Expectative
1 Merci beaucoup, frère; et je suis heureux d’être ici. Que le Seigneur vous bénisse. Maintenant vous pouvez vous asseoir. J’ai certainement un grand privilège ce matin de me tenir à la chaire à Tucson pour la première fois dans ma vie. Pendant que je venais ce matin, je pensais au grand nombre de villes à travers le monde, que le Seigneur m’a accordé le privilège de visiter, et où je me suis entretenu avec les assemblées, étant donné que ce matin c’est ma première fois, ici en Amérique, d’être dans cette belle ville.
Depuis que nous sommes ici nous avons appris à aimer les habitants de cette ville et–et votre atmosphère, votre beau climat, les belles montagnes, le désert. A propos, il y a quelque chose qui me donne un ardent désir de rester ici. C’est tellement tranquille. Nous étions hier dans le désert, explorant le milieu, il semble tout simplement que lorsque vous êtes là dans la nation Dieu vous parle. Il n’y a pas d’empressement, les gens ne vont nulle part, ils ne sont pas excités au sujet de quoi que ce soit, ils sont donc tout simplement tranquilles et détendus. Et il semble à bien des égards que ces habitants que je rencontre ici sont détendus. Pas d’empressement. Nous ne sommes pas... pas d’empressement pour accomplir une certaine chose, et c’est un bon endroit pour un ministre nerveux, il peut alors se calmer. Il n’y a pas d’empressement. La vie a ses... un tel tourbillon d’activités, comme nous appelons cela, «courir dans tous les sens», et on doit faire ceci en quelques minutes et cela, et on a juste le temps qu’on a. Il semble que lorsque vous venez ici [les gens vous demandent:] «Eh bien, qu’est-ce qui vous presse?» Et j’aime cela.
2 Et maintenant, il y a dans le désert une autre chose que vous pouvez apprendre qu’il nous serait plutôt avantageux, je pense, de considérer: toutes ces épines des cactus. Lorsque je... Vous voyez ces épines, et je ne pense pas qu’il y ait une machine qui puisse en aiguiser une à ce point. Mon fils peut dire «amen» à cela, parce que hier nous avons dû en arracher sur lui tout au long de la journée. Et maintenant, si ces petits cactus poussaient–poussaient dans ma région, cette épine se déplierait et serait une belle feuille tendre, parce que, en réalité, c’est une feuille qui s’est enroulée sur elle-même. Et la nature l’a aiguisée de cette manière-là. C’est de cette manière qu’elle se protège. Ce serait bon pour nous d’y penser juste un moment.
Eh bien, mettez de l’eau dans ce désert et laissez cela ici pendant plusieurs années, et ce cactus va pousser avec des feuilles dessus, des feuilles tendres. Et c’est ce qui arrive quelquefois aux églises, lorsque nous sommes à court de l’eau spirituelle. Nous nous enroulons très fortement, et nous nous piquons les uns les autres. Mais arrosez cela avec de l’eau, cela devient tendre, flexible et... Je pense que c’est pour cela que nous avons des églises, c’est là que nous pouvons avoir de l’eau spirituelle qui nous gardera doux, tendres et flexibles pour que Dieu puisse nous utiliser; non pas nous piquant les uns les autres, mais nous appuyant tendrement et doucement l’un sur l’épaule de l’autre, et chacun de nous portant le fardeau de l’autre pour accomplir ainsi la loi de Christ.
3 J’ai rencontré votre humble pasteur. C’était la première fois de ma vie de le rencontrer, et c’est un petit gars formidable. Je suis reconnaissant qu’il ait cette merveilleuse église par ici et cette assemblée. Et puis, mon brave ami, un de vos membres par ici... Frère Norman et soeur Norman qui étaient de passage parmi vous, mais maintenant ils ont élu domicile, je pense, pour s’installer. Je ne les condamne pas. Et il m’a dit: «Quand je construisais cette église, a-t-il dit, alors que je fixais la dernière marche, que j’y enfonçais le clou, a-t-il dit, j’ai dit: ‘Ô Dieu, permets que mon ami, frère Branham, puisse un jour monter ces marches afin de parler à cette assemblée.’» Et il se tenait debout là derrière, pleurant à ce sujet il y a quelques instants, de voir que Dieu a répondu à sa prière. Et je–je suis très heureux du privilège d’être ici. Je... Vous êtes des gens... J’ai rencontré... Le seul nom que je sais prononcer, c’est frère Tony. Je n’arrivais pas à prononcer ce nom italien. Et alors je l’ai rencontré, et c’est un homme merveilleux. Et il y a un autre homme, je crois qu’on l’appelle Otto–Otto, quelque chose comme cela. Je ne sais pas très bien prononcer ces noms.
Et hier, nous avons tenu une conférence internationale. Il y avait là un Allemand, un Italien, et que sais-je encore, et moi j’étais là en tant qu’un Irlandais. Alors j’ai dit: «Ceci est une conférence internationale.» Beaucoup de jeunes gens, certains d’entre eux ont été outre-mer et ont livré bataille contre des nations, et ainsi de suite, contre différentes nations. Mais si vous pouviez tous sentir ce que nous avons senti hier, lorsque nous nous tenions dans le désert, il n’y aurait plus de guerre; nous serions des frères. C’est Christ qui est la réponse.
4 En contemplant cette belle vallée, les montagnes environnantes et imposantes, j’ai aimé cela. J’étais assis là-haut, regardant en bas la... cette ville et je pensais: «Combien de prospecteurs autrefois sont passés par ici et ont péri juste ici dans le désert, à la recherche d’une mine d’or?» Et ces jours-là sont tout simplement passés maintenant, mais nous remercions Dieu que nous ayons trouvé la Mine d’Or. Vous ne la creusez pas dans vos collines par ici, vous la recevez des cieux. Et maintenant, aujourd’hui nous ne prospectons plus, mais nous nous attendons à ce que Dieu accomplisse chaque promesse qu’Il a faite, et déverse sur nous Ses bienfaisantes bénédictions.
Et Il reste Dieu, et Son coeur est tout simplement impatient de nous donner ce que nous demandons, car nous devons demander, et plus encore, parce qu’ «Il a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Eternelle.» Et s’Il nous a aimés quand nous étions des pécheurs, quand nous étions éloignés de Lui, privés du droit de cité auprès de Dieu, combien plus Il est disposé ce matin à nous donner infiniment au-delà de tout ce que nous pourrions faire ou penser.
Et nous sommes venus dans cette ville en visite. Nous partons demain pour la Californie, nous continuerons dans les régions du Nord, et dans différentes régions du monde. Mais c’est certainement un grand privilège pour moi de me tenir ici ce matin dans cette belle église, les Assemblées de Dieu. Ils ont été parmi mes grands sponsors, à travers le monde. Il y a de bonnes gens qui sont membres de ces organisations, de merveilleux ministres, de merveilleux laïcs. Je pense que tout le peuple de Dieu est merveilleux. Partout où vous les trouverez, ce sont des gens merveilleux.
5 Et étant un missionnaire qui voyage beaucoup (J’ai fait environ sept fois le tour du monde.), j’ai trouvé que le Saint-Esprit... Lorsque vous allez dans un pays comme la Thaïlande, le Japon, l’Afrique du Sud, là-bas au fond chez les Hottentots, et à ces endroits-là où les hommes et les femmes viennent à l’église sans un morceau d’étoffe sur eux, parce qu’ils ne connaissent rien d’autre... Dix mille d’entre eux s’entassent au même endroit. Si vous pouviez parler leur langue, et leur dire: «Laquelle est la main droite ou gauche?», ils ne sauraient de quoi vous parlez. Tout ce qu’ils savent, c’est tuer tout ce qu’ils peuvent afin de manger, ils ne savent pas... de n’importe quelle manière pour trouver quelque chose à manger afin de survivre, juste comme le ferait un animal.
Mais il y a une seule chose qui fait qu’ils soient comme nous. Lorsque vous vous tenez dans une assemblée comme celle-ci, que le Saint-Esprit descende sur eux, ils font la même chose que vous faites lorsque vous recevez le Saint-Esprit, ils se comportent de la même manière. Cela montre que Dieu ne fait acception de personne ni de nation. C’est comme le dit Actes 4, où Pierre dit qu’il a compris que Dieu ne faisait acception d’aucune nation, mais que tous ceux qui Le craignent... Et nous avons donc une chose en commun: c’est Jésus-Christ.
6 J’ai appelé ma femme il y a quelques instants, et le thermomètre est presque à zéro là-bas; et même les écoles sont fermées à cause de la neige, tout est sous la neige, et les routes sont très glissantes. S’il y a quelqu’un qui vient de l’Est, vous feriez mieux d’être heureux de vous trouver ici à l’Ouest en ce moment, parce que [là-bas] il fait très froid. Ainsi, nous pourrions ne pas avoir des choses en commun pour ce qui est de ma région et de votre région, mais nous en avons bien pour ce qui est de notre Dieu et de votre Dieu, parce que c’est le même Dieu.
Ce matin je suis venu pour présenter en quelque sorte le ministère que le Seigneur Jésus m’a permis d’exercer partout à travers le monde. Et je pensais que ce matin dans cette école du dimanche, l’occasion sera donnée aux gens pour que je puisse leur expliquer (étant donné que nous sommes ici juste pour une soirée) que... comment ils peuvent recevoir Christ pour la guérison de leur corps. Et les petites choses étranges, comme c’est la première fois que je suis ici, quelque chose pourrait vous sembler un peu étrange. «Pourquoi font-ils cela de cette manière? Pourquoi ne le font-ils pas de telle autre manière?» Je pourrais expliquer cela.
Eh bien, d’habitude lorsque nous venons dans une ville où les gens tiennent une grande réunion, eh bien, nous–nous sollicitons la coopération et l’affiliation de toutes les églises pour qu’elles se mettent ensemble, afin que Christ ne soit pas divisé parmi nous; Il est le même Christ parmi nous tous. Et nous cherchons à réunir toutes les dénominations: les méthodistes, les baptistes, les pentecôtistes, l’église de Dieu, les pèlerins de la sainteté, et tous les autres. Et alors, nous nous asseyons ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ, dans l’espoir que Dieu déverse Son Esprit sur nous et fasse infiniment au-delà de toute mesure. Maintenant... Et puis, lorsque nous... pour faire cela...
7 J’ai toujours fait cette déclaration. Je... Tout le monde sait que j’étais un missionnaire baptiste, et je suis un missionnaire baptiste qui a reçu le Saint-Esprit. Ainsi c’est donc pourquoi je ne crois pas que la Pentecôte est une organisation. Je crois que la Pentecôte est une expérience que quiconque le désire peut venir recevoir. Nous ne pouvons pas ériger une clôture autour de cela, parce qu’il n’y en a pas, cela se répand au-delà de nos clôtures, vous voyez.
C’est pourquoi je crois qu’une personne est sauvée (qu’elle soit méthodiste, baptiste, catholique ou quoi qu’elle pourrait être), si elle croit véritablement en Jésus-Christ pour Sa grâce. Mais si c’est un catholique et qu’il croie que c’est l’église qui le sauve, il est alors perdu. Si c’est un pentecôtiste et qu’il croie que c’est l’église qui le sauve, il est perdu. Mais peu importe qui il est, l’église qu’il fréquente, si lui, s’il compte réellement sur le Sang et les mérites de Jésus-Christ, il est sauvé, peu importe l’église dont il fait partie. Car c’est par la foi que nous sommes sauvés, par le moyen de la grâce.
8 J’avais coutume de faire paître le bétail, je les conduisais là-haut au rassemblement des troupeaux, là dans le Colorado. C’était dans la vallée de la rivière Troublesome, l’association Hereford fait paître le bétail dans cette vallée. (Je suppose que vous avez les mêmes lois ici, pour obtenir la marque, la carte, la chambre de commerce et ainsi de suite.) Et si vous pouvez produire une tonne de foin dans votre ferme, eh bien, alors vous pouvez envoyer votre bétail pour y paître (une vache par tonne de foin que votre ranch produit) pour avoir le droit de faire paître votre bétail dans la forêt.
Et il y avait une grande clôture amovible en remontant la rivière Troublesome–l’embranchement occidental, l’embranchement oriental de la rivière Troublesome. Et bien des fois je me tenais là le matin, au rassemblement du printemps; on envoyait le troupeau vers le haut, je plaçais ma jambe sur le pommeau de la selle, et j’observais le garde forestier qui se tenait là, surveillant ces vaches qui passaient. Un jour, alors que j’étais assis là, je pensai: «Voici comment ce sera au Ciel lorsque nous arriverons à la grande porte.»
J’ai remarqué, alors que le bétail passait là, qu’il y avait environ quinze ou seize différentes marques que portait le bétail qui entrait là. L’une d’elle c’était les Diamond bar, c’était le bétail qui provenait du ranch de monsieur Grimes; celle de monsieur Jefferies, c’était le Turkey track; et il y avait différentes marques. Le garde forestier ne faisait pas tellement attention à ces marques. Il n’y faisait pas attention; mais la chose à laquelle il veillait, c’était l’étiquette de sang sur l’oreille, parce que vous ne pouviez pas mettre une vache dans ce pâturage à moins que ce soit un Hereford pur-sang. Et c’est ce qu’il fallait comprendre, que ce sont des pur-sang, ils devaient avoir passé un test de sang.
Je pensai: «C’est exactement ce qu’il en sera au jour du Jugement. Il ne fera pas attention à la marque que je porte, que je sois baptiste, pentecôtiste ou presbytérien, mais Il surveillera le Sang–l’étiquette de Sang. ‘Quand Je verrai le sang, Je passerai par-dessus vous.’» Nous y entrerons sur base de ce que nous sommes et non sur base de qui nous sommes.
9 Maintenant, lorsque nous sommes venus au culte ce soir... à quelle heure commence le culte, Révérend? Dix-neuf heures quarante-cinq. Alors aux environs de dix-huit heures trente, je suppose entre dix-huit heures et dix-huit heures trente, je vais envoyer certains d’entre eux pour venir distribuer les cartes de prière aux gens–un petit peu avant le culte, afin que cela ne dérange pas le déroulement du culte. Et que les malades approchent ici devant afin que je sois plus près d’eux. Et ensuite, il y aura une carte de prière. Mon fils va descendre, et il apportera beaucoup de cartes de prière; il va les mélanger toutes ici devant vous, et ensuite, il va tout simplement donner une carte de prière à tout celui qui veut en avoir (Voyez?). Chaque personne qui désire avoir une carte de prière peut en avoir.
Donc, la raison pour laquelle nous faisons cela de cette manière... D’habitude on envoyait dans une réunion autant... Chaque pasteur qui coopérait, on lui envoyait une centaine de cartes pour son assemblée. Eh bien, le premier pasteur faisait entrer son groupe, c’était fini. Les autres ne pouvaient pas entrer parce que peut-être comme j’étais là pour environ trois soirées, je ne pouvais pas faire entrer autant de gens dans la ligne de prière. Alors nous avons vu que cela ne marchait pas.
Ainsi, j’ai donc pris un prédicateur avec moi pour distribuer les cartes de prière, et il était membre d’une organisation; et lorsqu’il ne faisait pas une petite faveur à sa propre organisation, eh bien, cela devenait donc un peu délicat.
10 Ainsi, j’appelais donc d’habitude dix ou quinze personnes à monter sur l’estrade pour commencer. Eh bien, s’ils n’avaient pas une carte de prière comprise entre le numéro 1 et le au numéro 15, eh bien, ils jetaient simplement cela par terre. Ils n’en voulaient pas, parce qu’on ne les appellerait pas. Ainsi nous avons vu que cela ne marchait pas.
Ensuite, je prenais un enfant, comme un de ces petits garçons, et je disais: «Monte ici, fiston (ou une petite fille comme celle qui est assise sur les genoux de sa mère).»
Je disais: «Sais-tu compter?»
«Oui, monsieur.»
«Alors commence à compter.»
Nous commencions, «3, 4, 5, 6», jusque là où il s’arrêtait; je commençais carrément à partir de là.
Eh bien, vous pouvez ne pas le croire, nous avons toujours affaire à des êtres humains; maman savait où faire signe à Junior pour qu’il s’arrête au niveau de sa carte. Alors nous avons vu que cela ne marchait pas.
Ainsi donc, ensuite nous avons surpris un homme dans la ligne de prière, où plutôt une fois, qui vendait des cartes de prière pour faire en sorte que les gens soient les premiers sur l’estrade. Alors cela ne marchait pas. Alors, un soir, le Seigneur m’a révélé de faire venir quelqu’un qui puisse distribuer les cartes de prière, et il se tient devant l’assistance et les mélange toutes. Alors, tel pouvait recevoir le numéro 1, tel le numéro 35, tel le 62, et ainsi de suite. Elles étaient toutes mélangées. Et cela montrait donc que ce n’était pas l’homme qui distribuait les cartes de prière qui faisait monter les gens ici sur l’estrade, car lui ne savait rien. Les cartes étaient toutes mélangées.
11 Alors, toutefois lorsque je viens dans une réunion, eh bien, quelquefois je pourrais commencer par le numéro 1, quelquefois par les numéros 25 et 50. Quelquefois je prenais le nombre de gens assis sur ces sièges-ci (en moi-même, pendant que je parlais) et je multipliais cela par le nombre de ceux qui étaient de ce côté-ci. Oh! je procédais tout simplement de n’importe quelle manière. Cela laissait la chose indépendante vis-à-vis de toute l’assemblée. Et, au fait, il y a environ cinquante guérisons dans l’assistance pour une guérison sur l’estrade.
