La Grande commission

Date: 58-0301B | La durée est de: 1 heure 13 minutes | La traduction: MS
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1    Merci, Frère Vayle. Et j’aimerais dire bonjour à chacun de vous qui êtes ici. Et c’est vraiment un–un grand privilège de me retrouver encore ici dans cette région de Chattanooga, pour mettre une partie de mon ministère à votre service, vous mes frères, afin de continuer l’ouvre déjà établie par notre Seigneur Jésus, et de bâtir sur le même principe. Et nous apprécions cette série de réunions. Je suis resté longtemps marqué dans mon cœur par la dernière réunion où nous étions ici ensemble. Et depuis lors, beaucoup d’eaux ont coulé sous le pont; bien des choses ont été faites; beaucoup de batailles ont été livrées et remportées pour notre Seigneur.

2    Et ce matin, c’est vraiment merveilleux que de nous retrouver ici à table avec vous, hommes et femmes, vous, les concitoyens du Royaume de Dieu, les frères et les sœurs de la même et précieuse foi. Et vous savez bien que je ne suis pas un orateur. J’aime tout simplement dire ce que je peux pour Sa gloire (sachant que si j’ai une voix), j’aimerais utiliser ce que j’ai pour Sa gloire. Et je souhaiterais être un orateur comme frère Vayle, et beaucoup d’entre vous, mais Dieu ne m’a point appelé pour cela. J’ai été appelé pour un autre genre de ministère. Et nous sommes. Je n’aimerais pas prendre la place de frère Vayle ou la vôtre. Il me serait tout aussi difficile de prendre sa place (probablement), que lui de prendre la mienne. Ainsi, nous nous en tenons simplement à notre appel et nous faisons ce que nous pouvons pour le grand Royaume de Dieu.

3    Eh bien, je suis heureux d’être de retour ici dans cette bonne région du sud. Vous savez, il y a quelque chose dans ces États du sud que j’aime. Je suis né ici, sur ce sol, vous le savez; il y a là-dedans quelque chose, c’est comme si je revenais chez moi. Et quand je m’en vais loin au nord, les gens me disent: «Hé! dis donc, monsieur, vous devez être du sud.»
    Je pensais que je parlais l’anglais jusqu’à ce que je me suis rendu en Angleterre. [L’assemblée éclate de rire–N.D.É.] J’ai eu besoin d’un interprète en Angleterre plus que partout où j’ai jamais été. [L’assemblée rit] Chaque fois que je parlais, ils disaient: «De quelle partie du Texas êtes-vous?» Je ne m’y retrouvais vraiment pas. Mais quand ils parlaient, le son sortait d’ici, au fond, vous savez, tout au fond.

4    Une fois, à Londres, j’étais allé au coin. J’étais allé chercher l’Abbaye de Westminster. Je suis très loin d’être un imitateur, mais je vais essayer d’imiter quelque chose. Il y avait un gentleman debout au coin, il tenait une canne en main, c’était un Anglais, un cockney ordinaire[«Cockney»: personne née dans l’«East End» de Londres et ayant un accent typique–N.D.T.]. Et j’ai dit: «Bonjour, monsieur.» Lui, m’a parlé en me regardant par-dessus ses lunettes. Et j’ai demandé: «Pourriez-vous m’indiquer comment atteindre l’Abbaye de Westminster?»
    Il a un petit peu froncé les sourcils, il m’a regardé et m’a répondu: «Assurément, mon vieux, a-t-il dit, prenez cette direction, et après trois pâtés de maisons, tournez dans cette direction-là, et après trois pâtés de maisons, allez droit devant, a-t-il dit, vous ne manquerez pas de reconnaître cela.»

5    Frère David du Plessis est presque le seul qui pouvait comprendre cela, je pense, parmi ceux qui sont ici ce matin. Oh, j’ai compris que je n’étais pas un… je n’étais pas un Anglais très fameux. Mais j’ai apprécié être en compagnie des hommes partout parce que ce sont des créatures de Dieu.
    Et maintenant, pour essayer de… comme d’habitude, au déjeuner des Hommes d’affaires chrétiens, d’habitude je prêche plutôt un petit peu à ces gens. Et je… Mais maintenant, je n’oserais pas cela devant les ministres. Voyez? Mais j’aimerais tout simplement lire un passage des Écritures. En effet, à chaque rassemblement, nous sommes censés lire les Écritures et ainsi de suite. Je pense que le…

6    Et jadis, tout au début lorsqu’ils se réunissaient, ils rompaient le pain, ils prenaient la communion chaque fois qu’ils se réunissaient. Et j’aime cela aussi. Naturellement, nous ne pratiquons pas cela. Mais je voudrais lire juste une portion de Sa Parole, là où… si nous n’avons rien d’autre que Ceci, ce sera bien. C’est dans la dernière commission de notre Seigneur. Et les dernières volontés d’un homme devraient être quelque chose de suffisant. Et voici ce qu’Il a dit à Son Église, les dernières Paroles quand Il quittait le monde, ça se trouve dans Marc chapitre 16, à partir du verset 14.
    Plus tard, Il apparut aux onze, comme ils étaient à table, et Il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui L’avaient vu ressuscité.
    Puis Il leur dit: Allez dans le monde entier, et prêchez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé; mais celui qui ne croira pas sera condamné.
    Et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: En Mon Nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; s’ils… saisiront des serpents; ou s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.
    Ainsi… le Seigneur, après–après leur avoir–avoir parlé, fut enlevé au ciel et Il s’assit à la droite de Dieu.
    Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.
    Amen.

7    Ceci est reconnu comme étant la–la grande commission. C’étaient les dernières paroles que notre Seigneur avaient prononcées. Et la première fois qu’Il a envoyé Ses disciples, dans Matthieu 10, nous voyons qu’Il leur avait donné une commission qui consistait à aller guérir les malades, à purifier les lépreux, à ressusciter les morts, à chasser les démons: «Vous avez reçu gratuitement, donnez aussi gratuitement.» Et la dernière commission qu’Il a donnée, c’est d’aller dans le monde entier et de continuer juste comme on l’avait fait la première fois: guérir les malades, imposer les mains aux malades et chasser les démons.
    Et c’est un privilège pour moi, frères, que de me tenir avec des hommes comme vous, côte à côte, dans ce grand combat.
    [Espace vide sur la bande–N.D.É.] …monde appelé le Christianisme, et prendre position à côté de vous comme l’un de ceux qui croient que cette commission est aussi capitale qu’elle l’était au moment où elle a été donnée. Et dans ce grand champ où nous sommes, bien des fois nous découvrons que nous venons munis des ordres de différentes dénominations, sans aucune référence de–de l’Écriture. Certains d’entre eux vont… La commission de Christ dont il est question ici, c’était d’aller dans le monde entier et de prêcher l’Évangile.

8    Maintenant, l’Évangile ne consiste pas seulement, uniquement en Parole, mais dans la puissance et la manifestation du Saint-Esprit. En effet, la seule manière dont cela pourrait être fait, pour que ces signes puissent accompagner, serait que la Parole puisse prendre Vie. Ainsi il faudrait que ce soit le Saint-Esprit qui donne la Vie à la Parole pour que se produisent ces signes. Vous croyez cela, vous les frères.
    Puis, après avoir quitté l’Église baptiste, j’ai rejoint mes frères pentecôtistes, car j’ai vu qu’ils avaient quelque chose, ils croient ceci. Et… mais j’y ai trouvé différentes dénominations. D’abord, le premier groupe que j’ai rencontré, c’était celui que beaucoup appellent (beaucoup d’entre vous les frères, peut-être de la même dénomination qui est ici ce matin), les unitaires. Eh bien, je pense que c’est la raison pour laquelle on les appelait des pentecôtistes. Eh bien alors, j’ai rencontré de braves gens.

9    Peu de temps après cela, j’ai découvert qu’il y avait un autre groupe. Et on les appelait les trinitaires. Puis, j’ai découvert un autre groupe appelé Jésus Seul. Ensuite, ils ont formé de diverses factions comme les Assemblées de Dieu, l’Église de Dieu et l’Église dans la prophétie, toutes ces factions.
    Maintenant, voici ce que j’aimerais vous expliquer, frères. Voyez? Je n’oserais, en aucune façon, essayer de commencer quelque chose de nouveau. Je crois que vous les frères, ainsi que votre père, là tout au début lorsqu’ils sont sortis avec cette bénédiction il y a quarante ans, je n’étais alors qu’un enfant dans les bras de ma mère. Vous n’étiez point sortis sous une espèce d’excitation mentale et émotionnelle; vous êtes sortis avec le baptême du Saint-Esprit. Et vous avez établi le fondement de quelque chose, vous avez posé un fondement. Que Dieu me garde d’être celui-là qui essayerait de bâtir sur un autre fondement. Si Dieu a posé ce fondement, nous construisons sur ce fondement, parce que je crois qu’il est établi dans la Parole de Dieu.

10    Voilà donc la raison pour laquelle je n’appartiens pas aux différents groupes ni ne me range avec aucun d’eux. Je ne suis pas ici pour me ranger avec les groupes, je suis ici pour un principe que je défends. Et ce principe, c’est le Royaume de Dieu. L’Église de Dieu bâtit sur un principe propre à elle ici, et les Assemblées de Dieu par ici, et les Unitaires ici à l’intérieur, et les autres groupes; combien ces groupes se sont organisés parmi les [groupes] interdénominationnels! Mais ils sont tous, ils devraient être (et je crois qu’ils le sont), édifiés principalement sur Christ. Voilà donc la raison pour laquelle je ne me range pas avec les groupes. Ça revient à dire: «Je désire être de l’Église de Dieu.» Ce serait bien. J’aimerais appartenir aussi bien à l’Église de Dieu qu’aux Assemblées. Et j’aimerais appartenir aussi bien aux Assemblées qu’aux Unitaires, ou peu importe l’église. Pour moi, c’est pareil. Mais il y a un grand entrepôt, un grand principe, c’est Christ.

