Le Pire Pécheur De La Ville
1 Mon hymne favori... Son contexte historique, si seulement vous voulez savoir quoi, comment c’est venu... Mon ami, frère Booth-Clibborn, l’a composé sur ses genoux, sous l’inspiration, dans un champ de maïs une nuit, des morceaux de carton au fond de ses chaussures, lui servant de semelles de chaussures; il a vendu cela à WyCliffe à cent dollars, et il a obtenu le droit d’auteur sur le cantique. Et c’est mon hymne favori. Il exprime la sup-... la suprême Divinité du Seigneur Jésus, et surtout en un jour comme celui-ci où on cherche à faire de Lui juste un prophète. Il était plus qu’un prophète. Il était Dieu.
2 Dans la leçon sur les Ecritures ce soir, dans Saint Luc, chapitre 7, verset 36... Et puis, quand vous retournerez chez vous à la maison, terminez la lecture de ce chapitre, je vais juste lire ceci, car je sais que demain, c’est dimanche. Nous n’aimerions pas rester longtemps, mais nous... Demain, vous avez l’école du dimanche et beaucoup de services.
3 Et pendant qu’on est en visite ici, j’ai certainement eu beaucoup de bons amis auxquels j’aurais vraiment voulu rendre visite, les Stadsklev qui sont assis ici, les Petersons, et les autres. Mais ma raison, ce sont les services de prédication, mais on dirait que partout où je vais, on commence les services de guérison. Et puis, évidemment, je ne peux pas effectuer des visites pendant qu’on est en plein dans les services de guérison. Je dois consacrer mon temps à jeûner et à m’attendre au Seigneur. Je suis sûr que mes amis comprennent cela; alors...
Verset 36, voici ce que nous lisons:
Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.
Nous pouvons prier. Père céleste, nous Te prions de bénir ces Paroles pour Ta gloire. Au Nom de Jésus, nous le demandons. Amen.
4 Il y a, on dirait, quelque chose qui cloche. Ce n’est pas tout à fait correct. Pourquoi un pharisien demanderait-il à Jésus de venir manger chez lui? Eh bien, ce–ce n’est pas tout à fait correct. En effet, les pharisiens n’aimaient pas Jésus; ils Le haïssaient. Ils n’avaient pas du tout de relations avec Lui. Et généralement, quand nous voulons de quelqu’un, quand nous aimons quelqu’un, nous voulons qu’il vienne manger chez nous. Mais vous ne demandez pas à vos ennemis de venir manger chez vous. Il y a donc quelque chose qui cloche dans ce tableau, quand ce pharisien voulait que Jésus vienne manger avec lui.
Et généralement, c’est de la communion que nous avons besoin. Et les pharisiens n’avaient pas de communion avec Jésus. En effet, ils étaient raides, empesés, un groupe sectaire. Et Jésus était le Tendre Fils de Dieu. Et vous savez, juste comme les jeunes femmes, elles ont des choses en commun. Elles ont leurs propres entretiens. Elles aiment rester ensemble: les jeunes filles. Et les femmes avancées en âge, elles passent leur temps ensemble. Elles aiment s’associer. Et les jeunes hommes, et les vieux hommes... Les petits enfants, ils ont leur communion les uns avec les autres. Ils vont dans la rue et jouent. Vous savez, la Bible en parle dans Esaïe, les petits enfants jouant dans les rues.
5 Mais qu’est-ce que ce pharisien pouvait bien vouloir de Jésus? Vous savez, si vous prenez une–une petite fille, une petite fille, et que vous la voyez tournoyer tout le temps autour de la grand-mère, il y a quelque chose qui cloche. Le décalage d’âges entre elles est trop grand. Elles n’ont pas de choses en commun. Vous pouvez compter sur ceci: soit elle est la chouchou de la grand-mère, soit la grand-mère a un sachet de bonbons quelque part. Il y a anguille sous roche, lorsque vous voyez une fillette suivre une grand-mère.
6 Et vous verrez des gens s’assembler. Comme dans la ville, les Kiwanis s’assemblent. Quand ils le font, ils ont des choses en commun. Ils aiment parler des affaires de la ville, de l’assistance aux pauvres, et chaque... et tout le monde...
Ma mère utilisait un vieux proverbe qu’elle répétait: «Ceux qui se ressemblent s’assemblent.» Il y a beaucoup de vérité là. En effet, nous avons des choses en commun. C’est pourquoi nous sommes ici ce soir. Nous avons des choses en commun. Nous sommes... La raison pour laquelle vous n’êtes pas parti au bioscope ou à une activité de ce genre-là, c’est parce que vous–vous.... Nous avions des choses en commun comme chrétiens; nous sommes venus communier autour de la Parole de Dieu et parler du Seigneur Jésus.
7 Mais qu’est-ce que ce pharisien pouvait vouloir de Jésus? C’est ça la chose suivante. Il se faisait tard. Le soleil était sur le point de se coucher. Et alors qu’il commençait à baisser à l’horizon à l’occident, je peux le voir là debout, ce coursier, qui avait été un coureur. Il avait effectué un voyage de deux jours, parcourant la Palestine, cherchant à–à trouver une chose qu’il venait de découvrir. Il entrait dans une ville: «Eh bien, Il était ici il y a une semaine, mais Il est parti.»
Ainsi donc, nous le voyons debout, juste en dehors de l’immense foule qui s’était assemblée, écoutant les Paroles d’un Homme qui parlait comme jamais personne n’avait parlé. Il parlait avec autorité. Et Il parlait. Alors, ce coursier, les jambes couvertes de poussières pour avoir couru sur des routes en dur de Palestine, de ville en ville, cherchant, essayant de trouver où était ce Jésus de Nazareth; en effet, Il effectuait une course pour son riche maître, le pharisien.
8 Et après que Jésus eut fini de parler, peut-être, Il a commencé la réunion de prière pour les malades. Je peux Le voir alors qu’Il étend Ses mains sacrées pour toucher les boiteux, les faibles et les aveugles. Et ce petit coursier, qui courait pour le pharisien, je peux le voir se frayer un passage dans la foule en jouant des coudes, s’approchant de là où il pouvait entrer en contact avec Jésus; beaucoup de gens cherchaient à le repousser. Mais peu après, il a atteint la dernière rangée, là où il y avait les douze apôtres qui se tenaient en forme de ligne tracée, afin que personne ne les dépasse pour aller vers le Seigneur Jésus. Et il s’est buté à quelqu’un, peut-être que c’était Philippe, ou peut-être Pierre. Et il a dit: «Puis-je voir votre Maître? J’ai un message Lui adressé par mon maître.»
«Eh bien, a dit l’apôtre, Il est en train de parler maintenant. Je vais Lui demander quand Il aura fini le service de guérison.»
Et comme le service de guérison continuait longtemps, peu après, ils ont pensé qu’il était pratiquement temps de L’amener à–à arrêter de prier pour les malades. Et quelques-uns parmi eux ont dit: «Maître, je pense qu’il nous faudrait arrêter la ligne maintenant, parce que c’est assez pour aujourd’hui. Nous avons d’autres places où aller.»
Et alors, Pierre a parlé à haute voix, disant: «Maintenant, je vais Lui demander donc s’Il a un mot pour toi.»
Alors, il a dit: «Maître, il y a ici dans notre assistance un jeune homme qui est venu du sud de la Palestine, il a effectué un déplacement de deux jours. Il dit avoir un message pour Toi de la part de son maître. Pourras-Tu lui parler maintenant même?» Et jamais vous ne demandez de parler à Jésus sans qu’Il vous accorde toujours l’occasion. Ce qu’Il était jadis, Il l’est aujourd’hui. En effet, Il a le vif désir et Il attend d’avoir un entretien avec chaque personne. Peu importe l’objet de votre course, ou ce qu’est votre problème, notre Tendre–Tendre Seigneur Jésus attend toujours et cherche l’occasion de parler à tout le monde.
Ainsi donc, certainement, Il a dit qu’Il serait content de voir ce qu’il avait.
9 Ce jeune homme s’est avancé et a dit: «C’est Toi Jésus de Nazareth. Et mon maître, le pharisien de telle ville, un docteur, il va organiser un grand banquet. Et il aimerait que Tu viennes et que Tu sois son Hôte à ce banquet.»
Je peux voir tous les yeux des apôtres qui regardaient. Que va-t-Il dire? Il a dit: «Je vais... Dis à ton maître que Je serai là à telle et telle date.» Demandez et vous recevrez, toujours auprès de Jésus. Et Il a dit: «Je serai là à telle et telle date.»
Je peux entendre Pierre dire: «Oh ! Non, Seigneur. Tu n’aimerais pas aller là. Eh bien, ce pharisien a une idée derrière la tête. Il–il ne veut pas de Toi pour quelque chose de bien. Eh bien, il y a ici trop de malades à assister et des gens qui T’aiment, une foule qui T’environne. Ils cherchent à passer juste un instant avec Toi. Eh bien, Tu n’as pas besoin d’aller voir ce pharisien-là.»
Mais jamais personne ne demande à Jésus sans qu’Il satisfasse chaque fois à son–son désir. Il a dit: «Nous irons.»
10 Et ce coureur, un jeune homme, le laquais venu de la maison de ce pharisien riche, eh bien, la course pour laquelle il avait été envoyée était terminée, il a tourné le dos à Jésus, et il a repris son chemin de retour vers chez lui, satisfait d’avoir tout accompli; en effet, il avait exécuté les souhaits de son maître. Quelle erreur ! Cet homme s’était tenu dans la Présence de la Vie Eternelle, il s’était tenu devant le Dieu même du Ciel; et pourtant, après avoir fait toute sa religion, les devoirs de son église, il s’en est allé sans même demander le pardon de ses péchés.
11 J’aurais bien voulu être là où il était. J’aurais bien voulu être à sa place. Savez-vous ce que j’aurais fait? Oh ! Je ne me serais pas tellement intéressé aux affaires de l’église; je me serais prosterné sur mon visage et j’aurais dit: «Bien-Aimé Seigneur Jésus, Maître de la Vie, accorde-moi la grâce de Ton pardon», si j’avais l’occasion de me tenir devant Lui.
Je pense que c’est pratiquement le sentiment de tout le monde ici ce soir. Nous ferions la même chose. Je... Mais aujourd’hui, c’est tout comme autrefois. Nous sommes trop occupés à beaucoup de choses que nous devons faire dans l’église; l’église nous exige tellement, et tellement d’endroits où aller qu’en réalité, nous manquons souvent de saisir l’occasion. Et peut-être qu’un soir, il nous faut aller répéter les chansons. Il nous faut aller faire autre chose. Une activité, peut-être, à caractère religieux, mais quand le Saint-Esprit parle à votre coeur, la meilleure chose à faire pour vous, c’est toujours répondre, peu importe ce que c’est, peu importe le moment de la nuit, ou le genre de course que vous effectuez. En effet, Il peut ne plus parler pendant longtemps, et peut-être jamais.
12 Mais ce jeune homme était si près de la Vie Eternelle, et il n’avait même jamais réclamé Cela... Eh bien, nous condamnons cet homme-là, mais vous savez quoi, peut-être, vous et moi, nous avons été peut-être coupables de la même chose, nous nous sommes tenus à la bouche, ou plutôt à la portée de la Voix de la Vie Eternelle, La regardant, L’observant, et nous nous En sommes éloignés, tout aussi vides que lui l’avait fait. C’est vrai. Nous sommes trop occupés à autres choses.
Beaucoup de gens aujourd’hui, vous avez trop de choses à faire. Il vous faut faire vos achats. Vous êtes très pressé, le–le... ceci, cela. On est simplement pressé, pressé, pressé, pressé, et on aboutit nulle part, on s’éloigne tout le temps davantage de Dieu. Eh bien, c’est vrai. Et... Mais il pensait avoir parfaitement fait ce qu’il était censé faire et c’était tout.
Souvent, nous venons à l’église, nous inscrivons notre nom sur un papier, nous serrons la main au pasteur, nous sommes baptisé d’eau, et nous nous disons: «Nous avons fait notre religion maintenant.» Et vous oubliez l’essentiel: parler avec le Seigneur Jésus. Souvent, vous en avez l’occasion et vous ne le faites.
13 Je me demande ce qui a poussé ce jeune homme à faire cela. Je peux voir, peut-être un weekend avant cela, là loin dans une autre ville, une grande synagogue grise et un pasteur là, un... Nous allons l’appeler Docteur Pharisien, juste un nom. Et je peux le voir alors qu’il parcourt ses grandes salles, avec ces grands tapis sur le plancher, de bons meubles et une maison. Il se frottait les petites mains grasses et potelées, et disait: «Eh bien, vous savez, je suis un homme respecté dans cette ville. J’ai un–un doctorat, une licence en lettres. On m’appelle Docteur. Tout le monde, quand je descends en ville, me considère comme Docteur Pharisien. ‘Bonjour, Docteur Pharisien. Oh ! Je suis le chef de beaucoup de loges et tout. Et à la réunion du club, on me donne la parole. Je suis aussi un orateur très influent. Et la ville compte sur moi.» Il y a trop de Je là-dedans: «Je, je, je, je.»
14 Il y a quelque temps, un éminent prédicateur m’avait écrit une lettre de moins d’une demi-page, et j’y ai compté vingt-deux Je. «Je, je, je. J’ai ceci. J’ai cela. J’ai...» Et après tout, vous n’avez rien que Dieu ne vous ait donné. Vous devriez donc voir où Jésus entre.
Je suis allé dans une ville où on allait tenir une réunion une fois. Et les photos d’un prédicateur étaient partout dans la ville: «L’homme du moment. L’homme de Dieu pour ceci, l’homme qui a de la compassion pour les gens.» Et je n’ai vu le Nom de Jésus nulle part.
Je me suis dit: «Eh bien, peut-être que Jésus ne va pas venir dans la ville. Peut-être que c’est juste cet homme.» C’est pratiquement donc vrai.
Mais juste: «Je, je, je.» Ce pharisien avait cela, et c’est–c’est toujours flottant.
15 Nous voyons donc qu’il parcourait le... sa pièce et disait: «Eh bien, j’ai une grande influence dans cette ville. Et eux tous me considèrent comme un homme saint. En effet, je suis pasteur, vous savez, de la plus grande église de la ville. Et je–je suis sûr que tout le monde a beaucoup d’estime pour moi. Je fais ma religion chaque jour. Et je–je pense qu’il est pratiquement temps pour moi de montrer un peu–un peu ma religion, et je pense que je vais organiser un–un dîner. Je ferai venir docteur Levy Pharisien. Je ferai venir docteur Ezra Pharisien. Je ferai venir... Je les aurai tous là. Mais on dirait que j’ai besoin d’une clé de voûte pour ce–pour ce dîner-là quelque part. Si seulement j’avais une–une clé de voûte, une carte maîtresse, comme on l’appelle, si seulement j’en avais, ça serait juste ce dont j’aurai besoin. Eh bien, où pourrais-je trouver pareille chose pour un grand divertissement, pour vraiment montrer à ces autres pasteurs quel grand homme je suis? Et vous savez, en faisant quelque chose comme cela, cela exercera peut-être une plus grande influence sur cette ville, à ma propre manière. Et peut-être qu’avec cela, beaucoup d’entre eux viendront adhérer à mon église.»
C’est vraiment dommage, ce genre d’esprit existe toujours (C’est vrai.) dans beaucoup de nos églises aujourd’hui.
16 Alors, peu après, je le vois alors qu’il se frotte les petites mains potelées tout en parcourant ce grand tapis égyptien dans ce bel endroit. Ces pharisiens étaient riches. Ils avaient beaucoup d’argent. Et ils vivaient dans de meilleures maisons. Cela ne voulait pas dire qu’ils étaient en ordre avec Dieu, pas du tout. Et ils étaient intelligents, instruits. Cela ne voulait pas dire qu’ils étaient en ordre avec Dieu.
J’ai vu beaucoup de gens qui avaient des diplômes intéressants de... issus de toutes sortes de séminaires et d’universités, et qui ne connaissaient pas Dieu au-delà du premier a-b-c de la Bible. C’est vrai. Quand cela atteint le coeur... Ils sont instruits, mais ils ne connaissent pas Christ.
17 Comme je le disais l’autre soir, Le connaître, c’est la Vie, non pas connaître le Livre, non pas connaître le catéchisme, mais connaître Christ, c’est la Vie, la Personne de Christ. Et il...
Ils prélevaient une partie de toutes les offrandes, de tous les sacrifices; ils recevaient les dîmes de gens. Et ils étaient riches, la plupart d’entre eux, ils habitaient de belles maisons, et ils pouvaient se permettre un très grand (comme nous l’appellerions aujourd’hui), un grand dîner comme cela. Et il y avait beaucoup de pauvres à l’époque.
18 Eh bien, la plupart des renseignements que j’ai sur mon texte de ce soir, je les ai tirés de Josèphe et de beaucoup d’historiens, sur le mode de vie de l’époque. Et j’ai aussi été là pour voir l’époque moderne, et les vieilles et anciennes coutumes. Et la plupart d’entre elles subsistent encore aujourd’hui. Et leurs grandes et belles maisons et tout...
19 Et je peux le voir alors qu’il parcourt de part et d’autre la pièce, dans sa vaste et belle robe qui traîne derrière lui, comme cela, avec tous ses chapeaux religieux sur lui, et son costume. Je peux le voir dire: «Hé ! ho ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé? Eh bien, c’est exactement ce que je dois faire. Eh bien, j’aurais dû y penser il y a une semaine. C’est ce que je vais faire. Vous savez, pharisien Jones déteste bien ce Galiléen après tout. Il–il se dit donc que puisqu’Il l’avait grondé un jour et lui avait dit qu’il était un serpent dans l’herbe... Et je vous assure, qu’est-ce qu’il Le déteste ! Hum ! Alors, je vais L’inviter. Et j’aurai aussi le pharisien Levy. Je le ferai venir, et qu’est-ce que lui aussi Le déteste ! Oh ! la la ! Combien il Le déteste ! Pourquoi n’y ai-je donc pas pensé? C’est exactement ça la chose.» C’est pourquoi donc le coursier avait été là.
20 Eh bien, il a dit: «Tiens, voici ce que nous ferons. Eh bien, Il prétend être un Prophète. Il prétend voir des choses et connaître des choses d’avance, mais nous savons qu’Il est un imposteur. Nous savons qu’il n’y a rien en Lui. Nous les membres d’église, nous qui sommes instruits, nous qui sommes intelligents et qui connaissons, tous les diplômes, nous savons qu’il n’y a rien dans ce Gars-là. Il n’est rien au monde qu’un Béelzébul. Et, a-t-Il... Vous auriez dû entendre le rabbin Jones, quand ce Galiléen lui avait dit ce qu’il était. Oh ! Qu’est-ce qu’il avait explosé ! Et maintenant, ça sera pour lui un plaisir de savoir que je L’ai fait venir ici même, et nous allons bien Le coincer, ici même, et prouver qu’Il n’est qu’un imposteur. Nous allons donc L’avoir ici. Ainsi, j’enverrai simplement mon coursier favori, mon laquais, là-bas. Il L’invitera. Oh ! J’aurais dû y penser depuis longtemps. Eh bien, je ferais bien de me mettre au travail maintenant et de distribuer mes invitations.» En effet, vous ne pouvez pas assister à un banquet des Palestiniens sans invitation.
21 Alors, je l’entends donc dire: «Tiens, je pense faire ceci. Vous savez, au lieu d’avoir cela ici, afin que les gens voient ce que je fais, j’enverrai chercher les meilleurs cuisiniers. Je vais me trouver un agneau et je vais–je vais le rôtir tout entier, le rôtir dans des épices et, oh ! je ferai que tout le monde se lèche les lèvres et–et j’aurai un très grand dîner pour tout le monde. Et... Ce que j’aimerais... Ou pas pour tout le monde, pas les pauvres, mais ceux que je choisis. Et puis, après que le dîner sera complètement terminé, nous allons nous divertir aux dépens de ce Jésus de Nazareth. Nous allons prouver qu’Il n’est pas un Prophète. Et qu’est-ce que Jones et les autres vont rire ! Oh ! Ça sera merveilleux !»
