Le Voile Intérieur

Date: 56-0121 | La durée est de: 1 heure et 53 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Jackson. Merci. Merci, frère. Inclinons la tête juste un instant pour la prière. Notre Père céleste, nous Te remercions encore ce soir du fond de notre être intérieur pour le privilège béni que nous avons de nous rassembler sous la voûte ici ce soir au Nom de Jésus, le Fils de Dieu, qui nous a promis que là où deux ou trois étaient assemblés en Son Nom, Il serait au milieu d’eux. Et nous avons cette assurance bénie ce soir qu’Il est ici, car nous sommes assemblés en Son Nom, et avec la divine promesse qu’Il nous a donnée, que : «Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai.»

            Et ce soir, nous Te prions de bénir d’une manière spéciale la Parole, ce soir, Seigneur. Puisse-t-Elle pénétrer dans chaque coeur. Et que l’incroyant devienne un croyant ce soir. Que ceux qui sont fatigués le long du chemin soient encouragés. Guéris les malades et les affligés, et tire gloire pour Toi-même. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

2          Et un spécial bonsoir à vous tous. Je suis très content d’être encore ici ce soir au service du Seigneur. Je suis content de voir frère Smith par ici. Il vient du tabernacle là à Jeffersonville. Et je pense avoir vu frère Arnett là-haut au balcon, il vient de l’Ohio, quelque part, un vétéran qui a été guéri de la maladie du coeur dans l’une des réunions. Nous sommes contents de le voir ce soir.

            Et de vous voir, vous qui étiez ici hier soir, revenir ce soir à la fête de l’Evangile que nous avons. Le Seigneur nous a bénis...?... hier soir. J’ai, on dirait, continué à vivre d’une partie de cela encore aujourd’hui. Vous savez, nous emmagasinons on dirait cette Manne, n’est-ce pas, jusqu’au moment où nous En aurons besoin. Et nous En avons besoin à chaque heure.

            Maintenant, c’est une chose merveilleuse, servir le Seigneur. Il n’y a rien de pareil. Certains peuvent penser que c’est vraiment une tâche difficile que de servir le Seigneur, mais je pense que c’est une joie. Oh ! Quel privilège de servir Dieu !

3          Et maintenant, demain, nos réunions, je pense, commenceront vers quatorze heures. Est-ce exact, frère? [Un homme dit : «Quatorze heures trente.»–N.D.E.] Quatorze heures trente. Sera-ce là le temps pour moi d’être ici ou pour les préliminaires, à quatorze heures trente? Les services au... [«Non, les préliminaires commenceront à quatorze heures trente. Vous pouvez être ici vers quinze heures moins dix.»] Très bien, les services vont... Les services de prédications commenceront à quinze heures moins dix, demain. Et nous sommes... Elles durent une heure ou deux.

            Eh bien, la raison pour laquelle nous faisons cela, s’il arrive qu’il y ait un autre prédicateur ici, dans ce lieu, ou quelque part ici... La raison pour laquelle je fais cela, c’est que, vous voyez, en arrivant comme ceci, nous avons... Ceci, comme ceci, juste une petite communion avec frère Smith et avec son église... Et ce que je vous ai dit hier soir, c’est ce que nous avons fait. Et puis, en un après-midi, nous n’avons pas fait de ceci une campagne de guérison ; nous sommes juste venu pour un peu de communion ensemble, afin que nous puissions avoir un... quelque... peu de temps de communion. Et maintenant, dimanche après-midi, nous tenons cela le dimanche après-midi, s’il y a des gens qui fréquentent d’autres églises qui aimeraient communier avec nous pendant un petit instant, eh bien, nous ne dérangerons pas leurs réunions, aucune autre réunion.

4          Eh bien, s’il y a... je vois qu’aujourd’hui il doit y avoir des visiteurs parmi nous. J’ai reçu une lettre ici ; elle doit être dans la poche de mon manteau. Je me demande si cette fillette aux yeux louches qui avait été guérie au... Je–je pense, ici au... dans l’une des réunions de Michigan, dont je–je ne peux plus me souvenir le... Que dites-vous? [Un homme dit : «Battle Creek.»–N.D.E.] Oui. Non. Je–je–je pense que c’était auparavant. Peut-être que c’était à Battle Creek. Une fillette aux yeux louches qui avait été guérie, j’ai reçu sa lettre aujourd’hui, avec sa photo. Je me demande si elle est dans la salle ce soir, une fillette qui avait des yeux louches. Je pense qu’elle avait été guérie à la réunion de Battle Creek. J’ai ici une lettre dans ma poche ainsi que sa photo.

            J’ai aussi reçu une lettre d’une dame qui avait été guérie dans–dans une–une autre réunion, quelque part ici, et juste comme cela. Avec ça, je me suis simplement senti très bien et... de lire vos témoignages.

            C’est toujours bien. J’aurais voulu avoir le temps de les lire et tout, et... Mais nous gardons ces témoignages, et un de ces jours, le Seigneur voulant, pour cette nouvelle chose que je commence pour le Seigneur. Beaucoup parmi vous...

5          Combien reçoivent le journal de frère Mattsson Boze, je pense, intitulé : Le Héraut de... Héraut de la Foi? Connaissez-vous cela? Eh bien, c’est là que la–la vision est publiée, ainsi que dans La Voix de la Guérison, et–et Le Héraut de Sa Venue, et elle sera publiée dans beaucoup de ces journaux. Une vision que le Seigneur m’a donnée tout récemment, pour... je pense, le plus infiniment au-delà de toute mesure, que j’aie jamais vue. Et c’est pourquoi, ce soir, nous nous reposons simplement, attendant que la réunion de Phoenix commence, là où Dieu, par Sa miséricorde divine, est... a fait pour nous quelque chose que–que je vous raconte ; je pense que cela sera quelque... au-delà de tout ce que j’ai connu de ma vie.

            Et je pense que le Seigneur Jésus vient bientôt, alors de grandes choses sont censées apparaître comme ceci juste avant Sa Venue ; et nous vivons dans les jours où voir cela, à l’allure où ça évolue maintenant.

6          Quelqu’un m’a dit il n’y a pas longtemps, concernant les services de campagne de guérison, vous savez. Il y eut un homme qui ne croyait pas, il m’a écrit une lettre, et–et il a dit qu’il aimerait poser une question. Il a dit : «Premièrement, révérend Branham, a-t-il dit, si vous êtes un apôtre, ou un prophète, ou quelque chose comme cela...»

            J’ai dit : «Eh bien, je n’ai jamais prétendu cela.» J’ai dit : «Je suis un serviteur du Seigneur.» J’ai dit : «Je ne peux pas guérir les gens.» Personne d’autre ne le peut. Dieu l’a déjà fait par l’expiation au Calvaire. C’est une oeuvre achevée. C’est vrai.

            Vous n’avez jamais été sauvé il y a un an, ni il y a dix ans, ni quinze ans, ni six semaines. Vous avez été sauvé il y a mille neuf cents ans quand Jésus mourut au Calvaire. Vous avez peut-être accepté cela il y a dix ans ou il y a quinze ans, mais l’oeuvre et votre salut ont été achevés au Calvaire (C’est vrai), déjà. La chose, vous ne provoquez rien, vous ne bloquez rien ; vous croyez simplement ce que Dieu a déjà fait pour vous en Christ, et c’est terminé. C’est tout.

            Par exemple, si vous m’achetez un billet d’avion pour rentrer chez moi, ou autre chose, on a déjà payé pour ça. Tout ce que j’ai à faire, c’est accepter cela. C’est pareil pour la guérison divine, ou n’importe quel attribut de la mort de Christ, c’est sur la même base : L’oeuvre achevée au Calvaire.

7          Je sais que nous avons beaucoup de charlatans sur le champ de travail aujourd’hui (Nous le savons), qui prêchent la guérison divine. Vous en avez aussi beaucoup qui prêchent le salut. C’est vrai. Certainement que nous en avons. Mais vous devez savoir qu’il faut le–qu’il faut le dollar contrefait pour ressortir la valeur du vrai dollar.

            Et la Bible dit : «De même que Jannès et Jambrès s’opposèrent à Moïse, de même ces hommes s’opposeront.» La Bible prédit que dans les derniers jours, des prophètes apparaîtront, et–et des signes et des prodiges. Et Il a dit... Regardez. Et si vous... Les apôtres n’avaient jamais échoué, aucune fois, dans chaque cas qui leur était présenté, ils les guérissaient chaque fois. Et un érudit aujourd’hui, faire un tel commentaire (Voyez?), censé être un érudit.

            «Eh bien, ai-je dit, n’entrez jamais en contact avec ma fillette de huit ans, elle vous ferait honte à vous-même.» J’ai dit : «Elle connaît la Bible plus que ça.» J’ai dit : «Qu’en est-il dans Luc, quand ils descendaient de la montagne et qu’un enfant souffrait de l’épilepsie, et ils...»

8          Il a dit : «Je l’ai amené à Tes disciples, ils n’ont pu rien faire de bien pour lui. Ils n’ont pas pu le guérir, et je Te l’ai amené.» Personne n’atteindrait le niveau que Jésus avait atteint. Il était Dieu, Dieu incarné rendu manifeste ici sur terre, dans la chair, pour nous donner ce que Dieu était. Dieu était dans Son Fils, réconciliant le monde avec Lui-même. Nul homme n’atteindra jamais ce niveau-là. Il est l’unique Fils engendré de Dieu.

            Ou : «En Lui habitait corporellement la plénitude de la Divinité.» Tout ce que Dieu était, était en Christ. Mais vous avez l’Esprit avec variation... avec–avec mesure. Lui L’avait sans mesure. Vous L’avez avec mesure. Par exemple, une cuillerée d’eau tirée de l’océan, c’est une cuillerée qui contient les mêmes composants chimiques, mais pas assez, beaucoup de cela.

            Qu’en est-il de Paul, quand il a laissé son copain malade? Et Paul lui-même était frappé par une infirmité et tout–tout cela, oh ! beaucoup, beaucoup de choses. Les gens ne lisent simplement pas la Bible sous l’angle où Elle a été écrite. C’est tout. Ils lisent simplement ce qu’ils ont à l’esprit, et c’est ainsi qu’ils attrapent toutes ces idées ici, les dénominations et tout.

            Eh bien, il a dit : «Jésus a changé l’eau en vin, Il a brisé le pain, et–et Il a nourri un grand nombre d’affamés.»

            J’ai dit : «Attendez une minute, frère. Nous sommes juste dans notre état d’enfance. Nous grandissons. Ne vous en faites pas. Nous pouvons ôter du chemin tous ces fanatiques et tous les incroyants, nous atteindrons d’ici peu la perfection, et vous verrez des signes et des prodiges. Mais nous sommes juste des bébés qui rampent. Accordez-nous juste encore un peu de temps.»

9          Nous grandissons, au point même que la médecine et tout ont eu à reconnaître que la guérison divine vient de Dieu. Eh bien, j’ai ici même des déclarations qui émanent du président de l’Association Médicale, établissant que la guérison divine est vraie, absolument la parfaite vérité. Ça vient du président de l’Association Américaine, l’Association Médicale, les médecins et tout.

10        Je suis en train d’écrire un commentaire sur la guérison divine. Et cela paraîtra sur les pages de garde du commentaire. Et maintenant, tout est écrit. Et nous savons que c’est la vérité. Eh bien, la chose suivante, Dieu interviendra avec des miracles plus élevés, des choses plus glorieuses, à des niveaux plus élevés. Et comme Jésus, quand Il était ici sur terre, la Première Venue du Seigneur Jésus, cela a accompli la naissance miraculeuse de Jean-Baptiste, puis la naissance miraculeuse de Jésus. Ensuite, la guérison des malades a suivi, et le discernement de l’Esprit. Ça a continué ainsi jusqu’à la résurrection des morts et, de là, ainsi de suite jusqu’à ce que la terre, les cieux et tout Le manifestent. Alors, la terre rend ses morts : Miraculeux, miraculeux, d’un bout à l’autre de la ligne, (Voyez?), cela continue à être de plus en plus profond jusqu’à l’apogée. Il en sera de même aujourd’hui. Et ceci est la fin de la dernière dispensation. Et ce qui va suivre, c’est le glorieux Millénium, que nous attendons impatiemment. Et les écrivains hébreux avaient raison, depuis le jour même où on a commencé à écrire la Bible et que les prophètes s’étaient mis à prophétiser...

            Oh ! Nous vivons en un grand temps. J’en suis si heureux. Pas vous?

11        Maintenant, ce soir, avant... Mon avis est que tout... Eh bien, je sais que Dieu peut faire des choses non écrites dans cette Bible. Il a fait cela tout au long des âges. Il fait des choses qu’Il a écrites dans Sa Parole. Et si les gens voulaient être si fondamentalistes et qu’ils disaient à Moïse, quand il a élevé le serpent d’airain pour la guérison divine, qu’aurait-il dit? «Eh bien, laissez-moi me référer aux Ecrits pour voir si cela a jamais été prédit, qu’on élèverait un serpent d’airain.» Ils ne pourraient pas trouver cela. Mais Dieu a fait cela malgré tout. Croyez-vous cela?

            Et si l’homme à la piscine de Béthesda, là où un ange descendait et agitait l’eau, et si un gars voulait être si fondamentaliste qu’il dirait : «Eh bien, une minute ; laissez-moi examiner les Saintes Ecritures pour voir si jamais un ange descendait dans l’eau et l’agitait», ils n’auraient pas pu prouver cela par la Bible. Mais Dieu l’a fait malgré tout. Est-ce vrai?

            Que dire de ceux qui se couchaient à l’ombre de Pierre et qui étaient guéris? Ce–c’était après beaucoup d’Ecrits du Nouveau Testament. Et si jamais ils avaient dit : «Laissez-moi voir si c’est écrit dans la Parole, qu’on se couchera à l’ombre d’un homme pour être guéri»? Ils n’auraient pas pu prouver cela. Mais Dieu l’a fait malgré tout. Est-ce vrai?

12        Qu’en est-il d’Actes 19, quand on retirait des mouchoirs et des linges qui avaient touché le corps de Paul et qu’on les envoyait aux malades? Et si quelqu’un avait dit : «Eh bien, cela n’est pas écrit dans la Bible»? Mais Dieu l’a fait malgré tout. Voyez? C’est vrai.

            Ainsi, Dieu opère de façon mystérieuse pour accomplir Ses prodiges. Mais pour moi, la base de tout cela, ça doit premièrement provenir des Ecritures. La Parole éternelle de Dieu, c’est la base du salut. C’est la base de la guérison divine.

            Un homme m’a dit ici il n’y a pas longtemps, il a dit : «Prêchez-vous la guérison divine sur base de l’expiation?»

            J’ai dit : «Vous ne pouvez prêcher cela autrement, c’est l’unique moyen par lequel cela peut être enseigné. Chaque bénédiction de la rédemption doit provenir de l’expiation.»

            Il a dit : «Frère Branham, je crois que vous êtes un homme assez raisonnable pour reconnaître si on vous montre que vous êtes en erreur.»

            J’ai dit : «Je vous remercie pour votre compliment. Et cela est dans mon coeur. Je ne veux jamais être en erreur. En effet, si je suis en erreur, en conduisant les gens, je les conduis en erreur. Mais premièrement, ça doit être établi par Ceci, que je suis en erreur.» Voyez?

13        Il a dit : «Eh bien, je vais vous le prouver, vous êtes en erreur. Et je crois que si vous voyez cela, vous allez l’accepter.»

            J’ai dit : «Certainement que je l’accepterai.»

            Et il a dit : «Tirez-vous cela de là où Esaïe a dit que c’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris et tout, qu’Il a porté nos maladies et nos infirmités?»

            J’ai dit : «Oui, monsieur.»

            Et il a dit : «Regardez, Frère Branham. Matthieu, chapitre 8, dit qu’on a amené à Jésus les malades et les affligés et qu’Il les a guéris, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète Esaïe ...?...»

            J’ai dit : «Allez-vous attribuer cela à l’expiation?»

            Il a dit : «Certainement !»

            J’ai dit : «Frère, c’était un an et six mois avant la mort de Jésus.» J’ai dit : «Comment cela pouvait-il être imputé à l’expiation alors? Si c’est la vérité, l’expiation était–était plus puissante avant d’entrer en vigueur, plus qu’elle ne l’était après l’entrée en vigueur. Eh bien, comment allez-vous vous y prendre?» Vous voyez donc, je–je vous assure, je...

14        La chaire n’est pas un lieu où plaisanter ; mais je cite Billy Sunday. Leur argument contre la guérison divine est plus mince qu’un bouillon fait à base de l’ombre d’une poule qui a crevé de faim. Vous savez donc à quel point c’est mince. Ainsi donc, cela... Cela ne–cela ne tiendra pas à la lumière de la Parole de Dieu. C’est vrai. La Bible est vraie.

            Maintenant, écoutez. Il y a beaucoup de promesses Ici à l’intérieur que ma foi n’est pas assez forte pour–pour manifester cela... Mais je ne ferai jamais obstacle à quelqu’un d’autre qui a assez de foi pour accomplir cela. Je pourrais ne jamais crier jusqu’à écrouler le mur comme Josué. Ou je pourrais ne jamais effectuer une promenade un soir comme Enoch l’avait faite pour rentrer à la Maison avec Lui sans mourir. Je pourrais ne jamais faire cela. Mais je ne ferai jamais obstacle à quelqu’un qui a assez de foi pour le faire. Ça, c’est une chose. Absolument pas. Tant que vous essayez de faire quelque chose pour aider les gens et glorifier Dieu, et que cela provient de cette Bible, je suis reconnaissant à Dieu pour le salut, de l’ancien temps, du Saint-Esprit et pour la puissance de Dieu qui revient à l’Eglise une fois de plus. Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions.

