Les Conférences

Date: 60-0228 | La durée est de: 1 heure et 16 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci beaucoup, Frère Williams. Que le Seigneur vous bénisse. Bonsoir, mes amis. C’est un priv-... [L’assemblée applaudit.–N.D.E.] Merci. Avec ça, je suis doublement bien accueilli. Et c’est très bon d’être ici en Arizona ce soir dans cette ville de Phoenix, et dans ce beau tabernacle avec cette bonne communion. En fait, depuis la dernière fois que j’étais ici, j’ai impatiemment attendu de revenir.

            Il y a quelques jours, on m’a appris, juste avant mon départ pour outre-mer, que je pouvais revenir à Phoenix, qu’aucun frère ne viendrait en ce temps-ci. Eh bien, cela m’a certainement réjoui de savoir que j’aurais à revoir mes amis ici. Et pendant que j’étais à Porto Rico dans les–les îles des Caraïbes, eh bien, alors, à mon retour, j’ai donc appris que nous venions ici. Et c’est certainement un grand privilège de revenir.

2          On dirait que ça me fait toujours du bien de traverser les montagnes, de voir ces déserts fleurir, des fleurs commencer à pousser après avoir bravé une tempête de neige pendant quatre jours et après avoir connu le gel, d’arriver ici où il fait beau et chaud. C’est vraiment une petite touche du Ciel. Cette vallée m’a toujours attiré depuis que j’étais un petit garçon.

            Je me souviens de ma première visite à Phoenix, j’avais environ... eh bien, j’avais environ seize, dix-sept ans. Ça fait environ trente ans.

            Et là au coin de la Seizième Rue et de la rue Henshaw, il y avait un désert. C’est là que je restais, là, juste sur une vieille route de campagne. On longeait à cheval un canal d’irrigation qui allait jusqu’à Phoenix. Oh! C’est ainsi que je me déplaçais de la route Henshaw à Phoenix! Tout était en gravier, c’était juste une vieille route en gravier qui passait par ici. Ça a certainement changé.

3          Et les gens ont changé. La vallée a changé. Phoenix commence maintenant à la bifurcation des Apaches, s’étendant vers ici. Il continuera à changer s’il y a encore du temps. Et nous voyons qu’il en est ainsi pour tout dans la vie, ça change. J’ai trouvé une seule Chose qui ne change pas, c’est Dieu; Il ne change pas. Je L’ai trouvé il y a environ trente ans. Je Le fuyais lorsque j’étais venu à Phoenix. Mais c’est inutile de Le fuir, Il sait où vous êtes. Ainsi donc, alors...

            Mais Il n’a jamais changé et Il n’a jamais manqué d’être le même Sauveur tendre et doux que j’ai–que j’ai trouvé. Tout ce qu’il y a en moi, c’est qu’Il me semble devenir plus précieux chaque jour, au fil du temps. En effet, je m’approche un peu plus de Lui. Ma vie s’éteint et je ne suis plus le petit garçon d’il y a quelques années. Mais j’ai le ferme espoir de rajeunir un jour, une fois de plus, bien plus avec une vie immortelle, pour ne plus jamais mourir.

4          Il y a quelques jours, ou plutôt quelque temps, je dirais, je me peignais les quelques cheveux qui me restent. Ma femme s’est adressée à moi, disant: «Billy, tu deviens pratiquement chauve.»

            J’ai dit: «Oui.» Ceci a été provoqué par un coiffeur qui m’avait mis de l’acide carbonique aux cheveux; ils ont été tous coupés, et puis, ils n’ont plus jamais repoussé. J’ai dit: «Mais, chérie, j’aimerais te rassurer que je n’en ai perdu aucun.»

            Elle a dit: «Je t’en prie, dis-moi où ils sont.»

            J’ai dit: «Eh bien, je vais te répondre si toi, tu me réponds.»

            Elle a dit: «D’accord.»

            J’ai dit: «Où étaient-ils avant que je les aie? Ils sont censés être une matière de quelque part. Et là où ils étaient avant que je les aie, c’est là qu’ils m’attendent.» Un jour, ce... C’est tout à fait vrai. Tous les cheveux de notre tête sont comptés, Dieu sait tout à ce sujet.

5          Il y a quelque temps, j’étais assis, contemplant la montagne Camelback. Alors, je me suis rappelé que, petit garçon, je passais par là à cheval. Et je travaillais ici au nord de Wickenburg, je montais là avec les autres faire descendre le bétail. Et je me demandais souvent comment... si jamais je pouvais revivre l’époque de mes dix-sept, dix-huit ans, mais la Parole de Dieu enseigne que je la revivrai. Dieu ne perd rien. Il ressuscitera cela au dernier jour. C’est ce qu’Il a promis, Jésus.

            Ainsi donc, nous sommes... On sait que cette vie, peu importe ce qui y arrive, toutes nos maisons, notre grande ville, notre belle nation, notre bel Etat de Cal... de... je ferais mieux de ne pas le dire, n’est-ce pas? Les droits de l’eau sont aussi... Un jour, Arizona se volatisera et disparaîtra. Toutes nos maisons, dans cette vallée, seront réduites en poussière une fois de plus, mais nos âmes ont l’immortalité une fois nées de nouveau de l’Esprit de Dieu. Dieu a promis de nous ressusciter une fois de plus au dernier jour par Son Fils Jésus-Christ; et alors, nous deviendrons jeunes pour l’éternité. Nous n’aurons plus jamais à tomber malades, nous n’aurons plus jamais de chagrin ni de tristesse. Et quel temps ce sera! Comme il est dit dans Apocalypse 21: «Puis, je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus.» Ça, c’est ce que nous désirons ardemment, c’est là que nous désirons ardemment aller, nous combattons pour y aller.

6          Et pendant que je vais à travers le monde prêcher aux gens, prier pour les malades et les affligés, faisant connaissance avec mes braves frères de chaque église et de chaque dénomination, ayant une précieuse communion, je–j’attends impatiemment le temps où j’aurai à les rencontrer pour ne plus jamais avoir à leur dire au revoir.

            Aujourd’hui, j’étais dans la caf... cafétéria Miller, et l’homme qui s’occupait des repas là derrière me connaissait. Alors, un servant m’a dit: «Salut, Frère Branham.» Je me suis assis, j’ai rencontré mes amis, frère et soeur Norman et leur famille, venant de Tucson. Quelques instants après, un homme et une femme avancés en âge se sont approchés, et cette dame... Lorsqu’ils se sont présentés, ils venaient d’Oakland, ils allaient être ici pour la réunion. Ils sont probablement présents ce soir. Et elle a reçu le Saint-Esprit, d’après ce que j’ai compris, deux ans avant ma naissance. Elle–elle prêche l’Evangile depuis quarante et un ans, je pense.

7          Lorsque je vois des gens comme ça... et elle m’a dit: «Il n’y a qu’une seule chose, une seule chose qui m’inquiète; je souhaiterais pouvoir sortir et continuer à oeuvrer.» Oh! la la! Je–je me suis senti grand à peu près comme ça à côté de cette femme, à l’idée qu’une vieille sainte, avancée en âge, n’a en elle tout le temps qu’une chose qui crie: «Plus de Dieu, si je peux faire quelque chose pour Lui.» Cela devrait nous faire honte à nous-mêmes. Nous devrions aller directement dans le champ missionnaire, nous mettre à faire quelque chose pour le Seigneur Jésus.

            J’aimerais remercier notre précieux frère ici ce soir et le conseil de cette église pour nous avoir invité et nous avoir ramené ici afin que nous puissions nous unir et avoir ensemble une grande communion. J’espère que Dieu nous accordera une grande réunion, je pense que ça sera pendant environ quinze jours. Oh! la la! Pouvez-vous me supporter si longtemps? Quinze... Ça sera le temps le plus long de ma vie pendant lequel j’aie jamais tenu une réunion, quinze jours, ça serait la série des réunions la plus longue. Généralement, je fais juste trois à cinq soirées, et je suis parti.

8          Nous étions à Porto Rico la semaine dernière, ou la semaine avant la semaine passée, je pense. Nous étions à Kingston, à la Jamaïque, et nous avons eu environ trois mille convertis chaque soir. Puis, nous sommes allés à Porto Rico. Nous y avions passé environ trois ou quatre soirées. Nous sommes allés à Porto Rico pour deux soirées, nous avons eu là chaque soir trois à quatre mille qui venaient au Seigneur. Et me voici maintenant ici à Phoenix pour quinze jours. Oh! la la! J’espère bien que le Seigneur fera quelque chose de grand pour nous.

            Et avec notre rassemblement, j’espère que cela suscitera un réveil, un vrai réveil dans toute la vallée de Maricopa, ici, qui fera qu’il y aura un réveil dans chaque église, et l’Esprit de Dieu se répandra partout avec amour et communion, Il sera en voie de ramener Jésus-Christ, le Fils de Dieu, sur la terre. Sur base de ces pensées, avant que je prenne un texte, inclinons la tête pour un mot de prière.

            Maintenant, avant de prier, y aurait-il quelqu’un qui aimerait qu’on se souvienne de lui dans cette prière? S’il y en a, levez simplement la main vers Dieu, dedans ou dehors. Il voit et comprend. Gardez votre pensée dans votre esprit maintenant alors que nous prions.

9          Notre très Bienveillant Père divin, qui as ressuscité le Seigneur Jésus d’entre les morts, L’as ressuscité le troisième jour et L’as présenté à l’Eglise comme l’unique Médiateur entre Dieu et l’homme, l’Homme Jésus-Christ, qui nous as laissé cette plus merveilleuse promesse que si nous demandons quelque chose au Père en Son Nom, Il nous l’accordera, cela sera accordé, nous venons donc devant Toi ce soir, Seigneur Dieu, au Nom du Seigneur Jésus, Ton Fils, Te demander premièrement de nous pardonner chaque péché et chaque offense que nous avons commis contre Toi.

            Et si nous avons péché contre notre frère, ou contre notre voisin, ou contre n’importe qui, que le Saint-Esprit nous révèle cela au début de ce réveil afin que nous allions arranger ces choses, que nous ayons des coeurs dégagés, des mains pures, une conscience non souillée devant Toi, afin que Tu puisses nous envoyer auprès des nécessiteux, ceux qui sont indifférents envers Dieu. Notre témoignage n’aura pas d’obstacles, mais le Glorieux Saint-Esprit nous précédera et nous aidera à amener les gens au Seigneur Jésus.

10        Nous Te demandons, Seigneur, de bénir cette église, son pasteur, son conseil et ses membres. Bénis le Corps de Christ qui est dans cette vallée, les membres de chaque église. Et nous prions non seulement pour cette église, mais qu’il y ait pour tous un grand réveil, et que la gloire de Dieu soit ressentie dans toute cette vallée; et non seulement dans cette vallée, mais aussi à travers les nations. Et ramène le Seigneur Jésus, comme nous voyons le temps approcher.

            Nous Te demandons, Seigneur, de Te souvenir des malades et des affligés, de ceux qui sont retenus ce soir dans des hôpitaux, dans des maisons pour convalescents et ailleurs. Que Ton Saint-Esprit, Seigneur, les assiste avec bienveillance par le Nom du Seigneur Jésus.

            Accorde-nous de Ta grâce et de Ton amour. Donne-nous Ta Parole, Seigneur. Que la Parole soit plantée chaque soir dans nos coeurs, et que le Saint-Esprit arrose jusqu’à ce que nous devenions de véritables images de Dieu, des membres de Son corps manifestant tellement l’amour, tellement salés, que tout Phoenix aura soif de devenir ce genre de chrétiens. Car il est écrit par notre Seigneur, Il a prononcé ces Paroles: «Vous êtes le sel de la terre.» Et nous savons que le sel a de la saveur lorsqu’il entre en contact. Puissions-nous mener une vie telle que nos esprits, en entrant en contact avec les autres, amèneront ceux-ci à désirer ardemment devenir membres et à mener la vie que le Saint-Esprit mène au travers de nous. Bénis Ta Parole pendant que nous La lirons ce soir. Et nous Te prions de L’établir dans nos coeurs, car nous le demandons au Nom du Seigneur Jésus, Ton Fils. Amen.

11        Pendant qu’on attend et tout, à l’intérieur, à l’extérieur, le long des murs, nous sommes... nous savons ce que ça représente que de rester debout avec des crampes. Et avoir... Peut-être qu’on est resté longtemps debout avant le début des services; ainsi, chaque soir, je vais tâcher d’aller aussi vite que possible. Mais cependant, j’aimerais accorder beaucoup de temps au Saint-Esprit pour faire agir la Parole, pour qu’Il occupe Sa place dans le coeur, afin que... Vous savez, l’éternité est un long temps. Elle n’a point eu de commencement, elle ne connaîtra point de fin. Nous sommes descendus dans le temps, mais nous serons relevés dans l’éternité l’un de ces jours, ou l’une de ces nuits. Et cela déterminera l’état de... le genre de vie que nous menons ici, ce qu’il en sera pour nous–nous là! Soyons donc vraiment profonds et sincères à chaque instant, comme si celui-ci était donc le dernier Message que nous entendons donc dans notre vie.

12        J’ai choisi comme texte ce soir un passage dans le Livre d’Esaïe, chapitre 1, verset 18. Et juste pour un moment, après que je l’aurai lu... Je prie que le Saint-Esprit nous donne le contexte de la Parole.

          Venez... plaidons! dit l’Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige;

          S’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.

            Je pensais qu’il serait très approprié de commencer le service ce soir avec ça. Et j’aimerais prendre pour sujet, s’il me fallait intituler ce texte: Conférences.

            Ici, le prophète a été invité... auprès de Dieu, il lui a été dit: «Venez et plaidons. Tenons donc une conférence.»

13        Nous entendons beaucoup parler, dernièrement, au cours de quelques dernières années, des conférences. Pourquoi tient-on des conférences? Quelle est la raison d’une conférence? Eh bien, généralement, une conférence est tenue en temps d’urgence. Lorsqu’il y a urgence, alors on... Les armées, ou je ne sais quoi, s’il y a une conférence de ce genre-là, où les grands hommes, les chefs peuvent se rassembler, échanger des idées, réfléchir sur les événements, travailler au mieux de leur capacité pour leur... pour le... ce pour quoi ils travaillaient, la cause, le but.

            Beaucoup ici peuvent se souvenir d’une conférence que j’ai à l’esprit ce soir, elle a eu lieu il y a quelques années, lorsqu’on avait tenu ce qu’on appelait la Conférence des Quatre Grands. Les nations libres s’étaient rassemblées et avaient tenu une conférence parce qu’il y avait une urgence. En ce temps-là, l’Allemagne était sur le point de s’emparer de l’Angleterre et du... du monde, pour ainsi dire. Il y avait un état d’urgence.

