres ce qui se passe et à le leur expliquer. Et certaines choses qui leur semblent mystérieuses, vous saurez alors comment en parler. Est-ce vrai? Et alors, je pense que ça serait très bien.
Eh bien, Billy et moi avons mis quelques livres dans le coffre de notre véhicule. Frère Reed vous en parlera. Ce sont des livres qui ont été écrits sur nos campagnes. L’un d’eux, c’est sur les campagnes en Afrique ; l’autre est intitulé: Un homme envoyé de Dieu.
Ils ne sont pas à moi, je les reçois des autres personnes qui les ont écrits. Nous ne sommes pas venus ici pour vendre des livres, là. Nous sommes juste venus prêcher l’Evangile et prier pour les malades. Mais nous avons avec nous des livres, et si frère Reed veut bien vous dire comment vous en procurer. Et si vous voulez en avoir un, eh bien, ça pourrait... je suis... Si je ne pensais pas que cela valait la peine, je suis sûr que je ne chercherais pas... je ne les achèterais même pas pour commencer. Mais je sais qu’ils sont d’une grande assistance. Ils stimulent la foi. Oh ! la la ! Ainsi donc, frère Reed vous dira un peu plus tard comment vous en procurer.
6 La dernière fois que j’étais ici au tabernacle pour prier pour les malades, je me rappelle, j’avais fait une déclaration qu’il arriverait un temps où le Saint-Esprit... Vous rappelez-vous que je prenais les gens par la main et que je leur tenais la main? Et j’attendais juste un peu pour voir ce qu’Il allait dire, découvrir ce qui clochait chez les gens. Vous vous rappelez quand cela se passait... Combien étaient ici aux réunions de l’époque? Eh bien, oh ! la la ! certains des anciens ici. Vous rappelez-vous ce qu’Il m’avait dit, avant de commencer?
«Eh bien, si tu es sincère, il arrivera que tu connaîtras même les secrets du coeur des gens.» Vous rappelez-vous cela? Vous rappelez-vous cela? Eh bien, Dieu ne dit pas des faussetés. Il dit toujours la vérité. Et cela... Nous aimerions croire Dieu de tout notre coeur.
Je me rappelle un matin, j’étais sorti d’une chambre, je me suis tenu là et je regardais soeur Reed. Je réfléchissais un matin, en sortant de la chambre, j’étais très fatigué, dans leur petite maison en stucs où ils habitaient par ici. Elle est allée au piano et elle s’est mise à jouer pour moi. Et je me rappelle, je suis rentré, et nous étions en train de prier là, et le Seigneur m’a parlé, disant ceci: «Il naîtra un garçon dans leur maison.» Et quand j’ai appris cela, j’étais... je pense que j’étais dans une des îles ou ailleurs. Mais quelqu’un m’a parlé, ma femme, ou l’un d’eux, il a dit: «Je viens de recevoir une carte de la part de frère Reed.» Il a écrit: «Ce petit garçon est là.» J’étais donc très content d’apprendre cela. Merci, Seigneur.
7 Oh ! Il a fait infiniment, abondamment au-delà de tout ce que nous pouvons faire ou penser. Je L’aime de tout mon coeur.
Est-ce la même chaire, Frère Reed? Je ne pense pas que ce soit le cas, n’est-ce pas? Je me rappelle, je m’agenouillais juste quelque part ici, là où les gens... Et je disais: «Je vais prier pour tout celui qui passe.» Je suis resté là soir après soir, après soir. J’avais une nouvelle paire de chaussures, je suis rentré à la maison avec des bouts relevés, comme cela, à force de m’agenouiller ; je priais tellement que les bouts s’étaient directement retournés comme ceci. Et je... Oh ! la la ! Tôt le matin, je continuais toujours à prier ici pour les malades. Et on m’apportait le jus d’orange, ou quelque chose comme cela, je m’éclipsais derrière la chaire, ici, je buvais cela, je rentrais dans la ligne de prière, et je reprenais. Eh bien, je L’aime toujours autant ce soir. Il est plus doux qu’autrefois (Amen.), car je Le connais mieux maintenant. Et Il... Je... Il s’est manifesté à plusieurs reprises. Et, amis chrétiens, si je me mettais ici pour essayer de vous raconter la moitié de ce qu’Il a fait depuis lors, savez-vous quel temps ça prendrait? Jusqu’au mois prochain, à pareille heure, nous serons toujours ici en train de raconter ce qu’Il a fait, des choses merveilleuses, incomparables.
Ceci m’a toujours semblé comme un... le lieu d’espoir pour moi, ici même à ce vieux et béni Bible Hour Tabernacle. On dirait que c’est ici même que cela avait commencé, d’une façon ou d’une autre. Le petit... Quel était ce journal-là? Sun? [Un frère parle à frère Branham.–N.D.E.] Sun? Oui. Arkansas Sun, ou Jonesboro Sun. Ce petit journal avait publié certains articles, très bien rédigés. Et ça a été transmis à–à Associated Press, dont ils sont membres, et ça a parcouru le pays. Mon épouse et moi répondions à tous les courriers, vous savez, et nous en avions tout un panier, il y a quelques jours, c’était plein de courriers. Eh bien, nous n’arrivions donc pas à terminer. Alors, nous avons dû simplement commencer... ouvrir un petit bureau. Depuis lors, eh bien, nous avons environ quinze bureaux de ce genre à travers le monde: en Suède, en Finlande, en Allemagne, en Afrique, en Norvège, en Belgique, en France, deux au Canada.
Cela montre donc simplement que la grande oeuvre de notre Seigneur se répand partout, n’est-ce pas? Et Il est toujours le Tendre Seigneur Jésus.
8 Maintenant, nous aimerions parler de Lui juste un petit moment, alors que nous continuons, un peu plus tard. Je n’aimerais pas vous retenir trop longtemps ; en effet, c’est... je m’imagine que votre coton, vous le labourez, ou vous le plantez, ou quelque chose comme cela donc. Donc, nous ouvrons simplement la Parole ici, et examinons Cela juste quelques instants. Mais avant...
Maintenant, nous pouvons tourner les pages, mais nous ne pouvons pas ouvrir la Parole. Rappelez-vous, Jean avait vu là la Parole, et Quelqu’Un assis sur le Trône. Et personne n’était digne de prendre le Livre, d’En rompre les Sceaux, ni même de Le regarder. Est-ce vrai? Et un Agneau immolé depuis la fondation du monde vint et prit le Livre de la main droite de Celui qui était assis sur le Trône. Et Il était digne, Celui-là seul qui pouvait ouvrir le Livre et En rompre les Sceaux. Parlons-Lui donc et demandons-Lui de bien vouloir ouvrir Cela pour nous ce soir, alors que nous inclinons la tête.
Notre Précieux Père céleste, nous venons à Toi tout aussi humblement que nous savons venir. C’est Toi Seul qui peux prendre cette Parole, et c’est Toi Seul qui es digne d’ouvrir la Parole, Toi l’Agneau immolé depuis la fondation de monde. Ô Agneau de Dieu, viens parmi nous ce soir dans la puissance de Ta résurrection. Donne-nous la foi de l’Enlèvement ce soir. Donne-nous une grande foi, un grand amour, une joie ineffable et pleine de gloire.
