Vous devez naître de nouveau

Autres traductions de ce sermon: Vous devez naitre de nouveau - Shp
Date: 58-0619B | La durée est de: 56 minutes | La traduction: MS
doc pdf
Voir le textes français et anglais simultanement Voir le texte anglais seulement

1    …parlant ici, tout le monde passait un bon moment, et moi je m’en réjouissais, et puis dire quelque chose comme ça. [Un frère parle de Frère Branham–N.D.É.]
    Je pensais ce matin, en route vers ici, j’étais en retard pour le petit déjeuner et… Nous restons donc à environ 10 miles [16 km–N.D.T.] là dans la campagne. Il m’est arrivé de penser au nombre de fois que j’ai été en retard. Vous savez, j’ai même été en retard à mon mariage. Les gens m’ont attendu, attendu. Eh bien, si seulement je peux être en retard à mes funérailles, c’est… [Quelqu’un dit: «Tu t’es quand même marié.»–N.D.É.] Oui, je me suis marié. Oui, c’est…

2    Eh bien un… c’est vraiment bien d’être ici, et je–j’aimerais juste poser cette question avant que je… un peu de temps ici, juste pour avoir cette communion… mon ministère, c’est quelque chose comme foncer et courir de lieu en lieu. Personne ne connaît les–les ennuis que cela me cause. Et de m’abstenir d’aller rencontrer les gens et leur serrer la main, et comme je l’ai dit hier soir, une dame m’a invité chez elle pour prendre un dîner. Oh! je m’imagine que j’aurais eu du vrai et bon vieux gruau de maïs, ce qu’il faut pour se sentir au sud, vous savez. Mais comment allez-vous faire cela? Voyez, vous–vous ne le pouvez tout simplement pas.

3    Alors, je pensais ce matin, c’est… que ç’a été un temps très merveilleux ici, et j’étais… Hier soir, j’ai parlé de la prière pour les malades. Et Billy vient dans le–dans l’après-midi, et comme d’habitude, il rend visite aux jeunes gens, et–et tout le monde, et leur serre la main. Puis il revient et dit: «Papa, il y a beaucoup de gens là pour qui prier.»
    Eh bien, je… la raison pour laquelle je n’ai pas prié pour les gens, c’est comme dans la réunion… je viens de quitter Dallas; vous parliez tous de Dallas. Et des conventions comme celle-ci, eh bien, le plus souvent j’essaie de prêcher seulement (voyez-vous?), car cela me permet de me reposer après toutes ces visions. Et ces visions, c’est ce qui m’épuise.
    Et… Mais j’ai encore deux réunions après celle-ci, et après je prendrai un bon et long repos. Il me faut bien en prendre; je suis juste… je me sens moi-même… Et j’étais à Dallas l’autre jour pour visiter cinq de nos frères venus du champ missionnaire avec une dépression nerveuse, Raymond Richey et frère Chant. Et je lui ai parlé, il se tenait là, se tordait et pleurait, et–et un autre homme assis là, les mains étendues comme ceci, et il criait à cause de la dépression nerveuse et cela avait fait très longtemps. Et, vous savez, nous ne sommes pas formés de sciure, nous sommes toujours des êtres humains, vous savez. Ainsi donc, je n’ai pas eu de repos depuis décembre. Alors il me–me… prendre du repos.

4    Et je–je serais content d’en finir avec les services. Je pense que je vous fatigue vous tous en criant après vous comme je le fais, de toute façon. Je pensais qu’il me faudrait disposer d’une nuit pour arranger un peu cela avec les sœurs, la façon dont je parle d’elles. Mais, vous savez, je ne m’adressais pas à vous (voyez-vous?), vous sœurs. Je m’adressais à celles qui vous imitent. Voyez? Cela…
    Eh bien, voici une chose. Je crois que le Seigneur a dit qu’Il avait crée une femme, que l’homme devait dominer sur la femme. Et aussi longtemps que l’homme vous laisse faire ça, laissez-le le faire, eh bien alors, c’est la faute de l’homme, n’est-ce pas? C’est vrai. [Frère Branham rit–N.D.É.] Elles sont censées obéir à leur chef.

5    Mais je me sens vraiment tout drôle, de voir l’église tomber dans la condition où elle se trouve. Je–je n’ai pas l’intention d’être rude; vous savez cela. Mais quand j’ai l’occasion de vraiment exposer cela dans des conventions où des ministres, et tous les autres sont tous assis là, ces derniers se mettront à l’exposer aussi (voyez-vous?) ainsi donc nous–nous–nous n’aimerions pas faire cela. Il va falloir user d’un peu de psychologie là-dessous, vous savez, pour mettre les ministres en marche. Si seulement nous retournons au vieux principe comme nos pères avaient l’habitude d’arrêter les principes et dire: «C’est ça.» Voyez? Et ils s’en tenaient à cela. Voyez? Nous en avons donc besoin aujourd’hui.
    Satan est un–un–un ennemi très rusé, il s’infiltre, vraiment… le péché est si… que dirais-je, il est si sournois, grossier, vous savez, c’est vraiment… c’est sournois, c’est plutôt subtile, voilà le mot. Si subtile qu’il s’infiltrera du coup très facilement, vous savez; et ç’a l’air très innocent. Tout d’un coup, vous savez, c’est juste comme une araignée dans une toile d’araignée, et vous êtes pris; vous voilà parti.
    Je–je pense à une chose: la fin de la route. Ce qui est, peut-être, pas très loin pour moi. Je ne suis plus un jeune garçon. Je dois alors penser à ce temps où je serai recueilli auprès de tous les miens. Un ami m’a une fois raconter une histoire; on offrait un–un prix. Et j’aimerais que cela entre profondément dans chacun de nous.

6    À Vancouver, en Colombie Britannique, on offrait un prix au jeune garçon capable de rouler sur une bicyclette… de douze pouces de largeur [30 cm–N.D.T.], et 100 yards de longueur [91 cm], qu’on lui offrirait donc une nouvelle bicyclette Schwinn. Et tous les jeunes garçons pensaient être de bons cyclistes. Ils faisaient des courses en ville pour leurs mamans, et ils prenaient un panier de provisions, le plaçaient sous le bras et revenaient à bicyclette sans même toucher le guidon. Chacun était donc sûr de gagner cette compétition.
    Il y avait là un pauvre peut garçon efféminé, qui ne… vous savez, du genre garçon à maman. Et–et personne parmi eux ne faisait tellement cas de lui. Alors, ils–ils avaient tous leur–leur tour… Quand leur numéro était appelé, ils se mettaient sur cette planche pour rouler dessus. Et chacun d’eux tombait, sauf ce petit garçon efféminé qui avait roulé d’un trait jusqu’au bout. Sans jamais perdre l’équilibre.
    Et alors tous les jeunes garçons se sont réunis autour de lui pour lui demander: «Comment y es-tu parvenu?»