            Alors, les quatre grandes puissances du monde libre s’étaient rassemblées, et–et elles cherchaient à tomber sur une conception, quelque chose sur lequel elles pouvaient mettre la main afin de pouvoir changer de stratégie, savoir comment gagner cette guerre.

14        Je me souviens d’un–un ami à moi, un prédicateur, qui était à Louisville, et il suivait le compte rendu. Généralement, lorsqu’on tient une telle conférence, l’attention du monde entier est focalisée sur l’issue de cette conférence parce que le monde entier était concerné par la chose. Généralement, si vous n’avez aucun intérêt dans une conférence, eh bien, vous ne vous en souciez pas. Mais, ayez-y un intérêt, alors vous aimeriez suivre les comptes rendus, apprendre ce qui s’est passé.

            Cet ami à moi, le prédicateur, suivait la radio et il parcourait la pièce tout en suivant le discours. Et il a dit: «Quelqu’un a frappé à la porte.» Et c’était le temps où nous connaissions des moments difficiles. On n’arrivait pas à mettre du sucre dans le café; eh bien, nous nous en plaignions. On devait faire bouillir le café une deuxième fois, et nous nous en plaignions.

            Parfois, je me demande si nous ne nous plaignons pas un peu trop. Lorsque nous pensons qu’on aura à bouillir le café deux fois, on s’en plaint, alors que des hommes meurent sur le champ de bataille. Le sang des jeunes Américains est versé sur le champ de bataille, et le sang des nations a coulé, et alors, nous nous plaignons à cause d’un petit sacrifice qu’il nous faut consentir. On–on dirait que... J’espère que ça ne paraît pas mauvais, mais nous semblons être plus ou moins ingrats pour ce que nous avons effectivement. Nous n’apprécions pas ce que nous avons.

15        Alors, ce prédicateur parcourait la pièce, et quelqu’un a frappé à la porte; il y est allé voir ce qui se passait. Et il y avait un, comme un beatnik moderne, vous savez, le visage couvert de moustaches, sale, et ce dernier a dit: «Je–j’aimerais vous parler un petit instant.» Il a dit: «Je suis un poète, et personne ne veut acheter mes poèmes, et vous êtes un homme influent de la ville, et je pense que si je... vous vous impliquez et que vous me donniez un petit coup de pouce, eh bien, les gens achèteraient mes poèmes.»

            Et il a dit: «Mon cher monsieur, ne voudriez-vous pas entrer vous asseoir juste un instant?» Il a dit: «Je suis le compte rendu de la Conférence des Quatre.»

            Et le jeune homme n’était pas intéressé par la conférence; tout ce qui l’intéressait, c’étaient ses propres poèmes. Il ne voulait même pas écouter le prédicateur, jusqu’à ce que le prédicateur a dû l’amener à la porte et l’a fait asseoir sous la véranda, jusqu’à ce qu’il avait suivi le compte rendu. En effet, tout ce qu’il voyait dans la vie, c’était vendre ces poèmes qu’il avait composés.

16        Et puis, nous pouvons nous souvenir d’une autre conférence, il y a eu la Conférence de Genève; nous nous souvenons tous de la Conférence de Genève, comment on avait choisi cette belle ville. J’y ai été plusieurs fois, et c’est certainement une belle ville, Genève. Et à la Conférence de Genève, le compte rendu de cette conférence-là...

            Et puis, tout récemment, la Conférence de Paris... Nous nous souvenons de la grande Conférence de Paris, un autre grand jalon de l’histoire. Et puis, de nos jours, notre propre bien-aimé président Dwight Wisen... Eisenhower visite le monde libre, tenant conférence après conférence après conférence. Khrouchtchev aussi est sorti, tenant conférence après conférence après conférence.

17        Pourquoi? C’est parce que, semble-t-il, il y a un état d’urgence en vue. Le monde est dans un état tel qu’une petite nation peut détruire le monde entier. Les hommes sont... ont fait des réalisations par des recherches scientifiques–scientifiques, ils ont dépassé le niveau de la poudre à canon et des gaz empoisonnés. Ils en sont aux bombes à hydrogène, aux armes nucléaires et autres tels qu’ils peuvent faire surgir un sous-marin quelque part dans l’océan et détruire le monde. Et tout le monde a peur. C’est pourquoi ils tiennent des conférences, cherchant à se rassembler pour trouver ce que nous devons faire. Dieu aussi tient des conférences. Dieu tient des conférences en cas d’urgence. Considérons certaines de ces conférences.

            La première conférence que je peux me rappeler, lorsqu’il y avait eu une urgence, c’est ce que nous appellerions la Conférence d’Eden. Lorsqu’un rapport a été fait au Ciel que les enfants de Dieu avaient péché, quelque chose devait aussitôt être fait. En effet, Son propre fils et Sa propre fille étaient déchus de la grâce. C’était un cas urgent et un état d’urgence; si jamais l’homme devait se maintenir en vie, quelque chose devait être fait.

18        Je peux me représenter Dieu notre Père, là dans le jardin d’Eden, promenant le regard çà et là pour trouver un certain arbre sous lequel Il pouvait faire venir Ses enfants dans Sa Présence. Il a choisi un endroit. Il a convoqué cette conférence-là. Et Il a placé Adam, Ève et le serpent là, et la conférence s’est tenue là. Ils avaient transgressé Ses lois. Ses lois étaient justes et devaient... une peine devait être subie.

            Comment vivraient-ils après la sentence de mort qui pesait sur eux? Alors, une conférence fut tenue là-bas et l’expiation fut faite pour ce péché-là. Et c’était pour un temps, avant que la Semence de la femme soit là pour écraser la tête du serpent, Celle qui payerait tout le prix du péché, un agneau a été offert en sacrifice, en attendant la plénitude du temps. Et quelque chose avait été accompli là. Quelque chose de grandiose avait été fait, un moyen par lequel l’homme pouvait être encore sauvé.

19        Je suis si content qu’ils aient tenu une conférence. S’ils n’avaient point tenu de conférence, où nous serions-nous retrouvés ce soir? Quelque chose a été fait là. Des accords ont été conclus, des dispositions ont été prises. Et ils sont allés de l’avant. Et cette première conférence, c’était une question de vie ou de mort pour la race humaine.

            Et puis, pensons à une autre conférence. Il y eut un temps où un prophète qui connaissait le Seigneur Dieu comme son Sauveur s’était mal comporté, en cherchant à faire les choses à sa manière. Puis-je m’arrêter ici juste un instant pour dire ceci, mon frère ou ma soeur: chaque fois que quelqu’un cherche donc à accomplir la Parole de Dieu, ou Sa volonté, à sa propre manière, il lui faut très vite une conférence avec Dieu, car il est en erreur. Il n’y a que deux voies pour accomplir quoi que ce soit: la bonne et la mauvaise. C’est-à-dire votre voie et celle de Dieu. Votre voie est toujours la mauvaise.

            Moïse avait trouvé que sa voie ne marchait pas. Et de même que Moïse a tiré des leçons sur la voie rude, moi aussi j’en ai tirées. Sans doute que beaucoup parmi ceux qui sont assis ou debout ici ce soir en ont aussi tirées. C’est une voie rude. Il vaut mieux abandonner votre volonté à la Volonté de Dieu et tenir une conférence avec Lui.

20        Et lorsque... Nous voyons que Moïse, suivant sa grande école et ses connaissances intellectuelles, intelligent et habile, il était si perspicace qu’il pouvait enseigner les enseignants. Je ne cherche pas à défendre l’ignorance, mais je pense que lorsque nous en arrivons là, nous sommes dans l’état le plus dangereux que nous puissions atteindre: Quand nous devenons tellement intelligents que nous connaissons plus que tous les autres. C’est ça le problème du monde aujourd’hui. C’est ça le problème des nations aujourd’hui. Tout le monde cherche à se montrer plus intelligent que l’autre.

            C’est ça le problème des gens aujourd’hui. Nous cherchons à dépasser en intelligence quelque chose d’autre. Nous cherchons, même dans nos églises, à voir quelle grande flèche de clocher nous pouvons construire, les gens de la meilleure classe, comme nous l’appelons, qui viennent, les gens les mieux habillés. On ôte les vrais joyaux et les vraies pépites de l’Evangile, on fait des compromis là-dessus: Au lieu de l’autel, une poignée de main. Au lieu du baptême du Saint-Esprit, nous faisons des compromis pour adopter une poignée de main, ou le baptême par immersion a été remplacé par l’aspersion d’un peu d’eau; tout pour y insérer notre propre plan. Mais cela ne marchera pas. Cela n’a jamais marché, et cela ne marchera jamais. La voie de Dieu est toujours la bonne. Il faut que ça soit Sa voie, c’est l’unique voie.

            Moïse, avec toute sa grande conception militaire et ce qu’il pouvait réaliser, s’est dit que le meurtre était la–la question, ou plutôt que le meurtre était le moyen; alors, il a tué un Egyptien. Et à ses tout débuts, il s’est retrouvé vaincu.

21        Je pourrais dire ceci: Ce soir, beaucoup de prédicateurs dans le pays et dans d’autres pays, beaucoup de chrétiens ce soir ont dans leur coeur un réel désir de servir Dieu, mais ils se retrouvent vaincus, parce qu’ils adoptent leur propre conception intellectuelle de l’Evangile: Juste adhérer à l’église, ou accomplir une bonne oeuvre, ou donner des habits à quelqu’un, ou faire une petite bonne oeuvre. Si c’était tout ce qu’il fallait, alors la Conférence d’Eden aurait été vaine, et la mort du Seigneur Jésus-Christ serait vaine. Dieu a élaboré un programme et il nous faut le suivre. Et plus tôt nous le suivons, mieux l’Eglise réalisera le dessein de Dieu, lorsque nous suivrons le programme de Dieu.

22        Moïse a essayé d’exécuter cela à sa propre manière. Et il s’est retrouvé en erreur. Et en procédant ainsi, comme beaucoup d’autres qui rétrogradent entre deux réveils, venant et essayant d’imiter un chrétien, ou se tenant et exécutant une espèce de signe, ou–ou une déclaration des credos que nous citons... récitons. Quelques jours après, nous nous retrouvons vaincus, parce que nous cherchons à faire cela de nous-mêmes. Cela ne marchera jamais. Nous devons suivre le programme de Dieu, mot à mot, à la lettre.

            Voyez, tout ce que vous cherchez à faire, la conception intellectuelle est vraiment opposée à l’Esprit. L’esprit intellectuel se dit qu’il faut être intelligent et sage. Le Saint-Esprit est humble. Laissez tomber toutes vos connaissances, marchez avec douceur et humilité devant le Seigneur, L’aimant de tout votre coeur, de tout votre esprit, de toute votre force. C’est là que le Saint-Esprit opère. Il vous fait faire des choses que vous ne pensiez donc pas faire. Il vous amènera à vous repentir, à revenir serrer la main, à vous accorder avec les gens, plutôt qu’à pouvoir adhérer à l’église et vous dire toujours un chrétien, alors qu’au fond de votre coeur vous haïssez. Mais vous ne pouvez pas être conduit par le Saint-Esprit et faire cela. Vous ne pouvez pas le faire. Vous ne pouvez pas–vous ne pouvez pas tricher. Vous ne pouvez pas mentir. Vous ne pouvez pas traiter des affaires louches. Ça doit être manifeste et transparent, et avec l’approbation du Saint-Esprit pour cela.

23        Moïse a essayé, mais il a échoué. Dieu l’a appelé, et sans doute que beaucoup de ceux qui m’écoutent peuvent avoir été ainsi appelés de Dieu. Mais nous cherchons à satisfaire cela en adhérant à l’église ou en faisant quelque chose de religieux. Cela ne satisfera jamais. Il vous faut une conférence avec Dieu.

            Ainsi, Moïse (Dieu était déterminé, car Il l’avait élu à accomplir cela.) errait dans le désert. Et un jour, derrière le désert, Dieu décida d’appeler Son prophète fugitif. Alors, Il choisit un certain arbre. Je me suis toujours demandé: «Je me demande ce que Dieu avait mis sur cet arbre pour l’empêcher de se consumer.» Les feuilles éclataient et craquaient, et le feu brûlait. Et je ne sais pendant combien de temps ça a brûlé. Mais cela ne se consumait pas. C’était le lieu choisi par Dieu pour rencontrer Son prophète.

24        Dieu choisit le lieu où tenir Ses conférences. Juste comme les rois et les chefs d’Etat choisissent des lieux de conférence, Dieu se choisit un lieu. Ma sincère prière ce soir est que votre siège, ou là où vous vous tenez debout, soit le lieu choisi par Dieu pour vous, où Il peut vous parler, vous parler, faire quelque chose ou dire quelque chose qui attirerait votre attention, où Il peut captiver votre attention juste quelques instants.

            Moïse s’est approché du buisson ardent, il regardait et contemplait le spectacle que cela offrait: voir un buisson ardent qui cependant ne se consumait pas! Et lorsqu’il s’est approché du buisson ardent, il a reçu des instructions: «Ôte tes souliers, Moïse, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.» Moïse a obéi en ôtant ses souliers.

25        Nous voyons une chose, c’est que lorsque les hommes tiennent des conférences des Etats, ils se rassemblent, ils se trouvent une grande place et ils–ils festoient, ils organisent de grands dîners, ils se mettent à table, ils prennent des verres d’amitié, et ils–et ils se préparent et sortent de là pour essayer d’accomplir ce qu’ils avaient décidé de faire.

            Combien c’est différent des conférences de Dieu! Les hommes ne se rassemblent pas dans les conférences de Dieu pour manger. Ils se rassemblent pour jeûner, prier, recevoir des instructions et aller de l’avant avec cela.

26        Moïse est allé passer quarante jours au sommet de la montagne, il était là, recevant les commandements, ou par la suite, il a su ce que c’était que de rencontrer Dieu, il a su ce que c’était que d’être en conférence avec Dieu. Il avait donc attendu ses quarante jours; c’était facile une fois qu’il était en conférence avec Dieu.

            Des hommes qui ont déjà été en conférence avec Dieu, ou des femmes, savent ce que veut dire oublier parfois la nourriture, oublier l’eau, oublier les choses du monde, oublier tout le reste, se mettre à l’écart avec Dieu pour tenir une conférence.

            A cette première conférence, au buisson ardent, Moïse avait reçu des instructions de la part de Dieu: «Je suis le Dieu de vos pères, J’ai entendu les gémissements de Mon peuple et Je suis descendu pour les libérer. Je veux que tu ailles en Egypte.»

            Regardez les raisons naïves qu’il a avancées. Moïse s’est mis à présenter des excuses, disant: «Je suis... je ne suis pas... je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et tout.»

            Alors, Il lui a dit qu’Il serait avec lui, et que l’Ange de Dieu le précéderait avec des signes et des prodiges qu’Il accomplirait. Alors, il fut donc prêt à partir.

