L’Infaillibilité De La Parole Parlée De Dieu

Date: 56-0404 | La durée est de: 1 heure et 28 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, mes amis. Maintenant, avant que vous vous asseyiez, adressons juste un petit mot au Seigneur Jésus.

            Notre Bienveillant Père céleste, nous Te sommes très reconnaissants pour toutes choses, car c’est par Christ que toutes choses ont été créées. Et nous Te remercions de nous avoir permis de nous rassembler et de communier ensemble, et de ce que Ton amour est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit. Nous Te remercions pour cette église ce soir, pour son pasteur, pour tous ses diacres, son personnel, ses administrateurs et pour chaque visiteur dans nos murs ce soir.

            Et nous prions, Seigneur, que le glorieux Saint-Esprit de Dieu vienne parmi nous ce soir et fasse infiniment et abondamment ce soir. Accorde-le, Père. Pardonne-nous maintenant nos péchés, alors que nous nous approchons de ce temps où il faut enseigner la Parole, et pour la gloire de Dieu. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

2          Nous sommes contents d’être encore de retour ici ce soir à l’église de Philadelphie, nous étions... J’ai confondu tout cela. Je pensais que nous serions... Hier soir, j’ai annoncé que ce soir, ce serait au Lane Tech. C’est une bonne chose que quelqu’un ait saisi cela. Et le garçon est venu... Frère Wood, et ils ont pris quelques cartes de prière, ils se sont précipités vers Lane Tech pour les distribuer, ils sont revenus et ont dit: «Dis donc, il n’y a personne là.»

            Je me suis dit: «Je ne suis pas retourné à Mexico, n’est-ce pas?» Je pensais que nous étions encore retournés à Mexico, quand nous étions allés à l’arène ce soir-là et qu’il n’y avait personne là. Ainsi...

3          Mais nous sommes contents d’être ici dans cette église ce soir pour la gloire de Dieu. Nous espérons que Dieu vous bénira tous, infiniment, et abondamment et qu’Il vous accordera ce que vous êtes venus recevoir. Et nous sommes... Ce frère Joseph, un soir qu’il s’est avancé pour m’introduire... Je souhaiterais mener seulement une vie à la hauteur de la réputation qu’il cherche à me faire jouir. C’est simplement parce qu’il m’aime, vous savez. Ce n’est pas cela, je ne mérite pas pareille présentation et je–je ne suis qu’un serviteur du Seigneur. Mais assurément qu’il... Il me place peut-être à un niveau tel que je suis obligé de mener une bonne vie, vous savez.

            Tout le monde se sent aussi bien que possible ce soir, j’espère, en ce moment, bien comme d’habitude ; de la sorte, le Seigneur nous bénira ensemble. Beaucoup parmi vous ici, évidemment, sont peut-être nécessiteux et malades, et ont besoin de la bénédiction de Dieu. Et ne sommes-nous pas heureux ce soir d’avoir un Dieu qui peut nous accorder de Ses bénédictions, qui peut nous donner les bonnes choses dont nous avons besoin? Et si nous n’avions pas de Père céleste?

4          Vous savez, je–je disais aux jeunes gens tout à l’heure, en venant ici, je disais qu’il nous fallait toujours être heureux. Dieu ne veut pas que vous soyez triste. Savez-vous ce que provoque la mauvaise humeur? Et ce drôle d’humeur, c’est l’une de vilaines choses. Et elle–elle est à soixante pour cent, à peu près, à la base de toute maladie. Oui, oui. Ces cri... ces crises de colère que vous piquez, souvenez-vous, vous ne faites que développer un cancer, un ulcère, ou quelque chose comme ça, en faisant cela. Quand vous vous mettez dans tous vos états contre quelqu’un, en disant: «Je ne rentrerai plus là. Qu’il attende, je vais lui dire les quatre vérités.» Très bien. Rappelez-vous, c’est vous qui allez payer pour ça. Soyez donc toujours heureux.

            On raconte une petite histoire, qu’un matin un petit rouge-gorge était perché sur une branche, chantant à sa petite compagne. La petite compagne a volé vers lui et a dit: «Tu sais, je suis très–je suis très inquiète ce matin au sujet d’une chose.»

            Le compagnon a dit: «Quoi?» Il a dit: «Nous les rouges-gorges, nous ne nous inquiétons jamais.»

5          «Mais je me demande bien si ces pauvres créatures, les êtres humains, qui marchent le visage renfrogné, je me pose bien des questions, peut-être qu’ils n’ont pas un Père céleste qui veille sur eux comme sur nous les rouges-gorges.»

            C’est à peu près ça. Vous n’avez jamais appris que l’un d’eux souffre d’hypertension, n’est-ce pas? Non. Non, vous n’entendez pas de sirène d’ambulance retentir pour eux, ainsi de suite (Vous voyez?), ils–ils vivent suivant la vraie voie à laquelle Dieu a pourvu. C’est toujours nous qui agissons mal. C’est nous qui connaissons la science, vous savez ; nous sommes les gens intelligents. Ainsi donc, eux... nous... Les oiseaux ne changent pas. Vous savez, les oiseaux construisent toujours leurs nids exactement comme ils le faisaient dans le jardin d’Eden ; ils ne changent point. Voyez? C’est nous qui changeons. Le frère juif... Eh bien, s’il y a un Juif ici, ce n’est pas ça mon intention ; moi aussi, je suis un Juif. Ainsi, vous savez, il disait: «Eh bien, a-t-il dit, le problème, ce sont les gens.» Voyez? Il a dit: «L’oiseau descend sur la route pour attraper un insecte ; la voiture l’écrase.» Il a dit il.-.il a dit: «Ce sont les gens.» Donc, c’est aussi vrai. «L’oiseau avait le droit d’attraper l’insecte, mais–mais les gens ont inventé une automobile et elle a roulé sur lui.» Vous voyez, il a dit: «Ce sont les gens.» Et c’est mal. C’est nous qui abîmons le monde. Dieu l’a créé merveilleux et beau pour nous. Mais nous l’abîmons par nos voies. Nous sommes très scientifiques, vous savez ; tout doit être juste comme ceci, tel que nous le pensons.

6          J’étais sur le mont Palomar, ou plutôt sur le mont Wilson, en Californie, il y a quelques semaines, ou quelques mois. Et j’étais là dans un observatoire, et tout ce que j’avais appris sur le système solaire, comme étant scientifiquement prouvé, quand j’étais un garçon, il y a de cela environ trente ans, tout est complètement changé maintenant. Il est prouvé scientifiquement qu’ils étaient en erreur jadis. Y avez-vous déjà pensé? J’avais l’habitude de... On me disait que, sans aucun doute, le–le soleil était parfaitement immobile et que c’est la terre–la–la terre qui tournait. Voyez? Mais aujourd’hui, ils disent que cela est faux. C’est le soleil qui tourne. Voyez? Le soleil tourne aussi, tous les deux tournent maintenant. Ainsi, je–je ne peux pas comprendre cela.

            Ainsi, vous savez, Josué avait peut-être raison quand il a dit, il a ordonné au soleil de s’arrêter. Voyez? Vous voyez, vous découvrez toujours que vous revenez à la Bible, c’est le véritable Livre. Monsieur Moore (je veux dire un livre scientifique), Monsieur Moore, je veux dire que la Bible, c’est le véritable Livre scientifique. Voyez-vous?

7          Le fils de monsieur Moore a terminé ses études en sciences et on lui décernait une–une espèce de titre, ou quelque chose comme ça ; alors, un grand homme de science est venu, et je tenais une série de réunions à Shreveport à l’époque. Alors, il lui a décerné ce titre. Et quand il l’a embrassé, il a dit: «Maintenant, fils, a-t-il dit, il y a dans–dans la bibliothèque des sciences, a-t-il dit, beaucoup de livres sur la science moderne.» Il a dit: «Si tu parviens à les lire tous, cela te prendrait probablement...» (J’oublie combien d’années, beaucoup d’années, trois ou quatre ans, pour lire les volumes les plus récents sur la science.)

            Il a dit: «Dès que tu auras terminé tout cela, tout ce que tu avais appris, tu auras à t’en vider l’esprit, car cela aurait alors changé (Voyez?) sur la science moderne.» Voyez? Ils sont complètement changés. Voyez?

8          Je n’ai rien dit. J’ai attendu jusque ce soir-là, comme il allait assister à la réunion. J’ai fait un... J’ai dit: «Vous savez quoi? J’ai entendu faire ce commentaire aujourd’hui, mais, ai-je dit, j’aimerais vous dire quelque chose, jeunes gens.» J’ai dit: «Je peux vous montrer un Livre qui ne changera jamais. Et ce qu’Il dit là restera le même éternellement.» C’est vrai. Ainsi, accrochons-nous–nous à Ceci. Ceci est vrai. Dieu a dit comment Il avait créé les choses, bien en ordre.

            Il y a quelque temps, j’ai vu la science prouver que–que ce n’était pas vrai quand Abraham disait qu’il possédait des chameaux là à Guérar, là au sud, vous savez, et ainsi de suite. Non, qu’il n’y avait jamais eu de chameaux là au sud.

            Eh bien, vous savez, ils se sont mis à creuser avec une vieille bêche là au sud un jour, et ils ont en fait découvert qu’il y avait eu des chameaux là au sud. Voyez-vous?

9          Aussi, il est dit que les murs de Jéricho étaient tombés les uns sur les autres. Ils ont creusé partout là et ont dit: «Non, ce n’est pas vrai.» Un homme a simplement creusé, enlevant quelques pelletées de plus, il y a quelques années, et il a découvert qu’il y avait des murs qui étaient tombés les uns sur les autres, juste exactement comme le dit la Bible. Vous devez toujours revenir à Ceci ; Ceci est vrai. Je crois la Parole de tout mon coeur. Et c’est là-dessus que repose ma foi.

            Souvent, pendant que nous sommes ici à l’église et que nous pouvons parler comme en famille, j’aimerais bien dire ceci, vous donner un petit aperçu du for intérieur. [Frère Branham s’éclaircit la voix.–N.D.E.] Pardonnez-moi. Que mon... La raison pour laquelle ces choses arrivent, la raison pour laquelle le Seigneur a été bienveillant envers moi, certainement, il y a la grâce souveraine et l’élection ; mais une chose, c’est que je crois que cette Bible est la Vérité. Je–je ne sais pas ce que disent les autres choses, ce que sont les théories des gens, et ce qu’en font différentes dénominations. Je crois simplement la Bible Telle qu’Elle est écrite, Telle quelle. Je L’accepte sur ces bases-là, car j’ai toujours trouvé qu’Elle est l’exacte Vérité, tout à fait la Vérité. Et Elle ne peut être rien d’autre.

10        Ainsi donc, comme j’ai tant vanté ce merveilleux Livre, nous aimerions Le lire dans quelques instants et voir si nous pouvons trouver Là-dedans quelque chose dont le Seigneur aimerait que nous parlions un peu ce soir.