«Vous savez quoi, je pense que je n’organiserai pas cela à l’intérieur des maisons ici, avec les corridors de la maison. Vous savez, j’ai une vaste et agréable cour de devant, là, et ces délicieux raisins, des raisins blancs, oh ! ils mûrissent maintenant. Et ne sera-ce pas merveilleux de placer simplement ma table là dehors?»
22 Et ils peuvent, comme on le dit, épater, ils le peuvent assurément. Et ils arrangent vraiment les choses de façon grandiose. Vous devriez voir comment ils s’y prennent. Oh ! la la ! Mais c’est pratiquement ainsi que nous essayons d’accueillir Jésus, en préparant un grand souper de soupe quelque part et en vendant cela à cinquante cents le plat pour payer le prédicateur. C’est vrai. Nous ne sommes pas tellement différents. C’est vrai.
Je vous ai annoncé que j’allais vous parler ce soir de: Le pire Pécheur de la Ville.
Eh bien, il avait donc tout organisé. Il a dit: «J’arrangerai cela là dehors, et quel moment je passerai ! Et nous serons juste là dehors, juste derrière en dessous de... là où ces très gros raisins sont suspendus. Ça sera beau. L’odeur est suave. Et je ferai cuire mes agneaux. Et...»
23 Pouvaient-ils réellement... Ils avaient ces serviteurs indiens là-bas. Et souvent, ils sont si bien formés, les Indiens, qu’ils portent des clochettes à leurs chaussures et, en marchant, ils peuvent pratiquement jouer une mélodie avec cela pendant qu’ils marchent. Et ils sont si raffinés sur la manière de tenir le plat, vous savez, juste avec toute la–la dignité que vous pouvez imaginer.
Il a dit: «Oh ! J’arrangerai vraiment cela.» Et à l’époque, les pauvres partout dans le pays... Eh bien, il allait bien arranger tout cela. Alors, il a tout fait arranger et a tout coordonné.
Et peu après, on approche pratiquement du dernier moment. Alors, il entre et décore sa salle. Il arrange tout cela, beau, comment ils peuvent aussi faire le décor intérieur. Vous savez comment ils peuvent revêtir cela, très bien arranger tout cela.
24 Vous savez, nous avons encore beaucoup de ces choses aujourd’hui en Amérique. Le président peut venir dans une ville; et que fait-on? On hisse tous les drapeaux, les couleurs, on les fait flotter. Ils ont des jeunes filles qui portent des fleurs pour le rencontrer au–au train, et ils répandent des fleurs le long de la route, et tout le monde se tient là dans ses tout meilleurs habits, lui faisant signe de la main. C’est très bien. C’est en ordre. Mais voici le problème, Jésus peut venir dans une ville, et rien n’est dit à ce sujet, personne n’en sait rien. Vous ne Lui souhaitez pas la bienvenue comme cela. Pourtant, nous prions tout le temps: «Ô Dieu, donne-nous un grand–grand réveil.» Mais quand Il vient, vous ne Lui souhaitez jamais la bienvenue. Vous Lui accordez toujours la troisième ou la quatrième place.
25 Vous savez, souvent, nous avons trop à faire, tellement de choses à faire qui occupent tellement notre esprit que nous n’arrivons pas à L’adorer quand Il vient. Il peut venir à une réunion où on tient un réveil dans une ville, toute la ville, l’association des prédicateurs s’assemblera et prendra un petit-déjeuner, et ils élaboreront des plans, ils vont tenir une grande réunion. Et puis, quand Jésus vient à l’église et se met à traiter avec quelqu’un, ils diront: «Boutez ce Fanatique dehors.»
Jésus veut vous bénir. Il veut–Il veut la première place, et nous Lui donnons la dernière. Oh ! Oui ! On a le temps pour tout le reste, mais on Le voit juste quelques minutes avant de bondir au lit, peut-être la nuit, une fois par semaine. Voyez?
«Dieu bien-aimé, bénis-moi, et mon frère, mon père et ma mère, monsieur Jones et... Amen.» On va au lit. La dernière place, mais Il ne vous rejette pas. Il est bon envers vous malgré tout. C’est ce qui Le rend réel pour moi.
26 Vous savez, au Pâques dernier, vous avez porté votre belle robe et ce beau chapeau. Oh ! vous êtes parti à l’église au Pâques dernier, et le pasteur vous reverra au prochain Pâques. C’est pratiquement ce qui se passe. Mais vous Lui accordez juste quelques minutes. Et si le pasteur parle plus de vingt minutes: «Oh ! la la ! De quoi pense-t-il tant parler?» N’est-ce pas à peu près vrai?
Oh ! Il vous faut sortir et exhiber cette belle robe. Mais Il ne vous a jamais condamnée pour cela. Il a accepté cela. C’est ce qui Le rend si réel pour moi. Peu importe combien minime...
«Seigneur, veux-Tu occuper la seconde place?»
«Oui, J’occuperai la seconde place.» Le Dieu du Ciel devant une créature...
«Veux-Tu occuper la seconde place?»
«Oui, J’occuperai la seconde.»
«Veux-Tu occuper la troisième place?»
«Oui, J’occuperai la troisième.»
«Veux-Tu occuper la quatrième place?»
«Oui, J’occuperai n’importe quelle place que vous Me donnez.»
Il ne vous rejette jamais. Il viendra en tout temps. Toute place que vous Lui accordez, même si c’est au grenier. Vous ne voulez pas de Lui au salon, quand vos amis arrivent, vous pouvez tous y entrer et parler de Jésus et vous agenouiller sur le plancher, et faire de Lui le sujet principal de votre conversation, et–et vous parlez de Lui, vous priez, vous Le remerciez pour ce qu’Il a fait, et vous témoignez les uns aux autres.
Oh ! Non, cela revient au... un tas de plaisanteries et tout un tas d’histoires. Et alors, quand vous parlez de Jésus, vous devez monter au grenier, ou quelque part, ou en bas dans le sous-sol, de temps à autre Lui parler. Vous pouvez commencer à aller à... Vous... votre...
27 Dieu fait simplement brûler votre coeur du désir–du désir de L’adorer, vous L’aimez un peu, et vous–vous vous dites simplement: «Eh bien, je ferai cela après que j’aurai fait la vaisselle.»
Et madame Jones peut appeler et dire: «Lydie, nous allons en ville faire des achats aujourd’hui, chérie. Veux-tu aller?»
«Oh ! Oui, j’irai avec toi.»
Puis, la nuit, lorsque vous sautez au lit, vous dites: «Ô Dieu, sois bon envers moi, et bénis mon père et ma mère et eux tous», et vous sautez au lit. C’est à peu près ainsi que nous agissons envers Jésus, nous Lui accordons la dernière place.
28 Eh bien, quand Jésus vient dans la ville, il devrait y avoir des drapeaux hissés et des gens dans la rue parlant de Lui, Le glorifiant, les malades et les affligés acceptant Ses bénédictions de la guérison; et là dans des rues, on témoigne à tout le monde.
Mais nous Lui accordons la dernière place. Et néanmoins, Il revient continuellement. Il est disposé, ne voulant qu’aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance.
Eh bien, le jour approche. Peu après, il a tous ses laquais là. Ils ont beaucoup de laquais, juste des gars qui sont là à la maison. Il les occupe donc tous à leurs tâches. Et tout d’un coup, un char accourt, arrive. La plupart des déplacements à l’époque, en Palestine, c’était à pied. Et c’était l’unique moyen de transport qu’ils avaient, à part les animaux. Et la plupart, c’étaient des bêtes de somme qui portaient les–les fardeaux.
29 Mais le grand char arrive, et le docteur, révérend Untel en sort. Et il arrive, il l’embrasse, il l’introduit dans la maison. Et le laquais amenait les–les chevaux de côté, il les pansait, les introduisait dans l’étable, et–et il apprêtait tout, il nettoyait son char pendant qu’il était au banquet. Tout était tout raffiné, juste comme un festin du jour moderne, comme nous l’appelons (C’est vrai.), en des termes religieux aussi.
30 Et la plupart des gens marchaient. Et pendant qu’ils marchaient le long des routes, les animaux y marchaient aussi. Et ils n’avaient pas de routes en béton et en asphalte comme nous en avons aujourd’hui. C’était juste un petit sentier en terre là dans les collines et au travers du désert.
Et en empruntant ce même sentier que les bêtes, il y avait la poussière avec les odeurs des animaux, avec les fientes et tout. Et cela se mêlait à la poussière, et ça dégageait une odeur horrible le long de la route. Et à l’époque, les Palestiniens portaient une robe. Ils avaient un habit en dessous, qui arrivait au genou, et ils portaient des sandales. Et pendant qu’ils marchaient, cette robe ramassait la poussière, et cela se mélangeait à la sueur aux jambes, au visage et aux mains, et ça dégageait une odeur horrible. L’odeur des animaux sur... qui passaient par la route collait sur la personne quand elle passait.
Alors, quand on arrivait à la porte, on n’était pas du tout en état d’être accueilli en ce moment-là, à cause des odeurs ramassées sur une telle route. Et les rayons chauds du soleil de la Palestine brûlaient le visage.
31 Et alors, ce qu’on faisait, quand on était... un invité arrivait, eh bien, ils avaient toujours un laquais à la porte. Le premier homme qu’on rencontrait, c’était le laquais laveur des pieds. Le travail le pire, parmi tous les autres laquais, c’était celui du laveur des pieds.
Et de penser à cela, notre Béni Seigneur Jésus s’est fait laveur des pieds, Il est descendu de la position la plus élevée dans le Ciel pour exécuter le travail de laquais le plus bas sur terre. Et puis, nous pensons être quelqu’un parce que nous portons de bons habits et que nous conduisons une belle voiture. Honte à vous ! C’est dommage que nous nous soyons tant éloignés de Dieu. Oh ! Nous sommes très religieux. Mais je veux parler de s’approcher de Dieu.
32 Très peu... Ça me gène de dire ceci. Mais très peu parmi ceux qui se disent chrétiens aujourd’hui dans notre pays connaissent très peu au sujet de Dieu. Oh ! Ils connaissent toutes leurs religions, sauf connaître Dieu.
Il s’est humilié, et c’est ce qui Le rend grand pour moi. C’est ce qui Le rend réel pour moi, c’est de penser qu’Il était disposé à descendre ici et à ne pas être Quelqu’Un de grand, porter un grand nom, ou quelque chose comme cela. Il s’est rendu humble, et Il est devenu leur serviteur à tous. C’est mon Seigneur Jésus. C’est Celui que j’aime. C’est Lui, je suis... J’aimerais consacrer toute ma vie à Le servir, à travailler pour Lui, à faire tout ce que je peux pour amener les gens à Le voir, à croire en Lui et à L’aimer. Il est tendre. Il est précieux.
33 Il s’est fait laveur des pieds, Il a pris la serviette, Il s’en est ceint et Il a lavé les pieds des disciples; Il a dit: «Que celui qui est grand parmi vous se fasse serviteur de tous.» C’était Son exemple. Mais nous aujourd’hui, oh ! hostiles: «Oui, oui. Je ne m’abaisserais pas devant cet homme de toute façon; ce vieil ivrogne, vous savez, je n’aurais rien à faire avec lui. Oh ! Je suis docteur Jones.» Voyez? C’est pourquoi nous n’aboutissons nulle part. C’est pourquoi nos chaires sont faibles. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui nous n’avons pas de signes et de prodiges dans nos églises. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui nous n’avons pas de réveil à l’ancienne mode. Nous pensons être quelqu’un alors que nous ne sommes rien.
La Bible déclare que lorsqu’un homme pense être quelque chose alors qu’il n’est rien, il se séduit. Il ne sait rien de ce qu’il devrait savoir. Il devrait savoir qu’il est un pécheur.
34 Et alors, le premier laquais qui rencontrait l’homme, il le faisait asseoir sur une chaise; et au départ, c’était un petit, ce que nous appelons un vestibule, dans le sud. Il le faisait asseoir sur une chaise, quelque chose comme ceci. Et il lui soulevait le pied. Il le déchaussait, il prenait une bonne eau propre et lui lavait les jambes comme cela avait de la sueur et de la puanteur, avec de la saleté et des histoires de la route, et la poussière qui s’élevait, alors ça sentait mauvais. Il lui lavait les pieds, ensuite il les lui séchait très bien avec une serviette, les essuyaient bien, ensuite il prenait l’autre pied et faisait de même. Et puis, s’il était invité à un banquet comme cela, alors en tant que convive, on lui trouvait toujours des souliers pour marcher sur ce beau tapis. Il avait un petit tapis ou des pantoufles en satin. Il étendait la main là et en prenait une paire jusqu’à ce qu’il trouve celle qui s’ajustait à ses pieds, alors il les lui mettait aux pieds.
35 Eh bien, il se sentait très bien. Ses pieds et ses jambes sont lavés et les odeurs enlevées. Ainsi donc, il se dirige vers la porte suivante. Et quand il arrive là, à la porte suivante, un autre laquais le rencontre. Et ce laquais qui le rencontre ici tient une cruche d’huile en main.
36 Eh bien, cette huile est faite à base d’olives, et ça a une très bonne odeur de nard. Et ce nard, c’est une pomme très célèbre, du genre de pomme du rosier. Vous savez, quand les roses cessent de fleurir et que l’hiver arrive, il y a une petite pomme. Eh bien, là en Egypte, ou certains de ces pays par là, on prend cette petite chose. J’ai vu cela une fois. C’est comme une petite pomme. Et vous pouvez vous la frotter aux mains juste une ou deux fois, et ça imprègne tellement vos mains que des semaines plus tard vous pouvez continuer à en sentir l’odeur. Et ça coûte très cher de fabriquer cette huile de nard. Et on écrase cela, on met cela dans l’huile; en effet, quelques jours après, ou quelques semaines, ou des mois, l’huile a en fait une odeur vétuste. Cela la garde donc très fraîche tout le temps. Très couteux... C’était l’un des trésors que la reine de–de–de Seba avait apportés et donnés à Salomon, c’était l’une de ces choses. On devait monter bien haut dans ces... haut dans des montagnes pour cueillir ces pommes afin de faire cette huile.
37 Et alors, avec cette cruche d’huile, la courtoisie de l’hôte, il tend ses mains, et ses mains sont poussiéreuses et–et moites aussi. Alors, de ses mains, il prend de cette bonne huile, il se la frotte partout sur ses mains. Ensuite, il lui donne une serviette et il s’essuie très bien les mains. Puis, il lui en donne encore. Il se la frotte partout sur le visage et à la nuque. C’est plutôt doux. Si jamais on vous la frotte... Si quelqu’un parmi vous a déjà visité la Palestine, il sait de quoi je parle; c’est doux.
38 Et les rayons directs du soleil de la Palestine brûlent fort la chair. Et les hommes et les femmes utilisent cela. Ils se le frottent au visage, et ensuite ils essuient cela avec une autre serviette propre. Et alors, leurs pieds sont propres, ils portent une bonne paire propre de mocassins, comme nous les appelons. Et leurs mains sont propres, leur visage est propre, la sueur et l’odeur ont été enlevées de leur visage. Et maintenant, ils se sentent frais et prêts alors à entrer pour rencontrer l’hôte.
Et alors, ils entrent au salon. Et quand ils y entrent, l’hôte se lève pour le saluer. Premièrement, avant qu’il fasse quoi que ce soit, il tend sa main droite et puis, il touche la main droite, ils mettent leur main gauche l’un sur l’épaule de l’autre, et l’hôte attire son invité vers lui, il lui donne un baiser d’un côté, et ensuite, il le baise aussi de l’autre côté. Et alors, il est un frère à part entière. Oh ! Il est donc à l’aise. Il est lavé, il est rafraîchi; et maintenant, on lui souhaite la bienvenue par un baiser.
39 Or, le baiser, c’est le baiser de bienvenue. Après que le–l’hôte a donné le baiser à l’invité, alors l’invité peut aller au réfrigérateur ou n’importe où il veut aller. Il est bien à l’aise. Mais avant qu’il fasse cela, eh bien, il n’est pas présentable pour être embrassé. Il ne peut pas être embrassé; en effet, il n’est pas présentable. Il sent mauvais, et une sueur puante est sur lui. Et alors...
Et après qu’il a été lavé et rafraîchi, alors il peut rencontrer son hôte; alors ils se serrent les mains, ils s’embrassent sur une joue puis sur une autre, et alors il est un vrai frère. Il peut simplement aller çà et là et faire tout ce qu’il veut. Et c’est comme ça que ça se passait.
Et c’est ainsi que ce riche pharisien accueillait ses invités. Beaucoup étaient entrés, ils buvaient du vin, ils trinquaient leurs verres les uns avec les autres. Et comme le... Généralement, à une fête comme celle-là, il y a des blagues, il y a des bousculades, tout un tas de choses, on plaisante plutôt, juste comme on le fait aujourd’hui, la même chose...
40 Mais il m’arrive de regarder. Et j’entends quelqu’un dire: «Qui est Celui qui est assis là-bas?» Et là est assis Quelqu’Un dans un coin, la tête inclinée, les mains pendantes, la tête inclinée, Ses disciples Le regardent depuis l’extérieur. Et Il est assis là, en sueur, sale, sentant; on ne Lui a pas donné un baiser de bienvenue, et Il a été invité à la–à la fête.
Quand j’y pense, Jésus assis là avec des pieds sales. Comment ce laquais a-t-il donc laissé passer cela? Comment a-t-il donc laissé Jésus passer? Ça doit être ceci.
Jésus portait des habits ordinaires. Il s’habillait comme un paysan. Il marchait comme un paysan. Et on doit avoir pensé que c’était juste un paysan qui était venu.
41 Et souvent, aujourd’hui, les gens considèrent les autres à partir de leur habillement et les jugent comme cela. Frère, permettez-moi de vous dire quelque chose maintenant. Certains de vieux coeurs les plus fidèles que j’aie jamais connus battent derrière une vieille chemise bleue. C’est vrai. Il ne faut pas nécessairement un smoking ou un col retourné. Non, non. Dieu peut parfois battre dans un vieux coeur derrière une chemise bleue.
J’ai tenu beaucoup de réunions de réveil et un grand gaillard, avec des cheveux qui lui pendaient aux yeux, qui ne connaissait pas son abc, en chemise bleue, rapiécée, tendait la main, me prenait par la main et disait: «Prédicateur, je suis sincère là-dessus.» Frère, vous pouvez croire cela. C’est vrai. Je préférerais l’avoir avec moi tout le temps plutôt qu’un roublard au col retourné, ou quelque chose comme cela, qui va çà et là, en redingote avec une queue, et appelé docteur, révérend, père, ou quelque chose comme cela. Et vous ne pouvez pas lui faire confiance au-delà de la main que vous pouvez lui tendre. C’est bien dur, mais c’est vrai. Ils ont manqué de Le reconnaître.
42 Oh ! Comment s’y est-il pris? Comment a-t-il pu faire cela? J’aurais voulu être un laquais dans cette maison ce jour-là. Oh ! Je Lui aurais lavé les pieds. Amen ! Je me serais tenu là à L’attendre. J’aurais surveillé si je reconnaîtrais. Mais ce qui arriva à l’époque, Il passait pour un fanatique. Il passait simplement pour un fanatique.
Et c’est pourquoi aujourd’hui nous manquons de Le voir. Vous taxez cela de fanatisme alors que c’est la puissance de Dieu, alors que c’est le Christ ressuscité d’entre les morts, et les gens manquent de reconnaître cela. Vous taxez cela de mort, vous l’inclinez de côté, et vous dites: «Je n’ai pas à perdre mon temps avec cette bande de saints exaltés. Je fréquente l’église. Je suis aussi bon que l’autre.» Et vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites à mon Jésus.
