Avoir Soif De La Vie
1 Bonsoir, mes amis. C’est certainement un–un privilège pour moi d’être ici ce soir et d’avoir ce moment de communion dans cette église. Jusqu’il y a quelques jours, je ne savais pas que j’aurais ce privilège. Et puis, tout d’un coup, il est arrivé que je devais venir parler ici à Beulah Tabernacle. Et quand je vois ce tabernacle-ci, je l’apprécie beaucoup, la façon dont il est construit, on a... Nous sommes sur le point de construire un tabernacle à Jeffersonville, et je pourrais envoyer certains d’entre eux ici pour voir un peu celui-ci. J’aimerais que notre propre bâtiment, là, soit comme celui-ci, frère.
Et puis, en voyant ce beau bâtiment et le... J’ai rencontré votre pasteur pour la première fois, à ma connaissance, il y a juste quelques instants là dans son bureau, la pièce à côté. Il est amical, gentil et hospitalier; et quand je suis arrivé et que j’ai entendu ces vieux cantiques de Sion être chantés... Et j’ai découvert qu’ils étaient Canadiens. Et évidemment, nous donc... comme un gant à la main... J’apprécie certainement de me retrouver ici ce soir. Et il n’est pas étonnant que ce soit une belle petite église. Une église, c’est en fait ce qu’il y a à l’intérieur. C’est ça qui fait une église.
2 Souvent, en passant dans des rues, nous voyons une–une maison. Et parfois, nous disons: «N’est-ce pas une belle maison?» Or, ça peut paraître une belle maison, mais une maison, c’est l’ordre qui y règne. Vous voyez l’ordre qui y règne, l’ordre de la famille. Et je pense que c’est ce qu’il en est de la maison de Dieu. Ce n’est pas tellement la beauté du temple, chose que nous apprécions, mais l’ordre qui règne à l’intérieur. Quel genre d’ordre a-t-on? Sont-ils de vrais chrétiens? Adorent-ils réellement le Seigneur? L’aiment-ils vraiment? Est-ce une maison de correction, où l’Evangile est prêché et est accompagné des signes que Jésus nous a donnés et qui doivent nous suivre? Et je suis sûr que c’est le cas ici à Beulah Temple.
3 Quand je pense à ce nom, Beulah, cela me rappelle quand j’étais jeune. J’avais une amie, elle m’avait amené à–à l’église baptiste Sion, près de Salem, dans l’Indiana. Et là on chantait une chanson: «Ô Terre Beulah, douce Terre Beulah! Quand sur la plus haute montagne, je...» Eh bien, on dirait que je suis finalement arrivé à la Terre Beulah, n’est-ce pas? C’était avant que je sois sauvé. Et je n’oublierai jamais ce bel esprit qui régnait dans cette église-là. Et je me souviens plus tard que, dans la Bible–dans la Bible, Sion était aussi près de Salem. Ainsi, être ici ce soir avec notre aimable pasteur, frère Grant, ces chanteurs canadiens, frère Boze et beaucoup d’autres, nous avons bien envie de passer un petit moment de communion autour de Sa Parole.
4 Je cherchais à amener frère Grant à prêcher à ma place. A mon arrivée, j’étais un peu enroué; parfois je prêche deux fois par jour. Et mes réunions ne font que se poursuivre de lieu en lieu. Et je suis vraiment fatigué. Vous savez comment ça se passe, j’en suis sûr. Je disais... L’autre soir, je disais à frère Grant: «Souvent, nous aimons filer comme une–une fusée, et puis, nous tombons comme une pierre.» C’est à peu près comme ça que nous nous y prenons. Il nous faut donc ralentir de temps en temps.
Or, présentement, j’étais censé être cette semaine dans les îles Fiji. Et ensuite, le 15, ou plutôt au milieu de ce mois, je devais commencer à Sydney, en Australie, en Nouvelle-Zélande. Mais j’ai dû reporter cela de quelques jours, et cela m’a permis de venir en visite à Chicago. C’est la première fois sur ce... Je pense que ça s’appelle la Côte Ouest, n’est-ce pas? [Un autre frère dit: «Sud.»–N.D.E.] Côte Sud. Je suis tout embrouillé... la Côte Sud.
5 Et le ministère dont parlait frère Joseph, je suis sûr, n’est pas un mystère pour vous; en effet, vous êtes souvent aux réunions. Ce que notre Seigneur fait, c’est une grâce, nous apprécions certainement cela de tout notre coeur.
Ce soir, en route vers ici, je parlais à frère Grant. Et nous échangions avec lui et frère Boze sur l’outre-mer: l’Afrique, l’Inde et–et divers endroits où nous avons été.
Et je racontais un cas qui était arrivé en Inde, c’était à l’estrade, après, cet après-midi-là, j’ai été interviewé par (je dirais) dix-sept... C’était peut-être sept, comme c’était par un interprète; diverses religions étaient représentées là ce soir-là, ou plutôt cet après-midi-là. Et toutes les dix-sept étaient opposées à la religion chrétienne. Eh bien, vous pouvez vous représenter comment on se sentait. J’étais dans un temple de jaïns. Il y avait aussi des sikhs, des jaïns, des musulmans, des bouddhistes et d’autres, tous opposés au christianisme.
Et presque eux tous croyaient dans la réincarnation. C’est pourquoi ils font de petits balais à franges et balaient là où ils passent, afin de ne pas marcher sur une petite fourmi ou quelque chose comme cela, parce que ça pourrait être un membre de famille mort. Eh bien, comment peut-on donc prêcher l’expiation par le sang comme antidote contre le péché à une personne qui ne–qui ne... qui pense que c’est mauvais de marcher sur une fourmi? Voyez, on ne peut jamais faire cela. Ainsi, j’ai dit ce que j’avais sur le coeur. Je me disais que je passerais pour un traître de Christ si je ne disais rien.
6 Ainsi donc, ce soir-là à la réunion... Nous ne pouvions pas sortir de la ville à cause d’une loi qui exigeait qu’on soit protégé par la police; nous devions rester dans la ville. Et le maire de la ville était venu; il était avec moi cet après-midi-là ainsi que beaucoup de grands conducteurs: l’évêque de l’Eglise méthodiste, et beaucoup d’autres conducteurs chrétiens. Nous nous étions rencontrés à l’hôtel Taj.
Et alors, ils ont dit que je devais tenir cela dans la ville. Et des centaines de milliers de gens assistaient à la réunion. Il n’y avait pas moyen d’évaluer le nombre de ceux qui étaient là, parce qu’aussi loin que pouvait porter le regard, il y avait une foule de gens. Et on a mis deux heures et quelques minutes avec des gardes le long de la voiture pour arriver au lieu de la réunion; on s’est frayé une voie à bord du véhicule pour atteindre le lieu où je devais parler. Vous pouvez vous représenter quelle longue distance c’était. Les gens étaient bien entassés; ils se bousculaient, montaient sur des véhicules. On avançait de quelques pieds, et puis, les gardes et autres les dispersaient.
7 Mais quand nous sommes monté en chaire pour commencer à parler, j’ai parlé sur le sujet: Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et eux... Ce qu’Il était hier... Et nous pouvons nous attendre à ce qu’Il soit le même aujourd’hui s’Il est le même, qu’Il n’est pas mort, mais qu’Il est ressuscité d’entre les morts...
Et alors, comme nous ne pouvions pas distribuer des cartes de prière, nous avions tout simplement dû laisser les gens s’entasser le mieux qu’on le pouvait. Les gardes faisaient venir les gens. Eh bien, après que quelques-uns étaient passés, qu’ils eurent commencé à voir le Saint-Esprit faire connaître leurs maladies et ce qu’ils avaient fait, alors...
Evidemment, sous l’onction, on pouvait savoir que ces gens pensaient que c’était une télépathie, ou quelque chose comme cela. En effet, il y a beaucoup de sorcellerie et tout en Inde.
8 Soyez simplement prêts à tout croire, des choses que vous ne pensiez pas croire, une fois arrivé là, car tout est en soi religion. Ils marchent dans le feu; ils prennent une lance et se transpercent la bouche; ils prennent une épée et se transpercent le coeur, et ils font passer de l’eau là et ça sort par le dos; on retire l’épée, ça ne saigne même pas, et... Oh! Un père peut monter à un arbre, prendre un petit garçon et un sac, monter là, le démembrer, laisser tomber cela et mettre cela dans le sac. Puis, le petit garçon se met à gigoter et à crier: «Fais-moi sortir d’ici, papa.» Soyez simplement prêt à tout croire, une fois arrivé en Inde.
Les mauvais ouvriers, ne pensez pas qu’ils ne vont pas vous défier; ils le feront. Et vous feriez mieux de savoir de quoi vous parlez. C’est là que vous–vous... Vous ne pouvez pas vous y prendre comme aux Etats-Unis, vous en tirer juste avec n’importe quoi. Vous devez vous rassurer que c’est vrai; sinon, ne dites rien du tout.
9 Alors, ce soir-là à l’estrade, on pouvait commencer à percevoir ces Rajis et ceux qui étaient assis là penser que c’était de la télépathie. Et, peu après, un... Un lépreux était passé par là. Et je ne savais pas grand-chose sur la guérison de la lèpre; il n’y a qu’en Afrique où j’ai eu une expérience...
Ce petit lépreux avec juste des moignons de bras, le visage tout rongé, est venu m’entourer de ses bras. J’ai prié pour lui. Et quand il a quitté l’estrade... Après, le suivant à monter était un aveugle. Et le Saint-Esprit lui a dit qui il était. Je ne pouvais pas prononcer son nom, j’ai dû simplement l’épeler. Il lui a révélé comment il s’est retrouvé dans cette situation depuis vingt ans, et qu’il était un adorateur du soleil, qu’il était devenu aveugle à force d’adorer le soleil, de le contempler; et puis, qu’il était devenu un mendiant et qu’il avait deux enfants. Tout ça était vrai. Et puis, j’ai dit: «Vous voyez, je ne peux pas le guérir, parce que je ne peux pas faire ce que Dieu a déjà fait. En effet, Il a été blessé pour nos péchés, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.»
10 La guérison divine, ce n’est pas une supercherie, ou–ou un petit acte, ou une petite bénédiction que les gens trimbalent en mains, mais c’est une foi indéniable que vous avez dans la résurrection de Jésus-Christ. C’est une oeuvre achevée qui a été accomplie par Christ au Calvaire.
Je peux demander ce soir: Combien ont été sauvés durant ce réveil qu’on a eu ici? Il y en aura parmi vous qui lèveront la main. Je peux demander: Combien ont été sauvés il y a dix ans? Vous lèverez la main. Mais dans un sens, c’est vrai, et dans un autre, ce n’est pas vrai. Vous n’avez pas été sauvés il y a une semaine ou il y a dix ans, vous avez été sauvés il y a mille neuf cents ans. En mourant au Calvaire, Jésus a expié le péché du monde. Mais cela ne vous fera aucun bien à moins de l’accepter. Vous avez seulement accepté cela hier soir ou il y a dix ans.
Et au même moment qu’Il a été blessé pour nos péchés, nous avons été guéris par Ses meurtrissures. C’est votre foi dans une oeuvre achevée, que Dieu a accomplie pour vous par Christ au Calvaire. C’est terminé. Il n’y a pas ici ce soir un pécheur qui n’ait pas été sauvé. Vous êtes toujours sous les miséricordes de Dieu tant que vous êtes vivant et que Dieu traite avec vous. Mais à votre mort, vous n’y serez plus, vous serez–vous serez alors sous le jugement. Vous serez déjà jugé.
11 Et la guérison... Il n’y a personne ici... S’il y a un malade ici... Chacun de vous est guéri maintenant, tout autant que vous puissiez jamais l’être. Mais c’est votre foi pour croire et accepter votre guérison, que Jésus a été blessé pour vos péchés et que c’est par Ses meurtrissures que vous avez été guéris.
Donc, personne ne peut guérir. Je n’ai jamais guéri quelqu’un de ma vie, et je n’en guérirai jamais. Mais j’ai souvent eu des exaucements directs à la prière, après avoir prié pour les gens. C’est une prière que... La prière de la foi sauvera le malade.
