Ecoutez-Le
1 Bonsoir, les amis. Restons debout juste un instant pour la prière. C’est toujours un plaisir de se trouver ici à Chicago et particulièrement cet après-midi.
Maintenant, parlons au Roi avant donc de commencer notre réveil.
Notre Père céleste, nous Te remercions aujourd’hui pour le privilège que nous avons de nous tenir dans Ta Présence, avec le ministère de la Parole de Dieu devant nous. Et nous nous rendons compte de cette grande et solennelle responsabilité qui a été donnée aux fils des hommes d’apporter cette Bonne Nouvelle à chaque créature qui est sur la terre avant le retour de notre Seigneur Jésus.
Et, ô Dieu, à la veille de ce réveil ici à Chicago, je prie, Père céleste, parce que c’était ainsi dans Ta sage providence, et je crois que Ton serviteur a fait le bon choix en me demandant de prêcher dans ce réveil.
Et puis, Père, je Te prie de déverser de nouveau l’Esprit de Dieu sur moi, afin que je puisse baigner dans Ta bonté pour connaître Ta Parole que je dois apporter au peuple. Car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.
Vous pouvez vous asseoir.
2 Pendant que je me tenais derrière à l’entrée juste tout à l’heure, et que j’entendais ce merveilleux chant, je vous assure, on penserait qu’on était déjà en route vers le Ciel, d’entendre un si beau chant et de pouvoir rencontrer encore ce frère de Stockholm.
C’est par la grâce de Dieu et sur l’appel de l’église qu’il m’a été accordé de revenir de nouveau dans cette ville, que j’appelle pratiquement chez moi, Chicago. J’ai eu tant de fois l’occasion de venir ici m’entretenir avec vous, et vous êtes venus toutes les fois. C’est pour cela que je vous aime.
Et maintenant, à... au courant de cette grande convention qui commence ici à Chicago, j’ai résolu dans mon coeur de faire de mon mieux pendant que je suis ici pour le Seigneur Jésus.
3 Je viens de rentrer du rassemblement de la vieille rue Azusa à Los Angeles, en Californie, où nous avons eu une merveilleuse effusion du Saint-Esprit en commémoration de la première fois, comme nous le savons en Amérique, que le Saint-Esprit est tombé sur les gens en ces derniers jours, pour restaurer les dons. Cela s’est produit sur la rue Azusa.
Beaucoup étaient là, ceux qui avaient pris part à la première réunion de la rue Azusa. Et nous nous sommes retrouvés à l’Angelus Temple dans un très grand jubilé. Nous devions prêcher le premier soir, le Seigneur nous a visités par une grande effusion de Sa bénédiction. Et l’Angelus Temple ne peut contenir que cinq mille cinq cents personnes, mais ils ont fait entrer six mille personnes. Le capitaine des pompiers avait fermé les portes une heure et demie avant que je n’arrive là pour le rassemblement. J’ai passé des moments merveilleux. Et je devais partir en plein milieu du rassemblement et rentrer pour assister à d’autres réunions, et pour être ici à Chicago.
Là-bas, nous n’avons pas prié pour les malades, nous l’avons fait simplement pour tout le monde à la fois, parce qu’après moi venaient Oral Roberts, Jack Coe et des hommes... Tommy Hicks, et plusieurs autres frères qui ont un ministère plus remarquable dans ce sens-là. Nous nous sommes donc tout simplement abstenu de faire cela, afin qu’eux puissent prier pour les gens en prenant tout le monde à la fois comme ils le font.
Et maintenant, frère Joseph que voici est un ami intime, comme tout le monde le sait ici à Chicago. C’est un grand privilège d’être avec lui et vous, son église, ainsi qu’avec les croyants de Chicago. Et je crois que cette semaine, alors que nous prierons, jeûnerons et que nous nous attendrons au Seigneur, Dieu déversera sur nous Ses bénédictions cette semaine. Nous avons besoin d’une nouvelle effusion.
4 J’écoutais, tout à l’heure en venant de Jeffersonville, à bord de ma voiture, j’écoutais quelqu’un chanter: Dieu agit par Son Esprit, Il agit dans le monde entier. Quand Dieu agit, des miracles et des prodiges se produisent. Agis, ô Seigneur, en moi. C’est là ma sincère prière.
Au moment où je commence à réaliser que–que je ne suis plus un jeune homme et ce que je dois faire, je dois le faire immédiatement, ça c’est une chose. Et ensuite, autre chose, sachant que la Venue du Seigneur est très proche, quel genre de personnes devrions-nous être? Comment pourrions-nous–devrions-nous nous conduire? Et combien nous devrions attendre avec un grand enthousiasme et dans l’expectative, attendre la Venue du Seigneur, gagnant chaque âme que nous pouvons à Christ! En effet, l’heure devient de plus en plus sombre, alors que les nuages de la tempête de l’incrédulité et du scepticisme couvrent notre chère nation. Il est donc temps de lancer la faucille maintenant pour récolter ce que nous pouvons récolter.
Je me suis souvent demandé: «Eh bien, Seigneur, il faut–faut que Tu aies un grand ceci ou cela avant que Tu reviennes.» Eh bien, puis j’ai lu ici, il y a quelques semaines, une Ecriture, qui a changé mon opinion là-dessus. Vous savez, le Seigneur vient pour une grande Eglise; c’est exact. Mais il nous a fallu deux mille ans pour constituer cette Eglise. Ils attendent déjà là-bas la résurrection, ceux qui se sont endormis dans la foi, vos pères et mères qui ont combattu pour remporter le prix et qui ont navigué sur le sang. Quel genre de personnes devrions-nous être aujourd’hui?
5 Il ne reste plus rien, à ce que je voie, dans la–dans la Parole de la prophétie, il ne reste rien qui empêcherait la Venue du Seigneur Jésus-Christ en ce moment précis, il ne reste rien dans la Bible. Tout s’est accompli, on attend maintenant la Venue du Seigneur Jésus. Et comment devrions-nous agir cet après-midi? Nous devrions parler et agir aujourd’hui comme si cette heure était la dernière qui nous restait. Et qui sait si ça ne pourrait pas être le cas. Ça pourrait être le cas pour quelques-uns d’entre nous, et ça pourrait être le cas pour nous tous. Mais agissons comme si c’était notre dernière heure. Prions comme jamais auparavant. Et soyons une bénédiction pour les autres, et tâchons de faire tout notre possible; car, souvenez-vous, c’est ici la seule fois où nous sommes des mortels.
Désormais, quand nous quittons ce monde, nous entrons dans un autre monde, et nous n’aurons jamais l’occasion de gagner une âme dans ce monde-là. Tout ce qui doit être gagné le sera maintenant même. Et si ceci pouvait être notre dernière heure, alors que devrions-nous faire en cette heure? Et on m’a alloué un temps pour que je prêche cet après-midi, et ce soir je dois prier pour les malades.
6 Et à propos, frère Wood et Billy Paul sont avec moi, et ils distribueront des cartes de prière de 18 h 30 à 19 h 30; je pense que c’est à cette heure-là que le service va commencer. Ce soir nous allons prier pour les malades, le Seigneur voulant.
Je pense que toutes les réunions se tiendront juste ici, pour ce qui est des réunions de la nuit ou plutôt du soir. Et priez pour cette convention à laquelle frère Joseph et ce groupe d’aimables frères participent.
M’entendez-vous bien partout, Frère Joseph? M’entendez-vous là-haut–là-haut au balcon? C’est bien. Merci.
Bon, pour ne pas prendre beaucoup de temps et... cet après-midi afin de vous permettre de revenir. Vous allez rentrer chez vous prendre votre repas, puis retourner. Et je dis avant de lire la Parole que ma sincère prière, c’est: «Ô Dieu, fais vite quelque chose.»
Il y a quelques jours j’ai éprouvé le sentiment des plus affreux pendant que j’étais assis dans les bois après mon retour. Je suis allé dans les bois pour me reposer, en allant à la chasse. Et pendant que j’étais assis là quelque chose m’a dit... juste... Je ne dis pas cela au public, mais je–je sens tout simplement, je me suis dit: «Je vais vérifier pour voir si je suis mentalement en bonne santé. Je me sens tellement contraint que–de parler de la Venue du Seigneur comme étant si proche que je suis...» Je me suis dit: «Peut-être que ce n’est que moi. Peut-être que ce n’est que mon idée à moi.» Mais je vois que cette sainte Parole confirme la même chose, c’est pourquoi des fois je–je me demande si–si je prêche cela assez fort.
