L’Imitation Du Christianisme

Date: 57-0120M | La durée est de: 1 heure et 58 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Neville. Il paraît que le trio Neville est l’un des meilleurs trios du pays. [Une personne s’adresse à frère Branham.–N.D.E.] De toute façon, c’est juste. C’est juste. [Frère Neville dit: «J’en doute.» Frère Branham et l’assemblée rient.

            Et combien ont suivi l’émission d’hier? Je suis un vieux prédicateur, un vétéran ayant plus de vingt ans d’expérience, et j’ai entendu beaucoup de prédications. Mais je crois que l’une des prédications les plus appropriées que j’aie entendues, en rapport avec le jour où nous vivons, je l’ai entendue hier être apportée par notre pasteur, frère Neville. Vous qui avez manqué ça, vous avez manqué un grand trésor. C’était quelque chose de précieux qui me tenait à coeur. Et, pendant que mon épouse faisait la vaisselle...

            Junie, je l’aidais, alors il n’y a pas de mal à ça. Delores te la fait faire aussi, alors... [Frère Branham rit.]

            Pendant que je l’aidais à faire la vaisselle, nous avons dû nous arrêter tous les deux, simplement pour–pour nous faire remarquer l’un à l’autre combien le Seigneur utilisait notre frère, au cours de ce message d’hier à la radio. S’il m’a jamais été donné d’entendre un chef-d’oeuvre extraordinaire, celui-là en était bien un. Et j’étais si content de savoir que celui que le Seigneur utilisait pour apporter ce message, j’étais associé à lui dans l’oeuvre du Seigneur.

2          Donc, et le quatuor, ou le trio, ils ont été vraiment formidables hier; et ils le sont toujours, et notre pasteur aussi. Et nous apprécions ça de tout notre coeur, et prions Dieu de continuer à être avec notre frère et à lui accorder ces messages puissants, dans les chants comme dans la Parole, au fil du temps.

            Et maintenant, pour... grâce à vos prières, que–que vous avez offertes pour nous pendant que nous étions sur le champ missionnaire, le Seigneur a béni abondamment, d’une façon glorieuse. Et nous sommes très heureux de vous en faire rapport, à savoir que notre Sauveur a fait beaucoup de choses pendant les réunions; Il a sauvé des âmes, et–et la foi des gens a rempli la condition requise pour recevoir la puissance de guérison de Dieu, et ils ont été guéris.

            Et maintenant, comme nous n’avons avancé que d’un cran, eh bien, nous allons encore repartir, nous nous lançons de nouveau sur le champ de mission la semaine prochaine, à Lima, dans l’Ohio, chez les baptistes; et nous avons certainement besoin de vos prières, pour la série de réunions de cette semaine, à Lima.

            Et puis, de là, nous reviendrons pour nous rendre à Evansville, dans l’Indiana, pour une seule soirée, et ce sera le–le trois février, chez les Hommes d’Affaires Chrétiens. Ils ont organisé un nouveau chapitre, et c’est moi qui y prêcherai le matin. Et puis, le soir, s’il ne neige pas ou s’il ne fait pas mauvais temps, je pourrai donc rentrer, eh bien, je resterai pour la réunion du soir. Sinon, je serai ici au tabernacle ce soir-là, si le Seigneur le veut, le trois février.

            Ensuite, du dix au dix-sept, ce sera à Minneapolis. Et le seize, le matin du seize, ce sera le petit déjeuner des Hommes d’Affaires Chrétiens. Alors, nous–nous nous attendons à passer des moments merveilleux à ce–à ce petit–à ce petit-déjeuner, et aussi aux réunions.

3          Nous reviendrons ensuite pour aller à Shreveport; et puis, à Phoenix, en Arizona, au Madison Square Garden. Et là, ce sera avec la pleine collaboration de tous les ministres de l’association de la vallée de Maricopa, au beau et grand Madison Square Garden, là-bas à Phoenix, nous tiendrons les réunions. Et puis, de là, nous irons dans la vallée de San Fernando, où nous serons avec frère Espinoza, avec tous les Mexicains.

            Ensuite nous nous rendrons à un lac (le nom m’échappe), le lac Clear, pour trois soirées. Ensuite nous irons donc à Oakland, à la grande et magnifique salle municipale, qui a la capacité de presque dix mille places assises, et c’est l’association pastorale de Twin City qui parrainera la série de réunions. Nous remercions donc Dieu pour ça, et nous prions qu’Il répande abondamment Sa bénédiction sur nous.

4          Une note de mon secrétaire, un instant. Vous voyez, il me faut la tenir à une certaine distance. Je suis... Très bien. Oui, c’est quelqu’un qui veut me voir après la réunion, des ministres qui sont venus, les frères Martin. Très bien, frère, nous nous verrons immédiatement après la réunion, dans le bureau des diacres.

            Eh bien, j’aime la Parole, parce que la Parole est la Vérité de Dieu. Et hier, je parlais à mon... notre frère Cox, et à soeur Cox. Et je pense que frère... Oui, il est ici ce matin, et je ne sais pas si soeur Cox est ici ou pas. Toujours est-il que nous discutions de certaines choses en rapport avec la vie chrétienne, comme le font généralement les chrétiens quand ils se rencontrent. Et au cours de cette discussion, nous avons évoqué le fait de parler de... contre d’autres concitoyens du Royaume. Parfois nous suivons des émissions où l’on taille carrément l’autre en pièces, où on cite les noms des gens, et–et on dit d’eux qu’ils ne sont pas chrétiens, et tout. Ça, c’est tout simplement enfantin. Voilà tout. Ce sont simplement des enfants. Nous devrions être des adultes. C’est vrai. Et des adultes ne parlent pas comme ça. Nous...

5          Mais nous nous entretenions, et frère Cox et moi. Et j’ai dit: «Eh bien, moi, j’ai pris la ferme résolution de prêcher contre le péché, seulement contre le péché. Et je le dénonce tout simplement. Quant à la personne à qui ça–ça s’applique, c’est Dieu qui peut déterminer exactement qui c’est.»

            Il y avait un petit garçon, une fois, dans le Sud, qui disait que le... Il s’était agenouillé au milieu d’une rangée qu’il venait de labourer. Et un–un ecclésiastique qui passait par là a entendu ce petit garçon réciter l’alphabet: «A, B, C, D», et ainsi de suite; et comme il était à genoux, l’ecclésiastique était ainsi fort intrigué. Donc, il a entendu ce petit garçon réciter l’alphabet, et dire ensuite: «Amen.»

            Et, comme il se relevait, eh bien, l’ecclésiastique lui a parlé, il a dit: «Fiston, je suis un... le serviteur du Seigneur. Je t’ai entendu prier; mais tu ne faisais que réciter l’alphabet. Et je–je ne comprends pas pourquoi tu ne faisais que réciter l’alphabet.»

6          Il a dit: «Monsieur, je–je ne sais pas prier.» Il a dit: «Je–je n’ai jamais prié. Mais j’avais une mère et un père qui priaient, et ils sont déjà allés au Ciel.» Et il a dit: «Maman, je... elle est morte quand j’étais un tout petit garçon. Mais je me rappelle que je l’entendais, quand elle avait des problèmes, elle allait auprès du Seigneur et elle priait. Et j’étais tellement jeune quand elle est morte qu’elle n’a pas pu m’apprendre à prier. Et j’ai été confié à une personne méchante, qui me bat et me maltraite. Et je–j’étais... je me disais que peut-être après avoir appris mon alphabet, si je pouvais prendre tous les–les mots, que je récitais toutes les lettres, qu’Il serait peut-être capable, Lui, de les assembler pour comprendre ce que j’ai voulu dire.»

            Voilà une prière remplie de sincérité. Bien sûr qu’Il serait capable de les assembler. Ce qui compte, ce n’est pas notre manière de prier avec nos lèvres; c’est le motif que nous avons dans notre coeur que Dieu entend. Parfois, Il n’entend pas nos lèvres, Il entend notre intention, ce que... le motif que nous avons dans notre coeur.

            Et ainsi donc, hier, j’ai été très frappé de voir ce qu’il en est de cette époque, et, comme on est au tabernacle, je pourrais peut-être exprimer certaines choses dont j’ai pensé qu’elles pourraient vous aider, ou vous être utiles. Et s’il m’arrivait de dire quelque chose qui ne soit pas gentil, je–je ne voudrais certainement pas le faire exprès, si c’était contraire aux croyances de quelqu’un, toutefois, si je l’exprimais, ce serait seulement par–par amour, et ce que je veux, peut-être, c’est de redresser la chose. Par exemple, les gens qui ne croient pas à la guérison divine, et tout. Et si vous, vous n’y croyez pas, eh bien, je... Et si je disais que moi, j’y crois, ce–ce ne serait pas pour chercher à me disputer avec vous, mais pour essayer de l’exprimer aux–aux gens qui, eux, y croient. Si vous comprenez ce que je veux dire... Maintenant, je prie que Dieu comprenne, et je sais qu’Il comprend. Il comprend; nous le savons.

7          Eh bien, je parlais à un homme très instruit, du Canada. Et, comme nous le savons, les Canadiens sont instruits, si vous les connaissez. Si–si vous avez déjà eu un contact personnel avec eux, ce sont des érudits, très profonds, la plupart d’entre eux. Et, là-bas, ils n’ont pas les problèmes que nous avons ici.

            Et, à propos, j’ai trouvé que cet homme, qui n’était pourtant pas beaucoup plus âgé que moi, il a probablement cinquante ans... Et il avait les cheveux tout gris, et sa moustache était grise, mais, pourtant, il n’avait pas plus de cinquante ans. Je lui ai dit: «Mon frère», quand il est venu à la–la chambre où je logeais, il était pasteur d’une–d’une église. Je lui ai dit... je l’ai regardé... Il y a seulement quelques années, à Saskatoon, nous avions eu une grande réunion ensemble à la grande arène, lorsque j’étais à mes débuts dans les–les réunions d’évangélisation, et il avait les cheveux noirs, sa moustache était noire. Et il était... avait deux jeunes filles, et maintenant, elles sont mariées et elles ont des enfants.

            Et alors, je me suis dit, dans mon coeur: «Oh! Que s’est-il passé?»

8          Il a dit: «Frère Branham, il y a environ deux ans, j’ai pensé que le Seigneur m’appelait peut-être pour–pour Son oeuvre aux Etats-Unis.» Il a dit: «Je suis allé sur la Côte Ouest, et j’ai collaboré à une certaine émission qui est diffusée à l’échelle nationale.» Et il a dit: «Quand j’ai vu la malhonnêteté, comment ils utilisaient abusivement l’argent qui leur était envoyé, a-t-il dit, je ne pouvais tout simplement pas, comme chrétien, y rester plus longtemps. J’ai quitté, et j’ai collaboré à une autre.» Et il a dit: «C’était comme tomber de la poêle dans le feu.» Et il a dit: «Alors, j’ai tout simplement continué, et j’ai découvert tant de choses, a-t-il dit, de voir la faiblesse de la chaire américaine.»

            Et j’ai dit: «Frère, c’est vrai. Nous n’avons pas ici la catégorie intermédiaire, pour ainsi dire. Nous–nous avons soit les gens qui sont très froids, très formalistes et indifférents, soit ceux qui sont extrémistes et fanatiques. Et nous n’avons pas de juste milieu.» J’ai dit: «C’est–c’est dommage!»

9          Il a dit: «Ensuite je suis venu ici.» Et il a dit: «Frère Branham, dès que je suis arrivé ici et que j’ai apporté mon premier message, j’ai vu que tout ce que les gens faisaient, c’était de taper sur le piano, et de renverser les chaises, et...» Il a dit: «Alors, j’ai commencé à me poser des questions.» Et il a dit: «Et, au milieu de tout ça, j’ai essayé de prêcher l’Evangile, en restant simplement dans la Parole. Et alors, a-t-il dit, je... Quelque chose s’est passé, et au bout d’un moment, le Seigneur m’a permis de me frayer un passage jusqu’à l’onction, et Il a amené le... Le Saint-Esprit est venu parmi nous, dans l’amour. Et la paix de Dieu a commencé à envahir la salle.» Et il a dit: «Alors j’ai dit: ‘Maintenant le Saint-Esprit est ici, nous allons maintenant adorer le Seigneur et concentrer nos vies sur Dieu.’» Et il a dit: «Et un jeune homme qui n’avait pas assez de sagesse, ou juste assez, pour entrer par la porte, est arrivé à la chaire en courant. Il disait: ‘Amen, prédicateur! C’est exact. Regardez, l’huile a coulé de mes mains toute la matinée. Alléluia! Que les gens s’avancent, et je vais leur donner de cette huile d’onction pour la guérison.’»

            Il a dit: «Frère Branham, je lui ai dit: ‘Fiston, trouve-toi un siège et assieds-toi.’»

