Quand j’ai réfléchi à mes voies
1 Merci beaucoup, mes frères, cela fait vraiment
plaisir d’être ici. [L’assemblée applaudit vivement–N.D.É.] Merci. Tous
mes remerciements. J’apprécie cela, ça me fait du bien quand je suis le
bienvenu. Il n’y a rien de plus doux que de–de venir à un endroit où
l’on est le bienvenu et où l’on se sent vraiment chez soi. Et je
pensais, juste quand je me tenais là, à la gentillesse des–des gens, à
la bienveillance de Dieu et à la gentillesse des gens.
Il y a quelques instants, j’ai entendu ce message
être proclamé et le Saint-Esprit est revenu là-dessus, disant que…
d’écouter le message. Et ensuite, je… ensuite, j’ai entendu ces frères
se lever et dire ces choses, ça me fait vraiment du bien.
2 Et puis aujourd’hui, il m’est arrivé de prendre
quelques annonces. Comme frère Joseph vous l’a dit hier soir, je suis
en quelque sorte venu en visite cette fois-ci. Selon le programme, je
devais être outre-mer en ce moment même, mais j’ai dû y renoncer à
cause d’une enquête sur les impôts, dont je fais l’objet en ce temps à
mon église. Et concernant la fondation de l’église, nous devons être
enregistré par le gouvernement et tout, nous ne savions pas ça, comme
le tabernacle est un tabernacle interdénominationnel. Nous ne savions
pas qu’on devait faire tout un circuit; nous pensions qu’on était juste
une église avec des diacres, des pasteurs et autres. Mais le
gouvernement change. Ils ont changé en 49, je pense que c’était ça. Eh
bien, j’étais là dans le champ de mission en train de prêcher à
l’époque. Je n’étais pas au courant de leurs changements et de ce que
le congrès avait fait.
3 Comme je l’ai dit hier soir, nous parlons des
spoutniks et des satellites, mais nous ne sommes même pas capables de
nous occuper de ce que nous avons ici sur terre; aller ailleurs, n’en
parlons même pas, ou je ne le peux en aucun cas. À voir les choses,
nous ne faisons pas du bon travail, là-dessus, mais… en tant que nation
ou en tant que peuple.
4 Mais alors, une autre grande chose est arrivée,
comme je l’ai remarqué sur l’annonce. J’ai dit à Joseph il y a quelques
instants: «Frère Joseph, j’ai commis une erreur terrible hier soir. Je
n’aime pas tenir une série de réunions sans avoir un service de
guérison au moins une fois durant la convention.» Et je… nous avons
programmé cela pour vendredi soir. Et puis, j’ai pris une annonce, et
frère Grant, mon aimable et précieux frère et ami devait avoir un
service ce même soir pour chercher le Saint-Esprit. Et oh! la la! Je–je
ne voudrais pas empêcher cela. Et frère Joseph a dit que frère Grant
avait suggéré cela et qu’il avait accepté cela avec gentillesse, de
renoncer à cela au profit d’une soirée de prières pour les malades.
5 Je ne sais même pas si frère Grant est ici; je ne
l’ai pas encore vu. Mais que le Seigneur Dieu bénisse notre frère pour
la noblesse de son âme et pour la façon dont il a si gracieusement cédé
ce moment.
Je lui ai dit que nous pourrions changer cela et
avoir ça tout aussi bien le jeudi soir que le vendredi. Et que cela ait
lieu, car je pense que le salut des âmes est plus important que toute
la guérison qui peut être opérée. C’est vrai. L’âme est–est la chose
principale. En effet, vous pouvez être guéri de votre maladie, c’est
vrai, et être soulagé de vos afflictions; je sais cela, mais lorsque
cette âme est guérie, c’est éternel. Mais après la guérison du corps,
vous pouvez encore tomber malade, mais l’âme est la chose principale.
6 En effet, avez-vous déjà essayé d’estimer le prix
de la Vie Éternelle? Que–que pouvez-vous donner en contrepartie de
Cela? Si l’on me proposait de redevenir un jeune garçon de dix neuf
ans, de vingt ans, et avoir le monde entier, et vivre cinq cents ans
sans maladie ni vieillesse, je… plutôt que vivre une autre… dix ans de
plus avec toutes sortes d’ennuis, mendier ma nourriture, être persécuté
et mourir en martyr à la fin, mais avoir la Vie Éternelle, j’opterais
pour cette dernière possibilité. Quand les cinq cents ans se seront
écoulés, il y aurait… tout sera fini. Mais la Vie Éternelle ne
connaîtra jamais de fin. Je vivrai dans la Présence de Christ pour
toujours. Nous ne savons tout simplement pas ce qui est enveloppé dans
ce trésor que Dieu nous a donné.
7 Frère Rasrmusson, c’est vraiment un plaisir de vous
revoir ce soir. Nous n’avons pas eu beaucoup de communion, si seulement
nous en avions eue ensemble, avec les différents ministres. Et je pense
que nous devons avoir un déjeuner très bientôt, et–et nous allons–nous
pouvons nous serrer la main les uns aux autres et–et passer un temps de
communion avec cet agréable groupe d’hommes qui sont constamment en
train de me persuader et de me demander de venir chaque année communier
avec eux. Cela me fait vraiment du bien.
8 Ma femme aussi voulait vous remercier tous pour
votre accueil d’hier soir; elle n’est pas venue hier soir. Nous avons
un petit garçon, Joseph. Combien parmi vous se souviennent m’avoir
entendu annoncer que Joseph viendrait, des années avant sa naissance?
Six ans avant, le Seigneur m’avait montré sa venue. Et c’est un garçon
tout fait. Elle est une petite femme.
9 Quelqu’un… Il y a quelque temps, je parlais ici et…
à une réunion avec les Espagnols et je disais: «Ça, c’est un
rassemblement international.» J’ai dit: «Je suis irlandais, ma femme
est allemande, mon enfant est indien, et je parle aux Espagnols.»
Par la suite, une petite fille Espagnole a dit:
«Frère Branham, ne trouvez-vous pas que votre enfant est trop pâle pour
être indien?»
J’ai dit: «Il n’est indien que par ses actes.» C’est
vraiment un garçon tout fait.
10 Il se fait un peu tard, nous n’allons donc pas
prendre trop de temps. Et puisse le Seigneur nous bénir maintenant
pendant que nous inclinons la tête pour Lui parler.
