N’Ayez Pas Peur, C’est Moi
1 ... beaucoup, Frère Herman...?... Bonsoir, mes amis. C’est encore un privilège d’être ici ce soir, au service du Seigneur, pour essayer autant que possible d’aider les gens à mieux connaître le Seigneur Jésus. Nous avons eu des moments merveilleux cette semaine. S’il y a des nouveaux venus ce soir, nous tenons un réveil à l’ancienne mode. Quand je vois les gens descendre cette allée-ci pour accepter Christ comme leur Sauveur, et entrer pour chercher et pour implorer Dieu afin qu’Il leur accorde une marche plus intime avec Lui, et qu’ils reçoivent le Saint-Esprit, cela signifie qu’un réveil est en cours. Ainsi, nous en sommes reconnaissants, très très reconnaissants. Et j’espère que le Seigneur Jésus nous bénira infiniment ce soir. Et maintenant, je veux que vous pensiez au petit déjeuner de demain matin. Je pense que ce n’est plus exclusivement pour les ministres et leurs épouses, mais c’est pour «celui qui veut», et quelque part ici sur le terrain de l’école où ce petit déjeuner aura lieu... Et puis, immédiatement après le petit déjeuner, je voudrais parler–m’adresser au–au groupe qui est là, le... sur un message d’évangélisation. Et je serais certainement content si vous arriviez à dégager un temps dans votre programme, étant donné que c’est samedi, si vous pouviez juste faire un crochet ici pendant quelques instants pour prendre le petit déjeuner avec nous et écouter le message.
2 Et puis–puis, samedi soir, demain soir, à l’heure habituelle, à dix-neuf heures trente, je pense, ce sera encore le début du culte ordinaire, demain soir. Et puis, dimanche après-midi, à quatorze heures, nous envisageons un autre grand rassemblement afin de prier pour les malades, le dimanche après-midi... le départ, quand... avant que nous quittions la ville. Merci de m’avoir invité à revenir, et je crois que si c’est la volonté du Seigneur, je vais devoir revenir afin d’être de nouveau avec vous l’un de ces jours pour des moments glorieux. Maintenant, je ne veux pas prendre trop de temps ce soir. Je dis cela chaque soir. Nous sortirons vers vingt-deux heures, ou vingt-deux heures trente ou quelque chose comme cela, mais vous êtes un si bon auditoire auquel parler. Maintenant, puisque ce soir nous allons prier pour les malades, je voudrais... Evidemment, nous prions chaque soir pour les malades, pensez-y, chaque soir. Et maintenant, afin que nous ayons chacun une compréhension très nette, et je suis... Je vous demanderais d’être très révérencieux et de m’accorder toute votre attention; en effet, il y a assis ici et là dans l’auditoire, des gens qui, sans le secours de Dieu en leur faveur, vont nous quitter tout de suite.
3 Maintenant, qu’en serait-il si c’était votre mère qui était étendue sur cette civière? Et qu’en serait-il si c’était votre père qui était assis dans ce fauteuil roulant? Et si c’était votre enfant qui était étendu là? Voyez-vous, il se peut que vous ne croyiez pas à la guérison divine, mais vous n’avez pas encore été assez malade. Le médecin ne vous a jamais dit, en secouant la tête: «le seul recours qui vous reste maintenant c’est Dieu. J’ai fait tout ce que je peux.» Vous croirez alors à la guérison divine. Ainsi, rappelez-vous qu’il y a quelque chose qui est écrit dans les Saintes Ecritures, qui dit que si vous Le rejetez au moment où vous êtes en bonne santé comme aujourd’hui, quand vous serez dans le malheur, Il a dit: «Je me moquerai simplement de vous.» Ainsi, il vaut mieux Le connaître maintenant que vous êtes en bonne santé et dans votre bon sens, et que vous pouvez vous approcher de Lui, L’accepter, croire Sa Parole et vous adresser à Lui. Il vaut mieux Le connaître maintenant que lorsque le moment des ennuis viendra... Il est un secours qui ne manque jamais dans la détresse.
4 Maintenant, qu’il soit connu de tout le monde que je ne crois pas qu’il existe un homme qui soit un guérisseur divin. Qu’il soit médecin, qu’il soit psychiatre, ou que sais-je encore, il n’existe pas de guérisseurs divins. Il n’y a qu’un seul Guérisseur, et c’est Dieu. Eh bien, nous avons des médecins, des hôpitaux et des scientifiques qui font des recherches en médecine, et nous en sommes reconnaissants. Mais en tant que chrétiens, nous ne devrions pas laisser passer un seul jour sans prier pour que soient secourus ces hommes qui essayent de... dans le domaine de la recherche pour qu’ils trouvent quelque chose qui aiderait à soulager les souffrances. Je pense que c’est une chose louable, un vrai acte chrétien pour les hommes et les femmes de prier pour que ces hommes trouvent quelque chose qui nous aiderait. En effet, qu’en serait-il si c’est vous qui étiez malade? Voyez-vous? Vous auriez besoin de tout ce qui pourrait vous aider. Eh bien, ainsi lorsqu’une personne en arrive à un point où elle a... où le médecin ne peut plus rien faire pour elle, alors je pense que nous avons le droit d’invoquer Dieu, nous qui croyons en Dieu.
5 Eh bien, c’est un fait indéniable que dans les Ecritures, Jésus-Christ et les premiers apôtres ont effectivement guéri les malades par la foi. Jésus a déclaré qu’Il n’avait jamais guéri les malades. Il a dit: «C’est Mon Père qui demeure en Moi qui guérit. Et Je ne fais que ce qu’Il me montre par une vision.» Maintenant, tout étudiant de la Bible sait que c’est la vérité. Saint Jean 5.19. Jésus n’a jamais accompli un seul miracle dans Sa vie sans que Dieu le Père lui ait montré premièrement dans une vision de le faire; sinon Il a dit quelque chose de faux dans la Bible, car Il a déclaré: «En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce qu’Il voit faire au Père, le Fils le fait pareillement.»Eh bien, la guérison divine n’est pas basée sur une certaine émotion. Elle n’est pas basée sur une certaine imposition des mains, ou sur une certaine émotion ou sensation étrange. Elle est basée sur la foi dans une oeuvre qui a été accomplie pour vous par Jésus-Christ au Calvaire. C’est un produit fini. Et toute personne malade et affligée ici ce soir, pour Dieu, vous êtes déjà guéri. Voyez-vous? Et tout pécheur qui est ici est déjà sauvé, parce que cela a été accompli au Calvaire. Et maintenant, aux doyens et aux enseignants de l’école, si la guérison était incluse dans l’ancienne alliance, dans l’ancienne expiation, ceci étant une expiation meilleure que l’ancienne, à combien plus forte raison la guérison est incluse dans celle-ci?
6 La Bible dit dans Esaïe qu’Il était blessé pour nos péchés et que c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris. Eh bien, quelqu’un a osé parler pour dire que cela a été accompli dans Matthieu 12, lorsqu’Il a dit qu’Il a porté sur Lui nos infirmités et qu’Il les a guéries, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe le prophète: «Il s’est chargé de nos infirmités.» C’était une année et six mois avant que l’expiation n’ait été faite. Si donc cela est vrai, alors que beaucoup essayent de rejeter la guérison divine, alors l’expiation avait plus de puissance avant d’être effective qu’après qu’elle est devenue effective. Ainsi vous... Et je peux montrer à n’importe qui, ou à tout lecteur de la Bible, là où Christ a donné à Son Eglise, qu’elle s’appelle méthodiste, baptiste, presbytérienne, catholique, pentecôtiste, ou que sais-je encore, Il leur a donné le pouvoir de guérir les malades. Maintenant, je demande à n’importe qui, à tout étudiant, tout étudiant de la Bible ou à n’importe quel historien, de me présenter une seule portion de l’Ecriture où Jésus a retiré ce pouvoir à l’Eglise, et où Il a dit aux gens qu’ils n’en avaient plus. Il n’a jamais retiré à l’Eglise ce pouvoir; l’Eglise a peur d’exercer ou de mettre en pratique ce que Christ lui a dit de faire.
7 Maintenant, à l’intention des critiqueurs: il y a quelques années, vous pouviez faire des commentaires; mais aujourd’hui, nous avons des dizaines de milliers de déclarations accompagnées des pièces justificatives des médecins, des cliniques, des hôpitaux, partout à travers le monde, concernant les miracles tout à fait remarquables opérés sur des aveugles, des sourds, des muets, des cas des morts ressuscités, alors que le médecin les avait déclarés morts; des déclarations accompagnées de pièces justificatives. Il y a donc... héritier... leur... On a cloué le bec à l’incroyant. Vous voyez? Vous n’en entendez plus beaucoup parler, n’est-ce pas? Ils n’ont rien à dire. Maintenant, cela n’est pas simplement pour les pentecôtistes. Cela n’est pas simplement pour un certain groupe, ou un certain homme, ou un évangéliste qui est de passage, comme moi, M. Roberts ou un autre homme. C’est pour chaque croyant. Ce n’est pas seulement pour le pasteur, mais c’est pour les laïcs, pour tout homme ou toute femme qui est née de l’Esprit de Dieu, qui a la foi dans la guérison; il a le droit de prier pour les malades et d’obtenir les mêmes résultats que n’importe qui d’autre. Vous voyez?
8 Ce n’est pas... Je ne suis pas de ceux qui croient au nicolaïsme, prenant tout le... conquérir les laïcs et attribuer tout cela au pasteur. C’est pour les laïcs [aussi]. Le Saint-Esprit ne baptise pas que le pasteur; Il baptise aussi les laïcs. Tout se trouve chez les laïcs [aussi], et le pasteur est juste l’un d’eux. Pasteur signifie «berger», ce qui signifie «celui qui nourrit le troupeau». Le Saint-Esprit établit le surveillant pour veiller sur le troupeau et le diriger. Maintenant, rappelez-vous, si Jésus de Nazareth se tenait ici sur cette estrade ce soir, portant ce costume qu’Il m’a donné, et que quiconque d’entre vous, les précieux frères ici présents, venait à Lui et Lui demandait de le guérir, Il ne pourrait pas le faire. Eh bien, cela paraît étrange, mais Il ne le pourrait pas (Voyez-vous?), parce qu’Il l’a déjà fait. Vous êtes rachetés. Vous voyez? Il dirait: «Je... Si vous le croyez, cela a déjà été guéri.» Quelqu’un a dit: «J’ai été guéri; j’ai été sauvé la semaine passée, Frère Branham.» Excusez-moi. «Non, j’ai été sauvé il y a dix ans.» Non, vous avez été sauvé il y a dix-neuf cents ans.
9 Lorsque Christ est mort, Il a réglé le problème du péché. Et comment pouvez-vous prêcher le salut de l’âme sans prêcher la guérison divine? Puisque la maladie est un attribut du péché. Avant le péché, nous n’avions pas de maladie, et la maladie est venue à cause du péché. Ce n’est peut-être pas quelque chose que vous avez fait; c’est quelque chose dont avez hérité. Aujourd’hui, pendant les entretiens privés... En fait, il y a un point où vous devriez voir le Saint-Esprit. Il y a assis ici ce soir des hommes et des femmes que même... Aujourd’hui le Saint-Esprit est directement remonté jusqu’à trois générations; et Il a retracé le passé des gens et leur a dit leurs noms, ce qu’ils ont fait et tout à ce sujet, et pourquoi telle chose était sur telle personne; et Il l’a ôtée d’elle, et l’a guérie pendant qu’elle se tenait juste dans la salle. Il a dit aux gens qui étaient leur grand-mère, leur grand-père, d’où ils viennent, ce qu’ils ont fait. A la troisième génération, ils ne pouvaient plus s’en souvenir; mais à la génération suivante, on se souvenait de la chose ainsi qu’à la génération d’après. Et puis, pour eux, évidemment, ils le savaient. Vous voyez? Il–Il sait toutes choses.
10 Or, cela n’a pas guéri la personne, mais cela l’a élevée à un point où elle a eu la foi pour être guérie. C’est la raison pour laquelle nous... des actes. Pourquoi baptisons-nous? L’eau ne vous sauvera pas, mais c’est un acte d’obéissance. Prendre la communion ne vous sauvera pas, mais il s’agit d’observer les commandements. Vous êtes seulement... Frapper sur l’autel ne vous guérira pas. Frapper sur l’autel ne vous sauvera pas. Vous pourriez frapper sur l’autel jusqu’à en être essoufflé et–et à mourir là, vous ne serez toujours pas sauvé, à moins que vous acceptiez et croyiez que Jésus est mort à votre place, et que vous Le receviez comme votre Sauveur personnel. Chaque ministre ici peut imposer les mains à chaque malade qui est ici et prier jusqu’après demain soir. Rien n’arrivera jusqu’à ce que vous acceptiez ce que Jésus a fait pour vous. Par conséquent, cela ne se trouve pas dans des ministres, ni dans quelqu’un d’autre, mais cela se trouve dans notre propre foi individuelle dans l’oeuvre achevée que Christ a accomplie pour nous au Calvaire.
