L’Expectative Et La Conduite De L’Esprit
1 Merci, et vous pouvez vous asseoir. C’est un privilège d’être ici ce soir dans cette assistance de braves gens aux... dans ces... aux jardins d’exposition d’Edmonton. Et ce soir, nous espérons abondamment au-delà de toute mesure dans la Présence du Seigneur.
Ça a été formidable, ces huit jours de réunion chez vous, excellents Canadiens. Je ne vous oublierai jamais. Peu s’en est fallu que j’oublie que ça fait exactement huit ou dix ans cette semaine depuis que j’ai été ici pour la dernière fois, dans cette même ville.
J’aimerais profiter de ce moment pour remercier les prédicateurs qui ont collaboré. Et je parle au nom de mon organisateur et de monsieur Sothmann, de monsieur Rasmussen aussi, monsieur Mercier, monsieur Goad, du technicien chargé des bandes, de Billy Paul et en mon nom propre; nous apprécions certainement votre précieuse collaboration et tout ce que vous avez fait. Nous vous remercions pour votre participation, votre foi, votre confiance dans les réunions que nous essayons de tenir pour la gloire de Dieu. Et notre prière est que Dieu vous bénisse abondamment.
2 Nous aimerions aussi remercier les Jardins ici pour nous avoir permis d’avoir ce lieu, notre frère que voici qui est le... chargé de la sonorisation, il fait un merveilleux travail. L’acoustique dans un grand bâtiment comme celui-ci devrait certainement laisser beaucoup a désirer, avec toute la toiture à découvert là haut, mais il fait certainement un merveilleux travail, le technicien. Nous aimerions le remercier. Les jeunes gens aux portes, les huissiers, l’organiste, les ministres qui ont collaboré et tous... J’espère n’avoir omis personne. Si c’est le cas, ce n’est pas intentionnel. Nous remercions tout un chacun.
En outre, à peine arrivé il y a quelques instants, j’ai appris qu’on prélevait une–une offrande, une offrande d’amour pour moi. Je souhaiterais ne pas avoir à la recevoir. Nous voulons juste couvrir les dépenses. Et si les dépenses sont couvertes avant la fin de nos réunions, on ne prélève plus d’offrandes.
3 Ainsi donc, on me donne une offrande d’amour parce que mes dépenses sont très importantes chez moi... Lorsque je ne tiens pas de très grandes réunions, je diminue les dépenses afin de pouvoir me rendre partout où le Seigneur m’envoie. Mes dépenses s’élèvent à environ cent dollars par jour, que je sois sur le champ missionnaire ou pas, que je sois chez moi. Et si je ne travaille pas quatre ou cinq jours, vous voyez ce que ça représente. C’est autant qui me manque. Voyez? Et nous expédions des mouchoirs et autres à travers le monde. Nous serons content de vous en expédier un si vous en voulez. Nous en avons ici ce soir sur lesquels prier. Et la plus grande partie et le plus grand nombre de miracles qui ont eu lieu, à ma connaissance, c’est par courrier.
4 Il y a quelque temps, je revenais de New York, de Boston. Et j’ai fait escale en Virginie, dans un petit bâtiment qui offrait environ mille cent sièges. Aussitôt que j’avais franchi la porte, je... là derrière le rideau ou une petite construction, et je... ou plutôt un petit bureau.
J’ai entendu le prédicateur dire: «Nous avons demandé à frère Roberts de venir tenir des réunions pour nous. Il a répondu: ‘Vous êtes trop peu nombreux.’» Il a ajouté: «Nous avons demandé à frère A. A. Allen de venir tenir des réunions pour nous, et frère A. A. Allen a répondu: ‘Vous êtes–vous êtes trop peu nombreux.’ Mais, a-t-il ajouté, frère Branham n’en a pas fait un problème, il est venu.» Eh bien, c’était gentil. Mais une fois monté à l’estrade, j’ai dit: «Eh bien, j’apprécie ce que le prédicateur a dit, mais la raison pour laquelle frère Allen et frère Roberts ne pouvaient pas venir, c’est qu’ils ont des engagements très importants.»
5 Eh bien, alors que mes dépenses s’élèvent probablement à cent dollars par jour chez moi, celles de frère Roberts s’élèvent probablement à environ sept mille dollars par jour. Vous voyez, il a une chaîne de télévision à l’échelle nationale, une station radio à l’échelle internationale, et il a là un bureau qui emploie une centaine de travailleurs. Il a son propre journal pour lequel il a pratiquement cinq cent mille abonnés.
Vous–vous ne pouvez vraiment pas... Les frères peuvent bien venir; ce n’est pas–ce n’est pas qu’ils ne veulent pas venir de leur gré, mais le lieu... ils ne peuvent pas visiter ces petites villes uniquement parce qu’ils ne peuvent pas en recevoir de l’argent.
Eh bien, je ne suis pas du tout instruit ni compétent, mais je–je suis très reconnaissant de savoir cela. Ainsi donc, je ne cherche pas à ce que mes réunions grossissent à ce point-là. Cela me tuerait de soucis s’il me fallait quémander l’argent auprès des gens. Je–je ne pourrais pas le faire.
6 Et je–je venais de tenir un réveil dans une salle qui, une fois pleine, contient trente personnes, trente personnes. Et là où le Seigneur m’envoie, que ce soit dans une petite ville, dans une salle contenant trente personnes, ou dix personnes, ou cinq personnes, n’ayant pas d’importants engagements, je n’ai pas de raison de ne pas y aller. Donc, s’Il veut que j’aille prêcher en Afrique à... et en Inde, à cinq cent mille personnes, il y aura bien quelqu’un pour me parrainer et j’irai. J’aimerais donc vivre libre dans le Seigneur, faire ce qu’Il me dit de faire, aller où Il me dit d’aller, ne pas être lié ou obligé par quoi que ce soit. Je ne sollicite qu’une seule chose: vos prières.
J’aimerais remercier tout un chacun de vous pour votre contribution à la petite offrande d’amour de ce soir. Je vous rassure qu’il n’y aura pas de folies. Elle ne sera pas affectée à des folies. Je n’ai pas dit ceci avant qu’on prelève cette offrande; je connais présentement un déficit d’environ mille cinq cents dollars en banque, peut-être.
7 Lorsque j’étais à Tacoma, il me manquait environ mille dollars, pas un sou, et maintenant, c’est plus que ça, après tout ce temps. Et je ne pouvais pas le dire avant que l’offrande soit prélevée et que tout soit terminé; et je suis... Le Seigneur pourvoit à mes besoins. Il me donne ce dont j’ai besoin. Je vous suis donc reconnaissant. Et ça sera affecté à... Et ces moyens ne serviront qu’à envoyer de l’assistance aux régions du monde par des mouchoirs, le ministère, et tout ce qui doit être fait, vous savez, afin de continuer le ministère. Ça sera utilisé le mieux possible. Vous avez contribué avec une partie de vos subsides, et je prie Dieu de vous récompenser tous au centuple; c’est ma sincère prière.
Et maintenant, si je ne vous revois pas... j’espère vous revoir bientôt, sinon je vous rencontrerai à la rivière avant de traverser, en ce matin radieux et sans nuage. Mais j’espère qu’un jour viendra bientôt, où je pourrais revenir rester avec vous, si vous tous, vous désirez que je revienne un de ces jours pour un séjour plus long, que je reste avec vous plus longtemps afin de faire davantage connaissance et–et que mon ministère puisse devenir un peu plus familier pour vous, de sorte que vous voyiez que ce n’est pas quelque chose de fantomatique ou–ou quelque chose comme ça. C’est le Seigneur Jésus-Christ. Et je–je L’aime de tout mon coeur.
8 J’espère que je n’aurai pas à attendre encore dix ans. Il peut venir entretemps. Je pense plutôt qu’Il peut venir, donc... Je ne sais quand Il viendra, mais lorsque nous regardons tout autour et que nous voyons le péché de tout côté, nous disons comme Jean d’autrefois: «Viens, Seigneur Jésus.»
Et maintenant, ce soir, c’est le... je pensais disposer peut-être d’un moment pour expliquer un peu mon ministère; et puis, aborder un texte. Nous prendrons tout le temps possible pour prier pour tous les malades pour lesquels nous pouvons prier. Je pense, au mieux de nos estimations, qu’environ sept ou huit cents personnes sont venues donner leur vie au Seigneur Jésus dans cette série de réunions. Eh bien, peut-être qu’eux tous ne tiendront pas bon; je pense qu’ils le feront. Mais s’ils ne le font pas, s’il n’y en a qu’un seul, cela mérite tous les efforts que nous avons conjugués. Cela mérite chaque sou que nous avons dépensé. Vous voyez, il se peut que ce soit vous. Il se peut que ce soit vous.
9 Et maintenant, dans mon ministère, comme je vais prier pour les malades, mon intention, c’est de prêcher juste un tout petit peu, parce que je venais de terminer un long service de prédication cet après-midi. J’aimerais plutôt expliquer ce qu’il y a au fond. Je...
Je... j’affirme que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. C’est ce que dit la Bible. Et je crois que, puisqu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il doit être le même en essence, en puissance et à tout point de vue.
L’unique aspect sous lequel Il est... Il ne peut pas être le même, c’est dans Son corps physique. Son corps physique est sur le Trône de Dieu comme Sacrifice sanglant devant le Trône de Sa majesté, intercédant sur base de notre confession. Il ne peut nous aider que lorsque nous le confessons premièrement, car Il est le Souverain Sacrificateur de notre confession.
10 Et je crois que toute guérison vient de Dieu. Je ne condamne pas les médecins. Je pense que les médecins nous sont envoyés par Dieu. Est-ce que je condamne les hôpitaux et les cliniques? Je prie constamment pour eux, que Dieu leur donne l’intelligence pour aider la pauvre humanité souffrante.
Je suis très reconnaissant à Dieu pour tout ce qu’Il a fait, pour la pénicilline, pour le vaccin Salk, pour tout ce qu’Il a fait, et je prie que l’heure vienne bientôt, où Ils trouveront quelque chose pour maîtriser le cancer et–et les autres maladies. Si jamais cela arrive, cela devra venir de Dieu seul. Je pense que si nous les chrétiens, nous passions beaucoup de temps à prier pour ça, nous serions de loin meilleurs pour toute la race humaine.
Et je crois que–que par mon ministère, Jésus-Christ vient et visite les gens par Sa Présence; et par leur foi dans Son oeuvre accomplie, Il les guérit. Je n’ai rien à faire avec la guérison. Je ne peux guérir personne.
11 A mon humble avis... Eh bien, s’il y a ici un homme qui doute de cela, je n’aimerais pas–pas du tout avoir le moindre tiraillement avec lui là-dessus, mais je–je ne crois pas qu’il y ait un homme, sur la face de la terre, qui puisse vous guérir. Je crois que la guérison vient de Dieu. Et le médecin ne guérit pas. Le médicament ne guérit pas. Il ne fait qu’assister la nature. C’est Dieu qui guérit.
Si vous vous fracturez le bras, le médecin le remettra en place; mais c’est Dieu qui le guérit. Si vous souffrez d’appendicite, le médecin fait l’ablation de l’obstruction; mais c’est Dieu qui guérit. Aucun médicament ne peut former des tissus. C’est la nature qui le fait; ce qu’on appelle la nature, c’est ce que nous reconnaissons comme étant la vie, c’est Dieu. C’est Dieu qui guérit.
Eh bien, que se passe-t-il? Lorsque nous n’arrivons pas à obtenir... Le–le médecin ne peut plus rien faire, son médicament ne peut pas aider. Et nous... il remet l’os en place, mais cela ne guérira pas. Il nous faut donc aller auprès d’un Spécialiste, le Seigneur Jésus, et alors Lui demander et croire que nous recevons ce que nous avons demandé.
12 Eh bien, voici ce qui se passe dans la réunion. Je suis un illettré, je ne suis pas instruit, mais le Seigneur avait visité le–le berceau où je suis né alors que je n’étais qu’un petit enfant. Au moment même de ma naissance, une Lumière était suspendue au-dessus du berceau. Ma famille était strictement catholique, mais mon père et ma mère ne fréquentaient pas l’église. Cette Lumière était suspendue là, ils ont pleuré; ils ne savaient pas ce que c’était.
Lorsque j’avais environ trois ou quatre ans, entre trois et quatre ans, Il m’avait parlé. J’étais dans les montagnes du Kentucky, Il m’avait dit: «Tu vivras près d’une ville appelée New Albanie.» J’ai vécu pendant quarante ans à trois miles [4,8 km] de cette ville, à des centaines de miles.
Toute ma vie, ça a été un mystère. Il vient me dire des choses et Il me montre des choses. Lorsque j’ai été ordonné au ministère, à l’âge d’environ vingt et un ans, j’ai été ordonné dans l’Eglise missionnaire baptiste. Et je suis très reconnaissant pour mon église, et je le suis encore ce soir aux baptistes; ce sont de merveilleuses personnes. Mais lorsque j’en ai parlé aux baptistes, la plupart des prédicateurs disaient: «Oh! Cela... Ne perds pas ton temps avec ça, Billy. C’est du diable.»
13 Et un soir, alors que je priais Dieu de ne plus jamais refaire cela, l’Ange du Seigneur, ce n’était pas une vision là, l’Ange du Seigneur s’est avancé droit devant moi et m’a dit ce que c’était. Il m’a dit que c’était un signe pour les derniers jours, que cela continuerait, et Il m’a dit quoi faire, et que si j’étais respectueux, cet autre don s’y ajouterait.
Et certaines de mes premières réunions avaient été tenues ici même au Canada. Et tout ce qu’Il avait dit, je prendrai n’importe qui à témoin ce soir: sur des dizaines de milliers de visions, Il n’a jamais dit une seule Parole qui se soit avérée fausse. Qu’est-ce? Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il a dit: «Je suis le Cep, vous êtes les sarments.» Eh bien, ce n’est pas le cep qui porte les fruits; il ne fait que communiquer la vie au sarment, et le sarment porte le fruit. Nous le savons.
Lorsqu’Il était ici sur terre, Jésus a dit: «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais. Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus, mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde.» Or, l’incroyant ne Le verra plus, mais le croyant Le verra, dans chaque âge. Cela fait de Lui le même hier, aujourd’hui et éternellement.
14 Quel genre d’oeuvres a-t-Il faites? Saint Jean 5.19, Il a dit: «Je ne fais que ce que le Père Me montre d’abord.» Tout le monde le sait. «Le Père agit, Moi aussi, J’agis jusqu’à présent.»
Prenons dans Sa Parole juste quelques exemples tirés de Son ministère. Prétendait-Il être un Guérisseur? Non. Il a dit: «Ce n’est pas Moi qui fais les oeuvres; c’est Mon Père qui demeure en Moi. C’est Lui qui fait les oeuvres. Le Père Me les montre, et Je vais faire ce qu’Il dit.» Donc, selon Sa propre Parole, Il n’avait jamais accompli un seul miracle dans tout Son ministère sans que le Père Lui ait premièrement montré dans une vision quoi faire. J’ai... Si–s’Il–s’Il avait accompli quoi que ce soit, c’est qu’alors Il avait dit quelque chose de faux dans Saint Jean 5.19. Voyez-vous? Il ne peut donc pas mentir. Il était Dieu.
Alors, nous voyons qu’un jour, un homme du nom de Nathanaël, ou plutôt de Philippe s’était converti, il a contourné une montagne sur une distance d’environ trente miles [48 km] pour retrouver son ami Nathanaël qui priait sous un arbre. Il lui a dit: «Viens voir Celui que nous avons trouvé: Jésus de Nazareth, le Fils de Joseph.»
L’autre répliqua: «Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon?»
15 Philippe lui avait donné la meilleure réponse que je connaisse. Il lui répondu: «Viens, et vois.» Lorsqu’ils sont arrivés là où était Jésus... Là, c’était donc Jésus hier. Jésus promena le regard sur Son assistance, Il vit un homme là à côté de Philippe; Il lui a dit: «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.»
Eh bien, il aurait pu être un Grec. Il aurait pu être un Romain. Mais il a dit: «Un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.» Cela étonna ce Juif. Il lui dit: «D’où me connais-Tu, Rabbi?»Il répondit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.» «Je t’ai vu? Je t’ai vu à environ trente miles [48 km] là derrière cette montagne-là?» Avec d’autres yeux, n’est-ce pas?
Il accourut alors vers Lui, se prosterna et dit: «Rabbi, Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Roi d’Israël.» Là, c’était un Juif. C’est ce qu’il pensait de ce miracle-là. C’était le sceau de Sa qualité de Messie.
16 Plus tard, un jour, Il allait à Jéricho, et Il passa par la Samarie. Le Père Lui avait dit de passer par la Samarie. Il devait le faire. Il s’est assis au bord d’un puits, Il avait renvoyé Ses disciples. Une femme vint vers Lui. Alors, Il se mit à converser avec elle. Et Il dit: «Apporte-Moi à boire.»
