Aveugle Bartimée

Date: 61-0124 | La durée est de: 1 heure et 54 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère...?... Vous pouvez vous asseoir. Je suis certainement content d’être de retour ce soir. Je venais de parler à mon épouse tout à l’heure, je lui parlais, disant: «Tu aurais dû être là, chérie.» Elle doit s’occuper des enfants, évidemment, et ils sont à l’école, les petits. Alors, je lui parlais, disant: «On a l’occasion de rencontrer certains des plus braves gens du monde ici même au Texas, en Louisiane, et ces gens du Sud ici.» Je souhaiterais aller avec chacun de vous chez lui. Je suis sûr que je prendrais pour petit-déjeuner du gruau de la bouillie de maïs. (C’est bien; c’est vivant.), des doliques, des navets verts et du pain de maïs, je ne connais rien d’aussi meilleur. C’est bon.

2          L’amour de Dieu fait des choses étranges pour nous, n’est-ce pas? Oh! Combien il contraint nos coeurs et nous unit ensemble comme rien d’autre ne le ferait, l’amour de Dieu!

            Demain soir, ce sera la clôture de cette campagne, et je dois rencontrer beaucoup de frères, les voir, et donc, je... Celle-ci est une campagne que je déteste certainement voir se terminer. C’est juste... Les gens ont été très gentils. Tout le monde est très gentil.

            Et ma mère vient de Paris, au Texas. Je pense que je suis donc un peu originaire du Texas. Ainsi–ainsi, je pense certainement que vous avez un merveilleux Etat. Ce qui constitue tout Etat, ce sont ses habitants. Bon... Louisiane, Géorgie, Alabama et tous ces Etats du sud, on parle de l’hospitalité des gens du Sud, c’est vrai.

3          Et ce soir, nous projetons donc... J’avais demandé à frère Moore de parler un peu pour moi...?... ainsi, je n’aurais pas à prêcher. Et juste... Hier soir, nous avons eu une petite scène, une petite histoire. Peut-être que nous pourrions en avoir une autre, une de ces petites histoires ce soir juste avant que je prie pour les malades.

            Et puis, demain soir, je l’espère, peut-être, le Seigneur voulant, j’aimerais vous parler encore, peut-être, sur un passage des Ecritures, le sermon du service de clôture. Nous apprécions certainement tout ce que vous avez fait. Vous avez été très... vraiment très gentils.

4          Et je suis content que l’amour de Dieu nous amène à nous étendre, là loin. Nous pouvons voir des choses que nous n’avons jamais vues auparavant. Et parfois, des réunions comme celles-ci exercent une influence particulière sur des gens, ça les influence de manière à–à avoir la vision de ce que le Seigneur représente. Je pense que cela aide les gens. Eh bien, ce soir, je... Avant que nous prenions le passage des Ecritures, j’aimerais dire que...

            J’aimerais attendre jusqu’à ce que je commence à prier pour les malades, avant de prier sur ces petits mouchoirs, des linges et autres, ou tout ce que ça peut être. Et maintenant, si vous manquez d’en déposer un ici, je souhaiterais que vous l’envoyiez et que vous en receviez un de toute façon. C’est gratuit. Nous ne faisons rien payer. Même nos livres, c’est quelqu’un d’autre qui les imprime; nous les achetons avec une réduction pratiquement de quarante pour cent, afin de nous permettre d’en assurer le transport, et vous ne...

            Evidemment, on ne gagne rien sur ces livres à cause de la perte que nous subissons là-dessus et du coût. Et j’ai toujours dit aux jeunes gens que si quelqu’un vient sans argent pour se le procurer et qu’il en a besoin, donnez-le-lui. Voyez? Laissez-le tout simplement l’avoir de toute façon. Mais ces livres sont imprimés, l’un d’eux a été écrit par Julius Stadsklev (deux ou trois d’entre eux) et par frère Lindsay ainsi que les autres. Et nous les achetons avec, je pense, quarante pour cent de réduction. Je pense que c’est ça. Et de toute façon, des jeunes gens s’en occupent.

5          Nous n’avons pas de programme financier. Il n’est même pas du tout question d’argent là-dedans. Un prédicateur m’a téléphoné l’autre jour, demandant: «Eh bien, quel est votre programme financier? Combien d’argent vous faut-il?»

            J’ai dit: «Rien.»

            Et il a dit: «Eh bien, que faites-vous pour vivre?»

            J’ai dit: «Eh bien, généralement, à la fin de la réunion, on me donne une offrande d’amour, ai-je dit, s’ils... les gens ont envie de le faire. Sinon, eh bien, c’est aussi parfaitement en ordre.» Et si–si les dépenses ne sont pas couvertes, cela sera affecté aux dépenses, et ça nous permet de couvrir cela. Sinon, alors, nous envoyons un message chez nous et nous laissons l’église supporter cela. Nous aimerions toujours jouir de cette réputation de ne jamais...

6          Je ne permettrais à aucun de mes hommes de–de jamais–jamais mendier ni de quémander de l’argent. Lorsqu’on en arrive là, c’est alors pour moi le temps de quitter le champ de travail. Voyez-vous? Si Dieu ne pourvoit pas libéralement à tout ce dont nous avons besoin, c’est le temps de quitter. Je pense que plus d’une réunion sont ruinées par tout cela: «Qui donnera dix? Qui donnera cinq?» Je n’aime pas ça. [L’assemblée rit.–N.D.E.] Il n’y a qu’une seule chose que j’aime entendre à ce sujet, que...

            Ai-je dit quelque chose de faux? [L’assemblée applaudit.–N.D.E.] Je–j’espère n’avoir rien dit de faux. J’exprimais simplement mon coeur, juste ce que je ressentais. [L’assemblée rit.–N.D.E.] Mais je crois qu’il n’y a qu’une seule chose que j’aimerais que vous donniez: Donnez votre coeur à Christ. C’est tout ce que j’exige. Donnez votre coeur à Christ. C’est pour cela que nous sommes ici. Et alors, je suis sûr que Dieu s’occupera du reste, si seulement vous faites cela.

7          Et maintenant, avant d’aborder la Parole ce soir, prions, alors que nous inclinons la tête. Qui aimerait qu’on se souvienne de lui dans la prière juste ce soir et qui dit: «Souviens-Toi de moi, Seigneur. Je–je suis dans le besoin. Souviens-Toi de ma requête, Seigneur»?

            Notre Père céleste, nous nous approchons de Ton Trône de miséricorde. Nous ne voudrions pas nous approcher de la justice, parce que nous ne pourrions pas la supporter. Nous ne pourrions pas nous approcher de Ta loi, parce qu’elle n’a pas de rachat. Mais nous nous approchons de Jésus, qui est Ta miséricorde. Et nous venons implorer la miséricorde divine pour nous tous.

            Pardonne-nous nos manquements, nos fautes et des choses que nous avons faites ou dites, ou même des pensées qui étaient mauvaises.

            Et nous ne nous croyons pas saints, Seigneur. Nous croyons que ce n’était pas la montagne qui était sainte, mais que c’était le Dieu saint sur la montagne; que ce n’est pas l’église qui est sainte, mais c’est le Saint-Esprit qui est dans l’église; que ce ne sont pas les gens qui sont saints, c’est le Saint-Esprit. Ainsi, Père, nous prions maintenant que le Saint-Esprit traite avec nous bienveillamment ce soir alors que nous nous occupons des malades et des affligés. Seigneur, ils sont tendrement... Ils sont malades et nécessiteux.

8          Et nous ne savons comment... quoi faire, Seigneur. Je me tiens ici entre deux opinions en ce moment-ci: comment aborder ce petit sujet ici? Je me demande si Tu béniras cela dans le coeur des gens. Puissé-je être en mesure de dire quelque chose qui encouragerait la foi, qui stimulerait le don qui est dans les gens, afin qu’ils reçoivent leur guérison ce soir.

            Et par-dessus tout, Seigneur, que l’âme malade du péché, qui se trouve ici, ou n’importe où, je prie, ô Dieu, qu’elle voie la Lumière du jour briller, qu’elle vienne et qu’elle soit réconciliée par le Sang versé du Seigneur Jésus. Accorde-le.

            Je prie pour ce groupe de Tes braves serviteurs rachetés au Calvaire, qui se trouvent ici derrière moi, Seigneur. Je me sens très petit pour me tenir ici à l’estrade devant de tels hommes. Et certains parmi eux prêchaient l’Evangile alors que j’étais juste un petit garçon pécheur. Ô Dieu, je Te prie de bénir ces vaillants coeurs. Puissent-ils être unis, Seigneur, par l’amour de Dieu, les enveloppant de telle manière, Père, qu’ils–qu’ils prospèreront dans tout ce qu’ils font. Puissent-ils devenir de vaillants serviteurs pour apporter Christ aux gens en cette heure finale de l’histoire du monde.

            Guéris tous les malades et tous les affligés, l’âme et le corps, Père, nous prions. Bénis-nous ensemble alors que nous nous attendons à Ta Parole maintenant, car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

9          Allons dans l’Evangile selon saint Luc, chapitre 18, verset 38:

          Et il cria: Jésus, Fils de David, aie pitié de moi!

            Et au verset 42.

          ... Jésus lui dit: Recouvre la vue; ta foi t’a sauvé.

            Notre petite histoire de ce soir commence un matin frais de printemps, juste du côté est du portail de Jéricho, au point d’intersection avec la route de Jérusalem. La nuit avait été mauvaise pour le pauvre homme. Il n’arrivait simplement pas du tout à dormir. Il était vraiment agité, il se réveillait et s’agitait. Ce genre de nuits horribles, nous savons ce que c’est pratiquement nous tous. Il souffrait de nervosité, on dirait que ça avait été une nuit terrible. Il...

10        Et lorsqu’il s’est réveillé, il était en retard à son poste, là où il faisait son travail quotidien de mendiant. Il y avait à l’époque beaucoup de mendiants dans la ville et dans la région: Une contrée très pauvre, des gens pauvres asservis par l’empire romain. Les mendiants devaient aller dans la rue très tôt matin. Et chacun avait une place où il se tenait. Cela lui avait été attribué. Et il restait là.

            Et lorsque les marchands descendaient la rue, ils réclamaient l’aumône à grands cris. Et le marchand, peut-être qu’au premier mendiant qu’il rencontrait, il remettait une pièce d’argent. Eh bien, c’était probablement terminé pour la journée, comme les moyens ne lui permettaient pas de beaucoup donner; en effet, peut-être que les moyens ne lui permettaient pas de donner chaque jour une pièce. La pièce de monnaie romaine, ou quelque chose comme cela, ça pouvait être beaucoup pour le mendiant. Alors, il empochait sa pièce de monnaie et s’en allait donc. Et peut-être que le prochain obtenait une pièce d’argent de quelqu’un d’autre. Mais il leur fallait être là très tôt, au moment où les marchands arrivaient à leurs lieux d’affaires et aux marchés. Il y avait beaucoup d’endroits où les mendiants ne pouvaient pas se tenir, ainsi, ils pouvaient... Les soldats leur avaient attribué un lieu, et ils devaient se tenir là.

11        Et notre ami ce soir, nous le connaissons sous le nom de Bartimée (certains d’entre eux le prononcent Bartimée), alors que nous le voyons en retard à son poste du devoir... Et sa place, c’était juste du côté nord du portail, c’est là qu’il se tenait, au portail, pour attraper les marchands à leur arrivée. On dirait qu’il avait une très bonne place. Il était aveugle depuis sa tendre enfance. Et ce soir-là... La raison pour laquelle il était en retard ce matin (nous allons présenter cela sous forme de saynète), c’est qu’il avait rêvé toute la nuit qu’il voyait une fois de plus. Il pensait qu’il pourrait revoir les cieux, les étoiles et la lumière du soleil.

            Mais alors, il habitait dans un monde à lui seul, tout enfermé dans les ténèbres, aveugle. Je pense que c’est l’une des choses les plus horribles, être un aveugle. Et j’ai pitié de voir un homme ou une femme tâtonner sur la route, tenant cette canne blanche. Souvent, j’arrête mon véhicule, j’accours; je vois une pauvre vieille mère sur le point de se cogner contre un poteau, ou quelque chose comme cela, dans la rue, je l’aide à traverser; un jeune homme ou un vieil homme. La cécité, je pense que c’est la chose la plus pitoyable.

12        Mais, je... il y a–il y a une cécité qui est pire que la cécité physique, et c’est la cécité spirituelle. J’ai plus pitié de ceux-ci que de ceux qui souffrent de la cécité physique. Pourquoi n’avons-nous pas d’élans de coeur pour eux, au lieu de les condamner? Aimons-les. Alors, ils verront la Lumière, si seulement vous les aimez. Le monde se meurt, non pas faute de meilleurs systèmes économiques, l’église se meurt, non pas faute de meilleurs bâtiments, de plus grandes dénominations; mais il se meurt faute de quelqu’un qui tend une main d’amour, pour montrer que nous nous soucions les uns des autres. C’est le signe même que Jésus nous a donné: «A ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.»

13        Je pensais à une aveugle... (C’est un peu en dehors de mon sujet, mais ça ne l’est pas du tout.) Il y a eu l’aveugle Fanny Crosby. Elle voyait mieux que beaucoup de gens qui avaient deux bons yeux. Une fois, on cherchait à lui faire composer de la musique, ou des poèmes pour des danses mondaines et pour des amusements mondains, mais elle a refusé de le faire. Alors, on se moquait d’elle.

            Je me suis dit: «Quelle différence entre elle et un certain jeune homme pentecôtiste qui a enflammé le monde avec le rock-and-roll!» J’ai souvent pensé qu’il est pire que Judas. Judas... Esaü avait vendu son droit d’aînesse. Et pour quelle chose horrible ce jeune homme aura à répondre au jour du Jugement: Il a envoyé en enfer plus d’âmes que tous les débits de boisson du pays. Exact.

14        Et alors, lorsque Fanny Crosby... Un jour, lorsqu’on est venu lui proposer ces gros marchés... Elle était aussi pauvre, on est venu la voir et on lui a dit: «Nous vous donnerons autant, si seulement vous consacrez votre talent à composer des chansons pour divertir le monde.» Elle a carrément refusé cela. Elle ne voulait pas le faire.

            Elle a dit: «Si j’ai quelque chose, ça appartient à Christ.» Et alors, ils... Les hommes qui lui parlaient ont dit: «Je suppose donc que vous vous attendez à aller dans un monde où il y a la Vie Eternelle et autres?»

            Elle a dit: «Oui.»

            «A quoi vous attendez-vous donc à ce que ce Christ soit?»

            Elle a dit: «Il sera un Homme.»

            Et il lui a dit: «Alors, si vous restez telle que vous êtes ici, a-t-il dit, vous ne Le verrez jamais.» Il lui a dit: «Vous êtes aveugle.»

            Elle a dit: «Oh! Je Le reconnaîtrai de toute façon.»

