Invasion des Etats-Unis

Date: 54-0509 | La durée est de: 1 heure et 27 minutes | La traduction: Shp
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1          La volonté du Seigneur pour que certaines choses arrivent à des moments... Récemment, nous sommes allés à Denver, puis nous sommes revenus. Je crois que les gens voulaient avoir un compte rendu de la série de réunions. Ça a été l’une des meilleures séries de réunions que j’ai eues depuis des années. Nous avons passé des moments merveilleux. Un peu plus de deux mille personnes ont donné leurs coeurs à Christ, sans compter ceux qui ont reçu le baptême du Saint-Esprit, sans compter les grands miracles et prodiges que notre Bien-aimé Seigneur Jésus a accomplis au milieu des gens là-bas, à Denver. Il y a eu une merveilleuse effusion, et un grand rassemblement de gens. Nous avons débuté avec environ cinq mille personnes, au départ. Et nous étions au Mammoth Gardens. Et à la troisième soirée, il n’y avait même pas de place pour que les gens se mettent debout, sur le lieu. Nous avons passé des moments vraiment merveilleux, des cinq soirées...

2          Nous sommes partis de là pour le Canada, mon fils et moi. Et nous sommes allés dans les montagnes, mais il y a eu une tempête de neige. Je pense que vous en avez entendu parler à la radio. Et elle a causé la mort de quelque cent quatre-vingt-huit personnes. Et nous avons été bloqués par un amoncellement de neige, là-bas dans les montagnes, pendant–pendant plusieurs jours. Et la période de notre réunion est passée, et il nous a fallu revenir chez nous maintenant, avant de repartir. Ainsi, nous croyons que tout ça, c’était peut-être pour accomplir la volonté de Dieu, qu’il y aura une meilleure réunion, et autre chose... Il avait quelque chose en vue pour nous, que nous ignorons.

3          Nous marchons en quelque sorte dans un monde ténébreux, mais pas dans les ténèbres. Nous suivons tout simplement à mesure que la Lumière avance, nous suivons donc la Lumière.

4          Et notre Père céleste avait peut-être quelque chose dont nous ne savons rien. Peut-être qu’il y avait un danger là-bas. Ou encore, Il agit peut-être sur quelqu’un pour amener... Vous voyez, Dieu peut agir sur une seule personne, comme ça ; Il changera le cours de toute une nation, juste pour cette personne-là, pour la faire entrer. Et ainsi, nous savons que tout ça, c’était pour la grande gloire de Dieu. Et nous Le remercions pour cela, et pour nous avoir protégés. Et il y a beaucoup de gens que nous...

5          Billy et moi avons aidé des gens, en les prenant sur la route, et des choses comme ça, des gens qui avaient eu un accident et tout. Mais nous nous en sommes tirés sans problème. Nous sommes sortis de la route une fois, mais cela n’a duré que quelques instants. Et un homme d’un ranch là-bas est venu et il nous a sortis de là à l’aide de son tracteur. On glissait sans cesse, c’était très glissant.

6          Et c’était une chose qu’ils n’avaient pas connue depuis... Ils ne pouvaient pas... les personnes âgées ne se rappelaient pas avoir déjà eu une tempête comme celle-là dans la région, à cette époque de l’année, à Roundup, dans le Montana. Et nous étions... Nous savons qu’un événement très frappant comme celui-là, notre Seigneur y était pour quelque chose. C’était dans un but, pour–pour notre bien. C’est pour notre bien que cela était survenu.

7          J’ai alors appelé frère Neville, après mon retour, et j’ai dit: «Je rentre dimanche. Et–et si tu veux que je vienne pour m’occuper peut-être de l’école du dimanche, eh bien, je suis d’accord.» Et j’ai dit: «Et puis, ça me... et ça me ferait vraiment plaisir de pouvoir...»

8          Il a dit: «Oh ! bien sûr, Frère Bill.» Il a dit: «Nous sommes toujours très heureux que tu reviennes», avec un coeur grandement ouvert et un accueil chaleureux, comme ça. Et il l’a annoncé hier à son émission de radio. Nous sommes donc reconnaissants pour toutes ces choses.

9          Et ce matin, eh bien, c’est la fête des Mères. La plupart, vous entendrez partout des prédications sur la fête des Mères, et les gens parlent de la mère, et je trouve que c’est merveilleux. Nous gardons cela pour l’autre partie de la réunion.

10        Ce matin, j’avais annoncé que... un–un sujet: L’Invasion des Etats-Unis, dont je voulais parler. Et vous avez probablement suivi votre émission à la radio, et vous en écouterez beaucoup aujourd’hui. Et il y aura une prédication sur la fête des Mères, peut-être ce soir, dans des réunions. Et j’ai donc pensé ce matin annoncer comme sujet La–L’invasion.

11        J’en ai parlé à Denver, je n’ai pas abordé ça exactement tel que j’ai l’intention de le faire ici ce matin, Dieu voulant. Et cela... nous avons passé des moments merveilleux avec ça. Et le Seigneur a vraiment béni d’une façon merveilleuse. Parfois ça nous donne comme un...

12        Il faut qu’on soit secoué un petit peu parfois, pour nous rendre compte de ce qu’il en est, n’est-ce pas? Et nous prions Dieu de le faire.

13        A propos, là-bas, quand on a terminé... Ce sont les Hommes d’Affaires de Denver qui ont parrainé la réunion, et ça a été un parrainage un peu différent de ce que j’avais eu auparavant.

14        D’habitude, les ministres, quand ce sont eux qui parrainent la réunion, ils disent... «Avez-vous annoncé cela?» «Oui, à l’église.» C’est juste cela. Ce sont des bergers ; ils veulent que leurs troupeaux soient au courant. C’est simplement... C’est ça leur devoir.

15        Mais pour les Hommes d’Affaires, c’était un peu différent. Eux voulaient que tout le monde soit au courant, alors ils ont simplement dépensé environ trois ou quatre mille dollars dans la publicité, en affichant cela sur tous les tramways, les taxis, les pare-chocs des voitures, et partout. Nous avons passé des moments merveilleux.

16        Après la réunion, ils m’ont pris à part, ils ont dit: «Frère Branham, que pouvons-nous faire pour vous, maintenant? Qu’est-ce que nous vous devons?»

17        J’ai dit: «Oh ! Rien, évidemment.» J’ai dit: «Vous ne me devez rien du tout.» J’ai dit: «Vous pouvez régler ma note à l’hôtel, ici, si vous voulez.»

18        «Oh ! Nous voulons faire quelque chose pour vous.» Et ils ne... Je ne voulais rien accepter d’eux.

19        Alors l’organisateur les a appelés. Il a dit: «Je crois qu’il aime plutôt la chasse et la pêche, n’est-ce pas?»

            On lui a répondu: «Oui.»

20        Alors, un des hommes d’affaires était propriétaire d’un ranch, là-bas, et il a dit: «Je vais simplement lui en faire cadeau.»

21        Eh bien, M. Moore est allé voir ça, et il a dû faire à peu près trente-cinq miles [56 km] à cheval, pour s’y rendre. J’ai dit... M. Moore a dit: «J’aimerais bien voir soeur Branham assise sur un cheval, pour se rendre là-bas.» Alors, il... ils... et cependant...

22        Après cela, ils sont cependant allés là-bas dans une ferme, à Silver Plume, dans le Colorado. Ça doit donc se trouver de ce côté-ci. Et ils ont acheté un petit ranch là-bas, et maintenant ils sont en train de me construire une maison de cinq pièces là-bas, pour... à Silver Plume, dans le Colorado, ça se trouve en plein coeur des montagnes. Alors, vous les pêcheurs, je pense que ce serait un bon temps, ce serait donc un bon endroit pour se détendre, après les réunions et tout, si Dieu le permet. C’est Lui qui décide. Vous voyez?

23        J’aimerais maintenant attirer notre attention sur la Parole. Et j’aime beaucoup la Parole, la Parole vivante de Dieu. C’est... Dans la Parole, il y a la Vie. Or, la Parole, la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. Et la Vie est dans la Parole, parce que c’est la Parole de Dieu. La Vie repose dans Sa Parole. C’est comme si je vous disais: «Je vous donne...»

24        Si vous disiez: «J’ai faim ce matin, Frère Branham. Voudriez-vous me donner cinq dollars?»

25        Je dirais: «Je veux bien.» Eh bien, il y a autant de vie là-dedans qu’il y en a dans ma promesse.

26        C’est la même chose avec Dieu. Quand Dieu promet quelque chose, alors, ce que Dieu est, Sa... Il faut qu’Il soit dans Sa Parole. Voyez? Cette Parole ne vaut pas... Cette Parole est exactement la même chose que Dieu. Elle est Dieu.

27        Votre parole, c’est ce que vous êtes. C’est ce qui vous lie ; c’est ce qu’on disait autrefois. Ce qui vous lie, c’est votre parole. Si on ne peut pas vous croire sur parole, alors je–je ne peux pas avoir confiance en vous. Mais si je peux vous croire sur parole pour quelque chose, alors ça, c’est un homme d’honneur.

28        Et la Bible dit: «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» Voyez? Voyez? «Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.»

29        Si l’on y réfléchit bien, cette terre même sur laquelle nous vivons, ce matin, c’est la Parole de Dieu. Cet arbre, c’est la Parole de Dieu. Et vous, votre corps, c’est la Parole de Dieu. Dieu l’a créé par la Parole, comme ça, Il l’a fait à partir de rien, il n’y avait rien...

30        Avez-vous déjà remarqué, la vie humaine, d’où elle provient? D’une seule petite cellule, tellement minuscule que l’oeil humain ne peut pas la voir, sinon à travers une loupe très puissante. Et c’est d’elle qu’est sorti un homme de cent cinquante, deux cents livres [68 kg, 90 kg]. D’où est-elle venue? Voyez? Dieu l’a simplement prononcée, et ça a commencé, par la nature, à pousser, et voilà, c’est exactement ce qui a été produit. Il a créé chaque arbre, tout, par la Parole. Et c’est une chose vraiment merveilleuse, merveilleuse, ce matin, de contempler la Parole de Dieu.

31        Maintenant, ce–ce matin, dans l’Ancien Testament, allons dans Chroniques. J’ai été un tout petit peu dérangé... Maintenant, pendant que vous allez dans Chroniques, au chapitre 18... juste un peu fatigué... Mais, si le Seigneur le veut...

32        Je ne suis pas sûr ; nous serons fixés mercredi soir. Si le Seigneur le veut et que l’église se sente conduite à faire cela, j’aimerais prendre mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche, pour tenir des réunions de réveil ici, juste des réunions de réveil où l’on va enseigner la Parole. [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.]...?... Mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche, seulement l’enseignement de la Parole ; pas de services de guérison, mais de l’enseignement. Peut-être que le Seigneur nous conduira de cette manière-là. Et puis, nous... J’aime vraiment être avec vous, et communier avec vous autour de la Parole. Merci beaucoup de ce beau, merveilleux «amen».

33        Maintenant, au chapitre 18 des Chroniques, à partir du verset 12, nous souhaitons baser nos réflexions, pendant un petit moment, sur ce sujet vital du jour. I Chroniqu-... ou plutôt, 2 Chroniques, excusez-moi. 2 Chroniques 18.12, et nous allons lire une portion de cela, ici, pour voir ce que notre Seigneur veut bien nous faire connaître.

Le messager qui était allé appeler Michée lui parla ainsi: Voici, les prophètes d’un commun accord prophétisent du bien au roi ; que ta parole soit donc comme la parole de chacun d’eux ! annonce du bien !

Michée répondit: L’Eternel est vivant ! j’annoncerai ce que dira mon Dieu.

Lorsqu’il fut arrivé auprès du roi, le roi lui dit: Michée, monterons-nous attaquer Ramoth en Galaad, ou devons-nous y renoncer? Il dit: Montez ! vous aurez du succès, et ils seront livrés entre vos mains.

34        Maintenant, c’est pour avoir une base pour notre réflexion pendant quelques instants ; sur ce, adressons-Lui encore un mot.

35        Notre Père céleste, c’est avec des coeurs reconnaissants que nous nous approchons de Toi en ce moment, en faveur des âmes perdues, en faveur de ceux qui sont nécessiteux, en faveur de l’église, afin que... Nous prions que le Saint-Esprit entre dans la Parole sans tarder maintenant, qu’Il La transmette directement à chaque coeur nécessiteux qui est ici. Et quand Il aura placé Son Message, la puissance de la Parole, dans les coeurs, puissions-nous tous être enrichis par Cela, et que ce matin, nous partions, nous quittions le tabernacle, en nous réjouissant et en louant Dieu, disant: «Notre coeur brûle au-dedans de nous, à cause de Sa Présence.» Car nous le demandons en Son Nom. Amen.

36        Notre scène a pour base ce matin un drame. Et l’Ancien Testament, à mon avis, est toujours une ombre ou une–ou une préfiguration du Nouveau Testament. On a souvent dit: «Frère Branham, pourquoi prenez-vous toujours l’Ancien Testament? Presque toujours, quand vous prenez un texte, vous retournez dans l’Ancien Testament.» Je le fais parce que j’aime la typologie. J’aime...

37        Mon instruction est très limitée, comme tout le monde le sait. Et le seul moyen que je connaisse pour être assez proche de la Vérité, c’est de voir ce qu’était le modèle, c’est de regarder sur le plan pour voir ce que c’était. Et alors, je sais que ce qui a été sera semblable à ce qui est ici, parce que ç’en est tout simplement l’ombre. Et je me réfère toujours à l’Ancien Testament pour voir ce que les enfants d’Israël ont fait, pour voir ce qu’a été le châtiment du péché, pour voir ce qu’a été la justice des prophètes, pour voir ce qu’ont été toutes ces choses; et alors j’aurai une idée de ce qui se passe ici, car cela a préfiguré ce qui sera à la fin, à l’aboutissement général.

38        A cette époque, il s’était produit un événement important en Israël. Le pays s’était retrouvé dans l’obscurité de minuit.

39        Dans l’Ancien Testament, si le Seigneur le veut, peut-être lors des prochaines réunions, j’aimerais montrer comment les Sept Âges de l’Eglise sont présentés sous forme de type dans l’Ancien Testament, comment ils ont commencé exactement comme au–au commencement des Âges de l’Eglise de l’église des Nations, et qu’ils ont traversé quelque chose de semblable à l’âge des ténèbres, et qu’ils en sont ressortis pour entrer dans le moment glorieux de la Pentecôte, où le Saint-Esprit est descendu dans l’Eglise primitive de... lors de la dispensation des Juifs. Ensuite, nous traversons une autre période, celle de l’Eglise des Nations, nous traversons un âge des ténèbres, puis nous en ressortons de nouveau pour entrer dans le Millénium, à la fin...

40        Maintenant autrefois, là-bas, au cours des siècles intermédiaires, ce grand roi Achab est arrivé au pouvoir. Et il vivait un peu sur la réputation des autres rois israélites, il était un... Achab, lui-même, était en quelque sorte un–un croyant frontalier. C’est ce que j’ai souvent dit de lui, parce qu’il était tantôt de ce côté-ci de la barrière, tantôt de ce côté-là de la barrière.

41        On ne saurait jamais à quoi s’en tenir avec un homme aussi instable. Ou un individu qui professe être un chrétien, et qui est instable à ce point, on ne sait pas quoi faire avec lui. Aujourd’hui il est chrétien ; demain on ne sait pas où il est. A l’église, aujourd’hui, il se réjouit, il chante, il loue Dieu ; demain, il sort pour boire et faire des beuveries, il court après les femmes. Alors, il est difficile de faire quelque chose avec ce genre de personne.

42        Je me rappelle, quand j’étais petit, une fois nous avons eu un–un vieux cheval qui sautait toujours les clôtures. Et je pense que beaucoup d’entre vous, les hommes de mon âge, se souviennent de l’époque du cheval, de l’époque des voitures à cheval. Moi-même, je descendais souvent cette rue-ci, en conduisant une voiture à cheval. J’ai quarante-cinq ans. Donc, ils... Je me rappelle ce vieux cheval, on lui mettait un joug au cou comme on le ferait à une vache, pour l’empêcher de sauter la clôture. Et il sautait quand même. Et il se défaisait de son joug, et le retournait, et tout. Il passait par-dessus la clôture. Et, un jour, ce qu’il...

43        Je me demandais ce qui attirait cette pauvre créature. Il y avait par là une grande dépression. Eh bien, il était entouré de luzerne, oh ! bien haute, mais il voulait... Il y avait quelques brins de dactyle pelotonné dans une dépression. Et il sautait cette clôture, et il se retrouvait dans cette dépression où il y avait tous ces fils de fer et de verre, où nous... le... notre–notre dépotoir, et il allait là-dedans pour manger quelques bouchées de ce dactyle pelotonné. Et on était obligé de prendre d’autres chevaux pour le sortir de cette dépression. Quand il se retrouvait là-dedans, il n’arrivait plus à en sortir. Et quand il se tenait là, il frissonnait et il saignait, et–et il était dans cet état-là, juste pour manger une ou deux bouchées de ce dactyle pelotonné, alors qu’il était entouré de luzerne, qui lui arrivait presque aux genoux.

44        J’ai souvent pensé à cette image-là. «La voie du perfide est rude.» Il ne voulait tout simplement pas rester tranquille, là où il mangeait et passait des moments merveilleux, mais le... il lui fallait sauter la clôture et être tout meurtri et se blesser partout, comme ça, rien que pour manger une bouchée de–d’herbe d’une espèce différente. Or, c’est à peu près ce que font les gens qui sautent la clôture du pâturage de Dieu. Ne croyez-vous pas ça? Ils partent, ils sortent ; aujourd’hui, ils entrent à l’église, ils passent des moments merveilleux ; puis le lendemain, ils trahissent la cause pour quelque chose comme cela. Cela rend la chose très pénible.

45        Achab était plus ou moins ce genre de personne-là. Quelle que soit la direction du vent, Achab faisait voile dans cette direction-là ; que ce soit de ce côté-ci ou de ce côté-là. Il s’était retrouvé dans un gâchis à cause de son mariage avec une petite femme, qui était une petite princesse, une fille de roi, une Jézabel. Elle était très jolie d’apparence, une très belle femme, mais dans son coeur, elle était méchante. Elle était aussi une idolâtre, et elle avait entraîné tout Israël dans...

46        Maintenant, j’aimerais vraiment aborder un point, là, juste pendant quelques instants, pour en arriver plutôt là au coeur du sujet de la maternité, voyez-vous. Quand un homme s’engage pour le mariage, le genre de jeune fille, de femme qu’il... Il faut aller au-delà d’une simple considération de la beauté. Vous devez trouver quelqu’un, quelqu’un avec qui vous serez tous les deux unis corps et âme, quelqu’un qui sera vraiment votre amie et votre copine, qui vous restera fidèle en toutes circonstances.

47        Bon, par contre Achab, lui, est simplement tombé amoureux d’elle juste parce qu’elle était jolie, je suppose, puis il l’a épousée. Ça ne pouvait pas être pour une autre raison en ce qui la concerne, méchante comme elle l’était. Et elle est allée là-bas. Et ensuite, évidemment, comme il s’était entiché d’elle comme ça, qu’il l’aimait, eh bien, il a amené tout Israël à pécher, à s’élever contre Dieu, à renverser les autels de Dieu, et il a élevé des autels aux Baals. Et, ils se sont livrés au culte de Baal, partout en Israël, à cette époque-là.

48        Maintenant, c’est à cause de la femme d’Achab que le juste Naboth... Beaucoup d’entre vous ont lu son histoire, comment il lui a pris son jardin, par la ruse ; et il a juré faussement, il a amené des faux témoins à déposer contre lui, parce qu’elle voulait faire quelque chose pour son mari ; et elle a tué un homme juste, pour s’approprier un jardin qui était attenant au terrain du palais.

49        D’en haut, Dieu regardait tout ça. Alors, le prophète Elie, qui était un grand et puissant serviteur de l’Eternel, a prophétisé et a annoncé à Jézabel ce qui lui arriverait. Et il a annoncé à Achab que les chiens lécheraient son propre sang. Or, une fois que Dieu a dit quelque chose... Evidemment, à cette époque-là, la Parole directe de l’Eternel venait par le prophète.

50        «Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ce dernier jour, nous a parlé à travers Son Fils, Jésus-Christ.»

51        Donc, Ceci est la Parole. Et tout ce qui est contraire à cela, laissez-le de côté. Voyez? Maintenant, en second lieu, Il parle aujourd’hui par le prophète, le voyant, et ainsi de suite. Mais d’abord, il y a donc Ceci, la Parole.

52        Et Achab avait commis cet acte méchant. Et il a continué comme ça ; Dieu a béni le peuple pendant bien des années. Et finalement, Josaphat était devenu roi de Juda, pendant qu’Achab était roi d’Israël.

53        Et puis, Josaphat était un homme juste. Il était le fils d’Asa. Asa était un–un homme juste, il avait renversé tous les autels de–d’idoles, il avait bâti les autels de Jéhovah. Et ils connaissaient un–un réveil, pour ainsi dire, là-bas en Juda.

54        Et alors, au bout de quelque temps, Josaphat, ou plutôt, Achab a envoyé quelqu’un, et il a trouvé en Syrie une autre portion de terre qu’il pensait lui appartenir, et il pensait aller s’en emparer. Alors, il a demandé à ce Josaphat s’il voulait bien venir et faire une alliance avec lui.

55        Et, évidemment, il y a eu un grand danger alors, voyez-vous, quand on a vu ce grand roi, Achab, là-bas, et qu’on a vu ce grand roi Josaphat, ici. L’un était un tiède, l’autre un homme rempli de l’Esprit. Faites attention au genre d’alliance que vous faites. Faites attention à ce que vous faites, en vous mettant sous un joug avec des incroyants. Gardez-vous purs, surtout dans ce jour où nous vivons.