11    Et c’est la raison pour laquelle je me suis tenu à vos côtés, frères, de cette manière, pour que je puisse marcher côte à côte avec vous, et vous aider à porter le fardeau, et supporter avec joie dans le cœur l’opprobre avec vous, sachant que je me suis rangé avec ce que je pense être juste, quelque chose qui est basé sur les Écritures. Et c’est pourquoi lorsque je viens dans cette ville, j’aime venir sur une base interdénominationnelle, pour que tout le monde soit le bienvenu, et que chaque personne et chaque–chacun, nous… Nous voulons qu’il en soit ainsi.
    Et si un homme doit travailler, s’il est–s’il est membre d’une dénomination ou d’un groupe indépendant, tant qu’il bâtit sur Christ, je marcherai côte à côte avec lui. Qu’il soit un méthodiste, ou un baptiste, je vais… ou un presbytérien, ou un luthérien, quelle que soit son obédience, j’aimerais marcher côte à côte avec lui malgré tout.

12    Et puis-je dire en passant une petite chose à vous mes frères, car je sais que vous représentez différentes dénominations. Je pense que je n’ai jamais parlé comme ceci à un groupe de gens, mais dans cette région, ici, vous… Et–et ça s’étend à la–l’échelle nationale maintenant. Si le diable peut nous tenir séparés (il–il nous amène à nous tirer dessus les uns les autres), il–il–il aura alors une cible à sa merci pour tirer n’importe où qu’il voudra. A quoi bon tirer, si nous nous tirons dessus les uns sur les autres? Voyez? Voyez? Ainsi il va tout simplement se tenir à l’écart et se détendre.
    Mais avez-vous jamais. Laissez-moi juste vous donner. Si j’ai trouvé grâce à vos yeux, par Dieu, croyez-moi, mes frères. Si vous voulez être une bénédiction, et recevoir une bénédiction, lorsque quelqu’un vous a fait du mal, et que vraiment il a absolument, il… Je veux dire s’il vous fait du mal et que vous êtes conscient qu’il vous a fait du mal; il vous a causé du tort. N’en parlez pas, amenez-le devant Dieu en prière. Et n’y allez pas de manière égoïste en disant: «Eh bien, je suis censé faire ceci.» Tenez-vous côte à côte avec lui, et tenez-vous dans la Présence de Dieu notre Père, de la manière dont une prière devrait être faite dans la Présence de Dieu, et dites: «Père, voici mon frère, et il–il est vraiment… il mérite le châtiment, car il a–il m’a fait du mal. Et je ne vois pas pourquoi il l’a fait.»

13    Puis laissez Dieu commencer à vous parler. Et vous verrez peut-être ce qui est arrivé à cet homme. Le diable a exercé une pression sur lui quelque part et l’a amené à faire cela. Bien qu’il soit totalement dans l’erreur, avant de quitter le trône de Dieu, vous aurez pitié de cet homme-là. Vous éprouverez de la compassion pour ce frère. Et lorsque vous reviendrez là où – encore sur terre, vous irez auprès de ce frère pour lui serrer la main, car vous aurez connu ce par quoi il est passé. Vous ne pouvez pas vous tenir avec un mortel dans la Présence de Dieu et condamner quelqu’un, je ne le crois pas, non monsieur, même si c’est un pécheur invétéré.
    Et qu’en est-il d’un frère qui a commis une erreur? Même si je dis qu’il a tort. Quelques fois il est accusé d’être dans l’erreur alors qu’il ne l’est pas. Mais s’il est dans l’erreur, eh bien, si nous l’amenons au trône de Dieu, et que nous nous tenons côte à côte avec notre frère, sachant qu’il est un mortel, et que sa destinée repose peut-être sur notre attitude envers lui, lorsque nous reviendrons du trône de Dieu, nous nous rendrons compte que nous sommes tous coupables, et que nous avons tous besoin de l’aide, l’un de l’autre. Et la meilleure façon de s’y prendre, c’est de prier.

14    Eh bien, ces grands principes, la grande Église du Dieu vivant, si ça ne–si… Elle ne devrait pas dire: «Eh bien, nous serons tous membres de cette organisation-ci ou de celle-là.» S’ils s’unissaient d’un même cœur, d’un commun accord, il y aurait un réveil qui secouerait ce monde comme on ne l’a jamais vu. Si les gens qui ont l’expérience de la Pentecôte s’unissent simplement d’un même cœur, et qu’ils laissent leurs dénominations fonctionner de n’importe quelle manière qu’ils le veulent. Qu’est-ce que ces petites frictions et que sais-je encore changent? C’est tout simplement le diable qui essaie de garder la grande Église tout le temps dans les troubles. Après tout, dans Actes 10.35, il est écrit que Dieu ne fait point acception de personne ni de nation, mais qu’Il–Il honore ceux qui servent Dieu et qui pratiquent la justice. Voyez? Nous–nous savons que c’est vrai. Dieu honore la personne qui a.

15    Dans le ministère, je–je pense, ce matin, que ce serait bien que je dise ceci, afin de vous montrer quel effet cela a. Le peuple américain. Vous les frères, vous êtes dans le champ de mission le plus difficile, comme il n’en existe nulle part ailleurs. J’ai été en Afrique, en Inde, partout, oh, pratiquement dans le monde entier. Mais, je–je n’ai jamais vu un champ missionnaire où l’on mène une bataille aussi dure qu’ici en Amérique. Il y faut vraiment plus de missionnaires que n’importe où ailleurs où j’ai été dans ma vie. Car, il est plus difficile de traiter avec un païen instruit qu’avec un païen non instruit. Un païen, c’est un incroyant. Et c’est ce que vous avez. Et on a une bataille ici. Le missionnaire peut avoir bien des choses à combattre, la malaria, les amibes, et des choses semblables. Mais il n’a pas à affronter les esprits des démons, je veux dire ces démons qu’il y a dans les esprits des hommes cultivés. Oh, vous parlez de quelque chose de difficile à affronter.

16    Récemment, j’étais à un déjeuner avec un groupe de ministres. Et je dis ceci avec respect, mes frères. J’aurais bien préféré avoir un déjeuner avec un groupe de sorciers (Eh bien, c’est horrible de m’entendre dire cela.) plutôt qu’avec ces hommes. J’aurais été mieux reçu, je me serais de loin mieux accordé avec l’esprit de ce groupe de sorciers qu’avec ce groupe de ministres. Que c’est horrible! Que Dieu nous délivre d’une telle chose.
    Nous sommes tellement intellectuels. Tout ce qui est de l’Esprit a été ôté; c’est la Parole; c’est la Parole; c’est la Parole. Dieu, je… Certainement, je crois la Parole. Mais si l’Esprit ne s’accorde pas avec la Parole, c’est qu’alors vous avez quelque chose de mélangé quelque part.

17    Regardez Caïn quand… il était tout aussi religieux et juste qu’Abel au regard de la Parole. C’était une révélation qui faisait la différence. Ils ont tous deux adoré, ils ont tous deux apporté des sacrifices. Ils ont tous deux bâti un autel. Ils étaient tous deux membres d’église. Ils étaient tous deux sincères. Ils ont tous deux adoré. Si donc Dieu devait honorer la sincérité et le fondamentalisme, pourquoi n’avait-Il pas honoré Caïn? Mais par révélation, Abel, étant juste, par révélation, il n’y avait pas d’Écritures en ce temps-là, c’est Dieu qui lui avait révélé que ce n’était pas des fruits, des pommes ni des oranges qui nous ont fait partir du jardin d’Eden; c’était le sang, la vie.

18    Au cours de leur voyage, les enfants d’Israël sont entrés en conflit avec les enfants de Moab. Moab, la terre de Moab, ce n’était pas des infidèles, ils croyaient au même Dieu que croyait Israël, ils s’étaient tous organisés, solidement, une grande nation. Israël habitait dans des tentes, ils n’avaient pas de nation. Eh bien, je ne dis pas ceci pour être rude; je le dis pour donner un exemple. Israël ressemblait plus à un groupe interdénominationnel, ils n’avaient pas encore de territoire qui leur appartenait en propre. Et ils étaient en déplacement. Et là dans le camp d’Israël, il y avait ce même sacrifice.
    Ils ont demandé la permission de traverser le territoire de leurs frères. Et qu’ont-ils reçu? Un refus. Et les autres ont fait venir Balaam pour bâtir son autel, sept autels. Il… Remarquez qu’il y a placé sept sacrifices purs, des taureaux. Et il a aussi placé sept béliers, parlant de la venue de Christ.

19    Ainsi, côté fondamentalisme, Moab était tout aussi fondamentaliste qu’Israël. Mais la chose qu’ils manquèrent de voir, c’est ce que le monde manque de voir aujourd’hui. Et là-bas, leur prophète a manqué de voir cela. Balaam pensait certainement qu’un Dieu saint devrait condamner un peuple comme celui-là. Mais il a manqué de voir ce Rocher frappé, ce serpent d’airain, et la Colonne de Feu, les signes et les prodiges. Dieu a toujours habité parmi le peuple. Là où Dieu était, il se produisait des signes et des prodiges. Il en a toujours été ainsi.
    C’est ainsi qu’on considère l’Église pentecôtiste aujourd’hui. Ils se sont tous regroupés en plusieurs factions, ils sont ceci ou cela. Mais qui ne l’est pas? Montrez-moi une église qui ne l’est pas. Considérez notre Église baptiste, considérez les dénominations, les rejetons des Baptistes libres, des Baptistes fondamentalistes, les Baptistes primitifs, ils sont regroupés en une trentaine de différentes sections, ils sont aussi déplorables que les Pentecôtistes. Et ils se font des histoires et se battent les uns contre les autres de la même manière. Considérez l’Église méthodiste, même l’Église catholique, n’importe quelle église.

20    Mais ce qu’ils ont manqué de voir. Ils prennent le dessus sur vous les frères bien des fois à cause des journaux. Commettez juste une faute. Que l’un de nos frères commette une erreur et fasse quelque chose d’immoral. Observez, les journaux à travers le pays vont le divulguer de toutes leurs forces. C’est le diable. Mais que l’un de ces ministres fasse cela, ils vont taire la chose.
    Mais dans les registres du Ciel, ça ne change pas. C’est vrai. C’est la raison pour laquelle je me range avec vous, frères, parce la clameur royale se fait entendre dans le camp. Les signes et les prodiges accompagnent ces gens. Ils commettent leurs fautes, et ils ont beaucoup d’ismes, et beaucoup de non-sens. Vous savez cela, frères, vous. Nous ferions mieux d’affronter cela. C’est vrai. On a beaucoup de choses qui se font par imitation et ainsi de suite, qui ne sont pas correctes; mais il y a une chose réelle aussi. C’est vrai.

