Une Délivrance totale
1 J’étais un peu indécis quant à ce que je devais
dire ce matin. J’étais assis là-derrière, avec Frère Egan, et j’ai
entendu… Frère Neville disait quelque chose, en regardant vers moi. Et
j’ai dit à Frère Egan: “Est-ce qu’il m’appelle?”
Et il a dit: “Oui, il vous appelle.”
2 Alors, me voici sur l’estrade pour dire quelque
chose ce matin. Je me disais, quand je… Ce ventilateur, là où ils… ça
tire la voix, on dirait vraiment que ça l’emporte, quand on parle. On
dirait que le ventilateur enlève tout de suite la voix.
J’entendais quelque… témoignage, quand j’étais dans
mon bureau pour prier pour cette femme, au téléphone. Et celui qui
avait reçu le message avait oublié de noter la ville de l’endroit où il
fallait appeler, le message de l’épouse du Dr Morrison. Et je vais
simplement vous dire ce que j’ai fait, pour votre prière à vous tous,
et la mienne. J’ai posé les mains sur le téléphone, et j’ai montré du
doigt le numéro, quel que soit l’endroit où c’était, et j’ai demandé au
Saint-Esprit d’aller vers cette femme. Alors, je pense qu’Il écouterait
ça tout autant qu’Il le ferait si nous… Voyez? Puis j’ai simplement
raccroché. Et il se pourrait que ce soit comme ça que le Seigneur
voulait que ce soit. Voyez? Il se pourrait que ce soit mieux comme ça.
3 Et alors, j’ai entendu les témoignages pendant que
j’étais là, quelqu’un qui disait que Sœur Rock avait… Je crois que
Frère Neville a dit qu’elle avait fait un genre de—de dépression
mentale. Accrochons-nous à Dieu pour ça, en gardant bien ceci à
l’esprit: Dieu connaît les Siens. Il connaît tout à leur sujet.
4 Est-ce que vous entendez bien, tout au fond? Si
non, il y a des places vides ici à l’avant. Vous pouvez. changer de
place si vous voulez. Et, voyons voir, est-ce que ceci est le micro
principal? [Un frère dit: “Non, monsieur.”—N.D.É.] C’est celui-ci qui
est le micro principal? D’accord. On va voir si on peut le rapprocher
un tout petit peu. Et si on le plaçait juste ici, Gene? Comme ça, ce
sera très bien. C’est que, parfois je suis un peu enroué. J’ai prêché
pas mal. Est-ce que c’est mieux? Est-ce que vous entendez mieux?
5 Alors, nous ne manquons pas de penser à ces gens
en prière. Et nous voudrions vous signaler que nous avons eu des
réunions glorieuses, là-bas, à…
Est-ce que c’est Sœur Rock que je vois? Je pensais
que c’était elle que je voyais, quand j’ai regardé une dame ici qui lui
ressemblait. Je me suis dit: “Je ne suis tout de même pas en train de
dire des choses qui ne font pas de sens!” Je regardais quelqu’un qui
lui ressemblait, vers l’arrière. Elle est à l’hôpital Saint Edward.
6 Et donc, à Cleveland, dans le Tennessee, et aussi
en Californie, nous avons eu des réunions glorieuses. Le Seigneur a
béni abondamment, et Il a accompli beaucoup de choses. Et nous sommes
heureux de ça. Nous sommes heureux de pouvoir revenir vers les nôtres,
raconter la bonté et la miséricorde de Dieu. C’est comme ça qu’ils
faisaient, dans la Bible.
7 J’ai apprécié la prière de Frère Neville ou de
Frère Beeler, qui a prié pour les gens, en—en demandant de l’aide et de
la miséricorde. Et si nous regardons simplement tout au long, on va
toujours… tout ce qui se déroule, on verra qu’il y a quelque chose de
vraiment authentique là-dedans. Ensuite, quand Frère Neville est venu
et qu’il a fait avancer les diacres, et tout, à l’estrade, ici,
pour—pour prononcer les bénédictions de Dieu sur la—l’offrande de
l’église, je l’ai entendu parler, dans sa prière à Dieu, de ces hommes,
de la façon dont ils priaient les uns pour les autres. Et ça me fait du
bien d’entendre un pasteur qui peut prier pour ses diacres, et les
diacres qui, à leur tour, prient pour le pasteur. Quand vous voyez une
église adopter une telle collaboration, eh bien, quelque chose est sur
le point de se produire. Voilà comment l’église doit être en ordre. Et
ça m’a donné une idée, pour un sujet. J’avais l’intention de parler de
la bénédiction à Kadès, et du refus d’écouter le rapport des espions,
mais alors je me suis ravisé, là j’ai décidé de parler de quelque chose
d’autre.
8 Et maintenant, en ce qui concerne la guérison, il
y a juste un petit témoignage que je voudrais donner. J’espérais voir
mon garçon Billy, là-derrière, mais… il a ça dans sa poche.
Et Billy va beaucoup mieux, dans les réunions,
qu’avant. Il était nerveux, bouleversé, et il parlait un peu comme ceci
aux gens: “Oh, va t’asseoir. Va t’asseoir.” Il disait: “Je—je te
donnerai une carte de prière.” Mais j’ai remarqué, dernièrement, qu’il
y a des gens qui viennent à la réunion, qu’il prend vraiment en pitié.
S’il ne lui reste plus de cartes de prière, alors il les installe dans
une pièce pour que j’aille prier pour eux.
9 Il est arrivé quelque chose comme ça, à Chicago,
la dernière fois. Et je voudrais lire cette lettre, du moins s’il
arrive. Je n’ai pas eu l’occasion de le voir. Il ne savait pas que je
viendrais ici ce matin, et—et que j’aurais besoin—besoin de cette
lettre. Mais ça m’est simplement venu à l’esprit, quand j’ai pensé à
tant de maladies. Et voici ce qu’il en est. C’est une lettre
recommandée, que…
J’ai lu dans le journal (non; on me l’a rapporté)
que les journaux critiquaient Oral Roberts d’avoir prié pour une femme
qui était atteinte du diabète, et qui est morte. Et moi, bon, à titre
d’Américain, je—j’aime bien écouter les lois et—et ceux qui nous
dirigent. Mais ça, je pense que ce n’est pas juste. Je me demande s’ils
voudraient parler, dans le journal, de tous ceux pour qui Oral Robert a
prié, et qui ont été guéris, de ceux que les médecins avaient
abandonnés. Je me demande s’ils voudraient faire le contraire, une
fois, voyez-vous. Ça, ils ne le feraient pas. Et alors, je me dis que
c’est peut-être le diable qui les a tellement embrouillés, et Dieu
permet ça, alors, au Jour du Jugement, ils auront à rendre compte de
ça. Mais moi, je connais des milliers de gens pour qui Oral Roberts a
prié, qui étaient mourants et qui sont rétablis.
10 Donc, voyez-vous, ils—ils sont injustes à ce
sujet. Ils vont publier leur point de vue, le point de vue critique,
mais ils ne publieront pas l’autre point de vue. Or, le journal est
censé tenir le public au courant des événements qui se produisent. Je
pense que si les êtres humains sont intéressés les uns aux autres,
alors, si quelqu’un est guéri, vraiment guéri, tous les journaux des
États-Unis devraient publier cet article-là. Mais on ne peut même pas
les engager pour faire ça. Non. Présentez-leur quelque chose comme ça,
ils vont ricaner et s’en moquer et refuser ça. Par contre, là, s’il y a
quelque chose à critiquer… Ça prouve simplement que cette nation est
prête pour le jugement. C’est vrai. Forcément qu’il y aura un jugement,
et il n’y a pas moyen d’y échapper. Ils ne font qu’amasser des charbons
ardents sur leur tête, et tout. Et tellement—tellement… dissociés du
principe! Le principe d’un journal, c’est de—d’informer le public de
tout ce qui se passe, que ce soit bon ou mauvais. Mais ils se sont
éloignés de leur principe. Et, une fois qu’ils sont éloignés de leur
principe, alors ils—ils n’accompliront pas leur but correctement.
11 Et c’est pareil pour l’église. Une fois que
l’église s’est éloignée de ses principes, elle ne peut jamais servir
les saints correctement. Nous devons rester ensemble, nous devons nous
unifier. Nous devons être d’un même cœur, d’un même accord. Sinon nous
ne pourrons jamais servir ni Dieu ni les gens; à moins d’être d’un même
cœur, d’un même accord, à soutenir les principes de la Bible et les
choses que Dieu a dites, qui sont vraies. Nous devons toujours les
soutenir.
12 Billy avait mis dans la pièce, à Chicago, il…
Quelqu’un était venu vers lui, une femme avec son mari qui avait un
cancer des poumons, il se mourait. Sa femme était une victime de la
polio, dans un fauteuil roulant, et elle essayait de prendre soin d’un
homme qui arrivait à peine à se mettre debout, qui avait un cancer au
poumon. Et Billy lui a dit, il a dit: “Je—je suis désolé, monsieur.” Il
a dit: “Ça me ferait plaisir de vous donner une carte de prière.” Et il
a dit: “Mais il—il ne m’en reste plus une seule.”