Le but du Message n’est pas de chercher à guérir quelqu’un, parce que la guérison c’est quelque chose qui a déjà été acquis. Le salut a été acquis. Vous n’avez pas été sauvé la semaine passée, ni l’année passée, ni il y a cinq ans. Vous avez été sauvé lorsque Jésus est mort pour vous au Calvaire. C’était votre salut. Et maintenant, vous l’avez simplement accepté il y a deux semaines, ou deux ans, ou que sais-je encore. C’est pareil pour la guérison. «Il a été blessé pour nos péchés; c’est par Ses meurtrissures que nous sommes (au temps passé) guéris.» Cela c’est donc seulement pour amener les gens à voir, à comprendre que la Présence de Christ est proche. C’est ce qui produit les résultats où des milliers de gens sont guéris. Maintenant, avant que nous approchions de la Parole, approchons-nous d’abord de l’Auteur par un petit mot de prière tandis que nous inclinons la tête.
12 Notre Bienveillant Père céleste, nous nous approchons de Ta sainteté ce matin dans le Nom tout suffisant de Jésus-Christ, Ton Fils, parce qu’Il nous a enseigné dans la Parole que tout ce que nous demanderons au Père en Son Nom nous sera accordé. Nous n’avons aucun autre nom par lequel nous pouvons avoir l’assurance qu’Il nous exaucera, si ce n’est que par le Nom tout suffisant du Seigneur Jésus.
Nous Te remercions premièrement, ô Père, pour ce que Tu as déjà fait pour nous: les nombreuses bénédictions, les diverses grâces que Tu nous as accordées. Et puis, nous Te remercions pour la grâce que nous avons ce matin de nous tenir dans cette nouvelle église, qui est un mémorial bâti ici dans cette ville, qui a été érigé ici pour la gloire de Dieu, afin que les pécheurs rebelles puissent entrer et être sauvés, afin que les maladies qui dépassent la compétence des médecins de ce monde, qui dépassent leur intelligence, qui peuvent toutefois venir devant la puissance d’En haut, le Tout-Puissant, soient guéries. Oh! combien nous T’aimons, Père! Combien nous Te remercions pour ces choses!
Et nous sommes un peuple privilégié de... de penser que ce matin les Russes, avec leur gros spoutnik là-haut dans l’espace, avec un homme assis à l’intérieur, ils entendent les battements de son coeur jusqu’ici sur terre. Combien la fin des temps est proche! Cela... venir juste au-dessus de cette nation et dire: «Rendez-vous, sinon vous périssez!» Ô Dieu! nous pensons à ce qu’il en serait si jamais ils venaient et lançaient ces missiles atomiques. Cette vieille terre sera ébranlée dans l’espace, et le temps ne sera plus.
Mais nous avons appris dans la Parole bénie qu’avant que ceci ne puisse arriver, l’Eglise s’en ira à la maison pour être avec son Seigneur. Oh! Noé était entré dans l’arche avant que la pluie ne tombe; Lot fut appelé à sortir de Sodome avant que le feu ne tombe. Seigneur, nous croyons que l’Eglise sera enlevée de la terre avant que la grande destruction n’arrive. Nous sommes si heureux de savoir que nous nous approchons de ce moment-là.
Et, Père, alors que nous regardons ce matin, nous savons que cela pourrait arriver avant ce soir, cette nation, ou plutôt ce monde pourrait être réduit en pièces. Une petite nation ou un certain fanatique pourrait lâcher un de ces missiles (et les nations ont dirigé ces missiles les unes vers les autres) et ce sera parti. Mais avant que cela n’arrive, ô Dieu, l’Enlèvement, la trompette sonnera, nous serons appelés dans les cieux pour rencontrer notre Seigneur. Quel genre de personnes devrions-nous être ce matin? Des gens heureux, levant nos têtes alors que nous voyons le figuier bourgeonner, et de grands signes, et la science dire qu’il est minuit moins trois. Cela pourrait frapper à n’importe quel moment.
13 Ô Dieu, touche l’Eglise ce matin, Seigneur, par Ta puissance et par Ta sagesse infiniment variée. Touche-la aujourd’hui, et que Tes grandes ailes se déploient au-dessus de cette salle aujourd’hui; et prends les enfants sous Tes ailes comme une poule le fait avec ses poussins, et ramène les malades à la bonne santé, physiquement et spirituellement. Accorde-le, Seigneur. Bénis cette église. Bénis le but pour lequel elle se tient ici, la cause qu’elle représente: le pasteur, les anciens, les diacres, les administrateurs, les laïcs et tous les visiteurs qui sont dans nos portes.
Non seulement cette église, mais nous Te prions de bénir chaque église à travers le pays. Et à cause de ce petit rassemblement aujourd’hui, qu’un réveil à l’ancienne mode puisse commencer, réveil qui balayera cet Arizona d’un bout à l’autre. Accorde-le, Seigneur. Nous inclinerons humblement nos têtes dans Ta Présence pour Te rendre grâces, car nous le demandons au Nom de Jésus, Ton cher Fils, notre Sauveur. Amen.
14 Eh bien, ce n’est pas pour prêcher, mais juste pour préparer le terrain, pour préparer les coeurs à l’événement de ce soir, car nous croyons que notre Père céleste nous rencontrera. Et puis, peut-être qu’à un moment convenable, le Seigneur voulant, nous aimerions revenir peut-être pour prendre un peu plus de temps, où nous pourrons nous rassembler et rassembler les frères. Nous sommes simplement en visite.
Et j’aimerais lire dans Saint Luc, le chapitre 2, le verset 25–le verset 26:
Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.
Je vais prendre comme sujet L’Expectative. Bien souvent l’expectative repose sur la foi. Vous devez avoir la foi avant que vous puissiez vous attendre à quelque chose. Et maintenant, comme beaucoup de serviteurs de Dieu dans l’Ancien Testament... La foi vient de ce que l’on entend, de ce qu’on entend la Parole de Dieu.
15 Et j’ai souvent dit ceci, que Dieu est tenu par obligation à Sa Parole. J’aime En lire juste un ou deux mots, car, étant un homme, ce que moi je dis faillira, mais Sa Parole ne peut faillir parce que c’est Dieu. Ce que... Quand Dieu est appelé sur la scène, à quelque moment que ce soit, pour prendre une décision... Et la première décision que Dieu prend doit demeurer la même toutes les fois.
Eh bien, c’est là que vous devez solennellement établir votre foi, sur l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Vous devez croire cela, que c’est la Parole de Dieu. Et c’est le seul espoir que nous avons, le seul espoir solide que nous avons, il se base sur la Parole de Dieu. Et maintenant, Dieu étant infini, Il ne peut pas commettre d’erreur; Il est parfait, par conséquent, toute Sa... toutes Ses promesses doivent être parfaites parce qu’Il est parfait. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu... et la Parole a été faite chair et a habité parmi nous», la Parole Elle-même. Ainsi donc, la Bible est la Parole de Dieu. C’est Dieu Lui-même mis sur papier.
Car aucun homme ne vaut plus que sa parole. Si je ne peux pas accepter la parole d’un homme, je ne peux tout simplement pas traiter avec lui. Il doit être honnête, il doit être véridique, et surtout s’il professe être un chrétien.
16 Or, ça c’est juste un petit texte, mais ce n’est pas tellement la taille du texte qui compte. Il n’est pas question de la qualité, ou plutôt de la quantité; il est question de la qualité de la Parole. C’est ce qu’elle est: c’est la Parole de Dieu.
Siméon d’autrefois, dont il est parlé ici, a dit qu’il avait reçu la promesse du Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant qu’il n’ait vu le Christ du Seigneur. Il avait le droit d’attendre cela, parce que Dieu le lui avait révélé par le Saint-Esprit. Il avait une raison de révéler cela.
17 Maintenant, nous voyons qu’Abraham d’autrefois, lorsqu’il avait soixante-quinze ans et sa femme Sara soixante, nous voyons que Dieu lui a parlé et lui a révélé qu’il allait avoir un bébé par Sara, sa femme. Il était stérile, et elle était stérile. Et ils l’avaient été toute leur vie, mais pourtant Dieu lui a dit qu’il allait avoir un enfant par Sara.
Et Il lui a été demandé de se séparer à cause de cette promesse. Et c’est de cette manière que nous devons faire. Lorsque nous prenons Dieu au mot, nous devons nous séparer de tout ce qui est contraire à cette Parole. Vous ne pouvez pas aller vers les gens et dire: «Eh bien, pensez-vous que j’ai obtenu ma guérison? Pensez-vous...?» Il n’y a rien qu’ils puissent penser–cela n’a rien à faire dans tout cela. Il est question de ce que vous pensez. Cela dépend de vous. Il lui a donc été demandé de se séparer, et c’est ce qu’il a fait, étant dans une grande expectative de recevoir cet enfant.
18 Maintenant, nous voyons que cet enfant-là n’était jamais venu avant que vingt-cinq ans se furent écoulés. Mais au lieu de s’affaiblir parce que cela ne s’était pas produit le premier mois, il était fortifié tout le temps, parce que son attente était devenue plus grande. Quand Sara attendait un mois de plus, cela devenait une attente plus grande d’un mois, parce que Dieu a tenu Sa Parole. Cela était beaucoup mieux pour elle d’avoir en cet enfant à l’âge de cent ans plutôt qu’à soixante-cinq ans. Voyez-vous ce que je veux dire? Cela devenait sans cesse un miracle plus grand. Et il ne s’était jamais affaibli, mais il était fortifié tout le temps.
Or, nous, nous sommes enfants d’Abraham. C’est ce que dit la Bible. Nous, étant morts en Christ, nous devenons la postérité d’Abraham, et nous sommes héritiers en vertu de la promesse. Nous sommes héritiers de la promesse avec Abraham, parce qu’Abraham avait reçu la promesse. Maintenant, si nous sommes des héritiers avec Abraham, donc nous sommes enfants d’Abraham. Et la même foi qu’Abraham avait, nous l’avons nous aussi, car lorsque Dieu fait une promesse, nous savons que cela doit tout simplement s’accomplir. Il ne peut en être autrement.
19 Pouvez-vous imaginer Abraham sortir...? Supposons qu’il l’ait fait, lui et Sara. Il avait soixante-quinze ans et Sara soixante-cinq. Cela faisait environ quinze, vingt ans qu’elle avait dépassé la ménopause. Et elle était sa demi-soeur. Il avait vécu avec elle depuis qu’il l’avait épousée (elle avait probablement seize ou dix-sept ans), et ils n’avaient pas d’enfant. Et Dieu lui est apparu et lui a dit qu’elle allait avoir un bébé. Eh bien, Abraham s’attendait à ce que cela se produise, parce que Dieu l’avait dit.
Je peux imaginer... Pouvez-vous imaginer un vieil homme de soixante-dix ans et une femme de soixante-cinq ans aller voir le médecin pour prendre des dispositions avec l’hôpital, parce qu’ils vont avoir un bébé? Qu’est-ce que les gens leur diraient? Que dirait le médecin? «Ce vieux type est... il y a quelque chose qui cloche mentalement. Il y a quelque chose qui cloche chez ce vieux type.» Eh bien, tout homme ou toute femme qui croit Dieu par la foi, et qui accepte Ses promesses, est considéré par ce monde comme une sorte d’excentrique ou de fanatique, parce que les choses de ce monde sont folie pour Dieu. Ce que l’homme appelle grand, Dieu l’appelle folie. Eh bien, mais Abraham, lui, croyait cela.
Eh bien, après les premiers vingt-huit jours... (cela faisait environ quinze, vingt ans depuis qu’elle avait dépassé la ménopause):
–Comment te sens-tu, chérie?
–Il n’y a aucun changement.
–Eh bien, gloire à Dieu! nous allons avoir ce bébé de toute façon.
20 C’était une si grande expectative peut-être que Sara avait tricoté quelques petits chaussons, et une petite couverture, et... Pourquoi? Elle s’attendait à ce que quelque chose se produise. C’est pour cette raison que cela s’est produit. Des années et des années passèrent, et Abraham était de plus en plus fortifié, donnant gloire à Dieu. Et finalement, cela arriva, parce qu’il s’était attendu à ce que cela arrive.
Après qu’elle eut atteint quatre-vingt-dix ans... ou plutôt, qu’il eut atteint quatre-vingt-dix ans, on lui a demandé: «Qu’en penses-tu maintenant, Abraham? Ne penses-tu pas oublier cette histoire?»
–Pas du tout. Nous allons avoir ce bébé de toute façon. Nous avons déjà apprêté les vêtements, et tout préparé.
–Depuis combien de temps les avez-vous?
–Vingt-cinq ans, mais Dieu enverra le bébé de toute façon.
J’aime cela. Voyez, c’était certain. Dieu l’avait dit, et cela réglait le problème. Lorsque Dieu prend une décision, Il doit la rendre éternelle. Eh bien, je peux prendre une décision et devoir revenir là-dessus cinq minutes après et en prendre une autre, parce que je m’étais trompé en prenant celle-là. Vous aussi vous pouvez vous tromper, parce que nous sommes limités. Mais Dieu, étant infini, ne peut pas commettre d’erreur. Il est le Dieu infaillible, omnipotent, omniprésent, infini. Amen. Lorsqu’Il prend une décision, c’est réglé pour toujours. Il ne peut pas revenir là-dessus et dire: «Je m’étais trompé.» Il ne peut pas le faire.
21 Et si Dieu a pris la décision au commencement que cela serait basé sur la foi, si nous croyons Sa Parole, qu’Il confirmerait chaque promesse comme étant vraie, alors Dieu est toujours le Dieu infini vis-à-vis de Ses promesses. Il ne peut faillir. Cela doit être ainsi. C’est certain. Vous êtes tenu de faire mouche si vous acceptez Sa Parole, croyez-le.
Eh bien, s’Il avait dit... Eh bien, c’est comme les églises disent que... pas certains ministres qui disent que les jours des miracles sont passés, que Dieu ne guérit plus les gens. Si Dieu a été appelé sur la scène pour un malade et qu’Il l’a guéri sur base de sa foi, si un autre malade vient à Lui, Il doit faire la même chose, sinon Il avait mal agi lorsqu’Il avait guéri la première personne.
S’Il a donné le Saint-Esprit à celui qui Lui a obéi, dans la Bible, exactement tel qu’Il l’a promis là-bas dans Actes où Il a dit: «La promesse est pour vous et pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.», quand un homme remplit ces conditions, Dieu est tenu par obligation à Sa Parole de le remplir du Saint-Esprit. En effet, s’Il ne le fait pas, Il avait alors commis une erreur. Et si Dieu commet une erreur, Il est un homme et non un–et non Dieu; Il est alors limité, comme nous. Alors vous voyez, en tant qu’enfants d’Abraham nous prenons la Promesse de Dieu et nous nous y accrochons tout simplement. Peu importe ce qui arrive, nous nous y accrochons malgré tout, parce que Dieu l’a dit et cela règle la question.
22 Eh bien, vous ne pouvez pas bluffer là-dessus; vous devez avoir la chose. Vous ne pouvez simplement pas bluffer là-dessus. Faire du bluff ne marchera pas. Satan n’est pas un... Il sait si vous faites du bluff ou pas. Mais lorsque vous ne faites pas du bluff, il le sait aussi. Lorsque quelque chose s’ancre au fond de votre coeur au point que vous en êtes convaincu, alors quelque chose va se produire.
Abraham croyait cela. Il croyait en Dieu. Il a pris Dieu au mot. Et étant dans l’expectative, il a attendu vingt-cinq ans avec cette expectative qui ne cessait de croître. Et finalement le bébé naquit, parce qu’il s’y attendait.
Il s’était séparé. Et si vous remarquez l’attente qu’il y eut pendant... Dieu lui avait dit de se séparer de toute sa patrie, et Dieu n’avait pas béni Abraham jusqu’à ce qu’il Lui eut pleinement obéi. Aussi longtemps que son père était avec lui, eh bien, le vieil homme lui causait des ennuis. Et ensuite, il a pris Lot avec lui, et alors Lot lui a causé des ennuis. Et tout... jusqu’à ce qu’il s’est séparé et s’est éloigné de toute incrédulité, qu’il s’est débarrassé de lui. Alors Dieu est descendu et lui a parlé, et quelque chose est arrivé.
23 Et lorsque nous nous débarrassons de ces petits esprits incrédules, et que nous prenons simplement Dieu au mot... «Peu m’importe ce qu’untel a dit, ce qu’untel a dit, Dieu a fait la promesse. Je me tiens carrément là.» Alors Dieu va répondre.
Mais, souvenez-vous, Il l’avait béni, et Il l’avait gardé et ainsi de suite, ou Il l’avait nourri et l’avait conduit d’un lieu à un autre; mais Il ne l’avait jamais pleinement béni et ne lui avait jamais pleinement accordé la promesse jusqu’à ce qu’il fut complètement séparé de toutes les petites choses du monde. Il a laissé son neveu descendre à Sodome comme il le voulait, et les autres faire de même. Son père était mort. Et alors Dieu lui a dit: «Lève-toi et regarde le pays. Je te donne tout ceci. Porte tes regards à l’est, au nord, à l’ouest et au sud.» Je pense que c’est de cette manière qu’il faut faire. Si une église, des gens, en arrivent au point où ils se séparent entièrement des choses du monde, et alors vous pouvez parcourir chaque promesse qui se trouve dans la Bible. Elles vous appartiennent toutes.
C’est comme une grande galerie. Par un seul Esprit nous sommes baptisés dans une galerie. Certaines personnes entrent tout simplement dans la galerie par le baptême du Saint-Esprit, et disent: «Eh bien, grâces soient rendues au Seigneur, je suis entré. Grâces soient rendues au Seigneur, j’y suis.»