21    Quand Jésus était venu, Il était aussi fondamentaliste que les pharisiens. Les pharisiens ne pouvaient pas croire cela. Mais Jésus était fondamentaliste. Mais il y avait des signes et des prodiges qui accompagnaient Son ministère. Là, les Pharisiens avaient exactement la même Parole que Lui avait, la même Parole. Mais il s’agit d’une révélation spirituelle. Jésus en a rendu le témoignage lorsqu’Il est descendu de la montagne, et qu’Il a dit: «Qui dit-on que Je suis Moi, le Fils de l’homme?» L’un a dit: «Élie», et l’autre a dit qu’Il était un prophète, et ainsi de suite. Il a demandé: «Mais vous, qui dites-vous que Je suis?»
    Et Pierre a répondu: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.»
    Maintenant, l’Église catholique dit que c’est Pierre qui était le roc, et que l’Église est bâtie sur ce roc. L’Église protestante dit que c’était sur Jésus, [c’est Lui] le Roc. Ce n’est pas pour être différent, laissez-les croire ce qu’ils veulent, tant que cela repose sur Christ, mais moi, je–je ne suis pas d’accord avec ces deux points de vue. Je ne crois pas que ce soit sur Pierre que l’Église est bâtie, et ce n’est pas non plus sur Christ que l’Église est bâtie, mais c’était sur la révélation spirituelle, comme quoi Il était le Christ. Voyez, voyez?

22    «Ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé ceci (un séminaire, une école, une théologie, une conception intellectuelle). Ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé ceci, mais c’est Mon Père qui est dans le Ciel; sur ce Roc, Je bâtirai Mon Église,» la révélation spirituelle, pas par la Parole, pas par la dénomination, pas par le credo, ni par je ne sais quoi, mais sur la révélation spirituelle selon laquelle Jésus est le Christ: «Je bâtirai Mon Église.»
    Maintenant, vous croyez cela peut-être dans votre esprit; lorsque vous croyez cela dans votre cœur, vous recevez la Vie éternelle. Dans Saint Jean 5.24, Jésus a dit: «Celui qui écoute Ma Parole et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie éternelle.» Prenez ce terme-là, ‘éternelle’, et voyez ce qu’il signifie. Cherchez-le en Grec et vous trouverez qu’il est dit Zoe, la propre Vie de Dieu. Vous avez la Vie immortelle en vous, pourquoi? Vous avez cru qu’Il est le Fils unique de Dieu et vous L’avez accepté comme votre Sauveur personnel, pas par une conception intellectuelle mais par une naissance, comment Dieu vous l’a apporté et révélé par une révélation spirituelle.

23    La foi vient de ce qu’on entend. La foi, c’est entendre, lorsque vous entendez cela. Mais la foi, ce n’est pas cela la chose. Par exemple, je suis ici; je meurs de faim, et je vous demande un–un morceau de pain; mais vous, vous me donnez vingt-cinq cents. Ça c’est ce qui me permet d’acheter un morceau de pain. Maintenant, je peux me réjouir de ces vingt-cinq cents exactement comme je pourrais me réjouir du morceau de pain. Néanmoins, ce n’est pas le morceau de pain. Ce n’est pas le morceau de pain. Mais je peux me réjouir de cela. Je garderai les vingt-cinq cents, en étant reconnaissant: «Merci, Monsieur, maintenant ma vie sera sauvée.» Mais je n’ai pas le morceau de pain. Est-ce que vous saisissez ce que je veux dire? Voyez? Vous êtes sauvé par la foi, mais c’est une révélation de Christ qui apporte les résultats. Comprenez-vous ce que je veux dire? Voyez? C’est de cela que je parle.

24    C’est ce que le monde désire ardemment. Et la raison pour laquelle le reste du monde n’adopte pas la foi pentecôtiste comme celle que nous avons, c’est à cause de notre attitude les uns envers les autres. C’est la vérité, mes frères. C’est à cause de notre indifférence les uns envers les autres. On voit l’un parler contre l’autre, l’un contre l’autre, ceci contre cela, et cette dénomination. Cela les effraie.
    Je ne sais pas quelle est la solution. J’ai essayé [d’en trouver une]. L’un désire. Si c’est tel groupe qui va parrainer cela, eh bien, les autres n’auront rien à voir avec cela. Vous pouvez vous imaginer dans quelle–quelle position cela me met… Et je dis: «Eh bien, si je laisse celui-ci, l’autre ne voudra pas. Alors ils ne se mettront pas ensemble.» Alors je me suis dit: «Eh bien, je n’irai avec aucun d’eux, j’irai de toutes façons.» C’est une erreur. J’ai trouvé que cela est une erreur. En effet, en–en Inde j’ai eu le même cas; là, je pense qu’il y a eu deux fois plus de conversions qu’il n’y en a eu en Afrique, en un seul appel à l’autel. Mais il n’y avait personne là-bas pour parrainer cela, où sont-ils donc partis? Ils sont retournés aux temples de Bouddha et ainsi de suite. Vous devez reconnaître ces organisations, et ces endroits où l’on a des missions et ainsi de suite, pour y amener vos convertis, ainsi que ces églises à travers le pays.

25    Vous voyez dans quelle situation difficile cela me met en essayant de rester indépendant. Oral Roberts me l’a dit une fois. Voyez? Lui, il est de l’Église pentecôtiste de Dieu, je crois, ou de l’Église pentecôtiste de la Sainteté de Dieu, ou quelque chose comme cela, l’une de ces églises. De toutes façons, vous voyez, il représente une église, alors que moi, je ne dépends pas d’une église, mais néanmoins je suis pour l’Église. Je suis pour l’Église, la véritable, le Corps de Christ, à travers chaque dénomination, essayant de nous rassembler. Je voulais vous l’expliquer afin que vous puissiez comprendre, vous les frères.
    Et maintenant, si vous allez à un endroit et que vous ayez un groupe de convertis, si vous allez tout simplement tenir une réunion et dire: «Me voici.» Les gens viendront. C’est vrai. «Là où est le corps, là s’assembleront les aigles.» Mais qu’arrivera-t-il si le–s’ils se convertissent, qui va alors les prendre? Qui sera là pour les attraper? Qui sera là pour les conserver, ou plutôt pour garder ceux que vous avez déjà attrapés avec le filet de l’Évangile? Qui va ramasser les poissons? S’ils restent sur la rive, ils périront. Il faut qu’il y ait quelqu’un là pour le faire. Ainsi, simplement vous. Je ne saurai travailler sans vous, mes frères.

26    Oh, s’ils pouvaient tous être d’un seul cœur, et pour le même principe, et qu’ils brisaient ces petites différences. Juste ici dans cette ville aujourd’hui, Billy Graham peut venir dans cette ville, et il va directement commencer ici à ce tabernacle rempli de quinze, vingt mille [personnes], peut-être, ou à peu près, dans ce laps de temps que j’ai passé ici. Pourquoi? Parce qu’ils se seront rassemblés, étant d’un commun accord.
    S’ils peuvent faire cela rien qu’avec la lettre, combien plus devrions-nous le faire par l’Esprit? Voyez? Si un–si un frère. Si Oral Roberts, si un de ces autres frères venait dans cette ville, allons et soutenons cela. C’est notre devoir de soutenir nos frères. Voyez? C’est vrai. Et ensuite qu’est-ce que cela fait? Cela rejaillit sur le public.
    Si nous n’agissons pas ainsi, alors quel impact cela aura-t-il sur le public? Vous voyez, là… «Regardez-les, ici, ils ont fait entrer ce type ici.» Voyez? Voyez-vous ce que je veux dire? C’est ce qui arrive.

27    Eh bien, on peut ressentir les effets d’un réveil pendant longtemps si… Et cela va–cela va profiter à l’Église de Dieu. Si–si nous avions cent convertis ce soir, et qu’il n’y en avait qu’un seul qui fréquente chacune de vos églises, vous les frères, voyez, quelle qu’elle soit, cela n’affecte pas uniquement votre église à vous, votre église à vous, et votre église à vous, mais cela affecte le Royaume de Dieu, dans chacun de ces endroits.
    C’est là que je voudrais bâtir, c’est ici. Ici en bas, peu m’importe ce que… S’ils veulent se faire baptiser de telle ou de telle autre façon, comment le… Après tout, qu’est-ce que cela change? Dieu vous a donné le Saint-Esprit avec vos particularités à vous; Il m’a donné le Saint-Esprit avec mes particularités à moi. Et Dieu donne le Saint-Esprit à ceux qui Lui obéissent. Maintenant, qui Lui a obéi? Voyez? Voilà. Voyez?

28    Nous ne faisons que tirer sur ces petites bagatelles et d’autres choses, et c’est juste ce que le diable veut. Mais je crois, mes frères, qu’il viendra une heure où une persécution vraiment criante nous forcera à nous rassembler. Alors, nous serons un – l’Église s’unira. Je crois que tout cela se trouve dans le programme de Dieu, après vous avoir peint ce tableau.
    Lorsque–lorsque le temple de Salomon était construit, c’était taillé de partout dans le monde. Et un bloc était taillé comme ceci et l’autre comme cela. Mais lorsqu’on les a ajustés, chaque pierre a pris sa place sans un seul bruit de marteau ni le grincement d’une scie. Et c’était l’Église du Dieu vivant.

29    Et je crois qu’à travers l’Église de Dieu de la prophétie et l’autre grande église, le Lee College, ou quelle que soit l’église qui est ici, et à travers vous, les frères de l’Assemblée, à travers vous, les frères indépendants, et à travers vous, les frères unitaires, et à travers vous tous; je crois que Dieu est en train de tailler des pierres. Et un jour cette Pierre Principale, cette Pierre rejetée. Lorsque l’Église était déjà allée très loin, ils ont trouvé qu’ils avaient taillé–qu’ils avaient une Pierre phénoménale, ils n’avaient pu trouver d’endroit où Elle pouvait convenir. Mais ils ont fini par découvrir que c’était la Pierre Principale de l’angle. Et je pense, frères, que l’un de ces jours, nous allons nous rendre compte que cette Pierre de l’angle, c’est l’amour de Dieu, Christ, dans nos coeurs, qui va nous rassembler tous comme une seule personne. Alors la grande Église de Dieu sera coiffée et Dieu L’amènera dans la gloire.

