Je Sais Que Mon Rédempteur Est Vivant
1 Toutes les choses saintes... C’est le jour, le jour de la résurrection. Nous nous réunissons avec joie du coeur parce qu’Il vit. Et Il a dit: «Car Je vis, et vous vivrez aussi.» Et quelle espérance pour nous de pouvoir nous reposer dessus ce matin! Maintenant, juste avant que je–que nous puissions avoir le message de ce matin, inclinons la tête juste un petit moment encore pour la prière.
2 Dieu bien-aimé, nous sommes reconnaissants ce matin d’être le peuple qui est appelé de Ton Nom. Nous sommes très heureux de ce que nous n’avons plus à nous imaginer une grande résurrection dans le futur, parce que cela est devenu une réalité pour nous, comme nous le lisons dans Ta Parole et que nous voyons que Tu as promis ceci; et nous sentons dans nos âmes que Jésus vit. [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Oh! nous pensons ce matin aux nombreux chagrins que nous avons connus dans nos vies, ainsi qu’aux nombreuses peines que nous avons endurées. Les expériences qui nous ont déchirés et qui nous ont livrés aux vents de la terre. Nous avons enterré nos bien-aimés et avons pleuré sur leurs tombes. Et nos–nos âmes semblaient presque périr au-dedans de nous; mais après, nous pouvons penser à ce jour (oh!), ce que cela signifie, le fait que Jésus est ressuscité des morts. Il a dépouillé l’ennemi de tout pouvoir lorsqu’Il est ressuscité triomphant. Il a ôté toutes les ombres. Maintenant nous marchons dans la précieuse Lumière de Sa résurrection.
3 Oh! nous pouvons nous y imaginer, il y a quelque dix-neuf cents ans ou plus ce matin, lorsque deux petites femmes, en route vers la tombe, se demandaient qui allait ôter la pierre...Mais Dieu l’avait déjà ôtée. Et Celui que la tombe retenait était ressuscité des morts, Il leur a parlé et a dit: «Allez dire à Mes disciples et à Pierre que Je les rencontrerai là en Galilée.» Oh! combien nous Te remercions pour cette glorieuse expérience, car nous pouvons encore témoigner de cette résurrection. Elle devient tout aussi réelle pour nous qu’elle l’était pour elles ce matin-là, parce qu’Il est ressuscité des morts.
4 Pardonne-nous nos péchés et nos manquements; tout ce que nous avons fait ou dit, ou même pensé, qui n’était pas juste, Seigneur, nous Te prions de nous pardonner pour ces choses. Et scelle-nous profondément. Attire-nous plus près ce matin. [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Oh! bien des fois, Tu te tiens dans les ombres lorsque nous avons de gros ennuis. Lorsque Marie revenait de la tombe ce matin-là en pleurant, elle entendit derrière elle une voix dire: «Pourquoi pleures-tu?» Il était juste derrière elle, juste en train d’observer ce qui se passait. Et lorsqu’Il prononça son nom, combien son coeur a dû bondir de joie, car son Seigneur était ressuscité des morts!
5 Oh! parle-nous ce matin, Seigneur. Donne-nous Ta Parole et Ton Esprit. Et rassure-nous de nouveau ce matin, alors que nous parlons des prophètes et des différents autres personnages qui attendaient ce glorieux moment. Et nous attendons la résurrection générale dans les derniers jours, lorsque notre Seigneur reviendra. En attendant, Seigneur, garde-nous en bonne santé, heureux, pleins de joie, nous réjouissant, et puissions-nous ne pas vivre seulement de pain, mais tirer notre subsistance de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. Accorde-le-nous, Père, car nous le demandons au Nom de Celui qui est ressuscité des morts et que nous a donné l’assurance de notre résurrection. Amen.
6 Alors que je descendais la route, il y a quelques instants, je pensais alors que les oiseaux chantaient: «Quel beau printemps aujourd’hui!» Après que le... Combien Pâques tombe bien! Après que le grand hiver sombre et froid est passé, avec toutes ses tempêtes de neige et ainsi de suite, alors le soleil apparaît...
Et la venue du soleil apporte une nouvelle vie, un nouvel espoir, de nouvelles saisons, de nouvelles récoltes, de nouvelles fleurs. Tout revient à la vie. Même un homme qui n’avait pas de Bible à lire, a pu néanmoins comprendre qu’il existe un Dieu, quand il pouvait juste observer la nature, comment elle s’en va et revient. L’automne, c’est la crucifixion. Et le printemps, c’est la résurrection, et... Vous voyez simplement Dieu dans toute chose.
Et je pensais, en entendant mes petits oiseaux chanter dans la cour ce matin, mes petits rouges-gorges... Comme je les aime! Je les appelle mes petites radios. Et je sors le matin, j’allume ma radio et je les écoute.
7 Eh bien, vous connaissez la petite légende du rouge-gorge. C’était un petit oiseau brun (selon la légende) jusqu’au Vendredi Saint. Il y avait un Homme qui mourait seul. Et il n’y avait personne pour L’aider. Et Il était seul, Il fut cloué dans–à une croix. Et un petit oiseau brun cherchait à Le libérer de la croix. Et en piquant à plusieurs reprises sur les clous et sur la couronne d’épines qui était sur la tête de cet Homme, sa petite poitrine devint toute rouge de sang, et depuis lors, elle est devenue rouge.
Et je pensai: «Ô Dieu, je... c’est le genre de bouclier que je veux avoir.» Et si vous observez le petit rouge-gorge lorsqu’il se picote, juste en dessous de cette couche rouge de plumes, c’est noir. C’est le reste de ses plumes; mais le–le bouclier rouge le protège. C’est ce que je veux. Peu importe combien nous essayons d’être bons, nous sommes toujours des pécheurs. Mais ce petit bouclier rouge est tout ce qu’il faut pour le rendre différent des autres oiseaux. C’est tout ce qu’il faut pour nous rendre différents du monde, juste ce petit bouclier rouge de Sa grâce.
8 Nous sommes venus en ce matin de Pâques, comme chaque matin de Pâques, impatients de–de nous rassembler tôt à ce lever du soleil. Et cela a été pour moi un privilège, au cours de ces nombreuses dernières années, de venir ici au Tabernacle, de baptiser les gens et de leur prêcher la résurrection du Seigneur Jésus. Et alors que j’étudiais hier soir pendant la tempête, je me demandais quelles seraient les paroles appropriées à apporter le matin dans ce service de la résurrection, et mes pensées sont tombées sur ceci, un sujet que notre frère vient de lire dans Job, au chapitre 19, du verset 23 au verset 27. Je sais que mon Rédempteur est vivant, a dit Job. Et j’ai choisi cela comme sujet.
9 Et comme nous sommes venus... La raison pour laquelle nous venons, c’est dans ce seul but, celui de pouvoir trouver de nouvelles espérances. Nous sommes ici sur cette terre, et nous sommes–savons que nous vivons dans les ténèbres. Nous ne devons simplement pas nous imaginer un peu ces choses ou nous faire des illusions, pour ainsi dire, parce que nous savons que nous vivons dans les ombres de la mort.
Chaque fois que nous entendons la sirène d’une ambulance, lorsque nous passons devant le cimetière, lorsque nous voyons un hôpital, chaque cheveu gris, cela grave dans notre mémoire que nous sommes des gens perdus, les jeunes comme les vieux.
Et nous sommes venus en un tel matin pour recevoir des espérances, de nouvelles espérances en rapport avec la raison et le but de notre présence ici. Et je pense que c’est un moment merveilleux de penser aux espérances que Dieu nous a offertes.