Et maintenant, Père, nous Te remercions de l’occasion que nous avons de revenir dans ce vieux et béni Bible Hour Tabernacle, auprès de frère et soeur Reed, ainsi que de tous Tes aimables saints. Nous Te remercions pour la grâce qui nous a gardés (Oh !) dans les épreuves, les chagrins, les temps de secousse, dans les ombres, dans les brises froides ; mais nous voici assemblés ce soir, sept ans après, aimant toujours Jésus. Nous Te remercions bien, Père, pour la grâce qui nous a gardés. Et elle nous a amenés sains et saufs jusque-là. Elle nous gardera jusqu’à la fin. Nous sommes disposés à nous y fier pour la suite.
9 Maintenant, nous nous consacrons à Toi ce soir, en tant que Tes serviteurs, prêts pour le service. Et, ô Dieu, donne-nous une effusion du Saint-Esprit ici sur ce terrain une fois de plus, dans cette ville. Que les anges de Dieu descendent dans cette ville, et dans celles environnantes, et à travers le pays ; qu’ils visitent des foyers, qu’ils réveillent les gens. Accorde-le, Seigneur. Qu’il se déclenche un réveil à l’ancienne mode, Seigneur, qui continuera simplement sans cesse, sans cesse et sans cesse. Révolutionne chaque vie. Bénis chaque croyant, Seigneur. Et puissions-nous serrer un peu plus fermement le harnais, car nous voyons que nous nous approchons de la fin.
On est vieux de sept ans, Seigneur. Et la dernière fois, je suppose, que j’étais ici, ou du moins la première fois... Et un jour, je–je dois en arriver au bout du chemin. Je T’ai demandé depuis longtemps, Seigneur, que quand j’arriverai Là, ce matin-là, et que le brouillard approchera, je–je n’aimerais pas avoir des ennuis à la rivière. J’aimerais traverser. J’aimerais tout arranger maintenant, de sorte qu’il n’y aura pas d’ennuis là-bas. Il y aura une grande foule de gens assemblés là ce jour-là. Puissions-nous tous faire l’inventaire maintenant. Et maintenant, Père, quand j’aurai prêché mon dernier sermon, que j’aurai prié pour la dernière personne malade, si Tu tardes, je serai peut-être un vieil homme tremblotant, debout, appuyé sur une canne, comme s’éteignent la plupart des Branham.
Mes amis, la plupart d’entre eux ont déjà traversé, et je sens venir le nuage de l’autre côté ; j’ai entamé ma dernière colline, ma dernière bataille. J’aimerais ôter mon casque, le déposer sur le rivage, rengainer la vieille Epée ici, la Parole de Dieu, dans le fourreau de l’éternité, lever les mains et crier: «Père !» Lance alors le bateau de sauvetage au large, Seigneur. J’aimerais traverser.
Aide-moi maintenant, Seigneur, pendant que la bataille est en cours. Aide-moi à être fidèle, à me tenir au poste du devoir. Bénis frère Reed, soeur Reed, tous ceux qui sont ici à l’église, les malades et les affligés, à travers le pays, ici même, Seigneur. Non pas parce que Ton serviteur est ici, mais parce que Ton Fils est ici, le Seigneur Jésus. Que Sa Présence amène les gens, et que beaucoup de grands signes et prodiges s’accomplissent. Quand les réunions seront terminées, et que le... et nous prions que le réveil continue, alors nous inclinerons la tête dans l’humilité, vers la poussière de la terre d’où nous avons été tirés, nous Te louerons pour toutes choses, car nous le demandons au Nom de Son Bien-Aimé, Jésus-Christ. Amen.
10 J’aimerais lire juste quelques Paroles ici, faire quelques commentaires et... Je dépose ma montre ici pour un peu garder... Je n’aimerais pas vous garder trop longtemps. Chez nous, il est un peu plus tard que ça. Nous avons une autre heure.
Maintenant, au chapitre 4 de Saint Jean, je souhaiterais lire juste quelques versets à partir du verset 14. Peut-être quelques versets dans Saint Jean 4, à partir de 14, c’est la conversation de Jésus avec la femme au puits.
Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.
Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.
La femme répondit: Je n’ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n’ai point de mari.
Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.
11 Et puis, dans Saint Jean, chapitre 5, à partir du verset 19:
Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.
Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui montrera des oeuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement.
Et maintenant, dans Hébreux 13. 8, il est dit:
Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.
Que Dieu ajoute Ses bénédictions à Sa Parole. J’aimerais juste ce soir, comme notre thème, notre sujet, notre coeur, et tout ce que nous avons, et tout ce pour quoi nous vivons, c’est Jésus-Christ, j’aimerais parler un peu de Lui, de Son caractère, et de ce qu’Il était. Les Ecritures...
Récemment, quelqu’un disait: «Révérend Branham, pourquoi enseignez-vous la guérison divine?» J’enseigne la guérison divine parce que je crois à la guérison divine. Je crois qu’elle est dans la Parole de Dieu. Et je–je crois que je peux de façon sensée et raisonnable prouver cela par les Ecritures. Et vous serez surpris d’apprendre les attaques que j’ai eues pendant des années, et tout, de la part des sorciers, du bouddhisme, à travers le monde, toutes sortes de religions, de cultes, de démons et tout. Mais, amis, avec l’aide de Dieu, je n’en ai jamais vu un s’élever jusqu’à présent sans être vaincu, là même où... pendant que cela se passait, car la Parole de Dieu vaincra en tout temps.
La raison pour laquelle je veux que vous lisiez le livre, un exemple, avec leur... Chacun d’eux est digne de foi, tout est digne de foi. Vous pouvez vérifier cela.
Je n’ai jamais été effrayé jusque-là car, tant que je sais que Dieu m’a commissionné et m’a envoyé prier pour les malades, Dieu est tenu de prendre soin de moi pendant que je suis là en train de prier pour les malades. Et Il le fera.
Eh bien, je–je n’ai jamais prétendu être un quelconque guérisseur divin. Eh bien, je–je ne le suis pas, amis. Il n’existe pas de guérisseurs divins. Même Jésus-Christ ne se disait pas un guérisseur divin. Il disait: «C’est Mon Père qui demeure en Moi qui fait les oeuvres. Moi, Je ne fais rien. C’est Lui.»
Donc, un homme qui prétendrait être un guérisseur divin serait juste, eh bien, serait juste en train de séduire. Et tout ce que cet homme peut faire, dire que, eh bien, qu’il peut faire autre chose que désigner Christ pour vous aider, cet homme-là ne serait pas honnête. Il y a...
12 La guérison divine réside au Calvaire. Tout ce que vous pouvez faire, c’est montrer le Calvaire. Et c’est là que réside votre salut. Vous n’avez pas été sauvé il y a cinq ans, il y a dix ans, ou il y a vingt ans, ou il y a longtemps. Vous n’avez pas été sauvé à ce moment-là. Voyez? Vous avez été sauvé il y a mille neuf cents ans. Quand Jésus mourut au Calvaire, Il ôta les péchés du monde. Vous avez simplement accepté votre salut il y a autant d’années. Mais tout ce que Dieu peut faire, et pour la maladie et pour le péché, a déjà été acquis au Calvaire. Tout ce qu’un prédicateur peut faire, c’est vous montrer là où... ce que Dieu a déjà fait pour vous en Christ. Comprenez-vous cela?
