Amour

Date: 56-0726 | La durée est de: 1 heure et 58 minutes | La traduction: Shp
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1          Bonsoir, mes amis. Je suis très content d’être encore sorti ce soir pour servir le Seigneur et vous parler de Sa bonté, à vous Son peuple, les rachetés par Son Sang.

            Hier soir, nous avons passé un temps merveilleux. Le Seigneur Jésus a certainement béni d’une façon extraordinaire; en effet, nous en étions très contents. Et je pense que c’est la deuxième fois que cela se soit jamais produit dans ma carrière, aussitôt après avoir été sous l’onction pendant peut-être vingt-cinq ou trente minutes; et alors, juste avant de faire un appel à l’autel, cela m’est revenu, de nouveau. Je... C’est la deuxième fois que cela s’est donc produit. Et il y a eu une fois, une réunion juste avant ceci, à la fin de la réunion, à Cadle Tabernacle, à Indianapolis.

2          Chaque fois, je peux essayer d’expliquer cela si possible, juste un instant. C’est un autre monde. Et après une ou deux visions, vous voyez des gens là, vous voyez ce qui est arrivé, ou juste une autre vie, un autre temps peut-être, quarante ans dans le passé, dès maintenant, ou peut-être des années à venir, dès maintenant. C’est tout aussi réel que je me tiens ici même. Alors, imaginez, après quelque temps, vous commencez à vous poser des questions, en fait, là où vous êtes. Voyez? Et ce n’est pas moi qui fais ça. Ce n’est pas Dieu qui fait ça. C’est vous qui le faites. C’est votre foi. C’est votre foi qui fait cela. Eh bien, je pourrais expliquer cela juste un peu et vous comprendrez.

3          Eh bien, généralement, je–j’ai expliqué cela comme ceci. Peut-être à l’intention des nouveaux venus ici qui ne m’ont jamais entendu essayer d’expliquer cela... Voyez, un don, toute la plénitude de la Divinité habitait corporellement en Jésus-Christ. Nous le savons. Il était tout. Il était Dieu au complet dans son entièreté. La–la Colombe était descendue, comme nous l’avions prêché l’autre soir dans l’Agneau et la Colombe. La colombe avait demeuré sur l’Agneau. Elle est restée là. Il était Emmanuel. Dieu était dans Son Tabernacle. Le–le Fils de Dieu, qui était Jésus, était la chair de Dieu, un Tabernacle dans lequel Dieu demeurait ici sur terre. Et maintenant, c’était–c’était Christ et Dieu unis. C’est ainsi que Dieu peut être vu. Aucun homme n’a vu le Père à aucun moment, mais le Fils unique L’a fait connaître. Voyez? En d’autres termes, Dieu était en Christ, montrant Son attitude envers les gens. Voyez? Ce qu’Il était, ce que Dieu était, Il s’exprimait par Son Fils Jésus. Voyez? De même qu’Il demeurait en Lui, faisant de Jésus et Dieu... Jésus étant le Tabernacle dans lequel Dieu demeurait ici sur terre. «Tu M’as formé un corps.» Voyez? Et Dieu demeurait en Jésus-Christ. Et cela unissait le Père et le Fils, là, devenus un.

            Maintenant, remarquez, eh bien, Ce qui était en Christ, C’était la plénitude de l’Esprit, toute la plénitude de Dieu. Dieu a donné à Christ l’Esprit sans mesure, mais Il nous L’a donné avec mesure. Christ avait toute la mesure, tout. Il était Emmanuel. Mais vous et moi, ce sont de petites tasses de cette Semence. Mais le Saint-Esprit qui est en nous, c’est la même qualité, pas la même quantité, mais la même qualité, car c’est une partie du même Esprit. Voyez?

4          Eh bien, si je prenais une cuillerée d’eau d’océan, eh bien, vous ne manquerez jamais cela, une cuillerée d’eau. Pourtant, si j’amenais cela au laboratoire, les mêmes composants chimiques qui sont dans tout l’océan se retrouveraient dans cette cuillerée, le même genre de composants chimiques.

            Eh bien, c’est pareil avec le chrétien. Sa constitution, après qu’il a reçu Christ, ce sont les mêmes attributs que chez Christ. Tout à fait. En effet, c’est la cuillerée de Dieu, suivant la mesure donnée à chaque individu, cela fait de vous un fils et une fille de Dieu.

            Eh bien, Christ, quand Il était ici sur terre... Permettez-moi donc d’expliquer ceci comme j’ai essayé de le faire hier soir. Il a dit: «Je... Le Fils...», parlant du Fils de Dieu, Christ, dans Lequel demeurait l’Esprit: «Le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père.» Le Père se servait des yeux du Fils; Il se servait des lèvres du Fils. Eh bien, Il se sert de vos yeux et de vos lèvres.

            Il a dit: «Quand vous comparaîtrez devant les gouverneurs, les chefs, les rois et autres, à cause de Moi, ne vous inquiétez pas de ce que vous direz, car cela vous sera donné à l’heure même. Ça ne sera pas vous qui parlerez, mais Mon Père.» Dieu qui est en vous, c’est Lui qui parlera. Si vous préméditez, alors–alors, ce sera vos propres pensées. Mais si vous êtes donc disposé à être un agneau, alors la Colombe parlera. Voyez-vous ce que je veux dire? C’est la Colombe qui parlera.

5          Eh bien, c’est pareil, Il... Voyez, comment l’Esprit de Dieu descend-t-Il directement sur l’Eglise? Eh bien, eh bien observez ici. Ceci expliquera autre chose au sujet de la faiblesse. Eh bien, quand... Jésus a dit qu’Il ne faisait rien avant que le Père le Lui ait montré. Eh bien, prenons par exemple la résurrection de Lazare.

            Eh bien, lors de la résurrection de Lazare, eh bien, c’était étrange, Jésus était là même avec eux toute Sa vie. Et tout d’un coup, Il décida de s’en aller. Et Il est parti. Il savait que Lazare allait mourir. Ainsi donc, quelques jours après Son départ, Lazare tomba malade, on L’envoya chercher pour prier pour lui. Il continua simplement, Il alla dans une autre ville. On L’envoya encore chercher. Il ne venait toujours pas. Et plusieurs jours après, Il a dit: «Notre ami Lazare dort.» Alors, on Lui a répondu: «Laissez-Le se reposer.»

            Il a dit: «Il est mort. Et à cause de vous, Je me réjouis de ce que Je n’étais pas là.» En effet, ils auraient essayé de Le persuader à faire quelque chose, contrairement à ce que le Père Lui avait montré.

            Eh bien, combien croient que le Père Lui avait déjà montré ce qui allait arriver? Absolument. En effet, Il a dit qu’Il ne faisait rien avant que le Père le Lui ait montré, a-t-Il dit. Regardez, suivez. Il a dit: «Mais Je vais le réveiller.» Il savait ce qui allait arriver. Le Père le Lui avait montré.

6          Observez-Le à la tombe: «Je Te loue, Père, de ce que Tu M’as déjà exaucé. Mais Je l’ai dit à cause de ceux qui se tiennent ici. Je n’ai pas à prier, car, Tu m’as déjà dit ce qui s’accomplirait. Mais Je–Je leur sers d’exemple.» Voyez?

            Je... Paul a dit, comme dans... Eh bien, juste changer un peu cela ici. «Tout m’est–est permis, mais tout n’est pas utile.» Voyez?

            Eh bien, Jésus n’avait pas à prier; en effet, Il a dit: «Père, Je Te loue de ce que Tu m’as déjà exaucé. Mais à cause de ceux qui se tiennent ici, J’ai dit cela, à cause d’eux.» Voyez? Voyez?

            Puis, Il a dit: «Lazare, sors.» Et un homme mort depuis quatre jours s’est tenu debout et a encore vécu.

7          Eh bien, quelques jours avant cela, une petite femme traversa une foule de gens et toucha Ses vêtements, et Il déclara qu’Il s’était senti faible. Eh bien, quel miracle était le plus grand: Qu’une petite femme soit guérie d’une perte de sang ou qu’un homme avec–avec les vers du corps grouillant sur sa chair récupère sa chair normale, son âme qui s’en était déjà allée depuis quatre jours revienne directement et qu’il se tienne sur ses pieds et vive encore? Eh bien, c’étaient des milliers de fois un miracle plus grand que la guérison d’une femme. Mais cela ne L’avait pas dérangé. Mais la femme qui avait touché Son vêtement, cela L’avait dérangé.

            «Eh bien, Frère Branham, pouvez-vous expliquer cela?» Oui. Voyez, Christ était l’Offrande d’amour de Dieu pour le monde. Croyez-vous cela? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Le plus grand Don que Dieu ait jamais offert, c’était Son Fils unique. Est-ce vrai? C’était le plus grand Don de Dieu.

            Eh bien, Dieu avait Son don dans Son Fils, et Il pouvait s’en servir n’importe comment qu’Il voulait. Eh bien, quand Dieu Lui montrait quelque chose à faire, c’était Dieu qui faisait cela. Eh bien, Dieu ne Lui avait pas montré ceci, et c’était la femme qui avait fait cela; mais sa foi en Dieu avait amené Dieu à agir au travers de Son Fils, parce que c’était son point de contact. Voyez-vous ce que je veux dire?

            Eh bien, elle a tiré de Dieu, par sa foi, ce qu’elle désirait quand elle a touché le vêtement du Fils de Dieu. Or, c’était la femme qui agissait; dans l’autre cas, c’était Dieu qui agissait. Maintenant, ce matin, ou hier soir, quand j’ai quitté ici, quelques minutes après mon départ, je m’étais proposé d’aller prendre quelque chose à manger. Voyez, je fais uniquement cela après l’une de ces réunions. Eh bien, si je prêche, je vais toujours manger. Je suis allé prendre quelque chose à manger. Et je suis revenu. Je suis allé dans ma chambre. Je me suis assis et j’ai un peu parlé à Billy. Nous sommes allés au lit, nous avons prié.

8          Juste après quelques instants, Quelque Chose est entré, et il y a eu une vision qui montrait un grand accident qui allait se produire et qu’il me fallait très vite me mettre à genou pour prier, tout d’un coup, car il y avait là quelqu’un qui priait pour que je prie pour lui. Et dans le journal de ce matin, deux gros porteurs sont entrés en collision, l’un venant de l’Italie et l’autre de la Suède. La chose était là. Certaines personnes ont été tuées. Voyez? Le Saint-Esprit devançait, par la prière.

            Monsieur Ekberg, beaucoup parmi vous tous le connaissent (n’est-ce pas?), Einar Ekberg, l’un de nos chanteurs de la Suède. Il forçait un atterrissage après avoir survolé le monde, et à l’atterrissage, le système hydraulique de l’avion n’a pas permis aux roues de l’avion de descendre. On lui a dit qu’il devait s’en passer, en atterrissant dans l’herbe, d’essayer cela. Il a ôté ses lunettes, il a déposé cela par terre, et il s’est mis à prier. Il a dit: «Seigneur Jésus, aide-moi en ce moment-ci. Je Te prie de faire que quelque part frère Branham prie pour moi.» Et au même moment, je conduisais sur la route.

9          Et Quelque Chose a dit: «Prie.» Et frère Ekberg m’est apparu devant avec ses mains levées. Je me suis éclipsé à côté de la route, et j’ai prié pour frère Ekberg. Et juste au moment où l’avion descendait, le pilote a poussé un très grand cri: «Les roues sont descendues.» Et ils ont atterri sains et saufs.

            Je n’avais pas... Je me suis levé et j’ai demandé à frère Ekberg. Nous étions donc allés en Californie environ deux mois après cela, et j’étais dans une réunion sous tente; il a dit, il en a parlé. Et j’ai dit: «Frère Ekberg, quel jour était-ce?» Et J’ai dit à quelqu’un d’autre: «Vérifiez pour moi, ai-je dit, quel.-.quel jour c’était.» J’ai dit: «Quel jour était-ce?» C’était exactement au même moment. Voyez? C’est le Saint-Esprit intercédant. Voyez-vous? Et, oh ! que c’est merveilleux ! Oh ! J’ai vu cela s’accomplir des centaines de fois, ces choses. Mais c’est... C’est la grâce souveraine de Dieu.

            Eh bien, l’attraction, les gens, c’est vous qui... ce... Je n’ai rien à faire avec cela. C’est juste le don de Dieu qui fait que je m’abandonne simplement à Cela, et vous tirez de Cela vous-mêmes, vous là dans l’assistance, dans des réunions. Vous pouvez vous asseoir et vous mettre à prier Dieu. Observez-Le tourner directement et vous dire quelque chose, dire ce pour quoi vous priez, et ce que vous demandez. Combien ont déjà vu cela s’accomplir? Faites voir les mains. Eh bien, assurément. Voyez-vous? C’est vous qui faites cela, pas moi.

10        Eh bien, c’était la femme qui faisait cela vis-à-vis de Christ. Voyez? C’est strictement la Bible. Peut-être, cela pourrait ne pas être exactement tel que vous vous attendez à ce que ça soit, mais c’est ainsi que Dieu a accompli cela. Eh bien, ils... Les pharisiens et tous les autres, ils s’étaient représenté comment Jésus ou Christ devait venir, et Dieu L’a envoyé d’une façon si différente qu’ils ont manqué de Le voir. Voyez? Mais maintenant, ils... C’est ce qui se passe aujourd’hui. Vous pourrez penser que Dieu gère Son affaire différemment. Mais Dieu ne change pas; Il reste le même tout le temps.

            Ainsi donc maintenant, hier soir... Généralement, quand ces visions sont nombreuses, cela m’affaiblit beaucoup. Et à Indianapolis, on me retirait d’une réunion où une très forte... Une jeune fille avait été sur l’estrade. D’abord, une dame assise en bas, qui était paralysée, elle avait été paralysée pendant des mois... Oh ! Attendez une minute, je vous demande pardon. Je pense environ six, sept ans. Et, tout d’un coup, le Saint-Esprit est venu sur la femme, devant des milliers et des milliers des gens, Il lui a dit ce qu’elle était, et tout à ce sujet, et Il lui a dit de se lever, au Nom du Seigneur, et elle était guérie. Elle était paralysée, ou l’arthrite. Et la dame s’est levée, normale et bien portante.

            Le lendemain, son médecin m’a appelé et il voulait savoir ce qui était arrivé à cette femme. C’était sa patiente. Eh bien, il est venu à la chambre d’hôtel.

11        Or, cette jeune fille sourde-muette, c’était une petite alcoolique, qui a été guérie une fois dans ma réunion, elle avait été amenée depuis Joliet, dans l’Illinois. Elle avait quelques cartes de prière, mais elle n’arrivait pas à entrer dans la ligne. Et ce soir-là, il s’est fait que j’avais longtemps traîné. Je pense que j’avais près de vingt-cinq personnes qui étaient passées dans la ligne, on dirait simplement que j’avais une super puissance ce soir-là.

            Alors, cette petite muette est passée dans la ligne, et le Seigneur Jésus l’a parfaitement guérie là même devant l’assistance. Et je–et je me suis senti tituber. Billy me tapait sans cesse dans le flanc, et quelques-uns parmi eux me parlaient. Et je savais que c’était pour que je parte. Et quand j’allais partir, j’ai levé les yeux, il y avait là un autre Cadle Tabernacle, là en haut. Et j’ai vu des gens en train de crier simplement dans les allées. J’ai moi-même fait l’appel à l’autel. Et environ cinq cents âmes étaient venues à Christ.

12        Et la fois suivante que j’ai tenu l’une des réunions pendant ces jours, c’était hier soir. Et juste quand je quittais, Billy et les autres me retirant de l’estrade, tout d’un coup, je me suis très vite remis, là même, et je me suis senti mieux que je me sens maintenant même. C’est ainsi que j’ai fait l’appel à l’autel. Dieu, peut-être, je prie qu’Il fasse quelque chose pour moi dans ce sens-là, de sorte que je puisse faire mes appels à l’autel dans la suite, car après tout, c’est là le but de la réunion, c’est de faire les appels à l’autel. Amen.

13        Maintenant, L’aimez-vous de tout votre coeur? Très bien, magnifique. Maintenant, peut-être dans une soirée ou deux, disons le samedi soir, peut-être, nous aurons encore un service de guérison. Et peut-être, dimanche soir... Et j’aimerais annoncer, si c’est en ordre pour frère Moore, dans–dans son église, dimanche matin, j’aurai une saynète.. Combien aiment les saynètes?

            Je pense, la dernière fois que j’étais ici, j’ai eu une saynète sur une femme qui lavait les pieds de Jésus avec ses larmes et qui Le baignait. Combien ont entendu cela? Très bien. J’ai un dimanche, le Seigneur voulant, et... pour le tabernacle, pour le dimanche matin prochain. Et cela est dédié aux jeunes. Et, évidemment, vous êtes toujours des jeunes, de huit à quatre-vingts ans, vous savez. Ainsi donc... Vous tous, les vieux apprécieront cela tout autant que les jeunes. Le Seigneur voulant, nous aurons cela le dimanche matin. Et vous êtes invités.

            Eh bien, ce soir, aujourd’hui, je suis très fatigué, je suis resté éveillé tard hier soir, et la vision m’a gardé éveillé. Et puis, généralement, les visions exercent sur moi des effets très forts. C’est la raison pour laquelle au cours de ces réunions j’essaie peut-être de consacrer quelques soirées, où on en est quitte à prêcher, ensuite, quelques soirées, alors avoir un service de guérison, et puis retourner. J’essaie de m’adapter aux réunions où nous aurons une grande tente, et rester trois et quatre semaines d’affilée à un seul endroit. Et alors, nous prions que Dieu m’aide à faire cela. Et maintenant, je ne peux pas procéder chaque soir comme cela, je pourrais simplement... Une réunion et ça sera fini de moi. Mais Dieu ne me l’a pas donné comme ça. J’ai mal utilisé cela. Et j’ai essayé, juste pour soutenir les gens, mais je commence à penser qu’il vaut mieux écouter Dieu plutôt que ce que quelqu’un dit. C’est toujours mieux.

14        Eh bien, ce soir, nous aimerions vous parler quelques instants. Et maintenant, combien pensent, trouvent que nous devrions avoir un autre service de guérison dans une ou deux soirées? Faites-nous voir les mains. Juste pour avoir une idée générale sur les gens. Eh bien, c’est pratiquement la moitié, la moitié. Très bien. Alors, nous allons... Amenez encore vos malades, voyons, disons, samedi soir. Et puis. Eh bien, peut-être demain soir, et puis faites-le encore dimanche soir. Peut-être que ce serait mieux qu’on le fasse demain soir, et puis dimanche soir. Oui. Demain soir, nous aurons un service de guérison. Très bien. Nous allons encore prier pour les malades demain soir, et puis faire encore cela dimanche soir, et puis le faire encore chaque autre soirée. Alors, la semaine prochaine, on va clôturer, je dois quitter ici et conduire à toute vitesse, à trois mille sept cents miles [5.977 km] jusqu’à la prochaine réunion. Loin, aussi loin que mènent les routes, au bout du monde, à Prince Albert, à Saskatchewan. Au-delà de cela, il n’y a pas de routes, ça atteint le bout du monde.

15        La fois passée, nous étions là, nous avions eu dix mille en une réunion, des Indiens et des Eskimos. Ainsi, nous nous attendons, à un grand moment là, cinq jours. Et je vais vous dire ce qui s’est passé. Les prédicateurs s’en prenaient tellement les uns aux autres, se querellaient entre eux, au Canada, que les cultivateurs en avaient marre. L’un a dit: «Eh bien, s’ils ont quelque chose à faire avec ça, nous allons faire venir frère Branham, mais nous... S’ils ont quelque chose à faire avec cela, nous n’allons pas venir.» Alors... «Ils ont cela, nous n’allons pas venir. Nous n’aurons rien à faire avec cela.»

            Alors, les cultivateurs se sont rassemblés et ils ont loué un auditorium, et nous n’avons même pas eu à prélever l’offrande. Amen. Tout a été payé. Amen. Eh bien, c’est l’amour de Dieu. Les cultivateurs typifient les prédicateurs. L’Agneau de Dieu est dans la ferme, on dirait. Amen.

16        Oh ! Je L’aime vraiment. Ne L’aimez-vous pas? N’y a-t-il pas à ce sujet quelque chose, qui illumine simplement votre coeur quand vous pensez à Lui? Rien que de penser que tout est terminé maintenant, et nous sommes au repos, nous L’aimons, nous L’adorons, et pendant que nous passons, nous jetons la bouée de sauvetage à tout celui à qui nous pouvons, disant: «Viens, frère; ceci est merveilleux. Il n’y a rien de pareil à ça.» Toute l’éternité, aux siècles des siècles, tout est réglé maintenant. Tout est fini. N’est-ce pas merveilleux? Combien ont cette espérance en eux ce soir? Levez la main. Oh ! la la ! Deux tiers, plus de deux tiers dans l’assistance ont en eux cette espérance bénie, qu’ils sont encrés en Jésus. Oh ! Que c’est merveilleux !

            J’ai demandé à ma femme il n’y a pas longtemps, j’ai dit: «J’aimerais te poser une question, chérie.» Je... j’ai dit: «En quoi consiste vraiment la vraie valeur?»

            Je pense vous avoir dit cela de toute façon, l’autre soir, en quoi la vraie valeur.... Rien que des âmes perdues, c’est l’unique chose qui a de la vraie valeur. L’argent disparaît. Les maisons se détruisent. Tout sur la terre disparaît. L’unique valeur, la valeur durable, je préférerais avoir dans la Gloire une seule âme, que j’ai gagnée à Christ, savoir et voir cette Lumière de Dieu tourner autour de cette âme-là, durant toute l’éternité, et avoir mon nom associé à cela, plutôt que d’avoir chaque sou dans le monde entier, car j’aurais à perdre–perdre tout cela. Mais ce que vous envoyez là-Haut, c’est éternel. Et c’est la raison pour laquelle nous fournissons des efforts.

            Mon frère perdu et ma soeur perdue ce soir, sans espoir, sans Dieu, c’est pourquoi je suis ici, pour vous parler, essayer de vous amener à aimer le Seigneur Jésus. J’aimerais lire une portion de Sa Parole bénie. Avant de faire cela, parlons-Lui dans la prière et inclinons la tête.

17        Soeur à l’orgue, s’il vous plaît, ou au piano, l’un ou l’autre. Juste un petit accord de Reste avec moi. J’aime vraiment ce cantique-là. Très bien. Reste avec moi, pendant que nous avons nos têtes inclinées.

            Combien aimeraient qu’on se souvienne d’eux dans cette prière? Voudriez-vous simplement lever la main? Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Combien ici ne se sentent pas vraiment bien dans leur âme? Avec toutes vos têtes inclinées maintenant, que seuls le Saint-Esprit et moi, nous regardions. Voudriez-vous lever les mains? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Oh ! Merveilleux ! Que Dieu...?... Environ une douzaine ou plus.

18        Notre Père céleste, nous T’aimons vraiment, Seigneur, parce que Tu nous as aimés le premier. Nous pensons ce soir à ceux qui ont levé la main tout à l’heure, disant dans leur âme qu’ils ne se sentaient pas tout à fait bien.

            Maintenant, la raison pour laquelle ils ont fait cela, c’est que Tu leur as parlé. Tu as dit: «Nul ne peut venir à Moi si le Père ne l’attire premièrement. Et celui qui aura obéi à cette traction, Je lui donnerai la Vie Eternelle et Je le ressusciterai aux derniers jours.»

            Ô Dieu, puissent, avant la fin de ce service, puissent ceux qui sont fatigués, avec leurs mains baissées, le visage tourné vers la terre, marchant, puissent ces mains faibles être levées, et que les larmes de joie leur coulent sur les joues, pendant qu’ils regardent l’Agneau de Dieu avec reconnaissance pour un salut pur et saint. Accorde-le, Seigneur. Rappelle-Toi, les autres qui ont levé la main, il y en a qui peuvent être malades. Guéris-les ce soir, le veux-Tu? Laisse le Saint-Esprit aller directement là dans l’assistance, partout, et guérir les malades, sauver les perdus. Rapproche de ces... de Toi, Seigneur, ceux qui sont un peu égarés, indifférents. Ce sont Tes enfants. Ils ne peuvent simplement trouver du repos nulle part. Puissent-ils revenir à l’arche ce soir. Change leur esprit en celui d’un agneau, qu’ils viennent au Seigneur avec douceur et humilité, car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.

19        C’est un chapitre très familier à lire ce soir, un verset de cela: Jean 3.16.

Car Dieu a tant aimé le monde,... il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui, ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

            Je... Priez avec moi, pour ceux qui ont levé la main, et pour ceux qui ont besoin de Christ. J’aimerais que vous m’accordiez toute votre attention pour juste vingt ou trente minutes avant l’appel à l’autel, et nous verrons ce que le Saint-Esprit nous dira de faire.

            Maintenant, je vais parler ce soir sur «l’Amour.»

20        Je pense que l’amour est la plus grande force qu’il y a dans le monde. Il n’y a rien de plus puissant que l’amour. Si j’avais à faire le choix ce soir, si j’étais un pécheur, et que je me tenais ici devant Dieu et qu’Il disait: «Maintenant, jeune homme, Je vais te donner tous les neuf dons spirituels. Je vais te laisser prophétiser, te donner l’esprit de prophétie. Je vais faire de toi un puissant prédicateur, te donner la parole de sagesse et de compréhension. Je vais te donner le don de parler en langues et de l’interprétation. Je vais te donner le don de guérison de telle manière que tu auras une grande foi pour les malades. Et Je vais faire toutes ces choses pour toi. Je te donnerai tout cela, ou Je ne te laisserai avoir rien de ces choses, mais tu auras un vrai amour dans ton coeur.»

            Je dirais: «Ô Dieu, donne-moi l’amour.» C’est vrai.

            Car les langues cesseront. La prophétie prendra fin. La connaissance disparaîtra, mais l’amour demeurera toujours. C’est ce qui a poussé le coeur de Dieu à envoyer Christ sur la terre.

21        Il y a quelque temps, une petite histoire m’a été racontée sur une mère. Une jeune fille avait été à l’université. Et sur son chemin de retour, elle ramenait à la maison avec elle une autre jeune fille. Et la jeune fille était l’une de ces petites effrontées modernes, comme nous les appelons, vous savez, juste une petite querelleuse.

            Alors, sa mère était allée l’accueillir. Et alors, quand la jeune fille a regardé tout autour et a vu la... oh ! La maman. La jeune fille qui était avec elle a dit: «Oh ! Qui est cette vieille taupe?» En effet, elle était couverte de cicatrices. Et la jeune fille qui était allée à l’étranger eut honte de dire que c’était sa mère, à cause de sa petite amie prétentieuse qui avait dit qu’elle avait l’air d’une vieille taupe.