Il n’y avait donc pour moi aucun moyen de guérir cet homme-là. Et il était... Il était aveugle depuis vingt ans. Le médecin méthodiste qui l’avait examiné était présent. Ses yeux étaient devenus blancs suite à la cécité. Et alors, après que j’eus prié pour ce frère et qu’il se fut mis à quitter l’estrade, c’était la grâce souveraine de Dieu... Une petite ombre apparut juste au-dessus de lui. Et j’ai observé cela, c’était une vision. Il y avait là un homme voyant aussi normalement que n’importe qui d’autre. Eh bien, voyez, c’était... C’était la grâce de Dieu qui avait fait cela.
C’était donc l’occasion. C’était donc pour moi l’occasion de parler à ces gens. Et j’ai dit: «J’ai été reçu aujourd’hui au temple des jaïns, dix-sept différentes religions étaient là, dénigrant notre christianisme...» Et j’ai dit: «Eh bien, il y a ici ce soir un homme, un adorateur du soleil, qui est devenu aveugle. Et vous dites que l’islam a trois fois plus d’adeptes que le christianisme...» Ce qui est vrai.
Les bouddhistes dépassent de loin le christianisme; et du point de vue nombre, le christianisme vient en troisième ou quatrième position parmi les religions du monde, les catholiques et les protestants y compris.
12 Et j’ai dit: «Certainement, l’un est dans le vrai et l’autre, en erreur. Absolument. Il y a un véritable Dieu vivant. Il a le salut pour Son peuple. Et voici un homme qui adorait la–la création plutôt que le Créateur, nous le croyons. Mais il est devenu aveugle et il voudra suivre le véritable et authentique Dieu.»
J’ai dit: «Eh bien, j’ai demandé au prêtre musulman de venir ici restituer la vue à cet homme aveugle. S’il le peut, alors cet homme aveugle deviendra musulman, et moi aussi; s’il peut restituer la vue à cet homme aveugle.» Et j’ai dit: «Je défie aussi le prêtre bouddhiste, tous les jaïns, ou toutes les autres religions qui sont ici, vous tous les conducteurs, venez ici, vous les saints hommes, et restituez la vue à cet homme. Car, s’il y a un Dieu qui l’a créé, et que lui est disposé à revenir d’un coeur sincère, adorer ce Dieu-là, assurément que ce Dieu-là lui restituera la vue et le remettra en état de L’adorer.»
Eh bien, ça aurait été inutile pour moi de le dire s’il n’y avait pas eu de vision et que je ne savais pas de quoi je parlais.
13 C’est ainsi que notre Seigneur agissait. Il a dit: «Je ne fais que ce que Je vois premièrement faire au Père», Saint Jean 5.19. Aucun prophète, ni même le Seigneur Jésus, n’est jamais allé faire des choses juste par hasard. Jésus ne pouvait pas mentir, parce qu’Il était Dieu. Et Il a dit: «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce qu’Il voit faire au Père (non pas ce qu’Il entend dire le Père), mais ce qu’Il voit faire au Père.»
Elie, sur le mont Carmel, après avoir déposé le taureau et tout, s’est présenté devant les gens et a dit: «Eternel Dieu, j’ai fait tout cela sur Ton ordre.» C’est toujours Dieu, la chair ne peut en rien se glorifier. Et c’était une vision. Et c’est pourquoi il pouvait parler avec hardiesse, parce que Dieu l’avait dit. C’était réglé. Ainsi donc, comme eux tous restaient très calmes, j’ai dit: «Ceci est un groupe de gens vraiment calmes.» Et j’ai dit: «Eh bien, aujourd’hui, vous les musulmans, vous cherchiez à me dire combien la religion musulmane est plus puissante que le christianisme. Eh bien, que les prêtres s’avancent faire cela, ou n’importe qui d’autre.» J’ai dit: «La raison pour laquelle ils ne peuvent pas faire cela, la raison pour laquelle ils ne viennent pas, c’est qu’ils ne peuvent pas le faire.» Et j’ai dit: «Moi non plus, je ne le peux. Mais le Dieu du Ciel qui a ressuscité Son Fils, Jésus-Christ, qui est vivant aujourd’hui et que je représente, m’a montré en vision que cet homme va recouvrer la vue. Maintenant, s’Il ne l’accomplit pas, alors je suis un faux conducteur et je devrais être chassé de l’Inde. Mais, ai-je dit, s’Il l’accomplit, alors que vous tous, vous avez vu comment vos prêtres et–et vos saints hommes sont restés calmes, ai-je dit, je–je voudrais voir cet homme recouvrer la vue. Je n’aimerais pas disputer sur vos manuels et votre religion. Je voudrais simplement que cet–que cet homme recouvre la vue. Et que le Dieu qui est le Dieu de la création, qui a créé la race humaine, lui restaure la vue; en effet, un canular ne tiendra pas. Il faudra quelque chose de réel, parce que cela devra être créé, comme il n’a pas d’yeux.»
14 N’ayez pas peur. Notre Dieu est Dieu. Si jamais Il a été Dieu, Il est encore Dieu. Et s’Il est tant soit peu Dieu, Il est le Dieu de toute la création. Et alors, ayant dit cela, j’ai aussi ajouté: «Ils ne peuvent rien dire. Moi non plus, mais Dieu a montré qu’il en sera ainsi. Maintenant, nous verrons si cela va arriver.» Et ils ont incliné la tête. Et pendant que nous priions, les yeux de cet homme s’étaient ouverts. Il voyait aussi bien que n’importe qui ici présent.
Oh! J’ai dit: «Combien parmi vous recevront Jésus-Christ comme leur Sauveur personnel si les yeux de cet homme s’ouvrent?» Et aussi loin que pouvait porter le regard, des dizaines de milliers de mains étaient levées. Et alors, sans collaboration des églises...
Peut-être que, ce soir, quatre-vingt-dix-neuf de chaque millier sont retournés dans le temple de Bouddha et autres, par manque d’hommes avec qui collaborer, qui iraient là et amèneraient ces gens dans les églises. C’est pitoyable qu’il n’y ait pas de collaboration parmi les chrétiens aujourd’hui lorsque Dieu essaie de faire quelque chose. C’est la chose la plus difficile que j’ai trouvée, l’incompréhension la plus grande, que les gens ne veulent pas collaborer parce qu’on n’est pas de leur dénomination. C’est une disgrâce aux yeux du monde.
15 Eh bien, ce soir, je ne suis point venu vous parler de la guérison divine. Je suis venu juste vous parler quelques instants, me familiariser avec vous, afin de nous connaître les uns les autres. En effet, nous sommes juste une fois de passage dans ce monde, et nous aurons à passer l’éternité ensemble après cela.
Et maintenant, inclinons la tête juste un instant pour un–un mot de prière.
Ô Seigneur Dieu, Créateur des cieux et de la terre, nous venons à Toi aussi humblement que nous savons le faire, avec des têtes inclinées vers la poussière de la terre d’où nous avons été tirés et où, un jour, si Jésus tarde, nous retournerons. Mais comme l’a dit Job d’autrefois, nous savons ceci: «Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’Il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, Il se lèvera; quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu.» Nous sommes si heureux de cette espérance qui repose dans notre sein ce soir, de savoir qu’un jour, nous verrons Celui que nous aimons et en Qui nous croyons, l’Hôte invisible qui est dans cette salle ce soir.
16 Maintenant, Ta Parole est ouverte devant nous, Seigneur, et nous Te demandons de bénir Ta Parole que... Circoncis les lèvres qui parleront et les oreilles qui écouteront.
Et accorde, Seigneur, que s’il y en a ici qui ne sont pas chrétiens, qu’ils s’abandonnent humblement à Toi. Et s’il y en a qui sont tombés, qu’ils reviennent comme le fils prodigue, qu’ils reviennent à la maison ce soir, à la maison du Père. Et nous prions, Seigneur, pour ceux qui sont malades. S’il y en a ici, ou les affligés, pendant que la Parole sera proclamée, qu’ils reçoivent Jésus et qu’ils soient guéris de leurs maladies.
Bénis ce petit temple Beulah. Bénis son aimable pasteur, et tous les diacres, le conseil, et tous les laïcs. Puisse-t-il subsister longtemps comme un mémorial de Jésus-Christ et de Sa cause. Et que d’ici partent des missionnaires et–et des prédicateurs qui aideront à évangéliser le monde. Bénis chaque effort qui sera conjugué. Et que ces frères ici, ces soeurs du Canada, leurs... les conducteurs des chants, et–et les musiciens, nous Te prions, Seigneur, de bénir leur ministère. Enrichis cela, Père. Donne-leur des âmes en contrepartie, car nous croyons que c’est le désir de leur coeur.
Pardonne-nous tous nos manquements. Que le Saint-Esprit nous visite ce soir, car nous nous attendons davantage à Lui au Nom de Jésus. Amen.
17 C’est juste pour vous parler quelques instants. En effet, je ne connais pas l’heure où on vous laisse sortir des services. Il est pratiquement 21 h 00 déjà. Et demain, c’est aussi une grande journée pour nous, et je sais que ça sera aussi le cas pour vous. Et j’aimerais vous inviter tous. Si jamais vous êtes là où se tiennent les réunions, eh bien, venez, sentez-vous chez vous. Si vous êtes là à Jeffersonville, eh bien, voyez-nous pendant que vous y êtes. Ces chanteurs qui chantent si bien et la musique d’il y a quelques instants, faites un saut au tabernacle et faites-nous entendre certains de cantiques du genre. Et, pasteurs, vous savez, vous êtes tous les bienvenus.
18 Nous aimerions lire le Psaume 63, juste un court passage des Ecritures, un texte un peu familier.
Ô Dieu! tu es mon Dieu, je te cherche; mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau.
Ainsi je te contemple dans le sanctuaire, pour voir ta puissance et ta gloire,
Car ta bonté vaut mieux que la vie: Mes lèvres célèbrent tes louanges.
Je m’étais souvent demandé de quoi David parlait. Et je me rappelle la première fois que j’ai lu ce passage des Ecritures, je n’arrivais simplement pas à comprendre ce que David voulait dire par: «Car ta bonté vaut mieux que la vie.» Qu’est-ce qui pouvait valoir mieux que la vie?
Si le Seigneur Dieu venait vers moi ce soir et disait: «Je vais te rajeunir, du vieil homme à un jeune garçon d’environ dix-huit ans; Je te laisserai vivre mille ans sur la terre, Je placerai toutes les richesses du monde entre tes mains et Je te promets que tu ne connaîtras aucun jour d’ennui, mais tout sera joie pendant mille ans...» Ou: «Je vais te laisser vivre encore cinquante ans, faire que tu mendies ton pain dans la rue, tu te traînes dans la maladie; mais cependant, à la fin, Je te donnerai la Vie Eternelle», je dirais: «Seigneur, laisse-moi mendier. Laisse-moi traîner, ou laisse-moi souffrir, ou n’importe quoi, tant que j’aurai la Vie Eternelle.»
C’est la vie qui vous conduit. C’est ce qui constitue votre conduite. Vous ne pouvez simplement pas cacher la vraie vie. Il n’y a aucun moyen de faire cela.
19 Avez-vous déjà construit un trottoir? Certains parmi vous les hommes l’ont sans doute fait. Et vous enlevez simplement toute la saleté, vous arrangez le trottoir, vous y coulez du béton. Mais après, en été, lorsque vous vous mettez à couper l’herbe, savez-vous où on trouve le plus d’herbes? Juste à côté du trottoir. Il y a deux fois plus d’herbes qu’ailleurs. Pourquoi ça? C’est parce que là, sous ce béton, vous avez couvert quelques semences. Mais aussitôt que les rayons du soleil se mettent à baigner la terre, et que la saison est favorable, cette semence a la vie en elle. Et vous ne pouvez pas cacher la vie. Elle se frayera une voie par-dessus ces morceaux de béton jusqu’à sortir, alors, elle peut lever sa petite tête et louer Dieu. Vous ne pouvez pas cacher la vie.