11 Eh bien, les premiers... Eh bien, beaucoup de gens m’ont appelé guérisseur divin, alors que d’autres hommes ont la même chose. Frères, vous êtes bien sûr mieux avisés que cela. Si vous croyez... Si votre pasteur prêche le salut, et que vous êtes sauvé parce que le salut se trouve dans la Bible, et quand vous êtes sauvé par le moyen de sa prédication, cela fait-il de lui un sauveur divin? Pas plus que cela ne ferait d’un autre qui prêche la guérison un guérisseur divin; en effet, nous ne sommes que... nous confessons ce que Jésus a dit. Et Jésus est le Souverain Sacrificateur de notre confession, qui est assis à la droite de Dieu pour intercéder sur base de notre confession. Je sais que la version du Roi Jacques dit «professer»; et le mot confesser a le même sens; mais il s’agit d’une confession. Et Il ne peut rien faire pour vous, à moins que vous croyiez d’abord la chose, l’acceptiez et confessiez que c’est vrai. Alors Il est le Souverain Sacrificateur pour intercéder sur base de ce que vous confessez qu’Il a fait pour vous. C’est tout autant clair que je connais l’Evangile. C’est... Franchement, ce–c’est tout ce que je... C’est là le seul Evangile qui existe. Eh bien, tout celui qui comprend cela...
12 Et je voudrais dire autre chose avant de demander... ou de répéter cela. Eh bien, tout d’abord, la foi vient de quoi? De ce qu’on entend, et de ce qu’on entend de la Parole de Dieu. Maintenant, à... Cela devrait être suffisant. Ce serait suffisant pour moi, ce serait suffisant pour vous. Si les gens ne croient pas ce que vous dites, vous les laissez tranquilles. Mais il n’en est pas ainsi avec notre Seigneur Jésus. Non, il n’en est pas ainsi. Il envoie des dons dans l’Eglise. Personne ne peut nier que les dons ne soient dans l’Eglise du Dieu vivant. 1 Corinthiens 12 déclare qu’il y a neuf dons spirituels dans chaque corps, et qu’il y a également cinq offices spirituels dans l’Eglise. Tout d’abord, il y a les apôtres ou les missionnaires. Tous les deux [termes] signifient... Ce mot signifie «un envoyé». Les apôtres, les prophètes, les docteurs, les pasteurs, les évangélistes, sont tous des dons ordonnés de Dieu et envoyés à l’Eglise. Des pasteurs, des évangélistes, des prophètes, et des missionnaires ou des apôtres, dans l’Eglise. Ces offices sont envoyés là, et puis, il y a neuf dons spirituels qui se trouvent dans chaque corps local.
13 Et pourquoi certains d’entre vous...? Une église aussi grande que l’Eglise presbytérienne, j’ai leur dépliant où il est dit: «C’est depuis longtemps que l’Eglise presbytérienne a oublié les principes de l’Eglise primitive. Nous devons faire en sorte que, dans l’Eglise presbytérienne, on ait encore des gens qui parlent en langues, qui interprètent les langues et qui ont des dons de guérison. Et les miracles de l’Eglise primitive doivent de nouveau accompagner l’église–accompagner l’église, sinon nous n’irons jamais plus loin.» Que Dieu bénisse l’homme qui a écrit cela. Nous devons retourner au commencement originel. Nous avons simplement fait de la chose une dénomination et nous avons établi des dogmes humains au point que nous avons amené les pauvres gens au niveau où ils ne savent que croire. C’est un tableau pitoyable! Maintenant, rappelez-vous que ce que Christ était hier, Il l’est aujourd’hui. Et tout celui qui lit la Bible sait que le signe qu’Il a donné aux gens pour montrer qu’Il était le Messie... Combien savent ce qu’était Son signe messianique, après cette semaine d’enseignement? Levez la main. Combien sont alors ici pour la première fois? Oh! beaucoup. Il a prouvé qu’Il était le Messie du fait qu’Il était un Prophète; en effet, Moïse avait annoncé qu’Il serait ce Prophète.
14 Maintenant, je vais parler aussi vite que possible, et immédiatement après, nous allons alors entrer dans la prière pour les malades. Eh bien, rappelez-vous, il ne s’agira pas seulement de mes prières, mais de vos prières aussi. Et, s’il vous plaît, mes amis, vous qui êtes venus ici étant malades et affligés, dans un état très très grave; certains d’entre vous sont assis dans des fauteuils roulants, d’autres sont presque mourants, je suppose; certains sont assis là dans l’auditoire et n’ont aucune chance de vivre si Dieu ne leur vient pas en aide; rappelez-vous simplement ce que je dis ici: je dois vous rencontrer avec ce Message au jour du Jugement et rendre compte de cela. Quel bien cela me ferait-il d’être ici, loin de ma famille et de mes bien-aimés? Qu’est-ce que–qu’est-ce que je serai en train de faire ici? Je–je ne reçois pas de l’argent. Ce n’est pas pour la popularité. C’est... Je ne ... Je fuis cela. Vous le savez. Pour–pourquoi donc? C’est parce que Dieu m’a parlé, m’a envoyé et m’a montré dans les Ecritures, et Il l’a confirmé par un Ange du Seigneur, que je suis né pour prier pour les malades. Et c’est parce que j’aime Dieu et Ses enfants que je suis ici ce soir. Tout à fait exact.
15 Eh bien, au Jugement, nous rencontrerons tous cela. Il y a probablement mille cinq cents personnes ici ce soir, je pense. Excusez-moi, je suis vraiment médiocre dans l’estimation des foules. Il dit qu’il y en a environ mille neuf cents. Pour moi, cela ferait plutôt un peu... Il y a tant de réunions évangéliques où on essaie d’exagérer dans l’estimation des foules. A Bombay, en Inde, j’ai prêché devant cinq cent mille personnes à la fois. Et à Durban, en Afrique du Sud, c’était débattu lorsqu’il y avait cent cinquante–deux cent mille personnes. Cent cinquante–deux cent mille personnes ne représentent rien dans ces pays. En Thaïlande et dans ces régions-là, où vous... vraiment les gens affluent, et vous les voyez par dizaines de milliers et de milliers. Cela ne signifie pas... Les foules, ça ne veut rien dire. C’est la foi qui est dans l’individu qui compte. Vous voyez? Jésus ne pouvait pas du tout aider le groupe de l’un des sacrificateurs, ou Caïphe, ou certains de ces gens-là. Aucun de nous non plus, dans les cercles religieux, ne pourrait jamais tenir une réunion plus grande que celle de l’Eglise catholique. Vous le savez. Mais ce n’est pas dans... Nous mettons trop l’accent sur le nombre de gens, et nous essayons de faire de la publicité pour quelque chose. Ne faites pas de publicité pour quoi que ce soit. Soyez simplement–simplement véridique à ce sujet. Dites la vérité. Alors vous serez toujours dans le bon.
16 Et quand vous voulez parler de la guérison, n’essayez pas de dire: «J’ai quelque chose dans ma main. Sentez-vous cela?» Eh bien, vous pourriez avoir une sensation à la main, mais la guérison ne se trouve pas dans votre main; elle se trouve dans le Calvaire. Elle est dans votre foi... là où elle a été accomplie au Calvaire. Et que les gens... C’est... Et si vous êtes un pécheur, repentez-vous. Dites à Dieu que vous regrettez d’être un pécheur, et que vous êtes malade. Parfois, Il a dû peut-être faire que vous soyez couché sur votre dos pour vous amener à lever les yeux pour voir. Et puis, mettez-vous en ordre avec Dieu, et alors, tout ira très bien si... Vous avez plus de chance d’être guéri si vous faites cela.
Maintenant, je sais qu’il fait chaud, et je vais m’efforcer d’être aussi bref que possible, afin que nous puissions prier pour les malades. Eh bien, vous tous qui comprenez que c’est votre foi en Jésus-Christ qui vous guérit, dites «amen». C’est compris.
17 Eh bien, il y a des dons dans la Bible; et ces dons, que font-ils? Ils manifestent seulement la Présence de Celui qui a fait le don. Eh bien, si Jésus Lui-même se tenait ici ce soir sur cette estrade, et que vous saviez que–qu’Il est descendu du Ciel, et que vous étiez certain que c’est Lui, et qu’Il se tenait ici, cela élèverait-il votre foi? Assurément. Eh bien, Il est ici.
Vous direz: «Comment saurai-je qu’Il est ici?» Eh bien, si donc Il fait la même chose ici en nous... Maintenant, Il n’a pas de mains. Combien savent cela? Non, Il... Ses mains... Vos mains sont Ses mains. Nous... Il est le Cep; nous sommes les sarments. Et le cep ne porte pas de fruits, c’est le sarment qui porte le fruit. Mais si le sarment est vivifié par la Vie du Cep, il fera les mêmes choses que Lui a faites; alors vous reconnaissez que c’est Lui.
18 Il a dit: «Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus (Evidemment, là, le mot ‘cosmos’ signifie ‘l’ordre du monde’); mais vous, vous Me verrez (ça, c’est le croyant), car Je serai avec vous», pendant combien de temps? Jusqu’à la fin de la consommation, la fin du monde: Jésus-Christ, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et maintenant, à l’intention des... peut-être des spectateurs, je ne... espère qu’il n’y en a aucun ici ce soir. Mais s’il y en a, ne soyez pas juste un spectateur, unissez votre foi à celle de ces croyants. Ne voulez-vous pas faire cela ce soir, à cause de ces pauvres gens malades?
Et, rappelez-vous, quand Jésus est arrivé dans Sa propre patrie... Ecoutez ce que déclare l’Ecriture (cela ne nous enchante pas de lire cela comme tel), mais il est dit ceci: «Il ne fit pas beaucoup de miracles [en ce lieu]. Il vous est difficile de penser que Christ ne soit pas capable de le faire, mais Il n’a pas pu le faire. Il ne l’a pas pu, à cause de leur incrédulité. Qu’a-t-Il dit au garçon qui souffrait de l’épilepsie, ou plutôt, à son père? «Je le peux, si tu crois, car tout est possible à celui qui croit.»
19 Quelle joie ce serait ce soir de voir ces gens qui sont dans ces fauteuils roulants, qui sont étendus ici, se mourant sur ces lits de camp, se lever l’un après l’autre, rayonnant de santé et marcher! Ne serait-ce pas merveilleux? Ceux qui sont là dehors... Voici assise ici une jeune fille, une belle jeune fille. Je l’ai vue hier soir, assise ici, clouée dans un fauteuil roulant. Voici étendu ici un petit garçon, dont on a entièrement couvert le ventre, et les petites mains, et c’est probablement sa mère qui est en train de l’éventer. Et combien le coeur de cette maman tressaillirait de joie, comment cette petite dame se sentirait, de savoir que quelque chose l’a saisie!
Eh bien, cela ne doit pas nécessairement arriver de manière spontanée. Non, non. Non, la seule chose qui doit arriver, c’est quelque chose qui se passe dans votre coeur qui fait que vous croyiez cela. Et quand vous croyez cela... Maintenant, il existe une foi semblable à un grain de sénevé. Vous avez entendu Jésus en parler.
20 Eh bien, le grain de sénevé dont Il a parlé est la plus petite de toutes les semences. Mais pourquoi a-t-Il dit cela? Vous ne pouvez pas hybrider–hybrider le sénevé. Cela ne se mélangera avec rien. Si vous pouvez hybrider le chou, prenez...?... et ainsi de suite. Mais vous ne pouvez pas hybrider le sénevé. Il ne se mélangera pas. Non, non. C’est un authentique sénevé. Si vous avez une très grande foi, un miracle se produira. Mais si vous avez juste un tout petit peu de foi, et que c’est un authentique grain de sénevé, observez cela vous faire traverser carrément chaque cas et vous en faire carrément sortir. Voyez-vous?
Ainsi donc, ne regardez pas à ce qui vous arrive maintenant, mais je veux que vous essayiez d’avoir la foi pour les miracles ou plutôt la foi pour être guéri. Je vais avoir foi pour vous, et faire tout mon possible pour vous aider à avoir la foi, en mettant votre foi... Eh bien, je veux que tous, nous inclinions la tête juste un instant pour nous approcher de l’Auteur avant d’aborder Sa Parole.
21 Bienveillant Père, l’heure est arrivée où nous devons amener cette Parole à une épreuve de force. Nous devons faire passer Dieu par un test, comme il est écrit dans le Livre de Malachie, l’Eternel dit: «Eprouvez-Moi», dit Dieu. Quel défi! «Eprouvez-Moi.» Il est écrit que nous devrons éprouver toutes choses. Et comme nous le lisons dans la Bible, il est écrit que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement; et Il a promis à l’Eglise que ce qu’Il a fait, Elle le ferait après Lui. Les prophètes nous ont annoncé qu’il y aura un jour qui ne sera ni jour ni nuit... qui ne pourra être appelé ni jour ni nuit, un jour sombre, mais au temps du soir, il y aura la Lumière.
Père, nous savons que la civilisation a voyagé dans le même sens que le soleil, avec les premiers colonisateurs et ainsi de suite, allant de l’est vers l’ouest. Maintenant, l’est et l’ouest se sont rencontrés. Le même soleil qui se lève à l’est se couche à l’ouest. Nous avons eu un jour, Père, où nous avons fait de grandes choses par Ta grâce. Nous avons conduit les gens à croire en Toi, depuis que ce Soleil du matin a brillé sur le peuple de l’Est. Et de cela est sortie une Eglise remplie de la Pentecôte avec des miracles et des prodiges, avec le Fils de Dieu vivant en eux, sur le peuple de l’Est.
Eh bien, sur les... C’étaient des Juifs, des Samaritains et des Grecs, mais les Gentils sont le peuple de l’Ouest. Et Tu as dit qu’il y aura de la lumière au temps du soir. Nous avons eu assez de lumière dans ce jour sombre pour créer de grandes organisations et susciter de grands théologiens, amener les gens à naître de nouveau de l’Esprit de Dieu. Mais Tu as promis que ce même Fils brillerait sur le peuple de l’Ouest, et qu’en ce jour notre Seigneur se révélerait, Jésus l’a promis, exactement comme Il était à l’époque.