15        Vous savez, en promenant le regard... Et hier soir, après avoir perçu l’atmosphère qui régnait parmi les gens, je–j’ai demandé là que les gens viennent. J’ai eu quatre ou cinq mains qui s’étaient levées, ce qui est très bien. Nous apprécions cela. Et pour la guérison divine, tout le monde voulait être guéri, environ trois ou quatre mains s’étaient levées. Alors, je pense donc que le Seigneur voulait bien que je passe un peu de temps de communion là-dessus.

            J’ai dit à frère Jackson de ne pas accorder à cela une grande publicité, de le dire simplement à son église et tout. Mais un jour, j’aimerais revenir ici pour environ une semaine ou dix jours de réunions à l’ancien temps, ici même, occuper ce petit auditorium si nous le pouvons et rassembler ici les églises des alentours, nous le pouvons, un groupe d’entre eux pour parrainer, collaborer, ou collaborer dans des réunions et avoir...

16        Je pense que l’acoustique est bien ici. Les gens ont un très bon esprit. Je n’ai pas à le dire. Je pourrais aller de l’avant, lire mon texte et me mettre à prêcher. Mais c’est le sentiment que je–j’éprouve donc. Vous êtes un bon groupe de gens. Et je–j’aimerais revenir à un moment avec notre–notre équipe et une–une vraie–vraie campagne ici, si Dieu nous l’accorde. Voulez-vous prier à cet effet? Maintenant, je prie que Dieu nous conduise à revenir.

            Maintenant, que le Seigneur vous bénisse alors que nous examinons la Parole.

17        Il y a quelque temps, quelqu’un me parlait de termes grecs et de toutes sortes de termes hébreux. Je disais : «Je–je n’en sais rien.» Il disait... Je disais : «Je–je peux ne pas très bien connaître le Livre, mais j’En connais très bien l’Auteur. C’est l’essentiel.» Je disais : «Je–je préférerais connaître l’Auteur plutôt que Son Livre.» C’est donc le...

            Mais c’est bien. Si vous connaissez l’Auteur, Il vous révélera Son Livre. Ne le pensez-vous pas? Parlez-Lui. Nous allons donc lire juste un verset de Sa Parole, et puis Lui demander de nous aider.

            Maintenant, comme sujet, comme nous l’intitulerions... Je n’aimerais pas vous garder longtemps ce soir, car je sais que vous irez à l’école du dimanche le matin. J’aimerais que chacun de vous aille à son poste de devoir. Et où que soit votre église, allez à l’église et réjouissez-vous dans le Seigneur, et–et dites à votre pasteur que le service aura lieu demain après-midi. Nous serons contents que vous veniez. Nous n’avons pas de dénomination. Et nous ne croyons pas au fait de séparer les gens. Nous croyons au fait de prêcher l’Evangile et de sauver les âmes pour servir le Seigneur. C’est tout.

            Et puis, demain après-midi, comme c’est le service de clôture, à dix heures, ou plutôt à quatorze heure trente.

18        Maintenant, dans la Bible, Hébreux, chapitre 10, à partir du verset 19, nous lisons ce passage des Ecritures très remarquable. J’aime l’Epître aux Hébreux. C’était Paul, je pense ; ce n’est pas tout à fait connu, mais vous pouvez lire les Epîtres de Paul, ses Epîtres et voir qu’il y en a assez pour savoir que ce sont–ce sont les Ecrits de Paul, ou je pense que c’est ça. Il est en train de séparer la loi de la grâce, et il enseigne aux Hébreux la–la dispensation qui a été introduite par le Seigneur Jésus, Ses oeuvres et tout, comment le type dans l’Ancien Testament était une réalité dans le Nouveau. Au verset 19, voici ce que nous lisons :

Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire

Par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair,

Et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu,

Approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure.

Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle.

            Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à Sa Parole. Je–j’aimerais prendre pour sujet ce soir, pour ainsi dire, s’il faut intituler cela, un texte : Le voile intérieur, ou : La Vie cachée ; Une Vie cachée.

19        Il y a quelques soirées, j’ai reçu un appel d’urgence auprès d’une jeune fille qui se mourait à l’hôpital Memorial de Comté de Clark. Et on disait qu’elle avait–qu’elle avait été membre du–du tabernacle où j’ai été pasteur il y a des années. Et quand je suis arrivé auprès de cette jeune fille pour lui parler, elle était sous une tente à oxygène. J’ai dit : «On me dit qu’autrefois vous fréquentiez le tabernacle?»

            Elle a dit : «Oui, Frère Branham, je venais.»

            J’ai dit : «Savez-vous que vous êtes mourante?»

            Elle a dit : «Oui, Frère Branham.» Elle a dit qu’elle était mère d’un seul enfant. Elle avait dix-neuf ou vingt ans. Et elle avait un enfant de quatre mois qui avait... Les adultes peuvent lire entre les lignes et comprendre. Elle était atteinte d’une urémie et, oh ! beaucoup de choses. Et il n’y avait rien que les médecins pouvaient faire, mais elle était étalée là sur le dos, attendant la mort. C’est tout. Rien ne pouvait être fait pour elle dans le domaine médical.

            Et elle allait à la rencontre de Dieu, juste une enfant. Et j’ai dit : «Soeur, vous souvenez-vous que, dès la naissance, vous avez été inscrite dans un registre, vous avez été baptisée et vous êtes entrée dans une communauté, inscrite dans un registre dès la naissance?» J’ai dit : «Quel a été le problème?»

            Elle a dit : «Frère Branham, je vais vous dire quoi, a-t-elle dit, J’aime toujours le Seigneur Jésus. Mais, a-t-elle dit, je–je trouve très difficile de Le servir.»

20        Eh bien, c’est ce que je trouve dans la plupart des vies des chrétiens. La plupart, je regrette de le dire comme cela, mais c’est vrai. La plupart des gens qui confessent le christianisme semblent passer un temps de dur combat pour tenir ferme. Je pense que cela est dû au manque d’enseignement correct sur–sur la Bible. Une chose comme tenir ferme, ça n’existe pas. Lui a déjà tenu ferme. Tout le principe du christianisme repose sur le repos. «Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, Je vous donnerai du repos.» Vous n’avez pas à vous inquiéter et à vous débattre. Vous vous reposez simplement ; c’est tout. Le repos a été donné ; entrez dans la paix, tout est fini. «Ceux qu’Il a appelés, Il les a justifiés. Ceux qu’Il a justifiés, Il les a déjà glorifiés», je cite l’Ecriture.

21        Remarquez. Il ne s’agit pas de quelque chose que vous faites, ce que vous pouvez faire, il s’agit de ce que Dieu a fait pour vous en Christ. Vous ne pouvez pas venir à...

            Quelqu’un a dit : «Eh bien, je vais vous dire, je–j’ai simplement arrêté ceci et je me suis mis à chercher Dieu.» Aucun homme n’a jamais cherché Dieu. Ce n’est pas l’homme qui cherche Dieu, c’est Dieu qui cherche l’homme. Tout au début, dans le jardin d’Eden, ça s’est prouvé. Adam aurait dû être en train de parcourir le jardin en criant : «Père, Père, où es-Tu?»

            Mais c’était Dieu qui parcourait le jardin d’Eden en disant : «Adam, Adam, où es-tu?» Et Adam se cachait ; voilà la nature de l’homme.

22        Et Jésus a dit : «Nul ne peut venir à Moi si le Père ne l’attire premièrement.» Il n’y a rien que vous puissiez faire à ce sujet. Et Jésus n’est pas allé au Calvaire pour mourir dans un but aléatoire. Il n’est pas allé là pour dire : «Eh bien, peut-être que Ma mort paraîtra si pathétique à certaines personnes qui verront que Je suis mort, et peut-être qu’ils viendront et serviront le Seigneur. Jésus est venu dans un but spécifique : racheter ceux que Dieu avait élus par prescience pour venir à Lui. C’est exact. Si vous êtes des érudits, qui connaissent la Bible, vous savez que même les patriarches étaient un exemple. Abraham, c’est l’élection de Dieu. Dieu a appelé Abraham quand il n’était rien, pas quelqu’un. Il était juste un homme ordinaire. Ce n’est pas parce qu’il était un homme de bien, mais c’est par la prescience de Dieu qu’Il avait élu Abraham. Abraham, c’est l’élection ; Isaac, la justification ; Jacob, la grâce ; Joseph, la perfection. Cela a mis fin à la chose. Joseph était le parfait (Voyez?), le prince–le prince de la prospérité.

23        Et maintenant, je trouve que des gens se débattent beaucoup. C’est comme je rencontre des gens qui disent : «C’est vraiment un combat difficile.» Avez-vous vu des gens comme cela? Et probablement qu’il y en a beaucoup assis juste devant moi maintenant, qui ont des hauts et des bas, un pied dedans et un pied dehors. Aujourd’hui, ça marche pour eux. Vous les rencontrez et, eh bien, ils–ils aiment le Seigneur aujourd’hui, et demain, ils–ils mènent un combat dur pour tenir ferme. Le diable les tente beaucoup, et ils ont beaucoup de hauts et de bas. Ensuite, vous rencontrez quelqu’un d’autre qui est tous les temps au sommet de la colline. Frère, il n’y a rien qui le dérange, pas du tout.

            Eh bien, il doit manquer quelque chose quelque part. Dieu ne fait acception de personne. Ou : Dieu ne fait acception de personne. Il veut que tous Ses enfants aient la même chose. Il ne pourrait pas... Un père juste ne donnerait pas une assiette de glace, sans leur donner à tous les glaces. certainement. Il veut que vous viviez... Et je ne parle pas de dons ; je parle de la grâce.

            Eh bien... Evidemment, les uns sont appelés apôtres, les autres, prophètes, docteurs, évangélistes ; les offices de l’église, et tout. C’est... Dieu a placé ces choses dans l’église. Et... mais je parle des mesures de grâce, la grâce triomphante accordée à tout le monde. Puis, Il vous choisit pour votre office.

24        Mais après, mais c’est par la grâce que Dieu nous a donné à tous, gratuitement selon que nous en avons besoin, tout ce dont nous avons besoin. Et le problème... J’ai constaté là à Michigan ; vous ici, vous pouvez beaucoup vous vanter de ce que vous avez beaucoup de fruits. Nous recevons les raisins de Michigan. Nous recevons les cerises de Michigan, les gros haricots, et toutes sortes. C’est beau ! Je ne pense pas qu’il y ait un endroit au monde où ils poussent mieux que dans le Michigan. Et alors, il vous faut comprendre ce que sont vos arbres fruitiers. Avez-vous déjà su que ce petit cerisier, ou ce petit pommier, quand vous l’aviez planté là, alors qu’il n’est pas plus grand qu’un demi-pouce [1,27 cm], à peu près chaque boisseau de pomme que vous cueillerez jamais de cet arbre-là se trouve là-dedans en ce moment-là même? Si ce n’est pas le cas, d’où cela vient-il? Qui suspend cela là-bas? Cela se trouve déjà là-dedans. Tout ce que le petit arbre fait, vous le plantez simplement et il s’abreuve. Et il doit s’abreuver, s’abreuver, jusqu’à en avoir beaucoup, il se met à pousser, plus il s’abreuve au-delà de la portion lui impartie. Et il gonfle. Puis, il produit des branches. Il bourgeonne, puis il produit des feuilles, ensuite des fleurs, et enfin des pommes. Puis, il produit encore ; il produit encore, il continue simplement à s’abreuver, s’abreuver, s’abreuver jusqu’à ce qu’il produise.

25        Et c’est ce que fait le chrétien. Une fois que vous êtes planté en Jésus-Christ, tout ce dont vous avez besoin pour le pèlerinage sur terre est en vous aussitôt que vous recevez le Saint-Esprit. Et tout ce qu’il vous faut faire, c’est vous abreuver, vous abreuver, et produire, et produire. Abreuvez-vous simplement au point que vous ne puissiez plus vous abreuver. Si vous avez besoin de la guérison divine, allez à la Parole de Dieu et abreuvez-vous-En, jusqu’à ce que vous poussiez. Si vous avez besoin de plus de Dieu, continuez simplement à vous abreuver, et poussez. Christ est la Fontaine inépuisable de la Vie. Et si vous êtes planté en Lui, tout ce qu’il vous faut faire, c’est vous abreuver de Sa bonté et produire tout ce dont vous avez besoin pour ce pèlerinage sur terre. Tout consiste à s’abreuver, se reposer : la paix. Ce n’est pas vous débattre, vous démener, vous tirailler ; vous–vous détruisez le but même que vous représentez, en faisant cela.

26        Le christianisme, ce n’est pas quelque chose, Dieu n’est pas Quelqu’Un auprès de qui vous devez quémander, pleurer, argumenter, jeûner, crever de faim, et tout comme cela pour accéder auprès de Lui. Certainement pas. Ce n’est pas que je dénigre le jeûne.

            Mais il n’y a pas longtemps, un homme a écrit un livre sur le jeûne. Oh ! la la ! Des femmes sont arrivées aux réunions, des hommes aussi, fous, pour avoir observé ces jeûnes. Ils s’y sont mis juste parce que le livre disait de jeûner quarante jours. Certains avaient des prothèses dentaires, elles étaient tombées. Et leurs yeux étaient enfoncés là en bas. Et des femmes grosses, enceintes, leurs petits, comme vous comprenez, ils perdaient complètement la tête, elles ont été amenées dans des hôpitaux psychiatriques. Beaucoup, beaucoup d’entre eux ont connu cet état-là. Je crois aux jeûnes. Certainement. Mais lorsque vous jeûnez, vous n’avez pas faim. Jésus, après qu’Il eut terminé le jeûne, dit la Bible, eut faim. C’est Dieu qui vous amène à jeûner. Vous ne vous y forcez pas. Il a certainement captivé des femmes, l’homme qui a écrit ce livre-là, quand il a dit, il a placé la photo d’une femme là ; elle paraissait vingt ans plus jeune, a-t-il dit, après le jeûne. Vous auriez dû la voir alors, juste un an plus tard, son aspect, après ça. Voyez? Certainement.

            Ne faites pas ça. Ne faites pas des choses par des oeuvres. C’est par la grâce. Dieu, dans Sa grâce souveraine...

27        Eh bien, le problème... Eh bien, pour rendre ceci si simple que les–les petits enfants pourraient comprendre, nous allons retourner dans l’Ancien Testament, prendre l’Ancien Testament afin que... Il peut y avoir des érudits versés dans la Bible qui peuvent utiliser des méthodes plus élaborées pour ça, mais j’aime toujours analyser quelque chose au point que les gens qui ne fréquentent même pas l’église, les gens qui ne sont pas de très grands érudits versés dans la Bible, ou des petits enfants, pourront comprendre. En effet, beaucoup... Je suis devenu un typologue. J’aime donner des types, afin que nous puissions comprendre.

            Or, un type de ce message dont nous parlons ce soir, La Vie cachée, nous pourrons le tirer de la manne dans l’Ancien Testament, ainsi que des parvis, le voile entre le lieu très saint et le lieu saint, et comment Dieu travaillait avec cela.

            Eh bien, si vous remarquez bien, après qu’Israël avait vaincu les Egyptiens, en traversant par la grâce la mer Rouge, et Dieu avait noyé les Egyptiens après cela, ce qui était le type de passer par le Sang du Seigneur Jésus, et tous les chefs de corvées qui autrefois vous poussaient vers les choses des péchés du monde, cela est mort derrière vous.

Il y a une Fontaine remplie du Sang

Tiré des veines d’Emmanuel,

Une fois les pécheurs plongés dans ce flot

Perdent toutes les taches de leur culpabilité.

28        Ces anciens chefs de corvées égyptiens avaient poussé les gens à faire des choses, les accablant de fardeaux pour le faire. Après qu’ils eurent regardé derrière dans cette mer Rouge, ils les ont vus tous noyés, là. Il n’est pas étonnant que Moïse ait pu chanter un nouveau cantique ; il a chanté dans l’Esprit. Miriam a pris un tambourin et s’est mis à battre le tambourin et à parcourir le rivage en dansant.

            Si ce n’était pas là une réunion du Saint-Esprit à l’ancienne mode, c’est que je n’en ai jamais vu une. C’est vrai. Alors, les filles d’Israël l’ont suivie, faisant la même chose. Ils avaient vaincu.

            Et un homme ne connaît jamais ce que c’est que mener une vie victorieuse avant qu’il ait totalement vaincu. Qui? Lui-même? C’est le plus grand ennemi que vous ayez, vous-même. C’est la raison pour laquelle vous ne pouvez pas vous élever dans la foi, parce que vous avez de l’intellectualisme là. Votre côté intellectuel qui dit : «Eh bien, ceci ou cela», c’est le raisonnement. Il nous faut renverser les raisonnements, nous dit la Bible.

29        Il y a deux parties en vous, deux facultés. Vous savez, le vieil hypocrite disait, ou beaucoup de gens disent : «Oh ! La Bible a dit telle et telle chose.»

            Une fois, la science soutenait : «Il y a... Quand Dieu a dit qu’Il avait créé le firmament avant d’avoir créé le soleil, Il avait certainement embrouillé les choses. Il n’y avait pas de lumière sur la terre, à part la lumière du soleil.»

            Eh bien, les rayons X en ont prouvé le contraire. La Bible dit : «Tout votre corps est plein de posemètres.» Le saviez-vous? Votre corps est plein de lumière. La science disait : «Eh bien, c’est de la folie.» Mais ils prouvent cela. Les rayons X n’utilisent pas une lumière artificielle, ils se servent de vos lumières. Les rayons X, ce sont des rayons qui sont dans... les posemètres qui sont dans votre propre corps. Vous n’êtes pas constitué de... Mais vous êtes constitué du pétrole, de la lumière cosmique, des atomes et autres. C’est tout ce que vous êtes, simplement mis ensemble. Et vous habitez dans cela, dans ce corps de chair. Un jour, cela va se décomposer.