10 Maintenant nous voulons d’abord faire entrer dans nos esprits que rien ne peut nous détruire tant que le dessein de Celui qui nous a créés n’a pas été accompli. Il ne peut rien y avoir. Nous avons été créés pour un dessein. Cette église a été construite ici pour un dessein. Cette fondation n’a pas été creusée, et la pierre angulaire n’a pas été posée, et les briques n’ont pas été posées pour former le–le bâtiment, et le toit et l’intérieur n’ont pas été placés ici juste pour voir si cela pouvait se faire. Cela a été placé ici par un dessein, ou plutôt pour un dessein.
La maison que vous habitez n’a pas été placée là par hasard, ou quelqu’un n’a pas simplement perdu du temps. Votre maison a été construite pour un dessein, pour servir un dessein.
11 Et si vous avez conduit votre voiture pour venir ici ce matin, cette voiture n’a pas été construite juste pour voir si elle pouvait être construite. L’homme n’a pas gaspillé les matériaux. Elle a été placée ici pour un dessein, pour servir un dessein.
Les vêtements que vous portez n’ont pas été fabriqués juste pour voir si quelqu’un pouvait confectionner quelque chose. C’était pour un dessein. La nourriture que vous mangez n’a pas poussé sur terre juste pour qu’on la voie pousser. Elle a été créée pour servir un dessein.
Et Dieu n’a pas dû créer un arbre juste pour qu’il soit un arbre. Il a créé un arbre pour un dessein. Et Dieu ne nous a pas créés vous et moi juste pour voir s’Il pouvait le faire. Il nous a créés pour un dessein. C’est pourquoi il y a un dessein pour lequel nous sommes tous ici. Vous n’êtes pas ici simplement pour qu’il y ait un autre être humain. Vous êtes ici parce que Dieu vous a créé pour un certain dessein. Vous n’êtes pas ici juste pour manger la nourriture que Dieu a fait pousser. Vous n’êtes pas ici juste pour vivre dans une maison que–que l’homme a construite, ni pour porter les vêtements que quelqu’un a confectionnés. Vous êtes ici pour un dessein précis.
12 Peu importe combien vous êtes petit, combien vous êtes grand, combien vous êtes important, ou combien vous êtes sans importance, vous êtes ici pour servir un dessein, tout comme mon doigt est ici pour un dessein. L’ongle est sur mon doigt pour un dessein. Mon oeil et chaque partie de notre corps sont là pour servir un dessein.
Et cela n’a pas été placé ici juste pour voir de quoi cela aurait l’air lorsque ce serait placé ici; mais cela a été placé ici pour servir le dessein auquel c’est destiné. C’était le plan de Dieu de faire ainsi. Et si nous avons été placés ici pour un dessein, alors rien ne peut nous détruire tant que le dessein de Dieu n’est pas accompli. Rien ne peut nous nuire tant que le dessein pour lequel Dieu nous a placés ici n’a pas été manifesté.
Peu importe combien d’ennuis nous avons, combien nous passons par des chagrins et des peines, une raison est liée à tout cela, il y a une raison pour cela.
13 Prenons par exemple Noé dans la Bible. Un déluge est venu. Et toute la terre fut détruite. La végétation et tout fut détruit, à l’exception de Noé et de la semence qu’il avait prise avec lui dans l’arche.
Le dessein de Dieu ne peut jamais échouer. Rien ne peut le faire échouer. Combien devrions-nous donc être heureux aujourd’hui, en nous reposant sur cette belle révélation de la Parole du Dieu vivant, à savoir que ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la maladie, ni la souffrance, ni la mort, ni le péril, ni rien ne peut nous séparer du dessein du Dieu vivant!
Ce que Dieu a conçu dans Sa pensée, ce que Dieu a résolu dans Son coeur d’accomplir, il n’y a aucun démon, il n’y a aucune puissance, il n’y a rien qui puisse briser le glorieux plan immortel et inter-... éternel de Dieu. Il doit en être tel que Dieu l’a dit.
14 Nous voyons donc qu’au jour où le monde entier allait être détruit par un déluge, Dieu prit des dispositions. Des dispositions pour quelle raison? Afin de préserver Son dessein. Il l’a fait aux jours de Noé, et Il le fait aujourd’hui. Il a pris des dispositions afin de préserver Son propre dessein. Il va préserver une Eglise. Il va préserver un peuple. Il va préserver, pour Son glorieux domaine, des sujets que la mort ne peut détruire.
Et nous réalisons que c’est par la foi que nous croyons ceci. Et la résurrection produit un solide fondement sur lequel repose notre foi. Rien ne peut le détruire.
C’est comme un poète a écrit une fois:
Oh! quel avant-goût de la gloire divine!
Héritier du salut, acquis par Dieu,
Né de Son Esprit, lavé dans Son sang.
Quelle assurance sur ce roc solide, la résurrection de notre Bien-aimé et adorable Seigneur Jésus! Rien ne peut la détruire. Cela a été planté. C’est la semence de Dieu. C’est le dessein de Dieu de nous donner le Saint-Esprit béni. C’est le dessein de Dieu d’accomplir pour nous des signes, des prodiges et des miracles. C’est le dessein de Dieu, et rien ne peut le détruire.
15 Toutes les puissances de l’enfer peuvent parier contre cela, mais elle prévaudra. Nous avons la promesse éternelle de Dieu. Il se peut qu’il y ait des docteurs; il se peut que des ismes se lèvent; il se peut que de grands programmes se lèvent; il se peut qu’il y ait des choses qui donnent l’impression que cela pourrait être anéanti; mais elle ne peut jamais être anéantie. C’est le dessein de Dieu de veiller à ce qu’elle puisse prévaloir.
Cela ne dépend donc pas de moi, et cela ne dépend pas de vous, si elle sera anéantie ou non. Cela dépend de Dieu. Et nous pouvons en être certains, que Dieu ne laissera jamais notre héritage être anéanti; car c’est Son dessein de nous le donner.
16 Maintenant, nous pourrions penser aussi aujourd’hui aux destructions, au fait d’essayer de détruire. Nous avons Christ sur base de la promesse. Nous pensons aux enfants hébreux, lorsque Dieu avait un dessein pour eux, lorsqu’ils étaient là à Babylone et que la fournaise fut chauffée sept fois plus qu’avant, afin d’anéantir le dessein de Dieu. Et tout Babylone était en colère. Ils étaient décidés, Satan l’était, à anéantir le dessein de Dieu, car il savait que ces enfants allaient entrer dans la fournaise. Aussi prépara-t-il la fournaise lorsqu’il fit qu’elle soit chauffée sept fois plus, afin de s’assurer que le programme de Dieu serait anéanti.
Mais Dieu voulait manifester Sa puissance. Et tout Babylone et tout l’enfer n’ont pas pu faire échouer ce dessein. Non, monsieur. Peu importe qu’ils eussent pu chauffer cette fournaise un million de fois plus, cela n’aurait jamais anéanti le dessein de Dieu. Dieu voulait montrer qu’Il était un Dieu de délivrance. Et Il apportera la délivrance à celui à qui Il voudra l’apporter, et rien ne pourra interférer avec Son programme.
17 Alors, lorsqu’ils chauffèrent la fournaise, Schadrac, Méschac et Abed-Nego ne savaient pas qu’ils allaient sortir de cette fournaise, car ils ont dit eux-mêmes: «Notre Dieu est capable de nous délivrer, et s’Il ne le fait pas, nous n’allons pas néanmoins nous incliner devant cette statue.» Dieu avait quelqu’un qui Le servait, et Son dessein n’allait pas échouer. Le feu ne pouvait–ne pouvait pas faire échouer le dessein du plan de Dieu. Et oh! combien j’aime dire ceci ce matin! Toutes les bombes à hydrogène du monde ne pourront jamais faire échouer la résurrection de Son Eglise. Toutes les justifications, toutes les mathématiques et–et tout le reste que ce monde intelligent a déguisés dans le but de faire quelque chose, afin de détruire la foi des enfants de Dieu, cela n’y arrivera jamais. Cette foi vivra éternellement.