Ce n’est pas cela. Pour moi... Qu’est-ce que Dieu a dit à Abraham? «Lève-toi, et parcours du regard tout le pays. Tout cela t’appartient.» C’est comme cela, lorsque je suis entré en Christ, je voulais regarder partout. Il ne s’agit pas seulement de savoir qu’Il m’a sauvé, mais qu’est-ce que je possède d’autre là-dedans? Si quelqu’un me donnait une grande galerie et que j’y entrais, j’aimerais explorer la chose, voir ce que je possède. C’est pareil pour les chrétiens aujourd’hui. Ils manquent d’explorer les promesses de Dieu et de voir qu’elles sont pour «quiconque veut, qu’il vienne». Si je trouve quelque chose qui est placé un peu plus haut, je vais me procurer un escabeau, monter dessus, et regarder dans les rayons pour voir ce qui m’appartient.
24 Parfois, vous les chrétiens, vous ne faites pas l’exploration pour découvrir ce qui vous appartient. La guérison est vôtre, le salut est vôtre, la joie est vôtre, la paix... chaque promesse dans la Bible est vôtre. Lorsqu’un homme est rempli du Saint-Esprit, Dieu lui donne un chéquier portant au bas le Nom de Jésus. Envoyez-le. N’ayez pas peur de le remplir. Envoyez-le, et Il enverra sur vous Ses généreuses bénédictions en rapport avec ce qu’Il a promis.
Moïse avait perdu tout espoir. Il était là-bas à l’arrière du désert, faisant paître le troupeau de son beau-père, le troupeau de Jéthro, lorsqu’un matin, là derrière le désert, il a vu un buisson ardent. Il est entré dans la présence de ce buisson. Bien que Moïse était un théologien (car il avait été formé dans la sagesse et dans toute la connaissance des Egyptiens), il avait appris de sa mère qu’il avait été appelé pour un but, et toute son expérience théologique ne valait plus rien pour lui.
Je ne méprise pas les expériences théologiques. Mais je dis que cela ne prendra jamais la place de cette expérience que vous faites lorsque vous rencontrez Dieu. Quelque chose se produit. Il devient une nouvelle créature. Quelquefois cela vous amène à faire des choses drôles aux yeux du monde.
25 Je peux m’imaginer Moïse, le matin suivant, avec Séphora assise à califourchon sur une mule (le petit Guerschom sur la hanche), descendant pour prendre le contrôle en Egypte–avec en main un vieux bâton sec qu’il utilisait comme canne pour marcher, avec une barbe flottant au vent de part et d’autre... Et quelqu’un demande: «Où vas-tu, Moïse?»
«Je descends en Egypte pour prendre le contrôle.» Une invasion par un seul homme! C’est comme si un seul homme partait en Russie pour prendre le contrôle. Un vieil homme de cent ans (sa femme assise sur la mule avec l’enfant) qui descend prendre le contrôle. Mais la réalité là-dessus est qu’il l’a fait; en effet, Dieu avait fait la promesse, et Moïse s’attendait à ce que Dieu tienne Sa promesse.
26 Il–il–il a tué les Egyptiens. Il était sorti là-bas une fois et il en avait tué un en dehors de la volonté de Dieu, et cela est devenu une tache sur ses mains; lorsqu’il y est allé la seconde fois et a tué toute la nation, c’était une gloire sur ses mains. Parce que la première fois, c’était Moïse qui l’avait fait, et la fois suivante, c’était Dieu. C’est ce qui fait la différence. Il s’attendait à ce que Dieu les délivre, parce que «J’ai entendu leur cri, J’ai vu leur affliction et Je (pronom personnel) suis descendu pour les délivrer, et Je t’envoie, toi Moïse, à Ma place». C’est ce qui a fait cela.
Il a vu votre souffrance. Il a vu le médecin dire: «Je ne peux plus rien faire à ce sujet.» Il est descendu sous la forme du Saint-Esprit pour prendre le contrôle, si vous voulez simplement Le laisser faire. Attendez-vous à ce qu’Il fasse la chose, sachez qu’Il a promis de le faire, accrochez-vous à Sa Parole. Il a dit qu’Il le ferait, attendez-vous donc à cela.
27 Siméon, un homme qui avait une grande réputation, Siméon était un vieux sage, et il était un... Il avait une grande réputation parmi les gens (Si vous avez déjà lu son histoire); et c’était une personne honorable. Et pouvez-vous vous imaginer là-bas un vieil homme qui avait près de quatre-vingts ans et quelques, aller partout, disant: «Eh bien, vous savez, je ne mourrai pas avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.»
Je peux imaginer quelques rabbins dire: «Vous savez, le pauvre vieil homme, c’est pitoyable. Eh bien, ce vieil homme a un peu perdu la tête. Oh, nous avons attendu ce Messie pendant quatre mille ans. C’est depuis l’Eden que notre peuple attend le Messie; et nous voici pris en captivité par les Romains. Toutes les circonstances sont bloquées... toutes les évidences montrant que ces choses vont s’accomplir ont disparu de notre vue; nous sommes en esclavage. Nous ne sommes même plus une nation; nous sommes brisés du fait que nous sommes sous le joug du gouvernement romain. Et voici ce vieil homme qui a déjà un pied dans la tombe et qui s’appuie sur l’autre, qui dit pourtant qu’il verra le Christ du Seigneur. «Oh, disaient-ils, eh bien, cela n’aura jamais lieu!»
28 Mais Siméon savait que cela allait arriver. Je peux m’imaginer certains de ces jeunes rabbins dire: «Eh bien, laissez tout simplement ce vieil homme tranquille. Il est inoffensif; il ne fera du mal à personne. Mais il va partout ici, témoignant à tout le monde qu’il fera ceci, qu’il fera cela, et qu’il vivra jusqu’à voir la Venue du Messie, et tout comme cela.»
«Eh bien, Siméon, sur quoi te bases-tu? Pourquoi dis-tu pareille chose? Qu’est-ce qui te fait dire...? Alors que David L’avait attendu, Elie L’avait attendu, et tous les prophètes d’autrefois, et nous L’avons attendu dans chaque âge... Et maintenant les jours des miracles sont passés, et tout est complètement plongé dans le noir. Cela fait quatre cents ans depuis que nous avons eu un prophète, Malachie; et te voilà qui vient raconter que tu ne mourras pas avant de voir le Messie. Comment sais-tu qu’il en sera ainsi?»
«C’est parce que cela m’a été divinement révélé par le Saint-Esprit.»
Voilà son fondement. Cela doit être votre fondement. Cela doit être mon fondement. Lorsque le Saint-Esprit nous révèle la chose et que c’est conforme à la Parole, rien ne va arrêter cela, lorsque cela vous est révélé par le Saint-Esprit, et que vous regardez ici et voyez que c’est une promesse dans la Parole.
29 Or, la guérison divine est une promesse qui se trouve dans la Parole. Alors, si le Saint-Esprit vous le révélait, qu’Il est mort pour vous guérir de même qu’Il est mort pour vous sauver, alors venez, vous attendant à recevoir cela, et Dieu veillera certainement à ce que vous l’obteniez. Maintenant, vous pourriez... Le médecin pourrait dire: «Eh bien, maintenant laissez-les tranquilles. Cela ne leur fera pas de mal, je suppose. Ils vont mourir de toute façon.»
Mais, souvenez-vous tout simplement, si Dieu a fait la promesse, tenez-vous-en à cela peu importe les circonstances. Si vous dites: «Eh bien, j’ai le cancer. J’ai la tuberculose.» Cela n’a rien à faire avec la chose. Si Dieu l’a révélé, Dieu tient Sa promesse, c’est tout.
30 J’ai souvent pensé à Jonas. Les gens pensent à leurs symptômes, ils regardent à leurs symptômes. Pour ce qui est des symptômes, Jonas en avait réellement. Il se trouvait dans le ventre de la baleine, pieds et poings liés, et il était là dans le ventre de la baleine, baignant dans toute la vomissure, et au fond de la mer, d’une mer en furie. Eh bien, il avait des symptômes. Qu’il se tourne de ce côté, c’était le ventre de la baleine; qu’il se tourne de l’autre côté, c’était le ventre de la baleine; où qu’il se tourne, c’était le ventre de la baleine. Eh bien, il n’y a personne ici qui est autant dans le pétrin, j’en suis sûr.
Mais savez-vous ce qu’il a dit? Il a dit: «Ce sont des vanités mensongères. Je n’y croirai pas.» Qu’est-ce qu’il a dit? «Je regarderai encore vers Ton saint temple.»
En effet, il savait que lorsque le temple avait été dédicacé, le jour où Salomon avait dédicacé le temple, il avait prié, et il avait dit: «Eternel, si Ton peuple est en difficulté en quelque lieu et tourne le regard vers Ton saint temple, alors exauce des cieux.» Et il savait que Dieu avait exaucé la prière de cet homme-là.
Et savez-vous ce que Dieu a fait? Il l’a gardé en vie là pendant trois jours et trois nuits, Il l’a amené à Ninive. Probablement que cela a pris au poisson tout ce temps-là pour nager dans l’eau et l’amener là-bas. Mais il est resté dans le ventre de la baleine trois jours et trois nuits. Il s’attendait à ce que Dieu fasse quelque chose, parce qu’il avait satisfait aux exigences. Dieu avait fait la promesse et il y croyait.
31 Et si Jonas, dans ces circonstances-là, a pu obtenir un tel miracle de la part de Dieu, parce que cela était conforme à la Parole, cela était conforme à sa foi... Et s’il a pu faire cela sous de telles circonstances, combien plus ce matin nous pouvons être guéris, alors que nous ne regardons pas à un temple fait de mains d’homme. Salomon a fini par rétrograder. Ses femmes l’ont éloigné de Dieu.
Mais nous, nous regardons à la droite de Dieu où Jésus est assis avec Son propre Sang, vivant éternellement pour intercéder sur base de notre confession. Combien plus pouvons-nous traiter chaque maladie «de vanité mensongère»! «Je n’y crois pas. Il a été blessé pour nos péchés, Il a été brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris. Alors, Satan, suis ton chemin, sors d’ici.» Vous voyez? «Je crois en Dieu. Je m’attends à ce que cela s’accomplisse.» Voilà.
Si cela ne se produit pas à l’instant, cela se produira après un bout de temps. Si cela ne se produit pas aujourd’hui, cela se produira demain. Si cela ne se produit pas demain, cela se produira la semaine prochaine. Quoi qu’il en soit, cela se produira de toute façon. Dieu l’a dit. Vous y êtes. Maintenant, vous arrivez au point où vous avez la foi. Attendez-vous-y. Ce que Dieu a promis de faire, Il le fera. Il ne peut mentir.
32 Ainsi Siméon... de grande réputation... Cela ne change rien, votre réputation. C’est ce que... nos églises aujourd’hui en ont tellement, même nos églises pentecôtistes. Il y a trop de modes, trop de rep-... d’histoires, comme nous avons de grandes réputations, vous savez, dans la société, et ainsi de suite. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une religion à l’ancienne mode, du fond des bois, au ciel bleu, qui tue le péché. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un homme intègre qui prêchera l’Evangile sans faire des compromis, et qui mettra la chose en miettes quoi qu’il arrive. Nous avons besoin des hommes de Dieu qui se tiennent avec la puissance, et qui ramènent l’Eglise dans la position où Elle devrait être.
Il y a quelque chose qui cloche. C’est ce que nous réalisons. Nous le savons tous. Nous en sommes conscients. Nos églises sont en train de s’effondrer, elles s’affaiblissent. Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas d’une nouvelle organisation pour nous accroître, ce n’est pas d’une autre pluie de l’arrière-saison; ce dont nous avons besoin, c’est de revenir à la foi dans la Parole de Dieu et dans la Bible de Dieu. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un retour à une expérience qui secoue l’âme. Un nettoyage, un redressement, dans toutes nos églises et organisations. Cessons de dresser des barrières, ceci et cela.
33 L’autre jour, une certaine organisation, parce que j’avais laissé un autre ministre qui n’était pas membre de leur organisation s’asseoir sur l’estrade, ils ont dit: «Nous avons tracé une ligne. Et nous vous en avons exclu, Frère Branham, nous vous avons exclu de–de notre cercle.»
J’ai dit: «J’en trace une autre, tellement grande... vous ramène dedans.» J’ai dit: «Vous ne pouvez tout simplement pas m’exclure.» C’est vrai. «Je tracerai une ligne carrément au-delà de la vôtre et je vous ramènerai directement.» Voyez-vous?
C’est pour... Nous sommes frères. «Nous ne sommes pas divisés; tous nous formons un seul corps.» C’est vrai. Nous sommes des chrétiens, nés de Son Esprit; lavés dans Son Sang. Nous sommes chrétiens. Nous devrions nous comporter comme des chrétiens; nous devrions nous comporter comme des chrétiens, aussi bien les hommes que les femmes. Permettez-moi de vous dire qu’il n’y a qu’une seule chose que l’église manque aujourd’hui, c’est de pouvoir se comporter comme des chrétiens. Nous allons partout et nous nous comportons comme des mouches mortes. C’est terrible. Nous n’avons pas de foi, pas assez de foi pour (si c’était de l’encre) mettre le point sur un «i». Nous avons absolument perdu quelque chose. Ce que nous devrions faire, c’est de redresser nos épaules.
34 Il y a bien des années on vendrait des esclaves dans les marchés des esclaves ici dans le Sud, particulièrement là en Géorgie, et ailleurs, lorsque... Et les Boers allaient outre-mer en Afrique et ramenaient des esclaves. Ils les amenaient là en Jamaïque, les amenaient par bateau jusqu’en Floride et les vendaient, des êtres humaines! Ce n’était pas correct. Dieu a fait l’homme, et l’homme a fait des esclaves. Personne ne doit être esclave. Nous sommes libres en Christ. Nous ne sommes pas une nation d’esclaves, une organisation d’esclaves. Nous sommes des hommes et des femmes qui appartiennent à Dieu. Tendons nos bras vers chaque frère déchu, peu importe où il se trouve. Il y a de la place pour nous tous. Alors lorsqu’on en arrive à un point...
Les gens allaient partout, ils achetaient ces esclaves dans les différentes plantations. Ils obtenaient un acte de vente, juste comme on le ferait pour une voiture d’occasion dans un parking quelque part. Alors les gens allaient partout et achetaient ces esclaves. Et on prenait un... J’ai lu l’histoire d’Abraham Lincoln, un grand homme du Sud. Il a débarqué du bateau là-bas à la Nouvelle-Orléans, et il a vu les gens vendre aux enchères dans un marché d’esclaves un grand homme–un grand Noir de forte corpulence. Et sa pauvre petite femme se tenait là avec deux bébés, pleurant, parce qu’on allait le vendre pour le croiser avec une femme plus robuste et en meilleure santé afin de produire des esclaves plus robustes. Abraham Lincoln a brandi son poing comme cela et a dit: «Ce n’est pas correcte. Un jour je frapperai cela, même si cela doit me coûter la vie.» Cela lui a coûté la vie, mais il a frappé cela. Il a brisé cela aussi.
35 Laissez-moi vous le dire, frère, l’incrédulité vient du diable. Permets-moi de frapper cela, Seigneur. Peu m’importe si cela me coûte la vie. Que je puisse briser cette chose et l’ôter de l’église, ces barrières et le reste, afin que nous puissions voir que nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour former un seul corps, et que nous sommes des chrétiens. Nous sommes frères. Peu importe qu’un homme soit membre de l’église de Dieu et que moi je sois membre des assemblées, et que celui-ci soit baptiste, ou presbytérien; nous sommes frères, ce que nous sommes, nous sommes frères en Christ. Brisons cela. Démolissons ces barrières. Nous pouvons tendre nos mains à chaque frère. Il y a quelque temps, les gens m’ont dit: «Frère Branham, si vous adhérez tout simplement à notre organisation...»
J’ai dit: «Non, je suis avec votre organisation, mais je vais vous dire ce que je vais faire: je vais tendre les bras des deux côtés à tout le monde.» C’est... Nous sommes tous un en Christ.
36 Un jour, un courtier est passé à la résidence dans une plantation. Il a dit: «Combien d’esclaves avez-vous?»
L’homme a dit: «Plus de cent.»
Il a dit: «J’aimerais les voir.»
«D’accord.» Ils étaient tous en train de travailler, et ils étaient... Ils étaient abattus. On les avait amenés à un endroit où ils savaient qu’ils ne retourneraient plus jamais dans leur patrie, qu’ils ne reverraient plus jamais papa et maman, et qu’ils ne reverraient plus jamais leurs enfants, et tout, et ils–ils étaient très mélancoliques. Et on prenait un fouet et on les fouettait pour les faire travailler; on leur faisait tirer des charges et travailler, n’importe quoi qu’ils devaient faire.
Un jour, quand cet acheteur d’esclaves est passé, il a vu comment le maître fouettait ces esclaves, comment il les faisait travailler, tous sauf un jeune homme. On n’avait pas besoin de le fouetter; il avait les épaules redressées, le menton relevé, il était à l’ouvrage à tout moment.
Et le courtier a dit: «J’aimerais acheter ce type-là.»
«Oh! a dit le propriétaire, il n’est pas à vendre. Je ne peux pas le vendre.»
«Eh bien, a dit l’acheteur, j’ai remarqué que vous n’avez pas besoin de le corriger.»
Il a dit: «Non.»
Il a dit: «Comment expliquer cela?» Il a dit: «Est-il le chef de tous?»
Il a dit: «Non, c’est un esclave.»
Il a dit: «Peut-être que vous le nourrissez différemment des autres esclaves.»
Il a dit: «Non, ils mangent tous ensemble à la cantine, c’est juste un esclave.»