30        Il n’y a pas longtemps, j’étais en train de me peigner les quelques cheveux qui me restent. Ma femme m’a dit, elle a dit : «Billy, tu deviens chauve.»

            J’ai dit : «Mais, gloire à Dieu, je n’en ai perdu aucun.»

            Elle a dit : «Où sont-ils, chéri?» 

            Et j’ai dit : «J’aimerais te poser une question et, ensuite, je te répondrai.» J’ai dit : «Où étaient-ils avant que je les aie? Dis-moi où ils étaient avant qu’ils soient ici, je te dirai où ils m’attendent, que j’aille là.» Alléluia ! C’est vrai. Certainement. Il y eut un temps où ils n’existaient pas, ensuite ils ont existé, ensuite ils n’étaient plus. Et là où ils étaient au commencement, quand Dieu avait placé le corps ici sous une ombre, ils attendront Sa Seconde Venue dans la Gloire, quand Il apparaîtra la seconde fois, et chaque atome qui fait de moi un tout, chaque brin de lumière cosmique se rassemblera de nouveau, non pas par un désir sexuel, ou une naissance naturelle, mais par une recréation, là le Dieu Tout-Puissant parlera, et l’Esprit retournera dans le corps et nous vivrons éternellement. Oh ! la la ! Si ce n’est pas assez pour faire rugir de joie les coeurs de tous les chrétiens ! Dieu l’a ordonné ainsi.

31        Il a prouvé cela lors de Son premier miracle, en changeant l’eau en vin, et tout, démontrant qu’Il avait contourné le processus du vin ; Il a simplement prononcé la Parole, l’eau a été changée en vin. Cela serait en fait devenu du vin au bout d’un processus : la vigne, et la fermentation, la fermentation dans une cuve, et devenir du vin. Assurément. Mais Dieu a simplement prononcé la Parole et cela a contourné tout ce processus. C’est ce qu’Il fera dans la résurrection. Tout ce qui était en rapport avec le sexe, le mariage, et autres, tout cela disparaîtra. Et Dieu parlera simplement et nous vivrons de nouveau. Amen.

            La raison pour laquelle nous vivrons de nouveau, c’est qu’il y a en vous Quelque Chose de vivant maintenant.

32        Il y a quelque temps, un vieux prédicateur méthodiste et moi étions assis en train de prendre ensemble une petite glace. Et c’était à l’heure de l’émission radiophonique de 4-H Club. Et on parlait d’un appareil qui avait été mis au point. Il y a peut-être des membres du groupe 4-H Club assis ici maintenant.

            Et alors, on disait qu’on avait mis au point un appareil qui pouvait produire du maïs si parfait. Qu’on pouvait en prendre une poignée d’un sac qui était... produit par cet appareil mis au point, et une poignée d’un sac de ce qui avait poussé dans le champ, ils étaient si parfaits. On les mélange, on les met au laboratoire, et on ne pouvait pas les distinguer : tous les deux faisaient le même genre de pain de maïs, les flocons de maïs. Chaque... La même quantité de calcium, la même quantité d’humidité, tout ; ce qui était dans l’un était dans l’autre, tout aussi parfait. Et l’unique moyen pour vous de pouvoir les distinguer et de savoir qui est quoi, c’est de les planter, et tous les deux vont pourrir. Mais celui que l’homme a fabriqué périra tandis que celui que Dieu a créé, ayant un germe de vie, revivra.

            J’ai dit : «Frère Spurgeon, vous feriez mieux de me tenir la main, car je risque de vous embarrasser.» J’ai dit : «Cela fait venir l’Esprit de Dieu sur un croyant.» Un homme peut vivre dans une église, professer être un chrétien, et tout. S’il n’a pas de germe de vie en lui, il restera là à la résurrection. Mais cet homme qui a la vie, qui est né de nouveau, ressuscitera aussi certainement que Jésus est ressuscité d’entre les morts. Absolument. Oh ! Ces manières à moitié, une vie qui crève de faim.

33        Le problème de l’église aujourd’hui, c’est qu’elle souffre de l’anémie. Cela ne devrait pas être ainsi, mais il est prédit qu’il en sera ainsi. Et il en sera ainsi : Des croyants tièdes et tout dans les derniers jours, froids, des confesseurs d’église.

            «Le Saint-Esprit dit expressément que, dans les derniers jours, quelques-uns abandonneront la foi pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, ils deviendront emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu.»

            Combien ce lieu serait bondé, trois fois plus, par les plaisirs pour le cinéma. «Aimant les plaisirs plus que Dieu. Déloyaux, calomniateurs, ennemis des gens de bien.» «Oh ! dites-vous, là, ce sont des communistes.» Non, ce n’est pas ça. Ce sont des chrétiens, des croyants : «Ayant l’apparence de la piété», fréquentant l’église, inscrivant leurs noms dans le registre et tout. «Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force, éloigne-toi de ces hommes-là», dit la Bible. C’est vrai. Il est dit que cela arriverait dans les derniers jours. Nous devons avoir cela.

34        Eh bien, quand Miriam, Moïse et les Israélites avaient vaincu, alors Dieu avait promis de pourvoir à tout ce dont ils avaient besoin au cours du pèlerinage. Quand Dieu fait une promesse, Dieu tiendra Sa Promesse.

            Moïse ne s’inquiétait pas de ce que Pharaon avait dit, tout comme ses parents n’avaient pas non plus eu peur des instructions de Pharaon. Moïse savait, et Abraham savait, le prophète d’autrefois. Abraham était... savait que Dieu était capable de tenir ce qu’Il avait promis. Aussi n’avait-il pas peur de dire, alors qu’il avait soixante-quinze ans, que Sara allait avoir un enfant alors qu’elle en avait soixante-cinq. Et quand il a atteint cent ans, et Sara, quatre-vingt-dix, il rendait toujours louange à Dieu, devenant de plus en plus fort tout le temps.

35        Oh ! Si on priait pour vous ce soir et que le matin vous n’étiez pas guéri, vous vous en iriez, disant : «Eh bien, je vous l’avais dit, il n’y a rien là.» Voyez? C’est la raison pour laquelle vous n’arrivez nulle part. Voyez? Mais Abraham, je peux le voir, après que Dieu lui eut donné la promesse, et Sara, à soixante-cinq ans, environ quinze ans depuis la ménopause ; il avait vécu avec elle depuis qu’elle était une jeune fille... Et voici qu’il avait soixante-quinze ans, avant que Dieu l’ait donc appelé. Eh bien, il est allé, il a apprêté toutes les couches, les épingles et tout le reste. L’enfant allait venir. Dieu l’avait dit. Le premier mois passa : «Sara, qu’en est-il?»

            «Pas de changement.»

            «Eh bien, que Dieu soit loué, nous allons l’avoir de toute façon.» Voyez?

            Le deuxième mois passa : «Comment te sens-tu, Sara?»

            «Pas de changement.»

            «Que Dieu soit loué, nous l’aurons de toute façon.»

            «Pourquoi?»

            «Dieu l’a dit.»

            Je m’imagine que le médecin a dit : «Vous savez, le vieil homme est un peu détraqué, par ici. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond en lui. Cet homme de soixante-quinze ans, avec Sara, à soixante-cinq ans, dire qu’ils vont avoir un enfant. Ouf ! Quelque chose ne tourne pas rond.

            Mais cela n’ébranla pas Abraham. Il continua à dire : «Dieu peut tenir Sa promesse. Apprête tout, Sara, Il sera là.» Dix ans s’écoulèrent.

            «Qu’en est-il?»

            «Que Dieu soit loué, nous allons l’avoir de toute façon.»

            Quinze ans s’écoulèrent, vingt ans, vingt-cinq ans, toujours pareil : «Ils louaient Dieu, nous allons l’avoir de toute façon.»

            Et la Bible déclare qu’au lieu de faiblir, du fait que cela n’était pas arrivé dès le départ, il fut de plus en plus fortifié. Amen.

            Et vous êtes les enfants d’Abraham, c’est-à-dire, si vous avez ce genre d’esprit qui peut prendre Dieu à Sa promesse. Si vous ne le pouvez pas, eh bien, vous n’êtes pas les enfants d’Abraham ; en effet, nous avons la même foi que le fidèle Abraham. Il avait fait la promesse, l’alliance sans condition à Abraham et à sa postérité. Et vous êtes la postérité d’Abraham si vous êtes mort en Christ. Vous revêtez la nature de la postérité d’Abraham et vous devenez héritiers selon la promesse. Voyez-vous cela? Amen. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Maintenant, remarquez [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... vous vous dites la postérité d’Abraham? Vous avez besoin d’être un peu plus proche de Dieu, c’est ce qu’il y a. Vous avez besoin de mourir à tous ces vieux intellectualismes.

36        Il y a deux choses. Un jour...?... Quelqu’un m’a posé une question, Un grand évangéliste. Je ne mentionnerai pas son nom. Vous reconnaîtrez. Il parcourait le pays ici, de part et d’autre, un homme bien, il tenait de grands réveils, mais ils amenaient simplement les gens à dire : «J’accepte maintenant Christ comme mon Sauveur personnel. Je crois au Seigneur Jésus-Christ.» Les démons font de même et tremblent. C’est vrai. Voilà une foi intellectuelle.

            Laissez-moi vous parler juste une minute. Je ne sais pas pourquoi le Saint-Esprit ne me laisse pas aborder mon texte. Peut-être il y a une raison.

37        Remarquez. Il y a une foi intellectuelle. Et il y a une foi qui vient du coeur. Le vieil incrédule disait il y a des années, quand la Bible dit : «Un homme est comme les pensées de son âme...», il disait : «C’est du non-sens. Il n’y a pas de facultés mentales dans le coeur.» Il disait : «Vous pensez avec votre esprit. Il n’y a pas de facultés mentales dans le coeur.» Mais l’année passée, ils ont découvert que c’était faux. Dieu avait raison.

            Juste au fond du coeur, au centre du coeur, il y a un petit compartiment sans cellule de sang à l’intérieur. Cela n’existe pas dans le coeur d’un animal, c’est seulement dans le coeur humain. Et ils disent : C’est l’occupation, ou la demeure de l’âme. L’âme vit dans le coeur. Donc, après tout, Dieu avait raison quand Il avait dit : «Un homme est comme les pensées de son âme.»

38        Il y a quelque temps, une femme habitait dans les parages, un membre d’une église dénominationnelle très en vue. Je vais vous raconter cette petite histoire. Et elle... Je... Nous avions toujours douté de son expérience. Elle habitait près de l’église. Elle était une pianiste. Elle jouait du piano, c’était une très bonne femme, mais avec une foi intellectuelle. Voyez? Elle pensait simplement qu’elle était en ordre.

            Il y avait un brave jeune garçon qui fréquentait cette église-là, il avait vraiment eu une expérience avec Dieu. Ils sont pour ainsi dire tombés amoureux, et finalement il l’a épousée. Ils ont déménagé. Elle a continué son travail de pianiste. Et peu après, le jeune garçon avait changé de travail, ils étaient obligés d’aller directement dans une autre ville. Dans cette ville-là, elle est devenue la pianiste d’une certaine dénomination, une église dénominationnelle bien connue dans cette ville-là. Elle est devenue une éminente pianiste.

            Et pendant qu’elle était là en train de jouer du piano, elle était... elle a commencé à observer que les jeunes filles du quartier, membres de la même église, portaient toutes ces petits... ces habits scandaleux, elles sortaient et tondaient la pelouse dans la cour en ces drôles de petits... Je suis convaincu que vous les femmes, vous ne faites pas cela, là. Elles le font là au sud dans l’Indiana. Je ne pense pas que vous le feriez ici dans le Michigan. Voyez? Je pense que vous avez trop de considération pour vous-mêmes pour ne pas... pour permettre à vos enfants de porter de telles choses. La Bible déclare que c’est une abomination aux yeux de Dieu de faire cela.

            Et elles–elles sortent et tondent la cour. Elle s’est dit : «Eh bien, je peux aussi faire ça. Vous savez...»

            «Pourquoi pas? Les autres jeunes filles le font.»

39        Eh bien, voyez, qu’était-ce? Sa foi en Dieu était intellectuelle. Elle raisonnait. Votre esprit raisonnera, mais votre coeur ne raisonne pas. Votre coeur croit que ce que Dieu a dit est la vérité. Votre esprit dirait : «Eh bien, maintenant, si les autres jeunes filles peuvent le faire, ou les autres jeunes garçons peuvent le faire, et qu’ils fréquentent l’église, ne suis-je pas aussi bon qu’eux? Ne puis-je pas faire les mêmes choses qu’eux?» En effet, elle raisonnait.

            Mais nous devons renverser les raisonnements au point que c’est contraire... si c’est contraire à la Parole de Dieu. Eh bien, elle est allée de l’avant, elle a continué avec cela, et peu après, toutes les autres fumaient la cigarette, alors pourquoi ne le pouvait-elle pas? Eh bien, les autres allaient à l’église.

40        Evidemment, je sais que vous les femmes de Michigan, vous ne faites pas cela, je ne pense pas que vous le faites. Mais elle l’a fait : Elle fumait, la chose la plus vile que les femmes aient jamais faite (C’est vrai.), et le plus grand sabotage qu’elle ait jamais fait. Dix-huit pour cent, je veux dire, les enfants avant l’âge de dix-huit mois, quatre-vingt-dix pour cent d’entre eux meurent ; s’ils grandissaient du lait maternel, on doit leur donner quelque chose d’artificiel, du bétail, et tout. C’est vrai, l’empoisonnement par la nicotine. Qu’allons-nous avoir dans la prochaine génération?

            N’ayez pas peur de ce que la Russie va venir ici faire quelque chose. Ce n’est pas le rouge-gorge qui picore la pomme, c’est le ver dans le trognon qui la détruit. C’est notre propre plus grande pourriture qui tue cette nation. Ce sont nos moeurs à nous. Ce ne sont pas les autres pays. C’est... Nous nous tuons nous-mêmes par notre vie immorale et des choses, et nous nous disons chrétiens. Malheur à nous. C’est vrai.

            Vous feriez mieux d’écouter l’Evangile, d’écouter Jésus-Christ et de mettre votre coeur en ordre avec Dieu.

41        Remarquez. Et puis, cette femme... Après cela, il y eut un petit roublard aux cheveux lissés qui emménagea dans le quartier. Et–et alors, elle pensa que c’était un petit jeune homme mignon. Et vous savez, cela s’est fait un peu innocemment. Chaque soir, avant qu’ils aillent au lit, elle sortait discrètement pour prendre des choses dans la cour arrière, il lui donnait un baiser par-dessus le mur de la clôture pour lui souhaiter bonne nuit. Oh ! C’était très innocent, évidemment. Le péché paraît très innocent au départ. Oh ! Il n’y avait rien à cela, juste un voisin.

            Et la chose suivante, vous savez, elle a quitté John son mari et elle a épousé ce gars. Il avait une femme et un enfant, il a brisé un foyer. Eh bien, elle s’est dit qu’il y avait d’autres femmes dans l’église qui avaient un deuxième mari ; pourquoi ne le pouvait-elle pas? C’est le raisonnement, mais la Parole dit que c’est mauvais. Et l’âme même qui lui disait que c’était mauvais, elle l’attristait. Et la Bible dit : «L’âme qui pêche, c’est celle qui mourra.» Et le péché, c’est quoi? L’incrédulité. Il n’y a que deux choses : C’est la foi et l’incrédulité.

42        Je prêchais dans une célèbre église il n’y a pas longtemps et je disais : «Fumer la cigarette, ce n’est pas un péché. Commettre l’adultère, ce n’est pas un péché. Dire des mensonges, ce n’est pas un péché.» Une dame m’a regardé et elle a directement parlé à haute voix, disant : «Le péché, c’est quoi alors?»

            J’ai dit : «L’incrédulité.» J’ai dit : «Fumer la cigarette, boire, faire des beuveries, courir çà et là, ce sont les symptômes même ; ce sont les attributs de votre incrédulité.» J’ai dit : «Vous faites cela parce que vous ne croyez pas en Jésus.»

            Jésus a dit : «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle.»

43        Quand vous dites que vous êtes un croyant et que vous faites cela, cela montre qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Vous ne croyez pas. Vous faites semblant de croire. Vous adoptez des raisonnements et vous ne considérez pas la conviction de votre âme ; en effet, votre âme est une partie de Dieu en vous, qui s’accordera avec la Parole de Dieu, qu’Elle est vraie. Sinon, vous ne ferez qu’adopter notre intellectualisme. Vous pensez.

44        Elle est allée de l’avant. Evidemment, avec ce petit roublard, elle aurait dû avoir assez de bon sens pour savoir que s’il avait quitté une femme, il quitterait une autre. C’est donc ce qu’il a fait. Ensuite, elle était tombée trop bas tout en continuant à fréquenter l’église, en jouant du piano, jusqu’au moment où elle a commencé à vivre avec un concubin. Mais le péché l’a rattrapée. Ne pensez pas qu’il ne vous rattrapera pas. Il le fera. Vos péchés vous rattraperont.

            Et peu après, elle a commencé à éprouver des douleurs au bas-ventre, elle a laissé aller cela un temps. Quand elle est allée chez le médecin, on a découvert que c’était à un niveau avancé et c’était devenu malin. Rien ne pouvait être fait, sinon la mort.

            Il s’est fait que le pasteur de notre propre église, un homme très spirituel, un ancien de l’université d’Asbury... Eh bien, évidemment, vous saurez qu’elle était une méthodiste. Très bien. Mais il est à notre église, un brave garçon, il a reçu le Saint-Esprit, un très brave homme. Et il est allé parler à cette femme ; en effet, elle était... elle avait grandi méthodiste et il s’est dit qu’il devait lui parler. Il avait été envoyé là par des amis. Et elle lui a fait savoir qu’elle était toute aussi bonne que n’importe qui. Et c’est ce qu’elle croyait, intellectuellement, elle raisonnait cela. Pourquoi? «Je suis membre d’église. Ma lettre de membre est dans l’église. Je suis toute aussi bonne que n’importe qui.» Elle a dit : «Je suis toute aussi bonne que vous.»