27        Après avoir obéi à Dieu, avoir accompli la mission qu’Il nous a confiée, parfois nous rencontrons des circonstances difficiles. C’est ce que Moïse a connu. Il est descendu en Egypte et il a exécuté exactement les ordres de Dieu; il a obéi à la lettre à la Parole, et il suivait la Parole.

            Dieu avait promis à Abraham que sa postérité séjournerait dans un pays étranger, parmi des étrangers, mais qu’Il la ramènerait dans ce pays-là après qu’ils auraient passé quatre cents ans en captivité. Moïse s’est donc parfaitement conformé à la Parole de Dieu. Et même alors, on rencontre toujours des obstacles.

28        Il peut y en avoir ici ce soir qui se buttent à cela et qui disent: «Frère Branham, je suis malade. Toute ma vie, j’ai été chrétien. J’ai eu le Saint-Esprit depuis des années. Je suis membre de cette église depuis plusieurs années. Je–j’ai vécu fidèlement, j’ai fait tout ça, et me voici ce soir; le médecin dit que je dois mourir; j’ai le cancer. Je souffre du coeur. Je suis dans un fauteuil roulant», ou quelque chose d’autre.

            Ces choses arrivent. Moïse était parfaitement dans l’exercice du devoir confié par Dieu, et il se conformait aussi aux Ecritures. La première chose qu’un homme doit faire pour savoir, si quelque chose va de travers, c’est de s’examiner. Etes-vous d’abord en ordre avec la Parole de Dieu? Ensuite, la chose suivante, êtes-vous dans l’exercice du devoir, faisant ce que le Saint-Esprit vous a ordonné? Si tel est donc le cas, alors, il ne reste qu’une seule chose, c’est une conférence.

29        Moïse a conduit les enfants d’Israël par la main de Dieu depuis l’Egypte, et il est arrivé à la mer Rouge. Nous appelons cela la conférence de la mer Rouge. Il était parfaitement dans l’exercice du devoir, conduisant les enfants à traverser la mer Rouge, et il les amenait à la Terre promise comme Dieu l’avait promis. Il est tombé... Il avait entendu Dieu parler, le Saint-Esprit était sur lui; il les avait fait sortir, il avait accompli des miracles et des signes de Dieu. Et ils étaient là dans l’exercice du devoir, et tous les obstacles possibles les bloquaient. On dirait que même la nature s’écriait: «Oh! Moïse et Israël, je suis désolée pour vous, parce qu’un malheur vous attend.»

30        Ça peut être le cas pour vous ce soir: Un malheur vous attend. Qu’a fait Moïse, ce grand prophète fugitif? Il a tenu une conférence avec Dieu, il savait ce que cela représentait pour lui. Il savait que tout ce qu’il y avait à faire, c’était de tenir une autre conférence. Il s’est choisi un lieu. Peut-être qu’il s’est dit: «Oh! Je ne sais pas, peut-être, là derrière tel rocher.» Il est allé là et peut-être qu’il s’est agenouillé et a dit: «Grand Jéhovah, j’ai lu dans les Ecritures, ou dans la Parole que j’ai, que Tu délivreras Ton peuple. Tu as envoyé un Ange me parler. Et je suis absolument dans l’exercice du devoir; et nous voici sans issue à la mer Rouge. Je me suis donc dit qu’il n’y a qu’une seule chose à faire. Je ne chercherai jamais à me confier à mon intellectualisme. Je vais carrément venir pour tenir une conférence avec Toi.»

            Dieu a dit: «Lève-toi, Moïse. Va dire aux enfants d’Israël d’avancer.»

            Dieu n’ordonne jamais la retraite. Il n’y a pas de retraite avec Dieu. Avec Dieu, c’est: «En avant.»

31        Peu importe l’état du combat dans lequel vous vous retrouvez; si vous avez reculé en disant: «J’ai peur de la guérison divine. J’ai peur de ceci, cela ou autre. J’ai peur du baptême du Saint-Esprit», parlez et allez de l’avant. Ne battez pas en retraite. Ne reculez pas. Il n’y a pas où reculer. Avec Dieu, c’est toujours: «En avant.» Si c’est dans l’exercice du devoir, c’est conforme à Sa Parole, continuez, allez de l’avant.

            «Eh bien, direz-vous, je connais quelqu’un qui est tombé dans le fanatisme.» Mais ce n’était pas vous. Voyez? Votre devoir à vous, c’est d’aller de l’avant; avant que Dieu ne termine avec vous, continuez à aller de l’avant.

32        Il y a quelques années, lorsque le Seigneur m’avait appelé (moi, un pasteur baptiste local) à aller prêcher la guérison divine, je n’avais jamais entendu parler de la Pentecôte, pas plus que je n’avais entendu quelqu’un dire: «C’est une bande de saints exaltés», ou quelque chose comme cela. Mais lorsqu’Il est venu et que je L’ai vu, et qu’Il a parlé... Si Dieu parle, il y a quelque chose quelque part qui doit répondre à Cela. Que mon église croie cela ou pas, il y a quelqu’un qui va entendre cela.

            De là sont issus Oral Roberts, Tommy Osborn et les autres; et les feux de réveil brûlent à travers le monde ce soir. Pourquoi? Parle et va de l’avant. Ne recule pas. Nous ralentissons un peu. Il n’y a pas lieu de ralentir. S’il y a quelque chose, passez à la deuxième vitesse et allons de l’avant. Il n’y a pas d’arrêt, la Pentecôte ne peut pas s’arrêter. Il n’y a pas d’arrêt. N’allumons pas un feu au même endroit. Tout le monde est... Deux feux en deux nuits. Allumons un nouveau feu ici ce soir et un nouveau feu là sur la route, un peu, ainsi de suite jusqu’à ce que nous verrons Jésus. Il n’y a pas donc pas d’arrêt.

33        Moïse a prié, puis il a reçu des instructions, il s’est avancé et a demandé aux enfants d’Israël d’avancer. Et la mer s’est ouverte, ils ont traversé. Dieu fraye toujours une issue. Une conférence, c’est ce qu’il faut aux églises ce soir: une conférence, recevoir des ordres et aller de l’avant. Vous priez et vous demandez si c’est maintenant le temps de recevoir la grande bénédiction de ce qui se passe depuis ces trente ou quarante dernières années de la Pentecôte, de la bénédiction du Saint-Esprit. Le baptême qui embrase le monde pour un réveil qui n’a jamais été suscité... le péché... vu depuis le jour de la Pentecôte, au commencement... On n’a jamais eu cela dans le réveil luthérien; on n’a jamais eu cela dans le réveil wesleyen; on n’a jamais eu cela dans aucun autre réveil avant celui-ci. Ce n’est pas le temps pour la Pentecôte de... c’est le temps de déployer ses tentes. C’est le temps d’aller de l’avant, faisant entrer des frères de chaque dénomination, de chaque couche sociale, et pour le Message de continuer à brûler. Ce n’est pas le temps de s’arrêter. Si vous vous arrêtez, convoquons une conférence, voyons ce qui cloche.

34        Lorsque nous en arrivons à penser que nous sommes les seuls que Dieu peut utiliser, nous ferions mieux de convoquer une conférence. Dieu avait envoyé Jésus, Son Fils, mourir pour chaque membre du Corps de Christ: Méthodistes, baptistes, presbytériens, luthériens, catholiques, quoi qu’ils puissent être, ils sont tous enfants de Dieu par la promesse. Comment vont-ils entendre le Message si nous ne...

            Si nous nous refroidissons, qu’allons-nous faire? Alors, nous présentons un piètre exemple devant eux. Ce n’est pas le temps de se refroidir, c’est le temps de se réchauffer. Nous ne pouvons pas nous réchauffer avant de tenir une conférence, un réveil à l’ancien temps qui ramènera les feux du réveil, qui attirera l’attention; c’est alors que les pécheurs entrent dans le Royaume de Dieu par la naissance, que les hommes commencent à voir les femmes de mauvaise vie et des hommes de mauvaise vie, des pécheurs se repentir, changer leur vie, venir faire des restitutions, pleurer, ramenant de précieuses perles. La–l’église a besoin d’une bonne dose d’amour pieux, d’amour fraternel à l’ancien temps. Nous avons besoin d’une conférence: tenir une conférence.

            Voyons vite une autre conférence. Il s’est tenu une conférence à Gethsémané. Nous pouvons en mentionner beaucoup. Un jour, il y a eu une conférence à Babylone pour savoir s’il fallait se prosterner devant la statue du roi ou observer la Parole de Dieu. Dieu envoya la quatrième Personne pour cette conférence-là.

35        Daniel a eu à tenir une conférence, et Dieu a envoyé un Ange, peut-être une Colonne de Feu, une Lumière qui effraya ces animaux et les repoussa, et ils n’ont pas pris le dessus sur Daniel, car il avait tenu une conférence, une réunion de prière quelque part. C’est ce qui fait la différence.

            Lorsque nous nous emballons dans les choses du monde au point de ne pas pouvoir venir à l’église le dimanche soir, ou–ou le lundi soir, ou n’importe quel autre soir, et avoir à suivre nos émissions télévisées et des choses semblables, c’est la preuve que le monde s’est infiltré parmi nous.

36        Ce dont l’Eglise pentecôtiste et toutes les autres églises ont besoin ce soir, c’est de rejeter tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement pour courir avec persévérance dans la carrière qui est ouverte devant nous. Il nous faut une conférence, une réunion de prière universelle, pour que l’Eglise du Dieu vivant soit rassemblée. Ne pensez pas que je suis fâché ou hors de moi. Je sais de quoi je parle. Ce dont l’église a besoin ce soir, c’est d’une conférence, d’une réunion de prière, d’un rassemblement, d’être réunis.

            Que les prédicateurs brisent leur mur de séparation, que les membres d’églises oublient les divergences entre les dénominations des églises, que les membres d’églises et les prédicateurs s’accrochent aux cornes de l’autel d’un commun accord et prient jusqu’à ce que le feu de Dieu se mette à tomber une fois de plus. Dieu connaît le... L’entêtement et l’indifférence des hommes seront brisés, par une crainte pieuse et l’amour fraternel occupera sa place dans le coeur humain. Alors, vous deviendrez salé. Alors, le Message aura sa prééminence dans le coeur. Il exercera son influence dans la ville.

37        Nous pouvons crier, pousser des cris, faire tout ce que nous voulons; Il n’influencera pas un homme tant que ce dernier ne voit pas la Vie de Christ se refléter en lui: quelqu’un de tendre, de compatissant, qui pardonne, prêt à–à tendre l’autre joue, ou à livrer l’autre manteau, ou à effectuer le deuxième mille. Le christianisme en action. Pas juste en parler du haut de la chaire, mais vécu parmi les membres, parmi les pasteurs. C’est alors que vous verrez Christ vivant dans l’église et des décisions être prises.

            Jésus avait été amené à prendre une décision. Et avant qu’Il aille au Calvaire, le Père avait amené Son propre Fils dans une conférence à Gethsémané, alors que les anges avaient pris position pour voir quelle décision serait prise.

            Oh! Peut-être que ça ne s’était pas passé ainsi, mais imaginons-nous que c’était peut-être comme cela. Je peux L’entendre dire: «Fils, veux-Tu aller au Calvaire? Un boycott T’attend; il y aura la persécution, la mort et le meurtre sur le chemin. Ton propre corps sera exposé; on va Te déshabiller; on va Te réduire en bouillie. On Te placera une couronne d’épines sur la tête, et Tu mourras en implorant miséricorde. Tiens-Tu à continuer?»

38        Considérez la décision. Parfois, nous sommes assis dans nos sièges et le Saint-Esprit dit: «Vous devez faire telle chose, ou vous devez faire telle autre... Vous avez quelqu’un qui ne veut pas vous parler, à qui vous ne voulez pas parler. Vous ne voulez pas arranger cela. Vous avez bien honte d’aller dire que vous ayez tort ou pas, d’aller dire: ‘Frère, pardonnons-nous et parlons-en.’»

            Jésus, lorsqu’Il a regardé le Père en face, Il a dit: «Que ce ne soit pas Ma volonté; que Ta volonté soit faite.» Quelle décision! Cette décision s’est ancrée et a balayé le monde, et elle est encore prise ce soir par chaque coeur repentant: «Que ma volonté ne se fasse pas, mais la Tienne.» C’est ça la décision.

39        Il y eut aussi une décision qui fut prise, une décision à la Pentecôte. Cent vingt personnes étaient montées à la chambre haute, et elles attendaient parce que leur–leur Conducteur, leur Seigneur, était monté au Ciel auprès du Père. Et Il leur avait annoncé, disant: «Maintenant, attendez dans la ville de Jérusalem. Et Je ne voudrais pas que vous alliez déjà prêcher. Je ne voudrais pas que vous acquériez de l’instruction. Vous n’avez pas besoin davantage de théologie. Mais Je voudrais que vous montiez là, que vous attendiez là jusqu’à ce que vous soyez d’un commun accord. Alors, Je pourrais envoyer la Décision du Ciel sur vous.»

            C’est ça le problème aujourd’hui. C’est ça le problème de nos églises aujourd’hui. Quelle est la décision pour cette heure-ci? Ecoutez ça, l’autre jour, lorsque Khrouchtchev et les communistes ont pu prendre une petite bouteille de médicament, ils l’ont agitée à la face du monde (une nation athée, impie, qui hait Dieu) et ils ont dit: «Nous pouvons prendre un paralytique et lui administrer ceci, il se rétablira.»

40        Quelle disgrâce! Quand bien même je suis reconnaissant pour tout ce qui peut se faire pour aider les malades, je ne sous-estime pas cela, mais la délivrance n’a pas été confiée aux infidèles. Elle a été confiée au ministère du Seigneur Dieu. L’Eglise du Dieu vivant a la délivrance avec elle. Elle ne provient pas d’une bouteille; elle provient du Calvaire. Mais quel est le problème? Il y a quelque chose qui cloche. Nous avons besoin d’une conférence. L’église a besoin de se rassembler. Les gens ont besoin de se rassembler et d’attendre d’un commun accord jusqu’à ce que la décision soit prise.

            Ils cherchent à fabriquer des abris souterrains en acier contre des bombes, à une profondeur de quatre cents pieds [121,9 m]. Eh bien, une secousse d’une de ces bombes creusera sous terre un trou d’une profondeur de cent soixante-quinze pieds [53,5 m], sur une superficie de cent cinquante miles carré [241,4 km²]. Eh bien, il n’y a pas moyen d’être déterré de là. Il n’y a qu’un seul moyen d’y échapper, c’est de monter de là.

