La Vraie Vigne Et La Fausse Vigne

Date: 55-0607 | La durée est de: 1 heure et 39 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, mes amis. Je suis heureux d’être de nouveau ici ce soir pour servir au Nom du Seigneur. Je me disais que peut-être les nuages orageux feraient fuir tout le monde, mais je vois que ce n’est pas le cas. Avec ça, j’ai donc beaucoup d’estime pour vous, en voyant que vous êtes assez fidèles pour sortir, peu importe le temps qu’il fait.

            J’étais surpris quand Billy est venu frapper à la porte il y a quelques instants. Et généralement, quand il frappe et que je ne réponds pas, eh bien, il sait que je suis en prière, alors il s’éloigne et attend que je sois prêt à venir. Ainsi, parfois, un petit garçon, l’un d’eux l’accompagne ; mais–mais il a continué à frapper, et il a crié: «Papa !»

            Et j’ai répondu: «Quoi?»

            Il a dit: «Tu ferais mieux de venir ; c’est toi qui vas encore devoir prêcher ce soir ; le frère Jack n’est pas là.» Ainsi, je devais très vite sortir pour venir ; je pense donc que j’ai quitté un peu plus tôt pour arriver là-bas. Je suis arrivé, et je ne voulais pas qu’il monte pendant que le... vous étiez en train de chanter et tout, et que frère Thoms lisait les passages des Ecritures.

2          Eh bien, nous sommes cependant content d’être ici ; je ne comprends simplement pas pourquoi, ou plutôt... On dirait que mon manager a démissionné. Y a-t-il quelqu’un qui a besoin du travail? Je suis presque sur le point de–d’engager quelqu’un, parce que c’est difficile pour moi dans des réunions d’avoir à prêcher et en même temps m’occuper des réunions. Evidemment, pour commencer, on est fatigué (Voyez-vous?) et puis, c’est certainement différent. Et j’espère qu’il viendra très bientôt, certainement à moins qu’il ait démissionné.

            C’est donc... je suis resté avec un manager beaucoup, beaucoup d’années, c’est frère Baxter. Presque vous tous, vous connaissez, il vient de la Colombie-Britannique. Et il n’est pas avec moi pour le moment ; il a beaucoup de choses à faire. Il a rejoint une organisation, une communauté quelconque, et s’occupe donc d’une émission radiophonique destinée à la Russie. Et il court trop de lièvres à la fois. Il ne peut pas assister à plusieurs réunions.

3          Et mes réunions sont un peu différentes ; je dois simplement suivre la conduite de l’Esprit du Seigneur. Je peux me retrouver dans une série de réunions ; où qu’Il m’appelle j’y vais tout de suite, car il me faut simplement faire cela tout de suite. Et c’est un peu difficile pour un organisateur de... Il ne sait pas quelle voie suivre. Ils ont donc toute une liste de programmes de réunions. Peut-être qu’un homme a mis ça par écrit.

            L’autre jour, ils m’ont dit qu’il y avait quatre cents et quelques principales villes en Amérique qui réclament les réunions pour le monde. Et ainsi, après qu’ils ont fait cela, eh bien, je peux peut-être me sentir conduit à aller à Chicago, ou dans cette autre direction. Je demande: «Qu’avez-vous là dans cette direction?»

            «Eh bien, nous pouvons avoir quelqu’un.»

            «Eh bien, faites des préparatifs pour ça, nous y serons très bientôt.» C’est–c’est ainsi que nous nous y prenons.

4          Eh bien, de la sorte, il n’y a pas de programme fixe ; nous sommes simplement–nous sommes simplement comme les Quakers: Eh bien, nous suivons l’Esprit. Vous savez, je pense que c’est vraiment une bonne idée, n’est-ce pas?

            Il n’y a pas longtemps, je tenais une grande réunion dans une certaine ville... J’ai eu des ennuis avec ça en Afrique pour n’être pas parti là où le Seigneur m’avait dit d’aller ; je Lui ai donc promis de ne plus jamais refaire cela.

            Juste au moment déterminant d’une grande réunion où plusieurs milliers remplissaient un grand auditorium, le Saint-Esprit est venu sur moi un après-midi et m’a envoyé dans une autre ville. Eh bien, vous parlez des ennuis ; nous en avons réellement eus alors. On a clôturé cette grande réunion. Un prédicateur, le président, s’est levé d’un bond sur l’estrade et a dit: «Frère Branham, vous soutenez être un fondamentaliste.» Il a dit: «Où trouverez-vous donc pareille chose dans les Ecritures?»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est simplement... Ça se trouve là.»

            Il a demandé: «Où?»

            J’ai dit: «Philippe tenait un grand réveil là en Samarie, et le Saint-Esprit l’a fait quitter cela et l’a envoyé là au désert vers un seul homme.» Est-ce vrai? Il n’est plus jamais retourné en Samarie, à ce que nous sachions. Mais grâce à l’obéissance, le Message a été envoyé là en Ethiopie.

5          Oh ! n’est-ce pas merveilleux de suivre simplement la conduite du Saint-Esprit? Combien ici ce soir dans–dans la Présence divine sont nés de nouveau? Faites voir la main, partout, vous qui êtes nés de nouveau. Oh ! la la ! N’est-ce pas merveilleux?

            Nous formons ici, je pense évidemment, un groupe composé de gens de toutes les différentes dénominations, des méthodistes, des baptistes, des presbytériens, des pèlerins de la sainteté, des nazaréens, des pentecôtistes, l’église de Dieu, les assemblés et, oh ! de tous les autres. Mais il en sera ainsi quand nous arriverons au Ciel, nous serons tout simplement assis ensemble. Ne croyez-vous pas cela? Certainement, on n’aura pas des méthodistes par ici et des baptistes par là.

6          Autrefois, je... Il y avait un vieil homme qui habitait à New Albany, au sud de chez moi; c’était un homme très bien. Il était pasteur d’une église méthodiste. Et moi, j’étais bapt-... pasteur dans une église baptiste. Nous avions donc une bonne communion entre nous. Eh bien, nous nous taquinions beaucoup. Il recevait quelqu’un ; je recevais là quelqu’un qui voulait être aspergé. Il disait: «Eh bien, ma mère avait été aspergée, et moi, je crois dans l’aspersion.» Eh bien, il ne pouvait pas être un bon membre pour moi, de toute façon. Comme je savais donc qu’il y avait une bonne église méthodiste, je l’amenais tout bonnement chez frère Johnson.

            Je disais: «Eh bien, frère Ron, voici un homme qui veut être aspergé. Je n’arrive tout simplement pas à lui enseigner qu’il faut assez d’eau ; ainsi, vous allez devoir l’asperger.» Je disais... Ainsi, je disais: «C’est un lieu terriblement aride là donc. Si toutefois vous voulez l’aspersion, voici le meilleur homme que je connaisse.»

            De même, il me disait, lorsque quelqu’un arrivait, celui qui voulait être baptisé par immersion, il disait: «Eh bien, je vous amènerai chez Billy, mais il va certainement vous noyer dans l’eau.» Ainsi, il... Ainsi–ainsi, nous avions une bonne communion entre nous, et c’est ainsi que nous devrions nous y prendre. Ne le croyez-vous pas? Toutes nos petites divergences ne changent rien après tout.

            Jésus a dit: «Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit...» C’est l’essentiel. Vous devez naître de nouveau. Si vous êtes né de nouveau, vous êtes mon frère et ma soeur. Peu importe que vous soyez méthodiste, baptiste, catholique romain, ou quoi que vous soyez, nous sommes frères et soeurs en Christ, car nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit.

7          Eh bien, je n’ai pas de texte ; je vais simplement devoir dépendre de ce que le Seigneur me donnera. En effet, j’étais sûr que frère Moore serait ici ce soir, sans doute. Et moi, après tout ce temps, eh bien, je l’attendais, car il avait promis d’être ici lundi. Et on est mardi, et il n’est pas encore là. Ainsi, je vais lui pardonner cette fois-ci. Mais s’il n’est pas ici demain, je l’appellerai pour m’enquérir de ce qui lui arrive.

            Prenons un passage des Ecritures, quelque part ici dans le... Allons quelque part dans l’Ancien Testament. J’étais juste... Quelque chose m’est venu à l’esprit il y a quelques instants. Et peut-être que nous pourrons trouver cela dans le Livre de–de–de Joël. Et, le Seigneur voulant, nous lirons là pour quelques instants.

            Billy voulait m’effrayer. Il a dit: «Viens vite, papa, on t’attend, on veut commencer à 20 h 15’.» Il a dit: «Ils ont... Frère Moore...»

8          Nous y sommes, dans le Livre de Joël, au chapitre 1; j’aimerais lire juste une portion des Ecritures et parler juste un petit moment, et voir ce que le Saint-Esprit nous dira de faire.

            Voici ce que nous lisons au verset 4:

Ce qu’a laissé le gazam, la sauterelle l’a dévoré ; ce qu’a laissé la sauterelle, le gazam l’a dévoré ; ce qu’a laissé le gazam, le jélek l’a dévoré ; ce qu’a laissé le jélek, le hasil l’a dévoré.

            Maintenant, je pense que la suivante, c’est ce qui vient après, c’est au verset 20, 25, voici ce que nous lisons:

Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j’avais envoyée contre vous.

9          Et maintenant, inclinons la tête juste un instant pour la prière. Notre Père céleste, nous nous sommes rassemblés ici ce soir, sous ces voûtes célestes, pour rendre gloire et louange au Créateur des cieux et de la terre, qui nous accorde ce privilège. Nous sommes reconnaissants ce soir, très reconnaissants d’être ici, d’être en bonne santé et heureux. Beaucoup ici sont malades, Seigneur. Et ce soir, nous nous rassemblons dans le but que ceux qui sont ici, qui ne jouissent pas de la bonne santé ce soir, puissent quitter cet endroit en bonne santé et heureux ce soir. Accorde-le, Seigneur. Et puissent, s’il y a des pécheurs ici, puissent-ils quitter spirituellement en bonne santé ce soir, remplis de l’Esprit de Dieu. Accorde-le, Seigneur. Puisse la gloire de Dieu descendre sur nous et nous bénir comme au jour de la Pentecôte. Ô Dieu, fais-le encore ici ce soir. Accorde-nous une effusion de Tes bénédictions ; puissions-nous nous asseoir, non pas avec un parapluie au-dessus de nous, mais avec une coupe bien dressée, disponible pour recevoir les bénédictions de Dieu qui tomberont.

            Et maintenant, nous sommes dans l’expectative, ne sachant quoi dire. Cependant, Tu as promis: «Si tu ouvres la bouche, Je la remplirai.» Et nous croyons que Tu le feras. Ainsi, nous Te confions tout ça ce soir. Entre dans la Parole, nous T’en prions, Père. Nous savons que le Saint-Esprit se nourrit de la Parole. Puisse le Saint-Esprit de Dieu prendre la Parole et L’apporter à chaque coeur, selon que nous En avons besoin. Et ensuite, puisse-t-il y avoir aussi un grand service de guérison. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

10        Maintenant, que le Seigneur ajoute Ses bénédictions. Eh bien, entendez-vous là? Levez la main, si vous entendez tout autour, levez la main. Je... Cela me semble produire un écho. Evidemment, je–je ne sais pas, mais quelqu’un, l’un des vendeurs des livres et autres m’a dit que c’était mieux en haut et au pourtour qu’ici derrière. C’est d’ici derrière que provient l’écho. Mais vous êtes plus près maintenant. Et maintenant, oublions tous donc que nous sommes méthodistes, baptistes, presbytériens ou–ou pentecôtistes. Passons juste un petit moment de communion maintenant et réjouissons-nous dans le Seigneur.

            Alors, si peut-être frère Moore vient demain prendre la relève pour les préliminaires comme celles-ci et apporter le–le message, alors moi, je passerai directement ici à l’estrade pour commencer à prier pour les malades. Voyez-vous? Et nous avons des centaines de gens ici pour lesquels prier.

11        Et j’aimerais dire ceci avant de me mettre à parler, c’est que les Américains ne sont pas comme les gens à l’étranger. Eh bien, quand vous considérez les gens à l’étranger, là en Afrique ou ailleurs, ils–ils ne sont pas comme le peuple américain. Les Africains par exemple, là d’où vient notre frère Thoms, eh bien, aussitôt qu’ils voient une seule fois une action surnaturelle et qu’ils reconnaissent qu’il s’agit du surnaturel authentique, c’est réglé. Parlez-leur tout simplement et dites: «Levez-vous et retournez chez vous.» Alors, chaque estropié se lèvera et s’en ira. Chaque–chaque sourd entendra, et chaque aveugle verra. Ils vont simplement–ils vont simplement ramasser les béquilles et tout et les entasser là dans les coins.

            Lorsque nous étions là en Suède, alors que nous étions assis là, ne sachant même pas parler leur langue, le Saint-Esprit se mouvait dans l’auditoire, Il parlait à quelqu’un, Il disait en anglais ce que signifiait son nom en le désignant par autre chose, à travers l’interprète. Par exemple, son nom pouvait signifier les eaux coulantes ou quelque chose comme cela, Il leur disait qui ils étaient, ce qui n’allait pas avec eux, d’où ils venaient. Tous ceux qui étaient tout autour se levaient directement, jetaient les béquilles et tout, et s’en allaient. Ils sont–ils sont... peu importe ce qu’ils sentaient. Ils croyaient de toute façon. Puisque Dieu a été si proche, ils s’en allaient et croyaient cela de toute façon. Ils allaient témoigner.

12        C’est vraiment ce que nous devrions faire. Mais nous les Américains, savez-vous ce qui ne va pas avec nous? Nous avons été empoisonnés par toutes les écoles de théologie, opposées les unes aux autres.

            L’une se mettra donc là à dire: «Docteur Jones dit que c’est la lecture des pensées.»

            Eh bien, mon pasteur dit: «Ce gars est Béelzébul, c’est un démon.»

            L’autre dit: «Eh bien, ce n’est pas le Seigneur ; je vous l’assure.» Et les gens ne savent quoi croire. Croyez la Bible de Dieu ; c’est la chose correcte. «Que toute parole d’homme soit reconnue comme mensonge ; la Mienne, comme la Vérité», dit Dieu, peu importe ce que c’est. C’est à l’usage qu’on peut juger de la qualité d’une chose (comme le dit le vieux slogan). Si Dieu dit cela dans Sa Parole, et qu’Il accomplit cela, croyez-le et allez de l’avant. Oubliez le reste, et que Dieu soit reconnu pour vrai.

            Maintenant, nous allons parler un peu ce soir, Dieu voulant, juste d’un petit message d’évangélisation, peut-être, si le Seigneur nous vient en aide, sur La Vraie Vigne et la Fausse Vigne.

13        Vous savez, la plus grande histoire qui ait jamais été racontée, le plus gros mensonge qui ait jamais été proféré, c’est celui qui renferme une bonne partie de la vérité. Or, le plus gros mensonge qui ait jamais été proféré, c’est celui que Satan a dit à Ève. Voyez, il renfermait une bonne partie de la vérité. Ainsi donc, si quelqu’un venait débiter quelque chose qui est un mensonge sur toute la ligne, eh bien, vous ne croirez pas cela, vous êtes mieux avisé. Mais quand on en arrive à quatre-vingt-dix-neuf pour cent de vérité et un pour cent de mensonge, c’est ce genre-là qui séduit. C’est le genre de vérité que vous devez surveiller, c’est ce genre-là. Et c’est en cela que le diable est calé. Tout ce qu’il a dit à Ève était la vérité, sauf une chose. Voyez?