            Il a dit : «Ce n’est pas là la question, madame.» Il a dit : «Je suis un prédicateur, et maintenant, vous êtes assise là en train de fumer la cigarette et tout comme cela ; nous ne croyons pas dans pareille chose.»

            Elle a dit : «Ce n’est pas votre affaire. Je ne vous ai jamais envoyé chercher.»

            Il a dit : «Oui, mais j’ai senti que Dieu m’a envoyé chercher pour que je vienne.» Elle a dit... Il a dit : «Qu’en est-il de ce concubin?»

            Elle a dit : «Ce n’est pas votre affaire. Je suis toute aussi bonne que le reste parmi vous. Je suis une chrétienne.» Et elle croyait cela. Vous pouvez croire un mensonge et être condamné par cela aussi. La Bible... C’est vrai.

45        «Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort.» Cela peut paraître correct du point de vue intellectuel. Votre âme rendra toujours témoignage à la Parole de Dieu si elle est née de nouveau. Si vous avez une foi intellectuelle, oh ! vous allez accepter, assurément. Vous direz : «La Bible est vraie.»

            Le démon dit la même chose. Le diable dit : «Dieu existe au Ciel. Jésus-Christ existe.» Certainement, ils croient la même chose.

            «Oh ! dites-vous, le diable croire en Jésus-Christ?» Certainement.

            Ils L’ont confessé publiquement, ils ont dit : «Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Christ, le Saint. Pourquoi viens-Tu nous tourmenter avant notre temps?» Certainement, ils L’avaient confessé publiquement comme étant le Fils de Dieu. Et les prédicateurs, avec une expérience peu profonde, avec une religion de contrefaçon, sortent, amènent les gens à faire une confession à l’oeil sec comme cela, et ils retournent dans le monde vivre comme le monde tout en prétendant être chrétiens.

46        Frère, ce qui s’est passé dans ce cas-là, c’est ce qui se passe dans beaucoup d’autres cas où l’injection d’hypo arrête les confessions sur le lit de mort. Oh ! Elle pensait être en ordre. Mais quand le temps de mourir arriva, même un pasteur rétrograde était arrivé là... Elle était en ordre. Assurément, elle était un bon membre d’église. Elle apportait des contributions à l’église. Elle était une pianiste à l’église, et que sais-je encore. Quoi d’autre pouvait-elle faire? Sur le plan intellectuel, elle pensait être en ordre. Mais quand on en arriva à... Vous vous rappelez, votre esprit, il est dans... il est dirigé par les cellules de sang et par les cellules du cerveau. Et alors, quand ce sang cesse de faire fonctionner ces cellules de cerveau, alors l’esprit commence à... le côté intellectuel commence à disparaître chez cette femme. Et dès que cela commence à disparaître, elle commence à voir, quand cela... Ceci... l’esprit ici en bas dans son coeur, qui est son âme, allait vers Dieu... La mort veut dire la séparation.

            Et si vous péchez, vous doutez volontairement après que l’Evangile vous a été présenté, cette nature de votre âme va graduellement s’éloigner de vous, et vous ne sentirez plus cela ; cela va simplement s’éloigner. Vous ne le saurez pas.

47        Vous direz : «Eh bien, je sais, je pense être en ordre.» C’est ça le problème de Michigan ce soir. C’est ça le problème de l’Indiana ce soir. C’est ça le problème du monde ce soir. Ils se sont endormis d’étouffement avec de petites imitations du christianisme à la Hollywood. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est de voir des prédicateurs à l’ancienne mode, avec le feu de l’enfer et le soufre, revenir à la chaire prêcher encore la vérité (Exact), un enfer pour les pécheurs, et si un homme ne naît de nouveau, il n’entrera en aucun cas dans le Royaume.

            Vous croyez le ministère que le Seigneur Jésus a confié pour les aveugles, les sourds, les muets, même pour la résurrection des morts de la tombe. Rappelez-vous, il nous faudrait avoir une certaine conception de Dieu, sinon ces choses n’arriveraient pas. C’est une confrontation : La guérison divine est-elle vraie ou fausse? La Bible le déclare, ça s’est avéré chez Jannès et Jambrès. Les magiciens peuvent produire des miracles et faire des choses, mais ils ne peuvent pas guérir. C’est Dieu seul qui peut guérir. «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.»

48        Aujourd’hui, les gens disent : «Oh ! C’était pour le jour passé. Il n’y a rien à ça. Une bande de saints exaltés ou une bande d’imposteurs et autres...» Et vous ne vous rendez pas compte que vous blasphémez contre le Saint-Esprit. C’est vrai. Et la chose suivante, vous savez, votre âme s’éloignera de vous ; vous deviendrez si bourré de cultes là avec le reste de cultes et tout, au point que vous penserez être en ordre, jusqu’à ce que la mort vous regarde fixement en face. Alors, il y aura un autre tableau. Je me suis tenu aux chevets de lit de beaucoup de gens.

            Elle se mourait là, pensant être en ordre. Quinze minutes avant sa mort, elle avait fumé une cigarette. Elle disait : «C’était en ordre, une petite habitude sale de la chair.» Mais permettez-moi de vous dire quelque chose, frère : On reconnaît un arbre par les fruits qu’il porte. Elle ne croyait en rien. Elle disait : «Si le médecin ne peut pas m’aider, à quoi servirait-il qu’un prédicateur saint exalté vienne faire quoi que ce soit pour moi?» Ô Dieu, aie pitié ! C’est ça l’attitude des milliers, en tout cas, à travers ce pays ce soir ; oui, des millions et des millions de fois.

49        Et là, elle, dans cet état-là, mais les facultés intellectuelles commencèrent à défaillir. Quand les raisonnements eurent failli, sa foi intellectuelle en Dieu, qui était dans sa tête, alors cette âme qu’elle avait attristée commença à s’approcher d’elle. Elle a dit : «Mon Dieu, je suis perdue ! Je suis perdue !»

            Et son pasteur a dit : «Oh ! Elle...»

            Elle a dit : «Toi, séducteur, je suis perdue !»

            Il a dit : «Docteur, docteur, venez ici. Elle est–elle est excitée. Elle est–elle est hystérique. Piquez-lui un hypo au bras.»

            Quand on lui a donné une injection d’hypo, elle a dit : «Je suis perdue ! Je suis perdue !» Un autre hypo. «Je suis perd... Je suis pe...» Et l’hypo a arrêté ses lèvres. Mais il n’arrêtera jamais cette âme-là, vous vivrez avec elle là dans l’éternité. Elle l’avait attristée, pour ne pas croire la Parole de Dieu, un esprit intellectuel, par ses raisonnements qui lui faisaient croire en elle, comme ça dans sa tête, qu’elle était en ordre alors qu’elle était en erreur. C’est ça avec des millions dans le monde aujourd’hui, qui professent le christianisme. Ils ne connaissent pas les premiers pas vers Dieu. Amen.

50        Je ne cherche pas à vous effrayer ; je ne fais que vous prêcher l’Evangile du Seigneur Jésus-Christ. Et je sais cela par... Vous le savez, c’est ce que disent les Ecritures.

            Jésus a dit : «Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il n’entrera eu aucun cas dans le Royaume», peu importe l’église dont il est membre, la bonne vie qu’il a menée, ou la profession qu’il a exercée. Il doit naître de nouveau. Cette faculté intellectuelle doit être rejetée, et une nouvelle créature en Jésus-Christ, une nouvelle âme dans le coeur doit prendre racine. Et elle croira chaque fois la Parole de Dieu, et elle dira que C’est la Vérité.

51        Parfois, votre pasteur vous dit : «Les jours des miracles sont passés. Le baptême du Saint-Esprit n’existe pas.» Il est lui-même mort. C’est vrai. La Bible ne déclare-t-Elle pas qu’ils se transformeront en anges de lumière? C’est ce qu’Ève cherchait quand elle fut perdue et séduite par Satan. A-t-il dit qu’ils auraient l’apparence de la piété, mais qu’ils renieraient ce qui en fait la force? Eloigne-toi de ces hommes-là.

52        C’est l’Evangile dans sa pure simplicité. Comme c’est l’Evangile, c’est la puissance de Jésus. Si Dieu vit en vous, l’espérance de la Gloire est formée dans votre coeur. Cela s’accordera chaque fois avec la Parole de Dieu.

            Evidemment, ce démon-là, très religieux, quand il parlait à Jésus, il a dit : «Si Tu es Fils de Dieu, accomplis un miracle ici devant moi, que je le voie de mes propres yeux.»

            Jésus a dit : «Il est écrit que l’homme ne vivra pas de pain seulement.»

            Quand Il était suspendu à la croix, il lui a dit : «Si Tu es le Fils de Dieu.» Quoi? Le même esprit parlant au travers des prédicateurs cultivés, intellectuels qui reniaient. L’église L’avait suspendu à la croix ; l’église L’avait persécuté ; l’église L’avait tué, les prédicateurs intellectuels qui servaient la loi, la lettre. C’est vrai. Ils L’ont tué ; ils L’ont suspendu à la croix. Les religieux de l’époque ont tué Jésus. C’est ce qui tue l’église aujourd’hui : Les religieux du pays, par leurs cultes. Non pas ce que vous appelez cultes. Souvent, nous avons un tas de cultes, dépourvus de sang, de coeur, et de tout. Assurément, c’est vrai.

            Mais certains de vos enseignants très intellectuels de psychologie dans les églises et des choses pareilles, ça va çà et là, disant : «Eh bien, vous pouvez simplement croire. C’est tout ce qu’il y a là. Et inscrivez votre nom dans le registre et vivez.»

53        Ô homme, que se passe-t-il avec vous? Si vous êtes un enfant de Dieu, votre esprit dira : «La Parole de Dieu est vraie», et vous mènerez ce genre de vie qui confirme cela.

            Et Jésus a dit : «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» C’est exact. «En Mon Nom, ils chasseront les démons, et tout, ils guériront les malades et accompliront des choses.»

            Aujourd’hui, vous dites, ils... «Ces jours des miracles sont passés.» Regardez où vous vivez. Vous y êtes. Ne suivez pas des facultés intellectuelles. Faites une expérience avec Dieu. Quand votre expérience s’accorde avec cette Bible, et Elle a dit : «Chaque Parole est vraie, Tu es Jéhovah.» Et mon esprit rend témoignage à Son Esprit, nous sommes fils et filles de Dieu ; nous sommes passés de la mort à la Vie. C’est vrai.

54        Maintenant, remarquez, ces gens donc, ils... Il leur avait été donné la manne à manger. Cette manne était la nourriture qui les soutenait tant qu’ils étaient dans le pèlerinage jusqu’à leur entrée. Il y a trois étapes du pèlerinage : Israël en Egypte, pécheur ; Israël ici, justifié par le sang, la mer Rouge ; et Israël installé en Palestine. Il y a trois étapes du pèlerinage, elles sont représentées ici aujourd’hui, juste de même, et nous sommes dans... nous entrons dans la dernière étape du pèlerinage. Dieu a promis de pourvoir physiquement à tout ce dont ils avaient besoin, de la viande pour passer là... et la manne s’est mise à tomber du ciel ; c’était un type du Saint-Esprit.

            Et quand cette manne tombait, les gens sortaient et mangeaient cette manne, ils la moulaient, en faisaient de petits gâteaux et–et mangeaient cela. C’était du miel, ça avait un bon goût comme du miel, des galettes par terre comme la neige. Et ils moulaient cela et en faisaient du pain. Et cela les a nourris durant tout le pèlerinage dans le désert. C’est un très beau type du Saint-Esprit qui est descendu le jour de la Pentecôte, qui est notre Pain. La manne est tombée le dernier jour de leur pèlerinage tout comme elle était tombée le premier jour de leur pèlerinage. Elle est tombée d’un bout à l’autre de leur pèlerinage.

            Ainsi donc, j’aimerais qu’un homme me montre là où Dieu ait jamais donné... retiré le Saint-Esprit de l’Eglise. Je peux vous montrer là où Il L’a donné, et là où Il a promis qu’Il serait avec nous jusqu’à la fin du monde. Montrez-moi là où Il L’ait jamais retiré. Cela n’est pas à retirer. Et ça ne se fera pas avant la Venue de Jésus. C’est vrai. La manne tombe, le même Saint-Esprit, comme c’était à la Pentecôte, ça tombe de même aujourd’hui.

55        Nous savons que nous avons beaucoup d’imitations, beaucoup de fanatiques, mais cela ne veut que prouver que le vrai Saint-Esprit existe. Nous avons beaucoup d’imitations dans l’église, les gens qui agissent comme des chrétiens, qui essaient d’imiter les chrétiens, mais cela ne représente rien. Cela veut dire qu’il existe un vrai chrétien authentique. C’est tout seulement un miroir.

            Remarquez, quand le Saint-Esprit descendait. Remarquez, cette manne est tombée pour la première fois. Dieu dit à Moïse d’aller prendre des omers d’or et de les remplir, dans le lieu très saint, là derrière, là où cela pouvait être conservé pour chaque génération à venir. Ils pouvaient toucher, goûter cette manne, issue de la manne originelle qui était tombée : un beau type du Saint-Esprit quand Il était descendu le jour de la Pentecôte, et les gens se réjouissaient tous et ils étaient très contents.

56        Pierre a dit le jour de la Pentecôte (Actes 2), il a dit : «Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Le même Saint-Esprit qui était descendu, c’était pour chaque génération, même pour les Gentils, ceux qui étaient toujours considérés comme étant au loin : «En aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.»

            Pierre a dit : «Repentez-vous, que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, pour les Gentils, ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Et tant que Dieu appelle toujours, Dieu donne toujours le Saint-Esprit.

            Ils ont gardé des omers pleins de cela, de sorte que chaque homme qui commençait l’exercice de fonctions dans le lieu très saint, chaque sacrificateur pouvait goûter une bouchée de la manne originelle qui était tombée au commencement.

            Et c’est pareil aujourd’hui. Le mur mitoyen est détruit. Et chaque homme qui est appelé peut entrer et avoir un coeur plein du même Saint-Esprit qui était descendu le jour de la Pentecôte. Cela se fera jusqu’à la fin du monde.

57        Remarquez. La première chose qui se passait, il y avait une arche dans ce lieu saint. Observez les murs maintenant, pour vous les petits enfants, afin que vous saisissiez cela. Il y avait un parvis extérieur. Il y avait un lieu saint. Et puis, le lieu très saint. Trois étapes. C’est toujours... Dieu est rendu parfait en trois ; l’achèvement, c’est sept ; l’adoration, en douze ; la tentation en quarante, et le jubilé, en cinquante. Tout... Faites attention à ces chiffres, et vous n’allez jamais être embrouillé là-dessus. Voyez? Dieu est rendu parfait : Père, Fils, Saint-Esprit ; justification, sanctification, baptême du Saint-Esprit, toutes ces choses, rendues parfaites, comment Il a fait cela.

            Remarquez, et dans le–dans le tabernacle, vous... Dieu habitait dans trois pièces. Vous habitez dans trois pièces. «Oh ! dites-vous, Frère Branham, j’ai une maison de dix pièces», mais vous vivez néanmoins uniquement dans trois. C’est vrai. Ce sont la cuisine, la salle à manger, ou la... la cuisine, le salon, et la chambre à coucher. Vous pouvez avoir trois chambres à coucher. Vous pouvez avoir de cuisine annexe, appelée salle à manger. Mais il y a néanmoins seulement trois pièces dans votre maison.

58        Vous habitez une maison : âme, corps et esprit. C’est ainsi que Dieu a habité en Jésus-Christ, à la fois âme, corps et Esprit. «Ce n’est pas Moi qui fais les oeuvres, c’est le Père qui demeure en Moi.» Voyez-vous?

            Et dans ce tabernacle, l’achèvement. Cela a aussi eu lieu dans l’âge de Luther, par la justification ; dans l’âge de Wesley, par la sanctification, et en ce dernier jour, avec le baptême du Saint-Esprit, rendant Son Eglise parfaite en trois étapes du pèlerinage. Partout, tout va par trois.

            Remarquez, et puis Dieu a fait entrer Son Eglise dans ce grand tabernacle. Eh bien, ceux-ci, la manne tombait dehors dans les parvis. Et rappelez-vous, les gens mangeaient cette manne. Mais Dieu leur a dit de ramasser cette manne et de la mettre, une quantité de cela, dans le lieu saint, là où se trouvait l’Arche. L’Arche, c’est le type du coeur humain ; l’Arche, la place, la place cachée.

59        Dieu avait prophétisé par le prophète, disant : «J’écrirai Mes lois sur leurs coeurs, je les placerai là, sur les tables de leur coeur», montrant que ça sera la demeure de Dieu, dans le coeur humain, pas la tête humaine, mais le coeur humain. Amen. «Je les écrirai dans Mon coeur... dans leur coeur. Et ils observeront Mes statuts et autres», dit l’Eternel.

            Dieu dit dans un autre passage, là dans Ezéchiel, Il dit : «En ce jour-là, Je vous débarrasserai du vieux coeur de chair... de pierre. Et Je vous donnerai un esprit nouveau, Je placerai un... Mon Esprit en vous.»

            Eh bien, beaucoup de gens, même vous les pentecôtistes, souvent vous faites erreur là-dessus. Vous recevez un esprit nouveau ; ce n’est pas l’Esprit de Dieu ; c’est vous. Ce n’est pas Dieu. Vous devenez un peu content pour avoir reçu un esprit nouveau et vous sautillez, vous courez dans la pièce, peut-être, et vous criez un peu, vous parlez en langues, vous courez un peu, et vous pensez avoir le Saint-Esprit. Ce n’est pas ça. C’est un esprit nouveau que Dieu vous a donné. C’est vous. Puis, après qu’Il vous a donné votre esprit, ensuite Il a ensuite dit : «Je mettrai Mon Esprit...»