7 Et parfois je condamne les actes des fils des hommes contre ceux qui professent être des chrétiens, et la façon dont ils se comportent en ce jour de la Venue du Seigneur. Ce n’est pas parce que je ne vous aime pas. Je vous aime. Mais nous sommes une grande armée en marche. Et quand je vois ce rang être brisé ici, avec la déchéance des moeurs ici chez les gens, je ne peux simplement pas supporter cela. Je dois m’attaquer à cela; c’est tout ce que je peux faire. Et je crois qu’à la barre du Jugement vous m’aimerez davantage, si je vous dis la vérité maintenant.
Si vous alliez chez un médecin, sachant que vous avez des symptômes d’une maladie affreuse qui vous ôterait la vie, et que le médecin, en vous tapotant dans le dos, vous dise: «Eh bien, vous êtes en bonne santé, mon ami. Oh! vous irez bien. Allez de l’avant.» Vous n’apprécierez pas ce médecin. Mais si ce médecin devait venir avec la vérité toute nue et utilisait un bistouri, disant: «Débarrassons-nous de la chose. C’est exact. Ôtons cela de là.»
Si donc ça fait mal, que ça fasse mal, pourvu que nous puissions être en bonne santé pour continuer la marche. Et c’est cela le but de la Parole. Et le but du prédicateur, c’est de redresser les choses qu’il y a dans l’église en vue d’avancer pour la gloire de Dieu.
8 Et prions ensemble maintenant, et que le Seigneur puisse ajouter Ses bénédictions alors que nous lisons la sainte Parole. Maintenant, lisons aujourd’hui dans Matthieu, chapitre 16, à partir du verset 1, ou plutôt le chapitre 17, excusez-moi. Matthieu, chapitre 17, je désire lire juste une portion de la Parole.
Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, son frère, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne.
Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements... blancs comme la lumière.
Et voici, Moïse et Elie leur apparurent, s’entretenant avec lui.
Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie.
Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le!
Et mon sujet est constitué de ces trois derniers mots: Ecoutez-Le. [En anglais Hear Ye Him.–N.D.T.]
9 Vous savez, bien des fois Dieu rencontre les fils des hommes sous différentes formes, dans différents groupes, dans différents rassemblements, à de différents nombres. Une fois Il les a rencontrés lorsqu’ils s’étaient réunis à cinq cents. Une autre fois Il les a rencontrés quand ils s’étaient réunis à soixante-dix. Et Il les a rencontrés quand ils s’étaient réunis à douze. Et puis, Il les a rencontrés quand ils s’étaient réunis à trois, et quand il n’y avait qu’une personne. Dieu rencontre les hommes partout où ils se rassemblent. Il l’a promis.
Et c’est pourquoi cet après-midi, c’est très certain qu’Il est ici pour nous rencontrer aujourd’hui dans ce merveilleux rassemblement de gens ici, dans cet amphithéâtre cet après-midi. Dieu aime communier avec Ses–Ses serviteurs. Il aime se révéler aux fils des hommes. Il aime manifester Sa puissance.
Tout lecteur de la Bible, qui lit la Bible, sait que Dieu aime déployer Sa puissance. Il plonge les hommes dans des situations qu’ils ne peuvent pas comprendre afin de leur montrer qu’Il les aime et qu’Il les conduit.
10 Considérez Israël dans son pèlerinage, ce qui était un type de ce pèlerinage aujourd’hui; Il les conduisait droit dans des pièges mortels, ensuite Il déployait Sa puissance. Quand Pharaon disait: «Je vais les laisser partir.», alors Dieu disait: «Non, Je vais endurcir son coeur», juste pour manifester Sa grande puissance.
Et je crois que c’est la raison pour laquelle Dieu laisse des choses arriver comme elles arrivent aujourd’hui, afin que lorsque viendra finalement la grande ruée, Il puisse manifester Sa puissance et déployer Son amour envers les fils des hommes, comme Il aime le faire.
Il y a quelques jours je lisais cette Ecriture qui est toujours remarquable pour moi, j’ai eu le sentiment de saisir une nouvelle révélation. Et, vous savez, la Parole de Dieu est vraiment éternelle. Elle est si inspirée qu’Elle n’est pas juste pour une occasion ou pour une génération. La Parole de Dieu est vraiment éternelle, Elle est la même, Elle est la vérité au point qu’Elle...
11 Cette même Parole a inspiré les disciples. Elle a dispiré–inspiré le premier groupe des disciples, et ensuite celui qui a suivi, et ainsi de suite à travers l’âge de Luther, à travers l’âge méthodiste, dans chaque âge, et Elle est aussi efficace pour nous donner l’inspiration aujourd’hui qu’Elle l’était le premier jour qu’Elle a été donnée. Et si le monde devrait subsister un million d’années, cette Parole serait toujours tout aussi inspirée pour les générations qui nous succéderaient qu’Elle l’est pour nous, du fait qu’Elle est parfaite. Et Elle est toujours appropriée pour l’époque.
Combien Dieu est glorieux en accomplissant Sa Parole! Avant même que le monde n’ait été formé, Dieu, dans Sa miséricorde infinie, tout au début, Il–Il a vu d’avance toutes choses, et avant même qu’Il ne pût prononcer une seule Parole... La Bible dit: «Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» Et maintenant, la Parole devient une partie de Lui-même.
Et puis, une parole, c’est une pensée exprimée. Et quand Dieu a vu que Son collègue de travail, Satan, qui était le fils du matin, L’avait trompé d’une certaine manière, Satan à qui Dieu avait confié de grandes choses, et qui avait perverti ce que Dieu avait créé pour en faire quelque chose de mauvais, Dieu avait conçu tout cela dans Sa pensée. Et puis, quand Il a prononcé cela, cela est devenu réel. Cela est devenu une partie de Lui et cela ne peut jamais, jamais faillir. C’est Lui. Il est la Parole.
12 Ainsi, avant la fondation du monde, Dieu savait que vous seriez ici. Il vous connaissait par votre nom avant la fondation du monde. Pensez-y. Et souvent nous chantons le cantique: «Ce soir, un nouveau nom a été écrit dans la Gloire.» C’est une erreur. Il a été écrit avant qu’il y eût un être humain sur la terre. Vos noms étaient écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau. Amen. Pensez-y.
La Bible déclare que Jésus était l’Agneau de Dieu qui a été immolé avant la fondation du monde, et il a fallu quatre mille ans pour que cela se réalise. Ce n’est que quatre mille ans plus tard qu’Il fut effectivement immolé, mais quand Dieu avait prononcé la Parole au commencement, Il avait été immolé à ce moment-là même, parce que la Parole de Dieu ne peut pas faillir. Comprenez-vous cela?
Et la Bible déclare dans l’Apocalypse, au dernier chapitre de l’Apocalypse, que la bête séduirait tous les habitants de la terre, ceux dont les noms n’ont pas été écrits dans le Livre de Vie de l’Agneau dès la fondation du monde. Cela ne vous rend-il pas heureux de penser que nos noms ont été écrits avant la fondation du monde? Quand l’Agneau fut immolé, nos noms étaient associés à Lui. Amen. Quel tableau et quelle vérité!
Bon, ce tableau sur la montagne de la Transfiguration, comme on l’appelle, on pourrait l’aborder des points de vue différents, mais à cause du temps nous voulons le prendre cet après-midi, le fait que Dieu a rassemblé trois personnes. Et trois c’est une confirmation ou un témoignage dans la Parole de Dieu. Et je veux que vous compreniez cela. Il a pris Pierre, Jacques, et Jean. Eh bien, la foi, l’espérance, et l’amour... Pierre bien entendu, a toujours été reconnu comme quelqu’un qui avait cette grande et solide foi qui ne lâche pas la chose, que vous la voyiez ou pas. Puis l’espérance: Jacques. Et Jean, c’était l’amour, parce que Jean, même ses épîtres sont appelées des épîtres d’amour.
13 Autrefois Jean était différent. Vous savez que c’est lui qui voulait faire descendre le feu du ciel pour détruire sa ville, parce qu’on avait refusé de lui donner à manger là-bas, on l’avait tellement maltraité, qu’il voulait que toute la ville soit consumée. Et puis, après que Jésus l’a eu sous Son empire, cela l’a changé en un homme d’amour.
Et c’est ce que Dieu fait quand Il prend certains de ces gens au coeur de pierre comme moi et vous, et Il nous change de nos motifs égoïstes et indifférents en amour, afin que nous puissions L’aimer et que nos coeurs deviennent tendres.
