Jéhovah-Jiré 3 (Abraham)

Date: 60-0803 | La durée est de: 1 heure et 42 minutes | La traduction: Shp
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1          Restons debout juste un instant. J’ai regretté d’être un peu en retard ce soir, mais j’étais là-bas dans la salle des urgences, où on m’a un peu retenu. Avant donc de nous asseoir, j’aimerais lire une Ecriture qui se trouve ici dans Genèse, pour terminer le sujet que j’ai commencé hier soir. Dans Genèse 22, à partir du verset 7, nous lisons cela–ceci:

          Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit: Mon père! Et il répondit: Me voici, mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l’agneau pour l’holocauste?

          Abraham répondit: Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble.

            Et le verset 14 aussi:

          Abraham donna à ce lieu le nom de Jehova Jiré. C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui: A la montagne de l’Eternel il sera pourvu.

            Maintenant, inclinons la tête juste un instant pendant que nous nous approchons de l’Auteur de cette Parole dans la prière.

2          Très Gracieux Père, nous sommes heureux ce soir que le Dieu d’Abraham soit notre Dieu, que nous soyons Ses enfants selon la promesse par Jésus-Christ. Alors, comme Il est exactement le même, ce soir envers Ses enfants, qu’Il l’était envers le père Abraham... Car, ce qu’Il a été envers Abraham, les bénédictions n’ont pas été seulement promises à Abraham, mais aussi à ses enfants après lui. Et lorsque cette Grande et Puissante Personne est venue, ce Puissant Enfant, le Seigneur Jésus, Il a été offert pour le péché, pour nos péchés, afin que nous puissions, par Sa justice, devenir les enfants d’Abraham, c’est-à-dire les enfants de Dieu selon la promesse.

            Maintenant, Père, nous Te prions ce soir de nous donner la foi qu’Abraham avait. Et alors que nous parlons de la Parole, que le Saint-Esprit confirme tout ce que Tu as écrit. Et lorsque nous partirons d’ici ce soir pour retourner à nos domiciles respectifs, après que cette ligne de prière sera terminée, puissions-nous dire comme ceux qui revenaient d’Emmaüs: «Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous, lorsqu’Il nous parlait en chemin?» Qu’Il fasse ce soir les choses qu’Il avait faites avant Sa crucifixion, afin que ceux qui sont sur ce chemin d’Emmaüs sachent ce soir qu’Il est ressuscité des morts, et en toute hâte nous irons dire aux autres: «Certainement le Seigneur est ressuscité des morts, et Il nous est apparu ici à Yakima.» Nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

3          Il y a beaucoup de gens qui déposent des mouchoirs ici au-dessus. Chaque soir j’offre effectivement une prière pour chacun d’eux. Je me souviens qu’en Afrique du Sud, un des livres, je pense qu’il a été écrit par l’aumônier Julian Stadsklev. Il a écrit le livre intitulé, je crois: Un prophète visite l’Afrique. Et les gens avaient déposé plusieurs grands sacs en toile sur l’estrade, remplis de courriers. Et le rédacteur en chef du journal Le Reporter a dit: «Frère Branham est très superstitieux.» Il a dit: «Il priait sur un linge.» Il–il n’en avait jamais entendu parler. Vous voyez? Et, évidemment, cela fait partie de l’Evangile. C’est quelque chose que Dieu a promis et qu’Il a béni. Et nous avons une–une chaîne de prières autour du monde pour ces linges. Il y a des gens qui se lèvent à minuit, d’autres à trois heures du matin, et nous voyageons tous et prions selon l’heure de l’Est. Nous envoyons à travers le monde ces linges qui viennent du Tabernacle. Les gens se lèvent et prient pour les autres, pas pour eux-mêmes, pour les autres, et d’autres prient pour eux, comme nous le faisons ici la nuit. Et, je vous assure, vous devriez entendre les témoignages qui viennent, à propos des grandes choses que le Seigneur a faites.

4          Pendant que je parlais simplement dans la salle des urgences hier soir... Il y avait une petite femme allemande; qui avait envoyé une demande récemment, et elle a reçu un tissu sur lequel on a prié, le–le petit morceau de ruban. J’avais l’habitude d’envoyer un mouchoir. Mais quand les gens sont devenus très nombreux, je ne pouvais plus faire cela; alors je me procure simplement des centaines de mètres de rubans, je m’assois et je prie sur cela, puis j’envoie cela aux malades et aux affligés. Et juste... Une petite femme allemande avait reçu les instructions, et on lui a interprété cela, c’était en allemand, qu’il faut d’abord appeler votre pasteur. Et si votre pasteur ne peut pas venir, appelez un bon chrétien de votre entourage, ou un membre de votre famille; confessez tous vos torts, si vous en avez. Faites la prière. Prenez ce petit morceau de linge et épinglez-le à votre sous-vêtement. Posez vos mains là-dessus et dites à Dieu que vous Le servirez le reste de votre vie, s’Il vous accorde d’être guéri. Et ensuite, après avoir fait cela, alors à chacune des heures où on offrait le sacrifice dans l’ancien temps, à neuf heures, à midi, à quinze heures, d’après l’heure de l’Est, c’est à ce moment-là que je prie, au même moment, et nous surveillons l’horloge; et c’est comme ça à travers le monde. Et on... Il est impossible que Dieu ne réponde pas à cela. Dans le monde entier, à la même minute. Ce sont des prières, des centaines et des centaines de gens élèvent la voix au même moment.

            Et cette petite femme allemande a mis cela sur elle, puis elle a appelé ses voisins, son pasteur; elle souffrait de l’arthrite depuis vingt ans et quelques, et elle était clouée dans un fauteuil roulant. C’était un peu aigu et sensible, mais elle a dit, quand elle a mis cela là, elle a dit: «Maintenant, Monsieur le Diable, tu ne peux plus me retenir, alors va-t’en tout simplement. Me voici.» Et elle a quitté son fauteuil roulant, et elle s’est mise à marcher.

            C’est aussi simple que ça. La foi, c’est tout aussi simple que ça. Et la raison pour laquelle j’ai pris ces soirées pour prêcher sur la foi, c’est parce que les gens essayent de rendre la foi compliquée. Elle–elle... Dieu ne la rend pas compliquée, c’est nous qui la rendons compliquée. Nous allons très loin là-bas, en essayant de prendre quelque chose là au loin, alors que c’est juste ici à côté de nous, c’est simple. Si vous avez assez de foi pour traverser cette salle, vous avez assez de foi pour tout ce que Dieu a promis. Si vous avez assez de foi pour lever la main, eh bien, vous–vous avez assez de foi pour n’importe quelle autre chose. La foi est simple. Appliquez-la simplement avec de l’hysope dont je vous ai parlé dans les messages. Prenez simplement le Sang et avec une foi simple, juste comme lorsque vous mangez, buvez, marchez, conduisez votre voiture, parlez, ou autre chose, c’est aussi simple que ça. Mais lorsque vous vous mettez à vous dire: «Oh! puis-je faire cela? Puis-je faire cela?», voyez-vous, alors vous–vous vous éloignez directement de la–la chose essentielle. Vous devez revenir ici à cette foi simple d’enfant, juste pour croire en Dieu. Dites: «Dieu l’a promis. C’est ce que je confesse. Christ est mort pour cela. Et cela m’appartient.» Puis, allez carrément de l’avant, croyez la chose, et ne pensez rien d’autre à ce sujet, juste... C’est très bien. C’est terminé. Et vous vous rétablirez.

5          Eh bien, je sais que c’est la vérité, parce que j’ai éprouvé cela. Mais maintenant, si dans votre coeur il y a un péché inconfessé, cela ne marchera assurément pas. Vous devez confesser votre péché. Croyez au Seigneur Jésus-Christ; recevez-Le comme votre Guérisseur, juste de la même manière que vous Le recevez comme votre Sauveur.

            Les gens disent: «Est-ce que le sa-... La guérison divine dure-t-elle, Frère Branham?» Tout autant que durera la foi. Lorsque vous arrivez à un point où vous dites que vous n’êtes plus sauvé, rappelez-vous, vous perdez du terrain juste à ce moment-là. Lorsque votre confession baisse, alors votre foi aussi baisse.

            Et ainsi, tout d’abord l’Epître aux Hébreux dit ceci: «Jésus-Christ est le Souverain Sacrificateur qui intercède sur base de notre confession.» Et avant que Dieu ne puisse faire quelque chose pour vous, vous devez premièrement confesser qu’Il l’a fait. Il est le Souverain Sacrificateur de notre... Evidemment, le Roi Jacques dit»professer»; et professer et confesser, c’est le même mot. Voyez-vous? Professer que la chose existe, ou confesser qu’Il existe. Voyez-vous? Professer, je professe que je suis un chrétien, ou je confesse que je suis un chrétien. C’est pareil.

            Et puis, et à la femme qui toucha Son vêtement, il fut dit: «Ta foi t’a sauvée.»

6          Or, ces érudits grecs vous diraient ici que ce mot-là, en grec, c’est «sozo», ce qui veut dire très exactement aussi bien»sauvé physiquement» que «sauvé spirituellement». C’est traduit de la même façon. Donc «Sozo», ta foi t’a «sozo», sauvé. Ta foi te sauve de l’enfer. Ta foi te sauve de la mort. Ta foi t’a sauvé de la maladie. Voyez-vous? C’est «sozo», le même mot. Ainsi, la même foi que vous avez en Dieu pour votre salut, c’est la même foi que vous utilisez pour votre guérison. C’est vraiment simple; croyez cela; conformez-vous-y. Cela ne nécessite aucune sensation; cela ne nécessite rien au monde, sinon la foi ordinaire. Vous n’avez pas besoin de sentir quelque chose. Vous n’avez pas besoin de... La seule chose qu’il vous faut faire, c’est croire quelque chose, croire que Jésus est mort afin que vous soyez sauvé, et que cela vous appartient. La foi est si simple.

7          L’autre jour, il y avait un certain... je faisais un tour, et un–un certain ministre était assis sous un arbre. Le Saint-Esprit m’a dit: «Va lui parler.» Et je suis allé là, et sa femme est venue, ainsi qu’un groupe de gens qui avaient été ici; et ils n’avaient pas pu obtenir une carte de prière, et ils ignoraient qu’il y avait une salle des urgences; ils devaient rentrer. Voyez-vous la grâce de Dieu?

            Et puis, eh bien, pendant que j’étais là, le Saint-Esprit est descendu et a commencé à révéler toutes sortes de choses. Et ces gens se sont mis à pleurer et tout. J’ai dit: «Vous avez amené avec vous une Indienne, où est-elle?» Et alors j’ai dit: «L’Indienne en question est une petite fille, et elle avait fait une fièvre, qui lui a paralysé le cerveau.»

            Et cet homme s’est mis à pleurer. Il était un missionnaire chez les Indiens. Et il a dit... J’ai dit: «Prenez la fille; nous allons prier pour elle.» Et j’ai dit: «Son père n’a pas d’argent pour passer une autre soirée.»C’est ce qui me fait mal. Je me demande comment cela est arrivé. Je–je–je vais devoir changer ce que je fais; en effet, je n’entre pas en contact avec assez de gens par ces visions.

8          Nous, les Américains, nous avons été enseignés pendant très longtemps que nous devons nous imposer les mains les uns aux autres. Et effectivement, c’est exactement ce que je devais faire d’après mon appel. L’Ange du Seigneur m’a dit que je suis né pour prier pour les malades. C’est moi qui avais posé la question, alors Il a dit: «Avec ces signes, les gens seront amenés à croire.»

            J’ai dit: «Ils ne voudront pas me croire. Je suis sans instruction, et ils ne voudront pas me croire.»

            Il a dit: «Avec ceci, ils devront croire; car tu connaîtras les pensées mêmes de leurs coeurs.»

            Bien des fois, j’aurais souhaité parfois avoir eu quelque chose d’autre. Car, bien souvent je me tiens là devant des gens qui me passent la main dans le dos et m’appellent frère, et je sais que c’est faux. Voyez-vous? Je me suis tenu avec... même avec des gens qui restent là et disent: «Oh! Frère Branham, j’ai le Saint-Esprit», et des choses de ce genre. Et je sais qu’il vit avec la femme d’un autre, ou avec le mari d’une autre femme... Se tenir là et devoir gober cela, alors que vous savez que c’est le contraire, cela vous fait des entailles et des blessures. Ne convoitez jamais cela; ne recherchez jamais cela. Vous ne savez pas ce qui accompagne cela. Voyez-vous?

9          Nous étions assis à une table, moi et un bon ami à moi, un ministre. Et je lui avais écrit, et c’était un brave homme. Je l’ai rencontré, et un jour, pendant que j’étais assis à une table, en train de manger, là en Louisiane, quelque chose s’est produit. J’ai regardé de l’autre côté de la table, et j’aurais souhaité n’avoir pas fait cela. Depuis lors, cela me fait mal. Si seulement je n’avais regardé! C’est la raison pour laquelle j’essaye de garder cela au loin autant que possible, pour éviter de voir cela. Je ne–je ne veux pas avoir ce sentiment-là. Je voudrais croire qu’il y a... qui m’aiment quand même. Voyez-vous? Et ne cherchez pas à avoir cela, vous ne réalisez pas contre quoi vous devez combattre, sachant... Et puis, parfois ce que quelqu’un dit et ce qu’il pense dans son coeur sont deux choses contraires. Et vous avez horreur de le savoir, parce que j’aime les gens et je veux les aimer d’un amour véritable, sans même savoir ce qu’ils pensent. Mais cela ne change rien, je–je veux quand même les aimer. Et puis, plus nous devenons simples, mieux nous sommes.

10        Je parlais des Indiens. Je me rappelle la première fois où je me suis occupé des Indiens. J’avais promis au–au Seigneur, à ce missionnaire, quand j’ai prié pour la petite fille et que je l’ai renvoyée à la maison, que si... Et j’avais dit: «Seigneur, si Tu permets que cette enfant recouvre la santé, j’irai à la réserve.»

            Je me souviens que c’était à Phoenix, la première fois, c’était à San Carlos, chez les Apaches, les premiers Indiens pour lesquels j’ai prié. J’ai toujours eu pitié des Indiens. On ne les a pas très bien traités. Nous le savons. Ainsi, ce soir-là, à San Carlos, il y a bien des années de cela, les gens avaient... Nous sommes allés là, et nous avons dit: «Réservé aux Indiens.»

            Et ils étaient donc dans leur réserve, et, oh! lorsque le soleil se coucha cet après-midi-là, c’était beau de voir les... tout le monde assis sur des couvertures et tout le reste, les uns debout et les autres assis. Et j’étais dans la petite mission des Assemblées de Dieu, sur le porche, un orateur et un interprète, et cette femme... Ils n’ont ni phrases, ni paragraphes, ni ponctuation; leur–leur parler est plutôt rude. Et ainsi, je...

