Voici, Je Me Tiens À La Porte Et Je Frappe
1 Je crois que c’est juste. Et puis, étant donné qu’aujourd’hui nous nous approchons rapidement de cet âge et de la Venue de notre Seigneur béni, je pense qu’il est plus avantageux pour nous de parler aux gens dans cet âge et à l’heure dans lesquels nous vivons maintenant.
Que Dieu ajoute Ses bénédictions à la lecture de Sa Parole et qu’Il nous donne le contexte alors que nous lisons le texte à Son peuple, afin que nous soyons avertis au sujet du temps dans lequel nous vivons. Lisons maintenant dans Apocalypse, chapitre 3, le verset 20:
Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un... entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
2 Il est très inhabituel d’utiliser un tel passage de l’Ecriture dans une convention. Mais, vous savez, Dieu est inhabituel. Et Il fait des choses de manière inhabituelle. Nous devenons tellement liés à la terre avec notre manière limitée de penser concernant Sa glorieuse pensée infinie que nous recevons juste un seul petit enseignement élaboré, et nous sentons comme si tout allait simplement bien; mais si nous pouvions regarder et voir comme Dieu voit, combien les choses paraîtraient et seraient différentes pour nous!
Et la Bible dit que Dieu agit de façon mystérieuse pour accomplir Ses prodiges. Et ainsi, on pourrait dire que ceci est plutôt petit comme texte à prendre pour une grande convention. Certes, c’est un petit texte. Il est constitué juste de quelques mots, mais ce qui compte, ce n’est pas la taille du texte. Ce qui compte c’est ce qu’est le texte. C’est la Parole de Dieu.
Et c’est en cela que réside la valeur. Elle ne réside pas dans la qualité du papier sur lequel Elle est écrite, ni dans la qualité de l’encre avec lequel–avec lequel la lettre est imprimée sur le papier. Mais il s’agit de ce qu’Elle est.
3 Il y a quelque temps à Louisville, dans le Kentucky, juste en face de là où j’habite, j’avais un petit ami là-bas... Je le connaissais. Et il était monté au grenier un jour, dans une vieille mansarde; et il fouillait là-dedans pour voir ce qu’il pouvait trouver, juste comme ferait un petit garçon d’à peu près dix ans, juste un petit fouineur.
Et là, dans une vieille–vieille malle, il trouva un petit timbre-poste qui avait jauni. Ça datait peut-être de beaucoup d’années.
Ainsi, avec une seule chose à l’esprit, notamment qu’il pouvait peut-être tirer de la vente de ce timbre-poste assez d’argent pour s’acheter un [cornet] de la crème glacée... Il connaissait donc un philatéliste, et il descendit la rue pour se rendre chez le philatéliste.
4 Et il a dit à ce philatéliste: «Examine ce timbre, et dis-moi ce que tu me donneras pour ce timbre.» Et le philatéliste prit cela, le considéra et mit cela sous une loupe, et il dit: «Je te donnerai un dollar pour ce timbre.»
Eh bien, le garçon se disait que cinq cents, ce serait un bon prix. Ainsi, il vendit le timbre sans tarder, et après avoir pris le dollar, le voilà en route pour se procurer sa crème glacée.
Plus tard, je pense, environ trois mois après, ce philatéliste vendit ce timbre à deux mille cinq cents dollars. Et cela est passé d’un philatéliste à un autre, jusqu’à ce que, maintenant, ce timbre vaut plus de deux cents cinquante mille dollars.
Vous voyez, il ne s’agissait pas du papier. Le petit morceau de papier avait jauni. Mais c’était ce qui se trouvait sur le papier qui comptait. C’est ce qui avait tant d’importance.
5 Et c’est ce qu’il en est ce soir de ce petit texte. Il ne s’agit pas du papier ni de sa taille, il s’agit de ce qui est écrit dessus. C’est la Parole du Dieu éternel. «Tous les cieux et la terre passeront, mais cette Parole ne faillira jamais.» C’est la Parole de Dieu.
Et bien des fois, nous négligeons la valeur de petites choses. Je pense que c’est quelque chose de frappant aujourd’hui que nous essayions tous d’être quelque chose de grand. Et vous... Parfois un ministre, qui a juste un petit groupe de gens dans une certaine mission reculée, se sentira peut-être poussé à dire: «Oh! je ne peux pas être un Billy Graham ou un Oral Roberts, donc je ne suis pas vraiment considérable.»
Mais il ne se rend pas compte qu’il est tout aussi important que Billy Graham ou Oral Roberts, s’il est dans la volonté de Dieu en occupant sa place.
6 Une fois, j’étais en Colombie-Britannique en compagnie de M. Baxter, un de mes amis. Il s’entretenait avec moi. Et feu le roi George passait visiter les écoles. Et toutes les écoles avaient fait sortir les enfants cet après-midi là pour le voir passer avec son cortège. Et quel spectacle était-ce de le voir! Et nous avions appris qu’il souffrait si gravement des ulcères qu’il pouvait à peine garder sa mine sereine, à cause des douleurs atroces. Et il était aussi atteint de la sclérose en plaques dans le dos.
J’ai eu le privilège de prier pour lui, comme vous le savez tous, et le Seigneur l’a guéri.
Et pendant qu’il était assis dans la calèche avec sa jolie reine qui était dans sa robe bleue ou dans sa robe... Mais en dépit de cela et de toutes ses douleurs, il était assis bien droit dans la calèche. Et comme il passait devant ses sujets, il les saluait de la tête et la reine avait le sourire aux lèvres.
Et quand ils sont passés devant M. Baxter, il a tout simplement détourné la tête et a pleuré. Et il a dit: «Figurez-vous. C’est le roi d’Angleterre qui passe.»
Et j’ai pensé, si le passage du roi d’Angleterre fait éprouver de tels sentiments à un Canadien, qu’en serait-il du chrétien lors du passage de Jésus...?... Combien cela devrait nous réjouir et nous rendre heureux!
7 Et les enseignants avaient fait sortir leurs élèves et leur avaient remis de petits drapeaux, un petit drapeau britannique à–à agiter à l’intention du roi pour lui témoigner leur loyauté et leur soutien.
Et dans une certaine école, une–une petite fille n’était pas rentrée avec les autres. L’institutrice était tellement inquiète qu’elle partit dans la rue, cherchant partout pour trouver cette enfant. Et elle trouva cette petite fille debout derrière un poteau télégraphique, en train de pleurer.
8 Et elle prit la petite créature dans ses bras, et elle pleurait si fort qu’on aurait dit que son coeur allait se rompre.
Et l’institutrice a dit: «Qu’y a-t-il, chérie? N’as-tu pas agité ton drapeau?»
Elle a dit: «Si, maîtresse. Je–j’ai agité mon drapeau.»
«Eh bien, dit-elle, alors pourquoi pleures-tu? As-tu vu le roi?»
Elle a dit: «Oui, maîtresse. J’ai vu le roi.»
L’institutrice dit: «Eh bien, pourquoi pleures-tu donc?»
Elle a dit: «Maîtresse, je suis tellement petite. Il ne m’a pas vue.»
L’institutrice dit: «Eh bien, pourquoi pleures-tu donc?»
Elle a continué, disant: «Je l’ai vu et j’ai agité le drapeau, mais j’étais tellement petite qu’il ne m’a pas vue.»
Eh bien, cela pourrait être vrai avec le roi George, mais ce n’est pas le cas avec le Roi Jésus. Peu importe la moindre chose que vous faites, Il connaît chaque petite chose que vous faites. Ainsi, vous voyez, ce sont les petites choses que nous négligeons qui signifient beaucoup.
Et puis, autre chose, la Parole de Dieu est le pardon; c’est la guérison, c’est toutes les bénédictions rédemptrices de Christ, cela vous appartient si vous pouvez accepter cette Parole.
9 Maintenant, je le déclare ouvertement sur ces bandes, en disant ceci, que si vous affichez une attitude mentale correcte envers n’importe quelle promesse divine que Dieu a faite, la chose arrivera. Si vous la regardez de la manière correcte, si vous croyez cela, que c’est ce que Dieu a dit... Maintenant, vous devez la regarder de la manière correcte.
Beaucoup parmi vous ont peut-être connu John Sproule qui était un muet et qui fut guéri, et qui est un ministre maintenant. Je ne pense pas qu’il le soit encore en ce moment. Il fut un ministre. Il a prêché à quelques-uns.
Et un jour, il disait qu’il s’était rendu à–là en Alsace Lorraine, en France. Lui et sa femme... C’était avant le décès de celle–celle-ci.
10 Et il a dit qu’il a remarqué la statue de Jésus. Et il se tenait là, les mains en poches, et il disait: «Oh! quel–qu’est-ce que le sculpteur voulait dire en faisant une telle–une statue comme cela?» Il a dit: «C’est un discrédit pour le Seigneur Jésus.» Il a dit: «Eh bien, ça paraît juste comme une forme humaine là; ça n’a aucune expression.» Et il parlait à sa femme, et le guide s’approcha.
