La Porte Du Coeur

Date: 58-0316E | La durée est de: 2 heures | La traduction: Shp
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1          Merci. Vous pouvez vous asseoir. J’aimerais certainement remercier tout le monde pour ce grand moment de communion au cours de cette série de réunions. Je parlais à mon fils, à docteur Vayle et à ceux de mon équipe, Léo, Gene, et ils... Nous nous disions que celle-ci est l’une des séries de réunions les plus spirituelles que nous avons eues depuis un certain temps. Vraiment cela... Vous le croyez, n’est-ce pas, frères? Ça l’est vraiment.

            Vous êtes un groupe d’aimables gens. Je ne le dis pas juste pour être courtois. Je le dis, car ça vient de mon coeur. Si jamais je vous dis quelque chose, ça vient de mon coeur. Et je voudrais que vous fassiez de même pour moi. Alors, nous connaissons donc notre position. Soyez toujours sincères dans ce que vous dites, car, sinon, Jésus a dit que c’était de l’hypocrisie si ce que vous dites ne vient pas de votre coeur.

2          J’aimerais donc remercier tout un chacun parmi vous. J’aimerais remercier mes frères ministres, ici, pour le soutien fidèle que vous avez témoigné au cours de cette série de réunions, comment vous vous êtes unis. Vous voici ce soir, ayant congédié vos propres églises et étant venus ici pour vous rassembler avec nous en cette dernière soirée. Frères, que Dieu vous bénisse.

            Je prie que les bénédictions de Dieu reposent sur vous, que votre ministère soit riche et plus magnifique que jamais auparavant, à partir de ce moment-ci. En effet, vous avez été si fidèles, en déployant des efforts pour soutenir la cause que je soutiens, avec autant de bravoure que possible. J’espère revenir chez vous un de ces jours. J’aimerais revenir communier un peu avec vous. Je pensais que nous prendrions peut-être un petit-déjeuner et que j’aurais l’occasion de vous serrer la main. Je n’en ai pas eu l’occasion.

3          Mais vous savez, quand je reviendrai, le Seigneur voulant, que diriez-vous si nous allions pêcher? Aimeriez-vous le faire? Moi, j’aime pêcher. Je n’arrive pas à attraper quelque chose, mais j’aime tenir une canne. Je sais que vous aussi. Le Seigneur voulant, nous pourrons revenir et pêcher un petit moment. J’apprécierais cela.

            Et j’aimerais certainement vous remercier pour votre loyale collaboration. Même Billy me montrait, je pense que c’était hier soir, lui ou le docteur Vayle, l’un ou l’autre, que même le journal, je pense qu’il y avait une petite annonce de soixante dollars et quelques dans le journal, ou soixante-cinq dollars. Et les journaux ont divisé le prix des annonces en deux, ce qui a fait juste trente et quelques dollars. Eh bien, c’est un bon journal. J’apprécie cela.

4          Si un... Si le–si le rédacteur ou un membre du personnel du journal est ici, je ne les connais pas et je viens de l’apprendre récemment, je n’ai pas eu le temps de le leur dire; remerciez-les de ma part. Je les remercie certainement. Et si vous recevez ce journal, écrivez-leur une petite note et dites-leur ce que vous en pensez, que vous appréciez cela. En effet, c’est...

            Tant que vous avez un tel journal dans cette ville, eh bien, vous avez un bon journal. Bon nombre d’entre eux ne publieraient même pas cela, pour commencer; et puis, s’ils le faisaient, ça serait sur un ton critique. Mais c’est un bon journal. Que le Seigneur bénisse ces hommes qui ont fait cela.

            Et puis, nous aimerions remercier les gens qui nous ont permis d’avoir cette salle, ce gymnase de basket. Je pense qu’on l’appelle une armurerie. Un certain homme là à la station d’essence disait à frère Funk, un ami à moi qui est arrivé juste hier soir, en provenance de notre ville d’origine, et il va habiter ici près de vous maintenant; il est dans le gouvernement des Etats-Unis...

5          Il a dit qu’il... Beaucoup de voitures sont arrivées et demandaient constamment où se trouvait l’armurerie. Il se tenait simplement là et criait à l’un... Ils arrivaient à bord du véhicule, ils n’avaient pas besoin d’essence; il disait: «Allez à tel–tel... L’armurerie se trouve dans cette direction-ci.» La prochaine voiture arrivait, il disait: «L’armurerie se trouve dans cette direction-là.» Et nous disons donc: «Merci», et nous continuons. C’est donc très gentil.

            Les restaurants où nous mangions, c’était merveilleux. Nous restions ici au motel Ash Lawn; quel merveilleux homme! Une merveilleuse personne. Et il a simplement été si bon envers nous comme si j’étais son propre fils, un chrétien, un croyant. Et il y a vraiment beaucoup de choses.

            Et là où restait docteur Vayle ... On lui a même réduit le loyer ou quelque chose comme cela, là au motel. Je ne me rappelle plus où il restait. Juste comme... avant de traverser la route par ici, qui passe par la Onzième. Vous avez été très gentils, nous apprécions certainement cela.

6          Eh bien, comme je l’ai appris, toute la dette a été payée, et vous avez aussi fait ça. C’est tout ce que nous demandons. Bon, mais on dit qu’ils ont prélevé une offrande d’amour pour moi ce soir. J’apprécie cela. Eh bien, j’ai... Je suis dans le ministère depuis vingt-sept ans et je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie, je n’ai jamais prélevé une offrande.

            Je me rappelle une fois quand j’étais pasteur du tabernacle baptiste à Jeffersonville; c’était pendant la période de... on dirait des temps difficiles, vous savez, et vous savez que nous sommes simplement des gens pauvres, et juste comme nous tous. Et je–j’en étais arrivé à ne pas joindre les deux bouts. Avez-vous déjà connu de telles situations? Nous tous, n’est-ce pas?

            Et j’ai dit à ma femme, j’ai dit: «Je vais là prélever une offrande.» Nous n’avions même pas un plateau d’offrande. Et quand nous avons bâti l’église, nous avons mis un petit insigne, une petite boîte au fond, il y était mentionné: «Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à Moi que vous les avez faites.» Ça payait, comme ça. Et je...

7          Eh bien, les gens m’auraient donné l’offrande, mais je–j’étais jeune et capable de travailler. Ainsi donc, je–je travaillais six jours par semaine, je travaillais durement. Et j’ai dit: «Je n’arrive simplement pas à joindre les deux bouts en ce moment. J’ai une facture.» J’ai dit: «Je vais là solliciter une–une offrande ce soir.»

            Elle a dit: «Je vais y aller te voir le faire.»

            J’ai dit: «D’accord.» Nous habitions juste de l’autre côté de la route, par rapport à l’église, dans une petite maison à deux pièces. Je pense que notre loyer s’élevait à environ six dollars par mois. C’était trop élevé à l’époque. Ainsi, nous... juste une petite cabane... Ainsi, nous avons traversé et j’ai dit: «Mes amis, je vous assure, je ne veux pas faire ceci. Mais, ai-je dit, j’en suis arrivé à contracter des dettes, je–j’ai promis à quelqu’un de le payer sur notre... Nous avons une dette d’environ quatre-vingt pour nos meubles et certaines choses.» Et j’ai dit: «Notre facture de l’épicerie a un peu diminué. Et je gagne seulement trente sept cents par heure.» J’ai dit: «Je me demande si je pourrais faire ceci; je vais faire passer mon chapeau ce soir, et vous... si vous avez quelques pièces d’argent, et que vous voudriez bien m’aider, j’apprécierai cela.»

8          Et le vieux oncle Jim Wisehart (Je ne l’oublierai jamais) s’est levé avec un large sourire (C’était l’un des diacres), il est allé prendre mon chapeau. J’ai vu, juste devant moi, une vieille petite femme assise là, la plus gentille petite créature. Elle est dans la Gloire ce soir. Elle avait l’habitude de porter un de ces petits tabliers avec une poche intérieure, vous savez; on fait passer la main sous le tablier pour l’introduire dans la poche. Je ne sais pas. Voyez? Et elle était une véritable petite sainte de toute façon; elle s’appelait madame Webber.

            Et je l’ai vue mettre la main sous ce vieux tablier. Quand je prêchais, elle s’asseyait, la tête inclinée, priant pour moi, une vraie sainte. Et elle a plongé la main là-dessous et a fait sortir un de ces petits porte-monnaies qui s’ouvrent au-dessus, elle s’est mise à tâter du doigt ces petits compartiments pour faire sortir quelques pièces d’argent. Je vous assure, je ne pouvais pas faire cela.

9          J’ai dit: «Oh! Je vous taquinais simplement, vous tous, pour voir ce que vous feriez.» J’ai dit: «Je n’en avais pas l’intention.» J’ai dit: «Je–je n’en avais pas l’intention.» Oh! Je pleurais dans mon coeur à l’idée que je pourrais recevoir ces pièces d’argent de cette pauvre petite vieille femme.

            Et son frère aîné avait l’habitude de venir. Gene, te souviens-tu de lui? Le vieux frère Ryan, il avait de longs cheveux. Il venait de Benton Harbor, et il plaçait une Bible sous son bras; il roulait à bicyclette jusqu’ici. Et vous pouvez vous imaginer quel spectacle c’était, quand il passait...?... ces cheveux flottant au vent derrière lui, pendant qu’il roulait sur cette bicyclette. Ainsi, il m’a donné cette vieille bicyclette; cela avait rétrogradé pour lui, et il–il... Ce n’est pas un mot à prononcer pour un baptiste, n’est-ce pas? Mais c’est ce qu’elle avait fait. Elle avait simplement cédé; c’était tout. 

            J’ai donc fait réparer les pneus, je suis allé dans un bazar, et je me suis procuré de la peinture de deux couleurs différentes. Et j’ai peint cela à vingt cents, je l’ai vendue à cinq dollars, et j’ai payé la dette. Je n’ai donc pas eu à prélever l’offrande après tout. C’était ma première expérience pour une offrande. Ainsi...

10        J’aurais souhaité ne jamais avoir à le faire, mes amis. Je dépense très peu. Je n’ai pas d’émissions radiophoniques. Je n’ai rien qui exige qu’on collecte de l’argent, mais juste mon petit bureau de travail. Et mes dépenses, à mon bureau chez moi, s’élèvent en moyenne à environ cent dollars par jour. C’est pourquoi je peux aller à des endroits dans de petits groupes.

11        Que pensez-vous qu’Oral Roberts dépense par jour? La dernière fois que j’en ai entendu parler, c’était environ sept ou huit mille dollars par jour. Billy Graham dépense beaucoup de milliers par minute quand il diffuse son émission. Eh bien, Oral Roberts aurait voulu venir à l’un de ces petits endroits et tenir des réveils. Oral Roberts est un très bon frère. C’est un homme bien.

            Je me souviens d’Oral, quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Il avait une petite tente en lambeaux, dressée là dans le–dans le Kansas City, dans le Missouri. J’avais une grande salle là de l’autre côté, et Oral est arrivé, il était sur la touche ce soir-là, il n’était qu’un jeune homme prédicateur. Et nous avons pris des photos ensemble là dans la cour. Il a dit: «Pensez-vous que Dieu exaucera ma prière pour les malades, Frère Branham?»

            J’ai dit: «Il exaucera la prière de tout le monde.»

            Il a dit: «Là, je pars.» Maintenant, c’est moi qui suis sur la touche par rapport à lui.

12        Mais vous voyez, Dieu savait que je n’avais pas l’intelligence qu’il fallait pour m’occuper d’un tel programme. Oh! la la! La télévision et tout le reste, je–je ne pourrais pas supporter cela, s’il me fallait, vous savez, sortir faire la collecte de l’argent, et–et avec tant de responsabilité, je deviendrais fou. Je ne pourrais donc simplement pas le faire. Et alors, il aimerait venir à ces endroits modestes, mais...

            Je venais de tenir un réveil dans un endroit qui contenait vingt personnes. C’est vrai. Mais vous voyez, je ne fais pas tellement de dépenses. Maintenant, voici comment je m’y prends: je m’attends simplement au Seigneur. Et s’Il me dit d’aller à un endroit où il y a vingt personnes, je n’ai pas d’engagements avec le monde, ni la radio, ni rien, je peux donc aller; et ainsi, je vais simplement tenir un réveil. Que ce soit à Gravel Switch, où que ça soit, c’est en ordre.

13        Et alors, s’Il veut que j’aille prêcher en Afrique, en Inde, ou quelque part comme cela, à un demi-million de gens, Il a toujours quelqu’un pour couvrir les dépenses. Je me mets simplement à l’écart et fais ce qu’Il m’a ordonné, et je m’en tire bien. Ainsi, je–je–j’aime cela. Je–je... Dieu savait que je n’avais pas l’intelligence d’Oral Roberts et des autres. Voyez, Oral Roberts est diplômé d’université, il a fait quatre ans de psychologie. Ainsi, vous pouvez dire que c’est un homme intelligent. Mais moi, je ne suis pas suffisamment intelligent pour cela, et le Seigneur le savait. Ainsi...

            Quelqu’un essayait de me donner un–un... Eh bien, je... c’était l’église du Four Square. Et que leurs coeurs soient bénis, ce sont des gens merveilleux, et ils allaient me décerner là un–un diplôme de doctorat. J’ai dit: «Frères, je suis trop intelligent pour cela.»

14        J’ai dit: «Vous savez, les gens ont assez de bon sens pour savoir qu’un homme qui a un–un doctorat ne va pas supporter ce vieux parler du sud comme le mien et dire: His, Hain’t, tote, fetch, et carry...?... J’ai dit: «Vous savez mieux que ça. Seulement je...»

            J’ai dit: «Je suis content d’avoir suffisamment d’intelligence pour savoir mieux que faire ça.» J’ai dit: «Cela ne me ferait pas prêcher mieux de toute façon et ne ferait pas progresser l’oeuvre de Dieu. J’apprécie cela, mais je préférerais rester Billy Branham, rester juste tel que je suis. C’est comme ça qu’Il m’a créé.»

            Eh bien, je n’ai rien contre ces diplômes. C’est merveilleux. Mais c’est pour les hommes intelligents (c’est vrai), un homme qui connaît ce que... Sa grammaire est bonne de toute façon. Nous aimons donc vraiment les gens. Je mène une vie vraiment simple et modeste.

15        Je parlais à mon petit garçon, Joseph. Oh! la la! C’est vraiment un garçon. Vous savez, je... Combien se souviennent d’avoir assisté à mes réunions quand j’ai eu la vision de sa naissance six ans avant qu’il soit là? J’en ai parlé aux gens, et que son nom serait Joseph.

            Le médecin a dit: «Elle ne peut plus avoir un autre enfant.»

            J’ai dit: «Si, elle le peut.»

            Alors, la prochaine est venue; c’était une fille. Ainsi donc, on m’a taquiné. Les prédicateurs m’ont écrit des lettres de partout, disant: «Tu voulais dire Joséphine, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Non, je voulais dire Joseph.»

            Le médecin a dit: «Elle ne peut plus jamais avoir un autre enfant.»

16        J’ai dit: «Oh! Si, elle le peut. Elle va en avoir un autre de toute façon.» Alors, quand elle est devenue... Nous avions su, quatre ans plus tard, qu’elle allait de nouveau être mère, et la pauvre petite créature, je suis allé au–au... à mon lieu et je priais pour elle. Je suis revenu, et elle ne savait pas comment les choses allaient se passer. Et j’ai dit: «Chérie, ne t’en fais pas. Le Seigneur vient de me dire que c’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Tout va bien.»

            Elle est donc entrée, et vous savez comment les papas en attente enlèvent toute la peinture du plancher à force de marcher. Alors, nous attendions, et je me demandais ce qui se passait. Une infirmière est descendue, elle a dit: «Révérend Branham?»

            Et j’ai répondu: «Oui, madame.»

            Elle a dit: «Vous avez un beau garçon de sept livres et trois onces [3,9 kg].»

            J’ai dit: «Joseph, tu as mis longtemps à arriver ici, mais papa est content de te voir.»

            Elle a dit: «Vous l’avez appelé Joseph.»

            J’ai dit: «C’est son nom.» Certainement. Ainsi donc...

            Vous savez, quand il était petit, juste un tout petit bébé, il avait une soeur aînée de quatre ans, et une de huit ans: Sara et Rebecca. Et elles aimaient le mordre pour le faire crier, juste pour montrer qu’il n’avait pas de dents, vous savez, juste ses gencives. Elles pensaient que c’était quelque chose. Il n’avait pas de dents, juste ces gencives qui se faisaient voir.

17        Mais il avait bien saisi cela. Je vous assure, il traverse la maison maintenant; il est carré. Les filles montent sur des fauteuils, vont sous le lit, ou n’importe où, il sait mordre aussi, ainsi...?... Il fait briller d’autres gencives maintenant.

            Je lui parlais il y a quelque temps. Il disait: «Reviens à la maison, papa. Je déterre des vers de terre. Nous irons pêcher.» Oh! Nous n’aurons pas le temps d’y aller, mais nous pouvons en parler, vous savez. C’est tout à fait en ordre, juste en parler, le prendre dans mes bras et l’aimer un peu.

            Les enfants représentent beaucoup. Je pense qu’ils sont si doux. Ils sont vraiment authentiques. Le petit Joseph, Sara et Rebecca représentent beaucoup pour moi. Il est venu juste dans notre vieillesse. Me voici à quarante-huit ans, et le petit garçon en a deux.

18        S’il y a des éloges à attribuer à la famille Branham, attribuez-les à la reine, madame Branham, ma femme. Elle a trente-huit ans, elle est grisonnante, elle se tient entre moi et le public; c’est l’une des plus douces femmes qui aient jamais vécu. C’est donc elle qui le mérite, s’il y a quelqu’un...

            Elle se tient au téléphone alors que j’ai vu des appels venant de loin, soixante-quatre appels par heure, jour et nuit. Voyez? Et elle doit endurer tout cela. Donc, cette jolie petite voix que vous entendez au téléphone quand vous appelez là-bas, c’est celle de la reine de la famille Branham et la reine de mon coeur. Que Dieu la bénisse.

19        J’aime une bonne famille. Vous appréciez votre bonne et vieille famille, n’est-ce pas? C’est ce que je pense de Dieu. Quand je pars, je ne... Je pense qu’entre la loi et la grâce, nous ne sommes pas sous la loi, nous avons la grâce. J’en suis si reconnaissant. Quand je suis sur le point d’aller outre-mer, je ne dis pas: «Eh bien, madame Branham, je vais te dire quelque chose. Tu n’auras pas d’autre mari que moi, en mon absence.»

            Et elle ne réplique pas en disant: «Ecoute ceci, jeune homme, toi non plus, tu n’auras pas d’autre femme que moi.» Eh bien, ne serait-ce pas là un foyer?

            Nous prions simplement. Je demande à Dieu de les bénir et de les aider. Elle demande à Dieu de m’aider. Je l’embrasse en guise d’au revoir et je dis: «Au revoir, chérie.» C’est réglé. Peu importe où c’est, je l’aime plus que tout ce qu’il y a sur terre en cette matière. Tant que je l’aime comme cela, qu’elle m’aime autant que je l’aime, nous serons fidèles, l’un à l’autre.

20        Et tant que vous aimez le Seigneur Jésus, peu importe combien de sabbats, ou le fait de manger de la viande, ou n’importe quoi qu’il vous faut faire, vous aimez simplement le Seigneur. Cela prendra soin du reste. Si vous aimez le Seigneur, cela en prendra soin.

            Que le Seigneur vous bénisse. Je n’avais pas l’intention de me tenir ici pour vous raconter mon histoire personnelle. Mais je voulais simplement vous faire savoir que nous menons une vie ordinaire comme vous tous, et nous sommes un ensemble. Et je suis ici en tant que votre frère. Et j’espère qu’un jour, le Seigneur voulant, et que ça vous plaise à tous, et si c’est la volonté du Seigneur, j’aimerais venir à un de ces endroits, par ici, dresser une tente et rester environ six semaines; ainsi, nous pourrions avoir des réunions pour des ministres et tout. Merci.

21        J’aimerais avoir une réunion d’après-midi rien que pour instruire les hommes et ce n’est pas... juste sur les choses spirituelles que je comprends... La théologie, je ne suis pas un docteur, mais instruire les frères, leur montrer comment entrer dans l’Esprit, de façon plus spirituelle. Et alors, prendre chaque soir, rester longtemps... Juste au moment où vous commencez à vous familiariser, c’est alors que vous devez dire au revoir. C’est ça qui dérange. Voyez? Je déteste faire cela. Je commence simplement à bien faire votre connaissance maintenant. Et alors, nous devons nous dire au revoir

            Mais il y aura un temps, mes amis, si jamais nous ne nous rencontrons de ce côté-ci de la rivière, quand le Souper des Noces sera dressé, et que nous nous regarderons par-dessus la table...?... «On dirait que je dois vous avoir vu, je dois vous connaître.» «Oui, j’étais à la réunion de Harrisonburg.» Vous savez, une petite larme de joie coulera sur nos joues. Alors, le Roi entrera dans toute Sa beauté, Il essuiera les larmes de nos yeux en disant: «Ne pleurez pas, tout est fini maintenant, c’est prêt.» J’attends ce jour-là. En attendant, que Dieu vous bénisse.

22        Prions, avant de lire Sa Parole. Adorable Seigneur, oh! combien nous aimerons Te remercier pour cette série de glorieuses réunions. Alors que j’étais assis dans la voiture là dehors, attendant d’entendre Crois seulement, les gens arrivaient à bord de leur voiture, se détournaient, et même pleuraient parce qu’ils ne pouvaient pas entrer. Ô Dieu, bénis richement leur coeur. Accorde-le, Seigneur. Ces pauvres malades qui ne pouvaient pas entrer, guéris chacun d’eux. Tu es Dieu, et je Te présente cette requête en leur faveur.

            Bénis ce bon groupe de ministres, Seigneur, leurs dénominations, et leurs organisations, ainsi que ceux qui n’ont pas d’organisations. Et nous pensons, Seigneur Dieu, sans tenir compte de notre dénomination, que nous sommes des frères. Nous sommes tous un en Ton Fils Jésus. Et nous Te prions de bénir tous les laïcs, chaque membre de ces églises. Ô Dieu, accorde que le réveil à l’ancienne mode éclate maintenant dans cette contrée et fasse entrer dans Ton Royaume des dizaines de milliers de gens. Agis, Père.           

23        Que les paroles que j’avais prononcées l’autre soir se confirment. Après mon départ, les boiteux se lèveront et marcheront, les aveugles verront, les maladies... ils réaliseront qu’ils sont guéris; car nous demandons ces choses, et, Seigneur, de tout mon coeur je crois cela, et eux aussi. Tu as dit dans Ta Parole: «Si vous dites à cette montagne: ‘ôte-toi de là’ et si vous ne doutez point en votre coeur, mais croyez que ce que vous avez dit arrive, vous le verrez alors s’accomplir.»

            Cela ayant été dit, cette montagne s’est déplacée. Peut-être, juste un petit grain de sable qui est tombé, quand nous lui avons dit de se déplacer, mais c’est en voie. Peut-être que demain, une cuillerée sera ôtée, mais c’est toujours en voie. Cela n’est point remarquable. Des tonnes peuvent tomber sans toujours être remarquées, mais un jour, cela sera plat parce que nous l’avons dit. Jésus a fait la promesse.

24        L’homme estropié pourrait ne même pas être capable de bouger son pied, mais il est en voie d’être libéré. Il a cru cela. Le malade peut ne pas se sentir différemment, mais nous l’avons dit, Seigneur. C’est Ta Parole. Tu honoreras cela. Elle ne retournera pas à vide à Toi. Elle accomplira son but. Accorde, Seigneur, que tous soient guéris.

            Nous Te prions de nous permettre de nous rencontrer encore. Merci d’avoir placé dans le coeur de ces bien-aimés de donner cette offrande à Ton serviteur ce soir. Ô Dieu, je n’en suis pas digne, mais je Te prie de me laisser dépenser chaque sous pour Ta gloire. Accorde-le, Seigneur. Et écoute, mais rends-la-leur au double et que cela soit placé dans leur maison dans la Gloire aussi, quand ils Y arriveront.

25        Guéris les malades ce soir. Parle-nous au travers de la Parole. Eh bien, nous avons tourné les pages de la Bible, mais une seule Personne peut L’interpréter. C’est Celui qui L’a écrite, le Saint-Esprit. Sois près de nous maintenant, Père. Accorde-nous un grand apogée dans le service ce soir. Que toute peur, toute terreur, toute nervosité, tout soit ôté de l’esprit humain maintenant même, afin que Ton Esprit puisse venir ici nous donner le plus grand apogée que nous ayons jamais atteint dans aucune réunion. Accorde-le, Seigneur. Nous ne le demandons pas pour notre gloire, mais pour la gloire de Dieu et pour Son Eglise; au Nom de Son Fils, Jésus, nous le demandons. Amen.