C’est pourquoi, si vous avez la Vie Eternelle, on peut vous ensevelir sous la mer, ou–ou incinérer votre corps, mais vous revivrez à la Venue de Jésus. Il n’y a aucun moyen de vous retenir. On ne peut pas cacher la vraie vie.
20 J’avais un ami aumônier qui avait été à la Première Guerre mondiale. Il me racontait, disant: «Billy, un jour, on avait jeté là en France ce gaz moutarde et la chlore lors de la Première Guerre mondiale.» Et il a dit: «Nous étions là près d’Alsace Lorraine.» Et il a dit: «C’était un–un jour horrible pour moi. C’était à Pâques et, oh! le gaz avait simplement consumé les arbres, la verdure, et il ne restait rien de vivant.» Et il a dit: «C’était un matin pluvieux, et une infirmière traversait la salle, tenant un–un énorme bouquet de lys calla en main. Elle passait à côté des lits de ces soldats blessés, leur donnant à chacun un lys.» Il a dit: «Ces jeunes gens estropiés, d’autres brûlés, d’autres aveugles, saisissaient ce lys, poussaient des cris et pleuraient, parce que c’était un signe de la maison.» Il a dit: «Je ne pouvais pas supporter cela. Je suis sorti, et le chef du bataillon a dit: ‘Aumônier, je vais au front vérifier certains tanks qui étaient... ou certains véhicules dépecés, voir s’il y en a qui peuvent être ramenés, amenés dans la zone neutre, d’où on avait repoussé les Allemands.’»
21 Il a dit: «Je suis donc allé là et il est allé... il m’a amené là, à bord du side-car, une petite motocyclette.» Il a dit: «Lorsque nous nous sommes arrêtés là dans le–dans le champ, a-t-il dit, j’ai regardé tout autour, et je me suis dit: ‘Oh! C’est bien là un endroit désolé, n’est-ce pas?’» Il a dit: «Il n’y a pas de feuille à l’arbre. Il n’y a nulle part un brin d’herbe. Et pourtant, c’est Pâques.» Et il a dit: «J’ai marché là et j’ai été attiré vers un petit rocher.» Et il a dit: «Je l’ai retourné avec mon pied.» Il a dit: «A votre avis, qu’y avait-il sous ce rocher?» Il a dit: «Il y avait un petit lys de Pâques caché sous le rocher tout ce temps qu’il y avait des gaz et la guerre.» Il a dit: «J’allais l’arracher et j’ai dit: ‘C’est trop sacré.’» Il a dit: «Je me suis agenouillé là et j’ai dit: ‘Seigneur, cache-moi dans le Rocher des âges. Préserve ma vie, ô Seigneur, comme Tu as préservé ce lys.’» La vie, c’est une chose précieuse. La vie modèle votre caractère.
22 Il y a quelque temps, là dans le Sud d’où je viens, on y pratiquait l’esclavage, il y a des années. Ils... Les Afrikans les amenaient là, les–les Boers plutôt. Et–et ils amenaient les–les gens de couleur depuis l’Afrique. Ils les vendaient comme esclaves dans le Sud. Oh! Quel péché et quelle mauvaise chose à faire! Mais ils devenaient si vils qu’ils vendaient carrément les esclaves comme on vendrait des voitures d’occasion dans un parking, on allait simplement là et–et on les achetait. Les négociants passaient, les achetaient, les emportaient et les vendaient moyennant une somme d’argent, des êtres humains pour qui Christ était mort!
On racontait une histoire qu’un jour, un négociant est passé dans une grande plantation. Il y avait là beaucoup d’esclaves. Alors, il a dit au–au maître, il a dit: «Je–j’aimerais visiter vos esclaves, peut-être que je pourrais vous proposer des prix intéressants.»
Le maître a dit: «Allez-y.»
Et il est allé visiter la plantation. Et ces esclaves étant loin de chez eux, ils avaient été capturés, ils avaient été arrachés à leurs mères, arrachés parfois à leurs enfants, des mères arrachées à leurs maris; ils avaient été simplement amenés ici, et on se servait d’eux comme des bêtes de somme. Ils étaient donc tristes. Ils savaient qu’ils ne reverraient plus jamais papa, ils ne reverraient plus jamais maman, ils ne reverraient plus jamais l’enfant. Ils étaient esclaves et étrangers dans un pays étranger. Ils n’avaient pas l’esprit au travail. On prenait les fouets et on les flagellait pour les faire travailler.
23 Et on a remarqué un jeune esclave, un jeune homme. On n’avait jamais à le fouetter. Il avait le torse bombé, le menton relevé. Il s’attelait bien à l’oeuvre. Sans trop tarder, le négociant a dit: «J’aimerais acheter cet esclave-là.»
Mais le maître a dit: «Mais celui-là n’est pas à vendre.»
«Eh bien, a-t-il dit, il est si différent des autres esclaves.» Il a demandé: «Est-ce lui leur chef?»
Le maître a dit: «Non, ce n’est pas lui le chef. Il n’est qu’un esclave.»
Le négociant a dit: «Eh bien, peut-être que vous le nourrissez un peu mieux que les autres.»
Le maître a dit: «Non, il mange à la cuisine avec les autres esclaves. C’est juste un esclave.»
«Eh bien», a dit le maître... «Qu’est-ce qui le rend si différent des autres esclaves?»
Et le maître a dit: «Je me le suis demandé depuis longtemps, mais j’ai fini par en découvrir la raison un jour.» Il a dit: «Vous savez, là dans sa patrie, son père est le roi d’une tribu. Et quoiqu’étranger, il sait cependant qu’il est fils d’un roi, et il se conduit en conséquence.»
24 Que doivent faire les chrétiens? Nous sommes étrangers. Mais notre Père est le Roi, et nous sommes fils et filles du Roi. Nous devrions nous conduire comme des fils et des filles de Dieu.
Quand je vois l’église se relâcher à ce point, les femmes dans des habits immoraux, et les agissements des hommes, ça me fait de la peine parce que nous sommes des fils et des filles de Dieu, et nous devrions agir, marcher, parler et nous conduire en conséquence. Lorsque nous nous en éloignons, je crains qu’il y ait quelque chose qui cloche en nous. Nous avons perdu la vision de qui nous sommes. En effet, la vie qui est en nous, c’est ce qui nous conduit et nous dirige.
Je pense donc à David qui dit que–que Ta bonté vaut mieux que la vie pour moi. Il doit donc y avoir deux sortes de vie, ou je dirais ceci: «Ça vaut plus qu’une sorte de vie.»
Et certaines personnes pensent que cette vie ici est–est juste un... consiste en des fêtes, en des boissons, à courir çà et là et à aller aux danses; c’est ça qu’ils appellent la vie.
25 Je tenais une réunion... Je... et je déteste aborder ceci, à cause de certains de mes amis du Canada qui sont assis ici. Mais j’étais au Canada, et l’organisateur des réunions est aussi présent maintenant, frère Sothmann, là, je tenais une série de réunions dans une arène sur glace. On m’avait logé dans un... l’hôtel. Et cet après-midi-là, à mon retour... J’avais passé un bon bout de temps au Canada, et je n’avais pas connu du boucan, un tas d’histoires, comme ce que nous connaissons ici chez nous.
Et de retour ce soir-là, revenant de la campagne où j’avais été, je suis descendu à l’hôtel. J’ai vu des Américains affluer, il y avait des bouteilles de whisky partout. Et lorsque je suis revenu de l’église ce soir-là, après le service, je suis entré dans l’ascenseur. J’avais passé là environ une semaine, je n’avais point vu pareille chose.
Et l’ascenseur était... il y avait partout des bouteilles de whisky et des canettes de bière. Et lorsque le jeune homme a fermé la porte pour m’emporter dans l’ascenseur, j’ai regardé partout. Et il savait qui–qui j’étais, et il a dit: «C’est dur.»
Et j’ai dit: «Parfois, de tels personnages me font honte d’être Américain, avec une telle conduite.» Et il m’a laissé sortir à l’étage, là très haut, pratiquement au sommet.
26 Et il y avait une certaine loge d’ici en Amérique qui tenait sa convention là au Canada. Et lorsque je suis sorti de l’ascenseur, oh! il y avait partout des histoires les plus horribles. Et là loin, au bout du couloir, il y avait deux jeunes femmes, je pense, vers la fin de la vingtaine ou au début de la trentaine. Elles étaient en sous-vêtements, tenant une bouteille de whisky en main, très ivres; toutes les deux portaient des bagues de mariage. Oh! évidemment, elles se tapaient simplement un petit amusement sain. C’est le péché!
Et elles cherchaient à passer, pieds nus, sans bâts, juste en sous-vêtements, avec une bouteille de whisky en main, là, le regard vague; et des hommes cherchaient à sortir des chambres pour tomber sur elles et essayer de les attraper comme cela; elles étaient tellement ivres qu’elles n’arrivaient guère à se relever.
Et je me suis dit: «C’est honteux, ça, n’est-ce pas?» Mais ici aux Etats-Unis, nous appelons cela juste un petit moment de détente. Peut-être qu’un papa est resté à la maison s’occuper de l’enfant. Cela ne s’applique pas seulement aux fem-... aux femmes, c’est pareil pour les hommes. Un péché reste un péché, peu m’importe de quel côté il apparaît, c’est un péché, et c’est faux; et nous, en tant que nation chrétienne, nous visitons nos voisins, comme cela, avec nos loges et autres, et un tas d’histoires; c’est une si grande disgrâce.
27 Alors, je me suis arrêté. Et un jeune homme tituba, se cogna la tête contre l’autre paroi, tomba sur le plancher et se renversa, et il proféra toutes sortes de sales choses. Et ces jeunes femmes passaient et se sont arrêtées. Je m’étais retiré à un petit endroit pour observer. Et ces jeunes femmes se sont arrêtées juste devant moi. Elles ont pris chacune une gorgée de la bouteille; elles se sont baissées, ont soulevé ce petit jupon et ont lancé le pied en l’air, tout en s’écriant: «Youpi! C’est ça la vie!»
Je me suis avancé là, je les ai saisies toutes les deux par la main. J’ai dit: «Excusez-moi, ça, ce n’est pas la vie; c’est la mort! La Bible dit: ‘Celle qui vit dans les plaisirs est morte, quoique vivante.’»
Il y a trop de ce genre de comportements dans nos églises, dans les nations aujourd’hui, néanmoins elles se disent chrétiennes.
La plus grande pierre d’achoppement que le christianisme ait jamais eue, ce n’est pas le contrebandier d’alcool du coin; lui, nous savons qu’il est marqué; mais c’est l’hypocrite qui se dit chrétien, qui mène, tout en étant dans l’église, une telle vie parmi les autres. C’est la preuve qu’il n’a jamais connu le Seigneur Jésus; sinon, il ne ferait pas cela. Ce genre de vie est horrible. Ça ne peut pas être le genre de vie dont parlait David.
28 Les uns pensent que cela consiste à se faire de l’argent: «C’est ça la vie; se faire de l’argent, beaucoup d’argent.» Et peu après, vous perdrez cela, vous prendrez un pistolet et vous vous ferez sauter la cervelle. Ça ne peut pas être ça la vie. Ça, c’est la mort.
Les autres pensent que c’est la joie de la jeunesse, sortir, danser et autres, faire des farces, faire des histoires, l’immoralité, et le lendemain matin, avoir des maux de tête, des chagrins, des foyers brisés. Ce n’est pas ça la vie. Ça, c’est la mort déguisée. C’est le loup en peaux de brebis. Ça ne peut pas être ça la vie. C’est la mort.
Et le monde est séduit par ce genre de choses. Mais la question est la suivante: «Mon frère, ma soeur, ce soir, qu’est-ce qui pousse les hommes et les femmes à faire cela s’ils jouissent du bon sens? Qu’est-ce qui les pousse à faire cela? Qu’est-ce qui leur donne l’ardent désir de boire du whisky? Qu’est-ce qui pousse les Américains à fumer la cigarette alors que le Reader’s Digest dit que cent trente-trois mille personnes sont condamnées cette année pour avoir fumé la cigarette? Mais ils se mettent à le faire malgré tout. Le cancer fait rage partout... Des articles: «Une cargaison de cancer.» Et on vend davantage de cigarettes chaque jour: «Acheter un carton de cancer; une bouteille de tuberculose.» Et ils cherchent et sucent ces histoires par plaisir. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Qu’est-ce? Ils n’y peuvent rien, disent-ils.