            Alors, quand elles ont finalement quitté le train, eh bien, la–la maman a couru vers la fille et a dit: «Oh ! Chérie, je suis très contente de te voir.» Et la jeune fille a tourné le dos et s’en est allée, parce qu’elle avait honte de sa mère qui paraissait laide, aux yeux... en présence de sa petite amie de l’université.

            Et il s’est fait que le machiniste, qui se tenait là, connaissait l’histoire. Il a attrapé cette jeune fille et l’a fait revenir. Il a dit: «Marie, qu’est-ce qui te fait agir comme cela? Qu’est-ce qui t’est arrivé depuis que tu es partie à l’étranger?» Il a dit à la jeune fille qui était avec elle, il a dit: «Sans doute que tu vois sa mère laide.»

            Elle a dit: «J’ai vu...»

22        Le machiniste a dit: «Je l’ai vue quand elle était deux fois plus jolie que sa jeune fille ne le deviendra jamais.» Mais il a dit: «Comme J’habitais le quartier, et cette jeune fille était bébé, elle était à l’étage; sa mère était dans la cour de derrière en train de faire la lessive. Et tout d’un coup, les véhicules anti-incendie ont accouru, on a fini par découvrir que la maison était en feu. Et il faisait chaud. Et il n’y avait pas de chance possible pour l’enfant d’être sauvée.»

            «Alors, cette mère a traversé ces flammes de feu, une belle femme, elle a traversé les flammes de feu, elle a saisi l’enfant, et elle a retiré de son corps ses habits, elle y a enveloppé le visage de l’enfant, et elle est retournée en courant à travers ces flammes de feu, et c’est cela qui l’a rendue laide, ça a déchiré la chair de son visage, c’est ce que son... Elle était toute recourbée, le feu l’a recroquevillée.» Il a dit: «C’est la raison pour laquelle elle est... tu es jolie, c’est pourquoi elle est devenue laide, afin que tu deviennes jolie. Et alors, tu as honte d’elle !»

23        Je me suis dit, quand j’ai appris l’histoire: «C’est vrai. Ce que Jésus est devenu pour nous, Il est devenu mort et péché afin que nous qui étions en fait coupables et pécheurs... Oh ! la la ! Vous dites: «Si c’était ma mère, j’aurais été fière d’elle.» Qu’en est-il de votre Seigneur ce soir? Avez-vous vraiment honte de Lui ou êtes-vous vraiment fière de ce qu’Il vous a sauvé, et êtes-vous disposé à rendre témoignage?

            L’amour divin est l’une de plus grandes forces. C’est–c’est l’une de plus grandes forces dans le monde. Et quand l’amour divin est projeté et qu’il en arrive à sa fin, alors la grâce souveraine prend la relève.

            Eh bien, c’est là mon sujet. Quand l’amour divin est projeté... L’amour divin se projette et il atteint une fin telle qu’il ne peut pas aller plus loin, alors la grâce souveraine viendra prendre la relève. Eh bien, savez-vous, en tant que fils ou fille de Dieu, que vous êtes un créateur en miniature? Savez-vous que vous créez l’atmosphère dans laquelle vous vivez? Savez-vous que de par l’atmosphère dans laquelle vous demeurez, vous influencez quelqu’un d’autre? Qu’est-ce qui fait agir les gens tel qu’ils agissent? C’est parce que... Qu’est-ce qui fait que les ivrognes aiment rester avec les ivrognes? Comme un vieux proverbe que ma mère répétait, et je pense que c’est d’ici au sud aussi: «Ceux qui se ressemblent s’assemblent», car ils ont des choses en commun.

24        Vous ne voyez pas les corbeaux et les colombes rester ensemble, parce qu’ils n’ont pas communion. Ils n’ont pas de choses en commun. Le corbeau peut s’envoler et se poser sur une charogne et manger cela. Et... Mais la colombe ira dans un champ de blé et mangera le grain. Eh bien, j’aimerais vous faire remarquer ce que le diable peut faire. Eh bien, la colombe ne peut pas se poser sur une charogne et manger. Mais le corbeau peut manger la charogne et manger aussi le blé. Il est un hypocrite. Voyez? La colombe ne peut pas faire cela, car sa constitution est différente.

            Eh bien, une personne peut imiter le christianisme, mais un chrétien ne peut pas imiter le péché. L’Esprit qui est en lui ne le laissera pas faire cela. Il a... la colombe, la raison pour laquelle elle ne peut pas manger cela, cela la tuerait. Elle n’a pas de bile, comme nous en avons parlé l’autre soir. Elle n’a pas de bile. Si elle mangeait cela, ça la tuerait; le poison la tuerait. Elle ne peut pas faire cela.

            Mais le corbeau peut à la fois manger la charogne et manger aussi le blé. C’est donc ce qu’un imitateur peut faire. Mais un véritable chrétien authentique ne peut être rien d’autre qu’un pur produit de Dieu.

            Eh bien, il y a quelques semaines à la convention des Hommes d’Affaires Chrétiens, à Minneapolis, j’ai entendu un témoignage qui m’a frappé. Et cet homme est un grand cultivateur. Quel est son nom? J’oublie maintenant. Frère Krause, un très brave homme. Frère Krause a rendu un témoignage qui m’a rappelé ceci. Quand il était tombé malade... C’était un ami intime à Oral Roberts. Et Oral Roberts est un bon frère chrétien. Lui et frère Oral étaient juste comme ça ensemble.

            Eh bien, tout d’un coup, vous savez, il s’est dit: «Eh bien, si jamais il m’arrive quelque chose, tout ce que j’aurais à faire, c’est aller vers Oral et tout sera fini.»

25        Eh bien, quand vous avez ce genre d’idées, vous êtes en erreur. C’est vrai. N’allez jamais penser qu’un homme ait quoi que ce soit à faire avec cela; c’est Dieu seul. C’est en ordre pour vous d’avoir de la considération pour les hommes et de les aimer comme votre frère, mais n’aimez jamais quelqu’un dans votre coeur autant que vous aimez Dieu, ou avant Dieu. Gardez-Le en premier. Aimez-vous les uns les autres. Mais cet amour-là, en grec, c’est l’amour phileo, qui veut dire l’amour humain. Mais l’amour que vous avez pour Dieu, c’est l’amour agapao, qui est l’amour divin. Ainsi donc, gardez l’amour de Dieu en premier.

            Mais alors, frère Krause a dit qu’il avait toujours une grande foi en frère Roberts. Un jour, il–il a trouvé qu’il avait une affection rénale, un calcul rénal. Il a dit: «Oh ! la la ! C’est facile. Je vais simplement descendre chez frère Roberts. Quand j’aurai pris le dîner avec lui...»

            Oral a dit: «Assurément, nous pouvons nous en occuper. Tout de suite, Frère Krause.» Il s’est levé, il lui a imposé les mains, a-t-il dit, il a réprimandé la maladie.

            Il a dit: «Il s’est senti mieux.» Il est rentré chez lui, un ou deux jours après, c’était revenu. Il est retourné chez frère Roberts, il a dit: «Frère Roberts, cette histoire est revenue sur moi.»

            «Nous allons encore prier.» Il a réprimandé la chose une fois de plus. Il s’est senti mieux quelques heures, il est retourné. Il a continué à faire cela jusqu’à ce qu’il a trouvé qu’il n’avait pas... il n’aboutissait nulle part. Oh ! la la !

            «Oral échoue, je connais quelqu’un qui n’échouera pas, c’est frère Branham. Il n’échouera assurément pas.» Il a donc dit: «Je sais, je vais me tenir devant le... ce don-là, il me dira exactement quoi faire.» Il a dit: «Je trouverai où il est.»

26        J’étais à Shreveport, en Louisiane, lors de ma dernière réunion ici. Il est venu à l’hôtel Washington Rio, avec sa charmante femme. Et il a dit: «Frère Branham, je vais chercher à avoir une carte de prière.» On la lui a donnée chaque soir; il n’a jamais été appelé dans la ligne.

27        Comme je l’aime tel que... juste–juste quand il allait partir, il était là dans le–le couloir. J’étais là quand il passait. Il s’est mis à pleurer, il est sorti et il m’a serré la main. J’ai dit: «Frère Krause, j’aimerais que vous montiez en chambre. Venez avec moi.» Et je suis allé en chambre.

            Et j’ai dit: «Maintenant, Frère Krause, prions. Je me tiendrai devant vous et devant Dieu, devant Dieu et vous plutôt, et je verrai ce que le Seigneur me dira.» Je me suis humilié devant le Seigneur, j’ai procédé comme toujours, cherchant à trouver... Et le Saint-Esprit est descendu et Il m’a frappé, Il a refusé de me dire un mot.

            J’ai dit: «Cela n’arrive pas très souvent. Essayons cela encore.» Nous avons encore prié et nous avons dit: «Maintenant, Seigneur, si nous avons fait quelque chose de mal, eh bien, pardonne-le-nous. Nous n’avons pas l’intention de faire quelque chose de mal. Mais frère Krause est mon brave frère, et il veut savoir ce qu’est Ta volonté pour lui. Veux-Tu me parler, Père? Et maintenant, je T’offre, non pas moi-même, car je n’ai rien à T’offrir, mais je viens au Nom du Seigneur Jésus, à cause de Lui. Et maintenant, frère Couch, mon frère se tient devant moi, il m’a aidé dans de grandes difficultés, et autres, et–et ainsi de suite, nous avons été des frères. Maintenant, veux-Tu parler, Seigneur?» Et je me suis humilié devant le Seigneur, et le Saint-Esprit a refusé de dire un mot. Je ne pouvais donc rien faire. C’est très rare, environ une ou deux fois, de ma vie, que j’ai donc vu cela arriver.

28        Ainsi donc, je ne savais quoi lui dire. J’ai dit: «Frère Krause, je ne comprends pas ça.» Et j’ai dit: «Je crains de demander encore.» Nous sommes donc allés de l’avant et j’ai prié pour lui, je lui ai imposé les mains, il est parti.

            Et il a dit: «Vous savez, je me suis mieux senti. Je n’ai pas de douleur maintenant même.» Il est parti pendant environ, pendant environ trois ou quatre semaines. Il allait bien. Tout d’un coup, une nuit, cela a repris.

            Eh bien, il a dit: «Seigneur Jésus, je T’aime. J’ai été et chez frère Roberts et chez frère Branham; qu’est-ce que je vais faire?» Il a dit: «Maintenant, je suis... Je n’aimerais aller chez aucun médecin. Je ne veux pas aller. Mais je... Que vais-je faire?»

            Et alors donc, finalement, il a été amené chez un médecin. Et quand il est allé chez le médecin, on l’a envoyé chez les Mayo. Les Mayo l’ont examiné et ont dit: «Eh bien, ami, vous avez pratiquement une chance sur mille de vivre encore un mois.» Il a dit: «Votre intervention chirurgicale pourrait se faire, si nous ôtons le calcul, mais cela s’est établi dans quelque chose.» Il a dit: «Si nous ôtons cela, cela pourrait vous tuer lors de l’intervention chirurgicale.» Il a dit: «Vous êtes bien près de la mort. Et vous avez une chance sur mille de vous en tirer donc.»

            «Eh bien, a-t-il dit, laissez-moi réfléchir dessus.»

29        Et il aime le Seigneur, tout celui qui connaît frère Krause, c’est un vrai chrétien. Il a dit: «Dieu bien-aimé, Tu sais que je T’aime. J’ai fait tout ce que je sais faire, mais alors, maintenant, si c’est mon temps de rentrer à la Maison auprès de Toi, je suis prêt à rentrer. Mais je T’aime, et mes dernières paroles que je T’adresse sont les suivantes. ‘Je T’aime.’ Et Tu connais mon coeur, que je T’aime.»

            Et il est allé pour l’intervention chirurgicale, le médecin a un peu hésité de faire cela. Mais après l’intervention chirurgicale, il s’est levé et il a dit: «Toute la chambre était illuminée de la gloire de Dieu.» Et les médecins n’arrivaient même pas à comprendre combien c’était rapide et ce qui était arrivé.

            Quand l’amour a été projeté et qu’il est arrivé au bout, la grâce souveraine est intervenue et a pris la relève. Cela se fera chaque fois. C’est la nature de Dieu. Il ne peut rien faire d’autre pour quelqu’un. Mais quand vous L’aimez réellement, vraiment... L’aimer, ce n’est pas juste une pensée mythique, mais je veux dire dans votre coeur, Il devient précieux pour vous.

30        Maintenant, c’est juste comme vous Lui faites confiance. Vous croyez en Lui juste comme vous faites confiance à votre femme. Quand je quitte chez moi, je n’ai pas à dire: «Viens ici, madame Branham; nous allons nous entretenir un peu maintenant. Je suis sur le point de partir; n’aie pas d’autres maris en mon absence. Ne fais pas ceci, cela ou autres.»

            Et elle de dire: «Maintenant, mon brave homme, c’est très bien. Mais j’aimerais te dire: N’aie pas d’autres femmes pendant que tu seras parti. Et tu ferais mieux de m’être fidèle.»

            Nous n’y pensons jamais. Pourquoi? Nous nous aimons. Je n’y pense même jamais. J’entre simplement et je dis: «Au revoir, chérie. Prie pour moi.»

            Elle a dit: «Je serai sur mes genoux chaque soir, priant pour toi, Billy. Que Dieu soit avec toi.» C’est réglé jusqu’à mon retour. Elle ne s’inquiète pas à mon sujet. Elle sait que je l’aime. Et tant que je l’aime comme cela, elle n’aura jamais à s’inquiéter. Même si je pensais que je pourrais faire quelque chose et m’en tirer, et que si je lui en parlais, elle me pardonnerait pour cela, je ne le ferais pas de toute façon. Je l’aime trop pour faire cela. Je la regarderais et je me dirais: «Cette pauvre petite jeune femme de trente-cinq ans, complètement grisonnante, elle s’interpose entre le public et moi, la mère de mes trois enfants... Il y a dans mon coeur quelque chose qui ne me permettrait pas de faire cela.»

            Quand je regarde mon Seigneur et que je vois qu’Il est mort là au Calvaire, Lui l’Aimable, pour moi qui n’étais pas aimable; Lui le Pur, pour moi l’impur, afin de me sauver de la mort du péché, de l’éternité dans l’enfer, quelque chose en moi... Même si je pouvais m’en tirer, je n’aimerais pas le faire. Je L’aime. Oui, oui. Je L’aime. Même si je pensais que si je le faisais, Il me le pardonnerait, je n’aimerais de toute façon pas le faire. Je n’aimerais rien faire pour Le blesser. Je L’aime trop. C’est ce qu’il nous faut avoir. C’est quelque chose dans votre coeur: L’amour.

            «Oh ! dites-vous, je ne me sens pas condamné de fumer. Je–je bois un peu. Je...» Eh bien, frère, vous ne L’aimez pas. Quelque chose est arrivé. Si vous L’aimez vraiment...

31        Je me rappelle la première petite Bible que j’ai jamais eue, tout au début quand j’avais commencé à prêcher. C’était à l’église baptiste, quelqu’un me demandait sans cesse: «Frère Branham, pensez-vous que c’est mauvais de fumer? Pensez-vous que c’est mauvais de boire?»

            Alors, j’avais écrit une petite réponse dans ma Bible, j’avais la réponse pour l’homme, je disais: «Ne me posez pas des questions insensées. Réglez ceci dans votre esprit. Si vous aimez le Seigneur de tout votre coeur, vous ne fumerez pas, vous ne chiquerez pas, ni ne boirez pas d’alcool.» Cela vaut encore ce soir. Exact. Si vous L’aimez, même si vous pouvez le faire et vous en tirer, vous ne le ferez pas de toutes les façons, si vous L’aimez. C’est ce que fait le véritable et authentique amour agapao.

            Le chrétien aime le Seigneur. Et il L’aime tellement qu’«il n’y a rien qui peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, a dit Paul, ni la mort, ni la tristesse, ni les périls, ni les emprisonnements, ni rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ.» Oh ! la la ! Le véritable et authentique...

            Et mon frère, quand vous recevez cela dans votre coeur avec ce genre d’amour, cela dépassera toute autre chose que vous pourrez lui substituer. C’est tout à fait vrai. Peu m’importe combien vous avez parlé en langues, combien vous avez crié, combien de grandes réunions vous avez tenues, ou auxquelles vous avez assisté, ou comment votre nom est bien inscrit dans le registre, ou combien de fois vous avez été baptisé, et de quelle manière. Cela n’aboutira jamais à quoi que ce soit tant que le véritable et authentique amour du Saint-Esprit ne pénètre pas dans votre coeur au point que vous L’aimez par-dessus tout le reste qu’il y a dans le monde. Exact.

32        Nous mettons trop l’accent sur l’évidence du Saint-Esprit. Les méthodistes disaient qu’on doit crier avant de L’avoir. Beaucoup de méthodistes ont crié et ils ne L’ont pas eu. Les pentecôtistes disaient qu’on devait parler en langues lorsqu’on Le reçoit. Beaucoup d’entre eux ont parlé en langues et ils ne L’ont pas eu. C’est vrai. Mais, frère, quand vous en arrivez à avoir l’amour, cela ne faillira jamais. C’est vrai. Si ma femme me faisait confiance parce que je lui donne dix dollars chaque fois à mon départ, eh bien, frère, cela ne serait pas tellement un signe que je l’aimais. Il me faudrait être correct ou fidèle. Mais quand elle sait que je l’aime, quand je sais qu’elle m’aime, alors il y a une parfaite confiance entre nous. Il n’y a pas–pas du tout d’ennuis. Alors, quand vous avez l’amour parfait de Dieu dans votre coeur, vous ne doutez de Dieu au sujet de rien. Quand la Bible dit: «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies», vous dites: «Amen, Seigneur, c’est vrai. C’est moi.»

            «Attendez dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’En Haut.»

            «C’était moi, Seigneur.»

33        Pierre a dit: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.»

            «Amen, Seigneur, cela me concerne.» Cela règle tout cela. Tout ce que Dieu dit, vous L’aimez tellement que vous croyez cela. Oh ! Je me sens très religieux maintenant même, de penser que l’amour parfait bannit toute peur. Vous n’avez peur de rien; vous êtes bien au repos. Vous n’êtes pas: «Oh ! Peut-être que je peux rétrograder demain. Peut-être que je peux rétrograder la semaine prochaine.» Je ne m’en soucie pas. Je ne cherche pas à tenir bon. Je–je... C’est Lui qui a tenu bon pour moi. Il a placé l’amour dans mon coeur, qui tient ferme là. C’est Lui qui me soutient, ce n’est pas moi qui Le tiens. Si c’était moi qui Le tenais, j’aurais probablement lâché. Mais tant que c’est Lui qui me soutient, Il ne lâchera jamais. Il a promis de ne jamais le faire.

            «Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point.» Amen ! Oh ! «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»

34        Je ferai solennellement reposer mon âme sur cette Parole de Dieu, je me tiendrai là et dirai: «Tant que je sais qu’il y a en moi quelque chose, qui me fait tant aimer le Seigneur Jésus, je n’aimerais pas faire le mal.» Je suis ancré. Amen. Quelque chose là...

            Si j’osais dire: «Eh bien, je–j’arrête ceci et j’arrête cela», je–je doute de ça. Mais une fois qu’il se passe quelque chose ici à l’intérieur, c’est ce qui fait ça. Je me rappelle, après avoir perdu ma femme, j’étais là à côté de mon enfant qui se mourait. J’ai placé ma main sur sa tête. La maman venait d’être retirée de l’hôpital où elle était morte et elle était amenée à la morgue.

            Un homme est venu, il a dit: «Billy, j’ai de mauvaises nouvelles pour toi.» J’étais rentré à la maison, je pleurais couché sur le lit. Il a dit: «J’ai de mauvaises nouvelles pour toi.»

            J’ai dit: «Quoi? Je le sais, elle vient de mourir il y a quelques instants, Frère Frank.»

            Il a dit: «Ce n’est pas tout, ton enfant aussi se meurt.»

            Alors, je me suis précipité à l’hôpital. Juste une toute petite créature de huit mois, elle portait encore des couches. Et elle... J’avais l’habitude de klaxonner avec ma camionnette, et tout, en m’approchant, et elle faisait gou et levait ses petits bras à mon intention. Combien j’aimais cette enfant-là, ma première fillette ! Alors, je suis vite rentré à l’hôpital.

            L’infirmière a dit: «Vous ne pouvez pas descendre là, monsieur Branham.» J’ai attendu qu’elle quitte. J’ai couru derrière la porte et je suis entré de toute façon. Elle disait: «Elle a la méningite, la méningite tuberculeuse.»

35        Je suis entré dans la salle; elle était couchée là. Les fenêtres étaient tirées, et les mouches lui entraient dans les yeux. J’ai chassé les mouches, j’ai mis une petite moustiquaire sur elle. Je l’ai encore regardée. Elle était couchée là on dirait tremblotante. J’ai dit: «Sharon, chérie, reconnais-tu papa?» Mon pauvre coeur s’est brisé. Ma femme était couchée là dans un cercueil, la mère de l’enfant... Et son petit bras bougeait de haut en bas, elle avait tellement souffert que ses petits yeux louchaient. Un petit oeil bleu était déjà louche. J’ai dit: «Aimes-tu papa, chérie? Papa est venu...» Et je l’ai vue frémir; j’ai su qu’elle reconnaissait que j’étais là.

            Je me suis agenouillé là, j’ai dit: «Ô Dieu, oh ! je l’aime. Ne la retire pas, ô Dieu ! Ne–ne retire pas mon enfant. S’Il te plaît, ô Dieu !» Et juste à ce moment-là, j’ai levé les yeux, et un rideau noir est tombé, se déployant, en descendant comme cela. J’ai su qu’Il allait la retirer. J’ai placé ma main sur sa petite tête. J’ai dit: «L’Eternel a donné, l’Eternel a repris, que le Nom de l’Eternel soit béni.» J’ai dit: «Ô Dieu, c’est Toi qui me l’as donnée, c’est Toi qui la retires.» J’ai dit: «Sherry, chérie, je te déposerai dans les bras de maman dans une heure. Mais un jour, là dans la Gloire, avec l’aide de Dieu, papa te rencontrera.»

36        Oh ! Comme tout était fini. Je me tenais sur la colline, là-haut, quand l’enfant gisait dans les bras de sa maman... J’ai entendu le prédicateur dire: «La cendre retournera à la cendre, la poussière de la terre retournera à la poussière de la terre.» Ils ont enseveli mon coeur. Quand j’ai vu cette jeune femme de vingt-deux ans, on était mariés voilà un peu plus de deux ans. Je tenais le petit Billy dans mes bras, et il regardait, et il a dit: «Maman, maman», tendant les mains vers elle, et sa petite soeur reposait dans les bras de sa mère. Une drôle de tourterelle perchée dans un buisson roucoulait, j’ai entendu des mottes de terre tomber. Nous étions pauvres, on a dû l’ensevelir pratiquement dans un champ de potier. J’ai entendu les mottes de terre tomber là-dessus; le prédicateur a dit: «La cendre retournera à la cendre et la poussière de la terre retournera à la poussière de la terre.» On dirait qu’une brise parcourait les pins et, en soufflant, disait: «Il y a un pays au-delà de la rivière, qu’on appelle le pays de la douceur éternelle, nous atteignons ce rivage-là uniquement par la décision de la foi; un à un nous regagnons les portails, pour demeurer là avec des immortels. Un jour, on fera retentir ces cloches d’or pour moi et pour toi.»

            Environ deux semaines plus tard, je n’arrivais pas à m’en remettre. J’ai repris le travail. Environ un ou deux mois, je remontais la route. J’avais mes mains derrière moi, je portais une vieille paire de bottes, je ne pouvais pas rentrer à la maison; je n’arrivais à aller nulle part. Mon coeur était brisé. Le sénateur de l’Etat d’Indiana, monsieur Isler, fréquente mon église. Je remontais la route à la marche comme cela. J’ai entendu une petite camionnette venir, je me suis retourné. Il s’est arrêté. Il est sorti d’un bond, il a couru là, il a fait passer ses bras autour de moi. Et je pleurais.

            Il a dit: «Billy, comment te sens-tu?»

            J’ai dit: «Monsieur Isler, vous savez comment je me sens.»

            Il a dit: «Billy, j’aimerais te poser une question solennelle.»

            J’ai dit: «D’accord. Posez-la-moi, monsieur Isler.»

            Il a dit: «Que penses-tu du Seigneur Jésus maintenant, après qu’Il a retiré ton enfant, ta femme, tout ce que tu avais?»

            Je me suis retourné, je l’ai tenu par la main, je l’ai regardé dans les yeux, j’ai dit: «Sénateur, j’aimerais vous dire quelque chose. Il représente plus que la vie pour moi.»

            Il a dit: «L’aimes-tu?»

            J’ai dit: «De tout mon coeur, de toute mon âme, de toute ma force.»

            «Après qu’Il a retiré ta femme et ton enfant?»

            J’ai dit: «Même s’Il m’envoyait en enfer, s’il existe une chose telle que je peux L’aimer là-bas, je L’aimerais de toute façon.» Il a raison, et moi, j’ai toujours tort. Et Il a toujours raison. Je L’aime.

37        Oh ! Je suis très content de savoir que par la grâce, Il a placé cela dans mon coeur. Cette chose puissante, l’amour, cela conquiert. Cela va... Vous pouvez conquérir votre mari. S’il ne veut pas fréquenter l’église, et qu’il se dispute avec vous du fait que vous y allez, priez simplement. Eh bien, ne cherchez pas à faire semblant là-dessus. Si vous le faites, ça ne marchera pas. Mais si vous avez réellement cet amour dans votre coeur pour son âme, il le saura. Ne vous en faites pas. Le mari est sanctifié par la femme qui croit, et vice versa. Vous ne pouvez pas tromper là-dessus. Vous ne pouvez pas bluffer cela. Cela doit réellement être là. C’est la raison pour laquelle là où la foi authentique...

            Les gens pensent parfois avoir la foi alors qu’ils ne l’ont pas. Vous devez réellement avoir cela. J’ai vu cette même puissance conquérante.

38        Comme vous le savez, j’aime le plein air, j’aime la nature, j’ai grandi dans le bois, ma mère est pratiquement mi-Indienne. Alors, j’aime la nature. J’ai été garde-chasse de l’Indiana pendant des années, j’ai étudié la faune et la flore, j’y ai vécu tous mes jours. Mon grand-père était un célèbre chasseur reconnu au niveau national. Et j’ai chassé à travers le monde pratiquement. J’aime la faune et la flore. Mais je vous assure, il y a quelque chose d’authentique. Il y a quelque chose de réel que tout le monde reconnaîtra. Vous n’aurez pas à aller çà et là témoigner, ceci, cela ou autre. Si vous aimez réellement le Seigneur, tout celui qui entre en contact avec vous reconnaîtra pratiquement cela. Vous êtes des épitres écrites. Vous êtes scellé. Et un sceau demeure le même au verso tout comme au recto, de part et d’autre. Les gens savent que vous êtes un chrétien. Vous marchez différemment, vous vivez différemment, vous agissez différemment, vous êtes différent une fois devenu chrétien.

