Ecoutez-Le
1 Inclinons la tête juste un instant pour la prière. Père divin, c’est dans Ta sainte Présence que nous venons maintenant nous présenter comme Tes serviteurs. Nos coeurs sont ouverts, nos esprits aussi. Nous sommes prêts et nous attendons que le Saint-Esprit nous prenne en charge, qu’il nous conduise et nous dirige dans ce qu’il nous faut dire, ce qu’il nous faut faire dans la suite de ce service maintenant. Accorde, Seigneur, que l’histoire se fasse, que la gloire de Dieu se fasse connaître par la manifestation du Saint-Esprit, que les pécheurs viennent, que les rétrogrades soient ramenés dans la communion, que les malades soient guéris, que l’Eglise se réjouisse et vive dans une autre sphère, Seigneur, plus près de Toi. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.
2 Billy venait de me demander tout à l’heure, il disait, pour savoir s’il y avait ici des gens qui aimeraient avoir des cartes de prière, ceux qui ne pourraient pas revenir ce soir recevoir leurs cartes de prière... que je demande combien aimeraient les recevoir, qu’ils lèvent la main, il me laissera ramener le véhicule, et lui restera distribuer les cartes à ceux qui en voudraient. Qui...
Peut-être, certains qui ne pourraient pas revenir à temps pour recevoir leurs cartes de prière à dix-huit heures trente, ce soir ou à dix-neuf heures, je pense entre dix-huit heures trente et dix-neuf heures. Il les distribue tôt afin qu’il n’y ait pas de dérangement. Ou peut-être, il peut en laisser quelques-unes à Léo ou Gene ici pour les distribuer. Y a-t-il ici des gens qui ne pourraient pas revenir et qui aimeraient avoir leurs cartes de prière, qui ne pourraient pas revenir ce soir pour prendre leurs cartes de prière? Eh bien, je suppose, Billy, là... J’ai vu une seule dame par ici, que l’un de vous lui donne une carte de prière du tas qui sera distribué ce soir, la dame juste par ici. Elle va... Et puis, à ce que je sache, vous pouvez–vous pouvez donc les distribuer ce soir entre dix-huit heures trente et dix-neuf heures.
3 J’ai eu le privilège de prendre un déjeuner avec votre bien-aimé pasteur et son aimable épouse, il y a juste quelques instants. Et c’était certainement un bon moment de communion. Je lui ai dit que quand je serai monté à l’estrade, après avoir mangé tout ce steak fariné et braisé, je souhaiterais qu’il prenne ma place cet après-midi. Il cherchait à m’acheter un très gros, un très gros steak. Je savais que ça ne marcherait pas.
Ce soir donc, l’essentiel du service du soir, c’est quand.... Or, je ne mange plus. Eh bien, si j’ai un service demain, je ne mange plus jusque demain matin. Un léger petit déjeuner, et puis, un bon dîner vers...
Voyez, pour moi, je sais que c’est le déjeuner pour vous tous, mais pour moi, c’est un dîner. Voyez? Ainsi donc... Voyez? Oui, je n’arrive pas à m’y habituer. Il me manque un repas quelque part. Je ne sais où est-ce. Je... Nous prenions donc un dîner, un petit-déjeuner, ou plutôt un petit-déjeuner, un dîner et un souper. Et je peux vous prouver que nous sommes dans le bon. Ce n’était pas le dîner du Seigneur, c’était Son Souper, c’était... Ainsi, il m’a toujours semblé en rater un peu, si j’appelle dîner le repas du soir; à quand alors mon souper? Voyez? Il me–me manque toujours un repas quelque part.
Eh bien, vous savez, même le Seigneur avait un sens de l’humour, vous savez; je pense donc que Ses enfants en ont aussi. Nous aimerions être heureux. Vous savez, je lisais il y a quelque temps qu’il faut quatre-vingt pour cent de muscles pour se renfrogner plus qu’il n’en faut pour sourire. Il vaut donc mieux rire plutôt que de se renfrogner. N’est-ce pas? C’est exact.
4 Cet après-midi, nous aimerons aborder la Parole. Et maintenant, juste quelques instants, et ainsi donc, vous pourrez sortir tôt, probablement que dans les quarante-cinq prochaines minutes, je... Et maintenant, cela pourra être long, si seulement nous appliquons tout notre coeur à la Parole et que nous laissions Christ s’Y prendre à Sa façon avec nous. Alors, ce soir...
Si je ne me trompe pas, je pense que c’est mon bon ami, frère et soeur Collins, du Kentucky, à Louisville que je vois là derrière. C’est vraiment gentil. Frère Collins, soeur Collins, de bons amis à moi, c’est un prédicateur méthodiste, et son frère aussi.
Et content... Que faites-vous tous dans cette contrée? Vous êtes très loin de la maison. C’est beau, ce climat tropical, n’est-ce pas? C’est celui que j’aime. Oh! Je peux supporter ceci, mais pas cette chaleur-là, cela me fait simplement fondre. J’aime ceci.
Quelque chose à ce sujet, la neige, une neige sèche, en entendant cela craquer sous les roues, cela me rappelle quand j’étais un jeune garçon et que nous conduisions le–le vieux chariot. Combien savent ce qu’est un chariot? Je disais à ma femme que je devrais porter ma salopette cet après-midi. Tout à fait vrai. Je suis parmi des gens qui ont grandi dans une ferme comme moi. Oh! Je vous assure, l’habit importe peu, vous savez, et je... mon habit favori, c’est une salopette. J’aime bien cela, j’ai grandi avec.
5 Vous souvenez-vous quand nous allions nager? On était alors des petits garçons. Je ne portais jamais une chemise de mai à septembre, et généralement... On n’avait pas ce que nous, nous appelons bretelles [En anglais: gallouses]. Vous tous, vous les appelez bretelles [En anglais: suspenders], par ici, je pense, dans le nord.
Et j’avais une ficelle. Combien savent ce qu’est une ficelle? Une ficelle. Il y a encore des gens de la campagne ici. Et je n’avais pas de bouton; j’avais un clou à la place de bouton. Avez-vous déjà fait ça? Frère Wood, qu’est-ce qui ne va pas avec ta main? Je ne l’ai point vue se lever en tout cas.
Alors, nous courions à la rivière, vous savez, et nous aimions jouer à l’éclaireur. Le premier à plonger, vous savez, connaissait l’état de l’eau. Si l’eau était froide, nous levions un seul doigt. Si l’eau était bonne et chaude, nous levions deux doigts. Voyez? Ainsi, j’étais généralement le premier à plonger, car je n’avais pas beaucoup d’habits à enlever. Je courais donc de toutes mes forces, et une fois arrivé là, je tirais simplement ce seul clou, vous savez; on était prêt, cette petite salopette se suspendait en l’air, et j’atteignais l’eau, vous savez. Alors, je lève deux doigts cet après-midi, c’est que l’eau est bonne; plongez-y. Il y a quelque chose avec l’enfance, cette époque dorée, nous ne l’oublions jamais, n’est-ce pas? C’est simplement merveilleux.
6 Maintenant, dans le... Prenez vos Bibles, si vous voulez lire ce passage des Ecritures très familier qui se trouve dans l’Evangile selon saint Matthieu, chapitre 17 de Saint Matthieu. Je désire en lire une portion.
Soyez maintenant en prière. Et ce soir, rappelez-vous, venez tôt, trouvez-vous un bon siège; amenez tous vos malades et tous vos affligés, amenez les malades ici devant, autant que vous le pouvez. Et puis, faites-les entrer, ainsi souvent, là au fond, vous dépassez quelqu’un. C’est difficile. Et vous parlez, par exemple là au fond, des fois. Evidemment, ça se fait partout. Et puis, mais de ce côté-là, on dépasse, on parle à quelqu’un. Et s’il ne répond pas, alors on dirait que cette Lumière s’éloigne de lui. Et puis, je suis... Puis, je–je–je ne sais pas ce qui est arrivé. Voyez-vous? Si vous répondez vite... aussitôt que cela appelle, eh bien, répondez. Voyez, répondez-y très vite, et alors ça marche de loin mieux. La lecture de la Parole:
Six jours après, Jésus prit avec Lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne.
Il fut transfiguré devant eux, son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.
Et voici, Moïse et Elie leur apparurent, s’entretenant avec Lui.
Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie.
Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-Le.
Je souhaiterais prendre ces trois derniers mots pour sujet afin de chercher un petit contexte: Ecoutez-Le [En anglais: Hear Ye Him]
7 Vous savez, c’est glorieux de se retrouver seul, contemplant Dieu dans la nature. Ma première Bible était la nature. Si vous pouvez regarder tout autour, vous verrez Dieu partout où vous Le cherchez.
J’habite au bord de la rivière Ohio. Il y a des années, j’ai appris une petite histoire au sujet d’un petit garçon qui habitait là au nord par rapport à nous. Il–il fréquentait une église, une école du dimanche. Alors, un jour, il voulait savoir qui était Dieu. Et il a demandé à sa maman: «Maman, peux-tu me dire qui est Dieu? Puis-je Le voir?»
Et sa maman a dit: «Eh bien, je demanderais à ma monitrice de l’école du dimanche.» Et alors, il a demandé à sa monitrice de l’école du dimanche, et celle-ci a dit: «Eh bien, je ne sais pas.» Elle a dit: «Demande au pasteur.»
Il est allé vers le pasteur, et le pasteur a dit: «Certainement pas, fiston. Personne ne peut voir Dieu.» Il a dit: «Dieu est Esprit; par conséquent, personne ne peut Le voir.» Et cela n’a pas satisfaisait la curiosité du petit garçon.
Il avait donc l’habitude de parcourir la rivière avec un vieux pêcheur, jusqu’à l’île Six-Mile. Et ce vieux pêcheur, vieux, avec des cheveux grisonnants, une barbe grisonnante... Un jour, un orage avait éclaté. Et sur le chemin de retour, le pêcheur pagayait sa barque et le petit garçon était assis à l’arrière... à la poupe de la barque... Et pendant que le vieux pêcheur pagayait la barque...
Oh! Comme il fait beau ici dans l’Indiana après la pluie! Les feuilles sont toutes nettoyées. Et il se dégage une odeur fraîche. Rien qu’une petite vague sur l’eau suffisait pour cogner rapidement les rames de votre barque pendant que vous les tirez. Tout pagayeur d’une barque connaît ce rythme produit par la barque.
8 Et il continuait à regarder par-dessus son épaule. Et alors qu’il regardait, un arc-en-ciel parut et forma un cercle sur tout l’horizon. Et ce vieux pêcheur, alors qu’il contemplait cet arc-en-ciel, se mit à pleurer, les larmes lui coulèrent des yeux, tombèrent sur sa barbe grise. Et ce petit garçon, assis à la poupe de la barque, continuait à le regarder. Il devint si préoccupé qu’il courut au centre de la barque, tomba sur les genoux du vieux pêcheur, et dit: «Monsieur, je m’en vais vous poser une question à laquelle ma mère n’a pas pu me répondre, ni ma monitrice de l’école du dimanche, ni le pasteur non plus.» Il a dit: «Un homme peut-il voir Dieu?»
Eh bien, il a ramené les rames sur ses genoux, il a soulevé le petit garçon dans ses bras, il a dit: «Que Dieu bénisse ton petit coeur.» Il a dit: «Tout ce que j’ai vu pendant ces quarante dernières années, ça a été Dieu.» S’il y a Dieu ici à l’intérieur, vous verrez Dieu là dehors. Il se manifestera, où que ce soit.
9 J’aime beaucoup la nature: la chasse. Oh! comme j’aime chasser! Et je contemple Dieu dans des montagnes. Ma première Bible, ça a été de regarder et voir une petite fleur, comme elle est belle! Parfois elle est jeune, parfois elle est entre deux âges, parfois elle flétrit. Mais une fois que la gelée la frappe... Mais c’est la mort, quand la gelée la frappe. Elle incline sa petite tête et perd ses pétales. Et de là tombe une petite semence noire.
Savez-vous qu’on tient un cortège funèbre pour une fleur? Savez-vous cela? Assurément. Eh bien, quand le vent d’octobre souffle et que les pluies du printemps déversent simplement des larmes du ciel, on ensevelit carrément cette petite semence. Puis vient le mauvais temps d’hiver. Comme c’est le cas maintenant, il gèle; les petits pétales tombent de la fleur. Le-le petit bulbe s’est desséché et est gelé. La tige n’est plus; la feuille n’est plus; le pétale n’est plus; la fleur n’est plus. La semence gonfle et éclate; la pulpe sort. Il ne reste rien de cette petite fleur. Vous ne pouvez pas retrouver cela.
Vous pouvez ramasser la motte de terre, l’amener au laboratoire et l’examiner; il n’y a rien là que vous puissiez détecter. Mais que ce soleil chaud du printemps se mette à briller sur cette petite motte de terre juste un peu, cela produira une autre fleur, car il y a là-dedans un germe de vie que la science ne peut pas détecter. Et si Dieu a créé une voie pour qu’une fleur revive, à combien plus forte raison l’a-t-Il fait pour l’homme qui est à Sa propre image? Quand le Fils de la justice se lèvera, ceux qui dorment dans la poussière de la terre ressusciteront. Dieu est partout. J’aime Le contempler. Le contempler dans le coucher du soleil, Le contempler dans la nature.
10 Ceci est sur mon coeur, j’aimerais donc bien le raconter. Il y a quelques années là dans le Colorado où je chasse souvent, à... Je chasse l’élan. Et j’étais là très haut cette année-là, car la neige n’était pas tombée pour faire descendre le troupeau d’élans. J’étais à environ trente-cinq miles [56 km], loin d’un être humain, d’après ce que je savais, là-haut sur la montagne, pas tellement pour abattre le gibier, mais juste pour me retrouver seul avec Dieu. Ces réunions vous rendent très tendu, avec ces discernements et ces visions, cela vous donne l’impression de devenir fou.
Et savez-vous que presque tous les poètes, les prophètes et autres sont considérés comme fous. Saviez-vous cela? Combien ont déjà entendu parler du célèbre cantique de William Cowper: Il y a une Fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel? Savez-vous que William Cowper était censé être fou? Savez-vous qu’après que l’inspiration pour ce cantique l’avait quitté là, il a cherché une rivière pour se suicider?
11 Avez-vous connu Stéphane Foster qui a donné à l’Amérique ses meilleures chansons populaires? Quand l’inspiration le quittait, il s’enivrait; et fin de fin, l’inspiration de composer l’avait quitté, il a fait venir un serviteur, il a pris une lame de rasoir et il s’est suicidé.
Combien ont déjà pensé à–à Jonas, après qu’il eut apporté sa prophétie, et qu’une grande ville de la dimension de Saint Louis s’était repentie, et puis, il est monté sur une colline, il a prié Dieu, Lui demandant de lui ôter la vie après que l’inspiration l’eut quitté?
Savez-vous donc qu’après qu’Elie eut fait descendre le feu du ciel, la pluie aussi du ciel, le même jour, et qu’il eut tué quatre cents prophètes lui-même, les décapitant il a fui après que l’inspiration l’eut quitté, sous la menace de la reine, Jézabel? Et il a passé dans le désert quarante jours et quarante nuits, sans savoir où il était, et Dieu l’a trouvé, en retrait dans une cave. Vous vous demandez alors pourquoi cela vous affaiblit? Voyez, voyez, l’inspiration?
12 Et je me promenais là dans ces montagnes. Et quand la neige tombe, elle fait descendre le troupeau d’élans. Alors, mon ami, le garde forestier, était peut-être à plusieurs kilomètres sur l’autre ligne continentale. Et je chassais l’élan sur–sur la côte occidentale.
Et un jour, quand un orage avait éclaté, et que la pluie... Il peut pleuvoir un moment, et puis il neige, et puis ça change, il fait beau temps pendant un moment, au début de l’automne. Un orage avait éclaté, et je me tenais derrière un arbre, près d’un arbre abattu par le vent, et l’orage était passé. Et quand je... l’orage s’est arrêté, j’ai commencé à voir le vent souffler. Tous les arbres toujours verts avaient gelé, les grandes stalactites étaient descendues, comme il faisait froid, et le soleil se couchait à l’ouest. Et j’ai vu, pareil à un gros oeil magique de Dieu, au milieu du tableau, les cieux bleus, le bleu de Son oeil. Et quand Il regardait au travers de ces fissures, de ces rochers vers l’ouest, cela formait un arc-en-ciel dans la vallée. Et, oh! je n’oublierai jamais. Pendant l’orage, le troupeau d’élans s’était dispersé. Et je pouvais entendre les élans beugler les uns aux autres. Et là loin sur la montagne, un vieil ours gris se mettait à hurler. Sa compagne répondait dans la vallée.
13 Ma mère est une mi-Indienne. Ma conversion ne m’en a jamais débarrassé. Il y a là quelque chose, comme David l’a dit: «Quand la profondeur appelle la profondeur.» Il y a là quelque chose qui me ravit l’âme.