            Alors, il lui a répliqué: «Comment Le reconnaîtrez-vous donc, si vous restez toujours aveugle là-bas, comme vous n’avez jamais joui de la vue dans cette vie ici? Et de l’autre côté, si vous n’avez pas de vue là-bas, comment Le reconnaîtrez-vous alors?»

            Elle a dit: «Je Le reconnaîtrai.»

            Et ils se sont moqués d’elle, puis elle s’est retournée, et s’est engagée dans la maison. Après qu’elle eut pris cette décision: «Absolument pas, rien du monde. Tout mon talent est consacré à Christ.»... Et on racontait... Elle est revenue dans la maison; les mains levées. Elle a dit:

            Je Le reconnaîtrai, je Le reconnaîtrai,

            Et rachetée, je me tiendrai à Ses côtés;

            Je Le reconnaîtrai, je Le reconnaîtrai,

            Par les empreintes des clous dans Ses mains.

15        C’est en ces moments très critiques, où–où nous sommes sous pression, que Dieu entre en action, lorsque nous prenons la décision pour Lui. C’est une question de vie ou de mort, ce petit tranchant fin. Parfois, au dernier moment, alors que vous pensez que vous n’allez pas vous rétablir, quelqu’un se moque de vous, retenez toujours votre témoignage. C’est à ce moment-là que Dieu entre en action.

16        Bartimée était arrivé sur le lieu un peu tard. C’était donc très tôt, un matin de printemps, je pense, en avril; en effet, on approchait de Pâques. Et ses habits étaient tout en lambeaux, je pense. Il s’est amené au portail. C’était calme, alors il a dit: «Eh bien, je suis un peu en retard, pour avoir trop dormi.» Mais le soleil dans les cieux de Palestine se levait peut-être à l’est. Et lui étant un peu vers le nord, il a jeté un...[Espace vide sur la bande–N.D.E.]... au mur que Dieu avait fait tomber d’une secousse à l’entrée de Josué.

            Représentons-nous qu’il a ramassé une pierre, s’est assis sous le soleil et s’est dit: «Eh bien, peut-être qu’un marchant connaît un petit retard. J’aurai une pièce d’argent, peut-être, aujourd’hui pour ma famille; en effet, nous sommes vraiment dans le besoin.»

17        Et il s’est mis à penser à... Pendant qu’il était assis là sous un soleil chaud, portant son manteau en lambeaux, il s’est mis à penser à son songe, combien c’était réel. Alors, son esprit est remonté, rêvassant comme... je sais que nous tous, nous avons ce genre d’expériences.

            Souvent, je peux gravir au sommet de la montagne, si haut que je n’entends rien, je reste juste assis là-haut, seul avec les–les animaux et rêvasser, oh! juste rêvasser en pensant à Dieu, à la Venue du Seigneur; et regarder là et L’entendre crier dans les oiseaux, L’observer dans les aigles, Le voir dans le lever et le coucher du soleil. Il est pratiquement tout autour de vous. Se retrouver seul et rêvasser.

18        Alors, Bartimée, peut-être, était assis là, rêvassant comme cela. Et comme c’était au printemps, il s’est dit: «Oh! la nuit dernière, je me suis vu en songe voyant. Je peux me souvenir lorsque j’étais un petit garçon. Nous habitions juste près de la montagne ici, dans une petite cabane sur le flanc là dans mon...»

            «Je me rappelle lorsque j’avais l’habitude, au début du printemps, comme ceci, lorsque les petits boutons d’or poussaient; oh! comme je sortais, alors que j’étais un petit garçon, jouer; ma mère me faisait cueillir un petit bouquet de fleurs pour elle. Et, oh! je regardais, étendu là sur les lits doux de gazon, les yeux levés vers le haut, contemplant les nuages blancs passer en avril, les rayons chauds du soleil me baignaient.

            «Combien joli ce monde doit être! Mais ça fait longtemps que j’ai perdu la vue, plusieurs années de cécité; je pense donc que cela ne se fera plus jamais. Mais, oh! combien j’apprécie ce songe d’hier soir, ne fût-ce que me voir en songe jouissant de ma vue.»

19        Alors, il s’est mis à réfléchir. Sa pensée a saisi (Oh! c’est alors que vous entrez dans l’esprit de quelque chose.), il s’est souvenu du moment où il était un petit garçon. Je sais que c’est ce que nous faisons nous tous. Je le fais, je me souviens du temps où j’étais un petit garçon, je vois mon père rentrer avec... Un petit homme court, un bûcheron, aux bras forts, je le voyais... Il ne pesait pas plus de cent quarante livres [63,5 kg], mais un homme m’a dit l’autre jour qu’il l’avait vu charger seul une bûche de neuf cent cinquante livres [430 kg] à bord d’un wagon. Et je le voyais, alors qu’il retroussait les manches... il y avait là un vieux pommier, et un petit morceau de miroir que maman avait attaché dessus, une petite pompe... Elle avait pour serviette un sac de farine. Je voyais papa pomper de l’eau, prendre le savon, se laver les mains avec cet ancien savon que nous fabriquions, vous savez; on faisait la lessive et avec ça, on fabriquait du savon pour se laver. Lorsque je le voyais lever les bras comme cela, se peigner ses cheveux noirs touffus, je disais: «Vous savez, mon papa ne mourra jamais. Il est trop fort pour mourir.» Mais il est mort à cinquante-deux ans.

            Je pense donc à Hébreux 13: «Nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.» Nous n’avons point ici de demeure. Nous sommes des pèlerins, et nous sommes des étrangers ici. Nous cherchons une cité qui est à venir.

20        Maintenant, Bartimée, pendant qu’il pensait à l’époque où il était un petit garçon, je peux me représenter qu’il pensait à ceci: «Oh! Je me rappelle le moment du dîner, j’entendais cette douce voix de cette jolie mère à moi, là sur le flanc de la colline, criant: «‘Bartimée, ton dîner, fiston.’ Et comme je courais vers la maison! Et elle me lavait mon petit visage, me brossait les cheveux en arrière, m’embrassait sur les joues, et je voyais ses gros et doux yeux. Je levais les yeux vers ce joli visage de ma mère, elle me faisait asseoir pour prendre le repas.

            «Et puis, après le repas, peu de temps après, elle me rappelait; en effet, c’était pour moi le temps de faire la sieste. Et elle s’asseyait sur le porche, comme notre maison donnait sur le Jourdain, et elle me berçait dans ses bras. Et je mettais mes petites mains d’enfant sur ses belles joues, et elle m’embrassait. Et–et elle me racontait des récits bibliques. Et combien j’aimais écouter ces récits, comment le Grand Dieu Jéhovah avait fait entrer notre peuple dans cette Terre promise.

            «Elle regardait les petits boutons d’or que je lui avais apportés, les petites fleurs cueillies sur le flanc de la colline, et elle disait: ‘C’est aussi une promesse de Jéhovah, Bartimée. Ce beau pays est nôtre. Et Jéhovah nous a conduits, depuis de grands dunes de sable de l’Egypte et Il nous a établis dans ce pays-ci.’»

21        «Combien elle me parlait de ce Grand et Puissant Jéhovah, comment Il avait tonné pour Son peuple, Il s’était tenu à la brèche, Il avait noyé l’armée de Pharaon derrière lui; comment Il avait fait pleuvoir du ciel du pain et fait venir des cailles de champs, Il avait nourri notre peuple; et comment Il avait accompli des signes et des prodiges. Lorsqu’ils avaient soif, le grand prophète Moïse avait frappé le rocher, et l’eau en avait jailli.

            «Oh! Combien grand était Jéhovah, quel Grand et Puissant Dieu nous servons! Comment ce Grand Jéhovah avait promis ce prophète Moïse, disant qu’un jour «‘L’Eternel Ton Dieu te suscitera un Prophète comme moi’, et Il nous fera sortir de la dictature romaine.

            «Et puis, tu te rappelles lorsqu’ils ont traversé le Jourdain (c’était juste un peu en dessous de là où se trouvait leur cabane), comment ce Jéhovah avait fait reculer la mer, le Jourdain, au mois d’avril, alors que la neige qui couvrait les collines se fondait et tombait en Judée, là tout autour du mont Hermon et ailleurs? Et cette eau enneigée, glacée et boueuse coulait à flot, en serpentant. Le grand et vaillant Josué a marché vers la mer, il a parlé et Jéhovah est devenu sur une terre sèche et les a fait traverser là à sec, en plein mois d’avril. Oh! Combien ce Grand Dieu...»

22        Alors, Bartimée a regardé un peu, on dirait qu’il avait frémi, il a dit: «Tu sais, je souhaiterais que ce Jéhovah soit toujours Jéhovah. D’une façon ou d’une autre, je crois qu’Il l’est, mais mon sacrificateur me dit que toutes ces choses sont du passé. Il n’a pas raison.»

            Tout d’un coup, il entend quelque chose venir en faisant Clic, clic, clic, clic, c’était un petit âne. «Eh bien, ça doit être un homme riche.» En effet, le moyen de transport de l’époque était généralement... Les pauvres se déplaçaient à pied, les riches se déplaçaient à bord d’un char tiré par l’âne, ou soit ils chevauchaient à dos d’âne. Alors, il se lève, et court à environ vingt pieds [6 m] vers la grand-route pavée. Il court et dit: «De l’aumône pour l’aveugle! De l’aumône pour l’aveugle!»

23        Tout d’un coup, le petit âne s’est arrêté, il a entendu une voix cruelle dire: «Ôte-toi de mon chemin, mendiant. Je suis serviteur de l’Eternel. Je suis en route vers Jéricho ce matin. Je vais à la rencontre de l’association des prédicateurs. Je vais veiller à ce qu’il ne se tienne pas de service de guérison par ici, rien de ce fanatisme. Ce soi-disant Prophète de Galilée ne viendra pas ici avec Son fanatisme. Ecarte-toi de mon chemin, mendiant. Je dois poursuivre mon chemin. Je suis au service de l’Eternel.»

            «Excusez-moi, saint homme.» Il a reculé...

            Il entre à Jéricho pour tenir le... pour amener l’association des prédicateurs à arrêter toutes les campagnes du genre (Peut-être que c’est un peu rude. Peut-être que je n’aurais pas dû dire cela.) A propos, vous savez, l’homme meurt, mais l’esprit ne meurt pas. C’est donc vraiment dommage, mais c’est ainsi que cela est censé être, car chaque génération qui se tiendra au jugement aura à faire face à la même chose. Vous voyez, il vous faut endurer exactement la même chose.

24        Alors, comme Bartimée retournait, le temps était avancé dans la journée (Pensons-y un peu). Le soleil, en évoluant, avait formé de l’ombrage autour de la pierre. Alors, il a cherché à tâtons jusqu’à trouver une autre, il s’est assis. Il s’est dit: «Eh bien, je pense que je ne ramènerai rien ce soir. Je pense qu’il faudra s’en passer.»

            Et quand il s’est assis, il s’est dit: «Eh bien, mon esprit rêvassait merveilleusement sur les jours passés et sur le Grand Jéhovah.» Puis, il a considéré cette pensée une fois de plus et il a dit: «Oui, je me souviens que maman me racontait l’une de mes histoires favorites. L’une de mes histoires favorites, c’était ceci qu’elle me parlait du prophète Elie. J’aimais beaucoup celle-là; en effet, elle me demandait: ‘Bartimée, aimes-tu l’histoire d’Elie le Thischbite et la femme sunamite?’»

            «‘Oui, maman’. En effet, c’était au sujet d’un petit garçon et Dieu avait accompli Son plan par ce petit garçon.»

            Et il aimait cela, parce qu’il croyait aussi en Jéhovah.

25        «Et cette sunamite, étant une femme des nations, Dieu lui avait cependant témoigné de la faveur. Comment le grand et puissant prophète Elie venait dans la ville, et elle s’est aperçue que c’était un saint homme. Et il restait dans une caverne là dans la montagne. Il était accompagné de son serviteur Guéhazi, qui était un peu comme un organisateur des campagnes, qui allait çà et là, l’aidait à apprêter des choses lorsqu’il devait parler. Et d’une façon ou d’une autre, elle a aimé cet homme. Elle s’est dit que c’était une personne merveilleuse.

            «Son mari était aussi un homme un peu avancé en âge, et elle était avancée en âge. Elle a dit à son mari: ‘Je t’en prie, témoignons de la bonté envers cet homme, car je vois que c’est un saint homme.’

            «Alors, ils ont construit une petite chambre à côté de leur maison, une petite chambre pour le prophète: Ils lui ont mis un petit lit et aussi, ils ont mis une petite cruche d’eau, un petit tabouret où s’asseoir, un petit bassin pour se laver les pieds et les jambes fatigués et épuisés au moment de se coucher. Et sans doute que le serviteur lui apportait quelque chose à manger lorsqu’elle apprenait qu’il était là en chambre.

26        «Et Elie avait tellement apprécié cela que... Je l’entends dire: ‘Bartimée, sais-tu de quoi cette femme avait le plus besoin lorsqu’il lui avait posé la question?’»

            «Il a dit: «Quel bien puis-je faire pour toi? Puis-je parler au roi ou puis-je faire quelque chose?’»

            «Elle a dit: ‘Non, j’habite au milieu de mon peuple. Je n’ai besoin de rien. J’ai tout simplement fait cela du fond de mon coeur, parce que j’ai de la considération pour le Dieu que tu sers, et pour la vie que tu mènes.’

            «Et alors, Guéhazi a dit: ‘Elle est vieille. Son mari est vieux, et ils n’ont pas d’enfant.» (Bartimée aimait ça.) «Et le grand prophète Elie a dit: ‘Va lui dire de se tenir ici à la porte.’ (Il avait eu une vision.) Il a dit: ‘AINSI DIT LE SEIGNEUR, tu embrasseras un fils.’»

            «Et lorsque ce petit garçon a atteint l’âge d’environ douze ans, oh! comme son papa et sa maman l’aimaient. (Ça doit avoir été à peu près l’âge du petit Bartimée.) Et comme ce papa et cette maman l’aimaient! Comment ce papa l’amenait dans les champs, il lui montrait tout le processus pour cultiver le grain. Et un jour, alors qu’il était dans le champ, il doit avoir attrapé une insolation; car il ne cessait de dire: «‘Ma tête, ma tête.’ (Ce soleil de Palestine est ardent, ses rayons directs.) «‘Ma tête, ma tête.’

27        «Et il... le père était occupé, alors... Le jeune garçon était tombé malade. Il a dit au serviteur: «‘Amène cet enfant à sa mère.’ Et le jeune garçon devenait de plus en plus malade, jusqu’à ce que finalement il est mort sur les genoux de sa mère.

