Le Ministère De Christ

Date: 53-0607A | La durée est de: 1 heure et 13 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Rush. Bon après-midi, mes amis. Je suis très content d’être ici cet après-midi, et une fois de plus à défendre l’Evangile de Jésus-Christ, à apporter de bonnes nouvelles, les bonnes nouvelles que Jésus est ressuscité d’entre les morts, qu’Il vit parmi les hommes aujourd’hui, Son Eglise. Le même Jésus qui était hier, sera aujourd’hui et éternellement. Il n’a jamais failli.

            Et maintenant, nous sommes très reconnaissants du progrès de la série de réunions pendant ces quelques dernières soirées, et de la façon dont le Seigneur bénit. Des témoignages affluent au sujet de toutes sortes de maladies, d’afflictions et autres qui ont été guéries dans l’assistance même, à part ici à l’estrade, et des choses, juste là dans l’assistance. Certains d’entre eux écrivent et disent: «Eh bien, vous savez, j’avais un enfant, il portait des appareils orthopédiques. Je l’ai ramené à la maison, j’ai enlevé les appareils orthopédiques, il peut marcher.» Et juste... Voyez? Souvent, il arrive que je ne peux pas mentionner tout ce qui se passe là dans l’assistance; je parle simplement de temps en temps.

            Et je vois dans cette partie du milieu ici, il y a une Lumière là derrière, mais juste ici; parfois, je vois Cela là-bas, mais je ne peux pas voir exactement qui est-ce et où ça se trouve. Alors, j’attends simplement que cela se déplace quelque part ailleurs. Mais je sais que les gens sont en train d’être bénis et j’en suis très reconnaissant.

2          Et maintenant, d’habitude dans nos réunions, le... le dimanche après-midi, cela m’est généralement réservé pour–pour parler de la–de la Parole. Je ne suis pas un–un prédicateur, ce qu’on appellerait un prédicateur; je n’ai donc pas assez d’instruction, et je n’ai que très, très peu d’instruction, mais je L’aime, et j’aime parler de Lui, de ce que je sais être la vérité. Ainsi donc...

            Je sais qu’il y a beaucoup de mes amis ici, en provenance de Fort Wayne. Je me rappelle un soir, à la réunion de Fort Wayne, j’étais là... Je venais d’entrer et il y avait un homme qui connaissait tous les angles, et surtout de la grammaire, il m’a dit, il a dit: «Frère Branham, a-t-il dit, votre grammaire est très pauvre.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur, je le sais.»

            Et il a dit–il a dit: «Oh! la la! Vous commettez certaines erreurs les plus horribles»

            J’ai dit: «Oui, monsieur, je le sais.» Il a dit... J’ai dit: «Eh bien, mon père est mort, je suis resté avec ma mère et dix enfants, ai-je dit, j’ai eu à travailler. J’ai travaillé toute ma vie.» Et j’ai dit: «Je n’ai pas eu d’instruction.»

            «Oh! a-t-il dit, ce n’est plus une excuse maintenant; vous êtes un homme.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur, ce–c’est vrai.»

3          Il a dit: «Vous pouvez suivre des cours par correspondance, ou quelque chose comme cela, et améliorer votre grammaire.»

            Et j’ai dit: «Oui, monsieur, je pense que c’est vrai, ai-je dit, mais après que j’ai commencé des réunions...»

            «Eh bien, a-t-il dit, c’est une honte, tous ces gens, et des milliers de gens à qui vous vous adressez, a-t-il dit, vous utilisez les mots his et hain’t et...»

            J’ai dit: «Eh bien, ils semblent bien s’en tirer.»

            Alors, il a dit–il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, je–je vous assure, a-t-il dit, par exemple, ce soir, vous avez commis une erreur grave, a-t-il dit; j’aimerais vous corriger.»

            J’ai dit: «D’accord, monsieur.»

            Il a dit: «Vous avez dit: ‘Vous tous, montez à ce polpit [chaire] ce soir.’ Et...»

            Et j’ai dit: «Oui, monsieur, ce n’est pas correct?»

4          Il a dit: «Non.» Il a dit: «Vous auriez dû dire pulpit [chaire].» Il a dit: «Les gens vous apprécieraient davantage si vous disiez pulpit et non pas polpit.»

            Alors, j’ai dit: «Bien-aimé frère, je vous aime.» Voyez-vous? «Mais, ai-je dit, écoutez, ces gens là-bas, ça leur importe peu que je dise polpit ou pulpit; ce qu’ils veulent de moi, c’est que je prêche l’Evangile et que je fasse ce que... ce qui est correct, là-bas.» C’est exact. C’est donc pratiquement ça. Je me suis toujours rappelé, tout au début quand j’ai été ordonné dans l’Eglise baptiste, vous savez comment est un jeune prédicateur, surtout les baptistes. J’espère qu’il y en a qui écoutent ceci. Oh! Nous mettions notre Bible sous le bras, vous savez, et nous étions des révérends. Alors, je descendais la rue avec ma Bible et j’avais... Quelqu’un disait: «Etes-vous prédicateur?»

            «Oh! Oui, monsieur.»

5          Alors, je–j’aimais bien ce titre-là. Cela me rappelait donc une fois, quand... Mon père était bien un dresseur; il s’était fracturé. Il dressait les chevaux, et il montait le cheval au rodéo, c’était un cavalier très raffiné, un très bon tireur avec les–avec les fusils. Et alors, il disait... Je me rappelle un jour à la maison, je voulais devenir comme mon papa. Et je... Nous avions un vieux cheval de labour. Et beaucoup parmi vous ici viennent de la ferme, n’est-ce pas? Vous savez donc ce que c’est un vieux cheval de labour. Je labourais avec ce vieux cheval; il était vieux pour commencer. Et je l’utilisais pour labourer jusque tard le soir, et papa voulait que je le fasse sortir, de la sorte je ne pourrais pas faire du mal à ce vieux cheval. J’avais un petit abreuvoir vers le bas, c’était un rondin creusé. En avez-vous déjà vu un? Dites donc, je ne suis donc pas l’unique garçon de campagne par ici aujourd’hui, n’est-ce pas? Un vieil abreuvoir avec une vieille pompe à l’aide de laquelle on pompait de l’eau...

            Ainsi, je rassemblais tous mes jeunes frères, je les mettais à côté, le long du mur de la basse-cour là. Et je remplissais cet abreuvoir d’eau, et après que le vieux cheval s’était abreuvé, et papa était quelque part ailleurs en train de travailler, j’entrais prendre sa vieille selle et je me trouvais une poignée de graterons, je les enfonçais en dessous de la selle, je faisais descendre la sangle et je montais ce vieux cheval.

6          Le pauvre vieux cheval était si vieux qu’il n’arrivait pas... raide et fatigué, il n’arrivait pas à détacher ses pattes du sol, il restait simplement là, hennissant, vous savez. Alors, j’enlevais mon chapeau et je ballottais de part et d’autre; je disais: «Je suis un vrai cow-boy.» Tous mes jeunes frères étaient là, vous savez. J’avais simplement vu trop de films, c’était tout.

            Quand j’ai atteint environ dix-neuf ans, j’ai dit à ma mère que j’allais quelque part dans l’Indiana, à la réserve de Boy Scout, à Green’s Mill pour camper. J’ai fui et je suis allé à l’ouest, je suis allé en Arizona. Je me suis dit: «Je suis un vrai cavalier, j’ai dressé les chevaux, là, pourquoi ne pas me faire un peu–un peu d’argent vraiment.» J’ai alors entendu dire qu’il y avait un rodéo. Je me suis donc procuré une paire de Levi, et je suis allé là et j’ai visité. J’ai vu là où était le corail, là où on faisait sortir les chevaux. J’ai regardé, et le long de ce mur de clôture, il y avait tout un groupe de cow-boys au visage défiguré, aux jambes arquées et tout épuisés. Je me suis dit: «Dites donc, voilà ma place.» Je suis monté sur le mur de clôture, je me suis assis là.

7          On a fait sortir un cheval qu’on avait, l’administrateur s’est avancé et il a dit de quel cheval il s’agissait, et que c’était un cheval qui faisait des ruades extraordinaires...?... Quelqu’un allait le monter. Alors, on a présenté un célèbre cavalier, et il devait l’attraper autant que possible à son passage dans la piste des taureaux. Alors, pendant que je me tenais là, j’ai vu cet homme atterrir sur la selle, un grand gaillard aux longues jambes, on dirait que c’était un bon cavalier. Aussitôt qu’il avait touché la selle, mon vieux, ce cheval a esquissé environ deux bonds, il a roulé les épaules, et le cavalier, et la selle et tout se sont envolés, et alors, quand il est tombé par terre, les ramasseurs, ont pris le cheval et l’ambulance a amené le cavalier. Le sang lui sortait par les oreilles, les yeux, le nez, et la bouche. Alors, cet homme est passé tout le long du mur de clôture, là où tous les cow-boys, tous ceux qui étaient censés être des cavaliers, étaient tous alignés. Il a dit: «Je donnerai cinquante dollars à tout homme (C’était lors de la crise), je donnerai cinquante dollars à tout homme qui montera ce cheval pendant trente secondes.» Personne ne pouvait... Tout le monde était resté tranquille. Il a chevauché jusqu’en face de moi: «Monsieur, êtes-vous cavalier?»

            J’ai dit: «Non, monsieur.» Je me suis rendu compte que ce n’était pas mon vieux cheval de labour. C’était différent avec celui-là.

8          Quand je me promenais, vous savez, je disais que j’étais un prédicateur. Un jour, j’étais à Saint-Louis, dans le Missouri; il y avait un petit prédicateur pentecôtiste là, du nom de révérend Robert Daugherty. Et cet homme tenait des réunions sous tente, il prêchait jusqu’à perdre le souffle; ses genoux s’entrechoquaient, il reprenait le souffle. On pouvait l’entendre à une distance d’un pâté de maisons, il se relevait en prêchant. Quelqu’un a demandé: «Etes-vous un prédicateur?»

            J’ai dit: «Non, monsieur.»

9          Avec mes vieilles manières lentes de baptiste, je ne pense pas à la chose si vite, il me faut donc faire de tout mon mieux. Mais je L’aime. Et j’aime consacrer ce temps-ci de l’après-midi... Pendant les réunions du soir, on est toujours sur les malades. On parle, et c’est quelque chose qui va... Et quand on traite avec les malades, il y a une autre onction, une onction différente. Il y a un Etre angélique qui se tient près. Et on entre dans une autre dimension.

            Aujourd’hui, quelqu’un est entré dans un restaurant, il me disait qu’il avait été guéri, qu’il avait été très malade et dans un état terrible, et qu’il était bien portant. Eh bien, je ne me souvenais pas de la personne. Une autre personne me disait qu’elle avait été à la réunion de Houston, un homme avancé en âge, qu’il souffrait de la sclérose en plaques ou quelque chose comme cela, du foie. «» J’étais mal-en-point pendant trente ans et, a-t-il dit, Frère Branham, cette même nuit-là, tout cela m’avait quitté.» Et je–je vois le vieil homme assis juste de ce côté-ci maintenant. C’est vrai. Il a dit: «Et tout cela m’avait quitté.» Il est bien portant depuis lors. Et il a dit: «Vous souvenez-vous de moi?»

10        Je... Vous savez, cela semble insignifiant quand vous dites: «Je–je ne me souviens pas.» Je n’aimerais pas le dire, mais je ne me souviens effectivement pas. Si vous vous mettez à m’en parler, eh bien, c’est comme si j’avais vu ça dans un songe. On me parlait d’une femme paralysée, qui était couchée là et qui avait été guérie l’autre soir. Je–je ne m’en souviens simplement pas; donc, je... On dirait que j’ai vu quelque chose à ce sujet dans un songe.

            Eh bien, cet après-midi, je vais lire un court passage et parler un peu d’un sujet familier. J’allais parler cet après-midi sur Combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Et étant donné que j’ai commis une erreur, j’avais annoncé la réunion... Je pensais que je devais être ici à quatorze heures trente. Peut-être que si nous restons jusque dimanche prochain, j’en parlerai, sur Combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, le Seigneur voulant.

            Et maintenant, aujourd’hui, j’aimerais lire une portion, peut-être un petit passage familier ici dans les Ecritures, cela se trouve dans Saint Jean, chapitre 11, là où un homme était mort, et il avait été ressuscité d’entre les morts. Croyez-vous que Jésus est toujours aujourd’hui le même Seigneur qui avait ressuscité cet homme-là d’entre les morts? Il l’est, amis, c’est vrai; Il est le même Seigneur Jésus.

11        Et toute cette Bible, à mon avis, toute cette mise en place, c’est une histoire dramatique, ça a commencé en Eden, c’est passé par la porte, ça a continué dehors, la voie de la croix qui ramène de nouveau vers là: c’est juste tout un grand tableau que Dieu a placé là dans Son Esprit. Je peux m’imaginer voir Dieu avant même la fondation du monde, avant qu’il y ait la lune, l’étoile, quoi que ce soit, Le voir là dans l’espace. Et dans Son Esprit, Il s’est représenté ce tableau-là, ce que tout cela serait. Et pour tout, Il a simplement parlé, disant: «Qu’il y ait.» Et tout a simplement commencé à occuper sa place. N’est-Il pas merveilleux? De penser à cela...

            Et puis, je Le vois, dans Son grand amour souverain, descendre pour sauver des pécheurs perdus comme moi et vous. Je ne peux pas comprendre. Il n’est pas étonnant que le poète ait dit:

            L’amour de Dieu, combien riche et pur!
            Insondable et fort,
            Il demeurera éternellement
            Le chant des hommes et des anges.

            A partir du chapitre 11, verset 18, je vais lire une portion des Ecritures:

            Béthanie...

            Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ,

            Beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère.

            Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison.

            Marthe dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.

            Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera. (N’est-ce pas merveilleux, juste là?)

            Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera.

            Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.

            Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort;

            Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?

            Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.

12        Inclinons la tête juste un instant. Notre Père céleste, nous nous tenons maintenant ici en un autre jour, de ce côté-ci de l’Eternité, ou de la Venue du Seigneur, devrais-je dire... Et sachant que peut-être dans cette assistance, il y a des gens qui sont... qui n’ont jamais accepté Ton Fils bien-aimé comme leur Sauveur personnel.

            Pendant que je parcourais les parcs, j’ai vu les piscines pleines de jeunes filles à moitié nues, et exposées, étalées dans des parcs, insouciantes, et ne se rendant pas compte que ce beau corps-là qu’elles adorent tant, les vers du corps vont y ramper un de ces jours alors que leur âme aura à rencontrer Dieu au Jugement. Je prie, Seigneur, que quelque chose soit fait cet après-midi qui amènera les gens à se réveiller et à se rendre compte que nous nous approchons de la fin.

            Nous Te remercions pour ce que Tu as fait pour nous au cours de cette semaine, en faisant entendre les sourds, marcher les boiteux, et beaucoup de puissants signes et puissants prodiges que Tu as accomplis. En réalité, la puissance de Dieu qui agit parmi les hommes en ce dernier jour est irréfutable, sans mélange...

13        Ces gens se sont rassemblés ici sous ce toit pour T’adorer. Beaucoup de Tes enfants se fatiguent, Seigneur, ils voient ces méchants prospérer. Mais puissent-ils considérer David, alors que Tu lui as parlé en ces termes: «Oui, j’ai vu le méchant étendre son grand arbre verdoyant, mais, a-t-il dit, as-tu considéré sa fin?» C’est alors que tout se révélera. Cette heure où l’ange de la mort entrera dans la chambre, les nuages commenceront à entrer dans la chambre en flottant, et nous savons que nous traversons la vallée. Qu’en sera-t-il alors?

            Ô Dieu, bénis Tes enfants aujourd’hui; élève leur foi; bénis leurs âmes et qu’ils se réjouissent en Dieu de notre salut. Que les malades soient guéris; que plusieurs qui sont assis ici malades et affligés saisissent le Saint-Esprit dans leur coeur, que leur foi soit illuminée aujourd’hui et qu’ils soient emportés. Accorde-le, Père.

            Maintenant, aide-moi, Seigneur, moi Ton serviteur inutile. Et parle comme jamais auparavant par Ton serviteur. Car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.

14        Je sais qu’on–qu’on se mettra à distribuer des cartes de prière vers dix-huit heures et que nous aurons à partir assez tôt, cela ne nous prendra qu’un peu de temps pour vous parler, pendant que vous priez.

            Combien de chrétiens y a-t-il ici cet après-midi? Voyons, eh bien, c’est merveilleux. Oh! Environ, presque cent pour cent. Eh bien, notre texte, notre passage de cet après-midi concerne le tout début du ministère de notre Seigneur Jésus-Christ. Il venait d’être populaire. Si vous L’observez bien, en Sa première année, Il était très populaire, puis Il connut une baisse la deuxième année, et enfin on Le crucifia.

            Au départ, c’était tout nouveau, cela avait de l’éclat, partout. Tout le monde venait voir ce merveilleux Homme qui pouvait connaître les pensées des gens et faire les choses que le Père Lui montrait à faire: «Faire voir les aveugles, faire entendre les sourds. Ils n’avaient jamais entendu pareille chose. Mais après, les conducteurs religieux de l’époque ont déclaré qu’Il était un démon. (Je pense que je me tiens trop près de ce microphone.) Ils ont déclaré qu’Il était un démon. Et, évidemment, c’est ce que les gens agiront conformément à l’enseignement qu’ils ont reçu. Est-ce bien ou mieux? C’est... D’accord, je me disais donc que j’étais... Je n’aimerais pas vous abasourdir, alors...