13 Et il a dit: “Eh bien, d’accord, fiston.” II a
dit: “Ce n’est pas grave.” Il a dit: “Nous nous sommes efforcés de
venir jusqu’ici, mais ce n’est vraiment pas facile pour nous.”
14 Billy a dit: “Je vais vous dire ce qu’il faut
faire.” Il a dit: “Je vais aller chercher papa. Je vais le faire
entrer, ensuite je vais le faire sortir.” Et il a dit: “À ce moment-là,
dès que vous aurez écouté son Message,” il a dit, “alors prenez votre…
ou, votre femme et vous, entrez dans cette petite pièce-là, par
laquelle je passe, et je lui demanderai de prier pour vous.”
15 “Oh,” il a dit, “c’est un beau geste de ta part,
fiston. Je n’en demande pas plus.” Voyez? Voilà une—voilà une attitude.
Voyez? “Je n’en demande pas plus. C’est bien.” Voyez?
16 Et ce soir-là, Billy, quand il est entré là,
contrairement même à ce qu’il avait dit, là il y avait avec lui son
beau-frère qui saignait, qui souffrait d’hémorragies pulmonaires, et
aussi sa belle-sœur, qui saignait à l’estomac, qui avait des ulcères;
et ils étaient entrés là avec eux, en prétextant les aider à entrer. On
doit faire attention, sinon on pourrait remplir toute une pièce,
voyez-vous. Mais après être passés là prier pour eux, nous avons reçu
une lettre par la poste, disant que cet homme est parfaitement guéri du
cancer des poumons. La femme, son épouse qui était dans le fauteuil
roulant, est sur pied, elle se déplace, aussi normalement qu’avant.
L’homme qui souffrait d’hémorragies des—des poumons, causées par la
tuberculose, est complètement guéri. Et son épouse est guérie de ses
ulcères. Tous les quatre, guéris d’un coup! Je me demande si les
journaux voudraient publier ça. Voyez? Voyez? Voyez? Oh! Mais Dieu est
toujours Dieu. Il fait simplement les choses à Sa manière à Lui, vous
savez, et Il est tellement bon. Nous sommes tellement heureux de savoir
qu’Il est Dieu.
17 L’autre matin, nous parlions d’un jeune
prédicateur que nous connaissons, qui avait l’habitude d’aller partout,
prier pour les malades et tout. Et il est allé prier pour une personne,
à l’hôpital de Louisville, c’était un cas de tuberculose, et cette dame
est morte. Ce jeune homme a dit: “Eh bien, il est inutile de… Dieu
n’est pas… Il n’y a pas de Dieu. Il tiendrait Sa Parole.” Il a dit: “Je
l’ai ointe, exactement comme—comme le dit la Bible. S’Il ne tient pas
Sa Parole, Il n’est pas Dieu.” Il a dit: “Ce n’est qu’un livre.”
18 Bon, on serait porté à voir la chose comme ça, à
moins de connaître Dieu. Ça, c’est une partie des Écritures, mais ce
n’est pas toute l’Écriture. C’est sur la base de la foi de l’individu.
Voyez?
19 Et j’ai dit à ma femme, j’ai dit: “Il s’est passé
tant de choses qui me le font savoir, qu’il y en a vraiment un. Je ne
sais pas ce qui va m’arriver à la fin. Il se pourrait que je suive la
même voie. Si jamais Dieu retirait Sa main miséricordieuse de sur moi,
je suivrais la même voie. Mais tant qu’Il gardera Sa main
miséricordieuse sur moi et que je resterai sous Sa conduite, je
continuerai à avancer.” Mais, j’ai demandé à Méda, j’ai dit: “Qui était
dans la chambre, ce matin-là, après la vision où j’ai vu ma petite
fille, Sharon?”
20 Au fait, l’autre jour, j’ai failli m’évanouir.
J’étais dans la rue. Et vous connaissez mon histoire, de la vision où
je l’ai vue, plus tard. Je regardais et j’ai vu venir, à côté de moi,
une jeune fille qui descendait la rue, ici, à Jeffersonville, tout à
fait identique à cette vision-là. Je n’ai pas pu m’empêcher de serrer
mes mains ensemble. Elle ressemblait tellement à la vision que j’avais
eue de ma petite Sharon! Là, elle était une jeune femme.
21 Et après cette vision, ce matin-là, quand, dans
la Gloire, je… Hope me disait, elle avait le bras autour de mes
épaules, elle disait: Ne te fais pas de souci pour nous, Bill. Nous
sommes mieux comme ça.” Je voulais me suicider. Et elle a dit: “Ne te
fais pas de souci. Promets-moi que tu ne te feras plus de souci.”
22 Et j’ai dit: “Je ne peux pas promettre ça, Hope,
parce que je—je—je… Je me fais du souci. C’est plus fort que moi.”
23 Et je suis sorti de la vision, j’étais debout,
dans cette chambre sombre. Et ce n’était pas une vision, ni une
imagination, mais son bras était encore autour de moi. Et elle me
tapotait. Je me suis dit: “Un instant, là. Ceci n’est pas…” À cette
époque-là, je ne savais pas comment appeler ça: une vision. J’appelais
ça une transe. J’ai dit: “Ceci, c’est… Sa main est encore là.” J’ai
dit: “Es-tu ici, Hope?”
24 Elle a dit: “Bill, promets-moi que tu ne te feras
plus de souci pour moi et Sharon.” Parce que j’étais au bout de ma
route. J’étais sur le point de me suicider.
J’ai dit: “Je te le promets.” Elle m’a serré dans
ses bras, et elle m’a tapoté avec sa main.
Et puis je—j’ai dit: “Hope, où es-tu?” J’ai… avancé
à tâtons, jusqu’à ce que j’aie saisi la petite chaîne de la lampe, et
je l’ai tirée. J’ai cherché partout, j’ai inspecté toutes les chaises,
pour voir si elle y était assise.
Il est Dieu. Il est Dieu aujourd’hui, tout autant
qu’Il l’était sur la montagne de la Transfiguration, quand Moïse et
Élie sont apparus. Il est toujours Dieu.
25 Nous pouvons passer par beaucoup de difficultés
et d’épreuves. Souvenez-vous simplement qu’il y a Quelqu’un qui sait,
qui éclaire le chemin, qui rend la chose réelle. Je ne sais pas ce
qu’il y a derrière le rideau. Mais je sais une chose: je cours vers le
but de la vocation céleste, tous les jours, j’essaie de vivre pour ce
grand événement qui aura lieu un jour; quand je Le verrai face à face,
et que je raconterai l’histoire “Sauvé par grâce”. C’est pour ce
jour-là que je vis. Laissant en arrière les choses qui y sont, je veux
courir vers le but, continuer simplement à avancer.
26 Je veux que ce tabernacle, maintenant que vous
êtes sur pied, je veux que vous continuiez à courir vers le but de la
vocation céleste. Quoi que vous fassiez, soyez fermement attachés les
uns aux autres, ayez l’esprit de clan le plus possible, mais en gardant
toujours un bras tendu vers l’extérieur, pour aller chercher quelqu’un
d’autre, pour les faire entrer. Mais, quant à cette Foi que nous
prêchons maintenant, et pour laquelle nous combattons, ne vous En
éloignez pas d’un pouce. En effet, si vous croyez que je suis Son
serviteur, c’est ceci le programme de Dieu. Ce ne sera jamais dans la
majorité. Ce sera toujours dans la minorité, ça a toujours été et ce
sera toujours comme ça. Mais, souvenez-vous, il est écrit: “Ne crains
point, petit troupeau; votre Père a trouvé bon de vous donner le
Royaume.”
27 Maintenant, il y a un groupe de fonctions dans
notre église: diacres, administrateurs, surveillant de l’école du
dimanche, pasteurs, selon l’ordre établi dans notre église. Et c’est
vous-mêmes qui avez élu les frères qui occupent ces fonctions, et le
pasteur. Moi, je suis simplement le surveillant général, je suis là
pour veiller à ce que tout se déroule bien, et pour donner des
conseils, et ainsi de suite. C’est vous qui élisez votre pasteur, qui
élisez vos administrateurs, qui élisez vos diacres, qui élisez chaque
fonction qu’il y a dans cette église, c’est vous-mêmes. Et c’est votre
devoir de soutenir ces hommes, voyez-vous, car ils commettront des
erreurs. Ce sont des mortels. Ce ne sont que des hommes, et ils
commettront des erreurs. Mais si le président des États-Unis commet une
erreur, est-ce qu’on le renvoie comme président? On oublie ça et on va
de l’avant. C’est comme ça que nous voulons faire dans notre église
maintenant. Je l’écoutais prier, il y a quelques instants, pour les
diacres. Et d’entendre, là-derrière, à la porte, un témoignage des
administrateurs, que vous êtes tous d’un même accord. Maintenant,
restez comme ça. Maintenant, vous, les membres, soutenez ces
administrateurs, ces diacres et ce pasteur. Et, souvenez-vous, une fois
que vous êtes unis comme ça, souvenez-vous que c’est le rôle du diable
de faire en sorte que cette unité soit brisée. Or ça l’a toujours été,
et ça le sera toujours. Mais vous, soutenez vos frères qui occupent ces
fonctions; c’est de ça que je voulais parler.