            Je me rappelle une fois... Peut-être que je vous ai raconté cela, comment j’ai vu la nature être conquise par l’amour de Dieu. Combien ont déjà lu mon livre intitulé: Un Homme envoyé de Dieu, écrit ici par frère Lindsay? Beaucoup parmi vous.

39        Vous souvenez-vous du fou qui était tombé à l’estrade cette nuit-là sur mes pieds? Vous rappelez-vous cette histoire-là? Qu’est-ce qui était arrivé? J’aurais voulu pouvoir expliquer cela. J’ai vu cela arriver plusieurs fois dans ma vie. Je vois cela arriver chaque fois qu’un miracle est accompli. Je... Il y a quelque chose. Il vous faut participer.

            Il y a quelques semaines, frère Jack et moi, nous étions sur l’estrade devant des milliers et des milliers de gens au Mexique. Et un pauvre vieux frère mexicain est venu. Il était aveugle. Et il avait un châle sur lui, sale, poussiéreux. Et le pauvre vieil homme tenait une petite croix en mains, pour dire un Je vous salue Marie, ou quelque chose comme cela. Je lui ai dit que ce n’était pas nécessaire.

            Il s’est donc avancé. Il voulait savoir... Il s’est avancé là où j’étais. J’ai regardé le vieil homme. J’ai vu ses cheveux grisonnants sous son vieux grand chapeau en paille, qu’il l’avait enfoncé. Il disait quelque chose en espagnol, je ne pouvais pas le comprendre. Frère Espinosa me répétait ce qu’il disait. Il est venu là où j’étais. Il a mis ses bras sur mes épaules. Quelque chose m’a frappé. Je l’ai regardé, il avait environ soixante-dix ans. J’ai dit: «C’est pratiquement l’âge qu’aurait eu mon pauvre père s’il était en vie.»

40        J’ai regardé ses pieds. Il n’avait pas de souliers. Je me suis dit: «Peut-être qu’il–qu’il n’a jamais porté une paire de souliers.»

            Tout d’un coup, Quelque Chose se mit à m’émouvoir. J’ai placé mon pied à côté du sien pour voir si mes souliers lui conviendraient. Je me disais: «Si mes souliers lui conviennent, je les ôterai carrément maintenant et je les lui donnerai. Peut-être qu’il n’a jamais porté une paire de souliers.» Je me suis dit: «Le voici ici. Je l’ai davantage rapproché de moi pour voir si mes épaules étaient comme les siennes.» Il était plus large d’épaule. Je lui aurais donné mon manteau. Je l’ai aimé, D’une façon ou d’une autre, je l’ai aimé. Je me suis dit: «Regardez là. Il y a là un pauvre vieil homme, peut-être qu’il ne s’est jamais retrouvé devant un bon repas décent dans sa vie. Peut-être qu’il n’a jamais porté une paire de souliers, ses vieux pieds engourdis et écailleux, les ongles de ses orteils étaient tout retournés vers le haut. Je me suis dit: «Pauvre vieil homme. Il avait autant que moi le droit d’avoir une bonne paire de souliers, le droit de porter un bon manteau, et le droit de se mettre à table pour un bon repas.»

41        Et à part tout cela, le diable l’avait rendu aveugle. Voyez-vous ce qu’il y avait? D’une façon ou d’une autre, j’ai sympathisé... Pas moi, le Saint-Esprit (Ô Dieu !) m’amenait à sympathiser. Oh ! Quand vous arrivez à projeter votre vie, en me faisant sympathiser d’amour avec le vieil homme !

            Et juste à ce moment-là, il a placé–il a placé ses bras sur mon épaule et s’est mis à pleurer sur mon épaule. Alors, quelque chose s’est produit. Je me suis dit: «Ce démon maudit de cécité, qui a rendu aveugle ce pauvre vieil homme, qui n’a jamais joui de privilèges...»

            «Eh bien, ai-je dit, toi esprit de cécité, sors de lui.» Et tout d’un coup, il a ouvert les yeux et s’est mis à crier: «Je peux voir.» Qu’était-ce? Projeter l’amour du Saint-Esprit. C’est ainsi que ça arrive.

            Quand ce pauvre homme a couru à l’estrade pour m’ôter la vie ce soir-là, Il a menacé de le faire, il a... ses gros bras devant six mille cinq cents personnes sans compter les centaines qui se tenaient dans les rues sous la pluie, il a dit: «Toi hypocrite, ce soir, je vais te briser chaque os de ton corps.» Je n’avais point dit un mot. Je l’ai regardé. Je pesais cent vingt huit livres [58 kg] et lui pratiquement trois cents [136 kg], il mesurait sept pieds [2 m] et quelques, un fou échappé de l’asile. Il a couru là et Il...

42        Eh bien, au lieu de... Eh bien, j’avais assurément peur. Mais quand je l’ai regardé, quelque chose a commencé à se produire. Au lieu de penser: «Oh ! Si j’étais assez grand, je le battrais», au lieu de cela, je me suis mis à penser: «Pauvre frère. Le diable l’a lié. Eh bien, il aimerait m’aimer autant que je l’aime. Il ne peut rien au fait de s’empêcher d’être comme cela. Ce n’est pas lui qui me maudit. C’est le diable.» C’est ce qui se passe avec n’importe quel homme. Ce n’est pas l’homme qui vous maudit, contre lequel vous voudriez vous fâcher et le tuer dans quelques minutes. C’est le diable qui lui fait faire cela, pas votre frère. C’est le diable qui l’a possédé.

            Et il a menacé très fortement. Et avant que je puisse dire quoi que ce soit, le Saint-Esprit s’est mis à parler. Et au lieu de haïr cet homme, je l’ai aimé. Et l’amour de Dieu fut projeté vers lui, et il a roulé ses gros yeux comme cela, il est tombé sur mes pieds sur le pavement. Vaincu par l’amour.

43        J’ai entendu parler de mauvais chiens. Je... Il se fait que je n’ai pas peur d’un chien. Vous n’êtes pas... Ce qui amène le chien à vous mordre, c’est la peur que vous éprouvez de lui. Eh bien, cela peut paraître insensé. Mais ça ne l’est pas. Les animaux sauvages, je n’en ai jamais vu un seul dont j’ai eu peur, car je les aime. Je me suis retrouvé face-à-face avec des ours grizzlys et tout le reste. En effet, j’aime les animaux. Il vous faut avoir cela; vous ne pouvez donc pas bluffer là-dessus. Avez-vous déjà vu un chien dresser son nez et faire... Il sait si vous avez peur ou pas. N’essayez pas de le bluffer. Vous pouvez avoir bluffé votre voisin, mais vous ne pouvez pas bluffer le chien. Il sait. Et vous ne pouvez pas bluffer Dieu. Et je dis ceci avec tout le respect; vous ne pouvez pas bluffer le diable. Peu m’importe combien fort vous hurlez, combien vous criez, et vous donnez des coups de pied, il restera bien là même.

            Mais une fois que vous avez vraiment la chose réelle, vous n’avez pas à dire trop. Il sait si c’est réel ou pas. Ces disciples criaient et hurlaient, cherchant à obtenir la guérison de ce lunatique. Jésus a dit: «Sors de lui.» Qu’arriva-t-il? Les disciples avaient été vaincus. Mais ce démon a dû reconnaître d’où venait cette Voix-là. Elle provenait d’une Fontaine où la Colombe de Dieu était perchée. Il a reconnu cette vibration aussitôt émise de Lui. Il a reconnu que c’était plus qu’un disciple. Il a reconnu que c’était plus que Moïse. Quand cela...?... dans Moïse, et il avait fait pécher Moïse. Mais quand il a dit: «Si Tu es le Fils de Dieu, fais un miracle ici devant ces enfants...»

            Il a dit: «Il est écrit: ‘L’homme ne vivra pas de pain seulement.’» Il a reconnu qu’il n’avait pas alors rencontré Moïse. Il y avait quelque chose à ce sujet. C’est vrai.

44        Il y a quelque temps, pendant que j’étais garde-chasse de l’Indiana, là à la fameuse ferme Burke, où se trouvait une ancienne carrière, il y a le cimetière Walnut Ridge, juste en bas, là où ma précieuse et aimable femme repose ce soir, son corps, le sien et celui de l’enfant, juste là en bas, c’était appelé la ferme de Burke; il y avait là un gros et drôle de taureau. Il avait tué un homme de couleur là-bas. Et on l’avait vendu là à un homme du nom de Guernsey, de ce côté-ci de Henryville. Je relâchais quelques poissons là-bas, dans un–dans un grand lac par où la rivière passait. Cet homme avait creusé un lac là-dedans, et il l’avait ouvert au public; et nous l’avons empoissonné pour lui, la conservation de la nature.

            Eh bien, nous étions censés porter un petit pistolet partout où nous allions. C’était une loi; il nous fallait le faire. Il m’est donc arrivé que je connaissais un frère malade de l’autre côté du champ. Je me suis alors dit: «Je pense que je traverserai afin de prier pour lui. Je vais lâcher ces poissons.»

            J’ai débouclé ce petit pistolet et je l’ai jeté dans le véhicule, et je me suis avancé là où le... Je me suis engagé à traverser le champ vers là où était le frère. J’avais oublié que ce tueur était dans le champ. Alors, sur mon chemin pour traverser le champ, là, en traversant dans cette direction-là, il y avait un petit tas d’arbrisseaux... là-bas, une petite broussaille. Et il m’est arrivé de me retrouver à environ deux cents yards [182 m], ou trois cents [274 m] de la clôture, à peu près la même distance de l’autre côté, il y avait un petit étang marécageux là au milieu. Et là... Et tout d’un coup, à trente pieds [9 m] de moi, ce taureau meurtrier s’est levé. Et j’étais là.

45        Premièrement, j’ai tendu la main pour prendre mon fusil: pas de fusil. Voyez-vous comment Dieu s’occupe bien correctement des choses? Non, pas de fusil. J’ai regardé le mur de clôture, il était trop près de moi. Pas d’arbre où monter, la mort était en face de moi. C’était un meurtrier, on avait donné des avertissements partout: «Ne passez pas par ici.» Eh bien, j’avais oublié cela. Et j’étais là.

            Eh bien, il ne me restait qu’une seule chose à faire, c’était me redresser et ne pas mourir en lâche, mourir comme un homme. Je me suis redressé; je me suis dit: «Eh bien, on en connaît la fin.» Je me suis arrêté, ça ne servait à rien d’essayer de fuir. Il était à vingt pieds [6 m] de moi. Oh ! Il a simplement planté ses cornes dans la terre, comme ça, et il a mugi, autant qu’il le pouvait, il est tombé sur ses genoux, il a brandi ses cornes, et il a renvoyé la poussière de terre et il s’est apprêté.

            Alors, je me suis simplement tenu là, c’est tout ce que je pouvais faire. Je me suis dit: «Eh bien, je vais certainement faire ceci. Je ne vais pas tomber en lâche. Je tomberai en témoignant mon amour pour Dieu, dans mon coeur.» Alors, j’ai de nouveau regardé ce taureau-là, et tout d’un coup, quelque chose est arrivé. Eh bien, cela paraît puéril; cela peut paraître comme des propos d’un petit enfant. Mais c’est ça notre problème ce soir, nous avons essayé de faire l’adulte devant Dieu alors que nous devrions être des enfants en Dieu. Nous connaissons trop. Dieu demeure au centre de l’humilité et de la simplicité. N’oubliez jamais cela. J’ai regardé le taureau, si je pouvais lui crier quoi que ce soit. Eh bien, je me suis dit: «Pauvre créature ! Eh bien, que je suis en erreur.» Eh bien, je n’aurais pas naturellement éprouvé de tels sentiments à ce sujet.

46        Premièrement, je–j’avais cherché le fusil. J’étais content de ne l’avoir pas eu; je lui aurais tiré dessus, et alors, je serais allé payer la contrevaleur. Mais je n’avais pas de fusil. Je me suis dit: «Eh bien, pauvre créature. Eh bien, je–je suis dans–je suis dans ton pâturage; ceci est ta demeure, et tu es juste un animal. Tu ne sais pas autre chose. Et tu ne veux pas me tuer de toute façon. Mais je t’ai dérangé. Je regrette de l’avoir fait. Ce n’était pas mon intention de te déranger.» Je parlais comme je parle maintenant... Je n’y pouvais rien; il y avait Quelque Chose qui parlait en moi.

            Oh ! la la ! C’est–c’est vraiment dommage que nous ayons donc à abandonner cela. Soumettez simplement cela. Dieu a donc pris la relève. Alors, le taureau mugissait et tout. Il a incliné la tête. Et j’ai dit: «Maintenant, créature de Dieu, je suis serviteur de Dieu. Je suis en route pour prier pour un homme malade, par ici, qui se meurt. Et je traverse le champ, ici où se trouve ta demeure; je regrette d’avoir violé ton domicile.» C’est ce que j’avais fait. J’avais violé son domicile. C’est tout ce qu’il connaît comme domicile. Eh bien, maintenant, arrêtez-vous et réfléchissez; c’est vrai.

            J’ai dit: «Je–je suis entré dans ton domicile. Je t’ai dérangé. Je regrette. Pardonne-moi. Je traverserai le champ, je–je ne te dérangerai plus.» Et j’ai dit: «Maintenant, au Nom de Jésus-Christ, notre Créateur, va là te recoucher encore. Je ne te dérangerai plus.» Alors, ce taureau m’a regardé de toutes ses forces. Et quand il s’est approché à peu près à six ou huit pieds [1,82 ou 2,4 m] de moi, je n’avais plus du tout peur de lui, pas plus que je n’en ai en me tenant ici même. «L’amour parfait bannit toute crainte.»

            Peu importe que la mort vous regarde en face, vous pouvez chanter: «Jour heureux, jour heureux, depuis que Jésus a ôté mes péchés.»

47        Il n’est pas étonnant que Paul ait pu se tenir en face de la mort et dire: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô tombe, où est ta victoire?» Assurément. Il avait appris l’amour de Dieu au travers des persécutions. La souffrance produit la patience, ça suscite des persécutions qui produisent la patience, évidemment. Or, la patience produit l’amour, la confiance.

            Et quand ce taureau est arrivé à environ six ou huit pieds [1,82 ou 2,4 m] de moi, il a simplement lancé ses pattes et il s’est arrêté. Alors, il m’a regardé. Il a regardé de ce côté-ci et de ce côté-là, complètement dégonflé, il s’est carrément calmé jusqu’au bout, il s’est avancé et s’est couché. Je suis passé à cinq pieds [1,5 m] de ce taureau et il ne s’est même pas retourné pour me regarder, jamais. Je suis directement sorti du pâturage. Qu’est-ce? C’était l’amour de Dieu, la puissance de Dieu.

            Vous dites: «Frère Branham, je ne crois pas cette histoire-là.» Eh bien, vous n’êtes pas obligé. Mais c’est vrai. Le même Dieu qui avait pu fermer la gueule du lion dans la fosse aux lions pour Daniel peut certainement dompter un taureau en quelques minutes, une fois que l’amour de Dieu est projeté. Alors, comme j’aime le Seigneur, et que l’amour dans mon coeur a produit des effets sur ce taureau-là, alors, quand l’amour est arrivé au bout, la grâce souveraine de Dieu intervient pour prendre la relève. Alléluia !

            Oh ! la la ! Pourquoi aurais-je peur quand la mort vient? Combien je voudrais aimer le Seigneur, au point que quand tout sera fini, la grâce divine interviendra un jour et me fera traverser le Jourdain, là, vers un pays meilleur, là où il n’y a pas de maladie, ni de mort, ni de tristesse. J’aime le Seigneur. Vous aimez le Seigneur. Nous n’avons rien, ni maladie, ni afflictions, ni rien d’autre qui puisse nous séparer. Cet amour de Dieu continue directement. Quand vous L’aimez, et que vous atteignez le bout où l’amour ne peut plus agir, pour vous, la grâce souveraine prendra la place de l’amour. Amen.

48        Il y a quelque temps, dans ma cour de devant, je tondais la pelouse avec une tondeuse, une vieille petite tondeuse. Et je faisais environ deux tours en tondant, voici une autre voiture arrivait. Je contournais vite la maison, j’entrais m’habiller, j’enlevais la salopette et–et je m’habillais, quelqu’un arrivait pour qu’on prie pour lui; je priais pour lui, peut-être, là une heure ou plus. Personne d’autre dans la ligne, puis je rentrais peut-être tard le soir, je sortais discrètement, je portais ma salopette, je sortais vite dans la cour de devant effectuer d’autres tours en tondant. Eh bien, l’herbe poussait dans la cour de devant avant que je puisse passer derrière. Et alors, je...

            Un après-midi, là derrière, j’étais allé là derrière et personne... J’avais juste mis discrètement ma salopette, il faisait très chaud. Je n’avais pas porté de chemise. Personne ne pouvait me voir, alors j’étais simplement en train de tondre là, avec une vieille petite tondeuse qui faisait pat, pat, pat, pat, pat. Et, j’avançais là, et j’avais oublié qu’il y avait un gros nid de frelons au coin. Alors, j’ai heurté directement ce mur de clôture, et en moins d’une seconde, j’étais complètement couvert de frelons. Vous savez ce qu’ils sont, ces énormes insectes? Eh bien, ils peuvent vous tuer. L’un d’eux peut vous terrasser. Et évidemment, je n’avais pas de chemise sur moi, et je... Les frelons étaient tout autour de moi, mais quelque chose est arrivé. Quelque chose... au lieu d’avoir peur, l’amour s’est déversé et a pris place. Peut-être que vous ne voulez pas croire ceci, mais à la barre du Jugement, vous Le verrez, quand les secrets de nos coeurs seront dévoilés

49        J’étais couvert, aucun d’eux ne m’avait piqué. Alors, je me suis dit: «Pauvres petites créatures ! Eh bien, c’est l’unique moyen de défense dont vous disposez. C’est cet aiguillon que Dieu vous a donné. C’est pour vous défendre. Vous en avez autant le droit; vous ignorez que c’était le mur de ma clôture. Il est autant à vous qu’à moi. Il n’appartient à aucun de nous; il appartient à Dieu. Vous avez donc fait votre nid là-même. J’aurais dû faire attention à vous. Et je regrette.» Mais j’ai dit: «Je suis serviteur du Seigneur. Et je vous aime, petits insectes.»

            Eux donc... [Frère Branham imite le son du bourdonnement des abeilles.–N.D.E.]

            J’ai dit: «Je–je–je...» N’osez pas les bluffer. Vous feriez mieux de savoir de quoi vous parlez. J’ai dit: «Je vous aime, petites créatures de Dieu. Je regrette; je vous demande pardon pour vous avoir réveillées.» Mais j’ai dit: «Je–je sers le peuple de Dieu. Et il me faut couper ma pelouse. Et j’étais pressé. Je–je regrette de vous avoir dérangé. Maintenant, au Nom de Jésus-Christ, rentrez dans ce nid-là. Je ne vous dérangerai plus. Je contournerai cela.» Et le... Ils tournoyaient encore tous autour de moi. Je... Ma tondeuse.-. tondeuse ne s’était point arrêtée. J’ai simplement laissé tomber le manche pour lever les mains vers Dieu. Je me suis emparé des manches, et je n’avais pas du tout peur de ces frelons, pas plus que de quoi que ce soit.

            Et Dieu, mon Juge souverain, ces frelons ont fait quelques tours autour de moi, ils ont directement formé une ligne droite, rentrant à toute vitesse dans ce nid-là. Qu’était-ce? Le fait d’avoir projeté l’amour de Dieu a fait descendre la grâce souveraine de Dieu. Et d’une façon ou d’une autre, comment aurais-je su qu’en parlant anglais (Ils n’écoutaient pas l’interprétation), ils ont entendu ce que je disais? Je ne peux pas vous le dire, mais de toute façon, ils ont obéi à la Parole même que je leur ai ordonné de faire au Nom de Christ. L’amour. Il conquiert les animaux, il conquiert les êtres humains. Si Dieu...

50        Vous avez lu l’histoire de l’opossum. Vous tous, vous l’avez lue, je pense. La plupart parmi vous... Ils sont ici même, les jeunes gens sont ici même ce soir, Gene et Léo, ils sont assis juste ici. J’étais assis sur les marches au mois de juillet dernier, je pense que c’était ça, juin ou juillet. Juillet? Je pense que c’était juillet, juillet dernier. Monsieur Wood venait de tondre ma pelouse, un râteau était dans la cour. Et je parlais à ces jeunes gens; je les appelle mes étudiants. Et alors, ils... Je leur parlais d’une jeune fille de couleur. La veille (C’était dans le journal.), une jeune, une belle jeune femme de couleur avait eu un enfant illégitime, elle l’avait enveloppé dans une couverture et l’avait étouffé à mort. Elle l’a amené à bord d’un taxi, elle est allée là, et elle a jeté cette couverture dans la rivière, tout emballé avec des fils. Le taximan a eu des soupçons, il a dit: «Qu’avez-vous là-dedans?»

            Elle a dit: «Oh ! Juste une histoire dont je ne voulais pas.» Le taximan a rapporté le fait à la police; la police a rapporté le fait à la Garde Côtière, on a envoyé pêcher à la seine, et c’était un enfant. La chose était donc là.

51        Alors, je disais: «Ce n’était pas une mère, c’était juste une femelle. C’est vrai. Elle n’était pas une mère; une mère n’aurait pas agi comme cela.» Je disais: «Elle n’avait pas l’amour maternel dans son coeur.» Je disais: «Elle ne pouvait pas...» Et aussitôt que j’avais dit cela, franchissait ma grille... Je suis quatrième à partir d’un petit bois, à peu près, oh ! à un pâté de maisons, de l’autre côté de la route et puis un sentier. Personne à part moi n’a ni portail ni clôture. Et voici un opossum franchir mon portail vers dix heures du matin. Elle saignait, comme ça. Eh bien, tout celui qui connaît ce que c’est un opossum, sait qu’un opossum ne se déplace pas la journée; ce sont des rôdeurs nocturnes. Ils chassent leur proie la nuit et se couchent la journée. J’en ai piégé souvent. J’en ai mangé moi-même. Je sais donc ce que sont les opossums. Je–je l’ai donc vue entrer.

            C’est mon étude sur la faune et la flore. J’ai étudié leur nature. Vous voyez Dieu dans la faune et la flore. Vous voyez Dieu dans la nature, partout. Vous voyez Dieu dans les hommes. Vous voyez Dieu dans les enfants. Vous voyez... Dieu est tout autour de vous. Je Le vois dans l’oiseau.

52        Quelqu’un disait... Mon voisin là avait une radio allumée. Chaque fois qu’il se mettait à tondre la cour, il devait allumer la radio avec ce drôle de rock-and-roll, le shimmy-dig, le boogie-woogie, toute espèce d’histoires comme on les appelle. Alors, un jour, je lui ai dit, j’ai dit: «Eh bien, pourquoi allumez-vous cela?»

            Il a dit: «Vous savez quoi, Billy?» Il a dit: «Je.-.je ne peux même pas tondre sans suivre la radio.»

            J’ai dit: «Cela me fait mal à l’estomac.» Et je...

            Il a dit: «Eh bien, si seulement une fois vous en allumez une et que vous écoutiez cela, quelle assistance cela apporte?»

            J’ai dit: «J’en ai toujours une d’allumée.»

            Il a dit: «C’est vrai?»

            J’ai dit: «Oh ! Oui. Chaque fois que je me mets à tondre, ma radio s’allume.»

            Il a dit: «Je ne l’entends jamais.»

            J’ai dit: «Oh ! Vous n’écoutez simplement pas cela.»

            Il a dit: «Quelle est votre radio?»

            J’ai dit: «Je sors ici, et je démarre cette vieille tondeuse, et les oiseaux moqueurs se mettent à chanter, les rouges-gorges se mettent à siffler. C’est la meilleure radio que j’aie jamais écoutée de toute ma vie.» Exact. Dieu me chante au travers de Ses oiseaux. Ô Dieu... Quel amour est-ce ! J’aurais voulu d’une façon ou d’une autre pouvoir trouver des mots pour vous l’exprimer.

53        Ce vieil opossum est entré, j’ai dit: «Regardez ça, jeunes gens. Cet opossum a la rage.» Je suis vite sorti, très vite. J’ai dit: «Je ferais mieux de l’arrêter», il se dirigeait droit vers moi. Et j’ai saisi ce râteau, je l’ai jeté sur lui. J’ai vu que sa–sa jambe, du côté droit, était bien à peu près, oh ! à peu près de cette taille, trois ou quatre fois la taille de la jambe de l’opossum. Les chiens l’avaient soit attrapée et mâchonnée soit elle avait été tamponnée par un véhicule. Et elle était toute couvert d’asticots, là où il pourrissait déjà, la gangrène s’était tout installée, les mouches; il était couvert de mouches vertes. Et j’ai dit: «Oh ! Ce que... Voici ce que c’est; il est blessé. Il n’a pas la rage. Je la maintenais donc sous le râteau, un grand râteau de la cour. Quand il a fait... Et monsieur Wood a traversé le champ, juste à ce moment-là, monsieur Gilmore, le laitier, franchissait la grille.

            J’ai dit: «Eh bien, jeunes gens (Gene et Léo ici), ai-je dit, venez ici. J’aimerais vous montrer quelque chose. Cet opossum...» Et il m’est arrivé de regarder. L’opossum et le kangourou sont les seuls deux animaux qui ont des poches où ils transportent leurs petits. Et alors, il lui est arrivé de tomber, et quand ses nerfs l’ont heurté comme cela, quand j’ai mis le râteau sur lui, il est tombé, et sur le... quand il a–il a rélâché la poche, il y avait neuf petits opossums nus, à peu près comme ça, de tout petits animaux qu’il avait dans cette poche. Eh bien, aussitôt qu’il était tombé, ces petits-là essayaient de téter, pendant qu’il mordait le râteau.