Eh bien, Il a pris ceux-ci comme témoins. Il voulait... Un point de vue important selon lequel nous pourrions aborder cela cet après-midi, c’est la Venue du Seigneur. Voyez-vous, d’abord Moïse et ensuite Elie, et puis Jésus... Et puis, nous voyons qu’alors que Pierre était là, il venait de recevoir une nouvelle inspiration, parce qu’il venait d’offrir un témoignage de qui était Jésus, et il fut inspiré.
14 Maintenant, quand un homme reçoit l’inspiration, et qu’il lit la Parole inspirée, les deux inspirations mises ensemble donnent un résultat. Eh bien, vous ne pourriez jamais... Peu importe combien vous pourrez bien étudier la Parole, cela ne vous fera jamais du bien jusqu’à ce que vous-même vous soyez inspiré. Il faut que vous soyez inspiré par... La Parole est déjà inspirée.
Ce qu’il nous faut donc aujourd’hui, c’est que l’inspiration vienne sur nous, que Dieu descende avec une nouvelle inspiration et souffle sur nous Sa puissance, Son amour, Lui-même, afin que cela puisse nous inspirer pour nous vivifier et nous réveiller vis-à-vis de Sa Parole. Et alors, quand la Parole est associée à l’Esprit de l’inspiration, alors vous verrez des miracles se produire, des choses arriver, parce que les deux se sont mis ensemble.
Et comme frère Joseph vient, je pense, d’imprimer un message que j’ai prêché à Shreveport sur La Colombe et l’Agneau... Beaucoup d’entre vous l’ont lu. Les deux seules créatures qui peuvent se mettre ensemble, ce sont ... La colombe est le plus doux de tous les oiseaux du ciel, et l’agneau est le plus doux de tous les animaux de la terre. Et la colombe ne peut pas venir demeurer sur un loup. Elle ne peut pas demeurer sur une mauvaise nature, parce que sa nature est différente. Et elle ne peut demeurer que là où il y a la même nature que la sienne.
15 Et c’est pareil cet après-midi. Si notre nature est convertie des choses du monde à la nature du Saint-Esprit, Dieu va prendre position et demeurer sur nous. Quand des croyants inspirés reçoivent la Parole inspirée, les deux mis ensemble produisent des résultats. Cela vivifie la Parole. L’inspiration qui est dans votre coeur rend vivante la Parole, parce que...
On peut prendre un grain de maïs et le déposer sur le pupitre. Peu importe combien il brille, même s’il pèse quatorze carats [2,8g], il ne produira jamais un autre maïs. Peu importe combien le pupitre est beau, combien véritable est l’or qui se trouve dessus, ou combien le grain de blé est réellement fécond, le blé doit tomber dans une terre riche et fertile pour produire des résultats. Amen. Oh! J’aime cela.
16 Et quand la Parole de Dieu est placée dans le sol fertile du croyant inspiré, Elle produit très exactement ce que Dieu a dit qu’Elle produirait, parce qu’Elle est infaillible. C’est la Parole éternelle de Dieu. Cela doit réveiller les gens, cela doit nous amener à quelque chose, quand la Parole est reçue. Et c’est là l’inspiration. Et l’homme n’est pas en état, en dehors de la repentance, il n’est pas en état de recevoir la Parole à moins qu’il ait été d’abord inspiré.
17 Considérez Pierre; là-bas, il a dit... Jésus a dit: «Qui dit-on que Je suis, Moi, le Fils de l’homme?»
«Certains disent que Tu es Jean-Baptiste. D’autres disent que Tu es Elie. Et d’autres disent que Tu es le prophète Jérémie. Et d’autres disent que Tu es le prophète qui devait venir.»
Et Jésus a réagi et a demandé: «Vous, qui dites-vous que Je suis?»
Voyez-vous, le salut n’est pas basé sur ce que quelqu’un d’autre pense. Il est question de ce que vous pensez de Lui. La guérison divine n’est pas basée sur ce que dit le critiqueur, ou sur ce que déclare l’église; elle est basée sur votre foi parfaite dans la Parole inspirée de Dieu, et sur la façon dont vous êtes inspiré pour croire cela. C’est cela qui apporte des résultats (Voyez-vous?), c’est l’inspiration que vous recevez de la Parole. Que fait-Elle pour vous?
«Qui dit-on que Je suis, Moi, le Fils de l’homme?»
Et il a dit: «Certains disent que Tu es Jérémie, et d’autres le prophète.»
Il a dit: «Mais vous, qui dites-vous que Je suis?»
18 Oh! Parfois cela coûte cher de dire réellement la chose. Parfois cela provoque des séparations dans les foyers. Parfois cela provoque des séparations dans les églises. Parfois cela provoque des séparations dans les loges et dans tous les milieux, parfois entre le mari et sa femme, de dire vraiment ce qu’on pense.
Mais j’aime Pierre. Il avait comme moi beaucoup de défauts. Mais cette fois-ci il était vraiment inspiré. Oui, il s’est vite levé et a dit: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.» Oh! la la! Quelle déclaration! «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.»
Jésus a dit: «Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est Mon Père qui est dans les Cieux qui l’a révélé. Et sur cette pierre Je bâtirai Mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne pourront pas prévaloir contre Elle.» Vous y êtes, l’inspiration, la révélation inspirée. Oh! Combien il était inspiré alors qu’il se tenait devant le Messie, Lequel était la Parole! «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.»
Il a dit: «Ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est Mon Père. Et sur cette pierre Je bâtirai Mon Eglise.»
19 Qu’est-ce? C’est sur l’inspiration (Comprenez-vous cela?), c’est sur l’inspiration du Seigneur Jésus-Christ au travers de Sa Parole. «Je bâtirai Mon Eglise; et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre Elle.» Bien que cela montre que toutes les portes du séjour des morts seraient contre Elle, mais elles ne pourront pas prévaloir.
Dieu a dit: «Quand l’ennemi vient comme un fleuve, Je lèverai contre lui un étendard.» Dieu le fera. Et quand toutes les portes des tourments font pression sur cette petite Eglise, malgré tout elles ne prévaudront jamais. Elle continuera carrément son chemin.
Je pense aux disciples, dans les premiers jours, quand ils n’étaient qu’une petite poignée de gens, avec tout–sans instruction, sans capacité, du point de vue du monde; ils n’avaient aucun diplôme; ils n’avaient aucune–ils n’avaient aucune dénomination comme appui; ils n’avaient qu’une seule chose, et c’était le Saint-Esprit qu’ils avaient reçu le jour de la Pentecôte. Ils n’avaient besoin de rien d’autre, car Dieu avait déjà dit: «Sur cette inspiration Je bâtirai Mon Eglise.»
Oh! le monde ecclésiastique de cette époque-là était bien capable de les éliminer. Le grand conseil, le sanhédrin, aurait pu les chasser. Mais s’ils s’étaient appuyés sur leur propre philosophie, ou sur leur propre théologie, ils auraient été étouffés dès le début. Mais mille neuf cents ans se sont écoulés, et les portes du séjour des morts sont toujours contre elle, malgré tout elle continue à avancer et continuera à avancer, parce que Jésus a dit qu’elles ne pourront pas prévaloir.
...inspiré... Cela prendra le riche, le pauvre, le mendiant, qui qu’il soit, et les fera asseoir ensemble et ils s’appelleront frère les uns les autres, ils adoreront le Seigneur ensemble sans se gêner.
20 La Bible dit: «Mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.» Ils sont tout à fait capables, par l’inspiration de Dieu, de proclamer que Jésus-Christ le Fils de Dieu, ressuscité, est le même hier, aujourd’hui et éternellement.
Et si la bénédiction de la Pentecôte d’autrefois, qui est descendue en l’an 33 de notre ère, est toute aussi glorieuse aujourd’hui, et qu’elle inspire des hommes aujourd’hui de la même manière qu’autrefois, cela produit les mêmes résultats. En dépit des critiques, et de ce que les gens ont à dire, cela... C’est ce que cela fera parce que l’inspiration produira toujours cela. Quand la Parole est associée à l’inspiration, alors des résultats doivent suivre.
21 Considérons le commencement de la race humaine, quand notre père et notre mère furent chassés du jardin d’Eden. Et en ce grand moment tragique, remarquez, lorsque Caïn et Abel sont allés pour adorer le Seigneur, ils sont venus tous les deux religieusement, tous les deux aussi religieux l’un que l’autre. Caïn était autant religieux qu’Abel. Et ils ont tous les deux bâti des autels; ils avaient tous les deux la crainte de Dieu; ils ont tous les deux adoré; ils ont tous les deux apporté des offrandes qu’ils ont mises sur l’autel. Et Caïn, cherchant à apaiser Dieu, et cherchant à gagner Sa faveur, avec sincérité...