22 Et il y aurait la pluie de l’arrière-saison, et que cela se manifesterait et serait comme la pluie de la première saison, et la pluie de la première et de l’arrière-saison tomberaient ensemble. Nous savons que nous avons eu beaucoup de faux noms et de faux cultes qui sont sortis sur base de cela, sous couvert de cela; mais néanmoins, la Parole de Dieu reste vraie. Maintenant, Père céleste, nous prions que Tes Paroles infaillibles, qui ne peuvent pas faillir... Puisses-Tu montrer que Tu es Toi-même vivant ce soir au milieu de nous, en faisant et en accomplissant ces choses que Tu as faites lorsque Tu étais sur terre, car Tu l’as promis.
Et quand Tu étais sur terre, Tu as dit que Tu ne faisais rien sans que le Père Te l’ait montré premièrement. Et nous prions que cela arrive au milieu de nous ce soir, et que nous voyions le Seigneur Jéhovah Dieu que nous adorons tous. Puisse-t-Il venir dans Sa grande puissance, et faire briller sa gloire dans chaque coeur ténébreux, et apporter la foi, la vie.
Nous prions que chaque église représentée ici puisse s’en aller d’ici ce soir avec une vision nouvelle; et qu’un esprit de réveil éclate dans cette contrée et dans cette école, afin que les gens prient jour et nuit et aient faim et soif. Que le sel qui assaisonne notre vie descende ce soir et nous donne à nous tous la soif d’être comme Lui. Nous Lui confions ce service maintenant, Lui l’Auteur, qui a dit que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Puisse-t-Il venir briller dans Sa Parole, et alors après, que la Parole brille dans le peuple. Et nous Le louerons pour cela avec le coeur humble, la tête inclinée. Nous le demandons au Nom de Jésus, Son Fils. Amen.
23 Et dans ces Ecrits sacrés de l’Evangile de Saint Matthieu, chapitre 14, verset 27, j’ai choisi ceci pour en tirer un petit drame ce soir. Et je vous demanderais d’écouter attentivement et calmement, afin que chacun au fond et tout autour puisse entendre, puisque c’est... difficile et il fait chaud dans la salle. Mais je voudrais présenter cela sous forme de drame, de sorte que ce petit compagnon ici et–et les–les tout petits puissent comprendre très clairement.
Jésus leur dit aussitôt: rassurez-vous, c’est Moi; n’ayez pas peur!
J’aimerais prendre comme sujet: N’ayez pas peur, c’est Moi.
24 Eh bien, cela devait être à l’heure du coucher du soleil. Ce jour-là, il avait fait terriblement chaud. Les foules de gens étaient venues de partout et s’étaient rassemblées. Et tous étaient fatigués et épuisés; et à la fin de la réunion, le soleil se couchait au loin à l’ouest. Je peux voir le grand dos musclé du grand pêcheur, pendant qu’il commence à déplacer la barque de la petite côte galiléenne, sur le rivage de graviers, pendant qu’il la pousse dans l’eau; et les gens qui se tenaient là sur le rivage faisaient au revoir de la main, les invitant tous en disant: «Revenez encore nous voir.»
Et dès que la barque a été poussée... c’était appelé bateau en ce temps-là; en effet, c’était une grande barque qui, généralement, avait une voile. Et lorsque les vents soufflaient, les gens pouvaient voyager plus vite à l’aide de la voile qu’ils ne le pouvaient en ramant. Et dans la barque, il y avait... Un rameur s’asseyait de chaque côté, et des fois, il fallait six ou huit, ou peut-être plus de rameurs pour ramer, parce que c’était en fait un bateau de pêche.
25 Et ce jour-là, le vent était calme, comme c’est généralement le cas au coucher du soleil, et la mer bleue de Galilée était belle et calme. Et alors que les petites vagues ont commencé à déferler... Lorsque le grand pêcheur est monté là et s’est avancé jusqu’au milieu des frères, et s’est assis à côté d’André, son frère, il a pris sa rame et s’est mis à essuyer la sueur de son visage. Puis, de la main, il a salué en retour l’assistance, une fois de plus, pendant que des milliers de gens se tenaient sur le rivage, faisant au revoir de la main et pleurant de joie pour ce qu’ils avaient vu pendant la journée. De temps en temps, les rameurs s’arrêtaient et agitaient de nouveau la main, pendant que ceux qui étaient sur le rivage agitaient la main, disant: «Revenez nous voir, car nos yeux ont vu de grandes choses aujourd’hui.»
Il y a quelque chose à ce sujet, qui fait que, lorsque... Les gens veulent toujours regarder au-delà du rideau, là d’où ils viennent, qui ils sont, et où ils vont. Et il n’y a qu’un seul Livre, de tous les écrits que nous avons, qui nous dit cela: c’est cette Bible. Elle nous dit d’où nous venons, qui nous sommes, où nous allons. Et quand ils ont vu l’Auteur de cette Bible, qu’ils ont reconnu que c’était vraiment le Jéhovah qui avait créé la création, ils en étaient tellement heureux qu’ils voulaient que ces gens reviennent.
26 Et pendant qu’ils s’éloignaient en ramant au crépuscule, et qu’ils étaient finalement si éloignés qu’ils ne pouvaient plus voir plus loin... Et ils agitaient la main en signe d’adieu, et peut-être le dernier adieu, ils ont disparu alors que le petit bateau avançait, produisant de petites vagues derrière, pendant que les rameurs le faisaient pénétrer dans les profondeurs de l’obscurité de la Galilée.
Après avoir ramé quelque temps, ç’a dû être Jean le jeune (les jeunes sont d’habitude plein d’enthousiasme, comme les étudiants), il s’est arrêté. Ç’a dû être lui qui s’est arrêté et qui a dit: «Frères, nous sommes bien en pleine mer maintenant. Je commence à me sentir un petit peu fatigué; alors, arrêtons-nous juste un instant et reposons-nous.» Et chacun s’est arrêté et a ramené la grande rame dans la barque, et ils ont commencé à essuyer la sueur de leurs fronts.
27 Jean le jeune s’est assis pendant un instant; il a dit: «Frères (il a certainement dit quelque chose comme ceci), nous pouvons certainement être rassurés que peu importe ce que nos sacrificateurs ont dit et ce que la majorité de gens pense, nous ne suivons pas un fanatique. Nous suivons le Fils de Dieu. J’avais un peu de doute jusqu’aujourd’hui, mais quand j’ai vu ces cinq mille personnes désirer ardemment L’entendre prononcer quelques paroles, et elles étaient venues là sous ce soleil brûlant, ces mères portant leurs petits bébés, et ils étaient assis patiemment, ceux qui avaient des infirmes, des boiteux et des aveugles les éventaient, essayant d’écouter ce qu’Il avait à dire. Alors, quand ils... Le problème de la nourriture s’est posé. Et nous avions ce petit garçon (qui avait probablement fait l’école buissonnière) et qui avait un peu... cinq biscuits et deux petits poissons, qui... Il l’a appelé et les a fait tous asseoir.»
Il a peut-être dit quelque chose comme ceci: «Je suis monté au-dessus d’une pierre derrière Lui pour voir ce qu’Il ferait. En effet, j’avais un peu cru cela dans mon coeur, mais ce–c’était si réel que j’arrivais à peine à comprendre cela, que ce soit un Homme qui mangeait avec nous, dormait avec nous, marchait avec nous, parlait avec nous, juste un homme ordinaire. Et je L’ai observé, quand Il a pris ces biscuits dans Sa main, ces petits pains. Il les a rompus et nous les a tendus, frères. Et dès que Ses mains se retiraient, un autre morceau de pain poussait à l’endroit où Il avait coupé.»
28 J’aimerais demander au professeur de science de cette école, ou de n’importe quelle école, quel genre d’atome Il avait libéré? Non pas le blé, mais du blé mûr, moulu, travaillé avec de la matière grasse, cuit et prêt pour être mangé. Qu’avait-Il fait? Et quand Il a rompu ces poissons... un poisson engendré, né, élevé, écaillé, nettoyé et frit, était là en une seconde lorsqu’Il tendait la main pour le prendre, qu’a-t-Il fait?
«Et quand ils ont pris cinq biscuits, ils ont nourri cinq mille personnes avec cinq biscuits et ils en ont emporté cinq paniers pleins.» Je peux entendre Jean le jeune dire: «Cela a ôté de moi tout doute. En effet, je me souviens que ma mère juive me disait... Oh! je me souviens de ses jolis gros yeux bruns qui me regardaient, et elle disait: ‘Jean, mon fils, j’aimerais te parler de quelque chose de réel qui représentera quelque chose pour toi un jour. De tout ce que tu fais, Jean... Mon ambition est que tu sois quelqu’un de grand, mais par dessus tout, je veux que tu sois un croyant de Jéhovah, comme nous le sommes, ton père et moi, et comme nous essayons de t’élever.’»
29 «Et je me souviens que, petit garçon encore, lorsque mes petits yeux se levaient vers les siens, elle disait: ‘Jean, lorsque Jéhovah Dieu a fait sortir Son peuple de l’Egypte, et l’a conduit dans le désert où ils n’avaient rien à manger chaque soir, Jéhovah faisait pleuvoir du pain depuis le Ciel pour nourrir tous Ses enfants.’ Et, frères, dans cette réunion de témoignages, je posais la question à ma mère: ‘Maman, Dieu a-t-Il tout un groupe d’anges qui sont des boulangers professionnels, et a-t-Il un très grand Ciel plein de fours où Il faisait cuire ces pains chaque soir et les faisait descendre par les anges qui étendaient tout cela au sol? Est-ce comme cela qu’Il le faisait, maman?’»
«Elle disait: ‘Non, Jean, tu n’es qu’un petit garçon, tu ne comprends donc pas. Jéhovah est un Créateur. Il prononçait simplement la Parole, et le pain descendait.’»
30 «Eh bien, mes frères, cet après-midi, quand j’ai vu un Homme qui mange avec nous à table, qui porte le même genre de vêtements que nous, qui pleure lorsque nous pleurons, qui boit à la même fontaine que nous, qui a des hauts et des bas et qui a des frustrations comme nous... mais, quand je L’ai vu prendre ce biscuit, le rompre cinq mille fois, j’ai compris qu’Il avait quelque chose à voir avec Jéhovah. Il était ce même Jéhovah dont ma mère m’avait dit qu’Il faisait descendre du Ciel le pain, car, voilà qu’Il faisait la même chose que Jéhovah avait faite. Il n’était pas...
«Pour moi, désormais, a dit Jean, Il est plus qu’un homme. Il est Jéhovah, parce qu’Il fait les oeuvres de Jéhovah. Et maintenant, ne nous souvenons-nous pas qu’Il a dit: ‘Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas? Si vous ne pouvez pas croire Mon enseignement, alors croyez les oeuvres que Je fais. Et si Je ne fais pas les mêmes oeuvres que Jéhovah a faites, alors ne Me croyez pas.’ Et là, Il a fait la même oeuvre que Jéhovah avait faite, et seul Jéhovah pouvait faire cela.»
Ainsi, à vous qui enseignez aujourd’hui qu’Il n’était qu’un homme de bien ou simplement un prophète, cet évangile social-là ne tiendra pas. Il était Dieu, le Créateur, représenté dans un corps appelé Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Jean a dit: «Cela a réglé le problème pour moi.»
31 Eh bien, évidemment, vous connaissez Simon. Lui aussi, il a toujours quelque chose à dire. Il était un homme sans instruction, dit la Bible, un homme du peuple. Il n’était pas instruit; c’est ce que Actes 4 dit, ou plutôt Actes chapitre 3, je pense. Il est dit que lui et Jean étaient tous deux «des hommes du peuple sans instruction». J’ai appris qu’il ne savait même pas écrire son propre nom. Mais Jésus lui a donné les clefs du Royaume, parce qu’il avait la révélation de Qui Il était.
Il avait quelque chose à dire. Il a dit: «Eh bien...» Je peux le voir mettre sa main autour d’André, son frère, et dire: «André, Je me souviens quand tu venais me parler d’un homme à l’apparence sauvage du nom de Jean, qui sortait du désert et baptisait d’eau les gens, disant qu’un Messie allait venir. Eh bien, si... Evidemment, je ne pouvais pas croire une chose pareille. Mais un jour, André m’a persuadé de venir écouter cet Homme, pour voir s’Il était réellement le Messie.»
Et il a dit: «Mon père m’a appris...»
32 Eh bien, j’aimerais juste faire une petite déclaration ici. Présentons-le dans un petit drame pendant un instant. Je peux entendre Pierre dire: «Vous savez que j’étais un pharisien. Mon père était l’un des responsables de cette église de pharisiens. Et un jour, après que nous avions terminé de pêcher, mon père m’avait dit: ‘Simon, nous avons gagné notre vie au jour le jour grâce à ce lac.’ (Maintenant, écoutez attentivement.) Nous avons gagné notre vie. Et mon père et moi, ma mère, et André et tous, pour que nous puissions attraper ces poissons chaque matin, nous priions Dieu de nous donner notre pain quotidien, de nous donner du poisson.»
«Un jour, lorsque papa est revenu, il m’a fait asseoir sur la proue de la pirogue et a dit: ‘Simon, mon fils, papa a toujours cru que l’un ou l’autre jour le Messie viendrait en mon temps. Tous les Juifs, nous avons attendu cela. Mais peut-être que je ne Le verrai pas. Je me fais trop vieux. Mais, Simon, quand Il viendra, il y aura beaucoup d’histoires qui arriveront avant Sa venue, qui feront que tout le pays sera dans la confusion. Il viendra de faux Messies et tout. Mais, Simon, je veux que tu sois enseigné.’»