54        Et j’ai dit: «Voici ce qui se passe. Regardez ça. C’est une mère.» Et j’ai dit: «Eh bien, venez ici, Léo et Gene.» J’ai dit: «Venez ici, j’aimerais vous montrer quelque chose. Ce dont je venais de vous parler, ai-je dit, cet opossum, cet animal ici est plus mère que cette jeune fille de couleur.» J’ai dit: «Il ne lui reste que trente minutes à vivre, vous pouvez voir qu’elle n’y peut pas. Elle se meurt maintenant.» Alors, j’ai dit: «Elle passera ses trente minutes à se débattre pour ces petits nus.» J’ai dit: «C’est ça l’amour maternel. C’est ça l’amour qui est dans son coeur pour ses petits.» J’ai dit: «Elle mourra pour ces petits.» Et juste alors, madame Wood (C’est une vétérinaire), est passée par là, avec monsieur Wood aussi. Et je leur montrais cela, à monsieur Gilmore, cinq ou six parmi nous, debout là à regarder. Et alors, j’ai dit...

55        Madame Wood a dit: «Eh bien, Billy, a-t-elle dit, maintenant, tout ce qu’il y a à faire, c’est–c’est de les tuer.» Elle a dit: «En effet, l’opossum a une bouche ronde, vous savez, a-t-elle dit: il ne peut pas téter le biberon, ils sont trop petits de toute façon.» Elle a dit: «Maintenant, tuez simplement la–la mère, et ensuite prenez les petits et tapez-les par terre, a-t-elle dit; ils vont–ils vont souffrir comme tout, en buvant ce... en tétant le lait de la maman comme cela.» Elle a dit: «Elle est morte. Je l’ai vue mordre cela.»

            J’ai dit: «Elle n’est pas morte.»

            Elle a dit: «Mais elle mourra d’ici quelques minutes, voyez-vous cela?»

            J’ai dit: «Je ne peux simplement pas faire cela.»

            Et elle a dit: «Pourquoi?»

            J’ai dit: «Je ne sais simplement pas, ai-je dit; je ne peux pas faire ça.»

            Elle a dit: «Eh bien, vous êtes un chasseur, n’est-ce pas?»

            J’ai dit: «Oui, madame, mais je ne suis pas un meurtrier.» Et alors...

            Elle a dit: «Bon, pourquoi n’allez-vous pas prendre votre fusil pour la tirer dessus?»

            J’ai dit: «Je ne peux simplement pas faire cela.»

            Eh bien, elle a dit: «Pourquoi pas?» Elle a dit: «Laissez Banks le faire.» C’est son mari.

            J’ai dit: «Je ne peux simplement pas le faire.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, Billy, vous voulez me dire que vous allez laisser cette vieille mère couchée là comme cela, avec ces pauvres petits tétant ce lait d’elle et mourir d’une mort horrible?»

56        J’ai dit: «Madame Wood, vous en tant que médecin, vous, ou vétérinaire, vous savez que c’est la chose à faire humainement parlant. Mais il y a en moi quelque chose, ai-je dit, je ne peux pas faire cela.» Et j’ai dit: «Elle soutient le...?... Elle tient à rester avec ses petits jusqu’à sa mort.» J’ai dit: «Elle doit rester avec ses petits.» Je l’ai donc arrêtée...

            Et alors, elle s’est dirigée vers la maison. Et quand elle est arrivée juste en face de mes marches, elle est tombée dessus. Elle a dit: «C’est ça. C’est tout pour elle.» J’ai dit: «Eh bien, elle doit vivre encore quelques minutes avec ses petits.»

            Et je suis monté là et ces opossums essayaient de téter d’elle. Je lui ai donné des coups. Elle était épuisée.

            J’ai essayé de déverser de l’eau sur elle. J’ai finalement vu une espèce de sourire se dessiner sur elle. J’ai dit: «Eh bien...»

            Elle a dit: «Pourquoi ne tuez-vous pas les petits?»

            J’ai dit: «Laissez-la simplement–simplement tranquille.»

            Elle a dit: «Allez-vous la laisser couchée là comme cela, Billy?»

            Et j’ai dit: «Oui, madame.»

            Nous l’avons donc surveillée toute cette journée-là, les petits cherchaient toujours à téter. Ce soir-là, monsieur Wood est sorti, il a dit: «Billy, ça fait longtemps que tu es occupé là. Effectuons une petite promenade, éloignons-nous de cette foule ici.» Nous sommes donc allés en promenade.

57        Et ce soir-là, en descendant la route, j’ai vu un chiot couché au bord de la route. Alors, je me suis arrêté, je suis allé le prendre. Oh ! Il était tellement couvert de gales, il puait, et il y avait là... Il était si couvert de mouches et de puces que c’était partout sur ma tête. Je l’ai amené, je l’ai introduit dans la voiture. Ma femme a dit: «Tu ne vas pas l’emporter?»

            J’ai dit: «Si, chérie», ai-je dit, c’est un petit animal. Il n’a jamais eu une chance de vivre.»

            Elle a dit: «Billy, tu ne vas pas ramener cette histoire-là à la maison?»

            J’ai dit: «Assurément, je vais prier pour lui, et Dieu va le rétablir.» C’est le plus beau gros chien, un berger écossais, qu’on ait jamais vu aujourd’hui. Assurément. Oh ! Assurément. Je crois ça. Je suis sûr que le chien, sa photo sortira dans le magazine des Hommes d’Affaires Chrétiens, très bientôt. Alors, il est là, un beau gros chien berger écossais. La prière a épargné sa vie. C’était un tout petit animal, il ne–il n’avait pas le droit de mourir comme cela. Quelqu’un l’avait laissé tomber parce qu’il avait des gales. Dieu est le Guérisseur des animaux, tout autant qu’Il l’est de n’importe quoi.

            Alors, quand nous l’avons ramené là à bord de la voiture, le vieil opossum était couché là. Eh bien, monsieur Wood a dit: «Maintenant, Billy, tu sais maintenant que si jamais il devait se déplacer, a-t-il dit, il serait parti.»

            J’ai dit: «Eh bien, c’est vrai.»

            Il a dit: «Laisse-moi tuer ces opossums.»

            J’ai dit: «Non, non.» Nous sommes entrés. Toute cette nuit-là... Billy est rentré, il était à la pêche. Vers minuit, le vieil opossum était toujours couché là.

58        Le lendemain matin vers six heures, je me suis réveillé, je suis sorti, six ou sept heures. Le vieil opossum était couché là, tout recouvert de rosée. J’ai dit: «Eh bien, là...» Il m’est arrivé de regarder, là derrière, j’ai entendu quelqu’un s’arrêter, c’était ma fillette Rebecca, la petite créature la plus tendre. Et alors, elle se tenait là, elle a dit: «Papa, cette pauvre vieille mère, est-elle morte?»

            Et j’ai dit: «Je ne sais pas, chérie. Eh bien, papa verra.» Je suis allé là et je l’ai un peu secouée; j’ai dit: «Je crois qu’elle est morte.» Je l’ai secouée avec mon pied une fois de plus, et les petits...

            Elle a dit: «Est-ce que ces petits opossums sont morts?»

            J’ai dit: «Non, ils tètent toujours.» Je l’ai alors secouée une fois de plus, comme cela. J’ai finalement compris qu’elle était vivante.

            J’ai dit: «Non, elle est encore vivante.»

            Elle a dit: «Papa, que vas-tu faire pour elle?» Elle a dit: «Je voyais en rêve ce vieil opossum toute la nuit.»

            J’ai dit: «Chérie, je n’ai pas pu non plus dormir.»

            Elle a dit: «Eh bien, a-t-elle dit, que vas-tu faire avec elle, papa?»

            J’ai dit: «Je ne sais pas, chérie. Je ne peux pas te le dire.»

            Elle a dit: «Papa, vas-tu–vas-tu la tuer?»

            Et j’ai dit: «Non, chérie, je ne vais pas la tuer.» J’ai dit: «Je ne vais pas la tuer.» J’ai dit: «Va de l’avant et rentre au lit, chérie, c’est trop tôt pour toi d’être debout.» J’ai dit: «Va donc de l’avant, et rentre au lit, d’ici peu papa va venir te réveiller.» Et je l’ai un peu ramenée en arrière comme cela, elle est rentrée, et je suis entré dans mon bureau à côté, l’autre, là où sont tous les animaux, là. Et alors, j’étais assis là, la tête comme ceci, me frottant un peu la tête. Et je me disais: «Oh ! la la ! Que vais-je faire? Je ne sais que faire avec ce vieil opossum.» Beaucoup de gens ont été guéris juste dans cette pièce-là. J’étais assis là comme ça. Beaucoup de grandes visions ont eu lieu. Et j’ai dit: «Je ne sais quoi faire de cet animal-là.»

59        Alors, une Voix m’a dit: «Eh bien, hier, tu as prêché ton sermon à son sujet, disant qu’elle est une vraie mère.»

            Eh bien, sans penser à ce que je disais, ou ce que c’était, j’ai dit: «C’est vrai. Je disais à Léo et Gene qu’elle était une vraie mère.»

            Il a dit: «Tu t’es servi d’elle comme sujet.»

            Et j’ai dit: «C’est vrai. C’est ce que je–je–j’ai fait. Je me suis servi d’elle comme sujet.»

            Il a dit: «Elle est couchée à ta porte pendant vingt-quatre heures, attendant son tour pour qu’on prie pour elle, comme une dame. Et tu ne M’as point dit un mot à son sujet.»

            J’ai dit: «Eh bien, je ne savais même pas que Tu...» J’ai dit: «A qui est-ce que je parle après tout?» J’ai regardé partout dans la pièce. Mon coeur s’est mis à bondir. J’ai dit: «Ô Dieu ! Tu es ici.» Je me suis agenouillé, j’ai dit: «Ô Dieu, était-ce Toi qui me parlais? Où es-Tu, Père?»

60        Je n’ai rien entendu. Je suis vite ressorti vers le vieil opossum,. Je l’ai regardé par terre. Et j’ai dit: «Ô Dieu, je... Tu veux dire que Tu– que Tu as envoyé cette bête ici? Eh bien, je–je sais que Tu–Tu diriges tous les passereaux. Et Tu les connais eux tous. Je T’ai vu envoyer beaucoup de gens, mais celle-ci–celle-ci est une bête. Cette–cette bête ne peut pas penser; elle n’a pas d’âme. Comment–comment est-elle arrivée ici? L’as-Tu envoyée ici pour qu’on prie pour elle? Si c’est donc Toi qui l’as envoyée, Seigneur, pardonne la stupidité de Ton serviteur.» J’ai dit: «Je n’avais pas l’intention de faire cela.» J’ai dit: «Alors, Seigneur Dieu, je Te prie de guérir l’opossum, si Tu veux qu’elle vive avec ses petits, et elle est venue ici.» Et cette jambe était tout mâchonnée, elle était couchée sur le dos comme cela. A peine avais-je dit cela que cet amour avait atteint son bout, la grâce souveraine est intervenue, cette mère opossum s’est tenue sur toutes ses quatre pattes, elle m’a regardé, elle a pris ces petits et elle les a fait entrer rapidement dans la pochette, elle est descendue dans ce sentier en se pavanant, sur toutes ses quatre pattes, tout aussi normale qu’elle l’était donc, et agitant un peu sa queue.

            Becky a couru sous la véranda et a demandé: «Papa, est-ce ce vieil opossum-là?»

            J’ai dit: «Jésus vient de le guérir.» Et il s’est dirigé vers la grille, il s’est retourné, il m’a regardé comme pour dire: «Merci, gentil monsieur», il s’est pavané droit vers les bois, et à ce que je sache, il est là heureux avec ses petits ce soir. L’amour ! Alléluia ! L’amour de Dieu. Oh ! Combien Il aime effectivement !

61        L’autre soir, je vous avais parlé d’un chasseur, quand cet amour maternel s’est manifesté là pour cette biche. Il faisait retentir un cri aigu comme celui d’un faon; je le taxais de brute du fait qu’il faisait cela. Cette vieille mère biche s’est avancée là, et néanmoins, le chasseur avait le fusil braqué sur son visage. Cette biche n’a point battu un oeil. Cet amour pour ce petit l’amenait toujours à le rechercher, et cela a convaincu ce chasseur-là. Quand il allait appuyer sur la gâchette, il s’est mis à trembler. J’étais derrière lui. Il a laissé tomber le fusil, et il m’a entouré de ses bras et a dit: «Prédicateur, prie pour moi, conduis-moi à Dieu. Je n’en peux plus longtemps.»

            C’est l’amour. Quand vous voyez la manifestation de la bravoure d’un amour héroïque, vous verrez la grâce souveraine de Dieu intervenir chaque fois pour prendre la relève.

            Il y a quelque temps, je revenais de Dallas par avion, retournant chez moi. J’ai été pris dans une tempête dans les airs au-dessus de Memphis, un gros avion a atterri, le TWA, et il a atterri là. On m’a logé à l’hôtel Peabody. Je ne pourrais donc pas avoir les moyens d’y rester. On m’y avait logé cette nuit-là. Et le lendemain matin, on m’a appelé, disant: «Soyez à–à l’aéroport à sept heures. La limousine vous prendra.» On est sur le point de terminer maintenant, écoutez attentivement. «Vous prendre à sept heures.»

62        J’ai dit: «D’accord.» Ou on me prendra afin que je sois là à sept heures. Le lendemain matin, je me suis réveillé très trop. En effet, je revenais d’une série de réunions, j’avais des lettres écrites cette nuit-là, et je me suis dit: «Je vais premièrement poster celles-ci. La limousine sera là d’ici peu.» Je suis donc sorti, j’ai demandé à quelqu’un: «Où se trouve la poste?»

63        Il a dit: «Tout droit devant, vous descendez dans cette direction-là.» Et je suis allé, je me suis engagé là, et je descendais la route en chantant: Je...

Ils étaient assemblés dans la chambre haute,
Priant tous en Son Nom, Ils furent baptisés du Saint-Esprit,
Et la puissance pour le service vint;
Oh ! Ce qu’Il a fait pour eux en ce jour-là,
Il le fera pour vous,
Je suis très heureux de dire que je suis l’un d’entre eux.

            Je descendais la rue comme cela, chantant cela dans mon coeur; tout d’un coup, Quelque Chose a dit: «Arrête.»

            Je me suis dit: «Ce n’est qu’une impression que j’ai eue.»

            J’ai dit:

Ô viens, mon frère, chercher cette bénédiction
Qui purifiera ton coeur du péché.

            Quelque Chose a dit: «Arrête.» Il y avait beaucoup d’articles de pêche là dans un magasin, je suis retourné dans ce magasin, afin de regarder les articles de pêche, de la sorte, personne ne me verrait sur la rue, je serai occupé juste là-dedans. Je suis allé dans un coin, j’ai dit: «Père céleste, était-ce Toi qui me parlais?» Je suis resté très calme.

            Il a dit: «Fais demi-tour, rentre et continue à marcher.»

64        Croyez-vous dans la conduite de l’Esprit de Dieu? J’ai fait demi-tour, je me suis engagé à retourner, j’ai dépassé l’hôtel, j’ai simplement continué à marcher. J’ai consulté ma montre, il était déjà sept heures. J’avais raté la limousine. Je suis descendu, descendu jusqu’à ce que je sois arrivé là loin, dans un petit quartier des hommes de couleur, là où vivent les gens de couleur. Le soleil était levé très haut. Je me suis dit: «Oh ! Je vais rater mon avion.» Mais Quelque Chose continuait à me dire de marcher.» J’ai donc simplement continué à marcher. C’est comme ça. Ne posez pas des questions à Dieu. Faites ce qu’Il vous ordonne. J’ai donc simplement continué à marcher. Et peu après, j’ai vu, appuyé sur le portail, le genre de vieille tante Jemima, une chemise d’homme nouée à sa tête. Elle était... Les larmes lui coulaient sur les joues. Alors que je passais, elle a dit: «Bonjour, Parson [Pasteur].»

            Et j’ai dit: «Bonjour, tantine», en passant.

            J’ai dit: «Eh bien, comment... Elle a dit: ‘Pasteur.’»

            Je me suis retourné et j’ai dit: «Excusez-moi, une minute, tantine.» J’ai dit: «Vous m’avez appelé pasteur.»

            Elle a dit: «Oui, oui.»

            Et j’ai dit: «Comment avez-vous su que j’étais un pasteur?»

            Elle a dit: «Je savais que vous alliez venir.»

            Et j’ai dit: «Vous saviez que j’allais venir?»

            Elle a dit: «Oui, oui.» Et elle a dit: «Je me tiens ici depuis quatre heures.»

            Je l’ai regardée. J’ai dit: «Eh bien, que votre coeur soit béni.» Son dos était encore mouillé.

            Elle a dit: «Oui, oui, je suis ici.» Elle a dit: «Avez-vous déjà lu l’histoire de la femme Sunamite?»

            Et j’ai dit: «Oui, madame.»

            Elle a dit: «Je suis ce genre de femme.» Elle a dit: «J’avais promis au Seigneur que s’Il me donnait un enfant, je l’élèverais pour Lui.» Et elle a dit: «Il m’a donné un bon garçon.»

65        Et elle a dit: «Pasteur, j’ai élevé ce garçon-là, mais une fois devenu un homme, a-t-elle dit, un jeune homme, il a eu une mauvaise fréquentation. Et il s’est livré au mal.» Et elle a dit: «Il a attrapé une mauvaise maladie, une maladie vénérienne.» Et elle a dit: «Il est là à l’intérieur, mourant.» Et elle a ajouté: «Ça fait deux jours qu’il est inconscient. Le médecin dit qu’il n’y a plus d’espoir.» Elle a dit: «Nous sommes une bonne famille ici, nous n’avions jamais pensé à pareille chose.» Et elle a dit: «Il se meurt, a-t-elle dit, il est rétrograde.» Et elle a dit: «Pasteur, je ne peux simplement pas supporter de savoir que mon enfant se meurt sans connaître le Seigneur Jésus.»

            Et j’ai dit: «Quoi?» L’amour maternel.

            Elle a dit: «J’ai prié pendant deux jours.» Et elle a dit: «Ce matin vers trois heures, je–j’ai eu un songe. Et dans ce songe, je parlais au Seigneur, et je disais: ‘Seigneur, où est Ton Elie?’» Et elle a dit: «J’ai vu venir un homme en costume gris avec un tout petit chapeau semi-western.» C’était comme ça que j’étais habillé.

66        Elle a dit: «Il a dit: ‘Attends simplement.’» Et elle a dit: «Je suis directement sortie ici, je me tiens ici depuis lors. Je savais que vous alliez venir.» Elle a dit: «Maintenant, je vous ai vu venir, a-t-elle dit, je me suis dit: ‘ Seigneur, arrête-le. Je n’aurai pas à dire une chose.’»

            Eh bien, avec tout cela, le Saint-Esprit me disant de marcher, tout cela dans mon coeur, je me suis dit: «Ça doit être cela, Seigneur.» Alors vers huit...

            Je–j’ai dit: «Eh bien, tantine, ai-je dit, mon nom est Branham.»

            Elle a dit: «Enchantée de faire votre connaissance, pasteur Branham.»

            J’ai dit: «Avez-vous déjà entendu parler de moi?»

            Elle a dit: «Non, non, je ne crois pas avoir déjà entendu parler de vous.»

            J’ai dit: «Mon ministère consiste à prier pour les malades.» Je ne pense pas qu’elle était de ces milieux. Mais elle a dit: «Non, non, je n’ai jamais entendu parler de vous.»

            Et j’ai dit: «Le–le Saint-Esprit m’a fait marcher jusque de ce côté-ci.»

            Elle a dit: «Ne voudriez-vous pas entrer?»

            Alors, je suis entré. Il y avait une vieille clôture chaulée, et le soc d’une charrue suspendue à la porte. Quand je suis entré dans cette petite pièce de gens de couleur, là où habitaient les gens de couleur, il n’y avait rien là, sauf un petit... pas de tapis sur le pavement, juste du bois comme ceci, et un petit lit métallique, mais un écriteau suspendu au mur: «Que Dieu bénisse notre maison.» Je préférerais avoir cela plutôt que toutes ces photos des hommes et des femmes à moitié nus ou n’importe quoi d’autre que vous pouvez mettre dedans. Cela montre que c’était une maison de chrétiens.

67        Un très grand gaillard là, il avait environ... On dirait environ dix-huit ans, il tenait une couverture en main, et faisait... [Frère Branham produit un grognement.–N.D.E.] «Il fait sombre. Il fait sombre ici.»

            J’ai dit: «Que se passe-t-il avec lui, n’arrive-t-il pas à parler?»

            Elle a dit: «Non, il est inconscient, a-t-elle dit, ça fait deux jours.» Elle a dit: «Il pense être sur une très grande mer profonde, qu’il est dans l’obscurité et qu’il est perdu.» Les larmes coulaient sur les grosses joues de cette femme, elle a dit: «C’est ça, pasteur. Je n’arrive pas à supporter d’entendre mon bébé mourir, et avoir cela sur mon coeur le reste de mes jours, que mon bébé était perdu.»

68        Et je me suis dit: «Bébé?» Il pèse cent quatre-vingts livres [85 kg]. Eh bien, mais, c’était l’amour d’une mère. Peu importe ce qu’il avait fait, il était toujours un bébé. Il était toujours son tendre enfant. Je l’ai regardée. J’arrivais à peine à retenir les larmes en la regardant. Et j’ai dit: «Son état est-il très critique?»

            Elle a dit: «Il se meurt, pasteur.» Elle a dit: «Le médecin a dit: ‘Ne m’appelez plus.’ Il est parti.»

            J’ai touché ses pieds. C’étaient vraiment moites. Eh bien, je ne dis pas, je... J’ai touché un peu, vous savez comment une personne devient très froide et moite? Et ses pieds étaient froids. J’ai dit: «Eh bien, je pense peut-être qu’il l’est.»

            Ainsi donc, elle... Il a simplement continué à tirer cette... Et alors, j’ai dit: «Voudriez-vous... Prions alors, tantine.»

            Elle s’est agenouillée là, elle m’a regardé, et je me suis mis au chevet du lit et j’ai tenu le jeune garçon par les pieds. J’ai dit: «Tantine, voudriez-vous nous conduire dans la prière?»

            Elle a dit: «Oui, pasteur.» Oh ! Frère, vous parlez d’une prière. J’ai simplement pleuré comme un enfant, en entendant cette vieille sainte, et c’était bien calme et frais, elle a dit: «Seigneur Dieu, a-t-elle dit, hier soir, quand Tu m’as parlé à moi, Ta pauvre servante, dans le songe, et que Tu m’as dit que ce pasteur viendrait, je savais que mon enfant allait me parler et dire qu’il est sauvé avant de partir.» Elle parlait comme cela, les larmes coulant sur nos joues à nous tous deux en ce moment-là. Quand elle a fini de prier, elle a tendu la main, elle a saisi son tablier, et elle s’est essuyé les larmes. Et elle a dit: «Maintenant, voulez-vous prier, pasteur?»

69        Et j’ai dit: «Oui, madame.» J’ai placé mes mains sur le jeune garçon. J’ai dit: «Ô Dieu, mon avion est parti. Je–je–je ne sais pourquoi. Mais Tu m’as dit de marcher. Ça doit être pour ce cas-ci. Je Te prie, ô Dieu, d’être miséricordieux envers ce jeune garçon, d’une façon ou d’une autre; par l’amour souverain de cette mère qui priait pour son enfant, Tu m’as amené ici.»

            Juste en ce moment-là, je l’ai entendu faire... [Frère Branham produit un gémissement.–N.D.E.], disant: «Ô maman.»

            Elle a dit: «Oui, chéri.»

            Il a dit: «Il fait clair ici maintenant.» Il a dit: «Je m’approche du rivage.» Quelques minutes après, il était assis sur le lit.

            Environ six mois plus tard, je passais, allant quelque part dans le sud. J’étais à bord d’un train. On exigeait environ soixante-quinze cents pour un hamburger à bord du train. J’en achète à environ quinze cents là à la gare. J’ai donc attendu qu’on s’arrête dans la...?... Et quand on descend du train, vous savez comment on s’avance vers ce petit restaurant. J’allais là ce matin-là. Je devais être à Louisville ce soir-là. Je me suis dirigé là, et j’ai entendu quelqu’un dire: «Salut, pasteur Branham.»

70        Alors, je me suis retourné, et là se tenait un petit portier, là. Il a dit: «Comment vas-tu, pasteur Branham?»

            J’ai dit: «Salut, fils.» J’ai dit: «Comment m’as-tu reconnu?»

            Il a dit: «Tu ne me reconnais pas, n’est-ce pas?» Il a dit: «Te souviens-tu de ce matin-là où.-.où tu étais venu prier pour moi? Ma maman, ici, tu sais, attendait au portail, t’attendait.»

            J’ai dit: «Es-tu ce jeune homme-là?»

            Il a dit: «Oui, oui, pasteur Branham.» Il a dit: «Je suis.-.je suis non seulement guéri, mais, a-t-il dit, je suis chrétien maintenant.» Qu’était-ce?

            Ce matin-là, en retournant à mon avion, j’ai sauté dans un taxi aussitôt que j’avais quitté cette maison-là, et je suis retourné, j’ai couru à la gare pour voir le train... le prochain avion que je pouvais attraper. On disait: «Dernier appel», pour cet avion. Dieu, par l’amour de cette ignorante pauvre femme de couleur, elle avait l’amour pour Dieu et pour son enfant, a fait clouer un avion au sol et l’a retenu là. Alléluia !

            Quand l’amour est projeté, la grâce souveraine intervient et prend la relève. Dieu connaissait Son don. Dieu savait ce qui arriverait. Dieu a ordonné qu’il en soit ainsi. L’amour de cette mère-là avait tenu... L’amour de cette ignorante pauvre femme de couleur, qui probablement ne connaissait pas son ABC, mais elle connaissait l’amour de Dieu, c’est ce qui avait cloué au sol cet avion-là et l’avait retenu pendant trois heures.

            Quand je suis monté à bord, j’ai dit: «Qu’est-ce qui est arrivé, hôtesse?»

            Elle a dit: «Oh ! Quelque chose s’est passé, quelque chose quelque part...»

            Oh ! Assurément, je me suis dit: «Eh bien, je sais que c’était cela.» Cela s’est passé dans la Gloire. Amen !

71        Je vous assure, frère, il n’y a rien de comparable à l’amour de Dieu. L’aimez-vous ce soir? Est-Il votre Sauveur? Avez-vous l’amour que vous pouvez projeter vers Lui, de sorte qu’aux heures de votre mort, la grâce souveraine... Oui, je dois atteindre le bout du chemin un jour; c’est vrai, frère. L’une de ces soirées, je prêcherai mon dernier sermon. Je fermerai cette Bible pour la dernière fois. Je sais, probablement, je l’espère, je serai un vieil homme, peut-être, avec une barbe grisonnante flottante. Mais je m’appuierais sur un bâton, quand j’atteindrai le bout du chemin. Oh ! la la !