Très bienveillant Père, nous ne pouvons tout
simplement pas trouver des mots pour exprimer le sentiment qui est dans
notre cœur. Comme quelqu’un l’a dit il y a quelque temps, pendant la
réunion, il pouvait parler sept différentes langues, et il pouvait les
parler couramment, mais quand il s’est approché de Toi une nuit, il n’a
pas pu trouver des mots pour exprimer ses sentiments, Tu lui as donc
donné une nouvelle langue pour T’exprimer ses sentiments. C’est ainsi
que nous nous sentons, Seigneur. Il n’y a pas de mots que nous
puissions concevoir dans notre esprit pour dire combien nous T’aimons
et pour Te remercier pour ce que Tu as été pour nous. Et nous ne
pouvons pas être assez respectueux, non plus nous ne pouvons même pas
concevoir des pensées assez profondes pour venir auprès de Toi et Te
demander de continuer à être avec nous. Oh! nous avons besoin de Toi,
Seigneur.
Comme l’a dit le poète: «J’ai besoin de Toi. Oh!
j’ai besoin de Toi, à chaque heure j’ai besoin de Toi», c’est ce que
nous ressentons, Seigneur. Ainsi, approche-Toi de nous maintenant
pendant que nous sommes assis après une grande journée de–de
prédication et de manifestation de Tes bénédictions. Et nous venons ce
soir pour entendre encore la Parole. Nous Te prions de prendre ces
paroles de Ton serviteur et de les apporter au cœur de Ton peuple. Et
lorsque nous quitterons ce soir, puissent nos cœurs être tellement
remplis de Ton amour que nous partirons d’ici avec la détermination de
Te servir plus que jamais dans nos vies.
11 Et s’il y a un étranger qui est venu au milieu de
nous ce soir, qui ne Te connaît pas par le baptême de Ton Esprit, ou
qui ne T’a jamais connu par la confession de foi, puisse ceci être
l’heure où il va dire le «oui» éternel à Dieu et s’abandonner
entièrement. Si cela a été fait, mais qu’ils n’ont pas encore reçu le
Saint-Esprit depuis qu’ils ont cru, puisse ceci être le soir où ils
recevront le don de Dieu dans leur vie.
S’il y a des malades au milieu de nous, Seigneur,
puissent-ils partir d’ici ce soir joyeux et reconnaissants à Dieu pour
avoir trouvé une nouvelle foi et une nouvelle santé. Nous comptons sur
Toi, Seigneur, car Tu as promis que Tu nous combleras de bonnes choses.
«Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront
rassasiés.» Maintenant, parle à nos cœurs alors que nous en avons
besoin, nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
12 Pour ce soir, j’ai choisi comme sujet Quand j’ai
réfléchi à mes voies. J’aimerais lire un passage des Écritures, ou
plutôt un verset dans les Écritures, qui se trouve dans le Psaume 119,
le verset 59:
J’ai réfléchi à mes voies, et j’ai tourné mes pas
vers tes préceptes.
David était en difficulté au moment où il écrivait
ce psaume. Il nous est rapporté que c’était au temps où Saül menaçait
de le tuer. Et sa maison était sous surveillance. Les hommes de Saül
étaient en embuscade, attendant de voir David sortir, alors ils le
tueraient.
Et je peux tout simplement me représenter la scène
ce soir, voir David faire les cent pas dans la pièce, se tordant les
mains de désespoir. Généralement, c’est quand un homme se trouve dans
des difficultés qu’il se tourne alors vers Dieu. C’est bien dommage
qu’il faille de telles choses pour amener un homme à reconnaître qu’il
est un pécheur, ou qu’il est loin de la Présence et de la bénédiction
de Dieu. Mais Dieu procède comme cela.
Et je le vois méditer. Et tout d’un coup, la bonté
de Dieu éclate et il se met à chanter à haute voix: Quand j’ai réfléchi
à mes voies, j’ai tourné mes pas vers tes préceptes.
13 Il y a quelques mois, dans notre petite ville de
Jeffersonville, dans l’Indiana, une mère m’a appelé pour aller parler
au juge de la–de la cour, qui est un ami personnel à moi, et intercéder
en faveur de son fils. En effet, ce dernier allait être mis en prison
pour avoir volé un véhicule. Et j’ai téléphoné au juge et j’ai dit:
«Puis-je te parler en privé le matin, juste un instant avant le procès?»
Et il a dit: «Bien sûr.»
Et je me suis rendu à son bureau, j’ai frappé à la
porte et on a ouvert la porte. Il a demandé à quelqu’un de sortir et il
m’a donné une bonne poignée de main, puis il a demandé: «Qu’est-ce qui
te préoccupe ce matin, Frère Branham?»
14 Et j’ai dit: «Juge, je commen… Je voudrais te
demander quelque chose, sachant qu’un jour tu te tiendras toi-même
devant un juste juge, et je sais que tu dois être juste dans tes
décisions, au mieux de ta connaissance. Mais le jeune homme que tu vas
juger dans quelques minutes, sa mère m’a appelé hier soir et a dit que
son fils sanglotait sur son épaule, disant: ‘Maman, si seulement Dieu
me laisse en sortir, je Le servirai le reste de mes jours.’»
Le juge m’a regardé et a dit: «Billy, sais-tu quoi?
Je n’ai jamais envoyé un homme en prison sans qu’il désire devenir un
prédicateur avant d’en sortir.»
Vous voyez, c’est quand nous sommes en difficulté
que nous commençons à penser à Dieu. C’est bien qu’il en soit ainsi
pour nous. Mais c’est comme ça.
15 Quand Israël était en difficulté pour avoir oublié
Dieu et s’être détourné de Lui pour suivre les idoles, et avoir fait
des choses qu’ils ne devraient pas faire, alors ils revenaient à Dieu
et criaient. Ils offraient en sacrifice des brebis et–et des animaux,
et–et ils criaient jour et nuit pour implorer la miséricorde. Et alors,
la chose qui était drôle chez Israël, se passe aussi dans l’église
aujourd’hui: Dieu vient à leur secours, et puis après que tout est
terminé, ils oublient tout cela.
16 Si Dieu a été miséricordieux au point de pardonner
à un homme ses péchés, et de lui donner la Vie Éternelle, ce dernier
devrait être si révérencieux devant Dieu tous les jours de sa vie qu’il
ne pourrait jamais détourner ses pas des préceptes de Dieu. Il devrait
toujours marcher correctement devant Dieu. Mais c’est ainsi, c’est
comme ça qu’ils agissent. Il nous appartient à nous tous, pendant que
nous ne sommes pas en difficulté, de chercher Dieu. Il n’est pas bon
d’attendre que nous soyons en difficulté pour alors chercher Dieu;
c’est mieux de Le chercher maintenant. En effet, il est écrit qu’Il est
un secours qui ne manque jamais en temps de détresse.