56        Je crois, église, sans l’ombre d’un doute (cela brûle dans mon coeur) que c’est pour cette raison que je cherche à avoir vite ces cinq soirées, pour pouvoir encore une fois, avant que ça arrive, passer cette église au peigne fin avec la Bible.

57        Nous vivons dans les ombres du temps. Ça pourrait arriver à tout moment. Alors que nous voyons le moment venir pour que certaines choses se produisent, la méchanceté même de l’ennemi, les puissances mêmes... Nous voyons arriver ces tempêtes de neige, et tout, toutes ces pestes, toutes ces différentes choses, tout cela à cause de ces dérèglements qu’engendrent ces bombes qu’ils font sauter et tout. Ils perturbent complètement les choses ici. Et ils ont mis leur nez dans le grand laboratoire de Dieu, pour que Sa Parole s’accomplisse. Ça va arriver.

58        Ainsi, «l’homme du péché» qui s’élève, avec puissance, tellement trompeur... Oh ! J’ai entendu un ministre ce matin, un homme rempli de l’Esprit ; il parlait de la marque de la bête, et il disait que l’antichrist, c’était la Russie. Quelle erreur ! Oh ! La Russie n’a rien à voir là-dedans. Rien du tout. Ça, c’est selon l’Ecriture. Eh bien, mais remarquez dans cette grande heure où nous vivons, c’est une mise en garde.

59        Bon, ce Josaphat se sentant assez flatté de ce que le grand roi d’Israël avait dit: «Viens me rendre visite», il s’est rendu là-bas. Et ils ont pris des boeufs et des brebis, et ainsi de suite, et ils ont offert des sacrifices. Tout ce temps-là, là au fond de son coeur, Achab était un imposteur, car il ne rendait pas ce culte-là, ou n’offrait pas ces brebis-là et tout, avec un coeur sincère ; puisque, après tout, il penchait plus pour la religion de sa femme.

60        Et, remarquez, de même qu’Achab épousa Jézabel, au cours de ce grand âge des ténèbres d’Israël, il introduisit l’idolâtrie en Israël, un type même d’aujourd’hui. Précisément dans l’âge des ténèbres... Alors qu’on est passé des apôtres du début au deuxième groupe, au troisième groupe, on est entré dans l’âge des ténèbres, les quinze cents ans... De même qu’Achab épousa Jézabel et introduisit l’idolâtrie en Israël, de même l’église du Saint-Esprit s’est mariée avec des ismes et a de nouveau introduit l’idolâtrie ; et aujourd’hui, on a une forme de christianisme (Voyez? Voyez?) vraiment très sombre ! Et alors, ça a continué, chaque jour ; chaque âge de l’église avance vers cette même chose, vers le grand point culminant, jusqu’à la tiédeur qui arrive, l’Age de l’église tiède, de Laodicée. Oh ! Quelle heure terrible que celle où nous vivons !

61        Ecoutez. Je veux faire une confession ici même, avant d’aller plus loin: Je suis un prédicateur à l’ancienne mode, qui brûle de voir revenir les jours d’autrefois. J’en ai tellement vu de cette imitation, avec Hollywood qui présente l’Evangile sous des couleurs séduisantes, au point que j’en ai assez. Certainement. Je veux voir les... à l’ancienne mode. J’ai bien peur qu’on embellisse trop le christianisme pour les gens ; c’est un terrain dangereux.

62        Ainsi, Josaphat descend là-bas, se disant: «Oh ! Eh bien, ce grand roi d’Israël, je vais juste... Oh ! nous allons... Il n’y aura pas de problème.» Et au beau milieu de tout ce grand tape-à-l’oeil, qu’a-t-il fait? Il a conclu une alliance, s’engageant à monter combattre l’ennemi, sur base d’un même motif, car ils disaient: «Nous sommes tous deux le même peuple.» Mais ils ne l’étaient pas. Un groupe était rempli de l’Esprit, l’autre groupe était tiède. Ils ne sont pas le même peuple. Pas du tout. On ne peut pas avoir...

63        Les ténèbres ne peuvent pas avoir de la communion avec la lumière. La–la nuit ne peut pas subsister en présence du soleil. Et le moment le plus perfide qui soit, c’est entre les deux. Au moment où le soleil se couche ou qu’il se lève, c’est là le moment le plus perfide. La visibilité n’est pas suffisante pour qu’on voie nettement ; les phares de votre voiture n’éclairent pas bien et nettement. Il est préférable qu’il fasse soit nuit, soit jour. Jésus a dit: «Sois chaud ou froid, mais pas tiède.» C’est justement ça qui est le terrain dangereux.

64        Et alors, quand Josaphat est descendu là-bas... Et alors cette grande alliance a été conclue, ce qui ne plut pas à Dieu. Et, remarquez, au moment même où il était donc dans toute son euphorie, se disant: «Je suis dans les bonnes grâces de ce roi. Et, oh ! je–je–je communie avec ce voisin. J’ai...»

65        Voyez-vous, faites attention à ça, Eglise ! Voyez? C’est la cause de tous ces problèmes qu’il y a ici dans ce tabernacle, et chez les autres. Voyez? Faites attention à quoi vous vous mêlez. Voyez? Montrez carrément vos couleurs, ou bien soyez pour Christ, ou bien soyez contre Lui. Voyez?

66        Or, cet homme a conclu cette alliance, et il pensait avoir fait quelque chose de grand. Pourtant, quand il a dit: «Ne serait-ce pas bon maintenant, avant de monter, que nous consultions l’Eternel à ce sujet?» Eh bien, Josaphat avait encore assez de religion en lui, malgré l’erreur qu’il avait commise en descendant là-bas chez ce roi, mais il avait encore assez de religion en lui, pour se dire: «Eh bien, nous devrions au moins consulter l’Eternel.»

67        Eh bien, Achab continuait carrément son chemin sans rien dire, c’était tout simplement sa manière machinale, charnelle, humaine, de faire les choses.

68        Sur ce point précis, église, je me demande si bien des fois, il n’est pas arrivé que nous ayons commis des erreurs. Nous décidons de la chose, et nous disons: «Eh bien, il devrait en être ainsi», et on établit la chose comme cela.

69        Je pense que c’est le cas d’une bonne partie de l’évangélisation américaine aujourd’hui, car nous l’avons revêtue d’une forme de–de... je dirais, d’évangélisation à la Hollywood, beaucoup de tape-à-l’oeil. On remarque, aujourd’hui, l’évangéliste qui s’avance sur l’estrade, et, oh ! il est enflé d’orgueil, et avant de commencer à prêcher, il raconte un tas de plaisanteries, et des choses de ce genre, et il fait des histoires et se comporte comme un clown à la chaire. Quand vient le moment de faire un appel à l’autel, les gens ne voient même pas la moindre sincérité pour faire un appel à l’autel. C’est exact. C’est pour cette raison que le monde se trouve dans l’état de tiédeur où il est aujourd’hui.

70        Je me pose des questions aujourd’hui... C’est simplement, aujourd’hui que je... L’église, nous avons essayé d’envoyer nos garçons à l’école, pour qu’ils apprennent la psychologie et les choses de ce genre, pour qu’ils sachent comment faire accepter un programme, comment monter en chaire et arranger notre... Le message est tellement séduisant qu’il captive les gens, qu’il captive leur attention. Et beaucoup de grands psychologues deviennent des enseignants, comme ça, et ils font des mises en scène, et ils fabriquent tout un tas de choses. Et je me demande simplement, quand ils... On parle toujours aux gens de la beauté et de l’attrait de l’Eglise. Mais on omet de leur dire: «Celui qui veut Me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il Me suive.» Je me demande si on n’a pas présenté d’une façon trop attrayante la beauté de l’Eglise à l’individu qui arrive.

71        Par exemple, l’Eglise baptiste a aujourd’hui un slogan qui dit: «Un million de plus en 44», faisant entrer des membres par milliers, et par dizaines de milliers, des inconvertis, simplement des gens qui entrent et adhèrent à l’église. Ça discrédite l’Eglise de Jésus-Christ, de faire entrer de tels membres. Ils boivent encore. Ils fument encore. Ils jouent encore à des jeux d’argent. Ils mentent encore.

72        Ils viennent à l’église, s’attendant à être divertis par une bande d’évangélistes hollywoodiens, qui s’avancent là et exhibent beaucoup de tape-à-l’oeil, avec beaucoup de gros instruments installés d’un bout à l’autre de l’estrade.

73        Alors qu’ils devraient avoir là un appel à l’autel à l’ancienne mode, où on met Dieu en premier, où on crie à Lui ; où les hommes et les femmes ne vont pas là pour faire du tape-à-l’oeil, ou pour courir là et faire les bouffons, mais pour s’agenouiller à l’autel, et prendre conscience là de la mort de Jésus-Christ, Celui qui est mort pour eux, et revenir à la sincérité avec Dieu.

74        Je me demande si nous ne vivons pas à une époque comme celle-là, lorsqu’on considère ces grands évangélistes, comme beaucoup de ceux qui parcourent le pays aujourd’hui, ces grands évangélistes de renom, qui ont étudié la psychologie et qui attirent les gens vers l’église. Mais une fois que vous les avez fait entrer dans l’église, qu’allez-vous ensuite faire d’eux? Que–que va-t-il leur arriver après qu’ils seront entrés dans l’église? Juste adhérer à l’église, et repartir avec le même péché et le même désir que quand ils sont entrés dans l’église. Ils repartent les mêmes personnes. Et c’est pour cette raison aujourd’hui que le monde, en regardant cela dit: «Eh bien, si cet homme-là est converti, si cette personne-ci est convertie...»

75        J’ai bien peur qu’on ait rendu la chose trop facile. C’est... j’aime... Je trouve que la joie, bien sûr, je crois que c’est en Jésus-Christ que se trouve toute la joie. C’est exact. Je crois qu’il y a de la joie et du bonheur. Mais, souvenez-vous, frère, c’est un chemin de douleur, de souffrance, avec la croix. Vous devez être conscient de ça aussi. C’est exact. Je me demande si, en quelque sorte, on n’a pas présenté un tableau un peu trop–un peu trop agréable.

76        Je regardais, et ma femme a mis... Elle est sortie, elle a épinglé une rose sur mon veston ce matin. Elle a dit: «Tu devrais la porter. Ta mère est vivante.»

            Et j’ai dit: «Oh ! Chérie, je ne sais pas.»

77        La fête des Mères, c’est merveilleux, mais c’est comme les choses du monde ; ils ont rendu la chose commerciale, rien que pour vendre des fleurs et des choses comme cela. Eh bien, ça c’est discréditer les mères. Eh bien, ma mère, c’est ma mère tous les jours de l’année, oui, oui, pas juste un jour.

            Je dis: «Aimez-vous votre mère?»

78        «Je lui ai envoyé un bouquet de fleurs à la dernière fête des Mères.» Eh bien, frère, elle devrait être votre mère tous les jours. Mais c’est une affaire commerciale.

79        Cette fleur est jolie. J’aime une jolie fleur. J’y pense exactement comme je... Comme la fleur est jolie ! Elle fleurit. Et elle a un parfum. Et le passant respire son odeur. L’animal qui passe respire son parfum. Mais maintenant, regardez, elle est jolie. C’est comme l’Eglise du Seigneur Jésus-Christ, Elle est ce qu’il y a de plus glorieux ; avec les guérisons divines, les puissances, les prodiges, les signes, les miracles, le fait d’être affranchi du péché. C’est un lieu magnifique. Mais, regardez, si cette rose... Il doit en être de nous, l’Eglise, comme de toute la nature.

80        Cette rose, étant jolie ; chaque vache de la région la lécherait si elle le pouvait. Mais la nature l’a dotée de petites baïonnettes, de petites lances qui se dressent là, qu’on appelle des épines, et c’est ce qui les éloigne. Cela la protège. C’est exact.

81        Et je pense aujourd’hui que si nous n’avons pas la Parole de Dieu qui est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, pour entourer cette beauté de la puissance de la sainteté de Dieu, nous allons permettre à toutes les vaches du pays de La lécher et de L’arracher. Elles vont La salir. Ça discréditera l’Eglise. C’est juste.

82        Je pense que ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est plus des ministres rudes, à l’ancienne mode, appelés de Dieu, peut-être pas très instruits, mais qui feront venir les gens à un autel où ils seront profondément affligés ; non pas en se réjouissant, ni en rigolant, ni en faisant éclater le chewing-gum, ou en inscrivant leurs noms sur un papier ; mais, frère, à la manière ancienne, en poussant des cris et en agonisant, au point que les hommes et les femmes se repentiront entièrement de leurs péchés et s’approcheront de Dieu. Amen.

83        Je vous le dis, on a: «Levez la main, ceux qui veulent accepter Christ», et tout comme cela. C’est en ordre, frère, mais ça ne–ça ne chasse pas le péché.

84        Vous devez d’abord vous repentir, vous mettre en ordre, vous agenouiller là, et crier réellement. Je peux me rappeler l’époque où les gens de l’ancien temps marchaient dans les allées, ils montaient et descendaient les chemins, ils pleuraient, ils parlaient à leurs voisins. C’étaient les chrétiens de cette époque-là, ils parlaient des choses du Seigneur.

85        Mais aujourd’hui, on inscrit son nom sur le registre de l’église, et on s’en va, on reste à la maison, et on ne dit jamais un mot là-dessus. Indifférents ! «Tant qu’on est membre de l’église, c’est en ordre.» Je suis sûr qu’on a tort là-dessus, les amis. Examinez-vous ! Parce que ça, ça ne tiendra pas au Jugement. Pas du tout. Ça ne tiendra pas.

86        Rien de moins que: «Celui qui veut Me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il meure chaque jour.» Restez mort, là sur la croix. C’est juste. L’agonie... «Le chemin... je prendrai le chemin,» chantez-vous, «avec les quelques méprisés qui suivent le Seigneur.»

87        Je me dis, aujourd’hui, quel temps que celui où nous vivons ! Cette évangélisation, ils l’annoncent avec de grandes lumières éclatantes, et ils essaient... Quand on voit l’évangéliste arriver en ville, on se pose des questions. Je... mes réunions ont été coupables de ça aussi. C’est vrai. Je me demande parfois qui arrive dans la ville, l’évangéliste ou Jésus-Christ? Oh ! Ils ont...

88        Il n’y a pas longtemps, je suis allé quelque part, où un certain évangéliste devait venir. Et le Nom de Jésus... Eh bien, ils avaient mis la photo de l’évangéliste, «l’homme de l’heure», «l’homme qui a ceci, l’homme qui a cela.»

89        Je... Parfois, je pense à mon ministère, je vois des gens venir. Et j’entre dans ma chambre d’hôtel, et je dis: «Ô Dieu, qui–qui les gens viennent-ils voir, moi ou Toi? (Voyez?) S’ils viennent pour me voir, moi, ils sont encore perdus ; mais, ô Dieu, démolis-moi et ôte-moi. C’est Toi que je veux représenter, Toi devant qui je me tiendrai un jour, les mains tremblantes et le corps affaibli et tremblant ; pendant que Tu me regarderas, je saurai que le destin de mon âme dépend de Ta décision.» Exaltons Christ.

90        Aujourd’hui, on dit: «Eh bien, je fais partie des baptistes. Je suis méthodiste. Je suis membre du tabernacle. Je suis membre de ceci.» Oh ! Ça n’a rien à voir, rien du tout. Je me pose parfois des questions.

91        Il n’y a pas longtemps, j’ai vu une–une affiche publicitaire qui annonçait une certaine campagne d’évangélisation en ville. Et le mot de cet homme, le nom de cet homme était inscrit en lettres imposantes d’un bout à l’autre de l’affiche, comme ça. Et au bas, dans un petit coin, il était écrit: «Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement», tout en bas, dans le coin. Voyez?

92        On a ôté à Christ tout le caractère sacré, et on a placé cela sur un homme, ou sur une église, ou sur une organisation. Frère, je vous le dis, vous pouvez vous permettre du tape-à-l’oeil, des bouffonneries à la Hollywood, comme cela, et, devant l’église. Mais dans la Présence de Jésus-Christ, c’est Lui qui doit être glorifié. C’est juste. Eh bien, c’est la vérité, mon cher frère, ma chère soeur.

93        Ne vous mettez pas en colère contre moi. Souvenez-vous simplement que je suis en train de vous prêcher. Je veux prêcher comme si cette prédication était la dernière de ma vie. Je veux prêcher chacune de mes prédications, comme si j’étais un homme qui se meurt, en train de prêcher à des hommes qui se meurent. Et j’en suis un ; ma lumière faiblit chaque jour ; la vôtre aussi. Et nous sommes des mortels qui se meurent. Et nous devrons nous tenir en face du Dieu vivant, un de ces jours, alors nous ferions mieux d’être profondément sincères quant à ceci.

94        Plutôt que de faire du tape-à-l’oeil, nous conduire n’importe comment, adhérer à l’église, aller ici et là, et agir comme ceci et comme cela, nous ferions mieux d’avoir des réunions de prière à l’ancienne mode dans nos maisons, et de crier à Dieu jour et nuit.

95        Le jour est proche, c’est un temps de détresse, un temps d’angoisse. La Bible dit: «Un jour obscur.» Et nous y vivons.

96        Ce grand homme est allé là-bas sous l’effet de l’excitation. Il s’est joint aux tièdes, à quelqu’un de frontalier, et il pensait qu’il faisait quelque chose de grand, il pensait que Dieu le bénissait. Et il ne se rendait pas compte qu’au même moment, il entraînait là-dedans tout ce groupe avec lui. Quoi? «Notre petit groupe de Juda–de Juda, ici, nous allons descendre nous joindre aux grandes troupes d’Israël. Quel peuple puissant nous serons !»

97        Et voilà. Et c’est justement ce terrain séduisant que le diable utilise en ce moment pour introduire l’antichrist, aussi sûr que je suis ici. «Nous allons unir nos efforts.» Nous ne pouvons pas faire ça. Comment deux hommes peuvent-ils marcher ensemble, sans en être convenus?

98        Ces Etats-Unis ont fait la même chose, la même expérience et la même erreur, quand ils se sont unis à la Russie autrefois là-bas, lorsqu’ils étaient sur le point d’entrer en guerre, et nous nous sommes alliés à la Russie. Et vous voyez maintenant ce que ça nous a rapporté, n’est-ce pas? Ils ont nos avions et tous nos secrets, nos bombes atomiques et tout, là-bas, pour nous les renvoyer en les faisant sauter chez nous. C’est la même chose dans le spirituel.

99        Nous voyons donc que Josaphat, après qu’il a conclu cette alliance, et ils ont consulté... Maintenant, regardez bien, regardez bien le monde du dehors. Il a dit: «Bien sûr, nous avons bon nombre de prophètes, ici. Nous en avons tout un séminaire plein.»

100      Ils sont allés là-bas chercher les individus qui avaient reçu une formation, qui connaissaient la psychologie, qui s’y connaissaient bien, ils ont dit: «Maintenant, venez, et nous allons demander, consulter l’Eternel.»

101      Evidemment, tous, avec leur pensée charnelle et prétentieuse, sont arrivés là et ont dit: «Maintenant, écoute, nous... Vas-y, monte. L’Eternel est avec toi, et l’Eternel va te donner cette portion du pays, là-bas, elle sera à toi. Tu repousseras complètement les Syriens. Tu réussiras.» L’un d’eux s’est même fabriqué une grande paire de cornes en fer, et il s’est mis à courir çà et là, comme ceci, en disant: «C’est avec ceci que tu repousseras les Syriens.»

102      Mais Josaphat était un peu plus spirituel pour supporter ces bêtises de bouffonneries... C’est juste.

103      Ô Dieu, donne-nous encore des Josaphats, qui en ont assez de ces bouffonneries à la Hollywood (C’est juste), faisant semblant, se faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas ; faisant des représentations, du théâtre, pour attirer. Et ensuite, quand les gens entrent, qu’est-ce que vous avez à leur offrir, une fois qu’ils sont entrés? C’est comme demander à un homme de «venir se baigner» dans un désert. Tout ce que vous aurez, c’est du sable de la baie sur la tête, qui va causer des douleurs par la suite...

104      Maintenant, remarquez, à quoi pouvez-vous les amener? L’autre jour, une certaine dame m’a dit: «Un homme a dit: ‘Je voudrais bien aller à l’église, mais qu’est-ce–qu’est-ce que je recevrais en allant à l’église?’ Il a dit: ‘Tout ce qu’ils font, c’est d’organiser des soupers, et ils... pour ceci, cela.’» Et la dame a dit: «Je suis restée là muette, parce que je ne savais pas où l’envoyer.» Voilà ! Elle a dit: «J’aurais voulu trouver une église à l’ancienne mode, où on chante vraiment les cantiques à l’ancienne mode, et où on mène une vie pieuse.»

105      Quand les enfants sont affamés, ils iront manger dans une poubelle. C’est à l’Eglise du Dieu vivant de nourrir les gens de la vraie Parole vivante du–de Dieu.

106      Là au milieu de toute cette fascination et tout, Josaphat a dit: «N’y en a-t-il pas un autre?

107      «Un autre ! a dit Achab. Eh bien, pourquoi t’en faut-il un autre? Nous avons quatre cents qui sont la crème, des gens triés sur le volet, instruits, les mieux nourris, les mieux vêtus du pays, qui se tiennent ici, tous d’un même accord, d’un même coeur et d’une même voix, qui disent: ‘Vas-y ! Dieu est avec toi.’»