«Eh bien, a-t-il dit, qu’est-ce qui le rend si différent des autres?»
Il a dit: «Je me le demandais moi aussi jusqu’à ce que j’ai découvert un jour que là, dans sa patrie d’où il vient, en Afrique, son père est le roi de la tribu. Et bien qu’il soit un étranger, il sait cependant qu’il est le fils d’un roi, et il se comporte en tant que tel.»
Ô Dieu, nous sommes des fils et des filles de Dieu, des fils du Roi des cieux. De quelle manière devrions-nous alors nous conduire? Comme de petits et pauvres faiblards qui sont mis à l’écart? Absolument pas.
«Mon Père est riche en maisons et en terres,
Il tient toutes les richesses du monde entre Ses mains.
Des rubis, des diamants, de l’argent et de l’or,
Ses coffres sont remplis, Il possède des richesses inestimables.»
Puisque nous sommes des enfants du Roi, comportons-nous...
37 Femmes, ne soyez pas comme le monde. Ne vous habillez pas comme le monde. Ne suivez pas ces choses modernes, et toutes ces affaires que les gens font. Restez loin de cela. Vous êtes une fille du Roi. Gentlemen, vous frères, vous n’avez pas besoin qu’on vous fouette et qu’on vous renvoie dans un coin. Vous êtes des fils du Roi. Oui, tenez-vous debout, bombez votre torse, relevez le défi. Certainement, c’est...
Nous nous attendons à ce que Dieu accomplisse quelque chose pour nous. Il ne peut rien faire pour nous lorsque nous nous montrons tout faibles là, comme quelque chose à moitié mort. Il veut une église vivante. Il veut que ses membres soient des pierres vivantes avec lesquelles une maison de la foi est bâtie. Croyez en Lui, acceptez-Le, prenez-Le au mot.
Maintenant, vous direz: «Eh bien, j’ai une grande réputation, Frère Branham. Je suis un homme d’affaires. Je joue aux cartes dans ma société.» Peu m’importe ce que vous possédez, frère, il n’existe pas de plus grande société dans le monde que la société de Jésus-Christ.
Et vous n’y adhérerez jamais. Vous direz: «Eh bien, je suis membre d’une église.» Il n’existe qu’une seule Eglise, un seul chemin, une seule porte, c’est Jésus-Christ. Celui qui entre par un autre chemin est pareil à un voleur et à un brigand. Et nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour former ce corps. C’est vrai, et nous sommes frères. Certainement. Et nous sommes fils et filles du Roi. Nous devrions nous conduire en tant que tels. Notre réputation sur la terre ne vaut rien, mais elle doit être au Ciel où nous désirons nous tenir devant Dieu.
38 Maintenant, nous voyons... continuons avec Siméon... (Je vois qu’il me reste environ cinq minutes.) Parlons encore un peu de lui. Nous voyons que Siméon avait de bonnes raisons pour ce qu’il faisait, parce que le Saint-Esprit lui avait révélé divinement qu’il ne verrait pas la mort. Quoi qu’il en soit, combien il était vieux, ou tout ce qui se rattachait à cela, combien les autres avaient échoué en essayant de Le voir, mais lui-même en tant qu’individu, il allait voir le Christ du Seigneur.
Oh! frère, soeur, si seulement vous pouvez amener le Saint-Esprit à vous révéler maintenant: «Je suis celui qui va être guéri maintenant. Absolument. Je ne sais pas ce que les autres vont faire, mais ceci sera mon temps. Voici l’heure de ma guérison.»
«Voici le moment où je vais recevoir le Saint-Esprit. Dieu me l’a révélé. Je vais Le recevoir.» Différent... quelque chose va se produire.
39 C’est comme la profondeur qui appelle la profondeur. «A la voix de tes cataractes» [Darby–N.D.T.], a dit David. En d’autres termes, s’il y a une profondeur ici qui appelle, il doit y avoir une profondeur là-bas pour répondre à cet appel. En d’autres termes... Combien croient qu’ils aimeraient avoir une marche plus intime avec Dieu? Levez la main. Très bien. Combien croient que c’est Dieu qui guérit? Levez la main. Assurément. Eh bien, maintenant, si vous avez quelque chose en vous qui vous dit cela, il doit y avoir quelque chose là pour répondre à ce désir.
Tenez, c’est comme ceci: avant qu’il n’y eût une nageoire sur le dos d’un poisson, il devait premièrement y avoir de l’eau pour qu’il y nage, sinon il n’aurait pas dû avoir des nageoires. Avant qu’il n’y eût un arbre pour pousser dans la terre, il devait premièrement y avoir une terre, sinon cela n’aurait pas pu exister, il n’y aurait pas eu d’arbres pour y croître.
Tenez, il y a quelque temps... J’étais juste en train de penser (J’ai parlé de cela il n’y a pas longtemps) à un petit garçon dans notre ville, il était... avait mangé toutes les gommes de ses crayons à l’école. Et l’instituteur a écrit à sa mère. Et un jour, sa mère l’a trouvé sur le porche de derrière en train de manger la pédale d’une bicyclette. C’était donc du caoutchouc. Et on a alors amené le petit dans un laboratoire pour l’examiner afin de trouver ce qui clochait en lui. Et le médecin a trouvé que son petit corps avait besoin de soufre. Eh bien, on trouve du soufre dans le caoutchouc. Maintenant suivez... Aussi longtemps qu’il y avait un grand désir là pour le soufre, il devait au départ exister du soufre. Oh! frère, voyez-vous ce que je veux dire? Il devait y avoir du soufre là premièrement, avant qu’il y ait un grand désir ici. Voyez-vous cela?
40 C’est pour cette raison qu’il y a plus de Dieu pour vous. C’est pour cette raison qu’il y a la guérison divine pour vous, car vous cherchez cela. C’est pour cette raison qu’il y a un Dieu dont... qu’Abraham cherchait... dont l’Architecte et le Constructeur est Dieu. Il attendait cela, parce que Dieu avait fait la promesse. Voyez-vous?
Ici... Avant qu’il puisse y avoir une création, il doit y avoir un Créateur pour créer la création. Et aussi longtemps que vous sentez que vous croyez à la guérison divine, il y a une fontaine ouverte quelque part. Aussi longtemps que vous croyez qu’il existe un Dieu qui vous remplira du Saint-Esprit, il y a une fontaine ouverte quelque part, sinon vous n’en éprouverez jamais le désir. D’autres... Bien d’autres gens n’éprouvent pas ce désir (Voyez-vous?), parce que cela ne leur a pas été révélé. Mais cela vous est révélé à vous. Pourquoi? Par quoi? (Je me sens vraiment religieux à l’instant même.) Voyez-vous? Qu’est-ce que c’est? Cela vous est révélé par le Saint-Esprit, le même Saint-Esprit qui avait révélé cela à Siméon.
Et aussi longtemps qu’Il a révélé cela, il y a une Fontaine ouverte quelque part. Oh! si nous pouvions juste voir cela! La Fontaine est ouverte quelque part, car cela vous est révélé par le Saint-Esprit, que c’est Dieu qui guérit. Où se trouve cette fontaine? C’est Dieu qui remplit du Saint-Esprit. Où se trouve cette fontaine? Voyez, il y a une fontaine maintenant, sinon vous n’éprouveriez pas ce grand désir dans votre coeur. Alors cela... Cela vous amène simplement à ne plus penser du tout à autre chose, car cela a plus d’importance que tout le reste. Cela remplit le tréfonds de votre être avec la foi en cela. Or, il n’existe pas deux Saints-Esprits. Il n’existe qu’un seul Saint-Esprit, et le même Saint-Esprit qui avait révélé cela à Siméon vous l’a révélé; cela vous est révélé par le Saint-Esprit.
41 Il y a une fontaine remplie de sang,
Tiré des veines d’Emmanuel.
Les pécheurs plongés dans ce flot,
Perdent toute tache de leur culpabilité.
C’est pour chaque pécheur. Pierre a dit là-bas, le jour de la Pentecôte, il a dit: «Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse...»
Oh! la la! comment pouvez-vous repousser cela et mettre cela sur le compte d’un fait historique? «La promesse est pour vous, pour vos enfants, pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.»
[Espace vide sur la bande–N.D.E.]...?... les bénédictions de la Pentecôte, la puissance de Dieu qui cherche à prendre Son Eglise. Il ne faillit point. Il ne faiblit point. Il est tout aussi brillant et aussi frais aujourd’hui qu’Il l’a toujours été, et qu’Il le sera toujours. Il est éternel. Oh! absolument.
42 Les fils de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu. (Une fois David duPlessis a dit à ce sujet... au sujet des fils de Dieu)... les fils de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu. Vous croyez tous cela, n’est-ce pas? Les enfants de Dieu sont conduits par l’Esprit de Dieu. Maintenant, le problème est que, aujourd’hui, l’église... (Il a dit: «Nous avons trop de petits-fils.») Mais Dieu n’a pas de petits-enfants.
43 Maintenant, vous méthodistes, attendez une minute. J’aimerais vous ôter votre veste. Si nous avions encore des méthodistes qui sont des fils et des filles de Dieu, ce serait une bonne chose. Si nous avions des baptistes qui sont des fils et des filles de Dieu, ce serait une bonne chose... des luthériens, des nazaréens, des pèlerins de la sainteté ou des pentecôtistes. Mais ce que les autres ont fait, c’est ce que nous avons fait, nous les pentecôtistes. Nous prenons nos enfants et nous les faisons entrer dans l’église, parce que nous y sommes, faisant d’eux des membres de l’Eglise pentecôtiste. Ça, ce sont des petits-fils! Dieu n’a pas de petits-fils! Ce même fils ou cette même fille doit payer le même prix que nous nous avons payé, et recevoir le Saint-Esprit de la même manière que nous. Il n’y a pas de petits-fils. Dieu ne les fait pas entrer comme cela. Ils sont des fils et des filles. Il n’y a pas de petits-fils. Dieu n’en a pas. Cela n’existe pas chez Dieu. Eh bien, vous direz: «Je suis membre de l’Eglise méthodiste. Ma mère en était membre.» Ça, c’est un petit-fils! Dieu n’en a pas! Vous êtes un petit-fils de l’Eglise méthodiste, vous êtes un petit-fils de l’Eglise pentecôtiste, mais Dieu n’a pas de petits-fils. Chaque homme, chaque femme doit naître de nouveau individuellement, des fils et des filles de Dieu. C’est ce qui les remplit du Saint-Esprit et les remplit de la Vie.
44 Le printemps approche. Après un petit moment, tous les petits oiseaux d’ici vont dans les cimes de ces cactus et là dans ces buissons, et ils construisent des nids. Et une vieille mère oiseau peut se construire un joli petit nid et le faire si douillet pour ses petits, et remplir d’oeufs ce nid. Elle peut se mettre là sur ces oeufs et être aussi fidèle, les retourner tant de fois, et devenir si affamée; et elle peut rester sans manger et devenir faible au point de ne plus pouvoir s’envoler du nid. Si cependant cette mère oiseau n’a pas été avec le mâle, ces oeufs n’écloront jamais. C’est vrai. Ils ne sont pas fécondés. La cellule de sang vient du sexe mâle, l’hémoglobine. C’est vrai. La femme produit seulement l’oeuf (la femelle), mais c’est le mâle qui féconde l’oeuf.
Voilà le problème qu’ont les églises aujourd’hui. Nos gens de l’Eglise pentecôtiste... (Je ne dis rien contre cette merveilleuse église et votre merveilleux pasteur. J’ai fait sa connaissance, et je sais ce qu’il croit.) Mais aujourd’hui, nous avons des églises plus grandes que nous n’en avions jamais eues, mais notre foi ne cesse de faiblir. Quel est le problème? Vous voyez, nous faisons entrer des membres, des petits-fils.
Ce dont nous avons besoin, frère... Ce n’est pas que ce vieil oiseau, comme je le disais, elle puisse se mettre là-dessus, sur ce nid, jusqu’à devenir si faible qu’elle ne saurait plus s’envoler du nid. Mais si elle n’a pas été avec le mâle, que deviendront ces oeufs? Ils resteront là et pourriront. Vous savez cela à partir de vos poulets. Ils vont rester là et pourrir.
45 Frère, il n’y a qu’une seule chose à faire: vider le nid. C’est juste. Ce dont nos mouvements pentecôtistes ont besoin aujourd’hui, c’est d’un temps où le nid est vidé. Ôtez tous les oeufs pourris du nid. Vous faites entrer des membres, vous en faites des diacres et ainsi de suite, et vous leur donnez une tape dans le dos parce qu’ils donnent un peu beaucoup d’argent à l’église; ils n’en savent pas plus sur Dieu qu’un Hottentot n’en sait sur un chevalier égyptien. C’est vrai. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une expérience de la nouvelle naissance, avec un retour au baptême du Saint-Esprit, avec une véritable et authentique foi pentecôtiste en Dieu exercée dans notre église. Cela produit quelque chose qui montre que vous êtes conduit par le Saint-Esprit. Lorsque la Parole est exprimée, vous dites «amen» à cela, et vous le croyez.
46 Siméon était poussé par le Saint-Esprit, et là il reçut la promesse. Maintenant, je pourrais dire ceci en terminant. Disons qu’il y avait un temps... A cette époque-là, les nouvelles ne se propageaient pas comme aujourd’hui. Considérez la petite Marie. Elle était aussi dans l’expectative, elle était une vierge. Elle était–elle n’avait jamais connu d’homme, mais le Saint-Esprit l’avait rencontrée et lui avait dit: «Le Saint Enfant qui naîtra de toi sera conçu par le Saint-Esprit. C’est Dieu qui sera le Père de ce Fils.»
Eh bien, elle s’attendait à ce que Dieu tienne Sa Parole. Elle n’est pas allée partout, disant: «Eh bien, attendez, je vais voir... jusqu’à ce que je sente la vie, alors je vais me mettre à témoigner.»
Non, non. Il ne s’agit pas de ce que vous sentez. Jésus n’a jamais dit: «Avez-vous senti cela?» Il a dit: «Avez-vous cru cela?» Croyez cela.
Si quelqu’un dit: «Eh bien, je ne sens aucun changement.» Cela n’a rien à faire avec la chose.
Cela ne parle pas de ce qui se passe à l’extérieur et du corps extérieur; Il parlait de l’intérieur qui croit cela. Cela contrôle tout le reste.
Il a dit: «Croyez-vous cela?»
Marie, aussitôt que l’Ange lui a parlé, eh bien, elle a dit: «Je suis la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon Ta Parole.» Elle a aussitôt gravi les collines de Judée, en témoignant. Elle est allée en parler à Elisabeth, sa cousine, qu’elle allait avoir un enfant, sans avoir connu un homme. Eh bien, Elisabeth était étonnée, elle a dit... (Et le petit Jean, vous savez, qui avait déjà six mois depuis qu’il était formé dans le sein de sa mère, était sans vie.)
47 Le grand Ange était apparu à Zacharie, et celui-ci avait douté de la Parole de Dieu. L’Ange avait dit: «Tu seras muet jusqu’au jour où l’enfant naîtra.» (Vous savez, de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Si vous ne voulez pas recevoir cela, quelqu’un d’autre recevra cela.) Et il a dit... Lorsqu’il a trouvé...
Elle l’a saluée, elle a dit: «Oh! le Saint-Esprit viendra sur moi, et je vais concevoir. Et ce Saint Enfant sera appelé Fils de Dieu, et je lui donnerai le Nom de Jésus.»
Or, le petit Jean avait six mois, mais il ne faisait aucun mouvement. Tout le monde sait que c’est anormal. C’est tout au plus trois ou quatre mois, et voilà que cela faisait déjà six mois et il n’avait fait aucun mouvement. Mais aussitôt qu’elle a entendu dans ses oreilles cette salutation de Marie, une autre personne qui était dans l’expectative, encore une autre personne qui était dans l’expectative, toutes les deux...
Et lorsque Marie a dit–a prononcé le Nom du Seigneur Jésus, la première fois que ce Nom a été prononcé par des lèvres humaines, un petit bébé mort dans le sein de sa mère a bondi de joie. Et Jean a reçu le Saint-Esprit dans le sein de sa mère et il s’est mis à bondir de joie. Et si la première fois que le Nom de Jésus-Christ a été prononcé par des lèvres humaines, cela a amené un bébé mort dans le sein de sa mère à bondir de joie, qu’est-ce que cela devrait faire à une église née de nouveau? Donner la foi pour la puissance! Je ne suis pas excité! Je sais là où je me tiens. Voyez-vous? Mais je me sens simplement bien de temps en temps, lorsque je me mets à parler de ces choses. Vous voyez? C’est vrai, parce que c’est la vérité; ce Nom de Jésus-Christ possède la Vie; et lorsqu’il est prononcé avec puissance et foi, il n’y a rien qui puisse tenir en présence de cela. C’est l’exacte vérité. Oh! assurément, des fils et des filles de Dieu!
48 Eh bien, disons que Siméon était assis derrière dans son bureau. Peut-être que c’était un lundi matin. Et tous les sacrificateurs étaient de service. (Et il y avait environ deux millions et demi de Juifs en Palestine en ce temps-là, donc beaucoup de bébés naissaient chaque soir; et le huitième jour les mâles devaient être circoncis.) Imaginons que Siméon était assis derrière dans son bureau. Il a la Parole, il Y jetait un coup d’oeil, comme cela. Et il tombe sur le rouleau, peut-être dans Esaïe, Esaïe 6.9: «Un Fils nous est né, un Enfant nous est donné», et ainsi de suite, «on L’appellera Conseiller, Prince de paix, Dieu puissant, Père éternel.» Je peux juste l’imaginer assis là.