            J’aimerais voir en arrière chaque carré de ronces et chaque colline, partout où les empreintes de mes pas étaient passées, j’espère que c’est un terrain pour Christ. Alors, je sais que j’ai combattu pour la dernière heure, je sais que j’ai chanté la dernière chanson, j’ai offert ma dernière prière, j’ai prêché mon dernier sermon, et je me tiendrai sur le rivage du Jourdain, des vagues déferleront sur mon âme, les médecins s’éloigneront, les saints se tiendront avec leurs têtes inclinées, et je sentirai des vagues déferler sur mon âme...

            Oh ! J’ôterai la cuirasse, je la déposerai sur le rivage. Oh ! Je débouclerai les sandales et je les ôterai. J’aimerais prendre l’Epée et La remettre dans la gerbe de l’Eternité, lever les deux mains et dire: «Envoie le Bateau de sauvetage, Seigneur. Je rentre à la Maison ce matin.» Ne vous en faites pas, Il sera là. Il attendra. J’aimerais vivre pour Lui maintenant, de la sorte, quand je–quand je parcourrai la vallée de l’ombre de la mort, j’aurai besoin de deux ailes brillantes du Saint-Esprit pour me faire traverser la rivière. Il sera là, si seulement vous Lui faites confiance.

72        Parlons-Lui maintenant. Notre Père céleste, alors que nous sommes ici présents dans ce grand réveil, ici dans cette grande Shreveport, ces précieuses gens du Sud, Seigneur, sont bienveillantes et les plus gentilles que j’aie jamais rencontrées de ma vie, humbles, même les pécheurs... On dirait que c’est un peuple aimable. Je ne le dis pas devant eux, Seigneur, je serais un hypocrite de prier comme ça juste pour eux. C’est à Toi que je m’adresse, Seigneur. Je vois que beaucoup parmi eux sont encore dans le péché, et encore dans les ténèbres, ils ne connaissent toujours pas l’amour de Dieu; ils ne connaissent pas le Tendre Seigneur Jésus et ce que réellement beaucoup parmi eux espèrent, parce qu’ils sont membres d’église. Beaucoup parmi eux croient qu’ils seront sauvés en ce jour-là, parce qu’ils ont une bonne position dans leur quartier, ou auprès de leur pasteur, ou dans l’église. Beaucoup parmi eux pensent que c’est parce qu’ils connaissent très bien la Bible.

            Ô Christ, je suis persuadé ce soir que si un homme ne naît de nouveau, que si toute sa nature, tout son aspect, ce tempérament colérique, cette indifférence envers Christ, cela est changé et que cela l’a humilié, a fait descendre la douceur, abaissant au point où Dieu peut conduire...

73        Je pense aux centaines de lettres depuis l’Allemagne, la Suisse, que des gens ont envoyées à travers le monde, disant: «Priez pour moi comme vous l’avez fait pour ce vieil opossum-là.»

            Ô Dieu, si Tu as pu conduire un opossum ignorant et le faire se coucher sur les marches, si Tu as pu arrêter un taureau furieux, l’ours qui avait sa patte sur mon épaule, ô Dieu, Toi qui as pu clouer par terre cet avion pour une petite vieille femme de couleur, que les gens de la haute société oseraient à peine même regarder, et les autorités municipales examineraient probablement, ils réfléchiraient si elle méritait d’être nourrie au cas où elle crevait de faim, et pourtant, Tu l’as tellement aimée, parce qu’elle T’a aimé, que Tu as fait descendre l’avion des cieux, Tu l’as cloué au sol, et Tu as amené un pauvre jeune garçon ignorant à marcher jusque là pour offrir une prière de la foi pour elle.

            Dans mon coeur, le sentiment que j’étais...?... à côté d’une sainte. Te voir projeter Ton amour divin et Ta grâce souveraine agir et guérir ce pauvre jeune garçon qui avait le sang quatre plus, cela a fait réjouir une chrétienne au coeur d’une mère peut-être encore à Memphis ce soir...

74        Ô Dieu, le Grand Roi du Ciel, qui t’es abaissé même au niveau d’une créature basse comme un animal, quoi de plus Tu peux faire pour un homme ou une femme, un jeune homme ou une jeune fille pour lesquels Tu es mort? Ô Dieu, sois miséricordieux.

            Accorde ce soir, Bien-Aimé Jésus, que certains parmi ces–ces gens qui ont été un peu indifférents envers Toi se rendent compte, Seigneur, que cet amour est l’unique chose qui demeurera après que l’église en aura fini avec eux. Quand l’église vous aura ensevelis, quand les vers du corps auront rongé leurs corps, l’amour de Dieu subsistera toujours. Il n’est pas étonnant que les poètes aient chanté... ces chants des saints et des anges, l’amour de Dieu.

            Ô Dieu, projette Ton amour aux perdus ce soir. Fais leur savoir ce que Tu as fait quand Tu es venu ici sur terre et que Tu es mort à leur place, Tu as été rendu laid et Tu as été fait mort pour eux. Dieu a été fait mort, le Dieu immortel s’est humilié dans le sein d’une femme pour devenir la mort et le péché, pour nous débarrasser de notre laideur et de notre culpabilité. Oh ! C’est trop pour mon coeur, Seigneur. Je ne peux simplement pas comprendre cela. Pourquoi as-Tu fait cela? Comment m’as-Tu inclus, moi un pauvre jeune garçon d’un ivrogne, sans Dieu et sans espérance, et par la grâce Tu as sauvé mon âme?

75        Et ce soir, les cloches célestes retentissent de joie; si Tu viens me chercher ce soir, tant mieux, Seigneur. Je suis très content de Toi, très content de ce que nous pouvons présenter à un monde mourant et ébranlable, sous l’impact de l’âge atomique, des bombes à cobalt, du péché, mais présenter un amour qui ne peut jamais être arrêté par une quelconque bombe ni rien.

L’amour de Dieu, oh ! combien riche et pur !
Il est insondable et fort !
Il demeurera toujours
Le chant des saints et des anges

            Viens, Seigneur. L’Eglise a entendu beaucoup de sermons. L’église a entendu parler de Jésus, mais Elle n’a jamais expérimenté cette touche réelle de l’amour divin qui les amène à aimer un homme qui les maudit, car... qui les amène à prier profondément dans leurs coeurs pour ceux qui font le mal et à humilier leurs coeurs. Accorde-le, Seigneur.

76        S’il y en a ici ce soir, Seigneur, sans cette expérience-là, puissent-ils venir recevoir cela maintenant même pendant que l’amour de Dieu est ici.

            Et pendant que nous avons nos têtes inclinées, je me demande, dans cette assistance ce soir... Excusez-moi de faire l’enfant, pendant que je me tiens ici à la chaire, en pleurant. Je n’ai pas l’intention de faire cela, mais si seulement vous Le connaissiez, si seulement vous connaissiez Celui qui était ici hier soir, qui connaît votre coeur, si vous saviez qu’Il est ici même et que Son amour se répand, c’est ce qui fait qu’on se sente comme cela. Il projette sur vous Son amour. Maintenant, venez ici et Il vous témoignera Sa grâce. Il ôtera tous vos péchés, tous vos ennuis, tout ce qui cloche chez vous, Il arrangera cela.

            Je suis Son représentant. Vous ne pouvez pas vous permettre d’aller... d’essayer d’aller au Ciel sans cette police d’assurance. Ne voudriez-vous pas venir ce soir? Voudriez-vous lever les mains si vous voulez recevoir ce genre d’amour dans votre coeur? Voudriez-vous lever les mains vers Christ maintenant même? Avec vos têtes inclinées partout... Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. C’est maintenant même.

77        J’aimerais que tout le monde ait la tête inclinée. Ne voudriez-vous pas venir ici même et vous tenir ici à l’autel? Allez-vous venir ici et vous tenir ici même avec moi pendant que nous prions, pendant que l’amour de Dieu est ici même, se mouvant dans cette salle? Quelle atmosphère ! C’est l’atmosphère dans laquelle je souhaiterais vivre pour toujours, cette douce et humble atmosphère. Qu’est-ce? Les anges parcourent les allées, tout autour de ces poteaux, dans cette tente, à l’extérieur, les anges de Dieu se déplacent, leurs grandes ailes déployées. C’est ce qui fait que vous vous sentez ainsi. Vous ne vous sentez pas comme cela tout le temps. Vous ne voyez rien. Vous êtes différent de ce que vous étiez en entrant il y a quelques instants. Mais je sens cela. J’en suis conscient.

            Ne voudriez-vous pas venir, vous avancer ici maintenant et vous tenir autour de l’autel? Qui veut venir le premier? Je crois qu’il y en a un qui aimerait se frayer la voie. Que Dieu vous bénisse. Voici venir un homme avancé en âge, grisonnant. Une jeune fille suit là, une autre dame qui se lève même, et prend ses béquilles pour venir. Que Dieu bénisse son coeur. Puisse-t-Il lui permettre de retourner sans ces béquilles. Une jeune fille juste au tournant de l’âge. Un jeune homme vient, marchant avec son...

            Voudriez-vous venir, vous avancer à l’autel?

Pendant que Tu appelles les autres,
Ne m’oublie pas (Il ne le fera pas !)
Sauveur...

78        Ne voudriez-vous pas juste lever la main, vous avancer là, et vous tenir ici à l’autel? Juste un petit mot de prière pourrait faire la différence pour votre place dans l’Eternité.

            Pouvez-vous humilier votre coeur? «Maintenant, Seigneur, depuis cet autel, je marche humblement.»

            Que Dieu vous bénisse, jeune homme; c’est un acte noble que vous posez. Vous obéissez simplement au Saint-Esprit. Quelqu’un d’autre? Combien ici présents aimeraient venir? Venez. Sans épingler quelqu’un, vous tous, venez, c’est vrai. Vous qui sentez qu’il vous faut venir, levez-vous directement, venez. Ne voudriez-vous pas venir?

79        Savez-vous en quoi, pendant que vous priez, en quoi consiste le succès de ma prière pour les malades? Le voici: «Je vous aime.» C’est en cela qu’il consiste. Pourquoi exaucera-t-Il mes prières? C’est parce que je L’aime. Il m’aime. J’ai confiance en Lui. Venez. Que Dieu te bénisse, chérie. Une petite fille d’environ quatorze, deux autres jeunes filles, d’environ dix ou douze ans, elles viennent, elles se frayent le chemin, une belle petite créature avec de longues tresses, derrière...?... une autre en train de pleurer. Regardez ça. Vous tous qui êtes plus avancés en âge, vous devriez avoir honte en voyant une petite enfant venir comme cela, d’environ douze ans, tellement convaincue par le Saint-Esprit, son coeur.

... être à Ton Trône de miséricorde

Trouver une douce paix,

M’agenouiller là dans une profonde contr-... (Ne voudriez-vous pas venir? Venez.)

Viens au secours de mon incrédulité.

            Maintenant, pendant que nous chantons ce choeur, levez-vous directement et venez. Venez maintenant, vous tous. Avancez directement maintenant. Tout celui qui a besoin de Dieu maintenant, qui sait que Dieu réchauffera son âme ici. Votre expérience s’est-elle un peu refroidie? Venez.

            Vous désirez vous rapprocher davantage. Que Dieu vous bénisse, papa. Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse, frère, passant là derrière, un beau jeune garçon.

... m’oublie...

            Vous voyez une petite jeune fille venir ici en pleurant, une petite belle jeune fille. Un homme avancé en âge...?... le chemin, dans les ombres de la vie à venir, tombent ici, ses joues, là où les larmes coulent sur ses joues.

80        Qu’est-ce? Le Saint-Esprit. Rappelez-vous, cette réunion deviendra de l’histoire dans une heure, mais elle sera ramenée devant vous au jour du Jugement. Qu’allez-vous faire avec cela? C’est à vous. Ne voudriez-vous pas venir?

...à part Toi
Ou qui d’autre au Ciel si ce n’est Toi?

Sauveur...

            Ne voudriez-vous pas vous avancer? Ne soyez pas froid. Venez. J’aimerais que vous Le connaissiez comme ceci.

            Vous dites: «Eh bien, je suis membre d’église, Frère Branham.» C’est bien. Je suis très content que vous le soyez. Je suis content que vous soyez assez dame ou gentleman pour faire cela. Mais j’aimerais que vous L’aimiez tellement que vous pouvez penser à Lui et que des larmes coulent dans votre coeur. J’aimerais que vous L’aimiez tellement que, advienne que pourra, combien de choses qui vous paraissent cruelles vous arrivent, vous continuerez à L’aimer. Quand l’entrepreneur des pompes funèbres viendra à votre porte, vous continuerez à L’aimer. Ô Dieu, eh bien, un autre petit garçon vient...?... Un jeune homme, un autre petit garçon s’avance...

Sauveur...

            Sauveur, c’est l’Unique qui puisse sauver, ne voudriez-vous pas entendre mon humble cri? Que Dieu te bénisse, petite fille. Voici toute une file de petites jeunes filles qui s’avancent, plusieurs petits enfants, elles viennent en pleurant.

...Tu appelles

Ne m’oublie pas.

81        Maintenant, fredonnez cela. Avec les têtes inclinées maintenant. (Frère Branham se met à fredonner.) Ne pouvez-vous donc pas sentir le doux amour de Dieu, le roucoulement de la Colombe, juste dans votre coeur?

            «Mon enfant, Je veux que tu t’avances et que tu Me parles juste un peu. Tu sais ce qui est sur ton coeur. J’aimerais en parler à fond avec toi maintenant.»

            Ne voudriez-vous pas venir? Que Dieu vous bénisse, madame, tendre, une jeune femme qui vient, les mains levées, les larmes lui coulant sur les joues, s’essuyant les larmes avec un mouchoir.

            «Mon enfant, je veux bien en parler à fond avec toi.»

            Que Dieu vous bénisse, soeur. Une autre dame arrive. Deux autres viennent.

            «J’aimerais bien en parler. Je roucoule à ton coeur. C’est Moi. Je t’aime. Je te parle de ces choses afin que tu saches que tu devrais confesser maintenant même. Je veux un vrai réveil.» Que Dieu vous bénisse, madame.

            «C’est Moi qui parle à ton coeur. C’est Moi», dit-Il, le Saint-Esprit.

82        Croyez-vous que je suis Son prophète? J’essaie simplement de citer Ses Paroles, c’est tout, ce qui vient dans mon coeur. Ne voudriez-vous pas venir? Est-ce que maintenant vous... Je sens bien qu’il y a quelqu’un d’autre. D’une façon ou d’une autre, je me sens simplement contraint à ne pas terminer maintenant même. J’ai déjà essayé à deux reprises. Vous pensez: «Eh bien, je vais leur demander à tous de venir s’agenouiller là, nous prierons.» Mais Quelque Chose continue à dire: «Non, non, non, il y en a d’autres.»

            Que Dieu vous bénisse, soeur. Je–je sais donc cela. Ne voudriez-vous pas venir? Tout le monde, dans la prière maintenant.

Pendant que Tu appelles les autres,
Ne m’oublie pas.

83        La pauvre aveugle Fanny Crosby. Oh ! Qu’arrivera-t-il quand je la verrai là? J’éprouve un sentiment très étrange, on dirait que les mots me manquent maintenant même, juste quelque chose, le Saint-Esprit est très content ce soir. Vous avez fait ce qu’Il a dit de faire. Je–je sais donc que vous êtes tenu de sentir la même chose que moi, saints. On dirait que le Saint-Esprit a dit: «Maintenant, c’est exactement ce que Je veux. C’est ce que Je considère.»

            Eh bien, imaginez-vous, le même Dieu qui connaît votre coeur se tient ici même et sait que vous avez fait ce qu’Il vous a dit de faire. Maintenant, si vous voulez connaître la véracité de mes paroles, on dirait que je venais de me réveiller et je me suis entendu vous appeler, prononcer les paroles de mes lèvres alors que c’est Lui qui vous parle: «Venez, c’est Moi qui vous parle», a-t-Il dit. Vous avez obéi.

            Y en aura-t-il un autre? Encore une fois seulement pendant que vous avez vos têtes inclinées, chantons doucement. «Toi la Fontaine de tout mon réconfort.» Regardez les petites filles, vous les personnes avancées en âge. Plus que la vie pour moi. Qui d’autre ai-je sur terre à part Toi?» Qu’allez-vous faire avec tout ce que vous avez quand la mort frappera à votre porte? Qu’allez-vous faire? Le connaissez-vous? L’aimez-vous? Pécheur...

Non, ô doux Sauveur,

84        Venez maintenant, dernier appel. Voudriez-vous vous enfermer à cette douce Voix aimable qui est ici ce soir? Amour. Vous connaissez mon ministère. Amour, ce n’est pas...?...

            Pendant que les autres T’ont obéi, ô Dieu, en se tenant là, jeunes et vieux. «Seigneur, s’il y a quelque chose dans mon coeur, ne m’oublie pas, parle-m’en maintenant même. Je me lèverai et j’irai très vite à l’autel.»

            Seigneur, accorde-le maintenant. Parle dans le coeur. Parle simplement maintenant, ô Dieu. Je crois que chacun d’eux écoutera. J’offre la prière de la foi, afin que Tu parles à tout le monde, à tout celui qui a besoin de venir. Que Dieu vous bénisse, soeur. Accorde-le, ô Dieu. Je crois que tout le monde obéit, si seulement Tu parles, Seigneur.

Pendant que tu appelles,
Ne m’oublie pas...

            «Tout dans mon coeur, Seigneur. Sonde-moi.»

85        Notre Père céleste, Toi seul Tu connais mon coeur. Tu sais ce que je sens. Je suis très content. Je suis très content, c’est ce qui me fait pleurer. Je suis content rien que d’être ici ce soir parmi ces gens qui sont disposés à écouter le Saint-Esprit. Tant qu’ils vivront, ils n’oublieront jamais ce soir. Ils pourront se retrouver étendus un jour, inconscients sur un lit d’hôpital. Ils pourront ne pas reconnaître leur mère, leur papa. Ils pourront oublier leur pasteur. Ils pourront oublier tous leurs associés, leur femme, leurs enfants, mais ils Te reconnaîtront toujours. Ils doivent aussi atteindre le bout du chemin un jour. C’est pourquoi nous sommes là.

            La Colombe de Dieu. Oh ! Toi qui peux accomplir des miracles, change-les maintenant en brebis. Maintenant, ils sont Tes agneaux. Ils sont ici, prêts à être tondus. Tout ce qui s’est accroché à eux, tout ce qu’ils considéraient comme leurs privilèges, ils sont maintenant prêts à ce que Tu ôtes cela, ô Saint-Esprit. Ils veulent vivre pour Toi.

86        Oseras-Tu les rejeter? Non, Tu ne les aurais pas conduits ici si Tu avais l’intention de les rejeter, donne-leur la Vie Eternelle. Donne-leur l’amour. Donne-leur la paix. Maintenant, ils se souviendront toujours de ceci. Je sens cela dans mon coeur, Seigneur. Je me sens contraint à dire ceci.

            Et, ô Dieu, si je connais mon coeur, je ne suis pas un hypocrite, je sens, ô Dieu, que tout le monde à cet autel, ici autour de cet autel maintenant, a été accepté à Tes yeux. Je sens cela, par le témoignage du Saint-Esprit, qu’ils sont maintenant en sécurité. Leurs noms sont inscrits dans le Livre; les anges chantent; les cloches du Ciel retentissent. Satan est vaincu. Ils redescendent dans les corridors de l’enfer avec leurs drapeaux noirs baissés. Les anges sont retournés au Ciel se réjouir autour du Trône, là où les mères et les pères attendent le compte rendu de cette réunion de ce soir; il y a des jeunes gens et de jeunes filles assis ici, dont les bien-aimés qui sont partis attendent. Les anges reviennent et disent: «Oui, ils ont marché humblement. Ils sont venus humblement, pas raides ni guindés, mais ils sont venus, brisés, en pleurant.»

87        Et la Bible déclare: «Celui qui va en pleurant reviendra sans doute en se réjouissant, ramenant avec lui de précieuses gerbes.» Fais d’eux des gagneurs d’âmes, Seigneur, dans leur quartier, partout, ou jusqu’aux quatre coins de la terre. Un jour, Seigneur, avec ce...?... amour, un jour, le Tendre Sauveur reviendra, le grand Millenium aura lieu. Oh ! Quand nous Le verrons, nous Le verrons assis là, ô Dieu, ceux-ci ce soir auront le privilège d’aider à Le couronner Roi des rois et Seigneur des seigneurs, et ils chanteront le chant de la rédemption, pendant que les anges se tiendront autour de la terre leurs têtes inclinées, pendant que nous Le couronnerons. Ils ne savent rien de la rédemption. Ils n’ont jamais été rachetés. Ils n’en ont pas besoin. C’est nous qui étions perdus. Nous savons ce que ça représente que d’être perdus; pas eux. Nous saurons comment T’apprécier, ô Dieu, comment T’adorer et chanter les chants de la rédemption, parce que nous étions perdus, et maintenant, nous sommes retrouvés. Nous étions aveugles, mais maintenant nous voyons. Combien nous Te remercions pour cela.

88        Ô Dieu, mon coeur bouillonne, ô Dieu, de ce qu’ils valent toute l’épreuve, deux semaines de chaleur et...?... rien que de sentir ceci dans mon propre coeur. Alors, vous êtes dans la Présence de Dieu, le glorieux Saint-Esprit qui, je sais, est ici. Pécheurs, tièdes et membres d’église ont pleuré sur leur chemin de retour vers le Calvaire. Nous sommes tous autour de la croix maintenant, sanglotant simplement dans la bonté de la grâce de Dieu et de l’amour de Dieu. Nos coeurs débordent de joie ineffable et de gloire.

            Je me demande, avec nos têtes inclinées, je me demande s’il y a des saints, ou quelqu’un qui n’a pas le Saint-Esprit, qui aimeraient prendre leur...

            Je n’ai jamais senti ceci pendant des années. Je ne sais pas quand j’avais déjà senti le Saint-Esprit si–si dense, comme Il semble être ici même maintenant. Tout devient un grand tas d’amour, on dirait qu’il n’y a simplement pas un...?... assis dans l’assemblée. Oh ! J’aime vraiment ceci. J’espère que quand nous aurons le service de guérison, ce sera comme ceci. C’est merveilleux.

89        Y aurait-il un des saints ou quelqu’un là dans l’assistance qui n’a pas reçu le Saint-Esprit, qui aimerait venir se tenir dans cette assemblée? Venez? Y aurait-il des saints qui aimeraient venir baigner dans ce...?... de Dieu? Avancez. Ne voudriez-vous pas venir? C’est bien. Bon. C’est merveilleux. Peut-être que vous, vous êtes malades, vous ne pourrez pas venir, vous tenir là. Il y aura peut-être la guérison. Oh ! C’est ici même. Voici la Fontaine remplie de Sang. Oh ! Regardez simplement, ils viennent maintenant.

... là remplie de sang,
Tiré des veines d’Emmanuel... (Ô Dieu !)
Les pécheurs plongés dans ce flot
Perdent toutes les taches de leur culpabilité (Adorons-Le.)
Perdent toutes les taches de leur culpabilité,
Perdent toutes les... leur culpabilité.

            Oh ! C’est si merveilleux, rien que de s’asseoir sous ce baptême. C’est ce que j’appelle baptême du Saint-Esprit.

... Dans le flot,
Perdent toutes...

            Adorez-Le simplement, saints. Levez simplement les yeux. Dites-Lui combien vous L’aimez. Ceci est le baptême du Saint-Esprit. C’est sous toute la tente; vous êtes baptisés de l’amour.

...s’est réjoui de voir cette Fontaine dans...
(Alléluia ! Alléluia !)
Et là, puissé-je, vil comme Lui,
Ôter tous mes péchés.
Ôter tous mes péchés
(Gloire à Dieu ! Gloire à Dieu ! Seigneur, comme je T’aime !)
Et là, puissé-je, vil comme Lui, (je L’aime vraiment...?...)
Et le sera jusqu’à ma mort,
Et le sera jusqu’à ma mort...
L’amour rédempteur est mon thème,
Et le sera jusqu’à ma mort...

E-1 Good evening, friends. So happy to be out again tonight to serve the Lord, and to speak of His goodness to You, His people, the purchase of His Blood.
And last evening we had a marvelous time. The Lord Jesus certainly blessed in an outstanding way, which we were very happy about it. And feeling that was the second time that ever happened in my career, was immediately after being under the anointing for maybe twenty-five or thirty minutes, and then just before to make an altar call, snapped right back to myself again. I... That's the second time that's ever happened. And that was a time, meeting just before this at the close of the meeting in Cadle Tabernacle in Indianapolis.

E-2 Always, I might try to explain it if I could, just for a moment. It's another world. And after a vision or two, you see people there, and see what's happened, or just another life, another time maybe, forty years back from now, or maybe years ahead from now. And it's just as real, as it is, I'm standing right here. Then imagine after a few times, you begin to wonder, really, where you're at. See? And it isn't me a doing that. It isn't God doing that. It's you doing that. It's your faith. Your faith is what does that. Now, I might explain it just for a little a bit and you would understand.

E-3 Now, I--I've usually explained it like this. And maybe to the newcomer here, that never heard me try to explain it... See, a gift, all the Fullness of Godhead bodily dwelt in Jesus Christ. We know that. He was all... He was God in complete. The--the dove came down, as we preached the other night on "The Dove and the Lamb." And the Dove abode in the Lamb. He stayed there. He was Emmanuel. God was in His tabernacle. The--the Son of God, which was Jesus, was the flesh of God, a tabernacle that God dwelt in here on the earth. And now, that was--that was Christ and God became united. And that's the way God could be seen. No man has seen the Father at any time, but the only begotten Son has declared Him. See? In other words, God was in Christ, showing His attitude towards the people. See? What He was, what God was, He was expressing Hisself through Jesus His Son. See? As He dwelt in Him, making Jesus and God... Jesus being the Tabernacle that God was dwelling in here on earth... "A body has Thou prepared Me." See? And God dwelt in Jesus Christ. And that made the Father and the Son united together, now, and become One.
Now, notice, now, what was in Christ, was the Fullness of the Spirit, the entire Fullness of God. God gave Christ the Spirit without measure. But He's give It to us by measure. Christ had all the measure, everything. He was Emmanuel. But you and I are little cupfuls out of that Seed. But when the Spirit that's in us, is of the same quality, not as much in quantity, but the same quality, 'cause it's part of the same Spirit. See?