            Maintenant, j’aimerais lire ce soir juste une petite portion dans la Sainte Parole. Et vous lirez tout le chapitre. Je vais prendre le Livre de la Révélation de Jésus-Christ, qui a été donnée à Jean sur l’île de Patmos en 96 après Jésus-Christ. J’aimerais lire au chapitre 3, le verset 20. C’est juste pour un court moment afin que nous puissions passer à la ligne de prière à temps.

            Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

26        C’est une merveilleuse invitation, n’est-ce pas? Si seulement nous considérions cela, ce que cela signifie. «Je me tiens à la porte, et Je frappe.» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... verset 20, Il parlait à cet âge de l’Eglise, l’âge de l’Eglise de Laodicée. Il a dit: «Tu dis que tu es riche et tu n’a besoin de rien.» Mais Il a dit: «Tu ne sais pas, tu ne sais pas que tu es pauvre, misérable, malheureux, aveugle, nu, et tu ne le sais pas.» Pensez-y.

27        Savez-vous que nous avons... que l’église chrétienne a les plus grands bâtiments qu’elle ait jamais eus? Savez-vous qu’elle est plus riche que jamais? Savez-vous qu’ils ont les meilleurs théologiens qu’ils aient jamais eus? Elle se dresse là et ses grandes flèches qui montent vers le ciel, avec des orgues d’un demi million de dollars, ses chorales en robes; ses érudits sortent du séminaire, très raffinés, au tout dernier...?... qui peuvent monter à l’estrade sans commettre une seule faute grammaticale, qui peuvent limiter leurs sermons à un temps donné, avec beaucoup de psychologie là-dedans, qui peuvent captiver la pensée des gens à la pensée qu’ils ont.

            Mais pourtant, la Bible déclare que nous sommes pauvres, nous sommes malheureux, nous sommes aveugles, nus et nous ne le savons pas. Eh bien, si un homme était là dans la rue, pouvez-vous vous imaginer quelqu’un descendant la rue, pauvre, misérable, aveugle, malheureux, et nu? Or, si l’homme connaît son état, il cherchera à l’améliorer. Mais le côté triste, c’est quand il ne le sait pas. Il ne comprend pas qu’il est nu. Il pense être riche, et qu’il est–qu’il est très bien habillé, qu’il est en son meilleur état.

28        Eh bien, si telle est la description que Jésus-Christ a donnée de cette église en ce jour-ci, le dernier jour... Je ne veux pas dire que c’est juste ce groupe-ci. Je veux dire... Je parle en général, de l’église universelle. Elle est dans l’une des conditions les plus misérables et elle ne le sait pas. Les gens se disent: «Nous sommes dans une bonne situation. Nous nous portons bien. Bon, cette année, nous–nous avons payé autant pour des missionnaires outre-mer.» Mon intention n’est pas d’être frivole.        

            Je suis moi-même missionnaire. Mais ce qui est misérable, c’est quand une vieille maman fait la lessive sur une planche à laver pour aider à soutenir un missionnaire dans le champ missionnaire, et quand vous arrivez là, vous les trouvez roulant à bord d’une Cadillac climatisée, et prêchant sur un terrain. Je me demande combien de David Livingstone je trouverais. Franchement parlant, j’ai vu un seul que j’appelais missionnaire, c’est un jeune homme estropié, originaire de la Rhodésie.

29        L’une des plus grandes églises que je connais chez les protestants... Je revenais de–de la Rhodésie du Sud, et j’avais été là dans une réunion. Et j’ai vu un passeport américain. Il y avait trois jeunes filles et un jeune homme.

            Et j’ai dit: «Je vois que vous avez des passeports américains.»

            Il s’est retourné et a dit: «Oh! Vous parlez anglais.»

            J’ai dit: «Je suis Américain.» J’ai dit: «Qu’êtes-vous?»

            Il a dit: «Oh! Nous sommes missionnaires.»

            J’ai dit: «C’est bon.» Et j’ai dit: «D’où venez-vous?»

            Et ils venaient pratiquement de près de chez moi, là où il y a un grand séminaire. Et j’ai dit: «C’est bon.» J’ai dit: «Je suis de Jeffersonville, dans l’Indiana.»

            «Oh! a-t-il dit, c’est vrai?»

            J’ai dit: «Depuis combien de temps êtes-vous là?»

            Il a dit: «Nous tendons vers deux ans.»

            Et j’ai dit: «Combien d’âmes avez-vous gagnées à Christ depuis que vous êtes là?» Il a baissé la tête.

30        Et j’ai dit: «Soeurs, combien avez-vous gagné à Christ depuis que vous êtes là?» Mais juste avant que je pose cette question, il a dit: «Comment vous appelez-vous?»

            J’ai dit: «Branham.»

            «Oh! a-t-il dit, c’est vous qui avez causé cette grande agitation là en Afrique, là-bas, là en Afrique du Sud.»

            J’ai dit: «Je ne sais pas s’il y avait de l’agitation ou pas.»

            Il a dit: «Bon, nous avons appris que vous étiez un saint exalté.»

            J’ai dit: «Trente mille purs païens sont venus à Christ avant hier.» J’ai dit: «C’est plus que ce que toutes nos églises ont fait dans les champs missionnaires pendant cent cinquante ans là-bas. Et j’ai trouvé un missionnaire, ou des natifs qui venaient avec des marques au cou comme missionnaires de... comme des chrétiens, portant une idole sur leur bras.»

31        Et j’ai dit à Sidney Smith, le maire de Durban, qui m’amenait au champ de course, au champ de course Audia Park, là où cent cinquante mille, deux cents mille s’étaient rassemblés. Et j’ai dit: «Monsieur Smith, que représente cette marque à leur cou?»

            Il a dit: «Ce sont des chrétiens.»

            J’ai dit: «Et ils portent des idoles?»

            Il a dit: «Eh bien, monsieur Branham, je peux parler sa langue, le songhaï.» Il a dit: «Demandons-lui, parlons-lui.» Il a garé sa voiture au bord de la rue.

            Et j’ai dit: «Bonjour, John.» Il a répondu dans sa langue. Et j’ai dit: «Quoi, êtes-vous chrétien?»

            «Oh! Oui.»

            Et j’ai dit: «Que faites-vous avec cette idole?»

            «Oh! a-t-il dit, mon papa l’a portée.» Et il a dit...

32        J’ai dit: «Ne croyez-vous pas en Dieu?»

            «Oh! Je crois en Amoyah.» Amoyah est un–un mot qu’on utilise et qui signifie la force invisible, comme le vent. «Je crois en Amoyah.»

            J’ai dit: «Mais qu’en est-il de cette idole?»

            Il a dit: «Eh bien, vous voyez, a-t-il dit, un jour, le lion poursuivait mon père, alors il a déposé cela par terre, cette idole, il a allumé un feu, et il a récité la prière que le sorcier lui avait dit. Et le lion s’est enfui. Eh bien, si Amoyah faillit, Ceci ne faillira pas.» Eh bien, c’est ça la force du christianisme en Afrique du Sud, par le missionnaire.

            J’ai dit: «Je suis un Yakta.» Yakta veut dire un chasseur. «Je chasse les lions. Et ce n’est pas cette idole qui avait fait fuir ce lion-là. C’est le feu qui l’avait fait fuir. Il n’y a rien dans cette idole.» Oh! Eh bien, il la portait de toute façon.

33        Mais cet après-midi-là, quand ils ont vu un homme avec une chaîne au cou, mentalement dérangé, être amené à l’estrade, et le Saint-Esprit lui a dit qui il était, d’où il venait, qui étaient son père et sa mère, lui a révélé que son frère avait des béquilles et qu’il était guéri pendant qu’il était assis là derrière comme ça... Et le jeune homme s’est avancé avec les béquilles sur sa tête; il chevauchait une chèvre jaune, et il s’était blessé à la jambe des années auparavant.

            Alors, j’ai vu cet homme en vision et j’ai dit: «Au Nom de Christ, levez-vous». Il ne comprenait pas. Il pensait que je voulais le faire danser. Et il était là, sans habits. Oh! la la! C’était un spectacle horrible, avec une chaîne au cou, conduit comme un chien, il marchait sur ses pieds et ses mains.

34        Je me suis avancé vers le pauvre homme, je l’ai pris par la chaîne et je l’ai relevé. Environ cent cinquante mille personnes en étaient témoins. Et là, quand il s’est tenu debout, après que tout le monde eut dit que s’il était guéri, ils recevraient Christ, alors il s’est levé, dans son bon sens, et les larmes coulaient de son ventre noir, et il a reçu Christ comme son Sauveur. Et trente mille purs païens ont jeté leurs idoles par terre et ont brisé cela, ils ont reçu Christ.

            Il n’y a pas longtemps, à une réunion des Kiwanis, je parlais devant le docteur Davis qui m’a ordonné dans l’Eglise baptiste missionnaire, c’est lui qui m’avait dit que je deviendrais un saint exalté, et j’ai dit: «Docteur Davis, ce que vous appelez saint exalté...» J’ai dit: «Ce que vous taxez de fanatisme a gagné plus d’âmes à Christ en cinq minutes que toute votre théologie et les tracts que vous avez distribués durant les cent cinquante ans passés.» Nu, misérable, aveugle, et tu ne le sais pas. Oh! c’est pitoyable.

35        J’ai dit à ce jeune homme et à cette jeune fille, j’ai dit: «Vous devriez rentrer chez vous faire la vaisselle de votre maman, et prendre soin des enfants.» C’est tout à fait vrai. Aller là, aller dans un camp dire quelques mots à ces natifs pendant qu’ils dansent, et distribuer des tracts. Qu’est-ce qu’un pauvre natif ignorant connaît au sujet d’un tract alors qu’il ne sait même pas distinguer sa main droite de sa main gauche?

            Nous avons misérablement déçu Dieu. Pourquoi? C’est parce que Jésus a dit: «Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle.» Il n’a jamais dit: «Allez par tout le monde et bâtissez les églises.» Il n’a jamais dit: «Allez bâtir des écoles.» Il n’a jamais dit: «Allez bâtir des séminaires.» Il a dit: «Prêchez la Bonne Nouvelle, et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Nous avons échoué.

36        «Je me tiens à la porte et Je frappe: Si quelqu’un ouvre, J’entrerai chez lui et Je souperai avec lui, et lui avec Moi.» Que peut-il se passer quand un homme frappe à une porte? Que cherche-t-Il à faire en frappant à la porte? Il cherche à entrer. Il cherche à entrer. Il a un message pour vous. Il a une affaire à traiter avec vous. Et de grands hommes au cours des âges ont frappé.

            Et si le grand César, César Auguste descendait chez un paysan à Rome et frappait à sa porte? Ce paysan ouvrirait la porte et verrait le très puissant César qui l’a honoré en venant à sa porte. Oh! Il dirait: «Grand César, entrez. Soyez le bienvenu chez moi. Tout ce que vous désirez ici dedans vous appartient.»

37        Ou, et si feu Adolphe Hitler, le Führer de l’Allemagne, descendait chez un fantassin et frappait à la porte? Et que ce petit soldat, comme nous le dirions, cette petite recrue, allait à la porte, l’ouvrait et qu’il voyait là le Führer de l’Allemagne? Il se tiendrait au garde-à-vous et exécuterait le salut allemand, et dirait: «Grand Führer, vous m’avez honoré en venant chez moi. Oh! Entrez dans ma modeste demeure, grand Führer de l’Allemagne. Tout ce que votre serviteur a et que vous désirez, vous pouvez l’avoir.»

            C’est quand vous êtes le bienvenu qu’on vous invite à entrer. Si je viens chez vous et que vous dites: «Soyez le bienvenu, Frère Branham», j’aurais envie d’entrer. Si je voulais ôter les chaussures et m’étendre en travers du lit, je le ferais. Si je voulais aller au réfrigérateur et me faire un sandwich, j’irais le faire. Si vous me souhaitez la bienvenue, je me sentirais l’un de vous. Je suis le bienvenu. Assurément.

38        Et alors, quel honneur! Vous voyez ce que ça fait, ce n’est pas qui... pas... Ce ne sont pas les coups qui comptent. C’est la personne qui frappe qui importe. C’est l’importance de la personne qui donne les coups qui compte.

            Et si ce soir, si le grand président des Etats-Unis, Dwight Eisenhower, et s’il venait à Harrisonburg et qu’il allait chez le meilleur démocrate qu’il y a dans cette ville? Il se sentirait honoré de le recevoir. Même s’il n’est pas d’accord avec lui sur la politique, mais pourtant il sera honoré que Dwight Eisenhower soit à sa porte; ça serait un honneur pour tout bon démocrate, assurément, parce que c’est le président des Etats-Unis. C’est un homme important.

39        Ou la reine d’Angleterre qui vient de visiter cette nation. Et si cette reine devait venir chez vous, soeur? Et qu’elle frappait à votre porte, et que vous lui ouvriez et disiez: «Qui êtes-vous?» Elle dirait: «C’est moi, la reine d’Angleterre.»

            Même si vous n’êtes pas son sujet, même si elle n’a rien à faire avec vous, mais c’est une femme importante. Elle est la plus grande reine sur la terre. Et tout le monde se sentirait honoré. Eh bien, les journaux publieraient cela partout. La télévision diffuserait cela, que la reine d’Angleterre s’est humiliée en venant frapper à la porte d’une pauvre personne. Que lui diriez-vous? «Oh! Reine, entrez.» Et si elle désirait quelque chose, elle pourrait l’avoir. Même si vous avez quelque chose d’une grande valeur, à votre avis, une petite babiole ou quelque chose comme cela, et même si c’était un–un bien qui se transmet en famille, néanmoins si elle demandait cela, vous le lui donneriez, parce qu’elle est la reine. Et ce serait un grand honneur pour vous de le faire, parce qu’elle est une femme importante, qu’elle est venue chez moi ou chez vous.

40        Mais, oh! qui est plus important que Jésus? Et qui est plus rejeté que Jésus? Cette reine peut désirer quelque chose; Hitler peut désirer quelque chose; Dwight Eisenhower peut désirer quelque chose de vous; mais Jésus veut vous donner la meilleure chose qu’Il puisse vous donner. Et pourtant, il n’y a personne qui soit rejeté de portes plus que Jésus-Christ qui frappe à la porte du coeur. Il est rejeté.

            Et pourtant, si vous fermez à la reine la porte au nez, ou si le petit soldat d’Hitler lui aurait claqué la porte au nez, Hitler l’aurait exécuté. La reine vous aurait maudit. Eisenhower, les journaux l’auraient écrit, que vous avez renvoyé Dwight Eisenhower. Oh! Quelle disgrâce ce serait!

41        Mais pourtant, Jésus frappe à la porte, et les gens pensent qu’ils font quelque chose d’intelligent en Le rejetant. C’est la plus grosse erreur qu’une personne ait jamais commise; renvoyer l’Aimable Jésus de sa porte. C’est la Personne la plus importante de toute l’éternité qui puisse frapper à votre porte.

            Si Eisenhower entrait chez vous, il pourrait seulement vous poser une question, ou–ou demander quelque chose comme cela. Mais si Jésus entre, Il vient vous apporter la Vie Eternelle et sauver votre âme, ou vous apporter une bonne chose. Mais pourtant, Il est rejeté.

            Mais maintenant, vous me direz: «Une minute, Frère Branham. J’ai laissé Jésus entrer dans mon coeur ça fait plusieurs années.» Eh bien, c’est bien. Je suis content que vous l’ayez fait. Mais vous savez, quand on y entre, Jésus entre dans le coeur; ça, c’est la première porte. Mais après, on a tout un tas de petites portes dans toute votre maison, dans votre coeur, juste un petit compartiment secret ici et là, et une petite pièce ici.

42        Vous direz: «Eh bien, vous pouvez entrer, mais n’osez pas ouvrir cette porte-là. N’allez pas à celle-ci. Mais vous pouvez vous tenir juste ici.» Est-ce que vous vous sentirez vraiment le bienvenu? C’est le cas de certains d’entre vous, membres d’église. Vous Le laissez simplement entrer. Oh! Vous voulez qu’Il soit votre Sauveur, mais Lui veut être votre Seigneur. Le Seigneur, c’est Celui qui dirige. Il veut être Celui qui vous dirige, pas seulement votre Sauveur.

            Vous Le voulez comme un Sauveur, mais qu’en est-il de Sa qualité de votre Seigneur, Celui qui exerce le contrôle sur vous, qui contrôle vos émotions, qui contrôle vos pensées, qui contrôle chaque fibre de vous, de sorte que vous pouvez dire comme l’homme qui L’a laissé entrer il y a des années: «Christ est ma vie, et la mort m’est un gain»? Laissez-Le entrer comme ça pour être votre conducteur et votre Seigneur.

43        Eh bien, examinons juste un peu notre coeur. Vous savez, quand Jésus entre, il y a une petite porte, à votre droite, dans le coeur humain. Et c’est la petite porte dont on ne veut pas que quelqu’un s’amuse avec. C’est la porte de votre vie privée.

            «Maintenant, Seigneur, Tu peux me sauver, que je n’aille pas en enfer, mais ne Te mêle pas de ma vie privée. Je ne supporterai pas cela. Eh bien, je vais... je suis membre d’un club de cartes là, où on joue aux cartes chaque mercredi après-midi, et c’est ma propre petite clique. Et je ne veux pas que Tu me dises quoi que ce soit à ce sujet. Si Tu parles au travers d’un prédicateur, je ne rentrerai plus l’écouter.»

            La vie privée: Oh! Nous en avons beaucoup. «Ma propre vie privée.» «Eh bien, si je veux que mes cheveux paraissent comme ceux d’un homme, ce n’est pas Ton affaire. C’est ma vie privée. Si un prédicateur dit quoi que ce soit à ce sujet, je ne rentrerai plus. C’est ma propre vie privée.» Vous n’avez pas de vie. Je peux vous le dire maintenant que ce que vous appelez vie, c’est une vie pervertie et cela a une fin.

44        L’Eglise n’a pas besoin d’un lifting, elle a besoin d’une mort et d’une naissance. Dieu a condamné cet esprit dans le jardin d’Eden. Et un homme doit naître de nouveau et laisser Christ être le Seigneur et le Conducteur de son être. Certainement. Mais, oh! vous ne voulez pas que Christ se mêle de votre vie privée. Cela ne marchera simplement pas.

            Et puis, il y a une autre petite porte (Nous les prendrons rapidement parce que nous n’avons que quelques minutes), une autre petite porte qu’on appelle l’égoïsme. «Je laisserai Christ entrer si... Qu’est-ce que j’en retire?» Oh! Un tel motif! «Je Le laisserai entrer, si–si Tu me promets ceci, que j’irai à une église meilleure que celle que je fréquente, si mon standing social sera un peu plus meilleur.» Combien la fréquentent? Quelle disgrâce que de la fréquenter!

45        Puis, il y a une autre petite porte qu’on appelle le préjugé. Oh! Combien les gens aiment conserver cela! Ils ne veulent pas que Dieu ouvre cette porte. «Eh bien, je vais vous le dire maintenant, elle m’a fait quelque chose, et je ne lui parlerai plus dans la rue. Non, non. Elle sort, elle suspend ses habits chaque jour, mais je ne parlerai plus à ce vieux vaurien. Non, non.» Oh! la la! Le Seigneur dira: «Il y a un prédicateur qui habite au bas de la rue à qui tu ne parles jamais. Et tu l’as évité l’autre jour quand il descendait la rue, et tu ne lui as jamais parlé.»

            «Eh bien, écoute ceci, Seigneur, ne T’en mêle pas, car je vais Te le faire savoir, il ne fait pas partie de ma dénomination.» Il n’y a qu’une seule Eglise. Je suis dans la famille Branham depuis quarante-huit ans et jamais on ne m’a demandé d’adhérer à la famille. Je suis né dans la famille Branham. Et c’est ainsi que vous devenez un chrétien. Vous naissez dans l’Eglise du Dieu vivant. Mais vous ne voulez pas que quelqu’un... «J’ai de petits préjugés dans ma foi.» Vous n’en avez pas beaucoup. «Mais juste un peu de préjugés (Vous voyez), parce que les gens qui fréquentent mon église s’habillent un peu mieux que ceux qui vont dans cette mission là-bas.»

46        Combien ils aiment se moquer de cette petite mission! «Oh! C’est ce groupe-là qui va là-bas à cette mission. Eh bien, je les vois porter les mêmes habits tout le temps.» Mais ils portent des habits que vous ne pouvez pas voir avec vos yeux naturels.

            Il y a quelque temps, un jeune étudiant était dans un séminaire. Une pauvre vieille maman se disait que son enfant deviendrait prédicateur. Ainsi, elle l’a envoyé dans un séminaire apprendre pour devenir prédicateur. Elle faisait la lessive. Alors, un jour, la vieille mère contracta la pneumonie et envoya donc un télégramme à son fils. Le médecin a dit: «Si ce... Tous les deux poumons sont congestionnés, et si vous avez un de vos bien-aimés, vous feriez mieux de le faire venir.»

47        Ainsi, l’infirmière a envoyé chercher son fils, il a dit: «Soyez prêt. Si la fièvre de votre mère ne baisse pas ce matin, il vous faudra venir.» C’est tout. Le jeune homme s’apprêta, mais il n’en entendit plus jamais parler.

            Quelques jours après, une lettre lui parvint de sa mère, elle disait: «Je me porte bien, fils.» Environ une année plus tard, le jeune homme était en visite chez lui. Et après avoir embrassé sa maman, à son arrivée, il a dit: «Maman, il y a une chose que j’ai toujours désiré ardemment te demander.» Il a dit: «Quand tu étais si malade de pneumonie, a-t-il dit, que s’est-il passé? Tu m’avais dit d’être prêt, et puis, je n’ai plus eu de tes nouvelles pendant une semaine; et ensuite, tu étais très bien portante. Qu’est-ce que le médecin t’avait donné?»

            Elle a dit: «Il m’avait abandonnée.»

48        «Eh bien, a-t-il dit, comment t’es-tu rétablie?» Elle a dit: «Fiston, j’ai quelque chose à te raconter.» Elle a dit: «Connais-tu là où se trouvait ce petit magasin, là près de l’allée?»

            «Oui.»

            Elle a dit: «Il y a un groupe de gens qui a emménagé là-bas, qui se dit du Plein Evangile.» Et elle a dit: «Ils étaient là tenant une réunion de prière un soir, le soir où j’ai été très malade, et un message, a-t-on dit, leur est parvenu, disant qu’il y a une femme malade là-bas.» L’une des dames est venue et m’a demandé si je croyais à la guérison divine. Je lui ai dit que je croyais tout ce que Dieu avait.» Et elle a dit, elle lui a dit: «Eh bien, notre pasteur prie pour les malades. Voulez-vous qu’il vienne? Je lui demanderai de venir.»

            Elle a dit: «Certainement.»

49        «Ainsi, le pasteur est venu, a-t-elle dit, il m’a ointe d’huile. Et ils se sont tous agenouillés autour du lit et ont prié pour moi.» Et elle a dit: «Fiston, le lendemain matin, j’étais guérie.» Elle a dit: «Dieu m’a guérie.» Elle a dit: «Oh! Loué soit Son Nom.»

            Le jeune homme, qui avait reçu un de ces fluides d’embaumement en lui, a dit: «Ô maman, eh bien, quelle disgrâce! Eh bien, a-t-il dit, tu sais mieux que ça.» Elle a dit: «Non, je ne le sais pas, fiston.» Il a dit: «Eh bien, c’est... La guérison divine n’existe plus.» Il a dit: «Nous avons appris cela dans le sémi-... cimetière (c’est du pareil). Nous avons appris au séminaire que la guérison divine n’existe pas.»

            «Oh! a-t-elle dit, fiston, tu arrives vraiment en retard pour me raconter cela.» Elle a dit: «Je suis déjà guérie.»

50        Et elle a dit: «Quand je suis allée chez le médecin, il était aussi surpris.»

            Et il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, as-tu changé de médecins?»

            Elle a dit: «Oui.»

            Il a dit: «Eh bien, quel médecin as-tu eu?»

            Elle a dit: «Docteur Jésus.»

            Alors, le docteur s’est gratté la tête et a dit: «Oh! Est-ce vrai? Où exerce-t-Il? Je ne crois pas avoir déjà entendu parler de Lui.» C’est à ce point qu’ils sont éloignés.

            Et il a dit: «Maman, ne crois jamais de telles histoires.» Il a dit: «Où penses-tu ce prédicateur avait lu?»

            Elle a dit: «Dans Marc 16: ‘Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.’»

            «Oh!» Elle... Il a dit: «Maman, ça, c’est une bande d’illettrés.» Il a dit: «Ces prédicateurs ne connaissent pas grand-chose.» Il a dit: «Ils n’ont pas une instruction universitaire. Eh bien, a-t-il dit, nous avons appris à l’université que Marc 16, du verset 9 jusqu’à la fin, n’est pas inspiré.»

51        Elle a dit: «Alléluia!»

            «Oh! a-t-il dit, maman, tu agis même comme eux.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, alléluia!»

            Il a dit: «Qu’as-tu, maman?»