33 Oh! combien ça ferait du bien si nous les Américains enseignions à nos enfants de telles choses, à la place des claquettes, du rock-and-roll, et des choses que nous faisons comme cela aujourd’hui, en les laissant simplement adhérer à l’église, sans leur dire à quoi s’attendre! «Eh bien, a-t-il dit, Simon, quand Il viendra, notre prophète Moïse a dit qu’Il sera un prophète. ‘L’Eternel votre Dieu suscitera un prophète comme moi.’ Et on sait que nous en tant que des Hébreux, nous croyons que la Parole de Dieu vient par le prophète et pas autrement. Maintenant, je voudrais que tu te souviennes, Simon, que quand Il viendra, Il sera ce prophète.»
«Et quand je me suis présenté pour la première fois devant Lui...» (Ecoutez attentivement... Simon témoigne. Nous avons maintenant une réunion de témoignages qui se tient sur la mer de Galilée.) Et il a dit: «Quand je me suis présenté pour la première fois devant Lui, et que cet Homme m’a regardé en face, Il a dit: ‘Tu t’appelles Simon, et tu es le fils de Jonas.’ Non seulement Il connaissait mon nom, mais Il connaissait aussi cet homme pieux qu’était mon père. Cela a réglé le problème pour moi. J’ai compris qu’Il était le Messie. Cela a établi la chose pour moi.»
34 Philippe a dit: «Puis-je donner mon témoignage, frères?» Alors il a dit: «Je me tenais là et j’ai vu ce (Eh bien, Nathanaël, sentez-vous à l’aise.)... mais j’ai couru le dire à Nathanaël, parce que je savais que Nathanaël était un étudiant de la Bible. J’ai donc contourné la montagne en courant pour trouver Nathanaël, et je lui ai dit: ‘Nathanaël, viens voir qui nous avons trouvé: Jésus de Nazareth, le fils de Joseph.’»
Et il a peut-être dit ceci: «Nathanaël, te souviens-tu encore où je t’ai trouvé?»
«Oui, j’étais sous l’un de mes figuiers, en prière. Oui, et il a dit: ‘Viens voir qui nous avons trouvé: le f... Jésus de Nazareth, le fils de Joseph. C’est le prophète dont Moïse nous a annoncé la venue.’»
35 «Oh! eh bien, a dit Nathanaël, eh bien, Philippe, tu es–tu es tombé dans l’extrémisme. Eh bien, si le Messie venait, Il viendrait premièrement chez Caïphe, ou Il viendrait forcément à notre église. S’Il–s’Il était le vrai Messie, tu sais qu’Il devrait venir chez nous les pharisiens. Voilà tout. Mais dire vraiment qu’Il serait venu de Nazareth, cette bande de saints exaltés (Excusez-moi. Je n’aurais pas dû dire cela. Excusez-moi. Je n’en avais pas l’intention. Voyez-vous?), Il ne peut pas venir à un tel groupe de gens. Si jamais Il faisait quelque chose, ce devrait être parmi nous, des gens plus intelligents, s’Il faisait quelque chose.» Mais, voyez-vous, Dieu fait ce qu’Il veut. Cela le regarde.
Et il a dit: «Personne ne viendrait comme cela.» Il...
Et Philippe lui a donné l’une des meilleures réponses que n’importe quel homme pourrait donner. Il a dit: «Viens, et vois toi-même.»
Eh bien, voilà une bonne idée. Ne restez pas à la maison pour critiquer. Venez vous rendre compte vous-même, et sondez les Ecritures; car le Messie sera certainement conforme aux Ecritures. Venez vous rendre compte vous-même.
36 Et pendant qu’ils étaient en route par là, je peux les entendre parler. Et il a dit: «Tu te souviens de ce que... Nous sommes partis et nous avons attrapé des poissons cette fois-là, et le vieux pêcheur ne pouvait pas écrire son nom là-dessus, ce gars qui s’appelle Simon?»
–Oui, je me souviens.
–Quand il est entré dans la Présence de ce Messie, Celui-ci lui a dit que son nom était Simon. Te souviens-tu de son père?
–Certainement.
–Comment s’appelait-il?
–Jonas.
–C’est ça. Il lui a dit: ‘Tu es le fils de Jonas.’ Eh bien, Nathanaël, tu es un étudiant des Saintes Ecritures. Que sera le Messie quand Il viendra?
–Il sera un prophète.
–Eh bien, est-ce que cela accomplit la chose?
–Oh! oui, même s’Il a pu faire cela, toutefois, je ne crois pas qu’Il le ferait.
Je peux entendre Philippe dire: «Cela ne me surprendrait pas qu’Il te dise qui tu es, lorsque tu arriveras là.»
37 Ils se sont alors avancés et ils sont entrés dans la Présence du Seigneur Jésus; Jésus a regardé là et l’a vu. Il a dit: «Voici un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.» Eh bien, vous direz: c’est puisqu’il était habillé... Non, tous les gens de l’Est s’habillent de la même façon. Ils gardent la barbe, portent des turbans, et donc... au teint foncé. Il a dit: «Voici un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.»
Il a dit: «Rabbi (‘Rabbi’ signifie ‘Maître’.), quand m’as-Tu vu? Je Te suis totalement inconnu. Quand m’as-Tu vu?»
Il a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre (à 15 miles [24 km] en contournant la montagne), Je t’ai vu.»
Il a dit: «Rabbi, Tu es le Fils de Dieu, Tu es le Roi d’Israël.»
Vous souvenez-vous de ce que les pharisiens et les docteurs qui se tenaient là ont dit? Ils ont dit: «Cet homme est Béelzébul. C’est un diseur de bonne aventure.»
Jésus a dit: «Je vous pardonne cela; mais un jour, le Saint-Esprit viendra faire la même chose. Et si vous dites un mot contre cela, cela ne vous sera jamais pardonné.» C’est aujourd’hui.
38 Maintenant... quel témoignage! Puis, cela a dû être André (alors que je tends un peu vers la fin de mon témoignage), André a dit: «Puis-je donner mon témoignage juste une minute, frères? Vous souvenez-vous du jour où...?»
Eh bien, il fait de plus en plus sombre. L’étoile du soir était apparue. Et alors, il a dit: «Puis-je donner un petit témoignage?»
(Est-ce que la dame qui sort, doit...? Celle qui sort, va-t-elle revenir dans quelques instants? Ça va. J’allais dire que si elle... Ne la laissez pas partir sans qu’on ait prié pour elle. Nous voulons qu’on prie pour tout le monde.)
39 Ainsi il a donc dit: «Vous souvenez-vous que ce jour-là, Jésus, notre Seigneur, a dit qu’Il devait aller jusqu’à Jéricho?» Eh bien, de Jérusalem à Jéricho, si vous avez déjà été là, il faut juste descendre la montagne. Mais Il devait passer par la Samarie. Pourquoi? Les Juifs avaient entendu cela, mais les Samaritains n’avaient pas encore entendu cela.
Eh bien, les Gentils n’attendaient pas de Christ du tout. Et laissez-moi vous dire quelque chose juste ici, vous qui êtes malades. Il ne vient que vers ceux qui L’attendent. C’est vrai. Lorsque vous parlez de Lui, comme sur le chemin d’Emmaüs... Et Il ne vient que vers ceux qui croient en Lui. Il n’aura jamais rien à voir avec un incroyant. Il ne vient que... Et nous les Gentils, nous adorions des idoles en ce temps-là.
40 Et il n’y a que trois races de gens: ce sont la famille de Cham, Sem et Japhet. C’est de là que vient toute la race humaine; et il s’agit des Juifs, des Gentils et des Samaritains. Considérez Pierre avec les clefs; il a ouvert la chose à la Pentecôte, il l’a ouverte aux Samaritains, il l’a ouverte aux Gentils, et alors cela est gratuit pour le monde. Voyez-vous?
Eh bien, et ainsi nous voyons donc qu’il a dit: «Il nous a envoyés là dans la ville de Sychar, pour nous procurer de la nourriture, des vivres. Et souvenez-vous que lorsque nous sommes arrivés, nous étions surpris. Une femme ayant le cachet d’une prostituée était en route vers le puits, et il n’y avait personne là-bas. Aussi, nous sommes-nous dit que nous verrions ce qu’elle dirait à notre Maître, et nous verrions ce qu’Il ferait quand Il serait en face d’une femme. Nous nous sommes donc cachés dans les buissons. (Eh bien, suivez attentivement le...?... le témoignage.) Et la première chose qui est arrivée quand Il s’est approché... elle s’est approchée et a fait descendre la bouilloire, le pot, afin de puiser de l’eau; elle a commencé à faire monter le–le pot comme cela. Eh bien, Il a dit: ‘Femme, apporte-Moi à boire.’»
41 «Et nous nous sommes dit: ‘Eh bien, n’avons-nous pas laissé de l’eau à boire à notre Maître?’»
«Et elle a dit: ‘Eh bien, nous avons la ségrégation ici. Vous les Juifs, vous n’êtes pas censés demander pareilles choses à des femmes samaritaines.’»
«Il a dit: ‘Mais si tu connaissais Celui à qui tu parles, tu M’aurais toi-même demandé à boire. Je t’aurais donné une eau qui n’est pas celle que tu viens puiser ici.’»
«Elle a dit: ‘Eh bien, Tu n’as rien pour puiser.’»
«Vous vous en souvenez, la conversation s’est poursuivie; et nous, nous écoutions. Et, un moment après, Il l’a regardée tout droit dans ses grands yeux bruns, et Il a dit: ‘Va, cherche ton mari et viens ici.’ Et la femme a catégoriquement nié avoir de mari.»
«Et nous nous sommes dit: ‘ Huh!–oh! oh! voilà une gaffe! Eh bien, que va-t-Il faire? Il dit à la femme qu’elle a un mari, et lui demande d’aller appeler son mari, mais elle dit qu’elle n’a pas de mari.’ Vous rappelez-vous, frères, comment nous nous sommes regardés?»
«Et alors, nous avons vu notre Maître, avec Sa manière calme, lui dire en la regardant en face: ‘Tu as dit vrai; en effet, tu as eu cinq maris; et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari, et tu as dit vrai.’ Et cette femme, vous rappelez-vous, frères, ce qu’elle a dit?»
42 Combien son témoignage était de loin différent de celui des prédicateurs de ce temps-là! Les prédicateurs disaient qu’Il était un diseur de bonne aventure, un démon, Béelzébul. Tout le monde sait que la bonne aventure est du diable. Et c’est pourquoi Jésus a dit que dire cela, traiter l’oeuvre du Saint-Esprit de la bonne aventure ou de démon, c’était blasphémer contre le Saint-Esprit. Et c’était impardonnable de traiter l’Esprit de Dieu de démon.
Ainsi donc, il a dit... «Cette femme L’a regardé en face, et elle, dans son état de pécheresse...» (J’espère que je ne blesse personne, mais je dois dire quelque chose.) Prostituée comme elle l’était, vivant avec cinq maris, six maris, elle en savait sur la Bible plus que la moitié de nos érudits dans cette nation.
43 Qu’a-t-elle dit? Elle L’a regardé bien en face; elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es prophète.» Non pas Béelzébul, comme l’ont dit les prédicateurs, mais un prophète. Elle a dit: «Nous savons, nous les Samaritains, nous savons que quand le Messie viendra, Il nous annoncera toutes ces choses. C’est ça le signe du Messie, quand Il viendra. Nous savons que Jésus, qui... Je veux dire, le Messie, qui est appelé le Christ, Il nous dira ces choses. Voilà le signe qui Le suivra, parce qu’Il sera un prophète. Et Tu dois être aussi un prophète. Mais le Messie... Nous n’avons pas eu de prophète depuis des centaines et des centaines et des centaines d’années, ainsi... Mais quand Il viendra, Il nous annoncera ces choses. Tu dois être l’Un de Ses serviteurs.»
Jésus a dit (et le Seul qui pouvait déclarer cela, ou qui pourra jamais le déclarer), Il a dit: «Je Le suis, Moi que tu regardes. Je suis ce Messie-là.»
Elle a laissé tomber sa cruche d’eau. Elle avait à ce moment-là quelque chose de plus intéressant que la cruche d’eau. Elle est allée dans la ville, et voici ce qu’elle a dit aux gens de la ville: «Venez voir un Homme qui m’a dit ce que j’ai fait. Ne serait-ce pas le Messie même?»
44 Que diraient les gens aujourd’hui? «De la télépathie mentale, un psychologue, un télépathe, un diseur de bonne aventure.» Il n’est pas étonnant que nous ayons une bombe atomique sur laquelle est mentionné notre nom. Vous devez rejeter... Vous devez rejeter la miséricorde... Et il ne reste pour vous que le jugement après que vous avez rejeté la miséricorde. C’est juste. Vous dépassez la ligne de démarcation. Vous le faites de façon si simple. Bien de gens pensent qu’ils doivent faire quelque chose de grand. Eh bien, si seulement ils avaient su qui Jean était... Vous ne saurez jamais qui est qui avant que la personne ne soit morte. Il vient vers l’Eglise élue, et c’est uniquement Elle qui Le reconnaît.
Je vous défie de retourner à la Bible et de trouver un prophète qui n’a pas été traité de la même manière. Jésus, les gens n’ont reconnu qui Il était qu’après qu’Il fut mort, enseveli, et ressuscité.