Et celui-ci a dit: «Je suppose que vous critiquez cette statue, monsieur.»
Il a dit: «En effet, oui.»
Le guide a dit: «Vous voyez, vous ne la regardez pas de la manière qu’il faut.» Il a dit: «Venez avec moi.»
Et il est allé au pied de la croix, et il y avait là une–une balustrade pour s’agenouiller ou un autel. Et sur cet autel se trouvait un coussinet qui était très bien posé.
Il a dit: «Agenouillez-vous, Monsieur Sproule.» Et il a dit: «Maintenant levez les yeux.» Oh! M. Sproule a dit que lorsqu’il a levé les yeux, il a pensé que son coeur allait cesser de battre devant l’expression de Sa douleur et de Sa souffrance, à cause de ce qu’Il a fait pour nous pécheurs.
11 Et le guide lui a parlé en ces termes: «Monsieur, le sculpteur a fait cette statue de telle manière que les gens s’agenouillent et lèvent les yeux pour la voir. Elle n’a pas été faite pour qu’on la regarde en se tenant à l’écart, mais pour qu’on s’agenouille et qu’on lève les yeux comme ceci.»
Et c’est ce qu’il en est de la Parole de Dieu. Elle n’a pas été faite pour que vous vous teniez à l’écart et disiez: «Le temps des miracles est passé. Et une religion du Saint-Esprit sincère et de la nouvelle naissance n’existe pas.» Elle n’a pas été faite... Elle n’a pas été écrite dans ce but-là. Elle a été écrite pour que vous vous agenouilliez et que vous leviez les yeux vers la promesse. Alors elle paraîtra différente pour vous.
12 Lorsque vous vous agenouillez devant Dieu, tenant Sa Parole et que vous dites: «Ô Grand Jéhovah Dieu, le Dieu infini, éternel et Tout-Puissant, Toi qui as envoyé cette Parole, et Elle fut faite chair et habita parmi nous, es-Tu le même? As-Tu perdu Ta puissance?» Regardez-la de cette... une fois comme cela en étant à genoux; vous verrez que le Saint-Esprit vous répondra, qu’Il est aujourd’hui juste le même qu’Il a toujours été. Mais vous devez La regarder de la manière correcte, en étant à genoux, avec révérence.
Et alors, comme nous pensons à ce sujet de frapper à la porte... Voici, Je me tiens à la porte, et Je frappe.
Le nom de cet artiste qui a peint le tableau de Jésus frappant à la porte m’échappe. Et je pense que chaque chrétien ici connaît bien ce tableau.
13 Mais, toutefois, lorsqu’on peint un tableau, il doit d’abord passer par la chambre des critiques avant qu’il n’aille au panthéon. Et combien c’est une belle image de ce qu’est l’Eglise! Avant que l’Eglise ne puisse être enlevée et amenée au Panthéon, Elle passe ici dans la chambre des critiques. «Tous ceux qui vivent pieusement en Jésus-Christ seront persécutés.» Elle doit passer par les critiques; pas de critiques, pas de gloire.
14 Donc, cet artiste, lorsqu’il a été amené... observait son tableau alors que les critiques étaient en train de le critiquer, ou qu’ils essayaient de trouver quelque chose, il y avait un certain critique qui s’est avancé et a dit: «Oh! votre tableau est excellent. Le profil de Christ est parfait. Et de Le voir venir la nuit avec une lanterne en main et toquer à la porte, c’est frappant. Et avec Son expression de Quelqu’un qui attend d’entendre quelque chose de l’intérieur...»
Mais il a dit: «Monsieur, vous avez omis une seule chose dans votre tableau.»
Il a dit: «Et c’est quoi, mon brave monsieur?»
Il a dit: «Vous n’avez point mis de loquet à la porte. Comment pourrait-Il entrer si quelqu’un répondait de l’intérieur à ce–à Son appel?» «Oh! a dit l’artiste, vous voyez, monsieur, ceci est un type de porte différent. Voyez, le loquet se trouve à l’intérieur.»
Il en est ainsi ce soir. Le loquet se trouve à l’intérieur. C’est vous qui devez ouvrir. Il a déjà tout fait. Il a envoyé Sa Parole. Il a envoyé Ses serviteurs. Il a accompli des signes, des prodiges et des miracles. Mais vous devez toutefois ouvrir pour qu’Il entre. Et de penser qu’Il est en train de frapper à la porte.
15 Bien des gens frappent à des portes. Beaucoup de grands hommes ont frappé à des portes tout au long des âges. Par exemple, que serait-il arrivé si à l’époque des empereurs de Rome, que serait-il arrivé si le grand César s’était rendu à la–la maison d’un paysan? Eh bien, ç’aurait été une grande humilité de sa part parce qu’il était un empereur. Mais que serait-il arrivé s’il s’était rendu à la maison du paysan et avait frappé à la porte, et que ce paysan, en allant à la porte regardait dehors et voyait que c’était César qui se tenait juste à la porte d’une personne pauvre et de condition modeste? Eh bien, cette personne se serait sentie tellement honorée qu’elle aurait ouvert la porte et aurait dit: «Oh! Grand Empereur de Rome, entrez dans ma maison, c’est un honneur que vous me faites, quand je considère que l’empereur de Rome est venu à ma porte. Entrez, et s’il y a quelque chose dans ma maison que vous désirez, servez-vous simplement.» Bien sûr, il aurait été honoré de recevoir l’empereur de Rome dans sa maison de pauvre.
16 Et puis, que serait-il arrivé au temps du feu Adolphe Hitler, que serait-il arrivé si M. Hitler, en son temps, quand il était le dictateur de l’Allemagne...? Que serait-il arrivé s’il s’était rendu à la maison d’un fantassin et avait frappé à la porte? [Frère Branham frappe trois fois.–N.D.E.] Et si le petit soldat en levant le rideau voyait le grand dictateur de l’Allemagne se tenant à sa porte, lui un valet de pied... Eh bien, il aurait largement ouvert la porte, il se serait tenu au garde-à-vous avec le salut allemand, et il aurait dit: «Oh! Grand Hitler, vous m’avez honoré et vous avez honoré ma maison et mon habitation. C’est beaucoup trop d’humilité de–de votre part, monsieur. Vous qui êtes le Führer de l’Allemagne, entrez. Et s’il y a quelque chose dans ma maison, servez-vous. C’est à vous.» Certainement, de voir le dictateur et le Führer de l’Allemagne venir à la maison d’un fantassin...
17 Très bien, disons ceci. Qu’arriverait-il si le–le–notre président Dwight Eisenhower–qu’arriverait-il si Dwight Eisenhower venait à la porte du meilleur démocrate qui soit à Greenville? Vous seriez honoré de recevoir le président Eisenhower à votre porte. Vous pourriez être en désaccord avec lui sur sa politique, mais il est un grand homme. Il est un des grands Américains. Et il est le président de notre cher pays, les Etats-Unis.
Et peu importe que vous soyez en désaccord avec lui, ce serait un honneur pour vous de le recevoir. Et j’aimerais vous dire une autre chose. Si M. Eisenhower (que j’aime, il est notre président)–s’il posait cet acte, s’humiliant à ce point pour venir à votre porte, la télévision en parlerait. Les journaux en parleraient. Le monde entier saurait que le président Dwight Eisenhower est venu à Greenville, en Caroline du Sud, à la maison d’un pauvre homme, il est entré chez lui et lui a rendu visite. Bien sûr, parce que c’est un homme important.
18 Qu’arriverait-il si la reine d’Angleterre qui a tout récemment visité les Etats-Unis, qu’arriverait-il si elle venait à Greenville et trouvait la plus modeste maison qui soit à Greenville et frappait à la porte? Et supposons que ce soit votre maison, et qu’en allant à la porte vous découvriez que c’est la reine d’Angleterre. Ce serait un honneur pour vous de recevoir la reine d’Angleterre. Certainement. Vous diriez: «Oh! Reine, entrez dans ma maison, et s’il y a quelque chose ici que vous désirez, vous pouvez l’avoir.» Si vous aviez un petit bibelot que vous aviez reçu de votre mère ou d’un grand ami, et que vous chérissez tant, cependant si la reine disait: «J’aimerais avoir cela», vous le lui donneriez, parce que ce serait un honneur pour vous de le lui offrir, étant donné qu’elle est une personne importante.
19 Vous voyez, bien que vous ne soyez pas son sujet, toutefois, elle est la plus grande reine sur terre, parmi les nations, l’Angleterre, la reine d’Angleterre, la plus grande reine que nous avons aujourd’hui sur terre.
Et ce serait un honneur pour vous de lui donner tout ce qu’elle demanderait, parce qu’elle est une–l’une des femmes les plus importantes sur terre aujourd’hui. Il s’agit de l’importance de la personne qui se tient à votre porte.