Je suis sorti de derrière l’arbre. J’ai dit: «Ô Dieu, Tu es partout. Te voilà dans l’arc-en-ciel. Je Te vois là dans ce troupeau d’élans. Je peux T’entendre dans le hurlement de ce vieux loup gris. Tu es simplement partout, Seigneur, là loin au sommet de ces montagnes.» Et vous savez, je suis un baptiste qui croit dans le fait de crier. J’ai déposé mon fusil par terre, l’appuyant contre l’arbre, et j’ai contourné et contourné cet arbre en criant à tue-tête. Je pense que si quelqu’un était passé par là, il aurait pensé qu’on avait là un fou. J’ai contourné et contourné l’arbre de toutes mes forces, en criant à tue-tête. Puis, je me suis arrêté et j’ai levé les mains, j’ai dit: «Ô Grand Jéhovah, que Tu es grand! Quel merveilleux endroit où se retrouver, loin de tout le monde, se retrouver seul ici pour Te voir.»
14 Et un petit écureuil de pin, un tout petit, très agité, à peu près de cette taille, a sauté sur une souche loin de moi, faisant tout un tas d’histoires que je n’aie jamais entendues: jacasser, jacasser, jacasser, jacasser, jacasser sans cesse. Je me suis dit: «Pourquoi ce petit animal est si agité? Assurément, il n’a pas peur de moi. Mais peut-être que je l’ai provoqué en tournant sans cesse autour de l’arbre. J’ai dit: «Ça ne sert à rien d’être agité. Je ne faisais qu’adorer notre Créateur.» Et il a tourné sa petite tête de côté et il a regardé en bas.
Il ne me regardait pas. Il y avait un gros aigle que l’orage avait forcé à descendre. Il était en dessous de cet arbre abattu par le vent, là où les arbres s’étaient entassés en tombant. Le vent, en soufflant, l’avait emporté. Il soufflait un vent terrible.
Ce gros aigle a bondi sur une branche d’un arbre abattu par le vent. Oh! ce petit écureuil s’est simplement mis à faire des histoires terribles alors. Je me suis donc dit: «Eh bien, Seigneur, pourquoi as-Tu changé de scène? Je passais un si merveilleux moment. Qu’y a-t-il de divin dans cet aigle qui pourrait...? Ce n’est qu’un charognard.»
15 Mais il m’est arrivé de l’observer. Il paraissait brave; il n’avait pas peur. C’est divin. Dieu ne peut pas utiliser un lâche. Les lâches meurent dix mille fois, alors qu’un héros ne meurt jamais. C’est vrai. Dieu n’a pas besoin d’un lâche, de quelqu’un qui a peur de Le prendre au Mot. Il veut quelqu’un qui recevra Sa Parole et s’y tiendra. Je me suis dit: «Oui, la bravoure de cet aigle...» Je me suis dit que je mettrais à l’épreuve sa bravoure. J’ai dit: «Oh! Oiseau, sais-tu que je peux te tirer dessus?» Ces gros yeux de velours m’ont regardé, et puis il a regardé ce petit écureuil de pin. Et je me suis dit: «Qu’est-ce qui le rend si brave?»
Et lui, on dirait qu’il continuait à tâter ses ailes, vous savez, comme le font les oiseaux, se rassurer que ces ailes sont toujours en état, qu’ils sont toujours en état de voler. Il savait se fier à ses ailes. Dieu lui a donné ces ailes. Il savait qu’il pouvait se retrouver là, au-delà de ces arbres, avant que je puisse même tenir le fusil en main. Il savait cela. Je me suis dit: «Oh! C’est ça, Dieu.»
16 Quelqu’un disait: «Frère Branham, n’avez-vous pas peur, quand vous montez à la chaire, que le diable vous en glisse une?»
J’ai dit: «Absolument pas. Tant que je peux sentir Sa Présence là, le diable n’a aucune occasion de faire quoi que ce soit.» C’est vrai. Tant que Sa Présence est là, c’est tout ce qu’il nous faut savoir. Peu après, il en avait marre d’écouter ce drôle de petit–ce drôle de petit écureuil de pin. Il a donc juste fait un grand bond et il a battu environ deux fois les ailes, et j’ai vu qu’il n’a plus jamais battu ses ailes. Il savait simplement comment les disposer. Et à ces coups de vent qui parcouraient la vallée, il remontait simplement. J’ai l’ai observé. A chaque coup de vent, il disposait simplement ses ailes et il montait plus haut, plus haut, jusqu’à devenir un petit point.
Je me suis dit: «Oh! Seigneur, c’est ça. C’est ça, pas flop! flop ici! être un méthodiste cette semaine, et un baptiste la semaine prochaine, et un pentecôtiste la semaine d’après. Non pas quitter les services de guérison d’Oral Roberts, aller à ceux de William Branham, et ceux d’A. A. Allen, ce n’est pas ça. Il s’agit juste de savoir comment disposer la foi que Dieu vous a donnée, face à la puissance du Saint-Esprit et s’éloigner en naviguant dessus, non pas... quitter cette jacasserie, jacasserie terrestre ici, jacasserie, jacasserie terrestre par là: ‘Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas. C’est de la télépathie mentale.’ S’éloigner simplement de cela en naviguant sur la puissance du Saint-Esprit.» Certainement. Le prendre au Mot.
17 Nous trouvons ce très inhabituel passage des Ecritures cet après-midi. Dieu est inhabituel. Dieu fait des choses inhabituelles. Et beaucoup d’hommes ont lu ce même passage des Ecritures.
Je peux vous écrire une lettre en tant que votre ami. Vous l’apprécierez, car nous sommes des amis. La lettre représentera beaucoup pour vous. Mais pour un autre homme, elle ne représentera rien. Après votre mort, cette lettre sera simplement jetée. Et une fois, après que vous l’aurez lue, vous saurez tout ce que je voulais dire.
Mais il n’en est pas ainsi des Ecritures. Les Ecritures sont inspirées. Les hommes, pendant deux mille ans, ont lu ce même passage des Ecritures que j’ai lu cet après-midi, cela les a inspirés, et cela inspirera toujours, parce que c’est la Parole de Dieu. La Parole de Dieu est une partie de Lui. Il ne vaut pas plus que Sa Parole.
Vous ne valez pas plus que votre parole. Si je ne peux pas vous croire sur parole, je n’aimerais pas du tout traiter avec vous. Et il en sera de même pour vous vis-à-vis de moi. Si vous ne pouvez pas me croire sur parole, je ne vaux pas plus que ma parole.
18 Dans vos affaires, votre parole vous lie; votre témoignage devrait être réel. Que Dieu hâte le jour où les hommes seront ce qu’ils sont, ce qu’ils déclarent qu’ils sont. Si je n’étais pas pour Christ cet après-midi, je serais contre Lui. J’irais çà et là, mettant en pièces cette histoire. Mais je crois en Lui, et je suis–je suis même prêt à–à donner ma vie pour Lui, car je crois en Lui, que c’est vrai. Et si Sa Parole n’est pas vraie, alors Il n’est pas vrai. Et si Sa Parole n’est pas digne de confiance, Il ne peut pas être digne de confiance. Mais je suis très content de savoir que je... Vous pouvez accrocher votre âme à toute Parole de cette Bible, et c’est vrai; chaque Parole de Cela est vraie. Dieu vit dans Sa Parole. Et vous savez, Il est si grand. Ce qui fait de Dieu grand pour moi, c’est qu’Il est si humble. Avez-vous déjà vu l’une de ces personnes qui disent: «Ne me touchez pas»? J’ai eu le privilège de rencontrer de grands hommes dans ma vie, d’être dans des palais des rois. Mais quand vous rencontrez un homme qui est réellement un grand homme, il vous fait penser que c’est vous qui êtes un grand homme. Mais l’homme qui s’imagine être un grand homme fait beaucoup d’épate. C’est vrai. Juste un homme qui est un soi-disant croyant. J’aime ça.
19 Dieu rencontre des hommes dans des conférences. Une fois, Il s’est rassemblé avec cinq cent personnes; une autre fois avec soixante-dix, avec douze, et avec trois. Il s’est même rassemblé avec un seul. C’est ce qui fait de Lui Dieu. Il est si intéressé qu’Il rencontre un individu n’importe où que ce dernier L’invoque: En bas dans le ventre du gros poisson, pour Jonas; en haut sur la montagne, pour Elisée; en bas, dans la fosse aux lions, avec Daniel. Il est Dieu.
Et nous Le trouvons ici maintenant amenant trois hommes, Pierre, Jacques et Jean, et Il monte à la montagne. Plus tard, Pierre a parlé de cette montagne-là comme d’une sainte montagne. Mais ce n’est pas ce que Pierre voulait dire, que la montagne était sainte. C’était le Dieu Saint sur la sainte... sur la montagne qui la rendait sainte.
Il n’existe pas de sainte église, c’est le Saint-Esprit dans l’Eglise qui rend cette dernière sainte. Il n’existe pas de saint homme; c’est le Saint-Esprit dans l’homme qui fait cela. Il n’y a pas un saint homme, ça n’existe pas; il y a le Saint-Esprit. Et Pierre en a parlé comme d’une sainte montagne, car le Dieu Saint les avait rencontrés sur cette montagne. C’est un lieu sacré.
Permettez-moi de m’arrêter ici cet après-midi pour dire ceci: «Chacun de vous qui êtes nés de nouveau du Saint-Esprit, vous vous rappelez l’heure même où le Saint-Esprit, le lieu même où Il vous a rencontré. Et quand les doutes assaillent et que la peur commence à surgir, il y a toujours un endroit bien déterminé, où vous pouvez revenir, un temps où vous avez rencontré Dieu, et le diable ne peut pas fouler ce lieu sacré. C’est là que vous avez rencontré Dieu et vous Lui avez parlé. Quand bien même la peur et autres surgissent, cela n’a rien à faire avec la chose. Vous savez que vous avez rencontré Dieu sur ce lieu sacré.
20 Pierre était sur la montagne. Et quand Dieu est sur le point de faire quelque chose, jamais Il, oh! Il ne le fait vaguement. Il confirme toujours tout ce qu’Il fait. N’êtes-vous pas content de cela aujourd’hui, que notre Dieu manifeste chaque Parole? Il ne prononce pas de vaines paroles; Il nous a dit de ne pas le faire. Mais chaque Parole qu’Il prononce est à propos.
Et alors qu’Il monte ici maintenant, Il est sur le point de faire quelque chose. Et je sais que beaucoup parmi vous les frères cet après-midi, vous utilisez ce passage des Ecritures pour la Venue de Christ, la seconde fois, et c’est certainement à cela que ça se réfère. Mais J’aimerais l’aborder sous un autre angle cet après-midi; en effet, toutes les Ecritures s’emboîtent, chaque Parole.
21 Et remarquez donc ceci après qu’Il les eut amenés là-haut. Il avait amené Pierre, Jacques et Jean. J’aime me référer à eux comme l’espérance, la foi et la charité. Jacques, c’est l’espérance. Pierre, la foi. Jean est le disciple de l’amour, la charité. L’espérance, la foi et la charité.
Puis, non seulement il y avait trois être terrestres, il y avait trois êtres célestes: Elie, Moïse et Jésus. Dieu va montrer quelque chose. Eh bien, vous direz: «Jésus?» Oui. Il est descendu des cieux. Il était un Etre céleste.
Bon, il voulait montrer quelque chose. Eh bien, voici ce que je pense qu’Il cherchait à montrer (Effectuons un petit voyage en esprit, remontons dans les Ecritures et souvenons-nous des jours d’autrefois. Et je pense, peut-être que cela aiderait certains parmi nous cet après-midi d’examiner ça). Eh bien, l’église pense, surtout les pentecôtistes, qu’une fois né de nouveau du Saint-Esprit, on a l’impression que tout est réglé pour toujours. Et c’est là que vous avez commis une faute. Vous étiez juste alors au commencement.
Les gens pensent: «Eh bien, gloire au Seigneur; j’ai reçu le baptême du Saint-Esprit; cela règle la question. Cela me scelle dans le Royaume; je suis un fils et une fille de Dieu.» C’est vrai. Mais cela n’a pourtant rien à faire avec votre héritage.
22 Dans l’Ancien Testament, lorsqu’un enfant naissait dans une famille, il était un... Je pense que la traduction de King James là, la première de King James... Nous lisons là qu’il est dit, Jean 14, il est dit: «Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs châteaux.» Eh bien, cela sonne étrange, n’est-ce pas? «Dans la maison de Mon Père...» Une petite maison et plusieurs châteaux à l’intérieur, cela sonne étrange. Je pense que c’était Moffatt, si je ne me trompe pas. Moffatt en a donné une interprétation plus ridicule que ça, ou plutôt une traduction, en disant: «Dans le flat de Mon Père, il y a plusieurs appartements», comme si on allait là-haut pour louer un appartement.
Mais la version originelle grecque dit: «Dans le Royaume de Mon Père, il y a plusieurs palais.» Cela sonne mieux. Pourquoi King James a-t-il traduit cela ainsi? C’est qu’il avait le système biblique de l’Ancien Testament. Voyez, le roi était le «père.» Et tout son domaine, c’était ses sujets; c’était sa «maison.» C’est ainsi qu’on comprenait cela. C’est pourquoi la langue anglaise a beaucoup de sens pour cela. C’est la raison pour laquelle votre médicament est écrit en–en latin; cela ne change pas; c’est une langue morte.
23 Mais maintenant, remarquez: «Dans la maison de Mon Père...» Il était strictement biblique. Jadis, dans l’Ancien Testament, quand un père possédait un grand royaume et qu’un enfant naissait dans ce royaume-là, c’était un fils aussitôt né. Mais cependant, ce fils ne faisait pas... était... Il deviendrait l’héritier de tout ce que le père avait si son caractère était correct, mais premièrement son caractère devait être éprouvé. Eh bien, vous les prédicateurs, vous savez où je vais en venir; c’est au placement d’un fils.
Eh bien, mais si son caractère ne s’avérait pas correct, il n’héritait de rien, il restait simplement un fils. Ainsi donc, le père, pour amener son remarquable fils qu’il aimait... Il était occupé, il prenait donc un tuteur, un précepteur, pour ses enfants. Il cherchait à des endroits jusqu’à trouver le meilleur homme qu’il pût trouver, car il y allait de l’éducation de son fils, et l’avenir de son fils dépendait du genre de formation qu’il recevrait. C’est pareil aujourd’hui dans le Royaume de Dieu, c’est quand nous naissons dans le Royaume de Dieu, Dieu a cherché le meilleur Tuteur qu’Il pût trouver pour l’Eglise, et c’était le Saint-Esprit.
24 Le Saint-Esprit est l’Enseignant de l’Eglise. Combien le savent? Assurément, le Saint-Esprit est l’Enseignant. Mais nous avons adopté les papes, les évêques, et tout le reste à la place. Mais le Saint-Esprit est le Tuteur, le Précepteur, l’Enseignant du Corps de Christ. «Ceux qui sont conduits par l’Esprit ne sont pas condamnés, ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent non selon la chair, mais selon l’Esprit.» Et maintenant, le Saint-Esprit enseigne l’Eglise.
Eh bien, le... cet enseignant doit être une personne honnête, pas un homme qui aimerait que le père lui tapote dans le dos, mais un homme qui sera honnête envers le père. Si l’enfant est désobéissant, il s’avancera, le visage couvert de honte, et dira: «Monsieur, je suis désolé de vous faire ce rapport, mais votre enfant est très paresseux. Il n’écoute rien. Il ne manifeste pas du tout d’intérêt.» Quel sentiment le père devrait éprouver!
Et quel sentiment le Saint-Esprit doit éprouver lorsqu’Il vient devant Dieu le Père avec un rapport sur le caractère de Son Eglise, alors que nous nous sommes séparés en neuf cents et quelques différentes dénominations?
25 Et ceci peut vous rendre un peu malade maintenant, mais j’aimerais vous le dire; car c’est sur mon coeur. Quand j’étais un petit garçon, jamais nous... Nous n’avions pas beaucoup à manger. Nous prenions du pain de maïs, on le fabriquait à base de la graisse, des peaux bouillies et de–de couennes de lard, et on obtenait de la graisse et les doliques. Et–et chaque samedi soir, je me rappelle, nous nous baignions dans une vieille baignoire en bois de cèdre, et–et puis, maman nous donnait une forte dose d’huile de ricin. Je déteste cette histoire. Je ne peux pas la supporter.
Et généralement, quand mon tour arrivait de prendre cette grosse cuillerée de cette huile, je me pinçais le nez, je disais: «Maman, je ne peux simplement pas prendre cela. Ça me rend malade.»
Elle disait: «Si cela ne te rend pas malade, cela ne te fera aucun bien.» C’est vraiment ça avec la prédication de l’Evangile. Si ça ne vous rend pas un peu malade, cela ne tiendra pas bien.
26 Et je me demande aujourd’hui quel sentiment le Saint-Esprit doit éprouver lorsqu’Il se présente devant le Père et fait le rapport sur toutes nos querelles et disputes dans l’église. Je me demande quel sentiment Il éprouve. Mais simplement Il... Dieu peut Lui faire confiance: Il lui dira la vérité.