17 Je me rappelle une histoire. Ma femme qui est là
au fond s’en souvient mieux que moi, je pense. Pendant notre lune de
miel, j’ai dû faire d’une pierre deux coups, pendant que nous passions
notre lune de miel, nous n’avions que peu d’argent, je–je l’ai donc
amenée à New York contempler les chutes du Niagara. Et pendant que nous
étions là, je suis allé chasser. Et je l’ai laissée dans une petite
cabane un matin. Et je pensais que j’étais assez un bon Indien pour
m’égarer un jour dans les bois. Et je suis parti très loin, je lui ai
dit que j’allais revenir à un certain moment, et elle, une jeune fille
de la ville, n’avait jamais été dans les montagnes dans sa vie. Et j’ai
dit: «Fais cuire des patates au feu et nous prendrons des patates
frites salées et poivrées, et nous mettrons dessus un bâton à branche
de beurre.» J’ai dit «Nous aurons vraiment un véritable jubilé. Je
reviendrai à quatorze heures.»
18 Et j’ai mis la main sur la tête de Billy qui était
juste un tout petit gamin à l’époque, de cinq ans environ, et je suis
parti dans le bois. J’ai parcouru cette immense et haute forêt, je
suivais la piste d’un ours. Peu après, j’ai remarqué quelque chose sur
le sommet d’une chaîne de montagnes. Et j’ai pris un autre sommet, et
puis, un autre, et je suis descendu au fond, ce qui était appelé les
géantes. C’est dans les Adirondacks. Et j’ai tiré une biche, une très
grande biche, et j’ai dit: «C’est mieux qu’un ours. Maintenant, je vais
retourner à la maison.»
Et quand j’ai fait attention, les nuages de la
tempête étaient bas. Et j’ai dit: «Eh bien, je suis passé juste par
ici.»
Maintenant, quiconque a été dans le bois sait que
quand les nuages d’orage apparaissent, c’est le moment de s’asseoir; en
effet, il y a du brouillard, on ne sait pas où l’on va. Mais pendant
que je montais davantage, pensant être sur la bonne voie, je me suis
retrouve en train d’aller trop loin, essayant de trouver un endroit par
où sortir, je suis revenu là où j’avais tué la biche. J’ai fait ça
trois fois de suite. Eh bien, les Indiens appellent ça «la marche de la
mort.» Vous tournez en rond. Vous pensez que vous allez dans une
direction, mais vous revenez au même endroit.
19 La tempête avait déjà commencé, la neige tombait.
Et je me suis dit: «Que puis-je faire maintenant? J’ai une femme et un
enfant dans ce bois, ils n’ont jamais été dans les bois de toute leur
vie, et ils vont–ils vont mourir ce soir.»
D’habitude, je me trouve une caverne, j’y entre et
j’attends jusqu’à ce que la tempête soit passée, un ou deux jours,
puis, je sors et je situe l’endroit où je me trouve et je continue.
Mais eux ne savaient pas comment prendre soins d’eux-mêmes.
Et j’ai dit: «Eh bien, attends un instant, tu es
tout simplement entrain de perdre la tête.» Et lorsque vous faites
cela, vous attrapez une fièvre et alors, vous êtes perdu. Alors vous ne
retrouverez jamais une issue pour sortir: le plus souvent, vous vous
plongez dans la mort.
Eh bien, je savais que je tournais en rond; mais
quel cercle était-ce? Le vent me soufflait en face quand j’allais pour
tirer la biche, et puis, lorsque je retournais, le vent me soufflait
encore en face. Ainsi, je ne pouvais pas déterminer les directions
générales comme il ne faisait que tournoyer aux sommets des arbres.
20 Et j’ai dit: «Eh bien, je vais aller tout droit
une fois de plus.» Et j’ai dit: «Je ne vais pas dévier. J’irai tout
droit, et je sais que je suis sur la bonne voie, je suis un assez bon
homme de bois pour me perdre dans les bois.»
Et je me suis mis en route, j’ai continué, refusant
d’admettre cela moi-même, c’est intellectuel: «Je ne peux pas me
perdre; en effet, je suis un très bon chasseur.» Et je me suis mis en
route, puis j’ai commencé à me rendre compte que j’étais perdu.
C’est ainsi que nous faisons parfois lorsque nous
pensons que comme nous avons adhéré à une église, tout va bien pour
nous, mais il y a quelque chose qui nous dit que nous sommes perdus.
Attendez que la mort vous frappe, et alors voyez ce que vous pensez. Il
vaudrait mieux être sûr maintenant.
Et comme je commençais à devenir sincère dans mon
cœur, j’ai entendu une voix me parler, disant: «L’Éternel est un
secours qui ne manque jamais en temps de détresse.»
Et j’ai pensé: «Eh bien, je commence à être hors de
moi.» Alors, je me suis rendu compte que j’étais totalement perdu. Et
je me suis agenouillé et… sur mon képi, et j’ai placé mon fusil à côté
de l’arbre, et j’ai dit: «Seigneur Dieu, je suis perdu et j’ai besoin
de Toi.»
21 Et quand je me suis levé, j’ai dit: «Eh bien, je
vais une fois de plus tout droit.»
Et quand j’ai effectué deux ou trois pas, une main
m’a touché à l’épaule et je me suis retourné pour voir ce que c’était,
juste à temps pour voir les nuages clairs s’écarter et voir la tour au
sommet de la montagne Hurricane. Je me dirigeais tout droit vers le
Canada. Et le Seigneur m’a fait revenir vers la tour. Je me suis tenu
là, regardant exactement dans la direction de la tour. J’ai pleuré et
crié des louanges à Dieu. Car je savais qu’une fois de plus Il avait
ordonné mes pas sur la bonne voie.
C’était un grand moment pour moi, mais ça ne
représente pas la moitié du moment que j’ai eu le jour où Il a tourné
ma face vers le Calvaire alors que j’étais perdu. Je ne peux jamais
oublier ce moment-là. Allons-y pendant que nous avons encore notre bon
sens.
22 Il y a quelque temps, un jeune homme de couleur a
accouru dans une réunion au moment de l’appel à l’autel, il venait de
l’extérieur. Et il s’est approché et a dit: «Je voudrais devenir
chrétien ce soir.»