49 Eh bien, la petite Marie était tout ce temps en route là pour faire circoncire son bébé. Elle est entrée dans la ligne de prière, ou quoi que ça pouvait être, la ligne des gens qui montaient pour la circoncision. Tous les bébés étaient habillés de beaux petits habits faits à l’aiguille, vous savez. Et ces petits mignons qui n’ont pas de dents, vous savez, je les aime bien. Et de voir ces petits gars-là et ces douces mères avec leurs petits bébés, mais là Il avait... emmailloté de Ses langes. Savez-vous où on avait pris cela? C’était arraché du joug d’un boeuf dans l’étable, et pourtant c’était le Créateur même des cieux et de la terre! Et nous, nous portons un complet de cinquante dollars et nous relevons le nez comme cela au point que s’il pleuvait, cela nous noierait; et notre Sauveur naquit sans même des vêtements pour L’emmailloter. «Les renards ont des tanières, les oiseaux ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas un endroit où reposer Sa tête.» Qui sommes-nous? Comment devrions-nous...?
«Eh bien, je suis membre de la plus grande église de cette ville.» Oh! miséricorde, frère et soeur, quand vous avez de tels sentiments, vous vous éloignez de Dieu à l’instant même! «Dieu a... Il a des obligations envers moi.» Il n’a d’obligations envers personne. C’est vous qui avez des obligations envers Lui. Il a accompli Sa part. Vous devez croire comme tous les autres ont cru. Vous devez suivre le même chemin qu’ils ont suivi.
50 Je peux voir Siméon assis là derrière. Et alors tout d’un coup la petite Marie entre dans l’église. Je peux voir toutes les autres mères prendre la distance. Je pense que vous les gens qui êtes nés de nouveau, vous comprenez de quoi je parle. Elle se tenait là. Les autres femmes se tenaient à distance, elles disaient: «Voyez-vous cette femme-là... elle a eu ce bébé en dehors des liens sacrés du mariage. Ça fait à peine quelques mois depuis qu’elle et Joseph se sont mariés, et elle était déjà enceinte avant que ce bébé naisse, ou plutôt elle était déjà enceinte avant qu’elle ne soit mariée. Vous voyez? C’est un enfant illégitime. Regardez-la amener cet enfant illégitime dans le temple de Dieu. Tenez-vous loin d’elle.» (C’est comme ça que les véritables croyants...) Mais Marie, tenant ce petit enfant dans ses mains... Peut-être qu’il était emmailloté de... arraché du joug d’un...?... du joug d’un boeuf qui se trouvait dans l’étable. Peut-être que c’était cela, mais dans son coeur elle savait de Qui était ce Fils.
C’est ce qu’il en est de tout croyant. Vous savez, le médecin pourrait dire: «Oh! ne croyez pas à ce fanatisme-là.» Votre mère pourrait le dire, votre mari pourrait le dire, votre femme pourrait le dire, mais vous savez quand quelque chose est né dans votre coeur. C’est Dieu qui vous l’a révélé. Vous vous attendez à ce que quelque chose se produise.
«Ne vas pas dans cette église-là. Tu n’as pas besoin d’y aller.» C’est très bien. Vous viendrez de toute façon s’il y a quelque chose là-dedans. Voyez-vous? «Oh! c’est une bande de saints exaltés.» Cela ne change rien, la manière dont vous les traitez. Il se pourrait que ce soit... leur lange... il se pourrait que ce soit très ordinaire, mais de toute façon je sais ce qui est enveloppé à l’intérieur. Je sais ce qui est enveloppé dans les langes de la Pentecôte. Absolument. Je sais que nous possédons tout à l’intérieur, mais cependant il y a... Le Saint-Esprit était aussi enveloppé dedans. C’est exact. Elle Le portait dans ses bras comme ceci... Elle ne faisait pas attention à ce que les autres... Elles se tenaient toutes à distance. Lorsque vous recevez le Saint-Esprit, vous êtes marqué. Tout le monde, vous êtes marqué. Les gens savent. Ils savent cela. Ils disent: «Ah! elle fait partie de ces gens qui parlent en langues; elle fréquente ce groupe pentecôtiste. Tenez-vous loin d’elle. Ne l’invitez pas à votre partie de cartes.» Ne vous en faites pas, si elle a le Saint-Esprit, elle n’ira pas de toute façon. Alors, alors...?... Alors vous y êtes...?...
51 Après un instant, nous voyons là-bas dans l’autre salle, les gens qui, pour ainsi dire, rient et font des moqueries, vous savez: «Voyez, c’est elle. C’est l’une d’elles. Vous voyez? C’est elle.» Elle le savait. C’est en ordre, elle faisait attention à son Bébé. Elle savait Qui c’était. Cela avait plus d’importance pour elle que toutes les associations et tout ce qui existait. Tous ceux qui ne croyaient pas, ne devraient pas croire; mais elle savait ce qu’elle avait. C’est ce qu’il en est de nous. Nous savons ce que nous avons. Nous savons ce qu’est cette promesse.
Maintenant, Le voici dans le temple, la première fois... Dieu dans Son temple sous une forme humaine. Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même. Le voici, Le tout petit Bébé Jéhovah donc, reposant dans les bras de Sa mère. C’était juste un petit Enfant comme les autres, mais il y avait là une différence. Cela...?... «Eh bien, nous allons à l’église, comme vous», mais il y a là une différence (Voyez?), partout où vous trouvez l’endroit qu’il faut, la chose qu’il faut. Là voilà qui traverse la salle. Or, si le Saint-Esprit avait révélé cela à Siméon, il appartenait au Saint-Esprit d’accomplir Sa Parole. (Voici un petit drame maintenant.)Siméon se trouve dans le temple, il est là en train de prier. Aussitôt, qu’est-ce qui arrive? Pendant qu’il lit cette Ecriture, le Saint-Esprit lui dit: «Lève-toi, Siméon!»Non pas «Où veux-Tu que j’aille? Que veux-Tu que je fasse?» Ce n’est pas votre affaire; faites ce qu’Il vous a dit. Il se lève. Le voilà qui s’avance. «Commence à marcher.» «Où est-ce que je vais?»«Cela importe peu, continue à marcher.» Avancez! Croyez-vous que les fils et les filles de Dieu sont conduits par le Saint-Esprit? Le voilà qui se met en marche. «Où est-ce que je vais?»«Cela importe peu, continue simplement à marcher.» Il s’est avancé... Les gens ont vu le vieux Siméon surgir devant l’assistance, il a regardé là dans tous les sens. «Où est-ce que je vais, Père?»«Va juste par ici dans cette petite ligne de femmes, par là,» (Il y en avait quelques centaines). Le voici qui s’avance tout droit. «Je me demande ce qu’il y a.» Il avait avec lui ce rouleau, Esaïe–le livre, le rouleau–Esaïe 9.6. Peut-être qu’il avait placé son doigt dessus. (Le Saint-Esprit fait des choses étranges. Croyez-vous cela, frères? Des choses étranges.) Le voilà qui s’avance. Aussitôt, il tombe très exactement là où était cette petite femme.
52 Eh bien, voyez-vous, ils n’avaient pas de télévision en ces jours-là, ils n’avaient ni la radio ni la presse, c’était juste de bouche à oreille. Et la naissance de ce Bébé n’avait jamais été diffusée. Vous voyez? Il était tout simplement... Eh bien, c’était quelque chose d’étrange de toute façon. Personne n’avait mis cela dans un journal. Si cela s’était produit aujourd’hui, les gens n’auraient pas publié cela dans le journal, à moins qu’ils aient voulu en faire un scandale ou quelque chose de ce genre.
Le voici donc, qui s’avance, et Siméon s’est arrêté juste là devant elle. Et lorsqu’il a regardé là... Vous voyez, il lui avait été révélé par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait pas avant de voir le Christ du Seigneur. Et la chose même dont les gens se moquaient, le Saint-Esprit l’a conduit droit à cela. Ne croyez-vous pas qu’Il vous a conduit de la même manière ce matin? La même chose? Le même Saint-Esprit? Il l’a conduit directement ici. Il s’attendait à voir ce Christ, et le voilà qui s’est avancé; et aussitôt qu’il L’a vu, il a reconnu cela.
53 Maintenant vous venez ce soir, venez; si vous êtes sceptique, asseyez-vous tout simplement. Asseyez-vous, trouvez-vous une place. Observez simplement pendant quelques minutes. Vous attendez-vous à Le voir venir sur la scène ce soir? Moi, je L’attends. Voyez-vous? Je m’attends à cela. Il le fera, si vous vous y attendez.
Et aussitôt qu’il L’a trouvé ... a trouvé le Bébé, il a tendu les mains vers les bras de la mère et a pris le Bébé, et il L’a serré sur son coeur, et il a dit: «Maintenant, Seigneur, laisse Ton serviteur s’en aller en paix, selon Ta Parole, car mes yeux ont vu Ton salut.» Oh! la la! il était conduit par le Saint-Esprit.
Maintenant, gardez ces paroles dans votre coeur, observez ce soir pour voir le salut de Dieu. (Je vais m’arrêter dans un instant.) Gardez cela dans votre esprit; laissez le Saint-Esprit vous conduire ce soir pour voir le salut de Dieu. Il a promis qu’Il le ferait dans les derniers jours. Et voyez s’Il le fera! Vous voyez? Attendre... aujourd’hui nous devons avoir une grande expectative, comme il en avait.
54 Et il y avait une autre personne en ce jour-là qui attendait. (Je vais juste la prendre alors que nous terminons.) Elle s’appelait Anne. Elle était une prophétesse. Elle était dans le temple, elle était aveugle. Mais elle pouvait voir au-delà des murailles de ce temple.
J’espère que vous qui êtes aujourd’hui dans chaque organisation qui est séparée, vous pouvez voir au-delà des murailles de votre organisation. Votre organisation, c’est très bien, mais voyez au-delà de ses murailles. Voyez-vous? Alors qu’Anne l’aveugle était assise là, tout d’un coup... Elle attendait aussi la consolation d’Israël, mais elle était aveugle. Le Saint-Esprit doit lui avoir dit: «Lève-toi, Anne!» Elle s’est levée. La voilà qui s’avance en zigzaguant parmi les gens, étant conduite par le Saint-Esprit. Comment y est-elle parvenue? Elle s’y attendait, et le Saint-Esprit la conduisait. Cette vieille aveugle, qui traversait la foule, s’avançait. (Voilà Siméon avec des larmes coulant sur sa barbe blanche comme neige: «Seigneur, laisse Ton serviteur s’en aller en paix.») Je me demande ce que pouvait alors penser la foule qui riait. Voyez? «C’est quoi, ce grand tapage?» «Eh bien, ont-ils dit, voilà la vieille Anne; elle est aveugle. Et voilà Siméon; il est vieux et en quelque sorte à moitié fou.»Mais ils se tenaient au bon endroit. Peu importe leur condition, ils se tenaient au bon endroit. C’est là que j’aimerais me tenir. Ô Dieu, laisse-moi me tenir au bon endroit. Et la voici qui traverse en zigzaguant. Maintenant, si le Saint-Esprit a pu conduire cette vieille femme aveugle au milieu de tous ces gens pour parvenir jusqu’à Lui, combien plus Il peut vous conduire à travers toutes ces rues ce soir?... Nous venons pour arriver au point où nous croyons qu’Il guérira les malades, Il sauvera les perdus.
Et la voici venir. Et aussitôt qu’elle est arrivée là (elle a aussi trouvé l’endroit), elle a levé les mains, elle a béni Dieu et a parlé de Lui, et elle a parlé de l’épée qui transpercerait le coeur de Marie, et ainsi de suite et elle a prophétisé. Vous voyez, elle était une prophétesse, et l’Esprit de Dieu était sur elle. Et Dieu a conduit cette vieille aveugle à travers la foule jusqu’à ce qu’elle est arrivée à cet endroit-là, parce qu’elle attendait Sa Venue. Je m’attends à Lui. Si vous vous attendez à Lui, Dieu comblera nos attentes.
55 Il y a juste quelques années, un grand musicien s’était rendu en Russie. Il jouait une ouverture, et il jouait tellement bien que les Russes criaient de toutes leurs forces. Ils se sont levés et ils ont crié, ils l’ont applaudi pour qu’il puisse jouer encore. Et lui, il se tenait là (maintenant suivez), et les gens... Ils ont crié encore, et ils ont tapé du pied pour qu’il joue encore cette magnifique ouverture. Et lui... Ils ont observé le jeune homme. Les gens ont dit: «Il doit être hors de lui. Il ne fait pas attention à nos applaudissements. Il n’y fait pas attention. Nous essayons de le rappeler pour jouer de nouveau.» Mais ils ont remarqué qu’il se tenait simplement là comme cela, le regard fixe. Après un moment, ils se sont retournés pour voir. Il ne faisait pas attention aux applaudissements des gens, mais plutôt à son vieil enseignant, le vieux maestro qui était assis là dans l’assistance. Il voulait voir ce qu’il en dirait. Il voulait savoir s’il allait applaudir, ou s’il allait faire un signe de la tête pour dire que c’était bien fait. Il ne se souciait pas de ce que les gens disaient; il voulait voir ce que celui-là disait.
Et si les gens vous disent que les jours des miracles sont passés, que Jésus-Christ n’est pas le même hier, aujourd’hui et éternellement, ne faites pas attention à ce que les gens disent, mais levez les yeux vers le Maître qui a écrit la Parole. Gardez vos regards levés par là. Vous voyez, regardez à ce que Lui en dit. Si la guérison divine est vraie, sondez Sa Parole aujourd’hui, et venez ce soir, étant dans l’expectative. Si nous pouvons incliner la tête juste un instant.
56 Bienveillant Seigneur, je suis reconnaissant pour cette petite assistance qui est assise ici maintenant, attendant. Je prie que Tu enfonces quelques semences dans leurs coeurs, afin qu’ils viennent ce soir avec une si grande expectative que le boiteux marchera, que l’aveugle verra. Qu’il n’y ait pas une seule personne faible parmi nous ce soir. Que toutes les maladies du coeur soient guéries, tous les cancers. Et que Ton Esprit descende tout simplement, et même dans leurs foyers cet après-midi, qu’ils soient guéris avant même qu’ils n’arrivent à l’église. Nous nous attendons, Seigneur, à de grandes choses.
Conduis donc les gens à la maison de Dieu ce soir. Conduis les pécheurs, ce garçon rebelle, le bébé chéri de cette mère, dont elle a essuyé les larmes, et il est étendu là sur le plancher du bar aujourd’hui; cette fille rebelle, qui passe toute la nuit dehors. Que le Saint-Esprit parle et guide leurs pas jusqu’à la maison de Dieu, et ensuite jusqu’à l’autel ce soir, pour trouver Christ, leur Sauveur. Et puissions-nous, comme Siméon d’autrefois, avec les bras de la foi embrasser le Précieux Seigneur Jésus dans nos coeurs ce soir, et faire de notre coeur une crèche. Que notre expérience avec Lui soit comme un lange qui nous fera vivre différemment à partir de maintenant.
Bénis notre jeune frère, le pasteur qui est ici, ces autres ministres, et tous ceux qui sont dans cette église aujourd’hui, Seigneur. Bénis ...croyant que Tu accorderas à chaque église un merveilleux service aujourd’hui. Que ceci puisse être un jour que nous n’oublierons jamais. Garde-nous forts maintenant pour Te servir. Bénis les gens alors qu’ils retournent à leur domicile. Nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen.
57 Alors que je retourne le service au pasteur, je regrette de vous avoir gardés au-delà du temps. Je sais que vous sortez à 12 heures, et il est 12 heures quart. Mais c’était un peu doux pour moi. Quelquefois, lorsque je deviens... Je ne sais pas quand arrêter, cela semble tellement bon. Alors, parfois je suis ici, pendant deux ou trois heures comme cela. Ainsi, j’aime tout simplement cela, lorsqu’un aimable auditoire réceptif comme cela... Je viendrai ce soir dans l’expectative que Dieu accomplira de glorieuses et merveilleuses choses pour nous. En attendant, que Dieu soit avec vous, alors que je retourne le service à votre pasteur; et merci mille fois à chacun de vous pour votre attention.
E-1 Thank you very much, brother, and I'm happy to be here. May the Lord bless you. You can be seated now. I certainly have a great privilege this morning to stand in the pulpit at Tucson for my first time in life. I was thinking as I come over this morning of how many cities throughout the world that the Lord has given me the privilege of visiting, and talking with the congregations, and this morning being my first time here in America to ever be in this fine city.
Since we have been here we have learned to love its people and, and your atmosphere, your fine weather, the beautiful mountains, the deserts. There's something about it that would make me crave to stay here. It's so quiet. We was on the desert yesterday looking around, and it just seems like when you're out there that God speaks. There's nothing in a hurry, they're going nowhere, not excited about anything, so they're just quiet and relaxed. And that seems to be a whole lot like their people that I meet here--relaxed. No hurry. We're not... no hurry to do anything, and that's a good place for a nervous minister, so he can quieten down. No hurry. life has its... such hustles and bustles, as we call it "running to and fro", and we've got to get this done in a few minutes, and this, and just so much time. It seems like when you come here, "Well, what's the hurry?" And I like that.
E-2 And now, you can learn another thing on the desert that I think would kind of pay us to look at--all those cactus needles. When I... You see those needles, and I don't believe there'd be a machine could sharpen one that sharp. My son could say "amen" to that, 'cause we had to pick them out of him all day yesterday. And now, if that little cactus was, was in my country, it would unfold and be a beautiful soft leaf, because what it is, is a leaf rolled up. And nature's sharpened it that way. That's the way it protects itself. It might be good for us to think of that just a moment.