45 Laissez-moi vous poser une question, vous les catholiques. Qu’en est-il de vos–vos saints? Qu’en est-il de Jeanne d’Arc? Vous étiez si infaillibles. Qu’ont fait vos prêtres à cette femme? Elle était une prophétesse. Elle voyait des visions. Elle priait pour les malades, et ceux-ci étaient guéris. Et qu’a fait votre église? Vous l’avez brûlée sur le bûcher comme une sorcière. Oh! évidemment, vous avez compris votre erreur cent cinquante ans plus tard, et vous avez fait pénitence; vous avez déterré les corps de ces prêtres et vous les avez jetés dans la rivière. Quelle pénitence? La chose passe juste par-dessus la tête des sages et des intelligents, jusqu’à ce que cela soit passé; et alors ils se retrouvent déjà sous le coup du jugement.
Laissez-moi vous dire, église, que le Véritable Saint-Esprit est ici ce soir dans cette nation, ce soir dans ce monde. Ne Le laissez pas passer par-dessus votre tête. Reconnaissez-Le maintenant. La guérison est ici pour vous; le Saint-Esprit, le pardon des péchés, tous les bénéfices du Calvaire sont pour vous. Ne passez pas outre cela. Ne vous enfermez pas dans une quelconque doctrine dénominationnelle, et n’oubliez pas de considérer la Bible, pour voir si ceci n’est pas le jour où nous sommes censés voir ces choses. Ne prêtez pas attention à une bande de prédicateurs illettrés, peut-être comme moi-même, qui essaient d’expliquer la chose, mais considérez ce que la Bible dit et observez ce que cela fait.
46 Si c’est l’Esprit de Dieu, Cela agira comme l’Esprit de Dieu et fera les choses que l’Esprit de Dieu a faites. Si ce n’est pas le cas, alors ce n’est pas l’Esprit de Dieu. Si je prêchais le baptême du Saint-Esprit, disant que Jésus est ressuscité des morts, et que Dieu ne confirmait pas cela par les mêmes oeuvres que Jésus a faites, alors je serais un menteur. Mais si je–si je prêche ce message et que Dieu vienne là et fasse la même chose; même si je manque l’instruction de l’école primaire, qu’est-ce que ça change? C’est Dieu utilisant quelque chose. Il peut utiliser un bâton s’Il le veut. Il peut utiliser n’importe quoi qu’Il veut. Il est Dieu.
Eh bien, accordons à un autre l’occasion de donner son témoignage, je vous prie. C’est certainement frère Matthieu qui a dit: «Je sais qu’il se fait un peu tard, frères. Mais laissez-moi donner mon témoignage.» Il a dit: «Vous rappelez-vous lorsque nous sommes arrivés à Jéricho ce jour-là, vous souvenez-vous de Zachée, ce frère de petite taille là? C’était un homme d’affaires, un percepteur. Nous pensions toujours qu’il était un petit escroc (Excusez-moi pour cette expression. Ce n’est pas ce que je voulais dire.), juste un petit renégat. Mais vous connaissez notre soeur Rebecca, elle croyait en Lui. Elle croyait au Seigneur Jésus. Et vous rappelez-vous comment elle a demandé à toutes les femmes de Jéricho de prier, lorsque nous avons appris que Jésus allait venir tenir une campagne?»
Et quand Il est descendu là à Jéricho... Ce petit homme de Zachée nous a raconté la chose plus tard, vous savez. Un matin, il s’est levé de bonne heure. Il savait que Jésus allait venir, alors il est descendu là. Il était un homme très court. Alors il s’est tenu à la porte par laquelle Jésus devait entrer, à la porte du midi. Et il a constaté qu’il était trop petit. Il ne pouvait pas Le voir. Il s’est dit: «Quand je verrai ce gars, je vais dire à ce saint exalté ses quatre vérités.»
47 Rappelez-vous, Il était traité d’hérétique. Il était traité d’aliéné. «Nous savons que Tu es fou, et que Tu as un démon.» Est-ce juste? Que signifie «fou»? «Cinglé». «Nous savons que Tu es un Samaritain; Tu es cinglé, Tu as un démon. C’est lui qui fait toutes ces choses. Tu es un démon et Tu es fou. Tu n’adhères pas à nos organisations, nous savons donc que Tu es un démon.» Eh bien, cet esprit vit encore.
Eh bien, nous constatons qu’il a dit: «Je vais simplement attendre. Rabin Lavinsky...» J’espère qu’il n’y a pas de Rabin Lavinsky ici.
48 [Espace vide sur la bande–N.D.E.]...?... «Jéhovah attend de vous que vous fréquentiez l’église, payiez vos dîmes et meniez une bonne vie, et c’est tout. Ne... Ecoutez, ce Messie peut venir après un million d’années, il se pourrait même qu’Il ne vienne pas du tout.» Il y a beaucoup d’écoles bibliques aujourd’hui qui enseignent cela, ce qui est matériel. Je crois que c’est quatre-vingts pour cent et quelques de soi-disant chrétiens qui ne croient pas au retour physique de Jésus. J’ai entendu cela. J’ai là des statistiques gouvernementales sur les différentes dénominations (Et j’oublie... C’est pire) qui ne croient pas à la naissance virginale. Comment quelque chose pourra-t-il arriver? Comment pouvons-nous avoir un réveil dans cette nation? Lorsque vous ôtez au christianisme la naissance virginale, vous détruisez son fondement.
S’Il était le sang d’un homme, alors Il n’est pas plus que moi ou vous. Mais Il est le Sang de Dieu. Le Saint-Esprit de Dieu a couvert la vierge de Son ombre et a créé une cellule de Sang, et c’est le Sang de Dieu. La Bible dit que nous sommes sauvés par le Sang de Dieu, pas celui d’un homme, de Dieu. Mais les gens renient cela.
49 Le petit Zachée, ce tout petit gars, a donc dit qu’il s’est levé ce matin-là... Présentons-le dans un petit drame pour cette petite fille qui est assise ici. Observez-le (les petits yeux brillants de Rebecca avec une petite chevelure peignée), je peux m’imaginer voir... Vous savez, Rebecca, sa femme, croyait en Jésus; elle priait donc tout le temps, disant: «Ô Jésus, je Te prie que lorsqu’Il viendra dans cette ville, que mon cher petit mari... C’est un homme de bien, mais il est entièrement lié à ces... toutes sortes de réunions des Kiwanis, de fêtes de loges, et toutes ces choses pour...» Eh bien, je ne dis rien contre les Kiwanis donc. C’est très bien. Voyez-vous? C’est juste des gens qui prennent... En effet, je–je crois que les francs-maçons, c’est très bien, mais la loge maçonnique ne remplacera jamais l’Eglise, ni le Sang de Jésus-Christ. Toute ma famille est composée de francs-maçons, et ils sont très bien comme loge. Mais elle ne remplacera jamais l’Eglise.
Et l’ennui est que vous avez l’église qui n’est plus qu’une loge maçonnique ou n’importe quelle autre loge. L’église est une maison de Dieu où Christ vit et se manifeste au milieu du peuple. C’est juste.
50 Remarquez, ainsi Zachée... Voyez-vous? Je le vois aller là-bas. Il s’est dit: «Eh bien, ici les gens montent partout sur les portes et tout le reste. Je–je ne pourrais jamais le voir, aussi irai-je là-bas; je sais qu’il descend toujours la rue Alléluia. (C’est ce qu’Il–Il fait encore.) Et il tourne et emprunte l’avenue Gloire. Ainsi, je vais aller l’attendre là au coin.»
Il descend donc là, et il a porté sa meilleure tenue, vous savez. Il se tenait là au coin, dans sa meilleure tenue, bien soigné, vous savez. «J’attends de voir là ce soi-disant prophète de Galilée. Je vais lui dire ses quatre vérités quand je vais le voir. Il ne sait pas combien de diplômes j’ai. Et mon brave ami, le rabbin, m’a appris quantité de choses. Je vais lui dire quelque chose. Et je vais lui dire que s’il ne cesse pas d’exercer sa sorcellerie sur ma femme, il saura de quel bois je me chauffe. Je vais lui dire ses quatre vérités. Je ne permettrai pas à ma femme d’assister à ces longues réunions de prières nocturnes et tout. Non, non. Elle a abandonné les clubs; elle a arrêté de jouer aux cartes. Elle a... Oh! la la! elle a rendu tout le monde, même la femme du rabbin et tous les autres, toutes ces autres personnes sont toutes déchirées à cause d’elle, je vous assure, avec ce fanatisme. Je vais le lui faire entendre quand je le verrai.»
51 Pendant qu’il se tenait là, arrangeant son petit corps, il s’est dit: «Attendez une minute. Cette foule va le suivre.» C’est juste. Généralement, c’est ce que les gens font. «Cette foule va le suivre. Si donc il vient par ici, eh bien, je ne serai pas mieux que lorsque j’étais là-bas.» Alors il a dit: «Vous savez ce que je pense faire? Il y a un sycomore là-bas, je pense donc que je vais monter là-dessus. Lorsque je monterai sur cet arbre, je vais le sermonner quand il passera.»
Il regarde donc partout, et dites donc, il y a là une poubelle publique; il dit: «Eh bien, peut-être que si je peux amener ça ici... Je ne peux pas grimper [Frère Branham utilise «shinny», un terme familier du Kentucky.] cet arbre.» Je veux dire: grimper à un arbre. Voyez-vous? Excusez mon langage. Je ne suis qu’un homme du Kentucky.) Ainsi–ainsi il va là et met ses bras... Eh bien–eh bien, il–il recule. «Vous savez, oh! la la! j’ai porté mes meilleurs vêtements. Comment puis-je...? Il ne faut pas qu’on me surprenne avec cette poubelle.»
Mais il y a quelque chose d’autre à ce sujet. Si vous cherchez à voir Jésus, vous allez trouver un moyen quelconque pour Le voir. Vous ferez des choses que vous ne pensiez pas faire. Quelque chose que vous n’avez jamais pensé faire, mais vous le faites de toute façon, si vous voulez voir Jésus. Vous vous mettrez là où certaines personnes sont, et vous perdrez tout ce vieux prestige.
52 Il se glisse donc là, se pince le nez et prend le seau d’ordures. (Tu comprends, mon chou?) Le voilà venir, vous savez, transportant... Et, par hasard, il a levé les yeux et voilà son concurrent qui dit: «Eh bien, vous savez quoi? Voilà Zachée. Il est employé maintenant au service public de la ville, au ramassage des ordures.» Eh bien, il était déterminé à voir Jésus; cela lui était donc égal. Peut-être que certains d’entre vous tous pourraient sentir la même chose. Un docteur en théologie assis là derrière, qui se dit: «Je ne voudrais pas qu’on me surprenne au milieu de cette bande de gens», mais vous êtes exposé maintenant, frère. Vous êtes fichu. Mais si vous êtes déterminé à voir Jésus, cela vous est égal de toutes façons. C’est juste. Cela vous est égal, de toutes façons.
Le voici venir avec le seau d’ordures, il avance et le pose près de l’arbre, puis il grimpe sur l’arbre, monte là-haut, et il s’assied là-haut, se met à ôter les échardes de sa main et à enlever les ordures de ses vêtements neufs. Mais il veut voir Jésus.
53 Il a dit: «Vous savez quoi? Je me souviens que Rebecca m’avait dit que ce gars était un prophète. Eh bien, je crois qu’il y a un canular quelque part là-dedans (Les gens croient encore la même chose.) Il y a un canular quelque part là-dedans. Ces disciples, d’une façon ou d’une autre, montent cela parmi eux, quelque chose de ce genre. Ils vont chercher quelqu’un qu’Il connaît, et Il lui dit ces choses. Ainsi je–je sais... Vous savez quoi? Je vais vous dire ce que je vais faire. Je vais juste me dérober à la vue de ce gars.»
Ainsi, il s’est assis là où deux branches se croisent. Et, vous savez, c’est un bon endroit où vous asseoir un moment, là où deux voies se croisent: la vôtre et celle de Dieu. Prenez votre décision à partir de là. Il s’est donc assis là sur cette branche, puis il a tendu la main et a saisi la branche du grand sycomore (le sycomore... En fait, c’était un olivier.) Il a donc tiré la... Il s’est donc couvert entièrement. Il s’est dit: «Il ne verra pas que je suis assis ici en haut, mais je vais le voir lorsqu’il passera.» Il se couvre entièrement, et il laisse une grosse feuille là, afin qu’il puisse la relever et regarder, comme ceci.
Il s’est donc assis là et il s’est dit: «Eh bien, je serai en mesure de le savoir, parce que d’une façon ou d’une autre, partout où il se trouve il y a beaucoup de bruit.» Vous savez, cela n’a pas changé. Non, il y a généralement beaucoup de bruit là où se trouve Jésus. Alors il s’est dit: «J’entendrai venir le bruit bien longtemps avant qu’il n’arrive là.»
Alors, quelque temps après, il a entendu ce bruit. Et vous savez, devant marchait Pierre, un très grand gaillard, robuste, et qui finalement disait: «Voudriez-vous vous écarter? Nous sommes très désolés. Notre Maître est fatigué. Il a prêché toute la nuit, hier soir. Il a guéri beaucoup de malades. Ecartez-vous, s’il vous plaît. Nous sommes désolés. Vous qui avez des enfants, eh bien, écartez-vous, s’il vous plaît. Notre Maître a encore Son petit déjeuner à prendre ce matin. Voudriez-vous vous écarter? Alors Zachée s’est dit: «Ce n’est pas lui. C’est ce vieux pêcheur illettré auprès de qui j’achetais du poisson. Ce n’est pas lui.» Alors presque à ce moment-là, il s’est dit: «Il doit être un très grand gaillard, aux allures princières, avec une couronne sur la tête et à la démarche ferme, vous savez.» Vous savez, je déteste voir quelqu’un faire de l’épate. C’est un prétentieux. C’est–ce n’est pas un homme de Dieu. Ainsi voici... Mais lorsqu’Il est venu, les gens ont vu un petit Homme humble, non pas un homme au col retourné derrière, avec un turban sur la tête; mais Il était juste un Homme ordinaire, habillé comme un homme ordinaire.