7    Il a dit: «Je vais vous le dire, mes gars; voici ce qui s’est passé.» Il a dit: «J’ai observé ce que vous tous vous faisiez, et j’ai vu votre erreur.» Voyez? Vous regardiez en bas comme ceci, essayant de maintenir cela sur la planche. Moi, j’avais le regard fixé vers le but et j’ai tenu ferme.
    Voilà (voyez, voyez?); c’est ça! Non pas ce qui est juste ici, mais le but et tenir ferme, les yeux fixés sur le Seigneur Jésus. Maintenant prions juste un instant.
    Seigneur, garde nos pensées sur Toi; accorde-nous de regarder le but, là où nous verrons alors Jésus. Et ici dans cette convention, Seigneur, maintenant, ce groupe de braves frères et sœurs sont assemblés ici pour prendre le déjeuner et communier. Comment savons-nous si la prochaine fois que nous nous assemblerons, ça ne sera pas à un déjeuner, mais à un Souper de Noces, là où nous partagerons les joies du Seigneur pour toujours.
    Bénis ces hommes, Seigneur, qui prêchent depuis des années, qui sont assis ici ce matin, ayant des cheveux blancs et des épaules affaissées. Ô Dieu, Toi seul sais leur sacrifice et ce par quoi ils sont passés. Et Père, je Te prie de tout mon cœur, si j’ai trouvé grâce à Tes yeux, de bénir ces frères, et de leur donner encore de grands ministères, Seigneur, car nous avons besoin de chacun d’eux dans toute sa particularité, et son ministère, tout cela forme néanmoins Ton grand Corps des saints et des croyants. Et pendant que je me tiens ici, Seigneur, en tant que leur frère et compatriote du même Royaume, aide-nous ce matin à dire quelques mots qui nous encourageront à aller de l’avant. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

8    Je me demande bien, avant de vous parler juste sur un petit sujet, combien pensent que le Saint-Esprit apprécierait beaucoup que je commence ce soir à tenir le service de guérison? Je n’ai pas eu le temps de consulter… et nous–nous devons distribuer quelques cartes de prière, car il y a trop de gens là, pour qu’on dise: «Laissez tel groupe venir ici et tel autre aller là.» Il nous faudra distribuer les cartes–distribuer des cartes de prière. Pensez-vous que ce serait une bonne chose de tenir le service de guérison pendant les deux prochaines soirées? C’est pour que je puisse avoir une idée générale. Voyons le… Eh bien, merci. C’est très bien. Eh bien, nous ferons donc cela.
    Quand se tiendra votre réunion de l’après-midi, monsieur? À deux heures. Eh bien, je vous assure; j’enverrai Leo… Où est-il? Je pense qu’il… Léo et Gene là-bas, Billy, ou l’un d’eux cet après-midi avec des cartes de prière, pour donner à tout celui qui le voudra une carte de prière. Je changerai de sujet ce soir et–et je prierai pour les malades.

9    Et un… la prochaine convention, j’aimerais prêcher sur L’aigle qui éveille sa couvée. J’ai essayé cela les deux ou trois dernières conventions mais sans succès. Très bien. Maintenant, j’aime vraiment la Parole, pas vous? J’aime vraiment la Parole… Alors ce matin, quand je me suis levé d’un bon, j’ai dit: «Oh, ma femme,» et les enfants restaient à plusieurs kilomètres dans la campagne, et ils ont retardé leur déjeuner jusqu’à ce que je rentre auprès d’eux pour partager leur déjeuner.
    Et je suis avec des petits amis, et oh, j’ai eu un temps si merveilleux avec ces enfants et tout. Il ne m’arrive pas beaucoup de rester avec eux. Et quand je rentre à la maison la nuit, nous nous roulons par terre jusqu’à minuit. Joseph aime qu’on le porte au dos et Becky aime que je lui raconte une histoire sur quelque chose; vous savez comment ça se passe. Et, nous passons ainsi un bon moment.

10    Et la nuit dernière, nous ne sommes pas allés avant–allés au lit avant environ une heure. Et alors Joseph, je pense, a passé la moitié de la nuit à califourchon sur mon cou, jusqu’à ce temps-là, et nous aimons donc nos enfants. Et ils… nous les amenons. Je les ai amenés prendre un petit déjeuner, ils se sont endormis pendant que je venais ici, passer ce temps de communion, et prendre un petit déjeuner que vous ne pouvez pas acheter avec de l’argent, ni le servir à table, un petit déjeuner de communion avec les saints de Dieu. Et aucun service n’est régulier sans la lecture de Sa Parole; alors j’aimerais lire juste une portion dans saint Jean 3, et disons, verset 5, et juste vous parler, car la gorge me chatouille.
    Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et… d’Esprit, il ne peut voir le royaume de Dieu.

11    Je me demande ce matin, alors que nous sommes rassemblés ici, frères et sœurs, vous les ministres et les enseignants de l’école du dimanche, et quoi que vous soyez, qu’est-ce que tout ceci signifie? Pourquoi sommes-nous ici? Et pourquoi ce grand effort? Et chaque soir, j’essaie de dire ceci, parait-il j’essaie à mainte reprises de condamner les organisations et j’essaie de condamner ceci, de condamner cela. Je suis un extrémiste. C’est vrai. Et parfois je vais si loin d’un côté que je perds l’équilibre par rapport à l’autre côté. Mais ce n’est pas mon intention de faire cela. Voici ce que j’essaie de dire: Malgré toutes nos bonnes organisations, tous nos braves hommes, et toutes nos braves femmes, cependant, quand nous entrons dans Sa Présence, je crains que nous ne puissions nous trouver avec des manquements, et nous n’aimerions pas nous retrouver alors comme cela. Arr–arrangeons cela maintenant.

12    Comme un vieil homme de couleur le disait, pour moi, il n’y a pas longtemps dans une convention ou plutôt une réunion, il disait quelque chose de ce genre, il disait: J’en ai parlé au Seigneur il y a longtemps. Et je lui ai dit que s’il y avait quelque chose qui clochait en moi, qu’Il me laisse arranger cela maintenant, car je n’aimerais pas avoir des ennuis à la rivière.» J’aime ça. Je pense que cela exprime mieux ce que je cherche à dire: «Parlons-en maintenant, afin que nous n’ayons pas d’ennuis à la rivière, car vous ne pouvez pas revenir en ce moment-là (voyez-vous?); soyons davantage sûrs maintenant même.»
    Ainsi donc, comme Jésus a dit à ce grand chef: «Vous devez naître de nouveau.» Pourquoi dois-je donc naître de nouveau? Voilà ce que j’aimerais savoir. Si je suis un ministre de l’Évangile, si je suis une personne de bien, et que je paie mes dettes, je suis juste et honnête, je marche de façon convenable devant les hommes, qu’est-ce que Dieu peut m’exiger de plus? Pourquoi dois-je avoir une expérience particulière, comme les gens me le disent, que je dois naître de nouveau? Pourquoi Jésus a-t-Il dit à ce chef qui menait une vie de haute moralité, sainte qu’il lui était demandé, ou pas demandé, mais qu’il lui était ordonné de naître de nouveau…

13    Alors, ce n’est pas pour essayer de me faire une petite place dans la croyance des Calvinistes donc (voyez?), ce n’est pas ce que je cherche. En disant cela, je sais que je parle aux–aux légalistes. Ce n’est pas du tout cela, parce que moi aussi, je suis légaliste. Mais je crois ceci, que Calvin avait quelque chose, et les Arméniens aussi avaient quelque chose. Et tous les deux avaient quelque chose, mais ils sont allés à l’extrême là-dessus. Les Calvinistes disent: «Eh bien, je suis sauvé et simplement… cela règle la question.» Sa vie prouve qu’il ne l’est pas, il n’est donc pas sauvé. Et les légalistes disent: «Je dois faire telle et telle chose.» Si vous n’êtes donc pas né de nouveau, vous n’êtes toujours pas sauvé. Voilà donc. Voyez? C’est entre… au milieu du chemin, c’est là que nous devons nous tenir.