41        Des conférences... A quelle profondeur devons-nous aller? Combien de bétons armés et autres qui ne voudront... qui ne vaudront pas ça? [Frère Branham claque ses doigts.–N.D.E.] Nous sommes à la Venue du Seigneur. L’église a besoin d’être convoquée à une conférence. Venez d’un commun accord et attendez de voir quelle est la décision de Dieu. «Ô Seigneur, que devons-nous faire?» Nous voici ici maintenant; nous avons prêché l’Evangile. Nous avons parlé en langues; nous avons eu des interprétations. Nous avons eu des signes, des prodiges, des miracles dans notre église, mais nous en sommes arrivés à nous arrêter. Aujourd’hui, le–le communiste secoue une bouteille en face de nous, et dit: «Nous avons la chose ici.»

            Jésus Lui-même a dit: «Je vous le dis en vérité, si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là’, et si vous ne doutez pas dans votre coeur, mais que vous croyez que ce que vous dites arrive, vous le verrez s’accomplir.»

            Oh! la la! Qu’y a-t-il donc? Une conférence, c’est ce dont nous avons besoin: une conférence. Etre de commun accord dans une conférence.

42        Ils ont attendu. Ils voulaient voir comment l’église devait être conduite. Ils voulaient voir si elle devait être conduite par des conceptions intellectuelles d’une bonne vie morale, si elle devait être conduite sur base de–de certaines aspersions, ou des sortes de baptêmes, ou ce qu’ils devaient faire. Comment la nouvelle Eglise chrétienne devait être conduite. Alors, une conférence a été tenue au Ciel.

            Comment doivent-ils procéder? Serait-ce en s’amenant avec un bloc de papiers et en inscrivant le nom de tout le monde, lui donnant la communion, et le renvoyant? Mais ils ont attendu, d’un commun accord, au même endroit. Il y avait là des pharisiens, des sadducéens et tous les autres. Les petites divergences de leurs dénominations avaient été brisées. Leurs sectes et autres de leur–leur enseignement religieux avaient été brisés. Ils avaient été convoqués à une conférence par Jésus-Christ. Ils ont attendu là d’un commun accord. «Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, et ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.»

43        «Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui eut lieu, ils se rassemblèrent, ils furent confondus parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.» C’était là la décision de Dieu sur la manière dont l’Eglise devait être conduite.

            Frère, dès que nous tournons les choses de Dieu à notre avantage et que nous disons que notre groupe est l’unique à avoir la chose, il est alors temps de convoquer une autre conférence. Retournez une fois de plus à Dieu et entendez un autre bruit comme celui d’un vent impétueux, pour voir l’amour fraternel. Nous entendons trop parler aujourd’hui des chrétiens qui doivent devenir des millionnaires. On doit posséder un parc de Cadillac, sinon on n’est pas spirituel. Combien cela est éloigné!

44        Il y a quelques soirées, je parlais à un groupe d’hommes qui ont répandu à travers le monde, par les livres et tout, qu’on doit... devenez chrétien, alors vos affaires prospéreront et tout. Ce qui est bien; Dieu le fera. Mais ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce ne sont pas des affaires prospères; ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est d’un témoignage de la puissance de la résurrection de Jésus-Christ comme un témoignage vivant.

            Combien c’est contraire à la véritable Pentecôte! Aujourd’hui, on doit habiter un meilleur quartier. On doit faire ceci, on doit s’habiller de telle façon, ou être comme cela. Tout cela, c’est bien. Je crois que le christianisme, comme le savon et l’eau à votre disposition, vous amènera à vous garder purs. (C’est vrai), physiquement. Et évidemment, si le Saint-Esprit est là, Il le fera spirituellement.

45        Mais, frère, ce n’est toujours pas ce dont je parle. Ce qu’ils avaient fait en ce jour-là, plutôt que de chercher à se vanter de beaucoup de biens du monde qu’ils avaient, ils avaient vendu tout ce qu’ils avaient et l’avaient distribué aux pauvres.

            Un homme s’est levé, après que j’eus dit cela, et il a dit: «Frère Branham, c’était la plus grosse erreur que l’église ait jamais commise, le fait de les avoir laissés faire cela.»

            J’ai demandé: «Pourquoi pensez-vous ainsi?»

            Il a dit: «En effet, dès qu’il y a eu persécution, ils ont manqué des maisons où aller, et ils ont été dispersés partout.»

            J’ai dit: «C’était exactement la volonté de Dieu. En effet, ils ont alors manqué où aller, ils n’avaient plus de biens de ce monde, et ils sont allés prêcher partout, et la Parole du Seigneur se répandait. Les décisions de Dieu sont toujours bonnes. C’est tout à fait vrai. Ils sont allés partout prêcher; c’est ainsi qu’Il a fait répandre la Parole.»

46        La Conférence à la Pentecôte n’était pas pour un certain groupe de gens, ou une certaine secte, mais «que tout celui qui veut, vienne.» C’est ce que Pierre a dit: «Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.» C’était pour ceux-là, pour «tout celui qui veut, qu’il vienne boire aux fontaines de l’Eau du Seigneur.»

            Eh bien, il s’est tenu une autre conférence, nous terminons par cette dernière conférence. Une conférence a été tenue après qu’ils furent dispersés partout pour prêcher. Et deux d’entre eux passaient par la porte appelée la Belle, et là était couché un boiteux malade, infirme depuis le sein de sa mère. Et il était infirme des pieds. Pierre et Jean lui ont dit: «Regarde-nous.» Et il les a regardés. Pierre lui a dit: «Je n’ai ni argent, ni or.» (C’est ça.) «Mais ce que j’ai...» Voudriez-vous troquer Cela contre l’argent et l’or? Voudriez-vous troquer Cela contre un renom de popularité? Voudriez-vous troquer Cela contre un spectacle à la télévision le dimanche soir, ou le lundi soir, le mardi soir, ou n’importe quand que ce soit, alors que votre église tient des réunions?

            C’est ça le problème aujourd’hui. J’ai souvent dit ceci: «Si ce n’est pas ici ce qui, alors je garderai ceci jusqu’à ce que ce qui arrive.»

47        Pierre a dit: «Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: Au Nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche.» Et cet homme hésita un peu. Pierre le prit par les bras, Jean et lui, ils le firent lever et ses chevilles devinrent fermes. Il se mit à sautiller et à louer Dieu.

            Cela fit quelque chose à l’assemblée. On les fit entrer, on les fouetta, les menaçant de ne plus prêcher en ce Nom-là, de ne plus répandre cette secte de la Pentecôte.

            Et après qu’ils eurent fait cela, ils sont allés sous cette menace, d’être jetés en prison s’ils prêchaient encore cela, s’ils disaient quoi que ce soit sur la résurrection de Jésus, et sur la Présence du Saint-Esprit, accomplissant des miracles ici. Savez-vous ce qu’ils firent? Ils étaient en détresse, il y avait une urgence. Alors, ils allèrent vers les leurs.

            C’est là que nous devrions aller ce soir, pas sortir demander au maire de la ville comment nous devrions faire telle chose, ou comment nous devrions faire telle autre. Nous ne devrions pas envoyer à une quelconque école pour l’instruction, demander comment nous devrions faire telle chose, ni comment nous devrions faire telle autre. Si notre église devient spirituellement maigre, la chose à faire pour nous, c’est tenir une conférence avec Dieu.

48        Dans Actes 4, ils ont tenu une conférence. Et ils ont prêché, ils ont prié comme suit: «Seigneur, pourquoi ce tumulte parmi les nations, et ces vaines pensées parmi les peuples? Est-ce juste pour nous de refuser de prêcher la guérison divine dans nos messages? Devrions-nous prêcher la guérison divine, ou devrions-nous nous abstenir de telles choses? Ô Seigneur, nous savons ce que dit la Parole; donne-nous donc du courage, de l’hardiesse.» Oh! la la!

            Alors, la maison où ils étaient assemblés trembla. Quel exaucement! Donne-nous une telle conférence au coin de la 11è Rue et de la rue Garfield; nous prêcherons la totalité de la Parole de Dieu; nous prendrons position pour tout ce que Dieu a dit. Nous croirons au fait d’être mort au péché et vivant en Christ. Nous croyons qu’un–un homme qui est mort au péché s’abstient des choses du monde, parce qu’il est mort à lui-même. Il n’a plus de commérages, de moues, des disputes, des querelles et des conflits. Il est en paix avec Dieu et avec l’église, dès ce moment-là jusqu’au jour où il est retiré de la terre.

49        Je crois que le Saint-Esprit tue la nature du monde dans un homme ou dans une femme. Oui, oui. Je crois que la guérison divine est valable. Je crois que la puissance du Saint-Esprit est tout aussi efficace aujourd’hui qu’à la Pentecôte, lorsqu’elle a été déversée. Je crois qu’elle démolit les murs de séparation et engendre l’amour fraternel, que le diable et tous les soucis du monde ne peuvent pas nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Christ. Il nous faut une conférence, une véritable conférence pour nous rassembler en ce temps-ci.

            Il se tiendra une autre conférence. Et ce sera celle du Jugement. Eh bien, vous pouvez ne pas avoir participé à la conférence des Quatre Grands; moi non plus. Vous pouvez ne pas avoir participé à celle de Genève; moi non plus. Mais frère, soeur, permettez-moi de vous dire ceci, en tant que votre frère: à celle-là, vous y participerez. Chaque fois qu’une ambulance hurle là dans la rue, cela vous fait savoir que vous y serez aussi. Chaque fois que vous passez à côté d’un cimetière et que vous voyez une pierre tombale, quelque chose vous dit que vous irez à cette conférence-là. Chaque fois que vous entendez une voix vous avertir, celle de votre pasteur du haut de cette chaire, cela vous dit que vous passerez en jugement. Chaque fois que vous vous peignez les cheveux et que vous en voyez des grisonnants, ou des cheveux qui tombent, ou des rides au visage, ou que votre vue devient trouble, qu’est-ce? Vous passerez en Jugement. Vous serez à cette conférence-là. Souvenez-vous-en donc. Vous devez y être, jeunes ou vieux, bons ou mauvais, vous vous y tiendrez. «Les péchés de certains les précèdent, ceux des autres les suivent.»

50        La conférence qu’il nous faut ce soir en Amérique, tout comme ici à Phoenix, et partout à travers le monde, c’est celle sur une réunion de prière à l’ancienne mode, sur la possibilité pour nous de revenir là où l’amour fraternel existe, là où l’Esprit de Dieu peut entrer dans nos coeurs et nous remplir tellement de pitié pour des choses qui se passent ici dans le monde. Vous savez que l’ange du scellement a dit: «Fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et gémissent à cause de toutes les abominations qui se commettent dans la ville», pendant qu’on fait l’instruction en vue du jugement, voir qui est digne d’échapper à la colère. L’ange devait sceller uniquement ceux qui soupiraient et gémissaient à cause des abominations qui se commettaient dans la ville.

51        Maintenant, fais la marque sur Phoenix ce soir. C’est ici que se tient la conférence. Nous sommes venus ici dans ce but-là: tenir une conférence ici dans–dans cette–cette église. Nous sommes venus plaider avec vous. Dieu a dit: «Venez, et plaidons.» Peu importe ce que vous avez fait, oublions ça et commençons maintenant même. [Espace vide sur la bande.–N.D.E.]...?... le Jugement arrive. Tous y passeront, ceux qui ont rejeté ou ceux qui ont refusé. Peu importe ce que vous avez fait, vous irez à cette conférence-là. Et vous aurez à comparaître devant Christ pour rendre compte de votre vie, comment vous l’avez vécue.

            Il peut y en avoir qui disent: «Eh bien, écoutez ça, Frère Branham; je suis un vieil homme, une vieille femme.» Ou «Je–je ne vaux rien.» «Je suis né dans un foyer qui ne croyait pas en Dieu.»

52        Peu m’importe combien insignifiant ça peut être, combien petit vous pouvez être; combien vieux vous pouvez être; combien pécheur vous pouvez être; combien de fois vous avez essayé de recevoir le Saint-Esprit; combien de fois vous avez essayé de vous repentir; combien de fois vous avez essayé de faire ce qui est bien et vous avez échoué; il y a toujours de l’espoir pour vous tant que Dieu frappe à votre coeur. Peu importe à combien d’églises vous avez adhéré; combien de fautes vous avez commises; combien de fanatismes ou combien de ceci, ou de cela que vous avez fait, il y a toujours de l’espoir tant que Dieu frappe à la porte. La conférence.

            Ce soir, je crois et je prie qu’en plein dans cette assistance, maintenant même, les Anges de Dieu prennent position tout autour de ce bâtiment. Tenons une conférence. Et si vous mouriez ce soir? Ou si quelqu’un accourait à la porte et disait: «John Doe, j’ai ici un message pour vous.»

            «Oh! Qu’est-ce? C’est moi, John Doe.»

            «J’ai un mandat ici. Vous héritez d’un million de dollars.» Oh! Ce serait grandiose! Mais vous pourrez mourir avant donc de les recevoir.

53        Vous pourrez demander: «Comment saurais-je que j’ai un million de dollars?»

            «Eh bien, voici–voici un mandat postal. Voici un... du gouvernement qui atteste que ce mandat, avant d’être établi, est certifié provisionné; il y a absolument un million de dollars dans le compte avant qu’il soit établi.»

            Je dirai: «Eh bien, pourquoi criez-vous, vous n’avez qu’un bout de papier?»

            Mais vous direz: «Regardez ce que c’est. Regardez ça. Voici le nom de l’employé du poste (si cela peut y être mentionné): «un million de dollars en compte ici; ça y est à la banque.»

            Peu m’importe ce qui vous dérange. Vous pouvez avoir le cancer; vous pouvez être–vous pouvez être frappé de maladie du péché. Vous pouvez être possédé de démons. Peu m’importe ce que vous avez; j’ai ici un Message pour vous, je Le crie de toutes mes forces du haut de cette chaire: Il y a le pardon; il y a la grâce; il y a la guérison; il y a le pardon; il y a l’amour; il y a la joie; il y a la paix.

            Vous direz: «Pourquoi êtes-vous si enthousiasmé, Frère Branham?»

            Il est écrit: «Si vos péchés sont comme le cramoisi, Je les rendrai blancs comme la neige.» Venez, et plaidons.

            Mais vous direz: «J’en suis indigne.» Je sais que vous l’êtes; mais Jésus est mort pour vous.

54        L’autre jour, dans notre belle ville, ou une ville voisine à la nôtre, il y a eu un accident. Un vieux clochard traversait la rue. On dirait qu’il portait des habits en lambeaux, et son vieux chapeau était en lambeaux. Un adolescent et une jeune fille descendaient la rue, faisant l’amour; ils n’ont pas vu ce pauvre vieil homme, ils l’ont tamponné, l’ont projeté par terre loin en arrière, et l’ont cogné contre le côté du bâtiment, après que l’aile l’eut heurté sur le côté. Quand le jeune homme s’est détourné de la jeune fille pour regarder le vieil homme, il a basculé de côté et l’a écrasé contre le côté du bâtiment. On a fait venir une ambulance et on l’a amené à l’hôpital, à l’hôpital municipal.

