Pareil À L’aigle Qui Éveille Sa Couvée

Date: 58-0316A | La durée est de: 1 heure et 28 minutes | La traduction: Shp
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1          Inclinons la tête juste un moment pour la prière. Ô Dieu miséricordieux, nous sommes heureux d’être encore dans Ta Présence en ce bel après-midi du Sabbat, pour T’exprimer par la prière les sentiments de nos coeurs. Et nous savons que Tu entends vraiment et que Tu répondras à chaque requête que nous T’adressons, car nous demandons cette bénédiction au Nom de Jésus, afin que Tu viennes à nous aujourd’hui et que Tu consoles nos coeurs. Bénis les malades et les nécessiteux; guéris-les, Seigneur. Sauve les perdus; reçois la gloire, car nous le demandons en Son Nom. Amen.

2          [Frère Vayle lit l’Ecriture dans Deutéronome 32.1-12–N.D.E.] Merci, Frère Vayle. J’aimerais dire cet après-midi que les jeunes gens viennent de me dire qu’ils n’ont plus de livres ni–ni de photos. Et ils ont dit qu’immédiatement après le service, si vous voulez les obtenir, eh bien, ils recevront les commandes à la réception.

            Nous ne voulons pas les vendre le dimanche, je ne l’ai jamais fait, mais ils sont à court de cela depuis deux jours; ils n’en avaient donc pas beaucoup. Et les livres sont sous presse en ce moment, en train d’être–c’est à l’imprimerie en train d’être imprimés. Ce sera terminé dans quelques jours. Et nous vous les enverrons.

            Maintenant, souvenez-vous que ce soir, immédiatement après le service, le service évangélique de cet après-midi, mon fils, Billy, et les jeunes gens ici, seront en train de distribuer les cartes de prière. Restez tout simplement assis après le service, vous qui avez besoin des cartes de prière. Et puis, à ceux qui n’ont pas pu entrer, on en distribuera environ 50 cet après-midi, et ensuite, environ 50 de plus ce soir à 18 heures. Ainsi donc, vous qui avez besoin d’une carte de prière, vous pouvez en recevoir une, n’importe qui qui en a besoin.

3          Eh bien, pour le texte, cet après-midi, j’aimerais prêcher sur le sujet suivant: Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée et qui voltige sur ses petits. Ceci est plutôt un sujet inhabituel, et ma voix n’est pas vraiment à la hauteur pour essayer de prêcher sur ce sujet, mais je me confie seulement en Dieu aujourd’hui, juste pour un petit service évangélique; [j’ai confiance] que Dieu nous enseignera, peut-être, quelque chose que nous devrions connaître au sujet de Sa bonté et de Ses soins pour Son peuple.

            Je suis si heureux, pour une fois, de savoir que–qu’il existe un Véritable et Authentique Dieu vivant, qui vit toujours et qui aime toujours Son peuple. Et maintenant, notre sujet, cet après-midi c’est: Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée.

4          Je me suis souvent demandé pourquoi Dieu a comparé Son héritage aux aigles. Et un jour, je me suis mis à étudier ce que c’est qu’un aigle. Et comme j’ai vécu dans la nature, la plus grande partie de ma vie, avec le bétail, plus près des aigles, à la campagne où j’élève du bétail dans la prairie, en Arizona, là au Nouveau Mexique et dans le Colorado; j’ai beaucoup étudié l’aigle, ses habitudes. Et puis, un jour, je suis tombé sur ce passage; je me suis alors demandé: «Pourquoi a-t-Il comparé Son héritage aux aigles?» Et puis, j’ai remarqué qu’il existe environ quarante différents types d’aigles, quarante différents types.

            Le mot «aigle» signifie «celui qui nourrit avec le bec, la bouche; celui qui nourrit avec la bouche».

5          Eh bien, comment pouvait-Il comparer Son héritage à un aigle, ce serait... Vous vous souvenez qu’Il a dit que Son peuple, ce sont des aigles, surtout Ses prophètes. Et, Il s’est ensuite identifié Lui-même à un Aigle. Il est l’Aigle Jéhovah, et nous, nous sommes Ses aiglons, les petits aigles. Et Il nous nourrit de Sa propre bouche. «L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu.» Dieu nourrit Ses aigles de–par Sa Parole, Sa Parole parlée.

            Eh bien, j’ai... Bien des fois, je me suis assis, et j’ai savouré un bon bifteck, ou un bon dîner au poisson ou au poulet, et j’ai savouré cela; mais jamais je n’ai pu savourer comme quand nous nous assoyons à la table de Jéhovah et que nous Le laissons simplement nous nourrir de Sa Parole.

6          Vous savez, cela pénètre au-dedans de nous. Et l’église meurt de faim aujourd’hui par manque de cette Parole. Rien ne remplacera la Parole. Pour les aigles, rien remplacera cela, sinon la véritable nourriture, la nourriture des aigles. Et nous, nous sommes des aigles; nous devons donc prendre la nourriture des aigles, pas de soirées amicales, ni de discours politiques ni une petite réception dans un cercle de couture, mais nous avons besoin de la nourriture des aigles, être nourri de la bouche de l’Aigle Jéhovah. Voilà pourquoi Il nous a comparés aux aigles.

            Une autre chose au sujet de l’aigle; c’est qu’il est un oiseau spécial. Il–il n’est pas comme tout autre oiseau. L’aigle est très fort, et il vole plus haut que tout autre oiseau connu. Aucun oiseau ne peut lui tenir tête. Vous savez, on voit le faucon monter dans l’air, mais si le faucon essaie de suivre l’aigle, il va se désintégrer. L’aigle est un oiseau beaucoup plus fort. Il peut voler plus haut que n’importe quel oiseau qui existe, et c’est la raison pour laquelle Jéhovah nous a comparés aux aigles. Evidemment, vous pouvez monter plus haut que l’oiseau ordinaire. Je veux dire, je parle de véritables aigles, le choix de Jéhovah.

7          Et si le faucon peut voler plus haut, quel bien cela lui fera-t-il de voler là-haut, s’il ne peut pas voir où il est après qu’il soit monté là? Par conséquent, son oeil est de loin plus perçant que celui de n’importe quel autre oiseau qui existe ici sur terre, l’oeil de l’aigle. Oh! je sais qu’on prétend que le faucon a un oeil comme celui de l’aigle. Eh bien, il ne peut pas du tout voir comme l’aigle. Il ne peut même pas se comparer à lui, en aucun cas. L’aigle est de loin plus fort et sa constitution est beaucoup plus puissante. Il doit avoir une constitution spéciale, sinon il ne peut pas supporter de monter jusque là-haut.

            Vous savez, s’il monte là dans ces domaines, il doit être fait–son corps doit être fait de telle sorte qu’il puisse supporter ces sphères où il se trouve. Si un autre oiseau essayait de le suivre, et qu’il arrivait jusque-là, même le faucon, il suffoquerait. Il ne saura pas respirer. Et je dis ceci avec respect; c’est là que nous en sommes aujourd’hui avec beaucoup de faucons qui essaient de suivre l’aidle–les aigles.

            Ils montent là et disent: «Eh bien, je ne peux pas supporter ceci; le–ça me rend nerveux. Lassez-moi sortir d’ici.» Ils ne peuvent même pas rester jusqu’à la fin de la réunion. Ils étouffent à mort. Ils n’ont pas une constitution appropriée; ils ne sont pas faits pour une telle atmosphère.

8          Quelqu’un a dit il n’y a pas longtemps... Je prêchais; et pendant que je prêchais, il y avait une femme qui pleurait; elle était tellement remplie qu’elle a simplement crié: «Alléluia!» Et j’ai rencontré cet homme qui était un enseignant de l’école du dimanche, et il dirigeait–il avait une équipe de baseball de la Première Eglise baptiste de notre ville. Il a dit: «Billy, j’ai apprécié ce message-là jusqu’au moment où cette femme a commencé à crier.» Et il a ajouté: «Oh! cela m’a simplement donné des frissons dans le dos.»

            J’ai dit: «Si jamais vous arrivez au ciel, vous mourrez de froid.» Oh! la la! Ça, c’est vraiment la moindre des choses. Mais vous devez être capable de supporter cela, et Dieu vous donne une constitution conséquente, si vous êtes un aigle.

9          Vous savez, s’il monte là-haut, le–et qu’il voit des miracles se produire, et des signes et des prodiges de Dieu s’accomplir, et qu’il croit que les jours des miracles sont passés, il se désintégrerait et tomberait tout simplement. C’est cela le problème avec beaucoup de gens aujourd’hui. Ils prétendent être des aigles, mais j’en doute. J’en doute.

            Eh bien, il doit être conçu, sa stature, tout son être doit être fait de façon à ce qu’il s’adapte aux lieux où il va vivre. Et lorsqu’un enfant est né dans la famille de Dieu, cet homme a une constitution, quelque chose qui peut supporter le Surnaturel, quelque chose qui peut distinguer le vrai du faux; il connaît ce que c’est que la véritable nourriture des aigles.

10        La nourriture d’aigle vient de la bouche de Celui qui nourrit, pas d’une théologie faite de main d’homme, mais de la bouche de Celui qui nourrit, Lequel est l’Aigle Jéhovah, qui nourrit de Sa propre Parole. Et l’aigle n’apportera jamais à ses petits quelque chose qui leur ferait du mal. Oh! j’aime vraiment cela. Dieu ne fera jamais une promesse qu’Il ne tiendra pas. Et chaque aigle aime vraiment s’emparer de cette Parole. Il L’aime, parce qu’Elle vient de la bouche de l’Aigle Jéhovah. Il aime La recevoir.

            Oh! j’ai vu les aiglons qui attendaient que leur mère monte. Et ils s’étaient tous levés et tenaient leur petit bec ouvert; tout ce que maman leur apportait, c’était très bon.

            Et c’est ainsi qu’est un véritable croyant. Peu importe ce que docteur Dupont a dit ou ce que quelqu’un d’autre a dit, si Jéhovah a mis cela dans Sa Parole, il croit cela et reçoit cela.

11        Le scientiste peut dire: «Les jours des miracles sont passés. Et la guérison divine n’existe pas, le Saint-Esprit était descendu seulement sur les cent vingt.»

            Oh! mais lorsque Jéhovah a dit: «C’est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera...» S’ils sont appelés, ils mangeront.

12        Il doit donc être un oiseau spécial pour prendre cette nourriture. Et il faut qu’il soit fait de façon à entrer dans ces atmosphères. Ça c’est une autre chose à son sujet. Et puis, pour qu’il monte là-haut, il doit avoir des fortes ailes. Un oiseau ordinaire perdrait ses ailes parce qu’il ne peut pas supporter cela lorsqu’il monte là-haut. Mais un vieil aigle peut monter très haut, là où un autre oiseau est incapable de s’élever à 100 yards [90 mètres–N.D.T.] de la terre sans qu’il tombe mort. Vous savez que c’est vrai. Oui, oui. Il battra simplement l’air et tombera (une vieille grue ou un autre oiseau); il se heurtera çà et là, en cherchant à traverser ces vagues et chancellera là où un aigle étendrait simplement ses ailes et traverserait le vent. Ses plumes sont solides; elles ne bougent pas; elles ne cèdent pas. Il fait tout simplement des manoeuvres avec son corps, et il s’envole.