Bien des fois, les gens pensent que la sincérité suffit. Ce n’est pas le cas. «Telle voie parait droite à un homme.» Et s’il est une chose sur laquelle l’homme devrait être sincère, c’est sa destinée éternelle. C’est juste.
22 Il y a quelques jours ou plutôt quelques semaines, quand j’ai aidé à dégager huit hommes de Chicago d’un avion accidenté derrière ma maison, des morceaux de bras, des intestins pendant aux arbres, et une tête gisait dans le champ, je me suis dit alors que les hommes devraient... «Ai-je prêché assez fort à Chicago? Ai-je fait tout ce qu’il fallait? Ces hommes étaient-ils dans mon ministère, sous mon ministère? Ai-je prêché Christ à ces pauvres âmes qui sont entrées dans l’éternité en un clin d’oeil, alors qu’ils se rendaient à une convention? En ai-je déjà eu l’opportunité, quand j’ai vu les gens retirer les morceaux de ces hommes çà et là? Connaissaient-ils le Seigneur Jésus?» Là où ils sont maintenant, ils ne pourront jamais quitter l’état dans lequel ils sont maintenant.
Et puis, je me suis demandé: «Ferions-nous mieux d’être profondément sincères peu importe ce que cela nous coûte? Des fois cela coûte un grand prix d’être sincère, mais nous ferions mieux d’être sincères; nous ferions mieux d’être sincères pour ce qui est correct.
23 Alors que je passais, j’ai vu les païens adorer, à l’endroit où ils brûlaient leurs enfants, et où ils les jetaient en pâture aux crocodiles et ainsi de suite, et ils pratiquaient toutes sortes de sacrifices humains, se battant les uns contre les autres, s’étendant sur des pointes et des clous, se torturant, se coupant les mains, se fracturant les pieds et ainsi de suite, se crevant les yeux, regardant le soleil jusqu’à devenir aveugles, tout en étant profondément sincères, et pourtant dans l’erreur.
Nous devons être plus que sincères. Il nous faut être inspirés par la Parole de Dieu qui amènera Christ à Sa Parole et qui fera qu’ils vont s’unir, et qui fera qu’Elle parle et agisse comme Elle le faisait dans les jours d’autrefois. C’est ce qu’il devra en être.
24 Remarquez. Quand Abel est venu... Et quand Caïn a offert sa grande offrande, il s’est agenouillé; il a adoré le Seigneur; il était tout aussi sincère qu’Abel. Mais Abel... A leur époque, il n’y avait pas de Bible, il est allé se procurer un agneau par l’inspiration. Rien d’autre ne pouvait le lui dire. L’inspiration: il s’est procuré un agneau et il a enroulé une–une plante rampante autour de son cou et il l’a conduit jusqu’à l’autel, et là il l’a immolé. Et Dieu a rendu témoignage qu’il était juste, parce que c’était Dieu qui le lui avait révélé. Et cette même révélation s’est manifestée tout au travers des âges, dans chaque âge, et existe encore aujourd’hui, parce que l’Eglise du Dieu vivant n’est pas bâtie sur des constructions, sur l’argent; elle n’est pas bâtie sur des positions sociales parmi les hommes. Elle n’est pas bâtie sur l’instruction. Elle est bâtie sur l’inspiration de la révélation du Seigneur Jésus-Christ. C’est l’exacte vérité. C’est là-dessus que se tient l’Eglise du Dieu vivant.
25 On voit là-dedans une autre image. C’était le placement d’un fils dans l’Ancien Testament. Dans l’Ancien Testament, quand un enfant naissait, un garçon... Dans l’Ancien Testament, lorsqu’un enfant naissait dans un foyer, il était placé sous la tutelle d’un tuteur, ce qui est une très belle image du fils aujourd’hui, qui est né dans la maison du Père.
Maintenant, nous lisons dans Jean 14 où il est dit: «Il y a plusieurs demeures dans la maison de Mon Père.» Pour nous les Occidentaux, ça n’a pas de sens. Il vous faut aller à l’Est pour comprendre ce que cela veut dire. La maison, c’était Son Royaume. De nos jours, la traduction correcte de cela serait: «Il y a plusieurs palais dans le Royaume de Mon Père.» Un autre traducteur a dit: «Il y a plusieurs appartements dans l’appartement de mon père.» Celui-là aussi était à côté.
C’est plutôt: «Il y a plusieurs palais dans le Royaume de Mon Père.» En effet, le père était propriétaire de toute cette grande province, ce grand domaine était sa–sa possession. Et il avait des serviteurs dans tout ce grand domaine. Et quand il lui naissait un fils, il lui donnait un bon tuteur, quelqu’un qui était–qui était compétent pour éduquer cet enfant, pour assurer son épanouissement, et pour l’élever afin qu’il devienne un homme honorable.
Et combien le Père du Ciel a été merveilleux quand Il a fait Son Eglise, Il nous a donné un Tuteur, le meilleur qu’il y avait au Ciel, Celui qui est digne, qui peut nous guider et nous conduire. C’est le Saint-Esprit, c’est le Tuteur qui a été donné à l’Eglise pour Lui apprendre à apprécier Dieu.
26 Et puis, après que le père avait donné au tuteur le droit d’élever son fils, le tuteur devait faire rapport au père, sur l’évolution du fils. Eh bien, quoiqu’il fût l’héritier de toutes choses, cependant, il n’entrait pas en possession légale de cet héritage avant qu’une cérémonie soit organisée, et qu’il ait parfaitement accompli ce qui était juste et digne.
Eh bien, aujourd’hui il y a beaucoup de gens sur terre. Et je dis ceci avec tout le respect. Il y en a peut-être beaucoup qui sont assis juste ici qui vivent absolument en dessous de leurs privilèges en tant que fils et filles de Dieu. Je ne veux pas dire que vous serez perdu. Non, parce que si Dieu sauve pour ensuite perdre, alors Il...
27 Eh bien, je–je n’essaie pas de prêcher une doctrine. Je dis simplement que si Dieu... Si... Eh bien, si mentalement vous ne vous êtes pas emballé... Mais si Dieu vous sauve tout en sachant qu’Il va vous perdre, Il va à l’encontre de Son dessein. Il ne fait pas ça. Quand Il vous sauve, vous êtes sauvé. «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»
Vous êtes donc toujours un fils ou une fille, mais vous vivez en dessous de vos privilèges. Et votre conduite de tous les jours, alors que le Saint-Esprit amène cela devant le Père, et qu’Il dit ce que vous faites, vous êtes toujours un fils ou une fille, mais vous ne serez jamais amené à la position où vous devriez être.
Les grands dons qu’il y a dans l’Eglise sont tellement mal utilisés qu’il n’y a pas de révérence avec cela, et c’est tout simplement un–un tas de scènes au point que cela apporte même la disgrâce au public. Combien le Saint-Esprit aimerait prendre le contrôle de cela, et mettre fin à cette situation!
28 Mais parfois, les ministres sont... Etre pasteur d’une église est devenu un gagne-pain, au lieu de penser au Ciel et aux comptes que nous devrons rendre ce jour-là. Nous ferions mieux de prêcher la vérité, car Dieu va... puisqu’Il nous a confié cette grande charge sacrée, Il nous en fera répondre. Si donc vous êtes inspiré...
Remarquez, le tuteur apportait au père le message, disant: «L’enfant évolue comme il faut ou pas du tout.» Ensuite quand il avait grandi... Eh bien, peu importe ce que les gens du dehors avaient à dire de cet enfant, ce que les serviteurs à la ferme avaient à dire, il cherchait par tous les moyens à plaire au père.
Et peu importe ce que le monde a à dire de vous, travaillez pour plaire à Dieu. Faites tout votre possible pour bâtir le Royaume de Dieu. Ne le divisez pas. Edifiez-le. Ne le divisez pas avec des barrières dénominationnelles. Ne laissez jamais ces petites choses que l’homme a introduites dans l’église briser la fraternité. Comme vous êtes méthodiste, serrez la main à un baptiste. Comme vous êtes presbytérien, serrez la main à un pentecôtiste. Nous sommes frères. Et ne laissez pas les petites barrières de fils barbelés érigées par l’homme vous séparer de la communion des saints du Dieu vivant, qui sont nos frères dans la même précieuse foi.
S’ils n’ont pas le même sentiment que vous, priez alors pour eux, associez-vous à eux, communiez avec eux, et Dieu répandra aussi Son amour dans leurs coeurs.