14    Ce que vous êtes, ce qu’est le calvinisme, ce qu’est-ce la grâce, c’est ce que Dieu a fait pour vous. Mais ce que sont les œuvres, c’est ce que vous vous faites pour Dieu en appréciation de ce qu’il a fait pour vous par la grâce. Voilà toute la réponse. Et puis, si je suis sauvé, alors je vis comme un sauvé. Mais je peux vivre comme si j’étais sauvé sans être sauvé. Voyez-vous? Ainsi, tout le problème se résume au fait que nous devons naître de nouveau.
    Ainsi, l’expérience de la nouvelle naissance montre ce que nous sommes. Cela ne veut pas dire que nous… Je crois dans le fait de crier et dans toutes les manifestations et les démonstrations de l’Esprit, et pourtant ce n’est pas encore la chose. Voyez-vous? C’est autre chose. Il s’agit d’une–d’une nouvelle créature, quelque chose dans le cœur.
    Et je me demande si nous les ministres, les hommes aussi bien que les femmes, plusieurs fois nous n’utilisons pas tout simplement l’expression: «Vous devez naître de nouveau», et nous le faisons passer par-dessus la tête des gens comme cela, alors qu’il nous faut en venir au point et leur faire savoir ce que signifie la naissance. Voyez? Il faut en venir à quelque chose de plus que les mots; il faut en venir à un–un fait fondamental, et c’est cette grande expérience de la nouvelle naissance ainsi que ce que cela produit pour nous. Voyez?

15    Eh bien, très souvent nous nous mettons à penser: «Eh bien, si nous sommes nés de nouveau, c’est que nous sommes devenus heureux, nous avons crié et parlé en langues, ou que nous avons manifesté Dieu d’une certaine façon, que c’est ça la chose.» Mais frères, en tant que ministres vous-mêmes, vous savez que ce n’est pas ça. Or, nous avons vu des gens sauter, crier, danser, et Il dit: «… vole». Peut-être qu’il voulait dire: «Tricher, dérober.»
    Ou, il se peut que ça soit: «Vous parlez de mentir et tout le reste et tout le reste (voyez-vous?), et nous savons cela.» Ce n’est donc pas ce dont Il parlait.
    Et quand Martin Luther a dit: «Le juste vivra par la foi», il a dit: «Nous avons la chose.» Et John Wesley a suivi avec quelque chose de neuf, et–et Luther avait–il avait raison tant qu’il disait que le jute vivra par la foi, ils… c’est exact; ils vivront par la foi. Luther a dit que–que le juste vivra par la foi, c’est ce qu’il nous faut donc faire. Et il pensait qu’il avait la chose, mais il a trouvé qu’il ne l’avait pas.

16    Wesley a dit que c’est quand vous êtes sanctifié et que vous avez crié, que vous recevez cela, mais il s’est aperçu que beaucoup de gens qui criaient n’avaient pas la chose. Et les pentecôtistes disent que si nous parlons en langues, nous avons cela, mais nous voyons que beaucoup de gens ont parlé en langues, mais ils n’avaient pas cela. C’est vrai. C’est donc autre chose que ça, frère. C’est vrai.
    Jésus n’a jamais dit que s’ils crient, ni que s’ils parlent en langues, ni que s’ils font ceci. Il a dit: «C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.» Et le fruit de l’Esprit, ce n’est pas crier, ce n’est pas parler en langues. Ce sont les attributs du Saint-Esprit, naturellement. Mais cela peut être imité, nous le savons.
    J’ai eu affaire à beaucoup de mauvais esprits dans ma vie, et–et à des sorciers, et tout, à travers le monde entier. J’ai vu de mauvais esprits crier, parler en langues et faire toutes les manifestations, je les ai vu accomplir toutes sortes de signes, de prodiges et tout: des démons, mais ils nient même l’existence de Dieu. Voyez? Mais vous ne pouvez pas juger d’après cela.

17    Et quand on en arrive à nos émotions … Et je… rappelez-vous, je crois à cela. Je crois que quiconque a une religion qui touche le cœur, criera, et aura un petit…?… Je crois cela, mais cependant, ce n’est pas là tout. Comme le vieil homme de couleur ici dans le Sud, qui mangeait la pastèque, on lui a demandé une tranche de pastèque, celui-ci a dit: «Comment était-ce, mon gars?» Il a dit: «C’était bon, mais il y a plus que ça.» C’est donc pareil, c’est bon mais il y a plus que ça. Vous voyez? Nous ne pouvons tout simplement pas vivre d’une seule tranche.
    Il y a donc autre chose. Si vous, les frères et ministres, vous qui êtes de loin plus capables d’expliquer ceci… Eh bien, j’aurais pu prendre un petit sujet ici que j’avais à l’esprit, pour prêcher là-dessus: La Vie. Mais quand je suis arrivé, quelque chose m’a frappé: «Tu es ce matin devant des ministres, Tu es devant des hommes qui ont la clef en main. Parle au mieux de ta connaissance des choses, qui aideront ces hommes.» Tant que ces gens peuvent être aidés, le monde entier aura de l’assistance; vos assemblées et partout ailleurs, ils obtiendront de l’assistance à partir de cela. Après tout, frères, nous travaillons pour un seul endroit. Malgré toutes nos divergences et tout, nous amenons cependant des âmes auprès d’un seul Maître; c’est Dieu. Et c’est pour cela que nous sommes ici.

18    Et maintenant, ce matin, j’aimerais vous dire ce que je pense, et pourquoi je dois naître de nouveau. Et j’aimerais vous le dire à la manière des enfants. Effectuons un petit voyage, si vous le voulez, pour retourner avant la fondation du monde.
    Eh bien, nous avons appris que nos corps proviennent de la poussière de la terre. Et la médecine affirme cela, la Bible aussi l’affirme. Et c’est là la seule chose sur laquelle elles sont d’accord, que nous sommes venus de la poussière de la terre.
    Et il y a quelque temps, je parlais dans une–une réunion de Kiwanis. Et je parlais d’un sujet, sur–sur plusieurs… que plusieurs personnes et ce qu’ils–ils croyaient et tout, et cette pensée est venue, celle–celle sur–sur l’origine de nos corps. Et j’ai posé une question au médecin. J’ai dit: «Docteur, je voudrais vous poser une question»; il était là présent à la réunion: «Est-ce vrai que mon corps est venu de la poussière de la terre?»
    Il a dit: «Voyons donc, Révérend, vous êtes censé le savoir.»
    J’ai dit: «Oui, mais j’aimerais savoir comment il est venu de la poussière de la terre.»
    «Eh bien, a-t-il dit, par la nourriture que vous mangez.» Il a dit: «Vous mangez de la nourriture et elle se transforme en cellules de sang.»

19    «Eh bien, ai-je dit, alors si cela est vrai, alors plus je mange plus je consomme de la terre, plus je serais grand et fort. C’est comme déverser de l’eau dans un–d’un pot d’eau dans un verre, ou entasser de la matière, des tas de matière ou autres; plus j’en accumule, plus grand et plus fort je deviendrais.»
    Il a dit: «C’est exact.»
    J’ai dit: «J’aimerais alors vous poser une question. Comment se fait-il que quand j’avais 16 ans, 17 ans, et jusque vers 25 ans, je mangeais du pain, de la viande, des pommes de terre et tout le reste, comme j’en mange maintenant, et ça se transformait en cellule de sang. »
    «C’est vrai.»
    J’ai ajouté: «Comment se fait-il que je mange aujourd’hui le même nourriture que celle que je mangeais autrefois, mais quand je mangeais cela en ce temps-là, je devenais plus fort et plus grand tout le temps. Et quand j’ai eu environ 25 ans, je mangeais davantage de cela, mieux; mais je me fais vieux, plus faible et je dépéris.» Pourquoi cela, si je déverse de l’eau à partir d’un pot dans un–dans un–un verre, cela remplit le verre jusqu’à ce qu’il soit presque à moitié rempli, ensuite plus j’en déverse plus vite ça diminue. Expliquez-moi scientifiquement ce qui s’est passé. C’est impossible.