11        Elle interprétait, j’ai donc continué et j’ai dit: «Eh bien, vous autres, j’ai pitié de vous.» J’ai dit: «Mais je suis juste un seul Américain.» J’ai dit: «Je ne pense pas que ce fût correct de vous repousser ici dans ces endroits et ainsi de suite.» J’ai dit: «Je pense que c’est l’une des plus grosses taches que porte notre drapeau.» Et j’ai dit: «A quoi ressemblerions-nous si le Japon avait gagné la guerre et nous avait repoussés dans un endroit pareil? Cela n’aurait pas été très bien. Et ainsi, vous vivez ici avec la tuberculose et tout, mourant presque de faim et tout le reste, alors qu’on envoie des millions outre-mer comme assistance, et nous voilà.» Vous voyez? Ainsi, ce que... La Bible dit que la charité bien ordonnée commence par soi-même. Et pour un Américain authentique... Rappelez-vous, nous ne sommes pas des Américains. Ce sont eux les Américains. Dieu leur a donné ce pays. Nous sommes venus les envahir, et nous le leur avons arraché de force pour les repousser quelque part dans le désert, dans la partie la plus pauvre du pays. C’est ainsi que... On leur donne une petite pension ou quelque chose, juste de quoi nourrir un enfant. Et j’ai toujours eu pitié d’eux. Ma grand-mère recevait cette pension.

12        Ainsi donc, je... là-bas, ce soir-là... L’Indien, c’est quelqu’un d’étrange. Il est comme un mulet; il ne mange pas dans une étable autre que la sienne, alors il–il se tient là et regarde tout autour pendant un moment, et on peut le voir la tête baissée. Il se tient là et vous écoute, mais vous ne pouvez pas savoir ni penser qu’il vous écoute, mais il saisit tout ce que vous dites.

            Alors, quand le service... Lorsque j’ai fini de parler, j’ai dit: «Maintenant, je viens vous présenter Quelqu’Un qui vous traitera comme il faut. C’est Jésus-Christ.» J’ai dit: «Il vous aime. Et je suis ici pour Le représenter. Le gouvernement et tout le reste peuvent représenter la nation, mais moi, ai-je dit, je suis venu ici pour Le représenter. Et Il vous accordera le genre de traitement qu’il faut.»

            Et alors, quand j’ai fini de dire cela, j’ai dit: «Maintenant, que tous ceux qui veulent qu’on prie pour eux...» Ce n’était pas nécessaire, on ne pouvait pas distribuer des cartes de prières, car il était impossible de les aligner. On devait simplement garder un petit espace par ici pour permettre à une personne de passer librement. Alors j’ai dit: «Maintenant, vous tous qui voulez qu’on prie pour vous, levez-vous.»

            Eh bien, j’avais quitté Phoenix avec les Espagnols, et, oh! la la! c’était terrible. Ils–ils venaient dans la ligne par milliers. Et puis, j’ai dit: «Eh bien, la chose...» J’ai dit... Et j’ai regardé. Et je pensais que tout le monde allait sauter et se précipiter. Mais personne n’a sauté ni ne s’est précipité. Tout le monde est resté tranquille. J’ai dit:»Avez-vous dit ce que j’ai dit?»

            Elle a dit: «Oui, monsieur.»

            J’ai dit: «Répétez-le.» J’ai dit: «Que tous ceux qui veulent qu’on prie pour eux, montent les marches de ce côté et passent par ici, avec foi et en croyant en Jésus-Christ, en ce que je vous ai dit.» Et personne ne s’est donc mis debout; tout le monde est resté tout à fait tranquille. Personne du tout ne s’est mis debout. Et au bout d’un moment, le missionnaire est retourné dans la salle, et il a ramené une femme indienne. Eh bien, je me suis retourné et j’ai regardé derrière moi; en fait, je ne l’avais pas encore fait, et elles avaient toutes suspendu le long du mur ces petits bébés dans ces porte-bagages qu’elles mettent au dos, vous savez. Il y avait un groupe de femmes là à l’intérieur. Et voici venir une femme, vous savez, avec ce petit bébé. Elle m’a regardé, et j’ai dit: «Puis-je tenir votre main?» Elle avait un très gros et large poignet; et elle m’a regardé un peu, et je l’ai regardée et j’ai dit: «Eh bien, cette femme souffre de la tuberculose. Et–et aussi ses yeux sont atteints de glaucome.»

            Et l’interprète a dit cela, et la femme s’est retournée et m’a regardé, disant: «Comment le savez-vous?» J’ai prié pour elle...

13        La suivante est venue. Elle avait attrapé une maladie vénérienne, une maladie impure, non pas à cause d’une vie immorale, mais à cause des conditions de vie où elle se trouvait. Mais ce n’était pas à cause d’une vie immorale. Et on a dit... Et elle m’a regardé, et tous ces Indiens se sont alors regardés les uns les autres. La suivante était une petite fille, et sa mère l’accompagnait; et alors j’ai dit: «La petite fille avait fait une fièvre, et cette fièvre l’a rendue sourde. Elle ne peut ni parler ni entendre. Elle est muette.» Et quand l’interprète a dit cela à la mère, la mère a fait un signe de tête affirmatif, oui. Et–et son père était l’un des chefs, et j’ai pris la petite fille dans mes bras, et j’ai prié pour la petite créature. Sa petite chevelure était aussi rêche qu’une crinière de cheval, vous savez. J’ai donc prié pour elle, et je l’ai déposée comme ceci. J’ai dit: «Regarde ici, ma chérie.» J’ai dit: «M’entends-tu?» J’ai tourné sa tête comme ceci, et j’ai fait [Frère Branham tape les mains.–N.D.E.] comme cela, elle a regardé tout autour. Elle... Ses petits yeux noirs se sont tournés vers moi. J’ai dit: «Elle entend, et je suis sûr qu’elle peut parler.»

            Elle a commencé à faire bli-bla-bla, quelque chose comme cela. «Oh! ai-je dit, elle parlera mieux que cela.»

            Et l’interprète a dit: «Son expression s’améliore maintenant.» Elle était donc prête à... très bien.

14        Puis alors, le suivant était un petit garçon qui louchait. Alors, les Indiens ont commencé à accorder leur attention. Ensuite, un autre s’est avancé; il avait la tête baissée un peu en arrière; ses grosses petites joues d’Apache pendaient, ses cheveux lui tombaient dans les yeux. Et j’ai dit: «Maintenant, le petit garçon, est-ce le garçon qui veut qu’on prie pour lui?»

            Et l’interprète a dit: «La mère, oui.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, ce petit garçon louche.» Et alors cela a été dit, et la mère a pris cette main, et l’a saisi par les cheveux et a ramené sa tête en arrière, et ses petits yeux étaient fixes comme ça. Et j’ai dit: «Permettez-moi de prendre le petit garçon.» Et j’avais un morceau de chewing-gum en poche, et je le lui ai tendu et il l’a pris, et il m’a regardé plutôt d’un air farouche. Je l’ai pris dans mes bras, et je me suis dit... J’ai dit: «N’interprétez pas ceci.»

            J’ai dit: «Père céleste, je Te prie de m’accorder la grâce de pouvoir amener ces authentiques Américains au...?... ai-je dit, au Saint-Esprit, quelque chose qui peut leur donner la paix, et–et les amener à la Maison dans la gloire. Que les yeux de ce petit s’ouvrent! J’ordonne à Satan de le lâcher.»

15        J’ai regardé devant moi, et j’ai vu la vision du petit garçon qui me regardait, comme ceci, et ses yeux étaient tout aussi droits. Les Indiens étaient simplement assis et regardaient. Et j’ai dit: «Maintenant, avant que je retourne le petit garçon (Et il avait posé sa tête sur mon épaule), si les yeux de cet enfant ne sont pas redressés, alors je suis un faux prophète; chassez-moi de la réserve. S’ils sont redressés, combien vont recevoir le Seigneur Jésus?» Ils ont tous levé la main. J’ai dit: «Qu’en pensez-vous, mère?» à cette femme comme cela.

            Et comme réponse, elle a hurlé quelque chose à l’interprète, qui a dit: «Elle a dit: ‘Si elle a pu... si Dieu a pu guérir la mort à Durham, Il peut redresser les yeux.’» C’est une bonne philosophie. C’est... J’ai alors retourné le petit garçon; ses yeux étaient aussi droits que les miens. Oh! la la! vous parlez d’une ligne de prière, nous avons eu une ruée. Cela venait de partout. Et j’ai posé la question à l’interprète qui m’a dit: «Ils ont d’abord pensé que vous étiez un trompeur. Mais ils comprennent maintenant que c’est la vérité.»

16        Juste une chose de plus. Il y avait un certain–un certain frère Jack Moore. Combien ont connu frère Jack Moore? Vous, ministres de Shreveport, en Louisiane; il était l’un des Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Vous le connaissez dans...?... et peut-être, certains... beaucoup d’entre vous, là-bas, connaissent frère Jack Moore de Shreveport. Oui, regardez les mains. Il était avec moi, lui ainsi que frère Brown. Et il y a une–une vieille mère indienne qui était en réalité la suivante dans la ligne pour sortir d’ici, mais il y avait un jeune Indien, d’environ dix-huit ans, un jeune homme trapu. Il a carrément foncé au milieu des autres. Et j’avais une ligne de prière tout droit jusqu’à San Carlos. Tous étaient simplement–simplement alignés là. Tout le monde voulait qu’on prie pour lui. Alors, je–je ne pouvais pas faire rentrer le jeune homme, et l’interprète ne pouvait pas le faire rentrer. La vieille femme était donc effectivement la suivante, et frère Jack a simplement saisi le jeune homme par les bras. Frère Jack est un petit homme très fort. Il l’a simplement ramassé et l’a ramené en arrière.

17        Eh bien, la suivante à venir, c’était une vieille Indienne; elle paraissait avoir environ soixante-quinze ans, elle avait des manches à balai coupés comme béquilles, et des loques recouvraient le manche qui passait au-dessus–la partie du manche qui passait au-dessus de ses bras. Et elle se tenait comme ceci dans la porte. Et je lui ai fait signe. Et elle a avancé un bâton comme cela, et elle a déplacé son pied, puis l’autre. Et j’ai simplement pris mon temps, et je l’ai attendue. Et elle s’est approchée de là où je me tenais, et je me suis dit: «Que va faire la vieille dame?» Et j’ai vu ses cheveux qui pendaient, un vieux [morceau de] cuir y était plaqué, vous savez, et ils grisonnaient. Je me suis dit: «Pauvre vieille créature, elle a probablement élevé une ribambelle d’enfants. Que c’est pitoyable! J’aurais souhaité parler sa langue.»

            Et elle a levé les yeux vers moi comme cela, et ces tout petits yeux enfoncés promenaient un regard plutôt pâle, avec de très grosses rides aux joues, et les larmes coulaient à travers ces rides. Oh! j’ai eu beaucoup de compassion pour la vieille. Et elle m’a regardé comme cela, elle a un peu souri, elle a tendu le bras et a saisi une béquille et l’a mise dans l’autre main, puis elle me les a remises et elle a quitté l’estrade en marchant juste comme n’importe qui d’autre. Eh bien, je vous assure, sans prière, elle n’en a pas du tout demandé. Sa foi t’a guérie.

            Eh bien, mes amis, voici la Bible de Dieu. Ça, c’est la vérité. J’ai exactement cette même Bible, cette Bible que vous–qu’on m’a offerte à Houston, au Texas, autrefois en 1947. Et j’avais alors la même Bible. Le Dieu qui a écrit la Bible sait que c’est la vérité.

18        Vers 3 h du matin, j’ai dit: «Je vais prier pour tout celui qui va venir dans la ligne.» J’ai aussitôt arrêté le discernement afin de pouvoir prier pour eux tous. Et alors, vers 3 h du matin, je les voyais donc venir, trempés jusqu’à cette hauteur. Et j’ai dit: «Oh! (à l’interprète), eh bien, pourquoi sont-ils si trempés?»

            Il a dit: «Ils ont pataugé... n’attendent pas d’aller au gué qui est à dix miles [environ 16 km–N.D.T.].» Il a dit: «Ils vont dans le désert chercher leurs bien-aimés, et ils traversent la rivière avec eux en pataugeant.» Et ils les transportaient sur n’importe quoi.

19        J’ai donc regardé, et là se tenait un très grand guerrier costaud, ses lèvres étaient vraiment bleues, et il grelottait. Puis j’ai regardé; il y avait un vieil homme que lui et un autre gaillard portaient sur une–une planche. Et ils avaient une planche placée comme ceci, avec un bois placé dessus en travers, et ils avançaient comme ceci, et ils avaient posé les jambes du vieil homme sur la... les deux bâtons se croisaient comme ceci, et deux se croisaient comme ceci. Ils retenaient ses bras, et le vieil homme tremblait de suite d’une paralysie comme cela, grisonnant au possible. Et je lui ai dit, j’ai dit:»Parlez-vous anglais?»

            Il a dit: «Un peu.»

            J’ai dit: «N’avez-vous pas peur d’attraper la pneumonie comme cela?»

            «Non, a-t-il dit, Jésus-Christ a pris soin de moi, j’ai amené mon papa.» Une foi simple...

            J’ai dit: «Oh!» J’ai dit: «Croyez-vous que Dieu va guérir votre père?»

            «Ouais, sinon je ne l’aurais pas amené.»

            J’ai dit: «Faites-le passer.» Cela devait être son frère là derrière. Il lui ressemblait beaucoup. Et ils sont passés, et je suis allé imposer les mains au vieil homme; j’ai dit: «Dieu du Ciel, bénis ce vieil homme. Donne-lui le désir de son coeur.» Je l’ai fait passer. Le suivant est venu, je lui ai imposé les mains. Tout à coup, j’ai entendu beaucoup de bruit là-bas. Voilà que le vieil homme portait la planche sur ses propres épaules, allant là tout en saluant tout le monde d’un signe de la main comme cela. Juste une foi simple. C’est tout. Ils ne–ils ne sont pas entièrement attachés à ceci et à cela. Ils–ils croient tout simplement, c’est tout.

20        Eh bien, que Dieu nous aide ce soir à avoir la foi des Indiens (C’est juste) pour croire. Que Dieu guérisse la petite fille, ce sera un signe. Ça, c’était avant que je n’aille pour la première fois à San Carlos; je suis allé là parce que Dieu avait guéri une–une femme qui était venue dans la ligne de prière; elle était alcoolique, et la suivante à venir était une tuberculeuse. Les deux étaient des Indiennes, et elles avaient ramené le certificat médical attestant que (environ un mois plus tard, quand j’étais en Californie) que le médecin a libéré cette femme. Sa tuberculose était terminée. Et l’alcoolique n’a plus jamais pris un autre verre.