Elle a dit: «Il n’est pas de coutume que vous nous demandiez pareille chose. Nous n’avons pas de relations entre nous les Samaritains et les Juifs.»
Il a dit: «Mais si tu connaissais Celui à qui tu parles, c’est toi qui M’aurais demandé à boire.» Et il poursuivit la conversation jusqu’à découvrir son problème, et Il dit: «Va, appelle ton mari, et viens ici.»Eh bien, rappelez-vous, dans ce cas-ci, c’est une autre nation; ce ne sont pas les Juifs, ce sont les Samaritains. Pour les Juifs donc, le signe et le sceau de Sa qualité de Messie consistaient dans le fait qu’Il avait dit à Nathanaël qu’il était un homme honnête, et qu’Il lui avait dit où il était avant de venir Le voir. C’était un sceau de Sa qualité de Messie.
17 Suivez donc. Jésus a dit à la femme: «Va, appelle ton mari, et viens ici.» Il avait découvert son problème. Elle a répondu: «Je n’ai point de mari.»
Jésus lui a dit: «C’est vrai. Tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari.» La femme a dit: «Seigneur...» Eh bien, écoutez ceci, une autre nation. «Seigneur, je vois que Tu es Prophète.» Elle ajouta: «Nous les Samaritains, nous savons que quand le Messie sera venu, Il nous annoncera toutes ces choses, mais Toi, qui es-Tu?»
Il répondit: «Je Le suis.»Alors la femme, ayant laissé sa cruche d’eau, entra dans la ville en courant et dit: «Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait, ne serait-ce point le Messie même?» Si c’était cela le sceau de Sa qualité de Messie en ce jour-là, et qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement parmi les Gentils aujourd’hui, parmi les Occidentaux, s’Il est le même, cela reste le même sceau de la qualité du Messie: le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il est le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités.
Une femme toucha Ses vêtements, Il s’affaiblit. Il demanda: «Qui M’a touché?» On Lui répondit: «Personne ne T’a touché, ou toute la foule Te touchait.» Eux tous nièrent, mais Il dit: «Je Me suis senti faible. Une vertu est sortie de Moi, une force est sortie de Moi. Je suis devenu faible.» Juste une femme qui L’avait touché. Il a promené le regard sur l’assistance jusqu’à repérer la femme. Et Il lui a dit: «Ta foi t’a sauvée.»
18 Eh bien, elle L’avait touché d’un type différent de touche. Maintenant, écoutez, mes amis. S’Il est le même Jésus ce soir, pas Celui de l’Ancien Testament, mais Celui du Nouveau Testament qui a déclare qu’Il est le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités (Combien savent cela?), s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il doit répondre de la même manière, s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.
Croyez donc ceci, pendant que nous prions. Merci de votre bienveillance. Et nous tâcherons de ne pas vous garder trop longtemps ce soir, et tenir une ligne de prière. Mais tout le temps, pendant la réunion, comme c’est pour moi la fin des réunions, de cette série de réu-... de réunions... Frère Caub ou Carver va commencer ses réunions qui ont été annoncées.
Je crois que tout cela a été la volonté du Seigneur. Quel travail sale ça a été pour ce garçon cette semaine, d’ériger une tente ici! Le Seigneur a donc pourvu pour lui à un bel endroit où aller et où conduire directement cette même assistance, déjà bien nourrie, spirituelle et prête à commencer une série de grandes réunions là.
19 Si vous êtes malade et nécessiteux, et que vous n’entrez pas dans la ligne de prière, si vous sentez que vous voulez aller là, je dirais, je vous conseillerais de le faire, d’assister à la réunion. Je pense qu’il est un natif du Canada... Vous êtes un jeune Canadien, n’est-ce pas? Un jeune Canadien de naissance. Et il n’y a pas longtemps que j’ai sommairement fait sa connaissance, mais je l’aime certainement en tant que mon frère. Ils ont la meilleure musique et les meilleurs chants que j’aie entendus. Que le Seigneur vous bénisse maintenant alors que nous inclinons la tête pour la prière.
Très Saint Dieu du Ciel, nous nous approchons de Toi avec révérence au Nom de Ton Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus. Et, oh! combien nous Te rendons grâce pour Son amitié et Sa communion, pendant que nous sommes assis dans les lieux célestes, nous réjouissant de cette communion bénie autour de Ta Parole. Nous aimons vraiment cela. Car il est écrit dans la Bible que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. Et nous aimons vraiment nous régaler de cette Parole.
20 Et maintenant que nous tournons les pages de Tes Saintes Ecritures, nous Te prions d’entrer dans Ta Parole et de La vivifier ce soir. «La Parole est une Semence», a dit notre Maître. Et si la semence tombe dans une bonne terre, elle doit produire la vie selon son espèce. Et nous prions que les–les promesses de Dieu s’ancrent dans les coeurs fertiles de foi ce soir et que cela produise le salut et la guérison pour cette assistance.
Nous Te remercions pour ces gens, Père. Ce sont les rachetés par Ton Sang, à qui j’ai le privilège de parler ce soir. Accorde-moi de dire ce qui est profitable et bon pour Ton peuple, car je suis certain que Tu les aimes, et je les aime.
Je Te prie de m’oindre afin de dire la chose qu’il faut et, après, envoie aussi Ton Saint-Esprit sur moi à la fin de cette réunion. Que de grands signes et des prodiges de Jésus ressuscité, le sceau de Sa qualité de Messie aux yeux de ces Occidentaux...
21 Le soleil se couche, et le prophète a dit: «Juste avant le coucher du soleil, la Lumière paraîtra.» Et Elle brillera sur les Occidentaux. Evidemment, Elle ne pouvait pas briller à l’est, à l’époque. Je Te prie donc d’envoyer la Lumière.
Christ a dit: «Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie.» Et je Te prie de L’envoyer sur nous ce soir alors que nous attendons. Nous le demandons au Nom du Seigneur Jésus, Ton Fils. Amen.
Et chaque fois que vous avez besoin d’un mouchoir ou de quoi que ce soit, eh bien, au cas où vous n’en avez pas ce soir, écrivez-moi simplement: William Branham, Jeffersonville, Indiana. La boîte postale, c’est 325. Ça ne doit pas nécessairement être là. On ne vous harcèlera pas, on ne vous demandera pas non plus un gage ou quelque... Parfois, les gens m’envoient un peu d’argent pour m’aider à acheter les timbres. Cela coûte environ, je pense, trois cents par semaine, pour des timbres, pour donc aider... Mais vous n’avez pas à le faire.
22 Et puis, les livres, les jeunes gens les ont vendus. Ils ont reçu des commandes qui seront aussitôt honorées pour vous. Nous ne les avons pas nous- mêmes. Nous devons envoyer les chercher pour vous les envoyer.
Maintenant, dans l’Evangile selon saint Luc, au chapitre 2, à partir du verset 25. J’aimerais lire juste une portion de Sa Parole. En effet, je sais que la lecture de Sa Parole produira la Vie. Ma parole est une parole d’homme, elle peut faillir. Ça, c’est la Parole de Dieu, et Elle ne peut faillir. Maintenant, suivez la lecture.
Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Et le...
Il vint au temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi,
Il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit:
Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
Salut que tu as préparé devant tous les peuples,
Lumière pour éclairer les nations,
Et gloire d’Israël, ton peuple.
Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui.
Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère: Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction,
Puisse le Seigneur ajouter Ses bénédictions à Sa Parole.
23 Maintenant, juste pendant quinze ou vingt minutes environ, j’aimerais prendre ceci comme sujet: La Conduite de l’Esprit, l’Expectative et l’Attente. Ce serait mieux pour moi de l’intituler: L’Expectative et la Conduite de l’Esprit.
Je crois que nous recevons ce que nous attendons. Souvent les gens vont aux réunions, après avoir appris qu’il y est arrivé quelque chose; s’ils y vont, décidés à ne pas y croire une Parole alors, c’est inutile d’y aller. Vous recevez tout ce que vous attendez.
Si vous êtes venu ce soir à la réunion vous attendant à trouver quelque chose que vous pourrez emmener pour critiquer, le diable vous le présentera. Mais si vous êtes venu avec un coeur sincère, vous attendant à voir la gloire de Dieu, Dieu se révélera à vous. Il s’agit donc de ce à quoi vous vous attendez. Et par la conduite...
24 Eh bien, nous voyons ce soir qu’ici, à notre début, les Israélites étaient sous la captivité des Romains sous la–la domination de l’empire romain. Et l’Eglise s’était refroidie. Mais peu importe combien l’église devient donc froide et formaliste, Dieu a toujours eu un reste sur lequel Il peut mettre Sa main, qui croit en Lui. Il l’a toujours eu. Il l’aura toujours.
Le nombre a beaucoup diminué en ce temps-ci. Au mieux de notre connaissance, en ce temps-là, il n’y avait que Jean-Baptiste, Siméon au temple, Anne la prophétesse aveugle, juste une petite poignée qui veillait et attendait. Mais tous les autres s’étaient établis, s’étaient tapé de très bons emplois comme des percepteurs d’impôts et autres, et ils étaient à l’aise. Et l’Eglise avait attendu le Messie promis pendant quatre cents ans.
25 Et il y avait là à Jérusalem, en ce temps-là, un vieil homme du nom de Siméon... Et j’aime la manière dont les Ecritures le déclarent: «L’Esprit Saint était sur lui.» En ce jour très mauvais, le grand jour du formalisme et de l’indifférence, le Saint-Esprit pouvait toujours demeurer sur un homme.
Et il était avancé en âge. On appelait ces vieux docteurs «des sages.» C’était un vieux sage jouissant d’une bonne réputation, il était bien connu et bien aimé des gens. Mais un jour, pendant qu’il était assis dans son bureau, rempli de l’Esprit, le Saint-Esprit descendit sur lui et lui donna une révélation.
Dieu donne toujours des révélations. Il lui donna une révélation et dit: «Siméon, tu ne mourras pas avant de voir Mon Salut.» Et Siméon avait cru cela. Ça, c’est le bon côté. Lorsque le Saint-Esprit révèle quelque chose, croyons cela. Car Il sait; nous, nous ne savons pas. Je peux juste voir Siméon alors qu’il se lève de son bureau, il lève les mains en l’air et dit: «Que Dieu soit à jamais béni. Je crois cela.»
26 Eh bien, il est allé en témoigner. Un homme qui croit réellement que quelque chose lui a été révélé n’a pas honte d’en témoigner. Dans notre message d’hier soir, nous avons vu qu’Abraham n’avait pas peur, ou plutôt honte de témoigner qu’il aurait de Sara cet enfant-là, alors qu’humainement parlant, il était totalement impossible que la chose arrive. Et il appela les choses qui ne sont point comme si elles étaient. C’est ça la foi. Et la Bible dit: «Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié, donnant gloire à Dieu pour Sa promesse.»
De même, Siméon, lorsque le Saint-Esprit lui a dit qu’avant sa mort, il verrait le Salut de Dieu, le Messie, Siméon n’a pas eu peur, car il savait que Dieu était capable de tenir Sa promesse. La raison pour laquelle Il l’avait fait... il était rempli du Saint-Esprit. Il a cru cela. C’était un fait établi.
27 Et maintenant, pouvez-vous imaginer certains de ces jeunes soldats et jeunes rabbins, la tête bourrée de toute leur théologie, aller çà et là, disant: «Eh bien, je pense que la vieillesse a eu raison de lui»? Comme nous le dirions suivant une expression de la rue: «Il a un pied dans la tombe.» L’histoire nous apprend qu’il avait plus de quatre-vingts ans. Mais peu importe combien on est vieux ou jeune, l’Adorable Saint-Esprit peut toujours donner des révélations.
Et il n’avait pas honte. Oh! il jouissait d’une grande réputation, mais il n’a pas tenu compte de son prestige sur terre. Il a écouté ce que le Saint-Esprit avait à dire. Et il est allé raconter à tout le monde, disant: «Vous savez, le Saint-Esprit m’a révélé que je ne mourrais pas sans avoir vu la Venue du Messie.» Et c’est une déclaration de la part d’un homme de ce calibre!
28 Que Dieu nous donne davantage de gens de haut calibre avec ce genre de témoignage. Et quelque chose en lui désirait ardemment et attendait impatiemment l’heure où il verrait cela et où ce serait rendu manifeste. Quelque Chose en lui témoignait que c’était la vérité.
Les hommes de Dieu et les fils de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu, comme David a dit une fois dans les Psaumes: «Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondées...» La profondeur appelle la profondeur, il doit y avoir une profondeur pour répondre s’il y a une profondeur qui appelle. Autrement dit, avant qu’il y ait une nageoire sur le dos d’un poisson, il devait premièrement y avoir de l’eau pour qu’il se serve de cette nageoire, sinon il n’aurait pas de nageoire. Dieu ne lui aurait pas donné une nageoire s’il n’y avait pas d’eau où il se servirait. Avant qu’il y ait un arbre qui croisse sur la terre, il devait d’abord y avoir une terre, autrement il n’y aurait pas eu d’arbre.
29 Il y a un temps, je lisais dans un journal, un article sur un petit garçon au sujet de qui, tout le temps à l’école, l’enseignant envoyait des messages à sa mère, disant: «Le petit garçon mange tout le temps des gommes de crayons.» Eh bien, sa mère s’est dit qu’il aimait peut-être bien le goût du caoutchouc. Et un jour, elle l’a surpris à côté de la véranda en train de manger le caoutchouc de la pédale d’un vélo.
Elle comprit qu’il devait y avoir quelque chose qui ne tournait pas rond chez l’enfant, elle l’amena donc à la clinique. Les médecins l’examinèrent, ils lui examinèrent le sang et autres, et on découvrit que le corps du petit garçon avait terriblement besoin de soufre. Et le caoutchouc contient du soufre. Vous voyez donc qu’avant qu’il éprouve ce vif désir du soufre, il devait y avoir du soufre pour répondre à ce vif désir. Comprenez-vous cela? Je me résume comme suit: «Avant qu’il y ait une création, il devait y avoir un Créateur pour créer cette création. Et, si vous avez faim et soif de la puissance de la guérison de Dieu, il doit y avoir une Fontaine ouverte quelque part. Certainement.
30 Si je demandais à ce groupe de croyants ce soir combien aimeraient avoir une expérience plus profonde avec Dieu, chaque main se lèverait. Eh bien, avant que vous éprouviez le désir d’une expérience plus profonde, il doit y avoir une expérience plus profonde quelque part qui suscite ce désir-là.
Vous êtes venus ici ce soir dans des fauteuils roulants, sur des civières, des brancards, ayant amené vos malades et vos affligés. Qu’est-ce? Il y a en vous quelque chose qui vous dit qu’il existe un Dieu qui va guérir. Et avant que cela ne soit en vous, il doit y avoir un Dieu pour créer cela. Et il doit y avoir une Fontaine ouverte quelque part pour répondre à cet appel qui est en vous. Quand la profondeur appelle la profondeur...
31 Et comme Siméon savait qu’il y avait en lui quelque chose qui témoignait, par le Saint-Esprit, que le Christ devait naître avant sa mort, il n’avait pas honte de son témoignage.
Un jour, il y avait quelqu’un qui s’attendait à voir quelque chose d’autre arriver, là loin à l’est, en Inde. J’étais là il y a quelques années, et les choses n’ont pas du tout changé depuis ce temps-là: C’est toujours aussi primitif qu’à l’époque. Ils avaient des mages. Et ces derniers observaient les étoiles, car ils savaient que Balaam, le prophète, avait dit qu’une Etoile s’élèvera de Jacob. Et ils ont vu cette Etoile-là. Et ils avaient compris, d’après les Ecritures, que c’était pratiquement le moment où la chose devait s’accomplir.
32 Oh! Pouvez-vous voir où j’essaie d’en venir? Ne pouvez-vous pas comprendre que le fait que les coeurs humains affluent ici dans ces grands réveils, c’est qu’il y a en vous quelque chose qui vous avertit que quelque chose est sur le point d’arriver! On est à la veille de cela. Et toute cette préparation, de grands signes spirituels et des réveils à travers le monde, c’est la Venue du Seigneur. Et l’Eglise devrait Elle-même s’apprêter et se préparer alors qu’Elle s’avance. Un jour, Elle s’en ira.
Ces mages attendaient que cette étoile se lève. Et, tout d’un coup, ils L’ont vue. Et, rappelez-vous, ils déterminaient le temps... C’était par les étoiles qu’ils connaissaient les heures de la nuit. Il y avait un observatoire au-dessus de chaque ville. Et une sentinelle se tenait là-haut, et on allait chaque fois lui demander l’heure, et elle leur répondait suivant la position des étoiles.
Eh bien, cette étoile-là avait traversé tout le pays, chaque ville, et tous les astronomes regardaient les cieux, et aucun d’eux ne l’a vue, sauf ceux qui attendaient cela. Certainement.
