Soyez certains de Dieu
1 Voici ce que nous lisons dans ce passage:
Élie, le Thischbite, l'un des habitants de Galaad,
dit à Achab: L'Éternel est vivant, le Dieu d'Israël, dont je suis le
serviteur! il n'y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma
parole.
Et la parole de 1'Éternel fut adressée à Élie, en
ces mots:
Pars d'ici, dirige-toi vers l'orient, et cache-toi
près du torrent de Kérith, qui est en face du Jourdain.
Tu boiras de 1'eau du torrent, et j'ai ordonné aux
corbeaux de te nourrir là.
Il partit et fit selon la parole de l'Éternel, et il
alla s'établir près du torrent de Kérith, qui est en face du Jourdain.
Les corbeaux lui apportaient du pain et de ta viande
le matin, et du pain et de la viande le soir, et il buvait de l'eau du
torrent.
Mais au bout d'un certain temps le torrent fut à
sec, car il n'était point tombé de pluie dans le pays.
Alors la parole de l'Éternel lui fut adressée en ces
mots:
Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et
demeure là. Voici, j'y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir.
Il se leva, et il alla à Sarepta. Comme il arrivait
à l'entrée de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui
ramassait du bois. Il l'appela, et dit: Va me chercher, je te prie, un
peu d'eau dans un vase, afin que je boive.
Et elle alla en chercher. Il l'appela de nouveau, et
dit: Apporte-moi, je te prie, un morceau de pain dans ta min.
Et elle répondit: L'Éternel, ton Dieu, est vivant!
je n'ai rien de cuit, je n'ai qu'une poignée de farine dans un pot et
un peu d'huile dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de
bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon
fils, nous mangerons, après quoi nous mourrons.
Élie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu
as dit. Seulement, prépare-moi d'abord avec cela un petit gâteau, et tu
me l'apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils.
Car ainsi parle l'Éternel te Dieu d'Israël: La
farine qui est dans le pot ne manquera point et l'huile qui est dans la
cruche ne diminuera point, jusqu'au jour où l'Éternel fera tomber de la
pluie sur la face du sol.
Elle alla, et elle fit selon la parole d'Élie. Et
pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi
bien qu'Élie.
La farine qui était dans le pot ne manqua point, et
l'huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que
l'Éternel avait prononcée par Élie.
2 Pour l'exposé de ce matin, juste avant de partir
outre-mer, j'ai choisi comme sujet à partir de ce texte: Soyez certains
de Dieu.
3 Et maintenant, Seigneur, bénis Ta Parole alors
qu'Elle est proclamée, et puisse le Saint-Esprit prendre possession de
nos esprits et de nos pensées, et nous préparer pour Sa visite, puisque
nous Lui avons demandé de venir.
Car nous ne venons pas à la maison du Seigneur pour
être vus ou pour voir, mais pour apprendre de Toi, et pour connaîtra Ta
nature, et Tes voies, et Tes raisons, afin d'être capables d'affronter
les problèmes de la vie avec une réelle assurance, étant certains de
Dieu. Accorde-le, Seigneur. C'est dans le Nom de Jésus que nous le
demandons. Amen.
4 Ce devait être une matinée affreuse: Le temps était
tellement chaud et l'air si poussiéreux; les gens mouraient de faim
dans la rue, et le sol était tellement chaud qu'il semblait prêt à
s'embraser. Tout ceci était le reflet de leurs péchés et de leur
déchéance morale.
5 Vous voyez, Achab régnait en... en Israël à
l'époque... ou sur Israël, et il fut le plus méchant de tous les rois
d'Israël. Aucun roi n'avait été aussi méchant qu'Achab. Il avait
pourtant été enseigné, et il savait ce qu'il devait faire, mais il
continua néanmoins de déplaire à Dieu dans toutes ses actions. Bien
qu'il eût une grande armée et que le peuple fût devenu très prospère
sous son règne... Mais sachez qu'on ne peut déplaire à Dieu et
s'attendre à s'en tirer ainsi bien longtemps.
6 Et puis, lors de son mariage, au lieu d'épouser
quelqu'un parmi son peuple, il alla épouser une pécheresse, une
idolâtre qui adorait les idoles. Il épousa Jézabel. Et elle n'était pas
une croyante.
7 Et jamais un croyant ne devrait épouser un
incroyant; en aucun cas. On devrait toujours se marier entre croyants.
8 Mais Achab avait fait cette chose mauvaise. Et
Jézabel était sans doute une belle femme. Et lui s'était laissé séduire
par son apparence, plutôt que par ce qu'elle était vraiment. C'est...
Tant de gens commettent cette même erreur encore aujourd'hui.
9 Et elle avait introduit l'idolâtrie dans la nation,
parmi le peuple. Et le peuple... les prêtres, leurs ministres avaient
succombé à cette grande revendication populaire.
10 Voilà bien le tableau de notre pays aujourd'hui.
Nous avons cédé à la demande populaire. Sans doute les prêtres
pensaient-ils que tout irait bien tant que leur gouvernement
l'approuvait. Mais peu m'importe ce que le gouvernement approuve, ce
doit être ce que Dieu approuve. Et les gens pensaient qu'il n'y aurait
pas de mal à ce qu'ils se permettent quelques-unes de leurs choses
mondaines.
11 On pourrait me demander d'expliquer ce que je
viens de déclarer, disant qu'il s'agit là d'un tableau tout à fait
comparable à aujourd'hui. Peut-être ne nous considérons-nous pas comme
des adorateurs d'idoles, mais nous le sommes. Et le gouvernement
souscrit à cela. Les gens aujourd'hui sont des adorateurs d'idoles,
parce qu'ils... ils adorent des idoles. Certains d'entre eux adorent
des vedettes de cinéma et en font leurs idoles. Certains adorent
l'argent et en font leur idole. Et certains adorent des vedettes de
télévision et en font leurs idoles. En fait, tout ce que vous faites
passer avant Dieu est une idole, peu importe ce que c'est.
12 Même le... Satan, notre grand adversaire, est
tellement astucieux qu'il place parfois même l'église avant Dieu. Vous
pouvez avoir une grande église. Peut-être est-ce un grand édifice, ou
peut-être une grande dénomination, et peut-être même est-ce une grande
congrégation, mais ne laissez rien passer avant Dieu dans votre coeur.
Tout ce qui passe avant Dieu est une idole.
13 Et ces gens savaient qu'ils n'étaient plus aussi
spirituels qu'ils l'avaient été sous le règne d'autres rois. Et ils
croyaient que, simplement parce qu'ils étaient une nation religieuse,
tout irait bien. Et c'est là où nous en sommes arrivés également.
14 Je parlais, il y a quelques mois, à un de mes très
chers amis. Et il dit: «Frère Branham, je trouve que vous êtes trop
impitoyable pour les États-Unis.» Il dit: «Vous vociférez constamment
contre le péché, et vous répétez que Dieu va punir cette nation.»
15 Je dis «Il doit le faire, afin d'être juste.»
Il dit «Mais, frère Branham, vous oubliez que cette
nation fut fondée sur les Écritures, que nos ancêtres s'installèrent
ici, que Dieu nous a donné cet héritage, et que nous sommes une nation
religieuse.»
16 Je dis: «C'est vrai; tout cela est vrai. Et
personne ne sait combien j'apprécie cette nation. Mais regardez, mon
frère, Israël fut lui aussi choisi par Dieu, et Il lui envoya des
prophètes et de grands hommes. Mais Dieu ne peut pas tolérer le péché.
Il a fait récolter à Israël chaque grain qu'il a semé. Et s'Il a fait
récolter à Israël ce qu'il a semé, Il nous fera récolter ce que nous
semons. Il ne fait pas acception de personnes.»
17 Et nous en sommes arrivés à croire que, parce que
nous nous reposons sur ce que nos ancêtres ont fait, ou sur les grands
fondateurs de nos églises, sur ces gros sacrifices qu'ils ont fait pour
Dieu – tout cela est très bien et grandement apprécié – mais nous ne
pouvons pas tirer notre salut de ce qu'eux ont fait! Le salut est une
affaire individuelle entre chaque personne et Dieu. Ce n'est ni avec
notre nation, ni avec notre église, mais c'est tout seul devant Dieu
que nous devons répondre de nous-mêmes.
18 Notre pays en est arrivé au point où, même chez
les gens les plus spirituels que nous ayons... lorsqu'on s'adresse à
ces hommes et femmes spirituels, on peut constater qu'il y a, dans leur
coeur, un manque.
19 Nous avons... Ces dernières semaines, j'ai vérifié
certaines de ces choses, et j'ai constaté que les hommes mêmes que je
considérais comme le noyau, ces hommes-là mettent néanmoins l'accent
sur les choses temporelles, déclarant à tous les vents: «Dieu m'a donné
le plus grand ceci et cela; Dieu donne...» Vous êtes en train de
bluffer!
20 La présence de grands biens matériels ne reflète
pas toujours la volonté de Dieu. Dieu fait pleuvoir sur les justes et
sur les injustes. Mais ce dont le monde a besoin aujourd'hui, ce n'est
pas d'une foi illusoire, d'un bluff de spiritualité.
21 La foi accomplira parfois de grands miracles sans
toutefois provenir d'un coeur spirituel. Notre Seigneur n'a-t-Il pas
déclaré: «Plusieurs viendront à Moi en ce jour-là, disant: ‘N'ai-je pas
fait ceci et cela par Ton Nom?’ Et Je leur dirai ouvertement:
‘Retirez-vous de Moi, vous qui commettez l'iniquité’.» Qu'est-ce que
l'iniquité? C'est quand vous savez faire ce qui est bien, et que vous
refusez de le faire. «Je ne vous ai jamais connus», dira-t-Il. Et nous
vivons en ce jour-là.
22 Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, ce n'est
pas d'une foule de choses matérielles; nous possédons cela. Nous
n'avons pas besoin de plus grandes églises; nous n'avons pas besoin de
plus grosses congrégations. Nous n'avons pas besoin de plus d'émissions
à la radio et à la télévision. Nous n'avons pas vraiment besoin de plus
de ces choses. Mais ce qu'il nous faut aujourd'hui pour être
spirituels, ce sont des gens qui s'humilieront devant Dieu (peu importe
qu'ils soient sans le sou) et qui prieront jusqu'à ce que cet esprit en
eux ait été satisfait par la bonté de Dieu, et que, dans leur coeur, se
produise un réveil qui changera leurs attitudes et l'atmosphère dans
laquelle ils vivent.
23 Peut-être n'aurez-vous pas même une paire de
chaussures aux pieds. Peut-être serez-vous vêtu de haillons mais, là
dans votre coeur, quelque chose chantera les mélodies de Dieu. Je
préférerais avoir cela que tout l'or du monde.
24 On ne peut donc pas affirmer que les choses
naturelles soient toujours le signe de la bénédiction de Dieu. David en
parla au Seigneur, lui disant avoir vu le méchant s'étendre comme un
gros arbre verdoyant. Mais Dieu lui demanda: «As-tu déjà considéré sa
fin?» Peu importe que nous portions de bons vêtements, et que nous
ayons beaucoup à manger, ce ne sont pas ces choses qui vont dans la
présence de Dieu. Ce corps qui nous abrite se détériore peu importe
comment il est traité; mais cette âme à l'intérieur de l'homme, cet
état d'esprit, voilà ce qui s'introduit dans la présence du Dieu Vivant.
25 Nous considérons les choses comme allant de soi.
Nous pensons que simplement parce que nous sommes une nation... C'est
ce qu'Achab et tout Israël avaient fait ce jour-là: ils avaient présumé
que tout allait bien. Leurs prêtres et leurs prédicateurs leur
répétaient constamment: «Tout va bien; tout va très bien.» Mais il y en
avait un qui, lui, criait contre ce qui était mal, parce qu'il savait
qu'un Dieu saint ne peut se satisfaire d'une religion moderniste
dépourvue de sainteté.
26 Et le Dieu du ciel est encore le même aujourd'hui.
Tous nos efforts et ces grandes choses que nous essayons de faire...
Dieu ne sera jamais satisfait par autre chose qu'une vie entièrement
sanctifiée devant Lui.
27 Nous aurons beau construire des écoles, des lieux
de pèlerinage et des tabernacles; nous aurons beau avoir des
organisations; nous aurons beau faire de grandes choses, mais néanmoins
Dieu ne sera pas satisfait tant que l'âme humaine ne deviendra pas
sanctifiée, sur l'autel de Dieu, et consacrée aux oeuvres de Dieu. Et
on ne trouve plus cela!
28 Nos réunions de prière sont si faibles: à peu près
une minute de prière, et hop! au lit! Nous constatons que c'est ainsi,
et ça, peut-être une fois ou deux par jour. Nous sommes tous coupables!