            Eh bien, laissez-moi rendre ceci authentique et officiel. Frère Joseph Mattsson Boze, n’eût été cette assistance, je l’aurais appelé Joseph, mais comme c’est chez lui ici, je... Y aura-t-il des services ici demain soir? [Frère Boze répond: «Jusque vendredi soir.»–N.D.E.] Jusque vendredi, ce sera ici au tabernacle, ou à l’église, excusez-moi. Ce sera ici à l’église jusque vendredi. Frère Wood, Billy, les cartes de prière devront être distribuées ici demain soir ; amenez-les, mes gars. Demain soir à, disons, dix-huit heures trente. Cela vous accordera du temps ; sera-ce assez tôt pour vous, Frère Wood? Alors, Billy? [Frère Boze dit: «Nous avons les services de l’après-midi, si vous préférez les distribuer en ce moment-là.»–N.D.E.]

11        Eh bien, ce que vous faites, faites-le, Joseph, lorsque vous les distribuez dans le... [Frère Boze dit: «Comme vous voulez.»–N.D.E.] L’après-midi, c’est bien, mais certaines personnes seront parties et alors, le soir, je dirai: «Appelez de quinze à trente-cinq.» Huit d’entre elles ne seront pas là ; elles seront rentrées chez elles, elles ne sont pas revenues. Et alors, vous êtes encore tout embrouillés. Voyez-vous? Il est donc préférable pour vous d’être là même, de recevoir votre carte et de venir directement à l’estrade. Voyez-vous? Donc, jusqu’à dix-huit heures trente, il y aura assez de temps pour les gens de venir recevoir leurs cartes de prière pour la ligne de prière de demain soir, le Seigneur voulant.

            Et L’aimez-vous? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Merveilleux, c’est très bien. Maintenant, dans le Livre de–d’Esaïe, chapitre 40, nous aimerions lire juste un petit verset pour en tirer le contexte ; chapitre 40, le verset 3:

Une voix crie: Préparez au désert le chemin de l’Eternel, aplanissez dans les lieux arides une... pour notre–pour notre Seigneur... pour notre Dieu.

            Maintenant, puisse-t-Il ajouter Ses bénédictions à la lecture de Sa Parole. «Préparez le chemin de l’Eternel.»

12        Certainement, ceci concerne Jean-Baptiste. Mais nous voulons nous en servir dans un autre contexte ce soir: «Les Voies du Seigneur.» Le Seigneur a toujours eu une façon de faire les choses. Ainsi donc, quand nous pensons à Ses voies, nous devons revenir à la Bible pour découvrir ce qu’Il a dit à ce sujet. Ainsi donc, il y a dans la Bible deux grandes vérités, dans l’Ancien Testament, que nous aimerions aborder ce soir, dont tous les prophètes hébreux ont parlé depuis la Genèse jusqu’à Malachie. Et puis, de là, il y a eu la Première Venue pour confirmer Sa Parole. Eh bien, ces deux vérités sont les suivantes, les deux vérités sont... étaient: Tous les prophètes hébreux ont parlé de la Venue du Messie, et aussi, pour faire l’expiation du péché. Et ils ont aussi parlé de l’onction et du départ de l’Eglise dans le monde entier.

13        Eh bien, les prophètes hébreux, les deux thèmes principaux, et pratiquement depuis quelque part là, dans chaque chapitre de la Bible, de la Genèse à Malachie, vous pouvez trouver l’un de ces sujets être traité, partout dans la Bible: La Venue du Messie, l’onction et l’envoi de l’Eglise dans le monde entier: cela est exprimé en symboles, sous forme des animaux et autres, comme de grandes armées, et autres, en marche, courant sur les murs et tout, divers... par exemple, les sauterelles. Tout était en symboles, en paraboles et des enseignements directs, et tout se résume à ces deux sujets.

14        Maintenant, avant que Dieu puisse–puisse faire ceci, Il a dû frayer une voie pour la Venue du Messie. Et Il a dû frayer une voie pour l’envoi de l’Eglise. Lorsque Dieu parle, Il doit frayer une voie. Eh bien, la Parole de Dieu, et voici ce que ce soir... J’ai juste saisi une petite pensée qui m’a traversé l’esprit, comme je venais... je me suis dit que si les jeunes gens arrivaient et distribuaient les cartes, il nous faut observer une espèce de règles et des règlements afin de garder en ligne les gens pour qui nous prions.

            Et pendant que je venais, je pensais à ceci: L’Infaillibilité de la Parole parlée de Dieu. C’est bien parfait. Et si seulement nous pouvons... Si seulement cette assistance peut, ce soir, avoir l’esprit fixé sur Celui qui a dit ceci, ce que ceci représente réellement, cette Parole parlée, nous n’aurions pas besoin d’un quelconque service de guérison, nous n’aurions pas besoin d’un quelconque appel à l’autel pour le salut ; ça serait terminé si seulement vous vous rendiez compte de ce qu’est cette Parole. Maintenant, considérons Cela.

15        Avant qu’Elle soit la Parole parlée, Elle a dû être une pensée. En effet, une–une parole est une pensée exprimée, aussitôt que Dieu parle. Eh bien, tout au début, quand Dieu a regardé à travers les corridors du Ciel et qu’Il a vu tout ce qui arriverait sur la terre... Vous êtes-vous déjà assis et juste représenté cela dans votre esprit? Eh bien, c’est peut-être ainsi que Dieu l’a fait au commencement. Et alors, cela Lui a paru bon, Il a donc prononcé cela, et aussitôt que cela fut prononcé, cela devint une Parole. La pensée a été exprimée dans une parole. Maintenant, écoutez. Une fois que Dieu exprime Sa pensée et en fait une Parole, Il ne peut jamais retirer Cela.

            Oh ! la la ! Voyez-vous cela? Il ne peut pas se rétracter là-dessus. Il ne peut pas dire: «Eh bien, désolé, J’ai commis une erreur.» Il ne le peut pas. Il est infaillible. Il est omnipotent, omniscient, omniprésent. Vous voyez, vous et moi, au fur et à mesure que nous grandissons, nous devenons instruits, plus intelligents et tout. Nous évoluons, la race humaine évolue ; tout évolue, sauf Dieu. Lui était parfait pour commencer ; Il restera parfait après que tout sera terminé ; Il est toujours parfait. Il ne peut pas dire: «Eh bien, J’ai eu un meilleur procédé de m’y prendre, car J’ai appris plus.» Il était parfait pour commencer. Ainsi, par–par conséquent–par conséquent, quand on enseigne la guérison divine, comment quelqu’un peut-il dire que Dieu n’est pas un Guérisseur, alors qu’au commencement, là dans l’Ancien Testament, dans les temps anciens qui étaient des ombres, Dieu a pu rendre cela parfait en ce temps-là? Mais Il–Il a prononcé Sa Parole, qu’il en serait comme ceci, et il doit en être ainsi. Il... C’est le meilleur procédé. C’est le meilleur procédé pour y amener les gens, car Il connaît ce que c’est.

16        Et puis, dans le désert, avec les enfants d’Israël dans leur marche, en provenance de l’Egypte, ils allaient vers la Terre promise, et ils avaient... Dieu avait promis de subvenir à tous leurs besoins, ce dont ils avaient besoin... Et alors, quand il leur arrivait de tomber malades et d’être mourants, tous les remèdes de l’Egypte, tous les médicaments, la sagesse des Egyptiens, aucune de leurs racines et herbes ne pouvait guérir cette maladie ; alors, la voie... Quand Moïse criait à Dieu dans la détresse, alors, l’action que Dieu a accomplie pour Moïse, Il doit l’accomplir chaque fois que surgit la même crise. Eh bien, sinon, c’est qu’Il avait commis une erreur en faisant cela autrefois. Alors, Dieu est coupable (Voyez?), Il doit donc agir comme Il avait agi quand la même crise... En effet, s’Il avait agi ainsi, que c’était parfait, Il ne peut agir autrement que de façon parfaite chaque fois. Ça doit être parfait. Amen. Voyez-vous?

17        Ses actions, Ses Paroles, Ses pensées, tout provient d’une source pure et sans mélange de la perfection. Maintenant, quand Il ramène votre foi comme cela, la guérison devient simple. Dieu l’a déjà dit. S’Il a dit: «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies», c’est réglé pour l’éternité. Absolument. Une fois qu’Il prononce cela, Il ne peut pas se rétracter là-dessus. Il ne peut pas dire: «Eh bien, J’avais commis une erreur.» En effet, Il est parfait. Il ne peut pas y avoir d’erreur d’éternité en éternité. Il est éternellement pur.

            Oh ! la la ! Lorsqu’Il a dit: «Je vais», c’est réglé. «Demandez et vous recevrez», c’est réglé. «Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai», c’est réglé ; c’est pour toujours. La Parole est exprimée.

            Vous dites: «Là, c’était Jésus.»

            Dieu a dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, écoutez-Le.» Il avait la Parole.

18        Comme je le disais hier soir, le prophète disait: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, AINSI DIT LE SEIGNEUR.» Mais Jésus disait: «Je vous le dis.» Pas AINSI DIT LE SEIGNEUR, Il était le Seigneur. «Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair et Elle a habité parmi nous.» Il était la Parole.

            Maintenant, remarquez combien c’était parfait. Avant la fondation du monde, Jésus avait déjà été immolé. La Bible dit qu’Il était l’Agneau immolé dès la fondation du monde. Comment avait-Il été immolé? A la minute même où Dieu avait prononcé la Parole, c’était réglé pour toujours. La semence avait été plantée, et elle devait se produire (Voyez?), car Il ne peut que prononcer la pure vérité. Voyez? C’est tout.

19        Et s’Il a dit qu’Il était l’Agneau immolé dès la fondation du monde, c’est au moment même où Dieu avait conçu la pensée. Et la pensée a été créée par Dieu Lui-même. Et chaque fois que Dieu conçoit une pensée, c’est une création ; et quand Il la prononce, elle devient une réalité. Donc, chaque Parole de cette Bible est la pensée créatrice proclamée par Dieu. Et chaque fois qu’Elle est reçue dans une bonne terre, Elle se manifestera. Amen.

            Alors, toutes les ténèbres se dissipent, chaque ombre disparaît, et nous sommes ancrés ; rien ne peut alors vous ébranler. Voyez? Toutes les superstitions, ainsi que les hauts et les bas sont alors passés ; nous sommes juste sur la Parole. Dieu ne peut qu’honorer cette Parole. Il doit La tenir ; C’est Lui. La Parole est Dieu. C’est ce que dit la Bible. Et C’est la Parole éternelle, sans fin, de Dieu. Alors, sachant qu’Il est parfait, comment donc peut-Il agir de telle façon dans telle crise, puis changer et renier cela, et agir autrement dans la crise du même genre?

20        Quand quelqu’un implore la miséricorde et que Lui agit d’une certaine manière et le guérit, et que sa foi regarde à Lui, et il croit en Lui d’une foi pure et sans mélange, croyant en Lui (C’est ce qu’Il exige: «Si tu peux croire, tu peux être guéri»), et qu’ensuite Il se retourne par ici, et que cet homme-ci dise: «Seigneur, Tu connais mon coeur, je crois en Toi», et qu’Il ne le fait pas, Il ne peut pas être Dieu et faire cela. Il doit agir de la même manière qu’Il avait agi ici, sinon Il avait mal agi ici. Si donc Il avait mal agi, Il n’est pas Dieu. Vous y êtes donc. Il n’est pas infaillible. Il est donc juste comme nous–nous.