28 Et puis, j’ai aussi, ici, quelque—quelque chose
pour le tableau d’affichage ce matin, concernant les réunions des
conseils, et les pouvoirs de ceux-ci. On mettra ça sur le tableau
d’affichage. J’en ai une copie pour Frère Roberson, qui est président
des di-… des administrateurs. Et j’en ai aussi une copie pour Frère
Collins, je pense, qui fait fonction de président du conseil des
diacres. Et, maintenant, toutes ces fonctions sont établies
conformément à l’Écriture. Ils doivent avoir les règles Bibliques de ce
qu’ils doivent faire. Par conséquent, les administrateurs ont leur
fonction à eux. Et les diacres ont leur fonction à eux. Le surveillant
de l’école du dimanche a sa fonction à lui. Et le pasteur est le chef
du troupeau.
29 Or, ils ont, selon chacune de ces fonctions, des
choses en commun. Alors je pense que vous ne devriez pas avoir vos
réunions ensemble, mais séparément selon chaque fonction, parce que les
diacres n’ont rien à dire aux administrateurs, à moins d’avoir quelque
affaire à leur soumettre. Et vice versa, les administrateurs sont
responsables des finances et de ce qui concerne le bâtiment; ils n’ont
rien à voir avec les diacres. Les diacres sont les policiers de
l’église et les assistants du pasteur. Et les administrateurs sont
responsables de tous les biens. Les administrateurs n’ont rien à voir
avec le côté spirituel, et le diacre n’a rien à voir avec le côté
financier. Par conséquent, ça doit être… Et le surveillant de l’école
du dimanche est responsable de son école du dimanche. Donc, j’ai tout
ça rédigé et tapé à la machine, pour qu’on le mette sur le tableau
d’affichage.
30 Et puis, nous allons aussi mettre dans un cadre
la Doctrine que défend l’église, et L’afficher, dans un cadre ici, dans
l’église; ce que nous défendons, les—les principes, la Doctrine de
l’église. Or, pour être une église, nous devons avoir une doctrine.
31 Nous ne plantons pas de jalons, pour dire: “Nous
allons jusque-là, pas plus loin.” Dans la communion fraternelle avec
tout le monde, nous allons aussi loin que Dieu nous permettra d’aller,
dans Ses Écritures, avec les gens. Alors, serrez-vous les coudes, soyez
d’un même accord, d’un même cœur, et allez de l’avant pour Dieu. Voilà
ce que Dieu veut que nous fassions.
Maintenant prions, ensuite nous aborderons la Parole.
32 Ô précieux Seigneur, maintenant nous sommes sur
le point d’aborder la Parole Divine, ou la lecture de cette Parole. Que
Ton Saint-Esprit nous interprète ce dont nous avons besoin. Donne-nous
de parler, Seigneur. d’agir et de vivre, en sachant que nous sommes
tous Tes enfants, par grâce, puisque Tu nous as appelés. Qu’il y ait
une communion fraternelle dans cette église, car nous sommes sur le
point d’émerger dans un grand mouvement, c’est ce qu’il nous semble,
qui va susciter d’autres ministres pour aller dans les champs de
mission, là-bas, où, si Tu devais m’envoyer dans différentes régions du
monde pour y établir la Foi, je pourrai alors présenter un ministre
prêt, disposé et formé pour prendre la relève. Et que la Foi qui a été
transmise aux saints une fois pour toutes, et que nous défendons
bravement, devienne un cercle tout autour du monde. Accorde-le,
Seigneur. Que ce petit tas de mauvaises herbes, c’est ce qu’il était le
jour où nous Te l’avons consacré, qu’ici une église prenne naissance,
Seigneur, d’où sortiront des ministres, des évangélistes, des docteurs
et des missionnaires, qui iront vers toutes les régions du monde.
33 Nous voudrions demander, ce matin, une
bénédiction spéciale pour notre Frère et notre Sœur Stricker, qui
souffrent en ce moment. Mais nous savons que nous devons tous subir ces
épreuves. Chaque fils qui vient à Dieu doit être châtié, mis à
l’épreuve. Si nous abandonnons facilement, et que nous faisons
demi-tour, alors nous sommes des enfants illégitimes, et non les
enfants de Dieu. Donne à Frère et Sœur Stricker la force et la
puissance, pour qu’ils restent à leur poste. Quitte à devoir mendier
leur nourriture, mais que Ta main bénissante soit sur eux. En effet,
nous ne savons pas, mais il se pourrait que ce soit grâce à cet effort
même, que Tu montres aux autochtones de l’Afrique ce qu’est un vrai
Chrétien. Accorde-le, Seigneur. Maintenant, que tout cela se fasse
selon Ta volonté.
34 Bénis ce pasteur, Frère Neville. Nous Te prions,
Seigneur, de faire de lui un berger du troupeau, comme Tu l’as fait
dans le passé. Et nous n’oublions pas sa charmante petite épouse, qui
est très malade. L’ennemi voudrait laisser Frère Neville avec ce groupe
d’enfants, sans mère, mais nous nous tenons là et nous plaçons, par la
foi, le Sang de Jésus-Christ entre cet ennemi et notre sœur. Que Ton
Esprit, Seigneur, soit grand sur elle, sachant que toutes les femmes
sont destinées à traverser cette vallée, des ténèbres de cet âge, mais
nous Te prions d’être avec elle. Bénis ces petits enfants. Elle sera
nerveuse, maintenant, et agitée, mais que le Saint-Esprit soit à la
porte de la miséricorde, en tout temps, pour cette famille.
35 Bénis notre conseil des administrateurs: notre
Frère Wood, et notre Frère Egan, Frère Roberson, et tous les autres,
Seigneur. Les diacres, les administrateurs, et tous ceux qui œuvrent
ensemble dans l’église, nous Te prions, Seigneur, de leur donner
d’exercer leur mandat dans la sainteté et—et la justice. Bénis,
Seigneur, ceux qui ont exercé des fonctions dans le passé. Et nous Te
prions de continuer à être avec nous tous, de sorte qu’on nous
connaisse comme une église qui œuvre dans l’unité, dans l’Esprit et
dans l’amour du Seigneur. Nous Te prions maintenant de nous dispenser
la Parole, selon nos besoins, alors que nous lirons dans Ta Parole
écrite. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
36 En priant, je pensais, pendant que nous
bénissions, ou, que nous demandions des bénédictions pour notre conseil
moderne… notre nouveau conseil des administrateurs et ainsi de suite,
je pensais à notre Frère Fleeman, à Frère Deatsman et à ceux qui sont
assis ici, qui ont été de bons collaborateurs, précédemment. Nous
voulons rendre grâce à Dieu de leur service loyal. Que le Seigneur soit
toujours avec eux, pour les bénir et les aider. Je voudrais lire,
avant… Souvenez-vous de ceci, là: le tableau d’affichage et tout, et
les réunions qui auront lieu prochainement.
37 Nous sommes heureux d’avoir parmi nous, ce matin…
Eh bien, je pourrais le dire comme ceci: un homme qui m’a été très
précieux dans le passé, et qui m’est précieux maintenant, un bon frère,
Fred Sothmann, de… et son épouse, de la Saskatchewan, au Canada, qui
est ici pour séjourner avec nous, — dans notre nation, il est ici pour
demeurer dans le pays, mais dans notre communion fraternelle, il est un
frère bien-aimé, — Frère Fred Sothmann qui est assis là-bas. C’est lui
qui a organisé la campagne pour moi quand j’étais au Canada.
38 Et un autre précieux frère, qui était aussi
autrefois Canadien, qui a été un homme d’affaires et qui peut prouver
au monde qu’on ne peut pas donner plus que Dieu. Lui et son copain ont
créé une fondation, dont les fonds sont destinés à la construction d’un
bâtiment, ou aux missions étrangères, une fondation. Ils m’ont fait
venir à Oakland, pour une réunion, et ils ont dit qu’ils avaient
l’argent, qu’ils allaient tout parrainer, par leur fondation.