            Il a dit: «Eh bien, vous–vous ne savez pas distinguer le vrai du faux ; vous ne savez pas distinguer le bien du mal. Et alors, si vous prenez ce fruit, a-t-il dit, vos yeux s’ouvriront, et vous connaîtrez ce qui est vrai et ce qui est faux. Et vous serez sage ; vous connaîtrez comme Dieu.» Eh bien, c’est vrai. C’est exact. Tout cela était la vérité.

            Mais elle a dit: «Dieu a dit que nous mourrons.»

            Il a dit: «Oh ! certainement, vous ne mourrez pas.» Et il a persuadé Ève. Eh bien, c’est de là–de là que provient le mensonge.

            Maintenant, nous pouvons tout prêcher et laisser de côté la cause principale de la chose, et c’est de là que provient le mensonge, voyez-vous. C’est de là que provient l’ennui.

14        Maintenant, nous allons examiner les vignes pendant quelques instants. Dieu compare Son Eglise à une vigne.

            Il a dit: «Je suis le Cep, et vous êtes les sarments», et ainsi de suite. Et si la vigne est une vigne des raisins, qu’elle produit la vie des raisins, elle est censée porter les raisins. Est-ce vrai? La Vie qui était en Christ doit être dans chaque sarment. Et si la Vie de Christ en Lui prêchait le Royaume de Dieu et guérissait les malades, chaque sarment contiendra la même substance, en croissant. Il ne peut en être autrement.

            La Vie de Christ en vous... Si je vous disais ce soir que la vie de John Dillinger était en moi, vous vous attendriez à ce que je porte de gros fusils ici, quelque chose du genre. Vous seriez en danger si son esprit était en moi.

            Si vous... Je vous disais que j’avais la peinture... l’esprit de l’artiste était en moi, que... par exemple, un grand artiste célèbre, vous vous attendriez à ce que je sois capable de peindre un tableau, juste comme ferait cet artiste, car son esprit serait en moi.

15        Et si je vous dis que le Saint-Esprit est en moi, vous vous attendrez à ce que j’accomplisse l’oeuvre que le Saint-Esprit avait accomplie lorsqu’Il était ici sur terre, manifesté dans le Seigneur Jésus-Christ; que je mène ce genre de vie, que je prêche ce genre d’Evangile, que je fasse la même chose. En effet, le–le sarment produira toujours l’espèce de vie du cep.

            Jésus a dit: «Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.» Exact, vous les reconnaîtrez à leurs fruits.

            Or, vous pouvez considérer un arbre qui semble avoir l’écorce du sycomore, mais qui porte des pommes, peu m’importe le genre d’écorce ça semble avoir, pour moi, c’est un pommier, parce qu’il produit des pommes; cela montre que la vie qui est dans l’arbre est celle du pommier. Et elle portera des pommes. Peu importe comment vous êtes habillé, ou ce que vous faites, tant que vous portez les fruits de l’Esprit, cela montre que c’est un... que l’Esprit de Christ... cela montre que Christ est en vous.

16        Or, tout tire son origine dans la Genèse. Vous les prédicateurs, vous aimez étudier la Genèse, n’est-ce pas? Oh ! Je pense que c’est le plus grand Livre de la Bible, l’un des plus grands. Tout ce que vous voyez aujourd’hui tire son origine dans la Genèse. Genèse signifie commencement.

            Chaque culte que vous trouvez sur la terre aujourd’hui a commencé dans la Genèse. Chaque véritable et authentique Eglise sur la terre a commencé dans la Genèse. Tout ce que nous voyons, même toute la science, a commencé dans la Genèse.

            Avez-vous remarqué que Jésus se référait à cela quand Il a dit: «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme»? Considérez ce qu’ils faisaient: ils étaient de grands constructeurs. Regardez comment votre ville est en construction ici.

            Ils avaient entrepris des travaux métallurgiques ; il y avait un grand progrès scientifique. Ils avaient construit des sphinx, des–des pyramides, et tout, ce que nous ne pouvons pas faire aujourd’hui, très exactement; c’est juste le même temps qui revient. Et ils avaient des cultes, ils avaient tout, juste comme on a eu... comme on en a aujourd’hui. C’est un grand indicateur du temps de la fin.

17        Maintenant, remarquez. Eh bien, comme notre point de départ ce soir, nous allons examiner et comparer la vraie vigne et la fausse vigne.

            Je pourrais peut-être prendre ces deux microphones ; je ne connais pas l’homme qui les a installés ici il y a quelques instants, il ne savait pas ce qu’il faisait, je pense. Mais c’est exactement ce que je voulais qu’il fasse. En effet, je vais considérer celle-ci comme la vraie vigne et celle-là comme la fausse vigne, et juste comparer cela maintenant, en guise d’illustration.

            Eh bien, dans le jardin d’Eden, nous voyons qu’il y avait premièrement un seul homme, Adam. Dieu lui fit une aide, c’était Ève. Puis, vint Caïn, puis vint Abel.

            Commençons juste par là. Eh bien, les esprits ne meurent pas. Les hommes meurent, mais les esprits ne meurent pas. Dieu retire Son homme, mais jamais Son Esprit. Dieu retira Elie, et une double portion de son Esprit vint sur Elisée ; environ huit cents ans plus tard, Il vint sur Jean-Baptiste, et il est prédit qu’Il reviendra dans les derniers jours. Dieu a retiré Christ de la terre, mais le Saint-Esprit est revenu.

18        Le diable retire son homme, mais l’esprit demeure juste le même. Jésus a dit: «Vous avez pour père le diable.» Il a dit: «Lequel des–des prophètes qui ont annoncé la Venue du Juste, vos pères n’ont-ils pas lapidé et tout?» Il s’adressait aux pharisiens. Et cela...

            Souvenez-vous et gardez bien ceci à l’esprit: l’esprit antichrist n’est pas le communisme. L’esprit antichrist est religieux. Jésus a dit: «Il serait si proche qu’il séduirait, s’il était possible, même les élus.»

            Ce n’est pas quelque chose comme une affaire communiste, anti-Dieu ; c’est un esprit religieux. Jean a vu cela dans l’Apocalypse, et il fut saisi d’un grand étonnement, en voyant comment il s’était établi comme l’Eglise du Dieu vivant, et tout. Et pourtant, en elle fut trouvé le sang de chaque martyr qui ait jamais été tué à cause du Seigneur Jésus.

19        Eh bien, là dans le jardin d’Eden, nous allons bien mettre Adam et Ève de côté et commencer avec les deux jeunes garçons, Caïn et Abel. C’est d’eux que nous parlions il y a quelques jours. Tous ces deux jeunes garçons représentaient des esprits. Et, à mon avis, il y avait même le type de Juda et de Jésus. De même que Caïn tua Abel à l’autel, Judas tua Jésus à l’autel en Le trahissant et en Le reniant.

            Certains ne voient que trois croix à Golgotha, il y en avait quatre. La croix représente un arbre. Il y a Christ, un voleur de chaque côté, et Judas qui s’était pendu à un sycomore. Il était tout aussi bien suspendu à une croix que l’était Christ, car maudit est quiconque est pendu au bois.

20        Et, remarquez, il y avait ici le Fils de Dieu, qui était descendu de la Gloire et qui retournait dans la Gloire, amenant avec Lui le pécheur qui s’était repenti. Là, il y avait le fils de la perdition, qui venait de l’enfer et qui retournait en enfer, amenant avec lui l’incroyant. «Si Tu es Fils de Dieu...» Voyez, c’est vraiment parfait. Mais ces deux-là, Caïn et Abel, étaient tous deux des jeunes gens religieux. Ils étaient vraiment religieux...?... Caïn savait, après être sorti de là et s’être rendu compte qu’il était mortel, qu’il ne pouvait pas affronter la mort; il savait qu’il quitterait la terre, sans être sincère.

            Ce n’est pas la sincérité que Dieu exige. La sincérité est une bonne chose, mais ce n’est pas suffisant. Peut-être, si ce soir nous descendions à la rivière Ganges, voir ces mères avec ces petits enfants noirs qu’elles enfoncent dans la gueule des alligators... Et ces derniers broient à mort leurs... oh ! sur... dans leurs gueules, les sacrifiant ainsi à un dieu. Ça, c’est la sincérité.

21        Et si vous m’accompagniez en Inde et que vous voyiez ces gens-là ôter leurs chaussures et marcher dans le feu, et leurs pieds brûlant au point d’avoir des ampoules. Accompagnez-moi en Chine; vous verrez leurs petits pieds brisés comme cela. Ils marchent sur les orteils, ils font des sacrifices et tout, étant très profondément sincères; cependant, ce n’est toujours pas le salut. La sincérité n’a rien à avoir avec cela.

            Bien des fois, les païens qui se font des entailles et se font des incisions sont de loin plus sincères que tout ce que vous ayez jamais vu se pratiquer au nom du christianisme. Eh bien, les chrétiens traverseront à peine une avenue pour assister à un réveil. C’est vrai.

            Mais ces gens feront tout, ils sacrifieront même la vie de leurs enfants. Mais c’est ça, la sincérité ne rime à rien. «Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort.»

22        Et il nous convient de nous examiner maintenant pour savoir là où nous nous tenons. Nous sommes au temps de la fin. Ce n’est pas le temps de jouer, c’est le temps maintenant de vous mettre en ordre et d’être absolument en ordre.

            Si vous alliez au... quelque part ici à une épicerie, ou plutôt à un restaurant, que vous commandiez un bol de soupe et qu’il y ait là-dedans une mouche, vous le renverriez ; vous ne le consommeriez certainement pas. Vous surveillez ce dont vous nourrissez ce corps; cependant, vous fourrez n’importe quoi dans cette âme, peu importe ce que c’est, toute sorte de dogme ou de doctrine. Mais vous feriez mieux de vous examiner à la lumière de cette pure Parole de Dieu pour voir si vous êtes vraiment dans la bonne catégorie ou pas.

            Souvenez-vous, peu importent les soins que vous accordez à ce corps, un homme qui pèse 150 livres [68 kg] ne vaut que 84 cents. C’est vrai. Mais vous avez une âme qui vaut dix mille mondes. Vous prendrez soin de ces 84 cents, tout en négligeant les dix mille mondes. Examinez-vous.

23        Maintenant, retournez avec moi dans la Genèse. Observez ces jeunes garçons venir là pour adorer, tous les deux adoraient. Eh bien, Caïn adora Dieu de tout son coeur ; il offrit un sacrifice, il bâtit un autel et adora l’Eternel, tout aussi sincèrement que possible. La sincérité, les autels, être membre d’église, tout cela ne rime à rien du tout. Ensuite, Abel vint, non pas avec la beauté. J’aimerais vous le faire remarquer. Débarrassez-vous-en toujours, surtout vous, les gens d’ici, parfois... c’est ce que... je vais vous prêcher, vous, les frères pentecôtistes qui parrainez mes réunions. Voyez-vous?

            Ecoutez, nous sommes... D’une manière ou d’une autre, il y a quelque chose qui cloche. C’est vrai. Je crains que nous ne nous mettions à agir plus que les autres églises et tout. Vous lâchez prise, frère, il convient... Nous... Ce dont nous avons besoin ce soir, c’est d’un bon réveil à l’ancienne mode, qui détruit toute raideur et libère les gens.

24        Eh bien, pour commencer, vous savez, vous voyez que c’est la même chose qui a attiré des ennuis à Israël: Ils voulaient un roi comme en avaient les autres, les Gentils... ou les autres nations, les Gentils. Ils se sont attirés des ennuis avec cela. Ne cherchez à rien imiter en dehors du Seigneur Jésus-Christ ; qu’Il soit votre unique Centre vers Dieu. Prenez ces... Débarrassez-vous de ces choses, rejetez tout fardeau. Recommencez avec l’Evangile.

            Savez-vous qu’aujourd’hui les gens cherchent des membres? C’est ce qu’ils ont fait. Lorsque le réveil méthodiste a commencé, il y a eu une grande percée. Ils ont eu un véritable réveil. Mais il n’est resté que peu parmi eux, ils ont commencé à se séparer ; et puis, il y a eu des nouveaux venus, ils ont commencé à devenir froids et formalistes. Les méthodistes avaient la guérison divine ; ils avaient la puissance de Dieu.

            Eh bien, le propre livre religieux de John Wesley, que j’ai chez moi, certains extraits de–de son livre relatent qu’il était ici en Amérique, lui et Asbury. Et il chevauchait pour... pour aller prier pour une femme ; le cheval est tombé et s’est fracturé une patte ; Wesley est descendu, a oint le cheval d’huile au Nom du Seigneur ; il est remonté et s’en est allé, chevauchant. Si vous prêchez la guérison divine aujourd’hui ; on vous expulsera de l’Eglise méthodiste.

25        Et, John Smith, le fondateur de l’Eglise baptiste, ma propre église, eh bien, il priait tellement la nuit que sa femme devait le conduire à table ; ses yeux gonflaient et se refermaient à force de pleurer. Vous ne pouvez même plus obtenir des larmes des yeux d’un baptiste. Que se passe-t-il? Quelque chose n’a pas marché ; en effet, ce... Je n’ai rien contre les Eglises méthodistes ou baptistes ; ce sont mes frères. Mais le problème en est que, frère, quelques générations après les apôtres, comme ce fut le cas au commencement, vous avez commencé à laisser tomber les barrières, celui-ci vient avec beaucoup de théologie, beaucoup d’instruction, on fait fuir Dieu. Cela ne remplacera jamais la puissance de Dieu.

            L’orgueil, quelque chose de grand, construire une grande église, avoir un grand nom, c’est ça le problème de nos églises aujourd’hui. Nous cherchons à avoir beaucoup de membres. Chaque église essaye de se débattre pour son organisation, à tirer vers elle. Elles sont très bien. Je sais que ceci est quelque peu piquant, mais c’est bon. Voyez-vous? C’est vrai. C’est bon.

            Mais les Assemblées veulent que la leur soit une des grandes... Les unitaires veulent que la leur soit la grande... que leur église soit la plus grande, chacune. Comment pouvez-vous accomplir quelque chose pour Dieu alors que vous avez... Nous cherchons la gloire, nous tirons la gloire les uns des autres. Frère, la réalité est que nous sommes tous des mottes de terre, et Dieu peut nous prendre à n’importe quel moment. Cherchez Dieu de tout votre coeur. Que le... Les églises sont bonnes, chacune d’elles ; je n’ai rien contre aucune d’elles. Elles sont toutes bonnes. Mais ce dont nous avons besoin, c’est de Christ dans les églises. Vous laissez de côté l’essentiel. C’est vrai.