            Et il a dit: «Savez-vous ce qui est arrivé? Les anciens qui présidaient la réunion m’ont dit: ‘Vous, trouvez-vous un siège et asseyez-vous.’»

10        Il a dit: «Comment arriverons-nous jamais à... Comment pouvez-vous, ou comment des prédicateurs qui essaient de garder leur position entre les deux côtés fanatiques peuvent-ils garder l’équilibre?»

            J’ai dit: «C’est seulement la grâce de Dieu.» Oh! quelle position!

            Et cet homme s’est couvert le visage de ses mains et a fondu en larmes, devant mon épouse et moi, il en a tant versé qu’elles tombaient sur la jambe de son pantalon. Il a dit: «Frère Branham, je rentre à Saskatoon, pour sortir de ce repaire de mauvais esprits.»

            Et j’ai dit: «C’est vrai. Les groupes intellectuels, de la haute société américaine, sont si opposés à l’autre groupe. Et l’autre groupe est tombé dans le fantastique, au point que le véritable Evangile, il est difficile de trouver un endroit où on peut L’aborder, et où Il aurait la prééminence.»

11        Mais, et, en quittant la maison, je parlais à frère Cox, en chemin. Il n’est pas au courant de ça, tel qu’il est assis là. En chemin, je disais: «Seigneur, comme c’est vrai! Et comme ça a été difficile d’essayer d’apporter le véritable Evangile aux gens, en tirant sur les deux côtés, tout en essayant de se tenir au milieu du chemin, et nous avons lutté pour ça depuis l’heure où la pierre angulaire a été posée.» Voyez? Maintenant, et certains... J’ai dit: «Et ces Américains qu’on a ici, que leur arrivera-t-il?»

            Et c’est comme si Quelque Chose avait dit, ou m’avait simplement parlé, et avait dit: «Toi, qu’est-ce que tu fais? Que t’importe? Toi, suis-Moi.»

12        Et alors la vision m’est revenue à l’esprit; le jour où j’ai posé la pierre angulaire. En retournant à la maison, je rapportais cela à mon épouse. Combien se rappellent la vision qu’il y avait eue le matin de la pose de la pierre angulaire? Elle se trouve là, dans la pierre angulaire en ce moment, il y a trente-trois ans de ça, je pense. Et c’était... J’étais juste de l’autre côté de la rue ici, je venais de me réveiller un matin vers sept heures, au mois de juin, quand la pierre angulaire a été posée, je crois, ou en juillet.

            Et ce matin-là, je regardais dehors, vers le soleil levant, à l’est, je louais le Seigneur, parce que c’était le moment où le tabernacle allait être... où sa pierre angulaire allait être posée. M. Markham et les autres étaient là, et un grand nombre de personnes avaient creusé les fondations, et tout le reste. Et je devais poser la pierre angulaire; nous avons les photos de ça, et tout. Et chacun devait mettre un petit souvenir dans la pierre angulaire, et même les catholiques passaient là et laissaient tomber ce qu’ils avaient, leurs petits chapelets, et tout, dans la pierre angulaire.

13        Toujours est-il que ce matin-là, le Saint-Esprit m’a dit, pendant que j’étais étendu là, je suis entré dans... En ce temps-là, je n’appelais pas ça une vision. Je disais simplement que c’était une transe. Alors j’ai eu une vision, qui m’a parlé, il m’a été dit que mon travail se ferait entre les deux branches des pentecôtistes, les trinitaires et les unitaires, et il y avait un espace vide à remplir de chaque côté. Je ne les ai pas mélangées. J’ai simplement arraché une branche de chaque arbre, et je les ai plantées. Et les grands arbres se sont élevés dans le ciel; ils poussaient rapidement, et leurs fruits tombaient par terre, ils étaient délicieux. J’en mangeais. Et la croix, qui se trouvait juste devant moi, était recouverte de fruits. Et alors, quand je suis arrivé à l’endroit, le Saint-Esprit est descendu, au sommet des arbres et a dit, dans une secousse et un mugissement, Il a dit: «Fais l’oeuvre d’un évangéliste.» Il a dit: «Après que tu seras sorti de ceci, lis 2 Timothée 4.» Il a dit: «Fais l’oeuvre d’un évangéliste. Ceci n’est pas ton tabernacle.»

14        Et j’ai dit: «Où...» Et j’ai vu le tabernacle, tel qu’il est aujourd’hui.

            J’ai dit: «Où est mon tabernacle?»

            Et Il m’a placé sous le beau ciel bleu, et Il a dit: «Fais l’oeuvre d’un évangéliste. Remplis pleinement ton ministère. Car il viendra un temps où les gens ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs, et ils se détourneront de la Vérité pour suivre des fables.»

            N’est-ce pas là ce qui s’est passé, à la lettre! Voilà pourquoi je me suis efforcé de m’en tenir strictement à la Parole. Et c’est mon sujet de ce soir: «Sur la Parole!»

            Maintenant, ce matin, par la grâce de Dieu, je désire aborder un autre sujet. Mais, avant de l’aborder, pendant que vous prenez Ezéchiel, chapitre 6, j’aimerais dire ceci, en guise d’introduction. Partout, j’ai fait de grands efforts pour garder la Parole en ligne. Alors, priez pour moi, afin que je sois toujours fidèle à la Parole. C’est ça: à la Parole. Bien.

15        Maintenant, dans Ezéchiel, au chapitre 36, et nous voulons commencer à lire au verset 26.

Je te donnerai un esprit nouveau et un coeur nouveau...

            Et ensuite, au verset 27:

Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai que vous suiviez mes ordonnances...

            Maintenant, inclinons la tête juste avant d’aborder ceci.

            Notre Père céleste, aujourd’hui, c’est avec des coeurs reconnaissants que nous nous approchons, dans le silence et dans le respect, en ce moment sacré, afin que quand... Qu’est-ce qui nous dit que cette heure précise ne décidera pas de la destination éternelle d’une âme qui se trouve ici? Et la valeur de cette âme est estimée à plusieurs milliers de mondes. Ainsi, nous Te prions, Père, de nous permettre d’aborder ceci respectueusement, solennellement, et dans une attitude de prière.

            Il se peut aussi qu’il y ait des malades ici présents dont l’attitude vis-à-vis de la Parole aujourd’hui pourrait décider du temps qu’il leur reste sur terre. Alors, nous sommes conscients du sérieux de ce moment précis, et nous demandons que Ta glorieuse Présence nous oigne tous.

16        Etant donné que nous sommes des êtres terrestres, sujets à la mort, Tu nous as tirés de la terre, et que nous retournerons à la terre... Et c’est uniquement pendant que nous vivons dans ce vase terrestre que nous avons le privilège de Te servir, et d’en gagner d’autres à Toi. Alors, nous Te demandons de permettre que nos coeurs soient soumis à Ta Parole, et puisse le Saint-Esprit prendre la Parole et nous La donner selon nos besoins. Car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton Fils bien-aimé. Amen.

            Si je devais intituler... pendant quelques instants, ce matin... Mon épouse me disait l’autre jour, elle disait: «Billy, si tu pouvais réduire tes prédications à trente minutes au lieu de deux heures trente minutes, je pense qu’elles auraient plus d’effet.»

17        J’ai dit: «Avec tout l’amour que j’ai pour toi, et bien que je sois conscient que c’est la vérité, mais, tu vois, le Saint-Esprit seul qui doit me–me conduire. Et je ne sais rien faire d’autre que continuer à parler tant qu’Il continue à m’alimenter.» C’est donc comme ça que je dois y aller. Et même quand je m’arrête, quand Il bénit, et quand Il ne bénit pas, alors je suis bien malheureux, et mon auditoire aussi; et c’est pareil pour tout ministre qui parle par inspiration.

            Mais, si je devrais prendre un sujet ce matin, je devais l’intituler: L’Imitation du christianisme. L’imitation du christianisme.

            Dans les Ecritures, ici, ce qui est la Parole de Dieu, nous lisons ici que le prophète qui avait parlé d’un nouveau jour...

18        Or, Ezéchiel était en train de prophétiser, ou de prédire ce qui allait arriver dans un âge à venir, et non dans son âge. Cependant, un prophète c’est un voyant, et dans la Bible il est appelé un aigle, qui monte très haut dans les airs. Et plus haut on monte, plus loin on peut voir.

            Donc, l’aigle va beaucoup plus haut que n’importe quel autre oiseau. Aucun oiseau ne peut suivre l’aigle. Et il n’y a pas d’oeil comme celui de l’aigle. Le faucon ne peut pas rivaliser avec lui quant à sa vue. Et le faucon ne peut pas supporter la–l’altitude à laquelle l’aigle peut s’élever. Il mourrait. Il ne... Il n’a pas la constitution de l’aigle.

            Or, le faucon est un oiseau, et les–les autres oiseaux aussi, mais l’aigle a été fait ainsi, parce qu’il est un oiseau qui s’élève très haut dans les airs. Il peut monter si haut qu’il voit des choses que les autres oiseaux ne peuvent pas voir, parce qu’il est plus haut. Et Dieu, quand Il a fait l’aigle, Il l’a fait dans ce but-là; en effet, son nid est placé plus haut que les autres. Ses petits sont là-haut dans le nid, et ils se nourrissent au sol. Alors, pour voir venir l’orage ou les difficultés, l’aigle, s’il veut survivre, il doit monter plus haut, pour pouvoir protéger ses petits.

19        Et Dieu compare le prophète à l’aigle, dont la constitution est pareille à celle du prophète. Celui-ci est un–un voyant qui, dans l’Esprit, monte au-dessus de l’émotion de l’église. Il va plus loin que le rythme de la musique. Il va plus loin que le battement des mains. Il va plus loin que la joie qui se manifeste parmi les saints. Il va plus loin que tout cela. Dieu le fait monter dans une sphère où il est tout seul, tout seul. Alors Il lui ouvre les yeux, et Il le laisse regarder autour de lui pour voir les choses qui sont à venir. Ensuite Il le fait redescendre sur terre au milieu des membres du corps, pour leur annoncer à l’avance ce qui est sur le point d’arriver.

            Ainsi, Dieu avait fait monter Ezéchiel haut, très haut, et Il lui avait fait parcourir du regard deux mille six cents ans. Pensez-y. Bon, et Il lui a permis d’avoir... Un–un prophète, c’est aussi un don de connaissance. Une connaissance, c’est comme ce qui se passe chez un avocat qui étudie les livres. Quand vous engagez un avocat pour plaider votre cause, tout ce qu’il fait, il se sert de ce qu’il connaît, et vous le payez pour ce qu’il connaît, afin qu’il défende votre cause devant le juge.

20        Et maintenant, un don de connaissance, dans la Bible, c’est la prophétie, laquelle monte découvrir ces choses qui doivent arriver, et les ramène en bas. Mais ces choses doivent concorder avec la Bible, avec le Livre. Si elles ne sont pas dans le Livre, alors elles ne sont pas acceptées, parce que le Juge exerce le jugement d’après le Livre. Vous le voyez? Donc, ce doit être selon la Parole.

            Et puis, la Parole que Dieu a prononcée avant la fondation du monde... Ce n’est pas que Dieu parle et dise quelque chose au prophète à ce moment-là. En fait, le prophète saisit ce que Dieu a déjà dit, car la Parole était là avant la fondation du monde. Dieu a prononcé la Parole, et Elle repose là, répartie selon le temps. Alors le prophète monte, et il voit le temps venir. Donc, il s’agit seulement d’un don de connaissance par lequel il redescend l’annoncer, et il le met sur papier.

            Eh bien, Ezéchiel, le prophète, monte, et il voit le jour où nous vivons. Oh! quel voyage après avoir escaladé l’échelle de Jacob pour voir d’avance ce qui arrivera! Et il redescend l’annoncer. Et, au cours de ces dernières années, ces deux mille dernières années (En fait, Ezéchiel a vécu six à huit cents ans avant la Venue de Christ), les gens avaient un coeur de pierre, et à cause de ça, le Saint-Esprit ne pouvait pas entrer dans ce coeur-là. Il n’y avait aucun moyen pour Lui d’entrer dans ce coeur-là, parce que c’était un coeur rempli de péché. Et il n’y avait que l’expiation du sang d’un animal, qui se trouvait entre ce coeur de pierre et le Créateur.

21        Mais alors, ce sang animal était un substitut, bien sûr, mais c’était seulement une ombre, ou un type du véritable Sang qui allait venir. En effet, la vie qui se trouvait dans la cellule de sang était une vie animale, et elle n’était pas compatible avec l’esprit humain, parce que la vie animale n’a pas d’âme en elle. Mais la vie humaine a une âme en elle. Par conséquent, elles n’étaient pas compatibles; comme l’huile avec l’eau.