Notre nation se dégrade moralement. Nous avons des Billy Graham et des
Oral Roberts partout; mais, tant qu'une soif ne s'installera pas dans
le coeur de l'Amérique pour la ramener à nouveau à un Dieu vivant, à
une expérience vivante, à une foi immortelle dans le Dieu vivant, nous
ne faisons, pour ainsi dire, que nous démener en vain.
29 Nous avons beau marcher le torse bombé, le faux
col tourné vers l'arrière, et descendre la rue, cherchant à être appelé
Docteur ou Révérend. Nous avons beau être les pasteurs des plus grandes
églises du pays, et être pieux au possible, si bien que nul ne puisse
nous accuser de quoi que ce soit. Mais tant que cette âme, qui se
trouve à l'intérieur de nous, ne brûlera pas pour Dieu, tant qu'il n'y
aura pas, à l'intérieur, quelque chose qui soupire après Lui, «comme
une biche soupire après des courants d'eau, ainsi mon âme soupire après
Toi, ô Dieu!» ...tant que nous n'en viendrons pas à une expérience de
cet ordre-là...
30 Par conséquent, le communisme, et tout ce qui
s'ensuit, continuera à gagner du terrain, et toutes nos alliances ne
pourront jamais l'arrêter. Il a été prédit que cela arriverait. Mais
Dieu est en train d'appeler Son Église.
31 Combien cette petite femme devait être du calibre
d'Élie, parce qu'habituellement vos actions témoignent de ce que vous
êtes. Et d'ailleurs, elle avait été choisie pour loger le prophète de
Dieu. Souvenez-vous, elle était une femme des nations, et non une Juive.
32 Et tout était en train de griller dans le pays. Et
sans doute cette petite femme était-elle de ce calibre – une croyante –
car Dieu n'aurait pas fait appel à elle si elle n'avait pas été digne
de loger le prophète de Dieu. Il n'aurait jamais envoyé Son prophète
vers une maison indigne.
33 Ce n'était pas son choix à lui, mais le choix de
Dieu. Ce n'était pas elle qui l'avait invité, mais Dieu. Il avait été
placé près d'un torrent; les corbeaux le nourrissaient. Mais, d'après
le commandement de Dieu, quelque chose devait se produire. Et Dieu est
sûrement allé vers une croyante de la même nature qu'Élie.
34 Elle était veuve. Et nous ne sommes pas sans
savoir ce qu'une veuve peut traverser, avec son mari mort et un jeune
garçon à élever.
35 Et, dans ces contrées-là, ils étaient dépendants
de leurs récoltes. Ils n'avaient pas de programmes comme nous en avons
aujourd'hui, et d'installations de défense. Leur survie dépendait de
leurs récoltes. L'iniquité des gens et leur déchéance morale ayant
entraîné une sécheresse sur le pays, ils étaient tous là affamés et
mourants.
36 Il est probable qu'elle avait dû prier des nuits
durant à plusieurs reprises, voyant la farine dans le pot qui
descendait, descendait, descendait. Et, fatalement, vint le moment où
il ne restait même plus une tasse de farine dans le pot. Elle n'en
avait plus qu'une petite poignée. La mort approchait et allait bientôt
frapper à sa porte. Car il n'y avait plus moyen d'en obtenir. La nation
entière mourait de faim.
37 Et de l'huile, il n'en restait plus qu'une bonne
cuillerée dans le petit récipient. Cette quantité d'huile et de farine
était tout ce qui la séparait de la mort. Ses prières ont dû devenir
vraiment sincères. Si pareille chose s'abattait sur votre foyer, il y
aurait un peu plus de sincérité qu'il n'y en a parmi nous ce matin.
Quand on sait que la mort se couche à la porte.
38 Et je pense qu'on pourrait se l'imaginer comme
ceci elle avait dû prier toute la nuit, car un jour de plus et son
compte était réglé. Elle pouvait regarder les lèvres pâles de son petit
garçon de trois ou quatre ans, et voir les os saillant de son propre
corps décharné. Et cela avait dû être terrible pour cette mère de voir
la tournure que prenaient les événements; et, malgré tout, les mains
tendues vers Dieu, elle priait jour et nuit. «À présent, il ne nous
reste plus qu'une poignée de farine et une cuillerée d'huile.»
39 Vous savez, c'est une chose étrange. Que Dieu
permette que ceci pénètre chacun de vous, puissiez-vous ne jamais plus
m'entendre prêcher. Que ceci soit un message. Il est étrange, des plus
étrange, que parfois Dieu fasse les choses de cette façon-là.
40 Vous savez, après avoir confessé nos péchés et
satisfait à chacune des exigences de Dieu... Nous avons cru en Dieu. Il
y a des conditions à remplir, et c'est selon Sa volonté. Et nous avons
confessé nos péchés, et nous avons redressé tous nos torts; tout ce que
nous pouvions faire, nous l'avons fait, chacune des exigences que Dieu
a indiquées, nous y avons satisfait, et Il reste malgré tout
silencieux; Il refuse simplement de nous répondre...
41 Je suis sûr que je parle ce matin à certaines
personnes qui sont en train de passer par là. J'y suis passé moi-même
bien des fois. J'examinais alors ma vie passée, retournant chaque
pierre, et, quand je découvrais que j'avais fait quelque chose de mal,
je le confessais, disant: «Seigneur Dieu, je me mettrai en règle», et
je le faisais. Puis je revenais, disant: «Maintenant, Seigneur, Tu es
Dieu; Tu me répondras. J'ai bel et bien satisfait à tout ce que Tu
avais exigé de moi. Et, chaque condition, je l'ai remplie.» Et Il
refuse toujours de bouger, Il semble rester silencieux; c'est là où
vous devez être sûr qu'Il est Dieu. Ne soyez pas découragé; tout ce
qu'il faut c'est que, dans votre coeur, vous soyez certain de Dieu.
42 Mon sujet, c'est: Soyez certain avant de faire
quoi que ce soit; soyez certain dans votre coeur qu'il s'agit de Dieu.
Et, quand vous avez satisfait à tout ce qu'il a dit et que, de plus,
vous êtes certain qu'Il est Dieu, c'est là que la foi entre en action,
précisément là. La foi tient ferme, car elle sait que Dieu existe.
43 Et vous avez rempli chacune des conditions. Vous
croyez qu'il existe, et la foi tient ferme. Oh! béni soit Son Nom! La
foi ne bougera pas, car elle est sûre que Dieu existe et qu'il est le
rémunérateur de ceux qui Le cherchent.
44 Puisse ceci pénétrer profondément en vous, Branham
Tabernacle, et y demeurer à jamais. Si vous avez rempli les conditions
requises par Dieu et que, dans votre coeur, vous croyez qu'Il existe,
alors Dieu ne fait qu'éprouver votre foi, car Il aime faire cela. Si
vous avez confessé vos péchés et satisfait à chacune des exigences de
Dieu, et qu'il reste malgré tout silencieux, souvenez-vous, la foi
déclare qu'il existe. Alors la foi s'y cramponne, elle ne sait pas de
quoi il s'agit, mais elle sait qu'il existe; elle est certaine qu'il
existe.
45 Et rappelez-vous que, s'Il existe, Ses Paroles
doivent être vraies. Et s'Il a exigé de vous que vous vous pliiez à
certaines conditions, et que vous l'avez fait, Il est alors tenu de
veiller sur Sa Parole. Ne faites pas marche arrière, en disant: «Je
n'ai pas été guéri. Je...» Ô toi, médiocre, faible foi! Ne croyez pas
cela. Si vous avez tout confessé, si vous vous êtes déchargé de tout,
et que vous avez satisfait aux exigences de Dieu, la foi tiendra bon.
Rien ne l'ébranlera. Il existe, et vous en êtes sûr. «Ceux qui
s'attendent à l'Éternel renouvelleront leur force; ils s'élèveront avec
des ailes, comme des aigles; ils courront et ne se fatigueront pas; ils
marcheront et ne se lasseront pas.»
46 Attendez. Lorsque vous avez satisfait à Ses
exigences, votre foi est alors amenée à une confrontation. Si vous avez
rempli... si les conditions requises par Dieu ont été remplies, que
vous y avez accordé toute l'attention nécessaire, que vous avez fait
tout ce que Dieu exigeait de vous, alors votre foi reposera sur ceci:
Dieu existe. Soyez certain de Dieu!
47 Vous savez, Il aime nous mettre à l'épreuve. Il
aime voir la réaction de votre foi. Saviez-vous cela? Dieu aime voir
comment vous allez réagir. Quand vous dites: «Ô Seigneur, je Te crois;
Tu es mon Sauveur. Je crois que Tu es le Guérisseur; je crois que Tu es
Celui qui donne le Saint-Esprit; et ces choses dont j'ai besoin, Tu es
le Dieu qui les donne!»... Alors vous confessez tous vos péchés, et
faites une promesse à Dieu concernant ce que vous allez faire s'Il vous
permet de vous rétablir. Et ensuite, parce que ça n'arrive pas, vous
déguerpissez comme un lâche; Dieu ne peut pas utiliser cela. Il ne peut
aucunement vous utiliser. Il ne peut absolument pas vous répondre,
puisqu'il ne répond que par la foi. Tout à coup, vous vous en allez, et
alors Il ne peut pas répondre. Mais une foi réelle et véritable restera
là, sûre que Dieu existe. Elle est certaine qu'il existe.
48 Et si Dieu vous demande de faire ceci – de
confesser vos péchés, et ainsi de suite – et que vous l'avez fait, la
foi déclare qu'il existe; elle est certaine que cela arrivera. Votre
demande doit être exaucée. Oh! je... j'espère que cela ne vous
échappera pas. Si vous êtes sûr de Dieu, Dieu est sûr de Sa Parole. Il
attend, simplement pour vous mettre à l'épreuve.
49 Il l'a fait bien des fois. Revoyons une ou deux de
ces occasions. Pensons aux enfants hébreux. Ils ne devaient pas se
prosterner devant une idole. Dieu avait confiance en eux. Et lorsqu'ils
apprirent qu'ils iraient à la fournaise ardente, ils dirent: «Notre
Dieu peut nous délivrer de cette fournaise. Et, même s'Il ne le fait
pas, nous ne nous prosternerons devant aucune de vos idoles.»
Voyez-vous, ils étaient sûrs et certains de Dieu.
50 Ils savaient qu'il est Jéhovah. Ils savaient qu'il
exauce les prières. Mais, qu'il le fasse ou non dans leur cas, de toute
manière ça serait pour leur bien, ils ont donc simplement fait leur
déclaration, confessé leurs péchés, et se sont avancés vers la mort.
51 Lorsqu'ils se rendaient à la fournaise ardente,
sachant que, si Dieu les laissait brûler, ils étaient certains qu'Il
les ressusciterait à la résurrection... Ils étaient certains de Dieu,
parce qu'ils savaient que Dieu ferait concourir toutes choses à leur
bien. Et lorsque nous sommes certains de Dieu, nous savons que Dieu
fait concourir toutes choses à notre bien.
52 Ils firent donc une seule déclaration. Ils étaient
certains. Et ils s'avancèrent tout droit vers la fournaise ardente, et
Dieu les laissa y entrer, se tenant là à les observer. Il voulait voir
leur réaction.
53 Lorsque le roi dit: «Vous êtes-vous prosternés au
son de la trompette?» Ils dirent: «Non, nous ne nous sommes pas
prosternés.» Voilà votre foi, tenant ferme!
«Mais, si vous ne vous êtes pas prosternés,
savez-vous ce que j'ai décrété?»
«Oui, nous savons ce que tu as décrété.»
«Je décrète que la fournaise soit chauffée sept fois
plus qu'elle ne l'a jamais été, et je vous y jetterai. Acceptez-vous de
vous prosterner à présent?»
«Non, nous ne nous prosternerons pas.» Regardez
cette foi!
Dieu dit: «Eh bien, je vais voir ce qu'ils vont
faire. Je vais voir comment réagira leur foi.»
54 Alors le roi dit: «Liez-leur les mains et les
pieds, et conduisez-les à la fournaise.» Ils approchèrent donc de la
fournaise, le feu éclairant leurs visages, et Dieu se tenait toujours
là à regarder. Mais ils étaient certains qu'Il était Dieu. Ils avaient
confessé leurs fautes. Ils avaient rectifié tout ce qui, à leur
connaissance, devait être rectifié. Ils étaient certains qu'Il était
Dieu.
55 Ils s'avancèrent donc tout droit dans la fournaise
ardente. Et, au tout dernier moment, voilà qu'Il descend des cieux,
porté par un char de vent, et les évente pour les débarrasser des
cendres, pendant qu'Il les console et leur parle.
56 Dieu laisse votre foi parvenir au point où elle
devra réagir.