108      Je me demande s’il n’est pas arrivé la même chose aux Etats-Unis ! Je me demande s’il n’est pas arrivé la même chose à l’Eglise de Dieu ! Je me le demande. «Eh bien, dit-on, regardez, ils ont du succès. Ils tiennent de très grandes réunions. Ils gagnent des milliers d’âmes à la fois.» Mais je me demande s’il n’y en a pas juste un autre. Je me demande s’il n’y a pas quelque chose de différent.

109      On voit qu’on a fait trente mille convertis en six semaines, et six semaines plus tard, il n’en reste plus un seul. Il y a quelque chose qui cloche quelque part. C’est juste. Et ce n’est que du tape-à-l’oeil, du fabriqué. Le monde, par le moyen de la télévision, de la radio, du cinéma, par tous ces canaux-là, a corrompu cette nation avec les bêtises d’Hollywood. C’est juste. Tout le monde cherche une fascination. N’est-ce pas la vérité? Vous savez que c’est la vérité. Nous n’avons plus de la religion à l’ancienne mode que nous avions il y a des années. C’est parce qu’on l’a abandonnée. Nous allons y arriver dans un instant, vous verrez.

110      Suivez. Quel beau tableau, ou quel tableau émouvant, devrais-je dire ! Et voici venir ce Josaphat, il dit: «Oui, je les vois tous. Ils ont tous leurs diplômes», et que sais-je encore. «Tous sont aussi des prophètes. Ils sont de grands ministres. Ils sortent de grandes universités. Et ils sont tout ça. Ils sortent de la grande école des prophètes, et tout. Ils sont tous d’un commun accord. C’est vrai. Mais n’y en a-t-il pas juste un autre?»

111      «Eh bien, à quoi te servirait un autre, alors que quatre cents y donnent leur consentement, en même temps?»

112      Mais cet homme-là, tout au fond de son coeur, avait Dieu. Et il savait qu’il y avait là quelque chose qui clochait. Oui, oui. Il savait que c’était pourri quelque part. Pourquoi? Je vais vous donner... Ce n’est pas mentionné dans l’Ecriture, mais voici ce que j’en comprends. Je suis certain que–que Josaphat savait que cet hypocrite-là, Achab, n’était pas en ordre avec Dieu. Et Elie avait prophétisé la Parole de Dieu sur lui. Et comment Dieu pourrait-Il bénir ce qu’Il avait maudit? Amen.

113      Je dis la même chose aujourd’hui, mon ami. Et l’Eglise du Dieu vivant, qui reste fidèle à Dieu, dira la même chose. Vous ne pouvez pas mélanger de l’huile avec de l’eau, et appeler ça le salut. Vous ne pouvez pas. Vous devez vous séparer, frère. Il doit se passer quelque chose. S’il y a encore de l’espoir, nous devons faire quelque chose, et le faire sans tarder, car l’heure de l’Enlèvement est proche.

114      Les choses prennent forme, tout, et l’église s’est tellement éloignée. Les gens lisent toutes sortes de magazines, de livres, d’histoires, et tout. Aujourd’hui je pourrais aller à... Je peux aller à une église et dire: «Oh ! Combien connaissent...» Ils connaissent tous les cantiques, après un de ces grands réveils. «Eh bien, à quelle–quelle page se trouve tel–tel cantique?» Ils le savent. Ils savent de qui il s’agit. Ils savent qui est candidat à la présidence, et qui est candidat à ceci, et combien de vedettes de cinéma se sont mariées, ceci et cela. Mais pour ce qui est de la Parole de Dieu, ils n’En savent rien. Voilà. Alors, nous leur donnons... Et pourtant, ils professent être chrétiens.

115      Et ce n’est pas la faute des gens. C’est de derrière l’estrade que ça vient. Exactement. C’est de derrière l’estrade. On leur enseigne toutes sortes de rythmes, et toutes sortes de ceci et cela, et les organisations, comment faire de vous un prédicateur, et tout comme cela. Je me demande si cela a rapporté quelque chose. Je n’ai rien contre cela, mais je me demande si c’est ça que Dieu exige.

116      Alors que Jésus a dit: «Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il n’entrera point dans le Royaume. Celui qui veut ... qui veut Me suivre, qu’il renonce à lui-même et à ses plaisirs mondains, qu’il se charge de sa croix, et qu’il Me suive.» La croix est le symbole de la mort, de l’agonie. «Celui qui veut être chrétien, qu’il se dépouille de ses propres pensées, qu’il se dépouille de ses propres oeuvres, qu’il se dépouille de tout, qu’il renonce à lui-même, et qu’il se charge de cette croix consacrée, et qu’il Me suive chaque jour. Celui qui veut Me suivre, qu’il fasse cela.» C’est ce que Jésus a dit.

117      Mais, aujourd’hui, nous disons: «Que tout le monde passe un bon moment. Que tout le monde tape des mains. Que tout le monde crie: ‘Alléluia !’ Que tout le monde fasse ceci.» Oh, combien on a un tas d’histoires ! Amen. Dieu... On sort ces nouveaux chants, et on les chante si vite, qu’on dirait qu’on va passer au travers du mur avec, ou quelque chose comme ça.

118      Alors que moi, je trouve que si nous chantions Mon Dieu, plus près de Toi, ce serait beaucoup mieux pour l’Eglise, les cantiques à l’ancienne mode.

119      On se retrouve avec beaucoup de gens des orchestres de danse ; un jeune homme d’un orchestre de danse qui jouait là-bas hier soir, et ce soir, il est ici en train de jouer dans l’église du Dieu vivant. C’est une abomination aux yeux de Dieu ! Que cet homme soit d’abord éprouvé, et qu’il produise les fruits dignes de repentance, pour montrer qu’il est en ordre avec Dieu.

120      Ils amènent le monde du jazz jusque sur l’estrade. Ils amènent la prédication hollywoodienne, qui présente la chose sous des couleurs séduisantes, jusque sur l’estrade.

121      Eh bien, il y a quelques semaines, n’étais-je pas dans votre belle ville de Louisville, au Kentucky? J’ai eu le coeur brisé, alors qu’ils étaient tous assis là, désirant voir les miracles de Dieu ; mais dès qu’on prêche l’Evangile, leur mesure est trop pleine en un instant, et ils tournent le dos et sortent du bâtiment. Certainement. Ils n’En veulent pas. Leurs coeurs sont endurcis. Ils sortent. Et beaucoup d’entre eux sont aussi des protestants qui fréquentent des églises protestantes... Mais ils ont été tellement remp-... tellement remplis de tape-à-l’oeil et tout comme cela, d’âneries et de systèmes d’églises, qu’ils ne savent rien de l’Esprit du Dieu vivant. «Ayant l’apparence de la piété, et reniant ce qui en fait la force.» Quel jour que celui où nous vivons ! Regardez bien la tournure que prennent les choses.

122      Josaphat a dit: «Je sais, Achab, que ce sont là vos quatre cents prédicateurs. Ils sont tous des gars de belle apparence, bien habillés avec des cheveux bien peignés et tout, et tout ce qu’ils peuvent être d’autre. Il se peut qu’ils aient leurs doctorats en théologie. Il se peut qu’ils aient toutes sortes de diplômes. Il se peut qu’ils connaissent les Ecritures de A à Z. Mais n’en aurais-tu pas un autre, quelque part? N’y en aurait-il pas juste un autre, quelque part?»

123      Il a dit: «Oui, il y en a un autre, mais je le hais.» Voilà. Voilà. «Je le hais.» Souvenez-vous, Achab était un homme religieux, et eux, c’étaient des docteurs religieux, mais ils haïssaient cet homme qui avait la Vérité. Il a dit: «Je le hais.» Il a dit: «Il est toujours en train de brailler quelque chose contre moi.» Comment pouvait-il s’en empêcher, alors que la Parole de Dieu avait condamné cet homme?

124      Comment pouvez-vous vous taire, si vous êtes un homme de Dieu ou une femme de Dieu, pendant que vous êtes conscient et que vous voyez le péché et tout s’accumuler et peser lourd, et tout comme cela, et que vous voyez des âmes aller en enfer par millions chaque jour, comment allez-vous rester silencieux? Vous ne pouvez pas.

            Quelqu’un m’a dit, l’autre jour: «Vous pensez que vous pouvez arrêter cela?»

125      J’ai dit: «Non. Je ne peux pas arrêter cela, parce que Dieu l’a dit. Mais un jour, au Tribunal du Jugement, on va sortir le grand écran, mettre la caméra en marche là-bas, et on va faire jouer cette bande. Et je vais me tenir là à écouter cela ; et je veux entendre ma voix mettre les gens en garde contre ces choses. Dieu me jugera, quand ma voix s’élèvera contre cela.» Certainement. Quand nous verrons cette vie, cette génération, repasser là-bas au jugement... Certainement. Nous vivons dans un temps terrible. Et voilà. Et nous le voyons ; il dit: «N’y en a-t-il pas un autre?»

126      Il a dit: «Oui, mais je le hais, car il prophétise toujours du mal contre moi.»

127      Comment peut-il s’empêcher de prêcher ces choses dures, quand il voit ce qui se passe, voir Achab mener la vie qu’il menait et faire les choses qu’il faisait, et entraîner les gens dans la condition où ils se trouvaient?

128      Comment un homme de Dieu, ou une femme de Dieu, peuvent-ils s’empêcher de crier très fort et réprimander le péché de tous côtés, quand ils voient ces prédicateurs tièdes, ceux qui présentent la chose sous des couleurs séduisantes, et ces éducateurs, et tous les autres comme cela, qui laissent les gens aller en enfer par millions, étant sous la séduction? Beaucoup de... Même parmi les gens de la sainteté... Je ne parle pas beaucoup des méthodistes et des baptistes, et tout du genre ; chez eux aussi, c’est comme ça. Mais cela reste juste parmi eux.

129      Oh ! la la ! ils montent sur l’estrade, ils ressemblent à tout sauf à des chrétiens, ils vivent comme tout le reste dans tous les pays et tout, et puis ils appellent ça de la «religion». C’est une religion, mais c’est bien loin du salut de l’Eternel. C’est juste. Ils amènent les gens au point où c’est juste un grand groupe d’excités. Ensuite, dès que la petite excitation est passée, alors peu après, on n’en trouve plus un seul ; l’église est vide. Mais quand un homme aime Dieu, il occupera chaque fois sa place à l’église. Il ne peut pas rester loin de l’église. C’est juste.

130      Maintenant, remarquez, juste quelques instants. Je vais tâcher de me dépêcher, d’aller alors droit au but, parce que mon temps file.

            Remarquez donc, il a dit: «N’y en aurait-il pas juste un autre?»

131      Il a dit: «Oui, mais je le hais. Il prophétise toujours contre moi. Il dit de mauvaises choses contre moi.»

            «Bien, a-t-il dit, va le chercher.»

            Il a dit: «Il s’appelle Michée.»

132      Mais cet homme avait assez de religion pour reconnaître que ces gars-là n’étaient pas dans le vrai.

133      Et tout homme, qui a déjà été tant soit peu touché par l’Esprit de Dieu, sait que ces choses qu’on appelle le christianisme aujourd’hui sont fausses. «Vous ne pouvez pas aimer le monde, ni les choses du monde ; sinon, l’amour de Dieu n’est pas en vous.» C’est ce que la Bible dit.

            Maintenant, regardez. Il a dit: «Allez le chercher.» Et ils sont allés là.

134      Et alors, il a envoyé un petit messager là-bas, peut-être le diacre de l’église, ou quelqu’un, qui est allé là et qui a dit: «Bon, écoute, Michée. Nous allons t’amener là devant Achab et Josaphat. Eh bien, ils sont tous les deux assis là-bas. Et ce sont donc de grands hommes. Ce sont des docteurs, et ce sont des érudits. Et ils ont des diplômes et tout. Et tous nos séminaires, toutes nos églises, ici, sont parfaitement d’accord que c’est la volonté de l’Eternel. Maintenant, toi dis la même chose qu’eux, et, c’est moi qui te le dis, tu seras mieux habillé et tu vas rouler dans une Cadillac. Je t’assure, tu deviendras vraiment un grand personnage, si tu fais ça. Absolument. Tu vas prospérer.»

135      Michée a dit: «L’Eternel Dieu est vivant, je dirai seulement ce que Dieu dira.» Amen. Oui. Oh ! voilà un homme selon mon coeur. «Quitte à être au pain sec et à l’eau», chose qui lui est arrivée, «pour l’avoir fait». Il se peut qu’on vous frappe à une joue et à l’autre, et quoi encore, mais il a dit la vérité et s’en est tenu à elle. Dieu a confirmé que c’était la vérité. Il n’était pas tellement populaire, mais il connaissait Dieu.

136      On a amené le brave petit Michée là-bas. Il a dit: «Très bien, Michée, que dis-tu là-dessus?»

137      Il a dit: «Vas-y, monte. Vas-y, monte.» Il a dit: «Monte en paix. Vas-y, aie du succès, c’est ce que j’aimerais que tu fasses. Mais j’ai vu Israël dispersé sur une colline, comme des brebis qui n’ont point de berger. Voilà», a-t-il dit.

138      Et quand il a dit ça, Achab s’est retourné, et Josaphat aussi. Il a dit: «Qu’est-ce que je t’avais dit? Ce saint exalté...», ou quoi... excusez-moi, ou que sais-je encore qu’il était, ce gars a dit cela ! «Qu’est-ce que je t’avais dit? Ce type ne prophétise que du mal contre moi. Qu’est-ce que je t’avais dit? Il ne fait que condamner notre église, et condamner nos ministres, et condamner notre forme de religion. Qu’est-ce que je t’avais dit? C’est ce qu’il dirait. Je le connais. J’ai connu son père avant lui.» Amen. «J’ai connu son père avant lui.» Ah ! oui, oui, un vrai homme de Dieu. Achab a dit: «Je savais qu’il dirait ça.»

139      Et, ainsi donc, il a dit: «Oui, a-t-il dit, j’ai vu Israël dispersé sur une colline comme des brebis qui n’ont point de berger.» Et, ainsi donc, il a dit: «Je...»

140      Et alors, un de ces gars, celui qui avait les grandes cornes avec lesquelles il allait les repousser, un prédicateur, il s’est avancé et il a rudoyé le petit Michée, il l’a giflé à la bouche de toutes ses forces, et il a dit: «Par où l’Esprit de Dieu est-Il allé quand Il est sorti de moi? Si tu le savais.»

141      Il a dit, il a dit: «Attends quand tu seras ici en prison, et tu sauras par où Il est passé.» C’est juste.

142      Attendez un peu que la Russie soit installée ici, qu’elle ait pris le contrôle des nations et tout, comme ça, ainsi que de ce pays, à cause de son état rétrograde, et vous verrez ce qui était vrai et ce qui était faux. C’est juste. Vous verrez si votre religion tiède portera des fruits ou pas.

143      Que cette nation fonde en larmes, et au lieu de rire aux éclats et de faire du théâtre ; que cette nation tombe sur ses genoux, dans sa repentance, c’est ça qu’il nous faut, pas un réveil visant à obtenir beaucoup de gens dans l’église. Il nous faut fermer tous les débits d’alcool, mettre complètement un terme à la cigarette, démolir les fabriques, lancer une vraie campagne du Saint-Esprit, à l’ancienne mode, où les hommes et les femmes pleureront jour et nuit, face contre terre. Je vous le dis, ce sera l’abri le plus sûr que cette nation aura jamais eu. C’est vrai.

144      Que le Branham Tabernacle arrête ses sottises. Qu’il revienne ici à l’autel et se mette en ordre avec Dieu. Qu’on se réconcilie avec les voisins et le reste comme cela, et qu’on se mette en ordre avec Dieu. On n’aura plus de querelles et d’histoires ; ce sera le lieu qui attirera le monde. C’est juste. Eh bien, c’est la vérité.

145      Alors il a dit: «Par où l’Esprit de Dieu est-Il passé, en sortant de moi?»

146      Et Michée a dit: «J’ai vu Dieu avec Son armée, Son conseil, assis dans la Gloire.»

147      Vous savez, Dieu tient un conseil Là-haut, de temps à autre. Il–Il fait venir Ses–Ses Etres angéliques, et Il tient un–un conseil, de temps à autre, au Ciel.

148      Et il a dit: «Je L’ai vu assis sur un Trône, et tous se tenaient les uns à Sa droite, et les autres à Sa gauche.» Et il a dit: «Ils étaient en discussion: ‘Qui pouvons-Nous envoyer sur terre pour séduire Achab, afin qu’il se rende là-bas et que s’accomplisse la prophétie d’Elie? Dieu a déjà dit ce qui va arriver, alors voyons un peu qui pourrait y aller.’»

149      «Et un esprit de mensonge est monté, d’en bas,» évidemment de l’enfer, «il s’est présenté devant Dieu et a dit: ‘J’irai et j’entrerai dans ces prédicateurs, et je leur ferai tous prophétiser un mensonge.’» Oh ! Ça les a vraiment fait éclater! Ça leur a donné un sentiment bizarre, quand il a dit: «Je descendrai et ferai en sorte que tous ces prédicateurs prophétisent un mensonge.» Et il est descendu et est entré dans ces prédicateurs, et ils se sont mis à prophétiser un mensonge.

150      Et, frère, le même Dieu règne sur le même Trône aujourd’hui. Et ce même esprit de mensonge a fait la même chose aujourd’hui, en prophétisant des mensonges.

151      Les gens ne cessaient de dire: «Paix ! Paix ! Paix !», après la Première Guerre mondiale.

152      Je vais vous montrer d’où cela est venu. A la Première Guerre mondiale, alors que la France, là-bas, s’était détournée de Dieu, dans ses années folles, les années 1890, et qu’elle s’est mise à...

153      Maintenant, je vais parler un peu de la moralité ; alors, restez tous assis, bien tranquillement, pendant quelques minutes.

154      Regardez, autrefois là-bas au commencement, en France, c’est là que la bassesse et la souillure ont commencé, en premier. Si jamais il y a eu un repaire de débauchés dans le monde, c’est bien Paris, en France. J’ai pratiquement fait le tour du monde, et c’est le pire endroit que j’aie jamais vu. Et Londres, en Angleterre, ne fait pas tellement exception. Et les Etats-Unis suivent de près. C’est exact. Voilà où ils en sont.

155      Chaque fois que la moralité des femmes tombe, on brise la colonne vertébrale de la nation.

156      Tenez, quand on va dans leurs pays, et qu’on dit qu’on est missionnaire, les gens n’aiment pas... Ils disent: «Qu’est-ce que vous allez nous apprendre, à chanter des chansons obscènes au sujet de nos épouses, ou au sujet de nos filles? Vous allez nous apprendre à divorcer d’avec nos épouses? Nous apprendre à boire du whisky et à suivre le train que vous suivez?» Voilà ce que nous sommes.

157      Nous disons être la nation religieuse, la nation chrétienne. Eh bien, ces «païens» de l’Afrique pourraient nous apprendre la moralité, comment vivre. L’endroit le plus pourri des Etats-Unis, ou plutôt du monde, pratiquement, c’est ce pays, au point où il en est. Je suis Américain, certainement. Mais, frère, je ne peux pas m’empêcher... Mais que ce soit devant Achab ou devant Josaphat, je dois dire que ce que Dieu déclare est la Vérité. Voilà ce que l’Eglise doit défendre aujourd’hui. S’il faut choisir entre la nation et Dieu, c’est Dieu, toujours. Absolument.

158      Remarquez, en France, ils s’étaient lancés les premiers dans toute leur pourriture, et dans ce genre de vie qu’ils menaient là-bas. Et alors Dieu leur a envoyé l’Allemagne pour leur donner une petite raclée. Ensuite, nous sommes allés là-bas pour leur sauver la peau. Et dès que nous avons fait ça, et que nous avons gagné la guerre et renvoyé les Allemands chez eux, qu’il y a eu la paix avec la France, se sont-ils tournés vers Dieu? Pas du tout. Les femmes, le vin, la débauche, le péché et la souillure jusqu’aux ouïes !

159      Ensuite, qu’ont-ils fait? Qu’est-il arrivé? C’est là que ça a commencé pour nous. Le diable a installé son quartier général là-bas. C’est précisément là qu’il a commencé à corrompre le monde, à partir de Paris, en France.

160      Et puis, si vous remarquez, il ne pouvait pas entrer ici en se servant du ministère, alors, ce qu’il a fait, c’est entrer ici à Hollywood. Il a installé son Holl-... Il a installé son quartier général ici à Hollywood. Le diable a atterri ici, il y a quelques années, il y a quinze ou vingt ans, avec sa grande armée, et il est allé, et il a débarqué à Hollywood, en Californie. Et il a envahi les Etats-Unis avec ses puissances démoniaques. C’est juste ! Toutes nos modes viennent de Paris. Elles sont introduites à Hollywood, en passant sur les écrans. Ces petites filles et ces petits garçons, et tout, ils vont là et regardent ces films.

161      D’aimables petits enfants, de merveilleux petits compagnons, je n’ai rien contre eux. Ce sont de petits anges ! Mon coeur saigne pour eux.

162      Et ici même, dans cette ville, je parlais à mon... un de... mon fils, l’autre jour ; il a dit: «Papa, est-ce qu’il y a là en ville des garçons qui ont le Saint-Esprit, et tout?» Vous vous demandez pourquoi je partais là-bas, à Denver, dans le Colorado, ou quelque part comme ça? Pour emmener mes enfants quelque part où il y a un groupe de gens qui crient à Dieu ! Ce qu’il nous faut, frère...

163      Ce pays, cette nation, cette ville, cet endroit, sont devenus tellement immoraux que c’est lamentable. Si seulement je pouvais exprimer juste en ce moment ce que je sais être l’absolue vérité, ici même, ça ne pourrait même pas être présenté devant un auditoire mixte. Ou ici même dans cette ville même... pas seulement ici, mais ailleurs, partout, cela commence à devenir simplement...