            Moi, je suis obligé de dire: «Eh bien, j’avais agi comme cela, mais là, j’avais commis une erreur.» Voyez? «Mais je ne commettrai pas d’erreur ici.»Vous voyez, Dieu ne peut pas faire cela et être Dieu. Il doit demeurer Dieu pour toujours. Voyez? Il doit demeurer le même éternellement. Il doit agir de la même manière chaque fois. Et Il le fait en fait. J’ai vu cela se confirmer à plusieurs reprises, et je sais qu’Il le fait.

21        Maintenant, la Bible déclare qu’il se lèvera de faux prophètes dans les derniers jours, de faux signes s’accompliront. Et Il a dit que la bête viendrait et séduirait tous les habitants de la terre, ceux dont le nom n’était pas écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau depuis (où?) la fondation du monde. Amen. Comment va-t-elle séduire? Elle ne peut pas séduire ceux dont le nom était écrit dans le Livre de Vie dès la fondation du monde. Le même Dieu qui a parlé et Christ a été crucifié avant la fondation du monde, c’est le même qui vous a appelé en ce temps-là et qui a inscrit votre nom dans le Livre. Amen. Je... Eh bien, cela–cela paraît comme si ça. pourrait ne pas être vrai, mais c’est la Bible, ça doit donc être vrai. Voyez?

22        «Ceux qu’Il a appelés, Il les a déjà justifiés ; ceux qu’Il a justifiés, Il les a déjà glorifiés.» C’est vrai. Voyez-vous? C’est là que nous avons la grâce et les oeuvres mélangées ensemble. Voilà tout, selon la foi des Arminiens et la foi des calvinistes. La grâce, c’est ce que Dieu fait pour vous ; les oeuvres, c’est ce que vous faites pour Dieu. Voyez? C’est la grâce qui vous amène vers Dieu ; les oeuvres, c’est ce que–que vous faites pour Dieu. Voyez?

            Eh bien, de même, Abraham a été justifié par la foi pour avoir cru en Dieu. Paul l’a justifié par la foi ; Jacques change et le justifie par les oeuvres. Mais Paul parlait de ce que Dieu voyait, et Jacques parlait de ce que l’homme voyait. Si vous dites être un croyant et qu’ensuite vous agissez contrairement à ce que vous dites, alors vous n’êtes pas un croyant. Voyez? Si vous dites à Dieu: «Oui, maintenant, je crois solennellement», Frère, vous ne pouvez qu’agir suivant votre foi. C’est vrai. Vous dites: «Seigneur, ma main est estropiée, mais quelque chose me dit dans mon coeur que Tu es l’Eternel qui m’a guéri. Ô Dieu, je crois cela de tout mon coeur.» Vous ne pouvez rien faire d’autre que voir cette main bouger de quelques pouces chaque jour. Voyez, c’est ça. Vous ne pouvez rien faire d’autre. Voyez? Et Dieu est obligé vis-à-vis de cette Parole, de veiller sur Elle.

23        Depuis le commencement, Dieu... Nous allons prendre, par exemple, le patriarche Jacob. Il était un errant ; il était un fugitif ; il avait fui la maison parce qu’il craignait de–d’être tué par Esaü à cause de quelque chose qu’il avait fait. Alors, il avait fui la maison. Pourtant, ce garçon-là était ancré en Dieu par une promesse divine qui avait été faite à Abraham. C’est vrai.

            Et la même promesse qui était ancrée en Jacob est ancrée dans chaque croyant né de nouveau ce soir. Dieu appelle souverainement sans que vous ayez fait quoi que ce soit à ce sujet; il n’y a rien que vous ayez fait. Les hommes disent: «Oh ! J’ai cherché Dieu.» Personne n’a cherché Dieu, à aucun moment. Mais c’est Dieu qui cherche l’homme, ce n’est pas l’homme qui cherche Dieu, c’est Dieu qui cherche l’homme. Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement.» Comprenez-vous cela? C’est absolument Dieu qui attire l’homme.

24        L’homme, suivant sa nature, est un–un banni. Il est un étranger ; il est séparé de Dieu. Alors, Dieu, par Sa grâce, doit l’attirer à Ses côtés. «Tous ceux que le Père m’a donnés viendront à Moi.» Il n’y a pas du tout moyen, il n’y a pas dans le pays assez de cinéma, pas assez de pistes de danse, pas assez de burlesques, qui puissent vous tenir loin de Dieu. Du moment que Dieu s’est mis à attirer là, avant la fondation du monde, quand Il avait inscrit votre nom, que vous viendriez, vous viendrez, c’est tout ; c’est tout.

            Oh ! Vous pouvez être un hypocrite, faire semblant et dire ceci, cela, ou autre, mais je parle de quand Dieu appelle. C’est vrai. Lorsque Dieu se met à appeler, vous ne vous arrêtez pas pour dire: «Eh bien, je suis un chrétien ; ces choses ne me dérangent pas.» C’est la preuve que vous ne l’êtes pas.

25        Comment pourrais-je donc... Si je faisais une promesse à ma femme, disant: «Ma femme, je t’aime de tout mon coeur ; je te serai fidèle tous les jours de ma vie», comment pourrais-je alors sortir, en toute conscience, si ma déclaration était sincère, et lui causer un déshonneur, quand bien même je pourrais faire cela et m’en tirer, quand bien même je pourrais aller et–et lui être infidèle, et puis m’en tirer malgré tout? Eh bien, je ne l’aimais pas. Je ne peux pas faire cela. Je ne l’offenserais pour rien. Elle est ma femme. Je l’aime. Peu importe l’opportunité qui s’offre, je ne le ferai pas parce que je l’aime. Voyez?

            Eh bien, c’est pareil avec Dieu. Quand vous venez à Dieu et que vous L’aimez vraiment de tout votre coeur, et que vous dites: «Eh bien, je suis un chrétien. Gloire à Dieu, je suis ancré en Christ. Ça ne me dérangera pas de faire ceci. Dieu me pardonne en tout cas», c’est la preuve que vous n’aimez pas Dieu. Cela montre que quelque chose va de travers. Je n’aimerais rien faire qui L’offenserait, pour rien. Je n’aimerais Lui causer aucun tort. J’aimerais qu’Il me soit favorable, car Il est mon Père.

26        Quand je vais à Mexico... L’autre jour, j’ai apporté un drôle de petit cadeau à ma femme, ça ne coûtait pas plus de quinze cents à peu près en monnaie américaine. Oh ! la la ! J’ai vu ces yeux scintiller et un grand sourire se dessiner sur son visage, et elle m’a entouré de ses bras. Oh ! la la ! Cela valait plus que quinze cents. Voyez? Pourquoi? Je l’aime ; je veux qu’elle fasse ça ; c’est le sentiment que je veux qu’elle éprouve vis-à-vis de moi. C’est le sentiment que j’éprouve à son égard.

            C’est pareil, mais seulement, c’est un million de fois plus grand devant Dieu. J’aimerais faire quelque chose du genre m’avancer dans Sa Présence et savoir... Non, je n’ai pas à le Lui dire, Il le sait, si je Lui suis fidèle ou pas, si j’aime quelque chose mieux qu’Il... mieux que Lui ou pas. Je veux qu’Il le sache et qu’Il l’accomplisse. Et alors quand il m’arrive d’aller tenir un grand réveil quelque part, qu’Il me permette de tenir et de faire entrer beaucoup d’âmes, ou qu’un malade ou un affligé soit guéri, et que quelqu’un parcoure la ville, en disant: «Oh ! Autrefois, j’étais estropié, et regardez-moi ; je suis maintenant rétabli», oh ! j’aimerais Le sentir placer Ses bras autour de moi et dire: «C’était merveilleux.» Savez-vous ce que je veux dire?

            C’est bien. C’est... C’est votre ardent désir, si vous êtes chrétien. C’est ce que vous voulez faire. Vous avez envie de le faire. Et la chose à faire alors, c’est prier que Dieu vous donne la sagesse pour faire cela, savoir ce qu’Il fera pour vous.

27        Eh bien, Jacob, quoique érrant, avait cependant la promesse ; il a fui pour sauver sa vie. Eh bien, il ne serait de toutes les façons pas tué. Dieu était avec lui. Et puis, un jour, après en avoir eu marre de courir dans le désert, tout en regardant derrière pour voir si Esaü venait, vous savez, effrayé et nerveux, se demandant s’il entendrait peut-être le bruit de sabots d’un cheval venant au galop quelque part, Esaü... Et Jacob, probablement muni de sa petite lance pour se protéger des animaux, courait de toutes ses forces dans le désert, vêtu de son drôle de petit manteau en lambeaux, il monta sur une très haute colline afin de pouvoir regarder au loin et voir si Jacob venait quelque part.

28        Le soir, au coucher du soleil, le pauvre petit ami était fatigué ; il a alors simplement rassemblé quelques pierres et s’est couché pour se reposer. Remarquez, il est entré en transe. Dieu parlait à Son serviteur, parce que dans Son serviteur... non pas qu’il était juste, mais parce que Dieu avait fait une promesse... Amen.

            Regardez comment Jacob a reçu cela. Mais Dieu avait fait une promesse et Il devait la tenir. De reins de Jacob provenait la semence juste et bénie, suivant la semence Isaac son père, qui avait été en tout cas promise à Abraham. La semence était là dans les reins de Jacob, même si elle s’est manifestée plusieurs siècles ou générations après, mais la promesse était là.

29        Dieu a pris Jacob et lui a montré un aperçu du futur, sachant qu’il était héritier de la promesse, non pas qu’il le méritait, mais parce que Dieu l’avait promis. Ce n’est pas que vous ayez un droit, ce n’est pas à cause de quelque chose que vous avez fait, mais Dieu vous a donné ce même genre de promesse. Car, en mourant en Christ, nous revêtons la nature de la Semence d’Abraham, et nous sommes héritiers avec Abraham selon la promesse.

            Maintenant, l’unique moyen pour vous de devenir un héritier, c’est de mourir à vous-même, de revêtir la nature de la Semence d’Abraham, qui est Christ ; et Christ ne peut venir que par le Saint-Esprit. C’est vrai. Et alors, vous êtes héritier de la même promesse, un pèlerin (Ecoutez ça), un pèlerin et un étranger, cherchant une cité à venir, dont le Constructeur et l’Architecte... Il était de passage, un errant. Amen. Vous y êtes. Un pèlerin, mais avec une foi qui fixe du regard le ciel assombri et le temps nuageux, et qui voit au-delà de cela (O Dieu !), Dieu dans Son grand domaine, un domaine au-dessus...

30        Le jeune Etienne était mourant. Jésus avait été glorifié, Il était assis là-haut à la droite de la Majesté divine. Et on s’est mis à lapider Etienne et sa tête fut broyée à coup de pierres. Etienne avait le regard fixé vers le ciel. Jésus, après avoir terminé Son oeuvre, s’était assis à la droite de Dieu.

            Mais Etienne a vu les cieux ouverts et Jésus debout à la droite de Dieu. Je pense que le Sauveur a dû se lever de Son Trône pour accueillir le martyr. Oui, Il a vu le règne éternel de Dieu en Haut. La promesse de Dieu est vraie. Regardez-le.

            Maintenant, nous prenons Jacob: il se couche, Dieu l’isole et lui donne une vision en coma ; alors il a levé les yeux et il a vu une échelle attachée au Trône de Dieu au Ciel et qui descendait jusqu’à terre ; les anges montaient et descendaient sur l’échelle, ils montaient et descendaient.