20    Mais la Bible a la réponse. C’est un rendez-vous que Dieu a fixé à la race humaine. Une fois, vous êtes–vous êtes ici, puis vous devez partir, alors Dieu tire le photographie. Je vais présenter cela de façon mystique ce matin. L’homme et la femme les plus vieux ici dans cette réunion, ici devant moi, mari et femme.
    Il y a quelques années, vous étiez ancienne et belle femme et l’homme, un jeune et bel homme. Et peut-être que vous veniez de commencer le ministère. La maman était jolie, et oh, comme c’était ce jour-là, quand vous l’avez amenée à l’autel, et que vous avez dit à ce serviteur de Dieu que vous la preniez pour femme, comme votre femme légitime, combien vous étiez heureux! Eh bien, vous mangiez la même nourriture que celle que vous mangez ici ce matin.
    Et vous étiez… juste quelques années après votre mariage, un matin vous vous êtes levé et vous avez dit: «Maman, voilà une ride qui apparaît sous ces beaux yeux.»
    Elle a dit: «Oui, papa, j’ai remarqué les cheveux gris apparaître à vos tempes…» Là, c’est à peu près quand le premier enfant était né.

21    Que s’est-il passé. La mort s’était installée. Elle vous a acculé dans plusieurs coins, mais bientôt elle va vous amener dans un coin et vous y maintenir (voyez), car elle va vous prendre. Dieu a une image nette de lui, ce qu’Il voulait que vous soyez dans l’au-delà. Eh bien, je crois dans la résurrection. Le christianisme croit dans la résurrection. Tout est basé sur la résurrection.
    Eh bien, beaucoup de gens pensent qu’ils s’en vont comme cela, et qu’ils reviendront, sous la forme d’un esprit quelconque volant avec des ailes. Vous reviendrez étant des hommes et des femmes tels que vous êtes maintenant. C’est ainsi que ce… si cette Bible tombe de cette chaire à cette table, et que l’on prenne une autre Bible pour la remplacer, ça, ce n’est pas la résurrection; c’est le remplacement. La résurrection, c’est ramener la même Bible qui était tombée. Et la résurrection, c’est ramener la même personne qui était tombée. Et alors, à la résurrection, tout… si quelque…?…

22    Maintenant, ce matin, vous êtes vieux, grisonnants, et vous avez des épaules affaissées. La maman et vous, vous passez par beaucoup de douleurs et des peines et tout, auxquelles vous n’étiez pas habitué, et cela–cela a changé. Mais rappelez-vous, vous servez toujours le même Dieu qui vous a amenés ici sur terre. Et puis, tout cela doit être dans le dessein de Dieu, de vous laisser passer par là. Mais rappelez-vous, à la résurrection vous n’aurez pas un cheveu gris ni une ride. Tout ce que la mort vous a infligé sur vous sera oublié à la résurrection.
    Dieu, quand Il a peint le tableau, Il a dit: «Les voilà. Maintenant, mort, viens, mais tu ne peux pas les emporter avant que Je ne te l’ordonne.» Et alors, quand vous allez dans la poussière de la terre et qu’ensuite vous ressuscitez, vous revenez étant le même couple aimable que vous étiez à l’autel ce matin-là, pour demeurer ainsi pour toujours. De quoi avons-nous donc peur?

23    Quelqu’un m’a dit il n’y a pas longtemps, il a dit: «Billy, veux-tu me dire …» Je prêchais sur Abraham, et ces Anges qui étaient allés auprès de lui et qui lui avaient parlé, et j’ai dit: «C’était Dieu et deux anges.»
    Il a dit: «Veux-tu me dire que c’était Dieu dans un corps de chair?»
    J’ai dit: «Certainement.» Et j’ai dit: «Ce n’était pas une théophanie; c’était Dieu. C’était un Homme de chair et c’était Dieu.»
    Il a dit: «Alors j’aimerais te poser une question, comment a-t-il eu ce corps-là?»

24    J’ai dit: «Eh bien, le Grand Créateur qui a créé les cieux et la terre… » Et nous sommes constitués de 16 éléments, c’est de la potasse, du pétrole, et–et de la lumière cosmique, et–et du calcium et tout, eh bien, s’il est incapable de prendre ces seize éléments, et [Frère Branham souffle–N.D.É.] souffler pour les rassembler, et dire: «Viens ici, Gabriel, entre là dedans», et faire l’autre pour Michael, et un autre encore pour Lui-même… Eh bien, certainement qu’il l’a fait. Et puis, Il a disparu en une seconde. C’est là mon Père. Peu importe ce qui arrive à cette potasse, et à ce calcium, Il sait l’endroit exact où ça se trouve.
    Je me tenais devant un miroir il n’y a pas longtemps, me peignant ces quelque cheveux qui me restent. Ma femme m’a dit, elle a dit: «Billy, tu es presque tout chauve.»
    J’ai dit: «Mais je n’ai pas perdu aucun d’eux.»
    Elle a dit: «Je t’en prie, dis moi où ils sont.»
    J’ai dit: «Je te répondrai après que tu m’auras répondu. Dis-moi où ils étaient avant que je les aie eus. Je te dirai où ils m’attendent.»

25    S’ils sont, ce qu’ils avaient existé avant qu’ils soient, ils ont dû provenir des matières de cette terre. Ils se trouvaient donc ici avant que moi j’y vienne, ils seront ici après que moi je serai parti. Mais un jour, Dieu nous ressuscitera tous, et nous nous rassemblerons étant des jeunes gens comme l’étions, il y a longtemps. Mon Père qui pouvait dire: «Entre ici et entre là», Il prendra mon âme un jour, la vôtre aussi, alors nous redeviendrons un jeune homme et une jeune fille une fois de plus, pour vivre à jamais.
    Eh bien, Dieu n’est pas un Sears and Roebuck ni un Harmoy House. Il nous a crée différents. Il a crée des choses différentes. Il crée de grandes montagnes et de petites montagnes. Il a crée les peupliers, Il a crée les chênes, Il a crée les palmiers. Il crée les arbustes, Il a crée de grands arbres. Il a crée des fleuves; Il a crée des déserts; Il a crée des océans, et Il a crée des plaines. Il a crée des gens aux cheveux roux, des gens aux cheveux blancs, des gens aux cheveux châtains, des gens aux cheveux noirs, il a crée des petits, des courts, des gros, et des indifférents. Voyez-vous? Il les a crée ainsi. En effet, c’est ce qu’il aime. Sa propre nature prouve ce qu’Il–ce qu’Il est.

26    Eh bien, on parle de… beaucoup parmi vous ici viennent de Floride. Vous avez un merveilleux endroit, mais vous prenez soin de votre pelouse plus que je ne le fais des cheveux qui me restent, tondant cela tout le temps, gardant cela bien égal, de telle et telle façon. Eh bien, ça peut être beau pour les hommes, mais quant à moi, j’aime la jungle, le crête des montagnes, là où la nature est rugueuse telle que Dieu l’a créée, et telle qu’Il aime la voir avant qu’elle ait été pervertie.
    J’aime la façon dont Dieu a crée les choses. J’aime la façon dont Dieu a crée les gens. Il a un… Il aime… C’est un Dieu de variétés, Il a crée des fleurs rouges, des fleurs blanches, des fleurs bleues; c’est ainsi qu’Il a créé les hommes. Et c’est ainsi que nous serons à de la résurrection.

27    Prenez les violettes et croisez-les entre elles, et laissez-les tranquilles, et cela retournera au violet originel. Et vous savez, certains d’entre vous qui sont des éleveurs… vous croisez une jument avec–avec un mulet, mais un mulet ne peut pas se reproduire. Il vous faut retourner à son espèce originale. Ce sera pareil à la résurrection, nous retournerons à l’original, nous retournerons à ce que l’homme était quand Dieu l’a créé à Son image dans le jardin d’Éden. Il sera un homme; et elle sera une femme. Et elle n’aura plus besoin de Max Factors pour s’embellir; elle sera jolie pour commencer. Elle…
    Remarquez donc, comment tout cela est-il arrivé? Eh bien, si nous sommes venus de la poussière de la terre, ce que la Bible affirme, et la science aussi l’affirme, que nous sommes venus de la poussière de la terre, alors certainement, nos corps gisaient sur cette terre alors que celle-ci était encore une éruption volcanique sans un brin de vie. Si cela n’était pas le cas, d’où cela est-il donc provenu?