Un homme peut venir à l’autel ; il peut prier toute la nuit. Il peut crier, il peut implorer, il peut supplier, il peut parcourir les lieux, faire des restitutions, mais tant qu’il ne croira pas et qu’il n’acceptera pas, il restera toujours un pécheur. En effet, Hébreux 3 dit: «Jésus-Christ est le Souverain Sacrificateur de notre confession» ; la profession, cela se traduit aussi par la confession. Il est le Souverain Sacrificateur de notre confession. Par conséquent, Il ne peut rien faire pour nous avant que nous confessions premièrement qu’Il a fait cela. Et alors, Il se met à l’oeuvre en tant que Souverain Sacrificateur, pour confirmer ce que nous professons qu’Il a déjà fait. Ce que... Et Il accomplira tout ce qu’Il a inclus dans Son expiation. Et là, Il était «blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui ; c’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris.»
Non pas que nous serons, ou que nous devrions l’être, mais nous avons été (au passé) déjà guéris. Dieu a fait cela jadis au Calvaire, et tout ce que nous faisons, c’est simplement tendre la main et recevoir cela par la foi, croire cela et le confesser.
13 Et maintenant, votre pasteur ici peut vous montrer le Calvaire ; c’est tout ce qu’il peut faire. Or, Dieu, après les pasteurs, Il a placé dans l’Eglise différents dons, et des signes, ils oeuvrent, des dons qu’Il peut montrer aux gens par différentes voies. Mais Il n’y a rien dans l’individu qui puisse guérir un autre. Il n’y a rien en moi ; il n’y a rien en un autre homme.
Maintenant, j’aimerais vous faire remarquer que je crois que Dieu est tout aussi tangible dans cette salle ce soir que l’est la lumière sur mes mains. Croyez-vous cela? Maintenant, remarquez ; recevez premièrement le fondement fondamental, que la guérison divine est en Christ. Et Il est tout aussi présent et près de vous que l’est la lumière qui brille sur vous maintenant. C’est le... Il est infini. Il–Il existe aux siècles des siècles. Il connaissait le commencement ; Il... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]
Maintenant, oh ! comme le diable combat cette merveilleuse vérité de la guérison divine, et il... cela. L’un des... Un jour, l’Eglise se réveillera au fait et se rendra compte que le plus Grand même, les plus grandes choses qu’ils avaient, les plus grandes bénédictions en dehors du salut, ils ont rejeté cela. Plusieurs fois, j’ai trouvé des païens là en Afrique, les missionnaires leur ont dit: «Les jours des miracles sont passés.» Alors, le pauvre homme va çà et là, portant des idoles en argile, cherchant à trouver la guérison par des idoles en argile ; en effet, ils savent que leurs pères... Dieu, fermant les yeux sur leur ignorance, les avait guéris par la foi au Dieu de leurs idoles en argile. Mais la–la théologie des prédicateurs aujourd’hui, et des églises et autres qui nient cette puissance-là de Dieu, pour guérir...
14 Maintenant, remarquez, ami. Un jour, disons, par exemple, les lampes électriques. Il y eut un temps où un homme conçut cela. Si on avait dit à quelqu’un, il y a cinq cents ans, qu’il y aurait une lampe électrique comme cela, ce dernier aurait dit que cette personne-là était folle. Mais il y eut un homme, à un moment, qui au fond de son coeur a cru qu’il y avait... qu’il pouvait saisir cette électricité, et il a pris un cerf-volant et une clé, et il–il a attrapé cela au ciel. Et quand il... cela est descendu le long du fil, ou le... et ça a atteint la bouteille, il l’a arrêté. Il s’est mis à crier: «Je l’ai trouvé. Je l’ai trouvé.» Il avait cela, mais il ne savait pas ce qu’il avait.
C’est ça l’église, le problème de l’église aujourd’hui. Ils ont quelque chose, mais ils ne savent pas ce qu’ils ont.
Eh bien, tant qu’il avait cela, il pouvait se réjouir et dire: «Je–je sais que c’est ici. Je sens cela. Je sais que je l’ai trouvé. Cela est ici dedans.» Mais qu’avait-il? Il ne faisait rien avec cela.
Eh bien, puis, Thomas Edison est venu après Benjamin Franklin, et Thomas Edison est venu, et il a dit qu’il pouvait produire la lumière avec cela. Il y avait en lui quelque chose qui lui disait qu’il pouvait produire la lumière et aider l’humanité. Et–et alors, il s’est mis à son bureau, avec des dizaines de milliers de câbles, cherchant à faire passer ce courant électrique dans ces câbles. Et il–il l’a fait sans cesse, et sans cesse, sans se fatiguer pendant des heures, des nuits, et des gens le taxaient de fou et tout. Mais il y avait en lui quelque chose qui lui disait que l’électricité produirait la lumière.
15 Et tant qu’il y a à l’intérieur quelque chose qui vous dit que cela se fera, il doit y avoir quelque chose là pour répondre à ça: la profondeur appelle la profondeur.
Comme je l’ai souvent dit: Avant qu’il y ait une nageoire sur le dos d’un poisson, il y avait premièrement de l’eau où le poisson pouvait nager, sinon il n’y aurait pas eu cette nageoire-là.» S’il y a une profondeur ici à l’intérieur qui appelle, il doit y avoir une profondeur pour répondre à cela.
C’est ici que, tout au début de mon ministère, je lisais quelque chose, qu’un petit garçon mangeait les gommes de crayon, ainsi que la–la pédale d’une bicyclette. Quand on a amené le petit garçon pour les examens, on a découvert que son petit corps avait besoin de soufre, et on trouve le soufre dans le caoutchouc. Le corps de l’enfant tire son origine de la terre, où il y a du soufre. Et s’il y a quelque chose ici à l’intérieur qui réclame le soufre, il doit d’abord y avoir du soufre ici à l’extérieur pour répondre à cet appel, sinon il n’y aurait pas eu ici des réclamations du soufre.
16 Et s’il y a une profondeur ici à l’intérieur qui appelle la profondeur, comme David l’a dit, il doit y avoir une profondeur quelque part là dehors pour répondre à cela. Et tant que votre coeur réclame davantage de Dieu, il doit y avoir davantage de Dieu à trouver. S’il y a un appel ici à l’intérieur, croyant dans la guérison divine, il doit y avoir une fontaine ouverte quelque part. Avant qu’il puisse y avoir une création, il a dû y avoir un Créateur pour créer cette création-là. Est-ce vrai? Et une fois que cette création est ici à l’intérieur, Dieu crée ce soir une soif dans votre coeur, qui vous fait croire que vous pouvez être guéri par Dieu ; et tant qu’elle est à l’intérieur, Dieu le Créateur a mis cela là-dedans, il doit y avoir une fontaine ouverte de la guérison quelque part pour vous. Voyez-vous ce que je veux dire?
Et Franklin, ou plutôt Edison, il a essayé câble après câble et, finalement, il a trouvé le câble qui produirait la lumière. Cela devait être là. Si quelque chose en lui lui disait que cela était là, cela devait être là. C’est ainsi que nous avons des lumières électriques ce soir.
Et, amis, pendant vingt ans, depuis que je suis chrétien, je crois que Dieu existe tout aussi réellement que la lumière est sur ma main. Et il y a la puissance de Dieu dans cette salle ce soir pour guérir chaque personne malade ici présente, ouvrir chaque oeil aveugle, déboucher chaque oreille sourde, faire sauter chaque boiteux comme un cerf, sauver chaque pécheur, sanctifier et remplir chaque croyant du Saint-Esprit. Il est ici, tout aussi réel que possible. Eh bien, si seulement vous arrivez à trouver le câble qui fait passer le courant vers vous !