30    Au cours de ces réunions, je pourrais juste vous donner un petit aperçu de certaines choses qui se passent pour que vous voyiez où notre Dieu, le grand Berger du troupeau – comment Il opère par des voies miraculeuses. J’ai dit cela ce matin afin que vous, mes frères, compreniez. Si quelqu’un dit: «Frère Branham est-il membre des Assemblées? Est-il unitaire?» Ouais, j’appartiens aux Assemblées. Je suis un unitaire. Je suis de l’Église de Dieu. Je suis un pèlerin de la sainteté. Je suis un nazaréen. Je–je–je–j’appartiens à Christ, Lui à qui vous appartenez tous. Vous voyez? Et ainsi, je–je fais partie de chacune de votre–de vous frères. Nous sommes–nous sommes tous des frères. Voyez? Et maintenant, c’est ainsi que nous voulons vivre; c’est ainsi que nous voulons agir. C’est…

31    Dans votre famille, vos propres enfants, c’est à peine si deux parmi eux peuvent s’accorder l’un avec l’autre, néanmoins ils sont de la même famille; certainement qu’ils le sont. Ils peuvent avoir des traits [physiques] différents, ils peuvent avoir des goûts différents; ils peuvent être différents en tout; toutefois ils sont de la même famille. Et nous sommes la famille de Christ. Je n’essaie pas de dire: «Jimmy, je suis pour toi. John, je suis contre toi.» Je dis: «Jimmy et John, nous sommes tous de la même famille.» Vous voyez ce que je veux dire? Nous travaillons tous ensemble dans ce champ pour gagner de quoi vivre pour la famille.
    Eh bien, c’est la position que je prends. S’il arrivait que quelqu’un vous pose la question, à n’importe quel moment, faites-leur simplement comprendre ceci, frères. Je passe des moments horribles, une lutte terrible; c’est vraiment terrible. Mais j’ai l’espoir qu’un jour notre Seigneur béni viendra.
Et la trompette du Seigneur sonnera, et il n’y aura plus de temps,
Et le matin se lèvera, éternel, brillant et radieux;
Et quand Ses Élus (L’Église de Dieu, les Assemblées, et tous.)
Quand les Élus se rassembleront dans leur Maison au-delà des cieux,
Quand l’appel se fera entendre là-haut, je serai là.

32    Et–et je–je vais–je serai là avec vous mes frères, d’un même cœur, d’un commun accord, pour ne plus jamais nous séparer. C’est pour ce jour que nous travaillons durement.
    Combien de temps nous reste-t-il? [Quelqu’un répond: «Autant que vous en voudrez.» –N.D.É.] Simplement je… Laissez-moi prendre encore dix minutes. [Un frère dit: «Allez-y.»] Juste pour un témoignage. Ça va, mes frères, êtes-vous tous très pressés? [Ils confirment que Frère Branham puisse continuer]
    J’aimerais vous parler d’une expérience quelque part, concernant quelque chose qui s’était passé. Juste au cours de la réunion, je–je n’aime pas faire le… parler de ces choses pendant la réunion, parce que ça paraît comme si on parle de soi-même. Vous les frères qui êtes–qui êtes les hommes ici, vous–vous comprenez. Voyez?

33    Concernant les récentes réunions en Inde, j’aimerais vous parler de l’infaillibilité des visions. Et dans… J’avais eu récemment une vision qui me disait d’aller en Inde et en Afrique. Et le Seigneur m’a parlé, Il m’a dit: «Va premièrement en Afrique, puis en Inde.» Et après beaucoup de confusion et ainsi de suite, le manager m’a dit. Je ne voudrais pas l’appeler manager. Je n’appelle jamais frère Vayle manager. Nous avons un seul manager; c’est le Saint-Esprit. Voyez? Frère Vayle est mon associé; il est mon frère. Il lui arrive simplement de faire les préparatifs pour les réunions et il m’aide. Et il n’est pas plus manager de mes réunions que je ne le suis pour les vôtres ni vous. Il en est de même de vous autres. Tous nous formons tout simplement une très grande famille et un grand Corps. Nous ne sommes pas les uns au-dessus des autres; nous sommes tous égaux, nous sommes une partie de Dieu, travaillant ensemble.

34    Et immédiatement après que j’ai–j’ai eu cette vision, ce matin-là, je l’ai écrite. Et puis quand le manager, comme nous l’appelons pour le moment, avait fait les préparatifs pour qu’on se rende en Inde. Et il… en quelque sorte il n’aimait pas tellement l’Afrique. Ainsi, il m’a dit à Chicago; il m’a dit: «Frère Branham, laissons simplement l’Afrique de côté et allons en Inde.»
    Je lui ai dit: «Ça dépend de vous, frère; partout où le Seigneur veut que je travaille, ça va.» Et je sens cela, mes frères, c’est la même chose pour ici. Que nous ayons. Je préférerais être ici dans cette réunion avec un auditoire de cinq personnes dans cet auditorium qui a une capacité de six mille personnes, et être dans la volonté de Dieu, plutôt que d’avoir cinq mille personnes qui s’ajoutent chaque soir, et être en dehors de la volonté de Dieu. Voyez? La chose principale, c’est de faire la volonté de Dieu, qu’on ait un petit nombre ou qu’on ait un grand nombre, cela importe peu.

35    Et j’ai tenu une série de réunions de réveil dans une église de vingt personnes, un réveil. Je n’ai pas de télévision; je n’ai pas d’émissions à parrainer ni quoi que ce soit. Les gens supportent tout simplement les frais, et c’est tout ce qu’il en est. Voyez? Voyez? Ainsi donc je ne veux rien de ces choses. Si je le fais, je serai lié.
    Vous pensez que notre cher frère Oral Roberts, qui est mon ami intime et un véritable serviteur de Dieu, pensez-vous qu’Oral Roberts pourrait se rendre quelque part pour tenir une série de réunions pour deux ou trois jours dans une église qui avait vingt personnes, alors qu’il lui faut environ sept ou huit mille dollars par jour pour bien réussir? Certainement qu’il ne le pouvait pas. Il aimerait bien le faire, mais il ne peut pas le faire. Il est sous une forte contrainte. Eh bien, je n’ai pas d’érudition pour faire ce que lui fait, et Dieu le sait, aussi laisse-t-Il Oral faire cela. Il me garde juste comme ceci, là où je peux. Vous voyez, je–je… si vraiment nous–si nous réalisons vraiment ce que–ce que notre… sommes limités, ce que nous pouvons faire. Ainsi donc, je ne suis pas obligé d’avoir de l’argent, ainsi c’est. Voilà. Voyez? Je peux aller partout où Il m’envoie.

36    S’il veut que j’aille en Afrique pour prêcher à cent mille personnes, Il donnera l’argent. Il possède tout l’argent de toute façon, je n’ai donc pas besoin d’en demander, ainsi, Il m’en donne tout simplement. S’Il veut que j’aille à–à la vieille et sainte [ville de] Tombouctou, à Gravel Switch, ou ailleurs, vous savez, pour prêcher à dix personnes, amen. J’irai tout simplement et j’y resterai jusqu’à ce qu’Il me dise que c’est terminé. C’est donc ainsi que… Je–j’essaie de vivre comme cela. Et je n’ai rien, pas de programmes à supporter, ni rien. Voyez?
    Maintenant, je ne dis pas… Vous voyez, ça c’est donc ma part. Maintenant, le frère Oral Roberts, Dieu lui a donné quelque chose d’autre à faire. Et frère A.A. Allen, et beaucoup d’autres parmi ces frères qui ont de grandes émissions radiodiffusées et autres, il leur faut avoir de l’argent. Je leur apporte de l’aide moi-même. Voyez? Je fais tout ce que je peux, car je me rends compte que c’est mon frère. Je ne pourrais pas prendre–prendre sa place, et je–je suis plutôt heureux de ce que je n’aie pas à le faire. Voyez? En effet, je n’ai pas les capacités intellectuelles pour accomplir ces choses, et ainsi je reste juste ce que je suis. Vous… C’est comme le disait le membre du Congrès Upshaw: «Vous ne pouvez pas être ce que vous n’êtes pas.» C’est donc vrai. Et plus tôt nous comprendrons cela, plus nous aurons du succès.
    Soyez juste ce que vous êtes. Dieu veut que vous soyez tel qu’Il vous a créé. Et gardez cela à l’esprit, et soyez juste ce que… Si c’est un paillasson, soyez un paillasson. J’aimerais être le meilleur paillasson qu’Il a créé, si–s’il faut que je sois un paillasson. Ou quoi que ce soit dans la maison de Dieu, laissez-moi remplir ma tâche le mieux que je peux pour Lui.

37    Eh bien, ainsi quant à l’Afrique, lui ne voulait pas qu’on y aille. Et j’ai dit: «Ça va, on n’ira pas.» Et puis, lorsque je suis retourné, je suis allé dans ma chambre. Et alors, une Lumière était suspendue là à la porte. Il m’a dit: «Va en Afrique comme Je l’ai dit.» J’ai encore téléphoné au frère quelques minutes après et je lui ai dit: «Nous allons en Afrique.»
    J’ai attendu pendant une année, et finalement je ne sais pas comment je l’ai fait, mais une autre voie s’est ouverte. J’ai compris mon itinéraire pendant que j’étais en route vers l’Inde. Lorsque je–j’arriverai–je suis arrivé à Lisbonne, au Portugal, où je devais tenir une série de réunions et continuer par la suite; et j’ai eu un service de guérison juste tout près de la cité du Vatican, à Rome. Mais pendant que j’étais au Portugal, je suis tombé malade; je ne savais pas pourquoi. J’étais sorti avec le Gouverneur, et je mangeais du poisson. Et c’était du poisson cuit avec l’huile d’olive, et, oh! la la! j’avais vraiment des nausées. Je m’efforçais de me montrer gentleman en mangeant cela, mais je vous assure, ma bouche était devenue pâle tout autour, j’avais vraiment des nausées à cause de ce poisson, et c’était cuit avec de l’huile d’olive. Ainsi donc, il m’a dit: «Frère Branham, vous avez l’air un peu malade.» Et il m’a dit: «Moi aussi, je ressens la même chose.»

