Etroite est la porte
1 Merci, frère Neville. Merci. Il fait si bon être
de retour dans la maison du Seigneur. J’aime toujours revenir au
Tabernacle; peu importe où je vais, il y a quelque chose qui fait que
j’aime revenir à ce bon vieil endroit. C’est simplement, oh, je… Cela a
été ma première église, et c’est la seule dont j’aie été pasteur. Et il
fait simplement bon revenir ici une fois de plus. Et je crois qu’en ce
glorieux matin où le soleil refusera de briller et où les étoiles
retireront leur éclat, je crois que, ce jour-là, quelques-uns de ceux
qui seront là, qui auront été lavés dans le Sang de l’Agneau, viendront
de ce Tabernacle. J’attends ce moment-là.
2 En traversant le bureau à l’instant, j’ai
rencontré sœur Arganbright qui est là-derrière. Elle me disait qu’il y
a ici des gens qui se trouvaient à la réunion de Kingston, qui y
séjournaient à ce moment-là. Et je–je suis si heureux de les avoir ici
comme témoignage. Où qu’ils soient, s’ils veulent bien lever la main —
ceux qui étaient à la réunion de Kingston en Jamaïque. Simplement… Oui,
là-bas derrière. Bien, c’est très bien.
3 Je remarque la carte postale d’Oral. Je suppose
que vous avez déjà annoncé ses réunions. Ce n’est qu’hier que j’en ai
connu les dates. Je pense que cela commence le 6, n’est-ce pas? Du 6 au
15: frère Roberts à Louisville. Allez donc l’entendre. Frère Roberts
est un de mes amis intimes et un vrai serviteur de Christ. Et je suis
sûr que vous apprécierez ses messages, soir après soir. Et… tandis
qu’il priera pour les malades, je suis sûr que vous verrez Dieu agir,
parce qu’il est un grand combattant de la foi — frère Roberts l’est
assurément — et un homme que Dieu utilise puissamment. Et son ministère
s’est développé à partir de…
4 Je me souviens que, lorsque j’ai rencontré frère
Roberts pour la première fois, il était dans une petite tente tout
usée, à St-Louis, Missouri, et j’étais… non, à Kansas City, Missouri.
Et j’étais à Kansas City, Kansas, dans une salle. Il a pris une place
au premier rang. Après le service, nous sommes allés derrière pour
parler. On m’a présenté à lui. Il est plus jeune que moi; Oral a juste
dépassé la quarantaine. Et ainsi… il m’a dit: «Pensez-vous que Dieu
m’entendrait si je priais pour les malades?»
J’ai répondu: «Frère, Il entendra la prière de
quiconque priera.»
Eh bien! il s’y est mis et… il a dit: «J’y vais!»
5 Et c’est un homme très intelligent, il a fait
l’université, quatre années de psychologie, et je suis sûr qu’il est…
c’est un homme brillant. Et il en est maintenant arrivé au point où il
s’entoure de toute une équipe de conseillers, et ainsi de suite, si
bien que, lorsqu’il prend la parole, il est bien préparé. Vous
l’apprécierez vraiment, j’en suis sûr.
6 Et maintenant je voudrais donner un petit compte
rendu de ce que le Seigneur a fait lors de notre modeste petite réunion
en Jamaïque et à Porto Rico. C’est étrange que je sois allé là-bas,
parce que les appels affluaient. Comme Leo ici le sait, le téléphone…
au cours d’une semaine, nous recevons certainement des appels provenant
de centaines d’endroits qui veulent des réunions. Mais cependant,
j’aime bien me sentir conduit à aller où je vais. Par exemple, si j’y
vais parce qu’un homme m’a demandé de venir, alors j’y vais au nom de
cette église ou de cette organisation. Si j’y allais parce que frère
Neville a dit que je devrais y aller, je serais obligé d’y aller au nom
de frère Neville. Mais j’aime y aller quand c’est Jésus qui envoie,
afin d’aller, au Nom du Seigneur Jésus, rencontrer les gens.
7 J’étais étendu sur le lit; je me sentais un peu
fatigué. Cette vallée! Tôt ou tard, je devrai quitter cette vallée,
parce que cela a un effet tellement nocif sur ma gorge que c’est à
peine si je peux le supporter. Je peux m’en aller, puis revenir… Nous
rentrions l’autre jour, Leo et moi, et, à une distance d’environ 65
kilomètres [40 milles—N.D.T.] — après avoir été dans les marais en
Floride, ma gorge était bien dégagée — mais, à environ 65 kilomètres
[40 milles] de Louisville, voilà qu’elle s’est obstruée à nouveau.
Frère Banks Wood devrait être ici quelque part ce matin. L’autre jour,
alors que nous revenions de Kingston et–et de Porto Rico, — ma gorge
était en parfaite condition là-bas, — je suis descendu de l’avion, elle
allait toujours bien; et, avant même d’arriver à Jeffersonville, elle
s’est obstruée à nouveau. Voyez-vous? C’est cette vallée. Ce sont des
bactéries dans l’air, ou bien alors c’est Dieu, qui essaie de
m’éloigner. Ainsi, je–je ne comprends pas ça. J’ai prié et je l’ai
demandé tant de fois.
8 Mais, quoi qu’il en soit, je venais de me
réveiller, il était environ 3 heures du matin. Et ma femme et mon petit
garçon étaient endormis. Je me suis soulevé sur le côté du lit, et j’ai
vu un grand nombre de personnes qui s’étaient assemblées dans un vaste
endroit, et j’ai dit à Billy Paul: «Vas-y et donne des cartes de prière
à ces gens.»
9 Il a dit: «D’accord, papa.» Quelques minutes plus
tard, il est revenu en disant: «On ne peut pas donner de cartes de
prière à ces gens!» Il a dit: «Vois-tu cet homme debout ici?» J’ai dit:
«Oui.»
10 Il a dit: «Il était de ce côté-ci, et j’ai dit:
‘Que tous ceux qui désirent une carte de prière lèvent la main.’» Et il
a ajouté: «Je suis allé pour lui donner une carte de prière, et il est
parti ailleurs. Alors, je l’ai suivi, et il s’est encore déplacé vers
un autre endroit. Et maintenant, le voici tout au fond, de ce côté-ci.»
Il a dit: «Je ne peux même pas donner une seule carte de prière.»
11 J’ai dit: «Eh bien, Billy, tu n’auras pas à
distribuer de cartes de prière, parce qu’il y a tellement de place ici
que tout le monde pourra…» Vous voyez, les cartes de prière servent à
éviter la confusion et permettent de maintenir l’ordre. J’ai dit: «Oh!
je peux prendre tous ceux qui sont là et, avec l’espace que j’ai, pas
plus, je peux les aligner et prier pour eux un à un.»
12 Et il a dit: «Très bien.» Et il s’est tourné vers
la droite et s’est éloigné de moi. Je me suis retourné de ce côté-ci,
tandis que lui s’en allait par là; et j’observais.
13 Et j’ai entendu une Voix venant du ciel, qui
disait: «Mais à ce moment Je commencerai à te magnifier!» J’ai regardé,
et je n’avais jamais vu une telle foule! Ils accouraient de tous côtés.
14 Et le nom de frère Roberts a été cité; la Voix
m’a dit: «Maintenant, frère Oral Roberts vient pour te voir.»
J’ai dit: «De quelle manière dois-je saluer frère
Roberts?»
La Voix m’a dit: «Exactement de la même manière
qu’il te saluera.»
15 Eh bien, j’ai vu venir frère Roberts, vêtu d’un
complet noir, avec un petit chapeau comme porte Bing Crosby, un petit
peu retourné et enfoncé, un petit chapeau noir. Et je me tenais là, un
peu surélevé; levant les yeux vers moi, il a dit: «Bonjour, frère
Branham.»
J’ai dit: «Bonjour, frère Roberts», et lui ai serré
la main.
Il a dit: «Vous avez une jolie foule.»
16 J’ai dit: «En effet, il y a bien du monde, frère
Roberts.» Et il s’en est allé comme Billy l’avait fait, vers la droite.
17 Et j’ai pensé: «D’où vais-je leur parler?» Je me
suis alors déplacé partout, essayant différents endroits. De la façon
dont j’étais placé, quelque part en bas, je ne pouvais pas voir de quel
endroit je pourrais leur parler.
Quelqu’un a dit: «Mais, venez par ici.»
18 J’ai dit: «Eh bien, on ne peut guère mieux voir
de là.» Et je me suis mis en route pour traverser l’endroit. Et je me
suis souvenu de ceci, et j’ai dit: «Le principal pour moi c’est de
rester humble dans mon cœur, toujours, devant Dieu et devant Ses
enfants.»
19 Et je suis sorti de la vision. J’ai pensé:
«Qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie peut-être que nous allons
avoir une telle… où est-ce? où cela se produira-t-il?» Vous voyez,
parfois, dans les visions, Il ne vous indique pas l’endroit exact; Il
parle simplement, et vous… c’est comme une sorte de parabole. Je suis
sûr que vous qui lisez la Bible, vous comprenez cela.
20 Ensuite, je suis allé dans la pièce de devant et
me suis assis un moment (il était environ 3 h 30 ou 4 h du matin), et
le sommeil a commencé à me gagner. Je suis retourné m’allonger, et j’ai
fait un rêve; c’était un rêve des plus étranges. La plupart d’entre
vous connaissent l’un des organisateurs, Jack Moore, frère Jack Moore.
(Je le connais depuis des années.) J’ai eu l’impression que je sortais
avec sa fille, une jeune fille d’environ dix-sept ans et que je la
prenais par la main, lui faisant gravir la colline — la petite Jackie.
Eh bien, je la connais depuis le temps où elle était un nourrisson. Je
la conduisais donc en haut de la colline; j’ai parcouru une distance
équivalente à trois pâtés de maisons en gravissant la colline avec
cette fille. Et nous sommes arrivés sous un gros arbre, et elle s’est
assise. Et comme beaucoup des jeunes adolescentes d’aujourd’hui, qui
portent ces jupes, vous savez, ce genre de jupe ample, elle portait ce
genre de jupe. Elle prend donc sa petite jupe, elle l’étale un peu et
s’assoit. Et à la façon des jeunes gens, se regardant l’un l’autre,
elle joint ses mains comme ceci, et lève les yeux vers le ciel. Eh
bien, Jackie est une petite fille bien charmante, mais elle a une
bouche très grande, de très grands yeux, et des cheveux blond roux;
elle n’est pas très attirante, mais c’est une vraie petite dame. Et je
pouvais voir ses grands yeux, alors qu’elle regardait vers le ciel,
voir le ciel se refléter dans ses yeux.
21 Eh bien, je m’éloigne à environ un mètre
cinquante [cinq pieds—N.D.T.] d’elle, je me couche sur le côté comme
ceci, je prends un brin de paille, le mets dans ma bouche, et je
commence à mâchouiller cette paille. Je me mets à penser: «Qu’est-ce
que je fais ici? Moi, un vieil homme, avec cette jeune fille? Voyons,
je suis marié et j’ai des enfants! Ce n’est pas ma place d’être ici
avec cette jeune fille.»
22 Je décide de me lever. Et, à ce moment-là, une
Voix se fait entendre de l’arbre, disant: «Ceci sert de signe et a sa
raison d’être.»
23 Je me suis alors réveillé et j’ai failli crier,
c’était un cauchemar. J’ai pensé: «Oh, je me demande si cela signifie
que je vais rétrograder ou que quelque chose va m’arriver?» Je me suis
dit: «Si je cherche à comprendre ça par moi-même, tout n’en sera que
plus embrouillé; je vais donc simplement m’attendre à Dieu.» Et j’ai
commencé à prier. J’ai dit: «Seigneur, ce rêve se rapporte-t-il à la
vision que j’ai eue au début de la nuit, ou que signifie-t-il?»
24 Après avoir attendu pendant un moment, peut-être
une heure (ma femme s’était déjà levée et avait préparé le déjeuner),
alors la Voix parla de nouveau: «Va à Kingston, et il te sera dit là ce
que tu dois faire.»
25 Je suis donc immédiatement allé à Kingston. Et
ils ont su le jeudi après-midi, que j’y serais le vendredi. C’est tout
ce que nous avons fait comme annonce. Je ne suis pas fort pour évaluer
les foules; habituellement, j’exagère. Mais, le premier soir, je dirais
qu’environ douze, oh, qu’environ douze cents personnes sont venues,
parce qu’il n’y avait qu’un jour de préavis. Et le lendemain, ils ont
envoyé des coureurs qui se relayaient tous les six kilomètres et demi
[quatre milles—N.D.T.] dans les montagnes. Un coureur courait pendant
quatre heures, laissant ensuite un autre coureur continuer dans la
montagne. Et le second soir, il y en avait environ cinq mille. Et le
troisième soir, on pouvait estimer la foule à quinze mille personnes,
peut-être vingt mille. Et ils sont venus par milliers au Seigneur.
26 Voici ce que la vision signifiait: la petite
église… la jeune fille était vierge, juste une enfant; et cela
représentait la virginité de l’église. Et les trois pâtés de maisons en
gravissant la colline représentaient mes trois jours de ministère
là-bas. Et, par mon ministère, je prendrais la petite église vierge,
l’emmenant d’où elle était, pour la conduire plus haut dans les choses
de Dieu, jusqu’à ce que cela secoue l’île entière.
27 Et, oh, les ministres et les gens de la région,
qui pleuraient et suppliaient, essayant de persuader les autorités de
la ville: «Seulement un soir ou deux de plus.»