39 Frère Fred et moi, nous avions essayé ça, avec de
l’argent que Frère Fred avait, que je n’avais pas voulu accepter à
titre individuel. Et donc, nous avions décidé de donner ça aux
Canadiens, de ne même pas ramasser d’offrande, mais ça n’a pas vraiment
été un succès. Les réunions se sont bien passées, mais, vu que nous
n’avions pas ramassé d’offrande… Peu m’importe que l’église vaille cent
milliards de dollars, on le doit quand même à Dieu, de ramasser une
offrande. Ça fait partie de l’adoration. Et vous volez ça… Autant je
suis contre l’argent et ces choses-là, j’ai découvert que, quand un
homme a tort, autant admettre qu’on a tort; en effet, Frère Fred et
moi, nous avons constaté que ça n’a pas vraiment donné un bon résultat.
40 Et, Frère Borders, quand j’ai quitté Frère Fred,
et que je suis allé vous rencontrer à Oakland, j’ai dit: “Ne faites
surtout pas ça. Faites passer le plateau à offrandes, ramassez une
offrande, et ce que vous aurez récolté, remettez-le dans votre
fondation, pour une autre réunion quelque part.”
41 Et avant la fin des services, Frère Border et ses
amis sont venus me dire: “Tout ce que nous avons mis dans la—la réunion
est déjà recueilli.”
42 Et puis, il y a quelques jours, il a organisé une
réunion à San Jose, en Californie, où il a réuni, je pense, soixante ou
soixante-dix églises dans la vallée, de toutes les différentes
confessions, qui ont toutes collaboré. Nous avons eu une réunion
formidable, et nous allons y retourner en novembre. Nous sommes heureux
que vous soyez parmi nous, Frère Borders et Frère Fred, assis là-bas,
au fond. Ces hommes vous sont peut-être inconnus, à vous, mais ils ont
été des frères précieux pour moi, sur les champs de mission, ils
combattent pour la Foi que nous défendons. Que Dieu vous bénisse,
frères. Nous sommes contents que vous soyez parmi nous ce matin, dans
notre petit tabernacle, ici. Il n’est pas très beau, mais il y a
quelque chose ici: nous savons que Dieu habite ici, voyez-vous, alors
nous sommes heureux de ça. Et il y a d’autres précieux frères, si
j’avais le temps je les nommerais, qui sont parmi nous aujourd’hui.
43 Maintenant, j’envisage et je prie, c’est que,
dans quelques jours, si le Seigneur le veut, je voudrais aller, je me
sens conduit… Je ne l’ai pas encore annoncé. La prochaine réunion, dans
l’Ohio, pour être avec Frère Sullivan, au terrain de camping, très
prochainement. C’est seulement un trajet d’une centaine de milles [160
km—N.D.T.], aller là-bas, je pense, Gene, quelque chose comme ça. Ce
sera un beau voyage, si vous n’avez rien de prévu pour vos vacances, si
le Seigneur continue à nous conduire. Un homme très bien, et nous avons
beaucoup d’estime pour Frère Sullivan, beaucoup. Ce n’est qu’un… Il est
maire de la ville. Il l’a été, simplement, un ex-maire, et ce n’est
qu’un homme du Kentucky, à l’ancienne mode. C’est tout ce que je peux
dire de lui. Quand je l’ai rencontré l’autre jour, dans… Tous les deux,
nous avons grandi là-bas, dans les montagnes du Kentucky. Il m’a dit
“Est-ce que tu as toujours ton assa-fœtida autour du cou, Billy?”
Maintenant vous savez qu’il est vraiment—vraiment du Kentucky.
Maintenant prenons…
Je ne dis pas ça pour manquer d’égards envers mes
frères du Kentucky qui sont ici, Frère Jefferies et les autres. Moi
aussi, je suis du Kentucky, vous savez. Je vous dirai une chose que
nous sommes. Nous ne sommes pas du Kentucky, et nous ne sommes pas non
plus Américains. Nous sommes des pèlerins et des étrangers. Nous
cherchons une Ville à venir.
44 Maintenant, pour la lecture, lisons dans le Livre
de l’Exode, pendant quelques instants. Je voudrais lire au chapitre 23,
du verset 20 au verset 23 inclus. Je voudrais tirer un sujet, ce matin,
comme ceci… de ceci, plutôt: Une délivrance totale. Et je ne parlerai
pas longtemps: là, j’attendais pendant que vous preniez le Livre et le
chapitre.
Voici, j’envoie un ange devant toi, pour te protéger
en chemin, et pour te faire arriver au lieu que j’ai préparé.
Tiens-toi sur tes gardes en sa présence… écoute sa
voix; ne lui résiste point, parce qu’il ne pardonnera pas vos péchés,
car mon nom est en lui.
Je suis sûr que l’assemblée sait qui était cet Ange.
“Mon Nom est en Lui.”
Et si tu écoutes sa voix, et si tu fais tout ce que
je te dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes
adversaires.
Mon ange marchera devant toi, et te conduira chez
les Amoréens, les Héthiens… Phéréziens… Cananéens… Héviens et…
Jébusiens, et je les exterminerai.
45 Que le Seigneur bénisse Sa Parole, alors que nous
parlerons maintenant pendant quelques instants, s’il vous plaît. Je
réfléchissais sur ce sujet, d’Une délivrance totale.
L’Église a été dans la-dans la minorité; Elle le
sera toujours, quant aux membres, jusqu’à ce que Jésus vienne. Mais
Elle vit au-dessous des privilèges que Dieu Lui a donnés. Si seulement
nous savions que ceci est l’Église du Dieu vivant; non pas le Branham
Tabernacle, mais le Branham Tabernacle En est simplement une partie. Il
y a d’autres tabernacles semblables, d’un bout à l’autre du pays.
46 Frère Snelling, ce soir, il va avoir un service
de baptêmes. J’ai oublié, Frère Curtis m’avait dit d’annoncer ça, ou,
il m’avait dit hier, qu’il allait faire ça. Il va avoir un service de
baptêmes. Et s’il y a quelqu’un ici qui n’a encore jamais été baptisé,
eh bien, Frère Snelling serait heureux de le faire, ce soir. C’est au
Tabernacle de la Sainteté, à Utica. Et Frère Junior Jackson, à New
Albany. Et, il y a beaucoup d’églises semblables, d’un bout à l’autre
du pays. Mais nous vivons tous, on dirait, plus ou moins comme si nous
étions vaincus.
47 J’ai entendu Frère Neville annoncer ce matin,
j’étais là-derrière, que… c’est comme si ça m’était venu à l’esprit,
que les gens, semble-t-il, s’éloignent de la délivrance. Ça semble être
quelque chose que les gens ont vu, et alors ils mettent ça de côté:
“Oh, eh bien, Dieu peut le faire.” Mais ce n’est pas la bonne attitude.
48 Moïse, là, quand il a été appelé par Dieu, il
était un prophète total, complet.
Quand Dieu envoie un homme pour faire quoi que ce
soit, Il l’équipe complètement, de tout ce qu’il lui faut. Si Dieu
appelle un homme à être un prédicateur, Il met quelque chose en lui, ce
qu’il faut pour prêcher. S’Il l’appelle à être un docteur, Il met
quelque chose en lui, ce qu’il faut pour enseigner. S’Il l’appelle à
être un prophète, Il met quelque chose en lui, ce qu’il faut pour voir
des visions et pour être un prophète. Dieu équipe toujours complètement
Son homme.
Et c’est exactement ce qu’Il a fait, quand Il a
envoyé Moïse en Égypte. Il l’a élevé d’une certaine façon. Il l’a
instruit d’une certaine façon, et Il l’a modelé, et l’a formé, et l’a
façonné. Après qu’Il avait promis à Abraham, des centaines d’années
auparavant, qu’Il délivrerait les gens, alors Il—Il avait prévu qu’Il
formerait Moïse exactement comme Moïse l’a été. Moïse était un prophète
complet. Et alors, puisqu’il était un prophète complet, alors…
49 Tout comme vous, si vous êtes un Chrétien, Dieu
ne fait pas de demi-Chrétiens. Dieu fait des Chrétiens complets. Dieu
ne fait pas de demi-prédicateurs, mais le prédicateur peut être un
demi-prédicateur. Et Dieu fait de Ses enfants des Chrétiens, mais
parfois ils sont des demi-Chrétiens. Seulement ce n’est pas l’intention
de Dieu qu’ils soient comme ça. Ce sont leurs propres voies qui se sont
mêlées au plan de Dieu pour leur vie, et c’est pour ça qu’ils sont
comme ça. Dieu ne veut pas qu’ils soient des demi-Chrétiens, ou des
demi-prédicateurs, faisant des compromis de part et d’autre, ou… Il
veut qu’ils se tiennent complètement à la brèche.
50 Or, Moïse, Dieu avait fait de lui un prophète
complet, pour une délivrance complète. Et Moïse s’était complètement
livré entre les mains de Dieu. C’est pour ça qu’il était alors ce qu’il
était. Il était tellement complet en Dieu que Dieu pouvait avoir
confiance en lui.