Now, put water on this desert and leave it here for several years, that cactus would come up with leaves on it, would be soft. And that's the way the churches get sometimes when we run without spiritual water. We just roll up real tight and sticking one another. But put the water on it, it softens out, and flexible, and... I think that's what we have churches for, is where we can have spiritual water that keeps us sweet and soft so that God can use us; and flexible, not sticking one another, but just laying softly and sweetly upon the other fellow's shoulder, and each one of us bearing one another's burdens and so fulfill the law of Christ.
E-3 I met your little pastor. It was my first time in life to meet him, and such a grand little fellow. I'm thankful that he has this wonderful church here and this congregation. And then my good friend, one of your members here... Brother Norman, Sister Norman was sojourners with you, but they have now taken up residence, I think, to stay. I don't blame them. And he told me, "Building this church," he said, "when I drove down the last step, the nail in there," said, "I said, 'O God, let my friend, Brother Branham, walk over this step some day to speak to the congregation.'" And he was standing back there crying about it a few moments ago, how God had answered his prayer. And I'm so glad for the privilege of being here. You're a people... I met... only thing I know to call is Brother Tony. I couldn't call that Italian name. And so I met him, and he's a fine man. And another man, I believe they call him Otto--Otto, something like that. I'm not very good at these pronouncing names.
And we was having the international conference yesterday. There was a German there, and an Italian, and whatmore, and I was there as an Irishman. So I said, "This is an international conference." Many of the boys, some of them had been overseas and fighting with the nations, and so forth, with the different nations. But if you could all feel like we did yesterday standing on the desert, there would be no more war; we'd be brothers. Christ is the answer.
E-4 Looking upon this beautiful valley and surrounding mountains, and towering, I like it. I was setting there up high, looking down upon the... this city and I thought, "How many prospectors in the days gone by has passed over this ground and perished right here in the desert, searching for a gold mine?" And them days are just about past now, but we thank God we have found the gold mine. You don't dig it out of your hills here; you get it out of the skies. And now, today we don't prospect any more, but we "suspect" God to fulfill every promise that He ever made, and pour out upon us His bountiful blessings.
And He remains God, and His heart is just as anxious to give us what we ask for as we are to ask, and more so: because He "so loved the world, that He gave his only begotten Son, whosoever believeth in him should not perish, but have eternal life." And if He loved us while we were sinners, alienated from Him, the commonwealth of God, how much more is He willing this morning to give us exceedingly abundantly above all that we could do or think.
And we come into the city to visit. We're leaving tomorrow now for California, on up into the northern part, and different parts of the world. But it's certainly a great privilege for me to stand here this morning in this lovely church, Assemblies of God. They've been some of my great sponsors, world over. Fine people belong to this organization, fine ministers, fine laity. I think all of God's people is fine. Wherever you find them, they're fine people.
E-5 And being a missionary and traveling much--about seven times around the world--I find that the Holy Spirit... You go into like Thailand, Japan, South Africa, back up in the Hottentots, and those places there, that men and women come to the church with not one bit of clothes on, because they know no different. Tens of thousands of them lay together. If you could speak their language, say, "Which is right hand and left?" they wouldn't know what you was talking about. All they know is to kill what they can to eat, they can't... any way to get something to eat to survive, just like an animal would do.
But there's one thing that makes them us. You stand in a congregation like that and let the Holy Spirit fall on them, they do the same thing you do when you receive the Holy Spirit, act the same way. It goes to show that God is no respect of person or nation. As Acts 4 says, that Peter said he perceived that God was not a respect of any nation, but all that fear Him... And so we have something in common: that's Jesus Christ.
E-6 I called my wife a while ago and it's around zero up there; and even the schools are closed with snow, all snowed under, and roads so slick. If anybody's from the East, you'd better be glad you're out here in the West now, 'cause it's very cold. So we could not have things in common with my land and this land, but we do have with my God and your God, because it is the same God.
I come this morning to kind of introduce the ministry that the Lord Jesus has permitted me to carry around the world. And I thought this morning in Sunday school it would give the people an opportunity that I could explain to them (being we're just here for one night) that... how to... they might receive Christ for healing for their bodies. And the little odd things, first time being here, something might seem a little strange to you. "Why did they do it this way? Why didn't they do it this other way?" I might explain that.
Now, usually when we come into a city when they're having a big meeting, why, we--we ask for the cooperation and affiliation of all churches to come together, so that Christ is not divided among us; He's the same Christ among all of us. And we try to get all the denominations--Methodist, Baptist, Pentecostal, Church of God, the Holiness, and all--together. And then set together in heavenly places in Christ Jesus, with expectations that God will pour out His Spirit upon us and do the "exceedingly abundantly." Now... And then when we... To do that...
E-7 I've always made this statement. Everyone knows that I was a Missionary Baptist, and I'm a Missionary Baptist that received the Holy Ghost. So then in that, I do not believe that Pentecost is an organization. I believe Pentecost is an experience that whosoever will might come and receive. We cannot draw a fence around it, because isn't, it spreads beyond our fences, you see.
So I believe that a person is saved--if he's a Methodist, Baptist, Catholic, or whatever he may be--if he's solemnly trusting Jesus Christ for His grace. But if he's a Catholic and believing the church saves him, then he's lost. If he's a pentecost and believes that the church saves him, he's lost. But no matter what he is, what church he goes to, if he, if solemnly depending on the blood and merits of Jesus Christ, he's saved, I don't care what church he's in. For it's by faith are we saved, that by grace.
E-8 I used to herd cattle, driving them up on the roundups up in Colorado. Over the Troublesome River valley, the Hereford Association grazes that valley. (I suppose that you have the same laws here, and to get the brand, the card, the Chamber of Commerce and so forth.) And if you can raise a ton of hay on your farm, well, then you can send your cattle in for (one cow per ton of hay the ranch will produce) for the grazing rights in the forest.
They have a large drift fence where we go up the Troublesome River--the west fork, the east fork, of the Troublesome River. And many times I've set there of a morning in the spring roundup, sending the cattle up, put my leg across the horn of the saddle, and watching the ranger standing there, watching those cows go through. One day setting there, I thought, "This is the way it'll be in heaven when we come to the great gate."
I noticed going through there, there was about fifteen or sixteen different brands of cattle that goes in there. Some of them is the diamond bar, that's Mr. Grimes up on the ranch; Mr. Jefferies, the turkey track; and different brands. The ranger wasn't noticing the brands so much. He wasn't paying attention to that; but he was watching for the blood tag in the ear, 'cause you cannot put a cow on that pasture unless it's a thoroughbred hereford. And that's what they want to understand to thoroughbred, had to have a blood test.
I thought, "That's exactly what it'll be at the day of the judgment. He won't notice what brand I'm wearing, whether I'm Baptist or Pentecostal or Presbyterian, but He will watch for the blood--the blood tag. 'When I see the blood, I'll pass over you.'" We enter in by what we are; not who we are.
E-9 Now, when we come down to the service tonight... about what time does the service start, Reverend? Seven forty-five. Then about 6:30, I suppose, between 6:00 and 6:30 I'll have some of them come down to give out the prayer cards to the people--a little bit before that the service, so they won't interfere with the service as it goes into session. And let the sick people get up here in front so I can be close to them. And then there'll be a prayer card. The boy will come down and bring so many cards, and mix them all up here before you, and then just give each one a prayer card (See?), that you want. Each one wants a prayer card, you can have it.
Therefore, the reason we do it that way... It used to be we'd send in a meeting so... Each pastor was cooperating, we'd send him a hundred cards for his congregation. Well, the first one got his group in, that settled it. The rest of them didn't get in, 'cause, maybe being there just about three nights, I couldn't get that many people through the line. Then we found out that wouldn't work.
So then, I got some a minister to go with me to give out prayer cards, and he belonged to an organization; and when he wouldn't show a little favor to his own organization, well, then that got kind of touchy.
E-10 So then, I usually call ten or fifteen people to the platform to begin with. Well, if they didn't have prayer card number one up to fifteen, why, they'd just throw it on the floor. They didn't want it, 'cause they wouldn't be called. So we found out that wouldn't work.
Then I'd take a child, like one of those little boys, and I'd say, "You come up here, sonny (or a little girl, like, setting on the mother's lap)."
I'd say, "Can you count?"
"Yes, sir."
"Then you start counting."
We'd start, "three, four, five, six," up to wherever he stopped; I'd start from right there.
Well, believe it or not, we've still got human beings; mother knowed where to tell Junior to stop at for her card. So we found out that wouldn't work.
So then, then we got a man in the prayer line, or up one time, selling prayer cards to get the people to be the first ones on the platform. So that wouldn't work.
So one night the Lord revealed to me to let the man come down to give out the prayer cards, and stand before the audience and mix them all up. Then this one might get number one, this one thirty-five, and that one sixty-two, and the next to it. They'd all be mixed up. And then that would show that the man was giving out the prayer cards wasn't the one that put them up here, 'cause he didn't know. They was all mixed up.
E-11 Then, however, when I'd come down to the meeting, well, sometimes I'd start on number one, sometimes on twenty-five and fifty. Sometimes I'd take how many was setting on this seat (to myself, while I'm speaking), and multiply it by this on this side. Oh, just any way. That way it leaves it sovereign to the entire congregation. And by the way there's about fifty-to-one healed in the audience that's healed on the platform.
The message is not to try to heal somebody, because healing is something that's already been purchased. Salvation's been purchased. You just didn't get saved last week, or last year, or five years ago. You got saved when Jesus died for you at Calvary. That was your salvation. And now, you just accepted it two weeks ago, or two years ago, whatever it was. And that's the way it was healed. "He was wounded for our transgressions, with His stripes we were (past tense) healed." So it's only to get the people to see, to realize, that the Presence of Christ is close. That's what brings the results of thousands of people being healed.
E-12 Now, just before we approach the Word, let's approach the Author first in a little word of prayer while we bow our heads.
Our gracious heavenly Father, we are approaching Thy holiness this morning in the all-sufficient name of Jesus Christ, Thy Son, because we've been taught by Him in the Word that if we ask the Father anything in His name it will be granted. We have no other name that we can rest assured that He will hear us, only by that all-sufficient name of the Lord Jesus.
We thank Thee first, Father, for what You already have done for us--the many blessing, the manifold grace that Thou hast bestowed upon us. Then we thank Thee for the grace that we have this morning to stand in this new church, that's a memorial built here in the city, erected here for the glory of God, that wayward sinners might come in and be saved; that the sick that's past the doctor's position of the earth, past their understanding, that still can come to the higher powers, the Almighty, and be healed. Oh, how we ever love Thee, Father. How we thank Thee for these.
And we are privileged people to... thinking of the Russians this morning with the big Sputnik up in the skies with a man setting in it, and hear his heart beat all the way to the earth. How close the end-time is here! It... come right over the nation and it's "Surrender of perish!" O God! Think what it would be if they'd ever go to throwing those atomic missiles. The old earth would rock out into space, and time should be no more.
But we're taught in the blessed Word, before this ever happens the church is going home to be with her Lord. Oh, how Noah got in the ark before the rain fell, Lot was called out of Sodom before the fire fell. Lord, we believe the church will be caught up out of the earth before the great destruction comes. We're so happy to know that we're nearing that time.
And, Father, as we look this morning and know that it could happen before night, this nation, or world, could be blowed to bits. Some little nation or some fanatic let one of those missiles loose--and they're all aimed at one another--here it would go. But before it happens, God, the rapture, the trumpet will sound and we'll be summoned into the skies to meet our Lord. What type of people should we be this morning? Happy, lifting up our heads as we see the fig tree budding, and the great signs, and the science saying it's three minutes before midnight. Most any time it could strike.
E-13 Oh God, strike the church this morning, Lord, with Thy power and with Thy manifold wisdom. Strike it today, and let Thy great wings spread out up over this little building today; and take the children under there like a hen does her brood, and nourish the sick back to health, physically and spiritually. Grant it, Lord. Bless this church. Bless the purpose that it stands here, the cause that it represents: the pastor, the elders, the deacons, the trustees, and the laity, and all the strangers in our gates.
Not only to this church, but we pray that You'll bless every church throughout the land. And because of this little gathering today, may there start an old fashioned revival that'll sweep this Arizona from side to side. Grant it, Lord. We'll humbly bow our heads in Thy presence to give thanks, for we ask it in Jesus' name, Thy dear Son, our Saviour. Amen.
E-14 Now, not to preach, but just a little setting in order, preparing hearts for the event tonight, that we believe that our heavenly Father will meet with us. And then maybe at some convenient time, the Lord willing, we'd like to come back maybe for a more extended time, where we could get together, and get the brethren together. We're just on a visit.
But I would like to read from St. Luke, the second chapter and 25th verse, 26th verse:
And it was revealed unto him by the Holy Ghost, that he should not see death, until he had seen the Lord's Christ.
I'm going to use a subject of "Expectation." Expectations usually is based upon a faith. You have to have faith before you can expect anything. And now, like many of the servants of God in the Old Testament... Faith cometh by hearing, hearing of the Word.
E-15 And I've often quoted this, that God is obligated to His Word. I like to read just a word or two of It, because what I say will fail, because I'm man, but His Word cannot fail because it's God. What... God is ever called on the scene at any time to make a decision... And the first decision God makes has to be the same decision every time.
Now, there's where you must solemnly base your faith, on "Thus saith the Lord." You must believe it, that it's God's Word. And that's the only hope that we have, the only substantial hope that we have, is on the Word of God. And now, God being infinite, and cannot make a mistake, and He's perfect, therefore, all of His... all of His promises must be perfect as He is perfect. "In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God... And the Word was made flesh and dwelt among us." the Word itself. So therefore, the Bible is the Word of God. It is God Himself placed upon paper.
For no man is any better than his word. If I can't take a man's word, I just can't have any dealings with him. He must be honest, he must be truthful, and especially as he professes to be a Christian.
E-16 Now, that's just a little short text, but it isn't how much it is. It's not the quality... or the quantity; it's the quality of the Word. It's what it is: It's God's Word.
Simeon here, of old, said that it was promised by the Holy Spirit that he would not see death until he seen the Lord's Christ. He had a right to expect it, because God had revealed it to him by the Holy Ghost. He had a reason to reveal it.
E-17 Now, we find out that Abraham of old, when he was seventy-five years old and his wife sixty-five (Sarah), how that God spoke to him and revealed to him that he was going to have a baby by Sarah, his wife. He was sterile and she was barren. And they'd been this way all their lives, but yet God told him that he was going to have a child by Sarah.
And He asked him to separate himself because of this promise. And that's the way we have to do. When we take God at His Word, we have to separate ourselves from all things around that's contrary to that Word. You can't go to people and say, "Now, do you think I got my healing? You think...?" Nothing what they think--that has nothing to do into it. It's what you think. It's up to you. So he was asked to separate himself, and he did so with great expectations of receiving the child.
E-18 Now, we find out that that child never arrived until twenty-five years later. But instead of growing weak because it never happened the first month, he grew stronger all the time, because his expectations was greater. If Sarah was one month older, it'd be one month greater in the expectations, because God kept His Word. It would be a lot better for her to have the child at a hundred years old than it was at sixty years old. See what I mean? It was a greater miracle all the time. And he never grew weak, but grew stronger all the time.
Now, we are the children of Abraham. The Bible said so. We, being dead in Christ, take on Abraham's seed, and are heirs according to the promise. We are heirs of the promise with Abraham, because Abraham was given the promise. Now, if we are his heirs with Abraham, then we are Abraham's children. And the same faith that Abraham had we have ourselves, that when God makes a promise, just know it's going to happen. It can't do anything else.
E-19 Could you imagine Abraham going out...? Just say he did, him and Sarah. He was seventy-five and her sixty-five. That's about fifteen, twenty years past menopause. And it was his half-sister. He's lived with her since she was first married to him--probably sixteen or seventeen years old--and no children. And God appeared to him and told him she was going to have a baby. Now, Abraham expected that to happen, because God said so.
I could imagine... Could you imagine a old man seventy years old, and a woman sixty-five, going down to see the doctor to make arrangements with the hospital to have the baby? What would people say to them? What would the doctor say? "The old fellow is... something wrong mentally. There's something wrong with that old fellow." Well, every man or woman that takes God by faith, and accepts His promises, is considered by this world some kind of a crank or a fanatic, because the things of this world is so foolish to God. What the man calls great, God calls foolish. Now, but Abraham believed it.
Now, the first twenty-eight days after... (her being about fifteen, twenty years past menopause), "How you feeling, Honey?"
"There's no difference."
"Well, praise God, we're going to have the baby anyhow."
E-20 It was so much expectation perhaps Sarah knitted some little booties, and a little blanket, and... Why? She was expecting something to happen. That's the reason it happened. Year by year passed on, and Abraham got stronger and stronger, giving praise to God. And finally it happened, because he expected it to happen.
After she was ninety years old... or, he was ninety. "What do you think about it now, Abraham? About give up?"
"No, sir, we're going to have the baby anyhow. We done got the clothes laid back, and got everything ready."
"How long you had them?"
"Twenty-five years, but God will send the baby anyhow."
I like that. See, it's positive. God said so, and that settles it. When God ever makes a decision, He has to make it eternal. Now, I can make a decision, and five minutes have to go back and make another one, 'cause I was mistaken in that one. You can too, because we're finite. But God, being infinite, cannot make a mistake. He's the infallible, omnipotent, omnipresent, infinite God. Amen. When His decision is made, it's settled forever. He can't come back and say, "I was wrong." He cannot do it.