            C’est ça le problème avec le Miss-Meal Cramps que vous avez aujourd’hui. C’est vrai. C’est pourquoi vous ne pouvez aboutir nulle part avec Dieu.

60        Remarquez, vous mettez un esprit nouveau. Dieu doit vous donner un esprit nouveau, sinon vous ne pouvez même pas être en harmonie avec Lui. Vous ne pouvez pas vous accorder avec vous-même, ce vieux mauvais esprit que vous aviez en vous. Aussi doit-Il mettre un esprit nouveau en vous afin que vous puissiez vous accorder avec Son Esprit. Amen.

            «Je mettrai un esprit nouveau en eux. Et Je mettrai Mon Esprit en eux», a-t-Il dit, après qu’Il vous a donné un esprit nouveau ; c’est vous. Ne confondez pas cela avec l’Esprit de Dieu ; ce n’est pas ça. C’est votre esprit nouveau, afin que vous puissiez vous accorder avec le Saint-Esprit, si jamais Il vous le donne. Amen. En effet, vous, dans votre état, vous ne vous accordez jamais. Vous ne pouvez pas vous accorder avec votre femme. Vous ne pouvez pas vous accorder avec votre mari, vous ne pouvez pas vous accorder avec votre voisin. Comment allez-vous donc vous accorder avec Dieu? Il doit donc vous donner un esprit nouveau, avant que vous puissiez vous accorder avec Lui.

            Il met donc un esprit nouveau en vous, et puis Il met Son Esprit en vous, vous donne un esprit nouveau, un nouvel aspect, une nouvelle foi, puis Il place Son Saint-Esprit en vous.

            Remarquez, jadis au commencement, quand cette même manne tombait ici dehors par terre chaque jour, les gens en mangeaient ; mais remarquez, ces gens qui mangeaient cette manne-là avaient la faim avant neuf heures.

61        J’ai vu beaucoup de réunions en plein air. Les gens y vont, crient victoire pendant un petit instant, pendant que la réunion en plein air se déroulait. Et puis, avant la fin de la journée, avant que la nuit approche, ils se soucient et disent : «Eh bien, vous savez, j’aurais voulu conserver la victoire. Alléluia !» Oh ! la la ! «J’aurais bien voulu avoir la victoire. Je vous assure, ceci–ceci–ceci est comme ça, comme ceci, et ça, c’est comme ça, comme ceci.» Oh ! la la ! C’est parce que vous n’êtes pas au bon endroit pour manger la manne. C’est vrai.

            Remarquez, vous rencontrez des gens qui disent : «Cette année, tout va à merveille pour nous.» Docteur Church, qui est l’un d’entre vous, gens de la sainteté, a écrit un livre et il y a mentionné mon nom. Un homme, un homme raisonnable, comme ça, il a cité le nom d’un homme, et il a dit, dans la ligne même qui suit, il a dit : «Je n’ai même jamais rencontré cet homme-là ; je ne le connais pas.» Il a dit : «Je sais qu’il n’y a rien en lui. En effet, je vais vous dire pourquoi.» Il a dit : «J’ai une fois rencontré un homme, j’avais assisté à ses réunions, et il a dit : ‘Frère Branham ne me connaissait pas. Et il a appelé là loin, au balcon ou quelque part, et il a dit : ‘Monsieur, vous souffrez de la prostatite, vous assis là’, et il lui a dit qui il était et d’où il venait. Et il a dit : ‘Tout cela était la vérité.’ Et il a dit : ‘Il m’a dit : Vous êtes guéri.’»

            Et docteur Church lui a dit, il a dit : «Avez-vous été guéri?»

            Il a dit : «Oui, monsieur, pendant un an, je n’ai pas du tout été dérangé par cela.» Et il a dit : «Vous savez quoi, a-t-il dit, j’ai connu une rechute.»

            Monsieur Church a dit : «C’est la preuve qu’il est en erreur.» Il a dit : «Si Dieu avait guéri, on resterait guéri.»

62        J’aimerais voir combien parmi ces nazaréens qui ont été sanctifiés une année étaient revenus l’année suivante pour être encore sanctifiés. Je pensais qu’Il conservait cela ; je pensais que vous ne pourriez pas revenir...

            Ô frère ! Certains hommes à l’esprit très étroit, mettez un crayon entre leurs yeux, cela les aveuglerait. C’est vrai, une vue très étroite... Certainement. Le salut est... aussi longtemps que dure la foi. Et la guérison divine dure aussi longtemps que dure la foi. Vous qui avez eu une expérience il y a quarante ans, oubliez que vous avez déjà eu l’expérience, sortez d’ici ce soir et dites : «Je ne crois même pas dans cela, et je ne suis plus serviteur de Dieu» ; voyez combien de temps votre expérience durera. Certainement.

            «Quand un esprit impur sort d’un homme, il va dans les lieux arides ; il revient avec sept autres esprits pires que lui. Il entre par force, si le maître de la maison n’est pas là pour l’empêcher d’entrer.» Vous ne comptez pas sur vos sensations. Je n’ai jamais été sauvé par mes sensations. Je n’ai pas été sauvé parce que je m’étais bien senti. Je suis sauvé parce que j’ai accompli la promesse de Dieu. C’est vrai. Le diable peut vous flouer sur base de vos sentiments. Mais il ne peut pas prononcer AINSI DIT LE SEIGNEUR et condamner cela. J’ai fait ce que Jésus a dit. Je suis sauvé ce soir parce que j’ai accompli les exigences de Dieu. Je suis sauvé ce soir.

63        Quand les frères Mayo m’avaient abandonné, m’accordant quelques jours à vivre, il y a environ six ou sept ans... Je suis en bonne santé et fort ce soir parce que je crois. Dieu l’a dit, et je L’ai pris au Mot. C’est tout. C’est votre foi en Dieu qui compte. C’est la seule chose qui chancellera. C’est la seule chose qui guérira toujours une personne malade, c’est sa foi personnelle en Dieu. Pas ce qu’un homme peut faire pour vous, c’est ce que l’Homme Jésus-Christ a déjà fait pour vous. Et vous acceptez cela et ne... vous refusez de voir les symptômes, ou n’importe quoi d’autre, et vous marchez par la foi. Le juste vivra par cela.

            Dites donc, je me sens religieux, vraiment. J’ai envie de pouvoir crier maintenant. Quand un baptiste se met à crier, c’est qu’il y a vraiment quelque chose, n’est-ce pas? Oh ! la la ! C’est merveilleux de servir le Seigneur et de savoir que c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Il faut ôter tous les épouvantails ainsi que tous les fantômes, et mettre le Saint-Esprit là-dedans, et qu’Il vive avec vous, avec la Colombe de la douceur, de la tranquillité et de l’espérance éternelle dans votre coeur. Cela ôte de votre coeur toutes les divinations, toutes les supercheries, tous les formalismes, et place une véritable certitude là-dedans, et une foi qui est éternellement vraie. Amen. C’est vrai.

64        Rapidement maintenant, vous êtes une bonne assistance. Je peux vous prêcher toute la nuit, mais vous n’aimeriez pas m’écouter tout le temps. Mais écoutez, j’aimerais vous montrer, vous dire quelque chose.

            Eh bien, ces gens qui mangent la manne ici à l’intérieur, ici dehors dans le parvis, c’était juste le même genre de manne qui était à l’intérieur du voile, le même genre de manne. L’homme et la femme qui vivent ici dehors mangent. C’est là qu’on attrape la confusion. Peut-être, demain, je vous prêcherai sur la différence entre le baptême du Saint-Esprit et l’appel d’un fils. Voyez?

65        Remarquez ceci, comment Dieu fait le placement dans l’Eglise et ce qu’Il fait. Vous mangez la même manne. Ici, il y avait un mur de la justification. Aucun homme ne peut venir à Christ à moins que le Saint-Esprit l’appelle. Le Saint-Esprit est Dieu, et vous le savez. Aucun homme ne le peut ; c’est le même Saint-Esprit. Et ces gens ici dehors dans l’état de justifiés, un homme qui cherche à servir Dieu, ici dehors dans le parvis, il mangeait le même genre de manne que ceux qui étaient à l’intérieur dans le lieu très saint. Mais le problème était que cela expirait. Cela était–cela était contaminé. Cela était... Ils étaient tous, ils disaient qu’il y avait des asticots à l’intérieur.

            C’est ça le problème avec l’expérience de beaucoup de gens ce soir. Ça contient des asticots, c’est pourri, des vers. C’est parce que vous avez permis cela. Ils vivent ici dehors, ils mangent la manne. Or, un homme pouvait manger ici ; il–il mangeait très bien. Mais il avait très vite faim. C’est ce qui se passe avec des gens qui disent : «Je n’arrive guère à tenir.» Vous n’êtes pas encore entré assez loin. Vous accédez au lieu saint.

            Observez Aaron, le souverain sacrificateur. Une fois l’an, quand il était oint, il passait derrière les voiles, et quand ces voiles retombaient derrière lui, le monde était enfermé dehors.

66        C’est ça le problème des gens aujourd’hui. Ils ne veulent pas s’isoler du monde. Vous voulez être en contact avec celle qui va devenir la jeune fille la plus populaire de la Californie, à Hollywood. Et certaines d’entre elles sont mariées six et sept fois, vous en faites un modèle. Vous pouvez allumer votre télévision la nuit pour voir Marie, Susie, ou je ne sais quels jeux qui passent, et vous restez à la maison, vous abstenant d’aller à la réunion de prière, et vous vous demandez pourquoi vous n’arrivez pas à tenir ferme. Vous n’êtes pas suffisamment mort. Amen. Il ne peut pas y en avoir deux en vie au même moment ; vous devez être mort au monde et vivant en Dieu, ou soit vous êtes vivant pour le monde et mort pour Dieu. Vous ne pouvez pas servir deux maîtres à la fois.

            Je sais que c’est une prédication dure, frère, soeur. Mais c’est ce que déclare la Bible. Quand vous avez laissé le monde s’infiltrer et que la foi intellectuelle a accepté pareille chose, vous ne connaissez pas Dieu, pas plus qu’un lapin ne connaît au sujet des raquettes de neige. Vous savez que c’est la vérité. Je ne dis pas cela pour plaisanter. Non, non. Mais c’est la vérité. C’est vrai. En effet, vous aimez le monde...

            La Bible déclare : «Celui qui aime le monde, ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en lui.» C’est vrai.

            «Mais, oh ! dites-vous, je suis membre d’église. Je suis aussi bon que l’autre...» Eh bien, c’est ce que cette femme-là pensait ; non seulement elle, mais des milliers d’autres, des millions d’autres.

67        Mais attendez, j’ai vu le méchant prospérer en force, comme la verdure, un laurier vert ; mais Dieu a dit : «Observez sa fin, c’est là qu’on saura.» C’est là qu’on en arrive. Et vous feriez mieux d’attendre qu’on en arrive à ce lit-là, où vous allez serrer l’oreiller en mourant un de ces jours, quand le médecin s’en ira et qu’un refroidissement remontera les veines de vos bras, et que vos âmes intellectuelles seront brisées ainsi que tout ce non-sens que vous avez adopté, et après avoir rejeté le Saint-Esprit. Votre âme remontera et reconnaîtra que c’est la vérité, alors vous serez perdu. Votre propre conscience vous hantera durant l’éternité, alors que vous aviez eu une apparence de la piété et que vous reniez la Parole de Dieu, disant qu’autrefois Il était Dieu, mais Il ne l’est plus. Il a agi dans le passé, mais Il ne le peut pas aujourd’hui. Ne faites pas ça.

68        Remarquez, quand Aaron entrait là-dedans dans ce lieu saint, dans le lieu très saint, l’homme qui y vivait, vivait dans la perfection tout le temps. La manne était récente. Elle ne se desséchait pas, elle n’était pas non plus contaminée. Si jamais vous en arrivez à être tellement caché en Dieu que le monde extérieur est mort, et que le voile retombe autour de vous... Voyez-vous ce que je veux dire? Quand le voile vous sépare du monde extérieur... Avez-vous déjà été perdu en Christ? Vous avez tellement prié jusqu’à l’exaucement que le monde, vous n’avez plus rien à faire avec, pas du tout ; vous marchiez humblement chaque jour devant Christ, l’aimant d’abord. C’est ce qu’il vous faut. Là à l’intérieur, manger la manne.

69        Cela était bon à neuf heures. C’était bon à douze heures ; c’était bon année après année. C’était bon pour toujours. Des centaines d’années et d’espaces d’années s’étaient écoulées, et la manne n’était jamais contaminée. Elle était bonne, agréable et récente tout le temps. L’homme qui vit là dedans a toujours la victoire. Il est dans la Présence de Dieu. Il a toujours la victoire. Qu’il soit neuf heures, cela lui importe peu ; que l’église continue, cela lui importe peu. Il est toujours ancré en Christ. Le monde extérieur, toutes les choses du monde sont mortes pour lui, et il est caché en Dieu. Son coeur est devenu le Trône de Dieu. Dieu lui a donné un esprit nouveau, Il l’a fait entrer derrière le voile, et alors, Il le nourrit de la manne chaque jour à partir de l’omer d’or qui est placé dans le lieu très saint.

            Non seulement cela, mais Aaron avait amené sa verge là et il l’a laissée une fois, il l’a laissée pendant vingt-quatre heures. Savez-vous ce qui était arrivé à cette verge-là? Elle a été vivifiée. Elle a fleuri, elle a bourgeonné, et elle a porté des amandes en vingt-quatre heures.

70        Il y a ce soir à Sturgis beaucoup d’hommes qui sont comme cela. Ce morceau de bois sec était un morceau d’un olivier sec. C’est vrai. Il y a beaucoup d’hommes et des femmes assis dans ces grandes églises par ici qui sont peut-être un morceau de bois d’un arbre. Ils veulent devenir chrétiens. Ils n’arrivent pas à voir le surnaturel. Ils n’ont jamais vécu cela sur eux-mêmes. Ils ne savent pas ce que veut dire naître de nouveau. Ils ne savent pas. Ils ont vu beaucoup de fausses choses, peut-être, beaucoup de contrefaçons, beaucoup de montages, et cela les a aveuglés à la chose. Mais cela n’écarte pas la chose réelle. Ecoutez ma parole. Cela ne fait que rendre plus réel ce qui est réel. Qu’est-il arrivé?

71        Si vous avez accepté Christ sincèrement et que vous croyez cela, alors, frères, entrez dans le lieu très saint, et cela portera les fruits de l’Esprit. En vingt-quatre heures, une verge morte a vécu, a fleuri, a porté des fleurs et des amandes en vingt-quatre heures.

            Qu’un homme ou une femme qui ne croit pas au surnaturel, qu’un homme ou une femme qui n’arrive pas à croire aux jours des miracles, qu’ils se cachent dans le lieu très saint, et que le voile du Fils de Dieu tombe entre eux et le monde, en moins de vingt-quatre heures ils croiront que chaque Parole de la Parole de Dieu est la Vérité. Amen.

            La raison, c’est que vous ne passez pas derrière le voile. Vous dites : «Eh bien, je suis chrétien, je–je suis... j’ai été pris par la bonté de Dieu.»

            Oui, mais vous êtes dans le parvis extérieur. Entrez et cachez-vous. Je ne crie pas sur vous. J’essaie simplement de vous laisser voir ce qu’est la vérité. Alors, les visions ne seront rien pour vous. Alors, la Présence de Dieu, vous marcherez dans la douceur, avec l’Agneau de Dieu chaque jour. Vous vivez dans la Présence du Roi chaque jour, chaque heure.

72        Que les voisins disent ce qu’ils veulent. Que votre église dise que vous êtes... que vous avez perdu la tête. Cela ne vous dérangera pas le moins du monde. Vous continuez simplement à vivre dans la Présence du Roi. En effet, la sagesse de ce monde, c’est de la folie pour Dieu. La foi intellectuelle que vous avez, c’est de la folie aux yeux de Dieu. Et de même, la puissance de Dieu, c’est de la folie pour le monde. Mais il a plu à Dieu de sauver ceux qui étaient perdus par la folie de la prédication.

            Comprenez, amis, vous vivez dans un monde du diable. Ceci n’est pas le monde de Dieu. Le diable l’a dit, que c’était à lui. Le diable avait élevé Jésus et il a dit : «Vois-Tu tous les royaumes?» Les Etats-Unis, et tout. Il a dit : «Cela m’appartient. Je peux faire avec eux ce que je veux. Et je Te les donnerai si Tu m’adores.»

            Jésus savait qu’Il les hériterait un jour dans le Millénium ; Il a dit : «Arrière de moi, Satan. Il est écrit : Tu...?...» Voyez ce Saint-Esprit s’accorder avec la Parole. «Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu Le serviras Lui seul.» Amen. Il a reconnu qu’il n’avait pas rencontré Moïse là-bas. Certainement.

73        Jésus savait. La Bible déclare : «Réjouissez-vous, vous tous les cieux, et vous les saints prophètes, et toi, terre, car les royaumes de ce monde sont devenus les royaumes de notre Seigneur et de Son Christ, et Il règnera aux siècles des siècles», dans le Livre de l’Apocalypse. Jésus savait qu’Il hériterait de tout cela. Mais ceci est le monde du diable. C’est la raison pour laquelle vous avez des combats, des guerres, des troubles, des bombes atomiques, des meurtres, des viols, et tout, c’est parce que c’est un monde du diable et il est contrôlé par le diable. Mais vous n’êtes pas de ce monde-ci. Vous êtes dans le Royaume de Dieu.