26        Maintenant, considérez Caïn ; il est venu en étant sincère. Mais observez, à l’origine, son père, le diable... Qui il est... Il était influencé par son père. La raison pour laquelle au Ciel... Lorsqu’il était là-haut, il a établi un royaume plus beau, plus élaboré, plus joli que celui de Micaël. Il a cherché à avoir un plus grand royaume. C’est pourquoi il a été chassé: à cause de l’orgueil, de la beauté, de la prétention. Et lorsqu’il est venu ici, sa nature s’est retrouvée bel et bien là dans son enfant. Et elle n’est pas encore morte. C’est vrai. Oh ! grande église, vous direz: «Je suis membre de la plus grande église de la ville.» Cela ne veut rien dire, rien du tout. Ce qui compte, c’est: Quel est l’état de votre coeur ce soir vis-à-vis de Dieu? C’est ça la chose suivante. C’est ça la question.

27        Jésus n’est jamais venu pour que nous construisions de grandes églises. Ecoutez ceci, permettez-moi de vous dire quelque chose, et c’est en dehors. Jésus ne nous a jamais demandé d’ordonner et... plutôt de bâtir une église. Il ne nous a jamais ordonné de bâtir une église ; Il ne nous a jamais ordonné de former une organisation. Il ne nous a jamais ordonné d’avoir un séminaire. Il ne nous a jamais ordonné de construire un hôpital. Il ne nous a jamais ordonné d’avoir notre école ni l’instruction. Mais Il a en fait dit à l’église: «Annoncez la Bonne Nouvelle par tout le monde, après quoi Je reviendrai.»

            Je n’ai rien contre les organisations, les églises, les hôpitaux, ils sont tous bien, mais nous mettons l’accent là-dessus au lieu d’apporter l’Evangile au monde ; alors que les deux tiers du monde ce soir n’ont jamais entendu parler du Seigneur Jésus-Christ. Comment pourra-t-Il venir? Il viendra après que l’Evangile aura été prêché. Non pas la distribution des tracts donc, c’est bien, la distribution des tracts, mais prêcher l’Evangile veut dire «démontrer la puissance du Saint-Esprit à toutes les nations que Je prendrai à témoins.» Amen ! C’est vrai.

28        Remarquez, Caïn, jadis, était religieux au possible, il s’avança, bâtit un bel autel, offrit son sacrifice, s’agenouilla avec tout son prestige, juste comme son papa. Il n’était pas un athée ; il n’était pas un incroyant, absolument pas ; il était un croyant. C’est tout à fait vrai. Donc, on peut être croyant et néanmoins être condamné. Le démon croit et tremble. Lorsque les démons ont vu Jésus, ils ont confessé publiquement qu’Il était le Fils de Dieu et ont imploré miséricorde. C’est vrai.

            Caïn s’est agenouillé là, il a adoré; je m’imagine qu’il a arrangé toutes les grosses fleurs de lis sur son autel, il a apporté les fruits de champ et les a disposés là, il s’est agenouillé et a dit: «Maintenant, Jéhovah, regarde combien cet autel est beau ; regarde ce vieil autel terre à terre, cette bande de saints exaltés là. Regarde là ce petit endroit bizarre terre à terre où adore ce gars, Abel, avec ce drôle de petit agneau puant suspendu là. Regarde ce que j’ai fait ici pour Toi. J’ai construit cette grande église ; j’ai tout mis là. Vois-Tu ce que je suis? Je suis... J’ai fait quelque chose de grand. Ça–ça va démontrer la psychologie. Ça–ça attirera les gens.» Oh ! la la ! Ce sont les oeuvres du diable. C’est vrai. Il a dit: «Maintenant, reçois-moi, Jéhovah, Tu sais que je crois en cela.» Et Dieu l’a carrément rejeté. C’est vrai.

29        Voici venir le petit Abel, traînant cet agneau, par une révélation spirituelle; il savait que ce n’était pas à cause du fruit qu’ils avaient été chassés du jardin d’Eden, il savait que c’était à cause du sang. Et la vie ne se trouve pas dans les plantes ; elle est dans le sang. Le voici venir avec une petite corde enlacée tout autour, plutôt une plante de raisin enroulée autour de ce petit agneau, il l’a projeté là, disant: «C’est ça, Eternel.»

            Dieu a dit: «C’est ça la justification.» Amen. Regardez donc, son frère devint jaloux de lui. Cette trace de jalousie ne quitte jamais la haute classe. Non, non. Elle y est toujours. Amen. Elle y est toujours, elle ne quittera pas ; elle s’enracinera et finira sa course en enfer. Remarquez, là, il s’est avancé là et a tué son frère.

30        Observez ces deux esprits évoluer à partir de là. Observez comment ça a donné le monde. Les voici commencer dans la Genèse. Observez tout ce que vous voulez ; observez le système du monde ; observez tout. Cela commence dans la Genèse, ça passe par un processus et, aujourd’hui, cela est remonté ici en haut, ça bourgeonne jusqu’à devenir la semence qui reproduit la même chose qui était dans la Genèse.

            Voici la fausse vigne, voilà la vraie vigne. Toutes les deux poussent côte à côte. Saviez-vous que Judas Iscariot était le trésorier de l’église, qu’il était de la même tribu que Jésus? Il était un grand homme, il était frère aux autres, ils s’asseyaient sur le même banc, chantant les mêmes cantiques, adorant le même Dieu, prêchant le même Evangile ; ça, c’était Judas. Vous rendez-vous compte que ce même esprit évolue dans l’église? Mais ce fut à la Pentecôte, juste avant la Pentecôte, que Judas montra ses couleurs, avant qu’ils soient réellement nés de nouveau.

            Les gens ne croient pas ce soir, beaucoup d’entre eux ne croient pas que l’expérience de la Nouvelle Naissance existe. Ils disent: «Tout cela, c’est dans votre esprit.» Non, c’est dans votre coeur, frère. C’est vrai.

31        Remarquez, voici pousser ces vignes ; suivons donc maintenant ces deux esprits. La première chose, vous savez, nous les verrons... D’abord, dans l’arche, il y avait une colombe, et il y avait un corbeau. Tous les deux étaient des oiseaux ; l’un pouvait voler au même endroit que l’autre, et tous les deux se posaient sur le même–le même perchoir, peut-être, au même étage, le deuxième étage de l’arche, tous les deux oiseaux. L’un pouvait voler là où était l’autre. L’un d’eux, l’Esprit de Christ, et l’autre, l’antichrist... L’unique moyen possible de les distinguer, c’était d’examiner leur régime alimentaire.

            On a laissé partir le corbeau, et ce corbeau se réjouissait de manger les vieux cadavres, voltigeant de l’un à l’autre, s’y agrippant. Il est venu... Il se réjouissait d’être là dans les choses du monde.

            Mais lorsque la colombe est allée, elle ne pouvait pas trouver où reposer les plantes de ses pattes, et elle est revenue. Frère, je vous le dis, si jamais vous êtes né de l’Esprit de Dieu, le monde sent mauvais à vos narines, et les choses du monde sont passées. C’est vrai. Vous ne pouvez plus les supporter. Pourquoi la colombe ne pouvait-elle pas manger cela? C’est parce que la colombe est un oiseau qui n’a pas de bile ; elle ne peut pas digérer cela.

            Et tout homme qui est né de l’Esprit de Dieu, ou toute femme, ne pratique pas les choses du monde. Ils sont sortis du monde, et ils mènent un genre de vie différent. En effet, ils ne peuvent pas digérer cela... Leurs tubes digestifs ont été changés, convertis ; leurs appétits sont pour les choses de Dieu, ils regardent en haut, aux réunions de prière et tout. Ils n’ont pas de temps pour les patinoires, les danses, les salles de danse, et tout. Ils sont passés de la mort à la Vie, ils sont devenus de nouvelles créatures. Ils n’ont pas... ils ne désirent plus ces choses.

32        Mais j’aimerais vous montrer quelque chose. Vous pouvez placer une charogne là dans un champ, mais une colombe ne s’en approchera pas ; une colombe se posera ailleurs et mangera du blé. Mais ce corbeau peut s’y poser et manger de la charogne, puis revenir manger aussi du blé. Tout à fait. Il vous faut donc garder l’oeil sur ce gars. Voyez, pour commencer, c’est un hypocrite. C’est vrai. Observez l’évolution de cette lignée, de toutes les deux. Nous pouvons présenter leurs types tout au long. Ils réapparaissent dans Esaü et Jacob, c’est pareil.

            Examinons cela chez Israël, un beau type. Eh bien, Israël était là, à la sortie de l’Egypte, en route vers la Terre promise, un type parfait de l’Eglise aujourd’hui, en route vers la Terre promise ; après avoir quitté l’Egypte, montant vers la Terre promise, en fait, Dieu avait promis de la leur donner. Alors, en route vers là, en allant vers ce lieu béni, ils ont rencontré les moabites sur leur chemin. Moab était un frère à Israël. Le pays de Moab, l’origine de cette tribu remonte là tout au début, à l’époque de la femme de Lot, ou plutôt des enfants de Lot. Lot a eu des enfants avec sa propre fille, et c’est là l’origine des Moabites.

33        Eh bien, avez-vous tous resserré vos parapluies? J’aimerais vous montrer quelque chose, juste une minute, le Seigneur voulant. Remarquez, vous savez, aujourd’hui, les gens disent: «Eh bien, notre église est fondamentaliste. Nous croyons dans les grands principes évangéliques. C’est bien, cependant vous pouvez toujours être en erreur. Vous pouvez donc être très fondamentalistes et orthodoxes, et néanmoins être en route vers l’enfer. Vous ne croyez pas cela, écoutez la Parole juste une minute.

            Ils sont arrivés là, sur leur chemin vers là, ils ont rencontré leur frère, alors ils ont envoyé demander: «Pouvons-nous traverser votre territoire?»

            Il a dit: «Absolument pas. Nous ne permettrons pas à cette bande de fanatiques de traverser par ici.» Ils étaient là. Eh bien, regardez. Moab était tout organisé, une grande nation, avec tous ces princes et tous ces autres, Balak, et tous leurs grands rois et tout. Mais Israël était interdénominationnel ; il était constitué juste d’un petit groupe de tentes disséminées...?... il se déplaçait sous la conduite de l’Esprit de Dieu. Mais Moab était tout organisé, la plus grande... l’une des plus grandes nations de la terre. Et il a dit: «Nous ne permettrons pas à cette bande de saints exaltés de passer par ici, pas du tout. Regardez ce qu’ils font.»

            Vous direz: «Saints exaltés, Frère Branham?» Oui, oui, je crois qu’ils l’étaient. Absolument. Après leur sortie de l’Egypte et la traversée de la mer Rouge, ils ont vu des miracles et tout au-delà... devant eux. Et lorsque Dieu a fait souffler le vent depuis le ciel et qu’Il a divisé la mer Rouge, ils ont traversé à sec, et les Egyptiens incirconcis ont essayé de faire de même, cherchant à imiter l’Esprit de Dieu ; ils furent tous noyés.

34        Miriam entra en Esprit, s’empara d’un tambourin et longea la rive en battant le tambourin ; toutes les filles d’Israël la suivirent en battant des tambourins et en dansant. Puis, Moïse leva les mains et chanta en Esprit. Si ce n’est pas là une réunion des saints exaltés, c’est que je n’en ai jamais vu une de ma vie. C’est vrai. Certainement, ils longèrent les rives tout en se réjouissant, des signes et des prodiges au milieu d’eux.

            Quand ils ont eu soif, Dieu leur a simplement donné de l’eau du rocher. Quand ils ont eu faim, Dieu a fait tomber la manne du ciel. Et lorsqu’ils ont eu cette manne, qu’ils se sont mis à la manger, ils ont dit: «Ça a le goût du miel.» Vous savez, cette manne était un type du Saint-Esprit. C’est vrai. Juste après que chaque croyant a traversé la mer Rouge, ce qui représente le Sang, comme je le disais hier soir, il entre dans la communion par le Saint-Esprit.

35        Remarquez, aussitôt qu’ils traversèrent la mer Rouge, qu’ils étaient en voyage, Dieu a fait tomber la manne jusqu’à la fin du voyage, un type du Saint-Esprit. Quand ils sont sortis du judaïsme et qu’ils ont reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit est descendu sur ces apôtres ; et depuis lors, Il continue à descendre, et Il descendra jusqu’à la fin de cet âge. C’est vrai.

            J’aimerais vous faire remarquer qu’aussitôt que la manne a commencé à tomber, Dieu a dit à Aaron: «Va en ramasser plusieurs grands omers pleins et mets-les dans le lieu très saint», afin que chaque génération qui suivra celle-ci... chaque génération qui viendra après celle-ci, chaque fois qu’un homme deviendra un sacrificateur, il pourra entrer dans le lieu très saint et prendre une bouchée de cette manne originelle qui est tombée au commencement. Quel beau tableau est-ce du jour de la Pentecôte, quand notre Manne spirituelle (là, c’était une manne naturelle), la Manne spirituelle qui a soutenu l’église là-bas et qui a procuré toutes ces vitamines spirituelles pour quitter–pour en vivre ...

36        Eh bien, le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit est descendu ; ils sont sortis là dehors, titubant et agissant comme une bande d’hommes et de femmes ivres. Oui. Et Pierre a dit: «C’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël ; c’est ici ce qui.» Frère, si ceci n’est pas ce qui, je garderai ceci jusqu’à ce que ce qui vienne. Je–je me réjouirai certainement de ceci de toute façon, en attendant ce qui. Et lorsqu’ils sont sortis là dehors, la puissance de Dieu agissait en eux. Et Pierre...

            Eux tous ont demandé: «Hommes frères, que pouvons-nous faire pour avoir cette même Chose?» Pierre a répondu: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Non pas quelque chose de semblable, nous ne recevons rien qui soit une imitation de cela, mais une... Non pas une bouchée, mais un coeur plein du baptême originel du Saint-Esprit, qui était descendu le jour de la Pentecôte, avec les mêmes signes, les mêmes prodiges et les mêmes oeuvres.

37        Lorsque les hommes et les femmes seront prêts à abandonner leur vie, cela aura le goût du miel sur le rocher. Vous savez, David a beaucoup parlé du miel sur le rocher. Il était un berger. Il portait une gibecière sur le côté, c’est ce que faisaient les bergers. Et chaque fois que leurs brebis malades accouraient là, eh bien, le–le berger plongeait la main dans la gibecière et en faisait sortir un peu de miel qu’il mettait sur le rocher. Et la brebis venait là lécher le rocher. En léchant le miel, eh bien, elle consommait un peu de calcaire. Et le calcaire guérissait la brebis malade. Oh! quel tableau !

            Ecoutez, frère, ce soir, j’ai toute une gibecière pleine de miel, et je vais mettre cela sur le véritable Rocher, Christ Jésus, non pas sur une quelconque église, sur Christ, sa place convenable; et vous les brebis malades, mettez-vous à lécher très rapidement ; tout d’un coup, vous savez, vous avez consommé un peu de calcaire. Et cela guérira votre maladie, vous verrez qu’il y a une puissance dans le Saint-Esprit pour faire passer les hommes et les femmes de la vie du péché, ou de la vie de maladie à la santé. Léchez cela, vous qui êtes sur les brancards, vous qui êtes dans des fauteuils, et vous les aveugles, vous les sourds-muets, et voyez s’il n’y a pas une puissance de guérison dans le Saint-Esprit, qui changera la vie d’un homme et fera de lui une nouvelle créature. Ça se fera certainement ; cela vous fera passer de la mort à la Vie.