43 Il était assis là, les pieds sales. Et cela me fait plutôt quelque chose. On L’appelle là: Jésus. Au lieu de Jésus, eux disent: Jésus. Et je pense à Jésus aux pieds sales. Pouvez-vous vous imaginer cela, le Roi du Ciel avec les pieds sales?
Eh bien, c’est ce qui se passe aujourd’hui. Vous ne faites rien à ce sujet aujourd’hui. On parle de Lui, on dit tout à Son sujet. Quoi? Au sujet de Jésus quand Il entre dans la réunion et les choses qu’Il fait. On parle de cela, on dit tout: «Oh ! C’est Béelzébul. C’est un spirite. C’est un démon. C’est... Il n’y a rien à cela. Docteur Untel connaît tout à ce sujet.» Exact. Voyez-vous qui docteur Untel était dans la Bible? Il n’a pas beaucoup changé à ce sujet aujourd’hui.
44 Jésus était assis là avec les pieds sales, non accueilli, et personne ne faisait cas de Lui. C’est pareil aujourd’hui. Nous prions pour avoir une grande réunion. Et Jésus peut venir, et puis, personne ne fera cas de Lui. Dieu vient sur le lieu: «Eh bien, nos programmes nous prennent tout notre temps. Nous avons trop de choses à faire, trop dont il nous faut nous occuper.» Et tout cela va... Absorbé comme cela...
Et Jésus, souvent, n’est pas accueilli comme un Invité quand Il vient à l’église. Que Dieu nous aide à reconnaître cela. Jésus veut être accueilli. Alors, quand le Saint-Esprit entre dans l’église et veut bénir l’église, les gens restent assis tout aussi froids et empesés. C’est la même chose que ce pharisien avait fait: Trop occupé à d’autres choses. Nous avons trop à faire. Nous redoutons d’interrompre quelque chose. Ne vous en faites pas. Vous n’interromprez rien en accueillant Jésus. Vous serez en plein dans le programme de Dieu. Vous pouvez sortir du programme d’un homme, mais vous serez dans le programme de Dieu en accueillant Jésus.
45 Il était là, les pieds sales. Je peux voir les disciples. Ils n’avaient pas pu entrer. Ils n’étaient pas invités. C’était Lui seul qui avait été invité. Il est passé à côté des laquais. Il est allé dans un coin, Il s’est assis, Il faisait tapisserie comme nous le dirons aujourd’hui. «Oh ! dites-vous, Frère Branham...» Eh bien, c’est ainsi qu’Il fait... est encore traité dans les églises. Il fait tapisserie, ou il est une photo accrochée au mur, ou quelque chose qu’Il était autrefois.
Mais je vous le déclare ce soir, si demain soir est ma dernière soirée, peut-être pour toujours, pour ici, je ne sais pas, peut-être pour un temps, mais je vous le déclare que ce même Jésus est ressuscité d’entre les morts et qu’Il est ici à Minneapolis ce soir avec la même puissance qu’Il avait. Et les gens tournent le dos à cela, ils taxent cela de fanatisme et Le traitent ce soir comme les autres L’avaient traité autrefois.
46 Oh ! Vous avez vos grandes églises, vous êtes orthodoxe et raide comme une planche, droit comme un canon de fusil. Cela ne signifie rien. Oh ! Vous voulez avoir vos loisirs, vos fêtes en société, vous asseoir là, faire des choses, et glousser, faire des plaisanteries et tout. Ce n’est pas en cela que consiste la religion. C’est une adoration, non pas s’asseoir avec votre tête inclinée et crier: «Amen», comme un veau qui mugit. Mais on a besoin d’entrer dans l’Esprit de Dieu et d’adorer Dieu avec puissance et en Esprit. C’est vrai. Mais (Oh !) nous sommes trop raides et empesés aujourd’hui. Nous ne pouvons pas faire cela, vous savez. Ils l’étaient aussi. C’est pourquoi Jésus, après qu’Il eut été invité, c’est ça l’accueil qui Lui a été réservé.
47 Que des fois à Minneapolis et à travers cette Amérique et partout, les gens ont jeûné, prié, crié, disant: «Ô Dieu, descends. Ô Jésus, nous avons besoin de Toi pour un réveil.» Il peut apparaître quelque part, on Le jettera en prison. Ils ne L’accepteront pas. On les taxera d’une bande de fanatiques et de saints exaltés. C’est parce que vous n’attendez pas la Personne correcte. Il est directement passé à côté de ce laquais. Et Il était assis là, pauvre Jésus, avec Ses pieds sales.
Je déteste le dire; cela me fait bien quelque chose quand je pense à mon Seigneur assis là avec les pieds sales alors qu’Il avait été invité, et Il n’était pas le bienvenu. Et c’est pourquoi ça me dérange aujourd’hui de voir des gens qui se disent croyants et tout comme ça et qui disent: «Oh ! Les jours des miracles sont passés. Du non-sens, Frère Branham. Ne croyez rien de pareil. Oh ! Vous êtes simplement mentalement travaillé. Il n’y a rien à ce genre d’histoire.»
48 Je Le connais dans la puissance de Sa résurrection. Et je sais qu’Il est réel. Il est ma vie. Il est Tout en tout. Et quand je vois ces gens qui se disent chrétiens réserver pareil accueil à Jésus, un rassemblement politique, ou qu’ils se tiennent là et organisent un drôle de souper de bienveillance, cette ancienne chambre haute ayant disparu. Ils n’ont plus de chambres hautes. Vous êtes trop occupés, trop absorbés par de petites choses fantastiques autour de l’église, vous avez trop à faire plutôt que d’avoir une réunion de prière à l’ancienne mode comme vous en aviez autrefois. Vous avez des soupers, vous organisez des réceptions en plein air et–et des promenades en voiture, et–et toutes ces autres sortes de loisirs et autres.
Christ n’est pas un loisir. Christ, c’est Dieu qui doit être adoré. Vous mettez trop... Cela peut brûler et écorcher un peu, mais c’est ce qui va vous faire du bien.
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’être écorché un peu plus, un peu plus par le Saint-Esprit de Dieu pour vous débarrasser du monde en écorchant, et vous dégourdir.
Là, Jésus est assis là, non accueilli, personne ne Le regarde ni rien après avoir été invité. Et Il était... Il–Il–Il–Il n’était pas–Il n’était pas... Les fientes sur Ses pieds et sur Ses mains, et–et Il était tout en sueur, cette mauvaise odeur, et Il–Il–Il–Il était dans un état terrible. Et ils L’ont laissé assis comme cela.
49 Et je pense aujourd’hui que vous qui vous dites prédicateurs, beaucoup parmi vous... Eh bien, ceci peut faire mal; mais vous vous dites prédicateurs, et vous vous tenez là, laissant le monde critiqueur, hypocrite et infidèle dire: «Oh ! Cette Bible n’est qu’une fiction. Il n’y a rien Là.» Vous les unitaires, et vous qui ne connaissez pas Dieu, laissez-moi vous le dire: Vous avez seulement l’apparence de la piété et vous reniez ce qui en fait la force.
Pourquoi ne vous purifiez-vous pas à fond? Pourquoi ne prêchez-vous pas l’Evangile? Il est Jésus réel ce soir, le même qu’Il était autrefois. Ne Le laissez pas sale comme cela. Vous prétendez L’inviter chez vous. Vous L’invitez à votre église. Et puis, quand Il vient, c’est ainsi que vous Le traitez. C’est comme ça aujourd’hui, pharisiens. Vous allez çà et là et vous condamnez les pharisiens.
Jésus a dit: «Vous embellissez les tombes des prophètes, et c’est vous qui les y avez mis.» C’est vrai.
50 Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’accueillir le Saint-Esprit, Christ. Il était là, assis là avec les pieds sales. Il n’était pas le Bienvenu parmi une foule comme celle-là. Il ne L’est toujours pas aujourd’hui. Une très grande foule empesée, racontant des plaisanteries, toutes sortes d’apparences religieuses, et tout comme cela, Il est–Il est simplement resté assis. Il ne se sent vraiment pas le bienvenu. Il se sentirait mieux accueilli ce soir juste dans une petite vieille mission quelque part sur la rue, plutôt que dans certaines de ces grandes églises empesées qu’on a par ici. C’est vrai. Ils n’ont pas honte de Lui. Et vous pensez avoir la meilleure classe en elles. Je ne sais pas si vous en avez ou pas; ce n’était pas la meilleure classe alors.
51 Là, ils trinquaient leurs verres, buvaient et–et allaient de l’avant, disant: «Eh bien, pharisien Joseph, tu sais quoi? Je t’assure. L’autre jour, quand nous avons tenu cette convention par là, au... Ha ! ha ! Te rappelles-tu cela?» Oh ! Ce genre de choses ! «Je vais t’en raconter une, au sujet de Jones, ce qu’il a fait au...» C’est pratiquement ce dont l’association parle aujourd’hui quand ils se rassemblent.
Il n’y a pas longtemps, je suis allé à une réunion dans une très grande église, un groupe de gens, deux fois plus nombreux que ceux qui sont assis ici, qui était censée contribuer à l’intérêt spirituel de la ville. Savez-vous ce qu’ils ont fait? Je–j’étais surpris qu’ils m’aient invité. Mais quand je–je suis arrivé, savez-vous ce qu’ils ont fait? Dans une célèbre église dénominationnelle, ils ont dit: «Eh bien, nous n’avons pas l’un des meilleurs, mais nous avons le meilleur violoniste et le meilleur guitariste du pays.»
Je me suis dit: «Eh bien, c’est bon. Nous allons voir ce qu’ils vont jouer.»
Savez-vous ce qu’ils ont joué? Dieu est mon Juge. Ils ont joué: Le dindon dans la paille, derrière la chaire, à un rassemblement des prédicateurs. Oh ! la la !
Eh bien, il a dit: «Nous avons le célèbre quatuor d’une célèbre église de la ville juste au nord. Et ils vont chanter pour nous.» Savez-vous ce qu’ils ont chanté? La maison de la ferme. Sa place n’est pas dans l’église. Qu’est-ce qui ne va pas avec les gens aujourd’hui?
Puis, j’ai pris la parole et ils m’ont bouté dehors. J’ai dit: «Honte à vous, vous les conducteurs spirituels de cette contrée, ici, et vous jouez Le dindon dans la paille derrière la chaire. Il n’est pas étonnant que vous me haïssiez. Il n’est pas étonnant que vous ne croyiez pas dans la guérison divine. Vous ne le pouvez pas. Vous n’avez rien avec quoi croire.» J’ai dit: «Ce dont vous avez besoin pour vous purifier à fond ici, c’est d’un appel à l’autel à l’ancienne mode, et que vous, bande de prédicateurs, vous vous mettiez en ordre avec Dieu à l’autel.»
Il a frappé sur la chaire comme cela, il a dit: «Asseyez-vous. Asseyez-vous.»
J’ai dit: «C’est moi qui ai la parole maintenant.» Et ils m’ont mis dehors. Je dois dire ce qui est correct de toute façon. Cela les accompagnera au Jugement de toute façon. Certainement. Oui, oui.
52 Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un nettoyage à fond, que la maison de Dieu soit en état de recevoir le Saint-Esprit, la puissance du Seigneur Jésus. Nous avons demandé, nous avons imploré, nous avons supplié, et ensuite, nous Le chassons quand Il arrive. Amen. C’est vrai. C’est dommage.
Jésus était assis là, avec les pieds sales, puant; personne ne faisait cas de Lui. Et Il était... Il avait quitté Sa place, là où Il servait les gens, Il a marché pendant deux jours sous ce soleil-là, Il est arrivé, Il devait commencer un peu tôt, car Il–Il ne manque jamais à un rendez-vous. Il tient toujours Ses rendez-vous. Je L’aime pour cela. Il tient Ses rendez-vous. C’est la raison pour laquelle ce soir j’ai confiance en Lui. Il tient Ses rendez-vous. Alléluia ! Il n’a jamais failli, et Il ne faillira jamais.
53 Et rappelez-vous, homme et femme, jeune garçon et jeune fille, vous avez aussi un rendez-vous avec Lui. Vous allez soit Le rencontrer en paix ici, soit Le rencontrer au Jugement. Mais vous allez tenir ce rendez-vous-là. Ça, c’est une chose que vous allez faire. C’est vrai. Il tient Ses rendez-vous.
Et Il était là même à temps, pas une minute de retard. Il est entré droit au banquet. Et Il était assis là, non accueilli.
Je regarde au bas de la rue, là, il y a une scène. Je vois une porte s’ouvrir dans une petite hutte, on dirait, quelqu’un descend les marches. Je vois passer dans la rue une femme. Elle a un peu honte de regarder. Elle a un voile sur le visage. Elle a dit: «C’est calme ce soir. Je ne sais pas ce qui se passe. On dirait qu’il n’y a personne dans la rue.» Elle est une prostituée. Elle se promène dans la ville. «Oh ! dit-elle, c’est vrai. Docteur pharisien, le pasteur, organise un grand banquet là-bas.» Et alors, elle a dit: «Je pense que je vais aller au bout du coin et regarder.» Elle a levé les yeux. Et, oh ! cet arôme, tous les pauvres se tenaient dehors, avec l’eau à la bouche; ces pharisiens-là, à l’intérieur, mangeaient ce bel agneau, buvaient du vin et se tapaient simplement un bon moment. Et elle pouvait sentir cela. Elle a dit: «Oh ! Ça sent très bon. Je me demande si je pourrais juste m’approcher un peu plus. Personne ne me reconnaîtra, peut-être, avec ce voile sur mon visage, car j’ai une mauvaise réputation dans la ville.»
54 Elle s’avance donc un peu plus, et: «Oh ! C’est merveilleux !» Alors, elle se faufile, évite que quelqu’un la repousse. Elle se faufile entre deux hommes et dit: «Oh ! Ecoutez-les. C’est la bonne fête. Ils boivent tous du vin, jacassent là à l’intérieur. C’est vraiment la place qu’il faut. Alors, je... Ici, c’est chez un pharisien riche. Voici un–un homme qui peut vraiment faire ça. Mais regardez ces pauvres gens. Regardez cette mère là avec ce petit enfant. Je me demande ce qu’elle fait ici. Eh bien, l’enfant semble malade. Je me demande pourquoi elle a amené un enfant malade ici. Je ne comprends pas pourquoi. Eh bien, eh bien, regardez, il y a ce boiteux-là, il y a cet aveugle aussi qui se tenait au bas de la rue, mendiant. Je me demande ce qu’il fait ici. Qu’est-ce qu’il fait chez le pharisien? Je ne sais pas pourquoi il est ici.»
55 Puis, elle lève les yeux, elle dit: «Non. Non. Je...» Elle se frotte les yeux. «Il–il y a quelque chose qui cloche. Je–je ne vois certainement pas bien.» Elle regarde encore. Elle dit: «C’est Lui. C’est Lui. Oh ! a-t-elle dit, regardez-Le. Eh bien, ils... Il a dû être invité, sinon Il ne se retrouverait pas à l’intérieur. Mais ils ne font pas cas de Lui. Et regardez quelle mine triste Il affiche dans le coin, assis là, humble, la tête inclinée.»
56 Alors, Il se lève, et Ses pieds... Son visage est sale de sueur, Il marche, essaie d’aller là. Personne ne fait cas de Lui, comme s’Il était un clochard en circulation. Et elle a dit: «C’est–c’est... suis–suis... donc je... je–je dois avoir perdu la tête ce soir.» Elle a dit: «Je–je–je... Cela... assurément, Ce n’est pas ce Prophète-là. Oui, ça doit être Lui. Oh ! Il... Mais il n’est pas étonnant qu’ils ne L’accueillent pas. Il–Il–Il est... Il est tout couvert de saleté. Et on ne Lui a pas lavé les... On ne L’a pas encore lavé. Voilà la raison.»
57 Et elle remet son petit voile sur le visage. Elle descend la rue, elle va chez elle et monte le petit escalier grinçant. Elle ferme la porte. Elle s’avance vers un petit meuble, elle ouvre la porte. Elle fait sortir un petit sac à peu près comme ceci, peut-être le bout du bas. Elle s’assoit. Cela tinte. C’est de l’argent. C’est tout son avoir. Elle regarde ça. Elle déverse ça sur la table. Et les larmes lui coulent des yeux. Elle a dit: «Vous savez, il y avait juste quelque chose en Lui, a-t-elle dit; Il paraissait différent du reste de la foule.»
Je vous assure, peu m’importe qui vous êtes, si jamais vous regardez droit à Jésus, cela vous change. Cela vous change.
Elle a dit: «Oh ! Je ne sais pas pourquoi je pleure.» Elle a dit: «Mais je–je dois faire quelque chose pour Lui. Ce n’est simplement pas juste qu’Il soit comme ça. Donc je... Quelque Chose en moi me dit simplement que–qu’Il... Ce n’est pas juste. Je dois faire quelque chose à ce sujet.»
Alors, elle prend l’argent, se dirige à la porte. Et elle dit: «Oh ! Je ne peux pas faire ça. Je ne peux simplement pas faire cela, parce qu’Il est le Prophète. Il saura d’où est venu cet argent. Il saura comment je l’ai gagné. Il saura comment j’ai eu ce... Et je–je... juste... Mais c’est tout ce que j’ai. C’est tout ce que je peux faire. Quelque chose me dit dans le coeur que je dois le faire.» C’est comme ça. C’est ça.
58 Les femmes ont quelque chose de différent des hommes, on dirait. Elles semblent parfois plus réceptives à l’Esprit. C’est vrai. Et elles–elles semblent saisir Cela plus vite. Alors, elle a dit: «Oh ! Je–je dois simplement faire cela; Quelque Chose me dit simplement que je dois le faire.» Alors, elle reprend le petit bat, elle enveloppe l’argent, le met dans son sein, fait descendre son voile, elle descend l’escalier grinçant et se dirige à une parfumerie.
59 Et quand elle est arrivée là, l’un de ces gars au long nez crochu était assis là derrière, vous savez... Et ça avait été un jour mauvais, personne n’avait acheté du parfum. Et il était tout grincheux. Elle franchit la porte. Il a regardé et a dit: «Oh ! Maintenant, regardez qui est ma cliente. Hum. Oh ! la la ! Regardez qui est ma cliente là.» Il ne s’y est pas pris avec la courtoisie d’un gentleman pour dire: «Que puis-je faire pour vous?» Il a dit: «Eh bien, que veux-tu?»
Et elle a dit: «Gentil monsieur.»
Il a constaté qu’elle pleurait. Il s’est dit: «Pourquoi pleure-t-elle?»
60 Elle a dit: «Gentil monsieur, je veux la meilleure boîte d’albâtre que vous avez au magasin. Je n’ai pas besoin d’une quelconque, mais je veux la meilleure que vous avez.» C’est comme ça. Donnez-Lui le meilleur que vous avez. Il mérite le meilleur que vous avez. Nous Lui donnons les seconds. Nous Lui donnons le dernier. Mais Il mérite le meilleur. Voyez? Quelque chose l’avait touchée. Elle avait regardé droit Jésus. Et elle a dit: «Je veux le meilleur que vous avez.» Nous Lui donnons le dernier que nous avons.
61 Vous prenez les premiers, vous sortez faire des dépenses, vous passez vos grands moments, et puis, quand vous allez à l’église le dimanche matin, vous Lui accordez vingt-cinq cents. Mais vous allez acheter un cadeau de cinquante dollars à remettre aux voisins qui habitent à côté de vous, ou quelque chose comme cela, assez pour vous élever dans votre haute société, et après vous donnez à Jésus le dernier. Il mérite le meilleur que vous avez. C’est tout ce qu’elle avait. Jésus mérite tout ce que vous êtes et tout ce que vous avez. C’est la raison pour laquelle nous n’aboutissons nulle part.
Elle a dit: «Je veux le meilleur que vous avez.»