164      Quelle est la cause? Les gens... Regardez, mes amis, c’est devenu tellement trompeur. C’est entré si doucement que cela vous enveloppe tout simplement. Le diable est dans la mode. Il se peut qu’il se soit retiré de la mode, mais il n’a pas pris la retraite ; ça, je vous le dis. Il est encore à l’oeuvre.

165      Regardez, aujourd’hui. Prenons, comme je le disais tout à l’heure en rapport avec la demoiselle, la jeune fille avec la rose. Par exemple, la rose, elle est jolie ; elle est là pour qu’on l’admire. C’est vrai. Et c’est comme l’église ; elle est là pour qu’on l’admire. C’est comme une jolie jeune femme, elle est là pour qu’on l’admire. C’est juste. Mais si elle... Elle est très bien, cela... Elle appartient à son mari, elle–elle est à sa place. Mais si elle n’a pas l’épée de la moralité brandie là pour la protéger, elle devient alors un discrédit pour la société et l’humanité; elle devient tellement vulgaire, scandaleuse et pourrie que même les chiens ne voudront pas la regarder. C’est juste.

166      Et c’est pareil pour l’Eglise du Dieu vivant ! Ils vont là, ils cherchent à présenter la chose sous des couleurs séduisantes et à s’arranger, et à agir comme... Ils déshabillent leurs femmes. Ici, juste... Et les gens ne se rendent pas compte que ces démons envahissent leurs maisons.

167      Juste dans mon voisinage, l’autre jour, une jeune dame qui, je pense, est une femme bien... Et c’est une femme mariée, elle a un enfant. Et la petite femme est sortie dehors. Des hommes étaient venus dans la rue pour effectuer un travail, et cette petite dame est sortie dehors, vêtue de ces tout petits vêtements; c’était affreux.

168      C’est terrible comme adresse pour la fête des Mères. Mais, mon frère, je vais vous dire quelque chose. Mères, redevenez des mères !

169      Même un tout petit garçon, qui était en visite dans notre voisinage, est entré et nous en a parlé, disant: «Regardez là dehors !»J’ai dit: «Eh bien, ce n’est encore rien.»

170      Cette femme est une femme bien. Je ne dis pas qu’elle est immorale. Mais le problème, c’est qu’elle a un esprit vil et impur sur elle, qui la pousse à faire ça, et elle ne le sait pas.

171      Pourquoi donc une mère voudrait-elle, ou n’importe qui, porter ces sales petits vêtements là, et s’étendre dehors devant des hommes? Vous êtes jolie, soeur. Vous êtes jolie, mère. Je rends grâces à Dieu pour vous. Vous êtes jolie, et cependant vous n’avez pas le Saint-Esprit, là, pour protéger cette moralité. Il aurait mieux valu que vous soyez tellement laide que personne ne vous regarderait, et que vous alliez au Ciel. C’est juste. C’est vrai. Prenez garde à ce que vous faites, à ces moeurs.

172      Alors, ce qu’il y a, c’est que le diable est entré, et il a raconté ces choses-là aux gens. Il est entré dans les prédicateurs ; il tire le modèle sur Hollywood. Les jeunes filles et les jeunes–jeunes femmes, elles tirent le modèle sur Hollywood. Ce que les gens ont de mieux dans le pays aujourd’hui, ce qu’il y a de plus moral que vous pouvez entendre, c’est ce dont on parle dans les causeries radiodiffusées.

173      Une vieille femme comme Mme Kay Starr, je n’ai rien contre elle ; mais de voir une vieille femme de cinquante ans et tout, avec des vêtements qui font ressortir toutes ses formes, comme si elle était moulée dans un sac de farine... Je ne dis pas ça pour plaisanter, car je parle contre ces choses. Mais une femme qui agit comme ça, et qui se lève pour servir d’exemple aux jeunes femmes américaines, c’est un discrédit pour notre nation. C’est le diable.

174      Des gars comme Arthur Godfrey et les autres qui circulent partout ici, faisant les choses qu’ils font, et l’homme le plus célèbre du pays comme lui, oh ! c’est une honte.

175      Alléluia ! Je dis ça parce que je sens que le Saint-Esprit est ici. L’invasion est en cours, allant de maison en maison, de lieu en lieu, d’église en église, d’homme à homme.

176      Mes enfants, au Nom de Jésus-Christ, levez-vous en adoptant les normes de moralité de ce réveil et le Seigneur Jésus-Christ, et dites: «Je prendrai le chemin avec le petit nombre des méprisés qui suivent le Seigneur.» Oui, oui. «Je serai une vraie mère.» «Je serai un vrai papa.»
Quand le monde entier et tout ce qui est autour,
Et tout ce qui environne mon âme s’effondrent,
Alors Il est toute mon espérance et tout mon soutien.

Car sur Christ, le Rocher solide, je me tiens ;
Tout autre terrain c’est du sable mouvant,
Tout autre terrain...

177      Qu’est-ce qui a provoqué toutes ces choses? Qu’est-ce qui a poussé les ministres à agir comme ça? Qu’est-ce qui a poussé les prédicateurs à prophétiser ce mensonge aux gens?

178      Pourquoi donc, il y a des années, vous, les méthodistes... Quand on a amené le vieux John Smith jusqu’à sa chaire pour qu’il prêche l’Evangile, et qu’il a prêché une courte prédication de quatre heures, il a dit: «Le problème, c’est que mon coeur se brise.» Il a dit: «Les jeunes filles méthodistes portent même des bagues aux doigts !»

179      Et aujourd’hui, elles portent des shorts, et ces sales petits vêtements. Et d’ici cinq ans, elles seront complètement nues, si on ne fait rien. Que vous est-il arrivé, vous les prédicateurs méthodistes, vous les campbellites, vous les baptistes? Oui, oui. C’est le diable qui a lâché sur terre ses puissances, et il a placé ses petits démons ici.

180      Et vous ne vous en rendez pas compte, qu’en fumant la cigarette, vous les femmes, et qu’en vous comportant comme vous le faites là-bas, en buvant et en vous conduisant mal comme vous le faites, vous ne vous rendez pas compte que vous empoisonnez votre système et que vous détruisez toutes les générations qui viendront après vous, s’il y en a. Il y a quatre-vingt-cinq pour cent de chance d’attraper le cancer en fumant la cigarette, et vous vous engagez là-dedans délibérément. Et les églises approuvent ça !

181      Tout récemment, dans vos grandes églises baptistes... Je tape sur les baptistes. J’en ai le droit ; ils penchent un peu du côté d’où je viens. Mais quand il leur a fallu accorder une pause entre le service de l’école du dimanche et le service de prédication, pour que le pasteur et les autres puissent sortir fumer ; et la rue était bordée d’hommes et de femmes, en train de fumer la cigarette. C’est le diable qui a fait ça. C’est exact.

182      Et puis, ici dans notre propre ville, un de nos ministres les plus éminents, ici même à New Albany, dans un certain parc de jeu, un de nos éminents ministres de la ville dirige un programme de danse à quatre, faisant monter des hommes et des femmes sur l’estrade.

183      Peu importe ce que le monde dit, peu importe combien vous cherchez à contourner la question ; frère, aucun homme en pleine santé ne peut attirer contre lui la femme d’un autre sans rien ressentir. Vous savez que c’est la vérité.

184      On a pris nos femmes et on les a déshabillées ; et elles sont là-bas dans les bureaux, au volant des taxis, et partout dans la rue, alors qu’elles devraient être à la maison, devant la cuisinière, à faire la cuisine, et à apprêter les dîners.

185      Qu’est-ce? C’est le diable. L’invasion est en cours. Je ne dis rien au sujet de tel individu ou de tel autre individu. Je dis que ce sont des esprits impurs qui prennent possession des gens, qui les plongent carrément dedans.

186      L’invasion des Etats-Unis, la chute de l’église... L’église a été vaincue par le diable ! Là autrefois...

187      Quand un jeune homme arrive maintenant au séminaire, on le prend ; la première chose qu’il doit apprendre, c’est d’obtenir son diplôme. Il doit apprendre la psychologie. Il doit apprendre la théologie. Il doit enseigner, se faire endoctriner avec toutes sortes d’histoires. S’il n’a pas une très bonne instruction, s’il n’est pas intelligent et brillant au possible, alors on le met à la porte ; il n’est pas capable d’obtenir le diplôme. Que doit-il faire? Venir ici présenter un petit discours politique, pour ainsi dire, un discours politique et ecclésiastique à un groupe de gens, un groupe d’hommes et de femmes qui se meurent.

188      Ô Dieu, envoie-nous des hommes sassafras à l’ancienne mode, qui ne savent pas distinguer a de b, qui connaissent la puissance de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ, qui vont prêcher la repentance, et faire venir des hommes et des femmes à l’autel, pour qu’ils aiment le Seigneur Jésus. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

189      C’est un discrédit. Il a envahi les séminaires. Il a envahi les églises. Il a déjà déshabillé nos femmes. Il a amené nos hommes à un point où on ne peut rien leur dire. Et les hommes et les femmes, je pense...

190      Vous dites: «Eh bien, les femmes !» Oui, et vous les hommes qui permettez à vos femmes de faire ça, cela montre de quoi vous êtes faits. C’est tout à fait exact. Certainement. C’est une honte. C’est lamentable.

191      Et puis, on en arrive au prédicateur... Aujourd’hui, le prédicateur se tient sur l’estrade, à une chaire moderne ; il se tient là, avec ses fidèles devant lui, et il leur prêche presque toutes les petites choses qui existent, mais sans faire allusion à la repentance, au péché, et à la croix rugueuse de Christ. Oui.

192      Quand vous exposez clairement les choses, les gens viennent vous écouter à un service d’évangélisation. Vous essayez de prendre la chose, de prêcher l’Evangile, d’amener les gens à se repentir, à être libérés ; ils vont éclater et sortir, ils diront: «On n’est pas obligé d’écouter ça.» Non, ils ne le sont pas. Mais, frères, ils sont obligés de se repentir, sinon ils vont périr.

193      Des démons... Vous allez à l’école ; ils ont envahi l’école. Regardez partout dans le pays aujourd’hui. Regardez ici, vous les fidèles, vous les protestants. Regardez, aujourd’hui, on construit quatre très grandes écoles catholiques et tout. Comment l’expliquer? Vous laissez tomber les barrières.

194      Je n’ai rien contre le catholicisme, non, je n’y crois pas. Je suis strictement protestant. C’est tout à fait juste, et je peux prouver qu’ils ne... On ne peut pas discuter avec eux. Ils disent: «Ce que la Bible dit, ça nous est égal. Nous savons ce que l’église dit.»

195      Dieu est dans Sa Parole. Voici où Dieu se trouve.

196      Mais certains des catholiques, fidèles à leur église, vous feraient avoir honte de vous en tant que protestants. Si seulement vous étiez aussi fidèles à la Bible qu’eux sont fidèles à l’église... C’est juste. Mais ils sont en erreur. Je peux le dire, en vertu de l’autorité du Dieu Tout-Puissant, qu’ils sont en erreur. Absolument.

197      Et vous les protestants, vous êtes en erreur en agissant comme vous le faites ; car, en réalité vous êtes avisés, mais vous le faites quand même. Ça fait de vous des hypocrites. Assurément, c’est l’invasion ; les églises baissent les barrières.

198      Et maintenant, au lieu que l’église... on cherche à embellir l’église, à construire une église plus grande, surmontée de grandes flèches, avec d’énormes orgues, et on se procure tout, cherchant à prendre le modèle sur l’Eglise catholique. Vous n’avez pas besoin de prendre le modèle sur l’Eglise catholique, du moment qu’elle est vouée à la destruction. En effet, c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR, elle est vouée aux destructions. Et vous qui prenez le modèle sur elle, vous irez avec elle.

199      Mais ce qu’il nous faut aujourd’hui, ce n’est pas une grande église, une grande flèche, ce sont des autels à l’ancienne mode, où les péchés sont consumés, sous l’effet des prières consacrées d’hommes et de femmes qui aiment le Seigneur Jésus-Christ. Vous le savez. Voilà ce qu’il nous faut. Ecoutez-moi, mes amis. Ecoutez-moi. Il s’agit de l’amour.

200      Mon temps est terminé. J’aimerais vraiment m’attarder sur cela, là où... J’y reviendrai un peu plus tard, à cette invasion, jusqu’où elle s’est étendue. Elle a envahi. Elle a envahi nos nations. Elle a envahi les Etats-Unis.

201      Maintenant, souvenez-vous, je n’ai jamais voté de ma vie. Voyez-vous? Il n’y a pas de quoi s’en vanter. C’est mon droit d’aînesse en tant qu’Américain, si je veux le faire. Mais j’ai trop d’estime pour mes amis, pour les faire entrer là-dedans. Regardez, j’ai vu des hommes y entrer étant de braves gens, et en ressortir des escrocs, et je ne veux pas ça.

202      Pour moi, il y a une seule chose. Je suis ici érigeant une plateforme pour une seule Personne, qui est le Candidat, et c’est Jésus-Christ, et Lui seul. C’est à Lui que je consacre mon temps. C’est juste. Si je peux redresser l’église, le reste du monde s’arrangera tout seul. C’est juste.

203      Mais, je vais vous dire, quand M. Roosevelt (Cet homme est mort. Qu’il se repose ; j’espère bien qu’il le fait.) est arrivé, et il s’est présenté pour trois ou quatre mandats de suite, il a pris le pouvoir, tout simplement les préliminaires d’une dictature... Je peux vous prouver cela dans l’Ecriture, là où il est dit que ça arriverait. C’est juste. Nous n’avons plus de constitution. Elle a été mise en pièces. Tout est traité à la légère. Les républicains sont tout autant pourris. C’est du pareil au même.

204      En effet, tous les royaumes seront démolis, mais le Royaume de Jésus-Christ subsistera et Il régnera pour toujours. C’est juste. Sur... Daniel a vu la Pierre se détacher de la montagne et frapper le monde politique, autrefois là, l’écraser et le réduire en poussière comme cela, comme le blé sur une aire de battage en été. Mais cette Pierre a grandi pour devenir une grande montagne qui s’est étendue sur les... a rempli les cieux et la terre tout entiers. C’est ça.

205      Le monde politique est fichu. Notre nation est brisée. Souvenez-vous-en, que frère Branham l’a dit, AINSI DIT LE SEIGNEUR. Notre nation est démolie. Elle ne se relèvera jamais. Elle est fichue, comme toutes les autres nations. C’est la plus grande nation du monde, qui subsiste aujourd’hui, mais la semence même du diable a été plantée dans les coeurs des gens ; elle est entrée dans Hollywood, elle s’est introduite dans les gens, et elle a commencé ceci... Et on ne peut rien leur dire.

206      Placez là un président qui essaiera de mettre un terme au whisky, sans qu’il y ait la prohibition, et voyez ce qui arriverait. Il se ferait tuer par une balle, deux heures après y avoir accédé. C’est sûr, il ne pourra pas tenir le coup ; le monde entier sera contre lui. Oui, oui. Vous ne pourriez pas y arriver.

207      Elle est fichue. Elle a été envahie, et l’esprit du communisme a pris le contrôle.

208      Allez dans nos écoles aujourd’hui, regardez nos écoliers. Nos petits qui vont à l’école, vous devriez voir ce qui se passe. Des petites filles ici dans les écoles et tout comme cela, âgées de quatorze, quinze ans, leurs mamans les ont envoyées à l’école, elles sont moralement, mentalement détruites, des toxicomanes, des droguées, des fumeuses de cigarettes, et tout le reste comme cela ; et en très bas âge, des petits enfants comme ça. Ce serait aussi difficile de trouver une vierge parmi certaines d’entre elles que de trouver une aiguille dans une botte de foin, elles ont des sorties avec les garçons ; en effet, ils apportent des couvertures qu’ils étendent au bord de la rivière et partout ailleurs.

209      Et je peux vous le prouver, mes amis. Je ne le dirais pas en chaire si je ne savais pas de quoi je parlais. Concernant des écoles ici même dans nos–nos comtés, ici même dans ces comtés, concernant l’habillement de ces petites dames qui s’habillent, je ne sais pas... elles racontent à leurs mères qu’elles vont à différents endroits, alors qu’elles ont rendez-vous avec des garçons et font même de la prostitution dans les rues de Louisville (Qu’est-ce?) et elles chantent dans les chorales !

210      C’est parce qu’on leur présente un petit évangile social quand ils viennent là, avec des prédicateurs qui se tiennent là à parler de petites choses insignifiantes, et de petits bouts de récits de la Bible, ou quelque chose comme ça, au lieu de prêcher la repentance et d’amener les hommes et les femmes à l’autel.

211      Son papa rentre le soir, il allume un cigare, il prend un verre de bière, il s’assied et il se met à boire. La mère est sortie toute la journée avec un groupe de femmes, pour participer à une partie de cartes, ou à une activité sociale du genre. Comment s’attendre à ce qu’il en soit autrement de l’enfant?

212      Tenez, ce qu’est l’environnement dans lequel vous vivez, c’est ce que vous êtes.

213      Prenez une toute petite fille, un tout petit garçon, placez-les quelque part ici, laissez-les vivre avec quelqu’un... Prenez un homme... Je peux prendre mon fils, qu’il passe la journée avec quelqu’un ; quand je rentre, je peux pratiquement vous dire avec qui il a été. Certainement. Observez, cet environnement, cet esprit s’empare de lui.

214      Allez dans une église, où tous les gens... Allez dans les églises du Saint-Esprit, ou–ou les églises pentecôtistes, comme ils les appellent, observez tout le monde être... Oh, les gens courent, et secouent la tête d’avant en arrière ; c’est ce que le pasteur fait ; observez toute l’assemblée se mettre à faire la même chose. Que les hommes, les gens se lèvent et–et se conduisent d’une manière affreuse, ou quelque chose comme ça ; observez tout le groupe agir comme ça. Allez quelque part où le pasteur est très guindé et froid ; observez tout le groupe faire pareil. Vous entrez dans cet environnement-là.

215      Prenez un homme de bonne moralité, et qu’il épouse une petite femme qui ne vaut pas un clou ; peu de temps après, lui non plus ne vaudra pas un clou. C’est ce qui est arrivé à Achab. Prenez la même chose, vice versa, qu’une gentille petite femme épouse un vieil homme qui ne vaut pas un clou ; bientôt, elle sera exactement comme lui.

216      Je pourrais vraiment continuer, ce matin, et vous indiquer de petits foyers brisés et tout comme cela, où une charmante petite mère a épousé un papa ivrogne et tout comme cela ; elle pensait pouvoir arriver à quelque chose avec lui, et maintenant c’est tout le monde, la mère et tous les autres qui boivent et se conduisent comme ça. C’est l’environnement.

217      Qu’est-ce que c’est? C’est le diable. C’est le diable, l’invasion. Il a pris ce pays d’assaut, comme un lion rugissant. Il s’est établi ici au meilleur endroit qu’il y avait, à Hollywood. Il a dit: «Je peux amener les films ici, en attendant qu’il y ait la télévision, alors je les aurai.» Et il s’est établi là-bas.

218      Et les gens d’église, au lieu de faire fermer les cinémas et de ne pas permettre à leurs enfants d’y aller, ils leur donnent dix cents le dimanche après-midi, et ils les envoient là-bas, pour qu’eux puissent avoir une petite partie amicale de cartes, pour qu’ils puissent sortir tranquilles et se balader. Oh, quelle honte ! Maintenant ils n’ont qu’à allumer la télévision pour regarder toutes les saletés, les bêtises pourries qu’il y a dans le monde. C’est juste.

219      Je n’ai rien contre le cinéma. Je n’ai rien contre la télévision. Mais il s’agit de la pourriture qu’on y présente. C’est ce qu’il y a. Si vous y aviez maintenu la moralité, cela aurait dû rester moral.

220      Aujourd’hui vous ne pourriez pas du tout vendre des chaussures à l’ancienne mode, celles à boutons, ici en ville. Les femmes n’en veulent pas. Elles veulent avoir les orteils sortis. Toutes les autres femmes font comme ça. C’est juste.

221      Quand vous allez à l’église, vous ne pouvez pas leur vendre la religion d’autrefois, parce que l’autre femme ne veut rien avoir à faire avec ça. Non, non. «Je n’ai pas besoin d’aller là-bas. Moi, je crois tout simplement, un point c’est tout.» Oh ! Frère, le diable aussi croit. C’est juste. Repentez-vous, sinon vous périrez.

222      Eh bien, je suis désolé... Non, je ne le suis pas. Non, je ne le suis pas. Non, je retire ça. J’aime les gens. Mais je–je vous aime trop pour vous voir plonger la tête la première là-dedans. Si Dieu le veut, je reviendrai là-dessus un peu plus tard cette semaine.

223      Maintenant, vous les mères, qui êtes des mères, je vais vous dire un mot avant de partir. Que Dieu vous bénisse. Elevez vos enfants comme il faut.

224      Nous reviendrons sur cette invasion ; nous devons encore voir ce qu’elle a fait dans les foyers, et dans bien des endroits, les écoles, et d’autres endroits ailleurs. Nous y reviendrons.

225      Mais l’invasion des Etats-Unis, le diable les a pris sous son contrôle. Ne craignez pas la Russie. La Russie n’a rien à faire là-dedans. Nous le faisons nous-mêmes, c’est notre état de pourriture juste ici parmi nous. C’est juste.

226      Vous savez, aux Etats-Unis, il y a plus de cas de divorce que partout ailleurs dans le monde. Plus de divorces, pensez-y. C’est affreux, n’est-ce pas? La maternité a été détruite. Les mères ne restent plus à la maison avec leurs enfants, comme autrefois. Il leur faut avoir un emploi.