38        Je peux voir Israël en voyage ; ils étaient là ; c’est vrai. Les avez-vous déjà entendus dire... Oh ! ils disaient de l’église: «Oh ! regardez Israël là en bas.» Balak a dit: «Eh bien, faites-moi venir Balaam.» Et il a dit: «Lorsque Balaam viendra ici...» Ils avaient là un vieux prédicateur fondamentaliste, à moitié rétrograde, ils ont donc dit: «Faites-le venir ici, et qu’il me maudisse ces gens.»

            Ainsi, ils sont allés là prendre ce vieux prophète. Il est venu là, et il se disait: «Eh bien, laissez-moi regarder cette histoire d’en haut. Eh bien, je sais qu’ils ont tout fait. Je sais qu’ils ont pris les uns les femmes des autres. Ils–ils ont fait tout le mal imaginable. Eh bien, le Dieu Saint maudira ces gens.» Il est donc allé là dans cette intention, maudire ce peuple au profit de cette grande nation ; en effet, il était d’une meilleure église là, et il en recevait un meilleur salaire. Eh bien, il s’en remplissait les poches. Certainement, il a dit: «J’irai le faire.» Et en route vers là, Dieu a fait qu’un vieux mulet lui parle en langues, lui disant de rentrer chez lui. Et il n’avait pas assez de jugeote pour comprendre cela. C’est vrai. Amen

            Et là, sur... Vous dites qu’il n’avait pas parlé en langues ; il avait parlé avec une voix humaine. Les mulets ne parlent pas avec la voix humaine ; il l’a certainement fait. Il l’a certainement fait. J’ai senti cela venir ; quelqu’un a dit que ce mulet n’avait pas parlé en langues. Il l’avait certainement fait ; il l’avait certainement fait. Jamais vous... Un mulet ne lui a pas parlé dans sa propre langue; il ne la comprendrait pas. Voyez-vous? Mais il–il avait compris celle-là.

39        Remarquez; alors, ils étaient là. Et lorsqu’il est descendu là, il s’est mis à l’écart et a regardé Israël. Et remarquez combien c’est hypocrite. Le roi l’a amené là et a dit: «Maintenant, regarde, mets-toi par ici.» Il lui a juste montré le revers, le mauvais côté d’Israël. Observez donc. C’est là cette vigne. Voici donc cette vigne cherchant à maudire l’autre vigne.

            Maintenant, remarquez. Il a dit qu’il lui a présenté les extrêmes. C’est ce que le diable fait du peuple de Dieu. Ils ne diront rien, par exemple: «Je donnerai mille dollars à quiconque pourra me montrer quelqu’un qui a été guéri. Amenez ça ici.»

            J’ai une fois défié l’un d’entre eux. Il a dit: «Laissez-moi casser le bras à cette fille, tenez-vous ici et guérissez cela, alors je croirai que vous êtes un guérisseur.»

            J’ai dit: «C’est vous qui avez besoin de la guérison plus que n’importe qui que je connaisse, et il s’agit de la guérison mentale.» J’ai dit: «Il y a quelque chose en vous.» C’est vrai.

40        Et alors, voyez, il a présenté les extrêmes. Il a dit: «Eh bien, je connais quelqu’un pour qui on avait prié, qui ne s’était pas rétabli. Je connais certainement beaucoup à qui on avait prêché et qui n’ont pas été sauvés non plus. C’est tout à fait vrai. Voyez, mais il présente les extrêmes, les revers, le côté pire. C’est ce que fait le diable. Et observez comment ça se passe. Il l’a amené là et lui a présenté le revers. Et puis, remarquez. Quand il a dit avoir tout rassemblé... Eh bien, voici le tableau. Observez ces frères, suivez ceci.

            Cette vigne ici, cette vigne là ; celle-ci provient d’Abel, et elle pousse ; celle-là provient de Caïn, elle pousse. Caïn était religieux ; celle-là l’était aussi. Caïn était fondamentaliste, les autres étaient fondamentalistes. Abel suivait la bonne voie par la révélation, par les signes et les prodiges. Dieu a toujours confirmé et Il confirmera toujours Son Eglise et Son peuple par des signes miraculeux et des prodiges. Montrez-moi une époque quelconque où un réveil a éclaté dans l’histoire sans être suivi des signes et des prodiges.

            Voici le problème aujourd’hui, mes frères: Nous nous relâchons. Nous nous relâchons au profit de la théologie mentale. Nous nous relâchons au profit de la foi intellectuelle, alors que nous devrions prier jusqu’à ce que Dieu agisse dans l’assistance et qu’Il accomplisse quelque chose pour nous.

41        A mon atterrissage en Inde, les Indiens m’ont tous rencontré là et m’ont dit: «Ecoutez donc, Frère Branham, en ce qui concerne la théologie, vous en Amérique, vous n’avez personne qui comprend ce Livre.» Et c’est vrai. En effet, c’est un Livre de l’Orient ; ce n’est pas un–un Livre de l’Occident. C’est une vue tout à fait différente. Ils ont dit: «Nous connaissons la Bible ; nous L’avons reçue des centaines d’années avant que vous soyez une nation.» C’est l’exacte vérité. Saint Thomas était allé là. J’étais dans l’église même où il avait prêché. C’est vrai. Ils ont dit: «Nous connaissons la Bible plus que tous vos prédicateurs réunis. Mais ce que nous aimerions savoir, la question que nous nous posons: Pouvons-nous trouver un homme avec assez de foi pour La rendre manifeste? C’est ce que nous voudrions savoir. Nous aimerions voir la Bible être de nouveau rendue manifeste et vécue. Si vous le pouvez, alors vous avez notre main d’association.» J’ai dit: «Jésus-Christ est ressuscité d’entre les morts ; et Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Amen. C’est vrai.

42        Eh bien, Moab était là. Maintenant, regardez, la première chose que Moab avait faite... Remarquez, il est allé prendre tous ses dignitaires, tous les... eh bien, les–les parlementaires, et tous les autres là-bas, tous les évêques, les révérends attitrés, les révérends à titre honorifique, les docteurs en philosophie et les docteurs en BB ou je ne sais comment vous voulez appeler cela, et il les a tous amenés là, il se disait: «Nous présenterons à Dieu nos dignitaires.» Voyez, le même vieil esprit du diable. Voyez-vous?

            Eh bien, là, ils étaient fondamentalistes ; ils ont dit: «Maintenant, voyons. Ils ont bâti sept autels ici en haut sur la colline, sept autels. C’est exactement ce que Dieu exigeait. Ils ont immolé sept taureaux, le sacrifice pur que Dieu exigeait. Remarquez, ils ont immolé sept béliers, annonçant la Venue du Fils de Dieu, ils étaient fondamentalistes.

43        Ici en bas, dans la vallée, ils avaient sept autels, sept taureaux et sept béliers. Ce groupe était tout aussi fondamentaliste que l’autre. Si Dieu n’exigeait que la doctrine fondamentaliste, alors pourquoi avait-il accepté celui-ci et rejeté celui-là? Et tous leurs dignitaires se tenaient là, les mains levées, louant Dieu, pendant que le prophète allait prophétiser. Et si Dieu n’exige que l’enseignement fondamentaliste, Il est obligé d’honorer ce groupe, car il y a sept taureaux, sept autels, sept béliers, annonçant la Venue du Seigneur, tout aussi fondamentaliste à tout point de vue que cette église-ci. Voyez-vous?

            Quelle était cependant la différence? Quelle était la différence? Ils n’avaient que la lettre, ils n’avaient que la Parole, mais ceux-ci avaient des signes et des prodiges qui les accompagnaient ; ils avaient le rocher frappé dont ils pouvaient boire. Ils avaient le serpent d’airain pour la guérison. Ils avaient des signes et des prodiges qui les précédaient, ils accomplissaient des signes ; ils avaient la Colonne de Feu qui se tenait au-dessus d’eux. Je sais qu’ils avaient fait toutes sortes de mal, mais ils oub-... Balak oublia de regarder et de voir qu’il y avait un Rocher frappé devant d’eux ; il y avait là une expiation qui avait été accomplie. Et Dieu les confirmait par des signes et des prodiges. Il disait: «C’est Mon peuple.»

44        Maintenant, si l’enseignement de la Bible, si les oeuvres fondamentalistes, c’est tout ce que Dieu exige, Il est obligé d’honorer quiconque le fera ; mais vous êtes appelé par élection, mes frères. Dieu connaît Son Eglise et Il La confirme par des signes et des prodiges. Observez cela continuer malgré tout. Voici venir Jésus ; voilà venir les pharisiens, fondamentalistes au possible, la même vigne qui est sortie dans la Genèse, qui est passée par Caïn, l’autre par les enfants d’Israël. Tout a commencé dans la Genèse, tout dans la Genèse pour aboutir dans le Nouveau Testament.

            Voici les pharisiens, tout aussi fondamentalistes que possible sur la doctrine. Ils croyaient en Jéhovah, ils offraient leurs sacrifices. Voici venir Jésus, un Croyant tout fait, et un Fondamentaliste aussi, mais Dieu Le confirmait par des signes et des prodiges. C’est vrai. Dieu avait prouvé que Celle-ci était Son Eglise. En effet, Jésus s’était mis à prêcher, à guérir les malades, à avoir des visions et à prophétiser. Mais ces autres étaient là froids, guindés et fondamentalistes dans leurs églises. Voilà vos deux vignes. Observez-les croître.

45        Considérez saint Paul, quand il a vu les derniers jours en vision, il a dit: «Sache que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Les hommes seront emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, déloyaux, calomniateurs, intempérants, et ennemis des gens de bien (ils vous taxeront de saint exalté, de tout ce qu’ils peuvent), ayant l’apparence de la piété...» Paul a vu cet âge par l’Esprit, «ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force; éloigne-toi de ces hommes-là.»

            Vous y êtes, fondamentalistes dans la doctrine, mais dépourvus de puissance. Ils renient l’existence de la guérison divine ; ils renient la puissance du don. «Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force; éloigne-toi de ces hommes-là.» Amen. C’est le jour dans lequel on est.

46        Il y a quelque temps, j’étais là au Canada, chevauchant; je revenais de l’Afrique, j’étais avec frère Thoms et les autres. J’étais allé là, j’étais très fatigué, alors frère Baxter et moi étions allés là loin au nord du Canada. Nous allions à la chasse ; je pourchassais, monté sur un cheval, un vieux ours grizzly ce jour-là. Puis, je suis tombé sur le vieil animal ; je l’ai simplement regardé et je l’ai laissé partir. Et vous savez combien j’aime chasser. Je... Eh bien, j’observais ce vieil animal, et je continuais simplement à chevaucher en descendant sur une autre colline, et c’était là loin qu’on s’est retrouvé à 250 miles [402 km] avec vingt et un chevaux, et on était là. C’était à 700 miles [1.126,5 km] de la route asphaltée. Nous étions donc là loin dans le désert, juste pour être seuls.

            Alors, j’observais ce vieux grizzly, je le suivais partout, je l’ai observé tout l’après-midi. Lorsqu’il y a eu une petite pluie, qu’elle s’est mise à tomber, j’ai fait demi-tour. J’ai grandi dans le bois, je me suis donc dit: «Oh ! je saurai m’en sortir.» Je continuais simplement d’avancer ; en effet, il n’y avait ni sentiers ni rien à suivre ; ainsi, il me fallait simplement suivre des orientations générales. La nuit tombait sur moi.

47        Eh bien, je me suis dit: «Eh bien, je remercie le Bienveillant Seigneur de ce qu’il n’y a pas de forte pluie, je peux donc m’étendre quelque part et m’endormir le reste de la nuit.» Et alors, je suis allé à un petit endroit, et peu après, la lune a commencé à sortir et à briller. Je me suis dit: «C’est beau. Je continue carrément à chevaucher, peut-être que j’atteindrai le sommet de l’une de ces montagnes ici, je saurai là où je me trouve.»

            Je gravissais donc, chevauchant ; puis, j’ai vu une scène qui m’a toujours dérangé. Et je–je... c’était une expérience bizarre. Alors que je chevauchais, je suis tombé sur un brûlis, là où beaucoup de vieux arbres avaient été brûlés des années auparavant, il y avait eu un feu de brousse, un soleil avait chauffé et avait détruit des rangées par le feu comme cela, ayant embrasé. Tous les pins, de très longs arbres oscillants avaient été complètement consumés. C’était devenu juste un très grand tas d’arbres blanchâtres, debout là ; et la lune brillait dessus. Mmmm. Oh ! cela ressemblait à un cimetière avec toutes les grandes pierres tombales blanches. Eh bien, d’une manière ou d’une autre, le Saint-Esprit a semblé me dire: «Arrête-toi une minute.» Je me suis arrêté. Mon vieux cheval était de toute façon fatigué, je l’ai attaché à–à une vieille branche d’arbre étendue là. Je suis monté sur un rondin et j’ai promené le regard tout autour. J’ai dit: «Eh bien, ô Dieu, je ne sais pas pourquoi je suis ici, mais Tu m’as amené ici dans un but.»

48        Je continuais simplement à regarder. J’ai entendu le vent venir, vous savez, soufflant sur ces vieux arbres. Ceux-ci gémissaient, faisant: «Mmmmmmm.» Je me suis dit: «Oh ! la la ! Quel endroit ! Ici loin, sur la terre, un vieux brûlis mort et blanchi...» J’ai dit: «Quel endroit ! On dirait un cimetière.» Et j’ai pris... j’ai entendu cela finir en mmmmm, mmmmm. Je me suis dit: «Eh bien, Seigneur, Pourquoi veux-Tu que je me retrouve ici?»

            Et juste en ce moment, le Saint-Esprit m’a parlé et m’a donné ce passage des Ecritures: «Ce qu’a laissé le gazam, le hasil l’a dévoré ; ce qu’a laissé le hasil, le jélek l’a dévoré.»

            Je me suis dit: «Oui, il m’est venu à l’esprit qu’autrefois, c’était un très bon arbre vert, mais les feux ont détruit toute sa vie.» Voyez-vous?

            Je me suis dit: «C’est vrai. Ce que les baptistes ont laissé, les méthodistes l’ont dévoré. Ce que les méthodistes ont laissé, les presbytériens l’ont dévoré. Ce que les presbytériens ont laissé, les pentecôtistes l’ont dévoré.» Je me suis dit: «Oh ! la la ! C’est complètement dépouillé.»

            Je me suis dit: «Eh bien, que se passe-t-il avec ces vieux arbres?» Ils sont trop raides. «Pourquoi ne se plient-ils pas à ce vent?» Le vent souffle, eux font: mmmmm, gémissant tout simplement. Et je me suis dit: «Eh bien, oh ! la la ! quelle fantomatique scène !»

            Je me suis dit: «Oui, ça me rappelle ces immenses vieilles églises avec de hautes flèches à divers endroits, mortes au possible. Oh ! ils peuvent dire qu’autrefois ils étaient à une église. Oh ! je peux me référer à nos fondateurs que nous avions jadis... mais qu’avez-vous présentement? C’est ce que j’aimerais savoir.