Pendant les vingt ans de recherche sur la Bible, parlant avec l’Ange du Seigneur, et beaucoup de choses, j’ai constaté qu’il y a deux choses: C’est l’amour et la foi. Si vous aimez Dieu, d’un amour pur et sans mélange, vous devez avoir foi en Lui, cela accompagnera chaque fois la foi. Et quand l’amour et la foi se marient, demandez ce que vous voudrez, et vous le recevrez. C’est... Comme vous savez que votre Père céleste ne peut pas vous dire un mensonge, Il est Dieu. Il ne peut pas mentir. Et alors, quand vous croyez en Lui de tout votre coeur, et que vous croyez que ce que vous demandez, vous le demandez non pas dans un motif égoïste, mais vous avez un motif correct derrière cela, c’est que vous demandez pour la gloire de Dieu, et vous croyez sans l’ombre d’un doute que votre Père ne vous mentira pas, quelque chose va se produire, quand vous ôtez tous les graterons du chemin, et que vous regardez droit là au Calvaire, et vous croyez cela de tout votre coeur.
Eh bien, Jésus allait çà et là sur la terre faisant des oeuvres, faisant du bien. Eh bien, si nous nous mettions à chercher le Seigneur Jésus ce soir, combien aimeraient Le voir? Faites voir les mains. Dites donc, combien savent... Eh bien, vous tous, vous aimeriez Le voir, certainement.
17 Maintenant, découvrons ce que... avant de Le chercher ce soir, dans les Ecritures... Maintenant, avant de Le chercher, j’aimerais que vous gardiez ceci ici même, près de vous. Si vous allez chercher quelqu’un, il vous faudra avoir une certaine description générale de ce que vous cherchez. Est-ce vrai? Or, Jésus a promis qu’Il ferait... Ou la Bible déclare qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Est-ce vrai?
Eh bien alors, si... Croyez-vous que c’est vrai? Croyez-vous que cela est inspiré? Je crois que c’est inspiré. Ainsi donc, s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il doit donc être ici sur terre aujourd’hui, tout comme Il l’a déjà été et qu’Il le sera toujours. Est-ce vrai? Le même Jésus... Et maintenant, voyons ce qu’Il a dit.
«Voici, Je suis toujours avec vous, même jusqu’à la fin du monde.» Oh ! N’est-ce pas beau? «Même jusqu’à la fin du monde, Je serai avec vous.» Maintenant, suivez. «Encore un peu de temps (Je cite l’Ecriture), encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus. (Ce sont les incroyants.) Le monde ne Me verra plus. Mais vous, vous Me verrez (l’Eglise, les croyants), car Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.» Croyez-vous cela?
18 Eh bien, considérez-Le donc juste un instant. Où est-Il? Maintenant, Il va se présenter dans Son Eglise. «Je serai avec vous, même en vous.» Cela montre donc qu’Il sera présenté dans Son peuple. Est-ce vrai? Maintenant, voyons quel genre de Personne Il était. Eh bien, si nous voulons voir là où–où Il est présenté, découvrons quel genre de personne Il était et ce qu’Il avait fait. Examinons un peu Sa Vie et voyons ce qu’Il avait fait, et ensuite nous allons–nous allons découvrir s’Il est avec nous ou pas.
19 Eh bien, du temps de la Bible, Il ne s’est pas attribué un quelconque grand nom. Il était un Homme humble, mais cependant, un Homme qui pouvait vous parler, s’il le fallait. Vous savez ce qu’Il a dit à Hérode ; vous savez ce qu’Il a dit aux pharisiens. Il a noué ces cordes ensemble, Il les a fait sortir du temple par la frappe, Il les a taxés d’hypocrites, de serpents dans l’herbe et de tout le reste, Il a taxé Hérode d’un vieux renard et (Voyez?), mais cependant, Il était plein d’humilité, un Homme humble. Et Il allait çà et là faisant du bien à tout le monde à qui Il pouvait.
Maintenant, nous... je–j’ai Son image, ce que... dans mon esprit, ce à quoi Il ressemble. Eh bien, voyons-Le au commencement de Son ministère. Je peux Le voir allant çà et là, après qu’Il était devenu–devenu célèbre, Il allait là et s’est mis à prêcher la Bonne Nouvelle. Il prêchait depuis deux ou trois jours, et il y eut un homme du nom de–de Philippe qui vint et qui fut converti.
Et, oh ! Philippe pensait avoir trouvé la chose la plus glorieuse au monde. Il l’avait trouvée. Donc, il était tellement enthousiasmé qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’en parler à tout le monde. Alors, il est allé trouver son copain Nathanaël. Et il a dit: «Nathanaël, viens voir Qui j’ai trouvé, Jésus de Nazareth, le Fils de Joseph.»
20 Et suivez donc. Nathanaël, un loyal Hébreu, un vrai orthodoxe, a dit: «Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?»
Philippe a dit: «Viens, et vois.» Je peux donc voir Jésus debout, dans la ligne de prière, en train de prier pour les malades. Et tout d’un coup, vous savez, Nathanaël et Philippe s’approchèrent, marchant simplement. Et la chose suivante, vous savez, je–je pense que Philippe a peut-être laissé Nathanaël marcher devant.
Et quand Nathanaël s’est approché de Jésus, Jésus a levé les yeux vers lui et a dit: «Voici vraiment un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.» Oh ! la la ! Eh bien, aujourd’hui, je... si je disais la même chose, je dirais: «Voici un chrétien véritable, un homme honnête, un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.»
21 Eh bien, cela–cela a étonné le–l’adorateur hébreu. «Eh bien, a-t-il dit, Rabbi (ou Révérend, Maître, Docteur), eh bien, d’où me connais-Tu? Eh bien, Tu ne me connais pas. Tu ne m’as jamais vu. Comment me connais-Tu?»
«Eh bien, a-t-Il dit, avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.»
Eh bien, qu’est-ce que cela ferait mille neuf cent cinquante-trois ans après? Savez-vous de quel nom on taxe cela? De télépathie mentale, de lecture de pensées.
Les Hébreux, les Juifs orthodoxes disaient la même chose à l’époque. Ils disaient: «Oh ! Eh bien...» Ils ne pouvaient pas nier qu’Il connaissait les pensées des gens.
22 L’autre jour, quelqu’un a dit, il a dit: «Frère Branham, est-ce que vous dites que Jésus était un liseur de pensées?» Assurément. Il connaissait leurs pensées. Appelez cela comme vous voulez. Je ne veux pas dire l’une de ces choses ici, ceux qui sont ici, ou ce que le diable a imité là-bas, avec sa main tendue, lisant des cercles ou quelque chose comme cela. Ça, c’est du diable. Mais tout ce que le diable a, c’est une imitation de ce que Dieu a. Vous avez là-bas un hypocrite qui fait toutes sortes de vilaines choses, mais cependant, ils ont cela, cela a dû être imité de Dieu. N’est-ce pas vrai?