227      Tenez, l’autre jour, un certain épicier de cette ville m’en parlait. Ces femmes qui travaillent dans ces usines nationalisées, ces jeunes femmes qui sont mariées et ayant une ribambelle de petits enfants, elles ont des gardiennes d’enfants qui s’occupent de leurs bébés, pour leur permettre de pouvoir travailler dans ces endroits publics. Il a dit: «Deux d’entre elles qui étaient dans un...?... quand elles avaient été mises à pied, à leur service public, elles disaient: ‘Ne vous en faites pas. Nous allons nous en tirer quand même.’»

228      Oh, ce sera bientôt une heure de grande prostitution ! Certainement. Le diable leur a déjà dit que ce sont elles les patronnes à la maison. Elles vont se frayer leur propre chemin. Elles vont faire ce qu’elles désirent. Et essayez de les débarrasser de ça, si vous pouvez.

229      Il n’y a qu’une chose qui peut les débarrasser de ça, c’est l’autel, devant Jésus-Christ, une religion à l’ancienne mode, où on pleure à chaudes larmes, qui leur brisera le coeur et les mettra en pièces, et fera d’elles ce qu’elles devraient être. C’est juste.

230      Les gens pensent peut-être que je ne suis qu’une vieille baderne. Mais le jour de votre mort, mon frère, ma soeur, vous vous rendrez compte que je vous ai dit la Vérité. C’est juste.

231      L’invasion a commencé, c’est maintenant l’heure. Eh bien, oui, c’est aussi une heure de décision, une heure de décision ; non pas de venir à l’église, mais une heure de décision si vous allez servir Christ ou rester tièdes, dans votre église. C’est juste.

232      Il y a plein de membres d’église. Si tous les mem-... ou, les Américains qui professent être chrétiens étaient de vrais chrétiens, des chrétiens nés de nouveau, frère, nous serions à l’abri des problèmes des mortels presque autant qu’on l’est au Ciel. Oui, oui, les maladies quitteraient le pays et tout le reste.

233      Ne serait-ce pas agréable de descendre la rue et de voir une dame qui passe, et des hommes dire: «Bonjour, soeur ! Bonjour, frère»? Marcher, il n’y a pas... On n’a pas le moindre souci du monde. Tout va à merveille. Un homme arrive au coin de la rue ; au lieu de chercher à vous écraser, il s’arrêterait: «Allez-y, frère. Allez-y, vous avez... Oh ! Passez avant moi.» Vous voyez, juste préférer... Ne serait-ce pas merveilleux? Nous allons avoir ça, mais dans le Millénium, frère. Le Jour...?... vient. C’est juste. Alors, maintenant, nous ne sommes pas...

234      L’autre jour, j’étais ici dans notre quartier ; je n’ai rien contre notre quartier, mais je peux faire un constat pour tous nos jeunes enfants. Ma femme pleurait. Un certain médecin de cette ville, sa fillette sortait avec ma fillette, et elles s’aimaient beaucoup, jusqu’au jour où ils ont découvert qu’elle s’appelait Branham, et qu’elle était l’enfant du révérend Branham. Voilà qui était réglé. La fillette ne pouvait plus sortir avec ma fillette. «Eh bien, me suis-je dit, eh bien, ce n’est pas grave.»

235      Certains des petits voisins, qui venaient par là, ont dit: «Eh bien...» Tout allait bien jusqu’au moment où ils sont allés voir leur pasteur. Ne me dites rien. Vous savez, je–j’ai un moyen de savoir beaucoup de choses, vous voyez. Alors, ils–ils sont allés voir leur pasteur, et ils ont dit: «Vous savez, il y a un homme qui habite dans notre quartier, il est vraiment très gentil avec nos enfants.» Ils ont dit: «C’est le révérend Branham. Il les emmène, les transporte dans sa vieille camionnette, et il les promène.»

236      Il a dit: «Eh bien [Frère Branham s’éclaircit la voix.–N.D.E.], nous n’avons rien contre le révérend Branham. Il est très bien, mais, vous voyez, il n’est simplement pas de la même classe sociale que nous.» Voyez? «Nous... Je–je préférerais que vous ne soyez pas... Vous savez, en quelque sorte, je ne... Parlez-leur, soyez amical, mais que ça s’arrête là.»

237      Ô frère ! Ma femme était là, elle pleurait. J’ai dit: «Chérie, c’est une ligne de démarcation. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.»

238      Même si le monde entier trahissait... c’est toujours Jésus-Christ... Même si on doit me traiter de fanatique, même si les miens, mes semblables, et tout comme cela, doivent m’éviter, c’est toujours Jésus-Christ que je choisis. Tenez la main immuable de Dieu. Quand les amis de cette terre vous abandonnent, cramponnez-vous encore plus à Lui. Accrochez-vous à Lui.

239      Ô Dieu, accorde-moi de prêcher comme jamais auparavant. Accorde-moi de prêcher à des hommes qui se meurent, étant moi-même un homme qui se meurt. Accorde-moi de prêcher aux gens, comme si je n’allais plus jamais prêcher un autre sermon. Accorde-moi de les convaincre de venir à l’autel, le visage ruisselant de larmes ; qu’ils rentrent chez eux et vivent comme des chrétiens, et vivent dans leur quartier. Qu’ils cessent toute cette rigolade qu’ils ont ici, et de courir çà et là, et de sauter et de faire des histoires ; et de se conduire comme ceci, et de s’emporter à cause de ceci, et de suivre cette voie-là. Oh ! ne faites pas ça. C’est le diable. Ces esprits démoniaques viennent sur les chrétiens.

240      Souvenez-vous, ces ministres, là-bas, c’étaient ces prophètes, c’étaient des prophètes. C’étaient des hommes religieux qui offraient le sacrifice. Ils étaient tout aussi religieux que les docteurs d’aujourd’hui. Mais, frère, ils étaient bien loin de connaître la vérité.

241      Ne voyez-vous pas combien le diable est religieux? Le diable, ce n’est pas un anti-... quelque chose d’énorme comme le communisme, complètement opposé au christianisme. Ce n’est pas ça. C’est complètement du diable, c’est sûr, mais ce n’est pas l’antichrist. L’antichrist est très religieux, très religieux. C’est un esprit religieux qui a crucifié Jésus. C’est toujours un monde religieux, un peuple religieux, qui crucifie. C’étaient les gens religieux qui étaient contre le vrai Christ. C’étaient les prophètes religieux qui étaient contre Michée. Ce sont les religieux de ce jour qui sont contre le Message de Dieu.

242      Souvenez-vous, je vous ai mis en garde. Je vous l’ai dit. Je ne parle pas tellement du catholicisme, des baptistes, des méthodistes ; je parle des gens qui sont des gens de la sainteté, qui marchent ici juste dans cette voie. Regardez cela aujourd’hui, comme cela s’est répandu, on est au théâtre. Oh ! la la ! Parfois, je me retrouve là-dedans, et mon coeur se brise, au-dedans de moi.

243      On se tient là, avec un vieux banjo, à gratter ce vieux banjo, et à racler un vieux violon, comme ça: «Est-ce untel, le cow-boy du Texas?» Je n’ai rien contre cet homme ; mais ces choses ont leur place là dans le monde, là-bas. C’est juste. Je préférerais me tenir là, frère, sans même une seule chose, ne possédant rien du tout, mais simplement me tenir là, lever les mains et dire: «Jésus, garde-moi près de la croix.» Oui, oui.

Je porterai la croix consacrée,
Jusqu’à ce que la mort me libère.
Alors j’irai à la maison pour porter une couronne,
Car il y a une couronne pour moi.

244      Vous, les petites mères qui êtes ici ce matin, qui êtes de vraies mères, et je sais que c’est le cas de beaucoup d’entre vous, je pense, de chacune de vous. Je vais vous dire quelque chose. Que Dieu vous bénisse. Vous êtes le cinquième Evangile, je pense. Je vais vous dire ce qu’il en sera là de vos enfants, juste un petit quelque chose. En effet, frère Neville va probablement prêcher sur... au sujet de la mère ce soir, ou quelqu’un d’autre, l’un d’entre nous qui prêche, c’est en ordre, au sujet des mères. Mais, écoutez, je vais vous demander quelque chose.

245      Souvenez-vous, quand Moïse était petit, c’est une mère qui l’a éduqué. C’est une mère pieuse qui prenait le petit Moïse sur ses genoux, et lui disait: «Moïse...», lui apprenait tout. Il a été son enseignant, ou plutôt... elle a été plutôt son enseignante sous Pharaon, et elle lui disait donc ces choses. Elle disait: «Moïse, un jour, tu vas délivrer les enfants d’Israël. C’est toi le garçon qui a reçu cet appel. Garde-toi pur et préserve-toi des souillures du monde, car c’est toi. C’est toi.»

246      Nous ne connaissons aucun passage disant qu’il ait fréquenté un certain séminaire, il n’a reçu aucun enseignement du tout. Il est resté juste dans le palais de Pharaon, qui était un païen ; mais c’est sa mère qui l’a instruit. Voilà une vraie mère. Elle lui a enseigné les préceptes de l’Eternel. Elle lui a dit qu’il devait être saint. Elle lui a dit comment, quel genre de vie il devait mener, et comment, ce que Dieu devait faire, allait faire pour lui. Et cela est resté en Moïse tous les jours de sa vie.

247      Et toute bonne et vraie mère loyale qui prend ses petits, au lieu de les envoyer au cinéma et à des soirées dansantes, et ainsi de suite, comme ça, et qui les fait asseoir sur ses genoux, et leur donne un enseignement sur le Seigneur Jésus-Christ...

248      Tenez, l’autre jour, je parlais avec une mère au téléphone. Et cette mère a dit: «Oh, Frère Billy, a-t-elle dit, mon pauvre garçon a des ennuis.» Elle a dit: «Oh, qu’il a des ennuis !»

249      J’ai dit: «Oui, je suis au courant, chère soeur.» Et elle a dit: «Peut-être qu’il a tort. Je ne sais pas.» Elle a dit: «L’un dit ceci, l’autre dit cela. Je ne sais pas. Mais, a-t-elle dit, peu importe qu’il ait tort ou raison, je l’aime.» Voilà ! «Je l’aime.»

250      Il a dit à sa mère, il a dit: «J’ai été tellement trompé par ceci et cela.» Il a dit: «Maman, je crois que tu es la seule chérie que j’ai en réalité ; une femme qui m’est fidèle, qui reste à mes côtés.» Voilà l’amour d’une mère. Voilà une vraie mère, qui va entourer son bébé de ses bras, peu importe qu’il ait raison ou tort, elle va vers lui sans hésiter. Et si Dieu... Si une mère peut penser ça de son bébé, à combien plus forte raison Dieu pensera-t-Il cela des Siens ! Vous voyez? Restez carrément attachés à Lui. Marchez droit...

251      Et maintenant, je vais vous parler rapidement d’une autre mère de la Bible, avant de terminer. Il y a eu une mère du nom d’Hérodias. Elle, elle a enseigné à sa fille la danse à claquettes. Elle voulait qu’elle soit populaire. Et celle-ci a dansé devant le roi, et elle a exigé la tête de Jean-Baptiste. L’histoire nous rapporte que soixante-dix des descendants de cette demoiselle qui a dansé devant... La fille d’Hérodias qui a dansé devant Hérode ; soixante-dix de ses descendants sont morts soit des prostituées, soit pendus.

252      Une mère a enseigné à son enfant les choses du monde ; l’autre mère a enseigné au sien les choses de Dieu. L’un est devenu un grand leader, un conquérant, immortel parmi les hommes aujourd’hui ; et l’autre, c’est une débauchée, elle est en enfer, et elle en a entraîné des milliers et des milliers avec elle. Vous voyez ce que je veux dire? «Elève l’enfant selon la voie qu’il doit suivre.»

253      Et je compatis certainement avec vous, pauvres mères qui êtes assises ici, portant sur vous des roses blanches. Il existe un Ciel où cette mère est partie aujourd’hui, là où une bonne mère à l’ancienne mode, qui a vécu pour Dieu, est probablement allée, de l’autre côté du voile. Elle attend votre arrivée. C’est juste.

254      Vous qui avez sur vous des roses rouges, là, je vous respecte et je vous honore. Si vous voulez faire quelque chose pour votre mère, faites-le trois cent soixante-cinq jours par an. Allez chez elle, et priez, et vivez pour Dieu. C’est ça qu’il faut faire. Et élevez vos enfants. Et quand vos enfants auront grandi, ils vous diront «bienheureuse», après que vous, vous serez passée de l’autre côté du voile. C’est ça le vrai esprit de maternité, le vrai esprit de la fête des Mères. La fête des Mères, c’est trois cent soixante-cinq jours par an.

255      Aujourd’hui, c’est le jour où les gens vendent des fleurs et offrent des cadeaux. C’est ce que le monde fait. Si ça continue, si le monde subsiste encore dans vingt ans, ils vont avoir la fête des fils, et la fête des filles, et la fête des cousins, et la fête des oncles, et toutes ces choses comme cela, rien que pour entraîner le monde dans une fascination commerciale. C’est bien là qu’il se dirige, droit en enfer, aussi vite que possible, vers la destruction. Mais quant à vous, ma prière, c’est que Dieu vous bénisse. Prions.

256      Notre Bienveillant Père céleste, alors que ce matin nous remontons en pensée et revoyons, autrefois là-bas, il y a des centaines d’années, le moment où Josaphat s’est tenu là aux côtés du roi Achab... Et au fond de son coeur, bien qu’il avait fait une erreur, il y avait un petit esprit qui avait encore quelque chose de Dieu, et qui lui parlait, disant: «Ça cloche. Ça cloche. Ce n’est pas propre. Ce n’est pas saint. Le prophète a dit que ces choses ne pourraient pas continuer comme ceci.» Et le petit Feu de Dieu l’a réveillé.

257      Et puis, Tu avais quelqu’un là pour répondre à ce petit Feu ; c’était Michée, le vrai prophète de Dieu. Bien qu’il se soit peut-être présenté là en haillon, bien qu’il se soit peut-être présenté là, méprisé, et que tous le regardaient comme une meute de loups regardant un agneau. Mais il a dit la vérité, même s’il devait être giflé, même s’il devait être jeté en prison et être nourri du pain et de l’eau d’affliction. Mais cependant, les paroles qu’il avait prononcées se sont accomplies, car Tu étais avec lui.

258      Ô Dieu, accorde, aujourd’hui... et nous regardons dans cette Bible. Nous regardons les livres de l’église, les décalogues, et tout, des églises, leurs rites, et nous les voyons qui font ceci, cela... Mais examinons cette vraie Parole ici, et voyons ce qu’Elle dit. «Sans la sanctification, personne ne verra le Seigneur. Recherchez la paix, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Celui qui aime le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est pas en lui.»

259      «Dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Les hommes seront égoïstes, hautains, fanfarons.» Oh! ces grandes choses arrivent, Seigneur! «Emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu ; enseignant aux gens des préceptes de–d’hommes, au lieu des commandements de Dieu ; ayant l’apparence de la piété, et reniant la Puissance du Saint-Esprit», qui fait qu’un homme soit rempli de l’Esprit, qu’il se réjouisse, que les larmes coulent de ses yeux, qu’il aille prier pour les malades, qu’il parle en langues, interprète, et prophétise. L’Esprit de Dieu, du Dieu vivant, ils L’ont tout simplement retiré, pour se confier en une loge quelconque, ou quelque chose comme ça, «ayant l’apparence de la piété, et reniant ce qui en fait la force».

260      Ô Dieu, puisse ce petit auditoire, aujourd’hui, se réveiller rapidement, tout de suite, avant que le temps de la fin ne vienne les surprendre dans cet état-là. Puissions-nous être... nous renouveler, comme la Bible le dit: «Levez-vous et secouez-vous. Et demandez quelle est la voie ancienne, qui est la bonne voie ; et quand vous la trouverez, marchez-y.» Ô Dieu, accorde-nous de trouver la voie ancienne, rugueuse, où nous pourrons encore nous tenir ensemble, par centaines, joindre nos mains et chanter.

     Je prendrai le chemin avec le petit nombre des méprisés qui suivent le Seigneur,

     J’ai commencé à marcher avec Jésus, et j’irai jusqu’au bout.

261      Ô Dieu, aide-nous à vivre comme cela, et être comme cela ! Bénis toutes ces chères mères qui sont assises ici, Seigneur ; sachant qu’elles sont elles-mêmes des mères, elles ont des roses blanches épinglées sur leurs manteaux ce matin, en mémoire d’une chère vieille maman qui est partie de l’autre côté. Ô Maître de la Vie, bénis-les, Seigneur. Et qu’elles soient elles aussi, bienheureuses, et que les souvenirs qu’elles laisseront à leurs enfants soient comme ceux que leurs mères leur ont laissés, si elles s’en sont allées de l’autre côté du voile, dans un Ciel glorieux. Accorde-le, Seigneur.

262      Et un matin, quand la vie quittera nos veines, et que le souffle nous quittera, le voile s’ouvrira ; elle viendra peut-être au bord du Jourdain, pour nous aider à traverser. Oh ! en ce jour glorieux quand, nous poserons les pieds là de l’autre côté où il n’y aura pas... L’air ne sera pas vicié à cause de la fumée de cigarette. Il n’y aura pas du tout d’ivrogne dans la rue. Il n’y aura pas du tout de prostituée. Il n’y aura pas du tout de péché. Il n’y aura rien de semblable. Mais, dans la glorieuse éternité, nous vivrons en paix avec notre Seigneur Jésus-Christ et avec nos enfants. Et, oh, quel jour merveilleux !

263      Ô Père, au milieu de ces grandes ténèbres, pendant que le combat et le diable envahissent les pays, envahissent les chaires, envahissent les églises, envahissent les peuples, envahissent le monde des affaires, et envahissent les villes, les écoles, et les foyers, ô Dieu, aide-nous à tenir ferme, à dégainer rapidement l’épée, et à combattre pour Dieu, comme Moïse et les–et les Lévites l’ont fait là-bas, quand le péché était dans le camp. Aide-nous, Seigneur.

264      Pardonne-nous maintenant, et bénis-nous. Et garde-nous humbles ; brise-nous, Seigneur. Ô Dieu, Tu as dit: «Celui qui va, semant avec larmes, reviendra certainement dans l’allégresse, quand il portera ses gerbes.» Ô Dieu, brise-nous en morceaux. Façonne-nous à nouveau, Seigneur. Nous nous éloignons trop du chemin.

265      Je suis moi-même, Seigneur... j’en arrive au point où je me demande combien de personnes vont assister à ma réunion. Ô Dieu, je veux que Toi, Tu y assistes. Viens, Seigneur ! Ô Christ, viens, Seigneur ! Brise-moi ; façonne-moi de nouveau. Ô Seigneur, ne me laisse jamais recevoir ces choses dans ma pensée. Ô Dieu, garde-moi de ces choses !

266      Aide-moi, Seigneur, à prêcher, comme je le disais tout à l’heure, comme un homme qui se meurt, à des hommes qui se meurent, sachant que nous devrons tous affronter l’éternité. Nous devrons nous tenir devant Toi, alors que Tu prendras une attitude sévère, que Tu n’auras pas de miséricorde, que Tu Te tiendras là, sans miséricorde ; quand Tu Te tiendras là, en colère, pour amener le jugement sur les nations et les gens qui auront rejeté et dédaigné l’amour de Ton Fils.

267      Ô Dieu, que je reçoive Sa miséricorde aujourd’hui, afin que ce jour-là je puisse me tenir là avec assurance. Qu’après les pleurs, Tu effaces tout ça pour le transformer en joie, à ce moment-là, quand Tu diras: «Entre dans les joies du Seigneur, qui ont été préparées pour toi dès la fondation du monde.» Ô Dieu, sois avec nous maintenant, et aide-nous, nous prions au Nom de Jésus. Amen.

1 The will of the Lord for such certain things to happen at times... We went to Denver just recently and returned. I believe they wanted to report the meeting. It was one of the best meetings I've had in years. We had a marvelous time. Somewhat a little over two thousand gave their hearts to Christ, besides those who received the baptism of the Holy Spirit, besides great signs and wonders that our dear Lord Jesus did in the midst of the people there in Denver. They had a marvelous outpouring, and a great coming together of the people. We started off with around five thousand to begin with. And we had the Mammoth Gardens. And on the third night, there wasn't even any room for people to stand in the place. Had such a wonderful time, of the five nights...

2 We left there to go to Canada, boy and I. And we got up into the mountains, and come a snowstorm. I guess you've heard of it, over your radio. And some hundred and eighty-eight people perished in it. And we was stuck in a snowdrift for--for several days, up there in the mountains. And our meeting passed by, and we had to come back home now before we leave again. So we believe all that was maybe for the will of God, that it'll be a better meeting and something else... He had something lined up for us that we don't know.
We walk kindy in a dark world, but not in darkness. We just follow as the Light goes, then we follow the Light.
And our heavenly Father perhaps had something that we know nothing about. There might've been some danger laying up there. Or, again, He might be working on somebody to bring... You see, God can just work on one person like that; He change a whole nation just for that one person, to get them in. And so we know it was all for God's good glory. And we thank Him for it, and for protecting us. And there was many we...

5 Billy and I helped pick them up along the road and things like that, of people that were crashed and everything. But we come through without any trouble. We got off the road once, but that was just for a few moments. And some man up there on a ranch come down and pulled us out with a tractor. Just sliding, it was very slick.

6 And it was one of the things that they hadn't had for... Couldn't, the old-timers couldn't remember of ever having a storm like that in that country, at that time of year, Roundup, Montana. And we was... We know that anything real outstanding like that, our Lord had His hand in there somewhere. It was for some purpose, for--for our good. For our good, that's what it was.