28    Savez-vous que le corps dans lequel vous vivez ce matin, était ici dix mille ans avant qu’il y ait même un brin de vie sur la terre. Quand Dieu avait suspendu ce vieux missile là, le faisant tourner autour du soleil et faisant tourner cela dans ce sens, et qu’Il créait là le calcium, la potasse, le pétrole et tout, Il avait alors dans Sa grande pensée que vous seriez assis à cette table ce matin. Oh alléluia, Il est le Dieu infini. Quand un charpentier se met à construire une maison, que fait-il? Il étale premièrement tout son bois de charpente.
    Il a à l’esprit ce qu’il va contraire. Dieu avait, avant que le monde n’ait même un brin de vie, Il avait là votre corps gisant là même. Si ce n’était pas le cas, d’où cela émit-il provenu? C’est la raison pour laquelle Il tournait cela, roulait cela, retournait cela. Il a pu exposer cela au soleil comme ceci, et c’est devenu la pousse, Il a pu retourner cela de cette façon, et c’est devenu le calcium. Et il a pu retourné cela comme ceci, c’était devenu du pétrole. Oh, béni soit Son saint Nom.

29    De quoi avons-nous peur? Nous devrions être le peuple le plus libre et le plus heureux qui existe, partout. Et nous n’avons pas à nous l’imaginer, Dieu est au milieu de nous et Il le confirme. C’est vrai. Et c’est conforme à Sa Parole et à Son Esprit.
    Retenons donc ceci. Nos corps, avant qu’il y ait même la terre, étaient déjà formés; nos corps dans lesquels nous vivons maintenant même, gisaient sur la terre: la potasse, le calcium, le pétrole et tout. Maintenant, présentons un petit tableau afin que nous ne puissions pas manquer cela.
    Et après que la terre avait été formée et que tout cela se trouvait là, juste un–un désert tout nu, sans de vie, il n’y avait rien qui pût être appelé «vie», mais tous les éléments pour former nos corps se trouvaient là. Et je peux entendre Dieu dire au glorieux Saint-Esprit: «Vas-y maintenant et couve la terre.» Eh bien, nous savons que le mot couver, signifie «donner des soins maternels,» comme la poule couve ses poussins, ou–ou «roucouler» comme une colombe appelant son compagnon. «Va couver la terre.»

30    Eh bien, il nous faudra user de l’imagination ici pour présenter une scène. Alors le grand Saint-Esprit est allé, il a déployé Ses ailes au-dessus de la terre, et Il s’est mis à couver dans un but. Et c’était afin de manifester quelque chose Qui était l’image de ce que Dieu était. Comme je l’ai dit l’autre soir: «Qu’est-ce qui a existé en premier, un pécheur ou un sauveur?» De quoi est-il question dans tout cela, de toute façon? Qu’est-ce qui a existé en premier le–le guérisseur ou la maladie?
    Eh bien, c’est certainement le Guérisseur, cer… Eh bien, pourquoi–pourquoi sommes-nous donc devenus des pécheurs? Il fallait qu’il en fût ainsi. Si Dieu est sauveur, Il lui fallait avoir quelque chose à sauver. Il n’y a donc rien qui cloche; tout marche comme Il veut. Eh bien, je ne–je ne pourrais pas dire cela aux pécheurs; je le dis aux ministres (voyez?) et aux enfants de Dieu. Tout marche correctement, peu importe ce que nous faisons ou ce que nous ne faisons pas, ça va bien marcher. En effet, ce que Dieu connaissait d’avance, Il l’a ordonné.
    Remarquez donc, alors pendant que Cela se meut, comme–comme–comme c’est le cas, ça finira très bien, nous n’avons pas à nous inquiéter, parce que ça ira bien.

31    Eh bien, si Dieu… s’Il… comme nous avons la lumière pendant la journée, et s’il n’y avait jamais eu de nuit, comment aurions-nous su ce qu’était la journée? Comment la journée pourrait… Si vous n’étiez jamais tombé malade, comment auriez-vous apprécié la bonne santé? Si vous n’étiez jamais perdu, comment auriez-vous su apprécier le fait d’être sauvé?
    Eh bien, frère, un jour lorsque le… Jésus viendra, et la résurrection, quand Dieu amènera ce monde en justice, et que chaque corps qui dort dans la poussière de cette terre ressuscitera dans Sa Présence, et que nous nous tiendrons tout autour de cette terre, de millions de fois plus forts, chantant les histoires de la rédemption, les Anges seront réunis à l’écart avec la tête inclinée, ne sachant pas de quoi nous serons en train de parler. Eux n’ont pas été perdus, ils ne savent pas ce que signifie être sauvé. Nous, nous savons ce que signifie avoir été perdu et avoir été sauvé. Nous avons un Père.

32    Avez-vous déjà remarqué que Jésus a dit, quand Il chassait un démon, qu’Il le chassait avec Son doigt? Si Jésus a dit: «Si je chasse les démons, le doigt de Dieu–avec le doigt de Dieu…» Voyez-vous ce qu’est un démon à Ses yeux? Quant à la guérison, c’est vraiment une petite chose. Mais voyez quand une–quand une brebis est perdue, qu’a-t-Il fait? Il est allé, Il a pris la brebis et Il l’a placée sur Ses épaules. Quelle est la partie la plus forte de l’homme? Son dos et ses jambes. Voyez, le diable n’est rien à Ses yeux. Mais la brebis, Il la place sur Ses épaules et Il tient ses pattes. Il la porte sur la partie la plus forte de son corps jusqu’à la ramener dans la bergerie. Dieu aime Ses enfants.

33    Maintenant, comment les a-t-Il eus? Le Saint-Esprit s’est avancé et a couvé la terre. Et quand Il s’est mis à couver, à roucouler… disons simplement, pour parler, qu’il allait… Il appelait, Il roucoulait comme la colombe du soir quand elle est perchée, roucoulant à son compagnon. Et quand Il s’est mis à roucouler sur ce qui n’était qu’un désert tout nu, d’éruption volcanique, regardez, là sur la colline, je vois descendre de la potasse, ça commence à se déplacer avec du calcium. Ensuite, je vois encore, chose étrange, une petite humidité et le pétrole commencer à couler ensemble. Et juste sous un petit rocher, une petite fleur de Pâques a redressé la tête. La vie apparaissait sur la terre. Et Il criait et disait: «Viens, Père, regarde ça.» Dieu le Père a regardé cela et a dit: «C’est très joli; continue simplement à roucouler.»

34    Et Il a roucoulé, les fleurs ont poussé, l’herbe a poussé. Et la vie végétale et les arbres sont apparus, les oiseaux se sont envolés de la terre, de la poussière de la terre, et peu après, la vie animale est apparue. Et Il a continué à roucouler, et un homme est apparu. Il était beau, mais il était seul, il n’avait pas–pas de compagne.
    Alors de voir cela… j’aimerais que cela se fixe donc très fermement. Dieu n’a jamais mis la femme dans la création originelle. Elle est un produit dérivé de l’homme. L’homme et la femme étaient un. Une femme, au commencement… Il a tirée la femme d’Adam. Et l’homme et la femme sont vraiment un, mais c’était afin qu’ils se reproduisent qu’Il les a placés dans la chair. Il a retiré le côté féminin de l’homme et Il en a fait une femme.