Les gens viennent à la réunion, ils voient le précieux Seigneur Jésus, toute la puissance qu’Il utilisait lorsqu’Il était ici, agir dans les gens. Certains disent: «Je ne vois pas cela.» Ce n’est pas étonnant; vous ne vous attendiez pas à voir cela. Mais si vous en avez un vif désir, que vous aimez, que vous êtes disposé et que vous attendez, Dieu est ici pour se révéler à vous.
33 L’étoile est passée par-dessus, et les autres ne l’avaient point vue. Quand Jésus est né à Bethléhem de Judée, il n’y avait pas de grand éclat, comme l’appellerait le monde. Il y eut donc quelques bergers qui se ruèrent dans la ville de Bethléhem, disant que des anges les avaient visités. Et certainement, c’était pour être l’objet des rires et des moqueries au portail de la ville, de la part du gardien et des autres. C’est ce qu’on attraperait aujourd’hui, exactement la même chose, parce que les gens sont spirituellement aveugles. Jésus a dit qu’ils le seraient. Et Sa Parole ne peut pas être brisée. Et, quand ils y sont entrés... Eh bien, les nouvelles ne se répandent donc pas, ou ne se répandaient pas comme aujourd’hui. Nous avons la télévision, la presse et... Si c’était le cas, il y aurait eu alors les mêmes critiques aujourd’hui. Mais, huit jours après la naissance du petit Enfant...
Tournons nos regards juste quelques minutes vers une scène afin que ces petites filles et ces petits garçons assis ici devant et partout en saisissent l’image.
34 Disons que c’est un lundi matin. Et selon la coutume juive, lorsqu’une femme donne naissance à un enfant, huit jours après, si c’est un mâle, il doit être circoncis. Et la maman devait offrir une offrande pour sa purification. Le–le riche pouvait apporter un agneau. Le paysan offrait deux tourterelles. Bon, il y avait à l’époque de la naissance de Christ environ deux millions de Juifs à Jérusalem. Vous pouvez donc vous imaginer combien de bébés, des bébés mâles, pouvaient naître en une nuit.
Donc, on est un lundi matin, et le... Beaucoup de gens se rassemblent au temple. Et là loin, de l’autre côté, je peux voir une file de mères le long de l’allée principale, portant leurs petits bébés de huit jours. Et le long de la ligne, je peux voir de braves dames tenant chacune un petit agneau par une–par une petite chaîne ou quelque chose enroulé autour du cou, leurs jolis petits bébés tous en broderies, avec de petites couvertures roses, de petits chaussons, et de petites tenues de couleur bleue et tout, alors que toutes les mamans étaient avec leurs bébés, bavardant et causant d’eux, attendaient toutes que leurs sacrifices soient offerts et que leurs enfants soient circoncis.
Attirons là notre attention là loin. Je vois une petite fille, de pas plus de seize ou dix-sept ans environ, portant dans son bras un petit Enfant. Et cela... Tout le monde se tient loin d’elle. L’Enfant est emmailloté, Il n’est pas vêtu de broderie. Oh! ce monde obstiné! Pas en broderie, mais emmailloté... Savez-vous ce que c’est être emmailloté? C’est être vêtu d’un lange que l’on met sur le joug d’un veau pendant qu’il laboure.
35 Et le Prince de la paix était emmailloté. Le Créateur des cieux et de la terre est venu ici, sans lieu adéquat où naître, et on L’a placé dans une crèche. Sa chère petite maman... Eh bien, ces femmes-là disaient: «Eloignez-vous d’elle. Elle est fiancée à un certain vieil homme qui a quatre enfants, et elle a eu cet Enfant alors qu’elle n’est même pas encore mariée à cet homme-là. Ne vous associez pas avec une pareille femme.»
Cela me rappelle des soi-disant chrétiens prétentieux d’aujourd’hui, qui ne veulent pas s’associer avec un homme ou une femme qui est née de nouveau de l’Esprit de Dieu. Ils sont traités de saints exaltés, de fanatiques.
36 Mais Marie, alors qu’elle portait ce petit Enfant dans son bras, savait, peu importe ce que les autres disaient, de Qui Il était Fils. Frère, soeur, il n’y a ici aucun homme, aucune femme, qui ait jamais reçu le Saint-Esprit par la nouvelle naissance, qui ignore Ce qui est dans son coeur. Qu’on le qualifie de tous les noms, mais vous savez ce que vous bercez.
Elles se tenaient donc à distance. Alors que les rangs s’avançaient, elle s’est vite avancée avec son petit Bébé, Lui roucoulant sur son petit menton, Le faisant rire, vous savez, édenté. Et, oh! Ils sont mignons. (Mon petit Joseph, mes fillettes pensaient qu’il était tellement mignon, elles–elles le mordaient pour le faire pleurer afin de voir qu’il n’a pas de dents.) Ça lui faisait mordre.
37 Alors qu’elle regardait donc ce petit Enfant... Suivons donc. Puisque Dieu avait fait une promesse à Siméon qu’il verrait le Messie, Dieu était obligé de révéler le Messie à Siméon. Ces sacrificateurs et ces gens qui passaient et exécutaient leurs cérémonies religieuses ne-ne savaient guère, ils ne savaient guère que le Prince de la paix était au temple. Et je dis que c’est ce qui se passerait dans pratiquement chaque pays du monde ce soir. Le Prince de la paix peut entrer dans une ville, accomplir des oeuvres et les gens ne s’en soucieront guère. Ils ne comprendraient pas cela. Ils ne s’y attendent pas. Ils renvoient cela à un moment donné, dans le grand Millénium, que c’est alors que ces choses s’accompliront. Cela se sera accompli vous serez restés. Ne cherchez pas quelque chose de différent. Nous sommes ici, Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Nous sommes maintenant... Eh bien, nous sommes des fils de Dieu; non pas nous le serons, nous le sommes maintenant.
38 Remarquez. Là loin au bureau, je peux voir un vieil homme aux cheveux blancs, probablement que ces quelques cheveux blancs pendaient en dessous de la partie chauve de sa tête, ses moustaches descendaient presque comme ceci. Il prend un rouleau et lit dans Esaïe où il est dit: «Nous étions tous errants comme des brebis; et l’Eternel a fait retomber sur Lui l’iniquité de nous tous. Cependant, Il a été blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités: le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui; c’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris.»
Puis, il relit: «Un Fils nous est né, un Enfant nous est donné; on L’appellera Conseiller, Prince de la paix, Dieu Puissant, Père Eternel.» Tout d’un coup, le... quelque chose s’est passé. Il a dit, le Saint-Esprit a dit: «Siméon, lève-toi.»
«Oui, mon Seigneur.» Il s’est levé. «Qu’est-ce? C’est le Saint-Esprit qui m’a parlé. Qu’y a-t-il?»
«Lève-toi, Siméon. Mets-toi en marche.»«Où irai-je?»
«Continue simplement à marcher.»
39 Oh! J’aime qu’Il le fasse comme ça. S’Il dit: «Marche», marche. Peu importe où vous allez. Et il se met à marcher. Le voici venir, sous la conduite de l’Esprit, il s’introduit parmi les gens, traversant les gens. Peu après, le Saint-Esprit l’a conduit vers cette ligne. Le voici longer cette rangée de femmes, et dès qu’il est arrivé devant cette petite fille qui était critiquée, ridiculisée, le Saint-Esprit a dit: «Arrête-toi, Siméon.»
Siméon a promené le regard, peut-être qu’il avait vu cette même Lumière que Jean avait vu. Il s’est précipité vers la petite dame, a pris l’Enfant des bras de la femme et a dit: «Seigneur, laisse Ton serviteur s’en aller en paix selon Ta Parole, car mes yeux ont vu Ton salut.» Oh! la la!
Christ dans Son temple, reconnu par juste deux ou trois... Il était certainement venu à Son temple. Dieu était dans Son saint temple, et les gens ne le savaient pas. Et... Mais, ceux qui L’attendaient L’ont vu.
Eh bien, il y avait là une vieille femme aveugle du nom d’Anne. Elle s’est assise près d’un poteau à la porte. Elle avait une soixante dizaine d’années, et l’Esprit de prophétie était sur elle. Elle était considérée comme prophétesse. Elle ne quittait pas le temple nuit et jour, mais elle servait le Seigneur. Elle attendait la consolation d’Israël. Vous voyez, elle attendait quelque chose.
40 Et ceux qui s’attendent... Je pense que c’est pour cela que vous êtes ici ce soir. Ce que l’assemblée chrétienne d’Edmonton a attendu, je crois, Dieu va se révéler à elle ce soir, parce qu’elle a attendu cela.
Elle attendait de voir ou de savoir quand Israël allait être consolé. Et le Saint-Esprit lui a parlé. Et cette femme aveugle, de pratiquement quatre-vingt-quatre ans, je pense, s’est levée par l’Esprit, elle a traversé les gens, elle était aveugle, elle a traversé les gens, sous la conduite du Saint-Esprit, poussée par la puissance de Dieu. Elle a traversé la foule, cette vieille femme aveugle, jusqu’à ce qu’elle esrt arrivée (elle ne pouvait pas voir ses mains devant elle) et s’est arrêtée juste devant ce petit Enfant et elle a béni Dieu pour Lui. Si Dieu a pu alors conduire une femme aveugle vers le Messie, Il peut aujourd’hui conduire une femme aveugle vers le Messie. Nous sommes conduits par l’Esprit de Dieu: Une conduite spirituelle.
41 Si vous permettez un témoignage un instant. Quelque chose me vient à l’esprit à l’instant même. Un jour, je revenais de Dallas, au Texas, nous sommes entrés dans une tempête, et l’avion était forcé d’atterrir à Memphis, au Tennessee. Et on nous avait annoncé qu’il y avait la tempête presque toute la nuit et qu’on nous appellerait le lendemain matin. Et on nous avait logés dans ce très célèbre hôtel, l’Hôtel Peabody. Je ne savais même pas comment m’y prendre. Nous y sommes montés dormir. J’ai rédigé des lettres. Alors, le lendemain matin, on nous a appelé et on nous a dit que la limousine nous prendrait à 7 h pile... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... dans la rue. Et tout d’un coup, Quelque Chose a dit: «Arrête-toi un instant. (Vous savez de quoi je parle.) Arrête-toi juste un instant.» Eh bien, je pensais que c’était juste... que c’étaient juste mes pensées. J’ai continué à avancer. J’ai traversé la rue, et un grand policier Irlandais m’a regardé comme je traversais pendant qu’il y avait la lumière rouge. Et alors, j’ai fait comme si je contemplais une boutique, comme ceci.
Et j’avais ces lettres à poster en poche, et je regardais, il y avait là une boîte à lettres au coin, j’ai donc posté les lettres. Et Quelque Chose m’a dit: «Continue simplement à marcher.»
Eh bien, je pensais: «Je ferais mieux de rentrer.» Je me suis engagé dans cette direction, je ne pouvais pas aller. Avez-vous déjà éprouvé de tels sentiments?
42 J’ai repris, je n’y arrivais pas. J’ai donc fait demi-tour et je me suis engagé dans l’autre direction. Quelque Chose a dit: «Continue simplement à marcher.» J’ai continué, descendant. Tout d’un coup, vous savez, j’avais atteint le rivage de la rivière, là. Je me suis retrouvé dans un petit quartier de gens de couleur, avec un tas de petites bicoques. Oh! Le soleil était haut. J’ai consulté ma montre. Eh bien, il était déjà 7 h 30, et j’étais alors à deux bons miles [3 km] de l’hôtel. Mais Quelque Chose continuait simplement à dire: «Marche.»Et je me suis mis à chanter ce petit cantique que vous les pentecôtistes chantiez:
Il y a presque partout des gens dont les coeurs sont
enflammés,
Par la puissance qui est descendue à la Pentecôte,
Qui les purifia et les rendit purs.
Oh! Elle brûle maintenant dans mon coeur.
Oh! Gloire à Son Nom.
Je suis si heureux de dire que je suis l’un d’entre eux.
Vous connaissez ce cantique. Je les avais juste entendus le chanter et je le fredonnais. J’ai regardé une vieille petite hutte là, il y avait une pauvre femme, le type même de tantine Jemima, appuyée sur le portail. Elle avait noué une chemise d’homme autour de la tête, elle avait de très grosses joues. Et j’étais à environ 40 yards [36,5 m] d’elle. Je fredonnais ce cantique, et j’avais cessé de le fredonner, je passais sans savoir... Oh! C’était un beau matin. Après la tempête, les roses et les chèvrefeuilles répandaient du parfum dans l’air. Et je chantais en Esprit pendant que je marchais.
43 Et, cette pauvre femme de couleur, alors que je passais, a dit: «Bonjour parson.» Eh bien, un pasteur dans le sud, c’est un parson.
Je me suis retourné et je l’ai regardée; j’ai dit: «Bonjour, tantine.» Des larmes lui coulaient sur les grandes et grosses joues noires et elle souriait avec gentillesse. J’ai dit: «Comment avez-vous su que j’étais pasteur?»
Elle a répondu: «Je savais que vous alliez venir.»
Et j’ai dit: «Comment l’avez-vous su, tantine?»
Et elle a répondu: «Avez-vous déjà lu dans la Bible au sujet de la femme sunamite?»
J’ai répondu: «Oui, madame.»
Elle a ajouté: «J’étais ce genre de femme. Je n’avais pas d’enfant.» Elle a dit: «Je suis une lavandière.»
Elle a ajouté: «J’avais promis au Seigneur que s’Il me donnait un enfant, je l’élèverais pour Sa gloire.» Elle a continué: «Je suis une chrétienne depuis que j’étais une petite fille.» Elle paraissait dans la soixantaine. Et elle a dit: «Le Seigneur m’a donné un bon garçon.» Elle a dit: «Et, pasteur, il a eu de mauvaises fréquentations, et il a attrapé une salle maladie, le syphilis, et son sang était à quatre-plus, a dit le médecin. Et on ne peut plus rien pour lui.»
44 Et elle ajouta: «Il est là dans la pièce, mourant.» Elle a dit: «Le médecin est parti avant-hier. Il était inconscient. Il a dit qu’il ne peut plus jamais retrouver la conscience.» Elle a dit: «Pasteur, je–je ne peux vraiment pas supporter de voir mon bébé mourir dans cet état-là.»Elle a ajouté: «J’ai prié le Seigneur toute la nuit d’avant-hier, toute la nuit d’hier jusque vers deux heures ce matin, a-t-elle dit, puis je me suis endormie. Et j’ai rêvé que je parlais au Seigneur, a-t-elle dit, disant: ‘Seigneur, c’est Toi qui m’as donné l’enfant comme Tu en avais donné un à la femme sunamite, mais où est cet Elisée?’»
45 Elle a dit: «Je... Le Seigneur m’a dit: ‘Regarde.’ Et j’ai vu venir un homme en costume marron clair, portant un petit chapeau marron clair.»Elle a dit: «C’était vous, pasteur. Et je me tiens debout ici à ce portail depuis avant l’aube, attendant votre arrivée.» Dieu travaille aux deux bouts de la ligne.
J’ai dit: «Tantine, je m’appelle Branham. Avez-vous déjà entendu parler de moi?» Elle a répondu: «Non, non, pasteur Branham, je n’ai jamais entendu parler de vous.» J’ai dit: «Je prie pour les malades.»«Non, non. Je n’ai jamais entendu parler de vous.»Elle ne s’intéressait pas à la prière pour les malades. Elle ne voulait pas que son garçon meure dans cet état-là. Je suis donc entré, il y avait une vieille chaîne suspendue à la porte, avec un socle de charrue comme contrepoids à la porte, une petite maison peinte en chaux, avec des bardeaux, avec des fissures sur le côté... Je doute que quelqu’un ici connaisse ce que c’est.
46 Et lorsque je suis entré dans cette maison-là, il n’y avait pas de tapis sur le plancher, il n’y avait qu’un drôle de petit châlit en fer où était couché un très grand garçon noir d’environ 180 livres [90 kg], mesurant environ 6 pieds [1,82 m]... J’ai parcouru de regard cette vieille petite maison, il y avait un petit vieux réchaud là, l’un de ces petits réchauds, un écriteau au mur qui disait: «Que Dieu bénisse notre maison.»
J’ai été dans des palais de rois. J’ai été au palais du roi d’Angleterre, le roi George, le feu roi George. J’ai été au palais de Gustave de la Suède, j’ai toujours été le bienvenu. Et au palais de Kruger en Afrique du Sud, et à divers autres endroits, j’ai été le bienvenu, mais jamais je n’ai reçu un accueil comme celui que j’avais reçu dans cette petite cabane de noirs ce matin-là, parce que Dieu était là.
Et je préférerais avoir une petite maison comme celle-là avec «Que Dieu bénisse notre maison» sur le côté que d’avoir la meilleure maison qui existe à Edmonton, avec les murs couverts des photos de femmes nues et tout. C’est vrai.
47 Et quand je suis entré, ce grand garçon était étendu là, tenant la couverture en main, faisant... [Frère Branham produit un gémissement.–N.D.E.]. Et j’ai dit: «Bonjour, monsieur.»