18 C’était le dessein de Dieu de montrer qu’Il a autorité sur les bêtes sauvages des champs. Et une fois, on a mis des lions dans une fosse. Et on les a affamés au point où ils avaient si faim qu’ils pouvaient déchiqueter une pers-... une personne d’un seul bond. Et le diable se disait: «Je suis sûrement en mesure de détruire ce prophète Daniel.» Mais Daniel avait résolu dans son coeur d’accomplir le dessein de Dieu. Et Dieu avait placé cela dans son coeur. Avant que Daniel eût pu avoir ce désir, il devait y avoir quelque chose pour créer ce désir. Avant qu’il eût pu avoir cette foi, il devait y avoir quelque chose pour lui dire qu’il y avait un Dieu qui pouvait délivrer.
19 Et, oh! combien cela coïncide ce matin avec la foi, la foi vivante du Dieu vivant qui est dans Son Eglise! Quelque chose dans nos coeurs déclare qu’il y a un pays au-delà de la rivière. Je ne peux pas mettre mon doigt sur ce pays, aucun homme non plus; mais il y a au-dedans de nous quelque chose qui nous dit que la tombe n’est pas sa finalité. Et, «tu es poussière, tu retourneras dans la poussière» n’a pas été dit au sujet de l’âme. Il y a quelque chose au-dedans de nous, un feu qui brûle, une lumière que Dieu a allumée et qu’aucune brise ne peut éteindre. Il n’y a pas de vague de froideur dans l’église, il n’y a pas d’indifférence parmi les gens, ni de persécution du monde qui puissent éteindre une flamme que Dieu a allumée. Car, c’est le dessein de Dieu que Son flambeau de liberté puisse brûler jusqu’à la Venue du Seigneur. Et aucune puissance ne peut l’éteindre. En soufflant, ces choses ne feront que la faire brûler davantage.
20 Il s’est avéré au fil des âges que les persécutions fortifient l’Eglise. Et Daniel, sans savoir comment Dieu allait le faire, et sans savoir si oui ou non Dieu allait le faire, savait cependant qu’Il était en mesure de faire–de faire cela, et il savait que Quelque Chose au fond de lui le lui disait... Voyez-vous, Dieu avait un dessein. Il avait fait tout concourir à ce dessein. Et tout aujourd’hui, peu importe combien nous semblons parfois indifférents, et combien les choses prennent une drôle de tournure, et comment l’Eglise se retrouve dans telle et telle condition, tout cela s’inscrit dans le dessein divin de Dieu pour nous modeler et nous façonner à Son image. Qui sait façonner la matière mieux que le Créateur?
21 Et les lions ne purent pas dévorer le prophète, parce que Dieu avait envoyé un ange. Il avait ordonné à un ange de se tenir là pour protéger ce prophète, parce que Dieu avait un dessein. Il voulait montrer à ce prétendu roi Sa main puissante et Son dessein. Je pense que c’est ce qui se passe aujourd’hui, que Dieu est en train de préparer un peuple auquel Il peut révéler Sa main puissante pour accomplir Son puissant dessein. Oh! je suis si heureux ce matin qu’Il vive dans mon coeur, qu’Il ne soit pas un Dieu mort. Il est un Dieu vivant. Et tout au fond de moi... Hier matin, j’étais assis dans une chaise de coiffeur pour me faire coiffer. Et un jeune homme me coiffait dans le salon [de coiffure] de frère Egan. Et j’étais juste assis là, la tête baissée, et, oh! j’étais si fatigué. Mes réunions avaient été très longues, et je cherche à partir le matin pour un petit repos, avant le début de prochaines réunions.
22 Et j’étais si fatigué qu’il me semblait que mon coeur allait simplement cesser de battre. Et alors que j’étais assis là, tout d’un coup, alors que j’entendais tout le monde parler, il me sembla cependant que j’étais dehors dans l’espace. Je me suis dit: «Ai-je fait une crise cardiaque?» Et j’étais simplement en train de quitter le fauteuil du coiffeur. Je me suis dit: «Je me demande si c’est ce qui est arrivé.» J’ai senti mes mains. Elles étaient engourdies, et mon coeur semblait avoir cessé de battre. Et je me suis dit: «Oh! mais il y a... L’Evangile doit être prêché. Et aucune puissance ne peut me prendre tant que le dessein de Dieu n’est pas accompli.» Rien ne peut me faire de mal, rien du tout, tant que le dessein de Dieu ne s’est pas accompli. Et lorsqu’il sera accompli, je désire aller avec Son dessein.
Lorsqu’Il aura terminé, alors moi aussi j’aurai terminé. Lorsqu’Il en aura fini avec moi, j’en aurai fini avec la vie. Lorsqu’Il en a fini avec vous, ç’en est fini de vous aussi. Alors qu’est-ce que cela change? Dieu tient le tout dans Sa main.
23 Que nous soyons jeunes ou vieux, nous ne savons pas quand le dessein de Dieu sera accompli et terminé. Dieu reprend parfois de petits bébés pour montrer qu’Il peut conduire leurs petites âmes. Tout ce qu’Il fait, c’est pour un dessein. Il a dit que pas même un passereau ne peut tomber du ciel sans qu’Il le sache. Tout concourt à Son dessein à la minute près. Tout est dans Son plan divin. Rien ne peut anéantir cela.
24 Quelle assurance était-ce pour Abraham, après qu’il eut trouvé Dieu et qu’il eut su que Dieu avait un dessein, et que dans ce dessein Il allait amener un fils au travers d’Abraham et de Sara! Et au travers de ce fils, Isaac, allait venir le Seigneur Jésus. Et dans ce dessein, Il allait susciter Sara et Abraham, et allait faire d’eux un grand peuple, et amener ce fils... pris les pires personnes qui puissent exister, pour faire cela avec...
Combien il est étrange que Dieu emprunte des voies mystérieuses! Bien, en principe, s’Il voulait amener un enfant dans le monde comme cela, Il aurait pris une femme qui était féconde. En principe, Il aurait pris un homme qui n’était pas stérile.
25 Comme Abraham et Sara étaient mariés depuis de nombreuses, de nombreuses années, et qu’elle était stérile, qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant, bien, en principe, Il aurait donc pris une jeune femme qui était féconde, qui aurait pu donner naissance à cet enfant. Mais Dieu aime manifester Sa grâce. Dieu aime prendre quelque chose qui n’est rien et en faire quelque chose, car Il est le Créateur.
C’est pourquoi Il nous a pris vous et moi. Nous n’étions rien pour qu’Il puisse faire de nous des enfants, nous qui étions malheureux, misérables, perdus, aveugles, et qui n’étions pas aimables, pour faire de nous Ses aimables enfants. C’est le dessein de Dieu de faire cela.
26 Et puis, autre chose, en principe, Dieu aurait pris une jeune femme et un jeune homme pour accomplir cela, une jeune femme et un jeune homme nouvellement mariés. Il aurait pu dire: «Maintenant, vous n’avez pas d’enfants, et Je vais vous amener à avoir votre premier fils. Et Je vais... Il va être Mon Isaac.»
Mais Dieu choisit un homme de soixante-quinze ans et une femme de soixante-cinq pour accomplir Son dessein, afin de montrer que vous pouvez être jeune ou vieux, Dieu peut toujours accomplir et accomplira Son dessein. Certainement.