            Et on l’a examiné, et ses bras étaient fracturés; ses jambes aussi; et son... On pensait qu’il était inconscient, c’est à peine s’il respirait même. Alors, un groupe de médecins, pensant aux autres qu’ils avaient, ont dit: «Il nous faudrait tenir une petite conférence ici. Eh bien, le vieil homme a pratiquement soixante-dix ans, sans doute. Nous ne savons–savons–savons qui il est. Cela nous prendra des heures et des heures de notre temps pour effectuer une intervention chirurgicale, remettre ses os en place et chercher à le rétablir. Le vieil homme n’en a plus pour longtemps, et nous en avons d’autres qui attendent ici. Et je ne pense vraiment pas que ça vaille la peine de le faire. Ramenons-le tout simplement, et d’ici peu, il mourra de toute façon.»

55        Mais le vieil homme n’était pas mort comme ils le pensaient. Il s’est retourné et a dit: «Gentlemen, j’ai entendu tout ce que vous avez dit.» Il a dit: «Je vaux quelque chose.» Il a dit: «Je suis si important que Dieu a donné Son Fils Unique afin que je sois sauvé.» Et il a dit: «J’ai reçu ce Message il y a une cinquantaine d’années. Et comme je distribue des tracts dans la rue, je vais de lieu en lieu, essayant de prêcher l’Evangile.» Il a dit: «Je vaux quelque chose, sinon Dieu ne m’aurait jamais sauvé.»

            Assurément que vous valez quelque chose. Les anges de Dieu sont ici. Peu m’importe ce que vous avez fait: «Même si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la laine; même s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront blancs comme la neige.»

            Tenons une conférence. Chacun, là où vous êtes, demandez à Dieu: «Ô Seigneur, est-ce que je vaux quelque chose? Je ne suis qu’une petite ménagère. Je–je suis juste un fermier. Je–je travaille à la station service.»

56        «Peu M’importe ce que vous faites.»

            «Mais, Tu vois, Seigneur, je–j’ai été mauvais; je–j’ai fait trois ou quatre parades et je suis tombé.»

            «Peu M’importe ce que vous avez fait. Tenons une conférence.» Même si vous n’avez pas réussi dans vos épreuves, même si vous... vos facultés mentales ont cédé, Dieu a un buisson ardent là même à côté de votre siège ce soir. Il a un Ange qui peut enflammer votre coeur: «Venez, et plaidons.» Commençons ici, au coin de la 11è Rue et de la rue Garfield. Commençons, vous les chrétiens, tenons une conférence. Tenons une conférence: «Seigneur, ma vie sera bientôt terminée. Jésus va bientôt venir.» (Nous allons aborder ces messages cette semaine qui vient, le Seigneur voulant, la Seconde Venue, combien elle est proche.)

            Maintenant, et: «Que dois-je faire? Peut-être que j’ai juste cette semaine pour travailler et ce sera la dernière où j’aurai jamais le temps de travailler.» Tenons une conférence maintenant et voyons ce que dira le Saint-Esprit, pendant que nous avons les têtes inclinées partout, à l’intérieur et à l’extérieur. Que notre pianiste ici, qui qu’il soit, veuille bien passer au piano juste un instant.

57        Maintenant, pendant que vous priez, que le Saint-Esprit, dans Sa bonté, Sa miséricorde et Sa tendresse, vienne sur vous et dise: «Mon enfant, c’est Moi qui te parle. Je–J’aimerais te parler juste un instant. Je–Je sais que tu te sens condamné. Et Je–J’aimerais te rapprocher un peu plus de Moi. Tu n’aimeras pas venir mains vides. Tu n’aimeras pas venir la conscience chargée du péché; Tu aimeras venir avec–avec joie, en paix, avec joie dans le coeur.»

            Pendant que nous avons nos têtes inclinées et nos yeux fermés, que chacun de vous maintenant ait une petite conférence en aparté avec Dieu, pendant que nous attendons. «Même si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront néanmoins blancs comme neige; même s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront blancs comme la laine.»

            Vous direz: «Frère Branham, je suis malade.» C’est... Une petite foi, maintenant même, réglera tout. C’est bien un petit péché que de ne pas croire. Qu’est-ce que le péché? C’est l’incrédulité. «Celui qui ne croira pas est déjà condamné.»Voyons une petite conférence.

58        L’autre jour, j’étais couché malade; je n’arrivais même pas à murmurer depuis neuf jours. J’ai entendu Quelque Chose dans ma chambre, j’ai levé les yeux, là se tenait Quelqu’Un en blanc. J’ai vu une Bible ouverte, et une croix En est sortie, et de la croix est sorti Jésus. Il m’a dit que ce que j’allais faire n’était pas correct. Et, oh! cette conférence-là, la douceur! Une seconde après, j’ai fait venir ma femme et elle avait si peur qu’elle a fait tomber les couvertures par terre, les draps; elle entrait pour changer mon lit. Juste un petit entretien avec Jésus change des choses.

            Eh bien, à l’intérieur et à l’extérieur, avec vos têtes inclinées, combien aimeraient qu’on se souvienne d’eux ce soir dans la prière finale de ce Message? Voudriez-vous lever la main? Que Dieu vous bénisse, vous. Que Dieu soit avec vous. Dehors, voudriez-vous lever la main? Dieu voit. Il n’y a pas de ténèbres trop sombres pour L’empêcher de voir. Oui, cent cinquante mains, deux cents, peut-être plus, ont été levées. Il n’y a pas moyen pour nous de faire l’appel à l’autel ici. L’autel est plein de petits enfants. Mais le...

59        Continuez simplement à chanter! Maintenant, à vous qui êtes malades, voudriez-vous lever la main pour dire: «Seigneur, permets que j’aie... permets que j’en parle avec Toi maintenant même?» Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Ils sont cent cinquante ou plus, ceux... C’est peut-être ça. Très bien. Quelle que soit la conférence, peu importe, si tu crois.

            Notre Père céleste, en ce moment solennel et calme qui peut représenter la différence entre la mort et la vie pour beaucoup de gens... Nous ne voyons pas ceux qui sont dehors, dans la cour de l’église, mais tout autour du bâtiment, à l’intérieur, dans l’assistance, nous voyons plusieurs mains, beaucoup de ceux qui réclament le salut, beaucoup de ceux qui veulent être sauvés et remplis de Ton Esprit.

            Il y en a aussi eu beaucoup qui ont levé la main à cause de la maladie. Et nous avons eu des conférences, Seigneur, là-dessus, sur la base de la Parole, nous les prédicateurs, nous avons reçu des ordres de Ta part: «Prêchez la Parole.» C’est pourquoi on nous traite de prédicateurs du Plein Evangile; nous prêchons toute la Parole, tout le conseil de Dieu. Nous croyons qu’Il a été blessé pour nos péchés, qu’Il a été brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris. Et nous croyons que c’est vrai, Seigneur; pour nous, c’est réglé dans nos coeurs. Peu importe ce qu’ils ont fait, même si leurs péchés sont comme le cramoisi, Tu as promis que s’ils venaient plaider...

60        Maintenant, Seigneur, nous nous rendons compte que nous n’avons pas beaucoup de temps. Nous voyons tout être très proche. Et–et nous ne savons pas combien de temps nous-mêmes nous vivrons, peut-être qu’on ne va pas terminer cette nuit. Nous ne le savons pas. Mais nous avons une promesse bénie, Jésus a dit: «Celui qui écoute Mes Paroles et qui croit en Celui qui M’a envoyé a la Vie Eternelle; il ne vient point en Jugement, mais il est–il est passé de la mort à la Vie.»

            Seigneur, s’il y a quelque chose en moi, pendant que je me tiens ici à cette chaire, à ce lieu sacré où l’Evangile a été prêché depuis longtemps, où Tes grands serviteurs ont mouillé cet autel de leurs larmes, sonde-moi, Seigneur; je veux une conférence. Et Tu as promis que je pourrais l’avoir avec le Père, si nous demandons en Ton Nom. Et pendant que nous tous, nous tenons des conférences, à l’intérieur et à l’extérieur, puissions-nous entendre la chaleur du Saint-Esprit. Puissions-nous sentir l’impact de Sa Présence nous faisant savoir que nos péchés sont pardonnés. Et même s’ils étaient comme la pourpre, ils deviendraient blancs comme la neige. Et notre incrédulité, nos déceptions, nos indifférences et nos petites pensées insignifiantes nous quitteront toutes et nous formerons une grande Eglise unie du Dieu vivant, toutes dénominations unies, tous les coeurs de commun accord, marchant en avant, non divisés sur les principes du Seigneur Jésus et sur Ses enseignements, sur Son Esprit qui nous amène à ce jour du Jugement. Puissions-nous confesser nos péchés maintenant, et qu’ils nous précèdent.

61        Ceux qui sont malades et affligés, ce sont Tes enfants; tous les péchés ont été pardonnés et ils sont–ils sont lavés par le lavage d’eau de la Parole, qui est la Parole de séparation, ou plutôt les Eaux de séparation, la Parole; Elle les a séparés, Seigneur, les amenant du faux au vrai, et Cela leur a pardonné. Que le Saint-Esprit en ce moment même, Seigneur, touche leurs corps malades. Qu’ils se relèvent de leurs maladies, qu’ils partent demain, changés, à l’oeuvre quelque part avec le Seigneur, exécutant Ses ordres. Accorde-le, Seigneur.

            Bénis chaque prédicateur, Tes bergers, Seigneur. Ô Seigneur, bénis leurs précieux coeurs, les bergers de ces troupeaux dans cette région-ci. Seigneur, que les églises commencent simplement à prospérer. Que la cause de Christ se mette à prospérer. Accorde-le, Seigneur.

            Bénis ce pasteur ici, notre–notre bien-aimé frère. Nous Te demandons de le bénir abondamment, ainsi que tous ses collaborateurs, son église et ses membres. Que des centaines soient ajoutées à cette communauté. Accorde-le, Seigneur, à cause de la Présence de Christ. Pardonne-nous chaque péché et garde-nous sous Ta protection.

62        Maintenant, pendant que nous avons nos têtes inclinées, le pasteur vient de me chuchoter à l’oreille que si ceux qui ont levé la main ont besoin d’une attention spéciale, ils peuvent certainement en avoir dans la pièce à côté ici. Si vous avez besoin d’une attention spéciale, veuillez simplement vous lever et avancer ici à ma droite; nous vous amènerons ici dans une pièce, ceux qui ont besoin d’une attention spéciale de la part de Christ. On n’est pas convaincu maintenant même qu’on a reçu ce qu’on a demandé, les portes sont ouvertes; nous serons contents de vous voir entrer afin de pouvoir vous prodiguer des conseils. Pendant que nous chantons doucement, très doucement: Reviens à la maison. Est-ce ce que vous chantez, soeur?

63        Maintenant, gardez vos têtes inclinées et priez. Maintenant, vous qui avez levé la main et qui ne pensez pas avoir reçu juste ce que vous vouliez de la part de Christ, juste à ma droite, ici même, il y a un endroit préparé afin que nous puissions vous assister. Priez maintenant.

            Doucement et tendrement, Jésus...

            Ne voudriez-vous pas, en passant, passer près de l’autel afin que je me rassure de toucher tout le monde?

            ...pour vous et pour moi,

            Il attend et veille aux portails,

            (Voyez, Il nous attend, vous et moi.)

            Revenez à la maison, revenez à la maison,

            Vous qui êtes fatigués, revenez à la maison;

            Ardemment et tendrement, Jésus appelle, Il appelle,

            Ô pécheur, revenez à la maison.

64        Avec vos têtes toujours inclinées... [Frère Branham se met à fredonner.–N.D.E.] Peut-être que la petite conférence qui a eu lieu pendant que vous êtes assis là sur votre siège a réglé cela. Je suis si content de savoir qu’elle l’a fait. Je ne peux pas m’imaginer que vous étiez assez sincères pour lever la main afin de montrer que vous aviez besoin de quelque chose de la part de Dieu, et puis, pas assez sincères pour refuser cela, si cela vous est accordé. Je crois que vous avez reçu cela. Que Dieu vous bénisse à jamais. Pendant que nous restons avec nos têtes inclinées, je vais demander maintenant au pasteur de dire un mot de prière. Tout ce que vous dites, c’est en ordre maintenant.

E-1 Thank you very much Brother Williams. Lord Bless you.
Good evening friends. It is a priv... [The congregation claps--Ed.] Thank you. That just makes me feel double welcome. And so nice to be here in Arizona tonight in this city of Phoenix and this lovely tabernacle with this fine fellowship, which I've looked forward of coming back since I was here last.
And few days ago it was mentioned just before I went overseas, that the possibilities of coming back to Phoenix, that none of the brethren was coming in this time. Well, that sure made me feel good to know that I'd get to see my friends again out here. And while I was in Puerto Rico and in the--the Caribbean Islands, why, then when I returned I heard then that we was coming out here. And it certainly was a great privilege to get to come back.

E-2 It always seems good to me when I come down across the mountains, and see those deserts blooming, and flowers beginning to come, after battling a snowstorm for four days, and then freezing up, and coming down here where it was nice and warm. It's just a little touch of heaven. This valley always has had an attraction for me since I was a little boy. Remember, my first visit to Phoenix, I was just about, well, I was about sixteen, seventeen years old. It's been around thirty years ago.
And up on Sixteenth and Henshaw was a desert. That's where I stayed, up, just right out on an old country road. Rode down along an irrigation ditch coming into Phoenix, how I got down from the Henshaw Road coming into Phoenix, all gravel, just an old gravel road coming here. Certainly has changed.

E-3 And this people has changed. The valley has changed. Phoenix begins now at Apache Junction, coming this way. It will continue to change if time goes on. And that's the way we find everything in life; it changes. I've only found one thing that doesn't change; that's God; He doesn't change. I found Him around thirty years ago. I was running from Him when I come to Phoenix. But there's no need of running from Him; He knows where you are. And so then...
But He has never changed and never failed to remain the same loving, sweet Saviour that I have--that I found. The only thing in me, it just seems like He gets more dear to me each day as it goes by. Because I'm getting just a little closer to Him. My life's running out, and I'm not the little boy I was a few years ago. But there's one great hopes that I have, that someday to return back to that again, only with immortal life never to die.

