La Base De La Communion
1 Restons debout juste un instant et prions pendant que nous sommes debout. Que celui qui a une requête spéciale lève simplement la main pour dire: «Seigneur, souviens-Toi de ma requête ce soir.» Je vois ce garçon assis ici dans un fauteuil roulant avec la main levée; je prie que Dieu le guérisse ce soir. Soyons donc en prière maintenant alors que nous inclinons la tête, chacun à sa manière.
2 Notre Père céleste, nous venons à Toi dans le précieux Nom du Seigneur Jésus, Te remercier pour tout ce que Tu as fait pour nous. Celui-ci est un autre jour dont nous disposons, Seigneur, un jour de plus de ce côté-ci de l’éternité. Nous T’en remercions. Si nous avons fait quelque chose qui T’a déplu, nous demandons pardon. Et nous Te prions maintenant de prendre le service sous Ton contrôle et de continuer avec nous, Père, alors que nous lirons la Parole et que nous nous mettrons à parler sur la Parole. Ô Dieu, que le Saint-Esprit vienne, que nous ayons communion autour de la Parole, Seigneur, vraiment une grande et glorieuse communion. Accorde-le. Bénis-nous ensemble et exauce chaque requête; Tu connais leurs coeurs et ce dont ils ont besoin. Ma main aussi est levée, Seigneur, et je Te prie de Te souvenir de ma requête. Souviens-Toi de ceux qui sont malades, affligés et nécessiteux ainsi que de ceux qui appellent, pleurent et implorent pour leurs bien-aimés qui sont mourants. Oh! c’est un monde malade, Seigneur. Viens, Seigneur Jésus, nous en retirer, Seigneur, et nous amener dans ce glorieux Pays où il n’y a point de maladie ni de tristesse. Parle-nous ce soir et parle au travers de nous; circoncis les lèvres qui parlent et les oreilles qui entendent. Et bénis Ta Parole; qu’Elle soit une Semence dans nos coeurs pour édifier la foi. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
3 Que le Seigneur vous bénisse alors que vous vous assoyez. Nous considérons vraiment ceci comme un privilège d’être encore ici ce soir. Et alors, demain, le Seigneur voulant, nous serons, demain après-midi, à 14 h 30’, au Old Pisgah Home, avec frère Smith, à 14 h 30’, demain après-midi. Eh bien, on aura à vous indiquer l’itinéraire. Je–je pense que tout le monde sait où se trouve Old Pisgah Home, je pense. L’église Pisgah ou Pisgah Home, est-ce cela? Oui, c’est appelé Home et église. J’étais...
Frère Smith est un très précieux ami à moi. Nous avons fait l’oeuvre missionnaire ensemble dans les îles, et c’est un très bon gentleman chrétien. Et vous qui habitez par là, je ne sais pas à quelle distance ça se trouve, mais c’est quelque part ici en Californie. Je ne reconnaîtrais pas ça, je pourrais simplement... je ne me retrouve pas ici. Je commets beaucoup de gaffes par ici, après tout.
4 Quelque chose m’est arrivé aujourd’hui; j’avais communion avec frère Arganbright. On disait qu’il ne faisait que parler. J’étais sorti; une petite dame à la porte implorait que j’aille voir son père qui se mourait du cancer. Et vous ne savez pas combien de cas pareils il y a bien partout. Ainsi donc, j’étais là pour communier avec frère Arganbright ce matin.
J’ai failli commettre l’une de ces plus horribles gaffes. J’étais à la Cafétéria Clifton’s, où je prêcherai le matin du samedi prochain pour les Hommes d’Affaires Chrétiens. Alors, j’étais là, observant les gens entrer, et je–j’ai vu une jeune dame entrer; et je voulais m’avancer pour lui demander si elle voulait que je prie pour elle. Je–je pensais qu’elle souffrait d’un mal quelconque des yeux. J’ai vu la lèpre, le glaucome, l’ophtalmie, je... mais jamais je n’avais vu des yeux comme cela. Et j’ai fini par découvrir que ce–ce n’était pas ça, en voyant entrer beaucoup d’autres. C’était une espèce de produit qu’elle avait appliqué aux yeux. C’était... J’étais juste... C’était bien que quelque chose m’ait arrêté. Elle avait... Et elle avait appliqué une espèce de produit de couleur chartreuse en dessous de ceci, un autre d’un bleu sombre derrière cela et ce... Je me disais que la pauvre était sur le point de mourir; je ne savais pas qu’elle...?... Je me disais: «C’est–c’est la première fois pour moi de voir donc pareille chose. Est-ce une nouvelle fantaisie ou quelque chose comme cela en vogue?»
5 J’ai regardé tout autour, et j’ai vu cela, j’allais m’avancer pour dire... Oh! la la! Cette pauvre jeune fille, je voulais bien lui demander ce qui n’allait pas avec ses yeux. Et je me disais que peut-être elle aurait ... je lui ferais savoir que je prie pour les malades, peut-être que–que si... Je voulais savoir ce que c’était. J’ai été en Afrique, dans des jungles, et jamais de toute ma vie je–je–je–je n’avais vu pareille chose. Et je ne pensais pas que c’était du maquillage. Vous savez d’où–vous savez d’où provient le maquillage, c’est de la jungle. C’est vrai. C’est un signe du paganisme. Ça ne fait pas partie de la civilisation. C’est un... c’est du paganisme; oui, ils se fardent et font... ils prennent de la boue, et je... C’est l’exacte vérité; certainement. Ça provient de là; c’est de là. Ça ne fait pas partie de la civilisation. C’est loin d’être du christianisme. Ainsi donc, ils... Je n’avais jamais vu rien de pareil en–en Afrique, aux Etats-Unis, en Suisse, en France, en Allemagne; j’ai fait environ sept fois le tour du monde, je n’avais donc jamais vu rien de pareil. Et il m’est arrivé de voir cela en Californie. C’est bien que je ne me sois pas avancé; elle m’aurait probablement giflé, n’est-ce pas? Si je lui avais dit que je pouvais prier pour elle, pour ses yeux, vous savez, et...
6 Une fois, un ami prédicateur qui venait de la Hollande avait commis une gaffe semblable, et c’était étonnant que la jeune fille ne l’ait pas giflé. C’était un petit Hollandais, et il était chez moi. Il est allé en ville, et c’était un homme d’âge moyen. Une jeune fille est sortie en ces petits... juste de petits habits, il n’y en avait presque pas, pas du tout. Il a crié: «Oh! Soeur! soeur!»Elle a regardé tout autour et lui a dit: «Qu’est-ce qui vous prend?»
Il a continué: «Vous avez oublié votre jupe.» Et alors–alors... Elle a simplement tourné la tête et a poursuivi son chemin, comme cela. C’est étonnant qu’elle ne l’ait pas giflé. Mais le pauvre ami s’était bien dit: «Oh! la la!» Je ne peux pas croire que nous descendons des singes, mais on dirait que nous y retournons dans cette direction.
7 Frère Arganbright me parlait de tenir quelques réunions plus tard, dans la semaine, afin de prier pour les malades. Je–j’aime prier pour les malades; c’est cela mon ministère. Je ne suis pas un prédicateur. Je n’ai pas assez d’instruction pour me dire prédicateur. Je ne suis point sorti des écoles ni de quoi que ce soit; ainsi, je–j’aime vraiment dire ce que je sais de la Parole, et c’est tout ce que je peux dire, juste par expérience et à partir de ce que j’ai lu. Mais il m’a dit que les gens voulaient former une ligne de prière afin que je prie pour les malades. Eh bien, la raison pour laquelle je n’ai pas fait cela, c’est qu’à mon arrivée, il m’a été dit que lors de cette série de réunions, on voulait tout mettre ensemble. J’ai eu des services de guérison. Aucune... C’est inutile pour moi d’expliquer cela (Je ne le peux pas.), les effets des visions. Mais tout lecteur de la Bible a une idée des effets que produisent les visions. Tout... Si notre Seigneur, Lui, le Fils de Dieu né d’une vierge, a été touché par une femme, et si à la suite d’une seule vision produite par le fait que cette femme L’avait touché, Il a dit: «Je Me sens faible», que pensez-vous que ces visions me feraient, à moi, un pécheur sauvé par la grâce? Le prophète Daniel a eu une seule vision, il était hors de lui, troublé, ne sachant où il était. Il a marché çà et là plusieurs jours. Personne ne sait les effets que cela exerce sur vous. Et c’est–c’est vous... Rencontrez... restez dans cet état un bon bout de temps et rencontrez quelqu’un, vous ne... réellement, vous... Est-ce une vision, ou suis-je... où suis-je? Voyez? Vous voyez, c’est Dieu qui s’empare de vous et...
8 Eh bien, permettez-moi de dire juste un mot là-dessus. Est-ce... Certainement, les hommes spirituels comprendront, ceux qui lisent la Bible. Prenons, par exemple, les poètes et les prophètes. Parlons-en, ils sont inspirés. Je commence premièrement avec les poètes. Les poètes, un véritable poète l’est par inspiration. Prenons un poète qui me vient à l’esprit; prenons Stephen Foster. Je pense qu’il était l’un des plus grands poètes que nous ayons eus en Amérique, il nous a donné des chansons populaires et autres. Avez-vous déjà lu sur sa vie? Eh bien, ma vieille patrie du Kentucky est juste de l’autre côté du fleuve de chez moi. Je peux y arriver dans quinze minutes à partir de chez moi. Il y a là un tableau qui a été estimé, à la foire internationale, à–à environ vingt-cinq mille dollars, il y a de cela plusieurs, plusieurs années, il y est mentionné My Old Kentucky Home. Ce sont les lieux que Foster fréquentait, la plantation et autres.
Eh bien, chaque fois que Stephen Foster était assez inspiré pour–pour prendre son stylo et composer une chanson, alors, après que l’inspiration l’avait quitté, il se soûlait. Le saviez-vous? C’est ce qu’il faisait, certainement. Et finalement, une fois, quand l’inspiration l’avait quitté, il ne savait où il était, il a appelé un serviteur, il a pris une lame de rasoir, s’est tranché la gorge et s’est suicidé. Le saviez-vous déjà? La vie de Stephen Foster.
9 Prenons... Vous direz: «Eh bien, là, c’était un homme du monde.» Eh bien, prenons William Cowper. Il n’y a pas longtemps j’étais à sa tombe à Londres, en Angleterre, j’ai simplement dû pleurer. Il était considéré comme un névrosé. Aux yeux du monde, quiconque vit dans l’Esprit est un peu fou. C’est ce que la science déclare.
William Cowper, lorsqu’il a composé ce célèbre cantique que nous chantions des années et des années lors de la communion dans notre... dans mon tabernacle baptiste, là chez moi: «Il y a une fontaine remplie de sang tiré des veines d’Emmanuel, les pécheurs plongés dans ce flot perdent toutes les taches de leur culpabilité.» Vous avez entendu cela, n’est-ce pas? Avez-vous déjà entendu l’histoire de ce cantique? Aussitôt que l’inspiration l’avait quitté... Pendant qu’il était sous inspiration, il a composé le cantique, lorsqu’il était là dans une sphère élevée dont les gens ne savent rien, ceux-ci ne font que chanter, crier et danser. Ce n’est pas dans... c’est bien en Esprit, mais l’Esprit de la joie. Voyez-vous? Mais lorsque vous vous élevez dans ces sphères-là dont vous ne connaissez rien, voyez, vous ne pouvez pas expliquer cela, vous–vous devez juste savoir que cela existe, et c’est tout. Lorsqu’il en est revenu, il a cherché une rivière où se suicider. Combien ont déjà entendu cette histoire? Certainement. Voyez-vous? Certainement. Il a cherché une rivière où se suicider. Il y avait trop de brouillard; le chauffeur n’arrivait pas à trouver la rivière. Il allait plonger dans la rivière, il pensait qu’il était toujours dans le cantique, il allait donc plonger dans une rivière pour perdre toutes les taches de culpabilité. Voyez-vous?
10 Eh bien, vous direz: «Vous parlez des compositeurs de chansons.» Très bien. Examinons cela dans la Bible maintenant. Prenons les prophètes. Prenons le–le prophète Jonas. Alors qu’il allait à Ninive, il a pris la direction de Tarsis, le Seigneur l’a orienté vers Ninive et l’a gardé en vie dans le ventre d’un gros poisson trois jours et trois nuits. Croyez-vous que ce récit est vrai? Il l’avait–Il l’avait oint, et lorsqu’il en est sorti, tellement il avait été en prière pendant trois jours et trois nuits dans le ventre de ce gros poisson, lorsqu’il en est sorti sur le rivage de Ninive, il a prêché avec force au point que les gens ont même revêtu leur bétail de sacs et se sont ainsi repentis. Est-ce vrai? Il a amené toute la ville à la repentance... Et lorsque l’inspiration l’avait quitté, il est monté sur une colline, s’est assis sous un arbre et a demandé à Dieu de lui ôter la vie (Est-ce vrai?), lorsque l’inspiration l’avait quitté. Voyez-vous? Cela n’arrive pas lorsqu’on est là. Là, vous vous sentez comme un géant, mais vous ne savez pas ce qu’il vous faut endurer aussitôt que vous quittez, ici. Voyez-vous?
11 Considérez... Prenons Elie le prophète. Dieu lui avait donné une inspiration, Il lui avait donné une vision, Il lui avait dit de monter sur la montagne et Il lui avait dit quoi faire. Il a tout arrangé comme Dieu le lui avait ordonné. Il n’avait pas plu pendant trois ans et six mois. Il a fait descendre le feu des cieux et, peu après, il en a fait descendre la pluie, il s’est saisi des quatre cents prophètes et les a tués lui-même, il a exécuté quatre cents sacrificateurs. Et puis, une fois que l’inspiration l’avait quitté, il a fui à la menace d’une femme, il a fui au désert, s’est assis sous un genêt et s’est écrié: «Ô Dieu, prends mon âme.» Et Il... Dieu le nourrissait de gâteaux cuits sur le brasier là, et–et après, Il l’a encore nourri. Et puis, il a erré dans le désert pendant quarante jours, Dieu l’a trouvé en retrait quelque part au fond d’une caverne. Est-ce vrai? Un vent impétueux passa, mais Dieu n’était pas dans le vent. Le tonnerre gronda, mais Dieu n’était pas dans le tonnerre. Peu après, un murmure doux et léger lui parla, et demanda pourquoi il était là au fond de cette caverne. Voyez, seul, errant là dans le désert, il a été retrouvé à l’écart, dans une caverne. Eh bien, avez-vous une idée de ce qu’est le Fils de Dieu?
12 C’est pourquoi, mes amis, c’est pratiquement...Vous ne vous rendez pas compte... L’autre soir, je me tenais ici, essayant de m’y tenir le plus longtemps possible pour vous, car j’avais, avec l’Evangile, taillé cela de toutes mes forces et cogné fort contre vos dénominations et tout. Pas contre vos dénominations, mais contre leur grande dissolution. Voyez-vous? Elles sont... Et avec cela, je me disais: «Ô Dieu, je les aime, et je–je les ai blessés; accorde-moi de m’y tenir le plus longtemps possible.» Et lorsque je quittais cette chaire, je me suis retrouvé dans les bras d’un prédicateur. Lorsque je suis allé là, j’ai rencontré une femme là dans une pièce où il y avait beaucoup de gens. Voyez-vous? Je–je ne savais pas où j’étais. Alors, Billy m’a pris par le bras et m’a fait sortir; et la chose suivante que j’ai sue, c’est qu’on me faisait monter les marches de là où je reste. Vous voyez; voyez-vous? Et puis, toute la nuit, je n’ai pas du tout dormi; je ne vous en ai pas parlé. Voyez-vous?
Le jour suivant, je... on dirait que tout ce que je voyais... La servante est entrée pour arranger les chambres, et j’étais là, et aussitôt qu’elle est entrée, j’ai directement su ce qui n’allait chez elle. Je suis sorti dans la rue, je descendais la rue à pieds. Et voici venir un homme, descendant la rue, là même, je... Tout d’un coup, vous savez, j’étais là seul, j’ai vu ce qu’il avait fait et j’ai essayé de le lui dire, là même dans la rue. Voyez? Vous ne savez simplement pas par quoi on passe. Voyez? Vous–vous–vous ne connaissez que l’aspect extérieur; vous ne connaissez pas ce qu’il y a à l’intérieur. C’est comme être là-haut, à une hauteur d’un million de kilomètres, où vous avez l’impression que tout est à portée de votre main, comme ça; puis, tout d’un coup, vous tombez de quelque part, et vous ne... vous voilà. Voyez? Et c’est pourquoi nous devons veiller très attentivement à cela. Et une fois, j’avais très longtemps traîné dans une série de réunions, les frères m’avaient laissé trainer sur l’estrade si longtemps qu’il s’est pratiquement écoulé une année avant de retourner dans le champ missionnaire.
13 C’est donc cela qui rend les choses difficiles. Avant que je traverse la frontière vers l’autre côté et que je vous rencontre encore face à face, vous... C’est inutile d’essayer d’expliquer cela. Croyez-moi simplement en tant que votre frère. Je–j’essaie de tout mon mieux de tout faire pour vous par amour.
Combien j’aurais aimé prendre chaque malade ce soir et dire: «Je peux vous guérir.» Oh! je... si je pouvais prendre une pièce de 25 cents, la mettre sur la route, la pousser à travers Hollywood, d’ici jusqu’à Hollywood, pour que vous soyez guéris, je le ferais, je le ferais certainement. Mais si je peux prendre la Bible, édifier–édifier assez de foi pour des choses que vous pouvez voir et reconnaître... Voyez, nous sommes tellement terre à terre, nous tous (Je le suis, moi aussi. Voyez?), tellement terre à terre que nous ne nous rendons pas compte que c’est Jésus-Christ qui est là. Voyez?
Eh bien, lorsque cette onction vient, vous pouvez prendre chaque personne ici présente, tout à fait là où il y a les peurs, les paniques, là, ça se passe comme le battement du coeur qui vient vers vous. Voyez? Lorsque... Ce n’est pas moi; on est simplement oint; c’est tout. Voyez? Et c’est juste un–un don que j’ai pour m’abandonner moi-même à l’Esprit. Généralement, je ne mange pas ou je ne fais rien, je continue simplement à m’abandonner à l’Esprit. Et le soir, lorsqu’on m’amène ici, personne ne me parle. Vous voyez, j’entre directement, je sors de même. Je reste dans une pièce et je prie jusqu’à ce que je puisse soit entendre cela, soit identifier et voir cette Lumière se mouvoir dans la pièce où je suis. Alors, je continue simplement à dire: «Merci, Seigneur; je vais là dans un seul but: aider Ton peuple. Maintenant, aide-moi, Seigneur, pour quoi que ce soit; donne la foi aux gens.» Et ce–c’est ainsi que je m’y prends. C’est vrai.