Mais, oh! qui est plus important que Jésus? Et qui est plus rejeté que Jésus? Peut-être que le président voudrait vous passer un savon ou vous faire du mal. La reine pourrait chercher à emporter quelque chose de votre maison lorsqu’elle vous rend visite, ou le Führer de l’Allemagne pourrait chercher à exécuter le soldat.
20 Mais Jésus veut vous donner la meilleure chose que personne ne peut vous donner, et Il est l’unique Personne qui puisse la donner: la Vie Eternelle, la guérison pour votre corps, changer vos ennuis en joie, ôter la tristesse et vous donner un cri de victoire. Il veut ôter votre péché et vous donner la Vie, vous délivrer de la mort et vous donner la Vie Eternelle. Et pourtant, Il est rejeté de devant plus de portes que tous les potentats et les rois que cette terre ait jamais eus.
Vous voyez, Il se tient à la porte et frappe, Il dit: «Et si quelqu’un ouvre, J’entrerai.» Il veut vous parler. Il veut faire quelque chose pour vous.
Il n’y a qu’une seule chose qu’Il ôtera de vous; ce sont vos péchés ou vos maladies. Et, assurément, vous n’avez plus besoin de les porter.
21 Il frappe donc à votre coeur. Mais comme le diable a perverti la justice, il garde les gens loin de Christ. Oh! vous direz: «Frère Branham, un instant. Je suis un tout petit peu en désaccord avec vous. J’ai laissé Jésus entrer dans mon coeur il y a vingt-cinq ans ou il y a un an.» J’apprécie cela. Tout ministre apprécierait cela, que vous ayez laissé Jésus entrer.
Mais j’aimerais poser une question à cette église ce soir. Et j’aimerais que vous compreniez cela bien et nettement. Lorsque vous L’avez fait entrer, à quelles conditions L’avez-vous fait entrer? L’avez-vous fait entrer juste pour qu’Il vous sauve de l’enfer, ou L’avez-vous fait entrer pour qu’Il soit votre Seigneur? Eh bien, il y a vraiment une différence.
22 Supposons que je vienne chez vous, que je frappe à votre porte et que vous disiez: «Frère Branham, entrez.», et après que je suis entré chez vous et–et vous dites: «Frère Branham, soyez le bienvenu chez moi.» Eh bien, je me sentirais chez moi. J’irais là et si j’avais faim, j’irais au frigo et je me ferais un sandwich. Et–et si je me sentais un peu fatigué, j’ôterais mes chaussures, et m’étendrais sur le lit, et je mangerais ce sandwich, et je–je me sentirais simplement chez moi. Je vous croirais sur parole.
Mais si j’allais chez vous, ou si vous veniez chez moi, et que vous frappiez à ma porte, et qu’après vous avoir fait entrer je disais: «Très bien, monsieur, vous pouvez entrer, mais n’allez pas au-delà de cette porte. Tenez-vous juste ici.» Eh bien, c’est de cette manière que beaucoup de chrétiens aujourd’hui font entrer Jésus. Ils ne veulent pas aller en enfer. Mais, ils ont peur de Le laisser être le Seigneur. Seigneur signifie avoir l’autorité, régner sur tout, vous diriger, vous gouverner et prendre une entière possession de tout votre être. C’est de cette manière qu’Il veut entrer.
Et parmi vous les pentecôtistes, il y en a beaucoup qui Le laissent simplement entrer de cette manière-là. Nous allons y enter en profondeur juste dans une minute.
23 Eh bien, nous voyons que lorsque Jésus entre et que vous Lui dites: «Oui, ne me laisse pas aller en enfer, Seigneur. Mais je...» Lorsqu’Il entre dans le coeur, savez-vous qu’il y a beaucoup de petites portes à l’intérieur de cette porte? Oh! il y a plein de petites pièces tout au long du mur partout dans votre coeur.
Et la première petite porte, lorsqu’on entre dans le coeur, nous dirons, plaçons, plaçons cela sur la droite lorsqu’on entre dans le coeur. Il y a là une petite porte qui est appelée «ma vie privée».
Eh bien, vous laissez Jésus entrer et vous dites: «Mais Tu n’as pas à Te mêler de ma vie privée.» Eh bien, c’est de cette manière que beaucoup de chrétiens font entrer Jésus.
24 Il y a quelque temps, j’ai eu le privilège de serrer la main à l’évangéliste de votre Etat ici, un merveilleux homme de Dieu, Billy Graham, à Louisville, dans le Kentucky.
Et je suivrais... J’étais à son petit déjeuner avec le docteur Mordecai F. Hamm. Vous savez tous que moi-même je viens de l’Eglise baptiste. Et le docteur Hamm était... Billy Graham est son converti au Seigneur Jésus.
Et le docteur Hamm et moi étions assis ensemble, en train de manger. Et Billy s’est levé pour parler, et il a dit... il a pris la Bible et il a dit: «Voici le modèle.» Il a dit: «Lorsque Paul sortait en son temps et faisait un converti, quand ensuite il revenait un an après, ce converti en avait fait trente autres.» Il a dit: «Je peux me rendre dans une ville et...» Je n’aimerais pas donner les chiffres parce que je ne me rappelle pas exactement le nombre qu’il a donné.
25 Mais disons, par exemple, ceci: «Je vais avoir vingt mille convertis, quand je reviens un an après, je ne peux pas en trouver vingt.»
Et il a dit: «La raison est que, vous les prédicateurs, vous restez assis dans votre bureau, les pieds sur la table de travail, et vous écrivez des lettres aux gens au lieu de sortir leur serrer la main, leur accorder un bon entretien chaleureux, et les inviter dans vos églises.» Je me suis dit que c’était très bien, et j’ai apprécié cela. Mais je... Ce n’est pas du tout pour être en désaccord avec ce vaillant soldat de Christ, mais je voudrais dire ceci. Vous voyez, il n’y avait aucun prédicateur pour retenir cet unique converti. Le problème est que les gens de nos jours, dans ces grands réveils que nous tenons dans le pays, ils deviennent emballés sous l’effet de l’émotion, viennent à l’autel et disent: «J’accepte Christ comme mon Sauveur personnel»; ils retournent et ne vont jamais suffisamment en profondeur avec Dieu pour naître effectivement de nouveau. C’est cela le problème. C’est une conception intellectuelle de Christ. Cela ne marchera jamais. Il faut que ça soit une expérience à l’ancienne mode comme Paul l’a enseigné, le retour au baptême du Saint-Esprit et devenir une nouvelle créature en Jésus-Christ.
26 Si tout le monde dans la contrée se retournait contre ce converti-là, il tiendrait le coup, ferait des convertis de toutes les façons, parce qu’il a été quelque part.
Et aucun homme au monde ne devrait réellement être placé derrière la chaire avant qu’il ne soit d’abord passé par une expérience de derrière les bois, ou, je voulais dire, une expérience de derrière le désert, où il a rencontré Dieu Lui-même. Un homme qui a déjà rencontré Christ face à face, avec une expérience de derrière le désert comme Moïse ne reste jamais le même à partir de ce moment-là.
Oh! des théologiens peuvent se lever aujourd’hui, par la Bible, ils peuvent expliquer que les jours des miracles sont passés. L’infidèle peut se lever, prendre la Bible et vous prouver que Dieu n’existe pas. Et les méthodistes peuvent prouver que ce sont eux qui sont dans le vrai. Les baptistes peuvent prouver que les méthodistes sont dans l’erreur et que ce sont eux qui sont dans le vrai. Les pentecôtistes peuvent prouver que tous les autres sont dans l’erreur et que ce sont eux qui sont dans le vrai. Mais on pourrait aussi prouver beaucoup de choses concernant les pentecôtistes.
27 Mais laissez-moi vous dire, frère... Mais si un homme s’est déjà tenu sur ce sable sacré, qu’il soit méthodiste, baptiste, pentecôtiste ou n’importe quoi d’autre, s’il a déjà rencontré Dieu face à face, il n’y a aucun théologien au monde qui pourrait lui ôter cela. Il a été quelque part. Il sait de quoi il parle. Il a eu une expérience de la Présence ardente du Dieu vivant.
Et toutes les gommes à encre, toutes les explications de l’Ecriture et toutes les études profondes n’ôteront jamais cela de son coeur, car il a été transformé en une nouvelle créature en Christ, et il est devenu...?... avec la puissance du Dieu Tout-Puissant, et il a été rendu vivant en Christ.
Et le diable, l’ennemi de votre âme, ne peut pas marcher sur ce terrain sacré où vous avez rencontré Christ. Vous savez de quoi vous parlez. Vous pourriez ne pas avoir assez d’instruction pour expliquer cela, mais vous savez de quoi vous parlez. C’est vrai. Nous avons davantage besoin de tels hommes.
28 Il ne s’agit pas d’expliquer cela, il s’agit de recevoir cela. Je peux expliquer les neufs dons, mais sans que je les aie. Je pourrai ne pas être en mesure d’expliquer bien des choses ou d’expliquer... Cela n’a rien à voir avec la chose. Recevoir Christ, c’est recevoir la Personne du Seigneur Jésus, quelque chose dont vous êtes sûr que c’est arrivé, car vous étiez là.