15        Ils ont donc découvert après que leurs chefs religieux ne croyaient pas en Lui. Ainsi donc, Il devint très impopulaire. C’est juste les gens de la classe pauvre, du peuple... La Bible déclare que les gens du peuple L’écoutaient avec joie. Mais ceux de haut standing, ceux qui avaient beaucoup de choses de ce monde et beaucoup d’argent, ne faisaient pas cas de Lui. Eh bien, docteur Untel a dit qu’Il était un fanatique, qu’Il était un démon. Ainsi donc, il n’y avait rien en Lui, ils se tenaient simplement loin de Lui. Ils regagnaient à leurs propres groupes. Eh bien, ceux qui se ressemblent s’assemblent, c’est vrai.

            Mais ceux qui croyaient en Lui et qui L’aimaient étaient avec Lui. Et l’une de ces familles avait un–un jeune homme du nom de Lazare, et une... ou deux soeurs. L’une s’appelait Marie, et l’autre, Marthe. Eh bien, les historiens nous rapportent que Lazare était un scribe, qu’il écrivait et réimprimait les copies de la loi. Et si quelqu’un sait combien c’était strict, un seul mot de travers signifierait autre chose. Cela devait donc être parfait, et il fallait une–une personne honnête, de renom, sainte, pour écrire cela. Il était donc un... Il devait donc être d’un bon caractère et avoir une bonne position dans la foi.

16        Marie et Marthe, il nous est rapporté qu’elles faisaient de la couture, fabriquaient des tapis pour le temple et tout. Ils étaient restés seuls sur terre, leurs parents étant morts. Et à ce moment-là, le père nourricier de Jésus, Joseph, je suppose, était mort. Et Jésus est allé habiter avec eux. Et Il était devenu très célèbre, Son oeuvre en était arrivée au point où elle était tellement connue qu’il Lui fallait partir.

            Eh bien, Il habitait... On en était arrivé au temps. Tout s’arrange en son temps. Croyez-vous cela? Tout... Vous plantez le blé en automne, au printemps, ça se reproduit, ou Dieu fait pousser cela. Et vous–vous plantez le maïs au printemps et, en automne, on le récolte. Tout a son–son temps, juste comme Sa Vie; elle a connu un début, elle a connu sa meilleure partie, et elle connait son ombre alors qu’Il arrive à la fin.

17        Il en est de même de nos ministères, frères. Ils connaissent leur meilleur moment, notre début, notre temps intermédiaire, le meilleur, puis la fin. On commence la vie comme un bébé, puis on est adolescent, ensuite l’âge moyen, enfin la fin. C’est pareil avec le soleil qui se lève à l’est et se couche à l’ouest. Tout a un début et une fin.

            Chaque fois que Dieu est sur le point de faire quelque chose sur la terre, toujours, Il... D’abord, avant d’envoyer le jugement, Il envoie premièrement la miséricorde. Et quand l’homme rejette la miséricorde, il ne reste que le jugement. Est-ce vrai? Si vous n’acceptez pas la miséricorde, alors il ne vous reste que le jugement. Donc, Dieu, avant de faire quoi que ce soit, Il le montre toujours d’avance aux gens. Si vous croyez cela, je crois que notre présence ici à Connersville aujourd’hui est un présage. Dieu ne fait pas des choses juste pour faire le clown; Il ne l’est pas. Il ne fait pas de parades. Il le fait à dessein. Chaque Parole occupe juste sa place. Il n’y a pas un iota, il n’y a pas un titre qui puisse faillir, cela subsiste éternellement.

            Je pense à ce passage des Ecritures: «Ta Parole est éternellement confirmée au Ciel.» Personne n’en doute dans le ciel. C’est nous les mortels qui doutons de Cela. Tout au Ciel croit Sa Parole. Ce que Dieu dit, c’est réglé. «Ta Parole est éternellement établie au Ciel». Elle est déjà établie.

18        Maintenant, remarquez, alors juste avant la Venue de Jésus, ce qui avait été annoncé par la prophétie depuis le jardin d’Eden, la venue de Jean-Baptiste avait été annoncée par la prophétie. Et Zacharie... J’aimerais vous faire remarquer la famille maintenant: Un homme saint et croyant. Quelque chose d’horrible est arrivé dans leur famille, ils avaient un bé... ou ils voulaient avoir un enfant. A l’époque, c’était une disgrâce de manquer des enfants; aujourd’hui, c’est une disgrâce d’en avoir un, pratiquement. Combien cela a changé! Les gens n’ont pas le temps d’élever les enfants.

            Eh bien, écoutez, c’est pour moi un après-midi à passer ici avec le Seigneur dans les–dans les services. Je dis simplement ce qu’Il me dit de dire. Mais c’est un jour triste, où on a inventé des machines à laver, des lave-vaisselles et tout, on donne aux femmes tout ce temps pour se pavaner dans des bars et tout, boire, fumer la cigarette et parcourir le pays. C’est vrai. On devient fouineurs, paresseux, on a beaucoup de temps, et rien à faire. Ça aurait été mieux si on avait la brosse à récurer et ...?... pour ce lavage avec ce genre de machines à laver, comme ma mère le faisait. C’est exact.

19        Eh bien, je ne suis pas–pas seulement contre cela, mais les vieux, ils doivent régler le temps de telle façon à pouvoir sortir pour jouer au golf ou quelque chose comme cela, faire un petit exercice, se dégraisser. Que c’est pitoyable! Et le reste du monde crève de faim. Vous pensez que nous n’allons pas être condamnés pour ces choses? Assurément que nous serons condamnés. Je viens de quitter les nations, ces pauvres petits enfants qui se tordent les mains et les yeux et qui pleurent, leurs petits visages sales, comme cela, réclamant en criant un morceau de pain. En Amérique, certains... Parfois les après-midi, ou au milieu de l’après-midi, un plat de huit dollars et la moitié de cela est jetée dans la poubelle, pour nourrir des porcs. Ce n’est pas correct. Et, frère, le temps arrive où Dieu nous fera aussi payer pour ces choses.

            Mais cet homme Zacharie, avec sa femme Elisabeth, c’étaient des gens justes, saints; ils priaient tout le temps. Et maintenant, le temps était arrivé où la prophétie d’Esaïe devait être accomplie, et cela avait été proclamé huit cents ans ou sept cent douze ans auparavant: «Il y aura une voix qui criera dans le désert.»

20        Observez les roues prophétiques de Dieu, juste au temps où la prophétie est sur le point de s’accomplir, les autres appelés seront là, quand celui-ci arrivera là. Jésus sera là à l’heure pile. L’Eglise montera à l’heure pile. Rien ne fera défaut. Ça sera juste comme Dieu l’a ordonné.

            Maintenant, observez ces gens. Dieu était descendu sur terre, sans doute, pour chercher quelque part où Sa Parole pouvait s’accomplir. Et Il a trouvé un homme du nom de Zacharie, qui était juste. Dieu attend toujours de trouver ce qui est bas, ce qui est défavorisé et rejeté. C’est pourquoi je L’aime; Il m’a choisi. Le pauvre de ce monde, celui qui est humble de coeur et disposé à apprendre...

21        Alors, Il a trouvé Zacharie, il était pourtant fidèle à son poste de devoir, il agitait le parfum. Et quand il est entré pour brûler le parfum ce jour-là, Zacharie, eh bien, un homme avancé en âge, sa femme avait déjà dépassé l’âge de la fécondité, l’Ange de l’Eternel s’est tenu à droite de l’autel; et quand Zacharie s’est retourné et L’a regardé, c’était Gabriel, l’Archange. Regardez, Dieu peut envoyer beaucoup d’anges, nous tous, nous avons des anges gardiens. Les enfants de Dieu, Dieu... Jésus a dit: «Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car leurs anges voient continuellement la face de Mon Père qui est dans les cieux.» Est-ce vrai? Faites attention à ce que vous faites contre les chrétiens. Il vaudrait mieux pour vous qu’on suspende à votre cou une pierre, et qu’on vous jette au fond de la mer plutôt que d’offenser même l’un d’eux. Faites attention. Voyez?

22        Eh bien, ce... Il envoie beaucoup d’anges, mais quand vous entendez dire que Gabriel est descendu de la Gloire, ce n’est pas juste une mince affaire; quelque chose de capital est sur le point d’arriver. Gabriel... Ça y est donc. Gabriel a annoncé la Première Venue de Christ. Et Gabriel annoncera la Seconde Venue de Christ. Amen. Il est l’Archange, il se tient à la droite de Sa Majesté divine dans la Gloire.

            Et ici, ce sacrificateur est là, peut-être en train de prier ou d’agiter cet encensoir, alors que les gens étaient en train de prier dehors. Il a regardé et là était Gabriel. Quel sentiment! Mais il a parlé à Zacharie; il a dit: «Tu as trouvé grâce aux yeux de Dieu.» Et il a dit: «Maintenant, Zacharie, quand tu rentreras chez toi, après les jours du service ici à l’autel, quand tu monteras donc chez toi, tu retourneras à Silo, a-t-il dit, tu vas rester avec ta femme, et elle va concevoir et enfanter un fils.» Quel message!

23        Maintenant, suivez, un homme qui était si établi dans ses voies ecclésiastiques, sachant cependant qu’il se tenait dans la présence d’un ange, il a dit: «Comment ces choses se pourront-elles?» Eh bien, en d’autres termes: «Cela ne peut pas se faire, ma femme a cinquante ans, ou soixante. Eh bien, j’ai vécu avec elle depuis qu’elle était une jeune fille de dix sept, dix-huit ans, et elle a dépassé l’âge de la fécondité. Ces choses ne peuvent pas se faire.»

            Observez, j’aime ça. Dieu est déterminé à accomplir Sa Parole. Le dimanche prochain, j’aborderai cette élection et l’appel, là. Remarquez, il a dit: «Je suis Gabriel, je me tiens dans la Présence de Dieu, et mes paroles s’accompliront en leur temps. Et parce que tu as douté, tu resteras muet jusqu’au jour où l’enfant naîtra. Tu lui donneras le nom de Jean.»

24        Dites donc, c’est vraiment quelque chose, n’est-ce pas? Observez là. Croyez-vous que cet Ange-là est mort? Absolument pas. Il écoute cet après-midi. Observez. Et puis, la chose suivante, nous savons, nous trouvons des gens qui se demandaient totalement pourquoi il traînait si longtemps, ils sont donc allés lui jeter un coup d’oeil et l’ont vu leur faire des signes avec les mains. Ils ont remarqué qu’il avait eu une vision.

            Il rentre chez lui. Et juste comme Gabriel l’avait dit, c’est arrivé comme ça. Elisabeth a conçu. Alléluia! La Parole de Dieu l’avait dit, cela devait s’accomplir. Alors Elisabeth, vieille qu’elle était, ça faisait peut-être longtemps qu’elle avait eu la ménopause... Mais observez, ce sacrificateur avait douté que cela pût se faire. Il avait beaucoup d’exemples de ce qui était arrivé auparavant. Mais néanmoins, il a douté pour son propre cas.

            Eh bien, vous direz: «Je vois celui-ci être guéri, et celui-là être guéri, mais quant à moi, je ne sais pas.» Eh bien, ça vous concerne aussi.

            Vous dites: «Je sais, celui-là est très heureux depuis qu’il a reçu le Saint-Esprit, mais je crains seulement que les voisins ne se moquent de moi.»

25        Que vous importe ce que les voisins disent. Dieu ne fait pas de vous un clown; Il fait de vous un saint. Qu’est-ce que Dieu en dit? Ce que les voisins disent ne change rien; c’est ce que Dieu dit qui compte. Amen. Vous savez, je commence déjà à me sentir religieux. Oui. Le Saint-Esprit, je crois, Il est ici cet après-midi pour bénir Son peuple.

            Oh! Je pense... J’ai vu Zacharie donc, doutant de cela, mais peu après, Elizabeth avait conçu. Elle s’est cachée pendant six mois, parce qu’elle avait conçu et qu’elle allait enfanter cet enfant. Et six mois plus tard... Tournons le regard maintenant quelque part ailleurs, à Nazareth, la ville la plus méchante du monde, pire que Connersville, Jeffersonville, ou n’importe laquelle. Oh! Elle était horrible.

26        Maintenant, remarquez, présentons un peu une saynète ici; représentons-nous qu’on est un lundi. C’est le pire des jours pour les femmes, généralement. Cela l’était quand j’étais chez moi; je devais transporter de l’eau pour faire la vaisselle et tout. Je pense que ma mère est présente cet après-midi. J’ai vu mon frère ici, par ici, il y a quelques minutes. Et je m’imagine qu’elle est présente.

            Et, oh! il me fallait aller couper des branches de ces caroubiers, les ramener, les mettre au feu et faire bouillir l’eau dans une vieille grosse bouilloire à l’extérieur. Oh! la la! Je me rappelle qu’elle faisait des conserves. Et j’entrais là, en sueur, vous savez, en été. Et ces petites tomates jaunes de gourde (C’est très bon, vous savez), on les met en conserve. On les met entre des biscuits chauds par un matin froid, je vous assure, c’est bon. Elle déversait cela dedans, et je disais: «Ah! maman, c’est assez chaud.» Elle disait: «Oh! Ce n’est pas encore assez chaud.» Et cela ne faisait que cuire et dégager de la vapeur.

            Je demandais: «Pourquoi cela n’est-il pas encore assez chaud?»

27        Elle disait: «Cela doit en arriver à éclater avant que ça soit bien: éclater.» Elle disait: «Continue simplement à mettre du bois jusqu’à ce que cela éclate.» Ça bouillonnait, vous savez, la vapeur montait, ça éclatait.

            Je me suis dit que c’était une très bonne illustration. Cela me rappelle une bonne et vieille réunion du Saint-Esprit. Vous déterrez du bois, vous continuez à le jeter au feu jusqu’à ce que ça se mette à éclater. C’est vrai. On est alors prêt pour le scellement. Avant que vous puissiez chauffer le fer, l’apprêter pour en faire quelque chose d’autre, vous devez le chauffer, le placer sous l’enclume, en faire sauter les étincelles et laisser cela se modeler. Dieu doit premièrement chauffer une réunion; Il doit amener votre coeur à se tourner vers Lui. Alors, Dieu peut se mettre à faire de vous quelque chose, à vous modeler en des fils et en des filles de Dieu, par une foi pure et sans mélange.

28        Maintenant, remarquez, je peux voir Marie rentrer à la maison, avec un... à la manière des Orientaux, avec de l’eau sur la tête, revenant de la source des vierges, remontant la rue, et tout, il n’y a personne dans la rue. Elle traverse la ruelle, peut-être, où elle habitait, peut-être dans une petite cabane sur le flanc: ils étaient très pauvres, elle vivait avec sa maman qui était veuve. Et sur la route ce lundi-là, un jour de lessive, elle continue à marcher, et elle était une vierge. Peu importe combien vile était la cité, elle était une vierge; elle se fiait à Dieu. Et tout d’un coup, une grande Lumière apparaît devant elle. Et sous cette Lumière, il y avait Gabriel (Alléluia!), l’Archange. Amen. Ne vous laissez pas vous effrayer par cela; amen veut dire ainsi soit-il. Très bien, l’Archange était là, et Il a dit: «Je te salue Marie, Toi à qui une grâce a été faite, toi à qui Dieu a fait grâce.»

29        «Quoi? Moi, originaire de la ville la plus méchante du pays? Une pauvre petite fille qui habite par ici dans cette ruelle? Et pourtant, j’ai trouvé grâce aux yeux de Dieu?»

            Il a dit: «Oui, Tu as trouvé grâce aux yeux de Dieu.»

            Cela a effrayé la petite vierge, la salutation de cet Ange, une Lumière était suspendue au-dessus de lui. Et il était là, dans cette Lumière, disant: «Je te salue.» Cela vous effraierait. Cela effraierait n’importe qui.

            Eh bien, j’aimerais regarder et le voir parler. Il a dit: «Tu as trouvé une très grande grâce devant Dieu, tu enfanteras un Fils et tu Lui donneras le Nom de Jésus.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, comment ces choses se feront-elles?»

            Il a dit: «Le Saint-Esprit te couvrira de Son ombre (Amen!), et ce Saint Enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu.» Eh bien, rappelez-vous, croyez-vous cela? Dieu est Esprit.

            Je parlais à un homme il y a quelque temps, il disait: «Vous ne croyez pas en fait que c’est la vérité, prédicateur?»

            J’ai dit: «Si, je crois.»

30        Il a dit: «Eh bien, regardez, c’était juste une petite gaffe, a-t-il dit, Joseph allait avec cette femme, cette jeune fille.» Il était un veuf, avec quatre enfants. Et il a dit: «Eh bien, écoutez, il allait avec cette femme-là. Je crois qu’il y a juste une petite gaffe, pas vous?»

            J’ai dit: «Non, monsieur. Je crois qu’Il était le pur Fils de Dieu né d’une vierge.»