49        Que se passe-t-il? Ce qu’a laissé l’un, l’autre l’a dévoré. Tout est complètement réduit. Eh bien, j’ai regardé ici dans les Ecritures et il est dit: «Mais Je restaurerai, dit l’Eternel.» Quelle Parole dure ! Le vent s’est mis à souffler, je me suis dit: «A quoi sert-il d’envoyer le vent si ces arbres vont réagir comme cela?» J’ai regardé en bas et, là en dessous, il y avait un petit tas de sous-bois qu’on appelle dans le monde aujourd’hui des rebus, quelque chose comme ça.

            Mais ils étaient verts et flexibles. Chaque fois que le vent soufflait dessus, ils oscillaient de part et d’autre, s’ébattaient aussi fort que possible. J’ai dit: «Gloire à Dieu, je restaurerai, dit l’Eternel, quand bien même ils sont abattus par le vent.» J’ai dit: «Il viendra du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, appelé le Saint-Esprit, et tout ce que ces grandes et vieilles églises formalistes peuvent faire, ce sera crier: Mmmmmmm, les jours des miracles sont passés. Mmmmm, la guérison divine n’existe pas. Mmmmmm, c’est du diable. Mmmmmmm, ne croyez pas cela, n’y allez pas.» Mais Dieu a toujours un rejeton qui pousse, une église...?... «Je restaurerai, dit l’Eternel.»

50        Elle récupérera toute Son ancienne gloire. Tout ce qu’elle était au commencement, elle le redeviendra. Je me demandais: «Pourquoi donc Dieu envoie-t-Il le vent?» C’est pour secouer les arbres. Chaque fois qu’un arbre est secoué, il dégage les racines et leur permet de s’enfoncer davantage. Chaque fois que le Saint-Esprit descend sur l’église dans un réveil à l’ancienne mode, Il soulève les racines comme ceci d’une secousse de telle manière qu’elles peuvent s’encrer et se fixer au sol, prêtes à affronter les tempêtes et les épreuves quand elles surgiront sur la terre. Alléluia !

            «Je restaurerai, dit l’Eternel, tous ces jours anciens, tout ce qui a été dévoré.» L’un a retranché le baptême. L’autre a retranché la joie. Un autre encore a retranché le Saint-Esprit. Un autre encore a retranché la guérison. Un autre encore a retranché les dons. Et, tout d’un coup, vous savez, vous n’avez plus qu’une grande broussaille morte et blanchie. Mais, quelque part là en dessous, pousse une vie préservée par Dieu, malgré tout.

            L’église, tant que la terre existera ici, Dieu aura une Eglise qui Le représentera. «Je restaurerai, dit l’Eternel, toute la gloire des jours anciens. Je restaurerai ce que le jélek a laissé. Je restaurerai la guérison, Je restaurerai le Saint-Esprit. Je restaurerai la joie. Je restaurerai tout ce que la première Eglise avait. Je restaurerai cela de nouveau dans les derniers jours.» Et nous vivons ici, en ce jour-là. Frère, sortez de cette chose-là et venez ici aussi rapidement que possible. Amen.

51        «Je restaurerai, dit l’Eternel.» Amen. Frère, je me sens assez bien maintenant même pour prêcher, pratiquement. Je vous le dis, je me sens vraiment bien. Eh bien, pensez-y: en quel jour nous vivons, où Dieu est ici et où nous voyons des choses être accomplies.

            Ce n’est pas mythique. Lisez la Bible. Suivez ces Ecritures et voyez si c’est vrai.

            Celle-là est apparue là dans la Genèse. Celle-ci est apparue là dans la Genèse. Celle-ci est fondamentaliste, celle-là est fondamentaliste, mais Dieu a confirmé cette dernière tout au long par des signes et des prodiges. Il confirme toujours Son Eglise par des signes et des prodiges. «Voici les miracles qui accompagneront jusqu’à la fin du monde ceux qui auront cru. En Mon Nom, ils chasseront les mauvais esprits, ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» Il y aura un peuple qui reconnaîtra cela et qui le saura tant qu’il existera un Dieu au Ciel qui envoie le Saint-Esprit sur les gens. Amen.

            Oh ! c’est une chose réelle, frère, une fois que vous vous êtes éloigné de... «La lettre tue, mais l’Esprit vivifie.» C’est vrai. La lettre est bonne. Mais à quoi servira une–une semence qui reste seulement une semence? Plantez-la et qu’elle pourrisse. Elle produira la Vie et tout un épi. Prions.

52        Père céleste, ce soir, je sais que l’heure est proche, je sais que nous vivons au temps de la fin, je sais que ces vieux arbres sont en train de pousser, voici cette vigne remplie du Saint-Esprit produire ce soir, produire le fruit, l’évidence que le Saint-Esprit est parmi nous. Combien nous sommes reconnaissants, Seigneur. Nous pourrions lever les mains, Te louer continuellement pour toute Ta bonté et Ta miséricorde. Combien Tes voies sont merveilleuses et formidables. Nous Te remercions et Te louons de tout notre coeur.

            Maintenant, Père, nous Te prions de sauver les perdus et de remplir du Saint-Esprit ceux qui sont dehors... ceux qui ne Te connaissent que par la compréhension de la Parole. Qu’ils sachent que Caïn croyait la Parole. Judas croyait la Parole. Le diable croit la Parole. Mais un homme doit naître de nouveau de l’Esprit de Dieu. Et lorsque Dieu entre en lui, il devient une nouvelle créature et croit que tout ce que Dieu a écrit dans la Bible est la vérité. Ô Père, nous Te prions d’accorder ces bénédictions ce soir à Ton peuple, et que plusieurs soient remplis du Saint-Esprit, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

53        Et avec vos têtes inclinées, juste un instant, s’il vous plaît, je me demande, pendant que nous sommes en prière, s’il y a ici des gens qui cherchent et prient Dieu, je me demande bien s’il y a quelqu’un quelque part qui aimerait lever la main pour dire: «Frère Branham, juste avant de former la ligne de prière, voudriez-vous vous souvenir de moi dans la prière, afin que je reçoive le Saint-Esprit? Je veux me débarrasser de ce vieux credo sec que j’ai eu depuis si longtemps. J’aimerais vraiment naître de nouveau. J’aimerais, lorsque le vent se mettra à souffler, j’aimerais être flexible à l’Esprit de Dieu dans tous les sens où Il me conduit, que je puisse parcourir les rues avec joie, avec félicité dans mon âme. Combien j’aimerais vraiment naître de nouveau !» Voudriez-vous lever la main pour dire: «Frère Branham, priez pour moi»? Que Dieu vous bénisse, vous. Regardez simplement tout autour. Partout aux balcons, aux pourtours, croyez-vous ce soir? Avez-vous besoin du Saint-Esprit dans votre vie? Peu importe qui vous êtes, que vous soyez baptiste, méthodiste, catholique, jaune, noir, quoi que vous soyez, levez la main vers Dieu pour dire: «Ô Dieu, par ceci, j’aimerais que Tu m’accordes le baptême du Saint-Esprit.»

54        Maintenant, écoutez, ami, vous... A vous les baptistes et les méthodistes, docteur Reedhead venait d’être chez moi à la maison. Vous le connaissez, le président de la plus grande, de l’une des plus grandes missions de l’Eglise fondamentaliste du monde. Il a dit: «Frère Branham, je sais, tu es baptiste, tu avais... tu collabores beaucoup avec les pentecôtistes.» Il a dit: «Y a-t-il quelque chose là?»

            J’ai dit: «Certainement qu’ils ont produit un... ils ont eu un tas de feu sauvage.» C’est vrai. Beaucoup parmi eux imitent beaucoup comme nous en avons dans l’Eglise baptiste. «Mais, ai-je dit, frère, derrière tout cela, il y a un véritable baptême authentique du Saint-Esprit.»

            Il a dit: «Puis-je le recevoir?»

            J’ai dit: «Oui, oui.»

            Il a dit: «Quand?»

            J’ai dit: «Maintenant même.»

            Il a dit: «J’ai assez de diplômes pour couvrir ce mur ici, des diplômes à titre honorifique... mais, Frère Branham, où est Jésus dans tout cela?»

            J’ai dit: «Il est dans la nouvelle naissance.»

            Il a dit: «J’en ai besoin.» Alors, il s’est agenouillé et a reçu le Saint-Esprit là même à la table du déjeuner chez moi. Oui, oui.

55        Oh ! C’est pour vous tous. Si vous êtes catholique, c’est pour vous. Si vous êtes baptiste, c’est pour vous, si vous êtes méthodiste, c’est pour vous. Si vous êtes un imitateur pentecôtiste, c’est pour vous, c’est vrai. Si vous En voulez, levez la main vers Dieu pour dire: «Ô Dieu, ne permets pas que cette réunion–ne permets pas que cette réunion se termine jusqu’à ce que je reçoive le Saint-Esprit.» Maintenant, avec vos mains levées, vos têtes baissées, prions.

            Seigneur Jésus, que celle-ci soit la soirée de la décision parfaite pour chacun. Qu’ils en voient la preuve. Puissent-ils réaliser que le temps est proche. Puissent-ils quitter l’arbre de formalisme et venir à l’Arbre de la Vie, où ils recevront la Vie, où ils pourront croire toutes choses, ils s’avanceront sur base de la Parole et diront: «Chaque promesse dans le Livre est mienne, chaque chapitre, chaque verset, chaque ligne.» Croire cela, vivre cela, se tenir sur cela. Accorde-le, Seigneur. Et puisse chaque personne qui a la main levée maintenant recevoir cela, Père, et être remplie du Saint-Esprit. Nous demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen. Amen.

56        Oh ! la la ! J’ai simplement du mal à arrêter maintenant. Je ne fais que... je suis un peu... je ne sais pas ; je me sens bien. Vous pensez peut-être que j’agis un peu drôlement. Je–je–je suis un peu drôle. Vous direz... Vous pourriez peut-être penser que j’ai perdu la tête. Si ce n’est pas le cas, laissez-moi simplement tranquille. Je suis mieux satisfait avec ceci que je ne l’étais avec ce que j’avais auparavant. Je me sens donc de loin mieux ainsi. Ainsi, laissez-moi simplement–simplement tranquille. Je suis content comme ça, je sens que si Jésus vient un jour, j’irai avec Lui. Quand j’étais dans l’autre état, j’avais peur de Le rencontrer. Dans cet état-ci, je me sens bien. Je préférerais donc rester ainsi. Amen.

            J’ai vu un petit écriteau ici, il n’y a pas longtemps... Vous en avez entendu parler, là en Californie. Un homme marchait dans la rue, portant un écriteau par devant où il était mentionné: «Je suis fou de Christ», il marchait là. Et lorsqu’il a tourné le dos, de l’autre côté, il était écrit: «De qui êtes-vous fou?» Avec un point d’interrogation là? Vous pourriez donc être fou du diable. Je préférerais être fou de Christ, pas vous? Amen. Le servir, L’aimer, Le chérir, L’honorer avec tout ce que j’ai, avec ma voix, avec tout ce que j’ai, honorer le Seigneur Jésus-Christ... Amen.

57        Peut-être que demain soir, frère Moore sera ici, nous pourrons alors consacrer plus de temps à la ligne de prière, à prier pour les malades. Il prêchera pour nous. Et–et nous espérons qu’il sera ici très bientôt. Je sais que je dois aller outre-mer, juste dans quelques jours, aussitôt après avoir quitté cette série de réunions, je partirai droit à Zurich, en Suisse, où on s’attend à avoir une grande arène contenant des gens. Billy Graham était là et les a rendus conscients de Dieu. Et quelqu’un leur a dit que Dieu guérit toujours les malades, ils veulent donc voir cela. Et nous aimerions donc y aller et voir ce que notre Seigneur fera. Que le Seigneur soit béni.

58        Maintenant, d’habitude... Je pense que hier soir, alors que je sortais, j’ai dit: «Combien avons-nous reçus dans la ligne de prière?» Et quand les jeunes gens m’ont fait sortir, et... Ils ont dit: «Eh bien, vous n’avez même pas formé une ligne de prière.» Ils ont dit: «Vous vous êtes simplement mis à... les gens dans l’auditoire...» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Maintenant, juste pendant une petite... une autre parcelle de vérité pour une minute. Et si Jésus est ressuscité des morts? Si c’est vrai, et nous savons que c’est la vérité, alors Il n’est pas mort, Il est vivant, n’est-ce pas? ’Il est donc ressuscité des morts, Il accomplira maintenant les mêmes oeuvres qu’à l’époque, car Il était en Abel. Il était avec les Israélites. Il était l’Ange qui les conduisait dans le désert. Croyez-vous cela? Cette Colonne de Feu était l’Ange de l’Alliance. Et tout le monde sait que l’Ange de l’Alliance était Christ, le Messie. Et Il était là dans le désert avec les enfants d’Israël. Il a été manifesté ici sur terre dans un corps de chair. Et Il est ici aujourd’hui sous forme du Saint-Esprit, la même Personne, Jésus, dans la même Eglise, accomplissant la même chose, et les mêmes critiqueurs critiquent la même Parole. Il y a... C’est ça. Il n’y a rien de plus que ça.

59        Et je suis très content d’être de Son côté; pas vous tous, vous les chrétiens qui êtes ici? Ce soir, si je demandais combien sont nés de nouveau, je pense que chaque main se lèverait solennellement pour dire que vous êtes né de nouveau. Qu’est-ce qui n’a pas... ont levé la main pour qu’on prie pour eux. Je crois que ça va. Et ma prière est que Dieu soit béni.

            Eh bien, généralement, Billy distribue quelques cartes de prière. Si je savais où il était... Quel était le... «La série U.» Très bien. Il a distribué aux gens la carte de prière série «U», il y a quelques temps. Et nous ne pourrons pas en appeler trop à la fois. Mais nous... Mon ministère, la raison pour laquelle il ne produit pas beaucoup d’effets en Amérique, je pense, c’est parce que le peuple américain aime beaucoup l’imposition des mains. Pourquoi? C’est ce qui leur a été prêché. C’est comme ça qu’ils ont été endoctrinés. Ça, c’est une tradition juive (Voyez-vous?), ce n’est qu’une tradition. Vous trouverez cela dans la Bible, l’imposition des mains (ce qui est parfaitement en ordre).

60        Permettez-moi de vous montrer quelque chose. Jaïrus a dit: «Viens imposer les mains à mon enfant, et elle vivra. Je sais qu’elle se meurt, mais si Tu viens lui imposer les mains (il était un Juif), viens lui imposer les mains, et elle vivra.» Mais le Romain, lui, n’avait pas ces traditions-là. Il a dit: «Non. Non, je ne suis pas digne que Tu entres sous mon toit, je sais que j’ai des gens sous mes ordres: Je dis à l’un: ‘Va’, et il va, et je dis à l’autre: ‘Viens’, et il vient.» Il a dit: «C’est pourquoi, je... (en des termes semblables), je sais que j’ai entendu parler de Toi, que Tu donnes des ordres aux maladies, et elles T’obéissent. Dis seulement un mot, mon serviteur vivra.» C’est tout ce qu’il lui fallait faire. Là, c’était le Romain. Il a dit: «Dis seulement un mot.» (Mais pas pour le Juif, on devait lui imposer les mains.)