14 Et alors, quant à prier pour les malades, en leur imposant les mains, évidement, je le fais tout le temps. C’est vrai. Et maintenant, c’est là un procédé, c’est la–c’est la vieille manière traditionnelle juive de s’y prendre. Et c’en est une bonne. Et elle est bonne, elle est rentable pour Oral Roberts et–et Tommy Osborn. Je ne pense pas que Tommy Osborn impose les mains aux gens; il leur explique simplement la Parole et attrape donc le diable. Il est tellement érudit qu’il peut coincer le diable par la Parole, et puis, il demande aux gens de prier les uns pour les autres, il offre une seule prière de consécration, il s’assied là derrière, laisse les gens venir témoigner toute la nuit, dit-il. Lui n’est pas du tout dérangé; il ne... Et je l’ai rencontré ici il n’y a pas longtemps. Tommy est l’un des meilleurs hommes. Tommy Osborn est vraiment un gentleman chrétien, frère Tommy Osborn: un homme très doux. Et il–il a reçu du vieux frère Bosworth une touche de la Parole.
15 Il était venu chez moi; il était là. Ce qui est à la base de son ministère, c’est ce qui s’était passé là quand ce fou avait couru pour me tuer (Vous avez lu cela plusieurs fois) à l’estrade. Et alors... et ce fou s’était tenu là, les épaules en arrière, m’a craché au visage et tout, disant: «Toi, séducteur», devant six mille et quelques personnes. Il a dit: «Tu te fais passer pour un serviteur de Dieu par ici...» Il a dit: «Je vais te briser chaque os de ton petit corps.» C’était un gaillard qui pesait 260 livres [117,9 kg]. Eh bien, vous feriez mieux de savoir de quoi vous parlez. Vous feriez mieux de ne pas du tout parler; laissez simplement Dieu parler. Je savais que c’est Lui qui m’avait conduit là.
Et deux petits policiers que j’avais conduits à Christ, là derrière dans le vestiaire de l’auditorium, accoururent pour le saisir. J’ai dit: «Ça, ce n’est pas une affaire de la chair et du sang; laissez-le tranquille.» Il a donc couru là... Eh bien, je vous le dis, si vous vous mettez un peu en colère, vous feriez mieux de quitter l’estrade. Il n’y a qu’une seule chose qui va vaincre tout démon ou n’importe quoi d’autre, c’est l’amour. C’est l’unique moyen par lequel je peux jamais aider quelqu’un, c’est en l’aimant et en ressentant son amour pour moi.
16 Eh bien, cet homme-là, je me suis dit: «Ce pauvre homme ne veut pas me tuer. C’est le diable qui le pousse à le faire. C’est peut-être un homme marié, il a des enfants. Qu’a-t-il contre moi? Il ne m’a jamais vu de sa vie.» J’ai fini par découvrir qu’il venait d’un hôpital psychiatrique, qu’il avait tapé un prédicateur là dans la rue, il lui avait brisé la mâchoire et la clavicule. Il avait juste la manie de tuer les prédicateurs.
Et il s’est avancé là, et une centaine de prédicateurs ont fui l’estrade dans tous les sens, très vite, en le voyant. Et alors, il s’est tenu là. Il s’était tenu là, il a dit: «Ce soir, je vais t’administrer des coups et te traîner en plein milieu de cette assistance, je vais te briser chaque os du corps.» Eh bien, physiquement parlant, il en était capable. Il pesait environ 260 livres [117,9 kg] et moi, je pesais environ 118 livres [53,5 kg]. Là donc... il se tenait là. J’ai regardé tout autour et j’ai pensé: «Eh bien, pauvre homme, voyez-vous ça, un démon a complètement lié cette très bonne espèce d’homme comme ça. N’est-ce pas pitoyable?»
17 Alors, je me suis retourné. Je–je–je n’ai rien dit, j’ai continué à me tenir tranquille. Et je me suis entendu lui dire (Voyez?)... c’était l’Esprit. L’Esprit lui a parlé. Vous devriez voir cela dans les jungles d’Afrique et ailleurs, comment ça opère. Vous voyez cela ici parmi les Américains, mais voyez-le là où vous venez devant les sorciers. Et–et Il a dit: «Parce que tu as défié l’Esprit de Dieu, ce soir, c’est toi qui tomberas à mes pieds.»
Il a rétorqué: «Je te montrerai aux pieds de qui je tomberai, toi imposteur, toi serpent dans l’herbe, toi hypocrite.» Il s’est avancé et s’est mis [Frère Branham produit le son de quelqu’un qui crache.–N.D.E.] à me cracher au visage. Je n’avais point dit un seul mot, je me tenais simplement là à le regarder. Il s’était davantage approché de moi; il a renvoyé son gros bras en arrière comme ceci, ses dents se sont serrées et ses yeux ont scintillé, il renvoyait cela en arrière pour me frapper. Alors, j’ai dit: «Satan, sors de cet homme!» Il a fait: «Whoo, whoo, whoo.» Il s’est mis à tournoyer sans cesse comme cela, il est tombé par terre, il a coincé mes pieds au plancher, comme cela. Là s’étaient défiés les deux esprits. Vous voyez? Il avait lancé un défi, et l’Esprit de Dieu avait relevé cela. Voyez? Et il est tombé là sur mes pieds. Et ces petits policiers ont couru et ont demande: «Est-il mort?»
J’ai dit: «Non, non, il n’est pas mort.»
«Eh bien, est-il délivré?»
J’ai dit: «Non, non, il adore cet esprit; il–il n’en est pas délivré.» J’ai dit: «Je veux que vous le rouliez pour l’ôter de mes pieds.» En effet, voyez-vous, il m’avait bien coincé par terre.
18 Tommy Osborn a vu cela, ou plutôt sa femme a vu cela, et elle l’a amené là le jour suivant. Et il s’est enfermé dans une pièce pendant trois jours. Quand je suis rentré chez moi, après un voyage là, le petit Tommy était là dehors devant la maison, avec ses deux petits... son petit bébé et aussi un petit–petit garçon. Il a fait deux ou trois tours autour de la voiture, il était très nerveux, vous savez, il a dit: «Frère Branham, Frère Branham, pensez-vous que j’ai un don de guérison?»
J’ai dit: «Ecoute, Tommy, après que ce réveil a commencé comme ceci, il y aura beaucoup de guérisseurs divins dans le pays.» J’ai dit: «Ce sera pitoyable, ce sera tel que les gens ne tiendront même pas... ne tiendront pas de réunion s’il n’y a pas de guérison divine.» Vous voyez, la guérison divine, c’est une chose subsidiaire, on ne peut jamais se spécialiser sur une chose subsidiaire. Voyez? C’est le salut de l’âme qui est la chose capitale. La guérison divine est juste une chose subsidiaire. Mais j’ai dit: «Cela aura lieu, car chaque fois que le surnaturel se produit, il y a toujours une foule de gens de toute espèce comme à l’époque de Moïse, comme toujours.»
Luther, je réexaminais l’histoire de Luther il n’y a pas longtemps, et il est écrit: «Ce qui est surnaturel avec Martin Luther, ce n’est pas le fait qu’il ait pu protester contre l’Eglise catholique et s’en soit tiré, mais qu’il ait gardé la tête haute au-dessus de tout le fanatisme qui avait suivi son réveil.» C’est donc vrai. Alors, j’ai dit: «Cela suivra de même ça.» Voyez-vous?
19 J’ai donc dit: «Tu as été appelé au ministère; tu le sais, Tommy.»
Il a dit: «Oui, je le sais.» Il avait l’air d’un jeune homme qui promettait pour le Seigneur.
Et j’ai dit: «Eh bien, à ta place, puisque tu as été appelé au ministère, tu es appelé à prier pour les malades. Ne... Oublie les dons de guérison divine et autres, prie simplement pour les malades.» J’ai dit: «J’irais sous ce vieux petit chêne là apprendre quelque chose sur ce que la Parole dit de la guérison divine.»
Il a demandé: «Quel vieux chêne?»
J’ai dit: «Ce chauve assis dans ma véranda, docteur F.F. Bosworth.» J’ai dit: «Il n’y a personne dans ce pays qui connaît plus que lui ce que la Parole de Dieu dit de la guérison divine.»
20 J’allais en Afrique, juste ici, il y a quelques années, et j’étais à Madison Square... Non, comment appelle-t-on ce lieu-là qu’on visite, là à New York? L’arène Saint Nicolas. Et il est rentré de loin par avion, il est venu de loin par avion jusque là; et un soir, alors que j’allais à l’estrade, il m’a vu, et il s’est mis à pleurer comme cela. J’ai couru derrière le rideau et je l’ai embrassé. Et–et j’ai dit: «Tommy, tu reviens des îles?»
Il a dit: «Oui, Frère Branham.»
J’ai dit: «Je m’imagine que tu es très fatigué, chéri; pourquoi as-tu pris ton avion jusqu’ici?»
Il a dit: «Je ne suis pas du tout fatigué.» Il a dit: «Je suis en pleine lune de miel.»
J’ai demandé: «Une lune de miel?»
Il a dit: «Oui, mon épouse et moi, nous venons de passer de bons moments.» Il a dit: «Tu vois, Frère Branham, je suis content que le Seigneur ne m’ait pas donné le discernement ni rien de ce genre.» Il a dit: «Tu rappelles lorsque tu m’avais dit de m’asseoir sous ce vieux chêne?»
J’ai dit: «Oui.»
Il a dit: «Ce chauve-là?»
J’ai dit: «Oui, oui.»
Il a dit: «J’ai appris quelque chose là.» Il a dit: «Je m’en vais simplement, je prends la Parole, je prends environ trente minutes, je lie Satan avec un noeud tel qu’il ne peut pas se défaire, puis j’offre simplement une prière et je dis: ‘ Vous tous qui êtes guéris, avancez.’» Il a dit: «Que le premier se lève pour donner du courage à un autre.» Il a dit: «Mon épouse et moi, nous restons simplement assis là derrière, tapant les mains et nous tapant de bons moments, nous crions jusque vers 23 h; et puis, nous laissons les autres prendre la relève et nous rentrons chez nous, nous marchons à la lumière de la lune et nous passons de bons moments», a-t-il dit.
J’ai dit: «Oui, et ce même vieux chêne est assis ici même ce soir, attendant de m’accompagner en Afrique.» Qu’il soit béni; il est dans la Gloire ce soir, se réjouissant de l’autre côté des délices de la Vie Eternelle. C’est ça. Ô Dieu! Je–je serai très content quand nous arriverons tous de l’autre côté et que tout sera fini, pas vous? Eh bien, si vous n’êtes pas la postérité d’Abraham ce soir, venez, devenez la postérité d’Abraham par Jésus-Christ.
21 Maintenant, j’aimerais lire juste un verset dans les Ecritures. Je pense... Quelqu’un a-t-il lu cette Bible pour moi ce soir? Frère Roy. J’aimerais lire un... encore un autre, parce que si mes paroles faillissent, les Siennes ne failliront pas. Et j’aimerais lire cela dans Saint... 1 Jean, chapitre 1, verset 7.
Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché.
J’aimerais prendre pour sujet, si on peut l’appeler sujet, juste pour un petit moment donc, ce sujet-ci: La Base de la Communion.
Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus-Christ Son Fils nous purifie de tout péché.
Maintenant, j’aimerais parler de la communion. Eh bien, pourquoi sommes-nous ici ensemble? Peut-être que nous sommes ici, différentes organisations et différentes dénominations sont représentées ici, probablement des méthodistes, des baptistes, des pentecôtistes, des unitaires, des binitaires, des trinitaires, des quaternaires, tous ensemble, nous sommes assis ici. Eh bien, un jour, Dieu nous rassemblera tous. Il aura à, voyez-vous, à faire...
22 Il n’y a pas longtemps, juste ici à Houston, au Texas, lorsqu’on avait photographié l’Ange du Seigneur, lorsque docteur Best, ce soir-là, à l’église baptiste, tenait un débat là...Et lorsqu’on a annoncé dans le journal qu’il y aura un débat entre frère Bosworth et lui, à ma réunion, là où le Seigneur m’avait envoyé, eh bien, là sont venus... Ils n’ont pas fait cas de ce que... Puisqu’on avait une chose en commun, la guérison divine qui était remise en–en–en cause, ainsi donc, chacun d’eux est venu et ils ont tous alors communié ensemble. Et, ainsi donc, il en sera ainsi. Le communisme finira par prendre racine ici, et nous serons heureux de communier les uns avec les autres, avec ces bons frères de la même précieuse foi. Qu’ils chevauchent un chameau à une bosse ou un chameau à deux bosses, ou quoi qu’il en soit, nous serons de toute façon contents de chevaucher avec eux, d’aller... de nous régaler de leur communion. Je souhaite vivre jusqu’à voir cela.
23 Eh bien, il y a communion lorsque nous pouvons nous rassembler. Eh bien, vous ne pouvez pas faire comme les corbeaux et les colombes; ils ne peuvent pas avoir communion les uns avec les autres. Leur régime alimentaire diffère, et leurs–leurs habitudes diffèrent. Tant que vous vous entendez, c’est alors que vous avez à communier. Eh bien, qu’est-ce qui fait qu’un homme désire ardemment avoir communion? Qu’est-ce qui fait que nous nous rassemblons et nous tenons à communier les uns avec les autres? En effet, il doit y avoir une espèce de pression pour ça.
Eh bien, il y a quelques temps, j’étais dans un grand musée où un artiste grec avait peint un tableau représentant Adam et Ève. Jamais de ma vie je n’avais vu un tableau si hideux d’Ève et Adam. Eh bien, alors, si c’était ça l’apparence d’Ève avec des cheveux ressortis comme ceci, la mâchoire de travers, un bras comme ceci, un autre comme cela, un membre gros comme ça et un autre comme cela... Oh! c’était affreux à voir, une brute. Eh bien, si c’était cela l’aspect d’Ève lorsqu’Adam s’est réveillé et l’a vue, cela serait le sentiment qu’éprouverait un homme vis-à-vis de sa femme aujourd’hui en la voyant paraître comme ça. Il y avait une pression. C’est vrai. Eh bien, nous sommes mieux avisés que ça. Eh bien, tout ce que Dieu fait est parfait; c’est vrai, bon, précieux, parfait.
24 Eh bien, je pense que c’est juste comme l’homme aujourd’hui... Pourquoi l’homme ne... pourquoi l’homme, une fois qu’il voit qu’il est pécheur, pourquoi ne vient-il pas dire: «Père, je–je suis un pécheur; je veux que Tu me pardonnes.» Non, non. Ce n’est pas ce qu’il fait. Il fait la même chose qu’Adam, qui se cacha quelque part là dans un buisson. Voyez-vous? Il veut garder... Pourquoi? C’est ce qu’il avait fait au commencement. Et c’est ce que je pense qu’Ève était, la plus belle femme qui ait jamais existé sur la face de la terre. Je désire tant la voir, avec Adam, parcourir ensemble les paradis de Dieu, juste voir à quoi ressemblait notre mère sur cette terre. Elle était belle, sans doute. Et Adam était en tout un homme, viril à tous égards; et Ève, en tout une femme.
25 Mais maintenant, nous voyons que ce qui suscite en l’homme l’ardent désir d’avoir communion, c’est qu’il avait une fois eu communion. Et sa communion, c’était avec Dieu. Aujourd’hui, l’homme essaie de son mieux, peu importe ce qu’il est, même si c’est un Indien. A notre arrivée ici, nous avons trouvé que les Indiens adoraient le soleil, ils adoraient le mât totémique. Nous allons en Afrique, nous les trouvons avec de petites idoles et autres. Il cherche quelque part là son chemin de retour, car, à l’origine, il avait communion avec Dieu. C’est ça la cause. Il sait qu’il vient de quelque part derrière le rideau, et il cherche bien à regarder là derrière pour voir d’où il vient et où il retourne. C’est pourquoi le surnaturel attire très puissamment l’attention des gens, c’est parce que les hommes regardent d’où ils viennent et où ils vont. Il n’y a qu’un seul Livre au monde qui peut vous le dire, c’est la Bible. Elle vous dit qui vous êtes, d’où vous venez, et où vous allez. C’est exact. Elle vous montre votre destinée, ici même, dans la Bible, d’où vous venez et qui vous êtes.
26 Eh bien, aussitôt que l’homme a découvert qu’il était pécheur, il a toujours cherché à se frayer son propre chemin de retour. Il a cherché à se frayer son propre chemin de retour. Et il est complètement perdu. Eh bien, c’est pour cela, je pense, que Christ nous a comparés aux brebis, les brebis de Son pâturage. S’il y a ici quelqu’un qui a déjà gardé les brebis, lorsqu’une brebis est perdue, elle est complètement perdue. Je les ai souvent gardées, et je trouvais ces brebis là; une fois perdue et séparée des autres, elle se mettra à bêler jusqu’à ce que le loup viendra l’attraper, ou que quelque chose arrive. Elle ne peut pas retrouver son chemin de retour. Elle est complètement perdue; il lui faut un berger. Et c’est pareil pour la race humaine. Nous ne pouvons pas nous sauver, pas plus qu’un léopard ne peut ôter ses taches en les léchant; il ne fait que les rendre brillantes à force de les lécher. Mais cela montre donc sa race. Il a cherché à trouver son chemin de retour. C’est la disposition qu’il a toujours affichée: chercher à trouver son chemin de retour.
27 Nous voyons que la première chose qu’il a cherché à faire, c’était, chercher à se couvrir des feuilles du figuier pour se faire ... Eh bien, la religion, c’est une couverture; nous savons que c’est ce qu’elle est, une couverture. La première chose qu’il a essayée de faire était de se couvrir lui-même: se confectionner des tabliers en feuilles de figuier. Il a vu qu’elles ne marcheraient pas. Dans la Présence de Dieu, Dieu a condamné les oeuvres de ses mains. Il ne pouvait simplement pas évoluer.
Il a cherché à se construire une tour afin d’échapper à toutes les inondations et destructions, et se frayer un chemin de retour par cette tour de Babel, pour retourner à Dieu. Dieu a condamné cela, Il a confondu leur langue, et la tour s’est écroulée. Et chaque fois que l’homme essaie de se frayer son propre chemin, il–il échoue.
28 Après avoir perdu sa communion avec Dieu, l’homme est devenu un vagabond; il était obligé de se débrouiller. Avant cela, c’est Dieu qui le prenait en charge. Mais aujourd’hui, il voit qu’il doit se débrouiller lui-même, et c’est une chose très difficile. Il n’a donc pas un Père aimable pour veiller sur lui, le protéger, le guider, le diriger, le nourrir, l’habiller, le prendre en charge comme auparavant. Au lieu donc de revenir, il cherche à se frayer son propre chemin. Il veut se frayer son propre chemin de retour. L’homme veut se frayer son propre chemin; c’est ce qu’il a toujours fait. C’est ce qu’il fera toujours, je pense, chercher à se frayer son propre chemin... Et chaque fois qu’il se fraye son propre chemin, il se trompe toujours.
29 Eh bien, nous voyons dans ces... dans cet âge, considérons certaines voies qu’il cherche encore à emprunter pour retourner. Dans cet âge, il cherche à revenir par l’intellectualisme. Il cherche à revenir par l’instruction. Nous avions un programme ici il n’y a pas longtemps: Si nous pouvions instruire le monde... Il y a environ soixante-quinze ans, le monde s’est chargé de s’instruire pour retrouver la communion, unir toutes les nations. En civilisant le monde, nous avons introduit la Liberté des Monarques, et nous avons introduit le paganisme et tout. Et dans nos églises, nous avons entrepris d’établir des programmes d’enseignement de la lecture, de l’écriture et de l’arithmétique. Qu’avons-nous fait? Nous avons fait de lui deux fois un enfant de l’enfer qu’il ne l’était au départ.
