Ecoutez-Le

Date: 58-0324 | La durée est de: 1 heure et 44 minutes | La traduction: Shp
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1          ...le long de la route... Fais quelque chose ce soir, Seigneur. Accorde qu’il s’accomplisse quelque chose de très inhabituel pour un–un service ordinaire; que tous ceux qui sont dans la Présence divine reconnaissent que c’est Ta Présence, le Seigneur Jésus ressuscité. Nous aurons alors un nouvel espoir et un nouveau courage pour combattre jusqu’à la fin de la vie. Accorde-le, Seigneur. Et pardonne nos péchés, nous le redemandons encore, au Nom de Ton Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

            C’est un privilège d’être encore ici ce soir pour vous prêcher, vous les bien-aimés, au Nom du Seigneur. Je pense que notre microphone ici n’est pas bien ajusté. Monsieur, tournez-le. Comment est-ce? Comme ça? Oh! Je vois. Je suis loin d’être un technicien.

2          Vous savez, je suis content d’être ici dans ce gymnase. Il y a là quelque chose avec ces salles dans cet Etat d’Ohio, ici, surtout dans cette ville-ci; tel que je le comprends, c’est l’un des centres d’athlétisme. Le centre de basketball se trouve ici même à Middletown. Et j’aime les sports. Autrefois, je fus moi-même un sportif. J’étais un boxeur professionnel, comme vous le savez.

            Et je venais dans ce genre de salles où nous nous entraînions et où nous livrions nos combats principaux et autres. Et je n’ai jamais quitté le ring, sauf que j’ai changé de ring. Je combats le diable, l’ennemi des–des âmes humaines, ce soir.

            Et je sollicite votre soutien, alors que nous nous unissons, nous unissons nos coeurs, et pour mener cette bataille. Dieu étant avec nous, qui donc peut être contre nous? La glorieuse Etoile du matin est sur nous, la Bannière de Christ, et nous sommes tenus de vaincre.

            Alors, il y a ici ce soir des maladies, des péchés, des gens sous oppression démoniaque. Et c’est... Nous Lui appartenons, les soldats de la foi. Hâtons maintenant la bataille alors que nous prions et étudions Sa Parole.

3          Le passage des Ecritures que j’ai choisi ce soir est dans l’Evangile selon saint Matthieu, chapitre 17. Je souhaiterais lire juste une portion.

Six jours après, Jésus prit avec Lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne.

Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.

Et voici, Moïse et Elie leur apparurent, s’entretenant avec lui.

Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Elie.

Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le!

            S’il me faudrait choisir un sujet, ce serait ces trois derniers mots: Ecoutez-Le [Hear Ye Him, en anglais]. Vous pourrez dire: «Prédicateur, n’est-ce pas juste un passage plutôt court pour parler à un groupe de plusieurs centaines de gens?» Oui, c’est un court passage, mais c’est un passage tiré de la Parole du Dieu Eternel. Et ce qui compte, ce n’est pas tellement sa longueur, c’est sa valeur. Souvent, nous évaluons une chose par sa taille, la quantité. Mais ce n’est point la quantité qui compte; c’est la qualité qui devrait être évaluée.

4          Il y a quelque temps, un petit ami à moi fouillait un grenier d’une vieille maison où son père et sa mère venaient d’aménager avec leur famille. Et il était dans un... il découvrit une vieille malle. Pendant qu’il regardait les vieilles reliques et autres qui s’y trouvaient, il tomba sur un petit timbre postal d’à peu près un demi pouce carré [1,25 cm²]. Et pendant qu’il observait ce timbre post–postal plutôt jauni, il a dit: «Tu sais, ça peut avoir de la valeur.»

            Il avait alors une seule chose à l’esprit, un bon cornet de crème glacée; il a dévalé la rue vers son ami philatéliste. Et une fois arrivé chez le philatéliste, il a dit: «J’ai trouvé un timbre. Et je me demande s’il a de la valeur.» Et le philatéliste a du coup braqué sa grosse loupe sur ce timbre. Eh bien, il a dit: «Oui, fiston, je vais t’acheter ce timbre.»

            Il a dit: «Combien vas-tu me donner pour ce timbre?»

            Il s’attendait à cinq cents. Et le philatéliste a dit: «Je vais te donner un billet d’un dollar pour ce timbre.»

            Oh! Cela représentait une bonne quantité de crème glacée. Alors, il a dit: «C’est conclu.» Et le philatéliste, connaissant la valeur de ce timbre, l’a plus tard vendu à cinquante dollars. Et peu après, il a été revendu à cinq cents dollars. Et aux dernières nouvelles, ce timbre a été vendu à un quart de million de dollars. Vous voyez, ce n’est pas sa taille qui compte. C’est ce qui est mentionné sur ce timbre qui fait la différence. C’est pareil avec la Parole de Dieu. Ce n’est pas la quantité que nous lisons. C’est la valeur de la Parole. En effet, c’est l’expression du Dieu immortel. Au cours des âges, beaucoup d’hommes ont lu ce même passage des Ecritures. Et cela n’a jamais failli d’atteindre son dessein.

5          Si je vous écrivais une lettre, je pense que nous sommes assez amis, que vous l’apprécierez. Et si vous m’en écriviez une, je l’apprécierais. Mais si votre lettre m’était exclusivement adressée, après que je l’aurais lue, elle n’aurait plus tellement d’importance, ou elle n’aurait pas d’importance pour quelqu’un d’autre. Ce serait une lettre m’adressée, ou ma lettre vous adressée. Et après qu’elle aura été lue une fois, elle pourra être jetée à moins de la garder comme une relique. Mais, oh! il n’en est pas ainsi de la Parole de Dieu, car Elle n’a pas été adressée à un individu bien déterminé. Elle a été adressée à toute la race déchue d’Adam, à chaque être mortel. C’est pourquoi Elle a une si grande valeur. Juste un mot, vous pouvez vous y accrocher de tout votre être, sachant que c’est la Vérité. Jésus a dit: «Toutes les Ecritures doivent être accomplies.» Il a dit: «Les cieux et la terre passeront, mais Ma Parole ne faillira point.»

6          Il y eut une fois un vieil homme de couleur qui disait: «Je préférerais me tenir sur la Parole de Dieu plutôt qu’au Ciel.»

            Et un homme lui a demandé: «Oncle, comment comprenez-vous cela?»

            Il a répondu: «C’est parce que les cieux et la terre passeront, mais la Parole de Dieu ne passera point.»

            Et c’est vrai. Et je peux vous rassurer ce soir, et je serai enregistré sur ces bandes, que toute promesse divine que Dieu a faite, si vous affichez une bonne attitude envers–attitude envers cette promesse-là, Dieu l’accomplira, peu importe ce que c’est; car Dieu ne peut pas dire une chose une fois et dire son contraire une autre fois, parce qu’Il est infini.

7          Maintenant, vous et moi, nous devenons plus intelligents, ou nous le devrions. La race humaine devient plus intelligente. Dieu ne peut pas devenir plus intelligent, parce qu’Il est infini pour commencer. Et chaque fois qu’Il prend une décision, chaque fois qu’une crise du même genre surgit, Il doit prendre la même décision, sinon Il avait pris une mauvaise décision la première fois.

            Il ne peut pas se rétracter et dire: «J’étais en erreur», car Il est Dieu. Et si donc Il peut commettre une erreur, c’est qu’Il est mortel comme vous et moi. Donc, quel genre d’espérance cela nous donne-t-il? Quand nous lisons cette sainte Parole, nous savons que c’est la Vérité. Nous nous tenons là même sur la Parole de Dieu.

            Ce passage des Ecritures de ce soir est plutôt un passage inhabituel. Et c’est à dessein j’ai l’intention de l’utiliser plutôt d’une façon inhabituelle par rapport à l’approche ordinaire. Mais Dieu est inhabituel. Sa Parole est inhabituelle. Il fait parfois des choses inhabituelles, parce qu’Il est le Grand Dieu Tout-Puissant.

8          Et nous voyons que ça, là, c’était une si grande expérience pour l’apôtre Pierre qu’il s’y référa plus tard et appela cela la sainte montagne. Mais je ne crois pas qu’il voulait dire que la montagne était sainte. Ce n’était pas la sainte montagne; c’était le Dieu Saint sur la montagne. Il n’existe pas de sainte église; c’est le Saint-Esprit dans l’Eglise qui fait d’Elle ce qu’Elle est. Il n’existe pas de saint homme; il s’agit du Saint-Esprit.

            Et alors, nous voyons que notre Seigneur n’a jamais rien fait au hasard. Chaque acte qu’Il a posé a été ordonné du Père. Nous, nous y allons au hasard. Mais Il a dit: «Je fais toujours ce qui plaît au Père.» Donc, chaque acte qu’Il posait revêtait une signification, et c’était pour plaire à Dieu. Oh! Je dirais ici: Ne serait-ce pas merveilleux si nous pouvions avoir un tel témoignage, que nous faisons toujours ce qui plaît à Dieu?

9          Nous Le voyons donc ici gravissant la montagne que nous appelons la montagne de la Transfiguration. J’aime toujours considérer cela tel que c’est écrit, de façon réelle, tel que c’est écrit, tel que pratiquement tous mes frères prédicateurs l’abordent, comme un type de la Seconde Venue du Seigneur. Et cela est vrai.

            Mais dans toute la Bible, il n’y a pas une seule Ecriture qui ne puisse s’emboîter ni se connecter aux autres Ecritures. Chaque iota en est un très grand tableau, depuis le jardin d’Eden jusqu’au Calvaire, en retournant au jardin: «Tout est juste un seul grand et beau tableau.

            Je n’ai pas l’intention d’être sacrilège en faisant cette erreur, ou cette déclaration. Et si c’est une erreur, que Dieu me pardonne. Mais c’est juste comme un jeu de puzzle que vous devez... Pour rassembler cela, il vous faut avoir le Saint-Esprit, pour le faire. Mais juste comme le puzzle, vous avez d’un côté l’image que vous regardez, et puis vous reconstituez le puzzle selon l’image.

10        Et l’Ecriture n’est pas un objet d’interprétation particulière. Elle a été écrite par le Saint-Esprit. Et le Saint-Esprit est le seul qui peut La révéler, car C’est caché aux yeux des sages et des intelligents, et C’est révélé aux enfants qui veulent apprendre. Si donc vous ne veillez pas, si vous n’utilisez pas la pensée du Saint-Esprit pour rassembler Cela, votre scène sera tout embrouillée, par exemple, une vache broutant de l’herbe au sommet d’un arbre. Et c’est pratiquement ainsi que certains paraissent. Quand nous pensons que nous pourrons aller au Ciel en serrant la main au prédicateur, ou en étant baptisé dans l’eau d’une certaine façon, ou par un petit credo à répéter, eh bien, c’est ridicule. Jésus a dit: «Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il n’entrera en aucune façon dans le Royaume.» Ainsi, cela–cela... L’image paraît drôle, mais le seul moyen pour nous de trouver ce que c’est, c’est de recevoir d’abord le Saint-Esprit en nous, ensuite Il nous enseigne la Vérité et la Vie. Il ne sera jamais en désaccord avec la Parole. Il est toujours conforme à la Parole.

            Si donc l’esprit qui est en vous dit que les jours des miracles sont passés, ce n’est pas le Saint-Esprit. Si vous croyez que Jésus a changé dans les années passées, si cet esprit qui est en vous dit cela, alors ce n’est pas l’Adorable Saint-Esprit. Lui rend témoignage de la Parole.

11        Et maintenant, en abordant notre scène, nous voyons Jésus prendre trois hommes: Pierre, Jacques et Jean. Il était sur le point de faire quelque chose. Et quand Dieu fait quelque chose, Il le fait toujours devant des témoins. Il ne s’y prend pas juste vaille que vaille; Il prend un témoin.

            Dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament aussi, un témoignage est rendu par trois. Il a donc pris Pierre, Jacques et Jean pour être témoins de ce que Dieu était sur le point d’accomplir. J’ai souvent pensé, quand Il entrait dans la maison de Jaïrus pour ressusciter d’entre les morts sa fille, ou plutôt sa fille à lui, nous Le voyons amener Pierre, Jacques et Jean, ces trois. Et c’est peut être juste une petite pensée propre à moi, mais chacun d’eux représentait quelque chose. Pierre représentait la foi; Jacques représentait l’espérance; Jean représentait la charité. L’espérance, la foi et la charité, ce sont les trois plus grands dons. Et Dieu manifestait Ses oeuvres au travers de Ses trois grands dons.

12        Et remarquez bien, sur la montagne, il y en avait trois qui venaient du Ciel pour en être témoins, que les cieux et la terre sachent ce que Dieu accomplissait. Sur la montagne, il y avait Moïse, Elie et Jésus, trois êtres célestes pour voir ceci se passer.

            Evidemment donc, cela voulait dire et représentait la Seconde Venue, comme nous le voyons; en premier lieu, ils ont levé les yeux et ont vu Moïse et Elie, qui doivent retourner dans les derniers jours avant la Venue du Seigneur, ou plutôt le départ du reste de l’Eglise juive, pour prêcher pendant les-les trois ans et demi qui restent de la prophétie de Daniel, pour Israël seul, après le départ de l’Eglise.

            Ensuite, ils ont encore regardé et ils ont vu Jésus seul. Eh bien, cela signifiait quelque chose d’autre. Et c’est là-dessus que nous aimerions fixer nos pensées maintenant même.

13        Dieu n’a jamais demandé à un homme de faire quelque chose qu’Il ne ferait pas Lui-même. Et dans l’Ancien Testament, nous voyons qu’ils avaient un procédé, quand un fils naissait dans une famille, il était en fait un héritier dès sa naissance.

            Mais premièrement, il devait être éprouvé, ou élevé, ou instruit. Galates 4, Paul en parle. Et c’était le placement du fils. Nous trouvons cela dans Ephésiens 1.5: Nous avons été prédestinés à l’adoption des fils par Jésus-Christ. Dieu, par Sa prescience, a prédestiné cela, Ses enfants par l’adoption en Jésus-Christ, ou plutôt par Jésus-Christ.

            Oh! j’aime bien l’Ancien Testament, car Il est l’ombre du Nouveau. Et tout cela s’ajuste ensemble pour former un tableau remarquable.

14        Maintenant, souvent dans la version King James, nous tombons sur certains mots étranges. Par exemple, dans–dans Saint Jean 14, il est dit: «Dans la maison de Mon Père, il y a plusieurs châteaux.» Plusieurs châteaux dans une maison? Comment un château peut-il se retrouver dans une maison? Plusieurs grands châteaux dans une maison, cela ne semble pas être correct. Il semble y avoir quelque chose de faux là.

            Un des traducteurs a rendu cela de façon plus ridicule que ça. Il a dit: «Dans le flat de Mon Père, il y a plusieurs appartements», comme si nous allions là-haut pour louer un appartement. Je suis si content de ce que ça sera terminé lorsque nous passerons cette scène-ci.

15        Mais la véritable et authentique interprétation des Ecritures de la version originelle grecque se lit comme suit: «Dans le Royaume de Mon Père, il y a plusieurs palais.» Mais à l’époque où les traducteurs ont traduit pour le roi Jacques, il était appelé le père de son domaine. Et tous ses petits sujets habitaient dans sa maison, son domaine. C’est pourquoi ils pouvaient mieux comprendre cela.

            Or, c’était vraiment biblique; en effet, dans l’Ancien Testament, un père possédait une grande concession et avait beaucoup de serviteurs qui habitaient sur des parties de cette concession, avec des moutons et du bétail, et une autre partie était transformée en ferme pour l’agriculture. Et quand un fils naissait... Eh bien, rappelez-vous, c’est là que vous les pentecôtistes, vous manquez le but. Excusez-moi de dire cela. Mais c’est juste afin que vous compreniez. Aussitôt que vous étiez né et que vous avez reçu le Saint-Esprit, vous vous êtes dit que c’était réglé. Ce n’était que le commencement.

16        Eh bien, quand un enfant naissait dans une famille, il était certainement un héritier, aussitôt né. Mais il n’avait pas d’héritage avant d’être confirmé. Ainsi donc, ce père allait à la recherche du meilleur tuteur ou précepteur qu’il pouvait trouver, pour son enfant.

            Eh bien, il ne prenait pas n’importe quel précepteur. Il devait être un véritable précepteur absolument bon, parce qu’il aimait son enfant; et il voulait que son enfant acquière la meilleure instruction possible. Il voulait que son enfant grandisse sous la plus grande influence de justice qui pouvait être exercée sur lui, car lui-même était un homme juste, et il voulait que son enfant grandisse de même.

17        L’autre jour, je lisais un petit article dans un journal, que la dernière fleur de la véritable démocratie avait fanée et était morte dans l’un de vos tribunaux de l’Ohio l’autre jour, quand une famille mennonite avait été condamnée à deux ans de servitude pénale pour n’avoir pas laissé leurs enfants fréquenter une école secondaire moderne. En sommes-nous arrivés à ne plus avoir de liberté de religion? La démocratie, nous n’en avons plus. C’est tout à fait vrai. Oh! Quelle disgrâce! Et alors, le juge inique a cherché à se justifier en disant au père: «Rendez à César ce qui est à César.» Et le père lui a répondu, disant: «Et à Dieu...»

18        Les mennonites n’avaient jamais connu de délinquance juvénile. Leurs adolescents n’avaient jamais connu des sottises de rock-and-roll. Et s’ils ont été capables d’une telle récolte sans notre éducation moderne, ma prière est que Dieu soit avec eux.

            Je préférerais que mon jeune garçon soit dans quelque chose comme cela, même s’il ne connaît pas son ABC. Je préférerais qu’il connaisse Christ, qu’il soit né de nouveau, même s’il ne sait pas distinguer les grains de haricot des grains du café. Exact. Nous avons besoin qu’on nous prêche encore l’Evangile à l’ancienne mode, avec la puissance et la démonstration du Saint-Esprit. Quand notre pays en arrive à nous priver de notre constitution, cela montre que le communiste l’a rongée jusqu’à la moelle. C’est tout à fait vrai. Mennonites, je vous soutiens. Que Dieu vous bénisse. Accrochez-vous-y. Je prierai pour vous et ferai tout mon possible.

19        J’ai été très surpris il y a quelques soirées, de lever le rideau et de voir le YMCA, les jeunes gens de YMCA, avec un groupe de jeunes filles là, exécutant le rock-and-roll. Que représente ce «C» dans YMCA? Je pensais que cela représentait Christ. Si nos églises sont devenues si polluées, notre système pédagogique aussi, que nous reste-t-il sinon le chaos?

            Et l’église elle-même a tellement dégénéré qu’elle est devenue un lieu d’apprentissage de ce rock-and-roll moderne, ce non-sens d’Elvis Presley, et puis on se dit chrétien. C’est à vos fruits qu’on vous reconnaîtra. Vous êtes mieux avisé que ça.