            C’est pourquoi quelqu’un m’a dit il n’y a pas longtemps, il a dit: «Frère Branham, il y a quelque chose qui cloche dans vos réunions, dit-il, frère Oral Roberts prie pour cinq cents personnes, alors que vous, vous priez pour cinq personnes.»

            J’ai dit: «Oui, mais frère Roberts fait ce que Dieu lui a dit de faire ; moi, je fais ce que Dieu m’a dit de faire.» Voyez-vous? Je ne peux pas être frère Oral Roberts, et frère Oral Roberts ne peut pas être moi. Ainsi, nous tous, nous servons le Seigneur. C’est ça.

61        Je vous le dis donc, tout dépend de votre foi. C’est dans l’individu. Ça–ça dépend de vous. Il s’agit de votre foi dans l’oeuvre accomplie de Dieu au Calvaire. Eh bien, frère Roberts est un puissant orateur, je ne pense pas que cet homme prétend avoir un don, même pas celui de la guérison. Prêcher ne veut pas dire qu’il guérit quelqu’un. Cela veut dire qu’il prêche simplement la guérison. Et non seulement lui, mais des centaines et des centaines d’autres hommes à travers le monde prêchent la même chose.

            Eh bien, leurs prédicateurs, ils ont appris à prêcher. Ils savent comment prêcher. Moi? Pour moi, c’est avoir des visions. Voyez-vous? Cela n’est que–qu’un ministère sous une autre forme. Dieu a dit: «Il y aura des apôtres, des prophètes, des docteurs, des évangélistes, le don des langues, le parler en langues, le don des miracles, et toutes sortes de différents dons.» Ils sont tous placés dans l’Eglise pour manifester le Seigneur Jésus. C’est vrai. Et c’est cela leur but.

62        Maintenant... et ces cartes de prière ce soir, prenons peut-être... nous verrons combien nous pourrons faire passer. Et je ne connais pas, je ne connais personne ici, pas plus de deux ou trois personnes parmi celles qui sont assises juste ici devant moi. Evidemment, il y a des jeunes gens qui font des enregistrements des réunions et tout. Ainsi, si quelqu’un veut savoir ce que le Saint-Esprit a dit, il peut trouver ces jeunes gens et savoir juste exactement ce qui a été dit là-bas, ce que le Saint-Esprit a dit. Ou s’ils ont besoin des messages ou de n’importe quoi, eh bien, ils peuvent aussi prendre cela là-dessus.

            Et maintenant, il nous faudra donc appeler quelques-uns à la fois ; en effet, je suis lent avec eux, et je–j’ai veillé, et je prie. J’aimerais que vous sachiez qu’un jour Dieu changera cela: lorsque quelqu’un viendra dans la ligne (Ça, toutes mes connaissances... c’est passé à la radio et tout le reste), il sait, il y aura une femme portant un bébé, ce sera alors le moment. Et puis, à partir de ce moment-là, je me mettrai simplement à imposer les mains aux malades et à prier pour eux et tout, au fur et à mesure qu’Il appelle. Eh bien, on a attendu cela des semaines et des mois. Ainsi, ça–ça se produira probablement. Dieu le saura, mais ce n’est pas encore là.

63        Ainsi donc, pendant que nous appelons ce soir, prenons donc quelques personnes ici. Eh bien, ils disent qu’il y a une centaine de cartes qui sont là. Je–je ne sais simplement pas qui appeler. Personne ne le sait. Nous... C’est une chose étrange: Tout au début, quand nous avons commencé à distribuer les cartes de prière, d’abord, j’essayais simplement de les aligner. Oh ! on a eu toutes sortes de désordre et tout ; on n’arrivait pas à s’en sortir. Ensuite, nous avions donné à chaque prédicateur, nous envoyions à chacun d’eux une centaine de cartes. Le premier prédicateur faisait passer son groupe, cela faisait pratiquement l’affaire pour les réunions, trois à cinq soirées.

            Ensuite, il y a alors eu de la brouille parmi les prédicateurs. Alors, je me suis fait accompagner d’un homme pour m’aider à les distribuer, et j’ai fini par découvrir qu’il vendait les cartes de prière. Ainsi, il n’avait servi qu’une seule soirée...

64        Alors, ainsi donc, la–la chose suivante que nous avons eue, nous avons donc découvert... Je–je suis allé prendre mon frère. Et alors, il pouvait passer là, et il disait, après avoir distribué à peu près vingt-cinq cartes, ou je ne sais combien, il disait... tout le monde disait: «Je ne veux pas celle-ci. Il n’appellera jamais celle-ci. Non, je... il n’appelle qu’environ quinze, vingt, vingt-cinq, tout au plus. Oh ! la la ! Je–je–je ne veux pas celle-là.» Ils ne voulaient pas les recevoir.

            Eh bien, j’ai dit: «Je vous dirai quoi faire. Descendez là, battez vos cartes, retournez-les et distribuez-les à chacun d’eux comme cela.» Eh bien, ils les regardaient, et si ce n’était pas une carte portant un numéro autour de vingt, eh bien, ils la jetaient, ils n’en voulaient pas.

65        Puis, j’ai dit: «Je vais vous dire ce que vous ferez. Nous faisions simplement venir un petit enfant pour compter jusqu’à un numéro, à partir duquel nous commencions. Et alors, quelqu’un laissait venir son enfant qui comptait peut-être 1, 2, 3, 4, 5... et là où il s’arrêtait, c’est là même que nous commencions. Aussi étrange que cela paraît, les gens s’arrangeaient pour que leurs petits enfants commencent à partir de leur numéro même. Ainsi, ça n’a pas... mais juste le même...

            J’ai donc prié à ce sujet et j’ai imploré le Seigneur. Alors, je... une autre chose que j’ai expérimentée, j’allais dans des réunions, je prenais un groupe d’hommes, on distribuait chaque carte, assez de cartes pour faire l’affaire. Et puis, il y avait des plaintes, les gens disaient: «Si vous n’assistez pas à la première réunion de frère Branham, ça ne sert plus à rien d’y aller: toutes les cartes auront été distribuées, et il n’en prendra pas la moitié.» Vous y voilà.

66        Ainsi donc, l’unique moyen que nous avons donc trouvé de nous y prendre, c’est de distribuer chaque jour un nouveau tas de cartes pour que chaque personne ait l’occasion de venir à l’estrade. Si vous en manquez une fois, vous aurez encore une autre occasion. Et puis, si quelqu’un arrive, que ce soit sa première soirée, sa deuxième soirée, ou qu’il ait été là à dix soirées, ou si c’est un cas urgent, tout le monde aura exactement le même droit.

            Mais alors, dans tout cela, et aussi, lorsqu’ils les distribuent, ils ne savent pas par où on va commencer. Personne ne le sait si ce n’est Dieu seul. Je viens simplement à l’estrade comme cela, et tout ce qui me vient à l’esprit, je dirai: «Eh bien, nous commencerons à partir d’ici.» Et quelques fois, je prends une ici, ou une autre ici, et une autre là-bas. Tout ce qu’il y a à faire, c’est d’obtenir que l’Esprit agisse parmi les gens ; ils sont tous sous Son influence, après tout. Voyez? Ainsi, cela... Surveillez. Contre deux, trois ou quatre personnes guéries ici à l’estrade, il y en a vingt-cinq ou trente guéries dans l’assistance. Vous n’avez pas à avoir une carte de prière. Tout ce qu’il vous faut avoir, c’est la foi dans le Seigneur Jésus. C’est ce qui accomplit cela de toute façon. Voyez-vous?

67        Maintenant, c’est ce que nous faisons, et cela accorde à chaque personne le même droit ; en effet, c’est ce que nous aimerions être, de véritables frères et–et être honnêtes devant Dieu par-dessus tout. Et si vous n’êtes pas honnête envers votre frère, vous ne serez jamais honnête envers Dieu. Ça, c’est une chose. Voyez? Vous devez être honnêtes les uns envers les autres. Et en faisant cela, et–et vous serez honnête envers Dieu: Traitez votre frère tout comme vous aimeriez Le traiter, Lui.

68        Maintenant, ce soir, appelons juste quelques personnes. Voyons... Commençons à partir du numéro 50. Combien ce sera? Ai-je... Quelqu’un a-t-il la carte U-50? Peut-être que je n’ai pas appelé les autres... L’avez-vous, U-50? Très bien. Regardez pour voir qui a le numéro U-50. Regardez sur vos cartes de prière, voyez qui a la carte de prière numéro U-50. Est-elle dans l’auditoire? U-50, que quelqu’un regarde, peut-être que c’est un sourd-muet. Peut-être que c’est quelqu’un qui ne peut pas se lever. U-50. Est-elle là? Peut-être que je me trompe de numéro. Peut-être que j’ai appelé un numéro qui n’est pas là. U-50, est-ce que U-50 est ici? Là-haut, dans l’auditoire, oh ! oui. Eh bien, descendez alors. C’est bien. Venez directement... Je suis désolé. Là-haut, dans l’auditoire, U-50, descendez directement ici. U-51, qui a U-51? Est-ce cette dame-ci? Maintenant, nous sommes tous... U-52, qui a U-52, voudriez-vous vous lever? Plutôt... 52, n’importe où dans l’auditoire? U-52. Que chacun regarde sur la carte de son voisin, vous savez ; en effet, si c’est un sourd, qui n’entend pas, il manquera donc sa place dans la ligne. U-52, est-elle ici? Très bien, deux...

69        Très bien, 53? C’est bien, ils descendent de là-haut. Et, très bien. 53, qui a 53? Cette dame ici. 54, qui a U-54, voudriez-vous lever la main? 54? 55, qui a U-55? Très bien, 56? 57? 58, quelqu’un d’autre, 58? C’est bien. 59, 59? Quelqu’un a-t-il 59? Là-haut dans l’auditoire, là-haut, avez-vous 59? Vous avez 59? Prenez-les. Merci. 60, qui a 60? Très bien, 60. 61? Voudriez-vous vérifier si peut-être... 62, 62, qui a 62, cela a-t-il été mentionné, 62? 63, 63 a-t-elle été... Regardez chez cette dame assise ici sur la civière. Avez-vous une carte, madame? Avez-vous une carte de prière? Vous n’en avez pas. 63, 6... Qu’en est-il de cette femme aveugle ici avec une canne, a-t-elle une carte de prière? Que quelqu’un regarde et voie. 63, 63, 64? Très bien. 65, 65? Très bien, venez directement ici. Si un homme est trop faible pour se lever, trouvez-lui un petit grabat ou quelque chose comme ça, pour qu’il s’y couche, jusqu’à ce qu’il soit appelé, ou que quelqu’un l’amène d’une manière ou d’une autre. Il a l’air très malade, donc.

70        Très bien, attendons donc, juste une minute, jusqu’à ce que nous ayons–nous ayons au moins pris cet homme qui est... Eh bien, peut-être que nous avons le temps d’appeler quelqu’un d’autre, faire passer un autre groupe. Très bien, monsieur. Maintenant, nous allons prier pour les malades, le Bienveillant Seigneur est disposé à nous aider. Que Ses bénédictions, Ses glorieuses et merveilleuses bénédictions du Maître soient ajoutées à ce rassemblement ce soir en Son Nom.

            Pendant que les jeunes gens s’apprêtent, inclinons la tête juste pour un mot de prière, s’il vous plaît. Bienveillant Père, accorde-nous maintenant Tes miséricordes, Seigneur, je sais combien c’est difficile de passer de l’onction de la prédication à celle-ci. Et nous savons que le ministère, jusqu’à présent, a consisté à avoir des visions. Je prie. Bien-aimé Père céleste, sachant que nous sommes indignes, nous ne sommes pas dignes de voir Ta manifestation ici parmi nous. Nous ne sommes pas dignes, Père, nous confessons notre indignité et nous croyons que Tu es notre Grand Souverain Sacrificateur et Médiateur. Veux-Tu envoyer l’Ange de Dieu ce soir et oindre les serviteurs ici présents, chacun d’eux? Oins leur coeur pour croire, Père. Oins les yeux de Ton serviteur, Seigneur, pour voir, pour parler, pour leur dire tout ce que Tu voudras leur dire, afin que la Gloire de Dieu soit manifestée à cette assemblée de gens.

            Maintenant, Seigneur, à ma pauvre manière d’illettré et avec l’humilité de coeur, j’ai essayé de leur présenter l’Evangile au mieux de ma connaissance. Veux-Tu honorer Cela ce soir, Père? Veux-Tu le faire et faire savoir à tous ces malades ce que je leur ai dit, que Tu es ressuscité d’entre les morts, et que Tu les as guéris par Ta mort? Puissent-ils recevoir cela, Père. Nous prions au Nom de Jésus. Amen.

71        Maintenant, je vais vous demander une chose, à vous tous. Je sais qu’il est un peu tard, et–et à vous les gardiens de cet endroit-ci, je–je vous suis reconnaissant, mes frères. Je ne vous connais pas. Et aux autorités municipales qui nous ont permis d’avoir ceci, à beaucoup de braves personnes... Ce soir, il se peut que j’aie mentionné quelque chose dans ma prédication; je ne suis pas un très bon prédicateur, je ne suis qu’un–un pneu de réserve. J’accomplis... pour ainsi dire je remplace frère Moore et les autres. Et je–je–je n’ai pas l’intention de blesser les gens en parlant des fondamentalistes. Voyez-vous? Vous devez être fondamentalistes plus. Voyez-vous? Je n’ai pas l’intention de vous blesser. Je ne ferais pas cela, car vous êtes mon frère, et je vous aime. Dieu le sait, si je dis un mensonge ou pas. J’affronte les démons ici. Vous vous en rendez compte. Et je ne suis pas immunisé contre eux, en aucun cas. Il n’y a que le Sang qui peut me protéger. Voyez-vous? Et je prie Dieu d’accorder cette bénédiction ce soir pour Sa gloire.

72        Maintenant, combien sont ici pour la première fois? Faites voir la main, vous qui êtes venus dans la réunion pour la première fois. Oh ! la la ! Regardez-les simplement. Les nouveaux venus, nous sommes contents de vous avoir. C’est très difficile. On n’a pas un bon aperçu général des réunions lorsqu’on doit se débattre comme cela. Mais c’est juste pour un temps, j’espère que vous me supporterez un peu. Que pensez-vous que Jésus-Christ ferait présentement s’Il était ici ce soir, ressuscité d’entre les morts, dans un corps visible? Il ferait la même chose qu’Il a faite lorsqu’Il était ici sur la terre. Est-ce vrai?

            Les Ecritures déclarent: «Il est le même.» Est-ce vrai? Eh bien, nous savons que c’est la vérité. Eh bien, nous ne pouvons pas renier cela, car les Ecritures le déclarent. Maintenant, Jésus, lorsqu’Il était ici sur terre, nous savons ce qu’Il a accompli. Maintenant, ceci est pour les nouveaux venus. Il n’était pas venu pour être un Guérisseur. Il a dit qu’Il n’était pas un Guérisseur. Est-ce vrai? «Je ne peux rien faire de Moi-même. Ce n’est pas Moi qui fais les oeuvres ; c’est Mon Père qui demeure en Moi. C’est Lui qui fait les oeuvres.» Est-ce vrai? Ainsi, Jésus ne faisait rien.

