Le Puissant Conquérant
1 Merci, Frère Sothmann. Restons debout juste un instant pendant que nous prions.
Père béni, nous Te prions de tirer gloire de notre présence ici ce soir. Puissions-nous quitter avec un coeur plein d’amour et d’adoration pour Toi. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
Vous pouvez vous asseoir.
2 Chaque soir, je trouve ici des mouchoirs sur lesquels prier. C’est ce que je fais lors de ma prière de la fin; je m’en souviens et je prie pour cela. Eh bien, nous avons eu beaucoup de choses que notre Seigneur a accomplies pour nous par la prière pour les malades au moyen des mouchoirs. Et nous sommes simplement content de faire cela. Et s’il m’arrive de vous manquer, écrivez-moi simplement une lettre à Jeffersonville, Indiana, et demandez un tissu sur lequel on a prié, et cela vous sera envoyé gratuitement. Nous les gardons souvent... Beaucoup de gens les gardent juste dans leur Bible, là dans ce passage des Ecritures des–des Actes, chapitre 19; juste au cas où quelque chose arriverait, ils s’en servent.
Et c’est surprenant, les témoignages que nous recevons sur ce qui est arrivé avec ces mouchoirs. C e sont juste de petits signes, mais cependant, c’est scripturaire.
Je me rappelle, en Afrique du Sud, quelqu’un avait dit: «Frère Branham est superstitieux.» Je pense qu’il y avait huit ou neuf grands sacs en jute. Nous les appelons des sacs en toile, pleins de mouchoirs pour une soirée. Et ils étaient tous placés à l’estrade, rien que des sacs pleins de ces mouchoirs, pour prier dessus. Alors, cet homme, évidemment, ne connaissant pas les Ecritures, a dit que j’étais superstitieux, du fait que je priais sur ces mouchoirs. Mais ce n’est pas de la superstition. C’est scripturaire.
3 Le dernier... Ce matin plutôt, nous avons passé un des moments de communion les plus merveilleux avec les prédicateurs de cette ville-ci, et les prédicateurs visiteurs qui étaient venus au petit-déjeuner. L’une des petites communions les plus agréables à laquelle j’aie jamais participé, oh ! tout le monde était d’un commun accord. Ils étaient de différentes dénominations, les baptistes et tous les autres qui m’ont serré la main alors qu’ils franchissaient la porte. Et c’est ce que j’appelle être assis ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ.
Et si le Saint-Esprit a pu nous rencontrer de cette manière-là dans une salle d’hôtel ce matin avec autant de chrétiens, qu’est-ce qu’Il fera ce soir avec ce grand groupe de chrétiens ici? Il pourra simplement tout faire. Et je m’attends à ce qu’Il fasse de grandes choses.
4 Eh bien, j’ai pris beaucoup de temps cette semaine à essayer de–d’analyser quelque chose. Et c’est une impression que j’ai généralement... Ceci est un lieu merveilleux, ce terrain de spectacles. Nous les apprécions vraiment avec plaisir. Mais malgré tout cela, un tel lieu est généralement réservé au loisir: Les courses, les rodéos, et–et cela. Vous pouvez me taxer vraiment de superstitieux après ceci, mais ce genre d’esprit traîne à des endroits pareils. C’est tout à fait vrai. Vous n’aurez jamais une réunion meilleure ailleurs que dans une église, une vraie église remplie de l’Esprit.
Et c’est très difficile de s’en éloigner, de prêcher contre cela et de remettre cela. Eh bien, il n’y a rien qui cloche chez les gens. Le... Nous sommes reconnaissant pour ce genre d’endroits, et nous les apprécions certainement.
5 Et ce brave homme qui joue cet instrument ici, je pense, a joué cela pour moi la dernière fois que j’étais ici, il y a environ dix ans. Je dois le rencontrer là dehors, une merveilleuse personne. Tout le monde est très gentil et nous apprécions cela.
Mais cependant, en ces lieux ici, il se déroule des jeux d’argent, on a simplement tout; c’est comme ça qu’on le trouve. Si vous allez à un lieu de loisir, c’est le genre d’esprit qu’il y a là. Vous entrez en un lieu où on joue aux jeux d’argent, vous trouvez ce genre d’esprit là. Et quand vous entrez en un lieu d’adoration, nous aimerions adorer et avoir l’Esprit d’adoration. Et c’est ce que j’aimerais que vous fassiez, c’est que vous m’aidiez avec la prière à me débarrasser de toute l’indifférence, car cela va–va exercer un plus grand effet sur les malades.
Et j’ai fourni beaucoup d’efforts, attendant que cela atteigne le niveau où nous pourrons faire venir ces malades à l’estrade en très grand nombre.
6 Eh bien, Billy disait ce soir qu’il avait distribué d’autres cartes de prière cet après-midi, mais il a dit que la raison pour laquelle il n’a pas distribué les cartes de prière tout le temps, c’est qu’elles doivent être distribuées à dix-huit heures. Il a dit: «Il y avait peut-être quatre ou cinq personnes ici.» Juste un petit groupe, et certains d’entre eux détiennent déjà leurs cartes de prière. C’est donc la raison pour laquelle nous distribuons le nombre que nous pouvons cette fois-ci.
Eh bien, demain soir, le Seigneur voulant, nous allons prendre ces cartes de prière et les faire passer à cette estrade afin de prier pour eux. Or, c’est apparemment la–l’approche que les gens veulent. Pourquoi vous voulez être Juifs, je ne sais pas. Mais c’est une coutume juive. Les Gentils n’ont jamais agi comme cela dans la Bible. Le Juif disait: «Viens imposer la main à ma fille et elle guérira.» L’imposition des mains...
Le Gentil disait: «Je ne suis même pas digne que Tu entres sous mon toit. Dis seulement un Mot, et mon serviteur vivra.»
Et Jésus s’est retourné et a dit: «Je n’ai jamais vu pareille foi chez vous les Israélites qui voulez qu’on vous impose les mains.» Voyez?
Et c’est... Mon ministère n’a jamais été très puissant parmi les anglophones, les Américains, les Canadiens et les autres. Je ne sais pas pourquoi. On dirait simplement que cela ne marche pas chez eux. Mais quand je vais dans d’autres champs...
7 En Afrique, nous avons vu juste cinq personnes passer à l’estrade, le discernement a été exercé sur des musulmans. Il y a eu dix mille musulmans qui sont venus à Christ d’un coup, trente mille en tout, des gens qui reniaient Jésus-Christ comme leur Sauveur, rien qu’à partir d’un seul petit miracle qui s’est produit. Et puis, j’ai offert une prière d’ensemble pour pratiquement deux mille personnes, juste une prière d’ensemble, et docteur F. F. Bosworth...
Combien se souviennent de monsieur Bosworth? Vous les Canadiens, eh bien, il a été dans votre pays ici. Il atteint maintenant le bout du chemin. Il frise les quatre-vingt-dix ans. Il ne peut plus sortir. Je vais le voir après cette réunion. Il se fait vieux. Et c’est un si tendre vieil homme. J’espère atteindre le bout du chemin comme F. F. Bosworth, sans aucune tache contre lui, nulle part, un homme aimable, pieux, saint.
8 Alors, il était là. Et je sais qu’il y a ce qu’on appelle l’évaluation évangélique. Mais monsieur Bosworth se garde toujours de surévaluer quoi que ce soit. Et il avait évalué à vingt-cinq mille les guérisons après une petite prière, après qu’une personne eut été guérie à l’estrade. On a pris sept grands camions, ce sont de grands camions pour bétail, chargés de béquilles, de fauteuils roulants, de brancards, de bâtons, et des objets dont les gens se servaient pour marcher, sept grands camions chargés d’histoires ramassées par terre après cette seule prière: sept cargaisons de cela.
Mais nous les anglophones, oh ! nous avons terminé toute l’école, et nous avons eu trop d’instruction scolaire. Et puis, c’est pitoyable, un homme dira que ceci est vrai, et que cela est faux, et ceci est vrai et cela est faux. Les pauvres gens ne savent où ils se tiennent. C’est vraiment difficile.
9 Et puis, autre chose, nous avons vu tant... Vous savez, il y a des croyants, des incroyants et des soi-disant croyants. Et nous voyons beaucoup de soi-disant croyants, et là, on voit un fiasco. Et par conséquent, cela–cela éteint leur foi. Et puis, quand ils voient Dieu accomplir quelque chose, ils disent simplement: «Eh bien, cela est arrivé simplement comme ça.» Mais cela arrive comme ça chaque fois à un croyant. Voyez? Dieu ne peut pas faire acception des gens.
Mon coeur était très content il y a environ une heure, alors que j’observais depuis ma chambre, là où je priais, pendant que je m’apprêtais pour la réunion du soir. Ma fillette est venue en courant. On ne m’appelle pas lorsque je suis dans la chambre en train de prier ou de m’apprêter pour le service. Elle était très ravie, elle a frappé à la porte. Elle a dit: «Papa, voilà passer dans la rue, avec un yoyo en mains, le petit garçon qui était à l’estrade hier soir, aveugle.»
10 Et j’ai regardé par la fenêtre et, autant que je pouvais distinguer, le père portait un manteau blanc, un homme gentil. Il avait un–un petit garçon qui descendait la rue, jouant avec un petit yoyo, venant à l’église. Je me demande si c’était le petit garçon, si c’est lui, est-ce que le père voudra bien lever la main quelque part? Celui qui descendait, je ne sais quelle rue c’était. C’est quelque part dans ce sens-ci. Oui. Ils sont là au balcon ce soir. Il descendait la rue en train de jouer avec un yoyo. Très content.
Je sais que vous l’êtes aussi, n’est-ce pas, frère? Oui, monsieur. Est-ce que sa vue semble s’améliorer? Pouvez-vous constater un grand changement là, monsieur? Il croit que sa vue s’améliore. C’est merveilleux, n’est-ce pas?
Et il avait été poignardé avec un couteau de chasse ou une espèce de petit canif, je pense que c’est comme ça qu’on l’appelle. Qu’est-ce qui doit se passer? Il doit y avoir une création là.
11 Demain soir, Dieu voulant, pour ce service à venir, je vais prêcher sur Abraham et la foi, demain soir, le Seigneur voulant.
Eh bien, ce soir, nous pouvons donc directement commencer le service. Et maintenant, tout celui qui a une carte de prière, rassurez-vous d’être ici demain soir, car c’est à cela que nous consacrons cette soirée après le service de prédication; c’est prier, imposer les mains à tout celui qui a une carte de prière demain soir, si nous pouvons les atteindre tous.
Et puis, j’espère que vous aurez été édifié avec la plus sainte foi, de sorte que quand vous viendrez ici pour qu’on prie pour vous, vous n’allez pas venir pour être touché par un certain homme ou quelque chose comme cela. Cela n’a rien à faire. C’est votre foi en Christ qui compte. Vous n’avez même pas à venir ici. Restez simplement là où vous êtes et vous pouvez être guéri.
12 Eh bien, c’est ainsi... Et j’ai... La plus grande partie de mon travail, c’est outre-mer. Et il semble donc que le... Si ces Hottentots et ces gens-là arrivent à s’emparer de cela, eh bien, ne le pouvons-nous pas, nous qui sommes intelligents, nous les gens instruits, alors que nous sommes censés connaître la Bible plus qu’eux là? Et c’est parce que nous avons entendu cela juste sous un angle. C’est pourquoi les pharisiens avaient rejeté Jésus, ils avaient simplement entendu cela à leur propre manière. Mais ils n’avaient pas entendu la vérité de cela.
Jésus-Christ a acquis chaque salut et chaque guérison quand Il est mort au Calvaire. Et ne laissez jamais quelqu’un vous dire donc qu’il y a en lui quelque chose qui peut vous guérir, car il est absolument en erreur, soit mentalement, soit sur les Ecritures. Il est en erreur sur les Ecritures. Et il peut être nerveux et bouleversé. Il peut avoir vu... Je ne dis pas que s’il a dit avoir vu un ange, que l’ange lui a dit qu’il avait la puissance de guérir les gens. L’ange lui a dit quelque chose que la Bible ne reconnaît pas. Voyez? Pour la Sienne...: «C’est par Ses meurtrissures que vous avez été guéri.» Christ vous a guéri, et il n’y a rien, personne d’autre ne peut agir à ce sujet. Il s’agit de votre foi individuelle dans Sa souffrance à votre place au Calvaire. C’est aussi clair que je connais l’Evangile.
13 Aucun homme ne peut vous pardonner vos péchés. Peu m’importe qu’il soit un prêtre, un cardinal, un évêque, un pape, quoi qu’il soit; aucun homme ne peut pardonner les péchés, les péchés que vous avez commis. Ils sont déjà pardonnés. Vous n’avez qu’à accepter votre pardon pour lequel Christ a payé le prix pour vous au Calvaire. Combien croient que c’est l’Evangile? C’est juste ça, frère. Il n’y a donc pas de puissance dans mes mains. Il n’y a pas de puissance dans les mains de quelqu’un d’autre pour guérir quelqu’un. La puissance réside dans votre foi en Jésus-Christ. Voilà la puissance.
Maintenant, abordons les Ecritures et parlons juste pendant un court instant. Je vais veiller, et puis, si nous terminons à temps, nous appellerons quelques personnes ici à l’estrade, quelque part, en prenant ces cartes de prière là dans l’assistance. Nous prierons un peu, et nous essayerons ce soir si nous pouvons amener cette foi au point où tout le monde pourra être guéri, tout le monde, d’un coup. J’ai vu cela bien des fois; je sais que cela peut arriver ici, et c’est ce que j’ai vivement désiré voir. Que Dieu l’accorde, c’est ma prière.
Je vois un petit garçon assis ici devant ce soir, souffrant de la polio, peut-être que sa maman est avec lui, deux petits garçons avec des appareils orthopédiques. Vous savez, s’il y avait en moi la puissance de guérir ce petit garçon qui est assis là, il est juste un peu plus grand que mon petit Joseph, je descendrais directement là maintenant. C’est vrai. Mais là... je ne pourrais pas le faire. Je ne peux pas le faire.
14 Mais si le petit garçon... s’il y a dans la famille quelque chose que la famille a fait, qui a causé ce... Peut-être que c’était pour la gloire de Dieu. Peut-être que c’est quelque chose qu’ils ont fait. Peut-être que c’est le péché de quelqu’un d’autre, leurs grands-parents. Il a dit qu’Il visiterait l’iniquité des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième générations. Je ne sais pas. Mais quoi que ce soit, Dieu peut me le révéler. C’est vrai. Mais quant à les guérir, moi, je ne le peux pas.
Il y a assis ici un de mes plus chers amis que j’aie jamais eus de ma vie, frère Dawson, un ministre, un ministre de l’Evangile, un homme que j’aime vraiment. Chaque soir, je me suis tenu ici, le regardant simplement, après chaque tranche de quelques minutes. Je continuais à me retourner, regardant frère Dawson pour voir si Cela est là. Je tiens vraiment à voir Cela. Je ne sais pas pourquoi Dieu l’a placé dans un fauteuil roulant. Je ne pose pas des questions là-dessus. Assurément, c’est pour le bien. Frère Dawson était un homme honnête. C’est peut-être pour la gloire de Dieu. J’espère que c’est pour ouvrir les yeux à Edmonton. Je l’espère. Je ne sais pas. Je prie que Dieu, d’une façon ou d’une autre, nous montre, nous parle et nous aide.
15 Et si seulement vous oubliez toutes vos pensées pendant un petit moment et que vous êtes d’un commun accord... Oh ! Si seulement vous laissez chaque coeur battre à l’unisson pour Christ ce soir, vous verrez infiniment au-delà de tout. Eh bien, rappelez-vous cela. Festoyez de la Parole, croyez de tout votre coeur. Entrez dans Cela, entrez dans le service, entrez dans l’adoration. Et n’ayez pas honte. Juste dans votre coeur... Je ne veux pas dire que vous devez crier. Si vous avez envie de crier, ça dépend de vous.
Mais si seulement vous... Cela ne sert pas à grand-chose. Mais si seulement vous vous mettez à adorer: «Ô Jésus, combien Tu es vraiment aimable ! Jamais je ne T’avais connu si doux !», c’est alors que vous y entrez. C’est alors que Dieu descend et déverse Ses bénédictions directement partout. C’est alors que quelque chose arrive.
16 Dans les Ecritures, ce soir, pour le passage des Ecritures, je souhaiterais tirer un texte de l’Apocalypse, chapitre 6. J’aimerais lire une portion du chapitre 6.
Je regardai, quand l’agneau ouvrit un des sept sceaux... j’entendis l’un des quatre êtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre: viens.
Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.
Et mon sujet ce soir, c’est: «Le Puissant Conquérant.»
17 Il y a quelque temps, je me suis tenu là où le grand Constantin s’était tenu quand il entrait à Rome pour libérer l’église. L’église connaissait de cruelles persécutions depuis plusieurs années. Et pendant que Constantin était en route vers là, une nuit, il a été tiré de son sommeil par un songe. Et dans ce songe, quelque chose lui a parlé, lui disant de peindre une croix blanche sur ses boucliers et sur ceux de ses hommes et, grâce à cela, ils pourraient vaincre.
Alors, il s’est réveillé à minuit, il a réveillé tous ses hommes, ils ont peint des croix blanches sur leurs boucliers. Et grâce à cela... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] devenir des vainqueurs. Et si jamais vous allez devenir un vainqueur, il va falloir que vous passiez par la croix.
18 Il nous est rapporté que l’Eglise progressait tout le temps sous la persécution. J’ai traversé la rivière et je suis allé à Rome. Je suis allé dans les catacombes de San Angelo. Et pendant qu’on parcourait les catacombes, visitant les–les tombes où étaient ensevelis les corps des gens morts sous la persécution... Et aux coins, il y avait de petites tombes courtes. C’étaient des bébés.
Et puis, je suis allé dans le Colisée. Je me suis tenu là où les... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] on prenait la décision si un homme devait mourir ou pas, après qu’on les eut laissés se battre à mort. Et quand ils décidaient qu’un homme devait mourir, les gladiateurs brandissaient leurs pousses au-dessus des murs, puis les baissaient. Cela voulait dire que l’homme devait mourir. Quelqu’un combattait l’autre jusqu’à ce que (un chrétien combattant un autre chrétien) jusqu’à ce qu’ils étaient... l’un était terrassé et ils demandaient si sa vie devait être épargnée ou pas, si on inclinait la pousse, alors on tuait le chrétien.
19 Pendant que j’étais là, mon coeur fut ému. Et j’ai levé les mains vers Dieu et j’ai dit: «Ô Dieu, sois miséricordieux ! Un gladiateur disait: ‘Pousse en bas’, mais je dis: ‘Les mains en l’air’; je les lève, ô Dieu, en guise de victoire, au dernier jour, car Tu as promis que Tu ferais cela.» Cette précieuse foi de l’église primitive, c’était de «l’or pur, déclare la Bible, éprouvé par le feu.»
Et ils ont ouvert des puits dans cette grande arène, placés comme cela, seulement dans les gradins, comme nous les appelons. Il y avait une grande place là, et on les brûlait sur les bûchers. On ouvrait les portes et les trappes de lions et de tigres affamés. Ils se précipitaient sur un groupe de chrétiens en train de prier et ils les déchiquetaient, dispersant leurs os.
Et la foi de ces gens qui avaient tenu ferme... Et malgré tout cela, l’Eglise grandissait puissamment tout le temps.
20 Et après Constantin, qui était allé les libérer de la persécution romaine et qui avait unifié l’église et l’Etat... C’est là que nous avons eu les catholiques pour commencer. Et alors, l’église a perdu plus de terrain en dix ans qu’elle en avait gagné pendant toute la persécution.
S’il y a quelque chose qui rend les chrétiens paresseux, c’est quand ils sont sur un lit d’aisance. Nous ne voyons pas cela être assez persécuté. Nous n’obtenons pas cela avec assez de difficulté. La résistance d’une chaîne se mesure à son maillon le plus faible.
Et un homme sous pression, il est ce qu’il est quand il est sous pression. Ses véritables caractéristiques se font voir quand il est sous pression. Agacez-le, provoquez-le, excitez-le, alors vous verrez le vrai homme apparaître. S’il est en colère, ça se fera voir de soi. S’il est doux et gentil, ça se fera voir. Mettez-le une fois sous pression. Et Dieu fait passer tous Ses enfants par des épreuves pour voir s’il y a des défauts en eux.