            Oh! C’est ça le problème aujourd’hui. Nous avons adopté pour l’Eglise du Dieu vivant un précepteur autre que Celui que Dieu nous avait donné. Il avait cherché le meilleur Précepteur qu’Il pouvait trouver. Et notre précepteur, ce n’est pas un quelconque évêque ou un quelconque pape, mais c’est le Saint-Esprit qui a été donné comme Précepteur à l’Eglise pour L’instruire. Et vous le savez.

            C’est le Saint-Esprit qui doit instruire l’Eglise, La nourrir dans le respect et la considération pour le Père et pour Sa Parole. Quel fils Dieu a maintenant! Mais nous avons adopté un homme avec sa théologie et ses credos élaborés par des hommes; et voyez-vous où nous en sommes? Et puis, vous criez au sujet du péché et des communistes, et de nos églises qui sont polluées à ce point-là? La marmite ne peut pas se moquer du chaudron. C’est tout à fait vrai. Je sais que c’est une prédication à l’ancienne mode, mais elle vous sauvera. Elle vous changera.

20        Quand j’étais un petit garçon, nous avons grandi dans les montagnes du Kentucky, et on a connu des temps difficiles. Nous habitions dans une petite cabane en rondins, sans pavement, avec une vieille souche qui servait de table (c’était scié), un drôle de petit lit au coin, avec des barreaux tout autour, un matelas en pailles dessus, et un–un oreiller en spathe de maïs. Vous ne savez pas ce que sont des temps difficiles.

            Je me rappelle, maman était obligée de prendre de vieilles peaux contenant du lard et de les faire fondre afin d’en tirer de la graisse pour le pain de maïs. Et cela–cela n’était pas très bien pour la santé. C’est surprenant que nous n’ayons pas attrapé toutes sortes d’allergies, n’eût été la Présence de Dieu pour nous venir en aide.

21        Mais savez-vous ce qui arrivait? Elle faisait fondre cette drôle de graisse et la plaçait là; et chaque samedi soir, quand nous les petits garçons revenions à la maison, après l’école, il nous fallait tous prendre une dose d’huile de ricin, afin de nous préparer pour le lundi à retourner à l’école. Je m’avançais vers maman, je pinçais le nez et je disais: «Maman, je ne peux simplement pas prendre cela.» Je disais: «Cela me rend malade rien que d’en sentir l’odeur.»

            Et elle disait: «Si cela ne te rend pas malade, cela ne te fera pas du bien.» C’est pareil avec la prédication de l’Evangile. Si cela ne vous rend pas bien malade, peut-être que cela remuera votre gastronomie spirituelle, en réfléchissant aux choses, pour vous mettre en ordre avec Dieu et vous éloigner de ce non-sens moderne appelé religion. Il n’est pas étonnant que le Saint-Esprit soit attristé.

22        Ce tuteur devait faire un rapport fidèle. Il ne pouvait pas être un gars qui désirait avoir une plume à son chapeau. Le père ne prendrait pas ce genre. Il devait faire au père un bon rapport sur l’évolution de l’enfant. Et que pensez-vous que ce tuteur aurait pensé s’il s’avançait devant le père et disait: «Ton Fils n’évolue pas très bien. Oh! Il est juste un coquin, une espèce d’enfant renégat. Il ne manifeste pas d’intérêt»? Comme le père pouvait incliner la tête de honte!

            Quel sentiment le Saint-Esprit doit donc éprouver, Lui qui a été envoyé pour être notre Précepteur, notre Tuteur, notre Enseignant, et pour faire rapport relatif à l’église, aux enfants de Dieu, devant le Père? Eh bien, Il dit: «Ils ont l’apparence de la piété, mais ils renient ce qui en fait la force.» Comme le Saint-Esprit doit être affecté d’avoir à dire cela! Mais, rappelez-vous, Il ne recherche pas une paille ni une plume à son chapeau. Il dit à Dieu la vérité là-dessus. C’est notre Précepteur.

23        Et maintenant, à vous les gens de la sainteté, les pentecôtistes, les méthodistes libres, les nazaréens, les pèlerins de la sainteté. Je me rappelle l’époque où c’était mauvais pour vous les femmes de vous couper les cheveux. Qu’est-il arrivé? Savez-vous que la Bible reconnaît à un homme le droit de divorcer d’avec sa femme si celle-ci se coupe les cheveux? La Bible dit qu’une femme qui se coupe les cheveux déshonore son mari. C’est la vérité.

            Et vous sortez ici dans ces drôles d’habits sales, souillés et pourris, qu’on appelle shorts, pour tondre la pelouse dans la cour arrière, et vous vous dites chrétiennes? Quel sentiment le Saint-Esprit doit éprouver devant le Père alors qu’Il doit faire pareil rapport? «Oh! direz-vous, moi, je ne porte pas des shorts, Frère Branham. Je porte des pantalons.» C’est pire. Vous savez que c’est la vérité.

            D’accord. La Bible dit qu’une femme qui porte des habits d’homme est une abomination à Ses yeux. C’est vrai. C’est scripturaire. C’est ce qu’a dit Dieu.

24        Mais savez-vous ce qu’est le problème? C’est la faiblesse de vos chaires. On a peur de vous dire la vérité. Parfois, c’est un bon de repas. Je préférerais me coucher à plat ventre, boire l’eau de ruisseau, manger des biscuits secs et prêcher la vérité, plutôt que d’avoir du poulet frit trois fois par jour, plutôt que d’avoir... C’est vrai. Rien qu’être sincère, dire ce qu’est la vérité. On aura à répondre devant Dieu au jour du Jugement pour ces choses. C’est vrai. Oh! c’est une honte, c’est ridicule!

            Je peux me rappeler l’époque où ce n’était pas indiqué pour des femmes de se peindre le visage, surtout pour vous de la sainteté et vous les pentecôtistes. Mais il est arrivé quelque chose. Je ne dis pas cela pour plaisanter. Ceci n’est pas un lieu où plaisanter. C’est la chaire, le trône de Jugement.

            Mais il n’y a eu qu’une seule femme dans la Bible qui se soit jamais maquillée le visage, et c’était Jézabel. C’est vrai. La Bible dit qu’elle s’est maquillée le visage. Et savez-vous ce que Dieu a fait d’elle? Il l’a donnée en pâture aux chiens. C’est tout à fait vrai. Donc, quand vous voyez une femme avec un visage maquillé, vous pouvez dire: «C’est la viande pour chien de Dieu.» C’est exactement ce que Dieu a dit que c’était. Eh bien, vous savez que c’est vrai.

25        Mon intention n’est pas de vous blesser, mais je dois me tenir avec vous au Jugement un de ces jours pour répondre de cette Parole.

            «Oh! direz-vous, je ne suis pas une viande pour chien.» Pourquoi mettez-vous cela, pour entendre le sifflet du loup? [Frère Branham siffle.–N.D.E.] Viande pour chien, exactement ce que Dieu a dit que c’était. Et vous pensez que c’était un sifflet du loup. C’est un loup, très bien.

            Eh bien, vous portez... vous direz: «Moi, je ne porte pas ça.» Ces drôles de petits habits sexy et souillés, des femmes ici dans des rues dans ces robes où elles ont l’air d’y être moulées. Vous direz: «Frère Branham, vous savez quoi? C’est tout ce qu’on vend.» Mais, soeur, ce n’est pas une excuse, on vend toujours des machines à coudre. C’est vrai. Certainement que c’est la vérité.

            Et j’aimerais vous dire quelque chose pour en finir avec ceci juste une minute. Savez-vous quoi? Au jour du Jugement, vous pourrez être tout aussi pure que le lys vis-à-vis de votre mari, mais vous aurez à répondre devant Dieu d’avoir commis adultère. La Bible déclare, Jésus a dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur.» Quand ce pécheur vous regarde et vous convoite, même s’il ne vous a jamais touchée, quand il répondra d’adultère, vous serez coupable d’avoir commis cela avec lui. C’est ce que déclare la Bible.

26        Or, vous pourrez prendre l’une de ces petites choses insignifiantes, si vous le voulez, mais c’est ce que Dieu a dit. C’est ce que Christ a dit. Donc, c’est la vérité. Oh! Que Dieu soit miséricordieux. Qu’est-ce que le Glorieux Saint-Esprit doit penser en s’avançant devant le Père?

            Vous direz: «Pourquoi vous en prenez-vous à nous les femmes?» D’accord, vous les hommes, en voici pour vous. Tout homme qui laissera sa femme fumer la cigarette et porter cette espèce d’habits montre de quoi il est fait. Il n’y a pas tellement d’homme en lui. C’est tout à fait vrai. Exact. Il ne l’aime pas, sinon il prendrait une planche et la couvrirait d’ampoules avec. Vous savez que c’est la vérité. Eh bien, je ne dis pas cela pour faire le malin. Je vous dis la vérité. C’est vrai. Mais que doit penser le Saint-Esprit?

27        Eh bien, je vais vous mettre tous ensemble. Vous qui restez à la maison le mercredi soir pour regarder une espèce de film vulgaire du genre Nous aimons Suzy, ou quelque chose comme cela, et vous ratez la réunion de prière, cela montre de quoi vous êtes faits tous deux. C’est tout à fait vrai. Et c’est ça l’église.

            Et les mardis et les mercredis et les autres jours, le matin à neuf heures ou dix heures, vous aimez suivre une personne immorale du genre Arthur Godfrey, avec toutes ces plaisanteries sales et désagréables, plutôt que de vous retrouver dans un lieu secret, dans une chambre, priant et lisant la Bible. C’est exact. Vous savez cela.

            Et dans votre maison, cette malveillante et sale histoire de rock-and-roll et boogie-woogie d’Elvis Presley... Il n’y a qu’une différence entre Elvis Presley et Judas Iscariot. Judas a reçu trente pièces d’argent pour avoir trahi. Elvis a reçu quelques millions de dollars et un parc de Cadillacs. Voilà toute la différence. Vendre ses droits d’aînesse en tant que chrétien pour suivre un tel non-sens. Et du fait qu’il se lève et chante quelques chansons religieuses, vous qualifiez cela de religieux? On ne peut pas mélanger l’huile et l’eau. Vous savez que c’est la vérité.

28        Que doit penser le Père? C’est vrai. Et l’Adorable Saint-Esprit doit faire ce rapport au Père, comment évoluent Ses fils et Ses filles. Oh! comme Il doit incliner la tête! Il y a un passage des Ecritures qui dit que le prophète avait rougi à cause des péchés du peuple alors qu’il se tenait devant Dieu. Quel sentiment le Saint-Esprit doit éprouver quand Il se tient devant Dieu? Il n’est pas étonnant que nous ne puissions pas avoir de réveil.

            Il n’est pas étonnant que Billy Graham, Jack Shuler, Oral Roberts et tous ces grands ministres de Christ aient ratissé les Etats-Unis d’Amérique, d’un bout à l’autre, et il n’y a toujours pas de réveil. Ce n’est pas leur faute. Ce n’est pas la faute de Dieu. C’est la faute des églises pour ne s’être pas mises en ligne avec la Bible. C’est tout à fait vrai. Nous sommes prêts pour le Jugement.

29        Maintenant, rappelez-vous, peu importe à quel point il était un enfant, si cet enfant était désobéissant et que c’était un renégat vulgaire, il n’obtenait jamais un héritage. Et vous parlez de dons qui ont été renvoyés à l’Eglise. Où Dieu pouvait-Il placer Ses dons? Pensez-vous que Dieu déverserait Son huile sainte dans un vase impur? Certainement pas.

            Et c’est ça le problème de l’église ce soir. C’est pourquoi vous avez trop de foi simulée, d’ismes et de sensations. Vous cherchez à adopter des sensations à la place de la chose réelle. Pourquoi prendre un–un substitut alors que les cieux de la pentecôte sont remplis de la chose réelle? C’est la vérité. Vous savez que c’est vrai.

30        Mais c’est ce que le Père doit entendre de la part du Tuteur, le Saint-Esprit: «Oh! Ils ne veulent pas M’écouter. Ils écoutent l’homme qui a dit: ‘Les jours des miracles sont passés.’ Ils écoutent l’homme qui a dit: ‘Oh! Adhérez simplement à l’église. Tout ira bien. Nous sommes une grande dénomination qui existe depuis des années.’» Et le Saint-Esprit cherche tout le temps à vous apporter Son Message.

            «Je n’ai pas à écouter ces petits prédicateurs idiots. Je ferai ce que je veux.» Allez bien de l’avant. Cela montre ce qui est en vous. Non...

            Un homme m’a dit il y a quelque temps, il a dit: «Peu m’importe ce que vous dites, ce que n’importe qui dit; je ne crois pas à la guérison divine.»

            J’ai dit: «Bien sûr que non. Ça n’a pas été envoyé aux incroyants. Cela a été envoyé uniquement à ceux qui croient. Ce sont les croyants qui reçoivent cela, pas les incroyants. Cela ne leur est pas destiné. Cela a été envoyé pour les condamner. Rappelez-vous, les mêmes eaux qui avaient noyé le monde avaient sauvé Noé.» Exact.

            Et le même Saint-Esprit, le même Evangile à l’ancienne mode, qui ramènera un jour l’Eglise à la Maison dans l’Enlèvement, condamnera et jugera l’incroyant. C’est tout à fait vrai. Nous y sommes. Dieu, par Sa miséricorde...

31        Or, et si le tableau est différent, et que le fils est un fils correct? Oh! qu’il aime s’occuper des affaires du père! Oh! qu’il aime faire ce que le père veut qu’il fasse! Oh! le Sain... le tuteur s’avancerait devant le père et dirait: «Monsieur, oh! je vous apporte de bonnes nouvelles. Votre fils, il est... (Permettez-moi l’expression, je fais une comparaison), mais c’est son père tout craché (comme nous le dirions), il est exactement comme son papa.»

            Eh bien, c’est le rapport que le Saint-Esprit aime faire lorsque vous croyez toute la Parole de Dieu, quand vous acceptez tout le plein Evangile, quand vous croyez dans tout ce que Dieu a écrit comme étant la vérité. Dieu veut que vous croyiez cela ainsi.

            Alors, comme le père doit bomber le torse et dire: «Oui, c’est mon fils.» Et qu’arrivait-il alors? Plus tard, il arrivait un temps où le père adoptait ce fils dans la famille. Ou, pour vous les membres du clergé là, le placement d’un fils, c’est ce dont je parle. Il adoptait son propre fils, ou il le plaçait côté position dans sa famille. Eh bien, il était juste un fils pour commencer. Il–il... On devait découvrir son caractère.

            C’est ce que Dieu cherchait à faire quand Il avait fait pleuvoir le Saint-Esprit sur vous tous il y a de cela environ quarante ans, lorsque vous connaissiez les anciens jours, lorsque vous aviez des réunions de prière de toute la nuit, quand vous pleuriez, criiez, priiez et agonisiez pour des pécheurs. Et aujourd’hui, on doit les supplier pour venir à l’autel prier pour un pécheur repentant. Qu’est-il arrivé?

32        Le Saint-Esprit a dit qu’Il ne scellait que ceux qui pleuraient et soupiraient à cause des abominations qui se commettaient dans la ville. Qui scellerait-Il dans cette ville ce soir? Qui se couche sur sa face jour et nuit, pleurant pour les péchés de la ville? Pouvez-vous en désigner un du doigt? Voyez, l’orage est presque fini. Et c’est vrai. Mais nous voici.

            Maintenant, si c’était un enfant obéissant, qui aimait son père, peu importe ce que tous les autres jeunes gens disaient, ceux de la ferme voisine, il savait ce que son père voulait. Il pouvait distinguer à partir de la façon dont Il avait construit et ce qu’il avait fait, ce qu’il–ce qu’il voulait.

            Et un homme qui est un fils de Dieu lit la Bible et voit ce que Dieu était hier; Il est le même aujourd’hui. Il croit qu’Il est le même en essence, quant à la puissance, dans tout ce qu’Il était autrefois, le Grand Jéhovah est toujours le même. C’est ce que dit la Bible. Hébreux 13.8: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement.» C’est un vrai fils qui croit cela.

33        Puis, après qu’il eut fait ses preuves d’un vrai fils, voici ce que le père faisait: Il l’amenait en un lieu public, dans la rue. Et alors, il prenait ce fils, il le plaçait là, l’habillait d’une robe, une robe spéciale pour cette occasion spéciale. Et alors, on organisait une cérémonie. Et ce père adoptait son propre fils dans sa famille. Et alors, tout ce que ce fils faisait, le père en répondait. Le nom du fils sur le chèque était tout aussi valable que celui du père, parce qu’il avait été placé côté position dans cette famille-là.

            Et c’est ce qui se passe. Quand nous recevons le Saint-Esprit, ce n’est pas juste pour sautiller et crier avec. Ce n’est pas juste pour parler en langues ou courir dans la pièce. Ce n’est pas pour organiser un groupe et dire: «Nous avons reçu la chose, et vous autres, vous n’en avez pas.» C’est pour travailler avec amour et humilité comme Christ était venu faire. «A ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.»

34        Et comment pouvons-nous nous attendre à être honorés de Dieu alors que nous nous attendons à être honorés les uns par les autres? «Quand... Oh! Je deviendrai peut-être le surveillant de district, si seulement j’observe bien la tradition. Je pourrais un jour devenir l’évêque.» Comment pouvez-vous croire en Dieu alors que vous avez–avez... vous faites acception les uns des autres de cette–cette manière-là? Comment pouvez-vous y parvenir? La Bible déclare que vous ne le pouvez pas.

            «Mais, oh! mon groupe et moi, nous avons la chose, et nous n’aurons rien à faire avec ce réveil là-bas, dans la salle de classe. Nous ne collaborons pas, je n’irai donc pas.» Cela montre ce que vous êtes. Là où est le corps, là s’assembleront les aigles.

            Je prêcherai sur les aigles dans quelques jours, le Seigneur voulant. Là où est le corps, là s’assembleront les aigles. C’est de la nourriture des aigles. Les aigles aiment la nourriture pour les aigles. Les brebis aiment la nourriture pour les brebis. Et les charognards aiment la nourriture pour les charognards. Les buses mangent la nourriture pour les buses. Et si vous aimez les choses du monde, cela montre que l’amour de Dieu n’est même pas en vous.

35        Et le plus grand hypocrite jamais eu au monde, c’est le corbeau. La colombe et le corbeau perchent sur le même poteau, peut-être, dans l’arche. Or, la colombe ne peut manger qu’un seul genre de nourriture, car la colombe est un oiseau qui n’a pas de bile. Elle ne peut pas digérer des choses pourries. Et un vrai saint de Dieu né de nouveau n’a rien à faire avec les choses du monde. En effet, il n’a pas non plus de bile. Il ne va pas çà et là, se querellant, étant aigri, voulant débattre et discuter de quelque chose.