Je reviens de l’Afrique, récemment. Et là en Afrique, la pire des choses qu’on a faite, c’est d’instruire le païen. Le païen le plus difficile avec qui traiter, c’est le païen instruit. Or, un païen est un incroyant. Et si vous avez un–un païen non instruit, vous pouvez parfois lui parler. Mais si vous l’instruisez, il connaît à ce sujet plus que vous, ou plus que Dieu, ou plus que n’importe qui d’autre. Alors... Et que faisons-nous? Eh bien, pour... afin que mes amis de couleur ici comprennent.
Lorsque vous prenez un Négro-africain, tant qu’il est dans sa petite hutte, là, tout va bien pour lui. Il n’y a qu’une seule chose dont il a be-... dont il a besoin, c’est Christ. Si vous l’amenez en ville, et lorsque...
30 Et je vous le dis, de par son mode de vie là, il peut donner des leçons à ce monde chrétien sur la moralité dont ce dernier ne sait rien. Eh bien, il y a là une tribu où, si une jeune fille atteint un certain âge sans être mariée... Et si elle n’a personne ou si personne ne la prend en mariage en ce temps-là, eh bien, elle doit ôter le maquillage tribal, aller en ville et devenir une débardeuse comme on en trouve en ville, aller dans un quartier des noirs. Elle n’est plus digne de rester parmi les–les membres de cette tribu-là. Eh bien, si elle se marie, avant de se marier, on doit s’assurer de sa virginité. Si elle est trouvée coupable, elle doit dénoncer l’homme qui avait fait cela, et tous les deux seront tués. Et si on appliquait cela à Hollywood, ou à Los Angeles, ou à travers les Etats-Unis ce soir? Il y aurait beaucoup de tueries. Il n’y a pas de vie nocturne en Afrique, comme telle. Non, leur mode de vie est d’un niveau plus élevé, moralement plus pur, que le nôtre, nous qui nous disons chrétiens. Oui, oui. Si cette jeune fille est trouvée coupable, si jamais une femme est trouvée coupable d’avoir couru ou déshonoré son mari, on la tue sur place avec l’homme avec qui elle vit. Oui, oui, il n’y a pas d’immoralité parmi eux. Dans tous les cas de discernement, jamais je n’ai trouvé un seul cas de–de maladie vénérienne parmi eux. C’est vrai, chez personne parmi eux. J’ai trouvé la tuberculose et autres choses, même la lèpre, mais pas d’immoralité, ni de maladie vénérienne.
31 Eh bien, vous voyez là, ils sont–ils sont des vagabonds. Et par instruction, que faisons-nous d’eux? Nous les amenons là dans le quartier des noirs, vous lui collez un morceau de métal là où les autres cherchent à... doivent enlever le maquillage tribal, vous verrez les chèvres, les cochons, et tout le reste sortir de là, avec quatre, cinq enfants; quatre, cinq hommes; quatre, cinq femmes. C’est ça que la civilisation fait pour eux. Alors que ce pays-ci était un beau pays, l’Indien y vivait seul, il commettait très peu de péché, il y avait peu de guerres tribales. Mais depuis que l’homme blanc est venu, qu’a-t-il amené? Des femmes, du whisky, des tueries, des meurtres. Et regardez ce qu’il est devenu aujourd’hui. Voyez? La civilisation entraîne le péché, toujours. Lorsque les hommes commencèrent à se multiplier sur la face de la terre, il y eut la violence, et Dieu détruisit le monde.
32 Le péché est venu avec la civilisation; ainsi, votre intellectualisme ne vous ramènera jamais dans la communion avec Dieu. C’est une forte déclaration, mais permettez-moi de dire cela en toute tolérance sans chercher à soutenir mon ignorance, mais je pense que le pire ennemi que Jésus-Christ ait jamais eu, c’est l’instruction. Si vous instruisez le monde, vous aurez une bande de païens instruits, avec lesquels vous ne pourrez rien faire.
Il n’y a pas longtemps, j’ai rencontré un agent de la FBI qui avait été converti dans mes réunions. Il m’a amené dans une salle et il m’a montré comment le... là où le crime commence. Et j’avais une fois fait ce genre de déclaration dans une réunion; alors, cet homme m’a montré sur une carte, comme on prend une petite chose et on l’enfonce sur une carte à certains endroits, et cela indiquait les endroits où habitaient les gens les plus instruits; c’est là qu’il y avait plus de crimes. C’est vrai. Ils pensent qu’ils peuvent être plus intelligents que la police et des services semblables. Des gens instruits, l’instruction est un obstacle pour le salut de l’âme humaine. Eh bien, l’instruction est bonne jusque là où elle se limite, mais elle ne remplacera jamais le salut. Ainsi, quand l’homme cherche à revenir à Christ par l’instruction, il bat l’air. Il n’y arrivera jamais. Il ne peut pas y arriver.
33 Eh bien, comme cela a échoué, ils cherchent aujourd’hui à susciter la communion parmi les gens. Après cela, ils se sont dit qu’ils feraient de ce monde une dénomination. Les méthodistes voudraient avoir leur dénomination, les baptistes, la leur; les catholiques, la leur; et les pentecôtistes, la leur. Et c’était là une autre erreur fatale. Vous ne pouvez jamais le faire; vous ne le ferez jamais; vous ne faites que battre l’air autant que les autres qui comptaient sur un programme pédagogique. Vous ne serez jamais en mesure de le faire. Ce n’est pas le plan de Dieu, pour commencer. Vous direz: «Eh bien, nous avons un grand programme. Nous avons...» C’est peut-être vrai, mais l’église est programmée pour la mort. C’est vrai. Nous n’avons pas besoin de programmes; nous avons besoin de réunions de prière. C’est vrai. Nous–nous n’avons pas besoin d’instruction.
Nous avons besoin du salut, c’est ce dont nous avons besoin. Le salut ne réside pas dans l’instruction. Le salut ne réside pas dans une dénomination. L’instruction joue son rôle. La dénomination joue le sien. Mais ce n’est pas le... ce n’est pas la raison fondamentale pour... ce n’est pas la voie par laquelle nous retrouverons jamais la communion, une fois de plus
34 Eh bien, il y a un homme assis ici, un baptiste, et il y en a un autre assis ici, un pentecôtiste. Ils se retrouvent l’un dans l’âge de l’autre. Puis, les unitaires pentecôtistes, les trinitaires pentecôtistes, et les pentecôtistes, beaucoup, vous savez, tout, comme ça. Et la–et l’Eglise de Dieu, les Foursquare, chacun (voyez-vous?) est juste à couteau tiré avec l’autre. Si les Assemblées m’invitaient dans une ville, alors les autres n’auraient rien à faire avec cela. Si les autres m’invitaient, personne d’autre n’aurait rien à faire avec cela. Voyez-vous? C’est comme cela que ça semble être. Vous ne serez jamais capables de susciter la communion parmi les gens en les mettant dans une dénomination. Impossible. Ça ne se fera tout simplement pas. Ça ne marchera simplement–simplement pas; ce n’est pas le programme de Dieu.
35 Eh bien, voyez-vous la grande chose qu’ils font aujourd’hui? Dieu n’a jamais détruit quoi que ce soit. Mais c’est l’homme qui se détruit lui-même par sa propre sagesse. Il y avait deux arbres dans le jardin d’Eden. L’un d’eux était l’Arbre de la Vie; et l’autre était l’arbre de la connaissance. La première fois que l’homme a pris une bouchée de l’arbre de la connaissance, il a coupé la communion avec Dieu. Chaque fois qu’il prend une bouchée, il se détruit. Il prend une bouchée de la poudre à canon, il tue son prochain. La bouchée suivante, c’était l’automobile, cela tue plus que la poudre à canon. Il s’est fabriqué aujourd’hui une bombe atomique, et que va-t-il en faire? Vous voyez, il se détruit. C’est chaque fois par sa connaissance qu’il a accompli... Pourquoi ne veut-il pas revenir à ce simple arbre de la foi ici pour croire? Voyez-vous? C’est tout ce qu’il a à faire.
36 Eh bien, observez maintenant ce qui arrive. Eh bien, nous trouvons qu’aujourd’hui l’homme a pris... a un programme; la Russie en a; on l’a adopté aux Etats-Unis, au point que par la science, ils vont trouver leur chemin de retour. Eh bien, il n’y a pas longtemps, les hommes de science ont amené en Russie une bouteille qui leur permettait de restaurer les muscles d’un homme qui avait eu son... qui avait été... qui était paralysé depuis l’enfance; on a pu faire croître les muscles. Ils ont pris une petite bouteille, l’ont secouée et ont dit: «Nous avons la guérison dans cette bouteille. Nous avons la guérison ici dedans. Nous avons... Il y a le salut dans cette bouteille.»
Vous voyez, la science, ils peuvent chercher à aller à la lune et... c’est une autre tour de Babel. Ils ont donc... Toutes ces différentes choses, les spoutniks dans une course pour aller là à la lune. Eh bien, frère, je–je ne suis pas dans une course, mais je vous dis une chose, c’est que j’ai un programme ici, pas moi, mais Dieu, que je vends pour Son compte. Et je vous dis donc, c’est un programme qui vous amènera à des centaines de milliards, de milliards, de millions d’années lumière au-delà de la lune. C’est vrai. Et si vous allez là à la lune, vous ne pourrez pas vous asseoir, car, voyez, vous retomberez sur la surface à moins que vous ayez un aimant pour vous maintenir là. Vous ne pourrez pas rester là toute la nuit; vous gèlerez à mort. Pendant la journée, vous consumerez. Que ferez-vous une fois arrivé là? Je n’aimerais pas y aller; j’aimerais aller là où je me sens à l’aise; c’est de l’autre côté. Ce–c’est vrai. Un vol d’un instant, d’un clin d’oeil, être emporté dans l’Enlèvement et aller rester avec le Seigneur Jésus là où nous vivrons éternellement. Pas là où on s’efforce à subsister, quelque chose dans lequel on est déjà, pour y demeurer éternellement. Quelle chose glorieuse!
37 Maintenant, vous voyez, toutes ces dénominations, ces séparations, ces hommes de science, et toute leur... toute l’instruction, toutes les dénominations, toutes les séparations, les ségrégations, et tout, nous avons abandonné le principe de base, l’unique moyen par lequel Dieu peut ramener l’homme dans la communion. Nous ne pouvons pas le faire par la race, la séparation des races, nous ne pouvons pas le faire de cette manière-là. Nous ne pouvons pas le faire par la nation. Ils veulent avoir un drapeau, une nation, une langue. Eh bien, on y arrivera un jour. Eh bien, l’unique raison qui pousse l’homme à désirer cela... L’Allemagne a désiré cela; elle voulait que tous parlent l’allemand, que toutes les nations parlent l’allemand. Si on ne parle pas l’allemand, c’est qu’on n’est pas dans la chose.
J’ai été en Afrique, et les Boers pensent que... Ils ont une langue hybride de toute façon, un peu–un peu de français, un peu d’anglais et un peu d’allemand, le tout mélangé, et ils disent: «Oh! c’est la langue du Millénium, une fois–une fois le Millénium commencé»; des chrétiens qui pensent comme cela! Eh bien, vous savez, les Anglais, les Britanniques, aiment penser... «Oh! oh! la la! Certainement, c’est nous... ce sera l’anglais pendant le Millénium.» Eh bien, nous disons: «On aura certainement à parler avec l’accent américain pendant le Millénium.» Mais je vous assure, vous serez surpris. Il y aura une langue céleste que vous n’avez jamais entendue auparavant, ce sera celle-là que nous parlerons; le drapeau américain, le Star Spangled Banner, ni le swastika, ni–ni le cercle Hexagone, avec la moitié du cercle, la faucille et le marteau. Ce ne sera aucun de ces drapeaux, mais ce sera «la vieille croix rugueuse, teintée du Sang très divin, un emblème de souffrance et de honte.» C’est cela le drapeau. Un drapeau, un Roi, Christ Jésus, une nation, un peuple, une langue, tous les chrétiens nés de nouveau, c’est ce qu’il y aura en–en ce temps.
38 Eh bien, Dieu avait tracé le programme là même dans le jardin d’Eden, Il a condamné l’oeuvre de main de l’homme pour commencer. Aussitôt que l’homme a commis sa première erreur, en cherchant à trouver le chemin de retour au travers de sa religion de feuilles de figuier, Dieu a condamné cela. Et qu’a-t-Il fait? Il a tué des animaux, Il a pris les peaux des brebis, je pense, et les a jetées là. Et, c’est donc la preuve qu’il faut le Sang, c’est ce qui a toujours été et qui sera toujours le programme de Dieu; c’est au travers du Sang qu’il y a le pardon du péché, et sans l’effusion du Sang, il n’y a point de pardon du péché. Quelque soit la façon dont vous prenez cela, tous les autres programmes échoueront, sauf celui-là. Sans l’effusion du Sang, il n’y a point de pardon du péché. Dieu, jadis, là au commencement, avait établi un programme, et l’unique voie pour retrouver la communion avec Dieu et les uns avec les autres, c’est au travers du Sang de Jésus-Christ, Son Fils. Et Il–Il a tué un agneau ou une brebis, Il a apporté la peau de l’agneau; quelque chose mourut pour les couvrir. Et c’est exact. Vous ne pouvez pas organiser cela. Vous ne pouvez pas instruire cela. Vous ne le pouvez pas scientifiquement. Vous–vous–vous devez accepter cela sur la base de la foi, que quelque chose est mort pour vous. Cela suscite la communion.
39 Eh bien, Job croyait cela; c’est le Livre le plus ancien de la Bible. Job acceptait le sacrifice de sang. Il acceptait l’holocauste, qui était l’immolation de l’agneau. Et, rappelez-vous, il s’y est fermement accroché. Lorsque tout lui est arrivé, même les membres de son église ont dit: «Job, tu as péché; tu as péché contre Dieu.» Une fois... Considérons un instant Job. Nous voyons qu’il offrait ce sacrifice; il offrait le sacrifice de péché pour ses enfants et disait: «Peut-être, par hasard, ils ont péché; peut-être qu’ils ont péché contre Dieu, j’offrirai donc un holocauste pour eux.»
C’est beau, n’est-ce pas? Si nous avions des gens aujourd’hui, si nos mères et nos pères se préoccupaient à ce point de leurs enfants, plutôt que de les laisser aller là dans la rue en compagnie d’un petit fumeur de cigarette, et aller aux fêtes de rock-and-roll et des autres qu’ils fréquentent... Si nous les gardions à la maison et que nous prions pour eux pendant des réunions de prière, et... on aurait un monde de loin différent. C’est vrai.
Job a dit: «Par hasard, je ne peux pas sauver du péché mes fils et mes filles, mais s’ils ont péché, j’offrirai un holocauste. J’offrirai un holocauste.»
40 Et lorsqu’il y a eu des épreuves et des tentations... Eh bien, Job suivait la voie pourvue par Dieu, le sacrifice, le sang, l’holocauste, et il s’en est tenu là. Et lorsqu’il y a eu des épreuves et des tests, eh bien, s’il avait reposé cela sur une base dénominationnelle, il serait tombé depuis longtemps. Sur une base scientifique, il serait tombé depuis longtemps. En effet, il était... Il était dépossédé de tous ses avoirs. Ses enfants étaient tués. Ses richesses, détruites. Sa santé, ruinée, alors il était assis là sur un tas de cendres avec un tesson ou quelque chose comme ça, se grattant les ulcères à telle enseigne que même sa femme a dit: «Job, pourquoi ne maudis-tu pas Dieu et ne meurs?» Il a dit: «Tu parles comme une femme insensée.» Il n’a pas dit qu’elle était insensée, mais qu’elle parlait comme une femme insensée. Il a dit: «Tu parles comme une insensée... une femme insensée. L’Eternel a donné, et l’Eternel a repris, que le Nom de l’Eternel soit béni.» Lorsqu’ils sont arrivés, ses consolateurs, les membres d’église, ils sont venus et l’ont accusé... Lui savait qu’il était juste; car il ne plaçait pas sa confiance dans ses propres mérites, mais il avait accompli l’exigence de Dieu, car il se reposait sur le sacrifice sanglant. Oui, oui. Il savait qu’il était juste, parce qu’il avait satisfait à l’exigence de Dieu.
Et vous verrez donc si vous continuez à tenir ferme à tenir sur le Sang, à ne rien prendre d’autre. Être membre de votre dénomination, c’est une bonne chose. Être instruit, c’est bien; la science, c’est très bien. Mais placez-vous d’abord sur le sang. C’est le seul lieu de communion: le sang.
41 Eh bien, remarquez Job, peu importaient les circonstances, peu importait ce que disait son église, ce que n’importe qui d’autre disait, il savait qu’il avait satisfait aux exigences de Dieu. Il se tenait sur le sang, l’holocauste. Et, remarquez, à la dernière heure de sa tentation, on lui a dit de maudire Dieu et de mourir, et tout, il a dit: «Tu parles comme une femme insensée.»
Enfin, Elihu arriva. Eli, El signifie: C’est Dieu qui est fort. Analysez son nom et vous aurez Dieu en Christ, le représentant. Il est arrivé, et il n’a pas accusé Job d’être un pécheur. Mais Job voulait savoir où Dieu résidait afin d’aller frapper à Sa porte et Lui parler, et où trouver Celui-là, le Juste. Elihu le lui a dit, qu’il pouvait se tenir à la brèche, placer sa main sur un homme pécheur et une autre sur le Dieu saint, et faire le pont entre un homme pécheur et un Dieu saint, là où le véritable sacrifice de sang serait offert un jour.
42 Job, étant un prophète, lorsque l’Esprit est venu sur lui, il est entré en Esprit; les tonnerres se sont mis à gronder; les éclairs se sont mis à jaillir; il s’est levé et a dit: «Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu’Il se lèvera le dernier sur la terre; et quand bien même les vers qui sont en moi auraient détruit ce corps, cependant mes yeux verront Dieu.» Il s’est servi de ce sacrifice de sang jusqu’à ce que le Véritable fût venu. Il a considéré celui-là et a vu que ce n’était qu’une ombre de Celui qui devait venir, car jadis, en Eden, Dieu avait exigé cela, et Job s’en était tenu à ce sacrifice. Oui, oui. C’était le seul lieu où Dieu avait promis de rencontrer l’homme, sous le sang.
Israël, dans l’Ancien Testament, le seul lieu où Dieu rencontrait Israël, c’était sous le sang versé. Ils venaient de toutes les nations là où l’agneau était tué, mais Dieu ne les rencontrait que sous le sang versé. Sous le Sang de l’Agneau, c’est le lieu de rencontre avec Dieu. C’est là qu’Il rencontre Son peuple. C’est là qu’Il rencontre Son Eglise. C’est là qu’Il satisfait à vos besoins, sous le Sang. Et en dehors du Sang, il n’y a ni pardon ni exaucement, c’est uniquement au travers du Sang.