E-4 Now, if I taken a spoonful of water out of the ocean, why, you'd never miss it, the spoonful of water. Yet, if I took it to the laboratory, the same chemicals that's in the entire ocean would be in this spoonful, the same type of chemicals.
Well, that's the way the Christian is. His makeup after he's received Christ, is the same makeup with the same attributes that Christ was. Exactly. Because it's the spoonful of God, as would be measured out and give to each individual, makes you a son and daughter of God.
Now, Christ when He was here on earth... Let me just explain this as I tried last night. He said, "I..." The Son, talking about God's Son, Christ, that the Spirit dwelled in. "The Son can do nothing in Himself, but what He sees the Father doing." The Father used the eyes of the Son; He used the lips of the Son. Now, He uses your eyes and your lips.
He said, "When you're brought before governors, and rulers, and kings, so forth, for My sake, take no thought what you shall say. For it'll be given to you in that hour. It's not you that speaketh, but My Father." God that's in you, He does the speaking. If you premeditate, then--then you do your own thinking. But if you're just willing to be the lamb, that the Dove will do the speaking... See what I mean? The Dove does the speaking.

E-5 Well, that's the same way, that He... See, how the Spirit of God runs right on down to the church? Now, now, watch here. And this will explain something else about the weakness. Now, when, Jesus said that He did nothing till the Father showed Him. Now, let's take for instance the resurrection of Lazarus.
Now, in the resurrection of Lazarus. Why, was it strange, Jesus had been right there with them all of His life? And all of a sudden He take a notion to go away. And He went away. He knew Lazarus was going to die. So then, after He was gone a few days, Lazarus took sick, and they sent for Him to come pray for him. He just went on, went to another city. They sent again. Still He never went. And after so many days, He said, "Our friend, Lazarus is asleep."
Then they questioned. "Let Him rest."
Said, "He's dead. And for your sake, I'm glad I wasn't there." 'Cause they would be try to persuade Him to do something against what the Father had showed Him.
Now, how many believes the Father had already showed Him what was going to take place? Had to be. 'Cause He said, "He did nothing till the Father showed it." Said, look, watch. Said, "But I go wake him." He knowed what was going to take place. The Father had showed Him.

E-6 Watch Him at the grave. "Father, I thank Thee, Thou has already heard Me. But for these that stand by, I said it. I don't have to pray, 'cause You done told me what was going to be done. But I--I'm an example to them." See?
I--Paul said, like in... Now, just a change of it slightly here. "All things to me are--are lawful, but not all expedient." See?
Now, Jesus didn't have to pray because He said, "Father, I thank Thee, Thou hast already heard. But for these who stand by, I said it for their sakes." See, see?
Then He said, "Lazarus, come forth." And a dead man that had been dead four days stood on his feet and lived again.

E-7 Now, a few days before that, a little woman went through a crowd of people and touched His garments, and He declared that He got weak. Now, which was the greatest miracle, that little woman being healed of a blood issue, or a man with--with skin worms crawling through his flesh, to come back to his normal flesh again, and a soul that had been gone four days, bring its flight right back and stand on his feet and live again?
Well, it was a thousands times greater miracle, than the woman healing. But that didn't bother Him. But the woman touching His garment bothered Him.
"Well, Brother Branham, can you explain that?" Yes. See, Christ was God's love gift to the world. You believe that? [Congregation says, "Amen."--Ed.] Greatest gift that God ever give was His only begotten Son. Is that right? That was God's greatest gift.
Now, God had His gift in His Son, and could use It any way He wanted to. Now, when God showed Him something to do, that was God doing it. Now, God hadn't showed Him this, and the woman done it; but her faith in God moved God through His Son, because that was her point of contact. You see what I mean?
Now, she pulled from God by her faith, what she desired as she touched the garment of the Son of God. Now, that was the woman doing something; the other was God doing something.
Now, this morning, or last night, when I left here, after I had been gone a few minutes, I thought I'd go get something to eat. See, I only do that after one of those meetings. Now, if I'm preaching, I always go eat. I went and got something to eat. And I come back. I went to my room. I set and talked to Billy awhile. We went to bed, prayed.

E-8 Just a few moments, Something come in, and a vision, that there's a great crash coming, and for me, real quickly, to be on my knees a praying, right at once, 'cause there's somebody in there that was praying, for me, to pray for them. And this morning in the paper, two big liners crashed together, one of them from Italy and one from Sweden. There it was. And some was killed. See? The Holy Spirit, going ahead, through prayer.
Mr. Ekberg, many of you all know him, don't you? Einar Ekberg, one of our singers from Sweden. He was making a forced landing after he'd flew over the world, and was going in, and the hydraulic wouldn't let the wheels down on the plane. They told him he was going to have to skip it in on the grass and try it. Take his glasses off, laid it on the floor, and he begin to pray. He said, "Lord Jesus, help me at this time. And I pray that somewhere that You'll let Brother Branham be praying for me." And at the same time, I was driving down the road.

E-9 And Something said, "Pray." And Brother Ekberg come in front of me with his hands up. I slipped off the side of the road, and prayed for Brother Ekberg. And just at the time the plane come down the pilot gave a great shout back, "The wheels has come down." And they landed safely.
I didn't... I stood and asked Brother Ekberg. We just got to California about two months after that, and standing in the tent meeting he said, spoke it. And I said, "Brother Ekberg, what day was that?" And I told somebody else, "Find me out," I said, "what--what day it was." I said, "What day was it?" Just exactly the same time. See? That's the Holy Spirit making intercessions. You see? And how marvelous. Oh, I've seen it done hundreds of times, the things. But that's... That's the sovereign grace of God.
Now, the pulling, the people, you people is the one who--that... I have not one thing to do with that. It's just the gift of God, that I yield myself to it, and you draw from it yourself, you out there in meetings. You can sit and begin to pray to God. Watch Him turn right around and say something to you, tell what you was praying about, and what you ask for. How many seen it done, let's see your hands. Why, sure. See? That's you doing that, not me.

E-10 Well, that was the woman doing that to Christ. See? It's strict to the Bible. Maybe, it might not be just the way you expected it to be, but that's the way God made it.
Now, they... The Pharisee's and all of them, they had their way that Jesus or Christ was to come, and God sent Him in such a different way, that they failed to see Him. See? But now, they... That's the way it is today. You might think that God operates His business a different way. But God doesn't change; He stays just the same all the time.
And so now, last night, usually when them visions are so many, it makes me so weak. And in Indianapolis, they were taking me from a meeting, where a great mighty... There'd been a girl had been on the platform. First, a lady setting down there, that was paralyzed, and had been paralyzed for months...
Oh, wait a minute, I beg your pardon. I think about six, seven years. And all at once the Holy Spirit come over the woman, before thousands times thousands of people, and said to her what she was, and all about it, and told her to rise up in the Name of the Lord, that she was healed. She was paralyzed, or arthritis. And the lady got up normal and well.
The next day her doctor called me up and wanted to know what happened to that woman. That was his patient. Now, come down to the hotel room.

E-11 Now, this deaf and dumb girl, that a little alcoholic, that was healed once in my meeting, had brought up from Joliet, Illinois... And she'd had a couple of prayer cards, but couldn't get in the line. And that night, it happened to be, that I stayed longer. I think I had close to twenty-five people that come through the line, just looked like I had super strength that night.
And the little mute come up in the line, and the Lord Jesus made her perfectly whole right there before the audience. And I--and I felt myself weaving, and Billy kept hitting me in the side, and some of them speaking to me. And I knew that was for me to go. And as I started to go, I looked up, and here was another Cadle Tabernacle up here. And I seen people just screaming down the aisles. And I made my own altar call. And about five hundred souls come to Christ.

E-12 And till next time I had a one of the day's meetings, was last night. And just as I was leaving, and Billy and them taking me from the platform, all of a sudden, I snapped right back and feel better than I do right now. And that's how I made the altar call.
God, perhaps, I pray that He has--has done something for me in that line, that I can make my altar calls afterwards, because after all, that's what the meeting is for, is to make altar calls. Amen.

E-13 Now, you love Him with all your heart? All right, fine. Now, maybe in a night or two, we'd say Saturday night, perhaps, we'll have another healing service. And maybe, Sunday night... And I want to announce, if it's all right with Brother Moore, in--in his church Sunday morning, I'll have a drama. How many likes drama?
I believe the last time I was here I had a drama of the woman washing Jesus' feet with her tears and bathing Him. How many heard that? All right. I have one Sunday, the Lord willing, and--for the tabernacle, for this coming Sunday morning. And it's dedicated to the young folks. And of course, you're always young from eight to eighty, you know. So just... All of you, the old ones will get just as much enjoyment out of it as the young ones. The Lord willing, we'll have it Sunday morning. And you're invited out.
Now, tonight--today, I've been so tired, I was up late last night, and the vision had me up. And then, usually visions work on me pretty hard. That's the reason that on these meetings, I'm trying to maybe take a few nights off, preach, then, a few nights, and have a healing service, and then back. I'm trying to make myself adjusted to meetings where we're going to get a big tent, and stay for three and four weeks at a time in a place. And so, we pray that God will help me to do that. And now, I couldn't go every night like that, I'd just... One meeting and I'd be done. But God didn't give it to me like that. I've misused it. And I've tried to, just because to rally the people, but I'm beginning to think it's best to listen to God instead of what anyone says. It's always best.

E-14 Now, tonight we want to speak to you for a few moments. And now, how many thinks, feels like, we ought to have another healing service in a night or two. Let's see your hands. Just kind of get the general opinion of the people. Well, that's about half and half. All right. Then we'll... You bring your sick folks in again, let's see, say, Saturday night. And then, well, maybe, tomorrow night, and then have it again Sunday night. Maybe that'd be better, have it tomorrow night and then Sunday night. Yeah. Tomorrow night we'll have healing service. All right. We'll pray for the sick again tomorrow night, and then have it again Sunday night, and then make it every other night. Then next week, right down towards the close, I've got to leave here and drive just as hard as I can, thirty-seven hundred miles to the next meeting. Way, as far as roads go, the end of the world, Prince Albert, Saskatchewan. No more roads beyond that, cross the top of the world.

E-15 Last time we was there, we had ten thousand in a meeting, Indians and Eskimo's. And so we're expecting a great time there, five days. And I'll you tell what happened. The preachers was so at one another's throat up there, and fussing with one another, through Canada, until the farmers got sick and tired of it. One said, "Well, if they have anything to do with it, we'll bring Brother Branham in, but we... If they have anything to do with it, we're not coming." So... "They have it, we're not coming. We'll not have nothing with it."
So the farmers got together and rented the auditorium, and we don't have to even take up an offering. Amen. It's all paid for. Amen. Now, that's the love of God. The farmers is showing up the preachers. God's lamb is laying on the farm, looks like. Amen.

E-16 Oh, I just love Him. Don't you love Him? Isn't there something about it, just lightens up your heart when you're thinking of Him? Just to think, that it's all finished now, and we're resting, and loving, and worshipping Him, and passing by, throwing out the lifeline to everyone we can, saying, "Come along, brother, this is wonderful. There's nothing like it." All of eternity for ever and ever, it's all settled now; it's all over. Isn't that wonderful? How many has got that hope in them tonight, raise your hand. Oh, my. Two-thirds, better than two-thirds of the audience has that blessed hope in them, that they are anchored in Jesus. How wonderful.
I asked my wife, not long ago, I said, "I want to ask you something, honey, I..." I said, "What is real true value placed on?" I believe I told you that though, the other night, what the true value...
Nothing but lost souls, is the only thing that's got any value in it. Money passes away. Homes decay and go away. Everything in the earth moves away. The only value, lasting value, I'd rather have one soul in glory, that I won to Christ, to know and see that that Light of God circles around that soul, through all eternity, my name to be associated with that, than to have every penny of money in the whole earth, 'cause I'd have to lose--lose it all. But what you send up there, is Eternal. And that's the reason we're trying.
My lost brother and sister tonight without hope without God, that's why I'm here to speak to you, to try to get you to love the Lord Jesus. I want to read some of His blessed Word. Before doing it, let us to speak to Him in prayer and bow our heads.

E-17 Sister, on the organ, if you will, or piano one. Just a little word of "Abide With Me." I just love that song. And all right. "Abide with Me," while we have our heads bowed.
How many would like to be remembered in this prayer? Would you just raise your hands. God bless you. That's fine. How many here that's really not feeling real good in your soul? With everyone of your heads bowed now, just let the Holy Spirit, and I, look. Would you raise up your hands? God bless you. God bless you. Oh, wonderful. God be...?... About a dozen or more.

E-18 Our heavenly Father, we just love Thee, Lord, because that Thou has first loved us. And we're thinking tonight, those who raised their hands just now, saying in their soul they wasn't just exactly feeling right.
Now, the reason they did that was because You spoke to them. You said, "There's no man can come to Me, except the Father draws him first. And He that will obey that drawing, I'll give Him Everlasting Life and will raise him up at the last days."
O God, may, before this service ends, may those who are weary with hands that are hanging down, face down towards the earth, walking, may them feeble hands be lifted up, tears of joy running down their cheeks, looking towards the Lamb of God, in gratefulness of pure and holy salvation. Grant it, Lord. Remember, the others who raised their hand, some might be sick, Lord. Heal them tonight, will You? Just let the Holy Spirit go right out over the audience everywhere, and heal the sick, save the lost. Bring near to these--to You, Lord, those who are a little wayward, indifferent. They're Your children. They just can't find rest nowhere. May they come back to the Ark tonight. Change their spirit to a lamb, meekly and humbly come to the Lord. For we ask it in Christ's Name. Amen.

E-19 Very familiar chapter tonight to read a verse out of it: John 3:16.
For God so loved the world,... he gave his only begotten Son, that whosoever believeth in him should not perish, but have everlasting life.
I... Pray with me, for those who raised their hands, and for those who are needy of Christ. I want you to give me your undivided attention for just twenty or thirty minutes before the altar call, and we'll see what the Holy Spirit will tell us to do.
Now, I'm going to speak tonight, on "Love."

E-20 I think love is the greatest force there is in the world. There's nothing more powerful than love. If I had the choice tonight, and was a sinner, and was standing here before God, and He have said, "Now, boy, I'm going to give you all nine spiritual gifts. I'm going to let you prophesy, give you the spirit of prophecy. I'm going to make you a mighty preacher, give you the word of wisdom and understanding. I'm going to give you the gift to speak in tongues and to interpret. I'm going to give you a gift of healing that you'll have great faith for the sick. And I'm going to do all these things for you. I'll give you all that, or I won't let you have any of those things, but let you have real love in your heart."
I'd say, "God give me love." That's right.
"For where there is tongues, they shall cease. Where there's prophecy it will fail. Where there's knowledge, it'll vanish. But where there is love, it will endure forever. That's what drove the heart of God to send Christ to the earth.

E-21 Here sometime ago, a little story was told me of a mother. And a young girl had been away to college. And on the road back, she brought a young girl home with her. And the girl was one of those little modern snicklefritz, we call it, you know, just kind of a little feisty.
So her mother was out to meet her. And so when the young lady looked around and seen the... Oh, the mother, the young lady that was with her said, "Oh, who's that old hag?" 'Cause she was all scarred up. And the young lady that had been away, she was ashamed to say it was her mother, because her little self-styled friend had said she looked like a hag.
So when they had to finally leave the train, why, the--the mother run up to the daughter and said, "Oh, darling, I'm so glad to see you." And the girl turned her back and walked away, 'cause she was ashamed of her ugly-looking mother in the sight, in the presence of her girl friend from college.
And happened to be the conductor that was standing there knew the case. He caught that young girl and turned her around. He said, "Mary, what makes you act like that? What's happened to you since you've been away?" He said, to the girl, that was with her. Said, "No, doubt but what you're looking at that ugly mother of hers." She said, "I've seen..."

E-22 The conductor said, "I've seen the day when she was twice as pretty as her daughter will ever be." But said, "I happened to live in the neighborhood, and this girl was a baby upstairs; her mother was in the backyard washing. And all of a sudden, the fire engines run up, and come to find out the house was on fire. And it was hot. And there was no possible chance for the baby to be saved.
And this mother ran through those blazes, a beautiful woman, and run through the blazes, and grabbed the baby, and jerked her clothes from her body, and wrapped the baby's face up in it, and rushed through those blazes, back, and that's what made her ugly, it tore the meat from her face, and that's what her... She's all bent over, where the fire had drawed her down."
And said, "And the reason she's... You're pretty; that's why she was made ugly, so you could be pretty. And then you're ashamed of her."

E-23 I thought when I heard the story, "That's right. What Jesus became for us, He became death and sin, that we who were really guilty and sinners... Oh, my. You say, "If that'd have been my mother, I'd have been proud about her." What about your Lord tonight? Are you really ashamed of Him, or are you really proud that He saved you, and you're willing to give a testimony? Divine love is one of the most powerful forces. It's--it's one of the greatest forces in the world. And when Divine love has been projected and comes to Its end, then sovereign grace will take its place.
Now, that's my text. When Divine love has been projected... Project Divine love and it comes to its end, till it can't go no farther, then sovereign grace will come in and take its place.
Now, do you realize, being a son or daughter of God, that you are a minor creator? Do you know you create the atmosphere that you live in? Do you realize that the atmosphere that you dwell in, you influence somebody else? What makes people act the way they do? Is because... What makes the drunks like to be with drunks. As my mother used to say the old proverb, and I think it's southern here too: "Birds of a feather flock together," because they have things in common.

E-24 You don't see crows and doves dwelling together, because they don't have no fellowship. They don't have things in common. The crow can fly on a dead carcass and eat it. And... But the dove will go to the wheat field and eat the grain. Now, I want you to notice what the Devil can do. Now, the dove cannot set on the dead carcass and eat. But the crow can eat the dead carcass and also eat the wheat. He's a hypocrite. See? The dove can't do it, because her makeup is different.
Now, a person can impersonate Christianity, but a Christian can't impersonate sin. The Spirit that's in him won't let him do it. He has... The dove, the reason she couldn't eat that, it would kill her. She had no gall, as we spoke the other night. She has no gall. If she'd eat it, it would kill her; the poison would kill her. She can't do it.
But the crow can both eat the dead carcass and the wheat also. So that's what an impersonator can do. But a real genuine Christian can be nothing else but a pure article of God.
Now, a few weeks ago at the Christian Business Men's Convention in Minneapolis, I heard a testimony that struck me. And the man is a great plow man. What is his name? I forget now. Brother Krause, very fine man. Brother Krause made a testimony which brought this to my mind. That when he got sick, he was a bosom friend to Oral Roberts. And Oral Roberts is a fine Christian brother. And he and Brother Oral were just like that together.
Well, first thing you know, he thought, "Well, if something would ever happen to me, only thing I'd do would be go to Oral and that'd be over with."

E-25 Now, when you get those ideas, you're wrong. That's right. Don't you never think that man has anything to do with it; it's God alone. It's all right for you to respect men and love them as your brother, but don't never put the love of anybody in your heart like you have of God, or before God. Keep Him first. Love one another. But that love in the Greek love is "phileo" which means "human love." But the love you have for God is "agapao" love, which is a Divine love.
So now, keep God's love first. But then, Brother Krause said that he always had such great faith in Brother Roberts. One day he--he found out he had a kidney trouble: kidney stone. He said, "Oh, my, that's easy. I'll just go down to Brother Roberts. When I have dinner with him..."
Oral said, "Sure, we can take care that. Right away, Brother Krause." Raised up, laid his hands on him, said, rebuked the thing.
Said, "He felt better." Went home for a day or two, it was back again. Goes back to Brother Roberts, and said, "Brother Roberts, the thing's back on me."
"We'll pray again." And he rebuked the thing again. Felt better for a few hours, back again. Kept doing that, till he found out that He didn't--wasn't getting anywhere. Oh, there.
"Oral, fails, I know somebody won't fail, Brother Branham. He sure won't fail." So he said, "I know, I'll go down stand before the--that gift, he will tell me just exactly what to do." Said, "I'll find where he's at."

E-26 I was in Shreveport, Louisiana, on my last meeting here. He come over to the Washington Rio Hotel, him and his lovely wife. And he said, "Brother Branham, I'm going to try to get a prayer card." They give it to him every night; he never was called in the line.

E-27 Loving him the way, just--just when he was starting to leave, he was down in the--the lobby. I was there when he come by. He started to crying, and he went out and shook my hand. I said, "Brother Krause, I want you to come up to the room. Come with me." And I went to the room.
And I said, "Now, Brother Krause, let us pray. I'll stand before you and before God, before God and you, rather, and I'll see what the Lord tells me." I humbled myself before the Lord, went out the way I always do, to try to find... And the Holy Spirit come down and struck me, and refused to say a word to me.
I said, "That don't happen very often. Let us try it again." And we prayed again and said, "Now, Lord, if we did anything wrong, why, You forgive us for it. We don't mean to be doing anything wrong. But Brother Krause is my good brother, and he wants to know what Your will is for him. Will You speak to me, Father? And now, I offer to Thee, not myself, for I have nothing to offer, but I come in the Name of the Lord Jesus, for His sake. And now, Brother Couch, my brother stands before me, who's helped me many times in great troubles and things and--and so forth, and we've been brothers. Now, will You speak, Lord?" And I humbled myself before the Lord, and the Holy Spirit refused to say a word. Then nothing I could do. Very seldom, about once or twice in my life, I ever seen it do that.

E-28 So then, I didn't know what to tell him. I said, "Brother Krause, I don't understand it." And I said, "I'm afraid to ask again." So we went ahead, and I prayed for him, laid hands on him, went away.
And he said, "You know, I feel better; I ain't got a pain right now." Went away for about, for about three or four weeks. He was all right. All at once, one night it begin to come again.
Now, he said, "Lord Jesus, I love You. And I've been to both Brother Roberts and Brother Branham, and what am I going to do?" He said, "Now, I'm... Don't want to go to any doctor. I don't want to go. But I... What shall I do?"
And so then, finally he was drove to a doctor. And when He went to the doctor, they sent him to Mayo's. Mayo's looked him over and said, "Well, friend, you got about one chance out of one thousand of ever living over another month." Said, "Your operation might be, if we would remove the stone, but it's set in something." And said, "If we remove that, it might kill you on the operation." He said, "You're just near death. And you got one chance out of a thousand of ever pulling through it."
"Well," he said, "let me think it over."

E-29 And he loves the Lord, anybody that knows Brother Krause; he's a real Christian. He said, "Dear God, You know I love You. I've done everything I know to do, but then, now, if it's my time to come Home to You, I'm ready to come. But I love You, and my last words to You is: 'I love You.' And You know my heart that I love You."
And he went on to the operation, and the doctor kind of hesitated a little bit to do it. But after the operation was performed, he woke up, and he said, "The whole entire room was lit up by the Glory of God." And the doctors couldn't even understand how quickly and what happened.
When love has been projected and come to its end, sovereign grace stepped in and took its place. It'll do it every time. That's God's nature. He can't do nothing else for anybody. But when you really, truly, love Him... Loving Him is not just a mythical thought, but I mean in your heart He becomes dear to you.

E-30 Now, just like you put trust in Him. You believe Him just like you do your wife. When I leave home, I don't have to say, "Come in here, Mrs. Branham; we're going to have a little talk now. I'm fixing to leave. Don't you have any other husbands while I'm gone. Don't you do this, that, or the other."
And she said, "Now, my dear man, that's very good. But I want to tell you. Don't you have anymore wives while you're gone And you better be true to me." We never think of that. Why? We love one another. I never even think about it.
I just go in and I say, "Good bye, sweetheart. Pray for me."
Said, "I'll be on my knees every night praying for you, Billy. God be with you." That settles it till I get back. She don't worry about me. She knows I love her. And as long as I love her like that, she'll never have to worry. If I thought I could do something and get by with it, and I tell her about it, and she'd forgive me for it, I wouldn't do it anyhow. I love her too much to do it. I'd look at her and think, "That poor little old girl, thirty-five years old, and completely gray-headed, and stood between me and the public, the mother of my three children... There's something in my heart wouldn't let me do it."
When I look at my Lord and see He died yonder on Calvary, the Lovely for me the unlovely, He, the Pure for me the impure to save me from a death of sin, and an eternity in hell, something in me... If I could get by with it, I don't want to do it. I love Him. Yes, sir. I love Him. Even I thought if I'd go do it, and He'd forgive me for it, I don't want to do it anyhow. I don't want to do nothing to hurt Him. I love Him too much. That's what we have to have. It's something in your heart: Love.
"Oh," say, "it don't condemn me to smoke. I--I drink a little. I..." Well, brother, you don't love Him. Something's happened. If you really love Him...

E-31 I remember the first little Bible I ever got, when I first started to preaching. Used to be in the Baptist church, somebody keeps asking, "Brother Branham, you think it's wrong to smoke? You think it's wrong to drink?"
And I wrote a little answer in my Bible; I had the answer the man. I said, "Don't ask me foolish questions. Make this up in your mind. If you love the Lord with all your heart, you won't smoke, chew, or drink any shine." That still holds good tonight. Right. If you love Him, though you could do it and get by with it, you wouldn't do it anyhow, if you love Him. That's what real true genuine agapao love does.
The Christian loves the Lord. And he loves Him in such a way, that, "There's nothing can separate us from the love of God which is in Christ Jesus, Paul said, "neither death, sorrow, neither perils, or in prisonments, and anything, can separate us from the love of God that's in Christ Jesus." Oh, my. The real true...
And my brother, when you get that in your heart with that type of love, that'll beat anything else that you could substitute for. That's exactly right. I don't care how much you've spoke with tongues, how much you shouted, how many great services you've had, or been in, how well your name's on the book, how many times you've been baptized, and which way. It never will amount to one thing until that real genuine Holy Ghost love sinks into your heart, till you love Him above everything else there is in the world. Right.

E-32 We put so much stress on the evidence of the Holy Ghost. The Methodist said you have to shout 'fore you got It. A lot of Methodist shouted and didn't have It. The Pentecostal said speak with tongues when you got it. A lot of them spoke in tongues and didn't have It. That's right. But, brother, when you come to a place where you got love, it never will fail. That's right. If my wife trusted me because I give her ten dollars every time I left, well, brother, that wouldn't be very much sign I loved her. I'd be right or true. But when she knows that I love her, when I know she loves me, then there's a perfect trust between each other. No--no worry at all. Then when you got perfect love of God in your heart, you don't question God about anything. When the Bible said, "I'm the Lord that heals all thy diseases," you say, "Amen, Lord, that's right. That's me."
"Tarry in the city of Jerusalem till you're endued with power from on high."
"That was me, Lord."