            Mais le vieux corbeau peut se poser sur une vieille charogne morte et manger pendant deux heures, puis s’envoler en plein milieu du champ et manger du blé en compagnie de la colombe. Mais une colombe ne peut pas manger du blé et, ensuite, manger de la charogne. Voyez-vous l’hypocrite? C’est là que l’église en est arrivée. C’est tout à fait vrai. Ce que le Père doit penser...

36        Remarquez donc. Quand le temps de l’adoption arrivait, ce fils recevait tous ses droits. Eh bien, c’est là que Dieu veut Ses enfants, au point où Il peut vous amener l’un après l’autre, devant le public, et vous accorder quelque chose de spectaculaire, quelque chose qui est l’un de Ses dons, qu’Il veut donner à Son Eglise. Oh! Il y a toutes sortes de dons que Dieu a pour Son Eglise.

            Mais comment le Père peut-Il nous donner des dons alors que nous agissons tel que nous agissons? Voyez, Il fait connaître cela dans le monde entier, tout le monde verra ce don être manifesté, si Dieu vous adopte et vous place côté position dans Sa famille.

37        Eh bien, vous avez alors la Parole de Dieu, l’autorité de Dieu. Et alors, quand Dieu vous montre quoi faire, vous êtes conduit par l’Esprit et vous faites ce qui plaît à Dieu.

            Eh bien, Jésus fut adopté en ce jour-là sur la montagne de la Transfiguration. Dieu adoptait Son propre Fils dans Sa famille. Eh bien, Il a pris Pierre, Jacques et Jean, et Il a pris Moïse, Elie et Jésus. Il les a amenés au sommet de la montagne et, là, remarquez, Il fut transfiguré devant eux. Qu’était-ce? Il a été placé en un lieu public, là-haut sur une montagne. Pouvez-vous voir la similitude?

            Et puis, pendant qu’Il faisait cela, qu’a-t-Il fait? Il fut transfiguré. Et la Bible dit que Son vêtement brillait comme le soleil dans son éclat. Cette robe dont le père dans l’Ancien Testament revêtait son fils le jour de l’adoption. Dieu revêtait Son Fils de Sa robe d’immortalité en ce jour de l’adoption.

38        Eh bien, quand le surnaturel s’accomplit, l’homme est tout excité. Et généralement, il y a une foule de gens de toutes espèces qui sortent. Quand Moïse a accompli le surnaturel là en Egypte, une foule de gens de toutes espèces est allée avec eux: Koré. Et cela a causé du trouble dans le désert. Mais, finalement, la terre les a avalés. Le surnaturel avait été accompli, les coeurs inconvertis ont suivi cela.

            C’est ce qui est arrivé aujourd’hui. Le surnaturel a été accompli. Le Saint-Esprit est revenu à l’Eglise dans la plénitude de Sa puissance. Et puis, quand le surnaturel est accompli sur certains, les autres suivent cela juste pour prendre le train en marche. Ils n’ont jamais été convertis. Leur vie le prouve.

            Et alors, Pierre fut aussi tout excité. Il a dit: «Seigneur, il est bon que nous soyons ici dans ce réveil. Erigeons quelques dénominations. Dressons trois tentes. Ayons les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, les pentecôtistes, les assemblées de Dieu, les unitaires, les binitaires, les trinitaires, tout ce que vous avez. Formons-nous quelques dénominations. Oh! Le Saint-Esprit est descendu. C’est nous le groupe. Nous avons la lumière.» Quelle erreur vous avez commise!

39        Remarquez donc. Il fut tout excité. Et il a dit: «Dressons trois tentes. Dressons une tente pour Moïse. Tous ceux qui veulent arrêter de manger de la viande, observer le sabbat, les jours saints et autres, nous leur dresserons une tente. Et puis, nous dresserons une tente pour ceux qui veulent adorer avec les prophètes et les autres.»

            Mais avant qu’il pût exprimer cela de sa bouche, une voix se fit entendre du ciel et dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé: écoutez-Le.» C’est exact. Je suis content qu’Il ait dit cela.

            Considérons ce que Moïse représentait. Moïse représentait la loi. Personne ne peut être sauvé par la loi. La Bible dit que vous ne le pouvez pas. La loi n’avait pas de salut. C’était un policier qui nous emprisonnait, mais qui n’avait rien pour nous faire sortir de la prison. Elle ne pouvait pas payer notre caution. Elle ne pouvait pas payer notre amende. C’était donc le policier qui nous jetait en prison, la loi. Je suis content de ce qu’Il a dit ce qu’Il a fait.

            Je ne voudrais pas passer en jugement, car aucune chair ne peut être sauvée par la loi. Vous pouvez observer les commandements comme vous le voudrez, et vous irez en enfer comme une hirondelle dans sa cage. Il n’y a pas du tout de salut dans la loi.

40        Eh bien alors, considérez ce qu’Elie représentait. Elie représentait la justice de Dieu. Elisée était un prophète qui avait une commission de la part de Dieu. Il est monté s’asseoir sur la montagne, et le roi a dit, Achab le rétrograde, il a dit: «Montez, prenez cinquante hommes et allez le prendre.» Ils sont donc montés et Elisée se tenait là avec la commission de Dieu. Et il a dit: «Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et vous consume.» Et le feu est descendu et les a consumés. Voudriez-vous vous tenir là?

            Eh bien, le roi a dit: «Peut-être qu’un orage est passé en ce moment-là, et que c’était juste un fait naturel. Nous enverrons un autre groupe de cinquante.» Et quand cet autre groupe de cinquante s’est approché, Elisée s’est levé et a dit: «Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et vous consume.» Et un autre groupe de cinquante fut consumé. C’est la justice. Ô Dieu, ne me laisse jamais avoir la justice de Dieu.

            Je ne veux pas de Sa loi. Elle me met en prison. Je ne veux pas de Sa justice. Elle me condamne. Je veux la miséricorde. Dieu sait que nous tous, nous avons besoin de miséricorde. Je veux Sa miséricorde. Que représentait Jésus? Sa miséricorde, Son amour. Si vous êtes sans amour: écoutez-Le. Si le pot est vide à la maison: écoutez-Le. Si la cruche est sèche: écoutez-Le. Si vous avez le coeur brisé: écoutez-Le. Si vous avez besoin de joie dans votre âme: écoutez-Le. Si vous avez besoin du pardon de vos péchés: écoutez-Le. Si vous avez besoin de guérison de votre corps: écoutez-Le.

41        Il représente tout ce que Dieu était. La plénitude de la Divinité habitait corporellement en Lui. Ecoutez-Le. La justice, la miséricorde a satisfait à ses exigences et payé la dette. Dieu a dit: «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé: écoutez-Le.» Méthodistes, votre église est bonne, mais écoutez-Le. Pentecôtistes, votre église est bonne, écoutez-Le. Vous criez, c’est merveilleux, mais écoutez-Le. Il y a des parlers en langues, c’est merveilleux, mais écoutez-Le. Votre dénomination? Merveilleux, mais écoutez-Le. Vous pouvez avoir toutes ces choses et faire toujours la sourde oreille à ce qu’Il dit: Ecoutez-Le.

            Ce que le monde cherche aujourd’hui, c’est quelque chose d’authentique. Nous avons dansé, nous avons crié, nous avons raconté des mensonges sur nos voisins. Nous avons parlé en langues comme si on déversait des pois sur la peau sèche de la vache, puis nous sommes sortis et nous nous sommes querellés à tort sur les agissements du voisin. Nous nous sommes moqués. Vous avez adhéré à l’église et vous vous êtes moqués de quelqu’un qui criait par l’Esprit. Le commérage, la malice, la convoitise, la haine, on trouve toutes ces choses dans l’église.

42        Et savez-vous de quoi le monde a faim? Le monde veut voir quelque chose d’authentique. C’est ça le problème avec ces conversions, ces soi-disant. Ce ne sont pas de véritables conversions. Elles sont intellectuelles. Il y a la connaissance intellectuelle de Christ. Mais une expérience de la nouvelle naissance produit le véritable Christ. L’Amérique, ce sont des gens qu’on doit divertir. Ils ont trop de télévision en eux. Ils veulent les loisirs. Ils ne veulent pas l’Evangile à l’ancienne mode. Ils disent: «Nous pouvons aller ici, ce n’est pas si rude. Nous pouvons faire ce que nous voulons.» Allez de l’avant. Mais: «Mes brebis entendent Ma voix.» Vous savez que c’est vrai.

43        Oh! Combien Dieu aimerait bénir l’église! Que des fois Il a voulu vous couver comme une poule couve ses poussins, mais vous ne l’avez pas voulu! Vous avez écouté des hommes comme des conducteurs humains, plutôt que le Saint-Esprit, le Conducteur. Vous avez écouté des enseignants humains plutôt que l’Enseignant de Dieu, le Saint-Esprit, qui peut vous enseigner comment vous comporter et qui vous rend gentils, qui vous donne les manières de dame, qui fait de vous le sel de la terre.

            Le sel suscite la soif. Et des hommes auront soif d’être comme vous si vous menez réellement la vie chrétienne. Vous ne pouvez pas le faire par vous-même; il vous faut avoir Christ en vous pour y parvenir. Le monde veut quelque chose d’authentique. C’est pourquoi on voit des gens qui prétendent être quelque chose et qui sortent agir comme le reste du monde.

            C’est ce qui a été à la base du communisme en Russie, c’est à cause de l’église catholique (c’est tout à fait vrai), qui prétendait être quelque chose alors qu’elle agissait et se conduisait sans plus ni moins comme le monde, sans plus ni moins comme toute autre loge: non seulement les catholiques, mais les protestants sont tout aussi mauvais.

44        Et on en arrive chez nous, les pentecôtistes: les agissements, l’habillement, la mode, l’apparence, leurs propos, des blasphèmes, des moqueries, l’indifférence. C’est dur, mais c’est bon pour vous. C’est la vérité. Mais c’est la raison pour laquelle le monde n’arrive pas à voir quelque chose d’authentique. Quand les gens en arriveront à oublier toutes leurs petites divergences, et que l’amour de Dieu sera déversé dans notre coeur par le véritable Enseignant, le Saint-Esprit, vous serez salé, et le monde aimera être comme vous.

            Vous créez une création autour de vous. Vous avez vu des gens dont vous ne pouvez pas supporter la compagnie, pourtant ce sont de braves gens. Ils créent cela d’eux-mêmes. Vous avez vu des gens dont vous aimez la compagnie, parce qu’ils créent cette atmosphère autour d’eux. Votre esprit, c’est votre âme. Vous ne pouvez pas cacher cela; vous ne pouvez pas feindre de croire. C’est ça le problème aujourd’hui. Il y a trop de semblant de foi dans le christianisme.

45        Il y a trois catégories de gens: Les incroyants, les soi-disant croyants, et les véritables croyants. C’est ainsi qu’est l’église aujourd’hui. Vous n’avez pas à être un soi-disant croyant ou un incroyant; vous pouvez devenir un véritable croyant. Et c’est ce que le monde désire voir.

            C’est ce que Dieu veut voir. C’est ce qu’Il dit: «Vous êtes une ville située sur une colline, une lampe qui ne peut pas être éteinte. Vous êtes le sel de la terre. Vous êtes la lumière du monde.» Et puis, agir comme le monde, vivre comme le monde, se ranger du côté du monde, suivre le monde, faire des choses mondaines! Comment pouvez-vous vous attendre à ce que Dieu adopte donc l’Eglise? Mais les gens veulent voir la chose réelle.

46        Il n’y a pas longtemps, quelque chose est arrivé. Comme vous le savez tous, je suis un chasseur. J’ai été garde-chasse pendant des années. J’ai chassé à travers le monde: en Afrique, en Inde, sur toutes les montagnes. Ma mère est mi-Indienne. Ma conversion ne m’a jamais dépouillé de cela. J’aime les bois. C’est là que j’ai trouvé Dieu, dans la nature, en allant dans les bois, en voyant de petites fleurs. Vous ne pouvez pas cacher cela. Laissez cela mourir. Un rondin peut tomber dessus et ensevelir cette petite semence-là. Et cela va pourrir et la pulpe en sortira. Quand le printemps arrive, cette petite semence de la vie se frayera la voie tout autour de ce rondin, dressera sa petite tête et louera Dieu. Vous ne pouvez pas cacher la vraie vie, pas sous un boisseau. La vraie vie se manifeste. On ne peut pas la tuer. Elle revivra aussi sûr que deux fois deux font quatre. La gelée peut frapper cette petite fleur, elle inclinera la tête. On organisera un cortège funèbre. Les pluies d’automne pleurent et ensevelissent la petite semence. Elle pourrit, le bulbe en sort; les pétales ne sont plus, la semence n’est plus, cela éclate; le bulbe en sort; mais quelque part là, il y a un petit germe de vie que la science ne peut pas déceler. Laissez simplement que le soleil se mette à briller, à réchauffer, les rayons solaires, cela revivra.

47        Si Dieu a frayé une voie pour qu’une fleur revive, à combien plus forte raison en a-t-Il frayé une pour qu’un homme revive, lui qui est né à Son image. Mais il vous faut avoir la vie avant de pouvoir revivre. Vous pouvez vivre maintenant même; il ne vous faut pas mourir pour recevoir cela. Vous devez mourir à vous-même. Alors, vous n’aurez pas à imiter quoi que ce soit, vous avez la chose authentique.

            J’ai observé les animaux sauvages. J’ai affronté des lions qui se tenaient en face de moi, me regardant; je m’avançais et je leur prenais une photo. Je n’ai pas peur d’eux. Je les aime. Ils le savent. N’essayez pas de les tromper. Ils sont mieux avisés. Ils savent mieux que certaines personnes.

48        Une fois, je chassais dans les bois du nord avec un ami à moi, et c’était l’un des meilleurs chasseurs avec qui j’aie jamais chassé. Vous n’avez pas à vous inquiéter à son sujet; il n’allait pas se perdre. Vous n’avez pas à vous l’attacher. C’était un vrai chasseur et un tireur d’élite. Mais c’était l’homme le plus cruel que j’avais jamais vu. Il aimait tirer sur les petits faons rien que pour m’indisposer.

            Eh bien, c’est tout à fait en ordre de tirer sur un faon. Je ne cherche pas à minimiser, soeur, si parfois votre mari vous apporte un faon. C’est... si la loi le permet, c’est en ordre, mais pas tirer sur tout un tas de cela. Le petit d’un animal, c’est en ordre, le faon, si la loi l’autorise. Ce n’est pas mauvais de tuer un–un petit d’un animal. Abraham a tué un veau, et Dieu a mangé cela. C’est tout à fait en ordre. Ce n’est donc pas mauvais. Mais quant à se mettre à les massacrer tout bonnement, ça, c’est mauvais, les massacrer.

49        Et–et Burt aimait vraiment les massacrer rien que pour faire le méchant. Et je disais: «Burt, comment peux-tu être un si bon chasseur, et être si méchant?»

            Il disait: «Ô vous, prédicateurs poules mouillées!»

            Je disais: «Je ne suis pas poule mouillée, mais j’ai de la considération pour la nature de Dieu.» Et je disais: «Je peux être un chasseur, mais je ne suis pas un tueur.»

            Et il disait: «Oh! ressaisis-toi, Billy. Allez! Allons chasser.» Et il aimait bien tirer sur ces petites créatures et les voir tomber, et ensuite me regarder et rire.

            Et une année, je suis allé là chasser. Et il avait inventé un drôle de petit sifflet. Et il pouvait se servir de ce petit sifflet, ça résonnait comme un petit d’une biche réclamant sa maman. Et il a fait retentir ce petit sifflet, et j’ai dit: «Burt, tu ne vas pas utiliser cela.»

            Il a dit: «Oh! Voyons, Billy. Quand vas-tu donc te ressaisir? Tu ferais un bon chasseur si tu n’étais pas poule mouillée à ce point.»

50        Nous sommes allés chasser ce jour-là, et il y avait un peu de neige par terre, environ six pouces [15 cm], nous avions parcouru le Carl Notch, nous sommes allés à la montagne Washington, nous sommes revenus vers Adam. Et nous tendions vers midi, nous n’avions même pas repéré une piste dans la neige. Nous nous sommes accroupis là à une petite clairière; c’était pratiquement vers midi.

            Et je pensais que Burt s’était accroupi pour prendre son repas. Nous emportions un repas et du chocolat chaud. Et je marchais derrière lui. Nous allions nous séparer l’après-midi et prendre deux voies différentes pour revenir. Nous allions trouver premièrement quelques pistes, ensuite quiconque trouvait la piste, nous la suivions.

51        Alors, il s’est accroupi, je l’ai vu regarder dans sa poche, et il en a fait sortir ce petit sifflet. Il a produit un petit cri aigu, semblable à celui du faon, et alors, juste de l’autre côté de la clairière, une grosse mère biche s’est levée. Eh bien, une biche, c’est la mère cerf. Et je pouvais voir ses gros yeux bruns et des veines sur son visage, elle était si proche.

            Elle s’est levée. Eh bien, c’est inhabituel pour une biche en ce moment-là de la journée dans cette contrée. Elle s’est levée et s’est mise à regarder çà et là. Que se passait-il? Bien que ça lui eût fait peur, cependant il y avait un petit en détresse, et elle était une mère. Elle s’est levée; elle a regardé tout autour. Et le drôle de Burt m’a regardé d’un air vraiment penaud. Je me suis dit: «Oh! Burt, tu ne feras pas cela.»

            Et il a encore fait retentir cela. Et la mère biche s’est avancée dans la clairière. C’était vraiment inhabituel pour elle de s’avancer dans une clairière pendant la saison de chasse. Elle s’est tenue là. Elle n’était pas une hypocrite. Elle ne faisait pas semblant. Elle avait quelque chose de réel. C’était une mère, un petit était en détresse. Et peu importe le danger qu’il y avait, elle n’a point pensé au danger. Il y avait un petit en détresse. Il y avait en elle quelque chose. C’était une mère de naissance. Elle a entendu le cri d’un petit. Elle s’est avancée dans la clairière.

52        Alors, j’ai vu Burt introduire une balle dans la chambre de ce fusil 30-06. Je me suis dit: «Oh! la la!» Et je l’ai vu lever la barre du fusil, braquer ce réticule en plein sur le coeur de la biche. Je me suis dit: «Oh!...» C’était un tireur d’élite. Je me suis dit: «Il va faire sauter le coeur à cette mère biche juste dans un instant.» Je me suis dit: «Comment peux-tu faire cela, Burt? Comment peux-tu être si cruel? Cette mère-là est en quête de son petit en détresse.»

            Et quand il a fait descendre la culasse mobile du fusil, la biche a eu peur et a regardé. Elle avait vu le chasseur et le fusil braqué. Mais cela ne l’a pas arrêtée. Elle a tremblé. Elle savait que quelque chose allait arriver, mais c’était une mère. Son petit était en difficulté. Elle le cherchait. Je me suis dit: «Burt, comment peux-tu être si impitoyable?»