38    Et ainsi, lorsque je suis retourné dans ma chambre d’hôtel, un docteur y est venu quelque temps après. Honnêtement parlant, je–je n’essaie pas de faire des remarques, mais il avait un comprimé aussi grand que la boîte, au-dessus de cette chose, et il voulait que je puisse l’avaler. J’ai dit: «Docteur, je–je n’en donnerais [même] pas à mon cheval de selle.» J’ai dit: «C’est tellement. Eh bien, vous ne saurez pas faire descendre cela par la gorge.» Je n’ai jamais vu un comprimé pareil de ma vie. Et j’ai demandé: «Est-ce que je peux briser ça?»
    Il a répondu: «Non, avalez ça.»
    Et je lui ai dit: «Eh bien, attendez juste une minute jusqu’à ce que cette nausée soit partie.» J’ai attendu jusqu’à ce qu’il soit sorti et j’ai jeté cela. Ainsi donc – il était quand même un–un homme bien. Et–et nous avions beaucoup parlé du Seigneur Jésus avec lui qui était un catholique. Ainsi, nous avons parlé du Seigneur malgré tout.

39    Et alors, pendant que j’étais–j’étais très malade ce soir-là; Billy est resté avec moi, et les autres m’avaient laissé là. Et j’ai dit: «Billy, je ne pense pas que je tiendrai jusqu’au matin.» Et j’étais vraiment mal en point. Je n’arrivais vraiment–vraiment–je n’arrivais plus à respirer, j’étais vraiment mal en point, même ma respiration était devenue pénible, je devais la forcer, et c’était comme ça toute la nuit.
    Et le matin suivant, je me suis plongé dans la baignoire pour prendre un… la salle de bain pour me plonger dans l’une de ces grandes baignoires, avec une serviette de toilette deux fois plus grande que ces tables. Et–et j’allais donc pour prendre un–un bain. Cette Lumière était suspendue là, Elle était suspendue là. Et Elle a dit: «Ne t’avais-Je pas dit d’aller premièrement en Afrique?» Je suis tombé sur ma face et j’ai commencé à pleurer. Alors j’ai dit: «Seigneur, je–je ferais mieux d’aller quelque part et me faire une cabane là dans les montagnes, tendre les pièges, et faire la chasse comme j’ai toujours aimé le faire. Je–je ne peux pas être Ton serviteur; je–je n’ai même pas les–les capacités intellectuelles pour Te servir.» J’ai dit: «Je–j’ai oublié tout cela.» Et j’ai noté cela et je l’ai. Je pensais que j’avais cela dans mon livre de poche au moment où je parle, mais je ne l’ai pas, mais j’ai cela sur un morceau de papier.

40    Eh bien, j’ai continué. Il m’a dit d’aller en Inde, chose que j’ai faite. Et puis à mon retour, je pensais comment depuis quatre ans j’avais désobéi au Seigneur. Et lorsque je… Je considérais cette vision que j’avais écrite, celle que j’avais lue des centaines de fois. La vision disait que j’irais premièrement en Inde, et ensuite retourner en Afrique. Mais Il m’avait dit d’aller premièrement en Afrique et ensuite en Inde, ce qui montrait que Dieu savait que je manquerais à Sa Parole, mais que Sa Parole, ce qu’Il a dit, ne peut faillir. Effectivement, la vision montrait que j’irais premièrement en Afrique, ou plutôt en Inde premièrement et ensuite retourner en Afrique. Et c’est là que je me prépare à partir maintenant, dès que j’aurai terminé ces quelques vingt ou trente réunions que j’ai entre maintenant et juillet; et nous irons alors en Afrique. Le frère, notre précieux frère David du Plessis qui est là, était là-bas, et il a dit aux frères et aux autres de se mettre ensemble.

41    En Inde… J’aimerais quand même parler des réunions, juste la manière – ce qui s’est passé. Lorsque nous sommes allés là, il n’y avait pas d’union, tous les frères étaient séparés. Une église m’avait parrainé, et les autres ne voulaient pas venir se joindre à elle parce qu’ils n’aimaient pas cette église-là. Vous voyez, voilà!
    Et il y a littéralement quatre cent soixante-dix millions d’habitants en Inde. Et le Christianisme, c’est la religion la plus faible qu’ils ont, le Christianisme. Avec les catholiques et les autres, nous nous classons au troisième ou au quatrième rang. Les Mahométans sont deux ou trois fois plus nombreux que nous. Ça, c’est le Christianisme pris dans son ensemble.

42    Et lorsque je suis arrivé là – en effet, cette église en question, leur principe était: «Vendre l’Inde à l’Inde; nous n’avons pas besoin de missionnaires, nous n’avons pas besoin d’Américains.» Lorsque j’ai atterri à Bombay, l’évêque méthodiste se tenait là, et beaucoup de grands hommes se tenaient là aussi. Ils ont dit: «Monsieur Branham, vous venez en Inde; ne venez pas ici en tant que missionnaire.» Ils ont dit: «Nous en savons plus sur la Bible que vous les Ricains.» Eh bien, ce n’est pas pour critiquer, ce n’est pas pour critiquer, mais c’est la vérité. Ça, c’est un Livre oriental; ce n’est pas un Livre occidental, c’est un Livre oriental. Lorsque vous avez la vision orientale de ce Livre, vous Le trouverez comme un nouveau Livre. C’est vrai. Ils ont dit: «Nous avons eu la Bible deux mille ans avant que vous soyez une nation.» C’est vrai. Saint Thomas s’était rendu là. L’église saint Thomas, je m’y suis rendu lorsque nous étions là. Assurément qu’ils ont eu la Bible deux mille ans presque avant qu nous soyons une nation. Et nous avons une–une conception occidentale, essayant de la comparer à la conception orientale; elles sont opposées l’une à l’autre. Toutes les paraboles et les choses que la Bible. Si jamais vous allez là-bas et que vous voyiez juste leur–leur mode de vie, vous pouvez voir la Bible s’ouvrir et devenir un nouveau Livre pour vous. En effet, c’est un Livre oriental, écrit d’après le mode de vie des orientaux. Et nous, nous sommes un peuple occidental ayant un mode de vie occidental.

43    Si le Seigneur le veut, cette semaine lorsque je commencerai à prêcher, j’aimerais apporter cette prédication: Lorsque l’Est et l’Ouest se rencontrent. Eh bien, non, ils ne voulaient pas le faire parce qu’ils n’aimaient pas cette autre église parce que celle-ci ne s’accordait pas avec nos–nos frères. Maintenant, en regardant à la chose, j’ai dit: «Eh bien, c’est vrai. Vendons l’Amérique à l’Amérique.»
    Le… c’est… le–le peuple indien a dit: «Nous voulons posséder notre propre propriété. Nous ne voulons pas que les méthodistes, les baptistes ni les pentecôtistes d’Amérique prennent possession de notre propriété. Nous voulons nous-mêmes posséder cela, juste ici; prenons cela.» Ils ont dit: «Vous frères, venez ici nous rendre visite.» Ça avait l’air très bien. Voyez?
    Mais quant à moi, être là comme cela, ce n’était pas très bien. Ces missionnaires avaient souffert et avaient payé de leur sang là-bas depuis des années pour ces choses qu’ils défendaient. Ils sont morts des amibes, de la fièvre jaune et de la fièvre bilieuse hémoglobinurique, et de toutes sortes de choses, là-bas, pour apporter l’Évangile. Devrais-je tourner mon dos à une chose qu’un homme a établie à ce prix-là pour le Royaume de Dieu? Je suis son frère. Certainement que je ne le ferais pas. Concernant leur propriété, à qui est-ce que cela appartient de toutes façons? A Dieu, c’est tout à fait exact.

44    Mais là, à cause de ce que j’avais fait, et ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas collaborer. Ce soir-là ils… Le jour où le maire de la ville m’a amené là au temple de Jaïn. Et Jaïn, Jan, j’oublie, Jaïn. Et c’est une secte bizarre. Ils sont plus proches des catholiques. Ils m’ont amené là auprès de leur pape qui était assis sur un oreiller. Et en fait, ils vous font voir les supplices qu’ils endurent. Les hommes et les femmes étaient là à fabriquer de petits balais-éponges. Ils ne pouvaient pas tuer même une fourmi; ils–ils ne peuvent pas travailler; et il leur faut mendier tout ce qu’ils ont. Quatre cent millions de ces Indiens sont presque… il y en a environ soixante-dix millions, je pense, qui–qui travaillent, et les autres quatre cent millions, ce sont des mendiants. Et ils balaient le plancher quand ils marchent, ou plutôt le sol, pour qu’ils ne puissent pas marcher sur une fourmi, car ils croient à la réincarnation. En effet, il se peut que ce soit l’un des leurs. Ils ne voudront rien tuer, pas mme une mouche ou une puce. Un homme a opéré son propre doigt et il en est mort; en effet, il ne voulait pas stériliser le couteau qu’il a utilisé pour l’opération, de peur qu’il ne tue un germe; car cela pouvait être un de ses ancêtres qui serait retourné.

45    Eh bien, vous voyez comment le monde vit dans une telle ignorance; et nous, ayant le véritable Évangile, nous avons nos fusils braqués l’un sur l’autre. Vous voyez ce que je vais dire, mes frères? Nous nous disputons [pour savoir] si je devrais être membre de l’Église de Dieu ou de l’Assemblée de Dieu; moi, je veux être un enfant de Dieu. C’est cela. Maintenant, un serviteur de Dieu.
    Remarquez, alors dans ce… Ces hommes étaient assis là dans cette condition. Ils ne pouvaient–ils ne pouvaient pas se raser. C’était un péché que de se raser. Ainsi, il leur fallait s’arracher la barbe et les cheveux. Et pour… Et oh, les choses qu’ils devraient faire, c’était horrible.
    Là, ce pape, pour ainsi dire, était assis là. Et j’ai ouï dire qu’il y a dix-sept, je crois qu’il y a sept, ou plutôt huit différents groupes représentés là; et moi je suis entré là. Chacun d’eux me disait combien j’étais petit. Eh bien, ces Jaïns, ils en ont avancé la raison; ils ont commencé avant que la Genèse commence. Et ils étaient de loin supérieurs au christianisme. Et ils ont beaucoup de bonnes choses. Voici ce que ce pape m’a dit, il a dit: «Vous vous dites religieux, vous? Et vous utilisez tous vos scientifiques–tous vos scientifiques là, non pas pour essayer d’aider quelqu’un mais pour créer des bombes atomiques afin de vous faire sauter les uns les autres.» Avait-il raison ou tort?