            Elle a dit: «Je réfléchissais tout simplement. Veux-tu me dire, mon fils, que c’est ce que tu as appris pendant ces trois années à l’université, que Marc 16, du [chapitre] 9 jusqu’à la fin, n’est pas inspiré?»

            Il a dit: «C’est vrai.» Il a dit: «Maman, c’est authentique.»

            «Eh bien, a-t-elle dit, que Dieu soit loué.» Elle a dit: «Si Dieu a pu me guérir avec une Ecriture qui n’est pas inspirée, que ferait-Il avec une Ecriture qui est vraiment inspirée?» Amen.

            C’est à peu près comme ça. Nu, et pourtant, vous dites être riche. Cette petite partie privée, cette chose, vous ne voulez pas vous abaisser pour vous accommoder avec quelqu’un d’autre... Descendez de vos grands chevaux.

52        Eh bien, je vous dis ceci: cette religion à l’ancienne mode fera que celui qui est en smoking fasse passer ses bras autour de celui qui est en salopette et l’appelle son frère. Cela ferait qu’une femme en robe de soie embrasse celle en calicot et dise: «Soeur.» Cela le fera certainement, quand Dieu entrera dans le coeur pour être le Seigneur. Nous sommes tous au même niveau. Certainement.

            Oh! Il y a une autre petite porte que j’aimerais prendre, examinons-la. C’est la porte de la foi: f-o-i. Oh! Vous affirmez avoir la foi, mais vous savez, dès que Jésus devient Seigneur de votre foi, alors toutes Ses Paroles deviennent réelles pour vous.

53        C’est la raison pour laquelle les gens ne peuvent pas croire à la guérison divine; pourtant, ils sont membres de l’église chrétienne. Ils ont Jésus à la porte. Mais s’Il pouvait se tenir à cette petite porte de la foi, Il deviendrait votre foi. Il serait le Seigneur de votre foi. Je ne peux pas m’imaginer que l’homme qui a écrit la Bible change pour renier la Bible, renier Ses propres Ecrits et être toujours Dieu. La foi, ils ne veulent pas ouvrir cette porte.

            Puis, il y a une autre petite porte avant que nous terminions. Et c’est la porte de vos yeux. Il a dit: «Tu es aveugle, et tu ne le sais pas. Je te conseille d’acheter de moi un collyre pour oindre tes yeux afin que tu voies.» Si jamais vous pouvez ouvrir vos yeux, alors vous regarderez tout autour et verrez dans quelle condition vous vous trouvez.

54        Un certain prédicateur m’a dit, il y a quelque temps, il a dit: «Peu m’importe ce que vous dites. Je ne crois pas que la guérison divine existe.»

            J’ai dit: «Eh bien, pour vous, ce n’est pas pour les incroyants. C’est uniquement pour ceux qui croient. Ce n’était pas fait pour vous. Il a dit Ceux qui croiront. Ce n’est pas pour les incroyants.»

55        Et il a dit: «Alors, frappez-moi de cécité.»

            J’ai dit: «Vous êtes déjà aveugle.»

            Il a dit: «Je veux dire comme dans la Bible.»

            J’ai dit: «C’est ce dont je parle.» J’ai dit: «Je vais vous dire exactement ce que mon Seigneur a dit à votre papa: ‘Arrière de Moi.’» C’est vrai.

            Il a dit: «Mais cet homme était physiquement aveugle, tel que la Bible parle de lui.»

            J’ai dit: «Quand Elie était descendu à Dothan, et toute la matinée qui a suivi, quand Guéhazi s’est réveillé, il a dit: ‘Mon père, nous sommes encerclés par toute l’armée syrienne.’»

            Ce vieux prophète s’est levé et s’est débarrassé du sommeil en se frottant les yeux. Il a dit: «De quoi parles-tu?»

            Il a dit: «Regarde simplement l’armée. Toute la ville est assiégée.»

            Le vieux prophète, tout aussi calme que possible, a dit: «Eh bien, ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre qu’il y en a avec eux.»

            «Eh bien, a-t-il dit, je ne vois personne, à part toi et moi.»

56        Et ce vieux prophète a étendu la main et a dit: «Ô Dieu, ouvre les yeux de ce jeune homme.» Et quand Dieu lui ouvrit les yeux, tout autour de ce vieux prophète se tenaient des anges de feu et les montagnes étaient en feu, et il y avait des chars de feu.

            Alors, il a dit: «Tu vois combien c’est facile? Je vais aller là frapper tous ces gens d’aveuglement.» Et il s’est avancé, et il les a frappés d’aveuglement. Il a dit: «Cherchez-vous Elie?» Ils ont dit: «Oui, c’est lui que nous cherchons.» Ils étaient aveugles. Eh bien, ils ont dit: «Vieil homme à longue barbe, dis-nous où se trouve Elie.»

            «Voulez-vous le voir?»

            «Oui.»

            Il a dit: «Venez.»

57        Et ils le connaissaient tous, mais ils étaient aveugles. Il a dit: «Venez, suivez-moi. Je vous amènerai droit là où il se trouve.» Il connaissait le lieu où les armées israélites se tenaient en embuscade. Et il les a conduits en plein au milieu d’eux. Il a dit: «Eh bien, c’est moi Elie. Ouvrez les yeux.» Aveugles, et ils ne le savent pas... Vous savez, c’est ça le problème avec l’Eglise. Elle est aveugle sans le savoir.

            Mon grand-père était un–un vieux chasseur. Et il avait l’habitude de tendre des pièges et de chasser les ratons laveurs. J’ai acheté une petite queue, un jour, dans un bazar, chez une petite fille Amish, pour l’amener à mon Joseph, afin qu’il la mette à sa–sa petite bicyclette. Et grand-papa attrapait des ratons laveurs, et quand il en extrayait de la matière grasse, il en faisait une espèce de graisse que maman gardait dans une boîte.

58        Et nous habitions dans une vieille maison en bardeaux. Savez-vous ce que signifie un bardeau? Et nous placions une toile au-dessus de nous la nuit quand il neigeait pour nous protéger le visage contre la neige. On pouvait bien voir les étoiles au travers de ces vieux bardeaux.

            Et on attrapait le rhume, et on le sentait dans nos yeux, nous les petits enfants. Et maman, chaque matin, quand elle venait au lit et que nos yeux étaient pleins de matière (c’est ainsi qu’elle appelait cela), de la matière dans tous nos yeux (C’était le froid dans nos yeux), elle descendait prendre la graisse de raton laveur de grand-papa, elle remontait, nous frottait les yeux et les massait avec cette graisse de raton laveur. Et croyez-le ou pas, en quelques minutes, toute la matière quittait nos yeux et nous voyions.

59        Eh bien, connaissez-vous le problème de l’église? Elle a si froid qu’Elle est devenue spirituellement froide. Et il faudra plus que la graisse de raton laveur pour vous ouvrir les yeux. Il faudra l’huile du Saint-Esprit et la puissance de la résurrection de Christ pour ôter de l’église le froid et lui ouvrir les yeux, afin qu’elle voie la Présence du Seigneur Jésus. Laissez-Le vous ouvrir les yeux. Il est le Saint-Esprit, la troisième Personne de la Trinité ici ce soir pour vous lubrifier les yeux avec le collyre de Dieu: vous ouvrir les yeux.

            Vous savez quoi? Les Américains sont... aiment les loisirs. Ils veulent qu’une petite star de Hollywood avec des cheveux ondulés et habillée comme je ne sais quoi vienne divertir; en effet, c’est ce que vous voyez à la télévision. Je suis un prédicateur à l’ancienne mode qui croit qu’il n’y a pas de remède en dehors du Sang de Jésus-Christ. C’est vrai.

60        J’en ai vraiment marre et je suis fatigué de cette évangélisation américaine à la Hollywood, où on parcourt le pays avec des anneaux en diamant, et des femmes aux cheveux courts, et...?... à cause de ces comportements bizarres et on joue au tamtam quelque part, on sautille. C’est une disgrâce. Nous avons besoin du réveil à l’ancienne mode à la Saint Paul et du retour du Saint-Esprit de la Bible dans l’Eglise avec un très bon collyre du Saint-Esprit pour ouvrir les yeux des gens. C’est la vérité. Ouvre nos yeux.

            Alors, quand la vraie chose vient, les gens sont si aveugles qu’ils ne voient pas cela. Et comme Dieu est–est tellement miséricordieux envers nous, c’est devenu ordinaire pour nous. Dieu, malgré toute notre froideur et notre indifférence, continue à envoyer Sa miséricorde.

61        Il y a quelque temps, un homme voulait être inspiré, et il est descendu à la mer pour être inspiré. Et en route, il a rencontré un vieux loup de mer qui en revenait, un vieux marin qui habitait sur la mer, né sur la mer. Et il a dit: «Mon bonhomme, où vas-tu?» Il a dit: «Monsieur, je descends à la mer pour être inspiré. Oh! Je voudrais humer l’air salé. J’aimerais voir le grand océan alors qu’il soulève ses hautes vagues blanches et voir le reflet du ciel sur la mer bleue. J’aimerais entendre les cris des mouettes. Oh! Je suis sûr que je serai inspiré une fois arrivé à la mer. J’ai ardemment désiré voir cela toute ma vie. J’ai ardemment désiré voir la mer.»

            Et le vieux loup de mer lui a dit: «Eh bien, je suis né là-dessus, j’ai navigué les sept mers, et je ne vois rien qui inspire là.» Pourquoi? Il était trop habitué à cela.

62        C’est ça le problème de l’Eglise pentecôtiste et des autres aujourd’hui. Vous êtes tellement habitués à voir la puissance de Dieu, la gloire de Dieu et la bonté de Dieu, que vous ne faites simplement plus attention à cela. C’est vrai. C’est devenu ordinaire. C’est la raison pour laquelle l’Afrique, l’Inde, et ces nations-là qui ne connaissent rien à ce sujet, à la toute première fois que Dieu fait quelque chose, oh! la la! ils viennent à Christ par milliers. Ils n’ont jamais vu cela comme nous. Mais nos jours sont pratiquement terminés, et cela est en train de quitter ici maintenant pour aller dans ces pays-là. Certainement.

63        Là en Louisiane, c’est non loin d’ici, il y avait là un vieux nègre du nom de Gabe. Eh bien, il... Nous l’appelions Gabe, mais son–son vrai nom était Gabriel. Et c’était un bon vieux gars, mais il ne pouvait simplement pas rester en ligne avec l’église et avec la Bible.

            Sa femme était une bien-aimée chrétienne; elle priait pour le vieux Gabe tout le temps. Et le pasteur était un homme bon, un pasteur de couleur. Et c’était un homme sympathique, plein de l’Esprit de Dieu; il avait le Saint-Esprit. Et le pasteur était un chasseur, Gabe aussi. Et ils aimaient chasser ensemble. Mais le vieux Gabe était un si piètre tireur qu’il ne pouvait rien atteindre.

64        Alors, un jour, le pasteur et le vieux Gabe allèrent à la chasse. Et ce jour-là, en chassant, oh! ils avaient tellement tué du gibier qu’en retournant ce soir-là, ils étaient chargés des oiseaux, des lapins et de toutes sortes de gibiers. Et le soleil se couchait–se couchait à l’ouest. Et ils remontaient un petit sentier familier, et le pasteur marchait devant, et c’est à peine s’il pouvait marcher, le vieux Gabe marchait derrière chargé de gibiers.

            Et peu après, le pasteur a senti sa grosse main se poser sur son épaule. Il a dit: «Pasteur.» Et le pasteur s’est arrêté. Le vieux Gabe avait le regard tourné vers le soleil, et alors, il s’est retourné. Et le pasteur a vu les larmes couler sur ses joues. Et il a dit: «Qu’y a-t-il, Gabe?»

65        Il a dit: «Pasteur, on est samedi. Le matin, vous allez voir cet homme au banc des pénitents. Alors, je me relèverai de ce banc des pénitents pour aller me trouver un siège dans cette église à côté de ma sainte femme. Et là, je serai un membre jusqu’à ma mort.»

            Le pasteur s’est arrêté une minute et il a dit: «Gabe, tu sais, je me réjouis d’entendre cela. Eh bien, a-t-il dit, que des fois j’ai prié pour toi et que des fois cette église a prié pour toi. Comment nous t’avons pris et avons fait de bonnes choses pour toi. Tu es resté assis dans l’église et tu as suivi mon ministère. Tu...» [Espace vide sur la bande.–N.D.E.]

66        C’est pourquoi les messages sont très puissants et ils vont droit au but. «Je me tiens à la porte et Je frappe. Si quelqu’un entend Ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui.» Oh! La bonté de Dieu envers vous, comment le Seigneur Dieu vient ici soir après soir, se manifestant vivant par la résurrection du Seigneur Jésus, accomplissant et faisant les mêmes oeuvres qu’Il avait faites avant de quitter ce monde, Il est revenu maintenant sous la forme du Saint-Esprit, accomplissant les mêmes oeuvres à travers l’Amérique, et les gens restent assis là, mâchant des chewing-gum en disant: «Oui, c’est très bon, Frère Branham.» On apprécie vraiment ça. «Oh! Oui. Oh! Si tu nous engueules trop durement, nous allons attendre et voir Oral Roberts. S’il s’en prend à nous, nous irons chez Billy Graham.» Juste être divertis...

67        Vous ne savez pas combien Il est bon envers vous. Il n’est pas tenu de faire ces choses. Il n’est pas tenu d’apparaître. La raison pour laquelle Il fait cela, c’est qu’Il a promis de le faire. Et Il est bon et plein de miséricorde. Peu importe comment vous Le traitez, Il reviendra droit à la porte y frapper encore. Oh! Laissons-Le venir ce soir. Laissons-Le frapper à la porte de notre coeur ce soir une fois de plus, puis ouvrons notre coeur et disons: «Oui, Seigneur Jésus, maintenant, je crois.»

            Inclinons la tête juste un instant. Solennellement maintenant, je me demande en ce moment grave de prière, je me demande bien si Dieu frapperait au coeur de quelqu’un maintenant même. J’aimerais voir cela juste avant de quitter votre belle ville. Il se peut que je ne vous voie plus encore dans cette vie. Je suis sur le point d’aller en Afrique maintenant et à travers le monde.

68        Mais je–je–je me demande pendant que je suis ici, en tant que votre frère, je me demande bien si Dieu a frappé à votre porte à un moment donné durant cette réunion et a dit: «Mon enfant, laisse-Moi entrer dans ta chambre. Laisse–laisse-Moi entrer par la porte, et alors, si Je suis déjà entré, alors laisse-Moi avoir accès. Laisse-Moi contrôler toute cette indifférence, cet orgueil. Laisse-Moi contrôler cette vie privée. Laisse-Moi me tenir à la porte de ta foi, et alors, si tu n’arrives pas à comprendre ces choses et que tu penses qu’elles sont trop mystérieuses...»

            Vous direz: «Bien, je ne sais pas, Frère Branham, si c’est vrai ou pas. Laissez Dieu oindre vos yeux ce soir avec Son collyre. Ne voulez-vous pas le faire? Pendant que nous avons nos têtes inclinées, combien aimeraient lever la main pour dire à Dieu par cela: «Je veux que Tu m’oignes les yeux, Seigneur. Je veux voir la–la résurrection du Seigneur Jésus»?

69        Que Dieu vous bénisse, madame, assise là, en train de sangloter, de pleurer, certainement. Que Dieu vous bénisse, madame, oui, assise là en train de vous essuyer les yeux. Que quelqu’un d’autre lève la main pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi.» Que Dieu vous bénisse, jeune fille là derrière. Que Dieu vous bénisse par ici, monsieur, vous le petit homme ici, vous madame, vous, et vous, vous. Vous là derrière, au fond, oui, que Dieu vous bénisse.

            «Oh! Je me tiens à...» Que Dieu vous bénisse là-haut au balcon. «Je me tiens à la porte et Je frappe.» Que Dieu vous bénisse, jeune homme assis ici en bas, juste au tournant décisif de la vie. «Je me tiens à la porte et Je frappe: si quelqu’un écoute Ma voix et vient, s’il ouvre la porte, J’entrerai et Je souperai avec lui, Je m’assiérai à table, Je lui ferai connaître tous Mes mystères.»

70        Oh! Si seulement Dieu pouvait nous faire entrer, comme Il l’a fait pour Cléopas et l’autre qui avaient marché en Sa compagnie toute la journée! Il les a enseignés et leur a prêché toute la journée, et ils ne reconnaissaient toujours pas Qui Il était. Puis, quand Il les a fait entrer à l’intérieur, comme Il vous a fait entrer maintenant, Il a fermé la porte; alors, Il s’est révélé. Leurs yeux s’ouvrirent.

            Eh bien, ils regardaient toute la journée. Ils Le regardaient droit en face, mais ils ne Le reconnaissaient pas. Et leurs yeux s’ouvrirent, et ils reconnurent que c’était le Seigneur. Vous voyez, Il disparut vite de devant eux. Ils rentrèrent rapidement en disant: «Certainement, le Seigneur Jésus est ressuscité des morts.»

            Voulez-vous que vos yeux s’ouvrent pour voir que c’est le dernier jour, voir que c’est la fin de l’âge? Dieu traite avec les Gentils maintenant. Ce sera le dernier tour. La chose suivante, c’est le jugement. Que Dieu te bénisse, jeune homme, assis là, à la fleur de l’âge, un adolescent. Tu choisis la meilleure voie jamais choisie, fils. Maman et papa seront certainement contents de toi, ils seront fiers de savoir que leur fils a levé la main et a accepté Christ.  

71        L’un de ces jours, quand ce battement se refroidira, la mort remontera vos manches, vous refroidirez; tous vos amis se tiendront tout autour, aucun d’eux ne pourra alors rien faire pour vous, ce sera peut-être dans un accident d’automobile, vous serez en train de saigner à mort; sous une voiture, consumé par le feu; ou noyé dans l’eau; quelque chose vous tuera; vous vous en souviendrez: «J’avais levé la main un soir vers Jésus.» C’est le geste le plus brave que vous ayez jamais posé.

            Quelqu’un d’autre juste avant de terminer? Quelqu’un d’autre? Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un là derrière? Que Dieu vous bénisse, jeune dame. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. C’est bien, levez la main très haut comme cela. Que Dieu vous bénisse là-haut au bal... Oui, madame, oui, que Dieu soit avec vous. Vers ici, que Dieu vous bénisse, jeune homme. Que Dieu vous bénisse, monsieur.

72        Que Dieu vous bénisse par ici, là au fond dans cette direction-ci, derrière moi, là aux balcons, là, ou pas au balcon, je veux dire au vestibule. Que Dieu vous bénisse. Il voit votre main, même si vous êtes derrière les portes là, je ne peux voir que cette unique petite fenêtre. Il voit votre main. Maintenant, prions.

            Père céleste, oh! que Tu es grand! Tu T’es tenu ici à la porte ce soir, et quelques cinquante personnes ou plus, peut-être soixante-quinze ont levé la main pour Te recevoir, sachant que Tu as frappé à leur porte. Il est écrit dans la Parole, par notre Seigneur: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement. Je ne mettrai pas dehors tous ceux qui viennent à Moi.»

73        Seigneur, ce sont les fruits du Message. Jésus, se tenant à la porte du coeur... Mon rôle ici dans ce réveil touche à la fin pour cette session. Ô Dieu, je suis très content qu’ils aient levé la main. Maintenant, je Te les confie maintenant même. Et je prie, ô Dieu, que le glorieux Saint-Esprit les laisse aller à l’une de ces églises ici quelque part, une bonne église qui enseigne la Bible, une église de leur choix, qu’ils parlent à leur pasteur et disent: «Pasteur, j’étais là à la réunion l’autre soir. J’ai levé la main vers Christ. Ne voudriez-vous pas me baptiser maintenant dans la foi chrétienne? Je veux marcher correctement sur l’étroit chemin et être crédible devant mes voisins et tous ceux avec qui j’entrerai en contact, et servir Dieu, car je L’aime.»

            Ô Dieu, ce pasteur, il sera heureux pour ça. Et il prendra soin de Ton enfant, je crois, Seigneur, comme le bon Samaritain qui avait pris soin de lui dans l’auberge et a dit: «Très bien. S’il vous manque quelque chose, je vous paierai à mon retour.» Accorde-le, ô Dieu. Au Nom de Jésus, je Te les présente. Amen.

74        Je déteste vraiment quitter cette réunion. Je leur ai dit ce soir avant de quitter, j’ai dit: «Il y a dans cette réunion quelque chose qui s’est emparé de mon coeur.» Je pense qu’il y en a ici que je ne verrai plus. Si je reviens dans un an, je... vous ne serez pas là, certains parmi nous. Il se peut que je ne sois plus ici dans un an. Certains parmi nous seront partis.

            Mon témoignage devra subsister au Jugement avec cela devant vous tous. A quoi me servirait-il de donner un faux témoignage? Je préférerais rester chez moi ce soir avec mon petit Joseph, jouer avec lui, là à mon église, me tenir là et prêcher.

75        Combien dans la salle, c’est la première fois pour eux de jamais assister à l’une de mes réunions? Faites voir les mains. Oh! Vous savez, c’est une bonne chose que la foule de la soirée suivante ne soit point arrivée ici. On prétendait avoir renvoyé plusieurs milliers hier soir. Si eux tous étaient venus du coup, il nous aurait fallu avoir une grande tente quelque part. Ils n’ont jamais assisté à l’une de mes réunions auparavant... Eh bien, mes amis, je–je ne prétends pas être un guérisseur.

76        J’aimerais dire une chose avant ceci. Chacun de vous, bien-aimés qui avez levé la main, allez trouver un bon pasteur sans tarder. Voulez-vous promettre de le faire? Nous n’avons pas de place ici pour faire venir les gens pour un appel à l’autel. Mais promettez. Tout ce qu’il vous faut faire...

            Je–je crois à l’autel, certainement. J’y crois. Mais, rappelez-vous, dans la Bible, il est dit: «Tous ceux qui crurent furent ajoutés à l’Eglise.» Voyez? Je pense que vous devriez... Une personne, c’est bien pour elle d’avancer, de prier et de remercier Dieu, de se tenir debout en guise de témoignage public. Je crois cela de tout mon coeur. Mais nous n’avons pas de place ici pour le faire. Eh bien, vous avez promis à Dieu que vous croyez. Je vous ai pris au mot. Lui aussi. Ainsi donc, allez à une église et serrez la main... serrez la main au pasteur, dites-lui que vous voulez devenir membre de son église, faites-vous baptiser.

77        Maintenant, juste quelques instants avant de commencer la ligne de prière, ce que nous... En fait, nous avons commencé à temps; nous avons douze minutes, mais nous n’allons pas prendre tout cela. J’aimerais juste dire aux nouveaux venus, eh bien, je ne prétends pas être un guérisseur divin. M’entendez-vous très bien? Je ne crois pas qu’il existe un homme au monde qui soit un guérisseur divin. Je crois que Dieu est le Seul qui puisse guérir.

            Combien savent que Jésus-Christ n’a jamais prétendu être un guérisseur? Est-ce vrai? Certainement. Il a dit: «Ce n’est pas Moi qui fais les oeuvres: c’est Mon Père qui demeure en Moi qui fait les oeuvres.» Et: «Le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père.» Est-ce vrai?

78        Donc, Jésus n’a jamais accompli une oeuvre, d’après Sa propre Parole, dans le sens de guérir les malades ou quoi que ce soit, avant que le Père Lui ait d’abord montré par un miracle... par une vision ce qui allait arriver. C’est Sa propre Parole. Il ne peut pas mentir. C’est Saint Jean 5.19: «En vérité, en vérité (ces termes veulent dire absolument, absolument), Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce qu’Il voit faire au Père, le Fils aussi le fait pareillement.»

            Eh bien, c’est inspiré, la Parole même de Dieu. Puis, observez, qu’a-t-Il fait? Comment s’est-Il manifesté aujourd’hui à la nation? Quelle était la première chose qu’il a faite comme miracle, comme nous le comprenons, afin que les gens voient? Il a prié pour les malades, Il leur a imposé les mains. Mais un miracle...

79        Il y eut un homme du nom de Pierre; Il l’a appelé Pierre, dernièrement son... ou plus tard; son nom était Simon. Et c’était un vieux pêcheur. Et son frère André l’a amené auprès de Jésus. Eh bien, écoutez attentivement pendant juste une minute; vous risquez de manquer l’essentiel. Et il l’a amené auprès de Jésus; et quand il est entré dans la Présence de Jésus, Jésus a dit: «Ton nom est Simon, mais tu seras appelé Céphas.» Et Il a dit: «Tu es le fils de Jonas.» Combien savent cela? C’était un Juif sur qui un miracle avait été accompli. Et finalement, il a fini par avoir en main les clés du Royaume, un homme qui ne pouvait même pas lire son propre nom. La Bible dit que Pierre était un homme du peuple sans instruction (c’est vrai), pas un érudit, un homme du peuple sans instruction, un pêcheur.