28 Nous sommes partis de là vers Porto Rico. Et là,
nous avons été bien accueillis et nous avons eu une victoire éclatante;
les gens, par milliers, se sont entassés dans le stade, et on a estimé
à quarante mille le nombre des précieuses âmes qui sont venues au
Seigneur Jésus. Et, à notre départ… j’espère que je–je peux dire ceci à
ma propre église, mais je ne pourrais pas le dire en public à
l’extérieur, là où il n’y a personne de chez nous, parce que cela
pourrait être mal vu. Mais j’ai ici sur un bout de papier le nom du
juge qui a prononcé l’allocution au moment de notre départ; j’ai ça
ici… lui et ses assistants.
29 Et il–il a dit: «Nous avons eu l’honneur d’avoir
sur l’île la visite de plusieurs prédicateurs [anglais:
ministres—N.D.T.].» Il a dit: «Quand M. Billy Graham est venu, — il a
quitté l’île récemment, — nous avons eu une réunion glorieuse. Mais
Billy Graham nous a simplement apporté le même Évangile que nous avons
toujours entendu.» Il a dit: «Nous avons ensuite eu l’honneur d’avoir
la visite de M. Roberts sur l’île, et M. Roberts nous a donné une
grande réunion de trois jours. Mais les frais d’hôtel furent tellement
élevés qu’ils ont laissé une note de trente-cinq mille dollars pour
trois nuits, rien que pour les frais d’hôtel.» Il a dit: «Puis M.
Osborn est passé, lequel est un grand serviteur de Christ. Mais, quand
M. Osborn est parti, nous avons été déçus, c’est comme s’il ne restait
plus rien.»
30 Mais, a-t-il dit, nous avons remarqué que, lors
de cette réunion-ci, il n’y avait guère que quelques personnes sur
l’estrade pour que frère Branham prie pour elles. Mais, à la fin des
services, on remplissait des camions de vieilles chaises, de bâtons et
tout, ramassés là dans l’auditoire.» Il a dit: «Ce n’était pas un homme
cette fois-ci, Dieu est venu vers nous.»
31 J’ai dit: «Ne comptez pas sur mes prières, mais,
vous, là où vous êtes, priez; imposez-vous les mains les uns aux
autres.» Ils en amenaient peut-être une douzaine ou deux sur l’estrade
et, lorsque le discernement descendait, les gens se mettaient
simplement à crier. Nous avons logé dans un hôtel de quatrième classe,
et nous avons payé tous nos frais de séjour et de déplacement
nous-mêmes.
32 Vous y avez vous-mêmes contribué, avec les dîmes
que vous m’envoyez. C’est grâce à cela. Et je veux que vous sachiez que
dans toutes ces choses, il y a une part qui vous revient. Et dans le
grand jour glorieux à venir, Dieu vous récompensera. Voyez-vous, vous
n’aviez pas…
33 Si la personne elle-même va accomplir quelque
chose, alors, vous voyez, lorsque la personne s’en va, ils pensent:
«Quelle déception! Dieu nous a quittés.» Dieu ne vous quitte pas! Il
est toujours avec vous. Voyez-vous, vous êtes tout aussi impliqués
là-dedans que n’importe qui. Dieu peut utiliser une personne pour un
certain ministère, mais cela ne signifie pas que cette personne ait des
droits spéciaux sur Dieu. Cela dépend de votre propre foi en Dieu.
34 Et les gens se rendaient là-bas dans des espèces
de poussettes fabriquées avec des roues de voiture d’enfant, sur
lesquelles on mettait une planche; ils étaient étendus là-dessus et on
les roulait à l’intérieur. Alors, quand le service était terminé et que
les gens avaient dégagé le champ de course, une équipe venait ramasser
avec un chariot des petites voitures à bras, de grosses chaises, des
bâtons, des couchettes et des lits, que les gens avaient abandonnés sur
place, parce que la Présence du Seigneur était là. C’est ce que nous
voulons voir. L’homme n’a alors rien à voir là-dedans, c’est Dieu qui
agit.
35 En revenant ici… c’est juste dans le but d’aider,
que, ce matin, dans quelques minutes, je vais vous parler. Et j’ai
demandé aux garçons de ne pas laisser sortir la bande. Pendant trois
jours, je me suis creusé la tête pour savoir de quoi j’allais parler.
Et ce matin, avant de partir, j’ai senti dans mon cœur que je devais
mettre l’Église sévèrement en garde. Et je leur ai dit: «Enregistrez
les bandes, mais ne les mettez pas en vente.»
36 Mais, auparavant, j’aimerais juste vous donner un
petit témoignage qui puisse vous faire du bien. Moi, cela m’a fait du
bien. Nous sommes partis trois jours à la pêche, Leo, Gene et moi, avec
mon fils Billy Paul et sa femme, chez un ami de Géorgie qui vient ici
au Tabernacle. Et ils nous ont emmenés dans une région marécageuse, (je
ne sais plus exactement où c’était) tout près de Okeechobee ou quelque
chose comme cela, je ne connais pas le nom que les Indiens Séminoles
lui ont donné. Mais, quoi qu’il en soit, nous avions fait bien des
kilomètres.
37 Et frère Evans, son frère est un inconverti. Et
c’est un grand amateur de pêche; il est allé là-bas dans les marais, il
y a quelques mois. Et il y a là ce qu’ils appellent le «ground rattler»
[genre de serpent à sonnette—N.D.T.]. Et un «ground rattler» l’a mordu;
c’est tout juste s’il en a réchappé. Son membre a enflé; ils l’ont donc
emmené chez le médecin qui lui a fait des piqûres. La morsure de ces
serpents est mortelle. Et il y a aussi, dans cette région-là, beaucoup
de «cotton mouths» [serpents d’eau douce venimeux des États du Sud des
États-Unis], de «cotton mouth moccasins,» et des alligators qui font
jusqu’à six mètres cinquante [vingt pieds] de long.
38 Et pendant que nous étions là-bas à pêcher,
j’avais attrapé une très grosse perche (Oh! c’était une vraie journée
de détente!) et elle était si grosse que je n’arrivais pas à la sortir
de l’eau; elle a simplement redressé l’hameçon et a poursuivi son
chemin, elle a réussi à se dégager. Et nous avions attrapé beaucoup de
perches, environ cent cinquante livres de grosses perches
(quelques-unes pesant plusieurs livres, de quatre à sept ou huit
livres). Et j’ai pris cette grande-là, et elle s’est échappée.
39 J’ai lancé à nouveau ma ligne et j’en ai attrapé
une autre d’environ six ou sept livres, et j’avais une longue canne à
pêche qu’il fallait tenir au-dessus des feuilles de nénuphars. Et frère
Evans avait… était tout mouillé à force de patauger dans l’eau, parce
que ce ne sont que des marécages. Il avait ôté ses chaussures et
remonté les bords de son pantalon, et il était assis dans un petit
endroit sec pour faire sécher ses vêtements. Et il a vu ce grand
poisson qui barbotait dans les broussailles, et moi qui pataugeais dans
sa direction. Il a dit: «Attendez un peu, frère Branham, je vous le
ramène.» Et il y est allé en courant. J’avais remonté le poisson; il
devait être à peu près mort, étendu là au milieu des nénuphars. Il a
donc couru le ramasser. Et voici qu’il laisse échapper un cri aigu et
revient aussitôt. Un serpent à sonnette l’avait mordu.
40 Nous avons examiné cela: on pouvait voir les
marques de crochets sur son pied, là où le serpent à sonnette l’avait
mordu; cela lui faisait tellement mal qu’il en avait les larmes aux
yeux. Il a dit qu’il se sentait comme si ses os étaient en train de se
paralyser. Et nous étions là, à de nombreux kilomètres enfoncés dans
les marais. Vu sa taille, il aurait été lourd à transporter. Et
lorsqu’un serpent vous mord, en quelques minutes, vous devenez
tellement malade que vous êtes déjà presque mort. Et Leo était là. Et
quelque chose m’est venu à l’esprit: «Tu es toujours Dieu!» Et pendant
qu’il se tenait le pied et le serrait à l’endroit où le serpent à
sonnette, avec ses crochets, lui avait fait ces deux gros trous, je lui
ai imposé les mains à cet endroit, et j’ai dit: «Seigneur, il est écrit
dans Ta Parole: ‘Ils marcheront sur la tête des serpents et des
scorpions, et rien ne pourra leur nuire.’» Et à l’instant même, toute
douleur a quitté son pied. Il a mis sa chaussure, et a pêché toute la
journée.
41 Ce soir là, en rentrant, il a raconté la chose,
et on lui a dit: «Vous feriez mieux d’aller voir un médecin.»
42 Il a répondu: «Si Dieu m’a protégé jusqu’ici, Il
prendra soin de moi pour le restant du chemin.» Nous avons pêché trois
jours, sans qu’il y ait de suites fâcheuses.
43 Dieu est toujours Dieu. Il tient chaque promesse.
Et, dans tout mon ministère, c’est la première fois que je vois Dieu
intervenir pour une morsure de serpent, parce que c’était la première
occasion que j’avais de prier pour quelqu’un qui a été mordu par un
serpent. Cela vous montre simplement qu’Il tient toutes Ses promesses,
et que Ses Paroles sont bonnes et vraies! Amen.
44 N’oubliez pas les services de ce soir et de
mercredi prochain. Et priez pour quelqu’un qui a vraiment besoin de
prière: moi. Et rappelez-vous d’aller à la réunion de frère Roberts
quand il viendra en ville, et apportez-lui les salutations du
Tabernacle.
45 Avant de lire les Écritures, j’aimerais que nous
nous levions une minute. Et, sans musique, chantons simplement un
couplet ou deux de ce vieux cantique glorieux de l’église: Ma foi
regarde vers Toi. Très bien, que tout le monde se joigne à moi
maintenant, et chantons-le. Ne pensez pas à la façon dont vous chantez,
chantez simplement pour la gloire de Dieu. Pourrais-tu l’entonner,
frère Neville?
Ma foi regarde vers Toi,
Toi, Agneau du Calvaire,
Sauveur divin!
Écoute maintenant ma prière,
Efface mon péché,
Oh! que dès aujourd’hui
Je sois tout à Toi!
Comme je marche dans le sombre labyrinthe de la vie,
Et que les chagrins autour de moi se multiplient,
Toi, sois mon Guide.
Ordonne que les ténèbres se changent en jour,
Essuie les larmes de tristesse,
Que je ne m’égare plus jamais Loin de Toi.
46 Avec nos têtes inclinées, j’aimerais lire dans
les Écrits sacrés de la Bible, Matthieu, chapitre 7, versets 13 et 14.
Puisse le Seigneur ajouter Ses riches bénédictions tandis que nous
lirons cela.
Entrez par la porte étroite. Car large est la porte,
spacieux est le chemin qui mènent à la perdition [en anglais:
destruction—N.D.T.], et il y en a beaucoup qui entrent par là.
Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui
mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.
47 Prions. Ô Dieu, Toi qui as ramené le Seigneur
Jésus de la mort et du tombeau, et qui L’as offert comme Sacrifice
vivant pour nous ce matin, nous Te consacrons humblement nos vies à
nouveau, songeant combien Tu t’es soucié de nous. Lorsque nous étions
encore des pécheurs, morts par le péché et par nos transgressions, Tu
as envoyé Ton Fils unique dans une chair semblable à celle du péché,
pour servir de propitiation pour nos péchés, afin que l’Innocent,
souffrant pour les coupables, puisse nous réconcilier et nous ramener
dans la communion avec Toi.
48 Et, ô Dieu, s’il y a du péché au milieu de nous
ce matin, quelque chose qui puisse empêcher le Saint-Esprit d’apporter
le Message de Dieu à chacun de nos cœurs, nous Te prions humblement,
Seigneur, de nous pardonner nos transgressions. Purifie-nous par le
Sang du Seigneur Jésus. Nous savons en nous-mêmes que nous ne sommes
rien, et nous confessons que nous ne sommes rien, mais Toi, Tu es
saint, Tu es véritable, Tu es justice, Tu es la Source même de la
miséricorde. Et, aujourd’hui, nous y venons humblement en rampant,
comme des âmes pénitentes. Le témoignage qui vient d’être donné sur la
Jamaïque et Porto Rico, et… où Tu as fait de si grandes choses, ô Dieu,
est le signe de la venue du Juste.
49 Comme Tu as délivré frère Evans des crochets à
venin de ce serpent, parce qu’il était un croyant, et que Tes Paroles
sont toujours vraies! Maintenant, Seigneur, délivre-nous ce matin des
crochets de la mort avec lesquels l’ennemi nous a mordus et
empoisonnés. Laisse Ton baume de guérison, Seigneur, saturer nos
esprits ce matin et nous purifier de toute iniquité. Guéris la maladie
des corps physiques qui ont cédé sous la puissance de l’ennemi. Que
tous ceux qui sont en Ta divine Présence soient guéris.
50 Parle-nous maintenant à travers Ta Parole écrite,
Seigneur. Ne sachant que dire, mais Toi, Tu pourvoiras. Et mets-nous en
garde, Seigneur, et prépare-nous pour Ta Venue. Car nous le demandons
au Nom de Jésus et par amour pour Lui. Amen.
51 Je prends toujours un peu de retard pour avoir
attendu comme maintenant. Il me semble pourtant que ceux qui ont
participé à l’école du dimanche sont sortis. Mais il y a quelque chose
qui se passe lorsque je reviens à la maison: j’ai toujours l’impression
que j’ai beaucoup de temps. Vous savez, nous sommes toujours trop
pressés. Nous allons donc simplement croire Dieu.
52 Notre Seigneur donnait cet avertissement sévère
aux gens de sa génération, des gens très religieux; Il leur a dit:
«Étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la Vie, et il
y en aura peu qui les trouveront.» Maintenant, ce n’était pas qu’ils
n’étaient pas religieux; ils étaient très religieux! Et, parce qu’ils
avaient mis leur confiance dans l’église et dans certains credos et
dénominations, et qu’ils avaient cru (jusqu’à un certain point) en
Dieu, ils pensaient que tout allait bien. Mais Il était en train de
leur dire qu’il y en aurait peu qui entreraient.