73        Jésus a-t-Il guéri tous les malades avec lesquels Il entrait en contact? Loin de là, à un million de kilomètres. Les apôtres ont-ils guéri tous les malades? Non, non. Ils n’en ont guéri aucun. Dieu n’a pas guéri tout le monde par eux. Observez Jésus passer à côté de la piscine de Béthesda. Il y avait là une grande foule, plus que celle que nous avons ici ce soir, étendue là, des estropiés, des boiteux, des aveugles et des gens aux membres atrophiés, attendant que l’eau soit agitée. Et Jésus passa directement par là, à côté de ce groupe de gens, passant par là, sans jamais guérir un seul parmi eux. Il est juste passé à côté d’eux et s’est rendu auprès d’un homme couché sur un grabat, car Il savait que cet homme se trouvait là dans cet état. Et Il l’a guéri et s’en est allé.

            Les Juifs se mirent à Lui poser des questions. Ne Lui poserait-on pas des questions ce soir, à Macon, s’Il guérissait un seul homme couché sur un grabat, et qu’Il laissait deux ou trois mille personnes couchées là, estropiés, aveugles, boiteux, alors qu’Il professe être le Fils de Dieu, plein de miséricorde? Certainement. Plein de compassion et Il s’en va, laissant une foule de gens de toutes espèces: aveugles, estropiés, boiteux, des gens aux membres atrophiés, aux membres tordus, couchés là, et Il passe à côté d’eux sans les guérir? Certainement, Il serait interrogé. Mais qu’avait-Il alors dit? Il a répondu à ces Juifs, disant (Saint Jean 5.19): «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père. Et tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement. Ce que le Père Me montre, c’est ce que Je fais.»

74        Eh bien, Il a dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais, vous en ferez même davantage, car Je M’en vais au Père.» Est-ce vrai?

            Eh bien, Jésus ferait la même chose s’Il était ici ce soir. Il serait en mesure... Maintenant, en ce qui concerne la guérison, Il en a payé le prix au Calvaire. Chaque personne est déjà guérie, pour tout ce que Dieu pouvait faire pour vous. Seulement, puisque on prêche l’Evangile, ou qu’un signe et un prodige a déjà été accompli, il vous appartient d’accepter cela. Comprenez-vous cela? C’est à vous d’accepter cela. Donc, si Dieu descend et prêche cela dans la Parole, et que vous ne voulez pas croire Sa Parole, alors si c’était moi ou vous, nous dirions: «Laissez-les», mais pas Dieu. Il ne veut pas, non. Il descend après avoir envoyé la Parole, ensuite Il envoie des signes, des prodiges, des prophètes, des visions, et tout le reste, essayant d’amener les gens auprès de Lui. Est-ce vrai?

            Eh bien, s’Il vient ce soir accomplir exactement la même chose ici dans cette église, dans ce groupe de gens, qu’Il avait accomplie quand Il était ici sur terre, croirez-vous qu’Il est ressuscité des morts? Le ferez-vous, accepterez-vous cela sur la même base?

75        Bon, est-ce le vôtre? Très bien. Faites venir la–la dame ici. Maintenant, que–que le technicien veuille bien veiller sur ces microphone. Voyez-vous, ma voix là dans l’assistance... En effet, je ne sais pas parfois combien haut elle porte ou comment–comment elle se fait entendre, je pense que vous comprenez. Réglez simplement cela en conséquence.

            Maintenant, il ya ici une dame debout, elle se tient ici à côté de moi. Je suis simplement... Je suis un homme, elle est une femme. Je n’ai jamais vu la dame de ma vie. Et... est... Probablement, elle ne m’a jamais vu de sa vie, à moins qu’elle ait été assise quelque part là dans l’auditoire, qu’elle ait regardé ici. Je suppose donc que nous sommes inconnus l’un à l’autre, n’est-ce pas, madame? Nous ne nous connaissons pas, oui. Et nous sommes probablement nés à des endroits éloignés de kilomètres, de beaucoup de kilomètres, et nous avons un grand écart d’âge, et nous voici ici ce soir, nous rencontrant pour la première fois.

            Maintenant, que ferait Jésus si cette femme... Je ne sais pas pourquoi elle est ici. Dieu le sait, mais pas moi. Si Jésus était ici, que ferait-Il et que dirait-Il à la femme? Selon vous, quelle serait Son attitude? Maintenant, elle peut être ici, il se peut qu’elle ait un problème au foyer, il se peut qu’elle ait un problème financier. Il se peut qu’elle soit malade. Il se peut qu’elle soit en train de chercher Dieu. Peut-être qu’elle veut savoir là où quelque chose s’est produit, ou quelque chose comme cela, ou quelque chose au sujet de... je ne sais pas. Je ne peux pas vous le dire. Mais Lui le sait, certainement.

76        Maintenant, tout ce que Dieu peut faire, si c’est pour la guérison, eh bien, Il dirait: «Je l’ai fait lorsque J’étais mort pour vous au Calvaire.» Est-ce vrai, membres du clergé, vous–vous les prédicateurs? Il... C’est là qu’Il a accompli toute la guérison qui ait jamais été... qui puisse être accomplie, c’était là même. Le–le prix est déjà payé. Maintenant, il est juste question d’amener les gens à croire cela. Est-ce vous... Vous tous au pourtour, comprenez-vous cela? Levez la main si vous le comprenez. Il est juste question d’amener les gens à se rendre compte (Merci.) qu’Il–qu’Il est ici. Sa Présence est ici. Juste par la prédication de la Parole, peut-être par un autre don ou l’une ou l’autre chose.

77        Maintenant, s’Il était ici, Il connaîtrait cette femme, si le Père le Lui montrait. Eh bien, que ferait-Il? Eh bien, je pense que s’Il faisait juste comme Il avait fait en Samarie lorsque cette femme est venue là, en Samarie... Il est allé là et s’est assis au bord du puits. Une femme s’est approchée de Lui, elle s’est approchée et s’est mise à puiser un seau d’eau, et Jésus a dit: «Donne-Moi à boire.» Vous demandez-vous pourquoi?

            Elle a dit: «Eh bien, il n’est pas de coutume que vous les Juifs, vous demandiez pareille chose à nous les Samaritains.»

            Il a dit: «Mais, si tu connaissais Celui à qui tu parles, c’est Toi qui M’aurais demandé à boire.» Voyez-vous? «Je t’aurais donné de l’Eau que tu ne viendras pas puiser ici.» La femme a continué, elle a poursuivi la conversation.

            Eh bien, à mon humble avis, voici ce qu’Il faisait: Il contactait l’esprit de la femme (Voyez?), Il voyait ce qu’était son esprit. Il lui a donc parlé jusqu’à ce qu’Il a découvert son problème. Ensuite, quand Il a découvert son problème, Il lui a dit ce que c’était. Il lui a dit: «Va, appelle ton mari.»

            Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            Il a dit: «Tu en as eu cinq.»

            Eh bien, elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète. Or, je sais, on nous a enseigné que quand le Messie sera venu, Il nous annoncera ces choses. Mais Tu dois être Prophète.»

            Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.» Est-ce vrai? «Je Le suis, Moi qui te parle.»

78        Eh bien, quel était ce signe? Dire à la femme ce qui n’allait pas chez elle, où se trouvait son problème ; c’était le signe du Messie. Que se passe-t-il aujourd’hui parmi les prédicateurs les mieux éduqués et instruits? La télépathie mentale, dire la bonne aventure, Béelzébul. C’est exactement la même chose qui se passait dans cette catégorie de gens dans la rue en ce jour-là. Ils ont regardé tout autour et ont dit: «Eh bien, je... nous ne pouvons pas nier qu’Il connaît les pensées des gens.»

            Jésus lisait-Il les pensées des gens? Faites attention. Oui. Si vous me dites la différence entre connaître une pensée et lire une pensée, j’aimerais que vous déposiez cela ici à la chaire et que vous me montriez la différence entre connaître une pensée et lire une pensée. Non pas comme le diable le fait donc, certaines de ces oeuvres démoniaques ici... Il se met ici même pour lire les lignes dans la paume de main et deviner beaucoup de choses, comme ça; là, c’est le diable. Tout ce que le diable a, c’est une imitation de ce que Dieu a.

79        Mais Dieu, par Ses prophètes, Ses voyants et autres, connaît parfaitement ces choses selon que Dieu les révèle.

            Il y a beaucoup de choses que Dieu ne révèle pas à Ses serviteurs. Considérez–considérez le vieux Jacob assis sur un rocher. Il était assis là et on lui a ramené la tunique de son fils... Et vous savez qu’il était prophète.

            On lui a ramené sa tunique et on lui a dit: «Une bête a tué ton fils.» C’était faux. Il n’a pas su autre chose quarante ans durant.

            Regardez Isaac, il était assis là totalement aveugle ; et Jacob s’est avancé là, lui a dit: «C’est moi Esaü.» Il l’a béni, car Esaü... et un prophète...

            Regardez le... cet Elie, il était assis là et–et la femme sunamite est venue tomber à ses pieds comme cela. Elie a dit: «L’Eternel a plongé son coeur dans l’amertume, mais Il me l’a caché.» Ils ne connaissent pas tout. Ils ne connaissent que ce que Dieu leur permet de savoir. Ils ne sont pas infaillibles.

            La Bible déclare: «Elie était un homme de la même nature que nous», il avait ses hauts et ses bas, et ses particularités.

80        Or, si Jésus est ressuscité d’entre les morts (Il est en train d’oindre ce soir), et c’est ce que je soutiens, qu’Il est ressuscité d’entre les morts, alors Il viendra se manifester exactement comme Il s’était manifesté ici sur terre. Désormais, ça dépend donc de vous, si vous le croyez. Si cette femme, sachant qu’elle m’est totalement inconnue tout comme je le suis à son égard, et si Quelque Chose se passe ici, m’oint et me dit ce qu’elle veut que je demande ou quoi que ce soit, alors ça va dépendre de vous. Vous savez que ça devrait venir par une puissance surnaturelle. Ça va donc dépendre de vous, si vous croyez cela. Ce que–ce que vous obtenez... comment vous vous en approchez, c’est ce qui déterminera ce que vous en obtiendrez. C’est vrai.

81        Ceux qui pensaient qu’Il était Béelzébul L’ont giflé à la bouche, et ils n’ont ressenti aucune vertu. Mais la femme qui toucha le bord de Son vêtement, puis s’enfuit, fut guérie. Cela dépend de votre approche vers Cela, c’est vrai, votre approche vers Cela. Maintenant, que le Seigneur Jésus ajoute Ses bénédictions.

            Vous direz: «Frère Branham, vous cherchez à gagner du temps pour quelque chose.» Exact, c’est ce que je fais. Assurément, je cherche à gagner du temps jusqu’à ce que l’onction vienne, mais Il est ici maintenant. Et au Nom de Jésus-Christ, je prends chaque esprit sous mon contrôle pour la gloire de Dieu.

            Maintenant, soyez respectueux, soyez tranquilles, car il y a de mauvais esprits, des esprits infâmes dans la réunion ce soir. Voyez? Tenez-vous donc tranquilles maintenant. En effet, rappelez-vous, lorsqu’ils quittent une personne, ils peuvent directement aller sur une autre personne. Ainsi donc, soyez respectueux et tenez-vous tranquilles pendant que je parle à cette femme juste un instant, pour voir son problème et ce pour quoi elle est ici.

            Maintenant, soeur, je ne vous connais pas, je me tourne maintenant vers vous, en tant qu’un individu à part entière. Après avoir parlé à le–l’auditoire, je me tourne vers vous en tant qu’un individu à part entière, juste pour vous parler comme notre Maître avait parlé à la femme au puits. De nouveau, un tableau d’un homme et d’une femme (Voyez?), c’est pareil.

82        Eh bien, vous me rappelez beaucoup ma mère. Qu’en pensez-vous, Léo? C’est bien comme ma–ma mère ; c’est à peu près la même taille, une petite femme irlandaise.

            Elle est peut-être en train de prier pour moi maintenant, car elle sait que je suis en pleine réunion en ce moment. Et elle prie pour moi.

            Et si j’étais quelque peu séducteur, je serais une brute sans coeur pour chercher à séduire quelque–quelqu’un, imiter ou discréditer le Seigneur Jésus. Je ne ferais pas cela, madame. Ce n’est pas ce que vous croyez à mon sujet, que je suis un–un... [La dame dit: «Vous êtes un homme de Dieu.»–N.D.E.] Merci, ma soeur. Merci. Alors, à cause de cette déclaration, Dieu honorera certainement ce pour quoi vous êtes ici.

83        Eh bien, considérez-moi simplement comme votre frère, et sachant que c’est... que je suis votre frère. Et je vous remercie pour ce compliment, que je suis un homme de Dieu. Je ne suis pas digne d’être ainsi considéré, mais je–je crois que Dieu vous honorera pour l’avoir déclaré, parce que c’est ce qu’Il a dit.

            Maintenant, ne vous connaissant pas... Et si le Seigneur Jésus, Sa Sainte Présence dans laquelle nous nous tenons maintenant me permet de savoir ce dont vous avez besoin ici, ce pour quoi vous êtes venue à l’estrade, eh bien, alors, Il... vous saurez si c’est vrai ou pas. Vous voudrez donc accepter cela et dire: «Oui, je crois que cela vient de Dieu, car je sais que ce petit homme qui se tient là ne sait rien à mon sujet. Croyez donc maintenant de tout votre coeur, alors que je regarde pour voir ce que je peux voir pour vous, voir s’Il peut me dire quelque chose. Peut-être qu’Il ne le dira pas. Mais Il le peut. Et alors, s’Il le fait, je Lui serai très reconnaissant.

84        Mais je vois maintenant, à cette femme qui se tient tout près, elle a un drôle d’esprit vraiment mélancolique. C’est un esprit d’inquiétude et de peur. Elle est toute nerveuse et bouleversée. Et elle est beaucoup dérangée par une maladie des nerfs. Et elle est... elle se préoccupe de l’état de son corps, car elle se prépare pour un–un examen à une clinique, une sorte de clinique spécialisée pour le cancer. C’est le cancer qui vous inquiète. Et vous priiez juste avant de venir. Et vous étiez... et il vous a été révélé pendant que vous priiez que si vous veniez ici et que je priais pour vous, on ne retrouverait plus de trace de cancer. Vous êtes venue ici, et vous n’êtes pas de cet Etat. Vous venez de Floride, ici, n’est-ce pas la vérité? Vous allez recevoir le désir de votre coeur. Vous l’avez maintenant même au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Puisse cela être reçu au Nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse, soeur. Rentrez heureuse, en vous réjouissant.

            Passez par ici, s’il vous plaît. Frère Wood, veuillez venir prendre...

            Croyez-vous? Tout est possible à celui qui croit. Oh ! Je souhaiterais bien que vous compreniez, maintenant même, ce que ça représente, ce que ça représente d’être dans la Présence du Seigneur Jésus. Combien l’auditoire paraît différent de ce qu’il était il y a cinq minutes ! Vous pouvez penser que je ne fais que déclarer cela, mais c’est entre vous et Dieu. La Présence du Seigneur Jésus est ici même maintenant.