57 Il y a eu Job de l'Ancien Testament, que Satan,
notre accusateur, a accusé d'être un pécheur secret. Mais Job savait
qu'il n'avait pas péché. Il savait qu'il avait confessé tout ce qu'il
avait fait, et qu'il avait offert son holocauste. C'était là l'exigence
de Dieu. C'était tout ce que Dieu exigeait: un holocauste et une
confession. Et cela, Job l'avait fait.
58 Et Satan dit: «Je prendrai ses chameaux, car il
est riche; je prendrai ses brebis.» Et, en dernier lieu, il prit ce qui
était le plus près du coeur de Job: ses enfants.
59 Job demeura néanmoins inflexible, car il savait
que Dieu... il était certain qu'Il était Dieu, car il Lui avait parlé,
et il avait satisfait à Ses exigences. Il passa tout au peigne fin, et
conclut: «J'ai offert tous les holocaustes voulus. Je me suis dit:
‘Peut-être que lors d'un festin donné par mes fils, auquel mes filles
auraient assisté... peut-être ont-ils péché en secret, dans leur coeur,
je vais donc offrir un holocauste pour eux, et confesser leurs torts’.»
60 Ô Dieu! Quand un homme est fidèle à ce que Dieu
lui a dicté, et qu'il est certain qu'Il est Dieu, Celui-ci doit
répondre! La foi déclenche chaque fois Son entrée en scène.
61 Quand vous avez fait ce que vous savez être juste,
quand vous avez satisfait à Ses exigences, quand vous avez confessé,
rectifié et fait des restitutions, et que vous avez déposé cela devant
Dieu, peu importe combien Il est silencieux, Il n'en est pas moins
Dieu, attendant que cette foi entre en action. Vos oeuvres, vous les
avez faites; maintenant Il veut voir votre foi par vos oeuvres. Il veut
voir ce que vous allez faire.
62 Si on vous a oint et qu'on a prié pour vous, Dieu
attend de voir ce que vous allez croire à ce sujet, et si vous n'allez
pas ensuite revenir en trombe le dimanche suivant, et puis, le
lendemain, vous précipiter au-devant du prochain guérisseur de passage
en ville; Il attend de voir la réaction de votre foi, de voir si vous
n'allez pas revenir le lendemain, disant: «Je me sens si malade; je ne
pense pas avoir été guéri.» Primo, vous n'êtes même pas digne de la
ligne de prière. Vous n'êtes... vous n'êtes... vous n'êtes pas encore
prêt. Vous ne croyez pas qu'Il est Dieu. Je ne...
63 Peut-être direz-vous: «Frère Branham, je ne suis
pas d'accord avec vous.» Votre conduite même démontre ce que vous êtes!
«Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.» Si un homme se dit chrétien, et
que néanmoins il boive, fume, s'adonne aux jeux d'argent, et fasse des
plaisanteries grossières, et dise qu'une partie de la Bible est juste
et qu'une autre ne l'est pas... Il aura beau prêcher l'Évangile: s'il
rejette une partie de la Bible, il n'en est pas moins un pécheur. Il
n'est pas encore en règle.
64 Mais, quand vous confessez ouvertement que Dieu
est le même Dieu, et que vous remettez votre vie entre Ses mains,
disant: «Seigneur, je suis l'argile; Tu es le Potier», alors demandez
ce que vous voulez. La foi ne bougera jamais; elle ne quittera pas sa
place.
65 Même si la situation semble se désagréger de tous
côtés, néanmoins cette foi ne bouge jamais, parce que vous êtes certain
qu'Il est Dieu. Et, s'Il est Dieu, Il tient Sa promesse. Il ne peut pas
faire une promesse, et la rompre. S'Il est Dieu, Il doit tenir Sa
promesse. Oh! combien j'aime cela! Il doit y rester fidèle.
66 Job avait présenté ses offrandes, il avait tout
fait. Il savait qu'il était en règle. Et voici que se présentent les
membres d'église, d'églises d'autres dénominations, lui disant: «Job,
tu ferais aussi bien d'admettre que tu es un pécheur, car Dieu ne
permettrait pas que tu sois puni de la sorte si tu n'étais pas un
pécheur.»
67 Mais Job dit: «J'ai fait mes confessions. J'ai
présenté l'holocauste à Dieu, et je ne suis pas un pécheur.» Il
connaissait sa position. Et puis les événements suivirent leur cours
funeste, essayant de terrasser Job et d'amener Job à renier Dieu et à
renier cet holocauste. Dès l'instant où vous intervenez après une
confession, cela montre votre faiblesse, cela montre que vous doutez de
Dieu. Si vous demandez quoi que ce soit à Dieu et que vous passez votre
temps à en douter, alors vous êtes un douteur, pas un croyant.
68 Job savait où il en était, et il s'accrocha
fermement à ce fondement-là.
69 Pas étonnant que Pruitt, à l'heure de sa mort, ait
dit: «Sur Christ, le Roc solide, je me tiens, tout autre terrain n'est
que sables mouvants.»
70 Sur ce roc solide de la confession de Job... Même
son épouse bien-aimée l'abandonna. Lorsqu'il avait perdu la santé,
qu'il était couvert d'ulcères et qu'il se grattait avec un tesson,
maudissant le jour de sa naissance et disant: «Puisse même le soleil ne
pas briller, et la lune ne pas paraître la nuit»...
Sa femme dit: «Job, tu es tellement misérable; tu
ferais aussi bien de maudire Dieu et mourir.»
71 Il dit: «Tu parles comme les femmes insensées.» Il
était certain qu'il y avait un Dieu, et qu'il avait satisfait aux
exigences. Oh! je me sens religieux! Il savait qu'il avait satisfait
aux exigences de Dieu, et cela tranchait la question. Dieu éprouvait sa
foi. Il éprouvera la vôtre; Il éprouvera la mienne.
72 Mais lorsque nous avons satisfait à Ses exigences:
«Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de
Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du
Saint-Esprit», c'est Sa promesse. «Quelqu'un parmi vous est-il malade?
Qu'il appelle les anciens de l'Église; qu'ils l'oignent d'huile et
prient... La prière de la foi sauvera le malade, et Dieu le relèvera.»
Voilà qui règle la question. «Confessez donc vos fautes les uns aux
autres, et priez les uns pour les autres.»
73 Vous avez satisfait aux exigences de Dieu: «Voici
les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en Mon Nom ils
chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils
saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne
leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les
malades seront guéris.» Voilà qui règle la question.
74 Soyez certain de Dieu. Soyez sûr que, dans votre
coeur, vous croyez bien qu'il s'agit là de la Parole de Dieu. Job
l'était.
Sa femme dit: «Pourquoi ne pas Le maudire, et
mourir? Ton état empire continuellement.»
75 Combien Satan aime vous lancer ces mots-là. «Mais
voyons, tu ne vas pas mieux depuis que tu as été oint d'huile. Tu ne
vas pas mieux depuis que ces prédicateurs ont prié pour toi. Ces
prédicateurs sont dans l'erreur pour commencer.» Cela n'a rien à voir
avec le prédicateur; c'est votre foi dans le Dieu vivant qui compte...
Ce n'est pas ce que le prédicateur est, c'est ce que Dieu est. Ce n'est
pas le prédicateur qui a fait la promesse; c'est Dieu qui a fait la
promesse. Ce n'est pas l'affaire du prédicateur; c'est l'affaire de
Dieu, et de votre foi pour croire qu'il s'agit bien de Dieu. Donc,
soyez certain de Dieu. Soyez certain qu'il s'agit de Dieu, que c'est la
Parole de Dieu, et Dieu est dans Sa Parole.
76 Et Job dit: «Tu parles comme une femme insensée.»
Il dit: «L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté; que le Nom de l'Éternel
soit béni!» Il était certain que Dieu était là.
77 Et lorsqu'il eut laissé échapper ces mots, le
tonnerre se mit à gronder et les éclairs à briller; Dieu entra en
scène; cela déclenche toujours Son entrée en scène. Il demeure
longtemps silencieux.
78 C'est ce qu'Il fait, les yeux fixés sur cette
bande d'Américains voués à l'enfer, ces hypocrites membres d'église. Je
ne suis pas en colère, mais le péché irrite quiconque est en règle avec
Dieu. Je ne suis pas en colère contre la nation, ni contre les gens,
mais je suis en colère contre le diable qui a suscité ces choses dans
le but d'aveugler les gens.
79 Ces pasteurs et prédicateurs aveugles les laissent
s'en tirer avec une espèce de petite théologie faite de main d'homme.
Vous devez naître de nouveau, et Dieu garde Sa Parole. Voyez comme il
est en train de les...?... Vous feriez mieux d'être sûr que Dieu s'y
trouve. «Ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la
force...»
80 Cette pauvre petite femme, elle savait qu'Il était
Dieu. Tandis que le contenu de ce pot continuait de descendre,
descendre, descendre, descendre, la situation continuait d'empirer.
Mais Dieu permettait qu'il en soit ainsi. Combien Il aime faire cela!
Il aime mettre votre foi à l'épreuve pour voir comment vous
l'exploiterez; Il permettra qu'on vous oigne et qu'on prie pour vous,
et qu'ensuite votre état empire, disant: «Vas-y Satan, mets-le à
l'épreuve; je sais qu'il Me croit.» Que Dieu soit béni à jamais! Oh! là
là! «Mets-le à l'épreuve maintenant! Je sais qu'il M'a cru sur Parole.»
Pourrait-Il en dire autant de vous?
81 Il l'a dit au sujet de Job: «Fais-lui tout ce que
tu veux, mais ne prends pas sa vie, car Je sais qu'il M'aime. Il a
présenté l'holocauste; il a rempli les conditions exigées; il a fait ce
que Je lui ai dit, et il le croit. Maintenant, fais-lui en voir de
toutes les couleurs si tu veux.» Il lui a tout enlevé; Dieu, quand Il
le rétablit, lui donna le double de tout. Assurément qu'Il le fera!
82 Il met notre foi à l'épreuve, pour voir si nous
croyons vraiment qu'Il est Dieu.
83 Sans doute cette petite femme a-t-elle dit: «J'ai
prié; j'ai prié; je sais que je suis une indigne femme des nations.»
84 Souvenez-vous, Jésus a parlé d'elle dans la Bible;
Il a dit: «N'y avait-il pas plusieurs veuves du temps d'Élie? Et
cependant il fut envoyé vers une seule, et elle était une païenne.»
85 «Oh, dit-il, j'ai prié.» Et peut-être que
lorsqu'elle a vu ce dernier petit gâteau, la mort avait déjà passé le
portail et se présentait à la porte. Une dernière bouchée chacun, et
puis elle et son fils mourraient. Je peux me l'imaginer, priant toute
la nuit, tandis que les vents brûlants soufflaient, desséchant la
terre, et que les gens pleuraient et poussaient des cris dans les rues.
Elle se promena dans la maison. Elle regarda son petit garçon. Elle
regarda son petit pyjama tout troué, et ses petits pieds qui en
sortaient; elle regarda ses propres mains toutes ridées. Elle faisait
les cent pas tout en se disant: «Je sais qu'Il est Dieu. J'ai tout
confessé; j'ai fait tout ce qu'Il exigeait; et je réclame nos vies pour
Sa gloire.» Dieu l'a vue.
86 Pendant que les autres allaient au bal quelque
part, et se faisaient une beauté pour participer à ce qui
correspondrait aujourd'hui à un spectacle de télévision ou quelque
chose ainsi, s'adonnant aux plaisirs du monde, cette femme-là, elle,
était seule avec Dieu.
87 Le jour se leva. Elle dit: «Le pauvre petit a
pleuré toute la nuit, réclamant quelque chose à manger; qu'est-ce que
je vais pouvoir faire d'une petite poignée de farine?»
88 Vous savez, cette farine, c'était Christ. Toute
personne qui étudie la Bible sait que Christ était l'Offrande de
farine. De plus, il fallait broyer cette offrande de farine avec une
meule spéciale, jusqu'à ce que tous les petits morceaux de maïs soient
pareils, parce que Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et pour
toujours. Et chaque croyant croit cela et se repose là-dessus.
Alléluia! Vous pouvez vous offrir toute la religion froide et
formaliste qui vous plaira. Quant à moi, je crois que Christ est le
même hier, aujourd'hui, et pour toujours. Je prends position dans ce
monde d'impies. Je crois toujours qu'Il est le même hier, aujourd'hui,
et pour toujours.
89 Ces meules coupaient chacun des grains de la même
façon, parce qu'Il est le même. Il est le même Dieu qu'Il était alors;
Il l'est ce matin même. Il sera toujours le même. C'est ce que
représentait la farine.
90 Et l'huile représente l'Esprit, comme nous le
savons, conformément à Ézéchiel 4 et ainsi de suite. C'est pourquoi
nous oignons d'huile; c'est l'Esprit. Qu'est-ce? Comme le déclare Jean
4: «Le Père cherche des adorateurs qui L'adorent en Esprit et en
Vérité.» Jésus était la Vérité. Il était l'Offrande de farine, et
l'Huile était l'Esprit. Et l'Esprit joint à la Vérité produira
immanquablement quelque chose. Mettez-les ensemble, et cela produit un
gâteau.