            Il a dit: «Comment est-ce possible?»

31        Et j’avais fini par découvrir que cet homme ne croyait pas en Dieu. Et il a dit: «C’est contraire à toutes les règles scientifiques, Frère Branham; cela ne peut pas se faire.» Il a dit: «Regardez, le blé ne peut même pas croître sans un pollen, le maïs non plus. Il ne peut pas y avoir de reproduction si on n’a pas un mâle et une femelle.» Il a dit: «Même un arbre doit être percé et changé et tout. Et les abeilles transportent le pollen de l’un à l’autre pour mettre le mâle et la femelle, sinon ils ne pousseront pas.» Il a dit: «C’est contraire à toutes les lois de la science.»

            J’ai dit: «Mais ceci est Dieu, le Créateur de la science.»

            Il a dit: «Cela ne peut simplement pas se faire.»

            J’ai dit: «J’aimerais vous demander quelque chose. Vous ne croyez pas que Dieu existe?»

            Il a dit: «Non, monsieur.» Il a dit: «Je ne crois pas qu’il y ait une naissance virginale; je ne crois pas que cela ait jamais existé et que pareille chose puisse jamais exister, jamais.» Il a dit: «Cet homme, Joseph, c’était lui Son père.»

32        J’ai dit: «J’aimerais vous poser une question. Voulez-vous alors me dire qu’il est totalement impossible à un homme, au grand Créateur Dieu...»

            Il a dit: «Pareille chose n’existe pas.»

            J’ai dit: «Observez, suivez-moi simplement.» J’ai dit: «Vous croyez qu’il est impossible au Créateur Dieu de faire naître cet Enfant. Vous accepterez qu’Il a eu une mère terrestre, moi aussi. Mais que ce serait impossible de L’avoir eu, eh bien, sans qu’Il ait eu un père terrestre.»

            Il a dit: «C’est vrai.»

33        J’ai dit: «J’aimerais alors vous demander comment le premier homme est arrivé ici sans père ni mère. Qu’il soit le têtard, un têtard, un singe, je ne sais comment vous voulez l’appeler, comment s’est-il retrouvé ici? D’après ce que vous venez de dire là, Il devait avoir à la fois un papa et une maman.» C’est vrai. J’ai dit: «Qui était le sien?» Il ne m’a pas répondu jusqu’aujourd’hui, et il ne le peut pas. Dieu a créé cet Enfant. Oui, oui. Je crois que la cellule de sang vient du sexe mâle. C’est vrai. Nous le savons. Beaucoup parmi vous ici sont des fermiers. Votre poule peut pondre des oeufs tout l’été. Mais si elle n’a pas été avec le mâle, ils n’écloront pas. C’est vrai.

            Les oiseaux construisent leurs nids aujourd’hui, la vieille mère oiseau peut construire un nid là dans un arbre et le remplir d’oeufs, sans jamais avoir été avec un mâle, elle peut rester sur ce nid-là et couver ces oeufs, les tourner et retourner, se rendre tellement faible qu’elle n’arrive même pas à s’envoler de ce nid, les réchauffant. Mais si elle n’a pas été avec l’oiseau mâle, ces oeufs resteront là dans le nid et pourriront. Ils ne sont pas féconds, parce que le–le germe de la vie vient du mâle.

34        Cela me rappelle certaines de ces églises froides et formalistes que l’on a par ici; on a un nid plein d’oeufs, on ne fait que les blottir, les appeler diacres et...?... Vous feriez tout aussi mieux de détruire le nid et d’avoir autre chose. Ils ne croient pas dans la guérison divine; ils ne croient pas en Dieu. Ils n’ont jamais été avec le mâle pour avoir une touche de la vie, c’est vrai. C’est la vérité. Vous feriez tout aussi mieux de vider ce nid et de recommencer. C’est vrai. Peu importe à quel point on est diacre, que vous le raffiniez et que vous l’appeliez ceci, cela ou autre, ou qu’on le tapote au dos, ou qu’on inscrive son nom dans un registre de l’église, il est néanmoins mort dans les péchés et les offenses tant qu’il n’est pas né de nouveau. Oui, oui. C’est vrai.

35        Maintenant, remarquez rapidement. Dieu le Père, l’Esprit avait couvert de Son ombre la petite vierge et, Dieu le Père, le Créateur de toutes choses, a créé la cellule de Sang dans le sein de cette–le sein de cette femme et Il a mis au monde le Fils, Jésus-Christ, le Tabernacle de Dieu sur la terre. Amen.

            Nous sommes donc sauvés non pas par le sang venu par le sexe, mais nous sommes sauvés par le Sang créateur, par le Sang de Dieu Lui-même. Il était le Sang qui avait été versé à la croix du Calvaire. C’est pourquoi j’ai foi dans le salut et dans la guérison divine, parce que c’était le Sang de Dieu Lui-même qui avait été versé au travers des veines de Son Fils, à la croix du Calvaire. Amen. C’est pourquoi nous pouvons tenir ferme face à l’opposition et dire: «C’est vrai!» Vous savez votre position, si vous retournez aux réalités de base pour découvrir ce que c’était. Nous sommes sauvés par le Sang de Dieu.

36        Eh bien, cette petite vierge était tout excitée. Remarquez, voici ce que j’aime chez Marie. Amen. Au lieu de douter comme ce prédicateur-là Zacharie, elle a dit: «Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon Ta Parole.»

            Elle n’a pas cherché à comprendre tout cela comme lui. «Eh bien, a-t-il dit, maintenant, regardez, ma femme est vieille», et tout comme cela. Nous avons beaucoup d’exemples. Regardez Agar au temple. Regardez Sara. Beaucoup de vieilles femmes avaient eu des enfants grâce aux bénédictions de Dieu sur elles. Et il avait beaucoup d’exemples. Mais il avait... Elle a dû croire quelque chose qui n’était jamais arrivé.

            Eh bien, voici ce que j’aime chez Marie, avant qu’elle sente la vie, avant qu’il y ait une quelconque manifestation extérieure, avant qu’il y ait quelque chose qui ait cessé dans son corps, avant qu’elle sente la vie ou n’importe quoi, elle s’est mise à témoigner qu’elle allait avoir un Enfant. Alléluia! Que Dieu nous donne plus de Marie qui prendront Dieu au Mot. Dieu l’a dit par Son ange, peu importait tout autre chose qui arrivait, elle allait avoir un Enfant, car elle avait pris Dieu au Mot. Amen.

37        Si nous avions ce genre de personnes ici dans cette assistance cet après-midi, il n’y aurait pas de malades parmi nous. Prenez Dieu au Mot et mettez-vous à vous réjouir. Elle est allée raconter à tout le monde: «Je vais avoir un Enfant.»

            «Comment le savez-vous?»

            «Dieu l’a dit.»

            Une vierge... Alléluia. Amen! J’aime ça. Très bien. Elle a pris Dieu au Mot et s’est mise à se réjouir. Elle ne pouvait pas rester tranquille; elle devait aller en parler à quelqu’un. Tout celui qui entre donc en contact avec Dieu doit en parler à quelqu’un d’autre. Oui, oui.

            Et elle s’en est allée. L’ange lui avait parlé d’Elisabeth. Et Elisabeth était sa cousine germaine. Il lui fallait trouver Elisabeth. Ainsi, là dans les rues de Nazareth, en Judée, là dans la contrée montagneuse, elle est allée trouver Elisabeth, pour lui annoncer ce qui allait lui arriver. Elle savait aussi qu’Elizabeth était déjà enceinte, qu’elle en était à son sixième mois. Et alors, elles allaient se réjouir un moment ensemble.

38        Et maintenant, regardez, je peux voir Marie s’approcher d’Elisabeth, et là Elisabeth sort à sa rencontre. Et elle l’a vue venir, elle est sortie en courant, je m’imagine, et elle l’a entourée de ses bras, elle l’a étreinte et elle s’est mise à l’embrasser.

            «Oh! Elisabeth, je suis très contente de te voir.»

            «Et Marie, je suis très contente de te voir.»

            C’est ainsi qu’on se saluait. On s’aimait. On ne voit plus cela aujourd’hui. Tout cela a pratiquement disparu, l’amour. Vous savez, frère, n’est-ce pas horrible? Les gens ne s’intéressent plus les uns aux autres. Eh bien, autrefois, quand nous étions là à la campagne, nous avions notre ferme, et quand quelqu’un tombait malade dans le parage, eh bien, on allait là, on coupait du maïs pour lui, ou–ou on coupait du bois pour lui, on ramenait cela, on faisait tout ce qu’on pouvait pour l’aider.

            Mais on ne fait plus cela, l’unique moyen pour vous de savoir que votre voisin est mort, c’est en le lisant dans un journal. Vous ne savez rien à ce sujet. L’amour fraternel a disparu. N’est-ce pas vrai?

39        Je roulais avec quelqu’un l’autre jour, et il y avait une femme qui descendait la rue et qui connaissait ma femme. Et–et elle a dit: «Bonjour.»

            Et j’ai dit: «Lui as-tu parlé?»

            Elle a dit: «Oui.»

            J’ai dit: «Je ne t’ai pas entendue.»

            Elle a dit: «Eh bien, je me suis retournée et je lui ai souri.»

            J’ai dit: «Ce n’est pas ça, un petit sourire dépourvu de sens. Vous faites: ‘Salut.’ Je n’aime pas ça.»

            Je sortais d’une réunion à Miami. Frère Bosworth... Et il y avait une duchesse là-bas, elle était là, derrière une petite trappe de la tente, là. Et frère Bosworth a dit: «La duchesse qui nous a permis d’avoir cette concession aimerait vous serrer la main, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Eh bien alors, elle n’est pas plus que les autres.» Voyez? J’ai dit: «Elle n’est qu’une femme.»

            Il a dit: «Eh bien, je lui ai dit qu’elle–qu’elle ne pourrait pas vous parler, mais si nous traversions le lieu comme cela, a-t-il dit, eh bien, elle pourrait vous serrer la main.»

            J’ai dit: «Eh bien, ça dépend de vous.»

40        Alors, après le service de prédication de ce dimanche après-midi, je suis passé là derrière, et elle portait pratiquement assez d’habits pour être contenus dans une boîte d’aspirine. Et elle... Elle est arrivée là, elle avait une paire de lunettes au bout d’un bâton, elle tendait cela comme ça. Eh bien, vous savez bel et bien que personne ne peut voir au travers des lunettes à cette distance-là d’elle, comme ceci, tendant cela comme ça.

            Elle est arrivée là, la tête redressée comme ça, regardant au travers de ces lunettes, des bracelets tout au long de ses bras, des boucles d’oreilles lui pendant comme les étriers sous la selle d’un démon...?... Elle s’est engagée là comme ça, avec ces lunettes sur ses yeux, et elle a dit: «Est-ce vous docteur Branham?»

            J’ai dit: «Non, madame.» J’ai dit: «C’est moi frère Branham.»

            Elle a dit: «Eh bien, docteur Branham, enchanté de faire votre connaissance.» J’ai saisi cette grosse main potelée comme ceci. J’ai saisi cela. Je lui ai dit: «Faites-la descendre ici afin que je vous reconnaisse quand je vous reverrai.»

41        Toute cette histoire, des artifices. Il n’y a rien à ça. C’est du non-sens. Assurément, qui êtes-vous après tout? Vous vous promenez en manteau de cinquante dollars avec le nez en l’air; s’il pleuvait, vous vous noieriez, et vous pensez être quelqu’un. Vous êtes six pieds [1,82 m] de poussière. Si votre âme n’est pas sauvée, vous êtes perdu! Il n’y a pas d’autre issue. Mais c’est ça le monde aujourd’hui. «Oh! Nous sommes quelqu’un. Nous appartenons à quelque part.» Puis vous vous en moquez et vous taxez les gens de saints exaltés. Oh! la la!

            Je peux voir Marie sortir en courant et saisir Elisabeth et, ensemble, elles se sont embrassées. Puis, je peux entendre Marie dire: «Oh! Elisabeth, je suis très heureuse et très ravie de te voir.» Elle savait qu’elle était enceinte. Alors, elle a dit: «J’ai appris que tu es enceinte.» Présentons cela sous forme de saynète maintenant une minute.

42        Je peux entendre Elisabeth dire: «Oui, Marie, c’est vrai, mais je suis inquiète.»

            «Pourquoi?»

            «Eh bien, ça fait–ça fait six mois que je suis enceinte, et il n’y a pas encore de vie.» Eh bien, c’est tout à fait anormal à deux ou trois mois environ. Elle a donc dit: «Six mois sans vie, cela m’inquiète.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, moi, je ne m’inquiéterais pas. Eh bien, écoutez, je sais, tu es enceinte. Car l’Ange m’en a parlé. Mais l’Ange m’est aussi apparu et Il a dit que j’aurais un Fils sans avoir connu un homme. Et je Lui donnerais le Nom de Jésus.»

            Et aussitôt que ce Nom-là de Jésus a été prononcé pour la première fois par les lèvres d’un mortel, ce petit enfant mort dans le ventre de la mère a reçu le baptême du Saint-Esprit, il s’est mis à tressaillir de joie et à se trémousser. C’est vrai.

            Frère! Si cela a amené un enfant mort dans le ventre d’une femme à tressaillir de joie, qu’est-ce que cela devrait faire à une église née de nouveau? Certainement. La première fois que le Nom de Jésus a été prononcé par les lèvres d’un mortel... Amen. Vous parlez des démons qui crient en sortant, des pécheurs qui pleurent... Ce Nom-là, vous ne pouvez pas Le lancer, Le respecter à moitié et puis obtenir la puissance avec cela, il vous faut Le croire et Le respecter. Dieu accordera cela.

43        Eh bien, elle a dit: «Aussitôt que ta salutation...» Elle a dit: «Béni soit...» Le Saint-Esprit est descendu d’un bond sur la maman. Elle a dit: «D’où vient que la mère de Mon Seigneur? Car aussitôt que ta salutation a atteint mes oreilles, mon enfant a tressailli de joie dans mon sein.»

            Vous parlez de crier quelque chose de nouveau, hein, eh bien, c’est la religion la plus ancienne au monde, la religion des cris. Eh bien, des milliers d’années avant la fondation du monde, Dieu demanda un jour à Job, Il dit: «Où étais-tu quand Je fondais la terre? Quand les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, et que les fils de Dieu poussaient des cris de joie?» Vous parlez de quelque chose de nouveau, nous avons juste un cas nouveau de quelque chose de l’ancien temps, c’est tout. Certainement. Ils poussaient des cris de joie, quel moment! Oh! la la!

44        Quel genre d’enfant allait-il être, une fois ce Jean né? Oh! la la! Je le vois sortir du désert, non pas avec son col retourné, ni prenant du poulet frit trois fois par jour. Absolument pas. Il était revêtu d’une peau de brebis, il portait une ceinture en peau de chameau, mais il prêchait la repentance. Et il avait secoué les régions avoisinantes. Il prêchait Christ.

            Et, frère, quand Christ est prêché dans Sa simplicité, mais dans Sa puissance, cela secouera les nations, chaque fois, quand Christ, le Dieu vivant, devient une réalité pour les gens. Certainement, c’est ce qui a toujours été. La puissance de Dieu a toujours été avec Son peuple au cours de tous les âges. Hier soir, nous avons vu les enfants d’Israël, je me suis alors dit, quand ils ont atteint un certain niveau (Parfois, nous sommes déconcertés), quand ils sont arrivés à Kadès-Barnéa, ils ont été déconcertés. Dieu avait frayé une voie pour eux. Quand ils étaient à la mer Rouge, Dieu a ouvert la mer Rouge.

45        Regardez-les, ils sont sortis de ce pays-là sans rien, sinon une petite casserole plaine de pains sur la tête. Vous n’avez pas à attendre de mettre fin à toute votre méchanceté; venez simplement tel que vous êtes. C’est ce qu’il vous faut. Vous direz: «Eh bien, quand je me serai débarrassé de ceci, et que ceci ou cela... je viendrai.» Venez maintenant tel que vous êtes.

            Remarquez, quand ils ont traversé de l’autre côté, il n’y avait plus de pain. Dieu pourvoit toujours à un moyen. Cette nuit-là, quand ils sont allés au lit, je peux voir le prophète sortir et prier. Le lendemain matin quand ils se sont réveillés, ils ont regardé partout sur terre, il y avait la manne partout sur terre comme le givre. Cela avait le goût du miel et des galettes. Ils sortaient et se mettaient à ramasser cela, et ils en mangeaient. Oh! C’était délicieux, la manne. C’était un très beau type de notre Manne d’aujourd’hui, tout le voyage à travers le désert. Et regardez-les, Dieu pourvoyait à leur besoin avec la manne. Et puis, quand ils étaient... Cela avait le goût du miel sur le rocher, disait-on. Avez-vous déjà goûté cela, la Manne céleste descendant du Ciel, d’auprès de Dieu? C’est plus doux que n’importe quel miel que j’aie jamais goûté.

46        Ainsi donc, la chose suivante, vous savez, les gens pensaient qu’ils n’auraient pas de rations, alors ils sortaient simplement et en prenaient assez pour que cela leur dure longtemps. C’est comme ça avec les gens, qui fréquentent l’église, une fois à la Pâques, ils pensent en avoir eu assez pour l’année prochaine.