21 Il n’y a pas longtemps, durant la crise, il était facile de trouver des gens à la réunion de prière. Mais aujourd’hui où ils peuvent travailler dans des usines de la défense, et le syndicat leur donne tellement d’argent qu’ils savent à peine quoi faire avec, vous devez pratiquement les persuader de venir à une réunion. Ils ont tout... Les gens ne veulent plus de prédication. Faites monter quelqu’un ici pour faire le clown, et cet auditorium serait plein la première soirée. Ou que quelqu’un monte ici pour faire tinter quelques histoires en parcourant l’estrade, il pousse des cris à quelques reprises et fait un ou deux sauts sur les mains... Les gens veulent le loisir et non l’Evangile.
Frère, quand on en arrive à remplacer l’Evangile par quelque chose d’autre, je fermerai la Bible et rentrerai chez moi. Exact. Quand le précieux Sang de Jésus-Christ prêché dans Sa puissance n’attire plus les gens, c’est qu’ils sont morts.
22 Mais nous avons trop de télévisions, trop d’émissions à la radio et trop de loisirs. Un chrétien veut être diverti par le Saint-Esprit. Et trop de monde s’est infiltré dans l’église. Et ils ont remplacé la prédication de l’Evangile par les loisirs. L’Evangile à l’ancienne mode qui a sauvé votre père et votre mère, il est tout aussi bon ce soir qu’Il l’était ce jour-là et qu’il le sera toujours. Il a toujours le même ravissement pour le coeur du chrétien qu’il en avait pour saint Paul qui avait scellé son témoignage avec son sang.
L’Evangile ne perdra jamais sa puissance pour le croyant. Oh ! A l’aise... J’ai été en Suisse il n’y a pas longtemps, il y a quelques mois. Et, oh ! la la ! qu’est-ce qu’ils étaient indifférents, très très indifférents ! L’église a déclenché une persécution, et une soirée, Billy Graham terminait, le samedi soir, moi, je commençais le lendemain matin, le dimanche. Et quand j’ai reçu les journaux du dimanche, c’était une disgrâce, la façon dont ils se moquaient de cet homme sauvé par Dieu.
23 Ils disaient: «Il est arrivé et il n’a pas voulu rester dans un hôtel ordinaire. Il a dû se taper le meilleur.» Ils disaient: «Il s’est fait une de ces chevelures ondulées avec... l’une de ces choses, vous savez, comme les femmes le font.» Et on disait: «Il avait l’air de se rendre à une boîte plutôt que de monter à la chaire, sans aucun pli dans ses habits.» Et ils disaient: «Il balançait ses mains en prêchant comme un fantastique Américain vendeur de savons.» Et ils ont aussi dit que «son parfum se faisait sentir à dix pieds [3 m].»
Et je savais la raison pour laquelle ils faisaient cela, c’est que les Suisses n’acceptent pas le Sang du Seigneur Jésus. Ils ont accepté la doctrine de Zwingli. Zwingli disait que Jésus n’était pas le Fils de Dieu. Il était le Fils de Joseph, appelé le Fils de Dieu. Cela ôte au christianisme tout son fondement. Il était soit Dieu, soit le plus grand séducteur que le monde ait jamais eu.
24 Et Billy Graham n’a pas ménagé. Il a prêché la Divinité suprême de Jésus-Christ. Et je savais que s’il avait fait cela, malheur à moi une fois monté là-bas. Mais qu’est-ce? Ils n’ont pas connu de problèmes. Ils vivent à l’aise. Mais aussitôt que j’avais traversé la frontière vers l’Allemagne, quelle différence ! Ils ont connu la guerre et des troubles. Ces pauvres chrétiens qui criaient, imploraient et jeûnaient, ils étaient prêts pour l’Evangile. Ils avaient connu des problèmes.
Dieu peut avoir à vous faire subir un peu d’ennui, d’ici peu, pour nous amener à nous ressaisir avec quelques bombes atomiques ou quelque chose comme cela. Il sait s’y prendre. Certainement, et Il ne fait acception de nations. Il n’a pas fait acception d’Israël, Son fils, quand il est sorti de la ligne de Sa Parole. Il a envoyé le jugement.
25 Je suis allé en Suisse il n’y a pas longtemps, ou plutôt en Suède. Je sortais de la Finlande. C’était comme la différence entre le jour et la nuit. Finlande a été déchirée par la guerre, et ces chrétiens priaient beaucoup, spirituels. Je suis allé en Norvège, la même chose. Juste après la guerre, de grands groupes de petites dames au centre-ville, leurs maris avaient été tous tués, rien que des dames, des jeunes dames marchant ensemble, des veuves...
Mais une fois entré en Suède, oh ! c’est de loin différent. Il n’y a pas eu de guerres pendant cent trente ans. Il faut la persécution. Je pense à la vieille chanson irlandaise que ma mère chantait:
Dois-je être transporté au Ciel sur un lit fleuri d’aisance,
Pendant que d’autres ont combattu pour gagner le prix
Et ont navigué sur des mers ensanglantées?
Non, je dois combattre s’il me faut régner.
Augmente mon courage, ô Seigneur.
C’est ce dont nous avons besoin. Des vainqueurs.
26 Il y a quelques mois, j’étais à Bruxelles, en Belgique. Et à l’aéroport, il m’a été remis un petit livre. Je l’ai vu là sur les étagères. J’ai regardé ce petit livre, c’était une petite histoire de Napoléon. Napoléon haïssait les Français, et il est allé là. Oh ! Et il est entré dans leur armée et, finalement, il était devenu le grand conquérant.
A l’âge de trente-trois ans, il avait conquis le monde entier connu, encore un jeune homme. Il venait de Bruxelles, à Waterloo, ils ont reconstitué tous les anciens vestiges pour montrer là où il a connu sa fin. Il était au départ un prohibitionniste. Il est mort atteint de strabisme divergent, toqué, un fou alcoolique. Cela montre que même s’il avait conquis le monde, il était un échec.
27 Et que des fois, et trop souvent, nous avons oublié le noble Arnold Von Winkelried de la Suisse. Il y a plusieurs années, alors que quelques Allemands avaient assiégé la Suisse, un petit peuple qui aimait la paix... Ils avaient leurs petites maisons et autres dans des montagnes et des vallées, en Suisse. Un jour, une grande armée envahissante est entrée en Suisse, tous très bien formés.
Et la petite armée suisse avait des pierres, des bâtons et de vieilles petites faucilles, et je ne sais quoi encore qu’ils pouvaient ramasser dans la ferme avec quoi combattre, ils se sont assemblés dans la vallée pour affronter l’armée qui venait. Et quand cette petite poignée de Suisses a été acculée dans la montagne, ils ont vu venir de l’autre côté leurs ennemis, progressant, on dirait un mur de briques. Chaque homme parfaitement au pas, portant de grandes armures et des boucliers, de très longues lances, chaque homme si raffiné et formé que cela paraissait juste comme un mur de briques.
Que représentait cette petite poignée d’hommes là à côté d’une si grande armée? Et ils savaient qu’ils étaient vaincus; et ils savaient que leurs maisons seraient brûlées, leurs femmes violées, leurs enfants faits prisonniers, leur... toute leur petite économie serait partie.
28 Et finalement, un homme qui ne devrait jamais être oublié (Et il ne le sera pas tant que subsistera la Suisse, son nom est Arnold Von Winkelried), s’est avancé devant la petite armée, il a dit: «Hommes Suisses, ce jour-ci, je donne ma vie pour la Suisse. Et ce jour-ci, je vais vaincre.» Il a dit: «Là de l’autre côté de la colline, il y a une petite maison blanche, une douce et tendre femme, trois petits enfants. Et je leur ai dit au revoir, et que je retournerais dans peu de temps. Mais, a-t-il dit, je ne les reverrai plus jamais sur cette terre, car ce jour-ci, je dois donner ma vie pour la Suisse.»
Ils ont dit: «Arnold Von Winkelried, que vas-tu faire?» Il s’est tourné vers l’armée qui avançait; il l’a examinée d’un bout à l’autre, il a trouvé là où c’était le plus sombre, en plein dans des lances. Il tenait un bâton en main; il l’a jeté par terre. Il a dit: «Suivez-moi, et combattez avec tout ce que vous avez, avec ce que vous avez pour combattre.» Et il a jeté son bâton, il a lancé ses mains en l’air, et il a crié: «Place à la liberté ! Place à la liberté !»
29 Et alors qu’il fonçait là où il y avait un grand tas de lances, une centaine de lances brillantes, ils ont tendu cela pour le prendre, et quand il a foncé vers cela, il a déployé ses bras, toute une brassée de lances, il se les a enfoncées dans la poitrine et il a crié: «Place à la liberté !» Et une telle démonstration d’héroïsme a inspiré l’armée. Et ces hommes derrière ont suivi avec leurs bâtons et leurs morceaux de bois, ils ont battu cette armée, l’expulsant de leur pays; et ils n’ont plus jamais connu de guerre depuis lors.
Qu’était-ce? C’est parce qu’un seul homme avait eu le zèle et l’héroïsme d’être un vainqueur. Cela s’est passé il y a beaucoup de centaines d’années dans les Alpes suisses. Prononcez simplement son nom aujourd’hui, et vous verrez des larmes couler de leurs joues. Ils tiennent Arnold Von Winkelried en très grande estime.
30 Cela a... Cette démonstration d’héroïsme a rarement été égalée et elle n’a jamais été dépassée. Mais, oh ! c’était une chose minime par rapport à ce qui s’est fait un jour, quand la race d’Adam avait été coincée, et Dieu avait envoyé des prophètes; on les avait tués. Les hommes justes, on les avait lapidés... Et l’armée du diable qui s’avançait avait coincé la race d’Adam, celle-ci s’était retrouvée sans espérance, sans Dieu, sans miséricorde, sans rien.
La maladie, les afflictions, l’ignorance, ils étaient simplement sans espoir. Il n’y avait rien qui pouvait leur venir en aide. Mais il y eut Quelqu’Un qui s’avança dans le Ciel et dit: «Je dois aller sur la terre, Père, Je donne Ma Vie pour la race déchue d’Adam.» Il est venu sur la terre, et Il a vécu ici trente-trois ans. Il a examiné la terre, Il a vu là où était la plus grande peur pour l’homme. Et c’était la mort qui était le centre de cela. Il a couru au Calvaire, enfonçant les épées droit dans Son propre sein, les épées de la mort. Il a renvoyé le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, et par Cela, nous devons vaincre le monde et Le suivre comme un héros de Ses bénédictions.
31 Quelle différence avec Napoléon ! Ce que Napoléon avait manqué de faire à trente-trois ans, Christ à trente-trois ans l’a vaincu. C’est Lui le Puissant Conquérant. Alors qu’Il avait trente-trois ans, Napoléon avait conquis le monde avec des fusils, des balles, des canons et des épées. Et quelle disgrâce, alors que dix mille prostituées suivaient son armée ! Tout péché et autres, la haine, la malice, il ne lui restait qu’à périr.
Mais Jésus, à l’âge de trente-trois ans, a conquis les démons. Ils Le reconnaissaient. Ils disaient: «Nous savons qui Tu es, le Saint de Dieu. Pourquoi es-Tu venu nous tourmenter avant le temps?» Reconnaissant que leur châtiment était à venir... Il a conquis la maladie; au contact de Sa main, les fièvres disparaissaient. A trente-trois ans, Il a tout conquis.
32 Une femme est venue vers moi il n’y a pas longtemps, elle a dit: «Monsieur Branham, j’apprécie vraiment vous entendre prêcher, mais, a-t-elle dit, il n’y a qu’une seule chose que vous faites qui n’est pas correcte.»
«Eh bien, ai-je dit, ma soeur, je serai très content de corriger tout ce qui n’est pas correct. C’est ce pour quoi je suis ici.»
Eh bien, elle était membre d’une église qui ne croit pas dans la Divinité suprême de Jésus-Christ. Ils pensent qu’Il est un prophète, juste un homme. Elle... Je ne dis pas cela pour blesser, tout le monde le sait. Et je ne m’en prends pas à la religion de quelqu’un ni ne condamne la religion de quelqu’un. Mais c’était une femme de la Science Chrétienne. Et eux croyaient dans la guérison et autres, mais ils ne croyaient pas que Jésus était le Fils de Dieu né d’une vierge. Ils n’acceptaient pas Son Sang, Mary Eddy Backer et les autres ne croyaient pas dans cela.
Et si vous faites cela, cela enlève toute la fine rose. C’est le–c’est le conduit même de la vie du christianisme. J’aurais bien voulu avoir le temps de m’arrêter pour aborder cela.
33 Mais elle a dit: «Monsieur Branham, vous avez dit que vous étiez un fondamentaliste.»
J’ai dit: «A ce que je sache, je crois chaque Parole que la Bible déclare.»
Elle a dit: «Si je vous prouve par votre Bible qu’Il n’était qu’un homme...» Et elle a dit: «Vous faites de Lui Dieu.»
J’ai dit: «Il était Dieu. Il était le Dieu Homme.»
Et elle a dit: «Je peux vous prouver par votre Bible qu’Il n’était pas Dieu.»
J’ai dit: «Madame, j’aimerais vous voir le faire. Si la Bible dit qu’Il n’était qu’un Homme, alors je l’accepterai ainsi.»
Et elle a dit: «D’accord.» Elle m’a renvoyé à Saint Jean 11, Saint Jean, chapitre 11: «Quand Jésus, a-t-elle dit, se dirigeait vers la tombe de Lazare, a-t-elle dit, la Bible dit qu’Il pleura.» Et elle a dit: «Monsieur Branham, comment pouvait-Il être Dieu et pleurer?» Elle a dit: «Il ne pouvait pas être Dieu et puis pleurer.»
34 J’ai dit: «Madame, vous manquez de voir qui Il était. Il était un Homme à l’extérieur, mais à l’intérieur, Il était Jéhovah Dieu.» J’ai dit: «Il était un Homme quand Il pleurait, mais quand Il s’est tenu à la tombe d’un homme mort depuis quatre jours, et dans le corps duquel grouillaient les vers, et qu’Il a redressé Son petit corps... (La Bible dit: ‘Il n’avait pas de beauté pour attirer nos regards.’ Mais quand Il a redressé Son petit corps et qu’Il a dit: ‘Lazare, sors’, et qu’un homme mort depuis quatre jours s’est tenu sur ses pieds et a vécu de nouveau; c’était plus qu’un homme.» C’était ce Puissant Conquérant. C’est ce qui parlait en Lui.
J’ai dit: «Je vais progresser avec vous un peu plus que ça. Il était un Homme quand Il descendait de la montagne, affamé, cherchant dans un figuier quelque chose à manger. Il était un Homme quand Il avait faim. Mais quand Il a pris cinq petits pains et deux poissons, et qu’Il a nourri cinq mille personnes, là, c’était plus qu’un homme, C’était Dieu qui parlait par des lèvres d’un Homme.
35 C’est vrai. Il était un Homme cette nuit-là, pendant qu’Il était couché à la poupe d’une petite barque, sur une mer houleuse. La petite barque était ballotée comme un bouchon de liège. Et dix mille démons de la mer juraient de Le noyer cette nuit-là. Il était fatigué. Il était un Homme, fatigué. Il était couché à la poupe.
Mais une fois qu’Il s’est réveillé, Il s’est avancé et a placé Son pied sur le bastingage de la barque, Il a levé les yeux vers le ciel et a dit: «Silence, tais-toi.» Et les vents et les vagues Lui ont obéi. C’était plus qu’un homme qui parlait là. C’était le Grand Puissant Conquérant. Il a parlé au vent, et cela est rentré dans la caverne comme un chiot qui a vu un lion. Il a parlé aux vagues, et elles ont plié leurs mains dans un repos parfait, au fond de la mer. Il était plus qu’un Homme. Il était le Puissant Conquérant.
36 Il a pu conquérir la nature. Il a conquis la mort. Il a conquis les vagues. Il a conquis l’air. Il est là. Jamais un homme comme Lui n’a existé. Oh ! Je sais que vous pensez que je suis excité. Peut-être que je le suis, mais laissez-moi tranquille. Vous pouvez penser que je suis fou, mais je suis plus heureux comme ça que je ne l’étais autrement, je préférerais donc être comme ça. Oh ! la la ! Quand je pense à Qui Il est !
Assurément, Il a imploré la miséricorde à la croix comme un homme. Mais le matin de Pâques, le sceau romain, la pierre n’a pas pu Le retenir. Il a brisé le sceau, Il a roulé la pierre, et Il est sorti en Puissant Conquérant. Amen ! Il a ravi le coeur de chaque poète, de chaque prophète, ou tout homme qui ait jamais abouti à quoi que ce soit dans ce monde, a cru en Lui comme cela.
37 La vieille aveugle Fanny Crosby, si nous pouvions la rappeler sur la scène ce soir: Que pensez-vous de Lui? Elle était une poétesse. Elle disait:
Vivant, Il m’aima; mourant, Il me sauva;
Enseveli, Il emporta mes péchés au loin;
Ressuscitant, Il me justifia gratuitement pour toujours.
Un jour, Il va venir, oh ! quel jour glorieux !
Ça, c’était Eddie Perronet plutôt que Fanny Crosby. Fanny Crosby a dit:
Ne m’oublie pas, ô
doux Sauveur,
Ecoute mon humble cri,
Pendant que Tu appelles les autres,
Ne m’oublie pas.
Toi, la Fontaine de tout mon réconfort,
Plus que la vie pour moi,
Qui d’autre ai-je sur terre à part Toi?
Ou qui au Ciel, sinon Toi.
Un autre a dit:
Vivant, Il m’aima; mourant, Il me sauva;
Enseveli, Il emporta mes péchés au loin;
Ressuscité, Il me justifia gratuitement pour toujours.
Un jour, Il va venir, oh ! quel jour glorieux !
38 Le Puissant Conquérant, Il est mort pour témoigner à la terre, comme un témoin des prophètes. A trente trois ans, Il a vaincu la croix. Il a vaincu la honte. Il a vaincu chaque démon.
Et quand Il mourait, Jéhovah Dieu a détourné de Lui Son visage et Il est mort seul, abandonné de Dieu et des hommes. Malgré tout cela, Il était plus qu’un conquérant. Amen. Oh ! Je me sens vraiment religieux maintenant même. Il était plus qu’un conquérant.
Face à chaque difficulté, la mort elle-même, et abandonné de Dieu, Il est allé au front comme un Conquérant, Il est mort de telle manière que même les gens qui se tenaient à côté ont dû témoigner qu’Il l’était. La terre a été ébranlée. Elle a subi une dépression nerveuse. Un frisson de honte lui a parcouru l’écorce. Et son propre Créateur a dû faire tomber Son Sang sur la terre pour la racheter.
La lune et les étoiles refusèrent de briller. Le centurion Romain a dit: «En vérité, C’était le Fils de Dieu.»
Pilate a dit: «Je me lave les mains, je suis quitte de Lui.»
Judas Iscariot a dit: «J’ai trahi le Sang d’un Innocent.»
Qu’était-ce? Tout a eu à Le reconnaître. Il avait été annoncé par la prophétie, depuis le jardin d’Eden, la Semence de la femme. Tous les prophètes, tout donnait...
Remarquez, cela annonçait d’avance le temps où le plus Grand Conquérant, quand Il viendrait et vaincrait tout ce qu’Adam avait perdu dans la chute, Il ramènerait cela à l’homme par le rachat. Oh ! Il n’y a pas eu de roi, de monarque, de potentat ni rien qui pouvait prendre cette place-là. Le Puissant Conquérant, Jésus-Christ.
39 Quand Il est mort, la Bible dit qu’Il est descendu dans le séjour des morts et qu’Il a prêché aux âmes qui étaient en prison, qui ne s’étaient pas repenties au temps de la patience à l’époque de Noé. Je peux Le voir après qu’Il eut incliné la tête et que la terre avait été ébranlée, je peux Le voir aller, descendre dans les régions des perdus. [Frère Branham frappe sur la chaire quatre fois.–N.D.E.] Il frappe à la porte. La porte s’ouvre.
Et là, il y avait des dizaines de milliers et des millions de jeunes filles qui marchaient dans la rue, tirées à quatre épingles, pensant être quelque chose, et des jeunes hommes qui avaient manqué d’écouter le Message, des membres d’églises au cou raide qui avaient tourné leur dos. Il a dit: «Je suis Celui dont Enoch avait annoncé la Venue.» La Parole de Dieu l’avait dit, et Dieu doit tenir Sa Parole.