91 Oh, où est votre foi? Lorsque la Parole de Dieu
est prêchée dans Sa simplicité, et pourtant dans Sa puissance, –
Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et pour toujours – lorsque
la Parole est proclamée, la Farine, vous possédez l'Huile pour l'y
mélanger. Peut-être n'en avez-vous qu'une petite poignée ou une
cuillerée maïs, quoi qu'il en soit, c'est réel.
92 Maintenant, à quoi va servir ce mélange? Il est
prêt pour la croix; il est prêt pour le sacrifice de soi. C'est ce
qu'il vous fait faire. Si la Parole a été prêchée et que vous y avez
mêlé l'Esprit, le sacrifice de soi consiste à nier chaque douleur, à
nier chaque maladie, à nier tout ce qui est contraire à la Parole de
Dieu, puis à rester sur vos positions.
93 Que le médecin dise une chose ou une autre; cela
ne fait pas la moindre différence. Vous tenez ferme parce que Dieu l'a
dit. La Farine est venue; vous avez pris l'Huile, et les avez mélangées.
94 Maintenant, j'entends une voix. Le jour vient de
se lever. Une voix se fait entendre, disant: «Va au jardin chercher
deux morceaux de bois.» Avez-vous remarqué que l'Écriture a dit «deux
morceaux de bois»? La croix. Elle a la farine et l'huile, mais on va
lui demander d'agir à présent. Agissez avec cela; peu importe la
quantité que vous en avez; que vous ayez toute la Farine et l'Huile
qu'il vous faut, il vous faudra néanmoins agir: le sacrifice de soi,
deux morceaux de bois.
95 Jadis... On n'a pas encore trouvé de meilleur
moyen pour faire un feu que celui-ci: prenez une bûche, posez-la en
travers d'une autre, et allumez-les par le milieu, vous n'aurez ensuite
qu'à faire avancer les deux bouts. C'est ainsi que les Indiens font
leurs feux. Bien des fois, des nuits durant, j'ai maintenu le feu
ainsi: je posais simplement une bûche comme ceci et une autre comme
cela, et puis, à mesure qu'elles brûlaient, je les poussais dans le feu.
96 Ce morceau de bois, c'était la croix. La Bible dit
deux morceaux de bois. La voix dit: «Va dans le jardin chercher deux
morceaux de bois.» Au même moment, du haut de la montagne retentit une
voix de tonnerre, disant au prophète: «Va à la ville; j'ai ordonné...»
Oh! là là! Tous deux obéirent. Quelque chose doit se produire. Tous
deux obéissent.
97 Si le prédicateur prêche la Parole, et que l'homme
qui La reçoit y croit et s'y conforme, quelque chose doit arriver. Si
vous êtes un pécheur, vous serez sauvé. Si vous êtes malade, vous serez
guéri; parce que Dieu l'a promis... si nous sommes certains de Dieu.
98 Aussi certain qu'Il est Dieu, Il doit tenir Sa
Parole. Certainement! L'ordre était donc: «Va à la ville, j'y ai
ordonné à une femme veuve...» Une vision surgit devant le prophète. Et
le voilà qui se met à marcher. Il ne sait pas où il va; cela ne fait
aucune différence. Il ne fait qu'obéir.
99 Elle ne sait pas où se trouveront ces morceaux de
bois, mais il y a, quelque part dans le jardin, deux morceaux de bois.
Elle se met en route; elle va au jardin. Elle regarde autour d'elle:
«Oh, comme il fait chaud!»; et ces hurlements qui proviennent de la
ville, et les rôdeurs de nuit qui, titubant, rentrent en buvant du vin
et ainsi de suite... Elle jette un coup d'oeil dans la rue; elle ne
voit rien. Elle trouve un morceau de bois, une partie de la croix, le
sacrifice de soi. Elle trouve un autre morceau de bois et, comme elle
ramasse ce second morceau de bois...
100 Oh! quelle heure lugubre cela devait être: la
mort était sur le seuil de sa porte. Une petite bouchée de gâteau de
maïs et elle et son fils mourraient. C'était tout. C'est parfois au
beau milieu des ténèbres qu'on entend la voix.
101 Repartant vers la maison après avoir ramassé ce
second morceau de bois, elle entend une voix de l'autre côté du
portail: «Va me chercher un peu d'eau dans un vase!»
102 Elle se retourne pour voir, les deux morceaux de
bois dans sa main, la farine et l'huile mélangées et prêtes. Elle dit
les avoir préparées, mélangées. C'est cela: la Parole et l'Esprit
doivent se mélanger, et être placés sur la croix du sacrifice de soi,
afin de nier tout ce qui est contraire à ce que vous avez demandé.
C'est exact. «J'ai fait le mélange; je vais maintenant aller chercher
ces morceaux de bois.» Et cette voix déclare: «Apporte-moi un peu d'eau
dans un vase!»
103 Elle regarde et voit un homme se tenant là,
appuyé contre le portail; un homme aux joues creuses, barbu, chauve,
qui, depuis l'autre côté du portail, la regarde, enveloppé d'une
vieille peau de mouton. Il avait l'air d'être un aimable vieillard.
Elle se dit: «Je vais partager mon eau avec lui.»
104 Les eaux de la Vie: vous êtes prêt à en donner à
tout le monde, à en parler à tout le monde, à aller n'importe où. «Un
instant, Monsieur.»
105 Elle s'en retourne, avec les morceaux de bois
dans sa main. Et la voix tonne à nouveau: «Non seulement partageras-tu
ton eau, mais apporte-moi aussi un petit morceau de pain dans ta main!»
Le pain de la Vie, l'eau de la Vie: «de la Vie»? Elle mourrait aussitôt
qu'ils seraient épuisés.
106 «Apporte-moi ton eau, et apporte-moi ton pain!»
Que trouvons-nous ici? Quelle leçon pouvons-nous en tirer? «Cherchez
premièrement le Royaume de Dieu et toute Sa justice; les autres choses
vous seront données par-dessus.» «Apporte-moi un peu d'eau et un
morceau de pain.»
107 Encore tout abattue, elle se retourne alors; je
peux l'entendre dire: «Monsieur!» – quelque chose comme ceci – «Vous
êtes différent des hommes que j'ai vus, des hommes que j'ai entendus
parler, vous semblez si sûr de ce que vous avancez. Mais j'ai tout
juste assez de farine, juste une poignée, et juste une cuillerée
d'huile. J'avais préparé cela, et je vais le cuire avec ces deux
morceaux de bois. Et puis je le mangerai avec mon fils, après quoi nous
mourrons. C'est tout ce que j'ai!»
108 Qu'entendons-nous ensuite? «Mais apporte-moi
d'abord le petit gâteau!» Dieu d'abord! Peu importe ce qu'on peut dire,
ou quoi que ce soit d'autre, une quelconque évidence et combien sombre
cela peut paraître, quoi qu'il en; soit, prenez Dieu d'abord, Sa Parole
d'abord!
109 «Le médecin a dit que je ne peux me rétablir»;
mais Sa Parole passe d'abord! «Je suis un trop grand pécheur!», «Je
suis une prostituée!», «Je joue à l'argent!», «Je suis un ivrogne!»; la
Parole de Dieu d'abord! «Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils
deviendront blancs comme la neige; s'ils sont rouges comme la pourpre,
ils deviendront blancs comme la laine.» Dieu d'abord.
110 «Va me chercher un petit gâteau d'abord! Tout ce
que tu as, apporte-le-moi!» Êtes-vous prêts à remettre cela entre Ses
mains?
111 Ma vie, tout ce que j'ai, j'ai cinquante ans.
«Es-tu prêt, William Branham, à Me remettre cela? Êtes-vous prêts, vous
les petits enfants, à Me remettre votre vie? Le voulez-vous? Le
pouvez-vous? Vous qui êtes malades, pouvez-vous me faire confiance?
Donnez-Moi la première place.»
112 «Apporte-moi un morceau de pain dans ta main, et
va me chercher un peu d'eau.» Elle l'a regardé. Quelque chose lui
disait que cet homme-là savait de quoi il parlait. Dieu connaît les
Siens. Les brebis... «Mes brebis connaissent Ma Voix. Elles savent si
oui ou non c'est scripturaire, si c'est juste ou pas.»
113 Obéissante, elle s'en retourne. C'est ce que vous
devez faire. Et lorsqu'elle fit demi-tour pour obéir au prophète, alors
ce tonnerre du ciel, que tout homme cherche à entendre, a retenti. Car
la voix du prophète résonna comme un tonnerre et fit entendre ce
qu'attend chaque pécheur, chaque personne malade: «AINSI DIT LE
SEIGNEUR!» Ô combien nous désirons entendre ça!
114 Pensez à ces gens qui se tiennent dans l'allée de
ma maison, et disent: «Venez à cet endroit, ma fille est..., mon bébé,
mon tel et tel... vous n'avez qu'un mot à dire!» Le prononcer avant que
ça soit dans votre bouche? Ce serait le dire soi-même. Mais ils brûlent
d'entendre ce AINSI DIT LE SEIGNEUR.
115 Et voilà que, depuis l'autre côté du portail, il
s'est fait entendre, parce qu'elle obéissait; et le voile de tristesse
s'est levé: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, le pot ne se videra pas
complètement, et la cruche non plus, jusqu'au jour où l'Éternel fera
tomber de la pluie sur la terre.» Oh! quelle consolation!
116 Elle a fait ce gâteau et l'a donné au prophète.
Elle est retournée en préparer pour elle et son fils, et ils ont mangé
et bu à satiété. D'où cela est-il venu? Comment cela s'est-il trouvé
là? Expliquez-moi scientifiquement la provenance de cette farine. D'où
venait cette huile? Comment a-t-elle fait pour se retrouver dans cette
cruche?
117 Chaque matin, elle versait l'huile jusqu'à la
dernière goutte; chaque matin, elle vidait le pot de farine. Plus
rien... mais, quand elle retournait en chercher, il y en avait! D'où
cela venait-il? Prenez Dieu au mot! Soyez certain de Dieu! Il est le
Créateur.
118 Il se peut que vous ayez perdu la santé. Il se
peut que vous ayez perdu votre communion. Prenez-Le au mot! Soyez
certain qu'Il est Dieu. Cette période sombre que vous traversez ne
paraîtrait peut-être pas aussi sombre, si vous acceptiez simplement Sa
Parole et étiez certain qu'Il est Dieu.
119 J'ai vu une fois, en Allemagne, un tableau que je
n'ai jamais oublié. Un peintre allemand a peint le... un tableau
intitulé «le Pays des nuages». De loin, cela vous apparaît comme une
image horriblement triste et sombre représentant un amoncellement de
nuages; c'est ce qu'on remarque de loin. Mais, lorsqu'on s'en approche,
cela se transforme: ce sont des ailes d'Anges qui battent ensemble,
chantant des alléluias au Seigneur. Et voilà ce qu'est l'obscurité,
parfois. Si vous regardez de loin, cela semble triste et noir; mais
prenez Dieu au mot, et soyez certain qu'Il est Dieu; approchez-vous
ensuite tout près: vous découvrirez que ce ne sont que des ailes
d'Anges qui battent ensemble.
120 Elle était un peu comme Abraham, appelée à donner
tout ce qu'elle possédait, et à poser cela sur l'autel du sacrifice.
Peut-être recevez-vous ce même appel ce matin: renoncez à vos voies,
renoncez à votre incrédulité, abandonnez tout ce que vous avez, pour
ensuite prendre l'Huile et la Parole, les mélanger, et poser cela sur
l'autel du sacrifice de soi. Vous constaterez que cela déclenchera
l'entrée en scène de Dieu, aussi sur que je me tiens à cette chaire.
121 Pensez-y tandis que nous prions. Avez-vous un
besoin aujourd'hui? Avez-vous un besoin qui dépasse vos capacités
physiques? Êtes-vous tellement à court d'argent que vous ne pouvez pas
payer votre loyer? Les enfants ont-ils besoin de chaussures neuves, et
vous n'avez pas l'argent pour les leur acheter? Le pot est-il vide chez
vous, et la cruche à peu près sèche? Vous ne pouvez pas acheter de
fourrage pour votre bétail et... quelque chose ne va pas;
souvenez-vous: Il a fait une promesse.
122 Êtes-vous malade: le médecin dit qu'il vous faut
subir une opération, et vous n'avez pas l'argent nécessaire? Êtes-vous
dans le besoin?