            Et la bravoure de cette fameuse femme, qui avait témoigné de la bonté envers un serviteur de Christ... Elle savait exactement, conduite par l’Esprit, quoi faire. Oh! J’aime ça. Non pas Bartimée seul, mais moi aussi, j’aime ça. Elle l’a amené à la chambre du prophète et l’a couché sur le lit du prophète. Quel endroit où le coucher! Juste là. Et elle a dit à son serviteur: «Scelle le mulet, ne t’arrête pas à moins que je te l’ordonne. Va de l’avant.»

            «Et son mari a dit: «‘Ça ne sert à rien d’aller le chercher. Ce n’est ni la nouvelle lune ni le sabbat. Il n’est pas là.’

            «Elle a dit: ‘Tout va bien.’

            «Et autre chose, Bartimée. Sais-tu que Dieu ne révèle pas tout à Ses serviteurs? Il ne leur révèle que ce qu’Il veut qu’ils sachent (voyez?), juste ce qu’Il veut qu’ils sachent. Alors, lorsque la femme est arrivée dans le champ visuel de ce grand et puissant homme de Dieu...»

28        «Il s’est avancé à la porte de sa caverne, il a posé son bâton contre le mur, il était plutôt âgé. Il a levé les mains comme ceci, il a regardé, il a dit: ‘Qui est-ce que je vois venir?’

            «Guéhazi a dit: ‘C’est la Sunamite. On dirait qu’elle est très triste.’» Elle pleurait et faisait des histoires.

            «Alors, il a dit: ‘Son coeur est attristé, mais Dieu me l’a caché. Je ne sais pas quel est son problème.’ Il a dit: ‘Va à sa rencontre.’ Et Guéhazi est allé à sa rencontre. Et lorsqu’elle s’est approchée de ce grand prophète, ce dernier lui a demandé: ‘Te portes-tu bien? Ton mari se porte-t-il bien? Ton enfant se porte-t-il bien?’

            Oh! J’aime ce que cette femme avait dit. Elle a dit: «Tout va bien.»

29        Je pense que c’est là que Marthe et Marie... Marthe était toujours un peu en retard, on dirait. Mais lorsqu’elle a appris que si (elle s’était référée à cette femme), si... Cette Sunamite savait que Dieu était dans ce prophète-là; que c’était le représentant de Dieu en ce jour-là. Et si Dieu a été dans Son prophète, à combien plus forte raison Il était dans Son Fils

            Et elle a dit: «Seigneur, si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accorderas.» C’est ça. Voilà la pensée.

30        Et cette femme sunamite a répondu: «Tout va bien.» Pourquoi? Son mari se tordait les mains et criait, tous les membres de famille criaient, gémissaient et faisaient tout un tas de choses, et la voici, le coeur brisé, l’enfant gisant mort sur le lit du prophète, son unique fils, et cette vieille femme, un vieil homme... Combien elle aimait ce petit garçon! Mais «tout va bien», car elle se tenait devant le représentant de Dieu.

            Et il savait... Elle savait que Dieu pouvait révéler par Son représentant tout ce qu’il en était. Dieu avait donné, et Dieu avait repris, que le Nom de l’Eternel soit béni. Mais elle tenait à savoir pourquoi Dieu l’avait repris. J’aime ça.

            Et Dieu a un Représentant sur la terre aujourd’hui. Nous L’appelons le Saint-Esprit. Tenez-vous dans Sa Présence. Ô Dieu! Je souhaiterais que les gens saisissent avoir cela. Tenez-vous dans Sa Présence et voyez ce qu’Il a dit.

31        Alors, elle a dit: «Tout va bien.» Je pense que le coeur du prophète a été réconforté. Alors, elle est venue, elle s’est prosternée, elle l’a saisi par les jambes. C’était plutôt un écart de comportement, pensait le serviteur. Cette femme ne devrait pas tomber comme ça autour de son maître. Alors, qu’a-t-il fait sinon la retirer? Et alors, Elie a dit: «Laisse-la. Son coeur est très attristé, et Dieu me l’a caché.»

            Et alors, elle a révélé ce qui était arrivé, disant: «Pourquoi Dieu m’a-t-Il donné ce fils? Pourquoi m’avais-tu dit cela, pour me tromper? Eh bien, l’enfant est mort.»

32        Observez Elie. Il a dit... Il savait que tout ce qu’il touchait était béni puisqu’il était oint. Il a dit à Guéhazi: «Prends ce bâton et vas-y. Si quelqu’un te salue, ne réponds pas à sa salutation. Ne t’arrête pas pour des affaires sociales.» Je pense que c’est ce que Dieu fait avec Sa Parole. Elle est ointe. C’est Lui, et nous sommes Ses messagers. Nous n’avons pas le temps de nous arrêter pour faire ceci, discuter au sujet de ceci, nous quereller au sujet de cela. Le Message est urgent. Les gens se meurent. Allons-y. Enlevons nos barrières dénominationnelles, et tout le reste, brisons cela. Oui, oui. Apportez le Message au monde qui se meurt. Alors... Je ne voudrais pas aborder cela, je me mettrais à prêcher.

33        Eh bien, de toute façon, il s’est mis en route. Mais la foi de la femme n’était pas dans ce bâton. Sa foi était dans le prophète. Et elle a dit: «L’Eternel Dieu est vivant, ton âme ne mourra jamais.» Elle savait qu’il était vivant aux siècles des siècles. «... Ton âme ne mourra jamais, je ne te quitterai pas.» Oh! la la! C’est ça. Eh bien, vous avez saisi cela. Tenez ferme. Emparez-vous du Saint-Esprit comme cela et ne Le lâchez pas. «Mon bras ne va pas mieux aujourd’hui, cela ne change rien. Demain, ça ne change rien, n’importe quand, je tiendrai bon jusqu’à ce qu’il aille mieux. J’ai Ta promesse. Tu m’as donné la promesse. Je sais que les autres ont été guéris par cela, je tiendrai bon ici même. Je suis entre Tes mains.» Amen. Quelque chose va alors arriver.

34        Lorsque vous prenez la promesse de Dieu et que vous vous y accrochez: «Seigneur, Tu m’as dit que si je satisfaisais à Tes conditions, la repentance et autres, Tu me baptiserais du Saint-Esprit. Me voici ici même entre Tes mains jusqu’à ce que Tu le fasses.»

            J’aime plutôt le témoignage de Buddy Robinson là. Il est allé en plein milieu du champ de blé, il a dit: «Si Tu ne me donnes pas le Saint-Esprit, a-t-il dit, à Ton retour sur terre, il y aura un tas d’os ici même.» J’aime ça. Oui, oui. C’est alors qu’il a reçu quelque chose. C’est ainsi qu’il vous faut vous y prendre. Accrochez-vous-y.

35        J’apprécie cette femme. Sa foi était dans le prophète. Elle s’est accrochée à lui. Elle a dit: «Je ne te quitterai pas.» Et alors, c’est juste...

            Eh bien, Jésus a enseigné la même chose. Qu’en est-il du juge inique et de la veuve? Il ne voulait pas lui faire justice, quoiqu’elle criât jour et nuit. Eh bien, il–il a dû lui faire justice de ses ennemis juste pour se débarrasser d’elle. Il a dit: «A combien plus forte raison votre Père céleste ne donnera-t-Il pas le Saint-Esprit à ceux qui Le Lui demandent.» C’est ce qu’il nous faut.

36        Si vous ne croyez pas que le Saint-Esprit est réel, emparez-vous de la promesse de Dieu, accrochez-vous-y. Accrochez-vous-y. Ne lâchez pas cela. Si vous ne croyez pas qu’Il est le Guérisseur, quelque soit la maladie ou le problème que vous avez, maintenant même, n’attendez pas la ligne de prière; accrochez-vous-y simplement maintenant même, et dites: «Ô Dieu, je suis entre Tes mains.» Et Satan dira: «Tu ne vas pas mieux.»

            C’est ce qu’il m’avait dit. J’ai dit: «Ecoute ça, Toi, vieil intrus, si tu ne... Si tu veux... Si tu veux entendre mon témoignage sur la gloire de Dieu, reste là. Mais tu ne vas pas m’en ébranler. Si tu veux écouter les témoignages de Dieu, et les louanges pour la guérison divine, tiens-toi là.» J’ai dû proclamer cela aussi longtemps que je le pouvais. Accrochez-vous-y carrément. «Reste là et suis cela. Je t’invite à écouter cela. Reste là.»

            Le premier jour, ça n’allait pas mieux; le jour suivant, ça n’allait pas mieux; le jour qui suivait, ça n’allait pas mieux. J’ai simplement continué à m’y accrocher, à témoigner, à louer Dieu, frayant le chemin au travers des nuages sombres. Il a fait une promesse. Finalement, cela était là. Peu de temps après, il s’est fatigué et s’est enfui.

37        Alors, nous trouvons donc que le prophète avait vu qu’il ne pouvait pas se débarrasser d’elle, aussi a-t-il dit: «D’accord. Je vais ceindre mes reins. Et voici, je vais partir avec toi.» Oh! la la! Alors, Guéhazi les a rencontrés sur son chemin de retour. La foi de la femme... Eh bien, le–le bâton aurait déjà fait du travail, mais tout dépendait de là où était la foi de la femme. Donc, la foi de la femme n’était pas dans cela, elle était dans le prophète.

            Le voici donc s’avancer, tous les autres gémissent et font un tas de choses, criant, il n’y avait plus d’espoir et tout. Je peux me le représenter dire: «Shh, shh, shh, shh. Restez tranquilles.» Que va-t-il faire?

            J’aimerais que vous remarquiez. Il est entré dans la chambre où l’enfant était couché sur le lit, il a fermé la porte derrière lui, il n’y avait que lui et l’enfant. Voilà le moment le plus favorable, c’est quand vous vous retrouvez seul avec Dieu. Voyez? Se retrouver seul avec Dieu.

            Jésus a dit: «Entre dans ta chambre et ferme la porte. Prie ton père qui voit dans le lieu secret. Il ouvrira... Il te le révélera dans le public.

38        Je peux donc voir le prophète. Eh bien, la Bible dit qu’il faisait les cent pas dans la pièce, marchant simplement. «Eternel, me voici. Que puis-je faire?» Il marchait çà et là, attendant l’Esprit. Peu après, Cela l’a frappé. Il est allé, il s’est couché sur l’enfant. Le corps de l’enfant s’est mis à se réchauffer. Elisée s’est relevé, il a repris la marche, allant çà et là.

            Il sentait l’onction venir de plus en plus; alors, il s’est étendu sur l’enfant, et ce dernier a éternué sept fois. Il l’a soulevé, il l’a amené dehors et l’a présenté à sa mère.

            Oh! comme ce petit Bartimée aimait cette histoire-là. Il disait...?... [Espace vide sur la bande.–N.D.E.]

39        «‘Voyez, Dieu doit accomplir Son dessein, Bartimée. Voyez? Dieu doit faire quelque chose, susciter quelqu’un pour une certaine chose. Il ordonne les choses.’»

            «‘Oh! Maman, tu es si jolie. Je–je t’aime vraiment, maman.’»

            «‘Et tu sais, Bartimée, avant ta naissance... Tu ne comprends pas cela maintenant, chéri. Mais avant ta naissance, je t’avais consacré à Dieu, à Jéhovah. Tu sais quoi? Je ne serais pas du tout surprise que tes petits yeux voient le Messie.’ Et il pensait: ‘Oh! Elie... Si jamais il passait maintenant, je suis devenu aveugle.»

            «Mais, tu sais, Bartimée, Dieu utilise les petits garçons pour Sa gloire. Il a un dessein. Et je crois qu’Il a un dessein pour ta vie.’» Eh bien, alors qu’il méditait là-dessus: «Ce n’est pas possible aujourd’hui. Regardez ce qu’il y avait. Pauvre mère, elle avait prié. Elle s’en est allée il y a des années. Mais je pense que ce pour quoi elle avait prié est perdu. Vous savez, sur ces routes pavées...»

40        Non, non. Il n’y a point de prière sincère qui ne soit exaucée. J’ai cinquante et un ans, j’ai trente et un ans de ministère. Et je le dirai devant la Bible de Dieu, jamais je n’ai demandé quelque chose en toute sincérité sans que Dieu me l’ait donné ou qu’Il ne m’ait dit pourquoi Il ne le pouvait pas. Je le dis en tant que serviteur de Christ. C’est vrai. Sur des dizaines de milliers de fois que je Lui ai demandé des choses, que je Lui ai sincèrement demandé n’importe quoi, je prends quelque chose de spécifique que je Lui ai demandé, soit Il me dit... Il me donnera cela, ou Il me dira pourquoi Il ne le fait pas. Je sais donc que c’est toujours le meilleur, si je ne peux pas l’avoir.

            Si votre petit garçon vous demandait une lame de rasoir pour se raser avec, vous seriez un piètre père si vous la lui donniez. Il se blesserait. Il sait ce qui est bien pour nous et ce qui ne l’est pas.

41        Ainsi donc, Bartimée pensait à ceci: «Vous savez quoi? Juste à une courte distance en dessous d’ici, il y a une rivière qu’Israël avait traversée. Et pensez-y donc, il y a quelques instants, ce sacrificateur vient de passer sur cette même route sur laquelle ce grand prophète Elie et Elisée sont passés bras dessus bras dessous, se dirigeant vers le Jourdain pour l’ouvrir une fois de plus.» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

42        Puis, depuis qu’Israël avait traversé jusqu’au temps du grand prophète Elie, Dieu avait parlé et séparé la mer. Il pouvait séparer les eaux. Il se disait: «Oh! si seulement j’avais vécu à cette époque-là, où ces deux grands prophètes, bras dessus bras dessous, se dirigeaient vers le Jourdain! «L’un d’eux allait revenir, l’autre partait. Et le vieux avait combattu Jézabel et Achab ainsi que les péchés du monde. Juste de l’autre côté de la rivière, il y avait... Un cheval était rattaché à un buisson, un char de feu allait l’enlever vers la Gloire. Le jeune prophète allait recevoir une double portion de son ministère, pour revenir. Ils marchaient bras dessus bras dessous...»

            Il a dit: «Si j’étais assis sur cette pierre à cette époque-là, je courrais là et...» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

43        «En effet, tu es un homme qui rend Dieu réel pour les gens. Demande simplement à Jéhovah, et je recouvrerai la vue. Mais les sacrificateurs me disent que tous ces hommes là... que Jéhovah a cessé de faire cela il y a des années.»

            C’est ce qu’ils pensent toujours, mais Dieu continue malgré tout, juste... Oui... toujours Jéhovah.

            Je m’imagine qu’il se disait: «Si jamais j’avais pu être là et que j’avais arrêté... Eh bien... Ces prophètes, assurément qu’ils m’auraient béni et j’aurais reçu ma guérison. Mais tout cela est aujourd’hui terminé. Les jours des miracles sont passés. Il n’y a donc rien que je puisse faire à ce sujet, je pense, si ce n’est que rester ici aveugle.»

