Dès Ce Moment
1 Tous mes remerciements, frère. Bonsoir, mes amis. C’est un privilège d’être de retour dans la maison du Seigneur ce samedi après-midi, de jouir des bénédictions du Seigneur. Et je voudrais dire que nous avons certainement passé un moment merveilleux ce matin au déjeuner. J’aime vraiment... J’aime l’amour. Et c’est le... Comme Dieu est amour, quand Il projette Son amour vers nous, alors, oh! comme c’est doux! Communier tout simplement autour de bonnes choses de Dieu, c’est si merveilleux. Eh bien, je crois que je suis un peu bruyant pour vous les Canadiens conservateurs. Pardonnez-moi donc pour ma façon peut-être rude de monter à l’estrade, et pour mes habitudes. Ainsi... Et quelqu’un m’a demandé une fois, il a dit... Nous parlions des nationalités, et il a dit: «Frère Branham, quelle est votre nationalité?»J’ai dit: «Irlandaise.» Et j’ai dit: «Eh bien, si le... Si un Irlandais peut être sauvé, il y a alors de l’espoir pour le monde entier, la race humaine tout entière a une chance, si un Irlandais peut être sauvé.»
2 Ainsi, de venir ici chez vous les Norvégiens, les Scandinaves, les Allemands et que sais-je encore, c’est certainement une merveilleuse chose pour nous, de venir communier autour des bénédictions de Dieu. Et, vous savez, là dans ce–ce glorieux pays, nous ne serons ni Norvégiens ni Irlandais, nous serons alors différents. Nous serons changés. J’en suis si heureux. Et depuis que je me suis converti et que j’ai donné ma vie au Seigneur Jésus, il y a quelque 30 ans, quand je n’étais qu’un garçon... Et si j’ai eu un regret dans ma vie, le plus grand regret que je... j’en ai beaucoup. Mais mon plus grand regret, c’est de n’avoir pas donné ma vie au Seigneur Jésus quand j’étais plus jeune. J’avais peut-être vingt ans, environ, quand j’ai pris cette décision. Mais si j’avais fait cela lorsque j’avais l’âge de ce petit garçon assis ici, je pense que peut-être j’aurais pu gagner plus d’âmes pour Lui. Et si à la fin de la route je suis rejeté, s’Il ne me laisse pas entrer, je vais–je L’aimerai de toute façon, parce que je L’aime vraiment, parce que je L’aime.
3 J’ai demandé à frère Mercier d’apporter quelques exemplaires du témoignage sur la vision que le Seigneur m’a donnée tout récemment. J’aimerais appeler cela une vision, car j’hésite un peu à dire autre chose. Car cela donnerait l’impression que je cherche à imiter le–le grand apôtre Paul, qui a été ravi au–au troisième ciel. Mais j’étais couché sur le lit quand cela est arrivé, et j’avais bien dormi pendant la nuit. Et, comme nous le savons, j’ai eu beaucoup de visions, mais celle-ci n’était pas comme les autres que j’ai déjà eues. J’avais toujours eu un peu peur de la mort. J’aime tellement les gens que je me disais... Ce n’est pas que j’avais peur du fait que je n’étais pas sauvé, mais je–je ne voulais pas devenir un esprit. Je voulais rester toujours un homme. Et alors, quand j’ai été... Quel que fût cet endroit où j’étais, ce n’était pas très loin, c’était quelque part, dans une autre dimension.
4 Et quand nous quittons ce corps, nous ne devenons pas des esprits: «Si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous en avons une autre qui attend.» Voyez? Dieu a un autre genre de corps dans lequel nous sommes tout aussi réels que nous le sommes ici même. Depuis lors, cela a ôté de mon esprit tous les désarrois. Et maintenant, n’eussent été mes enfants et l’Evangile... Eh bien, je dirais d’abord l’Evangile, et ensuite mes enfants et ma femme, mes bien-aimés ici, j’accepterais bien cela n’importe quand. En effet, là, il n’y a pas de maladie, pas de tristesse, pas de–pas de péché, rien. C’était la perfection.