Et quel sentiment Il doit éprouver lorsqu’Il passe devant l’église et dit: «Les femmes qui professent être saintes et pieuses sont dans la cour arrière, en petits habits sales et immoraux appelés shorts, en train de tondre la pelouse.»
Eh bien, vous allez me détester après ceci. Mais vous allez m’aimer là, car je vous dis la vérité. Oh! C’est une disgrâce. C’est une honte.
27 Eh bien, vous direz, la petite... Les dames avec leur... Qu’est-ce que vous... les pantalons, est-ce ainsi que vous appelez cela? Savez-vous que la Bible dit que c’est une abomination pour une femme de porter un habit d’homme? Qu’est-il arrivé? Autrefois, c’était mauvais. Quelque chose est arrivé.
Eh bien, je n’aimerais pas vous blesser. Mais pourquoi, il y a quelques années, quand je vous ai connus au début, vous les pentecôtistes, c’était mauvais pour vous femmes de vous couper les cheveux? Quelque chose est-il arrivé? La Bible n’a pas changé. Quelque chose est arrivé. Un vieux frère prédicateur chantait un cantique: «Nous avons laissé tomber les barrières; nous avons laissé tomber les barrières; nous avons fait des compromis avec le péché. Nous avons laissé tomber les barrières; les brebis sont sorties, mais comment les boucs sont-ils entrés?» Vous avez laissé tomber les barrières; c’est ce qui est à la base.
28 Autrefois, c’était mauvais pour des chrétiens d’aller aux bioscopes, au cinéma, pour suivre ces films mondains. Le diable est un homme intelligent; il en a glissé en plein dans votre maison par la télévision. Quel est le problème? Que pensez-vous que le Saint-Esprit pense lorsqu’Il s’avance devant le Père?
Autrefois, c’était mauvais pour des femmes chrétiennes de porter des manucures, ou je ne sais quoi, cette histoire, vous savez. Je ne sais pas, cette histoire sur leur visage. Ma–ma femme s’en prendra à moi pour ça. Elle ne porte pas cela. Mais je ne me souviens pas de ce que c’est. C’est–c’est du maquillage, du ma...?... hoecake, ou quelque chose comme cela. C’est le genre d’histoire qu’on applique sur le visage. Et cela va au... toutes ces choses, autrefois c’était mauvais. Que pensez-vous que le Père pense lorsqu’Il sait que Son Eglise fait cela?
Autrefois, une dame descendait la rue, on pouvait la distinguer par sa démarche, par son comportement, qu’elle était une chrétienne. Mais aujourd’hui, elles sont toutes pareilles. Une femme me disait il n’y a pas longtemps, elle disait: «Frère Branham, on ne vend plus d’autres habits, à part ça, ce genre d’habits.» On a toujours des machines à coudre. Il n’y a pas d’excuse. C’est vrai. Quel est le problème? Nous avons laissé tomber les barrières; il y a quelque chose qui cloche. Vous savez que c’est la vérité. Ça l’est certainement.
29 J’aimerais laisser cela de côté, avant d’aller un peu plus loin. Savez-vous quoi? Une dame... Je ne veux pas que vous vous en preniez à moi, mais que votre coeur soit béni, soeur, je dois être sincère. Savez-vous que si vous vous habillez de ce genre d’habits sexy que l’on porte ici dans les rues, et qu’un pécheur vous regarde, pendant que vous êtes habillée comme cela, savez-vous que vous allez répondre d’avoir commis adultère avec ce pécheur-là au Jugement? Jésus a dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur.» Et si vous vous habillez comme cela, c’est vous qui êtes coupable de vous être exposée comme cela devant lui. Sondez les Ecritures et voyez si c’est vrai. C’est vrai. Eh bien, vous pourrez être tout aussi pure qu’un lys. C’est vrai. Mais tant que vous vous exposez dans ce genre de trucs modernes...
30 Ce qui est à la base de cela, c’est que l’amour de Dieu a quitté l’Eglise. Et vous restez à la maison le mercredi soir, pour suivre un de ces films du genre Qui aime Suzy? ou Nous aimons Suzy, ou je ne sais quelle sottise, cela montre où l’esprit erre. C’est vrai. Et vous voyez ce genre de sottises, comme Arthur Godfrey. Comment on appelle cet américanisme, je ne peux pas vous le dire. Et Elvis Presley avec son rock-and-roll tout agité, la raison pour laquelle vous faites cela, c’est qu’il y a là à l’intérieur quelque chose qui vous donne cet ardent désir. Si le Saint-Esprit a rempli le coeur, vous n’allez plus désirer cela. La Bible dit: «Celui qui aime le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en lui.»
31 Vous direz: «Pourquoi vous en prenez-vous aux femmes?» D’accord, vous les hommes qui êtes ici. Un homme qui laissera sa femme fumer la cigarette ou porter des shorts montre de quoi il est fait. Il n’y a pas assez d’homme en lui. C’est vrai. Oh! Je pensais que c’était vous le chef de la maison. On dirait que vous avez un nouveau chef.
Qu’est-il arrivé? Comment pensez-vous que ce Saint-Esprit se sentirait, en rougissant comme le prophète rougissait devant Dieu, quand Il donne un tel rapport, que Son Eglise née de nouveau, Son peuple sanctifié, a rétrogradé à ce point-là? Puis, vous demandez pourquoi l’Amérique n’a pas de réveil. Voilà la vérité. Ô Dieu, sois miséricordieux envers nous.
Comment Dieu peut-Il confier Ses dons sacrés à une église qui est bâtie sur des fondements pourris? Il ne viendra jamais à l’église pour avoir un réveil avant que l’église se purifie et se mette premièrement en ordre devant Dieu. Absolument. Je ferais mieux de laisser cela de côté. C’est le travail du frère de prêcher cela. Nous, nous continuerons.
Regardez, Il est là. J’aime vraiment cette religion à l’ancienne mode, sassafras, du fond de bois, au ciel bleu, qui tue le péché. C’est vrai. Cela vous sauvera du péché.
32 Maintenant, observez comment ce tuteur s’avançait devant le père. Si le fils se comportait mal, que c’était un enfant désobéissant, il devait détourner la tête et il disait: «Je déteste vraiment vous faire ce rapport. Mais, oh! cet enfant désobéissant...» Que faisait le père? Il inclinait la tête de honte.
Eh bien, changeons de tableau. Et si ce tuteur s’avançait devant le père et disait: «Oh! Monsieur, votre fils est juste comme vous. Eh bien, vous savez, il agit exactement comme vous. Il aime ce que vous enseignez. Il aime gérer la ferme comme vous. Oh! (d’après l’expression de la rue) c’est vous tout craché. Il est juste comme vous.»
«Tu es un Dieu Saint. Il croit dans le fait d’être saint. Tu es un Dieu grand, Tout-Puissant. Il dit amen à cela. Tu es un grand Dieu qui opère des miracles. Il croit chaque Parole de Cela et La met en pratique.»
Oh! Combien cela devait plaire au Père! «Oui. C’est Mon fils. Assurément.» Savez-vous ce qui arrivait après? Quand ce fils atteignait un certain âge, ce jeune garçon qui avait... s’il avait été un mauvais garçon et qu’il ne méritait pas du tout la confiance du père, il ne recevait jamais du tout l’héritage. Vous les frères, vous savez cela de par les Ecritures. Mais si c’était un fils obéissant, quand il atteignait un certain âge, ce même fils était amené en un lieu public, devant le public, et on le plaçait sur un lieu élevé, et là le père le revêtait d’une robe, et il adoptait son propre fils dans sa famille.
33 Et lors du placement de ce fils, le nom du fils sur le chèque était tout aussi valable que celui du père, car il avait été approuvé. Il avait été obéissant, son nom était tout aussi valable que celui du père. C’est ce que Jésus voulait dire quand Il a dit: «Tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Je le ferai.» Remarquez. Ensuite, quand... Dieu n’a jamais demandé à quelqu’un de faire quelque chose que Lui n’a pas premièrement fait. Il a prononcé la mort sur la race humaine. Il s’est fait chair et Il a accepté de mourir pour nous.
34 Eh bien, Il allait adopter Son propre Fils dans Sa famille. Il L’a amené sur une montagne. La Transfiguration. Un lieu élevé devant le public. Il a amené trois témoins terrestres. Trois, c’est une confirmation. Nous le savons. Il avait trois témoins terrestres, trois témoins célestes.
Et là, Il a revêtu Christ, Il L’a couvert de Son ombre, et Son vêtement brillait comme le soleil en plein jour. Mais cette–cette robe dont Il L’avait revêtu montrait qu’Il L’avait accepté, qu’Il s’était occupé des affaires du Père. Il faisait exactement ce que le Père Lui montrait. Dieu était avec Lui.
Pierre a dit à la Pentecôte: «Jésus de Nazareth, cet Homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par des signes et des prodiges, qu’Il a opérés...»
Jésus a dit: «Je ne fais que ce que le Père Me montre premièrement.» Obéissant... Oh! Ne serait-ce pas merveilleux si l’Eglise se retrouvait dans cette condition-là aujourd’hui, obéissante au Père, respectueuse, et...?... par le Saint-Esprit? En ces moments difficiles, quand vous avez peur de parler, comme un gentleman, vous restez à votre place. Comme une dame, vous prenez position, pas avec le monde, mais avec Christ, vous reconnaissant mortes aux choses du monde. Et dans des conférences et rassemblements où les prédicateurs se retrouvent, et que votre conférence se met à parler contre le surnaturel, contre ceci, et que «ceci était pour un autre âge», vous prenez position. Dieu vous honorera.
Oh! Comme je me souviens de l’époque où David dansait autour de l’Arche et que sa femme se moquait de lui! Mais Dieu a dit: «C’est un homme selon mon coeur.» Assurément, vous ne pouvez pas prendre position pour les hommes et pour Dieu également. Si vous êtes un serviteur des hommes, vous ne pouvez pas être un serviteur de Dieu. Si vous êtes un serviteur de Dieu, vous ne serez pas un serviteur des hommes.
Mais pendant qu’Il se tenait là, Dieu L’a couvert de l’ombre et L’a revêtu de l’immortalité. Et une voix s’est fait entendre du Ciel, disant qu’Il L’avait accepté.
35 Maintenant, remarquez. Laissons tomber. Le temps est pratiquement fini, mais j’aimerais vous transmettre quelque chose. Pierre fut tout excité; le surnaturel avait été accompli. Moïse et Elie se tenaient là, tous deux étaient morts depuis des années. Ils étaient là vivant, se tenant avec Jésus: Des témoins, deux de plus grands prophètes qui aient jamais foulé la face de la terre, se tenaient à côté pour voir Dieu adopter Son propre Fils. Cela Lui conférait tous les pouvoirs dans les cieux et sur la terre, c’était confié entre Ses mains.
Il fera de même pour vous si vous tenez ferme après avoir reçu le Saint-Esprit et que vous vous confirmez un chrétien, que vous agissez comme un chrétien le devrait. Si vous plongez votre visage dans la Parole de Dieu, que vos yeux se tournent vers le ciel, que les jambes de votre pantalon sont abîmées au niveau des genoux, que vous êtes respectueux devant Dieu, il arrivera un jour où Dieu vous amènera à l’écart, et là Il vous donnera une puissance et un don tels que le monde entier reconnaîtra qu’Il est avec vous. C’est le placement d’un fils dans sa position. Alléluia!
36 Oh! Je me sens religieux maintenant même. Oui. Il le fera. Il l’a promis. Il est le Dieu infaillible. Oh! C’est là que l’église a manqué la chose, en se contentant de dire: «Oh! J’ai parlé en langues, j’ai donc reçu Cela.» Oh! Vous ne faites que commencer. Assurément. C’est pourquoi aujourd’hui nous trouvons des gens qui sont très opposés au surnaturel et opposés aux choses de Dieu, c’est qu’ils ont été désobéissants. S’ils avaient vécu dans cette sphère-là, là où ils devraient être, ils reconnaîtraient ces choses.
Remarquez. Dieu avait couvert Son Fils de Son ombre. Et Pierre, aussitôt qu’il a eu une vision de quelque chose de surnaturel qui s’était accompli, il fut tout excité juste comme l’église terrestre l’est. Que quelque chose d’un peu surnaturel se produise, ils sont tout excités.
Et Pierre a dit: «Seigneur, construisons trois tentes. Construisons des dénominations maintenant. Je vais vous le dire; nous construirons bien une tente ici pour tous ceux qui veulent observer le sabbat, et–et–et les jours saints, et la loi. Nous construirons une tente pour tous ceux qui veulent adorer la loi, ça sera une organisation. Et puis, nous construirons une autre tente pour tous ceux qui veulent adorer les prophètes. Et enfin, nous construirons une tente pour tous ceux qui veulent adorer Christ.»
37 N’est-ce pas là exactement comme aujourd’hui, des dénominations, briser la fraternité? L’un dit: «Oh! Je crois dans l’observance du sabbat.»
L’autre dit: «Je n’aimerais pas manger de viande.»
Et tel autre dit: «Vous ne pouvez pas prendre les boissons non alcoolisées.»
Tel autre dit: «Vous devez faire ceci.»
Et tel autre: «Vous devez faire cela.»
Des dénominations, des barrières dressées, des démarcations établies... Si vous êtes droit de coeur, le reste de cela s’accomplira bien.
Nous sommes des habitants de l’Indiana; nous avons des chênes par ici. Et alors, ils ont tous conservé leurs feuilles pendant l’hiver. Au printemps, vous n’avez pas à vous mettre à arracher ces vieilles feuilles pour que de nouvelles feuilles poussent. Laissez simplement la nouvelle vie venir, les vieilles feuilles tomberont. Il vous faut juste la nouvelle vie. Et si la nouvelle vie que vous pensez avoir reçue ne se conforme pas à la Parole de Dieu, vous avez une fausse vie en vous. La Vie de Christ produira les oeuvres de Christ, elle produira la foi de Christ, Elle vous fera agir comme Christ, Elle vous fera L’aimer. Il sera le Premier dans votre vie. Vos objectifs, vos motifs et tout seront tout à fait différents. Ce sera pour la gloire de Dieu.
38 Et avant qu’il puisse même terminer de parler... Avez-vous remarqué? Et pendant qu’il prononçait ces paroles, une Voix se fit entendre du ciel, disant: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé; écoutez-Le. Détournez la tête de Moïse, vous sabbatistes et observateurs de la loi. Détournez-vous des prophètes de le–de l’Ancien Testament et de la justice de Dieu.»
Moïse représentait la loi. Personne ne peut être sauvé par la loi. Tout ce que vous faites, légalement, c’est légaliste. Vous ne pouvez rien faire pour vous sauver vous-même; il faut la grâce de Dieu pour vous sauver. Peu importe ce que vous faites, vous le faites de vous-même; cela n’a rien à faire avec la chose. Avant longtemps, vous vous retrouverez juste comme... C’est ce qui est arrivé à l’église.
Vous direz: «Je laisserai pousser mes cheveux, Frère Branham. J’aimerais avoir l’air d’une chrétienne.» Si cela ne vient pas de l’intérieur, cela disparaîtra peu après. Certainement. Vous adoptez cette adoration à la «Je suis plus saint que vous. C’est faux. Mais si l’Esprit de Christ entre, Il produira réellement la nouvelle Vie. Ce ne sera pas alors quelque chose de légaliste. C’est quelque chose dans votre coeur qui produit ces choses. Vous vous éloignerez des murs de ces bâtiments de la Babylone moderne qui sont en tout cas sur le point de s’écrouler. Je sens simplement cela dans mon coeur.
39 Il y a quelque temps, quand j’allais en Inde, aussitôt arrivé là, j’ai pris un journal. Trois jours auparavant, ils avaient connu un tremblement de terre. Mais bien avant que le tremblement de terre frappe donc, tous les petits oiseaux s’étaient enfuis de leurs nids et étaient allés se percher sur des arbres dans des champs. Tout le bétail qui se tenait tout autour de ces grands murs en pierre s’était éloigné et se tenait dans des champs, loin des murs. Quand le tremblement de terre a frappé, il a écroulé les murs. Dieu prenait des dispositions, préservant la vie des animaux.
Mais aujourd’hui, nous voyons l’écriture sur la muraille. Et l’église, avec ses actes religieux et ses dénominations qui sombrent, a failli. Si Dieu peut avertir un oiseau, une vache, un cheval, un mouton, un chien et un âne, de s’éloigner des murs avant que ceux-ci s’écroulent, sortez-en, entrez en Christ. Courez vers le centre de Sa miséricorde, qui est le Calvaire, et invoquez. Peu importe depuis combien de temps vous avez été un méthodiste ou un pentecôtiste, courez au Calvaire jusqu’à ce que tout votre être soit changé et que vous deveniez une nouvelle créature en Christ. Amen. Je ne dis pas amen à moi-même, mais amen signifie Ainsi soit-il. Et c’est vrai. Assurément, nous devrions avoir le bon sens d’un oiseau ou d’un animal. S’ils peuvent faire cela par l’instinct, qu’est-ce que Dieu peut faire par le Saint-Esprit?