            En passant, cette femme qui avait levé la main ici l’autre soir a été guérie. Etes-vous encore ici, soeur? La dame qui avait levé la main là derrière, la jeune dame? Très bien. C’est bien. D’accord. C’est bon. Comment vous sentez-vous maintenant? Comment va votre mari? Très bien? Il se porte bien maintenant? Bien. Que Dieu vous bénisse. Je vous souhaite un foyer heureux. Son mari qui était un alcoolique a été aussi guéri. Et–et simplement... ç’a été glorieux de savoir que vous faites confiance au Seigneur Dieu. Il n’y a rien de pareil. Maintenant, si Dieu fait cela pour ce foyer-là, Il fera la même chose pour votre foyer. Il va ôter la maladie, Il va ôter tout. Dieu ne fait acception de personne. Il ne demande qu’une foi simple pour croire la chose. Que Dieu vous bénisse.

21        Bon, hier soir nous avons quitté Abraham. Aimez-vous [l’histoire d’] Abraham? Une fois, au... je prêchais-... une année sur Job chez moi au Tabernacle. Et je l’ai pris au moment où il était sur le tas de cendres, et je l’ai gardé là sur le tas de cendres pendant environ six semaines. Les gens se sentaient très bien, vous savez, mais ils étaient fatigués. C’était exactement là que je faisais mon observation cruciale: Job sur le tas de cendres. C’est à ce moment-là que l’Eternel fit quelque chose pour lui. Une brave soeur ne voulait pas blesser mes sentiments, mais elle m’a écrit une lettre et elle disait: «Frère Branham, vous allez quand même retirer Job de ce tas de cendres.»

            Je pense...?... pense que je vais amener Abraham jusqu’à la–la montagne. Et hier soir, j’avais l’intention d’atteindre le point culminant de la chose, mais le Saint-Esprit m’a arrêté. Je suis si content qu’Il l’ait fait, car des âmes sont venues à Christ. Et l’obéissance vaut mieux que le sacrifice.

22        Maintenant, une petite donnée de base. Et mon fils m’a parlé hier soir, disant: «Papa, le... ils sont le meilleur groupe de gens que nous ayons jamais visités. Mais, a-t-il dit, ils se montrent assurément patients.» Il a dit: «Tu les laisses sortir très tard.»

            J’ai dit: «Eh bien, Billy, ai-je dit, je tire de cela autant qu’eux. Tu vois?» Je–Je dois moi aussi être chargé.

            C’est exactement ce qu’a dit un frère l’autre jour là-bas, lors du petit- déjeuner. Je crois que c’est frère Hobson qui a dit: «Nous les ministres, nous avons besoin de... nous sommes toujours confrontés... lors des rencontres, quand on va à l’hôpital, on affronte l’incrédulité, et sur l’estrade, l’incrédulité, et partout ailleurs, l’incrédulité. Nous devons nous réunir, vous savez, nous asseoir en quelque sorte sous le chêne de temps en temps.»

23        J’avais l’habitude d’inviter un vieux ministre à venir prêcher quelque temps à mon église. Il s’appelait John Ryan. Ce soir, il est déjà au Ciel, et il–il prêchait pendant un moment, puis il courait vous saisir par la main. Il me serrait la main.

            Un soir, j’ai dit: «Frère Ryan, pourquoi faites-vous cela?»

            Il a dit: «Je charge ma batterie. Vous êtes en prière tout en étant assis là derrière. J’ai prêché durement.» Nous devons donc charger la batterie de temps en temps.

24        Nous voyons donc que Dieu a appelé Abraham. Etait-il un–un homme spécial? Non, juste un homme ordinaire. Et était-il un jeune homme prêt pour le service? Non. Il était un vieil homme de soixante-quinze ans avant que Dieu l’appelle. Vous voyez donc que Dieu ne fait acception ni d’âge, ni de capacité, ni de prestige, ni de... Dieu appelle simplement tout celui qu’Il peut appeler. Et ainsi, nous voyons donc que Dieu lui a dit de se séparer de sa famille et de son peuple, et... Mais il n’a pas fait cela, et Dieu ne l’avait jamais béni jusqu’à ce qu’il eut obéi exactement à ce que Dieu avait dit de faire.

            Eh bien, ne pourrions-nous pas en faire un type pour en tirer un message ce soir, pour l’Eglise pentecôtiste? Tant que nous ne nous abandonnons pas complètement à Dieu, par l’obéissance à toute Sa Parole... Dieu ne nous donne pas le Saint-Esprit pour que nous disions: «Eh bien, je L’ai. C’est tout ce qu’il en est.» Non, non. Il vous donne le Saint-Esprit pour passer à l’action, pour la Parole, pour le service. Tant que nous n’obéissons pas, n’avons pas faim dans nos coeurs... Il y a suffisamment de pentecôtistes assis juste ici ce soir pour commencer un réveil pentecôtiste dans cette contrée-ci, qui pourrait... cela pourrait certainement faire des choses par ici, si nous entretenons bien le feu, vous savez, et faisons en sorte qu’un grand vent souffle depuis le ciel, comme un vent impétueux, quelque chose se produira.

25        Ainsi donc, hier soir, nous avons laissé Abraham, lorsqu’il était ramené à l’état d’un jeune homme. Je ne vais pas vous demander si vous croyez cela ou pas. Mais moi-même, je–je crois cela. Néanmoins, ce n’est pas ça qui fait que ce soit juste. Mais quelque chose est arrivé à Sara et à Abraham. Nous le savons, n’est-ce pas? Quelque chose est arrivé, parce qu’il était stérile, et elle n’était pas féconde. Et ils étaient âgés de cent ans; il l’était, et elle aussi. Et comment un homme pourrait-il tomber amoureux d’une vieille femme de cent ans? Je n’arrive simplement pas... Eh bien, quelqu’un a dit: «Oh! en ce temps-là, les gens vivaient plus longtemps.»

            Mon frère, lisez là l’Ecriture; il est dit: «Ils étaient tous deux avancés en âge.» Ils étaient vieux. Et nous voyons que non seulement cela, mais sa force était renouvelée, et elle était redevenue une jeune belle femme; et Abraham était redevenu un jeune homme; et ils jouissaient de la vie. Et, rappelez-vous, aussitôt après leur départ, là à Guérar, Sara est devenue mère et a enfanté un fils à Abraham. N’êtes-vous pas si heureux de savoir que nous allons rajeunir? Je ne sais quoi dire ici; j’en suis tellement heureux. Je sais que je–je promets de vous laisser sortir un peu tôt, mais il y a quelque chose sur mon coeur. Il me faut vraiment le dire.

26        Eh bien, je voudrais rendre cela clair avant de le dire. Je crois que les dons et les appels sont sans repentir. Eh bien, c’est ce que la Bible déclare. Voyez-vous? Vous, vous ne faites rien. Il s’agit de quelque chose que Dieu fait. Voyez-vous? Nul... Vous–vous direz: «J’ai cherché et cherché Dieu.» Non, vous ne l’avez pas fait. C’est Dieu qui vous a cherché et cherché. Ce n’est pas vous qui avez cherché Dieu. C’est Dieu qui vous a cherché. Voyez-vous? Ce fut le cas au commencement, lorsque l’homme essayait de se cacher, et Dieu l’appelait, et Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi, si le Père ne l’attire premièrement. (Voyez-vous?) Tous ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi.»

            Maintenant–maintenant, remarquez. Depuis que j’étais un tout petit garçon d’environ deux–deux ans, j’ai commencé à voir des visions. J’ai vu ma première vision dans un buisson, l’Ange du Seigneur était là-dedans comme un vent, et Il m’a dit que je vivrais près d’une ville appelée New Albany. J’avais deux ans, je vivais dans les montagnes du Kentucky, et j’ai passé ma vie à trois ou quatre miles [environ 3 ou 5 km–N.D.T.] de New Albany, dans l’Indiana, à deux cents, trois cents miles [environ 300, 500 km.]. Et alors, cela est parti de là et a continué toute ma vie, et pas une seule fois cela n’a été faux. Mais ceci, je ne crois pas que ce fût une vision.

27        Je voudrais confesser quelque chose. J’avais toujours eu un peu peur de mourir. Même lorsque je suis devenu chrétien. Ce n’est pas tellement que j’avais peur d’être perdu, mais je–je ne voulais pas devenir un–un esprit. Et j’avais toujours pensé que lorsqu’on mourait, on recevait un corps spirituel, et que je vous rencontrerais là-haut, et que je dirais: «Eh bien, voilà les gens à qui j’avais prêché à Yakima. Oh! la la! j’aurais souhaité avoir une main pour serrer la leur, mais ma main est en train de pourrir dans la tombe. Les leurs aussi.» Et à supposer que nous n’ayons pas de sens du tout. Exactement comme un petit nuage blanc, un corps spirituel, la forme d’un corps spirituel. Et je n’aime pas tout ce qui est en rapport avec les fantômes. Je n’arrive simplement pas à supporter cela. Je–je–je n’aime pas du tout cela. Je suis simplement... peux m’en éloigner immédiatement. Donc, je ne... J’ai toujours eu cela en horreur. Je disais: «J’espère que je vivrai assez longtemps pour voir la Venue de Jésus», puisque je savais que je retournerai de là et que j’aurai un corps glorifié. Mais je–je voulais connaître comme je connais maintenant. «Je peux donc rencontrer mon frère et lui serrer la main, et passer de beaux moments.» Je disais: «Si seulement je peux vivre jusqu’à la Venue de Jésus, je ne serai pas un esprit; je serai simplement changé.» Je n’aurais pas à passer par ce temps-là.

28        Et j’avais toujours eu peur de la mort à cause de cela. Il y a environ quatre semaines... Non, je m’excuse, il y a environ sept semaines, je rentrais d’une réunion, et j’étais étendu dans mon lit; et je me suis réveillé ce matin-là, et je me suis levé, j’ai en quelque sorte mis mes mains... En effet, je dors comme ça, [les mains] derrière la tête, et je m’étais appuyé contre le marchepied, ou plutôt contre la tête de lit. Et alors, j’ai dit: «Eh bien, ai-je dit à ma femme, chérie, es-tu réveillée?», mais elle dormait profondément. Et j’ai dit... je suis resté couché là pendant quelques instants, puis j’ai dit: «Eh bien, Bill, tu as cinquante ans.» Au mieux de ma connaissance, je suis né dans le Kentucky, où il n’y a pas de registres des naissances. Et savez-vous ce qui est la référence pour ma naissance, mon registre de naissance dans le Kentucky? L’année où le vent avait arraché la vieille souche là sur la colline. Et c’est tout ce que les gens savaient.

            Ils disent: «Quand cet enfant est-il né?»

            – Lors de la cueillette des tomates.

            – A quelle cueillette de tomates?

            – Quand celui-ci est-il né?

            – Pendant la moisson du blé.

            – A quelle moisson du blé?

            Eh bien, c’était ça–c’était ça le registre des naissances dans les montagnes du Kentucky. Je ne connais donc pas mon âge, mais de toute façon, je–j’ai–j’ai à peu près cet âge-là. Ainsi donc, un... ainsi donc, lorsque... C’est ce que ma mère m’a dit, et je pense qu’elle est très proche de la vérité. Et ainsi donc, j’ai dit: «Tu as cinquante ans, et tu n’as encore rien fait pour le Seigneur. Tu ferais mieux de te dépêcher, car il se pourrait qu’il ne te reste pas beaucoup de temps.» J’ai dit: «Oh! j’espère vivre assez longtemps pour voir Sa Venue. J’ai horreur de devenir un esprit.» J’ai dit: «Je–je ne veux pas apparaître là, de telle sorte que je ne sais pas rencontrer les gens.» Et j’ai dit: «Je–j’aime le Seigneur.» Et–et juste à ce moment-là...

29        L’Esprit accomplit des oeuvres, comme je l’ai dit l’autre soir. Celles-ci, sur l’estrade, sont des visions, mais ce sont de petites visions mineures. C’est vous-mêmes qui les provoquez. Vous utilisez le don que Dieu a envoyé sur la terre, le Saint-Esprit; et le Saint-Esprit agit au moyen d’un canal. Combien savent cela? Combien savent que même lorsque vous parlez en langues, c’est le Saint-Esprit qui intercède? Voyez-vous? Vous qui avez reçu des dons, et qui avez été purifiés afin qu’Il puisse parler à travers vous. Eh bien, ensuite Il a établi dans l’église des apôtres, des prophètes, des docteurs, des pasteurs, des évangélistes, et ainsi de suite. Voyez-vous? Et Il utilise ce canal. Je pourrais m’arrêter ici et dire pour... jusque le... au matin les choses qui sont arrivées.

30        Eh bien, et ainsi, Quelque Chose a commencé alors à me parler et a dit: «Continue simplement à persévérer.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, j’ai persévéré.»

            Et Cela a dit: «La récompense est au bout du chemin. La récompense est au bout du chemin.»

            J’ai dit: «Je crois que le... Attends, à qui suis-je en train de parler?»

            J’ai regardé tout autour, j’ai dit: «Meda? (Ma femme) Meda, es-tu réveillée?»

            Elle a fait: «Hein?»

            Et j’ai dit: «OK.»

            Et ceci a continué, je pense, pendant une heure; j’ai pensé: «Père, était-ce Toi? Etait-ce Toi qui me parlais?» Et vous avez entendu l’histoire, sur l’opossum, les petits poissons, et les choses qui sont arrivées dans le naturel, dans ma vie et tout. C’est exactement ainsi que Cela commence à parler. Exactement comme vous entendez ma voix.

            Et lorsque cet Homme s’est dirigé vers moi, la première fois qu’Il m’avait visité sous une forme humaine, ce n’était pas une vision. Il... Je sais ce qu’est une vision; l’Homme s’est tenu là et m’a parlé. Il a dit–m’a dit qu’Il était envoyé de Dieu, que je devais prier pour les malades et ce devait être... Il n’était pas une vision. Il était un Homme. Je–je ne savais pas qui Il était. Et Il a dit qu’Il était envoyé de Dieu. Et Il se tenait là, aussi près de moi que ma main est juste ici. Et je L’ai regardé, je Lui ai parlé, je Lui ai adressé des paroles, alors cette Lumière qui était suspendue au-dessus de Lui est descendue sur Lui, et L’a pris par les pieds, et Il a disparu de ma vue. Et tout ce qu’Il avait dit s’est accompli parfaitement. Juste parfaitement. Voyez-vous? Je–je sais donc que c’est la vérité.

31        Et les lumières, le monde scientifique en a pris une photo. Si je meurs ce soir, mon témoignage est vrai. L’Eglise à travers le monde le sait. Le monde scientifique le sait par le moyen de la recherche, puisqu’ils en ont pris une photo, dans une photographie, et ils ont mis cela... chez George J. Lacy, le chef du département du FBI chargé des empreintes digitales, des documents, des photos et tout. Et il a gardé cela là-bas pendant environ une semaine, et il a dit: «Je jure sur serment que ce n’est pas de la psychologie; la lumière a frappé l’objectif. La lumière était là.» Et il a dit: «L’oeil mécanique de cet appareil photo ne peut pas prendre de la psychologie.» Il a dit: «La Lumière se trouvait là.»