29 Si le diable ne peut pas vous embrouiller avec l’une de ces choses, alors il vous prendra et cherchera à vous amener à adhérer à une église quelque part pour vous éloigner de la chose; alors, votre état sera tout aussi mauvais en cherchant à vous cacher derrière une quelconque église ou un quelconque credo, ou une quelconque dénomination. C’est faux.
Mais pour commencer, qu’est-ce qui pousse un homme à faire cela? C’est parce que, de par sa création, l’homme a été ainsi créé par Dieu, de façon qu’il ait soif.
Il y a dans le coeur un petit compartiment que rien, à part Dieu, ne satisfera. Et l’homme a soif de quelque chose, cette vraie soif est pour Dieu. Et personne n’a le droit de chercher à étancher cette sainte soif en la livrant au diable pour des choses du monde. Vous n’avez pas le droit de chercher à cacher cette soif en adhérant à une église. Dieu est l’unique Bien qui satisfera cela. Dieu, le Saint-Esprit, est l’unique Bien qui peut satisfaire cette soif-là. Jésus a dit: «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice.» C’est Dieu qui cherche à atteindre le coeur humain. Et le diable cherche à étancher cela en laissant les gens boire à mort, ou courir à mort, ou faire quelque chose d’autre. Mais Dieu a créé l’homme de manière à avoir cette sainte soif. Et si vous ne recevez pas Dieu, alors vous aurez à prendre autre chose pour–pour apaiser cet appel-là. C’est ça qui rend l’homme ainsi.
30 Dieu l’a créé pour être un roi. Dieu veut s’asseoir sur le trône de votre coeur. Vous n’avez pas le droit de laisser le diable placer en vous ses propres histoires. Vous n’avez pas le droit de chercher à satis... Et permettez-moi de vous dire ceci: Rien ne satisfera cela en dehors de Dieu. Vous pouvez faire tout ce que vous voulez, boire jusqu’à devenir fou, mais vous ne serez jamais satisfait, à moins que Christ occupe Sa place dans le coeur humain. Ça sera réglé. Alors, la foi s’installera. Beaucoup de gens voient de grandes églises, de grandes dénominations, le monde intellectuel. Ils considèrent ce qu’ils peuvent voir avec leurs yeux.
31 Il y a quelque temps, j’étais dans un petit-déjeuner avec Billy Graham à Louisville. Et il a dit... Il a pris la Bible et a dit: «Ceci est l’Etalon de Dieu.» Il a dit: «J’entre dans une ville, j’y tiens un réveil. J’ai vingt mille convertis en six semaines.» Il a dit: «Je reviens dans un an, je n’en ai pas vingt sur les vingt mille.» Et puis, il a dit: «Paul entrait dans une ville et faisait un seul converti; en revenant l’année suivante, il en avait vingt à partir de ce seul.» Il a dit... Eh bien, voici ce que Billy a dit, devant un groupe de prédicateurs, environ trois cents; il a dit: «C’est à cause de vous, groupe de prédicateurs paresseux, qui restez assis, les pieds sur le bureau, et qui n’allez pas rendre visite aux gens.» Il a dit: «C’est pourquoi ces gens ne restent pas.»
Et je me suis dit: «Monsieur Graham, mon aimable frère, un homme devant qui j’ôterai le chapeau pour saluer en lui le vaillant soldat de Dieu. Oui. Mais Paul s’y prenait différemment. Paul n’allait pas rendre visite à ses convertis après leur conversion; en effet, il quittait la ville et revenait auprès de ce seul converti. Mais ce qu’il faisait pour ce converti-là, c’est qu’il le faisait entrer dans quelque chose qui enflammait son âme.» Ce n’était pas à cause d’un prédicateur paresseux; s’il avait la même chose, il ne resterait pas paresseux comme cela. Il se mettrait en action pour Christ, quelque chose brûlerait dans son coeur et cela ne l’aurait pas laissé tranquille. Nous le faisons simplement passer par l’intellectualisme.
32 Dans le jardin d’Eden, le diable a choisi la tête de l’homme. Dieu a pris son coeur. Le diable cherche à lui montrer ce qu’il peut voir avec ses yeux. Dieu, dans son coeur, lui fait croire des choses par la foi, des choses qu’il ne peut pas voir: «Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas.»
Voyez, l’homme voudra voir un grand bâtiment, ou–ou quelque chose d’impressionnant, qui produit des effets psychologiques! Dieu n’est pas dans la psychologie. Il ne travaille pas avec les facultés mentales. Vous ne pourrez jamais comprendre Dieu. Vous croyez en Dieu par la foi.
33 Ce matin, je parlais au petit-déjeuner; je disais que la raison pour laquelle les gens vont adhérer aux églises et y inscrire leurs noms, c’est qu’ils cherchent à éviter la nouvelle naissance. Ils ne veulent pas de la nouvelle naissance. Oh! Certains théologiens aujourd’hui se représentent ce qu’ils appellent la nouvelle naissance: Serrer la main, inscrire son nom dans un registre et croire une déclaration des credos. Mais la nouvelle naissance, c’est être... mourir et naître de nouveau, une nouvelle–une nouvelle création en Christ.
Tout le monde sait qu’à la naissance d’un enfant, où qu’elle ait lieu, sur le pavement d’une étable ou sur un matelas en paille, ou dans une–une chambre décorée d’hôpital, il y a un gâchis; peu importe où elle a lieu. Mais qu’est-ce? C’est un gâchis, mais elle produit la vie. C’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui; d’une naissance, une naissance spirituelle. C’est un gâchis, mais ça produit la Vie, la Vie chrétienne, une nouvelle Vie, la Vie, cette Vie de sacrifice.
34 Il y en a qui disent: «Je ne pourrais pas devenir membre de l’une de ces églises du Plein Evangile. On crie, on hurle, on agite les mains et des choses semblables.» C’est bien. Il se peut qu’ils agissent drôlement, mais ils sont nés. Ils peuvent passer pour un gâchis, mais ils ont la Vie. C’est ça la chose. Tant que vous avez la Vie... Demandez à l’un d’eux s’il est satisfait. Observez comment il agit, les endroits qu’il fréquente.
On reconnaît l’oiseau par ses habitudes. Un corbeau et une colombe ne peuvent pas avoir communion; leurs régimes alimentaires sont différents. Et un chrétien ne peut pas se mêler au monde. Un corbeau est un hypocrite. Un hypocrite est un–un séducteur. Un corbeau peut se poser sur une vieille charogne, manger toute la journée, puis s’envoler dans un champ de blé et manger du blé à côté des colombes. Mais la colombe peut manger du blé, mais elle ne peut pas manger de la charogne. Pourquoi? Elle n’a pas de bile. Elle ne peut pas digérer cela. Et c’est pareil pour un chrétien; il est débarrassé de l’amertume. Il ne peut pas digérer les choses du monde. Mais un hypocrite peut vivre dans le péché toute la journée, entrer dans l’église la nuit et crier comme les autres. Ça, c’est un hypocrite.
35 Eh bien, une fois né de nouveau, vous n’avez pas à faire l’hypocrite; vous êtes une nouvelle création. Vous êtes débarrassé de la bile d’amertume, du désir du monde.
«Oh! Ta bonté vaut mieux que la vie, ainsi je Te contemple dans le sanctuaire pour voir Ta puissance. Mon âme a soif de Toi dans une terre aride, sans eau.» David était un berger. C’était un homme des bois. Il connaissait le comportement des animaux. Eh bien, il se peut que nous ayons des frères chasseurs ici. Je suis un chasseur. Et alors, là en Afrique, on a une biche, un chevreuil. Eh bien, comme ils ont des chiens sauvages... Nous en avons ici, appelés des loups. Généralement, les biches se nourrissent en groupe, il y a toujours un gardien qui veille tout le temps. Vous voyez, généralement, elles sortent et restent en alerte. Et c’est généralement une biche qui veille sur ses petits.
36 Si certaines de nos mères américaines continuaient à surveiller leurs filles comme la mère biche surveille ses faons, nous n’aurions pas tant de délinquance juvénile. Alors, ils...
Remarquez, les chiens sauvages poursuivent cette biche, et ils se faufilent très subtilement. Le conducteur de ce troupeau va se faufiler très subtilement, surveillant le lieu où sont les–les biches. Et si ces chiens peuvent isoler une biche et l’amener à être tellement absorbée par ce qu’elle fait, elle ne remarquera point ce chien s’approcher; en effet, le chien est astucieux, il va avoir le vent en face, ou plutôt le loup. Il se faufilera très subtilement.
Que des fois je les ai vus faire cela! Ils se faufileront très subtilement, et ils surveillent. Et peu après, cette petite biche, ses instincts commencent à lui faire savoir qu’il y a un danger imminent. Pourtant, elle ne peut pas flairer le chien, ni le voir. Mais elle sait que quelque chose ne tourne pas rond. En effet, c’est une biche et elle sait qu’il y a un danger.
37 Et il n’y a personne qui tombe donc délibérément dans le péché sans que Dieu l’ait premièrement averti. Quelque chose vous le fera savoir. Et ce soir, il y a là plus d’une jeune fille qui écoute et vers qui le loup se faufile. Vous savez, on a ce qu’on appelle le sifflet du loup. Ils... Un sifflet du loup. Et ils sifflent ces jeunes filles. Et elles sortent là dans la rue, en habits indécents. Honte à vous mères qui les laissez faire cela!
Vous parlez de l’analphabétisme des gens de Kentucky, d’où je viens! Certaines de ces vieilles mères là... Que sa fille sorte et fasse cela, elle la couvrira d’ampoules de part et d’autre avec la courroie du tonneau. C’est vrai. Mais, oh! vous pensez qu’elle est populaire! Vous apprenez à faire des claquettes, à faire toutes ces petites choses, à porter des habits comme cela, et puis, elle tombe dans la disgrâce, et c’est vous qui êtes blâmable. C’est tout à fait vrai.
38 Ce dont nous avons besoin ce soir, ce sont des mères à l’ancienne mode comme celles que nous avions autrefois en Amérique. Nous avons besoin des pères pieux qui prient et des mères pieuses qui prient, qui amèneront leurs enfants devant Dieu plutôt que devant un spectacle ou quelque chose comme ça d’Elvis Presley. Siffler les jeunes filles pour qu’elles se retournent. Elles pensent être mignonnes. Chérie, si seulement vous vous rendiez compte que c’est un chien de meute de l’enfer! C’est vrai.
39 Certains parmi vous, jeunes gens... Une petite Jézabel fardée là dehors, vous pensez qu’elle est mignonne. Elle peut l’être... Elle peut paraître ainsi de l’extérieur; vous devriez l’attraper lorsque son visage est lavé; vous ne pourriez pas garder d’elle cette conception-là. Peut-être que son coeur est tout aussi noir que les murs noircis de l’enfer. Vous ne pouvez pas le savoir... Ne regardez donc pas ça. Cela vieillira et disparaîtra. C’est vieux et cela passera.
Cherchez quelque chose de réel et d’authentique. Voyez si cette jeune fille est née de nouveau. Si elle n’est pas sauvée, n’ayez alors rien à faire avec elle. Et faites de même avec le jeune homme.
Les ennuis parmi nous les–les chrétiens aujourd’hui, c’est qu’il y a un relâchement, des mariages, des mariages mixtes; il y a un gâchis tel qu’il n’y a rien qui puisse redresser cela. Nous sommes mûrs pour le jugement. Un de ces soirs, Dieu nettoiera tout avec une bombe atomique. Et vos noms sont inscrits là-dessus en Russie. Et le monde entier tremble et se demande ce qui se passe. Le loup se faufile. Nous avons trop flirté avec le reste du monde, avec les choses du monde.