53 Et je me demande ce matin si je ne pourrais pas
comparer cette génération-là à celle-ci. Voyez-vous, c’était à la fin
de la dispensation des Juifs, et Il faisait allusion à différentes
choses et à différentes fins de dispensations, et Il leur disait que la
chose même qui avait été accomplie dans les dispensations précédentes
s’accomplissait devant eux. Et ils n’ont pas réussi à le reconnaître.
Voyons quelques-unes des choses dont Il leur parlait.
54 Ils ne pouvaient pas, par exemple, croire que
Dieu était dans cet Homme-là. Pour eux, le plus grand obstacle à
surmonter, c’était le fait que Lui, qui était un homme, se faisait
pourtant Dieu. Ils ne pouvaient pas voir comment Dieu pouvait habiter
dans la chair humaine. Et dans tous les âges, de tout temps, Dieu a
toujours habité dans l’homme. L’homme est l’agent de Dieu. Dans chaque
génération, Dieu parle à Son peuple à travers des lèvres humaines. Il
choisit toujours quelqu’un ou quelque chose qu’Il peut utiliser.
55 Comme ceux-ci s’achoppaient, Il a fait mention
d’Abraham. Il leur a dit: «Vous prétendez être les ‘enfants d’Abraham’,
mais Abraham, votre ‘père’, a vu Mon jour, et il s’est réjoui. Abraham,
le prophète.» Sans doute que Jésus leur montrait par là qu’Il leur
avait prouvé qu’Il était le Messie, puisque le signe du Messie Le
suivait. Et il en avait été ainsi pour chaque génération — le signe du
Messie. Mais, que Lui se fasse Dieu, le Messie Lui-même, c’était pour
eux une occasion de chute. Ils ne pouvaient comprendre cela.
56 Or, lorsque Abraham (qu’ils appelaient leur père)
a rencontré Dieu, Il était aussi dans la chair, parce qu’Il a mangé de
la viande de veau, du pain de mais avec du beurre, et bu du lait, en
présence d’Abraham, et pourtant Il était Dieu. Abraham L’a reconnu
comme étant Dieu, et L’a appelé «Élohim», soit le Tout-Puissant
Jéhovah. Un Homme qui portait des vêtements, avec de la poussière sur
Son corps, et qui s’est assis à l’ombre d’un arbre, et a mangé de la
viande et bu du lait! Et puis ces Juifs-là — froids, au cœur cruel,
égoïstes, propres-justes — ne pouvaient croire qu’Il fût le Fils de
Dieu… et ils appelaient Abraham leur père. Et Il était en train de leur
dire qu’Il faisait les mêmes choses, dans Sa chair, que Dieu avait
faites dans une autre chair lorsqu’Il avait rencontré leur père
Abraham. Et Abraham l’avait cru. Mais eux ne pouvaient pas le croire.
57 Vous voyez, lorsque Abraham était assis sous sa
tente parce qu’il avait fait un choix, et ce choix est placé devant
chaque personne qui est née dans ce monde. L’arbre du bien et du mal
est placé devant chaque personne. Et lorsque Lot, son neveu… que leurs
bergers ont commencé à se disputer les terres, Abraham étant un homme
juste leur dit: «Qu’il n’y ait pas de disputes entre nous. Choisis
simplement ton chemin.» Chaque croyant, à un moment donné dans sa vie,
est confronté à un tel choix. Et ce choix est devant vous ce matin, et
il est devant moi.
58 Lot ne pensait pas qu’il rétrograderait, mais il
s’est mis à regarder en direction de Sodome, où les choses étaient
faciles. Et bien des fois nous regardons au chemin facile. «Je vais
adhérer à telle et telle église et, vous voyez, personne ne dira rien
contre cela, parce que c’est la plus grande église de la ville.» Le
chemin facile! C’est très souvent ce que nous faisons; nous avons tort!
59 Souvenez-vous: si vous suivez Christ, les gens
vous haïront, car tous ceux qui vivent pieusement en Jésus-Christ
seront persécutés. Si vous venez à Christ, vous ne viendrez par aucune
église, dénomination ou credo. Vous viendrez par le Sang, c’est la
seule voie d’accès. Et vous ne pouvez amener personne avec vous, vous
viendrez seul et vous devrez vous appuyer sur votre propre confession
et sur votre propre foi. Vous n’y entrerez pas en prenant la foi de
votre pasteur ou celle de votre mère pour appui. Ce sera à titre
individuel que vous viendrez à Dieu! Et, très souvent, nous faisons de
ces choix insensés.
60 Qu’en est-il de Lot? Quand il a vu que tout
serait facile: il a vu que là-bas beaucoup d’argent et de popularité
l’attendaient (parce qu’il serait un étranger, un homme intelligent et
instruit, avec beaucoup de psychologie), et qu’il pourrait se permettre
certaines choses tout en conservant sa religion, il a pensé: «J’ai foi
en Dieu, je vais donc descendre jusqu’à Sodome; je ferai plus d’argent,
et je deviendrai un homme important, peut-être un prédicateur
formidable.» Voyez-vous, vous avez un choix à faire.
61 Les laïcs aussi ont un choix à faire. «Je vais
aller à cette église-là. Oh! tout le monde en ville croit que c’est la
meilleure… Même le maire de la ville est membre de cette église-là!»
Bien sûr, il pourrait être membre d’une église vraiment bonne, mais il
faut quand même juger cette église et ses fidèles par les Écritures.
Parfois, ils y vont parce qu’ils suivent le courant, parce que, à tel
ou tel endroit, les gens s’habillent mieux. Et c’est là que nous
commettons une–une erreur fatale! Maintenant, remarquez ceci.
62 Abraham ne pouvait rien faire d’autre que de se
contenter du deuxième choix. Et parfois le second choix est meilleur
que le premier, s’il est pris dans des conditions semblables.
Remarquez! Il n’a pas fallu longtemps… quand Lot a vu la grande ville,
il ne voyait pas que sa femme se changerait en statue de sel, il ne
voyait pas que le feu consumerait la ville. Mais Abraham prit le chemin
avec le petit nombre des méprisés qui suivent le Seigneur. Il resta
dans les déserts.
63 Et puis, que se serait-il passé si Sarah avait
dit… Maintenant, souvenez-vous, Sarah était la plus jolie femme de tout
le pays. Aucune femme n’était aussi belle que Sarah. Tous ceux qui la
voyaient en tombaient amoureux. Combien il aurait été facile pour Sarah
de faire ce genre de choix! Mais elle a choisi de rester avec Abraham.
64 Oh, femmes, ne laissez pas le diable vous
aveugler: «être populaire» et «faire partie de ceci et cela». Restez
avec Christ! Car, l’heure est proche, de grandes destructions attendent
ce pays, pires qu’à Sodome et Gomorrhe. Sodome et Gomorrhe, ce n’est
rien à côté de cela.
65 Abraham a donc pris le chemin que lui avait
indiqué le Seigneur, et, comme il se trouvait dans la partie maigre du
pays, il n’y a pas du tout trouvé la prospérité. Mais cependant, il
savait une chose: il servait Dieu et il croyait Dieu.
66 Ainsi, un jour, trois hommes sont venus; ils
étaient couverts de poussière et fatigués, et Abraham a eu pitié d’eux;
il a dit: «Venez donc vous asseoir un moment sous le chêne.» Et pendant
qu’il était là à leur parler, il a reconnu, par leur façon de parler,
qu’ils n’étaient pas des hommes ordinaires, ils étaient différents.
Abraham est allé tuer un veau et l’a fait apprêter, et il a demandé à
Sarah de faire du pain et de se préparer à leur donner à manger.
67 Souvenez-vous: deux d’entre eux étaient des
Anges, des Anges dans la chair humaine, et l’un d’eux était Dieu
Lui-même! Et Celui qui était Dieu tournait le dos à la tente.
68 Et Sarah est restée dans la tente. J’aime voir
une femme qui reste ainsi à sa place, non pas toujours en train d’aller
dire à son mari quoi faire, chaque fois que quelqu’un se présente. Au
contraire, elle est restée dans la tente; probablement occupée à faire
la vaisselle ou à autre chose.
69 Et Celui qui était Dieu regardait constamment du
côté de Sodome, et Il leur a dit ce qu’Il allait faire. Et deux Anges
sont allés là-bas prêcher l’Évangile. Mais l’Un d’eux est resté en
arrière — c’était Celui qui était Dieu — et Il a dit: «Je ne vais pas
cacher à Abraham les choses que Je tiens secrètes, parce qu’il sera
héritier du monde.»
70 Oh, nous avons le droit ce matin, Église, de
connaître les secrets de la venue du Seigneur. Car: «Heureux ceux qui
procurent la paix, ils seront appelés fils de Dieu! Heureux ceux qui
ont faim et soif, ils seront rassasiés! Heureux ceux qui ont le cœur
pur, car ils verront Dieu! Heureux les débonnaires, car ils hériteront
la terre!» Si donc l’Église du Dieu vivant doit hériter la terre, rien
ne lui est caché.
71 «Tout ce que le Père M’a dit, Je vous l’ai dit»,
a déclaré Jésus. Et ils n’arrivaient pas à Le croire.
72 Il a donc fait référence à l’époque d’Abraham,
leur disant que, tandis qu’Abraham parlait avec l’Ange et que Celui-ci
avait le dos tourné à la tente, l’Ange a dit à Abraham qu’Il allait le
visiter en lui accordant un enfant. Et Sarah, dans la tente, a ri. Et
Il a dit: «Pourquoi Sarah a-t-elle ri?» Qu’était-Il en train de
montrer? «Pourquoi Sarah a-t-elle ri?» Cela s’est produit juste
quelques heures avant la destruction. C’est juste avant la destruction
— avant que le feu descende du ciel et brûle la ville — que ce signe a
été accompli.
73 Et Jésus a dit: «Vous êtes dans l’erreur», aux
grands docteurs en théologie, à une nation religieuse composée
littéralement de millions de croyants. Il a dit: «Vous êtes dans
l’erreur, parce que vous ne connaissez ni les Écritures, ni la
puissance de Dieu.» À une génération comme celle-là, formée d’hommes
qui avaient reçu une solide formation, des érudits, ayant grandi dans
l’église. Lorsqu’un enfant naissait, il était la propriété de l’église.
Vous deviez être un Israélite. Huit jours après la naissance, c’était
la circoncision, et vous étiez Israélite dès le départ. Et le sacerdoce
appartenait aux Lévites qui avaient été formés pendant des centaines
d’années dans les Écritures. Cependant Jésus a dit: «Vous êtes dans
l’erreur, parce que vous ne connaissez pas les Écritures!» Ils les
connaissaient d’après leurs propres livres d’étude, ils les
connaissaient d’après leurs catéchismes, d’après leur propre théologie.
Mais Jésus a dit: «Vous ne connaissez pas les Écritures, et vous ne
connaissez pas la puissance de Dieu non plus. Si vous aviez connu
Abraham, vous M’auriez connu. Si vous étiez les enfants d’Abraham vous
Me connaîtriez, parce qu'Abraham s’est réjoui quand il a vu Mon jour,
car il l’avait vu à l’avance. Lorsque J’étais là devant lui, dans un
corps de chair, et que J’ai accompli ceci, il a su que c’était Moi, et
M’a appelé ‘Élohim’. Mais voici que Je fais la même chose devant vous,
et vous M’appelez Béelzébul.»
«Oh, disaient-ils, nous avons Abraham pour père.»
«Vous appelez Abraham votre père?»
74 Il… On Lui a dit: «Mais, nous–nous sommes membres
de l’église. Nous sommes une nation religieuse. Nous sommes un grand
peuple. Nous sommes le peuple de Dieu!»
Jésus a dit: «Vous êtes du diable; il est votre
père.»
75 Combien je pourrais comparer cette génération-là
à celle-ci! Alors qu’aujourd’hui il y a littéralement des millions de
gens qui professent le christianisme, et qui n’en connaissent pas plus
au sujet de Dieu qu’un Hottentot n’en connaîtrait au sujet d’un
chevalier égyptien! Des hommes et des femmes aujourd’hui, il y en a
littéralement des millions qui professent être chrétiens, qui se
réclament de Christ, mais qui ne connaissent pas les rudiments de la
puissance de Sa résurrection, et n’ont jamais goûté Sa bonté. Ils n’ont
jamais senti Sa puissance. Devant la Vérité, ils sont aveuglés.
76 Il a dit: «Vous êtes des aveugles qui conduisent
des aveugles. Ne… Si un aveugle conduit des aveugles, ne tomberont-ils
pas tous dans une fosse?»
77 Et puis ils se disaient: «Nous sommes chrétiens.
Nous sommes croyants. Nous faisons partie de ce qu’il y a de mieux
comme église. Nos rabbins sont les meilleurs érudits qui soient.» Et
malgré tout, Jésus leur a dit qu’ils ne connaissaient même pas les
Écritures.
78 Voyez-vous comment Dieu a caché cela aux yeux des
sages et des intelligents et l’a révélé aux enfants, lesquels sont
disposés à apprendre? Oh, la grande puissance et l’infinité de Dieu!
Combien Il est bon envers ceux qui veulent marcher droitement devant
Lui. Il ne refusera aucune bonne chose.
79 Et de voir aujourd’hui comment notre nation,
notre monde est corrompu de la même manière!
80 Jésus voulait les remettre bien d’aplomb. Ils
disaient: «Oh, Abraham est notre père. Et nous serons dans la gloire,
ne T’inquiète pas, parce que nous croyons en Dieu. Nous sommes des
professeurs, et nous croyons en Dieu, et nous enseignons notre peuple.