40 «Je suis Celui dont Enoch avait annoncé la Venue. Et vous avez manqué d’écouter Mon prophète.» Et ils se sont écriés: «Oh ! Miséricorde !» Mais il n’y a pas de miséricorde. La porte était fermée sur les démons qui avaient déjà reconnu cela, dans les portes mêmes de l’enfer. [Frère Branham frappe encore sur la chaire–N.D.E.] Les portes s’ouvrirent. Satan était là. Il a dit: «Oh ! Tu es finalement arrivé, n’est-ce pas? Je pensais T’avoir eu quand j’avais tué Abel. Je pensais avoir eu cette postérité promise.»
Satan a toujours cherché cette Postérité-là. Il savait que cette Postérité deviendrait le Conquérant. «Tu es ici dans le séjour des morts.» Mais Jésus était allé là, car un prédicateur avait prophétisé sous l’Esprit, disant: «Je ne livrerai pas Son âme dans le séjour des morts.» Il croyait la Parole de Dieu. «Je ne permettrai pas non plus que Mon Bien-Aimé voie la corruption.» Il savait qu’en l’espace de trois jours, Il sortirait de la tombe. Après soixante-douze heures, le corps humain se corrompt. Il savait qu’aucune cellule ne se corromprait, car la Parole de Dieu l’avait dit. Voyez-vous à quel point Il faisait confiance à la Parole?
Et nous nous disons des croyants en Lui et nous avons peur même de Lui confier notre maladie (Oh ! la la !), peur de parler de Lui à notre patron, peur de témoigner dans la rue, nous en avons honte. Que ferons-nous au jour du Jugement?
41 Regardez-Le. Le diable a dit: «Maintenant, je T’ai eu.»
Je peux Le voir s’avancer vers le diable, lui pointer la main au visage et dire: «Satan, tu as eu, euh, l’autorité ça fait longtemps. Mais Je suis le Fils de Dieu né d’une vierge. Mon Sang est encore humide sur la croix. Je suis venu régner.» Je peux Le voir tendre la main vers son flanc, arracher ces clés de la mort et du séjour des morts, les accrocher à Son propre flanc. Satan fut repoussé et la porte lui fut fermée au visage. Il a pris le pouvoir. Il a conquis le séjour des morts.
Il sortait. Attendez, il y a quelqu’un d’autre qui croyait en Lui. Là loin dans le paradis, il y a un groupe de croyants qui n’ont pas pu entrer dans la Présence du Père parce qu’ils étaient sous l’offrande des holocaustes: des brebis, des chèvres, l’aspersion de la cendre de génisse. Ils ne pouvaient pas entrer dans la Présence du Père, car le sang animal ne pouvait pas expier le péché. Cela a dû attendre. C’était juste un substitut. C’était un lieu appelé le paradis.
42 C’est vers l’aube. Je peux Le voir alors qu’Il s’avance à la porte. [Frère Branham frappe quatre fois.–N.D.E.] Sara dit: «Abraham, va ouvrir la porte, vois qui est-ce.» Abraham s’avance, il ouvre la porte. Il dit: «Viens ici, chérie, regarde ici. Regarde Qui est Celui qui se tient ici. C’est le Même qui était venu et avait mangé avec nous ce jour-là sous le chêne.»
Vers ce moment-là, je peux voir Daniel qui dit: «Qu’avez-vous dit? Oh ! a-t-il dit, Le voilà. C’est cette Pierre que j’avais vue se détacher des montagnes.»
Ezéchiel a dit: «Qu’avez-vous dit, Daniel? Oh ! Le voilà. C’est la Roue dans la roue, qui tourne au milieu de l’air. Le voilà.»
Job a sauté et a dit: «Qu’avez-vous dit?» Il a dit: «C’est Celui que j’avais vu. J’avais dit: ‘Je sais que mon Rédempteur est vivant. Et dans les derniers jours, Il sera sur la terre. Quand bien même les vers qui sont en moi détruisaient ce corps, mais, de ma chair, je verrai Dieu.’ Le voilà. C’est Lui. Je Le reconnais.»
43 Les prophètes et les saints ont regardé et L’ont reconnu. Assurément, ils L’attendaient. Oh ! Il a dit: «Enfants, préparez-vous. Nous allons sortir d’ici.» Béni soit le Nom du Seigneur. Je suis très content de ce que mon livre est sur... Oh ! la la ! Au Ciel, mon nom est dans Son registre. Je suis très content de ce que mes péchés sont sous Son Sang, et qu’il est signé dessus «pardonné» avec Son propre Sang précieux. Je suis très content de ce que je Le connais. Je suis sûr que chaque chrétien peut dire amen à cela. Je suis très content de ce qu’un de ces quatre matins, Il viendra pour nous.
Je peux entendre Abraham dire: «Qu’as-Tu dit, Seigneur?»
Il a dit: «Il est presque l’aube sur la terre. Et, rappelez-vous, le troisième jour, Je dois ressusciter.» Eh bien, c’est exact.
J’entends Abraham dire: «Ecoute, Seigneur: pouvons-nous faire une petite escale? Sara et moi avions désiré visiter l’ancien pays depuis longtemps. Pouvons-nous faire juste une petite escale?»
Il a dit: «Oui, Je vais parler à Mes disciples pendant quarante jours. Vous pourrez avoir beaucoup de temps.»
44 Le matin de Pâques, alors que le soleil était sur le point de se lever, l’Etoile du matin vint des cieux et roula les pierres tombales, et la Bible dit: «Plusieurs saints qui dormaient dans la poussière de la terre ressuscitèrent et entrèrent dans la ville, et apparurent à beaucoup.»
Je peux voir Caïphe se promener et dire: «Eh bien, qu’en pensez-vous?» Il parlait au sacrificateur qui venait après lui: «Qu’en pensez-vous? Oh ! Toute cette rumeur qui circule par là. Le jour devient sombre. Qu’était-ce? Etait-ce une supercherie magique ou l’une ou l’autre chose? Qu’en pensez-vous?»
Je peux entendre Sara dire: «Abraham, qui est-ce?»
Et Caïphe se retourne, il dit: «Je dois connaître ce jeune homme et cette jeune femme d’une façon ou d’une autre.»
«Sara, on nous a vus.»
45 Et ils avaient un corps semblable à Son propre corps glorieux. Ils ont disparu de la vue. Ils se sont promenés pendant environ quarante jours. Puis, un jour, alors qu’Il se tenait là et qu’Il commençait à se voir ... Il avait commissionné Ses disciples: «Allez par tout le monde, prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.»
Pendant qu’Il parlait, la lumière du jour apparaissait sous Ses pieds. Toute la gravitation s’était relâchée. Oh ! Vous parlez d’un Conquérant. Il a tout conquis. Et Il a commencé à monter, amenant avec Lui les saints de l’Ancien Testament, au-delà de la lune, au-delà des étoiles, au-delà de toutes les sphères auxquelles nous pouvons penser. Peu après, ils ont aperçu cette belle grande cité, oh ! dans sa splendeur.
46 Et les saints de l’Ancien Testament, conduits par le Seigneur Jésus, le Puissant Conquérant, les saints de l’Ancien Testament, quand ils se sont approchés de cette grande cité céleste, ils ont dit: «Elevez-vous, portes éternelles, élevez-vous, et que le Roi de Gloire fasse Son entrée.»
Et les anges derrière la porte ont dit: «Qui est ce Roi de Gloire?»
Et les saints de l’Ancien Testament ont dit: «L’Eternel des armées, puissant dans la bataille, le Grand Conquérant.» Ils ont appuyé sur un bouton et les portes perlées se sont ouvertes largement. Et Jésus a parcouru la ville de Jérusalem, au premier rang, avec tous les saints de l’Ancien Testament; Il a emmené des captifs.
Il est monté dans les hauteurs et Il a fait des dons aux hommes, Il est entré dans la Présence de Dieu, le Père, et Il a dit: «Les voici, Père. J’ai vaincu, et Je les ai amenés ici.»
Il a dit: «Monte sur ce Trône et assieds-Toi à Ma droite jusqu’à ce que Je fasse de chacun de tes ennemis Ton marchepied.»
47 Il est le Puissant Conquérant. Il a déchiré le voile en deux. Il n’y a jamais eu un conquérant comme Lui. Il a conquis la mort, le séjour des morts, la tombe, la peur, tout le reste, et tout cela relève de Sa providence bénie ce soir. C’est pour vous et moi.
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est de quelque chose de brave. Des hommes qui recherchent la bravoure. Un homme cherche quelqu’un qui peut se tenir au front, quelqu’un qui sera quiq il est. Ô Dieu, hâte le jour, bientôt, où les hommes seront ce qu’ils prétendent être. Les hommes, si–si vous êtes un pécheur, dites que vous êtes un pécheur. Soyez honnêtes à ce sujet et arrêtez de vous cacher derrière l’église, le manteau de l’église. «Je suis membre de telle et telle.» Honte à vous. Si vous n’êtes pas un chrétien, confessez que vous n’êtes pas un chrétien.
48 Les hommes veulent juste voir la manifestation d’un amour brave, cette grande puissance que Dieu a pour vous, qui conquiert.
J’avais l’habitude de chasser dans les bois du nord il y a des années. Et, oh ! combien j’aimais chasser ! Ma conversion ne m’a jamais enlevé cela. J’aime vraiment chasser. J’avais l’habitude de monter dans les bois du nord chasser là-bas avec un homme du nom de Burt Caul, l’un des meilleurs marcheurs... avec qui j’aie jamais marché, un très bon traqueur, un bon chasseur.
Mais c’était l’homme le plus cruel que j’aie jamais vu. Oh ! Il était méchant. Et il avait l’habitude de tirer sur les petits faons rien que pour me mettre mal à l’aise. Eh bien, la loi l’exige, si vous voulez un faon, abattez-le. Mais pas une douzaine.
J’ai été garde-chasse pendant des années. J’aimais les animaux sauvages. Et je–je suis partisan de la conservation de la nature. Et Burt aimait bien les tirer dessus rien que pour faire le méchant. Et il disait: «Ô toi prédicateur poule mouillée !» Il disait: «Billy, tu ferais un... Tu es un bon homme de bois, mais tu es trop poule mouillée.»
Je disais: «Burt, j’aimerais être un... j’aimerais être correct dans ce que je fais. Que ce soit à la chasse, ou dans une affaire, ou dans quoi que ce soit, j’aimerais être un chrétien.»
«Oh ! a-t-il dit, Tu es simplement trop poule mouillée.»
49 Je suis monté là une année, et il avait inventé une espèce de drôle de petit sifflet. Et il pouvait le mettre à sa bouche et le faire retentir exactement comme le petit d’une biche en train de crier, comme un petit faon. Et il faisait retentir des cris identiques. Et j’ai dit: «Burt, tu ne vas pas utiliser cela, n’est-ce pas?»
Il a dit: «Oh ! Allons, ressaisis-toi, Billy.» Il a dit: «Eh bien, assurément, je vais utiliser ça.»
Je me suis dit: «Assurément, il n’utilisera pas cela.»
50 Nous avions chassé environ une demi-journée sans voir une piste d’animal. Nous sommes arrivés à une petite clairière. Eh bien, les biches ne viennent pas dans la clairière la journée pendant la saison de chasse. En effet, elles ont peur.
Et Burt s’est accroupi; il y avait un peu de neige là, à peu près une couche atteint pratiquement les genoux. Non, peut-être dans un amoncellement. Et alors, il s’est accroupi. Je me suis demandé ce qu’il allait faire. Il a enfoncé la main dans sa poche, il a fait sortir ce petit sifflet. Et je me suis dit: «Oh ! Assurément, il ne va pas le faire. Assurément, il ne va pas faire cela.» Et il a fait retentir ce sifflet, et ça a fait retentir un cri identique à celui d’un petit faon.
Eh bien, juste à environ quarante ou cinquante yards [36,5 ou 45,7 m] de là, une très grosse et belle biche (C’est la mère d’un faon.) s’est levée. Oh ! Son regard très gracieux, elle avait de grosses veines au visage, ici, et ses gros jolis yeux bruns, avec de très grosses oreilles; elle s’est mise à regarder tout autour. Elle avait entendu le cri d’un petit. Elle n’aurait pas fait cela, là, n’eût été... si elle n’avait pas été une mère.
51 Mais, voyez, l’instinct de mère en elle a fait qu’elle appelle, réponde plutôt à l’appel du petit. Et je me suis dit: «Oh !» Et il m’a regardé avec un sourire un peu penaud. J’ai détourné la tête. Je me suis dit: «Oh ! Je ne peux pas le voir faire cela.» Et j’ai regardé, et la biche observait. Qu’arriva-t-il? Elle entendait son petit. Elle était une mère. Voyez? De par la nature, elle était une mère. La peur n’avait alors pas d’emprise. L’amour avait banni la peur.
Oh ! Si nous pouvions être aussi chrétiens que cette biche-là était mère ! Elle a effectué quelques pas. Je me suis dit: «Oh ! la la !» Burt a abaissé son fusil et il a incliné la tête. Je me suis tenu tranquille à côté d’un buisson; je me suis dit: «Oh ! la la ! Il ne peut pas faire cela.» Elle s’est avancée dans cette clairière-là. Elle n’y pouvait rien. M’entendez-vous? Elle n’y pouvait rien. Elle était une mère. Ce petit était en difficulté. C’était sa nature. Elle n’était pas une hypocrite. Elle ne faisait pas semblant là-dessus. C’était sa nature. Elle était une mère par nature.
52 Et nous devons de même être chrétiens, pas avec un semblant, pas avec une soi-disant foi, mais quelque chose en nous. Elle s’est avancée là dans la clairière. Et j’ai entendu un bruit sec de la culasse mobile de ce fusil 30-06. J’ai vu ce bras solide faire descendre le réticule sur le coeur de la biche. Je me suis dit: «Oh ! la la ! Comment peux-tu faire cela, Burt? Pourquoi es-tu si méchant?» Et je–j’ai détourné la tête, j’observais ce bras avant que je le fasse, il tenait ce viseur. Je savais que d’un moment à l’autre il lui ferait sauter le coeur. C’était une véritable et authentique mère qui cherchait ce petit-là. Il lui ferait sauter le coeur de l’autre côté de ses épaules.
Et je me suis dit: «Oh ! Je ne peux pas faire cela, Burt.» J’ai dit: «Ô Dieu, viens-moi en aide !» Et j’écoutais pour entendre le chien tomber à tout moment, le coup retentir pour gâcher cette belle manifestation du véritable amour authentique. Et c’était étrange. J’ai attendu un instant; le fusil n’a point fait feu. J’ai attendu un peu plus longtemps; le fusil ne faisait toujours pas feu. Alors, je me suis retourné pour regarder, et le fusil allait comme ceci. Il n’arrivait pas à le tenir ferme. Il a jeté le fusil par terre et de grosses larmes lui coulaient sur les joues.
53 Il m’a saisi la main et a dit: «Billy, prie pour moi. J’en ai marre.» Il a dit: «Je ne peux plus supporter cela.» Qu’était-ce? Une véritable et authentique démonstration du véritable amour maternel et une héroïne avaient conquis un pécheur amer.
Frère, ce monde cherche un vrai héros qui se tiendra là, prenant position pour Christ. Cela va conquérir plus de pécheurs que tous nos sermons fleuris ou nos dénominations n’ont jamais pu le faire. N’aimeriez-vous pas être chrétien autant que cette biche était mère? Si vous ne l’êtes pas ce soir, pendant que nous inclinons la tête un moment, pensez au Puissant Conquérant qui a frayé la voie pour vous, qui a brisé chaque chaîne, qui a fait tout ce qu’Il pouvait faire, qui a conquis le péché, la mort, le séjour des morts, et la tombe; et Il vous implore ce soir de venir Le recevoir.
Pendant que nous avons nos têtes inclinées et que l’organiste va nous donner juste un petit air, j’aimerais vous poser une question.
54 Si vous êtes ici ce soir sans Christ, si vous n’avez pas une véritable et authentique expérience, j’aimerais vous poser une question. Il y a trop de membres d’églises aujourd’hui. Il y a trop de gens qui osent prétendre être chrétiens. Si vous n’aimez pas très profondément Christ dans votre coeur, Christ n’est pas là. Pouvez-vous prendre position pour Christ comme cette mère biche en avait prise pour son petit? Est-ce ce genre d’amour qu’il y a dans votre coeur, qui vous fera avancer droit en face de la mort? Eh bien, c’est à peine que vous arrivez à témoigner.
Voulez-vous réellement Christ dans votre coeur comme cela? En tant que prophète de Dieu, je vous dis ce soir: Christ est dans cette salle pour vous recevoir. Et Il frappe à la porte de votre coeur. Ne voudriez-vous pas juste Le recevoir maintenant même?
55 Maintenant, pendant que nous sommes tous en prière, chaque chrétien, y a-t-il... Combien ici ce soir aimeraient lever la main vers Dieu, pas vers moi, pour dire par cela: «Ô Dieu, change-moi dans mon coeur. J’accepte Christ, le Conquérant. Je suis un pécheur. Je prétends être un chrétien. Je suis juste un membre d’église. J’ai besoin de Christ; je n’arrive pas à me vaincre moi-même, j’ai essayé d’arrêter de fumer; je n’y arrive pas. J’ai essayé d’arrêter de mentir. Je n’y arrive pas. J’ai essayé d’arrêter de faire l’hypocrite; je n’y arrive pas. Mais je fréquente l’église. Ma mère fréquentait l’église. Elle m’a enseigné que je devrais le faire, mais jusque-là, je ne suis jamais arrivé à ce niveau-là.»
Certainement, vous ne le pouvez pas. C’est Lui le Conquérant, le Puissant Conquérant. Allez-vous accepter Son pardon ce soir? Si oui, devant cette assistance, devant le Dieu Tout-Puissant et Christ, les saints anges, voulez-vous lever la main vers Lui pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. J’ai besoin de Toi maintenant même. Remplis mon coeur de ce genre d’amour qui fera que jamais je...»?
Que Dieu vous bénisse, mon frère. Que Dieu vous bénisse, soeur. Qu’Il vous bénisse, mon frère. Qu’Il vous bénisse, soeur. Vous, soeur. Vous là-bas, frère.
56 Dans la salle principale maintenant, vous frère, par ici. Quelqu’un d’autre, levez la main pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi maintenant même.» Que Dieu vous bénisse, jeune homme assis ici. Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse, madame, assise ici. Soyez sincère. Que Dieu vous bénisse, madame. C’est bien.
Au balcon à ma droite. Voudriez-vous lever la main pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. Donne-moi cette expérience-là, j’en ai vraiment besoin. Donne-moi cet amour-là. J’ai essayé d’arrêter d’aller au cinéma. J’ai–j’ai entendu les gens dire que les plaisirs du monde...»? Eh bien, la Bible déclare: «Si vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous.»
«Oh ! Mais, Frère Branham, je fréquente l’église. J’aime le Seigneur, mais je...» Eh bien, attendez une minute. Que Dieu vous bénisse, frère. Je... Que Dieu vous bénisse, là, frère. «J’aime le Seigneur, mais je...» Oh ! Non. La Bible dit que vous n’aimez pas le Seigneur si vous aimez les choses du monde. Voudriez-vous lever la main pour dire: «Ô Dieu, débarrasse-moi donc du monde? Je serai honnête. Je confesse que j’aime le monde. Je reste à la maison plutôt que d’aller aux réunions de prière. J’aime suivre Arthur Godfrey. J’aime suivre Elvis Presley. J’aime regarder: Qui aime Sucy ou aim-..., tout ce genre d’histoires. J’en suis habitué.»? Vous êtes habitué au monde.
57 «Je n’aimerais pas me conformer à ce monde-ci. J’aimerais sortir de ce monde, un jour, en paix avec Dieu. Et il me faut avoir ce genre d’amour pour que cela m’amène au bout. Je ne peux pas créer cela de moi-même, mais Quelqu’Un a vaincu le péché. Il a vaincu les désirs du monde. Et Il est le Puissant Conquérant ce soir. Et je L’accepte comme mon Expiation, pour mes péchés. Et maintenant, je lève mes mains vers Dieu, pour dire: ‘Ô Dieu, fais de moi ce que je devrais être.’»