40 Eh bien, la chose suivante, nous le savons, c’est que cette petite biche ne devrait pas s’éloigner du troupeau, de là où elle est protégée, de l’église où elle reçoit le Saint-Esprit par la prédication de la Parole. Nous sommes lavés par le lavage d’eau de la Parole. Et alors, si vous vous éloignez et que vous commencez à vous absenter de l’église pour rester à la maison regarder la télévision le mercredi soir alors qu’on tient une réunion de prière, en ce moment-là même vous êtes sur la voie de sortie. Lorsque les désirs que vous éprouvez de regarder une émission à la télévision dépassent ceux d’entendre l’Evangile, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans votre âme. C’est vrai. C’est vrai. [Quelqu’un parle en langue et un autre interprète.–N.D.E.] Amen.
Maintenant, si je comprends bien les Ecritures, un homme parle en langue inconnue pour lui-même, un autre interprète cela... Un homme qui ne sait pas ce qu’il dit, un autre qui ne sait pas ce qu’il dit, mais la voix nous a été interprétée: un appel de la part de Dieu. C’est vrai: «Tournez-vous vers Moi, a-t-Il dit, toutes les extrémités... C’est Moi le Guérisseur, Celui qui donne la Vie, la vision de la Vie.» Il est la Vie. Oh! Combien nous Lui sommes reconnaissants de ce que nous avons l’opportunité de venir à la Fontaine qui est remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel.
41 Cette petite biche, juste pour terminer cela. Si ce loup sautait sur cette petite biche... il a deux «crocs de sang.» Et il saisira cette petite biche juste derrière l’oreille. Et il enfoncera ses crocs, et puis, oscillera de tout son poids. Et ces énormes crocs arracheront le cou de cette petite biche. Alors, celle-ci bondira, puis tombera et sera couverte de chiens en quelques instants, des loups, pour arracher les os de ce petit animal.
C’est ce que Satan fait. Si jamais il peut une fois s’approcher assez de vous, pour vous emballer là-dedans, la meute des chiens de l’enfer sautera directement sur vous et vous dépouillera de tout: toute votre moralité et tout, tout ce que vous avez. Vous resterez là sali et souillé devant Dieu.
42 Eh bien, parfois, si la petite biche est dynamique, très habile, voyez, quand le chien s’approche, elle sautera. Et alors, le chien va.... va rater l’oreille, la veine jugulaire ici, il l’attrapera au flanc.
Eh bien, c’est vers le point d’équilibre de la biche. L’arrière-train pèse plus que celui de devant, mais celui de devant a le cou et la tête. Ainsi, c’est à peu près ça le milieu de la biche. Il saisira cela. Il se ballottera comme cela, et la biche ne pourra pas courir. Elle perdra l’équilibre et tombera. Et alors, elle sera couverte des chiens.
Eh bien, si la petite biche est dynamique, aussitôt que le chien la saisira au flanc, si elle saute très vite de côté, ou se lève, fait juste un saut par derrière... sans chercher à fuir, juste sauter, ou sauter de côté, le morceau de viande sera arraché de la–de la gueule du chien. Alors, il doit courir pour sa vie. C’est ce dont David parle. Avez-vous déjà vu une biche blessée?
Là dans le Sud, on les chasse avec des chiens. Je pense que c’est une mauvaise chose. Mais on les chasse avec des chiens. Et lorsqu’une biche est blessée, si jamais elle peut atteindre l’eau, elle vivra. Vous ne la rattraperez jamais. En effet, elle va continuer à boire de l’eau, et cela va coaguler le sang, et elle ne saignera plus.
43 David dit: «Pareil à une biche qui soupire après le courant d’eau, mon âme soupire après Toi, ô Dieu.»
Pouvez-vous vous représenter cette petite biche saigner, en train de courir avec une meute de chiens juste derrière elle? Et elle a son petit nez levé [Frère Branham imite l’halètement.–N.D.E], flairant partout: «Si seulement je peux flairer l’eau. Il me faut atteindre l’eau, sinon je mourrai.» Une fois arrivée à l’eau, elle est en sécurité. Elle doit trouver de l’eau, sinon elle meurt. David a dit: «Pareil à une biche qui soupire après le courant d’eau, mon âme soupire après Toi, ô Dieu.»
Quand les hommes et les femmes atteindront le point où ils devront avoir Dieu, sinon mourir, ils atteindront le courant d’eau. C’est vrai. Que vous soyez malade et que vous ayez besoin de la guérison, que vous soyez dans un état désespéré, je peux dire qu’il y a une Fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel, les pécheurs plongés dans ce flot perdent toutes les taches de leur culpabilité. C’est la Vie Eternelle, Le connaître; non pas connaître Son Livre, non pas connaître Son Eglise, non pas connaître Son credo, mais Le connaître, Lui, Le connaître comme votre Sauveur personnel, Celui qui vous remplit du Saint-Esprit. Cela vous donne la Vie pour progresser. C’est la Vie dont David parlait. «Mes lèvres Te loueront, parce que Ta bonté vaut mieux que la vie pour moi. Mes lèvres Te loueront.»
44 Inclinons juste un instant la tête. Je pense que ce message de tout à l’heure, c’était quelque chose qui m’arrêtait, me disant qu’il est temps. Nous allons prier. Je me demande combien ici voudraient qu’on se souvienne d’eux dans la prière maintenant même; qu’ils veuillent simplement lever la main pour dire: «Frère Branham, rappelle-moi aux souvenirs de Dieu.» Que Dieu vous bénisse, c’est bien. Que Dieu vous bénisse.
Combien ici ne sont pas chrétiens et aimeraient avoir une–une communion avec Christ? Vous... Vous avez peut-être adhéré à une église quelque part. Peut-être que vous avez même été immergé dans l’eau. Mais cependant, vous savez que cette soif et cette faim de Dieu ne sont pas dans votre coeur, mais vous aimeriez les avoir là. Voudriez-vous juste lever la main pour dire: «Souvenez-vous de moi, Frère Branham. Priez pour moi ce soir?» Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, madame; c’est bien. Que Dieu vous bénisse, c’est bien.
45 Y a-t-il ici un rétrograde... Oui, là au fond, soeur, que Dieu vous bénisse. Y a-t-il ici un rétrograde qui dirait: «Frère Branham, je me suis égaré. Je ne voudrais pas penser que j’étais un hypocrite, Frère Branham, mais je–je ne vis vraiment pas ce que je devrais vivre. Si je quittais ce bâtiment ce soir et que je rentrais à la maison, je pourrais voir mon coeur battre un peu drôlement, je ferais venir le médecin, il viendrait et dirait: ‘C’est une crise cardiaque. Elle se meurt. Il se meurt.’» Cela pourrait arriver ainsi. «Frère Branham, je–je n’aimerais pas que cela arrive ainsi. Je–je ne suis pas encore prêt à aller. Je–je n’ai pas beaucoup prié Dieu. Je–j’aimerais avoir une marche plus intime.» Voudriez-vous lever la main pour dire: «Ô Dieu, souviens-Toi de moi?» Que Dieu vous bénisse, c’est bien. Des mains partout.
46 Je vais demander au pianiste ou à l’organiste, quoi qu’il soit, de venir à l’orgue juste un instant, ou au piano, l’un ou l’autre. Et je vais prier. Y en a-t-il ici qui aimeraient vraiment... qui vivent avec Dieu, mais qui aimeraient avoir une marche un peu plus intime avec Dieu, juste dire: «Seigneur, souviens-Toi de moi? Mon âme a soif, ô Seigneur. Je... Moi... Je suis tellement assoiffé, je ne sais pas ce que je ferai, Seigneur. Viens-moi en aide. Je suis–je suis désespérément dans le besoin. J’ai... je veux venir.»
Il y a une Fontaine remplie du sang, tiré des veines d’Emmanuel. Il n’y a pas d’autres fontaines où les pécheurs plongés dans ce flot perdent toutes les taches de leur culpabilité. Le voleur mourant s’est réjoui de voir cette Fontaine en son jour. Là, puissé-je, moi, vil comme Lui, ôter tous mes péchés.
47 Gardons nos têtes inclinées juste un instant maintenant pendant que la musique joue doucement.
Un jour, il y avait un grand garçon, un soldat qui était couché sur un champ de bataille, mourant. Un autre chrétien s’est approché de lui et lui a dit: «Mon ami, tu te meurs.»
Il a dit: «Je le sais.»
Il lui a demandé: «Es-tu chrétien?»
Il a dit: «Je–je l’ai été une fois.»
Il a dit: «Qu’est-il arrivé?»
Il a dit: «Je ne sais pas.» Il a dit: «Je me suis écarté de Jean 3.16, mais cela ne m’a jamais quitté.»
C’est ça, frère, si jamais vous avez goûté que le Seigneur est bon, cela ne vous quittera jamais. Vous pourrez vous égarer, mais cela ne vous quittera jamais.
48 Seigneur, sois miséricordieux envers nous, Seigneur. Ceci, sans doute, sera la dernière fois où certains parmi nous, Seigneur, se voient donc sur cette terre. Il y en a ici ce soir que je ne reverrai plus jamais jusqu’à ce que ce sermon sera joué sur le grand magnétophone de Dieu au jour du Jugement, et que le grand film sera projeté, et qu’on verra là des mains levées. Seigneur, ce sera un témoignage qu’ils ont cru en Toi et qu’ils ont besoin de Toi. Or, Tu as dit: «Je ne rejetterai pas celui qui vient à Moi. Celui qui écoute Mes Paroles et qui croit à Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle. Il ne viendra point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.» Je sais, Seigneur, que personne n’a pu lever la main sans que Tu aies vu cela. Et ils ont violé chaque loi de la science en levant la main. En effet, selon la science, les mains sont censées être pendues, mais il y a un Esprit à côté d’eux, le Saint-Esprit, qui a dit: «Lève la main.» Et ils ont levé la main, brisant la loi de la science. Pourquoi? Il y a en eux une Vie qui a pris la décision pour le Créateur et ils ont levé la main. Reçois-les, Père divin. Et il est aussi écrit...
E-1 Good evening, friends. This is certainly a--a privilege for me to be out here tonight to have this time of fellowship in this church. I did not know I was going to have this privilege till just a few days ago. And then, all the sudden it come along that I was to come over to this Beulah Tabernacle to speak. And looking at this tabernacle, I really like it. And the way it's built up, they a... We're fixing to build a tabernacle at Jeffersonville, and I may send some of them up here to kinda look this over. I like this for our own place down there, brother.
And then to see the nice building, and the... Met your pastor the first time, knowingly, just in the study a few moments ago there, the room's aside. Friendly, nice, hospitality, and come in and hear these old songs of Zion being sing... And found out they were Canadians. And of course, we just... like glove on a hand... I certainly do appreciate being over here tonight. And no wonder if a nice little church. A church is what's on the inside of it, really. That's what makes it up.
E-2 We pass down the streets many times, and we see a--a house. And sometimes we say, "Isn't that a lovely home." Now, it might look like a lovely house, but the home is a order of the house. You see the order that's in it, order of the family.
And that's were I think the house of God is. It isn't so much the beautiful temple, which we do appreciate, but it's the order that's on the inside of it. What kind of a order do they have? Are they really Christians, really worshipping the Lord, really love Him? Is it a house of correction, a Gospel being preached, and accompanied by the signs that Jesus gave us that would follow us? And I'm sure it's that way here at this Beulah Temple.
E-3 When I think of the name of Beulah, it just reminds me of when I was just a boy. I was with a girlfriend, and she take me up to the--to the Zion Baptist Church near Salem, Indiana. And the song they sang was "O Beulah Land, Sweet Beulah Land." As on the highest mount I... "Well, looks like finally I got to Beulah land, doesn't it." That was before I was saved. And I never will forgot that fine Spirit in that church. And I remember later on, that Zion was near Salem also, in the--in the Bible.
So to be here tonight with our lovely pastor, and Brother Grant, Canadian singers, Brother Boze, and many others, we just feel like we want a little time of fellowship around His Word.
E-4 I was trying to get Brother Grant to speak for me. When I come in, I was a little hoarse, and been speaking sometimes twice a day. And my meetings are just continually from place to place. And I just get tired. You know how it is, I'm sure. I was telling... The other night, I was saying to Brother Grant, "Many times, we want to go like a--a rocket, and then we fall like a rock." That's about the way we do it. So we have to slow up once in a while.