123 Êtes-vous un pécheur? Votre besoin est-il grand,
sachant que si Dieu appelait aujourd'hui, vous seriez perdu? Êtes-vous
un rétrograde, fuyant Dieu? Vous savez que vous êtes membre d'une
église, et pourtant vous savez bien que vous n'êtes pas en règle, votre
propre conscience vous dit que vous n'êtes pas en règle selon la
Parole: vous avez un besoin. Ne laissez pas ces paroles tomber parmi
les épines ou sur des pierres, des coeurs de pierre; puissent-elles
tomber dans une bonne terre fertile.
124 Vous qui êtes malade et condamné par la médecine,
si vous promettez à Dieu de Le servir tous les jours de votre vie et
que vous êtes certain qu'Il est Dieu, venez donc satisfaire à Son
exigence. Si vous avez un besoin, voulez-vous commencer par lever la
main pour dire à Dieu que vous avez besoin de quelque chose? Que Dieu
vous bénisse! Prions.
125 Ô Seigneur, aussi sûr que je me tiens à cette
chaire ce matin, je sais que pas une seule de ces mains ne peut se
lever sans que Tu le saches, car Tu es Dieu. Tu as dit: «Ne vend-on pas
tant de passereaux pour deux sous? Combien plus valez-vous qu'un
passereau!» À combien plus forte raison as-Tu vu les mains de ces êtres
mortels pour lesquels Ton Fils Jésus est mort! Combien plus as-Tu vu
leurs mains que Tu n'aurais vu tomber un passereau ce matin. Je pense
que... qu'une douzaine de passereaux ne se vendrait pas pour un sou ce
matin, parce que personne n'en veut; il y aurait le problème de s'en
occuper. Mais Tu connais chacun d'eux; Tu connais chacune des plumes
qui recouvrent leur corps. Tu connais chacun des cheveux de notre tête.
126 Ô Seigneur, exauce notre prière; fais en sorte
qu'ils soient certains que Tu es Dieu ce matin, et que c'est Ton
Esprit. Puissent l'engourdissement et le prestige caractérisant cette
religion des temps modernes se détacher d'eux; «Oh, je suis membre de
telle église», disent-ils. Ô Dieu, puisse cela s'effacer de leurs
pensées à l'instant même. Puissent-ils maintenant entrevoir, un bref
instant, la Vie éternelle. Et alors, ils La rechercheront et auront
soif d'Elle, désirant savoir ce que Dieu est, puisqu'ils sont certains
qu'Il existe et qu'Il tient Sa Parole.
127 Quant aux pécheurs, puissent-ils rapidement se
repentir et se préparer à être baptisés au Nom de Jésus-Christ. Tu as
alors promis de leur donner le Saint-Esprit. Tu l'as dit, Seigneur; Tu
tiens Ta promesse.
128 S'il y a ici un rétrograde qui est certain que Tu
es Dieu, mais qui se soit égaré, puisse-t-il venir aujourd'hui, parce
que Tu as dit: «Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront
blancs comme la neige; s'ils sont rouges comme la pourpre, ils
deviendront blancs comme la laine.»
129 Et puissent ceux qui sont malades prendre
conscience que Tu es Dieu, que Tu tiens Ta Parole; Tu dois tenir Ta
Parole. Et, alors qu'ils viennent se placer là avec leur Huile –
l'Esprit qui est en eux confessant qu'ils croient – et aussi avec la
Parole, – le Pain de Vie qui a été distribué, Christ, qui a été broyé
pour eux au fil de l'Ancien et du Nouveau Testament, pour montrer qu'Il
est le même hier, aujourd'hui, et pour toujours, – puissent-ils donc
mélanger cette Parole et l'Huile, l'Esprit, qu'ils possèdent, et se
relever de l'autel en disant: «C'est tout ce que je possède, Seigneur;
je Te l'apporte.» Oh, combien Tu le multiplieras, combien cela
déclenchera l'entrée en scène du Dieu de l'histoire; combien Jéhovah,
le coeur ému, pourra dire: «J'ai un enfant qui est prêt à M'obéir. Je
l'ai mis à l'épreuve, et il a montré qu'il M'aime et qu'il Me croit. Il
est certain que J'existe.» Car il est déclaré: «Celui qui s'approche de
Dieu doit croire qu'Il existe, et qu'Il est le rémunérateur de ceux qui
Le cherchent.» Accorde-le en cette heure, tandis que nous nous en
remettons à Toi.
130 Et maintenant, alors que nos têtes sont
inclinées, vous qui avez un besoin, de quelque nature qu'il soit,
voulez-vous vous lever si vous désirez le placer… Maintenant, si vous
n'êtes pas certains qu'Il est Dieu... Si vous êtes certains qu'Il est
Dieu et qu'Il va tenir Sa promesse, – le salut, la guérison, ou quoi
que ce soit d'autre, – si vous êtes certains qu'Il est Dieu,
levez-vous. S'il y a quelqu'un d'autre pour qui vous désirez prier,
levez-vous si vous êtes... si vous êtes certain qu'Il est Dieu. «Faites
connaître votre requête au milieu de l'assemblée des saints.» C'est ce
que vous faites alors que vous vous levez... [Coupure sur la bande
magnétique – N.D.É.] Je suis certain qu'Il est Dieu. Je crois qu'Il
tient Sa Parole et je suis sûr que j'ai bien déposé ma requête sous le
Sang en ce moment. Si vous faites cela, que vous déposez chaque péché,
chaque... Le péché, c'est l'incrédulité. Vous êtes peut-être un membre
d'église, mais je parle maintenant du péché, de votre incrédulité. Vous
la déposez en tant que sacrifice; vous allez la sacrifier, vous vous
approchez de la croix. Vous allez maintenant sacrifier toute votre
incrédulité, et la Lui remettre, sachant qu'Il existe et que vous êtes
certain qu'Il va répondre. Si c'est votre cas, levez la main. Demeurez
ainsi.
131 Seigneur, Tu es Dieu! Voici leur Huile et leur
Maïs qui ont été mélangés; ils les apportent à la croix où le Feu de
Dieu tombera dans leurs coeurs (s'ils sont vraiment sincères) et
consumera leur sacrifice. Tu entreras en scène, et «feras monter le
niveau des eaux qui cachent» [traduction littérale – N.D.T.].
Descendant du ciel sur un char de feu, Tu ébranleras les cieux et la
terre pour les récompenser.
132 Alors qu'ils se tiennent là, les mains levées,
démontrant qu'ils croient et qu'ils se sont placés eux-mêmes, avec
chacune de leurs requêtes, sur Ton autel... Ô Dieu du ciel et de la
terre, Juge des cieux et de la terre, certainement que le Juge du ciel
et de la terre fera justice, certainement qu'Il tiendra parole. Tu
connais le coeur des hommes, le coeur des femmes, le coeur de ces gens.
133 Seigneur Dieu, je lève aussi mes mains, car je
sais que je suis sur le point d'avoir un changement de ministère. Et je
crois que Tu existes; je T'ai vu te tenir là-bas dans cette Colonne de
Feu. Je T'ai vu sonder les secrets du coeur des hommes sans jamais une
seule fois faillir. Tu l'as promis là-bas de l'autre côté de la rue,
lorsque Tu as commencé à traiter... à faire ces choses. Et Tu m'as
protégé dans le monde entier, partout, partout. Je suis sûr que Tu es
Dieu; je suis certain de cela.
134 Je m'offre moi-même avec ces gens, et je sacrifie
tout ce que je possède, Seigneur, pour Te servir. Je recommence,
Seigneur, à voyager de par le monde. Aide-moi, ô Dieu. Si jamais j'ai
douté de Toi, pardonne-moi ces péchés, pardonne mon incrédulité. Je
sais que Tu existes, et que Tu es le rémunérateur de ceux qui Te
cherchent.
135 Je confesse de même les péchés des miens ce
matin, leurs faiblesses et leurs doutes, comme ils se tiennent debout,
avec leurs mains levées. Je confesse leurs péchés, Seigneur, et toutes
nos faiblesses. Envoie le Saint-Esprit sur nous avec le sceau de Ton
approbation; Tu es Dieu, et Tu es ici maintenant pour nous recevoir,
pour nous prendre dans Tes bras, et pour nous racheter de tout ce que
nous avons perdu. S'il s'agit de notre santé, puisse-t-elle nous être
redonnée au centuple. S'il s'agit de notre âme, puisse-t-elle revenir à
nous florissante et rayonnante, remplie du Saint-Esprit en vue d'être
présentée à Dieu. S'il s'agit d'incrédulité, Seigneur, puisse-t-elle
revenir à nous transformée en une foi capable de déplacer les
montagnes. Accorde-le, Seigneur!
136 Nous croyons que Tu es en train d'agir, – le
Saint-Esprit saturant ce bâtiment, passant au-dessus de ces gens, –
d'agir dans leur coeur, les poussant à accepter le Dieu vivant. Nous
faisons ceci au Nom de Jésus-Christ.
Ma foi regarde à Toi,
Toi, Agneau du Calvaire,
Sauveur divin!
Écoute maintenant ma prière,
Enlève tous mes péchés,
Que je ne m'égare plus jamais Loin de Toi.
137 Êtes-vous vraiment sérieux? Si vous le recevez,
levez les mains et dites: «Je le reçois maintenant de Lui.»
Comme je marche dans le sombre labyrinthe de la vie,
Et que les chagrins autour de moi se multiplient,
Toi, sois mon Guide.
Ordonne que les ténèbres se changent en jour,
Enlève toutes mes craintes,
Que je ne m'égare plus jamais Loin de Toi.
138 Inclinons nos têtes. Après ce message sévère,
dur, rude, qui a été apporté un peu brutalement... seulement, c'est la
Vérité. Et si vous croyez humblement que vous recevez ce que vous avez
demandé, ne laissez jamais rien vous écarter de ce droit chemin. Ne
bougez pas de là. Peu importe tout ce que je pourrais prêcher, ce que
je pourrais bien faire, ou n'importe quel autre homme, cela ne produira
jamais l'effet voulu, tant que vous ne l'accepterez pas comme votre
propriété.
139 Si vous le croyez de tout votre coeur, tout ce
que vous avez désiré... Si vous avez confessé vos péchés, Dieu vous a
pardonné. N'en doutez plus jamais! Si vous êtes rétrograde, vous avez
été ramené ce matin. Si vous avez besoin du Saint-Esprit, soyez donc
baptisé au Nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés. C'est
la Parole de Dieu. Il ne La modifiera pour aucune église, pour aucune
dénomination, pour personne. Il doit en être ainsi. Nous devons
satisfaire à Ses exigences, non pas aux exigences de l'église, mais aux
Siennes. C'est ce que nous devons faire.
140 S'Il a déclaré que la prière de la foi sauverait
le malade... si vous êtes malade, j'ai fait cette prière de la foi pour
vous. Vous l'avez faite dans votre coeur, et vous y croyez;
acceptez-la, et ne bougez plus d'un pouce; il devra en être ainsi. Rien
ne peut vous l'enlever.
141 Peu importe combien cela peut paraître sombre...
Vous direz: «Eh bien, on dirait que je suis encore malade.» Cela n'a...
Ce ne sont que des ailes d'Anges rassemblées. C'est tout. C'est Dieu,
sous une forme de bénédiction. Cela vous paraît sombre; approchez-vous
davantage, et regardez-le à nouveau. Voyez s'il ne s'agit pas de Dieu,
qui est justement là en train de tenir Sa Parole.
142 Maintenant, avec nos têtes inclinées, je vais
remettre le service à frère Neville, notre pasteur.
1 And it reads like this:
And Elijah the
Tishbite, who was an inhabitant of Gilead said unto Ahab, As the LORD
God of Israel liveth, before whom I stand, there shall not be dew nor
rain these three years, but according to My word.
And the word of the
LORD came unto him, saying,
Get thee hence, and
turn thee eastward, and hide thyself by the brook Cedrith--Cherith,... (I meant to say)...
that is before Jordan.
And it shall be,
that thou shall drink of the brook; and I have commanded the ravens to
feed thee...
So he went and did
according to the word of the LORD: for he went and dwelt by the brook
Cherith, that is before Jordan.
And the ravens
brought him bread and flesh in the morning, and bread and flesh in the
evening; and he drank of the brook.
And it came to pass
after... while, that the brook dried up, because there had been no rain
in the land.
And the word of the
LORD came unto him, saying,
Rise, and get thee
to Zarephath, which belongeth to Zidon, and dwell there: behold, I have
commanded a widow woman there to sustain thee.
So he rose and went
to Zarephath. And when he came to the gate of the city, behold, the
widow woman was there gathering of sticks: and he called to her, and
said, Fetch me, I pray thee, a little water in a vessel, that I may
drink.
And as she was going
to fetch it, he called to her, and said, Bring me, I pray thee, a
morsel of bread in thine hand.
And she said, As the
LORD thy God liveth, I have not a cake, but a handful of meal in a
barrel, and a little oil in a cruse: and, behold, I am gathering two
sticks, that I may go in and dress it for me and for my son, that we
may eat it, and die.