Et ensuite, aussitôt que la petite épreuve survient, ce chrétien qui s’était simplement avancé et avait accepté Christ comme son Sauveur personnel, qui n’était jamais né de nouveau, est alors finalement emporté, à la première persécution qui survient. Maintenant le...
Pourquoi cela? Lorsque Christ entre dans le coeur, Il va d’abord tout droit dans votre vie privée. Je ne veux pas vous blesser. Mais j’aimerais juste vous demander quelque chose. Je me demande si... Beaucoup de pentecôtistes, en fait, je pense que ceci est une convention pentecôtiste... Je me demande simplement si bon nombre de pentecôtistes ne disent pas: «Eh bien, ne vous mettez pas à vous mêler de ma vie.» Regardons à l’intérieur et voyons.
29 Autrefois, c’était mauvais pour les femmes pentecôtistes de se couper les cheveux. «Eh bien, ne vous mettez pas à vous mêl-...» Voilà! Voyez-vous? Eh bien, la Bible dit que c’est mauvais de faire cela. Et si la Bible dit que c’était mauvais et que votre mère ne le faisait pas, c’est mauvais pour vous de le faire, et Dieu vous en fera répondre. C’est vrai.
Autrefois, c’était mauvais pour les méthodistes et surtout les femmes baptistes ainsi que pour les pentecôtistes de porter ces sales petits vêtements qu’elles portent aujourd’hui. Bien, si c’était mauvais à l’époque de maman, c’est mauvais aujourd’hui. Vous ne pouvez simplement pas en faire quelque chose d’autre. Dieu est infini.
30 Et je regarde dans les rues, et, mes amis, c’est... Vous direz: «Eh bien, Frère Branham, quant à porter de longs cheveux, pour moi...»
La Bible dit que si une femme se coupe les cheveux, son mari a le droit de divorcer d’avec elle.
Vous direz: «Où avez-vous trouvé cela?» Dans le Livre des Corinthiens. Si elle se coupe les cheveux, elle déshonore sa tête, et son mari est sa tête. C’est vrai. Et on ne peut pas vivre avec une femme déshonorante. C’est vrai.
Eh bien, vous pourriez ne pas m’aimer après ceci, mais vous allez savoir ce qu’est la vérité, à ce que je sache. Voyez? Parce que je suis responsable; je crois que Christ vient bientôt, et nous devons prêcher cette Parole. Il y a quelque chose qui cloche.
Et un vieux prédicateur méthodiste, un ami à moi, avait coutume de dire–de chanter un cantique:
Nous avons laissé tomber les barrières,
Nous avons laissé tomber les barrières,
Nous avons fait des compromis avec le péché.
Nous avons laissé tomber les barrières,
Les brebis sont sorties,
Mais comment les boucs sont-ils entrés?
Eh bien, vous avez laissé tomber les barrières. C’est très exact. C’est la vérité.
31 Et de voir les femmes pentecôtistes, méthodistes, baptistes et vous toutes là dehors dans la rue avec ces sales petits vêtements, ces petites histoires que vous appelez shorts....
Vous direz: «Maintenant, vous sortez...» Maintenant, j’entre dans votre vie privée, et je suis en train de parler des portes.
«Eh bien, vous avez d’autres choses sur quoi prêcher.» Oui, mais ceci doit aussi être prêché. Voyez? Ç’a été trop longtemps négligé.
Et je ne dis pas ceci pour manquer d’égard envers mes frères, pas du tout. Mais le problème est que ç’a été... Nous n’avons pas tellement besoin de ces petites fantaisies, de ces filles effrontées aux cheveux frisés, de cette évangélisation à la Hollywood, nous avons besoin de cette religion à l’ancienne mode, envoyée de Dieu, du Saint-Esprit, de derrière les bois, qui tue le péché comme celle que vos pères avaient lorsqu’ils battaient les tabourins là au coin de la rue, et celle que maman avait. Mais ce que nous avons, c’est une bande de petits poulets sortis d’un incubateur par ici, gazouillant continuellement. Et tout ce à quoi ils pensent, c’est une grosse offrande, ou quelque chose de grand à réaliser. Nous n’avons pas besoin de grandes églises, de grandes foules. Ce dont nous avons besoin, c’est le retour du baptême du Saint-Esprit dans l’Eglise et la véritable puissance du Dieu vivant. Vous savez que c’est la vérité.
32 Eh bien, vous direz: «Frère Branham, moi, je ne porte pas des shorts. Je porte des pantalons.» C’est pire. C’est vrai. La Bible dit qu’une femme qui porte un vêtement d’homme, c’est une abomination.
Et vous les garçons, vous courrez partout ici avec ces petites coiffures comme cet Arthur Godfrey, ou (quel est son nom?) Elvis Presley. Eh bien, vous avez l’air d’une femme. Et les femmes se coupent tous les cheveux pour paraître comme un homme. Dieu a créé l’homme d’une manière et la femme d’une autre manière.
33 Bien, vous direz: «Je ne porte ni l’un ni l’autre.» Et certaines femmes dans ces vieilles petites robes que vous portez, en descendant la rue, et vous semblez y être moulées; c’est tellement serré que la peau se voit de l’extérieur, et ce sont les femmes des prédicateurs pentecôtistes (c’est vrai), les femmes des diacres. Eh bien, honte à vous.
Comment allez-vous avoir un réveil avec de telles choses? Vous ne pourrez jamais en avoir. Dieu ne bâtira jamais Son Eglise sur quelque chose comme cela.
Nous pouvons former des églises dénominationnelles ou interdénominationnelles, tout ce que nous voulons; si nous ne retournons pas à la Parole de Dieu, nous battons simplement l’air. Repentez-vous, et revenez à Dieu.
34 Laissez-moi vous dire une chose, ma soeur. Vous pourriez être aussi pure qu’un lys vis-à-vis de votre mari ou de votre petit ami, mais au jour du jugement, vous serez considérée comme une adultère. Lorsque vous vous habillez comme cela, ces sales vêtements sexy qu’elles portent et avec lesquels elles sortent ici dans la rue, savez-vous que lorsqu’un pécheur vous regarde, et même si vous êtes pure au possible, ce pécheur qui vous convoite, a dit Jésus, commet adultère avec vous dans son coeur. Et lorsque ce pécheur aura à répondre pour avoir commis adultère, qui s’était présenté à lui? Vous êtes coupable. C’est vrai.
S’il a commis adultère, avec qui l’a-t-il commis? Qu’est-ce qui l’a poussé à le faire? C’est parce que vous vous êtes habillée de cette manière-là. «Sortez de ma vie privée!» C’est ce que vous dites au Seigneur. Voici Sa Parole.
Vous direz: «On ne vend pas d’autres sortes de vêtements, Frère Branham.» On vend des machines à coudre. Il n’y a donc pas d’excuses. C’est vrai. Vous savez que c’est vrai.
35 Vous direz: «Cessez de vous en prendre à nous les femmes!» Très bien, vous les hommes, tenez. Tout homme qui laissera sa femme fumer la cigarette et se conduire comme cela, cela montre de quoi vous êtes fait. Il n’y a pas assez de masculinité en vous. C’est tout à fait vrai. La valeur d’un homme ne se mesure pas par le volume de ses muscles, ni par sa corpulence. J’ai vu des hommes qui pesaient deux cents livres [90,7 kg–N.D.T.] et qui n’avaient pas un gramme de masculinité en eux. La valeur d’un homme se mesure par le caractère. C’est vrai. Un homme qui n’a pas assez de caractère d’homme en lui pour prendre soin de son propre foyer, comment pourrait-il prendre soin de la maison de Dieu? C’est vrai.
Nous avons besoin d’un nettoyage tout le long, depuis la chaire jusqu’au concierge. C’est vrai. Il n’est pas étonnant que cette église de Laodicée, tiède... Voici, Je me tiens à la porte, et Je frappe. Laodicéens, nous pouvons toujours crier, nous pouvons faire un peu de bruit, mais à quoi sert ce bruit, si notre vie n’est pas à la hauteur de cela? Il y a quelque chose qui cloche, sinon nous aurions un réveil qui balayerait le monde maintenant même. Il y a quelque chose qui ne marche pas. Si Satan ne peut entrer par une voie, il entrera par une autre.
«Je me tiens à la porte, et Je frappe.» Voyez? Il y a... «Ne vous mêlez pas de ma vie privée.» Et certaines d’entre vous les femmes, vous jouez aux cartes, là dans ces... Et certains d’entre vous les hommes boivent un peu dans les réunions amicales; eh bien, c’est une disgrâce.
36 Très bien, il y a une autre petite porte après celle de la vie privée. Laissons cette porte-là pour un instant. J’espère que le Saint-Esprit vous révèle tout ce qui s’y trouve. Mais il y a une autre petite porte juste à côté d’elle, et on l’appelle «l’orgueil». Oh! la la! «L’orgueil», oh! ça c’est une porte horrible.