31        Eh bien, tout au cours des années, nous avons vu que c’était une belle promesse ici, que Dieu avait promis une issue, une échelle à gravir, un fondement sûr. Dieu l’avait promis. Mais elle était attachée au Trône de Dieu dans la Gloire. Mais où pouvait-Il trouver une place sur terre pour l’accrocher? Il a une fois essayé de l’attacher à la nation juive. Il a vu qu’Il ne pouvait pas le faire. Il savait tout le temps ce qu’Il allait faire, parce qu’Il avait promis la Semence, et la Semence était alors en Jacob. Mais Il ne pouvait pas l’accrocher à Jacob, le supplanteur, ni ne pouvait non plus l’accrocher à Abraham.

            Le petit ami était étendu là, rétrograde, un petit escroc, mentant, traitant sa femme comme il le faisait, Il ne pouvait pas l’accrocher à lui. Il ne pouvait pas l’accrocher à plusieurs autres choses semblables. Il ne pouvait pas l’accrocher au temple. Jésus a dit: «Il arrivera un temps où il ne restera pas ici pierre sur pierre.» Il a essayé cela sur le patriarche David, et celui-ci a pris pour femme Bath-Schéba. Il avait tué Urie. Voyez? Tout ce à quoi Il essayait de l’accrocher, ça ne s’accrochait pas.

32        Oh ! Alléluia ! Mais le prophète a dit: «Il sera placé une Pierre à Sion, une Pierre précieuse, une Pierre éprouvée.» Ce sera cela l’ancre. Oui, une Pierre merveilleuse... Et alors, Dieu, étant Dieu au Ciel, avec l’échelle accrochée à Son propre Trône, Il ne l’a accrochée à personne d’autre qu’au Fils de l’homme, Jésus-Christ, la Pierre angulaire. Dieu ne veut pas que Son échelle glisse. Il a essayé de l’accrocher à une alliance avec–avec Adam ; ce dernier l’a brisée. Il l’a accrochée à une alliance avec... a brisé cela.

            Mais Dieu a traité une alliance inconditionnelle, et Il l’a accrochée à Jésus-Christ. C’est là que cela est ancré; il n’y a pas moyen que ça patine et que ça glisse ; il n’y a pas moyen que ça s’écarte. Qu’est-ce? C’est attaché à Dieu en haut et au Fils de Dieu en bas. Et qu’est-ce? C’est un sentier ; c’est un chemin, de la terre à la Gloire, pour des voyageurs. Et vous ne pouvez pas échouer. Regardez, il y a de grandes cohortes d’anges qui montent et descendent, montant et descendant, ils relèvent les fatigués et les malades, guérissent leurs corps, montrant des visions, de puissants signes et prodiges. Ça ne peut pas faillir. Ça ne peut pas glisser ; ça ne peut pas patiner. Vous êtes en sécurité. Dieu l’a dit ; c’est réglé pour toujours.

33        C’est attaché au coeur de Dieu au Ciel, attaché au Fils de Dieu ici sur terre, et on nous fait entrer dedans. C’est par le Fils de Dieu que nous montons vers Lui. Amen. Oh ! la la ! De quoi alors avez-vous peur? Notre promesse est attachée à Dieu et à Christ, et nous sommes entre les deux, avec les anges... Il a dit: «Il ordonnera à Ses anges de te garder.» Et les anges de Dieu campent autour de ceux qui Le craignent.

            Et partout, de haut en bas, quand nous plaçons ce fondement, montant chaque jour plus haut, plus haut, chaque jour m’amène à une marche un peu plus élevée, plus élevée, au fur et à mesure que je monte, monte, monte. Si quelque chose arrive, si je tombe en chemin ou que quelque chose m’arrive, il y a une grande armée d’anges qui sont là pour me relever. «Allons, nous marchons vers Sion, vers cette belle cité en Haut.»

34        C’est infaillible, il n’y a pas de faille là-dedans. Cela ne repose pas sur ce que je fais ; cela repose sur ce que Lui a fait. Amen. C’est déjà fini. Le croyant, une fois ancré en Jésus-Christ, passe par la porte là derrière, il est placé sur la grande route ; vous ne pouvez qu’aller droit vers Dieu avec cela, les anges prenant soin de vous. Dieu en a fait un chemin.

            Quand Il a vu au commencement, lors de la chute de notre premier parent, Il a vu l’alliance qu’Il avait traitée avec Adam, Il a essayé d’accrocher l’échelle à lui, et cela a échoué. Alors, il n’y a rien d’autre à quoi Il peut l’accrocher, si ce n’est faire descendre Son propre Fils et l’accrocher à Lui. C’est donc infaillible là. De quoi nous inquiéterons-nous donc? Pourquoi sommes-nous dans tous nos états? Pourquoi marchons-nous le visage tout défait? Levons les yeux et sourions. Levons les yeux et ne sourions pas seulement, mais rions ; ne rions pas seulement, mais levons de saintes mains partout, en rendant louange et gloire à Dieu, car Ses promesses sont oui et amen, non pas oui et non, non pas oui et non, mais oui. Il n’y a pas de non là-dedans. Oui.

35        Notre fondement tient ferme. Le fondement de Dieu... Dieu a placé dans Sion la Pierre angulaire. Nous y sommes ; ça ne peut pas glisser, ça ne peut pas patiner ; ça ne peut pas basculer. Alors, nous entrons par la porte, par Christ, placés ici. Oh ! Nous pouvons avoir nos hauts et nos bas tout au long ; c’est assez vrai, des maladies et des problèmes. Mais, rappelez-vous, il y a une grande cohorte d’anges tout au long du chemin, qui vous porteront à tout moment. Ils vous relèveront en cas de chute. Oh ! Oui, Il est là. Il l’a promis. Et Il devait frayer une voie pour cela.

            Ainsi, l’unique voie qu’Il pouvait frayer était la Pierre angulaire, la Pierre précieuse, la Pierre éprouvée, l’Elu. Et «le Nom de l’Eternel est une tour forte ; le juste s’y réfugie et se trouve en sûreté.» C’est vrai. En sécurité, rien ne peut plus vous déranger. Vous êtes dans le Rocher. Il n’est pas question de savoir si vous tenez bon là, il est question de savoir si le Rocher tient bon. Et le Rocher a déjà tenu bon ; ainsi donc, vous êtes–vous êtes en sécurité. Rien ne peut vous faire du mal, et rien ne peut vous arriver si Dieu ne le permet.

36        Et si quelque chose survient en chemin, pour tester et éprouver... vous... votre épreuve, la formation de l’enfant tout au long de votre chemin, rappelez-vous, Ses anges vous porteront, des anges pour vous réconforter, des anges pour vous donner la foi, des anges pour vous faire avancer. Dieu a une armée d’anges tout au long de l’échelle.

            Eh bien, Il devait frayer une voie pour cela. Et Il l’a frayée en Christ. Maintenant, quand Christ... Chaque fois que Dieu faisait une promesse, Il Lui fallait frayer une voie pour cette promesse-là. Eh bien, remarquez attentivement, quand Il a annoncé à Noé qu’Il détruirait le monde, mais qu’Il le sauverait... Eh bien, avant que Dieu puisse sauver Noé, Il devait frayer une voie du salut pour lui. Dieu lui a donc demandé de construire une arche et de l’enduire de poix dedans et dehors. Oh ! comme il a pris ce–ce bois de gopher, un bois vraiment mince, un bois léger ; il est plus léger que le sapin... Oh ! Et une fois fixé, il est si léger que cela... vous pouvez bien le soulever, un grand rondin, et il ne pèse guère ; en effet, c’est bien un... c’est bien léger.

37        Mais alors, ce qu’on en fait, on va extraire du poix d’un autre rondin. Et on le bat très fortement. Eh bien, si seulement vous preniez ce bois de gopher et que vous le plongiez dans l’eau, il serait trempé d’eau et se détruirait dans quelques minutes, soit–soit qu’on l’immerge... qu’on le plonge. Si seulement cela pouvait ainsi...

            Mais, vous voyez, Dieu prend la folie de la prédication de l’Evangile, Il prend des gens faibles et humbles pour montrer Sa puissance. Il prend les gens non instruits pour confondre ceux qui ont cette grande instruction. Il prend les choses simples pour confondre les sages.

            Il prend donc ce vieux bois de gopher, ici, qui était juste très léger et comme le sapin... Et si vous plongiez cela dans l’eau, les gens diraient: «Oh ! la la ! Oh ! la la ! Cette chose va sombrer maintenant même.» Eh bien, maintenant, c’est ce qu’ils disent: «Eh bien, que peut faire cette bande, ou dire ceci?» Vous entendez ces remarques.

38        Mais avant qu’il soit sur le point de flotter, Dieu a dit: «Ce n’est pas encore bien fini. Maintenant, allez prendre du poix et déversez-y.» Et quand ce poix chaud fut déversé dans ce sapin très flexible... et il était devenu aussi dur que le fer. Un rondin pouvait s’y cogner et il rebondissait tout simplement.

            Et c’est comme ça, quand une petite pauvre personne, faible, sans instruction, illettrée, vient à Jésus-Christ ; c’est à peu près ce qu’il est, un léger morceau de bois de sapin. Mais que Dieu déverse le Saint-Esprit à l’intérieur et scelle cet homme, tous les démons de l’enfer ne pourront pas le basculer par un coup. C’est vrai. Dieu l’a fait. Il fraie une voie.

39        Eh bien, Il devait frayer une voie. Puisqu’Il avait promis à Noé qu’il y aurait une voie, Il a frayé une issue pour Noé. Il devait construire une arche s’Il tenait à préserver la semence. Dieu frayant une voie...

            Quand Daniel, le prophète, quand Daniel était en détresse, il était resté fidèle à Dieu ; il a dit: «Ô Dieu, je crois Ta Parole.» Et on disait: «Ô Dieu...» Il regardait vers ce saint temple et priait trois fois par jour. Chaque matin, il tirait les rideaux et priait en regardant vers le temple. Et alors, Daniel en arriva à un point... Dieu n’avait pas encore terminé avec lui, et Il l’a fait jeter dans la fosse aux lions.

            Eh bien, Dieu a dû frayer une voie pour lui. Dieu frayera une voie. Il doit frayer une voie. Il a donc frayé une issue pour Daniel. Il lui a tout d’un coup envoyé un Ange. De toute façon, Il était sur l’échelle. Il a simplement frayé une issue pour lui. Il a envoyé une grande Lumière là en bas, un feu, semblable à la Colonne de Feu, et les animaux ont peur du feu, ils ont donc vite reculé. Les lions ne l’ont pas dérangé, parce qu’il y avait tout autour de Daniel cette grande Colonne de Feu, une Lumière tournoyant tout le temps autour de lui. Ainsi donc, les–les lions ne pouvaient pas s’approcher de lui. Il a frayé une issue pour Daniel.

40        Enoch, Enoch, avant le monde... la destruction antédiluvienne, si Dieu voulait montrer un type, comment pouvait-Il s’y prendre s’Il ne voulait pas que Enoch meure? Il a dû pourvoir à un enlèvement pour lui. Ainsi, Dieu a simplement pourvu à un enlèvement pour–pour lui. Dieu a dû faire cela pour montrer en Enoch un type. C’est vrai.