Sa mère a dit: «Pasteur, ça fait trois jours qu’il ne prononce aucun mot et qu’il ne sait rien. Il est mourant.»
J’ai regardé sa mère. Elle a dit: «Pouvons-nous prier?» Nous nous sommes alors agenouillés.
Il a fait: «... [Frère Branham produit un gémissement.–N.D.E.]»
Je pensais: «Ce pauvre garçon!» J’ai palpé ses pieds, ils étaient devenus tout aussi raides et glacés que possible. J’ai dit: «Il est très malade.» J’ai dit: «Que marmonne-t-il?»
48 Sa mère a répondu: «Il dit: ‘Il fait sombre ici.’» Elle a ajouté: «Ça fait trois jours qu’il dit cela.» Elle a dit: «Il s’imagine être perdu là sur un océan, être à bord d’une petite barque, il s’imagine alors être en train de la ramer. Et il est perdu dans les ténèbres, et il crie.» Elle a dit, avec des larmes qui lui coulaient sur le visage, elle a dit: «Pasteur, je ne peux simplement pas voir mon bébé mourir dans cet état.»
J’ai dit: «Prions, tantine.» Nous nous sommes agenouillés. J’ai dit: «Priez.»
Elle a dit... elle s’est mise à prier. Et, oh! la la! vous parlez de la prière, cette pauvre femme de couleur a adressé à Dieu une prière qui ferait pleurer le coeur le plus dur. Je me suis tenu là, me baignant simplement dans la beauté de Dieu pendant qu’elle priait. Elle s’est essuyé ses gros yeux; elle a dit: «Maintenant, voudriez-vous prier, pasteur?»
J’ai placé ma main sur ses pieds. J’ai dit: «Seigneur, je ne sais pas pourquoi j’ai été conduit ici, mais c’est peut-être ici l’endroit. Je ne peux pas comprendre, mais je Te prie d’assister Ta pauvre et bien-aimée sainte qui est restée fidèle.» Son dos était mouillé par la rosée là où elle s’était tenue toute la nuit durant, tôt le matin. Et j’ai dit: «Assiste-la et épargne la vie de ce pauvre garçon.»
49 A peine avais-je dit cela dans la prière qu’il a dit: «Oh! maman!» J’avais arrêté.
Elle a dit: «Oui, bébé chéri, que veut le bébé à maman?» Cela montre l’amour. Quand bien même le jeune homme avait déshonoré sa maison à elle, quand bien même il se mourait dans le péché et–et la honte, d’une maladie vénérienne, cependant, l’amour de cette maman le considérait toujours comme son bébé à elle.
Pensez alors à la grâce de Dieu! Une maman oubliera-t-elle son bébé qu’elle allaitte? Oui, elle peut l’oublier. «Mais, Moi, Je ne vous oublierai point. Voici, J’ai gravé vos noms sur les paumes de Mes mains.»
Alors que je me tenais là un instant, il a dit: «Oh! maman!» Elle s’est mise à l’embrasser, elle a dit: «Que veut le bébé à maman?»
Il a dit: «Maman, il fait clair dans la pièce.» En moins de cinq minutes, ce grand garçon était assis au bord du lit, donnant gloire à Dieu.
50 Je suis vite rentré à l’avion, j’ai attrapé un taxi, et quand je suis arrivé là, avec un retard d’environ deux heures, on passait le dernier appel. Vous parlez de la grâce souveraine! La foi de cette femme de couleur ignorante avait gardé l’avion à terre et l’avait retenu là. Oh! la la! quand je pense à ces choses et à beaucoup d’autres que j’ai vues, je me dis: «Combien riche et pur, combien insondable et fort est l’amour de Dieu pour une pauvre femme de couleur, ignorante et insignifiante, une paysanne.» Mais ses prières avaient cloué l’avion au sol, l’avaient retenu là et m’avaient envoyé là prier pour ce garçon-là.
Environ une année plus tard, j’effectuais un voyage par train vers Phoenix. Lorsqu’on arrive à Memphis, on entre à la gare comme ceci; je me suis arrêté. Les sandwiches dans le train coûtaient trop cher pour moi, environ 30,40 cents la pièce. Je voulais acheter un hamburger à quinze cents. D’un bond, je suis donc descendu du train et je me suis mis à courir comme ça pour me procurer un hamburger pendant que le train attendait, et un petit porteur a couru par là et a dit: «Salut, là, pasteur Branham!»
J’ai dit: «Bonjour!» Il a dit: «Ne me reconnaissez-vous pas?»
J’ai dit: «Je ne pense pas, fils.»
Il a dit: «Vous souvenez-vous de ce matin-là lorsque vous étiez venu chez moi, et que j’étais mourant?»
J’ai dit: «Tu n’es pas ce garçon-là!»
Il a dit: «Oui, pasteur Branham, c’est bien moi, et je suis maintenant un chrétien.»
51 Frère, l’Esprit de Dieu conduit, si vous vous attendez à ce qu’Il vous conduise, Il est aussi puissant ce soir qu’Il l’était en ce temps-là et qu’Il le sera pour toujours. Prions. Je souhaiterais pouvoir chanter maintenant même. J’aimerais chanter ce cantique: Oh! L’amour de Dieu, combien riche et pur. Dieu ne fait acception de personne. Que vous soyez pauvre, que vous soyez ignorant, ça importe peu. Si vous vous attendez à Lui, Dieu conduira vers vous, ou plutôt vous conduira vers Lui.
Père, je prie au Nom de Christ. Alors que nous terminons ce grand réveil ce soir, ça fait dix ans que j’éprouvais le vif désir de venir ici. J’ai une fois essayé, et une tempête de neige m’avait empêché et ce n’était pas la saison. Toute la semaine, je me suis attendu à ce que quelque chose arrive.
Peut-être que cela a déjà eu lieu. Que sais-je si certains parmi ces jeunes gens ou jeunes femmes qui ont été sauvés ne deviendront pas des missionnaires, ou des ministres qui apporteront l’Evangile aux quatre coins de la terre. Que sais-je si certains de ces témoignages ne soutiendront pas les gens, les autres qui sont malades et affligés? J’ai fait tout ce que je sais faire. Je prie que cette soirée soit la grande heure que j’ai attendue.
52 Bénis ceux qui sont ici, Père, et qui ne se sont pas encore abandonnés à–à Christ, ceux que Tu as choisis et aux coeurs desquels Tu as frappé plusieurs fois. Je prie qu’ils Te reçoivent ce soir, comme ils ont été conduits par le Saint-Esprit à cet endroit ce soir; peut-être que Tu es en train de les soumettre à leur test final ce soir. Il y a peut-être un homme âgé, un jeune homme, quelqu’un ici que Tu as longtemps appelé et qui maintenant même peut recevoir son dernier appel. Ecoute, Père, je prie au Nom de Christ.
53 Alors que nous avons nos têtes inclinées, y a-t-il ici ce soir un groupe de gens qui ne connaissent pas Jésus? Peut-être que vous avez juste adhéré à une église, peut-être que vous n’avez pas adhéré à une église. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]
Et nous savons que Tu as inscrit leurs noms dans le Livre de Vie. Maintenant même, ils sont Tiens. Et je Te prie de les garder par Ta grâce. S’ils sont malades, guéris-les. Tu as vu leurs mains se lever. Tu connais les pensées même de leurs coeurs. Tu as dit que l’Esprit de Dieu est plus tranchant, plus vif qu’une épée à deux tranchants, et Il discerne même les pensées de l’esprit: Hébreux 4.
Et je Te prie, Père Divin, de les bénir abondamment, et qu’après le service de ce soir ou de la semaine prochaine, qu’ils se trouvent un bon pasteur pieux ici, auprès de qui ils iront, et qu’ils disent: «Pasteur, je suis sauvé. J’aime le Seigneur. Je veux avoir communion ici avec les autres chrétiens. Je désire être baptisé.» Accorde-le, Père.
Je Te les confie, croyant que Tu m’accorderas de les revoir, peut-être dans cette vie, sinon dans la Vie à venir. Je Te les remets, Père. Que Toi, Tu les donnes à Ton Fils comme offrande d’amour. Nul ne peut les arracher de Sa main. Nous Te prions de les garder heureux et en bonne santé. Je prie au Nom de Jésus. Amen.
... appelle aujourd’hui, (Ceci est)... [Espace vide sur
la bande–N.D.E.]... Il appelle aujourd’hui,
Jésus appelle,
Il appelle tendrement aujourd’hui.
N’aimez-vous pas adorer ainsi le Dieu du Ciel: avec douceur, dans le calme? Si nous pouvons incliner la tête et lever les mains. Tous ensemble maintenant, adorons. Le message est terminé. Adorons-Le simplement. Chantons encore cela maintenant.
Il appelle aujourd’hui, Il appelle aujourd’hui,
Jésus appelle,
Il appelle tendrement.
54 Dans la douceur, pendant que la musique joue, tenez simplement la main d’un chrétien assis à côté de vous, dites: «Que Dieu vous bénisse, frère, soeur.» Partout, partout, soyez juste dans la communion de l’adoration maintenant... Le Saint-Esprit est ici. Voyez? Nous sommes d’un même accord. «Que Dieu vous bénisse, ami chrétien. Je suis méthodiste. Que vous soyez baptistes, presbytériens, qui que vous soyez. Que Dieu vous bénisse.» C’est bien. Tout le monde, juste communier... la communion divine. Oh! quelle bénie douce communion, Jésus est mon Ami.
Ne vous sentez-vous pas bien? Combien sentent la Présence du Seigneur, sont juste récurés et bien frais? Certainement, Sa Parole est proclamée. Il est ici; Il est présent. Chantons ce cantique: Reposant sur le bras Eternel. Venez, tout le monde.
... une communion,
Quelle joie divine,
Se reposer sur les bras éternels;
Oh! combien c’est doux de marcher dans... Ta paix est mienne,
Reposant sur les bras éternels.
Reposant, reposant,
Sain et sauf face à toute frayeur;
Reposant, reposant,
Reposant sur les bras éternels.
Oh! c’est merveilleux. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]...?...
Très bien. si vous n’avez pas de carte de prière, vous n’en avez pas besoin Le fait que ces gens sont dans cette ligne ne veut pas dire qu’ils vont être guéris. Non, non. S’ils n’ont pas de foi, ils ne seront jamais guéris. Si Christ se tenait ici portant ce costume qu’Il m’a donné, et que vous vous avanciez vers Lui, et que vous disiez: «Seigneur Jésus, veux-Tu me guérir?» Il dirait: «Je l’ai déjà fait.»
Combien savent que c’est l’Ecriture? Certainement. La guérison divine, c’est du passé. Combien ont été sauvés il y a une année? Faites voir la main. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]Soyez respectueux. C’est maintenant qu’il sera établi si je dis la vérité ou pas.
55 Aimez-vous le Seigneur Jésus? Croyez-vous en Lui de tout votre coeur? Croyez-vous que je suis Son serviteur, qu’Il m’a envoyé et que ce que j’ai dit à Son sujet est vrai? Croyez-vous? Si Dieu me révèle ce qui ne va pas chez vous ou ce que vous voulez de Sa part, accepterez-vous qu’Il vous donnera ce dont vous avez besoin? Que le Seigneur Dieu accorde cela, c’est ma sincère prière. Vous êtes conscient qu’il se passe quelque chose. Si les gens peuvent encore entendre ma voix, entre moi et cette jeune femme, se tient cette Lumière, Elle se déplace lentement vers elle. Elle est consciente d’être dans la Présence de Quelque Chose de plus qu’un homme. Je vois la jeune dame extrêmement très nerveuse. Et tout le temps, elle souffre d’une espèce de maux de tête, car elle a une maladie gynécologique, une maladie de femme qui la dérange. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Est-ce vrai ou faux? Vrai? Regardez ici, amis. Que pensez-vous que c’est? Il y a Quelque Chose de surnaturel. Qu’est-ce? Croyez-vous que ça peut être le Fils de Dieu? Si vous le croyez, alors vous pouvez recevoir ce que vous demandez, si vous le croyez de tout votre coeur.
56 Eh bien, je venais de parler un instant à la fille. Elle est consciente qu’il se passe quelque chose. Qu’arriverait-il si je lui parlais un peu plus longtemps, comme elle est la première patiente? Je ne sais donc pas ce que le Seigneur lui a dit. Mais laissez-moi lui parler encore juste un instant, afin que vous voyiez cela, juste... qu’il s’agit de l’Infaillible Saint-Esprit. Je vois... Je contacte simplement de nouveau son esprit.
Ce que j’ai dit, ce n’était pas moi. Vous le savez. Je n’aurais pas pu le dire. Eh bien, vous éprouvez maintenant un sentiment très doux et humble, n’est-ce pas? Si c’est vrai, levez la main. Juste un sentiment que vous n’avez jamais éprouvé auparavant... Eh bien, Il va encore parler. Je vois Cela s’établir autour de la dame. Oui, je la vois, c’est... elle souffre d’une maladie gynécologique, un trouble féminin, c’est mauvais, un abcès.
Et cette dame prie pour quelqu’un d’autre: son frère. Il n’est pas ici, mais il est frappé par la polio. Vous êtes une chrétienne, vous fréquentez une église, vous êtes membre de la dénomination baptiste. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Vous êtes déjà guérie, soeur. Vous pouvez donc joyeusement quitter l’estrade...?...
57 «Si tu peux croire, tout est possible.» Eh bien, soyez vraiment respectueux. Soyez aussi respectueux que possible. Attendez-vous au Seigneur. Je pense que vous et moi sommes inconnus, monsieur. Nous ne nous connaissons pas.
Eh bien, le premier cas, c’était une femme, comme la femme au puits. Celui-ci est un cas comme celui de Philippe qui alla chercher Nathanaël et le ramena. Nous ne nous sommes jamais rencontrés auparavant, mais Christ vous connaît.
58 Eh bien, si Christ me révèle votre problème, soit vous êtes malade, soit quelque chose que vous avez fait, ou quelque chose comme ce qu’Il avait fait dans la Bible, vous reconnaîtrez si c’est vrai ou pas. Croirez-vous alors qu’Il est le Jésus ressuscité, la Lumière qui brille dans les pays de l’ouest sur les Gentils aujourd’hui? Il y aura eu et un homme et une femme.
Si les gens entendent toujours ma voix: cet homme s’éloigne de moi. Je le vois être transporté par les médecins dans une pièce, et il s’agit d’une intervention chirurgicale pour une maladie pulmonaire. Et ils ont fait l’ablation du poumon ou d’une partie du poumon: le cancer. Et ça vous dérange toujours. Vous êtes aussi de cette ville. Votre résidence porte le numéro 11933, sur la 49e avenue. Vous êtes... votre nom, c’est Rudolph...?... quelque chose comme cela. C’est vrai. AINSI DIT LE SEIGNEUR. Prions.
Seigneur Jésus, le Fils de Dieu, nous implorons la miséricorde divine pour ce cher frère qui se meurt. Que la mort soit changée en vie pour la gloire de Dieu. Nous le demandons au Nom de Jésus. Et les dernières Paroles que Tu as prononcées en quittant la terre étaient: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» C’est Ta promesse, Père. Je le demande au Nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse.
59 Nous sommes inconnus l’un à l’autre. Il s’agit de votre gorge. Cette dame assise là même souffre de gorge, des amygdales. Si vous pouvez croire... C’est vrai. Il y a un esprit qui tire entre vous deux. Un démon appelle à grands cris un autre au secours pour chercher à susciter le doute dans l’église. Il y a une traînée noire entre vous deux. Mais votre maladie, ce sont des amygdales, et la vôtre, un cancer. Croyez-vous? Vous n’êtes pas de cette contrée, vous venez de Saskatchewan, d’une ville comme Lloydminster. Votre nom, c’est mademoiselle Hess.
Ô Adorable Père Eternel, nous réprimandons le démon qui lie notre soeur. Il se peut qu’il se soit caché aux médecins, mais il ne peut pas se cacher à Dieu. Sors d’elle! Nous t’ordonnons par le Dieu vivant de quitter cette femme. Amen.
Rentrez chez vous, guérie, soeur. Tout va bien. Qu’il vous quitte. Croyez de tout votre coeur. Très bien, soeur.
60 Dites donc, monsieur, vous assis à vous frotter les yeux... Cela vous a frappé si bien, cette maladie de nez dont vous souffriez vous a aussi quitté. C’est ce dont vous souffriez, n’est-ce pas? Levez la main. Qu’avez-vous touché? Vous avez touché le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par les sentiments de vos infirmités.
Oh! béni soit le Nom du Seigneur! Quelle chose étrange pour moi! Que les gens qui sont nés de nouveau, qui ont affirmé avoir été touchés, qui ont la coupe de bénédictions de Dieu, puissent rester silencieux pendant que le Saint-Esprit, la Vie de Dieu, se meut dans l’église, ça m’intrigue toujours.