            Beaucoup de journaux ont publié cela. Nous avons eu cela plusieurs fois en Allemagne, en Suisse, et à d’autres endroits où cela a été photographié scientifiquement, dans ce pays-là, prouvant que c’est quelque chose de surnaturel comme une Colonne de Feu qui descend. C’est ce qu’Il fait. Vous en voyez la réaction ici dans l’église. C’est exactement ce que Cela a fait lorsque Cela était sur la terre dans la chair du Fils de Dieu. Maintenant, Cela se trouve sur la terre dans la chair des fils de Dieu adoptés, unissant l’Eglise, afin que le Fils de Dieu vienne prendre une Epouse. Amen. C’est tout à fait juste.

32        Et maintenant, alors que j’étais étendu là, je L’ai entendu dire: «Continue à persévérer. La récompense est à la fin.» Et je–j’ai senti que quelque chose m’arrivait. Et j’ai entendu ce cantique être chanté, nous le chantons dans notre église:

            J’aimerais entendre les cloches du port, le doux carillonnement;

            Cela illuminerait ma foi et dissiperait chaque larme;

            Seigneur, laisse-moi regarder au-delà du rideau du temps.

            Beaucoup d’entre vous ont déjà entendu ce glorieux vieux cantique. Et cela a fait... J’ai senti que quelque chose arri-... Je pensais que je mourais, et j’ai regardé derrière, et j’étais étendu là sur le lit. Et je me suis retourné de ce côté, et c’était comme une–une colline qui descendait, juste devant moi, où que ce fût. Rappelez-vous, ma Bible est sur mon coeur, je dis la vérité. Quel bien cela me ferait-il de dire cela si ce n’était pas vrai? Quel bien ma prédication ferait-elle? Tous mes sacrifices et toutes mes souffrances, quel bien cela ferait-il, si je suis un menteur? Voyez-vous? Cela ne ferait pas le moindre bien. Je ne suis pas obligé de dire ceci. Mais je le dis afin que cela puisse vous aider, parce que c’est la vérité.

33        Où que soit cet endroit, si c’est une autre dimension, je ne peux pas vous le dire, mais j’étais quelque part où je pouvais regarder derrière. Et tout le monde m’a toujours accusé d’être un misogyne. Je–je ne déteste pas les femmes. Non, non. Ce n’est pas le cas. Je–j’aime mes soeurs, mais je n’aime pas la façon dont certaines de ces Américaines modernes s’habillent, agissent, fument, boivent et se comportent. C’est une honte pour cette nation. C’est la plus grande cinquième colonne que nous ayons jamais eue, la façon dont ces femmes modernes agissent et tout, quand elles ne peuvent même pas nourrir au sein leurs bébés; elles sont obligées de leur donner du lait de vache. Le bébé mourrait avant dix-huit mois à cause du poison de la nicotine. Oui, oui. Vous parlez d’une cinquième colonne; en voilà une. C’est ce qui brise le dos de chaque nation, la maternité, il en a toujours été ainsi.

            J’aime les véritables femmes, les véritables mères. Que Dieu nous donne davantage de véritables mères à l’ancienne mode, afin que nous n’ayons pas tant de délinquance juvénile, si nous avions des mères qui restent à la maison pour s’occuper de leurs enfants, au lieu d’aller quelque part à un cocktail, pendant que ces petites gardiennes d’enfants essayent de s’en occuper quelque part. C’est juste. C’est ce qui empoisonne l’esprit des enfants. Les... Avec ça, l’Amérique est complètement pourrie, elle va de mal en pis sans cesse, et elle continuera à aller de mal en pis. Il n’y a rien... Je parle contre cela, mais cela continue, parce que les Ecritures le déclarent. Cette nation mourra dans sa jeunesse.

            Maintenant, rappelez-vous, dans Apocalypse 13, lorsqu’elle apparaît, elle est toujours jeune. C’est le jeune... l’Agneau qui est monté.

34        Eh bien, j’ai été donc en quelque sorte un peu dur envers les femmes, et peut-être que ceci est plutôt fait pour me maintenir un peu. Et j’ai pu regarder, et voilà on dirait un million de femmes venaient vers moi. Elles étaient jeunes, elles semblaient avoir environ vingt ans, et chacune d’elles était... eh bien, excusez-moi, mes soeurs, pour cette observation. Mais elles étaient toutes très jeunes, avec de longs cheveux descendant jusqu’à la hanche; elles étaient en robes blanches et étaient pieds nus. Et elles accouraient vers moi, jetaient leurs bras autour de moi et s’écriaient chacune: «Mon précieux frère!»

            Eh bien, j’espère que j’ai trouvé grâce à vos yeux, que vous me comprendrez. Vous écoutez votre médecin. Moi, je suis votre frère. Peu m’importe, lorsque j’étais un–lorsque j’étais un pécheur, je menais une vie loyale comme cela, parce qu’un Ange qui était venu à ma rencontre m’avait dit: «Ne fume jamais, ne bois jamais, et ne souille jamais ton corps d’aucune manière.» Il s’agissait d’une vie immorale. Dieu au Ciel sait que j’ai vécu en me conformant à cela.

            Cependant tout homme qui est–qui est vigoureux et en bonne santé, autour duquel une femme jetterait ses bras... Je ne dis pas que l’homme aurait tort ou penserait quelque chose de mal, mais il éprouvera une sensation humaine. Mais à cet endroit-là, ce n’était pas le cas. C’était vraiment une soeur. Et elles... Je–j’ai regardé et j’ai dit: «Je n’arrive pas à expliquer ceci.» Il n’y avait pas d’hier ni de lendemain, c’était le présent. Elles ne se fatiguaient pas, pourtant elles pouvaient serrer la main. Elles pouvaient parler, elles avaient un corps; et elles étaient juste telles qu’elles étaient ici, seulement elles étaient jeunes.» Et j’ai dit: «Je ne comprends pas ceci.»

35        Et cette Voix qui était au-dessus de moi a dit: «C’est comme–un peu comme lorsque Jacob fut recueilli auprès de son peuple.»

            Juste à ce moment-là, j’ai regardé, et des hommes venaient, oh! par groupes, comme par millions. Et ils couraient, jetaient leurs bras autour de moi et s’écriaient chacun: «Mon précieux frère!» Et, oh! la la! vous savez que j’étais marié avant, et ma femme est morte lorsque... C’est la mère de Billy. Et c’est la raison pour laquelle Billy et moi sommes attachés. Je... Elle est morte lorsqu’il avait dix-huit mois, et sa petite soeur huit mois. Celle-ci est morte avec la mère, et j’ai été à la fois le papa et la maman pour Billy. Et j’ai vu venir Hope, se frayant le chemin à travers la foule.

            Et je me suis dit: «Sûrement qu’elle m’appellera son mari.» Et lorsqu’elle est arrivée près de moi, elle... je pouvais la voir (Que Dieu bénisse son coeur.) avec ses yeux noirs, une Allemande, vous savez, aux cheveux noirs, elle a jeté ses bras autour de moi, et elle a dit: «Mon bien-aimé frère.»

            Je me suis dit: «Je ne comprends pas ça.»

            Et cette... Il y avait là une autre femme qui était juste une jeune fille là-bas, elle m’a entouré de ses bras et a dit: «Mon précieux frère.»

            Puis elle a serré cette autre femme et a dit: «Penses-y; il est finalement arrivé pour être avec nous.»

            Ces hommes m’ont soulevé et m’ont placé à un petit endroit comme ceci; ils ont dit... j’ai dit: «Pourquoi ça?»

            Quelqu’un a dit: «Sur la terre, tu étais un conducteur.» Et il a dit...

            J’ai dit: «Je ne comprends pas.»

            Et juste à ce moment-là, cette Voix a encore parlé et a dit: «Ceci, c’est lorsque tu seras recueilli auprès de ton peuple.»

            J’ai dit: «Tu veux dire que quand je mourrai il en sera ainsi?»

            «Oui.»

            J’ai dit: «Oh! pourquoi avais-je eu peur de ça? C’est merveilleux! Oh! la la! c’est juste la perfection. Ce mot ne rend pas la chose, c’est superbe! Ce mot ne pourrait pas rendre la chose. Aucun mot du patois anglais ne pourrait rendre la chose.» Dieu sait que je le dis du fond de mon coeur; cela est arrivé.

36        Et je me retournais de temps en temps et je regardais derrière, et j’étais étendu là sur mon lit. Ce n’était pas très loin.»

            Eh bien, j’ai appris, depuis que je raconte ceci, qu’il y a un homme du nom de Docteur Price qui est passé par une expérience semblable, et c’est mentionné dans un livre. Et si quelqu’un a ce livre, je voudrais vraiment le lire, car je voudrais en savoir quelque chose. Ainsi donc, c’était un homme qui priait pour les malades, il y a des années, avant mon époque.

            Et ainsi, je–j’ai encore regardé, et alors la Voix a dit: «Ceci, c’est lorsque tu seras recueilli auprès de ton peuple.»

            J’ai dit: «Tous ces gens sont-ils des Branham?»

            Il a dit: «Non, ce sont tes convertis.»

            J’ai dit: «Convertis?»

            Elle a dit: «Tu vois cette femme que tu venais d’admirer, qui t’a entouré de ses bras et qui t’a dit: ‘Mon bien-aimé frère!’?»

            J’ai dit: «Oui!»

            Elle a dit: «Elle avait plus de quatre-vingt-dix ans lorsque tu l’as conduite à Christ.» Elle a dit: «Il n’est pas étonnant qu’elle se soit écriée: ‘Mon bien-aimé frère!’» La Voix a dit: «Elle ne vieillira plus jamais. Elle ne sera jamais triste. Elle sera éternellement ainsi.»

            Je me suis dit: «Oh! si seulement je pouvais revivre cela, je crierais, je prierais, je persuaderais. Je–je ferais tout. Si je devais y pousser les gens, je ferais entrer les gens à cet endroit. Oh! la la! si seulement les gens pouvaient comprendre ce que c’est!»

37        Et j’ai continué ainsi pendant quelques instants, et juste alors, quelqu’un... lorsque j’en ai parlé il y a quelques semaines, quelqu’un a pratiquement pris cela à la légère. Je regardais. J’avais un vieux chien qui me faisait étudier, m’aidait à nourrir ma famille. J’ai fait la chasse toute ma vie; ce vieux chien attrapait des opossums, des ratons laveurs, des moufettes, et tout pour moi. Et je chassais, et ensuite je–je vendais ces peaux, et je m’achetais des habits pour l’école, et j’aidais à nourrir notre famille de dix enfants. Et alors, un policier l’a empoisonné lorsque nous avons emménagé en ville. Oh! pendant que je caressais sa tombe, j’ai dit: «Fritz, s’il existe un ciel pour les chiens, tu y seras.» Et je me souviens de mon petit cheval, Prince, comment je le montais quand j’allais à la chasse, visitant mes pièges et tout. Et il était parti. Et lorsque j’ai regardé, j’ai vu descendre la colline, voilà venir effectivement le vieux Fritz. Je peux le voir venir maintenant. Il a sauté et m’a léché la main comme cela. Voilà venir le vieux Prince; il a henni doucement et a mis sa...

38        Quelqu’un a dit: «Il n’y a pas d’animaux au Ciel.» Eh bien, c’est juste tout ce que vous savez de la Bible. Où se trouvent ces chevaux qui sont descendus et ont enlevé Elie? D’où vient ce cheval que le Fils de l’Homme chevauche en venant, un cheval de bataille blanc, teint de sang? Où le loup et l’agneau vont-ils paître ensemble? Et le boeuf et le lion manger ensemble de la paille? Où cela se fera-t-il (Voyez-vous?), s’ils ne sont pas là-bas? Bien sûr qu’ils sont là. Dieu ne perd rien. Certainement, ils seront là.

            Et puis, il nous est arrivé... J’ai observé, et il m’a léché la main. Et j’ai dit: «Si je suis parti, si ceci c’est le paradis où j’attends dans la gloire, j’aimerais voir le Seigneur Jésus.»

            Et cette Voix a dit: «Mais tu ne peux pas Le voir maintenant. Il est plus haut. Un jour Il reviendra.»

            Et puis, j’ai commencé à reconnaître à ce moment-là des ministres et tous ceux qui se tenaient là. Après, j’ai vu qu’ils étaient mes convertis, des gens que j’avais connus dans ma vie. Ils étaient jeunes. Je ne les avais pas reconnus à ce moment-là. Vous voyez, ils étaient redevenus des jeunes gens et des jeunes femmes. «Oh! ai-je dit, voilà frère et soeur...» Je–j’étais vraiment très heureux. Je–je n’avais jamais été si heureux de ma vie. Et j’ai dit: «Si seulement j’avais su cela avant.» Et j’ai regardé tout autour, et j’ai dit: «Voulez-vous dire qu’Il viendra vers moi?»

            Il a dit: «Il viendra vers toi, et Il t’interrogera sur l’Evangile que tu as prêché, parce que tu es né un conducteur.»

            Et alors, j’ai dit: «Eh bien, Paul devra-t-il mêmement être jugé par Cela?»

            «Assurément.»

            J’ai dit: «Alors, si Paul s’en sort, moi aussi je m’en sortirai, parce que j’ai prêché la même chose que lui, sans faire de compromis sur un seul mot.»

            Et tous ces gens se sont écriés: «C’est sur cela que nous nous reposons avec assurance.» Ils ont dit: «Ensuite, nous retournerons sur la terre et nous recevrons un corps glorifié, et nous vivrons ensemble pour toujours dans cet état.»

39        Voyez-vous, dans la Bible tout va par une trinité. Vous le savez. L’autre jour, j’ai dit: «Vous êtes une trinité: l’âme, le corps et l’esprit.» Vous vivez dans une trinité: la cuisine, le séjour et la chambre. Vous pouvez avoir huit ou dix pièces différentes, en dehors des chambres d’amis, mais vous ne vivez que dans trois pièces. Dieu est dans une trinité: le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

            Et nous voyons que la Venue de Christ est dans une trinité. Il est venu premièrement pour racheter Son Epouse; Il vient ensuite pour recevoir Son Epouse, Il vient la prochaine fois avec Son Epouse, en tant que Roi et Reine, pour régner dans le Millénium. Vous savez cela. Tout est dans une trinité. Et nous sommes dans une trinité, nous avons un corps mortel, un corps glorifié ou plutôt je veux dire un corps céleste, et puis un corps glorifié. Trois étapes nous ramènent de nouveau à notre perfection, comme en Eden.

40        Et puis, j’ai dit: «Eh bien, je suis rassuré de cela.»

            Et juste à ce moment-là, une Voix a dit: «Tous ceux que tu as aimés, et tous ceux qui t’ont aimé, Dieu te les a donnés.»