40 Maintenant, suivez alors que nous continuons. La loi était la police. La loi n’a pas de grâce. Elle vous dit que vous êtes un pécheur. C’est juste pour vous montrer que vous avez mal agi. C’est un policier qui vous met en prison, mais il n’y a pas de grâce pour vous en faire sortir. Peu importe combien de choses vous faites par vous-même, vous ne pouvez rien faire pour vous en sortir. Un léopard ne peut pas enlever les taches de sa peau à force de la lécher même s’il le lui fallait, il ne fera que les rendre plus brillantes.
La loi vous met donc en prison, la grâce vous en fait sortir. Je ne veux pas la loi. Je ne veux pas être jugé par les lois. Je ne peux jamais supporter cela. La loi vous dit simplement que vous êtes coupable; vous devez mourir.
Mais que représentait Elie? Elie représente la justice de Dieu. Un prophète rude, avec le Message de Dieu. Il s’est tenu sur la montagne. Le roi avait dit: «Vous savez quoi? J’enverrai chercher là-haut ce saint exalté.» Et il a envoyé cinquante hommes là-haut.
Et quand il est arrivé là-haut, qu’arriva-t-il? Elie s’est levé et a dit: «Si je suis un serviteur de Dieu, que le feu descende du ciel et vous consume.» La justice, ils avaient foulé un terrain qu’ils ne devaient pas fouler. Est-ce cela que vous aimeriez? Certainement pas.
41 Oh! Le roi a dit: «Peut-être, peut-être que c’est un orage qui est passé par là. C’est ça. C’était quelque chose de naturel.» Il a donc envoyé un autre groupe de cinquante.
Et Elie s’est levé et a dit: «Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel.» Et un autre groupe de cinquante hommes est allé. Ce n’était pas un orage. C’était la justice de Dieu. Fouler le terrain où on n’a rien à faire...
Vous savez, il a été dit, et c’est un bon proverbe: «Les fous marcheront avec les souliers cloutés là où les anges redoutent de poser les pieds.» Et c’est vrai. «Les fous...»
Ces journalistes vous taxent de bande de saints exaltés, de guérisseurs divins–divins ou d’un nom scandaleux, et disent des choses semblables, mais les anges redouteraient de dire une seule chose contre cela. «Mais les fous marcheront avec des souliers cloutés là où les anges redoutent de poser les pieds.»
Votre pasteur peut se lever et dire: «Oh! C’est un tas de télépathie. Ça ne vaut rien.» «Les fous marchent avec des souliers cloutés là où les anges redoutent de poser les pieds.» Certainement.
42 Jésus a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Il vaudrait mieux pour vous qu’on vous suspendît au cou une meule de moulin et qu’on vous jetât au fond de la mer plutôt que de scandaliser l’un d’eux.»
Quand Dieu amène Ses enfants à un certain niveau, Il les ordonne, les couvre de Son ombre, les place dans la position où ils sont censés être, et alors les fous font des remarques telles que...
Eh bien, qu’a-t-Il fait? Voudrez-vous la justice? Voulez-vous la loi? Vous ne pouvez pas être sauvé par la loi. Absolument pas. Je ne veux pas de la justice. Par rapport à la justice, je suis un pécheur. Mais Dieu soit béni, je suis un chrétien par la grâce. Il a tourné la tête. C’est là un tableau horrible.
Mais pendant qu’il parlait encore, Jésus a dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé; écoutez-Le.» Que peut-Il faire pour vous? Il peut effacer vos péchés. Il peut ôter votre culpabilité. Il peut prendre la loi de Dieu et en faire Sa justice. Il peut prendre la justice de Dieu sur Lui-même et porter les péchés que vous avez commis. «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé; écoutez-Le.» Que représentait-Il? L’amour de Dieu.
43 Je ne veux pas Sa loi. Je ne veux pas Sa justice. Je veux la miséricorde. C’est là mon cri: «Ô Dieu, ne me juge pas, mais aie pitié de moi. Ne me rends pas justice; je suis condamné. Mais accorde-moi la miséricorde par Jésus-Christ.»
«Celui-ci est Mon Fils bien-aimé; écoutez-Le.» La loi est passée. Regardez en arrière, la loi a disparu, la justice a disparu, car elle a été satisfaite à la croix. Ils ont vu Jésus se tenir là seul, l’amour de Dieu envers un monde perdu. Il n’avait pas à aller au Calvaire, amis. Il n’avait pas à aller au Calvaire, mais Il y est allé de toute façon parce qu’Il vous aimait; Il m’aimait. C’est pourquoi Il est allé au Calvaire.
Le souverain sacrificateur ne savait pas qu’il Lui adressait le plus grand compliment qu’Il ait jamais reçu, en se moquant de Lui en ces termes: «Observons ce Faiseur des miracles là.» On Lui avait bandé les yeux avec un lambeau et un soldat romain L’avait frappé à la tête avec un bâton et avait dit: «Toi qui as des visions, Toi le Prophète, dis-nous qui T’a frappé, nous croirons en Toi»; c’était le diable qui parlait. Il n’a jamais senti de vertu.
Mais une petite femme a touché Son vêtement, Il s’est retourné et l’a repérée, et elle a reçu ce qu’elle demandait, la miséricorde, certainement. Le souverain sacrificateur a dit: «Il a sauvé les autres; Il ne peut pas se sauver Lui-même.» C’est vrai. S’Il s’était sauvé Lui-même, Il aurait perdu les autres. Il s’est livré afin qu’Il puisse sauver les autres. S’Il avait sauvé Sa propre Vie, nous, nous serions perdus; mais Il a livré Sa Vie afin que nous puissions être sauvés.
44 Frère, soeur, aucun poète... Ils sont devenus fous à force de chercher des mots pour exprimer l’amour de Dieu. Il n’y a jamais eu de poète. L’un d’eux a dit: «Si nous... Si tout l’océan était de l’encre, et que chaque tige sur terre était une plume, que tous les cieux étaient devenus des parchemins, décrire l’amour du Dieu céleste, dessécherait l’océan, ou le rouleau ne pourrait pas tout contenir, quoique étendu d’un bout à l’autre du ciel.»
C’est l’amour, non pas l’amour de l’un pour l’autre, non pas l’amour pour le monde, mais l’amour de Dieu. L’amour pour votre femme, c’est l’amour phileo. L’amour pour Dieu, c’est l’amour Agapao, qui est des millions de kilomètres plus élevé. Tout amour, sauf l’amour Agapao, est un amour perverti, il connaît une fin. Et tout ce qui a un commencement connaît une fin. Et l’amour humain a eu un commencement et a une fin.
Oh! L’Eternel Dieu béni, l’amour de Dieu, n’a pas eu de commencement et n’aura jamais de fin
Quand les océans se seront déversés dans des déserts, que le monde sera si plein de péchés que les cieux lui tourneront le dos, et qu’il titubera dans l’espace comme un homme ivre rentrant chez lui, l’amour de Dieu endurera toujours les chants des saints et des anges.
45 Hommes et femmes, écoutez-moi aujourd’hui en tant que votre frère. Laissez tomber tous vos petits ismes et vos petites sensations; trouvez l’amour de Dieu. Je préférerais avoir Son amour plutôt que chaque don qu’Il a dans Son Royaume. Donnez-moi Son amour. Ce que le monde cherche aujourd’hui, c’est voir la manifestation du véritable amour. Cela gagnera les âmes quand vous aurez l’amour. Ils peuvent le reconnaître, quand vous avez de l’amour. Nous avons trop d’amour monté de toutes pièces. Nous avons trop, le–l’amour, l’amour phileo, cherchant à le faire passer pour un amour Agapao. Nous avons besoin du véritable amour divin.
Il y a quelque temps, dans les grandes forêts du nord, où j’avais l’habitude de chasser, j’avais là un ami du nom de Burt Caul. C’est l’un des meilleurs chasseurs avec qui j’aie jamais chassé. Un traqueur, il en était un parfait. Et, oh! il s’accrochait à vous contre vents et marées. Il connaissait les bois; mais c’était l’un des hommes les plus cruels que j’aie jamais vus. Il tirait sur les petits faons rien que pour me faire crier contre cela.
46 Eh bien, c’est en ordre de tirer sur un faon; si la loi vous autorise à tirer sur un faon, c’est en ordre. C’est tout à fait correct de tuer un veau. Abraham en a tué un et a nourri Dieu avec. C’est tout à fait en ordre. Ça va, mais pas en tuer tout un tas rien que pour faire le méchant. C’est votre attitude qui compte; c’est votre objectif et votre motif qui comptent une fois de plus. C’est là que l’Eglise se tient aujourd’hui. Si votre objectif et vos motifs sont corrects envers Dieu, l’amour de Dieu déferlera comme une fontaine. C’est vrai.
Mais pas parce que: «C’est mon église. J’aimerais voir cela; ma ville, j’aimerais voir cela; mon...» Ce n’est pas ça. «Oh! Amour de Dieu, entre dans mon coeur.» C’est alors qu’Il entre.
Burt était méchant. Une année, je suis allé là, il s’était fabriqué un petit sifflet. Il pouvait s’en servir et le faire retentir, émettant un cri comme celui d’un petit faon (c’est le petit d’une biche) réclamant sa mère. Et il faisait retentir ce petit sifflet comme... J’ai dit: «Burt, tu ne vas pas utiliser cela.»
Il a dit: «Oh! Vous prédicateurs poules mouillées, a-t-il dit, vous êtes trop poule mouillée.»
J’ai dit: «Burt, je ne suis pas poule mouillée, mais c’est toi qui es cruel. Je t’aime en tant qu’homme. Je pense que tu es un brave copain, un bon partenaire de chasse, un vrai homme avec qui se trouver dans les bois. Je te fais confiance sous des tempêtes de neige aveuglantes. Tu es un homme de bien, Burt, mais ton coeur n’est pas en ordre.»
Il a dit: «Tu es simplement trop poule mouillée.» Il a dit: «J’aime les voir faire la culbute.» Je sais qu’il mentait.
47 Ce jour-là, il a pris ce petit sifflet et nous sommes allés à la chasse. Nous avions chassé toute la matinée, nous n’avons même pas vu une piste. Vers midi, nous nous sommes assis pour prendre un repas. Il y avait une petite clairière, c’était un terrain nu. Il a tendu la main pour prendre ce sifflet. La neige était à peu près comme il y en a maintenant par terre, peut-être pas si profond. Il a fait sortir ce petit sifflet. Je me suis dit: «Oh! la la!»
Il a émis un cri comme celui d’un petit faon réclamant sa maman. Et quand il a émis ce cri, juste de l’autre côté, à environ 40 yards [33 m], pas si loin que ça, une grosse mère biche (C’est la femelle d’un cerf) s’est levée. Oh! Elle était belle, avec de très grosses oreilles, de très gros yeux bruns, de grosses veines sur le visage. Eh bien, je l’ai regardée droit en face. Qu’était-ce? Elle avait entendu le cri d’un petit. Par nature, elle était une mère. Elle n’était pas une hypocrite. C’était une mère. Le petit était... Elle ne se serait pas relevée en d’autres circonstances. Qu’a-t-elle fait?
48 Oh! Burt m’a regardé avec ce petit sourire pendant, il a tiré la culasse mobile du fusil, il a introduit une balle dans la chambre de ce fusil modèle 30-06. Et, oh! c’était un tireur d’élite. Et je l’ai vu diriger ce télescope, ce réticule juste sur le coeur de cette mère. Et elle s’avançait dans la clairière, regardant. Elle n’y marcherait jamais à découvert en d’autres circonstances, elle aurait eu peur. Mais qu’était-ce? C’était une mère. Elle était... son... le petit pleurait. «Où est-il? Il est en difficulté.» Elle a pris le risque.
Elle s’est avancée droit dans la clairière, je l’ai vue regarder de côté. En voyant cette main ferme de Burt, je me suis dit: «Ô Dieu, ne le laisse pas faire cela. Comment, Burt, comment peux-tu être si méchant? Cette maman est à la recherche de son petit, et tu vas lui faire exploser le coeur. Comment peux-tu être méchant à ce point?» Pendant qu’il tenait ce fusil là... J’ai détourné la tête afin que je puisse... Dans mon... J’ai dit de façon inaudible: «Seigneur, comment cet homme peut-il être si méchant?» Je savais qu’en touchant cette gâchette, cette balle ferait exploser le coeur à cette mère. Elle était là.
Elle avait vu le chasseur. Cela l’avait-il arrêtée? Absolument pas. En d’autres circonstances, elle aurait fait comme Houdini, le spécialiste en l’évasion. Elle serait partie. Mais qu’était-ce? C’était une mère. Quelque chose en elle, à l’intérieur d’elle, représentait plus que la vie. Le petit était en difficulté; elle cherchait pour voir où il était.
49 J’ai attendu, et j’ai attendu; le fusil ne détonnait point. Je me suis retourné, et le fusil allait comme ceci. Je l’ai regardé; les larmes lui coulaient sur les joues. Il a jeté le fusil par terre, il m’a saisi aux jambes, il a dit: «Billy, j’en ai marre. Je ne peux pas faire cela. Ô Dieu, sois miséricordieux envers mon coeur méchant.»
Là même, sur cet amoncellement de neige, j’ai conduit cet homme cruel à Christ, et aujourd’hui, il parcourt les bois là, en véritable chrétien doux et paisible. Pourquoi? Non pas parce que j’étais là, mais parce qu’Il avait vu la manifestation du véritable amour, non pas un amour hypocrite, non pas une soi-disant mère qui fuirait à chaque petite panique, mais une véritable mère qui pouvait manifester un véritable amour authentique.
Frères, aujourd’hui le monde cherche des hommes et des femmes qui peuvent manifester l’amour de Dieu comme cela. Oh! béni soit Son Nom! Je ne peux plus prêcher. Oh! Avez-vous cela aujourd’hui? Christ représente-t-Il plus que la vie? Pouvez-vous manifester cela? Peu importe qu’une femme dise que vous êtes démodée, que des hommes disent ceci, cela ou autre; êtes-vous disposé dans votre coeur à manifester l’amour de Dieu qui est entré dans votre vie? Pouvez-vous subsister en cette heure-là? C’est ce qui subsistera au jour du Jugement. Et quand il y aura de grandes épreuves, Dieu aimerait que Ses enfants manifestent Son amour. Inclinons la tête juste un instant avec ça à l’esprit.
50 Je me demande, juste avant que nous priions, s’il y aurait quelqu’un dans cette salle, en fait, je sais qu’il y en a, qui dirait: «Frère Branham, je suis un chrétien. Oui, je crois en Dieu, mais jamais je n’ai eu quelque chose en–en moi comme cela. J’ai toujours un tempérament colérique, j’ai de la malice et de la jalousie. J’en arrive à penser du mal de mon voisin. Je me suis trop confié dans ma propre dénomination. J’étais trop égoïste. Ma vie n’a pas été en ordre. Certes, j’ai besoin de cet amour de Dieu, que je peux manifester devant le monde, que Christ vit en moi, quelque chose en moi qui me fait prendre position pour Christ, comme ce qui était dans cette brave mère biche, qui lui faisait prendre position pour son petit; en effet, elle était authentique, elle était une mère.»
Si vous avez tout simplement adhéré à une église, ou que vous avez fait une confession, et qu’en fait, vous n’avez jamais eu cette expérience de Christ réel dans votre coeur, et que vous en voulez, voudriez-vous simplement lever la main pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi»?
Que Dieu vous bénisse, madame, et vous, madame. Vous, monsieur. Et vous, madame. Et vous, ma soeur, vous, soeur, que Dieu vous bénisse. Vous par ici, soeur. Là au fond, oui, ça va. Là à ma gauche, que le Seigneur vous bénisse. C’est bien. Que Dieu vous bénisse, soeur avec l’enfant. Que Dieu vous bénisse là derrière, madame.
51 Ô Seigneur, façonne-moi, ô Dieu... Que Dieu vous bénisse, madame. «Façonne-moi. Oh! Que je sois Ton serviteur! Débarrasse-moi de toute la–la mondanité. Je sais, Seigneur, j’ai écouté des choses que je ne devrais pas écouter. Des fois je me suis assis là à lire des magazines et autres, alors que je devrais me retrouver en train de lire Ta Parole, des fois, je me suis retrouvé en ville à faire des achats, errer çà et là, alors que je devrais passer le temps dans la prière. Ô Dieu, pardonne-moi; je lève maintenant ma main pour dire: «Sois miséricordieux envers moi. Ô Dieu, donne-moi quelque chose.» Que Dieu vous bénisse, soeur. «Donne-moi quelque chose.» Que Dieu vous bénisse, soeur.