53        J’ai vu cette barre du fusil; j’ai tourné la tête. Je me suis dit: «Ô Dieu, ne le laisse pas faire cela. Comment peut-il faire sauter ce précieux et loyal coeur de cette mère biche? Comment peut-il faire cela?» J’ai attendu. Le fusil ne détonait pas. J’ai attendu un peu plus. Le fusil ne détonait toujours pas. Je me suis retourné, et la barre du fusil allait comme ceci.

            Il m’a regardé, et les larmes lui coulaient sur les joues. Il a jeté le fusil par terre et il m’a saisi par les jambes. Il a dit: «Billy, j’en ai marre. Je ne peux pas aller plus loin. Conduis-moi à ce Jésus que tu aimes tant.» Qu’était-ce? Il avait vu quelque chose de réel. Il avait vu quelque chose qui n’était pas un montage. Il avait vu quelque chose d’authentique.

            C’est ce que le monde cherche aujourd’hui. Il ne cherche pas quelque chose de fabriqué. Il ne cherche pas le «Je suis–je suis méthodiste. Je suis presbytérien.» Il cherche quelque chose de réel. Dieu a cela, quelque chose de réel. Oh! N’aimeriez-vous pas avoir, dans votre coeur, l’amour de Dieu pour Christ autant que cette mère biche en avait pour ce petit-là? Dieu a cela pour vous. «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé: Ecoutez-Le.»

54        Chaque soir, lorsque vous Le voyez ici faire marcher les boiteux et autres, des oeuvres qu’Il accomplit, le discernement des pensées de gens, accomplir des oeuvres qu’Il accomplissait quand Il était ici sur terre, c’est le Fils bien-aimé de Dieu. Ecoutez-Le.

            Inclinons la tête juste un instant. Doucement, à l’orgue, s’il vous plaît, soeur. Très doucement... Je vais vous poser une question. S’il vous plaît, soyez sincère à cet instant-ci. Je me demande combien ici ce soir, même des membres d’églises ou des pécheurs, n’ont jamais accepté Christ... On dit souvent: «Je–je souhaiterais pouvoir devenir un vrai chrétien. Je souhaiterais avoir quelque chose en moi...»

            Vous avez essayé. Vous avez adhéré à diverses églises. Vous avez été peut-être baptisé de diverses manières. Mais vous avez vos hauts et vos bas. On dirait que vous–que vous n’arrivez simplement pas à vous tenir sur la montagne. Vous êtes un pied dedans, un pied dehors, vous rétrogradez, vous revenez. Il y a quelque chose que vous n’avez pas.

            Voudriez-vous avoir le véritable amour pour Dieu, autant d’amour pour Christ que cette brave mère biche en avait pour son petit, celle qui a pu affronter la mort, peu importe la persécution, ou ce que les gens pensaient, on peut toujours se tenir dans la foi et rendre témoignage pour la gloire de Dieu?

55        Mon ami, créature de Dieu, concitoyens, si c’est cela votre condition ce soir, ne voudriez-vous pas maintenant même, alors que je pose cette question, ne voudriez-vous pas juste lever la main vers Dieu pour dire: «Ô Dieu, donne-moi, dans mon coeur, pour Christ, l’amour que cette biche avait pour le petit, afin que je puisse manifester Christ devant les gens, ce qui les amènera à venir à Jésus, tout comme cette mère biche avait manifesté son amour pour son petit. Rends-moi réel. Je ne voudrais pas imiter. Je veux quelque chose de réel. Ô Dieu, donne-le-moi.»

            Voudriez-vous lever les mains? Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Partout dans la salle, c’est juste... On ne peut pas compter les mains. «Même si je suis membre d’église, Frère Branham, mais franchement, j’ai–j’ai honte. Les péchés et ce que vous prêchez ce soir, j’en suis coupable. Mais par la grâce de Dieu, à partir de ce soir, ô Dieu, donne-moi quelque chose de réel. Je veux cela. Je vais lever la main vers Toi, ô Dieu. Je... Par ceci, je veux dire que... Tu vois ma main.» Que Dieu vous bénisse, jeune dame, continuez à agiter votre main là. Dieu vous voit. Que Dieu vous bénisse par ici, madame. Sans doute que beaucoup d’entre elles sont des mères. Que Dieu vous bénisse, frère. Oui. Partout, là aux balcons, à ma gauche, là-haut par là: Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Là tout au long des rangées.

            Aux balcons à droite, voudriez-vous lever la main? Que Dieu vous bénisse, monsieur. Dieu vous connaît. Et que Dieu vous bénisse ici dans l’aile centrale. Par ici, aux balcons à ma droite, que le Seigneur vous bénisse partout là. Beaucoup d’entre vous, jeunes et vieux avec des mains levées.

56        Dans l’aile centrale à gauche, voudriez-vous lever la main maintenant pour montrer que vous croyez, que vous aimeriez recevoir Christ ce soir, qu’Il soit si réel pour vous, si réel que Dieu dira: «Celui-ci est Mon fils. Celle-ci est Ma fille. Oh! J’ai mis toute Mon affection en eux. Leurs comportements et leurs agissements, J’y prends plaisir»? Aimeriez-vous avoir ce genre d’expérience qui amènerait le monde à dire: «Il y a une vraie femme chrétienne. Il y a un vrai homme chrétien»? Vous pouvez avoir cela. C’est ici même. Le bal... la salle en bas ici, à ma droite, voudriez-vous lever la main, partout ici? Que le Seigneur vous bénisse. Que Dieu te bénisse. Que Dieu vous bénisse, et vous, et vous ici tout au fond. Que Dieu soit miséricordieux envers vous.

57        Maintenant, avec vos têtes inclinées juste un instant, je vais poser une question: Y a-t-il ici un pécheur qui n’est jamais né de nouveau, qui ne sait pas ce que Christ est, qui n’a pas du tout eu l’expérience avec Christ, qui aimerait lever la main pour dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. J’accepte maintenant Christ»? Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse.

            Quelqu’un d’autre? Un ami pécheur? Que Dieu vous bénisse là-haut au balcon. La jeune fille en train de pleurer, là, que Dieu vous bénisse. N’ayez pas honte de cela, soeur. C’est merveilleux. Que Dieu vous bénisse par ici, la main, le jeune homme, la jeune fille par ici aussi. L’homme en manteau brun là, que Dieu vous bénisse.

            Ami pécheur, levez la main vers Christ, le voulez-vous? Ceci pourrait être votre dernière occasion. Jeune homme assis ici même devant, que Dieu vous bénisse, monsieur. Quelqu’un d’autre qui dit: «J’accepte maintenant Christ comme Mon Sauveur»?

58        Vous direz: «Frère Branham, le fait de lever la main représente-t-il quelque chose?» Que Dieu vous bénisse, chéri ici. Est-ce que... «Cela représente-t-il quelque chose?» Certainement, c’est une question de mort ou de Vie si vous êtes sérieux là-dessus. Que dit la Bible? «Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit en Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle, il ne viendra pas en Jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.»

            Si jamais vous n’avez connu Christ, et jamais vous n’avez connu l’expérience de cette douce paix et de l’amour du Sauveur, voudriez-vous simplement lever la main avant que nous priions? Un autre pécheur quelque part, levez la main, s’il vous plaît. Ami pécheur, je vous en supplie maintenant. Et un jour, le Saint-Esprit qui est ici sera votre... Que Dieu vous bénisse, jeune homme derrière. Dieu voit votre main, certainement.

59        Que faites-vous en levant la main? Vous défiez chaque loi de la science. La gravitation maintient votre main vers le bas. Mais quand vous levez la main, cela montre qu’un esprit en vous a pris une décision et vous avez levé la main. Quelque chose a dit que vous êtes en erreur. Vous dites: «Oui, je suis en erreur. Je lève maintenant la main vers mon Créateur. Aie pitié de moi, ô Dieu.» Voyez ce que Dieu fera pour vous.

            Voudriez-vous lever la main, un autre pécheur? Que Dieu vous bénisse, là derrière. C’est bien, jeune dame. Un autre, s’il vous plaît, juste avant de terminer pour la prière. Que Dieu vous bénisse, la dame assise ici. C’est merveilleux.

            Oh! Quinze ou vingt pécheurs ont levé la main, et peut-être quatre ou cinq cents membres d’églises et de rétrogrades ont levé la main. Voici un autre par ici. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse... C’est bien, ami pécheur. C’est bien.

60        Juste encore quelques-uns avant que nous clôturions? J’aime vous voir lever la main. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. J’avais bien le pressentiment qu’il y avait quelqu’un d’autre qui devait faire cela. Juste... que Dieu vous bénisse. Cela... C’est peut être le dernier... Que Dieu vous bénisse, jeune fille. Que Dieu vous bénisse, jeune fille là derrière, du genre adolescent.

            Vous prenez la plus grande décision jamais prise, ami pécheur, quand vous venez à Christ. Il a... Vous n’aimeriez pas juste... Je...?... adhérer à une église. Vous devez faire cela. Mais, oh! recevez-Le premièrement. «Celui-ci est Mon Fils bien-aimé, a dit Dieu, écoutez-Le.» Rencontrez-Le.

            Oh! Vous deviendrez une véritable étoile dans cette église-là. Vous conduirez d’autres jeunes à Christ. Et vous conduirez d’autres personnes âgées à Christ. Certainement, car vous vous occuperez des affaires du Père d’un coeur plein d’amour. Peu importe la persécution à cause de la croix, vous subsisterez et vous serez heureux de supporter cela, car Christ a enduré cela pour vous, pour commencer. Est-ce tout maintenant, ceux qui désirent venir à Christ?

61        Combien ici n’ont pas reçu le Saint-Esprit depuis qu’ils ont cru, et aimeraient que Dieu Le leur accorde, pour faire d’eux de véritables vaillants soldats? Combien y en a-t-il dans la salle? Levez la main. Oh! Regardez simplement. Soixante-dix pour cent. Prions maintenant. Soyez vraiment sincère. Non pas... Vous venez à Christ. Vous venez à Lui pour votre besoin. Cela ne veut pas dire...

            Je crois dans l’émotion. Je crois aux cris. Je crois au fait de louer Dieu. Je pense que tout ce qui respire doit louer Dieu. C’est ce que dit la Bible. Mais maintenant, en venant à Lui, vous devez venir calmement, raisonnablement, avec honneur, vous couchant à Ses pieds, levant les yeux vers Son visage et disant: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi. Accorde-moi, ô Seigneur.» Une fois cela fait, ce sera alors pour vous le temps de vous réjouir et de louer. Prions, chacun maintenant.

62        Dieu bien-aimé, beaucoup de mains pour beaucoup de choses, oui, je suppose, plus de mille mains sont ce soir dans le besoin du salut, et pour l’une ou l’autre chose, ils ont levé les mains vers Toi. Tu les as vus, chacun d’eux. Même si je les ai réprimandés avec l’Evangile, Seigneur, ce n’était pas pour être dur. Tu connais mon coeur. C’est mieux pour eux de pleurer. Mais, ô Dieu, Tes Ecritures sont si véridiques, et Elles tranchent comme une épée à deux tranchants, séparant la moelle des os, et Elles jugent les pensées de l’esprit. Et, Seigneur, nous Te prions maintenant de prendre chacun de ces jeunes gens et de ces jeunes filles, des hommes et des femmes pécheurs, de les faire entrer maintenant même dans Ton Royaume par Ta bonté.

            Nous savons que Tu ne peux, en aucune manière, les recevoir à moins qu’ils ne prennent la décision. Et ils ne peuvent pas prendre la décision à moins que Tu aies appelé. Car Tu as dit dans la Parole: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement. Je donnerai à tous ceux qui viennent à Moi la Vie Eternelle et Je les ressusciterai au dernier jour.»

63        Ramène les rétrogrades ce soir, Seigneur. Remplis de la nouvelle naissance, du Saint-Esprit, ceux qui ont levé la main. Ô Dieu, sois miséricordieux. Crée en eux, Seigneur, une naissance qui opérera un changement, pour servir réellement Dieu plutôt qu’un credo d’église. Et qu’ils aient un véritable amour dans leur coeur à manifester en tant que chrétiens, comme cette brave mère biche dont nous avons parlé ce soir a eu à manifester l’amour maternel, elle, un animal. Accorde-le, Seigneur.

            De même que cette biche avait amené cet homme cruel, parce qu’il avait vu quelque chose de réel, elle avait amené cet homme cruel à devenir un saint doux et aimable maintenant, il est passé de la mort à la Vie là même sur ce banc de neige, ô Dieu, aide-nous à faire cela. Le veux-Tu, Seigneur?

            Aide-nous à rendre notre vie si douce et si pleine d’Esprit, si calme, gentil et doux, que le monde entier brûlerait et verrait Jésus. Il est écrit que nous sommes des épîtres écrites de Dieu lues de tous les hommes.» Et nous savons que notre caractère n’a pas été bien correct; pardonne-nous donc, Seigneur. Prends-nous ce soir comme Tes enfants bien-aimés.

64        Maintenant, je Te les présente. Ils sont les fruits de ce Message de ce soir. Et maintenant, Tu les donnes à Jésus comme les offrandes d’amour, car ils sont les offrandes d’amour de la part du Père au Fils. Nul ne peut les arracher de la main.

            Ô Dieu, puissent-ils mener une vie humble et douce, rejoindre, joindre alors une bonne église, devenir un très loyal membre, recevoir le baptême chrétien, et être rempli de l’Esprit, devenir Tes serviteurs. Si jamais je ne les revois ou ne leur serre la main sur cette terre, puissé-je le faire dans un autre pays lorsque nous serons assis à ce grand Souper des Noces.

            J’y pense, Seigneur. Quand je regarderai de l’autre côté de la table et que je verrai ces gens, je dirai: «On dirait que je dois vous connaître.»

            «Oh! Oui, Frère Branham, j’étais à Middletown ce soir-là. Oh! je suis si content d’être ici.» Alors, des larmes de joie couleront sur nos joues et le Roi sortira avec Ses robes et dans toute Sa gloire, et Il essuiera toutes les larmes de nos yeux et dira: «Ne pleurez pas, enfants. Vous êtes en plein maintenant à la maison. Entrez dans les joies du Seigneur qui ont été préparées pour vous depuis la fondation du monde.» Accorde que cela soit notre lot, Seigneur. En attendant, garde-nous en bonne santé, heureux, spirituellement remplis de Ton Esprit afin que nous puissions Te servir. Au Nom de Ton Fils, que nous écoutons avec joie, au Nom de Jésus. Amen.

65        Voudriez-vous nous donner un petit accord: Ma foi regarde à Toi? Combien aiment ces chants à l’ancienne mode? Oh! Combien sentent qu’ils sont tout récurés? L’Evangile vous fait quelque chose, n’est-ce pas? Rien que de lire la Parole, cela nous récure. Chantons tous ce vieux et glorieux cantique de l’église maintenant avant le service de guérison.

Ma foi regarde à Toi,
Toi, Agneau du Calvaire,
Sauveur divin;
Maintenant, écoute-moi pendant que je prie,
Ôte toute ma culpabilité,
Et laisse-moi dès ce jour être entièrement à Toi.

            Chantons, tous ensemble maintenant.

Ma foi regarde à Toi,
Toi Agneau du Calvaire,
Sauveur divin;
Maintenant, écoute-moi pendant que je prie,
Ôte toute ma culpabilité,
Ou ne me laisse jamais m’éloigner de Toi,

            Fredonnons cela.

Pendant que je parcours le sombre labyrinthe de la vie,
Et que des pièges m’environnent (Levons les mains vers Lui maintenant.)
Sois Mon Guide;
Transforme les ténèbres en jour,
Essuie les larmes de chagrin,
Ne me laisse jamais m’éloigner de Toi.

66        Seigneur Dieu, reçois-nous, Seigneur, comme Tes enfants qui adorent. Plusieurs âmes sont venues à Toi tout à l’heure, Seigneur. Elles se rafraîchissent là derrière avec les bénédictions de la nouvelle expérience. Elles sont passées de la mort à la Vie.

            Et maintenant, je Te prie, Père, de nous aider maintenant alors que nous humilions nos coeurs dans Ta Présence, que Tu laisses ces bébés nouveau-nés savoir que Tu es Jésus, que c’est Toi qui leur as parlé, même s’ils le savent par la foi, qu’ils le croient maintenant. Mais rends cela réel. Puisses-Tu venir à l’estrade et faire exactement ce que Tu faisais lorsque Tu étais ici il y a plusieurs années, sous la forme de–de la chair. Mais maintenant, Tu es dans notre chair. Tu as dit: «Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus (l’incroyant), mais vous, vous Me verrez (le croyant), car Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin de l’âge.» Accorde-le, Seigneur. Nous T’aimons de tout notre coeur, Seigneur. Et nous T’adorons selon Ta Parole, et dans l’Esprit et par le cantique.

            Maintenant, guéris nos malades, Seigneur. Ôte la maladie du milieu de nous. Ô Dieu, donne à ces gens, ce soir, une foi comme ils n’en ont jamais eue auparavant. Accorde-le, Seigneur.

67        Maintenant, je Te prie de m’aider. Utilise mes yeux, ma bouche, mes lèvres, tout mon être, Seigneur. Je suis indigne. Mes frères et soeurs que voici sont indignes. Et nous le savons, mais nous nous soumettons à Toi. Et par Ta grâce, nous nous attendons à ce que Tu accomplisses Ton pro... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... -tion. Il n’a jamais oeuvré pleinement au travers d’une organisation. Il oeuvre au travers des hommes, des individus. Et chaque homme qui a jamais été suscité a été indépendant des organisations. Consultez les Ecritures; sondez l’histoire, et voyez si cela est vrai ou pas. Chaque fois l’église dénominationnelle était contre l’action de l’Esprit, chaque fois.

            Sondez les Ecritures; sondez l’histoire; découvrez. Par Moody, Sankey, Finney, Knox, Calvin, et n’importe qui que vous voulez, des hommes de Dieu qui ont été suscités, ça a été comme cela. Vous devez vous tenir seul. Les prophètes de la Bible, lorsqu’ils ont été suscités, c’était contraire à leur croyance, mais Dieu est de toute façon allé de l’avant avec Son Message.