            Mais, quand le Christ est venu et qu’Il est mort... et maintenant il y a le Sang de Christ qui a été versé au Calvaire, et dans cette cellule de Sang, il n’y a pas d’autre Vie que Celle de Dieu. Le voyez-vous? Remarquez. A ce moment-là l’adorateur se présente devant Dieu avec le Sang approprié (qu’il s’est approprié), c’est le Sang d’un Rédempteur, qui nous rachète. Vous vous êtes mis dans la maison de prêt sur gage par... Voyez, Adam vous a mis dans la maison de prêt sur gage. Mais Christ est venu, Il est votre Rédempteur, et vous appartenez à Christ.

22        Dieu vous a donné à Christ, comme cadeau d’amour à cause de Son sacrifice. Et vous êtes amené à Christ par le Saint-Esprit, qui vous a courtisé par le Sang du Seigneur Jésus, et vous Lui avez été offert en cadeau. Et Dieu aime Ses cadeaux, et Il ne supportera pas de les voir être détruits.

            L’autre jour, un prédicateur posait une question à un autre prédicateur. Eh bien, pardonnez-moi pour ceci, il y a un petit peu de ma doctrine à moi dans ça, mais, au tabernacle, c’est ce que nous faisons.

            Bon, l’autre jour, un homme posait une question à un autre. Il a dit: «Crois-tu... Ne crois-tu pas que si un homme a été une fois un enfant de Dieu, né de l’Esprit de Dieu, lavé dans le Sang et racheté entièrement par Dieu, par le renouvellement de son coeur, par le lavage d’eau par le Sang, au travers de la Parole, et qu’Il devient un enfant de Dieu, ne penses-tu pas que cette personne-là peut pécher et s’éloigner de Dieu au point d’être perdue?»

23        Et le prédicateur qui parlait avec lui, étant un très bon étudiant de la Bible, a dit: «Je répondrai à ta question quand tu auras répondu à la mienne. Penses-tu qu’un homme puisse être tellement bon qu’il ne mente pas, ne vole pas, ne fasse rien de mal, mais qu’il soit tellement bon que Dieu l’accepte dans le Ciel sans le Sang de Christ?» Non, bien sûr que non. Vous ne pouvez pas aller au Ciel sans le Sang du Seigneur Jésus, peu importe combien vous êtes bon. Ça, ce n’est que de la justice que vous vous êtes fabriquée. Et nous n’allons pas au Ciel sur base d’une justice qu’on s’est fabriquée. Peu importe combien vous êtes bon, il vous est totalement impossible d’aller au Ciel sur base de votre bonté. C’est la miséricorde de Dieu qui vous a racheté au Calvaire, et vous êtes le cadeau d’amour que Dieu a offert à Christ. Et si Dieu a offert un–un cadeau à Christ, Christ garde Son cadeau. «Tous ceux qui viendront à Moi, tous ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi, et aucun d’eux n’est perdu. Je les ressusciterai au dernier jour.»

24        Bon, vous pourriez être emballé par l’émotion. Vous pourriez avoir de l’huile sur les mains, parler en langues ou danser dans l’Esprit, ou adhérer à l’église ou vous adonner aux choses fantastiques de ce jour, et être perdu, certainement. C’est vrai. Mais si vous êtes le cadeau d’amour que Dieu a offert à Christ, vous êtes en sécurité.

            Or, votre vie montrera ce que vous êtes. «C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.» Si vous essayez de vous forcer à être doux, humble et tout, alors vous êtes encore en dehors du Royaume. Ce n’est pas... A ce moment-là, c’est votre oeuvre à vous. Et c’est là que l’église, que les gens qui se disent l’église, ont échoué si lamentablement; en effet, à cause de leurs oeuvres personnelles, ils estiment qu’ils méritent la bonté et la grâce de Dieu, par leurs oeuvres et par la vie qu’ils mènent. Mais ça n’a absolument rien à voir avec la chose. C’est le don de Dieu.

            Pour fuir l’enfer, votre propre conscience chercherait à vous faire, ou plutôt vous, en voulant fuir l’enfer, vous chercheriez à mener une bonne vie et à être intègre. Un bon citoyen ferait ça, sans être nécessairement chrétien.

25        J’ai vu bien des hommes qui allaient jusqu’à renier le Nom du Seigneur Jésus, et c’étaient des gens très bien; humainement parlant.

            Considérez Esaü; il était un homme de loin meilleur que Jacob. Mais il n’avait pas l’entendement pour se rendre compte qu’il avait vendu son droit d’aînesse. En effet, il l’a méprisé, aussi il a été rejeté devant Dieu; pourtant il était bien plus gentleman, meilleur voisin, et–et un homme plus adonné aux oeuvres que Jacob. Jacob, son nom même veut dire supplanteur. Vous savez ce qu’est un supplanteur? C’est un trompeur.

            C’est donc un... ça... Mais Esaü, lui, était un gentleman, à tout point de vue. Par contre, pour Jacob, ses ambitions étaient portées sur ce droit d’aînesse. Et on avait beau le traiter de tous les noms, si je peux parler ainsi, pardonnez-moi l’expression, on pouvait le traiter de saint exalté, de fanatique, ou de tout ce qu’on voulait, mais lui, il regardait à ce droit d’aînesse. C’était son seul objectif. Il voulait le droit d’aînesse, coûte que coûte.

26        Maintenant remarquez. Eh bien, pour ce qui est de l’édification de l’église... Or, si l’église, c’est uniquement... Si le Corps de Christ doit être dirigé uniquement par l’intellect, par la théologie, par la conception mentale, alors nous dépendons entièrement de la connaissance intellectuelle humaine, si je me fais bien comprendre. Si l’église repose uniquement sur l’intellect, ou sur la capacité qu’a l’homme d’organiser l’église, construire de grands bâtiments, y mettre des sièges rembourrés et un orgue à tuyaux valant des milliers de dollars, et sur la capacité qu’a cet homme de prêcher son message de manière à–à amener des gens dans l’église et à les faire adhérer à l’église; et plus on aura des membres sur le registre, plus–plus... Cette Eglise est plus grande au Ciel...

            Maintenant, je–je veux que vous saisissiez ceci, et que ceci ne puisse jamais vous échapper. Si tout ce dont nous avons besoin, c’est de la conception intellectuelle de l’homme, nous n’avons pas besoin du Saint-Esprit. Si l’église doit être dirigée et gouvernée sur base de l’intellect, d’un programme éducatif et sur base de l’intellect humain, nous n’avons pas besoin du Saint-Esprit. Et si elle doit être dirigée par le Saint-Esprit, c’est que nous n’avons pas besoin de l’intellect. C’est soit l’un, soit l’autre.

27        Or, l’émotion mentale... or, si nous... uniquement... Plus l’homme est intelligent, plus il est intellectuel, plus il est instruit, mieux il ferait usage de la grammaire, alors l’église serait meilleure; les fidèles seraient meilleurs.

            S’il peut présenter le programme et dire: «Bon, nous allons construire une grande église. Nous allons lui donner tel nom. Nous allons attirer l’attention des gens d’un bout à l’autre de la ville, quand nous ferons carillonner nos cloches tous les dimanches matin, sur notre flèche. Nous attirerons l’attention du pauvre pécheur qui se trouve dans les bas-fonds, quand il verra que nous portons les meilleurs vêtements; quand il verra que nos femmes savent arranger leurs cheveux... les femmes pauvres verront que nos femmes savent se coiffer et portent de jolis chapeaux. Et quand nous présenterons ceci aux gens, alors les pauvres et les affamés viendront à nos–nos réunions et désireront ressembler à ces femmes-ci. Et les hommes verront les beaux complets que nous portons, et notre habillement, et combien... les voitures à bord desquelles nous roulons, et ce que nous faisons, et que nous avons une bonne position sociale dans la ville, avec les Kiwanis et les autres clubs, et tout ce à quoi nous adhérons, ils verront qu’ils... Et alors les pauvres et les illettrés viendront et voudront y emmener leurs enfants, et les instruire, pour qu’ils deviennent membres de cette grande société appelée l’église.»

            Or, si c’est ça le programme de Dieu, ils ont raison. Mais ce n’est pas du tout ce que Jésus a dit. Jésus a dit: «Si Moi, Je suis élevé, J’attirerai tous les hommes à Moi.»

28        Ainsi, par le programme éducatif de ce monde... Il n’y a pas de mal à ça, il n’y a pas de mal à ça, à condition qu’on ne laisse pas Ceci de côté. Mais l’homme n’est pas attiré à Christ par l’intellect, par la théologie. C’est le Saint-Esprit seul qui est le pouvoir d’attraction de Dieu. Les pauvres ne le recevront jamais, et les riches ne le peuvent pas, tant qu’ils ne deviendront pas pauvres quant aux choses du monde. Christ, qui était riche, est devenu pauvre, afin que, par Sa pauvreté, nous puissions être riches. «Celui qui s’élève sera abaissé, et celui qui s’humilie sera élevé.» Eux, ils ont tout mis sens dessus dessous. Ils essaient de faire entrer les hommes dans l’église par des discours intellectuels. Ce qu’il nous faut, ce ne sont pas des discours intellectuels, mais c’est le baptême du Saint-Esprit, avec la puissance, les démonstrations et les manifestations de l’Esprit; c’est ça qu’il nous faut, pour attirer les hommes à l’église. C’est l’onction attractive du Saint-Esprit.

29        Les écoles et les séminaires, c’est formidable. Je n’ai rien contre, mais ce n’est pas ça le programme de Dieu. Dieu a choisi les ignorants et les illettrés, des hommes qui ne parlaient pas comme il faut, des hommes qui ne savaient même pas lire leur propre nom. Et la Bible déclare que c’étaient des hommes du peuple sans instruction. Mais ils étaient allés à une meilleure école. En effet, quand ils ont guéri l’homme qui était à la porte appelée la Belle, on les a reconnus pour avoir été avec Jésus. [Frère Branham donne six coups sur la chaire.–N.D.E.] La voilà, l’Ecole.

            Et à ce sujet, étant donné que c’est le genre d’églises intellectuelles que nous avons aujourd’hui, en Amérique et partout dans le monde, quand nous allons à une école de ce genre-là, alors, le chrétien, le croyant, le membre d’église, en lisant sa Bible, voit qu’il doit essayer d’être humble, qu’il doit essayer d’être comme ça. Mais, en agissant ainsi, il n’en produit qu’une imitation charnelle. Je veux que ça pénètre profondément. Une comparaison charnelle! Il essaie de jouer un rôle, quelque chose qui n’est pas vraiment dans son coeur. Dans son coeur, il pense quelque chose, et il essaie d’agir autrement. En fait, le vrai terme pour exprimer cela, ça c’est un hypocrite.

30        Jésus a dit: «Hypocrites, comment pouvez-vous dire de bonnes choses? Car c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle.» Si ce que vous dites ne concorde pas avec ce que vous avez dans le coeur, si votre coeur pense une chose et alors que vous en dites une autre, ça fait de vous un hypocrite.

            Le mot même pharisien veut dire acteur. Ils pratiquaient leur religion comme un rôle, car ils avaient un coeur de pierre. Ils sont venus et ont dit: «Bon Maître, nous voudrions voir un signe de Ta part, pour prouver que Tu es bien ce que Tu dis être.»

            Il a dit: «Pourquoi M’appelez-vous bon, car il n’y a de bon que Dieu seul?» Il a dit: «Cette génération faible et adultère recherche un signe. Et il leur sera donné un signe. Comme Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.»

31        Maintenant, pour essayer d’établir ce nouveau programme, cette nouvelle entente que Dieu a avec l’Eglise, qui a été introduite à la Pentecôte; pas du tout quelque chose d’intellectuel. Mais cent vingt (des pêcheurs, des faiseurs de tentes et des ménagères) sont montés dans la chambre haute et ont attendu jusqu’à ce que la prophétie de Dieu s’accomplisse, et ils ont reçu le baptême du Saint-Esprit.

            Jésus a dit: «Arrêtez de prêcher. N’allez pas plus loin. Ne faites plus rien à ce sujet. Mais attendez dans la ville de Jérusalem, jusqu’à ce que, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’En Haut.»

            Pas: «Jusqu’à ce que vous ayez obtenu votre licence en lettres, ou votre doctorat en théologie, ou que sais-je encore, jusqu’à ce que vous soyez docteur en philosophie, en psychologie.» Pas: «Et que cela devienne... que vous deveniez un professeur intellectuel, et, attendez d’avoir votre diplôme.» Pas: «Attendez pour avoir un diplôme universitaire.» Mais: «Jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’En Haut», pas de celle de l’école, mais «d’En Haut. Alors vous serez Mes témoins à Jérusalem, dans la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.» Sa dernière commission, c’était: «Par tout le monde; prêchez l’Evangile à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, et celui qui ne croira pas sera condamné. Et (conjonction) voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en Mon Nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ou s’ils boivent quelque breuvage mortel, ou saisissent un serpent, il ne leur fera point de mal; et s’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.» Ce sont des choses comme celles-là qui devaient être le signe du croyant, plutôt que l’instruction et l’intellect, parce que l’intellect ne peut pas produire cela.