61 Petite dame, je ne vous connais pas. Nous sommes inconnus l’un à l’autre, n’est-ce pas? C’est vrai. Si Dieu peut me révéler votre maladie, allez-vous accepter Jésus comme votre Guérisseur? Votre problème, ce sont les yeux. Vous devenez aveugle. Vos yeux s’obscurcissent tout le temps, et on dirait que le changement de vos lunettes ne vous fait aucun bien. Eh bien, comme vous portez des lunettes, l’assistance peut se dire: «Eh bien, il ne peut que s’agir des yeux, du moment qu’elle porte des lunettes.» Regardez-moi donc un instant et croyez que je suis serviteur de Dieu; peut-être qu’Il vous dira autre chose.
Oui, celui pour qui vous priez maintenant, c’est votre mari. Il est dans un hôpital psychiatrique. C’est vrai. Eh bien, n’ayez pas peur, soeur. Vous n’êtes pas tellement dans la présence de frère Branham. C’est la Présence de Jésus-Christ. Ramenez-lui ce mouchoir. Posez-le sur lui, et puisse Jésus-Christ lui faire recouvrer le sens, qu’Il le ramène à la maison auprès de vous, pour que vous meniez une vie heureuse ensemble.
Seigneur Dieu, c’est Toi qui as créé les cieux et la terre. S’il Te plaît, change la scène et guéris-les, Seigneur, pour Ta gloire. Je prie au Nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse. Ramenez-lui ce mouchoir...?...
62 Ne vous déplacez pas, s’il vous plaît, s’il vous plait. Voyez? Des gens prient partout. Ma parole est mise à l’épreuve (voyez-vous?), parce que je leur ai demandé de faire cela. Et vous savez ce qui arrive. Chaque esprit, lorsque quelqu’un se déplace, cela dérange les autres; ils observent tous celui-là, et cela les dérange. Soyons très respectueux. Nous sommes dans l’église maintenant.
Quelque chose vient de se passer ici, et je n’ai pas vu cela. Mais juste un instant... Continuez à prier. Madame, je pense que nous sommes inconnus l’un à l’autre, si le Seigneur Jésus-Christ me révèle pourquoi vous êtes ici, allez-vous L’accepter comme votre Guérisseur pour tout ce dont vous avez besoin? L’assistance fera-t-elle de même? «Que toute affaire se règle sur la déclaration de deux témoins ou plus.»
63 La dame souffre d’une nervosité très extrême, et d’une thyroïde qui lui donne une obésité. C’est pour cela qu’elle sollicite la prière. C’est l’exacte vérité. Qu’elle en soit elle-même le juge. Eh bien, est-ce ce que le Seigneur Jésus avait fait lorsqu’Il était ici sur terre? Combien savent que c’est la Bible? Vous le savez si jamais vous lisez la Bible. Est-ce que le... Est-ce ce qu’Il avait fait pour prouver Sa qualité de Messie et aux Juifs et aux autres?
Eh bien, c’est la fin des temps. Le prophète a dit que le soleil se lèverait à l’est, qu’il y aurait un jour sombre, qui ne serait ni jour ni nuit, mais que vers le soir, le soleil se lèverait de nouveau. Est-ce vrai? Vers le soir, la lumière paraîtra. Celle-ci est la Lumière dont il a été parlé. La Lumière, c’est Christ. Il est la Lumière du monde. Il brille... Il a brillé sur les gens de l’est au commencement, à la Pentecôte. Ils ont eu la même chose, les gens reconnurent que ces pêcheurs ignorants avaient été avec Jésus, car ils accomplissaient les oeuvres de Jésus.
64 Et en Occident, après les âges de l’église et des dénominations, ça arrive à la fin et ça s’éteint. Grâces soient rendues à Dieu pour cela! Mais nous entrons maintenant dans le véritable âge. Et Christ est en train de faire briller de nouveau Ses bénédictions sur le peuple.
Il se peut que vous ne vouliez pas me croire, parce que je ne suis pas un évêque ou un cardinal, mais Dieu n’utilise pas toujours les évêques et les cardinaux. Parfois, Il utilise des pêcheurs et autres, comme cela; ainsi, Il peut prendre un rien et proclamer quelque chose. Si j’étais un cardinal, vous pourriez penser que je suis assez intelligent pour–pour avoir une espèce de psychologie ou quelque chose comme ça. Mais je ne suis pas un cardinal; je suis votre frère.
Voyons. Il vous a déjà dit ce que vous vouliez, est-ce vrai? C’était pour quoi? Voyons encore. Il s’agit d’une maladie de nerfs et une obésité pour lesquels vous priez. Et vous avez du chagrin à cause de quelque chose. C’est pour votre petit neveu, il est affligé. Environ... c’est un petit garçon d’environ dix ans. Et vous vous préoccupez plus au sujet de ses parents parce qu’ils ne sont pas sauvés, et vous priez pour eux. AINSI DIT LE SEIGNEUR. Que Dieu vous bénisse, madame. Continuez votre route et croyez; soyez guérie. Croyez-vous?
65 Bonsoir, monsieur. Je pense que vous et moi nous sommes inconnus l’un à l’autre. L’homme dit qu’il y a de cela dix ans que j’avais prié pour lui à ce même endroit. Une valve de son coeur coulait, et Dieu l’avait guéri. Juste comme ça venait, on a raconté au jeune homme cet après-midi qu’un homme de Phoenix, en Arizona, qui est ici, était assis là-haut au balcon où on faisait des enregistrements, au Madison Square Garden, qu’il avait un cas grave de diabète. Et pendant que je prêchais à Madison Square Garden, sa femme priait pour lui, le Saint-Esprit l’a désigné dans une pièce réservée aux enregistrements, et il a été guéri de ce cas grave de diabète. Cet homme est-il présentement ici dans la salle? Le voilà, là même. Voilà l’homme là même. Les jeunes gens m’ont raconté cela.
66 Vous voyez comment Dieu agit? Vous direz: «Qu’est-ce qui a pu faire cela?» Les pharisiens pouvaient dire qu’Il était Béelzébul parce qu’Il connaissait les pensées de leurs coeurs, et ils n’arrivaient pas à comprendre que ce qu’Il disait s’accomplît. C’est la preuve que c’est la vérité. Eh bien, une valve du coeur qui coule. Eh bien, il y a autre chose qui cloche. Et si Dieu peut guérir la valve du coeur qui coule, ce qui est votre maladie maintenant, acceptez-vous cela et le croirez-vous? De tout votre coeur? Il s’agit d’une affection de prostate qui a subi une intervention chirurgicale, et cela n’a fait aucun bien. Votre prostate est gonflée maintenant même. Vous connaissez des moments difficiles avec ça, vous vous levez la nuit et tout comme ça. C’est vrai. Le Dieu qui a guéri votre valve peut guérir vos glandes. Croyez-vous cela? Alors, donnez-moi votre main.
Ô Adorable Dieu Eternel, au Nom de Jésus Ton Fils, accorde la délivrance à cet homme. Car je le demande au Nom de Jésus-Christ. Amen. Soyez respectueux. Croyez.
67 Je continue à voir le sang couler. Peut-être que c’était l’homme qui est passé de... Non. De Phoenix... C’est l’homme qui est assis juste ici, qui me regarde. Il prie pour sa femme. Vous venez de Swift Current. Elle souffre de diabète, n’est-ce pas?
Et vous étiez assis là en train de prier: «Ô Dieu, que cela me soit manifesté ce soir. Si ce que cet homme dit est vrai, qu’il me dise la maladie de ma femme.» C’est vrai. Elle souffre de diabète, n’est-ce pas? Levez la main si ces paroles sont vraies. Puissiez-vous rentrer chez vous et trouver la chose comme vous l’avez crue! Amen.
Croyez simplement. Si vous pouvez croire, c’est l’essentiel.
68 La petite dame, assise juste ici, qui a la tête baissée, qui a des fleurs sur le chapeau, la Lumière est au-dessus d’elle. Si vous pouvez croire de tout votre coeur, vous souffrez de jambe, de jambe, de dos, et de foie. C’est vrai, petite dame assise là avec des fleurs sur le chapeau, vous qui avez la tête inclinée, en train de prier, si c’est vrai, levez la main, cette dame ici même. Très bien. Vous pouvez rentrer chez vous étant guérie. Jésus-Christ vous guérit.
Qu’en est-il là? Croyez-vous cela? Il y a un homme assis ici qui me regarde, il a une bonne mine, c’est comme s’il a la foi. Je ne vous connais pas, monsieur. Croyez-vous que je suis le prophète de... serviteur du Seigneur? Croyez-vous? Ce petit homme en cravate de l’arc-en-ciel, ou avec une image dessus, je vous suis inconnu, n’est-ce pas? Si c’est vrai, levez la main.
Vous souffrez de la hernie. Vous voulez que le Seigneur vous guérisse, n’est-ce pas? Si c’est vrai, levez la main. C’est votre fille qui est assise là à côté. Est-ce vrai? Qu’en pensez-vous, petite dame? Croyez-vous de tout votre coeur? Vous voulez que Dieu guérisse vos yeux, n’est-ce pas? Si c’est vrai, levez la main. C’est encore pour la femme assise là à côté. Vous croyez–croyez que je suis le prophète de Dieu? Vous souffrez de calcul biliaire. Si c’est vrai, levez la main.
69 Qui d’autre croit au Seigneur? Amen. Voici un homme assis juste ici, il a levé la main maintenant même, il est assis au bout, il porte des lunettes. Sa vision est en train de faiblir, il est assis là derrière, ici au-dessus, il a des cheveux gris. C’est vrai. L’homme qui est assis à côté de vous souffre de coeur. Il veut être guéri de la maladie du coeur. C’est vrai, n’est-ce pas, monsieur? Levez la main. Vous tous, imposez-vous les mains les uns aux autres, vous les deux hommes là. Que Dieu vous bénisse maintenant. Puisse le Seigneur Jésus condamner le démon.
Je défie votre foi au Nom de Christ. Vous pouvez penser que je suis hors de moi. Je suis faible, mais je ne suis pas hors de moi. Je sais en Qui j’ai cru. Et je sais qu’Il dit la vérité. Il confirme que c’est la vérité.
70 Voulez-vous guérir de ce diabète et être rétabli? Croyez-vous que Dieu vous guérira du diabète? Combien d’autres dans l’assistance... Laissez-moi vous montrer l’Esprit du Seigneur. Combien dans l’assistance souffrent de diabète? Levez-vous. Tenez-vous ici même une minute. Venez ici, monsieur. Tenez-vous debout, tout celui qui souffre de diabète dans cette salle. J’aimerais vous montrer la Présence du Seigneur. Voulez-vous être guéri?
Monsieur, voulez-vous que Dieu vous guérisse de cette gastrite? Que tous ceux qui souffrent de gastrite se lèvent. Tenez-vous debout juste ici. Ayez simplement foi en Dieu. Le rhumatisme, l’arthrite, que tous ceux qui souffrent de l’arthrite et qui le peuvent, qu’ils se lèvent, ceux qui veulent être guéris de l’arthrite. Adorons le Seigneur tout le monde.
71 Le cancer, c’est bien. Tous ceux qui souffrent du cancer, levez-vous, partout. Je ne peux simplement pas vous appeler assez vite. Vous êtes très nombreux. Restez simplement debout un instant. Vous allez voir la gloire de Dieu dans un instant.
Venez. Vous souffrez de coeur, et à part cela, vous avez besoin de Christ. Vous voulez vaincre quelque chose: l’alcoolisme. C’est vrai. Allez-vous accepter Jésus comme votre Sauveur? Tous les pécheurs, levez-vous. Amen. Je vous demande, vous tous les alcooliques, de vous lever.
Que tous ceux qui souffrent de nerfs se lèvent. Venez ici, juste un instant. Le Dieu de l’Eternité, le Dieu du Ciel, est en train de défier.
72 Les hommes et les femmes, regardez, ceux qui sont debout ici. C’est pour cela que je ne peux pas appeler tout le monde. Vous êtes très nombreux. Mais Il est ici, et Il vous connaît. S’Il peut guérir ceux-ci, Il peut vous guérir. Oh! béni soit le Nom du Seigneur! Que tous ceux qui souffrent de toute autre maladie se lèvent un instant. L’heure est arrivée. Si vous croyez que je suis le prophète de Dieu, il y a au-dessus de cette salle, on dirait, une–une Lumière tourbillonnant partout là. C’est la Présence du Seigneur. Levons les mains. Chacun de vous ici. Ô Dieu, Créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, Donateur de tout don excellent, envoie maintenant Tes bénédictions sur ces gens. Et je sais qu’il n’y a qu’une seule chose qui peut empêcher tout le monde ici présent d’être guérie, et c’est l’incrédulité.
Et, ô Dieu, j’offre cette prière comme une prière de la foi. J’ordonne au diable de quitter cette salle et ces gens au Nom de Jésus-Christ.
Satan, tu es exposé. Tu ne vas plus tromper ces gens-ci. Ils croient en Dieu, et j’adresse cette prière de la foi pour eux tous. Sors. Je t’adjure par le Dieu Vivant, de quitter cette salle. Tu as été exposé toute la semaine, et tu ne peux pas les retenir plus longtemps. Sors, au Nom du Seigneur Jésus-Christ. Levez les mains et rendez gloire à Dieu, et vous allez... vous pouvez tous être guéris en ce...
E-1 Thank you, and you may be seated. It's a privilege to be here tonight in this fine audience of people at--at this--at Edmonton Exhibition Gardens. And we're trusting the exceedingly abundantly tonight in the Presence of the Lord.
It's been a delightful eight days of service with you fine Canadian people. I shall never forget you. And it was little that I knew that just exactly eight years ago this week, or ten years ago this week, I was here my last time in this same place.
I want to take this time to thank the cooperating ministers. And I speak for my manager, Mr. Sothmann, and for Mr. Rasmusson also, for Mr. Mercier, Mr. Goad, the tape artists, Billy Paul, and myself; that we certainly appreciate your fine cooperation and all that you have done. We thank you for your attendance, for your faith, your confidence in our services that we're trying to hold for the glory of God. And we pray that God will bless you abundantly.
E-2 We also want to thank the Gardens here for letting us have this place, and for this our brother over here who's the, on the public address system doing a wonderful job. A great place like this with acoustics would surely be poor with all the roof open up there, but he's certainly doing a wonderful job, the engineer. We want to thank him. For the boys at the door, the ushers, for the organist, the cooperating ministers and all... I hope I don't leave anyone out. If I do, I don't mean to. We thank you each and every one.
Then I just come up a few moments ago to hear they was taking an--an offering, a love offering for me. I wished I didn't have to do that. We only want just to pay the expenses. And if the expenses is made before our services is over, there's no more offerings taken.
E-3 And then they give me a love offering because my expenses runs very heavy, runs at home... When I just don't have very big meetings, I keep it small so I can go where the Lord sends me. My expenses runs me whether I'm on the field or not, at home about a hundred dollars a day. And if I'm off four or five days, you see what it means. I'm that much behind. See?
And we send out handkerchiefs and so forth all over the world. We'd be glad to send you one if you want one. We've got some here tonight to be prayed over. And the biggest part and the greatest amount of miracles that I know of being done, is by the mail.
E-4 Sometime ago I was coming down from the New York, Boston. And I stopped over in Virginia at a little place that seated about eleven hundred people. I had just got inside the door when I, back behind a curtain or a little building, and I... or a little office rather.
And I heard the minister saying, "We asked Brother Roberts if he'd come and hold us a meeting. He said, 'You're too small.'" Said, "We asked Brother A. A. Allen if he'd come hold us a meeting, and Brother A. A. Allen said, 'You're--you're too small.'" But said, "Brother Branham didn't question it; he come."
Now, that was nice. But when I got to the platform I said, "Now, I appreciate the minister saying that, but the reason Brother Allen and Brother Roberts couldn't come, their obligation's too great."
E-5 Now, where my expenses would probably run a hundred dollars a day at home, Brother Roberts will probably run about seven thousand dollars a day. See, he has a nationwide television, international broadcast on the radio, and he has a office there with hundreds working in it. He owns his own paper for which he has nearly a half a million subscribers.
You--you just can't... The brethren would come; it's not--it's not in their heart that they didn't want to come, but the place... They couldn't visit those small places because they just couldn't get the money from them.
Well, I just haven't any education and no ability, and I--I'm very thankful I--I know that. And so I don't try to let my meetings be up on big scales like that. That'd worry me to death if I had to beg people for money. I--I couldn't do it.
E-6 And I--I just held a revival in a building that holds thirty people when it's packed out, thirty people. But wherever the Lord sends me, if it's down to a little city in a little place that holds thirty people, or ten people, or five people; I have no great obligations, the reason I can't go.
Then if He wants me to go over to Africa and preach, to--and into India to five hundred thousand, somebody just sponsors me and I go. So I like to live just free in the Lord, doing what He tells me to do, going where He tells me to go, not bound or obligated by anything. There's one thing that I do solicit: your prayers.