43 Bon, prenons Nombres, Nombres, chapitre 19 de Nombres. Lorsqu’ils étaient en voyage, Dieu leur a dit d’aller prendre une génisse rousse. Eh bien, observez ceci juste un instant, ce symbole ici. Eh bien: «Allez prendre une génisse rousse, qui n’avait jamais porté un joug.» Elle n’avait pas porté de joug, elle n’avait jamais été sous un joug. Et elle était rousse, elle devait être complètement rousse. Eh bien, pour certains, le rouge est une mauvaise couleur. Le rouge représente stop, aux feux de signalisation, et tout. Mais le rouge est aussi le signe d’expiation. Eh bien, avez-vous déjà fait cette expérience scientifique, regarder le rouge à travers le rouge? Si vous prenez le rouge et que vous le regardiez à travers le rouge, ça donne le blanc; regardez le rouge au travers du rouge, ça donne le blanc.
Ainsi donc, lorsque Dieu regarde au travers... Si nos péchés sont rouges comme le cramoisi, ils deviendront cependant blancs comme la neige. Lorsqu’Il regarde à travers le Sang de Son propre Fils et qu’Il nous voit, Il ne nous voit pas comme des pécheurs rouge cramoisi; Il nous voit blancs comme la neige, lavés dans le Sang de Son propre Fils lorsque nous sommes sous le Sang. Oh! Combien merveilleuse est la Bible avec Ses illustrations! Le rouge à travers le rouge donne le blanc. Je sais que c’est un grand signe pour nous, le signe de l’expiation, la génisse rousse.
Eh bien, on devait la tuer le soir: un type de Christ. Eh bien, lorsque Christ est venu, Il n’avait jamais été sous le joug des pharisiens ou des sadducéens; Il s’est mis sous le même joug, avec Un seul, et c’était le Père. Lui et le Père étaient sous un même joug. Ils étaient Un. C’est ce que doit être le chrétien. Que vous soyez méthodiste, baptise, pentecôtiste, qui que vous soyez, vous devez premièrement vous mettre sous le joug avec Jésus-Christ. «Prenez Mon joug sur vous et recevez Mes instructions, car Je suis doux et humble.» Donc, cela rétablit les relations et la communion entre Dieu et vous, tant que vous êtes sous le même joug que Christ.
44 Eh bien, nous remarquons que lorsque la–la génisse devait être immolée le soir devant toute l’assemblée... De même, Christ a été immolé au temps du soir. Eh bien, lorsqu’on devait l’immoler, son corps devait être brûlé, avec les sabots et tout. Et c’était pour faire l’eau de séparation. Eh bien, nous trouvons cela dans l’Epître aux Ephésiens où nous sommes sanctifiés par le lavage d’eau par la Parole. Les eaux de séparation, c’est la Parole de Dieu.
Et elles devaient être gardées en un lieu pur où, lorsqu’un voyageur, ou un pécheur passait pour entrer dans l’assemblée de l’Eternel... ceci était gardé en un lieu pur. Alors, Eléazar, le souverain sacrificateur, devait appliquer sept raies de sang sur la porte avec son doigt, ce qui montre que pour entrer dans l’assemblée... Eh bien, regardez combien c’est beau. Oh! j’espère que cela ne vous échappe pas. Observez. Quelle est la première chose? Maintenant, mon frère baptiste, méthodiste et pentecôtiste, j’espère que vous ôterez bien vos vestons pour quelques minutes; j’aimerais–je–j’aimerais vous montrer juste ceci.
45 Il n’y a pas longtemps, j’en parlais à une réunion de communion, et l’un des grands rabbins des Etats-Unis m’a rencontré là derrière et a dit: «Je n’avais jamais entendu cela comme ça de toute ma vie. Je suis rabbin, d’une lignée des rabbins, de rabbin en rabbin en rabbin.» Et aujourd’hui, il est un rabbin pentecôtiste avec le baptême du Saint-Esprit. Je prêchais avec lui à Shreveport, et une dame s’est adressée à lui, disant: «Monsieur le Rabbin, a-t-elle dit, j’ai placé une télévision dans votre chambre.» Il a dit: «Ce n’est pas la télévision, c’est l’enfer vision. Ôtez-la de là.» Et elle a dit: «Eh bien, n’êtes-vous pas un rabbin?»Il a dit: «Je suis un rabbin pentecôtiste; gloire à Dieu!»Il a dit...Eh bien... Oui.
46 Eh bien, observez ce type-ci. Eh bien, la génisse devait être brûlée, et avec elle l’hysope, le cèdre, l’écarlate, ensemble. Remarquez donc, le cèdre, c’est du bois rouge, du bois teinté de blanc et de rouge ensemble; il représente la croix. L’écarlate, c’est la laine du bélier teinté de sang. Et l’hysope, c’était de la mauvaise herbe qu’on y mettait. C’est avec l’hysope qu’on appliquait le sang. Et c’était le sang sur l’écarlate... sur le bois de cèdre, le tout brûlé ensemble, pour former quoi? Pour former les eaux de séparation. On formait l’eau de séparation qui était gardée en un lieu pur.
Eh bien, le pécheur venait; il était impur. Eh bien, remarquez, l’eau de séparation, la cendre mélangée avec de l’eau, ce qui représente l’Esprit de vie et autres. Mais il devait être aspergé avec les eaux de séparation pour être purifié de ses péchés.
47 Eh bien, mon frère baptiste, j’aimerais vous poser une question. Si la justification, c’est tout ce que Dieu exige, voici la question que j’aimerais vous poser: Après que l’homme était purifié par les eaux de séparation, aspergé, il ne pouvait toujours pas entrer dans la–l’adoration de la gloire du Seigneur. Il ne pouvait pas le faire, parce qu’il n’était qu’aspergé pour la purification de son péché. Cela le séparait de ses péchés, mais cela ne l’introduisait pas dans la communion. C’est vrai. Cela le séparait simplement de ses péchés. Eh bien, l’Epître aux Ephésiens dit: «Nous sommes sanctifiés par le lavage d’eau par la Parole.» Eh bien, entendre la Parole et être tout aussi religieux que vous le voulez, avec votre–votre pasteur, un érudit, et votre docteur en théologie, un érudit, cela ne nous introduit toujours pas dans la communion. Non, non, ça ne le fera pas, parce qu’ils ont été seulement purifiés de leurs péchés. Eh bien, c’est un... La justification, c’était la doctrine de Martin Luther. Nous le savons. On a été justifié par la foi, mais cela n’a toujours pas introduit la communion.
48 Eh bien, nous connaissons la chose suivante que le croyant devait faire après avoir été purifié de son péché; que devait-il faire après? La chose suivante à faire, c’est se diriger vers le parvis. Et en y allant... Remarquez. Oh! la la! Je me sens religieux en en parlant. Ecoutez, la chose suivante qu’il devait regarder, il y avait les sept raies de sang qui apparaissent sous ses yeux pour montrer que... les sept raies représentent les sept âges de l’Eglise ou les sept mille ans, et chaque âge devait être représenté par le sang, rien d’autre, aucun autre moyen. De la Genèse à l’Apocalypse, de l’Eden au Millénium, c’est le sang, rien que le sang. Autre chose, le croyant devait reconnaître cela, le croyant, en se dirigeant vers...
Eh bien, il n’est pas encore en communion, il est cependant purifié de son péché, mais il n’est pas en communion. Il devait reconnaître que le Sang l’avait précédé, quelque chose était mort pour le précéder, et Hébreux 13.12 et 13 disent: «C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par Son propre Sang, a souffert hors de la porte.» Cela vous élève, vous les méthodistes, tout droit à la sanctification, vous n’êtes toujours pas dans la communion, cela ne fait toujours pas l’affaire. Mais en allant... Il était à l’intérieur, à l’intérieur de l’édifice. Et vous pouvez communier l’un avec l’autre, vous saluer, mais ce n’est pas encore la communion avec Dieu.
49 Eh bien, puis, une fois l’an, le souverain sacrificateur (Oh! la la!) devait s’habiller d’une certaine manière. Il devait être oint d’une certaine manière. Il devait être oint du parfum de la Rose de Saron. On déversait cela sur la barbe d’Aaron, et cela coulait jusque sur la bordure de son vêtement. Ses habits devaient être cousus d’une certaine manière. Et, autre chose, il devait marcher d’une certaine manière. Et à la bordure de son vêtement, il avait une clochette, une grenade, une clochette et une grenade. Il devait marcher d’une certaine manière pour que cela résonne: «Saint, saint, saint est l’Eternel. Saint, saint, saint est l’Eternel.» Que faisait-il? Il s’approchait de la Gloire de la Shekinah, de la véritable communion. Alléluia! Eh bien, vous voyez, il devait... et il devait produire du bruit. L’unique moyen pour l’assemblée de savoir qu’il n’était pas mort, c’était de l’entendre produire ce bruit-là. Je vous le dis, si une église cesse de produire du bruit, alors quelque chose est arrivé, aussi certainement que deux fois deux font quatre. En effet, partout où se trouve la Gloire de la Shekinah, il y a du bruit.
Observez, l’homme qui est oint, Aaron, entrait, portant le sang devant lui, entrait, en produisant du bruit: «Saint, saint, saint est l’Eternel. Saint, saint, saint est l’Eternel.» Ces clochettes ointes carillonnaient, alors qu’il entrait dans le lieu très saint. Combien l’assemblée admirait cet homme-là! Un jour, il y est entré et–et y a laissé sa vieille verge qu’il tenait en main, et quand il y est retourné, cette verge desséchée, ce n’était qu’un vieux bâton, cela avait repris vie, avait bourgeonné et avait porté des bourgeons (oui, oui.); elle était restée dans la Présence de la Gloire de la Shekinah.
Je vous assure, c’est ce qui se produit, aussi certainement que deux fois deux font quatre. Il faudra qu’une vieille église morte entre dans cette Gloire de la Shekinah pour bourgeonner et devenir une Eglise de foi et de puissance...?... Oui, oui.
50 Remarquez ce qui est arrivé. Il était là, oint, il entrait en ce lieu-là, et les autres ne pouvaient qu’écouter, entendre ces clochettes. Aaron se tenait dans la Gloire de la Shekinah, à côté du propitiatoire, là où les bouts des ailes des chérubins se rencontraient, les gardiens du propitiatoire. Et on pouvait entendre là. Oh! Combien leurs coeurs languissaient d’y entrer: «Saint, saint, saint est l’Eternel», sachant ce que cela faisait à Aaron. Oh! il vivait année après année en vue d’y entrer. Et l’assemblée de tout le monde ne pouvait pas entrer, alors qu’ils vivaient sous le sang, mais cependant pas dans la Gloire de la Shekinah.
Mais lorsque le véritable Sang vint, le Sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, Il a renversé le mur de séparation, Il a déchiré le rideau de haut en bas. Et aujourd’hui, le croyant, quiconque veut, qu’il entre dans la Gloire de la Shekinah. Et un homme qui est justifié en croyant la Parole, sanctifié, en étant purifié de ses péchés, a le droit d’entrer dans la Shekinah de la Pentecôte.
C’est ce que Dieu a fait le jour de la Pentecôte, après avoir sauvé l’Eglise par la justification, Romains 5.1, la sanctification, Il... Je pense que c’est dans Saint Jean 17.17 qu’il est dit: «Sanctifie-les, Père, par la Vérité, car Ta Parole est la Vérité.» Mais le jour de la Pentecôte, le mur de séparation a été renversé, le rideau a été déchiré de haut en bas au Calvaire, et le croyant est entré dans cette Gloire de la Shekinah, et la puissance de Dieu est descendue sur lui: «Saint, saint, saint est l’Eternel», rendant gloire et louange en des langues inconnues. Et ils sont sortis de là, en criant et en se réjouissant.
51 C’est le seul lieu de la communion. Frère, c’est le seul lieu qui fera que le Juif, le Grec, le blanc, le noir, le jaune, le brun, s’assoient ensemble dans les lieux célestes en Christ Jésus, c’est quand ils entrent dans cette Gloire de la Shekinah. Ils n’ont plus honte. C’est ça, à mon avis, le problème de l’Eglise pentecôtiste aujourd’hui, frères. Nous voyons que les gens ont très honte. Ils ont honte de dire: «Amen.» Ils–ils ont même honte de louer le Seigneur. Certains prédicateurs se lèvent et disent: «Amen», comme un veau pris de crampes. Et ils montent comme ceci, on dirait qu’ils se meurent. Je déteste cette chose-là. J’aime un... se tenir debout et chanter un chant très classique au sujet de gros efforts à fournir comme les autres églises. Ce n’est pas ça la communion. S’il y a quelque chose que je déteste... Excusez-moi pour l’expression utilisée tout à l’heure, je ne voulais pas le dire comme cela; pardonnez-moi. Mais lorsque je–je pense comment l’église est devenue, si raide et si indifférente, oh! la la! Qu’y a-t-il? Vous les voyez se lever là et essayer de chanter...
52 Il n’y a pas longtemps, j’étais dans une église de la sainteté, il y avait là une chorale derrière; j’allais dire quelque chose de vraiment mal. Ils ne savaient pas que j’étais assis là au bureau du pasteur. Cette chorale est montée là, et David Duplessis prélevait une offrande pour les missions à l’étranger. Et ces jeunes gens en robes larges et tout se sont avancés là, avec ces jeunes filles, faisant des histoires, débitant des plaisanteries. Et l’un d’eux a commencé, disant: «Eh bien, je suis aveugle; je suis dans un champ missionnaire à l’étranger. Permettez-moi de vous le dire, faites une contribution pour moi.» Et, il est allé çà et là comme cela. Et il marchait là, essayant de... avec une voix exercée à outrance, essayant de–essayant de pousser des cris, crier, pendant que les autres essayaient de chanter. On pouvait savoir qu’ils ne chantaient pas depuis la Gloire de la Shekinah.
Je déteste vraiment une voix exercée à outrance: ils étaient là, ils retenaient leur souffle jusqu’à avoir le visage bleu. Ça, ce n’est pas chanter. Mais s’il y a quelque chose, j’aime un bon vieux cantique de la Pentecôte, chanté librement en Esprit par les nés de nouveau. Cela montre qu’ils ne L’ont pas reçu. Ils abandonnent cette Gloire de la Shekinah. C’est le seul lieu où vous pouvez donc... qui mettra les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, les luthériens, les catholiques, les unitaires, les binitaires, les trinitaires, tous ensemble, c’est quand ils entrent dans la Gloire de la Shekinah. C’est le seul lieu de la véritable communion. Pour un homme et une femme qui sont déjà passés là derrière, il n’y a pas de différence entre eux. Ils sont tous frères là-dedans, parce qu’ils–ils n’ont pas... ils ne connaissent qu’une seule chose, c’est le Sang. Et ils savent qu’ils sont frères. Amen. Fiou! Je souhaiterais avoir le double de ma taille; peut-être que je pourrais me réjouir deux fois.
53 Oui, la communion, la communion sous le Sang, l’unique remède de Dieu... Les dénominations nous sépareront; l’instruction nous séparera; la science nous séparera. Mais le Sang de Jésus-Christ nous purifiera du péché. Nous sommes mutuellement en communion pendant que nous marchons dans la Lumière comme Il est Lui-même dans la Lumière, la Lumière de la Gloire de la Shekinah. Amen!
C’est comme un homme qui se marie... Quand il se marie... Vous habitez une maison à trois pièces. Le savez-vous? Oh! Vous direz: «Excusez-moi, moi, j’en ai dix.» Non, vous n’en avez pas autant. Vous habitez seulement une maison à trois pièces. C’est votre... Vous pouvez avoir trois ou quatre chambres à coucher, et trois ou quatre garde-manger, et des choses semblables, mais en réalité, vous habitez une maison à trois pièces: la cuisine, le salon et la chambre à coucher. C’est vrai. Vous habitez une maison à trois pièces. Dieu a habité une maison à trois pièces: Le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Vous habitez une maison à trois pièces: l’âme, le corps et l’esprit.
54 Eh bien, vous habitez une maison qui a une cuisine, un salon et une chambre à coucher. Quelle est la première pièce où vous parlez à votre petite femme? C’est la cuisine, la communion. C’est comme un homme qui entre dans l’église, il s’assoit derrière, il a juste un peu de communion avec les autres lorsqu’il entre pour écouter la Parole: «La foi vient de ce qu’on entend.» Ensuite, la chose suivante, dans l’autre pièce, c’est la salle d’entretien. Eh bien, beaucoup de gens pensent qu’entrer dans la cuisine, c’est tout ce qu’ils ont à faire. Non, vous ne faites que vous nourrir (Voyez-vous?), vous ne faites que vous nourrir. Puis, la pièce suivante, c’est la salle d’entretien, là où vous faites l’amour avec votre femme, au salon. Mais, attendez donc, c’est jusque là que vont les gens. Mais, rappelez-vous, dans la chambre suivante, il n’y a pas que la communion, il y a aussi des relations.
Et c’est ça le problème de l’église aujourd’hui; leur visage est couvert de honte, si vous pouvez comprendre ma parabole; ils ne veulent pas de cette relation avec Dieu. Ils préféreraient plutôt avoir une organisation étole, froide, formaliste, raide, pour dire: «Je suis presbytérien»; «Je suis méthodiste»; «Je suis baptiste»; «Je suis pentecôtiste.» Quant à en venir donc à la véritable relation avec Dieu, se retirer et Lui enfanter des enfants qui crient: «Abba, Père», elles ont honte de l’Evangile de Jésus-Christ. Paul a dit: «Je n’ai point honte de l’Evangile de Jésus-Christ, car c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit.» Nous ne les ferons jamais entrer par l’instruction. Nous ne les ferons jamais entrer par une dénomination. Nous ne les ferons jamais entrer par la science. Ils doivent y entrer par la naissance. C’est vrai.
55 Lorsqu’un bébé naît, il y a trois éléments qui sortent de... pour la vie de l’enfant. Quelle est la première chose? Excusez-moi, soeurs. Quelle est la première chose qui sort? L’eau. S’il n’y en a pas, c’est une naissance sèche; l’enfant n’est pas normal. La deuxième chose, le sang. Est-ce vrai? Quelle est la chose suivante? La vie. Qu’est-ce qui était sorti de Jésus? L’eau, le Sang, et la Vie. On Lui a percé le flanc... Ce qui constituait la naissance naturelle constitue la naissance spirituelle. Si un enfant naît, et qu’il est un mort-né, il ne crie pas, il n’a pas d’émotion; qu’y a-t-il avec lui? Il est un enfant mort-né. C’est ça le problème avec les églises aujourd’hui. Qu’est-ce qui ne va pas avec nos pentecôtistes? Nous accouchons trop de mort-nés. Tout à fait vrai. Oui, oui, c’est vrai. Tout à fait vrai. Que faites-vous avec un mort-né comme cela? Vous le prenez simplement par les talons, vous le soulevez et vous lui administrez une petite stimulation par le protoplasme postérieur, de toutes vos forces, et ça le remet en place. S’il y a quelque chose dont l’église a besoin ce soir, c’est d’une bonne fessée de l’Evangile à l’ancienne mode avec la puissance du Saint-Esprit.
56 [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... avoir une chose à faire avec cela, c’est de nous séparer à cause de cela. C’est du non-sens. Cela montre que nous n’avons pas encore été dans la Gloire de la Shekinah. C’est tout à fait vrai.
Quand j’étais un petit garçon, mon frère et moi étions partis dans le champ qui était derrière notre maison; nous avons trouvé une vieille–une vieille tortue. Je ne sais pas si vous savez ce qu’elles sont ou pas ici sur la Côte Ouest. Combien connaissent ce qu’est une tortue de mer, une tortue? Très bien. C’était l’animal le plus drôle pour nous, petits enfants; elle était très horrible à voir. Ces grosses pattes bizarres, vous savez, s’étendaient comme ça. Et j’ai dit: «Elle est drôle, n’est-ce pas, frère?»