51 Je me demande, ce matin, si, comme Chrétiens,
nous avons abandonné notre propre volonté, et si nous nous sommes
complètement abandonnés à Dieu, à tel point que Dieu peut avoir
confiance en nous dans la position où Il nous a placés. Je me demande,
ce matin, si moi-même, je pourrais être tellement abandonné à Dieu que
Dieu pourrait avoir confiance en moi, pourrait avoir confiance en Frère
Neville, pourrait avoir confiance en notre conseil des administrateurs,
en notre conseil des diacres, ou aux membres de notre église. Nous
avons tous une place, et nous avons un devoir.
52 Le ministre a une place, son devoir, c’est de se
tenir là et de prêcher les richesses insondables de Christ, sans faire
de compromis, s’il est appelé à être un prédicateur. Il n’usera d’aucun
ménagement envers qui que ce soit, s’il est appelé à être un
prédicateur.
53 Et le membre de l’église, il est appelé à être un
membre de ce groupe-là, alors il ne fera aucun compromis. Si l’église
croit qu’on ne doit pas jouer à des jeux d’argent, alors ce membre ne
devrait jamais toucher à un jeu de cartes. Nous ne croyons pas à la
boisson, il devrait tourner la tête complètement de la boisson. Si nous
ne croyons pas aux jeux d’argent, ni au tabac, le membre de cette
église-là ne devrait jamais toucher à une telle chose. Dieu donne une
délivrance complète. Quand nous…
Il le fera si nous nous abandonnons complètement à
Lui. Si nous nous remettons complètement entre Ses mains, alors Dieu
pourra vivre en nous. Christ, l’Espérance de la Gloire, Il pourra Se
refléter en nous, alors que nous nous enlèverons du chemin. Alors nos
pensées seront Ses pensées. Pouvez-vous vous imaginer Christ en train
de fumer un cigare? Pouvez-vous vous imaginer Christ en train de
prendre un verre, ou de jouer aux cartes? Alors, si votre esprit est
une partie de Son Esprit, Il veut qu’il en soit ainsi par votre
confession. Mais vous permettez au diable d’entrer et de prendre le
contrôle. Et pendant tout ce temps, tout au fond de votre cœur, vous
savez que vous avez tort quand vous faites ces choses.
Et qu’un membre dise du mal de l’autre membre, vous
savez que c’est mal, ça. Vous avez reçu l’ordre de prier les uns pour
les autres; non pas de dire du mal les uns des autres, mais de vous
aimer les uns les autres. Et si quelqu’un est abattu, relevons-le,
aidons-le. Alors, ça fera de nous un—un—un groupe de croyants unis. Or,
quand nous n’obéissons pas à ça, alors nous n’obéissons pas à Dieu, et
Dieu n’est pas content de nous. Par conséquent, notre église, nos
fidèles ne peuvent pas prospérer, l’église ne peut pas avancer, c’est
parce que nous sommes tous désunis. Comme Jésus l’a dit: “Un peu de
levain fait lever la pâte.”
54 Maintenant, si le conseil de l’église, ou, par
exemple, les—les diacres, s’ils venaient dire que nous devrions… s’ils
pensaient que nous devrions construire un nouveau tabernacle. Si c’est
le vote des diacres, et si on a consulté les administrateurs et qu’ils
n’ont pas l’argent pour le faire, alors ils auront un programme de
construction, comme ce que nous avons maintenant. Ensuite, c’est
présenté à l’assemblée générale, comme on devrait être, toute l’église,
être souveraine. Puis, si l’église vote en faveur du nouveau
tabernacle, alors nous devrions, tous ensemble, collaborer à la
construction de ce nouveau tabernacle.
55 Franchement, moi-même, quand ils m’ont parlé d’un
nouveau tabernacle, j’étais contre cette idée-là. C’est vrai. J’ai dit:
“Nous n’avons pas vraiment besoin d’un nouveau tabernacle. Je vais
probablement partir d’ici, très bientôt, puisque le Seigneur… si ce
qu’Il m’a montré se réalise. Qu’avons-nous besoin d’un nouveau
tabernacle? Nous n’avons pas l’argent pour ça.”
56 Ensuite je suis venu, et j’ai considéré le
sentiment de l’église, que l’église, en majorité, semblait vouloir ça.
Alors, qu’est-ce que j’ai fait? J’ai sacrifié mes propres idées, et je
me suis rallié à l’église. Bien sûr, faisons-le. Si… c’est comme ça que
nous tirons au sort, c’est comme ça que c’était aux temps Bibliques,
c’est comme ça que l’église votait. La—la souveraineté, les groupes de
gens, ils se réunissaient. L’union fait la force. Et donc j’ai dit:
“Certainement, si c’est ce que l’église veut, si c’est ce que Dieu
veut, Il a plus autorité par le vote de tout un groupe de gens que par
moi, parce que je n’ai aucune vision pour dire que ça ne devrait pas
être.” Alors, nous nous rallions à l’église, et nous avançons avec
l’église. Et je donne mon appui à ça, pour faire tout ce que je peux,
voyez-vous, pour donner un coup de main à l’église.
57 Ça devrait être le motif de chaque Chrétien et de
chaque personne dans l’église, c’est de nous unifier et de nous serrer
les coudes. Ce pour quoi l’église vote, c’est ce que nous devrions
soutenir. Alors, disons, par exemple, qu’on veut modifier quelque chose
dans l’église. Eh bien, alors, si les administrateurs veulent ça… si
quelqu’un d’autre veut ça, les diacres, s’ils veulent modifier quelque
chose, on présente ça devant l’église, alors, l’église réunie. Et si
notre—si notre idée là-dessus semble un peu différente de celle de
l’église tout entière, sacrifions cette idée, parce que c’est le seul
moyen par lequel nous pouvons rester unis. Et si cette église continue
seulement à avancer comme maintenant, et si elle s’unit, Dieu… Il n’y a
pas de limite à ce qu’Il accomplira, si nous nous serrons les coudes.
Nous devons nous serrer les coudes. C’est comme ça que nous voulons
être: tellement complets, les uns avec les autres, et alors tellement
complets, entre les mains de Dieu.
58 Et puis, nous devons avoir un homme dont nous
croyons qu’il prêche la Parole de Dieu. Si cet homme ne le fait pas,
alors prenez quelqu’un qui le fait vraiment. Voilà la position que nous
devons avoir. Si le conseil des administrateurs ne veut pas soutenir ce
qui est juste, alors c’est votre devoir d’élire quelqu’un qui défendra
ce qui est juste. Et après avoir fait ça, soutenez-le. C’est à vous d’y
voir. Soutenez-le. Et, tous ensemble, nous défendons une seule Cause,
c’est Dieu.
59 Si un membre commet une erreur, ne le repoussez
pas. Aidez-le. Relevez-le. Réunissez-vous, avez un entretien les uns
avec les autres. Voilà ce que l’Écriture dit. Quand nous commettons une
erreur, allons auprès de Dieu. Avant d’aller auprès de Dieu, nous
devons aller auprès de la personne que nous avons offensée.
60 J’ai dû faire ça dernièrement. Je sais que
j’avais mal agi. J’avais menti, j’avais incité ma femme à mentir. Je
crois que je vous en ai parlé, ici à l’église. C’était il y a quelques
jours, il n’y a pas longtemps, il y a à peu près six semaines de ça.
Les avocats m’avaient tellement perturbé, avec cette enquête, que je ne
savais plus trop où j’en étais. Je venais de rentrer du bureau, pour
dîner. Le numéro de téléphone privé a sonné, et Méda est allée répondre
au téléphone. Elle a mis sa main sur le combiné, elle a dit: “C’est
encore les avocats.”
61 J’ai dit: “Je ne pourrais pas endurer une autre
soirée de ça. On dirait que je suis en train de perdre la tête. Je
perds la raison, ils me pressent par ici, par là, par ici.” J’ai dit:
“Je ne peux pas supporter ça.” Je me suis levé d’un bond, j’ai dit
“Dis-leur que je ne suis pas là”, et je me suis précipité derrière la
maison.
62 Quand je suis revenu… Méda est très
consciencieuse pour ces choses. Elle est venue me voir, à la porte,
elle était au bord des larmes. Elle a dit: “Bill, est-ce que c’était la
bonne chose à faire?”
63 Vous savez comment vous êtes. Je sais comment
moi, je suis. J’ai dit: “Bien sûr. Je n’étais pas ici à ce moment-là.”
Je savais que Dieu m’avait condamné pour ça. J’ai dit: “Je n’étais pas
ici à ce moment-là.”
Elle a dit: “Mais tu étais ici quand il a appelé.”
64 Cet après-midi-là je suis allé prier pour un bébé
malade. Avant de quitter la maison, le téléphone a sonné de nouveau, et
le petit Joseph est allé vite saisir le téléphone, et il a dit: “Papa,
tu veux que je leur dise que tu n’es pas là?” Voyez-vous comme le péché
corrompt, quel genre de famille on aurait là, à la fin?