E-33 Peter said, "Repent, every one of you and be baptized in the Name of Jesus Christ for the remission of sins. You shall receive the gift of the Holy Ghost. Promise is to you, and your children, to them afar off, even as many as the Lord our God shall call."
"Amen, Lord, that means me." That settles it all. Anything God says, you love Him so much you believe it. Oh, I feel real religious right now. To think, that perfect love casts out all fear. You're not scared about nothing; you're just resting. You're not, "Oh, I may backslide tomorrow. I may backslide next week." I won't worry about that. I'm not trying to hold on. I--I... He held on for me. And He put a love in my heart that holds there. It's Him holding me, not me holding Him. If it was me holding Him, I'd probably turn loose. But as long as He's holding me, He will never turn loose. He promised He wouldn't.
"I'll never leave thee nor forsake thee." Amen. Oh. "He that heareth My words, and believeth on Him that sent Me, hath Everlasting Life, and shall not come into condemnation, but's passed from death unto Life."

E-34 I will rest my solemn soul upon that Word of God and stand and say, "As long as I know there's something in me, making me love the Lord Jesus so well I don't want to do wrong." I'm anchored. Amen. Something there...
If I tried to say, "Well, I--I quit this and I quit that." I--I doubt that. But when something in here happens, that's what does it. I remember, after I lost my wife. I stood there by the side of my baby, and it dying. I put my hand over on its head; the mother had just been taken from the hospital where she died and was taken to the morgue.
A man come, said, "Billy, I got some bad news for you." I went home; I was crying, laying on the bed. Said, "I got some bad news for you."
I said, "What? I know, she just died awhile ago, Brother Frank."
Said, "That's not all, your baby's dying too."
And I rushed to the hospital. Just a little bitty thing, eight months old, just in her three-corners. And she... I used to blow the horn on my truck, and things, coming around, she'd goo and raise her little arms for me. How I loved that child. My first little girl. And I went in to the hospital quickly.
The nurse said, "You can't go down there, Mr. Branham." I waited till she left. I run around behind the door and went in anyhow. Said, "She has meningitis, tubercular meningitis."

E-35 I went into the room; there she was laying there. The windows was up, and flies had got in her eyes. I run the flies out, and put the little mosquito bar over her. I looked at her again. She was laying there kind of quivering. I said, "Sharon, honey, you know daddy?" My poor heart breaking, my wife laying down there in the casket, the mother of the baby... And her little arm was moving up and down, she had suffered so hard till her little eyes were crossing. One little blue eye was already crossed. I said, "You love daddy, honey? Daddy come to... And I seen her quivering; I knowed she recognized I was there.
I knelt down; I said, "O God, oh, I love her. Don't take her, God. Don't--don't take my baby. Please don't, God." And just then I looked up, and there come a black sheet, unfolding, coming down like that. I knowed He was going to take her. I put my hand on her little head. I said, "The Lord gave; the Lord taken away; blessed be the Name of the Lord." I said, "God, You gave her to me; You're taking her back." I said, "Sherry, honey, I'll lay you in your mother's arms in another hour. But someday yonder in glory, by the help of God, daddy will meet you."

E-36 Oh, how everything was gone. I stood upon the hill up there when the baby laying on the mother's arms... I heard the preacher say, "Ashes to ashes and dust to dust." They buried my heart. When I seen that young wife of twenty-two years old, been married a little over two years. Holding little old Billy on my arms, and him looking, "Mama, mama," reaching for her, and his little sister laying on the mother's arms... An old turtledove set in the bush a cooing. I heard the clods drop. We were poor, had to bury her almost in a potter's field. I heard the clods drop on there; the preacher said, "Ashes to ashes and dust to dust." It seemed like coming down through them pine trees, there was a breeze blowing, saying, "There's a land beyond the river, that they call the sweet forever, and we only reach that shore by faith's degree; one by one we gain the portals, there to dwell with the immortal. Someday they'll ring those golden bells for you and me."
About two weeks afterwards, I couldn't get over it. I went back to work. About a month or two, I was going up the road. I had my hands behind me, an old pair of boots on; I couldn't go home; I couldn't go nowhere. My heart was broke. And the state senator of Indiana, Mr. Isler, comes to my church. I was going walking up the road like that. I heard a little old truck coming. I looked around. He stopped. He jumped out, run over there, and he put his arms around me. And I was crying.
He said, "Billy, how are you feeling?"
I said, "Mr. Isler, you know how I'm feeling."
Said, "I want to ask you one thing solemnly, Billy."
I said, "All right. Ask me, Mr. Isler."
Said, "What do you think about the Lord Jesus now, after taking your baby, your wife, everything you had?"
I turned around, took him by the hand, looked him in the eye. I said, "Senator, I want to tell you something. He's more than life to me."
He said, "Do you love Him?"
I said, "With all my heart, with all my soul, and with all my strength."
"After taking your wife and baby?"
I said, "Though He would send me into hell, if there's such a thing, as I could love Him there, I'd love Him anyhow." He's right, and I'm wrong always. And He's always right. I love Him.

E-37 Oh, I'm so glad to know that by grace He put that in my heart. That powerful thing of love, it conquers. It'll... You can conquer your husband. If he won't go to church, and he fusses at you for going, just pray. Now, don't try to put it on. If you do, it won't work. But if you really get such a love in your heart for his soul, he will know it. Don't you worry. The husband is sanctified by the believing wife, vice versa. You can't fool it. You can't bluff it. It's got to really be there. That's the reason where genuine faith...
People sometimes think they got faith when they haven't got it. You've got to really have it. I've seen that same conquering power.

E-38 As you know, I'm a lover of outdoors, and love the wild, raised in the woods, my mother about a half Indian. And I love the wild. I was game warden in Indiana for years, studied wildlife, lived in it all my days. My old granddaddy was a noted national known hunter. And I've hunted all over the world nearly. I love wildlife. But I tell you; there's something about genuine. There's something about real that everybody will know. You won't have to go around testifying, this, that, or the other. If you're a real lover of the Lord, everybody you come in contact will almost know it. You are written epistles. You're sealed. And a seal is on the backside the same as on the front side, both going and coming. People know that you're a Christian. You walk different, live different, act different; you are different when you become a Christian.
I remember one time... I might've told you this, how that I have seen wildlife conquered by the love of God. How many ever read my book called, "Man Sent From God," was wrote here by Brother Lindsay? Many of you.

E-39 You remember the maniac that fell on the platform that night across my feet, you remember that story? What happened? I wished I could explain that. I've had it happen many times in my life. I have it to happen every time that a miracle is performed. I... It's something. You have to enter in.
Here a few weeks ago, Brother Jack and I were standing on the platform before thousands of thousands of people down in Mexico. And a poor old Mexican brother come up. He was blind. And he had a shawl laying over him, dirty, dusty. And the poor old fellow had a little cross in his hands, to say a "Hail Mary," or something. I told him that wasn't necessary.
So he come up. And he wanted to know... Come up to where I was. I looked at the old fellow. I seen his gray hair from under his big old straw hat, where he'd pulled it down. And he was saying something in Spanish. I couldn't understand him. Brother Espinosa was telling me what he was saying. And he come over to where I was at. And he put his arms upon my shoulders. Something struck me. I looked at him, about seventy. I said, "That would be about the age of my old dad if he was living."

E-40 I looked at his feet. Didn't have on any shoes. I thought, "He, maybe, he never had a pair of shoes."
All of a sudden, Something begin to move me. I put my foot up beside of his to see if my shoes would've fit him. I thought, "If my shoes fit me, I'll take them right off now and give them to him. He maybe never had a pair of shoes." I thought, "Here he is." I pulled him up close to me to see if my shoulders and his. He was wider. I'd give him my coat. I loved him. Something another, I loved him. I thought, "Looky there." There the poor old fellow, maybe, never set down to a good decent meal in his life. Maybe he never wore a pair of shoes, his old rusty, scaly-looking feet, and his toenails all turned up. I thought, "Poor old fellow. He has got just as much right to a good pair of shoes as I got, got just as much right to wear a good coat as I can, got just as good a right, as much right, to sit down to a good meal as I have."

E-41 And besides all that, the Devil has blinded him. See what it was? Somehow I entered in... Not me, the Holy Spirit (O God) was taking me into the feeling. Oh, when you can project your life, by taking me into a feeling of love for the old man...
And just then, he put he put his arms over my shoulder and begin weeping on my shoulder. Then something happened. I thought, "That cursed blind Devil, that blinded this poor old man, that's never had any privileges..."
"Well," I said, "you blind spirit, come out of him." And all of a sudden, he opened his eyes and he begin to scream, "I can see." What was it? Projecting the love of the Holy Spirit. That's the way it happens.
When that poor man run to the platform to take my life that night, threatened he would do it, rolled up his big arms before sixty-five hundred people besides the hundred standing in the streets in the rain, he said, "You hypocrite, tonight I'll break every bone in your body."
I never said a word. I looked at him. I weighed a hundred and twenty-eight pounds and him nearly three hundred, seven foot something tall, maniac out of asylum. And he run up there and he...

E-42 Now, instead of... Well, I was scared sure. But when I looked at him, something begin to happen. Instead of thinking, "Oh, if I was big enough, I'd whip you." Instead of that, I got to thinking, "Poor brother. The Devil's got him bound. Why, he'd want to love me as much as I love him. He can't help being like that. That's not him cursing me. That's the Devil." That is with any man. It's not the man that's cursing you, that you want to get angry with and kill him in a few minutes. It's the Devil making him do that, not your brother. It's the Devil he's possessed with.
And he made a great big threat. And before I could say anything, the Holy Spirit begin to speak. And instead of hating the man, I loved him. And the love of God was projected to him, and he rolled around his big eyes like that, and fell on my feet in the floor. Love conquered.

E-43 I've heard them talk about bad dogs. I... Happens to be I'm not afraid of a dog. You're not... What makes the dog bite you is because you're afraid of him. Now, that may sound silly. But it's not. Wild animals, I never seen one I was afraid of, because I love them. I've been face to face with grizzly bears and everything else. Because I love the animals. You have to have it; you can't bluff it now. Did you ever see a dog raise his nose and go... He knows whether you're afraid or not. Don't you try to bluff him. You might've bluffed your neighbor, but you can't bluff the dog. He knows. And you can't bluff God. And I say this with all reverence; you can't bluff the Devil. I don't care how loud you holler, how much you scream, and kick your feet. He will just lay right there.
But when you really got the article, you don't have to say very much. He knows whether it's real or not. Them disciples was screaming and hollering, trying to make this lunatic well. Jesus said, "Come out of him." What happened? The disciples were defeated. But that Devil had to know where that Voice was coming from. It was from a Fountain were the Dove of God was setting. He recognized that vibration when it went from Him. He knew that was more than a disciple. He knew that was more than Moses. When it...?... in Moses and he made Moses sin. But when He said, "If Thou be the Son of God, make a miracle here before these children..."
He said, "It's written, 'Man shall not live by bread alone.'" He knowed he hadn't met Moses then. There was something about it. Right.

E-44 Here sometime ago while I was game warden in Indiana, over at the old Burke Farm, where the old quarry is, there's the Walnut Ridge graveyard, just below where my dear loving wife is resting tonight, her body, her and the baby, right down in there, it was called the Burke's Farm, there was a big old bull. And he killed a colored man down there. And they sold him up there to a fellow named Guernsey, this side of Henryville. I was letting some fish loose down there, at a--in a big lake where a steam went through it. This fellow made a lake in there and he was going open it up to the public; and we stocked it for him, the conservation.
Well, we're supposed to pack a little old pistol around wherever we went. That was a law; we had to do it. So I happened to know of a brother across the field that was sick. So I thought, "I believe I'll go over and pray for him. I'll turn these fish loose."
I unbuckled this little old pistol and throwed it up in the car, and went out over there where the... started across the field where the brother was. I forgot that that killer was in the field.
So on my road across the field, over, going across that way, there was a little bunch of shrubs out there, little scrub oaks. And I happened to get about two hundred yards, or three hundred from the fence, about the same distance the other side, little swamp of a pond in the middle there. And out... And all of a sudden within thirty feet of me, this killer bull raised up. And there I was.

E-45 First, I reached for the gun: No gun. See how God takes care of things just right? No, gun. I looked to the fence; he was too close to me. No tree to get into, death laid before me. He was a killer, warnings all around, "Don't enter here." Well, I forgot about it. And there I was.
Well, there's only one thing for me to do, straighten myself up and don't die like a coward, die like a man. I straightened myself up; I thought, "Well, this is the end of it." I pulled myself up, no need of trying to run. He was in twenty feet of me. Oh, just throwed his horns in the ground, like that, and bellowing with all he could, fall on his knees, and throwed his horns, and kicking the dirt, and getting ready.
So I was just standing there; that's all I could do. I thought, "Well, I certainly will do this. I'll not go down a coward. I'll go down showing my love of God in my heart." And I looked back at that bull, and all of a sudden something happened. Now, this sounds kiddish; it sounds like a little baby talk. But that's what's the trouble with us tonight, we tried to be an adult in God, when we ought to be babies in God. We know so much. God dwells in the center of humility and simplicity. Don't never forget that. I looked at the bull; if anything I could've cried for him. Why, I thought, "Poor creature. Well, how wrong I am." Now, ordinarily I wouldn't feel that way about it.

E-46 First, I--I was looking for the gun. I was glad I didn't have it; I'd have shot him, and then went and paid for it. But I didn't have the gun. I thought, "Well, poor creature." Why, I--I'm in--I'm in your pasture; this is your home, and you're just a brute. You don't know any different. And you wouldn't want to kill me anyhow. But I disturbed you. I'm sorry I did that. I didn't mean to disturb you." Talking like I am now... I just couldn't help it; there was Something talking in me.
Oh, my! It's--it's too bad we ever have to leave that. Just submit it. God just took over. And the bull roaring and going on. He lowered his head. And I said, "Now, creature of God, I'm the servant of God. I'm on my way to pray for a sick man, over here dying. And I come across the field here, where you're home is; I'm sorry I broke into your home?" That's what I did. I broke into his home. That's all the home he knows of. Now, now, stop and think; that's true.
I said, "I--I come into your house. I broke in on you. I'm sorry. You forgive me. I'll go across the field; I--I won't bother you." And I said, "Now, in the Name of Jesus Christ, our Creator, go over there and lay down again. I'll not bother you." And that bull took towards me as hard as he could. And when he got to about six or eight feet of me, I wasn't a bit more afraid than I am standing right here. "Perfect love casts out all fear."
I don't care, if death is staring you in the face, you can sing, "Happy day, happy day, since Jesus washed my sins away."

E-47 No wonder Paul could stand in the face of death and say, "O death, where is your sting? Grave, where is your victory?" Sure. Through tribulations he had learned the love of God. Suffering brings patience, works tribulations to bring patience, of course. Now, patience makes love, trust.
And when that bull got within to about six or eight feet of me, he just threw his feet out and stopped. And he looked at me. He looked this way, and that way, so depleted, just quietened right down, walked over and laid down. I walked within five feet of that bull, and he never even turned and looked at me. I walked right out of the pasture. What is it? It was the love of God, the power of God.
You say, "Brother Branham, I don't believe that story." Well, you don't have to. But it's true. The same God that could close the mouth of the lion's--in the lion's den for Daniel, can certain tame a bull in a few minutes when the love of God has been projected. Then when I love the Lord, and the love in my heart comes back to that bull, then when love has come to its end, Divine sovereign grace steps in to take the place. Hallelujah.
Oh, my. Why would I fear when death comes? How I want to love the Lord, that when it comes to the place, where everything is gone, Divine grace will step in someday, and pack me across river of Jordan yonder, into a better land, where there's no sickness, or death, or sorrow. I love the Lord. You love the Lord. We have got nothing, no sickness, no diseases, nothing else can separate us. That love of God goes right on. And when you love Him, and come to the end where love can't act no longer in your behalf, sovereign grace will take love's place. Amen.

E-48 Here sometime ago out in my front yard, I was mowing with a mowing machine, little old power mower. And I'd mow about two rounds, here come another carload. I'd run around the house, and run in put on, take off my overalls and--and put on clothes, and somebody'd come be prayed for; I'd pray for them, maybe, in there an hour or more. Nobody else in the line, then I'd maybe be late in the evening, I'd slip out, put my overalls on, run out in the front yard, mow a couple more rounds. Why, the front yard was growing up 'fore I could get in the back. And then I...
One afternoon back there, I went back there and nobody... I just slipped on my overalls, real hot. I didn't put on any shirt. Nobody could see me, so I was just mowing along there, the little old power mower, putt, putt, putt, putt. And I was going along, and I forgot that a big nest of hornets was in the corner. And I rammed right into that fence, and in less than a second's time, I was completely covered over with hornets. You know what they are, those great big fellows? Why, they could kill you. One of them can knock you down. And of course, me with no shirt on, and I... The hornets all around me, but something happened. Something... Instead of being scared, love come in and took its place. You might not want to believe this, but at the judgment bar, you'll see Him, when the secrets of our hearts is disclosed.

E-49 I was covered over, not a one had stung me. And I thought, "Poor little creatures. Well, that's the only way you have of defense. God gave you that stinger. That's to defend yourself. You've got just as much right; you don't know that was my fence. It's just as much yours as it is mine. It don't belong to either one of us; it's God's. So you made your nest right there. I ought to have been looking out for you. And I'm sorry." But I said, "I'm the servant of the Lord. And I love you, little fellows."
Them just... [Brother Branham makes a sound of the bees humming--Ed.]
I said, "I--I--I..." Don't you try to bluff it. You better know what you're talking about. I said, "I love you, little creatures of God. I'm sorry; I apologize to you for--for waking you up." But I said, "I--I'm serving God's people. And I have to cut my grass. And I was in a hurry. I--I'm sorry I disturbed you. Now, in the Name of Jesus Christ, go back into that nest. I won't bother you anymore. I'll go around it." And the--them still all around me. I... My mower--mower never stopped. I just turned loose the handle to raise up my hands to God. I took right a hold of the handles, and not a bit more scared of them hornets than nothing.
And God, my sovereign Judge, them hornets made a few rounds around me, and made a beeline just as straight back into that nest as they could go. What was it? The projecting of love of God brought down the sovereign grace of God. And somehow, how would I know, that with me speaking in English, they didn't hear down the interpretation, and they heard what I said. I can't tell you, but anyhow, they obeyed the very word I asked them in Christ's Name to do. Love, it conquers animals, conquers human beings. If God...

E-50 You read the opossum story, all of you did, I guess. Most of you... They're right here; the boys is right here tonight, Gene and Leo setting right over here. I was setting on the steps last July, I think it was, June or July. July? I believe it was July, last July. Mr. Wood had just been mowing my yard, a rake laying in the yard. And I was talking to these boys; I call them my students. And so they... I was talking to them about a colored girl. The day before (It was in the paper.) a young, beautiful young colored woman had had an illegitimate baby, and she wrapped it in a blanket, and smothered it to death. And she took it out by cab, and went out there, and throwed this blanket in the river, all wrapped up with wire. The cab driver got suspicious. He said, "What'd you throw in there?"
Said, "Oh, just some stuff I didn't want." The cab driver reported it to the police; the police reported it to the Coast Guard, they went and seine it out, and it was a baby. So there it was.

E-51 And I said, "She wasn't a mother." She was just a female. That's right. She wasn't a mother; a mother wouldn't act like that. I said, "She didn't have no mother love in her heart." I said, "She couldn't... And no more than I said it, coming in my gate... I'm the fourth person from a little woods, about, oh, a city block away, cross the highway and then down a lane. No one along there has a gate but me, and a fence. And here come into my gate, around ten o'clock in the morning, a opossum. And she was bleeding, like this. Well, anyone who knows what a opossum is, knows that a opossum don't travel in daytime; they're night prowlers. They hunt their prey at night, lay up in the day time. I've trapped them a many time, eat a many a one myself. So I know what opossums are. So I--I seen them coming in.
That's my study of wildlife. I studied the nature of them. You see God in wildlife. You see God in nature, everywhere. You see God in men. You see God in children. You see... God's all around you. I watch Him in the bird.

E-52 Somebody said... My neighbor over there had a radio on. Every time he goes to mow the yard, he has to put a radio on with that old rock-and-roll, shimmy-dig, boogie-woogie, every kind of stuff they call it. And I said to him one day; I said, "Why, do you put that on?"
He said, "You know what, Billy?" He said, "I--I can't even mow, 'less I hear the radio."
I said, "It makes me sick at my stomach." And I...
He said, "Well, if you just put one on one time, and listen at it, what a help it is."
I said, "I always have one on."
He said, "You do?"
I said, "Oh, yes. Every time I start to mowing, my radio comes on."
Said, "I never hear it."
I said, "Oh, you just don't listen to it."
He said, "What is your radio?"
I said, "I get out here and get this old mower started, the mocking birds go to singing, the robins go to whistling. That's the best radio I ever heard in all my life." Right. God sings to me through His birds. O God... What love is. I wished I could somehow have words to tell you.

E-53 This old opossum come on in. I said, "Looky there, boys. That opossum's got rabies." I run out there real quick. I said, "I better stop her," coming right to me. And I grabbed this rake, and threw it over her. I noticed her--her leg on the left side here was just about, oh, about that big around, three or four times the size of a opossum's leg. The dogs had either got a hold of her and had chewed her, or either she'd been hit by a car. And there was maggots all over her, where she'd done rotten, gangrene all set in, flies, green flies all over her. And I said, "Oh, what... Here's what it is; it's hurt. She hasn't got rabies. I had it under the rake then, the big yard rake. When he done... And Mr. Wood come up across the field, just then, Mr. Gilmore, the milkman, come in the gate.
I said, "Now, boys (Gene and Leo here)," I said, "come here. I want to show you something. This opossum..." And I happened to look. And a opossum and a kangaroo is the only two animals that has the pockets that they carry their babies in. And so, she happened to let down, and when her nerves hit her, like that, when I put the rake over her, she let down, and on the--when she let--let her pocket loose, there was nine little naked opossums, about like that, little bitty fellows, that she had in this pocket. Well, as soon as she let down, them little fellows was trying to nurse, and her biting at that rake.

E-54 And I said, "Here's what it is. Looky here. She's a mother." And I said, "Now, come here, Leo and Gene." I said, "Come here, I want to show you something. What I was just talking to you," I said, "this opossum, this dumb brute here, is more of a mother than that colored girl is." I said, "She hasn't got thirty minutes to live; you can see she can't. She's dying now." So I said, "She'll spend that thirty minutes fighting for them little naked babies." I said, "That's mother love. That's the love that's in her heart for her babies." I said, "She'll die for them babies." And just then Mrs. Wood, she's a veterinary. So she come by, and Mr. Wood. And I showed it to them, Mr. Gilmore, five or six of us standing around looking. And so, I said...

E-55 Mrs. Wood said, "Well, Billy," said, "now the only thing to do is--is kill them." Said, "Because the opossum's got a round mouth, you know," and said, "it can't nurse the bottle; they're too little anyhow." Said, "Now, you just kill the--the mother, and then take the little ones and just hit them against the ground," said, "they'll--they'll suffer like everything drinking that--the milk from her like that." Said, "She's dead. And I seen her biting on that."
I said, "She isn't dead."
Said, "But she'll die in a few minutes, you see that?"
I said, "I just can't do it."
And said, "Why?"
I said, "I just don't know." I said, "I can't do it."
Said, "Well, you're a hunter, aren't you?"
I said, "Yes, ma'am, but I'm not a killer." And so...
Said, "Well, why, don't you go get your gun and shoot her?"
I said, "I just can't do it."
Well said, "Why not?" Said, "Let Banks do it." That's her husband.
I said, "I just can't do it."
"Well," said, "Billy, you mean to tell me, you're going to let that old mother lay there like that, and them poor little babies drink that milk from her and die at a horrible death?"

E-56 I said, "Mrs. Wood, you being a doctor, you, or veterinary, you know that that's the humane thing to do. But there's something in me"; I said, "I can't do it." And I said, "She's holding the...?... She wants to stay with her babies till she dies." I said, "She must stay with her babies." So I let her up.
And when I did, she took off towards the house. And when she got right in front of my steps, she fell over. Said, "That's it. That's all of it." I said, "Well, she got to live a few more minutes with her babies."
And I went up there and those opossums trying to nurse her. I punched her. She was exhausted. I tried to pour water on her. I finally got a little kind of a way they grin on her. I said, "Well..."
Said, "Why don't you kill the little ones?"
I said, "Just--just leave her alone."
Said, "You going to let her lay there like that, Billy?"
And I said, "Yes, ma'am."
So all that day we watched her, the little opossums still trying to nurse. That night Mr. Wood come out, said, "Billy, you've been going a long time now; let's take a little ride, get away from this crowd here." So we went out riding.

E-57 And that night, coming down the road, I seen an old puppy laying on the side of the road. And I stopped, I went and got him. Oh, he was so full of mange, he stunk, and there were... So full of fleas and lice, till they was all over my heads. I brought him, put him in the car. My wife said, "You're not going to take that?"
I said, "Yes, honey." I said, "He's a little fellow. He ain't never had a chance to live."
She said, "Bill, you ain't going to take that thing home."
I said, "Sure, I'm going to pray for him, and God's going to let him get well." He's the prettiest big collie you ever seen today. Sure. Oh, sure. I believe that. I'm sure the dog, his picture will be in the Christian Business Men's pretty soon, their magazine. So there he is, big fine collie. Prayer saved his life. He was a little fellow; he didn't--he didn't have a right to die like that. Somebody dropped him off 'cause he had mange. God's the Healer of animals, the same as He is anything.
So when we got him back over in the car, there the old opossum was laying there. Now, Mr. Wood, said, "Now, Billy, now you know if she'd ever moved." Said, "She's gone."
I said, "Well, that's right."
Said, "Let me go kill them opossums."
I said, "No, no." We went in. All that night... Billy come in; he'd been fishing. About twelve o'clock old opossum still laying there.

E-58 Next morning about six I got up, went out, six or seven. There the old opossum laid there, dew all over her. I said, "Well, there..." And I happened to look, standing behind there, I heard someone snubbing; it was my little girl Rebekah, the tender heartiest little thing. And so, she was standing there, she said, "Daddy, that poor old mother, is she dead?"
And I said, "I don't know, honey. Now, daddy will see." And I went out there and kind of shook her; I said, "I believe she is." I shook her with my foot again, and the little ones...
Said, "Is them little opossums dead?"
I said, "No, they're still nursing." So I shook her again, like that. I finally seen that she was alive.
I said, "No, she's still alive."
She said, "Daddy, what are you going for her?" Said, "I dreamed that old opossum all night."
I said, "Honey, I couldn't sleep either."
She said, "Well," said, "what are you going to do with her, daddy?"
I said, "I don't know, honey. I can't tell you."
Said, "Daddy, are--are you going to kill her?"
And I said, "No, honey, I'm not." I said, "I'm not going to kill her." I said, "You go on and get in the bed, sweetheart, it's too early for you to be up." And I said, "You go on now, and get in the bed a little while, and daddy come and wake you up." And I kind of pushed her back like that, went on back, and I went into my room on the side, the den room, where all the animals is in there. And so I set there, and my head like this, kind of rubbing my head. And I thought, "My, what'll I do? I don't know what to do with that old opossum." Many people's been healed right in that room. I was setting there like that. Many great visions come. And I said, "I don't know what to do with that thing."