«Donne-moi quelque chose, ô Seigneur, qui fera de moi un véritable chrétien, comme cette mère biche était.» Cela était en elle. Que Dieu vous bénisse, frère. Ça venait directement d’elle. Elle n’avait pas à faire semblant en quoi que ce soit. Elle marchait droit face à la mort. Que Dieu vous bénisse, jeune fille. Que Dieu vous bénisse, jeune fille. Que Dieu vous bénisse, jeune mère là. Que Dieu vous bénisse, vous ici, madame. Oui. Que faites-vous? Il vous voit. Certainement. «Façonne-moi, ô Seigneur. Prends-moi maintenant et modèle-moi. Oh! J’ai été un membre d’église, Seigneur, depuis longtemps, mais jamais je n’ai eu pareille chose de semblable. Je peux maintenant voir ce dont le prédicateur parle. C’est quelque chose d’authentique. C’est ce que la vierge sage avait dans sa lampe. Je pensais avoir... que j’avais cela, mais ma vie prouve que je ne l’ai pas. Je ne me comporte pas en brave chrétien. J’agis toujours comme le monde. J’aime les choses du monde. J’aime me réjouir de ces plaisanteries et autres qu’on débite dans des émissions télévisées. J’apprécie ça.» Si vous les appréciez, c’est que l’amour de Dieu n’est même pas en vous. C’est ce que dit la Bible.
52 Savez-vous que Beltschatsar était un comédien, un agent de Hollywood au même titre que les autres aujourd’hui, que Godfrey et les autres? Je souhaiterais avoir environ deux semaines de réveil ici avec vous. J’aimerais expliquer cela et vous montrer que c’est dans les Ecritures. Avez-vous besoin de Lui? Avez-vous réellement besoin de Lui, ami? Soyez sincère. Que Dieu vous bénisse, mon frère. Peu importe depuis combien de temps vous confessez, si cela n’est pas en vous, pourquoi ne pas être honnête avec Dieu?
Permettez-moi de vous dire que le même Ange de Dieu, qui se tient ici le soir, est ici maintenant même. C’est vrai. Il vous voit. Que Dieu vous bénisse, madame. Il enregistre votre nom. Soyez sincère. Ne levez simplement pas la main pour dire: «Eh bien, il me faudrait peut-être faire cela.»
Au fin fond de votre coeur, soyez vraiment sincère avec Dieu. Observez ce qui arrive aussitôt que vous levez la main; quelque chose entre dans votre coeur et dit: «Je suis l’Eternel. Celui-ci est Mon Fils bien-aimé; écoutez-Le. Je vous conduirai, Mon enfant. Je vous changerai. Votre vie sera différente.»
Vous qui avez levé la main, voudriez-vous vous tenir debout, tranquillement, juste un instant pour un mot de prière? Et vous qui n’avez pas levé la main, voudriez-vous aussi vous lever? Vous autres, gardez la tête inclinée. Tous ceux qui aimeraient qu’on se souvienne d’eux maintenant, levez-vous juste un instant.
... blessé, esprit brisé, sauve-moi par Ta grâce.
Sauveur, Sauveur...
Voudriez-vous vous lever pour dire: «Seigneur, Tu sais ce dont j’ai besoin maintenant pour Te ressembler davantage. J’ai eu un tempérament colérique. J’ai été indifférent. J’ai eu de la jalousie. J’ai été égoïste. Débarrasse-m’en maintenant, Seigneur. Je vais croire en Toi maintenant même. Je n’ai jamais eu le courage de me lever et de dire à mon patron que j’étais chrétien. Je n’ai pas eu le courage de me lever pour dire à telle personne qui critiquait qu’elle agissait mal, qu’elle devrait avoir honte d’elle-même. Rends-moi comme cela, Seigneur, que je puisse me tenir au poste du devoir en tant que chrétien, comme cette mère biche a pu se tenir pour le petit faon.»
Si l’amour d’un animal, l’amour d’un animal pour sa progéniture... Oh! la la! Cela... Père céleste... Pensez-y: Si l’amour d’un animal a pu l’amener à faire face à la mort pour sa progéniture, que devrait faire l’amour de Dieu pour une–une créature de Sa création? Voudriez-vous vous tenir comme cette biche aujourd’hui, prendre votre place devant l’église ici?
53 Vous direz: «Mais, Frère Branham, j’ai crié près de cette femme ou de cet homme à côté de qui j’étais assis.» Cela ne change rien, ce que vous avez fait. Avez-vous la bravoure? Y a-t-il en vous quelque chose qui vous amène à vous lever pour dire: «Oui, je vais prendre position. Et ma femme, qui que ce soit peut voir cela, je suis devant Dieu. J’aimerais être en ordre. J’occuperai ma place, je me tiendrai ici. Ô Dieu, Tu me vois. Tu connais mes torts; redresse-les, Seigneur. Peu m’importe ce que les voisins disent, ce que quelqu’un d’autre dit. Peu importe ce que l’église dit; j’aimerais savoir ce que Tu penses de moi, ô Dieu. Et Ton Esprit me condamne maintenant même, me disant que je suis en erreur»?
54 Voici votre invitation. Vous pouvez ne plus jamais en avoir une. Maintenant, vous qui êtes debout, soyez humbles maintenant. Prédicateurs, chrétiens, tous ceux qui sont debout, soyez sincères. Maintenant, rappelez-vous, ce n’est pas une supercherie. Ce n’est pas quelque chose qu’on est en train de feindre. C’est vous qui croyez en Dieu et acceptez ce qu’Il a dit. «Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi.»
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous tenir debout? Ces jeunes filles, ces femmes d’âge moyen, ces jeunes mères, prédicateurs, chrétiens, qu’est-ce qui vous a poussé à vous tenir debout? «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire.»
55 Qu’en est-il de cet homme assis dans la salle aujourd’hui et de cette femme qui reconnaît ses torts, mais qui ne veulent pas se tenir debout? Qu’en est-il donc? Que va-t-il arriver au temps de la fin? Ils seront sans excuse. Dieu s’est révélé ici, Il montre qu’Il est Dieu. Qu’arrivera-il en ce jour-là? «Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. Même si vos péchés sont rouges, ils deviendront blancs comme la neige, même s’ils sont rouges comme le cramoisi, ils deviendront comme la laine.»
Peu importe ce que c’est, confessez-le maintenant devant Lui et dites: «Seigneur, j’ai tort de ne m’être pas tenu debout bien des fois alors que je devrais le faire. J’ai eu tort, Seigneur, parce que je–je–je n’ai pas... je–je–j’ai fait de mauvaises choses. Je suis coupable du péché. Et, façonne-moi, ô Seigneur, que je sois à Toi aujourd’hui. Crée dans mon coeur ce qui es agréable à Tes yeux, que je devienne Ton serviteur à partir de ce jour. Et je Te le promets, Seigneur, alors que je me tiens ici devant des hommes. Tu as dit que si je Te confesse devant les hommes, Tu me confesseras devant le Père et les saints anges. Je suis en erreur, Seigneur, je me tiens debout, je Te demande d’ôter mon péché. Ceci peut être mon dernier jour sur terre. J’aimerais me tenir irrépréhensible devant Toi, et je ne peux le faire que par Ton Fils Jésus.
56 Si vous êtes en erreur, femme, si vous avez mené une mauvaise vie, vous avez été infidèle à Dieu, ou au mari, ou à la famille, mettez-vous debout. Homme, si vous avez été infidèle à votre femme, à la famille, ou à Dieu, levez-vous. Vous feriez tout aussi mieux de confesser cela maintenant. Ça sera jeté de l’autre côté de la voile du ciel un de ces jours. Beaucoup se lèvent.
Inclinons maintenant la tête. Seigneur Dieu, Jéhovah, nous pensons à ce glorieux Nom, Jéhovah-Jiré: «L’Eternel se pourvoira d’un sacrifice.» Les voici debout, Seigneur, ceux qui reconnaissent avoir été en erreur. Ils n’ont pas honte, ils se tiennent bien debout, disposés à en être débarrassés: tempérament colérique, égoïsme, indifférence, négligence. Ils sont en erreur, Seigneur. Ils savent qu’ils sont en erreur. Ils aimeraient être en ordre.
Tu as dit: «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.» C’est Ta Parole. Tu ne peux pas Te rétracter là-dessus, Seigneur, et Tu ne le feras jamais. Loin du Juge de toute la terre et de tous les cieux de jamais dire quelque chose de faux. Pardonne donc notre faible foi, accorde-nous de nous avancer maintenant même vers ce niveau béni. Côte à côte, bras dessus bras dessous, coeur au coeur, nous nous tenons.
57 Seigneur, je me prends moi-même et me place avec ces gens qui se tiennent debout. Sois miséricordieux envers eux, Seigneur. Tu m’as permis de prêcher la Parole. Ils L’ont écoutée; ils L’ont cru. Et ils sont venus, et je m’amène avec eux, Seigneur. Exauce-nous, ô Dieu, exauce-nous. Pardonne-nous nos péchés et donne-nous ce que nous désirons tant dans notre coeur. Nous savons que nous sommes des créatures de l’éternité. Nos coeurs sont inclinés vers la poussière de la terre, d’où Tu nous as tirés. Et un jour, Tu nous retireras de cette poussière-là, tout aussi brillants qu’une étoile du ciel. Tu as promis de le faire, et Tu le feras.
Pardonne-nous nos péchés maintenant. Aide-nous à partir d’ici aujourd’hui de nouvelles créatures, avec un nouvel objectif, de nouveaux motifs, et que tout cela soit conforme à Ta Volonté. Accorde-nous de nous tenir avec une ferme et solide foi. Accorde-nous d’agir et d’être comme des chrétiens le devraient. Fais de nous un exemple dans le quartier, de sorte qu’à notre passage les femmes puissent dire: «Voilà une sainte de Dieu, si jamais il y en a eu une, douce, paisible, gentille. Voilà passer un saint homme là de l’autre côté. Si jamais il y a eu un homme pieux, en voilà un passer. Sa vie le confirme. Je suis son voisin, un vrai chrétien, c’est un honneur de vivre à ses côtés.» Ô Dieu, accorde-le.
58 Maintenant, prends ce qui manque en nous, Seigneur, pour que nous soyons ce que nous devrions être; place-le en nous, Seigneur, ce qui fait défaut. Ôte ce dont nous n’avons pas besoin, place là ce dont nous avons besoin pour faire de nous de braves chrétiens, des milliers de fois meilleurs et plus que la mère animal pour son petit. Accorde-le, Seigneur. Nous avons besoin de Ta puissance qui sanctifie. Que cela nous soit accordé, par Jésus, Ton Fils.
Alors que vous êtes debout, en train de prier, ne soyez pas trop pressé de vous asseoir. Réfléchissez simplement quelques minutes. Qui vous a poussé à vous lever? Qui vous a poussé à vous lever? Qu’était-ce? Qui a fait cela? Christ. C’est Lui qui se tient à côté de vous. C’est ce qui a changé votre coeur, c’est Christ. Croyez-vous de tout votre coeur, vous qui êtes debout, que ce qui n’allait pas chez vous, quand vous vous êtes levé, croyez-vous que Christ vous en débarrasse maintenant et que vous pouvez partir d’ici une personne changée, pour vivre paisiblement, avec douceur, humilité et loyauté vis-à-vis de Christ, le reste de vos jours? Si vous le croyez, j’aimerais que vous défiiez la loi de la gravitation une fois de plus. Ce quelque chose dans votre coeur vous l’a dit: J’aimerais que vous leviez la main pour dire: «Je crois certainement qu’à partir de cette heure je serai Sien. Et ce qui n’allait pas chez moi à quitté. Je peux maintenant prendre position pour Christ.» Que Dieu vous bénisse. Cent pour cent, des mains levées partout. C’est bien. Maintenant, vous êtes à Lui. Maintenant, tout péché est ôté.
59 Quelque chose de doux, c’est peut-être une mère que je vois debout (et vous tous, pendant que vous êtes en prière), et un petit garçon en larmes, ses petits yeux devenus rouges. Il a levé la main ainsi que sa maman. Oh! je suis vraiment très content que le Saint-Esprit soit ici pour saisir ces petits êtres. Voyez-vous? Cela représente beaucoup. C’est vraiment très réel. Que Dieu vous bénisse, voilà ma prière. Allez maintenant, soyez un véritable et brave chrétien. Que Dieu accorde du repos à votre vaillante âme. Et un jour, si Jésus tarde, et que la cendre retourne à la cendre, que la poussière retourne à la poussière, que la terre retourne à la terre, vous n’oublierez jamais ce jour-ci. Je parle au Nom de Christ. Amen. Que Dieu vous bénisse. Si vous pouvez vous asseoir maintenant.
60 Je ne sais pas. Je–je me sens simplement comme tout récuré. Il y a quelque chose que la Parole fait; cela nous récure complètement et trouve ces petits points faibles, et nous les confessons; l’Eglise avance. L’Eglise doit avancer. Menez une vie vaillante; soyez fidèle à votre poste de devoir. Aimez le Seigneur de tout votre coeur, et Dieu vous accordera le désir de votre coeur. «Il ne refusera aucun bienfait à ceux qui marchent dans l’intégrité devant Lui.» Croyez-vous cela? [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Comme c’est bon, comme c’est bon, comme c’est doux!
Je disais à votre pasteur aujourd’hui que je pensais que frère Moore de Shreveport, en Louisiane, a l’une des églises les plus douces où je sois jamais entré. Il y avait bien cet Esprit très doux. Je pensais que c’était l’unique église où je sois jamais entré qui a cette portion de l’Esprit. J’ai changé d’avis depuis que je suis venu ici. Vous avez la plus douce, la plus paisible, vraiment très disposée; cela montre que vous avez eu derrière vous un bon enseignant de l’Evangile, qui vous positionne dans la Parole. Que Dieu bénisse un tel homme.
Jésus a dit à Pierre: «M’aimes-tu?»
Il a dit: «Oui, Seigneur.»
Il a dit: «Pais Mes brebis.» Pais-les. De quoi les hommes vivent-ils? Pas du pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. Elle rend les brebis très robustes. Je suis très content de vous. Que Dieu vous bénisse.
61 Maintenant, l’évangéliste n’a pas tout à faire dans la réunion. Il y a aussi le pasteur. Maintenant, j’aimerais que notre bien-aimé frère Summerall vienne ici pour quelques paroles qu’il aimerait dire présentement.
On va distribuer les cartes de prière cet après-midi entre dix-huit heures trente et dix-neuf heures. Et maintenant, jusqu’à ce que je vous revoie, que Dieu accorde du repos à votre vaillante âme. Priez pour moi.
E-1 Let us bow our head just a moment for prayer. Father God, it's into Thy holy Presence that we come now, presenting ourselves as Thy servants. Our hearts are open; our minds are open. We are ready and waiting for the Holy Spirit to take charge, and to lead us and guide us in the things that we should say, and what we should do in this oncoming service now. Grant, Lord, that history will be made, that the glory of God will be made known by the manifesting the Holy Spirit, sinners might come, and backsliders be brought back into fellowship, and that the sick would be healed, and that the Church would rejoice and live into another sphere, Lord, closer to Thee. For we ask it in Jesus' Name. Amen. May be seated.
E-2 Billy just asked me now: he said to find out if the people were here that wanted get their prayer cards that couldn't be back tonight, to receive their prayer cards... For me to ask how many wanted them, and raise up the hand, and he'd let me take the car back, and he would stay to give the cards to those who wanted them. Who...
Maybe some that could not get back in time to get your prayer card at six-thirty tonight or seven o'clock, I think between six-thirty and seven. They give them out early, so that they won't be any interference. Or maybe he could leave some of the cards with Leo or Gene here to give out. Is their any here that can't come back and wants a prayer card, that could not come back tonight for your prayer card? Well, I suppose Billy there... I seen one lady over here, that some of you give her a prayer card out of the group that'll be given tonight, the lady right over here. She'll... And then, as far as I know, you can--you can give them out then between six-thirty and seven tonight.
E-3 I had the privilege of having lunch with your beloved pastor and his lovely wife, just a few moments ago. And it was certainly a fine time of fellowship. I told him when I walked to the platform, after eating all that Swiss steak, I wished he'd take my place this afternoon. And he was trying to buy me a great big, great big steak. I knew that wouldn't work.
So tonight the main part is in the evening service, that when... Now, I don't eat no more. Now, if I'd have service tomorrow, I don't eat no more until tomorrow morning. Light breakfast, and then a good-sized dinner along about...
See, to me I know it's lunch to you all, but to me it's dinner. See? And so... See? Yeah, I can't get used to that. I get beat out of a meal somewhere. I don't know where it's at. I... We just had dinner, breakfast, or breakfast, dinner, and supper. And I can prove we're right. It wasn't the Lord's dinner; it was His supper, was... So I always felt like I was beat out a little bit, if I kind of called this dinner at nighttime, then where's my supper going to be. See? I--I always lose a meal somewhere.
Well, you know, even the Lord had a sense of humor, you know; so I guess His children does too. We want us to be happy. You know, I was reading here sometime ago, where it taken eighty percent more muscles to frown than it does to smile. So it's better to be laughing than be frowning. Isn't it? That's right.
E-4 This afternoon we want to approach the Word. And now, just for awhile, and then so you can get out early, I probably in the next forty-five minutes... And now, that would be plenty long, if we'll just put our whole heart in the Word and let Christ have His way with us. Then tonight...