            Quand Elie en était arrivé à mourir, Il avait déjà montré Son type par cela; alors, Il a dû montrer une voie. Ainsi, quand Elie traversait et qu’il allait être enlevé, Dieu a dû pourvoir à une issue pour lui. Il l’a donc fait asseoir à bord d’un char de feu attelé à un cheval de feu, Il l’a enlevé dans la Gloire. Dieu a frayé une voie. On a dit à Elisée, l’école des prophètes lui a dit: «Aujourd’hui, ton maître sera enlevé au-dessus de ta tête.» Il a répondu: «Je le sais, mais vous, taisez-vous.»

41        Il le savait. Comment allait-Il s’y prendre? Il est simplement descendu, Il l’a enlevé; Il a frayé une voie. Dieu frayera toujours une voie. Ils avaient impatiemment attendu cela pendant des années, la Venue du Messie, la Semence bénie qui devait venir par Abraham. Ils veillaient à cela sans ambages. Et du temps où Il naquit là-bas, les gens étaient devenus si formalistes avec la Parole, et ils avaient ainsi rendu les commandements de Dieu sans effet, en adoptant les traditions des hommes ; c’est la même chose qu’ils ont faite aujourd’hui. Ils ne reçoivent pas la Parole de Dieu. La Parole de Dieu enseigne la guérison divine. La Parole de Dieu enseigne le surnaturel. La Parole de Dieu donne une promesse aux gens qui vont croire.

            Mais aujourd’hui, les érudits essaient de contredire cela. Mais cela ne L’annule pas. Dieu a fait la promesse. Présentez-vous simplement et affrontez la réalité ; vous n’avez pas assez de foi pour croire cela ; c’est tout. Mais Dieu a fait la promesse. Dieu l’a dit.

42        Ainsi, quand Il avait fait la promesse que Jésus viendrait, ils ont manqué de voir cela. Pourtant, la Bible disait clairement qu’Il naîtrait d’une naissance modeste, qu’Il viendrait, monté sur un ânon, le petit d’une ânesse, et ainsi de suite. Les–les Ecritures furent accomplies après qu’Il eut fait la promesse, car Dieu avait frayé une voie. Il avait préparé une vierge pour donner naissance à l’Enfant. Il avait toutes ces choses toutes prêtes parce qu’Il avait proclamé cela. Et quand Il proclame cela, Il doit tenir Sa Parole. Amen. Oh ! la la ! Si seulement vous pouviez voir cela, ce serait–ce serait alors simple pour vous. Voyez-vous? Si seulement vous voyez cela quand Dieu fait une promesse, Il doit s’en tenir à cette promesse. Il ne peut pas délaisser cette promesse-là. Voyez?

            Quand Schadrac, Méschac, et Abed-Nego entraient dans la fournaise ardente, ils ont dit: «Notre Dieu est capable de nous délivrer. Mais, néanmoins, nous ne ferons rien de contraire à Sa Parole. Nous y entrerons tout droit.» Et Dieu a pourvu à une issue. Il est simplement descendu Lui-même, Il éteignit les braises en soufflant dessus (Voyez?), Il leur parla un peu et s’en alla. «Je suis le Chemin.» Il doit chaque fois frayer une voie parce qu’Il l’a promis: «Je ne vous délaisserai point, Je ne vous abandonnerai point.» Il doit tenir Sa promesse. C’est ainsi donc qu’Il s’y prend.

43        Alors, quand Il a promis la–la Venue de Christ, on a cru cela. Et quand Christ est venu, Il devait être l’application la plus appropriée de cette échelle, à ma connaissance. Il a une fois parlé à quelqu’un, un Israélite dans lequel il n’y avait point de fraude.

            Et quand Philippe est venu vers Lui et qu’il a été sauvé, il est allé chercher Nathanaël. Et si vous mesurez la distance entre l’endroit où Jésus prêchait ce jour-là et là où il a trouvé Nathanaël sous un arbre, en train de prier, ça fait plusieurs kilomètres ; on devait contourner la montagne.

            Le Fils de Dieu se tenait là; les gens faisaient... Beaucoup ne croyaient pas cela. Les pauvres croyaient cela; les pauvres Le recevaient, ils croyaient cela. Ils croyaient dans le surnaturel. Mais les orthodoxes, les empesés, disaient: «Bah ! C’est de la télépathie. C’est...» Voyez, ils ne croyaient pas cela. Quand bien même ils professaient croire la Parole, mais La croire sous l’angle de leur tradition et La croire telle que Dieu L’a écrite, c’étaient deux choses différentes. Jésus était venu comme Dieu l’avait promis.

44        Et Il était là, un Homme de basse classe, né d’un être humain, ayant porté une seule robe dans Sa vie ; pauvre, Il n’avait pas de place où reposer Sa tête. Comment ceci pouvait être le Dieu des aristocratiques? Voyez-vous? Impossible. Mais Il était le Dieu des pauvres. Il était le Dieu de ceux qui croyaient en Lui.

            Et Il était là. Alors, Nathanaël, très excité, ou plutôt Philippe, il est allé de l’autre côté de la montagne, à environ quatre ou cinq miles [6,37 km ou 8 km], et il–il a trouvé Nathanaël sous un arbre en train de prier. Il a donc simplement attendu qu’il termine de prier. Quand il s’est alors relevé, il a dit: «Viens, et vois Celui que nous avons trouvé, Jésus de Nazareth, le Fils de Joseph.»

            Il a dit: «Eh bien, peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?»

            Je pense qu’il lui a donné la meilleure réponse, à ma connaissance, à donner à quelqu’un, il a dit: «Viens, et vois.» C’est la meilleure chose à faire.

            Ils disent: «Y a-t-il quelque chose dans cette vieille religion du temps ancien qui touche le coeur?»

            «Viens, et vois.» C’est la meilleure chose. Prenez-en une portion, et soyez-en donc juge.

45        Quand j’étais un petit garçon, nous avions l’habitude d’aller nager. Et j’avais toujours eu moins d’habits... de loin moins d’habits que les autres. Ainsi, j’avais simplement un... En été, nous portions des salopettes, et j’avais une ficelle en paille. Combien savent ce que c’est? Une ficelle en paille autour de la tête comme ceci, et un clou ici servant de bouton... Ainsi, nous traversions tous le champ en courant, mon vieux, juste pour voir l’éclaireur, qui entrerait le premier. Et presque eux tous devaient se déchausser ; je n’avais pas de chaussures. Ils devaient enlever la chemise ; je n’en avais pas. Tout ce que je devais donc faire, c’était juste tirer cet unique clou et je–j’étais prêt à faire le plongeon.

            Je pense que c’est pratiquement ainsi qu’il nous faut venir à Christ (C’est vrai), pas avec beaucoup de traditions à présenter, juste tirer un clou et entrer d’un bond ; c’est tout. Amen.

46        Je tirais donc le clou et les habits restaient suspendus en l’air, et j’étais dans l’eau avant, peut-être, que les habits tombent par terre, et nous courions de toutes nos forces. Et jamais je n’étais guère en mesure de me faire coiffer, je me relevais, les cheveux pendant sur les yeux ; les autres voulaient savoir si l’eau était bonne ou pas. Ils étaient assis là, se déchaussant, ôtant les chaussettes et tout. Si je levais un doigt, c’est que c’était froid ; deux doigts, c’est que c’était bien.

            Eh bien, frère, je suis une fois entré dans une autre Eau. Permettez-moi de vous dire quelque chose ; ce sont les Eaux du salut. J’ai mes deux doigts levés: c’est bien, entrez-Y et essayez-Les une fois. C’est vrai. Entrez-Y ; n’ayez pas peur ; plongez-Y du coup. Déposez par terre toutes vos traditions, déshabillez-vous et entrez-Y du coup. «Je n’apporte rien dans mes bras, je ne m’accroche qu’à Ta Croix.» Venez voir si c’est bon ou pas ; Plongez-Y.

47        Or, ils ne s’accrochaient qu’à ma parole pour ça, dans ce cas-là, mais dès qu’ils atteignaient l’eau, ils expérimentaient eux-mêmes. Eh bien, vous n’avez que ma parole pour ça, dans ce cas-ci, mais entrez une fois dans l’allée en sciure qui mène à l’autel et ayez une sainte expérience à l’ancienne mode en Jésus-Christ, et vous expérimenterez vous-même qu’il y a quelque chose dans la religion du temps ancien. Exact.

            C’est ainsi que–qu’Il fraye une voie. Etienne est parti, il voulait donc frayer une voie. Etienne... Excusez-moi. Philippe était la voie de Dieu pour amener Nathanaël à Jésus. Lorsqu’il rentrait donc de l’autre côté de la montagne, avec lui, il disait: «Oh ! Il est merveilleux. Il connaît la pensée de votre esprit.»

            «Oui?»

48        «Oui, oui ! Oh ! Si seulement vous y allez, que vous croyez et que vous vous tenez là, je vous assure, vous verrez des choses que vous n’avez jamais vues depuis le temps des prophètes.» Années après années, environ plusieurs centaines d’années depuis la mort du dernier prophète, il n’y avait pas de visions claires en Israël. Il a dit: «Eh bien...» Depuis la mort de Malachie, aucun prophète... Il a dit: «Viens, et vois cet Homme. Je t’assure, Il est merveilleux.»

            Alors qu’ils parlaient en chemin, Nathanaël a dit: «Eh bien, je... tu sais, je–je crois que–que le Messie viendra. Et alors, quand le Messie sera venu, Il–Il connaîtra ces choses. Il peut faire cela.»

            «Eh bien, c’est Celui-ci le Messie.»

            «Comment peut-Il être le Messie?» Voyez? «Comment peut-Il L’être?»

            «Eh bien, viens, et vois.» C’est la meilleure voie. Viens, et découvre.

            Vous savez, la femme Samarie, quand Jésus a dit... a un peu causé avec elle et a dit: «Va chercher ton mari.»

            Elle a répondu: «Je n’en ai point.»

            Il a dit: «Non, tu en as eu cinq.»

            Elle a dit: «Eh bien, je sais que quand le Messie sera venu... Nous savons que quand le Messie sera venu, c’est ce qu’Il fera ; mais Toi, qui es-Tu?»

            Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.»

49        C’était le signe du Messie. Voyez? C’était pareil avec Nathanaël.

            Il a dit: «Eh bien, je sais que le Messie–le Messie fera ces choses.»

            Et alors, en route vers l’autre côté, alors qu’ils contournaient la colline, cet orthodoxe venait là, vous savez, s’avançant, vous savez, tout aussi gros, s’avançant devant Jésus. Jésus s’est retourné, Il l’a regardé et a dit: «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.»

            Il a dit: «Rabbi, quand m’as-Tu connu?»

            Il a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais là sous l’arbre, a-t-Il dit, Je t’ai vu.»

            Il a dit: «Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Roi d’Israël.»

            Il a cru cela ; il a reconnu que le signe messianique l’appelait. Et ça devait être le Messie. Nul autre que le Messie ne pouvait faire cela. Et aujourd’hui, nul autre que le Messie ne peut faire cela. Le Messie a utilisé le signe messianique d’éternité en éternité. Il ne peut pas échouer; Il doit être le même. Absolument. Combien différent...

50        Maintenant, regardez, regardez Jésus. Pour s’identifier comme la Pierre qui ne laissera jamais la promesse glisser, cette Pierre qui s’ancrera aux siècles des siècles, le désir de Dieu et du peuple de la promesse, Il a dit: «Parce que Je t’ai dit ces choses, tu crois? Tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Tu verras les cieux ouverts et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme, monter et descendre sur l’échelle de Jacob.» Car Il est l’Ancre de Dieu. Amen.