Que Dieu vous bénisse ici, madame. Et que Dieu vous bénisse là-haut, et que Dieu vous bénisse, monsieur. Là-haut aux balcons, ici, à droite encore, voulez-vous dire qu’il n’y a personne là-haut qui a besoin de Christ? Voulez-vous dire que vous menez cette vie parfaite avec Christ? Que Dieu soit votre Juge. S’Il frappe à votre porte et que vous rejetez cela, vous deviendrez un pécheur pire que vous ne l’étiez en entrant.
58 Les balcons vers l’arrière, voudriez-vous tous lever la main? Soyez honnête. Soyez honnête avec Dieu. Les balcons à ma gauche, voudriez-vous lever la main? Que Dieu vous bénisse, monsieur. C’est un geste d’un vrai homme. Que Dieu vous bénisse, par ici, jeune homme. Que Dieu soit avec vous. Quelqu’un d’autre? «Souviens-Toi de moi.» Que Dieu vous bénisse, monsieur, ici même. Que le Seigneur soit avec vous. Que Dieu te bénisse, petit garçon, là derrière. Que Dieu vous bénisse, madame, assise là. Que Dieu vous bénisse, monsieur, assis ici. Que Dieu vous bénisse, vous là derrière, mon frère. C’est bien. Soyez honnête.
Qu’est-ce que cela fera? Que Dieu vous bénisse, vous là derrière, monsieur. Dieu a vu vos mains. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. Que faites-vous en levant les mains? Cela montre qu’il y a un Etre surnaturel en vous qui a fait un choix, et vous avez levé la main. Cela défie chaque loi de la gravitation. Votre main devrait pendre. Mais quand Quelque Chose en vous, un esprit qui doit vivre éternellement quelque part...
Que Dieu vous bénisse, monsieur. Et cet esprit a pris une décision. Que Dieu vous bénisse, jeune dame. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. Oui. J’aime vraiment les identifier lorsqu’ils lèvent les mains. Dieu regarde, évidemment Il voit. Si moi, je rate cela, Lui le voit. Levez les mains pour dire: «Souvenez-vous de moi dans la prière, frère. J’aimerais accepter Christ. J’aimerais être un vrai chrétien.»
59 J’ai toujours dit: «Si jamais je devenais un chrétien, j’en serais un véritable.» C’est maintenant le moment d’accomplir cette volonté. Aimeriez-vous devenir un vrai chrétien, né de nouveau? Levez simplement la main pour dire: «Que Dieu soit miséricordieux envers moi.» Qu’est-ce que cela fait? La décision de votre coeur, l’esprit a pris la décision. Et votre corps, votre être physique, et la gravitation maintient votre main vers le bas, l’esprit lève cela vers votre Créateur. «J’accepte maintenant Christ comme mon Sauveur.»
Vous ne pouviez pas faire cela s’il vous le fallait, si Dieu n’avait pas frappé. «Nul ne peut venir à moi si Mon Père ne l’attire premièrement. Et tous ceux qui viendront, je ne les rejetterai pas. Je leur donnerai la Vie Eternelle, Je les ressusciterai au dernier jour.» Y en aurait-il un autre avant que nous priions? J’aimerais simplement offrir une prière ce soir pour vous, juste là même où vous êtes.
Maintenant, je me demande, vous qui avez sollicité la prière, vous qui croyez, voudriez-vous vous tenir debout juste un instant pour nous permettre de prier? Tenez-vous simplement là partout dans la salle, tout celui qui a levé la main et qui aimerait qu’on se souvienne de lui dans cette prière-ci. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Que Dieu vous bénisse. Aux balcons et tout, tenez-vous debout. C’est bien. Levez-vous, partout, tout celui qui a levé la main, levez-vous simplement. Vous êtes maintenant un témoin.
60 C’est merveilleux, n’est-ce pas? Qu’est-il arrivé? C’est le plus grand miracle qui soit jamais accompli, quand Dieu vient parler au coeur. Eh bien, je suis sûr de ceci, qu’il y en a d’autres ici qui auraient dû se tenir debout. Eh bien, pendant que vous restez debout, vous qui êtes debout, Dieu a dit: «Mon Esprit ne contestera pas à toujours avec l’homme.» Oh ! En tant qu’évangéliste à travers le monde, avec vingt-cinq ans sur le champ de travail, que d’histoires à vous briser le coeur je peux vous raconter au sujet des gens qui ont manqué de faire cela. Et ils m’ont rencontré plus tard, et ils ont parfois été frappés de mort avant que vous puissiez même les atteindre. Poussant des cris, implorant la miséricorde, ils sont allés à la rencontre de Dieu sans espérance, sans rien. En effet, ils ont failli: «Mon esprit ne contestera pas à toujours.»
Levez-vous là, pécheur. Vous rétrograde, vous qui imitez un chrétien, vous qui n’avez pas ce Quelque Chose de réel dans votre coeur. Peu importe combien vous êtes bon, mais pour... Votre pasteur, votre nom peut être très brillant dans votre église, mais qu’est-il dans la Gloire? Vous pouvez avoir un bon standing ici sur terre, mais qu’en est-il au Ciel? Si ce n’est pas réel, et que Dieu n’a pas confirmé cela avec un amour authentique qui vous amènerait au-delà de ce que cette mère biche avait; vous feriez alors mieux de vous tenir debout et d’accepter Christ. Ne soyez pas séduit; ne soyez pas séduit par l’adhésion à une église. Il n’y a aucune église sur terre qui ait le pouvoir de vous sauver. C’est votre propre foi personnelle en Christ.
61 Et si votre vie ne s’identifie pas à cette foi-là que vous confessez avoir, alors Il ne vous a pas accepté. Voulez-vous vous tenir debout maintenant même avant la prière? Je vous offre à Christ. Si jamais je ne vous revois plus sur cette terre, rappelez-vous, à l’heure de votre mort, ce message retentira sur votre lit de mort. Rappelez-vous si cela... Vous pourrez être étendu ici sur la route, saignant à mort, mais vous crierez: «Oh ! Si seulement j’avais pu entendre ce prédicateur-là encore une fois ! Si seulement j’avais pu aller à cet autel-là ! Si seulement j’avais pu me lever !»
Ça serait alors trop tard. Dieu a dit: «Et vos calamités riront de vous.» Vous feriez mieux de venir maintenant pendant que vous en avez l’occasion. Levez-vous simplement. S’Il a fait tant pour vous, en venant du Ciel, le Grand Conquérant, et Il a fait ce qu’Il a fait, comment pouvez-vous rester là et ne pas vous lever pour L’accepter comme votre Sauveur? Comment pouvez-vous faire cela?
62 La raison pour laquelle je continue à parler, c’est qu’il y a des gens qui continuent à se lever. Certainement. Levez-vous. Soyez ce que vous êtes. Vous connaissez dans votre coeur, vous dites: «Eh bien, mon voisin est assis ici à côté de moi. Mon pasteur est assis là derrière.» Mais, rappelez-vous, votre Sauveur est aussi ici. S’Il parle à votre coeur, mettez-vous très vite debout maintenant pendant que nous prions. Jeune ou vieux, cela ne fait aucune différence. La mort ne fait acception de personne. Elle vient vers tous. Est-ce cela? Est-ce la moisson de la soirée? Si c’est cela, vous qui êtes debout, inclinez la tête juste un instant.
En tant que messager de Christ, en tant que Son ambassadeur, voici ce que je déclare: vous ne pouvez pas vous mettre debout par vous-même. Dieu a parlé à votre coeur. «Celui qui me confessera devant les hommes, Je le confesserai devant Mon Père et les saints anges.» Et pendant que vous êtes debout avec vos têtes inclinées, vous êtes déjà sauvés. Quand vous vous tenez debout, Dieu inscrit votre nom dans le Livre de Vie. Si vous êtes réellement sincère là-dessus, du fond de votre coeur, il n’y a pas assez de démons dans le séjour des morts pour jamais vous séparer de l’amour de Dieu qui est en Christ.
63 Je vais vous citer les Paroles mêmes de Jésus-Christ: «Celui qui écoute Mes Paroles (C’est ce que j’ai prêché.), et qui croit à Celui qui M’a envoyé, est passé de la mort à la Vie, Il ne viendra pas en Jugement, mais il a la Vie Eternelle.» C’est ce que vous avez. C’est la Parole de Dieu. En tant que prédicateur, c’est tout ce que je peux vous dire. C’est tout ce que Dieu dit.
Maintenant, pendant que vous êtes debout là, je vais offrir une prière. Priez aussi. Dans votre coeur, dites: «Merci, Seigneur, de m’avoir sauvé. Ô Seigneur, je serai un vrai serviteur tant que je vivrai.» Ceux qui sont aux balcons, ceux qui sont dans la salle principale, prions.
64 Adorable Jésus, comme résultats du rassemblement de ce soir, ces nombreuses âmes sont venues au Royaume. Tu as parlé à leurs coeurs. Elles étaient honnêtes. Elles ont vu qu’elles étaient perdues. Elles ont vu qu’elles ne pouvaient pas se sauver elles-mêmes, pas plus qu’un léopard ne peut ôter ses taches en se les léchant. Ils étaient complètement sans secours. Mais d’une façon ou d’une autre, ce Grand et Glorieux Puissant Conquérant est descendu et a dit: «Mon enfant, pourquoi es-tu si inquiet? J’ai vaincu le monde. J’ai les clés de la mort et du séjour des morts. Je te ressusciterai au dernier jour si seulement tu crois en Moi.»
Ils se sont levés à l’appel, la décision a été prise dans leur coeur qu’à partir de cette heure, ils ont tourné leur affection vers Toi, Seigneur. Et je Te les confie comme les dons du ministère, et les dons du message et les dons du Saint-Esprit qui les a courtisés pour Toi ce soir. Tu as promis dans Ta Parole que Tu ne les mettrais pas dehors, mais que Tu leur donnerais la Vie Eternelle et que Tu les ressusciterais au dernier jour.
Maintenant, Père, ils sont à Toi. Garde-les par Ton Saint-Esprit jusqu’au jour où tout sera terminé. Et alors, ensemble, puissions-nous vivre dans tous les âges éternels. Nous Te remercions pour eux, au Nom de Jésus-Christ. Amen. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]
65 Maintenant que vous les pécheurs qui vous êtes repentis, vous vous asseyez, que quelqu’un à côté de vous vous serre la main, partout, partout, pendant que nous chantons: «Béni soit le lien qui unit.»
Béni soit le lien qui unit
Notre en Chri-...
S’il y a un ministre ici, voyez un de ces gens de votre voisinage, allez vers lui maintenant. Serrez-lui la main, invitez-le à votre église. S’il n’a pas été baptisé, amenez-le et baptisez-le. Baptisez-le; c’est ce que vous aimeriez faire. C’est bien, c’est bien, avancez et serrez-lui les mains.
J’ai vu un homme ici s’avancer et serrer la main à frère Dawson, un vieux pasteur, un homme qui vient d’être sauvé, il s’est avancé et a serré la main de ce ministre.
Béni soit le lien qui unit,
Notre coeur dans l’amour chrétien;
La communion des esprits de la même famille,
Est comme celle d’en-haut.
66 C’est merveilleux, n’est-ce pas? Je vous assure, chrétiens, j’aime cet Evangile à l’ancienne mode qui récure. Vous ne verrez jamais le jour où quoi que ce soit aura eu lieu. Oh ! Je L’aime simplement. Chantons ce... Combien aiment ces chants à l’ancienne mode? Les aimez-vous? C’est bon. Organiste, vous faites un merveilleux travail, frère. Je vous apprécie beaucoup. Je me demande si vous connaissez ce cantique: «Paix, paix, merveilleuse paix, venant de la part du Père céleste.» Combien connaissent cela? Très bien. Chantons cela ensemble maintenant alors que... Très bien...?...
Paix ! Paix ! (Levons les mains pour adorer Dieu.)
... -se paix,
Venant de la part du Père céleste;
Inonde mon esprit pour toujours, je prie,
Des flots insondables de l’amour.
Chantons cela doucement comme ceci.
Paix ! (Adorez simplement maintenant.)
Merveilleuse paix,
Venant de la part du Père céleste;
Inonde mon esprit pour toujours, je prie,
Des flots insondables de l’amour.
[Frère Branham fredonne.–N.D.E.]
Baignez-vous simplement de Sa beauté. Le message est terminé. Adorons.
Le Père... [Frère Branham fredonne.–N.D.E.]
67 Ouvrez simplement ce coeur insensible maintenant. Laissez-Le descendre, qu’Il s’établisse sur vous comme des gouttes de rosée. Après le départ de ma femme à la Maison, je me demandais pourquoi Il l’avait reprise. Pourquoi avait-Il laissé Billy et moi? Le soir après le travail, j’allais au cimetière. Je m’asseyais là à côté de la tombe, adossé à un petit arbre. Je regardais la tombe, et je me disais: «Pourquoi es-tu partie, chérie?» Je devenais très mélancolique.
Il y avait une vieille colombe qui perchait dans les buissons. Elle se mettait à roucouler doucement. Et je fredonnais ce cantique à cette colombe-là. Et quelque chose m’envahissait. Je m’asseyais là et je chantais...
Paix ! Paix ! Merveilleuse paix,
Venant de la part du Père céleste;
Inonde mon esprit pour toujours, je prie.
De flots insondables de l’amour
N’aimeriez-vous pas qu’Il vous rencontre là ce jour-là? Quand j’arriverai à la rivière à la fin de mes jours. Et tous mes amis, on dirait, sont tous partis: Il y a une pensée qui me console et qui me réjouit le coeur. Je n’aurai pas à traverser le Jourdain tout seul. Ça, c’est une chose sûre.
68 Je me rappelle quand elle s’en allait, j’avais dit: «Pars-tu, Hope?»
Et elle a dit: «Oui, Billy. Chéri, a-t-elle dit, tu en as parlé, mais tu ne sais pas ce que c’est.» Elle a dit: «Oh ! C’est merveilleux.» J’ai vu ces gros yeux sombres se lever. Elle a dit: «Billy, prêche ce Message.»
J’ai dit: «Je le ferai, ma chère.» J’ai dit: «Est-ce que tu t’en vas réellement?»
Elle a dit: «Oh ! C’est si merveilleux.» Elle a dit: «Ne laisse pas mes enfants se trimbaler de part et d’autre. Epouse une bonne jeune fille chrétienne qui prendra soin d’eux.»
J’ai dit: «Hope, par la grâce de Dieu, ce matin-là, tiens-toi juste là à côté de la porte de l’Est. Et quand tu verras Abraham, Isaac, Jacob et les autres entrer, mets-toi à crier: ‘Bill’, de toutes tes forces. J’aurai rassemblé les enfants. Je te rencontrerai là.»
Elle a dit: «Je serai là à t’attendre.»
69 Eh bien, il y a de cela dix-huit ans. Je suis toujours au front de bataille ce soir, pas du tout fatigué. J’attends. Un glorieux jour, je m’en irai. J’aurai prêché mon dernier serment; j’aurai fait mon dernier appel à l’autel; j’aurai prié pour la dernière personne malade. Alors, je m’en irai vers Celui qui m’a aimé alors que je n’étais pas aimable, qui m’a donné quelque chose que le monde ne pouvait pas me donner, qui m’a donné la satisfaction et, d’une façon ou d’une autre, le monde n’a jamais été capable de me courtiser pour m’arracher de cet endroit béni. Je suis très heureux ce soir de ce que je suis en route avec vous, vous les chrétiens. Un jour, nous nous rencontrerons là par la grâce de Dieu.
Père, sois avec nous maintenant. Nous avons prêché Ta Parole. Les pécheurs se sont repentis. Et nous T’adorons. Nous T’aimons. Maintenant, il y a la maladie parmi nous, Seigneur. Que cette assistance voie que Tu es Christ. Fais-leur voir que Tu n’as pas oublié. Tu es le même hier, aujourd’hui et éternellement. Guéris-les, Père, ce soir, car Tu étais blessé pour nos péchés; et c’est par Tes meurtrissures que nous avons été guéris. Puissions-nous être à mesure d’accepter cela.
70 Viens ce soir et fais quelque chose que Tu faisais avant Ta crucifixion, avant que Tu aies conquis la mort elle-même, et puis, que Tu sois ressuscité. Quand Tu as eu ceux qui revenaient d’Emmaüs, ou qui allaient à Emmaüs, et que vous étiez entrés dans un petit restaurant, la porte s’était fermée derrière Toi, Tu es allé dans un petit coin seul, Tu as fait quelque chose que nul autre ne pouvait jamais faire, alors ils ont reconnu que Tu étais ressuscité d’entre les morts. Vite, Tu as disparu de leur vue. Ils ont dit: «Nous nous sommes demandé pourquoi la réunion a pris fin si vite.» Mais ils sont vite rentrés en courant. Non pas pour discuter de leurs opinions religieuses, mais ils savaient qu’ils avaient rencontré Jésus.
Que la même chose se passe alors que nous quittons ici ce soir, nous le demandons au Nom de Christ. Amen. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]
71 Votre maladie gynécologique vous a quittée. Et à part ça, cette jeune fille pour laquelle vous priez, votre fille qui souffre du coeur, si vous croyez, elle aussi sera guérie. Vous avez adopté un fils qui est rebelle, et vous priez pour qu’il soit sauvé, n’est-ce pas? Alors, vous aurez aussi cela. Que Dieu vous bénisse.
Voyez-vous la grâce de Dieu? Posez une fois un acte de bravoure devant Dieu et voyez ce que Dieu fait pour vous. Il veut que vous receviez Sa Parole. Ne doutez pas de Lui. Croyez simplement en Lui de tout votre coeur.
72 Le numéro onze n’est pas encore venu. Regardez tout autour. C’est peut-être quelqu’un qui n’entend pas. Numéro onze... Nous allons commencer la prière pour les malades. Si onze vient, dites-lui simplement de monter à l’estrade. Il est peut-être sorti quelque part et il va revenir. Très bien.
Très bien. C’est vous, monsieur? D’accord. Très bien. C’est tout... C’est bien. Maintenant, combien en avons-nous dans la ligne? Maintenant, nous verrons comment cela commence à évoluer, et alors, que tout le monde soit... Nous avons seulement besoin de trois comme témoins. Est-ce vrai?
Combien croient que nous avons besoin de trois en guise de témoignage? Vous serez un témoin. Et je crois qu’il y a plusieurs choses que vous demandiez. Si cette assistance... Quelqu’un ici croit en Dieu, qu’il regarde vers Lui et qu’il vive comme un témoin.
Voici, la dame dans le fauteuil roulant. Cela... Non, c’est un homme juste derrière elle. On dirait que cela... L’homme souffre d’un mal de poitrine. Croyez-vous, monsieur, que Dieu vous rétablira? Croyez-vous?
Qu’en pensez-vous, soeur, assise à côté de lui? Croyez-vous que Dieu vous guérira aussi du mal de dos et vous rétablira? Acceptez-vous cela et croyez-vous cela? Si vous le faites, oui. Très bien, levez les mains si vous croyez. Vous tous deux assis là. Vous y êtes. Y en a-t-il trois, le témoignage dont nous avons besoin? Jésus-Christ vit, n’est-ce pas? Vous ne pouvez pas cacher votre vie maintenant s’il vous le fallait. Le Saint-Esprit est ici, le Christ vivant.
73 Vous les pécheurs qui, il y a quelque temps, avez accepté... Vous étiez des pécheurs; vous êtes des enfants bien-aimés maintenant. Vous étiez il y a quelque temps... vous–vous pourriez avoir douté. Maintenant, vous êtes sauvés. Voici votre Christ vivant ici même, un Esprit parmi nous ici, qui accomplit ces choses que vous voyez s’accomplir. Cela ne ravit-il pas votre coeur? Cela ne vous fait-il pas quelque chose?
Maintenant, à vous autres, regardez simplement et vivez; croyez de tout votre coeur et avec tout ce qui est en vous, et Dieu vous accordera les choses merveilleuses dont vous avez besoin.
74 Bonsoir. Maintenant, la dame, à ce que je sache... Tous ceux qui sont dans la ligne de prière, si nous sommes inconnus l’un à l’autre, levez les mains, ceux qui sont dans la ligne de prière, si nous ne nous connaissons pas l’un l’autre. Je ne vous connais pas. Cela... Levez la main vers Lui. Tous ceux qui me sont inconnus dans l’assistance, levez les mains. Maintenant, regardez simplement de ce côté-ci et croyez maintenant pendant les quelques prochaines minutes.