If I'm not mistaken, I believe I see my good friend, Brother and Sister Collins back there from Kentucky, Louisville. That's mighty fine. Brother Collins, Sister Collins, good friends of mine, he's a Methodist minister, and his brother also.
And glad... What are you all up in this country about? You're a long ways from home. Isn't this beautiful, tropical weather? This is what I like. Oh, I can stand this, but not that heat, it just melts me down. I like this.
Something about it, the snow, a dry snow and hear it crunching under the wheels reminds me of when I was a boy and we used to drive the--the old buckboard wagon. How many knows what a buckboard is? I told my wife I should've wore my overalls this afternoon. That's just exactly right. I'm right around with folks raised on a farm like I was. Oh, I tell you, there's not much in this dressing, you know and I... My favorite way of dress is a pair of overalls. I just love that, raised in them.
E-5 Remember, when we used to go swimming as little boys? I never had a shirt on from about May until after September, and it used to... Didn't have what we call gallouses. You all call them suspenders up here, I guess, in the north.
And I had a fodder twine. How many know what a fodder twine is? Fodder twine. There is some folks still here from the country. And I didn't have a button; I had a nail for a button. Did you ever do that? Brother Wood, what's the matter with your hand? I never seen it up though.
And we would run to the creek you know, and we would want to play banner-maker. The first one in, you know, would find out how the water was. If the water was cold, we'd hold up one finger. If the water was good and warm, we held two fingers. See? So I was usually the first one in, 'cause I didn't have much to take off. So I just run just hard as I could, and just when I got there, just pull that one nail, you know; you was ready, that little pair of overalls was just standing in the air, and I hit the water, you know.
So I hold up two fingers this afternoon; the water's fine; come on in. There's something about childhood, those golden days we never forget, do we? It's just wonderful.
E-6 Now, in the... Turn in your Bibles, if you wish to read, to this very familiar Scripture found in Saint Matthew's Gospel, the--the 17th chapter of Saint Matthew. I wish to read a portion of it.
Be in prayer now. And tonight, remember, come early, get a good seat, bring all your sick and afflicted, and get the sick folks up here in the front as much as you can. And then get them in, so that many times, back over, you're crossing somebody. It's hard. And you speak like way back sometimes. 'Course it does anywhere. And then but back that way, it's crossing over, and you speak to the person. And if they don't answer, then it seems like the Light moves away from them. And then I'm... Then I--I--I don't know what happened. You see? If you'll answer quickly... As soon as it calls, why, answer. See, right quick respond to it, and then it works lots better.
Reading of the Word...
... after six days Jesus take Peter, James, and John his brother, and bringeth them up into an high mountain apart,
And was there transfigured before them: and his face did shine as the sun, and his raiment as white as a light.
And, behold, there appeared unto them Moses and Elias talking with him.
Then answered Peter, and said unto Jesus, Lord, it's good for us to be here: if thou wilt, let us make here thee three tabernacles; one for thee,... one for Moses, and one for Elias.
But while he yet spake, behold, a bright cloud overshadowed them: and behold a voice out of the cloud, which said, This is my beloved Son, in whom I am well pleased; hear ye him.
I wish to take those last three words for a text to find a little context, "Hear Ye Him."
E-7 You know, it's glorious to be alone and to watch God in nature. My first Bible was nature. If you can look around, you'll find God anywhere you look for Him.
I live on the Ohio River. Years ago I heard a little story of a little boy that lived up above us there. He--he went to church and Sunday school. And one day he wanted to know Who God was. And he said to his mommy, "Mommy, could you tell me Who God is? Can I see Him?"
And his mommy said, "Well, I'd ask my Sunday school teacher."
And so he asked his Sunday school teacher, and she said, "Well, I don't know." Said, "Ask the pastor."
And he went to the pastor, and the pastor said, "Certainly not, son. No one can see God." Said, "God is a Spirit; therefore, no one can see Him." And that didn't satisfy the curiosity of the little lad.
So he used to go up the river to the six-mile island with an old fisherman. And this old fisherman, old, and gray hair, and gray beard... One day come up a storm. And on the road back, the fisherman pulling his boat and the little boy sitting in the--the back--the stern of the boat... And as the old fisherman was pulling the boat...
Oh, how beautiful it is here in Indiana after a rain. And the leaves are all washed off and that real fresh smell. Just a little ripple on the water, enough to make your boat oars clip as you draw them... Anyone who pulls a boat, knows that rhythm of the boat.
E-8 And he kept looking over his shoulder; and as he watched, there was a rainbow that came out and circled across the whole horizon. And that old fisherman, as he watched that rainbow, he begin to weep, and the tears come down out of his eyes, over his gray beard. And this little lad, setting back in the back of the boat, kept watching him. He got so enthused, he ran up into the center of the boat, and fell down at the old fisherman's lap, and he said, "Sir, I'm going to ask you a question that my mother cannot answer, my Sunday school teacher cannot answer, neither can my pastor answer." He said, "Can a man see God?"
Why, he pulled the oars into his lap, grabbed the little fellow up in his arms, he said, "God bless your little heart." He said, "All I've seen for the past forty years has been God." If there's God in here, you'll see God out there. He will reflect Himself, no matter where it's at.
E-9 I'm a great lover of nature: hunt. How I love to hunt and I watch God in the mountains. My first Bible was to watch and see a little flower, how it's standing pretty. Sometimes it's young, and sometimes it's middle-aged, and sometimes it's old. But when the frost hits it... But it's death when the frost hits it. It bows its little head and sheds off its petals. Out of there drops a little black seed.
And did you know they have a funeral procession for a flower? Did you not know that? Sure. Well, as October winds come by and the fall rains just cry tears down out of the sky, and they bury that little seed down under the ground. Then along comes the bad wintertime, like it is now, and freezes up; the little petals gone off the flower. The--the little bulb has dried up and froze. The stalk's gone; the leaf's gone; the petal's gone; the flower's gone. The seed swells up and burst open; the pulp runs out. There's just nothing left of that little flower. You can't find it.
You might take up the dirt and take it over to the laboratory and examine it; there's not a thing in there you can find. But just let that warm spring sun begin to shine on that dirt just a little bit, it'll bring forth another flower, because there's a germ of life in there that no science can find. And if God made a way for a flower to live again, how much more has He made a way for a man who's in His own image. When the Son of righteousness rises, those who sleep in the dust of the earth shall rise again. God's everywhere. I love to look at Him. Watch Him in the sunset, watch Him in nature.
E-10 This is on my heart, so I just want to tell it. A few years ago up in Colorado, where I hunt a lot at... I hunt elk. And I was way up high that year, because the snows hadn't come to run the elk herd down. I was about thirty-five miles from a human being, as I knew of, way back high in the mountain, not so much to kill the game, but just to be alone with God. These meetings wind you up. And that discernment and visions, it gets you to a place till you feel like you're going insane.
And did you know, most all poets, prophets, and so forth are considered crazy? Did you know that? How many ever heard the famous song of William Cowper, "There is a foundation filled with Blood drawn from Emmanuel's veins"? Did you know William Cowper was supposed to be crazy? Did you know after the inspiration left him from that song, he tried to find the river to commit suicide?
E-11 Did you know Stephen Foster, who gave American its best folk songs? When he come from under inspiration, he'd get on a drunk, and finally come from under inspiration of writing, and took--called a servant, took a razor, and committed suicide.
How many ever thought of--of Jonah, after giving his prophecy, and a great city the size of St. Louis repented, and then went up on a hill and prayed for God to take his life after the inspiration left him?
Did you ever know, Elijah called fire out of heaven, and rain out of the heaven on the same day, and killed four hundred priests himself, and chopped their heads off, and run after the inspiration left him, by the threat of the queen, Jezebel. And was in the wilderness forty days and nights, not knowing where he was at, and God found him pulled back in a cave...? Then you wonder why it makes you weak? See, see, inspiration?
E-12 And up in these mountains, walking around. And when the snow comes, it runs the elk herd down. So my friend, the rancher, was maybe many miles away on another divide. And I was hunting elk on--on the western slope.
And one day when there come up a storm and the rain... It'll rain awhile and then snow awhile, and then it'll turn off and fair up awhile, early fall. It come a storm, and I was standing behind a tree, near a blow-down and the storm went by. And when I--storm let up, I begin to notice the winds blowing. All the evergreens froze over, the big cycles hanging, where they'd got cold, and the sun was setting in the west. And I noticed, as a great magic eye like of God, that being the middle of the sight, the blue skies, the blue of His eye. And as He looked through those crevices of those rocks towards the west, it formed a rainbow across the valley.
And, oh, I'll never forget, in that storm the elk herd had got scattered. And I could hear the elk bugle one to another. And way back upon the mountain, an old gray wolf started to howling. Down in the valley its mate answered.
E-13 My mother's a half Indian. My conversion never took it out of me. There's something about it, as David said, "When the deep calleth to the deep." There's something about that, that thrills me through my soul.
I walked out behind the tree. I said, "Oh, God, You're everywhere. There You are in the rainbow. I can tell You over there in that elk herd. I can hear You in the old gray wolf howling. You're just everywhere, Lord, way up high in these mountains."
And you know, I'm one Baptist that believes in shouting. I set my gun down against the tree, and around and around the tree I went screaming top of my voice. I guess if somebody come out there, they'd thought they had an insane person out there: around and around the tree, as hard as I could go, screaming to the top of my voice. And I stopped and raised up my hands; I said, "Oh, great Jehovah, how great Thou art. What a wonderful place to be, way away from everybody, just alone here to see You."
E-14 And a little pine squirrel, he's a little bitty, fusser about that long, jumped up on a stump over from me, and all the carrying on I ever heard, just "chatter, chatter, chatter, chatter, chatter." I thought, "What's the little fellow so excited about? Surely he's not afraid of me. But maybe I excited him because I was running around and around the tree. I said, "There's no need of getting excited. I was just worshipping our Creator." And he'd cock his little head sideways and look down.
And he wasn't noticing me. There'd been a big eagle had been forced down in the storm. He was down under that blow-down, where the trees lapped together when they fall. The winds had blowed him. There'd been a terrific wind.
This big eagle jumped on a limb of a blown down tree. Oh, that little squirrel just started carrying on terribly then. So I thought, "Now, Lord, why did You change the scene? I was having such a wonderful time. What is godly about that eagle that would make... He's just a scavenger?"
E-15 But I happened to notice him. He seemed to be brave; he wasn't afraid. That's godly. God can't use a coward. Cowards die ten thousand deaths, where a hero never dies. That's right. God don't want a coward, somebody's afraid to take Him at His Word. He wants somebody that will take His Word, stand there on It.
I thought, "Yes, the bravery of that eagle..." I thought I'd test his bravery. I said, "Oh, fellow, do you know I could shoot you?" Those big velvet-looking eyes looked over at me, and then looked over to the little pine squirrel. And I thought, "What makes him so brave?"
And he, look like he kept taking his wings, you know like a bird does, feeling them wings are still all right, if they were still in flying condition. He knowed how to trust those wings. God gave him them wings, and he knowed he could be above that timber there before I could even get the gun in my hand. He knew that. I thought, "Oh, that's it, God."
E-16 Somebody said, "Brother Branham, aren't you afraid when you come to the pulpit, that the devil will slip one up on you?"
I said, "No, sir." As long as I can feel His Presence around, the devil hasn't got a chance to do nothing." That's right. As long as His Presence is there, that's all we want to know.
After while he got tired of listening to that little old--little old pine squirrel. So he just made a big jump and give about two flops, and I noticed he never flopped his wings anymore. He just knew how to set his wings. And them currents coming up through the valley, and he just rode up. I watched him. Every time a wave would come in, just hold his wings, he'd just ride on higher, higher, until he become just a little spot.
I thought, "Oh, Lord, that's it. That's it, not a flop, flop here, and be a Methodist this week, and a Baptist next week, and a Pentecostal the next week. Not from Oral Roberts' healing services, to William Branham's, and to A. A. Allen's, that isn't it. It's just knowing how to set your God-given faith in the power of the Holy Spirit and ride away on it, not... Leave this earth bound, chatter, chatter here, and chatter, chatter there. 'Days of the miracles is passed. No such thing as Divine healing. It's mental telepathy.'" Just ride on away from it on the power of the Holy Spirit." Certainly. Take Him at His Word.
E-17 We find this most unusual Scripture reading this afternoon. God is unusual. God does unusual things. And many men has read this same Scripture.
I might write you a letter as your friend. You would appreciate it, because we are friends. The letter would be a whole lot to you. But to another man it would mean nothing. After you are gone, that letter would just be thrown away. And after you read it once, you know all I wanted to say.
But the Scripture isn't like that. The Scriptures are inspired. Men, for two thousand years, has read this same text that I read this afternoon, and it's inspired them, and will forever, because it's the Word of God. God's Word is part of Him. He's no better than His Word.
You're no better than your word. If I can't take your word, I don't want much dealing with you. And the same you should be by me. If you can't take my word, I'm worth no more than my word is.
E-18 In your business deal, your word is your bond; your testimony should be real. God grant the day, that when men will be what they are, what they say they are. If I wasn't for Christ this afternoon, I'd be against Him. I'd be going around tearing up the stuff. But I believe Him, and I'm--I'm ready to--to even give my life for Him, because I believe Him, that it's right. And if His Word's not right, then He's not right. And if His Word can't be trusted, He cannot be trusted. But I'm so glad to know that I... You can hang your soul on any certain word in that Bible, and it's true; every word of it is true. God lives in His Word. And you know, He's so great. What makes God great to me, is because He's so humble.
Did you ever see one of these people, "Touch me not"?
I've had the privilege of meeting great men in my days, been in kings' palaces. But when you really find a man that is a great man, he makes you think that you're the great man. But it's the man that just thinks he's a great man, that wants to put on a whole lot. That's right. Just a man that's a make-belief... I like that.
E-19 God meets in councils of men. One time, He met with five hundred, once with seventy, with twelve, and with three. He's met even where even one was. That's what makes Him God. He's so concerned, that He will meet with any individual, anywhere, that that person would call on Him: Down into the belly of the whale for Jonah; up into the mountain for Elisha; down in a lions' den with Daniel. He's God.
And here we find Him now taking three men Peter, James, and John, and He goes up into the mountain. Peter later on referred to that mountain as a holy mountain. But Peter did not mean this, that the mountain was holy. It was a holy God on the holy--on the mountain that made it holy.
It is not the holy church; it's the Holy Spirit in the Church that makes it holy. It isn't the holy man; it's the Holy Spirit in the man that does it. Not a holy man, there's no such a thing; it's a Holy Spirit. And Peter was referring to this as a holy mountain, because a holy God met them on this mountain. It was a sacred sand.
And let me stop here this afternoon and say this: that each one of you people that's been borned again of the Holy Spirit, You remember the very hour where the Holy Spirit, the very spot where He met you. And when doubts come, and fears begin to rise, there's always that certain place, that you can come back to that time where you met God, and the devil can't tread on those sacred sands. It's where you met God and you talked to Him. Though fears and things rise, it has nothing to do with it. You know you met God on those sacred sands.
E-20 Peter was in the mountain. And when God gets ready to do anything, He just never, oh, just loosely does it. He always confirms everything He does. Aren't you happy for that today, that our God makes every word manifest? He doesn't speak idle words; He told us not to. But He speaks every Word just exactly.
And as He goes up here now, He's fixing to do something. And I know many of you brethren this afternoon, take this text through the coming of Christ the second time, and it certainly does refer to that. But I want to take it on another view this afternoon, 'cause all the Scripture just ties together, every Word.
E-21 And now notice in this, when He took them up there. He took Peter, James, and John. I like to refer to them as hope, faith, and charity. James is hope. Peter is faith. John is the disciple of love, charity. Hope, faith, and charity...
Then not only was there three earthly beings; there were three Heavenly beings: Elijah, Moses, and Jesus. God's going to display something. Now, you say, "Jesus?" Yes. He came down from heaven. He was a heavenly Being.
Now, He wanted to display something. Now, what I think He was trying to display was this. And let's take a little trip back in our minds in the Scripture and think of back in the old days. And I think, maybe it would help some of us this afternoon to look into this.
Now, the church feels, especially the Pentecostal people, when you was borned again of the Holy Spirit, you felt like that settled it forever. And that's where you made a mistake. You were just then beginning.
People think, "Well, praise the Lord; I got the baptism of the Holy Ghost; that settles it. That seals me into the Kingdom; I'm a son and daughter of God." That's true. But that don't have nothing to do with your inheritance yet.
E-22 In the Old Testament when a child was born into a family, it was a... I think in King James in his translations there of the early King James... We read in there where it said, John 14, said, "In My Father's house is many mansions." Now, doesn't that sound strange? "In My Father's house..." A little house and many mansions in it sounds strange.
I believe it was Moffatt, if I'm not mistaken. Moffatt gave a more ridiculous interpretation than that, or translation. He said, "In My Father's apartment house is many apartments," like you're going up there to rent an apartment.