            Mais les vents soufflèrent et il secoua son... se couvrit de son manteau, alors il s’est mis à penser à une autre histoire, du grand Josué un jour. Ce n’était pas à plus de cent ou deux cents yards [91 ou 182 m] de là où il était assis, qu’Israël avait traversé cette mer houleuse sous la conduite du grand prince Josué.

44        Alors, il s’est souvenu d’une autre histoire, que pendant qu’Israël campait là, la grande Colonne de Feu étant suspendue au-dessus de lui, un jour, Josué, le vaillant capitaine, est allé voir son... monter sa stratégie afin de s’emparer de cette muraille de Jéricho qui leur barrait la route. Pendant qu’il se promenait là, il a vu Quelqu’Un s’avancer à sa rencontre, un autre Guerrier. Josué a dégainé son épée, car c’était un combattant. Il a brandi son épée et a demandé: «Es-Tu des nôtres, ou de nos ennemis?»

            Alors, ce grand Homme a dégainé Son Epée et un éclair a jailli au bout de l’Epée, Il a dit: «Je suis le Capitaine de l’Armée de l’Eternel. Je suis le Capitaine de l’Eternel.»

            Le vaillant et puissant Josué a jeté son bouclier par terre, il a jeté son épée, il a ôté sa cuirasse et s’est prosterné aux pieds de ce Dernier.

45        Oh! Il a peut-être dit: «Si j’avais vécu à cette époque-là, j’aurais aimé me prosterner aussi à Ses pieds.» Mais peu savait-il que ce même Capitaine de l’Armée de l’Eternel n’était pas à plus de cent yards [91 m] de lui, le même Capitaine. Pendant qu’il réfléchissait à ces choses...

            C’est généralement lorsqu’on médite sur le Seigneur... C’est généralement lorsque votre pensée est détachée de toute autre chose, des choses du monde; ou comment vous allez vous faire beaucoup d’argent, ou quel genre de grande organisation vous allez former... C’est ça le problème du monde aujourd’hui. Notre esprit est fixé sur les choses du monde plutôt que sur Dieu.

            Pensons à Dieu. La Bible dit: «Que tout ce qui est digne de louange et qui est vertueux soit l’objet de vos pensées.» Notre pensée erre. Et la chose suivante, vous savez, nous errons là quelque part, pensant à autre chose. Gardons Jésus à coeur, à l’esprit tout au long de la journée, jour et nuit. C’est comme ça.

46        Pendant qu’il méditait là-dessus, il a entendu un bruit. C’est étrange. Là où Jésus se trouve, il y a beaucoup de bruits. Je ne sais pas pourquoi, mais généralement il y a du bruit. Et beaucoup de bruits provenaient de l’intérieur. La chose suivante, les portails se sont ouverts et... Il a entendu un bruit fort, des gens qui couraient, et d’autres qui criaient: «Hosanna, Hosanna au Prophète de Galilée», les femmes et certains hommes.

            Puis, il a entendu d’autres crier, se moquant de Lui: «Tu n’es qu’un imposteur.» On Lui lançait des oeufs et des fruits trop mûrs.

            Il a entendu ce même sacrificateur d’il y a quelques instants, avant qu’ils se rassemblent en association: «Et Tu Te dis Prophète! Nous avons appris que Tu as ressuscité un homme de la tombe. Nous Te connaissons comme un imposteur. Cet homme avait été mis là par Tes disciples, ce sont eux qui avaient fait cela. Ce n’est que de l’imposture. Si Tu peux ressusciter les morts, nous en avons tout un cimetière plein par ici. Viens ressusciter quelques-uns et nous croirons en Toi.»

47        Jésus ne fait pas cas du diable. Jamais. Ce même vieux démon lui avait dit autrefois: «Si Tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains.» Il pouvait faire cela.

            L’un d’eux Lui avait mis un lambeau autour du visage un jour là au prétoire, il a mis cela autour de Son visage, sur les yeux, il L’a frappé à la tête avec un bâton, des moqueurs, il a dit: «Si Tu es Prophète, dis-nous qui T’a frappé.» Voyez-vous ce vieux démon?

            Ce même vieux démon vit aujourd’hui: «Descends ici et guéris tel homme au coin. Va ici auprès d’Untel, et guéris-le.» Nous ne recevons pas les ordres du diable. Jésus a dit: «Je ne peux faire que ce que Je vois faire premièrement au Père. Car le Père agit jusqu’à présent, le Fils aussi.» Et Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

            Si vous entendez donc quelqu’un dire pareille chose, éloignez-vous-en, c’est le diable. Nous ne recevons pas les ordres du diable. Nous venons d’En Haut. Lorsqu’Il nous montre quoi faire, alors nous allons le faire. S’Il veut que monsieur John qui est là au coin soit guéri, Il le dira à Son serviteur, et ce dernier ira le guérir (c’est vrai), juste sur Ses ordres. «Je ne fais que ce que Je vois faire premièrement au Père)», Saint Jean 5.19.

48        Alors, je peux entendre ce sacrificateur Lui crier: «Tu n’es qu’un imposteur.»

            Jésus, avec les fardeaux et les péchés du monde sur Lui, allait droit au Calvaire, droit à Jérusalem pour être livré entre les mains des impies, des gens des nations. Ils devaient Le crucifier. Tous les fardeaux (et les péchés) de chaque péché qui ait jamais été commis sur la terre, ou qui sera jamais commis, reposaient sur Lui. Et ils se moquaient de Lui, Le raillaient, les autres criaient: «Hosanna au Prophète de Galilée, le Fils de David.»

            C’est ce qui se passe aujourd’hui à Beaumont, Texas. Certains d’entre eux se moqueront et railleront. D’autres croiront l’histoire. Ça a toujours été ainsi, et ça sera toujours ainsi, jusqu’à la fin. Ça sera ainsi: Une foule de gens de toute espèce.

49        Chaque réveil produit des jumeaux. Les deux fils de Jacob, ou plutôt d’Isaac en sont bien le type. Chaque fois qu’il y a un réveil, il y a un Esaü et un Jacob qui naissent. D’un côté, il y a un homme religieux du monde, qui est formaliste, et qui reçoit une quelconque expérience du séminaire; et de l’autre, un autre qui tient au droit d’aînesse sans tenir compte de la façon dont il doit l’avoir. Qu’il lui faille un saint exalté ou n’importe quoi d’autre, il tient au droit d’aînesse, advienne que pourra.

            C’est ça le problème qu’ont les gens aujourd’hui. Ils ont peur de ce droit d’aînesse. Oh! Combien ils détestent cela! Mais cela produit des jumeaux. Les hommes du monde, au penchant très religieux, qui donnent des aumônes et tout, mais qui ne se soucient pas du droit d’aînesse... Ces deux grands groupes se combattent depuis le commencement du monde. Et ils sont sur le point d’atteindre l’apogée maintenant même, quelque chose comme ce que Jésus a dit: ils seront tellement proches qu’ils séduiraient même les élus si c’était possible. C’est vrai. Vous voyez quelle heure de séduction nous vivons! Accrochez-vous à la Parole, frère. N’abandonnez pas cette Parole. C’est vrai. La Parole parlera d’Elle-même.

50        Puis, je peux me représenter le pauvre Bartimée cherchant à se relever, disant: «Qu’en est-il de tout cela?»

            «Assieds-toi.»

            «Pourquoi ce bruit? Que... Qui a fait quoi?» Personne ne l’aidait. Il était aveugle. Je déteste voir cela, un pauvre vieil homme aveugle repoussé là. Alors, la chose suivante, vous savez, il doit y avoir eu, je vais bien me l’imaginer, une jeune dame qui est passée par là. Et le vieil homme était repoussé, et il cherchait à se relever sur ses genoux dans ses vieux lambeaux. Cette dame l’a aidé à se relever, avec tendresse et gentillesse. Elle a dit: «Monsieur, je vois que vous êtes aveugle.»

            «Oui, madame. Vous êtes très gentille envers un aveugle.»

            «Oui, j’ai de la sympathie pour les aveugles, ou pour toute personne dans le besoin.»

            «Madame, voudriez-vous me renseigner? Personne ne veut me renseigner. Pourquoi ce bruit? Je suis ici depuis plusieurs années. Je n’ai jamais entendu pareil bruit. Tout le monde dit, celui-ci, une chose, celui-là, une autre.»

            «Oh! Monsieur, n’avez-vous jamais entendu parler de ce Jésus de Nazareth, le Prophète? C’est Lui qui passe.» «Qui?»

            «Jésus de Nazareth.»

            «Eh bien, qui est Jésus de Nazareth?»

            «Tu es Juif, n’est-ce pas?»

            «Oh! Si, je...»

51        «Eh bien, as-tu donc appris dans les Ecritures que–que l’Eternel notre Dieu susciterait un Prophète comme Moïse, et qu’Il serait le Messie?»

            «Oh! Oui. Je méditais là-dessus il n’y a pas longtemps. Je méditais là-dessus il n’y a pas longtemps. Oh! Oui. Il sera le Fils de David.»

            «Eh bien, c’est Lui qui passe.»

            «Quel est Son Nom?»

            «Jésus de Nazareth. Il est le Messie. Je L’ai vu faire recouvrer la vue aux aveugles. Oh! Vous auriez dû Le voir ce matin. Il a certainement confirmé Sa qualité de Messie quand Il est allé au sud de la ville. Vous auriez dû Le voir. Vous souvenez-vous d’un petit homme de la ville ici, du nom de Zachée?»

            «Oh! Oui, le mari de Rebecca.»

            «Oui.»

            «Il me donne souvent des aumônes. C’est un marchand.»

52        «Oui, oui. Eh bien, il est, en quelque sorte, de petite taille, vous savez. Et Rebecca assistait aux réunions; et moi, je suis une disciple de ce Seigneur Jésus. Et nous avons appris, en tant que chrétiens, Ses disciples, à honorer, à être gentils et véridiques. C’est... C’est ce que font tous les chrétiens, témoigner de la courtoisie. Et c’est pourquoi j’aimerais que vous compreniez, monsieur. Et ce matin, j’étais là présente, car nous savions qu’Il passerait. Et Rebecca avait prié depuis longtemps que Zachée...

            «C’est un brave homme, et il est un peu prétentieux; en effet, il s’appuie trop sur la synagogue. Et vous connaissez Rabbi Kavinski, là. Il–il n’aime vraiment pas Jésus de Nazareth. Et ils ont organisé une association de prédicateurs ici, ils se sont réunis ce matin, et ils ont empêché Jésus d’accomplir des miracles dans la ville... Ils L’ont chassé. Ainsi, Il est simplement sorti.

            «Mai, vous savez, Rebecca avait beaucoup prié que Zachée arrive à croire au Seigneur Jésus comme étant le Messie de Dieu, et elle parlait de tout ce que le Messie accomplissait, et comment Il révélait les secrets du coeur et autres. Et savez-vous ce que Zachée a fait? Il est, on dirait, de petite taille. Alors, il était là au portail, très tôt matin, là où nous savions que ça devait se passer. Et vous savez, quand... Il s’est rendu compte qu’il serait trop petit pour Le voir. Alors, je suis sûre... Rebecca et moi, nous nous étions mises d’accord. Il allait prier que si le Messie était... il reconnaîtrait le Messie.»

53        «Alors, j’ai observé Zachée. Il a parcouru l’avenue Alléluia jusqu’à son croisement avec la route Gloire. Et vous connaissez ces sycomores qui sont là... en d’autres termes, il y avait des palmiers.» Il a dit: «Il est monté là, et il a dit: ‘Eh bien, je vais me trouver un endroit où m’asseoir, ici même au croisement des branches. Je m’assoirai, je placerai une jambe de ce côté, et une autre de l’autre. Je Le regarderai lorsqu’Il contournera le coin; car Il suit toujours l’avenue Alléluia et la route Gloire. Il reste toujours là. Ainsi, je sais que je Le rencontrerai là.’ Il s’est donc assis au croisement des deux branches.»

            Eh bien, c’est là que beaucoup sont assis ce soir, là où votre voie et la voie de Dieu se rencontrent. Une décision doit être prise. C’est peut-être dans cette même condition que vous vous retrouvez ici ce soir.

54        «Eh bien, il s’est mis à penser là. Il nous a dit, il y a quelques instants, après ce qui était arrivé, qui avait fait...»

            «Alors, l’association des prédicateurs ne voulait pas Le laisser aller à l’auditorium tenir la réunion, alors... qu’Il allait tenir. Alors, Zachée est monté dans l’arbre, et il s’est dit: ‘Rebecca m’a dit que cet Homme pouvait discerner les pensées du coeur. Eh bien, je ne crois pas dans... Rabbi Kavinski, mon pasteur, m’a dit que cette chose n’existait plus jamais.’» S’il y a un Rabbi Kavinski ici, qu’il me pardonne. J’utilise simplement cela pour un... Voyez? Ou je pourrais dire le surveillant général, ou quelque chose comme cela, ou le surintendant, ou vous savez, juste n’importe quoi qui fera cela. Vous savez où je vais en venir.

            Ainsi donc, de toute façon, il est monté à l’arbre, et il... (Ou le docteur en philosophie, en droit, ou n’importe lequel d’entre eux, vous savez), «Il est donc monté à l’arbre et a dit: ‘Vous savez quoi? Je vais me rassurer que ce Gars ne sait rien de moi.» Alors, il a pris toutes les feuilles et il s’est entouré de tout ça. Il s’est caché. C’était un bout d’homme de toute façon, perché là sur cette branche, vous savez, comme ceci. Alors, il a laissé une petite feuille là, afin qu’il... comme une porte par laquelle il pouvait regarder et Le voir lorsqu’Il prendra le virage au coin de l’avenue Alléluia pour s’engager sur la route Gloire; en effet, c’était juste près de là, au virage. Et peu après, pendant qu’Il était assis là...»

            Elle a dit: «Vous devriez l’entendre témoigner cela, monsieur.»

55        Jésus passait. Et le vieil homme aveugle écoutait l’histoire; en effet, il savait ce que sa mère lui avait dit que le Messie serait. Il écoutait donc cette histoire. Jésus passait. On Lui jetait des histoires, on se moquait de Lui, on disait: «Viens ressusciter les morts; on verra s’il n’y a pas de supercherie là, et autres choses semblables.»

            Et–et alors, quand ils... Elle a dit: «Et il nous a donc raconté qu’il s’était caché sous ces feuilles, qu’il avait laissé cette petite porte ouverte. Alors, quand–quand... Vous savez quoi? Il a dit: ‘A Son passage, je Lui jetterai un coup d’oeil pour Le voir.’ Il a dit: ‘En effet, tout le monde Le regarde; eh bien, par prestige, je vais simplement Le regarder.’ Alors, il s’était caché de telle manière qu’Il ne le voie pas.»