Eh bien, assurément nous sommes toujours contents de
voir ça.
Et il a dit: «La raison pour laquelle je voudrais
devenir chrétien, c’est que j’ai été un vagabond.» Et il a dit: «Une
fois j’errais ça et là et… dans les bois du nord.» Et il a dit:
«J’étais à court d’argent.» Et il a dit: «Je me suis fait engager dans
un camp de scieries où une femme âgée de couleur tenait la cuisine, et
je devais l’assister, et–et ensuite faire la vaisselle et d’autres
travaux pour elle, afin d’avoir assez d’argent pour continuer.» Il a
dit: «Nous dormions dans une petite chambre du fond, avec un grand
morceau de toile pour séparer sa partie de la mienne.» Et il a dit:
«Une nuit, j’avais ma tête sous la couverture, j’ai été réveillé par
des gens qui parlaient à très haute voix à côté de ma fenêtre. Et j’ai
fait sortir ma tête de la couverture et, a-t-il dit, j’ai entendu
quelqu’un dire: ‘Jim, hâtons-nous de retourner au camp le plus vite
possible, car nous pourrons être définitivement emportés dans
l’éternité dans les quelques minutes qui suivent, la tornade se dirige,
en effet, dans cette direction.’»
23 Il a dit: «Alors je ne pouvais que m’inquiéter
quand j’ai sauté à la fenêtre, regardé et vu ce long nuage en forme
d’entonnoir et il y avait constamment des détonations de tonnerre et
des éclairs. Et j’ai vu au moment d’un éclair les arbres être déracinés
et cette grande et longue queue de serpent se diriger vers notre
cabane.»
Il a dit: «J’ai entendu la toile bouger, la vieille
dame a dit: ‘Fiston, viens ici de mon côté; j’ai une lanterne allumée
ici.’»
Et il a dit: «Je suis allé là, et elle a demandé:
‘Es-tu chrétien?’»
J’ai dit: «Non, je ne suis pas chrétien.»
Elle a demandé: «T’est-il déjà arrivé de prier?»
J’ai dit: «Non, je n’ai jamais prié.»
Elle a dit: «Bien, tu ferais mieux d’être en prière,
car ces tempêtes écroulent tout.»
24 Il a dit: «Révérend, je me suis agenouillé à côté
de cette femme âgée, sur cette petite boite où se trouvait la lanterne;
mais j’avais trop peur pour prier.» Il a dit: «Je ne pouvais même pas
avoir l’esprit en place.» Et il a dit: «Chaque fois que je me mettais à
prier, un arbre était déraciné et il se jetait brutalement sur la
cabane; les fenêtres sautaient.» Il a dit: «J’avais trop peur pour
prier.» Il a dit: «Et alors, l’unique chose que je pouvais faire,
c’était m’asseoir et observer cette vieille sainte calme qui ne se
souciait le moins du monde de quoi que ce soit, elle parlait
constamment à Quelqu’un qui lui était familier.» J’ai dit: «Seigneur,
j’ai trop peur pour prier, mais si–si seulement Tu me laisses vivre, je
prierai après ça.»
25 Voyez-vous, parfois il faut des difficultés pour
nous amener à être conscients, pour diriger nos espoirs vers Dieu, pour
nous tourner vers lui.
Je crois que c’était Job qui réfléchissait à ses
voies, et il voulait s’en rassurer, il ne réfléchissait pas seulement à
ses voies, mais aussi à celles de ses enfants. Et il suivait la seule
voie pourvue par Dieu pour tout homme: l’holocauste et sous le sang.
Beaucoup parmi vous sont sûrs que… Vous avez lu l’histoire de Job. Et
il a dit: «Mes enfants ont été à des fêtes et, peut-être qu’ils ont
péché, j’offrirai une offrande pour eux.» Il voulait se rassurer
pendant qu’il était dans un état normal et dans son bon sens.
26 Vous savez, je pense que si les mères et les
pères, ce soir, dans ce beau pays qui est le nôtre, s’ils passaient
plus de temps à genoux en train de prier, pour amener leurs enfants
auprès de Dieu à travers la prière, plutôt qu’être là dans ces fêtes à
boire et à courir ça et là, nous aurions moins de délinquance juvénile.
27 Et Job est venu par le sang, l’effusion du sang.
C’est le seul fondement sur lequel Dieu a toujours communié avec
l’homme, c’est sur base du sang versé. Il n’y a pas d’autre voie par
laquelle Dieu puisse communier avec les gens, si ce n’est par le Sang
versé.
Dans l’Ancien Testament, Israël devait se rendre à
un seul lieu d’adoration. C’était sous le sang versé.
Et alors, lorsque les difficultés ont frappé Job, il
a pu s’écrier: «Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’aux
derniers jours, Il se lèvera sur la terre. Même après que les vers qui
sont dans le corps auront détruit ce corps, je verrai néanmoins Dieu
personnellement.» Et il pouvait s’écrier: «Même s’Il me tue, néanmoins,
j’ai confiance en Lui.» Pourquoi? Il savait vers quelle voie se tourner
quand il était en difficulté.
28 Certains d’entre nous suivent d’autres voies dans
cet âge de névrosés où nous vivons. Beaucoup de gens se tournent vers
les psychiatres, vers… Les chrétiens vont consulter le psychiatre. Et
le psychiatre lui-même est obligé de consulter un autre psychiatre.
Tournons-nous vers Dieu; Il est notre Guérisseur. Si notre cœur ne nous
condamne pas, alors nous avons cette assurance: Dieu exauce la prière.
Et Job pouvait dire d’un cœur sincère: «Je sais que
mon Rédempteur est vivant.» Et il réfléchissait à ses voies, et il
s’est tourné vers Lui.
29 David, après le forfait qu’il avait commis en
prenant la femme de Urie, le Hétien, la charmante Bath-Schéba, et il
allait être le père de l’enfant de cette femme, et il avait fait tuer
son brave mari à la bataille… Mais lorsque le prophète Nathan est
arrivé et qu’il lui a dévoilé ses péchés, David a alors réfléchi à ses
voies et il s’est tourné vers la repentance, en se couchant sur le sac
et la cendre. Voilà comment se tourner. Dieu l’a entendu. Dieu entendra
toujours un homme ou une femme qui dirigera ses pas vers Ses préceptes.
David méritait la mort, et il avait prononcé sa
propre sentence de mort. Mais Nathan a dit: «Assurément, tu ne mourras
pas.» Car il savait que David connaissait Dieu, et il savait qu’il
avait commis un forfait. Il avait souillé la femme de son frère.