            Il en est ainsi de chaque croyant; il ne court pas de gauche à droite, et d’un lieu à un autre; cette semaine, il est un méthodiste; et la semaine suivante, il est un baptiste, et il est ceci cette semaine et l’autre semaine, il est autre chose; il place simplement sa foi dans la Parole éternelle de Dieu et il s’envole, et traverse les ondes de l’air.

13        Il y a quelque temps, là dans le Colorado, je faisais la chasse. C’était au début de l’automne, et la neige n’était pas encore assez dense pour forcer le troupeau d’élans à descendre. Et le propriétaire du ranch est allé à l’autre tronçon, à l’embranchement occidental de la rivière Troublesome; moi, j’étais à l’embranchement oriental. Et nous allions nous rencontrer au bout d’environ cinq jours.

            Et moi, j’avais des chevaux de somme; ainsi, je commençais–j’allais chasser un élan, ce n’était pas tellement pour chasser du gibier, mais c’était simplement pour être seul avec Dieu. Et une tempête est survenue, et a soufflé sans arrêt et je me suis caché derrière les arbres. J’étais presque à la lisière de la forêt. Ensuite, une pluie est venue et elle a emporté toute la neige, et puis le soleil est réapparu; en cette période de l’année, le temps est vraiment orageux, et c’est ce qui contraint le gros gibier à descendre dans la vallée où il est plus facile de chasser.

14        Et ensuite, cet orage s’est abattu là, et je me suis caché derrière un arbre jusqu’à la fin. Et puis, lorsque l’orage était fini, je suis sorti et j’ai commencé à regarder. Et à la partie ouest de l’Etat, les grandes crevasses dans les montagnes, le soleil se couchait, et sa réflexion sur les arbres gelés à feuilles persistantes a produit un–un arc-en-ciel à travers la vallée. Oh! la la! la Bible dit: «Lorsqu’un flot appelle un autre flot...» On pouvait voir Dieu là dans l’arc-en-ciel, comme une promesse. Soyez seul une fois avec Dieu et voyez combien Il est prêt de vous. Il est dans les atmosphères; Il est dans–Il est dans Ses buissons; Il est dans Ses fleurs; Il est dans l’air: Il est dans l’arc-en-ciel; Il est dans Son peuple; Il est partout.

15        Remarquez, et pendant que je regardais cela, j’ai alors entendu un vieux loup gris hurler loin là-haut sur la colline, et sa compagne a répondu là en bas dans la vallée. Ma mère est une demi-indienne. Et je vous assure, la profondeur a commencé à appeler la profondeur. Ma conversion ne m’a pas ôté cela.

            Et ensuite, j’ai entendu un troupeau d’élans beugler l’un à l’autre. L’orage les avait séparés. Et je passais vraiment des moments glorieux. J’ai posé ma carabine contre un arbre. Je me suis mis à courir sans arrêt tout autour de l’arbre de toutes mes forces, pour laisser libre cours aux sentiments que j’éprouvais au-dedans de moi. J’étais seul avec Dieu. Il n’y avait personne sur une distance de 35 ou 40 miles de moi, très loin là-haut sur la montagne, je passais vraiment des moments merveilleux. Et je me suis dit: «Oh! Dieu, Te voilà dans le troupeau d’élans; Te voilà dans l’appel du loup; Te voilà là dans l’arc-en-ciel. Tu es partout. Oh! Grand Jéhovah.» Et je me suis encore mis à tourner sans arrêt tout autour de l’arbre. Si quelqu’un était entré là dans les bois, il aurait pensé qu’il y avait un maniaque par là. Mais je me fichais de tout; j’étais en train d’adorer Dieu, ça ne me faisait ni chaud ni froid.

16        Et puis, tout d’un coup, j’ai été attiré par un petit écureuil de pin. Je ne sais pas ce que c’est... si vous tous vous en avez ou pas. C’est un petit animal difficile, qui est à peu près long comme ça, et qui fait vraiment beaucoup de bruit, c’est l’agent de police de la forêt, en veston bleu. Et il est monté sur une vieille petite souche, et il a commencé à faire tout le vacarme que j’aie jamais entendu, et à jacasser, jacasser, jacasser, jacasser. Je me suis dit: «Eh bien, peut-être que j’ai effarouché le petit ami par la façon dont j’étais en train de me comporter.» Et je me suis dit: «Peut-être que je l’ai provoqué.» Ainsi, je l’ai regardé et j’ai dit: «Pourquoi es-tu si excité, mon petit ami?» Et j’ai remarqué que ce n’est pas moi qu’il regardait. De son petit oeil, il regardait de côté vers le bas comme cela. Et j’ai vu un grand aigle brun sortir d’une vieille clairière, où un orage précédent avait renversé quelques arbres au même endroit; et ce grand aigle brun avait été forcé de descendre là en dessous par l’orage, et il en ressortait. Je me suis dit: «Oh! Voilà la chose qui l’effrayait.»

17        Et ce grand aigle est monté là d’un bond, et s’est mis à regarder tout autour avec ses gros yeux gris, et je me suis dit: «Ô Dieu, pourquoi m’as-Tu fais cesser de crier, juste pour regarder cet aigle? Peux-Tu être dans l’aigle?» Certainement. Et j’ai observé cet aigle pendant qu’il se tenait sur cette grosse branche, et je me suis dit: «Eh bien, il n’est qu’un charognard; il n’y a certainement rien de bon dans cet animal.» Et je me suis demandé: «Qu’est-ce qui fait que Tu–pourquoi m’as-Tu fait cesser de crier? Quelle leçon veux-Tu m’apprendre maintenant, ô Jéhovah, au sujet de l’aigle?»

            Eh bien, j’ai remarqué une chose, c’est qu’il n’avait pas peur. Il n’était pas effrayé. Et je lui ai parlé, disant: «Mon vieux gars, sais-tu que je peux prendre mon fusil et t’abattre?» Cela ne l’avait point dérangé le moins du monde. Eh bien, je me suis dit: «Pourquoi cela ne t’inquiète-t-il pas? Pourquoi n’es-tu pas du tout effrayé?» Ma carabine était posée contre un arbre. Il savait qu’il pouvait fuir dans ce bois-là avant que je ne puisse prendre cette carabine dans ma main. Il savait où il se tenait. Oh! j’aime cela.

            Sachez où vous vous tenez; sachez en qui vous avez cru et soyez persuadé qu’Il est capable de garder ce que vous Lui avez soumis jusqu’à ce jour-là. Il savait bien où il était.

18        Et je me suis dit: «Eh bien, comment sais-tu que tu peux y arriver? Qu’est-ce qui te rend si sûr?» Et toutes les deux ou trois secondes, il testait ces ailes pour voir si tout était au point.

            Vous savez, c’est cela. Si Dieu donne à un aigle deux ailes pour fuir le danger, et que ce dernier doit tester tout le temps pour voir si tout est au point, qu’en est-il de l’église du Dieu vivant, qui a le Saint-Esprit pour vous emporter loin du danger?

            Si le médecin dit: «Vous allez mourir de la tuberculose», voyez simplement si tout est au point. Voyez si vous êtes toujours dans la communion, faites un tout petit examen.

19        Oh! il sentait que ses plumes étaient en très bon état, et ce petit écureuil de pin le maudissait vraiment pour tout ce qu’il était. Il n’avait pas remarqué que–il ne m’avait pas vraiment remarqué; il observait cet écureuil de pin. Il a commencé à en avoir marre d’entendre ces jacasseries continuelles qu’il faisait de toutes ses forces.

            Et je l’admirais pour sa bravoure. Tout d’un coup, il en a eu assez, et il a fait un grand bond comme cela, et il a battu ses ailes presque deux fois, et il était déjà sorti des bois. Et puis, je me suis donc tenu là et je pleurais pendant que je l’observais. Il n’a plus battu des ailes. Il savait simplement comment étendre ses ailes. Et chaque fois que le vent venait, il montait, et lorsque le vent soufflait dans le Canyon, il montait plus haut. Il savait vraiment comment manoeuvrer avec ces ailes. Et je l’ai observé jusqu’à ce qu’il est devenu un petit point. J’ai pleuré comme un enfant.

            J’ai dit: «Voilà la chose.» Oh! vous devez savoir comment placer votre foi dans la puissance de Dieu, et lorsque le Saint-Esprit entre comme un vent impétueux, volez loin au-dessus de grandes jacasseries par ici, et des jacasseries.... disant: «Le temps des miracles est passé et il n’existe pas de baptême du Saint-Esprit.» Etendez simplement vos ailes et ne faites pas attention à cela, et élevez-vous loin au-dessus de cela. Amen. Oh! l’Aigle Jéhovah vole plus haut.

20        Une autre chose que fait l’aigle... Si vous remarquez bien, il a été comparé au... son–l’héritage de Dieu. Il rajeunit. Vous savez que la Bible dit que l’aigle rajeunit. C’est l’unique oiseau que l’on connaisse, qui après être presque amorti, peut redevenir un jeune aigle, pas en âge, mais simplement en action. Eh bien, pourquoi Jéhovah a-t-il donc voulu nous comparer aux aigles? Lorsque vous êtes abattu, comme on le dirait, «vous avez le cafard», alors un bon réveil se déclenche, et votre jeunesse est complètement réutilisée–renouvelée.

            Oh! j’ai vu des vieillards aux cheveux gris, avec la barbe leur recouvrant tout le visage, crier et louer simplement le Seigneur, comme un petit garçon de quinze ans. Assurément. J’ai vu des gens qui étaient assis là, cloués dans des fauteuils roulants, se tenir sur leurs pieds d’un bond, hurler et pousser des cris comme... Eh bien, ils sont renouvelés. Jéhovah nous renouvelle. Il renouvelle notre force. Il renouvelle notre santé. Il nous renouvelle complètement. C’est la raison pour laquelle Il nous a comparés aux aigles. Une autre chose au sujet de l’aigle, c’est que la mère aigle ne construit pas son nid au sol. Elle construit son nid aussi haut qu’elle le peut. Elle le place loin de tous les prédateurs, loin de tout ce qui peut la déranger, elle construit son nid dans les hauteurs, de sorte que rien ne puisse la déranger.

21        Il y a quelques temps, j’étais à Cincinnati, dans l’Ohio, là au grand zoo. J’avais ma fillette Sara et la petite Rebecca. Et j’avais la petite Sara qui est la plus jeune, et je la promenais. Et on avait capturé un grand aigle qu’on avait enfermé dans une grande cage. Eh bien, je me suis avancé là. J’ai entendu toutes sortes de fracas et que sais-je encore, et je suis descendu pour montrer à Sara. Je pensais que c’était deux oiseaux qui se battaient. Mais lorsque je suis arrivé là, ce n’était qu’un seul grand aigle. C’est à peine s’il avait des plumes sur son front. Tout son visage était tuméfié à force de se cogner là. Ses ailes étaient devenues faibles à force de s’être cogné là. Et j’observais ce grand ami, comment il s’agitait avec ses ailes déployées et ces blessures. Et il est allé de l’autre côté de la cage, a couru de toutes ses forces et a pris son envol et s’est heurté contre cette cage de toutes ses forces; tout cela pour se cogner la tête contre cette cage, et retomber une fois de plus sur le plancher. Il restait étendu là et secouait un peu la tête, il se relevait, il repartait, et regardait à l’extérieur. Et ensuite, il courait de toutes ses forces, battait ses ailes pour remonter et il se heurtait contre les barres de fer, et retombait une fois de plus. Je me suis approché; je me suis dit: «Si j’avais une scie à métaux, je scierais ces barres de fer pour le faire sortir de là.»