29 Remarquez, maintenant, au fur et à mesure que le fils grandissait, étant sous tutelle, qu’il était élevé, et devenait plus mûr... C’est là l’Eglise aujourd’hui qui est en train d’être élevée. Depuis la vieille rue Azusa et les nombreuses grandes effusions, l’Eglise est en train d’être élevée. Mais maintenant, au lieu de sortir pour nous joindre au monde classique comme l’a fait Caïn, restons sous le Sang. C’est ce qu’exige le Père, être sous le Sang.
Maintenant, remarquez encore une belle image. Ensuite, quand ce fils avait atteint le poste de responsabilité, ou je dirais plutôt l’âge de responsabilité, disons l’âge de 21 ans comme on le dirait aujourd’hui, si alors le tuteur faisait rapport au père et lui disait que tout marchait bien, que ce jeune homme était un brave, qu’il était zélé pour le royaume du père et qu’il avait fait tout son possible pour améliorer et faire prospérer le royaume, alors comme on dit, il était placé en tant qu’enfant, il était placé en tant que fils.
Le père l’amenait à un lieu public et il l’installait à un endroit élevé devant le public. Ce même fils qui était né dans sa maison des années auparavant, qui avait été tout le temps son fils, mais son caractère et son comportement l’ont amené à une autre position.
30 J’espère que vous comprenez cela. Le caractère de l’Eglise pentecôtiste, de l’Eglise baptiste et de l’Eglise presbytérienne... Nos caractères devraient nous élever à un niveau où nous pourrons occuper une position pour affronter la crise de cette heure dans laquelle nous sommes. Quelle honte pour nous! Mais Dieu va-t-Il répondre en un temps de crise? Non seulement Il va répondre, mais Il va se manifester en temps de crise, si le peuple se rassemble. Qu’il n’y ait que deux ou trois personnes, peu importe le nombre, et qu’elles se mettent ensemble et prient, Il a dit qu’Il exaucerait du haut des cieux.
Maintenant, remarquez, alors que le tuteur apportait le message, et que finalement le père amenait le fils à l’endroit où il devait être manifesté...
31 Aujourd’hui il est temps que l’Eglise soit manifestée. Au lieu de cela, nous traçons de petites limites comme ceci, et nous avons ces petites campagnes, ces petites doctrines, et ces petites dénominations qui nous séparent. Comment Dieu pourrait-Il déverser Son Esprit sur une telle histoire, alors qu’Il aime les méthodistes autant qu’Il vous aime, vous les baptistes, vous les pentecôtistes, et tous Ses enfants qui ont été rachetés par le même Sang? Voyez-vous? Mais nous traçons des limites.
Et maintenant, si l’autre gars fixe une limite, vous, menez une vie correcte juste le long de sa limite, et il sera tellement... Soyez salé, Dieu fera qu’il ait soif, si vous, vous êtes le sel. Vous êtes le sel de la terre. Et le sel, quand il entre en contact, il préserve. Et le sel crée la soif. Et les gens auront soif quand ils vous verront mener la vie que vous devez mener en tant que fils ou fille de Dieu.
Et puis, nous voyons qu’après ça le père amenait alors son fils en plein air et qu’il le revêtait d’une belle robe, et il l’installait là devant le public comme un exemple, comme un emblème, et avec tous les signes, et il déclarait: «Voici mon fils.» Et lors de cette cérémonie, le fils recevait les droits. En d’autres termes, son nom sur le chèque était tout autant valable à la banque que le nom de son propre père, parce qu’il était l’héritier de toutes choses. Gloire à Dieu.
32 Je suis tellement heureux que l’un de ces glorieux jours Dieu viendra. Il manifestera Son Eglise. Alors nous serons héritiers de toutes choses.
Maintenant, comme Jésus... Dieu a amené Son Fils Christ sur la montagne de la Transfiguration en présence de trois témoins: l’amour, l’espérance et la foi; ce sont les trois éléments, les éléments qu’il faut pour résoudre chaque problème de l’Eglise. Que la foi, l’espérance et l’amour entrent parmi les gens dans une église, et observez ce qui se passe.
Ainsi Il a manifesté Son Fils devant tous ces grands éléments: l’espérance, la foi et l’amour. Maintenant, j’aimerais que vous remarquiez, sous la nuée il y avait trois autres témoins, Moïse, Elie et Jésus. Trois qui étaient sur la... Trois c’est une confirmation, cela confirme toute chose.
33 Dieu était confirmé dans la trinité du Père, Fils, Saint-Esprit, pas trois dieux, un seul Dieu confirmé dans trois manifestations. Dieu s’est manifesté en tant que Père, puis Il s’est manifesté dans le Fils, ensuite Il s’est manifesté dans le Saint-Esprit; le même Dieu chaque fois.
Ainsi... Ce n’est pas difficile à comprendre. Les gens font tant de disputes à ce sujet. Eh bien, ce n’est pas difficile; c’est simple. Dieu se manifestant... Et ici Dieu se manifeste sur la montagne de la Transfiguration devant l’espérance, la foi et la charité (l’amour). Observez-Le.
Maintenant, quand Pierre a reçu la vision... J’aime être là où Dieu fait des choses. Pas vous? Oh! J’imagine que les autres disciples auraient voulu monter là-haut. J’aime tout simplement être là où Dieu est en train de faire des choses. Il les a pris à l’écart. J’aime cela.
Dieu ne prend pas les grandes dénominations à l’écart; Il prend les individus à l’écart pour s’entretenir avec eux. Il vous prend à l’écart pour s’entretenir avec vous. Des fois, c’est là dans les toilettes, quand vous vous sentez conduit à y aller, et si vous n’y allez pas, alors vous pourriez manquer quelque chose. Dieu veut que vous alliez à l’église, Il veut vous manifester quelque chose à travers Sa Parole, à travers une oeuvre qu’Il accomplit. Si vous n’y allez pas, vous manquerez de voir quelque chose.
Oh! J’imagine quand Pierre, Jacques et Jean sont descendus de cette montagne, pour rien au monde ils n’auraient voulu manquer cela. J’aurais voulu avoir été là (pas vous?) pour voir cela.
34 Et quand Il les a amenés là-haut et qu’Il s’est manifesté... Maintenant, observez, Pierre fut encore fortement inspiré, et il voulait avoir une véritable communion. Il a dit: «Dressons ici trois tentes.» Il voulait vraiment avoir des dénominations. Il a dit: «Bon, nous allons en dresser une pour Moïse, une pour Elie, et une pour Toi. Nous allons tout simplement établir une ségrégation ici. Nous allons simplement avoir... Nous allons avoir trois différentes églises, et nous allons avoir trois différentes dénominations qui seront toutes représentées ici.» Pierre pensait bien faire en disant cela.
Et faisons attention, considérez ceci: ensuite une ombre est descendue, ou plutôt une nuée, et ils ont observé Jésus et Ses vêtements brillaient comme le soleil; Dieu manifestait Son Fils, en Le séparant, en Le séparant de Moïse, en Le séparant d’Elie, en Le séparant de la dénomination. Il L’a placé là-haut, et quand ils ont regardé de nouveau, ils ont vu Jésus seul (Amen!), et une Voix venant du Ciel a dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé; écoutez-Le.»
Ecoutez. Moïse représentait la loi. Nul homme n’est capable d’observer la loi. La loi fut donnée à Israël parce qu’ils l’avaient réclamée: Exode 19; c’était la plus grave erreur qu’Israël eût jamais commise. Après que la grâce avait pourvu à un Agneau, avait pourvu à un Sauveur, eux ont dit: «Trouve-nous quelque chose à faire.»
35 C’est ce que l’homme cherche à faire aujourd’hui; mériter son salut. Et il n’y a pas une seule chose à faire à ce sujet. Tout n’est que grâce étonnante. Oh! j’aime cela. Il n’y a rien que vous puissiez... Ce n’est pas par les oeuvres, mais c’est par la grâce que vous êtes sauvé, cette grâce imméritée. Dieu vous a sauvé au travers de la justice du Seigneur Jésus-Christ, et Il vous a appelé par Sa propre grâce.
Là, Moïse représentait la loi. Aucun homme n’est sauvé par les oeuvres de la loi. Et cependant Pierre a voulu bâtir une dénomination autour de cela. Il a dit: «Nous allons tout simplement dresser trois tentes. Nous allons en dresser une pour Moïse pour que–que ceux qui veulent observer la loi observent la loi. C’est en ordre. Qu’ils observent la loi.» Ensuite il a dit: «Nous allons en dresser une pour Elie.»
Elie représentait non pas la loi, mais il représentait la pureté de Dieu, Sa sainteté, Son jugement. Dieu... Elie représentait la justice de Dieu parce que–Sa justice implacable, Sa justice, parce que là où les... Elie, on lui a envoyé cinquante hommes, et il a fait venir du ciel le feu qui les a consumés. Il doit être... Nous ne cherchons donc pas le jugement de Dieu. Nous ne demandons pas la loi de Dieu.