80        Eh bien, qu’arriva-t-il après? Il y eut un homme de sa ville, du nom de Philippe. Il fut aussi sauvé. Et il était si enthousiasmé qu’il a contourné la montagne sur environ trente miles [48 km] et il a trouvé son ami du nom de Nathanaël. Ça, c’est un bon signe qu’il était sauvé. Il voulait en parler à quelqu’un d’autre. Il a trouvé Nathanaël, et Nathanaël était en train de prier sous un arbre. Et il a dit: «Viens voir Qui nous avons trouvé, Jésus de Nazareth, le Fils de Joseph.»

            Eh bien, ce fervent Juif s’est épousseté les habits, il a dit: «Eh bien, attends une minute, Philippe. Peut-il venir de cette ville quelque chose de bon (où de ce groupe, ces saints exaltés, ou tout ce que vous voulez les appeler)? Peut-il venir de là quelque chose de bon?» Et il lui a donné la meilleure réponse qu’un homme puisse donner. Il a dit: «Viens, et vois. Sois-en juge.»

81        En route, vers l’autre côté, il lui a dit ce qu’Il avait fait à Pierre, et tout. Ce–c’était à trente miles [48 km]; ainsi, ils avaient beaucoup de temps pour parler, un voyage de toute une journée. Et quand ils sont entrés dans la ligne de prière où Jésus était... Eh bien, observez ce que Jésus a fait. Eh bien, un Hébreux vraiment loyal est venu. Ne manquez pas ceci maintenant.

            Quand il est entré dans la Présence du Fils de Dieu, Jésus l’a regardé et a dit: «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude.» C’est Saint Jean 1. Combien savent cela, vous les nouveaux venus?

            Et il L’a regardé; il a dit: «Rabbi, quand m’as-Tu connu?» En d’autres termes: «Tu ne m’as jamais vu; par mon habillement, Tu ne me reconnaîtrais pas. Je peux être un Grec. Je peux être un Arabe. Et je peux être un homme malhonnête. Mais Tu me dis que je suis un–un orthodoxe, un authentique et véritable Israélite, et que je suis un homme honnête et droit. Comment m’as-Tu connu? Tu ne m’as jamais vu.»

            Jésus a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.» Est-ce vrai? Combien savent cela? Eh bien, observez l’attitude de ce Juif, je veux dire un véritable Juif élu.

82        J’aimerais vous poser une question. Combien croient dans l’élection? Vous voulez me dire que vous ne croyez pas dans l’élection? Je comprends que je dois venir enseigner juste un peu. Election: «Nul ne peut venir à Moi si mon Père ne l’attire.»

            Dans l’épître aux Ephésiens, chapitre 1, la Bible déclare que Dieu nous a prédestinés à être les enfants de Dieu, d’adoption, par Jésus-Christ, prédestinés par la prescience. Dieu connaissait tout celui qui serait sauvé avant même la création du monde. Jésus n’est point venu sur la terre pour mourir, pour susciter la pitié et dire: «Quelqu’un aura pitié de Moi et dira: ‘Eh bien, Il est mort, je pense que je vais venir.’» Je ne gérerais pas mon bureau comme cela, vous non plus. Qu’en est-il de Dieu?

83        Dieu a envoyé Jésus ici pour appeler ceux qui, par prescience, Il savait qu’ils viendraient. Certainement qu’Il l’a fait. Dieu... S’Il n’était pas infini, Il ne l’aurait pas su. Mais s’Il était infini, Il connaissait chaque mouche, chaque puce, tout le reste qui serait jamais sur terre, s’Il est le Dieu infini... Combien croient qu’Il est infini?

            Dites-moi ce que signifie infini. Il n’y avait rien qui ait jamais été sur terre sans qu’Il ne l’ait connu avant que le monde fût créé. Il l’a dit. Alors, Il connaît... Il ne veut pas qu’aucun périsse, mais Sa prescience Lui a fait savoir qui périra et qui ne périra pas.

84        C’est pourquoi, quand Paul en parlait dans Corinthiens, là plutôt, ou dans Romains, il a dit: «Avant que les enfants fussent nés, Esaü et Jacob, tous avaient des parents bons et saints, Dieu a dit: ‘J’ai aimé Jacob et j’ai haï Esaü,’ afin que Son élection subsistât.» Combien ont déjà lu cela? Et vous ne pouvez pas croire dans l’élection? Il savait exactement ce qui se passerait. Certainement.

            Il ne veut pas, mais Sa prescience le Lui fait connaître. Il ne dit pas simplement: «Je vais sauver celui-ci et perdre celui-là.» Il veut que vous soyez tous sauvés, mais Sa prescience connaît qui le serait; ainsi donc, Il pouvait prédestiner selon Sa prescience, et c’est ça l’élection. Jésus est venu, et les derniers à être sauvés seront sauvés; l’Eglise rentrera à la Maison.

85        Bon, quand Philippe alla chercher Nathanaël, et que Nathanaël vint voir Jésus, et que Jésus lui dit où il était avant de venir, observez ce que ce Juif a dit. Eh bien, c’est un véritable Juif, élu pour la Vie Eternelle. Il a dit: «Rabbi, Tu es le Fils de Dieu. Tu es le Roi d’Israël.»

            Mais alors, là se tenaient beaucoup d’érudits. Et qu’ont-ils dit? Ils ont dit: «Il est Béelzébul. Il est un diseur de bonne aventure.» Combien savent qu’Il était taxé de Béelzébul? Voyez, ils savaient, ils pensaient qu’il s’agissait de lire les pensées de cet homme. «Il est Béelzébul, le prince des démons.»

            Jésus a dit: «Je vais vous pardonner pour cela, mais quand le Saint-Esprit sera venu faire cela, un seul mot contre Cela ne sera jamais pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir.» Combien savent cela? Que faisait-Il? C’est comme cela qu’Il s’est fait connaître aux Juifs, en faisant cela.

86        Comment s’est-Il fait connaître aux Samaritains? Eh bien, il n’y a que trois nationalités des gens: ce sont les Juifs, les Gentils et les Samaritains: les descendants de Cham, Sem, et Japhet. Et nous le savons. Nous sommes les descendants des fils de Noé.

            Maintenant, remarquez. Alors, quand Il s’est fait connaître aux Samaritains, Il avait renvoyé Ses disciples. Et Il était assis sur cette pierre, car le Père Lui avait dit d’aller là. Il fallait qu’Il passât par la Samarie. Au lieu d’aller droit à Jéricho, Il a contourné la montagne pour aller en Samarie.

            Et Il s’était assis là, et une femme est venue. Nous croyons qu’elle était une prostituée. Elle avait eu six maris. Et quand elle est venue, elle allait faire descendre la cruche pour puiser de l’eau, et alors, Jésus a dit: «Femme, apporte-Moi à boire.»

            Et elle a dit: «Nous avons la ségrégation. Il n’est pas de coutume que les Juifs aient des relations avec les Samaritains. Nous avons la loi de la ségrégation ici.»

            Et Il a dit: «Mais si tu connaissais Celui à qui tu parles, c’est toi qui M’aurais demandé à boire.»

87        Que faisait-Il? Il s’est mis à lui parler de l’adoration sur la montagne, à Jérusalem. Il a poursuivi la conversation avec la femme jusqu’à ce qu’Il a saisi son esprit. Il a dit: «Va chercher ton mari, et viens ici.»

            Elle a dit: «Je n’ai point de mari.» Observez, pas une Juive, une Samaritaine, et elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            Il a dit: «Tu as dit vrai. Tu en as eu cinq, et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari.»

            Maintenant, observez ce qu’elle a dit. A-t-elle dit: «Il est un diseur de bonne aventure»? Elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète. Et nous savons (quoi?), nous savons (les Samaritains) que quand le Messie sera venu, Il nous annoncera ces choses, mais Toi, qui es-Tu?»

            Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.»

            Elle est entrée dans la ville en courant et a dit: «Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait. Ne serait-ce point le Messie?»

            Maintenant, observez. Il a interdit... Il n’a jamais accompli ce miracle devant quelqu’un des nations, pas une seule fois. Et Il a dit à Ses disciples de ne pas aller chez les Gentils. Combien savent cela? Et cela n’a jamais été fait depuis ce jour-là jusqu’à celui-ci. Mais c’est maintenant la fin pour les Gentils.

88        Et la façon dont Dieu agit la première fois, si les mêmes circonstances surgissent et que la même chose arrive de nouveau, Dieu est obligé d’agir de la même façon qu’Il avait agi là-bas, sinon Il avait mal agi. Si jamais Il a guéri un homme parce qu’il était malade, Il doit agir de la même façon chaque fois qu’Il est appelé sur la scène, sinon Il avait mal agi en guérissant cet homme-là. Il ne fait acception de personne.

            Si c’est comme ça qu’Il S’est manifesté aux Juifs, le vrai juif a cru cela, l’autre n’a pas cru cela, c’est comme ça qu’Il s’est manifesté aux Samaritains, Il doit faire la même chose chez les Gentils s’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il a promis de le faire.

89        Examinez les... vous les érudits, examinez votre histoire et voyez si jamais cela s’est fait depuis ce jour-là jusqu’à aujourd’hui. C’est aujourd’hui le jour. C’est le dernier voyage vers l’Amérique. Après que la miséricorde est rejetée, il reste le jugement.

            Eh bien, mes amis, souvenez-vous de ceci. Ne l’oubliez pas. Lisez vos Ecritures. Une femme toucha Son vêtement, car elle se disait dans son coeur: «Si je peux Le toucher, je serai guérie.» Jésus passait, et tout le monde L’embrassait, ou Lui serrait la main, ou ce que c’était, et cette femme a touché Son vêtement. Elle n’a pas touché physiquement, car le vêtement palestinien est ample.

            Et elle a juste touché le bord de Son vêtement, elle est rentrée et s’est assise, ou s’est tenue debout, ou je ne sais quoi, elle s’est éloignée de Lui. Jésus s’est retourné et a demandé: «Qui M’a touché?»

            Et la femme a dit: «Pas moi.»

            Eux tous ont dit: «Pas moi.»

            Mais Jésus a dit: «Je suis devenu faible; la vertu est sortie de moi.»

            Pierre a dit: «Eh bien, tout le groupe Te touche.»

            Il a dit: «Mais je suis devenu faible.» Alors, Il a promené le regard jusqu’à repérer la femme. Et Il a dit: «Ta foi t’a guérie.»

90        Eh bien, c’était là Jésus hier. Et la Bible dit qu’Il est le Souverain Sacrificateur maintenant même qui peut être touché par le sentiment de notre infirmité. Est-ce vrai? Est-ce ce qu’Il a dit avant Son départ? «Vous ferez aussi les oeuvres que Je fais.» A-t-Il dit cela? Combien savent cela? Dites: «Amen.»

91        Combien savent qu’Il a dit: «Encore un peu de temps, et le monde (Ce mot grec kosmos qui signifie l’ordre du monde) et le monde ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez, car Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde.» Combien savent cela? Jésus-Christ est le même hie... S’Il est le même, Il doit se manifester le même. Observez ce qu’Il a dit: «Je suis le Cep, vous êtes les sarments.» Or, ce n’est pas le cep qui porte les fruits. C’est le sarment qui porte les fruits. Et le genre de fruits qu’il porte correspond au genre de fruits, la vie qui sort du cep. Si c’est un potiron, comme je l’ai dit, il portera des potirons.

92        Si vous êtes attaché à une vigne pécheresse, cela portera le péché. Si c’est une vigne-église, il portera les histoires de l’église. Si c’est Christ, il portera les oeuvres de Christ. Absolument. «Je suis le Cep; vous êtes les sarments.» Et maintenant, Il n’a des mains que les miennes et les vôtres, des yeux que les miens et les vôtres. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

            Et permettez-moi de dire ceci comme je vais partir ce soir. C’est maintenant l’heure pour l’Amérique. Et elle a rejeté cela. J’ai dit il y a deux ans que l’Amérique n’aura plus jamais de réveil. Ecrivez-le dans vos notes et voyez si c’est vrai ou pas. Ça en est fait d’elle.

            Si Dieu laisse l’Amérique s’en tirer avec cette bande d’hypocrites, de pécheurs, d’incrédules qui fréquentent l’église, Il aura à ressusciter Sodome et Gomorrhe et à s’excuser auprès d’elles pour les avoir fait sombrer (c’est vrai), pour être juste. C’est vrai. Même si les anges les avaient frappés d’aveuglement, ils étaient dans les ténèbres, cherchant à tâtons; un esprit perverti. Et ce soir, l’Amérique est dans la même condition, il ne reste que le feu.

93        J’aimerais que vous remarquiez ce qu’était le Message de cet Ange qui était venu et avait cherché à les faire sortir de là. J’aimerais vous donner juste un peu en marge maintenant, juste une minute. Quand l’Ange est venu chez Abraham, Sara était derrière dans la tente. Combien savent cela? Et l’Ange avait le dos tourné à la tente. Combien savent cela? C’est la Bible qui le dit. Et l’Ange qui était Christ... Nous savons que C’était Christ. Il L’a appelé Elohim, ce qui veut dire le Dieu Tout-Puissant dans une forme humaine, Il se tenait là. Et alors, Il regardait Abraham. Il a dit: «A cette même époque, Je vais te visiter.» Et Sara, derrière dans la tente, a fait... [Frère Branham illustre.–N.D.E.] Elle a ri, derrière Son dos. Il a dit: «Pourquoi Sara a-t-elle ri?»

94        Qu’était-ce? C’était le Message de l’Ange à Sodome avant qu’elle soit brûlée. Et on va attraper le feu. Et avant que le feu tombe, ce même Ange avec les mêmes signes et prodiges... Touchez Son vêtement et voyez. Pouvez-vous voir que c’est l’Ange, le dernier avertissement à l’Eglise? Combien comprennent cela maintenant, que c’est clair pour vous? Vous voyez?

            Ce même Ange doit faire la même chose. Il est là, le même Christ. C’est Celui qui était avec Abraham. Il est ici ce soir accomplissant la même chose, et l’Amérique se tient tranquille. Assurément, il ne peut pas en être autrement, il doit en être ainsi. Mais il y a des aigles.

            Ouvrez vos yeux maintenant. Que Dieu oigne vos yeux. Et si Christ fait la même chose, depuis cette estrade ce soir, que ce qu’Il avait fait quand Il marchait en Galilée, je me demande si–si vous rentrerez à la maison comme Cléopas et l’autre, en disant: «Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous lorsqu’Il nous parlait en chemin?» Allez-vous croire cela? Que Dieu vous bénisse. Prions.

95        Maintenant, Seigneur, j’ai fait tout ce que je sais faire. Je Te confie la suite du service. Maintenant, oins Ton peuple là, Seigneur. C’est un groupe de gens aimables. Et, Seigneur, la raison pour laquelle j’ai essayé d’être si sévère envers eux, non pas que je pensais qu’ils méritaient qu’on soit sévère, mais je ne faisais qu’avertir, Seigneur, seulement avertir. Et je Te prie de leur permettre de comprendre cela, que je ne fais qu’avertir là et leur faire savoir que c’est maintenant l’heure pour l’Amérique, sa dernière heure.

            «Hâte-toi», a dit Lot, ou plutôt a dit l’ange à Lot. «Sors, viens rapidement. Je ne puis rien faire avant que tu sois d’abord sorti.» Et c’est l’avertissement de l’Ange aujourd’hui, le même Ange, accomplissant les mêmes oeuvres, prouvant que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Accorde-le, Seigneur. Frappe à leur porte; ouvre leurs yeux; et puissent-ils Te voir ce soir, car je le demande au Nom de Christ. Amen.

96        J’ai ces mouchoirs ici. Eh bien, dans la Bible, il est dit que... Beaucoup parmi vous disent ici: «Oignez mes mouchoirs.» C’est tout à fait bien. Tout ce que Dieu bénira, je le soutiendrai. Mais si vous me rendez témoignage, dans Actes 19, on n’a pas oint les mouchoirs. On retirait les mouchoirs qui avaient touché le corps de Paul.

            Vous savez, je pense que Paul était très fondamentaliste. Ne le pensez-vous pas? Savez-vous d’où, à mon avis, il a tiré ça? C’est quand la femme, la femme sunamite... Il avait donné à Guéhazi son bâton et avait dit: «Prends ce bâton et dépose-le sur l’enfant.» Guéhazi savait que ce qu’il touchait était béni, et si seulement la femme pouvait croire la même chose.

            Et les gens croyaient en Paul. Ils ont vu le Seigneur à l’oeuvre en lui, et ils avaient cru. Ainsi, ils retiraient des mouchoirs et des linges qui avaient touché son–son corps, et ils allaient vers les malades et les affligés, et ceux-ci étaient guéris.

97        Eh bien, si vous n’en avez pas un ici, et que vous en voulez un, adressez simplement la demande à mon bureau de Jeffersonville. Cela vous sera envoyé gratuitement, les frais de la poste payés. Nous avons... nous en envoyons des milliers par mois à travers le monde. Oh! Quels témoignages! Maintenant, prions pour ces mouchoirs devant moi.

            Seigneur Dieu, il est écrit dans la Bible que quand Israël était coincé, pendant qu’ils essayaient de suivre Tes instructions, ils étaient à la mer Rouge, il y avait de part et d’autre des montagnes et des déserts, et l’armée de Pharaon les suivait, ils avançaient devant une mort subite. Et un écrivain a dit que les yeux de l’Eternel ont regardé en bas, au travers de cette Colonne de Feu, et la mer Rouge a eu peur et elle s’est érigée en murs. Et Israël est passé à sec vers la Terre promise. Maintenant, Seigneur Dieu, alors que j’envoie ces mouchoirs comme signe de la foi des gens, puissent les yeux de Dieu regarder en bas, au travers du Sang de Jésus Son Fils, et quand ils verront ce petit signe déposé sur les malades et les affligés, que le diable, la maladie quitte et que cette per... ce patient entre dans cette Terre promise de la bonne santé. Accorde-le, Seigneur. Je les envoie au Nom de Jésus, dans ce but. Amen.

98        Très bien. La carte de prière...?... Y-1 à 100? Y-1 à 100. Bien, nous les avons tous pris partout, commençons donc par le numéro 1. Nous ne pouvons aligner que très peu à la fois. Ainsi, je vais juste devoir appeler un à la fois jusqu’à ce que j’en aie assez pour remplir cette petite aile-là, puis nous commencerons. Très bien.

            J’aimerais que tout le monde garde sa place et soit aussi respectueux que possible, tout aussi respectueux que vous savez l’être. Asseyez-vous tranquillement maintenant. Nous avons environ huit minutes. Y numéro 1, voulez-vous lever la main?

99        C’est une petite carte juste de cette dimension, comme ceci. Les jeunes gens arrivent ici, les battent ensemble et donnent une carte à tout celui qui en veut, comme cela. Et puis, ce soir-ci, nous appelons à partir de quelque part, faisant venir... c’est simplement pour faire venir les gens ici à l’estrade. Alors, commencez à avoir la foi.

            Combien ici n’ont pas de cartes de prière (Faites-nous voir les mains), et vous voulez que Dieu vous guérisse? Je défie votre foi de regarder à Celui qui est le Souverain Sacrificateur et de dire: «Seigneur Dieu, si cet homme m’a dit la vérité, que... je n’ai pas de carte de prière, mais fais qu’il se retourne et me dise la même chose comme Tu avais fait là-bas. Je ne douterai plus jamais de cela.» Faites cela et voyez ce qui se passe.

100      Hier soir, nous avons formé la ligne de prière et nous n’avons pris personne qui avait de cartes de prière. Combien étaient ici hier soir, et ils savent que nous avons pris juste ceux qui n’avaient pas de cartes de prière? C’est la même chose. La seule chose, c’est juste garder... laisser quelqu’un monter ici pour... Peu importe qui vient, mais ceci garde tout cela en ordre. Il n’y a pas, comme dans une arène, des gens qui entrent en masse. Nous avons vu les gens se battre pour trancher qui monterait le premier; ainsi, nous avons dû leur donner des cartes pour les garder en ligne.

            Y numéro 1, levez la main, s’il vous plaît, quiconque a cela, la carte de prière Y... Est-ce cela? Ou est-ce V que vous avez dit? V, V... Peut être que c’est V numéro 1 alors. Qui a V numéro 1? Quelqu’un a-t-il la carte de prière V? Levez la main. V comme victoire. Oh! Oui, le voilà. Très bien. C’est V.

101      Commençons par V numéro 1 alors. Qui l’a? V numéro 1? Très bien, juste ici. Très bien, monsieur. V numéro 2? V numéro 2, voudriez-vous lever la main? Qui a cela? S’il vous plaît, est-ce quelqu’un là derrière... Est-ce la dame juste là, soeur? V numéro 2?

            Très bien. Venez ici, s’il vous plaît? V numéro 3. Ils sont partout dans la salle maintenant. On les a simplement distribuées, partout dans la salle.

            V numéro 3, levez la main. Agitez cela comme ceci afin que nous puissions... Là derrière? Merci, soeur. Venez ici juste une minute. Nous voulons les mettre en ligne juste ici donc. V numéro 3 ...?... Numéro 4? Qui a le numéro 4? Très bien, madame. Venez juste ici. Numéro 5?

            Regardez la carte de votre voisin, il se peut qu’il soit sourd, il se peut qu’il ne soit pas capable de se lever. Numéro 5? V numéro 6, voudriez-vous lever la main, s’il vous plaît? Juste ici. Numéro 7, voudriez-vous lever la main? Juste ici. Très bien. Numéro 8, voudriez-vous lever la main? V numéro 8. Numéro 8, voudriez-vous lever la main, s’il vous plaît? V numéro 8. Là derrière? Merci. Très bien.

102      Numéro 9? Numéro 9? V numéro 9, voudriez-vous lever la main? Très bien. Numéro 10? C’est bien. Avancez directement maintenant. Numéro 10, voudriez-vous lever la main rapidement? 10. 11? Très bien. 12? 12? Est-ce que j’ai vu cela? Vous allez manquer votre tour. 12, très bien. 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20.

            Eh bien, cela importe peu; peu m’importe si quelqu’un d’autre, s’il veut se tenir debout, je continue simplement à appeler. Voudriez-vous que j’en appelle plus? Dites-le. Cela importe peu. Je n’aimerais simplement pas que vous restiez trop longtemps debout. 20? 21, 2, 3...[Espace vide sur la bande–N.D.E.]...?... Nous sommes probablement nés à des endroits séparés des kilomètres, avec un décalage d’âges. Et c’est notre première rencontre de la vie. Maintenant, si Dieu révèle Jésus-Christ à cet homme, exactement comme Il l’avait fait quand Philippe était allé prendre Nathanaël et l’avait ramené...

103      Qu’avait dit Jésus? «Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude», juste un croyant chrétien honnête et juste, en d’autres termes.

            Il a dit: «Quand m’as-Tu connu, Rabbi?»

            Il a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.»

            Il a rapidement dit: «Tu es le Fils de Dieu, le Roi d’Israël.»

            Mais les pharisiens ont dit: «Il est un démon.»

            Eh bien, si cela se fait, ça devrait venir par une sorte de puissance surnaturelle. Nous avons deux Bibles déposées ici devant nous, et nous tous deux, nous avons nos mains levées pour dire que c’est notre première rencontre donc. Eh bien, cela dépend de ce que vous pensez que cela est. Si vous avez les mêmes pensées que les pharisiens, vous aurez leur récompense. Si vous avez les mêmes pensées que Nathanaël, vous aurez sa récompense. Vous aurez la récompense de Dieu si vous pensez que c’est Dieu. Ceci devrait régler la question pour toujours.

104      Eh bien, que nous... Je ne dis pas qu’Il va le faire. Je crois qu’Il le fera. J’ai confiance. Il ne m’a encore jamais fait défaut. Et ça fait environ douze ans. J’ai eu des visions depuis l’âge d’environ dix-huit mois. La première vision que j’aie jamais eue, j’ai dit à ma mère où nous habiterions, et c’était près de New Albany, en Indiana. Nous vivions à des centaines de kilomètres. Nous avons vécu là toute ma vie. Tous, vous voyez bien ici même à l’estrade. C’est tout ce que vous savez. Demandez à mes associés, docteur Vayle et ceux qui nous accompagnent, et observez les grandes visions. Ici, c’est ce que vous, vous suscitez. Ici, c’est votre propre foi qui tire le don de Dieu. Là, c’était ce que cette femme avait fait. Jésus n’en savait rien, mais elle a tiré de Lui la puissance de Dieu par sa foi. Et c’est l’unique chose qui a eu lieu là.

105      Mais quand Dieu a dit à Jésus de s’éloigner et d’attendre la mort de Lazare, puis de revenir, Il a ressuscité le mort. Il n’a jamais dit qu’Il était devenu faible. Dieu L’a simplement élevé et a dit: «Voici comment ça va se passer, et voici ce qui a lieu.» Et Il n’est pas devenu faible à cause de cela. Mais quand une femme a touché Son vêtement, elle se servait du don de Dieu.

            Maintenant, soyez vraiment respectueux. Prions, et observons maintenant.