But the original Greek said, "In My Father's Kingdom is many palaces." That sounds better. Why did King James translate it that way? Because he had the Bible order of the Old Testament. See, the king was the "father." And all of his domain was his subjects; that was his "house." That's the way they understood it. That's the reason English language has so many different meanings to it. That's the reason your medicine is wrote in--in Latin; it doesn't change; it's a dead language.
E-23 But now notice, "In My Father's house..." he was strictly with the Bible. Back in the Old Testament when a father owned a big kingdom, and a child was born into that kingdom, he was a son as soon as he was born. But yet, that son didn't--was... He would be heir of all the father had if his character was right, but first his character had to be proved. Now, you ministers know where I'm going to; it's the placing of a son.
Now, but his character didn't show up right; he didn't inherit anything; he was just a son. So then, the father, in order to get this great son of his who he loved... He had business to be doing, so he got a tutor, trainer, over his children. And he sought through the places till he found the best man he could find, because his son's education, and the future of his son, depended on what kind of a training that child got. And that's the way it is today in the Kingdom of God, that when we're born in the Kingdom of God, God sought out the best Tutor that He could find for the Church, and that was the Holy Spirit.
E-24 The Holy Spirit is the Teacher of the Church. How many knows that? Sure, the Holy Spirit's a Teacher. But we've adopted popes, and bishops, and everything instead. But the Holy Spirit is the Tutor, and the Raiser, and the Teacher of the Body of Christ. "Those who are led by the Spirit have no condemnation to them which are in Christ Jesus, that walk not after the flesh, but after the Spirit." And now, the Holy Spirit teaches the Church.
Now, the--this teacher must be an honest person, not a man that wants the father to pat him on the back; but a man that'll be honest with the father. If the child is disobedient, he'd walk up with a shame face, and say, "Sir, I'm sorry to bring this message, but your child is so dilatory. He doesn't listen to nothing. He's not concerned at all." How the father must feel.
And how the Holy Spirit must feel when He comes before God the Father, with the character record of His Church, when we're separated in nine hundred and something different denominations.
E-25 And this may make you just a little bit sick now, but I want to tell you, 'cause it's on my heart. When I was a little boy, we never... We didn't have much to eat. We'd have corn pone and make it out of grease, where we boiled skins, and of--of rinds of bacon, and get the grease, and black-eyed peas. And--and every Saturday night I remember we'd take a bath in a old cedar tub, and--and then mama'd give us big dose of castor oil. I hate the stuff. I can't stand it.
And when I used to go to take my turn this big spoonful of that greasy stuff, I'd hold my nose. I'd say, "Mama, I just can't take it. It makes me sick."
She said, "If it doesn't make you sick, it doesn't do you any good." That's a whole lot in preaching the Gospel. If it doesn't sicken you up a little bit, it doesn't take a hold right.
E-26 And I wonder today, how the Holy Spirit must feel when it comes before the Father and tells about all of our stews and our fusses in the church. I wonder how He feels? But He just... God can trust Him. He will tell the truth.
And how He must feel when He comes before the church and says, the women that professes to be saintly and godly, is out in the backyard with a little pair of ill, dirty-looking clothes on, called shorts, mowing their yard.
Now, you're going to hate me after this. But you're going to love me there, because I'm telling you the truth. Oh, it's a disgrace. It's a shame.
E-27 Well, you say, the little... The ladies with their... What do you... Slacks, is that what you call it? Do you know the Bible said it's an abomination for a woman to put on a garment that pertains to a man? What's happened? It used to be wrong. Something's happened.
Now, I don't want to hurt you. But why was it a few years ago, when I first knew you Pentecostal people, that it was wrong for you women to cut your hair? Did something happen? The Bible didn't change. Something happened. An old brother preacher used to sing a song, "We let down the bars; we let down the bars; we compromised with sin. We let down the bars; the sheep got out, but how did the goats get in?" You let down the bars; that's what started it.
E-28 It used to be wrong for Christians to go to bioscopes, picture shows, and see these worldly pictures. The devil's a smart man; he brought it right into your home on a television. What's the matter? What do you think the Holy Spirit thinks when He comes before the Father?
It used to be wrong for Christian women to wear manicure, or what is that stuff, you know? I don't know, that stuff on their face? My, my wife will get me for that. She doesn't wear it. But I can't think of what it is. It's--It's makeup, make...?... hoe cake, or something. It's some kind of stuff you put on your face. And go to the... All these things, it used to be wrong. What do you think the Father thinks when He knows His Church is a doing that?
It used be a lady walked down the street; you could tell by the way she walked, and the way she acted, she was a Christian. But today they all look the same. A woman said to me not long ago; she said, "Brother Branham, they don't sell any different clothes but that, them kind of clothes." They still got sewing machines. There's no excuse. That's right. What's the matter? We've let down the bars; something's wrong. You know that's the truth. It certainly is.
E-29 I want to leave this, before I go a little further. Did you know what? A lady... I don't want you to be angry with me, but, bless your heart, sister, I got to be honest. Do you know, if you dress in these sexy-looking clothes that they wear out here on the street, and a sinner looks at you, and you are dressed that way, do you know you're going to answer at the judgment for committing adultery with that sinner? Jesus said, "Whosoever looketh upon a woman, to lust after her, hath committed adultery with her already in his heart." And if you dress like that, you're guilty, because you've place yourself before him like that. Search through the Scriptures and see if that's right. It's true. Well, you might be as pure as a lily. That's right. But as long as you present yourself in some of this modern stuff...
E-30 The reason that did is because the love of God went out of the Church. And you stay home on Wednesday night to see some of these plays, like, "Who Love Sucy," or, "We Love Sucy," or ever what that crazy thing is, and it shows where the mind travels. That's right. And you watch these crazy things like Arthur Godfrey. How they'd ever call that Americanism, I couldn't tell you. And Elvis Presley with his "all shook up" rock-and-rolls, the reason you do it, because something's in there, making and craving for that. If the Holy Spirit had that heart filled, you wouldn't have no more desire for it. The Bible said, "He that loves the world or the things of the world, the love of God's not even in him."
E-31 Say, "What are you picking on the women for?" All right, men here you are. A man that'll let his wife smoke cigarettes and wear shorts, shows what he's made out of. There's not much man to him. That's right. Oh, I thought you was the ruler of the house? Looks like you got a new ruler.
What happened? What do you think this Holy Spirit, blushing as the prophet did before God to bring such news as that, that His borned again Church, His sanctified people, has degraded themselves in such a place like that? Then you wonder why America hasn't got a revival. There's truth. God, be merciful to us people.
How can God trust His sacred gifts on a church that's built on them rotten foundations? He will never come to the church and have a revival until that church cleans up and gets right first before God. Has to. I better leave away from that. That's the brother's job to preach that. We'll go on.
Look, there He is. I just love that old fashion, sassafras, back woods, sky blue, sin-killing religion. That's right. It'll save you from sin.
E-32 Now, notice how this tutor would come before the father. And if the son had did wrong, the child was disobedient, how he must've turned his head and said, "Father, I just hate to bring you this message. But, oh, that disobedient child..." What would the father do? Bow his head in shame.
Now, let's change the thought. What if this tutor come before the father and said, "Oh, sir, your boy is just like you. Why, you know, he just acts just like you do. He loves the things that you teach. He likes to run the farm the way you run it." Oh, in a street expression, "He's just a chip off the block. He's just like you."
"You're a holy God. He believes in being holy. You're a great, all-powerful God. He says, 'Amen' to it. You're a great God to work miracles. He believes every Word of it and practices the same."
Oh, how it must please the father. "Yes. That's My son. Sure."
You know what happened then? When that child come to a certain age, that boy that had... If he had been a bad boy and was not exactly what the father could trust him, he never had any inheritance at all. You brethren know that from the Scripture. But if he was an obedient son, and when he become to a certain age, that same son was taken out into a public place, before the public, and he was put up on a high place; and there the father put a robe on him, and he adopted his own son into his family.
E-33 And on this placing of this son, that son's name was just as good on a check as his father's was, because he'd been proven. He was obedient, and his name was good, just the same as the father. That's what Jesus meant when He said, "Ask the Father anything in My Name; I'll do it."
Notice. Then when... God never asked anybody to do anything but what He did it first. He pronounced death upon the human race. He was made flesh and taken death for us.
E-34 Now, He was going to adopt His own Son into His family. He took Him up on Mount. Transfiguration, a high place before the public. He brought three witnesses of the earth. A three is a confirmation We know that. He had three witnesses of earth, three witnesses of heaven.
And there He clothed Christ, and He overshadowed Him, and His raiment shined like the sun in the middle of the day. But that--that robe that He placed on Him, showing that He had accepted Him, He was about the Father's business. He did just what the Father showed Him. God was with Him.
Peter said, at Pentecost, "Jesus, of Nazareth, a Man approved of God among you by signs and wonders, which He did..."
Jesus said, "I do nothing till the Father shows Me first what to do." Obedient...
Oh, wouldn't it be wonderful if the church was in that condition today, obedient to the Father, reverent, and...?... in the Holy Ghost. In those tight places, when you're afraid to speak up, it's like a gentleman, you stand where you should stand. Like a lady, you take the place, not with the world, but with Christ, reckoning yourself died to the things of the world. And in the conferences and gatherings where you ministers stand, and your conference begins to talk against the supernatural, and against this, and "this was for another age," take your stand. God will honor you.
Oh, how my thought goes to the day that David danced around the ark and his wife laughed at him. But God said, "He's a man after My own heart." Sure, you can't stand with men and God too. If you're a servant of man, you can't be a servant of God. If you're a servant of God, you won't be a servant to man.
But there standing, God overshadowed and clothed Him with immortality. And a voice came from heaven speaking that He'd accepted Him.
E-35 Now, notice. Let's drop back. Time's about gone, but I want to get something to you. Peter got all excited; the supernatural had been done. There stood Moses and Elijah, both been dead for years. Here they were standing alive, standing there with Jesus: witnesses, two of the mightest prophets that ever walked the earth standing by the side to watch God adopt His own Son. It give Him all the powers in heavens and earth, given into His hands.
He will do for you the same, if you'll stand after you receive the Holy Ghost, and make yourself a Christian, and act like a Christian should. If you'll put your face in God's Word, and your eyes towards heaven, and let your pants' legs be bagged at the knees, be reverent before God, there'll be someday that God will take you over to a side one, where--and give to you a power and a gift that the whole world will know He's been with you. That's placing a son to his position. Hallelujah.
E-36 Oh, I feel religious, right now. Yes. He will do it. He promised it. He's the unfailing God. Oh, where the church has missed it by just saying, "Oh, I spoke with tongues; I've got it now." Oh, you just got started. Sure.
That's the reason today we find people so against the supernatural and against the things of God, is because they been disobedient. If they'd lived up in that realm, where they should be, they'd recognize these things.
Notice. God overshadowed His Son. And Peter, as soon as he got a vision of something being done supernatural, he got all excited just like the earthly church does. Let a little supernatural take place, and they get all excited.
And Peter said, "Lord, let's build three tabernacles. Let's make some denominations now. I'll tell you; we'll just build a tabernacle here for all those who wants to keep the sabbath, and--and--and the holy days, and the law. We'll build a tabernacle for all who wants to worship the law; that'll be one organization. And then we'll build another tabernacle for all those who wants to worship the prophets. And then we'll build a tabernacle for all who wants to worship Christ."
E-37 Isn't that just like today, denominations, splitting up brotherhood? One says, "Oh, I believe in the keeping the Sabbath."
Other one, "I don't want to eat meat."
And this one, "You can't drink a soft drink."
This one, "You have to do this."
And this, "You have to do that." Denomination, barriers drawed, lines drawed... If you're right in your heart, the rest of it will take place all right.
We're Hoosiers; we got oak trees out here. And now, they've all kept their leaves through the winter. When spring comes, you don't have to go pick off them old leaves to let new leaves come on. Just let new life come, and the old leaf drops off. You just need new life. And if the new life that you think you've received doesn't pattern with God's Word, you've got the wrong life in you. The life of Christ will produce the works of Christ, will produce the faith of Christ, will make you act as Christ, make you love Him. He will be first in your life. Your objectives, your motives, and everything will be altogether different. It'll be for the glory of God.
E-38 And before He could even get through speaking... Did you notice? And while He speak these words, a voice came from heaven, said, "This is My beloved Son; hear ye Him. Turn your head away from Moses, Sabbatarians and law-keepers. Turn away from the prophets in the--the Old Testament and the justice of God."
Moses, represented the law. No man can be saved by the law. Everything that you do, legally, that's legalistic. You can't do nothing to save yourself; it takes the grace of God to save you. No matter what you do, you're doing it in yourself; it doesn't have nothing to do with it. It won't be long till you'll be just like... That's what happened to the church.
You say, "I'll let my hair grow long, Brother Branham. I want to look like a Christian." If that isn't coming from the inside, it'll soon rub out again. Certainly it will. You get that "holier-than-thou" attitude. That's wrong. But if the Spirit of Christ comes in, It'll actually bring forth new life. Then it's not nothing legally. It's something that's in your heart, that sprouts forth these things. You'll get away from the walls of these modern Babylon buildings that's fixing to fall anyhow. I just feel that in my heart.
E-39 Here sometime ago when I went to India, just as soon as I got in India, I picked up a paper. Three days before that they had an earthquake. But way before the earthquake ever come, all the little birds flew out of their nests and went out in the fields in the trees. All the cattle that stood around the big stone walls, went out and stood in the fields away from the walls. When the earthquake come, it shook the walls down. God was preparing, preserving the animal life.
But today we see the handwriting on the wall. And the church in its religious acts, and its denominations sinking, and it's failed. If God can warn a bird, and a cow, and a horse, and a sheep, and a dog, and a donkey to get away from the walls before they fall, come out of it, and come into Christ. Run to the center of His mercy, which is Calvary, and call out. No matter how long you been a Methodist or a Pentecostal, run to Calvary until your whole makeup is changed, and you become a new creature in Christ. Amen.
I'm not amening myself, but "amen" means "so be it." And that's right. Surely we'd have the gumption of a bird or an animal. If they can do it by instinct, what could God work through the Holy Ghost?
E-40 Now watch as we move on. The law was the policeman. The law hasn't got any grace in it. It tells you, you are a sinner. It's just to show you that you have done wrong. It's a policeman that puts you in jail, but there's no grace to get you out. No matter how many things you do within yourself, you can't do nothing to help yourself. A leopard couldn't lick his skin, the spots off his skin if he had to; he only brightens them.
So the law puts us in jail; grace brings us out. I don't want law. I don't want to be judged by the laws. I could never stand it. The law only says your guilty; you've got to die.
But what did Elijah represent? Elijah represents the justice of God. The stern prophet had the message of God. He stood up on the mountain. The king said, "You know what? I'll send up there and get that holy-roller." And he sent fifty men up.
And when he got up there, what happened? Elijah stood up and said, "If I be a servant of God, let fire fall out of heaven and consume you." Justice, they've treaded on grounds that they should not tread on. Would you want that? Certainly not.
E-41 Oh, the king said, "Perhaps maybe, there was a storm passed over. That's what. It's been some natural thing." So he sent another fifty.
And Elijah stood up and said, "If I be a man of God, let fire fall from heaven." And another fifty went out. That wasn't no storm. That was the justice of God. Treading on grounds that they had no business...
You know, it's been said, and it's a well proverb, "That fools will walk with hobnailed shoes, where Angels fear to trod." And that's true. "Silly people..."
These newspaper writers call you a bunch of holy-rollers, and some Divine--Divine healer, or some scandal name, and say things like that, but Angels would be scared to say one thing against it. "But fools will walk with hobnail shoes, where Angels fear to trod."
Your pastor will raise up and say, "Oh, that's a bunch of telepathy. There is nothing to it." Fools walk with hobnail shoes where Angels fear to trod. Certainly.
E-42 Jesus said, "These signs shall follow them that believe, and it'd be better for you that a millstone would hanged at your neck and drowned in the deeps of the sea, than to even to offend one of such." God, when He brings His children in a place, and ordains them and overshadows them, and positionally puts them into the place that they are suppose to be, and then fools say such remarks as that...
Now, what did He do? Will you want justice? Do you want the law? You can't be saved by the law. No, sir. I don't want justice. I'm a sinner by justice. But bless God, I'm a Christian by grace. He turned their head. That's a horrible picture there.
But while they were yet speaking, Jesus said, "This is My beloved Son; hear ye Him." What can He do for you? He can wipe away your sins. He can take your guilt away. He can take God's law and make it righteous. He can take the justice of God upon His own self and bear the sins that you have committed. "This is My beloved Son; hear you Him." What did He represent? The love of God.
E-43 I don't want His law. I don't want His justice. I want mercy. It's my cry, "God, don't judge me, but have mercy on me. Don't give me justice; I'm condemned. But give me mercy by Jesus Christ.
"This is My beloved Son; hear ye Him." The law is passed. Look back, the law was gone; justice was gone, because they was met in the cross. And they saw Jesus only standing there, God's love to a lost world. He didn't have to go to Calvary, friends. He didn't have to go to Calvary, but He went anyhow because He loved you; He loved me. That's why He went to Calvary.