            Je ne blâme pas le pécheur de ce qu’il pèche. Si le pécheur descend et prend la bière, et–et fume le cigare, va au cinéma, et des choses semblables, et agit comme le monde, je ne le blâme pas. C’est l’unique plaisir qu’il a présentement, et c’est l’unique plaisir qu’il va jamais avoir. C’est vrai. Je ne blâme pas un cochon de ce qu’il enfonce son nez dans un tas de fumier et mange du fumier. Certainement pas, il est un cochon. Laissez-le tranquille.

74        Mais vous qui vous dites chrétiens et qui ensuite faites de telles choses, c’est à vous que je m’en prends. Obtenez un changement de coeur ; changez de régime alimentaire. C’est vrai. Vous n’avez plus besoin de choses du monde. Certainement pas. Entrez dans la gloire de Dieu et laissez... C’est comme Aaron qui entrait là à l’intérieur, et ce voile-là retombait derrière lui, frère ; le monde n’en savait pas plus. Il était enfermé loin du monde. Et un homme qui a jamais complètement livré son coeur et sa vie, un homme, une femme, un jeune homme ou une jeune fille qui ose prendre Dieu au Mot et dit : «Ô Dieu, je viens à Toi, raisonnablement, donne-moi la nouvelle naissance dans mon coeur, Seigneur.» Restez là sous la croix ensanglantée, et croyez cela de tout votre coeur. Quelque chose vous arrivera, frère, qui fera que Dieu vous enfermera et le monde sera mort, et toutes les choses du monde seront mortes. Vous devez vous cacher.

75        J’aime chasser, comme je vous l’ai dit souvent. Là-haut dans le Colorado, mon ami qui est assis là derrière, frère Wood et moi, parfois lorsque nous sommes très fatigués et que nous n’arrivons plus à supporter, nous partons discrètement en automne chasser. Pas tellement pour tuer l’animal. Non. Non, non. Qu’est-ce? C’est pour se retrouver seul avec Dieu.

76        Je chassais l’élan. J’étais là loin en haut. Les pluies d’automne ne les avaient pas encore fait fuir vers le bas, ainsi que la neige. Un jour, il plut abondamment ; il peut pleuvoir un moment, il neige un autre moment, et puis le soleil brille. Et une tempête avait éclaté là-haut, j’étais là loin en haut. L’homme avec qui j’étais, je ne l’avais pas vu pendant quelques jours ; c’était à environ soixante-dix miles [112,6 km] de la civilisation. On ne pouvait pas entendre un train siffler ni rien ; on était seul. Oh ! Quel lieu où se retrouver ! Je me promenais là, et les tempêtes soufflaient. Je suis passé derrière un arbre et j’ai attendu là la fin de la tempête, et les cimes de l’arbre tombaient. Et quand la tempête était passée, qu’elle était terminée, une pluie froide, eh bien, la glace était partout sur les arbres, le soleil apparaissait dans les fissures à l’ouest. Et le soleil brillait au travers comme ceci, et il s’était formé un arc-en-ciel à cet endroit-là. Oh ! Quand j’ai regardé cela... Là loin, j’ai entendu un vieux troupeau d’élans se mettre à brailler, l’un à l’autre ; ils s’étaient perdus sous la tempête. Là loin derrière sur la colline, un vieil ours gris s’est mis à hurler, et sa compagne lui répondait au fond de la vallée.

77        Ma mère est pratiquement mi-indienne et, oh ! c’est alors que la profondeur se met à appeler la profondeur dans mon coeur. J’ai dit : «Ô Dieu, voici ma place. C’est ici. Laisse-moi tranquille dans les montagnes. C’est ici ma demeure. S’emparer du fusil, parcourir les bois, entendre la faune et la flore, il y a quelque chose à ce sujet. C’est une nature que j’aime. Pour moi, c’est la maison. J’ai grandi là, de cela, et j’aime ça de tout mon coeur, être seul. Je vois Dieu là.

            Peu après, j’ai entendu quelque chose. Et c’était un drôle de petit écureuil de pin, je ne sais pas si vous en avez par ici ou pas, un drôle de petit animal, le plus bruyant dans le bois. Il est monté d’un bond sur une vieille souche, il y avait là un vieil arbre abattu par le vent, un tas d’arbres qui étaient tombés jadis sous une tempête, qui avait rassemblé les cimes des arbres en soufflant. Et cet écureuil de pin est monté d’un bond là-dessus, il s’est mis à jacasser, jacasser, jacasser ; jacasser, jacasser, jacasser, comme s’il allait tailler quelqu’un en pièces. J’ai regardé là, j’ai dit : «Eh bien, tu fais trop de bruits pour rien. Tu n’effrayes personne.»

78        Alors, vers ce temps-là, j’ai vu ce qu’il regardait. Il y avait un gros aigle qui avait été forcé à atterrir, un de gros aigles bruns que nous avons là à l’ouest. Et il avait été forcé à atterrir sous cela ; les vents l’avaient entraîné là-bas. Et c’est contre lui que l’écureuil aboyait. Il est monté là d’un bond. Et je venais de pleurer. J’ai regardé là et j’ai vu cet arc-en-ciel, j’ai dit : «Ô Dieu, écoute le battement de mon coeur alors que j’entends cet ours hurler là. Il y a là quelque chose que j’aime.» J’ai dit : «Regarde là l’arc-en-ciel. Ô Dieu, c’est Ton alliance. Exact. Tu ne détruiras plus jamais la terre par l’eau, mais prochainement, ça sera par le feu.»

            Oh ! Je pouvais voir Jésus là dans Apocalypse 1, là où Il a l’aspect de la pierre de jaspe et de sardoine : l’Alpha, l’Oméga, le Commencement et la Fin ; Ruben, et le plus jeune et l’aîné. Et tout l’arc-en-ciel était autour de Lui, l’alliance de Son Sang, qu’Il protégerait et garderait ce que Dieu Lui a confié... Je pouvais Le voir là, et mon coeur battait. Je... On penserait qu’il y avait l’armée du salut là-bas. J’avais déposé mon fusil par terre, à côté de l’arbre, je contournais et contournais l’arbre, criant à tue-tête pour donner libre cours à mon sentiment, oh ! tout aussi haut que je pouvais crier. Peu m’importait qui m’entendait. Il n’y avait personne pour m’entendre de toute façon. Je–je louais simplement Dieu. Si on m’avait vu là-bas, je pense, on aurait pensé que je m’étais échappé d’un hôpital psychiatrique. Peu m’importait ce qu’on aurait pensé, qui aurait pensé cela. Oh ! Mon âme bouillonnait pour la gloire de Dieu.

79        Je me sentais comme David quand il avait vu l’arche venir et qu’il s’était mis à danser devant le Seigneur. Alors, sa petite femme rétrograde se tenait là, elle a dit : «Tu m’embarrasses.»

            J’ai dit : «Tu...?... faisant comme cela, observe ceci.» Il est descendu, il a repris à contourner, contourner, contourner. Sa femme pensait qu’il était devenu fou, comme le monde le pense aujourd’hui.

            Mais Dieu a dit : «David, tu es un homme selon Mon propre coeur.» Peu m’importe ce que le monde dit, c’est ce que Dieu pense qui compte. Vite.

            J’ai observé un petit instant, j’ai vu cet écureuil de pin jacasser contre le vieil aigle. Je me suis dit : «Ô Dieu, pourquoi as-Tu interrompu ce grand programme que je suivais ici, en Te contemplant?»

80        Peu après, j’ai regardé cet aigle-là. «Pourquoi n’as-tu pas peur?» J’ai dit : «Je peux prendre mon fusil et te tirer dessus.» Ces énormes yeux en velours me regardaient. Il n’avait pas peur de moi. Il regardait cet écureuil-là, et puis, il me regardait. Il observait l’écureuil, et puis, il me regardait. Et je me suis dit : «Pourquoi es-tu... Pourquoi restes-tu perché là, de sorte que... Tu es brave. C’est ça. C’est ce que Dieu veut me faire voir.»

81        Vous pouvez voir Dieu partout, si seulement vous Le cherchez. Faites-Le entrer ici à l’intérieur, et vous pouvez Le voir. Faites-Le entrer ici à l’intérieur. Vous ne raisonnerez pas là-dessus : «Eh bien, je me demande ce que c’est.» Voyez? Ici à l’intérieur, Dieu se manifestera.

            Il a donc regardé. Et quand j’ai regardé, ce vieil aigle me regardait. Alors, peu après, j’ai dit : «Il n’est pas étonnant qu’il n’ait–il n’ait pas peur.»

            C’est ça le problème des chrétiens aujourd’hui. Vous avez peur de témoigner à votre travail. Vous avez peur de dire à l’homme qui blasphème, qui prend le Nom de Dieu en vain, de lui parler de Jésus-Christ. Vous avez peur de vous lever et dire : «Dieu m’a guéri par Sa puissance.» Dieu n’aime pas des lâches. Ôtez le bréchet et dotez-vous d’une colonne vertébrale.

            Buddy Robertson disait : «Seigneur, donne-moi une colonne vertébrale comme une scie de rondins. Laisse-moi combattre le diable tant que j’ai une dent dans la bouche, et le coincer avec les gencives jusqu’à ma mort.» C’est exact. C’est ce dont nous avons besoin : Beaucoup de connaissance dans le pignon de mon âme. C’est ce qu’il vous faut.

82        Remarquez. Ce brave aigle, peu après, j’ai vu pourquoi il n’avait pas peur. Il avait deux ailes. Dieu l’a doté de deux ailes. Et il savait bel et bien qu’il pouvait se retrouver dans ces cèdres-là, ou ces pins, avant que je pose même la main sur ce fusil-là. Il se fiait au moyen de s’échapper dont Dieu l’a pourvu.

            Et si un aigle peut se fier à ses ailes pour être en sûreté, à combien plus forte raison un chrétien devrait toucher, faire confiance au baptême du Saint-Esprit pour qu’Il prenne soin de lui?

            Alors qu’il bougeait ses grosses ailes, il me regardait. Il n’avait pas du tout peur. Tant que ces ailes étaient opérationnelles, il n’avait pas peur. Si vous êtes malade ce soir, prenez Dieu à Sa promesse. Sentez le Saint-Esprit là, vous donnant la promesse, vos grandes ailes de la foi qui permettent de vous envoler.

            Peu après, il en a eu marre de cette petite jacasserie, jacasserie de ce petit écureuil de pin. Il a effectué un seul grand bond, il a battu les ailes environ deux fois. Il n’a plus jamais battu de lieu en lieu, de lieu en lieu, de lieu en lieu. Il savait disposer ses ailes. Il les a disposées. Et un coup de vent est passé, eh bien, il ne faisait que s’élever. A un autre coup de vent, il n’a plus jamais battu les ailes, il est simplement monté, sans cesse, sans cesse, sans cesse, jusqu’à ce qu’il devînt un point, laissant ce drôle de petit tamia terrestre, perché là, cet écureuil de pin qui jacassait, jacassait, jacassait ; jacassait, jacassait, jacassait.

83        Je me suis dit : «C’est vrai, ô Dieu. Oh ! Si seulement les chrétiens savaient comment disposer leurs ailes de la foi face à la puissance de Dieu, ces vagues qui les submergent, comme cela, alors que la gloire du Saint-Esprit entre dans le camp des croyants. Et si seulement ils savaient disposer leurs ailes face à la foi de Dieu, immuable, et planer sur des gloires de Dieu, quitter cette vieille jacasserie, jacasserie, jacasserie terrestre, selon laquelle : «Les jours des miracles sont passés. Le baptême du Saint-Esprit n’existe pas.» Vous vous envolerez aussitôt de là. Ce dont vous avez besoin... Oui, oui.

            Pour terminer, je vais dire autre chose. En ce lieu ici où vous demeurez, à l’intérieur, le lieu secret avec Dieu, il y a là-dedans une différence. Regardez. Il y avait trois lumières qui conduisaient l’homme. Il y a trois lumières qui conduisent l’homme aujourd’hui. Pour commencer, il y avait trois étapes de la manne. Il y avait trois étapes de toute chose. Il y a trois étapes de votre expérience. Et remarquez, vite maintenant, pendant que nous terminons, rapidement.

84        Observez. Maintenant, l’homme à l’extérieur, celui qui vivait ici dans le parvis, qui n’était même pas allé au premier autel, il vivait de la lumière du soleil, de la lumière de la lune, des étoiles, de firmament. Certains jours, il pleuvait. D’autres jours, le soleil ne brillait pas pendant des jours, c’est une expérience très typique de la nature charnelle de l’homme avant sa nouvelle naissance.

            Puis, l’homme suivant entre dans le premier parvis. Il y avait là sept chandeliers d’or. C’était une bonne lumière. Mais souvent, les chandeliers s’éteignaient, les lampes étaient mouchées. Il vivait à une lumière artificielle. Certains jours, il était en haut ; d’autres jours, il était en bas. C’est comme ça avec l’expérience chrétienne. Si vous vivez seulement dans un état de justifié, fréquentant l’église et disant : «Eh bien, j’ai fait de mon mieux», vous allez connaître des jours pluvieux. Vous allez connaître des jours où vous vous demanderez si vous êtes chrétien ou pas. Vous allez connaître des jours où vous allez vous demander si les miracles sont vrais ou pas. Il va y avoir des jours où vous allez vous demander si vous êtes dans la bonne église ou pas. Toutes ces sortes de scrupules et de choses vont vous traverser l’esprit.

85        Si vous avez un peu communion avec l’église, avec ça encore, il y a encore les sept chandeliers d’or, là où l’offrande était uniquement offerte et le sacrifice était consumé. Vous avez toujours des jours nuageux, des jours pluvieux, des jours brumeux, des jours où des lumières s’éteignent, des jours où les lampes mouchent l’expérience.

            Vous avez vu mademoiselle Durand Dupont là-bas, qui était censée être une chrétienne, faire quelque chose qui n’était pas correct, et vous dites : «Oh ! Je me demande s’il y a quelque chose à cela.» Voyez? Vous avez toujours vos yeux sur mademoiselle Durand Dupont. Voyez? Vous marchez toujours à la lumière artificielle. Mais l’homme qui est passé derrière, dans le lieu très saint, il lui importait peu que le soleil brille ou pas. Il lui importait peu que les chandeliers brûlent ou pas. Il vivait à la Lumière de la Gloire de la Shekinah, là où la Colonne de Feu...?... sous les ailes entrelacées des chérubins, et il marchait tout le temps dans la Lumière parfaite et la communion parfaite. Il ne regardait pas à l’extérieur, aux jours pluvieux. Il n’y avait jamais un jour pluvieux, jamais un doute, jamais un temps où il avait faim de Dieu. En effet, en lui était emmagasinée la Manne de Dieu, la Parole était bâtie sur une fondation correcte. Il n’avait plus à s’inquiéter. Certainement pas. Il était à l’intérieur. Le monde était à l’extérieur.

86        C’est ce dont l’église a besoin aujourd’hui, c’est d’une expérience qui les fera entrer dans la Gloire de la Shekinah, là où tous les rideaux tomberont et cacheront l’homme aux choses du monde, au point que vous vivez dans la Présence de Dieu, sous Sa grande puissance, sous les ailes entrelacées du Saint-Esprit, et vous vous tiendrez à la croix. Et la croix ne deviendra plus un fardeau. Cela...?... les ailes et s’envole.

            Quand vous pensez aux fardeaux, le soleil brille chaque jour. Oh ! J’aime ça. «J’ai traversé le voile déchiré. Oh ! Gloire à Dieu ! Je suis sur cet autel sanctifié. Gloire soit rendue à Dieu !» Vous avez entendu le vieux cantique. C’est là qu’un homme vit, dans la Présence du Roi. Oh ! Quel lieu où vivre !

            Vous pouvez avoir cela, amis. C’est pour chacun de vous, si vous êtes prêt à vous enfermer loin de vos associés et de vos amis du monde, si vous êtes prêt à marcher avec Christ. Alors, je vais vous dire quoi : Vos yeux étaient sur Christ ; vous marchez à la Lumière de Dieu. Il n’y a pas de dehors, pas de brouillards dans les cieux.

Ici le soleil brille toujours,

Ici le ciel est toujours splendide.

Cela n’offre pas de place où demeurer, aux chrétiens mornes,

Car mon âme est remplie de l’Enlèvement,

Pendant que je travaille, je veille et je prie,

Et nous vivons du côté d’alléluia.

            Chaque jour, chaque fois, chaque fois que vous les rencontrez, ils ont la victoire dans le coeur, ils louent Dieu que le soleil brille ou pas. Ils vivent dans la Présence du Roi. N’aimeriez-vous pas ce genre de vie cachée? N’y a-t-il pas quelque chose de réel à ce sujet? Oh ! la la ! J’aurais voulu disposer du temps, alors vous sortirez d’ici une personne changée.

            Il n’y a pas longtemps, il y a quelques années, quand on pratiquait l’esclavage dans le sud, il y a quelque chose au sujet des esclaves. Il y a quelque chose que je–j’aime, au sujet du nègre : son humilité.

87        Par ici, dans l’Illinois, je suis entré une fois dans un–un–un musée et j’ai vu un vieux nègre, là, avec juste une petite couronne de cheveux blancs tout autour de sa tête. Il tenait son chapeau en main, il regardait partout. Il est arrivé devant quelque chose ; il s’est arrêté, les larmes lui coulaient sur les joues. Je l’ai vu offrir sa prière. Je l’ai observé un peu. Je me suis approché de lui. Je l’ai tapoté sur l’épaule. J’ai dit : «Oncle, je suis un révérend.» J’ai dit : «J’aimerais vous poser une question.» J’ai dit : «Qu’est-ce qui vous a excité au point de vous amener à prier?»

            Il a dit : «Venez ici, pasteur.» Il a dit : «Regardez là.»