            Et j’ai senti que quelque chose m’arrivait. J’ai dit: «Assurément, je n’ai pas besoin de rentrer.» Et j’ai senti cela un peu plus proche, je me suis retourné, j’ai regardé derrière vers mon corps, et je me suis vu bouger sur le lit. Quelques minutes après, j’étais de retour.

            Frère, soeur, cela m’a fait quelque chose. Je comprends maintenant que si cette tente terrestre est détruite, nous en avons déjà une qui nous attend, un–un corps qui attend.

            Et cela, je pense maintenant faire correspondre cela avec ce qu’Abraham et Sara avaient reçu, ce genre de corps, juste une ou deux observations, ensuite je vais en venir au point culminant de mon message. Puis, nous commencerons la ligne de prière.

41        Dieu avait montré au travers de Sara et d’Abraham ici, exactement ce qu’Il allait faire avec toute la postérité d’Abraham et de Sara. Il doit en être ainsi de toute la postérité d’Abraham. Et ici sur terre, Il les a ramenés à un jeune homme et une jeune femme. Et à ma connaissance, j’ai raconté cette histoire tout aussi fidèlement que je sais que c’est arrivé. Et je... c’était... je ne–ne... Appelons cela une vision; en effet, si je disais que c’était là une petite translation... Si c’était une vision, je n’ai jamais rien eu de semblable. Eh bien, je n’essaie pas d’imiter le grand saint Paul, car je ne... J’en ai trop vu dans ma vie, des comparaisons charnelles. Mais disons que c’était une petite translation. Je suis allé au premier ciel, et si le premier Ciel est comme cela, qu’a vu Paul lorsqu’il est allé au troisième? Oh! la la!... Il n’est pas étonnant qu’il ait dit: «Des choses que les yeux n’ont point vues, que les oreilles n’ont point entendues.»

            Si c’est glorieux à ce point dans ce Ciel-ci, quand vous arrivez au troisième Ciel, qu’est-ce que ce frère a dû voir?

42        Eh bien–eh bien, immédiatement après cela, après les avoir restaurés, Dieu les renouvela. Il fit d’eux un jeune homme et une jeune femme. Il amorça un nouveau départ. Ils étaient tous deux féconds à ce moment-là. Puis, ils eurent le petit garçon qui fut appelé Isaac. Abraham le circoncit le huitième jour et organisa une fête lorsqu’ils le sevrèrent, et ainsi de suite. Et puis, nous voyons qu’Il grandit jusqu’à l’âge d’environ, voyons, environ douze ans; ce fut vraiment un beau petit Juif aux cheveux noirs bouclés, et aux petits yeux noirs. Et ce père et cette mère chérissaient certainement ce petit garçon. Et une nuit, le Seigneur réveilla Abraham et lui dit: «Abraham!»

            Maintenant, permettez-moi de m’arrêter là. Il appela Abraham; mais j’aimerais dire ceci: ce n’est pas scripturaire, mais cela correspond certainement avec les Ecritures. «Abraham, Je veux montrer à ta postérité à partir d’ici, ce qui arrivera à un homme quand il aura vraiment confiance en Moi. Je sais que Je t’ai promis ce garçon il y a vingt-cinq ans, et tu n’as point douté, par incrédulité, au sujet de Ma promesse, mais tu l’as crue. Maintenant, je veux révéler aux gens de Yakima et de différents endroits où cet Evangile sera prêché, que Je tiens Ma Parole. Je vais te faire subir une double épreuve, pour–pour montrer que ceux qui acceptent Ma Parole, quoi qu’il advienne, ils doivent s’en tenir à Ma Parole. Maintenant, Je t’ai donné cet enfant; Je veux maintenant que tu amènes ce fils au sommet d’une certaine montagne que Je t’indiquerai. Je vais faire de toi, de ta postérité ici, de ce garçon une nation puissante; et Je–Je vais faire sortir aussi toutes les nations de la terre; et tu seras le père de plusieurs nations. Et maintenant, Je veux que tu prennes le seul espoir que tu as d’être le père des nations, puisque Je tiens Ma promesse, Je veux que tu l’amènes au sommet d’une montagne et que tu le tues. Détruis tout ce qui donne l’évidence que tu vas avoir cela.» Oh! j’espère que vous saisissez cela.

43        Puis, évidemment, le pauvre vieil Abraham ne voulut pas réveiller Sara pour lui en parler. Alors, il se leva de bonne heure, prit le petit garçon et les deux serviteurs, ainsi que leur petit mulet; et il coupa du bois et le mit dans un sac avec quelque chose, et ils partirent dans le désert.

            Eh bien, tout... un homme ordinaire, quand je faisais des patrouilles, pendant sept ans, je devais faire en moyenne 32 miles [environ 50 km–N.D.T.] à pieds par jour dans le désert. Et nous avons des véhicules aujourd’hui. A l’époque, les hommes devaient marcher quel que soit l’endroit où ils allaient. Un homme ordinaire doit, vous savez, doit faire 22 miles [40 km] par jour. [Espace vide sur la bande–N.D.E].

44        Regardez aux choses que vous ne voyez pas avec vos yeux. Vous ne voyez pas avec vos yeux de toute façon, vous voyez avec votre coeur, et vous regardez avec vos yeux. Ainsi donc vous vous tenez dans cette porte de la foi. Considérez ce que Jésus a dit, ici. Permettez-moi de lire ici: «Parce que tu dis: ‘Je suis riche, je me suis enrichi.’» Considérez nos églises. Nous avions l’habitude de nous tenir dans l’allée. Nous avions l’habitude de nous tenir au coin avec un tambourin. Mais maintenant, nous avons des fois l’un des meilleurs bâtiments qu’il y a dans la contrée, nous avons quelques-uns des érudits les plus raffinés à la chaire. «Parce que tu dis: ‘Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien’, et tu ne sais pas que tu es pauvre, malheureux, nu, aveugle et ne le sais pas.»

            Eh bien, si je voyais un pauvre dans la rue, qui ne porte même pas d’habits, et qui est aveugle, si je pouvais aller vers lui et lui en parler et dire: «Monsieur, réalisez-vous que vous êtes nu?»...

            – Oh! c’est vrai ça, monsieur?

            – Oui, venez ici à l’intérieur. Je vais vous donner des habits.

            Mais qu’arriverait-il si cet homme était nu, misérable, pauvre, et aveugle, et qu’il ne le savait pas? C’est que c’est un délinquant. C’est qu’il souffre d’une déficience mentale. Et l’église est atteinte d’une déficience spirituelle. Les gens ne comprennent pas que Dieu est en train d’agiter chaque don devant l’église, mais les gens ne reconnaissent pas cela: ils sont aveugles, mais ne le savent pas. Pensez-y; nu, une personne nue, une personne aveugle, pauvre, misérable et malheureuse, et elle ne le sait pas. C’est pathétique. Et Jésus a dit que l’église serait dans une telle condition dans cet âge de Laodicée; et voici la chose.

            «Je suis untel. Je suis membre de cette dénomination. Je suis pratiquement comme vous.»

            Mais, frère, Il a dit: «Conseille-Moi... et achète un vêtement blanc.» Dans la Bible, le vêtement blanc est appelé la justice des saints. «Achète de Moi un vêtement blanc. Achète de Moi de l’or éprouvé par le feu», le feu du Calvaire. «Achète de Moi de l’or», l’huile sainte qui a été déversée par Dieu, achète ce genre d’or. Achète la justice des saints, afin que tu sois à l’abri.

45        Et maintenant suivez, et: «Achète de Moi un collyre pour tes yeux.» Oh! la la! achète de Moi un collyre qui ouvrira tes yeux à ce qui se passe autour de nous. Ô Dieu, j’aurais souhaité avoir un moyen d’amener l’église à voir cela. Achète un collyre. Le collyre est une huile lourde. Et l’huile, c’est le Saint-Esprit. «Laisse-Moi oindre tes yeux afin que tu voies que Je suis le même hier, aujourd’hui et éternellement, afin de te permettre de voir que les promesses que J’ai faites pour les derniers jours sont là. Achète de Moi un collyre.»

            Nous étions des enfants élevés dans une grande pauvreté. Mon grand-père était un chasseur, un chasseur célèbre, reconnu dans toute la contrée pour la chasse. Et lorsque le temps se gâtait, il tendait des pièges. Et lorsqu’il piégeait, il attrapait des animaux à fourrure. Et il avait des chiens, il attrapait des ratons, des ratons laveurs. Je pense que vous en avez ici à Washington, des ratons laveurs. Et il attrapait ces ratons laveurs, nous en mangions la chair, et nous vendions la peau. Nous ne perdions rien.

46        Et la graisse était une panacée chez nous. On avait une tasse pleine de la graisse de raton laveur. Si l’un des enfants tombait malade, on faisait tomber quelques gouttes de térébenthine sur cela pour un gros rhume, et l’enfant avalait cela. Je ne sais pas comment nous vivions, mais c’est ce que nous faisions. Mais c’était une panacée. Si quelqu’un avait une meurtrissure, on mettait de la graisse de raton laveur là-dessus. Un mal de tête, on vous frottait la tête avec la graisse de raton laveur.

            Et nous devions dormir à l’étage; c’était une petite maison à deux pièces, il y avait maman et papa, et cinq enfants que nous étions, avant que les autres ne viennent. Nous dormions à l’étage, nous les garçons. Papa et maman... il n’y avait pas du tout de plancher, c’était un plancher de terre. Une souche coupée nous servait de table. Et ainsi ils... Là dans la pièce, il y avait un–un lit sur lequel il y avait un matelas en paille, avec un oreiller en spathes. Papa utilisait une brosse à raser faite de spathes. Nous étions tout en haut dans les montagnes.

            Ma grand-mère est morte à l’âge de cent dix ans, et elle n’avait jamais vu un train de sa vie. Elle n’avait vu qu’une voiture, et c’est moi qui l’avais amenée là-haut, et cela m’avait pris toute une journée pour faire quatre miles [64 km–N.D.T.], en mettant des pierres dans un ruisseau afin que je puisse la faire parvenir là-haut. Tous les voisins se tenaient dehors, ils n’avaient jamais vu pareille chose de leur vie, quand j’ai amené cette petite Chevrolet modèle 26 à travers ces montagnes. J’étais bloqué là. J’ai demandé à un homme s’il voudrait bien prendre son cheval; il labourait; il a dit: «Ma jument, si vous l’approchez de là, elle mettra cette chose en pièces. Elle n’a jamais rien vu de pareil.»

47        Nous étions donc pauvres. Et puis, nous avions... Lorsque la famille s’était en quelque sorte agrandie, on avait coupé quelques jeunes arbres et on en avait fait un escalier, un grenier; il y avait de grosses fentes dans le mur, là où la terre fissurée s’était détachée. De vieux bardeaux étaient disposés dessus pendant le clair de lune; ils se retournaient. On dormait là la nuit... Et pendant l’hiver, maman mettait sur nous une housse de matelas de plumes, et puis, elle mettait tous les vieux manteaux et tout ce que nous avions, puis un morceau de toile, pour que s’il pleuvait, nous puissions nous cacher sous cette toile comme des lapins, s’il pleuvait ou neigeait.

            Et on pouvait se coucher là et compter les étoiles à tout moment. Et lorsqu’arrivait une vague de froid, si nous ne nous mettions pas sous cette toile, nous attrapions le froid aux yeux. Et il y... Maman appelait cela matière. Je ne sais pas ce que c’est, mais cela collait nos yeux. Et je devais me lever le matin, faire le feu, descendre ces deux planches ayant des bâtons en travers, et faire du feu dans un vieux poêle à bois... Et alors, maman m’appelait le matin et elle disait: «Billy!» Que Dieu bénisse son petit coeur!

            Je disais: «Oui, maman.»

            Elle disait: «Descends, il est 4 h. Ton père doit partir.»  Et j’essayais de me lever, mon frère et moi, et nos yeux étaient pleins de matière, complètement collés; c’était causé par le froid. Je disais: «Maman, je n’arrive pas à voir.»

            «Appelle ton frère Edward.»

            Je disais: «Lui non plus n’arrive pas à voir, maman. Ses yeux sont collés.»

            Maman allait dans la cuisine vers la petite poêle à plusieurs niveaux, posée sur des rondins. Et elle faisait du feu, et allait prendre la boîte de graisse de raton laveur, la posait sur le poêle et la chauffait. Elle montait là et massait nos yeux avec cette graisse de raton laveur. Cela était très efficace. Nous pouvions voir après qu’elle avait enduit nos yeux de la graisse de raton laveur.

48        Frère, nous avons eu beaucoup de courants d’air dans le spirituel; l’église a été frappée par beaucoup de froid. Il faudra plus que la graisse de raton laveur pour ouvrir nos yeux, il faudra le Saint-Esprit de Dieu et Son collyre pour ouvrir les yeux. Nous avons eu tant de théologie: «Les jours des miracles sont passés. La guérison divine n’existe pas; ce n’est que de la télépathie mentale. N’écoutez pas du tout cela. Ne le recevez pas dans votre ville. Ils sont ceci, cela, et le reste.» Il faudra plus que la graisse de raton laveur pour ouvrir nos yeux qui ont été frappés par ce genre de courant d’air.

            Mais Dieu a une graisse qui fera cela. Oui, oui. Cela le fera. Puis, lorsqu’Il aura ouvert vos yeux, vous serez comme Guéhazi qui était avec Elisée à Dothan. Vous souvenez-vous de cette nuit-là, lorsque le vieux prophète est allé là et s’est endormi? Et l’armée syrienne était–est venue encercler toute la ville. Et Guéhazi s’est réveillé avec son serviteur, il a regardé dehors et il y avait, juste tout autour de la ville, rien que des soldats, des armes. Et là était couché le vieux prophète chauve, avec une longue barbe, il était couché là, endormi. Il l’a secoué et a dit: «Mon père, mon père, réveille-toi vite. Nous sommes encerclés. Nous sommes cernés.»

            Je peux voir le vieux prophète se lever; ses yeux étaient ouverts. Il s’est levé et a regardé tout autour: «Oui, je les vois, mais ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux.» Ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que les critiqueurs.

            Il a regardé tout autour, Guéhazi avait encore... avait encore besoin d’un massage aux yeux. Il a dit: «Je ne vois que les Syriens.»

49        Le vieux prophète a étendu ses mains, il a posé sa main sur lui, et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru, vous savez. Et ses yeux se sont ouverts. Il a dit: «Seigneur, que les yeux de cet homme s’ouvrent afin qu’il voie.» Et Dieu lui a ouvert les yeux, et autour de ce vieux prophète, partout sur les montagnes il y avait des chars de feu et des anges de feu. Ses yeux étaient ouverts. Si seulement nous pouvions ouvrir nos yeux cet après-midi pour voir les Anges de Dieu, le Saint-Esprit, assis tout autour, se tenant tout autour, se déplaçant dans les allées. Alléluia! Se déplaçant à travers l’auditoire; vous verriez que ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. Ô Dieu, ouvre nos yeux. Ouvre nos coeurs. Ouvre chaque porte de nos coeurs.