Now, at this time, I was supposed to be, this week in the Fiji Isles. And then the 15th I was to begin, or the middle of this month, in Sydney, Australia, New Zealand. But I had to set it back for a few days, and that gave me the opportunity to just come to Chicago to visit. The first time over on this... I suppose it's called the west side, isn't it. [Another brother says, "South."--Ed.] South side. I'm all turned around--the south side.
E-5 And the ministry that Brother Joseph was speaking of, I'm sure is no mystery to you people, because you've been in the meetings many times. And what our Lord does that's gracious, we do appreciate it with all of our heart.
On the road over tonight, I was talking to Brother Grant. And we were exchanging thoughts of him and Brother Boze about overseas, in Africa, and India, and--and different places where we have been.
And I was relating a case of India that happened, and that was on the platform. After that afternoon, I'd been interviewed by (I want to say), seventeen... It might've been seven, because it was through an interpreter, that different religions was represented there that evening or afternoon. And all seventeen of them was against Christian religion. Now, you can imagine how you felt. I was in the temple of the Jains. Then there was Sikhs, the Jains, the Mohammedans, the Buddhas, and so forth. And everyone was against Christianity.
And most all of them believed in reincarnation. Therefore they make the little mops, and sweep the walk as they go, so they won't step on any little ant or anything, because it might be a relative that's died. Now, how would you ever drink a blood atonement for an antidote for sin to a person that doesn't--that doesn't--that thinks it's wrong to step on an ant. See, you could never do it. So I spoke my piece. I felt that I would've been a traitor to Christ if I had not have said something.
E-6 So then that night at the gathering, we could not go outside the city, because it had a law that to have police protection, we had to remain in the city. And the mayor of the city had come out; he was with me that afternoon, and many of the great leaders, the bishop of the Methodist church, and many other Christian leaders, where we meet at the Taj Hotel.
And so they said I had to have it in the city. And they were hundreds of thousands at the meeting to--to attend. There's no way of estimating how many would be there, because just as far as you could see was one mass of people. And there's two hours and something, with guards on the side of the car to get to where the meeting started, pulled through with the car to get up to the place to speak. You can imagine how long that would take. They was just jamming, and pushing, and climbing on the cars. Move a few feet, and then the guards and things to make them move...
E-7 But when we got into the pulpit, to start speaking, I spoke on the subject of Jesus Christ, the same yesterday, today, and forever. And they... What He was yesterday... And that what we could expect the same today if He is the same, that He's not dead, but He has risen from the dead...
And so, when we could have no prayer cards give out, we just had to let them jamb up the best they could. And the guards would bring up people. Well, after a few had past, and they had begin to see how the Holy Spirit would make known the conditions and what they had did, then...
'Course, under the anointing, you could tell that the people were thinking it was a telepathy or something, because they have a lot of witchcraft and everything in India.
E-8 You just get ready to believe anything, things that you didn't think you would believe when you get there, 'cause everything is a religion of its own. They'll walk through fire; they'll take a lance and run up through their mouth, take a sword and place it right through their heart and pour water right through it, and run out on their back side, and pull it out and don't even bleed, and... Oh, you can run up a tree and take a little boy and a sack, father run up there and cut him to pieces limb by limb, and dropped it off, and put it in a sack, and he's kick and holler, "Let me out of here, daddy." Just get ready be believe anything when you hit India.
Devil workers, and don't you think they won't challenge you; they will. And you had better know what you're talking about. There's where you--you... You can't do as you can in the United States, just get by with anything. You've got be sure that it's right, or don't say nothing at all.
E-9 So tonight on the platform, you could begin to feel that the Rajis and those setting out there believed that that was a telepathy. And after awhile, a... There was a leper came by. And I didn't know too much about dealing with lepers. See, only in Africa that I had some experience...
This little leper with just stubs of arms, his face all eat off of him, just come threw his arms around me. I prayed with him. And as he left the platform... Then the next come up was a blind man. And the Holy Spirit told him who he was. I couldn't speak his name, just had to spell out the letters for his name. Told him how he had been in this condition for twenty years, and was a worshiper of the sun; and he'd went blind worshipping the sun--looking at it, and then that he was a beggar, had two children. All that was true. And then, I said, "You see, I cannot heal him, because I cannot do what God has already done, for He was wounded for our transgressions, and with His stripes we were healed."
E-10 Divine healing is not something of a hocus pocus, or--or some little move, or some little blessing that people pack in their hands, but it is a undoubting faith that you have in the resurrection of Jesus Christ. It's a finished work that was done by Christ at Calvary.
I might ask tonight, how many got saved during this revival you've had here? Some of you raise your hand. I'd say, how many's been saved ten years ago, you'd raise your hands. But that in one way is right and another way it isn't right. You wasn't saved a week ago or ten years ago, you were saved nineteen hundred years ago. When Jesus died at Calvary, He expelled the sin of the world. But it'll never do you no good until you accept it. You just accepted it last night or ten years ago.
And that's the same time that "He was wounded for our transgressions, with His stripes we are healed." It's your faith in a work that's finished, that God did through Christ for you at Calvary. It's completely. There's not a sinner here tonight but what's been saved. And you're still under the mercies of God, as long as you're living and God's dealing with you. But when you die, and you go beyond that, then you're--you're in judgment. You done judged yourself.
E-11 And healing... There's not a person here... If there's anyone here sick... Every one of you is healed now. It's just as much as you'll ever could be healed. But it's your faith to believe and accept your healing that Jesus was wounded for your transgressions, with His stripes you were healed.
So no one can heal. I never healed anyone in my Life, and never will. But I've had some direct answers to prayer a lot of times when I prayed for people. It's a prayer that... The prayer of faith shall save the sick.
So there's no way for me to heal the man. And he was--been blind twenty years. A Methodist doctor was present which examined him. His eyes were white from being blind. And then as I offered the prayer for the brother and started him off the platform, it was the sovereign grace of God... There come a little shadow right over him. And I watched it, and it was a vision. There stood the man with his normal sight just like anyone else. Now, see it was... It was the grace of God that did it.
Then it was the opportunity. There was my opportunity to speak to the people then. And I said, "I was entertained today at the temple of the Jains, and seventeen different religions there downing our Christianity..." And I said, "Now, tonight, here is a man who's a worshiper of the sun, that's blind." And you say that, the Mohammedan religion is three times the size of Christianity..." which is true.
The Buddhas are far beyond Christianity, and Christianity ranks third or fourth place in the religions of the World that's numberly. That's including Catholic and Protestant together.
E-12 And I said, "Surely, somebody's right and somebody's wrong. It's got to be. There is a true and living God. He's got a salvation for His people. And here is a man who has worshipped the--the creation instead of the Creator, we believe that. But he's blind, and he wants to come to the real true God.
I said, "Now, I asked the Mohammedan priest to come here and to restore the sight of this blind man. And If he can do it, then this blind man will become a Mohammedan, and I will also--if he can restore the sight to this blind man." And I said, "I also challenge the priest of Buddha, all of Jains, or any of the rest of the religions here, any of you leaders, come here you holy men, and restore the sight to this man. For if there is a God Who created him, and he wants to come back with a true heart to worship that God, surely that God will restore his sight and put him back in conditions to worship Him."
Now, I would no need to said that if there hadn't been a vision and I knowed what I was speaking of.
E-13 That's the way our Lord did. He said, "I do nothing until the Father shows Me first what to do," Saint John 5:19. No prophet, or neither the Lord Jesus, ever went about doing things just at random. Jesus could not lie, because He was God. And He said, "Verily, verily, I say unto you, the Son can do nothing in Himself, but what He sees the Father doing (not hears the Father doing), but sees the Father doing."
Elijah on Mount Carmel, when he laid the bullock and everything, he come out before the people, and said, "Lord God, I did this all at Your command." Always God, flesh can't glory nowhere. And it was a vision. And that's the reason he could speak boldly, 'cause God had said so. That settles it.
So then when all of them was real quiet. I said, "This is an awful quiet group of people." And I said, "Now today, you Mohammedans was trying to tell me how much greater the Mohammedan religion was than Christianity. Now, let the priests come forth and do it, or any of the rest." I said, "The reason they can't do it, the reason they're not coming is because they can't do it." And I said, "Neither can I do it. But the God of heaven that raised up His Son, Christ Jesus, Who is alive today, and Who I'm representing, has showed me a vision that the man's going to receive his sight. Now, if He doesn't do it, then I'm a false leader and should be run out of India." But I said, "If He does do it, and all of you people seen how that your priests and--and your holy men are sitting quiet." I said, "I--I want to see the man receive his sight. I don't want to argue your textbooks and your religion. I just want the--the man to be given his sight. And let the God that be God of creation, Who made the human race restore back his sight, because it won't take a hoax. It'll have to be real, 'cause it'll have to be created, because he has no eyes."
E-14 Don't be afraid. Our God is God. If He ever was God, He's God yet. And if He's God at all, He's God of the whole creation. And so when saying that, then I said, "They won't say nothing. And I can't but God has chose that this would be. Now, we'll see if it happens." And they bowed their heads. And when we prayed, the man's eyes come open, could see as good as any person in here.
Oh, I said, "How many of you will receive Jesus Christ as your personal Saviour if this man's eyes come open." And just as far as you could see, tens of thousands of hands up in the air.
And then with no cooperation amongst the churches... Perhaps, tonight, ninety-nine out of every thousand is back in the temples of the Buddha and so forth, because of the lack of cooperation of men to get there and lead those people on into the churches. It's a pity that there's no cooperation among Christian people today when God tries to do something. That's the hardest thing I have found, and the most misunderstanding thing, that people will not cooperate because you're not of their denomination. It's a disgrace to the world.
E-15 Now, tonight, I never come over to talk on Divine healing for you. I just come to speak to you a few minutes, get acquainted with you, that we would know one another, for we're just passing through this world one time, and we're to spend an eternity together hereafter.
And now, let us bow our heads just a moment for a--the word of prayer.
O Lord God, Creator of heavens and earth, we come to Thee just as humbly as we know how to come with bowed heads to the dust where we were taken from, and some day, if Jesus tarries, we shall return. But knowing this, like Job of old, "I know my Redeemer liveth, and at the last days He will stand on the earth. Though if the skin worms destroys this body, yet in my flesh shall I see God." We are so happy for that hope that lies within our bosoms tonight, that we, someday, shall see Him Who we love and believe, Who is the unseen Guest in this building tonight.
E-16 Now, Thy Word lays open before us, Lord, and we would ask You to bless Your Word that... Circumcise the lips that would speak, and the ears that would hear.
And grant, Lord, if there be any here who is not a Christian, may they humbly surrender to Thee. There be those here who have fallen away, may they come, like the prodigal son, back to the house tonight--to the Father's house. And we pray, Lord, for those that are sick. If there be any of those here, or afflicted, that while the Word be going forth that they will receive Jesus and be made whole of their diseases.
Bless this little Beulah Temple. Bless its lovely pastor, and all of the deacons, and the board, and all the laity. May it long stand as a memorial to Jesus Christ and to His cause. May from here go missionaries and--and ministers that'll help evangelize the world. Bless every effort that they put forth. And these brethren here, and this sisters from Canada, their--the song leaders, and--and the musicians, we pray, Lord, that You'll bless their ministry. Make it rich, Father. Give them souls for their hi--hire, because we believe that's the desire of their heart.
Forgive us all of our shortcomings. Let the Holy Spirit visit us tonight, for we wait on Him further in the Name of Jesus. Amen.
E-17 Just to speak to you for a few moments, which I don't know just what time your services let out. It's already almost nine. And tomorrow's a big day for us again, and I know it will be for you. And I want to give all of you an invitation. If you're ever around any of the meetings, why, come in, make yourself at home. If you're down around Jeffersonville, why, see us while you're there. These singers that sing so pretty and the music awhile ago, drop in at the Tabernacle and let us hear some of that down that way. And pastor, you know, you're welcome, all.