30 Je me demande ce soir, je n’aimerais pas dire
ceci, mais peut-être qu’il y a un autre David assis ici ce soir, tout
aussi coupable que l’était David. Quand vous éteignez la lumière la
nuit, vous voyez le visage de votre frère, l’homme dont vous avez
souillé l’aimable femme, ou dont vous avez brisé le foyer, vaciller sur
votre mur. Ou la femme voit le foyer de cette femme dont elle a brisé
le lien en s’enfuyant avec son mari. Cela devrait vous amener à la
repentance, en portant le sac et en confessant.
Ce dont l’église a besoin ce soir, c’est d’une
confession et de la réparation pour revenir aux préceptes de l’Éternel
Dieu. Il y a de la miséricorde, le pardon. On dirait que cela devrait
hanter les gens sans cesse, de savoir qu’on marche heure après heure
devant la mort. Pourquoi continuons-nous avec l’égoïsme, la cupidité,
l’impiété et–et à avoir nos yeux fixés sur les choses du monde? Il est
temps que nous retournions aux préceptes de Dieu. «Quand j’ai réfléchi
à mes voies, j’ai tourné mes pas vers Tes préceptes.»
31 Il y eut le prophète Jacob, il avait mal agi en
mentant à son père à cause du droit d’aînesse. Et un jour, son cœur
commença à brûler d’envie de retourner dans sa patrie. Et pendant tout
ce temps, il avait dû penser que tout était passé, mais en approchant
de la maison, il a appris que Ésaü venait à sa rencontre. Alors, il
s’est rappelé ses voies frauduleuses. Et il pria toute la nuit sur
l’autre rive. Quand il s’est rappelé comment il avait trompé son frère,
cela l’a amené à prier toute la nuit. Dieu sait que c’est ça dont
l’Église a besoin.
32 Je me rappelle quand l’église organisait des
réunions de prière qui duraient toute la nuit, quand le sermon était
apporté, il n’y avait pas d’yeux secs dans l’église. Tout le monde
pleurait et criait devant Dieu. Mais aujourd’hui, les choses semblent
tellement relâchées que les gens mènent à leur guise n’importe quel
genre de vie, et ils se disent toujours chrétiens. Je me demande si
nous ne nous approchons pas de la Maison. Nous ferions mieux de
réfléchir à nos voies et de diriger nos pas vers Ses préceptes.
33 Il y eut Moïse, le puissant prophète, il était
devenu un vieux berger qui, un jour, se posait des questions là
derrière la montagne sur un vieux petit sentier que les brebis avaient
tracé, peut-être qu’il lui était familier. Mais ce matin-là était un
petit peu différent des autres matins. Il y avait, on dirait, quelque
chose autour de lui. Vous savez, Jésus a dit une fois: «S’ils gardent
silence, les pierres crieront.» Je me demande si les Anges ne lui
prêchaient pas.
Tout d’un coup, il s’est mis à réfléchir à ses
voies, comment sa vie avait été un échec et comment il s’était mis à
chercher un refuge pendant que son peuple était dans l’esclavage. Ô
Dieu, amène le cœur de chaque prédicateur ici présent à porter ce
fardeau. Comment pouvons-nous rester tranquilles devant Dieu alors que
le monde est couvert de péchés et que les membres d’église vivent dans
le péché? Comment pouvons-nous nous taire pendant que l’église est mise
en pièces par des credos et des dénominations, et que la fraternité est
brisée, que les gens sont abattus, alors que Dieu exige la sainteté,
sans laquelle personne ne verra le Seigneur?
34 Moïse s’est mis à réfléchir à ses voies, à la
façon dont il avait suivi sa propre formation et son instruction, et il
savait qu’il avait un appel de Dieu dans sa vie. Mais il avait essayé
de l’accomplir à sa propre manière. Beaucoup parmi nous les
prédicateurs se retrouvent dans cette difficulté. Nous avons un appel
de Dieu dans notre vie, mais après, nous nous mettons à recevoir une
instruction qui nous dit que les jours de miracles sont passés et que
le baptême du Saint-Esprit n’existe pas, que c’était pour le passé. Que
Dieu vous accorde de réfléchir à vos voies. Le même Dieu qui a écrit
cette Bible vit toujours et Il vous En tiendra responsable.
35 C’est mal… Dieu est infini. Et quand Il parle, ça
doit être parfait. Il ne peut pas changer. Nous ne pouvons pas changer
la Parole de Dieu, nous devons changer notre pensée pour la conformer à
la Sienne. Que la Pensée qui était en Christ soit en vous. Alors vous
penserez comme Lui.
Et comme il s’était mis à réfléchir à ces choses, je
le vois tout déchiré. Personne ne peut avoir son propre passé en face
de lui sans être tout déchiré à ce sujet. Je prie que le Saint-Esprit
ramène le passé de chaque être humain qui est ici maintenant en face de
lui et qu’il l’observe, ensuite qu’il se tourne vers Ses préceptes.
36 Et quand il s’est mis à penser, je peux voir ce
vieil homme avec une barbe blanche flottante. Cependant, il se disait:
«J’ai miné ma vie. J’ai quatre-vingts ans. Et si j’y avais pensé quand
j’étais un jeune homme et que j’avais fait ce qui était correct, mais
maintenant il est trop tard.» Et les grosses larmes comme du cristal
ruisselaient sur sa moustache blanche…
Et alors, pendant qu’il réfléchissait à ses voies,
il y eut un bruit sec sur le flanc de la colline. Et pendant qu’il
réfléchissait à ses voies, il s’est dit: «Je vais me détourner pour
voir quelle chose Dieu a faite.»
J’espère que Dieu amènera ce buisson ardent à la
portée de l’audition de chaque personne ici ce soir. Nous pouvons
réfléchir à nos voies. Et cela a changé Moïse, quand il a détourné ses
pas du chemin des brebis et des animaux sauvages pour les diriger vers
le chemin où Dieu l’avait amené à travers la mer Rouge, pour aller à la
Terre Promise. Réfléchir à Ses voies! Cela nous fait du bien de
réfléchir à Ses voies.
37 Après que le coq eut chanté trois fois, Pierre
leva les yeux et regarda le Seigneur Jésus en face et se mit à
réfléchir à ses voies, et à ce qu’il avait fait à notre Seigneur. La
prophétie et la Parole du Seigneur lui revinrent à l’esprit, car il a
reconnu que Dieu l’avait dit.