            «Alors, il a soulevé la feuille, et peu après, Jésus est arrivé là, et une femme est apparue, il y avait un apôtre, un gaillard devant, Simon Pierre, avec onze autres, qui disaient: ‘Désolé, le Prophète est très fatigué. Nous devons L’amener maintenant. Il–Il est un peu... Il n’a pas pu tenir la réunion là; ainsi, nous devons sortir de la ville.’»

56        «Et il a dit qu’il L’a observé. En quelques minutes, Il allait être bien là, il a soulevé la feuille un peu plus, il L’a regardé et a dit: ‘Vous savez, j’aime plutôt les allures de cet Homme.’»

            Il y a quelque chose d’autre: Vous ne pouvez jamais regarder Jésus droit en face et avoir le même sentiment, quelque chose là va s’emparer de vous.

            «Alors, il a saisi sa petite feuille comme ceci, il l’a soulevée et a dit: ‘Euh, je L’ai certainement eu cette fois-ci. Je suis monté dans l’arbre. Et c’est là le Gars qui connaît les secrets du coeur? Euh! Eh bien, Il–Il peut être un Prophète, à ce que je sache. Et Il s’approche comme ça.’» «Il s’est arrêté juste en dessous de l’arbre. Il a levé les yeux et a dit: ‘Zachée, descends.’ Non seulement Il savait qu’il était dans l’arbre, Il connaissait son nom.»

            «Oh! a dit Bartimée. C’est Lui. C’est le Fils de David. Oh! Jésus, Fils de David, aie pitié de moi.»

            Le voilà parti, dans une foule de mille, peut-être sept ou huit mille personnes qui criaient une chose ou une autre. Il a dit: «Jésus, Fils de David, aie pitié de moi. Aie pitié de moi. Je crois que Tu es le Prophète qui devait venir. Oh! Toi, Fils de David.»

57        Eh bien, il ne pouvait pas Le toucher. [Espace vide sur la bande–N.D.E.] Je peux prêcher sur cela très facilement. Oh! Ce que fera la foi en Dieu. Qui doit être l’évêque, le surveillant général, le docteur en droit, Jones? Absolument pas. Un mendiant en lambeaux, aveugle, mais avec assez de foi. Considérez le fardeau qui était sur Jésus, avec tout ce qui L’attendait. Sans doute que Ses habits dégageaient l’odeur des fruits pourris et autres qu’on... de légumes qu’on Lui avait jetés. Mais Il a gardé la tête haute. Il allait affronter le Calvaire. Le monde entier reposait sur Ses épaules, mais la foi du mendiant aveugle L’arrêta et Le fit se tenir tranquille. Amen. La même armée puissante de l’Eternel qui avait arrêté le soleil pour Josué. Josué arrêta le s-o-l-e-i-l par la foi, mais l’aveugle Bartimée arrêta le F-i-l-s par la foi. Et cette même foi Le fera venir de la Gloire, où Il a le contrôle du système solaire, de l’univers, Le fera descendre dans ce tabernacle ce soir, cette même foi d’enfant.

58        Il s’arrêta et se tint tranquille, regardant tout autour. On a fait venir Bartimée. Il a dit: «Ta foi t’a guéri.» Oh! la la! Il s’en est allé.

            La petite dame qui le tenait par la main doit avoir dit: «As-tu entendu ce qu’Il a dit?»

            «Oh! Oui! Oh! Penses-y. Il m’a dit que j’avais recouvré la vue.» Le cortège continuait à descendre la rue. Jésus se dirigeait vers la montagne pour aller être crucifié. Il a dit: «Recouvre la vue. Ta foi t’a sauvé.»

            De même que votre foi vous sauve de l’enfer. Le même mot grec utilisé là, c’est Sozo. Oui, au même moment, chaque fois qu’il est traduit, c’est être sauvé, physiquement sauvé, ou spirituellement sauvé, la même foi fait la même chose: «Ta foi t’a sauvé.»

            Oh! Sa foi arrêta Jésus et le fit se tenir tranquille. Il dit alors: «Il m’a dit...» Il est le Messie. Il avait... Il a tous les signes du Messie. Il m’a dit que je recouvrerais la vue. Et je suis convaincu de la recouvrer. Oh! Je suis convaincu. Je suis convaincu.» Il se met à dire...

            Aussitôt il a vu une ombre: «Euh! Oh! j’ai recouvré la vue.» Et il est descendu dans la rue. Lorsqu’Il dit quelque chose, continuez simplement à croire cela.

59        J’ai lu une petite histoire (peut-être fictive, peut-être pas, je ne sais pas) sur Bartimée. On raconte qu’il avait une femme et une fillette, et on raconte qu’une nuit, sa femme tomba malade; alors il–il sortit et dit: «Jéhovah, tout ce que j’ai à T’offrir...» Ils devaient avoir un genre d’amusement pour attirer l’attention, les mendiants faisaient cela, comme on le fait en Inde. En Inde, si un mendiant n’a pas quelque chose pour attirer l’attention des–des passants, il ne recevra jamais une pièce de monnaie, rarement, de toute façon. Ils ont de petits singes. Le petit singe va taper le gars, il va courir, comme, en criant et en poussant des cris. Ils ont un cobra, ou un serpent, qui combat un petit animal, et ils... et tout ce qui peut divertir, l’une ou autre chose qui fera qu’on donne une pièce d’argent.

            Alors, on racontait que Bartimée avait deux petites tourterelles qui faisaient des culbutes l’une sur l’autre. Il a dit: «Jéhovah, je n’ai pas grand-chose. Mais si seulement Tu laisses ma femme vivre... Le médecin vient de partir, disant qu’elle va mourir. J’ai vraiment besoin d’elle. Si seulement Tu la laisses vivre, demain matin, je T’offrirai mes deux tourterelles en sacrifice.»

60        Et sa femme a été guérie. Il a donc offert les tourterelles. Quelques semaines plus tard... On dit qu’il avait une fillette qu’il n’avait jamais vue de sa vie, une fillette aux cheveux bouclés. Un soir, elle tomba gravement malade, le brave médecin est de nouveau venu, il a dit: «Bartimée, l’enfant connaît pratiquement une crise de nerfs. Je pense que cette enfant va mourir.»

            «Oh! a-t-il dit, brave médecin, en êtes-vous sûr?»

            «Au mieux de ma connaissance en médecine, l’enfant se meurt maintenant. La fièvre dégénère en contraction involontaire des muscles, et il n’y a rien qui puisse être fait pour elle.»

            Et il est allé à côté de la maison, au clair de la lune, en tâtant le côté de la maison, Il a dit: «Jéhovah, il ne me reste qu’une seule chose.»

            Je ne sais comment on appelle aujourd’hui ce type de chien qui conduit les aveugles. J’oublie. [Quelqu’un dit: «Le chien voyant.»–N.D.E.] Un chien voyant... Eh bien, au lieu d’un chien conducteur de l’aveugle, à l’époque on avait un agneau conducteur.

61        Alors, Bartimée, raconte-t-on, avait un–un agneau qui le conduisait. Il a dit: «C’est tout ce que j’ai à offrir, Jéhovah, mais j’aime beaucoup ma fillette. Si seulement Tu la laisses se rétablir et ne pas mourir, demain, j’irai au–au temple et je–je T’offrirai cet agneau en sacrifice.» La fillette fut guérie.

            Le lendemain matin, il était en route, amenant le–l’agneau en sacrifice. Et on dit que le sacrificateur est apparu là et a demandé: «Où vas-tu, Bartimée?»

            Il a dit: «Oh! sacrificateur, serviteur de Dieu, je vais au temple offrir mon agneau en sacrifice.» Il lui a raconté l’histoire de sa fillette qui était malade et il a dit: «J’ai offert à Jéhovah... Quand Il a guéri ma femme, j’ai offert les colombes. Puis, quand ma fillette a été guérie, je Lui ai dit que je Lui offrirais l’agneau.»

            Il a dit: «Oh! Bartimée, tu ne peux pas offrir cet agneau-là. Tiens, je vais te donner de l’argent, tu achèteras un agneau chez les changeurs, là dehors, dans l’enclos. Achète un agneau. Je vais te donner de l’argent pour en acheter.»

            Il a dit: «Oh! Sacrificateur, c’est vraiment gentil de votre part. Mais je n’ai jamais offert à Jéhovah un agneau, je Lui ai offert cet agneau-ci.» Vous y êtes, frère. Je suis sûr que vous saisissez l’application spirituelle là. «Je ne Lui ai jamais offert un agneau, je Lui ai offert cet agneau-ci.»

            «Eh bien, a-t-il dit, Bartimée, tu ne peux pas offrir cet agneau-là. Cet agneau-là, ce sont tes yeux.»

            Il a dit: «Oh! Sacrificateur, si je suis fidèle à ma promesse à Jéhovah, Jéhovah pourvoira d’un agneau pour les yeux de Bartimée.» C’est ce qu’Il a fait. Il a pourvu d’un Agneau. En ce matin frais du printemps, Jéhovah avait pourvu d’un Agneau pour les yeux aveugles de Bartimée.

62        Permettez-moi de dire ceci à mon assemblée qui attend ce soir: Il a été pourvu à ce même Agneau pour vous ce soir: «Il a été blessé pour nos péchés; Il a été brisé pour notre iniquité, le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.» Et notre foi ce soir peut faire venir ce même Agneau de Dieu en plein parmi nous pour accomplir les mêmes miracles et les mêmes signes qu’Il avait accomplis devant Jéricho et les autres. Croyez-vous cela? Prions.

63        Ô Agneau de Dieu, qui ôtes les péchés du monde, je viens à Toi maintenant de tout mon coeur pour ces malades-ci. Ils attendent patiemment, beaucoup d’entre eux sont debout, ayant mal aux jambes. Mais Toi, Tu es Dieu, Tu les récompenseras.

            On a déposé ici des mouchoirs et de petits tissus; je pose mon corps là-dessus au Nom du Seigneur Jésus, Te demandant d’envoyer Ta puissance et Tes bénédictions, que ça les accompagne, que ça guérisse chaque malade que ces mouchoirs et tissus représentaient, ce petit enfant qui brûle de fièvre et qui attend ceci, ce pauvre vieux papa aveugle assis là ce soir dans cette petite maison, avec cette canne blanche en train de cogner contre la porte. Oh! Jéhovah, va au milieu d’eux, Seigneur, et guéris-les. Tu es Dieu.

            Il y en a beaucoup qui attendent là dans ce... à l’hôpital; un malade qui se meurt, il n’y a pas d’espoir. Tu es toujours Jéhovah Dieu. Ils ne peuvent pas venir à la réunion, mais Toi, Tu peux aller là où ils sont, Père. Je Te prie donc d’accorder cela.

64        Je prie que Tes miséricordes reposent sur ces gens maintenant. Accorde la guérison à chaque malade qui est ici, le salut à chaque âme perdue, le baptême du Saint-Esprit à chaque croyant, de telle manière que cette réunion puisse se terminer dans une grande apogée avec l’Agneau de Dieu les conduisant dans les sentiers de la justice vers les grandes fontaines de la guérison par la miséricorde de Dieu, vers les grandes piscines du salut par Son Saint-Esprit. Accorde-le, Seigneur. Je Te les confie maintenant, moi-même aussi, afin que Tu Te manifestes. Que notre foi, ce soir, comme celle de l’aveugle Bartimée dont nous venons de parler, puisse faire venir la Présence de l’Agneau de Dieu au milieu de nous pour accomplir le même signe qu’Il avait accompli lorsqu’Il était ici. Et que tous croient en Toi, Père. Je–je crois de tout mon coeur, alors que je me confie en Toi, nous attendant à Ton Esprit pour confirmer par des signes qui L’accompagnent, la Parole qui vient d’être prêchée. Amen.

            Je L’aime (Adorez-Le maintenant.); je L’aime,

            Parce qu’Il m’aima le premier,

            Et acquit mon salut,

            Sur le bois du Calvaire

65        Oh! N’est-Il pas merveilleux? [Frère Branham se met à fredonner Je L’aime.–N.D.E.] Levons donc les mains ce soir et fredonnons cela. [L’assemblée fredonne Je L’aime.–N.D.E.] Maintenant, serrez la main à un pèlerin quelque part à côté de vous.

                 ... acquit mon salut,

                 Sur le bois du Calvaire.

                 Merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,

                 Conseiller, Prince de la paix, Dieu Puissant;

                 Il me sauve, Il me garde de tout péché et de toute honte,

                 Merveilleux est mon Rédempteur, gloire à Son Nom.

                 Oh! Merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,

                 Oh! Conseiller, Prince de la paix, Dieu Puissant;

                 Oh! Il me sauve, Il me garde de tout péché et de toute honte.

                 Merveilleux est mon Rédempteur, gloire à Son Nom.

                 Jadis, j’étais perdu, maintenant je suis retrouvé,

                 Quitte de condamnation,

                 Jésus libère et donne un plein salut;

                 Il me sauve, Il me garde de tout péché et de toute honte,

                 Merveilleux est mon Rédempteur, gloire...

            Oh! Levons simplement les mains pendant que nous chantons cela.

                 Oh! Merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,

                 Conseiller, Prince de la paix, Dieu Puissant;

                 Oh! Il me sauve, Il me garde de tout péché et de toute honte,

                 Merveilleux est mon Rédempteur, gloire à Son Nom.

66        Oh! Ne vous fait-Il pas du bien? Oh! la la! Quel sentiment! Savez-vous pourquoi je vous fais chanter? J’aime chanter. N’aimez-vous pas chanter? Après le message, on dirait que la Parole de Dieu vous récure bien. Voyez? Et aussi, j’aime de bons vieux chants de la Pentecôte. Je déteste vraiment une voie surexercée. Ce n’est pas ça chanter, retenir le souffle jusqu’à avoir le visage bleu, et... Vous ne faites alors que des parades. J’aime vraiment les bons chants à l’ancienne mode. Oh! la la! J’aime...

                 Merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi,

                 Conseiller, Prince de la paix, Dieu Puissant;

                 Il me sauve, Il me garde de tout péché et de toute honte,

                 Merveilleux est mon Rédempteur, gloire à Son Nom.

67        N’est-il pas merveilleux? Vous savez, il y a un chant que j’aime toujours chanter et c’est: Qu’il n’y ait rien entre mon âme et le Sauveur. Et je n’arrive jamais à chanter. Je ne peux pas du tout chanter. Mais un de ces jours, lorsque vous vous retrouverez tous là, dans votre grand palais au Ciel (je vais vous donner un petit aperçu de quelque chose) et tout là-bas... Là loin, alors que vous vous tiendrez à la porte de votre grand palais, sortis un matin. Là loin, tout près de la rivière qui serpente après être sortie du Trône de la Gloire, vous savez, il y aura un petit bois placé là, et il y aura une petite cabane en rondin. Ça sera la mienne. Et alors, lorsque–lorsque vous serez là un matin, que vous sortirez sous votre véranda, écoutez. Pendant que vous vous tiendrez là sous cette véranda... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

68        «Autrefois, j’étais perdu, mais maintenant je suis retrouvé; j’étais aveugle, mais maintenant je vois.» Savez-vous ce que j’aimerais que vous disiez? «Gloire à Dieu, le brave frère Branham est arrivé. Le voilà, là en bas même maintenant.» Oui, oui. Oh!