32        Maintenant, nous voyons donc que pour prendre... Il allait établir une nouvelle Eglise. Il ne voulait pas... Vous ne pouvez pas remettre la vieille église à neuf. Vous ne lui faites qu’un lifting, et ça ne donne rien. C’est un coeur nouveau qu’il faut. «J’ôterai le vieux coeur de pierre.» Pas: «Vous vous en débarrasserez», mais: «Je l’ôterai, Moi.» Voyez-vous la différence? C’est un acte de la grâce. «Je le ferai.»

            Et vous, les baptistes et les presbytériens, qui prêchez la sécurité éternelle, et qui agissez comme le monde: honte à vous! Qu’est-ce que vous prêchez? Certainement.

33        «J’ôterai le vieux coeur de pierre et Je mettrai en vous un coeur de chair.» Maintenant, suivez attentivement. Il a dit qu’Il le ferait. Vous ne pouvez pas mettre Cela, parler de Cela, dans la vieille église intellectuelle.

            L’Amérique est dans l’état où elle est aujourd’hui, parce que la vieille idée intellectuelle l’a endurcie. C’est pour cette raison qu’ils continuent forcément leur chemin, et–et que chaque personne doit signer des papiers, et tout, pour son petit réveil d’Hollywood qui va avoir lieu. Et ils arrivent tous là, ils ont l’air de beaux mâles et de belles filles, et ils font leur petit numéro. Et quand ils s’en vont, ils se rendent compte en y revenant qu’à peu près quatre-vingt-dix pour cent de ceux qui avaient accepté Christ comme leur Sauveur ne sont plus là. Qu’est-ce qu’il y a? Ce n’était pas un réveil. C’était une illusion intellectuelle. C’est exact.

34        C’était seulement la présentation de quelque chose, pendant que les Américains ont finalement applaudi [Frère Branham tape des mains.–N.D.E.], et–et un numéro d’Holly-... de télévision. On a transformé cela en–en... télévisé. La chaire a été transformée en étalage des modes d’Hollywood. Alors que le prédicateur de l’Evangile à l’ancienne mode buvait de l’eau de la citerne et prêchait toute la nuit à la lumière de la lampe; les choses ont changé. Mais nous avons changé ça, et c’est pour cette raison que nous avons ce groupe intellectuel.

            Et comment arriverez-vous jamais, alors que dans chaque foyer, on regarde à la télé Qui aime Lucie? et toutes ces autres émissions impies qui passent sur les ondes et à la télévision, et des choses semblables, comment arriverons-nous jamais à présenter ce nouvel Evangile de la façon dont Christ nous a dit de le faire, au milieu de tout ça? Si l’esprit est encore charnel, il va se précipiter dans le fantastique et le fanatisme. Il laissera la Parole de Dieu de côté et se lancera dans l’huile qui coule et tout le reste. Et comment allez-vous donc empêcher ça? La Bible a dit qu’il en sera ainsi, vous ne pourrez donc pas l’empêcher. C’est juste. Dieu a dit que ce serait comme ça. Maintenant où allons-nous?

35        Les intellectuels! La vieille dame, ils lui auront beau faire un lifting; elle sera toujours la même vieille femme. Le vieil homme, ils lui auront beau faire un lifting; il sera tout simplement le même vieil homme. «Je vais tourner une nouvelle page au–au nouvel an, et je vais commencer une vie nouvelle. Je vais jeter ma pipe.» Et c’est pour la reprendre le lendemain. Voyez? Ça, c’est vous. Ce dont l’église a besoin, ce n’est pas d’un lifting, c’est d’une naissance.

            Or, on ne peut pas prêcher cela à la vieille église. Elle ne le supportera pas. Jésus l’a dit, dans Luc, vers le chapitre 5, au sujet du vin dans les outres. Il a dit: «On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres. Sinon, elles seraient perdues.»

            Autrefois, je me posais des questions là-dessus. C’était quelque chose de surprenant pour mon–mon petit esprit d’enfant, quand j’y pensais: «Comment l’outre peut-elle être perdue?» Aujourd’hui, ce que nous appelons bouteille, qu’elle soit vieille, ça ne change rien, vu qu’elle est en verre.

            Mais, à l’époque de Jésus, ce dont Il parlait, c’était la bouteille dont on se servait à l’époque, laquelle était faite de peau d’animal. Et c’était une peau d’animal qui avait été tannée. Alors, quand la peau de l’animal était vieille, au moment où... Quand elle était neuve et fraîche, qu’elle venait d’être tannée, elle était flexible. Mais en vieillissant, elle séchait.

            Or, beaucoup d’entre vous, vous savez ce qui arrive à une peau quand elle sèche. Elle vieillit et elle sèche, et elle devient toute ratatinée et très dure. Alors, si vous mettez du vin nouveau là-dedans, elle n’a aucune vie, elle va éclater.

36        C’est comme d’essayer de prêcher le baptême du Saint-Esprit avec la vraie, l’authentique puissance de la–de la résurrection, d’essayer de présenter ça aux gens. A ce moment-là, qu’est-ce qui se passe si vous mettez Ça en eux? Le Vin nouveau a la Vie, et le Vin nouveau fermente encore. Oh! j’espère que vous le voyez.

            La Vie nouvelle fermente. Le vin nouveau fermente encore. Et s’il est dans une outre neuve, flexible, où l’huile de l’animal est encore dans la peau, quand le vin nouveau prendra de l’expansion, la peau s’étendra. Autrement dit, quand la Bible dit: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement», la peau neuve dira: «amen», elle s’étendra avec.

37        Et, quand le Vin nouveau dit: «C’est le baptême du Saint-Esprit, Je suis la Vie de Dieu qui agit en toi», la peau neuve dira «amen», elle s’étendra jusque là.

            Quand le vin nouveau dira que le Saint-Esprit est suffisant pour notre guérison aujourd’hui, le Vin nouveau s’étendra, le Vin qui est la Parole. Et quand Il le dira, alors l’outre neuve dira «amen», elle s’étendra jusque là.

            Mais que fera la vieille outre? «Les jours des miracles sont passés et révolus.» Alors, qu’est-ce que nous faisons? Qu’est-ce que nous accomplissons? Nous sommes... Il a dit: «La vieille outre sera perdue, et le vin avec.» Et c’est presque comme jeter vos perles devant les pourceaux. Ils se retournent et ils les foulent aux pieds. Le voyez-vous? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.]

38        Or, si Christ oint des prédicateurs pour annoncer l’Evangile, ce n’est pas pour qu’Il retourne à Lui sans effet. Mais Il s’attend à ce que vous receviez la Parole. Et au moment de recevoir la Parole, soyez prêts. Prenez cette vieille peau de vache dans laquelle vous habitiez, là-bas, dans ce vieil état formaliste, et échangez-la contre une peau de mouton qui est flexible à la Parole de Dieu. [Frère Branham donne six coups sur la chaire.–N.D.E.] Alors, à tout ce que la Bible dit, vous direz: «Amen.»

            Mais il faut que ça vienne de la Bible. Car le vin nouveau ne fait fermenter que le vin. Il ne fait que confirmer les–les éléments qu’il y a à l’intérieur. Tout ce que la levure fait, c’est de faire éclater le globule d’alcool, ce qui entraîne un processus d’éclatement, à mesure que la levure fait éclater la petite bulle, pour qu’il soit plus parfait, pour qu’il ait un meilleur goût, pour qu’il ait plus de force, pour qu’il soit plus corsé, pour l’empêcher de surir. Amen.

39        Et lorsque le levain de l’élément humain est introduit dans le Vin nouveau, il cherche à faire éclater la bulle, pour faire prendre de la force à l’alcool, ça repousse de l’église tous les éléments du monde, comme ça, et préserve l’église. Le jus de raisin surit en vingt-quatre heures, mais le vin ne surit jamais, parce que le germe de vie se trouve dans le vin qui fermente, il se développe, il stérilise. Et plus il est vieux, meilleur il est. Et voilà, c’est ça le nouveau vin. On ne peut Le mettre que dans des outres neuves, de la Pentecôte.

            Dieu en avait rassemblé cent vingt dans la chambre haute; après qu’Il les eut huilées par Sa Parole, qu’Il les eut assouplies et renouvelées et qu’Il eut fait sortir d’elles toute la vieille orthodoxie, le vieux système. Dieu avait cent vingt outres dans la chambre haute, avec le goulot tourné vers le haut, et un entonnoir au-dessus. Et, quand la pluie du Saint-Esprit s’est mise à descendre, ces outres ont été tellement vivifiées qu’elles sont sorties en courant, prêchant l’Evangile, elles sautaient d’un lieu à l’autre. Et l’une d’elles est montée d’un bond sur une souche et a dit: «C’est ici ce qui», directement un retour à la Parole, «C’est ici ce qui a été annoncé par le prophète Joël: ‘Dans les derniers jours, dit Dieu, Je répandrai de Mon Esprit, de Mon Vin nouveau, dans Mon Corps nouveau.’»

40        Quel réveil ils avaient là! C’est ça l’ordre établi par Dieu. Voilà deux de ces outres qui arrivent, toutes débordantes, et il y avait là un homme qui avait une infirmité. Et lorsque cet homme qui avait une infirmité a touché la main de l’une de ces outres, eh bien, son infirmité est partie. Et il En a eu à son tour, il s’est mis à sauter et à louer Dieu, et il est entré en courant dans le temple, en criant et en glorifiant Dieu.

            C’est ça l’ordre établi par Dieu; pas un diplôme d’une grande école, mais une expérience vivante, active, du Saint-Esprit; pas du fanatisme, mais le vrai et authentique Saint-Esprit, en action. Ma prière est que vous puissiez le voir.

41        Maintenant, remarquez l’ordre de l’Ecriture. C’est parfait. Dieu a dit: «D’abord, J’ôterai le vieux coeur de pierre.» Vous ne pouvez rien recevoir. Ensuite, Il a dit: «Je vous donnerai un esprit nouveau.» Eh bien, il ne s’agit pas là du Saint-Esprit.

            C’est là qu’on a commis l’erreur. Beaucoup de gens, bien des gens, plutôt, viennent prier à l’autel, et ils s’agenouillent là et se mettent à prier et à prier. Et qu’ils se sentent un peu mieux, ils vont peut-être se lever et repartir, et sauter par-ci par-là pendant un petit moment, et, quelque temps après, on s’aperçoit qu’ils sautent, sautent, sautent...?... ils reviennent à la case départ.

            Ils n’ont jamais reçu le Saint-Esprit. Peu importe combien ils peuvent sauter, ou combien ils ont poussé des cris, ou combien ils... l’huile a coulé de leurs mains, ou combien ils ont eu du sang sur le visage, ou combien ils ont parlé en langues, ou combien ils ont crié, ou–ou ce qu’ils ont fait. Ça n’a absolument rien à voir avec la chose. Ça, c’était seulement de l’émotion humaine. Ils ont reçu un esprit nouveau, et ils s’en sont réjouis.

            Je vais dire quelque chose, et je veux que ça pénètre profondément; et que Dieu nous aide. Il y a le–le côté émotif de l’église qui prétend être remplie du Saint-Esprit, aujourd’hui. Il y a beaucoup de fanatisme qui se développe au milieu d’eux, et ils partent en courant avec ça, parce qu’ils ne tiennent pas compte de la Parole. Ils se rassemblent simplement: «Oh! on a eu une réunion glorieuse! Alléluia! Alléluia! Alléluia!»

42        Or, quand vous faites ça et que vous ne portez pas les fruits de l’Esprit, vous êtes alors dans l’esprit nouveau. Autrefois, vous n’agissiez pas comme ça, c’est vrai; mais Dieu a dû vous donner un esprit nouveau. Eh bien, avec l’esprit que vous aviez, vous n’arriviez même pas à vous accorder avec vous-même. Alors, comment alliez-vous vous accorder avec Dieu?

            Donc, Dieu a dû vous donner un coeur nouveau, pas un coeur rapiécé, un coeur nouveau. Ça, c’est votre intellect, avec lequel vous pensez, une nouvelle manière de penser. Alors, une fois qu’il vous donne une nouvelle manière de penser: «Oui, c’est exact. La Bible semble avoir raison. Autrefois, je n’Y croyais pas. Maintenant j’Y crois», eh bien, voilà votre grand réveil. Voyez?

43        Les gens disent: «Oui, je ne veux certainement pas aller en enfer. Je veux accepter Christ.» C’est bien. C’est bon. Ce n’est que votre premier pas.