Le même Dieu qui lui avait dit cela nous a dit quoi
faire. Qu’arriva-t-il quand il pensa à la façon dont il avait traité
Jésus, et comment il L’avait renié devant les gens de haute classe, et
comment il avait cherché à se faire passer pour quelqu’un du monde et
il avait cherché à agir comme les autres. Quand il a réfléchi à ses
voies, cela l’a amené dans l’obscurité pour pleurer amèrement.
Je pense qu’il est maintenant temps que le coq
chante pour l’Église du Dieu vivant, afin qu’Elle se tienne seule avec
Dieu et pleure en versant des larmes amères, et dise: «Ô Dieu, sois
miséricordieux envers moi.» Sans doute qu’il y a ici ce soir des hommes
et des femmes, des garçons et des filles qui ont besoin de la même
chose, nous tous, nous en avons besoin: se tenir seul avec Dieu.
Réfléchissons à nos voies, chemin faisant, et dirigeons nos pas vers
Ses préceptes.
38 Oui, il y eut Judas qui se tenait là près du
souverain sacrificateur pour recevoir le prix de la trahison du
Seigneur Jésus. Je détesterais vraiment prendre sa place. Mais il y a
des hommes à Chicago ce soir qui sont plus coupables que Judas
Iscariot. Lui avait reçu un pot-de-vin.
Beaucoup de gens ont reçu un salaire, une voiture
Cadillac et de grandes maisons pour trahir les principes de Dieu. Ils
ont honte du baptême du Saint-Esprit Es ont honte de l’action du
Saint-Esprit de Dieu. Ils sont trop classiques. Cela les amène à se
joindre à l’église. Ils font cela parce qu’ils ont peur de la nouvelle
naissance.
39 Je dis ceci devant une foule mixte, mais je
voudrais que vous me compreniez comme votre frère. Quand un enfant
vient au monde, que ce soit par terre, que ce soit sur un matelas de
paille, ou que ce soit sur… dans une chambre décorée de l’hôpital,
c’est de toutes les façons un gâchis que vous avez. Mais cela produit
la vie. C’est cela la nouvelle naissance. C’est un gâchis, mais ça
produit la Vie. Ça produit la Vie Éternelle. Amen. Ça produit la Vie.
La Vie, peu importe son niveau, j’aimerais avoir cette Vie-là, par
laquelle nous vivons à jamais. Les hommes se joignent à des églises
pour éviter cela; ils vendent leurs droits d’aînesse comme Judas.
40 Et il a entendu le tintement de cet argent pendant
que ça sonnait dans ses mains, et il s’est écrié: «J’ai trahi un sang
innocent.»
Je n’aimerais pas avoir pareille chose entre le
Seigneur et moi à la fin de la route. J’espère que vous n’en voudrez
pas.
«J’ai trahi le Sang innocent» Et il a pris un
raccourci. Il a pris une corde et est allé se pendre.
Quand vous pensez à votre passé, soit cela vous
rapproche de Dieu, soit cela vous éloigne de Dieu. Vous pouvez prendre
la voie du péché, rétrograder, fumer et chercher à dissiper cela par la
fumée. Vous pouvez aller au bar boire du whisky, et chercher à noyer
cela dans la boisson, alors que vous vous êtes souillés, et que vous
avez souillé les autres, vous avez menti, vous avez volé, triché ou
renié l’Évangile que vous essayez de représenter pour avoir une parure,
ressembler aux autres, et agir comme les gens d’aujourd’hui.
41 Dieu veut que vous soyez différents. Il exige une
différence. Vous serez tout aussi coupables que d’avoir reçu trente
pièces d’argent.
Vous pouvez prendre le raccourci, certainement, mais
il n’y en a jamais eu un. Considérez les temps Bibliques. Ceux qui sont
allés auprès de Lui, après avoir réfléchi à leurs voies, comme Pierre,
il a trouvé miséricorde. Ceux qui ont pris le raccourci se retrouvent
pour l’éternité, quelque part là, sans Dieu, sans espérance, sans
Christ. Prenez le chemin qui mène vers Lui; l’accès est libre. C’est
vrai.
Le soldat Romain, après qu’il eut percé Son côté
avec sa lance et qu’il eut vu l’eau et le Sang jaillir, et qu’il eut vu
le soleil se coucher au milieu de la journée, les rocs et les montagnes
être fendus, et qu’il eut entendu le tonnerre et vu l’éclair sans
nuage, il s’est frappé la poitrine et a dit: «Certainement, c’était le
Fils de Dieu.».
Il a réfléchi à ses voies. Il a vu ce qu’il avait
fait. Et il s’est jeté au pied de la croix, selon ce qui nous est
rapporté. Il a réfléchi à ses voies, et il s’est tourné vers les
préceptes de Dieu.
42 Pilate, après avoir cherché à se débarrasser de
Jésus en se lavant les mains, dix ans plus tard, il cherchait toujours
à ôter le Sang de Christ de ses mains.
Peut-être que dans dix ans à partir de ce soir, vous
serez en train de chercher à ôter ce Message de vos mains. Mais il
s’est lavé, lavé et lavé sans pouvoir s’en débarrasser, il était trop
orgueilleux pour se tourner vers l’Homme qu’il avait tué. Il s’est
finalement tué en se jetant dans une étendue d’eau, là en Suisse, selon
la légende, les eaux bleues entrent en ébullition chaque vendredi saint.
43 Je me demande ce soir, si vous réfléchissez à vos
voies. Je me demande si vous vous rappelez quelque chose que vous avez
fait et le chemin que vous avez emprunté. Si c’est le cas, et si vous
vous sentez condamné, ne prenez pas le raccourci qui consiste à adhérer
à une église, ou à aller faire telle ou telle autre chose, ou à vous
soûler à mort ou quelque chose comme cela. Bien, laissez-moi vous dire
quelque chose:
Il y a une fontaine pleine de sang,
Tiré des veines d’Emmanuel,
Et les pécheurs plongés dans ce flot,
Perdent toutes les taches de leur culpabilité.
Ce voleur mourant (a réfléchi à sa voie) et s’est réjoui de voir
Cette fontaine en son jour;
Là, puissé-je, moi vil comme lui,
Laver tous mes péchés.
Depuis que par la foi, je vois ce flot
Qu’alimentent Tes blessures,
L’amour rédempteur est mon thème,
Et il le sera jusqu’à ma mort.
Alors dans un chant plus noble et plus doux,
Je chanterai Ta puissance qui sauve,
Quand cette pauvre langue zézayante et balbutiante,
Reposera silencieuse dans la tombe.