            Et je n’arrivais à rien voir, j’ai dit : «C’est juste une robe de femme.»

            Il a dit : «Mais voyez-vous ce sang dessus?»

            J’ai dit : «Oui.»

            Il a dit : «C’est le sang d’Abraham Lincoln.» Il a dit : «J’ai ici à mon flanc une cicatrice qui a été causée par la ceinture d’esclavage.» Il a dit : «Ce sang-là m’a débarrassé de la ceinture d’esclavage. Cela ne vous émouvrait-il pas?»

            Je l’ai entouré de mon bras. J’ai dit : «Si le sang d’Abraham Lincoln peut exciter et émouvoir un esclavage pour avoir été débarrassé d’une ceinture d’esclave, que ferait le Sang de Jésus-Christ qui est prêché sous la puissance du Saint-Esprit à l’Eglise du Dieu vivant?» Oui. Certainement. C’est vrai. Les hommes de vision, les hommes qui comprennent, les hommes qui prennent Dieu au Mot... Vous devez faire cela, ami. Nous devons croire Dieu et agir comme chrétiens.

88        Une fois, à l’époque où on vendait les esclaves, on allait troquer des esclaves et tout. Et c’est ce que vous êtes ce soir, beaucoup parmi vous ici. Beaucoup parmi vous en ville, dans la campagne, vous n’êtes que des esclaves des églises, rien que des esclaves par rapport au christianisme, alors que vous devriez être libres. Amen. C’est vrai.

            Il y eut une fois, un vieux négociant est passé par une grande plantation vers le sud de là où j’habitais. Cela fait des années et des années que j’ai entendu parler de cette histoire. Il y avait un groupe d’esclaves. Et ils étaient très inquiets. Ils étaient loin de chez eux. Ils ne savaient que faire. Ils savaient qu’ils ne retourneraient jamais. Les Hollandais les avaient amenés ici et ils les avaient vendus comme esclaves. Ils étaient loin de l’Afrique. Leurs amis étaient là-bas ainsi que leurs bien-aimés. Ils ne pouvaient plus jamais retourner. Ils étaient si démoralisés. On devait les pousser. Souvent, on prenait le fouet et on les fouettait et tout pour les faire travailler.

            Et on a remarqué là-bas un jeune homme qu’on n’avait pas à fouetter. Il avait les épaules hautes. Si on le fouettait, il n’en faisait pas cas, il continuait à marcher comme cela. Il avait toujours des manières distinguées. Il cherchait à encourager les autres. Alors, un négociant a dit : «J’aimerais acheter cet esclave-là.»

            On lui a dit : «Celui-là n’est pas à vendre.»

            Il a dit : «Pourquoi ça?» Il a dit : «Pourquoi est-il si encouragé? Et pourquoi est-il si courageux?» Il a dit : «Pourquoi est-il si différent des autres?» Il a dit : «Avez-vous fait de lui le chef des autres?»

            On lui a dit : «Non.» On lui a dit : «C’est juste un esclave.»

            Il a demandé : «Le nourrissez-vous un peu mieux que les autres?»

            On lui a dit : «Non, c’est juste un esclave.»

            Il a demandé : «Qu’est-ce qui le fait agir comme cela?»

            On lui a dit : «Je me suis moi-même posé des questions jusqu’à ce qu’un jour, je–j’ai découvert. Il est le fils du roi d’une tribu. Et quand bien même il est un étranger, loin de la maison, il se conduit toujours comme–comme le fils du roi, pour garder le moral des autres haut.»

89        Hommes et femmes, nous sommes étrangers, étran... ici sur terre ; nous sommes étrangers, nous sommes pèlerins et étrangers. Notre Dieu et notre Christ est de l’autre côté, et nous sommes fils et filles du Roi. Nous devrions nous conduire nous-mêmes, non pas en jouant à l’argent, non pas en fumant, non pas en buvant, non pas dans des cinémas et des émissions à la télévision, des scandales, des mensonges et faire des histoires. Nous devrions nous conduire nous-mêmes comme des fils et des filles de Dieu, marcher la tête haute, vivre dans la Lumière du Roi. Oui, oui. C’est pour vous si vous le voulez. C’est pour vous si vous croyez que vous devez l’avoir. C’est pour vous ce soir.

90        Que le Seigneur vous bénisse pendant que nous inclinons la tête juste un moment pour la prière. Que la pianiste vienne au piano, s’il vous plaît, s’il vous plaît, soeur.

            Que toutes les têtes soient inclinées et les yeux fermés. Et maintenant, nous avons beaucoup de temps. Il est juste vingt et une heures trente. J’aimerais vous poser une question pendant que la soeur nous donne un accord : Jésus, garde-moi près de... Tout ce que vous voulez jouer, juste comme musique.

91        Je vais vous poser une question. Ceci peut être notre toute dernière rencontre sur terre. Je ne suis pas tellement un prédicateur ; je suis une roue de secours, pour un prédicateur. Généralement, mes services, c’est dans les lignes de prière et autres. Mais je sais bien de quoi je parle, amis. Je sais qu’un homme sans la nouvelle naissance est étranger à Dieu ; il ne connaît pas Dieu. Je sais que vous devez accepter cette expérience si jamais vous allez au Ciel.

            Jésus a dit : «Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit...» Il a dit : «Le vent souffle où il veut, et vous ne pouvez dire d’où il vient ni où il va ; il en est de même de tout celui qui est né de l’Esprit.» S’il n’a pas cette expérience, il n’entrera en aucun cas dans le Royaume.

92        Peu importe combien vous avez été bon, combien vous avez bien traité votre voisin, combien vous avez fréquenté l’église et vous avez supporté cela ; toutes ces choses sont bonnes, rien contre cela. Combien vous êtes bien instruit, c’est bien. Cela n’a rien à faire avec la chose. «Si un homme ne naît de nouveau», une naissance mystérieuse qui vous envoie là dans une sphère dont vous ne savez rien, alors que vous êtes un étranger. Quand bien même vous fréquentez une église et que vous essayez de faire ce qui est bien, ce n’est toujours pas cela, ami. Etes-vous né de nouveau? Avez-vous été lavé dans le Sang de l’Agneau? Est-ce que tous les péchés et les choses du monde ont quitté votre coeur, et vous marchez et vivez avec Jésus-Christ, caché dans la Gloire de la Shekinah? Chaque jour est une bénédiction, pas de hauts ni de bas, mais vous vivez dans la Présence du Roi.

            Ecoutez, ami. Peu m’importe si votre voisin est assis ici, si votre pasteur est assis ici, n’importe–n’importe qui qui est assis ici. Si vous manquez cette expérience-là, je vous demande ce soir de venir recevoir Jésus-Christ.

93        Et pendant que la soeur nous donne un accord sur le piano, j’aimerais voir combien ici aimeraient qu’on se souvienne d’eux dans la prière, afin que vous receviez cette expérience. Voudriez-vous lever la main pour dire : «Que Dieu soit miséricordieux envers moi. J’aimerais entrer dans la Présence de Dieu»? Voulez-vous lever la main?

            Voulez-vous me dire que sur environ trois cents personnes, alors que je me tiens ici en tant que serviteur de Dieu, oint du Saint-Esprit, et je connais votre coeur, vous ne pouvez pas cacher votre vie s’il vous le fallait, voulez-vous me dire que vous êtes assis là avec votre main baissée, tout en sachant que Dieu vous parle, disant : «Je suis cette personne-là»? Et vous ne voulez pas, vous, vous ne voulez pas lever la main? Qu’allez-vous faire au Jugement? N’avez-vous pas honte de la façon dont vous L’avez traité? N’avez-vous pas honte? Que Dieu vous bénisse, madame. Il faut du courage pour lever la main. Je suis sûr que Dieu vous accordera cela, ce que vous demandez. Que Dieu bénisse votre vaillant coeur.

94        Quelqu’un d’autre qui lève la main pour dire : «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi.» Si vous voyiez ce que je vois, un petit garçon se lève ici, il lève les yeux vers moi, avec ses mains levées en l’air. Vous direz : «Il ne sait pas. C’est juste un enfant.» Il connaît plus que vous. Vous ne connaissez pas autant qu’un enfant. Le Dieu du Ciel peut restaurer ici la vue, faire voir les aveugles, faire entendre les sourds, faire parler les muets, avec des preuves irréfutables de Sa glorieuse omnipotence... Puis, dans Sa Présence, pendant que les prédicateurs sont assemblés, et vous dites : «Je... oh ! je suis en ordre. Je suis aussi bon que vous.»

            Rappelez-vous, c’est l’Evangile. Ça dépend de vous, à partir d’ici.

95        Notre Père céleste, pour cette femme et ce petit garçon qui ont levé la main, ô Eternel Jéhovah, je prie ce soir en tant que prédicateur de l’Evangile qui sait qu’un jour je dois me tenir dans Ta Présence pour rendre compte de ce que je dis aux gens... Je Te prie sincèrement au Nom de Jésus, Ton Saint Fils, de les recevoir dans Ton Royaume et de laisser tomber les rideaux derrière eux ce soir. Qu’à partir de ce soir, désormais, que le monde soit mort pour eux, qu’ils soient vivants en Jésus-Christ éternellement. Accorde-le, Dieu Eternel. Je Te le demande en toute sincérité, au Nom de Jésus, qui a promis : «Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai.»

96        Ô Dieu, je n’ai pas confiance dans ma prière, mais j’ai confiance dans Ta promesse, peu importe combien elle est moindre, ce qu’elle est, combien faible est notre prière, Tu l’as promis, Christ. Et j’amène ces gens dans Ta Présence maintenant. Je Te les présente pour le désir qui est dans leur coeur. C’est un désir juste et pieux, de marcher près de Toi et d’être caché sous la puissance de la Gloire de la Shekinah, que ce qui est du monde soit enfermé loin d’eux, comme je le leur ai prêché ce soir.

            Et maintenant, ô Dieu, je crois que Tu entends ce que je demande. Et je crois que les Paroles de Jésus sont vraies ; tout ce que je demanderai, je le recevrai. Ainsi donc, Père, je Te remercie pour cela.

            Et je m’adresse à l’adversaire, Satan, et je dis : «Satan, nous prenons position en tant que représentant de Dieu. Nous prenons position, alors qu’une croix ensanglantée nous précède, représentant le Fils de Dieu qui est mort là pour te vaincre. Tu n’es qu’un bluffeur. «Car là, Il a été blessé pour nos péchés, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.» Et tu n’es qu’un bluffeur, qui cherche à bluffer les gens. Mais ton bluff est repoussé maintenant. Tu ne peux plus les garder davantage. Je t’adjure par le Dieu vivant, le Seigneur Jésus-Christ, de les quitter ce soir et de ne plus les déranger. Je crois que nous avons ceci, et Jésus-Christ a dit : «En Mon Nom, ils chasseront les démons.» Et c’est toi le tourmenteur qui les a troublés. Mais tu ne peux plus le faire. Ils seront libérés à partir de cette heure même et vivront dans la Présence de Dieu, jusqu’à ce que la mort les libère.

97        Dieu Tout-Puissant, nous revenons vers Toi pour Te rendre des actions de grâce pour toute Ta bonté et toute Ta miséricorde. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

            Bien-aimés chrétiens, ceci peut être notre dernière réunion. Je–j’ai un procédé horrible. Je ne suis pas instruit pour présenter ce que j’essaie... J’aurais bien voulu être capable de mieux présenter cela. Je ne le peux pas. Je ne prémédite rien. Je le dis simplement tel que ça vient. C’est tout ce que je sais faire. Mais Dieu m’a aidé. Et je L’aime de tout mon coeur, le Seigneur Jésus-Christ. Et je sais que vous êtes ici dans un but ce soir. Vous êtes venus. Et si vous êtes venus, il y a une Fontaine pour tout ce dont vous avez besoin. C’est vrai.

98        Il y a quelque temps, j’ai été frappé d’étonnement, je pense que vous avez lu la petite histoire. Mes deux jeunes garçons qui généralement m’accompagnent, les chargés d’enregistrement de bandes, Gene et Léo, vous êtes tous des jeunes gens originaires d’ici à Michigan. L’un d’eux, un catholique, mais il s’est converti il n’y a pas longtemps à l’Eglise protestante. Il est venu à Hammond, dans l’Indiana, pendant qu’il cherchait par curiosité. Ils sont venus et ils ont vu les oeuvres de Dieu s’accomplir, alors ils se sont érigés ensemble en agents secrets pour venir suivre les réunions afin de vérifier et voir. Ils ont même emménagé dans ma ville, secrètement, pour espionner et découvrir si c’était réellement vrai ou pas. Tous les deux sont devenus des chrétiens fervents, des croyants. Et maintenant, pendant qu’ils étaient assis sous ma véranda, je les enseignais un matin, l’été passé...

99        J’étais grade forestier, vous le savez, j’ai fait des années dans la conservation de la nature, j’ai étudié la faune et la flore. J’aime la faune et la flore. Il y a là quelque chose que j’aime. Je L’ai vu faire beaucoup de choses dans la nature. Je L’ai vu maîtriser les plus mauvais dans la nature. Et je–je peux vous raconter des choses qui vous feront changer de conception sur des choses si... La vie cachée à l’intérieur, c’est quelque chose de secret qu’on ne raconte pas au monde. Voyez? Croyez-vous que–que–que Dieu peut toujours maîtriser les animaux sauvages? Qu’Il peut soumettre tout ce qu’Il veut? Il est le Dieu Tout-Puissant.

            Je peux vous parler des fois où ma vie a été en danger, et je me suis tenu là, j’ai simplement parlé au Nom du Seigneur Jésus, et j’ai vu des animaux sauvages être directement domptés. J’ai vu des démons, des fous, des personnes qui se tenaient là avec un... prêts à me tuer, en un instant, mais tomber comme cela et rendre gloire à Dieu. C’est exact.

100      Je me rappelle une fois, j’étais en train de tondre ma cour et il y avait... Je contournais vers derrière. Les gens arrivaient et partaient, je n’arrivais même pas à tondre ma cour. Et les mauvaises herbes poussaient devant, pendant que j’étais derrière. Alors, j’avais ôté ma chemise, c’était en été. Et je–j’avais ôté ma chemise. Et j’étais en train de tondre avec une tondeuse. J’avais oublié qu’il y avait un grand nid de frelons. Je ne sais pas si vous savez par ici ce qu’ils sont ou pas, c’était accroché dans un coin. Et étant torse nu, j’ai cogné contre cette clôture ; en une seconde, j’étais couvert partout de guêpes. Ne haïssez jamais. L’amour, l’amour, c’est ce qui conquiert. Et plutôt que de chercher à haïr ces frelons, pendant qu’ils bourdonnaient tout autour de moi, deux d’entre eux vous tueraient, l’un d’eux peut vous piquer aux genoux. Sûrement. Vous en avez trois ou quatre sur vous, vous mourrez. Et j’étais là couvert sans même une chemise dessus. Au lieu de–de haïr ces frelons, je les ai aimés. Cela paraît enfantin, mais c’est vrai.

            Alors, j’ai dit : «Petites créatures de Dieu, je regrette de vous avoir dérangées, ceci est votre maison. Moi, je suis serviteur de Dieu, et je prie pour Ses enfants malades, et il y en a beaucoup qui attendent. Je n’ai pas le temps de jouer avec vous, retournez vite dans votre nid, très vite, au Nom de Jésus, et laissez-moi tranquille. Je ne vous dérangerai plus.»

            Et Dieu, mon Juge éternel, sait qu’ils ont formé un cercle et ils sont retournés tout droit dans leur nid : L’amour.

101      J’en ai connu en Afrique, où les gens se tenaient là, les sorciers se tenaient là et lançaient un défi. Ne faites jamais une déclaration là si vous ne savez pas de quoi vous parlez. Ils boivent le sang dans un crâne humain, ils se font des entailles et tout. Ils se tenaient là et ils lançaient un défi ; et j’ai prononcé le Nom du Seigneur Jésus et je les ai vus se prosterner par terre. C’est vrai. On les a vus entrer, se tenir là, chercher à m’hypnotiser. Il allait là, et il allait me faire aboyer comme un chien, et pendant qu’il se tenait là, essayant de faire quelque chose comme cela, j’ai senti cet esprit étrange, pendant que l’onction était là ; j’ai regardé. J’ai dit : «Toi enfant du diable, pourquoi fais-tu cela?» J’ai dit : «Maudit sois-tu ; tu ne sortiras pas de ton siège, au Nom de Jésus-Christ, pour la gloire de Dieu.» Et il est resté assis là, paralysé sur le siège, et on l’a fait sortir en le transportant. Voyez?

            Vous devez faire attention à ce que vous faites. Ne faites plus de religion. C’est vrai.

102      Alors, pendant que nous étions assis sous la véranda en train de parler, il m’est arrivé de voir, à dix heures de la journée, un vieil opossum remonter la route. Je ne sais pas ce que vous... Je pense que vous en avez ici. Vous en avez certainement ici dans cet Etat. Eh bien, tout celui qui connaît la conservation de la nature le sait ; l’opossum est aveugle la journée. Ils rôdent la nuit. Et là, on était à dix heures, il remontait en traînant sa patte, comme ça. Et j’ai dit : «Cet opossum-là», il a dépassé environ quatre ou cinq maisons, il sortait du bois, par rapport à chez moi, il remontait droit le sentier. Et j’étais l’unique à avoir une clôture, mais il est venu à mon portail, il est entré, et s’est mis à monter. J’ai dit : «Cet opossum a la rage.» Voyez? C’est... C’est ça le problème. Il est devenu fou. Et alors, il y avait là dans la cour un vieux râteau déposé là ; monsieur Wood était assis là ; madame Wood était là, présente ; un laitier se tenait là, il me parlait, monsieur Gilmore, un ami à moi, et les deux jeunes gens, eux tous étaient là, on parlait. Et je les enseignais.