54 Alors, pendant que Jésus s’approchait, Zachée a baissé sa feuille et s’est dit: «Vous savez, il y a quelque chose que j’aime dans cet Homme.» On ne peut jamais Le voir sans qu’on L’aime, peu importe qui l’on est. Je sais que la première fois que je L’ai regardé, c’est par la foi que je L’ai vu, ce qu’Il était. J’ai posé mes mains sur Ses pieds, je L’ai vu mourir là pour moi, et Il a baissé le regard vers moi. Oh! c’était assez.
Zachée a tiré sa feuille en bas et s’est dit: «Oh! s’approche-t-il davantage? Eh bien, il ne pourra pas me voir. Il ne saura pas que je suis ici. Eh bien, il ne le saura pas, parce que s’il me voyait ici en haut... Mais il ne peut pas me voir, parce que je me suis entièrement couvert. Je suis dans cet arbre, moi un tout petit homme assis sur cette branche-ci, je vais l’observer.» Nous Le voyons donc. Il s’approche, juste à Sa manière ordinaire, marchant calmement, avançant. Je peux voir le pauvre petit Zachée regarder en dessous de la feuille de l’arbre, comme ceci, vous savez, Le regardant alors qu’Il s’avance. Au moment où Jésus allait juste passer, Zachée a relevé sa feuille. Jésus s’est arrêté et a dit: «Zachée, descends. Je vais chez toi pour dîner avec toi.»
Non seulement Il savait qu’il était là-haut, mais Il connaissait son nom. Cela régla le problème.
55 «Eh bien, a-t-il dit, souvenez-vous que quand nous franchissions la porte, l’aveugle Bartimée... Quand l’aveugle Bartimée a dit... Il était assis là, pensant comment serait le–le Messie quand Il viendrait, et ainsi de suite; et comment si ces prophètes étaient en vie, il irait leur demander de lui redonner sa vue. Et tout à coup, il a entendu les gens venir, une foule bruyante. Nous y voilà de nouveau. Et il était assis là, tremblant de froid. Vous souvenez-vous de son témoignage? Et il a dit–il a dit: ‘Qui passe?’»
«Et on disait, tout le monde disait: ‘Oh! tais-toi.’»
«Et il a entendu quelqu’un crier: ‘Hé! hé, toi! toi, le prophète galiléen, toi! Nous avons appris que tu ressuscites les morts.’» C’était un sacrificateur. Il a dit: ‘Nous en avons tout un cimetière plein par ici. Viens nous en ressusciter un; nous croirons en toi.’ (Ce même vieux démon est toujours vivant, vous savez.) ‘Nous avons appris que tu as ressuscité les morts. Nous avons ici un cimetière plein d’hommes justes qui sont morts. Viens, ressuscites-en un, nous croirons en toi.’»
56 Cela ne L’a pas du tout dérangé. Il a continué d’avancer. Le fardeau des âmes du monde reposait sur Lui. Il allait au Calvaire, gravissant la colline.
Bartimée a dit: «Qui passe?» Et on l’a bousculé.
Et quelque temps après, une dame gentille et courtoise qui passait a dit: «Oh! pauvre type.»
Il a dit... Oh... Je demandais: «Qui passe, madame?»
–Oh! a-t-elle dit, ne savez-vous pas de Qui il s’agit? Elle a dit: «C’est Jésus de Nazareth.»
–Non, je ne sais pas qui Jésus de Nazareth...
–Le Prophète galiléen?
–Non, je n’ai jamais entendu parler d’une telle Personne.
–Vous savez qui est le Fils de David, ce qu’Il sera quand Il viendra?
–Oh! le Messie?
–Oui.
–Oh! si seulement je pouvais Le voir! Comment savez-vous que c’est Lui?
–Je suis l’un de Ses disciples
57 Et j’aimerais dire quelque chose ici. Ses disciples se montrent toujours courtois envers tout le monde dans leur vie. Voyez-vous? Ils sont prêts à aider quelqu’un, prêts à faire quelque chose pour quelqu’un d’autre, Ses véritables disciples.
Et il a dit: «Oui (Et ce pouvait être... disons que c’était Rebecca.) Mon mari vient d’être sauvé il y a quelques instants, et je suis tellement remplie de joie.»
«Eh bien, vous voulez donc dire que c’est le Messie dont on nous a enseigné qu’Il devait venir, le prophète dont Moïse a parlé? A quelle distance se trouve-t-Il?»
Eh bien, si vous étiez là et aviez vu l’endroit où Bartimée devait être assis, il se trouvait à une bonne distance de 250 yards [225 m], et environ quatre ou cinq mille personnes criaient: «Hosanna au Prophète! Hosanna au Prophète!»
D’autres criaient: «Faites-Le mourir!» Et on Lui jetait des fruits pourris et des choses comme cela. Avec tous ces genres de choses, comment a-t-Il pu entendre: «Fils de David, Jésus, aie pitié! Fils de David, aie pitié!»
58 Imaginons donc que Bartimée se soit dit ceci: «S’Il est ce Messie-là, Il est prophète.» Je peux le voir s’agenouiller, tremblant, et disant: «Ô Jéhovah, Tu es le Messie que j’ai désiré ardemment voir toute ma vie. Et si c’est Lui qui passe, que je Le touche, ô Seigneur. Je ne peux pas arriver là où Il est, mais ma foi peut-elle L’atteindre? Oh! permets-moi de Le toucher, Seigneur!»
A peu près à ce moment-là, Jésus s’arrêta et dit: «Amenez-le ici.» C’était impossible qu’Il l’ait entendu; il était trop loin de Lui, avec toute cette foule qui hurlait; mais sa foi L’arrêta. Et regardez où Il allait, à Jérusalem, avec les péchés du monde sur Lui. Mais, écoutez: la foi d’un mendiant aveugle (Amen) L’arrêta. Et la foi d’une seule personne ici ce soir Le fera descendre de la Gloire jusqu’ici pour faire la même chose.
59 Oh! nous pourrions continuer avec les témoignages, mais il faut que je me dépêche. Oui, j’ai dépassé le temps. Laissez-moi terminer une autre petite déclaration. Ils étaient en train de témoigner. Vous savez quoi? Pendant que ces frères étaient en train de témoigner, il se fit que le diable regarda par-dessus les rampes, quelque part là, de l’autre côté de la colline, et dit: «Oh! oh! oh! oh! je les ai eus maintenant. Ils sont partis sans Lui.» Et c’est ce que l’église a fait aujourd’hui. Nous avons de très grands programmes de construction, tant d’argent, tant de modes, essayant de prendre pour modèle les voisins, si bien que je crains que nous soyons partis sans Lui. Nos vies prouvent cela; nous sommes partis sans Lui.
Le diable a dit: «Maintenant, je peux les avoir.» Alors il s’est mis à souffler son souffle empoisonné. La mer a commencé à descendre directement jusqu’au fond, avec de grosses vagues qui s’élevaient. C’est ce qu’il fait aujourd’hui lorsqu’il vous voit partir sans... Une église avec un tas de théologies formalistes et froides, un «Amen» ferait tourner la tête à quelqu’un, qui se demanderait ce qui est arrivé. Il n’y a pas d’Esprit, il n’y a plus de réunions de prières qui durent toute la nuit, il n’y a plus de fardeau pour les malades, plus de fardeau pour ceux qui se meurent, plus de fardeau pour les pécheurs. Il commence alors à souffler son souffle empoisonné, disant: «Et les jours des miracles sont passés.»
60 Il se met à faire tanguer la petite barque d’un côté et d’autre. «Est-ce vrai? Cela pourrait-il être la vérité? Peut-être que nous sommes dans l’erreur. Peut-être que nos pères qui ont dit de recevoir le Saint-Esprit, peut-être que c’est une erreur. Peut-être que Wesley était un peu hors de lui. Peut-être que Luther était aussi en erreur.»
Knox, Calvin, tous ces hommes, ainsi que John Wesley, prêchaient la guérison divine, et ils croyaient à la guérison divine, ils pratiquaient la guérison divine. Toutes les fois que nous avons eu un réveil, à n’importe quel moment de l’histoire, cela a commencé par la guérison divine. C’est juste. Voyez si Luther guérissait. Tous les autres, tout du long, pratiquaient la guérison divine. Après ils ont organisé la chose, et alors les vents se sont mis à souffler; en effet, quand vous organisez la chose, vous partez sans Lui, et vous avez votre propre théologie à ce moment-là. Voyez-vous? Si vous établissez votre doctrine et vous la terminez par une virgule, disant: «Nous croyons ceci, plus tout ce que Dieu me révèlera.», ça c’est très–très bien. Mais lorsque vous rédigez votre doctrine et la terminez par un point, disant: «Nous croyons ceci et uniquement ça.» Alors vous avez exclu directement Dieu de la chose. C’est juste. Dieu continue simplement d’avancer. Il avance simplement.
61 Aussitôt que Luther a vu la Colonne de Feu, il est sorti de l’église catholique. Qu’ont fait les gens après la mort de Luther? Ils ont formé une organisation sous couvert de Cela. Le Feu se déplaça, et John Wesley vit Cela. Il désirait la sanctification. Il suivit Cela. Cela a quitté les luthériens, Cela a quitté les anglicans, mais il L’a suivie. Qu’ont fait les gens après la mort de Wesley, d’Asbury et des autres? Ils ont formé une organisation. Dieu s’est immédiatement retiré et est allé chez les pentecôtistes. Là, ils ont vu Cela, et ils sont allés de l’avant avec le baptême du Saint-Esprit. Qu’avez-vous tous fait? Vous avez organisé la chose, et Il est en train de se retirer carrément de vous, allant droit de l’avant. Voyez-vous?
Il va carrément de l’avant, parce que vous vous mettez à vous battre, à vous disputer. Lorsque vous faites cela, ç’en est fini de vous. Ç’en est fini de vous, frères. Dieu est amour. «... ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres», avec une main tendue et un coeur ouvert. Certaines des meilleures personnes au monde sont dans ces églises, mais le système de la chose, voyez-vous, c’est ce qui provoque cela. Il y a de bonnes personnes dans l’Eglise catholique, mais c’est le système qui les empêche de servir Dieu.
62 Il les a donc vus, et ils étaient là, ballottés, ayant perdu tout espoir. C’est dans cette condition que vous vous trouvez, dans cette condition avec ce pauvre mortel, ce petit bébé qui est étendu presque mort. Vous là-bas qui souffrez du coeur, du cancer, c’est là que vous en êtes; vous avez perdu tout espoir. Mais vous savez quoi? Malgré tous nos péchés, malgré toutes nos différences, laissez-moi vous donner cette parole d’encouragement avant que nous priions. Il ne les avait pas abandonnés. Il était monté sur la plus haute montagne qu’il y avait, afin de pouvoir veiller sur eux pendant toute leur traversée; Il était assis là-haut, veillant.
Lorsqu’Il est mort au Calvaire, frère, Il ne nous a point abandonnés. Il a gravi la colline du Calvaire, au-delà de la lune et des étoiles, au-delà de la voie lactée blanche, jusqu’à ce qu’Il s’est assis à la droite de Dieu au Ciel, et Son oeil est sur le moineau, et je sais qu’Il veille sur nous ce soir. Il n’était pas allé si loin que ça. Il a vu qu’ils étaient en difficulté. Il a vu que le diable était sur le point de les avoir. Il voit que le diable est sur le point de vous avoir tous. Il voit que c’est tout près; vous allez prématurément dans la tombe. Certains d’entre vous y vont comme pécheurs, si vous ne vous repentez pas. Certains d’entre vous iront prématurément, parce que la maladie de Satan s’est introduite et vous a ôté la vie. Mais, rappelez-vous, Il est assis dans les lieux célestes, cependant; Il veille, attendant de confirmer Sa Parole. Il veille sur Elle pour La confirmer. Est-ce juste?
63 Qu’est-il arrivé? Lorsque les rames se sont brisées, le mât est tombé, le petit bateau était plein d’eau... C’est dans cette même situation que nos églises se trouvent ce soir: pleines d’eau. On se dispute au sujet de toutes sortes de baptêmes et tout le reste, on est plein d’eau. On baptise de telle manière, on asperge, on déverse [de l’eau], et on se dispute, on discute, on fait des histoires; les rames sont brisées, les voiles sont emportées, et il n’y a plus de vent impétueux. Si ce vent souffle, il ne pourrait nous conduire nulle part. Vous y êtes, voyez-vous; tout est perdu.
Mais Le voici venir, marchant sur l’eau (Oh! la la!), marchant sur l’eau. Et qu’ont pensé les disciples lorsqu’ils L’ont vu venir, marchant sur l’eau? Ils ont pensé qu’Il était un revenant. Ils ont dit: «Oh! c’est un fantôme. Oh! nous sommes effrayés. Nous avons peur qu’il atteigne directement... Oh! c’est sinistre. N’ayez rien à voir avec cela. C’est–c’est–c’est de la télépathie mentale. C’est–c’est de la divination.» Ce qu’ils ont fait à l’époque, c’est exactement ce qu’ils font maintenant, la même chose. Ils en ont peur. «Eh bien, notre église n’enseigne pas cela. J’ai peur de cela.»