And Elijah said unto
her, Fear not; go and do as thou has said: but make me thereof a little
cake first, and bring it to me, and after make for thee and... thy son.
For thus saith the
LORD God of Israel, the barrel of meal shall not waste, neither shall
the cruse of oil fail, until the day that the LORD sendeth rain upon
the earth.
And she went in and
did according to the saying of Elijah: and she, and he, and her house,
did eat many days.
And the barrel of
meal wasted not, neither did the cruse of oil fail, according to the
word of the LORD which was spoken by Elijah.
2 For this morning's talk
just before going overseas, I have chosen a text of this: "Be Certain
of God."
And now, Lord, bless Thy Word as It goes forth, and may the Holy Spirit
capture our minds and our thoughts and prepare us for His visitation,
as we have asked Him to come. For we do not come to the house of the
Lord to be seen or to see, but to learn of Thee, and to know of Thy
nature, and Thy way, and Thy causes, that we might be able to face the
problems of life with a real assurance, being certain of God. Grant it,
Lord. In Jesus' Name we ask it. Amen.
3 It must have been a
dreadful morning. It was so hot and dusty, and people was in the street
starving, and the earth was so hot it was ready to burn. All this was
the reflection of their sins and their moral decay.
You see, Ahab was reigning in--in Israel at the time--or over Israel,
and he was the wickedest of all the kings of Israel. There had been no
king as wicked as Ahab. For he, being taught and knowed better, he
failed not to continue to displease God in everything that he did.
Although he had a great military system, and the people had become very
prosperous under his reign. But yet, you cannot displease God and
expect to get by very long.
5 And then in his wedding,
instead of marrying among his own people, he went over and married a
sinner, an idolater, worship of idols. He married Jezebel. And she was
not a believer.
And no believer should ever marry an unbeliever, under no
circumstances: should always marry believers.
But Ahab had done this evil thing. And no doubt but what Jezebel was a
beautiful woman. And he'd fell for what she looked like in the stead of
what she was. That's... So many people make that same mistake to this
day.
And she had brought idolatry in the nation, among the people. And the
people, the priests, their ministers, had fell victim to this great
popular demand.
9 And it's a very picture of
our country today. We have fallen under the popular demand. No doubt
that the priests thought it would be all right as long as their
government okayed it. But I don't care what the government okays; it's
got to be what God okays. And the people thought that it would be all
right if they anticipated in some of their worldly things.
And one might ask me to retrace what I have just said, that it was a
very likely picture of today. We may not think that we are idol
worshippers, but we are. And the government endorses it. People today
are idol worshippers, because they--they worship idols. Some of them
worship movie stars for idols. Some worship money for idols. And some
worship television stars as idols. But all that you put before God is
an idol, let it be whatever it may be.
11 Even to Satan, our great
adversary is such a smart one, until he even puts sometimes the church
before God. You might have a great church. It may be a great building,
or it may be a great denomination; and again, it may be a great
congregation, but let nothing come before God in your heart. Anything
in--before God is an idol.
And these people knew that they wasn't spiritual like they used to be
under the reigns of other kings. And they thought just because they was
a religious nation that everything would be all right. And that's the
way we have come to that place also.
13 Some months ago I was
talking to a very fine friend of mine. And he said, "Brother Branham, I
believe that you pin this United States down too close." He said,
"You're always roaring out the sin and how God is going to punish this
nation."
I said, "He's got to do it in order to be just." He said, "But Brother
Branham, you forget that this nation was founded upon the Scriptures,
and our forefathers came here and God gave us this heritage, and we are
a religious nation."
I said, "That is true, all of it. And no one knows how I appreciate
this nation. But look, my brother, Israel also was chosen of God, and
He sent her prophets and great men. But God cannot stand sin. He made
Israel reap every grain they sowed. And if He made Israel reap what she
sowed, He'll make us reap what we sow. He is no respecter of person."
16 And we've got to the place
to think that because we're resting upon what our forefathers did, or
what upon our great founders of our churches, what their great
sacrifice was to God, which is all right and so much appreciated. But
we cannot draw salvation from what they did. Salvation is an individual
affair between every person and God. Not with our nation, with our
church, but with ourselves before God we answer.
It's come to the place in our country until in the midst of the most
spiritual people that we have... You go to spiritual men and women, and
you find in their heart that there's something lacking.
18 We have been... In the last
few weeks I've been going over some of these things and finding that in
the men that I thought was the kernel, yet I found that they're putting
emphasis upon temporal things, going around and saying, "God gives me
the biggest so-and-so; God gives..." You're bluffing.
Great material things don't always rest in God's will. God makes the
rain to fall on the just and the unjust. But what the world needs today
is not a bluff of faith, to try to bluff yourself into something and
call it spiritual.
20 Sometimes faith will do
great miracles and still doesn't come from a spiritual heart. Did not
our Lord say, "Many will come to Me that day and say, 'Have not I did
this and that in Your Name?' and I will confess to them, "Depart from
Me, you workers of iniquity." What is iniquity? It's something that you
know to do right and don't do it. "I never knew you," He will say. And
we're living in that day.
What we need today is not a lot of material things; we have that. We
don't need greater churches; we don't need greater congregations. We
don't need more on radio and on television. We don't need so many more
of these things. But what we need today to be spiritual, is a person
that will humble themselves before God if they haven't got a penny, and
will pray till that spirit within them is satisfied with the goodness
of God, and a revival takes place on the inside of their heart that
changes their attitudes and atmosphere that they live in.
22 You might not have a pair
of shoes on your feet. You might be dressed in rags, but something in
your heart singing the melodies of God. I'd rather have it than all the
money in the world.
So you can't say that natural things is always the sign of God's
blessing. David spoke that to the Lord, that he'd seen the wicked
spread forth his--like a great bay tree. But God asked him, "Did you
ever consider him at the end?" No matter how good of clothes we wear,
how much we have to eat, that isn't what goes in the Presence of God.
This body that we dwell in perishes regardless of how it's taken care
of. But it's the soul that's in man; it's a condition of the spirit
that moves into the Presence of the living God.
24 But we take things for
granted. We think that just because that we are a nation... So had Ahab
and all of Israel in that day had taken things for granted that
everything was all right. Their priests and preachers had tried to tell
them, "All is well; everything's just fine." But they had one; he cried
out against the wrong thing, because this one knowed that a holy God
could not be satisfied with modern trends of an unholy religion.
So does the God of heaven remain the same today. And all of our efforts
and big things that we're trying to do, God will never be pleased
outside of an entire sanctified life before Him.
26 We might build schools, and
shrines, and tabernacles; we might have organizations; we might do
great things, but yet God won't be satisfied until the human soul
becomes a sanctified on the altar of God, consecrated for the works of
God. And you don't find that no more.
You find our prayer meetings are so weak, just about a minute of
prayer, jump in the bed. We find out that happens about once or twice a
day. When all of us are guilty... Our nation morally is decaying. We've
got Billy Grahams and Oral Robertses everywhere, but until there comes
a thirsting in the heart of America to bring it back to a living God
again, to a living experience, till a undying faith in the living God,
we're only beating our brains, as it would say, out.
28 We might walk with our
chest out, with our collars turned in the back, and walk down the
street and desire to be called doctor or reverend. We might pastor the
greatest churches there is in the land, and we might be as pious as we
could be, that no man can put a finger on our lives. But until that
soul that's on the inside of us is on fire for God, until something in
there that's yearning after Him, "Like the hart panteth for the
waterbrook, my soul thirst after Thee, oh God."... Until we get to that
type of an experience...
Therefore, Communism and so forth will gain the grounds as they're
doing, and all the joining that we can do will never stop it. It's
predicted to come. But God is calling to His church.
30 How that this little woman
must have been of the caliber of Elijah, because usually your action
shows what you are. And again, she had been chosen to entertain God's
prophet. Remember, she was a Gentile, not a Jew.
And the land was burning up. And no doubt that this little woman, being
of that caliber, being of the believer type... For we see that God
would not have called to her, if she hadn't have been a worthy one to
entertain God's prophet. For He would've never sent His prophet to a
house that was unworthy.
It was not his choosing; it was God's choosing. It wasn't her bidding
him; it was God bidding him. He had been placed by a brook; the ravens
were feeding him. But it was God's command for something to take place.
And God surely went to a believer of the same nature of Elijah.
33 She was a widow woman. And
we all know what she--a widow woman would've went through with, her
husband dead and a young boy to raise.
And in the lands there they depended on their crops. They didn't have
projects as we have today and--and defense plants. They depended on
their crops. And because the iniquity of the people and their moral
decaying had brought a drought on the land, here they was all starving
and dying.
And then we find that no doubt she'd prayed night after night all
night, as she begins to see that meal barrel going down, down, down.
And it must got to a place till there was not even another cupful of
meal in the barrel. All she had was just a little handful. Death was
coming right into the gate, at her door. For there was no way of
getting any more. The whole nation was starving.
And the oil was, just a good spoonful left in the little container.
Just that much oil and that much meal lay between her and death. She
must've got real sincere about her prayers. You let that strike your
home; it'll be a little more sincere than we are this morning. When we
know that death lays at the door.
37 And I believe maybe we'd
think perhaps this: that she'd prayed all night long, for one more day
settled it. She could look at the pale lips of her little boy of about
three or four years old, and she could see her own bones dwindling away
as the flesh was going from them. And it must've been a terrible thing
as this mother, seeing these things going, and yet with her hands
before God praying day and night. "Now, we're down to one handful of
meal and a spoonful of oil."
You know, it's a strange thing. May God let this soak into every one of
you if you never hear me preach again. Let this be a message. It's
strange, most strange, that sometimes that God does things that way.
39 You know, when we have
confessed our sins and met every requirement that God requires... We
believed on God. There's a circumstances has to be met, and it's
according to His will. And we've confessed our sins, and we've made all
the wrongs that we have did right, done everything that we know how to
do, every requirement that God had made or asked, we have met that
requirement, and yet He lays silent; He just won't answer us...
I'm sure that I'm speaking to peoples this morning who's come to that
place. I've been there many times myself. When I've went back and
traced my life and turned over every stone, and I'd find that I did
something wrong, I'd go confess it and say, "Lord God, I'll make it
right," and go do so. Then come back again and say, "Now, Lord, Thou
art God; You'll answer me. Surely I've met every request that You
required me to do. And every requirement, I have met it." And still He
won't move, seems to set silent; that's when you've got to be sure that
He is God. Don't be discouraged; the only thing is, that in your heart
to be certain of God.
41 My text, be certain first
before you do anything; be certain in your heart that it's God. And
when you've met everything that He said, then you're sure that He's
God, that's when faith goes to work right there. Faith stands steady,
for it knows that He is. And you met every requirement. You believe
that He is, and faith holds steady. Oh, blessed be His Name. Faith
won't move, for it's sure that God is and a rewarder of those that
diligently seek Him.
May this go way down deep and never move from you, Branham Tabernacle.
If you've met God's requirement, and in your heart you believe that He
is, God's only testing your faith, for He loves to do that. You've
confessed your sin and you've met every requirement that God requires,
and still He lays silent, remember, faith says that He is. Then faith
holds onto it, not knowing what it's all about, but it knows that He
is, and it's certain that He is.
44 Then remember, if He is,
His Word has to be true. And if He required you to meet these
circumstances and you did, He's obligated to take care of His Word.
Don't back off and say, "Oh, I never got healed. I..." Oh, you poor,
weak faith. Don't believe that. If everything's confessed, and
everything's out, and you met God's requirement, faith holds right
there. There's nothing will move it. He is, and you're sure. "They that
wait upon the Lord shall renew their strength; they shall mount up with
the wings of an eagle. They shall run and not be weary; if they walk,
they shall not faint."
Wait, when you've met His requirements; that brings your faith to a
showdown. If you have met... God's requirements has been made--or met,
and you have fully considered it, and you have done everything that God
required you to do, then your faith rests right there that He is. Be
certain of God.
46 You know, He loves to test
us. He loves to see the reaction of your faith. Did you know that? God
likes to see how you'll react. When you say, "Oh, Lord, I believe You;
Thou art my Saviour. I believe that You are the Healer; I believe that
You are the One Who gives the Holy Spirit; and the things that I am
requiring, You are the God Who gives that." And then when you confess
all your sins and promise God what you'll do if He'll let you get well,
and then because it don't happen, you run off like a coward somewhere,
God can't use that. There's no way for Him to use you. There's no way
for Him to answer you, because He only answers by faith. Then all of a
sudden you go away and He can't answer. But real true faith stands
there, being sure that God is. Be certain that He is.
And if God asks this thing to be done, to confess your sins and so
forth, and you've done it, faith says that He is; it's certain that
it's going to happen. Your request has to be granted. Oh, I--I hope you
don't miss that. If you're sure of God, God's sure of His Word. He's
only waiting to test you.