            Il dit: «Je me tiens là et Je frappe. Si quelqu’un entend Ma voix et ouvre, J’entrerai et Je souperai avec lui.»

50        Retournons un peu dans le passé. Il y a quelque dix-neuf cents ans... Nous allons terminer. Installons-nous dans une petite pièce, sur la rue La Droite qui conduit... conduisait vers Golgotha. Et j’entends venir quelque chose. C’est comme si on frappe à la porte: Boum, boum, boum, comme si quelqu’un frappe à la porte. Nous allons à la porte et nous ouvrons la porte. A la porte précisément il n’y a personne, mais cependant, on a frappé. C’est plutôt une vieille croix rugueuse qui descend les pavés ronds, qui est traînée sur les empreintes de pas ensanglantés du Porteur, faisant: Boum, boum, boum. Oh! cela devrait descendre tout au fond aujourd’hui, et vous devriez sentir cela. Cela se frottait contre Son épaule en faisant: boum, boum. Normalement tout homme devait ouvrir la porte à cela, à un Homme mourant, qui ne connaissait pas de péché, qui cependant fut fait péché pour nous. Il frayait une voie vers cet... en cahotant... ô Dieu, que ce coup ouvre chaque coeur ici à l’intérieur, cet après-midi. Boum, boum, pendant que cela avance...

51        Considérez-Le. Il m’est rapporté qu’Il n’avait pas un lieu où reposer Sa tête. Il a dit: «Les renards ont des tanières (Sa création, Ses oiseaux ont des nids), mais Lui, le Créateur des cieux et de la terre, n’avait pas un lieu où reposer Sa tête ni un ami pour rester à Ses côtés.» N’entendez-vous pas ce coup à la porte cet après-midi? [Frère Branham frappe trois fois sur la chaire.–N.D.E.] Il faisait cela afin que ce coup ouvre la porte de votre coeur cet après-midi, pour Lui permettre d’entrer en tant que Dieu et en tant que Sauveur, en tant que Guérisseur, en tant que Roi.

            Il avait une seule robe. Il était enveloppé de langes à Sa naissance. Cela provenait de ce qui couvrait l’arrière du joug d’un boeuf–boeuf. Ils n’avaient pas d’habits à mettre sur Lui. Et maintenant, Il meurt avec un seul vêtement Lui appartenant en propre. Et pourtant, c’est Lui qui a créé tous les vêtements, qui a fait les cieux et la terre. Son vêtement était sans couture; ils ont jeté cela sur Ses épaules. Je vois qu’il y a de petites taches rouges là-dessus. Alors que j’ai constaté que ce coup s’éteint, vais-je laisser cela passer sans recevoir cela?

            Ô Dieu, que la réunion ne se termine pas avant que vous ayez accepté cela, sachant qu’Il frappe à votre coeur. Il est mort afin qu’Il revienne ici sous forme du Saint-Esprit et fasse les choses qu’Il fait pour vous. Ouvrez votre coeur, croyez en Lui.

52        Je remarque alors qu’Il continue Sa marche, ces toutes petites taches rouges deviennent de plus en plus grosses au point qu’elles se confondent toutes en une grosse tache. Satan suivait là. Il a dit: «Ça ne peut pas être Lui. Ça ne peut pas être Dieu. Je L’ai interrogé un jour et j’ai dit: ‘Si Tu es le Fils de Dieu, accomplis un miracle, que je Te voie le faire.’» Ce démon répond encore à cette question, ou plutôt la pose encore: «Si Tu as la puissance de guérison, que je Te voie guérir cet homme.»

            Jésus a dit: «Il est écrit.»

            «Et puis, je L’ai eu par les soldats, a dit Satan; j’ai fait que mes soldats romains soient à moitié ivres. J’ai mis un chiffon autour de Sa tête, je Lui ai couvert les yeux, parce que, vous savez, Il disait qu’Il connaissait leurs pensées; Il ne devrait donc pas avoir les yeux ouverts. Et j’ai mis un chiffon autour de Sa tête, j’ai ordonné à mon soldat de le faire, et j’ai–je leur ai ordonné de prendre un bâton et de lui asséner un coup à la tête, et de dire: ‘Dis-nous qui T’a frappé, si Tu es un prophète.’ Il était un imposteur. Il n’était pas capable de nous le dire. Et puis, j’ai ordonné à ces soldats ivres de Lui cracher au visage. Et pouvait-ce être Dieu dans cette chair, allant là avec ces crachats pendant sur Son visage, et avec une couronne de moquerie sur la tête? Et je L’ai interrogé et je L’ai défié de faire quelque chose, et Il n’a point ouvert la bouche. Ça ne peut pas être Dieu.»

53        Alors, quand ils L’ont pendu à la croix, il a dit: «Très bien, toi mort, viens Le prendre. Il n’est pas Dieu.» Je vois cette abeille de la mort venir en bourdonnant tout autour. Il a dit: «Non, ce n’est pas Dieu. Dieu ne peut pas implorer miséricorde à la croix. Dieu ne ferait pas cela.»

            Le souverain sacrificateur a dit: «Il a sauvé les autres, mais Il ne peut pas se sauver Lui-même.» Le plus grand compliment qu’on Lui ait jamais fait... s’Il s’était sauvé Lui-même, Il n’aurait pas pu sauver les autres. Mais Il s’est livré afin que je sois sauvé et que vous soyez sauvé.

54        Au bout d’un moment, cette abeille est descendue avec son aiguillon et L’a piqué. Tout le monde sait qu’une abeille ou tout insecte armé d’un aiguillon, une fois qu’il pique en profondeur, il ne peut plus jamais piquer, parce que cela lui arrache son aiguillon. Cette fois-là, la mort avait planté son aiguillon dans la chair qu’il ne fallait pas. Il a arraché l’aiguillon. Eh bien, la mort peut bourdonner, mais elle–elle ne peut plus piquer. L’un de ceux qui ont ouvert les portes a dit: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô tombe, où est ta victoire? Mais grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ.» La mort peut bourdonner et agir comme si elle allait piquer, mais elle ne peut pas piquer un coeur où toutes les portes sont ouvertes, et où le Fils de Dieu vit et règne. Ne voulez-vous pas L’inviter à entrer dans le vôtre cet après-midi?

            Pendant que le cahotement de la croix continue, c’est Lui qui se tient là, disant: «Je Me tiens à la porte, dans l’âge de Laodicée, et Je frappe. Et si quelqu’un entend Ma voix et ouvre, J’entrerai et Je souperai.» Voulez-vous souper avec Lui? Voulez-vous faire de Lui votre Seigneur? Voulez-vous Le laisser diriger votre vie? Voulez-vous Le laisser vous guider et vous conduire? Si c’est contraire à vos pensées, sacrifiez vos pensées. Que la pensée de Christ soit en vous. Voulez-vous le faire, alors que nous inclinons la tête juste un instant pour un mot de prière.

55        «Je me tiens là et Je frappe.» Considérez ce qu’Il a fait pour vous. Le cahotement de la croix. «Si quelqu’un entend ma voix et ouvre, J’entrerai. Et qu’il Me fasse asseoir, et qu’il M’offre une chaise et Me mette à l’aise, qu’il ne M’attriste pas, qu’il ne dise pas: ‘Je ne veux pas de Toi dans ma vie privée. J’ai suffisamment de foi; je n’ai plus besoin de Toi pour cela.’ Ne faites pas cela. Mais faites-Moi bon accueil, installez-Moi sur une chaise, une belle chaise confortable, et dites: ‘Oui, Seigneur. Voici une petite louange de mon coeur. Voici je lève ma main, c’est juste un petit souper. Voici un petit souper que nous pourrions prendre ensemble, autour duquel nous pouvons nous asseoir et parler avec Toi.’»

            Voudriez-vous faire cela? Levez la main, dites: «Frère Branham, je veux maintenant qu’Il soupe avec moi. Je veux souper avec Lui.» Que Dieu vous bénisse, madame. Quelqu’un... Y en aurait-il un autre? Que Dieu vous bénisse, madame. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Que Dieu vous bénisse, jeune homme. Que Dieu vous bénisse, soeur. Très bien.

            Quelqu’un d’autre au rez-de-chaussée, avant que nous allions au balcon? Levez la main et dites: «Seigneur, entre. Je–je–je veux que Tu soupes avec moi. Je veux que Tu parles avec moi. Je–je–je veux faire de Toi le Seigneur dans mon coeur. Je T’ai senti frapper. Je–je veux que Tu viennes souper avec moi.» Levez la main, quelqu’un d’autre qui n’a pas levé la main au rez-de-chaussée, qui sent ce désir maintenant même. Pouvez-vous entendre le cahotement de cette croix? Eh bien, cela devrait faire frémir chaque muscle qui est en vous, de savoir qu’Il a fait cela pour vous. Ne voulez-vous pas juste lever la main vers lui? Pas juste lever la main... Que Dieu vous bénisse, là derrière, monsieur.

56        En haut au balcon, à ma gauche, voulez-vous lever la main? Vous qui avez la tête baissée, dites: «Soupe avec moi, Seigneur.» Que Dieu vous bénisse par ici, mon frère de couleur. Que Dieu te bénisse, jeune homme qui es assis là. Quelqu’un d’autre en haut, au balcon? Vous direz: «Cela fera-t-il quelque chose, Frère Branham?» Si vous êtes réellement sincère, vous passez de la mort à la Vie. Il va entrer carrément. Avez-vous senti la croix dans votre coeur cet après-midi, la croix qui cahote dans la rue, comme Il essaye de frapper à votre porte pour entrer et faire quelque chose de bien pour vous? Levez la main.

            Au balcon à ma droite, en haut là dans l’auditoire, voulez-vous lever la main et dire: «Frère Branham, priez pour moi. Maintenant je...» Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Quelqu’un... Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse le petit qui est là. Que Dieu bénisse celui-ci. C’est juste. Quelqu’un d’autre, levez simplement la main. Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre? Dites, si... Que Dieu vous bénisse, ici derrière, monsieur. Quelqu’un d’autre? Oui, le petit garçon qui est assis ici. Oh! des fois ce sont ces petits coeurs qui n’ont pas connu tant de déceptions et de choses du monde. Ils sont tendres.

57        Vous savez, la Bible dit dans Esaïe 10 qu’un–un enfant les conduira. Ne voulez-vous pas lever la main juste avant que nous arrêtions maintenant? Que Dieu bénisse la jeune fille. Que Dieu bénisse le petit ami là-bas. Quelqu’un d’autre? Levez la main. Dites: «Maintenant je veux... J’entends le cahotement.» Que Dieu te bénisse, mademoiselle. Que Dieu soit avec toi. C’est un acte de bravoure que de faire cela. Que Dieu soit à jamais avec toi. N’aie pas peur. C’est la plus glorieuse chose que tu aies jamais faite, chérie. L’un de ces jours, lorsque la mort viendra, tu te souviendras que tu avais fait la chose correcte. Tu te souviendras de cela avant que ce temps n’arrive. Que Dieu bénisse ton petit coeur. Quelqu’un d’autre? Levez la main. Dites: «J’entends le cahotement et le coup à ma porte, Frère Branham. Je vais ouvrir la porte et Le regarder. Et lorsque je verrai le sang là, je saurai que c’est Lui, je vais dire: ‘Entre, Seigneur. Entre et assieds-Toi, prends ce qu’il y a de meilleur dans ma maison. Je vais Te faire bon accueil. Je vais aller dire à tout le monde que Jésus s’est occupé de ma petite demeure cet après-midi, mon pauvre petit coeur. Elle ne vaut pas grand-chose, mais Il y est certainement venu, Il a frappé à la porte et je L’ai laissé entrer, Lui, la Personne la plus importante qui puisse frapper à ma porte.» Ne Le repoussez pas.

58        Avec vos têtes inclinées maintenant, pendant que nous faisons l’appel à l’autel, avec révérence et calmement. Je vais juste laisser cela cahoter pendant quelques minutes. [Quelqu’un parle en langues et un autre interprète.–N.D.E.]

                 Ne m’oublie pas, ô doux (Voulez-vous vous lever de votre siège et venir pour la prière maintenant?)...

                 ... mon humble cri;

                 Quand Tu réponds aux autres,

                 Ne m’oublie pas.

                 Sauveur (voulez-vous venir maintenant vous tenir tout autour de l’autel?)

                 Ecoute mon humble cri;

                 Quand Tu réponds aux autres,

                 Ne m’oublie pas.

59        Pourquoi ne vous levez-vous pas maintenant pour venir ici autour de l’autel? Vous qui voulez laisser cette porte du coeur ouverte, Le laisser être Seigneur dans votre vie. Venez vous tenir ici pour un mot de prière, juste avant que nous commencions la ligne de prière. Voulez-vous le faire? Nous serions heureux de vous avoir ici. Les pasteurs vont vous recevoir. Vous n’avez pas besoin d’aller ailleurs. Ils ont des églises justes ici, il y en a beaucoup qui croient ce même Evangile. Et ils prendront certainement soin d’eux, de vous. Que Dieu vous bénisse, madame. C’est la façon correcte de faire la chose.

            Pendant que nous chantons une fois de plus, voulez-vous venir maintenant? Que tous ceux qui ont levé la main s’approchent et se tiennent autour de l’autel pour la prière, je vous prie?

                 Ne m’oublie pas (Levez-vous et venez, je vous prie. Si vous venez du balcon, nous allons attendre.)

                 ...mon humble cri;

                 Quand Tu réponds aux autres,

                 Oh! ne m’oublie pas.

                 Sauveur, Sauveur,

                 Ecoute mon humble cri;

                 Quand Tu réponds aux autres,

                 Ne m’oublie pas.

                 Sauveur (Que Dieu vous bénisse, jeune homme et jeune femme. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse, mon frère et ma soeur.),

                 ... mon (Ne voulez-vous pas vous lever de votre siège et descendre carrément? Que les ouvriers indépendants viennent maintenant aussi.)

                 Quand Tu réponds aux autres,

                 Ne m’oublie pas.

60        J’ai remarqué l’un de nos précieux jeunes gens de couleur. Je pense que c’est sa femme qui s’avance. Vous savez ce qui, à mon avis, lui est venu à l’esprit? Il y avait un homme de couleur qui, pendant le déroulement de cette scène, avait entendu ce cahotement. Il L’a vu tituber; c’est Simon de Cyrène. Il est allé là et a mis la croix sur son dos et a dit: «Seigneur, je–je vais T’aider à la porter jusque sur la colline.»