Courez vers Lui. Il y a de la place pour vous à la
Fontaine.
Inclinons la tête. Réfléchissez à vos voies.
44 Seigneur, que pouvons-nous faire? Soit nous
réfléchissons à nos voies maintenant pour les redresser, soit il sera
peut-être trop tard avant le matin. Nos cœurs palpiteront peut-être,
quand la mort viendra à notre rencontre, et nous serons comme le jeune
homme de couleur, et il… nous serons incapables de prier.
Mais pendant que nous sommes normaux, pendant que
nous sommes assis ici écoutant ce cantique d’introduction être joué:
«Il y aune Fontaine remplie de Sang», puissions-nous réfléchir à nos
voies et nous tourner vers Tes préceptes. Guide nos pas vers ce chemin
de la Vie, ce chemin ensanglanté que Jésus a suivi d’un bout à l’aune,
du prétoire de Pilate au Calvaire. Puissions-nous nous renier, prendre
Sa croix et Le suivre. Pendant que nous réfléchissons, puisse le
Saint-Esprit parler à nos cœurs, et puissions-nous nous détourner de
nos voies égoïstes pour suivre les voies du Seigneur.
45 Et maintenant, pendant que nous avons la tête
inclinée et que tout le monde prie, si en réfléchissant à vos voies,
vous n’êtes pas vraiment à l’aise là-dessus, allons-y maintenant même.
Levons-nous et disons: «Seigneur, je réfléchis à mes voies.» Que Dieu
vous bénisse, jeune homme. «Je réfléchis à mes voies, et je me tourne
maintenant même. Oh! Il y a longtemps que j’ai reçu le Saint-Esprit,
mais il y a tant de choses que j’ai faites. Je réfléchis à mes voies.
Je sais que j’ai mal agi, et je tourne mes pas vers Tes préceptes
maintenant même pendant que je me tiens debout. Je désire que cette
église prie pour moi maintenant. Je me dirige vers Tes préceptes, Ta
Parole, ô Seigneur. Et voici Tes préceptes: ‘Je ne rejetterai pas celui
qui vient vers Moi’, et il est aussi dit dans Tes préceptes: ‘Celui qui
cache ses péchés ne prospérera pas, mais celui qui confesse ses péchés
trouvera miséricorde.’»
46 Vous qui voulez le pardon de tous vos péchés, et
qui promettez de mener une vie consacrée à Dieu dès ce soir, levez-vous
avec ces deux jeunes gens qui sont debout maintenant. Que Dieu vous
bénisse, Madame. Que Dieu vous bénisse tous partout; c’est bien.
47 Moi-même je suis debout, je veux que Dieu me sonde
et m’éprouve. S’il y a en moi une impureté, qu’Il me la révèle, je la
confesserai et la mettrai en ordre, j’irai faire tout ce qu’il veut que
je fasse. Ce serait là mon cri, si j’agonisais. Ce serait là votre cri,
si vous agonisiez. Pourquoi ne pas se tourner maintenant avant que
l’orage ne vienne? Afin qu’au temps des épreuves, vous puissiez dire
comme Job: «Je sais que mon Rédempteur est vivant!»
Ne voudriez-vous pas vous lever? Y en aurait-il
encore d’autres avant que nous priions? «Souviens-Toi de moi, ô
Seigneur.» Que Dieu vous bénisse, mesdames. Que Dieu vous bénisse tous.
Restez debout pour la prière.
Oui, là haut, au balcon, c’est bien. La foi vient de
ce que l’on entend. «Quand j’ai réfléchi à mes voies, j’ai tourné mes
pas vers Tes préceptes, ô Seigneur.» Peut-être qu’un danger vous
guette, et c’est le cas; s’il y a un peu de condamnation, levez-vous
maintenant pour la prière.
48 Pendant que plusieurs sont debout, d’autres se
lèvent, que Dieu vous bénisse. C’est ça la sincérité. «Quand j’ai
réfléchi à mes voies… Quand j’ai réfléchi à ce que j’ai été, Seigneur,
comment… je me tourne vers Toi.»
Je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un parmi nous qui
passe une journée sans devoir se tourner vers Lui.
J’ai besoin de Toi, ô j’ai besoin de Toi;
À chaque heure, j’ai besoin de Toi,
Oh! Bénis-moi maintenant, mon Sauveur
Je viens à Toi.
Je viens, Seigneur. Je me tiens debout, c’est tout
ce que je peux faire. Je me tiens debout, car je suis convaincu que
j’ai tort, et je–j’implore Ta miséricorde.
49 La raison pour laquelle je continue à insister,
c’est parce que les gens continuent à se mettre debout. Que sais-je? La
différence entre la vie et la mort peut résider juste dans une minute
de plus. D’ici une heure ou deux, un jeune homme souffrant de la
thrombose, de crise cardiaque, et qui sait qu’il s’en va rencontrer
Dieu, s’écriera sur son lit: «Mais que serait-il arrivé si je m’étais
tenu debout ce soir-là à l’église. Maintenant je suis vraiment dans les
tourments. Je ne sais que faire.» Mettez-vous debout maintenant, mon
ami, venez à cette Fontaine. Dieu vous fera grâce.
50 Maintenant, avec nos têtes inclinées, prions,
chacun à sa façon, vous qui êtes debout.
Seigneur, respectueusement, paisiblement et
silencieusement, nous venons à Toi humblement, et nous savons que nous
n’avons rien de bon en nous. Il n’y a pas de pureté en nous, pas du
tout. Nous sommes entièrement souillés, car nous sommes nés dans le
péché, conçus dans l’iniquité, venus dans ce monde en proférant des
mensonges. Et par nature, nous sommes des pécheurs, et nous avons
besoin de Ta grâce, Seigneur, et de Ta miséricorde, et de Ta sainteté;
car nous n’en avons pas en nous. Et même nos églises ou nos credos ne
peuvent jamais nous cacher, ce ne sont que des feuilles de figuier qui
ont été rejetées au commencement et qui seront aussi rejetées à la fin.