23 Maintenant, remarquez. Alors, la première chose, vous savez, quand Il l’a vu, Il l’a vu venir, cela a étonné l’homme. Eh bien, si vous remarquez bien, quelle chose étrange c’était, alors que tous ces Hébreux à l’époque, quand ils voyaient tous ces... Rappelez-vous, ces hommes loyaux, ces hommes célèbres, ces hommes saints, les érudits de la Bible, on ne pouvait pas pointer du doigt leur vie et dire qu’ils n’étaient pas saints. Ils observaient les commandements de Dieu tout aussi fidèlement que possible. Voyez? Ils étaient saints. Ils ne faisaient rien, jour et nuit, sinon manger, dormir et lire les Ecritures. Ils devaient naître dans une certaine lignée avant de devenir un sacrificateur, ou un docteur, des Lévites. Leurs arrière-arrière-arrière-arrière-grands-pères étaient des docteurs et autres. Ils se transmettaient des rouleaux, des lois, ils les étudiaient jour et nuit, mais ils ont manqué de reconnaître que c’était le Fils de Dieu. Et ce qui arriva en ce temps-là arrive de même aujourd’hui.
Et observez ces gens. Ils savaient qu’Il pouvait... Il savait ce que ces gens pensaient ; Il savait que ces gens étaient venus à Lui, ce qu’ils étaient... ce qu’ils faisaient. Il connaissait leur vie, Il savait ce qui clochait chez eux. Et ces derniers ne pouvaient pas nier cela. Et, finalement, peu après, au lieu de s’asseoir, chercher à éclaircir cela par les Ecritures, et voir que c’était le Fils de Dieu, ils ont dit: «Il est Béelzébul, le chef des diseurs de bonne aventure, le plus grand démon qui ait jamais vécu.» Est-ce vrai?
24 Mais aujourd’hui, vous voyez ce que les démons disaient ; les démons en retour disaient: «Nous savons qui Tu es, le Saint de Dieu.» Eh bien, qui avait raison, les prédicateurs ou les démons? C’étaient les démons.
Regardez Paul et Silas, là, quand ils descendaient la rue et que ces prédicateurs là-bas, des ministres, disaient: «Eh bien, ces hommes sont–sont des gens terribles.» Ils disaient: «Eh bien, ils bouleversent le monde ; ce sont–ce sont–ce sont–ce sont des hérétiques et autres.»
Et pendant qu’ils descendaient la rue, une petite diseuse de bonne aventure possédée des démons était assise dans la rue, elle a dit: «Ces hommes sont des hommes de Dieu qui nous annoncent la voie de la Vie.» Le démon était dans le vrai dans ce cas-là. Voyez? Mais eux, là, ont classé Jésus dans cette catégorie-là ; en effet, les deux esprits étaient proches ensemble. Ils ne s’arrêtaient pas pour penser et réfléchir sur les Ecritures ; ils mettaient tout cela dans un grand tas et rejetaient cela ; car Son enseignement était contraire à leurs théologies.
Remarquez, remarquez encore. Il était là, Il se tenait là, et Nathanaël était si étonné qu’il a dit: «D’où me connais-Tu?»
Il a dit: «Avant Philippe, devant toi.»
Eh bien, s’Il avait dit: «Attends donc et donne-moi quelques jours pour comprendre ceci et voir tout ce qu’il en est. J’irai demander à mon pasteur», ou «Je consulterai cela pour découvrir tout ce qu’il en est», probablement que l’histoire de Philippe ou de Nathanaël n’aurait pas été écrite telle qu’elle est écrite.
25 Mais il est tombé aux pieds de Jésus et a dit: «Rabbi, Tu–Tu es le Fils de Dieu, le Roi d’Israël.» Le coeur prêt, disposé, prêt à accepter cela: «Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Roi d’Israël.»
Aussi, comme nous avons lu ici ce soir, Il descendait à Jéricho ; il Lui fallait passer par la Samarie. Quel détour ! Jéricho est ici de ce côté-ci, et Samarie est là loin par ici, mais il Lui fallait passer par là. Je me demande pourquoi.
A onze heures, une prostituée est venue. Il avait renvoyé les disciples. Il savait qu’elle viendrait. Alors, Il avait renvoyé les disciples. Vers onze heures, elle est venue. Peut-être qu’elle était donc si mauvaise qu’elle ne voulait pas apparaître devant le public, toutes les autres avaient déjà puisé leur eau. Peut-être qu’elle était sortie toute la nuit, elle a dormi jusque onze heures. Je ne sais pas. Mais de toute façon, elle est arrivée là où Jésus était. Quand Jésus a vu la femme venir, Il a dit: «Apporte-Moi à boire.» Maintenant, suivez. Je vous décris ce Jésus. «Apporte-Moi à boire.»
Eh bien, elle a regardé çà et là et elle a vu qu’Il était un Juif, et elle, une Samaritaine ; elle a dit: «Il n’est pas de coutume que vous les Juifs, vous demandiez aux Samaritains pareille chose. Nous n’avons pas de relations.»
Il a dit: «Mais si tu connaissais Celui à qui tu parles, c’est toi qui M’aurais demandé à boire. Et Je t’aurais donné de l’eau que tu ne viendrais pas puiser ici.»
Que faisait-Il? Observez l’alternative qu’Il avait là. Il a dit: «Si tu venais Me demander à boire, Je te donnerais de l’Eau que tu ne viendrais pas puiser ici.»
Elle a dit: «Le puits est profond, et Tu n’as rien pour puiser.» Il a continué à lui parler. Que faisait-Il? Contacter son esprit. Elle L’a regardé de façon un peu étrange. Et Il a dit, Il est allé droit au but: «Va chercher ton mari.» C’était ça son problème.
Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»
Il a dit: «Tu en as eu cinq.»
Elle a répliqué, disant: «Je vois que Tu es Prophète.»
26 Et elle est entrée dans la ville en courant, elle a appelé des hommes, et elle a dit: «Venez voir un Homme qui m’a dit tout ce que j’aie jamais fait.» Ce n’est pas ce qu’Il avait fait. Il lui avait dit juste une seule chose qu’elle avait faite. Mais si Dieu avait pu Lui révéler une seule chose qu’elle avait faite, Il pouvait révéler tout ce qu’elle avait fait. Est-ce vrai?
Elle a dit: «Venez voir un Homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Christ?»
Et les hommes sont sortis ; Il est entré dans la ville, Il a parlé aux... un moment. Ils ont vu qu’Il était un peu différent. Son enseignement était différent de celui des autres hommes. Et ils ont dit: «Nous croyons maintenant que C’est Lui.»
Eh bien, remarquez encore, Il va là. Croyez-vous qu’Il était le Fils de Dieu, né d’une vierge, le Précieux Fils de Dieu, plein de compassion, plein de miséricorde? J’aimerais vous montrer Ses limites.
27 Maintenant, remarquez, juste un petit moment maintenant. Une fois, Il est passé à côté d’une piscine qu’on appelait en hébreu Béthesda. Dieu voulant, j’ai l’intention de passer par ce portique d’ici quelques semaines.
Eh bien, dans cette piscine-là, en y allant, un grand nombre d’impotents étaient couchés là, des estropiés, des infirmes, des aveugles, des paralytiques, attendant le mouvement de l’eau ; en effet, un ange descendait de temps en temps et agitait l’eau. Celui qui entrait le premier était guéri de sa maladie, quelle qu’elle fût.