            Et pendant qu’il était étendu là, et que ces grands yeux regardaient vers le ciel, les cieux bleus au-dessus de lui... C’est un oiseau des cieux. Il vit dans les cieux. Il est né pour vivre dans le ciel. C’est sa nature de vivre dans les hauteurs. Et voici qu’il est enfermé ici dans une cage, et il ne peut plus monter.

22        Je me suis dit que c’était là l’un des spectacles les plus tristes que je n’aie presque jamais vu. Et pendant que je m’éloignais de là, le Saint-Esprit semblait me dire cet après-midi-là... pendant que j’étais assis là dans le parc comme je ne pouvais pas ôter cela de mon esprit... Je voulais acheter cet oiseau. Eh bien, on ne me permettrait pas de l’avoir. J’avais vraiment pitié de lui, mais alors le Seigneur m’a parlé concernant ce cas, en disant: «Il y a un spectacle pire que celui-là. Des hommes et des femmes marchent dans les rues, nés pour être des fils et des filles de Dieu, mais ils vivent en dessous de leurs privilèges en se cognant la tête dans des boîtes de nuit et partout ailleurs, alors qu’ils devraient monter plus haut dans le firmament de grandes délices de Dieu et de Sa grande puissance.»

            Ils vont d’église en église, de lieu en lieu, essayant d’adhérer à ceci et de réciter tel credo et de réciter telle prière, et se faire baptiser de cette façon-ci; ils se cognent simplement la tête, alors qu’ils sont nés pour être des fils et des filles de Dieu.

            Quel triste spectacle que de voir un homme fait à l’image de Dieu, pour être un serviteur de Dieu, pour vivre comme un Fils de Dieu, marcher dans la rue, titubant sous l’effet du whisky! De voir un jeune homme dans sa splendeur et sa beauté, de le voir dans la rue, une cigarette à la main, le bras autour d’une fille à demi vêtue, quelque part, un homme né pour être un fils de Dieu, qui vit en dessous de ses privilèges, l’âme enfermée dans une cage de tourments du diable.

            Une jeune femme à demi vêtue, belle au possible, oh! bien parée, avec assez de maquillage sur elle pour peindre une grange, quelque part là, traînaillant dans une hôtellerie en bord de route, alors qu’elle est née pour être une fille du Dieu Très-Haut, et elle vit en dessous de ses privilèges...

23        Quelque chose en vous vous appelle à sortir. Quelque chose en vous a ardemment besoin de Dieu. Et vous essayez de satisfaire cette soif qui est en vous, comme l’a dit David: «Comme une biche soupire après des courants d’eaux, mon âme a soif de Toi, ô Dieu.» Et vous essayez de satisfaire cette sainte soif bénie que Dieu a placée en vous, pour que vous ayez soif de Lui, mais vous, vous essayez de la satisfaire avec les choses de ce monde. Le diable essaie de vous amener à étancher cette soif en le servant, lui, alors que vous êtes un aigle. Vous êtes né pour être un aigle. Et vous n’avez pas le droit d’essayer d’étancher cette soif avec les choses du monde. Dieu vous a donné cette sainte soif pour que vous ayez soif de Lui. «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.»

24        Maintenant, observons l’aigle. La maman aigle ne construit pas son nid au sol parce que c’est un oiseau destiné à vivre dans le ciel, et elle prend soin de ses petits. Elle ne veut pas qu’ils soient en danger. Ainsi, elle construit son nid aussi haut qu’elle peut monter.

            L’été passé, je me rendais à Tacoma pour une réunion. Je suis passé par Yellowstone, j’observais de très loin le sommet du Canyon, j’ai vu quelque chose là-haut, et c’était juste sur un petit pic court. Une aigle y avait construit son nid. Et j’ai appelé ma femme et mes enfants, et je leur ai donné les jumelles. Je suis entré dans les bois sur une bonne petite distance, pour traquer un vieux petit ours. Et j’ai dit: «Eh bien, regardez ça là-haut. Il y a là cette aigle avec sa couvée.» Qu’est-ce qui pouvait l’atteindre? Rien. Aucun serpent ne pouvait ramper jusqu’à ce rocher-là. Aucun coyote ne pouvait détruire ce nid-là.

            C’est ainsi que Dieu construit Son église pour Ses aiglons, dans des hauteurs, au-delà des ambitions de ce monde. Elle a de hautes ambitions, non pour plaire aux hommes, mais pour plaire à Dieu. Elle construit son nid dans un lieu élevé et sûr.

            Oh! comme cette mère aigle veille sur ce nid-là! Oh! Son oeil est sur le passereau, et je sais qu’Il veille sur moi. Il veille sur toi. La mère aigle veille sur ce nid-là.

25        Eh bien, lorsqu’elle commence à construire ce nid, elle prend des brindilles et tout, elle les introduit là, et les entrelace autour des ronces, et tout le nid est rempli de choses piquantes. Eh bien, elle ne veut pas que ses petits soient sur ces choses piquantes; ainsi elle rend le nid confortable au possible, pour sa couvée. C’est ce que Dieu fait avec Son église. Il essaie de la rendre confortable au possible.

            Maintenant, elle sort et prend une peau de brebis, ou une peau de lapin qu’elle a mangé. Et elle garde ces peaux là-haut, et elle prend cette–et monte avec dans le nid. Oh! combien je l’ai observée faire cela! Et elle prend son bec et enfonce cette peau de lapin ou cette peau de brebis, elle l’enfonce dans le nid, et rend le nid aussi confortable que possible pour ses petits.

26        C’est ce que Dieu fait pour Son église. Oh! lorsqu’Il sait que vous allez naître de nouveau, lorsqu’Il sait que vous prenez votre décision, pendant que vous êtes assis sur votre siège, Il se met à arranger le nid juste à ce moment-là, parce qu’il a un converti qui vient. Il a un aiglon qui est sur le point de naître. Il rend le nid confortable au possible, et lorsque le doux Saint-Esprit descend pour se déverser dans votre âme, les larmes de joie commencent à couler, et vous levez les mains, et vous dites: «Oh! il s’est passé quelque chose.» Tout aussi confortable que possible, c’est ce que Dieu fait. Il fait les choses de cette façon-là.

            Oh! au cours d’un réveil, lorsque vous entendez le message être proclamé, si vous en avez marre du monde, après quelque temps, alors, lorsque vous commencez à dire: «Oh! oui, je saisis cela.» Voyez, la naissance commence. Jéhovah apprête un nid pour Son aiglon, de sorte que ça soit agréable et doux et que vous puissiez marcher sur ces peaux de brebis et tout. C’est merveilleux.

27        Et il y a une bonne chose à ce sujet qui fait que nous puissions vraiment apprécier le confort du nid, de ce nid d’aigles, il a été fait de peau de l’Agneau, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Dieu habille Son second Adam, non pas avec les peaux de brebis de l’Eden, mais la peau de brebis du Calvaire, lavée par le Sang et rendue confortable par Sa Présence, la peau de brebis, sur laquelle nous marchons. Combien c’est paisible! combien c’est calme! Combien c’est doux! Combien c’est humble! Nous devrions apprécier cette douce marche merveilleuse que nous effectuons.

            Comment certaines personnes peuvent-elles s’en moquer? Mais vous savez, il est dit: «Les insensés marcheront avec des chaussures cloutées là où les Anges craignent de marcher.» C’est vrai. C’est un vieil adage, mais c’est la vérité. Un insensé marchera avec des chaussures cloutées là où un Ange craindrait de marcher. Les hommes se moqueront des chrétiens qui sont sous l’action du Saint-Esprit. Ils traiteront les oeuvres de Dieu de Béelzébul, alors que les Anges n’oseront pas dire un seul mot à ce sujet. [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Certainement.

28        Nous sommes reconnaissants au Seigneur notre Dieu, pour Sa bonté envers Ses enfants, n’est-ce pas? Il traite avec nous par des voies mystérieuses, pour accomplir Ses prodiges. Pensez-y. Combien Il rend faciles les choses pour que nous marchions dessus. Combien Il illumine le sentier devant nous. Nous sommes abrités sous Sa Présence bénie.

            Souvenez-vous, lorsque le petit aigle naît, la mère se tient au-dessus de lui, les ailes déployées. Elle est prête à le protéger. Lorsqu’il est encore tout jeune, elle s’assoit juste là avec cet oeil veillant sur lui dans le nid, partout où il va. Oh! bien sûr, si le petit sortait du nid, il se casserait son petit cou, mais la maman veille sur lui.

29        N’êtes-vous pas heureux que l’Aigle Jéhovah veille sur Ses petits? Eh bien, nous nous casserions le cou avec la puissance de Dieu, n’eût été Jéhovah qui a veillé sur nous et qui nous a tracé une limite. Il a établi des limites. C’est ce qu’Il a dit: «Je mettrai une limite que personne ne peut dépasser.» Ainsi Dieu, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant JE SUIS, établit Ses limites et Son amour, étend Ses ailes au-dessus de Ses petits aigles, et alors, personne ni rien ne peut donc leur nuire. N’êtes-vous pas heureux à ce sujet? Eh bien, c’est assez pour enflammer chaque âme avec la puissance du Dieu vivant afin d’offrir de grandes louanges à Jéhovah. Je pense que chaque personne au monde devrait louer Jéhovah pour Sa bonté. Lorsque vous étiez des tout petits aiglons, dans le nid, incapables de prendre soin de vous-mêmes, incapables de veiller sur vous-mêmes, vous aviez pourtant Quelqu’Un qui veillait sur vous. Béni soit Son saint Nom. Combien Jéhovah veille sur Ses petits. Son oeil ne les quitte jamais; jour et nuit, Son oeil est sur eux, afin de veiller sur eux et de les protéger du mal avec un bouclier, et pour–de les protéger des maux et du danger. Oh! combien nous devrions nous sentir bénis en pensant à cela!

30        Maintenant, remarquez ce qui se passe. Eh bien, que dit-Il que sont Ses prophètes? Des aigles. Maintenant, que fait un–un aigle? Il monte très haut. Eh bien, s’il monte très haut, il peut voir de loin. Et les prophètes de Dieu sont montés très haut, bien longtemps, deux mille cinq cents ans ou trois mille ans avant, et ils ont pu voir la condition d’aujourd’hui.

            Considérez ce que Paul a fait, ce grand aigle du ciel, lorsque dans 2 Timothée, il a dit: «Il viendrait un jour où l’église serait emportée, hautaine; aimant les plaisirs plus que Dieu, déloyale, calomniatrice, intempérante, ennemie des gens de bien, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force; éloignez-vous d’une telle église.» L’aigle de Dieu est monté très haut pour nous prévenir de ces choses.

            Bien longtemps, Ezéchiel, (et bien longtemps dans les prophètes...) a vu les chars se précipiter sur les autoroutes; Nahum, deux mille cinq cents ans avant, a vu les–les chars sans chevaux ici sur les autoroutes.

            Tous les prophètes sont montés très haut et ont vu de loin les choses qui arrivaient, et ils pouvaient prévenir Ses petits aiglons du danger.