            Il y a deux de ses enfants cet après-midi; ils ont entendu ce cahotement. En cette heure où des critiques s’élèvent contre l’Eglise, ils sont prêts à prendre la croix et à dire: «Seigneur, je vais T’aider à la porter. Peu importe ce que quelqu’un d’autre dit, je viens juste T’aider à la porter.» Il se souvient de cela. Il n’oublie rien.

                 Sauveur, Sauveur, Ecoute (Ne voulez-vous pas venir? Quelqu’un d’autre?) humble cri;

                 Quand Tu réponds aux autres,

                 Ne m’oublie pas.

                 Toi, la Fontaine de tout mon réconfort,

                 Plus que la vie pour moi,

                 Qui d’autre ai-je sur terre en dehors de Toi?

                 Qui d’autre au ciel en dehors de Toi?

            Venez maintenant.

                 Sauveur (Venez prendre votre place maintenant.), ô Sauveur,

                 Ecoute mon humble cri;

                 Quand Tu réponds aux autres,

                 Ne m’oublie pas.

61        Inclinons la tête maintenant. Continuez avec l’orgue pendant que cette belle et douce musique joue. Vous qui vous tenez ici, jeune homme, homme âgé, femme âgée, homme blanc, jeune femme, l’homme de couleur avec sa femme, même un boiteux est debout.

            Ô Dieu, où pouvons-nous aller lorsque la mort nous frappe? Auprès de personne d’autre qu’à Lui. Vous êtes venu, à cause de quelque chose; vous avez senti ce cahotement dans votre coeur. Eh bien, Il est prêt à vous faire entrer maintenant.

62        Notre Père céleste, il est écrit, je cite Ta Parole de Saint Jean 5.24, je La cite du mieux que je sais. Voici les Paroles que Tu as prononcées, conformément aux Ecritures: «Celui qui écoute Mes Paroles (en effet, elles viennent de frapper à la porte), et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Eternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.» Tu l’as dit, Seigneur. Je le crois. C’est à cela que mon âme s’en est tenue, juste à cela. Tu l’as promis. Chaque promesse est vraie. Tu as dit: «Nul ne peut venir à Moi, si Mon Père ne l’attire.» Alors la puissance magnétique du Dieu vivant attire cet après-midi, et «Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à Moi». Pourquoi? Parce que le Père a donné cela.

            Ils ont entendu, Dieu les a attirés, et les voici. Ce serait impossible pour eux d’être mis dehors. Tu as dit: «Je lui donnerai la Vie Eternelle, et Je le ressusciterai au dernier jour.» C’est cela Ta promesse, Père.

63        Ils se tiennent ici devant cet auditoire constitué de plusieurs centaines de personnes. Et ils confessent que Dieu leur a parlé. Et Tu as dit: «Celui qui rendra témoignage de Moi devant les hommes, Je rendrai témoignage de lui devant Mon Père et les saints anges.» Ainsi, Tu as inscrit leurs noms dans le Livre de Vie, ô Seigneur. Je Te remercie pour cela. Dès qu’ils se sont mis debout, Tu as agréé leur reconnaissance, comme ils l’ont placée sur Toi cet après-midi, Seigneur. Ils étaient des pécheurs, et ils implorent miséricorde. Reçois-les. Tu as dit que Tu le ferais. Cela confirme la chose. Ils ont été sauvés dès qu’ils se sont mis debout. Ils se tiennent ici maintenant devant l’auditoire, la tête inclinée, pour T’accepter comme leur Sauveur, pour rendre témoignage devant cet auditoire qu’ils sont sauvés.

            Père, ne permets pas qu’ils s’arrêtent à ce niveau, mais puissent-ils recevoir le Saint-Esprit. L’heure est proche. Il ne faut pas qu’ils fassent autre chose si ce n’est de se mettre au travail. Donne-leur le matériel, tout ce qu’il y a entre leurs mains. Certains pourraient chanter, d’autres pourraient prêcher, d’autres pourraient témoigner. Nous ne sommes certains que de ce qu’il y a entre leurs mains.

64        Samson n’avait qu’une mâchoire de mulet, mais il a tué un millier de Philistins. Schamgar avait l’aiguillon à boeuf pendant que les Philistins venaient. Il n’avait pas eu le temps de s’entraîner pour savoir combattre. L’Esprit de Dieu est venu sur lui. Il a pris l’aiguillon à boeuf qui était dans sa main et a frappé des centaines de Philistins.

            David avait une fronde. Goliath avait lancé un défi, mais Dieu était avec la fronde.

            Et les voici ici cet après-midi, ô Seigneur, comme de nouvelles créatures. Puissent-ils recevoir le Saint-Esprit. Même s’ils n’ont pas d’instruction, de formation, ou que sais-je encore; envoie-les servir dans les champs missionnaires, ô Seigneur, pour Ta gloire, puisqu’ils ont accepté ce coup à la porte.

65        Et pendant que vous êtes debout, et vous qui êtes venus à l’autel, même les petits garçons et tout, si vous croyez que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, et croyez qu’Il est mort pour vous sauver, et si vous L’acceptez comme votre Sauveur, levez la main devant cet auditoire, afin que les gens voient que vous acceptez effectivement Jésus comme votre Sauveur.

            C’est à vous qui êtes ici à l’autel que je m’adresse. C’est ça. Levez la main. C’est comme ça. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse.

            Maintenant, pour une petite bénédiction supplémentaire, afin de vous instruire, les ministres se tiennent ici, prêts pour vous conduire dans une salle où nous pourrons vous rencontrer, dans une salle pour la prière. Tournez juste à droite, alors que je fais un autre appel. Tournez juste par ici, s’il vous plaît. Venez à droite, juste par ici. Que les ouvriers indépendants suivent ceux-là, juste maintenant, juste maintenant dans la salle. Par ici, les ministres ainsi que les ouvriers indépendants. Venez juste par ici dans la salle.

            Quand Tu rép... aux autres,

66        Combien n’ont pas le Saint-Esprit et voudraient entrer pour recevoir le Saint-Esprit maintenant? La porte est ouverte. Entrez juste avec eux. C’est pour cela qu’ils y vont. Ils ont été sauvés. Ils viennent... Lorsque Dieu a parlé à leurs coeurs et qu’ils se sont levés, ils étaient les élus de Dieu. Dieu les a appelés. Jésus a dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire. Tous ceux que Mon Père m’a donnés viendront à Moi.» C’est juste. Ils sont donc allés dans la salle. Quelqu’un d’autre du balcon voudrait-il entrer avec eux, quelqu’un qui n’a pas le Saint-Esprit? Nous avons des instructeurs et les autres qui peuvent vous instruire et rester juste là le reste de la journée et de la nuit, si vous le voulez, jusqu’à ce que vous arriviez au baptême du Saint-Esprit.

            Frère, c’est une chose essentielle. Vous devez croire cela. Vous devez avoir cela, sinon vous périrez. Entrez-y, je vous prie, pendant que nous chantons encore une fois.

                 Comptant seulement sur Tes mérites,

                 Je voudrais voir Ta face:

                 Guéris mon esprit brisé, affligé,

                 Sauve-moi par Ta grâce.

            Levons les mains, tout le monde maintenant.

                 Sauveur, Sauveur,

                 Ecoute mon humble cri;

                 Quand Tu réponds aux autres,

                 Ne m’oublie pas.

67        Notre Père céleste, qu’il ne reste personne parmi nous. Au mieux de ma connaissance, je leur ai donné Ta Parole, La citant exactement telle qu’Elle est écrite, frappant à la porte, aux portes des compartiments du coeur, disant: «Que celui qui veut vienne et qu’il boive aux eaux des fontaines de la Vie, gratuitement, sans argent, sans payer. Venez et plaidons. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront blancs comme la laine.»

            Et de même que Tu as regardé à travers le Sang rouge de Ton Fils, nous savons que le rouge vu à travers le rouge paraît blanc. Sans cela, c’est toujours rouge. Hors du Sang, eh bien, il n’y a pas de pardon de péché, et ils sont venus, beaucoup d’entre eux, pour accepter cela, Père. Il y en a beaucoup ici dans la salle; je ne connais pas leurs coeurs; Toi, Tu les connais. Par conséquent, lorsque je me tiendrai là, si le jour du Jugement arrive aujourd’hui ou demain, il n’y aura alors pas de sang d’un homme sur moi, parce que je T’ai offert à eux par Ta Parole, et l’Esprit dit:»Viens.»

            L’Epouse dit: «Viens.»

            «Que celui qui veut vienne et boive aux eaux des fontaines de la Vie, gratuitement.»

68        Ô Dieu, accorde qu’aucune âme ici ne soit perdue, mais que toutes soient présentes ce jour-là, sauvées, et sous le Sang. Derrière dans la salle, là où ces ouvriers sont au travail, ô Dieu, je Te prie de les remplir tous du Saint-Esprit. Donne-leur le désir de leurs coeurs.

            Accorde-le. Qu’ils trouvent la communion fraternelle parmi les saints maintenant, qu’ils soient membres de certaines de ces bonnes églises dans leurs communautés. Bénis ceux qui cherchent le baptême du Saint-Esprit, puisse Celui-ci venir gracieusement sur chacun d’eux. Aide-nous maintenant, alors que nous appelons la ligne de prière. Guéris les malades et les affligés.

            Et lorsque cette vie sera terminée, ô Père, que le dernier sermon aura été prêché, qu’un de ces jours je ferai... Ma vie devra avoir un terme ici sur terre, si Jésus tarde. Et alors, ma Bible sera fermée pour la dernière fois, le dernier cantique aura été joué, alors, puissions-nous Te rencontrer, ô Seigneur, dans la paix. Viens, ô Seigneur, maintenant, et révèle-nous que Tu es vivant, alors que nous nous attendons à Toi pour les malades. Nous le demandons au Nom du Seigneur Jésus-Christ, pour Sa gloire. Amen.

69        Maintenant, je crois que Billy a dit qu’il a distribué 100 cartes de prière. Je ne sais pas de quelle lettre il s’agit. E? Eh bien, il n’y en aura plus de toutes façons, parce que nous avons prié pour chaque... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... médicament vous guérira. S’il le fait, il–il ne sait pas de quoi il parle. La guérison, c’est la multiplication des cellules ou de la vie. Le médicament ne peut pas produire la vie. S’ils avaient laissé... le médicament produisait la vie, nous le déverserions dans une bouteille, le secouerions, et un homme en sortirait. Voyez-vous? Mais nous ne sommes pas... Nous n’avons pas cela. Si vous allez... Maintenant, vous dites: «Frère Branham, que pensez-vous des médecins?»

            Je crois qu’ils sont des serviteurs de Dieu. Je crois que certains d’entre eux ne le sont pas. Mais il y a aussi certains prédicateurs qui ne sont pas des serviteurs de Dieu. Je rencontre plus de médecins que des prédicateurs qui croient dans le surnaturel.

70        J’ai visité récemment un hôpital, pour un bilan de santé avant d’aller outre-mer. J’ai parlé à tout le staff médical, et chaque membre du staff croyait à la guérison divine. Certainement. Si vous la leur présentez de façon raisonnable. L’un des médecins responsables de ce certain hôpital m’a dit, il a dit: «Eh bien, Monsieur Branham, a-t-il dit, nous renvoyons les gens qui sont morts. Pas de pouls du tout. Et, a-t-il dit, bien vite, nous réalisons que là dans la salle de chirurgie, il y a quelqu’un à côté de nous.» C’est juste.

            Maintenant, écoutez, qu’arriverait-il si je me fracturais le bras, que j’allais voir un médecin et disais: «Guéris-le immédiatement, docteur, je dois terminer mon travail»?

            Il dirait: «Tu as besoin d’une guérison mentale.» C’est juste. Il peut remettre en place le bras, mais c’est à Dieu de guérir. C’est à Dieu de produire le calcium et les substances qui composent cet os, et souder cet os; il n’existe aucun médicament pour le faire.

            Eh bien, qu’arriverait-il si j’avais une appendicite et que le médecin devait opérer? Il ne m’a pas guéri; il a simplement ôté l’appendice. Qui va guérir l’endroit où il a fait l’ablation? Il n’existe aucun médicament pour guérir cela.

71        Quelqu’un m’a dit, il a dit: «Frère Branham...»

            Une fois, j’ai fait une observation comme cela. Je l’ai faite comme ceci; j’ai dit: «Aucun médicament ne pourrait guérir ma main, si je me faisais une entaille à la main... Ecoutez, si je me faisais une entaille à la main et tombais mort, vous pourriez–vous pourriez mettre sur ma main tous les médicaments du monde, embaumer mon corps et faire que je garde l’air naturel pendant cinquante ans, cette entaille serait exactement comme elle était au moment où je suis tombé mort.» Assurément. Si les médicaments guérissent, pourquoi cela ne guérit-il pas? Eh bien, si le médicament guérit l’entaille à la main, il guérirait l’entaille à ma veste. Il guérirait cette entaille.

            «Eh bien, diriez-vous, le médicament n’a été fait ni pour votre veste ni pour ceci.»

            Eh bien, qu’en est-il alors de mon corps, si je suis–si je tombais mort, et que vous le suturiez, et l’embaumiez, pourquoi cela ne guérirait-il pas, si cela guérissait le corps?»

            «Eh bien, diriez-vous, la vie en est sortie.»

            Oh! vous y êtes. La vie! Qu’est-ce que la vie? Dites-moi ce qu’est la vie, et je vous dirai qui est Dieu. En effet, Dieu est la Vie abondante. Tout à fait exact. Cela dépend de votre attitude envers cela. Voyez-vous? Vous ne pouvez pas faire cela. Vous devez donc vous rappeler que–que Dieu est le seul Guérisseur qui existe.

72        Une fois quelqu’un m’a dit, il a dit: «Frère Branham, qu’en est-il de la pénicilline pour la pneumonie, pour les gros rhumes?»

            J’ai dit: «Assurément. La pénicilline c’est comme mettre un raticide dans votre maison, après que les rats ont creusé des trous dans votre maison. Cela tue les rats, mais cela ne guérit pas les trous qu’ils ont creusés.» Tout à fait exact. La pénicilline est un poison qui tue les microbes qui sont dans le corps. Et puis, cela ne–cela ne restaure pas les cellules sanguines que les microbes ont détruites. C’est Dieu qui doit faire cela. Certainement.

            Dieu est donc le seul Guérisseur qui existe. Si ce n’est pas le cas, la Bible est fausse. Dieu a dit dans Psaumes 103.3: «Je suis l’Eternel qui guérit toutes tes maladies.» Je tiens ma...