I want to thank each and every one of you for what you put in to the little love offering tonight. I'll assure you there won't be any foolishness. It won't go for foolishness. I didn't say this till after the offering was taken up, I'm perhaps now about fifteen hundred dollars short in the bank.
E-7 When I was at Tacoma, I was right on a thousand dollars short without a penny, and now it's more than that, since this much time. And I wouldn't say it till the offering was taken up and was all over, and I'm... The Lord supplies my needs. Just as I have need of it, He gives it to me. So I'm grateful to you. And it'll go to...
And those things are nothing but to send help to the parts of the world through handkerchiefs and ministry, and everything that has to be done, you know, to keep the ministry rolling. It'll be for the very best. Some of your living you put in there, and I pray that God will repay you back a hundredfold, is my sincere prayer, each one of you.
And now, if I don't see you again... I hope to see you soon, but if I don't I'll meet you at the river before we cross, and on that bright and cloudless morning. But I hope that the day soon returns to when I can come back again and be with you, if you all desire me to come back sometime for a longer stay, and can be with you longer, so we can get more acquainted with each other, and--and my ministry can come a little more closer to you so you can see that it's not something spooky or--or something. It's the Lord Jesus Christ. And I--I love Him with all my heart.
E-8 I hope I don't have to wait another ten years. He may come in that much time. I kind of think He might do it, so... I don't know when He will come, but when we look around and see sin on every side, we feel like John of old, "Even so, come, Lord Jesus."
And now, tonight is the... I thought maybe that I would just give a moment to explain a little about my ministry, and then a text, and we're going to take just as much time as we can to pray for all the sick that we possibly can.
I think, the best of our calculation, there's been somewhere around seven, eight hundred people that's come and give their lives to the Lord Jesus in this meeting. Now, maybe all them will not hold out; I believe they will. But if they don't, if there's just one, that's worth every effort that we've put forth. It's worth every penny that we spent. See, it might be you. It might be you.
E-9 And now, in my ministry, as I'm going to pray for the sick and don't aim to preach but just a little bit, because I just got through preaching a long service this afternoon. I'd like to kind of explain the background. I...
I--my contention is this that Jesus Christ is the same yesterday, today, and forever. The Bible says that. And I believe if He is the same yesterday, today, and forever, He's got to be the same in principle, power, and every way.
The only way that He is, could not be the same is His corporal body. His corporal body sets on the Throne of God for a bleeding sacrifice before the throne of His Majesty to make intercessions upon our confession. He cannot help us until we confess it first, for He's the High Priest of our confession.
E-10 And I believe that all healing comes from God. I do not condemn doctors. I think that doctors are God sent to us. Hospitals and clinics, do I condemn them? I constantly pray for them, that God will give them knowledge to help poor suffering humanity.
And I'm very grateful to God for everything that He's done, for penicillin, for the Salk vaccine, for everything that He's done, and pray that the hour will soon come when they'll find something to curb cancer and--and the other diseases. If it ever comes, it'll have to come through God alone. I think if we Christians would spend much time praying for that, we'd be better off, to the whole human race.
And in my ministry I believe that--that Jesus Christ comes and He visits the people with His Presence; and their faith in His finished work, heals them. I have nothing to do with the healing. I cannot heal anyone.
E-11 And to my honest opinion... Now, if there's any man here that doubts this, I do not want to--to just have a little fuss with you about it, but I--I do not believe there's any man on the face of the earth that can heal you. I believe that healing is of God. And the doctor does not heal. Medicine does not heal. It's only an aid to nature. God heals.
Break your arm, the doctor sets it; God heals it. If you got appendicitis, the doctor cuts out the obstruction; God does the healing. No medicine will build tissues. Nature does that, which they call nature, which we know to be life, which is God. God does the healing.
Well, what happens? When we can't get... The--the doctor can't do no more, his medicine doesn't help, and we, he set the bone but it won't heal. Then we've got to go to the Specialist, the Lord Jesus, and then ask Him, and believe that what we've asked for we receive.
E-12 Now, here's what happens in the meeting. I am unlearned, and I have no education, but the Lord, when I was just a little baby, visit the--the cradle where I was borned. The very moment I was born, a Light hung over the place. My people formally are Catholic, but my father and mother went to no church. That Light hung there; they wept; they didn't know what it was.
When I was about three or four, between three and four years old, He spoke to me. I was in the mountains of Kentucky, said, "You'll live near a city called New Albany." I've lived forty years in three miles of that city, hundreds of miles away.
All through my life it is been a mystery. He comes and He tells me things and shows me things. When I was first ordained in the ministry at about twenty-one years old, I was ordained in the Missionary Baptist church. And I was a--a very grateful for my church, and yet tonight for the Baptist people, wonderful people. But the Baptist people when I tell them this, most of the ministers would say, "Oh, that... Don't fool with that, Billy. That's the devil."
E-13 And one night while praying for God to never do it again, the Angel of the Lord, not a vision now, the Angel of the Lord walked right in front of me and told me what it was, and told me it was a sign in the last days, that this would go forth, and said what for me to do. And if I'd be reverent, this other would be added.
And some of my first meetings was right here at Canada. And everything that He said, I'll take anyone to record tonight; He's never said one word wrong in the tens of thousands of visions. What is it? Jesus Christ the same yesterday, today, and forever. He said, "I am the Vine; ye are the branches." Now, the vine doesn't bear fruit; it only puts the life into the branch, and the branch bears fruit. We know that.
Jesus said when He was here on earth, "The works that I do, shall you do also. A little while and the world won't see Me no more, yet you will see Me, for I will be with you, even in you, to the end of the world." Now, the unbeliever would no more see Him, but the believer would see Him in every age. That makes Him the same yesterday, today, and forever.
E-14 What kind of works did He do? Saint John 5:19, He said, "I do nothing until the Father shows Me first." Anyone knows that. "The Father worketh, I worketh hitherto."
Let's take just a couple of instance of His Word, of His ministry. Did He claim to be a healer? No. He said, "It's not Me that doeth the works; it's My Father that dwelleth in Me. He doeth the works. The Father shows Me, and I go do what He says."
Then according to His own Word, He never performed one miracle in all of His ministry until the Father showed Him first by a vision what to do. I've... If--if He--if He did anything, then He said something wrong in Saint John 5:19. See? So He can't lie. He was God.
So then we find out that one day a fellow got converted by the name of Nathanael, or Philip, and he went around the mountain about thirty miles and found his friend Nathanael under a tree praying, said, "Come, see Who we found, Jesus of Nazareth, the Son of Joseph."
He said, "Could anything good come out of Nazareth?"
E-15 He gave him the best answer that I know. He said, "Come and see."
When they come up to where Jesus was... That was Jesus yesterday now. He looked out over His audience. He seen the man standing there by Philip; He said, "Behold, an Israelite in whom there is no guile."
Now, he could've been a Greek. He could've been a Roman. But He said, "An Israelite in who is no guile."
It astonished the Jew. He said, "When did You know me, Rabbi?"
Said, "Before Philip called you, when you were under the tree, I saw you." "Saw you? I seen you thirty miles around behind that mountain?" Some eyes, wasn't it?
So he run up to Him and fell down; he said, "Rabbi, You are the Son of God. You're the King of Israel." That was a Jew. That's what he thought about that miracle. That was the seal of His Messiahship.
E-16 Later, one day He went up, going to Jericho, He went around Samaria. The Father told Him to go up around Samaria. He had need to do it. Set down on a well, sent His disciples away. A woman come to Him. And He got to talking with the woman. And He said, "Bring Me a drink."
She said, "It's not customary for You to ask me such. We have no dealings, the Samaritans and Jews."
He said, "But if you knew Who was talking to you, you'd ask Me for a drink." And He carried the conversation till He found what her trouble was, and He said, "Go, get your husband and come here."
Now, remember this is another nation of people, not Jews, they're Samaritans. And now the Jews, the sign and seal of His Messiahship was telling Nathanael that he was an honest man and tell him where he was before he come to see Him. That was a seal of His Messiahship.
E-17 Now, watch. He said to the woman, "Go, get your husband and come here." He had found her trouble.
She said, "I don't have any husband."
Said, "That's right. You've got five, and the one you have now is not your husband."
She said, "Sir..." Now, listen to this, another nation. "Sir, I perceive that You are a prophet." She said, "We know, we Samaritans, we know when the Messiah cometh, He will tell us these things, but Who are You?"
He said, "I'm He."
And she left her water bucket, and ran into the city, and said, "Come, see a Man Who told me the things that I have done. Isn't this the very Messiah?" If that was the seal of His Messiahship in that day, and He's the same yesterday, today, and forever, with the Gentiles in this day, the western people, if He is the same, it's the same seal of Messiahship: the same yesterday, today, and forever. He's a High Priest that can be touched with the feeling of our infirmities.
A woman touched His garments, He got weak. Said, "Who touched Me?"
They said, "No one touched You, or the whole crowd touched You."
And all of them denied it, but He said, "I got weak. Virtue went from Me, strength went out of Me. I weakened," just one woman touching Him. He looked around over the audience till He found her. And He said, "Thy faith has saved thee."
E-18 Now, she touched Him with a different type of touch. Now, listen, friends. If He's the same Jesus tonight, not the Old Testament, but the New Testament said that, "He's the High Priest that can be touched by the feeling of our infirmities." How many knows that? If He is the same yesterday, today, and forever, He's got to answer the same way, if He's the same yesterday, today, and forever.
Believe this now, while we pray. Thank you for your kindness. And we'll try not to keep you too long tonight, and have the prayer line. But all the time during the meeting, being that this is the closing of the meeting of this series of ser--services of my part... Brother Caub or Carver will begin his services which has been announced.
I believe that this has all been the will of the Lord. That boy to put up that tent out here, what a muddy thing he'd have had this week. So the Lord has provided him a nice place to go and carry this same audience right over there, already fed up and spiritual, ready for great services to begin there.
E-19 If you're sick and needy, if you don't get in the prayer line, feel you want to go down there, I'd say, I'd advise you to do it, attend the meeting. I believe he's a local Canadian... Aren't you a Canadian boy? A Canadian born boy. And I just knowed him a little bit, but I sure love him as my brother. And they got some of the best music and singing that I've heard. The Lord bless you now while we bow our heads for prayer.
Most holy God of heaven, we are approaching Thee reverently in the Name of Thy beloved Son, the Lord Jesus. And, oh, how we thank Thee for His friendship and His fellowship as we set in heavenly places enjoying this blessed fellowship around Thy Word. We just love it. For it is written in the Bible that, "Man shall not live by bread alone, but by every word that proceedeth from the mouth of God." And we just love to feast upon that Word.
E-20 And now, as we open back the pages of Thy holy Writ, we pray that You will just come right into Your Word and make It live tonight. "The Word is a Seed," said our Master. And if the seed falls in the right ground, it has to produce life of its kind. And we pray that the--the promises of God will anchor into fertile hearts of faith tonight and produce salvation and healing to this audience.
We thank Thee for them, Father. This is the purchase of Your Blood, that I have the privilege of speaking to tonight. Let me speak that which is profitable and good to Thy people, for I'm sure You love them, and I love them.
And I pray that You will anoint me to speak just the thing, and then send Your Holy Spirit upon me at the end of this meeting also. And may great signs and wonders of the risen Jesus, the seal of His Messiahship to this western people...
E-21 The sun is setting, and the prophet said, "It'll be light just before the sun goes down." And it would be on the western people. Of course it could not be shining on the east at the time. So I pray that You will send forth the light.
Christ said, "I am the way, the truth, and the Life." And I pray that You'll send It upon us tonight as we wait. We ask it in the Name of the Lord Jesus, Thy Child. Amen.
And any time needing a handkerchief or anything now, if you didn't get it in tonight, just write me: William Branham, Jeffersonville, Indiana. The post office box is 325. Don't necessarily have to be that. You'll not be dunned or asked for any pledges or any... Sometimes people send me a little money to help me out to buy stamps. It costs about, I guess three hundred a week for stamps, so to help... But you don't have to do that.
E-22 And then the books, the boys sold out of them. They've taken orders which will be sent right straight back to you. We don't have them ourself. We have to send and get them to send them to you.
Now, in the Book of Saint Luke's Gospel the 2nd chapter and beginning at the 25th verse. I wish to read just a portion of His Word. For I know that the reading of His Word will produce Life. My word is the word of a man. It can fail. That's the Word of God, and It cannot fail. Now, listen at the reading.
And, behold, there was a man in Jerusalem, whose name was Simeon; and the same man was just and devout, waiting for the consolation of Israel: and the Holy Ghost was upon him.
And it was revealed unto him by the Holy Ghost, that he should not see death, before he had seen the Lord's Christ.
And the... And he came by the Spirit into the temple: and when the parent brought in the child Jesus, to do for Him after the custom of the law,
Then took he him up in his arms, and blessed God, and said,
Lord, now letteth... Thy servant depart in peace, according to Thy word:
For my eyes have seen Thy salvation,
Which... has appeared before the face of all people;
A light--a light to... the Gentiles, and a glory of Thy people Israel.
And Joseph and his mother marveled at these things which were spoken of Him.
And Simeon blessed them, and said unto Mary His mother, Behold, this child is sent for the fall and the rising again of many in Israel; and for a sign that shall be spoken against;
And may the Lord add His blessings to His Word.
E-23 Now, just for about fifteen minutes or twenty, I want to take this for a text, "The Leadings Of The Spirit And The Anticipations And Expectations." It would be better for me to place it: "Expectations And Leadings Of The Spirit."
I believe that we get just what we expect. People go to services many times when they hear of something taken place, they go with their minds made up that they're not going to believe a word of it. Then there's no need of going. Whatever you expect, that's what you get.
If you come tonight expecting to find something in the meeting that you could go away and criticize it, the devil will produce that for you. But if you come with an honest heart expecting to see the glory of God, God will reveal Himself to you. It's just what you expect. And in the leadings...
E-24 Now, we find tonight in our opening here, Romans had captured the Israelites and they were under the--the rulership of the Roman empire. And the church had cooled off. But no matter how cold and formal the church ever gets, God always had a remnant of people that He could put His hands on, that believed Him, always had. He always will have.
It had got very low this time. As far as we know, there with John the Baptist, Simeon at the temple, Anna the blind prophetess, just a little handful that was looking and waiting. But they had all settled down and got pretty good jobs as tax collectors and so forth, and were at ease. And for four thousand years the Church had been looking for the promised Messiah.
E-25 And there being at Jerusalem at this time, an old man by the name of Simeon... And I like the way the Scripture states it, "The Holy Ghost was upon him." In that great evil day, great day of formality and indifference, the Holy Spirit could still rest on a man.
And he was old. They called them old teachers "sages." An old sage with a find reputation, and he was well-known and well-loved among the people. But one day when he was setting in his room and was filled with the Spirit, the Holy Spirit come down upon him and gave him a revelation.
God still gives revelations. And He gave him a revelation and said, "Simeon, you'll not taste death until you seen My salvation." And Simeon believed it. That's the good part. When the Holy Spirit reveals something, let's believe it. For He knows; we do not. I could just see Simeon as he raises from his study, throws his hands into the air, and said, "Bless God forever. I believe it."
E-26 Now, he went to testifying about it. A man that really believes that something has been revealed to him, he's not ashamed to testify of it. Abraham was not afraid, or ashamed, in our message last night, to testify he was going to have that baby by Sarah, when it was totally humanly impossible for it to happen. But he called those things which were not, as though they were. That's faith. And the Bible said, "He staggered not at the promise of God through unbelief, but was strong, giving praise to God for His promise."
And Simeon likewise, when the Holy Spirit told him that he was going to see God's salvation, the Messiah, before he seen death, Simeon wasn't afraid, for he knew that God was able to keep that what He had promised. The reason he did this, he was full of the Holy Spirit. He believed it. It was a settled fact.
E-27 And now, could you imagine some of those young soldiers and young rabbis with all their theology in their head, going around and say, "Well, I suppose old age has just caught up on him." As we would put it in a street expression, "He had one foot in the grave already." We're taught by history that he was better than eighty years. But no matter how old or how young, the blessed Holy Spirit can still give revelations.
And he wasn't ashamed. Oh, he had a great name, but he didn't care about his earthly prestige. He listened to what the Holy Spirit had to say. And he went around telling everybody, "You know, the Holy Spirit revealed to me that I'm not going to die until I see the coming of the Messiah." And that's a statement for a man of his caliber.
E-28 God give us more high calibered men with that kind of a witness. And something down in him, craved and longed for the hour when he would see it, and it would be made manifest. Something in him witnessed that it was the truth.
Men of God, and sons of God are led by the Spirit of God, as David said once in the Psalms, "The deep calling to the deep at the noise of thy waterspouts..." The deep calling to the deep, and there's got to be a deep to respond if there is a deep calling.
And otherwise, before there could be a fin on a fish's back, there has to be a water first for him to use that fin, or he would have no fin. God would not have give him a fin if there was no water for him to use it in. Before there was a tree to grow in the earth, there had to be an earth first, or there would've been no tree.