Tant de gens sont très prétentieux. Et pourquoi devez-vous être prétentieux? Vous vous prenez pour quelqu’un.
37 Tout récemment, je me tenais dans un grand amphithéâtre, et je regardais un... c’était dans un–un musée plutôt. Et je regardais l’analyse du corps d’un homme qui pesait cent cinquante livres [68 kg–N.D.T.], il s’agissait d’un homme, la femme ne vaut pas cela. Mais le... Un homme de cent cinquante livres, savez-vous ce qu’il vaut, quant à ses éléments chimiques? Quatre-vingt-quatre cents, s’il s’agit d’un homme bien portant.
Et n’est-ce pas étonnant que vous mettiez un chapeau de vingt dollars sur quatre-vingt-quatre cents, un costume de cent dollars...? Et certaines d’entre vous les femmes, vous portez un manteau de vison de cent cinquante, deux cents dollars, et vous peignez vos lèvres, et vous redressez la tête comme cela, s’il pleuvait cela vous noierait; et vous vous prenez pour quelqu’un; or vous ne valez même pas quatre-vingt-quatre cents! C’est vrai. C’est l’exacte vérité.
Mais ma vieille maman qui est du Sud... Nous avons grandi dans une vieille petite cabane sans pavement, et qui n’avait qu’une fenêtre, pas comme vos fenêtres ici. C’était juste une porte que l’on poussait vers l’extérieur, là dans les montagnes du Kentucky par ici.
38 Et chaque samedi soir, tous les cinq petits Branham s’avançaient pour prendre un bain, tous dans le même bac, un grand et vieux bac de cèdre. Et nous n’avions pas beaucoup à manger, alors maman avait coutume de... Elle faisait nos pains de maïs et tout. Elle devait aller chercher des peaux d’animaux chez l’épicier, et–et elle les faisait fondre dans une casserole pour en extraire de la graisse; nous ne menions pas une vie aisée. Et–et chaque samedi soir, maman nous donnait une bonne dose d’huile de ricin, et–et ainsi nous allions à l’école le dimanche ou plutôt le lundi, et moi, je ne peux pas–je ne pouvais même pas sentir l’odeur de cette histoire sans vomir. Et je m’avançais [en me bouchant] le nez comme ceci... J’étais le premier, l’aîné.
Je disais: «Maman, cette affaire me rend tellement malade, je ne peux la supporter.»
Elle disait: «Si cela ne te rend pas malade, ça ne te fera aucun bien.»
39 Donc, c’est ce qu’il en est de la prédication de l’Evangile. Si cela ne remue pas votre gastronomie spirituelle, ça ne vous fait aucun bien. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un déversement d’une bonne dose de l’Evangile en nous. C’est exact. Cela pourrait vous rendre malade et vous mettre en colère pendant un petit instant; mais vous prierez peut-être jusqu’au bout. Voyez? Oh! quel grand besoin aujourd’hui!
Et une femme... Vous les femmes qui sortez avec des hommes, vous descendez la rue, vous valez quatre-vingt-quatre cents. Et autrefois, c’était mauvais pour vous, les gens de l’église, de porter cette manucure sur vos lèvres. Ou plutôt, ce n’est pas... C’est quoi encore cette affaire? La...c’est de la peinture. J’oublie comment... Lèvre–rouge à lèvres. Autrefois, c’était mauvais pour vous d’appliquer cela. Mais vous le faites. «Oh! j’en applique juste un peu.»
40 Laissez-moi vous dire une chose, soeur. Il n’y a eu qu’une seule femme dans la Bible, qui s’était fardé le visage. Elle s’appelait Jézabel. Et Dieu la donna en pâture aux chiens. Donc, si vous voyez une femme portant du maquillage, sachez qu’elle est une viande pour chiens aux yeux de Dieu. Donc Il... C’est ce que Dieu fera d’elle, Il la donnera en pâture aux chiens.
Qu’est-ce? C’est la meute de chiens de l’enfer. Allez dans la rue [Frère Branham siffle.–N.D.E.], c’est comme le sifflement du loup. Ce n’est pas un loup. C’est une meute de chiens de l’enfer. Et vous vous rendez attrayante pour cette personne!
Soyez fidèle à votre petit ami ou à votre mari, il vous appréciera davantage si vous gardez cette histoire artificielle loin de votre visage. C’est vrai.
41 Eh bien, qu’est-ce? C’est cette petite porte de l’orgueil. Je... Ces deux garçons se tenaient là, regardant ces quatre-vingt-quatre cents. L’un d’eux a regardé l’autre et a dit: «Jean, nous ne valons pas grand-chose, n’est-ce pas?» Non, pas grand-chose, Bill.
Et j’ai dit: «Mais, mes garçons, votre corps ne vaut pas grand-chose, c’est vrai; cependant vous possédez en vous une âme qui vaut dix mille mondes.»
Vous allez au restaurant. Qu’arriverait-il si on vous servait un bol de soupe et que vous trouviez une araignée dedans? Eh bien, vous intenteriez un procès à ce restaurant. Vous prenez sûrement soin de ces quatre-vingt-quatre cents. Il n’y a rien de mal que vous laissez entrer là-dedans.
42 Mais vous laissez le diable fourrer chaque chose piètre et impie qu’il peut fourrer dans cette âme et vous en êtes satisfait. C’est l’exacte vérité. «Oh! ne vous mêlez pas de ma vie privée. Et laissez mon petit orgueil tranquille. Vous savez, j’ai un peu d’orgueil. Je suis du Sud.» Je le suis moi aussi. Mais, frère, lorsque nous devenons chrétiens, nous perdons tout cela. C’est vrai. Nous devons être semblables à Christ.
43 Dépêchons-nous et passons à une autre porte. Il y a une petite porte dans le coeur qui est–qui est appelée les yeux. Et oh! combien cette petite porte est une porte à l’accès difficile: les yeux! Dieu a fait tout ce qu’Il pouvait faire pour réveiller l’église avec toutes sortes de signes, de miracles, de réveils, avec des hommes comme Billy Graham, Oral Roberts et Jack Schuller, qui ont parcouru le pays, et l’église continue à s’enfoncer tout droit dans le péché. Et il y a plus de péchés dans le monde aujourd’hui qu’il y en avait il y a cinquante ans. Qu’y a-t-il? Ce sont les petites portes de vos yeux. Si Dieu pouvait seulement ouvrir cette porte!
Vous suivez la télévision et voyez Oral Roberts prier pour les malades, et les miracles que se produisent. Vous entrez dans les églises; cela devient tellement ordinaire pour vous que vous ne le remarquez plus. Vous vous rendez à l’église... Le Saint-Esprit... Et en dépit de tous nos péchés, Il nous bénit, et lorsqu’Il le fait, les gens se réjouissent (voyez?) et disent: «Eh bien, c’était une très belle réunion. Oui, oui.» et ils vont de l’avant. Voilà. Vous oubliez cela. Voyez-vous?
44 Vos yeux devraient être ouverts pour vous rendre compte que Dieu est présent. Dieu est ici. Ceci est la maison de Dieu. Oh! vous direz: «Pasteur, vous parlez de la Venue du Seigneur! Ma grand-mère en a parlé.»
Oui, Jésus aussi en a parlé. Mais un jour cela va arriver. C’est vrai. Ça va être là. Chaque signe...
«Oh! j’ai vu ces choses. J’ai entendu cela pendant des années.» Mais vous allez les entendre pour la dernière fois un de ces jours.
Vous savez, j’ai grandi dans le Kentucky, comme je vous l’ai dit, là... Maman avait l’habitude de nous faire coucher là-haut dans le grenier. Les vieux bardeaux... Je ne sais pas si vous savez ce que c’est ou pas. Et il y avait de vieilles petites fissures dans les rondins, là où les–les fissures étaient bouchées avec de la boue. Il y avait des fissures... Et nous devions installer un vieux lit de plumes en dessous duquel il y avait une paillasse. Et puis, elle mettait une grosse pièce en toile au-dessus de nous pour nous protéger contre le vent, parce que le courant d’air qui entrait nous rendait tous enrhumés.
45 Nous dormions tous dans un seul lit, deux au pied, deux au chevet, et deux au milieu couchés en travers. Et ainsi, nous avions un... Nous n’en avions pas d’autre. Et nous attrapions froid la nuit, et le matin lorsque nous nous réveillions, nos yeux étaient quelques fois fermés. Maman disait qu’il y avait de la matière dedans. Vous savez, quand le froid entre dans vos yeux, cela colle vos yeux. Avez-vous déjà vu cela chez un enfant? Bien sûr. Alors, mes... Nos yeux étaient collés. Et le matin, j’appelais... Maman appelait, elle disait: «Billy, descendez vous tous.» Je disais: «Maman, je ne vois même pas comment sortir du lit. Mes yeux sont collés.» «Oh! disait-elle, vous avez de la matière dans les yeux.»