            Un pasteur d’une certaine grande église évangélique m’a parlé il n’y a pas longtemps, il a dit: «Révérend Branham, j’ai toujours souhaité à mon peuple un très joyeux Noël, une bonne année, à la Pâques.» Il a dit: «Je ne les reverrai plus jusqu’à la prochaine Pâques.»

            Savez-vous pourquoi? Les gens ont essayé de faire cela là-bas. Mais ils ont découvert qu’il leur fallait en avoir un nouveau cas chaque jour. Le genre qu’on avait et qu’on gardait jusqu’au lendemain, et certaines personnes s’en allaient et agissaient n’importe comment. Ils ont découvert que cela était contaminé. Les asticots y étaient entrés, et ce n’était plus bon.

47        C’est pareil avec beaucoup de nos expériences aujourd’hui, même chez les pentecôtistes: C’est plein d’asticots. Il est temps de s’en débarrasser. Il ne s’agit pas de ce que nous avons fait il y a trente ans, mais de ce que nous faisons aujourd’hui. Quelle est cette expérience avec Dieu aujourd’hui? La contamination... Vous direz: «Eh bien, il y a vingt ans, j’ai vécu une expérience merveilleuse.» Qu’en est-il aujourd’hui? «Eh bien, j’ai cru en Lui il y a longtemps.» Mais qu’en est-il aujourd’hui?

            Remarquez donc, j’aime ça. Il a dit: «Cela a le goût du miel.» Cela me rappelle David. David était un berger. Et dans les temps anciens, les bergers portaient une petite gibecière de côté, comme ceci. Ils y mettaient du miel. Ils en mangent un peu eux-mêmes. Mais dès qu’une brebis tombait malade, ils allaient à une roche calcaire. Ils prenaient un peu de ce miel et en frottaient partout sur ce rocher. Et alors la brebis malade, on la rapprochait du rocher, et la brebis malade se mettait à lécher ce miel, pour en consommer, et elle léchait le calcaire du rocher, elle pouvait... cela guérissait la brebis malade.

48        Cela me rappelle bien, frère, j’ai toute une gibecière pleine de miel ici cet après-midi, et je vais le mettre sur le Rocher, Jésus-Christ, et vous les brebis malades, mettez-vous à lécher cela, et je vous assure, vous trouverez Christ. Amen. Je ne vais pas mettre cela sur une église là, je vais mettre cela à sa place: sur Jésus-Christ, en qui demeure votre puissance de la guérison et le salut. Et vous les brebis malades, mettez-vous à lécher très vite et voyez si vous n’allez pas très vite vous rétablir. Sur le Rocher, Jésus-Christ, ils lèchent, lèchent, lèchent, lèchent, et plus ils lèchent... Il y a quelque chose à propos de ce Rocher qui guérit.

49        Dans l’ancien temps, on utilisait la pierre antirabique. Et chaque fois que quelqu’un était mordu par un chien on... mordu par un chien enragé, on prenait cet homme et on l’attachait à cette pierre. S’il s’y attachait, il se rétablissait. S’il ne s’y attachait pas, il mourrait. Je connais un Rocher, le Rocher des Âges pour chaque malade du péché, ou chaque malade physiquement, il peut venir à ce Rocher des Âges et s’Y attacher, s’Y coller et toucher Cela. Dieu est tenu de vous amener aux vertus guérissantes du Calvaire, qui coulent au travers de ce Rocher, Jésus-Christ, aujourd’hui, qui guériront chaque personne malade qu’il y a (oui), qui rétabliront chaque pécheur, qui donneront de la joie aux découragés, sur Jésus-Christ.

            Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, frère, dans ce pays, ce n’est pas d’un rassemblement évangélique; nous en avons beaucoup à travers le pays aujourd’hui. Un certain évangéliste a parcouru le pays il n’y a pas longtemps, un très célèbre, très connu parmi les églises dénominationnelles. Il est allé à Boston ou dans une ville là-bas, il a dit: «En six semaines, on a eu vingt mille convertis.»

50        Un groupe de laïques et de ministres sont rentrés vérifier les cartes et environ deux mois après, ils n’arrivaient pas à trouver vingt qui soient restés attachés. Pourquoi? Ils n’étaient pas allés assez loin. Ils ne s’y étaient pas attachés. C’est ça le problème. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un bon réveil à l’ancienne mode, à la Saint Paul, et de prêcher de nouveau dans l’église le Saint-Esprit biblique. C’est vrai, mon frère, ma soeur.

            Cela me rappelle une fois, mon frère et moi, un jour, nous étions là à la rivière; nous étions de petits garçons. Et nous avons trouvé l’une de ces vieilles tortues. Vous savez ce que c’est ici dans l’Indiana: c’est une créature drôle, vous savez, la façon dont elle lance ses pattes et marche. Et nous pensions que c’était la créature la plus drôle, nous nous sommes donc approchés d’elle. Elle a fait: «Ouf.» Elle s’est du coup retirée dans sa carapace.

51        Cela me rappelle beaucoup de gens qui ne croient pas dans la guérison divine. Qu’une campagne commence dans une ville, ils disent: «Ouf, n’y allez pas. Il n’y a rien chez cette bande de saints exaltés.» Voyez. Ça y est.

            Alors, j’ai dit: «Attends, je vais la faire marcher.» Et j’ai coupé une branche d’un arbre et je l’en ai vraiment arrosée. Cela ne lui a point fait un quelconque bien. Vous ne pouvez pas la frapper à l’intérieur. Cela ne tiendra pas. J’ai dit: «Je vais lui régler son compte.» Je l’ai amenée à la rivière; je l’ai plongée dans l’eau. Il y a eu juste quelques bulles qui sont montées et c’était tout.

            Frère, vous pouvez les baptiser de cette façon-ci, de cette façon-là, la tête en avant, en arrière, en bas trois fois, quatre fois, comme vous voulez. Il descend pécheur sec et remonte pécheur mouillé, toujours un pécheur.

52        Savez-vous ce que j’ai fait? J’ai allumé un petit feu et j’ai placé ce drôle de créature dessus. Elle a alors marché. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce n’est pas de l’adhésion à une église et de discuter sur le baptême, mais juste du Saint-Esprit et du feu qui fera bouger n’importe quelle église. Ramenez le Saint-Esprit dans l’Eglise, les apôtres, les docteurs et autres, à leur place, que le Saint-Esprit se mette à pleuvoir sur une église comme cela, et voyez ce qui arrive. Les signes, les prodiges et les miracles l’accompagneront; assurément.

            Je sais, vous pensez que je suis fou. Vous allez me taxer de saint exalté après ceci; vous feriez donc tout aussi mieux de commencer maintenant. Peut-être que je le suis. Mais si vous vous sentiez comme moi pendant que je me tiens ici, vous feriez la même chose.

            Remarquez, Dieu a promis de bénir Son peuple. Oh! Comme je pense à cette manne-là, avant que nous quittions encore cela. C’était un type. Toutes les choses de l’Ancien Testament étaient un type du Nouveau. Je vois là où le Saint-Esprit faisait pleuvoir la manne. Cela devait durer pour eux, cette manne n’a jamais fait défaut au cours de tout le voyage.

53        Et maintenant, suivez, la manne descendait sans cesse. Eh bien, Moïse a dit à Aaron de sortir prendre plusieurs omers pleins de cela et de placer cela dans le lieu très saint, à côté de l’Arche, afin qu’après cela, chaque sacrificateur (Comprenez-vous cela?), chaque sacrificateur qui entrerait dans le sacerdoce puisse prendre une bouchée de la manne originelle qui était tombée au début.

            Or, cela n’était jamais contaminé, là derrière, c’était dans le lieu très saint. Et chaque sacrificateur qui commençait le–le sacerdoce, une fois ordonné sacrificateur, on prenait une poignée de manne et on lui en donnait une bonne poignée. Et il avait le goût de la manne originale qui était tombée au début.

            Quel type du Saint-Esprit! Quand Dieu, le jour de la Pentecôte, a déversé les bénédictions des gens... Ils étaient tous enfermés dans une petite chambre, cent vingt, les femmes et les hommes ensemble, en train de prier. Et soudain, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues séparées se posèrent sur eux. Ils furent remplis du Saint-Esprit. Ils sortirent dans les rues, rendirent témoignage et louèrent Dieu.

54        Maintenant, suivez, c’était notre Manne, c’est pour perpétuer l’Eglise du Saint-Esprit au cours de l’âge jusqu’à la Venue de Jésus. Alléluia! Remarquez, pendant combien de temps cela devait durer, vous l’enseignant qui ne connaissez pas votre Bible? Pierre a dit... Quand ils se sont mis à tituber et à crier, les ecclésiastiques, dehors, le plein Evangile surnaturel, ou le monde fanatique s’est approché de lui et a dit: «Ces gens sont ivres.»

            Pouvez-vous vous imaginer? Et écoutez, amis catholiques, et vous autres. La vierge Marie bénie était parmi eux. Et si Dieu n’a même pas permis à la mère de Dieu le Fils d’entrer dans le Royaume de Dieu avant d’être si remplie du Saint-Esprit qu’elle avait agi comme une femme ivre, comment allez-vous avoir quelque chose de moindre? Qu’est-ce que ça va être? Réfléchissez-y vous-même. La Bible dit que Marie était là à l’intérieur. La mère même de Christ a dû passer par la Pentecôte et elle est restée là dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce qu’elle fût tellement remplie du Saint-Esprit qu’elle titubait comme si elle était ivre. Amen. C’est la vérité. C’est la Bible.

55        Pendant qu’ils étaient là-bas, Pierre, un petit lâche, s’est tenu sur une caisse à savon, après qu’il fut rempli du Saint-Esprit, ou sur une souche, ou quelque chose comme cela. Et tous les autres riaient et disaient: «Regardez cette bande de saints exaltés. Regardez-les là-bas. Ils agissent comme s’ils étaient ivres.» Ils titubaient, si jamais vous avez été à l’une des réunions, c’est merveilleux. C’est exact.

            Regardez Moïse, il en est un type. Quand ils ont traversé la mer Rouge et qu’ils se sont retrouvés de l’autre côté, Moïse a regardé en arrière et il a vu tous les chefs de corvée noyés. C’est juste notre type, quand nous traversons le Sang de Christ, nettoyés par la puissance de sanctification, mis à l’écart du péché, on regarde en arrière, on voit toute la cigarette qu’on fumait, la boisson, les jeux de carte, les films, toutes les choses vilaines du monde, morts dans le Sang de Christ. Moïse a levé les mains et s’est mis à chanter en Esprit. Myriam, la prophétesse, a pris un tambourin et elle a parcouru le rivage en sautillant, en battant le tambourin et en dansant. Les filles d’Israël l’ont suivie, battant, chantant, dansant. Si ce n’est pas là une réunion à l’ancienne mode, du Saint-Esprit, en plein air, c’est que je n’en ai jamais vu une (Amen!), chantant en Esprit, dansant en Esprit. Amen.

56        Regardez, frère, alors qu’ils passaient tous un bon moment, les autres se moquaient, raillaient, les ridiculisaient. Pierre s’est mis debout sur une caisse à savon ou une souche, il a dit: «Hommes Juifs, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles! Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c’est la troisième heure du jour»; les bars ne sont même pas ouverts. Il a dit: «C’est ici ce qui.»

            Frère, si ceci n’est pas ce qui, je vais garder c’est ici jusqu’à ce que ce qui arrive. Amen! Il a dit: «C’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël: Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai de Mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront, sur Mes servantes et Mes serviteurs, Je répandrai de Mon Esprit. Et Je ferai paraître des signes en haut dans le ciel, et en bas sur la terre, des colonnes de feu, des vapeurs de fumée, cela arrivera avant le jour grand et redoutable de l’Eternel, et tout celui qui invoquera Son Nom sera sauvé.»

            Ils eurent le coeur vivement touché et ils demandèrent: «Hommes frères, que ferons-nous?»

            Pierre a dit: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit.»

            Quoi? La manne. Nous en avons un pot plein que nous allons mettre là, ça sera pour vos enfants, pour les enfants de vos enfants, pour ceux qui sont au loin, tous ceux qui veulent recevoir le Saint-Esprit aujourd’hui, ils auront la même Manne.

            Quoi? Ils ne recevront pas quelque chose de semblable au Saint-Esprit, mais ils auront une bouchée et un coeur plein de la Manne originelle qui était tombée le jour de la Pentecôte. Dieu a conservé Cela pour chaque génération. Alléluia! Amen! Cela produit les mêmes résultats: On titube comme un homme ivre, rempli de l’Esprit, avec des signes et des prodiges. Amen! Ouf! Je me sens religieux.

57        Remarquez comment Dieu avait béni. Il avait promis qu’Il descendrait. C’est pour qui? «Pour vous, pour vos enfants, pour les enfants de vos enfants, pour ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» A Connersville, dans l’Indiana, où que ça soit, si Dieu appelle toujours, Il continue à donner à chaque sacrificateur... Sommes-nous sacrificateurs? Un sacerdoce Royal, une nation sainte, s’approchant de Dieu, offrant des sacrifices spirituels (Quoi?), les fruits de nos lèvres qui louent Son Nom. Je bave beaucoup cet après-midi.

            Savez-vous ce qui se passe? Je viens d’entrer à Canaan; je mange de ces nouveaux raisins. Je m’enivre autant que possible. Amen! Cela vous fait baver. D’accord. Oh! C’est réel!

            Oh! Je vois quel type d’enfant ça devra être, il a tressailli dans le ventre de sa mère avant la naissance et il a reçu le Saint-Esprit. Il n’allait pas être un hypocrite; il allait avoir ce dont il parlait. Il est donc sorti et il a prêché le Saint-Esprit.

58        Il se tenait là, et il prêchait... Nous allons devoir nous dépêcher. Je vois que mon temps s’écoule très vite ici. Eh bien, je me sens simplement très bien. Mais, écoutez; j’ai remarqué là, depuis un petit moment.

            Puis vint Jésus. Nous savons tous ce qu’il en est de Sa naissance; quand Il est né, Son ministère. Nous allons très vite aborder le texte maintenant. Observez-Le venir.

            La chose suivante, vous savez, Il commence à devenir tellement populaire qu’Il a dû quitter la maison de Lazare. Et quand Jésus a quitté la maison de Lazare, la tristesse et la maladie sont entrées. Et quand Jésus quitte votre maison, la tristesse et la maladie entrent. Eh bien, dans ce cas-ci, ce n’était pas qu’Il avait été forcé de partir ou qu’Il avait été chassé; Il avait eu une vision et Dieu L’avait envoyé ailleurs.

            Ainsi donc, Lazare tomba malade. Pouvez-vous vous imaginer les critiqueurs de Jérusalem à l’époque? Ils ont dit: «Hein, hein, où est son Copain? Où est ce Guérisseur divin?»

            «Eh bien, nous L’avons envoyé chercher, Il n’a pas répondu à cela.»

59        Oh! la la! On a envoyé appeler le pasteur, il n’a pas fait attention à lui pour venir. Qu’auriez-vous fait? «Oh! Dieu soit béni, je ne perdrai plus le temps avec ce vieux pasteur-là, j’irai ici me faire membre chez les Assemblées, ou j’irai me faire membre chez celui-ci, ou j’irai me faire membre chez celui-là.»

            C’est la raison pour laquelle vous ne pouvez arriver nulle part. C’est vrai. Eh bien, ils ne m’ont jamais demandé de dire ceci, mais, frère, si vous ne pouvez pas avoir foi dans votre pasteur, débarrassez-vous de lui. C’est vrai. Votre pasteur peut vous aider aujourd’hui si vous avez foi en lui. Mais il vous faut croire en Lui. Croire qu’il est un homme de Dieu. Des fois il ne peut pas venir aussitôt que vous avez claqué vos doigts, il n’est pas censé le faire, il est censé suivre ce que Dieu lui ordonne. C’est exact.

60        Eh bien, mais ils ont dit là... Ils L’ont encore envoyé chercher. Et quand ils L’ont encore envoyé chercher, eh bien, Lui est simplement allé plus loin. Oh! la la! Quelle situation! Lazare était devenu gravement malade, et il est mort. On l’a fait sortir et on a embaumé son corps. On l’a amené et on l’a déposé dans une tombe. Jésus savait alors qu’il était–qu’il était mort. Aussi a-t-Il dit à Ses disciples... Vous connaissez l’histoire. Il revient à Jérusalem. Eh bien, je peux entendre certains parmi eux dire: «Ouais, nous avons appris que ce Saint Exalté est en route vers ici, ce Guérisseur divin, une fois de plus. Mon vieux, il est déjà mort. Oh! S’Il avait été ici, Il l’aurait guéri. Assurément.»

            Mais la petite Marthe, je l’aime plutôt. Elle tardait beaucoup à faire des choses, mais, remarquez bien, tout le temps que Marie était là très occupée à faire des choses, Marthe restait assise aux pieds de Jésus et écoutait. Cela paie maintenant. La voici donc détaler; elle a appris que Jésus était venu. Elle descend donc les rues. Je peux me représenter les critiqueurs dire: «Où allez-vous maintenant? Qu’en est-il de tout ça cette fois-ci? Tu vas Le voir, je pense.»