Il a dit: «Eh bien, alors premièrement, il me faut voir l’argent.»
62 Elle a donc déversé cela. Il l’a compté. Trente pièces de dinar romain, exactement. Il plonge la main dans le carton, il prend le nard et le lui tend, comme cela, dans une boîte d’albâtre. Elle met cela dans son sein. Elle s’arrête un peu. Elle s’essuie les larmes des yeux. Elle regarde à la porte, elle regarde de ce côté-ci et de ce côté-là, elle ne voit personne venir. Elle fait descendre son voile sur le visage.
Il–il a dit: «Je me demande où elle peut être en train d’aller.»
Je regarde, elle sort et remonte la rue à toute vitesse. Deux hommes se tiennent au coin. Ils ont dit: «Regardez, regardez, regardez, regardez, regardez, qu’est-ce qui passe là-bas?» Vous avez toujours dédaigné les indigents.
63 Permettez-moi de vous le dire. Avant qu’il y ait une mauvaise femme, il a dû y avoir un mauvais homme aussi. C’est vrai. Rappelez-vous, c’est la chérie d’une maman. Et aujourd’hui, la raison pour laquelle l’église est dans cette condition, c’est que vous voulez de la haute classe dans votre église. Et vous avez failli, l’église manque d’aller chercher la prostituée, une fille de trottoir, le contrebandier de l’alcool, ce qu’il y a dans la ville. C’est là que Jésus veut que nous allions. C’est là qu’Il veut que nous soyons, pour les faire entrer. Mais, oh ! nous voulons le gars qui a de l’argent, qui peut payer le mieux, payer les dettes de l’église et tout comme cela. Vous l’appelez l’aristo [la haute croûte]. Il y a beaucoup de croûte à cela. C’est vrai. Je ne sais pas à quel point c’est haut, mais il y a beaucoup de croûte. Nous devons aller dans les haies et dans des routes, des sentiers, et les forcer à venir à Christ: les rejetés.
64 Elle remonte. Je la vois aller son chemin. Elle regarde à l’intérieur. Elle lève les yeux par-dessus la tête des gens. Eh bien, elle dit: «Un instant. Je ne devrais pas faire cela. Je–je... Il doit y avoir quelque chose qui cloche avec moi. Je–je–je suis hors de moi ce soir. Et je–je ne peux pas accéder à l’intérieur. Ils me jetteraient dehors.» Mais elle regarde encore. Il est assis là, humblement, regardant Ses mains sales. Et les gens passaient, tous les autres mangeaient l’agneau, ils ne Lui en avaient point donné. Il n’avait jamais rien eu, on L’a simplement laissé assis là. Et Il était assis là, à la fête. Et, eux tous étaient à table, comme ils s’étendaient et mangeaient là... C’est bien pour vos garçons, voyez donc. En Palestine, on mange couché, comme ceci, on se couche sur un divan. Ainsi donc, eux tous mangeaient couchés, et le pauvre Jésus restait simplement assis là, regardant...
65 Elle a dit: «Oh ! Si j’entre, le pharisien me chassera. C’est tout.» Elle a dit: «Mais je–je ne peux pas supporter cela. Je–je ne peux simplement pas supporter cela. Regardez l’air qu’Il a. Regardez ces yeux tristes, alors qu’Il regarde de côté.» Elle a regardé là, elle a vu Pierre, Jacques et les autres, debout là, en train simplement de se pavaner. Il regarde Pierre et les autres, Il regarde encore là, attendant simplement.
66 Elle a dit: «Je ne peux simplement pas supporter cela davantage.» Alors, elle a dit: «Je dois y entrer. Mais moi, si j’y entre, moi, une femme de mon genre, passer devant Lui, eh bien, je ne peux pas le faire.» Peu après, elle a dit: «Mais je me rappelle en Galilée, je L’avais entendu dire ceci: ‘Venez à Moi vous tous qui êtes chargés et fatigués, Je vous donnerai du repos. Que celui qui veut vienne.’» Elle a dit: «Assurément que cela me concerne donc. Si quelqu’un veut, c’est moi. Et je suis certainement chargée, chargée de fardeaux. Il m’a dit de venir. Alors, me voici aller.» J’aurais bien voulu que vous ayez ce genre de pensée ce soir.
Elle s’est directement frayé une voie dans la foule de pharisiens, sur son chemin vers Jésus, en jouant des coudes.
Que Dieu nous aide ce soir. Disons: «Je me fraye un chemin en jouant des coudes au travers de toutes ces pensées raides et du dégourdissement de l’église aujourd’hui pour arriver à Christ.» Amen. Oui, oui.
67 Elle a directement dépassé les pharisiens, les poussant de part et d’autre. Elle est directement allée là où Il était. Elle a cassé la boîte d’albâtre, elle a déversé cela sur Lui, elle s’est prosternée par terre, à Ses pieds, et elle s’est mise à pleurer. Et elle tapotait Ses pieds. Et on dirait donc qu’elle... elle était un peu hors d’elle. Elle–elle pleurait, elle s’est mise à frotter Ses pieds et [Frère Branham produit le bruit d’un baiser.–N.D.E.] Lui baisait les pieds, et... Eh bien, elle était à la Fontaine de la Vie. Elle était à l’unique endroit où elle pouvait donc trouver de l’assistance. Il n’est pas étonnant qu’elle soit devenue hystérique. Il n’est pas étonnant qu’elle fût hors d’elle. Que Dieu nous aide à être assez longtemps hors de nous-mêmes pour être après tout sauvés.
68 Je me rappelle quand je fus sauvé. J’étais hors de moi. Je ne faisais pas cas du vieux programme empesé et rituel, pas plus qu’elle n’en faisait cas. Elle est entrée en trombe dans la fête. Elle est allée de l’avant, car elle tenait à être sauvée. Nous avons des gens comme cela, avec une telle détermination, vous allez être sauvé. Oui, oui.
69 Elle interrompait la fête, mais qui se préoccupe de la fête? Elle était en voie d’être sauvée. Elle allait auprès de Jésus. Et voici, elle se tient là-bas, Lui baisant les pieds, Lui frottant les pieds, les larmes lui coulant sur les joues, baignant simplement, elle ne pouvait simplement pas supporter cela. Elle Lui frottait les pieds, juste auprès de la Fontaine de la Vie. Il n’est pas étonnant qu’elle se soit sentie comme elle s’était sentie. Il n’est pas étonnant qu’elle ne se soit jamais tenue devant un homme auparavant et ne se soit jamais sentie ainsi. Les larmes ne faisaient que couler sur les joues. Elle Lui frottait les pieds, elle devint hystérique. Elle Lui frottait les pieds et [Frère Branham reproduit le bruit d’un baiser.–N.D.E.] Lui baisant les pieds, et... Vous savez, Jésus...
70 La Bible déclare: «Embrasse le Fils.» Est-ce exact? Et ils étaient là, ils ne Lui avaient pas donné le baiser de bienvenu, ils ne Lui avaient pas lavé les pieds. Mais elle les Lui lavait avec ses larmes. Quelle belle eau c’était, qui lavait les pieds sales de Jésus, les larmes de cristal d’une pécheresse qui se repentait, lavant les pieds du Seigneur Jésus. Alléluia ! Quelqu’un va L’accueillir. Quelqu’un va venir auprès de Lui. Gloire à Dieu ! Mon coeur brûle lorsque j’y pense, les larmes de repentance coulant des yeux d’une pécheresse, lavant les pieds sales de Jésus. Oh ! la la ! Laver quoi? Il n’est pas étonnant. Et il n’y a pas meilleur, il n’y a pas meilleur, pas meilleur endroit au monde... Je crois que Jésus s’est senti un peu plus à l’aise alors. Il se sent toujours plus à l’aise près de quelqu’un qui–qui L’aime. Vous aussi, chaque fois.
71 Et Il était là, elle Lui lavait les pieds. Et elle baisait Ses pieds. Et elle–elle fut tellement hors d’elle qu’elle eut les cheveux complètement défaits, comme cela, vous savez, et elle Lui lavait les pieds comme cela et les Lui baisait. Et peu après, ses cheveux se sont défaits. Elle s’est servi de ses cheveux et s’est mise à–à Lui essuyer les pieds, à les baiser, et à Lui essuyer les pieds. Et ses cheveux s’étaient défaits.
72 Eh bien, c’est l’unique chose décente qu’il y avait chez elle: sa chevelure. La Bible déclare: «La chevelure a été donnée à la femme pour sa gloire.» C’est vraiment dommage que vous coupiez votre gloire. C’est vrai. Je suis toujours assez à l’ancienne mode pour croire que c’est la Bible, et c’est vrai. Vous agissez mal en faisant cela. Cela peut écorcher un peu, beaucoup de prédicateurs... S’ils me jettent dehors, je prêcherai dans la rue. Et Dieu, Lui, ne va pas faire cela de toute façon.
73 Mais permettez-moi de vous dire quelque chose. Beaucoup parmi vous les femmes ce soir passeraient un temps horrible à faire cela; vous vous tiendriez sur votre tête pour le faire. Honte à vous ! La Bible déclare: «La chevelure a été donnée à la femme pour sa gloire.» Et les droits de la Bible, on reconnaît à tout homme le droit de divorcer et de quitter sa femme si elle se coupe les cheveux. C’est la Bible. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est vraiment dommage que vous vous éloigniez de la formation à l’ancienne mode, n’est-ce pas?
On chantait un cantique autrefois: «Nous avons laissé tomber les barrières, nous avons fait des compromis avec le péché. Nous avons laissé tomber les barrières, et les brebis sont sorties, mais comment les chèvres sont-elles entrées?» Vous avez simplement laissé tomber les barrières; c’était tout.
Et elle était là avec sa gloire. Qu’avait-elle? Tout ce qu’elle avait était aux pieds de Jésus. Et chaque fois que vous en arrivez à déposer tout ce que vous avez à Ses pieds, toute votre gloire...
[Espace vide sur la bande–N.D.E.]... tout l’argent, tout ce qu’elle avait, le nard et l’huile étaient déversés, toute la bouteille pleine sur Lui. Elle n’avait rien épargné. Elle avait tout déversé sur Lui. C’est ainsi qu’il vous faut venir vers Lui. Rendez-Lui toute la gloire. Déversez toute la gloire sur Lui. Déposez toutes choses. Alléluia ! C’est pourquoi nous n’arrivons pas à avoir un réveil, c’est parce que nous sommes avares avec ça. Amen. Il vous faut partager une partie de votre gloire avec quelque chose d’autre. Sortir... Mademoiselle Jones, vous savez, elle porte ce genre d’habit. Elle fait ceci. Oh ! Vous pharisien ! Vous marchez, vous voulez imiter quelqu’un d’autre. Il n’est pas étonnant que Jésus n’arrive pas à parcourir cette nation avec un réveil.
74 Je ne sais pas ce qui cloche avec moi ce soir. Mais c’est la vérité. Trop empesé, trop raide, trop froid, trop indifférent, vous partagez avec les autres. Vous partagez avec le diable. C’est la raison pour laquelle vous ne le pouvez pas. C’est la vérité. Si jamais je ne vous revois, je vous rencontrerai au Jugement avec un coeur pur. Je sais que c’est la vérité. Vous y êtes.
Mais cette pauvre mortelle, elle Lui lavait les pieds et les essuyait avec sa gloire. Quelle place ! Quel temps ! J’aurais bien voulu être là. J’aime rester là où elle se tenait. Oh ! la la ! Quel temps elle a passé à Lui laver les pieds, se servant de sa gloire pour essuyer Ses pieds, et les larmes coulaient, les larmes de cristal de la repentance pour laver ! Et elle les frottait, Lui baisait les pieds, vraiment hors d’elle.
75 Vous direz: «Qu’est-il arrivé à la fête?» Qui se préoccupe de ce qui était arrivé à la fête? Une pécheresse est venue à Dieu. Amen. Le problème aujourd’hui, c’est que nous avons trop de routines formalistes. Les pécheurs n’arrivent pas à atteindre Dieu sur ce genre de fondements. Alléluia !
Oh ! Cette pauvre pécheresse avec des larmes de repentance lui coulant sur les joues, tombant sur Ses pieds, elle les lavait avec ses mains et les baisait avec ses lèvres, se servant de sa gloire pour Lui essuyer les pieds. Quel beau tableau ! Jésus s’est alors senti bien à l’aise.
76 Oh ! Qu’en est-il du pharisien? Oh ! La fête s’est arrêtée. Assurément. L’embarras. Oh ! Je peux voir ce pharisien-là. Voilà le pécheur, pas la femme, le pharisien. Le péché, c’est l’incrédulité. Cette femme était une croyante. Le pharisien était tout religieux, mais il était le pire pécheur du pays. Et c’est toujours le pire pécheur que le monde ait eu... C’est l’église raide, empesée et rétrograde; le pasteur, de même. Alléluia !
77 Vous allez me haïr après cela, mais c’est Dieu qui me dit de le dire; ça y est donc. Amen. Ça y est. C’est lui le pécheur, cette personne empesée. Cette pauvre femme, après Lui avoir lavé les pieds... Le pharisien se tenait là avec un... [Frère Branham produit un bruit pour imiter le pharisien.–N.D.E.] ... Oh ! la la ! Je peux voir son visage rougir et ensuite pâlir autour des lèvres. Oh ! la la ! Il était furieux.
Il a dit: «Eh bien, voyez-vous, Jones, vous tous?» Il a dit: «Voyez-vous? Si cet Homme était un Prophète ou un voyant, comme Il le prétend, Il aurait su quel genre de femme est-ce.» Ha, comme Il ne le savait pas ! Il a dit: «Il aurait su quel genre de femme c’était.» Il a dit: «Eh bien, elle va ruiner sa réputation.» Eh bien, la réputation de Jésus se fait parmi les pécheurs. Assurément, ce sont eux qui Le recevront. Sa réputation ne peut pas se faire devant vous qui êtes empesés, raides et indifférents, et qui lisez un vieux rite comme cela, et vous appelez cela la prédication de l’Evangile. Comment diantre va-t-Il avoir une réputation auprès de vous? Vous avez votre réputation dans l’église. Amen.
78 Le voilà. Il a dit: «Vous voyez, s’Il était un Voyant, s’Il était un grand Homme, Il aurait su que cette femme qui Le touche était une pécheresse, voyez? C’est près de Lui.»
Qu’arriva-t-il? Regardons. Oh ! la la ! Elle est simplement hors d’elle. Si Jésus avait bougé un pied? Elle se serait relevée d’un bond. Non, Il est resté parfaitement calme et l’a observée. Je pense qu’Il se sentait très bien avec ça. Il observait cette pécheresse qui se repentait.
Peu après, il a dit: «Vous voyez, vous voyez.»
Maintenant, suivez. Premièrement, Il bouge de côté, Il redresse la tête. Il lève les yeux. La femme s’arrête, à moitié relevée. Regardez sa chevelure qui pendait de côté sur son visage, avec les saletés enlevées des pieds de Jésus, avec de l’huile sur toutes ses lèvres et son visage. Elle Le baisait, Lui baisait les pieds. Elle se tient là, le regard fixe là. Jésus est sur le point de parler. Elle Le regarde droit en face. Il baisse le regard vers elle. Puis, Il tourne le regard vers le pharisien. Et Il a dit: «Simon, j’ai quelque chose à te dire.» Oh ! la la ! Suivez ça, ce qui arrivera aussi au Jugement.
79 «Simon, j’ai quelque chose à te dire. Docteur Simon, tu M’as invité par ici. Et quand Je suis arrivé sur ton invitation, tu ne M’as point donné de l’eau pour me laver les pieds. Tu ne M’as point oint le visage et les mains avec l’huile. Tu ne M’as point donné de baiser, Simon. Tu ne M’as pas aimé, Simon. Si tu M’avais aimé, tu M’aurais lavé les pieds. Si tu M’avais aimé, tu M’aurais oint. Si tu M’avais oint, si tu M’avais aimé, Tu M’aurais donné un baiser, mais tu ne M’as point souhaité la bienvenue.»
Oh ! Ce pharisien, très potelé, cette créature rondelette... C’est pareil aujourd’hui. «Oh ! Avec tous les diplômes?» Oui.
Il a dit: «Tu ne M’as pas donné de baiser.»
Oh ! J’aurais bien voulu Le baiser. «Baisez le Fils, dit la Bible, de peur qu’Il ne s’irrite.» Baisez-Le.
Il a dit: «Tu ne M’as pas donné de baiser. Mais cette pauvre femme, depuis qu’elle est entrée, elle ne cesse de Me baiser les pieds, elle les a lavés avec ses larmes, elle les a essuyés avec les cheveux de sa tête.» Ô Dieu ! «Et cette petite femme, elle M’a lavé les pieds avec ses larmes. Elle les a essuyés avec ses mains, avec ses cheveux. Et elle ne M’a pas baisé le...?... Mes pieds.»
80 Elle se tient là. Elle ne sait quoi faire. Elle a les yeux fixes. Puis, Il se retourne et la regarde. Oh ! la la ! Il a dit: «Et Je lui dis: ‘Ses nombreux péchés lui sont tous pardonnés.’» [Frère Branham pleure.–N.D.E.] C’est ce que je veux qu’Il me dise. «Ses nombreux péchés lui sont tous pardonnés.» ...?... Je ne peux plus prêcher.
81 Inclinons la tête une minute. [Un frère parle en langues.–N.D.E.] L’aimez-vous? L’aimez-vous? Que va-t-Il faire de vous, frère, au Jugement? Vous pouvez donc être très religieux. Je préférerais L’entendre dire cela plutôt que...?... le monde. J’aimerais me tenir là. J’aurais bien voulu me tenir là. Un jour, j’aimerais me tenir à Ses côtés. Il dira: «Eh bien... C’est bien, Mon bon et fidèle serviteur. Tu as été fidèle. Tu t’étais tenu au poste du devoir. Tu n’as pas évité cela. Tu as dit la vérité. Peu importe ce que cela coûtait, tu as dit la vérité. C’est donc bien.» C’est ce que j’attends, non pas une meilleure voiture, une meilleure position; j’ai besoin de Lui. Tout ce que quelqu’un peut dire à votre sujet, cela importe peu.
82 Je me demande, avec nos têtes inclinées juste une minute... L’organiste, voudriez-vous nous donner un petit accord là, s’il vous plaît? Je me demande ce soir s’il y a quelqu’un ici comme cette femme-là. Vous n’avez pas à être... Il se peut que vous ne soyez pas une prostituée, mais vous pouvez être une prostituée à un niveau plus élevé... La prostitution ne veut toujours pas dire que c’est par le sexe. Vous pouvez prostituer votre temps. Vous pouvez prostituer votre foi, sortir et adhérer à un culte, ou ... une église vendue... froide et formaliste. Vous êtes une prostituée. Vous l’êtes. Vous êtes tout aussi coupable qu’elle. Mais le même Seigneur Jésus qui lui avait pardonné a la même miséricorde qui plaide pour vous ce soir.
83 Voudriez-vous venir ici vous tenir à l’autel avec moi juste une minute? Quelqu’un peut-être qui descendra ici à l’autel pour dire...?... «Je veux accepter Christ comme mon Sauveur?» Voudriez-vous lever la main premièrement pour dire: «Priez pour moi, Frère Branham»?
84 Voulez-vous dire qu’il n’y a pas un pécheur dans la salle? Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, frère. Vous aimez la guérison divine, n’est-ce pas? Assurément, le poisson, les pains et les poissons. Mais quand on en arrive à venir à Lui, vous rentrez dans votre carapace. Il vous faut ressortir.
Oh ! Ils disent: «Eh bien, je ne connais pas cette affaire.» Vous feriez mieux de faire attention. J’entends la sirène de cette ambulance tout le temps la nuit. Chaque fois que vous passez à côté d’un cimetière, rappelez-vous, votre numéro est là. Et l’éternité est là, et vous allez vous tenir devant Lui un jour. Vous ne pourrez pas vous repentir alors. C’est maintenant votre temps de le faire. Allez-vous lever la main pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. J’accepte maintenant Jésus, maintenant même comme mon Sauveur»?