27 Et lorsque Abraham avait soixante-quinze ans, il reçut la promesse de Dieu. Il en parla à Sara. Et alors, le diable a dit: «Vous savez quoi? Je vais juste retarder cela un peu. Je pense que si je fais en sorte qu’ils deviennent très vieux, ils perdront la foi, et ils sauront que c’est impossible. S’ils sont déjà tremblotants à soixante-quinze ans, si seulement je peux garder cela loin pendant un moment...» Et il garda cela loin jusqu’au moment où Abraham et Sara étaient courbés par l’âge, qu’ils avaient des cheveux gris et des épaules voûtées.
28 Cela montre tout simplement que rien ne peut faire échouer Son dessein. Même la mort ne peut pas faire échouer Son dessein. Abraham était pratiquement mort, et le sein de Sara était mort depuis quarante ou cinquante ans. Mais rien ne peut faire échouer le dessein de Dieu. Son corps était vieux; il était ridé. Les canaux galactophores étaient séchés. Son coeur était tellement faible qu’il ne pouvait pas entrer en travail. Mais Dieu nous a montré là qu’on ne peut pas faire échouer Son dessein. Il changea Sara et la ramena à une jeune femme, et Il prit un homme de cent ans et lui rendit sa jeunesse. Peu importe combien cela semble déraisonnable, Dieu fit la promesse. Et Abraham ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié, donnant gloire à Dieu; car il considéra que Dieu peut accomplir ce qu’Il avait promis.
29 Que devrions-nous donc être ce matin? Nous sommes les enfants de Sa promesse. Etant morts en Christ, nous sommes la postérité d’Abraham et héritiers avec lui par la promesse. Donc peu importe combien les maladies viennent, le genre de mort dont nous mourons, combien nous endurons la pauvreté, le dessein de Dieu ne peut pas échouer. Il nous ressuscitera. «Car Je vis, et vous vivrez aussi.» Voilà notre espérance.
30 Et je sais aujourd’hui, comme c’est mon anniversaire, que je deviens un vieil homme. Je me suis observé dans le miroir, et j’ai vu que ce jeune homme qui a construit ce tabernacle n’est plus le même jeune homme. Il prend de l’âge, ses épaules se voûtent, sa barbe grisonne, il perd ses cheveux. Mais rien ne peut faire échouer le dessein de Dieu, rien. C’est pourquoi je me repose avec assurance sur cette promesse: «Car Je vis, et vous vivrez aussi.» Je me joins à Job d’autrefois qui a dit: «Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’Il se lèvera le dernier sur la terre.» C’est un dessein que Dieu a. Je dois servir ce dessein. Ma vie toute entière doit être incluse dans Son dessein, dans Son programme. Il en est ainsi de chacun de nous. Dieu a un dessein selon lequel... le vieil Abraham a pu–a pu se montrer ferme, comme voyant Celui qui est invisible, parce que c’était un dessein de Dieu qu’il connaissait, comme quoi Dieu lui avait donné la promesse. Ce... peu importe combien tout semblait contraire, Dieu avait donné cette promesse à Abraham. Alors Dieu accomplit Sa promesse. Il l’a fait pour Abraham. Il l’a fait pour tous Ses enfants, et Il tiendra Sa promesse.
31 Il y eut Moïse; bien qu’il fût enseigné dans toute la sagesse des Egyptiens... Eh bien, il comprit que Dieu avait un dessein pour sa vie. Ce fut Jokébed, sa mère, qui prit son bébé chéri (le plus beau bébé du monde à l’époque), un petit ami mignon, le plaça dans une caisse, et le poussa dans le Nil, là où les crocodiles s’étaient graissés à force de dévorer les petits enfants hébreux. En effet, on les jetait en pâture aux crocodiles. Et elle prit son bébé et le poussa droit dans la gueule de la mort, sachant ceci, qu’on ne peut faire échouer le dessein de Dieu.
32 «Dieu d’Abraham, prends soin de mon enfant et conduis-le vers le dessein pour lequel Tu l’as suscité.» Il n’y avait pas assez d’eau dans le Nil pour le noyer. Il n’y avait pas assez de crocodiles dans le monde qui auraient pu l’avaler. Il était un élu de Dieu. Et comme il était l’élu de Dieu pour ce dessein-là, nous sommes les élus de Dieu aujourd’hui, qui croient dans la résurrection du Seigneur Jésus. Et il n’y a pas de bombes, pas d’enfer, il n’y a rien d’autre qui puisse anéantir le dessein de Dieu. Nous devons entrer dans la résurrection. C’est une promesse que nous tenons de Dieu: le dessein de Dieu.
33 Et Moïse, lorsqu’il eut quarante ans révolus, un homme d’âge moyen, et il avait été formé à l’école... Mais, parfois Dieu a une façon vraiment camouflée d’amener Ses choses à s’accomplir selon Sa promesse. Il amena Moïse derrière le désert et le laissa entendre les hurlements et les esprits alors qu’il titubait dans le désert. Et alors qu’il était là, seul dans le désert, et que le vent hurlait, avec les scorpions et les cobras, et il était seul dans le désert jusqu’à ce qu’il périsse presque... Rien ne peut faire échouer le dessein de Dieu. Dieu avait suscité Moïse, et Moïse devait faire ce que Dieu lui disait de faire. En effet, on ne peut faire échouer le dessein de Dieu.
34 C’était notre personnage de ce matin, Job, qui était dans la plus profonde détresse, lorsqu’il avait perdu toutes ses richesses. Ses enfants étaient morts; son corps était couvert d’ulcères; et il était dans la plus grande détresse qu’il n’eût jamais connue, assis sur un tas de cendre avec un tesson en train de gratter les ulcères, et sa femme qui se tenait à la porte a dit: «Pourquoi ne maudis-tu pas Dieu et ne meurs?» Alors que les membres de son église lui avaient tourné le dos pendant sept jours et l’accusaient, eux qui auraient dû le consoler... Mais ils l’accusaient de pécher en secret, ils l’accusaient d’être un rétrograde. Ce fut dans cette grande heure, ce fut dans ce moment crucial que Dieu amena Job sur les sables sacrés, où Il amène chaque croyant, pour une expérience derrière le désert, comme Il l’avait fait avec Moïse, jusqu’au petit cabinet secret où Il vous a amené, jusqu’au hangar à charbon où j’ai reçu cela.
35 Dieu a un endroit, un dessein et un temps. Et lorsqu’Il eut Job dans cet état, Il l’avait sur les sables sacrés. En effet, Il allait lui révéler quelque chose qu’il ne perdrait jamais. Oh! car ces sables sacrés, Il doit y amener chaque véritable enfant. Il vous amène dans ces endroits où aucun démon ne peut venir. Aucun docteur ne peut expliquer cela. Il vous donne quelque chose là-bas sur ces sables sacrés, une expérience que vous n’oublierez jamais aussi longtemps que les âges s’écouleront.
36 Peu importe combien votre mère, votre papa, votre mari, votre femme, vos associés peuvent devenir des athées... Tout véritable croyant a ce point-là, où Dieu l’a rencontré. C’est sans exception. Tout croyant en a un. Toute personne née dans le Royaume de Dieu connaît cet endroit-là, cette minute, cette heure où Dieu l’a amené. Et sur ces sables sacrés, dans la Présence du buisson ardent, Il a fait au croyant quelque chose que toute la mentalité du monde ne peut détruire. «Sur cette pierre Je bâtirai Mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne la détruiront point.» Sur ce roc, la révélation spirituelle de Jésus ressuscité; sur ce roc.
37 Job dans sa détresse, ayant tout perdu... Sa femme s’était retournée contre lui et l’accusait. Et tous ses croyants, tous ses amis s’étaient retournés contre lui, parce qu’ils n’avaient que la théologie. Et tous les autres s’étaient retournés contre lui. Mais Dieu a dit: «Viens ici, Job. Je vais te donner quelque chose, mon garçon. Je vais mettre en toi quelque chose que tous les démons de l’enfer ne pourront faire sortir en secouant. Et si tous les docteurs du monde t’accusaient d’une manière ou d’une autre, cependant cela ne bougera jamais.» Savez-vous ce qu’Il fit? Il a juste soulevé un petit peu le rideau et a dit: «Job, regarde de l’autre côté.» Et qu’a vu Job? Que pensez-vous qu’il a vu? Il vit la Pâques pour la première fois. Il vit la première Pâques, et il s’écria: «Je sais que mon Rédempteur est vivant.»