31        Une vieille aigle dépose ses petits dans les herbes, elle monte dans le ciel, et se perche sur le rocher le plus élevé et surveille partout pour voir s’il va se passer quelque chose. Et le Saint-Esprit, lorsqu’un jeune aigle, un jeune chrétien est né, Il se place dans les cieux et surveille. Rien ne peut leur nuire. Il surveille. Rien ne peut déranger les aiglons, parce que la vieille mère aigle est en train de veiller sur eux. Eh bien, finalement, il arrive un temps où cet aigle commence à grandir. Et lorsque cet aigle commence à grandir, alors sa mère qui a vu toutes sortes d’oiseaux, et maintenant... Combien cet aigle est différent d’un poulet qui est rattaché à la terre.

32        Eh bien, un poulet, c’est aussi un oiseau. Un poulet est tout aussi bien un oiseau que l’aigle. Mais il y a une différence. Le poulet ne connaît rien du ciel. Il n’a jamais été là-haut. Et cette mère aigle a résolu que sa petite couvée ne soit pas comme des poulets rattachés à la terre. Elle va veiller à cela. Oh! j’aime cela. Bien qu’il soit son frère dénominationnel, il n’a jamais cependant été là-haut. Il ne sait pas de quoi il parle. Il ne peut pas supporter ces lieux célestes, parce qu’il n’y a jamais été. Il n’en sait rien. Oh! la la! Certainement pas, il n’a jamais été là-haut.

            Les gens disent: «Le baptême du Saint-Esprit n’existe pas.» Comment peut-il dire cela [étant] dans un nid des poulets? Il n’est pas un aigle pour commencer. Lorsqu’il a dit: «La guérison divine n’existe pas», eh bien, il n’en sait rien. Il n’est jamais monté là où l’aigle est monté. Il n’a jamais mis Dieu à l’épreuve. Il n’a jamais été guéri par la puissance du Dieu Tout-Puissant. Par conséquent, il ne sait absolument pas de quoi il parle. Il ne fait que glousser. Il ne connaît pas le cri de l’aigle. Oh! quelle différence!

33        Eh bien, cette vieille mère aigle a résolu que son enfant ne soit pas de ce genre-là. Et je suis si heureux qu’elle ait résolu cela. Oui, oui. Je suis si heureux que nous ne soyons pas obligés de planer en bas sous quelque chose de ce genre-là. «Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» Dieu a résolu de faire sortir Ses aigles dans chaque âge. Absolument.

            Ainsi, un temps arrive où ce petit aigle sent qu’il fait très doux de marcher çà et là sur ces peaux de brebis. Oh! il vient de recevoir le Saint-Esprit, et il est vraiment prêt à embraser la ville. Mais vous savez quoi? Il ne peut pas arriver–il ne peut pas rester dans ce nid tout le temps. C’est ça le problème avec l’Eglise pentecôtiste. Elle reste trop longtemps dans le nid.

34        Savez-vous donc ce qui arrive? La vieille mère entre dans ce nid, et se sert du même bec avec lequel elle a rendu le nid tout douillet, et elle arrache chaque petit morceau de cette peau de brebis et chaque petit morceau de cette peau de lapin, et elle la jette hors du nid. Elle rend le nid si inconfortable, qu’il–que les petits ne peuvent même plus s’y poser.

            Vous savez, Dieu sait comment vous pousser à avoir envie de faire les choses. C’est ce qui est arrivé à bon nombre de vos familles. Certainement. Dieu arrache simplement tous les coussinets doux, afin que vous marchiez sur des épines. Et chaque fois qu’il s’y assoit, c’est sur une épine. Il sursaute. Au bout de quelque temps, il se décourage. Et je pense, s’il y a jamais eu un temps ou l’Eglise pentecôtiste devrait être découragée, c’est bien maintenant. Nous nous sommes formés des dénominations, nous avons érigé de grandes barrières, des limites. L’un est des Assemblées, l’autre est unitaire; l’autre est de ceci et de cela. Et puis, nous avons tracé des limites et érigé des barrières au point qu’il y a des épines ici et des épines par là, des épines par ici et des épines par là. Qu’est-ce qui ne va pas? Dieu veut nous enlever de là. C’est exactement ce qu’il y a. Ces braves petits aiglons sont fatigués de s’asseoir sur ces épines.

            Un grand réveil est en cours, et les gens disent: «N’y prenez pas part; nous ne collaborons pas avec eux.» Oh! essayez une fois d’arrêter un aigle.

35        La maman aigle sait ce qu’il faut faire. Ainsi, elle arrache tous les coussinets afin que le nid soit rugueux, de sorte que le petit ait envie de s’en aller. Vous savez, cela marche dans bien des cas, si nous avions le temps d’en parler. Parfois, Dieu est obligé d’ôter l’un de vos bien-aimés. Parfois Il est obligé de laisser la maladie vous frapper. Le médecin dit: «Eh bien, on ne peut plus rien.» Parfois, Dieu ôte tout simplement tous les coussinets du nid. Croyez-vous cela? Certainement. C’est ce qu’Il fait.

            «Oh! direz-vous, j’ai été fort et en bonne santé toute ma vie.» Mais un jour, les coussinets ont été ôtés du nid. Vous ne pouvez pas marcher sur cette peau de brebis tout le temps; vous n’avez jamais quitté le nid. Vous ne pouvez tout simplement pas vous tenir autour de l’église pour crier et louer Dieu, sautiller et courir tout autour. Il y a du travail à faire.

            Ainsi, savez-vous ce que fait cette brave mère aigle? Elle descend là et elle regarde ces pauvres petits amis sautiller par là. Elle veut donc leur montrer combien elle est grande. C’est de cette façon qu’elle peut attirer leur attention. Peut-être que Dieu a dû laisser que la tuberculose vous frappe avant de pouvoir attirer votre attention.

36        «Oh! direz-vous, je suis membre de la plus grande église de la ville. Je–j’ai été loyal–j’ai été loyal dans le paiement de la dîme.» C’est bien. «Je n’ai jamais fait du mal à quelqu’un, pourquoi le Seigneur devrait-Il permettre que je tombe malade? Il se peut qu’Il soit en train de secouer un tout petit peu votre nid. Il veut vous montrer combien Il est grand.

            Vous savez, en réalité, le petit aigle n’a jamais vu maman. Il a été tellement satisfait dans le nid qu’il ne sait pas combien elle est grande. Savez-vous donc ce que fait l’aigle? La mère aigle est de loin plus grande que le papa aigle. Un aigle chauve de bonne taille peut avoir une envergure d’environ 5 mètres. C’est vrai. Vous savez, ce petit aigle est resté là dans ce nid tout le temps, il trouve une si grande satisfaction en criant, en sautant et en courant tout autour que, vous savez, il n’a jamais su combien la maman qui l’avait mis là dans ce nid était grande.

            Ainsi, Dieu est obligé de laisser la maladie frapper Son église de temps en temps. Il est obligé de laisser une petite crise de l’Esprit survenir, Il enlève un peu de joie de l’église, rien que pour étendre Ses ailes et vous montrer qui Il est. Ainsi, le petit aiglon commence à sentir, oh! la la! une épine par ici, et une épine par là; et partout où il s’assoit, il n’y a que des épines. Eh bien, il est prêt à quitter ce nid.

37        Ainsi, la grande maman monte là et déploie ses énormes ailes. Oh! je les ai observés. Combien elle paraissait imposante, dépassant les limites du nid. Son–son nid mesure environ 8 ou 10 pieds [2,5 mètres ou 3 mètres–N.D.T.] de circonférence, et elle a une envergure d’environ 5 mètres. Elle se tient sur ce nid et lance un cri à ses petits aiglons. Et alors, lorsque les petits lèvent les yeux, elle déploie ses très puissantes ailes. Elle essaie de les amener à avoir la foi. Elle va faire quelque chose avec eux.

            Et peut-être, Dieu peut remuer votre nid, afin qu’Il puisse étendre Ses ailes pour vous montrer combien Il est grand. Il veut faire quelque chose pour vous. Il désire vous montrer: «Que Tu es grand! Que Tu es grand.» Et quand on est obligé de se coucher sur le dos et de lever les yeux vers le ciel, pour Le voir déployer Ses ailes dans le système solaire, d’un bout du ciel à l’autre, pour voir ces étoiles...

38        Il y a quelque temps, j’ai eu le privilège de me tenir à l’observatoire du mont Wilson, et de regarder au travers de cette longue vue. Et on dit que vous pouvez voir à cent vingt millions d’années-lumière dans l’espace. La lumière se déplace à une vitesse de 8 mille miles [Environ 13.000 km–N.D.T.] par seconde. Huit mille miles par seconde, et prenez cent vingt millions d’années de cela. Eh bien, eh bien, vous pourriez faire passer une rangée de neuf autour du monde et vous serez incapable de convertir cela en miles. Et qu’y avait-il au-delà de cela? Les lunes et les étoiles. Que Tu es grand. Mettez-vous à genoux et levez les yeux une fois. Que Tu es grand.

            Voyez ce qu’Il est sur le point de faire? Lorsque ces aigles sont dans cet état, Il s’apprête à secouer le nid à ce moment-là. Je pense qu’Il est sur le point de secouer le nid pentecôtiste.

39        Ainsi, lorsque les petits aiglons... Il fait cela pour attirer leur attention. Lorsqu’elle se tient là avec ses ailes... elle pousse un cri. C’est sa parole. Elle se tient là, disant: «Levez les yeux vers moi, voyez-vous combien je suis grande?»

            Lorsque le médecin dit: «On ne peut plus rien faire», alors «Que Tu es grand.» Levez les yeux dans cette direction, le médecin, vous–vous l’avez eu jusqu’à ce qu’il n’en peut plus. C’est très bien. Mais maintenant: «Que Tu es grand!» Levez les yeux vers là. Il essaie de vous faire sortir de ce nid. Certainement.

40        Et puis, qu’est-ce qui vient après? Alors, la vieille mère... Après, les petits aigles commencent à regarder en haut et disent: «Oui, maman, tu es un grand oiseau. Je n’ai jamais su que tu étais si grande.» Oh! certainement.

            Et il y a une autre chose au sujet de l’aigle comme je l’ai dit, il a des plumes fortement serrées. Si ces plumes ne sont pas parfaitement serrées, serrées plus que celles de n’importe quel autre oiseau qui existe; s’il monte là très haut, les plumes de ses ailes s’arracheront et l’aigle tombera et mourra. Ainsi, ces plumes sont serrées, vraiment bien fixées au corps; en effet, ces petits aiglons doivent y accrocher leurs pattes, pendant que la mère aigle vole. Et puis, lorsque vous regardez et voyez combien cette énorme mère aigle est grande... Alors savez-vous ce qui se passe? La maman examine ses petits aiglons; ils ont quelque chose qui cloche. Les petits ont beaucoup de plumes, mais ils portent trop de plumes relâchées, qui ne sont que de vieilles petites plumes qui doivent être ôtées de là. Savez-vous ce que la maman commence à faire? Elle commence à faire du vent avec ces énormes ailes, et alors, elle le fait avec une si grande force qu’elle arrache à ses petits aiglons leurs plumes relâchées.

41        S’il y a jamais eu un temps où cette Mère Aigle se tient sur le nid pentecôtiste, c’est bien aujourd’hui. Il y a trop de plumes relâchées dans l’Eglise pentecôtiste. Oh! oui. Vous les femmes, vous vous coupez les cheveux. Ce n’est pas correct. La Bible dit que ce n’est pas correct. Vous sortez par un après-midi, ayant mis ces tout petits vêtements courts pour tondre le gazon dans la cour. Ce n’est pas correct. C’est un péché aux yeux de Dieu que de faire cela. Et vous direz: «Non, moi je ne porte pas une culotte; je porte un pantalon.»