46    Vous voyez, tout mensonge contient beaucoup de vérité en soi. C’est vrai. Eh bien, si c’est un véritable mensonge, juste un véritable mensonge, ce que nous nous appelons un mensonge impie ou plutôt un petit pieux mensonge. Le petit mensonge pieux, c’est le véritable mensonge. Vous pouvez voir ce grand mensonge impie; mais c’est ce seul petit mensonge qui contient tout. C’est comme le mensonge que le diable a dit à Ève. Voyez? Juste une petite chose qui n’était pas à sa place, c’est à cela que les–nos églises prêtent l’oreille aujourd’hui. Ils disent: «Oh! Vous avez raison dans votre principe de baptême; vous avez raison dans ceci; et vous avez raison dans cela.» Mais il manque de vous faire savoir qu’il vous faut aimer ce frère là-bas. Qu’il ait raison ou tort, tenez-vous côte à côte avec lui, le Royaume de Dieu, dans la Présence de Dieu.

47    Maintenant observez ceci, la manière dont Dieu travaille. Et ces gens pendant qu’ils étaient assis là, j’ai alors senti comme si – après que tous avaient parlé ou plutôt plusieurs d’entre eux avaient parlé – j’ai senti que je serais un traître à l’égard de Christ si je ne disais pas quelque chose. Et je me suis levé, j’ai dit: «Messieurs.» Je ne pouvais pas les appeler des frères, ils ne l’étaient pas. J’ai dit: «Comment pouvez-vous jamais accepter le sang du sacrifice pour vos péchés et ne pas vouloir tuer une puce?» J’ai dit: «Comment pouvez-vous faire cela?» J’ai dit: «Le sang, c’est un antidote. Le sang, c’était ce qui nous a fait partir du jardin d’Éden. C’est dans la cellule de sang qu’il y a la vie.»
    C’était la vie, la vie pervertie qui nous a apporté la mort. Il faudra que cette même cellule de sang soit brisée pour nous ramener encore à la vie. Ceci est une vie pervertie. Et j’aimerais que vous… mes frères, peu importe combien vous essayez de bien retaper la chose, et combien vous essayez de bien faire ceci et combien vous pouvez essayer de mener une vie pure, et combien vous essayez de mener une vie juste, cela ne marchera pas. Cette vie était dès le départ condamnée par Dieu. Et elle n’a pas besoin d’être retapée; elle est vouée à la mort et il faut la nouvelle naissance. Il faut qu’il y ait une naissance. Il n’y a pas moyen de contourner cela. Voyez?

48    Il ne s’agit pas d’être meilleur, de vous joindre à l’église, d’abandonner votre méchanceté; vous pouvez faire tout cela et sans pour autant avoir la Vie éternelle. Voyez?
    Vous pouvez vous joindre à l’église; vous pouvez être membre d’une dénomination; vous pouvez mener une vie foncièrement honnête; c’est ce que faisaient ces pharisiens, mais Jésus leur a dit: «Vous êtes de votre père le diable.» Voyez? Nous essayons de faire reposer cela sur les ouvres tout le temps, quelque chose que nous pouvons faire, quelque chose que nous pouvons bâtir, quelque. Dieu n’a pas besoin de nos bâtiments; Dieu a besoin de notre âme.
    Et là en ce temps-là, cette nuit-là lorsque. J’ai dit: «Que Dieu parle, Celui qui est Dieu, ce soir.» Et sur l’estrade… Eh bien, pour que vous… Je fais ceci–je dis ceci afin que vous les frères, vous voyiez la confiance que vous pouvez avoir en Dieu.

49    Au cours de cette réunion, ce soir-là, lorsqu’ils ont commencé, il y avait des rajahs sur des oreillers, et il y avait des mahométans, et des bouddhistes et il m’a fallu plus de deux heures et demie pour juste atteindre l’estrade où je devais prêcher. Le maire a estimé que si je restais là les trois jours ou les cinq jours que j’étais supposé y rester, il y aurait eu cinq cent mille personnes, outre les gens de Bombay. Ils en auraient entendu parler; ils seraient venus.
    Et j’ai pensé: «Eh bien, si ces prédicateurs ne veulent pas collaborer, laissez-les tranquilles.» Mais j’ai commis une erreur, je n’aurai pas dû quitter pour rentrer avant de n’avoir eu de la collaboration. En effet, ce soir-là, lorsque nous nous sommes rendus à la réunion. On ne pouvait pas distribuer les cartes de prière; il n’y avait pas moyen de le faire. Ainsi, nous avons fait venir la milice pour faire en sorte qu’on n’ait qu’une seule personne à la fois. Et ensuite ils…

50    Il y a des milliers et des milliers et des milliers de gens. Qui prendra la première place dans la ligne de prière (des gens à qui vous ne pouvez même pas parler)? Mais, quand le Saint-Esprit a commencé à leur révéler les choses et à leur parler, je voyais qui… ce qu’il y avait, j’épelais leurs noms, je ne pouvais même pas les prononcer. Le lieu…
    Alors je pouvais sentir par le Saint-Esprit, que c’était–qu’il pensait que c’était de la télépathie. Je me suis donc dit: «Seigneur, si seulement Tu m’accordais la grâce.» Environ trois ou quatre personnes étaient passées; un lépreux était passé, il n’avait pas de bras, et–et je l’ai pris dans mes bras et j’ai commencé à l’aimer. Il a simplement pleuré quand il a vu quelqu’un s’occuper de lui. Le monde se meurt faute d’amour, mes frères. Maintenant, prenez votre frère dans vos bras, voyez si cela ne change pas les choses. Voyez? Ce même amour qui a marché pour un lépreux marchera pour votre frère que vous croyez être dans l’erreur. Eh bien, c’est vrai.

51    Et il… je l’ai pris dans mes bras, et il–il a pleuré. Et environ une seconde après… C’était un homme aveugle. Il y avait eu un autre homme aveugle qui était passé, je lui avais dit son nom, d’où il venait et tout. J’ai dit: «Le Seigneur Dieu t’a guéri, frère. Il y a des années, Il est mort pour toi, et ta guérison a été acquise. Si seulement tu crois cela maintenant, va de l’avant et sois guéri.» Deux ou trois de ces lépreux étaient passés; l’unique chose que j’ai vue, c’est [que j’ai vu] qui ils étaient et ce qui était–était. Je n’avais rien dit de plus. Tout ce que je dis c’est ce que je vois, et je ne dis plus rien.
    Et puis, celui-ci est passé, il est passé, c’était un aveugle. Je lui ai dit son nom, je lui ai dit: «Vous êtes un mendiant. Vous avez deux enfants, vous avez une femme, c’est une femme mince», je lui ai dit le nom de sa femme, le prénom de sa femme. C’était exact. Et ensuite, quand je commençais à le laisser partir, une vision est apparue. Maintenant, c’est à ce moment-là que le Seigneur parle. L’autre partie, c’est ce que l’homme lui-même était en train de faire. C’est ce que vous voyez sur l’estrade. Ça c’est vous qui le faites, ce n’est pas moi. C’est votre propre foi qui fait cela.

52    Eh bien, alors quand cela est apparu, j’ai regardé et j’ai vu cet homme debout devant moi. Il avait les cheveux un peu plus gris qu’il n’en avait là, et il voyait; ses yeux s’étaient ouverts et il se réjouissait et il parlait aux gens. Ça, c’était la note dominante. La chose était là. Je me suis dis: «Oh, Dieu, c’est ça.»
    Et mes frères, il n’y a pas moyen. Nous sommes un peuple destiné à l’éternité, et nous allons nous tenir ensemble dans Sa Présence l’un de ces jours; je veux dire face à face avec Lui. Il n’y a pas moyen d’expliquer cela. Lorsque vous savez que la chose va arriver, la chose est là. Je n’ai jamais vu cela faillir, pas même une seule fois.
    L’autre jour, à Waterloo, après que ce groupe de ministres s’est dressé contre moi et j’étais en train de prier. J’ai pensé: «Seigneur, me voici dans une situation difficile; je ne sais que faire.» Des centaines de gens étaient là, froids au possible, ils se tenaient là. Et tout d’un coup, j’ai entendu quelque chose. Je pensais que c’était un avion qui passait au-dessus de la toiture. J’ai regardé du côté du docteur Vayle, mais il regardait vers l’orgue, il pensait que la–la femme avait changé de gamme à l’orgue. On a fini par découvrir que c’était une orgue électrique. Et voici que la Chose, pareille à un grondement provenait d’en haut et ça descendait, mon manteau a commencé à trembler. Cela a balayé le bâtiment et les gens ont pâli et sont tombés à la renverse, la tête en arrière comme cela. Et c’était comme un vent impétueux; seulement ce n’était pas un vent, c’était un bruit: le Saint-Esprit se mouvant à travers le bâtiment qui était secoué, et nous avons enregistré cela sur bande.

53    Et je me suis dit: «Le grand Saint-Esprit ne se comporte pas mal de toute façon, et je pensais, je ne L’ai jamais vu faire quelque chose sans que cela soit dans les Écritures.» Et lorsque je suis rentré à la maison, j’ai commencé à prier: «Seigneur, où–où peut-on trouver ceci si le Saint-Esprit a agi de la sorte?» Dans Saint Jean 12, nous voyons là où notre Seigneur priait, et certaines personnes ont dit quand le Père lui avait répondu, ils ont dit: «C’était un tonnerre.»
    Dieu vit encore, mes frères. Et nous attendons quelque chose dans le lointain là-bas, alors que nous avons la Chose maintenant même. La voici. Ne laissez pas cela vous passer par-dessus la tête comme ce fut le cas pendant les âges, comme ce fut le cas au temps de Jean Baptiste. Ils n’ont pas su qui Il était. Les gens ne savent pas ce qu’est le Saint-Esprit. Ce n’est pas quelque chose pour former une organisation. En fait, je ne critique pas cela, mes frères, ce n’est pas quelque chose au sujet duquel on doit faire des problèmes, c’est quelque chose pour aimer et pour adorer. Ce n’est pas pour vous séparer les uns des autres, cela doit unir les gens. Nous n’utilisons pas Cela comme un instrument pour rendre meilleur le Royaume de Dieu, en faisant la discrimination au milieu de nous, nous devons nous unir à ceci. Alors le véritable Saint-Esprit nous apportera ceci, mes frères. Il faut qu’il en soit ainsi, c’est–c’est l’amour de Christ envers nous.