Or, la Bible enseigne cela. S’Il pouvait parler ce soir, savez-vous ce qu’Il dirait? N’ayez pas peur, c’est Moi. Et si c’est Lui, Il fera les mêmes oeuvres qu’Il avait faites. Jésus a dit: «Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas. Mais si Je fais les oeuvres de Mon Père, alors croyez les oeuvres.»
64 Si je vous disais (Ecoutez, alors qu’on termine), si je vous disais que l’esprit d’un artiste était en moi, eh bien, vous vous attendriez à ce que j’aille là et que je peigne un tableau, comme cet artiste, si cet esprit est en moi. Est-ce juste? Si je vous disais que l’esprit d’un mécanicien était en moi, vous vous attendriez à ce que par le son de ce moteur, je décèle ce qui ne marche pas. Si je vous disais que l’esprit de John Dillinger est en moi, je porterais des armes, et ce serait dangereux de se tenir devant moi, si cet esprit était en moi. Si je vous disais que l’Esprit de Jésus-Christ était en moi, alors je ferai les oeuvres de Jésus-Christ, Son Eglise fera de même, parce que c’est Sa Vie en Elle.
Eh bien, ce qu’Il était alors, et ce dont ces gens ont témoigné, s’Il fait cette même chose ce soir, comprendrez-vous que votre foi L’a appelé de la gloire jusque dans cette salle ce soir? Accepterez-vous cela? Alors que diriez-vous? N’ayez pas peur, c’est Moi. C’est ce qu’Il dirait.
65 Certains d’entre vous disent: «Qu’est-ce, Frère Branham?» Je–je... Chaque soir, lorsque cette réunion commence, je perçois que quelqu’un dit: «Tu sais, je crois qu’il lit leurs pensées.»
Un autre dit: «C’est de la télépathie.»
Un autre dit: «C’est absurde.»...?...
Frère, vous êtes seulement en train de sceller votre propre condamnation. S’Il pouvait parler Lui-même... Si ce n’est pas ça la même Parole qu’Il... Combien savent que Jésus-Christ est la Parole de Dieu? «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous.» Est-ce juste? Combien savent que dans Hébreux, chapitre 4, la Bible déclare que la Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants? Il s’agit de la prédication. Elle coupe en tranches–elle coupe avec les deux tranchants, faisant des allées et venues.
Certaines personnes pensent que l’humilité, c’est quelque chose qui consiste à être efféminé. Non, non. Vous comprenez mal cela. Jésus, l’Homme le plus humble qui ait jamais vécu, pouvait tresser des cordes, regarder les gens avec colère et les chasser du temple. Oui, oui. Certainement.
66 Vous dites: «Il avait de la compassion.» Effectivement. Pourquoi est-Il passé au milieu des milliers de gens qui étaient étendus là, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, pour aller trouver un homme qui était étendu sur un grabat, qui souffrait peut-être de la prostatite? Cet homme pouvait marcher. Il a dit: «Lorsque je descends, quelqu’un me devance.» Il... Cela n’allait pas le tuer; il souffrait de cela depuis trente-huit ans. La Bible dit que Jésus a traversé cette grande multitude d’estropiés, d’aveugles, de boiteux et de paralytiques. Est-ce juste, frères? Un Dieu compatissant passait au milieu de ces genres de personnes pour aller trouver un homme qui était couché sur un grabat!
Combien savent ce qu’est un grabat? J’ai été élevé sur un grabat, voyez-vous, ainsi... Et puis, vous... Il était couché sur ce grabat... Et voilà qu’il était étendu là. Et Jésus a regardé tout autour jusqu’à ce qu’Il le trouvât, et la Bible dit qu’Il savait qu’il était dans cet état. Et Il a dit: «Veux-tu être guéri?» Pourquoi pas un estropié? Qu’en était-il de cette femme-là qui avait un bébé mourant? Qu’en était-il de ceux-là? Que–Qu’en était-il des autres? «Veux-tu être guéri?»
Il a dit: «Je n’ai personne pour me jeter dans l’eau. Lorsque j’y vais, quelqu’un d’autre y descend.» Jésus a dit: «Tu souffres de cela depuis trente-huit ans.»
«C’est juste.»
«Très bien. Prends ton lit et rentre chez toi.» L’homme n’a pas du tout posé des questions. Il a simplement pris son lit et il s’en est allé. Est-ce juste?
67 Et les pharisiens et la cour de Sanhédrin (l’église) L’ont interrogé. «Qu’en est-il de tous ceux-ci?»
Il a dit: «En vérité, en vérité, Je vous le dis: ‘Je peux... Le Fils ne peut rien faire de Lui-même; mais Il ne fait que ce qu’Il voit faire au Père, et tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement.» Voilà la compassion. La compassion consiste à se conformer à la volonté de Dieu, ce n’est pas la sympathie humaine, mais la compassion. Oh! ce sont deux mots totalement différents: la sympathie et la compassion. Voyez-vous? Si ce n’était pas le cas, c’est que Jésus a sûrement fait une terrible erreur lorsqu’Il a fait cela. Voyez-vous?
Vous devez donc comprendre que le Christ compatissant... Il a guéri aussi chacun de vous. Vous êtes tous libres, si vous pouvez croire cela. Maintenant, croyez-vous que ceci est la Parole de Dieu, et que c’est exactement ce que Jésus a fait, ce dont ils ont rendu témoignage? Levez la main.
68 Eh bien, s’Il se tenait ici, Celui qui a écrit la Parole, s’Il se tenait ici, et qu’Il vous parlait et qu’Il vous confirmait qu’Il se tenait juste ici sur l’estrade, seriez-vous disposé à L’accepter et à dire: «Cela règle le problème pour moi; je...»? S’Il se tient ici, Lui qui a écrit la Parole, et a dit: «Là où deux ou trois sont assemblés en Mon Nom, Je serai au milieu d’eux... Et ils les feront aussi les oeuvres que Je fais.»... Est-ce juste? Saint Jean 14.7, 14.8: «...les oeuvres que Je fais.»
Maintenant, voici un grand défi devant nous, comme l’a dit notre frère, mille neuf cents personnes. Il y a une Bible ici sur le pupitre. Voici deux ou trois feuilles de papier d’une certaine espèce, avec quelque chose, je ne sais même pas ce qu’il y a dessus. Cela appartient à certains frères ici. Voici une Bible. Il y a mille neuf cents personnes. Je ne connais personne ici. Je ne vois personne que je connais dans cet auditoire. Si vous m’êtes tous étrangers, levez la main.
69 J’aimerais même, peut-être si j’en avais le temps, demander à ce ministre qui était à l’un des entretiens privés ce matin, de se mettre debout pour vous dire ce que le Saint-Esprit a fait là ce matin, sans l’ombre d’un doute, ce qu’Il a fait, lorsqu’Il est allé dans le passé et a fait sortir, a montré, a révélé, et... Mais si vous croyez que Jésus-Christ demeure dans Son peuple...
Ecoutez. Tout ce que Dieu était, Il l’a déversé en Christ. Croyez-vous cela? «En Lui habitait corporellement la plénitude de la Divinité.» Croyez-vous cela? En effet, Il était–Il était–Il était Dieu. Il était–Il était le Fils de Dieu, mais cependant Il était Dieu. Dieu a changé de forme d’un Esprit, et Il a dressé Sa tente, et a commencé... Il est devenu nous. Il est devenu nous afin que nous, par Sa grâce, devenions Lui. Amen. Frère, les gens saisissent certainement cela. Voyez-vous?
70 Dieu a été fait chair, afin que nous puissions... 1 Timothée 3.16: «Sans contredit, le mystère de la piété est grand, car Dieu a été manifesté dans la chair, cru dans le monde, et–et est parti... a été reçu dans la gloire.» Dieu rendu manifeste...
Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même. Ainsi tout ce que Dieu était, Il l’a déversé en Jésus; et tout ce que Jésus était, Il l’a déversé dans l’Eglise. C’est la raison pour laquelle Il nous a ordonnés de baptiser. Il a dit: «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.» Pourquoi? Non pas trois dieux différents, mais trois offices du même Dieu: la Paternité, la Filiation, la dispensation du Saint-Esprit. Eh bien, Père, Fils, et Saint-Esprit, c’est Dieu. Non pas trois ou quatre ou cinq Dieux différents, mais un seul Dieu manifesté dans trois manifestations d’un seul Dieu: Père, Fils, et Saint-Esprit; la trinité.
Maintenant, nous voyons que ce même Dieu qui, autrefois, était dans la Colonne de Feu, était le même Dieu qui était en Jésus, parce qu’Il a dit: «Avant qu’Abraham fût, JE SUIS. Je suis le Rocher qui était dans le désert.» Et Il a dit: «Je viens de Dieu et Je retourne à Dieu. En ce jour-là, vous connaîtrez que Je suis dans le Père, que le Père est en Moi, Moi en vous, et vous en Moi.» Nous y sommes, tout à fait, Dieu en nous, Dieu en vous, ce même Dieu.
71 L’ennui est que vous les pentecôtistes, vous les baptistes, vous les méthodistes, vous n’avez pas reconnu le privilège que Dieu vous a accordé. Ecoutez-moi. AINSI DIT LE SEIGNEUR, croyez cela de tout votre coeur. Il l’a promis pour le dernier jour. Depuis deux mille ans, cela n’est pas arrivé; en effet, la Bible dit que ça ne se ferait pas. Mais Jésus a dit... Ce qui arriva au temps de Sodome, lorsque cet Ange vint, qu’Il tourna le dos à la tente, demanda Sara et dévoila ce qu’elle avait dit dans la tente... Combien savent cela? Jésus a dit: «Ce qui arriva au temps de Sodome arrivera pareillement à la Venue du Fils de l’homme.» Quand? Juste avant que Sodome ne fût brûlée. C’est juste avant que ce monde ne soit brûlé. L’ensemble du monde incrédule sera... entrera dans le chaos et brûlera dans un feu ardent. Nous le savons. Et juste avant ce temps-là...
Rappelez-vous, AINSI DIT LE SAINT-ESPRIT, ceci est votre dernier signe. Notez cela dans votre Bible. Et si quelque chose se lève en dehors de ceci, qui soit plus grand que ceci, traitez-moi de faux prophète.
C’est une forte déclaration. Je fais attention à ce que je dis. Je suis en contact avec plus de dix millions de gens à travers le monde, voyez-vous, je dois donc dire cela; et je sais que je ne l’ai pas dit de moi-même.
72 Maintenant, Il est ici. Je ne peux pas vous guérir. Je n’ai rien avec quoi vous guérir. Mais Celui qui vous a guéris est ici, essayant de vous amener à croire cela et à accepter cela. Maintenant, je vous demande, en tant que mon frère, ma soeur, au Nom de Jésus-Christ, de croire ce message de l’Evangile.
Et si vous ne voulez pas me croire parce que je ne suis pas membre de votre dénomination... Je ne suis membre d’aucune dénomination. Je suis méthodiste. Je suis–je suis pentecôtiste, méthodiste, nazaréen, pèlerin de la sainteté. Voyez-vous? Je suis votre frère. Je suis mennonite, amish. Je suis–je suis tout cela. Voyez-vous? Je suis votre frère. Voyez-vous? Je suis de l’Assemblée, de l’Eglise de Dieu. Chacun de vous, les braves frères qui avez aidé... C’est vous qui avez parrainé mes réunions à travers le monde, et qui êtes restés derrière moi dans les champs missionnaires à l’étranger, et m’avez soutenu. Frères, je suis juste ici pour montrer que je suis votre frère. Je suis–je suis pour vous à cent pour cent. Je suis heureux à votre sujet ce soir, en cette heure très sombre, de savoir que vous êtes des hommes et des femmes de Dieu, assis ici pour représenter ce glorieux Evangile que nous prêchons. N’ayez pas honte, frères. Vous avez la Vérité. Tenez-vous-en à Cela. Ne vous En détournez ni à droite ni à gauche. Tenez-vous-en simplement à Cela.
73 Combien là-bas sont malades et n’ont pas de cartes de prière? Faites voir la main, où que vous soyez. Dans la Bible, il y avait une femme, comme nous l’avons dit l’autre soir, qui n’avait pas de carte de prière; mais elle s’était dit: «Je crois cette histoire au sujet de cet Homme. Si je peux toucher Son vêtement, je serai guérie.» Combien connaissent cette histoire? Lorsqu’elle Le toucha, elle se retira et s’assit.
Et Jésus dit: «Qui M’a touché?»
Et Pierre Le reprit, disant: «C’est tout le monde qui Te touche.»
Il a dit: «Mais Je me suis affaibli.»
Combien savent que cette «vertu» signifie la «force»? ... faible, Il s’est affaibli. C’est la raison pour laquelle vous...?... aller. Bientôt (voici cela revenir) je quitterai les champs missionnaires. Mon ministère va changer. Je ne peux pas être un évangéliste et un voyant en même temps. Cela place les gens sous une fausse espérance. (C’est deux fois.) Maintenant... (Oh! la la! j’aurais souhaité que cela ne se fasse pas.) Mais, écoutez...
74 Eh bien, dans cet auditoire, pour ce soir, si Dieu montre un signe comme cela, prouvant qu’Il est ici avec nous, allez-vous tous croire cela de tout votre coeur?
Si donc cette femme a touché Son vêtement, et qu’ensuite Il s’est retourné et lui a dit qu’elle souffrait d’une perte de sang, et a dit... Il n’a jamais dit: «C’est Moi qui ai fait cela.» Il a dit: «C’est ta foi qui a fait cela.» Est-ce juste? Maintenant, c’est votre foi qui fera cela. Est-ce juste? C’est votre foi qui fait cela.