65 I Jean chapitre 5, au verset 21, dit: “Si notre
cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.” Mais
si notre cœur nous condamne, comment pouvons-nous avoir de l’assurance
devant Dieu? Nous savons que, tant que nous avons un péché qui n’est
pas confessé, Il ne nous exaucera jamais. C’est fort, mais
c’est—c’est—c’est… l’église a besoin de ces choses.
66 Alors je me suis mis à prier pour ce bébé, et, au
moment où j’allais lui imposer les mains, le Seigneur m’a repris, Il a
dit: “Tu as dit un mensonge. Tu n’es pas digne de prier pour ce bébé.”
67 Je me suis détourné de cet homme. J’ai dit:
“Monsieur. attendez-moi ici. Je dois aller rectifier quelque chose.”
68 J’ai appelé l’avocat, et je suis allé au bureau,
je l’ai fait venir. J’ai dit: “Écoutez, monsieur, j’ai dit un mensonge.
J’ai fait mentir ma femme. Elle a dit que je n’étais pas là, et je
m’étais précipité derrière la maison.” J’ai confessé ça, et je lui en
ai parlé.
69 Il s’est avancé et il a mis les mains sur mon
épaule. Il a dit: “Frère Branham, j’ai toujours eu confiance en vous,
mais maintenant, j’ai plus confiance que jamais: un homme”, il a dit,
“qui est prêt à réparer ses torts.”
70 Je lui ai dit, j’ai dit: “Je me suis mis à prier
pour un bébé, et le Seigneur me condamnait vraiment, dans mon cœur,
parce que je savais que j’avais mal agi.”
71 Alors, le lendemain, ma femme m’a dit: “Où
vas-tu?”
J’ai dit: “À ma caverne.”
72 Et je suis allé à ma caverne, au nord de
Charlestown, là où je vais depuis des années. J’y suis entré, et j’ai
prié toute cette journée-là: “Ô Dieu, ne me laisse plus jamais faire
une chose pareille. Pardonne-moi, Seigneur, car, au moment où j’allais
imposer les mains aux malades, pour prier, là j’ai eu la condamnation.”
Vers trois heures de l’après-midi, je suis ressorti. Il y a un gros
rocher, juste là. Je suis monté sur ce rocher, et je regardais en haut
en direction de l’est, les mains en l’air, je louais le Seigneur.
C’était tellement calme, là-bas. Et j’ai dit: “Seigneur, si seulement
Tu… Une fois Tu as passé près de Moïse, et il a dit que c’était le…
quand Tu l’avais caché dans le creux du rocher, que ça ressemblait au
dos d’un homme.” J’ai dit: “Voudrais-Tu le faire de nouveau, Seigneur?
pour me faire savoir que je suis pardonné.” Et j’ai dit: “Si Tu veux
bien m’aider et me mettre quelque chose à l’esprit…” J’ai dit:
“Seigneur, je ne suis pas très fort, mentalement, parce que je n’ai pas
d’instruction.” J’ai dit: “Et je—j’essaie de Te servir. Tu connais mon
cœur, et je ne… Je n’aurais pas dû faire ça. Je ne voulais pas faire
ça. On aurait dit que j’étais en train de perdre la tête, tellement
j’étais nerveux, et j’ai fait ça sous l’impulsion du moment, quand
Satan m’a pris au piège.” J’ai dit: “Si Tu m’as pardonné, alors,
permets-moi de Te voir, Seigneur.”
73 Dieu est mon Juge; juste à côté de moi, dans un
petit coin des buissons, il y a eu comme un Vent qui s’est mis à
soulever un tourbillon, Il est venu directement le long de la paroi de
la caverne, là où j’étais, et Il est reparti à travers les bois. Oh,
frère, une paix qui surpasse toute intelligence m’a envahi. Et j’ai
crié. J’ai pleuré. J’ai poussé des cris. Je sais que mes péchés m’ont
été pardonnés. Voyez-vous, j’étais désuni d’avec Dieu, je ne pouvais
pas obtenir la délivrance de ce bébé.
74 Et le lendemain même, un homme qui était venu de
Chicago, un homme remarquable, un catholique nouvellement converti, les
valvules de son cœur avaient enflé comme une chambre à air gonflée, et
on voulait les inciser depuis longtemps, c’est ce qu’on voulait faire,
mais il ne le leur permettait pas. Finalement, il a obtenu un
entretien. Ces entretiens, on reste là jusqu’à ce qu’on ait découvert
ce qui ne va pas. Et cet homme venait à peine d’entrer que le
Saint-Esprit a remonté dans sa vie, et Il en a ressorti quelque chose
qu’il avait fait quand il était enfant de chœur à l’église catholique.
Il a dit: “C’est la vérité. C’est la pure vérité.” Il a dit:
“Voulez-vous dire que c’était retenu contre moi?”
J’ai dit: “C’est la seule ombre que je vois dans
votre vie.”
75 Il est reparti, et il a dit au médecin, il a dit:
“Très bien, préparez tout maintenant, nous allons avoir l’opération.”
76 Le médecin a dit: “Nous allons vérifier de
nouveau ce vieux cœur.” Et quand il l’a examiné, il a dit: “Vous n’avez
pas besoin de cette opération.” Voyez?
77 Si notre cœur nous condamne; nous voulons une
délivrance complète. Nous ne voulons pas être une demi-église. Nous
voulons être une vraie église ou pas une église du tout. Nous voulons
être des vrais Chrétiens ou pas des Chrétiens du tout. Nous voulons une
délivrance totale, de nos habitudes, de nos péchés, de nos mauvaises
pensées, de nos mauvaises actions, de notre négligence, de tout ce que
nous avons fait. Nous voulons une délivrance totale, pour que, quand
les gens entreront dans cette église pour qu’on prie pour eux, il n’y
ait que ce petit groupe (qui ne dépassera peut-être pas cent ou deux
cents personnes) assis ici, mais ils seront complètement entre les
mains de Dieu. Et quand nous prierons, alors Dieu nous exaucera des
Cieux. Dieu veut quelqu’un qu’Il pourra tenir dans Sa main, quelqu’un
dont Il pourra dire: “J’ai confiance en lui. Mon serviteur malade que
voici, je peux l’envoyer au Branham Tabernacle, à Jeffersonville, ce
groupe de gens là est d’un même accord.” Quelque chose se produira.
78 Eh bien, regardez ce qu’Il fait pour nous dans
l’état où nous sommes. Qu’est-ce qu’Il ferait si nous étions d’un même
cœur et d’un même accord? Le seul moyen pour nous d’y arriver, c’est
d’unifier nos cœurs dans l’amour fraternel, d’obéir aux frères qui
occupent des fonctions dans l’église, et au pasteur, et le pasteur,
d’obéir à Dieu. Alors Dieu agit à travers le pasteur, à travers le
conseil, jusque dans l’église, et tous ensemble, nous formons un seul
bloc pour le Royaume de Dieu. Alors Dieu exaucera, quand nous aurons un
groupe unifié. Ne laissez rien vous nuire. Ne vous effrayez de rien.
79 Or, voilà le genre de personne que Dieu a destiné
à prendre le pays. Moïse était complet, c’était un homme qui ne faisait
pas de compromis. S’il y avait du remue-ménage, des querelles, et
autres, il ne faisait pas de compromis. C’est ce que Dieu veut de nous
maintenant.
80 Pharaon voulait consentir, il a dit: “Moïse, vous
pouvez tous partir, mais alors laissez vos enfants, ou, laissez
certains de vos troupeaux ici.”
81 C’est comme ça que le diable veut qu’un Chrétien
vienne. “II n’y a pas de mal à ce que tu adhères à l’église, mais ne
pardonne jamais à Jones. Il n’y a pas de mal, si tu peux y apporter… si
tu peux aller… Tu n’as pas à renoncer au tabac, à la boisson, au
mensonge, au vol, aux critiques, à la médisance. Tu n’as pas à renoncer
à ça. Adhère à l’église, c’est tout.”
82 Mais Moïse n’était pas un faiseur de compromis.
Il voulait une délivrance complète. Il a dit: “Nous ne laisserons pas
un seul ongle ici. Nous prendrons tout ce qui nous appartient, quand
nous irons adorer l’Éternel.”
83 Voilà comment devrait être l’église. “Nous
prendrons la justice. Nous prendrons la sainteté. Nous prendrons le
Saint-Esprit. Nous prendrons un groupe unifié, quand nous irons à
l’autel. Nous serons un vrai groupe. Nous ne laisserons rien derrière
nous. Nous prendrons tout. Il ne restera pas un seul ongle ici.” Vous
savez, des gens peuvent prier de telle sorte que le diable soit obligé
de lâcher prise.