            La Bible dit: «Une femme qui porte un vêtement d’homme, c’est une abomination aux yeux de Dieu.» Dieu ne change pas. Il y a trop de plumes relâchées dans l’Eglise pentecôtiste. Elle n’est pas encore prête à s’envoler.

            Autrefois, ce n’était pas correct pour les femmes de la sainteté et les femmes de l’église d’appliquer de la manucure ou cette histoire que vous appliquez sur la bouche et au visage. Et il vous est impossible de distinguer l’une de l’autre; qu’est-ce qui cloche? Il y a trop de plumes relâchées. Vous savez que c’est la vérité. Cela pourrait vous indisposer.

42        Maman avait l’habitude de... Nous avons grandi ici dans les montagnes. Nous devrions prendre de vieilles peaux de bêtes et nous les bouillions là et nous extrayions de la graisse pour cuire nos pains de maïs, les doliques, pour le déjeuner, le dîner et le souper. Et chaque samedi soir, nous devrions prendre une dose d’huile de ricin, avant de retourner à l’école le lundi matin. Je m’en souviens également, et j’avais tellement pris de cette histoire que je n’arrive plus à en supporter l’odeur. Et chaque fois que je m’avançais vers maman, je commençais à pincer mon nez et je disais: «Maman, ça me donne la nausée.»

            Elle disait: «Si cela ne vous donne pas la nausée, ça ne fera aucun bien.»

            Ainsi, il en est de même aujourd’hui. Si le vieil enseignement et la vieille prédication de la Bible, ne vous donne pas la nausée, ça ne vous fera aucun bien. Ça remue votre gastronomie spirituelle. Et c’est vrai. Oh, oui.

43        Et vous les femmes qui êtes membres de l’Eglise méthodiste, baptiste, presbytérienne, pentecôtiste, nazaréenne, les pèlerins de la sainteté, vous restez à la maison le mercredi soir pour entendre cette chose impie de «Nous aimons Suzy» ou peu importe ce que c’est, au lieu d’aller à la réunion de prière, et vous restez pour écouter ce coquin de (excusez-moi d’avoir dit cela) d’Arthur Godfrey, d’Elvis Presley, et toutes ces choses impies qui sont malséantes dans l’église. Vous savez que c’est vrai. Et puis, vous vous demandez pourquoi nous ne pouvons pas nous envoler. Vous vous demandez pourquoi Dieu ne peut pas rétablir les dons dans l’église. Comment–Il n’a encore rien avec quoi faire la restauration: on a trop de plumes relâchées, trop de prédicateurs relâchés, qui ne veulent pas prêcher la vérité là-dessus, les méthodistes, les baptistes, les pentecôtistes, aussi. Nous avons besoin d’un réveil à l’ancienne mode envoyé de Dieu, et d’un retour du Saint-Esprit de la Bible dans l’église, qui vous purifie depuis votre âme jusqu’à l’extérieur.

44        Vous direz: «Moi, je ne porte pas ces choses, madame–ou plutôt Frère Branham. Moi, je ne porte pas ces petites choses courtes.» Cependant, regardez comment vous vous habillez. Les femmes descendent la rue portant ces petits vêtements sexy, vous savez ce que vous allez faire? Vous allez répondre au jour du jugement d’avoir commis adultère. La Bible dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis adultère avec elle.» Qu’est-ce qui arrivera si vous vous habillez de cette façon-là? Vous pourriez être aussi pure qu’un lys vis-à-vis de votre mari. Mais si ce pécheur vous regarde et vous convoite, lorsqu’il répondra d’adultère, c’est vous la coupable, qui l’avez amené à le faire.

            Il se peut que vous ne m’aimiez plus après ceci, mais à la barre du jugement... je ne veux pas être populaire; je veux être honnête. Eh bien, vous direz: «Frère Branham, on ne vend pas d’autres genres de vêtements.»

            Mais on vend toujours des machines à coudre et des tissus. Ainsi, ça ne sert à rien de chercher à vous esquiver. C’est la vérité.

45        Eh bien, vous direz: «Vous vous en prenez à nous, les femmes.» Très bien. Monsieur, vous voilà. Un homme qui laissera sa femme porter ces vêtements et la laissera sortir dans la rue, ou fumer la cigarette, cela montre de quoi il est fait. Ce n’est pas vraiment un homme. C’est tout à fait exact.

            Oh! l’église entière a besoin d’un bon coup de vent à l’ancienne mode. Nous nous sommes trop fiés aux danses, nous nous sommes trop fiés au fait de taper les mains. J’aime cela. Pousser des cris, parler en langues, courir sur les plancher, c’est bien. J’approuve tout cela. Je crois que toute chose que Dieu a écrite dans la Bible est la vérité. Mais, frère, si nous menons une vie dont les actions ne concordent pas avec la Bible, nous ferions mieux d’arrêter jusqu’à ce que nous ayons la bonne...?... C’est vrai. On reconnaît l’arbre aux fruits qu’il porte. Eh bien, c’est vrai, mon ami.

46        Que dit une mère? «Je n’aime pas ces petites plumes inutiles. Arrachons-les.» Elle retourne ce petit aigle, et prend et commence à battre ces grandes ailes. Et frère, lorsque ce vent provenant de ces ailes frappe ces petites plumes relâchées, ces dernières s’envolent dans tous les sens.

            Et lorsque l’église se rassemble et se prosterne de honte, comme ces petits aigles qui se tapissent, je vous assure, il viendra du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, qui purifiera l’église de tout cela. Cela ôte de l’église toute la mondanité, toutes les plumes inutiles, toutes les plumes relâchées. Eh bien, pendant qu’elle vole, si elle porte ce petit aigle alors que celui-ci a ce genre de plumes, il se cassera le cou.

47        Et si l’église, dans les conditions actuelles, essayait de s’envoler pour entrer dans les grands dons et d’autres choses... Vous avez eu beaucoup de fanatisme. Je suis reconnaissant que cela n’ait pas encore frappé ce pays. C’est un territoire qui est encore vierge. A vous les ministres, je vous demande au Nom de Jésus, de veiller sur cette histoire, toutes sortes de petits ismes et des sensations. Rien ne remplacera la Bible. C’est vrai. Accrochons-nous à la Parole de Dieu; ne L’abandonnez pas. Accrochez-vous-Y là.

            Eh bien, les gens circulent avec toutes sortes de choses, et se disent chrétiens, des croyants. Il faut... Je ne dis pas qu’ils ne sont pas des croyants. La poule est aussi un oiseau, mais elle n’est jamais allée nulle part. Elle n’a pas assez de plumes pour monter là-haut. Et si elle le fait, elle se cassera le cou. Faites monter un vieux coq, avec–avec un aigle, et lâchez-le une fois à partir d’un avion. Que se passerait-il si l’aigle amenait le coq là-haut et qu’il le projetait en le bousculant. Le coq se désintégrerait dans l’air. C’est ce qu’il en est de certains de ces vieux coqs qui chantent partout, disant: «Le temps de miracles est passé et toutes ces choses.» Ils ne connaissent rien de la puissance de Dieu. Jésus l’a dit. Ayant reçu l’instruction dans la basse-cour, ils ne savent rien des lieux célestes où l’on doit se confier en Dieu seul. Amen.

48        Remarquez, maintenant ils sont là, et lorsque la maman aigle retourne ses petits, elle les secoue très sérieusement là-haut, et à l’aide de ces grandes ailes, elle commence à souffler sur ces plumes relâchées qui s’envolent, et les petits perdent toutes leurs vieilles plumes. Alors, elle dit: «Chéri, monte ici. Tu vois combien je suis grande? Saute sur mon aile, je vais voler avec toi comme jamais auparavant.» Et c’est ce que Dieu fera lorsqu’Il fera sortir toute la folie de l’église, lorsqu’Il fera sortir toute la mondanité de l’église. Il s’envolera avec l’église quelque part, dans des sphères où elle n’a jamais été. Pourquoi accepteriez-vous un substitut, alors que les cieux pentecôtistes sont remplis de ce qui est authentique? Certainement. Pourquoi devez-vous aller après des sensations ou un petit isme, alors que tous les cieux sont remplis du Saint-Esprit et de véritables puissances de Dieu?

49        Ensuite, elle étend ses ailes; ils connaissent sa voix. Ils montent, et chaque aiglon s’agrippe avec ses pattes là sur ces énormes ailes. Pourquoi? Elles sont vraiment solides. Le petit prend son petit bec, et s’accroche à une plume de l’aile de sa mère, et puis celle-ci les portes sur ses énormes ailes, observez-la. Oh! la la! Ces petits aigles sur ces ailes ne paraissent plus que comme de petits grains de poussière.

            Considérez Dieu, qui retient la lune dans l’air, les étoiles dans l’air, combien plus ne peut-Il pas vous tenir! Levez les yeux et voyez combien Il est grand et puissant. Qu’est-ce qui fait que cet univers soit suspendu dans l’espace? Sur l’aile de Jéhovah, ce n’est rien de plus qu’un brin de poussière. C’est tout ce que ça représente, ce n’est qu’un brin de poussière sur Son aile. Que Tu es grand, Aigle Jéhovah. Que Tu es grand.

            Ensuite, lorsqu’Il déploie Ses ailes, tous les aiglons s’y agrippent et Il leur dit: «Tenez-vous tranquilles, mes enfants, Je vais vous causer une sensation comme vous n’en avez jamais éprouvée auparavant. Je vais faire de vous de véritables aigles maintenant.»

            Elle décolle de ce nid, et la voilà déjà dans l’air pour commencer. Maintenant, souvenez-vous, ces petits ne sont jamais sortis de ce nid. Ils étaient là à regarder au ciel; ils ont regardé le ciel, ils le voyaient de loin; mais ils ne savent vraiment pas encore ce que c’est. Ici, la maman les porte sur un... Ils doivent donc tenir très fortement. Et la maman monte, elle monte, elle monte, elle monte jusqu’à ce qu’elle atteigne une si haute altitude que vous pourrez à peine la voir. Savez-vous ce qu’elle fait lorsqu’elle arrive là-haut? Elle les projette de ces ailes en les secouant. «Débrouillez-vous en battant des ailes. Vous êtes des aigles. Vous n’êtes plus des bébés oiseaux pour ne pas voler.» Alléluia!

            Certainement; si vous êtes malade, il se peut que Dieu ait secoué Ses ailes pour vous faire tomber afin de vous obliger à battre des ailes.

50        Eh bien, ces petits aiglons sont vraiment là-haut; simplement... Que fait la maman, est-ce qu’elle les abandonne? Oh! non. Elle fait simplement un tour d’un côté et veille sur eux. Oh! la la! quelqu’un regardera là et dira: «Jean, regarde ce que je fais.» Oh! Il s’envole directement. Et la maman aigle sourit comme les petits deviennent maintenant de véritables aigles, capables de s’envoler. Ils ne sont plus dans le nid. Ils ne sont plus dans la dénomination, les chaussures dénominationnelles.

            Les dénominations sont bonnes, mais vous êtes restés complètement cloués au sol; maintenant, vous êtes là-haut dans les airs au-dessus du nid. Peut-être que vous êtes nés dans un nid pentecôtiste, ou un nid baptiste, mais vous feriez mieux de sortir de là immédiatement. Ne sortez pas de vos églises, sortez du nid. C’est ça.