35    Par conséquent, quand une femme essaie d’agir comme un homme, de s’habiller comme un homme, de parler comme un homme, elle n’est pas à sa place. Une femme est féminine, douce, tendre, elle n’est pas costaude pour faire des histoires et agir comme un homme. Eh bien, elle n’est pas censée être ainsi. Et quand elle fait ça, sa vie est pervertie. Elle est douce, tendre, gentille, alors qu’Adam était un gars plus costaud, car il était un homme, le type masculin. La femme était féminine, mais c’est le même esprit, car Il l’a tirée d’Adam.
    Et observez, quand un homme prend une femme, il prend cette femme dans son sein (nous sommes dans un auditoire mixte), et qu’il serre cette femme contre son sein comme sa chérie, alors elle laisse ses empruntes sur lui. Une autre femme là abîmera cela pour toujours. Ils sont un. Aucune autre femme ne peut en principe convenir à ce moule-là. Vous n’avez pas le droit de passer vos bras autour d’une femme, sur le plancher de danse, nulle part. C’est vrai. Vous avez une femme, et vous l’avez attirée à votre sein, Dieu l’a placée sur votre cœur, et elle a laissé ses empruntes sur vous, elle est à vous. Et vous lui appartenez.

36    Et vous, femme, qui prenez un autre homme dans vos bras, vous abîmez le moule d’où vous avez été tirée. Rappelez-vous cela. Quand vous agissez comme un homme, vous n’êtes pas à votre place. Et quand un homme aussi se met à se comporter comme une femmelette, et à faire l’enfant, ceci et cela, il n’est pas à sa place. Il est le patron, il est le chef. Pas… Bon, je ne veux pas dire un paillasson. J’ai bien dit un chef, une aide. Pas malmener les femmes, elles ne sont pas…
    Mais la Bible dit… Dieu a dit lors de la création: «Tu domineras sur toi.» Non pas être un patron, mais être une aide, une partie de vous. Elle est douce, gentille et tendre; vous devriez la conduire avec douceur, parce qu’elle est une partie de vous. Si vous vous mettez à la maltraiter, alors vous vous maltraitez vous-même. Et un homme qui a le bon sens ne fera pas cela. Très bien.

37    Ainsi donc, observez. Mais quand il a vu cet homme, de quelle espèce était-il? Je ne pense pas qu’il ait été un grand animal préhistorique. Je pense qu’il était un homme, exactement comme Dieu avait dit qu’il l’était. Et je ne pense pas que Ève était quelque chose comme… Je me suis tenu une fois dans un–dans un musée en Grèce et j’ai vu un tableau célèbre que le… Ève et Adam. Adam était là avec des poils, oh, la la! lui sortant du nez comme cela, et Ève avec, oh, c’était une créature horrible à voir. Une jambe plus grosse que l’autre, et un pied placé de côté et ses dents plantées comme ceci [Frère Branham illustre cela–N.D.É.]
    Si c’était là ce qu’Adam avait vu au début, un homme apprécierait une femme comme celle-là. Qu’était-ce? C’est une tendance, c’est la raison… Pourquoi les hommes ne viennent-ils pas à Christ, pour commencer, alors qu’il sait qu’il est un pécheur? Il se cache toujours dans le buisson, et Dieu continue à appeler. Cela montre ce qu’Il a fait au commencement; c’est ainsi qu’il est formé, un poltron pour commencer.

38    Eh bien, mais Ève était belle; elle était très jolie. Adam était un homme ordinaire, fort, aux gros muscles, avec des cheveux broussailleux autour de son cou. Disons que Ève était… ils étaient tous nus, ils ignoraient le péché. Et ils… le premier jour, ils étaient assis là, Adam l’a regardée et a dit: «Eh bien, c’est la chair de ma chair et l’os de mes os.» Pourquoi? Elle avait été tirée de lui; elle était une partie de lui. Elle n’était pas dans la création originelle, cela était terminé, mais Il avait retiré. pour montrer qu’ils étaient un.
    Qu’en est-il du mariage et du divorce aujourd’hui parmi les pentecôtistes? Alors nous enseignons… «Oh, nous croyons que vous devez naître de nouveau.» Voyez-vous où je veux en venir? Si vous croyez cela, alors vivons en conséquence. Manifestons ce dont nous parlons. C’est parce que nous gardons notre esprit fixé sur l’église et sur telle organisation, sur tel groupe, et sur telle femme et tel homme. Détournez votre esprit d’eux. Ils failliront. Gardez votre esprit fixé sur Christ, sur Sa Parole, Cela ne peut donc pas faillir. Que Lui soit votre modèle, pas un homme.

39    Souvent, ces gens qui parcourent le pays, ceux qu’on appelle guérisseurs divins, les gens prennent–ils les prennent pour modèles. Vous feriez mieux de détourner votre esprit d’eux. C’est exact. Gardez votre esprit fixé sur Christ; c’est sur Lui qu’il faut fixer votre esprit, pas sur votre pasteur. Aimez votre pasteur et respectez-le; c’est un homme honorable, un homme de Dieu, certainement. Mais gardez votre esprit fixé sur Christ, et placez votre affection sur Christ. Respectez-le bien pour ce qu’il est, en tant que révérend, parce qu’il est le représentant de Dieu auprès de vous.
    Eh bien, mais, nous verrons donc, combien doux et aimables ils étaient. Et maintenant, je dis que les yeux de Ève étaient comme des étoiles qui brillent, bleus au possible, c’étaient comme… vraiment étincelants. Elle était certainement belle. Et Adam l’a regardée; eh bien, ce fut un coup de foudre. Une intervention chirurgicale avait été accomplie, et elle avait été retirée du côté d’Adam.

40    Et Adam doit l’avoir prise par la main, et disons, il a dit: «Faisons une petite promenade, chérie.» Ça, c’était monsieur et madame, vous, il y a des années. Et nous avons fait une petite promenade, ils ont parcouru le–le jardin. Et tout d’un coup, vous savez, un rugissement féroce s’est fait entendre de la jungle. Qu’était-ce? C’était Léo, le lion. Elle n’était pas effrayée; il n’y avait rien en elle qui puisse éprouver de la peur, elle avait l’amour parfait; et l’amour chasse la peur. Et il… Adam a dit: «Viens ici, Leo. Ève, tu n’as jamais vu ça. Ceci, je lui ai donné le nom de «lion»; c’est moi qui ai attribué des noms à tout par ici» Et il l’a gratté à la nuque, et il a miaulé comme un chat et il les a suivis.
    Sheetah, le tigre est sorti, et ils… tous les animaux les ont suivis. Et peu après, Adam a dit: «Oh chérie, sais-tu quoi? C’est presque le soir; nous ferions mieux d’aller à l’église.» C’était là les premiers Adam et Ève, dont vous êtes la postérité aujourd’hui.

41    Non pas: «Nous devons aller à une boîte de nuit, nous devons aller jouer au bingo.» «Nous devons aller adorer, quand le soleil se couche.» Ils ne sont pas allés dans une grande et belle église toute décorée en bois d’acajou, avec un orgue de cent mille dollars à l’intérieur. Ils sont allés dans la forêt, dans le bois. Et peut-être que ce Logos qui était sorti de Dieu, disons que Cela était sous la forme d’une Colonne de feu, un halo. Je peux voir Cela tout simplement suspendu là dans le buisson, là, et les faisceaux émanant de Cela brillaient alors que Adam et Ève s’agenouillaient devant le Créateur pour adorer. Et je peux entendre une voix provenir de Cela et dire: «Est-ce que Mes enfants ont apprécié leur séjour aujourd’hui sur la terre, que le Seigneur ton Dieu T’a donnée?»
    «Oui, Père, ç’a été merveilleux.»