84 C’est comme ça que Moïse et son groupe ont fait.
Ils sont arrivés là et ils se sont mis sous le Sang. Vous avez
remarqué, il n’y a pas eu de délivrance totale, tant qu’ils ne se sont
pas mis sous le Sang. Moïse, lui-même, il était unifié à Dieu, mais
Israël ne l’était pas. Il y avait encore du péché. Ils murmuraient
contre Moïse, et ils disaient: “Pourquoi, pourquoi fais-tu ça? Tu nous
attires plus d’ennuis.” En effet, Pharaon doublait la quantité de
briques qu’ils devaient faire, et tout. Ça c’était Moïse: lui, il était
complètement entre les mains de Dieu, totalement délivré de la garde de
brebis, pour garder les brebis de Dieu. Lui-même, il était totalement
délivré. Mais le peuple n’était pas délivré, parce qu’il y avait encore
des murmures parmi eux.
85 Un soir, quand Dieu avait décrété qu’on devait
tuer un agneau, — un type de Christ, — et que le sang a été trempé dans
l’hysope, c’est-à-dire une herbe toute simple (ordinaire, humble), et
appliqué sur le linteau de la porte et sur les poteaux, c’est là
qu’Israël a été complètement délivré, sans laisser un ongle là-bas.
Tout ce qui leur appartenait a été délivré. Leurs familles, leurs
bien-aimés, et tout, ont été délivrés, quand ils se sont mis
complètement sous le sang.
86 C’est là que l’église sera complètement délivrée:
quand tout aura été mis sous le Sang. Quand vos péchés auront été mis
sous le Sang, quand votre tabac, quand vos jeux d’argent, quand votre
tricherie, quand votre vol, quand votre mensonge, quand tout aura été
mis sous le Sang, alors il y aura une délivrance totale. Si vous avez
fait du tort à quelqu’un, réparez ça. Vous ne pouvez pas apporter ça
sous le Sang, ça n’y restera pas. Vous ne pouvez pas l’apporter.
Quelque chose vous empêchera de le faire. Quand votre moi aura été
complètement, totalement, mis sous le Sang, il y aura une délivrance
totale; alors vous connaîtrez une liberté que vous n’aviez jamais
connue auparavant. Quand tout aura été mis sous le Sang, soumis au
Royaume de Dieu, alors il y aura une vraie délivrance.
87 Jésus était complètement, totalement homme. Il
pouvait pleurer, comme un homme. Il pouvait manger, comme un homme. Il
pouvait être fatigué, comme un homme. Il était complètement, totalement
homme, dans Son être physique. Et dans Son Esprit, Il était
complètement, totalement Dieu, alors Il a soumis Sa chair à l’Esprit
qui était en Lui. Voyez-vous, Il a été tenté de toutes les manières,
comme nous. Il était un homme, pas un Ange. Il était un homme. Il a eu
des désirs et des tentations, exactement comme nous en avons. La Bible
le dit. Il était un homme, pas un Ange au-dessus de la tentation.
Hébreux 1 dit qu’Il a été, Hébreux 1.4 dit qu’Il a été abaissé
au-dessous des Anges. Il était homme, complètement homme; alors Dieu a
pris un homme complet, pour produire une délivrance totale, et Il L’a
rempli de Son Esprit. Le Saint-Esprit était en Lui sans mesure. Et Il a
été tenté comme nous avons été tentés. Il était complètement Dieu. Il
l’a démontré quand Il a ressuscité les morts, quand Il a arrêté la
nature, les mers mugissantes et les vents violents. Quand Il a parlé
aux arbres, et tout, ils Lui ont obéi. Il était Dieu, à l’intérieur. Et
Il aurait pu être un homme, car Il était effectivement un homme, mais
Il S’est totalement et complètement remis (comme homme) entre les mains
de Dieu, pour être au service de Dieu.
88 Et Il est notre exemple. Nous sommes des hommes
et des femmes. Nous sommes aussi des Chrétiens. S’Il est notre exemple,
remettons-nous complètement entre les mains du Saint-Esprit, afin
d’être des sujets du Royaume de Dieu.
89 Il était totalement homme; Il était totalement
Dieu. Mais Il a abandonné Ses parties naturelles à Son… et Ses parties
physiques, Sa propre pensée, Ses propres actions, Ses propres soucis,
et: “Je fais uniquement ce qui est agréable au Père.” Voilà. Totalement
délivré des êtres humains. Les sacrificateurs sont venus vers Lui, les
grands hommes, ils disaient: “Rabbi, telle et telle chose”, et ils ont
essayé de L’acheter, pour qu’Il adhère à leurs affiliations et à leurs
dénominations. Mais Il a été totalement délivré, parce qu’Il s’était
confié en Dieu.
90 Le Psalmiste n’a-t-il pas dit: “Tu Le délivreras,
car Il s’est confié entièrement en Moi”? Voyez? “Je délivrerai Mon
Unique des chiens, parce qu’Il s’est confié en Moi.”
91 À l’heure où nous arriverons à la fin du voyage
de la vie, c’est ce que je désire pour la mienne, — je sais que c’est
ce que vous désirez pour la vôtre, — je désire qu’Il dise: “Je le
délivrerai des mâchoires de la mort, car il s’est confié en Moi. Je le
délivrerai de la tombe, le matin de la résurrection, Je le délivrerai
totalement, âme, corps et Esprit, parce qu’il s’est confié en Moi.”
92 Toutes les œuvres de Jésus étaient complètes.
Tout était complet. Il délivrait totalement. Il a totalement délivré le
lépreux de la lèpre. Il a totalement délivré la femme à la perte de
sang, de sa perte de sang. Il a totalement délivré le monde du péché,
quand Il est mort, au jour de l’expiation. Il a totalement délivré tout
péché. Il a délivré l’Église. Alors, nous n’avons pas besoin d’être des
gens qui vivent au-dessous de leurs privilèges. Nous n’avons pas besoin
de vivre dans un état de défaite, parce qu’Il a vaincu le diable, et Il
a pris toutes les dominations et les autorités, et les a assujetties
sous Ses pieds, alors elles n’ont aucun droit légal de régner sur vous.
Nous sommes des Chrétiens, remplis du Saint-Esprit. Nous n’avons pas à
imp-… à laisser le diable nous imposer sa volonté. Christ nous a
délivrés. Une délivrance totale: Il nous a délivrés du mal, Il nous a
délivrés du péché, Il nous a délivrés des habitudes, Il nous a délivrés
du commérage, Il nous a délivrés des—des propos injurieux, Il nous a
délivrés de toutes sortes de saletés. Il nous a totalement délivrés, et
Il nous a mis dans Ses saintes mains; une délivrance complète, totale.
93 Il a délivré nos maladies. Il nous a délivrés de
la maladie; en effet, nous avons un titre de propriété incontestable,
qui nous donne droit à ça. Alléluia! “Car II a été blessé pour nos
transgressions, par Ses meurtrissures nous avons été guéris.” Il est
notre Guérisseur. C’est pourquoi cette pauvre petite femme, victime de
la polio, qui essayait de prendre soin d’un mari qui se mourait du
cancer, est entrée dans les sphères de la Présence de Dieu. Elle avait
la foi. Et elle… Les médecins avaient fait tout ce qu’ils pouvaient,
alors elle a suivi les instructions de Dieu, et elle a été totalement
délivrée.
94 Les disciples ont eu une délivrance totale, une
délivrance absolument totale. Pourquoi? Parce qu’ils étaient
complètement et totalement remplis du Saint-Esprit. Quand vous n’êtes
qu’un membre d’église, qui a serré la main du pasteur, ou… qui a eu une
petite expérience, comme de sauter, de pousser des cris, de parler en
langues, ou quelque chose du genre; et vous avez encore de la
méchanceté dans votre cœur, des comportements bizarres, de dire des
mensonges, de fumer la cigarette, de convoiter les femmes; il y a
quelque chose qui ne s’est pas encore produit. Il y a quelque chose qui
ne va pas. “Car celui qui aime le monde, ou les choses du monde,
l’amour de Dieu n’est pas en lui.” On vous a induit en erreur. “C’est à
leurs fruits que vous les reconnaîtrez.”
95 Nous voulons, tous ensemble, nous unifier au
Saint-Esprit. Tous les membres devraient s’unifier. L’amour de Dieu est
répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit. Il nous purifie de toute
iniquité. Nous sommes délivrés des choses du monde. Jésus a dit: “À
ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de
l’amour les uns pour les autres.” Quand un membre aime tellement
l’autre membre qu’il donnerait sa vie pour lui.
96 Quand une vilaine chose commence, que le monde
extérieur, certaines femmes viennent vous dire: “Mais, voyons donc, ma
chère. Ça vaudrait mieux pour toi que tu fasses ceci, ou que tu fasses
cela, que tu portes ceci, que tu fasses cela, ou que tu fasses ceci, et
que tu sortes de cette bande d’exaltés”, ou ainsi de suite, comme ça.