«Si je suis la vérité...» La Bible dit: «S’il y en a un parmi vous qui est un prophète, spirituel, et qu’il dit quelque chose et que cela ne s’accomplit pas, ne l’écoutez pas, car il est en erreur. Mais si cela s’accomplit, sachez que c’est Moi qui parle par lui.» Est-ce vrai? Je dis que Jésus-Christ est vivant ici même maintenant. Son Esprit est ici même dans cette salle, et c’est Lui qui accomplit ces choses qui s’accomplissent. Et Il fait les mêmes choses qu’Il faisait lorsque qu’Il parcourait Son assistance du regard, Il connaissait leurs pensées, Il savait ce qui était dans leurs coeurs. C’est le même Christ. Amen.
75 Etant donné que nous sommes inconnus l’un à l’autre, nous ne nous sommes jamais rencontrés auparavant, si le Saint-Esprit accomplit quelque chose ici maintenant devant cette assistance, de même qu’Il l’avait fait quand Il était... Voyons, un homme et une femme, c’est comme c’était dans Saint Jean 4, la femme samaritaine et le Seigneur lorsqu’ils parlaient. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]...
Il n’y a rien de quoi être excité. L’onction vient vers vous, et ensuite ça part. Maintenant, n’ayez pas peur. Il n’y a rien ici qui vous nuira. S’il y a quoi que ce soit, c’est Quelque Chose qui vous aidera. Si Dieu me fait savoir où est votre maladie, vous allez accepter Christ comme votre pardon. Est-ce vrai?
Premièrement, vous ne savez pas à quel point vous êtes près de la porte de la mort. En effet, vous souffrez du coeur. C’est vrai. Et vous souffrez de l’estomac. C’est vrai. Et vous souffrez des reins, a dit votre médecin. C’est vrai. Ces choses sont-elles vraies? Oui, c’est vrai. C’est votre coeur. En effet, ce sont les nerfs qui font le... tout...?... Voyez? Voilà votre maladie.
Vous n’êtes pas de cette ville-ci. Vous venez de l’extérieur de la ville. Madame Devored, si vous croyez de tout votre coeur, vous pouvez rentrer chez vous bien portante. Croyez-vous cela maintenant de tout votre coeur? Si vous croyez, veuillez simplement lever la main pour dire: «J’accepte maintenant Christ comme mon Guérisseur personnel.» Allez-vous le faire?
Père, je Te prie d’encourager la femme, d’augmenter sa foi et de lui accorder la délivrance, au Nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse maintenant. Allez, en croyant.
76 Bonsoir. Nous sommes ainsi censés être des inconnus l’un à l’autre. Jamais de notre vie nous ne nous sommes rencontrés auparavant. Mais ceci est notre première rencontre. Un homme et une femme, encore, mais je vois que vous avez la foi. C’est vrai. Quelle vibration différente de celle qu’il y avait avec la personne qui vient de quitter ! Je veux dire par là, c’est une vague. C’est un contact avec la vie de l’esprit. Le monde n’en sait rien.
Si Dieu me dit ce qu’est votre problème, allez-vous accepter Christ qui est présent comme votre Guérisseur? Vous êtes consciente, madame, en tant que croyante, qu’aussitôt que vous vous êtes approchée ici, vous avez établi le contact tout de suite. Si c’est vrai, levez la main. Vous avez senti quelque chose vous envahir, une sensation très douce. Voyez combien j’ai eu à amadouer l’autre patiente. Ce n’est pas ainsi là, c’est juste là. Oui. Voilà la différence au niveau de la foi.
77 Vous souffrez du coeur, et vous êtes extrêmement nerveuse, et c’est votre nervosité qui vous cause la maladie du coeur. C’est un coeur nerveux. Vous avez toutes sortes de pensées bizarres qui vous traversent l’esprit. C’est vrai. De là, on est nerveux. Vous devenez très nerveuse tard le soir, surtout avant le coucher du soleil, vous éprouvez une sensation un peu drôle, de solitude, des sentiments mélancoliques. Je vous vois laisser tomber quelque chose. Ça doit être une assiette, ou quelque chose comme cela. Vous veniez d’un endroit où vous faisiez quelque chose, quelque chose sur lequel vous travailliez.
Vous n’êtes pas de cet Etat. Vous êtes venue du sud vers ici. Vous avez traversé la frontière. Vous êtes Américaine. Vous venez de Montana. Bernice Porter, c’est comme ça que vous vous appelez. Rentrez chez vous, vous êtes guérie. Jésus-Christ vous guérit.
78 Nous sommes censés être inconnus l’un à l’autre aussi. Je ne vous ai jamais vue dans cette vie. Mais Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est présent. Je suis fatigué et faible. Mais quand on est faible, c’est alors qu’on est fort. Ne vous déplacez pas, s’il vous plaît, ne le faites pas. Voyez, l’Esprit établit les contacts. Et lorsque vous vous déplacez, cela interrompt. Eh bien, asseyez-vous calmement quelques minutes. Assurément, si vous écoutez le message, vous pouvez écouter Christ par cela.
Je vois une très longue distance commencer à se profiler. Et cela va vers l’est. Vous n’êtes pas ici pour vous-même. Vous êtes ici pour une personne plus jeune, et c’est votre fille. Elle est dans un hôpital suite à une maladie de nerfs, et c’est là loin dans une grande province où il y a des pins: L’Ontario. Et elle n’est pas sauvée, et vous vous inquiétez de son âme. Et elle a une dépression nerveuse à l’hôpital, et c’est ce qu’il y a. Dieu est en train de traiter avec son coeur. AINSI DIT LE SEIGNEUR.
Maintenant, ce mouchoir que vous tenez en main... Maintenant, j’aimerais que vous vous essuyiez les larmes des yeux et que vous le lui envoyiez au Nom de Jésus pour sa guérison.
79 Croyez-vous, ma soeur? Vous croyez que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, que c’est Sa Présence qui est ici après toute la prédication et... Eh bien, c’est juste une confession ouverte, largement ouverte qu’Il est ici. Je ne vous ai jamais vu de ma vie. Dieu connaît tout à votre sujet.
Vous êtes extrêmement nerveuse, et vous avez une grosseur, et cette grosseur, c’est un goitre dans la gorge, un goitre de nervosité; c’est ce qui a fait cela. Vous n’êtes pas de cette province. Vous venez d’une autre province. Vous venez d’une ville appelée Westminster, en Colombie-Britannique. Vous êtes madame Shoemaker, et votre prénom est Margaret. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Rentrez chez vous et soyez guérie au Nom du Seigneur Jésus.
Croyez-vous que Jésus-Christ est présent? Combien de lecteurs de la Bible savent que c’est exactement ce qu’Il faisait quand Il était ici sur terre? Soyez respectueux juste un instant.
80 Maintenant, nous n’avons pas besoin... Eh bien, voici le vrai service. C’est ici que vous devriez croire. C’est ce qui vous soutire la vie.
Eh bien, vous direz: «Frère Branham, vous voulez me dire...» Regardez le revers de mes mains. On dirait que chaque muscle cède en moi. Oh ! Vous direz: «Frère Branham...» Si vous êtes un lecteur de la Bible, vous comprendrez... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Comprenez-vous? Croyez-vous que Dieu vous guérira de votre maladie du coeur, vous rétablira, et que vous rentrerez chez vous, et vous pensez que Dieu vous guérira? Croyez-vous cela? Permettez-moi de vous imposer les mains.
Regardez, monsieur, il y a ici Quelqu’Un qui vous connaît. Pas moi, Lui. Jésus a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» A-t-Il dit cela? Croyez-vous cela? Alors, au Nom de Christ, soyez guéri. Amen. Allez, croyez en Lui maintenant.
81 Une ombre de la mort: Le cancer. Jésus a-t-Il dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru?» Croyez-vous qu’Il vous en débarrassera et vous guérira? Donnez-moi votre main juste un instant. Avec cette grande église de Dieu, je Te prie au Nom de Jésus, ô Dieu, d’épargner la vie à cette sainte femme. Accorde-lui de vivre. J’offre cette prière au Nom de Jésus à sa place. Amen. Que Dieu vous bénisse, soeur; allez en croyant maintenant.
Un jour, une vieille croix rugueuse gravissait Golgotha, se traînant sur les empreintes ensanglantées de Celui qui la portait. Son petit corps frêle était très faible, Il ne pouvait pas aller plus loin; Il est tombé sous le poids de la croix. Et il y eut un homme du nom de Simon de Cyrène, il s’est approché et a ramassé la croix, il l’a mise sur son épaule. Et sur cette épaule-là de Simon, avec cette croix, il y avait le Sang du Seigneur Jésus. C’était votre ancien père. Et voici l’une de ses filles ici ce soir souffrant du diabète, du sucre dans le sang. Croyez-vous qu’Il ôtera cela? Que Dieu soit miséricordieux. Je suis sûr que Tu comprends, Seigneur. Je demande ceci de tout mon coeur, au Nom de Jésus, pour sa guérison. Amen. Que Dieu vous bénisse, madame.
82 L’affection rénale, c’est une mauvaise chose. Mais croyez-vous que Jésus vous guérira? Dieu béni, guéris ma soeur que voici de cette maladie. Puisse-t-elle partir ce soir et être bien portante, au Nom de Christ, pour la gloire de Dieu. Amen.
Quand vous vous êtes levé là, évidemment, nous vous connaissons, vos yeux sont en mauvais état. Cela a été ainsi toute votre vie. Mais vous souffrez aussi du coeur. Et puis, ce n’est pas tellement... Vous êtes disposé à supporter vos yeux, mais c’est votre coeur qui vous dérange. Si c’est vrai, levez la main. Très bien.
Seigneur Jésus, bénis-le. Les médecins peuvent lui monter des lunettes à porter, mais ils ne peuvent pas lui fabriquer un coeur. Ô Dieu, fais ceci pour lui, le veux-Tu, Seigneur? Il habite là dans la grande puissance. Je demande, au Nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse, mon brave homme. Allez, et que Dieu soit avec vous et qu’Il vous aide.
83 L’arthrite vous rendrait estropié et vous laisserait estropié toute votre vie. Vous essayiez de prendre une décision pendant que vous étiez assis là il y a quelques instants. Finalement, vous vous êtes dit que vous devriez passer par la ligne, car vous vouliez que je vous impose les mains. Venez ici juste une minute.
Seigneur Dieu, guéris notre frère, et débarrasse-le de cette puissance de l’ennemi, je prie au Nom de Christ. Et que cette Bible, cette Parole qu’il tient en main, devienne une bénédiction pour son coeur, pour le fortifier, savoir que la prière de la foi a été offerte pour lui. La Bible déclare: «Elle sauvera les malades.» Amen. Qu’Il vous bénisse, mon bien-aimé frère.
84 Venez. L’insuline est une chose terrible. Cela peut aider, mais vous et moi, allons au Calvaire ce soir pour une transfusion sanguine contre ce diabète, afin que vous vous rétablissiez donc effectivement. Voulez-vous le faire avec moi?
Dieu bien-aimé, bénis cet homme, débarrasse-le de cette prostatite et de cette maladie de nerfs; débarrasse-le de ce diabète. Et maintenant, par la foi, nous l’amenons dans la Présence du Calvaire, réclamant sa guérison, au Nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse, mon frère, ne...?...
Croyez-vous que Dieu vous guérira du dos et qu’Il vous rétablira? Croyez-vous qu’Il le fera? Quittez donc l’estrade en disant: «Béni soit le Nom du Seigneur Dieu.» Et Il le fera. Père, au Nom de Jésus-Christ, je Te prie de guérir notre soeur et de la guérir complètement pour Ta gloire. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
Vous avez souffert de la même chose, quittez simplement l’estrade et louez Dieu. Amen.
85 Qu’en est-il de l’assistance? Êtes-vous prêts à croire? Maintenant, quelque part là dans l’assistance, regardez de ce côté-ci. Croyez simplement. Que certains parmi vous qui sont malades lèvent les mains. Dites simplement dans votre coeur: «Jésus, je T’aime.» Levez simplement la main. L’une ou l’autre chose trouvera grâce auprès de Lui quelque part.
Ça y est: Une petite femme en train de s’essuyer la bouche là, une maladie du coeur, une affection de la vessie. Croyez-vous que Dieu vous guérira, soeur, et vous rétablira, Billie Rose? Croyez-vous cela de tout votre coeur? Croyez-vous que Dieu vous rétablira? Levez la main vers Lui comme ceci: «Merci, Seigneur Jésus.» Maintenant, rentrez chez vous et soyez bien portante. Amen.
Qu’en est-il? Que pensez-vous, vous assis ici, monsieur? La sinusite. Croyez-vous que Dieu vous guérira, pendant que vous êtes assis là derrière? Croyez-vous cela de tout votre coeur? Vous pouvez avoir cela aussi. Très bien, monsieur. Amen.
Qu’en est-il de la dame là juste derrière... Vous souffrez des oreilles. Croyez-vous que Dieu vous guérira de cette affection d’oreilles? Très bien. Rentrez chez vous et soyez bien portante, au Nom de Christ. Amen.
86 Qu’en est-il de la dame à côté, assise là même et qui a des grosseurs dans le nez? Le gris... La dame en chapeau gris? Oui. Croyez-vous que Dieu vous rétablira, madame? Si vous croyez cela de tout votre coeur, vous pouvez avoir cela. Amen.
Qu’en est-il de la dame assise à côté d’elle, souffrant des nerfs? Croyez-vous que Dieu vous rétablira, madame? Si vous croyez, levez les mains. Amen.
Qu’est-ce que cette assistance pense de Lui? Croyez-vous qu’Il est présent? Croyez-vous que c’est le Puissant Conquérant qui a fait cela pour vous?
87 Seigneur béni, exauce la prière de Tes serviteurs. Imposez-vous les mains les uns aux autres. Je ferai tout ce qui relève de moi, mes amis, pour offrir la prière de la foi pour chacun de vous. Priez maintenant.
Ô Dieu, je Te remercie de ce que Tu as frayé une voie et que Tu as manifesté Ta puissance ici ce soir. Je suis très fatigué, Seigneur; Tu connais mon état. Je Te prie maintenant même, au Nom de Jésus, de Te déverser sur cette salle. Ô Dieu, que les gens... Quoi de plus peux-Tu faire, Seigneur? Tu as amené les pécheurs à l’autel. Tu as révélé les secrets du coeur. Tu as proclamé la guérison sur eux. Tu as fait de grandes choses.
Ô Dieu, je Te prie de bénir ces mouchoirs. Quelque part de l’autre côté de la contrée, un papa aveugle attend, un petit enfant couché sur un lit, malade, attend.
88 Oh ! Nous avons appris qu’un jour Israël était coincé par la mer Rouge qui l’empêchait d’aller vers la Terre promise. Et un écrivain a dit que Dieu a regardé en bas au travers de la Colonne de Feu avec des yeux courroucés. Et quand la mer Rouge Le vit regarder au travers de cette Colonne de Feu, elle eut peur, et la mer forma des murs. Elle fut effrayée par ces yeux courroucés de Dieu, car elle empêchait Son peuple de l’alliance d’accéder à leur promesse. Et ils ont traversé à sec et ils sont allés à la Terre promise.
Ô Dieu, nous savons que, dans la Bible, il nous est enseigné qu’on retirait des mouchoirs et des linges qui avaient touché le corps de saint Paul et on les appliquait sur des malades et des affligés. Les mauvais esprits les quittaient. Les maladies étaient guéries. Seigneur, nous savons que nous ne sommes pas saint Paul. Mais nous savons que Tu es toujours le même Jésus.
Et, ô Dieu, nous prions que lorsque ces mouchoirs seront posés sur les corps des malades, que Christ regarde au travers de... Son propre Sang versé et la foi que ces gens ont, que le diable ait peur et quitte les gens et qu’ils passent vers la terre de la bonne santé et de la force, comme Dieu leur a promis cela. Bénis ceux qui sont ici présents, ceux qui sont malades et affligés, et ceux qui se sont imposé les mains les uns aux autres.
89 Je demande à leur place, alors que je me tiens entre les vivants et les morts, défiant le diable. Tu n’es qu’un bluffeur, Satan. Tu as bluffé les gens, mais Jésus-Christ a les clés du Royaume des cieux et Il les a confiées à l’Eglise. Il t’a arraché les clés de la mort et du séjour des morts. Il est le Puissant Conquérant, et Tu as été dépouillé de tout ce que tu as jamais possédé. Et tu n’es qu’un bluffeur; nous repoussons ta main par la foi et le... Et le Fils de Dieu qui a pris notre place, qui est mort, qui est ressuscité le troisième jour et qui est présent maintenant même, accomplissant les mêmes miracles qu’Il avait accomplis quand Il était ici sur terre. Satan, je t’adjure, par Jésus-Christ et Son Sang, de sortir de cette assistance et de quitter chaque personne, au Nom de Jésus-Christ.
E-1 Thank you, Brother Sothmann. Let us remain standing just a moment while we pray.
Blessed Father, we pray that You'll get glory out of our being here tonight. May we leave with a heart full of love and adoration to Thee, we ask in Jesus' Name. Amen.
May be seated.
E-2 Each evening, I find some handkerchiefs here to be prayed over, which I do in my closing prayer; I remember them and pray for them. Now, we've had many things that our Lord has done for us in praying for the sick by the handkerchiefs. And we're only happy to do it. And if I happen to miss you, just write me a letter to Jeffersonville, Indiana, and request a prayer cloth, and it'll be sent to you free. And we keep them many times... Many people keep them right in their Bible on that Scripture of--of the 19th chapter of Acts, just in a case that something happens, they use them.
And it is surprising at the testimonies that we get of what's happened with those handkerchiefs. It's just little tokens, but yet it's Scriptural.
I remember in South Africa, someone said, "Brother Branham is superstitious." I believe they had eight or nine big grass sacks. We call them burlap sacks full of handkerchiefs for one night. And they was all setting on the platform, just sacks full of these handkerchiefs to pray over them. And the man, of course, did not know the Scriptures. Said, that I was superstitious by praying over these handkerchiefs. But it isn't a superstition. It's the Scripture.
E-3 Last--this morning, rather, we had one of the nicest times of fellowship with the ministers here of this city, and the visiting ministers that came to the breakfast. One of the nicest little fellowships I believe I ever set in with, oh, everybody with one accord and they were different denominations, the Baptists and different ones that shook my hands as they left the door. And that's what I call setting together in heavenly places in Christ Jesus.
And if the Holy Spirit could meet with us in a hotel room this morning in that manner with that many Christians, what should It do tonight with this great host of Christians here? It could just do anything. And I'm expecting Him to do great things.
E-4 Now, I have taken much time this week in trying to--to break something down. And that is, a feeling that usually I have... This is a wonderful place, this exhibition grounds. We do most graciously appreciate them. But in the midst of that, a place like this is usually used for amusements: races, and rodeos, and--and that. You may call me really superstitious after this; but that type of spirit hangs around those places. That's exactly right. You'll never have a better meeting anywhere than you will in a church, a real Spirit-filled church.
And it's so hard to get that away, to preach against it and to lay it back. Now, nothing with the people. The--we're grateful for these places, and we certainly appreciate them.
E-5 And this fine man that's doing the operating of this instrument here, I believe, operated it for me the last time I was here around ten years ago. I got to meet him out there, a wonderful person. Everybody's been very nice and we appreciate it.
But yet, in these grounds here you have gambling, you have just everything; and that's the way you find it. If you go into a place of amusement, you find that type of Spirit there. You go into a place of gambling, you find that type of Spirit. And when we go into a place of worship, we want to worship and have a Spirit of worship. And that's what I want you to do, is with prayer to help me to press away from all the indifference, because it'll--it'll show a greater affect among the sick people.
And I've tried hard to wait and for that to move on until we get to bringing those sick people across this platform in great massive numbers.
E-6 Now, Billy said tonight that he give out some more prayer cards this afternoon, but said the reason he couldn't give out prayer cards all the time, they're to be given out at six o'clock. Said, "There maybe was four of five people here." Just a little group and some of them's already holding prayer cards. So that's the reason we give out as many as we can at this time.