            Ensuite Il a dit, après ça: «Ensuite Je vous donnerai un esprit nouveau.»

            Qu’est-ce que c’est? Un nouveau désir. «Je veux faire ce qui est bien.» 1«Maintenant, je sais que je suis chrétien. Je dois... Je vais en fumer encore une, et puis je vais les jeter au loin.» Voyez? «Et je vais–je vais–je vais juste voir... Je–je–je vais juste rester à la maison pour ce soir, tu sais. Je vais juste...» Tous ces petits «juste, juste», c’est exactement... Ève s’est arrêtée juste un instant. C’est tout ce qu’elle a dû faire.

            Mais, donc, ça, c’est l’esprit nouveau. Ensuite, remarquez l’ordre de l’Ecriture. Après que vous avez reçu un coeur nouveau et un esprit nouveau, Il a dit: «Ensuite Je mettrai Mon Esprit...» Voyez? Oh! quoi? C’est ce que l’Ecriture dit ici. C’est ça l’ordre, le canon des Ecritures et leur ordre numérique: «Un coeur nouveau, un esprit nouveau, et ensuite Mon Esprit.»

44        Ensuite le Saint-Esprit de Dieu... Le coeur nouveau que Dieu a mis en vous, est situé en plein centre de vous. C’est ça votre–votre impulsion, d’où vous–vous... d’où proviennent vos–vos émotions. Et l’esprit nouveau est en plein centre du coeur nouveau. Et l’Esprit de Dieu, le Saint-Esprit, est situé en plein centre de votre esprit nouveau. Et, de là, Il contrôle vos émotions.

            C’est juste comme le–le ressort principal d’une montre célèbre, et qui se remonte automatiquement. Vous n’avez pas à le remonter tous les jours. Dieu l’a remonté une fois pour toutes. Et il est situé en plein centre de–de votre vie, de votre vie nouvelle. Et à mesure que ce ressort principal, à mesure qu’il se détend et fait tourner la montre, il contrôle chaque petit élément de cette montre, pour qu’elle marque l’heure parfaitement.

45        De même, quand le Saint-Esprit... Pas le nouveau diplôme, pas la nouvelle église, pas la nouvelle pensée, pas la nouvelle émotion, pas la nouvelle huile, pas la nouvelle danse, pas les nouvelles lèvres, pas la nouvelle langue, pas le nouveau ceci, pas le nouveau chapeau! Mais quand Dieu place Son Esprit au centre de votre esprit nouveau, alors vous n’avez pas besoin de faire semblant d’être humble, vous n’avez pas besoin de faire semblant d’être chrétien. C’est Lui qui contrôle tout ce qu’il y a en vous. Il fait de vous une personne décente, Il fait que l’église soit disciplinée, Il fait que les dons opèrent parfaitement. Et si on doit vous faire quitter une position, que vous devriez occuper d’après vous en vous faisant descendre à une position inférieure, Il vous contrôle. Vous ne...?... «Je ne reviendrai plus jamais. Mmm, non, monsieur.» Cela montre que le ressort principal n’est pas à l’intérieur.

46        Quand vous explosez à la moindre bagatelle qui se passe, que ça vous met dans tous vos états, s’il arrive que le pasteur aborde quelque chose qui est dans la Parole, et vous [Frère Branham imite le bruit de quelqu’un qui crache.–N.D.E.]: «Moi, je ne crois pas ça», fais attention, vieille peau de vache! Voyez? Fais attention! Le nouveau ressort principal n’a pas encore été installé, là. Mais Il contrôle. Il vous fait croire. Il vous donne un comportement qui vous rend salé. Et le monde entier a soif d’être comme vous. C’est ça le Saint-Esprit au centre de votre esprit. C’est le ressort principal. C’est à ce moment-là que ce joug sous lequel vous êtes...

            «Oh! je n’ai vraiment pas envie d’aller à l’église ce soir. Je ne... Et ce prédicateur, s’il ne prêchait pas si longtemps, j’aurais aimé l’écouter quelques minutes. Mais, je vais te dire, la dernière fois que je suis allée, que je suis allée à ma partie de cartes, Suzie m’a dit: ‘Tu veux me dire que tu as vraiment eu l’audace de te rabaisser au point de laisser pendre tes cheveux? Tu veux me dire que tu ne porteras plus de shorts, Lydie?’» Eh bien, voyez-vous, en réalité, cela vous tuera si tout ce que vous avez, c’est un esprit nouveau. C’est vrai.

47        Mais, quand vous avez Son Esprit, Il amène toutes les émotions à s’aligner parfaitement sur le tic-tac de la Parole de Dieu. Il fera tic-tac avec la Parole. Vous direz: «Eh bien, un petit instant, là, Suzie. La Bible dit que ‘c’est une abomination devant Lui de faire ça’. Et l’amour de Christ est entré dans mon coeur, je L’aime trop pour le faire. Je L’aime.»

            «Jean, tu ne vas pas me dire que, parce que tu as fréquenté cette bande de fanatiques, tu vas refuser de fumer un cigare, à l’occasion de la naissance d’un nouveau fils dans ma maison?»

            «Mais, tu vois, Jean, il est dit que nous devons... Le Saint-Esprit dans mon coeur me dit que nous devons nous abstenir de toute souillure du monde.» Voyez? Voyez?

            Non pas: «Jean! Alléluia, Jean! Gloire à Dieu, Jean! Priez pour nous. J’ai de l’huile sur les mains! Gloire à Dieu! Maintenant, je peux parler en langues. Alléluia! Je vais...»

48        Non, non. Ce n’est pas comme ça que le Saint-Esprit agit. Non, non. Voyez-vous? Son tic-tac lui donne un comportement convenable. Comme Paul s’est tenu devant Agrippa et qu’il a présenté la Parole, il a dit: «Ô Agrippa...»

            Et Agrippa a dit: «Paul, tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien.»

            Il a dit: «Agrippa, te semble-t-il étrange, toi qui es Juif, alors que la Bible a déjà annoncé et parlé de Jéhovah, te semble-t-il étrange que Dieu ressuscite les morts?»

            Pas: «Agrippa! Alléluia! Gloire à Dieu, Agrippa! Alléluia!» Non, ça, ce serait de la folie.

            Mais: «Agrippa, l’Ecriture dit...»

            Vous voyez où vous conduit le ressort principal dans son tic-tac? Il vous ramène... Vous n’avez pas à vous inquiéter pour ça. Tout ça, c’est dans le plan de Dieu. Il vous y ramène, par son tic-tac. «Ne vous inquiétez pas de ce que vous direz», a dit Jésus. «Ce n’est pas vous qui parlerez, c’est votre Père qui demeure en vous. C’est Lui qui parlera.»

49        «Agrippa, toi qui es Juif, et qui connais toutes les lois de l’Ancien Testament, te semble-t-il étrange, Agrippa, que Dieu ressuscite les morts?»

            Agrippa a dit: «Paul, ton trop grand savoir te fait déraisonner.»

            Il a dit: «Je ne suis pas fou, Agrippa, mais je suis simplement ici en train de te dire ce que Dieu a fait, dans la Parole.» Voyez?

            «Oh! te voilà devenu un saint exalté, Paul.»

            –Non, Agrippa, je cite simplement ce que Dieu a dit, ici dans les Ecritures, qu’Il ressusciterait Son Fils, Jésus-Christ, au dernier jour. Et maintenant, Agrippa, te semble-t-il étrange que Jéhovah Dieu, qui a fendu la mer Rouge, qui a fait des miracles à cette époque-là, te semble-t-il qu’Il soit incapable d’accomplir des miracles aujourd’hui?»

            Il a dit: «Paul, tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien.»

            Paul a dit: «J’aurais souhaité que vous soyez tel que je suis, à l’exception de ces chaînes que je porte aux mains et aux jambes.»

            Il y a là un de ces ressorts, au centre de cet esprit nouveau qui est dans le coeur nouveau, qui produit et contrôle chaque émotion. Vous voyez ce que je veux dire? Voilà.

50        C’est à ce moment-là, lorsque vous avez retiré votre tête du joug de la Parole, que vous dites: «Je vais aller adhérer mais, je te le dis...» Et mettre votre tête sous le joug de Christ, vous dites que vous êtes sous Son joug? Ensuite vous vous mettez à dire: «Oh! ça m’irrite les épaules. Ça me fait perdre du prestige parmi les amis. Les gens que je fréquentais autrefois passent à côté de moi et disent: ‘Ha! ha! la voilà! C’est une sainte exaltée.’ ‘Le voilà qui passe, il–il... Jean ne vient plus à la salle de billard.’»

            «Oh! c’est bien simple, ça... Oh! c’est humiliant pour moi, Frère Branham.» Non. Vous n’avez pas reçu la chose qu’il faut.

            Quand ce ressort principal est au centre, qu’il fait tout fonctionner comme il faut, alors le joug est tapissé de plumes. Oh! la la! Peu importe de quoi le monde peut vous traiter, ça ne fait...

51        «Oh! j’ai rétrogradé, parce que, je te le dis, je ne pouvais tout simplement pas supporter qu’on me traite de ceci et de cela.» Eh bien, le ressort principal n’a jamais été placé au centre de votre... Son Esprit au centre de votre esprit. Vous voyez? Vous en aviez une imitation trompeuse. Vous–vous avez pleuré. Vous aviez une fausse conception. Voyez? Vous auriez–vous avez seulement–vous avez seulement accepté le côté émotif, mais vous n’avez jamais reçu la vraie chose. Vous avez simplement entendu le tic-tac de la montre, vous avez suivi le bruit, et vous êtes parti avec ça, vous vous êtes mis à faire tic-tac aussi. Mais si c’est le ressort principal qui fait tic-tac, si c’est lui–lui qui contrôle chaque émotion, alors le joug devient doux.

            Ils auront beau dire: «Tu sais quoi? La voilà qui passe. Autrefois, elle était bien une [jolie] poupée. Mais voyez-la maintenant. Ses cheveux sont tout raides dans le dos, elle ne porte plus de maquillage. Elle porte ces espèces de vêtements modestes...» Je ne veux pas dire, là, qu’on doit avoir l’air de sortir d’une arche. Mais je veux dire–je veux tout simplement dire que vous devriez vous habiller décemment. «Eh bien, autrefois, elle était très mignonne. On la voyait étendue en shorts dans la cour, en train de prendre un bain de soleil, mais elle ne le fait plus.» Il s’est passé quelque chose.

            Le ressort principal est situé à l’endroit où Il devait être. C’est exact.

52        «Oh! avant, il venait. Il était imbattable au billard. Il savait jouer une partie de cartes, une partie de ceci, et... Il pouvait rafler tous les jetons ici, et tout. C’était un... Mais il ne le fait plus.» Le... principal... «Oh! c’est un saint exalté.»

            Mais le joug est doux. Savez-vous ce que vous faites avec? Vous aimez le porter, tout simplement. C’est comme Samson, quand il a emporté la porte d’airain de Gaza, la grande porte d’airain. Il l’a simplement mise sur ses épaules, et il l’a emportée. C’est vrai.

            Et, quand le joug est tapissé de la joie, de la paix et de la douceur de Christ dans votre coeur, alors vous soulevez tous les fardeaux que le monde met sur vous, et vous les emportez jusqu’à une certaine colline appelée Calvaire. Et là, vous vous agenouillez et vous priez pour cette personne qui vous persécutait. Vous ne faites pas descendre le feu du Ciel et vous ne démolissez pas l’église, mais vous leur procurez la paix. «Ô Dieu, sois miséricordieux envers eux.»

53        Maintenant, la Bible dit que «lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va dans de nouveaux endroits puis il revient». De même, lorsque le diable, qui autrefois vous avait emmené dans la ruelle, lorsqu’il revient et il trouve sa vieille ruelle toute transformée; oh! la la! Dieu a fait descendre Son gros bulldozer. Vous savez ce qu’Il a fait? Il a retourné la terre. Il a bouleversé les choses. Il a vraiment transformé le tout. Et, là, le diable retourne à sa vieille ruelle de boîtes de conserve, où, avant, il y avait des boîtes de bière qui traînaient partout, et des cartes sur la table, et des cigarettes partout dans la maison, et des magazines Love Story et Truly. Il revient et la trouve balayée, ornée. Alléluia! Dieu a fait descendre Son bulldozer et Il l’a nettoyée à fond. Voici Son bulldozer, frère. Supportez Ceci. Il la balaie, Il la retourne avec Son bulldozer, et Il se met à y planter des jardins. Alors il trouve construite sur le lieu une grande maison moderne, toute neuve. Amen.