Regardez, Jésus arrive là. Présentons cela sous forme d’une saynète juste un petit instant. Voici une femme, debout là, avec un petit enfant hydrocéphale, à peu près comme ça ; voici un pauvre papa souffrant de l’arthrite debout là, une vieille maman aveugle en train de crier. Et tout celui qui a déjà lu l’histoire de la Bible et l’histoire de Foxe, Le livre des Martyrs, et autres, sait... ainsi que les écrits de Josèphe, que ces gens se poignardaient même en cherchant à entrer le premier dans cette piscine-là ; le premier à y entrer était guéri de sa maladie, quelle qu’elle fût, au cas où il avait la foi. Certains d’entre eux s’en moquaient, disant: «Ce n’est qu’un vent qui tournoie autour du mur qui a agité l’eau.» Mais les gens croyaient que c’était un ange. Je crois que c’était un ange.
28 Et ils entraient dans la piscine. Dieu a toujours eu une source de guérison pour les gens, depuis que l’homme était tombé du péché, ou plutôt tombé dans le péché là-bas, et que la maladie était entrée dans le monde. Dieu a eu un moyen, un serpent d’airain, une perche, ou un prophète, ou quelque chose comme ça quelque part, auprès de qui les gens pouvaient aller pour être guéris. Là...
Alors, il y avait une grande agitation de la piscine, des eaux qui se mouvaient, étant agitées. Jésus passe donc à côté de cette assistance de gens. Le voici donc venir, Emmanuel même ; Dieu était en Christ, reconnaissant le monde à Lui-même. Voici Jéhovah Dieu, demeurant dans Son Fils Jésus-Christ, passant à côté de cette piscine d’eau. Et maintenant, croyez-vous qu’Il était plein d’amour? Croyez-vous qu’Il avait de la compassion des gens? Observez-Le dépasser ce vieux papa estropié là-bas, paralytique, en train de crier, implorant de l’assistance. Et Lui passe là à côté, Ses vêtements pleins de vertu ; Il est passé juste à côté de lui. Cette maman avec un enfant hydrocéphale, Il est passé juste à côté d’elle. Cette pauvre vieille mère se tenant là, aveugle, en train d’implorer la miséricorde, Il est passé juste à côté d’elle.
29 Il a poursuivi Son chemin au milieu du grand nombre de gens jusqu’à atteindre un homme couché sur un grabat (Amen. C’est exact.), couché sur un grabat. Et suivez maintenant, vous allez saisir le point capital. Et Jésus savait qu’il était dans cette situation-là depuis longtemps. S’Il avait compassion, pourquoi n’a-t-Il pas pris l’un de ces pauvres estropiés, boiteux, aveugles, paralytiques qui attendaient que l’eau soit agitée, alors qu’Il passait juste à côté de chacun d’eux, passant au milieu d’eux comme cela, étant plein d’amour, plein de compassion, dépassant chacun d’eux?
Je vous présente un tableau bien sombre du Messie là, n’est-ce pas? Attendez donc. Continuez à lire maintenant, dans Saint Jean 5, vous verrez pourquoi. On dirait que, puisqu’Il était plein d’amour, Il devait avoir la miséricorde. On dirait que, puisqu’Il avait la miséricorde, Il devait en guérir quelques-uns. C’est juste là que les critiqueurs de la guérison divine manquent de voir aujourd’hui, parce que leurs yeux sont aveugles à la Vérité de Dieu.
30 Ils disaient: «Qu’Il vienne ici guérir celui-ci. Qu’Il vienne ici.» Ils disent de même...?... Ils ont dit la même chose au sujet de notre Bien-Aimé Seigneur. Remarquez, Il a directement poursuivi Son chemin...?... jusqu’à atteindre cet homme qui était couché sur un grabat. On ne dit pas... Il est dit qu’il souffrait d’une indisposition depuis trente-huit ans. Eh bien, il avait une indisposition depuis qu’il était un enfant. C’était devenu chronique. Il souffrait peut-être de la prostatite, ou il–il avait peut-être l’une ou l’autre chose, c’était... Disons la prostatite, ou–ou quelque chose de ce genre. La tuberculose, c’était devenu chronique, cela n’allait pas le tuer ; il avait vécu avec ça pendant trente-huit ans, couché là sur un grabat. Et Jésus est allé auprès d’un seul homme, qui n’était pas estropié, aveugle, infirme, ni paralytique, mais Il est allé auprès de cet homme et a dit: «Veux-tu être guéri?» Est-ce vrai? Un sur des milliers «Veux-tu être guéri?»
Il a dit: «Je n’ai personne pour me jeter dans l’eau.»
Il a dit: «Prends ton lit et va dans ta maison.» Il a enroulé son grabat, il l’a mis sur le dos et s’en est allé.
31 Les Juifs l’ont trouvé et se sont mis à l’interroger. Ils ont eu Jésus et L’ont interrogé. Voici ce qu’Il a dit, Saint Jean 5.19: «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce qu’Il voit faire au Père, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père agit jusqu’à présent, le Fils aussi.» Est-ce vrai?
32 Il ne–ne faisait rien de Lui-même avant que le Père Lui ait montré en vision ce qui s’accomplissait. Ce sont Ses propres Paroles, Saint Jean 5.19: «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce qu’Il voit faire au Père, le Fils aussi le fait pareillement. Et Il vous montrera de plus grandes choses que celles-ci afin que vous soyez dans l’étonnement.» En d’autres termes, cet homme qui était guéri était diabétique, ou il souffrait de la prostatite, ou je ne sais pas ce que c’était...
Maintenant, observez, quand Il est allé chercher ce seul homme. Il avait eu une vision. Regardez-Le quand Lazare était mort. Comme Il savait que Lazare allait mourir, Il a quitté la ville. On L’a envoyé chercher, Il a fait encore un jour de voyage. On L’a encore envoyé chercher, Il a encore effectué un jour de voyage. Et puis, un jour, Il s’est arrêté, quand Il a su que la vision était sur le point de s’accomplir, Il a dit: «Eh bien, notre ami Lazare dort.»
Et les disciples Lui ont dit: «Il fait bien.»
Il a dit: «Il est mort. Et, à cause de vous, Je me réjouis de ce que Je n’étais pas là, mais Je vais le réveiller.» Amen ! Quoi? Dieu Lui avait montré ce qui allait arriver. Il Lui avait montré ce qui arriverait. «Je vais le réveiller.»
Quand Marthe est allée à Sa rencontre sur la route pendant qu’Il venait, elle a dit: «Si Tu eusses été ici, Seigneur, Tu... mon frère ne serait pas mort ; mais, maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu le fera.» Voyez? Jésus savait qu’Il allait réveiller Lazare, car Dieu le Lui avait déjà montré. Et Il ne faisait que ce que le Père Lui montrait de faire. Est-ce vrai? Ce sont Ses propres Paroles.
33 Eh bien, s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il opère de même dans Son Eglise aujourd’hui, comme Il le faisait hier, aujourd’hui et éternellement. Est-ce vrai? Il fait ce que le Père Lui montre.
Tous les prophètes d’autrefois, certains d’entre eux disaient... Considérez Elie, il a vécu jusque dans les quatre-vingts ans, je pense. Il n’a fait que quatre miracles ou huit, quelque chose comme cela, durant tout ce temps. Il n’a fait que...
Un homme m’a dit il n’y a pas longtemps, il a dit: «Eh bien, Frère Branham, si cette puissance revenait sur terre, elle parcourrait simplement les hôpitaux, relevant tout le monde.»
J’ai dit: «Cela a fait... Cela ne s’est jamais fait.»