Now, tomorrow night, the Lord willing, we're going to take those prayer cards and bring them across this platform praying for them. Now that, seemingly, is the--the approach that the people want. Why you want to be Jews, I don't know. But that's the Jewish custom. Gentiles never acted like that in the Bible. The Jew said, "Come, lay Your hand on my daughter and she'll get well." Laying on of hands...
The Gentile said, "I'm not even worthy that You come under my roof. Just speak the Word and my servant will live."
And Jesus turned around and said, "I never seen faith like that in you Israelites that want hands laid on you." See?
And that's... My ministry has never been too forceful amongst English speaking people, Americans, and Canadians, and so forth. I don't know why. They just seem like it doesn't take with them. But when I go into the other fields...
E-7 In Africa where we seen just five people cross the platform with them discernments to the Mohammedans. There were ten thousand Mohammedans come to Christ at one time, thirty thousand altogether of people who denied Jesus Christ as being Saviour, just from them one little miracle taken place. And then, I asked a massive prayer over nearly two hundred thousand people, just a massive prayer and Doctor F. F. Bosworth...
How many remembers Mr. Bosworth? You Canadians, why, he's been through your country here. He's coming to the end of the road, now. He's going towards ninety. He can't go out no more. I'm going to see him after this meeting. And he's getting old. And he's such a lovely old man. I hope that I can come to the end of my road like F. F. Bosworth, not one mark against him anywhere, lovely, godly, saintly man.
E-8 And he stood there. And I know there's what they call the evangelistic count. But far be it for Mr. Bosworth to ever overestimating anything. And he estimated of twenty-five thousand healings at one little prayer after a person was healed at the platform. They taken seven big truck loads, that's big cattle trucks loads of crutches, wheelchairs, stretchers, clubs, and things that the people had walked on, seven big loads of them off of the grounds after that one prayer: seven loads of them.
But we English speaking people, oh, we've went through all the school, and we've had too much school. And then, it's pitiful, one fellow will say this is right and that's wrong and this is right and that's wrong. The poor people don't know where they're standing. It's just hard.
E-9 And then, another thing, we seen so many... You know there is believers, and unbelievers, and make-believers. And we see a lot of make-believers, and there they see a total failure; and therefore, it--it's quenches their faith. And then when they see God do something they just say, "Well, it just so happened that way." But it happens that way every time to a believer. See? God cannot be a respect of persons.
My heart was so happy about one hour ago, watching from my room where I was praying, getting ready for the meeting tonight. My little girl come running. They don't call me when I'm in the room praying or making ready for a service. And she so enthused, she knocked at the door. She said, "Daddy, there goes that little boy down the street with a yo-yo in his hand was on the platform last night blind."
E-10 And I looked out the window and as far as I could make out, it was the father with a white dress coat on, nice looking man. And he had a--the little boy going down the street playing with a yo-yo coming to church. I wonder if that was the little boy, if it is, would the father raise up his hand somewhere: Was going down, I don't know what street it is. It's somewhere out this a way. Yeah, here they are up here in the balcony tonight, going down the street playing with a yo-yo. So happy.
I know you are too, aren't you, brother. Yes, sir. Does his sight seem to be getting better? Can you notice much difference in it? Sir? He's believes his sight is getting better. That's wonderful, isn't it?
And he was stabbed out with a bowie knife or some kind of a little jackknife, I believe they call it. What has to happen? There has to be a creation there.
E-11 Tomorrow night, God willing, for that service is coming up, I'm going to preach on Abraham and faith, tomorrow night, the Lord willing.
Now, tonight, so we can get right into the service. And now, everybody that's holding prayer cards, be sure to be in tomorrow night, for that's what we're giving tonight for after the preaching service is to pray, lay hands on every person that's holding a prayer card tomorrow night, if we possibly can get to them all.
And then, I hope that you're built up in the most holy faith, that so that when you come here to be prayed for, you'll not be coming to be touched by some certain man or something. That has nothing to do with it. It's your faith in Christ. You don't have to even come here. Just stay right where you are and you can be healed.
E-12 Now, that's the way... And I've--most of my work has been overseas. And it just seems like that the--if those Hottentots and people there can grasp that, why can't we smart, educated people do it? When we ought to know more about the Bible than those people do. And it's because we've heard it just in one line. That's what the Pharisees turned Jesus down by; they just heard it in their own way. But they hadn't heard the truth of it.
Jesus Christ has purchased every salvation and every healing when He died at Calvary. And don't never let any man ever tell you that's there's anything about him that can heal you, for he's absolutely wrong, either mentally or Scripturally. He is Scripturally wrong. And he might be nervous and upset. He might've seen... I don't say if he said he seen a angel, and the angel told him that he had power to heal the people. The angel told him something that the Bible denies. See? For His, "By His stripes, you were healed." Christ healed you, and there's nothing, no one else can do about it. It's your individual faith in His vicarious suffering for you at Calvary. That's as plain as I know the Gospel.
E-13 No man can forgive your sins. I don't care whether he's a priest, cardinal, bishop, pope, whatever he is; no man can forgive sins, the sins that you have committed. They are already forgiven. You just have to accept your pardon that Christ paid for you at Calvary. How many believes that's the Gospel? That's just it, brother. So there's no power in my hands. There's no power in any other man's hands to heal anybody. The power is in your faith in Jesus Christ. There's the power.
Now, let us approach the Scriptures and speak just for a short time. I'll watch, and then if we get through in time, we'll call a few people here at the platform somewhere out of those prayer cards out there, and pray a little, and try tonight if we could get that faith to a place to where everybody can be healed, everybody at one time. I've seen it so many times, I know it can happen here, and that's what I've longed to see. May God grant it is my prayer.
See a little polio boy setting here in front tonight, perhaps his mommy with him, two little boys with braces on. You know, if there was one power in me that would heal that little boy setting there, just a little bigger than my little Joseph, I'd walk right down there now. That's right. But there--I couldn't do it. I can't do it.
E-14 But if the little fellow--if there's something in the family that the family's done that's caused this... Maybe it was for the glory of God. Maybe it's something that they done. Maybe it's a sin of someone else, their grandparents. He said, He'd visit the iniquity of the children to the third and fourth generation. I don't know. But whatever that is, God can reveal that to me. That's true. But to heal them, I couldn't do it.
Here sets one of as good a friends as I ever had in my life, Brother Dawson, a minister, a Gospel minister, a man that I truly love. Each night I've stood here just watch over him every few minutes. I keep turning, looking at Brother Dawson see if it's there. I want to see it so bad. I don't know why God put him in a wheelchair. I don't question that. Surely, it's for the good. Brother Dawson was an honest man. It may be for the glory of God. I hope it's to open the eyes of Edmonton. I do. I don't know. I'm praying that God will somehow show us and tell us and help us.
E-15 And if you'll just all forsake your thoughts for a little bit and just get in one accord... Oh, if you'll just let every heart beat the same towards Christ tonight, you'll see the exceedingly abundantly. Now, remember that. Feast on the Word, believe with all your heart. Enter into It, get into the service, get into the worship. And don't be ashamed. Just in your heart... I don't mean you have to scream. If you feel like screaming, that's up to you.
But if you'll just... That doesn't profit too much. But if you'll just get into the worship of it. "Oh, Jesus, how lovely You really are. I never knew You so sweet." That's when you get into it. That's when God comes down and pours His blessings right over everywhere. That's when something happens.
E-16 In the Scriptures tonight for the reading, I wish to take a text out of Revelations the 6th chapter. I want to read a portion of the 6th chapter.
And I saw when the Lamb had opened one of the seals... I heard as it was a noise of thunder, and one of the four beasts saying, Come and see.
And I saw, and behold a white horse: and he that set on him had a bow; and a crown was given unto him: and he went forth conquering, and to conquer.
And my subject tonight is, "The Mighty Conqueror."
E-17 Sometime ago I was standing where the great Constantine stood when he was going over into Rome to liberate the church. The church had been under cruel persecutions for many years. And while Constantine on his road over there, one night he was wakened out of his sleep by a dream. And in this dream, something spoke to him and told him to paint a white cross on his shields of his men and by this they would conquer.
And he arose at midnight, and got all of his man up, and painted white crosses on their shields. And by that [Blank.spot.on.tape--Ed.] to become conquerors. And if you are ever going to be a conqueror, you're going to have to come by the cross.
E-18 We are told that the church was progressing all the time under persecution. I crossed the river and went into Rome. And I went down to the San Angelo's catacomb. And while going through the catacombs and seeing the--the tombs were the bodies had been buried of the people that had died under persecution... And at the corners was little short graves. That were the babies.
And then I went over into the coliseum. There I stood there where the [Blank.spot.on.tape--Ed.] used to make the decision on whether the man was to die or not after they made them fight till death. And when they had decided that the man should die, the gladiators would hang their thumbs out over the walls and would push their thumbs down. That meant that the man must die. One that fought the other one until, Christian fighting Christian, until they would--one would be down and they'd ask for whether his life should be spared or not, they'd thumbs down, and they would kill the Christian.
E-19 As I stood there, my heart was moved. And I raised my hands up to God; I said, "God, be merciful. The gladiator said, 'Thumbs down,' but, I'm saying hands up, raise them up, oh, God in triumph at that last day, for You promised You would do it." That precious faith of the early church that was "Pure gold," said the Bible, "tried in fire."
And how they would open the pits of that great arena, setting like that, only in the bleachers as we call it. And the great massive place down here and they would burn them to the stake. They would open the doors and traps of hungry lions and tigers. And they would rush forth on a praying bunch of Christians and just drag them from bone to bone.
And the faith of those people that stood firm... And in the midst of all that, the church growed mightily all the time.
E-20 And after Constantine, come over and liberated them from under the Roman persecution and united the church and state together... There's where we got Catholic to begin with. And when they did, the church lost more grounds in ten years than it had gained all through the persecution.
If there's anything that makes Christians lazy, it's when they're on a flowered bed of ease. We don't have it persecution enough. We don't have it hard enough. Always at the chain is the strongest at its weakest link.
And a man under pressure is what he is when he's under pressure. His real to--true characteristics will show when he's under pressure. Get him all riled, stirred up, then you'll see the real man come out. If he's got temper, it'll show itself. If he's meek and gentle, it'll show itself. Put him under pressure once. And God puts all His children under tests to see whether there's any flaws in them.
E-21 Here not long ago during the depression, it was easy to find people at a prayer meeting. But now that they can work in the defense plants, and the union gives them so much money that they hardly know what to do with, you have to almost persuade them to a meeting. They got all... The people doesn't want preaching any more. You get somebody to come up here and act a clown, and this auditorium would pack out the first night. Or somebody come up here and jingle a few things, and run up-and-down a platform, and scream a few times, turn a handspring or two... The people wants entertainment and not the Gospel.
Brother, when it comes to the place that I have to substitute something else for the Gospel, I'll close the Bible and go home. Right. When the precious Blood of Jesus Christ preached in Its power don't attract the people, they're dead.
E-22 But we got too many televisions, and too many radio programs, and entertainments. A Christian wants to be entertained by the Holy Spirit. And too much world has leaked into the church. And they have substituted entertainment in the stead of Gospel preaching. The old fashion Gospel that saved your father and mother, it's just as good tonight as it was in that day and always will be. It's still the same thrill to the Christian heart as it was to Saint Paul who sealed his testimony with his blood.
The Gospel shall never lose its power to the believer. Oh, at ease... I was in Switzerland not long ago, a few months ago. And, oh, how indifferent they were, very much indifferent. The church rose up a persecution, and the night that Billy Graham closed on Saturday night, I begin the next morning on Sunday. And when I got the Sunday papers, it was a disgrace the way they made fun of that God-saved man.
E-23 They said, "He come out and wouldn't stay in an ordinary hotel. He had to have the best." Said, "He put one of them waves in his hair with a--one of these things, you know, like the women do." And he said, that "he look like he was going to a bandbox in the stead of the pulpit, not a wrinkle in his clothes." And said, "He swung his hands when he was preaching like a fantastic American soap salesman." And they said, also that, "You could smell him ten feet away for perfumes."
And I knowed the reason they did it, because the Swiss people does not accept the Blood of the Lord Jesus. They've got the Zwingli doctrine. And Zwingli said that, "Jesus was not the Son of God; He was the Son of Joseph, called the Son of God." That takes the whole foundation from under Christianity. He was either God or the greatest deceiver the world's ever had.
E-24 And Billy Graham didn't pull any punches. He preached the supreme Deity of Jesus Christ. And I knowed if he did that, woe unto me when I got up. But what is it? They haven't had any trouble. They're living in ease. But just as I crossed the line into Germany, what a difference. They had had war and trouble. Those poor Christians that cried and begged and fasted, they were ready for the Gospel. They'd had some trouble.
God may have to give us a little trouble after while, kindy bring us around to ourselves with a few atomic bombs or something. He's got a way of doing it. He certainly has, and He's no respect of nations. He didn't respect Israel, His son, when he got out of line with His Word. He sent judgment.
E-25 I walked into Switzerland not long ago, or to Sweden. I'd come out of Finland. It was like daylight from dark. Finland was war torn, and those Christians were just prayed up, spiritual. I went into Norway, the same thing. Right after the war, big bunches of little ladies downtown, their husbands all killed off, just ladies, young women walking together, widows...
But when I got into Sweden, oh, so much different. No wars for a hundred and thirty years. It takes persecution. I think of the old Irish song my mother used to sing,
Must I be carried home to heaven on a flower bed of ease,
While others fought to win the prize
and sailed through bloody seas?
No, I must fight if I must reign.
Increase my courage, Lord.
That's what we need. Conquerors.
E-26 A few months ago, I stood in Brussels, Belgium. And at the airport, I was given a little book. I seen it there in the rack. And I looked at that little book, and it was a short history of Napoleon. And how Napoleon hated the French, and how he went over there. Oh, and become in their army, and finally become the great conqueror.
And at the age of thirty-three, he had conquered the entire known world as a young man. Right out from Brussels at Waterloo, they got all the old relics reproduced again to show where he come to his end. He was at the beginning of prohibitionist. He died a walleyed, batty-eyed, alcoholic insane. It goes to show, though he had conquered the world, he had been a failure.
E-27 And how many times and too oft have we forgot the great Arnold Von Winkelried of Switzerland. Many years ago when some of the Germans went up into Switzerland, a little people that loved peace... And they had their little homes and things in the mountains and valleys in Switzerland. One day, a great invading army come into Switzerland, all well trained.
And the little Swiss army with rocks, sticks, and little old sickles, and whatever they could pick up on the farm to fight with, they gathered in the valley to meet the oncoming army. And when this little handful of Swiss, backed up against the mountain, watch coming out from the other side as their foes come on, it looked like a brick wall: Every man in perfect step, great armors and shields, great long spears, every man so polished, and trained till it looked like a just a brick wall.
What was this little handful of men up beside of a such an army? And they knew they were defeated, and they knew that their houses would be burnt, their wives would be ravished, their children would be taken prisoners, their--all their little economy was gone.
E-28 And finally, a man that should never be forgotten, and he won't as long as there's a Switzerland by the name of Arnold Von Winkelried, he stepped out in front of the little army. He said, "Man of Switzerland, this day I give my life for Switzerland. And this day, I shall conquer." He said, "Over yonder's hill is a little white home, a sweet loving wife, three little children; and I told them good-bye; and I'd be back again after while." But said, "I'll never see them again on this earth, for this day I must give my life for Switzerland."
They said, "Arnold Von Winkelried, what will you do?" And he turned towards the oncoming army; he looked it all over; he found where the darkest in the midst of the spears was. He had a stick in his hand; he threw it down. He said, "Follow me, and fight with all you've got, with what you have to fight with." And he threw away his stick, threw his hands in the air, and screamed, "Make way for liberty. Make way for liberty."
E-29 And as he rushed towards that great bunch of spears, a hundred shining spears, reached out to pick him up; and as he plunged into them, he grabbed his arms out, a whole arm full of them, and throwed them into his chest and screamed, "Make way for liberty." And with such a display of heroism, it rallied the army. And those man behind followed with their sticks and clubs, and they beat that army out of their land; and they've never had a war since.
What was it? Because one man had the zeal and the heroism about him to be a conqueror. That's been many hundred years ago up in the Swiss Alps. Just speak his name today, and you'll see the tears running down their cheeks. They so appreciate that great mighty Arnold Von Winkelried.
E-30 That has--that display of heroism has seldom been compared with and never exceeded. But oh, that was such a little thing, till one day when Adam's race had been backed into a corner, God had sent prophets; they had killed them. Righteous men and they had stoned them... And the devil's oncoming army had Adam's race backed into a corner without hope, without God, without mercy, without anything.
Sickness, diseases, ignorance, they were just hopeless. There wasn't nothing could help them. But there was One stepped out in heaven and said, "I must go to earth, Father, and give My Life for Adam's fallen race." He came to the earth, and He lived here thirty-three years. He looked the earth over, and He found out where the man's greatest fear was. And it was death that was the center of it. And He run to Calvary, pressing the swords right into His own bosom, the swords of death. And He sent the Holy Spirit back on the day of Pentecost, and by this we are to conquer the world and follow Him as a hero of His blessings.
E-31 What a difference between Napoleon. What Napoleon failed to do at thirty-three, Christ at thirty-three had conquered. He's the mighty Conqueror. When he was thirty-three years old, Napoleon, he had conquered the world with guns, and bullets, and cannons, and swords. And what a disgrace when ten thousand prostitutes followed his army. All sin and so forth, hatred, malice, there was nothing left for him but to perish.
But Jesus, at the age of thirty-three, had conquered devils. They knew Him. They said, "We know who You are, the holy One of God. Why do You come to torment us before the time?" Knowing that they had a future punishment... He conquered sickness; at the touch of His hand, fevers departed. When He was thirty-three, He'd conquered everything.
E-32 A woman come to me not long ago; she said, "Mr. Branham, I do like to hear you speak," but she said, "there's one thing that you do that's wrong."
Well, I said, "My sister, I'll be very glad to straighten up anything that's wrong. That's what I'm here for." Now, she belonged to a church that does not believe in the supreme Deity of Jesus Christ. They think He's a prophet, just a man. She... I don't say this to hurt feelings, anyone knows it. And I don't take up for anybody's religion or condemn anybody's religion. But she was a Christian Science. And they believed in healing and so forth, but they didn't believe that Jesus was a virgin born Son of God. They didn't accept His Blood, Mary Eddy Baker and them did not believe in that.
And if you do that, it takes all the cream. That's the--that's the very lifeline of Christianity. Wished I had time to stop and go into it.
E-33 But she said, "Mr. Branham, you said you was a fundamentalist."
I said, "As far as I know, I believe every Word the Bible says."
She said, "If I'll prove to you by your Bible that He was nothing but a man..." And said, "You make Him God."
I said, "He was God." He was the God Man.
And she said, "I can prove to you that He wasn't Divine by your Bible."
I said, "My lady, I would like to see you do it. If the Bible said He wasn't nothing but a Man, then I will accept it that way."
And she said, "All right." And she referred me to Saint John 11, the 11th chapter of Saint John: "When Jesus," she said, "was going down to the grave of Lazarus," said, "the Bible said that He wept." And she said, "Mr. Branham, how could He be Divine and weep?" Said, "He could not be Divine and then weep."
E-34 I said, "Lady, you fail to see who He was. He was a Man on the outside, but on the inside He was Jehovah God." I said, "He was a Man when He was weeping, but when He stood by the grave of a man had been dead four days, and the skin worms was crawling through his body, and He straightened His little figure up... (The Bible said, 'There was no beauty of Him we should desire.) But when He straightened up His little body and said, 'Lazarus, come forth,' and a man had been dead four days stood on his feet and lived again; that was more than a Man." That was that mighty Conqueror. That's who it was speaking out of Him.
I said, "I'll go you a little better than that. He was a Man when He come down off the mountain, hungry, looking around on a fig tree for something to eat. He was a Man while He was hungry. But when He taken five little biscuits and two fish and fed five thousand, that was more than a Man. That was God speaking through human lips."
E-35 It's true. He was a Man that night, laying in the back of that little boat, out on that stormy sea. The little boat was tossed about like a bottle stopper. And ten thousand devils of the sea had swore they'd drown Him that night. He was tired. He was a Man, tired. He was laying in the back of the boat.