73        Quand je–j’ai été interviewé à la Clinique Mayo, ils m’ont dit: «Nous ne...» Le vieux Jimmy Mayo, chez les vieux frères Mayo, avait une chose là dans son bureau, là où vous aviez cela. Ils m’ont amené derrière et m’ont montré, lorsque ce Donnie Martin... Combien ont lu le Reader’s Digest? Lorsque la Clinique Mayo l’avait abandonné, et tout, et il est arrivé là en Californie, depuis le Canada... Le Seigneur l’a guéri, Il l’a rétabli. Et les Mayo l’avaient abandonné, de même que John Hopkins. Ce garçon est devenu normal. Et ils... J’ai été interviewé là-dessus. Et ils ont dit: «Nous ne prétendons pas être des guérisseurs. Nous prétendons seulement assister Dieu... la nature. Dieu est le seul Guérisseur.» C’est juste.

            Les médecins sont donc des serviteurs de Dieu. Je ne peux pas... Je–je–je ne peux pas guérir. Le médecin ne peut pas guérir. Eh bien, son travail consiste à ôter une grosseur, à arracher une mauvaise dent. Je n’ai pas affaire à cette grosseur. J’ai affaire à la vie qui est dans cette grosseur, l’esprit, un cancer; c’est un démon. La Bible dit: «Quand l’esprit sourd-muet est sorti de l’homme, celui-ci a pu parler et entendre.» Voyez-vous?

74        L’esprit... Si un–un homme est sourd-muet, le médecin dira que les nerfs sont morts. Eh bien, pourquoi ne sont-ils pas morts dans tout son corps? C’est exactement comme ceci: qu’arriverait-il si j’avais une bande transparente autour de ma main, empêchant la circulation? Ma main serait aussitôt engourdie, elle deviendrait inutilisable. Ainsi donc, vous ne pouvez pas voir cela. Le médecin ne travaille que sur base de deux sens, deux de ses cinq sens; ce qu’il voit, ce qu’il sent. Eh bien, si donc il ne voit pas la chose ou plutôt ne la sent pas, alors lorsque cette bande sera ôtée, la circulation reprendra à ce moment-là. Juste comme la nature...

75        L’autre soir, une dame avait là un bébé handicapé moteur dans la salle d’urgence. Et j’ai prié pour le petit ami. Je le lui ai dit, j’ai dit: «C’est comme une tige de maïs qui pousse, si rien ne la gêne, elle produira une tige de maïs bien droite et un bel épi. Si une plante grimpante s’enroule autour de cela, et qu’un obstacle se met dessus, la tige va se courber. Eh bien, c’est pareil pour un handicapé moteur ou tout autre chose. Il y a quelque chose qui a gêné cela. Eh bien, si vous pouvez ôter ce qui gène, la chose va se redresser.»

            Eh bien, beaucoup disent: «Eh bien, je ne vois aucune différence maintenant.» Cela n’a rien à voir avec la chose, pas du tout. Retirez du blé l’obstacle, il ne va pas se redresser immédiatement. Donnez-lui simplement une chance. En restant au soleil chaud, à la pluie, voyez-le se redresser carrément. Vous ferez donc la même chose. Croyez simplement la chose. C’est Dieu. D’une part, toute vie, à l’exception de cette vie, c’est une vie végétale qui vient par le soleil [S-U-N–N.D.T.], mais la Vie Eternelle vient par le Fils [S-O-N] (Est-ce juste?), le Fils de Dieu.

76        Je vous dis ce que vous pouvez faire: coulez du béton d’un bout à l’autre de votre trottoir, mettez l’herbe là en dessous. Où l’herbe sera-t-elle la plus touffue au printemps suivant? Juste à la bordure du trottoir. Pourquoi? C’est cette vie qui se trouve là à l’intérieur. Vous ne pouvez pas cacher la vie. Quand ce soleil commencera à chauffer ce béton, cette petite vie va pousser et sortir carrément, sortir carrément, et elle dressera sa tête et louera Dieu. C’est juste. Vous ne pouvez pas cacher cela.

            Prenez une–une plante, et mettez-la au fond d’une bouilloire, renversez la bouilloire, observez cette plante se retourner aussitôt, se redresser et louer Dieu. C’est juste. Vous ne pouvez pas cacher la vie. Et lorsque la vie se trouve dans le coeur, Dieu est dans le coeur, vous ne pouvez pas la cacher. Oh! Il est réel!

77        Maintenant, regardez cette ligne de gens, qui va droit dans le couloir et dehors. Eh bien, vous le savez très bien, je ne pourrais pas exercer le discernement sur tous ces gens. Voyez-vous? Combien savent cela? Eh bien, environ... Après quatre ou cinq personnes, je m’évanouis donc pratiquement.

            Combien ici à l’intérieur, maintenant... Eh bien, vous n’avez pas de cartes de prière, mais croyez-vous de tout votre coeur que Dieu vous guérira? [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... vous rétablir. Très bien, maintenant allez voir... [Espace vide sur la bande] Vous voyez, lors du premier ministère, lorsque le Seigneur m’avait dit de poser les mains sur les... les gens poseraient leurs mains sur la mienne.

78        Venez ici. [Espace vide sur la bande]...?... Oui, oui. Eh bien, comme je viens de le dire, s’il n’y avait pas de microbe, cela ne se manifesterait pas. Mais cela se manifeste effectivement. Vous souffrez de la gastrite. Croyez-vous que le Seigneur vous guérira de cela? Je veux que vous voyiez ceci. Je veux que vous regardiez ma main. Maintenant, ôtez votre main. Voyez-vous? Je mets la mienne dessus; cela n’a pas le même effet. Mais la vôtre... Eh bien, ce qui est mystérieux, c’est comment j’ai su ce qui n’allait pas en vous. Voyez-vous? C’est–c’est le Saint-Esprit. Maintenant, croyez-vous que si je prie pour vous, cela s’en ira? De tout votre coeur? Observez cela.

            Notre Père céleste, qu’il soit connu que Tu es Dieu, et il est écrit dans les Ecritures: «En Mon Nom, ils chasseront les démons.» Je défie ce démon qui fait du mal à ma soeur; au Nom de Jésus-Christ, sors d’elle! Maintenant, vous regardez vous-même, madame. Maintenant, avant que je n’ouvre les yeux ou ne fasse quelque chose, et ce frère-là qui regardait aussi ma main, cela est redevenu normal, n’est-ce pas? Eh bien, il s’est passé quelque chose, n’est-ce pas? Vous êtes guérie. Croyez simplement.

79        Maintenant, cette dame. Je ne la regarde pas pour avoir une vision. Mettez votre main sur la mienne, madame. Oui, oui. Vous êtes couverte de l’ombre de la mort; c’est le cancer. En êtes-vous consciente? Eh bien, elle doit recevoir la guérison, sinon elle va mourir. Eh bien, je–je suis... je ne peux simplement pas expliquer cela. Je–je... Vous devez simplement croire cela; voilà tout. Je... Il m’est impossible de faire cela. Maintenant, madame, si je pouvais faire quelque chose pour vous aider, je serais un hypocrite si je ne le faisais pas. Mais je–je ne peux pas faire autre chose que prier. Si vous et moi, nous nous mettons d’accord, comme l’a promis Jésus dans la Bible, et que vous croyez ceci de tout votre coeur...

            Comment pensez-vous que je sais que vous souffriez comme cela? Par un don. Est-ce juste? Croyez-vous que ce don vient de Dieu? Eh bien, si nous sommes d’accord maintenant, je peux faire que cela vous quitte. Vous pouvez voir cela s’en aller. Mais si un... si je–si nous mettons nos fois ensemble, et que cela s’en aille; je ne peux pas dire que cela restera. Eh bien, voyez-vous, j’ai affaire à la grosseur (voyez-vous?), eh bien, à la vie qui est là-dedans; la grosseur sera probablement encore là. Mais après quelques jours, cette grosseur enflera et augmentera de volume. Laissez cela donc tranquille. Cela n’a plus de vie. C’est comme un petit chien qui se fait écraser sur la route. Il va rétrécir pendant un moment, mais ensuite il va gonfler et doubler de volume.

80        Beaucoup de gens disent: «J’ai perdu ma guérison.» Non, c’est le signe que vous l’avez. Si cela tombe malade, c’est un morceau de chair pourrie qui se trouve là. Le coeur doit purifier le sang, cela bat donc là et c’est le début d’une infection, cela amène la fièvre et tout. Cela montre que vous avez reçu votre guérison. Beaucoup de gens disent: «Oh! je l’ai manquée; je l’ai manquée.» Voyez-vous?

            Eh bien, voulez-vous croire? Maintenant, rappelez-vous, lorsque cela sort, cela va dans les lieux arides. Eh bien, si vous croyez, mettez votre main. Je veux que vous compreniez, afin que... Approchez; en effet, vous êtes dans un état critique. Je veux que vous regardiez ma main. Voyez-vous? Maintenant, elle devient un peu rouge, et de petites choses blanches circulent dessus. Eh bien, ce n’est pas là ce qui est mystérieux. Maintenant, prenez votre autre main ici et mettez-la là-dessus...?... Maintenant, cela n’a pas le même effet là-dessus, n’est-ce pas? Voyez-vous? Cela ne se fait que sur celle-ci. Mais maintenant, mettez cette main dessus. Voyez-vous? C’est ce qu’Il fait. Ça y est. Voyez-vous?

            Maintenant, si nous nous mettons d’accord, pour montrer que Dieu tient Sa Parole, voici un signe physique. Je mets ma main comme ceci afin que vous voyiez que ça ne se manifeste pas. Très bien. Maintenant, voyez-en juste l’apparence.

81        A présent, je veux que tout le monde garde la tête baissée, parce qu’il s’agit de chasser un mauvais esprit. Et lorsqu’il se met en colère et qu’il est obligé de sortir, généralement je laisse le choix au malade. S’il veut croire cela, très bien. J’ai fait tout mon possible. Cette fois-ci, c’est afin que l’auditoire, cette personne, les ministres, et que sais-je encore, voient cela et sachent que c’est fait. La femme regarde là. Eh bien, que Dieu soit donc le Juge. Maintenant, soyez révérencieux. Et alors que vous regardez, observez ma main.

            Seigneur, la femme observe ma main. Elle sait que c’est quelque chose de mystérieux, elle sait ce qui ne va pas en elle. Je Te prie, Père, au Nom de Christ, de ne pas retenir ceci contre elle. Mais nous voulons que les gens sachent que Tu frappes aux portes, et elle observe cette réaction physique ici. Et je Te prie, Père, de faire que cela quitte son corps. Ecoute-moi, ô Père, au Nom de Christ.

            Maintenant, ce n’est pas encore parti. Eh bien, la dame est témoin; elle observe. Je sens encore cela, cela paralyse pratiquement ma main. Maintenant, soyez révérencieux, tout le monde. Je n’ai pas encore ouvert mes yeux.

            Satan, la médecine t’appelle cancer, ce qui signifie crabe. Mais nous, nous te connaissons comme étant un démon, un tueur, la mort. Et la mort et la vie ne peuvent pas coexister. Je viens au Nom de Jésus-Christ apporter la vie. Sors d’elle, je te l’ordonne! Au Nom de Jésus, quitte-la! Maintenant, que la dame soit juge. Je n’ai pas encore déplacé mes mains, mais c’est parti. Est-ce juste? Maintenant, relevez la tête. Eh bien, avec ma main posée ici sur cette table, la dame est témoin. Maintenant, regardez, madame, afin que vous voyiez. C’est différent, n’est-ce pas? C’est différent, n’est-ce pas? Maintenant, prenez cette main. Voyez-vous? [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

82        Au Nom de Jésus, que le petit soit guéri. Si seulement vous croyez... [Espace vide sur la bande]...?...

            C’est comme si tout l’auditoire devient tout couvert de... Pourquoi n’avez-vous pas fait cela au début? Tous ceux qui souffrent d’une maladie du sang, levez-vous là-bas, les anémiques et autres, les diabétiques ou que sais-je encore. Tenez-vous debout et croyez de tout votre coeur, partout, n’importe où, en haut, en bas, où que ce soit. Comment vais-je les appeler? Voyez-vous? Restez debout. Tenez-vous ici juste un instant.

            Venez en croyant. Venez ici, juste ici. Regardez ici, soeur, qui souffrez du diabète. Et vous aussi, tenez-vous juste ici. Que tous les diabétiques se mettent debout. Vous allez voir arriver quelque chose maintenant, si vous croyez simplement. Ayez la foi. Croyez de tout votre coeur. Très bien. Croyez-vous de tout votre coeur?

            Au Nom du Seigneur Jésus, que mon frère soit guéri. Amen.

83        Evidemment, vous êtes un estropié. C’est l’arthrite. Tenez-vous ici. Que tous ceux qui souffrent de l’arthrite se mettent debout. Regardez ici. Voyez-vous?

            Très bien, approchez, soeur, juste ici. Regardez par ici vers moi; croyez-vous que je suis serviteur de Dieu? Je savais depuis que vous étiez assise là, vous réjouissant de ces guérisons, que vous souffriez de cet asthme, mais croyez-vous que Dieu va lui permettre de guérir de cela? Que tous ceux qui souffrent de l’asthme se mettent debout. Levez-vous. Si Dieu peut en guérir un ici, Il peut guérir ceux qui sont là-bas, n’est-ce pas? L’asthme.

            Très bien, les troubles des reins. Très bien, tous ceux qui souffrent des reins, mettez-vous debout. Très bien. Croyez de tout votre coeur.

84        Approchez, soeur, regardez-moi. La gastrite. Tenez-vous juste ici. Tous ceux qui souffrent de la gastrite, levez-vous. Très bien. Regardez ici, vers moi. Oh! toute l’assistance est tourmentée par cette maladie que vous avez: la nervosité. Que tous ceux qui souffrent de nervosité se mettent debout. Que tous ceux qui souffrent de nervosité se mettent debout.

            Regardez ici, comment pourrais-je parcourir cet auditoire, en appelant tous ces gens? Mais le Saint-Esprit est ici; il y en a tellement qui viennent à la fois que je ne peux pas dire où c’est.

            Oh! Il frappe. [Frère Branham frappe sur la chaire.–N.D.E.] Croyez-vous cela? Voici le moment. Voici l’instant. Que tous ceux qui sont malades se mettent debout. Que tous ceux qui veulent être guéris se mettent debout et lèvent les mains.

85        Approchez, soeur, la nervosité est partie. Partez en croyant. Levez les mains. Acceptez-vous Christ comme votre Guérisseur? Si c’est le cas, agitez vos mains vers Lui.

            Ô Dieu, Auteur de la Vie, Donateur de toute grâce excellente, envoie Tes bénédictions sur ce peuple que je bénis en Ton Nom.

            Satan, tu as perdu la bataille. Tu es exposé. Cette assemblée sait que tu es exposé. Tu es un démon. Tu es un menteur. Tu es un bluffeur. Et nous dénonçons ton bluff dans la Présence du Saint-Esprit, en tant que serviteur de Dieu, ayant un don de guérison apporté par un Ange qui t’expose. Sors d’eux, Satan! Au Nom de Jésus-Christ.

            Levez les mains et donnez-Lui gloire, et je vous assure de votre guérison, tout votre groupe, au Nom de Jésus-Christ.

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