Il a dit: «Qu’en est-il d’Elie lorsqu’il est monté là et a dit: ‘Montez ici, et prouvons-le, je vais vous montrer qui est Dieu’»? Il a dit: «Si nous avions ce même Dieu dans le monde aujourd’hui, faisant cela, a-t-il dit, le Dieu d’Elie descendrait.»
J’ai dit: «Oui. Si le Dieu d’Elie disait cela à Son prophète, il ferait la même chose.»
Il a dit: «Elie a-t-il fait cela pour vous?»
J’ai dit: «Non, il ne l’a jamais fait. Quand il a offert son sacrifice, qu’il a disposé son offrande en ordre et tout comme cela, il s’est écarté là et il a dit: ‘Seigneur, j’ai fait tout ceci selon Ton ordre (Amen !), Ton ordre ; ce que Tu as ordonné de faire, Seigneur, je le ferai.’»
34 Donc, Jésus dans Son Eglise aujourd’hui serait tout aussi impuissant que votre foi, et tout aussi puissant que votre foi. Il serait limité à tout ce que Dieu Lui dirait de faire, c’est cela qu’Il peut faire. Et si Jésus était ici ce soir, Il pourrait se tenir devant vous, ou vous pourriez vous tenir devant Lui, Il vous révélerait votre vie. Il pourrait savoir ce qui s’est passé. Il pourrait savoir ce que vous avez fait, ou le péché qui est dans votre vie, ou n’importe quoi qui cloche chez vous. Mais votre guérison devrait venir par Dieu. Est-ce vrai?
Or, Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il est dans Son Eglise aujourd’hui. Il met Son Eglise en ordre.
35 Tenez, il y a quelque temps, il y a quelques semaines, je parlais à frère Shepley, et aux autres qui sont assis ici, d’une petite dame qu’on avait dans l’Eglise méthodiste de New Albany. Le frère là-bas, nous avons grandi ensemble dans le Kentucky. Et j’étais prédicateur baptiste, et lui, un méthodiste. Et alors, il disait: «Billy, si seulement tu descends prendre une soirée dans ma petite église là...» Il avait un bâtiment là, et les gens se tenaient debout dans la rue. Il a dit: «Je ne te demanderai pas de prier pour quelqu’un.»
Et quand je suis monté à la chaire, il a dit: «Billy, puis–puis-je me rétracter là-dessus?» Il a dit: «J’ai l’une de mes monitrices de l’école de dimanche qui est assise ici, a-t-il dit. Elle souffre d’une maladie mentale.» Et il a dit: «J’ai passé un temps horrible avec elle, a-t-il dit. Mais, a-t-il dit, c’est une personne aimable.» Il a dit: «Elle est au bas des marches, impose-lui simplement la main.» Ce que j’ai fait, j’ai prié pour elle.
36 Quelques semaines après cela, je l’ai encore rencontrée, elle était dans le même état. Un jour, le Saint-Esprit est entré dans la pièce, j’ai dit à ma femme: «Il est ici maintenant.»
Elle a dit: «Puis-je appeler cette femme de New Albany?»
J’ai dit: «Téléphone-la.»
Quand elle est arrivée, elle s’est assise là un moment, je lui ai parlé un peu, j’ai commencé à voir une petite voiture noire, filant comme cela. J’ai dit: «Je vois une petite voiture filer. Avez-vous été dans un accident d’automobile?»
Elle a dit: «Non.»
J’ai dit: «Mais vous étiez à côté d’un homme aux cheveux châtains, et un train a failli écraser cela.» Alors, elle s’est mise à crier à tue-tête. Elle avait consulté les psychiatres pendant dix ans. Et là, le Saint-Esprit lui a révélé comment elle avait été infidèle à son voeu de mariage et tout ce qu’elle avait fait comme ça, pendant que son mari était outre-mer. Elle a dit: «Eh bien, Frère Branham, j’ai confessé cela à Dieu.»
37 J’ai dit: «Vous n’avez jamais péché contre Dieu, vous avez péché contre votre mari. Vous aurez à mettre cela en ordre avec lui premièrement.»
Et elle a dit: «Oh ! Je...»
J’ai dit: «C’est au fin fond de votre âme, et tout au long du jour.» J’ai dit: «On peut vous déverser un gallon d’huile, secouer, marteler, chasser les démons, autant qu’on le voudrait, cela ne pourra jamais constituer un remède jusqu’à ce qu’on trouve la cause. On doit trouver premièrement la cause, ensuite vous recevez le remède. Qu’est-ce qui ne va pas? Où est-ce?»
Et elle a dit: «Je ne peux pas le lui dire.» Elle a dit: «Je...»
J’ai dit: «Eh bien, il vous le faut.» J’ai dit: «N’est-ce pas qu’il travaille à la compagnie Chevrolet?»
«Oui»
«Et il y a une dame qui travaille là-bas qui a un... qui avait porté une robe rose, l’autre jour, il était à bord d’une Chevrolet verte. Il a commis le même acte que vous.» J’ai dit: «Allez l’appeler au téléphone, là, et voyez si cela n’est pas vrai.»
Elle a téléphoné à son mari, et ils ont confessé l’un à l’autre, elle est revenue ; le mauvais esprit a quitté la femme ; elle est toute aussi normale que possible maintenant. Voyez? La première chose, vous devez trouver la cause. Ensuite, la guérison suivra.
38 Le membre du Congrès Upshaw, vous avez tous entendu parler de sa guérison, n’est-ce pas? Toutes ces choses... Tenez, William Hall, le pasteur de l’église baptiste de Milltown, là où moi-même j’étais pasteur. Juste après la guérison d’Upshaw, je suis rentré à la maison cette nuit-là, et ma femme m’en a parlé ; je me préparais à aller en Afrique dans environ–environ six semaines. Je devais aller à Pennsylvanie pour une réunion.
Et ma femme a dit: «Billy, sais-tu que frère Hall se meurt d’un cancer de foie?»
Et j’ai dit: «Oh ! la la !» J’ai dit: «Non.»
Elle a dit: «Si.»
J’ai dit: «Eh bien, disperse la foule là dehors, aussi vite que possible, dis-leur que je vais à l’église, et je les verrai dimanche.» J’ai dit: «Je vais aller voir frère Hall.»
Je suis allé voir le frère, il était couché là tout aussi jaune qu’un potiron. Et il m’a reconnu. J’ai dit: «Qui est votre médecin?»
Il a dit: «Le docteur Dillman.»
Eh bien, le docteur Dillman est un ami intime à moi. J’ai offert la prière pour frère Hall, et j’ai téléphoné au docteur Dillman. Il a dit: «Billy, il se meurt.»
39 J’ai dit: «Oh ! Doc Dillman, je déteste entendre cela.»
Il a dit: «Oui, nous l’avons amené chez un spécialiste à New Albany, il l’a examiné aux rayons X, et il a pris une radiographie. Il y a un gros cancer juste sur son foie.» Il a dit: «Il se meurt simplement, c’est tout.»
Je suis donc descendu le lendemain pour le voir ; j’ai encore prié pour lui. J’étais allé le voir, et... Eh bien, il était très faible ; c’est à peine qu’il pouvait respirer. Alors, madame Hall m’a suivi dehors et m’a demandé: «Frère Branham, n’y a-t-il rien que vous pouvez faire?»
J’ai dit: «Soeur Hall, non. Tout ce que je peux faire, c’est prier.» Je...
Elle a dit: «Connaissez-vous un autre médecin?»