But when once aroused, walked forward, put His foot on the brail of the boat, and looked up towards heaven, and said, "Peace be still." And the winds and the waves obeyed Him. That was more than a Man speaking there. That was the great mighty Conqueror. He spoke to the wind, and it went to the cave like a puppy dog in the sight of a lion. He spoke to the waves, and they folded their hands in perfect rest upon the sea bosom. He was more than a Man. He was the mighty Conqueror.
E-36 He could conquer nature; He conquered death; He conquered the waves; He conquered the air. There He is. There's never been One like Him. Oh, I know you think I'm excited. Maybe I am, but let me alone. You may think I'm crazy, but I'm more happier this way than I was the other way, so I'd rather be this way. Oh, my, when I think of Who He is.
Sure, He cried for mercy at the cross like a man. But on Easter morning, the Roman seal, the stone could not hold Him. He broke the seal, and rolled away the stone, and come out the mighty Conqueror. Amen. He's thrilled the heart of every poet, prophet, or every man that ever amounted to a hill of beans in this world has believed Him that way.
E-37 Old blind Fanny Crosby, if we could call her to the scene tonight, what do you think about Him? She was a poet. She said:
Living, He loved me; dying, He saved me;
Buried, He carried my sins far away;
Rising He justified, freely forever:
Someday, He's coming--oh, glorious day.
That was Eddie Perronett, instead of Fanny Crosby.
Fanny Crosby said:
Pass me not, O gentle Saviour,
Hear my humble cry:
While on others Thou art calling,
Do not pass me by.
Thou, the Stream of all my comfort,
More than life to me,
Whom have I on earth beside Thee?
Or Whom in heaven but Thee?"
Another one said,
Living, He loved me; dying, He saved me; Buried, He carried my sins far away;
Rising, He justified, freely forever:
Someday, He's coming, oh, glorious day.
E-38 The mighty Conqueror, He died as a witness to the earth, to a witness to the prophets. At thirty-three years old, He conquered the cross. He conquered the shame. He conquered every devil.
And when He was dying, Jehovah God turned His face on Him, and He died alone forsaken by God and man. In the midst of all that, He was more than a conqueror. Amen. Oh, I feel pretty religious right now. He was more than a conqueror.
In the face of every difficult, death itself and forsaken of God, He walked to the front like a conqueror, died in such a way till even the people who stood by had to witness that He was. The earth shook and took a nervous prostration. A chill run over its back for shame. And its own Creator had to drop His Blood on the earth to redeem it.
The moon and stars refused to shine. The Roman centurion said, "Truly, that was the Son of God."
Pilate said, "I wash my hands from Him."
Judas Iscariot said, "I betrayed innocent Blood." What was it? Everything had to recognize Him. He'd been prophesied since the garden of Eden, the woman's Seed. All the prophets, everything gave...
Notice, It spoke forward to that time when the greatest Conqueror, when He would come and conquer everything that Adam lost in the fall. He would redeem it back to man. Oh, there was no king, monarch, potentate or nothing could take that place. The mighty Conqueror, Christ Jesus.
E-39 When He died, the Bible said that He descended into hell and preached to the souls that were in prison, that repented not in the long-suffering of the days of Noah. I can see Him after He had bowed His head and the earth had shook, I can see Him going, descending down into the regions of the lost. [Brother Branham knocks on the pulpit four times--Ed.] Knocks on the door. The door is open.
In there the tens of thousands and millions of young ladies that used to walk the street all fixed up and thought they were something, young men who failed to listen to the message, stiff-necked church members who turned their back. He said, "I am the One that Enoch said would come." God's Word said so, and God has to keep His Word.
E-40 "I am He that Enoch said would come. And you failed to hear My prophet." And they screamed, "Oh, mercy." But there's no mercy. The door was closed on down a past the demons that had already recognized it, into the very doors of hell [Brother Branham knocks on pulpit again--Ed.] The doors opened. There stood Satan. Said, "Oh, You finally arrived, did You? I thought I had You when I had Abel killed. I thought I had that seed that was promised."
Satan's always looked for that Seed. He knowed that seed would be the conqueror. "You're here in hell." But Jesus had went there because one preacher had prophesied under the Spirit and said, "I'll not leave His soul in hell." He believed God's Word. "Neither will I suffer My holy One to see corruption." He knew within three days, He'd come out of the grave. Seventy-two hours the human body corrupts. He knowed not one cell would corrupt, 'cause God's Word said so. See how He trusted the Word?
And we call ourselves believers in Him and afraid to even rest our sickness with Him (Oh, my.), afraid to talk to our boss about Him, afraid to testify on the street, ashamed of it. What'll we do in the day of judgment?
E-41 Look at Him. The devil said, "Now, I've got You."
I can see Him walk over to the devil, put His hand to his face, say, "Satan, you've been a--in authority a long time. But I am the virgin born Son of God. My Blood's still wet on the cross. I've come down to take over." I can see Him reach on his side, and jerk off those keys of death and hell, and hang them on His own side. Satan would be pushed right back and slammed the door in his face. He took over; He conquered hell.
He was going out. Wait, there's somebody else that believed Him. Way over yonder in paradise, there's a group of believers that couldn't enter into the Presence of the Father, because they went under the burnt offering: sheep, and goats, sprinkling of heifer's ashes. They could not go into the Presence of the Father, because animal blood would not atone for sin. It had to wait. It was just a substitute. That was the place called paradise.
E-42 It's getting towards break of day. I can see Him as He comes up to that door. [Brother Branham knocks four times--Ed.] Sarah said, "Abraham, go open the door, see who that is." Abraham walks out, opens the door. Said, "Come here, honey, look here. Look Who's standing here. That's the same One that come and eat with us that day under the oak."
About that time, I can see Daniel say, "What did you say?" Oh, he said, "There He is. That's that Stone that I saw hewed out of the mountains."
Ezekiel said, "What did you say, Daniel? Oh, there He is. That's that wheel in the middle of the wheel, turning way up in the middle of the air. There He is."
Job jumped up and said, "What did you say?" He said, "That's the One that I saw. I said, 'I know my Redeemer liveth. And at the last days, He will stand upon the earth. Though the skin worms destroys this body; yet in my flesh, I'll see God.' There He is. That's Him. I recognize Him."
E-43 The prophets and saints looked on and recognized Him. Sure, they were waiting for Him. Oh, He said, "Children, get ready. We're going out of here." Blessed be the Name of the Lord. I'm so glad that my book is on--my up in heaven--my name is on His register. I'm so glad that my sins are under the Blood, been signed, "pardoned" by His own precious Blood. I'm so glad that I know Him. I'm sure that every Christian can say, "Amen" to that. I'm so glad that one of these mornings, He will come for us.
And I can hear Abraham say, "What did You say, Lord?"
He said, "It's almost daylight on earth. And you remember, on the third day, I'm to rise." Well, that's right.
I hear Abraham say, "Listen, Lord, can we make a little whistle-stop? Sarah and I have been wanting to look around the old land for a long time. Can we make just a little whistle stop?"
Said, "Yeah, I'm going to talk to My disciples for forty days. You can have plenty of time."
E-44 On Easter morning, when the sun was about ready to shine, the morning star come from the skies and rolled back the tombstones and the Bible said, that, "Many of those of saints that slept in the dust of the earth, rose and come into the city, and appeared to many."
I can see Caiaphas walking around, say, "Well, what do you think about that?" Talking to his next priest. "What do you think about that? Oh, all that rumor up there. The day getting black. What was it? Was that some magic trick or something another? What do you think about it?"
I can hear Sarah say, "Abraham, who is that?"
And Caiaphas looked around, said, "I ought to know that young man and woman somehow."
"Sarah, we're being noticed."
E-45 And they had a body like His own glorious body. They vanished out of sight. They walked around for about forty days. Then one day when He was standing yonder and begin to see Him--He commissioned His disciples, "Go into all the world; preach the Gospel to every creature. These signs shall follow them that believe."
While He was talking, there comes daylight under His feet. All gravitation had let loose. Oh, you talk about a Conqueror. He conquered everything. And He begins to go up, taking with Him the Old Testament saints, on beyond the moon, beyond the stars, beyond all the spheres that we could think of. After while, they come in the sight of the great beautiful city, Oh, in its splendor.
E-46 And the Old Testament saints, being led by the Lord Jesus, the mighty Conqueror, the Old Testament saints, when they got close to that great celestial city, they said, "Lift up ye everlasting gates, and be ye lifted up, and let the King of glory come in."
And the Angels behind the gate said, "Who is this King of glory?"
And the Old Testament saints said, "The Lord of hosts, mighty in battle, the great Conqueror." They pressed the button and the pearly gates swung open wide. Down through the city of Jerusalem come Jesus in the forefront with all the Old Testament saints; He led captive, captive.
He ascended on high and give gifts to them, walked up in the Presence of God, the Father, and He said, "Here they are, Father. I have overcome, and I've brought them here."
He said, "Climb up on this throne and set down at My right hand, till I make every enemy Your footstool."
E-47 He's the mighty Conqueror. He rent the veil in two. There's never been a Conqueror like Him. He conquered death, hell, grave, fear, everything else, and it all lays in His blessed providence tonight. It's for you and I.
What we need today is something gallant. Men are looking for gallantry. Man are looking for somebody who can stand out in the front, somebody who'll be who they are. God, grant the day to soon come that when men will be what they claim to be. That men if--if you're sinner, say you're sinner. Be honest about it and quit hiding behind the church, the coat of the church. "I belong to so-and-so." Shame on you. If you wasn't a Christian, confess you're not a Christian.
E-48 Men wants to just see some gallant display of love, that great power that God has for you that conquers.
I used to be hunt in the North Woods years ago. And, oh, how I loved to hunt. My conversion never took it out of me. I just love to hunt. And I used to go up in the North Woods to hunt up there with a fellow named Burt Caul, one of the best walkers I ever walked, good track man, fine hunter.
But he was the cruel heartedest man that I ever met. Oh, he was wicked in his heart. And he used to shoot little fawns just to make me feel bad. Now, the law requires if you want a fawn, get it. But not a dozen.
I was game warden for years. I loved wild animals. And I--I'm a conservationist. And Burt would just shoot them just to be mean. And he'd say, "Oh, you chicken-hearted preacher." He said, "Billy, you'd make a--you're a good woodsman, but you're too chicken-hearted."
I said, "Burt, I want to be a--I want to be right in what I do." If it's hunting, or dealing, or whatever it is, I want to be a Christian. "Oh," he said, "you're just too chicken-hearted."
E-49 One year I went up there, and he had invented some kind of a little old whistle. And he could put that in his mouth and go just exactly like a little baby deer crying, like a little fawn. And he'd cry like that. And I said, "Burt, you're not going to use that, are you?"
He said, "Oh, go on, get next to yourself, Billy." Said, "Well, sure I'm going to use it."
I thought, "Surely he won't do it."
E-50 We hunted about a half a day, hadn't seen a track. We come to a little opening. Now, deers don't come in the opening in daytime when hunting season's in. Because they're afraid.
And Burt stooped down; there was a little snow there about knee deep. No, maybe in the drift. And so he stooped down. I wondered what he was going to do. And he went down in his pocket, and he got this little whistle. And I thought, "Oh, surely, he's not. Surely, he's not going to do that." And he blowed this whistle, and it sounded just like a little baby fawn.
Well, just about forty or fifty yards from there, a great big beautiful doe (That's the mother deer.) stood up. Oh, her great graceful look, she had big veins in her face here, and her big pretty brown eyes, those great big ears. She begin looking around. She heard a baby's cry. She wouldn't have done that, now, if it had--she hadn't of been a mother.
E-51 But see, the mother instinct in her made her call, answer that baby's call, rather. And I thought, Oh, and he looked at me kindly sheepish, grinning. I turned my head. I thought, "Oh, I can't see him do it." And I looked and the deer was watching. What happened? She's listening for that baby. She was a mother. See? By nature she was a mother. Fear had no hold then. Love cast away fear.
Oh, if we could be the Christian that that deer was a mother. She made some steps. I thought, Oh, my. Burt lowered his rifle and stooped his head. I just stood still by a bush; I thought, "Oh, my, he can't do that." She walked right out in that open. She couldn't help it. Do you hear me? She couldn't help it. She was a mother. That baby was in trouble. It was her nature. She wasn't a hypocrite. She wasn't putting it on. It was her nature. She was a mother by nature.
E-52 And we've got to be a Christian by the same way, not a put-on, not a make-belief, but something within you. She walked out there in the open. And I heard the bolt click in that .30-06. And I seen that steady arm move down that scope hair cross her heart. I thought, "Oh, my, how can you do it, Burt? Why are you so evil?" And I--I turned my head, and I watched that arm before I did, He was holding that sight level. I knew just in a moment he'd blow her heart plumb out of her. That real true mother looking for that baby. He'd blow her heart plumb out the other side of her shoulders.
And I thought, "Oh, I couldn't do that, Burt." I said, "Oh, God help." And I was listening to hear the hammer fall at anytime. The gun go off to spoil that beautiful display of real genuine love. And it was strange. I waited a moment; the gun never fired. I waited a little longer; still the gun never fired. And I turned to look, and the rifle was going like this. He couldn't hold it steady. He threw the rifle on the ground and great big tears running down his cheeks.
E-53 He grabbed me by the hand and said, "Billy, pray for me. I've had enough of it." He said, "I can't stand it any longer." What was it? The real, genuine display of real mother love and a hero conquered that bitter hearted sinner.
Brother, this world's looking for a real hero that'll stand out and out for Christ. It'll conquer more sinners than all of our flowerly sermons or denominations ever could do it. Don't you want to be as much Christian as that doe was a mother? If you're not that tonight, while we bow our heads for a moment, think of the mighty Conqueror, Who's made the way for you, broke down every shackle, done everything that He could, conquered sin, death, hell, and the grave; and begging to you tonight to come and receive Him.
While we have our heads down and the organist will give us just a little tune, I want to ask you a question.
E-54 If you're here without Christ tonight, if you haven't got a real genuine experience, I want to ask you. There's too many church members today. There's too many people trying to pretend to be Christians. If you're not really deeply in love in your heart, with Christ, there's no Christ there. Could you take a stand for Christ like that mother doe did for her baby? Is that kind of a love in your heart that you've walked right in the face of death? Well, you can hardly testify.
Do you really want Christ in your heart like that? As God's prophet, I say to you tonight; Christ is in this building to receive you. And He's knocking at your heart's door. Won't you just receive Him just now?
E-55 Now, while we're all in prayer, every Christian, is there... How many is in here tonight, that would raise up your hands to God, not to me, and by that, say, "God, make me in my heart. I accept Christ, the Conqueror. I'm a sinner. I'm a pretender of Christianity. I'm just a church member. I need Christ. I can't conquer myself. I tried to quit smoking; I couldn't do it. I tried to quit lying; I couldn't do it. I tried to quit playing the part of hypocrite; I couldn't do it. But I go to church. My mother went to church. She taught me I should go; but as yet, I've never come to that place."
Certainly, you can't. He's the Conqueror, the mighty Conqueror. Will you accept His pardoning tonight? If you will, in the face of this audience the face of almighty God, and Christ, the holy Angels, will you raise your hand to Him, saying, "God be merciful to me. I need You just now. Fill my heart with that kind of a love that I'll never..."
God bless you, my brother. God bless you, sister. Bless you, my brother. Bless you, sister. You, sister. You over there, brother.
E-56 On the main floor now, you brother, over here. Someone else, raise your hand and say, "God, be merciful to me just now." God bless you, young fellow setting here. Someone else? God bless you, lady setting here. Be honest. God bless you, lady. That's good.
The balcony to my right. Would you raise your hand, saying, "God, be merciful to me. Give unto me that experience that I really need. Give me that love. I've tried to quit going to picture shows." I've--I've heard people say worldly pleasures..." Why, the Bible said, "If you love the world or the things of the world, the love of God's not even in you."
"Oh, but Brother Branham, I go to church. I love the Lord, but I..." Well, wait a minute. God bless you, brother. I--God bless you there, brother. "I love the Lord, but I..." Oh, no. The Bible said, that, "You do not love the Lord if you love the things of the world." Will you raise your hand and say, "God, take the world out of me then. I'll be honest. I confess that I'm a lover of the world. I stay home from prayer meetings. I love to hear Arthur Godfrey. I love to hear Elvis Presley. I love to see, "Who loves Sucy or lo...," all that kind of stuff. I've got accustomed." You're accustomed to the world.
E-57 "I don't want to get adjusted to this world. I want to go out of this world someday in peace with God. And I must have that kind of love to carry me through. I can't create it in myself, but One has conquered sin. He's conquered the worldly desires. And He's the mighty Conqueror tonight. And I accept Him as my propitiation for my sins. And I now hold my hands to God, saying, 'God, make me what I ought to be.'"
God bless you here, lady. And God bless you up there, and God bless you, sir. Up in the balconies here to the right again, you mean there's no one up there that doesn't want Christ? You mean you're living that perfect life with Christ? God be your Judge. If He knocks at your heart and you turn it away, you're a worse sinner than you was when you come in.
E-58 The balconies to the rear, would you all raise your hand? Be honest. Be honest with God. The balconies to my left, would you raise your hand? God bless you, sir. That's a real manly act. God bless you over here, young fellow. God, be with you. Someone else? "Remember me." God bless you, sir, right here. The Lord be with you. God bless you, little fellow, back there. God bless you, lady, setting there. God bless you, sir, setting here. God bless you back there, my brother. That's good. Be honest.
What will it do? God bless you back there, sir. God saw your hands. God bless you, young man. What do you do when you put up your hands? It shows that there's a supernatural Being on the inside of you has made a choice, and you've raised your hand. That defies every law of gravitation. Your hand should hang down. But when Something inside of you, a spirit that's got to live forever somewhere...
God bless you, sir. And that spirit has made a decision. God bless you, young lady. God bless you, young man. Yes. I just like to recognize them when they put their hands up. God's looking, of course He does. If I miss it, He sees it. Put up their hands and say, "Remember me in prayer, brother. I want to accept Christ. I want to be a real Christian."
E-59 I always said, "If I ever was a Christian, I'd really be one." Now is the time to fulfill that will. You want to be a real Christian, borned again? Just raise your hands and say, "God be merciful to me." What does it do? The decision in your heart; their spirit has made a decision. And your body, your physical being, which gravitation holds down your hand; your spirit raises it up to your Creator. "I now accept Christ as my Saviour."
You couldn't do that if you had to, unless God knocked. "No man can come to Me except My Father draws him first. And all that comes, I will in no wise cast out. I'll give them Everlasting Life, raise him up at the last day." Would there be another before we pray? I just want to offer prayer tonight for you right where you are.
Now, I wonder, you that's asked for prayer, you that believe, would you stand to your feet just a moment and let us pray? Just stand right up all over the building, every one raised their hands and wants to be remembered in this prayer. God bless you. That's right. God bless you. Balconies and all, stand to your feet. That's right. Stand to your feet, everywhere, everybody that raised your hand, just stand up. You're a witness now.
E-60 Isn't that wonderful? What's happened? That's the greatest miracle that ever performed when God comes to the heart and speaks. Now, I'm sure of this that there's others here should be standing. Now, while you remain standing, you that are. God said, "My Spirit will not always strive with man." Oh, as an evangelist, around the world, twenty-five years on the field, how many heart broken stories could I tell you of people who's failed to do it. And meet me later on, them dead sometimes before you could even get to them. Screaming and crying for mercy, go out to meet God without hope, without anything. Because they fail. "My Spirit will not always strive."
Come to your feet there, sinner. You backslider, you that's impersonating a Christian, you that hasn't got that real something in your heart. No matter how good you are, but for... Your pastor, your name might be real bright at your church, but what is it in glory? You might have a good standing here on earth, but what is it in heaven? If it's not real, and God hasn't witnessed it by genuine love that would drive you beyond what that mother deer did; then you better stand and accept Christ. Don't be deceived; don't be deceived by joining a church. There's no church in the earth has power to save you. It's your own personal faith in Christ.
E-61 And if your life doesn't compare with that faith that you profess to have, then He hasn't accepted you. Will you stand now just before prayer? I'm offering to you Christ. If I shall never see you again on this earth, remember, in your dying hour this message will echo back and forth on your death bed. You remember if that it... You may be laying out here on the road bleeding to death, but you'll scream, "Oh, if I could only hear that preacher once more. If I could only get to that altar. If I could only raise to my feet."