E-59 And a Voice said to me, "Well, you preached your sermon about her yesterday, being a real mother." Now, not thinking what I was saying, or what that was, I said, "That's right. I was telling Leo and Gene about what a real mother is was."
Said, "You used her for a text."
And I said, "That's right. I--I--I did that. I used her for a text."
Said, "And she's laid at your door for twenty-four hours waiting for her turn to be prayed for like a lady. And you've never said a word to Me about her."
I said, "Well, I didn't even know that You..." Said, "Who am I talking to anyhow?" I looked around the room. My heart begin to jump. I said, "O God, You're here."
I knelt down; I said, "God, was that You talking to me? Where are you at, Father?"

E-60 I didn't hear nothing. I run out to the old opossum again. I looked down at her. And I said, "God, I... You mean that You--You sent that dumb brute here? Why, I--I know that You--You direct all the sparrows, and You know all of them. I seen You send a lot of people, but this--this is a dumb brute. This--this brute couldn't think; she hasn't got a soul. How--how did she get here? Did You send her here to be prayed for? Then if You did, Lord, forgive the stupidity of Your servant." I said, "I didn't mean to do that." I said, "Then, Lord God, I pray that You'll heal the opossum, if You want her to live with her babies, and she come here." And that leg all chewed up, and laying back like that, and I'd no more than said that, love had come to its end. Sovereign grace stepped in. That mother opossum raised up on all four feet, looked at me, picked up those babies and scooted them in the pocket, strutted right down that lane on all four feet just as normally well as she ever was, a little twist in that tail.
Becky run on the porch, said, "Daddy, is that the old opossum?"
I said, "Jesus just healed her." And she went to the gate, turned around, looked at me, as if to say, "Thank you kind, sir," strutted right over to the woods, and as far as I know is over there happy with her babies tonight. Love... Hallelujah. Love of God, oh, how He does love.

E-61 I told you the other night about the hunter, when that mothers love stood there on that doe, him squealing like a baby deer, me calling him a brute for doing it. That old mother doe went out there, and yet, the hunter with a gun in his face. That doe never batted an eye. That love for that baby was still searching for it, and it brought that hunter under conviction. When he started to pull the trigger, he started quivering. I was standing behind him. He laid the gun down, and throwed his arms around me, said, "Preacher, pray for me. Lead me to God. I can't help it no longer."
It's love. When you see the display of gallant love, you'll see the sovereign grace of God step in every time to take its place.
Here sometime ago, I was coming from Dallas. I was flying across home. I got in a storm up here over Memphis, the big plane come down, the TWA, and landed there. He put me in the Peabody Hotel. I couldn't afford to stay in there now. They put me in there for that night. And the next morning they called me, and said, "Be down at the--at the airport at seven o'clock. The limousine will pick you up. Fixing to close now, listen close. "To pick you up at seven o'clock."

E-62 I said, "All right." Or they'll pick me up so I can be there at seven. Next morning I got up real early, 'cause I'd come out from a meeting. I had some letters I'd wrote that night, and I thought, "I'll mail these first. The limousine will be along after awhile." So I walked out, and I said to the fellow, "Which way to the post office?"

E-63 He said, "Straight ahead, down that way." And I went out, started down there, I was going down the road singing: I...
They're gathered in the upper room,
All praying in His name,
Baptized with the Holy Ghost,
And power for service came;
Oh, what He did for them that day
He'll do for you the same,
I'm so glad that I can say I'm one of them.
Walking along down the street like that, singing it in my heart, all at once, Something said, "Stop."
I thought, "That just impressed me"
I said:
Oh come, my brother, seek this blessing
That'll cleanse your heart from sin,
Something said, "Stop." There was a lot of fishing tackle there in the store. I got back in this place, so I could look at the fishing tackle so nobody'd watch me on the street, busy right in there.
And I got back in the corner; I said, "Heavenly Father, was that You speaking to me?" I kept real quiet.
Said, "Turn and go back, and keep walking."

E-64 You believe in being led by the Spirit of God? I turned, started walking back, walked on passed the hotel, just kept on walking. I looked at my watch, already seven. I missed the limousine. On down, on down, till I come way down there, in a little colored district, where there's colored people. Sun was way up high. I thought, "Oh, I'll miss my plane. But Something just keeps telling me to walk." So I just kept on walking. That's the way. Don't question God. Do what He tells you to do. So I just kept on walking. And after while I looked laying across the gate, and there was a typical old Aunt Jemima, with a man's shirt tied around her head. She was... tears running down her cheeks. And I passed by. She said, "Good morning, Parson."
And I said, "Good morning, Auntie," walked on by.
I said, "Well, how... She said, 'Parson.'"
I turned back, I said, "Pardon me, a minute, Auntie." I said, "You called me a parson."
She said, "Yes, sir."
And I said, "How did you know I was a parson?"
She said, "I knowed you was coming."
And I said, "You knew I was coming?"
Said, "Yes, sir."
And she said, "I've been standing here since four o'clock."
I looked on her. I said, "Well, bless your heart." She was wet on the back yet.
Said, "Yes, sir, I've been standing here." Said, "Did you ever read the story about the Shunammite woman?"
And I said, "Yes, ma'am."
Said, "I's that kind of woman." She said, "And I promised the Lord, if He'd give me a baby, I'd raise it for Him." And said, "He give me a fine boy."

E-65 And she said, "Parson, I raised that boy, but when he got to be a man," said, "a young man, he got with some wrong company. And he done wrong." And said, "He got a bad disease, a venereal disease." And said, "He's in there dying." And said, "Two days, he's been unconscious. The doctor man says there's no hope." Said, "We's good family here; we never thought of anything like that." And said, "He's dying," and said, "he's backslid." And she said, "Parson, I just can't stand to know my baby's dying without knowing the Lord Jesus."
And I said, "What?" mother love.
She said, "I prayed for two days." And said, "This morning, about three o'clock, I--I was dreaming. And I dreamed I was talking to the Lord. And I said, 'Lord, where is Your Elisha?'" And said, "I seen a man coming with a gray suit on with a little bitty semi-western hat." That's the way I was dressed.

E-66 Said, He said, "Just wait." And said, "I walked right out here, and been standing here ever since. I knowed you were coming." Said, "Now, I seen you coming." Said, "I thought, 'Lord, You stop him. I won't have to say a thing.'"
Now, with all that, the Holy Spirit telling me to walk, all that in my heart, I thought, "This must be it, Lord." Then about eight...
I--I said, "Well, Auntie," I said, "My name is Branham."
She said, "I's to glad to know you, Parson Branham."
I said, "Did you ever hear of me?"
Said, "No, sir, I don't believe I ever did."
I said, "My ministry is praying for the sick." I don't think she was a long them lines. But she said, "No, sir, I never did hear of you."
And I said, "The--the Holy Spirit had me walking down this way."
She said, "Won't you come in?"
And I went in. They had an old whitewashed fence, and a plow point hanging on the gate. When I walked in to that little old colored room where the colored people live, there wasn't nothing there, but a little... No rug on the floor, just wood like this, and a little old poster bed, but a sign hanging on the wall, 'God bless our home.'" I'd rather have that than all the pin ups, or anything else, that you could put in. That's shows that was a Christian home.

E-67 Great big fine boy there, has about--looked like about eighteen, had the blanket in his hand, going... [Brother Branham makes a grunting sound--Ed.] "It's dark. It's dark here."
I said, "What's the matter with him, can't he talk?"
Said, "No, he has been unconscious," said, "two days." Said, "He thinks he's out on a big deep sea, and he's in a darkness and lost." The tears running down her big old fat cheeks, she said, "That's it, parson. I can't to stand to hear my baby die, and have that on my heart the rest of my days, that my baby was lost."

E-68 And I thought, "Baby?" Weigh a hundred and eighty pound. Now, but, that was a mother's love. No matter what he done, he was still baby. He was still her loving child. I looked at her. I couldn't hardly choke back the tears, looking at her. And I said, "Is he very bad?"
Said, "He's dying, parson." Said, "The doctor man said, 'Don't call him no more. He's gone.'"
I felt his feet, real sticky. Now, I don't say, I... Felt like, you how a person gets that real cold sticky? And his feet felt cold. I said, "Well, I guess maybe he is."
So then, she... He just kept pulling this... And so, I said, "Will, you... Let us pray then, Auntie."
And she got down there, looked over at me, and I got at the foot of the bed and held the boy by the feet. I said, "Auntie, will you lead us in prayer?"
She said, "Yes, parson." Oh, brother, you talk about a prayer. I just cried like a baby. To hear that old saint, and it was just quiet and cool, said, "Lord God." She said, "Last night when You spoke to me Your poor handsmaid, in the dream, and told me that this parson was coming, I knowed that my baby is going to speak to me, and say he's saved before he goes." And she was talking like that, the tears running down both of our cheeks then. When she got through praying, she reached down and got her apron, wiped her tears. And she said, "Now, will you pray, parson?"

E-69 I said, "Yes, ma'am." I put my hands over on the boy, I said, "God, my plane's gone; I--I--I don't know why. But You told me to walk." This must be the case. I pray, God, that You'll be merciful to this boy, somehow the sovereign love of this woman praying for her baby, You brought me down here."
Just then I hear him going... [Brother Branham makes a moaning sound--Ed.] Saying, "Oh, mammy."
She said, "Yes, honey."
Said, "It's getting light around here now." Said, "I'm nearing the shore." In a few minutes he was sitting up on the bed.
About six months from then, I was going down, somewhere in the South. I went in on a train. They want about seventy-five cents for a hamburger on the train. I get them for about fifteen cents there at the station. I just waited till they pulled in the...?... and as you get off the train, you know how you walk up to that little restaurant. I was going walking along there that morning. I'd got on at Louisville that night. And started down there, and I heard somebody say, "Hello, Parson Branham."

E-70 And I looked around, there stood a little Red cap out there. Said, "How are you, Parson Branham?"
I said, "Howdy do, son." I said, "How did you know me?"
He said, "You don't know me, do you?" Said, "You remember that morning, that--that you come down to pray for me? My mammy here, you know, had been waiting at the gate waiting for you."
I said, "Are you the boy?"
Said, "Yes, sir, Parson Branham." Said, "I's---I's not only healed," but said, "I's a Christian now." What was it?
That morning when I got back to my plane, I jumped in a cab as soon as I left that house, and got back, run to the station to see what train, what plane I could get next. They said, "Last call," for this certain plane. God, by the love of that poor, ignorant colored woman, had a love for God and her baby, had grounded a plane and held it there. Hallelujah.
When love is projected, sovereign grace steps in and takes its place. God knew His gift. God knowed what would happen. God had selected this to be so. And the love of that mother had held... The love of that poor ignorant colored woman, probably didn't know her ABC's, but she knowed the love of God, that's what grounded that airplane and held it three hours.
When I got on, I said, "What happened, hostess?"
She said, "Oh, there was something happened, somewhere something..."
Oh, sure, I thought, "Well, I know it was." It happened in glory. Amen.

E-71 I tell you, brother, there's nothing like the love of God. Do you love Him tonight? Is He your Saviour? Have you got love that you can project to Him, that in your dying hours, sovereign grace... Yes, I've got to come to the end of the road someday; that's true, brother. One of these nights I'll preach my last sermon. I'll close this Bible for the last time. I know probably, I hope I'm an old man, perhaps, a few gray beards hanging around. But I'm leaning on the staff, when I come to the end of the road. Oh, my.
I want to look back down through every briar patch and every hill, everywhere my footprints has been, I hope it's ground for Jesus. When I know I've fought the last hour, I know I've sung the last song, I've prayed my last prayer, I've preached my last sermon, and I'm standing on the banks of the Jordan, the old breakers is dashing against my soul, the doctors walk away, the saints stand with bowed heads, and I feel the breakers coming in on my soul...
Oh, take the helmet off, lay it down on the river bank. Oh, unbuckle the sandals and slip them off. I want to take the Sword and stick It back in the sheaf of eternity, raise both hands up, say, "Send out the Lifeboat, Lord. I'm coming home this morning." Don't worry, He will be there. He will be waiting. I want to live for Him now. That I, that I go down through the valley of the shadow of death, I want two glossy wings of the Holy Spirit to bear me over the river. He will be there, if you'll just trust Him.

E-72 Let us speak to Him now. Our heavenly Father, as we are in here in this great revival in the great Shreveport, these dear southern people, Lord, kind and nicest I've ever met in my life, humble, even to the sinners... Seems to be such a lovely people. Not saying it before them, Lord, I'd be a hypocrite to pray like that just for them. I'm talking to You, Lord. See many of them still in sin, and still in darkness, still they don't know the love of God; they don't know the loving Lord Jesus and what, really many of them are trusting, because they belong to church. Many of them are believing if they'd be saved at that day, because that they're in good standing with their neighbor, or with their pastor, or with the church. Many of them think because they know the Bible real well.
O Christ, I'm persuaded tonight, that except a man is born again, except his whole nature, his whole lookout, that temper, that indifference towards Christ is changed and humbled her, brought down the sweetness, brought down to a place to where God can lead...

E-73 I'm thinking of the hundreds of letters from Germany, Switzerland, across the world people sent in, saying, "Pray for me, like you did that old opossum."
O God, if You could lead an ignorant opossum, and lay at the steps, You could stop a fierce bull, the bear that had his paw on my shoulder, O God, You Who could ground that airplane for a little old colored woman, that society would hardly even look at, that the officials of the city probably would study where they would think whether she was worthy enough to be fed if she was starving, and yet, You loved her enough, because she loved You, that You brought an airplane out of the skies, held it down on the ground, and marched a poor ignorant boy down there to pray a prayer of faith for her.
Into my heart, the feeling that I was...?... by a saint. To see You project Your Divine love and sovereign grace move in and heal that poor boy with four-plus blood, made a Christian out of my happy hearted mother, perhaps in Memphis yet tonight...

E-74 O God, the great King of heaven, stooped to even bring a--a low creature like a animal, what more would You do for a man or a woman, boy or girl that You died for? God, be merciful.
Grant tonight, dear Jesus, that some of these--these people who has been a little indifferent towards You, will realize, Lord, that this love is the only thing that'll endure after the church is finished with you. When the church has buried You, when the skin worms has eat your body up, the love of God shall still endure. No wonder the poets said, these saints and angels song, the love of God.
O God, project Your love to the lost tonight. Let them know what You did when You come here to the earth and died in their stead, was made ugly and made death for them. God made death, the immortal God humbled Himself in the womb of a woman to become death and sin, to take our ugliness and guiltiness away from us. Oh, it's too much for my heart, Lord. I just can't understand it. Why did You do it? How did You include me, poor, drunkard boy, without God and without hope, and by grace You saved my soul?

E-75 And tonight the joy bells of heaven rings, if You come for me tonight, all right, Lord. I'm so happy for You, so happy that we can introduce to a dying, shaking world, under the impact of an atomic age, cobalt bombs, sin, but introduce a love that can never be stopped by any bomb or anything.
The love of God, oh, how rich how pure!
How fathomless and strong!
It shall forevermore endure,
Saints and angels song.
Come, Lord. The Church has heard many sermons. The Church has heard about Jesus, but it's never witnessed that real touch of Divine love that makes them love the man that's cursing them, for... make them pray deeply from their heart for those who are doing evil, and will humble their hearts. Grant, Lord.

E-76 If there's any here tonight, Lord, without that experience, may they come and receive it just now while the God of love is here.
And while we have our heads bowed, I wonder, in this audience tonight... Excuse me for being a baby, standing here at the platform, crying. I don't mean to do that. But if you just only knew Him. If you only knew that One was here last night, Who knows your heart, know that He's right here now. And His love is spreading forth. That's what makes you feel the way you do. He's projecting His love to you. Now, come here and He will show you His grace. He will take all your sin away, all your worry away, all that's wrong with you. He will make it right.
I'm His representative. You can't afford to go--try to go to heaven without this policy. Won't you come tonight? Will you raise your hands if you want to receive that type of love in your heart? Will you put up your hands to Christ just now? With your heads bowed everywhere...
God bless you. God bless you. God bless you. God bless you. God bless you. That's right now.

E-77 I want everyone with their heads bowed. Won't you just come right here and stand here at the altar? Will you come up here and stand right here with me while we pray, while the love of God is right here, moving around in this building? What an atmosphere. This is an atmosphere that I wish I could live in forever, this sweet humble feeling. What is it? Angels are walking up-and-down the aisles, all around these posts, around in this tent, on the outside, Angels of God are moving, their great wings spread. That's what makes you feel that way. You don't feel like this all the time. You don't see nothing. And you're different from when you walked in here awhile ago. But I feel it. I'm conscious of it.
Won't you come, walk up here now and stand around the altar? Who wants to come first? I believe there's one who would made their way. God bless you. Here comes an elderly man, gray-headed. Young lady following right along, another lady that's even getting up, putting on crutches to come down. God bless her heart. May He let her go back without any crutches. Young lady just at the turning point, a young man coming, walking with his...
Will you come, move yourself up around the altar?
While on others Thou art calling
Do not pass me by (He won't!)
Saviour...

E-78 Won't you just raise up, move out here, stand here at the altar? Just a little word of prayer might mean the difference between your place in eternity.
Can you humble your heart? "Now, Lord, from this altar, I walk humble."
God bless you, young man, a gallant thing you're doing. You're just obeying the Holy Spirit.
Someone else? How many in here wants to come? Come on. Not single out someone, all of you, come on up. That's right. You that feels you need to come, raise right up come on. Won't you come?

E-79 You know what, while your praying, what's the success of my praying for the sick? Here it is: I love you. That's what makes it. Why will He answer my prayers? Because I love Him. He loves me. I got confidence in Him.
You come. God bless you, honey. A little girl of about fourteen, two more girls, about ten or twelve, coming, making their way, beautiful little thing with long plaits, behind...?... another one crying. Look at that. All you older people ought to be ashamed when you see a little baby coming like that, about twelve years old, just so convicted of the Holy Spirit, her heart.
... be at Thy throne of mercy
Find a sweet release
Kneeling there in deep contr... (Won't you come? Come on up.)
Help my unbelief.
Now, while we sing this chorus. Raise right up and come. Come on now, everyone of you. Move right on up now. Everyone that's got a need of God now, knows that God will warm your soul here. Are you a little cold in your experience? You come.
Get a lot of these...?... God bless you, dad. God bless you, sister. God bless you, brother, coming back there, fine looking young man.
You see a little young lady coming here, weeping, beautiful little thing. I remember...?... way, in the shadows of life coming, falls down here, his cheeks where there's tears running down his cheeks.

E-80 What is this? The Holy Spirit. Remember, this meeting will be history in another hour, but it'll be brought up before you at the day of judgment. What are you going to do with it? It's yours. Won't you come?
... besides Thee
Or whom in heaven but Thee?
Saviour...
Won't you move out? Don't be cold. Come on. I want you to know Him this way.
You say, "Well, I belong to church, Brother Branham." That's good. I'm so glad you do. I'm glad you're lady or gentlemen enough to do that. But I want you to love Him, till where you can think of Him and tears will drop in your heart. I want you to love Him so much, that no matter whatever comes to pass, how cruel things is to you, you'll still love Him. When the undertaker comes to your door, you still love Him. O God, why another little boy coming...?... young man, another little boy moving out...
Saviour...
Saviour, the only One that can save, won't you hear my humble cry? God bless you, little girl. Here's a whole string of little ladies coming up, several little children, coming weeping.
... Thou art calling
Do not pass me by.

E-81 Now, hum it. With a bowed heads now... (Brother Branham begins to hum) Can't you just feel the sweet love of God, the cooing of the dove, right around your heart? "Child of Mine, I want you to come up and talk to Me just a little while. You know what's on your heart, I want to talk it all over with your now."
Won't you come? God bless you, lady, lovely, young woman coming, hands up, tears rolling down her cheeks, handkerchief wiping the tears.
"Child of Mine, I just want to talk it over with you."
God bless you, sister. Another lady coming. Two more are coming.
"Just want to talk it over. I'm cooing at your heart. That's Me. I love you. I'm speaking to you about those things that you know that you ought to confess just now. I want a real revival."
God bless you, lady.
"I'm speaking to your heart. That's Me," He says, the Holy Spirit.

E-82 Do you believe me to be His prophet? I'm just trying to quote His Words, that's all, what's coming on my heart. Won't you come? Do you now... I just feel there's somebody else. Somehow I just feel constrained not to close right now. I tried twice already. Think, "Well, I'll have them all to come kneel around; we'll pray." But something keeps telling, "No, no, no, there's more."
God bless you, sis. I--I just know it. Won't you come? Everybody in prayer now.
While on others Thou art calling,
Do not pass me by.

E-83 Poor, old, blind Fanny Crosby, oh, what it'll be when I see her yonder. I just feel real strange, just seem like I'm without words right now, just something, the Holy Spirit is so pleased tonight. You've done what He said do. I--I just know that you're bound to feel the same way I am, saints. Feels like the Holy Spirit said, "Now, that's just what I want. That's what I'm looking at."
Now, imagine, the same God that knows your heart is standing right here and knows that you've done just what He spoke to you to do. Now, if you want to know my true words, it seems like I just woke up, and I heard myself calling you, and speaking the words that though my lips that He was telling you. "Come, that's Me, talking to you," He said. You've obeyed.
Will there be another? Just once more while you bow your heads, let's softly sing. Thou the stream of all my comfort. Look at little girls, old people. More than life to me. Whom have I on earth beside Thee? What's you going to do with everything you got when death knocks at the door? What's you going to do? Do you know Him? Do you love Him? Sinner...
... not oh gentle Saviour,

E-84 Come on now, last call. Would you close yourself out of that sweet lovely Voice that's here tonight? Love. You know my ministry. Love, that's not...?...
While on others that's obeyed You, God, standing around there, young and old. "Lord, if there's anything in my heart, don't pass me by, tell me about it right now. I'll get up and go to the altar right quick."
Lord, grant it now. Speak in their heart. Speak just now, God. I believe that every one of them will hear. I'm praying the prayer of faith, that You'll speak to everyone, everyone that needs to come.
God bless you, sister. Grant it, God. I believe that everyone obey, if You'll just speak, Lord.
While on others Thou art calling
Do not pass me...
"Anything in my heart, Lord. Search me."

E-85 Our heavenly Father, You alone know my heart. You know how I feel. I'm so happy. I'm so happy, that's what making me cry. I'm happy just to be here tonight among these people who are willing to listen to the Holy Spirit. As long as they live, they'll never forget tonight. They may be laying someday, unconscious on a hospital bed. They may not know their mother, their daddy. They may forget their pastor. They may forget all their associates, wife, children. But they'll always know You. They too got to come down to the end of the road, someday. That's why we're standing.
Dove of God. Oh, You Who can perform miracles. You transform them now into sheep. Now, they're Your lambs. They're here ready to be shorn off. Anything that they've hung onto, anything that they thought was their privileges, they're now ready for You to cut it away, Holy Spirit. They want to live for You.

E-86 Would You turn them down? No, You wouldn't have led them here if You had any intention of turning them down, You give them Eternal Life. You give them love. You give them peace. Now, they will always remember this. I feel it in my heart, Lord. I feel constrained to say this.
And God, if I know my heart, I'm not a hypocrite, I feel, God, that everyone at this altar, here around this altar now, has been accepted in Your sight. I feel it, by the witness of the Holy Spirit, that they're now safely... Their names are on the Book; Angels are singing; bells of heaven are ringing. Satan's defeated. They are moving back down the corridors of hell with their black flags draping. The Angels has gone to heaven to rejoice around the throne where mothers and fathers are waiting to hear the message coming back from this meeting tonight; they got boys and girls setting here, where loved ones has gone on, are waiting. The Angels coming back, saying, "Yes, they walked humbly. They come humbly, not stiff, starchy, but they come brokenhearted, weeping."

E-87 And the Bible said, "He that goeth forth, weeping, will doubtless return again, rejoicing, bringing with him precious sheaves." Make them soul winners, Lord, in their neighborhood, wherever, or to the four corners of the earth. Someday, Lord, with this...?... love, someday the lovely Saviour will come, the great millennium will take place. Oh, when we see Him, see Him sitting there, O God, these tonight will have the privilege to help crown Him King of king and Lord of Lord, and will sing redemption song, while around the earth will stand Angels with their heads bowed, while we're crowning Him. They don't know nothing about redemption. They've never been redeemed. They didn't need it. We were the ones who was lost. We know what it means to be lost; they don't. We'll know how to appreciate You God, how to worship You and sing redemption songs, because we were lost and now we're found. We were blind but now we see. How we thank You for this.

E-88 O God, my heart's just bubbling over. God that they're worth the whole trial, two weeks of hot weather and...?... just to feel this in my own heart. Then you're in the Presence of God, the great Holy Spirit, that I know is standing here. Sinners, and luke-warm, and church members have wept their way back to Calvary. We're all laying around the cross now, just sopping in the goodness of God's grace and love. Our hearts are full of joy, unspeakable and full of glory.
I wonder, with our heads bowed, I wonder if there is a saints, or one without the Holy Spirit, would like to take your...
I've never felt this for years. I don't know when I ever felt the Holy Spirit so--so dense, as It seems to be right here now. Just every thing is one big bundle of love, just look like there's not a...?... setting in the meeting. Oh, I just love this. I hope when we have the healing service, it's like this. This is wonderful.

E-89 Would any of the saints or somebody out there that hasn't received the Holy Spirit would like to come and stand in this congregation? Come on up! Would some of the saints like to come and bathe in this...?... of God? Move on up. Won't you come? That's fine. Good. That's wonderful. Maybe you, you're sick would come up, stand around. There could be a healing. Oh, it's right here. Here's the Fountain filled with Blood. Oh, just look, coming now.
... there filled with blood,
Drawn from Immanuel's... (O God!)
And sinners plunged beneath that flood,
Lose all their guilty stains. (Let's worship Him.)
Lose all their guilty stains
Lose all their guilty...
Oh, it's so wonderful just to sit under this baptism. This is what I call the baptism of the Holy Ghost.
... beneath the flood,
Lose all...
Just worship Him, saints. Just look up. Tell Him how much you love Him. This is the baptism of the Holy Ghost. It's all in tent; you're baptized in love.
... rejoiced to see, that fountain in... (Hallelujah. Hallelujah.)
And there may I, though vile as he,
Wash all my sins away.
Wash all my sins away, (Glory to God. Praise be to God. Oh, how I love You.)
And there may I, though vile as he, (I just love Him...?...)
And shall be till I die,
And shall be till I die...
Redeeming love has been my theme,
And shall be till I die...

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