Et Toi, qui es-Tu pour te présenter ici avec un–un petit signe
mystérieux, et essayer de prétendre que ça, c’est Dieu? Tu n’es rien
d’autre qu’un Béelzébul.» Voilà! Ils avaient leurs credos et leurs
dénominations.
Jésus leur a dit: «Vous êtes du diable.» Pensez-y!
81 Et je comparerais cette génération à celle
d’aujourd’hui, alors que nous en avons des millions qui adhèrent aux
églises, nous en avons des dizaines de milliers. Et Dieu descend pour
vivre à nouveau dans Son Église, et pour faire les mêmes choses qu’Il a
faites à ce moment-là, démontrant ainsi qu’Il est le même hier,
aujourd’hui, et pour toujours. Et les gens s’en détournent constamment;
certains pour être populaires, d’autres pour ne pas avoir à faire de
choix. Pourtant c’est impérieux! Vous devez faire un choix. Vous ne
pouvez pas rester neutres. Vous devez dire «oui» ou «non». Vous ne
pourrez pas repasser cette porte en étant la même personne que vous
étiez en entrant. Impossible! Vous avez un choix à faire. Faites-le
pour Christ ce matin.
82 Ils s’imaginaient que tout ce qui faisait partie
de l’église serait sauvé. Jésus a dit: «Étroite est la porte, resserré
le chemin, et il n’y en aura que peu qui les trouveront.»
83 Laissez-moi vous mettre en garde ce matin,
Église. Faites attention; cela prend du temps aujourd’hui, au milieu de
cette génération de propres-justes et de vaniteux, pleine d’hypocrisie
dans laquelle nous vivons… À l’heure où les hommes et les femmes sont
là dans les églises, assis sur leurs bancs à chanter des cantiques à
Dieu, et sortent ensuite de cette église pour fumer des cigarettes, et
boire du whisky, et aller danser, et vivre pour le monde, et faire des
plaisanteries grossières et obscènes… et se prétendre Chrétiens!
Lorsque des hommes et des femmes peuvent repartir de la chaire… ou de
l’église et du lieu où se trouve la puissance de la résurrection, où ce
même signe messianique se manifeste parmi eux, sans être devenus de
nouvelles créatures en Christ, il y a quelque chose qui ne va pas! Les
journaux ont beau le diffuser; d’une côte à l’autre, de long en large,
depuis les régions glaciales du Nord jusqu’aux jungles tropicales du
Sud, Dieu a beau l’envoyer, les gens Lui tournent constamment le dos.
Alors, que pouvons-nous dire, que pouvons-nous faire? Nous en revenons
aux Écritures où Il a déclaré: «Étroite est la porte, resserré le
chemin, et il n’y en aura que peu qui les trouveront.»
84 Il a dit: «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera
de même à la venue du Fils de l’homme.» Écoutez, du temps de Noé, la
terre était peuplée à peu près comme aujourd’hui. La science d’alors
surpassait la nôtre. Ils ont construit des sphinx, des pyramides et ont
fait des choses que nous ne pouvons pas faire aujourd’hui. C’était un
peuple remarquable, d’une intelligence inouïe. Et, souvenez-vous, la
science déclare aujourd’hui: «Il est minuit moins une.» Il reste une
minute avant que l’horloge frappe l’heure fatidique. Il est plus tard
que nous le pensons. J’espère que le… j’ai confiance que le
Saint-Esprit fera pénétrer ceci profondément dans le cœur de chaque
croyant: «C’est comme du temps de Noé!»
85 Combien ont été sauvés du temps de Noé, sur cette
génération? Huit; huit sur bien des millions. Il a dit: «Il en sera de
même à la venue du Fils de l’homme.»
86 «Et, comme il en était du temps de Sodome, il en
sera de même à la venue du Fils de l’homme.» Sur ces dizaines de
milliers, trois ont été sauvés!
87 Vous me direz: «Mais alors, prédicateur, qu’en
est-il de tous ces milliers qui viendront avec Lui?» Holà! frère, il a
fallu bien des générations pour les rassembler.
88 Je serai surpris qu’il en sorte une douzaine de
cette génération-ci. «Étroite est la porte, et resserré le chemin, et
il n’y en aura que peu qui les trouveront.»
89 Oh, je sais ce que disent les églises: «Si vous
inscrivez votre nom sur le registre et devenez membre, vous êtes
tranquille.» Il n’y a rien de tel dans les Écritures. Si tout ce qui a
son nom sur le registre d’une église… il y en aura des milliards de
milliards de milliards, tout entrera. À ce moment-là, toutes sortes
d’esprits y seront, et dans quel état sera le Ciel? Pensez-y maintenant.
90 Quelqu’un pourrait me dire: «Mais, une minute,
frère Branham! Un tel et Un tel, je les ai entendus parler en langues,
je sais qu’ils y parviendront.»
91 Cela ne veut pas du tout dire qu’ils y
parviendront. Paul a dit dans I Corinthiens 13: «Quand je parlerais la
langue des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je ne suis
rien.»
92 «Oh, j’ai été à la réunion d’Un tel. Oh, il a
fait de grands miracles. Je l’ai vu rendre la vue aux aveugles.»
93 Il pourrait néanmoins être perdu. «Beaucoup
viendront à Moi en ce jour-là, et diront: ‘Seigneur, n’ai-je pas prêché
en Ton Nom, prophétisé? N’ai-je pas, en Ton Nom, chassé les mauvais
esprits? N’ai-je pas, en Ton Nom, fait beaucoup de miracles?’ Il dira:
‘Retirez-vous de Moi, vous, ouvriers d’iniquité, Je ne vous ai même pas
connus.’» «Étroite est la porte, resserré le chemin, et il y en aura
peu qui les trouveront.»
94 Laissez-moi vous donner quelques chiffres qui
vont vous secouer. Au dire de la médecine, il y a dans la ville de
Chicago (selon les statistiques des docteurs), trente mille cas
d’avortement, rien que dans Chicago, en trente jours; ce sont les cas
qu’ont pu dénombrer les médecins. Combien de ces petites pilules et de
ces choses qu’elles prennent sont des avortements?
95 Les statistiques indiquent qu’aux États-Unis, il
y a plus de naissances d’enfants illégitimes que d’enfants nés dans les
liens sacrés du mariage. Saviez-vous que la Bible déclare dans
Deutéronome 14:2 que, s’il y a un enfant illégitime, il faudrait quatre
cents ans pour que cela s’éteigne? Les enfants des enfants des enfants
des enfants de leurs enfants ne peuvent pas se tenir dans l’assemblée
du Seigneur pour quatre cents ans, dix générations. Quarante ans
représentent une génération. Si son
arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père
était un enfant illégitime, il est disqualifié! Alors quoi? Montrez-moi
où cela a été changé.
96 Où est-ce que cela nous amène? Et maintenant nous
avons ces enfants illégitimes, à cause de l’adultère, et des femmes
pécheresses allant dans la rue habillées comme des hommes, — ce qui est
une abomination aux yeux de Dieu, — des fumeuses de cigarettes, des
buveuses de cocktails, des soi-disant Chrétiennes déclarées. Que Dieu
nous garde d’une telle bande de prostituées! C’est juste. Et se
prétendre ensuite Chrétiennes? Rien d’étonnant que Jésus ait dit:
«Étroite est la porte, resserré le chemin, et il n’y en aura que peu
qui les trouveront.»
97 Ils ne veulent pas s’humilier. Ils sont empesés.
Regardez, lorsqu’on a parlé à David du péché qu’il avait commis, il
s’est vite repenti; et Dieu l’a aimé pour cela. Qu’on leur parle de
leurs péchés, ils diront: «Je ne remettrai jamais les pieds ici.»
Pourquoi? Ils ne manquent pas d’endroits où aller; ils peuvent aller
dans ces repaires d’illégitimes, là où on tolérera de telles choses.
Mais il est temps que les prédicateurs revêtent l’armure complète de
Dieu et prêchent la Parole sans faire de compromis, l’Évangile. Les
hommes devraient s’humilier.
98 Il n’y a plus de sincérité parmi les Chrétiens.
Ils veulent dire: «Je suis Méthodiste, je suis Baptiste, je suis
Pentecôtiste.» Cela ne représente pas plus que ça [Frère Branham fait
claquer ses doigts.—N.D.É.] pour Dieu.
99 «J’ai parlé en langues, j’ai accompli des
miracles.» Nous mettons tout l’accent sur cela, alors que c’est une des
choses les plus aveuglantes qu’on puisse faire. Certainement. La pluie
tombe sur les justes comme sur les injustes. L’eau arrose la moisson
tout comme elle arrose les mauvaises herbes, Roy. La même pluie, le
même Saint-Esprit peut descendre sur les gens. Ça ne veut pas dire pour
autant… Leur nature doit être différente, à partir de l’intérieur. Non
pas une manifestation ou une démonstration extérieure, mais l’Esprit du
Dieu vivant, à l’intérieur, qui fait de cette personne une nouvelle
créature qui humiliera son cœur devant Dieu.
100 Vous me direz: «Prédicateur, vous voulez me dire
que vous doutez qu’il y en ait une douzaine sur les millions, sur ces
quatre milliards, qui peuplent la terre?» Je doute qu’il y en ait une
douzaine qui soient dans l’enlèvement. Pensez-y! Je suis en train de
vous dire ce que Jésus a dit ici dans l’Évangile. Pensez-y!
101 À quoi cela a-t-il abouti? Parce que
l’immoralité s’est répandue parmi les gens, des enfants illégitimes ont
commencé à venir au monde; cela leur ferme l’accès. Voyez-vous, nous
pourrions rester ici pendant des heures, à situer correctement ces
choses; et vous pourrez voir que nous vivons dans une génération
complètement pourrie formée de gens corrompus et damnés. Rien
d’étonnant qu’ils ne puissent pas voir les signes; rien d’étonnant
qu’ils refusent d’entendre l’Évangile, ils sont endurcis, et pourtant
si religieux et si pieux.
102 Jésus n’a-t-il pas dit: «L’Esprit dit
expressément que, dans les derniers jours, ils seront emportés, enflés
d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, déloyaux, intempérants,
cruels, et ennemis des gens de bien, ayant l’apparence de la piété…»?
Voyez-vous? Oh, vous pouvez crier, certainement. Vous pouvez parler en
langues, certainement. La foi chassera les démons, certainement. Mais
ce n’est pas ce dont nous parlons.
103 Alors vous me direz: «Frère Branham, quel est le
signe distinctif d’un Chrétien? Qui sera sauvé? Le serez-vous, frère
Branham?» Je m’en remets à Dieu pour cela. Je ne sais pas. Je crois
l’être. Je compare quotidiennement ma vie avec la Parole. Si elle n’est
pas à la hauteur par rapport à cette Parole, alors quelque chose ne va
pas, je dois revenir sur mes pas et redresser la chose.
104 «Mais, dites, frère Branham, lorsque les gens
parlent en langues, cela ne veut-il pas dire qu’ils sont sauvés?» Non,
monsieur! Absolument pas! J’ai entendu différentes sortes de sorciers
parler en langues. Que d’absurdités! J’ai vu des gens parler en langues
et vivre avec la femme d’un autre homme. J’ai vu des gens parler en
langues, et sautiller, crier comme s’il y avait le feu, et ensuite
aller faire des transactions malhonnêtes, voler, dire des mensonges, et
tout. Comment pouvez-vous vous attendre à cela? Non, monsieur.
105 Ils font partie de l’église, ils sont diacres à
l’église, pieux au possible. Pensez-vous qu’ils achèteraient de
l’essence le dimanche? Non. Mais le lundi, ils commettront quelque
action déloyale, dégoûtante ou mesquine. Dieu habite dans le cœur, pas
dans ce qui est extérieur; c’est quelque chose qui vient du cœur.
106 «Étroite est la porte, resserré le chemin, et il
n’y en aura que peu qui les trouveront.» «Ce qui arriva du temps de
Noé», huit sur ces millions; «ce qui arriva du temps de Sodome», trois
sur des millions… il en sera de même à la venue du Fils de l’homme!
107 Vous voyez dans quel état de corruption nous
nous trouvons. Vous voyez comme toutes les pensées de l’homme… Il se
rend là, et le diable fait monter en chaire des prédicateurs habiles
qui laissent les gens s’en tirer ainsi.
108 L’autre jour, une personne m’a dit: «Je ne
voudrais pas vous avoir à ma chaire, mes femmes perdraient la tête à
cause de vous.» Non, c’est déjà le cas. Ça leur remettrait les idées en
place, si on leur disait de cesser de porter ces vêtements et toutes
ces choses. Eh bien, quelqu’un doit le faire!
109 J’ai dit à ma femme: «Ai-je perdu la tête moi
aussi? Est-ce que je suis fou?» Mais qu’est-ce qui m’arrive? Il y a
quelque chose en moi qui ne peut pas rester tranquille! Il faut que je
le dise, je ne me soucie pas de ce qu’on peut dire!
110 Ils disent: «Vous allez ruiner votre ministère.»
Eh bien, tout ministère que ruinerait l’Évangile mérite d’être ruiné.
Que Dieu nous donne le courage de prendre position pour la Vérité et
l’audace pour dire la Vérité à ce sujet! C’est un péché, c’est une
honte!
111 «Étroite est la porte a dit Jésus, et resserré
le chemin.» Et vous, qui pensez que des millions, qui pensez que vous
tous Méthodistes, Baptistes, Presbytériens, Pentecôtistes, entreront,
vous serez les dupes ce jour-là. Jésus a dit: «Beaucoup viendront, et
se mettront à table dans le Royaume, en disant: ‘J’ai le droit d’être
ici.’ Mais les enfants du Royaume les jetteront dehors. Il y aura des
pleurs, des gémissements et des grincements de dents.» Mieux vaut faire
l’inventaire ce matin, Chrétien. Il y aura des dizaines de millions de
milliards de Chrétiens déclarés, faisant preuve de loyauté, qui
manqueront la porte. Jésus l’a dit.