            Eh bien, monsieur, ceci peut être la dernière fois que nous nous rencontrons sur terre. Et nous voici à notre première rencontre sur terre. J’espère que nous nous rencontrerons plusieurs fois. Mais si le Seigneur Dieu vient maintenant... Et, rappelez-vous, je vous le dis et vous savez que c’est la vérité; je ne connais rien sur vous. Mais si le Seigneur Dieu me révèle quelque chose que vous savez si c’est la vérité ou pas...

106      Maintenant, si je disais: «Monsieur, vous êtes malade», il se peut que vous ne le soyez pas. Je ne sais pas. Ce serait deviner, peut-être; et ça peut toujours être vrai. Or, vous... Eh bien, je dirais: «Vous allez vous rétablir.» Vous auriez toujours à me croire sur parole. Mais si Dieu me révèle quelque chose, et vous savez si c’est la vérité ou pas, alors vous saurez si c’est Dieu ou pas, n’est-ce pas? Ça serait Dieu, c’est l’unique moyen possible. Maintenant, croyez.

            Eh bien, si l’auditoire peut entendre ma voix... Et vous qui avez vu la photo de l’Ange du Seigneur, Sa Présence est ici. Et au Nom de Jésus-Christ, je prends chaque esprit ici sous mon contrôle pour la gloire de Dieu et la manifestation de Son Fils qui est maintenant présent.

            Cet homme souffre de nervosité, et c’est pour ça qu’il veut que je prie. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est vrai, n’est-ce pas, monsieur? Levez la main si c’est vrai. Cela n’a pas été deviné. Ce n’était pas ma voix. C’était autre chose. Croyez-vous que c’était la Sienne?

107      Maintenant, écoutez. Plus je parle à l’homme, plus il sera dit. Voudriez-vous... Est-ce que cela confirmerait quoi que ce soit pour vous, si on Lui parlait un peu plus? Je ne peux pas vous dire ce que j’ai dit. L’unique moyen pour moi de le savoir, c’est par ces bandes. Vous voyez, c’est une vision. J’ai vu cet homme faire quelque chose. Je ne pourrais pas vous dire ce que c’est. Parlons-lui juste un peu. Il a l’air d’un croyant. Eh bien, parlons-lui, et qu’il en soit juge.

            Eh bien, cet homme se tient debout, les yeux fermés, et vous voyez tous qu’il n’a point ouvert les yeux pour regarder vers moi. Oui, je vois l’homme. Il est un peu dérangé par quelque chose. Il souffre des nerfs. C’est ça sa maladie.

            Et à part ça, ce qui le dérange, c’est qu’un de ses bien-aimés est à l’article de la mort, il va mourir. Et c’est un homme plus jeune. Oh! C’est–ce–c’est son fils. Et ce garçon est dans un état horrible. Il a quelque chose qui cloche dans ses poumons. C’est le cancer dans ses poumons. C’est vrai.

108      Et cet homme devant moi est un prédicateur. Et il ne vient pas de cette ville-ci. Il est d’une autre ville avoisinante, il a traversé les montagnes ou quelque chose comme cela pour venir... Il vient d’une ville appelée Charleston, en Virginie Occidentale. Il est venu ici en réponse pour qu’on prie pour lui, pour son bien-aimé qui se meurt. C’est AINSI DIT L’ESPRIT. Croyez-vous que vous recevez ce que vous avez demandé, monsieur? Rentrez chez vous et trouvez cela ainsi, au Nom du Seigneur Jésus-Christ.

            Croyez-vous? Eh bien, vous là dans l’assistance sans cartes de prière, vous... et vous qui n’allez pas entrer dans cette ligne, mettez-vous à regarder de ce côté-ci et à dire: «Seigneur, je crois aussi», partout, n’importe où dans la salle.

109      Je suppose que nous sommes inconnus l’un à l’autre, madame. Nous le sommes. C’est notre première rencontre, à ce que je sache. Mais le Seigneur Dieu, qui a créé les cieux et la terre, se tient ici pour être notre Témoin. S’Il me révèle... Eh bien, voici un tableau comme celui de la femme au puits, la femme samaritaine. Voyez, c’est un homme et une femme qui se rencontrent pour la première fois.

            Si Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement, alors, s’Il me révèle quelque chose que vous savez si c’est la vérité ou pas, allez-vous croire que c’est Lui qui parle au travers de votre frère? Allez-vous croire? Vous êtes une croyante, une chrétienne. En effet, votre esprit est accueillant. Je sais que vous êtes une chrétienne.

            La femme souffre d’une nervosité terrible et de faiblesse. Cette faiblesse est causée par une–une intervention chirurgicale. Et cette intervention chirurgicale a eu lieu au niveau d’une glande féminine. Et elle a toujours un écoulement suite à cette intervention chirurgicale. C’est vrai. Levez la main pour ça. Eh bien, ce–c’est terminé, soeur. Vous allez vous rétablir, votre foi vous a donc guérie. Alors, vous pouvez maintenant rentrer chez vous, être en bonne santé et glorifier Dieu. Amen.

110      Voudriez-vous venir? Soyez respectueux maintenant. Soyez simplement en prière. Je suppose que nous sommes inconnus l’un à l’autre. Est-ce notre première rencontre? Vous avez été aux réunions, ici, à la fin de cette série de réunions. Mais je ne vous connais pas? Non. Très bien.

            Alors, si le Seigneur notre Dieu parle et révèle le secret de votre coeur, ou quelque chose que vous savez si c’est la vérité ou non, vous–vous reconnaîtrez si c’est vrai.

            Prédicateur, vous souffrez de vessie et de glandes, et vous étiez assis là en train de prier. Tout est terminé maintenant. Vous pouvez rentrer chez vous, vous assis juste là en chemise rouge et en cravate rayée. Tout est terminé. Votre foi vous a guéri.

            Qu’a-t-il touché? Je ne connais pas cet homme. Je ne l’ai jamais vu. Sommes-nous inconnus l’un à l’autre, monsieur?

            Est–est-ce que Dieu oint vos yeux avec du collyre? Pouvez-vous... Sont-ils en train de s’ouvrir? Pouvez-vous comprendre que votre frère ici n’a rien à faire avec cela? C’est un don qui fait que vous vous abandonnez simplement au Saint-Esprit.

111      Dieu connaît. Cette dame debout ici souffre de dos. Il a dit que c’était le calcul rénal, le médecin, qui...? ... C’est très bien. Vous croyez que vous allez vous rétablir. Non seulement cela, mais récemment vous êtes tombée et vous vous êtes brisé quelques côtes. A présent, votre vie, vous ne pouvez pas la cacher. Pour ce qui est de vous guérir, je ne le peux pas. Vous n’êtes pas de cette ville. Vous habitez près d’une ville appelée Elkton. Gracie, vous pouvez retourner, rentrez chez vous, et soyez bien portante. Dieu vous guérit.

            «Si tu peux croire...»

            Jeune dame, croyez-vous? Je vous suis inconnu, mais Dieu vous connaît. Croyez-vous que vous êtes dans Sa Présence? Votre frère ne pourrait pas faire que vous vous sentiez comme cela. Eh bien, si les gens peuvent observer, observer les vrais croyants quand ils viennent à l’estrade, observez l’expression de leur visage. Voyez, pour moi, je vois cette Lumière que vous voyez sur cette photo. Elle est juste autour de la femme.

            J’aimerais vous poser une question, jeune dame. Vous voyez un... Vous savez que la présence de votre frère ne vous donnerait pas ce sentiment-là, n’est-ce pas? N’est-ce pas qu’il y a une atmosphère très douce, humble, douce autour de vous maintenant? Si c’est le cas, levez la main afin que... Voyez? Je regarde droit à cette Lumière qui se meut autour de la dame.

            La dame se tient ici pour quelqu’un d’autre. C’est vrai, votre fille. Si Dieu me révèle ce qui cloche chez votre fille, allez-vous croire? C’est une maladie de peau. Eh bien, rentrez chez vous et posez ces mains que vous avez levées sur elle. Elle se rétablira. Elle va s’en sortir. Ne vous en faites pas. Que Dieu vous bénisse. Partez en croyant.

            «Si tu peux croire...»

112      Nous sommes inconnus l’un à l’autre, je suppose. Mais le Seigneur Dieu nous connaît tous deux. Croyez-vous qu’Il est capable de faire ceci? Vous venez de l’extérieur de la ville aussi, d’environ cinquante miles [80 km], quelque chose comme cela. Vous souffrez des hémorroïdes. Vous souffrez d’une hernie. Et vous avez une vessie affaissée que vous voulez que Dieu guérisse. Croyez-vous ce qui vous a été dit? Très bien. Croyez simplement. Partez et soyez rétabli, au Nom de Christ.

            «Si tu peux croire...»

113      Nous sommes inconnus l’un à l’autre, je suppose, n’est-ce pas? Vous m’avez vu une fois avant cette fois-ci. Mais vous savez que je ne vous connais pas, qui vous êtes. Je ne sais pas qui vous êtes. Certainement pas. Mais Dieu le sait. S’Il me révèle qui vous êtes, allez-vous donc croire? Croyez-vous que votre arthrite va être guérie, s’Il le fait? Très bien. Que Dieu accorde cela, c’est ma prière. Votre nom de famille, c’est Walton. Et votre prénom, c’est Lily. Eh bien, passez juste par ici et rentrez chez vous, et retournez à Richmond, en Virginie, et dites aux gens combien Dieu a été bon envers vous.

            «Si tu peux croire, tout est possible.» Croyez-vous?

114      Quelque chose a frappé cette femme juste là derrière, tout à l’heure; en effet, la Lumière est allée de cette femme à cette femme-là. Je vois la même ville apparaître. Elle vient de Richmond, en Virginie, elle est assise là au fond. Et vous priez pour votre fils. Et ce fils est dans un motel. Et ce fils souffre du coeur. Ramenez-le à Richmond. Il se rétablira, si vous croyez cela de tout votre coeur.

            Qui a-t-elle touché? Que lui est-il arrivé? Elle a touché le Souverain Sacrificateur. Certainement. «Si tu peux croire, tout est possible.»

115      Je vois une femme qui s’essuie les yeux. Elle est quelque part en train de prier. Je pense qu’elle est ici. Elle n’est pas de cette ville. Elle vient d’une ville appelée Chester. Elle souffre des yeux. Elle s’appelle Lillian Bush. Rentrez chez vous et soyez rétablie. Jésus-Christ vous a guérie. Croyez-vous? Ayez foi en Dieu. Oh! Combien c’est glorieux!

            Croyez-vous, madame? Je ne vous connais pas, mais Dieu vous connaît certes. Vous n’êtes pas ici pour vous-même. Vous êtes ici pour quelqu’un d’autre. Et ce sont deux personnes. Et elles habitent près d’un endroit où il y a un océan, ou une grande rue... C’est ça. C’est l’océan Atlantique. Elles sont dans une ville appelée Norfolk, en Virginie.

116      Si Dieu me révèle ce qui cloche chez ces personnes, croirez-vous que je suis Son serviteur et croirez-vous qu’Il vous accordera votre requête? L’une d’elles a une tumeur au poumon. L’autre a un cancer au cerveau. Et celle qui a un cancer au cerveau a été opérée. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Croyez-vous? Il en sera selon votre foi. Partez et que Dieu soit avec vous.

            Croyez-vous?

            Eh bien, faites venir le suivant. Combien croient maintenant de tout leur coeur? Regardez. De temps en temps, je sens une petite attraction quelque part ici que... Ne pensez pas que vous pouvez cacher votre vie maintenant. Vous ne le pouvez pas. Vous pensez que c’est de la télépathie. Ce n’est pas de la télépathie, mes amis. Non. Tout celui qui jouit du bon sens, qui s’y connaît un peu sur la télépathie, en sait mieux.

117      Tenez. Cette dame. Je ne la connais pas. Touchez ma main, madame. Si Dieu révèle par ce moyen-ci votre problème, croirez-vous en Lui? Soyez-en juge. Je vais regarder dans cette direction-ci, je ne la regarderai pas. La dame souffre d’une maladie gynécologique. C’est vrai. Enlevez votre main de la mienne, levez-la si c’est vrai. Eh bien, rentrez. Vous êtes guérie.

            Or, la télépathie ne fait pas cela, ami. Arrêtez, ne croyez pas cela. Ayez simplement foi. Vous dites: «Il a deviné cela.» Non, ce n’est pas ça.

            Venez ici, madame. Touchez ma main. Si Dieu me révèle votre maladie, croiriez-vous que je suis Son serviteur? Alors, rentrez prendre votre souper. Votre mal d’estomac vous a quittée. Voyez?

            «Si tu peux croire, tout est possible.»

            Et si je ne vous disais rien, que je vous imposais simplement la main, croirez-vous que vous vous rétablirez? Alors, au Nom du Seigneur Jésus, ô Dieu, accorde-le. Amen. Ayez foi.

118      Très bien. Venez, monsieur. Et si je vous demandais de rentrer directement prendre votre souper aussi, cet ulcère d’estomac causé par la nervosité que vous aviez est parti, me croiriez-vous? Rentrez directement...?...

            Croirez-vous que votre diabète va vous quitter et que vous serez rétabli? Contournez comme ça et soyez rétabli.

119      Croyez-vous que cette arthrite va vous quitter et que vous vous rétablirez? Si vous le croyez, et que vous voulez le croire de tout votre coeur, descendez directement cette marche, et louez Dieu en partant. Cela vous quittera, et vous vous rétablirez.

            Disons: «Merci, Seigneur.»

            Vous avez des palpitations cardiaques. Mais ce n’est pas tellement la maladie du coeur; c’est la maladie d’estomac qui provoque cela. Croyez-vous que Dieu va vous rétablir? Rentrez droit chez vous, dites: «Merci, Seigneur Jésus.»

            Croyez-vous que Dieu va vous guérir de ce mal de dos? Quittez directement l’estrade et dites: «Merci, Dieu bien-aimé.»

            Oh! Croyez-vous, tout ce groupe de gens?

120      Croyez-vous que Jésus-Christ vous guérit...?... Quittez directement l’estrade, en disant: «Merci, Dieu bien-aimé.» Laissez-la rester là juste une minute. Faites-lui faire demi-tour. Elle souffre l’arthrite. Contournez dans cette direction-là, tout en louant Dieu, madame, et dites: «Merci, Seigneur.» C’est bien. Soyez bien portante et rentrez chez vous.

            Dites: «Que le Seigneur soit loué», maintenant. Allez-y, vous serez rétablie.

            Vous souffriez de la même chose, monsieur, descendez donc directement avec elle comme cela, en louant Dieu, en disant: «L’arthrite est partie.»

            Maladie du coeur, vous êtes trop jeune pour en souffrir. Quittez l’estrade; cela vous a quitté maintenant.

121      Disons: «Gloire au Seigneur.» Croyez-vous cela?

            Juste une minute. La dame assise ici même, au bout, souffre de la vessie; croyez-vous que Dieu vous rétablit? Juste ici en bas, croyez-vous que Dieu vous a guérie? Si vous le croyez, rentrez chez vous. Vous avez mis votre mouchoir à la bouche. Soyez guérie. Alléluia.

            Juste ici au bout de la rangée, je vois que vous souffrez des nerfs et de la sinusite. Croyez-vous que Dieu vous guérit? La troisième personne au fond, croyez de tout votre coeur, vous assis là derrière au bout de ce siège. Si vous croyez, vous pouvez être rétabli et rentrer chez vous. Que Dieu vous bénisse. Croyez-vous que Jésus-Christ vit? Croyez-vous que je vous dis la vérité? Alors, si je suis Son serviteur, et que j’ai trouvé grâce à vos yeux, Jésus-Christ a guéri chacun de vous. Il y a mille neuf cents ans qu’Il l’a fait. Tout ce qu’il vous faut faire, c’est vous lever et recevoir cela.

122      Croyez-vous cela? Eh bien, si vous croyez, je vais prier pour chacun de vous; croyez, vous serez rétabli. Croyez-vous? Très bien. Inclinez la tête juste une minute. J’aimerais que vous répétiez du fond de votre coeur ces mêmes mots que je dis. 

            Dieu Tout-Puissant, [L’assemblée répète après frère Branham: «Dieu Tout-Puissant,»–N.D.E.] Créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, Donateur de tout don excellent, moi Ton serviteur, je confesse mes péchés. Je promets d’être Ton serviteur fidèle et véritable, à partir de ce jour.

            Je crois maintenant que nous vivons dans les derniers jours. Je crois que Jésus-Christ a envoyé Ses anges sur la terre comme Il l’a fait à chaque jonction, comme du temps de Noé, comme du temps de la délivrance des enfants d’Israël, et du Seigneur Jésus Lui-même, et dans le dernier jour.

123      Je confesse maintenant toute mon incrédulité. Je crois que Tu as totalement payé ma dette, pour mes péchés, pour ma maladie. Je T’accepte comme Mon Sauveur, et je T’accepte comme mon Guérisseur. A partir de ce soir, avec l’aide de Dieu, je vais témoigner ma guérison pour la gloire de Dieu.

            Je crois que le diable n’a plus aucun droit sur moi, à cause de la grâce de Christ qui est ici ce soir. Je crois maintenant que je suis guéri.

124      Maintenant, restez assis vraiment tranquillement. Gardez la tête inclinée. C’est votre prière. Si vous êtes sincère là-dessus, dites: «Amen», doucement. Eh bien, imaginez-vous juste le grand Saint-Esprit, comme je regarde, s’établir sur vous, le Même qui se tient ici.

            Et si vous me croyez sur parole, les gens sont en train d’être guéris partout, dans toute la salle maintenant. Je ne suis pas un hypocrite. Je ne suis pas un séducteur. Je suis un serviteur de Christ; Dieu vous a prouvé cela. Vous êtes en train d’être guéris maintenant même.

            Eh bien, je vais prier pour vous afin que vous ne doutiez plus. Que dit la Bible? «Allez et ne péchez plus.» Le péché, c’est quoi? L’incrédulité. «Allez et ne doutez plus.»

125      Dieu Tout-Puissant, Créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, et Donateur de tout don excellent, Tu as entendu la confession de ces gens. Seigneur Dieu, du plus profond de mon pauvre coeur, je leur ai dit la vérité. Je leur ai dit que Tu les as guéris quand Tu es mort au Calvaire il y a mille neuf cents ans. Rends-moi témoignage sur cette vérité, Seigneur.

            Et Tu tiens chaque promesse. Tout ce que Tu as promis, Tu le tiens. Et si Tu as tenu Ta promesse pour apparaître devant nous, là où deux ou trois sont assemblés...? Si Tu as tenu Ta promesse en tant que Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités, à combien plus forte raison pourrais-Tu faire ceci. Il ne reste rien. C’est pour les gens maintenant. Oui, je crois, Seigneur, en tant que leur frère, je les ai entendus confesser de leurs lèvres; Tu as aussi entendu, Seigneur, qu’ils croient et qu’ils T’ont accepté comme leur Guérisseur et leur Sauveur.

126      Et maintenant, Seigneur, il ne reste qu’une seule chose qui les empêche d’être complètement guéris; c’est l’incrédulité. C’est Satan qui essaie de les retenir. Ils disent: «Je n’étais pas dans la ligne.» Que change cette ligne? Vous étiez dans la ligne; c’est Lui seul qui change.

            Celui qui a tracé une ligne de Sang depuis le prétoire de Pilate jusqu’à Golgotha, c’est sur cette ligne que nous nous tenons, la ligne du Sang du Seigneur Jésus. Et maintenant, ô Dieu, donne-moi la foi. Donne-moi la puissance. Et je... Exauce ma prière, Seigneur, alors que je prie et que je tiens en échec le diable pour ces gens.

            Satan, tu n’es qu’un séducteur. Tu n’as aucun droit légal de retenir un chrétien plus longtemps. Dans leur prière, ils ont confessé leur péché. Ils ne sont plus ta propriété. Ils sont la propriété de Dieu Jéhovah.

127      Il a envoyé Son Fils qui est mort, oui, Il est ressuscité et Il est ici maintenant même pour donner une preuve à Ses enfants, Son héritage, qu’Il est vivant. Tu ne peux plus les retenir davantage. Je t’adjure, toi démon de doute qui retient ces gens, je t’adjure au Nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, de sortir de ces gens et de les laisser partir.

            Sors, Satan. Tu as perdu la bataille. Tu as été exposé soirée après soirée ici. Tu n’es rien qu’un menteur, un démon de séduction. Et nous te défions au Nom de Jésus-Christ de sortir de ces gens afin qu’ils soient rétablis.

            Tous ceux qui croient maintenant qu’ils sont guéris, qu’ils se lèvent et qu’ils poussent un cri et louent Dieu. Que Dieu vous bénisse alors que vous vous levez. C’est ce qu’il faut faire. Amen.

E-1 Thank you. You may be seated. I certainly want to thank everybody for this great time of fellowship in this meeting. I was talking to my son, and to Dr. Vayle, and the ones of my party, Leo, Gene, and they... We were talking about this is one of the most spiritual meetings that we have got into for some time. It really... Don't you believe that, brethren? It really is.
You're a lovely group of people. I don't say that just to be polite. I say that, for it's from my heart. I ever tell you anything, it's from my heart. And I want you to do me the same way. Then we know how we're standing. Always just mean it, what you say, because if you don't, Jesus said that was hypocrisy if you don't speak from your heart.

E-2 So I want to thank each and every one of you. I want to thank my minister brethren over here for the loyal support that you have shown in this meeting, how you've come together. Here you are tonight, dismissing your own churches and coming here to rally with us in this last night. Brethren, God bless you.
I pray God's blessings upon you, that your ministry will be rich and royaler than it's ever been since this time, because you have been so loyal, and trying to help the cause that I've been standing for, so gallantly as I know how to stand. And I hope to get back with you sometime. I'd like to come back and have a little fellowship with you. I thought we would maybe have a breakfast, and I'd get to shake your hand. I didn't get to do it.

E-3 But you know, when I come back, if the Lord willing, how about us going fishing? You like to do that? I like to fish. I can't catch anything, but I like to hold a pole. I know you do too. The Lord willing, we can come back and fish a little while. I'd like that.
And I certainly want to thank you for your loyal cooperation. Even Billy was showing me, I believe it was last evening, he or Dr. Vayle one, that even the newspaper, I think there was a sixty dollar ad or something in the newspaper, or sixty-five dollars. And the newspapers cut the ad half in to, just made it thirty something dollars. Now, that's a good newspaper. I appreciate that.

E-4 If any... If the--if the editor or any of the newspaper staff is here, I don't know them, and just learned it recently, I didn't have time to tell them; thank them for me. I certainly do. And if you take that newspaper, just write them a little note and tell them what you think about it, you appreciate it. For that's...
As long as you got a newspaper like that in this city, well, you got a good newspaper. So many of them wouldn't even put it in, in the first place, and then if they did it would be critical. But that's a good newspaper. The Lord bless them men who did that.
And then we want to thank the people for letting us have this auditorium, this basketball gymnasium. I believe this is called the armory building. Some man down at the filling station was telling Brother Funk, a friend of mine that just come up last night from our home city, which is going to live here close to you now, he's with the United States government.

E-5 He said he... There's so many cars had come in, just keep asking where the armory was. He just stood out there and yelled to one they'd drive in; they didn't want no gasoline; he say, "Go a certain certain... The armory's this a way." Next car come, he say, "The armory's over that way." And so, we say, "Thank you," and go on. So that's very nice.
The restaurants that we've been eating in, wonderful. We've been staying down here at the Ash Lawn Motel, such a wonderful man, a wonderful person. And they've been just as good to us if I was his own son, a Christian, a believer. And there's just so many things.
And where Dr. Vayle, he was... They had even cut his rent or something there for him in the motel. I don't remember where it was he stayed. Just as--'fore you cross the tracks down here coming in on Eleven. You've been so nice, we sure appreciate this.

E-6 Now, as I understand that the debt was all paid, and then you did that. That's all we require. Now, but they say they taken up a love offering for me tonight. I appreciate that. Now, I've... I'm been in the ministry twenty-seven years and never took a offering in my life, never did take an offering.
I remember one time when I was pastoring the Baptist Tabernacle in Jeffersonville; it was during the time of the--kind of hard times, you know, and you know we're just poor people, and just like all of us. And I--I got a place where I couldn't make the ends meet. Did you ever get in that shape? We all have, haven't we?
And I said to my wife, I said, "I'm going over and take up an offering." We didn't even have an offering plate. And when we built the church we put a little sign, a little box in the back, said, "Insomuch as you have done unto the least of these My little ones, you've done it unto Me." It was paid for like that. And I...

E-7 Now, the people would give me offering, but I--I was young and able to work, and so I--I worked six days a week, working labor. And I said, "I just can't make the ends meet this time. I owe a bill." I said, "I'm going over and ask for--for offering tonight."
She said, "I'm going to go over and watch you do it."
I said, "All right." Just lived across from the church, two little rooms. I think our rent was about six dollars a month. That was awful high then? So we... Just a little cabin...
So we went across, and I said, "Folks, I tell you; I don't want to do this." But I said, "I got to a place, some debts that I--I promised someone that I would pay them on our... We owe nearly ninety dollars on our furniture and a few things." And I said, "Our grocery bill's a little bit back. And I'm only making about thirty-seven cents an hour." I said, "Wonder if I could do this; I'll pass my hat tonight, and you just, if you got a few nickels if you'd help me along, appreciate it.