42    Voyez, ils étaient tangibles; ils pouvaient toucher, ils pouvaient manger; ils pouvaient aimer; et ils… eh bien, ils sont–ils sont réels. Ils ne sont pas esprit; ils sont–ils sont–ils sont–ils sont quelque chose de tangible. L’homme va… Dieu a créé des anges, mais Il n’a jamais fait de vous un ange, vous ne le deviendrez jamais. Et tous ces «un ange aux yeux bruns m’attend», c’est un mensonge du diable. Mais votre femme, elle reste toujours votre femme. Ce que Dieu… «Ce que vous avez lié sur terre, Je le lierai au ciel. Ce que vous avez uni sur terre, Je l’unirai au ciel.» Rien ne doit séparer ce que Dieu fait; impossible. Elle était donc là, une femme. Et ils ont dit: «Oui, Seigneur, nous nous sommes beaucoup réjouis aujourd’hui sur la terre, que le Seigneur ton Dieu nous a donnée. Et nous T’aimons, Père.» Ils adoraient. Évidemment: «Maintenant je dors…» Et Adam étendait son gros bras, et Ève reposait sa petite et belle tête sur le bras d’Adam, comme vous le faisiez, la maman pour le papa, il y a des années.

43    Et aussitôt qu’ils étaient endormis, Il faisait se coucher Leo, le lion là-bas, et Sheetah, le tigre, là, et Il les faisait se coucher eux tous, Dieu le faisait au reste de Sa création.
    Et alors, l’armée céleste apparaissait. Je peux voir Gabriel s’approcher et dire… regarder Adam et dire: «Tu sais, Père, il Te ressemble vraiment.» Combien de fois ma femme et moi, nous nous sommes approchés du lit du petit Joseph, même la nuit dernière, et elle a dit: «Billy, tu sais, son front est haut, c’est comme le tien.»
    Et j’ai dit: «Mais ses yeux sont gras comme les tiens.»
    Pourquoi? Il doit nous ressembler; il est le produit de notre union. Et l’homme doit en principe ressembler à Dieu parce qu’il a été fait à Son image, certainement. «Père, il Te ressemble vraiment. Regarde ses lèvres et ses yeux.» Évidemment, le Père, regardant Ses enfants, combien ils étaient tendres, ils ne tombaient jamais malades, ils ne mouraient jamais, ils ne souffraient jamais de maux de tête, ils n’éprouvaient jamais de fatigue, n’était-ce pas merveilleux? La mère ne vieillissait jamais, le père non plus. Ils n’avaient jamais de cheveux gris, pas de rides au visage, ils étaient toujours beaux et aimables à jamais.

44    Et puis, le péché est entré. Le péché a gâché l’image. Mais le péché ne peut pas arrêter le dessein de Dieu. Dieu ne sera pas vaincu. Ainsi donc, comme le péché était entré, la femme a enfanté un homme, ce qui était une voie secondaire, une voie pervertie. Dieu ne l’avait jamais créé à partir de la poussière de la terre, de Ses propres mains, mais la femme a dû l’enfanter par le sexe.
    Qu’arriva-t-il a alors? Là, nos corps formés de la poussière de la terre, ce calcium, cette matière, cette potasse, que Dieu avait placés là, c’est toujours utilisé. Un jour, le dernier brin de cela sera utilisé. C’est exact. Ce tas de matière ira à la terre. Mais Dieu formera encore un homme de la poussière de la terre. Et vous êtes venu sur cette terre sans aucune raison, sans aucun moyen pour vous, sans aucun moyen du tout pour vous, de venir par vous-mêmes. C’est Dieu qui vous a amené ici.

45    Si donc le péché a gâché cela et que Dieu ne peut être vaincu, c’est que les hommes viennent donc sur la terre par une voie pervertie; mais la matière de Dieu est toujours utilisée. La potasse, le calcium et la matière qu’Il nous laisse consommer à partir de… par votre… jusqu’à ce que le sol, et c’est à la sueur de votre front que vous gagnez votre vie. Mais l’homme vient exactement par le même moyen, exactement. Dieu a toujours Son dessein à l’Esprit.
    Eh bien, qu’est-ce qui arrive? Si le Saint-Esprit m’a fait venir ici, vous aussi, sur cette terre ce matin, ou vous et moi plutôt, sur cette terre et qu’Il a fait de nous ce que nous sommes sans qu’on ait fait un choix… nous sommes devenus ce que nous sommes sans avoir fait un choix. S’Il a fait de moi ce que je suis sans que j’aie fait un choix, et pourtant j’ai été formé à l’image de Dieu et j’ai été amené ici, mais par un acte impie que Dieu a permis que ça se fasse, un acte perverti à travers les liens sacrés du mariage, de mon père et de ma mère… et je suis venu sur cette terre, et je suis ce que je suis, en meilleure forme, par la grâce de Dieu, et sans avoir fait un choix, à combien plus forte raison peut-Il me ressusciter au dernier jour si je fais un choix.

46    Eh bien, le Saint-Esprit n’a jamais quitté la terre; Il est toujours sur la terre; et Il couve la terre. «Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, vous tous les matériaux qui ont été formés à l’image de Dieu», roucoulant, appelant, faisant la cour. Et si le Saint-Esprit fait la cour, et que nous revenons pour dire: «Oui, grand Dieu, Tu m’as créé, et je T’aime. Tu es mon créateur, et je suis un pécheur, et j’en ai honte», alors Il place en moi la Vie Éternelle.
    Alors s’Il me donne la Vie Éternelle, parce que j’ai répondu à Son appel, et qu’Il a fait de moi ce que je suis sans que j’aie fait un choix, comment va… à combien plus forte raison peut-Il me ressusciter après que j’ai fait mon choix et que j’ai été rempli du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit, c’est la Vie même de Dieu. Et vous ne pouvez pas perdre cette Vie, pas plus que Dieu ne peut se perdre Lui-même. Ce mot vient du mot grec Zoe. Je leur donne la Vie Éternelle.

47    Tout ce qui a eu un commencement a une fin. Ce sont les choses qui n’ont pas de commencement, qui ont une fin. Avez-vous déjà pensé à cela? Dieu, le Grand Maître Arc-en-ciel dans le ciel (disons-le comme ça) par les sept Esprits de Dieu: le rouge, l’amour parfait. Après cela, vient l’amour phileo, de l’amour agapao à l’amour phileo. Ça, c’est l’amour que vous avez pour votre femme. Si un homme l’offensait, vous lui feriez sauter la cervelle. Voyez? Car cela suscite une jalousie. Mais c’est l’amour phileo, un amour secondaire.
    Ensuite vient la convoitise pour la femme d’un autre homme. Enfin vient la souillure. Voyez? Ça devient vraiment perverti. Mais tous ces genres d’amour, ç’a un commencement. Mais quand ce véritable amour authentique de Dieu, dont je parle, entre dans l’être humain par la nouvelle naissance, en étant né de nouveau, Cela n’a pas de commencement et cela n’aura pas de fin. Vous êtes alors un fils de Dieu et une fille de Dieu, et vous vous affectionnez aux choses d’en haut.

48    L’amour phileo vous amènerait à tirer sur un homme parce qu’il a offensé votre femme. L’amour agapao vous amènerait à prier pour son âme perdue. Voilà la différence. Vous devez donc naître de nouveau. Si cela… si n’importe… si seulement l’amitié: «Oh, je suis membre des assemblées», dirai-je. «Et vous Monsieur, vous êtes membre de l’église de Dieu.», dis donc. Et je dis: «Oh, assurément, nous avons une merveilleuse amitié, une merveilleuse communion.» Ce n’est encore pas la chose. Je sais que nous sommes interdénominationnels ici ce matin. Mais frères, ce n’est pas là tout ce qu’il faut. Ça, c’est bien pour l’amitié et la communion, mais qu’en est-il de Dieu? Voyez-vous ce que je veux dire?