Combien entreront?
112 Je ne sais pas combien. La seule chose à faire,
c’est de dire: «Ô Dieu, permets que je sois l’un d’entre eux!» C’est
cela. Il est le Juge. «Permets que j’en sois.»
113 Vous me direz: «Frère Branham, comment donc
peut-on reconnaître un Chrétien?»
114 Je ne sais pas. Mais laissez-moi vous dire ce
que dit l’Écriture. Certainement que ce qu’Elle dit vous le croyez.
Lorsque le Saint-Esprit a été envoyé sur la terre, Dieu a parlé par le
Saint-Esprit; Il a envoyé un ange premièrement, et Il a dit: «Passe
dans la ville, parmi le peuple, et fais une marque sur le front de ceux
qui soupirent et qui gémissent à cause des abominations, ceux qui
cherchent à corriger ces choses.»
115 Qu’est-ce qu’une abomination? Une femme qui met
un vêtement d’homme. Cela donne à Dieu envie de vomir. Vous est-il déjà
arrivé de vous trouver en présence de quelque chose d’abominable?
Combien cela peut donner envie de vomir. C’est insupportable! Une femme
qui met un vêtement d’homme produit cet effet-là sur Dieu; vous aurez
beau faire partie de la chorale, vous aurez beau prier tous les jours,
crier tous les jours, ou bien vivre pour Dieu tous les jours, vous êtes
condamné dans la présence de Dieu. C’est exactement ce que dit
l’Écriture. «Une abomination!» Et ceux qui les encouragent à cela
auront leur part avec eux.
116 Que Dieu nous donne la grâce de nous élever
contre de telles choses! Même si vous êtes forcé de faire cavalier
seul, tenez ferme avec la Parole de Dieu dans votre main. Elle ne
faillira jamais.
117 Maintenant, nous en sommes arrivés à un jour où
l’abo… de l’abomination parmi les gens. Et l’Ange est à nouveau sorti
pour sceller. Trouvez-moi une personne à Jeffersonville, –si vous
voulez savoir qui va y parvenir, — trouvez-moi une personne dans notre
ville, qui soupire et qui gémit, constamment tourmentée et lasse,
priant à cause des abominations qui sont commises dans la ville.
Pouvez-vous lever la main et désigner une personne? Alors, prenez ce
passage de l’Écriture: «Étroite est la porte et resserré le chemin qui
mènent à la Vie, et il y en aura peu qui les trouveront.» C’étaient les
seuls qui devaient être scellés!
118 Oh, je peux vous en montrer des tas qui vont à
l’église. Je peux vous en montrer des tas qui font partie de la
chorale. Je peux vous en montrer des tas qui enseignent à l’école du
dimanche. Je peux vous en montrer des tas qui sont à la tête de–de
grandes sociétés. Je peux vous en montrer des tas qui crient, des tas
qui parlent en langues, des tas qui travaillent pour l’Évangile.
119 Mais, montrez-m’en un qui, du fond de son cœur,
est si préoccupé par les péchés du monde! Montrez-moi un prédicateur
aujourd’hui qui peut prendre position et condamner ces dénominations.
Montrez-moi un prédicateur qui appellera les choses par leur nom et
condamnera ces dénominations. S’il s’avisait de faire une chose
pareille, il serait jeté dehors… et c’est son gagne-pain.
120 Rien d’étonnant que Billy Graham ait dit à Jack
Moore qu’il ne pouvait pas comprendre que mes réunions tiennent le
coup; il a dit: «Il n’est pas Baptiste, pas plus qu’il n’est Méthodiste
ou Pentecôtiste. Et ils sont tous contre lui.» C’est sûr; je ne dis pas
cela… C’est la raison pour laquelle j’ai dit que je ne pouvais pas le
dire en public, mais je le dis à ma propre église. J’ai des luttes:
c’est l’heure du test pour moi.
121 Ils disent: «Si vous voulez venir, c’est
d’accord, mais ne dites surtout pas un mot au sujet de Cela!» Vous
feriez aussi bien de ne pas gaspiller votre salive!
122 Je prêcherai ce que Dieu a dit de prêcher!
Absolument! L’un de ces huit se trouvera bien quelque part. L’un d’eux
sera quelque part! Ce jour-là, je ne veux pas être reconnu coupable
d’avoir dit que j’avais fait des compromis à cause d’un credo, d’une
doctrine d’église ou d’une dénomination quelconques. J’ai prêché la
Vérité!
123 Ils disent: «Comment se fait-il que votre–que
votre ministère, frère Branham — il semble être si grand — comment se
fait-il qu’il ne s’étend pas comme celui de ces autres hommes?»
124 En voilà précisément la raison. Tout à fait! Je
me rends dans les villes — pensez-vous que les Assemblées de Dieu
voudraient coopérer avec moi? Pas avec ce que je crois, en tout cas.
L’une d’elles à la rigueur de temps en temps. Pensez-vous que les
Méthodistes le feraient? Essayez, pour voir! Soyez mon manager pour une
semaine. Si vous y entrez, ce sera au Nom de Jésus! Parfaitement!
125 Oh, bien sûr, ils vous font venir, oh oui, mais
ils vous font venir à un endroit quelque part, s’arrangeant pour ne pas
s’afficher en aucune manière avec vous. Et puis, quand vous partez, ils
disent: «Oh, mais, frère Branham est un peu détraqué, vous savez, un
tout petit peu. Il…»
126 Si je suis détraqué, alors la Bible aussi est
détraquée dans Ses enseignements. C’est pourtant ce que dit la Bible!
Oui, monsieur. Regardez bien!
127 Jésus a dit: «Pourquoi m’appelez-vous Béelzébul?
Vous avez cru en Salomon, en son signe de discernement. Vous avez cru
en son jour. La reine du Midi est venue des extrémités de la terre pour
voir ce don et, lorsqu’elle l’a vu, elle y a cru. Et vous, vous restez
là à le regarder tous les jours, et vous n’y croyez pas.»
128 Ses propres frères ne Le croyaient pas. Il a
dit: «Montez, vous, à la fête; pour Moi, je n’y monte pas pour le
moment.» Il y est monté par un autre chemin, parce que Ses propres
frères ne Le croyaient pas. C’est exact. «Étroite est la porte et
resserré le chemin, et il n’y en aura que peu qui les trouveront.»
129 Quant aux disciples, à l’heure de la
confrontation, où étaient-ils? Une femme et un homme sont restés près
de Lui, à la croix, Jean et Marie. Tous les autres étaient partis.
130 Ceci est une confrontation. Le temps est arrivé.
C’est le moment où Dieu fait des choses. C’est le moment où le Messie
est sur la terre. C’est le moment où la puissance de Dieu agit dans Son
peuple. Et on les traite de «holy rollers» [expression péjorative qui
signifie «saints qui se roulent par terre» lorsque l’Esprit les
saisit—N.D.T.], de fous, d’aliénés, et de choses semblables. Mais
l’heure a sonné!
131 Il y aura certainement de grandes désillusions
au Jugement.
132 Oh, le «bootlegger» [aux États-Unis,
contrebandier d’alcool, pendant la prohibition—N.D.T.], lui, il sait où
il se retrouvera au Jugement. Le coureur de tavernes le sait aussi. La
prostituée aussi sait où elle se retrouvera. Également celui qui joue à
l’argent sait où il se retrouvera. L’ivrogne aussi sait où il se
retrouvera; il ne sera pas désappointé.
133 Mais ceux qui seront désappointés, ce sont ceux
qui pensaient avoir raison. Quelle désillusion ce sera! Une fois
arrivés là, ils diront: «Bien sûr, nous avons chassé des démons en Ton
Nom. Nous sommes prédicateurs. Nous faisons partie de telle église.
Nous avons fait de grands miracles. Oh, nous avons prêché! Mais, j’ai
été–j’ai été intendant dans l’église. J’ai été évêque. J’ai été ceci ou
cela.» «Retirez-vous de Moi, vous, ouvriers d’iniquité, Je ne vous ai
jamais connus.» Et voilà! C’est là que sera la désillusion. Il a dit:
«Les enfants de leurs enfants viendront se mettre à table dans le
Royaume, disant: ‘Nous avons le droit d’être ici’, et ils seront jetés
dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs, des gémissements
et des grincements de dents.» «Étroite est la porte, resserré le chemin
qui mènent à la Vie, il y en aura peu qui les trouveront.»
134 Et vous, mes bien-aimés, ce matin, écoutez bien.
Ce n’est pas moi qui ai inventé ceci; je suis chargé de le dire. Ma
responsabilité s’arrête là. Même si jamais de ma vie je ne prêche un
autre sermon, cela est la Vérité: il y aura juste un petit nombre de
personnes qui seront sauvées. Souvenez-vous simplement de cela: juste
un très petit nombre. Soyez l’un d’entre eux.
135 «Qui sont-ils, frère Branham?» Je ne sais pas.
Personne d’autre ne le sait. Nous travaillons à notre salut avec
crainte et tremblement.
136 Mais, alignez-vous sur Dieu. Si votre cœur ne
bat pas à l’unisson avec cette Bible, alors il y a quelque chose qui ne
va pas, il y a quelque chose qui ne va pas. Peu importe ce que dit
votre église; vous ne pouvez pas entrer en vous basant là-dessus. Vous
devez entrer en vous basant sur ce que Dieu a dit. Voici le Livre
d’après lequel vous serez jugés, la Bible. Ne vous en écartez pas!
137 «Oh, dites-vous, eh bien, j’ai été baptisé au
Nom du Seigneur Jésus.» C’est correct, c’est ce que dit la Bible. Mais
si la vie ne suit pas, cela ne vous a pas servi à grand-chose d’être
baptisé.
138 Vous dites: «Oh, j’ai reçu le Saint-Esprit.»
C’est bien, c’est ce que vous aviez à faire. Mais s’il n’y a pas de vie
à l’intérieur!
139 Souvenez-vous de ceci: la mauvaise herbe reçoit
la même puissance que celle qui tombe sur le blé pour le faire pousser,
cette même puissance fait pousser des cris de joie à la mauvaise herbe
également. Cette petite mauvaise herbe se redressera, tout aussi
heureuse que le blé (c’est exact), elle vit de la même vie. Et un
pécheur peut rester dans la présence de Dieu, crier victoire, et vivre
comme un Chrétien. Mais s’il n’y a pas quelque chose de différent dans
le cœur! Il pourrait avoir la même puissance pour chasser les mauvais
esprits. Jésus l’a dit. Il pourrait prêcher l’Évangile tout aussi bien
que n’importe quel autre prédicateur. C’est exactement ce que Jésus a
dit. La Bible l’enseigne. Oui, monsieur. «Quand je parlerais la langue
des hommes et des anges, quand je livrerais mon corps pour être brûlé
comme sacrifice, quand je donnerais tous mes biens pour la nourriture
des pauvres, quand je–j’aurais la foi jusqu’à transporter des
montagnes, quand je ferais toutes ces choses, quand je prêcherais en
Son Nom, quand je chasserais des démons en Son Nom…» Il a dit: «Je ne
suis rien.» C’est donc qu’il pourrait le faire, et… «rien». Vous
saisissez?
140 Alors, ce qu’il faut c’est que, du fond du cœur,
vous soyez un Chrétien, et que vous entriez par la porte étroite. Car
spacieux est le chemin qui mène à la perdition [anglais:
destruction—N.D.T.], et il y en aura des millions de millions de cette
génération de croyants qui entreront par là. Parce qu’étroite est la
porte, et resserré le chemin: il n’y a que vous et Christ seuls.
141 «Resserré est le chemin qui mène à la Vie, et il
n’y en aura que peu qui le trouveront.» Ça, ce sont les Paroles de
notre Seigneur. Oh! là là! Qu’était-Il en train de faire? Il se tenait
là, discernant leurs pensées.
142 Quelqu’un a dit: «C’est Béelzébul. Mais, comment
peut-Il être Dieu? Il est un Homme! D’où Lui vient cette sagesse?»
disait-on dans Sa propre ville.
143 Quand on entre dans cette ville-ci, c’est comme
si… Je ne dis pas cela pour vous, vous êtes des Chrétiens, vous
m’aimez. Mais quand vous entrez dans cette ville-ci, c’est comme si la
puissance de Satan vous terrassait. Cet endroit est condamné. Cette
ville est condamnée.
144 Qu’a dit Billy Graham lorsqu’il est entré dans
Louisville? Il a dit que c’était l’endroit le plus rempli de puissances
démoniaques qu’il ait jamais vu de sa vie. Cela a paru dans le journal;
il a dit: «On peut littéralement sentir l’oppression du diable.»
145 Pour sûr que je peux la sentir. Pourquoi? C’est
l’endroit où j’ai grandi. Quand Jésus est retourné dans la ville de Son
enfance, Il a dit qu’il y avait beaucoup de miracles qu’Il n’a pas pu
faire à cause de leur incrédulité. Il a dit: «Un prophète ne manque pas
d’être honoré — un prédicateur — sauf dans sa–dans sa patrie et parmi
les siens.» Voyez-vous? On n’y peut rien, l’Écriture le dit. Voyez-vous?
146 Quand vous vous promenez dans cette ville… Et ne
me dites pas que je ne peux pas savoir! Je m’avance vers des gens qui
me serrent la main, en disant: «Oh, frère Branham, je vous aime.» Et
vous savez que c’est un mensonge! Vous savez que c’est un mensonge. Si
Dieu peut me donner le discernement des cœurs, est-ce qu’Il ne peut pas
me dire cela? Certainement!