Et, oh! combien j’aime y penser! Et pendant que j’étais là, je me suis dit: «Si jamais je retournais, je contraindrais les gens à venir ici; je les persuaderais de toutes les manières possibles de venir à cet endroit.» Mes amis, ne manquez pas cela. C’est–c’est l’endroit le plus glorieux de tous. Vous aurez tout manqué.
Il se peut que vous soyez un homme d’affaires prospère. Il se peut que vous soyez un homme de bien ou une bonne femme, un bon garçon ou une bonne fille, mais ne manquez pas le Ciel. Croyez au Seigneur Jésus-Christ avec tout ce qui est en vous.
5 Et maintenant, je ne suis pas très formaliste, car, vous savez, Dieu n’est pas formaliste. C’est la Bible qui le dit. Nous n’avons donc rien de formaliste. Là chez nous, nous... il n’y a pas de formalisme. J’ai trois beaux enfants à la maison, et mon fils Billy est avec moi. Et nous formons simplement une grande famille des gens qui aiment le Seigneur de tout leur coeur. J’ai un petit garçon d’environ... Il a eu... Il a eu six ans hier. Et... Mais six ans avant qu’il ne vienne, le Seigneur m’avait dit que j’aurais ce fils et que je devrais lui donner le nom de Joseph. Et le petit garçon a déjà des visions et dit des choses qui effectivement s’avèrent être la parfaite vérité. Juste... Un jour, il me faudra... J’espère descendre avec lui jusqu’au Jourdain, puis prendre mon char et monter. J’espère qu’il s’écriera: «Mon père, mon père, chars d’Israël et leur cavalerie.» Mes fillettes, l’une d’elles n’est plus si petite. Elle a déjà quatorze ans. Ce sont des filles à papa; vous savez combien nous aimons nos enfants.
6 Il y a quelque temps, j’étais simplement en train de réfléchir. J’ai rencontré un ami cet après-midi ou un homme qui s’est présenté comme monsieur Pedigrew. Il porte le même nom qu’un brave ami ministre baptiste là, à Louisville, dans le Kentucky, le Docteur Pedigrew. En parlant un jour, je pensais à l’époque où... Frère Pedigrew était toujours un fin diplomate dans son parler. Il était d’une précision et d’une concision vraiment spontanées, vous savez. Et–et il utilisait une très bonne grammaire, comme s’il avait enseigné Webster. Et–et moi, je–et j’utilisais mes vieilles expressions du Sud: les his et les hain’t et les tote et les fetch et les carry, etc. Et il a dit: «Billy, je pense que tu peux perfectionner un peu ta grammaire.» J’ai dit: «Eh bien, je vous assure, Docteur, ai-je dit, j’ai été... Je pense que c’est juste. Mais, ai-je dit, j’ai été élevé dans une famille de dix enfants et je n’ai pas reçu d’instruction. Depuis que le Seigneur m’a appelé, je n’ai pas eu le temps de m’y mettre.»Il a dit: «Eh bien, je pense que les gens vous apprécieraient davantage. Ce soir, vous avez utilisé cette expression, vous avez dit... Vous avez dit: ‘Les gens qui passaient par cette polepit (chaire) [au lieu de pulpit.]...’» Et il a dit–il a dit: «Les gens vous apprécieraient davantage si vous disiez pulpit [chaire].»J’ai dit: «Monsieur, c’est peut-être vrai, mais j’aimerais vous donner un avis contraire.» Voyez? «J’ai dit que cela importe peu à ces gens-là que je dise pulpit au lieu de polepit, tant que je mène une vie correcte et que je manifeste ce dont je parle. C’est l’essentiel.» C’est l’essentiel.
7 Ce–ce n’est pas la grammaire qui compte. Ce qui compte, c’est une vie consacrée. Souvent, nous y accordons trop d’importance. Nous accordons trop d’importance à la grammaire et trop d’importance à... ça, c’est intellectuel. Dieu n’est pas intellectuel, Il est spirituel. Et c’est... Nous croyons Dieu par l’Esprit, par la foi. Une petite parabole... Un soir je... en revenant à la maison, mes fillettes m’attendaient, la petite Sara, et Rebecca est l’aînée. Et comme ce sont des fillettes à papa, elles m’ont attendu jusque tard, et leurs petits yeux, le marchand de sable leur a saupoudré les yeux, vous savez, et elles somnolaient. Et maman les a mises au lit. Je suis donc rentré vers trois heures du matin, après un grand service, et alors... faisant les cent pas. Et–et je suis revenu, sortant de cette glorieuse dimension là pour revenir ici.