Il a dit: «Oui, elle l’est.»
J’ai dit: «Allons la regarder.» Et alors, elle a fait comme le font beaucoup de ces chrétiens, vous savez, les soi-disant: Fiou, ils se retirent dans la carapace. «Oh! C’est vous, Frère Branham, ce saint exalté.» «Ah! C’est vous–vous, ce gars-là qui croit à la guérison divine; c’est vous ce guérisseur divin.» Oh! Vous, vieille tortue! Voyez?
57 Ainsi donc, après, vous savez, j’ai dit: «Eh bien, un instant, frère.» J’ai dit: «Je vais l’arranger.» Nous voulions la voir marcher. Et elle ne voulait pas marcher pour nous. Elle est restée assise là comme morte. C’est ce que l’église a fait, ils se sont tous retirés dans leur coquille presbytérienne, dans leur coquille méthodiste, baptiste, et dans la coquille pentecôtiste, tout entassés là: «Nous ne voulons rien avoir à faire avec les autres. Non, non.»
Vous savez ce que j’ai dit? J’ai dit: «Je vais me trouver un fouet; je vais la fouetter.» Je suis allé là, et je me suis trouvé un gros fouet de saule, et je l’ai bien fouettée, elle n’a rien fait. Vous ne pouvez pas la fouetter, dans la carapace. J’ai dit: «Je vous assure, je vais lui régler son compte.» Je l’ai amenée à un ruisseau, je l’ai prise par la coquille, j’ai dit: «Ou je la noie, ou elle marche.» Je l’ai plongée dans l’eau, et il n’y a eu que quelques bulles qui sont montées, et c’était tout; cela ne lui a rien fait. Frère, vous pouvez les baptiser trois fois face en avant, trois fois face en arrière, déverser de l’eau sur eux, tout ce que vous voulez, il descendra un pécheur sec et se relèvera un pécheur mouillé.
58 Mais savez-vous comment je l’ai fait marcher? J’ai allumé un petit feu et j’ai placé le vieux gars dessus. Elle a alors marché. Et ce dont l’église a besoin ce soir, ce ne sont pas des coups de fouet, ce n’est pas–pas de la théologie, mais du baptême du Saint-Esprit et du feu. Amen. C’est ce qui fera marcher l’église: enflammer l’église avec l’Evangile. Les enflammer avec le Feu de Dieu par le baptême du Saint-Esprit, cela les fera marcher. Gloire à Dieu aux siècles des siècles! C’est ce qu’il faut pour faire marcher l’Eglise. Sous le Sang, et le Sang produit le feu. Le sacrifice était offert par le feu. Le sang sur le feu produit la fumée, la bonne odeur qui monte aux narines du Sauveur Lui-même. Cette bonne odeur, c’étaient les prières des gens sur l’autel du sang qui montaient alors qu’on priait sous le sang versé. Et aujourd’hui, lorsque le sacrifice a été brûlé par le Saint-Esprit, lorsque vous prenez le sacrifice de vous-même, par le Sang de Jésus-Christ, et que vous vous jetiez vous-même sur l’autel, couvert du Sang, et que le Saint-Esprit s’en empare, cela répand une bonne odeur aux narines de Dieu, qui vous fait entrer dans la Gloire de la Shekinah, et c’est le seul lieu de la communion. Amen.
59 La communion, c’est ce dont nous avons besoin, la voie de Dieu pour la communion. Il n’y a qu’une seule voie. Dieu a pourvu à une voie pour la communion. Nous ne pouvons pas y entrer par l’instruction. Nous ne pouvons pas y entrer par notre propre habillement. Vous ne pouvez pas y entrer en vous organisant en dénomination. Vous devez y entrer en naissant par le Sang de Jésus-Christ, cela vous introduit dans la communion divine. Alors: «Si nous marchons dans la Lumière, comme Il est Lui-même dans la Lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le Sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché.» Amen. Comment pouvons-nous avoir des préjugés, des préjugés raciaux? Comment pouvons-nous avoir des préjugés dénominationnels et dire toujours que nous marchons dans la Lumière? Comment pouvons-nous avoir des préjugés contre la Parole de Dieu et dire: «Les jours des miracles sont passés»? La Parole même de Dieu! En effet, nous aurons à affronter la chose bien en face et dire: «Eh bien, je ne peux simplement pas faire que la chose s’accomplisse; je ne le crois simplement pas.» Pourquoi ne témoignez-vous pas que vous êtes un incroyant? Jésus a dit: «Voici les miracles qui accompagnerons ceux qui auront cru.» Et cela règle la question. C’est pour les croyants.
60 C’est pourquoi je suis pentecôtiste. C’est pourquoi je crois cela, parce que je les ai trouvés. Je suis allé à des lieux, de grandes places. Je suis allé parmi ces pentecôtistes là où ils étaient dans... juste à Washington D.C., lorsque le vice-président Nixon et tous les autres étaient là. Cela ne les a pas du tout arrêtés. Lorsque la puissance de Dieu est descendue, ils ont crié et loué Dieu malgré tout, partout. Ils n’ont pas honte de l’Evangile, parce qu’ils sont en communion. Alléluia! Lorsqu’un homme naît de l’Esprit de Dieu, quelque chose lui arrive, et il entre dans la Gloire de la Shekinah; il est un fils de Dieu. Il a foi. Il est alors la postérité d’Abraham, car il est mort en Christ et il a revêtu la nature de la postérité d’Abraham. Oh! le monde, si seulement il savait ce que c’était!
61 Je vous dis quoi, là où nous avons donc commis notre erreur, si vous pouvez m’excuser de le dire pour terminer. Là où nous avons commis l’erreur, c’est lorsque nous avons cherché à y entrer en nous organisant en une dénomination: «C’est nous qui avons la chose, et les autres ne l’ont pas. Les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, ils ne sont rien, ce sont juste des vieux formalistes froids.» Si vous ne faites pas attention, c’est nous qui deviendrons vieux, froids, formalistes, et eux s’empareront de la chose et iront de l’avant. C’est tout à fait vrai. Nous regarderons et nous nous retrouverons comme cela, parce qu’ils viennent de partout, de part et d’autre.
Voyez ce que les épiscopaliens disent aujourd’hui: «Nous devons revenir à l’Evangile. Nous devons revenir à la Pentecôte. Nous devons avoir dans nos églises des gens qui parlent en langues, des gens qui interprètent les langues, des guérisseurs divins, et tout.» Oh! frère, quelle chose! Ne vendez pas cette bande.
62 [Quelqu’un parle en langues, et il y a l’interprétation.–N.D.E.] Amen. Gloire à Dieu! Amen. Amen. Merci, Jésus. Gloire à Dieu! Oh! La... de la Shekinah. Gloire à Dieu! Envoie-nous cela, ô Seigneur. Envoie-nous Tes bénédictions, Père. Nous attendons devant Toi avec des coeurs ouverts et affamés. Que le Nom du Seigneur soit béni! Combien nous Te remercions, Seigneur. Oh! N’est-ce pas merveilleux? Eh bien, frère, vous parlez du discernement de l’esprit, des visions, c’est la même chose, n’est-ce pas? L’interprétation des langues n’est-elle pas la prophétie? Voyez ce que le Saint-Esprit a dit. Peut-être que ces deux hommes ne se sont jamais connus ou ne se sont jamais vus, je doute fort qu’ils se soient déjà vus. Et ils sont là, l’un parle, et l’autre traduit cela, et c’est en accord avec la Parole. Avez-vous remarqué le temps qu’il a pris en parlant? Les adjectifs qu’il a utilisés et ses... ses phrases? Avez-vous remarqué comment est venue l’interprétation? C’est exactement de la même manière, revenant exactement comme l’autre l’avait dit. Eh bien, c’est le Saint-Esprit parmi nous. Nous–nous devenons simplement insensibles à la chose. Nous ne nous rendons pas compte, frère, quelle chose glorieuse cela est. Oh! combien Dieu tient à déverser Ses bénédictions sur Son Eglise! Ne le croyez-vous pas? Oh! la la!
Je me demande maintenant même, alors que le Saint-Esprit vient de parler, pourquoi m’a-t-Il arrêté sur ces quelques dernières marques... remarques. Pourquoi a-t-Il–pourquoi l’a-t-Il apporté alors que j’avais quelque chose que j’allais dire sur le Sang? Pourquoi l’a-t-Il fait? En effet, Il a donné cette interprétation afin que vous sachiez que c’est Lui qui parle. Il a rendu témoignage, disant: «Ne faites pas attention à l’argile, mais le Message est vrai.» C’est ça. Oh! Alléluia! Gloire à Dieu! Débarrassez-vous de toutes les chaînes et soyez libres, afin d’entrer dans la Gloire de la Shekinah, là où la Shekinah descend. C’est la communion, le Sang de Jésus-Christ, vous rendant tous un en Christ Jésus, méthodistes, baptistes, presbytériens, luthériens et vous tous. Amen! Grâces soient rendues à Dieu! Oh! frère!
63 Je sais que vous pensez que je suis fou, mais–mais–mais je ne le suis pas. Je ne le suis pas. Je sais où je me tiens. Mais c’est glorieux de sentir l’Esprit de Dieu par ici dans le... ou sur la Côte Ouest en ces derniers jours, après la Parole. La Parole, Dieu honore la Parole. C’est ainsi... Ecoutez, afin que vous, les pentecôtistes, vous le sachiez. Voyez-vous? Dieu honore la Parole concernant ces visions, parce qu’Il avait promis cela. Eh bien, le même Dieu qui avait promis cela, promet la Gloire de la Shekinah à Son peuple. Vous voyez, c’est le même Dieu, seulement sous une autre forme, vous apportant une autre bénédiction. Fiou! Amen!
Oh! si seulement je pouvais... si tout le monde pouvait d’un commun accord saisir cela, ce serait merveilleux, n’est-ce pas? Oh! ce serait glorieux! Oh! les malades seraient guéris; les boiteux marcheraient et sauteraient comme un cerf. Et–et les pécheurs iraient au Calvaire en pleurant, et la Shekinah descendrait. Et nous ne retournerions même pas chez nous ce soir. Nous passerions simplement toute la nuit ici, demain toute la journée, et le lendemain toute la journée. Et les rues seraient partout remplies de la puissance de Dieu, qui tient à jaillir comme une Lumière sur nous.
Oh! Alléluia! Combien je L’aime pour cela! Sa bonté et Sa miséricorde durent à toujours. Il est vraiment, vraiment le Fils du Dieu vivant. Amen! Jésus-Christ, il n’y en a pas d’autre. Il est le Véritable Fils du Dieu vivant. Il est notre Sauveur, notre Guérisseur, notre Roi, notre Prince, notre–notre Vie, notre Joie, notre Santé. Il est tout en nous tous. Combien c’est merveilleux! Combien nous devrions être disposés à Le présenter aux gens, L’apporter à quelqu’un! Combien c’est merveilleux! Combien c’est glorieux! Il... C’est...
64 [Une prophétie est donnée.–N.D.E.] Gloire à Dieu. Oh! c’est merveilleux. Regardez cette pauvre dame qui a dit cela là, cette aimable dame âgée, ses cheveux grisonnant pour l’éternité, elle sait qu’elle n’en a pas pour longtemps sur la terre, lorsque nous avançons en âge comme cela... Que dirait cette femme qui ne soit pas quelque chose? Elle ne pouvait pas se retenir, ça a tout simplement débordé d’elle. C’est le Saint-Esprit apportant Son... «Je répandrai de Mon Esprit sur Mes serviteurs et Mes servantes.» Oui. Voilà exactement la promesse de Dieu, mes amis. Oh! la la! Alléluia! Si seulement nous pouvions voir ce que c’est, nous pourrions bien nous en régaler. Oh! la la!
Je crois que nous devrions premièrement appeler les pécheurs à l’autel, ne le pensez-vous pas? Très bien. Que quelqu’un aille très vite au piano. Ami pécheur, je vous invite au Nom du Seigneur Jésus, premièrement sur base de Sa Parole, sur base du parler en langues, de l’interprétation, de la prophétie qui est descendue sur cette douce vieille maman assise là, chacun d’eux disant la même chose, appelant, appelant, appelant. Nous devons faire quelque chose. Levons-nous. C’est quoi votre cantique, frère? C’est quoi? J’abandonne tout. Venez ici, frère; j’aimerais que vous m’aidiez à chanter cela.
J’abandonne tout,
J’abandonne tout,
Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J’abandonne tout.
65 Pendant qu’on joue cela une fois de plus, le voulez-vous vraiment de tout votre coeur? Etes-vous prêt à tout abandonner? Vous les femmes, êtes-vous prêtes à abandonner vos modes pour Christ? Gentlemen, vous les hommes ici, êtes-vous disposés à abandonner votre cigarette, votre boisson, votre jeu d’argent, abandonner votre credo pour trouver Christ? Membre d’église, êtes-vous prêt à abandonner votre credo pour Christ? Votre credo sera condamné en ce jour-là. Votre Christ sera reçu. Car vous serez seulement jugé par un Dieu en colère qui ne regardera à rien d’autre qu’au Sang de Son propre Fils. Et c’est l’unique Chose qui passera. Peu importe combien vous avez été bon; combien loyal vous avez été, si vous n’êtes pas couvert du Sang, si vous ne vivez pas dans la Gloire de la Shekinah, vous serez perdu en ce jour-là. Vivez-y.
Allez-vous tout abandonner maintenant? Venez ici, laissez-moi vous serrer la main et prier avec vous ici même à l’autel. Venez. Membre d’église, qui que vous soyez, venez.
J’abandonne tout,
J’abandonne tout.
Tout (Que Dieu vous bénisse, mon ...?...)... Sauveur béni,
J’abandonne tout.
Je...
Venez, amis pécheurs. Venez, vous membre d’église tiède. Venez...?... la Gloire de la Shekinah.
... J’abandonne tout,
Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J’abandonne tout.
J’abandonne...
Venez donc. C’est bien. Venez donc directement. Venez directement...?... Venez, membre d’église, venez donc directement.
J’abandonne tout,
Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J’abandonne...
J’abandonne chaque credo, j’abandonne tout le reste, Seigneur, j’ai besoin de Toi. Voulez-vous venir? C’est bien, venez, jeunes filles.
J’abandonne tout (J’abandonne tout)
J’abandonne tout
Ne voulez-vous pas venir maintenant, descendez, vous au balcon.
... à Toi, mon Sauveur béni,
J’abandonne tout.
66 Combien veulent le Saint-Esprit? Venez maintenant, recevez-Le. Venez, abandonnez tout. Abandonnez votre volonté, abandonnez tout pour recevoir le Saint-Esprit. Descendez de là au balcon. Vous tous qui n’êtes pas en Christ, venez. Cette Gloire de la Shekinah est réelle. Je L’ai expérimentée par la Parole et par Dieu. C’est réel, mes amis. Venez alors que vous en avez l’occasion. Très bien, pendant que nous chantons.
J’abandonne (j’abandonne tout),
J’abandonne (j’abandonne tout),
Tout à Toi, mon Sauveur béni,
J’abandonne tout.
J’abandonne (j’abandonne tout),
J’abandonne tout,
Tout à Toi, mon Sauveur béni, je...
67 Oh! ne pouvez-vous pas sentir cet Esprit de Dieu, alors qu’Il se meut dans la salle? Venez et tenez-vous là pendant que les prédicateurs et les autres avancent maintenant pour la prière. J’abandonne (j’abandonne tout), J’abandonne (j’abandonne tout), Tout à Toi, mon Sauveur béni, J’abandonne tout.
Maintenant, tout le monde, levez les mains et mettez-vous simplement à louer Dieu. J’abandonne (j’abandonne tout), J’abandonne (j’abandonne tout), Tout à Toi, mon Sauveur béni, J’abandonne tout.
Louez-Le simplement. Rendez-Lui gloire. Rendez-Lui gloire, chacun...?... Je Te prie de...?... Père Divin. Accorde-le, Jésus...?...
E-1 Just remain standing a moment and let's pray while we're standing up. Anybody got a special request, just raise up your hand, say, "Lord, remember my request tonight." Watching this boy setting here in a wheelchair with his hand up, I pray that God will heal him tonight. And let's just be in prayer now as bow our heads, each one in your own way.
E-2 Our heavenly Father, we come to Thee in the precious Name of the Lord Jesus, to thank Thee for all that Thou has done for us. This is another day that we're spared, Lord, one day this side of eternity yet. We thank Thee for it. And if we have did anything that was displeasing to Thee, we ask forgiveness.
And we pray now that You'll take the service into Thy hand and continue with us, Father, as we read the Word and begin to speak on the Word. O God, may the Holy Spirit come. May we have fellowship around the Word, Lord, just great glorious fellowship. Grant it. Bless us together and answer each request; Thou knowest their hearts and what they have need of. My hand's up too, Lord, and I pray that You'll remember my request. Remember those who are sick and afflicted and needy, and the people calling and crying and begging, and their loved ones dying. Oh, it's a sick world, Lord. Come, Lord Jesus, take us from it, Lord, to that glorious land where there's no sickness and sorrow. Speak to us tonight and through us; circumcise the lips that speak and the ears that hear. And bless Thy Word, and may It be a Seed in our hearts to build faith. For we ask it in Jesus' Name. Amen.
E-3 Lord bless you as you're being seated. We are indeed a privilege we deem this to be here again tonight. And now, tomorrow, the Lord willing, we're to be, tomorrow afternoon, at two-thirty, at the Old Pisgah Home with Brother Smith, at two-thirty tomorrow afternoon. Now, they'll have to tell you directions. I--I guess anybody knows where the Old Pisgah Home is, I guess. The Pisgah church or Pisgah Home, is that? Yes, home and church it's called. I was...
Brother Smith is a very precious friend of mine. We've missionaried together in the Islands, and he's a very fine Christian gentleman. And you that live in around near there, I don't know how far it is, but it's somewhere here in California. I wouldn't know what. I'm just simply would--don't know my way around here. And I make so many mistakes around here anyhow.
E-4 I had something today; I had some fellowship with Brother Arganbright. They said he just was speaking. I'd been out some little lady outside the door there crying to go see her father, dying with cancer. And you don't know how many of those there is, just everywhere. And so I was up to have fellowship with Brother Arganbright this morning.
I just almost made one of the most horrible mistakes. I was standing in Clifton's Cafeteria where I'm speak next Saturday morning for the Christian Business Man. And I stand there watching the people come in, and I--I seen some young lady come in, and I was going to go over and ask her if she wanted me to pray for her. I--I thought there was something wrong and with her eyes. And I'd seen leprosy, and glaucoma, ophthalmia, I--but I never seen any eyes like that. And come to find out, it--it wasn't that, 'cause here come some more in. It was some kind of stuff she had on her eyes. It was... I was just... Good thing something stopped me. She'd... And she had some kind of a chartreuse looking stuff down this one then some dark blue behind that and it... I thought the poor thing was just about to die; I didn't know she...?... I thought, "That's--that's the first time I ever seen anything like that. Is that some new fad or something they're doing?"