J’ai dit: «Evidemment, chacun a confiance en son médecin.» J’ai dit: «J’ai des amis médecins, il y en a un qui habite près de chez moi là, à quelques portes de chez moi.» J’ai dit: «C’est un ami intime à moi. Comme médecin, je pense qu’il est bien.» J’ai dit: «Nous sommes des amis intimes.»
J’ai une lettre qu’il a adressée à l’Association médicale de l’Amérique au sujet de mes réunions. Voyez? Et alors, il... j’ai dit: «J’aimerais qu’il l’examine.»
J’ai téléphoné le docteur Sam Adair et j’ai dit: Doc, voudras-tu descendre voir–voir monsieur Hall?»
Il a dit: «Eh bien, Bill, je vais aller à l’hôpital lire les rayons X.» Il a dit: «C’est tout ce que je peux faire. Examiner.»
Il est donc allé, il a lu les rayons X. Il est revenu, il a dit: «Cet homme a le cancer de foie, Billy ; il va mourir.»
J’ai dit: «Oh ! la la ! N’y a-t-il pas un spécialiste, ou quelque chose comme ça que vous pouvez faire pour consoler cette femme-là?»
40 Il a dit: «Eh bien, je pourrais l’envoyer chez le docteur Able à Louisville, c’est l’un des meilleurs spécialistes qu’il y a pratiquement dans le sud.»
On a donc pris une ambulance, on est allé prendre monsieur Hall, révérend Hall de l’église baptiste de Milltown. On l’a amené à Louisville. Docteur Able l’a examiné, il est revenu, et il ne pouvait pas parler à madame Hall. Alors, il a téléphoné le docteur Adair, il a parlé au docteur Adair, et le docteur m’a appelé.
Il a dit: «Billy?»
J’ai dit: «Oui.»
Il a dit: «Vous connaissez votre ami Hall?»
J’ai dit: «Oui.»
Il a dit: «Il va trépasser dans quatre jours.»
J’ai dit: «Oh ! la la ! Je déteste entendre cela.»
Il a dit: «Eh bien, il devrait être prêt à partir, s’il est un prédicateur.»
41 Et j’ai dit: «Eh bien, évidemment, là, c’est en ordre.» J’ai dit: «Il est prêt à partir, mais je déteste le voir partir. Il est encore vraiment un jeune homme, d’environ cinquante-cinq ans, cinquante-huit.» J’ai dit: «C’est un bon prédicateur ; je déteste le voir partir.»
Il a dit: «Eh bien, nous tous, nous détestons partir, Billy ; néanmoins, nous devons partir.» Il a dit: «Cet homme sera parti dans quatre jours.»
J’ai dit: «Eh bien...» Alors, je suis sorti, j’ai appelé soeur Hall dehors, j’ai dit: «Soeur Hall, le docteur Adair a dit qu’Able a dit qu’il partirait dans quatre jours.» Alors, elle s’est mise à crier. Et elle était bien comme une vieille mère pour moi.
42 Et j’ai dit: «Regardez, soeur Hall. Il–il–il–il est un chrétien. Il va simplement sortir de ce vieux corps de chair pour aller rester là avec Christ. Oh ! la la ! Ce sera de loin mieux. Il doit après tout s’en aller un jour.»
Elle a dit: «Certes, ne pouvez-vous pas demander à Dieu? Y a-t-il une vision quelque part?»
J’ai dit: «Il ne m’a point dit un mot.»
Eh bien, le lendemain matin... Je suis rentré à la maison cette nuit-là, il y avait un grand tas de véhicules de part et d’autre de l’allée, après que j’eus prié pour autant de personnes que je pouvais. Le lendemain matin, disons, je ne me suis jamais converti de la chasse à l’écureuil. J’aime donc aller chasser encore l’écureuil. Alors, je–j’avais un vieux fusil, je l’ai pris là, je l’ai placé dans la chambre, et j’ai dit: «Eh bien, le matin à quatre heures, je vais régler l’alarme, j’irai chasser l’écureuil pour me taper un jour de repos, après tout, avant de monter là et de revenir. Je dois aller en Afrique pour toutes ces réunions.»
43 Alors, nous avons réglé l’alarme. Je suis allé au lit vers minuit ; vers trois heures ou quatre heures, l’alarme a sonné. Je me suis réveillé, très ensommeillé, j’ai pris mon vieux... J’allais prendre mon fusil, je me dirigeais vers la chambre du milieu. Je suis allé là, et je me frottais les yeux. Et la lumière du couloir était allumée.
Alors, j’ai regardé et j’ai vu une petite pomme verte suspendue là. J’ai dit: «Eh bien, pourquoi ma femme a-t-elle placé là cette chose ratatinée?» J’ai regardé comme cela. Je me suis dit: «Pourquoi?»
Et il m’est arrivé de regarder, cela n’était pas accroché au mur ; cela était suspendu en l’air. J’ai déposé mon fusil au coin, je me suis agenouillé. Et alors, une autre petite pomme verte rongée par des vers, aigre, ratatinée, est descendue, et elle s’est tenue à côté de l’autre. Et puis une autre, et puis une autre, jusqu’à ce que finalement [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... jusqu’à ce qu’il y en eût cinq là. Puis, une très grosse pomme est descendue, à peu près grosse comme ceci, et elle a simplement fait de grands mâchonnements comme cela et a avalé toutes les cinq. Puis, elle a disparu. Il m’est arrivé de constater... Vous avez tous vu la photo de l’Ange de l’Eternel qui a été prise lors de ce débat par ici ; nous le savons, et ces baptistes là-bas cherchaient à en débattre. Il est directement descendu et a permis à l’Association des photographes américains de Lui prendre la photo. C’est accroché à Washington, D.C. maintenant, le seul Etre surnaturel qui ait jamais été photographié, preuve à l’appui. Voyez-vous? Alors, là, les agents de la FBI et tous les autres là, avec leur sceau et tout en dessous de cela. Alors–alors, Il se tenait là, tourbillonnant en l’air.
J’ai dit: «Qu’est-ce que mon Seigneur voudrait que je fasse?»
Il a dit: «Lève-toi, et va dire à William Hall: AINSI DIT LE SEIGNEUR, il vivra et ne mourra pas.»
44 Oh ! Il n’y avait plus de chasse à l’écureuil ce jour-là. J’ai ôté la vieille salopette, très vite, j’ai sauté dans ma voiture et je suis allé. On s’activait sur lui, on lui frottait les mains et tout, et je suis entré. Et il avait les yeux enfoncés. Il a dit... J’ai dit: «Frère Hall, le...»
Il a dit: «Qu’y a-t-il?»
J’ai dit: «J’ai la Parole du Seigneur.» Oh ! Vous ne saurez jamais quel sentiment alors (Amen !), quand Dieu dit que c’est terminé.
Il a dit: «Qu’est-ce, Frère Billy?»
J’ai dit: «Le Seigneur Jésus... Depuis combien de temps êtes-vous malade, Frère Hall?»
Il a dit: «Mattie, dis-le-lui.» C’est sa femme.
Elle a dit: «Eh bien, il est tombé malade un certain mois, a-t-elle dit, ça fait environ cinq mois.»
J’ai dit: «C’est ce que je pensais ; cinq mois.» J’ai dit: «J’ai vu cinq pommes vertes suspendues devant moi ce matin, et une grosse pomme est descendue et a avalé les cinq vertes. Et le Saint-Esprit, l’Ange de Dieu...»