147 Et parmi les gens mêmes de votre propre ville,
quand ils vous aperçoivent, ils disent ensuite: «Vous savez, j’ai vu
qu’Un tel…»
«Où… où était-ce?»
«Là-haut vers…»
«Oh, nous connaissons ce type-là!»
148 Ça se sent! Tenez, si quelqu’un qui ne vous aime
pas tellement vient vous trouver et s’assoit chez vous juste un petit
moment, vous vous sentez déjà tout drôle. Multipliez cela par quatorze
mille maintenant, et vous saurez ce que je veux dire. Allez ensuite
dans un lieu où tout le monde vous aime, cet accueil chaleureux que
vous ressentez, c’est simplement… oh! là là! vous pourriez simplement
rester là pour toujours, voyez-vous? C’est cela, voyez-vous, c’est un
esprit! Et les gens ne savent pas ce que c’est, ils se demandent
pourquoi les gens sont si contaminés.
149 Qu’est-ce qui pousse des femmes très bien…
qu’est-ce qui pousse des femmes très bien à mettre des vêtements
indécents pour sortir dans la rue? Qu’est-ce qui pousse (même à cette
époque encore fraîche de l’année) des jeunes filles de seize ans à
sortir dans la rue avec des vêtements qu’elles ne devraient même pas
porter devant leur mère? Cela provient du fait, non pas que cette
enfant… — cette enfant ne sait pas ce qu’elle fait — que ce certain
prédicateur à la chaire n’a pas su garder son poste, il a manqué à son
devoir. C’est exact! Certainement. Ces femmes qui vont dans la rue,
habillées de façon toute sexy et ainsi de suite, et que les pécheurs
regardent… cette femme ne sait pas qu’en fait elle est tout aussi
coupable que si elle avait vécu avec cet homme. Jésus l’a dit! Jésus a
dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un
adultère avec elle dans son cœur, et aura à en rendre compte au jour du
Jugement.» Étroite est la porte, et resserré le chemin!
150 Je sais que vous me trouvez dur. Je ne suis pas
dur! Je suis votre frère, et je vous aime!
151 Fuyez la colère à venir! Allez à la croix, et
pleurez jusqu’à ce que votre cœur soit rempli de Son Esprit; cela vous
fera tourner le dos à toutes les choses de ce monde et marcher
pieusement devant Sa face, votre cœur brûlant d’amour pour Lui.
L’Amour! Pas un devoir. Ce n’est pas par devoir qu’on sert Christ,
c’est par amour qu’on sert Christ! Cet amour vous presse, vous étreint
à tel point que chaque pulsation de votre vie bat à l’unisson avec Lui.
C’est là que vous pouvez voir le péché.
152 Et Il a pleuré sur la terre. Dieu a été affligé
de voir les cœurs, du temps de Noé. Et Jésus s’est assis sur la
montagne, et a dit: «Jérusalem, Jérusalem, combien de fois ai-Je voulu
vous rassembler, mais votre heure est venue et votre maison vous sera
laissée déserte.»
153 Il en sera de même à la venue du Fils de Dieu;
le cœur du véritable croyant est brisé. Il voit qu’en ce moment un
réveil devrait balayer le pays. Comment est-ce possible par l’entremise
d’une bande d’illégitimes? Comment est-ce possible, alors qu’ils sont
condamnés au départ?
154 Le Royaume de Dieu est semblable à un homme qui
a jeté un filet dans la mer, et, quand il l’a ramené, il contenait des
tortues marines, des tortues d’eau douce, des serpents, des
grenouilles… quelques poissons. Ce n’était pas à lui de décider
lesquels, il a simplement tiré le filet sur la rive. C’est ce que fait
l’Évangile. C’est ce que nous faisons, Billy Graham, Oral Roberts,
moi-même et tous les autres prédicateurs de l’Évangile: nous jetons le
filet et le ramenons. «Les voilà, Seigneur.» Mais, qu’est-ce que nous
faisons, chaque fois? Nous découvrons qu’avant même que vous puissiez
vous occuper d’eux, ils sont déjà retournés tout droit à l’étang.
Comment se l’expliquer? C’était une tortue marine pour commencer. Cela
ne l’a pas changée de se faire prendre dans le filet de l’Évangile.
C’était une tortue marine au départ. Ou c’était une tortue d’eau douce
au départ. C’était un serpent au départ. C’était un hypocrite avant
même qu’il mette les pieds à l’église. Il n’avait même pas le désir de
cesser de boire, de parier, de fumer, de mentir ou de voler. Il est
entré simplement parce qu’il avait peur de l’enfer. Vous en devenez un
meilleur candidat, lorsque vous faites cela. C’est vrai. «Étroite est
la porte, et resserré le chemin, et il y en aura peu qui les
trouveront.»
Prions.
155 Seigneur, oh, sonde-moi, Seigneur. Juge-moi à
l’instant même, Seigneur. Ne permets pas que je doive comparaître en
jugement devant Toi, après avoir prêché de cette manière. Oh, s’il y
avait quelque chose d’impur en moi, Seigneur, enlève-le, s’il Te plaît!
Nous voyons que nous vivons dans un jour où les hommes et les femmes
sont en train de devenir si empesés. Ils ont honte. Tu as dit une fois:
«Les filles de Sion ne rougissent même pas.» Elles ont perdu tout
sentiment de pudeur si bien qu’elles ne rougissent même plus. Ô,
Seigneur, penses-y! Et de savoir que cette horloge, au loin, continue
son avance; encore une minute ou deux, et la grande destruction
viendra, alors «que celui qui est souillé se souille encore».
156 Ô Dieu, réveille-nous tous ce matin.
Secoue-nous, Seigneur! Nous voyons apparaître les signes. Nos yeux sont
ouverts pour les reconnaître. Nous voyons qu’il y en a des millions —
des millions, Seigneur — qui ont tourné le dos et s’en sont allés. Je
me pose la question: Que puis-je faire? Que puis-je faire, ô Seigneur?
Y a-t-il quelque chose, Seigneur? S’il faut prêcher plus, s’il faut
plus de prière, plus de quoi que ce soit, aide-moi, Seigneur, afin que
je puisse apporter le Message aux gens. Que puis-je faire? Sans cesse
ils Le rejettent. Tu opères Tes grands signes et Tu accomplis Tes
prodiges, et malgré tout les gens continuent sur leur lancée. Est-ce
parce que Ton Écriture doit s’accomplir, sommes-nous au temps où «nul
ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire, et tout ce que le Père
M’a donné viendra à Moi»? Seigneur Dieu, ce matin, accorde aux gens
qu’ils se réveillent et voient ce dernier signe sur la terre. Je Te
prie, ô Dieu, d’accorder quelque chose aux gens.
157 Bénis ce petit peuple ici ce matin. Ô Dieu,
commence avec frère Neville, Seigneur. Guéris son corps. Il est malade
ce matin, Seigneur, il a l’estomac dérangé. Je Te prie de poser Ta main
guérissante sur lui. Stimule son âme.
158 Ô Dieu, visite cette congrégation. Il y a des
hommes et des femmes assis ici, que je ne reverrai peut-être plus avant
le jour du Jugement, où je devrai rendre des comptes. Mais j’ai lu Ta
Parole: «Étroite est la porte, et resserré le chemin, et il n’y en aura
que peu qui les trouveront.» Ô Seigneur, permets que ceux-ci soient ce
«peu», qu’ils soient du nombre, s’il Te plaît, Seigneur. Accorde cela à
chaque personne ici.
159 Je prie comme seul un homme peut prier.
Seigneur, ces gens feraient n’importe quoi pour moi, pour m’aider. Si
j’avais faim, ils me donneraient à manger. Si j’avais besoin d’un
complet, ils l’achèteraient. Ils iraient ensemble m’acheter une voiture
pour prêcher l’Évangile. Ils feraient n’importe quoi dans ce sens. Ô
Père, sonde leur âme ce matin, s’il Te plaît, et puissent-ils
s’examiner devant Toi. Je ne sais pas, mais j’ai confiance que chacun
d’eux fait partie des élus. Et inclus-moi aussi, Seigneur. Et s’il y
avait en moi quelque chose, une raison qui m’empêche d’y être,
Seigneur, révèle-le moi simplement, et je me mettrai en règle tout de
suite. Seigneur, je veux être sûr que ce matin-là, je n’aurai pas
d’ennuis à la rivière. Je veux entrer ce jour-là. Et je ne sais pas
quand ce sera, peut être aujourd’hui. Ainsi, aide-moi à savoir, aide
ces gens à savoir.
160 Et puis de voir nos cœurs dans l’indifférence!
Oh, nous aimons bien écouter un bon message à la radio ou aller à
l’église. Nous apprécions un bon message. Cela ne nous gêne pas de
parler de Jésus quelque part. Mais, Seigneur, le péché est-il un tel
fardeau pour nous que nous en avons les larmes aux yeux, soupirant, et
gémissant, et nous élevant contre cela, contre toutes ces abominations
qui sont commises dans la ville? Seigneur, que l’Ange de Dieu puisse
voir cela et mettre une marque sur nous! Accorde-le, Seigneur.
161 Viens maintenant, Seigneur Jésus, préparer nos
cœurs, et donne-nous les véritables signes de Ta présence au milieu de
nous, afin que nous puissions reconnaître que nous sommes en train de
recevoir le dernier signe avant la fin de cette génération.
162 Et nous voyons l’illégitimité, sous forme
d’hommes de cette nation qui ont des enfants avec les femmes d’autres
hommes, et des fillettes qui courent les rues et qui par centaines sont
renvoyées des écoles chaque année, et des adolescentes qui deviennent
mères, il n’y a aucun respect; et les femmes qui sont en train de
s’empoisonner à fumer et à boire; et la télévision, et le reste, qui
est en train de corrompre les enfants. Ô Seigneur! combien de temps
cela peut-il durer? Et Toi, un Dieu saint!
163 Ô Père, j’ai le sentiment étrange aujourd’hui
que quelque chose doit être fait rapidement, Seigneur. Je ne sais que
dire, mais je Te prie, Seigneur, de placer dans nos cœurs ce qu’il faut
faire. Accorde ces choses, Seigneur; nous les demandons au Nom de
Jésus. Amen.
164 L’heure est proche. Toute personne sensée,
réfléchie, sait que quelque chose est sur le point d’arriver. Il n’y a
pas une personne dans ce bâtiment — jouissant de toutes ses facultés
mentales — qui ne sache que ce monde ne peut subsister dans ces
conditions. Nous ne pouvons subsister ainsi, mes amis. Il n’y a pas une
seule chose, — en tant que votre pasteur et votre frère, — il n’y a pas
une seule chose vers laquelle je puisse vous guider ce matin, si ce
n’est Jésus-Christ. Il n’y a rien d’autre. Pensez simplement aux choses
qui ont été prophétisées comme devant arriver avant l’enlèvement; tout
ce que je connais est déjà accompli.
165 Vous dites: «Et la marque de la bête…?» Ça,
c’est pour la Tribulation. L’Église sera partie à ce moment-là. Il n’y
aura pas lieu de leur mettre une marque, ils seront déjà partis,
voyez-vous. Le marquage est en train de se faire. Le marquage sert à
montrer clairement, c’est une marque. Réfugiez-vous auprès de Dieu,
réfugiez-vous auprès de Lui sans tarder!
166 Je me demande ce matin, tandis que nous sommes
ici à attendre un instant… Et je me sens comme vous! Je–je sais ce que
vous ressentez, alors que chacun de vous s’applique à penser: «Ô Dieu,
sonde-moi!» Je ressens la même chose. Je suis conscient que de tels
messages, mes amis, ne sont pas populaires auprès des gens. Vous les
condamnez et vous–vous–vous les abaissez. Quelqu’un doit le faire.
J’aurais peut-être souhaité que ce soit quelqu’un d’autre. Mais si
c’est à moi qu’il incombe de le faire, si je dois faire la femme de
ménage, alors laissez-moi frotter. Si je… David a dit: «Je préfère être
un paillasson dans la maison de Dieu, plutôt que d’habiter sous les
tentes avec le péché.» C’est juste. Ce que Dieu veut que vous fassiez,
faites-le, peu importe ce que c’est. N’ayez point honte. S’il y a…
167 Et souvenez-vous, je sais que c’est une grande
chose à dire. Vous me direz: «Frère Branham, prétendez-vous que
seulement huit âmes seront sauvées?»
168 Je ne sais pas combien seront sauvés, je ne
pourrais pas vous le dire. Mais je dirai une chose: il y en aura si peu
en un jour comme aujourd’hui. Vous n’avez qu’à penser à combien ont été
sauvés en Son jour à Lui. Songez au temps de Noé, et au temps de Lot et
de tous ceux-là; Il a dit: «Il en sera de même à la venue du Fils de
l’homme, parce qu’étroite est la porte, et resserré le chemin.» Vous
voyez, vous entrez tout seul, avec Lui, c’est tout. Voyez-vous? «Et il
n’y en aura que peu qui les trouveront.» Combien croient que c’est la
Vérité de l’Évangile? Jésus-Christ l’a dit: «Il y en aura peu qui les
trouveront.» Juste un tout petit nombre. Soyez l’un de ceux-là. Je sais
que c’est difficile à accepter, que c’est pénible. Et combien cela
m’est aussi pénible de le dire, à cause de l’amour humain que je
ressens pour vous, mais l’amour de Dieu me contraint à vous le dire.
169 Or, ce même Saint-Esprit qui a agi aux jours
d’Abraham, qui a agi aux jours de Christ, a promis d’être ici pour
faire la même chose. Il est ici. Maintenant, si je vous ai dit la
Vérité, Dieu a une obligation vis-à-vis de cette Vérité.