36 Mais maintenant, alors qu’on les voit se tenir là, comment donc pourrions-nous, pécheurs que nous sommes, nous tenir dans la Présence du jugement de Dieu–de Dieu? Nous ne le pouvons pas. On a envoyé des gens à Elie sur la montagne, et Dieu les a jugés par le feu qu’Elie a fait descendre du ciel, en disant: «Si je suis un saint homme de Dieu, que le feu descende du ciel.»
Oh! la la! Moïse se tenait là, «dent pour dent, oeil pour oeil». Comment pourrions-nous nous en tenir à la loi alors qu’aucune chair n’est justifiée par la loi? Comment pourrais-je me tenir là en face du jugement de feu de Dieu? Je ne le pourrais pas. Certainement, nous serions perdus, condamnés et morts.
Mais maintenant, tournons nos regards ici. Et alors ils ont vu la loi de Moïse, et Elie, son jugement; tout cela était passé, et ils n’ont vu que Jésus seul. Il représente l’amour de Dieu. Ce n’est pas le jugement que je réclame; ce n’est pas la loi que je cherche à observer; c’est Ta miséricorde et Ton amour, Seigneur, que j’implore jour et nuit. Car c’est par le mérite de Son amour que je suis sauvé aujourd’hui de la loi, de la colère et du jugement. L’amour de Dieu, ce que la loi ne pouvait pas faire, ce que le jugement de feu ne pouvait pas faire, l’amour de Dieu nous a étreints en Christ. Il ne s’agit pas de ce que les dénominations pouvaient faire, il ne s’agit pas de ce que ces autres choses pouvaient faire, mais de l’amour de Dieu.
37 Jésus a dit: «Voici Mon Fils bien-aimé, écoutez-Le.» Lui seul peut sauver. Lui seul peut guérir. Pourquoi doit-on L’écouter? Il est le seul qui procure la paix. «Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos.» Il est le seul qui guérit. «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.»
Il est le seul qui peut ôter vos iniquités. «Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de Ses bienfaits! C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies.» Ecoutez-Le. Pas par l’émotion, pas par une excitation, pas par la dénomination, pas par les lois, pas par des credos, pas par les dénominations, mais écoutez-Le. Il est le seul qui a la Vie Eternelle. Il est le seul qui peut vous sauver. Il est le seul qui peut vous vaincre et se tenir entre l’homme et Dieu, pour jeter un pont et frayer une voie pour vous. Aucune loi ne peut faire cela; aucun jugement ne peut faire cela, aucune oeuvre ne peut faire cela, rien que l’amour de Jésus.
Le vieux cantique de l’Armée du Salut dit:
Oh! précieux est le
flot
Qui me rend blanc comme neige.
Je ne connais aucune autre source,
Rien que le Sang de Jésus.
C’est tout mon espoir et toute ma paix,
Rien que le Sang de Jésus.
C’est toute ma justice,
Rien que le Sang de Jésus.
38 C’est pour cette raison qu’Il a dit: «Ecoutez-Le.» Il est Celui qui se tient dans la vallée de l’ombre de la mort quand vous êtes mourant. La loi ne peut pas se tenir là, Son jugement non plus. Si elle peut le faire, vous ne pourrez jamais la franchir. Mais quand je vois l’amour de Dieu avec des bras tendus se tenir là comme un sacrifice pour mes péchés, c’est ce que je désire; c’est cela que j’implore. Oh! la la!
Il y a quelque temps en Suisse, alors que je traversais les Alpes Blanches de la Suisse... Et beaucoup d’entre vous les lecteurs, vous oubliez trop vite ces histoires remarquablement héroïques d’Arnold von Winkelried. Beaucoup d’entre vous ont entendu parler de lui, de ce grand héros des premiers jours de la Suisse dans vos livres. Quand un peuple paisible est venu d’Allemagne et s’est établi dans les montagnes, et ils aimaient leur patrie... Et aujourd’hui, si vous passez là et prononcez le nom d’Arnold von Winkelried, des larmes couleront sur les joues des gens et leurs coeurs se mettront à battre fort à cause de leur grand héros.
39 Un jour, quand une armée est venue faire une invasion, elle foulait aux pieds toute la Suisse, laissant derrière elle le chaos, brûlant des maisons, tuant leurs enfants, violant des femmes, tuant leurs jeunes gens, emportant leur bétail et leurs moyens de subsistance, brûlant leurs fermes, de sorte qu’ils n’avaient rien à manger et ainsi de suite... Et ces grands envahisseurs avançaient; rien ne pouvait les arrêter. Les gens faisaient rouler des pierres depuis le sommet des montagnes, mais rien ne pouvait arrêter les autres.
Et la petite armée suisse avait battu en retraite dans un petit coin dans les plaines, et ils étaient dans une impasse. Il n’y avait rien à faire. Et la grande armée avançait avec des lances dressées devant, marchant au pas... Et l’armée suisse se tenait là sans armes, sinon ce qu’ils avaient pu trouver, des fourches à foin, et–et des morceaux de métal, des armes qu’ils pouvaient ramasser...
40 Ils étaient désespérés et impuissants. Tout ce qu’ils avaient essayé avait échoué. Seuls le chaos et la ruine étaient devant eux. Leurs femmes allaient mourir, leurs enfants allaient mourir, leur nation allait mourir. Ils... Tout ce qu’ils avaient allait disparaître. Rien ne pouvait arrêter les autres.
Et voilà que l’armée avait acculé la dernière petite poignée de Suisses jusqu’à un certain endroit. Et voilà que cette grande armée telle un mur de pierre, avançant avec ces grandes lances et bien entraînée... Et ils avaient encerclé la petite armée suisse, qui ne pouvait rien faire.
Alors Arnold von Winkelried s’est avancé et a dit: «Hommes suisses, aujourd’hui je vais donner ma vie pour la Suisse.» Il a dit: «Tout ce que nous avons essayé de faire a échoué, mais là dans la vallée il y a une petite maison où ma femme et mes enfants attendent mon retour, mais, a-t-il dit, je ne les reverrai plus dans ce monde, car aujourd’hui je vais mourir pour la Suisse.»
On lui a dit: «Que vas-tu faire, Arnold von Winkelried?»
Il a dit: «Vous, suivez-moi tout simplement et combattez du mieux que vous pouvez avec ce que vous avez.»
Et il a laissé tomber le projectile qu’il avait dans sa main, il a levé les bras vers le ciel, et il s’est écrié: «Place à la liberté!» Et il s’est précipité vers l’endroit où les lances étaient les plus nombreuses, en criant de toutes ses forces: «Place à la liberté!»
41 Et arrivé là même où les lances étaient les plus nombreuses et les plus concentrées, il tendit la main et s’empara d’une grande brassée et les enfonça dans sa poitrine. Et alors que toutes ces lances arrivaient pour le transpercer, comme il a fait attaque, il enfonça toutes ces lances dans sa poitrine. Et dans chaque soldat suisse s’est mis à vibrer un sang aussi brave et héroïque, quand ils virent cela, et ils le suivirent. Et cela mit en déroute l’armée étrangère. Ils rompirent leurs rangs; ils ne savaient que faire en voyant cet acte de bravoure de cet Arnold von Winkelried. Et ils se sont élancés avec ce qu’ils avaient, et ils ont chassé du pays cette armée et ont sauvé leur patrie.
42 Et autant que je sache, ils n’ont plus jamais eu de guerre depuis lors. Il n’est pas étonnant que leur visage s’illumine, que leurs yeux rougissent, et que les larmes coulent sur leurs joues quand vous parlez d’Arnold von Winkelried à ces montagnards.
Ce qu’il a fait en tant qu’héros, oh! la la! mes amis, c’était pourtant une petite chose; c’était une petite chose. Un jour, la race d’Adam était acculée dans un coin, alors que la loi, le jugement, les prophètes et tout ce qui leur avait été envoyé avaient échoué, il n’y avait rien à faire, la race humaine était condamnée, et les grandes armées de l’enfer avançaient, bien entraînées, en rangs, avec chaque homme à sa place. Ils avaient acculé les enfants d’Adam dans un coin où ils ne pouvaient plus avancer. On a envoyé la loi, ils ne pouvaient pas l’observer. On a envoyé le jugement, ils ne voulaient pas l’écouter. Ils ont carrément continué à chuter. On a envoyé les prophètes; ils les ont lapidés. Il n’y avait rien à faire. Ils étaient acculés dans un coin.