            Et tant que je suis en Jésus-Christ, je suis ancré en Dieu. Amen. Les anges montent et descendent, d’abord ils montent et puis, ils descendent... Voyez, ils emportent le message ; ils montent et Le ramènent. Ils montent et descendent sur le Fils de l’homme. Pourquoi? Il était le point d’ancrage sur l’échelle de Jacob, là où devait être la Semence promise, Il était la Semence éternelle promise par Dieu. Il était cette Pierre de confiance, ce Fondement parfait auquel la Vérité de Dieu s’est ancrée, et tous les démons de l’enfer et tout le reste ne pouvaient jamais ébranler Cela. Dieu avait ancré Cela pour toujours. «Vous verrez les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme.» Amen.

51        Il y avait là cette semence promise, dans ce fervent Israélite, il voulait savoir si c’était le Fils de Dieu. Oui, oui. Quand Il est venu, Il est venu par une vierge. Dieu a confirmé Sa promesse. Il est resté fidèle à Sa Parole. Chaque Parole de cela devait être vraie ; Il L’a rendue parfaite, car Il était Dieu et Il ne pouvait rien faire d’autre. Il devait rester fidèle à Cela.

            Remarquez ensuite la chose suivante qu’Il devait faire: L’Eglise devait être ointe et envoyée. Avant de tenir Sa Promesse, Il devait frayer une voie pour que cette Eglise soit ointe. Et l’Eglise, après avoir marché avec Jésus, avoir connu Jésus et avoir reçu la puissance de guérir les malades et de tout faire, tous ces hauts et ces bas, et des choses qu’ils avaient, et pourtant, ils marchaient avec Jésus, Celui-ci savait qu’Il devait frayer une voie pour envoyer Son Eglise ointe.

52        Il les a envoyés à Jérusalem. Et ils sont montés dans la chambre haute et y sont restés dix jours et dix nuits, jusqu’à ce que, tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Dieu fraya une voie pour oindre Son Eglise et pour La disperser à travers les âges, à travers les nations, plutôt.

            Et aujourd’hui, cette même puissante et glorieuse Eglise est en marche vers Sion alors qu’elle monte et descend, ointe du baptême du Saint-Esprit, avec des signes, des prodiges et des feux de réveil sur chaque colline, partout. Ce n’est pas seulement à Chicago ; ce n’est pas seulement aux Etats-Unis ; mais c’est jusque dans les pays des païens. Et partout, les feux du réveil brûlent, et de grands signes et des prodiges se produisent. Le jour approche, et Dieu a frayé une issue.

53        Il a dit dans Joël: «En ce jour-là, Je répandrai Mon Esprit sur toute chair ; vos jeunes gens auront des visions: sur Mes serviteurs et Mes servantes Je répandrai Mon Esprit. Je ferai paraître des signes en haut dans le ciel», des soucoupes volantes et tout, toutes sortes de signes mystiques en haut. Des signes en bas sur la terre, il y aura des mugissements de mer, des raz-de-marée déferlant sur Chicago et à divers endroits, des mugissements de grandes mers. Les coeurs des hommes défaillent, perplexes, le temps de détresse parmi les nations. Oh ! la la !

            Et en ce jour-là, la grande Eglise ointe devait se lever dans Sa puissance. Jésus-Christ devait venir. Quand l’ennemi vient comme un fleuve, l’Esprit de Dieu élève un étendard contre lui. Et aujourd’hui où la science fait toutes ses différentes choses, Dieu envoie aussi des signes surnaturels à montrer à Son Eglise. Détournez votre esprit des choses du monde et levez les yeux. Vous êtes sur l’échelle maintenant, vous êtes ancré et dans la Gloire et au Ciel.

54        Une échelle a deux bouts. Amen. L’un est ancré en Dieu ; l’autre est ancré en Christ. Et nous sommes pris entre les deux avec une grande armée d’anges qui amènent des esprits au service, des dons surnaturels et autres, confirmant que nous sommes en route, en marche vers le haut. Eh bien, certainement, ces gens ne peuvent pas croire cela ; regardez où ils en sont. Ils sont là en bas, sur du sable mou et mouvant comme des flaques boueuses de marécage là en Hollande.

            J’ai toujours eu pitié des Hollandais là-bas ; ils doivent déverser des pilotis de très gros arbres, et tout enfoncer là, pour construire leurs maisons dessus. En effet, c’est très boueux, marécageux et mou. Et alors, la pauvre maison ressemble à un jeu de bascule, comme ceci. Pratiquement toutes les maisons en Hollande sont comme ça parce que c’est bâti sur un terrain boueux. C’est sur du sable mouvant.

55        L’autre jour, j’étais à Mexico City, là où de grands bâtiments, d’imposants gratte-ciel, basculent vers l’arrière de plusieurs centimètres. Ça s’enfonce de plusieurs millimètres par année. Ça s’enfonce. Mais, oh ! frère, ce fondement de ce chemin du glorieux Saint-Esprit sur lequel nous voyageons ce soir, l’échelle de Jacob est attachée au Trône de Dieu et au coeur de Jésus-Christ, et nous sommes entre les deux. Alléluia ! Des signes et des prodiges... Dieu fraye une voie pour ceux qui croient, Il accomplit Ses signes et Ses prodiges. Alléluia ! Croyez-vous cela? [L’assemblée répond: «Amen.»–N.D.E.] Ayez foi en Dieu. Ne doutez pas de cela. Prions.

56        Père céleste, je ne sais pas pourquoi Tu as fait ceci, mais apparemment, le Saint-Esprit m’a immédiatement arrêté et Il m’a demandé d’arrêter de parler, pour autre chose. Je ne sais pas ce que Tu veux que je fasse, Seigneur ; me voici. Mais une chose est que je Te suis très reconnaissant, Seigneur, je–je Te connais. Je suis très content de ce que je peux sentir et dire quand Ton Esprit se meut, savoir que Tu es sur le point de faire quelque chose maintenant même. Je–j’en suis très content.

            Et je Te prie, ô Dieu, de me pardonner mes péchés et mes offenses. Pardonne à cette assistance ses péchés et ses offenses. Et, ô Dieu, nous ouvrons largement notre coeur, comme nous réalisons que nous sommes les enfants promis de Dieu. Il n’y a rien que nous ayons fait, c’est uniquement par grâce que nous sommes sauvés. Ô Dieu, comment pouvions-nous donc recevoir le Saint-Esprit? Comment as-Tu pu déverser Cela, cette huile, si Tu ne l’avais pas ordonné à être ainsi? Nous étions étrangers à Dieu, sans espoir, sans promesse, sans rien. Nous sommes dans le monde ; nous étions sans Dieu, sans Christ, mourant, en route vers l’enfer du pécheur. Oh ! Nous Te sommes bien reconnaissants que Ta grâce étonnante nous ait choisis, nous ait sélectionnés, nous ait donné ces grandes choses, nous ait placés sur cette échelle et nous ait ouvert les yeux, Seigneur, de sorte que nous savons que nous sommes assis ce soir avec l’armée constituée d’une grande cohorte d’anges, ô Dieu, que nous sommes en marche vers Sion.

57        Cela ne peut pas glisser, nous ne pouvons pas tomber. Ô Dieu, le monde pense que nous sommes fous, que nous marchons dans l’espace. Mais nous sommes soutenus, élevés. Pareils à l’aigle, Seigneur, nous avons été pris dans un enlèvement de foi et de gloire. Et les anges de Dieu sont avec nous pour nous accorder des bénédictions spirituelles, nous aider en chemin, et nous encourager alors que nous apercevons là-bas, la colline de Sion.

            Nous Te prions, Bien-aimé Père céleste, de bénir cette assistance ce soir. Bénis cette Parole, ce soir, sauve chaque pécheur et pardonne chaque rétrograde. Et accorde que les anges de Dieu descendent auprès de ce pauvre rétrograde perdu ce soir, qui est en route, qu’ils le prennent. Qu’ils aillent là-bas dans les sables mouvants du péché et qu’ils prennent ce pauvre homme là, à qui Tu as tant parlé, depuis si longtemps ; qu’ils le relèvent, le lavent dans le Sang du Seigneur Jésus, le placent sur l’échelle, que les anges l’aident et lui fassent faire des tours de part et d’autre, lui faisant monter et descendre l’échelle, Seigneur, alors que nous sommes en route vers la Gloire. Accorde-le, Père. Guéris tous les malades et les affligés ce soir. Tire gloire du service. Nous demandons au Nom de Jésus.

58        Et avec nos têtes inclinées, je me demande en ce moment-ci s’il y a un pécheur ou une pécheresse ici présent qui dirait: «Frère Branham, tu sais, d’une façon ou d’une autre ce soir, mon seul désir est d’être sur cette route. J’aimerais me rassurer que mon ancre... Je suis membre de l’église ; oh ! oui. Mais je sais que mon église est bâtie sur du sable mouvant. Elle doit s’écrouler comme tout autre bâtiment; elle doit s’effondrer. Mais je veux être bâti avec quelque chose ancré dans mon coeur, avec une bénédiction de Dieu qui, d’un baiser, ôte tous mes péchés et m’appelle Son fils. Et je veux avoir cette assurance que je vis près de Lui, car je ne sais pas quand je pourrais être appelé. Et en levant les mains maintenant vers Lui, je L’accepte maintenant comme mon Sauveur.»

            Avec vos têtes inclinées, le pianiste va nous donner un petit accord. Eh bien alors, voulez-vous lever la main vers Dieu pour dire: «Maintenant, j’accepte Jésus-Christ, mon Ancre terrestre, ici, qui me donne l’assurance d’aller vers Dieu»?

59        Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, madame. Et que Dieu vous bénisse, fils. Que Dieu vous bénisse. Y a-t-il quelqu’un là au balcon? «Maintenant, je... avec ma main levée vers le Dieu Tout-Puissant, je Lui confie maintenant mon âme coupable, et je dis: ‘C’est tout ce que je peux faire, Seigneur.’ Je tire la ficelle ; j’ôte tout ; je n’apporte rien, non. Je T’abandonne tout, Seigneur ; je veux que Tu m’introduises dans Ton Salut chaud, rassurant et rafraîchissant. Et aide ce soir mon âme desséchée et fatiguée, que je voie Jésus, là, Celui qui mourut au Calvaire et qui ancra mon âme à Dieu. Je veux qu’Il le fasse maintenant alors que je lève les mains vers Lui.»

            Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, monsieur, là dans le fauteuil. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, là derrière, au fond. Oui. Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, madame. C’est bon, oh ! c’est bien. Venez et croyez simplement cela. Dieu... Rappelez-vous, Il... Qu’est-ce? Vous dites: «Frère Branham, pourquoi dites-vous: ‘Que Dieu vous bénisse’?»

60        De quoi est-ce que je parle? Pendant que les chrétiens prient... De quoi est-ce que je parle? Vous avez pris votre décision. Quelque chose a frappé à votre coeur. Qu’était-ce? Le Saint-Esprit a frappé à votre coeur. Vous savez que vous étiez las et perdu. Vous avez levé la main: «Je mets cela en ordre maintenant.»

            «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle.»