            Une jeune fille de couleur, la veille, avait eu un enfant ; elle l’a pris, l’a enveloppé, l’a étouffé à mort et l’a jeté dans la rivière, comme ça. Et nous parlions du coeur de cette jeune fille-là.

103      Et alors, je suis allé là, j’ai pris un râteau, je l’ai jeté sur l’opossum, et généralement ils font ce qu’on appelle «faire l’opossum», ils se couchent simplement et grimacent en montrant les dents. Au lieu de cela, il continuait à se tortiller. J’ai regardé ici. Ceci est un... Je ne veux pas vous soulever le coeur, mais il était couvert de mouches, il était couvert de vers, et sa patte était recroquevillée, juste enflée comme cela. Soit un véhicule l’avait cogné, soit les chiens l’avaient broyé.

            J’ai dit : «Oh ! Il est blessé.» Il m’est arrivé de voir qu’il cherchait à se lever. Et alors, j’ai vu qu’il avait neuf petits nus à peu près comme ça, des petits opossums. Et j’ai dit : «Elle est plus mère que ne l’était la jeune fille, quand bien même elle est une bête.» J’ai dit : «Elle n’a peut-être pas une demi-heure à vivre, mais elle passera la demi-heure à combattre pour protéger ces petits.» J’ai dit : «L’opossum a plus de moralité que cette jeune fille-là.» C’est vrai. Et j’enseignais les jeunes gens à partir de cela.

            Et juste cela, aussitôt que j’avais ramassé le râteau, il est parti à toute vitesse, montant directement ma marche, directement à côté de ma marche par où on monte, et il s’est couché, fatigué.

104      Je suis monté et je l’ai secoué. Et il ne bougeait pas. Et alors, il... Les petits essayaient de téter. Ils ont dit : «Eh bien, il est mort.»

            Et j’ai dit : «Je ne sais pas. Je ne pense pas qu’il soit mort.» Je lui ai encore donné un petit coup, on peut simplement voir on dirait un petit sourire sur ses lèvres, vous voyez, comme cela. Et je lui ai encore donné un petit coup.

            Madame Wood était assise là, elle est une espèce de vétérinaire, madame Wood. Elle a dit : «Frère Branham, l’unique chose humaine à faire avec ceci maintenant, a-t-elle dit, ces petits mourront.» Elle a dit : «Il n’y a qu’une seule chose à faire, c’est le prendre et finir par tuer l’opossum, et puis tuer les petits.» Elle a dit : «Comme ils sont trop petits pour grandir... De toutes petites bêtes à peu près de cette taille, a-t-elle dit, vous...» Elle a dit : «Ils vont–ils vont mourir.» Et elle a dit : «Alors, les petits vont simplement crever mortellement de faim.»

            Et j’ai dit : «Madame Wood, c’est vrai, mais je ne peux pas tuer l’opossum.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, Frère Branham, vous êtes un chasseur.» Elle a dit : «Allez prendre l’un de vos fusils et abattez-les.»

105      Et j’ai dit : «Je suis un chasseur, mais je ne suis pas un meurtrier.» J’ai dit : «Je–je ne peux pas tuer ces petits opossums.» Voir cette pauvre mère se débattre jusqu’à arriver ici, et elle était couchée. J’ai dit : «Je n’ai pas de coeur à tuer cette mère ainsi que ses petits pendant qu’ils sont couchés là comme ça.»

            Elle a dit : «C’est bien. Mais, a-t-dit, la chose humaine à faire, Frère Branham, pensez à ces petits ; ce pauvre lait qui sort de cette maman morte là, eh bien, ils–ils... cela va simplement les tuer de toute façon.» Elle a dit : «Laissez monsieur Wood les prendre et les tuer.»

            J’ai dit : «Je ne peux simplement pas faire cela, soeur Wood.» Et je ne leur ai pas permis de le faire.

106      Elle était couchée sous ce soleil chaud tout cet après-midi-là. Elle est restée couchée là. Ce soir-là, nous sommes sortis, et nous nous sommes promenés sur la route. Monsieur Wood a dit : «Eh bien maintenant, vous avez assez travaillé aujourd’hui, Frère Branham. Nous ferions mieux de vous amener dehors pour reposer un peu votre esprit.» Et nous avons roulé sur la route. Et j’ai vu un drôle de petit chien, couché là. C’est ma femme qui l’a vu la première. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Il y avait de la rosée par terre, et il était étendu là. J’ai dit : «Eh bien, je pense qu’il est mort.» Je lui ai donné des coups à quelques reprises, je lui ai secoué la patte comme cela. Et cette patte était renvoyée en arrière comme cela, et des mouches vertes le couvraient partout et tout. J’ai dit : «Oh ! la la !»

            Ma fillette Rebecca, celle qui vient de commencer à avoir des visions (Elle a à peu près cette taille-là), est sortie, elle a dit : «Papa, que vas-tu faire avec cet opossum?»

            Et j’ai dit : «Chérie, je ne sais pas.»

            Elle a dit : «Oh ! Cette pauvre vieille mère, elle cherche à vivre pour ses petits. Eh bien...»

            J’ai dit : «Oui, chérie, c’est–c’est pitoyable.»

            Elle a dit : «Est-elle morte?»

            J’ai dit : «Non, elle n’est pas morte. Je–je crois toujours qu’elle a la vie dans ton... En effet, si tu regardes très attentivement, tu peux voir son flanc palpiter de temps en temps quand elle respire, on dirait comme cela, sans bouger si ce n’est que le flanc.» Ainsi donc, j’ai dit : «Je crois qu’elle est toujours vivante.» J’ai dit : «Chérie, tu ferais mieux de rentrer au lit, c’est trop tôt pour toi d’être levée.»

107      Alors, je suis rentré et je me suis assis au bureau. J’étais assis là, comme ceci, me frottant la tête. Et j’ai dit : «Eh bien, je ne sais que faire.»

            Et une Voix m’a parlé. Je ne sais pas ; c’est à vous de croire cela, si vous le voulez. C’est à vous. Mais une Voix, une Voix audible a parlé, disant : «Elle est couchée à ta porte pendant vingt-quatre heures comme une dame, attendant son tour pour qu’on prie pour elle.»

            J’ai dit : «Je ne savais pas ça.»

            Et Il a dit : «Eh bien, elle est montée là, elle s’est couchée là, et tu n’as pas encore prié pour elle. Et elle a attendu et attendu.»

            J’ai dit : «Eh bien, je ne savais pas.» Je me suis dit : «Où suis-je... Est-ce que je me parle à moi-même?» Je me suis dit : «Où est cette Voix-là.»

            Je suis allé dehors, là où était l’opossum. J’ai dit : «Bien-Aimé Jésus, si Toi avec Ta puissance omnipotente, je sais que Tu T’intéresses même à un passereau, de sorte qu’il ne peut pas tomber dans la rue sans que Tu le saches. Et cet opossum n’a même pas d’âme ; c’est un animal. Et si Tu as conduit cette vieille mère opossum ici...»

            Et Il avait dit là à l’intérieur, aussi : «Tu t’es servi d’elle hier comme un sermon et tu as dit quelle vraie mère elle était. Et la voici, elle veut vivre pour ses petits. Et tu n’as pas prié pour elle.»

108      Et j’ai dit : «Ô Dieu, si–si c’est Toi qui parles, je regrette, c’est l’ignorance de Ton serviteur. Je ne savais pas que le–l’opossum était couché là pour cela.» J’ai dit : «Seigneur, si c’est... pour que Tu... pour que je fasse ceci, je prie donc au Nom de Jésus, Père, que Tu restitues la vie à l’opossum.» Et aussitôt que j’avais dit cela, et voici, c’est la vérité. Cet opossum s’est relevé et m’a regardé, il a rassemblé ses petits, il est retournée dans son petit... L’opossum et le kangourou sont les seuls deux animaux à avoir une–une poche où ils portent leurs petits. Il a rassemblé ses opossums, il est allé tout aussi bien que n’importe–n’importe quel opossum pouvait marcher, il s’est retourné vers moi, comme pour dire : «Merci, monsieur.» Il est directement descendu la rue, il est allé dans les bois, heureux de vivre avec ses petits.

            Si le Dieu Tout-Puissant... Et c’est la vérité, la Bible est déposée devant moi, et témoignage après témoignage. Les journaux locaux ont publié cela et tout le reste. Regardez. Si Dieu s’intéresse assez pour avoir pitié d’un opossum ignorant, à combien plus forte raison se soucie-t-Il d’un fils ou d’une fille de Dieu qui est dans le besoin?

            Voyez-vous, mon frère, ma soeur, Dieu vit toujours et règne. Ne croyez-vous pas cela? Si vous êtes sans Lui ce soir, acceptez-Le.

109      Y a-t-il ici quelqu’un qui est malade, qui aimerait qu’on prie pour lui? Oh ! Environ six, huit, six, huit mains. Très bien. Maintenant, inclinez la tête. Et vous qui aimerez qu’on prie pour vous, imposez les mains à quelqu’un d’autre à côté de vous, et croyez maintenant de tout votre coeur, alors que vous imposez les mains à quelqu’un d’autre.

110      Voici ce que j’aimerais que vous fassiez. Maintenant, ceci, je n’aimerais pas que vous... Je vais dire une prière. Je n’aimerais pas que vous la récitiez simplement, j’aimerais que vous priiez. Et suivez-moi maintenant, alors que vous faites votre confession et que vous dites exactement ce que je dis.

            Dieu Tout-Puissant [L’assemblée répète après frère Branham.–N.D.E.], Créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, Donateur de tout don excellent, moi, Ton serviteur, j’ai un besoin. Je crois maintenant que Jésus-Christ, Ton Fils, est mort pour me sauver du péché, et j’accepte cela, mon salut. Je crois qu’Il a été blessé pour mes péchés, et que c’est par Ses meurtrissures que j’ai été guéri. Et je crois cela. Et j’accepte cela. Et je crois de tout mon coeur que Ses meurtrissures me guérissent maintenant. Et je vais accepter cela. Je témoignerai de cela. Je glorifierai Dieu par cela. Et à partir de ce soir, Je le louerai pour ma guérison, par Jésus-Christ, mon Seigneur.

111      Maintenant, restez juste là où vous êtes. Gardez votre tête inclinée. C’est votre prière. Vous avez demandé à Dieu. Jésus a dit : «Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai.»

            Pouvait-Il mentir? Il ne le pouvait pas et être Dieu. Il n’a pas menti. Ne placez pas la confiance dans votre prière ; placez la confiance dans ce qu’Il a dit. Il a dit cela. Chaque démon tremble.

            Maintenant, restez enfermé avec Dieu. Gardez vos têtes inclinées. Restez enfermés et dites : «Dieu bien-aimé, je crois maintenant même.» Dans votre coeur, dites : «Oh ! Je sais bien que Tu es le Glorieux Saint-Esprit qui entre maintenant en moi. Je peux sentir ma maladie me quitter. Je crois cela, Seigneur, sur base de la confession de ma foi. Et je crois que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est assis à la droite de la Majesté divine, en tant que Souverain Sacrificateur, intercédant sur base de ce que je confesse maintenant même.» Croyez simplement cela dans votre coeur maintenant. Dites : «Ô Dieu, j’ai accepté cela. C’est à moi. Cela m’appartient. Maintenant, je suis guéri. Je ne souffrirai plus de ce trouble d’estomac, de cette maladie gynécologique, de cette maladie qui était sur moi. Cela ne sera plus jamais. Je crois maintenant cela. J’accepte cela.» Croyez cela de tout votre coeur.

112      Et pendant que vous restez enfermés, je vais maintenant prier pour vous. Maintenant, ceci est ma prière. Celle-là était la vôtre. Vous avez accepté. Maintenant, il n’y a qu’une seule chose qui vous empêche d’être guéri maintenant même : C’est une petite ombre suspendue au-dessus de vous, appelée l’incrédulité. Que Dieu au Ciel m’aide d’être à mesure de chasser cette ombre de vous. Si cela vous quitte, vous qui avez des béquilles, vous vous en iriez sans cela. Vous qui êtes malades, avec des mains posées les uns sur les autres... La Bible déclare : «Ils imposeront les mains aux malades. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» Voyez, sur les malades, les malades seront guéris. Ce sont vos mains, les uns sur les autres, imposant les uns aux autres. Il vous voit. Il entend votre confession. Il sait de quoi vous parlez. Il vous a accepté. Il le doit. Jésus ne peut pas mentir. Il est Dieu. Il Lui est impossible de mentir.

            Vous êtes maintenant guéris. Or, si seulement cette ombre vous quitte... Maintenant, en tant que serviteur de Dieu, je vais prier et demander à Dieu de chasser ce démon-là de la peur, qui effraye de Le prendre au Mot, qui vous effraye de ne pas avancer. Que vous... ce–ce quelque chose... vous–vous ne pouvez simplement pas réussir. Et je crois que Dieu guérira chacun de vous, et vous vous lèverez d’ici ce soir, vous sortirez en marchant, et bien portant.

113      Maintenant, avec vos têtes inclinées... Notre Père céleste, dans cette poignée de gens assemblés ici ce soir dans cet auditorium, non sans foi en nous-mêmes. En effet, nous savons que nous sommes des ratés pour commencer... Et je ne suis pas digne de prier pour ces gens. Je... Satan ne fait pas cas de moi. Il le sait. Et il n’a pas peur de moi. Il n’a peur d’aucun chrétien ici. Mais ce dont il a peur, c’est du Sang de Jésus qui nous précède. C’est ce qu’il reconnaît. Il ne peut pas transgresser. Il ne peut pas passer par-dessus ce Sang-là. Il ne peut pas le faire. Et il sait, Père, qu’il est vaincu. Il a su cela là au Calvaire, Jésus-Christ l’a dépouillé de chaque... l’autorité qu’il avait. Il n’a aucun droit légal. Il n’a aucune chose légale. Tout le prix pour le péché et la maladie a été payé au Calvaire. Et nous sommes les attributs de tout ce pour quoi Jésus est mort. Et il sait qu’il est vaincu. Et tout ce qu’il peut faire, c’est troubler les gens. Il ne peut pas les posséder. Il veut seulement les troubler, alors que leur confession repose sur le Sang sans mélange du Seigneur Jésus, là où réside la vie.

114      Et maintenant, Père, je Te prie de m’aider en tant que Ton serviteur, comme croyant en Toi. J’ai quitté la maison ; j’ai tout abandonné pour Te servir. Je T’aime. Et Tu es réel. Et Tu te rends réel. Et je T’aime, Père. Je ne suis pas digne de T’aimer. Mais ce ne sont pas mes mérites qui comptent, ce sont Ses mérites. Tu me recevras. Et j’aime ces gens. Et je vois les ombres noires, pour ainsi dire, chercher à se suspendre tout autour, disant : «Eh bien, je ne vais pas recevoir cela.»

            Ô Satan, tu es vaincu. Au Nom de Jésus-Christ, je te chasse de gens, que tu ne les retiennes plus. Jésus-Christ les libère. Et tu es vaincu, et ils seront rétablis, car ils ont confessé leur foi en Dieu. Ils ont confessé leur foi en Jésus-Christ. Ils ont accepté Ses meurtrissures pour leur guérison. Et tu ne peux pas marcher sur le Sang du Seigneur Jésus ; par conséquent, tu es vaincu, et je t’adjure, par le Fils du Dieu vivant, Jésus-Christ, de sortir des gens en cet instant et de les quitter, au Nom de Jésus.

115      Maintenant, pendant que vous avez la tête inclinée, que chaque homme ou chaque femme qui croit et qui ose prendre la Parole sans mélange de Dieu, qui croit cela maintenant même, que le Sang de Jésus est suspendu devant Dieu le Père, sur Ses vêtements ensanglantés, que là par Ses meurtrissures vous avez été guéris, et vous savez que vous Le prenez au Mot, je veux que vous vous teniez debout. Vous y êtes. Voilà la défaite du diable. Voilà la défaite du diable. Il a perdu la victoire. Vous êtes guéris. Dieu vous a rétablis. Levons les mains.

116      Père céleste, nous Te rendons grâces et nous Te louons pour la puissance de Ton Fils, le Seigneur Jésus. Nous Te louons par Son Saint Nom. Nous bénissons Dieu pour la puissance de la résurrection du Fils de Dieu. Nous Te remercions pour la guérison divine. Observe les parages, Seigneur. Qu’ils deviennent un témoignage partout où ils iront. Ils Te louent et Te glorifient.

            Ô Dieu, jour après jour, leur force leur reviendra. La nouvelle vie, la nouvelle espérance, la nouvelle joie, la nouvelle force viendra jour après jour. Et nous Te louons par Jésus-Christ, notre Seigneur. Oh ! Combien nous Le remercions, nous Le louons !

Je Le louerai, je Le louerai,
Louez l’Agneau immolé pour les pécheurs,
Rendez-Lui gloire, vous tous,
Car Son Sang peut ôter chaque tache.

            Tout le monde ensemble maintenant.

Je Le louerai, je Le louerai,
Louez l’Agneau immolé pour les pécheurs,
Rendez-Lui gloire, vous tous,
Car Son Sang peut ôter chaque tache.

            Combien L’aiment? Levez les mains et dites : «Louez-Le.» Louez-Le. Louez le Seigneur immolé pour les pécheurs. Rendez-Lui gloire vous tous, car Son Sang peut ôter chaque tache. Peu importe qu’il y ait la maladie ou pas. Je vois quelques fauteuils roulants ici, il y avait des petits garçons assis dans des fauteuils roulants, ils en sont effectivement sortis, ils rendent louange et gloire à Dieu.

            Assurément, le Seigneur Jésus est ici. Loué soit Son Nom. Inclinons la tête, levons les mains et rendez-Lui gloire.

            Pasteur, venez ici pour un mot...?... et priez.

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