68        Or, je ne suis pas un guérisseur. Tous peuvent rendre témoignage à cela. Je n’ai aucun moyen de guérir les gens. Il y a... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Prononce la Parole, Seigneur. Même si cela suffisait, mais Dieu est bon. Il a placé dans l’Eglise des dons: Premièrement des apôtres ou des missionnaires, c’est la même chose. Les apôtres, ça veut dire celui qui est envoyé. Le missionnaire, ça veut dire celui qui est envoyé. Apôtre, les prophètes, les docteurs, les évangélistes, les pasteurs, ils sont tous des dons de Dieu prédestinés. Les dons et les appels sont sans repentir. Ils sont placés dans l’Eglise pour rassembler l’Eglise, la garder unie pour la gloire de Dieu

69        Maintenant, chaque jour, nous distribuons une centaine de cartes, et nous appelons à partir d’un certain numéro, puis d’un autre. La raison pour laquelle nous donnons... Avez-vous vu qu’il y a environ deux mille personnes ici ce soir avec des mains levées, pour qu’on prie pour eux... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... prophète achoppe les gens. Je ne prétends pas être un prophète. Je soutiens être Son serviteur. Si je suis Son serviteur, un témoin fidèle, Dieu est tenu de confirmer Sa Parole et de dire que c’est vrai. Si je ne suis pas un témoin fidèle, alors Dieu n’aura rien à faire avec une erreur. Combien savent cela? [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Elle est à la maison ce soir en train de prier pour son fils prédicateur. J’ai trois petits enfants à la maison, une petite fille: Rebecca, et l’autre, Sara, un petit garçon, Joseph. J’aurais aimé rester avec eux. Je ne les vois pas beaucoup.

            Mais vous dites: «Que faites-vous, Frère Branham?» Je L’attends. C’est Lui qui vous connaît; pas moi.

70        Si l’assistance peut toujours entendre ma voix, la dame semble s’éloigner de moi et elle est toute nerveuse au sujet de quelque chose. Elle est très inquiète. Elle souffre de nervosité. C’est exact. Si c’est vrai, levez la main. Croyez-vous? Vous avez dit que vous croyez.

            Eh bien, vous avez dit: «Ça a été deviné, Frère Branham.» Suivez, parlons-lui juste un peu plus et voyons. Je ne sais pas ce qui clochait chez elle. L’unique moyen pour moi de le savoir, c’est par mes bandes. Vous voyez? C’était une Voix qui avait dit la vérité. Ce n’était pas la mienne. C’est Quelque Chose qui utilise ma voix. Comprenez-vous? L’Esprit de Dieu... Chacun de vous est un esprit. Maintenant, vous croyez. Parlons à cette femme juste un peu plus.

71        Quoi que ce fût, madame, je ne sais pas maintenant, mais c’était la vérité. Il est toujours véridique. Il est la fontaine même de la Vérité. Oui, je revois la dame. Ça devient sombre autour d’elle. Elle est nerveuse, elle s’inquiétait au sujet de quelque chose. C’est de la nervosité dont elle souffre. Elle a aussi une tumeur. C’est une grosseur et c’est sur votre sein. C’est sur votre sein droit. C’est exact.

            Et puis, vous vous intéressez à un... je vois un homme ici devant moi. Il vous regarde. Il vous appelle «mère». C’est votre fils, il souffre de dos. Et c’est sombre autour du jeune homme. Il a été autrefois un chrétien, mais il est rétrograde. Vous n’êtes pas de cette ville. Vous venez d’une autre ville appelée Waverly, dans l’Ohio. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.

            Soyez-en juge. Ces choses étaient-elles vraies, tout ce qu’Il a dit? Si c’est vrai, faites signe de la main à l’intention de l’assistance afin... Qu’était-ce? C’est quelque chose quelque part ailleurs dans le passé. Elle en est juge. Elle sait, et vous savez que ça doit provenir d’une certaine puissance surnaturelle. Etes-vous comme le... Etes-vous un pharisien moderne qui dit: «C’est du diable»? Si vous le faites, vous recevez une récompense du diable. Si vous croyez que c’est de Dieu, vous recevez une récompense de Dieu. Qu’en pensez-vous? C’était Dieu? Alors, recevez Sa récompense. Allez, et que Dieu soit avec vous, car vous recevrez ce que vous avez demandé.

72        Que le Seigneur Dieu vous bénisse, madame. Je ne vous connais pas. Nous sommes inconnus l’un à l’autre. Si c’est vrai, voudriez-vous lever la main à l’intention des gens? Vous avez été dans mes–vous avez été dans mes réunions à deux reprises auparavant, avant que je vienne dans la ville, quand bien même je ne vous connais pas. C’est votre première fois d’être dans la ligne de prière ou quelque chose comme cela? D’accord. Maintenant, soyez vraiment respectueux.

            Maintenant, je ne vous connais pas. Mais certes que Dieu vous connaît. Et Il est tout aussi disposé à vous aider. Et si je pouvais vous aider et que je ne le faisais pas, je serais une personne horrible. Je ne le suis pas, je ne serais pas digne de me tenir à côté de cette chaire. Je serais un imposteur. Que Dieu m’en garde. Je veux être Son serviteur. Mais vous êtes...

            Si Dieu me révèle ce que vous voulez de Sa part, me croirez-vous comme Son serviteur? Alors, assurément, s’Il me fait savoir cela par un don divin, pour vous prouver Sa résurrection, qu’Il veut montrer à tout ce groupe Sa puissance, la Sienne, qu’Il n’est pas mort. Il est vivant.

73        Vous êtes ici pour qu’on prie pour vous. Vous êtes extrêmement nerveuse. Et puis, vous avez une plaie sur votre corps, pour laquelle vous voudriez que je prie. Je ne peux pas voir cette plaie, mais croyez-vous que Dieu me dira où ça se trouve? C’est sur votre jambe gauche. C’est vrai. Vous avez aussi autre chose qui cloche au dos, vous aimeriez que je prie pour cela.

            Je vois aussi apparaître quelqu’un, pour qui vous avez prié depuis un temps, dans votre chambre à côté de votre lit, récemment, il y avait là un rideau qui pend. C’est vrai. C’est une personne avancée en âge, vraiment avancée en âge. C’est comme votre père. Et son problème, c’est une–une bronchite très aiguë. Et il n’est pas ici. Il est dans un autre Etat, on dirait Oklahoma. C’est exactement là qu’il est, à Tulsa. C’est tout à fait vrai. Amen.

            Croyez-vous maintenant? Poursuivez donc votre chemin et réjouissez-vous, envoyez le mouchoir à votre bien-aimé, et soyez rétablis. Amen. «Si tu peux croire» Oh! Il est le Tout Suffisant Jéhovah Dieu. Maintenant, soyez respectueux.

74        [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... endroits, et peut-être notre première rencontre. M’avez-vous vu auparavant? Vous m’avez vu auparavant. D’accord. Mais moi, je ne vous connais pas. Afin que l’assistance le sache, soeur (voyez?), voudriez-vous simplement lever la main? Je ne vous connais pas, je n’ai rien, pas plus que... Nous nous rencontrons simplement. Vous m’avez vu un... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Il y a au-dessus de cette femme une ombre noire qui va la tuer. Je la vois dans un cabinet de médecin. Et il a enlevé la blouse que vous portiez. Et il y a un cancer sur le sein. Et il veut faire l’ablation de votre sein. Et je vous vois secouer la tête, vous n’aimez pas du tout cela, car vous voulez placer votre confiance en Dieu pour votre guérison. Vous n’êtes pas de cette ville. Vous venez d’une ville appelée Cleveland, dans l’Ohio. Votre nom, c’est Marian Napa. Vous pouvez poursuivre votre chemin et vous réjouir de tout votre coeur; croyez en Dieu, et vous recevrez selon votre foi. Vous recevrez simplement Sa Parole pour cela et croyez.

75        Ayez foi en Dieu. Venez ici même. Voudriez-vous la tenir, frère? D’accord, chère soeur. Que Dieu soit miséricordieux. Peut-être que ces pauvres vieilles mains ridées ont travaillé pendant plusieurs jours. Je ne sais pas. Mais Dieu le sait. Oh! Si je pouvais vous venir en aide, maman, je le ferais. Je ne le peux pas, mais en tant que votre frère dans le Seigneur Jésus, si notre... que voici... Beaucoup de ministres, ce sont des prédicateurs qui peuvent prêcher la Parole. Moi, je ne suis pas prédicateur. Je ne suis pas instruit.

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... nerveuse et vous êtes faible. Et puis, la raison pour laquelle vous marchez un peu lentement et que vous boitillez, c’est à cause de la raideur dans vos membres; on dirait bien une maladie de muscles qui vous raidit les membres. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR.

            Je vois autre chose de plus que cela. C’est un désir dans votre coeur. Croyez-vous que Dieu peut révéler les secrets du coeur? La Bible ne dit-Elle pas... Daniel n’a-t-il pas dit au roi: «Le Dieu du Ciel révèle les secrets du coeur»?

            Vous êtes toute triste au sujet de quelque chose. C’est à cause d’un jeune garçon, votre jeune garçon, votre fils. Votre fils a eu une dépression, une dépression nerveuse, et il est dans un hôpital. C’est dans une autre ville, et cette ville, c’est Cincinnati, dans l’Ohio. Et vous vous intéressez à lui, parce qu’il est aussi couvert d’une ombre. C’est un pécheur, et vous priez pour son âme. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est vrai.

76        Croyez-vous que vous recevez ce que vous demandez? La Bible dit-Elle: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris»? Croyez-vous cela? Prions.

            Seigneur Dieu, cette pauvre mère, et je demande cela au Nom de Jésus, que Tu la bénisses, Seigneur, de Tes bénédictions. Accorde-lui, à cette bien-aimée vieille femme, le désir de son coeur, je prie, pour la gloire de Dieu. Amen. Dieu...

77        [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... en lunettes, qui est en train de prier. Vous aviez les yeux levés en l’air, monsieur, en train de prier. Vous demandiez à Dieu: «Fais que cet homme m’appelle, que je touche Ton vêtement.» C’est vrai, monsieur. C’était cela votre prière. Si Dieu me révèle votre maladie, croirez-vous que je suis Son serviteur?

            Vous souffrez de la tête. Vous n’arrivez même pas à travailler. Si toutes ces choses que j’ai dites sont vraies, levez la main. Je ne vous connais pas, n’est-ce pas? Mais vous êtes guéri maintenant. Rentrez. Votre foi a touché quelque chose. C’était le Fils de Dieu. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Voilà Cela venir. Ne pouvez-vous pas voir cette Lumière-là, la Lumière mystique, se mouvant là, jaune, verdâtre, de couleur ambre? Elle se pose sur cet homme. Il est là. Vous souffrez, monsieur. Vous étiez assis là en train de prier. Vous souffrez de la poitrine et de l’estomac. C’est vrai. Vous n’êtes pas de cette ville, vous n’êtes même pas de cet Etat: de la Virginie. Si vous croyez le Seigneur Dieu, vous pouvez rentrer chez vous rétabli maintenant. Votre foi L’a touché.

78        [Espace vide sur bande–N.D.E.]...?... avec sa tête inclinée en train de prier. Croyez-vous que je suis Son serviteur, madame? Vous étiez en train de prier pendant que je parlais à cet homme-là, disant: «Seigneur, fais que je sois la prochaine.» Est-ce vrai? Croyez-vous que ce mal de gorge vous a quittée? Ça vous a quittée: avalez. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... une intervention chirurgicale a été effectuée dessus. Je le vois dans une salle pour une intervention chirurgicale. Et c’est quelque chose au flanc. C’est l’appendice et un problème d’estomac. C’est vrai. Et vous... Cela ne guérira pas. Il y a quelque chose qui cloche. Cela continue à enfler, cette opération-là, on dirait une hernie à partir de cela. Cela ne tiendra pas.

            Savez-vous qu’Il croit... Croyez-vous qu’Il sait d’où vous venez? Vous n’êtes pas de cette ville-ci. Cette opération n’a pas réussi. Vous venez d’une ville appelée Mansfield, dans l’Ohio. Rentrez. Cela se rétablira. Ne doutez pas. Croyez au Seigneur Dieu...?... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

79        Avez-vous un problème avec vos bras? Vous souffrez aussi de l’arthrite, n’est-ce pas? Oui, oui. Croyez-vous que Dieu sait qui vous êtes? Vous vous appelez Flossie. Votre nom de famille, c’est McGowen. Vous venez d’une ville appelée Miamisburg, dans l’Ohio. C’est votre mari qui est assis à côté de vous. Il s’appelle Frank. Qu’en pensez-vous? Dieu vous guérira aussi, croyez-vous, monsieur?Pourquoi avez-vous relevé la tête là, vous à côté de cet homme qui souffre du coeur? Croyez-vous que Dieu vous guérira? Qu’en est-il de celle qui est assise juste à côté, là; croyez-vous, madame? Croyez-vous qu’Il guérira cette arthrite? Vous pouvez donc rentrer chez vous bien portante. Ayez simplement foi, ne doutez pas... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

80        Si Dieu révèle la maladie de cette femme, combien parmi vous vont d’un commun accord, vont dire: «Ça suffira.» Vous continuez à les laisser simplement venir, ils... juste... Eh bien, vous... Cela vous épuise bien. Vous donc... Je... On s’affaiblit tellement qu’en regardant l’assistance, ça me paraît être une très grande masse laiteuse là. Ce que c’est, c’est votre foi. C’est à peine que j’arrive à distinguer quoi est quoi. Cela tire simplement.

            Vous croyez, si seulement vous acceptez cela. Il y a une seule chose. Il y a une petite ombre suspendue au-dessus de vous. Et c’est l’obscurité. C’est l’incrédulité. Si jamais cette petite ombre est brisée, vous irez au-delà de cela par votre foi, il n’y aurait pas une seule personne faible parmi nous. Ceci ne guérit pas les gens. Cela vous amène simplement à vous rendre compte que le Guérisseur est ici.

81        Notre temps s’est largement écoulé. Je pense que nous sommes censés fermer cet auditorium avant ce temps-ci. Les gens ont été gentils.

            Madame, soyez-en juge. Je ne vous connais pas. Je ne vous ai jamais vue. Si Dieu révèle votre maladie, me croirez-vous? Vous êtes nerveuse. C’est ce pour quoi vous aimeriez qu’on prie pour vous, extrêmement nerveuse, une maladie mentale. Vous êtes de ce genre de personnes qui se font des soucis pour des choses à venir, et vous faites des projets qui ne se réalisent jamais; cependant, vous êtes une chrétienne. C’est vrai.

            Je ne vous connais pas. Croyez-vous qu’Il vous connaît? Croyez-vous qu’Il peut me dire qui vous êtes? Croiriez-vous? D’accord, Dorothy, vous pouvez avoir ce que vous demandez. Votre nom de famille, c’est Glascoe. Poursuivez votre chemin et soyez guérie.

            «Si tu peux croire, tout est possible.» Croyez-vous de tout votre coeur? Croyez-vous que la Parole de Dieu est vraie? Maintenant, frère Vayle, ou le jeune homme, l’un tap... me tapote dans dos. Cela veut dire que c’est assez pour moi.

82        Regardez. Certainement que vous ne pouvez plus douter. Ecoutez-moi en tant que votre frère. Je vous ai dit la Vérité de l’Evangile, et Christ a confirmé que C’est la vérité. Tenez, je vais vous dire la vérité. Chacun de vous est déjà guéri. Jésus a accompli cela pour vous il y a mille neuf cents ans. Il cherche à vous amener à croire cela. Croyez-vous cela? Imposez-vous alors les mains les uns aux autres et priez tel que vous priez dans votre église. Priez les uns pour les autres. La Bible dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux...» Je vais prier et chasser cet esprit noir.

            Oh! Satan, tu vois que tu es perdu. Tu séduis les gens. Toi démon, sors de ces gens. Toi incrédule, Satan, nous te chassons. Au Nom de Jésus-Christ, quitte cette assistance. Sors des gens.

            Maintenant, voyez, vous êtes libres de rendre gloire à Dieu. Vous êtes tous guéris. Au Nom de notre...

E-1 Along the road... Do something tonight, Lord. Grant that there will be something take place that will be so unusual to a--a regular service, that all that is in Divine Presence might know that it's Your Presence, the resurrected Lord Jesus. Then we will take new hope and new courage to fight the battle until life is finished. Grant it, Lord.
And forgiveness of our sins, we ask again, in the Name of Thy beloved Son, the Lord Jesus. Amen. May be seated.
It's a privilege to be here again tonight to minister to you dear people in the Name of the Lord. I think our microphone here isn't just right. Sir, twist it. How's that? This way? Oh, I see. I'm a long ways from being a mechanic.

E-2 You know I am glad to be here on this gym floor. There's something about these rooms in this state of Ohio here, and especially in this city, as I understand, it's one of the athletic centers. The basketball center is right here in Middletown. And I like athletics. I was once an athlete myself. I was a professional fighter, as you know.
And I used to come to these floors where we'd have our training, and our main fights, and so forth. And I've never left the ring, but a different ring. I'm fighting the enemy, the devil o--off human souls tonight.
And I'm asking your support, as we together put our hearts and shoulders together to press this battle on. For God is with us, then who can be against us? The great Morning Star is over us, the banner of Christ, and we're bound to conquer.
So there's sickness here tonight, and sin, people who are oppressed of the devil. And it's... We are His, the soldiers of the cross. Let's press the battle now as we pray and study His Word.

E-3 I have chosen for a Scripture reading tonight, found in the book of Saint Matthew's Gospel and the 17th chapter. I wish to read just a portion.
And after six days Jesus taketh Peter, James, and John his brother, and bringeth them up into a high mountain apart.
And was there transfigured before them: and his face did shine as the sun, and his raiment as white as the light.
And, behold, there appeared unto them Moses and Elias talking with Him.
Then answered Peter, and said unto Jesus, Lord, it is good for us to be here: if thou will, let us make here three tabernacles; one for thee, one for Moses, and one for Elias.
But while he yet spake, behold, a white cloud overshadowed them: and a voice out of the cloud, which said, This is my beloved Son, in whom I am well pleased; hear ye Him.
And if I should choose for a text, it would be those last three words, "Hear Ye Him."
You might say, "Preacher, isn't that just a kind of a small text for a group of several hundred people, to speak to them?" Yes, it is a small text, but it's a text out of the Word of the eternal God. And it's not so much of how large it is; it's the value it is. Many times we place values upon how the size of anything, the quantity. But it never is quantity; it's quality that should be valued.

E-4 Sometime ago a little friend of mine was searching through an attic in an old building that his mother and father had just moved into with their family. And he was in an... found an old trunk. Looking through some old relics and things that was in this trunk, he run onto a little postage stamp, just about a half inch square. And while looking at this post--postage stamp rather yellow, and he said, "You know, that might be valuable."
So with one thing in mind, a nice cone of ice cream, he took down the street to a friend of his that was a stamp collector. And as he got to the stamp collector, he said, "I have found a stamp. And I wonder if there's any value to this stamp." And the collector at once, throwing his big glass on the stamp, why, he said, "Yes, son, I'll buy that stamp from you."
Said, "How much will you give me for this stamp?"
He was expecting five cents. And the collector said, "I'll give you a dollar bill for that stamp."
Oh, that meant many ice creams, so he said, "It's sold."
And the stamp collector having some sense of value to the stamp, later he sold that stamp for fifty dollars. And little after that it was sold again for five hundred dollars. And the last I heard of that stamp, it was sold for a quarter of a million dollars.
You see, it isn't the size of it. It's what was wrote on the stamp that makes the difference. So that's the way it is with the Word of God. It isn't how much we read. It's the value of the Word. Because it is the expression of the immortal God. Down through the ages many man has read this same Scripture. And it's never failed to serve its purpose.