8 Voyez, le–l’homme ordinaire évolue ici en bas, le chrétien évolue un peu au-dessus de ça, au-dessus des choses du monde. Mais ici, vous dépassez cela jusqu’à entrer dans la vision. On ne peut pas expliquer cela. Ça ne sert à rien de tenter de le faire. Et, mes amis, si je ne vous revois plus, cela est la vérité. Je ne peux pas répondre pour les imitateurs ou pour des comparaisons charnelles. Mais je sais vraiment ce qu’est la vérité. Dieu est Dieu. Il est tout aussi réel qu’Il l’a toujours été. Et nous savons que nous avons des comparaisons, et des imitations charnelles et tout. Ce... Eh bien, tout cela arrive dans toute sorte de vie. Vous devez vous souvenir de cela.
9 Et je suis donc rentré vers trois heures du matin, et j’ai essayé de me coucher. Et j’ai dormi environ une heure, et je n’ai pas pu dormir davantage. Je suis donc allé au salon et je me suis assis dans le–le fauteuil. Et j’étais assis là; c’était le lever du jour. Et peu après, je... Là dans la chambre des enfants, les couvertures se sont envolées du coup et la petite Rebecca s’est réveillée et elle s’est dit: «Eh bien, c’est l’heure où papa doit être à la maison.»La voilà donc parcourir la maison en toute vitesse. Et cela a réveillé Sara. Elle était toute petite alors, à peu près de cette taille. Je ne sais pas si vos enfants font cela ou pas, mais les miens, comme j’avais dû le faire tout le temps, on héritait les habits de quelqu’un d’autre, et–et vous savez ce que je veux dire par là. Et alors, Sara portait le pyjama de Rebecca. Et cela avait des jambes, vous savez, des jambes qui étaient à peu près de cette longueur, trop longues pour ses petites jambes. Et elle a failli tomber en venant.
10 Et Rebecca a pu la dépasser. Elle avait donc des jambes plus longues, elle a couru, elle a sauté sur ma jambe droite comme cela, elle a jeté ses deux bras autour de mon cou et a crié: «Mon papa, mon papa.» Oh! Vous savez quel sentiment cela suscite dans votre coeur! Et alors, avant que la petite Sara ne puisse arriver là, la petite aux yeux bruns, d’à peu près cette taille, Rebecca, elle s’est retournée, ses bras autour de moi (et elle m’a rappelé la grande église à la mode qui est toujours la première là, vous savez), elle s’est retournée vers moi, étant toujours sur ma jambe, elle s’est retournée pour regarder Sara et elle a dit: «Sara, ma soeur, je veux que tu saches une chose: Je suis arrivée ici la première, j’ai pris papa tout entier et il ne reste rien pour toi.»Eh bien, la pauvre petite Sara, elle m’a rappelé le–le petit ami qui se débrouille bien, vous savez. Et sa petite bouche, ses petites lèvres se sont rabattues et ses petits yeux bruns ont commencé à se remplir de larmes. Et j’ai regardé, je lui ai fait un clin d’oeil, je lui ai fait un signe comme cela et j’ai tendu l’autre jambe.