Que Dieu te bénisse, mon garçon. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, soeur.
Quelqu’un d’autre qui lève la main pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. J’ai besoin de Jésus aujourd’hui.» Que Dieu vous bénisse. Que Dieu te bénisse, fils. Que Dieu vous bénisse, maman. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, là-haut au balcon. Oui, je vous vois, frère. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, jeune fille. Que Dieu vous bénisse, monsieur.
85 Oh ! Je sais que vous pouvez avoir commis des fautes, mais Il vous aime. Il se tient avec un bras ouvert. Il veut que vous veniez. Venez simplement tel que vous êtes.
Je vous vois là-haut au balcon, soeur. Je vous vois. Que Dieu vous bénisse. N’oubliez jamais cela. Vous avez levé la main vers ce même Jésus Qui avait les pieds sales.
Il y a plusieurs années que cela s’était passé. Et, ma bien-aimée soeur, mon bien-aimé frère, cela arrive ici même dans cette ville, ici même ce soir, oh ! il y a...?... Ils ne veulent pas penser qu’Il a dit cela. Je sais que si j’étais à votre place, j’irais droit vers Lui et je dirais: «Seigneur Jésus, pardonne-moi mes péchés. J’enlèverai la saleté. Je suivrai le chemin avec les quelques méprisés qui suivent le Seigneur. Je le ferai.»
86 Quelqu’un d’autre qui n’a pas levé la main, qui aimerait lever la main pour dire: «Jésus, c’est moi. Je viens maintenant»? Que Dieu vous bénisse là, monsieur. Vous ici, que Dieu vous bénisse, petite fille.
87 Y a-t-il quelqu’un d’autre qui lève la main? Je me demande pendant que nous sommes... Que Dieu vous bénisse, mon frère. Si vous croyez et que vous voyez ici dans la salle, lors du service de guérison, comment Dieu a guéri les malades, comment Il connaît les secrets de votre coeur... Je sais qu’il y a une douzaine ou plus ici qui devraient lever la main. Je le sais.
Oh ! Vous–vous prétendez être un chrétien, oui, mais ce n’est pas ce dont je parle. Le pharisien aussi le prétendait. Je vous lance une invitation.
Avec vos têtes inclinées, pendant que le piano, ou l’orgue est en train de jouer, que chacun de vous qui a levé la main, et vous qui ne l’avez pas fait, ne voudriez-vous pas descendre et vous tenir ici juste une minute pour un mot de prière? Ne voudriez-vous pas sortir directement de votre siège? Venez directement ici et tenez-vous ici. Si Dieu exauce ma prière pour ouvrir les yeux des aveugles, faire recouvrer la vue à ceux qui n’avaient jamais vu, les oreilles des sourds, et les affligés, et s’Il fait cela, certainement qu’Il guérira votre âme. Mon âme est émue ce soir. Oh ! Il est ici.
88 Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, soeur. Quelqu’un d’autre, levez-vous directement: «J’abandonne tout. Tout à Toi mon Sauveur béni, j’abandonne tout.»
Voudriez-vous venir directement ici, vous tenir juste de ce côté-ci? Ça peut être la dernière fois pour vous de jamais avoir une invitation. Peut-être que vous n’en aurez plus jamais, vous ne serez plus jamais capable de le faire. Ça peut être le bout du chemin pour vous très bientôt. Pourquoi ne venez-vous pas maintenant vous tenir ici?
89 Que Dieu vous bénisse. Que Dieu te bénisse, fils. Tenez-vous simplement ici même, s’il vous plaît. Quelqu’un d’autre? Que Dieu te bénisse, petit garçon. Regardez le petit garçon descendre, d’environ douze ans. Honte à certains parmi vous les vieux, au coeur endurci, sali et noir. Les statistiques démontrent que quatre-vingt-dix-huit pour cent de gens sont sauvés–sont sauvés avant d’atteindre vingt et un ans. Vous devenez tellement établi dans vos voies, et vous pensez être dans le vrai. «Telle voie paraît juste.»
Voudriez-vous venir? Ne voudriez-vous pas vous frayer le chemin ici à l’autel? Regardez-les s’agenouiller ici ! Venez ici. Que Dieu vous bénisse, jeune fille. Là-haut au balcon, vous qui avez levé la main, voudriez-vous descendre?
Je vous donne une invitation à venir au même Jésus-Christ, devant qui vous allez un jour de toute façon vous incliner. Vous allez soit mourir comme un pécheur, sans miséricorde, sans miséricorde alors... C’est aujourd’hui le jour de la miséricorde. Rappelez-vous, quand un jour rencontrera un autre, le jour où...?... Et quand ce jour de grâce rencontrera Jésus-Christ, ce sera le jour de Jugement après cela. C’est vrai.
90 Descendez directement. C’est bien. Que Dieu vous bénisse. Quatre jeunes gens viennent au Seigneur. Amen. Peu importe ce que sont vos péchés, frère, soeur, Jésus est ici pour vous pardonner.
La petite–la petite dame vient, elle se dépêche, elle vient à l’autel. C’est ainsi qu’il faut venir. C’est ainsi qu’il faut venir directement. Que Dieu vous bénisse, c’est bien. Beaucoup parmi vous autres, vous avez besoin de votre place ici même. Ne voudriez-vous pas venir?
Qu’en est-il du frère qui avait levé la main? Vous étiez réellement sérieux là-dessus, n’est-ce pas, frère? N’est-ce pas, soeur? N’étiez-vous pas réellement sérieux là-dessus? Descendez maintenant et agenouillez-vous ici à l’autel avec nous. Allez-vous le faire? Venez pendant que je vous confie au Seigneur Jésus, vous promettant ceci, qu’Il vous pardonnera chaque péché. Voudriez-vous venir? Que Dieu vous bénisse.
91 Plusieurs viennent, ils descendent du balcon. C’est bien. Descendez directement. Nous vous attendons. Descendez directement. Descendez maintenant même, autour de l’autel, il y a beaucoup de places. Il y a de la place à la Fontaine pour moi, beaucoup de places. Venez directement maintenant. Que Dieu vous bénisse, frère qui avait levé la main. Ils l’ont aidé là derrière. Que Dieu soit miséricordieux. C’est comme ça. Venez directement. Ne laissez pas Satan vous dérober. Ne laissez pas la foule à l’extérieur, ne laissez pas le–le monde aujourd’hui vous dérober. Venez. Que Dieu vous bénisse, frère, descendez directement Le rencontrer.
92 Maintenant, chantez doucement: Je–j’abandonne tout. Voulez-vous m’aider ici, Frère Gordon, s’il vous plaît? [Frère Branham parle pendant que le conducteur des chants chante.–N.D.E.] Ne voudriez-vous pas venir...?...
Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J’abandonne tout.
Etes-vous réellement sérieux là-dessus? Etes-vous prêt à abandonner votre église pour Jésus? Voudriez-vous abandonner votre qualité de membre pour devenir un ami? Voudriez-vous abandonner votre lettre de recommandation pour avoir votre lettre écrite dans les cieux? Voudriez-vous le faire? Que Dieu bénisse cet homme et sa... la femme, ils viennent ici ce soir. Le geste le plus glorieux qu’ils aient jamais posé dans toute leur vie, c’est de venir maintenant même accepter le Seigneur Jésus. Oh ! Que c’est magnifique ! Que c’est merveilleux !
93 Jésus a dit: «Je ne rejetterai pas celui qui vient à Moi. Celui qui écoute Mes Paroles et qui croit en Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle.» Y en a-t-il encore quelques-uns...?... Venez.
Venez. Oui, c’est vous. C’est bien. C’est vous. Venez directement. Amen. Beaucoup parmi vous aussi, venez. Voulez-vous venir maintenant même pendant que nous attendons?
J’abandonne tout,
Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J’abandonne tout
94 «Je Te donnerai tout ce que je suis, tout ce que j’ai, tout mon orgueil, tout ce que j’ai, je Te l’abandonne ici à l’autel. Sois seulement miséricordieux envers moi, Dieu bien-aimé. Je veux que mes larmes enlèvent les taches. Je veux que Ton Sang ôte ma tache.» Qu’est-ce qui fera cela? Rien que le Sang de Jésus. Ne voudriez-vous pas venir pendant que nous attendons juste un peu plus longtemps? En effet, je me sens contraint. Vous savez que je ne suis pas un fanatique. Vous le savez. Mais je trouve effectivement qu’il y en a beaucoup ici qui devraient être ici à cet autel maintenant même.
95 Rétrograde, qu’en est-il de vous? Vous êtes loin de Dieu. Si vous mourez, vous êtes perdu. Venez. C’est maintenant votre temps. Venez. Il y a de la place pour vous. Ne voulez-vous pas venir?
Nous chantons encore une fois maintenant. Pendant que nous chantons J’abandonne Tout, quelqu’un d’autre voudra-t-il venir en ce moment-ci? Très bien.
J’abandonne tout,
J’abandonne tout,
Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J’abandonne tout.
J’abandonne tout.
J’abandonne tout.
Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J’abandonne tout.
Je... (Allez-vous le faire?)
[Frère Branham demande aux gens de venir à l’autel pendant que l’assemblée chante.–N.D.E.] ...?... Venez...?... la bénédiction du Saint-Esprit, venez.
Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J’abandonne tout.
Est-ce fini avec vous? Etes-vous sûr? Y en a-t-il d’autres ici maintenant même? Chantons Tel que je suis, soeur. Donnez-nous l’accord là.
Tel que je suis, peu importe ce que vous avez fait.
Tel que je suis, sans aucune défense,
Sinon Ton Sang qui a été versé pour moi,
Et Tu m’invites à venir à Toi,
Ô Agneau de Dieu, je viens ! je viens !
Tenons-nous debout pendant que nous chantons cela. Descendez maintenant l’allée.
... Tel que je
suis, sans aucune défense,
Sinon Ton Sang...
(Voulez-vous directement venir maintenant?)
Fut versé...
(Descendez directement à l’autel...?... Descendez directement. Oh !
Venez.)
Tu m’invites à venir à Toi,
Ô Agneau de Dieu, je viens ! je viens !
Tel que je suis, sans attendre (Ecoutez !)
De débarrasser mon âme... (Combien?) d’une seule tache noire,
A Toi, dont le Sang peut purifier chaque tache,
Ô Agneau de Dieu, je viens ! je viens !
96 Doucement maintenant, soeur. Inclinons la tête maintenant alors que nous fredonnons ceci. [Frère Branham se met à fredonner.–N.D.E.] Notre Père céleste, autour de cet autel maintenant même il y a beaucoup de pécheurs. Ils se prosternent aux pieds du Seigneur Jésus. Tu as dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire. Et tous ceux qui viendront, Je leur donnerai la Vie Eternelle, et Je les ressusciterai aux derniers jours.»
Tu l’as promis, Seigneur. Beaucoup d’entre eux se tiennent ici, juste comme cette pauvre prostituée qui se tenait à Tes pieds, Te rendant un service, Seigneur.
Et puis, Toi, Tu T’es retourné, Tu l’as regardée et Tu as dit: «Tes nombreux péchés te sont tous pardonnés.» Tu ne fais acception de personne. Tu feras de même pour eux, Seigneur. Je Te prie d’accorder cela ce soir.
97 Beaucoup d’autres là dans l’assistance, dans le... en dehors de l’autel, Seigneur, qui devraient être ici ce soir, donnant leur âme ici, ils se sont éloignés de Dieu. Ils sont devenus empesés et indifférents. Ils sont simplement devenus formalistes et ils se sont éloignés de Toi. Ils T’ont vu cette semaine entrer dans cette ville, accomplir des signes, des prodiges et des miracles pour prouver que Tu es ressuscité d’entre les morts. Tu te tiens ici ce soir avec des bras étendus. Tu es... Tu me brises le coeur, ô Dieu, quand je pense à Toi. Tu te tiens ici, suppliant et implorant les gens.
98 Ô Dieu, je ne sais pas ce qui cloche avec moi ce soir. Mais je prie, ô Dieu, que n’importe qui que Tu appelles aussi ici, qu’il ne sorte pas d’ici sans T’avoir trouvé ce soir. Mon coeur est profondément chargé pour une raison quelconque. Je ne sais pas. Je prie, bien-aimé Jésus, encore une fois, j’appelle. Que cette personne, si elle n’est pas déjà ici à l’autel, vienne vite, Seigneur. Accorde-le. C’est peut-être son dernier appel. Tu as vraiment attristé mon coeur pour une raison. Je Te prie d’accorder cela au Nom de Jésus.
99 Que tout le monde soit en prière, s’il vous plaît. J’éprouve juste un sentiment étrange ce soir, il y a quelque chose qui cloche. Quelque chose cloche quelque part. Qu’est-ce qui cloche? Venez. Que tout le monde sonde son coeur. Voyez donc ce qui cloche, alors que nous chantons encore une fois. Pendant que nous chantons, venez donc. Dieu parle à quelqu’un, je le sais...?... Que Dieu vous bénisse.
... sans attendre,
De débarrasser mon âme d’une seule tache noire,
A Toi, dont le Sang peut purifier chaque tache,
Ô Agneau de Dieu, je viens ! je viens !
Tel que je suis, Tu me recevras,
M’accueilleras, me pardonneras, me purifieras, me soulageras
Parce que je crois Ta promesse,
O Agneau de Dieu, je viens ! je viens !
Pendant que nous chantons ce couplet suivant comme le dernier couplet, j’aimerais que les prédicateurs viennent ici et prient avec nous, s’il vous plaît. Les membres du clergé ici dans l’église, qui croient à l’appel à l’autel à l’ancienne mode, il y en a vingt ici qui sont venus, trente qui se sont agenouillés, des pécheurs qui se repentent de leurs péchés. Si vous voulez bien venir, vous tenir à l’autel et prier avec eux; allez-vous le faire? Voulez-vous venir maintenant pendant que nous chantons ce couplet suivant? Tout travailleur chrétien qui sait... qui a le fardeau des âmes sur son coeur. Si vous n’en avez pas, vous devriez en avoir. Dieu sait que vous devriez en avoir.
100 Je charge... je vous demande de venir ce soir et d’obtenir une véritable Pentecôte à l’ancienne mode; ensuite, observez ce que Dieu fera demain soir dans le service de guérison. Vous avez redressé cette chose et...?... ici. Vous avez arrangé cette chose et observez ce que Dieu fera. Faites simplement cela. Je vous défie.
C’est très rare que je sois emporté comme ceci, mais il y a quelque chose qui fait ça, quelque chose qui me secoue. Et je me sens très contraint. Et je m’intéresse beaucoup à cet appel, je sens qu’il y en a d’autres ici qui devraient se répandre à cet autel ici; mon coeur est toujours surchargé.
Et si je suis serviteur de Dieu, et sachant que je sais que ceci vient de Dieu, je le dis au Nom de Jésus, vous savez que je ne le dirais pas à moins d’être sincère là-dessus. Il y a quelque chose qui cloche. Et j’aimerais que vous veniez pendant que nous chantons encore une fois. Les travailleurs et les autres, les pécheurs et tous, rassemblez-vous à l’autel, ceux qui veulent prier maintenant. Aidez-moi à chanter encore une fois.
Tel que je suis, Tu me recevras,
M’accueilleras, me pardonneras, me purifieras, me soulageras
Parce que je crois Ta promesse.
Ô Agneau de Dieu, je viens ! je viens !
101 Bien-Aimé Père céleste, voici beaucoup...?... J’ai fait au mieux de ma connaissance, Seigneur. J’ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher, je pense, Seigneur, sachant que si je revenais d’ici une année, après ce soir, beaucoup de ceux qui sont assis ici seraient déjà dans l’éternité. Et je le sais, car je Te vois, Seigneur. Je leur ai dit que Tu les aimes, et Tu as la même considération pour eux que Tu en avais eue pour la femme ce soir-là, il y a plusieurs années. Beaucoup d’entre eux sont ici à l’autel, ici maintenant, Seigneur, baignant cet autel de leurs larmes.
Je prie, ô Dieu, que d’une façon ou d’une autre, le Saint-Esprit entre ce soir dans cette salle et qu’Il répande simplement la puissance du Dieu Tout-Puissant, et qu’Il sauve chaque personne ici, Dieu bien-aimé. Accorde-le. Oh ! Que leurs coeurs de pierre soient touchés, qu’ils descendent et qu’ils soient sauvés, au Nom de Jésus-Christ.
Levons nos–nos mains. Levons nos mains vers Dieu. Tout le monde, offrez une prière maintenant à Dieu.
Frère Gordon, venez ici et conduisez-nous dans la prière. Recevez Christ maintenant même, pendant que frère Gordon est en train de conduire.
E-1 My favorite hymn... The background of it, if you would only know what, how it come about... My friend, Brother Booth-Clibborn wrote that on his knees by inspiration in a corn field one night with pasteboard pieces in the bottom of his shoes for soles on his shoes, sold it to WyCliffe for one hundred dollars, and he taken the copyright of the song. And that's my favorite of the hymns. It expresses the ex--the extreme Deity of the Lord Jesus, and especially in a day like this, when they try to make Him just a prophet. He was more than a prophet. He was God.
E-2 In the Scripture lesson tonight in Saint Luke the 7th chapter and the 36th verse... And then when you go home, finish reading this chapter, I just read this, because I know tomorrow is Sunday. We don't want to stay long, but we... Tomorrow you have Sunday school and many services.
E-3 And while visiting here, I certainly had lots of good friends that I really would've liked to have visit, the Stadsklevs setting here, and the Petersons, and so forth. But my reason is for the preaching services, but looks like wherever I go, it starts healing services. And then, of course, I can't visit while we're in healing services. I have to place my time on fasting and waiting on the Lord. I'm sure my friends understand this, so...
The 36th verse, we read this:
And one of--of the Pharisees desired him that he would eat with him. And he went unto the Pharisee's house, and sat down to eat.
Shall we pray. Heavenly Father, we pray that You'll bless these words to Your glory. In Jesus Name, we ask it. Amen.
E-4 There seems to be something wrong. This is not just exactly right. Why would a Pharisee ask Jesus to come eat with him? Well, that's--that's not just right. Because the Pharisees didn't like Jesus; they hated Him. They had no dealings with Him at all. And usually, when we want somebody, when we love somebody, we want them to come eat with us. But you don't ask your enemies to come eat with you. So there's something wrong with the picture when this Pharisee wanted Jesus to come and eat with him.
And usually, it's fellowship we want. And the Pharisees had no fellowship with Jesus, 'cause they were a stiff, starchy, sectarian group. And Jesus was the lovely Son of God. And you know, just like, young women, they have things together. They have their own talks; they like to be together: young women. And the older women, they have their times together. They like to associate together. And the young men, and the old men... The little children, they have their fellowship with each other. They get in the street and play. You know, the Bible speaks of that in Isaiah, the little children playing in the streets.
E-5 But what could this Pharisee want with Jesus? You know, you take a--a little girl, little girl, and let her follow around with grandma all the time, there's something wrong. There's too much difference in their age. They don't have things in common. You can depend on this: that's either grandma's pet, or grandma's got a sack of candy somewhere. There's something up the sleeve when you see a little girl following grandma.
E-6 And you notice people gather together. Like in the city, the Kiwanis gathers. When they do, they have things in common. They like to talk about the affairs of the city, and relief for the poor, and every... Everyone...
My mother had an old proverb she used to say. "Birds of a feather flock together." There's a lot of truth to that. Because we have things in common. That's why we're here tonight. We have things in common. We're... Reason you didn't go to the bioscope or something on that order, because that you--you... We had things in common as Christians; we come to fellowship around the Word of God and to talk about the Lord Jesus.