38 Oh! quel endroit béni où se tenir! Tout homme, toute femme et tout enfant élu de Dieu en arrive à cet endroit, sur ces sables sacrés où Dieu soulève le rideau, et vous Le voyez dans la puissance de Sa résurrection. Vous savez qu’Il est vivant. Et comme Job, nous pouvons crier: «Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’Il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, Il se lèvera; quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu.»
39 Cette première vision de la Pâques a fait crier un prophète. Et les tonnerres grondèrent et les éclairs brillèrent. Il vit la Pâques pour la première fois. Quand l’a-t-il vue? Pas lorsqu’il était vêtu de–d’habits bien soignés, ni lorsqu’il avait parfaitement peigné ses cheveux, ni lorsqu’il était au mieux de sa forme, mais c’était lorsqu’il était dans la détresse. Lorsqu’il croupissait dans la souffrance, presque à l’article de la mort, c’est alors qu’il vit la Pâques. C’est alors qu’il vit la première résurrection. Oh! c’est pareil pour vous et moi. C’est lorsque nous étions étendus à l’autel, quelque part, au point que nous étions prêts à mourir et que nous avions dit: «Seigneur Dieu, fais quelque chose pour moi», c’est alors que Dieu souleva le rideau et que nous vîmes la Pâques. Nous voyons la Pâques pas vraiment d’un point de vue théologique. Nous n’avons jamais vu la Pâques en portant de nouveaux habits. Nous n’avons jamais vu la Pâques comme étant de petits lapins et des oeufs colorés. Nous voyons la Pâques par la puissance de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. C’était là la véritable Pâques. Et lorsqu’il cria, Dieu répondit par le feu.
40 Ce fut le cas pour David, lorsqu’il fut rejeté et exilé. Ce fut le cas pour David, après qu’il eut péché et commis cet horrible crime. Ce fut le cas pour David, lorsqu’il était perplexe et que son fils, la joie de son coeur, avait été repris. Ce fut le cas pour David, le roi prophète, qui cria lorsqu’il vit qu’il devenait vieux, et qu’il devait retourner dans la poussière de la terre. Ce fut David qui dit: «En outre, mon corps repose en sécurité, car Il ne permettra pas que Son Bien-aimé voie la corruption. Il ne livrera pas Son âme au séjour des morts.» Ce fut lorsque David passait ses pires moments. Ce fut lorsque David était perplexe, dans la détresse et presque à l’article de la mort que Dieu souleva le rideau, et dit: «Regarde de l’autre côté, David.»
David a dit: «Mon corps repose en sécurité, car Il ne permettra pas que Son Bien-aimé voie la corruption; Il n’abandonnera pas Son âme au séjour des morts. Ainsi, mon corps repose en sécurité.»
41 Oh! c’est à cette heure-là, mes amis. C’est à ce moment-là. C’est à ces heures cruciales de crucifixion que nous voyons la résurrection. C’est à ce moment-là que Dieu aime manifester Sa grâce. C’est à ce moment-là que Dieu aime réconforter Ses enfants. L’heure la plus sombre que ce monde ait jamais connue, c’était le Vendredi Saint, lorsque tous les espoirs... Tout était écrit, tous les espoirs qu’ils avaient, c’était ce qui était écrit sur papier. Tous les espoirs qu’ils avaient, c’était ce qu’un certain philosophe avait dit. Et le Prince de la Vie était en train de mourir au Calvaire. C’était l’heure la plus sombre que le monde eût jamais connue.
Mais la Pâques produisit l’heure la plus brillante que le monde ait jamais connue, parce que toutes les superstitions, tous les doutes, et toutes les frayeurs furent ôtés quand Dieu Le ressuscita.
42 Pourquoi était-ce une heure sombre? Qu’est-ce qui faisait qu’elle soit sombre? Suivons, comme je l’ai dit il y a un instant à propos des oiseaux et des fleurs. Pourquoi les lys blancs fleurissent-ils à Pâques? Pourquoi les oiseaux chantent-ils au printemps? Pourquoi la floraison se produit-elle? C’est parce que l’été approche.
Pourquoi cela a-t-il lieu en février, juste au cours du plus mauvais mois que nous avons? L’hiver est venu augmentant de plus en plus, jusqu’à ce qu’il reçoive son dernier coup. Ensuite, il se retire pour laisser la voie à la vie.
La mort a reçu son dernier coup. Elle doit se retirer et laisser place à la vie. Pourquoi fait-il sombre avant le jour? Il fait plus sombre avant le jour. Les hommes de science nous apprennent que c’est la lumière qui exerce une pression en venant, en descendant. Le soleil s’approche de la terre. Sa lumière exerce une pression sur l’obscurité; celle-ci donne son dernier coup. Elle ne peut plus résister. Les ténèbres ne peuvent jamais résister en présence de la lumière. Elles ne le peuvent pas. La lumière est des millions de fois plus forte que les ténèbres. Donc la lumière et les ténèbres ne peuvent cohabiter.
43 Et lorsque la lumière commence à se lever, les ténèbres s’établissent et se condensent. Elle fait pression sur les ténèbres. C’est juste comme verser de l’encre dans une–un bac à lessive plein d’eau de javel, elle disparaît tout simplement. Il n’y a plus aucune noirceur de l’encre lorsqu’on la fait tomber dans l’eau de javel. Elle devient elle-même l’eau de javel.
Oh! c’est ce qu’il en est du péché. Lorsqu’il tombe dans le Sang du Sauveur, il n’existe simplement plus. Il disparaît. Ce n’est pas étonnant qu’Il ait dit que c’est dans la mer de l’oubli, dans le bac d’eau de javel de Dieu où cela ne peut plus être retrouvé; cela se désintègre simplement; cela n’existe plus. C’est ce qu’il en est du péché une fois que vous voyez la véritable résurrection et le prix qui fut payé pour cette résurrection.
44 Les ténèbres se condensent parce qu’elles doivent bientôt disparaître. Et ensuite, aussitôt que la lumière vient, les ténèbres n’existent plus. Où sont-elles parties? Qu’est-il arrivé à cette nuit sombre qui enveloppait ce tabernacle il y a quelques heures? Maintenant elle ne peut simplement plus exister. Le soleil brille. Où est-elle allée? Vers où est-elle montée ou vers où est-elle descendue? Elle n’existe simplement plus.
Et s’il faisait sombre, c’est parce qu’il n’y avait pas de lumière. Et la raison pour laquelle l’homme n’avait pas d’espoir, c’est parce qu’il n’y avait pas de résurrection. Mais Pâques a produit la résurrection. Maintenant il n’y a plus de ténèbres; il fait jour.
Nous marcherons dans la Lumière,
Cette merveilleuse Lumière,
Qui vient là où les gouttes de miséricorde étincellent.
Brille tout autour de nous le jour et la nuit,
Jésus, la Lumière du monde.
45 La nuit fait pression, et appliquons cela maintenant à notre nation. C’est l’heure la plus sombre, l’heure la plus sombre que ce monde ait jamais connue. Même la nature tremble. La terre toute entière peut être réduite en poussière en un instant. Quels seraient les effets de la réaction d’un–de la réaction de l’hydrogène ou–ou–ou de l’oxygène, ou de quelques-unes de ces puissantes bombes, la réaction atomique? Chaque arbre, chaque herbe, tout, chaque branche, chaque dessein, chaque–chaque personne, tout serait simplement réduit en pièces et ramené à l’état des acides.