E-21 And if God made a decision in the beginning that on faith, if we believed His Word, He would make every promise come true, then God still is the infinite God to His promises. Cannot fail. It must be that way. It's positive. You have to hit the spot if you'll take His Word, believe it.
Now, if He'd have said... Well, like churches say that, not... some ministers say that the days of miracles is past; God doesn't heal the people anymore. If God was ever called on the scene to a sick man and healed him upon the basis of his faith, if another sick man comes to Him, He's got to do the same thing, or He acted wrong when He healed the first man.
If He give the one the Holy Ghost that obeyed Him, in the Bible, exactly as He promised there in Acts... He said, "The promise is unto you and your children, them that are afar off, even as many as the Lord our God shall call." If a man meets those qualifications, God's obligated by His Word to fill him with the Holy Ghost. Because if He didn't, then He made a mistake. And if God made a mistake, He's a man and not a, and not God, then He's finite, like we are. So you see, as Abraham's children we take God's promise and just hold onto it. No matter what takes place, we hold right there just the same, because God said so and that settles it.
E-22 Now, you can't bluff it; you've got to have it. You just can't bluff it. It won't bluff. Satan's not a... He knows whether you're bluffing or not. But when you're not bluffing, he knows it also. When something anchors down in your heart that you know that it's so, then something's going to happen.
Abraham believed that. He believed God. He took God at His Word. And under expectations, he waited twenty-five years with that expectation getting greater and greater. And finally the baby was born, because he was expecting it.
He separated himself. And if you'll notice what it waited for... God told him to separate himself from all of his kindred, and God never did bless him any more till he obeyed Him fully. As long as his father hung along, why, the old fellow caused trouble. And then he got with Lot, and then Lot caused trouble. And all... until he separated himself and got away from all the unbelief, shook away from him. Then God came down and talked to him, and something happened.
E-23 And when we get all the little disbelieving spirits away from us, and just take God at His Word... "I don't care what So-and-so said, or so-and-so said, God's made the promise. I stand right there." Then God will go to answering.
But remember, He blessed him, and He kept him, and so forth, or fed him, and led him from place to place; but He never fully blessed him and give him the promise until he completely separated himself from every little thing of the world. Let his nephew go on down to Sodom if he wanted to, and the rest of them so-and-so. His father died. And then God told him, "Rise and look to the land. I give it all to you. Look east, north, west, and south." I think that's the way. If a church, a people, ever comes to a place where they completely separate themselves from the things of the world, then you can look through every promise in the Bible. It's all yours.
It's like a great big arcade. By one Spirit we're baptized into an arcade. Some people just come into the arcade by the Holy Ghost baptism, say, "Well, thank the Lord, I got in. Thank the Lord, I'm here."
That isn't it. To me... what did God say to Abraham? "Get up and look all through the land. It all belongs to you." That's the way, when I come into Christ, I wanted to look around. Not just know He saved me, but what else have I got in there? If somebody give me a big arcade and I went into it, I'd like to examine the thing, see what I got. That's the way with Christians today. They fail to examine the promises of God and see they're to "whosoever will, let him come." I found something a little high, I'd get me a stepladder and get up to it, look on the shelves and see what belongs to me.
E-24 You Christians sometimes don't examine, find out what belongs to you. Healing's yours, salvation's yours, joy is yours, peace... every promise in the Bible is yours. When a man's filled with the Holy Spirit, God gives him a checkbook with Jesus' name wrote on the bottom of it. Send it in. Don't be afraid to write it out. Send it in, and He will send down His bountiful blessings upon you of what He promised.
Moses had done give up hopes. He was back on the back side of the desert herding his father-in-law's, Jethro's sheep, when one morning, back on the back side of the desert, he saw a bush burning. He got in the presence of this bush. Though Moses was a theologian, because he was trained in the wisdom and all the learning of the Egyptians (been told by his mother that he was called for a purpose) and all of his theological experience became nothing to him.
I'm not downing theological experiences. But I am saying it'll never take the place of that experience you meet when you meet God. Something happens. He becomes a new creature. Sometimes it makes you do things funny to the world.
E-25 I could imagine Moses the next morning (with Zipporah setting on the mule with little Gershom on her hip), going down to take over down in Egypt--an old dry stick in his hand for a walking cane, the whiskers blowing both ways... And, "Where you going, Moses?"
"Going down to Egypt to take over." A one-man invasion. It's like one man going to Russia to take over. An old man a hundred years old, his wife setting on the mule with the baby, going down to take over. But the thing of it was, he did it, because that God made the promise, and Moses was expecting God to keep His promise.
E-26 He--he--he slew the Egyptians. He went out there one time and slew one out of the will of God, and it was a stain on his hands; come down the next time and slew the whole nation, it was a glory on his hands. Because one time Moses was doing it, and the next time God did it. That makes the difference. He was expecting God to deliver them, because "I've heard their cries; I've seen their affliction and I (personal pronoun) have come down to deliver them, and I'm sending you, Moses, in My place." That did it.
He's seen your suffering. He's seen the doctor say, "I can't do no more about it." He's come down in the form of the Holy Spirit to take over, if you'll just let Him do it. Be expecting Him to do it, know that He promised to do it, hold on to His Word. He said He would do it, therefore be expecting it.
E-27 Simeon, a man of great reputation--Simeon was an old sage, and he was a... had a great reputation among the people (if you ever read into his history); and he was an honorable man. And could you imagine an old man there, nearly about eighty-something years old, going around saying, "Well, you know I'm not going to die until I see the Lord's Christ."
I can imagine some of the rabbis saying, "You know, the poor old fellow, it's pitiful. Why, the old man is a little off at his head. Why, we've been looking for four thousand years for the Messiah. Since Eden has our people looked for the Messiah; and here we are in Roman captivity. All circumstances is closed... all the evidence that these things are going to happen is closed away from us; we're in bondage. We're not even a nation no more;. we're broke up the way we are under the Roman government. And here this old man with one foot in the grave and the other one leaning, and yet he says he's going to see the Lord's Christ. Oh..." they'd say, "my, that'll never happen."
E-28 But Simeon knew that it was going to happen. I can imagine some of the young rabbis saying, "Well, just let the old fellow alone. He's harmless; he won't hurt nobody. But he's going around here testifying to everybody he's going to do this, and going to do that, and he's going to live to see the Messiah coming, and all like that."
"Well, Simeon, what's your reason? Why do you say such a thing as that? What makes you say...? When David looked for Him, when Elijah looked for Him, and the prophets of old, and we've looked for Him through every age... And now the days of miracles is past and everything's darkened out. Four hundred years since we had a prophet, Malachi; and here you are, you're coming saying you're not going to die until you see the Messiah. How do you know that's going to be true?"
"For it was revealed to me by the Holy Ghost."
There's his foundation. That must be your foundation. That must be my foundation. When the Holy Spirit reveals it to us and it's according to the Word, there's nothing going to stop it--when it's revealed to you by the Holy Spirit, and you look here and it's a promise in the Word.
E-29 Now, divine healing is a promise in the Word. Now, if the Holy Spirit will reveal it to you, that He has died to heal you the same as save you, then come with expectations to receive it, and God will certainly see that you get it.
Now, you might... The doctor might say, "Now well, let them alone. It won't hurt them, I guess. They're just going to die anyhow."
But you just remember, if God made the promise, you stay on it no matter what the circumstances is. If you say, "Well, I got cancer." "I got TB"--that doesn't have one thing to do with it. If God has revealed it, God keeps His promise, that's all.
E-30 I often think about Jonah. Thinking of symptoms, people look at their symptoms. Jonah had a real case of symptoms. He was in the whale's belly with his hands and feet tied, and was down in the whale's belly in all the vomit, and down in the bottom of the sea, on a stormy sea. Now, he had some symptoms. If he looked this way, it was whale's belly; that way it was whale's belly; everywhere he looked was a whale's belly. Now, there's nobody here in that bad a shape, I'm sure.
But do you know what he said? He said, "They are lying vanities. I won't believe them." What did he say? "Once more will I look to Your holy temple."
For he knew that when that temple was dedicated, the day that Solomon dedicated the temple, he prayed, and he said, "Lord, if Thy people be in trouble anywhere and will look towards this holy temple, then hear from heaven." And he knowed that God heard that man's prayer.
And you know what God did? He kept him alive down there for three days and nights, took him on over to Nineveh. Probably taken the fish that long to swim through the water to get him over there. But he stayed in the belly of the whale three days and three nights. He was expecting God to do something, because he had met the requirement. God had made the promise and he believed it.
E-31 And if Jonah, under those circumstances could get a miracle work like that from God, because it was according to the Word, it was according to his faith... And if he could do that under those circumstances, how much more this morning can we be healed, when we don't look at a temple made with hands. Solomon finally backslid. His wives drawed him away from God.
But we look to the right hand of God where Jesus sets with His own blood, ever alive to make intercessions upon our confession. How much more can we call any kind of disease "a lying vanity. I don't believe it. 'He was wounded for our transgressions, He was bruised for our iniquities, the chastisement of our peace was upon Him and with His stripes we were healed.' Then, Satan, take your course, get out of here," see. "I believe God. I'm expecting it to happen." There you are.
If it don't happen right now, it'll happen after a while. If it don't happen today, it'll happen tomorrow. If it don't tomorrow, it'll be next week. Whatever, it's going to happen anyhow. God said so. There you are. Now, you're getting down to where you have faith. Be expecting it. What God said He would do, God will do. He cannot lie.
E-32 So Simeon... of a great reputation... Don't make any difference about reputation. That's what... too much is getting to our churches today, even to our Pentecostal churches. Too much fashions, too much rep... stuff, like we have great reputations, you know, in the society, and things. What we need is an old fashioned, back woods, sky blue, sin killing religion. What we need is gun-barrel straight, something that'll preach the gospel without compromise, and let the chips fall wherever they wish to, and chop into it. We need men of God, stand with power, get the church back into the place where it ought to be.
Something's wrong. We realize that. We all know it. We're aware of it. Our churches is falling away, getting weak. What we need is not a new organization to spring up, what we need is not another latter rain; what we need is back to faith in God's Word and God's Bible. A soul-shaking experience back in the church, that's what we need. A cleanup, a straighten-up, all through our churches and our organizations. Quit drawing those boundary lines, just this and that.
E-33 A certain organization the other day, because that I let another minister set on the platform that didn't belong to their organization, he said, "We have drawed a line. We have drawed you out of it, Brother Branham, out of, out of our circle."
I said, "I'm drawing another one, so big... take you back in again." I said, "So you just can't push me out." That's right. "I'll draw a line right over the top of yours and take you right back." See?
That's for... We are brethren. "We are not divided; all one body are we." Right. We're Christians, borned of His Spirit, washed in His blood. We are Christians. We should act like Christians; we should behave ourselves like Christians, men and women. Let me tell you that that's one thing the church is lacking today, is behaving itself like Christians. We go around and act like dead flies. It's terrible. No faith--not enough, if it was ink, to dot an "I." We just strictly have lost something. What we ought to do is have our shoulders back.
E-34 Years ago they used to sell slaves on the slave markets here in the south, especially down in Georgia, and so forth, when... And they would go overseas in Africa, and the Boers would bring back the slaves. Bring them out there on Jamaica, and ship them into Florida, and sell them--human lives. That was wrong. God made man, and man made slaves. No person is to be a slave. We're free in Christ. We ain't no nation's slave, no organization's slave. We are men and women of God. Reach out our arms to every fallen brother, no matter where he's at. There's room for us all. So when we come to a place...
They'd go around, buy these slaves at the different plantations. They'd get a bill of sales, just like would a used car on a car lot somewhere. So they'd go around and buy these slaves. They'd take a...
I read of Abraham Lincoln, a great southerner. He got off the boat there in New Orleans, and seen them in a slave pit there auctioning off a big man--great big sturdy Negro. And his poor little wife standing out there with two babies, crying, for they was going to sell him to breed him to bigger healthier women to make bigger slaves. Abraham Lincoln pitched his fist like that, and said, "That's wrong. Someday I'll hit it, if it takes my life." It did, but he hit it. He broke it, too.
E-35 Let me tell you, brother, unbelief is of the devil. Let me hit it, Lord. I don't care if it costs my life. Let me break that thing from over the church, those boundaries, and so forth--that we can see by on Spirit we're all baptized into one body, and we're Christians. We are brethren. No matter if a man belongs to the Church of God and I belong to the Assemblies, and this one's Baptist, or Presbyterian; we are brothers, what we are, we are brothers in Christ. Let's break it. Break these boundaries down. We can reach out our arms to every brother.
Here some time ago, they said, "Brother Branham, if you'll just join our organization..."
I said, "No, I'm with your organization, but I tell you what I'm going to do, I'll reach out my arms on both sides for everyone." That's... We're all one in Christ.
E-36 One day this broker came by a plantation home. He said, "How many slaves do you have.?"
He said, "Over a hundred."
Said, "I'd like to look them over."
"All right." They were all working, and they were... they was downhearted. They'd get to a place where they'd know that they'd never be back in the homeland again, and never see Papa and Mama, and never see the children anymore, and so forth, and they, they were very melancholy. And they'd take whips an whip them to make them work; make them pull and work, whatever they had to do.
One day when this slave buyer came by, he noticed how he was whipping those slaves, making them work--all but one young man. They didn't have to whip him. Shoulders back, chin up; he was right out at it any moment.
And the broker said, "I'd like to buy that fellow."
"Oh," said the owner, "he's not for sale. Can't sell him."
"Well," he said, "I noticed you don't have to correct him."
Said, "No."
Said, "What's the matter?" Said, "Is he the boss over them all?"
Said, "No, he's a slave.
Said, "Maybe you feed him different than you do the other slaves."
Said, "No, they all eat in the galley together, just a slave."
"Well," said, "What makes him so much different from the rest of them?"
He said, "I wondered too, till I found out one day that over in the homeland where he come from, Africa, his father is the king of the tribe. And though he's an alien, yet he knows he's the son of a king, and he conducts himself like one."
Oh, God! We are the sons and daughters of God, the son of the King of heaven. How shall we conduct ourselves then? Little old weakly... pushed back? No, sir.
"My Father is rich with houses and lands,
He holdeth the wealth of the world in His hands.
Of rubies and diamonds and silver and gold,
His coffers are full, He has riches untold."
For we are a child of the King, let's conduct ourselves...
E-37 Women, don't be like the world. Don't dress like the world. Don't be these modern things, and all this stuff that they're doing. Keep away from it. You're a daughter of the King. Gentlemen, you brethren, you don't have to be beat down and pushed off to the corner. You're sons of the King. Yes, stand up throw your chest out, meet it. Certainly it is...
We're expecting God to do something for us. He can't do nothing for us when we're just all drooping around like something about half dead. He wants a lively church. He wants the members in there to be lively stones built up into a house of faith. Believe Him, accept Him, taking His Word.
Now, you say, "Well, I have a great reputation, Brother Branham. I'm a businessman. I play cards at my society." I don't care what you have, brother, there's not a greater society in the world than the society of Jesus Christ.
And you'll never join into it. You say, "Well, I'm a member of a church." There's only one church, only one way, one gate--that's Jesus Christ. He that enters any other way is the same as a thief and a robber. And by one Spirit we're all baptized into that body. Right, and we're brethren. Yes, sir. And we are sons and daughters of the King. We ought to conduct ourselves. Our reputations is nothing on the earth, but it wants to be in heaven where we want our, our stand to be, before God.
E-38 Now, we find... take Simeon on down... (I see I got about five more minutes.) Let's bring him down a little farther. We find out that Simeon had a good reason for what he was doing, because the Holy Spirit had revealed to him that he was not going to see death. No matter what, how old he was, or nothing about it, how many others had failed in trying to see Him, but he himself as an individual was going to see the Lord's Christ.
Oh, brother, sister, if you could get the Holy Spirit to reveal to you now, "I'm the one's going to be healed. Yes, sir. I don't know what the rest of them are going to do, but it's going to be my time. This is the hour of my healing."
"This is the time I'm going to receive the Holy Spirit. God has revealed it to me. I'm going to receive it." Different--something will happen.
E-39 Like the deep calling to the deep. "The noise of Thy water spouts," said David. In other words, if there's a deep in here calling, there's got to be a deep out there to respond to that call. In other words... How many believes that you'd like to have a closer walk with God? Raise up your hand. All right. How many believes that God's a healer? Raise up your hand. Sure. Well, now, if you've got something in you telling you that, there's got to be something out there to respond to that crave.
Here, like this: before there was ever a fin on a fish's back, there had to be a water first for him to swim in, or he wouldn't have had no fin. Before there was a tree to grow in the earth, there had to be a earth first, or there wouldn't have been no, no tree to grow in it.
Here some time ago... I was just thinking (I quoted this recently) that a little boy in our city, he was... eat all the erasers off his pencil at school. And the teacher wrote his mother. And his mother one day, found him out on the back porch, eating the pedal off of a bicycle. So, it was rubber. And so they taken him down to the laboratory to examine the little fellow to find out what was wrong. And the doctor found out his little body needed sulfur. Now, you find sulfur in rubber. Now watch... As long as there was a crave in there for sulfur, there had to be a sulfur first... Oh brother, do you see what I mean. There has to be a sulfur out there first before there can be a crave in here. You see it?
E-40 That's the reason there's more of God for you. That's the reason there's divine healing for you, because you're seeking for it. That's the reason there was a God whose... Abraham was seeking after, whose builder and maker was God. He was expecting it, because God had made the promise. Do you see it?