61        Elle a continué, elle n’a point fait cas. Elle est allée là où était Jésus. Eh bien, naturellement, elle avait le droit de Le réprimander, on dirait, de dire: «Pourquoi n’es-Tu pas venu vers mon frère?» Ecoutez attentivement. «Pourquoi n’es-Tu pas venu quand nous T’avions appelé? Eh bien, nous avons quitté l’église. Nous avons tout quitté; nous avons quitté notre sacrificateur; nous nous sommes opposés à sa volonté. Nous T’avons hébergé chez nous; nous T’avons payé notre argent. Nous T’avons nourri avec notre nourriture. Nous Te donnons des habits. Et quand mon frère est tombé malade, nous avons envoyé Te chercher et Tu nous as tourné le dos et Tu es parti.»

            Tout cela aurait été la vérité. Mais, frère, permettez-moi de vous dire quelque chose maintenant. C’est votre attitude envers un quelconque don divin, votre approche vers cette attitude qui détermine ce que vous en tirerez. Vous venez simplement à Dieu de la mauvaise façon. Jésus entrait simplement dans la ville.

            Mais ce n’est pas ce qu’elle avait fait. Elle a couru vers Lui, elle s’est prosternée à Ses pieds, et elle a dit: «Seigneur (C’est ce qu’Il était), Seigneur, si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.»

62        Oh! J’aime ça. Elle savait que C’était le Fils de Dieu. Eh bien, je pense, là où elle avait reçu cela, elle devait l’avoir lu dans la Bible, là où on parle une fois d’une femme, une Sunamite. Et elle n’avait pas d’enfants, et–et Elisée l’avait bénie, et elle a eu un enfant. Et cet enfant avait atteint environ dix ou douze ans, et un jour, je pense que le petit garçon devait avoir attrapé une insolation. Vers onze heures, il est revenu en criant: «Ma tête! ma tête!» Et le père l’a renvoyé. Et il est rentré, et à midi l’enfant est mort. Et cette femme avait construit une petite maison là pour que le prophète y reste.

            Et observez cette mère, combien c’est approprié. Elle a pris le petit enfant mort, elle l’a transporté dans la chambre du prophète et elle l’a couché sur le lit du prophète. Un bon endroit où le coucher. Elle a dit: «Selle le mulet maintenant, et va de l’avant, et ne t’arrête pas à moins que je te l’ordonne.» Eh bien, j’aime ça.

            Très bien, son mari a dit: «Ce n’est ni la nouvelle lune, ni le sabbat, le prophète ne sera donc pas là.»

            Elle a dit: «Tout va bien.»

63        Eh bien, Dieu ne révèle pas tout à Ses prophètes; vous le savez. Alors, Elie était là, à côté de sa caverne, il a regardé et il a dit à Guéhazi, il a dit: «Voici venir cette Sunamite.» Il a dit: «Elle pleure. Il y a quelque chose qui cloche chez elle. Et Dieu me l’a caché. Je ne sais pas.» Voyez, Il n’avait pas à le lui dire.

            Alors, la Sunamite a couru jusque-là, et Guéhazi a couru au-devant d’elle. Elisée a dit: «Te portes-tu bien? Ton mari et ton enfant se portent-ils bien?»

            Eh bien, voici ce que j’aime. Elle répondit: «Tout va bien.»

64        La chose était là. Elle savait que c’était le prophète de Dieu. Elle savait que si jamais elle arrivait auprès de cet homme-là, elle découvrirait pourquoi l’enfant était mort. Ainsi, tout allait bien. Elle savait que Dieu était dans Son prophète. C’est vrai. Elle s’est donc prosternée à ses pieds et lui a révélé son secret. Et il a dit à Guéhazi: «Ceins-toi les reins, prends mon bâton; si quelqu’un te parle, ne lui réponds pas: mais va déposer ce bâton sur cet enfant mort.»

            Eh bien, c’est là, je pense, que Paul a tiré le fait de prendre les mouchoirs qui avaient touché son corps. Elie savait que tout ce qu’il touchait était béni. Eh bien, s’il pouvait amener la femme à croire cela... Mais la foi de la femme n’était pas dans le bâton; la foi de la femme était dans le prophète. Elle a dit: «L’Eternel est vivant, je ne te quitterai point. Je resterai juste avec toi.»

65        Alors, Elie s’est dit qu’il ferait tout aussi mieux de se ceindre les reins et d’aller. Il s’en est donc allé. Et Guéhazi l’avait précédé, il revenait et a dit: «Il n’y a pas de vie dans l’enfant; il est mort.»

            Alors, Elie est allé là où le–l’enfant mort était étendu là, il y avait deuil et des cris. Observez-le. Il entre dans la chambre où était l’enfant. Il fait les cent pas. J’aime ce...?... «Seigneur, que feras-Tu?» Il fait les cent pas, tout le monde dehors en train de gémir, hystérique, poussant des cris et faisant des histoires. Il a simplement parcouru la pièce.

            Il est allé poser son corps, un homme... La Bible dit: «Nous sommes de la même nature que lui.» Un homme, pas un ange, un homme, un prophète, il a posé son corps sur l’enfant mort. Et il s’est étendu là un moment, il a mis ses lèvres sur celles de l’enfant, et son nez sur celui de l’enfant, son front sur celui de l’enfant, ses mains sur celles de l’enfant, et il s’est couché là. Elie, je pense, était un petit homme mince, alors il s’est carrément couché sur l’enfant.

66        Il s’est levé et il a touché l’enfant, il s’était réchauffé. Il a encore fait les cent pas... Alléluia! Dieu était dans Son prophète. Il a encore fait les cent pas donc. Il est allé poser son corps sur l’enfant mort une fois de plus et celui-ci a éternué sept fois. Il a dit: «Prenez cet enfant et amenez cette Sunamite ici.» L’enfant était revenu à la vie.

            Eh bien, j’aurais voulu que nous ayons le temps d’aborder ces sept éternuements, mais il nous faut nous dépêcher. Regardez, amis, Marie, non... Marthe avait sans doute lu cette histoire-là, mais elle savait que si cette Sunamite avait reconnu que Dieu était dans Son prophète, assurément que Dieu était dans Son Fils. Elle a reconnu, la femme Sunamite avait reconnu le don de Dieu en un prophète. Elle s’est approchée de lui correctement. Et Marie reconnaissait le don de Dieu dans Son Fils. Elle a donc couru vers Lui; elle s’est prosternée. Eh bien, écoutez attentivement une minute. Elle s’est prosternée à Ses pieds et a dit: «Seigneur, si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais, maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.»

67        Le jeune homme gisait là, ça faisait déjà quatre jours, les vers de son corps grouillaient dans son corps, une contamination, le nez s’était déjà affaissé pendant ce temps-là. «Mais, maintenant même, Seigneur, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.»

            Je m’imagine qu’il y a ici des gens qui ont été chez chaque médecin qu’il y a dans cette contrée, par ici. Le médecin vous a probablement abandonné, il a dit: «Vous êtes un cas désespéré.»

            «Mais, maintenant même, Seigneur, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.»

            Pouvez-vous y penser? Cela change les coeurs. Il l’a regardée et a dit: «Ton frère ressuscitera.»

            Elle a dit: «Oui, Seigneur. Je sais, il ressuscitera au dernier jour; c’était un bon garçon. Il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection générale.»

            Observez-Le. Il n’était pas très beau à voir. La Bible dit: «Il n’avait pas de beauté pour attirer nos regards.» Probablement que c’était un petit Homme mince. Il a redressé Son petit corps, Il a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort. Quiconque vit et croit ne mourra jamais. Crois-tu cela?»

68        Elle a dit... Observez cela, chaque roue tournant bien sur soi. Une femme désire quelque chose de Dieu, elle se tient devant Lui, totalement ointe, et Lui parle: «Oui, je crois que Tu es le Messie. Je crois que Tu es le Fils de Dieu; Tu es le Maître de la moisson. Je crois que tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu le fera. Dieu l’a promis, de faire cela par le Messie, je Te le demande donc, et je suis ici devant Toi maintenant même. Maintenant même, Seigneur, tout ce que Tu demanderas, Dieu Te l’accordera.»

            Observez cela. Il a dit: «Ton frère ressuscitera.»

            Elle a dit: «Dans les derniers jours.»

            Il a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort. Quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?»

            Elle a dit: «Oui, Seigneur, je crois que Tu es le Fils de Dieu qui devait venir dans le monde.»

69        Qu’en pensez-vous cet après-midi? Croyez-vous que c’est le Saint-Esprit? Affichez simplement la même attitude envers Cela et voyez ce qui arrive. Tout ce dont vous avez besoin, Dieu vous l’accordera, si vous reconnaissez que c’est le Saint-Esprit. Le problème en est que vous–vous ne savez pas ce que vous en pensez.

            Débarrassez-vous de chaque chaîne et dites: «C’est réel.» Oui, oui.

            Elle a dit: «Tout ce que Tu demanderas, Dieu l’accordera.»

            Et Il a dit: «Ton frère ressuscitera.»

            Elle a dit: «Oui, Seigneur, à la résurrection.»

            Eh bien, suivez, Il a dit: «Où l’avez-vous mis?» Et Le voilà partir.

            Quelqu’un m’a dit il y a quelques années, il a dit: «Frère Branham, voulez-vous me dire que vous croyez que cet Homme était Dieu?»

            J’ai dit: «Oui, oui.»

            Elle a dit: «Je peux vous prouver qu’Il n’était qu’un homme.»

            J’ai dit: «Il était plus qu’un homme.»

            «Oh! a-t-elle dit, Il était–Il était un prophète.» C’est ce qu’un certain enseignement superficiel a inculqué aux gens aujourd’hui.

            J’ai dit: «Frère, soit Il était–Il était Dieu, soit Il était un séducteur; Il était un menteur.»

70        Il a dit: «Eh bien, Il n’était pas Divin, Frère Branham, a-t-elle dit, Il ne pouvait pas l’être. Je peux vous prouver par la Bible qu’Il n’était pas Dieu.»

            J’ai dit: «Si vous le prouvez par la Bible, je l’accepterai.» Elle a dit: «D’accord.» Elle a dit: «Dans Saint Jean, chapitre 11, la Bible dit que quand Jésus se dirigea vers la tombe de Lazare, Il pleura.» Elle a dit: «C’est la preuve qu’Il était un Homme; Il a versé des larmes comme un mortel.»

            J’ai dit: «Certainement qu’Il avait pleuré, mais Il était Dieu-Homme.» J’ai dit: «Quand Il est arrivé à la tombe de Lazare, Il a peut-être pleuré comme un homme. Mais quand un homme qui gisait là depuis quatre jours, mort et pourri, gisant dans la tombe, Il a fait rouler la pierre et une odeur nauséabonde s’en est dégagée, partout, et Il s’est tenu là, ce même Homme qui pleurait, Il a parlé, disant: ‘ Lazare, sors.’ Et un homme mort depuis quatre jours, son âme avait effectué un pèlerinage de quatre jours quelque part, est ressuscité et il s’est tenu sur ses pieds. Ça, c’était plus qu’un homme. C’était Dieu parlant au travers de Son Fils. Il était Dieu-Homme.»

71        Certainement, Il était un Homme quand Il se tenait là cette nuit-là, toute la nuit, sur la montagne à jeûner et à prier. Et le lendemain matin, Il est descendu, Il a cherché dans cet arbre-là pour trouver quelque chose à manger; il n’y avait pas de figues, rien là à manger pour Lui, pas de figues des l’arbre. Il était un Homme quand Il avait faim. Mais quand Il a pris cinq petits pains et deux petits poissons et qu’Il a nourri cinq mille personnes, c’était plus qu’un homme, c’était Dieu dans Son Fils. Exact.

            Il était un Homme cette nuit-là alors qu’Il était couché là dans cette barque, après avoir prêché et guéri toute la journée au point qu’Il était très fatigué. Je pense que dix mille démons de la mer juraient de Le noyer cette nuit-là. Cette drôle de petite barque là-bas sur cette mer ressemblait à un bouchon de liège. Le diable a dit: «Nous L’avons eu cette fois-ci.» Cela tanguait comme cela, et Lui était profondément endormi et très épuisé, Il ne s’est même point réveillé. Mais quand Il... les disciples L’ont réveillé, c’était un Homme qui était couché là; mais quand Il a placé Son pied sur le bastingage de la barque et a dit: «Silence, tais-toi», alors les vents et les vagues Lui ont obéi. Alléluia! Crois-Tu cela? Oui, oui.

72        Il était un Homme quand Il était suspendu au Calvaire, criant et implorant miséricorde: «Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?» Et chaque muscle de Son corps tremblotait, le sang de la vie tombait, c’était un Homme. On L’a enseveli et Il était mort comme un homme. Mais quand Il ressuscita le matin de Pâques, Il était plus qu’un homme. Il a prouvé qu’Il était Dieu. Alléluia!

            Une femme toucha le bord de Son vêtement, elle fut complètement guérie. Crois-tu cela? Je crois que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Crois-tu cela? Je crois que les signes et les prodiges qu’Il avait accomplis sur terre sont en train de s’accomplir ici même, jour et nuit. Crois-tu cela?

            Je crois que le Saint-Esprit est ici même maintenant. Crois-tu cela? Je crois que tout ce que vous demanderez à Dieu maintenant même, vous le recevrez. Crois-tu cela? Alléluia! Vous pensez que je suis fou. D’accord. Laissez-moi tranquille, je suis heureux.

73        Le Saint-Esprit est ici. Crois-tu cela? Je crois que chaque malade peut être guéri maintenant même. Crois-tu cela? Je crois que chaque pécheur peut être sauvé. Crois-tu cela? Jésus-Christ est ici maintenant. Si vous croyez cela, tenez-vous debout, rendons-Lui gloire maintenant même. Tout le monde, rendons-Lui gloire.

            Dieu Tout-Puissant, viens, Seigneur Jésus, envoie la puissance de Ton Saint-Esprit. Bénis les gens, au Nom de Jésus-Christ.

E-1 Thank you, Brother Rush. Good afternoon, friends. Very happy to be here this afternoon, and again in defense of the Gospel of Jesus Christ, to bring the good tidings, the good news that Jesus raised from the dead, living among men today, His Church. The same Jesus that was yesterday, will be today and forever. He's never failed.
And now, we're very thankful for the progress of the meeting in these last few nights, and how the Lord has been blessing. And testimonies coming in from all kinds of diseases, and afflictions, and so forth, are being healed right out in the audience even, besides up here, and the things, right out there. Some of them write in and say, "Well, you know, I had a baby; it had braces on. I took it home, took the braces off; it could walk." And just... See? There's many times that I can't call everything that's going on out there; I just speak now and then.
And I notice in this middle part here, there's a light back there, but right in here, sometimes I see It standing in there, but I can't see just who it is and where It's at, so I just wait till It moves somewhere else. But I know, the people are being blessed and I'm so thankful for that.

E-2 And now, usually in our meetings on the--a Sunday afternoon, it's usually given over to me to--to speak from the--from the Word. I'm not a--a speaker, by what you'd call a speaker; I just haven't got much of a education, and very, very, little, but I love Him and I like to say about Him what I know to be the truth. And so...
I know there's many of my friends here from Fort Wayne. I remember one night at the Fort Wayne meeting; I was back over... just come in and there was a man there who knew all the angles, or especially in grammar. He said to me; he said, "Brother Branham," said, "you're grammar is very poor."
I said, "Yes sir, I know, that."
And he said--said, "My, you make some of the awfullest mistakes."
I said, "Yes sir, I know, it." He said--I said, "Well, my father dying, I with my mother and ten children," I said, "I had to go to work. I've worked all my life." And I said, "I didn't get an education."
"Oh," he said, "that's no excuse now; you're a man."
I said, "Yes sir, that--that's right."

E-3 He said, "You could take a correspondent, or something, brush up on that grammar."
And I said, "Yes sir, I guess that's right," I said. But after I started out into the meetings..."
"Why," he said, "it's a shame, all those people, and the thousand of people you speak to," and said, "use the word 'his' and 'hain't' and..."
And I said, "Well, they seem to get along pretty good."
So he said--he said, "Well," he said, "I--I tell you," he said, "for instance, tonight you made one awful mistake," said, "I'd like to correct you."
I said, "All right, sir."
He said, "You said all the people coming up to this 'polpit' tonight. And..."
And I said, "Yes sir, ain't that right?"

E-4 He said, "No." He said, "You should said 'pulpit.'" Said, "The people would appreciate you more if you said 'pulpit' and not 'polpit.'"
So I said, "Brother dear, I love you. See?" But I said, "Look, them people out there don't care whether I say 'polpit' or 'pulpit'; they want me to preach the Gospel and do what--what is right out there." That's right. So that's just about it.
I used to remember, when I was first ordained in the Baptist church, you know, how a young preacher is, especially the Baptists. I hope there's some hear this. Oh, we got our Bible under our arm, you know, and we were Reverend. So I used to go down the street with my Bible and I'd... somebody say, "Are you a minister?"
"Oh, yes, sir."