E-29 Here sometime ago I was reading a piece in a paper of a little boy who always at school the teacher sent, told his mommy, said, "The little boy's eating the erasers off of pencils all the time." Well, his mother thought maybe he just liked the taste of the rubber. And one day she found him out on the side porch eating the rubber pedal off of a bicycle.
She knew there must be something wrong with him, so she took him down to the clinic. And the doctors examined him, giving his blood test and so forth, found out that his little body was craving sulfur. Sulfur is found in rubber. So you see, before he could crave for sulfur, there had to be a sulfur to respond to that crave. Do you get it?
Sum it up in this. Before there is a creation, there has to be a Creator to create the creation. And if you hunger and thirst for God's healing power, there's got to be a fountain open somewhere. Certainly.
E-30 If I should ask this group of believers tonight, how many would like to have a deeper experience with God, every hand would go up. Well, before you could desire a deeper experience, there's a deeper experience somewhere that's creating that desire.
And here you come in tonight in wheelchairs, in cots, stretchers, bringing in your sick and afflicted. What is it? There's something in you that tells you there's a God that will heal. And before that can be in you, there has to be a God to create it. And there's got to be a fountain open somewhere to respond to that call that's in you. When the deep calleth to the deep...
E-31 And when Simeon knowed that there was something in him that was witnessed by the Holy Spirit, that the Christ was to be born before he died, he wasn't ashamed of his testimony.
One day there was somebody expecting to see something else happen, way back in the east, in the land of India. I was there a couple of years ago, and it hasn't changed a bit since that day: still just as primitive as it was. They had the wise men. And they were watching the stars, for they know Balaam, the prophet, said that a star shall rise out of Jacob. And they were watching for that star. And they knew according to the Scriptures it was just about time for it to happen.
E-32 Oh, can you see what I'm trying to get at? Can't you understand that the human heart that are flocking to these great revivals, there's something in you telling you that something's about to take place. It's at the eve. And all this preparation, great spiritual signs and awakenings over the world, it's the coming of the Lord. And the Church ought to make herself ready and be prepared when she comes. She's going away someday.
These wise men was expecting that star to rise. And all at once they saw it. And remember, they kept time. The way they know what time of night it was, was by the stars. They had a observatory on top of every city. And there was a watchman set up there, and they'd go ask what time it was, he'd tell them by the moving of the stars. Now, that star crossed the entire nation, over every city, and every astronomer looking in the skies, and none of them saw it but those who were looking for it. Certainly.
People come to the meeting; they see the precious Lord Jesus and every power that He used when He was here, move in the people. Some of them say, "I don't see that." No wonder, you wasn't expecting to see it. But if you're longing, and loving, and willing, and expecting, God is here to reveal Himself to you.
E-33 It passed over, and the rest of them never saw it. And when Jesus was born in Bethlehem of Judaea, it wasn't such a great glamor, as the world would call it. And so a few shepherds run into the city of Bethlehem saying some Angels had visited, and of course to receive a critical laugh and a scoff at the city gate keeper and the others.
That's what you'd receive today, just the same, because the people are spiritually blind. Jesus said they would be. And His Word cannot be broken.
And as they entered in... Now, the news don't get around then, or did not get around like it does today. We got television and press and... And if it would, there'd been the same critical things said today, as would be said then. But after eight days after the little One being born...
Let's just turn our faces for a few minutes to a drama, so these little girls and boys setting here in the front and around, will get the picture of it.
E-34 Let's say it's on Monday morning. And the Jewish custom is when a woman gives birth to a baby, after eight days, the males have to be circumcised. And she has to offer an offering for her purification. And the--the rich people could bring a lamb. The peasant offering was two turtledoves. Now, there was about two million Jews in Jerusalem at the time of the birth of Christ. So you could imagine how many babies, male babies, would be borned over a night.
Now, it's Monday morning, and the... Many is around the temple. And way over on one side, I can see a string of mothers all the way down through the main floor, holding their little babies, eight days since their birth. And along the line I can see fine ladies holding a little lamb by the--the little chain or something on its neck, their pretty little babies all in needlework, little pink blankets, and little booties, and the little blue ones and so forth, as all the mothers with their little ones, just chattering and talking about it, all waiting for their sacrifice to be offered, and the circumcision of their babies.
And let's call attention way down there; I see a little girl, not over about sixteen, seventeen years old. And she's holding in her arm a little Baby. And it... Everybody's keeping their distance from her. The Baby is wrapped in swaddling's cloth, not needlework. Oh, this stiff-necked world. Not needlework, but swaddling cloth... Do you know what swaddling cloth is? It's what they take off the back of a yoke of an ox when it's plowing.
E-35 And the Prince of peace was wrapped in swaddling's cloth. The Creator of heavens and earth, come here without a decent place to be born and was put into a manger. And His darling little mother... Why, them women said, "Keep your distance from her. She was engaged to some old man with four kids, and she had this baby and not even married to him yet. Don't associate with such as that."
That just reminds me of stuck-up, so called professed Christians today don't want to associate with a man or woman that's borned again of the Spirit of God. They call them holy-rollers, fanatics.
E-36 But Mary, as she held that little baby in her arm, no matter what any of them said, she knowed Whose Son that was. Brother, sister, there's not a man or woman in here that's ever had the Holy Spirit come upon them in new birth, but what knows what That is in your heart. Let them call anything they want to, but you know what you're cradling.
So they kept their distance. And as the lines moved up, she moved quickly with her little baby, cooing it on the little chin, making it laugh you know, with no teeth. And, oh, they're cute. (My little Joseph, my little girls thought he was so cute, they--they would bite him to make him cry so they could see he didn't have no teeth.) That got him to biting.
E-37 So as she would look at the little fellow... Now, let's watch. If God made a promise to Simeon that he would see the Messiah, God's obligated to show Simeon the Messiah. And little did those priests and people passing and going on through with their religious ceremonies, little did they know that the Prince of peace was in the temple.
And I say that would be in any nation on the world nearly tonight. The Prince of peace can go into the city and do things, and the people care little about it. They don't understand it. They're not expecting it. They're placing it off somewhere in the great millennium when these things will be done. It's going to be done and over, and you're going to be left. Don't look for anything different. We're here, Jesus the same yesterday, today, and forever. We're now... Now, we are the sons of God; not we will be, we are now.
E-38 Notice. Way back over in the study I can see an old gray headed man, probably a few gray hairs hanging down below the bald spot on his head, the whiskers hanging down about like this. And he's picking up a scroll. And he read in Isaiah where it said, "All we like sheep have gone astray; and the Lord has laid upon Him the iniquity of us all. Yet He was wounded for our transgressions, bruised for our iniquity: the chastisement of our peace upon Him; with His stripes we were healed."
Then he reads again. "Unto us a Son is born, unto us a Child is given: and His Name shall be called Counselor, Prince of Peace, mighty God, everlasting Father." All of a sudden the--something taken place. Said, the Holy Spirit said, "Simeon, stand on your feet."
"Yes, my Lord." He got up. "What is this? That's the Holy Spirit that spoke to me. What's going on?"
"Stand up, Simeon. Start walking."
"Where shall I go?"
"Just keep walking."
E-39 Oh, I love because He does it that way. If He says, "walk," walk. Don't matter where you go. And he starts walking. Here he come led by the Spirit, walks out into the people, milling around through the people. After while the Holy Spirit led him over to this line. Here he comes down along this line of women, and just as he got before this little criticized, ridiculed girl, the Holy Spirit said, "Stop, Simeon."
Simeon looked over, might've seen that same Light that John saw. He rushed over to the little lady, taken the baby out of her arms, and said, "Lord, let Thy servant depart in peace according to Your Word, for my eyes has seen Your salvation." Oh, my. Christ in His temple, recognized by just two or three... Sure He come to His temple. God was in His holy temple, and the people didn't know it. And... But those who were expecting Him, saw Him.
Now, there was an old blind woman by the name of Ann. She set over by a post at the door. She was seventy-something years old, and the Spirit of prophecy was upon her. She was considered a prophetess. She did not leave the temple night nor day, but she served the Lord. And she was waiting for the consolation of Israel. See, she was expecting something.
E-40 And those who are expecting... That's why I think you're out here tonight. The things that the Edmonton congregation of the Christians has expected, I believe, God's going to reveal Hisself to them tonight because you been expecting it.
And she was expecting to see, or know when the--the consolation came to Israel. And the Holy Spirit spoke to her. And that blind woman, nearly eighty-four years old, I believe, raised up in the Spirit, and she went milling through the people, blind, walking around through the people, led by the Holy Spirit, moved by the power of God. And she went around milling, this old blind woman, around through the people until she come, not could see her hands before her, and stopped right before that little baby and blessed God for Him. God could lead a blind woman to the Messiah, then He can lead a blind woman to the Messiah now. We are led by the Spirit of God: spiritual leadings.
E-41 If you'll pardon the testimony for a moment. Something comes on my mind at this time. One day I was coming from Dallas, Texas, and we got in a storm, and the plane was forced to land at Memphis, Tennessee. And they told us the storm would be most of the night, that they'd call us the next morning. And they put us up in that great famous hotel, Peabody Hotel. I didn't even know how to act in it. We went up, went to bed. I wrote some letters.
And the next morning they called us, and they said the limousine would pick us up at seven o'clock at... [Blank.spot.on.tape--Ed.]... on the street. And all of a sudden Something said, "Stop a minute. (You know what I speak of.) Stop just a minute." Why, I thought that was just... I just thought that. I kept on going. I got across the street, and a big Irish cop looked at me because I'd walked across on a red light. And so then I got up like, was looking in a store like this.
And I had these letters in my pocket to mail, and I looked, and there was a mailbox on the corner so I mailed the letters. And Something said, "Just keep walking."
Well, I thought, "I better get back." I started this way; I couldn't go. Did you ever have that feeling?
E-42 I started again, I couldn't do it. So I turned and went walking this way. Something said, "Just keep walking." On I went, walking on down. First thing you know, I come over into the side of the river part there. I found myself down in a little colored district, bunch of little shanties. Oh, the sun was high. I looked at my watch. Why, it was already seven-thirty, and I was then good two miles from the hotel. But Something just kept saying, "Walk."
And I started singing that little song that you Pentecostal people sing,
People almost everywhere who's hearts are all aflame,
With the power that fell on Pentecost
That cleansed and made them clean.
Oh, it's burning now within my heart.
Oh, glory to His Name.
I'm so glad that I can say I'm one of them.
You know that song. And I just heard them singing it, and I was humming it.
And I looked at a little old shack there, and a leaning across the gate was a very typical old Aunt Jemima. She had a man's shirt tied around her head, great big fat cheeks. I was about forty yards from her. I was humming that song, and I just quit humming it, passed on by, not knowing... Oh, it was a beautiful morning. After the storm, the roses, and the honeysuckles, the fragrance was just--just bursting into the air. And I was singing in the Spirit as I moved along.
E-43 And this old colored woman, when I passed by, she said, "Good mornin,' Parson." Now, a minister in the south is a parson.
I turned and looked at her; I said, "Good morning, Auntie." And the tears was a running down them big, black, fat cheeks, and she was kindly smiling. I said, "How did you know I was a parson?"
She said, "I knowed you was coming."
And I said, "How did you know it, Auntie?"
And she said, "Did you ever read in the Bible about the Shunammite woman?"
I said, "Yes, ma'am, I have."
She said, "I's was that kind of woman. I had no children." Said, "I's a wash woman." And she said, "I promised de Lawd if He would give me a child, I would raise it for His glory." And she said, "I's been a Christian since I was a little baby girl."
She looked to be in her late fifties or sixty. And she said, "The Lord give me a fine boy." She said, "And, parson, he got out in wrong company, and he took a bad disease (syphilis), and his blood was four-plus, the doctor man said. And there was nothing could be done for him."
E-44 And said, "He's in the room, dying." Said, "The doctor man left day before yesterday. He was unconscious, said he would never gain conscious again." She said, "Parson, I--I just couldn't stand to see my baby die in that condition."
Said, "I prayed to the Lord all night before last, all last night, and along about two o'clock this morning," said, "I fell asleep. And I dreamed that I was talking to the Lord. She said, 'Lord, You gave me the baby like You did the Shunammite woman, but where is that Elisha?'"
E-45 And said, "I... The Lord told me 'Look,' and I seen a man coming, wearing a tan suit and a little tan hat." And said, "It was you, parson. And I's been standing here at this gate before daylight waiting for you to come." God works on both ends of the line.
I said, "Auntie, my name is Branham. Did you ever hear of me?"
She said, "No, sir, Parson Branham, I never did hear you."
I said, "I pray for the sick."
"No, sir. I never did hear from you."
And she wasn't interested about praying for the sick. She didn't want her boy to die in that shape. So I went in, with an old chain hanging on the gate with a plow point for a weight to pull the gate back, little old whitewash cabin, clapboard shingles, splits on the side... Doubt whether anybody here knows what that is or not.
E-46 But when I went into that house, no rug on the floor, a little old iron bedstead, and a great big huge black boy laying there about hundred and eighty pounds, about six foot tall... I looked around that little old house, a little old stove setting there, one of those little step stoves, and a sign on the side of the wall saying, "God bless our home."
I've been in king's palaces. I've been in the King of England's palace, King George, the late King George. I was in a palace with Gustav of Sweden, always welcome. And to the Kruger palace in South Africa, and many other places, and been welcome, but never did I feel any more welcome than I did in that little Negro shack that morning because God was there.
And I'd rather have a little home like that with "God bless our home" on the side than to have the best home there is in Edmonton with pinups all over it and so forth. That's right.
E-47 And as I walked in, this big boy was laying there, had the blanket in his hand going [Brother Branham makes moaning noise--Ed.] And I said, "Good morning, sir."
She said, "Parson, he hasn't spoke a word and knowed anything for three days. He's dying."
And I looked at her. She said, "Will we pray?" And we knelt down on the floor.
He said... [Brother Branham makes moaning noise--Ed.]
I thought, "That poor fellow." I felt of his feet, just as stiff and icy as they could be. I said, "He's very sick." I said, "What's he mumbling?"
E-48 Said, "He's saying, 'It's dark in here.'" Said, "He's been saying that for three days." And says, "He thinks he's out on a ocean, lost. And he's in a little boat, and he thinks he's rowing this boat. And he's lost in the dark, and he's screaming." She said, tears running down her face, she said, "Parson, I just can't see my baby die in that shape."
I said, "Let's pray, Auntie." We knelt down. I said, "You pray."
And she said--begin to pray. And, oh, my, you talk about a prayer. That old black woman rendered a prayer to God that would make the hardest heart cry. I stood there and just bathed in the beauty of God while she was praying. She wiped her big eyes out; she said, "Now, will you pray, Parson?"
I put my hand over on his feet. I said, "Lord, I don't know why I was led down here, but maybe this is the place. I can't understand, but I pray that You'll help this poor dear saint of Yours who stood faithfully." Her back was wet with dew where she'd been standing through the night, the early morning. And I said, "Help her and spare the life of this poor boy."
E-49 And I'd no more than got that much of the prayer, till he said, "Oh, mammy." I stopped.
She said, "Yes, honey baby, what does mammy's baby want?" That shows love. Though he would disgraced her home, though he was dying in sin and--and disgrace with a venereal disease, yet that mother's love still regarded him as her baby.
Then think about the grace of God. Will a mother ever forget her suckling baby? Yes, she might. "But I can never forget you. Your names are engraved on the palms of My hand."
And as I stood there a moment, he said, "Oh, mammy."
She begin kissing him, said, "What does mammy's baby want?"
Said, "Mammy, it's getting light in the room." In less than five minutes time that big boy was setting on the side of the bed, giving glory to God.
E-50 I struck back quick to the plane, got me a cab, and when I got there two hours and something late, they were just making the last call. Talk about sovereign grace. The faith of that ignorant colored woman grounded that plane and held it there. My, when I think of those things and the many I've seen, I think, "How rich, how pure, how fathomless and strong the love of God is for a poor insignificant peasant, ignorant colored woman." But her prayers grounded that plane, and held it there, and sent me down there to pray for that boy.
About a year later, I was making a trip to Phoenix by train. As you go into Memphis, you go into the station like this; I stopped. The sandwiches on the train was too high for me, about thirty, forty cents apiece. I'd get a hamburger for fifteen. So I jumped off the train, started running up that way to get me a hamburger while the train was waiting, and a little redcap run out there and said, "Hello there, Parson Branham."
I said, "How do you do?"
Said, "Don't you know me?"
I said, "I don't believe I do, son."
He said, "You remember that morning you come down to my house, and I was dying?"
I said, "You're not that boy."
Said, "Yes, Parson Branham, I's him and I's a Christian now."