51        Elevez-vous là où vous vous confiez en Dieu, pour croire en Lui pour la guérison, croire en Lui pour le salut, croire en Lui pour le Saint-Esprit, croire en Lui pour toute chose. Confiez-vous en Lui. Vous êtes des aigles. Vous avez été faits... Vous êtes–vous êtes un enfant de Dieu. Vous croyez comme Dieu. Vous croyez Sa Parole, parce que vous vous nourrissez de Sa Parole. Vous avez été nourri par le Saint-Esprit, la Parole; alors vous pouvez vous envoler.

            Eh bien, vous savez, elle les surveille, parce que de temps en temps, l’un des petits commence–commence à avoir des pépins, et à voler plutôt de façon désordonnée, vous savez; il commence à basculer et il n’arrive plus à retrouver son équilibre.

            Je crois certainement dans la grâce. Alors la mère, l’Aigle Jéhovah, vous savez ce qu’elle fait? Elle descend directement et rattrape cet aiglon sur Ses ailes et le ramène [dans les airs] dans sa grâce. C’est ce qu’elle fait; c’est ce que fait la mère aigle.

            N’ayez pas peur de faire quelques battements d’ailes, quelques efforts, de persister en prenant Dieu au Mot. Vous ne serez pas dans l’erreur. Vous n’allez pas vous faire du mal. Vous direz: «Eh bien, il me laissera peut-être m’écraser au sol.» Ces petits aigles ne se tracassent pas du tout à ce sujet. Ils voient maman tout le temps. Ainsi, ils passent tout simplement un jubilé de pentecôte, passant tout simplement des moments merveilleux, en battant des ailes de façon désordonnée, et que sais-je encore. Il passe tout simplement des moments merveilleux. Certainement.

52        Et puis, après que les petits soient descendus si bas au point de s’écraser, la maman aigle surveille et tourne autour d’eux tout le temps. Oh! j’aime cela. Elle tourne simplement tout autour. Et puis, lorsqu’elle voit que le mal peut les atteindre, et qu’ils sont descendus trop bas si bien qu’elle ne saura pas les relever, elle lève ses grandes ailes et elle trompette.

            Oh! avez-vous déjà entendu une aigle trompeter? Lorsqu’elle trompette, tous les petits prêtent attention. Et ces petits aiglons sont descendus très bas. Un, deux, trois, quatre, ils sautent directement sur l’aile [de la mère], et s’y accrochent eux-mêmes.

53        Oh! Il te portera à n’importe quel moment. Frère, ne vous tracassez jamais, Il veillera sur vous. Il sait tout à votre sujet; Il vous aime. Vous êtes Son enfant. N’ayez pas peur de vous confier en Lui. S’Il vous secoue pour vous projeter dans l’air, Il vous laisse tout simplement prendre de l’envol tout seul. Nous allons prendre un grand envol, l’un de ces jours, pour aller directement dans la gloire. Ainsi, vous feriez mieux d’apprendre à vous confier en Lui maintenant, pendant que vous le pouvez. Vous ne pouvez pas le faire avec toutes ces plumes relâchées qui vous sont accrochées tout autour. Vous feriez mieux de descendre jusque-là où le vent souffle du ciel, et ôter de vous toutes choses en les secouant, toute la mondanité, et tous les soucis du monde, ainsi que tout l’amour du monde.

            La Bible dit: «Si vous aimez le monde ou les choses du monde, l’amour de Dieu n’est même pas en vous. Comment pouvez-vous donc voler? Nous ne savons même pas marcher. Vous voulez agir comme votre frère de la basse-cour là-bas, qui n’a jamais ôté ses pattes de la terre. Peut-être qu’il a volé pour se poser sur un poteau d’une clôture quelque part, c’est cette hauteur-là qu’il peut atteindre, ce poulet.

54        Vous savez, une fois, on m’a raconté l’histoire d’un homme qui faisait couver une vieille poule. Il a trouvé un oeuf d’aigle, et il s’est donc dit: «Je verrai bien ce que ceci va produire.» Ainsi, il a pris l’oeuf de l’aigle et l’a placé sous la vieille poule. Et puis, lorsque cet aiglon a été clos au milieu de tous ces poulets, il était vraiment un petit oiseau étrange par rapport à tous ces poulets. Il en est presque ainsi; Il en obtient presque un sur toute une couvée. C’est presque ainsi que vous les obtenez. C’est à peu près cela la moyenne, un sur toute une couvée.

            Et il est toujours un–un oiseau d’apparence bizarre. Eh bien, c’est un oiseau différent, il n’est pas un poulet pour commencer. Ainsi donc, la vieille poule, glousse et cet aiglon ne comprend rien à ces gloussements de poule. Elle sort dans la basse-cour et va vers un tas de fumiers et elle se met à gratter. Elle fait cot! cot! cot! cot! Il n’y comprend rien. C’est un aigle. Ainsi, on se moque de lui, au milieu de tous ces poussins qui disent: «Regarde ce saint exalté, il n’est pas comme nous.» Tout ce qu’il a reçu comme éducation, c’est sur un tas de fumier quelque part, d’un certain séminaire. Il ne connaît pas plus au sujet de Dieu qu’un Hottentot n’en connaît au sujet d’un chevalier égyptien. C’est vrai. Tout ce qu’il connaît, c’est une théologie faite de main d’homme. Il n’a jamais eu à mettre sa confiance en Dieu. «Cot! cot! cot! vous feriez mieux de ne pas aller auprès de ces gens-là. Cot! cot! cot! Les jours des miracles... La guérison divine n’existe pas.»

55        C’est comme l’a dit une fois le vieil homme de couleur au sujet de la religion qui vient du coeur; il était toujours heureux; son patron lui a demandé: «Sambo, j’aimerais savoir ce que c’est que cette religion qui vient du coeur.»

            Il a répondu: «Elle est bonne, patron.»

            Le patron a repris: «Oh, je ne crois pas qu’il existe une religion qui vient du coeur.» Sambo a dit: «Vous vous trompez, d’après ce que vous, vous savez, vous ignorez qu’il existe une religion qui vient du coeur.» Eh bien, cela–il avait une tout autre connaissance.

56        Une expérience. Dieu veut que Son église ait une expérience en comptant sur Lui et en Le prenant au Mot. Ils sont des aigles. S’ils sont des aigles, ils mangeront la nourriture des aigles.

            Eh bien, un aigle ne peut pas manger la nourriture des poulets. Mais un poulet peut manger la nourriture des aigles. Vous voyez l’hypocrite? C’est vrai. Un aigle ne peut pas manger ce que mange un poulet. Mais un poulet peut manger ce que l’aigle mange, et manger aussi sa propre nourriture.

            C’est comme le corbeau et la colombe dans l’arche. Le corbeau mange n’importe quoi, mais la colombe ne mange que du grain. Mais le corbeau, lui, peut manger du grain, et il peut aussi aller manger un cadavre. Voilà le vieil hypocrite qui peut aller à l’église et prétendre être un chrétien, il sort bien avec le monde et il dit: «Ma conscience ne me reproche rien.» Eh bien, ils n’ont plus de conscience, pas plus que le serpent n’a de hanches. Ils ne–ils ne savent rien au sujet de–rien au sujet de la conscience. Comment peuvent-ils en avoir, alors qu’ils n’en ont pas pour commencer?

57        Ma maman avait l’habitude de dire: «Vous ne pouvez pas tirer du sang d’un navet.» Et c’est vrai. Je ne dis pas cela pour plaisanter. Ici, ce n’est pas un endroit pour plaisanter. Ça, c’est la Parole. Les âmes sont en jeu. Je dis cela pour faire remarquer quelque chose, afin de vous le faire comprendre de façon simple, afin que vous le compreniez. Certainement. Très bien.

            Et puis, ce petit aigle suivait partout, et la vieille mère [poule] montait là, grattait un peu et disait: «Nous organiserons un souper de bienfaisance ce soir, nous devons vraiment organiser cela pour payer le pasteur.» Il a demandé: «Qu’est-ce donc?»

            «Eh bien, je t’assure, si tu n’es pas un presbytérien ou un baptiste, ou que sais-je encore, tu n’es qu’un...»

            «Qu’est-ce?» Il ne peut tout simplement pas comprendre ces gloussements de la poule. Il était un oiseau différent.

58        «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire.» Ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a appelés. Ceux qu’Il a appelés, Il les a justifiés. Ceux qu’Il a justifiés, Il les a déjà glorifiés.

            De quoi avez-vous peur? Ne craignez pas de prendre cet envol tout seul. N’ayez pas peur de mettre Dieu à l’épreuve. Si vous êtes un aigle, vous n’aurez pas peur. Si vous êtes la semence d’Abraham... Seule la semence d’Abraham reçoit la promesse, vous appelez ces choses qui ne sont pas comme si elles sont, si Dieu l’a dit. N’ayez pas peur, il n’y a rien à craindre. Vous ne comprenez rien à toutes ces affaires sociales, ces fêtes, ces films, ces divertissements et toutes ces choses qui se font dans l’église, les jeux de baseball, et toutes ces autres choses pour gagner de l’argent afin de payer le pasteur. On n’a jamais voulu de telles choses. Certainement pas. Mais vous empruntez un vieux coq et vous le revendez à environ un dollar et demi le plat. Vous avez transformé la chambre haute en une chambre de souper. C’est vrai. Vous ne devez pas faire cela. Prenez Dieu au Mot; Il possède toutes choses. Certainement.

59        Vous ne pouvez pas faire cela en vous basant sur de petits credos, des plumes relâchées et de petites sensations. Vous devez absolument avoir la–une véritable constitution d’aigle avec quelque chose au-dedans de vous, qui vous dit que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement, quelque chose qui reconnaît qu’Il se tient là, omniprésent, et qu’Il veille sur vous. Rien ne peut vous faire du mal. Aucun coyote ne peut vous attraper. Rien ne peut vous faire du mal. Les anges de Dieu campent autour de ceux qui Le craignent. Que dix mille tombent à ta droite et que cent mille tombent à ta gauche, mais cela ne s’approchera pas de toi. Dieu veille sur Son héritage nuit et jour.

            «Moi, le Seigneur, Je l’ai planté. Je l’arroserai nuit et jour, de peur que quelqu’un ne l’arrache de Ma main.» L’héritage de Dieu, un aigle.

60        Ainsi, quand on regarde à l’un de ces endroits par ici, on voit donc une vie drôle, ces poulets de couveuse. Partout là, on ne sait donc pas ce qu’il faut faire. Ces gloussements de poulets, lui ne les comprend pas. «Pourquoi ne croient-ils pas dans la guérison divine? Ils prétendent être une église. Ils disent qu’ils croient en Dieu; pourquoi ne peuvent-ils pas croire qu’Il est Tout-Puissant? Il est dit ici, la promesse du Saint-Esprit... Regardez comment ils ont agi là autrefois. Ils sont allés dans le monde comme un feu ardent; ils guérissaient les malades; ils accomplissaient des miracles et des prodiges, et ils avaient la joie et la paix. Ils ont scellé leur témoignage de leur vie, pourquoi cette église-ci ne fait-elle pas cela? Pourtant, ils prétendent être l’église du Dieu vivant.» Un véritable aigle ne peut pas comprendre cela.