43 Mais un jour, dans la Gloire, l’Etre le plus précieux du Ciel s’est avancé devant les Anges de Dieu et a dit: «Aujourd’hui Je vais donner Ma vie pour les enfants d’Adam. Aujourd’hui, Je vais faire quelque chose qui va rompre les rangs de l’ennemi.» Tous les Anges ont dit: «Que vas-Tu faire? Que vas-Tu faire?»
Il est venu sur la terre au travers d’une vierge. Et au Calvaire, quand Il est allé au Calvaire, Il s’est tenu sur cette terre, et Il a prêché l’Evangile, en disant: «Je vais vous donner une évidence. Je veux que vous montiez à la cité de Jérusalem. Je veux que vous attendiez là, car Je vais vous vêtir. Je vais faire de vous des soldats pour combattre les ruses de l’ennemi. Mais d’abord, avant d’aller au front, montez à Jérusalem et attendez là. Et avec ce que Je vous donne, suivez-Moi et combattez du mieux que vous pouvez.»
44 Là, en ce jour sombre du Calvaire, l’Agneau de Dieu, le précieux Fils de Dieu qui descendit de la Gloire, qui n’avait pas suivi une dénomination... Il n’avait pas suivi un certain chemin facile. Il n’a pas du tout adopté une sorte d’un quelconque système ecclésiastique, mais Il est allé là où les lances étaient les plus nombreuses et les plus rugueuses, la vallée de l’ombre de la mort. Et Il a saisi toute la mort et l’a enfoncée dans Son sein, et Il est mort en héros, et Il a envoyé sur terre le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte.
Maintenant, hommes et femmes, avec ce que nous avons, combattons autant que nous le pouvons. L’armée est en déroute; les rangs de l’ennemi sont rompus; la guérison divine a lieu; la puissance de Dieu a secoué l’Eglise, et nous avançons carrément.
45 [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... comme nous ne pouvons combattre qu’avec ce que nous avons. Il se peut que je ne sois pas en mesure de le faire tel que Lui l’aurait fait. Il se peut que je ne sois pas en mesure d’être le genre de personne qu’il faut, mais avec ce que j’ai, j’aimerais combattre et traverser la vallée comme notre grand Héros, le Seigneur Jésus, et me tenir là ce jour-là alors que les bannières de l’armée seront baissées et que l’ennemi aura finalement été battu à plate couture. Et combattons avec ce que nous avons.
Inclinons la tête juste un instant maintenant. Et tandis que nous pensons maintenant à Quelqu’Un qui a pris notre place... Ce Quelqu’Un, Lui seul pouvait le faire. Je veux que vous y réfléchissiez. Vous direz: «Frère Branham, je ne pourrais jamais prêcher l’Evangile.» Peut-être que vous n’êtes pas censé le faire. «Je ne pourrais jamais avoir la foi pour [la guérison] des malades.» Peut-être que vous n’êtes pas censé l’avoir. «Je ne pourrais jamais chanter comme ces chanteurs venus de la Suède et des alentours. Je ne pourrais jamais faire cela.» Peut-être que vous n’êtes pas censé le faire. Mais ce que vous avez, ne voulez-vous pas vous lever aujourd’hui et aller vers l’endroit le plus sombre, pour combattre comme vous seul pouvez le faire?
Maintenant, notre Père céleste, c’est entre Tes mains. En regardant par-dessus les rampes du Ciel, je vois notre grand Héros, le Seigneur Jésus, qui est venu sur la terre, et qui a donné Sa Vie, et qui est allé dans la vallée ténébreuse de la mort, afin que nous soyons en mesure de la traverser et de combattre le bon combat de la foi.
46 Je Te prie aujourd’hui, Seigneur, d’inspirer à ce groupe aujourd’hui de prendre ce que Tu lui as donné, qu’il s’agisse juste d’une voix pour témoigner, qu’il s’agisse juste... Peut-être que Tu as placé une maladie, ou que Tu as fait que Satan fasse cela, que Tu lui as permis de mettre une maladie sur eux pour qu’ils soient guéris. Puissent-ils se lever avec un témoignage.
Ô Dieu, peut-être qu’ils sont en bonne santé et qu’ils ont besoin du salut pour leurs âmes. Puissent-ils se lever et s’emparer du salut et combattre avec cela avec tout ce qu’ils avaient. Puissent-ils aider à mettre l’ennemi en déroute alors que nous voyons cette grande manifestation de bravoure du Seigneur Jésus-Christ. Il est vaincu. Je Te prie, Père, d’accorder aujourd’hui cette bénédiction à chacun d’eux, au Nom de Christ.
Et alors que nos têtes sont inclinées, je me demande s’il y a quelqu’un ici maintenant qui voudrait lever la main, et dire: «Frère Branham...» Nous ne pouvons pas faire un appel à l’autel ici. Il n’est pas possible de le faire en ce moment.
Mais voudriez-vous lever la main et dire: «Frère Branham, par ceci j’apprécie... Quand j’apprends qu’Arnold von Winkelried... Il n’est pas étonnant que les Suisses ressentent à son sujet ce qu’ils ressentent. Et quand j’entends dire que Jésus a brisé les liens de la mort, qu’Il a brisé les liens de la servitude pour moi, qu’Il a signé la déclaration de l’émancipation avec Son propre Sang, qu’Il s’est livré à la mort au Calvaire pour moi, aujourd’hui, je veux crucifier tout ce qui est charnel et mener une nouvelle vie pour Lui, et prendre ce qu’Il me donne pour combattre du mieux que je peux dans les rangs de cette grande armée de Dieu jusqu’à ce que Jésus revienne.»
47 Voulez-vous lever la main, dire: «Par ceci, ô Dieu, je Te donne mon signe.» Que Dieu te bénisse, jeune homme. Que Dieu te bénisse, jeune fille. Que Dieu vous bénisse, et vous, et vous, et vous. Oh! c’est merveilleux. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse. En haut au balcon, y en a-t-il un là-haut? Que Dieu te bénisse, mademoiselle. Que Dieu vous bénisse, soeur. Oui, c’est très bien.
Maintenant, le Seigneur sait. Oh! quand Il voit cette démonstration de la bravoure, quand Il vous voit... Y en a-t-il un autre, avant que nous ne priions? Y en aurait-il un autre? Que Dieu vous bénisse. C’est bien. C’est bon. Que Dieu te bénisse, mademoiselle. Que Dieu vous bénisse, là derrière, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Quelqu’un d’autre qui dise: «Par ceci, je...» Que Dieu vous bénisse, soeur. Que Dieu vous bénisse, là en bas, la dame âgée. Que Dieu vous bénisse. C’est merveilleux!
«Je crois vraiment.» Oh! Que Dieu vous bénisse, frère. C’est bon. «Je veux lever la main maintenant vers mon Créateur et dire: ‘ Ô Dieu, je–je T’aime.’» Que Dieu vous bénisse, ici, la soeur de couleur. Je vois votre main aussi. Oh! quand vous levez... «Cela signifie-t-il quelque...» Oui, frère. Quand...
Et maintenant, soyez un véritable héros. Quand vous quitterez cette sale, soyez un héros. Allez et faites quelque chose pour le Seigneur Jésus. Ne voudriez-vous pas tous faire cela? Combien parmi vous tous ensemble veulent faire cela? Dites: «Amen.» [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.]
Ecoutez, il y a quelque temps... Vous savez tous que j’aime faire la chasse. Je suis un chasseur, pas pour tuer le gibier, mais juste pour aller dans les bois et être tout seul. Aussitôt que j’aurai quitté cette série de réunions, je dois partir. Et j’aimerais vous dire quelque chose. Une fois ici dans le nord du Maine ou plutôt du New Hampshire... Maintenant juste avant que nous ne clôturions la réunion et que nous priions pour ces gens...
48 J’étais... J’aime tellement faire la chasse. Et j’avais l’habitude d’y aller avec un homme, et c’était l’homme le plus cruel. Oh! il était sans coeur. Il tuait de petits faons, et les biches, tout ce qu’il pouvait trouver, c’est illégal et tout. Et je disais: «Tu ne devrais pas faire cela, Burt.»
Et il–il continuait, il disait: «Prédicateur, tu es trop sensible. Vous êtes toujours ainsi vous les gars. Vous êtes trop sensibles.»