It's too late then. God said, "And your calamities will only laugh at you." You better come now while you got a chance. Just stand to your feet. If He's done so much for you come from heaven, the great Conqueror, and done what He did, how can you set there and not raise up and accept Him as your Saviour? How can you do it?
E-62 The reason I'm continue talking, people's continually standing. Certainly. Stand to your feet. Be what you are. You know in your heart, you say, "Why, here my neighbor sets by me. My pastor setting back there." But remember, your Saviour is here, too. If He's speaking to your heart, get to your feet right quick now while we have prayer. Young or old, don't make any difference. Death's no respect of persons. It comes to all. Is this it? Is this the crop of the night? If it is, you who standing on your feet, bow your head just a moment.
As a messenger from Christ, as His ambassador, I say this, that you could not have stood by yourself. God spoke to your heart. "And he that will confess Me before men, him will I confess before My Father and the holy Angels." And as you stand with bowed heads, you're already saved. When you raise to your feet, God put your name on the Book of Life. If you really meant that from your heart, there's not enough demons in hell to ever separate you from the love of God that's in Christ.
E-63 I'm going to quote to you Jesus Christ's own Words. "He that heareth My words..." That's what I've been preaching. "And believeth on Him that sent Me has passed from death unto life, and shall never come to the judgment, but has Eternal Life." That's what you have. That's God's Word. As a preacher, that's all I can tell you. That's all God says.
Now, while you're standing there, I'm going to offer a prayer. You pray too. In your heart, say, "Thank You, Lord, for saving me. Oh, Lord, I will be a true servant as long as I live." Those in the balconies, those on the main floors, let us pray.
E-64 Blessed Jesus, as the results of the gathering tonight, these many souls has come to the Kingdom. You spoke to their hearts. They were honest. They seen that they were lost. They seen they could not no more save theirself than a leopard could lick the spots off of him. They were totally helpless. But somehow, that great, glorious mighty Conqueror came down and said, "Child of Mine, why are you so weary? I have overcome the world. I have the keys of death and hell. I'll raise you up at the last day if you'll only believe on Me."
And they stood to their feet in a call, and the decision has been made in their heart, that from this hour they've turned their affections to You, Lord. And I give them to You as gifts of the ministry, and of the gifts of this message and the gifts of the Holy Spirit that has wooed them to Thee tonight. Thou hast promised in Thy Word, that You'd in no wise cast them out: but that You would give them Eternal Life and raise them up at the last day.
Now, Father, they are Yours. Keep them with Thy Holy Spirit until that day when it's all finished. And then, together, shall we live through all eternal ages. We thank Thee for them in Jesus Christ's Name. Amen. [Blank.spot.on.tape--Ed.]
E-65 Now, as you repented sinners set down, let somebody next to you shake hands with them, all around, everywhere, while we sing, "Blest Be the Tie That binds."
Blest be a tie that binds
Our heart in Cr...
If there's a minister here, see some of them people out of your neighborhood, go to him now. Shake his hand, invite him over to your church. If he hasn't been baptized, take him down and baptize him. Baptize them; that's what you want to do. That's right, that's right, walk over and shake hands.
I seen a man here walk over and shake hands with Brother Dawson, an old pastor, a man just got saved, walked over and shook that minister's hand.
Blest be the tie that binds
Our heart in Christian love;
The fellowship of kindred minds
Is like to that above.
E-66 Isn't this wonderful? I tell you, Christians, I love this old fashion scouring out Gospel. You'll never see the day that anything will ever take its place. Oh, I just love Him. Let's sing this... How many likes old fashion songs? Do you like them? That's good. Organist, you do a wonderful job, brother. I appreciate you so much. I wonder if you know this song, "Peace, peace, wonderful peace coming down from the Father above." How many knows that? All right. Let's all sing it together now as get... All right...?...
Peace! peace! (Let's just raise up our hands to worship God)
...ful peace,
Coming down from the Father above;
Sweep over my spirit forever, I pray,
In the fathomless billow of love.
Let's sing it quietly like this.
Peace! (Just worship now.) wonderful peace,
Coming down from the Father above;
Sweep over my spirit forever, I pray,
In the fathomless billow of love.
[Brother Branham hums--Ed.]
Just bathe in His beauty. The message is over. Let's worship.
The Father... [Brother Branham hums--Ed.]
E-67 Just open up that callous heart now. Let Him come down, just settle over you like dew drops. After my wife had gone home, I used to wonder why did He take her? Why did He leave me and Billy? Of the evening after work, I used to go out to the graveyard. I'd set down out there by the side of the grave against a little old tree. I looked down at the grave, and I thought, "Why did you go, dear?" I'd get real melancholy.
Used to be an old dove come set in the bush. She started cooing sweetly. And I used to hum that song to that dove. And just something would sweep over me. I'd set there and sing...
Peace! peace! wonderful peace,
Coming down from the Father above;
Sweep over our spirit forever, I pray.
In the fathomless billow of love.
Don't you want Him to meet you there that day? When I come to the river at the ending of days. And it seems like my friends have all gone. There's one thought that cheers me and makes my heart glad, I won't have to cross Jordan alone. That's one thing I know.
E-68 I remember when she was going, I said, "Are you going, Hope?"
And she said, "Yes, Billy. Honey," she said, "you've talked about it, but you don't know what it is." She said, "Oh, it's wonderful." I seen those big dark eyes look up. She said, "Preach, Billy, this message."
I said, "I will, dear." I said, "Are you really going?"
She said, "Oh, it's so wonderful." She said, "Don't let my children be drug about from pillar to post. Marry some good Christian girl that'll take care of them."
I said, "Hope, by God's grace on that morning, you stand right over there by the side of the eastern gate and when you see Abraham, and Isaac, and Jacob, and them coming in, go to screaming, 'Bill,' just as loud as you can. I'll have the children together. I'll meet you there."
She said, "I'll be waiting for you."
E-69 Well, that's been eighteen years ago. I'm still on the battle front tonight, not a bit weary. I'm waiting. Some glorious day I'll go. I'll preach my last sermon; I'll make my last altar call; I'll pray for the last sick person. Then I shall go to Him Who loved Me when I was unlovable, Who give to me something that the world could not give, Who gave me the satisfaction that somehow no wooing of the world has ever been able to allure me from this blessed place. I'm so happy tonight that I'm on my way with you, you Christians. Someday we'll meet there by God's grace.
Father, be with us now. We preached Your Word. Sinners has repented. And we've worship Thee. We love You. Now, there's sickness among us, Lord. Let this audience see that You're Christ. Let them see that You haven't forsaken. You're the same yesterday, today, and forever. Heal them, Father, tonight, for You was wounded for our transgressions; with Your stripes, we were healed. May we be able to accept it.
E-70 Come tonight and do something just like You did before You was crucified, before You conquered death itself, and then rose up again. When You got those from Emmaus or going to Emmaus and went into the little restaurant, shut the door behind You, got over in the little corner to Yourself, You done something that no one else could ever do it, and they knew You had raised from the dead. Quickly, You vanished out of their sight. Said, "Wondered why the meeting ended so quick?" But they run quickly back. Not to argue their religious views, but they knew that they had met Jesus.
May that be the same thing when we leave here tonight, we ask in Christ's Name. Amen. [Blank.spot.on.tape--Ed.]
E-71 Your female trouble has left you. And besides that, that girl that you're praying for, your daughter with the heart trouble, if you believe, she'll get well too. And you've got adopted son that's a wayward boy, and you're praying for him to be saved, isn't that right? Then, you shall have that also. God bless you.
See the grace of God? You just act gallant once to God one time and watch what God does for you. He wants you to take His Word. Don't doubt Him; just believe Him with all your heart.
E-72 Number eleven hasn't come up yet. Look around. That might be somebody who can't hear. Number eleven... We'll start praying for the sick. If eleven comes in, just tell them to come on to the platform. They might be just stepped out somewhere and coming back. All right.
All right, it's you, sir? All right. All right, that's all--that's fine. Now, we got how many in the line? Now, we'll see how it begins to move and then. Everybody be... We only need three for a witness. Is that right?
How many believes we need three for a witness? You'll be one witness. And I believe there's several things that you were asking for. If this audience, somebody out here believes God, look to Him and live for a witness.
Here it is, the lady at the wheelchair. It... No, it's a man just behind her. Look like it... The man is suffering with a chest trouble. You believe, sir, that God will make you well? You do?
What did you think about it, sister, setting next to him? You believe that God would heal you of the back trouble too and make you well? You accept it and believe it? If you do, yes. All right, raise your hands if you do. Both of you setting there. There you are. Is three what a witness we need? Jesus Christ lives, doesn't He? You couldn't hide your life now if you had to. The Holy Spirit is here, the living Christ.
E-73 You sinners, awhile ago that accepted... You were sinners; you're children beloved now. You were awhile ago, you--you might could've doubted. Now, you're saved. Here's your living Christ right here, a Spirit in our midst here, that's doing these things that you see done. Doesn't it thrill your heart? Doesn't it do something for you?
Now, to the rest of you, you just look and live; believe with all your heart and all that is within you, and God shall grant unto you the wonderful things that you want.
E-74 How do you do? Now, the lady, as far as I know... All in the prayer line, are we strangers to each other, raise your hands, of the ones in the prayer line if we don't know each other. I don't know you. It... Raise your hands to Him. All in the audience that's strangers, raise your hands. Now, you just look this way and believe now for the next few minutes.
"If I am the truth..." The Bible says, "There be one spiritual prophet among you, and if he declares something, and it doesn't come to pass, don't you listen to him, because he's false. But if does come to pass, know that I spoke through him." Is that right? I say that Jesus Christ is alive right here now. His Spirit is right here in this building, and He's doing these things that's being done. He's doing the same things that He did when He looked over His audience, perceived their thoughts, knowed what was in their hearts. It was the same Christ. Amen.
E-75 We being strangers to each other, never meeting each other before, if the Holy Spirit will perform something here now before this audience the same that He did when He was... Let's see, a man and a woman would be like it was in Saint John 4, to the Samaritan woman and the Lord when they were talking. [Blank.spot.on.tape--Ed.]
Nothing to be excited. The anointing comes to you and then goes away. Now, don't be scared. Nothing here to hurt you. If it's anything, it's something that'll help you. If God will let me know where your trouble is, you'll accept Christ as your pardon. Is that right?
The first thing, you don't realize how close you are to death's door. Because you have heart trouble. That's right. And you have trouble with your stomach. That's right. And you have trouble with your liver, so your doctor says. That's right. Are those things true? Yes, that's right. It's your heart because it's the nerves that's doing the--everything...?... See? There's your trouble.
You're not from the city here. You're from out of town. Mrs. Devored, if you'll believe with all your heart, you can go home and be well. You believe that now with all your heart? If you do, if you'll just raise your hand and say, "I now accept Christ as my personal Healer." You'll do it?
Father, I pray for the woman that You'll encourage and increase her faith and give her deliverance in Jesus' Name. Amen. God bless you now. Go, believing.
E-76 How do you do? Suppose we're strangers to each other also. We have never met before in life. But this is our first meeting time. Man and woman again, but I perceive that you do have faith. That's right. What a different vibration there was to the person that just left. I mean by that, it's a wave. It's a contact of spirit life. World knows nothing of it.
If God will declare to me what your trouble is, will you accept Christ as being present, your Healer? Your conscious, lady, as a believer soon as you walked up there, you was contacted right then. If that's right, raise your hand. You felt that something just swept over you, a real sweet feeling. See how I had to coax with the other patient. Not so there, it's right there. Yes. That's the difference in faith.
E-77 You have heart trouble, and you're extremely nervous and your nervousness is what's making your heart trouble. It's a nervous heart. You have all kinds of funny thoughts go through your mind. That's right. From that's nervous. You get real nervous in the late of the evening, especially before sundown, get kindly funny feeling, lonesome, melancholy feelings. I see you drop something. Must be a dish or something. You was coming from a place where you was doing something, something you was working with.
You're not from this country. You come from the south coming this way. You're across the border. You're American. You're from Montana. Bernice Porter, that's who you are. Go home, you're well. Jesus Christ makes you well.
E-78 Suppose that we are strangers to each other, too. I've never met you in this life. But Jesus Christ, God's Son is present. I'm tired and weak. But when you're weak, then you're strong. Don't move, please don't. See, spirit contacts and when you move, that interrupts. Now, just set real still a few minutes. Surely, if you listen at the message, you can listen to Christ in them.
I see a great long distance begin to form. And it's going eastward. You're not here for yourself. You are here for a younger person, and that's your daughter. And she's in a hospital with a nervous condition, and that's a way away in a big pine country, Ontario. And she's unsaved, and you're worrying about her soul. And she's a nervous breaking in the hospital, and that's what it is. God's dealing with her heart. THUS SAITH THE LORD.
Now, the handkerchief that you got in your hand... Now, I just want you to wipe the tears off your eyes and send it to her in Jesus' Name for her healing.
E-79 You believe, my sister? You believe that Jesus Christ be the Son of God, and that's His Presence here after all the preaching and... Well, it's just a open--wide open confession that He's here. I've never seen you in my life. God knows all about you.
You're extremely nervous, and you're suffering with a growth, and that growth is an goiter inside the throat, a nervous goiter what has done it. You're not from this country. You're from a different country. You're from a place called Westminster, British Columbia. You're Mrs. Shoemaker, and your first name is Margaret. That's THUS SAITH THE LORD. Return home and be healed in the Name of the Lord Jesus.
Do you believe that Jesus Christ is present? How many Bible readers knows that that's just exactly the way He did it when He was here on earth? Be reverent just a moment.
E-80 Now, we don't need... Now, here's the real service. Here's where you should believe. That's what takes the life from you.
Now, you say, "Brother Branham, you mean to tell me." Look at the back of my hands. Feels like that just every muscle in me is give away. Oh, you say, "Brother Branham..." If you're a Bible reader, you'll understand. [Blank.spot.on.tape--Ed.] Do you understand? Do you believe God will heal you of your heart trouble, make you well, and go home, and feel that God will make you heal? Do you believe it? Let me lay hands on you.
Look sir, there's Something here that knows you; not me, Him. Jesus said, "If these signs shall follow them that believe; if they lay their hands on the sick they shall recover." Did He say that? You believe it? Then in Christ's Name, be made well. Amen. Go, believe Him now.
E-81 A shadow of death, cancer. Did Jesus say, "These signs shall follow them that believe?" You believe that He will take that out of you and make you well? Give me your hand just a moment. With this great Church of God, I pray in Jesus' Name, God, for You to spare the life of this sainted woman. Let her live. This prayer I offer in Jesus' Name in her behalf. Amen. God bless you, sister, go, believing now.
One day coming up Golgotha, there was an old rugged cross dragging out the Bloody footprints of the Bearer. His little frail body was so weak, He couldn't go no farther; and He fell under the load of the cross. And there was a fellow by the name of Simon the Cyrene, who came up and picked the cross up, put it on his shoulder. And on that shoulder of that cross on Simon was the Blood of the Lord Jesus. That was your ancient father. And here's one of His daughters here tonight with diabetes, sugar in that blood. You believe that He will take it away? God be merciful. I'm sure You understand, Lord. I ask this with all my heart in Jesus' Name for her healing. Amen. God bless you, lady.
E-82 Kidney trouble's a bad thing. But do you believe Jesus will make you well? Blessed God, heal this my sister of this trouble. May she go tonight and be made well through Christ's Name for the glory of God. Amen.
When you got up down there, of course we know you--your eyes are bad. That's been all your life. But you've got heart trouble, too. And then, it's not so much... You're willing to put up with your eyes, but it's your heart's what your worried about. If that's right, raise up your hand. All right.
Lord Jesus, bless him. Doctors could make him glasses to wear, but they can't make him a heart. God, You do this for him, will You, Lord? Dwell therein in great power. I ask in Jesus' Name. Amen. God bless you, my good man. Go, and may God be with you and help you.
E-83 Arthritis would cripple you and make you crippled all your life. You was trying to make a decision setting there a while ago. Finally, you thought you should come through the line, because you wanted me to lay hands on you. Come up here just a minute.
Lord God, heal our brother, and take this power of enemy away from him, I pray in Christ's Name. And may this Bible, this Word that he holds in his hand, may It be a blessing to his heart to strengthen him, to know that the prayer of faith has been prayed over him. The Bible said, "It shall save the sick." Amen. Bless you, my dear brother.
E-84 Come. Insulin is a great thing. It'll help, but let's you and I go to Calvary tonight for a blood transfusion for this diabetes so you really get well. Will you do it with me? Dear God, bless this man, and take from him this prostate trouble, this nervous condition; Take this diabetes from him. And now, by faith, we bring him in the Presence of Calvary and ask for his healing in Jesus' Name. Amen. God bless you, my brother, don't...?...
You believe God will cure that back for you and make you well? You believe He will do it? Just walk off the platform, saying, "Blessed be the Name of the Lord God." And He will make it. Father, in Jesus Christ's Name, I pray that You'll heal our sister and make her completely whole for Your glory, we ask it in Jesus' Name. Amen.
You had the same thing, so just keep walking on off the platform and praising God. Amen.
E-85 What about the audience? Are you ready to believe? Now, somewhere out in the audience there, look this a way. Just believe. Some of you that's sick, raise your hands. Say, just in your heart, "Jesus, I love You," just raise your hand. Something another find favor with Him somewhere.
Here it is: a little woman wiping her mouth there, heart trouble and bladder trouble. You believe God will heal you, sister, and make you well, Billie Rose? You believe it with all your heart? You believe God will make you well? Raise your hand to Him like this, "Thank You, Lord Jesus." Now, go home and be well. Amen.
What about it? What do you think setting here, sir? Sinus trouble, do you believe God will make you well setting back there? You believe it with all your heart? You can have it, too. All right, sir. Amen.
What about the lady there just behind... Got trouble with the ears. You believe God will heal you with the ear trouble? All right. Go home, be made well, Christ's Name. Amen.
E-86 What about the next lady setting right there that's got growths in her nose? The gray... Lady with the green hat on? Yes. You believe God will make you well, lady? If you believe it with all your heart, you can have it. Amen.
What about the lady next to her, suffering with a nervous trouble? You believe God will make you well, lady? If you do, raise your hands. Amen.
What does this audience think about Him? Do you believe that He's present? You believe the mighty Conqueror has did it for you?
E-87 Blessed Lord, hear the prayer of Your servants. Lay your hands over on each other. I'll do all that is within me, my friends, to pray the prayer of faith for each of you. Pray now.
God, I thank Thee that Thou has made a way and has showed Your power here tonight. I'm very tired, Lord; You know my conditions. I pray just now that in Jesus' Name, that You'll sweep over this building. Oh, God, may the people... What more can You do, Lord? You've brought sinners to the altar. You've revealed the secrets of the heart. You've proclaimed healing over them. You've done great things.
O God, I pray that You'll bless these handkerchiefs. Somewhere across the country an old blind daddy's a waiting, a little baby laying on the bed, sick, waiting.
E-88 Oh, we're taught, one day that the Red Sea had Israel cornered off from the promised land. And one writer said that God looked down through that Pillar of Fire with angry eyes. And when the Red Sea saw Him looking through that Pillar of Fire, he got scared and the sea walled up. He was scared of those angered eyes of God, because they was shutting off His covenant people from their promise. And they passed over dry shod and went to the promised land.
O God, we know in the Bible that we're taught that Saint Paul took from his body handkerchiefs or aprons, and they was laid on the sick and the afflicted. Evil spirits went out of them; sickness was healed. Lord, we know we're not Saint Paul. But we know You're still the same Jesus.
And God, we pray that as these handkerchiefs lays upon the bodies of the sick, may Christ look through the--His own shed Blood and at the faith that these people has, and may the devil get scared and leave the people, and may they pass to the good land of health and strength, as God has promised them. Bless these who are present here, these who are sick, afflicted, these with their hands on each other.
E-89 I ask in their behalf as standing between the living and dead, that I challenge the devil. You are nothing but a bluff, Satan. You bluffed the people, but Jesus Christ had the keys to the Kingdom of heaven and give them to the Church. He took the keys of death and hell away from you. He's the mighty Conqueror, and you're stripped of every thing that you ever possessed. And you're nothing but a bluff; and we're calling your hand in the faith and the--as the vicarious Son of God Who died and rose again the third day and is present right now, doing the same miracles that He did when He was here on earth. Satan, I charge thee through Jesus Christ and His Blood to come out of this audience and leave every person in Jesus Christ's Name.