170 Si je ne tiens pas parole, je ne suis pas un
homme de parole. Si vous ne tenez pas parole, vous n’êtes pas un homme
de parole. Maintenant, il se pourrait que je vous promette quelque
chose et que je ne puisse pas le faire, mais–mais je viendrais vous le
dire. Si je vous dois quelque chose, et que je me cache, je suis un
hypocrite. Si je viens vous dire: «J’ai une dette envers vous et je ne
peux pas vous payer, mais je ferai de mon mieux», alors vous me
pardonnerez et vous m’aiderez. Vous voyez?
171 Nous sommes tous redevables à Dieu. Nous Lui
devons nos vies. Soyons honnêtes à ce sujet! N’ayez pas peur de dire…
Ne dites pas: «Eh bien, écoutez, moi, je–je suis Presbytérien. Je suis
Méthodiste. Je suis Pentecôtiste. Je suis de l’Église de Dieu. Je suis
Nazaréen. Je suis Pèlerin de la Sainteté.» Ne raisonnez pas comme ça!
Il y en aura des millions de ceux-là en enfer. Soyez un Chrétien, en
Christ.
172 Combien sont prêts à dire: «Frère Branham,
souvenez-vous de moi en prière, maintenant, je veux les lever»? Que
Dieu vous bénisse!
173 Seigneur, Tu vois leurs mains. C’est maintenant
l’heure, le glorieux Saint-Esprit a amené le silence dans ce bâtiment
ce matin. Je sens Ta présence. Je sais que Tu es ici pour honorer Ta
Parole: «Moi l’Éternel, J’ai planté, et Je l’arroserai jour et nuit, de
peur qu’on ne l’arrache de Ma main.» Tu as envoyé Ta Parole dans un
but, et Elle–Elle devra l’atteindre, Seigneur. L’Écriture dit que Tu es
le même hier, aujourd’hui, et pour toujours.
174 Ils n’arrivaient pas à croire, les gens de Ton
temps n’arrivaient pas à croire que le Saint-Esprit était en Toi. Et Tu
te faisais Dieu (Toi qui étais un Homme); Tu étais le Fils de Dieu né
d’une vierge, venu sur la terre pour nous racheter de nos péchés. Et,
voyant l’Esprit de Dieu en Toi, ils ont essayé d’En faire autre chose.
Et, Seigneur, Tu leur as dit: «Ce n’est pas Moi qui fais les œuvres,
mais Mon Père qui demeure en Moi; c’est Lui qui fait les œuvres. Vous,
qui appelez Abraham votre ‘père’: Abraham a vu Mon jour.» Bien sûr
qu’il l’a vu, quand il se tenait près de Lui, il L’a vu accomplir ces
œuvres, ce signe. «Il a vu Mon jour, et il s’est réjoui.» Il a dit:
«Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni l’Écriture, ni
la puissance de Dieu»; ils ne comprenaient pas que Dieu ait pu couvrir
une vierge de Son ombre, et produire un Fils (par une naissance
virginale), et habiter dans la plénitude de Sa puissance dans ce seul
Homme.
175 Et qu’Il puisse, par ce même Sang, — pris de ce
Corps qu’Il a offert en sacrifice, — sanctifier un peuple dans lequel
Il puisse vivre, et poursuivre Son œuvre jusqu’à la consommation
finale! Ô Dieu, réveille les gens afin qu’ils voient cela. Accorde-le.
Sauve tous ceux qui ont levé les mains. Purifie leur cœur. Seigneur,
mes mains aussi sont levées. Purifie-moi, ô Seigneur. Ceci est une
maison de correction; c’est un endroit où nous devrions être lavés!
Laisse le Saint-Esprit nous laver ce matin et nous purifier de la
corruption.
176 Nous prions, Seigneur, qu’il n’y ait pas une
seule personne qui quitte cet endroit sans avoir été remplie de Ton
Esprit. Peut-être n’y aura-t-il aucune émotion extérieure lorsque cela
se produira; mais, Seigneur, pénètre à l’intérieur, enlève la coquille,
et montre-nous ce que nous sommes, Seigneur. Accorde-le. Et puis,
remplis-nous de Ton Esprit, donne-nous un cœur sincère et pur. Et
alors, en ce temps de persécutions et de dures épreuves, Tu deviendras
pour nous toujours plus doux et plus cher, alors que, dans l’attente de
ce jour, nous poursuivons notre marche, les larmes coulant le long de
nos joues à cause des péchés de la ville. Puisse le Saint-Esprit poser
Son regard sur nous et dire: «En voici un que Je peux marquer: il
M’appartient, elle M’appartient.» Accorde-le, Seigneur. Puisse cela se
trouver parmi nous aujourd’hui. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
Lorsque, à la tombée du jour, j’arriverai à la rivière,
Et que les vents de tristesse auront souffle pour la dernière fois;
Quelqu’un m’attendra là-bas pour m’indiquer le chemin,
Je n’aurai pas à traverser le Jourdain tout seul.
Je n’aurai pas à traverser le Jourdain tout seul,
Jésus est mort pour expier tous mes péchés;
Lorsque je verrai paraître l’obscurité, Il m’attendra,
Je n’aurai pas à traverser le Jourdain tout seul.
177 Je désire Le connaître maintenant. «Prends ma
main, précieux Seigneur, conduis mes pas, permets que je tienne bon…»
Permets que je tienne ferme ici, Seigneur, contre tout ce qui s’appelle
«le mal», contre toute apparence de mal. Peu m’importe ce qu’on peut en
dire, Seigneur, permets que je tienne bon. Après avoir fait tout ce que
je peux, aide-moi à tenir bon. Prends ma main et fais-moi traverser,
Seigneur. Fais quelque chose, fais en sorte que je tienne ferme. Quand
ces choses se présenteront, — les trésors de ce monde, tout son éclat
et sa gloire, — rends mes yeux aveugles à cela, fais en sorte que je ne
voie que Lui, qui est mort pour moi. Si cela doit me coûter tous les
amis que je possède, si cela doit me coûter tout ce que je possède,
cela n’a aucune importance, je dépose tout cela sur l’autel. C’est ça,
fais en sorte que je demeure fidèle. Et un jour, lorsque le dernier
souffle passera sur mon visage, que je saurai que mon cœur est en train
de lâcher et que mes jours sont finis, que mon temps est terminé et que
ma carte est retirée du fichier, je ne veux pas traverser le Jourdain
tout seul. Il sera là. Oui. Quand je verrai paraître l’obscurité, Il
m’attendra là, je n’aurai pas à traverser le Jourdain tout seul. Si je
prends position pour Lui maintenant, Lui prendra position pour moi
alors. Je vivrai donc pour Lui qui est mort pour moi, combien heureuse
alors sera ma vie. C’est ainsi que je veux tenir.
178 Il doit y avoir des malades ici. A-t-il
distribué des cartes? J’ai oublié. Ont-ils distribué des cartes? Des
cartes ont-elles été distribuées? Quelqu’un a-t-il une carte de prière?
Non.
179 Je suis en train d’attendre le Saint-Esprit. Si
vous voulez croire, simplement; ayez seulement la foi, ne doutez pas.
Si Dieu me révèle vos problèmes quels qu’ils soient, je n’en sais rien;
si vous levez la main, vous ne me connaissez pas et je ne vous connais
pas. Alors, si Dieu le révèle, croirez-vous qu’il s’agit là du même
Ange qui a apporté le Message juste avant la destruction là-bas, que ce
même Ange est en train de l’apporter maintenant avant une autre
destruction. Le croirez-vous? Si oui, levez la main. Très bien. Très
bien; puisse le Seigneur l’accorder.
180 Il est assis près de moi. Il y a quelqu’un
d’autre assis près de moi, c’est Mme Snyder, ou Mme Murphy ici, elle
s’appelle ainsi, assise juste ici. Je les connais.
181 Je ne connais pas cet homme-ci, il m’est
inconnu. Mais Dieu le connaît. Si Dieu le révèle maintenant… Combien
ici savent que ce n’est pas…
182 Ne faites pas attention à moi; moi, je ne suis
qu’un péquenaud [anglais: hillbilly—N.D.T.] des collines du Kentucky,
rien de plus. C’est tout juste si j’ai assez d’instruction pour–pour
écrire mon nom. Mais il y a une chose que je sais, c’est que je Le
connais, Lui. Et c’est–c’est tout ce qui m’intéresse. Maintenant, ne–ne
faites pas attention à ma grammaire.
183 Peut-être pensez-vous que mon sermon de ce matin
était tout à côté, mais alignez-le donc avec la Bible une fois, et
voyez si vous ne tombez pas en plein dans le mille. Regardez si vous ne
voyez pas la cible lorsque vous dirigez votre lunette de visée
là-dessus. Ne l’alignez pas sur vos propres pensées, mais alignez-le
sur ce qu’Il a dit. «Étroite est la porte, resserré le chemin, et il y
en aura peu qui les trouveront; car spacieux est le chemin qui mène à
la perdition, large est la porte, et il y en a beaucoup qui entreront
par là», des millions de millions entreront par là. Un sur un million,
ça équivaudra probablement à ça. Vous y voilà. C’est ce qu’Il a dit. Il
n’a jamais donné ce chiffre-là, seulement Il a dit: «Ce qui arriva du
temps de Noé, huit âmes. Ce qui arriva du temps de Sodome, trois.» Sur
l’ensemble, trois ont été sauvés, par le feu. Il en sera de même!
184 Maintenant, s’il y a ici quelqu’un qui est
vraiment spirituel, j’aimerais que vous regardiez cet homme assis ici:
il ne me lâche pas des yeux. Il a levé la main: je ne le connais pas,
je ne l’ai jamais vu, et je ne sais rien à son sujet. Il est simplement
assis là en train de me regarder. Seulement, voyez-vous, il est en
train d’établir le contact; il prie. C’est exact. Maintenant, si le
Seigneur me parle au sujet de cet homme qui est assis à cette distance,
que je rencontre pour la première fois et qui est assis là… Si le
Seigneur veut me révéler ce qu’il–ce qu’il… Je–je ne peux pas le
guérir. Je ne–je ne peux pas le faire, parce que Dieu l’a déjà fait.
Mais cela servirait à augmenter votre foi. Tout le monde le voit à
présent, il est ici… Ce serait le même Esprit. Et souvenez-vous, Jésus
a promis que ceci arriverait juste avant le temps de la fin. Cela a
toujours été le dernier signe.
185 L’autre jour, Leo et moi étions assis au bord de
la rue; nous étions quelques-uns à causer ensemble. J’ai
continuellement l’impression qu’un changement est en train d’arriver,
qu’un changement est en train d’arriver. En discutant, nous avons vu
que ce ne sera pas un changement dans mon ministère, car il ne peut
plus y en avoir, mais ce sera un changement en moi. J’ai toujours
manqué un peu de caractère; je me laissais simplement mener et conduire
par les gens, je les laissais m’envoyer ici et là. Si j’avais fait ce
que le Seigneur m’a dit il y a bien longtemps, je n’aurais pas les
ennuis que j’ai aujourd’hui. Cette semaine qui vient, je pars pour être
seul avec Dieu. Oui, monsieur. Je dois recevoir quelque chose du Ciel.
Je ne veux pas être faible de caractère, je veux agir selon mes propres
convictions.
186 Cet homme… cela revient toujours vers lui, parce
que cet homme-là croit, il croit vraiment. J’ai beau regarder partout
dans l’auditoire, cela revient constamment sur cet homme. Il a un
besoin, il a un fardeau, mais ce fardeau qu’il a concerne quelqu’un
d’autre. C’est exact. Vous êtes en train de prier pour quelqu’un
d’autre. Vous avez quelqu’un à cœur. C’est vrai, n’est-ce pas? Il
s’agit d’un ami. Si je vous dis ce qui ne va pas avec cet ami,
croirez-vous que je suis le serviteur de Dieu? C’est un problème
d’alcoolisme. C’est cela. Si c’est juste, levez la main.
187 Croyez-vous? Quelqu’un de ce côté-ci a levé la
main, une femme, quelqu’un. Oui. Vous ne me connaissez pas? Je suis un
inconnu pour vous? Je ne vous connais pas, mais Dieu vous connaît. Le
croyez-vous? Si Dieu me révèle ce qui vous tient à cœur, croirez-vous
que je suis Son serviteur? Petite dame, ce qui vous préoccupe, c’est ce
bébé. C’est exact. Et ce bébé a de l’eczéma sur le visage. Le médecin
ne peut rien y faire. Vous êtes étrangers ici, vous et votre bien-aimé
assis là. Croyez-vous que Dieu peut me dire qui vous êtes ou d’où vous
venez? Vous le croyez? Accepterez-vous la guérison du bébé s’Il le
fait? [La dame dit: «Oui.»—N.D.É.] Très bien, vous pouvez rentrer à
Somerset, au Kentucky, d’où vous venez. Croyez qu’il s’en remettra, et
l’eczéma quittera le bébé, si vous pouvez le croire.
188 Lorsque j’ai mentionné ce mot, quelqu’un qui
vient de Somerset, au Kentucky, et qui est atteint d’une maladie de
cœur, était debout, dans le hall là-derrière, en train de prier.
Croyez-vous que Dieu le rétablira? Si vous le croyez de tout votre
cœur, si vous croyez que Dieu guérira et redonnera la santé.
189 Ici, je crois que j’ai vu une main se lever de
ce côté-ci, celle d’une dame. Oui, j’ai vu votre main. Vous suis-je
inconnu, Madame? Je ne vous connais pas. Nous ne nous sommes jamais
rencontrés. Croyez-vous que je suis Son serviteur? [La dame dit:
«Oui.»—N.D.É.] Vous le croyez? Vous avez un fardeau sur votre cœur, ou
quelque chose. Si Dieu me révèle ce que c’est, croirez-vous qu’il
s’agit là du même Esprit que Celui qui était en Christ? Votre mari, qui
est assis là, le croira-t-il aussi? Le croirez-vous aussi? C’est au
sujet de votre petite fille, assise à côté de vous. C’est exact, elle a
le cancer. Mais croyez-vous que Dieu la guérira? Si oui, levez la main.