46 Voyez-vous ce que c’est? Le monde entier tremble. Des bombes sont apprêtées. Tout semble être en place et juste à l’heure. Et si les ténèbres ont un temps déterminé, à combien plus forte raison la lumière a son temps déterminé? Qu’est-ce qui fait qu’il fasse si sombre maintenant? Qu’est-ce qui fait ces choses? L’église a brisé toute la communion. Nous nous disputons. Oh! est-ce que... «Je suis méthodiste. Je suis presbytérien. Je suis pentecôtiste. Je suis de l’Eglise de Dieu. Je suis des Assemblées.»
Oh! ne pouvez-vous pas voir, mes enfants? Si c’est tout ce sur quoi nous devrions nous tenir, nous serions les gens les plus misérables au monde. Je suis si heureux qu’il y ait eu un petit endroit sacré, un petit endroit, là sur l’avenue Ohio, dans un hangar à charbon, la nuit où Dieu souleva le rideau. Les méthodistes, les baptistes, les presbytériens et les pentecôtistes se sont alors tous évanouis, car j’ai vu la Pâques. J’ai vu Jésus comme étant mon Sauveur. Je L’ai vu comme étant la Résurrection et la Vie.
47 «Celui qui croit en Moi–Moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais.» Je L’ai vu comme le seul Roi et le seul Potentat, la seule Chose qui pouvait m’aider, le seul Dispensateur de la Vie Eternelle, le Seul qui pouvait guérir mes maladies, Qui pouvait ôter mes maladies, Qui pouvait me ressusciter au dernier jour.
Il m’a simplement permis de regarder au-delà du rideau. Et je L’ai vu, Lui, la Résurrection. Alors je me suis joint à Job pour dire: «Je sais que mon Rédempteur est vivant.» Et après que les méthodistes, ou les baptistes, ou les presbytériens, ou les pentecôtistes n’existeront plus, mon Rédempteur vivra toujours malgré tout.
48 Vous pourriez dire: «Bien, c’est comme ceci et comme cela. A moins que vous fassiez ceci, à moins que vous fassiez cela...» Je suis bien plus avisé parce que j’ai regardé au-delà du rideau du temps. J’ai été sur les sables sacrés avec chaque croyant qui se trouve ici. Aucun démon ne peut toucher ce sable-là. Aucun docteur en théologie ne peut expliquer cela.
Il m’a guéri lorsque j’étais malade. Il m’a sauvé lorsque j’étais perdu. Il est vivant aux siècles des siècles. Demandez-moi comment je sais qu’Il est vivant. Il vit dans mon coeur. Il n’est pas mort, mais Il est ressuscité des morts.
49 Et ces épaisses ténèbres qui planent au-dessus de la terre maintenant déclarent seulement que la lumière exerce une pression en descendant. Lorsque la mort plane si près qu’il pourrait se faire qu’en une heure... Le monde pourrait périr dans une heure. Si la mort plane tout près, qu’est-ce qui fait cela? C’est la Vie, la Vie approche. La résurrection, la Pâques pour tous les enfants de Dieu, plane tout près; elle exerce une pression. Les Anges sont en train de descendre. Le Glorieux Saint-Esprit est en train de s’installer. Le glas sonne pour la dernière fois pour les ténèbres, car la Lumière sera bientôt là. Christ va venir, la joie de l’espérance des âges, une véritable résurrection pour tous les croyants, car nous prendrons part avec Lui à Sa résurrection comme nous avons pris part avec Lui à Sa souffrance. «Celui qui souffrira avec Moi, régnera avec Moi.»
Oh! devrai-je alors
être transporté au ciel
Sur un lit fleuri d’aisance,
Alors que d’autres ont combattu pour gagner le prix
Et ont navigué à travers des mers de sang?
Non, je dois combattre si je dois régner.
Augmente mon courage, Seigneur. (C’est cela ma prière.)
50 Oh!
je ne dois pas marcher
comme un poltron. Je ne dois pas aller çà et là chaque jour avec la
tête inclinée
comme s’il y avait quelque chose de terrible. Lorsque je regarde le
monde, avec
toutes ses ténèbres et toutes ses manières, je dois lever la tête,
marcher avec
la tête relevée parmi les aigles, sachant ceci que je Le connais dans
la
puissance de Sa résurrection. Puisqu’Il vit, nous vivrons aussi.
Puisqu’Il est
ressuscité des morts, je ressusciterai aussi. Vous ressusciterez aussi.
Voilà
la signification de Pâques pour le croyant.
51 Il y a quelque temps, là dans... Au cours de la Première Guerre mondiale, on avait largué des gaz puissants, tels que le gaz moutarde et le gaz au chlore. Et c’était dangereux. Cela empoisonnait tout. Les feuilles mouraient, les arbres mouraient, et les herbes mouraient. Tout ce sur quoi on larguerait ce gaz moutarde serait consumé.
52 Il y avait un aumônier qui, un matin de Pâques, parcourait les–les tentes où étaient couchés les blessés et les mourants. Une infirmière de la Croix-Rouge venait avec lui. Les jeunes gens avaient été là au front depuis très longtemps; ils étaient simplement très fatigués. Et alors, elle tenait un–un bouquet de roses dans sa main. Et pendant qu’elle passait à côté de chaque petit lit de camp où les jeunes gens étaient couchés, pleurant... C’était la Pâques, quelle Pâques pour eux! Les avions qui survolaient, larguant des bombes. Elle prenait une rose et la donnait à chaque jeune homme, disant: «Que Dieu vous bénisse; que Dieu vous bénisse, frère.» Ces soldats s’agrippaient à cette rose et pleuraient, car ils savaient que cette rose avait poussé dans le pays qui était leur patrie.
53 Frères, ce matin nous sommes dans un monde où il y a des gaz toxiques dangereux. Nous sommes dans un monde où il y a toutes sortes de doctrines et d’histoires qui disent que la résurrection n’existe pas, que la guérison divine n’existe pas, que ceci et cela n’existent pas. Non pas une infirmière de la Croix-Rouge, mais le Saint-Esprit vient de temps en temps, nous amène sur ces sables sacrés de la grâce de Dieu et déverse dans nos coeurs un petit don provenant du pays au-delà de la rivière.
54 Il a dit: «Ami prédicateur...» Il a dit: «Je me suis tenu là et j’ai pleuré au point que... j’ai tellement pleuré que j’ai dit...» Un des jeunes gens se rendait en moto au front. C’était de l’autre côté de l’Alsace Lorraine. Et il a dit: «Il y allait pour une sorte de reconnaissance, et il a dit... Je lui ai dit: ‘Sergent, puis-je aller avec vous?’»
Il a dit: «Certainement, aumônier, montez carrément.» Il a dit: «Vous prenez votre propre...»
J’ai dit: «C’est en ordre. J’aimerais simplement aller avec vous.»
Et il a dit: «Certainement, montez carrément.»
Il a dit: «Nous avons roulé jusqu’à ce que nous sommes parvenus à ce désert décoloré où il n’y avait même pas un brin d’herbe, ni rien.»
Et il a dit: «Alors qu’il installait son matériel, parce qu’il devait envoyer un message ou quoi que ce soit qu’il devait faire...» Il a dit: «J’ai fait un petit tour là. Et je me suis dit: ‘Oh! n’est-ce pas une Pâques, ça, dans cette contrée où les bombes ont démoli tous les bâtiments, où les arbres ont été abattus par les balles de mitrailleuses! Il n’y reste même pas un brin d’herbe.» Il a dit: «Ô Dieu, voici un tableau de ce que sera ce monde un de ces jours. Lorsque le glas aura sonné pour le péché, voici ce que sera le tableau.»