E-7 But what could this Pharisee want with Jesus? That's the next thing. It was getting late. The sun was just about ready to go down. And as it begin to sink across the western horizon, I can see him standing, this courier, that had been a runner. He had been two day's journey coming up through Palestine, trying to--to find the thing that he had just discovered. He'd go into the city. "Well, He was here a week ago, but He is gone."
So now we see him standing just outside the great huge crowd that had gathered, listening to the words of a Man that never a man spake like this. He spoke with authority. And He was speaking. And this courier, his legs dusty from running over the hard Palestinian roads, and from city to city, seeking, trying to find where this Jesus of Nazareth was, 'cause he was on an errand for his rich master, the Pharisee.
E-8 And after Jesus left off speaking, perhaps, He starts the prayer meeting for the sick. I can see Him as He stretches forth His sacred hands to touch the lame, and the feeble, and the blind. And this little courier, a running for the Pharisee, I can see him elbowing his way through the crowd, coming up to where he could get in contact with Jesus, many people trying to push him back. But after while he comes to the final line, where there's twelve apostles standing with the line drawed, that no one could get any closer than them, unto the Lord Jesus. And he bumps into somebody; maybe it was Philip, or maybe, Peter. And he says, "Could I see your Master? I have a message from my master to Him."
"Well," the apostle said, "He's speaking now. I will ask Him when He finishes the healing service."
And as the healing service went on for a length of time, after while they thought it was just about time to have Him to--to leave off praying for the sick. And some of them said, "Master, I think we ought to stop the line now, because this is enough for today. We have other places to go."
And then Peter spoke up and said, "Now I will ask Him now, if He will have a word with you."
So he said, "Master, here in our audience stands a young lad who's come from south Palestine, and he's been two day's journey. He says he has a message from his master for You. Would You be able to speak to him just now?" And you never ask to speak with Jesus, unless He always gives you the opportunity. He was then as He is now. For He's longing and waiting to have an interview with every person. No matter what your errand is, or what your trouble is, our lovely--lovely Lord Jesus is always waiting and trying to get an opportunity to speak to everyone.
And so, certainly, He said he would be glad to see what he had.
E-9 This young man walks up and he said, "You are Jesus of Nazareth. And my master, the Pharisee in a certain city, a doctor, and he's going to have a great banquet. And he wants You to come and be his guest at this banquet."
I can see all the eyes of the apostles looking. What's He going to say? He said, "I will... Tell your master that I will be there at such-and-such a date." Ask and you shall receive, always with Jesus. And He said, "I'll be there at such-and-such a date."
I can hear Peter say, "Oh, no, Lord. You don't want to go down there. Why, that Pharisee's got something up his sleeve. He--he don't want You for any good thing. Why, there's too many sick people here to be ministered to, and people who love You are--are crowded around You, trying to get just a moment with You. Why, you don't want to go see that Pharisee."
But no one ever ask Jesus, but what He always replies to your--your desire. He said, "We will go."
E-10 And this runner, young fellow, flunky from the house of this rich Pharisee, well, his errand was over, and he turned away from Jesus and started his road back down home feeling satisfied that he'd completed everything, because he'd carried out the wishes of his master. What an error. The man standing in the Presence of Eternal Life, standing before the very God of heaven, and yet, after he had done all of his religion, his church duties, walked away without even asking for pardoning of his sin.
E-11 I wish I could stand where he did. Wished I could stand in that place where he was standing. You know what I'd do? Oh, I wouldn't be interested in so much church affairs; I'd fall on my face and say, "Dear Lord Jesus, the Master of Life, give to me Your pardoning grace," if I had the opportunity to stand before Him.
I believe that's about the feeling of everybody here tonight. We'd do the same thing. I... But today it's just like it was then. We're so taken up with so many things in the church we got to do, so much the church requires us, and so much places to go, till really, we fail many times to receive the opportunity. And maybe, some night we got to go practice for song service. We got to do something else. Something, maybe, religious nature, but when the Holy Spirit is speaking at your heart, the best thing you can do is answer always, no matter what it is, what time of night, or what kind of an errand you're on, 'cause He might not speak no more for a long time, and maybe never.
E-12 But this young fellow standing that close to Eternal Life, and never even ask for It... Well, we condemn that man, but you know what, perhaps maybe you and I have been guilty of the same thing, standing at mouth or voice distance of Eternal Life, looking at It, watching It, and walk away from It just as blank as he did. That's right. We're too took up with other things.
So many people today, you have so many things you have to do. You have to do your shopping. You got to hurry, the--the, this, that. We're just hurry, hurry, hurry, hurry, and getting nowhere, getting farther away from God all the time. Now, that's right. And... But he thought he'd completed just exactly what he was supposed to do and that's all.
Many times we come up to the church, and sign our name to a paper, and shake hands with the pastor, be baptized with water, and think, "We've done our religion now." And you leave off the main thing, a talk with the Lord Jesus. Many times you have the opportunity and don't do it.
E-13 I wonder what caused this young man to do this. I can see, maybe, a week beforehand, way down in another city, a great gray synagogue, and a pastor there, a... We'll call him Doctor Pharisee just for a name. And I can see him as he walking up and down his great halls, and his great rugs on the floor, and fine furniture, and a house, rubbing his little fat, chubby hands, and saying, "Well, you know, I'm a respected man of this city. I have a--a degree, a Bachelor of Art. I'm called Doctor. Everybody, when I go down town, they regard me as Doctor Pharisee. 'Good morning, Doctor Pharisee.' Oh, I'm the head of a lot of lodges and things. And when the clubs meet, they ask me to speak. I'm a very fluential speaker too. And the city looks up to me." There is just so much, I in it: "I, I, I, I."
E-14 Here sometime ago, an outstanding minister, wrote me a letter, and a less than a half a page, and I counted twenty-two "I's" in it. "I, I, I. I have this. I have that. I have..." And after all, you haven't got nothing that God didn't give to you. So you ought to see where Jesus comes in.
I went to a city where they was going to have a meeting one time. And the pictures of the minister all over the city, "The man of the hour. God's man for this, the man with a feeling for the people." And I never seen Jesus' Name anywhere.
I thought, "Why, maybe Jesus isn't coming to the city. Maybe it's just the man." So that's about right.
But just, "I, I, I." This Pharisee had it, and it's--it's still loose.
E-15 So we notice that he walked up and down the--his floor and he would say, "Now, I have such influence in this city. And they all regard me as a holy man, because I pastor, you know, the biggest church in the city. And I--I'm sure that everybody regard me highly. I do my religions every day. And I--I think it's about time that I showed some--some of my religion, and I think I'll just have a--a dinner. And I'll bring over Doctor Levy Pharisee. And I'll bring over Doctor Ezra Pharisee. And I'll bring over... I'll have them all over. But it looks like that I need a keynote for that--for that dinner somewhere. If I only had a--a keynote, trump card, what they call it. If I just had that, that would just be what I would need. Now, where could I find such a--a something for a great entertainment to just really show these other pastors what a great man I am? And you know, by doing something like that, it'll perhaps throw a lot more influence of this city my way. And maybe by that, many of them will come over and join my church."
It's too bad, that kind of a spirit still exists (That's right.) in too many of our churches today.
E-16 So after while I see him as he rubs his little chubby hands and walking on his great Egyptian rug in his fine place. Those Pharisees were rich. They had plenty money. And they lived in the best of homes. That didn't mean they were right with God, not at all. And they were smart, educated. That didn't mean they were right with God.
I've seen lots of people that had smart degrees of--out of all kinds of seminaries and colleges, and knowed no more about God than the first a-b-c of the Bible. That's right. When it comes to heart... They're educated, but they don't know Christ.
E-17 As I said the other night, to--to know Him is Life, not to know the Book, not to know the church, not to know the catechism, but to know Christ is Life, the Person Christ. And he...
They got a cut out of all the offerings, and all the sacrifices; they got the tithings of the people. And they were rich people, many of them, lived in fine homes, and they could afford to throw a great big (As we'd call it today,), a big dinner like that. And there was many poor people in the day.
E-18 Now, a lot of my information I get on my text tonight, I've got it from Josephus and many of the historians, of the way that they lived in that day. And I've been there also to see the modern days and the old ancient customs. And many of them are right yet today. And their great fine homes and things...
E-19 And I can see him as he walks back and forth, up-and-down the floor in his big fine robe trailing behind him, like that, and all of his religious hats on, and his garb. I can see him say, "Ho, ho, why didn't I think of that? Well, that's just what I should do. Well, I ought to have thought of that a week ago. That's what I'll do. You know, Pharisee Jones just hates that Galilean anyhow. He--he just thinks because that He bawled him out one day and told him that he was a snake in the grass... And I tell you, does he hate Him. Hum. And I'll invite Him over. And I will have also, Pharisee Levy; I'll bring him over, and does he hate Him too. My, how he hates Him. So why didn't I think of that, just exactly the thing." So that's why the courier was up there.
E-20 Now, he said, "I'll tell you what we'll do. Now, He claims to be a prophet. And He claims that He sees things and foreknows things, but we know that He's a faker. We know there's nothing to Him. We church people, we who's got the education, we who are smart and know all the degree, we know there's nothing to that guy. He's nothing in the world but a Beelzebub. And did... You ought to have heard Rabbi Jones when this Galilean told him what he was. Oh, did he blow up. And now, will he have fun to know that I've got Him right down here, and we'll pin Him down good, right here, and prove that He's nothing but a faker. So we'll get Him here. So I'll just send my favorite runner, flunky, up there. He will get Him. Oh, I ought to have thought of this a long time ago. Well, I better get busy now and get my invitations out." 'Cause you couldn't attend a Palestinian banquet without having an invitation.
E-21 So, then I hear him say, "I tell you what I believe I'll do. You know, instead of having out here so that people can see what I'm doing, and I'll send and have the very best of cooks to come. And I'll get me a lamb and I'll--I'll barbecue it and roast it in spices, and oh, I'll make everybody lick their lips and--and I'll have a great big dinner for everybody. And... That I want... Or not everybody, not the poor, but them that I select. And then, after the dinner is all over, will we have some fun out of this here Jesus of Nazareth. We'll prove that He's no prophet. And will Jones and them laugh. Oh, that'll be wonderful."
"You know what, I believe I just won't have it inside the houses here, and the corridors of the house. You know, I've got a nice big front yard there, and those delicious grapes, white grapes, oh, they're just now coming in ripe. And won't that be wonderful just to set my table out there?"
E-22 And can they put on, what we call, "the dog," they sure can. And they really fix things up in a big way. You ought to see the way they do it. My. But that's just about the way we try to entertain Jesus, cooking up a big soup supper somewhere and selling it for fifty cents a plate to pay the preacher. That's right. We're not much different. That's right.
I told you I was going to talk to you tonight on the worst sinner in the city.
Now, so he had everything. He said, "I'll fix that up out there and what a time I'll have. And we'll be right on the outside, right back under the--where these great big grapes are hanging down. It'll be beautiful. The odor is fine. And I'll cook up my lambs. And..."
E-23 Could they really... They got those Indian servants over there. And many times, they're so trained, the Indians are, till they wear little bells on their shoes. And when they walk, they just almost can play a tune with that, as they're walking. And they're so polite how they handle the platter, you know, just with all the--the dignity that you could think of.
Said, "Oh, I'll have it really fixed up." And in that day, poor people all over the country... Well, he was going to get it all fixed up. So he gets everything groomed and everything together.
And after while, the final time is just about to draw near at hand. So he goes in and he decorates his room. He fixes it all up beautiful, and how they can decorate too with their interior. You know, how they put on that, fix everything looking so nice.
E-24 You know, we have a lot of that yet today in America. The President can come to the city and what do they do? They hoist all the flags up, and the colors, and they fly them. And they have flower girls to meet him out at the--at the train, and they strew the flowers along the street, and everybody standing out with your very best clothes on and waving at him. That's all right. That's okay. But the thing of it is, Jesus can come to the city, and there's nothing said about it, nobody don't know about it. You don't welcome Him like that. Yet we pray all the time, "God, give us a big--big revival." But when He comes, you never make Him welcome. You always give Him third or fourth place.
E-25 You know, lots of times, we have so much to do, so many things to do that keeps our mind so occupied, we can't worship Him when He comes. He will come to the meeting where they was having a revival in the city, the whole city, the ministerial association will get together and have a breakfast, and they'll draw up plans, and they're going to have a big meeting. And then when Jesus comes to the church, and begins to deal with somebody, they'll say, "Put that fanatic out."
Jesus wants to bless you. He wants to--He wants the first place, and we give Him the last place. Oh, yes. We got time for everything else, but you see Him just a few minutes before you jump in bed, maybe, at night, once a week. See?
"Dear God, bless me, and my brother, and father, and mother, Mr. Jones and... Amen," get to bed. Last place, but He never turns you down. He's good to you anyhow. That's what makes Him real to me.
E-26 You know, last Easter you put on your most lovely dress and that beautiful hat. Oh, you went to church last Easter, and the pastor sees you again next Easter. It's about the way it goes. But you give Him just a few minutes. And if the pastor spoke over twenty minutes, "Oh, my. How does he think of so much to talk about?" Isn't that about right?
Oh, you had to get out and show that beautiful dress. But He never condemned you for it. He accepted it. That's what makes Him so real to me. No matter what little...
"Lord, will You take second place?"
"Yep, I'll take second place." The God of heaven to a creature...
"Will You take second place?"
"Yes, I'll take second."
"Will You take third place?"
"Yep, I'll take third place."
"Will You take fourth place?"
"Yeah, I'll take anywhere you give Me." He never turns you down. He will come anytime. Any place you give Him, if it's up in the attic. You don't want Him in your parlor, when your friends come in you can all go in and talk about Jesus, and kneel on the floor, and let that be your main conversation, and--and talk about Him, and pray, and thank Him for what He's done, and testify to one another.
Oh, no, that belongs to the--a bunch of jokes and carrying on. And then when you talk to Jesus you have to go up in the attic, and somewhere, or down in the basement every once in a while and speak to Him. You can start to go to... You... your...
E-27 God is just burning on your heart to want to--want you to worship Him and love Him a little bit, and you--you just figure, "Well, I'll do it when I wash the dishes."
And Miss Jones can call up and say, "Liddy, we're going down town to do some shopping today, dear. Do you want go?"
"Oh, yes, I'll go with you."
Then at night when you jump in the bed, say, "God, be good to me, and bless my mother and daddy, and all them," and jump into bed. That's about the way we do with Jesus, give Him the last place.
E-28 Why, when Jesus comes to the city, there ought to be the flags out, and people on the street talking about Him, and glorifying Him, and the sick and afflicted accepting His healing blessings, and out on the street testifying everybody.
But we give Him the last place. And still He's continually comes on back again. He's willing, not willing that any should perish, but that all might come to repentance.
Now, the day is drawing close at hand. After while, he has all of his flunkies out. They have lots of flunkies, just guys that's around the place. So he puts them all out to their duties. And the first thing, a chariot run--comes up. Most of the travel in those days in Palestine was by foot. And that's the only transportation they had, besides the animals; and most of those were beasts of burdens that packed the--the burden.
E-29 But the great chariot rides up, and the Doctor, Reverend So-and-so got out. And he come in, and he embraced him and took him into the house. And the flunky took the--the horses around, and groomed them, and put them into the stable, and--and made everything ready, and shined his chariot up while he was at the banquet. Everything just all polished, just like a modern day "blow-out" today, as we call it (That's right.), in the name of religion too.
E-30 And most of the people walked. And when they walked along the roads, the animals walked the road also. And they didn't have concrete roads and asphalt like we have today. It was just a little dusty path along up over the hills and down through the desert.
And as they went up that way, and the beast walking along there too, the dust taking care of the odor from the animals, as the droppings and so forth. And it got into the dust, and it awful smell along the road. And the Palestinians in those days wore a robe. And they had an underneath garment, just come to the knee, and they wore sandals. And as they walked, this robe swept up the dust, and it got for the perspiration on the legs, and on the face and hands, and it caused an awful an odor. The odor from the animals on--that traveled the road was on the person when they come.
And when they come to the door, they were in no condition at all to be entertained at that time, because they smelt from this road. And their face were burning from the hot rays of the Palestinian sun.
E-31 And so, what they did, when they were--a guest was coming, why, they always had a flunky at the door; the first fellow that you met was the footwash flunky. The worst job in all the other flunkies was the footwasher.
And to think of it, our blessed Lord Jesus become a footwasher, come down from the highest place in heaven to take the lowest flunky's job on the earth. And then we think we're somebody because we wear good clothes and ride in a nice car. Shame on you. It's a pity that we got so far away from God. Oh, we're very religious. But, I mean, get close to God.
E-32 So few... I hate to say this. But so few of professed Christians today in our land knows so little about God. Oh, they know all their religions, but to know God.
Humbled Himself, and that's what makes Him great to me. That's what makes Him real to me is to think that He was willing to come down here and not be some great somebody, take some great name, or something like that. He made Himself humble and become a servant to all of them. That's my Lord Jesus. That's the One I love; that's the One, I'm--want to give my life entirely to serve Him, and to work for Him, and do everything I can to get people to look at Him, and believe Him, and love Him. He's lovely. He's precious.
E-33 Becoming a footwasher, taking the towel and girded Himself and washed the disciples' feet, said, "Let him that's great among you be the servant of all." That was His example. But us today, oh, hostile: "Yes, sir. I wouldn't stoop to that fellow though; that old drunk, you know, I wouldn't have nothing to do with him. Oh, I'm Doctor Jones." See? That's the reason we're not getting anywhere. That's the reason our pulpits are weak. That's the reason today, we don't have signs and wonders in our churches. That's the reason today we don't have an old fashion revival. We're thinking we're somebody when we're nothing.
The Bible says when a man thinks him something when he's nothing, he deceives himself. He knows nothing that he ought to know. And he ought to know that he's a sinner.
E-34 And then the first flunky that met the man, he set him down in a chair, and at first it was a little, what we call, a vestibule in the south. And he sets him down in the chair something like this. And he sets his foot up; he takes his shoe off, gets some nice clean water, and bathes his limbs because they're sweaty and stinky with the manure and stuff on the road and the dust that's come up, and it smells bad. And he washes his feet, then he dries them all good with the towel, wipes them good, then he takes the other foot and does the same. And then if he's invited to a banquet like that, then as the host, always provides him with shoes to walk on his fine carpet. He has a little rag or a satin slipper. He reaches up here and he gets one till he gets it, fits his feet right good, so he puts it on his feet.
E-35 Now, he feels very much better. His feet and legs are washed and the smell is going away. So then, he starts to the next door. And when he goes there, to the next door, there's another flunky who meets him. And this flunky here that meets him, is the one who has a pitcher of oil in his hand.
E-36 Now, and this oil is made of olives, and it's got a very fine spikenard smell to it. And this spikenard is a very famous apple, kind of like a rose apple. You know when the roses quit blooming and the wintertime comes on, they have a little apple. Well, way up in Egypt, or some of those countries down in there, they get this little thing. I seen one once. It's a little apple-like. And you can rub it in your hands just once or twice, and it so saturates into your hands, until weeks later you can still smell it. And it's a very expensive thing to make this spikenard oil. And they grind these and put them into the oil, because oil will actually become in a few days, or a few weeks, or months, it gets an old smell. So this keeps it very fresh all the time. Very expensive... That was some of the treasures that the queen of--of--of Sheba brought and gave to Solomon, was some of those things. They had to climb high in them, high in the mountains to get these apples to make this oil.
E-37 And then with this cruse of oil, courtesy of the host, he holds his hands out, and his hands are dusty and--and sweaty too. So he takes his hands and gets some of the fine oil; he rubs them all over his hands. Then he gives him a towel, and he wipes his hands off right good. Then he gives him some more of it. He puts it all over his face and the back of his neck. And it's rather soothing. If you ever put it on you, if any of you people has ever been visit Palestine, and know what I speak of, it's soothes.