E-18 We want to turn to the 63rd Psalm just for a little reading on a little familiar text.
O God, thou art my God; early will I seek thee: my soul thirsteth for thee, my flesh longeth for thee in a dry and thirsty land, where no water is;
To see thy power and thy glory, so as I have seen in thy sanctuary.
Because thy lovingkindness is better to me than life, my lips shall praise thee.
I often wondered what David was talking about. And I remember the first time that I read that Scripture, that I just couldn't understand what David meant when he said, "Because thy love kindness is better to me than life." What could be any greater than life?
If the Lord God tonight should come to me and say, "I will turn you back from an old man to a young man of about eighteen years old; I'll let you live a thousand years on the earth, and give all of the wealth of the world in your hands, and promise you to never have a day of weary, but all joy for a thousand years,"... Or, "I'll let you live fifty years more, and make it till you'll beg your bread on the street, dragging along in sickness; but yet at the end, I'll give you Eternal Life."
I said, "Lord, let me beg. Let me drag, or let me suffer, or anything just as long as I've got Eternal Life."
Life is what conducts you. It's what makes your conduct. You just can't hide real life. There's no way to do it.
E-19 Did you ever lay a sidewalk? Some of you man, no doubt, have done it. And just scoop up all the dirt, and lay the sidewalk out, pour it with concrete. But then in the summertime when you go to cut the grass, do you know where the grass is the thickest at? Right by the side of that walk. It's twice as thick there as it is anywhere else. Why is it? Down beneath that concrete, you covered over some seeds. But just as sure as that sunshine begins to bathe the earth, and the season's right, that seed's got life in it. And you can't hide life? It'll work its way right over those grains of concrete till it comes out, so it can lift up its little head and praise God. You just can't hide life.
That's the reason if you've got Eternal Life, they may bury you in the sea, or--or cremate your body, but you'll live again when Jesus comes. There's no way to keep you down. You can't hide real life.
E-20 I had a chaplain friend from the First World War. He was telling me, he said, "Billy, one day they'd thrown that there mustard and chlorine gas in the first World War over in France." And he said, "We was out near Alsace Lorraine." And said, "It was been a--an awful day for me. It was Easter, and oh, the gas had just burnt down the trees, and the grass, and there was nothing alive." And he said, "It was a rainy morning, and a nurse came through the room. And she had a--a big bunch of calla lilies in her hand. And she was passing by the beds of these wounded soldiers, and giving each one a lily." Said, "Those crippled boys, with some of them burnt, some of them blind would grab that lily and scream and cry, because it was a token from home." Said, "I couldn't stand it. I walked outside, and the Major said, 'Chaplain, I'm going out to the front to check some tanks that was--or some vehicles that was toring up, and to see if there's any of them that can be brought in,' up into the no-man land where they moved the Germans back from that."
E-21 Said, "I went out there and he went--took me out in the side-car of a little motorcycle." And said, "When we stopped out there on the--the field," he said, "I looked around, and I thought, 'Oh, if this isn't a desolate place.'" Said, "There's not a leaf on a tree. There's not a sprig of grass to be found anywhere. And yet, it's Easter." And said, "I walked along and I kinda attracted to a little rock." And said, "I turned it over with my foot." And said, "What do you think that was under that rock?" Said, "There was a little Easter Lily that had been hid under the rock all the time during the gas and the war." Said, "I started to pull it, and I said, 'It's too sacred.'" Said, "I knelt there and said, 'Lord, hide me in the Rock of Ages. Preserve my life, O Lord, as You have preserved the lily.'" Life, it's a great thing. Life molds your character.
E-22 Sometime ago down in the southlands where I'm from, they used to have slavery down there years ago. They... The Afrikaans people brought over, the--the Boers, rather. And--and they brought over the--the colored man from Africa. And they would sell them in the South for slaves. Oh, it was such a sin and such a wrong thing to do. But they become so common, till they would just sell them like they do used cars on a lot, just go out and--and buy them. And brokers would come and buy them, and take them, sell them for make money, human beings to which Christ died for.
And it was told a story, that one day a broker came by a great plantation. And there was many slaves on the plantation. So he said to the--the owner, he said, "I--I would like to look over your slaves, maybe I could give you some nice prices."
The owner said, "Help yourself."
And he goes out to look over the plantation. And the slaves was away from home. They had been captured, taken away from mother, away from babies sometimes--mothers, away from husbands, and just brought over here and used them as brutes of labor. And they were sad. They knowed they'd never see papa again, never see mama, never see the baby again. They were slaves and aliens in a strange country. They had no spirit in them to work. And they would take whips and whip them to make them work.
E-23 And they noticed one young slave, a young man. They never had to whip him. He had his chest out, and his chin up. He was right on the job. So quickly, the broker said, "I'd like to buy that slave."
But the owner said, "But he's not for sale."
Well, said, "He's so much different from the other slaves." Said, "Is he a boss over the rest of them?"
And the owner said, "No, he's not no boss. He's just a slave."
He said, "Well, maybe you feed him just a little better that you do the rest of the slaves."
And he said, "No, he eats out in the galley with the rest of the slaves. He's just a slave."
"Well," the owner said, "what makes him so much different than the other slaves?"
And the owner said, "I wondered that for a long time. But one day I found out the reason." Said, "You know, over in the homeland, his father is the king of the tribe. And yet he's an alien, but he knows he's the son of a king, and he conducts himself like one."
E-24 What are Christians to do? We're aliens. But our Father is the King, and we are sons and daughters of God. We ought to conduct ourselves like sons and daughters of God.
When I see the church becoming so loose, and the women in their immoral dressing, and the men doing, it just grieves me, because we are sons and daughters of God, and we ought to act, and walk, and talk, and conduct ourselves like that. When we get away from that, I'm afraid there's something wrong in us. We've lost the vision, who we are. Because the life that's in us is what guides us and directs us.
So thinking of David saying that--that Thy loving kindness is better to me than life, there must be two different kinds of life, or I would say like this: more than one kind of life.
And some people think that this life is--is just a--consists of carousing, drinking, or running around, or going to dances; they call that life.
E-25 I was conducting a meeting... I--and I hate to go through this, because some of my friends are setting here from Canada. But I was in Canada, and the manager of meeting is present now also, Brother Sothmann there, where I was holding a meeting at the ice arena. And they'd put me up in a--the hotel. And that afternoon when I come... I'd been in Canada for quite a little while, and I didn't see the sin, and the carrying on, as we seen it here at home.
And when I went down that night from where I'd been in the country, came down to the hotel, I noticed the Americans coming over, whiskey bottles flying everywhere. And when I come in that night from church, from the service, I got on the elevator. And I'd been there for around a week; I'd never seen nothing like that.
On the elevator was setting--all around it, whiskey bottles and beer cans. And when the boy closed the door to take me up on the elevator, I looked around. And he knew who--who I was, and he said, "It's rough."
And I said, "Sometimes such characters as that makes me ashamed I am an American, with such conduct as that." And he let me off on the floor, way up almost to the top.
E-26 And it was a certain lodge here in America was having their convention there in Canada. And when I got off the elevator, oh, the awfullest carrying-on everywhere. And way up at the end of the hall there was two young women, I suppose in their late twenties or early thirties. And they just had on their underneath garment with a bottle of whiskey in their hand, so drunk, and both of them with wedding bands on. Oh, of course, they was just having a little clean fun. That's sin!
And they were trying to come down barefooted, no stockings; and just the underneath garment with this whiskey bottle in their hand there, blurry eyed; and men trying to get out of the rooms, falling over them and trying to catch them like that, so drunk they could hardly get up.
And I thought, "Isn't that a shame!" But we call that in the States here, just a little time of recreation. Maybe a daddy at home taking care of the baby. It don't only to the wom--women, the men does the same. Sin is sin; I don't care where it is; it's sin, and it's wrong, and we a Christian nation, visiting our neighbors like that, with our lodges and so forth, and carrying on in such a disgrace as that.
E-27 And I stopped. And one young fellow staggered across and hit his head against the other side and fell back on the floor, got over, and saying all kinds of bad things. And these young women come on down and stopped. I pulled back in a little place to watch. And these young women stopped right out in front of me. And they take each a drink out of the bottle, reached down and pulled up that little underneath skirt, and throwed the foot up in the air and hollered, "Whoopie, this is life."
I stepped out in the floor and caught both of them by the hand. I said, "I beg your pardon, this is not life; this is death!" The Bible said, "She that liveth in pleasure is dead while she's alive."
And there's too much of that kind of carrying on through our churches in their nations today, and yet calling themselves Christians.
That's the biggest stumbling block Christianity ever had, not the bootlegger on the corner; we know he's branded, but the hypocrite that calls themselves the Christian and live in the church with such life as that with them. It shows that they've never been acquainted with the Lord Jesus, or they wouldn't do that. That kind of life is horrible. That can't be the kind of life that David was talking of.
E-28 Some people think it's to make money: "That's life; make money, plenty of it." And after while you'll lose it, and you'll take a pistol and blow your brains out. That can't be life. That's death.
Some people thinks that their young gaiety, and running out, and dances and things, cutting-up, carrying-on, immoral, next morning with a headache, heartache, broke up homes. That's not life. That's death disguised. That's the wolf in the sheep's clothes. That cannot be life. That's death.
And the world's deceived by those things. But the question is, my brother, sister, tonight, what makes man and women do that if they're mentally right? What makes them do that? What makes them crave to drink whiskey? What makes the American people smoke cigarettes, when the Readers' Digest says that a hundred and thirty-three thousand is doomed this year for smoking cigarettes. But they go do it anyhow. Cancer on the rampage... Articles: "Cancer by the carload." And they sell cigarettes more everyday: "Buy a carton of cancer, a bottle of tubucular." And they seek and suck on those things for pleasure. Something's wrong. What is it? They can't help it, they say.
E-29 If the devil can't get you all twisted up with some of that, then he will take you and try to let you join a church somewhere to get away from it, and you're just as bad off, trying to hide yourself under some church or some creed, or some denomination. That's wrong.
But what makes a man do it in the first place? Is because when God made a man, He created him thus. He made a man to thirst.
There's a little place in the heart that nothing will fill it but God. And man is thirsting for something, and that real thirst is for God. And nobody's got a right to try to quench that holy thirst with giving it to the devil for the things of the world. You've got no right trying to hide that thirst by joining a church. God's the only thing that'll fill that up. God, the Holy Spirit, is the only thing that can satisfy that thirst. Jesus said, "Blessed are they that do hunger and thirst for righteousness." And it's God trying to get to the human heart. And the devil tries to quench that by letting them drink theirself to death, or run themselves to death, or do something else. But God created man to have that holy thirst. And if you won't take God, then you'll have to take something else to--to kinda appease that calling. That's what makes a man that way.
E-30 God made him to be a king. God wants to set on your heart's throne. You've got no right to let the devil put the things of his makings in you. You've got no right to try to satis... And let me say this, there's nothing that will satisfy it but God. You can do what you want to, drink yourself crazy, but you'll never be satisfied until Christ takes His place in the human heart. That settles it. Then faith comes in.
A lot of people see great churches, great denominations, the intellectual world. They look around what they can see with their eye.
E-31 I was in a breakfast with Billy Graham, some time ago in Louisville. And he said... Took the Bible and said, "This is God's standard." He said, "I'll go to the city, and I'll hold a revival. I'll have twenty thousand converts in six weeks." Said, "I go back in another year, and I haven't got twenty out of the twenty thousand." And then he said, "Paul went into a city and had one convert, and come back the next year and had twenty out of that one." He said... Now here's what Billy said, with a bunch of preachers, about three hundred of them, he said, "It's you lazy bunch of preachers, that's set in with your feet up on the desk, and don't go out and visit the people." Said, "That's the reason they don't stay."
And I thought, "Mr. Graham, my gracious brother, a man who I take off my hat to as a gallant soldier of God. Yes. But Paul had something different. Paul didn't go out and visit them after his converts, because he left the city and come back to that one convert. But what he done to that convert, he led him into something that set his soul afire." Not the lazy preacher, if he had the same thing, he wouldn't be lazy like that. He'd be on the march for Christ, a burning something in his heart that wouldn't let him set still. We just take them through their intellectuals.