E-8 And old Uncle Jim Wisehart (never forget him), he got up with a big smile (He was one of the deacons.), and went, and got my hat. I looked, setting right in front of me, and a little old woman setting there, sweetest little old thing. She's in glory tonight. She used to wear these little aprons with the pocket on the inside, you know, you put your hand under the apron to get in the pocket. I don't know. See? And she was just a real little saint though; her name was Mrs. Webber.
And I seen her reach under this old apron. When I was preaching, she just set with her head bowed and prayed for me, a real sainted woman. And she reached under there and got one of them little pocketbooks that you unsnap from the top, begin to finger them little thumb holes down in there to get them nickels out. I tell you, I couldn't do it.

E-9 I said, "Oh, I was just teasing you all to see what you would do." I said, "I didn't mean that." I said, "I--I didn't mean that." Oh, my heart was crying on the inside of me to think that I'd take the nickels from that poor little old woman.
And her old brother used to come down. Gene, you remember him? Old Brother Ryan, had long hair. He come from Benton Harbor, and he put a Bible under his arm; he'd ride his bicycle down. And you can imagine what a sight that was, coming through...?... that hair blowing behind him, riding this bicycle. So he gave me the old bicycle; it backslid on him, and he--he... Isn't that some word for a Baptist to say? But it did. It just give out; that was all.
So I patched up the tires, and went down to the ten cents store, and got me two different colors of paint. And I painted it for twenty cents, and sold it for five dollars, and paid off the debt. So I didn't have to take up the offering after all. That was my first experience with an offering. So...

E-10 I wished I didn't have to take it, friends. My expenses are very little. I don't have any radio broadcasts. I don't have anything to take up any money, but just my little office work. And my expenses at my office at home runs me about the average of a hundred dollars a day. That's the reason I can go places in small groups.

E-11 What do you think Oral Roberts runs a day? It was the last I had heard of about seven to eight thousand a day. Billy Graham's is so many thousand a minute when he's on his broadcast. Now, Oral Roberts would like to come to some of these little places and hold revivals. Oral Roberts is a real good brother. He's a fine man.
I remember Oral when we first met. He had a little ragged tent setting over in--in Kansas City, Missouri. I had a big auditorium over on the other side, and Oral come set on the sideline that night, just a boy preacher. And we got our pictures together out in the yard. He said, "Do you think God would hear my prayer for the sick, Brother Branham?"
I said, "He will hear anybody's prayer."
He said, "Here I go." Now, I set on his sideline.

E-12 But you see, God knew that I didn't have intelligence to take care of a program like that. Oh, my. Television and everything else, I--I couldn't stand it, if I had to, you know, go out and take up money, and--and with that much responsibility, I'd go wild. So I just couldn't do it. And then he'd like to come to little places, but...
I just held a revival in a place that held twenty people. That's right. But you see, I'm not out much expense. Now, the way I do it, I just wait on the Lord, and if He tells me to go to a place that's got twenty people, I'm not under no obligations to the world, or to the radio, or anything, so I couldn't go; and so I just go hold a revival. If it's at Gravel Switch, or wherever it's at, it's all right.

E-13 And then if He wants me to go to Africa, India, or something like that, and preach to a half a million, He always has somebody to pay the expenses. I just set back and do what He tells me to do, get along fine. So I--I--I like that. I--I... God knowed I didn't have the intelligence that Oral Roberts and them's got. See, Oral Roberts is a college graduate, four years of psychology. So you can tell he's a smart man. And I'm not smart enough for that, and the Lord knew it. So...
Somebody was trying to give me a--a some... Well, I... It was a Four Square church. And bless their hearts, they're wonderful people, and they were going to give me a--a degree out there of a doctor's degree. I said, "Brethren, I'm too smart for that."

E-14 I said, "You know people's got better sense than to know that a man that had a--a doctor's degree isn't going to stand up to some of that old slow southern talk like me and say, "His, and hain't, and tote, and fetch, and carry...?... I said, "You know better than that. I just..."
I said, "I'm glad I got enough intelligence to know better than to do that." I said, "That wouldn't make me preach any better anyhow, and wouldn't make the work of God go on. I appreciate it, but I'd just rather stay, Billy Branham, and just stay just like that. That's the way He made me."
Now, nothing against those degrees. That's wonderful. But they were for men that's got intelligence (That's right.) one man who knows what, their grammar good anyhow. So we just love the people. I live a very, simple, humble life.

E-15 I was just talking to my little boy, Joseph. Oh, my. He's quite a boy. You know, I... How many ever remembered being in my meetings that I saw a vision of him coming six years before he got here, told the people about it, and his name would be Joseph?
Doctor said, "She can't have another baby."
I said, "Yes, she can."
So the next one come; it was a girl. So then did I get a razzing. Ministers wrote me letters from everywhere, said, "You meant Josephine, Brother Branham."
I said, "No, I meant Joseph."
The doctor said, "She can never have another child."

E-16 I said, "Oh, yes, she can: going to have one more anyhow." So when she got... We know four years later, that she was going to be mother again, and poor little thing, I went up to the--to the, my place and was praying for her. I come back, and she didn't how things was going to go. And I said, "Honey, don't worry. The Lord just said it's 'THUS SAITH THE LORD.' Everything's running just right."
So she went in, and you know how the waiting fathers walk all the paint off the floor. We were waiting, and I was wondering what was happening. A nurse come down, she said, "Reverend Branham?"
And I said, "Yes, ma'am."
She said, "You got a fine seven pound, three ounce boy."
I said, "Joseph, you been a long time getting here, but daddy's glad to see you."
She said, "You called him Joseph."
I said, "That's his name." Certainly. So then...
You know when he was little, just a little baby, he had a little sister four years old, and one eight: Sarah and Rebekah. And they used to love to bite him to make him cry, just to show he didn't have any teeth, you know, just his gums. They thought that was something. He didn't have any teeth, just his gums showing.

E-17 But he caught on to that. I tell you; he comes through the house now; he's just about as high as he is wide. Girls get in chairs, under the bed, or anywhere, he knows how to bite too, so...?... He makes other gums shine now.
I was talking to him awhile ago. He said, "Come home, daddy. I'm digging some worms. We'll go fishing." Oh, we won't have time to go, but we can talk about it, you know. That's all right, just to talk about it, and get him up in my arms, and love him a little.
Children mean so much. I think they're so sweet. They're just real. Little Joseph, and Sarah, and Rebekah mean so much to me. He came just in our old age. Here I am forty-eight years old, and the boy two.

E-18 There's any praises to be give to the Branham family, give it to the queen, Mrs. Branham, my wife. Thirty-eight years old, gray headed, standing between me and the public, one of the sweetest women that ever lived. So she's the one to get the credit if there's anybody...
Stands on that phones when I seen them ring, long distance, sixty-four calls an hour, day and night. See? And she has to brace all of that. So that lovely, little voice you hear on the phone when you call up to there, that's the queen of the Branham family and the queen of my heart. God bless her.

E-19 I love a good family. Don't you appreciate your good old family? That's what I think about God. When I go away, I don't... I think between law and grace, we're not under law, we got grace. I'm so thankful for it.
When I get ready to go overseas, I don't say, "Now, Mrs. Branham, I'm going to tell you something. Thou shalt not have any other husbands but me, while I'm gone."
And she don't get back and say, "Look here, young man, thou shalt have no other wives but me either." Now, wouldn't that be home?
We just pray. I ask God to bless them and help them. She asks God to help me. I kiss her good-bye, and say, "Bye, sweetheart." That settles it. No matter where it's at, I love her above everything there is on earth in that way. As long as I love her like that, she loves me the way I do, we'll be true to one another.

E-20 And as long as you love the Lord Jesus, it don't make any difference how many sabbaths, or meat eatings, or whatever you have to do, you just love the Lord. That'll take care of the rest of it. If you love the Lord, it'll take care of it.
The Lord bless you. I didn't mean to stand here and tell you my personal history. But I just want you to know that we just live common folks like you all are, and we're one together. And I'm here as your brother. And I hope someday, if the Lord willing, and you all will be pleased, and it be of the will of the Lord, I'd like to come one of these places around here, and set up a tent, and stay about six weeks, so we could just take ministerial meetings and everything. Thank you.

E-21 I'd like to have an afternoon meeting just on instructing man and is not... Just in the way of spiritual things that I understand... Theology, I'm not a teacher, but in instructing brethren, and tell them how to enter in to this Spirit, more spiritual way. And then take each night, and just stay a long time... Just about the time you get acquainted, then you have to say good-bye. That's makes it bad. See? I hate to do that. I'm just beginning to know you well now. And then we have to say good-bye.
But there'll be one time, friends, if we never meet again this side the river, when the Wedding Supper is set, and we look across the table at one another...?... just seem like I ought to see you, ought to know you. "Yes, I was in the Harrisonburg meeting." You know, a little tear will run down our cheek for joy. Then the King will come out in all of His beauty, wipe the tears from our eyes, say, "Don't cry, it's all over now, it's ready." I'm looking for that day. God bless you until then.

E-22 Before we read the Word, let us pray. Blessed Lord, oh, how we want to thank Thee for this great meeting. How setting out there in the car waiting to hear "Only Believe," and people driving up, and turning away, and even weeping because they couldn't get in. O God, bless their hearts richly. Grant it, Lord. Those poor, sick that couldn't get in, heal every one of them. Thou art God, and I offer this petition in their behalf.
Bless this fine bunch of ministers, Lord, and their denomination, and their organizations, and those who do not have organization. And we feel, Lord God, regardless of our denomination, we are brothers. We are all one in Thy Son, Jesus. And we pray that You'll bless all the laity, every member of these churches. God, grant that an old fashion revival will break out now through this country, and just sweep tens of thousands of people into the Kingdom. Do, Father.

E-23 May the words that I've spoke the other night be true. After I'm gone, cripples will get up and walk, blind will see, diseases they'll find out that they're well; for we ask these things, and, Lord, with all my heart I believe them, and they have too.
Thou said in Thy Word, "If you'll say to this mountain 'Be moved,' and don't doubt in your heart, but believe that what you have said, is being done, then you can have what you said."
Being done, this mountain be moved. Maybe just one little grain of sand drop, when we said for it to move, but it's on it's way. Maybe tomorrow a spoonful will drop, but it's still on it's way. It's never noticeable. Tons may fall and still not noticeable, but one day it shall be flat, because we have said it. Jesus gave the promise.

E-24 The crippled man may not even be able to move his foot, but he's on his road out. He has believed it. The sick may not feel any different, but we've said it, Lord. It's Your Word. You'll honor it. It'll not return to You void; It'll accomplish that which it was purposed for. Grant, Lord, that all will be well.
We pray that You'll let us meet again. Thank You for putting upon these dear people's heart to give this offering to Your servant tonight. God, I'm not worthy of it, but I pray that You'll let me spend every penny to Your glory. Grant it, Lord. And listen, but give it to them back double to put it on their home in glory too, when they get There.

E-25 Heal the sick tonight. Speak to us through the Word. Now, we've got the Bible's pages turned back, but only One can interpret. That's the One Who wrote It, the Holy Spirit. Be near us now, Father. Give us a great climax in the service tonight. May every fear, and every dread, every nervousness, everything be away from the human mind just now, that Your Spirit could come in here and give us the greatest climax that we've ever had in any meeting. Grant it, Lord. We ask this, not for our glory, but for the glory of God, and for His Church; in the Name of His Son, Jesus, we ask it. Amen.
Now, in the blessed Word, I wish to read just a small portion tonight. And you read the whole chapter. I'm going to turn to the Book of the Revelation of Jesus Christ, that was give to John on the isle of Patmos, A.D. 96. In the 3rd chapter and the 20th verse I wish to read. Just for a short time so that we can get on to the prayer line in good time.
Behold, I stand at the door, and knock: if any man hear my voice, and will open the door, I will come into him, and will sup with him, and he with me.

E-26 Isn't that a marvelous invitation? If we would just weigh that, what it means. "I stand at the door, and knock." [Blank.spot.on.tape--Ed.]... 20th verse, He was speaking to this church age, the Laodicean Church Age. He said, "You say that you are rich and have need of nothing." But said, "You don't know, you don't know that you are poor, miserable, wretched, blind, and naked, and don't know it." Think of that.

E-27 Did you know we got... The Christian church has its greatest buildings its ever had? Do you know it's richer than it ever was? Do you know that they got the best theologians they've ever had? It's standing and its great spires reaching towards heaven, with a half a million dollar pipe organ, its robed choirs; its scholars come polished up from the seminary to the very latest...?... who can walk to the platform and not make one grammatic mistake, who can limit their sermons to so much time with so much psychology in it, that can hold the people's minds to that thought that they've got.
But yet the Bible said that we are poor, and we are wretched, and we're blind, and naked, and don't know it. Now, if a man was out on the street, could you imagine a person going down the street, poor, miserable, blind, wretched, and naked? Now, if the man knows his condition, he will try to better hisself. But the sad part is, when he don't know it. He doesn't understand that he's naked. He thinks he's rich, and he's--he's dressed all right, and he's in his best condition.

E-28 Now, if that's the way Jesus described this Church in this day, the latter day... I don't mean just this group. I mean... I'm talking universally, the Church universal. It is in one of the most miserable conditions, and it doesn't know it. They think, "We're faring all right. We're doing good. Why, this year we--we paid so much for missionaries overseas." I don't mean to be light.
I'm a missionary myself. But the miserable part is when some old mammy washes over a washboard to help support a missionary on the field, and when you get over there to find them riding around in an air-conditioned Cadillac, and preaching at a compound. I wonder how many David Livingstones I'd find. Frankly, I've only seen one what I called a missionary, a little crippled boy from Rhodesia.

E-29 One of the greatest churches that I know of in the Protestant realm... I was coming down out of--of southern Rhodesia, and I'd been up there in a meeting. And I seen that American passport. There was three little girls and a boy.
And I said, "I see that you got American passports."
He turned and said, "Oh, you speak English."
I said, "I'm an American." I said, "What are you?"
He said, "Oh, we're missionaries."
I said, "That's fine." And I said, "Where you from?"
And they was from my backyard almost, where the great seminary's at. And I said, "That's good." I said, "I'm from Jeffersonville, Indiana."
"Oh," he said, "you are?"
I said, "How long you been over?"
He said, "Going on two years."
And I said, "How many souls have you won to Christ since you've been over?" Ducked his head.

E-30 And I said, "Sisters, have many have you won to Christ since you been over?"
But just before I did that, he said, "What's your name?"
I said, "Branham."
"Oh," he said, "you're the one that caused that big stir down in Africa down there, down in South Africa."
I said, "I don't know whether there was any stir or not."
He said, "Well, we heard that you was a holy-roller."
I said, "Thirty thousand raw heathens come to Christ day before yesterday." I said, "That's more than all of our churches has done in our missionaring in a hundred and fifty years over there. And I found missionary, or natives coming in with a tag on their neck as missionary of--as Christians, packing an idol in their arm."

E-31 And I said to Sidney Smith, the mayor of Durban, who was taking me out to the race course, the Audia Park Race Course, where some hundred and fifty, two hundred thousand had gathered. And I said, "Mr. Smith, what does that tag mean on their necks?"
Said, "They're Christians."
I said, "And packing idols?"
He said, "Well, Mr. Branham, I can talk his language, Shangai." Said, "Let's just ask him, talk to him." He pulled his car over to the side of the street.
And I said, "How do you do, John?" He spoke back in his language. And I said, "What, are you a Christian?"
"Oh, yeah."
And I said, "What you doing with that idol?"
"Oh," he said, "my papa carried it." And he said...

E-32 I said, "Don't you believe in God?"
"Oh, I believe in Amoyah." "Amoyah" is a--a word they use means, "the unseen force, like the wind." "I believe in Amoyah."
I said, "But what about the idol?"
He said, "Well, you see," he said, "one day the lion got after my father, and he set it down, this idol, built up a little fire, and said the prayer the witch doctor told him. And the lion run away. Now, if Amoyah fails, this won't." Now, that's the strength of Christianity in South Africa by the missionary.
I said, "I am a Yaktah." "Yaktah" means "a hunter." "I hunt lions. And that idol did not run that lion away. The fire run the lion away. There's nothing in that idol." Oh, well, he'd pack it anyhow.

E-33 But that afternoon, when they seen a man with a chain around his neck, not even mentally right, brought to the platform, and the Holy Spirit telling who he was, where he come from, what his mother and father was, told his brother was on crutches, and he was healed setting right back like that... And here come the boy with the crutches over his head; he'd been riding on a yellow goat, and had hurt his leg years before.
Then I saw a vision of this man, and I said, "In Christ's Name, stand up." He couldn't understand. He thought I wanted him to do a dance. And he was down there, no clothes on. Oh, my. It was a terrible looking sight, and a chain around his neck, leading him like a dog, walking on his feet and hands.

E-34 I walked over to the poor man, took him by the chain and raised him up. This is witnessed about a hundred around a fifty thousand people. And there, when he stood up, after everybody said if he would be healed, they would receive Christ, and he stood up in his right mind, and the tears dropping off of his black belly, and received Christ as his Saviour. And thirty thousand raw heathens throwed their idol on the ground and broke it, and received Christ.
Not long ago in the Kiwanis meeting where I was talking in the presence of Dr. Davis, who ordained me in the Missionary Baptist church, that told me I was going to become a holy-roller, and I said, "Dr. Davis, what you call holy-roller..." I said, "what you call fanaticism won more souls to Christ in five minutes time, than all of your theology and tract passing that you've had in the past hundred and fifty years." Naked, miserable, blind, and don't know it. Oh, it's pitiful.

E-35 I said to that little boy and girl; I said, "You ought to be back home washing your mammy's dishes, taking care of the babies." It's exactly right. Go down there and, go down to the compound, and say a few words to them natives, when they have a dance, and pass out some tracts. What does a poor, ignorant native know about a tract when he don't even know which is right and left hand?
We've miserably failed God. Why? Is because Jesus said, "Go into all the world and preach the Gospel." He never did say, "Go in all the world and build churches." He never did say, "Go, build schools." He never did say, "Go, build seminaries." He said, "Preach the Gospel, and these signs shall follow them that believe." We've failed.

E-36 "I stand at the door and knock: if any man will open, I'll come in to him, and sup with him, and he with me." What could it be when a man is knocking on a door? What's He trying to do with knocking at the door? He's trying to gain entrance. He's trying to get in. He has a message for you. He has some business to talk with you. And that knock has come by great men down through the ages.
What if the great Caesar, Caesar Augustus would've went down to a peasant's house in Rome, and had knocked on the door? And that peasant would've opened the door and seen the great mighty Caesar honoring him to come to his door. Oh, he'd have said, "Great Caesar, come in. Welcome to my house. Anything in here that you want is yours."

E-37 Or what if the late Adolf Hitler, the Fuehrer of Germany, would've went down to a foot soldiers house and knocked at the door? And that little soldier, as we would say, little rookie, would've went to the door and opened it, and there stood the Fuehrer of Germany? He would've stood at attention and give the German salute, and have said, "Great Fuehrer, you've paid me honor to come to my house. Oh, enter into my humble house, great Fuehrer of Germany. Anything that your servant has that you want, you can have it."
When you're welcome, that's the way you're invited in. If I come to your house and you said, "Welcome in, Brother Branham." I'd feel like going in. If I wanted to take off my shoes and lay down across the bed, I'd do it. If I wanted to go to the ice box and make me a sandwich, I'd go do it. If you welcome me in, I'd feel like I'm one of you. I'm welcome. Sure.

E-38 And then what an honor. You see, what it does, it's not who--not... It's not the knock that does it. It's who's a knocking. It's the importance of the person that's doing the knocking.
What if tonight, if the great President of the United States, Dwight Eisenhower, what if he come to Harrisonburg, and went to the house of the best democrat there is in the city, you'd feel honored to have him. Though you disagreed with him on politics, but yet to have the honor of Dwight Eisenhower at your door, it would be an honor to any good democrat, certainly, 'cause it's the President of the United States. He's an important man.

E-39 Or the Queen of England just visit this nation. What if the queen were to come down to your house, sister? And she'd have knocked on the door, and you'd have opened the door and say, "Who are you?"
She'd say, "I am the Queen of England."
Though you're not her subject, though she has nothing to do with you, but she's an important woman. She's the greatest earthly queen on earth. And anyone would feel honored. Why, the newspapers would pack it everywhere. The television would show it, that the Queen of England humbled herself to come down and knock on the door of some poor person's house.
What would you say to her? "Oh, queen, enter in." And if anything she desired, she could have it. Though you had something that was very valuable, that you thought, a little trinket or something, and yet it was a--a family thing that's been handed down, yet if she asked for it, you'd give it to her because she's the queen. And it would be a great honor for you to do so, because she's an important woman, and would come to my house, or your house.

E-40 But, oh, who's more important than Jesus? And who's more turned away than Jesus? That queen might want something; Hitler might want something; Dwight Eisenhower might want something of you; but Jesus wants to give you the best thing He could be given to you. And yet there's nobody turned away from doors any more than Jesus Christ that knocks at the heart's door. He's turned away.
And yet if you shut the door in the queen's face, or if the Hitler's little soldier would've slammed the door in his face, Hitler would've had him executed. The queen would've blasphemed you. Eisenhower, it'd have been wrote up in the papers, that you turned down Dwight Eisenhower. Oh, what disgrace it would've been.

E-41 But yet, Jesus knocks at the door, and people think they do something smart by turning Him away. It's the greatest mistake that any person ever made, is to turn the lovely Jesus from their door. That's the most important Person in all eternity that could knock at your door.
If Eisenhower got into your house, he could only ask you a question or--or something like that. But if Jesus comes in, He comes to bring you Eternal Life and save your soul, or to bring some good thing to you. But yet He's turned away.
But now, you'll say to me, "Wait just a minute, Brother Branham. I let Jesus into my heart many years ago." Well, that's good. I'm glad you did. But you know, when you get in, Jesus gets into the heart, that's the first door. But then you've got a whole lot more little doors all in your house in your heart, just a little secret closet, here and there, and a little room here.

E-42 Say, "Now, you can come in, but don't you dare open that door. Don't you go to this one. But you can stand right here." Would you feel very welcome? That's the way with some of you church members. You just let Him come in. Oh, you want Him to be your Saviour, but He wants to be your Lord. Lord is rulership. He wants to be your Ruler, not just your Saviour only.
You want Him as a Saviour, but what about being your Lord, that'll control you, control your emotions, control your thinking, control your every fiber of you, that you could say like the man years ago who let Him in, "For me to live is Christ and to die is gain." Let Him in in that way to be Ruler and Lord over you.

E-43 Now, let's look into this heart of ours just a little. You know, when Jesus comes in, there's a little door you turn to your right in the human heart. And that's the little door that they don't want nobody fooling with. That's the door of your own private life.
"Now, Lord, You can save me from going to hell, but don't You fool with my private life. I just won't stand for that. Now, I'm going to... I belong to a card party down here where they play cards every Wednesday afternoon, and that's my own little clique. And I don't want You telling me anything about that. If You'd speak through any preacher, I won't go back to hear him again."
Private life: oh, we have a lot of that. "My own private life." "Now, if I want to make my hair do look like a man, that's none of Your business. This is my private life. A preacher ever says anything about it, I'll never go back again. My own private life."
You don't have any life. I can tell you now, that what you call life is a perverted life and it has an end.

E-44 The Church don't need a face lifting, it needs a death and birth. God condemned that spirit in the garden of Eden. And a man's got to be born again, and let Christ be Lord and Ruler of his being. Certainly. But, oh, you don't want Christ fooling with your private life. That just won't work.
Then there's another little door (We'll hit them fast because we just got a few minutes.), another little door called selfishness. "I'll let Christ in, if... What do I get out of it?" Oh, such a motive. "I'll let Him in, if--if You'll promise me this, that I'll get to go to a better church than what I go to, if my standing in society will be a little bit better." How many people use that? How disgraceful it is to use that.

E-45 Then there's another little door called prejudice. Oh, how people like to keep that back. They don't want God to open that door. "Now, I'll tell you now; she did something to me, and I won't speak to her on the street. No, sir. She comes out, hangs up her clothes every day, but I won't speak to the old reprobate. No, sir." Oh, my.
The Lord will say, "There is a preacher that lives down the street that you've never spoke to. And you shunned him the other day when he was coming down the street, and you never spoke to him."
"Now, looky here, Lord, don't You go to dealing with that, because I'll tell you, he don't belong to my denomination." There is only one Church.
I been in the Branham family for forty-eight years, and they never did ask me to join the family. I was borned in the Branham family. And that's the way you become a Christian. You are born in the Church of the living God. But you don't want no one... "I'm a little prejudiced of my faith." You haven't got very much. "But just a little prejudiced (You see?), because the people who comes to my church dresses a little better than they do at that mission down there."