E-5 So, I--I kind of like that name. So it reminded me of one time when... My father used to be quite a rider; he got hurt. He would break horses, and he'd ride the rodeos, and a very fancy rider, and a very good shot with the--with guns. And so he said... One day I remember, at home, I wanted to be like my dad. And I... We had an old plow horse. And a lot of you fellows around here is off the farm, aren't you? So you know what an old plow horse is. I plowed that old fellow; he's old to begin with. And I'd plow him way late in the evening, dad wanting me to take him out so I wouldn't hurt the old fellow. And I had a little old watering trough down there, a log hollowed out. Did you ever see one? Say, then I'm not the only country boy around here today, am I? An old watering trough and an old pump where you used to pump the water...
And I'd get all my little brothers and set them along on the side of the barnyard fence there. And I'd get this trough full of water, and after the old horse got a drink, dad would be back out working somewhere else. I'd go in and get his old saddle and get me a handful of cockleburs and push up under it, pull down the girth and climb up on this old horse.

E-6 Poor old fellow's so old he couldn't... and stiff and tired, he couldn't get his feet off the ground, so he just stand there and bawl, you know. And I'd take off my hat and swing back and forth; I said, "I'm a real cowboy," all my little brothers setting there, you know. I just seen too many movies, that was all.
When I was about nineteen I told mother I was going up here in Indiana to Boy Scout Reservation, Green's Mill Academy. I run off and went out west, went to Arizona. I thought, "I"m a real rider, I'm broke now, why not get me some--some real money." So I heard there's a rodeo. So I got me a pair of Levi's, and went out there and looked around. I found out where the corral was, where they was bringing out the horses. I looked, setting alongside that fence, and there was a whole bunch of disfigured cowboys, just bow-legged and all range worn, and I thought "Say, that's where I belong." I climbed up on the fence, set up there.

E-7 They had a horse they brought out; the caller went forth and told who he was, and how famous a bucking horse he was...?... Somebody was going to ride him. So they brought some famous rider out, and he had to catch as catch can as he come through the--the bull chute. So when I was standing out there, and I seen this fellow drop off in the saddle, great big long-legged fellow, looked like would be a good rider. Just as he hit the saddle, boy, that horse made about two jumps, done a sunfish, and the rider, saddle and all went off, and when he did, when he come down the pick-ups got the horse and the ambulance come got the rider. The blood was running out of his ears, and his eyes, and nose, mouth. So this fellow come by all along the fence where all them cowboys, supposed to be riders, was all lined up. Said, "I will give any man fifty dollars," that was depression, "give any man fifty dollars who'll ride him for thirty seconds."
Nobody could... Everybody kept still. He rode right down in front of me. "Sir, are you a rider?"
I said, "No, sir." I realized that wasn't my old plow horse. There's a difference in him.

E-8 When I used to go around, you know, and say I was a preacher, one day I was over at Saint Louis, Missouri; there was a little Pentecostal preacher there named him Rev. Robert Daugherty. And that fellow was in a tent meeting, and he preached till he got plumb out of breath; he knees was buckled together; and he'd catch his breath. You could hear him a city block away, come back preaching. Somebody said, "You a preacher?"
I said, "No sir."

E-9 My old slow Baptist ways just don't think of it that fast, so I just have to do the best I can. But I love Him. And I love to get this time in the afternoon... In the evening services it's always about the sick. Talking, and it's something that'll... And the dealing with sick people, and it's another anointing, a different anointing. It's an Angelic Being standing near. And it breaks over into another dimension.
Today someone was walking up in a restaurant, was telling me about being healed and how sick and horrible they'd been and how well they was. Why, I didn't remember the person. Another person was telling me about he coming from a Houston meeting, an elderly man, how that he'd had sclerosis or something or another wrong with him, his liver. Been bad for thirty years, and he said, "Brother Branham, that very same night, every bit of it left me." And I--I see the old man setting right over here now. That's right. He said, "And every bit of it left me." He's been well ever since. And said, "Do you remember me?"

E-10 I... you know, it seems little when you say, "I--I do not." I don't want to say that, but I just don't remember. If you go to telling it to me, why, it seems like I dreamed it. They was telling me about paralyzed woman laying there was healed the other night. I--I just don't remember it; I just... seems like I dream something about it.
Now, this afternoon, I will read a little text and speak a little bit just on a familiar subject. I was going to speak this afternoon on: "Contending For The Faith That Was Once Delivered To The Saints." And being that I made a mistake, I announced the meeting... I thought I was to be here two-thirty. Maybe if we stay over next Sunday I will speak on that on: "Contending For The Faith Once Delivered To The Saints," if the Lord willing.
And now, today I want to read some, maybe a little familiar place here in the Scriptures, found in Saint John the 11th chapter, where a man had died and he was raised from the dead. You believe that Jesus is still the same Lord today that raised this man from the dead? He is, friends, that's truly, He's the same Lord Jesus.

E-11 And this whole Bible, to my opinion, the whole set-up is a dramatic story, just starting out of Eden, coming out through the gate, on out, the way of the cross leading right back again: just all one big picture God has placed out in His mind. I can imagine seeing God before there was even a foundation of the world, 'fore there was a moon, star, anything, seeing Him set in the space yonder. And in His mind He drew out that picture, what it would all be. And everything He just spoke and said, "Let there be." And everything just begin to come into its place. Isn't He wonderful? To think of that...
And then, seeing in His great sovereign love to come down and save lost sinners like myself and you. I can't understand. No wonder the poet said:
Love of God, how rich, how pure!
Fathomless and strong!
It shall for evermore endure,
Saints and angels song.
Beginning at the 11th chapter and the 18th verse I will read some Scripture:
Bethany--now, Bethany was nigh unto Jerusalem, about fifteen furlongs off:
Many of the Jews came to Martha and Mary, to comfort them concerning their brother.
Then Martha, as soon as she heard that Jesus was coming, went and met Him: but Mary set still in the house.
Then said Martha unto Jesus, Lord, if Thou had been here, my brother would not have died.
But I know, that even now, whatsoever Thou will ask God, God will give it to thee. (Isn't that wonderful right there?)
Jesus said unto her, Thy brother shall rise again.
Martha said unto Him, I know, that he shall rise again in the resurrection at the last day.
Jesus said unto her, I am the resurrection, and life: he that believeth in Me, though he were dead, yet shall he live:
Whosoever liveth and believeth in Me shall not die. Believest thou this?
She said unto Him, Yea, Lord: I believe that Thou art the Christ, the Son of God, which should come into the world.

E-12 Shall we bow our heads just a moment. Our heavenly Father, we are now, standing here this one more day this side of eternity, or the coming of the Lord, I should have said... And knowing that perhaps in this audience is people who are--has never accepted Thy beloved Son yet as their personal Saviour.
Coming down through the parks, seeing the swimming pools full and half-dressed young ladies, laying, stretched out in the parks, not concerned, and realize that that beautiful body that they're so adoring is going to skin worms crawl through it one of these days, and their soul will have to face God in judgment. I pray, Lord, that something will be did this afternoon that'll cause people to wake up and to realize that we're near the end.
We thank Thee for what Thou has done for us through this week, for making the deaf to hear, the lame to walk, and the many mighty signs and wonders that Thou has performed. Truly, undisputable, unadulterated, the power of God moving among mankind in this last day...

E-13 This people has gathered here under this canopy today to worship Thee. Many of Your children are getting weary, Lord, they see these wicked prosper. But may they look at David, when You spoke to him and said, "Yes, I've seen the wicked spread forth his great bay tree," but said, "watch him at the end: that's when it'll all tell. That hour when the death angel comes into the room, the fog begins to float into the room and we know we're going down through the valley, then what about it?"
God, bless Your children today; lift up their faith; bless their souls and may they rejoice in the God of our salvation. May the sick be healed; may many that's setting here that's sick and afflicted, catch the Holy Spirit in their heart and their faith will illuminate today and be carried away, grant it, Father.
Now, help Thou me, Lord, Your unprofitable servant. And speak as never before through Thy servant. For we ask it in Christ's Name. Amen.

E-14 I know, that they'll--they'll go start giving prayer cards about six o'clock and we'll have to get away early enough, won't take but a little while to speak to you, while you pray.
How many Christians are here this afternoon? Let's see, well, that's wonderful. Oh, about, almost one hundred percent. Now, our text, our reading this afternoon, is concerning the beginning early ministry of our Lord Jesus Christ. He had just become popular. If you notice Him, in His first year He was very popular, then there become a sag in the second year, and then they crucified Him.
First it was all new, it had tinsel on it, everywhere. Everybody come to see this wonderful Man Who could know the thoughts of people and do things that the Father showed Him to do: make the blind to see, the deaf to hear. They never heard such. But then the religious leaders of the day declared Him to be a devil. I think I stand too close to that microphone. And they declared Him to be a devil. And of course, as people are taught about, so will they do. Is that all right, or better? That's... All right, I just thinking I was... don't want to make you deaf, so...

E-15 So they found out then that their religious leaders did not believe Him. So then He become very unpopular. Just among the poor class of people, the common... The Bible said the common people heard Him gladly. But the kind that had big social standings and plenty things of this world and much money, they didn't pay any attention to Him. Well, Doctor So-and-so said He was a fanatic, He was a demon. And so there was nothing to Him, so they just kept away from Him. They went to their own groups. Well, birds of a feather, that's true.
But those who believed Him and loved Him, was with Him. And one of those families was a--a boy by the name of Lazarus, and one--or two sisters: One was named Mary and the other Martha. Now, we're told by historians that Lazarus was a scribe, that he wrote and reprinted the copies of the law. And if anyone knows how strict that was, one crook in the--in the word would mean something different. So it had to be perfectly, and had to be an--an honest, renown, holy, person, that would write that. So he was a--had to be a good character, and a good religious standing.

E-16 And Martha and Mary, we told, had done needlework, made tapestries for the temple and so forth. Them being on earth alone, their parents was gone. And at this time Jesus' foster father, I suppose, was gone, Joseph. And Jesus had come to dwell with them. And He become so famous till His work had just about scattered to a place where He had to go away.
Now, He was living... It had come to season. Everything comes right in its season. Do you believe that? Everything... You plant the wheat in the fall of the year; in the spring of the year it brings itself forth, or God brings it forth. And you--you plant the corn in the spring and in the fall you harvest it. Everything has its--its time, just like His Life, it had its beginning, it had its best part, and it has its shadow as He close.

E-17 Our ministries become the same, brethren. It has our best, our beginning, our middle part, the best, then close. Your life starts as a baby, then in your adolescence, then the middle age, then closes. Same as the sun rise in the east, sets over in the west, everything is beginning and ending.
Every time that God is ready to do something on the earth, He always... First before He sends judgment, He sends mercy first. And when man spurns mercy, there's nothing left but judgment. Is that true? If you won't accept mercy, then there's nothing left for you but judgment. So God, before He does anything, He always foreshows the people. If you'll believe it, I believe that our being here in Connersville this day is a foreshadow. God doesn't do things just to be a clown; He isn't. He doesn't put on shows. He does it for a purpose. Every Word goes right to its place. Not one jot or tittle can fail, it stands forever.
I think of that Scripture, "Thy Word is confirmed in heaven forever." Nobody doubts it in heaven. It's we mortals that doubt it. Everything in heaven believes His Word. What God says, that settles it. "Thy Word is settled in heaven forever," It's already settled.

E-18 Now notice, then just before the coming of Jesus, which had been prophesied from the garden of Eden, John the Baptist was prophesied to come. And Zacharias... I want you to notice the family now: A religious, holy, man. Something awful had happened in their family, they had a bab--or they wanted a baby. Them days it was a disgrace not to have babies; today it's a disgrace to have one nearly. How it's changed. People don't have time to raise children.
Now listen, this is my afternoon to be with the Lord here in the in services. I just say what He tells me to say. But it's a sad day, when they created wash machines and dishwashers and everything, they give the women all this time to lay around barrooms and things, and drink, and smoke cigarettes, and run out over the country. That's right. Come busy-body, idlers, plenty of time, nothing to do. It'd be better if you had the scrub brush and back in the wash with these kind of wash machines, the way my mother used to do it. That's right.

E-19 Now, I'm not--not only that, but men, they have to set the time up so they can get out and play golf or something like that, take a little exercise, get some of the fat off of them. What a pity. And the rest of the world starving to death. You think we're not going to receive damnation for these things. Sure, we will. I've left the nations, them poor little children wringing their hands and their eyes and crying, their little dirty faces like that, crying for a piece of bread. In America some... sometimes in the afternoon, or mid-afternoon, a eight dollar plate, and half of it raked off in the garbage can to feed to the hogs. It's not right. And brother, the time's coming when God will make us pay for those things too.
But this man Zacharias and Elisabeth his wife were righteous people, holy, prayed all the time. And now, it come time for Isaiah's prophecy to be fulfilled, yet it had been spoke eight hundred, or seven hundred and twelve years before. "There'll be a voice of one crying in the wilderness."

E-20 Watch the prophetic wheels of God, just the time that prophecy's ready to be fulfilled, the other called will be there, when that one gets there. Jesus will be here just exactly on time. The Church will go up just exactly on time. Won't be nothing fail. Just as God has ordained it, so will it be.
Now, watch these people. God came down on the earth, no doubt, to look around to find somewhere that could produce the fulfillment of His Word. And He found a man by the name of Zacharias, who was righteous. God always waits to get the low and deprived and the outcast. That's the reason I love Him; He picked me up. The poor of this world, that's humble in heart and willing to learn...

E-21 And He found Zacharias, yet faithful at his post of duty, waving the incense. And when he went in to burn the incense this day, Zacharias, now, an aged man, his wife way past the age of bearing, the Angel of the Lord stood on the right hand side of the altar; and as Zacharias turned and looked at Him, it was Gabriel, the Archangel. Look, God may send many angels, all of us has guarding angels. The children of God, God... Jesus said, "Take heed that you despise not these little ones; for their angels always beholds My Father's face which is in heaven." That true? Be careful what you do against Christians. Better to be--better to be drowned in the sea with a rock around your neck then to bring even offense to one of them. Be careful. See?

E-22 Now, this... He sends many angels, but when you hear of Gabriel coming down from glory, it's not just a minor thing; something major's fixing to take place. Gabriel... Here it is now. Gabriel announced the first coming of Christ. And Gabriel will announce the second coming of Christ. Amen. He's the Archangel, standing at the right hand of His Majesty in glory.
And here this priest, standing there, maybe praying and waving this censor, as the people was praying outside. And he looked, and there stood Gabriel. What a feeling. But he told Zacharias; he said, "He had found favor with God," and said, "now, Zacharias, when you go home after the days of the ministration here at the altar, then when you go up home, back up in Shiloh," he said, "you're going to be with your wife, and she's going to conceive and bear a son." What a message.

E-23 Now watch, a man be so set in his ecclesiastical ways, yet knowing he was standing in the presence of an Angel, said, "How could these things be?" Why, in other words, "they can't be, my wife's fifty years old, or sixty. Why, I lived with her since she was a little girl, seventeen, eighteen, years old, and she's past the age of bearing. These things can't be."
Watch, I like this. God's determined to fulfill His Word. Next Sunday I get on that election and calling there. Notice, He said, "I am Gabriel, that stands in the Presence of God, and My words will be fulfilled in their day. And because you've doubted, you'll be dumb till the day the baby's born. You'll call his name John."

E-24 Say, that's really something, isn't it? Watch now. You believe that Angel's dead? No, sir, he's listening in this afternoon. Watch. And then the first thing we know, we find the people all wondering why he was staying so long, so they come to take a look at him, and they found him beckoning his hands. They perceived that he'd saw a vision.
He goes home. And just as Gabriel said, so was it. Elisabeth conceived. Hallelujah. God's Word said so; it's got to come to pass. So Elisabeth, being old, come maybe many years past the menopause... But watch, that priest doubted that would be so. He had plenty of examples where it happened before. But yet he doubted in his own case.
Now, you say, "I see this one get healed and that one get healed, but as far as me, I don't know." Why, it's for you too.
You say, "I know, this one is awful happy since they received the Holy Spirit, but I'm just afraid the neighbors will make fun of me."

E-25 What do you care what the neighbors says. God ain't making a clown out of you; He's making a saint. What does God say about it? Don't make any difference what the neighbors says; it's what God says. Amen. You know, I begin to feel religious already. I do. The Holy Spirit, I believe He's here this afternoon to bless His people.
Oh, I think, and how I seen Zacharias then, doubting that, but after while Elisabeth conceived. She hid herself six months, for she was conceiving, and she was bringing forth this child. And six months later... Let's turn our views now, somewhere else, down to Nazareth, the meanest city in the world, worse than Connersville, Jeffersonville, or any of them. Oh, it was horrible.

E-26 Now notice, let's kind of give a little drama here; let's imagine it's Monday. That's the woman's worse day, usually. It was when I was home; I had to pack the wash water and everything. I believe my mother's present this afternoon. I seen my brother up here, over here a few minutes ago. And I imagine she's present.
And how I used to have go cut them old locust limbs and pull it in and stick it under the fire and boil the wash water in an old big old kettle on the outside. My. Remember she used to cook preserves. And I used to get in there, I'd sweat, you know, in the summertime, those little yellow gourd tomatoes. They're pretty good, you know, make preserves out of. Put them between hot biscuits on a cold morning, I tell you, they're fine. And she'd pour it in, and I'd say, "Ah, Mama, that's fire's hot enough."
She said, "Oh, they're not hot enough yet." And they was just a cooking and a steaming.
I said, "Why are not they're hot enough?"