E-32 In the garden of Eden, the devil chose a man's head. God took his heart. The devil tries to show him what he can see with his eyes. God, in his heart, makes him believe things by faith that he cannot see. "For faith is the substance of things hoped for, the evidence of things not seen."
See, man wants to see a big place, or--or a great something with a psychological effect to it. God isn't in psychology. He doesn't work with the mental powers. You'll never be able to reason out God. You believe God by faith.
E-33 Speaking at a breakfast this morning. I said the reason men go and joins churches and put their names on them, is because they're trying to bypass the new birth. They don't want the new birth. Oh, some of the theologians today figure out what they call the new birth, shake hands, and put your name on a paper, and believe a declaration of creeds. But the new birth is to be--die, and to borned again, anew, a new creature in Christ.
Anybody knows that when a baby's borned, I don't care if it's on a barn floor or on a straw-tick, or in a--a decorated hospital room; it's a mess, I don't care where it's born. But what is it? It's a mess, but it brings life. And that's what we need today, is a birth--a spiritual birth. It's a mess, but it brings Life--Christian Life, new Life, Life, that sacrificial life.
E-34 Some people say, "I wouldn't belong to one of those full Gospel churches. They cry and shout, and jerk their hands around, and things like that." That's all right. They may act funny, but they've been borned. They may look like a mess, but they got Life. That's the thing. As long as you got life... Ask one of them if he's satisfied. Watch the way he acts, the places he goes.
You know the bird by it's habits. A crow and a dove could have no fellowship; their diet's different. And a Christian can't mix with the world. A crow's a hypocrite. A hypocrite is a--is a deceiver. A crow can set on an old dead carcass and eat all day long, and fly out in a wheat field and eat wheat with the doves. But the dove can eat wheat, but he can't eat the dead carcass. Why? He hasn't got any gall. He couldn't digest it.
And that's the way with a Christian; the bitterness is taken from him. He couldn't digest the world. But a hypocrite can live in sin all day long, and come into church at night, and shout like the rest of them. That's a hypocrite.
E-35 Now, when you're borned again, you don't have to be a hypocrite; you are a new creature. The gall of bitterness is--the desire of the world is taken from you.
"Oh, Thy love-kindness is better than life, because I long to see Thy power like I have seen in Thy sanctuary. My soul thirsts after Thee like a dry land where no water is." David was a shepherd. He was a woodsman. He knew the action of wildlife.
Now, we may have some hunter brothers in here. I am a hunter. And now, down in Africa, they have the deer, roebuck. Now, when they have wild dogs... We have them here called wolves. The deer feeds usually in a herd, and there's always a watchman on guard all the time, watching. You see, usually, they'll go out and keep on the alert. And usually, it's a doe, she's watching her young.
E-36 If some of our American mothers just kept on their guard with their daughters like the mother doe does her little fawn, we wouldn't have so much juvenile delinquency.
Then they... Notice, the wild dogs come after this deer, and they slip up real easy. The leader of the pack will slip up real easy, watching where the--the deers are. And if they can get a deer singled out, till he's so interested in what he's doing, he will never notice the dog coming up, 'cause the dog's smart, he will get the wind in his face, or the wolf. He will slip real easy. How many times have I watched them do it. And they'll slip up real easy, and they're watching. And after while, that little deer, senses in her begins to say that there's trouble near. Yet she can't smell the dog, neither can she see it. But she knows that's something wrong. Because she's a deer, and she knows that--where danger is.
E-37 And there's nobody ever deliberately walked into sin without God warning them first. Something will tell you. And tonight there's a many a young girl out listening, and the wolf slipping up on her. You know, they got what they call the wolf whistle. They... A wolf whistle. And they're whistling at these young girls. And they'll go out on the street and put on clothes that isn't becoming to a young lady. And shame on you mothers that'll let them do it.
Talk about the illiteracy of Kentucky where I come from: some of those old mammies up there... You let her girl go out and do that, she'd blister her from one side to the other with a barrel strap. That's right. But, oh, you think she's popular. You learn how to tap dance, and do all these little things, and put the clothes on her like, that and then she comes up in disgrace, you are to blame. That's exactly right.
E-38 What we need tonight is old fashioned mammies like we used to have in America. We need godly praying fathers and mothers, that'll take their children before God instead of some Elvis Presley show or something.
Whistles at the girls to make them turn around. They think they're cute. Honey, if you only realized that's a hound of hell! That's right.
E-39 Some of you young men... A little painted-up Jezebel out there, you think she's cute. She might be--look like that on the outside; you ought to catch her when her face is washed; you might not think so much about her. Maybe a heart in her that's as black as the smutty walls of hell. You can't tell... Don't look at that. That's old and will pass away.
Look for something that's real and genuine. See if that girl's borned again. If she isn't saved, then have nothing to do with her. And do the same thing by a young man.
The trouble our ranks of--of Christians today is breaking down, and marrying, and intermarrying, and it's such a mess till there's nothing could straighten it out. We're ripening for judgment. God will clean the whole thing off one of these nights with an atomic bomb. And your names is written on it in Russia now. And the whole world's trembling and wondering what's the matter. The wolf's slipping up. We've flirted too much of the rest of the world, with the things of the world.
E-40 Now, the next thing we know, this little deer wanting to wander out from the flock where she had protection, away from the church where she gets the Holy Spirit, through the preaching of the Word. We're washed through the Water of the Word. And then if you get away, and start staying home from church and watching television on Wednesday night when you got a prayer meeting going on, right then you're on your road out. When your desires is become more to see some television program than it does to hear the Gospel, there's something wrong in your soul. That's right. It's true.
[One speaks with tongues; another interprets--Ed.] Amen. Now, if I understand the Scriptures right, one man speaking with an unknown language to himself, and another one interpreting it back... One man not knowing what he's speaking, the other not knowing what he's saying, but the voice is interpreted to us a call from God. That's right. "Look unto Me," He said, "all the ends... I am the Healer, the One that gives life, the vision of life." He is Life. Oh, how we thank Him that we have the opportunity to come to the Fountain that's filled with Blood drawn from Immanuel's veins.
E-41 This little deer, just to finish that. If that wolf makes a jump to that little deer... He's got two blood fangs. And he will grab that little deer right behind the ear. And he will sink those fangs in, and then swing his weight. And those big fangs will cut that little deer's neck. And he will make a leap and then fall, and covered over with dogs in a few minutes, wolves, to pick the bones of the little fellow.
And that's the way Satan does it. If he can ever get close enough to you to once wrap you into there, the hounds of hell will jump right on, and pick everything there is about you off--all your morals, and all, everything you've got. You'll lay bleak and defiled before God.
E-42 Now, sometimes if the little deer's on the job, very smart... See, or see the deer--the dog coming, she'll jump. And when she does, the dog will... He's going to miss the ear, the jugular vein here, he will grab her in the side.
Well, that's about the middle balance of the deer. The hindquarters is heavier than the front, but the front has a neck and head. So that's about the middle of the deer. He will grab it. He will shake back and forth like that, and the deer can't run. It's out of balance and it'll fall. And then, he's covered again by the dogs.
Now, if the little deer is on to its job, and as soon as the dog grabs it in the flank, if she'll jerk sideways real quick, or raise up just make a hind slide jump and not try to run, just jump up, or jump sideways, the piece of meat will pull out of the dog's--with the dog's mouth. Then she's got to run for life.
That's what David is speaking of. Did you ever see a wounded deer?
Down in the south, they hunt them with dogs. I think that's a bad thing. But they hunt them with dogs. And when a deer's wounded, if that deer can ever get to water, it'll live. You'll never catch it. Because he will drinking water, and it'll curdle the blood, and he won't bleed no more.
E-43 David said, "As a hart thirsts for the waterbrook, my soul thirsts after thee, O God."
Could you imagine the little deer with the blood streaming out of it, and it's running, and the hounds is right behind it. And it's got its little nose up [Brother Branham imitates panting--Ed.] sniffing everywhere. "If I could just smell water. I've got to get to water, or I'll die." Once to water it's safe. It's got to find water or die. David said, "As the hart panteth for the waterbrook, my soul thirsts after thee, O God."
When men and women get to a place that they've got to have God or die, you'll get to the waterbrook. That's right. If you're sick and you need healing, if you're in a desperate condition, I can say there is fountain filled with Blood drawn from Immanuel's veins, Where sinners plunge beneath the flood, Lose all their guilty stain. It's Life Everlasting to know Him, not to know His Book, not to know His church, not to know His creed, but to know Him, know Him your personal Saviour Lord, fills you with the Holy Spirit. It puts Life in you to walk forward. That's the Life that David was talking about.
My lips shall praise Thee, because Thy lovingkindness is better to me than Life. My lips shall praise Thee.
E-44 Let us bow our heads just a moment. I feel that message just a moment ago was something cutting me off, and saying this is the time. We're going to go to prayer.
I wonder how many in here would like to be remembered in prayer just now, if you'd raise up your hands, and say, "Remember me, Brother Branham, to God." God bless you; that's good. God bless you.
How many in here that's not a Christian, would like to have a--a fellowship with Christ, you... Maybe you've joined church somewhere. Maybe you've been even immersed in water. But yet you know that that thirsting and hungering for God isn't in your heart, but you'd like to have it there, would you just raise up your hands and say, "Remember me, Brother Branham; pray for me tonight." God bless you, lady. God bless you, sir. God bless you, lady, that's good. God bless you; that's fine.
E-45 Is there a backslider here... Yes, back in there, sister, God bless you. Is there a backslider here, that'd say, "Brother Branham, I've wandered away. I don't want to think I was a hypocrite, Brother Branham, but I--I really not living where I should live. If I would leave this building tonight and go home, and I'd feel of my heart acting a little funny, I'd call the doctor, and he'd come up, say, "It's a heart attack. She's dying. He's dying." It might be that way. Brother Branham, I--I don't want it to happen like that. I--I'm not ready yet to go. I--I'm not prayed up with God. I--I want a little closer walk." Would you raise your hands, say, "God, remember me." God bless you, that's good. Hands everywhere.
E-46 I'm going to ask the pianist or organist, whichever it is, to come to the organ just a moment or piano, one. And I'm going to pray. Is there some here would really just... that's living with God, but would like to have a little closer walk with God, just say, "Lord, remember me. My soul is thirsting, O Lord. I--my... I'm just so thirsty, I don't know what I'll do, Lord. Help me. I'm--I'm in desperate need. I've..." I want to come."
There is a fountain filled with blood, drawn from Immanuel's veins. No other fountain, where sinners plunge beneath the flood, lose all their guilty stains. A dying thief he rejoiced to see that fountain in his day. There may I, though vile as he, wash all my sins away.
E-47 Let's keep our heads bowed just a moment now while the music's sweetly playing.
An old boy lay dying on the field one day, a soldier. Another Christian moved up beside of him, and said, "You're dying, buddy."
Said, "I know it."
Said, "Are you a Christian?"
Said, "I--I once was."
He said, "What happened?"
Said, "I don't know."
Said, "I got away from John 3:16, but it never did get away from me."
That's it, brother, if you've ever tasted the Lord is good, it'll never leave you. You may wander out, but it'll never leave you.
E-48 Lord, be merciful unto us, Lord. This, no doubt, will be the last time that some of us, Lord, will ever see each other on this earth. There are those here tonight that I'll never look at them again until this sermon is played on God's great recording machine at the day of the judgment, and the great film will be shown, and there will be the hands up. Lord, they'll be a witness that they believed You and they want You. Now, You have said, "He that will come to Me, I will in no wise cast out. He that heareth My words, and believeth on Him that sent Me, has Eternal Life; and shall never come to the judgment, but's passed from death unto life." I know, Lord, that no one could've raised their hand without You seeing it. And they broke every scientific rule when they raised their hands. Because according to science, their hands are supposed to hang down, but there was a Spirit by the side of them, the Holy Spirit said, "Raise up your hand." And they raised your hand, breaking the scientific rule, because why? There is a Life within them that's made a decision for the Creator and they've raised their hands. Receive them, Father God. And it is also written...