7 And so I called Brother Neville after I got back, and I said, "I'm going to be home Sunday. And--and if you'd like for me to come down and maybe have Sunday school, why, all right." And I said, "Then I'll--and I'll be very happy to get to..."
He said, "Why, sure, Brother Bill." Said, "We're always so happy for you to come," with a great big open heart and welcome, like that, and put it on his radio program, yesterday. So we're thankful for all these things.

9 And this morning, now, being Mother's Day. Most people, you'll hear Mother-Day sermons everywhere, and people speaking of mother, which I think is wonderful. Leave that for the rest of the service.

10 This morning I'd announced, that, a--a subject of: "The Invasion Of The United States," that I wanted to speak on. Which, you probably heard your radio broadcast, and you'll hear plenty of them today. And there'll be a Mother's Day sermon, perhaps, tonight in the services. And so I thought this morning I would announce, "the--the invasion."
I spoke on it in Denver, here not exactly from the approach I aim to give it this morning, if God willing. And it, had a wonderful time with it. And the Lord just did bless in a wonderful way. It kind of sometimes gives us a...
You have to be shook just a little bit to realize what it's all about, don't we, sometimes? And we pray that God will do it.

13 And by the way, up there when we got through... The Business Men of Denver was the ones sponsored the meeting, and it was a little different sponsor than I'd ever had before.
And usually, ministers, when they sponsor the meeting, they'll say, "Did you announce it?" "Yep, to the church." That's just about it. That's shepherds; they want their flock to know about it. That's just about... That's their business.
But the Business Men were a little different. They wanted the world to know about it, so they just flung out about three or four thousand dollars worth of advertisement on all streetcars, taxicabs, on bumpers of the cars, and everywhere. We had a wonderful time.

16 After the service was over, they called me to one side, said, "Brother Branham, what can we do for you now? What we owe you?"
I said, "Why, of course, nothing." I said, "You don't owe me nothing." I said, "You can pay my hotel bill, down here, if you wish to."
"Oh, we want to do something for you." And they wouldn't... I wouldn't take nothing from them.
So the manager called them around. He said, "I believe he kind of likes to hunt and fish, doesn't he?"
Said, "Yes."
So one of the business men had a ranch up there, and he said, "I'll just make him a present of that."
Well, Mr. Moore went up to see it, and he had to go back about thirty-five miles by horseback. I said... Mr. Moore said, "I'd like to see Sister Branham setting on a horse, going back to that." So he, they, and but...

22 After that, though, they went over there to a homestead place at Silver Plumbe, Colorado. This is supposed to be on this side now. And they bought a little ranch over there, and putting up a five-room home over there for me now, to... at the Silver Plumbe, Colorado, which is right in the heart of the mountains. So you fishermen, I guess it's a good time, so it be a good place to relax, and when after the meetings and things, if God permits. That's up to Him. You see?

23 I wish now to call our attention to the Word. And I just love the Word, the living Word of God. It's... Inside the Word is the Life. Now, the Word, letter killeth, but the Spirit giveth Life. And Life is in the Word, because it's the Word of God. Life lays in Its Word.
Like if I told you, "I give you..."
You say, "I'm hungry, this morning, Brother Branham. Would you give me five dollars?"
I'd say, "I will." Now, there's just as much life in that as there is in my promise.
That's the same way it is by God. When God promises anything, then what God is, His... He's got to be in His Word. See? This Word is worth no... This Word is just the same as God. It is God.
Your word is what you are. It's your bond; we used to call it. Your bond is your word. If we can't take your word, then I--I can't have confidence. But if I can take your word for anything, then it's a man of honor.
And the Bible said, "In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God." See? See? "And the Word was made flesh and dwelled among us."

29 If we would think, this is the very earth that we're living on, this morning, is the Word of God. That tree is the Word of God. And you, your body, is the Word of God. God spoke it into existence like that, made it from nothing, which had nothing...
Did you ever notice the human life, where it come from? One little cell so small that a human eye couldn't see it, only through a great, powerful glass. And out of there come a hundred-and-fifty, two-hundred-pound man. Where did it come from? See? God just spoke it, and it just started by nature, growing, and there it produced just exactly. He spoke every tree, everything into existence. And it's such a wonderful, wonderful thing this morning to view the Word of God.

31 Now, this, this morning in the Old Testament, turning over to Chronicles. I have been just a little bit upset... While you're turning now to Chronicles the 18th chapter. Just a little tired...
But if the Lord willing... I'm not sure; we'll know more Wednesday night. If the Lord willing, and the church feels led that way, I'd like to have Wednesday, Thursday, Friday, Saturday, and Sunday, as a revival here, just a teaching revival from the Word. [Congregation, "Amen."--Ed.]...?... Wednesday, Thursday, Friday, Saturday, and Sunday, just teaching on the Word; not healing services, but teaching. Maybe the Lord will lead us that way. And then we... I just love to be with you and have the fellowship around the Word with you. And thank you very much for that fine, wonderful "amen."

33 Now, in the 18th chapter of Chronicles, and beginning with the 12th verse, we wish to base our thoughts, just for a little while on this vital subject of the day. I Chronic... Or, II Chronicles, I beg your pardon. II Chronicles 18:12, and we'll read a portion of it here, and see what our Lord will have us to know.
And the messenger that went to call Micaiah spake to him, saying, Behold, the words of the prophets declare good unto the king with one assent; let thy word therefore, I pray thee, be like one of theirs, and speak thou good.
And Micaiah said, As the LORD liveth, even what my God saith, that will I speak.
And when he was come to the king, the king said unto him, Micaiah, shall we go up to Ramoth-gilead to battle, or shall we forbear? And he said, Go ye up, and prosper, and they shall be delivered unto your hand.

34 Now, to base our thought for a few moments, just one word to Him again, on this.
Our heavenly Father, with grateful hearts we approach Thee just now, in behalf of lost souls, behalf of those who are needy, in behalf of the church, that--may the Holy Spirit get into the Word quickly now, we pray. Take It right straight to every heart here that has need. And when He delivers His Message of the power of the Word into the heart, may we all prosper by It this morning, going, leaving the tabernacle, rejoicing and praising God, saying, "Our hearts burns within us because of His Presence." For we ask it in His Name. Amen.

36 Our scene bases this morning on a tragic. And the Old Testament to me, is always a shadow or a--or a forecasting of the New Testament. Many times someone has said, "Brother Branham, why is it you always take the Old Testament? Nearly always, taking a text, you'll go back to the Old Testament." I do it because I like typology. I like...
My education is very limited, as all know. And the only way that I know to be somewhere near right, is to see what the pattern was, to look off the blueprint and see what it was. And then I know what that was will be something similar to what this is here, because it's just the shadow of it. And I always look back to the Old Testament to see what the children of Israel did, see what the punishment of sin was, see what the justice of the prophets was, see what all those things were; and then I'll have an idea what this is here, which has foreshadowed what will be in the general wind up at the end.

38 During this time, there had been a great thing happen to Israel. It was in the darkness of its midnight.

39 In the Old Testament, if the Lord willing, maybe in the coming services, I'd like to show how that the Seven Church Ages typed out in the Old Testament. How that they began just exactly like at the--the beginning of the Church Ages of the Gentile church, and went right down through a similar dark age, and come out into the glorious time of Pentecost, at the falling of the Holy Spirit in the early church of the--in the Jewish dispensation. Then going through another period of the Gentile church, through a dark age, and then coming out again into the Millennium at the end...

40 Now, how that back in the middle centuries there, this great king Ahab came up in power. And he was kinda riding on the reputation of the other Israelite kings, which was a... Ahab, himself, was kind of a--a borderline believer. I've often referred to him that way, because he was part of the time on this side of the fence, part of the time on that side of the fence.
You'd never know where to stand, a man that's unstable like that. Or a person that professes to be a Christian, and that unstable, you don't know what to do about the person. Today they're a Christian; tomorrow you don't know where they're at. In church today they're rejoicing and singing and praising God, and tomorrow, out drinking, carousing, running around. Then that type of a person is hard to do anything with.

42 I remember, as a boy, once we had a--an old horse, that he used to jump the fences all the time. And I guess many of you men at my age, would know back in the horse days, buggy days. I've come a many a time right down this street here, driving a horse and buggy myself. I'm forty-five. So they... Remember this old horse, we'd put a yoke on his neck, like you would a cow, to keep him from jumping the fence. And he'd jump anyhow. And he would hang that yoke and turn him around, and so forth. He'd get over the fence. And one day, what he...
I wondered what was attracting that old fellow. And there was a big sink hole down there. Now, he was standing in alfalfa, oh, high, but he wanted... There was some blades of orchard grass in a sink hole. And he jumped that fence and got in that sink hole where all these wire and glass, where we... the... our--our dump, and get in there to get a few mouthfuls of that orchard grass. And we had to get some more horses and pull him out of that sink hole. When he got in there, he got hung up. And when he stood out there, he was quivering and bleeding, and--and how he was, just to get a mouthful or two of that orchard grass, when he was standing in alfalfa, almost to his knees.

44 I've often thought of that picture. "A way of a transgressor is hard." He just wouldn't stay still where he was eating and having a wonderful time, but the--he had to jump the fence and go get all bruised and cut up like that, just to get a mouthful of--of grass of some other different kind. Now, that's just about the way people does that jumps the fence of God's pasture. Don't you believe that? Gets out, go out today; come in; in church having a wonderful time; then tomorrow sell out for something like that. It makes it very hard.

45 Ahab was more or less that type of a person. Every way the wind blowed, Ahab had his sail set, if it was on this side or that side. His marriage got him all messed up, with a little woman which was a little princess, a king's daughter, a Jezebel. Very pretty to look at, very beautiful woman, but in her heart she was wicked. And she was an idolater, and she caused all Israel...

46 Now, how I would like to border there just for a few minutes, as it was, and getting into the core of this on motherhood (See?), there. And when a man starts to get married, the type of a girl, woman that he... It's more than just look at beauty. You've got to get somebody, both soul and body joined together, somebody that's really going to be your friend and pal, that'll stick with you through thick and thin.

47 Now, but Ahab, he just fell for her because she was pretty, I suppose, and marry. It couldn't be nothing else about her, because as wicked as she was. And she come over there. And then, 'course, being wrapped up with her like that, and loved her, why, he caused all Israel to sin and to go against God, and to tear down the altars of God, built the altars of Baalam. And they had Baal worship all through Israel at the time.

48 Now, his wife had caused righteous Naboth... Many of you has read of him. How he took his garden, by deceit, swore a lie, and had false witnesses against him, because she wanted to do something for her husband; and killed a righteous man, in order to get a garden that joined close to the palace land.

49 All this, God was looking down. So the prophet Elijah, which was a great mighty servant of the Lord, prophesied and told Jezebel what would happen to her. And he told Ahab that the dogs would lick his own blood. Now, when God has said anything... 'Course, them days the direct Word of the Lord came through the prophet.
"God, in sundry times and divers manners spoke to the fathers through the prophets, in this last day through His Son, Christ Jesus." So This is the Word. And if anything's contrary to That, leave it alone. See? Now, secondarily, He speaks today through the prophet, the seer, and so forth. But first is This, the Word, now.

52 And Ahab had done this wickedness. And he went on, God blessing the people for many years. And finally, Jehoshaphat was king over Judah, while Ahab was king over Israel.
And then Jehoshaphat was a righteous man. He was the son of Asa. Asa was a--a righteous man, and he tore down all the altars of--of idols, built up the altars of Jehovah. And they having a--a revival, as it was, up in Judah.

54 And then after while Jehoshaphat or... Ahab, rather, sent up, and he found out another piece of land in Syria, that he thought belonged to him, that he thought he'd go get. So he asked this Jehoshaphat if he would come and make an alliance with him.

55 And 'course, there is a great danger now (See?), when they seen this great king Ahab down there, and they seen this great one up here, Jehoshaphat: one of them, a lukewarm; the other, a Spirit-filled man. Watch how you make your alliance. Watch what you're doing, how you yoke yourself up with unbelievers. Keep yourself clean, especially in the day that we're living.
I believe, church, without a shadow of doubt, this is burning on my heart. That's the reason I'm looking for these five nights, soon, to once more, before it happens, give this church a thorough combing through the Bible.

57 We're living in the shadows of the time. It could happen any time. When we see the times come for things to take place, the very wickedness of the enemy, the very powers... We look at these snowstorms and everything a happening, all these pestilences, all different things, that's all caused by these interruptions of firing these bombs and things. They're getting things all mixed up here. And they're messing around in God's big laboratory to fulfill His Word. It's going to happen.
So "the man of sin" rising up, power, so deceitful... My. I heard a minister this morning, a Spirit-filled man, taking the mark of the beast and saying that the antichrist was Russia. What an error. Huh. Russia has nothing to do with it. No, sir. That's Scripturally. Now, but notice in this great time that we're living, a warning.

59 Now, this Jehoshaphat, feeling kind of good because the great king of Israel said, "Come, visit me." and he went down there. And they took ox and sheep, and so forth, done sacrifice. All the time, in Ahab's heart down there, he was a deceiver, 'cause he was not worshipping that, or offering those sheep and things with a true heart, because after all, he leaned more to his wife's religion.

60 And notice, just as Ahab married Jezebel during the time of that great dark age of Israel, he brought idolatry into Israel, a very type of today. Just in the dark age... When we come out through the early apostles, second round, third round, over into the dark age, the fifteen hundred years... Just as Ahab married Jezebel and brought idolatry into Israel, so did the Holy Ghost church marry into isms, and brought idolatry back; and today it's a form of Christianity (See, see?), just very dark. And now it's moved on down, each day; each church age moves down to that same thing to the great climax, till the lukewarm condition comes, lukewarm Laodicean Church Age. Oh, what a horrible hour that we're living in.

61 Listen. I want to confess right here, before I go any farther. I'm an old fashion preacher that's longing to see the old days again. I've seen so much of this impersonation, Hollywood glamor-izing the Gospel, till I'm so sick and tired of it. Yes, sir. I want to see the old fashion... I'm afraid we're making Christianity too pretty for people: danger line.

62 Now, Jehoshaphat comes down, thinks, "Oh, well, this great king of Israel, I'll just... Oh, we'll... It'll be all right." And right in the midst of all this big glamour, what did he do? He made an alliance to go up and to fight the enemy on common grounds, because they said, "We are both the same people." But they wasn't. One was a Spirit-filled group; the other one was a lukewarm group. They're not the same people. No, sir. You can't have...
Darkness can't have fellowship with light. The--the night cannot exist in the presence of the sunlight. And the most treacherous time there is, is between the times. Just when the sun is a going down or rising up, is the most treacherous time there is. There's not enough vision to see clearly; your lights on your automobile won't show good and clear. It's better to either be dark or light. Jesus said, "Be hot or cold, no lukewarm." Just that's the danger line.

64 And there Jehoshaphat, when he come down... And then this great alliance was made, which did not please God. And notice, just in the time of his, all the excitement now, "I have got favor with this king. And oh, I--I--I have fellowship with this neighbor. I have..."
See, be careful that, church. See? That's what causes all the trouble around this tabernacle here, and around others. See? Be careful about what you're mixing up with. See? Come right out, and either be for Christ or be against Him. See?

66 Now, this fellow made the alliance, and he thought he'd done something great. Yet, when he said, "Isn't there now, before we can go up, we should consult the Lord about this?" Now, Jehoshaphat had enough religion left in him, in his mistake, that he had went down there to this king, but he had enough religion left in him to think, "Well, we ought to at least consult the Lord."

67 Now, Ahab was going right on out without saying a word, just his own mechanical, physical, human way of doing things. I just wonder right here, church, if that hasn't been, a lot of times, we've made mistakes. Figuring it out, and say, "Well, it ought to be this a way," and we set it like that.
I think that's where a whole lot of the American evangelism is today, that we have set it in a form of--of, I'd say, Hollywood evangelism, whole lot about glamour. We notice the evangelist comes to the platform today, and my, he's all puffed out, and tells a whole lot of jokes before he starts to preaching, and things like that, and carries on and acts like a clown in the pulpit. When it comes time to make an altar call, the people don't even see any sincerity to make an altar call by. That's right. That's the reason the world's got in a lukewarm condition today, that it's in.

70 I wonder today. It's just, today, I... The church, we've tried to send our boys to school to learn psychology, and so forth like that, to know how to put over a program, to get in the pulpit and to arrange our... The message is so enticing, that it'll catch the people and catch their attention. And many a great psychologists go out as teachers like that, and dramatize, and put on a whole lot of something. And I just wonder, when they... We're always telling of the beauty and the attraction of the church. But we fail to tell them, "He that will follow Me, let him deny himself, take up his cross and follow Me." I wonder if we haven't made the beauty of the church too pretty for the fellow that comes in.

71 For instance, the Baptist church today has got a slogan, "A million more in '44," taking in members by the thousands, and the tens of thousands, unconverted, just people who walk in and join the church. And it's an indebtiment to the Church of Jesus Christ, to take such members in. They still drink. They still smoke. They still gamble. They still lie.
They come to the church, expecting to be entertained by a bunch of Hollywood evangelists that gets up, put on a lot of glamour, and a lot of big instruments setting up-and-down on the platform, when, they ought to have an old fashion, God-first, crying out, altar call down there; where men and women don't come to glamortize, or to run up and act a clown, but to get down to the altar and realize that the death of Jesus Christ there, that died for them, that they're getting back sincere with God again.

74 I wonder if we're not living in that kind of a time, when we take great evangelists, like many that's crossing the lands today, of great, known evangelists who has studied psychology and attract the people to the church. But after you once get them into the church, then what you going to do to them? What--what are they going to happen after they get into the church? Just join the church, and go back with the same sin and the same desire that they come into the church with. They go back the same way. And that's the reason today the world looks on, said, "Well, if that man got religion, if this person got religion..."
I'm afraid we've made it too easy. It's... I love--I think, joy, certainly, I believe that all joys lays in Jesus Christ. That's right. I believe it's joyful and happy. But remember, brother, it's the way of agony and suffering and the cross. You must realize that too. That's right. I wonder if we haven't painted a little too--a little too smooth like.

76 I was looking, and my wife put... Started out, and she put a rose on my coat this morning. She said, "You ought to wear it. Your mother's a living."
And I said, "Oh, honey, I don't know."
Mother's Day is wonderful, but that's like the world, they've commercialized the thing, just merely to sell flowers and things like that. Why, it's a discredit to mother. Why, my mother is my mother every day of the year, yes, sir, not just one day.
I will say, "You love your mother?"
"I sent her a bouquet of flowers last Mother's Day." Well, brother, she ought to be mother every day. But it's commercial.

79 That flower is pretty. I love a pretty flower. I think of that just like I do... How pretty the flower is. It blooms. And it's got fragrance. And the passer-by smells it. The animal comes by, smells it. But now look, it's pretty. Like the Church of the Lord Jesus Christ, It's the most glorious thing: Divine healings, and powers, and wonders, and signs, and miracles, and freedom from sin. It's a beautiful place. But look, if that rose... We'll have to come, the Church, like all nature.
That rose, being pretty, every cow in the country would lick on it if she could. But nature provided little bayonets, a little spears sticking out there, called a thorns, and they leave them away. That protects it. That's exactly.

81 And I think, today if we haven't got the Word of God, sharper than a two-edged sword, around the beauty of the power of the holiness of God, we're going to let every cow in the country lick on It and cull It. It'll gaum It. It'll be an indebtiment to the Church. That's right.
I think, today what we need is more old fashion, God-called ministers, raw, maybe not with much education, but'll bring the people down to an altar, and there agonize, not with a joy and laughing, and popping chewing gum, and put their name on a paper; but, brother, an old crying out and dying out, until men and women thoroughly repent from their sins and come close to God. Amen.

83 I tell you, we got, "Raise up your hands, who wants to accept Christ," all like that. That's all right, brother, but that don't--that don't expel sin.
You've got to repent first, get right, get down there and really cry out. I can remember the times when the old fashion people would walk down through the aisles, and up-and-down the roads, a crying, and talking to their neighbors. That was Christians of that day, telling about the things of the Lord.
And today we put our name on the church book, and go out and stay home, and never say a word about it: Unconcerned. "Just as long as we belong to the church, it's all right." I'm sure we're wrong there, people. Check up. For that won't stand in the judgment. No, sir. It won't.
Nothing less, "He that will follow Me, let him deny himself, take up his cross, and die daily." Stay dead there on the cross. That's right. Agony... "The way, I'll take the way," you sing, "with the Lord's despised few."

87 I think today what a time that we're living in. That evangelism, they put it out in great big bright lights and they try... When you see the evangelist coming to town, you wonder. I, my meetings has been guilty of the same. That's right. I wonder who's coming to town sometimes, the evangelist or Jesus Christ? Why, they got...
I went into a place here, not long ago, where a certain evangelist was supposed to come. And Jesus' Name... Why, they had the picture of the evangelist, "the man of the hour," the man's with this, and the man with that.

89 I, sometimes I think of my ministry, and see people come. And I'd get in a hotel room, say, "God, who--who's the people coming to see, me or You?" See? "If they're coming to see me, they're lost yet; but, O God, tear me down and take me away. I want to represent You, the One Who'll stand before someday with trembling hands and trembling, feeble body, looking at me, knowing that my soul hangs by Your decision." Let us exalt Christ.

90 Today they say, "Well, I belong to the Baptist. I'm a Methodist. I'm belong to the Tabernacle. I do this." Oh, that has nothing to do with it, not a thing. I wonder sometime.
Here not long ago, I seen a--an advertisement up, where a certain campaign was coming to the city. And the word of the man, the man's name were in great big letters all the way around, like that. And on the bottom, in a little corner, said, "Jesus Christ the same yesterday, today, and forever," way down in the corner. See?
They took all the sacredness from Christ and put it onto some man, or some church, or some organization. Brother, I'm telling you; you can get by with glamour, Hollywood clowning like that, and it's by the church. But in the Presence of Jesus Christ, He's the One to be glorified. That's right. Now, that's the truth, my dear brother and sister.