E-51 Brother, the Spirit of God leads if you're expecting Him to do it, just as great tonight as He was then and will be forever. Let us pray. I wished I could sing just now. I would love to sing that song, "O love of God, how rich and pure." God no respect of person. How poor, how ignorant, that doesn't matter. If you're expecting Him, God will lead to you, or lead you to Him.
Father, in Christ's Name I pray. As we're closing this great revival tonight, ten years I've longed to come here. Starting once, and a snow storm bound me and it wasn't seasonable. All week I've expected to see something take place.
It might've already done it. How would I know if some of these young fellows that's been saved, or women will not be missionaries, or ministers that'll carry the Gospel to the four corners of the earth. How do I know that some of these testimonies won't be bearing upon people, others who are sick and afflicted? I've done all I know how to do. I pray that tonight will be that great hour that I've looked forward to.
E-52 Bless those here, Father, who are not surrendered yet to--to Christ, those who You have chosen and knocked at their heart a many time. I pray that tonight they will receive you as they have been led by the Holy Spirit to this place tonight, maybe giving them their final test tonight. There might be an old man, young man, someone here that You called for a long time and may get their last call just now. Hear, Father, I pray through Christ's Name.
E-53 While we have our heads bowed. Is there a group of people here tonight who doesn't know Jesus? You just joined church maybe, and maybe you haven't joined church. [Blank.spot.on.tape--Ed.]
And we know that Thou has put their name on the Book of Life just now. They are Yours. And I pray that You will keep them in Thy grace. If they are sick, heal them. You seen their hands go up. You know even every thought that's in their heart. You said that the Spirit of God is sharper, quicker than a two-edged sword, even discerner of the thoughts of the mind: Hebrews 4.
And I pray Father God, that You'll bless them abundantly and may after this service tonight, may they find some good godly pastor here and go to him, or either this coming week and say, "Pastor, I got saved. I love the Lord. I want to join in the fellowship here with the rest of the Christians. I desire to be baptized." Grant it, Father.
I commit them to You, believing that You will let me see them again, maybe in this life, if not, in the life to come. I turn them to Thee, Father. And Thou gives them to Thy Son as love gifts. No one can pluck them from His hand. We pray for them that You'll keep them happy and healthy. In Jesus' Name I pray. Amen.
Calling today, (This is w)... [Blank.spot.on.tape--Ed.] Calling today,
Jesus is calling,
He's tenderly calling today.
Don't you love to worship the God of heaven like this: sweetness, quietness? Wonder if we could bow our head and raise our hands. All together now, worship. The message is over. Let's just worship Him. Sing that again now.
Calling today, Calling today,
Jesus is calling,
He's tenderly calling today.
E-54 In the quietness while the music's playing just take a hold of a Christian's hand setting by you, say, "God bless you, brother, sister." All around, everywhere, just in fellowship of worship now... The Holy Spirit's here. See? We're in one accord. "God bless you, Christian friend. I'm a Methodist. You're a Baptist, Presbyterian, whatever you are. God bless you." That's right. Everybody, just to fellowship... Fellowship Divine. Oh, what blessed sweet communion, Jesus is a friend of mine.
Don't you just feel good? How many feels the Presence of the Lord, just a scoured out, just fresh? Sure, His Word goes forth. He's here; He's present. Let's sing that song, "Leaning On The Everlasting Arm." Come on, everybody.
... a fellowship, what a joy divine,
Leaning on the everlasting arms;
Oh, how sweet to walk... in Your peace is mine,
Leaning on the everlasting arms.
Leaning, leaning,
Safe and secure from all alarms;
Leaning, leaning,
Leaning on the everlasting arms.
Oh, that's wonderful. [Blank.spot.on.tape--Ed.]...?...
All right. If you do not have a prayer card, you don't have to have a prayer card. These people in this line, that doesn't mean they're going to be healed. No, sir. If they don't have faith, they'll never be healed. Christ, if He was standing here with this suit on that He gave me, and you'd walk up to Him and say, "Lord Jesus, will you heal me?", He'd say, "I've already done it."
How many knows that's Scripture? Certainly. Divine healing is a past tense. How many has been saved a year, let's see your hand. [Blank.spot.on.tape--Ed.]
Be reverent. Now, it'll be told whether I've telling the truth or whether I'm false.
E-55 You love the Lord Jesus? You believe Him with all your heart? Do you believe me as His servant, that He sent me and what I've said about Him is true? You do. If God will reveal to me what's wrong with you or what you're wanting from God, will you accept Him as giving you what you want? May the Lord God grant it is my sincere prayer.
You're aware that something's going on. If the people can still hear my voice, between me and this young woman here, is that Light standing, moving quietly towards her. She's aware that it's Something more than a man that she's in the Presence of. I see the young lady very extremely nervous. And she suffers with some sort of a headaches all the time, because she's got a female trouble, a lady's trouble that's bothering her. That's THUS SAITH THE LORD. Is that true or false? True?
Watch here, friends. What do you think it is? There's something supernatural. What is it? You believe it could be the Son of God? If you do, then you can have what you ask for if you will believe it with all your heart.
E-56 Now, I just talked a moment to the girl. She's aware that something's taking place. What if I talked to her just a little longer, being that she's the first patient. I don't know what He told her now. But let me talk to her again just for a moment, just so that you'll see it just--it's, infallibly the Holy Spirit. I see... I just contact her spirit again.
What I said, that wasn't me. You're aware of that. I couldn't have said that. Now, isn't over you now, a real sweet humble feeling? If that's right raise up your hand. Just something like you've never felt before... Now, He's going to speak again. I see It settling around the lady. Yes, I see her... It is, she's got a lady's trouble, a female disorder. It's bad, an abscessed place.
And the lady is praying for somebody else: her brother. He isn't here, but he's a polio victim. And you are a Christian, and you go to a church, and you're a Baptist by denomination. That's THUS SAITH THE LORD. You're already healed, sister. So you can go off the platform happily...?...
E-57 If thou canst believe, all things are possible. Now, be real reverent. Just be as reverent as you can. Wait for the Lord. I suppose that you and I are strangers to each other, sir. We don't know each other.
Now, the first case was a woman, like the woman at the well. Here is a case like that Philip went and got Nathanael and brought him back. We've never met before, but Christ knows you.
E-58 Now, if Christ will reveal to me something that's wrong with you, if you are sick, or something that you've done, or something like He did in the Bible, you'll know whether that's right or not. Then will you believe that He's the risen Jesus, and the Light is shining in the western countries on the Gentiles in this day? That'll be both man and woman.
If the people can still hear my voice, the man's a leaving from me. And I see him being taken into a room with doctors, and it's an operation for a lung condition. And they removed a lung or a part of a lung: cancer. And it's still bothering you. You're from the city here also. Your number at your house is 11933 49th Street. You are... Your name's Rudolph...?... Something like that. That's right. THUS SAITH THE LORD. Let us pray.
Lord Jesus, Son of God, we ask for Divine mercy for this dear dying brother. May death be changed to life for the glory of God. We ask in Jesus' Name. And You said the last words as You left the earth, "These signs shall follow them that believe; if they lay their hands on the sick, they shall recover." That's Your promise, Father. I ask it in Jesus' Name. Amen. God bless you.
E-59 We are strange to each other. It's your throat. That lady setting right there has a throat trouble, tonsil trouble. If you can believe... That's right. There's a spirit pulling between you both. That devil is screaming to that one for help to try to get some doubt started in the Church. There's a black streak between you two. But yours is a tonsil trouble, and yours is a cancer. Do you believe? You're not from this country. You're from Saskatchewan, a place like Lloydminster. Your name is Miss Hess.
O eternal and blessed Father, we rebuke the devil that's binding our sister. He might've hid from the doctors, but he can't hide from God. Come out of her; we charge thee by the living God that you depart from the woman. Amen.
Go home and be well, sister. It's all right. Let him dismiss you. Believe with all your heart. All right, sister.
E-60 Say you, sir, setting rubbing your eyes. It struck you so well, that nose trouble that you had left you too. That's what you had, didn't you? Raise your hand. What did you touch? You touched the High Priest that can be touched with the feeling of your infirmities.
Oh, blessed be the Name of the Lord. What's the strange thing to me, the people that's borned again have claimed to touched, kissed the cup of the blessings of God and can hold your peace when the Holy Spirit, the Life of God moving in the Church. That's always puzzled me.
E-61 Little lady, I do not know you. We are strangers to each other. Are we? That is right. If God will reveal to me what your trouble is, will you accept Jesus as your Healer? Your trouble is your eyes. You're going blind. They're getting dimmer all the time, and it seem like the changing of your glasses doesn't do it any good. Now, you have glasses over your eyes, and the audience might think, "Well, sure it's her eyes because she's wearing glasses." Then look at me just a minute and believe me to be God's servant and maybe He will speak something else to you.
Yes, what you're praying for now is your husband. He's in a mental institution. That's right. Now, don't fear, sister. You're not in the presence of Brother Branham so much. It's the Presence of Jesus Christ. Take that handkerchief to him. Lay it upon him, and may Jesus Christ bring him back to hisself and home to you to live a happy life together.
Lord God, heavens and earth You created. Please change the scene and heal them, Lord, for Your glory. In Jesus' Name I pray. Amen. God bless you. Take that handkerchief to him...?...
E-62 Don't move, please, please. See? There's people praying everywhere. My word is at stake (You see?), because I challenged them to do it. And you know what takes place. Each spirit, when someone's moving, it interrupts the rest of them; they all watch this one, and that throws them off. Let's be real reverent. We are in church now.
Something happened right in here, and I didn't see it. But just a moment... Keep praying. The lady I suppose being a stranger we are to each other, if the Lord Jesus Christ will reveal to me what you're here for, will you accept Him as being your Healer if whatever you have need of? Will the audience do likewise? "The mouth of two witnesses or more, let every word be established."
E-63 The lady is suffering with an extreme nervous condition, and a thyroid which is making her overweight. And that's what she wants prayed for. That's exactly the truth. Let her be the judge. Now, the Lord Jesus, is that what He did when He was here on earth? How many knows that to be the Bible? You know if you ever read the Bible. Does the... Was that what He did to prove His Messiahship to both Jew and all the rest of the people?
Well, this is the end of time. The prophet said the sun would rise in the east. It'd be a dark day, not day nor night, but in the evening the sun would shine again. Is that right? It'll be Light in the evening time. This is the Light that he spoke of. The Light is Christ. He's the Light of the world. He's a shining... He's shined on the eastern people in the beginning at Pentecost. They had the same thing, and they took heed to these ignorant fishermen, that they had been with Jesus because they done the works of Jesus.
E-64 And in the western world after the church age and denomination, it's ceasing and dying, thanks be to God for that. But we're coming into the real age now. And the Christ is shining forth His blessings to the people again.
You might not want to believe me because I'm not a bishop or some cardinal, but God don't always use bishops and cardinals. Sometime He use fishermen and so forth like that so He can take nothing and declare something. If I was a cardinal, you might think I was smart enough to--to have some kind of psychology or something. But I'm not a cardinal; I'm your brother.
Let's see. He already told you what you wanted, is that right? It was for what? Let's see again. It's a nervous condition and overweight that you're praying for. And you got a broken heart about something. And that is a little nephew of yours, and he's afflicted. About... He's a little boy about ten years old. And your more interested about his parents because they're unsaved, and you're praying for them. THUS SAITH THE LORD. God bless you, lady. Go on your road and believe; be healed.
Do you believe?
E-65 How do you do, sir? I suppose that you and I are strangers to each other. The man said ten years ago in this same place I prayed for him with a leaking valve in his heart, and God healed him.
Just as it was coming in, it was told out there this afternoon to the boy, of a man here from Phoenix, Arizona, that was setting way up in a recording balcony at Madison Square Garden, and he had a severe case of diabetes. And while I was ministering in Madison Square Garden, the Holy Spirit, while his wife was praying for him, called him up in the recording office, and he was healed of serious diabetes. Is that man present in the building now? There he is right there. That's the man right there. The boys was telling me about it.
E-66 See how God does? You say, "What could do it?" The Pharisees could said He was Beelzebub 'cause He knowed the thoughts of their heart, but they couldn't understand that what He said come to pass. That's what proves that it's the truth.
Now, a leaking valve in the heart. Now, something else is wrong. And if God could heal the leaking valve in the heart, He could heal what's wrong now. If the Lord will reveal to me now, what's your trouble now, will you accept it and believe it? With all your heart. It's a prostate trouble, which has been operated for, and it didn't do any good. Your prostates are right now swollen up. You having an awful time with them, getting up at night and so forth like that. That's true. God Who healed your valve, can heal your glands. Believest thou this? Then give me your hand.
O eternal and blessed God, in the Name of Jesus Thy Son, give unto this man his deliverance. For I ask it in Jesus Christ's Name. Amen.
Be reverent. Believe.
E-67 I keep seeing dripping blood. Maybe it was the man that passed from... No. From Phoenix... It's the man setting right here looking at me. He's praying for his wife. You're from Swift Current. She's got diabetes, doesn't she?
And you were setting there praying, "O God, make it manifest to me tonight. If that man be true, let him tell me what my wife has." That's right. She's got diabetes, hasn't she? Raise up your hand if those words are true. May you go home and find it just the way you believed it. Amen.
Just believe. That's all that's necessary, if thou canst believe.
E-68 Little lady had her head down, setting right here, flowers on her hat, Light over her. If you can believe with all your heart, you suffer with a--a leg trouble, trouble in your leg, in your back, and in the liver. That's right, little lady, setting there with the flowers on your hat, that had your head down praying. If that's right, raise up your hand, this lady right here. All right. You can go home and be well. Jesus Christ make you well.
What about it out there? Do you believe it? Here's a man setting here looking at me, just has a pleasant look on his face, like he has faith. I don't know you, sir. Do you believe me to be the prophet of--servant of the Lord? You do? This little man with the rainbow tie on, or picture on it here, I'm a stranger to you, am I? If that's right raise up your hands.
You suffer with a rupture. You want the Lord to heal you, don't you? If that's right raise up your hand. That's your daughter setting next there. Right? What do you think about this, little lady? You believe it with all your heart? You want God to heal your eyes, don't you? If that's right, raise up your hand. That's the wife setting next again. You believe, believe me to be God's prophet? You suffer with gall stones. If that's right raise up your hand.
E-69 Who else believes the Lord? Amen. Here's a man setting right over here, raised his hand just now, setting on the end, got glasses on. His eyes are failing him, setting right back across top here with the gray hair. That's right. The man setting next to you has heart trouble. He wants to be healed of heart trouble. That's right, isn't it, sir? Raise up your hand. You all put your hands on each other there, you two men. God bless you now. May the Lord Jesus condemn the devil.
I challenge your faith in Christ's Name. You might think I'm beside myself. I'm weak, but I'm not beside myself. I know Who I have believed. And I know that He's telling the truth. He's a vindicating it to be the truth.
E-70 Would you want to get over that diabetes, be made well? You believe God would heal you of the diabetes? How many more out there... Let me show you the Spirit of the Lord. How many out there's got diabetes, stand up on your feet. Stand right here a minute. Come here, sir. Stand on your feet, every person in the building that's got diabetes. I want to show you the Presence of the Lord. You want to be healed?
Sir, you want God to heal you of that stomach trouble? All that's got stomach trouble, stand up on your feet. Stand right over here. Just have faith in God. Rheumatism, arthritis, all that has got arthritis and can, stand up on your feet, that wants to be healed of arthritis. Let's bless the Lord, everybody.
E-71 Cancer, that's right. All that's got cancer, stand on your feet anywhere. I just can't call you fast enough. There's too many of you. Just keep on your feet a minute. You're going to see the glory of God in a minute.
Come. Got heart trouble, and above that, you need Christ. You're wanting to get over something: alcoholic condition. That's right. Will you accept Jesus as your Saviour? Every sinner, stand to your feet. Amen.
Challenge you, every alcoholic stand to your feet.
Every nervous person stand to your feet. Come up here just a minute. The God of eternity, the God of heaven, challenging.
E-72 Man and women, look standing over here. That's the reason I couldn't call everyone. There's just too many of you. But He's here, and He knows you. If He can heal these, He can heal you. Oh, blessed be the Name of the Lord. Everybody else that's sick, stand on your feet a minute, of any disease. This is the hour. If you believe me to be God's prophet, over this building seems like a--a Light circling all over everywhere. It's the Presence of the Lord. Let's raise our hands. You here, each one.
O God, Creator of heavens and earth, Author of Everlasting Life, Giver of every good gift, send Thy blessings upon this people now. And I know that there's only one thing that could keep every person in here from being healed, and that would be unbelief. And, O God, I offer this prayer as a prayer of faith. I challenge the devil, in the Name of Jesus Christ, that he leaves this building and from these people.
Satan, you are exposed. You're no longer bluffing these people. They believe God, and I'm praying for them all this prayer of faith. You get out. I adjure thee by the living God, that you depart from this building. You've been exposed all week long, and you can't hold them any longer. Come out, in the Name of the Lord Jesus Christ.
Raise your hands and give God glory, and you'll every one can be healed at this...