The high priest didn't know that he was give him the greatest honor He ever had, when he mocked Him, said, "Let's see that miracle-worker there." Put a rag around His eyes, and a Roman soldier hit Him over the head with a stick, said, "You who sees visions, you, prophet, tell us who hit you. We'll believe you," the devil speaking. He never felt no virtue.
But the little woman that touched His garment, and He turned and found her, she got what she asked for, mercy, certainly.
The high priest said, "He saved others; himself he cannot save." That's right. If He saved Hisself, He would lose others. He gave Hisself so He could save others. If He'd have saved His own life, we'd been lost; but He gave His life that we might be saved.
E-44 Brother, sister, no poet... They went insane trying to find the word to express the love of God. There's never been a poet. One of them said, "If we... If all the ocean was ink, and every stalk on earth a quill, and all the skies of parchment made, to write the love of God above, would drain the ocean dry, or could the scroll contain the whole, though stretched from sky to sky."
It's love, not love for one another, not love for the world, but the love of God. The love for your wife is "phileo" love. The love for God is "agapao" love, million miles higher. Every love, not agapao love, is perverted love which has an end. And everything that had a beginning has an end. And human love had a beginning and it has an end.
Oh, the blessed eternal God, love of God, had no beginning; and it'll never have an end. When the oceans has wept themselves into deserts, and the world has got so full of sin, till the heavens has turned its back on it, and it staggers out through space, like a drunk man coming home, the love of God shall still endure, saints' and angels' song.
E-45 Men and women, hear me today as your brother. Let all your little isms and your little sensations drop; find the love of God. I'd rather have His love than every gift He's got in His Kingdom. Give me His love. That's what the world is looking for today, is to see a display of real love. It'll win souls when you got love. They can tell it when you got love. We got to much make-believe love. We got too much, a--a love, a phileo love, trying to make it agapao love. We need real godly love.
Here sometime ago in the great north woods, where I used to hunt. I had a friend up there named Burt Caul. He's one of the best hunters I ever hunted with. Tracker, he was perfect. And, oh, he'd stick with you through thick and thin. He knowed the woods; but one of the cruelest hearted man I ever seen. He would shoot little fawns just to get me to holler about it.
E-46 Now, it's all right to shoot a fawn; if the law says you can shoot a fawn, that's all right. It's all right to kill a calf. Abraham killed one and fed it to God. That's exactly right. It's all right, but not to kill a whole bunch of them just to be mean. It's your attitude; it's your objective and your motive again. That's where the church stands today on that. If your objective and motives is right towards God, the love of God will stream down like a fountain. That's right.
But not because, "It's my church. I want to see it my town, I want to see it my..." That isn't it. "Oh, love of God, come into my heart." There's when He comes.
Burt was mean. One year I went up there; he made him a little whistle. He could take that little whistle and cry just like a little baby fawn (That's a baby deer.) crying for its mammy. And he'd blow this little whistle like... I said, "Burt, you're not going to use that."
Said, "Oh, you chicken-hearted preachers," said, "you're too chicken-hearted."
I said, "Burt, I'm not chicken-hearted, but you're cruel. I like you as a man. I think you're a fine chum, and a good hunting partner, and a real man to be with in the woods. I trust you in any snowstorm when she's blinding. You're a good man, Burt, but, your heart's not right."
He said, "You're just too chicken-hearted." Said, "I like to watch them tumble." I know he was lying.
E-47 Took this little whistle that day we went hunting. We'd hunted all morning, hadn't even seen a track. Along about noontime we set down to eat a lunch. There's a little opening there was bare ground. He reached over to get this whistle, the snow was about like it is on the ground now, maybe not hardly so deep. And he pulled this little whistle out. I thought, "Oh, my."
And he cried like the little baby fawn crying for its mammy. And when he give this cry, just across the way about forty yards away, or hardly so far, a big mother doe (That's the mother deer.) stood up. Oh, she looked beautiful; great big ears, big brown eyes, big veins in her face. Why, I was looking right at her. What was it? She heard a baby cry. She by nature was a mother. She wasn't a hypocrite. She was a mother. The baby was... She wouldn't raise up any other time. What did she do?
E-48 Oh, Burt looked at me with that sheepish grin, and he pulled back the bolt on the rifle, and throwed a shell up into that chamber of that .30-06. And oh, he was a crack shot. And I seen him level down that scope, them cross hairs right across that mother's heart. And here she come walking out into the open, looking. She'd never walk in that open any other way; she was scared. But what was it? She was a mother. She was... her... The baby was crying. "Where's he at? He's in trouble." She'd take the chance.
She walked out right into the open, and I seen her turning sideways. When I seen that steady hand of Burt, I thought, "Oh, God, don't let him do it. How, Burt, how can you be so cruel? That mama looking for her baby, and you're going to blow her heart to her. How can you be so wicked?" Holding that rifle... I turned my head I could...
In my... Under my voice I said, "Lord, how can that man be so wicked?" I knowed that in the touch of that trigger, and that bullet would blow her heart plumb out of her. There she was.
She saw the hunter. Did that stop her? No, sir. Any other time she'd been like Houdini, an escape artist. She'd have been gone. But what was it? She was a mother. Something in her, inside of her, meant more than life. Baby was in trouble; she was looking to see where that baby was.
E-49 I waited, and I waited; the gun never went off. I looked around, and there was the rifle going like this. I looked at him; the tears was running down his checks. He threw the rifle on the ground, and grabbed me around the legs, and said, "Billy, I've had enough of it. I can't do it. God, be merciful to my wicked heart."
Right there in that snow drift, I led that cruel-hearted man to Christ, which today is roaming the woods up there, a real sweet, meek-hearted Christian. Why? Not because I was there, but because he seen the display of a real love, of not a hypocrite, not a pretending to be that'll run at every little scare, but a real mother who could display a real genuine love.
Brethren, the world's looking today for men and women who can display the love of God like that. Oh, blessed be His Name. I just can't preach no more.
Oh, have you got it today? Does Christ mean more than life? Could you display? No matter if the woman says you're old fashion, if the men says this, that, other, are you willing in your heart to display the love of God that's come into your life? Could you stand at that hour? That's what will stand in the day of the judgment. And when the great trials are going on, God wants children who'll display His love. Let us bow our heads just a moment on it.
E-50 I wonder just before we pray, if there would be one in this building, which there is I know, that would say, "Brother Branham, I been a Christian. Yes, I believe God, but never have I ever had something in--in me like that. I still got a temper; I have malice and jealousy. I have a place where I--I think evil of my neighbor. I been too much in my own denomination. I've been to selfish. My life hasn't been right. Truly, I want that love of God, that I can display to the world that Christ lives in me, something in me that makes me stand for Christ, like there was in that old mother deer, that would make her stand for her baby, because she was real, she was a mother."
If you just joined a church, or you got some confession, and you really never have had this experience of Christ real in your heart, and you want it, would you just raise your hand, say, "God, be merciful to me."?
God bless you, lady, and you, lady. You, sir. And you, lady. And you, my sister, you, sister, God bless you. You over here, sister. Back there, yes, that's right. Over to my left, the Lord bless you. Good. God bless you, sister with the baby. God bless you back here, lady.
E-51 "Oh, Lord, make me, Oh, God... God bless you, lady. "Make me, oh, to be Your servant. Take all the--the world away from me. I know, Lord, I've listened to things I ought not have listen. The times I've been setting there reading magazines and things, when I ought to have been reading Your Word, the time I was downtown shopping, and gadding around, when I could've been spending in prayer. God, forgive me; I now raise my hand and say, "Be merciful to me. God, give me something." God bless you, sister. "Give me something." God bless you, sister.
"Give me something, oh, Lord, that'll make me a real Christian, like that mother deer was." It was in her. God bless you, brother. It was from right in her. She didn't have to put on nothing. She walked right into the face of death. God bless you, young lady. God bless you, young lady. God bless you, young mother there. God bless you here, lady. Yes. What do you do? He sees you. Certainly. "Make me, oh, Lord. Take me now and mold me. Oh, I been a church member, Lord, for a long time, but never did I ever have anything like that. I can see now what the minister is talking about; it's the genuine. It's what the wise virgin had in her lamp. I've been thinking that I've--that I had that, but my life proves that I haven't. I don't stand as a gallant Christian. I still act like the world. I love the things of the world. I love to enjoy these jokes and things that they crack on these television programs. I enjoy that." If you do, the love of God's not even in you. That's what the Bible said.
E-52 Did you know that Belteshazzar was a jokester, Hollywood fellow just like they are today, like Godfrey and them? Wish I had about two weeks revival here with you. I'd like to bring that out and show you that's in the Scriptures. Do you want Him? Do you really want Him, friend? Be sincere. God bless you, my brother.
No matter how long you've been professing, if it's not in you, why not be honest with God.
Let me tell you, the same Angel of God, that stands here at nighttime is right here now. That's right. He sees you. God bless you, lady. He records your name. You be honest. Don't just raise your hand, say, "Well, I ought to do it, maybe."
Right down in your heart you really mean business with God. Watch what happens as soon as you put your hand up; something comes back into your heart and say, "I'm the Lord. This is My beloved Son; hear ye Him. I'll lead you, child of Mine. I'll make you different. You're life will be different."
You who raised your hands, will you stand up to your feet quietly, just for a moment for a word of prayer? And you who did not raise your hands, would you stand up too? The rest of you keep your head bowed. All that wants to be remembered now, stand up just a minute.
... wounded, broken spirit save me by Thy grace.
Saviour, Saviour...
Would you stand up, say, "Lord, You know what I have need of now to become more like You. I've had temper. I've had indifference. I've had jealousy. I've had selfishness. Take it out of me now, Lord. I've going to believe You right now. I haven't had the nerve to stand and tell my boss I was a Christian. I haven't had nerve to stand and tell that person who was criticizing, they were wrong, they should be ashamed of themself. Make me like that, Lord, who can stand as a post of duty as a Christian, like that mother deer could stand as a deer."
If the love of an animal, the love of an animal for its offspring... Oh, my, it... Heavenly Father, think of it, if the love of an animal would make it stand at death for its offspring, what ought the love of God to do to a--a creature of His creation? Will you stand like that deer today, take your spot before the church here?
E-53 You say, "But, Brother Branham, I've shouted right along side this woman I'm sitting by or this man." Make any difference what you done. Have you got the gallant, is there something in you that'd make you stand up and say, "Yes, I'll take my place. And my wife, whoever it is might see, I'm before God. I want to be right. I'll take my place; stand here. God, You see me. You know my wrongs; make them right, Lord. I don't care what the neighbors say, what anybody else says. Don't care what the church says; I want to know what You think about me, God. And Your Spirit's condemning me right now, telling me I'm wrong."
E-54 This is your invitation. You may never have another. Now, you that's on your feet, be humble now. Minister, Christians, all's a standing, be sincere. Now, remember it's nothing hocus-pocus. It's nothing that you put on you. It's you believing God and accepting what He said. "He that comes to Me, I will in no wise cast out."
What made you raise to your feet? These young girls, these middle-aged women, young mothers, ministers, Christians, what made you raise to your feet? "No man can come to Me except My Father draws Him."
E-55 What about that fellow setting in the building today and that woman that knows their wrong, and won't stand to their feet? What about it then? What's going to happen at the end time? Be without an excuse. God's revealed Himself here, and showing that He is God. What will it be at that day? "He that comes to Me, I will in no wise cast out. Though your sins be as scarlet, they shall be white like snow, though red like crimson, white like wool."
No matter what it is, confess it now to Him, say, "Lord, I been wrong by not standing at times when I should. I've been wrong, Lord, because I--I--I didn't... I--I--I did things that was wrong. I'm guilty of sin. And make me, oh, Lord, to be Yours today. Create in my heart that which would be good in Your sight, that I might be Your servant from this day on. And I promise You, Lord, as I stand here before men. You said, if I would confess You before men, You would confess me before the Father and the holy Angels. I'm wrong, Lord, and I'm standing and asking you to take away my sin. This may be my last day on earth. I want to stand before You blameless, and I can't do it no other way but through Thy Son Jesus."
E-56 If you been wrong, women, if you've lived wrong, been untrue to God, or husband, or family, stand. Man, if you been untrue to wife, family, or God, stand. Might as well confess it now. It's going to be throwed across the canvas of the sky one of these days. Many are standing.
Let's bow our heads now. Lord God, Jehovah, we're thinking of that great Name, Jehovah-Jireh, "the Lord will provide for Himself a sacrifice." Here are those standing, Lord, who knows that they been wrong. They're not ashamed, they're standing right up, willing to get rid of it: tempers, selfishness, indifference, negligent. They're wrong, Lord. They know they're wrong. They want to be right.
Thou has said, "Blessed are they that hunger and thirst for righteousness; they shall be filled." That's Your Word. You can't go back on it, Lord, and You never will. Far be it from the Judge of all the earth and heavens to ever say anything that would be wrong. Then forgive our weak faith, and let us move up right now to into that blessed place. Shoulder to shoulder we stand, arm in arm, heart in heart.
E-57 Lord, I take myself and place it with these people who are standing. Be merciful to them, Lord. You let me preach the Word. They heard It; they believed It. And they've come, and I'm bringing myself with them, Lord. Hear us, O God, hear us. Forgive us of our trespasses and give unto us that which we are so desiring in our heart.
We realize that we're eternity bound creatures. Our heads are bowed to the dust, where You taken us. And someday You will bring us from that dust, just as such as there's a star shining in the sky. You promised You'd do it, and You will do it.
Forgive us of our sins now. Help us to go from here today, new creatures, with new objective, new motives, and them all be according to Thy will. Let us stand with a firm fast faith. Let us act and be as Christians should be. Make us an example in the neighborhood, that when we pass by, that the women might say, "There goes a saint of God, if there ever was one, sweet, meek, gentle. There goes a saint in that man across the floor yonder. If there ever was a godly man, there he goes. His life proves it. I'm his neighbor, such a Christian, such an honor to live by him." God, grant it.
E-58 Now, take what's lacking, Lord, in us of being what we should be, and place in us, Lord, that which we lack. Take out that which we need not, and place in that what we need to make us as gallant Christians, millions times farther, and more than the mother animal was for her baby. Grant it, Lord. We stand in need of Your sanctifying power. May it be given to us, through Jesus, Thy Son.
As you stand, praying. Don't be to quick to set down. Just think a few minutes. Who raised you up? Who made you raise up? What was that? Who did it? Christ. That's Who's standing by you. That's what's made your heart change, is Christ. Do you believe with all your heart, you that's standing, that that thing that was wrong with you when you raised up, you believe that Christ takes it away from you now; and you can go from here, a different person, and live sweet and humble and meek and loyal to Christ, the rest of your days? If you do, I want you to defy the laws of gravitation again. That something in your heart has told you that, I want you to raise your hands, and say, "I truly believe that from this hour on I'll be His. And the things that was wrong with me has gone. I can now take my place with Christ."
God bless you. A hundred percent, hands up everywhere. That's right. Now, you're His. Now, all sin has passed away.
E-59 A sweet thing, I'm noticing perhaps a mother standing (and you all, while you're in prayer), and a little boy with tears, and his own little eyes turned red. He raised his hand with his mama. Oh, I'm just so glad the Holy Spirit's here to catch those little things. You see? It means so much. It's just so real. God bless you, is my prayer. Go now, and be a real gallant Christian. May God rest your gallant soul.
And someday, if Jesus tarries, if it's ashes to ashes, and dust to dust, and earth to earth, you'll never forget this day. I speak in the Name of Christ. Amen. God bless you. And you can be seated now.
E-60 I don't know. I--I just feel like I was just all scoured out. There's something that the Word does; It just scours through us and finds those little old weak spots, and we confess them; the Church moves on. The Church must move on. Live gallant; be faithful at your post of duty. Love the Lord with all your heart, and God will give you the desire of your heart. "He will withhold no good thing from them that walk upright before Him." You believe it? [Congregation says, "Amen."--Ed.] How good it is, how good, how sweet.
I told your pastor today, I thought Brother Moore of Shreveport, Louisiana, had one of the sweetest churches that I ever walked into. It's just that real sweet spirit. I thought that was the only church that I ever went into, that had that portion of that spirit. I've changed my mind since I come here. You have the sweetest, meekest, just so ready; it shows you've had a good Gospel teacher behind you, that sets you on the Word. God bless a man like that.
Jesus said to Peter, "You love me?"
He said, "Yes, Lord."
He said, "Feed my sheep." Feed them. What does men live by? Not by bread alone, but by every Word that proceedeth from the mouth of God. That makes real sturdy sheep. I'm so happy for you. God bless you.
E-61 Now, the evangelist don't have all to do with the meeting. It's the pastor, also. Now, I want our dear Brother Summerall to come here for the words that he will now say.
Prayer cards will be give out this afternoon between six-thirty and seven o'clock. And now, till I see you again, God rest your gallant soul. Pray for me.