Et avez-vous remarqué vos ecclésiastiques ici présents, les ministres, ce soir? Chaque soir, ils sont assis ici derrière moi, pour prier pour moi, au lieu de sortir là pour être appelés dans la ligne. Il y a plusieurs d’entre eux qui sont déjà guéris. Je le sais. Ils sont aussi malades; ce sont des nécessiteux. Mais ils privilégient d’abord leurs congrégations. Ce sont des bergers. Eh bien, croyez.
75 Maintenant, combien savent qu’Il est ce soir ce même Souverain Sacrificateur qu’Il était à l’époque? Où se trouve-t-Il? Assis à la droite du Père (Est-ce juste?), un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par quoi? Par le sentiment de nos infirmités. Est-ce vrai? Il peut être touché par le sentiment de nos infirmités. Très bien. S’Il peut être touché, et qu’Il est le même Souverain Sacrificateur, comment agira-t-Il ce soir si vous Le touchiez? De la même manière qu’Il le fit à l’époque. Est-ce juste? Que tous ceux qui croient cela disent... lèvent la main. C’est partout, tout autour. Très bien.
Maintenant, je vais simplement attendre un instant. J’attends que l’auditoire se calme et soit révérencieux. Le Saint-Esprit est très timide. Oh! il suffit d’un petit rien, et Il–Il s’en ira. Il me quittera tout simplement, alors je serai obligé de m’en aller. Croyez.
76 Maintenant, vous frères, disais-je, qui n’avez pas de cartes de prière, levez la main. Je pense qu’il n’y a pas... prière. Je ne pense pas qu’il ait distribué des cartes de prière, n’est-ce pas? Nous allons les distribuer demain ou dimanche, l’un ou l’autre jour, pour le service de dimanche après-midi, ou plutôt demain, à n’importe quel moment que le Seigneur conduira.
Maintenant, priez. Vous direz: «Souverain Sacrificateur?» Non pas William Branham. William Branham est un homme, un pécheur sauvé par grâce, exactement comme vous. «Mais, Seigneur, je crois que cet homme m’a dit la vérité. C’est la Bible. Il me dit que ceci est le jour pour lequel Dieu a promis cela.»
Eh bien, je veux d’abord certains d’entre vous qui n’êtes pas estropiés, et ensuite nous en arriverons aux estropiés après. Maintenant, si je regardais par ici et disais: «Cette petite fille, elle est estropiée.» Je dirais: «Ce petit garçon par ici qui porte cet appareil orthopédique à la jambe...» Je pourrais deviner cela. Je pourrais dire: «C’est probablement la polio qui l’a mis dans cet état.» Oh! certainement, tout le monde peut voir cela. Voyez-vous? «Ce garçon est estropié; cette femme est estropiée.» Sûrement, tout le monde voit cela. Certainement. Ce ne serait pas un miracle. Mais qu’en est-il de vous là qui semblez être en très bonne santé? Il s’agit de celui-là. Il s’agit de celui-là. Priez maintenant.
77 Maintenant, notre Père céleste, voici un tas de mouchoirs qui sont posés ici, qui représentent les malades. Et ils les apportent, parce que dans la Bible, on retirait du corps de Paul des mouchoirs et des linges, et la Bible dit que les esprits impurs sortaient des gens. Les démons les quittaient. Ils étaient guéris. Ces gens, dans un autre âge, ont cru la même chose. Pour T’avoir vu agir en Paul, ils ont reconnu qu’il était Ton serviteur. Et cela fait longtemps que Paul est parti dans la gloire, ô Seigneur; mais Tu es toujours le même Saint-Esprit qui était sur lui. Tu as promis que Tu ferais les mêmes choses, et Tu les fais maintenant.
Maintenant, un écrivain a dit que lorsqu’Israël était séparé de la Terre promise et que la mer Rouge les empêchait d’y accéder, Dieu a baissé le regard au travers de cette Colonne de Feu avec des yeux de colère, et la mer Rouge a eu peur et a reculé. Et les enfants d’Israël l’ont traversée pour entrer dans la Terre promise. Maintenant, Seigneur, regarde ce soir au travers du Sang de Jésus, et lorsque tous ces mouchoirs seront posés sur les gens, que ces démons aient peur et qu’ils reculent, et que les malades traversent pour entrer dans la bonne promesse de la guérison divine. Comme Tu l’as dit: «Je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé» Accorde-le, Seigneur, je prie au Nom de Jésus-Christ. Amen.
78 Maintenant, pendant que nous sommes assis, je veux que tout le monde soit révérencieux et calme. Soyez révérencieux, calmes et simplement en prière. Et dans votre coeur, dites: «Seigneur Jésus, laisse-moi toucher Ton vêtement. Je sais que frère Branham ne me connaît pas. Il ignore qui je suis, ou là où je suis, ou tout à mon sujet. Mais si Tu tournes simplement... Et il me dit que nous lisons là où il est écrit que les gens naissent dans le monde pour certaines choses, pour certaines époques. Il a dit que depuis qu’il était un tout petit garçon, et vous avez entendu que ces choses se produisent, que... Si Tu veux simplement me laisser toucher Ton vêtement, et qu’ensuite Tu parles au travers de frère Branham, et que Tu permettes qu’il me dise la chose pour laquelle je prie, pourquoi je suis ici, et l’une ou l’autre chose, je croirai en Toi.» Dites simplement cela. Dites: «Je ne doute pas, Seigneur, mais je suis dans le besoin.» Ayez simplement la foi et croyez. Simplement... Nous attendons humblement, tendrement, nous attendons; personne ne fait pression maintenant, soyez simplement–soyez simplement calmes.
Maintenant, si tout le monde peut voir ce que je vois, si vous voulez regarder... Il y a un homme assis juste là derrière. Premièrement, il souffre des troubles cardiaques. Et puis, il a un caillot de sang à la poitrine. Je pense qu’il va manquer la chose. Il vient du Michigan. Monsieur Hannah, levez-vous, monsieur. Recevez votre guérison. Jésus-Christ vous rétablit. Pendant que vous êtes debout, monsieur, sommes-nous, vous et moi, inconnus l’un de l’autre? Levez la main. Ces choses qui ont été dites, est-ce que tout ce qui a été dit était vrai? Agitez la main comme ceci vers l’auditoire. N’est-ce pas que vous étiez en train de prier Dieu de vous toucher, Lui le Souverain Sacrificateur? Si c’est vrai, agitez la main comme ceci. Vous êtes guéri.
79 L’homme est à quarante pieds [environ 12 m] de moi; qu’a-t-il touché? Qu’a-t-il touché? Cela confirme-t-il la Bible, frères? Il est le Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités. Croyez-vous cela? Eh bien, quelqu’un d’autre quelque part prie. Je ne peux dire quelque chose que lorsque je vois cette Lumière, et que je sens votre esprit tirer. Ce n’est pas moi qui choisis; c’est le Père. Moi, je parle simplement. Mais si je ne fais pas les oeuvres de Jésus-Christ, alors je ne suis pas Son témoin. Maintenant, je ne suis pas tenu de faire cela. C’est [cela] mon ministère. Ces hommes ne sont pas tenus de faire cela. Ils ne le feront pas. Il n’y a pas... Et je dirais ceci au Nom du Seigneur. Il n’y en a pas eu, et il n’y aura pas jusqu’à ce que je serai parti; c’est exactement ce qu’Il m’a dit lorsqu’Il a ordonné cela.
Un homme assis juste ici derrière est couvert de l’ombre de la mort. Il vient d’être opéré d’un cancer, mais cela n’a pas réussi. Monsieur Holtzinger, levez-vous et croyez. Vous suis-je inconnu, monsieur? Levez la main. Ces choses sont-elles vraies? Est-ce que tout est vrai? Agitez la main comme ceci si c’est vrai. Croyez au Seigneur Jésus-Christ, partez et soyez en bonne santé. Croyez de tout votre coeur.
80 Il y a l’esprit du cancer quelque part; on peut sentir que c’est l’ombre de ce démon. Ce n’est pas moi. Eh bien, arrêtez de penser cela. Ce n’est pas moi; c’est Lui.
Tenez, regardez cette Lumière. Ne voyez-vous pas cette Lumière, frère? Regardez, vous qui êtes debout là derrière. Voyez-vous Cela? Elle est juste au-dessus de cet homme qui est assis là et qui porte une cravate rouge. Cet homme souffre de la leucémie. Si c’est juste, levez-vous, monsieur. Vous étiez assis là, en train de prier pour cela; levez-vous, si ces choses sont vraies. Sommes-nous des inconnus l’un de l’autre? Agitez la main de part et d’autre. Les choses qui vous ont été dites, sont-elles vraies? Agitez de nouveau la main. Croyez au Seigneur Jésus-Christ et soyez guéri. Voyez-vous?
Regardez. Regardez ici. Voyez-vous cette dame qui est assise juste ici? Vous priez pour ce bébé. Sans l’aide de Dieu, le bébé ne peut pas vivre. Croyez-vous que je suis prophète de Dieu, Son serviteur? Si je vous dis de quoi souffre ce bébé, allez-vous croire qu’il va se rétablir? Si vous êtes suffisamment en contact pour croire, le bébé a la maladie bleue. Si c’est juste, levez la main, soeur. Croyez-vous maintenant? Posez votre main sur lui, tel que vous l’avez. Ô Dieu, je réprimande ce démon. Que ce bébé vive au Nom de Jésus-Christ.
81 Tenez, cette femme était très malade, cette dame qui est étendue ici. Tournez-vous de ce côté, soeur. Juste ici. C’est comme si c’est la personne la plus malade du groupe. Vous étiez en prière. Croyez-vous que je suis Son prophète, Son serviteur?
J’ai vu venir un fauteuil roulant quelque part. Il s’agit de cet homme qui est assis juste là. Il a eu une attaque. Il est prédicateur. Il ne peut pas... Monsieur Fergusson, croyez-vous au Seigneur Jésus?...?... Je ne guéris pas les gens.
Excusez-moi, madame. Je devais mentionner cela, je sais que vous êtes très malade. Certainement, votre soeur ici présente veille sur vous; elle vous aime. Vous êtes couverte de l’ombre de la mort. Vous le savez. Sans l’aide de Dieu, vous ne pouvez pas vivre; les Mayo le savent, n’est-ce pas? Vous venez de chez les Mayo. Vous avez été chez les Mayo là-bas, à la clinique Mayo. Le cancer est en train de vous tuer. On vous a amenée ici pour cette réunion; c’est vrai, n’est-ce pas? Votre soeur peut témoigner de cela.
82 Je ne peux pas vous guérir, mais laissez-moi vous poser une question. Une fois, trois lépreux étaient assis à une porte, lorsque la Samarie était assiégée par les Syriens. Ils ont dit: «Quoi! resterons-nous ici jusqu’à ce que nous mourions? Si nous restons ici, nous allons certainement mourir. Si nous entrons dans la ville, nous allons mourir de toute façon, car, les gens, là-bas mangent leurs enfants les uns les autres à tour de rôle.» Mais ils ont dit: «Et si nous descendons au camp de l’ennemi? S’ils nous tuent, nous allons mourir de toute façon. Mais si nous–si on nous épargne la vie, nous vivrons.» Dieu a honoré cela, n’est-ce pas? Ils ont été épargnés et bien épargnés.
De même ce soir, vous êtes dans la même situation. Les Mayo vous ont abandonnée, madame Mason. C’est étrange que je vous connaisse, que je sache qui vous êtes. Eh bien, je voudrais cependant vous demander... Ils vous ont abandonnée. Ils ne peuvent rien faire pour vous. Si vous restez là, vous allez mourir. Si vous allez chez les Mayo, vous allez mourir. On ne vous demande pas d’aller chez l’ennemi. Vous semblez être... venue ce soir à la maison du Père pour être guérie. Croyez-vous de tout votre coeur? Alors, levez-vous et prenez cette civière, sortez d’ici et rentrez chez vous. Vous êtes guérie.
83 Qu’en est-il de vous, madame qui êtes là sur cette civière, qui regardez par ici? Croyez-vous que je suis Son prophète? Oui. Croyez de tout votre...?... que cette vieille cécité-là va vous quitter? Croyez-vous? Croyez-vous que je suis prophète de Dieu? Alors, levez-vous de là, au Nom de Jésus-Christ...?... La voilà...?... la femme...?... Croyez-vous? Tout le monde, croyez-vous de tout votre coeur? Venez ici, frères. Descendez-là imposer les mains à ces...?... Descendez-là. Descendez imposer les mains à...?... J’aimerais vous poser une question. Est-ce que ce sont là les oeuvres de Jésus-Christ? Levez la main et dites «Amen.» Voici les serviteurs de Dieu qui descendent pour faire l’imposition des mains pendant que je prie...?...
Chacun de vous qui êtes dans les fauteuils roulants, peu importe où vous êtes, voici votre heure. C’est le moment de votre guérison. Je vais prier. Que l’auditoire se mette debout, et si vous croyez, peu m’importe qui vous êtes... Que chacun de vous, les hommes de Dieu, descende là imposer les mains à ces gens. Je vais prier pour eux pendant que vous leur imposez les mains. Regardez les fauteuils roulants et les lits de camp...?... Imposez-leur les mains, frères. Dieu Tout-Puissant, Toi qui as ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts et qui as triomphé de chaque ennemi, du diable... je défie chaque démon... Sors de ces gens...?... Nom de Jésus-Christ. Quitte-les, Satan. Ils sont guéris; Christ...?... les a guéris... Parce que nous sommes les...?...