                 Après que nous aurons passé dix mille ans là,

                 Brillants comme le soleil;

                 Nous n’aurons pas moins de temps à chanter Ses louanges,

                 Que nous en avions au commencement.

            Chantons cela tout le monde

                 Grâce étonnante, oh! quel doux son,

                 Qui sauva un vil comme moi!

                 Autrefois, j’étais... [Espace vide sur la bande.–N.D.E.] perdu,

                 Mais maintenant je suis sauvé,

                 J’étais aveugle, mais maintenant je vois.

                 Oh! Combien j’aime Jésus.

                 Oh! Combien j’aime Jésus.

                 Oh! Combien j’aime Jésus;

                 Parce qu’Il m’aima le premier.

            Amen, amen. Chanter dans l’Esprit; j’aime ça, pas vous? Oh! J’aime m’asseoir là sur le flanc de la colline, où il y a un petit buisson là à côté de l’arbre de... des fontaines de la Vie, et entendre ces fortes, toutes vos fortes voix; les anges se joignent à vous, là, chantant de l’autre côté de la rivière. J’aimerais m’asseoir et écouter pendant dix mille ans. Oh! Combien je L’aime! N’est-Il pas merveilleux? Certainement.

            Maintenant, vous sentez-vous très bien? Maintenant, c’est ça que j’appelle les chants à l’ancienne mode, chanter dans l’Esprit. Je préférerais avoir cela plutôt que toutes ces petites chansons entrecoupées qu’on chante. Je pense que ces auteurs étaient inspirés en composant ces chants, comme Eddie Perronet qui a composé le cantique inaugural, lorsqu’il a pris son stylo. Tout le monde était... ne voulait pas acheter ses poèmes et tout; et un jour, l’Esprit est descendu sur lui, il a pris le stylo, il a composé le cantique inaugural:

                 Que tous acclament la puissance du Nom de Jésus;

                 Que les anges se prosternent.

                 Apportez le diadème Royal,

                 Et couronnez-Le Seigneur de tous.

            Un autre a composé:

                 Quand je contemple la merveilleuse croix

                 Où le Prince de la Gloire mourut,

                 Toute ma réputation n’est que vanité,

            Un autre a composé:

                 Vivant, Il m’aima; Mourant, Il me sauva;

                 Enseveli, Il emporta mes péchés au loin,

                 Ressuscitant, Il me justifia gratuitement pour toujours.

                 Un jour, Il va venir, oh! quel jour glorieux.

            Je pense à l’aveugle Fanny Crosby; on lui a demandé: «Que représente Jésus pour vous?» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

                 Quand Tu appelleras, ne m’oublie pas

                 Toi, la Fontaine de tout mon réconfort,

                 Plus que la vie pour moi,

                 Qui d’autre ai-je sur terre à part Toi, Seigneur?

69        Combien Il est merveilleux! Maintenant, ce grand et merveilleux Christ, Celui que nous chantons dans ces anciens cantiques de la foi que nos aïeux... Jadis, du temps de Spurgeon, John Wesley, Charles Wesley... Frère Moore et moi, nous nous sommes tenus à la tombe il n’y a pas longtemps. J’ai simplement pleuré. Je me suis dit: «Ô Dieu...» Lorsque je me suis tenu à la tombe de William Cowper là, lorsqu’il... On pensait qu’il était fou. Tout homme spirituel est considéré comme fou (nous le savons), tout homme.

            Il est donc entré dans l’Esprit et il a composé ce cantique célèbre:

                 Il y a une Fontaine remplie de Sang,

                 Tiré des veines d’Emmanuel,

                 Une fois les pécheurs plongés dans ce flot,

                 Ils perdent toutes les taches de leur culpabilité.

            Savez-vous ce qui est arrivé?

            Aussitôt après que l’Esprit l’eut quitté, il a cherché à se suicider, en se noyant dans la rivière. Oui. L’Esprit l’avait quitté; il ne savait où il était, à peine. Ces grands hommes, mal compris...

70        Je me suis tenu là et je me suis dit... Lorsque Charles Wesley était là à la rivière ce jour-là, ou plutôt au bord du lac dans cette petite cabane, un orage avait éclaté, et il cherchait à rentrer. Un petit passereau est entré dans son sein, et il l’a retenu jusqu’à la fin de l’orage, il est sorti, il l’a tenu sur son doigt. Alors, l’inspiration lui est venue:

                 Rocher d’âges, fendu pour moi,

                 Laisse-moi me cacher en Toi;

                 Pendant que les...?... les eaux coulent

                 Pendant que la tempête est encore forte;

                 Cache-moi, oh! Mon Sauveur, cache,

                 Jusqu’à ce que les orages de la vie soient passés,

                 En sécurité dans Ton sein, monter...

            Oh! la la! De grands hommes.

                 La vie de grands hommes nous rappelle à tous,

                 Que nous pouvons rendre notre vie sublime,

                 Et, en partant, laisser derrière nous,

                 Des empreintes sur le sable du temps.

                 Des empreintes telles que peut-être un autre,

                 Pendant qu’il navigue sur l’océan solennel de la vie,

                 Un frère naufragé et désespéré

                 En les voyant, reprenne courage. (J’aime ça.)

                 Ne me rabâchez pas sur un ton mélancolique,

                 Que la vie n’est qu’un rêve vide de sens!

                 L’âme morte est celle qui somnole,

                 Les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent.

                 Oui, la vie est réelle!

                 Et la vie est sérieuse!

                 Et la tombe n’est pas son but;

                 Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière;

                 N’a pas été dit pour l’âme (Oh! j’aime ça!),

                 Soyons à l’oeuvre,

                 Avec du coeur pour chaque combat,

                 Ne soyez pas comme un troupeau muet qu’on entraîne!

                 (Ne vous laissez pas entraîner)

                 Soyez un héros dans le combat.

            Oh! la la! Ces poètes et autres, certainement, ravissent mon âme lorsque je lis sur ces hommes pieux qui les ont composés, comme Le Psaume de la vie, là, de Longfellow. Et comment ce...

            Je pense que c’est Dieu qui a écrit ces choses. Ces hommes d’autrefois, comme dit dans la Bible, c’est poussés par le Saint-Esprit qu’ils ont écrit ces vieux cantiques de Sang: Je vois le flot cramoisi du Sang, tous ces anciens chants célèbres de l’église. C’est de loin mieux que ces drôles de petites chansons entrecoupées que nous avons aujourd’hui, frères. Je vous le dis. J’aime cette ancienne religion, j’aime ces bons anciens chants de la foi.

71        Très bien. Pendant que le Saint-Esprit est ici, nous allons former la ligne de prière et prier pour les malades. Que tout le monde s’arme de la foi maintenant, et que dans votre coeur... Vous n’avez pas à le dire de votre bouche. Rappelez-vous, vos–vos pensées se font entendre au Ciel plus que votre voix sur la terre. Voyez? Dites ceci: «Oh! Jésus, Toi, Fils de David, aie pitié de moi.» Voyez s’Il va faire la même chose qu’autrefois.

            Zachée, ôte simplement ta feuille du figuier une fois pour regarder en bas, regarde s’Il n’est pas le même hier, aujourd’hui et éternellement, vois s’Il ne fait pas la même chose. Il vous désignera et vous parlera. Et la bonne chose, c’est qu’Il retournera avec vous ce soir chez vous; vous parlerez avec Lui avant d’aller au lit, vous et votre femme. Le foyer sera changé. Ça ne sera pas donc comme autrefois, une fois qu’Il retourne avec vous.

72        Billy, où es-tu? Gene, Léo, qui a distribué les cartes de prière? Toi? Oh! Oh! Billy? Où est Billy? Quoi? D-1 à 100? La carte de prière série D a été distribuée aujourd’hui. Maintenant, pour que nous ne puissions pas nous embrouiller... Avez-vous assez d’espace là? Je pense que nous pourrons mettre debout quelques-uns de nos frères là. Qui a la carte de prière numéro 1? Très bien, madame, allez ici. Maintenant, répondez lorsqu’on vous appelle. Numéro 2?

73        [Espace vide sur la bande.–N.D.E.]... s’est passé merveilleusement. Il y avait un homme et sa femme, c’était la première fois pour eux d’être dans l’une de mes réunions; ils étaient assis dans l’assistance. Une dame est entrée, elle s’est assise à côté d’eux, la petite dame n’a pas du tout aimé ça. La petite dame était proche; en effet, elle était en voie... elle lui a demandé de reculer.

            Peu après, la petite dame lui a demandé de reculer. Elle a... Cette dame qui devait reculer n’a pas du tout aimé que l’autre femme ne l’ait pas du tout appréciée. Elle s’est alors mise à prier. Elle a dit: «Seigneur, je n’aurais pas dû faire cela. Pardonne-moi. Je ne voulais pas faire cela.»

            Et alors, la dame qui était devant, qui ne l’avait pas du tout appréciée a dit: «Soeur, je suis désolée. Je ne voulais pas faire cela.» Et les deux, le mari et la femme, étaient malades. Et, oh! juste peu après que cela eut lieu, j’ai vu l’Ange du Seigneur se tenir au-dessus d’eux, Il les a appelés par leurs noms, les a guéris eux tous, et les a renvoyés chez eux. Lake Charles en sait quelque chose.

74        [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... occupez le siège arrière, soeur, frère. Je préfère l’un et l’autre. 21, 2, 3, 4, 5? Très bien. 21, 22, 23, 24.

75        [Espace vide sur la bande.–N.D.E.]... L’Esprit est descendu, Il lui a dit ce qu’il avait fait la journée, ce qu’il faisait et ce qu’il voulait; et, oh! la la! Il a dit: «C’est inutile que vous parliez davantage.» Il est sorti par la porte.

                 Oh! Je ne L’oublierai jamais,

                 Je n’oublierai... jamais (Etes-vous vraiment sincère là-dessus?)

                 Je ne L’oublierai jamais,

                 Parce qu’Il m’aima le premier.

                 A la croix où mourut Mon Sauveur,

                 Là ... J’ai pleuré pour être purifié du péché;

                 Là, le sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

                 Gloi-... (40 à 50 maintenant. 41, 2, 3, 4, 5.)

                 Gloire à Son précieux Nom!

                 Là, le Sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom! (46, 47.)

                 [Espace vide sur la bande.–N.D.E.]... merveilleusement sauvé du péché,

                 Jésus est en moi avec douceur,

                 ... à la croix où Il me fit entrer;

                 Gloire à Son Nom!

                 Chantant, gloire à Son...

            (Inclinons maintenant la tête pendant que nous Lui chantons cela.)

                 Gloire à Son précieux Nom!

                 Là, le Sang fut appliqué à mon coeur;

                 Gloire à Son Nom!

            Maintenant, doucement. [Frère Branham se met à fredonner Gloire à Son Nom.–N.D.E.]

            Maintenant, entrez dans l’Esprit.

76        Ce que... à mon coeur le... fut... (Toutes les cartes de prière sont là maintenant? Vous avez une carte de prière, allez dans la ligne. Maintenant, doucement et avec révérence maintenant.)

                 Oh! Viens à cette fontaine si riche et douce;

                 Maintenant, déverse ta pauvre âme aux pieds du Sauveur,

                 Plonges-y aujourd’hui et sois rétabli;

                 Chantant, gloire à Son Nom!

                 Gloire à Son Nom!

                 Gloire à Son précieux Nom!

                 Là le Sang fut appliqué à mon coeur!

                 Gloire à Son Nom!

77        Précieux Seigneur, alors que l’orgue est en train de jouer ce bel ancien cantique, il y en a beaucoup ici, Seigneur, qui peuvent communier là-dessus, à savoir que c’est là que nos péchés étaient complètement finis, lorsque nous nous sommes plongés par la foi dans ce flot cramoisi. L’éclair avait jailli, les tonnerres avaient grondé, le Sang du Fils de Dieu, les veines d’Emmanuel avait saigné. Alors que cette pluie tombait à la croix, un mélange du sang et de l’eau se déversant sur nos âmes, Seigneur, par la foi. Nous chanterons toujours «Gloire à Son Nom.» Nous Te remercions pour cela, Père.

            Maintenant, comme j’ai peut-être juste... Pardonne bien, Seigneur, mes manières rudes d’apporter Ta Parole. Mais je... C’est au mieux de mes possibilités. Et je Te prie de recevoir cela, de planter dans les coeurs des gens le but de cela, Père. C’est de susciter la foi pour les gens.

            Maintenant, ils savent ce que Tu étais. Chaque soir, nous avons abordé un autre passage des Ecritures quelque part pour prouver que Tu... les mêmes signes messianiques... Partout dans les Ecritures, ça en est plein, Seigneur. Peut-être qu’ils n’ont jamais lu cela auparavant, ils perdent cela de vue en lisant.

            C’était pareil pour les pharisiens et les sadducéens à leur époque, les docteurs ne voyaient pas cela en lisant, ce qu’Il devait être. Sans doute que le même jour où Il a été crucifié, ils ont peut-être chanté au temple ce matin-là le Psaume 22: «Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-Tu abandonné?» Ô Dieu, ouvre les yeux spirituels. Donne de l’intelligence, alors que nous nous confions à Toi, au Nom de Jésus. Amen.

78        Maintenant, juste un instant. Maintenant, vous voyez cette longue ligne de gens. Il n’y a pas moyen pour moi d’avoir... Y a-t-il ici quelqu’un qui n’a jamais été dans l’une de mes réunions où le discernement est... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] ... et–et juste comme je le fais. Il mange comme moi. Il dort comme moi. C’est–c’est une personne pour laquelle Jésus est mort.

            Maintenant, je condamne la doctrine de l’Eglise catholique (C’est vrai), mais pas l’homme catholique. Certainement. Si jamais j’en arrive à ne pas tendre mon bras à un catholique autant qu’à un pentecôtiste, alors je devrais retourner une fois de plus au Calvaire; il y a quelque chose qui cloche en moi. Jésus est venu tendre le bras à tout le monde. Et aux unitaires, aux binitaires, aux trinitaires, aux quinténaires, je ne sais quoi encore, il n’y a pas de différence. J’aimerais tendre un bras...

79        A mon tout premier contact avec cela, en tant que prédicateur baptiste, eh bien, un groupe disait: «Venez adhérer à notre groupe»; un autre disait: «Venez adhérer à notre groupe.»

            J’ai dit: «Frères, je vous aime tous deux.»

            «Il vous faudra venir à un seul groupe. Nous ne permettrons simplement pas cela.»