Here... Before there can be a creation, there has to be a Creator to create the creation. And as long as long as you feel that you're believing in divine healing, there's a fountain open somewhere. As long as you're believing that there's a God that'll fill you with the Holy Spirit, there's a fountain open somewhere or you'd never crave it. Others... Many others don't crave it (See?), because it's not revealed to them. But it's revealed to you. Why? By what? (I feel pretty religious right now.) See? What is it? It's revealed to you by the Holy Spirit, the same Holy Spirit that revealed it to Simeon.
And as long as He's revealed it, there's a fountain open somewhere. Oh, if we could just see it! The fountain is open somewhere, for it's revealed to you by the Holy Spirit, God is a healer. Where is that fountain at? God fills with the Holy Ghost. Where is that fountain? See there's a fountain now, or you wouldn't have that craving in your heart. So it... It just makes you lose all your thoughts of anything else, because it overrides everything. It fills your uttermost being with believing it. Now, there's not two Holy Spirits. There's only one Holy Spirit, and the same Holy Spirit that revealed it to Simeon has revealed it to you; revealed by the Holy Spirit.
E-41 "There is a fountain filled with blood, drawn from Emmanuel's veins. Sinners plunged beneath the flood lose all their guilty stains." That's for every sinner. Peter said of the day of Pentecost there, said, "Repent, everyone of you, and be baptized in the name of Jesus Christ for the remission of your sins, and you shall receive the gift of the Holy Ghost. For the promise..." Oh, my! How can you take it back and put it in some historical thing? "The promise is unto you, to your children, to them that's far off, even as many as the Lord our God shall call."
E-42 [Blank.spot.on.tape--Ed.]...?... Pentecostal blessings, the power of God trying to take His church. He doesn't fail. He doesn't diminish. He's just as bright and fresh today as He ever was, and always will be. He's eternal. Oh, yes.
Sons of God are led by the Spirit of God. (David duPlessis once said about that... about sons of God)... Sons of God are led by the Spirit of God. You all believe that, don't you? Children of God are led by the Spirit of God. Now, the trouble of it is, the church today... (He said, "We got too many grandsons.") But God don't have any grandchildren.
E-43 Now, you Methodists, pick up just a minute. I want to take your coat down. If we still had Methodist sons and daughters of God it would be fine. If we have Baptist sons and daughters of God, it's fine--Lutheran, Nazarene, Pilgrim Holiness or Pentecost. But just as the rest of them did, so are we in the Pentecostals. We're taking our children and bringing them into the church, because we was in there, making them members of the Pentecostal church.
That's grandchildren! God don't have grandchildren! That same son or daughters must pay the same price we did, and receive the Holy Ghost the same as we do. There's no grandchildren. God don't take them in like that. There are sons and daughters. There's no grandchildren. God don't have any. No such a thing with God. Well, say, "I belong to the Methodist church. My mother belonged there." That's a grandchild!. God don't have it!. You're a grandchild to the Methodist church, you're a grandchild to the Pentecostal church, but God don't have any grandchildren. Every man and woman has to be born again individually, sons and daughters of God. That's what makes them full of Spirit and full of life.
E-44 It's coming springtime. After a while all the little birdies down here get out in them cactus tops and bushes out there, build them a nest. An old mother bird can build her a nice little nest and make it so cozy for her babies, lay a nest full of eggs. And she can set there on those eggs and so loyal and turn them just so much, and get so hungry, and she'll starve herself, till she's so poor she can't fly off the nest. If that mother bird hasn't been with the mate, them eggs will never hatch. Right. They're not fertile. The blood stream comes from the male sex--the hemoglobin. That's true. The woman only produces the egg (the female), but the male is where the fertile comes.
That's what's the matter with the churches today. Our Pentecostal people... (Not saying nothing against this wonderful church and your wonderful pastor. I met him, I know what he believes.) But today we get bigger churches than we ever had and our faith's getting lower. What's the matter? See, we're bringing in members, grandchildren...
[Suspected portion of text that is missing in this blank spot:
What we need brother... not that old bird, as I say, Blank.spot.on.tape--Ed.]...?... She could sit on there, that nest, until she was so poor she couldn't fly from it. But if she hasn't been with the mate, what will them eggs do? They'll lay right there and rot. You know that by your chickens. They'll lay there and rot.
E-45 There's only one thing to do, brother--clean out the nest. That's right. That's what our Pentecostal movements need today is a nest-cleaning time. Get the rotten eggs out of the nest. Bringing in members, and making them deacons and so forth, and patting them on the back because they pay a little heavy in the church; know no more about God than a Hottentot does about an Egyptian knight. That's right. What we need is a borned-again experience, with back to the baptism of the Holy Ghost, with real genuine Pentecostal faith in God, exercised in our church. That brings something that you're led by the Holy Spirit. When the Word speaks, you say "amen" to it, and you believe it.
E-46 Simeon moved by that Holy Spirit, and there he had the Promise.
Now, in closing I might say this. Let's say comes a time... News didn't travel then like it did. Look at little Mary. She was expecting too, a virgin. She was--she never knew a man, but the Holy Ghost met her and said, "That holy Thing that will born to you will be, will be of the Holy Spirit. God's going to be Father of this Son."
Well, she expected God to keep His Word. She didn't go around saying, "Now, wait. I'll see... till I feel life, then I'll go to testifying."
No, no. It ain't what you feel. Jesus never did say, "Did you feel it?" He said, "Did you believe it?" You believe it.
Somebody say, "Well, I don't feel any different." That has nothing to do with it. It ain't talking about the outside hand and the outside body: He's talking about the inside that believes it. It controls the rest of it.
Said, "Did you believe it?"
Mary, as soon as the Angel told her, why, she said, "Behold, the handmaid of the Lord. Be it unto me according to Thy Word." She took right up in the hills of Judaea, testifying. Went and told Elisabeth, her cousin, that she was going to have a baby, not knowing any man. Why, Elisabeth was astonished, said... (And little John, you know, he was six months already, formed in his mother's womb, without life).
E-47 The great Angel appeared to Zacharias, and he doubted God's Word. He said, "You'll be dumb till the time the baby's born." (You know, God's able of these stones to rise children to Abraham. If you don't want to take it, somebody else will.) And he said... When he found out...
She give the salutation, she said, "Oh, the Holy Spirit will come upon me, and I'm going to conceive. And this holy Thing will be called the Son of God, and I shall call His name Jesus."
Now, little John was six months without moving. Anyone knows that's sub-normal. Three to four months at the most, and then here's six months and he hadn't moved. But as soon as she heard that salutation in her ear from Mary, another one expecting, another one expecting, both of them...
And when Mary said... called the name of the Lord Jesus, the first time that Name was ever spoke in human lips, a little dead baby in the womb of its mother leaped for joy. And John received the Holy Ghost in his mothers' womb and begin leaping for joy. And if the first time the name of Jesus Christ was ever spoke in human lips made a dead baby leap in its mother's womb for joy, what ought it to do in a borned-again church, to get faith for power! I'm not excited! I know where I'm at. See? But I just get feeling good sometimes when I go to talking about those things. See? That's right, because it's true; that name of Jesus Christ has life; and when it's spoke with power and faith, there isn't nothing will stand in its presence. That's exactly right. Oh, sure, sons and daughters of God.
E-48 Now, let's say Simeon was setting back in his study. Maybe it's on Monday morning. All the priests are at their work. (And there was about two-and-a-half million Jews in Palestine at that time, so several babies was born overnight; on the eighth day the males had to be circumcised.) Let's think Simeon's setting back in his office. He's got the Word, he's looking all through it, like that. And he comes upon the scroll, perhaps over in Isaiah, Isaiah 6:9. "To us a son is born, a child is given," so forth. "His name shall be called Counselor, Prince of Peace, the mighty God, the everlasting Father." I can just imagine him setting there.
E-49 Now, all the time little Mary was on her road up there to have the baby circumcised. She comes into the prayer line, or whatever it might be--the line going up for circumcision. All the babies was dressed in nice little fine needlework, you know. And cute little fellows, and no teeth, you know, and I just love them. And see the little guys there, and mothers, sweet, with their little baby; but here He had... wrapped in His swaddling cloth. You know where they got it"--off the yoke of an ox in the stall--and yet the very Creator of heavens and earth! And we put on a fifty-dollar suit and turn our nose up, like, if it would rain it would drown us, and our Saviour was born without even clothes to wrap Him in. "Foxes has dens, the birds of the air has nests, but the Son of man has not a place to lay His head." Who are we? How should we...?
"Well, I belong to the biggest church in this city." Oh, mercy, brother and sister, you feel like that you're getting away from God right then! "God has... He's obligated to me." He's obligated to nothing. You're obligated to Him. He's done His part. You got to believe just like the rest of them believed. You've got to come the same way they come.
E-50 I can see Simeon setting back there. And all at once now little Mary comes into the building. I can see all the other women keeping a distance. I guess you borned again people know what I mean. She was standing there. The women keep their distance, say, "See that woman there... she's had that baby out of holy wedlock. Her and Joseph was just married a couple months ago and she was already to be mother before it was born. She was to be mother before she was wed, rather. See? That's an illegitimate child. Look at her packing that illegitimate child in the temple of God. Keep away from her." (That's the way real believers... ) But Mary, holding that little Baby in her arms... Maybe it was in swaddling cloth with... off the yoke of an...?... ox's yoke in the stable. Maybe it was, but in her heart she knowed Whose Son that was.
That's the way with every believer. You know the doctor might say, "Oh, don't believe that fanaticism." Your mother might say it, your husband might say it, your wife might say it, but you know when something's been born in your heart. God's revealed it to you. You're expecting something to happen.
"Don't go down to that church. You don't need to go into there." It's all right. You'll come just the same if something's in there. See? "Oh, they're a bunch of holy rollers." That don't make any difference what you call them. It might be... their swaddling... might be pretty common, but anyhow I know what's wrapped in it. I know what's wrapped in Pentecostal swaddling. Yes, sir. I know we got everything in it, but yet there's... the Holy Spirit's wrapped in that, too. It's exactly.
Packing it in her arms like this... She didn't care what the rest of them... They all kept their distance. Whenever you get the Holy Ghost, you're marked. Everybody, they mark you. They know. They know it. Say, "Ah, she's one of them people speaks in tongues; she goes to that Pentecostal group. Stay away from her. Don't invite her over to the card party." Don't worry, if she's got the Holy Ghost she wouldn't go anyhow. So, so...?... So there you are...?...
E-51 After while, we see along there in the other room, kind of snickering and laughing, you know, "See, that's her. That's one of them. See? That's her." She knowed. That's all right, she was paying attention to her Baby. She knew Who it was. It meant more to her than all the societies and everything there was. All them that didn't believe, they didn't have to believe, but she knowed what she had. That's the way we are. We know what we have. We know what that promise is.
Now, here He is in the temple, first time--God in His temple in human form. God was in Christ reconciling the world to Himself. Here He is, a teeny little Jehovah baby now, laying in the mother's arms. Just a little fellow like the rest of them, but there was a difference there. That...?... "Well, we go to church the same as you," but there's a difference there (See?), wherever you get the right place, the right thing.
Here she comes through the building. Now, if the Holy Spirit has revealed that to Simeon, it's up to the Holy Spirit to see that He carries His Word out. (A little drama here now.)
Simeon's over in the temple, over there praying. The first thing you know, what takes place? When he's reading that Scripture, the Holy Spirit says, "Stand up, Simeon!"
Not, "Where do you want me to go? What do you want me to do?" That's none of the business; do what He told you. Stand up. Here he comes.
"Start walking."
"Where am I going?"
"It don't make any difference, just keep walking." Walk! Do you believe sons and daughters of God are led by the Spirit of God? Here they start walking.
"Where am I going?"
"It don't make any difference, just keep walking."
Walked out... They see old Simeon come out before the audience, looked all up and down there. "Where am I going, Father?"
"Just go over here to this little line of women, down along there," (a couple of hundred of them).
Here he comes right down. "Wonder what's the matter?" He's packing this scroll, Isaiah--book, scroll--Isaiah 9:6. Got his finger on it, perhaps. (The Holy Spirit does some strange things. Do you believe that, brethren? Strange things.) Here he comes walking down. The first thing you know he comes right exactly where this little woman was.
E-52 Now you see, they didn't have television in them days, didn't have a radio and press--just lip to ear. And this had never got out this baby was born. See? He was just... Well, it was odd anyhow. Nobody'd put it in any paper. If it'd been today it happened, they'd never put it in the paper, unless they wanted to scandalize or something.
So here, come down, and Simeon stopped right there before her. And when he looked over there... See, it was revealed to him by the Holy Spirit that he would not see death until he found the Lord's Christ. And the very thing that the people were making fun of, the Holy Spirit led him right to it. Don't you believe He led you this morning the same way? The same thing? Same Holy Spirit? Led him right here. He was expecting to see this Christ, and there he walked down; and as soon as he saw it, he recognized it.
E-53 Now you come tonight. You come; just set down if you're skeptic. Set down, get you a seat. Just watch for a few minutes. Are you expecting to see Him come on the scene tonight? I am. See? I'm expecting it. He will do it, if you expect it.
And as soon as he found it... found the baby, he reached over in the mother's arms and took the baby, and embraced it against his own heart, and said, "Lord, now let Thy servant depart in peace, according to Thy Word, for my eyes have seen Thy salvation." Oh, my! Led by the Holy Spirit!
Now, keep these words in your heart, and watch tonight to see God's salvation. (I'm going to stop in a moment.) You keep that on your mind; let the Holy Spirit lead you tonight to see God's salvation. He promised He'd do it in the last days. See if He does! See? Expecting--today have great expectations, like he did.
E-54 And there was another one in that day was expecting. (I'll get her in just as we close.) Her name was Anna. She was a prophetess. She was in the temple, blind. But she could see beyond the walls of that temple.
I hope that every separate organization today can see beyond the walls of your organization. It's all right, your organization, but see beyond the walls of it. See?
As blind Anna set there, all at once... She was looking also for the consolation of Israel, but she was blind. The Holy Spirit must have said to her, "Stand up, Anna!" She stood up. Here she comes, winding her way, led by the Holy Ghost, around through the people. How did she so it? She'd been expecting it, and the Holy Spirit was leading her. That old blind woman, leading along through the people, coming along. (Here was Simeon with tears running off of his snowy white beard. "Lord, let Thy servant depart in peace.")
I wonder what the snickering crowd thought then. See? What was this great carry-on? "Well," they said, "there's old Anna; she's blind. And there's Simeon; he's old and kind of half-off at this head."
But they were standing at the right place. No matter what condition they were in, they were standing at the right place. That's where I want to stand. God, let me stand at the right place!
And here she come winding her way through there. Now, if the Holy Spirit could wind that old blind woman around all those people to get to Him, how much more can it wind you around these streets tonight?... Coming down to get to the spot where we believe that He will heal the sick, He will save the lost.
And here she comes. And as soon as she got there (she also found the spot) she lifted up her hands and blessed God and spoke of Him, and spoke of the thorn that would be in Mary's heart, and so forth, and prophesied. See, she was a prophetess, and the Spirit of God was upon her. And God led that old blind woman through the crowds till she got to that spot, because she was expecting Him to come. I'm expecting Him. If you'll be expecting Him, God will meet our expectations.
E-55 A great musician, just here a few years ago, went to Russia. He was playing an overture, and he was playing just so greatly until the Russian people were screaming at the top of their voice. They stood up and they screamed, and they screamed, and applauded, for him to play just once more. And he, and he stood (now listen), and they... They screamed again, and they stomped, for him to play again this great overture.
And he... They noticed the boy. They said, "He must be beside himself. He's not noticing our applause. He's not noticing it. We're trying to call him back to play again." But they noticed he just stood like that, staring. So after while they turned to look. He wasn't paying any attention to the applauding of the people; but his old teacher, the old maestro, was setting up in the audience. He wanted to see what he said about it. He wanted to know whether he would applaud, or nod his head--it was well done. He didn't care what the people said; he wanted to see what he said.
And if the people tells you that the days of miracles is past, Jesus Christ is not the same yesterday, today, and forever, don't notice what the people are saying, but look up to the Master Who wrote the Words. Keep your eyes turned up there. See, what He says about it. If divine healing's right, search His Word today, and come expecting tonight. Can we bow our heads just a moment?
E-56 Gracious Lord, I am thankful for this little audience that's set here now waiting. I pray that You'll sink some seeds into their hearts, that they'll come tonight with such expectations, till the lame will walk, the blind will see. May there not be one feeble person among us tonight. May all the heart trouble be healed, the cancers. And may Your Spirit just come down, and even in their homes this afternoon may they be healed before they even get to the church. We're expecting, Lord, great things.
So guide the people into the house of God tonight. Guide the sinner, that wayward boy, mother's darling baby that she's brushed his tears away, and there he lays on the barroom floor today; that wayward daughter, out all night. May the Holy Spirit speak and guide their feet to the house of God and then to the altar tonight to find Christ, their Saviour. And may we, as Simeon of old, with arms of faith, embrace the precious Lord Jesus in our hearts tonight, and make our heart the cradle. Let our experience with Him be as a swaddling that'll make us live different from now on.
Bless our little brother pastor here, and these other ministers, and whoever there is in the church, Lord, today. Bless... trusting that You'd give every church a great service today. May it be a day we'll never forget. Keep us strong now to serve You. Bless the people as they go to their homes. We ask in Jesus Christ's name. Amen.
E-57 As I turn the service to the pastor, sorry to keep you overtime. I know you leave at twelve and it's quarter after. But that's kind of mild for me. Sometimes when I get... I don't know when to stop, it feels so good. So sometimes I'm in here two or three hours like that. So I just love it, when a nice responding audience like this... I'm coming with expectations tonight that God will do great, marvelous things for us. Till then, God ever be with you, as I turn the service back to your pastor, and thanks a million for listening, all of you.