E-5 And I looked around, and I seen that, and I started go over and say... Oh, my, that poor girl, I'd just like to ask her what's wrong with her eyes. And I thought maybe she'd--I'd tell her that I pray for the sick, maybe that--that if... I'd like to find out what it was. I'd been in Africa in the jungles, and I--I--I--I never seen anything like that in all my life. And I didn't think about it being makeup. You know where--you know where makeup comes from, is from the jungle. That's right. It's a heathen trait. It don't belong to civilization. It's a--it's the heathens; yeah, they paint themselves, and make--take mud, and I... That's exactly the truth; sure is. It originated there; that's where it belongs. It don't belong to civilization. A long ways from Christianity. So then, they... I never had seen anything like that in--in Africa, in the United States, Switzerland, France, Germany, where I've been, about seven times around, so I never seen anything like that. And I happened to find it in California. It's a good thing I didn't walk up; she'd probably slap me, wouldn't she, if I told her I could pray for her for her eyes, you know, and...
E-6 I had a minister friend one time had come from Holland here, and he made a mistake something like that, and the girl never slapped him but it's a wonder she didn't. He was a little Hollander, and he was at my house. He went downtown, and he was a kind of a middle aged man. There was a girl walked out with them little--just little--hardly any clothes at all on. He hollered, "Oh, sister, sister."
And she looked around, said, "What's the matter with you?"
Said, "You forgot your skirt." And so--and so... And she just turned her head and walked down the street kinda. It's a wonder she didn't slap him. But poor fellow, he just thought, "Oh, my." I can't believe that we come from monkeys, but it sure looks like we're going back that way.
E-7 Brother Arganbright was speaking to me about having some meetings later on in the week about praying for the sick. I--I love to pray for the sick; that's my ministry. I'm not a preacher. I don't have enough education to call myself a preacher. Never come out of any schools or anything, so I--I just love to tell of the Word what I know, and that's about all I can say. Just by experience and what I read.
But he said that the people were wanting to form a prayer line and pray for the sick. Now, the reason I haven't been doing it, when I come they told me on this meeting here, meant to throwed it all together. I been having healing services. No one... There's no need of me trying to explain it (I cannot.), what visions does for you. But any reader of the Bible knows what it does for you. Anyone... If our Lord was touched by one woman, Him being the virgin born Son of God, and one vision from that woman touching Him, said, "I perceive that I have gotten weak," what do you think it would do to me, a sinner, saved by grace? One vision from the prophet Daniel, he was out of his head, troubled, didn't know where he was at, walking around for several days. No one realizes what that does to you. And it's--it's you... You meet--you stay in that a little while and you meet somebody, you don't--you really--is it a vision, or am I--where am I at? See? See, it's God taking a hold of you and...
E-8 Now, let me just say a word on that. Did... Surely, spiritual people would understand, who reads the Bible. Let's just take like this, poets and prophets. Let's just speak, that's inspirational. I'll start on poets first. Poets, a real poet, is by inspiration. Let's just take one poet that I think of; let's take Stephen Foster. I think he was one of the greatest poets we had in America, give us our folk songs and things. Did you ever read his life? Now, the old Kentucky home is just across the river from me. I can go over there in fifteen minutes from my house. There's the desk, it was valued at the world's fair in--for about twenty-five thousand dollars many, many years ago, where he wrote "My Old Kentucky Home," the places where he wondered around, out on the plantation and so forth. Well, every time Stephen Foster would get up in enough inspiration to--to take his pen and write a song, then after the inspiration left him, he'd get on a drunk. Did you know that? He sure did. And finally, when he come out from under it one time, he didn't know where he was at, and he called a servant and took a razor and cut his throat, committed suicide. Did you ever know that? Life of Stephen Foster.
E-9 Let's take... You say, "Well, that man was a worldly man." Well, let's take William Cowper. I stood by his grave in London, England not long ago, just had to weep. He was considered a neurotic. Anyone who lives in the Spirit, to the world there's just one little shade from insanity. Science says that.
William Cowper, when he wrote that famous song, we used it in communion at our--my Baptist Tabernacle at home for years and years. "There is a fountain filled with blood, drawn from Immanuel's veins, where sinners plunged beneath the flood, lose all their guilty stains." You've heard it, haven't you? Did you ever hear the history of it? As soon as the inspiration left him, when he was in there he wrote the song, and when he was up in such a high key where people don't know nothing about, just to sing and shout and dance. That's not in--that's in the Spirit all right, but the Spirit of joy. See? But when you raise up into them spheres that you know nothing of. See, you can't explain it, you just--you have to just know it's there and that's all. When he come out of that, he tried to find the river to commit suicide. How many ever heard the story? Sure. See? Sure. He tried to find the river to commit suicide. It was too foggy; the driver couldn't find the river. He was going to plunge beneath the river, he thought he was still in the song, now he was going to plunge the river, lose all his guilty stains. See?
E-10 Now, you say, "You're talking about song writers." All right, let's turn it right back in the Bible now. Let's take prophets. Let's take the--the prophet Jonah. When he was on his road down to Nineveh, and--and he went by the way of Tarshish, and the Lord take him over to Nineveh, and kept him alive in the belly of a whale for three days and nights. You believe the story's true? He had him--He had him anointed, and when he come out of that, so in prayer for three days and nights in the belly of this whale, when he come out on the banks of Nineveh, he preached with such force until they even put sackcloth on their cattle, and repented in such a way. Is that right? Turn repentance to the city... And went up on the hill when the inspiration left him, and set down under a tree, and prayed for God to take his life (Is that right?) when the inspiration left him. See? It ain't while you're here, you feel like you're a giant, but you don't know what you have to put up with as soon as you leave here. See?
E-11 Look at--let's take Elijah the prophet. God give him inspiration, give him a vision, told him to go up on the mountain and what to do. He laid that thing in order just the way God told him to. It hadn't rained for three years and six months. And he called fire out of heavens, and immediately called rain out of the heavens, and took and killed four hundred priests himself, executed four hundred priests. And then when the inspiration left him, run at the threat of a woman, and run out in the wilderness, and set down under a Juniper tree, and said, "God, take my life." And He--God fed him with some cakes on the hearth there, and--and then fed him for again. And then he was wandering in the wilderness for forty days, and God found him pulled back in a cave somewhere. That right? And the mighty rushing wind went by, and God wasn't in the wind. The thunder went by, and He wasn't in the thunder. After while a still small voice spoke to him, wanted to know why he was back in that cave. See, beside himself, wondering around in that wilderness, and was found pulled back in a cave. Now, you have some conception, what's the Son of God?
E-12 That's the reason, friends, it just nearly... You don't realize... I stood here the other night, trying to stand as long as I could for you people because with the Gospel I'd cut it just as hard and slammed it to your denominations and everything. Not at your denominations, but the way that they're getting so loose. See? They're... And with that, I thought, "God, I love them, and I--I've hurt them; let me stand as long as I can." And when I started off this platform, I found myself in the arms of a minister. When I got in yonder, I run into some woman, out in the room out there where there was some more people standing. See? I--I didn't where I was at. Then Billy got me by arm and led me out, and next thing I knew they was taking me up the steps down at the place where I stay. See, see? And then all night long I didn't sleep at all; I didn't tell you about it. See?
Next day I--look like everything I'd look at... The maid come in to make up the rooms, and I stood there, just as soon as she come in, I knew right then what was wrong with her. I went out on the street, walked down the street, and here come a man coming down the street, right there, I--just first thing you know stood myself standing there, seen about something he'd done and trying to tell him right there on the street. See? You just don't realize what you go through. See? You--you--you just know the outside; you don't know what the inside is. It's like being way up high, a million miles high, where you feel like everything's in your reach like that, then all at once you just drop off of somewhere, and you don't--there you are. See? And that's the reason we have to watch it real close. And one time I was in the meeting so long, and the brethren let me stay so long at the platform, till it was almost a year 'fore I was back in the field again.
E-13 And so, that's what makes it hard. Until I cross the border on the other side and meet you people again face to face, you--there's no need of trying to explain it. You just believe me as your brother. I--I try to work everything I can in love to you. Wouldn't I love tonight to take every sick person and say, "I can heal you." Oh, I--if I could take a quarter and put it on the street and push it across Hollywood, to Hollywood from here, to get you healed, I'd do it, I'd sure do it. But if I could get the Bible, built--build around faith enough to just a--a couple of things that you could see and recognize... See, we're so earthbound, all of us (I am too. See?), so earthbound till we don't realize that's it's Jesus Christ standing there. See?
Now, when that anointing comes, you can catch every person in here just exactly where the fears, where the flusterations, where--there it is, like a heartbeat coming to you. See? When... It isn't me; it's just become anointed; that's all. See? And it's just a--a gift that I have to just yield myself to the Spirit. I usually don't eat or anything, just keep yielding myself to the Spirit. And when they bring me here at nighttime, no one speaks to me. See, I come right in, go right out the same way. I stay in the room and pray till I can either hear it or know and see that Light moving in the room where I am. Then I just keep saying, "Thank you, Lord; I'm going there for one purpose, to help Your people. Now, You help me, Lord, whatever it is, give the people faith." And that--that's the way I do it. That's right.
E-14 And so then when it comes to just praying for the sick, by laying hands on them, I do that all the time of course. That's right. And now, that's one way, that's the--that's the old tradition way of the Jews to do that. And it's good; it pays off Oral Roberts and--and Tommy Osborn. Tommy Osborn I don't think lays hands on the people; he just explains to them the Word, and just catches the devil. He's such a scholar, till he can just put the devil in his place by the Word, and then let them pray for one another, make one committal prayer, and set back up there and let them come up and testify all night he says. It don't bother him a bit; he don't... And I met him here not long ago. Tommy's one of the finest fellows. Tommy Osborn is really one Christian gentleman, Brother Tommy Osborn: very sweet fellow. And he just--he's just got a hold on the Word from old Brother Bosworth.
E-15 He come to my house; he was up here. What started his ministry, is up there when that maniac run out to kill me (You've read it many times.) on the platform. And then--and he stood out there with his shoulders back, and spit in my face, and everything else, and said, "You deceiver," before sixty some odd hundred people. He said, "Up here imposing yourself as a servant of God..." said, "I'll break every bone in that little body of yours." Great big, two sixty pound. Well, you better know what you're speaking about. You better not speak at all; just let God do the speaking. I knowed He'd led me there.
And two little policemen I'd led to Christ back in a dressing room in the auditorium, run out to grab him. I said, "This is not a flesh and blood affair; just let him alone." So he run up there... Now, I'll tell you, if you ever get one speck angry, you better walk off the platform. There's only one thing will conquer any devil or anything else; that's love. That's the only way I can ever help anybody, is when I love them. And I can feel the love of them to me.
E-16 Now, the man there, I thought, "That poor fellow, he wouldn't kill me. That's the devil making him do that. He may be a married man and have children. What's he got against me; he never seem me in his life." Come to find out, he was out of an insane institution. He'd hit a minister out on the street and broke his jaw and his collar bone. He just had a mania to kill preachers.
And he started walking there, and about couple a hundred preachers scattered off the platform right quick when they seen him. And so, there he stood. He stood up there; he said, "Tonight I'm going to knock you all the way out in the middle of that audience and break every bone in you body." Now, he was plenty physically able to do it. He weighed about two sixty, and I weighed about a hundred eighteen. So there--he stood there. And I looked around; I thought, "Well, poor fellow, now look, there's the devil got that great big fine specie of a man all bound like that. Isn't that pitiful?"
E-17 And I turned around. I--I--I didn't say one thing, just kept still. And I heard myself tell him (See?), that was the Spirit. The Spirit told him. You ought to see it in the jungles in Africa and like that, how it works. You see it here amongst Americans, but see it out there where you come before witch doctors. And--and It said, "Because you have challenged the Spirit of God, tonight you'll fall over my feet."
He said, "I'll show you whose feet I'll fall over, you impostor, you snake in the grass, you hypocrite." He walked up and went [Brother Branham makes spitting sound--Ed.] spit in my face. I never said one word, just stood and looked at him. He got right up close to me; he drew back his great big arm like that, and his teeth set together, and his eyes just glistening; he raised back to hit me, and I said, "Satan, come out of the man." He went "Whoo, whoo, whoo." Begin to turn around and around like that, and fell down, pinned my feet to the floor, like that. There both spirits had challenged one another. You see? He had challenged, and the Spirit of God accepted it. See? And there he fell on my feet. And them little police run out and said, "Is he dead?"
I said, "No, sir, he isn't dead."
"Well, is he healed?"
I said, "No sir, he worships that spirit; he--he's not healed." I said, "I wish you'd roll him off of my feet," because (See?), he just kinda had me pinned down there.
E-18 Tommy Osborn seen that, or his wife saw it and brought him down the next day. And he nailed hisself in a room for three days. When I went home off that trip, there he was out in the front, little Tommy with his couple little--his little baby and then the little--little boy. He was two or three times around the car, so nervous you know, he said, "Brother Branham, Brother Branham, you think I got a gift of healing?"
I said, "Look, Tommy, after this revival starting like this, they'll be so many Divine healers in the land." I said, "It'll be pitiful; it'll be so the people won't even won't have a meeting unless you got a Divine healing." See, Divine healing is a minor, you could never major with the minor. See? Salvation is the main thing to the soul. Divine healing's just a minor thing. But I said, "It'll come to pass, because when the phenomenon's done there's always a mixed multitude like there was in the days of Moses, like always."
Luther, I was retaking the history of Luther here not long ago, and said, "The phenomenon of Martin Luther wasn't that he could protest the Catholic church and get by with it, but hold his head above all the fanaticism that followed his revival." So that's right. So I said, "It'll follow the same here. You see?"
E-19 So I said, "You was called for the ministry; you know that, Tommy."
He said, "Yes, I do." He looked like a promising young man for the Lord.
And I said, "Well, if I was in your place, if you was called for the ministry, you was called to pray for the sick. Don't... Forget about gifts of Divine healing and things, just pray for the sick." I said, "I'd go under that little old oak tree there and learn something about the Word of Divine healing."
He said, "What old oak tree?"
I said, "That bald-headed one setting on my front porch, Dr. F. F. Bosworth." I said, "There's not a man in the land that knows any more about the Word of God on Divine healing than he does."
E-20 I was going to Africa just here some--here a few years ago, and I was in Madison Square... No, what is that place where you visit there in New York? St. Nicholas Arena. And he'd flew all the way back, and he flew all the way up there, and one night I walked out on the platform, he seen me, and started crying like that. And I run behind the screen and hugged him. And--and I said, "Tommy, you just come from the Islands?"
He said, "Yes, Brother Branham."
I said, "I guess you're so tired, honey, why'd you ever fly up here?"
He said, "I'm not a bit tired." Said, "I'm on a honeymoon."
I said, "A honeymoon?"
He said, "Yeah, me and my wife, we just have a great time." He said, "You see, Brother Branham, I'm glad the Lord didn't give me any discernment or anything." He said, "You know when you told me set under that old oak tree?"
I said, "Yes."
Said, "That bald-headed one?"
I said, "Yes, sir."
He said, "I learned something there." Said, "I just go and take the Word, take about thirty minutes, and tie Satan in such a knot he can't get out of it, then just offer prayer, and say, 'You all that's healed come on up.' Said, "Let the first one rise up and give the other one courage, and the other one." Said, "Me and my wife just sets back there and claps our hands and have a big time, shout till about eleven o'clock, and then we let the rest of them take over and we go home, walk in the moonlight and have a great time," he said.
I said, "Yes, and that same old oak tree is setting right out here tonight waiting to go to Africa with me." Bless his heart; he's in glory tonight, enjoying the pleasures of Eternal Life on the other side. That's it. Oh, God, I--I'll be so glad when we all get over on the other side, won't you? and it's all over with? Now, if you're not the seed of Abraham tonight, come, be the seed of Abraham through Jesus Christ.
E-21 Now, I want to read just a verse of Scripture. I believe, did somebody read this Bible for me tonight? Brother Roy. I want to read some--just one more, 'cause if my words fail, His won't. And I want to read this from Saint--I John and the 1st chapter and the 7th verse.
If we walk in the light, as he is in the light, we have fellowship one with another, and the blood of Jesus Christ God's Son cleanseth us from all sin.
I'd like to take a text, if it would be called a text, for just a little bit now on this subject here, "The Basis Of Fellowship."
If we walk in the light, as He is in the light, we have fellowship one with another, and the Blood of Jesus Christ God's Son cleanseth us from all sin.
Now, I'd like to speak on the terms of fellowship. Now, why are we here together? We are here perhaps, with different organizations, different denominations that are represented here, probably Methodist, Baptist, Pentecostal, Oneness, Twoness, Threeness, Fourness, what all goes together, we're setting here. Now, someday God's going to drive us all together. He will have to (See?), to make...
E-22 Right over here in Houston Texas not long ago, when the Angel of the Lord had His picture taken, when Dr. Best, that night at Baptist church was holding a debate there... And when they put it in the paper that the debate would be held between Brother Bosworth and he, at my meeting, over there that the Lord had sent me. Why, there come... They didn't pay any attention to whether... If there's one thing in common, Divine healing was at--at--at stake, and so every one of them come and fellowshipped together then. And so then, it'll be that way some time. Communism will finally root itself around here, and we'll be glad to fellowship with another, those fine brethren of like precious faith. Whether they're riding a one hump camel or two hump camel or whatever there is, we'll be glad to be riding with them anyhow, go--enjoying their fellowship. I hope I live to see it.
E-23 Now, fellowship is when we can come together. Now, you can't make like crows and doves; they can't have fellowship one another. Their diet's different, and their--their habits are different. You have to have fellowship as long as you're in an agreement. Now, what makes man long to have fellowship? What makes us come together and want to fellowship with one another? It's because that there has to be some kind of a strain from that.
Now, I was some time ago in a great museum where they was a Greek artist had painted a picture of Adam and Eve. I never seen such a hideous looking sight in my life as that Eve looked like and Adam. Well now, if Eve looked like that, hair sticking out like this, and the jaw setting sideways, and one arm this way, and the other one that way, and one limb about that big around and the other one like that. Oh, it was and awful looking, brutal looking thing. Well, if that was the way Eve looked when Adam woke up and seen her, that would be the desire of a man to his wife today to look like that. It was a strain. That's right. Now, we know better than that. Now, God doesn't make nothing unless it's perfect; it's right, good, precious, perfect.
E-24 Now, I believe just like man today... Why doesn't man--why doesn't man when he finds out he's a sinner, why doesn't he come out and say, "Father, I--I'm a sinner; I want You to forgive me." No, no. He doesn't do it. He does the same thing that Adam done, hide hisself in the bushes somewhere. You see? He wants to keep... Why? That's what he done in the beginning. And that's what I think that Eve was the most beautiful woman that was ever on the face of the earth. I long to see her and Adam come walking down the paradises of God together, just to see what our mother of the earth looked like. She was a beautiful person, no doubt. And Adam was every specie of a man, masculine in every way, Eve, feminish in every way.
E-25 But now, we find out that what makes man long to fellowship is because that he once had a fellowship. And his fellowship was with God. A man today is trying his best, no matter what he is, if he's an Indian. When we come here we found an Indian worshipping the sun, worshipping a totem pole. We go into Africa we find them under little idols and things. There's somewhere he's trying to find his way back, because his origin was to fellowship with God. That's where it come from. He knows that he come from somewhere behind the curtain, and he's only trying to look back behind there to see where he come from and where he's on his road back. That's the reason the supernatural attracts the attention of the people so mightily is because men are looking from where they come from and which a way they're going. There's only one Book in the world can tell you that, that's the Bible, who you are, where you come from, and where you're going. That's exactly; It tells you your destination right there in the Bible and where you come from and who you are.