49    L’amour agapao est différent de l’amour phileo. L’amour phileo, c’est ce que… nous nous rassemblons, et nous discutons, et nous disons: «Oui, nous sommes des frères», c’est bien, nous nous serons la main, certainement. «Eh bien, je suis interdénominationnel», certainement, ceux qui se ressemblent s’assemblent. C’est ce que nous devrions faire. J’aime ça. C’est bien, vous avez un bon argument là. Mais ce n’est pas tout, frère. Il nous faut avoir autre chose, qui nous fait sortir de tout ce qui est du monde pour nous amener vers ce Créateur, là, vers Celui qui nous donne la Vie Éternelle, qui place dans ceci le calcium et la potasse. Peu importe combien cela vieillit, peu importe combien cela est couvert de rides, combien cela dépérit, ou combien cela tombe malade, Dieu en connaît chaque particule, Il a pesé cela dans Sa balance avant la fondation du monde. Et j’ai été mis ici dedans uniquement pour prendre une décision. Et j’ai pris ma décision pour Christ, et il n’y a pas… Tous les démons de l’enfer ne peuvent pas m’empêcher de ressusciter au dernier jour, et d’être à Son image.

50    Mais sans cette Vie Éternelle, cette Vie de communion, cela disparaîtra. Cela a eu un commencement, cela aura une fin. Mais avec la Vie Éternelle, cela ne peut pas mourir, pas plus que l’Éternité ne le peut. Et qu’est-ce que l’Éternité? C’est un cercle parfait, qui n’a pas de fin. Cela tourne simplement … Il s’est mis à le tracer tout autour, comme ceci, c’est passé par la table, par le plancher, par terre; c’est toujours un cercle parfait. Et Dieu n’a ni commencement ni fin.
    Et quand Il place cet Esprit en nous, dans cette chair qu’Il a tirée de la terre à force de couver, et que notre amour phileo aura atteint un point tel qu’il sera absorbé par l’amour agapao, alors nous avons la Vie Éternelle dans ce calcium et cette potasse qui ont été nourris de la terre et couvés dans la terre, à combien plus forte raison le Dieu qui a créé cela peut le ressusciter. Par conséquent, vous devez naître de nouveau.

51    Nous étions assis à un déjeuner ici il n’y a pas longtemps, juste deux ministres, moi-même et un prédicateur méthodiste. Pas à un déjeuner, juste un petit repas, nous prenions ensemble de la glace. Le 4-H Club du Kentucky démontrait qu’ils… à une émission à la radio, qu’ils–qu’ils avaient perfectionné un petit appareil qui pouvait produire des grains de maïs exactement identiques au grain que vous avez dans le champ. Ils disaient: «Prenons-en un sac, de ce qui a été récolté dans le champ, et un autre, de ce qui a été produit par cet appareil, mettez-les ensemble et vous ne pourrez pas distinguer l’un de l’autre. Prenez-en une poignée, de chaque espèce, mélangez-les; il n’y a pas moyen de distinguer cela.» Voyez?
    Ils font un pain de maïs identique; ils feront les mêmes gruaux de maïs; ils feront les mêmes corn-flakes; ils ont la même quantité de potasse, de calcium et tout le reste qui constituent cela. Et tout est juste là dedans, même le germe du grain, la pellicule à l’extérieur, tout parfait. Même au laboratoire, vous ne pouvez pas après les avoir coupés, distinguer l’un de l’autre. Le seul moyen, dit-on, pour vous de jamais arriver à les distinguer, c’est de les planter. Bénis soit le Nom du Seigneur.

52    Peu importe combien ça semble réel, frère, cela doit avoir cette touche de Dieu là, la Vie Éternelle. Et ce que Dieu plant… ce que Dieu a fait pousser dans le champ, ce qu’Il a fait Lui-même, ça pousse. Ce que l’homme a fait, peu importe… alors nos organisations humaines, notre religion humaine, ce sont toujours des feuilles de figuier du jardin d’Éden, ça ne marchera jamais avant que l’homme naisse de nouveau de l’Esprit de Dieu et qu’il n’aura pas la Vie Éternelle en lui.
    Amis prédicateurs, je prends trop de votre temps, mais j’aimerais dire ceci avant de quitter, vous confier cela. En tant que votre frère, quelqu’un qui vous aime, maintenant rappelez-vous bien cette observation avant de quitter.
    Il n’y a pas longtemps un grand homme, un maître, un jeune homme… Et, oh, il jouait vraiment bien! Il avait inondé le monde avec la musique. C’était un grand artiste dans le domaine. Alors un soir, il divertissait des milliers de gens dans un certain pays, l’Angleterre. Et les gens étaient très émerveillés, même le grand maître, partout. Et les gens étaient… après qu’il avait joué son concert, ou sa musique, les gens poussaient des cris, applaudissaient et étaient emportés. Mais ils ont remarqué que le jeune homme ne tirait pas attention à leurs applaudissements, il continuait à regarder vers le haut.

53    Et les gens poussaient des cris, et oh, ils faisaient bien des histoires, du vacarme au possible, pour leur faire–lui faire savoir qu’ils appréciaient sa–sa musique, qu’il était un génie. Mais lui continuait à regarder vers le haut. Alors ils se sont demandé ce qu’il regardait. Et là haut, au balcon supérieur, se trouvait le vieux maître instructeur, là haut; il avait son regard fixé, se demandant ce que le maître instructeur en dirait. Il ne se souciait pas de ce que les gens disaient; mais de ce que l’instructeur disait, le vieux maître instructeur.
    Ministres de l’Évangile, ne faisons pas cas de ces grandes campagnes et des applaudissements des gens; gardez le regard fixé sur le Maître. Car c’est Lui seul qui est capable de nous ressusciter en ce jour-là.

54    Prions. Dieu notre Père, ces petites marques–remarques rudes, de la part d’une personne nerveuse, mais je prie, ô Dieu, que d’une façon ou d’une autre, cela entre profondément dans les cœurs de mes frères et de mes sœurs, qu’ils se rendent compte, que ça ne change rien, qu’ils pensent que nous devrions avoir telle émission de télévision, ou telle autre ou telle autre; gardons le regard fixé sur le Maître.
    Souvenez-vous, naître de nouveau, c’est avoir cet extrême amour et savoir que nous sommes passés de la mort à la vie. Nous avons la vie en abondance; et la vie en abondance, c’est cette chose qui déborde, que Dieu place dans l’être humain.

55    Et en tant que ministres, que nous puissions ce matin, alors que nous sommes réunis ici pour ce petit rassemblement, garder notre esprit sur le Maître, sachant qu’Il est le seul qui peut envoyer le Saint-Esprit pour couver en ce jour-là, quand cette puissante bombe à hydrogène explosera sur la terre et que celle-ci redeviendra un désert tout nu, Dieu renouvellera tout. Et elle réapparaîtra avec ceux qui avaient pris une décision. Leurs corps seront ici, ça ne sera de nouveau que de la potasse, du calcium et du pétrole. Mais le Dieu du ciel, qui avait pris leurs esprits, peut les ramener tels qu’ils étaient. Et ceci n’est que l’ombre du négatif de–de la photo qui sera développée un jour quand Jésus viendra. Alors nous Le verrons tel qu’Il est et nous connaîtrons tel que nous avons été connus. En attendant, garde-nous des loyaux serviteurs, avec le regard fixé vers le haut, au Nom de Jésus. Amen. Je suis vraiment désolé d’avoir pris beaucoup de votre temps. Il est déjà neuf heures trente, environ. Et je vous remercie beaucoup. Je retournerai à la maison immédiatement, et je m’apprêterai pour la prière et pour les malades ce soir. Que Dieu vous bénisse.

Up