Et il a dit: «Ma–ma pensée et mes yeux furent attirés par un certain rocher.» Et il a dit: «Je suis allé là et j’ai pensé: ‘Seigneur, pourquoi veux-tu que je me tienne près de ce rocher?’» Il a dit: «J’ai simplement soulevé le rocher, et alors, un petit lys de Pâques avait la tête dressée. Il avait été protégé pendant tout le bombardement. Tous les gaz toxiques ne l’avaient pas dérangé, parce qu’il était caché dans le rocher.»
55 Je sais que mon Rédempteur est vivant. Ô Dieu, en dépit de ce que le monde dit, cache-moi dans le Rocher des Âges, Seigneur. Et lorsque la tempête sera passée, laisse-moi dresser la tête pour vivre de nouveau. Puisqu’Il vit, nous vivrons aussi.
Que pourrait dire le croyant qui a été sur les sables sacrés et qui a expérimenté ces choses? «Je sais que mon Rédempteur est vivant.»
56 L’église, le monde qui–qui va à l’église ce matin, bon nombre d’entre eux, c’est pour montrer un nouveau manteau, certains pour montrer un nouveau chapeau. On ne les verra plus jusqu’à la prochaine Pâques. Ça sort pour faire étalage du monde et de la vanité. Bon nombre d’entre eux vont à l’église juste pour cacher derrière leurs péchés et pour se faire membre de certaines grandes organisations et dire: «Je suis untel. Je suis membre de telle organisation.» C’est tout ce qu’ils savent. C’est tout ce qu’ils croient.
57 Mais, oh! ce matin, par la grâce de Dieu, nous nous sommes tenus là où Moïse s’est tenu. Nous nous sommes tenus là où Job s’est tenu. Nous nous sommes tenus là où David s’est tenu. Et nous crions de toute notre force: «Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’Il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, Il se lèvera; quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu. Je Le verrai, et Il me sera favorable; mes yeux Le verront, et non ceux d’un autre.» Nous n’avons rien apporté dans ce monde. Ce n’est que vanité et orgueil. Il est certain que nous n’emporterons rien.
L’Eternel a donné et l’Eternel a ôté. Que le Nom de l’Eternel soit béni. La seule chose qu’il savait: «Je sais que mon Rédempteur est vivant.» Non pas qu’Il vivra, Il est vivant; c’est une continuation éternelle. Il est vivant. Et puisque Jésus a dit: «Car Je vis, et vous vivrez aussi.»... Maintenant, inclinons la tête juste un instant pour la prière de la fin.
58 Oh! aujourd’hui, mon pauvre ami fatigué, si vous n’êtes jamais arrivé à ce point... Oh! vous direz: «J’ai été ici au Tabernacle plusieurs fois, Frère Branham.» C’est merveilleux, j’apprécie cela. «Oh! j’ai été dans d’autres églises. J’ai entendu d’excellents prédicateurs prêcher.» C’est merveilleux. «Je lis ma Bible.» C’est toujours bon, mais êtes-vous déjà arrivé à ce point où Il a soulevé le rideau, cet endroit sacré où une expérience a touché votre coeur à telle enseigne que vous savez que la Pâques n’est pas un certain conte de fée, que vous savez que la Pâques n’est pas un Père Noël, une petite fiction, que vous savez personnellement qu’Il est vivant? Et puisqu’Il vit, vous vivez aussi. Si vous n’avez jamais expérimenté cela, voici le meilleur moment au monde pour laisser Dieu soulever le rideau ce matin. Jésus est vivant. Il est libéré sur la terre ce matin. Il est votre Sauveur aujourd’hui; Il pourrait devenir votre Juge demain. Mais vous n’avez jamais fait cette expérience, si vous ne l’avez jamais faite, voulez-vous juste lever la main et dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi; je vais croire maintenant.»
59 [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... la personne là au fond, qui a levé la main. Que Dieu vous bénisse, monsieur, là-bas. Quelqu’un d’autre, levez la main. Tous ceux qui sont ici et qui n’ont pas–n’ont pas fait cette expérience, voulez-vous lever la main et dire: «Ô Dieu, ce matin, à Ta propre manière divine, je ne vais pas Te demander ni Te dire comment Tu dois me la donner, Seigneur. Mais à Ta propre manière divine, Seigneur, veux-Tu bien m’amener à ce point-là, où quelque chose va se produire dans mon coeur. J’ai eu mes hauts et mes bas, mes ennuis et je ne peux pas être stable de toute façon. Mais permets que ceci soit une véritable Pâques qui a une signification. Amène-moi à ce point-là, Seigneur, derrière le désert; façonnes-y mon coeur maintenant même et accorde-moi de me tenir sur ces sables sacrés, là où aucun démon, ni rien d’autre, ni personne ne pourrait me dire quelque chose... Je sais que c’est réel. Laisse-moi regarder au-delà du rideau du temps pour voir le futur. C’est pourquoi je suis venu ici ce matin, Seigneur, c’est afin de trouver cela. J’ai entendu le prédicateur essayer d’expliquer cela. Je veux que Tu me le révèles.» Voulez-vous lever la main? Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, et toi le jeune homme là derrière. Que Dieu soit avec toi. Ici à ma gauche, là dans l’allée gauche, à ma gauche, y a-t-il quelqu’un qui voudrait dire: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi maintenant»? Que Dieu vous bénisse par ici dans l’autre allée. Oui, levez la main, dites: «Ô Dieu, sois miséricordieux envers moi.» Que Dieu vous bénisse, mademoiselle.
60 J’ai la nostalgie, je suis las, et j’aimerais voir Jésus.
J’aimerais entendre sonner les douces cloches du port.
Cela illuminera mon sentier et dissipera toute frayeur.
Seigneur, laisse-moi regarder au-delà du rideau du temps.
«Laisse-moi regarder juste un peu, voir Jésus dans Sa résurrection.» Y a-t-il quelqu’un d’autre avant de clôturer par la prière. Soyez simplement sincère. Levez la main, dites: «Je n’ai jamais expérimenté le baptême du Saint-Esprit, Frère Branham.» C’est ce dont je parle. La seule manière dont vous puissiez devenir des héritiers de la promesse, c’est au travers–c’est au travers du baptême du Saint-Esprit. Vous savez cela. C’est votre naissance; c’est votre sable sacré. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu te bénisse, fiston, là au fond. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, là derrière. C’est juste. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu te bénisse, jeune homme.
Seigneur, laisse-moi regarder au-delà du rideau du temps.
Laisse-moi vivre au-delà du rideau du chagrin et de la frayeur,
Laisse-moi entendre sonner la douce cloche du port;
Cela illuminera mon sentier et dissipera toute frayeur,
Seigneur, laisse-moi regarder au-delà du rideau du temps.
[Frère Branham se met à fredonner.–N.D.E.]
61 Si vous en êtes arrivé à ce point-là où vous ignorez simplement où vous en êtes... Il y a dix ou quinze mains levées, je sens qu’il y en a plus. En ce matin de Pâques, pourquoi ne levez-vous pas la main pour dire: «Seigneur, me voici. Et lorsque cette piscine s’ouvrira à 11 h, moi aussi je vais entrer directement dans cette eau. Je vais descendre pour le baptême, alors je pourrai ressusciter en nouveauté de Vie pour marcher avec Toi, Seigneur. Je veux regarder au-delà du rideau du temps. Je veux faire une expérience maintenant même, en ce matin de Pâques, afin que je puisse dire à chaque instant de ma vie: ‘Oui, j’étais assis dans le vieux bâtiment d’un petit tabernacle, un beau matin de Pâques. Dieu souleva le rideau. J’ai regardé au-delà du rideau. J’ai vu que mon église ne représentait pas grand-chose. J’ai vu que rien sur terre ne représentait plus grand-chose pour moi. Là, j’ai vendu tout ce que j’avais; j’ai acheté la Perle de grand prix. J’ai accepté Jésus comme mon Sauveur. Je lève maintenant la main, Seigneur Dieu, sois miséricordieux envers moi, car je veux regarder au-delà du rideau du temps.’» Y en a-t-il un autre avant que nous clôturions maintenant même?