            Je dis: «Que Dieu vous bénisse.» Certainement, je dis amen à cela. «Ô Dieu, prends telle personne, elle a levé la main.»

            Vous dites: «Frère Branham, cela n’a rien à voir avec la chose !» Je ne sais pas. Rappelez-vous, David poussa le cri que Jésus poussa à Sa crucifixion. Les prophètes, quand ils parlaient sous l’onction, cela arrivait juste ainsi. Cela devait l’être. Ils proclamaient la Parole de Dieu. Et si j’ai proclamé la Parole de Dieu à chacun de ces pécheurs qui ont levé la main? Et si je L’ai proclamée? J’ai l’impression de l’avoir fait. Et si je L’ai proclamée? Ils sont ancrés. C’est vrai. C’est la Parole de Dieu qui parle. Qu’est-ce qui proclament ces visions? Qu’est-ce qui annoncent ces choses qui arrivent? Qu’est-ce qui fait cela? Dieu. Il a promis ces choses pour les derniers jours.

61        Y a-t-il un rétrograde qui dit: «J’ai erré au loin, Frère Branham, mais cette nuit, je lève la main, pour dire: ‘Ô Dieu, je mets cela en ordre maintenant même, prends moi’»? Un rétrograde, voudriez-vous lever la main vers Dieu, n’importe où, pour dire: «Ô Dieu, je viens maintenant, je crois. Je T’accepte maintenant même»? N’importe où dans le bâtiment, un rétrograde? Vous êtes tombé quelque part sur l’échelle. Vous êtes tombé ; vous n’avez pas perdu l’échelle ; Dieu est toujours avec vous si une fois vous avez été ancré en Christ. Vous pouvez perdre votre expérience, mais, frère, Dieu est toujours à votre coeur. Vous ne pouvez jamais quitter cela.

            Que Dieu vous bénisse, madame ; je vois votre main. Que Dieu vous bénisse ; je vois votre main. Que Dieu vous bénisse là derrière ; je vois votre main. Quelqu’un à ma droite? Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un qui lève la main pour dire: «J’ai été rétrograde, Frère Branham, mais ce soir, par la grâce de Dieu...»?

62        Vous dites: «Qu’est-ce que ça change, que je lève la main ou pas?» Oh ! Frère, Jésus a dit: «Celui qui rendra témoignage de Moi devant les hommes, Je rendrai témoignage de lui devant Dieu.» C’est une décision ; c’est quelque chose que vous devez faire. Vous devez prendre des décisions. Vous avez eu à décider qui deviendrait votre épouse. Vous avez eu à décider si vous alliez acheter une voiture ou pas, si vous alliez acheter une maison ou pas. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Vous devez prendre une décision. Vous devez, à un moment donné, prendre une décision. Que Dieu vous bénisse, madame. Dieu vous bénira ; Il le fera certainement. Je le crois.

            Quel est le mot le plus important qu’un homme peut adresser à un autre? «Que Dieu vous bénisse.» C’est cela. Si Dieu me bénit, c’est la meilleure chose que je puisse avoir. C’est tout ce que je veux, que Dieu me bénisse ; le reste, c’est très bien.

63        Que Dieu soit avec vous. Oh ! Que c’est merveilleux ! Plusieurs sont venus. Quelqu’un d’autre qui aimerait juste prendre la décision maintenant même, et dire: «Jésus, le Fils de Dieu, je veux cette expérience. Je veux naître de nouveau. Je veux Te recevoir. Je veux cette assurance. Eh bien, j’ai été rétrograde, Seigneur ; je ne peux aller nulle part ; je suis tout au bas de l’échelle ; je ne me suis jamais assez élevé pour faire quoi que ce soit. J’ai été errant ; je ballottais à chaque vent de doctrine, Tu sais cependant que je T’aime. Et je veux monter un peu plus haut ; je suis un rétrograde.»

            Rappelez-vous, quand Israël est descendu en Egypte, ils n’avaient jamais perdu leur alliance ; ils avaient seulement perdu leur–leur bénédiction, pas leur alliance. L’alliance de Dieu était restée la même. Oui, oui. Dieu l’avait déjà conclue avec Abraham. L’endroit où ils allaient importait peu, elle reste toujours en vigueur. C’est vrai. C’est toujours là. Et la postérité d’Abraham... Vous êtes peut-être appelé, choisi par Dieu pour être la postérité d’Abraham. Très bien, si vous l’êtes donc, croyez.

64        Notre Père céleste, beaucoup de mains se sont levées ici ce soir. Ô Dieu, des enfants rebelles, qui erraient loin de Dieu, qui n’ont jamais pu s’élever juste au-dessus de la simple adhésion à l’église quelque part, cependant, ils T’aiment ; ils–ils viennent. Dans la grande armée, ils seront toujours à l’écart, s’ils restent tels qu’ils sont maintenant, mais ils sont dans l’armée. Mais, ô Dieu, quelle est la récompense? Nous voulons être des majors et des généraux. Comme Paul l’a dit: «Vous qui devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne.»

            Père, nous Te prions de bénir chacun d’eux. Fais-les monter l’échelle un peu plus haut ce soir, ô Dieu. Donne-leur un genre de nouvelle expérience ce soir, qu’ils sachent que–que Tu les a bénis.

65        Et ces pauvres pécheurs rebelles qui ont construit leurs maisons là sur les sables mouvants, ils regardent cela, ça leur apparaît comme de la folie. «Pourquoi ai-je fait ceci? Pourquoi j’agis ainsi? Pourquoi bois-je? Pourquoi je fume? Pourquoi je joue à l’argent? Pourquoi ne vais-je pas à l’église? Toute la maison paraît bizarre.»

            Assurément, certainement, c’est bâti sur de la terre boueuse, de la vieille mousse mouvante qui sera complètement emportée un de ces jours. Ô Dieu, accorde-leur de venir à cette Pierre précieuse, ce Fondement sûr que Dieu a posé, pas un homme ; gravissez l’échelle ce soir, sentez-vous libre, un bon air libre. Accorde-le, Seigneur.

            Après qu’ils auront quitté les ruelles sales, dégoûtantes, crasseuses, infectées de rats et tout, de poubelles publiques, place-les sur le mont Sion. Alléluia ! Qu’ils sentent ce que représente être lavés par le Sang, avoir tous les péchés sous le Sang, respirer l’air libre du Saint-Esprit alors qu’il souffle sur eux et que les tendres bras de Jésus entourent leur cou et qu’Il dit: «Mon fils errant, Je suis fier de toi ce soir ; tu es revenu à la maison.» Accorde-le, Seigneur. Que chacun soit sauvé.

            Et alors, Père, pendant que cela a lieu, il y a beaucoup de Tes enfants malades assis ici, dans l’attente. J’ai essayé ce soir de leur montrer Ton oeuvre, que quand Tu dis quelque chose, cela doit arriver. Cela doit arriver ; c’est Toi-même. Tu as dit: «Je suis l’Eternel qui te guéris.» Et je Te prie de guérir chacun d’eux. Au Nom de Jésus, je prie. Amen.

66        Que le Seigneur vous bénisse, alors que vous relevez la tête. Maintenant, combien se sentent mieux, tout récurés? Mettez simplement votre main... Oh ! la la ! Vous vous sentez mieux... La Parole descend et ôte mes péchés. Elle ôte toute mon indifférence et me renouvelle. Oh ! Que des fois j’aime retourner, chaque fois que je rentre chez moi, retourner au méandre de la rivière, là tout au fond, traverser des rondins et tout, monter les petits canyons, remonter le flanc de la colline là et lever les mains devant Lui. Oh ! me baigner dans Sa beauté, L’adorer, sans rien Lui demander, juste L’admirer ! Comme le... Comme j’aimerais aller çà et là, chercher à aider quelqu’un, faire quelque chose.

67        Il n’y a pas longtemps, dans le Sud, on... Je ne sais pas si je vous ai déjà raconté ou pas cette petite histoire que j’ai lue une fois.

            On achetait des esclaves, les–les Africains, quand les Boers s’étaient installés à l’extrême Sud, à la pointe sud de l’Afrique. Ils se sont mis à amener les gens de couleur ici et à les vendre comme esclaves, et à en faire des esclaves. Ces pauvres gens, éloignés de leur patrie, étaient inquiets. Ils savaient qu’ils ne retourneraient plus jamais chez eux voir maman et papa. Et ils... les–les propriétaires les fouettaient et ils étaient terriblement maltraités. Et ils–ils allaient çà et là, pleurant, et ils étaient très tristes, étant loin de chez eux.

68        Et il y avait–il y avait des négociants qui passaient acheter certains esclaves. Ils allaient chez tel propriétaire des esclaves et peut-être qu’il en avait trois cents. Ils lui en achetaient cent. On l’amène ici, et peut-être qu’ils en achetaient chacun à cinquante dollars et le revendaient à soixante-quinze dollars, juste comme une transaction des véhicules, ou quelque chose comme ça, acheter ces êtres humains.

            Et un jour, un négociant est passé, et il a trouvé là un jeune esclave. Oh ! la la ! Comme il était toujours à la tâche ! On n’avait pas à le fouetter. Frère, je veux dire qu’il était immédiatement au travail ; il faisait tout correctement. Et le négociant a dit: «Vendez-moi celui-là.»

            On lui a répondu: «Non, non, celui-là n’est pas à vendre. Nous ne le vendons pas.»

            Il a dit: «Qu’est-ce qui fait qu’il est si différent des autres?» Il a dit: «Peut-être que c’est lui le chef de tous les autres.»

            On lui a dit: «Non, il n’est pas chef.» Il a dit: «C’est juste un esclave.»

            Il a demandé: «Eh bien, eh bien, le nourrissez-vous donc différemment?»

            On lui a répondu: «Non, ils mangent tous là ensemble, à la cuisine.» Il a dit: «Je ne le nourris pas différemment; il n’est pas chef.»

69        «Eh bien, a-t-il dit, qu’est-ce qui fait qu’il a la tête haute, le torse bombé?» Il a dit: «On ne... On lui dit juste quelque chose, il est prêt à le faire. Comment se fait-il qu’il a un comportement de loin plus noble que les autres?»

            Il lui a répondu: «Je vais vous dire pourquoi.» Il a dit: «Je ne le savais pas moi-même pendant longtemps, mais, a-t-il dit, vous savez, j’ai fini par découvrir, a-t-il dit, que son père est roi d’une tribu. Et, bien qu’il soit un étranger, loin de la maison, il garde le moral des autres haut, sachant que son père est un roi et qu’il est le fils d’un roi.»

            Hommes et femmes, conduisons-nous correctement, bien que nous soyons esclaves sur cette terre par rapport aux choses de ce monde ; sachons que notre Père est un Roi. Recevons Sa Parole. C’est vrai. Nous pouvons être étrangers, mais comportons-nous comme des fils et des filles du Roi. Soyons à l’oeuvre. Quand Dieu prononce une Parole, mordons-Y. C’est ça. Il a dit: «Je suis l’Eternel qui te guérit.»

            «Amen ! C’est vrai. Je suis un fils du Roi. Je crois cela. Alléluia !»

            «Demandez et vous recevrez.»

            «Je crois cela.»

70        Dieu a dit: «Je vais signer... envoyer des signes parmi vous, des prophètes parmi vous dans le dernier jour. J’accomplirai des signes et des prodiges dans le dernier jour.»