46 Tenez donc, grand-père était un chasseur de ratons laveurs. Et il sortait et attrapait des ratons laveurs, et il extrayait la graisse, la faisait fondre, et la mettait dans une tasse. Et maman conservait cette graisse, et c’était une panacée. Donc, elle mettait cette graisse sur la poêle, puis elle montait là, prenait cette graisse de raton laveur et frictionnait nos yeux avec. Et, que vous le croyiez ou non, ils s’ouvraient. Et nous pouvions de nouveau voir comment sortir.
Maintenant, je vais vous dire, frère, qu’il y a eu une grande période de gel dans l’Eglise pentecôtiste. Bon nombre de leurs yeux sont fermés. Il y a un grand courant d’air spirituel qui l’a traversée. Mais il faudra plus que la graisse de raton laveur pour ouvrir les yeux de l’église. Oui, certainement.
47 Au verset précédent de ce chapitre, Jésus a dit: «Parce que tu dis: je me suis enrichie, je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es misérable, pauvre, aveugle, nu et malheureux, et–et tu ne le sais pas.» Pouvez-vous... Eh bien, le... Vous seriez de loin mieux si vous étiez là-bas au coin de la rue, dans une certaine mission, dans un entrepôt ici en bas, en ayant Dieu avec vous, plutôt que d’avoir beaucoup de grandes églises. Ne le pensez-vous pas? Certainement.
Oh! nous avons de grandes églises, et nos prédicateurs possèdent des diplômes de doctorat en ceci cela. Et comme Mme McPherson le disait il y a quelques semaines (je prenais un dîner avec elle et Roth) et elle a dit, elle parlait d’un homme qui était sorti là avec une–une pluie de l’arrière-saison. Et la chose a commencé et a emporté tous leurs membres. J’ai dit: «Qu’est-il arrivé, que s’est-il produit?» Et elle a dit: «Eh bien, a-t-elle dit, voyez-vous, c’est la pluie de l’arrière-saison.»
48 J’ai dit: «La pluie de l’arrière-saison?» J’ai dit: «Mme. McPherson était aussi une pluie de l’arrière-saison.» Elle l’était. Elle était la pluie de l’arrière-saison pour les Assemblées.
Les luthériens étaient la pluie de l’arrière-saison pour les catholiques. Les baptistes étaient la pluie de l’arrière-saison pour les luthériens. Les méthodistes étaient la pluie de l’arrière-saison pour eux. Les pentecôtistes étaient la pluie de l’arrière-saison pour les nazaréens. Pluie de l’arrière-saison, pluie de l’arrière-saison. Qu’est-ce que c’est? Lorsque l’église devient organisée, s’établit et devient juste un grand tas de statues froides, alors le Saint-Esprit sort et commence une pluie de l’arrière-saison.
Et elle a dit: «C’est vrai, Frère Branham. Ce que vous avez ici n’est rien d’autre qu’un éléphant blanc d’un million de dollars, rien que de l’acier.»
49 J’ai dit: «Si vous reveniez au réveil à l’ancienne mode, comme ceux que Mme McPherson tenait autrefois, chacun d’eux serait juste ici parce qu’ils seraient nourris.» Un enfant affamé mangera dans une poubelle.
Et qu’en est-il d’aujourd’hui? Nous avons besoin à la chaire d’une prédication du Saint-Esprit à l’ancienne mode, envoyée de Dieu...?... ramener l’église...?... amener les gens à la repentance. C’est vrai. Nous sommes trop formalistes et figés.
Vous direz: «Je suis riche.» N’est-ce pas là Phila–non pas Philadelphie... mais n’est-ce pas là l’âge de Laodicée? «Je suis riche, je n’ai besoin de rien. Oh! nous avons d’excellents ministres.» Nous avons... «Nous avons de grandes églises», nous en avons et elles sont aussi grandes que les autres. «Nous sommes... Notre organisation est toute aussi...» Absolument. C’est vrai. C’est exact. Et tu ne sais pas que tu es misérable, pauvre, malheureuse, aveugle et tu ne le sais pas. Et tu ne le sais pas.
50 C’est ça le problème de l’église aujourd’hui. Elle se trouve dans toute cette condition, et cependant, elle ne le sait pas. Il a dit: «Je te conseille d’acheter de moi un collyre pour oindre tes yeux, afin que tes yeux s’ouvrent.»
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est du Collyre de Dieu, le Saint-Esprit de Dieu béni, pour nous réveiller et nous amener au point voulu. Qu’est-ce que cela nous a apporté? Où sommes-nous arrivés?
Vous savez, je suis un missionnaire. Et là outre-mer et partout, je vois des millions de païens recevoir l’Evangile, et les églises sont endormies; nous sommes dans cet état parce que nous pensons que nous–nous possédons tout. «Nous n’avons besoin de rien.» Et vous ne comprenez pas que la chose capitale même dont vous avez besoin a été oubliée.
51 Oh! vous pouvez beau jouer de la musique, et vous pouvez battre les tambours, adhérer à l’église, et vous disputer au sujet de votre baptême et tout, disant: «Et nous avons les meilleurs dans notre assemblée» et tout cela. Oh! vous pouvez néanmoins faire tout cela. Mais ce n’est pas la chose qu’il faut.
Ce dont ce monde a besoin aujourd’hui, c’est de voir le retour au milieu de nous de l’amour du Saint-Esprit à l’ancienne mode, envoyé de Dieu. C’est vrai. Peu importe combien de miracles, de signes, de prodiges...
Paul a dit: «Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, quand j’aurais le don de prophétie et la connaissance, et quand je serais capable de déplacer des montagnes, je ne suis rien.» Mes amis, vous oubliez la véritable chose, celle que nous avions il y a des années.
52 Qu’est-il arrivé à cela? Christ est entré, oui, mais on ne L’a pas laissé être le Seigneur. Vous avez laissé Hollywood, vous avez laissé la télévision, toutes ces différentes choses... Vous restez à la maison le soir pour suivre Qui aime Suzie–Lucie ou je ne sais comment vous appelez cette femme, qui joue le mercredi soir, et vous vous absentez des réunions de prière pour rester à la maison. Cela montre que vous avez perdu quelque chose.
Et vous avez ces disques de rock-and-roll d’Elvis Presley dans votre maison, et vos enfants jouent cela, puis nous nous demandons d’où vient la délinquance juvénile! C’est vrai.
Et vous les femmes, de grand matin, à 10 heures, vous écoutez une personne comme Arthur Godfrey et toutes ces sales et viles plaisanteries, au lieu d’avoir ces réunions de prière à l’ancienne mode que vous aviez autrefois dans vos maisons de grand matin... Voilà vos portes. C’est cela le problème de l’église.
53 J’ai vécu pendant dix ans parmi les–les gens et j’ai essayé partout, en me tenant au milieu d’eux, cherchant à apporter un réveil. Que faites-vous? Vous dites: «Je suis membre des Assemblées. Je suis membre de la–de l’Eglise de Dieu, je suis membre des Foursquare.» Cela ne veut rien dire [Frère Branham claque ses doigts.–N.D.E.] pour Dieu.
Qu’avez-vous fait? Vous vous êtes organisés, vous avez brisé la fraternité et tout. Et Dieu se tient... Il aime toute Son Eglise. Il veut que nous soyons tous ensemble. Et lorsque nous nous rassemblons, alors étant d’un commun accord, dans l’unité, dans la puissance de la résurrection de Son Fils Jésus ... Nous avons besoin de l’amour.
54 La connaissance qu’a votre ministre m’importe peu. S’il se dispute et dit que cet autre type n’a rien à faire avec cela, parce que je ne baptise pas comme lui, et qu’il n’est pas membre de notre organisation, il a besoin d’une autre immersion au Calvaire. Tout à fait. Jusqu’à ce que nous pourrons avoir de l’amour l’un pour l’autre... Dieu se tient à la porte, et Il frappe. «Je frappe, et aucun homme ne semble être en mesure de répondre.»
En fait, Dieu a agité chaque don devant nous. Toutes sortes de signes et prodiges et... ont été accomplis, mais nous ne voulons toujours pas laisser Jésus aller plus loin. Vous avez peur d’accepter Sa Parole, de Lui faire confiance. Si seulement vous saviez combien Il est bon pour vous, si seulement vous vous réveilliez pour vous rendre compte...
55 Il y a quelque temps, je... ce que le monde cherche, juste un instant, c’est de voir une manifestation, non pas des cris (ce qui est très bien, je crois cela), ni du parler en langues (eh bien, c’est très bien. Je crois à cela, quand c’est à sa place. Je crois toute la Bible), ni de quelques miracles de guérison (je crois cela en tout point), mais ce que le monde cherche, c’est de voir un véritable christianisme, une véritable vie que vous menez là sur la rue, où que vous soyez, étant scellés de la puissance de Dieu, de la gloire de Dieu, non pas en courant sur la rue et en criant: «Alléluia! alléluia!» Ce n’est pas cela. Mais une marche en chrétien, douce et humble devant les gens, en vivant la vie, en agissant comme un chrétien, en étant comme un chrétien, en vous comportant comme un chrétien, c’est ce que le monde veut voir.