E-5 If I wrote you a letter, I believe that we are friends enough that you would appreciate it. And if you wrote me one, I would appreciate it. But if your letter was just addressed to me; after I read it, it would not be so valuable or it would not be valuable to anyone else. It would be a letter that was directed to me, or mine letter directed to you. And after it's once read it could be discarded unless you just kept it as a relic.
But, oh, it's not so with the Word of God, because it was not addressed to any certain individual. It was addressed to all of Adam's fallen race, to every mortal being. That's why it's so valuable. Just one word, you can hang on to it with all that's within you and know that it is the truth. Jesus said, "All Scriptures must be fulfilled." He said, "The heavens and earth will pass away, but My Word shall never fail."

E-6 There was an old darkie one time said, "I had rather be standing on the Word of God than standing in heaven."
And the man said, "How do you figure that, uncle?"
He said, "Because both heaven and earth will pass away, but God's Word shall never pass away."
And how true that is. And I can assure you tonight, and I'll go on record on these tapes, that any Divine promise that God has made, if you'll take the right mental attitowar--attitude towards that promise, God will bring it to pass, regardless of what it is. For God cannot say something one time and something contrary to that at another time, because He's infinite.

E-7 Now, you and I get smarter, or we should. The human race gets smarter. God cannot get smarter, because He is infinite to begin with. And every time He makes a decision, every time that same crisis arise, He has to make the same decision or He made it wrong when He made the first one.
He cannot back up and say, "I was mistaken," because He's God. And then if He can make a mistake, He's mortal like you and I. So what kind of a hope does that give us? When we read this blessed Word we know it's the truth. Right there we stand on God's Word.
This Scripture reading tonight is rather an unusual text. And I aim to use it rather unusual from the regular approach. But God is unusual. His Word is unusual. He does things sometimes that's unusual, because He's the great Almighty God.

E-8 And we notice here that it was such an experience to the apostle Peter, that later when he referred to the experience, he called it "the holy mountain." But I do not believe that he meant the mountain was holy. It wasn't the holy mountain; it was the holy God on the mountain. It isn't the holy church; it's the Holy Ghost in the Church that makes it what it is. It isn't the holy man; it's the Holy Spirit.
And now, we find that our Lord never did anything just at random. Every move He made was ordained of the Father. We--we just go at random. But He said, "I always do those things which pleases the Father." So every move that He made had a meaning, and it was to please God. Oh, I would say here, would it not be wonderful if we could have a testimony like that, that we always do that which pleases God.

E-9 So we find Him here going up to the mount, as we call it, Mount Transfiguration. I always like to look at it in the real sense that it is wrote in, that most all my ministering brethren approaches it, as a type of the second coming of the Lord. And that is true.
But there's not one Scripture in the entire Bible but what will dovetail and connect with the next Scripture. Every bit of it is one great big picture, all the way from the garden of Eden and the way of Calvary, back to the garden again: just one great beautiful picture.
And I do not mean to be sacrilegious by making this mistake, or this statement. And if it's a mistake, God forgive me. But it's like a jigsaw puzzle that you have to... Putting it together, you have to have the Holy Spirit to put it together. Just like on the jigsaw puzzle, you get the picture to one side and look at the picture, and then place it according to the way the picture looks.

E-10 And the Scripture is of no private interpretation. It was wrote by the Holy Spirit. And the Holy Spirit is the only One Who can reveal it, for it is hid from the eyes of the wise and prudent, and it's revealed to babes such as will learn. So if you don't watch, if you don't use the mind of the Holy Spirit to put it together, you'll have your scene all mixed up, for instance, like a cow picking grass in the top of a tree. And that's just about the way some of it looks. When we think that we could go to heaven by shaking hands with the preacher, or being baptized in water a certain way, or some little creed to repeat, why it's ridiculous.
Jesus said, "Except a man be borned of water, and of Spirit, he will in no wise enter the Kingdom." So it--it... The picture looks ridiculous, but the only way that we could find it is by receiving the Holy Spirit first in us, then He teaches us the truth and the life. He will never disagree with the Word. He's always on the Word.
So if the spirit in you says that the days of miracles is past, it's not the Holy Spirit. If you believe that Jesus is changed in the years that's gone by, if that spirit in you says that, then it's not the blessed Holy Spirit. It bears record of the Word.

E-11 And now, as we get on with our scene, we find Jesus taken three man: Peter, James, and John. And He was fixing to do something. And when God does anything, He always makes it before witnesses. He just doesn't do it loosely; He makes a witness. And in the Old Testament and in the New Testament too, three is a witness. So He took Peter, James, and John to be a witness of what God was fixing to do.
I've often thought, when He went into the house of Jairus to raise up her daughter, or his daughter from the dead, we find Him taking Peter, James, and John, those three. And it may just be a little thought of my own, but each of those represented something.
Peter represented faith; and James represented hope; and John represented charity. Hope, faith, and charity, these are the three greatest gifts. And God was manifesting His works through His three great gifts.

E-12 And you notice on the mount, there was three come from heaven to witness it, that both heaven and earth would know what God was doing. There was on the mount Moses, Elijah, and Jesus, three heavenly beings to watch this take place.
Of course now, it did mean and did represent the second coming, as we find that it was first they looked up and they saw Moses and Elisha, who is to return in the last days before the coming of the Lord or the taking away of the remnant of the Jewish church to preach the--the three and a half years that's left of Daniel's prophecy to Israel only, after the church has been taken away.
Then they looked back again and saw Jesus only. Now, it meant something else. And there's where we want to get our thoughts placed just now.

E-13 God never asked a man to do anything that He wouldn't do Himself. And in the Old Testament, we find out that they had a way when a son was born into a family, he was really an heir as soon as he was born.
But first he had to be proven, or raised, or tutored. Galatians 4, Paul speaks of it. And it was a placing of a son. We find it in Ephesians 1:5, that where we were predestinated to the adoption of sons by Jesus Christ. God with His foreknowledge predestinated it, His children by adoption to Jesus Christ, or by Jesus Christ.
Oh, I just love the Old Testament, for it gives a foreshadow of the New. And all of it together dovetails together to make the great picture.

E-14 Now, many times in the King James Version, we run across some strange words. For instance, in--in Saint John 14, it said, "In My Father's house is many mansions." In a house, many mansions? How could a mansion be in a house? Many great mansions in a house, that doesn't seem right. There seems to be something wrong with it.
One of the translators made it more ridiculous than that. He said, "In My Father's apartment house is many apartments." Like we were going up there to rent an apartment. I'm so glad that that'll be over when we pass this scene here.

E-15 But the real true interpretation of the Scripture in the original Greek reads like this: "In My Father's Kingdom is many palaces." But in the days when the translators translated for King James, he was called the father of his domain. And all of his little subjects lived in his house, his domain. That's the reason they could understand it better.
Now, that was very Biblical, because in the Old Testament a father owned a great portion of land and had many servants living on parts of this land, with sheep, and with cattle, and with the agriculture part of his farm. And when a son was born...
Now, remember here's where you Pentecostal people miss the mark. Excuse me for saying that. But just that you might understand. As soon as you were borned again and received the Holy Spirit, you thought that settled it. That was just the beginning.

E-16 Now, when a child was born in a family, he was an heir certainly, as soon as he was born. But he didn't have any inheritance until he was proven. And then this father would go out, and look around, and get the very best raiser or teacher that he could find, over his child.
Now, he just wouldn't take any kind of a teacher. It must be a real absolutely good teacher, because he loved his child; and he wanted his child to have the best education he could get. He wanted his child raised with the greatest influence of righteousness that could be given, because he was a righteous man himself, and he wanted his child brought up in the same way.

E-17 I was reading a little article the other day in a paper, that where the last flower of real democracy faded and died in one of your Ohio courts the other day, when a Mennonite family was sentenced to two years in prison for not letting their children go to a modern high school. Has this become a place, it's not the freedom of religion anymore? Democracy, we don't have any anymore. It's exactly right. Oh, what a disgrace.
And then the unjust judge tried to justify himself by saying to the father, "Give Caesar what's Caesars."
And the father answered him back and said, "Unto God..."

E-18 They've never had a juvenile delinquency among the Mennonite people. They've never had any rock-and-roll teen-age stuff among the Mennonite people. And if they can produce a crop like that without our modern education, God be with them is my prayer.
I'd rather have my boy in something like that and not even know his ABC's. I'd rather he'd know Christ, and be borned again, and not know the difference between split beans and coffee. Right. We need the old fashion Gospel preached again in the power and the demonstrations of the Holy Ghost. When our nation gets to a place that it robs us of our constitution, it shows that communist has rottened it to the core. Exactly right.
Mennonite, I'm for you. God bless you. Stay with it. I'll pray for you and do all I can.

E-19 I was so surprised a few nights ago to raise my shade and look into a YMCA. YM young man, CA, with a bunch of young women over there doing a rock-and-roll. What does that C mean in YMCA? I thought it stood for Christ. If our churches has become that polluted, and our educational system, what's left for us but chaos?
And the church itself has become so degraded, and our places to teach this modern rock-and-roll, Elvis Presley nonsense, and then call yourselves Christians. By your fruits you are known. You know better than that.
Oh, that's what's the matter today. We've adopted a different tutor for the church of the living God, than what God gave us. He looked out the best tutor He could find. And our tutor's not some bishop or some pope, but it's the Holy Spirit was given as a Tutor to the Church to raise it. And you're aware of that.
The Holy Spirit is to raise the Church and to nurture it in honor and respect of the Father and of His Word. What a son God's got now. But we've adopted some man with their theology and some of their man-made creeds, and you see where we've got to? And then you holler about sin, and about communists, and our churches that polluted? Pot can't call kettle black. It's exactly right.
I know that's old fashion preaching, but it'll save you. It'll make you different.

E-20 When I was a little boy we was raised up in the mountains of Kentucky, and it was hard going. We lived in a little old log cabin, no floor on it, an old stump for a table, sawed off, a little old bed in the corner with fence rails around it, laying on a straw tick, and a--a corn shuck pillow. You don't know what hard times is.
And I remember mama used to have to get old bacon skins and render them out to make grease for the corn bread. And it--it wasn't very healthy. It's a wonder we didn't have all kinds of allergies if God hadn't have been there to help us.

E-21 But you know what happened? She'd render out this old grease and put it in there, and every Saturday night when us little boys come home from school, we all had to take a dose of castor oil, get fixed up for Monday to go back to school. And I would come to mama, I'd hold my nose, and I'd say, "Mama, I just can't take it." I said, "It makes me sick to even smell it."
And she said, "If it doesn't make you sick, it doesn't do you any good."
That's the way with preaching the Gospel. If it doesn't make you right good and sick, maybe it'll stir up your spiritual gastronomics to think over the things, to get right with God, and get away from this modern nonsense called religion. No wonder the Holy Spirit is grieved.

E-22 This tutor had to bring the right message. He could not be a guy wanting a feather in his hat. The father wouldn't have such. He had to bring the right kind of a message to the father, how the child was progressing. And what do you think that tutor would think when he come before the father and would say, "Your son is not doing very well. Oh, he's just a roustabout, renegade sort of a child. He's not concerned." How the father would bow his head in shame.
How the Holy Spirit then must feel, that's been sent to be our Raiser, our Tutor, our Teacher, and bring the message of the church, of the sons of God before the Father. Why, He says, "They have a form of godliness, but deny the power thereof." How that must hurt the Holy Spirit to have to say that. But remember He isn't looking for a straw or a feather in his hat. He tells God the truth about it. It's our Raiser.

E-23 And now to you holiness people, Pentecostal, Free Methodist, Nazarenes, Pilgrim Holiness. I remember the time when it was wrong for you women to cut your hair. What happened? Do you know the Bible gives a man a right to get a divorce from his wife when she cuts her hair? The Bible said that a woman that cuts her hair dishonors her husband. That's the truth.
And you get out here with these little old, dirty, nasty, filthy clothes on, called shorts, to mow the grass in the back yard, and call yourself a Christian? How must the Holy Spirit feel before the Father when He has to bring that up? Oh, you say, "I don't wear shorts, Brother Branham. I wear slacks." That's worse. You know it's the truth.
All right. The Bible said that a woman that'll put-on any garment that pertains to a man, it's an abomination in the sight of Him. That's right. That's the Scripture. That's what God said.

E-24 But you know what's the matter? It's the weakness of your pulpits. They're afraid to tell you the truth. Sometimes it's a meal ticket. I'd rather lay on my belly, and drink branch water, and eat soda crackers, and preach the truth, than to have fried chicken three times a day, than have to... That's right. Just to be truthful, to tell what's truth. You're going to have to answer in the day of the judgment before God for these things. That is right. Oh, what a ridiculous shame.
I can remember when it was wrong for women to paint their face, especially you holiness and Pentecostal people. But something happened. I don't say this for a joke. This is no place for joking. This is the pulpit, the judgment seat.
But there was only one woman in the Bible that ever painted her face, and that was Jezebel. That's right. The Bible said she painted her face. And do you know what God did to her? He fed her to the dogs. That's exactly right. So when you see a woman with painted face, you can say, "It's God's dog meat." That's exactly what God said it was. Now, you know that's true.

E-25 I don't mean to hurt your feelings, but I've got to stand with you in the judgment some of these days to give an account for this Word.
"Oh," you say, "I'm not dog meat." What do you put it on for, to hear the wolf whistle? [Brother Branham whistles--Ed.] Dog meat, exactly what God said it was. And you think it's a wolf whistle. It's a wolf all right.
Well, you wear... You say, "I don't wear them." These little old sexy, dirty clothes, women down the street here with dresses look like they were poured into them. You say, "Brother Branham, you know what? They don't sell nothing else but that." But sister, that's no excuse. They still sell sewing machines. That's right. Certainly it's the truth.
And I want to tell you something to wind this just a minute. Do you know what? At the day of the judgment you might be as pure as a lily to your husband, but you're going to answer to God for committing adultery. The Bible said, Jesus said, "Whosoever looketh upon a woman to lust after her, has committed adultery with her already in his heart." When that sinner looks upon you and lusts after you, though he never touched you, when he answers for adultery, you are guilty of committing it with him. It's what the Bible says.

E-26 Now, you can take some of these little two-by-fours if you want to, but that's what God said. That's what Christ said. Now, that's the truth. Oh, God be merciful. What must the great Holy Spirit think when He comes before the Father?
You say, "Why you picking on us women?" All right, men, here you are. Any man that'll let his wife smoke cigarettes and wear them kind of clothes, shows what he's made out of. He's not very much of a man. That's exactly right. True. He don't love her or he'd take a board and blister her with it. You know that's the truth. Now, I don't say that to be smart. I'm telling you the truth. That's right. What must the Holy Spirit think?

E-27 Now, I'm going to put you both together. You that'll stay home on Wednesday night to see some old vulgar play like, "We love Sucy," or something like that, and stay out of prayer meeting, it shows what you're both made out of. That's exactly right. And that's the church.
And on Tuesdays and Wednesdays and so forth, of a morning nine or ten o'clock you'll listen to some immoral person like Arthur Godfrey, with all of his dirty, ornery jokes, instead of a secret place in a room, praying and reading your Bible. That's right. You know that.
And in your house that slandery, dirty, rock-and-roll, boogie woogie stuff of Elvis Presley... There's only one difference between Elvis Presley and Judas Iscariot. Judas got thirty pieces of silver for selling out. Elvis got a few million dollars and a fleet of Cadillacs. That's all the difference.
Selling out his birthrights as a Christian to go in such nonsense as that. And because he stands up and sings a few religious songs, you call that religious? You can't mix oil and water. You know that's the truth.

E-28 What must the Father think? That's right. And the blessed Holy Spirit has to bring this news to the Father, how His sons and daughters are getting along. How must He bow his head.
There's one place in the Scripture where it said the prophet blushed because of the sins of the people when he stood before God. How must the Holy Spirit feel when He stands before God? No wonder we can't have a revival.
No wonder that Billy Graham, Jack Schuller, Oral Roberts, and all of those great ministers of Christ has combed back and forth through this United States, back and forth, and back and forth, and still there's no revival. It's not their fault. It's not God's fault. It's the churches fault for not falling in line with the Bible. That's exactly right. And we're ready for judgment.

E-29 Now, remember no matter how much of a child it was, if that child was disobedient, it was a regular renegade, it never did have any inheritance. And you talking about the gifts being sent back to the church. Where could God place His gifts? Do you think God would put His holy oil in an unclean vessel? Certainly not.
And that's what's the matter with church tonight. That's the reason you got so much make belief, and isms, and sensations. You're trying to adopt some sensations for the real thing. Why take a--a substitute, when the Pentecostal skies are full of the real? It's the truth. You know that's true.

E-30 But the Father has to hear that from the Tutor, the Holy Spirit. "Oh, they wouldn't listen to Me." They listen to the man that said, 'The days of miracles is past.' They listen to the man that said, 'Oh, you just join the church. It'll be all right. We're a great denomination that's lived for years.'" And the Holy Spirit trying to get His message to you all the time.
"I don't have to listen to them little nitwit preachers. I'll do what I want to." Go right ahead. That shows what's in you. No...
A fellow said to me sometime ago, said, "I don't care what you say, what anything says; I don't believe in Divine healing."
I said, "Of course not. It wasn't sent for unbelievers. It was only sent to those who believe. It's believers that receive it, not unbelievers. It wasn't meant for them. It was sent to condemn them. Remember, the same waters that drowned the world, saved Noah." Right.
And the same Holy Spirit, and the same old fashion Gospel that will take the church home someday in the rapture, will condemn and bring judgment to the unbeliever. That's exactly right. There we stand. God in His mercy...

E-31 Now, what if the picture changes. And the son is a correct son. How he likes to be about the father's business. How he loves to do the things that the father likes for him to do. Oh, how the Ho--the tutor would come to the father and say, "Sir, oh, I bring you great news. Your boy, he's... (Excuse the expression in my typing), but he's just a chip off the old block. (We would say.) He's just like his daddy."
Well, that's the way the Holy Spirit wants to bring it when you believe all of God's Word, when you accept the whole full Gospel, when you believe in everything God wrote it's the truth. God wants you to believe it that way.
Then how the father must swell his chest out, say, "Yes, that's my boy." And what happened then? Later on, there come a time when that father adopted that child into the family. Or to you clergymen there, the placing of a son is what I'm speaking of. He adopted his own child or placed him positionally in his family. Now, he was just a boy to begin with. He--he... They had to find out what his character was.
That's what God has been trying to do when He rained the Holy Ghost down on you all about forty years ago, when you had the old days, when you had prayer meetings all night long, when you wept, and cried, and prayed, and agonized for sinners. And today you have to beg them to come to the altar to pray with a penitent sinner. What happened?