            «Je crois cela. Amen.»

            «Sur Mes serviteurs et Mes servantes, Je répandrai Mon Esprit en ce jour-là.»

            «Je crois cela.»

            «Je répandrai Mon Esprit sur vos jeunes gens ; ils auront des visions. Vos vieillards auront des songes.»

            «Je crois cela.»

            Jésus a dit: «Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus ; mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde.»

            «Je crois cela.»

            Dieu a frayé une voie pour cela ; Il a purgé nos coeurs, Il a fait entrer le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est ici maintenant. L’Esprit de Dieu est ici maintenant. Oh ! Quelle onction ! Oh ! Je–je souhaite que vous puissiez–que vous puissiez voir ce que je vois, connaître ce que je ressens dans mon coeur maintenant même. Ecoutez, cet Homme merveilleux, ce Fondement sûr, cette véritable Pierre, Celle de... la Pierre de–de Dieu, la Perle de Dieu, l’Ancre de notre âme, est juste ici avec nous maintenant.

71        Nous ne... vous ne Le voyez pas avec vos yeux. Certainement, Il est dans une autre dimension. Je peux vous le prouver. La télévision passe par ici, des images ; les voyez-vous? Pourtant, elles sont là. Il y a des voix émises par la radio qui passent par ici ; les voyez-vous? Non, mais elles sont néanmoins là. Entendez-vous cela? Non, pourtant elles sont là. C’est dans une autre dimension.

            De même, Christ est ici maintenant. Il a dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.»

            Oh ! Je souhaiterais que cette assistance, toute cette assistance soit fixée sur cette seule chose maintenant même. Comme vous êtes aimables ! Combien j’apprécie votre amour. Quand j’entends Joseph dire ces choses, je m’écroule dans mon fauteuil la nuit, pratiquement, quand je l’entends dire cela. Je vois votre amour. Je n’en suis pas digne.

72        Mais, mes amis, je vous assure, avec l’amour que vous avez pour croire que ce que je vous ai dit est la vérité, si seulement je pouvais vous faire monter d’un petit cran, vous verriez l’une des plus glorieuses choses arriver, et il y aura un autre jour de la Pentecôte ici même, si seulement vous voyiez.

            Oh ! Si je pouvais vivre comme ceci, si je pouvais rester comme ceci, si ce qui est sur moi maintenant, ce qui est présent maintenant... Il passe d’une dimension à une autre. Il est ici. Je peux le prouver, qu’Il est ici. Amen. Et Ses Paroles sont vraies. Il ne peut pas faillir. Croyez-vous cela?

            Il n’y a pas une carte de prière de distribuée...?... Pas une carte de prière de distribuée pour tenir une ligne de prière, mais Jésus-Christ est ici. Amen. Nous ne pouvons pas aligner les gens. Si Jésus veut vous prouver maintenant même qu’Il est vivant ici même dans cette salle, L’accepterez-vous, vous tous les malades? S’Il veut faire les mêmes choses, le signe du Messie qu’Il avait accompli devant Philippe et l’autre, après qu’ils eurent contourné la montagne, quand Il a regardé Philippe et lui a dit, à elle... Nathanaël, et lui a dit où il était avant qu’il... ce qui lui est arrivé. Il a révélé à la femme au puits son problème et elle a dit: «C’est le signe du Messie.»

73        S’Il fait la même chose, est-ce que vous tous, vous allez... Soyez attentif. Lèverez-vous la main pour dire: «Je vais accepter cela ainsi que chaque promesse qu’Il a faite, maintenant même, s’Il le fait»? Allez-vous lever la main? Que Dieu vous bénisse. Je crois que vous êtes sincères.

            Papa, vous êtes dans un fauteuil roulant, je sais que vous êtes estropié. Voici une femme assise ici, estropiée. Il y en a d’autres ici qui sont estropiés. Je n’ai aucun moyen... Je n’ai aucun moyen ; je ne vous connais pas ; je ne sais rien à votre sujet. Mais que le Seigneur Jésus me montre une vision ici même maintenant. S’Il le fait, alors vous saurez que je vous ai dit la vérité et que la Bible que je prêche est la Vérité. Ceci est la Vérité. Dieu est tenu de confirmer Sa Vérité. Qu’a-t-Il fait? Il a répandu Son Esprit dans les derniers jours. Il a dit: «J’enverrai ces choses pour confirmer la vérité.»

74        Alors, s’Il a promis que nous ferons aussi les mêmes oeuvres qu’Il avait faites, Il doit frayer une voie pour cela. Il doit vous le prouver (Est-ce vrai?), car Il l’a promis.

            Maintenant, juste... Humiliez-vous. Regardez par ici ; que tout le monde dans la salle regarde par ici, pas vers moi. C’est comme Pierre et Jean ont dit: «Regarde-nous.» Cela ne voulait pas dire les regarder comme s’ils étaient quelque chose, car, peu après, ils voulaient déchirer leurs habits quand ils ont dit: «Ne–n’ayez pas les regards fixés sur nous comme cela.» Mais regardez par ici et croyez que ce que je vous ai dit ce soir au sujet de Jésus-Christ est la vérité. Avec notre salut, notre plan, notre ancre, et tout ce dont j’ai parlé, que vous êtes ici ancré en Christ, pourquoi vous inquiéter? Soyez heureux, allez de l’avant, demandez à Dieu, croyez que vous recevez Cela, prenez-Le au Mot. C’est cela la chose. C’est vrai, Dieu est tenu de répondre. Regardez par ici et croyez cela. C’est votre foi. L’onction du Saint-Esprit est...

75        Je ne suis pas un fanatique, Dieu le sait, et vous aussi. Je ne suis pas un fanatique ; non, non. Mais je sais bien de quoi je parle. Je sais bien ce qu’est Sa Vérité. Regardez par ici et croyez. Laissez Dieu matérialiser quelque chose devant moi, selon Sa volonté, et vous, croyez. Et alors, levez la main vers Dieu pour montrer que vous acceptez cela.

            Je ne sais pas. Je dois simplement regarder, demander à Dieu et croire. Puisse le Seigneur Jésus, le Saint Fils de Dieu, que je crois de tout mon coeur être le Jéhovah rendu manifeste dans la chair... Je crois qu’Il est le Dieu Emmanuel qui est descendu de la Gloire et s’est formé Lui-même dans un corps de chair appelé le Fils de Dieu, Il a marché sur la terre parmi les hommes. Il a vécu comme un homme. Et Il s’est abaissé pour un peu de temps au-dessus des anges pour se charger de la mort, afin qu’Il puisse mourir comme un pécheur pour tous les hommes, afin que tous les hommes qui croiront viennent à Lui et soient sauvés. Que Lui qui est la Rose de Sharon, le Lys de la Vallée, l’Etoile du Matin, Lui, l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la Fin, puisse-t-Il venir alors que je Lui psalmodie ceci. Et puisse-t-Il montrer à Son serviteur les choses qui doivent arriver, afin que le monde sache que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, et que tout celui qui est en Lui est ancré en Dieu. Je psalmodie ceci à Dieu, le Dieu Saint du ciel, le Créateur des cieux et de la terre, au Nom de Son Fils, Jésus-Christ, pour la seule gloire de Dieu et la gloire du Seigneur Jésus-Christ. Ayez foi.

Pendant que je traverse le sombre labyrinthe de la vie,
Et que les chagrins m’environnent,
Sois mon Guide ;
Change les ténèbres en jour,
Dissipe toutes mes frayeurs,
Laisse-moi dès ce jour
Etre entièrement à Toi ! (Que je ne doute plus jamais.)

76        Je vois une dame debout devant moi ; c’est une dame de couleur. Elle passe à ma gauche, elle a un petit garçon. Je vois un médecin examiner quelque chose au sujet d’une certaine maladie du cuir chevelu. Le médecin ne sait même pas ce que c’est. Et vous me l’avez amené pour que je prie pour lui. C’est une maladie qui se manifeste dans le cuir chevelu. La dame est assise juste ici, l’enfant est assis là. C’est vrai, n’est-ce pas?

            Voyez-vous ce que sa foi a fait? Imposez la main à l’enfant maintenant. Ô Dieu, les médecins ne savent peut-être pas ceci, mais Tu le sais. La foi de cette femme a établi un contact avec le Saint-Esprit. Et, oh ! Saint-Esprit de Dieu, mon esprit crie à Toi: Guéris l’enfant, et que ce démon le quitte, au Nom de Jésus-Christ. Amen. Ne doutez pas. Croyez.

77        Maintenant, croyez-vous? Eh bien, chacun de vous, c’est pareil. Le même Dieu qui a témoigné de la miséricorde... Eh bien, je n’ai jamais vu cette femme, je ne connaissais rien à son sujet, jamais... Je ne l’ai jamais vue. Elle ne me connaît pas, et je ne la connais pas. Mais elle était en train de prier. Je demande à n’importe qui de faire la même chose.

            Je vois une femme du genre plutôt attrayante debout devant moi. Elle s’avance droit vers moi. La dame assise ici, vous souffrez de l’infection de vessie. C’est vrai. Si c’est vrai, levez la main vers Lui, jeune dame. Levez-vous. Retournez-vous vers l’assistance. Que Dieu vous bénisse. Est-ce vrai, chaque parole de cela, madame?

            Voyez-vous ce que je veux dire? Qu’est-ce? Lorsque Nathanaël s’est avancé vers Lui, Il a dit: «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.» Dieu avait frayé une voie. Il a frayé une voie. Il a frayé une voie pour vous. Maintenant, la voie pour la guérison est déjà préparée au Calvaire. Votre guérison a déjà été acquise là-bas. Mais qu’a-t-Il fait? Que Son Nom soit béni. Il a frayé une voie pour le Saint-Esprit, afin que vous entriez en contact avec Lui et que vous confirmiez Cela, que c’est la vérité. Croyez-vous?

78        Maintenant, imposez-vous les mains les uns aux autres. Tout est fini ; c’est terminé. Si nous en avions cinquante dans la ligne de prière, ce serait pareil. Maintenant, c’est votre foi. Croyez-vous? Peu m’importe ce qui cloche chez vous. Je ne peux pas vous guérir. Dieu peut montrer la vision ; vous voyez cela. Ce n’est pas de la télépathie. Comment pourrais-je donc connaître ces gens? Je ne les ai jamais vus. Je vois un autre apparaître.

            Mais inclinez la tête juste une minute. Père céleste, je vois ce que Tu voulais que je fasse. J’allais quitter le bâtiment après l’appel à l’autel, mais Tu avais quelqu’un ici ; sans doute que Tu es en train de pêcher quelqu’un. Ô Dieu, accorde-le ce soir. Maintenant, avec leurs mains les uns sur les autres, s’imposant les mains les uns aux autres, Tu as dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Ils ont levé leurs mains il y a quelque temps pour dire qu’ils croiraient si Tu prouvais que Tu es parmi eux.

            Maintenant, Père, je leur ai dit que Tu les avais déjà guéris, que chacun d’eux était guéri. En mourant au Calvaire, Tu as acquis leur guérison là même. Tout est fini. Seigneur, qu’ils agissent ainsi maintenant. Qu’ils sortent d’ici en se conduisant comme de véritables chrétiens et qu’ils croient en Toi. Et je condamne chaque maladie dans cette salle, chaque affliction. Au Nom de Jésus-Christ, je condamne le diable.

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