54        Le Saint-Esprit s’est installé là. Et le Saint-Esprit a remplacé la boîte de bière. [Frère Branham donne deux coups sur la chaire.–N.D.E.] La Bible a remplacé la littérature de ce jour moderne. L’Esprit de Dieu a remplacé la théologie moderne. La réunion de prière a retrouvé sa place dans le foyer, quand le Saint-Esprit est entré. Toutes les autres choses sont sorties.

            Et, écoutez, mon ami. Au commencement, dans la Bible, il est dit... Ecoutez. Maintenant je veux vous présenter tout notre intellectualisme et tous nos credos de fabrication humaine. Alors que je termine, je veux vous présenter quelque chose.

            Au commencement, quand ce monde était vide, ici, il n’y avait rien qu’une grosse boule d’eau, avec de grands glaciers, et, par la chaleur du soleil, alors que la terre s’est mise en mouvement, comme ça, et qu’elle s’est déplacée dans l’espace, là, à des millions de degrés au-dessous de zéro, il s’est formé de l’humidité. Le chaud et le froid ensemble produisent de l’humidité. On peut le voir sur les fenêtres de la maison, et tout, ici à l’intérieur et à l’extérieur.

55        Et, quand la terre, en tournant sur elle-même, est sortie de l’orbite où elle gravitait, et on déclare que c’est le soleil qui serait la mère de toutes les... Et ces projectiles qui sont sortis. Après avoir été détachée de là, par la congélation, elle est devenue une masse solide. Ensuite, comme elle a commencé à se rapprocher, que Dieu s’est mis en tête de... Ecoutez attentivement maintenant. A mesure qu’Il a commencé à la rapprocher du soleil, ça a commencé à dégeler.

            Alors, Dieu a mandaté le Saint-Esprit. La première Personne qui est présentée, c’est Dieu. Dieu! «Au commencement était Dieu», dans la Genèse.

            Et c’est le Saint-Esprit qui est présenté ensuite, ou le Logos, qui est sorti de Dieu. Pourtant, c’était l’être entier de Dieu qui se déversait dans une Personne. Et la Bible dit qu’ «Il s’est mis à couver la terre». Couver, ça veut dire faire la cour, roucouler comme une colombe. Il s’est mis à couver la terre. Qu’est-ce qui s’est passé?

            Ô êtres mortels, concitoyens, hommes et femmes, êtres humains comme j’en suis un, ce matin; êtres humains qui avez une âme, une âme immortelle à l’intérieur de vous, qui êtes-vous? D’où venez-vous, et où allez-vous? Maintenant, réfléchissez-y un instant.

56        L’autre soir, quand mon... Vous l’avez lu dans le journal. Un de mes cousins, qui était pharmacien ou médecin, à Louisville. Il était allé au travail, et en rentrant, il s’est installé pour dîner, et il a demandé à son épouse de lui apporter une orange; il est tombé raide mort, d’une crise cardiaque: Raymond Branham.

            Et son frère, Georgie (tous deux étaient mes cousins germains, les enfants du frère de mon père), est allé voir son frère. Et sur son chemin du retour là, cinq minutes après avoir quitté son frère, on a remarqué la voiture qui allait un peu de travers, en ralentissant. Et on a vu l’homme s’écrouler dans son siège, et il est mort d’une crise cardiaque.

            Je suis allé au salon mortuaire l’autre soir, et je regardais... Frère Doc était là, et nous sommes entrés. Je parcourais les salles du regard, je regardais les témoignages de respect, les fleurs qui avaient été accrochées sur les murs et partout. J’ai baissé les yeux, et des souvenirs me sont revenus à l’esprit, du temps où j’étais un petit garçon et que je jouais avec ces garçons, quand je n’étais qu’un tout petit garçon.

57        Et je me suis dit pendant que ces gens étaient là et le salon était bondé, sur plusieurs pâtés de maisons, il était même impossible de trouver de l’espace où se garer, tellement les amis et les parents affluaient sur le lieu. Et je suis entré, et là, ma cousine Agnès m’a sauté au cou et s’est mise à pleurer. A peine avais-je fini de la consoler que Dorothy est arrivée ensuite, le bébé, et elle s’est mise à crier en me serrant dans ses bras; elle disait: «Billy, qu’est-ce que nous allons faire?»

            Et, quand j’ai dit: «Où est tante Lizzie?»

            Elle a dit: «Elle a été prise d’une crise cardiaque très grave, et elle pourrait mourir d’une minute à l’autre», la mère.

            Alors, je me suis dit: «Qu’est-ce qui est en train d’arriver à cette grande génération des Branham?»

            Je m’étais dit la même chose quand j’ai vu mon père pendant qu’il était dans mes bras; sa tête frisée reposait sur mon bras, et je l’ai vu qui me regardait en souriant, pendant que je priais pour lui; et il est allé rencontrer Dieu.

58        Je m’étais dit la même chose quelques jours auparavant, quand Doc, mon frère, là, a pris dans ses bras son propre frère qui avait la gorge tranchée; un homme en état d’ivresse avait heurté un poteau, a endommagé la voiture, et il avait été tué. Il est mort dans les bras de mon frère. Et de voir papa descendre la rue, avec Madame Kelly, venant de chez M. Kelly, là-bas, en pleurant, son vieux chapeau noir à la main!

            Quelques jours plus tard, je le tenais dans mes bras, pendant qu’il mourait. Je me suis tenu là, regardant la vieille berceuse, personne n’était assis dedans, et elle s’est mise à se balancer, pendant que Ruth, ma belle-soeur, allait rencontrer Dieu. Et j’ai dit: «Ma chérie, veux-tu que j’accroche la photo de Jésus ici?»

            Elle a dit: «Billy, non. Il est toujours devant moi.»

59        Et puis, quand je me suis tenu aux côtés de mon épouse, Hope, la mère de mon fils Billy et de ma fillette Sharon, je l’ai vue me prendre les mains, alors qu’elle me regardait avec ses yeux foncés et qu’elle me parlait du Lieu d’où elle revenait à l’instant même, et où elle désirait retourner; elle m’a dit: «Ne manque jamais de prêcher cet Evangile, Billy. Tu ne te rends pas compte de la joie qu’il y a à partir comme ceci.»

            Et quelques heures plus tard, j’ai posé mes mains sur la tête de mon petit bébé mourant, là-bas, quand je l’ai placée dans les bras de sa mère, j’ai dit: «Ô Dieu, je sais que Tu fais monter la sève dans les arbres au printemps, pour produire les bourgeons et les fruits, et que Tu la caches dans la terre pendant l’hiver. Forcément que Tu es Dieu. Et je crois de tout mon coeur que ce Garçon phénoménal, né en Galilée il y a deux mille ans, qui a marché là-bas comme l’avaient annoncé les Ecritures, à mon avis, c’était le Messie qui avait été promis. Peu importe ce que disent les gens, moi, je le crois.»

60        Et je sais qu’il y a Quelque Chose à l’intérieur de moi qui me montre des choses qui vont arriver, qu’un Etre surnaturel apparaît. Et je vois des choses avant qu’elles arrivent. Et Il me prévient de ces choses. Mais cette fois-ci, me voici, sans avoir été prévenu, je me retrouve dans cette situation. Sa mère gît là, morte. Et il y a papa qui gît là-bas. Et maintenant, Tu vas m’arracher mon petit bébé, ô Dieu? Est-ce que Tu vas faire ça, reprendre ma petite chérie?»

            Et le rideau noir s’est mis à se refermer devant moi. Je savais qu’Il en était l’Auteur. Si le ressort principal n’avait pas été là à ce moment-là... Satan m’a dit: «Maintenant, qu’est-ce que tu en penses? Même ta petite chérie, ton bébé, Il va te l’arracher. Comme c’est cruel!» Ça, c’était l’esprit nouveau, c’était le... tout le côté intellectuel...?... J’étais là, mes os se heurtaient. Je me suis dit: «Où irais-je? Je devrais aller me soûler.»

            –Tu n’as jamais bu de ta vie.

            –Mais je le ferais quand même.

            –Il t’a dit de ne pas faire ça.

            –Mais je le ferais quand même. Je Lui montrerai qui est le patron.

            –J’ai dit: «Satan, je ne peux pas faire ça. C’est Lui le Patron.»

61        Le ressort principal tenait les commandes. Je suis si heureux qu’il y ait un ressort principal. Quand je marchais sur la route, et que M. Isler... Ma famille était partie, je voulais marcher jusqu’à... je ne pouvais pas aller à la tombe. Je marchais simplement sur la route. ...?... pas seulement ça.

            Et M. Isler venait sur la route. D’un bond, il est descendu de sa voiture, et il a dit: «Billy, je voudrais te poser une question. Je t’ai vu pleurer là-bas, sous la tente. Je t’ai entendu prêcher. Et tu étais tellement enflammé pour le Message que tu apportais, et tu l’apportais aux gens. Maintenant, qu’est-ce que tu en dis, à présent? Est-ce que tu L’aimes toujours? Est-ce que tu es encore prêt à dire que tu vas Le servir?»

            J’ai dit: «Monsieur Isler, même s’Il m’envoyait en enfer, je L’aimerais quand même. En effet, Quelque Chose a été placé ici, à l’intérieur, voyez-vous, qui fait que ce n’est plus moi, mais c’est Lui.»

62        J’étais convaincu de ça. Toutefois, ils reposaient dans leurs tombes respectives, d’ici à Walnut Ridge, une succession de membres de ma famille: mon papa, mon frère, mon épouse, mon bébé. Ils retournaient à la poussière de la terre d’où ils avaient été tirés.

            Mais je suis conscient d’une chose: ils devaient être ici quand le monde a été formé, puisqu’ils ont été tirés de la terre. Ils étaient ici quand la terre a été formée.

            Nos corps étaient ici avant la formation de la terre, car nous avons été tirés de la terre. Tout ce dont nous sommes faits, c’est de calcium, de potasse, de pétrole, de lumière cosmique, d’atomes, c’est ce qui nous constitue. D’une manière ou d’une autre, par une pensée supérieure, nous avons été faits, tels que nous sommes. Ce n’est pas simplement de la potasse, du calcium et du pétrole qui se sont amassés, mais c’est Quelque Chose qui est entré à l’intérieur et qui a commencé à créer, et j’ai été fait ainsi.

63        Au commencement, le Saint-Esprit s’est mis à couver une terre aride et désolée. Excusez mon émotion. Mais, quand il n’y avait rien, et qu’il n’y avait jamais rien eu, le Saint-Esprit a cependant été envoyé par Dieu; pas un intellectuel, mais le Saint-Esprit a été envoyé de la Présence de Dieu, pour courtiser la terre.

            Et Il a, pour ainsi dire, couvert la terre de Ses grandes ailes, et Il s’est mis à faire l’amour, ou à couver, à roucouler sur la terre. Je vois le calcium et la potasse se fusionner, et un petit lys de Pâques se dresser. Le Saint-Esprit a couvé la terre pour l’en faire sortir. Et Il a continué à couver. Et, alors qu’Il roucoulait et qu’Il couvait, je vois se dresser des arbres. Les oiseaux ont commencé à s’envoler de la terre. Les animaux ont commencé à marcher. Et puis, Il a continué à roucouler, et un homme est apparu, du nom d’Adam.

            Et Adam avait l’air solitaire, alors Il a fait pour lui un produit dérivé, Il a pris une côte de son côté et Il lui a fait une chérie, Ève. Il aimait Adam, et Il aimait Ève.

64        Et Il les prend, et je vois la petite Ève appuyer sa petite tête sur l’épaule d’Adam. Elle était tout ce qu’une femme pourrait jamais souhaiter être, et plus encore. Elle s’appuyait sur la grande épaule puissante de son chéri, Adam, et ils se promenaient dans le jardin, et alors, il se peut, peut-être que le lion a rugi. Elle ne pouvait pas avoir peur, parce que la peur n’existait pas.

            Alors, il disait: «Ma chérie, c’est le lion. Je vais l’appeler: ‘Léo, le lion, approche. Shita, le tigre, viens et couche-toi ici.» Et ces derniers les suivaient comme de petits chats.

            Le vent a commencé à souffler, faisant flotter les cheveux de la petite Ève. Elle a dit: «Oh! ce vent.»  «Silence, tais-toi.» Et les vents lui obéirent. Il était le fils de Dieu. Elle était sa chérie.

65        Et puis, je peux l’entendre dire: «Chérie, tu vois le soleil se coucher? C’est l’heure de parler à Papa.»

            Alors, ils sont allés à la cathédrale, un grand arbre. Et, comme ils s’agenouillaient, tout à coup, une éclatante Lumière céleste descendait, le Logos. Le Saint-Esprit, qui avait couvé la terre pour les en faire sortir, descendait; leur Père, Dieu. Et Il a dit: «Mes enfants, avez-vous passé une bonne journée?»

            –Oui, Père.

            –Je suis descendu vous embrasser pour vous souhaiter bonne nuit et vous coucher pour vous faire reposer ce soir.