E-32 The Holy Ghost said He only seal those who wept and sighed for the abomination that was did in the city. Who would He seal in this city tonight? Who lays on their face day and night crying for the sins in the city? Can you put your finger on one? See, the storm's about over. And that is right. But here we are.
Now, if he was an obedient child, he loved his father, no matter what any of the other boys said on the next farm, he knew what his father wanted. He could tell from the way he'd built and what he had did, that what he--what he wanted.
And a man that's a son of God reads the Bible and see what God was yesterday, He's the same today. He believes Him to be the same in principle, in power, everything that He ever was, the great Jehovah is still the same. The Bible said. Hebrews 13:8. "Jesus Christ the same yesterday, today, and forever." That's a true son believes that.

E-33 Then when he proved to be a true son, here's what the father did: He took him out into a public place in the street. And then he took this son, and set him up, and he clothed him with a robe, a special robe for this special occasion. And then there was a ceremony read. And this father adopted his own son into his family. And then anything that that son did was answered by the father. The son's name was just as good on the check as his father's was, because he was positionally placed in that family.
And that's what it is. When we receive the Holy Ghost, it just isn't to jump-and-down and shout with. It isn't just to speak with tongues or run over the floor. It isn't to organize a group and say, "We got it, and the rest of you haven't." It's to work with love and humility as Christ come to do with. "This will all men know you are My disciples, when you have love one for another."

E-34 And how can we expect honor from God when we're expecting honor one from another. "When oh, I might be the state presbyter, if I just hold good to the tradition. I might someday be the bishop." How can you believe God when you have--have, you respect one another in that--that line? How can you do it? The Bible said you can't.
But, "Oh, me and my group we got it, and we ain't going to have nothing to do with that revival down there at that schoolhouse. We're not cooperating, so I won't go." That shows what you are. Where the carcass is, the eagles will gather.
I'm preaching on the eagles in a few days, Lord willing. Where the carcass is, the eagles will gather. It's eagle food. Eagles love eagle food. Sheep love sheep food. And scavengers love scavenger's food. Buzzards eat buzzards food. And if you love the things of the world, that shows the love of God is not even in you.

E-35 And the biggest hypocrite there is in the world is a crow. A dove and a crow, they set on the same pole, perhaps, in the ark. Now, the dove can only eat one kind of food, because a dove is one bird who does not have a gall. It can't digest rotten things.
And a real borned again saint of God doesn't have anything to do with the things of the world, 'cause he hasn't got any gall anymore. He doesn't go around fussing with a chip on his shoulder, wanting to debate and argue about something.
But an old crow can set on an old dead carcass and eat for two hours and fly right out in the field and eat wheat with the dove. But a dove can't eat wheat and then eat the carcass. See the hypocrite? That's where the church has got. It's exactly right. What the Father must think...

E-36 Now, notice. When there come the time of adoption, this son received all of his rights. Now, there's where God wants His children, to a place that He can take you one by one, take you out before the public and minister something to you that's spectacular, something that one of His gifts that He wants to give His Church. Oh, there's all kinds of gifts that God has for His Church.
But how can the Father give us gifts when we're acting the way we're acting? See, He makes it known, the whole world, everybody will see this gift manifested if God adopts you or places you positionally into His family.

E-37 Now, then you have the Word of God, the authority of God. And then as God shows you what to do, you're led by the Spirit and you do the things that's pleasing to God.
Now, Jesus was being adopted on the day of Mount Transfiguration. God was adopting His own Son into His family. Now, He took Peter, James, and John, and He took Moses, Elisha, and Jesus. And He brought them up to the top of the mountain, and there you notice, He was transfigured before them. What was it? Put into a public place, up high on a mountain. Can you see the similarity?
And then when He did, what did He do? He was transfigured. And the Bible said that His raiment shine like the sun in its strength. That robe that the father in the Old Testament put-on his son for the day of adoption. God put His robe of immortality upon His Son in the day of adoption.

E-38 Well, when the supernatural is done, man gets all excited. And usually there's a mixed multitude goes out. When Moses did the supernatural down in Egypt, a mixed multitude went with them: Korah. And it caused trouble in the wilderness. But finally the earth swallowed them up. The supernatural had been done, the unconverted heart went with it.
That's what's happened today. The supernatural has been done. The Holy Spirit has returned back to the church in its fullness of its power. And then when the supernatural is being done on some, others go with it just to ride on the bandwagon. They've never been converted. Their life proves it.
And then Peter got all excited too. He said, "Lord, it's a good thing to be here in this revival. Let us build some denominations. Let us build three tabernacles. Let's have the Methodist, Baptist, Presbyterian, Pentecostal, Assemblies of God, Oneness, Twoness, Threeness. to all you got. Let us just make us some denominations. Oh, the Holy Ghost has fallen. We'll call ourself the group. We got the light." What a mistake you made.

E-39 Now, notice. He got all excited. And he said, "Let's build three tabernacles. Let's build a tabernacle for Moses. All those that wants to quit eating meat, and keep the sabbath days holy, and so forth, we'll build a tabernacle for those. And then we'll build a tabernacle for those who wants to worship with the prophets and so forth."
But before he could get it out of his mouth, there was a voice spoke from heaven and said, "This is My beloved Son; hear ye Him." That's right. I'm glad He said that.
Let's look what Moses represented. Moses represented the law. No one can be saved by the law. The Bible said you can't. The law had no salvation. It was a policeman that put us in jail, but it didn't have nothing to bring us out. It couldn't pay our bond. It couldn't pay our fine. So it was the policeman that put us in the jail, the law was. I'm so glad that He said what He did.
I don't want to go in by the law, for no flesh can be saved by the law. You can keep the commandments as much as you want to, and you'll go to hell like a martin to its box. There's no salvation in the law at all.

E-40 Well then, look at what did Elijah represent? Elijah represented the justice of God. Elisha was a prophet who had a commission from God. He went up and set down on the mountain, and the king said, Ahab the backslidden one, he said, "Go up and take fifty men and go get him." So they come up and Elisha stood up with the commission of God. And he said, "If I be a man of God, let fire fall from the heaven and consume you." And down come the fire and consumed them. Would you want to stand there?
Well the king said, "Perhaps a thunder storm passed by at that time, and that was just one of the acts of nature. We'll send another fifty up." And when another fifty come up, Elisha stood up and said, "If I be a man of God, let fire fall from heaven and consume you." And another fifty was burnt up. That's justice. God never let me have God's justice.
I don't want His law. It puts me in jail. I don't want His justice. It condemns me. I want mercy. God knows we all need mercy. I want His mercy. What did Jesus represent? His mercy, His love. If you're without love, hear ye Him. If the barrel's empty at home, hear ye Him. If the cruse has run dry, hear ye Him. If you've got a broken heart, hear ye Him. If you need joy in your soul, hear ye Him. If you need forgiveness of your sins, hear ye Him. If you need healing for your body, hear ye Him.

E-41 He represents all that God was. The Fulness of the Godhead bodily dwelled in Him. Hear ye Him. Justice, mercy met and paid the debt. God said, "This is My beloved Son; hear ye Him." Methodist, your church is all right, but hear ye Him. Pentecost, your church is all right, hear ye Him. You're shouting, wonderful, but hear ye Him. There's speaking in tongues, wonderful, but hear ye Him. Your denomination? Wonderful, but hear ye Him. You can have all those things and still turn a deaf ear to Him: Hear ye Him.
What the world's looking for today is for something genuine. We've danced, we've shouted, and told lies on our neighbors. We have spoke in tongues like pouring peas on a dry cowhide, and went out and fussed about the next man's doings, unjustly. We have made fun. You've joined the church and made fun of somebody shouting in the Spirit. Talk, malice, greed, hatred, all those things are in the church.

E-42 And you know what the world's hungry for? The world wants to see something genuine. That's what's the matter with these conversions that they're so called. They're not real conversions. It's intellectual. There's a intellectual knowledge of Christ. But a borned again experience gives the real Christ.
America is people who have to be entertained. They've got too much television in them. They want entertainment. They don't want the old fashion Gospel. They say, "We can go over here and it isn't so rough. We can do what we want to." Go ahead. But, "My sheep hear My voice." You know that's true.

E-43 Oh, how God wants to bless the church. How oft would He have hovered you as the hen does her brood, but you would not. You listened to men leaders instead of the Holy Spirit Leader. You listened to men teachers instead of God's Teacher, the Holy Ghost, Who would teach you behavior, make you behave yourself nice, make you be ladylike, make you the salt of the earth.
The salt creates a thirst. And men will thirst to be like you if you'll really live the Christian life. You can't do it in yourself; you've got to have Christ in you to do it. The world is wanting something genuine. That's the reason they see people that claim to be something and going out acting like the rest of the world.
That's what caused communism to rise in Russia on account of the Catholic church (that's exactly right), claiming to be something, and had no more than acted and done just like the world, no more than any other lodge: not only Catholics, but Protestant just as bad.

E-44 And it's come down home to the Pentecostals, acting, and dressing, fashioning, looking, talkings, blaspheming, making fun, indifferent. That's rough, but it's good for you. It's the truth. But that's the reason the world can't see nothing genuine. When the people comes to a place that they'll forget all their little differences, and the love of God will shed abroad in our heart by the real Teacher, the Holy Ghost, you'll become salty, and the world will want to be like you.
You create a creation around you. You've seen people you couldn't stand to be around, yet they were nice people. They create that within themselves. You've seen people you love to be with, because they create that atmosphere around them. Your spirit's your soul. You can't hide it; you can't make believe. That's what's the matter today. There is too much make belief in Christianity.

E-45 There's three classes of people: unbelievers, make believers, and real believers. And that's the way the church sets today. You don't have to be a make believer or an unbeliever; you can be a real believer. And that's what the world wants to see.
That's what God wants to see. That's what He says, "You are a city that sets on a hill, a candle that cannot be put out. You're the salt of the earth. You're the light of the world." And then acting like the world, living like the world, taking sides with the world, going to the world, doing worldly things. How can you expect God to ever put the adoption on the church? But they want to see the real.

E-46 Here's something that happened not long ago. As you all know, I'm a hunter. I was a game warden for years. I've hunted around the world, Africa, India, all over the mountains. My mother's a half Indian. My conversion never took it from me. I love the woods. That's where I found God, in nature, going out in the woods, and see the little flowers. You can't hide it. Let it die. A log can fall over it and bury that little seed in there. And it'll rot and the pulp run out of it. When springtime comes, that little seed of life will work its way around that log and stick its little head up and praise God.
You can't hide real life, not over a bushel. Real life shows itself. It can't kill it. It'll live again just as sure as anything. The frost can bite the little flower, and it bow its head. They have a funeral procession. The fall rains cry and bury the little thing. It rots; the bulb goes out; the petals are gone; the seed gone, bursted open; the pulp's run out; but somewhere in there is a little germ of life that no science can find. Just let the sun go to shine and warm, the sunrise, it'll live again.

E-47 If God made a way for a flower to live again, how much more has he made a way for a man to live again, that's borned in His image. But you got to have life before you can live again. You can live right now; you don't have to die to receive it. You have to die to yourself. Then you won't have to impersonate nothing, you got the genuine thing.
I've watched in wild animals. I faced lions, standing looking right at me, walk up and take his picture. I'm not afraid of them. I love them. They know it. Don't try to bluff them. They know different. They know better than some people does.

E-48 One time I was hunting in the north woods with a friend of mine, and he was one of the best hunters I ever hunted with. You didn't have to worry about him; he wasn't going to get lost. You didn't have to tie him on to you. He was a real hunter, and a good shot. But he was the most wicked man I ever seen. He loved to shoot little fawns just to make me feel bad.
Now, it's all right to shoot a fawn. I'm not trying to belittle, sister, if your husband brings in a fawn sometime. That's... If the law permits that, that's all right, but not shoot a whole bunch of them. The little animal's all right, the fawn, if the law permits it.
It's not wrong to kill a--a little animal. Abraham killed a calf, and God eat it. It's exactly right. So it's not wrong. But to go and just murder them, that's what's wrong is to murder them.

E-49 And--and Burt just loved to murder them just to be mean. And I said, "Burt, how can you be such a good hunter and be so mean?"
He said, "Oh, you chicken hearted preachers."
I said, "I'm not chicken hearted, but I have a respect for God's nature." And I said, "I may be a hunter, but I'm not a killer."
And he said, "Oh, get next to yourself, Billy. Come on, let's go hunting." And he just loved to shoot those little fellows, and watch them fall, and then look at me and laugh.
And one year I went up there to go hunting. And he'd invented a little old whistle. And he could take that little whistle and go just like a little baby deer crying for its mammy. And he'd whistle that little whistle, and I said, "Burt, you're not going to use that."
He said, "Oh, go on, Billy. When you ever going to get next to yourself? You'd be a good hunter if you wasn't so chicken hearted."

E-50 We went hunting that day, and there was a little snow on the ground, about six inches, and we'd went all up across the Carl Notch, and down over to the Washington Mountain, and come back over towards Adam. And we was getting down along noontime; we had not even seen a track in the snow. And we stooped down there at a little opening; it was about nearly noontime.
And I thought Burt had stooped down to take his lunch out. We would have some lunch and hot chocolate. And I was trailing along behind him. We were going to separate in the afternoon and take two different ways coming back. We was going to find some tracks first, then ever who found a track, we'd take off.

E-51 Then he stooped down, and I seen him looking back into his pocket, and here he come out with that little whistle. And he give it a little squeak of a cry, like a little baby fawn, and when he did, just across the opening a big mother doe raised up. Now, a doe is a mother deer. And I could see her big brown eyes and the veins in her face, she was so close.
She raised up. Now, that's unusual for a deer at that time of day in that country. Raised up and begin to look around. What was the matter? Though it was scary for her, yet there was a baby in trouble, and she was a mother. She raised up; she looked around. And old Burt looked around at me with that real sheepish look in his face. I thought, "Oh, Burt, you won't do that."
And he squealed it again. And the mother deer walked right out into the open. That's very unusual for them to walk out in the open in hunting season. She was standing out there. She wasn't a hypocrite. She wasn't putting nothing on. She had something real. She was a mother, and a baby was in trouble. Regardless of how danger it was, she never thought of the danger. It was the baby that was in trouble. And there was something inside of her. She was a mother by birth. She heard the baby cry. She got out in the open.

E-52 And I seen Burt throw a shell up into that chamber of that .30-06. I thought, "Oh, my!" And I seen him level the gun down, those cross hairs of that scope right across her heart. I thought, "Oh..." He was a dead shot. I thought, "Just in a moment he will blow her heart plumb through her." I thought, "How can you do it, Burt? How can you be so cruel hearted?" That mother out there looking for her baby in trouble.
And when he let the bolt down on the rifle, the deer spooked and looked. It saw the hunter, and the gun aimed. But that didn't stop her. She quivered. She knew that something was going to happen, but she was a mother. Her baby was in trouble. She was watching for the baby. I thought, "Burt, how can you be so cold hearted?"

E-53 I seen that gun level; I turned my head. I thought, "O God, don't let him do it. How can he blow that precious loyal heart plumb out of that dear mother deer? How can he do it?" I waited. The gun never went off. I waited a little longer. The gun still didn't go off. I looked around, and the gun barrel was going like this.
He looked around to me and the tears running down his cheeks. He threw the gun on the ground and grabbed me by the legs. He said, "Billy, I've had enough of it. I can't go any farther. Lead me to that Jesus that you love so well." What was it? He seen something real. He seen something not put-on. He seen something that was genuine.
That's what the world's looking for today. It's looking for not something put-on. It's looking not for, "I'm--I'm a Methodist. I'm a Presbyterian." It's looking for something real. God's got it, something real. Oh, wouldn't you love to have the love of God in your heart in the same measure for Christ, that that old mother deer had for that baby? God's got it for you. "This is My beloved Son; hear ye Him."

E-54 Each night when you see Him here making the crippled walk and so forth and the things He's doing, discerning the thoughts of the people, and doing the things that He did when He was here on earth, that's God's beloved Son. Hear ye Him.
Let us bow our heads just a moment. Quietly on the organ if you will, sister. Real quietly... I'm going to ask you a question. Please be sincere at this minute. I wonder in here tonight, how many even church members or sinners that has never accepted Christ... It's often said, "I--I wished I could be real Christian. I wished I had something in me..."
You've tried. You've joined different churches. You've been baptized maybe different ways. But you got your ups-and-downs. Look like you just--you just can't stay on the mountain. You go in, out, backslide, go back. There's something that you just don't have.
Would you like to have a real love for God, just as much love for Christ as that old mother deer had for her baby, that could face death, or regardless of what persecution, or what people thought, you could still stand in the faith and give a witness for the glory of God?

E-55 Friend of mine, creature of God, fellow citizens, if you're in that condition tonight, won't you please just now as I ask you, will you just raise up your hand to God and say, "God, give me love in my heart for Christ like that deer had for the baby, that I might display Christ before people, that would cause them to come to Jesus, just as that mother deer displayed her love for her baby. Make me a real. I don't want to impersonate. I want something real. God, give it to me."
Will you raise your hands? God bless you. That's right. All over the building, it's just... You couldn't numerate the hands. "Though I'm a church member, Brother Branham, but honestly, I--I'm ashamed. The sins and things that you been preaching about tonight, I'm guilty. But by the grace of God from this night on, God, You give me something real. I want it. I'll raise my hand to You, God. I... By this I mean that... You see my hand."
God bless you, young lady, you just keep waving your hand there. God sees you. God bless you over here, lady. No doubt but a lot of them are mothers. God bless you, brother. Yes. All around, up in the balconies to my left, up in there: God bless you. That's right. All along the lines there.
Balconies to the right, would you raise your hand? God bless you, sir. God knows you. And God bless you here in the middle of the aisle. Over here to the balconies to my right, the Lord bless you all along there. Many of you, young and old with your hands up.

E-56 The center aisle to the left, would you raise your hands now that you believe, that you'd like to take Christ tonight, and He be so real to you, so real that God would say, "This is My son. This is My daughter. Oh, I'm so pleased in them. The way they act and the way they do, I'm pleased with it."
Would you want that kind of a kind of an experience that the world would say, "There's really a Christian woman. There's really a Christian man."? You can have it. It's right here.
The bal... The lower floor here and to my right, would you raise your hand all down along here, the Lord bless you. God bless you. God bless you, and you, and you all back through here. God be merciful to you.

E-57 Now, with your heads bowed just a moment, I'm going to ask, is there a sinner here that's never been borned again, don't know what Christ is, never had an experience at all with Christ, you'd like to raise your hand, say, "God, be merciful to me. I now will accept Christ." God bless you. God bless you.
Someone else? A sinner friend? God bless you up in the balcony. The young lady weeping there, God bless you. Don't be ashamed of that, sister. That's wonderful. God bless you over here, the hand, the young man, the young lady down here also. The man there with the brown coat on, God bless you.
Sinner friend, raise your hand to Christ, won't you? This may be your last opportunity. Young man setting right here in front, God bless you, sir. Someone else say, "I now accept Christ as my Saviour."