E-27 She said, "They have to go to popping before they're right: Popping." Said, "Just keep pouring the wood till they go to popping." Bubbling, you know, the air coming up, popping.
I thought that was a pretty good illustration. Reminds me of a good old Holy Ghost meeting. You're digging up some wood, just keep throwing it the fire till they start popping. That's right. Getting ready for sealing away then. Before you can get the iron hot, get it ready to make something else out of it, you have to get it hot, put it under the anvil, beat the sparks out of it and let her go to molding out. God's got to get a meeting warmed up first; He's got to get your heart turned towards Him. Then God can go to making something out of you and molding you into sons and daughters of God in the pure unadulterated faith.

E-28 Now notice, I can see Mary coming home with a--as an oriental type, with water on her head, coming from the virgin springs, going up along the street, and all, no one on the street. She cut up through the alley way maybe, where she lived, in maybe a little shack over on the side: very poor, living with her widowed mother. And on the road up on this Monday, wash day, she was walking on, but she was a virgin. No matter how mean the city was, she was a virgin; she trusted God. And all of a sudden a great Light appears before her. And standing beneath this Light was Gabriel (Hallelujah.) the Archangel. Amen. Don't let that scare you, "amen" means, "so be it." All right, the Archangel standing there, and He said, "Hail Mary, blessed art thou among women. Thou has found favor in the sight of God."

E-29 "What? Me, from the meanest city in the country? A little old poor girl lives with back here in the alley? And yet I found favor with God?"
Said, "Yes, you found favor with God."
It frightened the little virgin, the salutation of this Angel, a Light hanging over him. And there He stood in the Light saying, "Hail." It'd frighten you. It'd frighten anyone.
Now, I want to look, and watch Him as He's talking to her. He said, "Thou has found highly favor before God, and thou shall bring forth a Child and shall call His Name Jesus."
"Why," she said, "How will these things be?"
Said, "The Holy Ghost shall overshadow thee. (Amen.) And that holy thing which shall be born of thee shall be called the Son of God. "Now, remember, do you believe that? God is a Spirit.
I was talking to a fellow some time ago, he said, "You don't really believe that's the truth, preacher?"
I said, "Yes, I do."

E-30 He said, "Now, look, that was just a little slip up," said, "Joseph was going with this woman, that girl." He was a widower, four children. And said, "Now, look, he was going with that woman. I believe there's just a little slip up, don't you?"
I said, "No, sir. I believe He was the unadulterated Son of God, borned a virgin birth."
Said, "How could it be?"

E-31 And come to find out, the man didn't believe in God. And he said, "It's against all scientific rules, Brother Branham; it can't be." He said, "Look, wheat won't even grow without a pollen, neither will corn. There's no can reproduce without both male and female." He said, "Even a tree's has to be bored and changed and so forth. And the pollen, by bees brought from one to the other to make male and female, or they will not grow." Said, "It's against all scientific rules."
I said, "But this is God, the Creator of science."
He said, "It just can't be."
I said, "I want to ask you something. You don't believe that there is a God?"
He said, "No, sir." Said, "I don't believe that was any virgin birth; I don't believe there ever was no such a thing and there never will be such a thing." Said, "That man Joseph, was His father."

E-32 I said, "I want to ask you something. Do you mean to tell me then, that it's totally impossible for a man, for the great Creator God..."
He said, "There is no such a thing."
I said, "Watch, just follow me." I said, "You believe that it's impossible for the Creator God to bring forth this Baby. You'll admit He had an earthly mother, I will too. But it'd be impossible without Him having, well, 'less He had a earthly father."
Said, "That's right."

E-33 I said, "Want to ask you then, how did the first man get here without either father or mother? Let him be tadpole, polliwog, monkey, whatever you want to call him, how did he get here? According to your statement there, he had to have both a pappy and a mammy both." That's right. I said, "Who was his?"
He hasn't answered me to this day, and he can't. God created this Child. Yes, sir. I believe the blood cell comes from the male sex. That's true. We know that. Many of you people here are farmers. Your hen can lay eggs the whole summer. But if she hasn't been with the male, they'll never hatch. That's right.
The birds build their nest now, and the old mother bird can build a nest out there in a tree and lay a nest full of eggs and never be around the male, and she can set on that nest and hover those eggs and turn them and turn them, and get so poor she can't even fly off the nest keeping them warm. But unless she's been with the male bird, they'll lay right in the nest and rot. They're not fertile, because the--the germ of life comes out of the male.

E-34 Puts me in the mind of some of these old cold formal churches you got around here: Got a nest full of eggs, you just huddle them around, call them deacons and...?... Might as well tear the nest up and get something else. They don't believe in Divine healing; they don't believe in God. They never been with the male to get a touch of life, that's right. That's the truth. Just might as well dump the nest out and start over again. That's right. No matter how much deacon, and you polish him up and call him this, that, or the other, or pat them on the back, or put their name on the church book, they're still dead in sin and trespasses until they're born again. Yes, sir. That is true.

E-35 Now notice back, quickly. God the Father, a Spirit overshadowed the little virgin and God the Father, the Creator of all things, created the Blood cell in the womb of that--womb of that woman and brought forth the Son, Christ Jesus, God's tabernacle on earth. Amen.
Then we are saved not by sexual blood, but we're saved by creative Blood by God's own Blood Hisself. He was the Blood that was shed on Calvary's cross. There's why I have faith in salvation and Divine healing, because it was God's own Blood that was poured out through His Son's veins on Calvary's cross. Amen. That's why we can stand in the face of opposition and say, "It's right!" You know, where you're standing if you get back to the basic facts to find out what it was. We're saved through the Blood of God.

E-36 Now, this little virgin was all excited. Notice, here's what I like about Mary. Amen. Instead of doubting like Zacharias, that preacher, she said, "Behold the handsmaid of the Lord; be it unto me according to Your Word."
She didn't try to figure it all out like he did. "Why," he said, "now, look, my wife's old" and so forth like this. We have plenty of examples. Look at Hagar at the temple. And look at Sarah. Many of the old women had had children by God's blessings upon them. And he had plenty of examples. But he had--she had to believe something that had never happened.
Well, here's what I like about Mary, before she felt life, before any physical outward demonstration, before there was one thing ceased in her body, before she felt life or anything, she started out testifying that she was going to have a baby. Hallelujah. God give us some more Marys that'll take God at His Word. God had said so through His Angel, didn't make any difference what everything else took place, she was going to have a baby, because she took God at His Word. Amen.

E-37 If we had that type of people here in this audience this afternoon, there wouldn't be a sick person among us. Take God at His Word and start rejoicing.
She went around telling everybody. "Going to have a baby."
"How do you know, you are?"
"God said so."
A virgin... Hallelujah. Amen. I like that. All right. She took God at His Word and started rejoicing. She couldn't stand still; she had to go tell somebody. Everybody that ever comes in contact with God has to tell somebody else. Yes, sir.
And away she went. The Angel told her about Elisabeth. And Elisabeth was her first cousin. She had to go find Elisabeth. So way up through the streets of Nazareth and out into Judaea and up in the hilly country she went to find Elisabeth, to tell her about what was going to happen to her. So she knowed that Elisabeth was already to be mother; it was six months with her. And so they were going to have a rejoicing time together.

E-38 And now look, I can see Mary coming up to meet Elisabeth, and there come Elisabeth out to meet her. And she seen her coming, and she run out, I imagine, and throwed her arms around her and hugged her and begin to kiss her. "Oh, Elisabeth, I'm so glad to see you."
"And Mary I'm so glad to see you."
That's the way they greeted one another. They had love for one another. You don't see that no more now. It's all about faded away, love. You know, brother, isn't it awful? People don't care for one another no more. Why, it used to be when we was out in the country, had our farm, and when somebody would get sick in the neighborhood, why, we'd go over there and cut their corn or--or cut up the wood and bring it in, and do anything we could to help them.
But they don't do that no more, the only way you know, your neighbor is dead is when you read in the paper. You don't know, nothing about it. Brotherly love is ceased. Isn't that the truth?

E-39 I was riding along with somebody the other day, and there was a woman going down the street and knowed my wife. And--and so she said, "Hello."
And I said, "Did you speak to her?"
She said, "Yeah."
I said, "I didn't hear you."
She said, "Well, I turned around and smiled."
I said, "That's not it, a little silly grin. You going, 'Hi.' I don't like that."
I was coming out of a meeting here in Miami, Brother Bosworth, and there was some Duchess down there, that she was back in behind a little flap of the tent there. And Brother Bosworth said, "The Duchess that let us have this place wants to shake your hand ,Brother Branham."
I said, "Well now, she's no more than the rest of them." See? I said, "She's just a woman."
He said, "Well, I told her she--she couldn't talk to you, but if we was going through the place like that," said, "well, she could shake your hand."
I said, "Well, that's up to you."

E-40 So after the preaching service that Sunday afternoon, I walked back there and she had on about enough clothes you could put in an aspirin box. And she... And here she come, she had a pair of specks out on a stick, holding it out like that. Now, you know good and well, that nobody could see through specks that far away from her, like that, holding it out like that.
And here she come with her head up like that, looking through those specks, bracelets all up and down her arms and earrings hanging down like stirrups on the devil's saddle...?... started walking down through there like that, with them specks over her eyes, and she said, "Are you Dr. Branham?"
I said, "No, ma'am." I said, "I'm Brother Branham."
She said, "Well, Dr. Branham, I'm charmed to meet you."
Had that big fat hand up like this. I grabbed it; I told her, "Get it down here so I will know you when I see you again."

E-41 All that stuff, put on. There's nothing to it. It's nonsense. Sure, who are you anyhow? Walk around with a fifty dollar coat on and nose stuck up, if it'd rain you'd drown you, and think you're something. You're six foot of dirt. If your soul ain't saved, you're lost! No other way out of it. But that's the world today. "Oh, we're somebody. We belong somewhere." Then make fun and call people holy-rollers. Oh, my.
I could see Mary run out and grab Elisabeth and them together, they put their arms around one another. And I can hear Mary say, "Oh, Elisabeth, I am so happy and delighted to see you." She knew she was to be mother. And she said, "I have heard that you're to be a mother." Let's dramatize this a minute, now.

E-42 I can hear Elisabeth say, "Yes, Mary, that's right, but I'm worried."
"Why?"
"Why, it's--it's six months with me as a mother and there's no life yet." Now, that's altogether subnormal: About two, three months. So it said, "Six months and no life, I'm worried about it."
"Why," she said, "I wouldn't be worried. Now listen, I know, you're going to be a mother, 'cause the Angel has told me so. But the Angel appeared to me also, and said that I was going to have a Son, knowing no man. And I would call His Name Jesus."
And just as soon as that Name of Jesus went forth first through the mortal lips of a being, that little dead baby in the mother's womb received the baptism of the Holy Ghost, begin to leap and jump for joy. That's right.
Brother! If It'll make a dead baby in the womb of a woman jump for joy, what ought it do to a born again Church? Certainly. When Jesus Name was first spoke through the lips of a mortal... Amen. Talk about demons screaming and coming out, sinners weeping... That Name, you can't sling it and half way reverence it and then have power with it, you got to believe it and reverence it. God will grant it.

E-43 Now, said, "As soon as thy salutation," said, "Blessed are..." the Holy Ghost jumped on the mother. Said, "Whence cometh the mother of my Lord? For as soon as thy salutation come into my ears, my baby leaped in the womb for joy."
Talk about shouting something new, huh, why, it's the oldest religion in the world, the shouting religion. Why thousands of years before the world was ever founded, God asked Job one day, said, "Where was you when I laid the foundation of the world, when the morning stars sing together, and the sons of God shouted for joy?" Talk about something new, we just got a new case of the old time kind, that's all. Certainly. Shouted for joy, what a time, my...

E-44 What type of baby was this to be, when this John was born? My, I see him come forth out of the wilderness, not with his collar turned around in the back and having fried chicken three times a day. No, sir. He had an old sheepskin wrapped around him, a camel skin belt on, but he preached repentance. And he stirred the regions all around. He preached Christ.
And brother, when Christ is preached in its simplicity, yet in its power, it'll stir nations every time, when Christ the living God has been brought to reality to the people. Certainly, it's always been. God's power has always been with His people through all ages. Last night striking on the children of Israel, I thought then, when they come to a place, sometimes we get baffled. When they come to Kadesh-barnea they were baffled. God made a way for them. When they was at the Red Sea, God opened up the Red Sea.

E-45 Look at them, they come out of that country without one thing but a little pan full of bread on top their head. You don't have to wait till you quit all your meanness, come just the way you are. That's the way you want. Say, "Well, when I get rid of this, and when this or that, I will come." Come now just the way you are.
Notice, when they got across on the other side, the bread give out. God always provides a way. That night when they went to bed, I can see the prophet go out and pray. The next morning when they woke up, they looked all around over the ground, and there were manna laying all over the ground like hoar frost. It tasted like honey and wafer. And they went out and begin to pick it up and eat it. Oh, it was wonderful, manna. Very beautiful type of our manna today, the whole wilderness journey was. And look at them, God supplied their need for manna. And then when they were... Taste like honey in the rock; they said. Did you ever taste it, the heavenly manna coming down from God out of heaven? Sweeter than any honey I ever tasted.

E-46 So then, the first thing you know, the people thought that wouldn't have to be rationed, so they just go out and get enough to last them a long time. That's the way people go to church, once on Easter, think they got enough for next year.
A pastor told me not long ago, in a certain big evangelical church; he said, "Rev. Branham, I always bid my people a very Merry Christmas, A Happy New Years, on Easter." Said, "I won't see them any more till next Easter."
You know why? The people tried to do that there. But they found out they had to get a new case every day. The kind that they got and kept over, some of the people went and done anyhow. And they found out that it become contaminated. Wiggletails got into it, was no good.

E-47 That's the way of a lot of our experiences today even in Pentecost: got a lot of wiggletails in it. It's time to get rid of the thing. Not what we did thirty years ago, what we do today. What's that experience with God today? Contamination... Say, "Well, twenty years ago I had a wonderful experience." What about now? "Well, I believed Him a long time ago." But what about now?
Now notice, I love this. He said, "It taste like honey." It reminds me of David. David was a shepherd. And the shepherd in the old times used to carry a little scrip bag on their side like this. And they put honey in there. They eat some of it themselves. But when a sheep would get sick, they go to a limestone rock. They take some of this honey and rub it all over the rock. And then the sick sheep, they'd bring him up near the rock, and the sick sheep would go to licking on this honey to get the honey off, and he'd lick the limestone out of the rock, and he would--it would heal the sick sheep.

E-48 Just reminds me, brother, I got a whole scrip bag full of honey here this afternoon, and I'm going to put it on the rock Christ Jesus, and you sick sheep go to licking on it, and I'm telling you you'll find Christ. Amen. I ain't going to put it on a church now, I'm going to put it where it belongs: on Christ Jesus where your healing power and salvation belongs. And you sick sheep go to licking right fast and see if you don't get well right quick. On the Rock, Christ Jesus, they lick, lick, lick, lick, and the more they lick... There's something about a rock that's got a cure to it.

E-49 In old times they used to have a mad stone. And every time someone would get dog bit, they'd--mad dog bit, they would take this fellow and stick him against the stone. If he stuck, he got well. If he didn't stick, he died. I know, a Rock, the Rock of Ages to every sin sick or physical sick person can come to that Rock of Ages and stick against It, hang on to It, feel It. God's under obligation to bring you to the healing virtues of Calvary flows through that Rock Christ Jesus today that'll heal every sick person there is (Yes), make every sinner whole, bring joy to the downcast, on Christ Jesus.
What we need today, brother, around this country is not a religious gathering; we got so many of them through the country now. A certain evangelist passed through the country not long ago, very known, well known among nominal churches. He went to Boston or a place up there where he said, "Within six weeks time they had twenty thousand converts."

E-50 A group of laymen and ministers went back to find the cards and about two months afterwards they couldn't find twenty that was stuck out. Why? They didn't go far enough. They didn't stick to it. That's what's the matter. What we need today is a good old fashion Saint Paul's revival, and the Bible Holy Ghost preached back in the church again. That's right, my brother, sister.
Reminds me of when my brother and I here. One day we were out on a creek; we were little boys. And we found one of these old terrapins. You know, what they are here in Indiana: Funny looking fellow, you know, the way he swings his legs and walks. And we thought that was the funniest thing, so we went up to him. He said, "Whew." Pulled right back up in his shell.

E-51 Puts me in mind of a lot of people who don't believe in Divine healing. Let the campaign come in the city, say, "Whew, don't you go out there. Ain't nothing to that bunch of holy-rollers." See. There it is.
So I said, "Wait, I will make him move." And I cut me a limb off a tree and I really put it on him. Never done him a bit of good. You can't beat it into them, just won't take it. I said, "I will fix him up." I took him down to the creek; I stuck him down in the water. Just a few bubbles come up and that was all of it.
Brother, you can baptize them this a way, that way, head forward, back up and down three times, four times, what you want to. They go down a dry sinner, come up a wet one, still a sinner.