54    Et remarquez, à ce–à cette réunion des Indiens. L’homme était là. Je l’ai vu debout là comme une ombre bleue. Et quand la vision m’a quitté, oh, quel sentiment! Quel sentiment. J’ai compris alors que cela devrait–devait arriver. Cela doit arriver. Dieu l’a dit.
    Alors, je pouvais prendre la parole, je pouvais être alors le patron, c’était le cas (Excusez-moi pour cette expression, non pas moi, mais le Saint-Esprit à l’ouvre était le Patron.) Si Dieu venait aujourd’hui et qu’Il me montrait une vision d’après laquelle George Washington va ressusciter de ce cimetière présidentiel, j’inviterais le monde à venir voir ce qui va se produire. C’est tout à fait vrai, cela arrivera si Dieu l’a dit. Comment cela peut-il faillir? J’ai 48 ans, j’ai eu des visions depuis que j’étais un petit garçon de 2 ans, et pas une seule fois cela n’a failli, jamais. Pour moi c’est Dieu.

55    Si je n’arrive pas à amener le monde à voir cela, qu’est-ce que cela change? Jamais à aucune époque les gens n’ont vu la Chose. Mais Dieu est juste; Il envoie la Chose malgré tout. De sorte qu’Il. Et puis, lorsque la chose est passée, les gens disent: «Eh bien, nous ne le savions pas. Ceci est-il réellement arrivé? Je ne le savais pas.» Oh oui, il en a toujours était ainsi. Il en est de même aujourd’hui, mes frères, vous qui écoutez. Voici l’heure; voici le jour. Vous cherchez quelque chose dans le lointain là-bas et le diable essaie de placer quelque chose dans le lointain là-bas à une certaine époque; vous serez dans le Millenium avant que vous ne vous en rendiez compte. Maintenant, on est au temps de la fin.
    Ainsi donc, lorsque cette vision est apparue et que cet aveugle a vu, à ce moment-là, il était encore debout là. J’ai dit: «Eh bien, aujourd’hui, quant à vous messieurs, vous avec qui nous étions dans le temple de Jaïn, vous disiez tous que euh–euh… vous avez commencé avant la Genèse, et combien ce Dieu était insuffisant, et que tous Ses disciples ont fait ceci ou cela, et ainsi de suite.» J’ai dit: «Je connais vos pensées. Vous pensez que je fais de la télépathie parce que ceci, c’est tout ce que vous n’ayez jamais vu, ce qu’il y a juste ici. Eh bien, c’est ce qu’il y a dans votre esprit.» Mais j’ai dit: «Voici un homme aveugle. Et cet homme venait de témoigner qu’il était aveugle, c’est ce que l’Esprit lui a dit, comme quoi il y a vingt ans… [Espace vide sur la bande–N.D.É.] …il contemplait le soleil, il adorait le soleil et il est devenu aveugle; ses yeux sont aussi blancs que ma chemise.» J’ai dit: «Il a promis que s’il recouvre sa vue, il servira ce Dieu qui lui aura rendu sa vue. Il est disposé à changer.» Et j’ai dit: « Vous les mahométans qui êtes ici, c’est vous qui êtes les plus nombreux… [Espace vide sur la cassette] …de venir ici et de rendre la vue à cet homme.» Voilà.

56    Pour rien au monde, je n’aurais dit cela, mes frères, si Dieu ne l’avait pas dit au départ (Vous voyez?), cette vision. J’ai dit: «Eh bien, venez lui rendre la vue.» Et j’ai dit: «Vous les adorateurs de Bouddha, je lance un défi au prêtre de Bouddha de venir et de lui rendre la vue. Ou bien, vous les Jaïns, vous avec qui on était au temple aujourd’hui, je lance un défi à n’importe lequel de vos prêtres de venir et de lui rendre la vue. Et il adorera le Dieu qui lui ouvrira les yeux.»
    Oh, frère, c’était un de ces groupes de gens silencieux; certainement. J’ai dit: «Que–que pouvez-vous faire? Vous pourrez lui reprocher d’avoir eu tort d’adorer le soleil. Il adore.» Et j’ai dit: «Je crois qu’il est dans l’erreur. Il adore la créa–création au lieu du Créateur.» Voyez? J’ai dit: «Je crois qu’il est dans l’erreur.» J’ai dit: «Vous les mahométans, que feriez-vous si vous le changiez? Vous changeriez seulement sa manière de penser. Vous les jaïns, que se passerait-il si vous le preniez? Vous changeriez sa manière de penser. Et si vous les bouddhistes, le preniez, que se passerait-il? Vous changeriez sa manière de penser.» C’est vrai: c’est de la psychologie.

57    Mais, mes frères, j’aimerais vous poser une question sur quelque chose. Que pourrait faire les méthodistes de plus que ne le feraient les baptistes? Nous avons la même chose en Amérique; seulement nous adorons un seul Dieu. Mais tous les baptistes veulent que tous deviennent des méth…–des baptistes, et ils veulent [tirer] tous les méthodistes. Et les pentecôtistes veulent amener tout le monde à devenir pentecôtiste. L’Église de Dieu veut tirer tout le monde de son côté. Les Assemblées veulent tirer tout le monde de leur côté.
    Qu’est-ce? Oh! Il faut qu’on les baptise ainsi, ou plutôt comme ceci ou comme cela, sinon ils devront dire certaines choses, ils doivent… Qu’est-ce? De la psychologie. Je ne suis pas là pour blesser les sentiments, mais, mon frère, je dois être honnête. Ceci pourrait être notre dernière fois où jamais nous… [Espace vide sur la bande–N.D.É.]. C’est vrai. Et j’ai dit: «Nous avons la même chose en Amérique, on quitte juste cette église-ci pour cette autre église. Si l’Église de Dieu ne me traite pas comme il faut, je vais adhérer aux Assemblées. Si les Assemblées ne me traitent pas comme il faut, je deviendrai un unitaire.» Et voilà où vous en êtes. Qu’est-ce? La même chose; c’est comme ces païens, ces infidèles; c’est vrai. Placez votre ancre en Christ une fois; restez là. C’est vrai.

58    Et alors, quand j’ai dit: «Certainement que vous ne pourrez rien faire de plus pour lui, les uns comme les autres, peu importe ce que cela pourrait être.» Mais j’ai dit: «Vous n’êtes pas en mesure de lui rendre la vue, vous les mahométans, vous les jaïns non plus, ni vous les bouddhistes, ni personne de vous, personne ne peut lui rendre la vue; et moi non plus je ne suis pas en mesure de lui rendre la vue.» Mais j’ai dit: «Le Dieu du Ciel qui a ressuscité Son Fils Jésus (Et vous pensez que c’est de la télépathie), m’a montré une vision disant que cet homme va recouvrer sa vue. Et si cela n’arrive pas, je suis un faux prophète.»
    «Et maintenant s’il recouvre la vue, combien d’entre vous lèveront la main pour attester que vous abandonnerez votre dieu païen. Vous voyez où votre prêtre se tient? Eux tous, voilà qu’ils se sont tus, ce n’est pas étonnant qu’ils se soient tus. Moi aussi, je me serais tu si le Dieu du Ciel ne m’a pas montré quelque chose maintenant même. J’ai dit: «Eh bien, nous allons voir si c’est vrai ou pas.»

59    Et tout le monde se tenait coi. J’ai pris le pauvre vieil homme et je l’ai tiré vers ma poitrine. J’ai dit: «Seigneur Dieu, Toi qui as créé les cieux et la terre, comme il en a été au temps de la Bible, la chose est revenue. Que l’on sache aujourd’hui que Tu es Dieu et que Ton Église vaincra chaque porte de l’enfer, il en sera ainsi. Et beaucoup parmi ces hommes qui sont ici, ont travaillé dur ici pensant que ces choses appartenaient à un autre âge; qu’ils sachent que leurs labeurs ne sont pas vains. Ils ont prêché au mieux de leur connaissance dans ces circonstances, et ils ont dû prêcher dans ces conditions. Mais maintenant, Tu es venu sur la scène.» (Naturellement, on n’interprète pas la prière.)

60    Et pendant que je priais le Seigneur, je l’ai gardé toujours appuyé sur ma poitrine. Lorsque je l’ai relâché comme cela, il a poussé un cri de toutes ses forces; il a couru, il s’est agrippé au maire de Durban et il l’a embrassé. Sa vue était aussi parfaite que celle de n’importe quel homme qui est ici.
    Qu’est-ce qui était donc arrivé? Ils étaient debout là; il s’est agenouillé; il a jeté ses mains en l’air; il s’est mis à pleurer, des milliers de gens l’observaient. Cet homme a témoigné même devant le président de l’Inde qui est là à New Delhi. En octobre prochain si je le désire, ils ont un–un amphithéâtre là où je pourrai rassembler un million de personnes si on conjuguait les efforts à travers toute l’Inde.

61    Alors j’ai dit: «Combien parmi vous ici veulent accepter Jésus comme leur Sauveur personnel, vous les mahométans et les bouddhistes et ainsi de suite?» Ils ont levé leurs mains partout, partout. Et ils se sont précipités; ils ont pris… ils m’ont arraché les souliers. Ils ont déchiré mon… J’ai passé là plus d’une heure cherchant comment me tirer de là, les habits en lambeaux; il y avait cinq ou six rangées, on n’arrivait pas à les contenir. Ils couraient les uns en dessous des jambes des autres et tout. Les Indiens sont superstitieux. Ils veulent vous toucher ou faire quelque chose comme cela pour essayer d’entrer. Même des mères ont jeté leurs enfants pour essayer de se frayer un chemin et me toucher. Je devais quitter la ville le jour suivant parce qu’on n’arrivait pas à les retenir plus longtemps, il n’y avait pas de place où les mettre.

62    Jésus a dit: «Allez prêcher l’Évangile.» C’est vrai. Nous bâtissons des écoles partout, une organisation, l’instruction. On n’a rien contre, c’est tout à fait en ordre, on n’a rien contre, mais Il a dit: «Prêchez l’Évangile.» Il n’a jamais dit de bâtir des églises. Il n’a jamais dit de former des organisations. Il n’a jamais dit de fonder des écoles. Il n’a jamais dit d’avoir des séminaires. Il a dit: «Prêchez l’Évangile.» Nous avons fait volte-face et nous avons fait autre chose. C’est la raison pour laquelle les païens sont dans la condition où ils sont aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle ces choses sont là. Mais, mes frères, ou le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob est encore vivant aujourd’hui. C’est vrai. Il est le même Dieu.
    Cela me rappelle une petite chose que je vais vous dire. Et après il faudra que je parte, si vous avez juste–juste quelques minutes.