E-46 How they want to make fun of the little mission. "Oh, that's that group that goes down there at the mission. Why, I see them people wearing the same clothes all the time." But they got clothes on that you can't see by your natural eye.
Here sometime ago a young student was in a seminary. A poor old mammy thought that her child was going to be a minister, so she sent him over to a seminary to learn how to be a preacher. She was washing, and one day the old mother got the pneumonia, and so she sent a telegram to her son.
The doctor said, "If that... Both lungs are congested, and if you've got any of your loved ones, you better get them in."

E-47 So the nurse sent for her son, said, "Stand by. If your mother's fever doesn't break by morning, you'll have to come." That's all. The boy stood by and never did hear no more.
In a few days got a letter from his mother, said, "I'm just fine, son."
About a year later, the boy visited his home. And after he had kissed his mama when he come in, and he said, "Mama, there's been one thing that I've always longed to ask you." Said, "When you were so sick with that pneumonia," said, "what happened? You told me to stand by, and then I didn't hear from you for a week, and then you were all right. What did the doctor give you?"
Said, "He give me up."

E-48 "Why," he said, "how did you get well?"
She said, "Son, I got something to tell you." She said, "Do you know where that little old store used to be down there by the alley?"
"Yes."
Said, "There's a bunch of people moved in there call themselves Full Gospel." And said, "They were down there having a prayer meeting one night, the night that I was so sick, and a message," they said, "come to them and said there was a woman up here sick."
One of the ladies come up and asked me if I believe in Divine healing. I told her I believed anything that God had. And said, she said to her, "Well, our pastor prays for the sick. Would you like for him to come up, I will have him to come?"
She said, "Certainly."

E-49 "So the pastor come up," she said, "and anointed me with oil. And they all knelt around the bed and prayed for me." And she said, "Son, the next morning I was well." She said, "God healed me." Said, "Oh, praise His Name."
The young fellow who'd had some of this embalming fluid placed into him, and he said, "Oh, mother, why, such a disgrace." Why, said, "You know better than that."
She said, "No, I don't, son."
Said, "Why, that's--there's no such a thing as healing anymore." Said, "We learned that in the semint... (cemetery, all the same all right) We learned that in the seminary that there's no such thing as Divine healing."
"Oh," she said, "son, you're too late to tell me that." She said, "I'm already well."

E-50 And said, "When I went to the doctor and he was surprised too."
And he said, "Well," said, "did you change doctors?"
She said, "Yes."
Said, "Well, what doctor did you use?"
She said, "Doctor Jesus."
So the doctor scratched his head and said, "Oh, is that right? Where does He practice at? I don't believe I ever heard of Him." That's how far they're away.
And he said, "Mother, don't you never believe such stuff as that." Said, "Where did you think that preacher read from?"
Said, "From Mark 16. 'These signs shall follow them that believe.'"
"Oh," she... He said, "Mother, that's the illiterate bunch." Said, "Those preachers don't know very much." Said, "They haven't got a college education. Now," said, "we learned in the college that Mark 16 from the 9th verse on, is not inspired."

E-51 She said, "Hallelujah."
"Oh," he said, "mother, you even act like them."
"Why," she said, "hallelujah."
Said, "What's the matter with you, mother?"
She said, "I was just thinking. Do you mean to tell me, my son, that that's what you've learned in these three years in college, that Mark 16 from the 9th chapter on is not inspired?"
He said, "That's right." Said, "Mother, that's authentic."
"Well," she said, "praise God." She said, "If God could heal me with uninspired Scripture, what could He do with that really is inspired?" Amen.
That's about the way of it. Naked, yet you say you're it. That little private part, that thing you don't want to degrade yourself to come down with somebody else... Come down off the high horse.

E-52 "Well, I'm telling you this, that this old-time religion will make a--a tuxedo suit put his arms around a pair of overalls and call it brother." It'll make a silk dress hug a calico and say, "Sister." It certainly will when God comes into the heart to be Lord. We're all on one level. Certainly.
Oh, there's another little door that I'd like to, let's look into. That's the door of faith: F-a-i-t-h. Oh, you claim you got faith, but you know, when Jesus becomes Lord of your faith, then all of His Words become real to you.

E-53 That's the reason people can't believe for Divine healing, yet they're members of the Christian church. They got Jesus at the door. But if He could stand in that little door of faith, He would be your faith. He would be Lord of your faith. And I could not imagine that the Man Who wrote the Bible, turn around and deny the Bible, deny His own writing and still be God. Faith, they won't let the door open.
Then there's one more little door before we close. And that's the door of your eyes. He said, "You're blind and don't know it. I counsel of thee to buy from Me eye salve that Thou mightest anoint thine eyes that you might see." If you could ever get your eyes open, then you'll look around and see what condition you're in.

E-54 A certain preacher said to me sometime ago; he said, "I don't care what you say. I don't believe there's such a thing as Divine healing."
I said, "Now, for you, it's not for unbelievers. It's just for those who believe. It wasn't made for you. He said them that believe. It's not for unbelievers."

E-55 And he said, "Then strike me blind."
I said, "You're already blind."
He said, "I mean like in the Bible."
I said, "That's what I'm talking about." I said, "I'm going to say to you just exactly what my Lord said to your pappy, 'Get behind me.'" That's right.
He said, "But that man was physically blind when the Bible referred to him."
I said, "When Elijah went down to Dothan, and all the next morning when Gehazi woke up, he said, 'My father, the whole Syrian army are got us all surrounded.'"
That old prophet raised up and rubbed his eyes out of the sleep. He said, "What are you talking about?"
He said, "Just look at the army. The whole city's besieged."
The old prophet just as calm as he could be, said, "Why, there's more with us than there is with them."
"Why," he said, "I don't see anybody, just you and I."

E-56 And that old prophet stretched his hand out and said, "God, open this young man's eyes." And when God opened his eyes, around that old prophet stood Angels of fire, and the mountains was on fire, and chariots of fire.
Then he said, "You see how easy it is? I'm going out there and smite all them people blind." And he walked out, he smote them blind. He said, "Are you looking for Elijah?"
Said, "Yes, that's who we're looking for." They was blind. Why, said, "Old man with the long whiskers, tell us where Elijah is."
"Do you want to find him?"
"Yes."
Said, "Come on."

E-57 And they all knew him, but they were blind. Said, "Come on, follow me. I'll take you right where he's at." He knowed where the Israelite armies was laying in ambush. He just led them right in between. He said, "Now, I'm Elijah. Open up your eyes." Blind and don't know it... You know, that's what's the matter with the Church. It's blind and don't know it.
My grandpapa was a--an old hunter. And he used to trap and hunt raccoons. I bought a little tail, one the other day in a ten cent store, from a little Amish girl, to take to my Joseph to put on his--his little bicycle. And grandpa would catch raccoons, and when he rendered out the fat, he'd make some sort of a grease out of it that mama kept in a can.

E-58 And we lived in an old house with clapboard shingles. You know what a clapboard shingle is? And we used to have to put a canvas over us at night when it'd snow to keep the snow out of our face. You could just look at the stars right through them old clapboards.
And we'd get bad colds, and it would settle in our eyes, us little kids. And mama, every morning when she'd come to the bed and our eyes was all mattered up (she called it), matter all in our eyes (It was cold in our eyes.), she'd go down and get grandpa's old coon grease, and she'd come up, and rub our eyes and massage it with coon grease. And believe it or not, in a few minutes all the matter was out of our eyes and we could see.

E-59 Now, you know what's the matter with the church? It's been so cold till it's got a spiritual cold. And it'll take more than coon grease to open your eyes. It'll take the oil of the Holy Spirit and the power of the resurrection of Christ to take the coldness away from the church and open their eyes, that they might see the Presence of the Lord Jesus.
Let Him open your eyes. He's the Holy Spirit, the third Person of the Trinity here tonight to grease up your eyes with God's salve: open your eyes.
You know what? American people are--want to be entertained. They want some little Hollywood star with kinky hair and dressed up like I don't know what to come out and make entertainment, 'cause that's what you see on your television. I'm just one old fashion preacher that believes that there's no cure but the Blood of Jesus Christ. That's right.

E-60 I'm getting so sick and tired of this American Hollywood evangelism going across the country with diamond rings, and short haired women, and...?... because it's carrying on, and beating the drums somewhere, and jumping up-and-down. It's a disgrace. We need the old-time Saint Paul's revival and the Bible Holy Ghost back in the church with some real good Holy Ghost salve to open people's eyes. That is the truth. Open our eyes.
Then when the real thing comes along, people's so blind they can't see it. And as God's been--been so merciful to us people, that it's become common to us. God, in all of our coldness and indifference, He still sends His mercy.

E-61 Here sometime ago a man wanted to be inspired, and he went down to the sea to be inspired. And on his road down he met an old salt coming back, an old sailor that'd lived on the sea, borned on the sea. And he said, "My good man, where goest thou?"
He said, "Sir, I'm going down to the sea to be inspired. Oh, I want to smell the salty air. I want to see the great ocean as it whips up its big white briny waves and see the reflection of the sky in its blue water. I want to hear the scream of the sea gulls. Oh, I'm sure I'll be inspired when I get to the sea. I've longed to see it all my life. I've longed to see the sea."
And the old salt said to him, "Well, I was borned on it, and I've sailed the seven seas, and I don't see nothing inspiring about it." Why? He was so used to it.

E-62 That's what's the matter with the Pentecostal church and the rest of them today. You're so used to seeing the powers of God, and the glory of God, and the goodness of God till you just don't pay any attention to it no more. That's right. It becomes a common thing.
That's the reason Africa, India, and those nations there who knows nothing about it, just the first time God does anything, oh, my, they go by the thousands to Christ. They've never seen it like we have. But our days is just about over, and it's leaving here now, going to those lands. Certainly it is.

E-63 Down in Louisiana, not far from here, there was an old Negro down there by the name of Gabe. Now, he... We called him Gabe, but his--his right name was Gabriel. And he was a good old guy, but he just couldn't stay lined up with the church and with the Bible.
His wife was a darling Christian; she prayed for old Gabe all the time. And the pastor was a good man, the colored pastor. And he was a nice man, full of the Spirit of God, had the Holy Ghost. And the pastor was a hunter and so was Gabe. And they liked to hunt together. But old Gabe was such a poor shot, he couldn't hit nothing.

E-64 So one day the pastor and old Gabe went hunting. And that day while they were hunting, oh, they killed so much game till when they started back that night, they were just loaded down with birds, and rabbits, and all kinds of game. And the sun was going down, setting in the west. And they were coming up a little old familiar path, and the pastor walking in front, just barely could walk, old Gabe walking in the back loaded down with game.
And after while the pastor felt his big hand laying on his shoulder. He said, "Parson." And the pastor stopped. Old Gabe looked over towards the sun, and then looked back.
And the pastor saw tears running down his cheeks. And he said, "What's the matter, Gabe?"

E-65 He said, "Pastor, this is Saturday. In the morning you going to see this man down at the mourner's bench. Then I's coming up from that mourner's bench; I'm going to get me a seat in that church by the side of my sainted wife. There I'll be a member until I die."
The pastor stopped a minute and he said, "Gabe, you know I'm glad to hear that. Why," said, "how much I've prayed for you and how this church has prayed for you. How we've took you and done good things for you. You've set in the church and heard my ministry. You..." [Blank.spot.on.tape--Ed.]

E-66 That's the reason the messages are so strong and right straight to the point. "I stand at the door and knock: if any man hear My voice, and will open the door, I will come in to him." Oh, at the goodness God has been to you, how the Lord God comes here night after night, showing Himself alive by the resurrection of the Lord Jesus, performing and doing the same works that He did before He left this world, back now in the form of the Holy Spirit, doing the same works across America, and the people have set in, chew chewing gum and say, "Yep, that's pretty good, Brother Branham." That's just an appreciation. "Oh, yes. Oh, if you bawl us out too hard, we'll wait and see Oral Roberts. If he gets after us, we'll go to Billy Graham." Just entertained...

E-67 You don't know how good He is to you. He don't have to do these things. He don't have to make His appearance. The reason He's a doing it, because He promised He'd do it. And He's good and full of mercy. No matter how you treat Him, He will come right back to the door and knock again. Oh, let Him come tonight. Let Him knock at our heart's door tonight one more time, then let us open up our hearts and say, "Yes, Lord Jesus, I now believe."
Let us bow our heads just a moment. Solemnly now, I wonder in this deep time of prayer, I just wonder if God would just knock at someone's heart just now. I want to see it just before I leave your fair city. I may not get to you see you again in life. I'm fixing to go to Africa now and out around the world.

E-68 But I--I--I just wonder while I'm here, as your brother, I just wonder if God's knocked at your heart anytime during this meeting and saying, "Child of Mine, let Me come into your room. Let--let Me enter in at the door, and then just if I've already come in, then let Me have access. Let Me take over all that indifference, that pride. Let Me take over that private life. Let Me stand in the door of your faith, then if you can't understand these things and you think they're too mysterious..."
You say, "Well, I don't know, Brother Branham, whether that would be right or not." Let God anoint your eyes tonight with His eye salve. Won't you do it? While we have our heads bowed, how many will raise up your hands and say to God by this, "I want You to anoint my eyes, Lord. I want to see the--the resurrection of the Lord Jesus."

E-69 God bless you, lady, setting there, snubbing, crying, certainly. God bless you, lady, yes, setting there wiping your eyes. Someone else raise up the hand and say, "God, be merciful to me." God bless you, young lady back here. God bless you over here, sir, you little man here, you lady, you, and you, you. You back there, way back, yes, God bless you.
"Oh, I stand at..." God bless you up there in the balcony. "I stand at the door and knock." God bless you, young man setting down here, just at the crossroads of life. "I stand at the door, and knock: if any man will hear My voice, and will come, open the door, I'll come in, and I'll sup with him, set down at the table, I'll just make all of My mysteries known to him."

E-70 Oh, if God could only get us in, like He did Cleopas and them who'd walked with Him all day. He'd taught them and preached to them all day, and still they didn't know Who He was. Then when He got them inside, like He's got you now, closed in, then He revealed Himself. Their eyes were opened.
Why, they'd looked all day long. They'd looked right in His face, but they didn't know Him. And their eyes were opened, and they said they knew it was the Lord. See, quickly He had vanished from their sight. Right back they went saying, "Truly the Lord Jesus has raised from the dead."
Do you want your eyes opened to see this is the last day, to see this is the end of the age? God's dealing with the Gentiles now. This will be the last go around. Next thing is judgment. God bless you, young man, setting right just in the prime of life, teen-ager. You're taking the best road that you ever took, son. Mom and daddy will sure be glad of you, be proud to know that their son's raised his hand and accepted Christ.

E-71 One of these days when that pulse is freezing out, death coming up your sleeve, you're getting cold; all your friends standing around, none of them can do nothing for you then, maybe in an automobile accident bleeding to death; under a car, a fire burning you up; drowned in the water; something killing you; you'll remember, "I put up my hand one night to Jesus." That's the most gallant thing you ever did.
Someone else just before closing? Someone else? God bless you. Someone back there? God bless you, young lady. God bless you, young man. That's right, put your hand right up like that. God bless you up there in the bal... Yes, lady, yes, God be with you. Back in here, God bless you, young man. God bless you, sir.

E-72 God bless you over here, back in this way, on the back of me, out in the balconies, out--or not in the balcony, I mean the vestibule. God bless you. He sees your hand, even if you're behind the doors there, and I can't see but that one little window. He sees your hand. Now, let us pray.
Heavenly Father, oh, how great Thou art. You stood at the door here tonight, and some fifty people or more, maybe seventy-five, raised their hands to receive You, knowing that You knocked at their door. It's written in the Word by our Lord, "No man can come to Me, except My Father draws him first. All that comes to Me, I will in no wise cast out."

E-73 Lord, they are the fruits of the message. Jesus, standing at the heart's door... The revival of my part here is closing for this session. God, I'm so glad they raised their hand. Now, I give them to You just now. And I'm praying, God, that the great Holy Spirit will let them go to one of these churches here somewhere, a good church that teaches the Bible, any church of their choice, and speak to their pastor, and say, "Pastor, I was down to the meeting the other night. I raised my hand to Christ. Won't you baptize me now in the Christian faith? I want to walk a straight, narrow road, and be a credit to my neighborhood and to all that I'm in contact with, and serve God, for I love Him."
O God, that pastor, he will be happy for that. And he will take care of Your child, I believe, Lord, like the good Samaritan who took him to the inn and said, "All right, if you lack anything, I'll pay you when I come." God grant it. In Jesus' Name, I present them to Thee. Amen.

E-74 I just hate to leave the meeting. I told them tonight before leaving; I said, "There's something about this meeting that's just gripped my heart." I think there's some here I won't see no more. If I come back a year from now, I... You won't be here, some of us. I may not be here a year from now. Some of us will be gone.
My testimony will have to stand in the Judgment with it then before you all. What good would it be doing me to give a wrong testimony? I'd rather be at home tonight with my little Joseph, playing with him, down at my the church, just standing there preaching.

E-75 How many is in the building, the first time they've ever been in one of my meetings, let's see your hand. Oh, you know it's a good thing that the crowd from the following night never gets here. It was claimed they turned several thousand away last night. If they'd all come at one time, we'd have to have a big tent somewhere. Never been in one of my meetings before... Now, friends, I--I don't claim to be a healer.

E-76 I want to say one thing before this. Each one of you dear people that raised up your hand, go, see a good pastor right away. Will you promise do that? We haven't got room here to bring people up for an altar call. But promise. The only thing you have to do...
I--I believe in the altar, certainly. I believe in that. But you remember in the Bible, It said, "As many as believed was added to the church." See? I think you ought... A person, it's good for them to come forward, and pray, and thank God, and stand up as a public testimony. I believe in that, all my heart. But we haven't room here to do it.
Now, you promised God that you believed. I took your word. He did too. So now, you go to some church and shake your hand... shake the hand of the pastor, tell him you want to become a member of his church, be baptized.

E-77 Now, just a few moments before we start the prayer line, which we... Actually we started on time; we got twelve minutes, but we won't take it all. I just want to say to the newcomer, now, I do not claim to be a Divine healer. Can you hear me all right? I do not believe there's any man in the world that's a Divine healer. I believe that God is the only One can heal.
How many knows that Jesus Christ never claimed to be a healer? That right? Certainly. He said, "It's not Me that doeth the works: it's My Father that dwelleth in Me, He doeth the works." And, "The Son can do nothing in Himself, but what He sees the Father doing." Is that right?

E-78 Then Jesus never did one thing according to His own Word, in a way of healing the sick or anything, until the Father showed Him first by a miracle, by a vision what was going to take place. That's His own Word. He couldn't lie. That's Saint John 5:19. "Verily, verily (The word means 'absolutely, absolutely.'), I say unto thee; the Son can do nothing in Himself, but what He sees the Father doing, that doeth the Son likewise."
Now, that's inspired, God's own Word. Then look what did He do? How did He declare Himself now to the nation? What was the first thing He done in a way of a miracle as we understand that the people could see? He prayed for sick, laid His hands on them. But a miracle...

E-79 There was a man by the name of Peter; He called him Peter, lately his--or later; his name was Simon. And he was an old fisherman. And his brother Andrew brought him up to Jesus. Now, listen close for just a minute; you'll miss the kernel. And he brought him up to Jesus; and when he come in the Presence of Jesus, Jesus said, "Your name is Simon, but you'll be called Cephas." And said, "You're the son of Jonas."
How many know that? That was a Jew that a miracle was done on. He finally ended up having the keys to the Kingdom in his hand, a man that couldn't even read his own name. The Bible said that Peter was ignorant and unlearned (That's right.), not a student, a ignorant and unlearned fisherman.

E-80 Now, then what happened? There was a fellow from his city by the name of Philip. He got saved too. And he was so enthused till he went around the mountain about thirty miles and found his friend by the name of Nathanael. That's a good sign he got saved; he wanted to tell somebody about it. And he found Nathanael, and Nathanael was under a tree praying. And he said, "Come, see Who we found, Jesus of Nazareth, the Son of Joseph."
Now, this staunch Hebrew, brushing off his clothes, he said, "Now, wait a minute, Philip. Could there be any good thing come out of that city (or that group, that holy-rollers, or whatever you want to call them)? Could anything good come out of there?"
And he give him the best answer any man could. He said, "Come, see. You be the judge."

E-81 When out along the road coming around he told him what He'd done to Peter, so forth. It--it was thirty miles, so they had plenty of time to talk, a good day's journey. And when they come up in the prayer line where Jesus was... Now, watch what Jesus done. Now, there comes a real staunched Hebrew. Don't miss it now.
When he come in the Presence of the Son of God, Jesus looked at him and said, "Behold, an Israelite, in whom there is no guile." That's Saint John 1. How many knows that, you newcomers?
And he looked at Him; he said, "Rabbi, when did You know me?" In other wise "You never seen me, by my dress You wouldn't know. I could've been a Greek. I could've been an Arab. And I could've been a dishonest man. But You tell me that I'm an--an orthodox, a real true Israelite, and I'm honest and upright. How did You know me? You've never seen me."
Jesus said, "Before Philip called you, when you were under the tree, I saw you." Is that right? How many knows that? Now, watch the attitude of this Jew, I mean a real elected Jew.

E-82 I want to ask you people something. How many believes in election? You mean to tell me you don't believe in election? I know I got to come, teach just a little bit. Election: "No man can come to Me, except My Father draws him."
In the Book of Ephesians the 1st chapter, the Bible said that God predestinated us to be the adoption of the children of God through Jesus Christ, predestined by foreknowledge. God knowed everybody would be saved before even the world was created. Jesus never come to the earth to die, and be pitiful, and say, "Somebody will take mercy on me, and say, 'Well, He died, I guess I'll come.'" I wouldn't run my office like that, and you wouldn't either. How about God?

E-83 God sent Jesus here to call those who by foreknowledge He knew would come. Certainly He did. God... If He wasn't infinite, He didn't know. But if He was infinite, He knowed every fly, every flea, everything else that'd ever be on the earth, if He's infinite God... How many believes He's infinite?
Tell me what 'infinite' means. There wasn't one thing that ever was on the earth, but what He knowed it before the world was created. He said so. Then He knows... He's not willing that any should perish, but His foreknowledge let Him know who would perish and who wouldn't.

E-84 That's the reason when Paul spoke of it in Corinthians there or Romans, he said, "Before either child was born, Esau, and Jacob, both with good, holy parents, God said, 'I hate Esau, and love Jacob,' that His election might stand true." How many ever read that? And you can't believe in election? He knowed just exactly what would happen. Certainly.
He's not willing, but His foreknowledge lets Him know. He don't just say, "I'm going to save this and lose that one." He wants you all saved, but His foreknowledge know who would; so therefore He could predestinate according to foreknowledge, and that's election. Jesus come, and the last ones to be saved will be saved; the church will go home.

E-85 Now, when Philip come up and got Nathanael, and Nathanael come up and seen Jesus, and Jesus told him where he was before he come, watch what that Jew said. Now, that's a real Jew that's been elected to Eternal Life. He said, "Rabbi, You are the Son of God. You're the King of Israel."
But now, there stood a lot of scholars around. And what did they say? They said, "He's Beelzebub. He's a fortuneteller." How many knows that He was a Beelzebub? See, they knew, he thought it was reading that man's mind. "He is Beelzebub, the prince of the devils."
Jesus said, "I'll forgive you for that, but when the Holy Ghost is come and does it, one word against It will never be forgiven in this world, or the world to come." How many knows that? What was He doing? That's the way He made Hisself known to the Jews, by doing that.

E-86 How did He make Hisself known to the Samaritans? Now, there's only three nationalities of people; that's Jew, Gentile, and Samaritans: Ham, Shem, and Japheth's people. And we know that. We come from the sons of Noah.
Now, notice. Then when He made Hisself known to the Samaritans, He sent the disciples away. And He was setting on this stone, because the Father had told Him to go up there. He had need to go by Samaria. Instead of going straight down to Jericho, He went around the mountain to Samaria.
And He set there, and a woman come out. We believe her to be a prostitute. She had six husbands. And when she come out, she went to let the kettle down to get the water, and when she did, Jesus said, "Woman, bring Me a drink."
And she said, "We got segregation. It's not customary for Jews to have any dealing with Samaritans. We have a law of segregation here."
And He said, "But if you knew Who you were talking to, you'd ask Me for a drink."

E-87 What did He do? He went to talking to her about worship in the mountain at Jerusalem. He carried the conversation with the woman till He caught her spirit. He said, "Go, get your husband and come here."
She said, "I don't have any husband." Watch, not a Jew, a Samaritan, and she said, "I don't have any husband."
He said, "You said right. You've got five, and the one you're living with now is not yours."
Now, watch what she say. Did she say, "He's a fortuneteller?" She said, "Sir, I perceive that You're a prophet. And we know (what?), we know (Samaritans) that when the Messiah cometh, He will tell us these things, but Who are You?"
He said, "I'm He that speaks to you."
And she run into the city and said, "Come, see a Man that told me the things I've done. Isn't this the Messiah?"
Now, watch. He forbid... He never did that miracle one time to a Gentile. And He told His disciples not to go in the way of the Gentiles. How many knows that? And it's never been done from that day to this. But this is the end of the Gentiles.