E-26 Now, as soon as man found out that he was a sinner, he's always tried to make his own way back. He's tried to find his own way back. And he's totally lost. Now, that's the reason I think that Christ referred to us as sheep, sheep of His pasture. If anybody ever herded sheep, when a sheep is lost he's totally lost. I've herded them a many time, and I've found them sheep standing out there when he's lost from the rest of them, he will just stand and bleat till the wolf gets him, or something happens. He cannot find his way back. He's totally lost; he's got to have a shepherd. And that's the way the human race is. We can no more save ourselves than the leopard could lick his spots off of him; he just brightens it up as he licks. So but it shows his strain. He tried to find his way back. He's still taken that same attitude of trying to find his way back.
E-27 We find the first thing he tried to do, was to try to cover hisself up with fig leaves to make hisself... Now, religion is a covering; we know that's what it is, is a covering. The first thing he tried to do was cover hisself: make hisself some aprons out of fig leaves. He found out that they wouldn't work. In the Presence of God, God condemned the works of his hands. He just wouldn't work.
He tried to build a tower, so he could get out of the way of all the floods and destructions, and find his way back on this tower, in Babel, back to God. God condemned it, and confused their language, and the tower dropped. And every time that man tries to make his own way, he--he fails.
E-28 After he lost his fellowship with God he become a wanderer, had to shift for himself. God taken care of him before then. But now he finds he has to shift for himself, and it's a pretty hard thing. So he doesn't have a loving Father to watch over him, and protect him, and guide him, and direct him, and feed him, and clothe him, and care for him like he did. So instead of coming back, he tries to find his own way. He wants to make his own way back. Man wants to make his own way; he's always had. Always will, I suppose, try to find his own way... And every time he make his own way, he's always gets wrong.
E-29 Now, we find out in these--this age, let's take some of the ways he tries to get back yet. He tries in this age to bring himself back through his intellectuals. He tries to educate himself back. We had a program here not long ago, "If We Could Educate the World..." Here about seventy-five years ago the world taken upon itself to educate itself back into fellowship, make all nations, when we civilize the world, brought the Liberty Monarchs, and brought the heathen and everything. And we started out in our churches making programs to teach reading, writing, and arithmetic. What did we do? Made him a two child more fold of hell then he ever was to begin with.
I just come from Africa, recently. And in Africa the worse thing they ever did was educate the heathen. The hardest heathen there is to deal with is the educated heathen. Now, a heathen is an unbeliever. And you get a--an uneducated heathen, sometimes you can talk to him. But you educate him, he knows more about it than you do, or God does, or anybody else. So... And what do we do? Now, to--so that my colored friends here will understand.
When you take the African Negro, when he's out in his little hut out there, he's all right. There's only one thing he wa--needs is Christ. You bring him into the city, and when...
E-30 And I tell you, in their own living over there, they could teach this Christian world over here morals that they wouldn't know nothing about. Why, there's a tribe there, if a girl is wait till after a certain age, until she's married... And if she doesn't have someone or doesn't marry someone by that time, well, she has to take off tribal paint, and go into the city, and just be a roustabout like them that's in the city, go in the compound. She's no more fit to stay amongst the--the society of that tribe. Now, and if she is married, before she can be married she has to be tested, her virgincy. If she be found guilty, she has to tell the man that done it, and they're both killed together. What if they'd do that in Hollywood, or Los Angeles, or over the United States tonight? There'd be a lot of killing done. No night life in Africa like that. No, they live higher, cleaner morally than we do that calls ourselves Christians. Yes, sir. If that girl's found guilty, if a woman ever found guilty of running or dishonorable to her husband, she's killed right there with the man that lives with her. Yes, sir, there's no immoral among them. I never in all the discernments of cases, never found one case of--of venereal disease among them. That's right, not in any of them. I found TB, and other things, even leprosy, but no immorals, any venereal.
E-31 Now, see there, they're--they're wanderers. And our education, what do we do with them? We're bringing them down there in a compound, and you kick on a piece of tin where those are trying to--have to take off that tribal paint, and you find that goats, pigs, and everything else run out of there, and four, five children, four, five men, four, five women. That's what civilization does to them. When this country here used to be beautiful, the Indian lived here by himself, he had very little sin, little tribal war. But when the white man come, what did he bring? Women, whiskey, killing, murder. Look where it's at now. See? Civilization brings sin, always. When man begin to multiply upon the face of the earth, violence set in and God destroyed the world.
E-32 Sin came by civilization, so your intellectuals will never get you back in fellowship with God. That's hard statement, but let me say this with all tolerance and not trying to support my ignorance, but I think the worse enemy that Jesus Christ ever had was education. Educate the world, you get a bunch of educated heathens and you can't do nothing with them.
Not long ago I had a FBI man was converted in my meeting. He taken me into the room and showed me how that the--where crime begin. And I made that kind of a statement one time in a meeting, and he showed me on a map, like you take a little thing and pull it out of a map at certain places, and it showed where the highest educated people was, there's where the most crime was. Right. They think they can outsmart the law and things like that. Educated--education has been an indebtiment to--to the salvation of the human soul. Now, education's fine as far as it goes, but it'll never take the place of salvation. So man trying to educate hisself back to Christ is fighting the air. He will never do it. He cannot do it.
E-33 Now, when that is fail, now they're trying to bring the people into a fellowship. After that they thought they would denominate the world. The Methodist would have their denomination, the Baptist would have theirs, and the Catholics would have theirs, and the Pentecostals would have theirs. And that was another fatal mistake. You can never do it; you'll never do it; you're just fighting as much air as they was on the educational program. You'll never be able to do it. It's not God's plan in the beginning. You say, "Well, we have a great program. We have..." That may be so, but the church is programmed to death. That's right. We don't need programs; we need prayer meetings. That's right. We--we don't need education.
We need salvation, is what we need. Salvation doesn't lay in education. Salvation doesn't lay in denomination. Education plays its part. Denomination plays its part. But that ain't the--that ain't the fundamental reason for--that ain't the way we'll ever get back to fellowship again.
E-34 Now, set here, and here's a man who's a Baptist, and here's one over here is a Pentecostal. They're setting in one another's age. Then the Pentecostal Oneness, and the Pentecostal Threeness, and the Pentecostal, how many, you know, all like this. And the--and the Church of God, Four square, every one (See?), right at edge with one another. If the Assemblies would bring me into a city then the rest of them has nothing to do with it. If the others bring in, none of the rest of them have nothing to do with it. See? That's the way it seems to be. You'll never be able to denominate people to fellowship. You cannot do it. It just won't do. Just--it just won't work; it's not God's program.
E-35 Now, do you see the great thing they're doing now? God never destroyed anything. But man destroys himself by his own wisdom. There were two trees in the garden of Eden. One of them was the tree of life; the other one was the tree of knowledge. The first time a man taken a bite from the tree of knowledge, he separated his fellowship from God. Every time he takes a bite, he destroys himself. He bit off gun powder, kills his comrade. Next thing he bit off was automobiles, kills more than the gun power. He's got himself an atomic bomb now, what is he going to do with that? See, he destroys himself. All the time through his knowledge he's accomplished... Why won't he come back to this simple tree of faith here and believe? See? That's all he has to do.
E-36 Now, watch now what taken place. Now, we find out that man now has took--got a program; they got it in Russia; they're adopting it in the United States, till through science they're going to find their way back. Now, science took a bottle to Russia not long ago, till they could put muscles back on a man that'd had his--been--had infantile paralysis; he could make the muscles grow. They took a little bottle and shook it, "We got healing in this bottle. We got healing in this. We got--here's salvation in this bottle."
See, science, they can trying to go to the moon and... That's another Tower of Babel. So they just... All these different things, the sputniks in a race to get up there on the moon. Why brother, I--I'm not in a race, but I'm telling you one thing, I got a program here, not I have, but God has, I'm His salesman for it. And I tell you now, it's a program that'll take you a hundred billion, billion, million light years beyond the moon. That's right. And there if you go to the moon you couldn't set down because see, you'd jump right back up unless you had some magnet to hold you there. You couldn't stay overnight; you'd freeze to death. In the daytime you'd burn up. What you going to do when you get there? I don't want to go there; I want to go where I'm at home; that's on the other side. That--that's right. A flight in a moment, in a twinkling of an eye, be caught away in the rapture and go to be with the Lord Jesus where we'll live forever. Not something trying to stick yourself on something, something that you're already there to stay forever. What a glorious thing that is.
E-37 Now, you see all these denominations, separations, scientists, and all their--all the education, all the denominations, all the separations, and segregations, and everything, we have left off the main principle, and the only way that God can bring man into fellowship. We cannot do it through racial, separating the races; we cannot do it that way. We cannot do it through national. They're wanting one flag, one nation, one language. Well, it'll be that way some time. Now, the only reason that man wants it... Germany wanted it; he wanted all of them to speak German, all nations to speak German. If you don't speak German, they're not in it.
I was in Africa and the Boers think... They got a illegitimate language anyhow, a few little--little French, and a little English, and a little Germany, and all of it mixed together, and they say, "Oh, the millennium's got to use that language when--when the millennium comes on," the Christians think that. Well, the English wants to think, and Britain you know, "Oh, my, sure, it's we--it's going to be English in the--in the millennium." Well, we say, "They'll sure to speak American brogue in the millennium." But I'll tell you, you're going to be surprised. There's going to be a heavenly language that you never heard before, that we're going to speak that language, and it ain't going to be the "Star Spangled Banner," neither the Swastika, or--or Hex circle of the half circle of sickle and hammer. It's not going to be any of those flags, but it's going to be, "the old rugged cross, stained with Blood so divine, an emblem of suffering and shame." That's the flag. One flag, one King, Christ Jesus, one nation, one people, one language, all Christians borned again, that's going to be the--the time.
E-38 Now, God laid down the program right in the garden of Eden, and condemned man's work of his hand to begin with. As soon as man made his first mistake trying to find his way back through his fig leaf religion to get back again, God condemned it. And what did He do? He killed some animals and got some sheepskins, I believe it was, and throwed it in there. And so it shows through that it takes the Blood has always been God's program and always will be God's program; that through the Blood there is remission of sin, and without the shedding of Blood there is no remission of sin. Whether you take it any way you wish to; all other programs will fail but that one. Without the shedding of Blood there's no remission of sin.
God in the beginning back there laid down the program, and the only way there is for fellowship back with God and with one another, is through the Blood of Jesus Christ His Son. And He--He killing the lamb, or the sheep, brought the sheepskin; something died to cover them up. And that's exactly. You can't organize it. You can't educate it. You cannot scientifically it. You--you--you have to accept it on the basis of faith, that something died for you. That brings the fellowship.
E-39 Now, Job believed that, the oldest book in the Bible. Job accepted the blood offering. He accepted the burnt sacrifice, which was the killing of the sheep. And remember, he stood firm on it. When everything come to him, even his church members, and said, "Job, you've sinned; you've trespassed against God." Once...
Let's take Job just for a moment. We see that he had made that offering; he put a sin offering out for his children and said, "Peradventure they might have sinned; they might have sinned against God, so I'll offer a burnt offering for them."
Isn't that lovely? If we had people today, if our mothers and fathers was that concerned about our children, instead of turning them out here on the street with some little cigarette smoker, and out to these rock-and-roll parties and things the way they go... If we'd have them at home and praying for them in prayer meetings, and--it would be a lot different world. That's right.
Job said, "Peradventure I couldn't save my sons and daughters of sin, but if they have, I'll stand on a burnt offering. I'll offer a burnt offering."
E-40 And when the trials and temptations come... Now, Job took God's provided way, the sacrifice, the blood, the burnt offering, and he stood on it, and when the trials and testings come, well, if that had just been on the denominational he'd have fell long ago. On scientist he'd have fell a long ago. Because he was... Everything he had was taken from him. His children was killed. His riches was taken. His health was gone, and he set out on the ash heap with a piece of crock or something, scraping his boils, till even his wife said, "Job, why don't you curse God and die the death?"
He said, "Thou speakest like a foolish woman." He didn't said she was foolish, but she talked like one. Said, "You speak like a foolish--foolish one. The Lord gave and the Lord taken away, blessed be the Name of the Lord." When they come down, his comforters, the church members, come down and accused him... He knowed that he was righteous, because he wasn't trusting in his own merits, but he'd met God's requirement because he'd stood on the blood sacrifice. Yes, sir. He knowed that he was righteous, because he was meeting God's requirement.
And then, you notice if you'll just keep holding out, stand on the Blood, don't take nothing else. Belong to your denomination, that's all right. Have education, that's fine, science, that's all right. But first, place yourself on the Blood. That's the only place of fellowship is the Blood.
E-41 Now, notice Job, no matter what went, what gone, what his church said, what anyone else said, he knowed he met God's requirements. He was standing on the blood, the burnt sacrifice. And notice, when the last hour of his temptation came, and they told him to curse God and die, and so forth, he said, "You speak like a foolish woman."
Then Elihu came down. "Eli, El" means "God's strong one." Break down his name and you got God in Christ representative. Come down, and he did not accuse Job of being a sinner. But Job wanted to know where God was that he could go and knock on His door and talk to Him. And where there would be One, a righteous One, Elihu told him, that could stand in the breach, put his hand on a sinful man and a holy God, and would bridge the way between a sinful man and a holy God, where the real true Blood offering would come someday.
E-42 And Job being a prophet, when the Spirit come on him, he got in the Spirit; the thunders begin to roar; the lightening begin to flash; he stood on his feet and said, "I know my Redeemer liveth, and at the last days He will stand on this earth: and though the skin worms destroy this body, yet in my flesh shall I see God." He was taking this blood offering here until that real One came. He looked at this one and seen it was a shadow of one to come because God back in Eden had required this, and Job was staying on that sacrifice. Yes, sir. It was the only place that God promised to meet man was under the blood.
Israel, in the Old Testament, the only place that God ever met Israel was under the shed blood. They come from all over the nations, where the lamb was killed, but God only met under the shed blood. Under the blood of the Lamb is God's meeting place. That's where He meets His people. That's where He meets His church. That's where He meets your needs, is under the Blood. And outside of the Blood, there's no remission or no hearing, only through the Blood.
E-43 Now, and we take over in Numbers, the 19th chapter of Numbers, when they were in their journey, God told them to go and get a red heifer. Now, watch this just a moment, the symbol here. Now, "Go, get a red heifer, that had never a yoke has been on her." She's not yoked up, never been under a yoke. And she's red, has to be red all over. Now, red is a bad color to some. Red means stop at the stop light, and so forth. But red also is the sign of an atonement. Now, did you ever scientifically take red and look through red? If you take red and look through red, red's white, take red through red looks white. And so when God looks through... Our sins be as red as crimson, yet they shall be white as snow. When He looks through the Blood of His own Son and sees us, He cannot see us as red crimson sinners; He sees us white as snow, washed in the Blood of His own Son when we are under the Blood. Oh, how beautiful the Bible and Its illustrations. Red through red looks white. I know that that is a great sign to us, the sign of an atonement, the red heifer.
Now, she was to be killed in the evening time: type of Christ. Now, when Christ come he never yoked with the Pharisees or with the Sadducees; He only yoked with One, and that was the Father. Him and the Father were yoked together, They were One. And that's the way the Christian has to be. Whether you're a Methodist, Baptist, Pentecostal, whatever it is, you have to yoke first with Jesus Christ. "Take your yoke upon Me and learn of Me, for I'm meek and lowly." Therefore it brings you back into relationship and fellowship with God as long as you're yoked together with Christ.
E-44 Now, we notice that when the--the heifer was to be killed in the evening time before all the congregation... So was Christ killed in the evening time. Now, when she was to be killed, her body was to be burned, and with the hoofs and all. And it was to make a water of separation. Now, we get in that over in the book of Ephesians where we're washed by the water of the Word. The Waters of separation is the Word of God.
And it was to be kept in a clean place that where that when any wayfaring man, or any sinner came by to enter into the congregation of the Lord, this here was kept in this clean place. Then he was to take seven stripes of blood and stripe it over the door with the finger of the high priest, Eleazar. That is, that enter into the congregation...
Now, look how beautiful that is. Oh, I hope you don't miss it. Watch. What's the first thing? Now, my brother Baptist, Methodist, and Pentecostal, I hope you just take your jackets off for a few minutes; I want--I--I want you to see this if nothing else.
E-45 Here not long ago I was speaking on this at a fellowship meeting and one of the great rabbis of the United States met me back behind back there and said, "I never heard that like that in my life, been a rabbi and come from a generation of rabbis, rabbi to rabbi to rabbi." And now he's a Pentecostal rabbi with the baptism of the Holy Ghost. I was preaching with him in Shreveport, and the lady told him said, "Sir," said, "Rabbi, I having a television put in your room."
He said, "Not television, hellevision, take them out of there."
And she said, "Well aren't you a rabbi?"
He said, "I'm a Pentecostal rabbi; bless God." He said... Well... Yes.
E-46 Now, watch this symbol here. Now, the heifer was to be burnt, and with her was to be burnt hyssop, cedar, and scarlet, was to be burnt together with the heifer. Now, notice, cedar is a red wood, stained wood, white and red together, symbolizing the cross. And scarlet is ram's wool dyed in blood. And hyssop was weeds that was put in with it. Hyssop is what you applied the blood by. And it was the blood on scarlet--on cedar wood, all burnt together to make the what? To make the waters of separation, made the water and the separation, kept in a clean place.
Now, the sinner came by; he was unclean. Now, notice, the water of separation, the ashes mixed with water, which means the spirit of life and so forth. But he was to be sprinkled from his sins with the waters of separation.
E-47 Now, my Baptist brother, I want to ask you something, if justification is all God requires, I'd like to ask you this: When the man was separated by the waters of separation, sprinkled, then he could not yet enter into the--the worship of the glory of the Lord. He could not do it, because he was only sprinkled from his sin. It separated him from his sins, but did not put him in fellowship. That's right. It only separated from his sins. Now, Ephesians said, "We are washed by the water of the Word."
Now, hearing the Word and being just as religious as you want to be, and your--your pastor a scholar, and your Doctor of Divinity, a scholar, still that don't put us in fellowship. No, sir, it will not do it, because they were only separated from their sins. Now, that's a... Justification was Martin Luther's doctrine. We know that. Being justified by faith, and still it didn't bring a fellowship.
E-48 Now, we know the next thing the believer had to do, after being separated from his sin, then what did he do? The next thing you do, he is turned towards the court. And as he went... Notice. Oh, my, I feel religious when I talk about this. Look, the next thing he had to look at, he had seven stripes of blood before him to show that the seven stripes meant the seven church ages or the seven thousand years, and every age had to be represented by the blood, nothing else, no other way. From Genesis to Revelations, from Eden to the millennium is the blood and nothing but the blood.
Another thing, the believer had to recognize this, the believer coming in towards... Now, he's not in fellowship yet, yet he's separated from his sin, but he's not in fellowship. He had to recognize that the Blood went before him, something died to go before him, and Hebrews 13:12 and 13 said, "Jesus suffered without the gate that He might sanctify the people with His own Blood." That brings you Methodists up, all right, for sanctification, still not in fellowship, still didn't do it. But when they went... He was inside, inside the building. But you could fellowship with one another, greet one another, but not the fellowship of God yet.