97 Nous sommes tellement unifiés à Dieu! Vous dites:
“Eh bien, Frère Branham, c’est une tentation très forte.” Mais c’est
pour ça que Christ est mort. Le diable est vaincu. Nous voulons une
délivrance totale. Nous voulons une église qui est pure, propre, sans
mélange, lavée dans le Sang de l’Agneau, et remplie du Saint-Esprit,
avec des signes, des prodiges et des miracles. [espace non enregistré
sur la bande—N.D.É.] …délivrer totalement chacun. [espace non
enregistré sur la bande]
98 Dieu bien-aimé, Tu n’acceptes que des choses qui
sont totalement délivrées. Tu ne pourrais pas recevoir un sacrifice qui
a un défaut. Tu ne recevrais jamais la prière d’une personne qui a du
péché quelque part dans sa vie. Tu ne pourrais tout simplement pas
faire ça, Seigneur. Tu ne l’as pas fait dans les âges passés, et Tu ne
peux pas le faire aujourd’hui. Mais il faut que le sacrifice soit sans
défaut. Seigneur Dieu, alors que nous nous déposons nous-mêmes sur
l’autel, comme vie sacrifiée, enlève de nous, ô Seigneur, toute tache
de péché. Je dépose complètement mon âme, mon corps, ma force, mes
efforts, avec cette église ce matin, sur l’autel. Purifie-nous par Ton
Sang, et pardonne-nous tous les péchés que nous avons commis. Et que le
glorieux Saint-Esprit demeure en nous en abondance, et que Sa Présence
nous accompagne en quittant ce tabernacle ce matin, si bien que nous
saurons en nous-mêmes qu’Il nous a pardonnés. Alors la prière sera:
“Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux
qui nous ont offensés.” Accorde-le, Seigneur.
99 Sois près de nous maintenant, bénis-nous et
garde-nous, jusqu’à ce que nous nous retrouvions pour le culte de ce
soir. Que nous y venions avec des mains propres et un cœur pur, que Tu
ne rejetteras pas, car nous voulons une délivrance complète et totale,
Seigneur, de tout ce qui nous empêcherait d’être la lumière du monde:
une lampe qui est placée sur une montagne, non pas sous le boisseau,
mais une lampe qui est placée sur la montagne, qui donne la lumière,
pour guider les pas des gens sur le droit chemin. Accorde-le, Père.
Nous le demandons au Nom de Jésus, et pour Sa Gloire. Amen.
100 Je vais demander à Doc… je pense qu’il est
là-bas, au fond, ou à l’un des diacres qui est présent. Pour que
l’église puisse lire ceci, Doc, viens mettre ça sur le tableau
d’affichage, pour que l’église puisse voir ça en sortant. Et puis,
Frère Collins, s’il est ici… Est-ce que Frère Collins est ici?
Donne-lui l’autre.
101 Très bien, monsieur, et on va voir ce que…
[Frère Branham fait une pause, il lit une note en silence.—N.D.É.] Il
s’agit de quelqu’un qui voudrait avoir un entretien. Ça, c’est toujours
accordé. Nous sommes contents.
Des entretiens, j’en ai. Voyez-vous, la chose que
vous devez faire, c’est d’appeler, à notre numéro là-bas. Nous—nous
avons eu tant d’ennuis à la maison, l’église le sait. Eux, ce sont des
nouveaux venus. L’église est au courant. On devrait mettre un petit
bout de… Ça aussi, je vais demander qu’on affiche ça dans l’église,
pour ceux qui viendront. Voyez-vous, il y en a tellement que nous ne
pouvons pas nous occuper de tout le monde, mais on les prend un par un,
par numéro. Voyez? Et nous… Si vous voulez seulement composer BUtler
2-1-5-1-9, BUtler. Et n’importe quel membre qui voit quelqu’un qui a un
besoin, je suis toujours content de voir les gens. Mais nous avons une
méthode habituelle. Il y a des gens qui ont déjà appelé, plusieurs,
voyez-vous. Et nous les faisons passer un à un, au fur et à mesure
qu’on avance. Alors il y a… Autrefois on faisait ça un peu au hasard,
n’importe comment, on passait, on sautait, les gens rentraient chez eux
déçus et tout. Maintenant ils ont tout mis vraiment en ordre. Et c’est
de ça que nous essayons de parler maintenant, voyez-vous, de tout
mettre en ordre, de façon parfaite.
Et je serai content de voir ces chères gens, s’ils
veulent seulement composer BUtler 2-15-19 (1-5-1-9), et M. Mercier ou
M. Goad, l’un des deux, répondra au téléphone, et il vous dira
exactement quand vous pourrez avoir un rendez-vous. Nous avons un local
là-bas, climatisé et prêt pour qu’on puisse y recevoir les gens et
prier pour eux. Nous ne demandons pas mieux que de faire ça.
102 Maintenant, la raison pour laquelle je ne viens
pas à l’église — les gens pensent que je cherche à m’éloigner des gens;
ce n’est pas ça. J’essaie précisément de—d’être tout à fait en ordre.
Voyez? C’est ce que je veux être, je ne veux pas faire acception de
personnes. Chaque personne, n’importe qui, n’importe où, n’importe
quand, voyez-vous; la couleur, le credo n’ont rien à voir là-dedans. On
va là-bas et on rencontre les gens. Et s’ils ont un besoin, on reste
là, avec Dieu, jusqu’à ce qu’on ait la solution. Pour tout ce qui
concerne des réunions, s’ils veulent savoir quelque chose, bien sûr, on
s’en occupe, puis on classe ça. Pour ça, c’est uniquement la conduite
du Saint-Esprit. Et c’est… Comme ça, je pense que c’est juste, ça met
tout le monde sur un pied d’égalité. Ainsi, c’est sans acception de
personnes, sans acception.
103 Est-ce qu’il y a des gens qui étaient venus pour
qu’on prie pour eux, ce matin, qui étaient malades et qui voulaient
qu’on prie pour eux? Très bien. Il n’y en a pas.
Alors, chantons ce bon chant pour la—pour
l’adoration. Qu’est-ce que nous pouvons chanter ce matin? “Qu’est-ce
qui peut effacer mon péché?” Tu connais ça, Teddy? “Rien d’autre que le
Sang de Jésus.” Qu’est-ce qui peut…
[Une sœur dans l’assemblée parle d’une dame qui est
très malade.—N.D.É.] Bon, très bien. Vous voulez prier pour elle
maintenant?
Je vais prier pour cette dame, imposer les mains à
cette femme-ci. Voudriez-vous courber la tête avec moi, alors,
tranquillement, là. [Frère Branham quitte le microphone de la
chaire.—N.D.É.]
104 Dieu bien-aimé, il y a une dame qui est très
malade. Notre sœur présente son corps, même pour enlever un cancer des
autres, à se tenir à la brèche, pour les autres. Mais Tu l’as délivrée
de ça, Seigneur, il y a quelques jours, quand ces choses ont été
connues. Donne-lui simplement de découvrir ça elle-même, alors,
Seigneur, elle saura que ça vient de Toi. Je lui impose les mains, et
j’implore Ta miséricorde pour cette autre femme qu’elle représente. Que
la grâce de Dieu, la Puissance du Saint-Esprit… S’il y a quoi que ce
soit de mauvais dans notre cœur, Seigneur, révèle-le-nous d’abord, puis
nous irons réparer ça. Alors nous saurons que nous avons trouvé grâce
devant Dieu, que nous sommes en paix avec Dieu, que nous recevrons ce
que nous demandons, parce que nous n’avons aucune condamnation.
Accorde-le, Seigneur. C’est au Nom de Jésus que je prie. Amen.
Très bien. [Frère Branham retourne à la
chaire.—N.D.É.]
Qu’est-ce qui peut effacer mon péché?
Rien d’autre que le Sang de Jésus;
Qu’est-ce qui peut me rétablir?
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
Oh, précieux est ce flot
Qui me rend blanc comme neige;
Je ne connais point d’autre source,
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
105 Combien sentent que tous leurs péchés sont sous
le Sang? Chantons-le avec nos mains levées maintenant.
Qu’est-ce qui peut effacer mon péché?
Rien d’autre que le Sang de Jésus;
Qu’est-ce qui peut me rétablir?
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
Maintenant, comme nous baissons les mains, serrons
la main de ceux qui sont autour de nous.
Précieux est…
C’est ça, tout autour.
…blanc comme neige;
Je ne connais point d’autre source,
Rien d’autre que le Sang de Jésus.
L’aimez-vous? [L’assemblée dit: “Amen.”—N.D.É.] Amen.
Oh, comme j’aime Jésus,
Oh, comme j’aime Jé-…
Maintenant, tenez-vous-en à ça, là. Tout le monde,
accrochez-vous à Dieu.
Comme j’aime Jésus,
Parce qu’Il m’aima le premier.
Je ne puis L’abandonner…