63    Et tout le monde sait que j’aime la chasse. Il y a des frères ici qui sont du nord de la Colombie Britannique. Un jour, je suis sorti des montagnes avec des moustaches longues comme ça, et elles deviennent grises, et j’avais mon grand chapeau rabattu, j’étais en bleu de travail, et je n’avais pas pris un bain depuis deux semaines et–et j’avais 21 têtes des chevaux. Et je pense que j’avais une odeur pire que celle des chevaux, je ne me lavais pas, j’étais sale et je transpirais. Et j’étais là à chasser l’ours dans les montagnes. Et ces expériences que j’ai eues avec Dieu là, je les garderais jusqu’à ma mort. Être seul.
    J’étais dans un petit endroit où on avait un–un magasin large à peu près comme la moitié de cette salle; ils avaient tout là-bas, malgré tout. Il y avait là une jeune femme d’environ 30 ans, elle n’avait jamais vu de ville de sa vie, dans sa vie, elle restait dans une contrée reculée. Je pense que la première et véritable route asphaltée devrait être celle d’Edmonton, près d’Edmonton. Ça pourrait faire une distance de quatre, cinq cents miles. [Quelqu’un parle à Frère Branham–N.D.É.] Oui, ça fait environ deux cents miles, je crois. Deux cents miles pour arriver à la route asphaltée. Et ensuite vous quittez cela, puis vous atteignez une autre route, vous suivez un long tronçon de cette route, jusque très loin là à East Pines, au nord de la Colombie britannique.

64    Pendant que je me tenais loin là-bas, j’essayais de tirer le …?… sur les chevaux et de serrer le… Un homme est venu par là et m’a dit: «Bonjour, Frère Branham.» C’était bien lui, un fermier. Le Seigneur avait donné une vision, Il l’avait appelé à l’ouvre et maintenant, il revient récemment du Cuba et il rentre maintenant dans le champ missionnaire.
    J’étais là très loin dans une contrée du nord, et une femme s’est avancée; j’avais toute cette barbe et tout ça, la femme s’est avancée et m’a touché au dos et a dit: «N’êtes-vous pas Frère Branham?» Et j’ai dit: «Oui, Madame. Comment me connaissez-vous?» Elle a répondu: «J’ai votre livre.» Je lui ai demandé: «Comment êtes-vous donc entrée en possession de ce livre là-bas?» Ça vient deux fois par an, on les envoie sur un traîneau tiré par un chien. Oh! Ils viendront de l’est et de l’ouest à ce glorieux moment-là.

65    Une fois, loin dans les montagnes, dans le Colorado, je chassais l’élan. Ce n’était pas pour tuer du gibier, c’est juste pour être seul avec Dieu. Vous pouvez avoir toutes ces choses taillées en biseaux de la Floride que vous voulez; c’est ce que l’homme a fait. Moi, j’aime cela tel que Dieu l’a créé, voyez, juste dans son état naturel.
    Je suis monté très haut sur ces montagnes, très haut, parce que les élans n’étaient pas encore descendus; il n’y avait pas assez de neige qui les pousserait à descendre. J’étais à au moins 35 ou 40 miles de là où l’on pouvait voir un être humain, très loin là-bas entre le col [vallée étroite et encaissée–N.D.T.] du Berthoud et le col du Rabbit Ear, très loin là à la rivière Troublesome où j’avais l’habitude de faire paître le bétail lorsque j’étais un petit garçon.

66    J’ai une petite chose que j’aimerais dire à ce sujet juste à ce niveau. Je me rendais là lorsqu’on faisait le rassemblement du bétail au printemps, lorsque nous placions le bétail là à la forêt Arapaho. L’association Hereford fait paître le bétail dans la vallée. Et si vous pouvez produire une tonne de foin et que vous ayez une–une marque de la Chambre de commerce, vous pouvez faire paître une vache dans la forêt Arapaho en été.
    Nous faisions donc paître le bétail là-bas. Et notre marque c’était un trépied. Un grand losange, un–un–loz… Après nous, c’était le Diamond Bar [barre en forme de losange–N.D.T.], qui appartenait à Grimes. Et vous connaissez tous Grimes, l’homme qui avait des chevaux de course, il a–il a à peu près vingt travailleurs permanents. Et nous avions… nous… la nôtre, c’était une petite unité; nous occupions la dernière partie où se faisait l’irrigation en partant de l’est de l’embranchement de la rivière Troublesome, loin là-bas. Ainsi donc, vous savez, la rivière est divisée comme ceci, et elle descend des versants nord, est et ouest, eh bien, nous faisons donc paître le bétail là-bas, à cent cinquante, deux cents miles, dans cette contrée, partout là-bas; nous faisons paître le bétail là-bas.

67    Ainsi ils avaient une clôture de séparation démontable [En Anglais: «Drift fence»–N.D.T.] qui partait de la propriété privée jusqu’à la propriété du gouvernement. Bien des fois, je me tenais là par un beau jour, et je les observais pendant qu’ils faisaient passer le bétail. J’étais assis sur la selle, la jambe enroulée autour du pommeau, comme vous le savez tous, en train d’observer. Et le garde forestier se tenait là et comptait ce bétail comme ils passaient. Il examinait minutieusement ce bétail.
    Mes frères, lui ne regardait pas tellement à la marque; c’était la race du bétail qui comptait. La marque pouvait entrer; elle servait à quelque chose; mais c’était le sang de la vache qui comptait. Peu importe la marque qu’elle portait, si elle… si cette vache n’était pas une Hereford pur-sang, elle ne pouvait pas entrer dans cette forêt.

68    Je pense qu’il en sera de même au jugement. On ne regardera pas si vous êtes de l’Église de Dieu ou de l’Assemblée de Dieu, il s’agira de la marque du Sang, c’est ce qui fera la différence. Peu importe le genre de marque que vous portez, ce sera uniquement ceux qui seront nés de nouveau qui entreront.
    J’observais là, sur ces montagnes. Une tempête est survenue et je me suis mis derrière un arbre et je me suis tenu là pendant quelque temps alors que la tempête continuait. Et tout d’un coup, après que la tempête soit passée, je suis sorti de derrière l’arbre, il y a eu une petite tempête pendant un temps, il pleuvait, ensuite il y a eu de la neige pendant quelque temps, et ensuite le soleil est apparu et a fait fondre la neige, et peut-être qu’il allait encore pleuvoir.

69    Et lorsque je suis sorti, il avait commencé à faire froid, pendant le temps où j’étais derrière cet arbre, et le soleil se couchait à l’ouest. Et le grand œil regardait à la dérobée de l’autre côté comme ceci, et l’arc-en-ciel est apparu de l’autre côté de la vallée où les–les arbres toujours verts avaient gelé à cause de la pluie. Vous savez comment la gelée se fait sur un arbre. Et le soleil qui frappait là-dessus a formé un–un arc-en-ciel. Et je contemplais cette pluie.
    Ma mère… la mère de ma mère était originaire de cette réserve là et ma conversion n’a pas ôté l’appel de cette profondeur de moi; j’aime le bois. Ainsi je me suis tenu là et j’ai commencé à pleurer. Je pensais: «Oh! Grand Jéhovah,» comme je l’ai dit hier soir, Il conduit mes pas de son œil. Ainsi donc, Il est là en train de regarder. Là je pensais: «Oui, le soleil se couche à l’ouest, le jour est à son déclin, l’arc-en-ciel représente une alliance, nous sommes au temps de la fin.» Regardez n’importe où, et vous pouvez voir Dieu, si seulement vous regardez un peu tout autour de vous. Vous pouvez Le voir dans le frère que vous n’aimez pas beaucoup, si vous regardez vraiment. Vous pouvez Le voir dans cette organisation que vous n’aimez pas, si vous regardez bien tout autour. C’est tout. Il–il sera là, donc ne vous en faites pas.

70    Alors, j’ai observé cela et j’ai commencé à pleurer. Après quelque temps, j’ai entendu le vieux loup gris appeler au sommet de la montagne, son compagnon a répondu là au bas de la montagne. Vous savez, David a dit: «Lorsque la profondeur appelle une autre profondeur.» Une profondeur a commencé à appeler une autre profondeur. J’ai entendu le mâle de l’élan bramer. La tempête les avait séparés. Dans ce vent qui soufflait, les arbres s’écroulaient, et les troupeaux étaient éparpillés. Ils étaient en train de bramer l’un à l’autre pour se retrouver et rester ensemble.
    La compagne de l’ours appelait: «Revenons et restons ensemble.» L’œil appelait l’arc-en-ciel: «Venez et restons ensemble.» L’Esprit appelle l’Église: «Venez et mettons-nous ensemble. Unissons-nous.» Dieu était là.

71    Et pendant que j’étais là debout en train d’adorer, oh, je courais tout autour de cet arbre de toute ma force juste pour donner libre cours à ce que je sentais, poussant des cris, criant à tue-tête, agitant ma main. On dirait que j’étais un saint exalté, assurément, si quelqu’un m’avait vu. Mais… Ou bien peut-être que j’étais fou, j’étais en train de courir tout autour de cet arbre. Mais j’adorais Dieu, je Le vois, toute chose appelle, une profondeur en appelle une autre, comme l’Esprit maintenant est en train d’appeler l’Église, appelant le Corps: «Venez et restons ensemble. Soyons ensemble. Le soleil se couche. Il est plus tard que vous ne le pensez. Venez et mettons-nous ensemble.» [On donne une prophétie–N.D.É.] Amen.
    Où est-ce que l’Esprit a parlé? Lorsque l’arc-en-ciel–le soleil a appelé l’arc-en-ciel, lorsque l’ours a appelé sa compagne, lorsque l’élan a appelé sa compagne. Jésus appelle Sa compagne, l’Église. Que Dieu vous bénisse, mes frères. Je suis ici pour être côte à côte avec vous au trône de Dieu pour vous aider chaque jour autant que je le peux. Je suis votre frère.

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