E-4 A few days ago, or some time ago, I might say, I was combing what few hairs I had left. My wife said to me; she said, "Billy, you're almost bald-headed."
I said, "Yes, it was caused to start with from a barber putting carbolic acid on my hair; it all come out and then it never did come back right." I said, "But, honey, I want to tell you; I haven't lost one of them."
She said, "Pray, tell me where they're at?"
I said, "Well, I'll answer you if you'll answer me."
She said, "All right."
I said, "Where were they before I got them? There were bound to be a substance somewhere. And wherever they were before I received them, they are there waiting for me to come to them." Someday this... That is exactly right. Not one hair of our head but what's numbered, God knows all about it.

E-5 I sit out awhile ago looking out to Camelback Mountain and remembered as a little boy I rode a horse out there. From I used to work up here above Wickenburg, went up with them to bring cattle down. And I often wondered how, if I could ever see a time that I could ever be that seventeen, eighteen year old boy again, but God's Word teaches that I will be. There's nothing that God loses; He'll raise it up again at the last day. He promised that; Jesus did.
And then we're... Knowing that this life no matter whatever happens in this life, all of our homes, our big city, our fine nation, this fine state of Cal--of... I better not say that, had I? The water rights are too... Arizona is a--will fade and go away someday. All of our homes in this valley will be dust again. But our souls has immortality when we're borned again of the Spirit of God. God promised to raise us up again at the last day through His Son Jesus Christ, and then we would be young forever. We'd never have to be sick no more, never have no more heartaches or sorrows. And what a time that will be. When He said in Revelations 21: "I saw a new heavens and new earth: for the first heaven and first earth was passed away; and there were no more sea..." That's the one we're longing to go to, striving to go to.

E-6 And around the world, as I go preaching to the people, praying for their sick and afflicted, meeting my fine brethren of every church and every denomination, having great fellowship, I--I'm looking forward to the time when I shall meet them to never say good-bye again.
Today I was standing in the caf--Miller's Cafeteria, and the man who was taking care of the meat back there knew me. Then the boy waiter said, "Hello, Brother Branham." I set down, and I met my friend, Brother and Sister Norman and their people from Tucson. In a few moments an elderly man and woman come up, and this lady, when they introduced themselves, was from Oakland came over, going to be here for the meeting. They're probably present tonight. And she received, as I understand, the Holy Spirit two years before I was born. She's been--been preaching for forty-one years, I think it is, the Gospel.

E-7 When I see people like that, and she said, "There's only thing, one thing that worries me; I wish I could get out and keep going." My, I--I felt just about that big standing beside of that woman, to think of an old saint, old aged and still all that's in her, something cries out, "More God, if I could do something for Him." Should make us ashamed of ourselves. We should go right out into the field, start doing something for the Lord Jesus.
Want to thank our precious brother here tonight, and the board of this church for inviting us and bringing us out here so we could associate and have great fellowship together. Trusting that God will give us a great meeting, I think it's about fifteen days. My, can you put up with me long? Fift--that'll be about as long as I ever held a meeting in my life, would be fifteen days, the longest meeting. I usually just stay three to five nights and gone.

E-8 We was in Puerto Rico last week, or week before last it was, I believe. We was in Kingston, Jamaica, and having about three thousand converts each night. And went to Puerto Rico... We was there about three or four nights, went to Puerto Rico for two nights, had three to four thousand each night there coming to the Lord. And here I'm at Phoenix now for fifteen days. My, I just trust that the Lord will do something great for us.
And because of our coming together, I trust that it'll cause a revival, a real revival over the entire Maricopa valleys here, that there will be a revival in every church, and everywhere, there'll break out the Spirit of God of love, and fellowship, that'll be on its way to bring Jesus Christ the Son of God back to the earth again. Upon those thoughts before I take a text, let us bow our heads for a word of prayer.
Now, before we pray, would there be any would like to be remembered in this prayer? If they would, just raise your hands up to God, inside or out. He sees and understands. Keep your thought in your mind now as we pray.

E-9 Our most gracious Father and God, Who brought again the Lord Jesus from the dead, raised Him up on the third day, and presented Him to the church as the only Mediator between God and man, the Man Christ Jesus, Him leaving this most wonderful promise to us, that if we ask the Father anything in His Name, He'll give it to us; it would be granted. So we come before Thee tonight, Lord God, in the Name of the Lord Jesus Thy Son, to ask that You first will pardon us of every sin and every trespass that we have did against Thee.
And if we have sinned against our brother, or against our neighbor, or anyone, may the Holy Spirit reveal that to us at the beginning of this revival, that we might go and make these things right, that we might have clear hearts, and clean hands, and undefiled conscience before Thee, that Thou could send us to the needy, those who are indifferent about God. Our testimony would not be hindered, but the great Holy Spirit would go before us and help us to bring people to the Lord Jesus.

E-10 We ask Lord, that You'll bless this church, and its pastor, and its board, and its members. Bless the body of Christ that's in the valley here, the members of every church. And we pray not only for this church, but for all, that there will come a great revival, and that the glory of God may be felt throughout the valley; and not only through the valley, but around the nations, and bring the Lord Jesus, as we see the time approaching.
We ask, Lord, to remember those that are sick and afflicted, the shut-ins tonight out in the hospitals, and the convalescent homes, and around, let Thy Holy Spirit, Lord, minister graciously to them through the Name of the Lord Jesus.
Give unto us of Thy grace and Thy love. And give us Thy Word, Lord. May the Word each night be planted into our hearts, and the Holy Spirit water until we become real statues of God, members of His body bringing forth love in such a measure, that it would be so salty until all of Phoenix would thirst to be like those Christians. For it is written of our Lord, that He said these words, "Ye are the salt of the earth." And we realize that salt is a savour when it contacts. May we live such lives till our spirits will contact others, and make them crave to be the people, and live the life that the Holy Spirit lives through us.
Bless Thy Word as we read It tonight. And we pray that You'll establish It in our hearts, for we ask it in the Name of the Lord Jesus Thy Son. Amen.

E-11 Waiting and else--inside and out, and around the walls, we are--know what it means to stand cramped. And have, maybe stand a long time before the services start, so each night I'll try to hurry just quick as I can. But yet, I want to give ample time for the Holy Spirit, to let the Word work, take Its place in the heart, so that... You know, eternity's a long time. It never did begin or it never will end. We drop down in time, but we'll be lifted into eternity one of these days or nights. And it will determine what stage of that, how we live here, what our--our outcome will be there. So let us be real deeply and sincerely of every moment, that this would be the last message we'd ever hear in our lives.

E-12 I have chosen for a text tonight found in the Book of Isaiah, the 1st chapter, the 18th verse. And just for a while, after I read it, I pray the Holy Spirit give us the context of the Word.
Come now,... let us reason together, saith the Lord: though your sins be as scarlet, they shall be as white as snow; though they be red like crimson, they shall be white as wool.
I thought that would be a very appropriate thing to start out the service with tonight. And I want to take the text, if I should call it a text, of: "Conferences."
The prophet here has been called to God said, "Come, and let us reason together. Let us just have a conference."

E-13 We've heard so much lately, in the last few years about conferences. And what are conferences for? What's the reason for conference? Now, usually, a conference is held in a time of an emergency. When an emergency arises, that they... the armies, or whatever is, if it's a conference of that type, that the big men, the leaders could get together and--and swap their ideas and reason out things, and work the best that they could for their--for the--what they were working for, the cause, the purpose.
Many in here can remember a conference that I have in mind tonight, was a few years ago, when they had what they called, the Big Four Conference. The free nations was come together and held a conference, because that they was an emergency. At that time Germany was just about to take England and the--the world, as it was. There was a state of emergency.
And the Big Four powers of the free world met together, and--and they was trying to come upon some idea, something that they could put their hands on, that they could change the strategy to--to know how to win that war.

E-14 I remember a--a minister friend of mine was in Louisville, and he was listening to the returns. Usually when they have a conference of that type, the whole world was focused upon the outcome of that conference, because the whole world was involved in it. Usually, if there's not anything to your interest involved in the conference, why, you don't care about it. But let you have some interest in it, then you want to hear the returns, to hear what taken place.
This minister friend of mine was listening to the radio, and he was just walking the floors, listening at the speech. And he said, "Someone knocked at the door, and it was during the time that when we were having rough times." You couldn't have sugar in the coffee, and well, we complained about that. And had to boil the coffee the second time, and we complained about that.
Sometimes I wonder if we don't do a little bit too much complaining. When we think of having to boil the coffee twice and complaining about it, and men dying on the field... Young American blood being shed on the field, and blood of the nations poured out, and then we complain about some little sacrifice that we have to make. It--it seems like that... I hope this doesn't seem wrong, but we seem to be more or less an ungrateful people for the things that we do have. We don't put the valuation to the things that we do have.

E-15 And this minister was pacing the floor, and someone knocked at the door, and he went to the door to see what was going on. And there was a, like a modern beatnik there, you know, with his whiskers all over his face and dirty, and he said, "I'd--I'd like to talk to you a little while." Said, "I'm a poet, and no one will buy my poetry, and you're an influential man in the city, and I feel if I--you'd go down and give me a little send off, why, people would buy my poetry."
And he said, "My dear man, won't you come in and set down just a moment?" He said, "I'm hearing the returns of the results of the Big Four Conference."
And the young fellow wasn't interested in a conference; he was only interested in his own poetry. And he wouldn't even listen to the minister, till the minister had to take him to the door, and make him set on the porch, until he had heard the returns, because he seen the only thing in life to him was to sell this poetry that he had written.

E-16 And then we can think of another conference, there was a Geneva Conference; we all remember the Geneva Conference, how that they selected that beautiful place. I've been there several times, and it's certainly a pretty place in Geneva. And the Geneva Conference, and the results of that conference...
And then recently, the Paris Conference... We remember the great Paris Conference, another great historical marker. And then now, our own beloved President Dwight Wisen--Eisenhower, he's visiting the free world, conference after conference after conference. Khrushchev, he's also out, conference after conference after conference.

E-17 Why? Because it looks like that there is a state of emergency coming on. The world is in such a shape till any little nation could destroy the whole earth. Men are--has achieved by his scientist--by his scientific researches, and he's got beyond gun powder and poison gas. He's got into hydrogen bombs, and nuclear weapons, and so forth, that they could rise as submarine up out of the ocean somewhere and destroy the world. And everyone's getting afraid. That's why they're holding conferences, trying to get together and find out what we must do.
God also has conference. God holds conferences when emergency arises. Let us look into some of those conferences. The first one that I can call when an emergency arose, was we would call it the Eden Conference. When word reached heaven that God's children had fallen, there were immediately something had to be done, because His own son and His own daughter had fallen from grace. And there was a case in the stage of emergency; if man ever existed, there had to be something done.

E-18 I can imagine God our Father down in the garden of Eden looking around to find a certain tree, to where He could call His children up into His Presence under this tree. He selected a place. And He called that conference. And He stood Adam and Eve and the serpent, and there was a conference held. They had trespassed His laws. And His laws were just and must--the penalty must be paid.
And how are they going to live after the death sentence hangs on them? And there was a conference held. And there was a propitiation made for that sin. And temporarily, until the woman's seed was to bruise the serpent's head, that would pay the full penalty of sin, there was a lamb sacrificed until that time to be fulfilled. And there was something that was achieved. There was something done that was great, a way that man could be saved again.

E-19 I'm so glad that they had a conference. If they'd have had no conference, where would we have been tonight? There was something done. Agreements was met, and bylaws was made. And they went forward. And that first conference meant the difference between life and death to the human race.
And then let's call another conference. There was a time when there was a prophet that knowed the Lord God as his Saviour. And he'd misbehaved himself and tried to do it in his own way. May I stop here just for a moment to say this, my brother, or my sister; any time that any person ever tries to do God's Word, or will, in their own way, they need a conference right quick with God, 'cause they're wrong. There's only two ways to do anything; that's right and wrong. That's your way and God's way. Your way is always wrong.
Moses found out that his way didn't work. And as Moses learned the hard way, so have I learned it that way. No doubt, but many of the people here tonight, setting here, or standing here, has learned it the same way. It's a hard way. It's best to surrender your will to God's will and hold a conference with Him.

E-20 And when we find out that Moses in his great schooling and his intellectual learning, smart, intelligent... He was so shrewd till he could teach the teachers. And not trying to support ignorance, but I think that when we get that way, we're in the most dangerous stage we can get into: when we get so smart that we know more then everybody else. That's half what's the matter with the world today. That's what's the matter with the nations today. Each one's trying to get smarter than the other.
That's what's the matter with the people today. We're trying to outsmart something. We're trying, even in our churches, to see how great a steeple we can build, the better class, as we call it, to get in, the better dressed. Taking away the real jewels and nuggets of the Gospel and compromising upon them: instead of the altar, a handshake. Instead of the baptism of the Holy Spirit, we compromise to a handshake, or a baptism by immersing to the sprinkling of some water, anything to get our own plan in it. But it'll never work. It never did work, and it never will work. God's way is always right. Got to be His way, is the only way.
Moses and all of his great military mind, and how that he could achieve... He thought murder was the--the question, or murder was the way, and he slew an Egyptian. In his very beginning he found himself defeated.

E-21 I might say this. There's a many minister tonight in the land, and in other lands, and many Christians tonight, that in their heart they really want to serve God, but they find themselves defeated, because they take their own intellectual conception of the Gospel: just join church, or do some good thing, or give someone some clothes, or do a little good deed. If that's all that it took, then the Eden Conference was in vain, and the death of the Lord Jesus was in vain. God laid a program down and we've got to come to that program. And sooner we get to that, the better the church will achieve the purpose of God, when we get to God's program.

E-22 Moses tried to work it out in his own way. And he found that he was wrong. And by doing so, like many others who backslide from one revival to another, going up and trying to impersonate a Christian, or standing and making some kind of a sign or--or some declaration of creed that we cite--recite, we find ourselves in a few days, defeated; because we're trying to do it in ourselves. It'll never work. We must meet God's program, word by word, letter by letter.
See, anything that you try to do, the intellectual mind is so contrary to the Spirit. The intellectual mind thinks it has to be smart and wise. The Holy Spirit is humble. Break down all you ever knowed and walk sweet and humble before the Lord, loving Him with all your heart, with all your mind, and with all your strength. There's where the Holy Spirit works. Make you do things that you didn't think you ever would do. It'll make you repent and go back and shake hands, and make up with people, that you could join church and still call yourself a Christian, and hate down in your heart, but you can't be led of the Holy Spirit and do that. You can't do it. You can't--you can't cheat. You can't lie. You can't pull shady deals. It's got to be out and above board, and the Holy Spirit's approval on it.

E-23 Moses tried, but he failed. God had called him, and there's no doubt in the hearing of my voice, there may be many people that God's called the same way. But we tried to appease that by joining church or doing something religious. It'll never satisfy. You need a conference with God.
So Moses... God determined, 'cause He'd elected him to do so. He wandered in the desert, and one day on the back side of the desert God decided to call his runaway prophet. And He selected a certain tree. I've always wondered, wonder what He put on that tree that it didn't burn up? The leaves were popping and cracking, and the fire burning. And I don't know how long it'd burned. But it didn't burn. It was God's selected place to meet His prophet.