            Il les embrassait sur les joues et les couchait. Rien ne pouvait leur nuire. Il était là, dans les buissons, avec eux. Le lion, Il couchait le lion. Il couchait Shita, le tigre. Il les couchait tous pour qu’ils se reposent. Et le Père était très content.

            Ensuite, le péché, par la connaissance, par l’intellect... J’espère que vous saisissez. Par l’intellect, le péché est entré dans le monde, en cherchant à trouver plus de lumière, en cherchant à obtenir quelque chose qui n’était pas dans la Parole de Dieu. Dieu avait dit: «Le jour où vous en mangerez, ce jour-là vous mourrez.» Mais Ève voulait quelque chose de nouveau.

66        Oh! Pouvez-vous voir que, dans mon coeur, ce n’est pas que j’essaie de contredire quelqu’un? J’essaie simplement de vous présenter clairement l’AINSI DIT LE SEIGNEUR, la Parole, rien de plus; pas du fantastique, et de grandes églises, et de l’intellect, mais de vous amener à écouter Celui qui a couvé la terre pour nous en faire sortir. Le péché est entré.

            Et maintenant, mon ami, si le Saint-Esprit a été le seul Instrument que Dieu a utilisé pour nous faire sortir de la terre en la couvant... Et nous sommes effectivement sortis de la terre; et nous étions ici avant que la terre existe. Souvenez-vous, voici un encouragement pour vous, les gens pour qui on va prier. Si le Saint-Esprit, en couvant, a formé l’être physique, qui est l’architecte de nos corps?

            Ô Dieu, puissent les gens voir cela!

            Le Saint-Esprit vous a donné votre appendice, vos yeux, votre nez, votre bouche, votre coeur. Et Il a mis un esprit nouveau en vous, et ensuite Il est venu habiter en vous. N’acceptez aucunement des choses intellectuelles; la théologie qui est contraire à la Bible, mais tenez-vous-en uniquement à l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. «Il a été blessé pour nos péchés. C’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.» Le Saint-Esprit a couvé Son propre corps, pour venir y vivre, Jésus-Christ.

67        Quand Il a couvert Marie de Son ombre, et qu’Il l’a créée, Il a couvé une cellule de Sang dans son sein, ce qui a produit le Fils, Jésus-Christ, le Tabernacle dans lequel Dieu Lui-même a habité sur la terre pendant trente-trois ans et demi. Et Il est devenu une offrande propitiatoire pour nos péchés afin de nous racheter et réconcilier l’homme perdu avec un Dieu saint, pour les embrasser et les réconcilier. Afin que, dans la fraîcheur du soir, lorsque le soleil se couchera au-dessus de nous... lorsque mon voyage de cette vie sera terminé et que j’aurai achevé ma course, je veux qu’Il m’embrasse pour m’endormir, comme Il l’a fait pour Etienne, quand il avait été battu, qu’il saignait à mort et qu’il a dit: «Je vois les cieux ouverts, et Jésus debout à la droite de Dieu.» Voilà.

68        Or, comment est-ce possible? Si Dieu a fait de nous ce que nous sommes, sans que nous ayons eu connaissance de ce qui se passait, si Dieu a fait de moi un homme, et qu’Il m’a fait grandir jusqu’à ce que j’atteigne cet âge avant que la mort s’installe... Vers l’âge de vingt-trois ans, j’étais fort et en bonne santé. Et combien Satan a essayé de s’intercaler... Il a essayé de m’estropier, de m’abattre et de faire bien des choses.

            Mais Dieu avait vu ce que vous seriez quand vous étiez jeunes et que vous étiez jolies, vous–vous, les femmes, qui avez pris de l’âge... Et vous, les hommes, qui avez été jeunes, et forts, et en bonne santé. Et comme vous appréciiez d’être un homme, avec votre petite compagne. Si Dieu a fait ça, sans que vous ayez eu un mot à dire là-dedans... Vous n’avez jamais dit: «Fais-moi ainsi.» «Qui peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à sa taille?» Mais, s’Il vous a faits ainsi, sans que vous ayez rien eu à dire là-dessus, à combien plus forte raison peut-Il, en vous couvant, vous donner un–un choix.

69        Il vous a été donné le libre arbitre. Vous pouvez rejeter Ceci, ou L’accepter. Le rejeter, c’est être perdu, et demeurer de la potasse, du calcium et du pétrole. Mais L’accepter, et avoir un coeur nouveau, un esprit nouveau, et Son Esprit, une partie du Logos, en vous, qui contrôle vos émotions... Alors, quand Il roucoule, par Sa Parole, vous roucoulez en retour et Lui répondez.

            «Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement.»

            –Amen, Seigneur.

            –Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.

            –Amen, Seigneur.

            A combien plus forte raison va-t-Il vous ressusciter, quand bien même votre corps serait balayé de l’est jusqu’à l’ouest par le vent! A combien plus forte raison ce Saint-Esprit, après que tout aura été anéanti par la bombe atomique qui va être lancée sur cette terre un de ces jours, qui va faire des trous et faire tout voler en l’air... Mais le calcium et la potasse resteront ici. Et alors, le Saint-Esprit se remettra à couver. Tous les os s’approcheront les uns des autres, tous les membres s’approcheront les uns des autres, et une Eglise du Dieu vivant se lèvera dans les derniers jours.

70        Mes amis, c’est seulement après que le Saint-Esprit a couvé ou par Son roucoulement que vous pourrez jamais y arriver, que Dieu vous fera jamais la promesse de vous ressusciter, alors que vous écouterez Sa Voix, cette petite Voix tranquille qui parle au plus profond de votre âme.

            Et, mon ami, alors que je termine (encore un petit instant), je veux que vous réfléchissiez profondément et sincèrement. Un jour ou l’autre nous partirons. Alors, pourquoi, oh, je vous en prie, dites-moi, pourquoi voudriez-vous accepter une contrefaçon, une théologie d’église, un concept intellectuel, une émotion, quoi que ce soit de contraire, alors que les cieux pentecôtistes sont remplis des bénédictions authentiques?

            Avec le vrai Esprit de Dieu, qui vous contrôle et qui fait de vous un vrai chrétien, vous n’avez pas à imiter quoi que ce soit, soyez simplement un enfant du Dieu vivant. Pourquoi? Dites-moi, pourquoi chercheriez-vous à accepter quoi que ce soit d’autre, alors que Dieu est bien disposé et attend, et qu’Il vous a amené jusqu’ici; et puis Il essaie de vous courtiser par le Saint-Esprit; allez-vous accepter une déclaration de credo et que sais-je encore, pour essayer d’aller au Ciel avec ça, ou du fantastique, venant d’une émotion mentale, ce qui n’est même pas attesté dans la Bible? Ne voulez-vous pas Le recevoir?

            Oh, peuple de Dieu, tombez à genoux et tournez-vous vers votre Dieu! Que Dieu ait pitié, voilà ma prière, alors que nous prions.

71        Pendant que nous avons la tête inclinée, en cet instant solennel, alors qu’en ce moment précis, il se peut qu’il y ait sur vous, sur cette église, sur bien des gens ici... Réfléchissez profondément. Pas une réflexion superficielle. Est-ce que vous exprimez votre amour au Saint-Esprit? Est-ce que cet–cet esprit qui est dans votre vie amène vos émotions à s’aligner avec précision sur le tic-tac de la Bible? Avez-vous de la patience, de la douceur, de la bonté?

            On ne–on ne teste pas un matériau... Ecoutez, pendant que vous priez. Un matériau n’est pas testé par sa quantité, combien cela est grand; combien l’église est plus grande, voilà ce que je veux dire ici. Voyez-vous? On ne le teste pas par sa quantité, mais par sa qualité. On teste un métal par sa force. De même, on ne teste pas l’église par sa grandeur, ou par le nombre de ses membres. On la teste par sa force, par la Bible, combien elle peut dire «amen» à chaque promesse que Dieu a faite.

72        Comment se fait-il que votre vie manifeste la bonté, la douceur, la bienveillance et la patience? Qu’est-ce qui se passe quand quelque chose vous irrite? Il y a une petite roue là, qui continue à faire tic tac, qui vous garde sous son contrôle. Son amour agit bien là dans votre coeur. Est-ce que vous essayez seulement de simuler? Oh! réfléchissez, maintenant. Et, pendant que vous réfléchissez dans l’esprit, et que le Saint-Esprit traite avec vous, qu’Il vous couve, en disant: «Mon enfant, c’est à toi que Je parle.»

            Maintenant, au Nom de Christ, la tête inclinée devant Dieu et non devant moi, voulez-vous lever la main, pour dire: «Ô Dieu, mets Ton Esprit en moi. Voici ma main.» Que Dieu vous bénisse. Il y a beaucoup, beaucoup de mains.

73        Ô Dieu notre Père, au Nom du Seigneur Jésus, Ton Fils, le Saint-Esprit, qui ne cesse de couver, de se mouvoir, de roucouler, je Te demande de prendre aujourd’hui Ta place dans le coeur de chaque personne qui a levé la main. Ils T’ont fait comprendre qu’ils ont besoin de Toi. Oh! comme ils ont besoin de Toi! Et s’ils l’admettent en ce moment, qu’en sera-t-il à l’heure où leur coeur refusera de battre? Qu’en sera-t-il à l’heure où ils sentiront les vapeurs froides de la mort entrer comme une vague? Combien plus l’admettront-ils à ce moment-là? Et que sommes-nous? D’où venons-nous, et où allons-nous?

            Et, ô Père, nous en avons marre d’imiter la vie chrétienne. Crée en nous, Seigneur, aujourd’hui, un coeur nouveau, un esprit nouveau, et mets Ton Esprit, conformément à la Parole de Ton prophète, au centre de notre esprit nouveau, et aie l’autorité sur nous par l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bonté, la douceur, la patience et la foi. Et que tous les fruits de l’Esprit puissent se trouver en nous, alors que nous nous abandonnons humblement, que nous soumettons notre âme, notre partie la plus intime. Cette vie qui rassemble toute cette potasse, ce calcium et ce pétrole terrestres et garde cela ainsi... lorsqu’elle s’en va, nous retournons à la poussière. Et nous abandonnons nos esprits, nous les abandonnons à Toi.

74        Crée en nous un esprit bien disposé. Et que le Saint-Esprit, Ton Esprit, nous contrôle, qu’Il nous conduise et qu’Il nous guide, alors que nous continuons notre voyage. Bénis ces précieuses gens; et guéris aussi la maladie qui se trouve au milieu de nous, Seigneur. Puissions-nous dire, après avoir quitté cette salle ce matin: «C’était agréable d’être là. Le Saint-Esprit a fait une oeuvre en nous, qui changera nos émotions, qui fera de nous une personne différente de ce que nous étions quand nous sommes venus.» Renouvelle l’espérance qui est dans les saints. Fortifie-les, Seigneur, pour qu’ils puissent affronter le jour qui vient.

            Oh! Le blé est arrivé à pleine maturité. Jésus viendra bientôt pour la moisson. Je Te prie d’accorder cette bénédiction, au Nom de Jésus. Amen. [Frère Branham fait une pause, et la pianiste joue J’ai soif de Ta Présence.–N.D.E.]

75        Je pense qu’il serait bon de–de rester assis tranquillement un petit instant, pendant qu’elle joue: «J’ai besoin de Toi, oh! comme j’ai besoin de Toi!»

            Je me demande à quoi pensait Georgie l’autre soir, quand il venait de quitter son frère qui était mort? Pendant qu’il descendait la rue et qu’il a senti que son coeur lâchait, tout est devenu noir devant lui, et il est tombé en avant sur son siège, laissant son épouse et ses bien-aimés...

A chaque heure, j’ai besoin de Toi;
Oh! bénis-moi maintenant, mon Sauveur
Je viens à Toi.

(Chantons-le ensemble.)

A chaque heure, j’ai besoin de Toi,
Presque... (chacun!)...
Quand Tu es là

J’ai besoin de Toi, j’ai besoin de Toi
A chaque heure je... (Levons les mains vers Lui.)
Oh! bénis-moi maintenant, mon Sauveur.
Je viens à Toi.

            Ô Grand Jéhovah, agis maintenant. Guéris chacun par Ton Esprit. Place dans nos coeurs ce Quelque Chose qui manquait depuis si longtemps. Donne-nous cette victoire, Seigneur, cette victoire triomphante dont nous avons si gracieusement besoin. Veux-Tu le faire, Père? Nous nous attendons à Toi. Et maintenant, nous prions au Nom de Jésus. Amen.