85        Maintenant, il y a un mauvais esprit qui se déplace dans l’auditoire. Il se dirige vers cette femme assise ici, qui est ici. Eh bien, juste un instant. C’est un esprit qui crie au secours. La femme qui se tient ici... Il s’agit de cette femme assise ici même avec un pied sur le fauteuil. Maintenant, regardez dans cette direction juste une minute, vous deux, pendant que cette traînée noire s’établit entre vous. Cette dame ici souffre du cancer, et elle a été opérée à la gorge. Cette femme assise là souffre du cancer. Elle souffre du pied, et elle a le cancer de sein. Et Dieu seul peut vous guérir l’une et l’autre. Croyez-vous?

            Maintenant, à vous, ces esprits se tirent l’un vers l’autre. Maintenant, comme vous êtes plus près de moi, j’aimerais vous parler juste une minute. Eh bien, cela se meut entre ces femmes. Maintenant, ayez foi, madame, vous deux, car vous êtes maintenant même sur le point de décider. Vous êtes très nerveuse, également. Vous avez subi une intervention chirurgicale. Je vois qu’ils... vous parlez à partir de cet organe dans votre gorge, comme votre voix passe par là où on vous a opérée du cancer. Et vous êtes... vous n’êtes pas de cette contrée non plus. Vous êtes venue du sud par rapport à ici, d’une ville, en Floride. Vous venez d’une ville appelée Melrose, en Floride. Vous vous appelez Madame E. M. Robison, vous venez de Melrose, en Floride. Et vous voulez que je vous impose les mains pour que vous soyez guérie.

            Dieu Tout-Puissant, au Nom de Ton Fils, le Seigneur Jésus... Satan, je te réprimande, sors de ces gens afin qu’ils puissent s’en aller totalement guéris au Nom de Jésus-Christ. Amen. Rentrez. Amen.

86        Ayez foi ; croyez-vous? Très bien, madame, croyez-vous de tout votre coeur? Je vous suis inconnu, mais nous ne sommes pas inconnus à Dieu. Oh ! la la ! Oh ! combien Il est merveilleux ! Combien merveilleux. Le Prince de la Paix, le Roi des rois, le Père Eternel, le Grand Je Suis, la Rose de Saron, le Lis de la vallée, l’Etoile brillante du matin. Tout pouvoir au Ciel et sur la terre est entre Ses mains. Il se tient parmi Son peuple, avec des bras étendus, afin que quiconque veut vienne boire gratuitement.

            Vous, petite dame assise ici même, en train de me regarder, au bout de la rangée, vous souffrez de vésicule biliaire, n’est-ce pas? Croyez-vous que Jésus vous rétablira? Vous avez aussi une hémorragie interne au niveau de la vésicule biliaire. Croyez-vous que Dieu vous rétablira? Acceptez-vous cela de tout votre coeur? Agitez votre mouchoir en haut, madame. Oui, vous y êtes ; c’est vrai. Levez-vous ; Jésus-Christ vous a guérie. Amen, amen.

87        Soeur, vous souffrez du cancer. C’est un cancer de sein. C’est vrai, n’est-ce pas? Je vois votre diagnostic, et je vois que c’est au niveau de votre sein. Croyez-vous que Jésus est ici pour ôter cela? Approchez-vous. Regardez, il y a Quelque Chose ici qui vous connaît, n’est-ce pas? Quelque Chose qui sait bien que vous êtes ici.

            Jésus a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» Croyez-vous que nous sommes des croyants? Alors, au Nom de Jésus-Christ, je condamne ce démon qui s’est emparé de la vie de ma soeur. Et je t’adjure, Satan, par le Dieu vivant, de la quitter, au Nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse, madame. Allez avec foi et croyez de tout votre coeur. Oh ! comme c’est merveilleux !

88        Regardez juste un instant dans cette direction, madame. Nous sommes inconnus l’un à l’autre. Nous ne nous connaissons pas, c’est peut-être notre toute première rencontre dans la vie. Dieu nous connaît tous deux, n’est-ce pas? Eh bien, croyez-vous que le Seigneur m’a envoyé, que ce que j’ai dit est la vérité? De tout votre coeur. Alors, si je pouvais faire quelque chose pour vous, vous savez que je le ferais, s’il m’était possible de le faire. Si vous me croyez comme ça, en tant que Serviteur de Dieu, je ferais tout mon possible pour vous, soeur, mais je dépends vraiment d’un don. C’est tout. Mais le don déclare que Dieu est ici et Il est disposé. Certainement, je devrais avoir une certaine conception de Sa personne puisqu’Il m’a permis d’accomplir ces choses, n’est-ce pas? Je devrais avoir une certaine conception de Dieu, absolument, étant donné que nous sommes inconnus l’un à l’autre.

            Mais ici, je vois que vous n’êtes pas ici pour vous-même. Vous êtes ici pour un–un jeune garçon, c’est votre fils. Et c’est quelque chose... je vois qu’on lui examine la tête. C’est un... Le médecin a dit qu’il a une cellule retardée ou quelque chose d’autre au cerveau. Et vous êtes la femme d’un prédicateur. Et votre mari est un peu grisonnant, et il a des dents, on dirait, bien espacées... N’est-ce pas vrai? Dieu Omnipotent et Tout-Puissant, l’Auteur de la Vie Eternelle, envoie Tes bénédictions sur la femme que je bénis en Ton Nom, et que ses désirs soient accomplis, au Nom de Jésus-Christ, nous prions. Amen. Amen. Ayez foi, ne doutez pas. Croyez seulement de tout votre coeur.

89        Que pensez-vous, soeur? Croyez-vous de tout votre coeur? Très bien, si vous croyez, c’est pour vous. Dieu honore les croyants. C’est vrai, n’est-ce pas? «Mais à celui qui croit...» Si je ne vous disais rien, et que je vous imposais les mains, croiriez-vous que vous seriez de toute façon guéri, n’est-ce pas? Voyez? J’aime ce genre de foi. Ayez foi en Dieu. Eh bien, le... Cela m’affaiblit. Voyez-vous? Je ne suis pas hors de moi-même, mais je–je–je–je ne peux pas–je ne peux pas expliquer cela, voyez-vous. Maintenant, ce qui est sur moi, je n’ai point mis ma main sur ce microphone juste pour ceci, voyez-vous. Vous savez, vous êtes juste un peu agité. Ainsi, j’aimerais que vous veniez avec révérence (voyez-vous?), croyez simplement.

            Eh bien, regardez dans cette direction, pour que Dieu puisse vous dire ce que... quelque chose qui vous encouragera. Votre mal est à la tête, vous souffrez de la tête. Et aussi, vous avez récemment connu quelque chose qui n’allait pas comme une–une espèce de crise cardiaque. Vous avez piqué une crise cardiaque, vous venez de piquer récemment une crise cardiaque. Croyez-vous qu’Il vous guérira? Venez ici. Ô Dieu, Prince de la Paix, Père Eternel, envoie Tes bénédictions sur cette femme que je bénis en Ton Saint Nom, pour sa guérison. Je le demande pour la gloire de Jésus. Amen.

90        Très bien, ayez donc foi, croyez de tout votre coeur. Venez, monsieur. Croyez-vous tous? Ayez simplement foi maintenant, là derrière. Si tu peux croire, tu peux recevoir. Petite dame assise là souffrant du côlon, croyez-vous que le Seigneur Jésus vous guérira? Le croyez-vous? Vous pouvez alors être guérie. Jésus-Christ vous guérit. Que pensez-vous, la dame assise là? Vous avez une tumeur sous le bras, n’est-ce pas? Oui, et vous souffrez aussi du coeur, n’est-ce pas? Vous tous, faites passer vos bras les uns autour des autres, Jésus vous aime, et Il vous guérira. Que Dieu vous bénisse.

            Gloire au Dieu vivant! Voyez, vous n’avez pas besoin d’une carte de prière, vous avez besoin de la foi. Amen. Je vous demande de croire que je vous ai dit la Vérité maintenant. Regardez et croyez. Que toutes les extrémités de la terre regardent à Lui.

            Eh bien, monsieur, nous sommes inconnus l’un à l’autre. Croyez-vous que je suis Son serviteur, le serviteur du Seigneur? Entre vous et moi, il y a une table, vous vous en retirez ; vous souffrez de gastrite. Croyez-vous que Jésus-Christ vous guérira? Ça brûle un peu dans votre estomac; c’est, on dirait, un ulcère. C’est un ulcère de l’estomac. On dit que c’est au niveau du tampon de l’estomac, la partie inférieure de l’estomac. Vous êtes nerveux, bouleversé, inquiet tout le temps. Vous êtes une personne trop pensive, vous vous faites toujours des soucis sur des choses à venir, vous projetez des choses qui ne se réalisent jamais. C’est votre nature. Vous êtes guéri de votre estomac. Allez prendre votre souper et consommez-le, car votre foi vous a complètement guéri. Louez Dieu. Amen.

91        C’est comme ça qu’il faut avoir la foi. Monsieur, croyez-vous de tout votre coeur? Vous avez une maladie qui a tué plus de gens que n’importe quoi d’autre: la maladie du coeur. Mais croyez-vous que Dieu vous en guérira ce soir? Levez la main et dites: «J’accepte le Seigneur Jésus.» Venez ici vers moi. Et, démon, je t’adjure, par le Dieu vivant, tu es exposé, sors de cet homme. Puissiez-vous aller en paix au Nom de Jésus-Christ. Amen. Que Dieu vous bénisse, frère.

            Regardez dans cette direction, madame. Croyez-vous de tout votre coeur? Nous sommes inconnus l’un à l’autre, mais vous souffrez d’une maladie de femme, une maladie gynécologique. Ça secrète beaucoup d’écoulement, un mucus, cela a été causé par... Evidemment, c’est seulement cela qui peut être vu (vous savez où ça s’est produit, c’est au... en un lieu secret), Dieu seul sait cela. Ce que c’est, vous avez un abcès à l’abdomen. Vous éprouvez surtout une douleur du côté gauche. Ainsi, Jésus-Christ vous guérit. Votre foi vous guérit. Poursuivez donc votre chemin en vous réjouissant et dites: «Merci, ô Dieu !»

92        Petit garçon, crois-tu que Dieu te guérira? Va alors prendre ton souper. Ta gastrite est partie. La vôtre aussi, maman. Poursuivez bien ensemble votre voyage avec lui, louez Dieu et croyez de tout votre coeur.

            Croyez-vous de tout votre coeur? Croyez-vous que Dieu peut guérir cette affection de reins et vous rétablir? Il l’a fait, continuez simplement de marcher, en disant: «Gloire à Dieu qui nous donne la victoire !»

            Une chose, c’est que vous êtes nerveux, vous avez toujours été bouleversé. Et vous souffrez aussi de gastrite. Eh bien, poursuivez votre chemin en vous réjouissant, disant: «Merci, Seigneur Jésus», et soyez rétabli. Très bien.

            Venez, madame, croyez-vous de tout votre coeur? Evidemment, ça vous dérange ; je vois quand vous vous levez le matin, vous êtes un peu raide, c’est le début de l’arthrite. Et il y a aussi la gastrite ; c’est un choc nerveux qui en est à la base, cela vous fait faire des renvois et l’acide monte à la bouche et tout. C’est la vérité, n’est-ce pas? Père Divin, j’impose les mains à cette femme au Nom de Ton Fils, le Seigneur Jésus; je réprimande ce démon et je lui ordonne de quitter au Nom de Jésus. Amen. Allez, remerciant Dieu et vous réjouissant, étant heureuse, soeur, et louant Dieu. Amen !

93        Croyez-vous, mon frère, que je suis le prophète de Dieu? Si Dieu me révèle votre problème, m’obéirez-vous comme Son prophète? Je vous vois peiner pour descendre du trottoir d’une rue, à cause de l’arthrite ; vous souffrez de l’arthrite. Levez la main. Levez la main. Soulevez les pieds, puis faites-les descendre, comme ceci. Maintenant, quittez l’estrade en vous réjouissant et soyez donc guéri au Nom du Seigneur Jésus. Allez... Oui, frère, que Dieu vous bénisse. Disons: «Gloire au Seigneur.» Très bien donc. Bonsoir, madame. Je vois que vous devenez... vous êtes aveugle ; l’esprit de cécité frappe vos yeux. Croyez-vous que Dieu vous fera recouvrer la vue et vous rétablira? Inclinez la tête juste un instant pour ce cas-ci. Dieu Tout-Puissant, aie pitié de l’aveugle. Restaure la vue à cette femme, Seigneur, sachant que ces yeux, si Satan peut le faire, ces yeux deviendront très bientôt aveugles. Mais maintenant, j’implore la miséricorde, avec mes mains posées sur elle, Seigneur, en tant que Ton représentant, je réclame qu’elle recouvre la vue au Nom de Jésus-Christ. Amen. Que Dieu vous bénisse, soeur, pendant que vous poursuivez votre chemin en vous réjouissant. Regardez par là. Eh bien, voyez-vous maintenant? Levez simplement les mains et louez le Seigneur pour cela. Amen.

94        Voudriez-vous venir, madame. L’épilepsie... La petite dame. Que Dieu vous bénisse, soeur, cela vous a donc quittée. Ayez foi en Dieu. Cela ne reviendra pas. Croyez en Lui, votre foi a donc touché Cela, soeur. Ayez foi en Dieu ; croyez.

            Croyez-vous, madame? M’obéirez-vous en tant que prophète de Dieu? Si je vous dis ce qui ne va pas avec vous, m’obéirez-vous en tant que Son serviteur? Vous souffrez de l’arthrite. Est-ce vrai? Est-ce la vérité? Levez la main si ça l’est. Descendez de l’estrade en vous réjouissant... Jésus-Christ, pour vous avoir guéri. Amen. Ayez foi.

            Bonsoir, monsieur. Vous et moi, nous sommes inconnus l’un à l’autre, je pense, nous ne nous connaissons pas. Peut-être que je ne vous ai jamais vu de ma vie. Mais Dieu vous connaît, n’est-ce pas vrai? Si Dieu me révèle votre problème, accepterez-vous votre guérison de la part du Seigneur Jésus? Ferez-vous la même chose, vous autres? J’aimerais regarder l’homme une minute. Regardez, je ne vous connais pas, je ne vous ai jamais vu, mais je sais que vous devez être un homme malade, sinon vous ne seriez pas dans cet état. Vous paraissez maigre et misérable. Mais je vois un esprit de ténèbres se mouvoir au-dessus de vous, c’est le cancer. Puis, je vois une, deux, trois–trois interventions chirurgicales que vous avez subies, trois interventions chirurgicales à cause de ce cancer. C’est la vérité. Et ça ne vous a fait aucun bien, pourtant. Et vous dépérissez, devenant de plus en plus misérable. Permettez-moi de vous dire votre problème. Me recevrez-vous en tant que prophète de Dieu? Vous avez une mauvaise habitude, la cigarette, et c’est ce qui vous cause le cancer. Renoncez à ces histoires. Ne consommez plus jamais cela, rentrez chez vous bien portant. Au Nom de Jésus-Christ, je réprimande ce démon. Alléluia !

            Croyez-vous? Levez-vous donc, au Nom de Jésus-Christ, vous tous. Dieu Tout-Puissant, au Nom du Seigneur Jésus, je réprimande chaque démon et chaque esprit impur et je les chasse, au Nom du Seigneur Jésus-Christ.

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