51 Mais nous tournons nos pas vers Tes préceptes,
vers Ta Parole, nous confessons nos fautes et nos péchés et nous
implorons Ton pardon. Quelle que soit notre souillure, Seigneur,
accorde que la Fontaine qui est là, Celle que le voleur avait vue avec
joie, ôte tous nos péchés. Accorde-le, Seigneur. Puissions-nous quitter
ce bâtiment ce soir comme des enfants nouveau-nés… forts et purs. Et si
c’est dans Ta volonté de nous retirer de ce monde ce soir, nous pensons
que nous serons prêts à aller, car nos pas sont tournés vers Tes
préceptes. Nous étions perdus comme j’étais perdu dans les bois,
Seigneur, et combien mon cœur s’était réjoui de voir cette tour ce
jour-là. Et nos cœurs se réjouissent ce soir de voir la tour du
Calvaire, là où nous savons qu’il y a de la sécurité, et–et c’est là
que les perdus entrent et se retrouvent, dirigés vers la maison.
52 Bénis ces bien-aimés, ces hommes, ces femmes, ces
garçons et ces filles qui sont debout, qui confessent leurs torts. Il
est écrit dans la Parole: «Je ne rejetterai pas celui qui vient à Moi.»
Ils ont pensé à eux. Et comme David, peut-être qu’ils sont coupables
d’autres choses autant que David l’était d’avoir pris la femme d’Urie,
mais Tu l’as entendu. Tu as entendu la prière de David, et Toi… bien
que Tu lui aies fait récolter ce qu’il avait semé, mais il était
toujours Ton serviteur; Tu l’as pardonné, car il s’est tourné vers Toi.
53 Ils ne se sont pas détournés de l’Église ce soir
comme Judas, mais ils sont venus à la croix. Ils ne vont pas essayer de
noyer cela dans la boisson, ils–ils vont s’en débarrasser par la
prière. Ils vont faire comme Jacob; ils vont crier jusqu’à ce que
l’Ange de Dieu les bénisse et ôte tout péché et toute honte. Et je
crois que Tu feras cela maintenant même, Seigneur, car Tu l’as promis.
Nous croyons cela au Nom du Seigneur Jésus.
54 Et pendant que nous avons nos têtes inclinées, je
vais vous demander, à vous qui êtes debout, vous qui vous êtes mis
debout, vous qui sentez que vous avez tourné vos pas vers Dieu ce soir,
levez la main vers Lui. Et je signale à Son intention: «Seigneur, j’ai
tourné mes pas.» Que Dieu vous bénisse. Cent pour cent ont tourné leurs
pas vers les préceptes de Dieu. Il le fera. Il ôtera chaque péché et
vous accordera la paix et la satisfaction, choses que le monde ne peut
pas offrir.
55 Maintenant, l’assistance peut relever la tête et
regarder les hommes et les femmes qui sont debout à côté de vous. Je
voudrais que vous leur serriez la main quand ils seront assis et que
vous leur disiez: «Que Dieu vous bénisse», et que vous leur souhaitiez
la bienvenue dans la communion avec Jésus-Christ. Ceux qui étaient
debout, une fois assis, que les Chrétiens qui sont tout autour disent:
«Que Dieu vous bénisse, frère et sœur.» S’il y avait quelque chose de
mal, et que maintenant vous sentiez que tout est parti, que Dieu soit
miséricordieux envers vous. Amen.
56 Y a-t-il un malade parmi vous? Levez la main.
Maintenant, vous qui êtes malades, imposez-vous les mains les uns aux
autres. Comme je l’ai dit hier soir, j’ai été… J’ai prié. Je–je désire
cette seule chose dans ma vie, que quand je–quand je prie, je–je veux
croire que je vais recevoir ce que je demande.
Un brave petit frère qui est membre de l’Assemblée
de Dieu, à Louisville, au Kentucky, frère Rogers… Vous de l’Assemblée
de Dieu, vous voyez son nom dans le–le registre de–de vos prédicateurs,
je ne sais comment vous appelez cela. C’est un brave petit homme. Il y
a environ trois jours, il était dans mon bureau, et nous priions. Et il
a dit: «Frère Branham, pensez-vous que nous aurons un réveil à
Louisville?»
57 J’ai répondu: «Je l’espère.» Et il s’est retourné
pour me regarder. J’ai dit: « Frère Rogers, l’autre jour, j’ai
rencontré Dieu dans cette caverne. Je ne peux pas dire que c’est ce que
je pense, car ce n’est pas ce que je pense. Mais il y a une chose, je
peux être sincère là-dessus; je l’espère.»
J’espère vraiment que nous en aurons. Mais dire que
je le pense, je ne peux pas penser cela, je–je suis neutre. Je–je
voudrais voir cela, mais je… ne sais pas si cela aura lieu ou pas. Nous
aimerions sonder nos vies et voir s’il y a une chose impure. Et si nos
cœurs ne nous condamnent pas, alors demandez; vous pouvez recevoir ce
que vous demandez. Je vais demander votre guérison. Je voudrais que
vous demandiez votre guérison, et que vous demandiez celle des gens qui
sont assis à côté de vous. Dieu guérira les gens.
58 Prions maintenant. Seigneur, tout aussi vrai que
Tu as été blessé pour nos transgressions, il est écrit dans Tes
préceptes: «Par Ses meurtrissures, nous sommes guéris.» Il y a des gens
physiquement malades, qui ne peuvent pas Te servir comme il faut, car
ils sont malades et se sentent mal. Ils se sont lassés, ils sont venus
à l’église, ils sont assis dans cette convention, écoutant le
prédicateur, Ton serviteur, prêcher. Ils sont dans la misère et la
souffrance. Ô Dieu, accorde que cela soit réglé maintenant même, que
leurs pas se tournent vers Tes préceptes. «Je suis l’Éternel qui te
guérit de toutes tes maladies. Et tout est possible à celui qui croit.»
Et sans condamnation dans nos cœurs, nous croyons maintenant en Toi,
que Tu nous guériras et que Tu ôteras toute maladie de nous. Nous le
demandons au Nom de Jésus, et il en sera ainsi. Amen.
59 Il y a ici des lettres, Seigneur, et de petites
cartes ainsi que de petits colis qui représentent les malades et les
affligés. Et nous avons appris qu’on prenait des mouchoirs et des
linges qui avaient touché le corps de saint Paul, des mouchoirs et des
linges. Et nous savons que nous ne sommes pas saint Paul, mais Toi, Tu
es toujours Dieu. Qu’il en soit ainsi, Seigneur, que lorsque ces
mouchoirs toucheront les malades, que l’ennemi lâche prise et qu’eux
soient guéris. Car nous suivons les Préceptes de Dieu, les Préceptes de
Sa Bible, et nous croyons en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Qui nous a
purifiés de toute iniquité, et qui nous donne le Saint-Esprit, et la
guérison Divine maintenant même. Au Nom de Jésus-Christ. Amen.