76        Maintenant je me demande, est-ce qu’il y a ici des gens pour qui on doit prier? Une dame m’a téléphoné depuis New Albany, et il y avait là quelqu’un... Une dame m’a téléphoné depuis New... C’est bien. Bien, mademoiselle... ici pour qu’on prie pour vous; si vous suivez simplement le... Continuez à jouer le chant que vous jouiez, soeur. Alors, juste de ce côté-ci pour la ligne de prière, si vous voulez bien être très respectueux pendant quelques instants. Mettez-vous en rang, à droite ici, pour que nous puissions prier pour ceux qui ont besoin de guérison.

...côté du Jourdain,
Dans les beaux champs de l’Eden,
Où l’Arbre de Vie fleurit,
Il y a du repos pour vous.
Jésus brise tous les liens,
Et Il vous...

(Allez chercher une chaise, peut-être, pour ce frère, qu’il s’asseye. Frère, asseyez-vous, plutôt?)

Oh! Je Le louerai, louerai toujours,
Je Le louerai, louerai toujours,
Je Le louerai, louerai toujours,
Car Il m’a libéré!

77        Maintenant, qu’est-ce qui s’est passé? Ces gens qui se tiennent là, dans la ligne, pour qu’on prie pour eux, ils sont venus étant sérieux, sur base de leur propre foi, en croyant. Ils sont venus pour témoigner que le Vin a été mis dans des outres neuves, qu’ils sont prêts à dire «amen» à l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. La Bible a déclaré, ce qui est AINSI DIT LE SEIGNEUR: «Si quelqu’un parmi vous est malade, qu’il appelle les anciens, qu’ils l’oignent d’huile et qu’ils prient pour lui. La prière de la foi sauvera le malade.»

            Et il est aussi écrit dans les Ecritures: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: ils imposeront les mains aux malades; les malades seront guéris.» Il nous est enseigné de faire ceci, et le Saint-Esprit nous y contraint, c’est l’ordre que Dieu a établi pour pourvoir aux besoins de ceux qui sont dans le besoin. Ça ne veut pas dire que l’individu qui prie doit être un saint ou un ange. Ça veut dire que la personne qui s’avance doit avoir la foi, à l’intérieur de son propre être; que le Saint-Esprit, en roucoulant par Sa Parole, a laissé tomber un petit quelque chose là à l’intérieur, qui leur fait croire qu’Il va les couver jusqu’à ce qu’ils soient rétablis.

78        Comme Abraham d’autrefois, quand Dieu lui est apparu sous le nom d’El-Shaddaï, Celui qui a la poitrine, les seins comme une femme. Et Il a dit: «Abraham, tu as cent ans, mais Je suis ‘Celui qui porte des seins’. Appuie-toi simplement contre Moi, comme un bébé, et tète, et Je confirmerai Ma Parole.» Et Abraham, qui avait cent ans, s’est appuyé contre le sein de Dieu; lui et Sara étant un, évidemment, et ils se sont mis à étudier et à couver, et à accepter la Parole de Dieu. Et qu’est-il arrivé? Dieu l’a changé, il est redevenu un jeune homme, lui et son épouse, et ils ont eu un enfant, Isaac; et c’est à travers Isaac qu’est venu Christ par qui le monde est béni. Il a été fait père de nations. En effet, «Abraham appelait les choses», écoutez, «qui n’étaient pas». Il n’était pas question d’un cas de guérison divine avec Abraham. Quand il a accepté la promesse, vingt-cinq ans ont dû s’écouler avant qu’elle se réalise; vingt-cinq ans. C’est à l’âge de soixante-quinze ans qu’Abraham a reçu la promesse; à cent ans, le bébé est né. Mais, tout au long de ces vingt-cinq ans, il répondait continuellement à la cour que lui faisait le Saint-Esprit, qui avait couvé la terre pour l’en faire sortir, et il appelait la Parole du Saint-Esprit «vraie». Il appelait les choses qui sont, comme si elles n’étaient pas, parce qu’elles étaient contraires à la Parole du Saint-Esprit. Il a été changé en un jeune homme, et il a eu l’enfant.

79        Or, c’est comme ça que nous, nous venons. Nous sommes la postérité d’Abraham. Et nous avons appelé les choses, celles qui nous surviennent, nos afflictions, nos maladies, comme si elles n’étaient pas, parce que nous obéissons à ce que le Saint-Esprit, par le prophète, le voyant, a déclaré être la Vérité. Et tous ces hommes qui, au fil des âges s’y sont confiés pour agir, ils ont eu une fin heureuse, chaque fois. Maintenant nous appelons ces choses «vraies», nous les acceptons comme notre propriété personnelle, et nous répondons à la cour que nous fait le Saint-Esprit, en disant: «Ta Parole est vraie. Je refuse toute autre interprétation. Je crois que Tu me guériras, car Ta Parole, Seigneur, déclare: ‘La prière de la foi sauvera les malades, et Dieu les relèvera.’ Voilà tout. C’est la Vérité.»

            Je me demande, ce matin... Je connais frère Jackson; je l’ai entendu dire «amen» quelque part là au fond. Et je me demande s’il y a d’autres ministres ici présents, ce matin, qui croient à la guérison divine, qui aimeraient venir, se tenir ici avec nous, pour ces gens. Ce sont vos frères et soeurs en Christ. Aimeriez-vous venir prier avec nous, pendant que notre pasteur s’avance, ici, s’il veut bien prier pour les malades ce matin. Tous les autres, venez prendre place ici avec nous, alors que nous exercerons ce ministère auprès de ceux–ceux qui sont dans le besoin dans cette salle ce matin. N’importe qui d’entre vous, les ministres qui désirent venir.

            Je pense que j’ai vu Teddy là-bas, tout à l’heure... je ne me trompe pas. Et n’importe quel autre ministre, qui que vous soyez, ça n’a pas d’importance; nous serons heureux de vous avoir ici devant, si vous êtes un croyant, pour que vous joigniez votre foi à la nôtre, pendant que nous prierons pour les besoins.

80        Maintenant, je voudrais que les anciens s’avancent: Frère Higginbotham et ceux qui se tiennent ici, qui vont faire avancer la ligne à mesure que nous prierons pour les gens, et que nous nous occuperons d’eux. Maintenant, les frères dans le ministère, venez de ce côté-ci, s’il vous plaît. D’abord, nous allons prier pour ces deux personnes qui sont assises dans ces fauteuils. Et ensuite nous nous occuperons des autres.

            Tous ceux ici qui parlent au Seigneur Jésus, qui sont en bons termes avec Lui (et vous devriez tous l’être ce matin), je voudrais que vous vous joigniez à nous. Qu’en serait-il si ce... Et peut-être qu’il s’agit de votre frère, de votre soeur, de votre papa ou de votre maman, et vous voulez qu’ils soient en bonne santé. C’est votre foi, en projetant votre foi, elle sort comme une grande dynamo, ici, ce qui fait descendre la Gloire de la Shekinah de Dieu, qui oint l’individu pour qu’il ait la foi. «La foi vient de ce qu’on entend, de ce qu’on entend la Parole.»

81        Maintenant le Saint-Esprit est ici pour injecter la Parole de Dieu dans votre coeur afin que vous L’acceptiez. Et alors–alors, une fois que vous La croyez, venez. Or, quel est mon devoir à moi, et celui de ces ministres? De vous imposer les mains. «La prière de la foi sauvera le malade», a dit Dieu. Pouvez-vous accepter cela tout simplement, et répondre à la cour que vous fait le Saint-Esprit en disant: «Ô Saint-Esprit, Ta Parole est vraie. Je ne suis plus malade. Je vais de mieux en mieux. Je Te remercie, Père céleste, de Ta bonté envers moi. Je vais toujours de mieux en mieux, d’heure en heure.» Observez ce qui se produira, alors que vous–alors que vous exprimez en réponse votre amour, que vous couvez aussi le Saint-Esprit, qui vous couve par la Parole.

            Maintenant je vais prier, ensuite nous viendrons imposer les mains.

            Ô Dieu notre Père, Tu vois le besoin. Et très certainement que Tu es plus que capable de pourvoir à chaque besoin. Toi qui as pu faire sortir Daniel de la fosse aux lions, et les enfants hébreux de la fournaise ardente, Toi qui as pu ouvrir un chemin à travers la mer Rouge et fait traverser les gens à pied sec, Toi qui as pu ressusciter Lazare d’entre les morts, et qui as emporté Elie à la Maison sur un char... Ô Dieu, Tu n’as jamais failli. Et ces outres neuves contenant du Vin nouveau, ces gens qui ont une espérance nouvelle et une Vie nouvelle, s’avancent ce matin, pour qu’on les oigne, pour qu’on leur impose les mains, en commémoration de la Parole. Et, Père, nous sommes là, en tant qu’hommes, pour imposer nos mains, selon la commission que Tu nous as donnée: «S’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.» Cette commission-là est tout aussi valable dans l’Evangile que celle de prêcher l’Evangile qui dit: «Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé.» Nous Te prions, Père, de permettre que Ta Parole s’accomplisse aujourd’hui alors que nous, sur la confession de ces gens, qui expriment leur foi, pour la tester contre la puissance du diable... Que chacun reparte délivré, au Nom de Christ. Gardez la tête inclinée, pendant que nous nous avançons maintenant pour nous occuper de ces gens.

82        Notre bien-aimée soeur, elle peut...?... le Seigneur... en tant que... de la croix...?... nous, maintenant, en tant que participants divins de Sa bénédiction et de Sa résurrection. En commémoration de Sa Parole, nous demandons au mal de vous quitter, au Nom de Jésus, et que vous soyez guérie. Que votre foi ne faiblisse jamais. Mais que vous puissiez tirer de Dieu votre force, votre assistance, par la cour que vous fait le Saint-Esprit, Lui qui vous a fait sortir de la poussière de la terre, et a placé chaque organe dans votre corps. Il est plus que capable de rétablir cela dans la fonction pour laquelle Il a créé cela. Nous vous présentons à Dieu, en tant que croyante, au Nom de Son Fils, Jésus.

            Maintenant, vous frère, à qui nous imposons les mains, avec cette même prière devant Dieu notre Père, et par l’onction du Saint-Esprit et la commission qu’Il a envoyée sur la terre, nous, en tant que ministres croyants, nous vous présentons à Dieu, le Saint-Esprit, qui vous a secouru en vous tirant de la terre, et qui a placé dans votre corps chaque organe. Et voyant que Satan est descendu...?... et a...?... à cause du pardon de ces...?... qui pourrait causer cela, ou à cause de l’incrédulité ou d’un manquement...?... Nous demandons à Dieu de vous guérir et de bénir...?... selon cette obligation solennelle. Nous lui imposons les mains, en commémoration de la Parole...?... mais nous demandons au Dieu Tout-Puissant, qui vous a fait sortir de la terre en la couvant, de réparer, ou de...?... les organes...?... de vous rétablir...?... votre parfaite santé, au Nom de Jésus. [Frère Branham et les ministres continuent à prier pour les malades pendant deux minutes, mais on n’entend pas suffisamment les paroles pour pouvoir les imprimer.–N.D.E.]

            Notre soeur bien-aimée...?... nous vous imposons les mains et demandons que...?... et elle ne sera pas...?... Saint-Esprit...?... un jour...?... pour la gloire de Dieu.

83        Maintenant, notre soeur, alors que nous nous tenons ici, la tête inclinée, et que nous demandons au Dieu Tout-Puissant d’envoyer le Logos depuis le commencement...?... et ces différentes couleurs...?... Nous sommes tous...?... prié pour cette personne-là...?... Jésus-Christ... Et maintenant nous laissons le Saint-Esprit...?... de Dieu...?... Lui présenter une église sans tâche et...?... de ces... l’Epouse... Ô Toi, Saint-Esprit, puisse...?... et je prie que cette soeur recouvre la santé...?.... alors que nous l’abandonnons à Dieu. Amen.

            Ô Dieu Tout-Puissant et Omnipotent, Toi l’Infini, l’Omniprésent, l’Omnipotent, Toi le Dieu qui remplis tout l’univers...?... Nous imposons les mains à notre soeur, en Te la présentant avec cette même prière que nous avons faite pour les autres, afin que Tu redonnes à son corps ce qui lui manque...?... et qui lui a été volé par le diable. Et ...?... pour la gloire de Dieu.

            Ô Dieu notre Père, nous imposons également les mains à notre soeur, avec cette même prière, afin qu’en Ton...?... par Tes soins...?... pour la guérison de son corps...?...

            Ô Dieu notre Père, sur le corps de cet homme, qui est conscient que...?... a les épaules qui s’affaissent...?... accorde...?... la foi et est entré dans son corps...?... Mais, à Toi, ô Dieu, Celui qui couve, le Saint-Esprit... Nous Te le confions, au Nom de Jésus pour que le Saint-Esprit puisse...?... du grand...?... et puisse...?... et qu’il reconnaisse que Celui qui l’a fait sortir de la terre, peut aussi réparer ce qu’Il a créé...?...

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