            J’ai dit: «Oh! Mais Dieu le permettra. Voyez? Je me tiendrai juste entre vous deux avec les bras tendus aux deux côtés, disant: ‘Nous sommes frères!’» L’amour rédempteur a été mon thème, et il le sera jusqu’à ma mort. C’est vrai. Recevez l’amour dans votre coeur, soyez véridique et sincère, ayez le bon genre de motif, le bon genre d’objectif, et Dieu s’occupera du reste. Si votre motif est correct, et que votre objectif est correct... Si votre objectif est correct, mais votre motif est faux, ça ne marchera pas. Mais lorsque vous avez votre... Si vous savez que c’est la volonté de Dieu, qu’ensuite votre motif est correct, et votre objectif, correct...

80        C’est comme aujourd’hui. Il y a un groupe de gens ici. Je disais qu’Il est le Messie que vous pouvez encore toucher. Je n’en parle pas parce que je le pense, j’en parle parce que c’est la Bible qui le dit. Eh bien, la raison...

            Vous direz: «Frère Branham, n’avez-vous pas peur qu’Il...?»

            «Absolument pas. Eh bien, si je voulais dire: ‘Regardez ça. Je peux faire telle chose. Voyez-vous quel grand gars je suis?’, je ferais mieux de me taire et de quitter l’estrade là même, parce que cela ne marchera pas. Voyez? Quel est mon motif? C’est d’unir ces gens, comme le peuple de Dieu. Si je dis: «Je vous assure, vous tous, je suis baptiste. Vous tous, venez, joignez-vous aux baptistes.» «Je suis unitaire.» «Je suis trinitaire.» «Je suis trinitaire», ou «binitaire», ou je ne sais quoi que vous avez, je ne sais pas. Tous les... «Je suis membre de tel.»

            Non, non. Je suis votre frère. J’appartiens à Christ. Nous appartenons les uns aux autres. Cela fait donc que mon motif et mon objectif sont corrects. Mon motif est bon. C’est ainsi qu’Il a donc dit: «Si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là’, et que vous ne doutez pas...» Et c’est la volonté de Dieu pour moi de faire cela, sinon Il ne m’aurait jamais envoyé. Vous y êtes. Si vous mettez tout en état, votre motif et votre objectif sont corrects, vous pouvez dire n’importe quoi... Tant que c’est la volonté de Dieu, ça s’accomplira.

81        Mais si je veux être, disons, un grand homme prétentieux, me faire un grand programme quelque part et me faire passer à une émission à la télévision, à l’échelle internationale ou quelque chose comme cela, alors c’est faux. Je ne... Il manquait à Jésus une seule chose. Savez-vous ce que c’était? Le sens du spectacle. Il n’était pas un homme de spectacle. Voyez? Non, non. Non. On disait: «Pourquoi perds-Tu le temps avec cette bande de saints exaltés là, de pêcheurs et autres?»

            Son frère avait dit: «Va chez le souverain sacrificateur. Va Te faire voir, va faire voir de quoi Tu es capable, si Tu es Tel.»

            Il a dit: «Votre temps est toujours prêt. Mon temps n’est pas encore venu.» C’est exact. Il n’est pas parti avec... même pas avec eux. Il ne le fait pas aujourd’hui. Il n’est pas un Homme de spectacle; Il est le Fils de Dieu. Amen. C’est ce que nous croyons. Oh! N’est-Il pas merveilleux! Jésus, le Fils de Dieu...

82        Maintenant, je ne peux pas exercer le discernement dans une telle ligne (voyez?), mais nous allons prier. Avant de faire cela, j’aimerais me rassurer, si je peux... Le Saint-Esprit m’aidera à savoir que la puissance de Dieu est ici, alors vous pouvez voir l’onction

            Maintenant, écoutez. Toute cette assistance... Venons-en à cette confrontation ce soir. Cette assistance ici, tout le monde m’est inconnu... Il n’y a qu’une seule personne... Ces deux fillettes assises ici, ce sont les filles de mon ami, des fillettes Evans. Frère Evans, où êtes-vous? Je ne vous ai pas vu...

            Je vais raconter quelque chose sur frère Evans pendant que nous attendons. J’attends quelque chose. Nous pêchions il n’y a pas longtemps. Comment je suis arrivé à me familiariser avec ce brave homme et sa femme, c’est frère Mercier qui me l’avait présenté.

            Un matin, avant que je quitte l’hôtel... Etait-ce en Philadelphie? On était avec Theo Jones à Met. Et frère Mercier a dit: «Il y a un brave homme du nom de Welch Evans. Il aimerait vous rencontrer.» Ma femme était avec moi. Ce matin-là, je m’étais réveillé et mon petit garçon Joseph...

83        Vous tous, vous connaissez le petit Joseph. Six ans avant sa naissance, je l’avais vu en vision. Le médecin avait dit que ma femme ne pourrait plus jamais avoir un autre enfant. J’ai dit: «Oh! Si.»

            Alors, lorsque la prochaine enfant était née, c’était une fille. Les gens ont dit: «Euh! Vous vouliez dire Joséphine.»

            J’ai dit: «Je voulais dire Joseph. Dieu ne ment jamais.»

            Et alors, environ quatre ans plus tard, elle... Nous avons su qu’elle allait encore devenir mère. Ils ont demandé: «Est-ce Joseph?»

            J’ai dit: «Je ne sais pas.»

            Le médecin a dit: «Elle ne peut pas avoir celui-là, Frère Branham.»

            J’ai dit: «Elle l’aura.» Alors, lorsque l’infirmière est descendue, je parcourais le tapis par terre, vous savez. Alors, elle est descendue et a demandé: «Révérend Branham?»J’ai dit: «Oui, madame.»Elle a dit: «Vous avez un beau garçon de 7,3 livres [3,31 kg].»J’ai dit: «Joseph, tu as mis si longtemps à arriver ici. Papa est content de te voir.»Et alors, elle a dit: «Vous l’appelez Joseph.»J’ai dit: «C’est ça son nom.»

84        Et Joseph était avec moi là, il avait quatre ans; il y a de cela deux ans. Non, il avait trois ans. Il en a cinq maintenant, et il a des visions. Et ce matin-là, lorsqu’il s’est réveillé, il a dit, alors qu’il était assis au bord du lit... Lui et moi, nous dormions ensemble, l’un dans les bras de l’autre, et nous sommes de vrais copains. Et il a dit: «Papa, a-t-il dit, David va se blesser sur un motocycle. Il va s’écorcher la jambe de ce côté-là.»

            J’ai demandé: «As-tu rêvé cela?»

            Il a dit: «Non, papa. J’ai vu cela là même.»

            Nous avons noté cela dans un livre. Et à notre retour à la maison, David, le petit garçon de notre voisin, deux jours après notre retour à la maison, il roulait dans une ruelle sur un motocycle et il s’est écorché le flanc, exactement ce que Joseph avait dit.

            L’un de ces jours, je vais m’en aller, mes amis. Je vais quitter le monde. Je prie que Dieu prenne l’Esprit qu’Il m’a permis d’avoir et qu’Il En place une double portion sur mon fils, Joseph, pour faire briller la Lumière à mon absence.

            Et alors, aussi... je m’attendais à ce que Billy... Billy est l’un des meilleurs jeunes garçons que le monde puisse... Il n’a pas été appelé au ministère. Eh bien, je n’aimerais pas m’en aller sans quelqu’un pour représenter, pour prendre ma place à mon absence.

85        Alors, je commençais à partir, et j’ai vu frère Welch Evans... Soeur Evans, je ne devrais pas dire ça. Allez-vous me pardonner? Il avait attrapé trop de poissons et il les cachait au garde-chasse. Je l’ai vu là en vision; il les avait dans un sac et il les a cachés à deux ou trois reprises. Et j’ai dit: «Je me demande si c’est le même homme. On me dit qu’il aime la pêche là en Floride.»

            Alors, je suis allé là ce matin. Lorsque je suis entré... Frère Mercier là derrière et moi, nous sommes entrés ensemble. Et j’ai dit: «C’est lui l’homme. C’est lui.»

            Après qu’il me l’eut donc présenté, j’ai dit: «Monsieur Evans?» Et je lui ai parlé. J’ai dit... Après avoir causé un peu, nous étions sur le point de nous séparer, j’ai dit: «Frère Evans, m’aimez-vous?»

            Il a dit: «Certainement.»

            J’ai dit: «Il n’y a pas longtemps, vous pêchiez dans une espèce de marécages. Vous avez eu un sac plein de poissons que vous cherchiez à cacher à un garde-chasse.»

            Il a dit: «Oh! la la! Oh! la la!»

            J’ai dit: «Il n’y a qu’une seule chose que je vais vous demander. Amenez-moi pêcher là-bas.»

            Il a dit: «D’accord.»

86        Son frère est donc un pécheur, il avait été mordu par un serpent à sonnettes. Tout le monde sait ce que c’est un serpent à sonnettes? Il est vraiment fort. Et son frère avait été hospitalisé, et il a longtemps marché à l’aide d’un bâton; n’est-ce pas, Frère Welch? A l’aide d’un bâton... Alors, frère Welch et moi étions allés là, nous avions attrapé onze gros poissons ce jour-là. Oh! la la! C’est beau! Et j’avais eu une énorme perche, et je n’arrivais simplement pas à l’attraper. Et frère Welch est allé là, il a retroussé son pantalon. Il a dit: «N’arrivez-vous pas à l’attraper?»

            J’ai dit: «Il est trop grand. Il doit peser quatorze [6,35 kg], quinze livres [6,75 kg].»

            Et je l’avais là-dessus, et il ne faisait que courir sur ces nénuphars, et j’ai de nouveau jeté un petit bourdon. Il est venu là. Et l’un a de nouveau mordu, ça en était un bon, d’environ huit ou dix livres [3,63 kg ou 4,53 kg]. Mais je n’arrivais pas à l’attraper. Et peu après, je l’ai, on dirait, frappé, j’ai commencé à l’attirer.

            Frère Welch a dit: «Je vais le prendre.» Et sans réfléchir, il a bondi dans ces buissons et sous ces nénuphars pour saisir le poisson, pieds nus, et un serpent à sonnettes l’a mordu. Et le serpent s’en est allé là...

87        Il a sursauté de là, se tenant le pied comme ça, on dirait que les os gelaient là dedans, ses dents étaient serrées, et les larmes lui coulaient sur les joues.

            Alors, j’ai regardé: le sang sortait à deux endroits, éloignés de cette distance-ici à peu près. Oh! la la! Eh bien, je... C’est un homme costaud. Comment allais-je le transporter sur environ deux ou trois miles [3,2 ou 4,8 km] dans ces marécages? Et quelque chose m’est venu à l’esprit. Et j’ai dit: «Oh! Frère Evans! Oh! la la! Frère Evans!»

            Et Quelque Chose m’a dit: «Je suis un Secours qui ne manque pas en cas de détresse.» Je n’avais jamais vu cela auparavant. Et j’ai imposé les mains sur son pied, et j’ai dit: «Maintenant, Frère Evans, juste–juste une minute.» Et j’ai dit: «Père céleste, nous sommes dans un état d’urgence. Et je–je sais que Ta Parole dit que ces... qu’ils marcheront sur la tête des scorpions et des serpents, et que rien ne leur fera du mal. Cet homme est un croyant. C’est Ton enfant, et je lui impose la main. Au Nom de Jésus-Christ, je réprimande ce venin de poison de ce serpent.»

            Et je l’ai entendu cesser de gémir. J’ai ôté ma main. Il a dit: «Je ne sens plus de douleur.» Nous avons continué à pêcher toute la journée. Ce soir-là, lorsqu’on est rentré, on était là en train de causer. Nous avions attrapé de très grosses perches noires, à peu près longues comme cela; elles étaient suspendues là.

88        Vers vingt-trois heures, son frère est arrivé là. Il continuait donc à sautiller un peu d’un pied, et lui n’était pas un croyant. C’était un jeune homme pécheur, un bon garçon, un très brave homme. Je m’attends à le conduire à Christ prochainement lorsque j’irai là, le baptiser là dans un de ces étangs.

            Ainsi donc, alors, quand un... Nous sommes allés là. Il gère un magasin d’appâts. Et nous occupions un immeuble, un petit motel, de l’autre côté de la rue de Fort–Fort Pierce. Et alors, son frère est venu là, et je lui en ai parlé. Et il a vu cette morsure du serpent.

            Il a dit: «Eh bien, frère, c’est bien d’être croyant, mais pas d’être fou.» Il a dit: «Vous feriez mieux d’aller chez un médecin tout de suite.» Il a dit: «Vous savez comment cela m’a fait traîner à l’hôpital comme cela.»

            Frère Evans a dit: «J’ai été mordu ce matin à onze heures. On est pratiquement vingt-trois heures. Et si Dieu a pris soin de moi, par Sa grâce, si longtemps, Il prendra soin de moi le reste du chemin.» Il n’a jamais eu ni enflure, ni trace de quoi que ce soit. C’est la grâce étonnante... notre Seigneur Jésus-Christ.

89        Je connais ces petites filles, frère et soeur Evans. Et je pense que c’est frère Willy qui est assis ici, l’artiste qui a peint le tableau de ces... Le monde de l’église. Etiez-vous... [Espace vide sur la bande.–N.D.E.]... mur cette Colonne de Feu. Etiez-vous là, Willy, pour voir ça? Etiez-vous là, Frère Evans? Soeur Evans? Combien dans la salle étaient là à l’église ce matin-là et avaient vu cela? D’accord. Pendant quinze minutes, Elle était là même, visible devant pratiquement quatre cents personnes présentes là en train de La regarder. Amen. C’est vrai. Il est le Seigneur Jésus, et ce même Ange de Dieu est ici même maintenant. Ayez foi en Dieu.

90        Eh bien, pour vous qui êtes dans l’assistance, nous pourrons faire passer cette ligne dans environ dix minutes, si seulement nous pouvons laisser le Saint-Esprit se mouvoir parmi nous. Le Seigneur sait que je témoigne simplement afin que vous voyiez, pour édifier votre foi.

            Si je me mets à raconter ce que je L’ai vu accomplir, faire dans ces... mon ministère, ce que j’ai vu Jésus-Christ faire devant mes yeux, on écrirait des volumes de livres. Juste chaque jour, chaque heure... Vous pouvez bien demander à frère Moore, ces gens qui accompagnent. N’importe où, à n’importe quel endroit, ça se passe constamment, tout le temps: A la maison, dehors, où que ce soit, le Saint-Esprit se manifeste simplement, m’amène à l’écart, m’amène ici, là-bas. Si seulement vous vous abandonniez à Lui... Voyez? C’est vraiLes frères savent ceux qui ont été dans des réunions qui savent, ou plutôt qui ont été avec moi dans des réunions, chez moi et partout ailleurs, ces choses sont-elles vraies, frères? Levez la main si c’est vrai. C’est vrai. Des milliers peuvent en témoigner.