93 Don't feel angry at me. You just remember that I'm preaching to you. I want to preach as if this was the last sermon I'd ever preach in my life. I want to preach every sermon I preach, as if I was a dying man preaching to dying men. And I am; my light's burning down, every day; yours is too. And we're dying mortals. And we got to face the living God some of these days, and we better be in deep sincerity about this.

94 And just in a glamour, and carrying on, and join the church, and go here and there, act this way and that way. We better be having old fashion prayer meetings in our homes and crying out to God day and night. The day is at hand, a time of distress, a time of trouble." The Bible said, "a dark day." And we're living in it.

96 How that this great man went down there under the excitement. He joined himself with the lukewarms, with a border line, and thought he was doing something great, thought that God was a blessing him. And not realizing that right then he was bringing in all this group with him. What? "Our little group of Judah--of Judah up here would come down and join ourself with the great bands of Israel. What a mighty people we'll be."

97 There you are. And that's the very line of deceit the Devil's using right now to bring in the antichrist, just as certain as I'm standing into this. "We'll unite our efforts together." We can't do that. How can two walk together except they be agreed?
This United States making the same, selfsame experience and the same mistake, when it united with Russia back yonder, at the time they was about ready to have war, and bound ourselves together with Russia. And now you see what we got, don't you? They got our airplanes and all of our secrets, and our atomic bombs and everything laying over there to blow it back at us. Same thing goes by spiritual.

99 Then we find out, after Jehoshaphat had made this alliance, and they consulted... Now, watch, watch the outside world. He said, "Sure, we've got plenty of prophets down here. We got a seminary full of them."
They go down and get the fellows there that had been trained, who knowed psychology, who knowed all about it, said, "Come up now, and we're asking and consult the Lord."
All of them, of course, in their fleshly puffed up mind, come up there and said, "Now, look, we... You go on up. The Lord is with you, and the Lord's going to give you that piece of land up there, that it's going to be yours. You're going to push the Syrians all the way back. You're going to do it." One of them even made hisself a big pair of iron horns and begin to run around like this, saying, "This is what. You're going to push the Syrians away."

102 But, Jehoshaphat, just a little more spiritual to put up with that tommyrot of clowning... That's right.
God, give us some more Jehoshaphats, sick and tired of this here Hollywood clowning (That's right.), putting on, pretending to be something that they're not; making out, dramatizing, drawing in. And then when they come in, what's you got when he got in? Like asking a man, "come swim," and in a desert. Nothing but bay sand upon your head to cause sorrows afterwards...

104 Now, notice, what can you bring them into? A certain lady said to me the other day, "A man said, 'I'd go to church, but what--what would I get when I went to church?'" Said, "'All they do is organize some supper, and they--about this, that, and the other.'"
And the lady said, "I stood speechless, for I didn't know where to send him." There you are. Said, "I wish I could find an old church where they really sing the old fashion hymns and live godly."
Children that are hungry, they'll eat from a garbage can. It's up to the Church of the living God to feed them the true living Word of the--of God.

106 There in all that glamour and stuff, Jehoshaphat said, "Isn't there one more?"
"One more?" said Ahab. "Well, what do you need with any one more? We've got four hundred of the best, selected, educated, top-fed, dressed men there is in the country, standing here, every one of them with one accord, and one heart, and one voice, saying, 'Go. God is with you.'"

108 I wonder if United States hasn't met the same thing. I wonder if the Church of God hasn't met the same thing. I wonder. "Well," say, "look, they're having success. They're having great, big meetings. They're carrying thousands at a time." But I wonder if there isn't just one more. I wonder if there isn't something different.

109 We find out, we have thirty thousand converts in six weeks, and six weeks later we haven't got a one. There's something wrong somewhere. That's right. And it's all glamour, putting on. The world, through television, through radio, through picture shows, and those outlets there, has corrupted this nation with the tommyrot of Hollywood. Right. Everything wants to be in big glamour. Isn't that the truth? You know that's the truth. We don't have any more of the old fashion religion that we used to have years ago. It's because it's been let down. We'll get to it, just in a moment, you'll see.

110 Watch. What a beautiful picture, or a stirring picture, I should say. And here come this Jehoshaphat, said, "Yes, I see them all. They're every one got their degrees," and whatever it was. "They're also be prophets. They're great ministers. They're out of great colleges. And they're all this. They're out of the big school of the prophet, and everything. They're all with one accord. That's true. But isn't there just one more?"
"Well, what will you need with one more, when four hundred is giving consent at one time?"
But that man, way down in his heart, had God. And he knew that there was something wrong about that. Yes, sir. He knowed there was something rotten. Why? Let me give you... The Scripture doesn't quote it, but here's what I get. I know that--that Jehoshaphat knew that that hypocrite down there, Ahab, that he wasn't right with God. And Elijah had prophesied the Word of God to him. And how could God bless what He had cursed? Amen.

113 I say the same thing today, friend. And the Church of the living God, who's standing true to God, will say the same thing. You can't mix oil and water together and call it salvation. You can't. Got to separate yourself, brother. Something's got to happen. If there's any hope left, we got to do something, and do it quickly; for the hour of the rapture is at hand.

114 Things are heaping up, everything, and the church is so far away. They read all kinds of magazines, books, stories, and everything. I could go today to a... I can go to a church, and I can say, "Oh, how many know..." They know every hymn, after one of these big revivals. "Now, what--what page is certain-certain hymn on?" They know it. They know who it is. They know who's running for President, and who's running for this, and how many movie stars married, and this and that, the other. But the Word of God they know nothing of. There you are. So we're giving their... And yet, they profess to be Christians.

115 And the people is not at blame. It's from behind the platform, where it come from. Exactly. It's from behind the platform. They teach them all kinds of rhythms, and all kinds of this and that, and organizations, how to make you preach, and everything like that. I wonder if it's paid? Nothing against it, but I'm wondering if that's God's requirement.
When Jesus said, "Except a man be born of water and Spirit, he will in no wise enter into the Kingdom. He that will for... will follow after Me, let him deny hisself and his own worldly pleasure, take up His cross and follow after Me." Cross is a symbol of death, agony. "He that will be a Christian, let him strip himself of his own thoughts. Let him strip hisself of his own works. Let him strip hisself of everything, denying himself, and take up that consecrated cross, and follow Me daily. He that will come after Me, let him do that." That's what Jesus said.

117 But today we say, "Everybody have a big time. Everybody clap their hands. Everybody holler, 'Hallelujah.' Everybody do this." Oh, how we got a bunch of fuss. Amen. God... We get these new songs out and sing them so fast, that it looks like we're going to run through the wall with them, or something like that.
When, I think if we'd be singing "Nearer, My God, To Thee," would be a whole lot better for the Church: the old fashion hymns.
Get a lot of dance orchestra people, some boy in a dance orchestra over here playing, last night, and tonight over here playing in the church of the living God? It's an abomination in the sight of God. Let that man be proved first, and let him bring forth fruits meet for repentance to show that he's right with God.
They bring the jazz world right into the platform. They bring the Hollywood, glamortizing preaching, right into the platform.

121 Why didn't I set in your fair city a few weeks ago, in Louisville, Kentucky? My heart break, when they was all setting there, willing to see the miracles of God; and as soon as you preach the Gospel, they'd fill up, in a second, and turn their backs and walk out of the building. Certainly. They don't want it. Their hearts are hardened. Step out; and many of them, Protestants too, who go to Protestant churches... But they'd been fells--filled so full of glamour and everything like that, of tommyrot and churchism, until they know nothing about the Spirit of the living God: "Having a form of godliness, and denying the power thereof." What a day that we're living. Watch where it heaps up.

122 Jehoshaphat said, "I know, Ahab. There's your four hundred preachers. They're all fine-looking fellows, every one dressed and their hair combed neatly, and everything, whatevermore they may be. They may have their D.D.'s. They may have their all kinds of degrees. They may know the Scriptures from A to Z. But haven't you got one more somewhere? Hasn't there just one more somewhere?"
He said, "Yes, there's one more, but I hate him." There you are. There you are. "I hate him." Remember, Ahab was a religious man, and these were religious teachers, but they hated this man who had the truth. Said, "I hate him." Said, "He's always bellowing out something against me." How could he keep from doing it when the Word of God had condemned him?

124 How can you hold still if you're a man of God, or a woman of God, and know and see sin and things heaped and weighted, and everything like that; and see human souls going to hell, millions a day, and stand still? You can't do it.
Someone said to me the other day, "You think you can stop it?"
I said, "No. I can't stop it, 'cause God said. But one day at the judgment bar, they're going to pull out the big screen, flash on the camera yonder, and that tape recording's going to be played. And I'm going to stand and listen at it; I want to hear my voice warning against it. God will judge me when my voice comes against it." Yes, sir. When we see this life, this generation, re-enacted again yonder at the judgment... Certainly. We're living in a terrible time. And there it is.
And we see him; he said, "Isn't there one more?"
He said, "Yes, but I hate him, for he's always prophesying evil against me."

127 How can he keep from preaching those hard things, when he sees it going on, see Ahab living like he was and doing like he was, and bringing the people like they are? How can a man of God or a woman of God keep from hollering out and rebuking sin from every side when, they see these lukewarm preachers, and glamortizers, and educators, and so forth like that, out letting the people go to hell by the millions, under deceit? A lot of... Even in the holiness people... I'm not talking so much about Methodists and Baptists and things like that; they have it too. But it's right down in their own ranks.

129 My, coming to the platform, like everything else but Christians, living like everything else across the countries and things, then they call it religion. It's a religion, but it's a long ways from the salvation of the Lord. That's right. They just got the people till it's just a big bunch of worked-up. Then as soon as the little work-up goes over, then, the first thing you know, you can't find a one of them; the church is setting empty. But if a man loves God, he will fill his seat of the church every time. He can't stay away from it. That's right.

130 Now, notice just a few minutes. I'll try to hurry, get straight to the point now, 'cause my time's getting away.
Notice, then he said, "Isn't there but one more?"
He said, "Yes, but I hate him. He's always prophesying against me. He's saying evil things against me."
"All right, said, "go get him."
He said, "His name is Micaiah."
But this man had enough religion to know that these fellows wasn't right.

133 And any man that's ever been touched, the least bit, by the Spirit of God, knows that these things, what's called Christianity today, is not right. "You can't love the world or the things of the world; if you do, the love of the God is not in you." The Bible said so.
Now, look. He said, "Go, get him." And they went over.
And then he sent a little old messenger along, the deacon of the church, perhaps, or somebody, went over there and said, "Now, look, Micaiah, we're going to bring you over here before Ahab and Jehoshaphat. Now, they're both setting out there. And they're great men now. They're teachers and they're scholars. And they got their degree and so forth. And every one of our seminary, every one of our churches here, is a perfect at agreement that this is the will of the Lord. Now, you say the same thing they say, and I'll tell, you'll dress better and ride in a Cadillac car. I'll tell you; you'll just be a great fellow if you'll do that. Yes, sir. You'll prosper."
Micaiah said, "As the Lord God lives, I'll only say what God says." Amen. Yeah. Oh, there's a man after my heart. "I may have to eat bread and water," which he did, "for doing it." You may be smote on one cheek and the other, whatevermore, but he told the truth and stood by it. God confirmed it to be the truth. He wasn't so popular, but he knowed God.

136 Brought little old Micaiah over there. He said, "All right, Micaiah, what do you say about it?"
He said, "Go on up. Go on up." Said, "Go up in peace. Go ahead, prosper, that's what I want you to do. But I seen Israel like sheep without a shepherd on a hill, scattered. That's it," he said.
And when he did like that; and Ahab turned around, and Jehoshaphat. Said, "What'd I tell you? That holy-roller..." or what, excuse me, or whatever he was, that guy said that. "What'd I tell you? That fellow would only prophesy evil against me. What'd I tell you? He'd only condemn our church, and condemn our ministers, and condemn our way of religion. What'd I tell you? He'd say it. I know him. I knowed his daddy before him." Amen. "I knowed his daddy before him." Um, yes, sir, a real man of God. Said, "I knowed he'd say that."
And so then he said, "Yes," said, "I saw Israel like sheep scattered without a shepherd on a hill." And so then he said, "I..."

140 And then one of those fellows that had the big horns, was going to push off, a preacher walked over and pulled little Micaiah around, and smacked him in the mouth as hard as he could, said, "Which way did the Spirit of God go when It went out of me? If you knowed."
Said, he said, "Wait till you're setting in prison over here, and you'll know which a way it went." That's right.

142 Wait till Russia is setting out here taking over the nations and things like that, and this country, because of its backsliding, and you'll see what was right and wrong. That's right. You'd see whether your lukewarm religion will pay off, or not.

143 Let this nation come to tears, not come to laughter and drama. Let this nation come to its knees in repentance. That's what we need, not a revival to get a whole lot of people in a church. We need to close every bootleg joint, stop all cigarette smoking, tear down the factories, start up a real, old fashion, Holy Ghost campaign, where men and women, day and night, laying on their face, crying. I'll tell you, it'll be the greatest shelter that this nation's ever had. That's true.

144 Let the Branham Tabernacle quit its foolishness. Let it get back here at the altar and get right with God. Make up with the neighbors, and so forth like that, and get right with God. You won't have any fusses and going on; it'll be the drawing spot of the world. That's right. Now, that's the truth.

145 Then he said, "Which way did the Spirit of God go out of me?"
And Micaiah said, "I saw God and His host, His council, setting in glory."
You know, God has a council up there, once in a while. He--He brings up His--His Angelic Beings and holds a--a council once in a while up in heaven.
And he said, "I saw Him setting upon a throne, and all the people were standing on the right and left hand of Him." And said, "They were discussing, 'Who can we get to go down and deceive Ahab to get him out here and to fulfill Elijah's prophecy? God's done said so, what was going to happen, so we'll just see who can go down.'"

149 "And a lying spirit come up from beneath," of course, out of hell, "come up before God and said, 'I'll go down, and I'll get in those preachers and cause them all to prophesy a lie.'" Oh, did that blow them up? Did that make them feel funny, when, "They said, 'I'll go down and cause those preachers, every one of them, to prophesy a lie.'" And he got down and got in those preachers, and they begin to prophesy a lie.

150 And brother, the same God rules on the same throne today. And that same lying spirit has done the same thing today, prophesying lies.
They kept saying, "Peace, peace, peace," after the First World War.
Let me show you where it come from. In the First World War, when France over there turned away from God in their gay '90's, and begin...
Now, I'm going to get a little on morals, so you all just set real quiet for a few minutes.
Look, on back there in the beginning, over in France, there's where orneriness and filth first begin. If there ever was a rat hole in the world, it's Paris, France. I've pretty near traveled most of it, and that's the worst place I ever seen. And London, England, is not much of an exception. And the United States is coming right in line with it. That's right. There they are.

155 Every time that you break the morals of womanhood, you break the backbone of the nation.
Here you go over in their own countries, and say you're a missionary, they don't like... Say, "What are you going to tell us to do, how to sing dirty songs about our wives, or about our girls? You going to tell us how to divorce our wives? Teach us how to drink whiskey and go the way we do?" That's what we are.
We call ourself the religious nation, the Christian nation. Well, them "heathens" in Africa could teach us morals, how to live. The rottenest place in the United States, or the world, nearly, is this nation, how it's got. I'm an American, certainly. But, brother, I can't help... But from before Ahab or Jehoshaphat, and I got to tell what God says is the truth. That's what the church needs to stand for today. If it comes between nation and God, it's God, always. Yes, sir.

158 Notice, in France they started all their rottenness and going on the way they lived over there. And then God sent Germany in to them to beat off a little bit. Then we went over there to save their hide. And as soon as we done that, and won the war, sent the Germans back, had peace with France, did they turn to God? No, sir. Women, wine, debauchery, sin and filth to the gills...
Then what did they do? What happened? Here's where we started. The Devil set up his headquarters there. There's where he started, right there, to demoralize the world from Paris, France.

160 Then, if you notice, he couldn't get in here through the ministry, so the thing he done was come in to Hollywood out here. He set up his Holl... He set up his headquarters over here in Hollywood. The Devil landed back here a few years ago, fifteen or twenty years ago, with his great army, and went, hit in Hollywood, California, and he's invaded the United States with his demon powers. Right. All of our fashions come from Paris. They get into Hollywood, onto the screens. These little girls and little boys, and things, get out here, they watch them screen plays. Nice little kiddies, fine little fellows, nothing against them, God bless their little hearts. My heart bleeds for them.

162 And right here in the city I was talking to my--one of--my boy, the other day, he said "Daddy, if there's just some boys around there in town, that had the Holy Ghost, and so forth." You wonder why I was getting away to Denver, Colorado, or somewhere like that? Get my children somewhere where there's a bunch of people who cry out to God. What we need, brother...

163 This country, this nation, this city, this place, is become so demoralized till it's pitiful. If I could only express right now what I absolutely know to be the truth right here, it wouldn't even be presentable before a mixed audience. Or, right here in this own city right here... not only here, but other places, everywhere, it's begin to come a simply...
Because why? The people... Look, friends, it's got so cunning. It's come in so easy, till it just smothers you down. The Devil used to be in fashions. He might not have went out of fashions, but he didn't go out of business; I'll tell you that. He's still in business.

165 Look, today. We take, like I said awhile ago, about the little lady, a little old girl with a rose. For instance, the rose, it's pretty; it's there to be looked at. That's true. And that's just like the church; it's there to be looked at. Like a pretty little woman, she's there to be looked at. That's right. But if she... She's fine, that... She's to her husband, she--she is all right. But if she hasn't got the moral sword sticking out there to protect her, she becomes a indebtiment to society and human being: get so low and scandalous and rotten till the dogs wouldn't look at her. That's right.
And the same thing to the church of the living God. They get out here and try to glamortize and fix themselves up, and act like... They strip their women. Here, right... And people don't realize that these devils are invading your homes.

167 Right in my neighborhood the other day, a young lady which I think is a nice woman... And she's a married woman, got a child. And the little woman come out there. Men come down the road to do some work, and this little lady got out there with them little bitty old clothes on, was horrible.
This is an awful Mother Day speech. But, my brother, let me tell you something. Mother, get back to be mother again.
Even to a little bitty boy was visiting our neighborhood, come in and told us about it, "Look out there."
I said, "Well, that's nothing."
The woman's a nice woman. I don't say she is demoralized. But the thing of it is, there's an ornery, filthy spirit on her, making her do that, and she don't know it.

171 What in the world would a mother want, or anybody, put on those little old dirty clothes, and stretch themself out before men? You're pretty, sister. You're pretty, mother. I thank God for you. But you're pretty, but you haven't got the Holy Spirit there to protect those morals. You'd have been better if you was so ugly nobody would have looked at you, and went to heaven. That's right. That's true. Watch what you're doing: those moral.

172 Now, what it is, the Devil has come in, and he's told the people these things. He's got into the preachers; He's patterning after Hollywood. The girls and the young--young ladies, they pattern after Hollywood. The best of things that they have in the country today, the most moralist you can hear, is talk about on the radio talk.
Some old woman like Mrs. Kay Starr, nothing against her; but to see an old woman fifty years old, and all, with her clothes all pushed out on her like she was poured in a meal sack... I ain't saying that for a joke, 'cause I'm talking against those things. But a woman act like that, and stand up and be an example to a young American women, it's an indebtiment to our nation. It's the Devil.
Guys like Arthur Godfrey and them running around here, doing the things that they do, and the most noted man in the country like that, and, why, it's a disgrace.

175 Hallelujah. I say that because I feel the Holy Spirit is here. The invasion's on, just sweeping from house to house, from place to place, from church to church, from man to man.

176 Children, in the Name of Jesus Christ, rise with the moral stands of the revival and the Lord Jesus Christ, and say, "I'll take the way with the Lord's despised few." Yes, sir. "I'll be a real mother." "I'll be a real dad."
When the whole world, and all around, all around my soul gives way,
Then He is all my hope and stay.
For on Christ, the solid Rock, I stand;
All other grounds is sinking sand,
All other grounds...

177 What's caused all this stuff? What's caused ministers to act like this? What made preachers prophesy this lie to the people? Why did it, years ago, that you Methodist people... When old John Smith was packed to his pulpit to preach the Gospel, and he preached a short sermon of four hours, and he said, "The trouble of it is, that my heart is breaking." He said, "The Methodist daughters are even wearing rings on their fingers."
And today they're dressed in shorts and little old dirty clothes. And they'll be perfectly nude in another five years, if something ain't done. What's happened to you Methodist preachers, you Campbellites, you Baptists? Yes, sir. It's the Devil has throwed down his powers, and he's got his imps out here.
And you don't realize it, you smoking cigarettes, you women, and doing the way you're doing out there, and drinking and carrying on the way you're doing, you don't realize that you're poisoning your system and ruining the whole generations that'll follow you, if there is such a thing. Eighty-five percent more chance to take cancer by smoking cigarettes, and you deliberately move right into them. And the churches endorse it.

181 In our great Baptist churches here recently... I'm hitting the Baptists. I got a right to that; they kind of lean on the side that I come from. But when they had to give intermission between the Sunday school service and the preaching service so that the pastor and all could go out and have a smoke, and the street was lined with men and women smoking cigarettes. The Devil has done that. That's right.
Then here in our own city, one of our most outstanding ministers, right down here in New Albany, at this playground, that one of our outstanding ministers of the city is directing a square-dance program to bring men and women on the platform.