E-24 God selects the place to have His conferences. Just as the kings and the rulers of the nation select their places for conferences, God selects His place. My honest prayer that your seat tonight, or your standing place, is God's selected place for you, that He can talk to you, speak to you, do something or say something that would attract your attention. If He could hold your attention just for a few moments...
Moses walked up to the burning bush, watching and beholding. What a sight it was to see a bush that was burning, and yet, it did not consume. And when he walked up to the burning bush, he got orders, "Take off your shoes, Moses, for the ground that you're standing on is holy ground." Moses obeyed by taking off his shoes.

E-25 We notice one thing, that when man have conferences of the nations, they get together, and they find a big place, and they--they feast, and they have great dinners, and they set at the table, and they have sociable drinks, and they--and they get ready, and--and go out from there to try to accomplish what they have selected in their minds to do.
How different it is from God's conferences. Man don't come together in God's conferences to eat. They come together to fast, and to pray, and to receive orders, and go forward with it.

E-26 Moses, coming on top of the mountain for these forty days, and had been up there getting the commandments, or afterwards, knew what it was to meet God, knowed what it was to have a conference with God. So he waited his forty days; it was easy after he'd once had a conference with God.
Men who ever have a conference with God, or women, knows what it means to forsake food sometime, forsake water, forsake the things of the world, forsake everything else, to come apart with God to hold a conference.
Moses on this first conference, the burning bush, he received orders from God. "I'm the God of your fathers, and I've heard the cries of My people and I'm sending you down to deliver them. I want you to go down into Egypt."
Look what simple reasons he used. Moses begin to make excuses and said, "I'm--I'm not... I'm slow of speech and so forth."
So He told him that He'd be with him, and the Angel of God would go before him in signs and wonders that He would do. So he was ready then to go.

E-27 After you have obeyed God, and gone on the mission that He sent you on, sometimes we come into difficult circumstances. Moses hit that. He'd went down into Egypt and had done just exactly what God told him to do; he'd obeyed the Word to the letter, and he was following the Word.
God promised Abraham that his Seed would sojourn in a strange country among strange people. But He would bring them back to that land after they'd been captive four hundred years. So Moses was perfectly in line with the Word of God. And even in that you still hit obstacles.

E-28 There may be some here tonight that are up against that, say, "I'm sick, Brother Branham. I've been a Christian all my life. I've had the Holy Ghost for years. I've been a member of this church for so many years. I--I've lived faithful, all that I've done and here I am tonight; the doctor says that I must die; I got a cancer. I got heart trouble. I'm in a wheelchair," or something else.
Those things happen. Moses was perfectly in line of duty of God, and also in line of the Scripture. The first thing for a man to do to find out if something's went wrong, is check himself. Are first you in the line of God's Word? Then the next thing, are you in line of duty, following what the Holy Spirit told you to do? Then if that be so, then there's only one thing left, that's a conference.

E-29 Moses had led the children of Israel by the hand of God from Egypt, and had come to the Red Sea. We'll call this the Red Sea Conference. He was exactly in the line of duty, leading the children across to the Red Sea, and was taking them to the promised land as God had promised. He fell... heard from God, the Holy Spirit was upon him; he had led them out, done the miracles and signs of God. And here they was right in line of duty, and there every obstacle that could be, shut off. It seemed as nature would even itself cry out, "Oh, Moses and Israel, I feel sorry for you because doom just waits you."

E-30 It might be that with you tonight: doom just ahead. What did Moses do, this great runaway prophet? He'd had one conference with God, and he knowed what it meant to him. He knowed the only thing to do was to have another conference. He selected him a place. Perhaps we'd say, "Oh, I don't know, maybe over behind this certain rock." He went over there and perhaps had knelt on his knees and said, "Great Jehovah, I read in the Scriptures, or by the Word that I have, that You're delivering Your people. You sent an Angel and spoke to me. And I'm strictly in the line of duty; and here we are at the Red Sea; and there's no way to get over. So I thought within myself there's only one thing to do: I'll never try to rely upon my intellectuals. I'll just come have a conference with You."
God said, "Stand on your feet, Moses. Go, speak to the children of Israel that they go forward."
Never does God ever say retreat. There's no retreat in God. God is, "Go forward."

E-31 No matter what stage of the battle you're in, if you've backed up and said, "I'm afraid of Divine healing. I'm afraid of this, that, or the other. I'm afraid about the baptism of the Holy Spirit," speak and go forward. No retreat, don't come back. There's nothing to back up to. God is always, "Go forward." If it's the line of duty, the line of His Word, go on; move on.
"Well," say, "I know someone went into fanaticism." But that wasn't you. See? Your duty is to go forward; until God gets through with you just keep moving forward.

E-32 Few years ago when the Lord called me, me, a local Baptist pastor, to go preach Divine healing, I'd never heard of such a thing as Pentecost. No more than I may have heard somebody say, "It's a bunch of holy-rollers," or something. But when He came, and I seen Him, and He spoke... If God speaks, there's something got to respond to It somewhere. Whether my church believed it or not, there's somebody going to hear it.
From there came Oral Roberts and the--and Tommy Osborn, and so forth; and revival fires burn all over the world tonight. Why? Speak and going forward. Don't back up, we're coming to kind of a slow down. There's no place to slow down. If there's anything, get in double gear and let's go forward. No stopping place, Pentecost cannot stop. There's no place to stop. Let's not build a fire on the same ground. Anyone's... Two fires in two nights. Let's build a new fire here tonight and a new fire on up the road a little, on and on, until we see Jesus. There's no stopping place now.

E-33 Moses, he prayed, and he got orders, and he stepped out, and asked the children of Israel to go forward. And the sea opened up, and they went through. God always makes a way.
A conference, that's what the churches need tonight is a con-ference: get orders, and move forward. You pray and ask if it's time now to lay the great blessing of this, that's went through in the last thirty or forty years of Pentecost, of the blessing of the Holy Spirit. The baptism that set the world afire for a revival that's never been set--sin--seen since the day of Pentecost in the beginning... They never had it in the Lutheran revival; they never had it in the Wesley revival; they've never had it in no revival till this revival. It's not time for Pentecostal to lay itself to seed; it's time to spread out its tents. It's time to go forward, bringing in the brethren from every denomination, from every walk of life, and the Message to burn forward. No time for stopping. If you're halting, let's call a conference, see what's wrong.

E-34 When we get to a place till we think we're the only one that God can use, we better call a conference. God sent Jesus, His Son, to die for every member of the body of Christ. Methodist, Baptist, Presbyterian, Lutheran, Catholic, whatever they may be, they're all God's children of promise. How they going to hear the Message less we...
If we cool off, what are we going to do? Then we're putting a bad example before them. No time for cooling off, it's time for a warming up. And we can't have a warming up, till we have a conference, an old time revival that'll bring back the revival fires that'll attract attention; when sinners are borned into the Kingdom of God, when man begin to see ill-famed women, and ill-famed men, and sinners repenting, and changing their life, going forth, making restitutions, weeping, bringing precious sheaves. The--the Church needs a good case of old time godly love, brotherly love. We need a conference. Hold a conference.
Quickly, let's go to another conference. There was a Gethsemane Conference. There's many we could mention. There was a conference one day in Babylon, whether they should bow to the image of the king or whether they keep God's Word. God sent the fourth Person down on account of that conference.

E-35 Daniel had to have a conference, and God sent an Angel. Maybe, a Pillar of Fire, Light, scared those animals off, and they did not have the power over Daniel. Because he'd held a conference, a prayer meeting somewhere. That's what does the difference.
When we get so wrapped up in the things of the world, till we can't come to church on Sunday night, or--or Monday night, or any other night, and have to watch our television programs, and certain things like that, that shows that the world has leaked into us.

E-36 What the Pentecostal church and all other churches needs, tonight is to lay aside every weight, and the sin that does easily beset us, that we might run with patience the race that's set before us. We need a conference, a universal prayer meeting for the church of the living God to be called together. Don't think I am angry or beside myself; I know what I speak of. The need of the church tonight is a conference, a prayer meeting, a get together, call together.
Ministers, break down their middle wall of partition. Church members that'll forget the differences between the denominations of churches. Church members, and ministers, hold to the horns of the altar with one accord and pray until the fire of God begins to fall again. God knows the... The stubbornness, indifference of men is broke up, and godly fear, and brotherly love takes its place in the human heart. Then you'll become salty. Then the message will have its preeminences in the heart. It'll have its influence in the city.

E-37 We could scream, and shout, and do whatever we want to; it'll never influence man until they see the life of Christ being projected in you, someone who's tender, and merciful, and forgiving, and ready to--to turn the other side of the cheek, or give the second coat, or go the second mile: Christianity in action, not just taught from the pulpit, but acted among the members, among the pastors. That's when you see Christ living in the church, decisions made.
Jesus was brought Himself to a decision. And before going to Calvary, the Father brought His own Son into conference in Gethsemane, while Angels taking their positions, to see what the decision would be.
Oh, it might not have been this way, but let's think maybe it was. I can hear Him say, "Son, do You desire to go on to Calvary? There's a band waiting for You; there's persecution; there's death and murder laying in the way. There's exposure of Your own body; they'll strip the clothes off of You; they'll beat You into pulp. They'll pull a crown of thorns over your head, and You'll die screaming for mercy. Should You go on?"

E-38 Look at the decision. And sometimes when we setting in our seats and the Holy Spirit say, "You must do this, or you must do that..." You got someone you won't speak to you; you won't speak to them. You won't make it right. And you're just ashamed to go up and say, if you are in the wrong or what, if you're not in the wrong, to go up and say, "Brother, let's forget it and talk it over."
Jesus, when He looked up into the face of the Father, He said, "It's not My will; it's Yours to be done." What a decision. That decision anchored and swept the world, and still comes tonight to every penitent soul. "Not My will, but Thine be done." That's the decision of...

E-39 There was a decision also made, a Pentecostal decision. A hundred and twenty went to the upper room, and they were waiting because that their--their Leader, their Lord had ascended up into the heavens to the Father. And He had told them; He said, "Now, you wait up to the city of Jerusalem. And I don't want you to go out preaching yet. I don't want you to have any schooling. You don't need any more theology. But I want you to go up there and just wait there till you get in one accord, then I can send the decision of heaven back to you."
That's what's the matter today. That's what's the matter with our churches today. What's the decision for this hour? Looky, here, when Khrushchev, and with the communists the other day, could take a little bottle of medicine, and shake it in the face of the world, a atheist, ungodly, god-hating nation, and say, "We can take a paralytic and pour this into him, he will straighten up again."

E-40 What a disgrace. Although I'm thankful for anything that can be done to help the sick, I don't discredit that. But deliverance wasn't given to infidels; it was given to the ministry of the Lord God. The church of the living God has deliverance with them. It doesn't come from a bottle; it comes from Calvary. What's the matter? There's something wrong. We need a conference. The Church needs to come together. The people needs to come together, and wait with one accord until the decision comes.
They're trying to build bomb shelters down under the ground, four hundred feet and make it out of steel. Why, the concussion of one of those bombs that blows a hole in the ground a hundred and seventy-five feet deep, for a hundred and fifty square miles. Why, there's no way to dig out of it. There's only one way to get out of it, is go up out of it.

E-41 Conferences... How deep we must go, how much enforced concrete and other things, that won't--that won't be worth that. We're at the coming of the Lord. The church needs to be called together in a conference. Come, one accord and wait to see what the decision of God is. "O Lord, what must we do?" We've come down now; we preached the Gospel. We spoke with tongues; we've had interpretations. We've had signs, and wonders, and miracles in our church, but we've come to a place till we're halting.
Now, the--the communist shake a bottle in front of us, say, "We got it here."
Jesus Himself said, "Verily, I say to you: if you say to this mountain, 'be moved,' and don't doubt in your heart, but believe that what you said will come to pass, you can have what you said."
Oh, my, what's the matter then? A conference, that's what we need, a conference: one accord and a conference.

E-42 They waited. They wanted to see how the church should be conducted. They wanted to see whether it should be conducted by intellectual conceptions of good moral living, whether they should conduct it upon the basis of--of certain sprinklings, or forms of baptisms, or what must they do? How must the new Christian church be conducted? And there was a conference held in heaven.
How they must do? Carry a pad of paper with them and take everybody's name down, give them communion, and send them on, was that it? But they were waiting with one accord in one place; that was Pharisees, Sadducees, all the rest of them. The little things of their denominations had been broke down. Their sect and so forth of their--of their religious teaching had been broke down; they were called to a conference by Jesus Christ. There they were waiting with one accord. And suddenly, there came a sound from heaven like a rushing mighty wind, and it filled all the house where they were setting. There appeared unto them cloven tongues like fire, and they were all filled with the Holy Ghost, and begin speaking with other languages, as the Spirit gave them utterance.

E-43 There were Jews, devout men out of every nation under heaven had gathered there at Jerusalem. When this was all noised abroad they came together, were confounded because they heard every man speaking in his own language where he was born. That was God's decision of how the church must be run.
Brother, we capitalize upon the things of God, and make it just our group is the only ones. God, it is time to call another conference. Get back to God again and hear another sound like a rushing mighty wind, to see brotherly love. We hear so much today about Christians has got to be millionaires. You have to own a fleet of Cadillacs or you're not spiritual. How far that is...

E-44 I was speaking to a group of man here a few nights ago, that has spread propaganda across the world, on books, and so forth, that you must--become a Christian and your business flourish and everything. Which that's good; God will do that. But what we need today is not a flourishing business; what we need today is a testimony of the power of the resurrection of Jesus Christ as a living witness.
How contrary that is from real Pentecost. You got to live in a better neighborhood today. You got to do this, and you got to dress this way, or be that way. That's all right. I believe Christianity as much soap and water as God will make you keep yourself clean (That's right.), physically. And of course, if the Holy Spirit's there It will spiritually.

E-45 Brother, that still isn't what I'm talking about. What they did at that day, instead of trying to boast on how much of the worldly things they had, they sold everything they had, and distributed it amongst the poor.
A certain fellow raised up when I said this, and he said, "Brother Branham, that's the greatest mistake the church ever made, let them do that."
I said, "Why you get that?"
He said, "Because when the persecution arose they had no homes to go to, and they were scattered everywhere."
I said, "It's Exactly the will of God. 'Cause then they had no place to go, no worldly possessions; they went forth preaching everywhere, and the Word of the Lord grew. God's decisions is always right. That's right. Went forth everywhere preaching, that's the way He had scattering the Word."