Puis un jour, il s’est fabriqué un petit sifflet. Et il pouvait faire en sorte que cela résonne comme un petit faon qui pleure, un tout petit–tout petit bébé cerf qui pleure. Et un jour, pendant que nous chassions ensemble, il a fait retentir ce petit sifflet comme si un petit cerf pleurait. Et alors, juste de l’autre côté de la petite clairière, une splendide biche s’est avancée. Ses grands yeux bruns brillaient; ses narines étaient redressées; ses deux oreilles étaient dressées; elle s’est avancée jusque dans la clairière. Je me tenais derrière lui. J’ai dit: «Ne fais pas ça, Burt. Ne fais pas ça.» Il a levé son fusil et en a relevé le chien. A travers le viseur de son fusil, il a pointé le coeur de la biche pour l’abattre. Elle avait entendu le cri de ce bébé. Elle ne savait que faire. Elle venait au secours du bébé. Où se trouvait ce bébé en détresse?
49 Et juste à ce moment-là, Burt s’est redressé pour le tir fatal. Et comme il se redressait, la biche l’a regardé. Elle l’a aperçu. Cela ne l’a–cela ne l’a pas arrêtée. La mort ne l’a pas arrêtée. Un bébé était en difficulté. Elle cherchait ce bébé qui avait crié, ce bébé en détresse.
Et je l’ai regardé, et comme je l’observais alors qu’il se tenait tout près de moi, je priais pour lui, car j’aimais cet homme, et pourtant il était cruel, mais au-dedans de lui je savais que c’était un homme comme tout le monde. Des fois vous vous donnez de grands airs, mais ici au fond, mon ami, il y a quelque chose de réel. Vous êtes né pour être un fils de Dieu.
Alors comme je l’observais, tandis qu’il réglait son viseur, il a visé, il a pointé le coeur de la biche, j’ai vu ses mains trembler. J’ai vu sa tête commencer à bouger. Il a laissé tomber le fusil. Il s’est précipité vers moi et a jeté ses bras autour de moi, et il a dit: «Billy, prie pour moi. J’en ai assez. Je ne peux plus supporter cela.»
50 Qu’était-ce? Il avait vu la démonstration de la bravoure d’une mère et de l’héroïsme, quand il a vu cette biche braver la mort droit en face à cause d’un cri, à cause de la détresse d’un bébé en difficulté.
Oh! frère. Aujourd’hui le monde veut voir la manifestation du véritable christianisme, du véritable héroïsme qui est prêt à recevoir le Seigneur Jésus en dépit de la mort, des critiques, ou de tout ce qu’il peut y avoir, s’avancer là et être un soldat de la croix. Prions.
Notre Père céleste, beaucoup ont fait leur choix cet après-midi. Une dizaine ou une vingtaine de personnes ont levé la main pour montrer qu’ils veulent occuper cette position aujourd’hui, comme cette mère biche qui, ayant entendu le cri de son bébé, s’est avancée en face de la mort. Et Toi, dans Ta miséricorde, Tu l’as épargnée.
51 Et, Divin Père, j’entends le cri de l’Agneau au Calvaire. Cela me pousse à chercher, cela me donne faim et soif. Oh! je vois Ses petits enfants en train de mourir. Satan les a tous liés; certains d’entre eux sont malades et affligés. Ô Dieu, ce cri, ce cri d’un monde plein de péchés, ce cri des gens qui ont été attrapés par le diable et qui veulent être libérés, ils réclament la miséricorde avec des cris.
Ô Dieu, envoie des prédicateurs à partir de cette série de réunions, envoie des missionnaires à partir d’ici. Envoie-les à partir de cette convention, Seigneur, afin qu’ils aillent avec une nouvelle vision dans le champ de mission pour gagner des âmes. Puissent-ils aller avec un héroïsme très vaillant et avec le Sang noble de Christ coulant dans leurs veines, eux qui ont été changés par le grand miracle de la nouvelle naissance. Et envoie-les comme de véritables héros de la croix. Puissent-ils prêcher comme jamais auparavant.
Que les mères soient de véritables mères, ô Dieu. Qu’elles congédient ces garde-bébés, qu’elles s’éloignent des bars, qu’elles jettent ces cigarettes, qu’elles s’habillent comme le devrait une mère et qu’elles soient de véritables mères. Accorde-le, Seigneur.
Lorsqu’ils entendront partout les cris des jeunes délinquants avec toute cette grande détresse, que les papas soient de véritables papas, Seigneur. Ô Dieu, garde-les loin du bar, et de la salle de billard, et puissent-ils déposer ces sales armes des choses charnelles, et sortir aujourd’hui avec les armes du Saint-Esprit, et combattre comme jamais auparavant.
Bénis tous ceux qui ont levé la main. Bénis ceux qui avaient une conviction mais qui n’ont pas levé la main. A nous tous, Seigneur, accorde-nous Tes bénédictions et fais que ceci soit l’une des plus grandes conventions qui ait jamais été tenue ici. Car nous le demandons au Nom de Christ. Amen.
52 Que Dieu vous bénisse. Combien se sentent très bien? Qu’ils disent simplement: «Seigneur...» Donnez-nous un accord là sur l’orgue ou sur le piano, s’il vous plaît: Grâce étonnante. Et chantons cela comme nous n’avons jamais... Ne vous sentez-vous pas vraiment récurés après que la Parole a été apportée? Cela fait que, vous vous sentez tout simplement bien. Combien se sentent encore bien? Levez la main vers Dieu. Oh! c’est merveilleux. Tous ensemble maintenant.
Grâce étonnante, combien doux est le son
Qui sauva un malheureux comme moi!
Autrefois j’étais perdu, mais maintenant je suis retrouvé;
J’étais aveugle, mais maintenant je vois.
53 Combien vont me promettre: «Quand je quitterai cette salle, Frère Branham, je vais aller à un petit endroit secret, et je vais reconsacrer ma vie, car j’entends le cri de ceux qui sont là-dehors. Et je veux qu’en ce jour-là Dieu m’élève avant que la... et dise: ‘C’est bien, Mon bon et fidèle serviteur.’ J’entends le cri, je vois le jour dans lequel nous vivons. Je vais consacrer de nouveau ma vie dès que je pourrai me retrouver seul avec Dieu»? Allez-vous le faire? Levez la main. Oh! c’est bien. Oh! nous aurons une vraie réunion.
C’est la grâce qui
m’a enseigné la crainte,
C’est la grâce qui a ôté mes peurs;
Combien précieuse a été cette grâce
Au début, à l’heure où j’ai cru!
Maintenant, à
travers de nombreux dangers,
Souffrances et pièges, je suis déjà passé;
Cette grâce m’a amené en sécurité jusqu’ici,
Et la grâce va me conduire chez moi.
Quand nous aurons alors passé dix mille ans là-bas,
Brillants comme le soleil;
Nous aurons plus de temps pour louer Dieu
Que lorsque nous avions commencé.
54 Voyez-vous ce frère méthodiste ou cette soeur méthodiste assise à côté de ce baptiste, de ce presbytérien? Eh bien, tendons la main, et saisissons sa main, et serrons-leur la main, et chantons...
Oh! combien j’aime Jésus,
Oh! combien j’aime...
C’est cela, tout le monde, tout le monde...?... C’est juste, soyez à tous égards un véritable voisin. C’est juste. Au balcon, c’est bien.
Parce qu’Il m’aima le premier.
Jamais je ne L’abandonnerai (Levons nos mains vers Lui
maintenant.)
Jamais je ne L’abandonnerai,
Jamais je ne L’abandonnerai,
Parce qu’Il m’aima le premier.
55 Cela ne vous détend-il pas tout simplement, cela ne vous donne-t-il pas envie de sortir et de prier maintenant, pour revenir ce soir vous attendant à ce qui est infiniment au-delà? Allez-vous le faire? Allez-vous croire pour de grandes choses, que Dieu va tout simplement amener des âmes de partout, guérir les malades et les affligés, et nous accorder une véritable bénédiction?
Que Dieu vous bénisse. C’était agréable d’être ici en votre compagnie cet après-midi et en quelque sorte de vous pincer un petit peu. Mais ce soir nous allons prêcher, le Seigneur voulant, vers vingt heures.
56 Et mon... Bon, les cartes de prière seront distribuées à 19 h 30 ici dans l’amphithéâtre. Et Billy, frère Wood, Gene, Léo, et les autres seront tous ici. Et maintenant, c’est à 18 h 30 que les cartes de prière seront distribuées. Ainsi donc, ne manquez pas de venir, vous qui êtes malades et qui êtes nécessiteux. Emmenez vos bien-aimés. Et nous allons prier pour les malades, mais d’abord nous allons prêcher et faire l’appel à l’autel.
Maintenant, que le Seigneur vous bénisse, et très–très richement. Et priez pour moi. Je remets le service entre les mains de notre bien-aimé pasteur, frère Boze.