Très bien, posez votre main sur l’enfant.
190 Seigneur Jésus, en présence de Ton Esprit, je
condamne le démon qui est en train de tuer cette enfant. Je place, par
la foi, le Sang de Jésus-Christ entre ce tueur et l’enfant. Qu’elle
vive. Amen.
191 Ayez foi en Dieu. Ne doutez pas. «Si tu peux
croire, tout est possible.» Si vous pouvez croire, tout est possible.
Exactement.
192 Quelqu’un d’autre à l’arrière a levé la main,
quelque part, vous, la dame, là au bout. Croyez-vous que je suis le
serviteur de Dieu? Je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas.
Croyez-vous que Dieu peut me révéler quel est votre problème?
Accepterez-vous alors Jésus comme votre Guérisseur ou comme Celui qui
pourvoit, selon le cas? Vous le croirez alors? Très bien, c’est cette
dépression nerveuse que vous avez eue, voilà ce que c’était. Si c’est
exact, levez-vous, si c’est exact, simplement pour que les gens voient
que c’est la vérité. Très bien, cela vous quittera maintenant. Vous
pouvez rentrer chez vous et être en bonne santé. Dieu vous bénisse!
Vous êtes aussi du Kentucky. C’est juste.
193 La dame assise à côté de vous est du Kentucky
également, oui, aussi. Je ne vous connais pas, n’est-ce pas? Mais je
peux vous dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas en vous. Si je
peux vous dire ce qui ne va pas en vous, accepterez-vous Christ comme
votre Guérisseur? C’est votre hanche. Si c’est exact, levez la main,
levez-la bien haut pour que les gens puissent voir. Très bien, rentrez
chez vous maintenant, cela vous quittera. Votre foi vous guérit.
Je vous engage instamment à croire. J’engage
instamment votre foi à croire.
194 Il y a une dame assise ici, en prière; elle
tient son mouchoir devant son visage. Je ne vous connais pas. Dieu vous
connaît. Vous êtes de Joliet, dans l’Illinois, et vous avez une tumeur.
C’est tout à fait juste. Vous pourriez vous demander… (Oui, c’est
la–c’est la dame que Rosella a amenée. C’est exact. Attendez; elle m’a
parlé de cela, mais elle ne savait pas que je ne connaissais pas du
tout cette femme. C’est juste. Il s’est simplement trouvé que cette
femme avait une grande foi.) Je vais vous dire une chose que vous–que
vous savez que j’ignore. Vous priez pour cette enfant assise ici au
bout du banc; elle est malade. C’est votre enfant. C’est vrai. Amen.
Ça, vous savez que je ne le savais pas.
195 C’est cela, c’est le Saint-Esprit! Le
croyez-vous? L’acceptez-vous? Si cela est vrai, alors ce que j’ai dit
au sujet de «Étroite est la porte, et resserré le chemin», est vrai.
Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est ici même, maintenant. L’Esprit du
Dieu vivant est ici même. Le croyez-vous? Alors, laissez-moi vous dire:
je ne suis pas quelqu’un qui peut guérir, je ne suis pas un guérisseur,
mais l’Esprit de Dieu m’a simplement choisi pour se manifester. Je n’ai
aucune instruction. Je ne connais rien à rien. Mais c’est Son Esprit
qui le fait, vous voyez, et Il veut que vous sachiez que je vous ai dit
la Vérité.
196 Voici la Vérité: Jésus-Christ guérit chacun de
vous à l’instant même, si vous voulez bien le croire. Maintenant, tout
comme… Si cela s’est produit à Kingston, – les missionnaires qui sont
là-derrière, ou ces gens-là, ont vu cela se produire à Kingston, les
gens étaient guéris par milliers, — pourquoi cela ne fonctionne-t-il
pas ici en Amérique avec ce que nous avons ici présentement. Pourquoi
n’arrivons-nous pas à y croire? C’est parce que nous ne pouvons pas
franchir ces petits rapides là-bas. Le croyez-vous? Levez vos mains.
197 Maintenant, ces mêmes mains, posez-les sur
quelqu’un à côté de vous; je vais prier pour eux d’ici, et n’ayez plus
jamais de doute dans votre cœur, ceci mettra un terme à la chose.
198 Oh! là là! frère Neville! Combien j’ai souhaité!
combien j’ai prié! combien j’ai… Peut-être pensez-vous que je suis hors
de moi; pas du tout. Je sais exactement où j’en suis. Si seulement je
pouvais arriver à vous transmettre cette petite chose! Vous rendez-vous
compte que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est ici ce matin, au milieu
des gens maintenant; maintenant même Il est présent, Il est en train de
se manifester.
Mais, direz-vous: «Frère Branham, c’est vous qui
avez dit cela.»
199 Comment ai-je fait pour le dire? Je ne vous
connais pas. Voilà une autre femme qui a la tuberculose. Vous êtes
guérie, sœur. Dieu vous bénisse! Je vous demande pardon, vous étiez en
train de prier pour une femme atteinte de tuberculose, car c’est une
femme aux cheveux gris. Très bien, croyez-le. C’est ça. Il est ici.
C’est Sa présence.
200 Or, voici ce qu’Il a dit: «Ces signes
accompagneront ceux qui auront cru: ils imposeront les mains aux
malades, et les malades seront guéris.» Comment peut-Il mentir?
Voyez-vous, Il a fait Sa part, j’ai fait la mienne, maintenant c’est à
vous d’agir. Maintenant c’est à vous de croire.
201 Je suis en train de regarder une petite femme,
assise à l’arrière, qui a… elle a beaucoup de foi. Elle et son mari
viennent de se donner récemment au Seigneur. Elle était assise à la
réunion, avec une hernie (le médecin avait déjà décidé de l’opérer pour
cela), et elle était sur le point d’accoucher. Le médecin avait
l’intention de l’opérer par la suite, mais son bébé est né et ils ne
peuvent plus trouver de hernie. Elle a disparu. Voyez-vous? Pourquoi?
Elle était simplement assise… Elle n’est même pas montée sur l’estrade.
Elle est simplement restée assise là et a cru. N’est-ce pas vrai,
Madame Green (je crois que c’est elle), à l’arrière? C’est juste.
Voyez-vous sa main? Le docteur ne peut même pas trouver la hernie, elle
a complètement disparu. Pourquoi? Elle l’a cru, elle a fait ce pas,
elle a dit: «C’est juste!»
202 Maintenant vous, faites de même, et toutes vos
afflictions devront vous quitter. Si Dieu peut–peut envoyer Quelque
Chose dans le corps humain, à ce fantôme, — cette morsure de serpent
qui était dans le pied de cet homme, en train de l’empoisonner pour le
tuer, — s’Il peut l’arrêter et le tuer net, à combien plus forte raison
peut-Il tuer les maladies de votre corps. C’est que cet homme-là était
dans la détresse, et il devait obtenir du secours. C’est aussi votre
cas. Si vous n’en obtenez pas, c’est la mort.
203 Maintenant, gardez vos mains les uns sur les
autres. Ne priez pas pour vous-mêmes, priez pour la personne à côté de
vous. C’est la façon chrétienne.
204 Apprenez ceci, apprenez ceci: Ce que vous faites
aux autres, c’est à Christ que vous le faites. Quand vous êtes bon
envers quelqu’un, vous êtes bon envers Christ. Si vous maltraitez
quelqu’un, c’est Christ que vous maltraitez. Oh! là là!
205 Oh si seulement je pouvais transmettre ceci, si
seulement je pouvais faire voir aux gens ce que je vois, ce que je
ressens, et ce qui, je le sais, est en train de se passer, voyez-vous.
Combien Christ fait pression, après ce Message de ce matin, pour
pénétrer profondément dans le cœur des gens et y créer quelque chose;
non pas une excitation, ni une émotion (cela vient avec), mais pour y
créer une foi immortelle, qui ne cédera pas un pouce à l’ennemi.
206 Maintenant, Il entendra ma prière, Il entendra
la vôtre. Priez les uns pour les autres maintenant, tandis que je prie
pour vous tous.
207 Ô Seigneur, c’est un grand moment, un moment
crucial, car nous sommes conscients qu’il décidera du passage de la
mort à la vie, pour bien des gens. Et je tremble en Ta présence,
Seigneur Dieu, parce que je sais que je dois prier de tout mon cœur. Je
me rends compte que, même s’il n’y a peut-être plus un seul malade au
milieu de nous d’ici cinq minutes, chaque personne présente reconnaîtra
que Tu es ici. Les voici debout ce matin, Seigneur. Ces gens ont levé
leurs mains, sachant que je ne les connaissais pas, que je ne savais
rien à leur sujet. Mais Ton Esprit les connaît. Si Tu connais le secret
de leur cœur, à combien plus forte raison connais-Tu leurs afflictions
et leurs souffrances! Ainsi, Seigneur, qu’aujourd’hui, et même
maintenant, Ton Esprit touche leurs corps malades. Accorde-le,
Seigneur. Ils prient les uns pour les autres.
208 Et je prie, Dieu bien-aimé, que le Saint-Esprit
rende cela si réel pour eux, qu’ils n’en douteront plus jamais. Et il
existe une autre maladie, Seigneur; celle-là est beaucoup plus grave
que la maladie physique, c’est une maladie spirituelle. Puisse chaque
cœur être ouvert.
209 Seigneur, comment est-il possible… Tu t’es tenu
là aux côtés d’Abraham, et as accompli exactement la même chose: Tu as
dit à Sarah, qui était «derrière» Toi, nous déclare l’Écriture…
lorsqu’elle a ri dans la tente, Tu le lui as dit. Et Abraham a reconnu
qu’il s’agissait là d’Élohim, le grand Dieu. Au bout de quelques
minutes, Tu avais disparu.
210 Et, Seigneur, Jésus s’est tenu là et a fait la
même chose; Il a dit: «Vous appelez Abraham votre père, et vous dites
encore connaître les Écritures. Vous êtes dans l’erreur, parce que vous
ne connaissez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu.» Et ils L’ont
appelé Béelzébul.
211 Mais Tu as promis que dans les derniers jours Tu
répandrais Ton Esprit à nouveau. Le prophète a dit: «Vers le soir, la
Lumière paraîtra.» Et nous voici.
212 Tandis que ce monde illégitime bascule par le
poids du péché, comme un homme ivre qui rentre le soir chez lui d’un
pas chancelant, bientôt il explosera, c’est à peine s’il en restera de
la poussière volcanique. Et nous voyons le temps qui s’écoule
inlassablement.
213 Ô Dieu, enlève de nous tout doute. Fais-nous
entrer dans ce cycle à l’instant. Viens, Esprit-Saint. Étends Tes
grandes ailes, plane maintenant au-dessus de ce petit auditoire, et
sature leurs cœurs de Ta présence, fais-leur savoir qu’ils sont dans la
présence de Dieu, que c’est Toi: «Je suis l’Éternel, qui guérit toutes
tes maladies.» Et puisse Ta présence produire un tel effet sur leur
cœur qu’ils repartent d’ici ce matin, en croyant avec tout ce qui est
en eux. Et puisse chaque personne malade et affligée être guérie.
214 Car, en tant que ton serviteur, je condamne
chaque démon, je condamne la maladie, je condamne Satan.
215 — Tu as perdu, et tu n’es rien d’autre qu’un
bluffeur. Et nous te démasquons ce matin, dans le Nom de Jésus-Christ.
Et, en tant que Son serviteur, prêchant Sa Parole et disant aux gens la
Vérité, c’est-à-dire de se mettre en règle et de s’aligner sur la
Parole de Dieu, je te condamne Satan, dans le Nom de Jésus-Christ.
Retire-toi de chacune de ces personnes, venues de près et de loin pour
être guéries. Quitte cet auditoire et ces gens. Je t’adjure par le Dieu
vivant. Et la Bible dit: «La prière fervente du juste a une grande
efficace.» Et beaucoup d’hommes justes ont posé leurs mains sur les
malades, ici ce matin. Oh, Satan, tu aimerais leur faire croire que
c’est moi, alors tu leur retirerais la gloire qui leur revient. Mais
c’est leur foi en Dieu aussi, ils croient Dieu! Et tu devras bouger, à
cause de leur foi. Ainsi mets-toi en route pour partir d’ici, va-t’en
dans les ténèbres du dehors où se trouve ta demeure. Je te condamne
dans le Nom de Jésus-Christ, par l’autorité de la Bible de Dieu, et de
ma commission donnée par un Ange. Maintenant, va-t’en, dans le Nom de
Jésus-Christ, et rends-leur la liberté. Amen.
216 Croyez-vous de tout votre cœur que vous êtes
guéris? Levez la main, et dites: «J’accepte maintenant Jésus-Christ
comme mon Guérisseur. Toutes les ombres ont disparu de moi; je
L’accepte maintenant dans la plénitude de Sa puissance, dans la
béatitude de Sa présence. Je L’accepte.»
Ma foi regarde vers Toi,
Toi, Agneau du Calvaire,
Sauveur divin!
Écoute maintenant ma prière,
Enlève tous mes péchés,
Que je ne m’égare plus jamais Loin de Toi.
Maintenant, levons nos mains vers Lui, avec beaucoup
de douceur.
Comme je marche dans le sombre labyrinthe de la vie,
Et que les chagrins autour de moi se multiplient,
Toi, sois mon Guide. (Ô Dieu!)
Ordonne que les ténèbres se changent en jour,
Essuie les larmes de tristesse,
Que je ne m’égare plus jamais Loin de Toi.
[Frère Branham se met à fredonner «Ma foi regarde
vers Toi».—N.D.É.]
…riche grâce…