E-49 Now, then once a year the high priest (Oh, my.) had to be dressed in a certain way. He had to be anointed a certain way. He had to be anointed with the perfume of the Rose of Sharon. They put it upon Aaron's beard, and it run all the way down to the hems of his garment. He had to have a certain made clothes. And another thing, he had to walk a certain way. And on his end of his garment he had a bell and a pomegranate, a bell and a pomegranate. And he had to walk a certain way to make that play "Holy, holy, holy, unto the Lord. Holy, holy, holy, unto the Lord." What's he doing? He's approaching the Shekinah Glory, the real fellowship. Hallelujah. Now, you see, he had--and he had to make a noise. The only way the congregation could tell he wasn't dead is because they could hear that noise. I tell you what, a church let's off its noise then something happens, as sure as the world, 'cause everywhere the Shekinah Glory is there is a noise.
Watch, the man that's anointed, and Aaron went in, packing the blood before him, going in, "Holy, holy, holy, unto the Lord. Holy, holy, holy, unto the Lord," them bells chiming out, anointed, going into the holiest of holies. How the congregation used to admire that man. How he went in there one day and--and left his old staff that he had in his hand, and when he went back in again, that staff that was dead, nothing but an old stick, it had come to life, bloomed, and had blossoms on it (Yes, sir.), laying in the Presence of the Shekinah Glory.
I tell you, it'll do it as sure as the world. It'll take an old dead church to come to that Shekinah Glory and bloom it out into a church of faith and power...?... Yes, sir.
E-50 Notice what taken place. Here he was, anointed, went in behind that place, and they could just listen, hear them bells. Aaron standing in the Shekinah Glory by the mercy seat where the cherubims had their wings tipped over it, the guards of the mercy seat. And they could listen in there. Oh, how their hearts longed to go in there. "Holy, holy, holy, unto the Lord." And know that what it did to Aaron. Oh, he lived from year to year to go in. And how the regular congregation couldn't go in, yet they were living under the blood, but yet not into the Shekinah Glory.
But when the true Blood came, the Blood of Jesus Christ, God's Son, He broke down the middle wall of partition, He tore down the curtain from top to the bottom. And now the believer, whosoever will, let him come into the Shekinah Glory. And a man through justification, believing the Word, sanctification, clean him from his sins, he's a subject to enter into the Pentecostal Shekinah.
God did the same thing on the day of Pentecost when He had saved the church through justification, Romans 5:1, sanctification, He... I believe it was Saint John 17:17 said, "Sanctify them, Father, through the truth: for Thy Word is the truth." But on the day of Pentecost the middle wall of partition had been tore down, the curtain was rent from top to bottom at Calvary, and the believer entered into that Shekinah Glory, and the power of God fell upon them. "Holy, holy, holy, unto the Lord," went the praises and glories in unknown tongues. And out of there they come shouting and rejoicing.
E-51 That's the only place of fellowship. Brother, that's the only place that'll make the Jew, the Greek, the white, the black, the yellow, the brown, set together in heavenly places in Christ Jesus is when they've entered into that Shekinah Glory. There's no shame left in them. That's what I think's got the matter with the Pentecostal church today, brethren. We find out that the people's getting so ashamed. They're ashamed to say, "Amen." They--they're ashamed to even glorify the Lord. Some of the preachers stand up and say, "Amen" like a calf with the cramps. And they go up like this--kind of going. I hate that thing. I like a... Stand up and sing with some great big classical song about a great big trying to put on like the rest of the churches. That's not fellowship. If anything that I hate... Excuse that expression a few minutes ago, I didn't mean to say it like that, forgive me. But when I--I think of the way the church has got, so starchy and different. Oh, my. What's the matter? You see them get up there and try to sing...
E-52 I stood in a holiness church not long ago where a choir stood back there; I wanted to say something so bad. They didn't know I was setting down in the pastor's study. And here come that choir up there, and David duPlessis, taking up an offering for foreign missions. And if them boys with great big robes on and things, walked out there with them girls, carrying on, and telling jokes, And one started and said, "Now, here I'm blind; I'm in a foreign mission. Let me tell you, you put something in for me," and up and down like that. And walked out there and tried to with an over trained voice, trying to squeak and holler, like they were trying to sing. You could tell they wasn't singing in the Shekinah Glory.
I do hate an over trained voice: stand up there, hold their breath like they're get blue in the face. That's not singing. But if anything, I like the good old free Pentecostal borned again...?... singing in the Spirit. It shows they haven't got it. They're leaving that Shekinah Glory. That's the only place you can ever--that'll make Methodists, Baptists, Presbyterians, Lutherans, Catholics, Oneness, Twoness, Threeness, and all together, come in the Shekinah Glory. That's the only place of real fellowship. A man and woman that's ever walked in behind there, there's no difference in any person then. They're all brothers in there, because they--they don't--they only know one thing, that's the Blood. And they know they are brothers. Amen. Whew. I wish I was twice my size now; maybe I could enjoy twice as good.
E-53 Yes, fellowship, fellowship under the Blood, God's only remedy... Denominations will separate us; education will separate us; science will separate us. But the Blood of Jesus Christ will cleanse us from sin. We have fellowship one with another while we walk in the Light as He is the Light, the Light of the Shekinah Glory. Amen.
Like a man getting married... When he gets married... You live in a three room house. You know that? Oh, you say, "I beg your pardon, I got ten." No, you haven't. You only live in a three room house. That's your... You may have three or four bedrooms, and three or four pantries, and things like that, but you actually live in a three room house. That is the kitchen, the living room, and the bedroom. That's right. You live in a three room house. God lived in a three room house: Father, Son, and Holy Spirit. You live in a three room house: soul, body, and spirit.
E-54 Now, you live in a house of a kitchen, a--a living room, and a bedroom. What is it the first thing when you talk to your little wife? That's the kitchen part, fellowshipping. Like the man who comes into the church, he sets back; he just has a little fellowship with one another when he comes in to listen to the Word: "Faith cometh by hearing." Then the next thing, in the other room, is the engagement room. Well, a lot of people think as long as they get into the kitchen, that's all they have to. No, you're just feeding then (See?), you're just getting fed. Then the next room is the engagement room, where you make love to your wife in the parlor. But now wait, that's as far as some people go. But remember, into the next room is where not only fellowship, but relationship comes.
And that's what's the matter with the church today; they got a shame face, if you can catch my parable; they don't want that relationship with God. They'd rather have some stole, cold, formal, starchy, organization, say, "I'm Presbyterian." "I'm Methodist." "I'm Baptist." "I'm Pentecostal." Then to really come down to that relationship with God to go out and bear forth children crying, "Abba Father." They're ashamed of the Gospel of Jesus Christ. Paul said, "I'm not ashamed of the Gospel of Jesus Christ, for it's the power of God unto salvation to them that believe."
We'll never educate them in. We'll never denominate them in. We'll never scientifically take them in. They've got to be borned in. That's right.
E-55 When a baby's born, there's three elements comes from--for the baby's life. What's the first thing? Excuse me, sisters. What's the first thing come? Water. If it isn't, it's a dry birth; the baby's not normal. Second thing, blood. That right? What's the next thing? Life. What come from Jesus? Water, Blood, and Life. Pierced His side... What constituted the natural birth constitute the spiritual birth.
If a baby's born, and he's stillborn, he doesn't cry, there's no emotion to him, what's the matter with him? He's a dead born baby. That's what's the matter with the churches today. What's wrong with our Pentecostals? We're bringing forth too many dead born babies. Exactly right. Yes, sir, we are. That's exactly right. What's do you do with a baby if he's stillborn like that? You just takes him by the heels, and raise him up, and give him a little posterior protoplasma stimulation, just as hard as you can, and that fixes him up. And if anything the church needs tonight, is a good old fashion Gospel spanking with the power of the Holy Ghost.
E-56 [Blank.spot.on.tape--Ed.]... have one thing to do with it, separate ourselves on account of that. Nonsense. It shows we haven't been in the Shekinah Glory yet. That's exactly right.
When I was a little boy, brother and I, we went back out in field behind us; we met an old, old terrapin. I don't know what you know what they are or not, out here on the west coast. How many knows what a turtle, a terrapin is? All right. He was the funniest looking thing to us little kids; he looked so horrible. Here is them big old legs, you know, reaching out like that. And I said, "Isn't he a funny looking thing, brother?"
He said, "Yes, he does."
I said, "Let's go look at him." When he did, went like a lot of these Christians, you know, so called: whew, draw hisself right up in the shell. "Oh, you're Brother Branham that holy-roller." "Ah, you--you're that guy that believes in Divine healing, you're that Divine healer." Oh, you old turtle. See?
E-57 So then, the first thing you know, I said, "Well, wait a minute, brother." I said, "I'll fix him." We wanted to see him walk. And he wouldn't walk for us. He was just setting there like he's dead. That's what the church has done, all got up in your Presbyterian hull, your Methodist, Baptist, and Pentecostal hull, just all packed in, "We don't want to have nothing to do with the rest of them. Huh-uh."
You know what I said? I said, "I'll get me a switch; I'll pour it on him." I went over and got me a great big willow switch, and I just whipped him for all it was, and he didn't do a thing. You can't whip it into him. I said, "I'll tell you; I'll fix him." I took him down to the creek and got him by the shell, I said, "I'll drown him or he will walk." And I put him under the water and just a few bubbles come up, and that was all, didn't do a thing. Brother, you can baptize them three times forward, three times backwards, pour them, any who you want to, and he'd just go down a dry sinner and come up a wet one.
E-58 But you know how I made him move? I built me a little fire and set the old boy on it. He moved then. And what the church needs tonight is not a whipping, not a--not a theology, but the baptism of the Holy Ghost and fire. Amen. That's going to make the church move: set the church a fire with the Gospel. Set the fire of God down on them through the baptism of the Holy Ghost, that'll make them move. Praise God forever. That's what it takes to make the church move.
Under the Blood, and the Blood brings the fire. The sacrifice was offered by fire. The blood on the fire, making smoke, the sweet smelling savour that went up to the Saviour Himself. The sweet smelling savour was the prayers of the people on the altar of the blood that went up as he prayed under the shed blood. And today when the sacrifice has been burnt by the Holy Spirit, when you take your own sacrifice by the Blood of Jesus Christ, and throw yourself on the altar, covered by the Blood, and the Holy Ghost gets a hold of that, it sends a sweet smelling savour to God that brings you into the Shekinah Glory, and that's the only place of fellowship. Amen.
E-59 Fellowship, that's what we need, God's way of fellowship. There's only one way. God provided the way of fellowship. We cannot educate ourself into it. We cannot dress ourself into it. You cannot denominate yourself into it. You've got to be borned into it through the Blood of Jesus Christ, takes you into the Divine fellowship. Then, "If we walk in the Light, as He is in the Light, we have fellowship one with the other, and the Blood of Jesus Christ God's Son cleanses us from all sin." Amen.
How can we hold prejudice, a racial prejudice? How can we hold a denominational prejudice and still saying we're walking in the light? How can we hold prejudice against the Word of God and say, "The days of miracles is past?" God's own Word. Because we're just have to meet the thing in the face and say, "Well, I just can't make it come to pass; I just don't believe it." Why don't you witness you're a unbeliever? Jesus said, "These signs shall follow them that believe." And that settles it. It's for believers.
E-60 That's the reason I'm Pentecostal. That's the reason I believe it, because I found them. I've walked into places, in great places. I've went with these Pentecostal people in where they was in--right in Washington D.C., when Vice President Nixon and all of them were there. It didn't stop them a bit. When the power of God fell, they shouted and praised God just the same anywhere. They're not ashamed of the Gospel, because they're in the fellowship. Hallelujah. When a man's borned of the Spirit of God there's something happens to him, and he's brought into the Shekinah Glory; he's a child of God. Faith dwells within him. He's Abraham's seed then, for he's dead in Christ and take on Abraham's seed. Oh, world, if they only knew what it was.
E-61 I tell you what, where we made our mistake now, if you'll excuse me for saying this in closing. Where we've made the mistake, we've tried to denominate ourself into it. "We have it, and the rest of them don't have it. The Methodist, the Baptist, the Presbyterians, they're nothing, if they're old cold formals." If you don't watch out, we're going to be the old cold formals, and they're going to pick it up and go on. It's exactly right. We are going to watch and find ourselves that way, because they're just coming from right and left everywhere.
You see where the Episcopalians now are saying, "We must get back to the Gospel. We must come back to Pentecost. We must have speakers with tongues, interpreter of tongues, Divine healers, and everything in our churches." Oh, brother, what a thing. You don't sell this tape.
E-62 [Speaking in tongues and interpretation--Ed.] Amen. Praise be to God. Amen. Amen. Thank You, Jesus. Praise be to God. Oh, the Shekinah... Glory to God. Send it upon us, O Lord. Send us Your blessings, Father. With hungry and open hearts we wait before You. Blessed be the Name of the Lord. How we thank Thee, Lord.
Oh, isn't that wonderful? Why, brother, you talk about discerning spirit, visions, isn't that just the same? Isn't interpretation of tongues, prophecy? See what the Holy Spirit has said. Perhaps them two men didn't never know one another or see one another, very doubtful they ever did. And here they are, one speaking and the other one give it, and it come right in with the Word. Did you notice about how long he spoke? How he brought his adjectives and his--how his sentences in. Did you notice how the interpretation come? Just the same thing, right back, just the way he spoke it, like that. Why, it's the Holy Ghost among us. We--we're just getting numb to the thing. We just don't realize, brother, what a great thing this is. Oh, how God wants to pour His blessings upon His church. Don't you believe that? Oh, my.
Wonder, right now while the Holy Spirit's just spoke, why did He stop me from them last few marks--remarks. Why did He--why did He bring it down when I had something I was going to say about the Blood? Why did He? Because He spoke this interpretation so that you would know that it is Him speaking. He give witness, said, "Don't pay no attention to the clay, but the message is true." There it is. Oh, Hallelujah. Praise God. Shake off all the shackles and get loose so you really enter into the Shekinah Glory where the Shekinah falls. That's the fellowship, the Blood of Jesus Christ, making all you Methodists, Baptists, Presbyterians, Lutherans, and all of you, one in Christ Jesus. Amen. Thanks be to God. Oh, brother.
E-63 I know you think I'm crazy, but--but--but I'm not. I'm not. I know where I am. But this is glorious to feel the Spirit of God down here in the--or on the west coast in these last days under the Word. The Word, God honors the Word. That's the way...
Listen, so that you Pentecostal people will know. See? God honors the Word of those visions because He promised it. Well, the same God that promised that, promises Shekinah Glory to His people. See, it's the same God, just in another form, bringing you another blessing. Whew. Amen.
Oh, if I could just--everybody could catch it at one accord, wouldn't this be wonderful? Oh, it would be glorious. Oh, the sick would be healed; the lame would walk and leap like a hart. And--and the sinners would be weeping their way to Calvary, and the Shekinah falling all around. And we wouldn't even go home tonight; we'd just stay here all night long, all day tomorrow, and all the next day. And the streets would be piled everywhere with the power of God, Who wants to break forth like a light upon us.
Oh, hallelujah. How I love Him for that. His goodness and His mercy endureth forever. He's truly, truly, the Son of the living God. Amen. Jesus Christ, there's no other. He is the true Son of the living God. He's our Saviour, our Healer, our King, our Prince, our--our Life, our Joy, our Health; He's All in all to us. How wonderful. How we ought to be willing to present Him to people, let Him go out to someone. How wonderful. How glorious. He... It's...
E-64 [Prophecy given--Ed.] Praise be to God. Oh, wonderful. Look at that poor lady that said that there, that lovely looking elderly lady, her hair frosted for eternity, knows she hasn't very much longer on earth, when we get up to the age like... What would that woman be saying anything if it wasn't something; she couldn't hold herself, it just pushing out of her. It's the Holy Spirit bringing forth His... "Upon My handsmaids and My maidservants will I pour out of My Spirit." Yes. There's God's promise exactly, friends. Oh, my, hallelujah. If we could just see what it is. We could just enjoy it. Oh, my.
I believe we ought to call sinners first to the altar, don't you think so? All right. Somebody go to the piano right quick. Sinner friend, I'm inviting you in the Name of the Lord Jesus, upon the basis first of His Word, upon the basis of speaking in tongues and giving the interpretation, and on prophecy falling on that sweet old mother setting over there, every one of them speaking the same thing, calling, calling, calling. There's something we ought to do. Let's stand. What's your song, brother? What's that? "I Surrender All." Come here, brother; I want you to help me sing it.
I surrender all,
I surrender all,
All to Thee, my blessed Saviour,
I surrender all.
E-65 While they're playing that once, are you really being that with all your heart? Are you ready to give up everything? Women, are you ready to give up your fashions for Christ? Gentlemen, men here, are you willing to give up your smoking, your drinking, your gambling, give up your creed to find Christ? Church member, are you ready to surrender your creed for Christ? Your creed will be condemned at that day. Your Christ will be received. For it's only you're going to be judged by an angry God Who's not going to look for anything else but the Blood of His own Son. And that's the only thing will pass. No matter how good you've been, how loyal you've been, if you're not covered by the Blood, living in the Shekinah Glory, you'll be lost at that day. Live in that.
Will you surrender all now? Come up here, and let me shake your hand, pray with you right here around the altar. Come on. Church member, whoever you are, come.
I surrender all,
I surrender all,
All (God bless you, my...?...) blessed Saviour,
I surrender all.
I... (Come on, sinner friends. Come on, lukewarm church member. Come on...?... Shekinah Glory.)
I surrender all,
All to Thee, my blessed Saviour,
I surrender all.
I surrender... (Come on now. That's right, come right on down now. Come right on...?... Come on, church member, come right on down.) I surrender all,
All to Thee, my blessed Saviour,
I surrender... (I surrender every creed, I surrender everything else, Lord, I want You. Will you come? That's right, come on, girls.)
I surrender all, (I surrender all)
I surrender all (Won't you come now, come on down the balcony.)
... to Thee, my blessed Saviour,
I surrender all.
E-66 How many wants the Holy Ghost, come on up now, receive Him. Come on up, surrender everything. Surrender your will, surrender everything to receive the Holy Ghost. Come on down out of the balcony up there. All of you outside of Christ, come on. This Shekinah Glory is true. I witnessed It by the Word and by God. It's true, friends, come while you got a chance to come. All right, while we sing.
I surrender, (I surrender all),
I surrender, (I surrender all),
All to Thee, my blessed Saviour,
I surrender all.
I surrender, (I surrender all),
I surrender all,
All to Thee, my blessed Saviour,
I...
E-67 Oh, can't you feel that Spirit of God, as It's moving over the building. Come on, stand around while the ministers, everything, coming around for prayer now.
I surrender, (I surrender all),
I surrender, (I surrender all),
All to Thee, my blessed Saviour,
I surrender all.
Now, everybody raise up your hands and just start praising God.
I surrender, (I surrender all),
I surrender, (I surrender all),
All to Thee, my blessed Saviour,
I surrender all.
Just praise Him. Give Him glory. Give Him glory, every one...?... I pray that You'll...?... Father God. Grant it, Jesus...?...