48 He did it many times. Let's
rehearse one or two cases. Let's think of the Hebrew children. They
wasn't to bow to an idol. God had confidence in them. And when they
heard they had to go to the fiery furnace, they said, "Our God is able
to deliver us from this furnace. But if He doesn't do it, we're not
bowing to any of your idols." See, they were sure and certain of God.
They knowed that He was Jehovah. They knowed that He answered prayer.
But whether He did in their case or not, it would have to be for the
good, so they just made their statement, confessed their sins, and
walked into death.
When they were going to the fiery furnace, knowing that they were
certain that if God let them burn up, He'd raise them up again in the
resurrection, they were certain of God; because they knowed that God
would work everything for their good. And when we are certain of God,
we know that God works everything for our good.
51 So they made one statement.
They were certain. And they walked right into the fiery furnace, and
God let them walk there, setting looking at them. He wanted to see
their reaction.
When the king said, "Did you bow when the trumpet sounded?" they said,
"No, we did not bow." There's your faith, holding tight.
"Well, then if you did not bow, do you know my decree?"
"Yes, we know your decree."
"My decree is that the furnace will be het seven times hotter than it
ever was, and I'll throw you in there. Do you now want to bow?"
"No, we will not bow." There's their faith.
God said, "Well, I'll see what they'll do about it. I'll see what
reaction their faith has."
So he said, "Bind their hands, and bind their feet, and start them to
the furnace." And they walked up that furnace with the fire in their
faces, God still standing looking at it. But they were certain that He
was God. They had made their confession. They had made everything right
that they knowed of. They were certain that He was God.
So they walked right up that fiery furnace. And right at the last
moment, there He come riding out of the heavens on a chariot of wind,
fanned the breezes off of them while He consoled them and talked to
them. God lets your faith come to the spot to where it'll react.
57 There was Job of the Old
Testament, when Satan, our accuser, accused him of being a secret
sinner. But Job knowed that he had not sinned. He knowed that he'd
confessed everything that he'd done and put a burnt offering out there.
That was God's requirement. That's all God required, was that burnt
offering and a confession. And Job done those things.
And Satan said, "I'll take his camels, for he's a rich man; I'll take
his sheep." And finally he taken his children, the closest to his
heart. But still Job stood pat, for he knew that God... Well, he was
certain He was God, for he'd talked to Him, and he'd met His
requirements. He searched down and found out, "I've made every burnt
offering. I said in my heart, 'Perhaps when my sons gave a--a feast and
my daughters attended, perhaps maybe they did secretly sin in their
heart, so I'll offer a burnt offering from them and confess their
wrong."
60 Oh, God, when a man keeps
what God said do, he's certain He's God; He has to answer. Faith calls
Him on the scene every time.
When you've done what you know is right, when you've met His
requirement, when you've confessed and made right and done
restitutions, and laid it before God, I don't care how silent He is,
He's still God, waiting to put that faith there. You done your works,
now He wants to see your faith by your works. He wants to see what
you'll do.
If you've been anointed and prayed for, God's waiting to see what
you'll believe about it, not run up next Sunday, and run the next day
unto the next healer comes through the city; He's waiting to see your
reaction on your faith, not walk back next day and say, "I feel so bad;
I don't guess I got healed." You're not fit for the prayer line in the
first place. You're not--you're not--you're not ready yet. You don't
believe that He is God. I don't...
63 You might say, "Brother
Branham, I disagree with you." Your own action proves what you are. "By
their fruits you shall know them." If a man says that he is a
Christian, and he still drinks, and smokes, and gambles, and tells
dirty jokes, and says part of the Bible's right and part's not... He
might preach the Gospel and deny part of the Bible; he's still a
sinner. He's not right yet.
But when you openly confess that God is the same God and your life
applied in His hands to be, "Lord, I am the clay; Thou art the Potter,"
then ask what you will. Faith will never move; it'll stand right there.
Though circumstances will seem to fall from right and left, but that
faith never moves, because you're certain that He's God. And if He's
God, He keeps His promise. He can't make a promise and break it. If
He's God, He's got to keep His promise. Oh, I love that. He's got to
stay with it.
66 Job made his offerings; he
done everything. He knowed that he was right. And here come the church
members by, some of the churches of other denominations, said, "Job,
you might as well confess that you're a sinner, for God wouldn't let
you be punished like this unless you was a sinner."
But Job said, "I've made my confession. I've put the burnt offering out
before God, and I'm not a sinner." He knowed where he was standing.
Then everything went on, just on and on and on, just as hard as it
could go, trying to down Job and to bring Job to a place that he would
deny God and deny that burnt offering. The very minute you take action
upon anything that you confess, it shows your weakness, your doubt of
God. You ask God for anything and walk around doubting it, then you are
a doubter and not a believer. Job knowed where he stood, and he stood
firm on that foundation.
69 No wonder Perronett said in
his dying hour,
On
Christ, the solid Rock, I stand;
All
other grounds is sinking sand.
On that solid rock of Job's confession... Even his beloved wife walked
out. When his health was gone, and the boils was all over him, and he
scraped himself, and cursed the day that he was borned, said, "May the
sun not even shine; may the moon stay down at night."
His wife said, "Job, you're so miserable; why don't you curse God and
die."
He said, "Thou speakest like the foolish women." He was certain there
was a God, and he'd met the requirement. Oh, I feel religious. He
knowed that he'd met God's requirements, and that settles it. God was
testing his faith. He'll test yours; He'll test mine.
72 But when we've met His
requirements, "Repent every one of you and be baptized in the Name of
Jesus Christ for the remission of your sins, and you shall receive the
gift of the Holy Ghost," that's His promise. "Any among you sick, call
the elders of the church; let them anoint in oil and prayer. The prayer
of faith shall save the sick and God shall raise him up." That settles
it. "Confess your faults one to another and pray one for another."
You've met God's requirements, "These signs shall follow them that
believe: In My Name they shall cast out devils; they'll speak with new
tongues; if they take up serpents or drink deadly things, it shall not
harm them; if they lay their hands on the sick, they shall recover."
That settles it.
Be certain of God. Be sure that in your heart that you believe that
that's God's Word. Job was.
His wife said, "Why don't you curse Him and die. Why, you're getting
worse all the time."
75 How Satan likes to throw
that at you. "Why, you're no better than you was when you was anointed.
You're no better than you was when them preachers prayed for you. Them
preachers ain't right in the first place." It doesn't matter about that
preacher; it's your faith in the living God what mounts. It's not what
the preacher is; it's what God is. The preacher never made the promise;
God made the promise. It's not up to the preacher; it's up to God and
your faith to believe that that is God. So be certain of God. Be
certain that it's God, and that's God's Word, and God is in His Word.
And Job said, "Thou speakest like a foolish woman." Said, "The Lord
gave, and the Lord taken away; blessed be the Name of the Lord." He was
certain that there was God. And when he got that out of his mouth, the
thunders begin to roar and the lightnings begin to flash; God moved on
the scene; it always calls Him on the scene. He sets silent for a long
time.
78 That's what He's doing,
looking at this bunch of hell-bound Americans, church-going hypocrites.
I'm not angry, but sin angers anybody that's right with God. I'm not
angry with the nation, not angry with the people, but I'm angry with
the devil who has caused these things to blind the people.
These blind pastors and preachers let them get by with some kind of a
little manmade theology. You've got to be born again, and God keeps His
Word. Seen Him as He's...?... them. Better be sure that there's God.
"Having a form of godliness, then denying the power thereof."...
80 This poor, little woman,
she knew that He was God. As that barrel went down, down, down, down,
circumstances got worse and worse all the time. But God was letting it
get that way. He just loves to do that. He loves to put your faith to a
test to see how you act on it, let you be anointed and prayed for, then
make you worse, say, "Come on, Satan, put him to the test; I know he
believes Me." Bless God forever. Oh, my. "Put him to a test now; I know
he took My Word for it." Could He say that about you?
He said that about Job, said, "Do anything to him you want to, but
don't you take his life, for I know he loves Me. He's made the burnt
offering; he's made the requirements; he did what I told him to do, and
he believes it. Now, roll him over the coals if you want to." He took
everything away from him; God doubled it when He give it back to him.
Sure He will.
82 He puts our faith to a test
to see if we really believe that He is God.
That little woman no doubt said, "I prayed; I prayed; I know I'm an
unworthy Gentile."
You remember, Jesus spoke of her in the Bible; He said, "Wasn't there
many widows in the days of Elijah? But he was only sent to one, and she
was a Gentile."
Oh, he said, "I prayed." And maybe when she seen that last little cake,
death had done entered the gate and come into the door. One more bite
apiece and she and her son died. I can see her all night praying, the
hot winds a-blowing, and the earth parched, and the people crying and
screaming in the streets. She walked around through the house. She
looked at her little boy, looked at his little pajamas, they were all
out, and his little feet sticking out, looked at her own hands,
wrinkled. She walked back and forth, but she said, "I know that He's
God. I've made all of my confession; I've done everything that He
required; and I'm asking for our lives for His glory." God seen her.
86 Rest of them was going out
and having a big dance somewhere, prettying themselves up, having a
modern television show or something, carrying on with the world. But
that woman was alone with God.
Daylight broke. She said, "The little fellow had cried all night for
something to eat; what'll I do with one little handful of meal?"
You know, that meal was Christ. Any Bible student knows that Christ was
the Meal-offering. And that meal offering had to be ground with a
special burr too, till it cut every little piece of corn the same,
because Jesus Christ is the same, yesterday, today, and forever. And
every believer believes that and rests upon it. Hallelujah. You can
have all your old, cold formal religion you want to. For me I believe
Christ is the same yesterday, today, and forever. I make my stand in
the world of infidels. I still believe that He's the same yesterday,
today, and forever.
Them burrs cut every bit of it just the same, because He is the same.
He's the same God that He was then, He is right now this morning. He
always will be the same. That's what the meal meant.
90 And the oil means the
Spirit, as we know according to Ezekiel 4 and so forth. That's the
reason we anoint with oil; it's the Spirit. What is it? As St. John 4:
"The Father seeketh such to worship Him in Spirit and in Truth." Jesus
was the Truth. He was the Meal-offering, and this Oil was the Spirit.
And the Spirit mixed with the Truth has got to bring something. Put it
together; it makes a cake.
Oh, where's your faith? When God's Word's preached in Its simplicity,
though in Its power that Jesus Christ is the same yesterday, today, and
forever, and the Word goes forth for the Meal, you've got the Oil to
mix with It. It may be just a little handful or a spoonful, but
whatever it is, it's real.
92 Now, what's it ready for?
It's ready for the cross. It's ready for self-sacrifice. That's what
you have to do. If the Word's been preached, and you've got the Spirit
in It mixed together, it's self-sacrifice to deny every pain, to deny
every sickness, to deny everything that's contrary to God's Word and
stand on it.
The doctor says this, that, or the other; that don't make a bit of
difference. You stand on it, because God said so. The Meal comes; you
got the Oil; you mix it together.
94 Now, I hear a voice. It's a
little after daylight. A voice speaks and said, "Go out in the yard and
get two sticks." Did you notice the Scripture said two sticks? The
cross. She's got the meal and the oil, but she's going to be called on
to act now, act with it. Ever much you got, much Meal or Oil as you
need, but you've got to act--self-sacrifice, two sticks.
In the old times they never found a better way to make a fire. When you
take a stick and lay it across a stick, and light it in the middle, you
scoot both ends. The Indians burn their fire. I've burned a many time
all night long, just take a log and lay it this way and one that way,
and just keep pushing it into the fire as it burns.
That stick was a cross. Two sticks the Bible said. The voice said, "Go
through the yard and get two sticks." The same time up on the mountain
there's a voice thundered down to the prophet and said, "Go to the
city; I have commanded..." Oh, my. Both of them obeyed. Something has
to happen. Both of them are obeying.
97 If the preacher preaches
the Word, and the man that receives It believes It and acts upon It,
something's got to happen. If you're a sinner, you'll have to be saved.
If you're sick, you'll have to be healed, because God promised it if we
are certain of God.
As certain as He's God, He has to keep His Word. Certainly. Then the
command was, "Go to the city, for I have commanded a widow woman..." A
vision broke before the prophet. Here he comes, walking. He doesn't
know where he's going; don't make any difference. He's just obeying.
99 She don't know where the
sticks will be laying, but there's two sticks in the yard somewhere.
She starts off; she goes out in the yard. She looks around, "Oh, how
hot." The screams from the city, the night prowlers coming in,
scrambling along drinking their wines and so forth. She looks down the
street; she sees nothing. She finds one stick, part of the cross,
self-sacrifice. She gets another piece of stick, and when she picked up
that second stick...
Oh, how gloomy it must have been, death laying at the door. Her and her
son had to eat one little piece of the hoe cake and die. That was all
of it. And sometimes right in the midst of gloom that we hear the voice.