91        Maintenant, ayez foi, et si le Saint-Esprit nous montre... Qu’est-ce... Deux ou trois, ça fait le témoignage. Est-ce vrai? Deux ou trois, ça fait le témoignage. Ayez foi maintenant. Levez la main une fois de plus maintenant, afin que je voie.

            Il n’y a pas de cartes de prière. Si vous avez une carte de prière, mettez-vous en ligne. Si vous êtes malade, et que je ne vous connais pas, ou si vous avez une requête dans le coeur ou quelque chose comme cela, gardez la main levée: Partout. En avez-vous une? Vous? Parlons, vous et moi; vous êtes bien près de moi.

            Croyez-vous que je suis Son prophète? Me croyez-vous? Si je peux, par le Saint-Esprit, vous révéler votre problème, allez-vous accepter cela comme venant du Seigneur? Le reste dans l’assistance fera-t-il de même? (Ô Dieu, c’est pour Ta gloire!) Vous souffrez des genoux et des jambes. Est-ce vrai? Faites signe de la main. Très bien, rentrez chez vous et recevez votre guérison. Jésus-Christ vous rétablit.

92        Y a-t-il quelqu’un d’autre qui croit de tout son coeur? Attendez. Cela va ici. Ça y est. Attendez juste un instant. Cet homme assis là même est en train de prier pour sa mère qui est à l’hôpital, souffrant du coeur. Croyez-vous qu’elle sera guérie, frère? Très bien, monsieur. Que Dieu vous bénisse. Je suis inconnu à cet homme. Je ne le connais pas. C’est vrai, levez la main. C’est vrai. C’est cependant vrai, n’est-ce pas? Croyez-vous maintenant? Que–que touchent-ils?

            Voici une petite dame assise ici en train de prier de tout son coeur; ce n’est pas pour elle-même, c’est pour le salut de son mari. Si c’est vrai, levez-vous, madame. Très bien. Si seulement vous croyez en Dieu...

            Ça y est là derrière, une hernie, une maladie du coeur. Oh! la la! C’est pratiquement partout. Croyez-vous maintenant? Combien croient de tout leur coeur maintenant? Levez simplement la main. Cela va tout simplement... Je ne peux pas aller trop en profondeur, parce que je ne pourrais pas faire passer la ligne.

93        Est-Il Dieu là dans l’assistance? Est-Il Dieu ici à l’estrade? Il est Dieu au Ciel. Il est Dieu sur la terre. Il est Dieu partout. (Je dois prendre juste une minute, Frère Jacques, pour me mettre de ce côté-ci. Voyez?) Croyez-vous ce que vous avez entendu et vu? Croyez-vous que cela vient de Dieu? Est-ce que les gens là, dans l’assistance, croient de même?

            Si Dieu révèle à cette femme son problème, ou je ne sais quoi, je ne sais pas. Nous sommes inconnus l’un à l’autre, je suppose. Vous êtes une... Elle est une... Elle avait une carte de prière, n’est-ce pas? D’accord.

            La carte de prière... Les jeunes gens viennent simplement et battent ces cartes de prière, et il vous est simplement arrivé d’en tirer une. C’est tout. Voyez? Vous avez vu ce qu’Il a pu faire dans l’assistance. Maintenant, est-ce le même signe que Jésus avait accompli pour prouver qu’Il était le Messie lorsqu’Il était ici sur terre? Croyez-vous cela? Vous croyez.

94        Et croyez-vous que Jésus est ici sur terre ce soir sous forme de l’Esprit, appelé Saint-Esprit? Et Il vit dans Son Eglise par le Sang de Son Sacrifice. Il a ouvert et a déchiré le voile en versant Son Sang, et Il a frayé une voie afin que vous et moi, nous puissions entrer dans cette Gloire de la Shekinah, qu’Il puisse parler ici, se servir de mes lèvres et vous parler comme deux croyants, et marcher parmi nous, parler parmi nous, et me révéler des choses mêmes qu’Il avait faites là pour prouver qu’Il n’est pas mort, mais qu’Il est vivant aux siècles des siècles.

            Vous n’êtes pas ici pour la guérison; vous avez été guérie. C’est vrai. Mais vous êtes ici pour votre mari. Croyez-vous que Dieu peut me dire son problème? D’accord. Il souffre de l’estomac. C’est vrai. Vous avez un fils. C’est pourquoi vous vous tenez toujours avec la main levée. Vous voulez que je vous dise ce qui cloche chez votre fils? Il a mal à l’épaule. C’est tout à fait vrai.

            Je vois un autre jeune garçon. C’est un neveu. Oui, oui. Croyez-vous que Dieu peut me révéler son problème? D’accord. Le problème de votre neveu, c’est un trouble d’estomac et il est nerveux. Il y a deux choses dont ils ont tous deux besoin, c’est le salut. En effet, tous deux sont des pécheurs. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Croyez maintenant de tout votre coeur.

95        Père divin, cette chère fillette... Vous tous, s’il vous plaît, priez avec moi maintenant pour ces gens-ci. Père, je Te prie de guérir cette petite fille et de la rétablir au Nom du Seigneur Jésus. Amen.

            C’est bien, soeur. Dieu, au Nom de Christ, guéris...?...

            Venez, soeur. Que tout le monde soit en prière maintenant. Maintenant, soeur, si je pouvais redresser votre main, je le ferais. Je ne le peux pas, mais je peux prier. Père céleste, je Te prie de la guérir. Que cette main soit redressée. Qu’elle s’en aille comme Bartimée avec ses yeux, qu’elle quitte cette estrade en croyant au Nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse.

            Notre Père céleste, je saisis la main de cette femme et je Te prie de la guérir, au Nom de Jésus-Christ. Amen. Que Dieu vous bénisse.

96        Maintenant, vous savez que je sais ce qui cloche chez vous. Mais que je le dise ou pas, croiriez-vous cela de toute façon? Voyez, si je continue, que tous viennent, que je parle par discernement, savez-vous ce que ça fait? Ça m’épuise. Mais, votre dos a été guéri pendant que vous étiez assis dans le fauteuil. Voyez? Vous pouvez rentrer chez vous...?...

            Et si vous croyez de tout votre coeur, l’arthrite ne vous dérangera plus. Allez en croyant.

            Seigneur, je Te prie de la guérir et de la rétablir, au Nom de Jésus. Amen. Croyez cela...?...

            Notre Père céleste, j’impose les mains à ma soeur et je Te prie de la guérir, au Nom de Jésus. Amen. Continuez à prier. Continuez à prier. Vos prières, mes amis, c’est vous l’Eglise de Dieu. Priez pour ces gens-ci. Et si c’était votre mère, votre père, votre mari, votre femme?Notre Père céleste, je Te prie de le guérir et de le rétablir; je le demande au Nom de Jésus, amen. Pendant que l’onction du Saint-Esprit est en train de venir maintenant, venez simplement en croyant de tout votre coeur et Dieu vous guérira. Croyez-vous cela? Croyez-vous cela?

97        Je–je... Ecoutez, amis. Juste... Si je vous amène à vous calmer juste une minute, écoutez. Peu importe où... Voyez, vous ne devez pas penser que le Saint-Esprit est parti d’ici, uniquement parce que je ne parle pas à chaque personne. Je voudrais... On me ferait partir d’ici, si c’était le cas. Combien sont conscients que notre Seigneur, après qu’une femme eut touché Son vêtement, avait senti une vertu sortir de Lui? [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... Combien savent qu’un prophète du nom de Daniel avait eu une vision qu’il eut l’esprit troublé pendant plusieurs jours à cause de cela?

            Comment pensez-vous que je connais ces gens, tout à leur sujet et des choses comme cela, si ce n’est pas par une vision? Comment pourrais-je connaître cela? Alors, voyez-vous ce que je veux dire? La force... Je... Si seulement je... Je vois des gens venir. On sent cette vibration les frapper, et alors, on doit juste... Vous devez simplement tourner la tête, leur imposer la main et aller de l’avant. En effet, le Saint-Esprit est ici, Il accomplira la même oeuvre. Le Seigneur révélera. Ce n’est pas juste parce qu’une telle personne est passée ou quelque chose comme cela.

98        Tiens! Où est le suivant? Est-ce...? Tiens! Très bien. Nous sommes inconnus l’un à l’autre, n’est-ce pas? Je ne vous connais pas; vous ne me connaissez pas. Si c’est vrai... Vous m’avez entendu prêcher auparavant. Mais quant à vous connaître, vous vous êtes probablement assis dans l’auditoire quelque part. Croyez-vous que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement? Si je peux alors, par la grâce de Dieu, vous révéler par le Saint-Esprit ce que... Vous avez dit: «De quoi parlez-vous, frère? Pourquoi...?» Je saisis votre esprit, exactement comme Il avait fait avec la femme au puits. Vous devez me croire sur parole là-dessus. Mais s’Il déclare que c’est vrai, alors c’est vrai. Je vous ai dit la vérité. Voyez? Et alors, si j’affirme que ce n’est pas moi, que c’est Lui, j’ai dit la vérité. Voici Sa Parole qui le déclare. Voyez? C’est par Sa volonté permissive que je fais cela. Voyez? Il me permet de le faire.

            Maintenant, vous souffrez des nerfs, vous êtes très nerveux. C’est vrai. Et vous avez subi une intervention chirurgicale, une chirurgie à l’estomac. C’est tout à fait vrai. Vous n’êtes pas de cette ville; vous venez d’une ville appelée Vidor, ou quelque chose comme cela. Exact. Croyez-vous que Dieu peut me dire qui vous êtes? Très bien, mademoiselle Beech, vous pouvez rentrer chez vous, guérie.

99        Croyez-vous? Maintenant, continuez simplement à prier. Restez en prière alors que ces gens passent. Continuez simplement à prier.

            Seigneur Jésus, guéris cet homme, je prie, au Nom de Jésus. Amen. Que Dieu vous bénisse. Poursuivez votre chemin en vous réjouissant maintenant.

            Notre Père céleste, je Te prie de guérir notre soeur. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... ceci, je prie, la prière de la foi pour mon frère, au Nom de Jésus. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... maintenant, de tout votre coeur. Ne doutez pas. Croyez de tout votre coeur, vous serez rétabli. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... personne, semble avoir un bel esprit. Vous êtes chrétienne. Croyez-vous de tout votre coeur que Dieu peut me dire le problème? Pensez-vous que votre mari sera guéri du mal de l’oeil, de cette allergie qu’il a, et autres? Allez en croyant maintenant, et il se rétablira. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... le guérir au Nom de Jésus. Amen. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... Que Dieu vous bénisse, soeur. Notre Père céleste, je peux me souvenir quand j’entrais dans le bureau pour prier alors qu’il y avait un cas urgent; et quelle grande oeuvre Tu as accomplie dans leur maison! Je prie, Père, maintenant, sachant ce qui ne va pas, je Te prie de bénir et de lui accorder le désir de son coeur au Nom de Jésus-Christ. Amen. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

100      Croyez-vous qu’Il vous rétablira? Oui. Il vous épargnera de cette intervention chirurgicale, vous rétablira, si vous croyez cela. Que pensez-vous que c’est? Eh bien, vous pensiez que c’était une tumeur. C’est une grosseur. Vous pensiez que c’était une tumeur. Vous pensiez que c’était un cancer. Vous avez eu beaucoup de choses. Mais qu’est-ce que ça change, tant qu’Il guérit cela? Est-ce vrai? Vous savez, ce dont vous avez besoin, c’est que votre foi soit un peu élevée, (n’est-ce pas?) pour vous amener à monter. Sara, rentrez chez vous et soyez rétablie.

            Père divin, au Nom du Seigneur Jésus, guéris-le. Que les miséricordes de Dieu soient avec l’enfant. Rétablis-le. Que la mère voie la différence en lui, Seigneur...

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... Jésus, qu’il en soit ainsi...

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... Au Nom du Seigneur Jésus, que ma soeur soit guérie. Amen. Demandez et cela...

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... donne-lui le courage d’avoir la foi et de croire. Que Tes bénédictions reposent sur lui, elles le sont depuis le petit-déjeuner. Je Te prie de le laisser voir cela, Seigneur, et de savoir que ces nerfs tendus ont été arrangés, au Nom de Jésus. Amen. Ne doutez pas. Allez en croyant. Venez mon frère.

            Notre Père céleste, alors que j’impose les mains à cette femme au Nom du Seigneur Jésus, puisse cela... ses bien-aimés la conduire, que Christ conduise désormais, Bien-Aimé Seigneur, la rétablissant, la restaurant une fois de plus. Amen. Ne doutez pas. Venez en croyant.

101      Croyez-vous? Est-ce que tout le monde croit de tout son coeur? Ayez simplement foi.

            Bonsoir. Vous êtes trop jeune, vous paraissez en bonne santé, mais on ne peut pas toujours se fier à cela. Pensez-vous que le Saint-Esprit peut me révéler votre problème? Croyez-vous? L’auditoire croit de même? Si Christ reste Christ, Il le peut.

            Il y a quelque chose d’étrange à votre sujet. C’est pourquoi Il m’a arrêté. Oh! Je vous apprécie. Eh bien, quant à guérir, je ne le peux, madame. Je suis un homme. Mais la vie ne peut pas être cachée maintenant. Vous êtes ici pour quelqu’un d’autre, il est gravement malade. Vous appelez cela le cancer de sang. Le nom exact, c’est la leucémie. Il est dans un hôpital; ce n’est pas ici, c’est là en Louisiane... C’est vrai. C’est la bonne foi à avoir pour un pécheur. Allez-vous accepter Jésus comme votre Sauveur personnel maintenant? Allez-vous le faire? D’accord. Levez la main. Que vos péchés vous soient pardonnés. [L’assemblée prie et adore.–N.D.E.]...?...

            Amen. Croyez-vous? Combien ici sont prêts à recevoir Christ comme Guérisseur? Je vous demande de croire cela. Est-ce que votre foi peut L’arrêter? Alors, au Nom de Jésus-Christ, que chacun de vous qui a besoin de la guérison se lève. Peu m’importe ce qui cloche chez vous, levez-vous et acceptez votre guérison. Levez la main.

102      Ô Seigneur Dieu, Créateur des cieux et de la terre, Auteur de la Vie Eternelle, Donateur de tout don excellent, je défie le diable par une pure foi. Sors de ces gens, Satan. Tu as perdu la bataille. Au Nom de Jésus, libère-les.

            Levez la main maintenant, et louez-Le.

            Je Le louerai, je Le louerai...

            Levez les mains, et louez-Le.

            Rendez-Lui gloire, vous tous.

            L’acceptez-vous? Dites: «Amen.» L’acceptez-vous comme votre Guérisseur? L’acceptez-vous comme votre Sauveur? Levez donc les mains et dites: «Gloire à Dieu!»...?... Au Nom de Jésus-Christ...

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