56 Et les gens descendront la rue et diront: «Si jamais il y a un chrétien, un saint, la voilà qui passe ou le voilà qui passe.» Mais vous voyez ce que nous avons fait. Vous savez que c’est la vérité, mes amis.
Lorsque l’église recommence à vivre ce que nous professons être, ensuite cela... Jésus a dit: «Vous êtes le sel de la terre. Mais si la terre perd sa–si le sel perd sa saveur, il ne sert plus qu’à être foulé aux pieds par les hommes, pour en faire des routes.»
Maintenant, laissez-moi vous demander quelque chose. Ecoutez ceci. La saveur du sel a de l’effet tant qu’il est en contact. Si vous avez un tonneau de viande ici et un tonneau de sel ici, le sel–la viande pourrira si la viande et le sel ne se mettent pas ensemble.
57 Et lorsque vous... Si vous êtes le sel de la terre, alors vous devez vivre une telle vie, [vous devez être] une épître lue, au point que tous les hommes sauront qui vous êtes. [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Les gens professent être...
Vous savez, on dit ceci: «Votre vie parle tellement fort que je ne peux entendre votre témoignage.» C’est vrai.
Il y a quelque temps... J’aimerais juste vous relater une petite histoire avant de terminer ce sujet sur cette–de cette porte dont je parle, pour considérer l’importance de Jésus qui se tient à la porte, essayant d’entrer pour créer un amour fraternel. Laissez cette assistance ce soir, juste celle qui se trouve dans cette salle, juste ces quelque cent personnes assises ici, laissez-les être d’un seul accord, qu’ils laissent tomber toutes leurs traditions et toutes leurs différentes barrières dénominationnelles et tout ... Que les femmes se redressent. Que les hommes se redressent. Que les prédicateurs se redressent. Qu’on se rassemble tous dans un véritable, un grand faisceau d’amour divin, je vais vous prouver que Greenville saura qu’une convention s’est tenue ici. C’est vrai.
58 Lorsque vous les méthodistes pourrez serrer la main aux baptistes, lorsque vous l’Eglise de Dieu pourrez serrer la main aux Foursquare, et les Assemblées de Dieu pareillement et dire: «Nous sommes des frères, peu importe ce qu’ils font. Nous sommes des frères, et nous adorons le même Dieu...»
Eh bien, mes frères ne me ressemblent en rien, et je ne leur ressemble pas; mais nous sommes frères. Nous devons nous reconnaître les uns les autres comme frères et soeurs en Christ.
J’avais l’habitude de chasser là dans les bois du nord, je me trouvais là-bas il y a juste quelques semaines. J’ai rencontré un vieil ami avec qui j’avais l’habitude de chasser. Et je... Ce n’est pas pour abattre le gibier, j’aime être seul dans les bois pour être loin de Dieu, plutôt loin avec Dieu, loin du monde. Monter dans les montagnes là où vous ne sentez pas l’odeur de l’essence et de la cigarette tout le temps, là où Dieu peut respirer, là-haut dans un–un endroit élevé... Comme Pierre a dit: «Il est bon d’être ici. Construisons trois tabernacles.» J’aime être seul.
59 J’avais un ami avec qui je chassais, il était un grand chasseur, un bon traqueur, et il était un homme bien, un bon tireur. Mais je... Il était l’homme le plus méchant que j’aie jamais vu. Il voulait se montrer cruel juste pour faire le malin. Et bien, ça c’est la tendance des Américains.
Juste... Si vous êtes un prédicateur, ils aimeront vous souffler de la fumée au visage parce qu’ils savent que vous ne croyez pas cela. Et les gens dans la–près de chez vous, si vous prêchez contre le port de ces vieux petits vêtements sales chez les femmes, ils se présenteront simplement devant vous juste pour montrer qu’ils le feront. Ils ne comprennent pas qu’ils sont possédés du diable.
60 Il n’y avait qu’un seul être qui ait jamais amené les gens à se déshabiller, C’était le diable. Cherchez cela dans la Bible. Tout à fait. Qu’est-ce? Un trait du paganisme.
J’ai vu des dizaines de milliers de noirs. J’ai vu... Ecoutez, j’aimerais vous demander quelque chose. A Durban, en Afrique du Sud, j’ai vu trente mille purs païens venir à Christ à la fois. Une femme a accouché alors qu’elle était assise aussi proche que ces–ces gens qui sont assis ici. Et elle n’avait pas du tout besoin d’aide, elle a simplement accouché, elle a ramassé le bébé, et lui a donné une petite fessée, l’a porté au sein, elle s’est mise à l’allaiter, et elle a continué à suivre ma prédication; ils sont primitifs au possible.
61 Remarquez, ces femmes là-bas ne portaient aucun vêtement ni aucun morceau d’étoffe; et aussitôt qu’elles... J’ai vu trente mille de ces gens accepter Christ à la fois, briser leurs idoles au sol à cause du grand miracle que le Seigneur avait accompli en annonçant quelque chose qui allait se produire et qui s’était accompli. A l’instant même, ils ont compris que ça ne pouvait être que Dieu. Ça ne pouvait pas être un homme.
Et lorsqu’ils ont ... J’aimerais vous poser une question. Est-ce que la civilisation va de l’avant? Est-ce que ceci est une civilisation moderne? Eh bien, nous sommes retournés cinquante ans en arrière. Ces femmes nues qui n’avaient aucun vêtement sur elles, sinon un petit morceau d’étoffe d’à peu près cette grandeur sur le devant, aussitôt qu’elles ont accepté Christ et que je leur ai demandé de lever la main et de recevoir le Saint-Esprit... Deux cents mille personnes se sont levées là à la fois. Et aussitôt que le Saint-Esprit vint sur ces femmes, elles s’éloignèrent de la présence des hommes, cachant leur nudité avec leurs mains. On n’avait pas besoin de leur dire de porter des vêtements. Je les ai vues sur la rue le lendemain, vêtues. C’est Christ qui fait porter les vêtements. Ne les enlevez pas.
62 Et nous pensons que nous sommes civilisés, eh bien, nous devenons plus... On est des païens instruits. C’est vrai. Eh bien, il y a quelque chose qui cloche.
Ces femmes-là ne savaient même pas qu’elles étaient nues, elles ne savent même pas distinguer leur droite de leur gauche. Mais, aussitôt que l’Esprit de Dieu les saisit, elles se couvrent comme ceci et s’éloignent. Qu’est-ce qui fait cela?
Et vous dites que vous avez le même Saint-Esprit, et ce dernier vous pousse à vous déshabiller! Dieu ne fait pas de telles choses. Il y a donc quelque chose qui cloche quelque part.
63 Donc, ce gars était méchant juste pour faire le malin; il est venu et il tirait sur ces petits faons (ce sont les petits de la biche), juste pour se montrer méchant. Et je m’en prenais à lui à ce sujet. Il disait: «Oh! Billy, toi espèce de prédicateur peureux.» Il a dit: «Tu es un bon chasseur, mais tu es simplement trop peureux.» J’ai dit: «Burt, il y a une grande différence entre être un chasseur et être un assassin.» Voyez-vous? J’ai dit: «Ne fais pas cela.» Eh bien, si la loi t’autorise à tuer un faon, c’est en ordre. L’âge du cerf ne pose aucun problème; le problème plutôt c’est d’en tuer tout un troupeau juste par méchanceté. Il en va de même de tuer des oiseaux, des poulets ou n’importe quoi d’autre juste par méchanceté, c’est cruel.
Abraham a tué un veau et l’a servi à Dieu qui en a mangé. Tout à fait. Il n’y a donc aucun mal en cela. Mais ce gars tuait simplement les petits faons juste parce que j’étais là. Il les suspendait à l’aide d’une corde et quelques fois il en découpait des quartiers et jetait le reste de cela juste pour se montrer méchant. Et j’ai dit: «Burt, tu es un bon type, mais tu es le–tu es le type le plus méchant que j’aie jamais connu.»
64 Et une certaine année, lorsque je me suis rendu là-bas, il s’était fabriqué un petit sifflet. Et il pouvait prendre ce petit sifflet et imiter le cri d’un bébé cerf cherchant sa maman. Eh bien, je pensais: «Burt, tu ne vas sûrement pas utiliser ce sifflet.»
«Oh! a-t-il dit, sois courageux, Billy.»
Il y avait à peu près 6 pouces [15 cm–N.D.T.] de neige sur le sol ce matin-là, c’était à la fin de la saison. C’était difficile de chasser ces cerfs à queue blanche, parce que quand on leur a tiré dessus, ils sont effarouchés, et ils sont–ils se tiennent cachés au fond des bois.