E-58 You say, "Brother Branham, raising my hand means anything?" God bless you, honey boy here. Would... "Does that mean anything?" Certainly, it's between death and Life if you mean it. What did the Bible say? "He that heareth My words, and believeth on Him that sent Me, hath Everlasting Life, and shall not come to the judgment, but's passed from death unto Life."
If you haven't never known Christ, and never knowed an experience of sweet peace and love from the Saviour, would you just raise your hand before we pray? Another sinner somewhere, put up your hand, will you? Sinner friend, I plead with you now. And someday the Holy Spirit that's here will be your... God bless you, young man in the back. God sees your hand, certainly.

E-59 What do you do when you raise your hand? You defy every law of science. Gravitation holds your hand down. But when you raise your hand, it shows that a spirit in you has made a decision, and you've put up your hand. Something said you're wrong. You say, "Yes, I'm wrong. I now raise my hand to my Creator. Have mercy on me, O God." See what God will do for you.
Would you raise your hand, some other sinner? God bless you back there. That's right, young lady. Another, please, just before closing for prayer. God bless you, lady setting here. That's wonderful.
Oh, there's been fifteen or twenty sinners raise their hand, and maybe four or five hundred church members and backsliders has put their hands up. Here's another over here. God bless you, lady. God bless you, sir. God bless... That's right, sinner friend. That's good.

E-60 Just another few before we close? I like to see you put your hand up. God bless you, young man. I just felt there was somebody else that should have done it. Just... God bless you. That... This may be the last... God bless you, young lady. God bless you, young lady back there, the teen-age type.
You're making the greatest decision you ever made, sinner friend, when you come to Jesus. He's got... You don't want to just... I...?... to join a church. You must do that. But, oh, get Him first. "This is My beloved Son," said God, "hear ye Him." Meet Him.
Oh, you'll make a real star in that church. You'll lead other young people to Christ. And you'll lead other old people to Christ. Certainly, for you'll be about the Father's business with a heart full of love. No matter what the persecution, the cross is, you'll stand and be happy to bear it, because Jesus bore it for you in the beginning. Is that all now, that desires to come to Christ?

E-61 How many here has not received the Holy Ghost since you have believed, and you want God to give you that to make you a real gallant soldier? How many's in the building, raise your hands? Oh, just look. Seventy percent. Let us pray now. Be real sincere. Not... You're coming to Christ. You're coming to Him in your need. Doesn't mean...
I believe in emotion. I believe in shouting. I believe in praising God. I think everything has breath ought to praise God. It's what the Bible said. But now, coming to Him, you must come quietly, sanely, honorably, laying yourself at His feet, looking up into His face, and saying, "God be merciful to me. And give unto me, O Lord." After that is done, that's the time then for your rejoicing and praising. Let us pray, each one now.

E-62 Dear God, many hands for many things, yes, I suppose over a thousand hands in need tonight of salvation, in one manner or other has raised their hands to Thee. Thou has seen them each and every one. Though I have scolded them with the Gospel, Lord, it was not to be harsh. Thou knowest my heart. It would be better to weep for them.
But, O God, Your Scriptures are so true, and they cut like a two-edged sword to the marrow of the bone, and a discerner of the thoughts of the mind. And, Lord, we pray now that You'll take each of those sinner boys, girls, men, and women, take them into Thy Kingdom just now in lovingkindness.
We know that You could not, any ways receive them unless they made up their mind. And they could not make up their mind until You called. For Thou hast said in the Word, "No man can come to Me, except My Father draws him first. And all that comes to Me, I'll give them Everlasting Life, and will raise him up at the last day."

E-63 Take the backsliders back tonight, Lord. Fill with the new birth, the Holy Spirit, these who have raised their hands. God be merciful. Create in them, Lord, a birth that changes from a church creed to a real service of God. And may they have a real love in their heart to display as a Christian, like the old mother deer that we spoke of tonight had to display a mother's love, and her being an animal. Grant it, Lord.
As that deer led that cruel hearted man, because he seen something real, led that cruel hearted man to a loving sweet saint now, passed from death unto Life right there on that snow bank, O God, help us to do that. Will you, Lord?
Help us to make our lives so sweet and so full of the Spirit, so gentle, and kind, and sweet that the whole world would long and would see Jesus. It is written that, "We are written epistles of God read of all men." And we know our character hasn't been just right, so forgive us, Lord. Take us tonight as Your loving children.

E-64 Now, I present them to You. They are the fruits of this message tonight. And now, You are giving them to Jesus as love gifts, for they are love gifts from the Father to the Son. No man can pluck them from the hand.
God, may they live sweet humble lives, join some good church now, become a real loyal member, receive Christian baptism, and be filled with the Spirit, and become Your servants. May if I never see them or shake their hands in this earth, may I do it in another land when we set down at that great wedding supper.
I'm thinking of it, Lord. When I look across the table and see those ones, I say, "Seem like I ought to know you."
"Oh, yes, Brother Branham, I was the one at Middletown that night. Oh, I'm so glad to be here."
Then tears of joy will run down our cheeks, and the King will come out in all of His robes of and glory, and will wipe all tears from our eyes, and say, "Don't cry, children. You're all home now. Enter into the joys of the Lord, that's been prepared for you since the foundation of the world." Grant that to be our lot, Lord. Until then keep us healthy, happy, spiritually filled with Your Spirit that we might serve Thee. In the Name of Thy Son, Who we gladly hear, in Jesus' Name. Amen.

E-65 Would you give us a little chord, "My Faith Looks Up To Thee."? How many loves those old fashion songs? Oh, how many feels just like you're all scoured out? Don't the Gospel do something to you? Just the reading of the Word, just scours us out.
Let's all sing this glorious old hymn of the church now before the healing service.
My faith looks up to Thee,
Thou Lamb of Calvary,
Saviour divine;
Now hear me while I pray,
Take all my guilt away,
And let me from this day be wholly Thine!
Let us sing, all together now.
My faith looks up to Thee,
Thou Lamb of Calvary,
Saviour divine;
Now hear me while I pray,
Take all my guilt away,
Or let me ever stray
From Thee aside.
Let us hum it.
While life's dark maze I tread,
And griefs around me spread, (Let's raise your hands to Him now.)
Be Thou my Guide;
Bid darkness turn to day,
Wipe sorrow's tears away,
Nor let me ever stray
From Thee aside.

E-66 Lord God, receive us, Lord, as Your worshipping children. Many souls have just come to You, Lord. They're refreshening back there in the blessings of a new experience. They've passed from death unto Life.
And now, I pray Thee, Father, that You will help us now as we humble our hearts in Thy Presence, that You will let these newborn babies know that You're Jesus, that it was You that spoke to them, though they know it in the way of faith, believing it now. But make it real. May You come to the platform and just do like You would when You were here many years ago in the form of--of the flesh. But now You're in our flesh. You said, "A little while and the world will see Me no more (the unbeliever), and yet ye shall see Me (the believer), for I'll be with you, even in you, to the end of the age." Grant it, Lord. We love You with all our hearts, Lord. And we worship Thee in the Word, and in the Spirit, and in the song.
Now, heal our sick people, Lord. Take sickness out of our midst. God, give these people faith tonight like they have never had before. Grant it, Lord.

E-67 Now, I'm pray that You'll help me. Use my eyes, and mouth, lips, all that I am, Lord. I'm unworthy. These my brothers and sisters are unworthy. And we realize that, but we're submitting ourselves to You. And by Your grace we're looking for You to fulfill Your pro...
[Blank.spot.on.tape--Ed.]... tion. He never did work completely through an organization. He works through men, individuals. And every man that ever raised up was independent from organizations. Look through the Scriptures; search the history, and find if that's right or not. Every time the organization church was against the moving of the Spirit, every time.
Search the Scriptures; search the history; find out. Through Moody, Sankey, Finney, Knox, Calvin, any of them you wish to, men of God who is raised up, has been that way. You have to stand alone. The prophets in the Bible when they was raised up contrary to their belief, but God went right ahead with His message anyhow.

E-68 Now, I am not a healer. All can bear record of that. I have no way of healing people. There is... [Blank.spot.on.tape--Ed.]
Speak the Word, Lord. If that would be sufficient, but God's good. He has set in the church, gifts: first, apostles or missionaries, both the same: Apostles means "one sent." Missionary means "one sent." Apostles, prophets, teachers, evangelists, pastors, they're all predestinated gifts of God. Gifts and callings are without repentance. They're placed in the church to bring the church together, hold it together for the glory of God.

E-69 Now, each day we give out a hundred cards, and call from place, then another. The reason we give... Did you see there's about two thousand people here tonight with their hands up to be prayed... [Blank.spot.on.tape--Ed.]... prophet stumbles the people. I don't claim to be a prophet. I claim to be His servant. If I be His servant, a true witness, God's got to vindicate His Word and say it's right. If I'm not a true witness, then God will not have anything to do with an error. How many knows that? [Blank.spot.on.tape--Ed.]
She's home tonight praying for her preacher boy. I got three little children at home, a little girl: Rebekah, and one, Sarah, little boy Joseph. I'd love to be with them. I don't get to see them very much.
But you say, "What are you doing, Brother Branham?" I'm waiting for Him. He knows you; I don't.

E-70 If the audience can still hear my voice. The lady seems to be moving from me and she's all nervous about something. She's very much upset. She's suffering with a nervous condition. That's correct. If that's right, raise up your hand. You believe? You said you would.
Now, you said, "That was a guess, Brother Branham." Watch, just talk to her a little more and see. I don't know what was wrong with her now. The only way I know it, is by my tapes. See? That was some voice that told the truth. It wasn't mine. It's Something using my voice. Do you understand? The Spirit of God... Each one of you's a spirit. Now, you believe. Let's talk to the woman just a little more.

E-71 Whatever it was, lady, I don't know now, but it was the truth. He's always truth. He's the very Fountain of Truth. Yes, I see the lady again. It's turning dark around her. She's nervous, worried about something. It's a nervous condition that she's suffering with. Then she has a growth. That's a lump, and that's on your breast. That's on your right breast. That's correct.
And then, you're interested in some... I see a man up here before me. And he's looking to you. He's calling you "mother." It's your boy, and he has something wrong with his back. And it's dark around the boy. He once was a Christian, but he's backslid. You're not from this city. You're from another city called Waverly, Ohio. That's THUS SAITH THE LORD.
You be the judge. Was those things true, whatever He said? If that's right wave your hand to the audience so... What is it? It's something that was back somewhere else. She be the judge. She knows, and you know that has to come from some supernatural power. Are you like the... Are you a modern Pharisee that says, "It's of the devil." If you do, you get a devils reward. If you believe it's God, you get God's reward. What do you think? It was God? Then you have His reward. Go, and God be with you, for you will receive what you've asked for.

E-72 The Lord God bless you, lady. I do not know you. We're strangers to each other. If that's right, would you raise up your hand for the people? Been in my--been in my meetings twice before, 'fore I come to the city, although I don't know you. Your first time in the prayer line or anything? All right. Now, be real reverent.
Now, I do not know you. But God does know you. And He's just as willing to help you. And if I could help you and would not do it, I'd be an awful person. I'm not, wouldn't be fit to stand by this pulpit. I'd be an impostor. God forbid that. I want to be His servant. But you're...
If God will reveal to me what you want from Him, will you believe me as His servant? Then surely if He will let me know that by a Divine gift to prove His resurrection to you, He's wanting to show to this entire group His power, His, that He is not dead. He's alive.

E-73 You're here to be prayed for. You're extremely nervous. And then you've got a sore on your body that you want me to pray for. I cannot see the sore, but do you believe God will tell me where it's at? It's on your left leg. That is true. Then you also have something wrong with your back, you want me to pray for.
Then I see somebody appear that you have been praying for for some time, in your room by the side of a bed recently, where there was a drapery like hanging down. That's right. And that's an elderly person, real elderly. Some like your father. And his trouble is in the--is a bronchial condition, real bad. And he's not here. He's in another state, ano... Looks like Oklahoma to me. That's exactly where it is, at Tulsa. That's exactly right. Amen.
Do you believe now? Then go on your road and rejoice, and send the handkerchief to your loved one, and be made well. Amen.
If thou canst believe. Oh, He is the all sufficient Jehovah God. Now, be reverent.

E-74 [Blank.spot.on.tape--Ed.] places, and maybe our first time meeting. Have you seen me before? You've saw me before. All right. But I don't know you. So the audience will know that, sister (See?), would you just raise up your hand? I do not know you, have nothing, no more than... We're just meeting. You've saw me some... [Blank.spot.on.tape--Ed.]
There's a black shadow over the woman that's to kill her. I see her in a doctor's office. And he's got the blouse that you were wearing, down. And it's a cancer on the breast. And he wants to take your breast off. And I see you shaking your head, and resenting it, for you wanted to put your trust in God for your healing.
You're not from this city. You're from a place called Cleveland, Ohio. Your name is Marian Napa. You can go on your road, and rejoice with all your heart, and believe God, and you shall receive as you have believed it. You'll just take His word for it and believe.

E-75 Have faith in God. Come right here. Would you hold her, brother? All right, sister dear. God be merciful. Perhaps those poor old wrinkled hands has done a many days work. That I do not know. But God does know. Oh, if I could help you, mother, I'd do it. I can't help you, but as your brother in the Lord Jesus, if this our... Many ministers, they are preachers who can preach the Word. I'm not a preacher. I have no education.
[Blank.spot.on.tape--Ed.]... nervous and you're weak. And then the reason that you're walking kinda slow and crippling along, is because a stiffness that's been set in in your limb, just like a muscular condition that's making you stiff in your limbs. That's THUS SAITH THE LORD.
I see something else that's predominant to that. It's a desire that's on your heart. Do you believe God can reveal the secrets of the heart? Did not the Bible say, didn't Daniel say to the king that, "The God of heaven reveals the secrets of the heart."
You're all sad about something. And that's for a boy, your boy, your son. And your son has had a breakdown, a nervous breakdown, and he's in a hospital. And that is in another city, and that city is Cincinnati, Ohio. And you're interested in him, because he's shadowed too. He's a sinner, and you're praying for his soul. That's THUS SAITH THE LORD. That is true.

E-76 Do you believe you receive what you ask for? Does the Bible say, "These signs shall follow them that believe; if they lay their hands on the sick, they shall recover."? Do you believe that? Let us pray.
Lord God, this poor mother, and I ask that in Jesus' Name that Thou will bless her, Lord, with Thy blessings. Give unto her, this dear old woman, the desire of her heart, I pray, for the glory of God. Amen. God...

E-77 [Blank.spot.on.tape--Ed.]... glasses on, that's praying. You had your eyes up in the air, sir, a praying. You were asking God, "Let this man call me, and I touch Your garment." That's right, sir. You were praying that. If God will reveal to me what your trouble is, will you believe me as His servant?
You got trouble with your head. You can't even work. If all those things that I've said is right, raise up your hand. I do not know you, do I? But you're healed now. Go on back. Your faith touched something. It was the Son of God. [Blank.spot.on.tape--Ed.]
Here It comes. Can't you see that Light, mystic Light moving there, yellowish, green, amber looking color? It settle down to the man. There he is. You are suffering, sir. You was setting there praying. And you're suffering with a trouble in your chest and in your stomach. That is right. You're not from this city, not even from this state: from Virginia. If you believe the Lord God, you can go home and be well now. Your faith touched Him.

E-78 [Blank.spot.on.tape--Ed.]...?... with her head down, praying. Do you believe me to be His servant, lady? You was praying when I was talking to that man, "Lord, let me be next. That right? You believe that that throat trouble has left you? It has: swallow.
[Blank.spot.on.tape--Ed.]... has been operated on. I see him in a room for an operation. And it's something in the side. It's appendix and stomach affair. That is right. And you... That won't heal up. There's something wrong. It keeps swelling, that operation, like a rupture from it. It won't hold together.
Do you know He believe--believe that He knows where you're from? You're not from this city. That operation wasn't. You're from a city called Mansfield, Ohio. Return back. It'll get well. Don't doubt. Believe the Lord God...?... [Blank.spot.on.tape--Ed.]

E-79 Got trouble with your arms? You got arthritis too, haven't you? Uh-huh. You believe God knows who you are? Your name's Flossie. Your last name is McGowen. You're from a place called Miamisburg, Ohio. That's your husband setting by you. His name's Frank. What do you think about it? God will heal you too, you believe, sir?
What do you just raised up your head there, next to the man that's got heart trouble. Do you believe God will heal you? What about the one setting next there, you believe, lady? You believe He will heal that arthritis? Then you can go home and be well. Just have faith, don't doubt. [Blank.spot.on.tape--Ed.]

E-80 If God will reveal this woman's condition, how many of you will with one accord will say, "That'll be sufficient." You just keep them coming, they just... Well, you... It just wears you down. You just... I... You get so weak till I look out over the audience, and it just looks like one great big milky mess up there. What it is, it's your faith. I can't hardly tell which is which. It's just a pulling.
You're believing, if you would just accept it. There's only one thing. That's a little shadow hangs over you. And that's darkness. That's unbelief. If that little shadow would ever break, and you'd go beyond that in your faith, there would not be a feeble person in our midst. This doesn't heal people. This only brings you to a realization that the Healer is here.

E-81 Our time is way past. I think we're supposed to close this auditorium before this time. The people has been nice.
Lady, be the judge. I don't know you. I've never seen you. If God will reveal what's your trouble, will you believe me? You're nervous. That's what you want prayed for, extremely nervous, mental nervousness. You're one of those kinds that's always crossing bridges 'fore you get to them, building up things that never happened; yet you're a Christian believer. That's right.
I don't know you. You believe He knows you? You believe He could tell me who you are? Would you believe? All right, Dorothy, you can have what you ask for. Your last name is Glascoe. Go on your road and be healed.
If thou canst believe, all things are possible. Do you believe with all your heart? Do you believe that God's Word is true? Now, Brother Vayle or the boy, one's tap--patting me on the back. That's means that I've had enough.

E-82 Look. Surely you couldn't disbelieve anymore. Listen to me as your brother. I have told you the Gospel truth, and Christ has confirmed that to be the truth. Here I'll tell you the truth. Every one of you is already healed. Jesus did that for you nineteen hundred years ago. He's trying to make you believe it. Do you believe it? Then lay your hands on each other and pray the way you do in your church. Pray for one another. The Bible said, "These signs shall follow them." I'll pray and cast out this black spirit.
Oh, Satan, you see that you're lost. You're deceiving the people. Thou devil, come out of the people. Thou unbelief, Satan, we cast you out. In the Name of Jesus Christ, leave this audience. Come out of the people.
Now, see you're free to give God praise. You're every one healed. In the Name of the...

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