62 Dieu Bien-aimé, ceci est un moment solennel. Nous savourons les bénédictions. Nous avons savouré la Parole. Nous avons savouré, plus que nous pourrions l’expliquer, la Présence du Saint-Esprit qui nous a donné cette glorieuse assurance que nous sommes passés... Et nous sommes passés de–de la mort à la Vie.
Et il y en a qui sont présents maintenant, Seigneur, ils sont nombreux à avoir levé la main. Ceci est un moment solennel. Il se pourrait qu’ils aient été formés dans une école théologique. Il se pourrait qu’ils aient brûlé des cierges; il se pourrait qu’ils aient récité les prières en égrenant un chapelet. Il se pourrait qu’ils aient adhéré à une dénomination, qu’ils aient été immergés d’une certaine manière, qu’on ait déversé ou aspergé de l’eau sur leur tête. Il se pourrait qu’ils aient récité le credo des apôtres et qu’ils soient passés par un certain rituel de routine, mais qu’ils ne soient jamais arrivés sur ce sable sacré, qu’ils ne soient jamais arrivés à ce point-là, comme Job, Moïse, Abraham, comme tous Tes enfants. Ils ne sont jamais arrivés à ce point-là, comme ces disciples qui se rendirent à la tombe et trouvèrent qu’Il n’était plus là.
63 Accorde, Seigneur, maintenant même, que ceux qui ont levé la main, que le Glorieux Saint-Esprit entre dans leur coeur et accomplisse cette grande oeuvre que nous demandons maintenant. Ecoute-nous, Seigneur. Ils sont à Toi; ils sont les fruits du message. Je Te prie de les bénir merveilleusement. Accorde-leur le baptême du Saint-Esprit aujourd’hui. Et nous ne savons pas; il se peut que nous ne voyions jamais une autre Pâques. Nul doute que quelques-uns ici ne verront pas une autre Pâques comme celle-ci, une Pâques comme commémoration. Mais, Seigneur, puissent-ils voir cette véritable Pâques, celle-là, Seigneur, où leurs corps seront de nouveau façonnés en celui d’un jeune homme et d’une jeune femme, et où ils sortiront de la tombe pour vivre éternellement. Bénis-les, Seigneur; ils sont à Toi.
C’est Toi qui les as attirés, car il est écrit: «Nul ne peut venir à moi, si Mon Père ne l’attire premièrement.» Maintenant ils sont à Toi. Si Tu les as attirés, si Tu es assez proche d’eux pour tirer leurs mains vers le haut, Tu es assez proche pour faire le reste du travail. Ils sont à Toi, Père. Accorde que ceci puisse être le temps de paix pour eux.
64 Nous Te remercions pour tous ceux qui ont pris la décision depuis longtemps et qui ont expérimenté une nouvelle vie, qui se sont tenus sur les sables sacrés. Nous sommes ici afin de nous réjouir avec eux ce matin, dans l’espérance de la Venue du Seigneur Jésus, où nous aussi nous allons–nous allons communier avec Lui dans Sa résurrection comme nous participons à Sa souffrance. Accorde-le, Seigneur. Puisse Son Esprit nous conduire et nous guider alors que nous continuons le voyage.
Accorde-nous donc un grand service à 9 h 30, Seigneur. Et guéris immédiatement les malades et les affligés. Que ceux qui n’ont encore jamais été immergés viennent à la tombe ce matin, descendent et ressuscitent ici de la tombe que constitue cette eau, Seigneur, comme notre Seigneur en a donné la commission. Après Sa résurrection, Il apparut et dit: «Allez par tout le monde, et prêchez la Bonne Nouvelle. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé.» Accorde, Seigneur, qu’il en soit ainsi.
Accorde-nous une glorieuse soirée, ce soir. Fais-le, Père, accorde-nous un glorieux jour. Puissions-nous longtemps nous réjouir de la Présence de Dieu, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
65 Il y a quelque chose dans ce vieux cantique, qui me fait vraiment quelque chose. Lorsque les ténèbres se dissipent, qu’arrive-t-il? C’est la lumière. Chantons cela maintenant pour la gloire de Dieu, tout le monde maintenant.
Oh! nous marcherons dans la Lumière, belle Lumière
Qui vient là où étincellent les gouttes de rosée de la miséricorde;
Brille autour de nous le jour et la nuit,
Jésus la Lumière du monde.
66 Lorsqu’Il ressuscita, le matin de Pâques, Il dissipa toutes les ténèbres: celles-ci ont simplement fui. Maintenant Il se tient comme étant la Lumière. «Je suis la Résurrection et la Vie.» La Résurrection et la Vie, La Résurrection et l’Au-delà, Il est tout en tous.
Ne L’aimez-vous pas? Combien L’aiment? Levez la main, très haut. C’est bon. Maintenant serrez la main à votre voisin, alors que nous chantons de nouveau.
Nous (à droite, à gauche, derrière, devant...)
...belle Lumière...
...Jésus la Lumière...
67 Le prochain service commence donc à 9 h 30, et alors, il y aura un service de prédication, la prière pour les malades; le service de baptême va commencer à 11 h. Vous tous qui voulez être baptisés par immersion, la piscine est remplie. Je vais apporter mes vêtements. Nous allons revenir dans un petit instant.
Ensuite, ce soir, il y aura un autre service, la ligne de guérison, un message. Et dans la ligne de guérison... Et nous allons voir ce que...Il y aura de nouveau un service de communion ce soir au Tabernacle. Nous allons voir; nous avons un programme très chargé. Il faudra donc nous dépêcher maintenant. Allez aux endroits où vous aviez prévu de prendre le déjeuner, et revenez en vous réjouissant.
68 Alors que nous nous tenons debout maintenant, chantons: Il vit, Il vit, Jésus-Christ vit aujourd’hui.... Très bien, Frère Neville, veuillez approcher.
Il vit, Il vit, Jésus-Christ vit aujourd’hui!
Il marche et parle avec moi
Tout au long du chemin étroit de la vie,
Il vit, Il vit, pour donner le salut!
Vous me demandez comment je sais qu’Il vit,
Il vit dans mon coeur.
Maintenant, que tout le monde dise un grand «alléluia.» «Alléluia!»
Il vit, Il vit, Jésus-Christ vit aujourd’hui!
Il marche et parle avec moi
Tout au long du chemin étroit de la vie,
Il vit, Il vit, pour donner le salut!
Vous me demandez comment je sais qu’Il vit,
Il vit dans mon coeur.
Chantons encore cela. Lorsque nous arriverons à «Il vit, Il vit», levons les mains vers Lui comme cela. Il vit, Il vit. Vous me demandez comment je sais qu’Il vit. Il vit dans mon coeur. Tout le monde maintenant.
Il vit, Il vit, Jésus-Christ vit aujourd’hui!
Il marche et parle avec moi
Tout au long du chemin étroit de la vie,
Il vit, Il vit, pour donner le salut!
Vous me demandez comment je sais qu’Il vit (Très bien maintenant),
Il vit dans mon coeur.
N’est-Il pas merveilleux? Ce moment sacré et solennel maintenant, avant que nous soyons congédiés pour retourner chez nous pour le petit-déjeuner, puis revenir en nous réjouissant, je vais demander, alors que nous inclinons la tête, à notre bien-aimé frère Faust du Canada, qui est ici, de bien vouloir nous congédier par un mot de prière; Frère Faust, s’il vous plaît.