E-38 And the direct rays of the sun of Palestine, burns the flesh bad. Both men and women use it. And they put it on their face, and then they wipe it off with another clean towel. And now their feet is clean; they have on a nice clean pair of moccasins, we would call it. And their hands are clean, and their face is clean, the perspiration and smell from their face. And now they feel refreshed and ready now to enter in to meet the host.
And then they walk into the parlor. And when they walk in there, the host is standing to greet them. First, before he does anything, he reaches his right hand, and then he touches the right hand, they put their left hand on each others shoulders, and the host brings his guest to him, and kisses him on one side, and then kisses him on the other side. And then, he is a full-fledged brother. Oh, he's at home then. He is washed; he's refreshed; and now he's kissed welcome.
E-39 Now the kiss is the welcome kiss. After the--the host has kissed the guest, then the guest, he can go to the icebox or whatever he wants to. He's just at home. But until he does that, why, he isn't presentable to be kissed. He can't be kissed, because he's not presentable. He smells bad, and sticky perspiration on him. And then...
And after he's cleaned up, and refreshed so he can meet his host, then his hands are shook, and he's kissed from one side of the cheek to the other one, and then he's a real brother. He can just go around, do whatever he wishes to. And that's the way it was done.
And this rich Pharisee how he was entertaining his guests. And many had come in, and they were drinking wine, and tipping the glasses to each other. And as the--usually a party like that, joking, and jostling, and going on, jesting, rather, just as they do today, the same thing...
E-40 But I happen to look. And I hear somebody say, "Who is That setting over there?" And there set One over in the corner with His head down, His hands hanging down, His head dropped, His disciples on the outside looking at Him. And there He set, sweaty, dirty, smelly, not kissed welcome, and been invited to the--the party.
When I think of it, Jesus setting there with dirty feet, how did that flunky ever let that pass? How did he ever let Jesus get by? It must have been this.
Jesus was dressed in such a common clothes. He dressed as a peasant. He walked as a peasant. And they must have thought that He was just a peasant coming in.
E-41 And many times today people look at people by the way they're dressed and judge them the same way. Brother, let me tell you something now. Some of the truest old hearts I've ever knowed that beat was under an old blue shirt. That's right. It don't have to be a tuxedo suit with a collar turned in the back. No, sir. God can beat in an old heart under a blue shirt sometimes.
I've held a many revival and a great big old boy, hair hanging down in his eyes, didn't know his abc's, and a blue shirt on, patches on one another, reach up and get me by the hand and say, "Preacher, I mean it." Brother, you can believe that. That's right. I'd rather have him with me anytime, than some slicker with a collar turned around or something walking along, his pigeon-tailed coat on, and called Doctor, Reverend, Father, or something. And you couldn't trust him as far as you could reach your hand. That's pretty rough, but that's true. They failed to recognize Him.
E-42 Oh, how did he do it? How could he do it? I wished I could've been the flunky at that house that day. Oh, I'd have washed His feet. Amen. I'd have been standing there waiting for Him. I'd have been watching if I'd have knowed. But as it was then, He was a fanatic. He was just fanatically.
And that's the reason today that we fail to see Him. You call it fanaticism when it's the power of God, when it's Christ resurrected from the dead, and people fail to recognize It. You call it slain, slant it over sideways, say, "I don't have to fool around with that bunch of holy-rollers. I go to church. I'm as good as the next one." And you don't realize what you're doing to my Jesus.
E-43 There He was setting there with dirty feet. It kind of does something to me. They call Him there, "Jesu." Instead of Jesus, they say, "Jesu." And I think of Jesu with dirty feet. Could you imagine it, the King of heaven with dirty feet?
Well, that's the way it is today. You do nothing about it today. They talk about Him, say everything about Him. What? About Him when He comes into the meeting and the things He does. They talk about it and say everything, "Oh, it's Beelzebub. It's a spiritualist. It's a Devil. It's... There's nothing to it. Doctor So-and-so knows all about it." All right. You see who Doctor So-and-so was in the Bible? He hasn't changed much today on that.
E-44 There Jesus was setting there with dirty feet, unwelcome, and nobody paying any attention to Him. That's the way it is today. We pray for a great meeting. And Jesus will come. And then nobody will pay any attention to Him. God comes into the place, "Well, our programs take up all of our time. We got too many things to do, so much we got to be taken care of." And it'll all... Taken up like that...
And Jesus, many times, is not entertained as a Guest when He comes to the church. God help us to recognize that. Jesus wants to be entertained. Then when the Holy Ghost comes into the church, and wants to bless the church, people set just as cold and starchy. That's the same thing the Pharisee did: too busy with other things. We got too much to do. We're afraid we'll interrupt something. Don't worry; you won't interrupt nothing when you're entertaining Jesus. You'll be right in the program of God. You might be out of man's program, but you'll be in God's program when you're entertaining Jesus.
E-45 There He was, dirty feet. I can see the disciples. They couldn't come in. They wasn't invited. He was the only One invited. And He got by the flunkies. And He walked over in a corner and set down, a "wallflower," we'd call it today.
"Oh," you say, "Brother Branham..." Well, that's the way He does--He's treated yet in the churches. He's a "wallflower" or a picture hanging on a wall, or something He used to be.
But I declare to you tonight if tomorrow night's my last night, maybe forever, for here, I don't know, maybe for sometime. But I declare to you; that same Jesus is raised from the dead and is here in Minneapolis tonight in His same Power. And people are turning their back on it, and call it fanaticism, and treating Him tonight the same way they did then.
E-46 Oh, you got your big churches, and your orthodox, and stiff as a board, and straight as a gun barrel. That's don't spell nothing. Oh, you like to have your entertainments, and your social parties, and set around, and carry on, and giggle, and joke, and everything. That's not what religion consists of. It's a worship, not set with your heads bowed, and holler "Amen" like a calf bellowing. But it needs to get into the Spirit of God and to worship God in power and in Spirit. That's right. But oh, we're so stiff and starchy today. We can't do that, you know. They was too. And that's the reason Jesus, after being invited, that's the welcome that He got.
E-47 How many times in Minneapolis and across this America and everywhere, have people fasted, and prayed, and cried, and say, "O God, come down. O Jesus, we want You for a revival." And He will break out somewhere, and they'll throw Him in jail. They won't accept Him. They'll call them a bunch of fanatics and holy-rollers. It's because that you're not looking for the right Person. He'd walked right by that flunky. And there He was setting there, poor Jesus with His dirty feet.
I hate to say that; it just does something to me when I think about my Lord setting there with dirty feet, and when He had been invited and unwelcome. And that's the reason, gets to me today, to see people who claim to be religious and things like that, say, "Oh, the days of miracles is passed. Nonsense, Brother Branham. Don't you believe nothing like that. Oh, you're just mentally worked up. There's nothing to that kind of stuff."
E-48 I know Him in the power of His resurrection. And I know that He's real. He's my Life. He's All in all. And when I see these people calling themselves Christians, and making that kind of entertainment to Jesus, some political rally, or standing around, and have an old soup supper, and that old upper room's done gone. They don't have no more upper rooms. You're too busy, taken up with your little fantastic things around the church, and you got too many things to do, instead of an old fashion prayer meeting like you used to have. You got suppers, and you got lawn parties, and--and you got rides, and--and all these other kind of recreations and things.
Christ is not a recreation. Christ is God to be worshipped. Put too much... That might burn and scorch a little, but that's what's going to do you good.
What we need today is a little more scorching, little more of God's Holy Spirit to scorch the world out of you and get the starch out.
There, Jesus setting there not entertained, nobody looking at Him or nothing after being invited. And He was... He--He--He--He wasn't--He wasn't... The dung on His feet and on His hands, and--and sweat all over Him, that smell, and He--He--He--He was in a terrible shape. And they let Him set like that.
E-49 And I think today that you people who call yourself ministers, lot of you... Now, this may hurt; but call yourselves ministers, and stand and let the critical hypocritical, infidelic world, say, "Oh, that Bible's just fiction. There's nothing to It." You Unitarians, and you people that don't know God, let me tell you; you just having a form of godliness and deny the power thereof.
Why don't you clean up? Why don't you preach the Gospel? He's real Jesus tonight, just the same as He was then. Don't let Him set dirty like that. You claim to invite Him to your home; you invite Him to your church; and then when He comes, that's the way you treat Him. That's the way today, Pharisees. Walk around and you condemn the Pharisees.
Jesus said, "You polish the tombs of the prophets and you're the one put them in there." That's right.
E-50 What we need today is the entertainment of the Holy Spirit, Christ. There He was, setting there with dirty feet. He felt unwelcome among such a crowd as that; He does yet today. A great big starchy crowd telling jokes, and all kinds of religious forms and everything like that, He's--He's just left setting. He doesn't feel welcome. He'd feel more welcome tonight right down in a little old mission somewhere on the street, than some of these big starchy churches you got around here. That's right. They're not ashamed of Him. And you think you got the best class in them. I don't know whether you have or not: wasn't the best class then.
E-51 There they was tipping their glasses, and drinking, and--and going on, and saying, "Now, Pharisee Joseph, you know what? I'll tell you. The other day when we had that convention over there that the... Ha. Ha. Did you remember that?" Oh, them kind of things. "I'll tell you one about the Jones what he did over at the..." That's just about what the association talks about today when they come together.
I went to a meeting here not long ago of a great fine church, group of people, and twice as many people as setting here, where it was supposed to be for the spiritual benefit of the city. You know what they done? I--I was surprised they invited me. But when I--I went, you know what they done? In a famous denominational church they said, "Now, we haven't got one of the best, but we've got the best fiddler and the best guitar player in the country."
I thought, "Well, that's fine. We'll see what they play."
You know what they played? God's my Judge. They played: "Turkey In The Straw," behind the pulpit at a ministerial gathering. Oh, my.
Now, he said, "We got the famous quartet from a famous church in a city just above. And they're going to sing for us." You know what they sang? "Home On The Range." That don't belong in church. What's the matter with the people today?
Then I got to the floor and they throwed me out. I said, "Shame on you, the spiritual leaders of the country here and play, "Turkey In The Straw," behind the pulpit. No wonder you hate me. No wonder you don't believe in Divine healing. You can't. You ain't got nothing to believe with. I said, "What you need to clean up here is a old fashion altar call and you bunch of preachers around the altar getting right with God."
He knocked on the desk like that and said, "Set down. Set down."
I said, "I've got the floor now." And they throwed me out. I got to say what was right anyhow. It'll go to judgment with them anyhow. Certainly. Yes, sir.
E-52 What we need today is a cleaning up, the house of God get ready for an entertainment of the Holy Spirit, the power of the Lord Jesus. We've asked, and begged, and pleaded, and then turn Him out when He comes. Amen. It's true. What a pity.
There set Jesus, dirty foot, stinking, nobody paying any attention to Him. And He was--left His place up there where He was ministering to the people, walked two days down through that sun, come, had to start a little early, 'cause He--He never misses an appointment. He always keeps His appointments. I love Him for that. He keeps His appointments. That's the reason tonight I got confidence in Him. He keeps His appointments. Hallelujah. He's never failed, and He won't never fail.
E-53 And remember, man and woman, boy and girl, you got an appointment too with Him. You're going to either meet Him in peace here, or you're going to meet Him at the judgment. But you're going to keep that appointment; that's one thing you're going to do. That's right. He keeps His.
And He was right there on time, not a minute late; He come right in at the banquet. And there He was setting there, unentertained.
Look down the street there, there's a sight. I see a door come open in a little old shack, kinda up, comes down the steps. I see walking down the street, come a woman; she's kind of ashamed to look. She has a veil over her face. She said, "It's quiet tonight. I don't know what's the matter. Seems to be nobody on the street." She's a harlot. And she's walking around in the city. "Oh," she says, "that's right, Doctor Pharisee, the pastor, has a big banquet up there." And so she said, "I believe I'll walk down to the end of the corner and look up." And she looked up. And oh, that aroma, and all the poor standing outside, their mouth watering, these Pharisees in there eating this fine lamb, and drinking wine, and just having them a big time. And she could smell it. She said, "Oh, that smells so good. Wonder if I'd walk just a little closer. Nobody will know me, maybe, with this veil over my face, because I have an awful name in the city."
E-54 So she goes up a little closer, and, "Oh, that's wonderful." So she slips up, keeps somebody from shoving her away. She slips up between two men, and she said, "Oh, listen at them. That's the right party. They're all drinking wine, carrying on in there. That's just the right place. So I... This is the rich Pharisee here. This is the--the man who can really do this. But look at those poor people. Look at that mother over there with that little baby. Wonder what she's doing here? Well, it looks to be sick. I wonder what she'd bring a sick baby here for. I don't understand why. Why--why, looky there's that cripple, that there blind man too, that used to be down on the street begging. I wonder what he's doing here. What would he do around Pharisee's house? I don't know why he'd be up here."
E-55 And she looks up; she said, "No. No. I..." She rubs her eyes. "There--there's something wrong; I'm--I'm surely not seeing right." She looks over again. She said, "That's Him. That's Him. Oh," she said, "look at Him. Well, they... He had to be invited, or He wouldn't be in there. But they're not paying any attention to Him. And look how sad He looks in the corner, setting there humbly with His head down."
E-56 And raises up, and His feet--face is dirty from sweating, walking, trying to get there. Nobody paying any attention to Him, like He was a tramp, walking. And she said, "It's--it's... Am--am--I just... I--I must be out of my mind tonight." She said, "I--I--I... That... Surely That isn't that Prophet. Yes, that's got to be. Oh, He... But no wonder they're not entertaining Him. He--He--He's--He's all full of dirt. And they haven't washed His--washed Him yet. That's the reason."
E-57 And she puts her little veil around her face again. And down the street she goes, and around to her house, up a little creaking bunch of steps. And she closes the door. She walks over to a little cabinet; she opens the door; and she takes out a little sack about like this, maybe a stocking-top. And she sets down. It clinks. It's money. It's all she's got. And she looks at it. She pours it out on the table. And the tears are running down in her eyes. She said, "You know, there was just something about Him," said, "looked different from the rest of the crowd."
I tell you; I don't care who you are; if you ever get a direct look at Jesus, it changes you. It makes a difference out of you."
She said, "Oh, I don't know why I'm weeping." She said, "But I--I must do something for Him. It's just not right for Him to be like that. I just... Something in me just tells me that--that He... It's not right. I got to do something about it."
So she picks up the money, and she starts towards the door. And she said, "Oh, I can't do this. I just can't do it because He's the Prophet. He would know where I got this money. He'd know how I got it. He would know how I got this... And I--I just... But it's all I got. It's all I can do. And there's something on my heart telling me that I must do it." That's the way. That's it.
E-58 There's something about women that--that seems to be different from men. They seem to be, sometime more receptible to spirit. That's right. And they--they seem to catch It quicker. And she said, "Oh, I--I just must do this, something just telling me, I must do it." And she picks up the little old stocking again, wraps up the money, puts it her bosom, pulls down her veil; down the little creaking steps she goes, and down to the perfume shop.
E-59 And when she goes in, one of these old long hooked-nose fellows setting back there, you know... And there had been a bad day that day, and nobody buying any perfume. And he was all crabbed. She walks in the door. He looked; he said, "Oh, now look who my customer is. Hum. My. Look who my customer is now." Didn't come with the courtesy of a gentlemen and say, "Could I help you?" Said, "Well, what do you want?"
And she said, "Kind, sir."
He noticed she had been weeping. He thought, "What's she weeping about?"
E-60 Said, "Kind, sir. I want the best alabaster box you got in the store. I want not one, but I want the best you got." That's the way. Give Him your best. He deserves the best you got. We give Him the seconds. We give Him the last. But He deserves the best. See, something had touched her. She'd got a direct look at Jesus. And she said, "I want the best you've got." We give Him the last we got.
E-61 You take yours first, and go out, and--and spend, and have your big times, and then when you go to church on Sunday morning, you give Him a quarter. But you go and buy a fifty dollar present to give to Joneses that lives next door to you, or something enough to get up in your society ranks, and then to give Jesus the last. He deserves your best. That's all she had. Jesus deserves everything that you are and all you've got. That's the reason we can't get nowhere.
She said, "I want the best you got."
He said, "Well, now first, I got to see the money."
E-62 So she poured it out; he counted it, thirty pieces of Roman denarii, just exactly right. Reaches up on the box, and gets the spikenard, and hands it to her, like that, in the alabaster box. And tucks it into her bosom. She stands a little. She wipes the tears from her eyes. She looks out the door, looks this way and that way, see nobody's coming; she pulls her veil down over her face.
He--he said, "I wonder where she could be going?"
I look, and she steps out and starts up through the street just as hard as she can. There's two men standing on the corner, said, "Look, look, look, look, look, what's going up there?" You're always wanting to scorn people that's down and out.
E-63 Let me tell you. Before there was a bad woman, there had to be a bad man too. That's right. Remember, that's some mothers darling. And today, the reason the church is in the condition it is, you want the big class in your church. And you failed, the church is failing to go get the prostitute, and streetwalker, and bootlegger, and what there is with the city. That's where Jesus wants us to go. That's where He desires us to bring them in. But, oh, we want the guy that's got the money, that can pay best, and pay off the church debts and things like that. You call it "the upper crust." There's a lot of crust to it. That's right. Don't know how upper it is, but a lot of crust. We must go in the hedges, and highways, and byways, and compel them to come to Christ: the outcast.
E-64 She goes up. I see her moving her way up. She looks in. She looks up over the top of their heads. Now, she says, "Wait a minute. I shouldn't do this. I--I... Must be something wrong with me. I--I--I'm beside myself tonight. And I--I can't go in there; they'd throw me out." But she looks over again. And there He sets humbly, looking at His dirty hands. And the people passing by, and all the rest of them eating lamb; they never passed it to Him. He never had nothing, just let Him set there. And there He was setting at the feast. And all of them on their tables, how they lay down and eat there... That's good for your boys, see now. They lay down in Palestine and eat like this, laying down on a couch. And so all of them laying down and eating, and poor Jesus just setting there, looking...
E-65 She said, "Oh, if I go in, Pharisee'd throw me out. That's all." Said, "But, I--I can't stand it. I--I just can't stand it. Look at Him the way He looks. Look at those sad eyes, as He looks around. She looks down, and she sees Peter and James and them, standing there, just prancing. He looks over to the Peter and them, looks back down again, just waiting.
E-66 Said, "I just can't stand it anymore." So she said, "I've got to go in. But me, if I go in there, me, a woman of my type to go before Him, why, I couldn't do it." After while she said, "But I remember in Galilee, I heard Him say this, 'Come unto Me, all ye that labor and are heavy laden, I'll give you rest. Whosoever will let him come.'" Said, "Surely that means me then. If whosoever will, that's me. And I sure laden, heavy laden. He told me to come. So here I go." I wish you'd get that kind of an idea tonight.
Right down through that crowd of Pharisees she went, on her way, elbowing her way to Jesus.
God help us tonight, say, "I elbow our way through all this stiff, starchy ideas of the church today and get to Christ." Amen. Yes, sir.
E-67 She went right on through pushing Pharisees every way. And she got right to where He was. And she broke the alabaster box, and poured it on Him, and she fell down on the floor at His feet, and she begin to weeping. And she was petting His feet. And she just kindy... got kinda beside herself. She--she was weeping and she begin to rub His feet and [Brother Branham makes a kissing sound--Ed.] kissing His feet, and... Well, she was at the Fountain of Life. She was at the only place that she could ever get help. No wonder she was hysterically. No wonder she was beside herself. God help us to get beside ourself long enough to get saved anyhow.
E-68 I remember when I got saved. I was beside myself. I didn't pay attention to the old starchy, ritual program, no more than she did. She busted right in on the party. And she went on, 'cause she wanted to get saved. We get people like that, with that determination, you're going to get saved. Yes, sir.