E-46 The Pentecostal conference was not to be upon a certain bunch, or certain sect, but whosoever will, let him come. That's what Peter said, "For the promise is unto you, and to your children, and to them that's far off, even as many as the Lord our God shall call." That's where it's for, for whosoever will, let him come that he might drink from the fountains of the water of the Lord.
Now, there was another conference, and we're coming to a close, with this last conference. There was a conference arose after they were scattered abroad everywhere preaching. And two of them went up to the gate called Beautiful, and there laid a lame man that was sick, crippled from his mother's womb. And he was lame in his feet. And Peter and John said, "Look on us." And he did, and he said, "Silver and gold have I none." That's stiff. But such as I have..." Would you trade that for silver and gold? Would you trade that for a name of popularity? Would you trade that for a television show on Sunday night, or Monday night, Tuesday night, whenever it was, when your church has got services going on.
That's what's the matter today. I've often said this: "If this isn't that, then I'll keep this till that comes."

E-47 Peter said, "I have silver nor gold, but such as I have I'll give you: In the Name of Jesus Christ of Nazareth, rise up and walk." And the man hesitated a little, and Peter grabbed him by the arms, him and John, and lifted him up and his ankle bones received strength. He begin leaping and praising God.
It did something to the congregation. They took them in, and whipped them, and threatened them, that they should no more preach in such a Name, no more scatter that heresy of Pentecost any farther.
So when they did that, they went out with that threat, that they'd be throwed into prison if they preached it again: said anything about the, Jesus being raised, and the Holy Ghost here, performing miracles. You know what they done? They were in trouble. There was an emergency. So they went to their own company.
That's where we ought to go tonight, not go out and ask the mayor of the city how we should do this, or how we should do that. We shouldn't send off to some school of education, and ask how we must do this, or how that, we must do that. If our church is getting lean in the Spirit, the thing we should do is hold a conference with God.

E-48 Acts 4 they held a conference. And they preached, and they prayed like this, "Lord, why did the heathens rage and the people imagine a vain thing? Is it right for us to refuse to preach Divine healing in our messages? Should we preach Divine healing, or should we refrain from such a thing? O Lord, we know what Your Word said; then give us boldness, courage." Oh, my.
Then the house was shook where they were assembled together. What an answer. Give us a conference like that on Eleventh and Garfield; we'll preach the full Word of God; we'll stand on everything that God said stand. We'll believe in being dead from sin and alive in Christ. We believe that a--a man that's dead from sin, refrains from the things of the world, because they're dead to him. There's no more gossips, and pouts, and fusses, and fights, and stews. He's at peace with God and with the church from then till the day he's taken out of the world.

E-49 I believe that the Holy Spirit kills the nature of the world in a man or woman. Yes, sir. I believe that Divine healing is right. I believe that the power of the Holy Spirit is just as great today as It was when It was when It was poured out at Pentecost. I believe It breaks down the walls of partition and brings a brotherly love, that the devil and all the cares of the world can't separate us from the love of God that's in Christ. We need a conference, a real conference to bring us together in these kind.
There's another conference coming. And that's the conference of judgment. Now, you might not have been at the Big Four; neither was I. You might not've been at the Geneva; neither was I. But brother, sister, let me say this to you as your brother; that one, you're going to be there. Every time that ambulance screams out there on the street, it let you know that you're going to be there too. Every time you pass by the graveyard and see a tombstone, something tells you you're going to that conference. Every time you hear the warning voice of your pastor across this pulpit, it tells you you're going to the judgment. Every time you comb your hair, and see the gray, or it falling, the wrinkles in your face, your eyes dimming, what is it? You're going to judgment. You're going to be at that conference. Just remember that. You've got to be there, young or old, right or wrong; you're going to stand there. Some men's sins go before them; some follow.

E-50 The conference we need tonight in America, as same as here at Phoenix, and across the world everywhere, is a conference of an old fashion prayer meeting, of a place that where we can get back to the place where brotherly love exists, where the Spirit of God can come into our hearts, and make us so miserable for the things out here that's going on in the world. You know the sealing Angel said, "Put a mark upon those who sigh and cry for the abominations that's did in the city," while the investigation judgment's going on, to see who is worthy to escape the wrath. The Angel was to seal only those who cried and sighed for the abominations done in the city.

E-51 Now, mark Phoenix tonight. This is where the conference is held. We've come here for that purpose, to hold a conference here at--at this--this church. We come to reason among you. God said, "Come, let us reason together." No matter what you've had done, let's--let's forget that and start right now. [Blank.spot.on.tape--Ed.]...?... judgment is coming. All will be there, who has rejected, or who has refused. No matter what you've done, you're going to that conference. And you're going to have to appear there before Christ to give an account of your life, how you spent it.
There might be some say, "Well, look here, Brother Branham; I'm an old man, an old woman. I'm--I'm insignificant. I was borned in a home that didn't believe in God."

E-52 I don't care how insignificant it may be, how little you may be, how old you may be, how simple you may be, how many times you've tried to receive the Holy Spirit, how many times you tried to repent, how many times you've tried to do right and failed; there's still hope for you as long as God's knocking at your door. Don't care how many churches you joined, how many mistakes, and how much fanaticism, or how much this to you, or that you've done, there's still hopes as long as God's knocks at the door. Conference...
I believe tonight, and I pray that right in this audience, right now, that Angels of God will take their places around this building. Let's hold a conference. What if you die tonight? Or what if somebody runs in the door and say, "John Doe, I have a message here for you."
"Oh, what is it? I'm John Doe?"
"I have a order here; you inherit a million dollars." Oh, that would be grand. But you might die before you ever get it.

E-53 You might say, "How'd I know I got a million dollars?"
"Well, here's a--here's a postal order. Here's a--from the government shows before this can be written, this order, there has to be a million dollars on deposit before this can be written."
I say, "Well, what are you hollering about? You just got a piece of paper."
But you say, "Look what it is. Look on here. Here's the postal clerk's name," if such could be written, "a million dollars on deposit here; it's in the bank."
I don't care what you got against you. You may have cancer; you may be--you may be sin-sick. You may have demon possession. I don't care what you got; I've got a Message here for you, screaming across this pulpit as hard as I can: there's pardoning; there's grace; there's healing; there's forgiveness; there's love; there's joy; there's peace.
You say, "Why are you so enthused about it, Brother Branham?"
It's written, "Thou your sins be as scarlet, they shall be white as snow. Come, let us reason together."
But you say, "I'm unworthy." I know you are, but Jesus died for you.

E-54 In our fair city, or a city near us, the other day there was an accident happened. An old bum was crossing the street. He looked like his clothes was ragged, his old hat was tattered, and a young teen-age boy and girl coming down the street making love to each other, and they wasn't noticing the poor old fellow, and they hit him and knocked him way back up, and smashed him beside of the building, when the fender sideswiped him. As the boy turned from the girl to see the old man, he swung sideways and was crushed him up side of the building. The emergency was called, and they took him over to the hospital, the city hospital.
And they looked him over, and there his arms was broke; his legs was broke; and his... They thought he was unconscious; he wasn't even hardly breathing. So a bunch of doctors, they thought about others they had, and they said, "We should hold a little conference here. Now, the old man is nearly seventy, no doubt; we don't know--know--know who he is. It'll take us hours after hours of our time to operate, set his bones back again, and try to straighten him up. And the old fellow doesn't have very much longer to live, and we got others waiting out here. I just don't believe it's worth while to do it. Let's just lay him back, and it won't be too long till he will be gone anyhow."

E-55 But the old man wasn't as dead as they thought he was. He turned hisself over; he said, "Gentlemen, I've heard every word you said." He said, "I am worth something." He said, "I'm worth so much till God gave His only begotten Son that I would be saved." And he said, "I received that message some fifty years ago, and as passing tracts on the street, I walk from place to place trying to preach the Gospel." He said, "I'm worth something, or God would've never saved me."
Sure you are. Angels of God are here. I don't care what you've done, "Though your sins be as scarlet, they'll be white like wool; though they be red like crimson, they shall be white like snow."
Let's hold a conference, each one where you're at, and ask God, "O Lord, am I worth anything? I'm just a little housewife. I--I'm just a farmer. I--I work at a filling station."

E-56 I don't care what you do. "But, you see, Lord, I--I've been evil; I--I made three or four shows and fell." I don't care what you've done. Let's hold a conference. Though your trials has failed, though you--your intellectuals is passed away, God's got a burning bush right by every seat here tonight. He's got an Angel that can set your heart afire. "Come, let us reason together." Let's start here from Eleventh and Garfield. Let's start, you Christians, and let's us hold a conference. Let's hold a conference, "Lord, my life will soon be over. Jesus will soon come." We're going to get to those messages this coming week, the Lord willing, that second coming, how close.
Now, and "What must I do? Maybe I've just got this week to work and that'll be the last that I'll ever have time to work." Let's hold a conference now and see what the Holy Spirit would say, while we bow our heads everywhere, inside and out.
If our pianist there, ever who it is, will go to the piano just a moment...

E-57 Now, while you're praying, may the Holy Spirit in His goodness and mercy, and His tenderness, come down to you and say, "Child of Mine, that's Me talking to you. I--I'm wanting to speak to you just a moment. I--I know that you feel you're--you're condemned. And I--I want to take you a little closer to Me. You don't want to come empty handed. You don't want to come with sin on your conscience; you want to come with your--with happiness, and peace, and joy in your heart."
While we have our heads bowed and our eyes closed, each one of you now, a little private conference with God while we wait.
"Though your sins be as scarlet, yet they shall be white like snow; though they be red like crimson, they shall be white like wool."
You say, "Brother Branham, it's sickness that I've got." That's... A little faith right now will settle the whole thing. It's just a little sin not to believe. What is sin? Unbelief. "He that believeth not is condemned already." Let's find a little conference.

E-58 The other day I laid sick, couldn't even whisper for nine days. And I heard something in my room, and I looked up, and there stood Someone dressed in white. I seen a Bible open, and a cross came out of it, and out of the cross came Jesus. He told me what I was fixing to go into that was wrong. Oh, that conference, the sweetness... One second later I called my wife and she was so scared she dropped the blankets in the floor, the sheets, she come in to change my bed. Just a little talk with Jesus makes it different.
Now, inside and out, with you heads bowed, how many like to be remembered tonight in closing prayer of the message? Would you raise your hand. God bless you, you. God be with you. Outside would you want to hold your hand? God sees, there's no darkness or dark, but what He can see. Yes, hundred and fifty, two hundred, or maybe more hands have went up. There's no way for us to make an altar call here. The altar's full of little children. But the...

E-59 Just keep thinking. Now, to you that's sick. Would you raise your hand, say, "Lord, let me have--let me talk it over with You right now." God bless you. That's right. A hundred and fifty or more of those, or maybe that many. All right. Whatever the conference is, no matter, if thou believest.
Our heavenly Father, in the sacredness and sweetness of this minute that may mean the difference between death and life to many people. We cannot see outside standing in the church yard, but around the building, inside, over the audience, we seen many hands, many of those calling for salvation, many of those wanting to be saved and filled with Your Spirit.
Then there was many raised their hands for sickness. And we've been through the conferences, Lord, of that upon the Word, we ministers, and we have orders from You, "Preach the Word." That's why they call us Full Gospel preachers; we preach the whole Word, the whole counsel of God. We believe He was wounded for our transgressions, He was bruised for our iniquity; the chastisement of our peace is upon Him, and with His stripes we were healed. We believe that's so, Lord; we're settled in that in our heart. No matter what they have done, through their sins be as scarlet, You promised if they'd come and reason together...

E-60 Now, Lord, we realize we haven't got much more time. We see everything moving right at the door. And--and we don't know how long we'll live ourselves, may not through the night. We do not know. But we have the blessed promise of Jesus saying, "He that heareth My Words and believeth on Him that sent Me has Eternal Life and shall never come into the judgment, but is--has passed from death unto Life."
Lord, if there be anything in me, as I stand here at this pulpit, over this sacred spot where the Gospel has been preached so long, where great servants of Yours has wept this altar wet with tears, try me, Lord; I want a conference. And You promised that I could have it with the Father if we would ask in Your Name. And each of us are holding conferences inside and out; may we hear the burning of the Holy Spirit. May we feel the impact of His Presence that tells us our sins are forgiven. And though they were like crimson, they shall be white like wool. And our unbelief, and flusterations, and our indifference, and--and little petty thoughts will all pass from us, and we'll become a great united church of the living God, every denomination together, every heart, all with one accord marching forward, undivided upon the principles of the Lord Jesus and upon His teachings, upon His Spirit that's bringing us to that day of the judgment. May we confess our sins now and they go before us.

E-61 Those who are sick and afflicted, that's Your children, all sins has been forgiven and they're--they're washed in the water by the Word, that is a water of separation, or the waters of separation, the Word, and has divided them, Lord, from--from the wrong to the right, and has forgiven them. May the Holy Spirit right at this moment, Lord, touch their sick bodies. May they rise from their sickness, go out tomorrow to be different, to be at work with the Lord somewhere doing His bidding. Grant it, Lord.
Bless every minister, Your shepherds, Lord. O Lord, bless their precious hearts. Shepherds of these flocks around through the country here, Lord, may their churches just begin to prosper. May the cause of Christ begin to grow. Grant it, Lord.
Bless this pastor here, our--our dear brother. We ask that You'll just bless him abundantly, and all of his staff, and his church, and his members. May there be hundreds additions to the fellowship. Grant it, Lord, because of the Presence of Christ. Forgive us of every sin and take us into Thy keeping.

E-62 Now, while we have our heads bowed, the pastor just whispered in my ear, if these that raise your hands wants special attention, they can certainly get it in a side room here. If you want a special attention, if you'll just raise to your feet, walk over here to my right, we'll take you over here in a room, those who need a special attention from Christ. That doesn't feel sufficient just now that you have received that what you've asked for, the doors are open, we'd be glad to have you to come in so we could counsel with you while we softly sing, real slowly. "Come Home." Is that what you're singing, sister?

E-63 Now, keep your head bowed and pray. Now, you that raised your hand, that doesn't feel that you have just what you want from Christ, right to my right, right here, there's a place fixed so we can minister. Pray now.
Softly and tenderly Jesus...
As you come by, would you come right at the altar so I'll be sure to touch each one.
... for you and for me,
See on the portals He's waiting and watching,
Watching for you and for me.
Come home, come home,
Ye who are weary, come home;
Earnestly, tenderly, Jesus is calling,
Calling, O sinner, come home!

E-64 With your heads continually bowing... [Brother Branham begins to hum--Ed.] Maybe the little conference setting in your seat there settled it. So glad to know that it did. I wouldn't think that you were honest enough to raise your hand that you wanted something from God, and then not honest enough to refuse it if it was given to you. I believe you have received it. God ever bless you.
While we remain with our heads bowed. I'm going to ask the pastor now to say a word. What you say is all right now.

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