183 Don't care what the world says, I don't care how you try to coax around it; brother, there is no red-blooded man pulling up to another man's wife, and feel the same. You know that's the truth.
They've took our women and stripped them, out yonder in the offices, and the driving taxicabs, and up-and-down the street. where they ought to be at home behind the stove cooking, and fixing the dinners.

185 What is it? It's the Devil. The invasion's on. I ain't saying nothing about this individual or that individual. I'm saying it's unclean spirits that are possessing the people, driving them right into it.
The invasion of the United States, the overthrow of the church... The church is overthrowed by the Devil. Back yonder...

187 They take a boy up now when he comes to a seminary, the first thing he has to learn is to get his degree. He has to take psychology. He has to take theology. He has to teach, get all kinds of stuff indoctrinated in him. If he hasn't got a real fine education, if he isn't as smart and bright as he can be, then they'll turn him out; he can't qualify. What's he to do? To go out here and present a little political talk, as it was, a church politic talk to a group of people, to a bunch of dying men and women.

188 O God, send us some old fashion, sassafras men who doesn't know A from B, that knows the power of the resurrection of the Lord Jesus Christ, who'll preach repentance, and send men and women to the altar, to love the Lord Jesus. [Blank.spot.on.tape--Ed.]

189 It's an indebtiment. He's invaded the seminaries. He's invaded the churches. He's done stripped our women. He's got our men into a place that you can't tell them nothing. And men and woman, I think...
You say, "Well, the women." Yes, and you men that'll permit your wives to do that, that shows what you're made out of. That's just exactly. Certainly. It's a disgrace. It's a pity.
And then down to the preacher... The preacher stands in the platform today of a modern pulpit, stands in there, with his people before him, and preach about every little old thing in the world besides repentance and sin, and the rugged cross of Christ. Yes.

192 When you lay the facts down, the people come to hear you in evangelistic service. You're trying to get the thing and preach the Gospel, and get people repenting and get them out; they'll blow up and walk out, they, "Don't have to hear It." No, they don't. But, brethren, they're going to have to repent or perish.

193 Demons... You go to the school; it's invaded the school. Look around over the country today. Looky here, you people, you Protestants. Look, there's four great big Catholic schools and things, built up today. Why is it? You're letting down the bars.
Nothing against Catholicism, no, I don't believe in it. I'm a strictly a Protestant. That's exactly right, and can prove they don't... You can't argue with them. They say, "We don't care what the Bible says. We know what the church says."
God's in His Word. This is where God is at. But some of the Catholics, sticking to their church, would make you ashamed of yourself as a Protestant. If you'd only stick to the Bible, as they stick to the church... That's right. But they're wrong. I can say that under the authority of Almighty God, that they're wrong. Absolutely.
And you Protestants are wrong the way you're doing, 'cause you really know better, and you do it. That makes a hypocrite out of you. Sure, it's the invasion; churches letting down.

198 And now, instead of the church, trying to make the church beautiful, build a bigger church, put big spires on it, great big pipe organs, and get everything trying to pattern like the Catholic church. You don't want to pattern like the Catholic church, if she's doomed to go to destruction. For that's THUS SAITH THE LORD, she's doomed to go to destructions. And you're a pattern after her, you're going with her.
But what we need today is not a big church, a big spire; is an old fashion altars where sins are burned up under consecrated prayers of men and women who love the Lord Jesus Christ. You know that. That's what we need. Hear me, friends. Hear me. It's love.

200 My time's gone. I'd just like to linger on that, where... I'll pick it up a little later on, that invasion, where it's went to. It's invaded. It's invaded our nations. It invaded United States.

201 Now, remember, I never cast a vote in my life. See? That's nothing to brag on. That's my American birthrights if I want to do it. But I think too much of my friends to put them in there. Look, I've seen them go in as fine men, come out as crooks, and I don't want that.
I have one thing. I'm here building a platform for one Person Who's the Candidate, and that's Jesus Christ, and Him alone. I give my time for Him. That's right. If I can get the church straightened out, the rest of the world will take care of itself. That's right.

203 But let me tell you, when Mr. Roosevelt (The man's dead. Let him rest; I trust he is.) come in, and run in three or four terms, and taken over, just a preliminary dictatorship... I can prove to you, that in the Scripture, where That said it'd take place. That's right. We haven't got no more constitution. She's broke to pieces. Everything's all smattered. The Republicans is just as bad. It's six of one, and half a dozen of the other one.
For every kingdom is going to be smashed, but the Kingdom of Jesus Christ shall stand and reign forever. That's right. Upon... Daniel saw the Rock hewed out of the mountains, and hit the political world back there and mashed it into a grinding powder like that, like the wheat on a thrashing floor in the summertime. But that Rock grew into a great mountain that spread over the--filled the whole heavens and earth. That's it.

205 The political world's gone. Our nation is broke. You remember that, that Brother Branham said that, THUS SAITH THE LORD. Our nation is debolished. It'll never rise. She's gone, like all the rest of the nations. It's the greatest nation in the world standing today, but the very seed of the Devil has been planted into the hearts of the people; how it come into Hollywood, how it got out into the people, and begin to this... And you can't tell them nothing.
Get a President up there who'll try to close whiskey, and not have prohibition, see what would happen. He'd be shot in two hours after he got in there. Sure, he can't stand it; the whole world's against him. Yes, sir. You couldn't do it.
She's gone. She's invaded, and the spirit of communism has took over.

208 Go to our schools today, look at our school children. Our little old fellows that go to school, you just ought to know what goes on. Little girls down here in the schools, and things like that, at the age of fourteen and fifteen, their mammy sent them to school, wrecked morally, mentally, dope fiends, dope addicts, cigarette pumpers, everything else like that; and a little bitty age, the little children like that. It'd be as hard to find a virgin among some of them as it would be to find a needle in a haystack, where they have blanket dates with the boys, and stretch on these river banks and everywhere else.
And I can prove it to you, my friends. I wouldn't say it in the pulpit 'less I knew what I was talking about. Of schools right here in our--our counties, right in here in these counties, of those little ladies dressing, don't know... telling their mothers that they're going to different places, and meeting boys and even prostituting on the streets of Louisville (What is it?) and sing in choirs...
Because they got a little old social Gospel standing there, where preachers stand and talk about little petty things, and little bitty stories of the Bible, or something like that, instead of preaching repentance and bringing men and women to the altar.
Her daddy walk in at night and light up his cigar, take a glass of beer, and set down and drink it. Mother's out through the daytime with a bunch of women at some card party, some social like that. How can you expect the child to be anything else? Look, whatever an environment you live in, that's what you are.

213 You take a little bitty girl, little bitty boy, put them out here, let them live with somebody... You take a man... I can take my boy, let him be out for a day with somebody; let me come in, I can almost tell you who he's been with. Certainly. Watch, that environment, that spirit catches him.
You go into a church, where the people all... You go into Holy Ghost churches, or--or Pentecostal churches, they call it. Look everybody be... Oh, they run and jerk their head back and forth, the pastor does; watch the whole church begin to do the same thing. Let the men, the people, get up and--and just carry on terrible, or something another; watch the whole thing do that. Get into a place where the pastor's real starchy and cold; watch the whole group do it. You come into that environment.
You take a man that's a good moral man, and let him marry a little old woman that ain't worth a dime; it isn't long till he ain't worth a dime either. That's what happened to Ahab. Take the same, vice versa, let a nice little woman marry an old man that ain't worth a dime; the first thing you know, she's doing the same thing he is.
How could I go, this morning, and point my hands on little broken up homes and things like that, where lovely little mothers come into a drinking dad, and things like that, and thought they could do something with them, and now the whole mother and all of them is a drinking and going on. It's environment.

217 What is it? It's the Devil. It's the Devil, the invasion. He swept into this nation like a roaring lion. He set hisself down here in the best place they had, in Hollywood. He said, "I can get the movies here until the television comes on, then I'll get them." And he set down there.
And the church people, instead of shutting down the shows and not letting their children go, they give them ten cents on a Sunday afternoon and send them down there, so they could have a little social card party, be out to theirself and ride around. Oh, what a disgrace. Now they just turn the television on and watch all the dirty, rotten tommyrot there is in the world on it. That's right.
I ain't got nothing against the movie. I ain't got nothing against television. It's the rotten stuff that's on it. That's what it is. If you'd have kept it moral, it'd a-had to stay moral.

220 You couldn't sell old fashion button shoes here in town today, at all. Women don't want them. They want the toes out of them. The rest of the women's a doing it. That's right.
When you go to church, you can't sell them old-time religion, 'cause the other woman, she don't want nothing to do with that. No, sir. "And no need me going down there. I just believe; that's all there is to it." Oh, brother, the Devil believes too. That's right. You'll repent or perish.

222 Now, sorry... No, I'm not. No, I'm not. No, I take that back. I love people. But I--I love you too well to see you go into a headlong plunge like that. If God willing, I'll pick this up a little later on in the week.

223 Now, to you mothers that's mothers, just a word to you before going. God bless you. You bring your children up right.

224 We'll pick up this invasion; we got to go into the homes yet, and a lot of places, the schools, and out in places with it. We'll pick it up.
But the invasion of the United States, the Devil has took her over. Don't be afraid of Russia. Russia ain't got nothing to do. We're doing it ourselves, our own rottenness right among us. That's right.
You know, the United States has more divorce cases than all the rest of the world? More divorces, think of it. That horrible? The motherhood has been broken. Mothers don't stay at home no more with their children, like they used to. They got to have a job.

227 Here the other day, a certain grocery man in this city, was talking to me about it. These women working in this public plants, these young married women with a bunch of little kids, they got babysitters taking care of their babies to work these public places. Said, "There was two of them standing in a... When they got laid off at their public works, 'Don't worry. We'll make it anyhow.'"

228 Oh, such an hour of prostitution at hand. Sure. The Devil's done told them that they're the boss of the house. They'll make their own way. They'll do what they wish to. And you get it out of them, if you can.
There's only one thing can get it out of them, that's the altar, before Jesus Christ, an old fashion, tear-streaming religion that'll break their hearts and tear them to pieces, and make them what they ought to be. That's right.

230 They may think I'm just an old fogy. But the day when you're dying, my brother, sister, you'll realize that I told you the truth. That's right.
She's on, the invasion; the hour is here. Now, yes, an hour of decision too, a hour of decision; not to come to church, but an hour of decision whether you're going to serve Christ or stay lukewarm in your church. And that's right.

232 There's plenty of church members. If all the mem--or the people of America that profess to be Christians, would be real Christians, borned again Christians, brother, we'd be as safe as you'd be in heaven almost from mortal troubles. Yes, sir, diseases would leave the land, everything else.
Wouldn't it be nice to come down the street and see where a lady come by and men, "How do you do, sister? Good morning, brother?" Walk down, there's not... You don't have one worry in the world. Everything is just fine and dandy. And the fellow come to the street corner; instead of trying to run over you, he'd stop, "All right, brother. All right, you had... Oh, you before me." You see, just prefer... Wouldn't that be wonderful? We're going to have it, but that's in the Millennium, brother. The day...?... coming. That's right. So now we're not...

234 I stood in our neighborhood here the other day; nothing against our neighborhood, but I can notice all the little children. Wife was crying. A certain doctor of this town, his little girl was running around with my little girl, and they loved one another, until they found out that her name was Branham, and she was Reverend Branham's child. That settled it. The little girl couldn't go with my little girl anymore. "Well," I thought, "well, okay."
Some of the little neighbors run over there, and said, "Well..." It was all right till they went to their pastor. Don't tell me. You know, I--I have a way of knowing a lot of things. You see? So they--they went to their pastor, and said, "You know, there's a man lives in our neighborhood, is so good to our children." Said, "It's Reverend Branham. He takes them, haul them in his little old truck, and takes them out..."
Said, "Well, [Brother Branham clears his throat--Ed.] we have nothing against Reverend Branham. He's all right, but, you see, he's just a different class of people than what we are." See? "We... I--I would that you wouldn't be... You know, I wouldn't kind of... You speak to them, and be friendly, but just let that be the end."
Oh, brother. My wife was standing there, crying. I said, "Sweetheart, it's a separating line. As for me and my house, we'll serve the Lord."
Though all the world gives a way, still Jesus Christ... If I have to be called a fanatic, if I have to be shunned by my kinsman, my fellow man, and things like that, I still choose Jesus Christ. Hold to God's unchanging hand. When earthly friends forsake you, still more closer to Him cling. Hold to Him.

239 God, let me preach like I've never before. Let me preach to dying men, as a dying man, myself. Let me preach to people like I'd never have another sermon to preach. Let me persuade them to come to the altar with streaming faces with tears; go back home and live like Christians, and live in their neighborhood. Stop all this here frolic and running around, and jumping and carrying on, and acting this way, and blowing up at this, and going that way. Oh, don't do that. That's the Devil. Them demon spirits come on Christians.

240 Remember, those ministers down there, that was them prophets, they were prophets. They were religious men offering a sacrifice. They were just as religious as the teachers of this day, but, brother, they was a long ways from knowing the truth.

241 Don't you see how religious the Devil is? The Devil's not no anti-, great big thing like communism, all against Christianity. That's not. That's just all of the Devil, sure, but it's not the antichrist. The antichrist is very religious, very religious. It was a religious spirit that crucified Jesus. It's always been a religious world, a religious people, that crucifies. It's the religious people that was against the true Christ. It was the religious prophets that was against Micaiah. It's the religious people of the day that's against the Message of God.

242 Remember, I have warned you. I have told you. I ain't speaking so much about Catholicism, and Baptists and Methodist; I'm just talking about people that's holiness people, right down these lines here. Look at it today, how it's come across and standing in drama. Oh, my. I'd go into it sometime, and my heart breaks within me.
Stand up there with an old banjo, beating that old banjo, and sawing an old fiddle like that, "Is this Texas cowboy So-and-so?" I ain't got nothing against the man; but that belongs out there in the world out there. That's right. I'd rather stand, brother, with not even a thing, with no nothing at all, but just stand and raise my hands and say, "Jesus, keep me near the cross." Yes, sir.
Consecrated cross I'll bear,
Till death shall set me free,
Then go home, a crown to wear,
For there's a crown for me.

244 To you little mothers here this morning, that's been real mothers, and I know there's many of you; I think, every one of you. Let me tell you something. God bless you. You're the fifth Gospel, I think. Let me tell you what's in there for your children, just a little thing. 'Cause, Brother Neville will probably preach on the--about mother tonight, or whoever, one of us that preaches, all right, about mothers. But, listen, let me ask you something.
Remember, when Moses was a little boy, it was a mother who give him his instruction. It was a godly mother who took little Moses on her knees, and said, "Moses..." taught him all. He was her teacher or... She was his teacher, rather, under Pharaoh, and said now these things. Said, "Moses, someday you're going to deliver the children of Israel. You're the boy that's called. Keep yourself pure and unspotted from the world, for you're the one. You're the one."
No other place do we know where he ever went to any seminary, any teaching at all, he ever got. He stayed right in Pharaoh's palace, which was a heathen; but his mother taught him. That's a real mother. She taught him the precepts of the Lord. She told him how he must be holy. She told him how and what he must live, and how, what God must do, would do for him. And it stuck with Moses all the days of his life.
And any good, true, loyal mother that'll take her little babies, instead of send them to picture shows and dances, and so forth like that, and she'll put them on her lap and teach them about the Lord Jesus Christ...

248 Here the other day, I was talking to a mother on the telephone. And the mother said, "Oh, Brother Billy," she said "my poor boy's in trouble." Said, "Oh, what a trouble he's in."
I said, "Yes, I know about it, sister, dear."
And she said, "He may be wrong. I don't know." Said, "One says this and one says that. I don't know." But said, "no matter whether he's wrong or right, I love him." There you are, "I love him."
He said to his mother, said, "I've been so deceived by this and that." Said, "Mother, I believe you're about the only sweetheart I really have, a woman that's true to me, and sticks to me." That's mother's love. That's a real mother that'll put her arms around her baby, regardless whether he's right or wrong, she goes right on to him. And if God... If a mother can think that of her baby, how much more will God think that of His. You see? You stay right with Him. Go right...

251 And now let me just tell you another mother, right quick, in the Bible, before we close. There was a mother called Herodia. She taught her daughter to tap dance. She wanted her to be popular. And she danced before the king, and required the head of John the Baptist. We have record of seventy of her offsprings, this damsel that danced before... Herodias' daughter danced before Herod; seventy of her offsprings, they either died prostitutes or on gallows.
One mother taught hers the things of the world; the other mother taught hers the things of God. One became a great leader and a conqueror, immortal among men today; and the other is botched and in hell, and taken thousands times thousands with her. See what I mean? "Bring up a child in the way it should go."

253 And I certainly sympathize with you poor mothers setting here with your white roses on. There's a heaven that a mother's gone to, today, where a good old fashion mother that lived for God, probably has passed beyond the veil. She's waiting for you to come. That's right.
I respect and honor you there with your red roses on. Your mother, if you want to do anything for her, do it three hundred and sixty-five days a year. Go to her house and offer prayer, and live for God. That's the thing to do. And bring up your children. And when your children come up, they'll call you "blessed," after you have passed on beyond the veil. That's the real spirit of motherhood, and the real spirit of mother's day. Mother's day is three hundred and sixty-five days a year.

255 This is the day they sell flowers and pass presents. The world does it. If it passes, if the world should stand another twenty years, they'll have son's days, and daughter's days, and, or cousin's days, and uncle's days, and all them things like that, just enough to get the world in a commercial glamour. That's just where it's going, right into hell, just as hard as it can go to destruction.
But, you, God bless you, is my prayer.

256 Shall we pray. Our kind heavenly Father, as we view back, this morning, with our minds, back down yonder, some hundreds of years ago, when there stood Jehoshaphat standing there by the side of King Ahab... And a little spirit down in his heart still left of God, though he'd made a mistake, told him, said, "This is wrong. This is wrong. It's not clean. It's not holy. The prophet has said these things couldn't go on like this." And the little fire of God woke him up.
And then You had somebody to answer that little fire, which was Micaiah, the true prophet of God. Though he might've come up there dressed in rags, though he might've come up there despised, and all them looking upon him as if a bunch of wolves looking at a lamb. But he told the truth, though he had to be smite in the face, though he had to be throwed into prison and fed bread and water of sorrow. But, yet, the words that he said come to pass, for You was with him.
God, grant today, and we look down in this Bible. We look at the church books, the decalogues, and so forth, of the churches, their rituals, and see how they do this, that, or the other... But let us look into this true Word here, and see what It says. "Without holiness, no man shall see the Lord. Follow peace and holiness, which, without, no man shall see the Lord. He that loves the world, or the things of the world, the love of God is not in him."
"In the last days perilous times shall come. Men shall be lovers of their own selves, proud, boasters." Oh, those great things, Lord, that's happening. "Heady, high-minded, lovers of pleasure more than lovers of God; teaching people precepts of--of men instead of the commandments of God; having a form of godliness, and denying the power of the Holy Ghost" to make a man be filled with the Spirit, to make him rejoice, to make the tears flow from his eyes, to make him go out and pray for the sick, to make him speak with tongues and interpret, to make him prophesy. The Spirit of the God, the living God, they just took It off into some lodge or something like that "Having a form of godliness, and denying the power thereof."
O God, may this little audience, on this day, wake up quickly, right now, before the end time comes, and catches us in this condition. May we be, renew ourselves, as the Bible said, "Rise and shake yourself, and ask for the old way, which is the good way; and when you find it, walk in it." God, grant that we can find the old rugged way, when we can stand together again, as hundreds, and join our hands together and sing.
I'll take the way with the Lord's despised few.
I've started in with Jesus, and I'm going through.
God, help us to live that and be that. Bless all these dear mothers setting here, Lord, knowing that they are mothers theirself, with white roses pinned on their coats this morning, as a memorial of a dear old mother that's passed beyond the scene. O Master of Life, bless them, Lord. And may they be blessed too, and may their children's memories be as theirs is with their mother, if she's gone beyond the veil to a glorious heaven. Grant it, Lord.
And some morning when life is shutting off from our veins, and our breath is failing to come to us, the veil will open back; she'll come down, perhaps, to the end of the Jordan, to help us over. Oh, to that glorious day when we step our feet over yonder, where there'll not be... The air will not be contaminated with cigarette smoke. There'll never be a drunkard on the street. There'll never be a prostitute. There'll never be sin. There'll never be nothing like that. But in the glorious forever, will we live with peace with our Lord Jesus Christ and our children. And oh, what a wonderful day.
O Father, while the great darkness is on, the battle, and the Devil invading the countries, and invading the pulpits, invading the churches, invading the peoples, invading the businesses, invading the cities, and the schools, and the homes; O God, help us to stand, pull the sword quickly and fight for God, as Moses and the--and the Levites did down there when sin was in the camp. Help us, Lord.
Forgive us now, and bless us. And keep us humble, break us up, Lord. O God, You said, "He that goes forth, sowing in tears, will doubtless return again, rejoicing, bringing with him sheaves." O God, break us to pieces. Mold us, anew, Lord. We're getting too much out of the way. I am, myself, Lord, I'm getting to a place where I'm thinking about how many will attend my meeting. O God, I want You to attend. Come, Lord. O Christ, come, Lord. Break me up; mold me over. O Lord, don't never let me get those things on my mind. God, keep them from me.
Help me, Lord, to preach, as I said, awhile ago, like a dying man to dying men, knowing that we all must face eternity. We got to stand before You, when You're not in Your pleasing manner, when You're not with mercy, when You're standing without mercy; when You're standing angry to bring judgment upon the nations and the people that's rejected and spurned the love of Your Child.
God, give me mercy with Him today, that in that day I can stand assured. May after crying out, that You'll wipe it away, to joy, at that time, when You say, "Enter into the joys of the Lord, which has been prepared for you from the foundation of the world." God, be with us now, and help us, we pray in Jesus' Name. Amen.

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