65 Nous avons chassé jusque vers midi, et nous n’avions même pas vu une trace. Les cerfs avaient disparu. Je ne l’oublierai jamais. Et vers midi, il était devant moi, et il s’est assis dans une petite clairière d’à peu près la dimension de cette salle. Et de sa main, il cherchait quelque chose dans sa chemise. Je... Nous amenons souvent quelques sandwiches et un peu de chocolat chaud et ainsi de suite. Nous buvions et–et mangions notre sandwich, et puis nous prenions des chemins séparés qui retournent là où–pour retourner au campement principal dans les après-midi.
Nous n’avions vu aucune trace, c’était donc très difficile de chasser ce matin-là. Et lorsqu’il s’assit, il avait le bras continuellement tendu comme ceci pour prendre quelque chose. Il déposa son fusil. Il cherchait quelque chose à tâtons. Je pensais que c’était son repas. Et il fit sortir ce petit sifflet. J’ai dit: «Burt, ne fait pas cela.»«Oh! dit-il, sois courageux, prédicateur.»
66 Et il porta le petit sifflet à la bouche, et il siffla [dedans]; et ça résonnait exactement comme le cri d’un petit faon réclamant sa maman. Et à notre surprise, juste de l’autre côté de la clairière, à environ vingt yards [18,28 m], une très grande et jolie maman cerf se dressa là, une biche. Eh bien, je voyais ses gros yeux bruns, et les veines sur son visage, ces très grandes oreilles étaient dressées. Elle était très belle.
Et elle se dressa là. Eh bien, c’est très inhabituel qu’une biche fasse cela à cette heure de la journée. Burt se retourna pour me regarder avec ses yeux de lézard, il me regarda, esquissa un sourire, prit son fusil, tout bonnement. J’ai dit... Je lui ait fait signe de la tête. Il a simplement ri, il regarda de nouveau. Et il siffla encore.
67 Cette mère sortit carrément dans la clairière. Eh bien, s’il y a un chasseur ici, vous savez que c’est absolument inhabituel pour un cerf, surtout pendant la saison de chasse après avoir été menacé par un coup de feu, là à midi. Ils se cachent sous des tas de broussailles, ils se tiennent dans les fourrés. Ils ne sortent pas au grand air.
Mais pourquoi était-elle sortie? Elle était une mère. Elle ne faisait pas le religieux. Elle ne discutait pas au sujet de sa dénomination. Elle était une mère dans son coeur. Il y avait quelque chose en elle. Elle avait entendu un bébé. Ce dernier était en difficulté. Et elle était une mère. Elle devait aller vers lui. Elle n’a pas eu peur. Elle ne simulait pas cela comme le font beaucoup de soi-disant chrétiens. Elle était une véritable... Il y avait quelque chose en elle. Elle était née pour être une mère.
68 Oh! si l’église pouvait seulement être une véritable église à ce point-là! Si les–si les membres du Corps de Christ pouvaient seulement être des membres authentiques à ce point-là! C’était l’amour qui l’avait amenée à sortir là, ce n’était pas pour dire aux autres cerfs: «Hé, vous tous les cerfs, tous les mâles et toutes les femelles qui êtes là-bas, regardez-moi, voyez combien je suis brave.» Non, non, ce n’était pas ça. Elle n’avait pas fait cela. Elle était plus avisée.
Les soi-disant chrétiens ne le sont pas. Ils font simplement le religieux et le chrétien... Vous devez être un chrétien. C’est ce dont nous avons besoin, d’être chrétiens.
Ensuite, lorsqu’ils... Elle s’est avancée là. J’ai pensé: «Oh! la la!» Et je l’entendais tirer cette cartouche de calibre 30.06, l’introduire dans la chambre et refermer cela; il souleva le fusil (oh! il était un bon tireur), le réticule était fixé sur le coeur loyal de cette mère.
69 Je me suis dit: «Burt, comment peux-tu faire une telle chose? Eh bien, dans une seconde, tu vas carrément faire sauter le coeur loyal de cette biche. Maintenant, tu vas la faire sauter à quinze pieds [4,5 m–N.D.T.] en l’air, étant si proche d’elle, avec cette cartouche de cent quatre-vingts balles, en le frappant avec une explosion d’une tonne et demie à une–une telle distance. Eh bien, il allait bousiller cette petite mère biche, de presque quatre-vingts ou quatre-vingt-dix livres [36,28 kg ou 40,82 kg.]. Eh bien, il allait lui faire carrément sauter le coeur, lorsque ces balles pleuvraient sur elle, cela ferait un trou de cette grosseur comme il se tenait aussi près d’elle.
Je me suis dit: «Comment peux-tu faire sauter le coeur loyal de cette mère, alors qu’elle est en train de chercher son bébé? Elle n’est pas une hypocrite. Elle est une mère.» Et j’ai vu le fusil être ajusté. J’ai tourné le dos. Je ne pouvais pas regarder cela. C’en était trop. Je ne pouvais simplement pas le faire. J’ai tourné le dos. Je me suis dit: «Ô Dieu, ne le laisse pas faire cela.»
70 Et je m’attendais simplement à entendre à tout moment ce grand coup de feu. Et j’ai attendu quelques minutes. Le coup ne partait pas. Et je me suis retourné, et le canon du fusil descendait comme ceci, en tremblant. Et il jeta le fusil par terre, se retourna et de grosses larmes coulant sur ses joues, il s’agrippa à la jambe de mon pantalon.
Il dit: «Billy, j’en ai assez! Conduis-moi à ce Jésus dont tu parles.»
Qu’était-ce? Ma prédication? Non. Il avait vu quelque chose de réel. Il avait vu quelque chose qui n’était pas une imitation. Il avait vu quelque chose d’authentique, ce que pouvait faire un amour véritable. Cet homme, ce pécheur, je l’ai converti là sur ce banc de neige, là. Et cette mère s’est éloignée. Et là, sur ce banc de neige... Cette maman cerf avait fait à ce pécheur quelque chose qui était plus que ce qu’avaient fait tous les membres d’église qu’il avait vus de sa vie. Elle avait manifesté quelque chose de réel.
71 Il a dit: «Billy, si Dieu a créé cette biche, et qu’Il a fait d’elle une mère, et qu’elle n’a pas eu peur de mourir pour la cause...»
Il a dit: «Dis-Lui, Billy de faire de moi un chrétien comme cela, de faire de moi un chrétien, autant chrétien que cette biche est une mère.»
Ô Dieu, c’est cela ma prière. Fais de moi un chrétien, Seigneur. Si tout le reste faillit, fais de moi un chrétien, Seigneur. Place en moi quelque chose de réel. Frappe à mon coeur, Seigneur. Dis-moi quels sont mes manquements et là où je suis faible. Entre, Seigneur, et ouvre les portes de ma propre vie; ouvre ma vie privée, ouvre mes yeux, ouvre tout, Seigneur. Laisse-moi Te voir, Toi l’amour de Dieu qui a été répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit. C’est ce que je veux.
72 C’est ce que Christ veut faire pour cette église. Il ne s’agit pas de vous donner plus de dons. Vous en avez tellement maintenant. Ce qu’Il veut faire, c’est se donner Lui-même à vous: L’amour, l’amour de Dieu, la Vie abondante dans votre coeur qui vous fait aimer tout le monde, qui vous fait L’aimer au point que vous ne pouvez pas vous reposer.
Souvenez-vous, la Bible dit que lorsque le Saint-Esprit était allé pour sceller les gens pour le Royaume, Il a reçu l’ordre de sceller seulement ceux qui gémissaient et qui soupiraient jour et nuit à cause des abominations qui se commettaient dans la ville.
Quelqu’un peut-il lever sa main ce soir et me parler d’un chrétien, un seul à Greenville qui se prosterne sur sa face, qui est tellement accablé à cause des péchés de Greenville, une personne qui gémit et soupire devant Dieu jour et nuit? Dites-moi où se trouve cette personne, et moi, je vous montrerai la marque du Saint-Esprit. Car la Bible dit: «Marque du sceau seulement ceux qui soupirent et qui gémissent à cause des abominations qui se commettent dans la ville.»
73 Maintenant, je peux dire: «Pouvez-vous me montrer quelqu’un qui est un membre d’église?» Des milliers. Pouvez-vous me montrer quelqu’un qui crie? Des milliers. Ceux qui parlent en langues? Des milliers. Ceux qui font des miracles? Des milliers. Mais montrez-moi quelqu’un qui soupire et gémit à cause des abominations qui se commettent au sein de l’église.
Voyez-vous combien nous devenons des mondains? Cessez avec la coupe des cheveux, le port de mauvaises robes, la boisson, la cigarette, les sorties... ou de boire, de fumer, toutes ces choses.
Voyez-vous où en est l’église? Nous avons laissé tomber les barrières, nous avons fait des compromis avec le péché. Ce dont nous avons besoin ce soir, c’est d’écouter ce coup qui se fait entendre à notre porte.
«Revenez à Moi. Si le peuple sur qui est invoqué Mon Nom se rassemble et prie, Je l’exaucerai des cieux.»
Je me demande, alors que nous inclinons la tête un instant, j’aimerais vous demander...