E-52 You know, what I done? I built me a little fire and set the old boy on it. He moved then. What we need today is not church joining and arguing about baptism, just the Holy Ghost and fire that'll make any church move. Get the Holy Spirit back in the church and the apostles and teachers and so forth, into their places, and let the Holy Ghost go to laying on a church like that and see what takes place. Signs and wonders and miracles will follow it; sure it will.
I know, you think I'm crazy. You're going to call me a holy-roller after this so you might as well get started now. Maybe I am. But if you felt like I do standing here, you'd be doing the same thing.
Notice, God promised to bless His people. How that I think of that manna, before we leave it again. It was a type. All the things of the Old was a type of the New. And I see there where the Holy Spirit rained the manna down. That was to last them, that manna never ceased through the entire journey.

E-53 And now, watch, the manna kept falling. Now, Moses told Aaron, go out and take up several omer-fulls of it, and put it back in the holiest of holies around the ark, that after this, that every priest (Get it?), every priest coming into the priesthood could have a mouthful of the original manna that fell in the beginning.
Now, it never come contaminated back there; it was in the holiest of holies. And every priest that come into the--the priesthood, when he was ordained a priest, they'd get a handful of manna and give him a good mouthful. And he got a taste of the original manna that fell in the beginning.
What a type that is of the Holy Spirit. When God, on the day of Pentecost, poured out the blessings of the people... They were all locked up in a little room, a hundred and twenty, the women and men together, praying. And suddenly, there came a sound from heaven like a rushing mighty wind, filled all the house where they were setting. Cloven tongues set upon them. They were filled with the Holy Spirit. Out into the streets they went, giving testimony and praises of God.

E-54 Now watch, that was our Manna that's to carry the Holy Ghost Church down through the age till Jesus comes. Hallelujah. Notice, how long was it to last, you teacher who don't know, your Bible? Peter said... When they begin to stagger and scream, the outside ecclesiastical full Gospel phenomenal, or fanatic world come up to him and said, "These men are drunk."
Could you imagine? And listen, Catholic friends, and the rest of you. The blessed virgin Mary was among them. And if God wouldn't even let the mother of God the Son, come into the Kingdom of God until she got so full of the Holy Ghost till she acted like a drunk woman, how are you going to get anything less? What's it going to be? Think it over yourself. The Bible said Mary was in there. The very mother of Christ had to go though the Pentecost and stay there in the city of Jerusalem until she was so full of the Holy Ghost till she staggered like she was drunk. Amen. That's truth. That's the Bible.

E-55 When they were out there, and Peter, the little coward, stand up on a soapbox after he'd been filled with the Holy Ghost, or a stump, or something. And they were all laughing, said, "Look at that bunch of holy-rollers. Look at them up there. They act like they're drunk." They was staggering, if you ever been one of the meetings, it's wonderful." That's right.
Look at Moses, a type of it. When they crossed through the Red Sea, and on the other side Moses looked back and he saw all the taskmasters drowned... Just the type of us coming through the Blood of Christ, cleansing to sanctifying power, set aside from sin, looking back and see all the smoking, drinking, card parties, picture shows, all the low life things of the world, dead in the Blood of Christ. Moses raised up his hands and begin to sing in the Spirit. Miriam, the prophetess, picked up a tambourine and went down the bank a jumping and beating the tambourine and dancing. And the daughters of Israel followed her, beating, singing, dancing. If that ain't an old fashion Holy Ghost camp meeting, I never seen one: (Amen.) singing in the Spirit, Dancing in the Spirit. Amen.

E-56 Look, brother, when they were all having a big time, and the last sides was scoffing, laughing, making fun of them. Peter stood up on his soapbox or stump, said, "You men of Judaea, let this be known unto you and hearken to my words: for these are not drunk like you suppose; this is the third hour of the day," the saloon's not even open. Said, "But this is that."
Brother, if this ain't that, I'm going to keep this till that comes. Amen. Said, "This is that, that was spoke of by the prophet Joel; It'll come to pass in the last days, saith God, I will pour out My Spirit upon all flesh: your sons and daughters shall prophesy, and upon my handsmaidens and maid servants, will I pour out of My Spirit: And I will show signs in the heaven above, and in the earth below, pillars of fire, and vapors of smoke: It shall come to pass before the great and terrible day of the Lord shall come, that whosoever shall call upon His Name shall be saved."
They were pricked in their heart and said, "Men and brethren, what can we do?"
Peter said, "Repent, every one of you and be baptized in the Name of Jesus Christ for the remission of your sins, and you shall receive the gift of the Holy Ghost."
What? The manna. We got a pot-full of it, we're going to put up there, it'll be for your children, to your children's children, to them that's far off, and as many today that wants to receive the Holy Ghost, they got the same manna.
What? They won't receive something that looks like the Holy Ghost, but they've got a mouthful and a heart-full of the original manna that fell on the day of Pentecost. God's got it laid up for every generation. Hallelujah. Amen. It brings the same results: staggering like drunk man, filled with the Spirit, signs and wonders. Amen. Whew, I feel religious.

E-57 Notice, how that God blessed, promised that He'd be down. It's for who? "For you, for your children, your children's children, for them that's far off, even as many as the Lord our God shall call." Connersville, Indiana, wherever it may be, if God's still calling, He's still giving every priest... Are we priest? A royal your priesthood, holy nation, coming to God, offering spiritual sacrifices (What?), the fruits of our lips giving praise to His Name. I'm slobbering a whole lot this afternoon.
You know what's the matter? I just got over in Canaan; I'm eating some of these new grapes; I'm getting drunk as I can be. Amen. It causes you to slobber. All right. Oh, it's real.
Oh, how I see what type of baby this must've been, jumped in his mother's womb before he was born and received the Holy Ghost. He wasn't going to be no hypocrite; he was going to have what he was talking about. So he came out and preached the Holy Ghost.

E-58 There he stood there, and preached... We'll have to hurry, I see my time gets away so quick here. Now, I'm just getting feeling pretty good. But look, I noticed there for a little while.
Then came Jesus. We all know, of His birth, when He was born, His ministry. We'll get quickly to the text now. Watch Him coming along.
The first thing you now, He begin to get so popular till He had to get away from the home of Lazarus. And when Jesus went out of Lazarus' home, sorrow and sickness come in. And when Jesus leaves your home, sorrow and sickness is coming in. Now, in this case it wasn't because He was forced away or driven out; He'd had a vision and God was sending Him away.
So then Lazarus got sick. Could you imagine the critics of Jerusalem then? Said, "Uh-huh, where's his buddy at? Where's that Divine healer?"
"Well, we have sent for Him, and He ignored it."

E-59 Oh, my, sent for the pastor, he ignored him to come. What would you do? "Oh, bless God, I won't full with that old pastor any more, I will go over here and join the Assemblies, or I will join this one, or I will join that one."
That's the reason you can't get nowhere. That's right. Now, they never told me to say this, but brother, if you can't have faith in your pastor, get rid of him. That's right. Your pastor can help you today if you got faith in him. But you've got to believe him. Believe him to be a man of God. Sometimes he can't come every time you snap your fingers, not supposed to, he's supposed to follow what God says do. That's right.

E-60 Now, but they said now... They sent again. And when they sent again, why, He just went farther. My, what a condition. Lazarus really got sick, and he died. They took him out and embalmed his body. Took him over and laid him in the grave. Jesus knew then that he was--he was dead. So He told His disciples... You're acquainted with the story. Here He comes back to Jerusalem. Now, I can hear some of them say, "Yeah, we hear that holy-roller is on His road in here, that Divine healer again. Boy, he's done dead, oh, if He'd a been here, He'd a healed him, sure."
But little old Martha, I kind of like her. She'd been so dilatory about things, but you notice all the time while Mary was so much about doing things, Martha set at the feet of Jesus and listened. It's paying off now. So here she takes off; she heard that Jesus came. So here she come down through the streets. I can imagine and see the critics saying, "Where you going now? What's it all about this time? Going out to see Him I guess."

E-61 She just pressed right on through, never paid any attention. She got out to where Jesus was. Now, naturally, she had a right to upbraid Him, look like, to say, "Why didn't You come to my brother?" Listen close. "Why didn't You come when we called You? Now, we left the church. We left everything; we left our priest; we went against his will. We kept You in our home; we paid You of our money. We fed You with our food. We give You clothes. And when my brother was sick we send for You and You turned Your back on us and went away."
Every bit of that would've been the truth. But, brother, let me tell you something now. It's your attitude towards any Divine gift, your approach to that attitude determines what you're going to get out of it. You just come to God in the wrong way. Jesus just come walking into the city.
But she didn't do that. She ran out to Him, and she fell down at His feet, and she said, "Lord (That's what He was.), Lord, if Thou would've been here my brother would not have died."

E-62 Oh, I like that. She knew that was God's Son. Now, I think where she got that, she must've read back in the Bible where there's a woman one time, a Shunammite. And she didn't have no children, and--and Elisha blessed her, and she had a baby. And the baby got about ten or twelve years old, and one day, I think the little fellow must've had a sunstroke. About eleven o'clock in the day, they come in hollering, "My head, my head." And the father sent him back. And he went in, and at noon the baby died. And she'd built a little place there for the prophet to stay in.
And watch that mother, how appropriate. She took the little dead boy, packed him up in the prophet's room, and laid him on the prophet's bed: Good place to lay him. She said, "Saddle a mule now, go forward, and don't you stop 'less I bid you." Now, I like that.
All right, her husband said, "It's neither new moon or a sabbath, so the prophet will not be there."
She said, "All will be well."

E-63 Now, God don't reveal everything to his prophets; you know that. So Elijah was standing up there by his cave, and he looked, and he said to Gehazi; he said, "Here comes that Shunammite." said, "She's weeping. Something wrong with her. And God has hid it from me. I don't know." See, He don't have to tell him.
So the Shunammite run right up, and Gehazi run out to her. Elisha said, "Is all well with thee? All well with thy husband? Is all well with the baby?"
Now, here's where I like. She said, "All is well."

E-64 There it was. She knew that was God's prophet. She knew if she'd ever get to that man, that she'd find out why her baby died. So everything was all right. She knowed God was in His prophet. That's right. So she fell down at his feet, and she revealed her secret to him. And he said to Gehazi, "Gird up your loins, and take my staff: if anybody speaks to you, don't you speak: but go lay this staff on the dead baby."
Now, there's where I think Paul got taking handkerchiefs off his body. Elijah knew that everything that he touched was blessed. Now, if he could get the woman to believe it... But her faith wasn't in the staff; her faith was in the prophet. She said, "As the Lord liveth, I will not leave you. I will stay right with you."

E-65 So Elijah thought he might as well gird his own loins up. So here he goes. And Gehazi went on ahead of him; he returned back and said, "There's no life in the baby; he's dead."
So Elijah comes up to where the--the die--dead baby laying there, and the mourning and crying going on. Watch him. He goes into the room where the baby. He walks up-and-down the floor. I like that...?... "Lord, what would You do?" Up-and-down the floor. Everybody outside a wailing and hysterical, screaming and going on. He just walked up-and-down the floor.
He went and laid his body, a man, the Bible said, "We're subject to like passions as he was." A man, not an Angel, a man, a prophet, and he laid his body upon the dead baby. And he laid there awhile, put his lips against its lips, his nose against its nose, his forehead against its forehead, his hands against its hands, and he laid there. Elijah, I think would be a little old skinny man, so he laid right over the baby.

E-66 He raised up and he felt the baby; he was getting warm. Walks back and forth again... Hallelujah. God was in his prophet. So he walked back and forth again. He went and laid his body over the dead baby again and he sneezed seven times. Said, "Take this baby and go bring this Shunammite here." The baby come to life.
Now, wish we had time to get in them seven sneezes, but we got to hurry. Look, friends, Mary, no--Martha had no doubt had read that story, and but she knowed if that Shunammite woman knowed that God was in His prophet, surely God was in His Son. She recognized, the Shunammite woman recognized God's gift of a prophet. And she approached him right. And Mary was recognizing God's gift in His Son. So she run up to Him; she fell down. Now, listen closely for a minute. She fell down by His feet and said, "Lord, if Thou would've been here, my brother would not die. But even now, whatever You ask God, God will do it."

E-67 The boy laying out there, done been dead four days, skin worms crawling through his body, contamination, the nose had done dropped in in that much time. "But even now, Lord, whatever You ask God, God will do it."
I imagine there's people here that's been to every doctor there is in the country around here. The doctor's probably give you up, said, "You're a hopeless case." "But even now, Lord, whatever You ask God, God will do it."
Could you think that? That changes hearts. He looked at her and said, "Thy brother shall rise again."
She said, "Yes, Lord. I know, he will raise again in the last day; he's a good boy. He will raise in the last day, the general resurrection."
Watch Him. He wasn't very much to look upon. The Bible said, "No beauty, we should desire Him," probably little thin Fellow. He straightened His little body up; He said, "I am the Resurrection, and Life: he that believeth in Me, though he were dead, yet shall he live: Whosoever liveth and believeth shall never die. Believest thou this?"

E-68 She said... Watch it, every wheel coming right to itself. A woman desiring something of God, standing before Him, wholly anointed, and tell Him, "Yes, I believe that You are the Messiah. I believe You are the Son of God; You're the Lord of the harvest. I believe that whatever You ask God, God will do it. God promised that, to do that in the Messiah, so I'm asking You, and I'm here before you right now. Even now, Lord, whatever You ask, God will give it."
Watch it. He said, "Thy brother, shall rise again."
She said, "In the last days."
He said, "I am the Resurrection, and Life: he that believeth in Me, though he were dead, yet shall he live: whosoever liveth and believeth in Me shall never die. Believest thou this?"
She said, "Yes, Lord: I believe that You are the Son of God, which should come into the world."

E-69 What do you think about this this afternoon? You believe this is the Holy Spirit? Just take the same attitude towards It and find out what happens. Whatever you have need of, God will give it to you if you'll recognize that to be the Holy Spirit. The trouble of it is, you--you don't know, what to think about it. Throw loose every shackle and say, "It's real." Yes, sir.
She said, "Whatever You ask God, God will do."
And He said, "Thy brother shall rise again."
She said, "Yes, Lord, in the resurrection."
Now, watch, said, "Where have you laid him?" And here He goes.
A person said to me some years ago, said, "Brother Branham, do you mean to tell me you believe that Man was Divine?"
I said, "Yes, sir."
Said, "I can prove that He was only a man."
I said, "He was more than a Man."
"Oh," she said, "He was--he was a prophet." That's what some of this here shallow teaching today's got people in.
Said, "Brother, He was--He was either God or He was a deceiver; He was a liar."

E-70 He said, "Why, He wasn't Divine, Brother Branham," said, "He couldn't have been. I can prove to you by the Bible that He wasn't Divine."
I said, "If you'll prove it by the Bible I will accept it."
She said, "All right." She said, "In Saint John the 11th chapter, the Bible said when Jesus was going down to the grave of Lazarus that He wept." Said, "That proves that He was a Man; He cried tears like a mortal."
I said, "Sure He cried, but He was a God-Man." I said, "When He got down to the grave of Lazarus, He might've cried like a man. But when a man that been laying there four days, dead and rotten, laying in the grave. And He rolled back the stone and the stink of it around everywhere, and He stood there, that same Man that'd been crying, and spoke, and said, 'Lazarus, come forth.' And a man that'd been dead four days and his soul four day's journey somewhere, rose and stood on his feet, that was more than a man. That was God speaking through His Son. He was a God-Man."

E-71 Sure He was a man when He stood up there that night, all night on the mountain fasting and praying. And the next morning He come down, looked around over at that tree, trying to find something to eat, and there was no fig--nothing there for Him to eat, no figs on the tree. He was a man when He was hungry. But when He took five biscuits and two little fishes and fed five thousand, that was more than a man, that was God in His Son. Right.
He was a man that night when He laid out there on that boat, after being preaching and healing all day long till He was so tired. I guess ten thousand devils of the sea swore they'd drown Him that night. That little old ship out there on that sea, like a bottle stopper, the devil said, "We got Him now." It bouncing up-and-down like that, and Him so sleepy and weary, never even woke Him up.
But when He--the disciples woke Him, He was a man laying there asleep, but when He put His foot upon the brail of the boat and said, "Peace be still." And the winds and the waves obeyed Him... Hallelujah. Believest thou this? Yes, sir.

E-72 He was a man when He was hanging on Calvary, screaming and crying for mercy, "My God, My God, why hast Thou forsaken Me?" and every muscle in His body quivering, the life's Blood dripping down, He was a Man. They buried Him and He died like a man. But when He rose up on Easter morning, He was more than a man. He proved He was God. Hallelujah.
A woman touched the hem of His garment, was made perfectly whole. Believest thou this? I believe Jesus Christ is the same yesterday, today, and forever. Believest thou this? I believe the signs and wonders that He did on the earth, is being done right here day and night? Believest thou this?
I believe the Holy Ghost is right here now. Believest thou this? I believe that whatever you ask God right now, you'd get it. Believest thou this? Hallelujah. You think I'm crazy. All right, let me alone, I'm happy.

E-73 The Holy Ghost is here. Believest thou this? I believe every sick person could be healed right now. Believest thou this? I believe every sinner can be saved. Believest thou this? Jesus Christ is here now. If you believe it stand to your feet, let's give Him praise right now. Everybody, give Him the praise.
Almighty God, come Lord Jesus, send Your Holy Ghost power. Bless the people in Jesus Christ's Name.

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