61        Mais vous savez quoi? Un jour, il s’est passé quelque chose; une vieille mère aigle a survolé la basse-cour. Elle a fait un tour et elle a regardé vers le bas. J’en suis très heureux. Elle a dit: «Voilà mon enfant.» Elle a encore fait un tour et elle s’est écriée: «Chéri, tu n’es pas un poulet. Tu es à moi.»

            Oh! Il a reconnu cette voix. Certainement. Quelque chose a produit les résultats comme cela s’était passé la première fois le jour de la Pentecôte. Quelque chose avait attiré son attention vers le haut. «Je reconnais cet appel.»

            La mère aigle a encore poussé un cri, disant: «Tu n’es pas un poulet. Voila pourquoi tu n’as jamais été satisfait. Tu n’es pas né pour être dans un tas de fumier du monde. Tu es un oiseau né pour vivre dans le ciel. Tu n’es pas lié par un credo ni par une dénomination. Tu as beaucoup d’espace; les cieux t’appartiennent.»

            Le petit aiglon a dit: «Tu es certainement ma maman. Maman, comment puis-je en sortir?» La mère aigle a répondu: «Je te dis, mon fils, fais simplement un petit saut et essaie de battre les ailes une fois.» C’est tout ce que vous pouvez faire. Prenez simplement Dieu au Mot, et avancez-vous sur cette base-là une fois. Oui, oui.

            Si vous êtes complètement cloué au sol, et que vous gelez à mort dans une dénomination, prenez simplement Dieu au Mot, et avancez-vous une fois, et dites: «Je crois en Toi, Seigneur. J’ai entendu une voix qui m’a parlé, disant: ‘Monte plus haut.’» Prenez-Le au Mot, une fois, et voyez ce qui va arriver.

62        Eh bien, vous savez ce qu’il a fait, ce petit aiglon? Il a fait un grand bond, il a battu ses ailes, et il s’est directement posé au-dessus du poteau de la basse-cour, en plein milieu d’une dénomination. Il ne pouvait voler plus haut que ça.

            La maman a crié: «Chéri, tu dois sauter plus haut que ça, sinon je ne peux pas te prendre.»

            «Eh bien, je suis membre de tel ou tel groupe, maman.»

            «Sors-en. Saute encore; bats tes petites ailes et je te prendrai.» Amen. Et la maman aigle a fait cette grande descente en piqué.

            Et lorsque le petit aiglon a fait un pas de géant pour dire: «Je ne suis plus de la dénomination baptiste. Je ne suis plus presbytérien; je ne suis plus pentecôtiste, mais je suis à Toi, Seigneur; me voici, battant des ailes de toutes mes forces.» La maman le saisit, et s’envole vers les cieux avec son petit.

            Jusqu’à quelle hauteur avez-vous sauté? A quel point avez-vous cru? Si vous êtes un aigle de Dieu, vous êtes prêt à Le prendre au Mot. Vous êtes prêt à vous confier en Lui devant la mort ou n’importe quoi d’autre. Vous êtes là pour vous confier en Lui.

63        Je vous ai gardés trop longtemps. Inclinons la tête, juste un moment. L’organiste sera là: «Ma foi regarde à Toi.»

            Ô toi, petit aiglon qui n’a pas été satisfait, maintenant, je ne te dis pas de quitter ta dénomination. Si tu es baptiste, reste un baptiste. Si tu es presbytérien, reste un presbytérien. Mais ce que j’essaie de te dire de faire, c’est de t’avancer et de monter sur les ailes de Jéhovah une fois. Tu es un aigle. Si ton église ne croit pas dans la guérison divine, si tu ne crois pas au baptême du Saint-Esprit, et que tu ne crois pas dans cette nouvelle naissance, avance-toi une fois et examine la promesse. Jésus a dit: «Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut même pas comprendre le Royaume de Dieu.»

64        Maintenant, avec vos têtes baissées, j’aimerais vous demander quelque chose, sincèrement. Je sais que le message a été dur, mais j’essaie de vous faire remarquer quelque chose. Je pensais que si j’y allais de façon simple, comme cela, que Dieu vous le ferait connaître, et que peut-être Il pourrait révéler cela comme à des enfants. Vous les ministres, vous savez de quoi je parle, et vous les vieux saints vous savez de quoi je parle. J’essaie de dire à ceux qui ne sont pas loin, ces jeunes gens, certains d’entre eux ne sont même pas à l’intérieur du tout, qu’ils doivent sortir de là. Il faut vous confier en Dieu, et puis montez un peu plus haut, montez jusqu’au point où Il peut vous prendre sur Ses ailes.

65        Maintenant, si vous êtes sans Christ aujourd’hui, et que vous savez que vous n’avez jamais été dans les cieux, en dehors du nid de votre vieille dénomination... Oh! vous ne vous en faites pas, mais récemment, il y a eu des choses qui sont arrivées. Voudriez-vous monter un peu plus haut? Dieu a secoué ce nid pour qu’Il puisse vous en faire sortir. Comprenez-vous ce que je veux dire? Si vous voulez que Dieu vous fasse sortir de ce nid d’incrédulité, de ces doutes, et de ces peurs que vous avez, voudriez-vous simplement lever la main vers Lui et dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi.» Voudriez-vous juste lever la main? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, ici. Que Dieu vous bénisse, frère, et vous, frère, et vous, vous, et vous, vous, soeur et vous, frère. Là au fond et à gauche, eh bien, vous, ma soeur; vous, frère, vous frère, vous là au fond.

66        Eh bien, là au rez-de-chaussée à droite. Que Dieu vous bénisse, vous. Oui, partout. Que le Seigneur soit avec vous. Que Dieu vous bénisse, mon fils.

            Là au balcon, au fond, maintenant. Levez la main, et dites: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. Toute ma vie...» Que Dieu vous bénisse, ma chère soeur. Que Dieu vous bénisse, frère. Que Dieu vous bénisse, là au fond. Oui, tout au long de cette rangée, partout. Levez la main. Il la voit. Certainement.

            «Toute ma vie, Frère Branham, j’ai été un membre d’église depuis des années, mais j’ai toujours cru qu’il y avait quelque chose de plus que d’être un membre d’église. Oh! je suis membre des Assemblées. Je suis membre des–des unitaires. Je suis membre de l’église de Dieu. Je suis membre de pèlerins de la sainteté, de nazaréens. Je suis baptiste, méthodiste.» Peu importe ce que c’est, cela ne change rien du tout, ils sont tous les mêmes, ce ne sont là que des marques que vous portez. Vous êtes un chrétien de coeur, pas parce que vous êtes dans une dénomination. «J’ai récité des credos. J’ai été baptisé d’une certaine façon. J’ai étudié la théologie.»

67        Il y a quelques semaines ou plutôt quelques mois, j’ai été avec un grand enseignant qui m’a dit: «J’ai assez de diplômes pour placarder votre mur, Frère Branham, mais où est Jésus dans tout cela?»

            On ne connaît pas Jésus en ayant des diplômes de licencié, ou plutôt une licence; ou on ne Le connaît pas par un doctorat en théologie; on Le connaît en recevant la Personne de Jésus-Christ.

68        Il n’y a pas longtemps, un homme est venu vers moi et m’a dit: «Frère Branham...», un vieux brocanteur, et il m’a dit: «Il y a deux ans, j’étais un homme riche; j’ai vendu mon parking. J’ai tout fait pour essayer de trouver la paix avec Dieu. J’ai donné l’argent aux ministres.» Il a continué: «Je suis allé aux réunions de réveil de Billy Graham; il nous a dit de lever les mains et il nous a dit que nous allions recevoir Christ. Je l’ai fait. Il m’a dit que c’était tout. Mais, a-t-il dit, ce n’était pas tout, Frère Branham.»

            Il a dit: «Je suis ensuite allé à l’Eglise méthodiste libre, on m’a dit que je devais être sanctifié et crier, et qu’ensuite ce serait tout.» Il a dit: «J’ai fait cela, mais ce n’était pas tout.» Il a dit: «Je suis allé chez un évangéliste célèbre que vous connaissez tous très bien, l’un des plus grands évangélistes dans le champ missionnaire pentecôtiste, a-t-il dit, on m’a dit que je devais parler en langues, et que si je ne parlais pas en langues, je n’avais pas reçu le Saint-Esprit.» Ainsi, il a dit: «Je suis entré là, des hommes ont travaillé loyalement avec moi, et j’ai parlé en langues. Il m’a dit que c’était tout.» Mais il a continué: «Frère Branham, ce n’était pas tout. Que puis-je donc faire? Je suis–je suis dans une situation terrible.» Il a dit: «Je suis...»

            Je lui ai dit: «Comment la chose a-t-elle commencé?»

            Il a répondu: «Je vendais des voitures; ma femme est allée à l’Eglise pentecôtiste. Nous étions des luthériens.» Il a dit: «Je suis allé à l’église presque deux fois dans ma vie, et elle s’est rendue là et le Saint-Esprit est venu sur elle.» C’est ce qu’il m’a expliqué. Et il a dit: «Il est venu... Elle est revenue et a essayé de me persuader d’aller.» Et je lui ai dit: «Eh bien, chérie, va de l’avant; je te donnerai de l’argent pour aider ton église, mais pas moi, je ne suis pas religieux.» Il a dit: «La chose a continué pendant environ une année. Un jour, a-t-il dit, ma femme était membre de l’église de Dieu, et elle est allée au–elle est allée dans le Tennessee, à un réveil.» (C’était à Minneapolis.) Et il a dit: «Elle s’est rendue là.» Et il a dit: «Moi, je vendais une voiture et je suis revenu à la maison et je portais mon veston. C’était l’été. Je me suis assis près du ventilateur, a-t-il dit, je me suis dit... et je me demandais si j’avais donné à cette dame-là le contact de sa voiture? J’ai plongé la main dans ma poche, et j’ai retiré un petit billet, où il était dit: ‘Où passeras-tu l’éternité?’» Il a dit: «Cela m’a frappé.» Il a dit: «Oh! Eh bien... J’ai jeté cela dans la poubelle.» Il a dit: «Quelque Chose m’a dit: ‘Tu as déjà plus de quarante ans; cette question doit être réglée. Où passeras-tu l’éternité?’» Il a dit: «J’ai repris ce billet, et je l’ai regardé. Je l’ai encore jeté là; et je l’ai encore ramassé.» Et il a dit: «Les larmes ont commencé à couler sur mes joues.» Il a dit: «Alors j’ai commencé à chercher.»

69        J’ai dit: «J’aimerais vous demander quelque chose, frère. Ce que Billy Graham vous a dit, c’est la vérité.» Et j’ai ajouté: «Ce que l’Eglise méthodiste libre vous a dit: crier et vous sanctifier; c’est tout à fait bien. Ce que Oral Roberts vous a dit qu’il faut parler en langues pour recevoir le Saint-Esprit, c’est vrai. Et puis, ce n’est pas correct. Toutes ces choses, sont des attributs de Christ. Recevoir Christ, c’est recevoir la personne du Seigneur Jésus, et puis ces autres choses arriveront.»

            Il a dit: «Vous pensez que moi je L’ai déjà reçu? Ou pensez-vous que je peux Le recevoir?»

            J’ai dit: «Vous l’avez déjà reçu, frère.» J’ai dit: «Vous étiez sur une voie, haïssant la religion, n’ayant pas de religion du tout, et vous avez regardé à ce petit écrit, et quelque chose vous a amené à vous retourner. Deux ans durant vous avez cherché et cherché.»