E-88 And the way God acts on the first occasion, if the circumstances arise, and that same thing arise again, God's got to act the same way He did there, or He acted wrong. If He ever healed a sick man because he was sick, He's got to act the same way when He's called on the scene, or He did wrong when He healed that man. He's a respect of persons.
If that's the way He manifested Hisself to the Jew, the true Jew believed it, the other one didn't believe it, that's the way He manifested Hisself to the Samaritans, He's got to do the same thing to the Gentile, if He's the same yesterday, today, and forever. He's promised He would do it.

E-89 Run back through the--your scholars; go back through your history and find if it's ever been done from that day to this. This is the day. This is the last trip to America. After mercy has been spurned, judgment's left.
Now, friends, remember this. Don't you forget it. Read your Scriptures. A woman touched His garment, for she said in her heart, "If I can touch Him, I'll be made well." Jesus was passing by, and everybody hugging Him, or shaking hands, or whatever it was, and that woman touched His garment. He didn't feel it physically, because the Palestinian garment's loose.
And she just touched the border of His garment, and went back, and set down, or stood up or whatever; she got away from Him. Jesus turned and said, "Who touched Me?"
And the woman said, "Not me."
All of them said, "Not me."
But Jesus said, "I got weak; virtue went out of Me."
Peter said, "Well, the whole group's a touching You."
Said, "But I'm weak." Then He looked around until He found the woman. And He said, "Thy faith has healed thee."

E-90 Now, that was Jesus yesterday. And the Bible said that He's a High Priest right now, that can be touched by the feeling of our infirmity. Is that right? Did He say this before He left? "The works that I do, shall you also." Did He say that? How many knows that, say, "Amen."

E-91 How many knows that He said, "A little while and the world (that Greek word 'kosmos' which means 'the world order') that the world won't see Me no more; yet ye shall see Me, for I will be with you to the end of the world." How many knows that? Jesus Christ the same yes... If He is the same, He's got to declare Himself the same.
Look what He said, "I am the Vine; ye are the branches." Now, the vine doesn't bear fruit. The branch bears fruit. And the kind of fruit it bears, is the kind of fruit, the life that's getting out of the vine. If it's a pumpkin, as I said, it'll bear pumpkins.

E-92 If it's a sinful vine you're hooked into, it'll bear sin. If it's a church vine, it'll bear churchanity. If it's Christ, it'll bear the works of Christ: got to. "I am the Vine; ye are the branches." And now, He only has hands, mine and yours, eyes, mine and yours. He is the same yesterday, today, and forever.
And let me say this as I'm leaving tonight. This is America's hour. And she's spurned it. I said two years ago that America would never have a revival. Write it in your book and find out if it's right or not. She's done.
If God lets America get by with this sinful, unbelieving, church-going bunch of hypocrites, He will have to raise up Sodom and Gomorrah and apologize to them for sinking them (That's right.) to be just. That's right. Even though Angels smote them blind, they were in the darkness feeling around, a perverted spirit. And tonight America stands in the same shape, nothing left but fire.

E-93 I want you to notice what was that Angel's message that come tried to get them out of there. I want to give you just a little on the side now, just a minute. When the Angel come to Abraham, Sarah was back in the tent. How many knows that? And the Angel had His back turned to the tent. How many knows that? The Bible said so.
And the Angel, which was Christ... We know that was Christ. He was called Elohim, which is the Almighty God in a form of a man, He stood there. And when He was, He was looking at Abraham. He said, "According to the time of life, I'm going to visit you." And Sarah, back in the tent went [Brother Branham illustrates--Ed.] laughed, back behind His back. He said, "Why did Sarah laugh?"

E-94 What was it? It was the Angel's message to Sodom before it burnt up. And we're going to get the fire. And before the fire falls, that same Angel with the same signs and wonders, touch His garment and find out. Can you see it's a Angel, the last warning to the Church. How many understands that now, to make it plain to you? See?
The same Angel has to do the same thing. There He is, the same Christ. He was the One that was with Abraham. Here He is tonight doing the same thing, and America just sets still. Sure, it can't be nothing else, has to be that way. But there's some eagles.
Open your eyes now. God anoint your eyes. And if Christ will do the same thing from this platform tonight that He did when He walked in Galilee, wonder if--if you'd go right home like Cleopas and them, saying, "Did not our hearts burn within as He talked to us along the road?" Would you believe that? God bless you. Let's pray.

E-95 Now, Lord, I've did all that I know how. I commit the rest of the service to You. Now, anoint Your people there, Lord. This is a lovely group of people. And, Lord, the reason I've tried to be so stern with them, not that I thought they deserved to be stern, but I'm only warning, Lord, only warning. And I pray that You'll let them understand that, that I'm only setting out a warning there and letting them know that this is America's hour, her last hour.
"Hurry." said Lot, or the Angel said to Lot, "Get out, come quickly. I can't do nothing till you come out first." And that's the Angel's warning today, the same Angel, doing the same works, proving that Jesus Christ the same yesterday, today, and forever. Grant it, Lord. Knock at their heart; open their eyes; and may they see Thee tonight, for I ask it in Christ's Name. Amen.

E-96 I've got these handkerchiefs here. Now, in the Bible it said that... Many of you say in here, "Anoint my handkerchiefs." That's all right. Anything God will bless, I'm for it. But if you'll bear me record, in Acts 19 they didn't anoint handkerchiefs. They took from the body of Paul, handkerchiefs.
You know, I think Paul was very fundamental. Don't you think so? You know where I think he got that? When the woman, the Shunammite woman, that he gave Gehazi his staff and said, "Take this staff and lay it on the baby." Gehazi knowed that what he touched was blessed, if the woman would believe the same thing.
And the people believed Paul. They seen the Lord working with him, and they believed. So they took handkerchiefs and aprons off of his--his body, and went to the sick and afflicted, and they were healed.

E-97 Now, if you haven't got one here, and you want one, just send down to my office in Jeffersonville. It'll be sent to you absolutely free and post paid. We get--send thousands of them a month around the world. Oh, such testimonies. Now, let's pray for these handkerchiefs before me.
Lord God, in the Bible it's written that when Israel was cornered off trying to follow Your instructions, and they were at the Red Sea, and the mountains and deserts was on either side, and Pharaoh's army backed them up, here they was coming in for sudden death. And one writer has said that the eyes of the Lord looked down through that Pillar of Fire, and the Red Sea got scared, and it walled up. And Israel went across on dry land to the promised land.
Now, Lord God, as I send these handkerchiefs as token of people's faith, may the eyes of God look down through the Blood of Jesus His Son, and when they see this little token laid upon the sick and afflicted, may the devil, the sickness depart and may this pers--patient pass over into that promised land of good health. Grant it, Lord. I send them in Jesus' Name, for this purpose. Amen.

E-98 All right. Prayer card...?... Y-1 to a 100? Y-1 to a 100. Well, we've been all around everywhere through them, so let's just start from number 1. We can't line but just a very few at a time, so I'll just have to call you one by a time till I get enough to fill this little aisle up here, then we'll start. All right.
I want every person to keep your seat and be just as reverent as you can be, just as reverent as you know how to be. Set still now. We just got about eighteen minutes. Y-number-1, would you hold up your hand?

E-99 It's a little card just about like this. Boys come down and mix them all up together, give anybody a card that wants one, like that. Then that night we call from somewhere, bring... That's just merely to get the people up here. Then you start believing.
How many here doesn't have a prayer card (Let's see your hand.), and you want God to heal you? I challenge your faith to look to Him Who is the High Priest, and say, "Lord God, if that man's told me the truth, let... I ain't got no prayer card, but let him turn around and tell me the same thing like You did back there. I'll never doubt it no more." You do that and see what happens.

E-100 Last night we had the prayer line, and we wouldn't take anybody that had prayer cards. How many was here last night know that just took those without prayer cards? It's the same. Only thing's just to keep, just let somebody come up here to... Doesn't matter who comes, but this keeps it all in order. There's no, like an arena, filing over one another. We seen people get in fights over who'd get up there first, so we had to give them cards and keep them lined up.
Y-number-1, raise up your hand please, ever who has it, prayer card Y... Is that right? Or V did you say? V, V... Maybe it's V-number-1 then. Who has V-number-1. Has anybody got prayer card V, raise up your hand, like in "victory"? Oh, yes, here they are. All right. It's V.

E-101 Let's start from V-number-1 then. Who has it? V-number-1? All right, right here. All right, sir. V-number-2? V-number-2, would you raise up your hand? Who has it? Please, will somebody back there... Is that the lady right there, sister, V-number-2? All right. Come here, would you? V-number-3. They're just all over the building now. They just give them out to anywhere in the building.
V-number-3, hold up your hand. Wave it like this so we can... Back there? Thank you, sister. Come here just a minute. Want to line up right here now. V-number- 3...?... number-4? Who has number 4? All right, lady. Come right here. Number 5?
Look at your neighbor's card, might be deaf, might be can't raise up. Number 5? V-number- 6, would you raise your hand please? Right here. Number 7, would you raise your hand? Right here. All right. Number 8, would you raise your hand? V-number-8. Number 8, would you raise your hand please? V-number-8. Back there? Thank you. All right.

E-102 Number 9? Number 9? V-number-9, would you raise your hand? All right. Number 10? That's good. Come right ahead now. Number 10, would you raise your hand quickly? 10. 11? All right. 12? 12? Did I see it? You'll miss your turn. 12, all right, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20.
Now, it doesn't matter; I don't care if anybody else, if they want to stand, I just keep on calling. You want me to call a few more? Just say so. Doesn't matter. Just don't want you to stand too long. 20? 21, 2, 3...
[Blank.spot.on.tape--Ed.]...?... we probably born miles apart, years apart. And this is the first time that we've ever met in life. Now, if God will reveal to this man Jesus Christ, just like He did when Philip went and got Nathanael and brought him...

E-103 What did Jesus say? "Behold, an Israelite in whom there's no guile," an honest, just Christian believer, in another words.
Said, "When did You know me, Rabbi?"
Said, "Before Philip called you, when you were under the tree, I saw you."
Quickly he said, "You're the Son of God, the King of Israel."
But the Pharisees said, "He's a devil."
Now, if it's done, it'll have to come by some kind of a supernatural power. We got two Bibles laying here before us, and both of us with our hands up this is the first time we've ever met. Now, it depends on what you think it is. If you think like the Pharisees, you get their reward. If you think like Nathanael, you get his reward. You get God's reward if you think it's God. This ought to settle it forever.

E-104 Now, let's... I don't say that He will do it. I believe He will. I'm trusting. He's never failed me yet. And this is about twelve years. I've saw visions since I was about eighteen months old. First vision I ever saw, I told my mother where we'd live, and near New Albany, Indiana. We was hundreds of miles away. We've lived there all my life.
You all just see just right here on the platform. This is all you know. Ask associates, Dr. Vayle and these who go with us, and watch the great visions. This is what you're doing. This is your own faith pulling towards the gift of God. That's what that woman done. Jesus didn't know nothing about it, but she pulled God's power out of Him by her faith. And that's the only thing that's taken place here.

E-105 But when God told Jesus to go away and wait till Lazarus had died and come back, He raised the dead. He never said He got weak. God just lifted Him up and said, "This is the way it's going to be, and this is what take place." And He didn't get weak from that. But when a woman touched His garment, she was using God's gift.
Now, be real reverent. Let's pray, and watch now.
Now, sir, this may be the last time on earth that we meet. And here we are for the first time on earth. I trust that we'll meet many times. But if the Lord God will come now... And remember, I'm telling you, and you know it to be the truth; I know nothing of you. But if the Lord God will reveal to me something that you know whether it's the truth or not...

E-106 Now, if I said, "Sir, you're sick," you might not be. I don't know. That would be a guess maybe; still it could be true. Now, you... Now, I'd say, "You're going to get well," you'd still have to take my word for it. But if God would tell me something, that you know whether it's the truth or not, then you'd know whether that was God or not, wouldn't you? That would be God, only way it could be. Now, believe.
Now, if the audience can hear my voice... And you who've seen the picture of the Angel of the Lord, His Presence is here. And in the Name of Jesus Christ, I take every spirit here under my control for the glory of God, and the manifestation of His Son Who is now present.
The man is suffering with a nervous condition that he wants me to pray for. That's THUS SAITH THE LORD. That's right, isn't it, sir? Raise up your hand if that's right. That wasn't a guess. That wasn't my voice. It was something else. Do you believe it was His?

E-107 Now, look. More I would talk to the man, more would be said. Would you like... Would that confirm anything to you, if you'd just talk a little more to him? I can't tell you what I said. Only way I know it, is by these tapes. See, it's a vision. I seen the man doing something. I couldn't tell you what it is. Let's talk to him just a little bit. He seems to be a man that believes. Now, let's talk to him, and let him be the judge.
Now, the man's standing with his eyes closed, and you all see that he's never opened his eyes to look towards me. Yes, I see the man. He's kind of upset about something. He's suffering with a nervous condition. That's his trouble.
And besides that, what makes him upset, he's got one of his loved ones that's at the point of death, going to die. And that's a younger fellow. Oh, it's--it--it's his son. And that boy is in a terrible condition. He has something wrong with his lungs. It's cancer in his lungs. That's right.

E-108 And this man before me is a preacher. And he doesn't come from this city. He's from another place around, coming across the mountains, or something to come... He's from a place called Charleston, West Virginia. He's come here in answer to be prayed for, for his dying loved one. That's THUS SAITH THE SPIRIT. Do you believe you receive what you've asked for, sir? Go home and find it that way, in the Name of the Lord Jesus Christ.
Do you believe? Now, you out there that doesn't have prayer cards, you--that you're not going to be in this line, you start looking this way and saying, "Lord, I believe too," everywhere, anywhere in the building.

E-109 I suppose we're strangers to each other, lady. We are. First time meeting as far as I know. But the Lord God Who made heavens and earth, stands here to be our Witness. If He will reveal to me... Now, here's a picture like the woman at the well, the Samaritan woman. See, it's a man and a woman meeting for the first time.
If Jesus is the same yesterday, today, and forever, then if He will reveal to me something that you know whether it's truth or not, will you believe that it's Him speaking through your brother? You will? You are a Christian believer, 'cause your spirit is welcome. I know you're a Christian.
The woman is suffering with a tremendous nervousness, and a weakness. This weakness was caused from an--an operation. And that operation was in the female gland. And she's still got a drain from that operation. That's true. Raise your hands to that. Well, it--it's over, sister. You're going to be well, so your faith has healed you. So you can go home now, and be well, and glorify God. Amen.

E-110 Would you come? Be reverent now. Just be in prayer. I suppose that we're strangers to each other. This our first time meeting? You've been here at the meetings, end of this meeting. But I don't know you? No. All right.
Then if the Lord our God will speak and reveal the secret of your heart, or something whether you know that it's the truth or not, you will--you'll know whether that's all right.
Preacher, you've got a bladder trouble and a gland trouble, and you were setting there praying. It's all over now. You can go home, you setting right there with the red looking shirt on, the striped tie. It's all over. Your faith made you well.
What did he touch? I don't know the man. I've never seen him. Are we strangers to one another, mister?
Is--is God anointing your eyes with salve? Can you... Are they coming opened? Can you realize that your brother here has nothing to do with that? It's a gift that you just yield yourself to the Holy Spirit.

E-111 God knows. This lady standing here, and her trouble is in her back. He said that was kidney stones, the doctor, who...?... It's right. You believe that you'll get well. Not only that, but you've just had a fall, and you broke some ribs.
Now, your life you couldn't hide. To heal you, I can't. You're not from this city. You live near a city called Elkton. Gracie, you can return, and go home, and be well. God make you well.
If thou canst believe...
Young lady, do you believe? I'm a stranger to you, but God knows you. You believe you're in His Presence? Your brother wouldn't make you feel like that. Now, if people will watch, and watch real believers when they come to the platform, watch the expression on their face. See, to me I see that Light that you see in the picture. It's right around the woman.
I want to ask you something, young lady. You see a... You know that the presence of your brother wouldn't make you feel like that, would it? Isn't there a real sweet, humble, meek feeling around you now? If that is raise up your hand so that... See? I'm looking right at that Light, moving around the lady.
The lady is standing here for someone else. That's right, your daughter. If God will tell me what's wrong with your daughter, will you believe? It's a skin disease. Now, go home and lay those hands that you got up, lay them on her. She'll get well. She's going to come out of it. Don't worry. God bless you. Go believing.
If thou canst believe...

E-112 We're strangers to each other, I suppose. But the Lord God knows us both. Do you believe that He's able to do this? You've come from out of town too, about fifty miles away, something. You have hemorrhoids. You have an a hernia. And you've got a fallen bladder that you want God to heal. Do you believe that what's talking to you? All right. Just believe. Go and be made well, in Christ's Name.
If thou canst believe...

E-113 We are strangers to each other, I suppose. Are we? You seen me once before this. But you know I don't know you, who you are? I don't know who you are. Certainly not. But God does. If He will tell me who you are, then you'll believe me? You believe your arthritis will be all right, if He does? All right. May God grant it, is my prayer.
Your last name is Walton. And your first name is Lily. Now, you come right around, and go home, and you go back to Richmond, Virginia, and tell the people how good God has been to you.
If thou canst believe, all things are possible. Are you believing?

E-114 Something struck that woman right back there just then, 'cause the Light went from the woman to that woman. And I see the same city arising. She's from Richmond, Virginia, setting way back there. And you're praying for your son. And that son's in a motel. And that son has heart trouble. Take him back to Richmond. He'll be well, if you'll believe it with all your heart.
Who did she touch? What happened to her? She touched the High Priest. Certainly. If thou canst believe, all things are possible.

E-115 I see a woman that's wiping her eyes. She's somewhere praying. I trust that she's here. She's not from this city. She's from a city called Chester. She has eye trouble. Her name is Lillian Bush. Go home and be well. Jesus Christ healed you.
You believe? Have faith in God. Oh, how glorious.
Do you believe, lady? I don't know you, but God does know you. You're not here for yourself. You are here for someone else. And that's two people. And they live near somewhere where there's a ocean, or a great street... It is. It's the Atlantic Ocean. They're in a city called Norfolk, Virginia.

E-116 If God will reveal to me what is wrong with those people, will you believe me to be His servant and believe that He will grant you the request? One of them has tumor on the lung. The other one has cancer on the brain. And the one with cancer on the brain has been operated on. That's THUS SAITH THE LORD. You believe? It will be just as you have believed. Go and God be with you.
Are you believing?
Now, bring your next person. How many believes now with all your heart? Look. Every once in a while I get a little pull from somewhere here that... Don't think you can hide your life now. You couldn't do it. You think it's telepathy. It's not telepathy, friends. No. Anybody that's got their right mind, knows one ounce about telepathy, knows better.

E-117 Here. This lady. I don't know her. Touch my hand, lady. If God will reveal this way what your trouble is, will you believe Him? You be the judge. I'll look this way, won't look towards her. The lady's suffering with a female trouble. That's right. Take your hand off mine, raise it up, it that be right. Now, go back. You're healed.
Now, telepathy doesn't do that, friend. Stop, don't believe that. Just have faith. You say, "That was a guess work." No, it isn't.
Come here, lady. Touch my hand. If God will tell me what your trouble is, will you believe me to be His servant? Then you go eat your supper. Your stomach trouble has left. See?
If thou canst believe, all things are possible.
What if I didn't say nothing to you, just laid my hand on you, would you believe you'd get well? Then in the Name of the Lord Jesus, God, grant it. Amen. Have faith.

E-118 All right. Come, sir. What if I told you to go right on back and eat your supper too, that peptic ulcer from nervousness, you've been having is gone, would you believe me? Go right on around...?...
Would you believe your diabetes is going to leave you to be well? Go right on around like that and be made whole.

E-119 Do you believe that arthritis is going to leave you and you're going to be all right? If you do, and want to believe it with all your heart, just go right down that step, and praise God as you go along. It'll leave you, and you'll be all right.
Let's say, "Thank the Lord."
You have a flutter in your heart. But it really isn't heart trouble; it's stomach trouble that makes it do that. You believe that God's going to make you well? Go right on your road home, say, "Thank You, Lord Jesus."
Do you believe God's going to heal you of that back trouble? Go right on off the platform and say, "Thank You, dear God."
Oh, do you believe, the whole group of you?

E-120 You believe that Jesus Christ makes you well...?... Go right off the platform, saying, "Thank You, dear God." Leave her stay there just a minute. Pull her around. She's got arthritis. Go on around that way, praising God, lady, and say, "Thank the Lord." That's right. Get well and go home.
Say, "Praise the Lord," now. Go on, you'll be all right. You had the same thing, sir, so you just go on down with her right like that, just praising God, saying, "The arthritis is gone."
Heart trouble, you're mighty young to have that. Go off the platform; it's left you now.

E-121 Let's say, "Praise the Lord." Do you believe?
Just a minute. The lady setting right here on the end with that bladder trouble, do you believe God makes you well? Right straight down in here, you believe that God healed you? If you do, go home. You got your handkerchief up to your mouth. Be well. Hallelujah.
Right out here at the end of the row, I see you've got nerve trouble and sinus trouble. You believe God healed you? The third person back there, you believe with all your heart, setting back there at the end of this seat. If you believe, you can be made well and go home. God bless you.
Do you believe Jesus Christ lives? Do you believe that I tell you the truth? Then if I be His servant, and I've found grace your sight, Jesus Christ has healed every one of you. Nineteen hundred years ago, He done it. The only thing you have to do is raise up, receive it.

E-122 Do you believe it? Now, if you believe, I'll pray for every one of you, and you believe, you'll get well. You do? All right. Bow your head just a minute. I want you to say these same words that I do from your heart.
Almighty God, [The congregation repeats after Brother Branham, "Almighty God,"--Ed.] Creator of heavens and earth, Author of Everlasting Life, Giver of every good gift, I, Your servant, confess my sins. I promise to be Your servant true and faithful, from this day hence.
I now believe that we're living in the last days. I believe that Jesus Christ has Angels sent His Angels to the earth as He has at every junction, like in the days of Noah, like in the days of delivering the children of Israel, and the Lord Jesus Himself, and in the last day.

E-123 I now confess all of my unbelief. I believe that You clearly paid my debt, for my sins, for my sickness. I accept You as my Saviour, and I accept You as my Healer." From this night on, by God's help, I'm going to testify to the glory of God, of my healing.
I believe that the devil has no power over me any more, because of the grace of Christ, that's here tonight. I now believe that I'm healed.

E-124 Now, you set right quiet. Keep your heads bowed. That's your prayer. If you mean it, say, "Amen," quietly. Now, just imagine the great Holy Spirit, as I look, settling down over you, the same One that's standing here.
And if you'll take my word, people are being healed everywhere, just around over the building now. I am not a hypocrite. I'm not a deceiver. I'm a servant of Christ; God's proved that to you. You're being healed right now.
Now, I'm going to pray for you, that you won't disbelieve anymore. What does the Bible say? "Go ye and sin no more." What is sin? Unbelief. "Go ye and disbelieve no more."

E-125 Almighty God, Creator of heavens and earth, Author of Everlasting Life, and Giver of every good gift, You've heard the confession of these people. Lord God, from the depths of my poor heart, I have told them the truth. I have told them that You healed them when You died at Calvary nineteen hundred years ago. Thou bear me record of this truth, Lord.
And You keep every promise. Everything that You promised, You keep. And if You kept Your promise to appear in our presence, wherever two or three are gathered together...? If You kept Your promise as a High Priest that can be touched with the feeling of our infirmities, how much more could You do? There's nothing left.
It's for the people now. Truly, I believe, Lord, as their brother, I have heard them confess with their lips; You have too, Lord, that they believe and they've accepted You as their Healer and Saviour.

E-126 And now, Lord, there's only one thing left to keep them from being perfectly whole; that is unbelief. That's Satan trying to hold them. Say, "I wasn't in the line." What difference does the line make? You was in line; that's the only One makes the difference.
The One Who made the line of Blood all the way from Pilate's judgment hall to Golgotha, that's the line that we stand in, the bloodline of the Lord Jesus. And now, God, give me faith. Give me power. And I... hear my prayer, Lord, as I pray, and defeat the devil for these people.
Satan, you are nothing but a deceiver. You have no legal rights to hold any Christian any longer. In their prayer they have confessed their sin. They are not your property anymore. They are God's property, Jehovah.

E-127 He sent His Son Who died, yea, He rose again, and He's here right now to prove Himself to His children, His heritage, that He's alive. And you can't hold them any longer. I adjure thee. Thou devil of doubt that's holding these people, I adjure thee in the Name of Jesus Christ, the Son of God, that you come out of this people and let them go.
Come out, Satan. You've lost the battle. You're exposed night after night here. You're nothing but a lying, deceiving devil. And we challenge you in the Name of Jesus Christ, to come out of this people so they can be made well.
All that believes now that you're healed, stand to your feet, and let out a scream, and give God praise. God bless you as stand. That's the way to do it. Amen.

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