When she picked up that second stick and started back, there was a
voice come over the gate, said, "Fetch me a little water in a vessel."
102 She turned to look with
these two sticks in her hand, with the meal and oil mixed and ready.
She said she'd dressed it, mixed it together. That's what, the Word and
the Spirit has to mix together, lay it upon the cross of self-sacrifice
to deny anything that's contrary to what you've asked. That's right. "I
mixed it; now I'm going get these sticks."
And that voice said, "Bring me a little drink of water in a vessel."
She looks, and she sees a man standing, leaning across the gate,
thin-cheeked, bearded, baldheaded, looking across the gate with an old
piece of sheepskin wrapped around him. Looked like he was a kind of a
kind looking old gentleman. She said, "I'll share my water with him."
Waters of Life, you're willing to give it to anybody, to tell anyone,
to go anywhere.
105 "Just a moment, sir."
She starts back with the sticks in her hand. And the voice thundered
again. "Not only do you share your water, but bring me a little morsel
of bread in your hand." Bread of Life, water of Life, was it of Life?
She'd die as soon as that perished.
"Bring me your water and bring me your bread." What do we find here?
What lesson can we find? "Seek ye first the Kingdom of God and all His
righteousness; other things will be added." Bring me a little water and
a morsel of bread."
Then she turns in her gloom; I can hear her say, "Sir (something like
this), you're different from men that I've seen. And men that I can
hear speak, you seem to be so positive of what you're saying. But I've
only got enough meal, just a handful, and just a spoonful of oil. I've
dressed it, and I'm going to cook it with these two sticks. And I'm
going to eat it, me and my son, and die. That's all I got."
108 What we hear then next?
"But fetch me the little cake first." God first. No matter what anybody
else says, what anything else, what any evidence, how gloomy it looks,
whatever it may be, take God first, His Word first.
"Doctor said I can't get well," but His Word first. "I'm too much of a
sinner." "I'm a prostitute." "I'm a gambler." "I'm a drunkard." God's
Word first. "Though your sins be as scarlet, they shall be as white as
snow; red like crimson, they'll be white like wool." First God...
"Go bring me a little cake first. All that you've got bring it to me."
Are you willing to give it into His hands?
My life, all that I am, I'm fifty years old. "Are you willing, William
Branham, to lay it to Me? Are you willing, you little children to lay
your life to Me? Are you willing? Can you do it? Sick people, can you
trust Me? Put Me first."
112 "Bring a morsel of bread in
your hand and fetch me a little water." She looked at him. There was
something told her that that man knowed what he was talking about. God
knows His own. Sheep... "My sheep know My Voice. They know whether it's
Scripture or not, whether it's right or not."
She turns in obedience. That's what you've got to do. And when she
turned to obey what the prophet said do, then come the thunder from
heaven that every man looks to hear. For there come a thunder out of
the voice of the prophet that every sinner and every sick person longs
to hear, "THUS SAITH THE LORD." How we long to hear it.
114 How that people set in my
driveway and say, "Come to this door; my daughter's in such, my baby,
my so-and-so, just say the word." How can you say it before it's in
your mouth? You'd be saying it yourself. But they long to hear that
THUS SAITH THE LORD.
There it come across the fence, because she was obeying, and the gloom
broke: "THUS SAITH THE LORD, the barrel will not go empty or the cruse
run dry until the day that the Lord God sends rain on the earth." Oh,
what a consolation.
116 She made the cake; she give
it to the prophet. She went back and made some for her son and herself,
and they eat and drank with plenty upon the earth. Where did it come
from? How did it get there? Scientifically tell me where that meal come
from. Where did that oil come from? How did it get in that cruse?
She'd poured it dry every morning; she'd emptied the meal barrel every
morning. And it was dry, but when she went back for more, it was there.
Where did it come from? Take God at His Word. Be certain of God. He's
the Creator.
You might've lost your health. You might've lost your fellowship. Take
Him at His Word. Be certain that He's God. The gloomy times that's
looking now may not look so gloomy if you'll just take His Word and be
certain that He's God.
119 In Germany once I saw a picture, and it always stuck with me. A German painter has painted the--a picture that's--that's called "The Cloud Land." And when you see it off at a distance, it's the horriblest looking gloom you ever seen, just clouds matted together when you're looking at it from a long distance. But when you get real close to it, it changes; it's angels' wings beating together, singing hallelujahs to the Lord. So that's what gloom is sometime. If you look at it at a long distance, it looks gloomy and dark; but take God at His Word and be certain that He's God, and move up close to it; you'll find out it's just angels' wings a-beating together.
120 She was somewhat like Abraham was, called on to give everything she had, lay it on the altar of sacrifice. Maybe you're called like that this morning: Give up your ways; give up your unbelief; give up everything you've got, and then take the Oil and the Word and mix it together, and put it on a altar of self-sacrifice. You'll find out it'll call God on the scene as certain as I'm standing in this pulpit.
121 Think of it while we pray.
Have you a need today? Have you a need greater than you're physically
able to obtain? Is the money so low that you can't pay your rent? Is
the children wanting new shoes, and you ain't got the money to buy
them? Is the barrel empty at your house and the cruse about run dry?
You can't buy feed for your stock, and there's something wrong,
remember, He made a promise.
Are you sick and the doctor says that you need an operation, and you
haven't got the money to do it? You have need.
123 Are you a sinner? Is your
need great, knowing if God should call today you'd be lost? Are you a
backslider running from God and you know you belong to some church, but
you know you're not right; your own conscience tells you according to
the Word that you're not right, and you have a need? Don't let these
words fall in thorny grounds or on rocks, stony hearts; may they fall
in good, fertile soil.
If you're sick and you--the doctor says you can't get well and you
promise God that you'll serve Him all the days of your life, and you're
certain that He's God, come meet His requirement. If you have a need,
will you first do as much as to raise your hand to God that you have a
need of something? God bless you. Let us pray.
125 O Lord, just as certain as
I'm in this pulpit this morning, I know that there could not be one of
those hands go up without You knowing it, for Thou art God. You said,
"Is not so many sparrows sold for two farthings? How much more are you
than a sparrow?" How much more did You see the hands of those mortal
beings in which Your Son Jesus died for. How more did You see their
hands than You would a sparrow if it fell this morning. I suppose
for--a dozen sparrows wouldn't sell for a penny this morning, 'cause no
one wants them; there'd be the trouble of burying them. But You know
every one of them; You know every feather that's in their body. You
know every hair that's on our head.
O Lord, answer prayer; let them be certain this morning that You are
God, and It's Your Spirit. May the dullness and glamor of this modern
day religion drop away from them, saying, "Oh, I belong to certain-such
church." God, may that fade from their minds right now. In this one
moment may they catch a glimpse of Eternal Life. And then they'll seek
and hunger for it, to know what God is, and they're certain that He is;
He keeps His Word.
127 To the sinner, may they
repent quickly, make ready for baptism in the Name of Jesus Christ. And
You promised You'd give them the Holy Ghost. You said it, Lord; You
keep Your promise.
There's a backslider that's certain that You are God, and they've
wandered away, may they come today because You said, "Though your sins
be as scarlet, they shall be white like snow; red like crimson, they'll
be white like wool."
And if there's those who are sick, may they realize that You're God;
You keep Your Word; You must keep Your Word. And as they lay theirself
with their Oil, the Spirit that's in them that's confessing they
believe, and then also with the Word, the Bread of Life that's went
forth, Christ ground up to them in the Old Testament and in the New
Testament to show that He's the same yesterday, today, and forever. May
they mix that Word with the Oil, Spirit, that they've got, then stand
to their feet at the altar, saying, "This is all I got, Lord; I bring
it." Oh, how You'll multiply it, how it'll call the God of history on
at the scene; how it'll make Jehovah rise with a heart swelling that,
"I got a child that'll obey Me. I've put him through the test, and he
proves that he loves Me and he believes Me. He's certain that I am."
For it is said, "He that cometh to God must believe that He is, and a
rewarder of those that diligently seek after Him." Grant it this hour,
as we commit it to You.
130 And now, while we have our
heads bowed, and those that are in need of anything, would you stand to
your feet that wants to place... Now, if you're not certain that He is
God... If you're certain He is God, and is going to keep His promise,
salvation, healing, whatever it is; if you're certain that He's God,
stand to your feet. If you got someone else you want to pray for, stand
to your feet if you're--if you're certain that He's God. "Make your
request known in the assemblies of the saints. You're doing it as you
stand to your... [Blank.spot.on.tape--Ed.]...
I'm certain He's God. I believe that He keeps His Word. And I'm sure
that my request... I'll lay it under the Blood right now. If you do
that, lay every sin, every... Sin is unbelief. You might be a church
member, but I'm meaning sin, your unbelief. You're laying it down as a
sacrifice; you're going to sacrifice it; you're coming to the cross.
You're going to sacrifice now all your unbelief and give it over to Him
and know that He is, and you're certain He's going to answer. If you're
that, raise up your hand. Remain that way.
131 Lord, Thou are God. Here is
their Oil and their Corn mixed together; they're bringing it to the
cross where the fire of God shall fall into their hearts, if they
really mean that, and consume that sacrifice. You'll move on the scene,
rise the hide waters. Coming from heaven in a chariot of fire You'll
shake the whole heavens and earth to reward them.
As they stand with their hands up in the air, signifying that they
believe and have laid themselves and every request that they got right
on Thy altar... O God of heaven and earth, the Judge of the heavens and
earth, surely the Judge of heaven and earth will commit righteousness;
surely He'll keep His Word, You Who know the hearts of men, the hearts
of women, the hearts of these people.
133 Lord God, I put my own
hands up, for I know that I've got a change of ministry now. And I
believe that You are; I've seen You standing yonder in a Pillar of
Fire. I've seen You search the secrets of men's hearts, and not one
time have You failed. You promised it when You made it yonder across
the street here, when You first started dealing to do these things. And
You protected me around the world and around and around. I'm sure
You're God; I'm certain of that.
I offer myself with these people and a sacrifice of all that I have,
Lord, to You for service. I'm starting again, Lord, moving around the
world. Help me, O God. If I've disbelieved You at any time, forgive me
of my sin, forgive me of my unbelief. I know that You are and a
Rewarder of those that seek You.
135 Likewise, I confess the
sins of my people this morning, their weaknesses and their doubtings,
as they're standing with their arms in the air. I confess their sins,
Lord, and all of our weaknesses. Send the Holy Ghost upon us with the
seal of Your approval, that You are God, and You're here now to receive
us, and to take us into Thy arms, and to redeem us of everything that
we've lost. If it's our health, may it be restored a hundredfold. If
it's our soul, may it come to us as a blooming, shining article, filled
with the Holy Ghost to be presented before God. If it's unbelief, may
it become to us again, Lord, with faith to move mountains. Grant it,
Lord.
We believe that You're moving, the Holy Spirit, saturating through this
building, over these people, and in their hearts, moving them to accept
the living God. This we do in the Name of Jesus Christ.
137 My
faith looks up to Thee,
Thou
Lamb of Calvary,
Saviour
Divine!
Now
hear me while I pray,
Take
all my sins away,
Nor
let me ever stray
From
Thee aside.
Do you mean it? Do you receive it, raise your hands, say, "I now
receive it of Him."
While
life's dark maze I tread,
And
griefs around me spread,
Be
Thou my Guide;
Bid
darkness turn to day,
Wipe
sorrow's fears away,
Nor
let me ever stray
From
Thee aside.
138 Let us bow our heads. After
this stern, hard-cut message, rude and brought out in a rough way, but
it's the truth... And if you'd humbly believe what you have asked for
that you receive, don't you never let nothing push you from that
straight road. Stand right there. No matter how much I'd preach,
whatever I'd do, or whatever any man would do, it'll never take effect
till you accept it as your own personal property.
If you believe that with all your heart, everything that you have
desired... If you've confessed your sins, God has forgive you. Don't
you never doubt it no more. If you're a backslider, you've been taken
back this morning. If you need the Holy Spirit, then be baptized in the
Name of Jesus Christ for the remission of your sins. That's God's Word.
He will not alter It for no church, no denomination, for nobody else.
It must be that way. We got to meet His requirements, not the church's
requirements, His requirements. That's what we must do.
140 If He said the prayer of
faith shall save the sick... If you're sick, I've prayed the prayer for
faith for you. You've prayed it in your own heart and believe it,
accept it, stand pat on it, it'll have to be that way. Nothing can take
it.
No matter how gloomy it looks... You say, "Well, it might look like I'm
still sick." That doesn't... It's just angels' wings gathered together.
That's all. It's God in a form of blessing. It's looks gloomy to you.
Draw a little closer to it and look at it again. See if it ain't God
standing there keeping His Word.
Now, as we have our heads bowed, I'm going to turn the service to
Brother Neville, our pastor.