            Il a dit: «Qu’est-il arrivé?»

70        Et j’ai dit: «Que signifie la conversion? Faire demi-tour. Autrefois, vous alliez sans rien, haïssant Dieu, haïssant la religion, poursuivant votre route, ignorant cela. Tout d’un coup, juste là à votre bureau, vous avez changé de direction sur la route, vous avez commencé à chercher Dieu, à rechercher Dieu. -Qu’est-il arrivé?-Vous étiez converti.-Il m’a entouré de ses bras, il a commencé à pleurer et a dit: «Frère Branham, je L’avais tout ce temps?»-J’ai dit: «C’est vrai. C’est tout à fait exact.»-Il a dit: «Vous savez...» Il a dit: «Eh bien, je suis allé à toutes ces églises; on m’a dit que j’avais dépassé la ligne de démarcation.» Il a dit: «Vous êtes un prophète, vous pouvez me dire ce qui ne marchait pas.»-J’ai dit: «Vous n’avez pas besoin d’un prophète. La Parole a déjà réglé cette question.»

71        Mon ami, peu importe ce que vous avez fait, si vous n’avez toujours pas cette véritable confiance et cette véritable foi en Dieu, cette véritable chose, qui est réelle dans votre coeur, qui vous assure que vous avez rencontré Dieu sur ce sable sacré, où vous pouvez retourner directement là, derrière le désert, comme Moïse l’a fait, et Le rencontrer là, et placer votre doigt là à cet endroit, où la chose est arrivée, ça ne marchera pas. Et si vous pensez que vous avez été là, et que vous vous faites toujours des soucis pour le monde, vous n’avez pas été là. Votre vie le prouve. Voudriez-vous aller là cet après-midi, pendant que nous serons en prière? S’il y a quelqu’un d’autre, levez la main, dites: «Souvenez-vous de moi, Frère Branham.»

            Que Dieu bénisse vos coeurs. C’est bon. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, là au fond, madame. C’est ça.

72        Eh bien, excusez-moi pour la manière rude avec laquelle j’ai présenté les choses, au sujet de ces aigles, cet après-midi. Mais j’aimerais simplifier cela afin que vous le compreniez. Juste en ce moment dans Sa Présence, recevez-Le comme votre–comme Celui qui est Tout Suffisant pour vous, Dieu prendra soin de vous désormais, si seulement vous ouvrez votre coeur.

            Eh bien, ne dites pas: «Je dois crier.» Vous pourriez le faire. Ne dites pas: «Je dois parler en langues.» Vous le ferez peut-être. Ne dites pas: «Je dois danser dans l’Esprit.» Vous le ferez peut-être. Ne dites pas: «Je dois crier.» Mais vous pouvez le faire, et il se peut que vous ne le fassiez pas. Recevez Christ, alors tous les hurlements, les cris, les parlers en langues suivront cela. Mais si vous avez ces choses sans Christ, vous ne faites que de l’imitation. Souvenez-vous, vous pouvez avoir tous les dons sans avoir le Donateur. Recevez d’abord Christ.

73        Maintenant, il y a au moins soixante-quinze ou cent personnes qui ont levé la main ici, cet après-midi, suite à cela. Vous, tous les saints de Dieu, priez avec moi maintenant, pendant que nous prions pour ces gens.

            Eh bien, vous qui avez levé la main, soyez–soyez dans l’expectative. Ce que vous ressentez dans votre coeur, c’est quoi? C’est l’éventail; ce sont les ailes de la mère aigle qui chasse de vous toute la mondanité, tout le doute. Il s’agit de ce–c’est comme ce vent impétueux qui est descendu à la Pentecôte, qui vous dit que vous êtes dans l’erreur. «Levez les yeux vers Moi, et voyez combien Je suis grand.» Il dit: «Tournez-vous simplement vers Moi, tournez-vous vers Moi, vous qui êtes aux extrémités de la terre, et soyez sauvés.» Maintenant, croyez en Lui, juste en ce moment, pendant que nous prions. Assurément, s’Il me permet de me tenir ici et de savoir ce que je fais–ce qu’Il me fait connaître... Il me fait connaître de quoi on a besoin ici aujourd’hui.

74        Seigneur Dieu, ces gens sont à Toi. Il y a des aigles qui sont assis ici, certains d’entre eux ont beaucoup de plumes relâchées, des soucis inutiles, des gens qui professent le christianisme, qui ne connaissent pas grand chose au sujet de la marche dans les cieux, l’unique chose qu’ils connaissent, ce sont les gloussements de la poule dans la basse-cour. Tout ce qu’ils savent, c’est qu’ils sont membres d’une certaine église. Ils ont fait inscrire leurs noms dans le registre. Presque cent personnes ont levé la main à la suite de ce petit message rude.

            Dieu Tout-Puissant, fais leur connaître que c’est Jésus-Christ, la Mère Aigle, l’Amoureux des âmes, qui les a poussés à lever leurs mains, c’est lui qui évente partout dans ce petit auditorium cet après-midi, en criant: «Vous n’êtes pas un poulet; vous êtes un aigle. N’avez-vous pas vu Ma gloire? N’avez-vous pas levé les yeux vers les cieux pour voir le soleil? N’avez-vous pas observé l’arc-en-ciel? N’avez-vous pas vu mon Esprit cette semaine, se mouvant parmi le peuple, avec des signes qui se sont produits comme jamais auparavant? Je viens bientôt. Je fais mon dernier appel. Sortez de là aujourd’hui; volez et montez juste un peu plus haut; Je vous prendrai et Je vous amènerai dans les sphères et dans des expériences que vous n’avez jamais connues auparavant.»

75        Accorde-le, ô Dieu. Ils sont à Toi. Moi, je peux prier pour eux, mais c’est Toi qui dois accomplir l’oeuvre. Et je suis sûr, Seigneur, que s’ils sont vraiment des aigles, et qu’ils ont levé la main, Tu leur donneras la portion satisfaisante de leur âme. Accorde-le, Père. Ils sont à Toi maintenant, et Tu les as donnés à Ton Fils comme des dons d’amour, et personne ne peut les arracher de Sa main. Même s’ils y vont de façon désordonnée, comme nous l’avons dit au cours du message, il se peut qu’il se retrouve dans cet état. Et certaines personnes pensent qu’ils sont un tout petit peu fanatiques. Mais Tu ne les laisseras jamais marcher dans l’erreur, s’ils sont de véritables aigles dans leur coeur. Tu les ramèneras une fois de plus directement à la vérité, Tu les ramèneras droit à la grâce de Dieu une fois de plus. Accorde-le, Père. Ils sont à Toi maintenant.

76        Pardonne-moi ma manière rude d’exprimer les choses, mais je ne suis pas un homme instruit, Seigneur. Je fais de mon mieux pour représenter un ministre à l’estrade.

            Maintenant, ils sont à Toi. Garde-les sous Ton aile qui guide. Puissent-ils être ici ce soir pour Te voir étendre Tes grandes ailes et pousser un cri. Observe donc les aiglons, comment ils lèvent les yeux vers le ciel, écoutant la Maman leur répondre. Accorde-le, Seigneur. Ils sont à Toi au Nom de Jésus, Ton Fils. Amen.

77        Comment vous sentez-vous? A merveille? Eh bien, c’était là une façon rude d’exprimer quelque chose. Combien comprennent ce que je voulais dire par cela? Assurément. Je suis–j’espère que vous comprenez. C’est juste une façon de faire parvenir la chose aux coeurs de gens dans la simplicité, afin que vous ne manquiez pas la chose. Vous voyez? Dieu peut vous révéler ce que je voulais dire par cela. Vous voyez? Voici ce que je veux dire: Il y a trop d’absurdités dans l’église. Il y a trop de mondanité qui est entrée dans l’église. Mais vous savez quoi? La Bible dit que cet âge de l’église serait ainsi, l’âge de l’église de Laodicée. Mais c’est le temps de secouer le nid; des plumes s’envolent. Dieu prépare son Eglise pour cet envol. Elle va monter l’un de ces jours. Je le crois de tout mon coeur. Cette grande nation, l’Amérique, s’effondre, il ne reste plus rien, si ce n’est le jugement. Dieu a des aigles ici; Il essaie de les préparer. Que Dieu vous bénisse.

78        Maintenant, les jeunes gens vont distribuer les cartes de prière dans quelques instants, juste dans quelques instants.

            Combien aiment le Seigneur? Dites un très grand et chaleureux «Amen». [L’assemblée dit: «Amen.»–N.D.E.] Amen. Ça sonne bien. J’aime entendre cela. Je–je vous assure, je me sens vraiment religieux, juste en ce moment. Je sens comme si je peux moi aussi pousser un cri, je me sens vraiment bien tout au fond de mon âme. Oh! lorsque je vois les gens venir, lever les mains, des vieux hommes, des jeunes hommes, des jeunes femmes, qui se tiennent là en train de pleurer, d’essuyer leur manucure, ou peu importe comment vous appelez cette histoire, de leurs visages avec leurs mouchoirs, cela veut dire que Dieu est au milieu de nous. C’est vrai, Il est ici.

79        Maintenant madame–je ne fais pas–c’est en ordre. Cela n’a rien à voir avec vous. Souvenez-vous de ceci, mais cela ne convient pas à un chrétien. Cela ne vous donne pas l’air d’une sainte de Dieu. Laissez-moi dire ceci, ce n’est pas pour plaisanter; ceci n’est pas un endroit où plaisanter. Pensez simplement à ceci ma soeur, vous ma soeur chrétienne, qui avez du fard au visage. A quoi cela sert-il? Pour apparaître devant les hommes, pas devant Dieu. Il n’y avait qu’une seule femme qui a fait cela dans la Bible, une seule femme. Savez-vous qui c’était? Jézabel. Savez-vous ce que Dieu a fait d’elle? Il l’a donnée en pâture aux chiens. Ainsi, vous voyez, si vous appliquez du maquillage, aux yeux de Dieu vous n’êtes que de la viande pour les chiens. Vous savez ce que c’est? On les appelle des loups aujourd’hui. Ils tournent au coin, et on leur fait: «Whouii! whouii! » [Frère Branham siffle–N.D.E.], de la viande pour les chiens. N’oubliez pas cela. Les chiens de meute de l’enfer sont derrière vous.

            Vous feriez mieux de faire attention. Marchez devant Dieu comme une véritable femme. Marchez là comme une sainte de Dieu, soyez–revêtez-vous un peu de Actes 2 et 4. C’est bon pour vous. Un peu de Jean 3.16, durera longtemps. Voilà la trousse de maquillage de Dieu pour nous tous. Que nos coeurs soient maquillés avec cela, non pas avec des credos, des dénominations, étant enflés d’orgueil, un grand monsieur, un je sais tout. «Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Eternelle.»

80        Jusqu’à ce que je vous reverrai ce soir, que Dieu soit avec vous. Maintenant, quelqu’un va... Frère Pittman va s’occuper du programme à partir de maintenant et il va... Combien promettent de prier pour moi pour ce soir? J’ai terriblement du retard dans mon étude pour notre service de ce soir.

            Dans environ deux ou trois minutes, Billy et les autres se mettront à vous distribuer les cartes de prière à vous qui en voulez. Que Dieu vous bénisse.

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