E-69 She was breaking up the party, but who cares about the party? She was getting saved. She was getting to Jesus. And here she stands, up there, kissing His feet, rubbing His feet, and the tears running down her cheeks, just bathing, she just couldn't stand it. She was a rubbing His feet, right with the Fountain of Life. No wonder she felt the way she did. No wonder that she had never stood before a man before and felt that way. And the tears was just a rolling down her cheeks. And she was rubbing His feet, and she got hysterically. She was rubbing His feet, and [Brother Branham makes a kissing sound again--Ed.] kissing His feet, and... You know, Jesus...
E-70 The Bible said, "Kiss the Son." Is that right? There they were setting there, and not kissed welcome, and not feet washed. But she was washing Him with her tears. What beautiful water that was that was washing Jesus' dirty feet, the crystal tears of a repented sinner, washing the feet of the Lord Jesus. Hallelujah. Somebody's going to entertain Him. Somebody's going to come to Him. Glory to God. My heart burns when I think of that, the tears of repentance out of a sinner's eyes, washing Jesu's dirty feet. Oh, my. Wash what? And no better, no better, best spot in the world... I believe Jesus felt just a little more comfortable then. He always feels more comfortable around somebody that--that loves Him. You do too, always.
E-71 And there He was, her washing His feet. And she was kissing His feet. And she--she got so beside herself, she had her hair all done up like that, you know, and she was washing His feet like that, and kissing them. And after while her hair fell down. And she took her hair and begin to--to wipe His feet, and to kiss them, and wiping His feet. And the hair fell down.
E-72 Now that's the only decent thing there was about her was her hair. The Bible said, "A woman's hair is given to her for her glory." Too bad you cut your glory off. That's right. I'm still old fashion enough to believe that that's the Bible, and that's true. You're doing wrong when you do it. That might scorch a little bit, a lot of preachers... If they throw me out I'll preach on the street. And, God, He ain't going to do that anyhow.
E-73 But let me tell you something. A lot of you women tonight would have an awful time doing that; you'd have to stand on your head to do it. Shame on you. The Bible said, "The hair is given to a woman for her glory." And the Bible rights gives any man a right to leave and divorce and leave his wife, that'll cut her hair. That's the Bible. That's THUS SAITH THE LORD. Too bad you got away from the old fashion trainings, isn't it?
Used to sing a song: "We let down the bars, and we compromised with sin. Let down the bars, and the sheep got out, but how did the goats get in?" You just let down the bars; that was all.
And here she was with her glory. What did she have? Everything she had was laying at Jesus' feet. And whenever you get to a place that you can lay all you've got at His feet, all your glory...
[Blank.spot.on.tape--Ed.] all the money, everything she had, the spikenard and oil was poured out, the whole box full upon Him. She didn't spare nothing. She poured it all on Him. That's the way you got to come to Him. Give Him all the praise; pour out all the glory on Him; lay everything down. Hallelujah. That's why we can't have a revival, is because you're stingy with it. Amen. You want to share some of your glory with something else. Go out... Miss Jones, you know, she wears these kind of clothes; she does this. Oh, you Pharisee. You walking along, you want to pattern after somebody else. No wonder Jesus can't break through this nation on a revival.
E-74 I don't know what's the matter with me tonight. But that's truth. Too starchy, too stiff, too cold, too indifferent, you're sharing with others. You're sharing with the Devil. That's the reason you can't. That's the truth. If I never see you again, I will meet you at judgment with a clean heart. I know it's the truth. There you are.
But this poor mortal, she was washing His feet and wiping them with her glory. What a place. What a time. Wished I could've stood there. I like to stay where she stood. Oh, my, what a time she was having, washing His feet, taking her glory and wiping His feet, and the tears running down, crystal tears of repentance to wash. And she was rubbing them, kissing His feet, just beside herself.
E-75 You say, "What happened to the party?" Who cares what happened to the party. A sinner come to God. Amen. The trouble of it today, we got too much ritualistic routine. Sinners can't get to God on them kind of grounds. Hallelujah.
Oh, this poor sinner with the tears of repentance running down her cheeks, dripping off on His feet, washing them with her hands and kissing them with her lips, taking her glory and wiping His feet, what a beautiful picture. Jesus felt right comfortable then.
E-76 Oh, what about Pharisee? Oh, the party stopped. Sure. The embarrassment, oh, I can see that Pharisee. There's the sinner, not the woman, the Pharisee. Sin is unbelief. That woman was a believer. The Pharisee was all religious, but he was the worst sinner in the country. And it's still the worst sinner the world has got... is the stiffy, starch, backslidden church, the pastor the same way. Hallelujah.
E-77 You'll hate me after this, but God's the One that's telling me to say it, so there it is. Amen. There it is. That's the sinner, that starchy one.
This poor woman, after washing His feet... Pharisee stood there with a... [Brother Branham makes a noise to imitate the Pharisee--Ed.]... My, I can see his face turned red, and then white around the lips. Oh, my, he's raging.
He said, "Now, you see, Jones, all of you?" Said, "You see? If that Man was a prophet, or a seer, like He says He is, He'd know what kind of a woman that is." Ha, like He didn't." Said, "He'd know what kind of a woman it was." Said, "Why, she'll ruin His reputation." Why, Jesus' reputation's made among sinners. Sure, that's the ones that'll receive Him. His reputation can't be made before you, starchy, and stiff and indifferent, and read some old ritual off like that, and call it preaching the Gospel. How in the world is He going to have a reputation with you? You got your reputation in the church. Amen.
E-78 There He is. He said, "You see, if He was a seer, if He was a great Man, He would know that that woman was a sinner that's touching Him. See? That's around Him."
What had happened? Let's look. Oh, my, she's just beside herself. Would Jesus would have moved a foot? She'd have jumped up. No, He set perfectly quiet and watched her. I believe He felt real good about it. He was watching that sinner repent.
After while, he said, "You see, you see."
Now, watch. First thing, He moves aside, and He raises His head; He looks up. The woman stops, half way up. Look at her hair hanging down the side of her face, the dirt off of Jesus feet, the oil, all over her lips and face. She's been kissing Him, kissing His feet. And she's standing. Her eyes are staring now. Jesus is fixing to speak. And she's looking right at Him. He looks right down to her. Then He looks off at Pharisee. And He said, "Simon, I have something to say to you." Oh, my. Watch this, what it'll be at judgment too.
E-79 "Simon, I have something to say to you. Doctor Simon, you invited Me down here. And when I come because you invited Me, you never give Me any water to wash My feet. You never anointed My face and hands with oil. You never kissed Me, Simon. You didn't love Me, Simon. If you'd have loved Me, you would've washed My feet. If you'd have loved Me, you'd anointed Me. If you'd have anointed Me, loved Me, you would've kissed Me; but you never made Me welcome."
Oh, that Pharisee, big fat, roly-poly thing... That's the way it is today. "Oh, with all the degrees?" Yes.
Said, "You giveth Me no kiss."
Oh, I'd like to kiss Him. "Kiss the Son," the Bible said, "less He be angry." Kiss Him.
Said, "You give Me no kiss. But this poor woman, ever since she's come in, she's continually kissed My feet, and washed them with her tears, wiped them with the hairs of her head." O God. "And this little woman, she's washed My feet with her tears; she's wiped them with her hands--with her hair. And she's kissed not My...?... My feet."
E-80 She's standing. She don't know what to do. Her eyes are staring.
Then He turns and looks to her. Oh, my. He said, "And I say unto her, 'Her sins, which were many, are all forgiven her.'" [Brother Branham weeps--Ed.] That's what I want Him to say to me. "Her sins which are many, are all forgiven."...?... I can't preach no more.
E-81 Let's bow our heads a minute. [A brother speaks in another tongue--Ed.] You love Him? Do you love Him? What's He going to do with you, brother, at the judgment? You can be ever so religious. I'd rather hear Him say that than...?... the world. I want to stand there. I wish I would have stood there. Someday I want to stand by Him; He say, "Well... It was well done, My good and faithful servant. You were faithful. You stood at the post of duty. You didn't shirk it; you told the truth. Regardless of what it took, you told the truth. And it's well done now." That's what I'm looking for, not for a better car, better position; I want Him. Ever what anyone says about you, that don't matter.
E-82 I wonder, with our heads bowed just a minute... Organist, would you give us a little note there, please? I wonder tonight if there'd be a person here like that woman? Don't have to be... You might not be a prostitute, but you may be a prostitute on a higher more--level. Prostitution don't mean sexually every time. You can prostitute your time. You can prostitute your faith, go out and join some cult, or some old sold--cold formal church; you're a prostitute. You are. You're just as guilty as she was. But the same Lord Jesus that forgive her, has the same pleading mercy for you tonight.
E-83 Will you come here and stand at the altar with me just a minute? Someone maybe will walk down here at the altar and say...?... "I want to accept Christ as my Saviour." Would you raise your hand first? Say, "Pray for me, Brother Branham."
E-84 You mean there's not a sinner in the building? God bless you, sir. God bless you. God bless you, brother. You like Divine healing, don't you? Sure, fish, loaves and fishes. But when it comes to coming to Him, you crawl back in the shell; you want to slip off back down.
Oh, they say, "Well, I don't know about that stuff." Better be careful. I hear that ambulance siren all the time through the night. Every time you pass a graveyard, remember, your number's there. And yonder is eternity, and you're going to stand before Him someday. You can't repent then. Now is your time to do it.
Will you raise your hand, say, "God, be merciful to me. I now accept Jesus right now as my Saviour."
God bless you, boy. God bless you, brother. God bless you, sister.
Someone else raise your hand, say, "God, be merciful to me. I want Jesus today." God bless you. God bless you, son. God bless you, mother. Someone else? God bless you, up there at the balcony. Yeah, I see you, brother. God bless you. God bless you, young lady. God bless you, sir.
E-85 Oh, I know you might have made mistakes, but He loves you. He stands with an outstretched arm, wanting you to come. Come just as you are.
I see you up in the balcony, sister. I see you. God bless you. Never forget that. You raised your hand to that same Jesus Who had dirty feet.
Many years ago that happened. And, my dear sister, brother, it's happening right here in this city, right here tonight, oh, there's...?... They never want to think He said it. I know if I was in your place, I'd walk straight to Him, say, "Lord Jesus, forgive me my sins. I'll take the dirt. I'll take my way with the Lord's despised few. I'll do it."
E-86 Someone else that hasn't raised their hand, would you put your hand up, say, "Jesus, this is me. I'm coming now"? God bless you over there, sir. You here, God bless you, little girl.
E-87 Someone else put up your hand? I wonder while we're... God bless you, my brother. If you believe and notice here in the building in the healing service, how God healed the sick, how He knows the secrets of your heart... I know there's a dozen or more in here should raise your hand. I know it.
Oh, you--you claim to be a Christian, yes, but that's not what I'm talking about. Pharisee did too. I'm giving you an invitation.
With your heads bowed, and while the piano, or the organ's a-playing, every one of you that raised your hand, and you that didn't, won't you come down here and stand just a minute for a word of prayer? Won't you come right out of your seat? Come right down here and stand here. If God will hear my prayer to open the eyes of the blind, give sight to them who never seen, ears to the deaf and the afflicted, if He will do that, certainly, He will heal your soul. My soul is moved tonight. Oh, He's here.
E-88 God bless you, brother. God bless you, sister. Someone else, raise right up. "I surrender all. All to Thee my blessed Saviour. I surrender all."
Would you come right down here, stand right along this side of it? It may be the last time you'll ever have an invitation. Maybe you never will, no more, be able to do this. It might be the end of the road for you pretty soon. Why don't you come now, stand right down here?
E-89 God bless you. God bless you, son. Just stand right here, if you would. Someone else? God bless you, little boy. Look at the little fellow coming down about twelve years old. Shame on some of you old people, your heart calloused, smutty, and black. Statistics shows that ninety-eight percent of the people are saved are saved before they're twenty-one years old. You get so set in your ways, and you think you're right. "There's a way that seemeth right."
Will you come? Won't you make your way down here at the altar? Look at them kneeling here, come here. God bless you, young lady? Up in the balcony, you that raised your hands, will you come down?
I give you an invitation to the same Jesus Christ, that someday you're going to bow to anyhow. You're either going to die a sinner, and no mercy, no mercy then... Now is the day of mercy. Remember, when one day meets the other one, the day that...?... And when this day of grace meets Jesus Christ, it's the day of judgment after that. That's right.
E-90 Come right on down; that's right. God bless you. Four young people coming to the Lord. Amen. No matter what your sins are, brother, sister, Jesus is here to forgive you.
The little--little lady coming, hurrying, getting to the altar. That's the way to come. That's the way to come right on down. God bless you; that's fine. Many of the rest of you needs your place right here. Won't you come?
What about the brother that raised his hand? You really meant it, didn't you, brother? Didn't you, sister? Didn't you really mean it? Come down now and kneel down here at the altar with us, will you do this? Come on while I give you the Lord Jesus, promising you this, that He will forgive you of every sin. Would you come? God bless you.
E-91 Many are coming, coming down out of the balcony. That's right. Just come right on down; we're waiting for you. Come right on down. Come right now, around the altar, plenty of room. There's room at the Fountain for me, plenty of room. Come right on out now. God bless you, brother, that raised his hand; they helped him out back there. God be merciful. That's the way. Come right on; don't let Satan rob you. Don't let the outside crowd, don't let the--the world today rob you. Come. God bless you, brother, coming right down to meet Him.
E-92 Now, slowly sing: I... I surrender all. Will you help me here, Brother Gordon, if you will. [Brother Branham speaks while the song leader sings--Ed.] Won't you come...?...
All to Thee, my blessed Saviour,
I surrender all.
Do you really mean it? You ready to surrender your church for Jesus? Would you surrender your membership to become a friend to Him? Would you surrender your letter to have your letter written in heaven? Would you do it? God bless this man and his--the wife, coming here tonight. Greatest thing they've ever done in all their life is coming right now to accept the Lord Jesus. How wonderful, how marvelous.
E-93 Jesus said, "He that comes to Me, I will in no wise cast out. He that heareth My Words, and believeth on Him that sent Me has Everlasting Life." Is there just a few more...?... come.
Come on. Yes, it's you. That's right. It's you. Come right on. Amen. More of you too, come on; will you come just now while we're waiting?
I surrender all,
All to Thee, my blessed Saviour,
I surrender all.
E-94 "I will give You all that I am, all that I've got, all my pride; everything I have, I surrender here at the altar to You. Just be merciful to me, dear God. I want my tears to wash away the stain. I want Your Blood to wash away my stain." What will do it? Nothing but the Blood of Jesus. Won't you come while we wait just a little longer 'cause I feel constrained. You know I'm not a fanatic. You know that. But I do feel that there's more people in here ought to be standing around this altar right now.
E-95 Backslider, what about you? You're away from God. If you die, you're lost. Come on. This is your time. Come in; there's room for you. Won't you come?
We sing once more now, while we sing, "I Surrender All," will anyone else come at this time? All right.
I surrender all,
I surrender all,
All to Thee, my blessed Saviour,
I surrender all.
I surrender all.
I surrender all.
All to Thee, my blessed Saviour,
I surrender all.
I... (Will you do it?)
[Brother Branham asks people to come to the altar while congregation sings--Ed.]...?... Come on...?... the blessing of Holy Spirit, come on.
All to Thee, My blessed Saviour,
I surrender all.
Are you finished? You're sure? Is there some more here just now. Let's sing, "Just As I Am," sister; give us the chord there. "Just as I am," no matter what you've done.
Just as I am, without one plea,
That Thy Blood was shed for me,
And that Thou bidd'st me come to Thee,
O Lamb of God, I come! I come!
Let us stand while we sing that. Come on now right down the aisle.
... as I am, without one plea,
But that Thy blood... (Will you come right now?)
Was shed... (Come right down to the altar...?... Come right on down. Oh, come.)
Thou bidd'st me come to Thee,
O Lamb of God, I come! I come!
Just as I am, and waiting not (Listen!)
To rid my soul... (How many?) of one dark blot,
To Thee, whose blood can cleanse each spot,
O Lamb of God, I come! I come!
E-96 Slowly, now, sister. Let us bow our heads now as we hum this. [Brother Branham begins to hum--Ed.] Our heavenly Father, around this altar just now lines many sinners. They're bowing at the feet of the Lord Jesus. You said, "No man can come to Me, except My Father draws him. And all that come, I'll give them Everlasting Life, and raise them up at the last days."
You promised it, Lord. Many of them are standing here, just like that poor prostitute that stood at Your feet, doing a service to You, Lord.
And then, You, turned and looked at her and said, "Thy sins, which were many, are all forgiven." You're no respect of person. You'll do the same for them, Lord. I pray that You'll grant it tonight.
E-97 Many more out there in the--off the altar, Lord, that should be here tonight giving their souls down here; they got away from God; they've got starchy and got indifferent. They just got formal and got away from You. They seen You this week come into the city, do signs and wonders and miracles to prove that You've raised from the dead. You're standing here tonight with outstretched arms. You're--You're tearing my heart to pieces, God, when I think of You. You're stand here, begging and pleading to the people.
E-98 O God, I don't know what's the matter with me tonight. But I pray, God, that ever who it is in here You're calling too, that they'll not go out of here without finding You tonight. My heart is burdened deeply for some reason; I don't know. I pray, dear Jesus, once more, I call. Let that person, if they're not here at the altar already, come quickly, Lord. Grant it. May be their last call, You've just saddened my heart for some reason. And I pray that You'll grant it through Jesus' Name.
E-99 Everybody in prayer, will you? I'm just strangely feeling tonight something wrong. Something's wrong somewhere. What's wrong? Come on. Everybody seek out your heart. Find out just what's wrong, as we sing once more. As we sing come now. God's speaking to somebody, I know it...?... God bless you.
... waiting not
To rid my soul of one dark blot,
To Thee, whose blood can cleanse each spot,
O Lamb of God, I come! I come!
Just as I am, Thou will receive,
Will welcome, pardon, cleanse, relieve;
Because Thy promise I believe,
O Lamb of God, I come! I come!
While we sing this next verse as the last verse, I want the ministers to come around here and pray with us, if you will. The clergy here in the church believes in an old fashion altar call, where here come twenty, thirty people have knelt, sinners repenting of their sins. If you want to come, stand around the altar, and pray with them, will you do it? Will you come now while we sing this next verse? Any Christian worker that knows--got burdens of souls upon your heart. If you haven't, you should have. God knows you should have.
E-100 I charge--challenge you to come tonight and make a real old fashion Pentecost, then watch what God does tomorrow night in the healing service. You get this thing straightened out and...?... here. You get this thing fixed out and watch what God will do. You just do it; I challenge you.
I don't very seldom get worked up like this, but something's a doing it, something moving me. And I feel very constrained. And I'm very interested in this call, feeling that there's more here, should pour down around this altar here, still burdens my heart.
And if I be God's servant, and knowing that I know this is coming from God, and I say it in Jesus' Name; you know I wouldn't say that 'less I meant it. There's something wrong. And I want you to come while we sing once more. The workers and so forth, and sinners, and all, gather around the altar that wants to pray now. Help me sing once more?
Just as I am, Thou wilt receive,
Will welcome, pardon, cleanse, relieve;
Because Thy promise I believe,
O Lamb of God, I come! I come!
E-101 Dear heavenly Father, here's many...?... I've done the best I knowed how, Lord. I haven't shunned to declare the whole counsel of God, feeling, Lord, knowing if I'd be back a year from tonight, many setting here is going to be already in eternity. And I know, 'cause I see You, Lord. And I told them that You love them, and You got the same respect for them that You did for the woman that night many years ago. Many of them are laying around the altar, here now, Lord, bathing this altar with their tears.
I pray, God, that somehow the Holy Ghost will break through tonight in this building, and just shed forth the power of Almighty God, and will make everyone here, dear God. Grant it. Oh, may they prick their stony hearts up, and come down, and be saved, through Jesus Christ's Name.
Let's raise up our--our hands. Raise up our hands to God. Everybody offer a prayer now to God.
Brother Gordon, come here and lead us in prayer. Take Christ just now, while Brother Gordon is leading.