11 Et la voilà donc venir, portant ce gros pyjama dont les pieds ressemblaient aux pattes de lapin, vous savez, et elle a sauté sur ma jambe. Et elle était quelque peu chancelante; elle ne pouvait pas tenir en place. Ses jambes étaient trop courtes. Voyez? Cela me rappelle bien la nouvelle petite église qui n’a pas fait trop longtemps, les croyants, vous savez. Et j’ai vu que la petite amie pourrait tomber, en sautant à califourchon sur ma jambe comme cela. Alors, je l’ai entourée de mes deux bras et je l’ai fortement étreinte. Sa petite tête était posée contre moi. Et peu après, elle s’est relevée et elle a levé ses grands yeux bruns vers Becky et elle a dit: «Rebecca, ma soeur, j’ai aussi quelque chose à te dire.» Elle a dit: «C’est peut-être vrai que tu as pris papa tout entier, mais je veux que tu saches une chose, papa m’a prise toute entière.» Ainsi–ainsi nous... Je ne suis peut-être pas très à la mode dans mon parler et mon anglais n’est peut-être pas très correct, mais tant qu’Il m’a pris tout entier, c’est tout ce qui m’intéresse. Tant qu’Il peut s’emparer de moi et me dire quoi dire, quoi faire, je laisse simplement la chose aller au mieux de ma connaissance. Alors ce–c’est tout.
12 Et maintenant, nous voulons annoncer que demain après-midi au... Dieu voulant, nous aurons notre réunion de clôture. J’étais si heureux de rencontrer le pasteur ici ce soir, après la série des réunions que nous avons tenues, trois soirées là, à Grande Prairie; nous avons passé un moment si merveilleux avec ces bons chrétiens là-bas, de la même manière que nous apprécions la communion ici. Je lui ai dit: «Chris, si nous n’attrapons pas cet ours grizzly, je reviendrai peut-être cet automne et y passerai encore un séjour.» Ainsi... Et quelqu’un me disait aujourd’hui, un frère, que l’un des trappeurs (les frères indiens) savait où se trouve un très grand, avec de grosses pattes. Je me demande quelle dimension doit avoir la selle que je pourrais utiliser sur lui, si je le pouvais. Et alors, nous reviendrons peut-être le pourchasser, si nous... Et je m’en vais maintenant me reposer. Je suis... Ça fait six mois que je suis dans le service, et je suis très fatigué et nerveux. Priez donc pour moi. Si vous voulez prier pour quelqu’un qui a besoin de la prière, alors priez pour moi afin que...Vous savez, Jésus a dit une fois à Ses apôtres, Il a dit: «Venez à l’écart avec Moi dans un lieu désert et reposons-nous un peu. Vous avez longtemps travaillé.»
13 Donc, demain après-midi, nous espérons avoir la ligne de prière et ceux qui ont reçu les cartes de prière à partir de... à moins qu’il y en ait quelques-unes qui étaient peut-être restées hier soir. Je ne sais pas s’il a distribué ou pas des cartes de prière ce soir. De toute façon, nous essaierons de nous occuper demain soir, ou demain après-midi, de la ligne de prière; nous viendrons prier pour tous ceux qui veulent qu’on prie pour eux. Si donc vous n’avez pas obtenu une carte de prière hier ou–ou ce soir, s’il en a distribué ce soir, ça, je ne sais pas. J’ai oublié de demander. Et venez demain. (A quelle heure commence le service, frère?) 15 h. Alors, vous ferez mieux d’être ici aux environs de 14 h 30’, ainsi, nous n’allons pas interrompre la réunion. Et quiconque a besoin d’une carte de prière peut en avoir une, et nous prierons pour chacun.
14 Maintenant–et maintenant, vous qui êtes visiteurs ici, dans cette ville, vous qui venez de l’extérieur, je crois qu’il y a de bonnes églises ici. Il y a des ministres locaux dans cette réunion, rendez-leur visite demain pour l’école du dimanche. Et puis, demain après-midi, quand l’école du dimanche sera terminée, alors nous aurons notre service ici; ainsi, les–les précieux frères qui nous ont permis d’avoir ce beau sanctuaire pour y adorer notre Seigneur auront leur propre service demain matin; et alors, je... peut-être demain soir. Et ainsi, nous n’aurons pas de service ici demain soir.
15 Maintenant, je voudrais attirer votre attention juste sur une Ecriture, ici, qui m’est venue à l’esprit, En parler pendant quelques instants, si nous pouvons appeler cela un texte, pour en tirer un contexte, dans l’Evangile de saint Matthieu au chapitre 4, le verset 17.
Dès ce moment Jésus commença à prêcher... disant: repentez-vous car le royaume des cieux est proche.
Et si je devrais appeler cela un texte et ériger un petit contexte autour de cela, pour voir si Dieu veut entrer dans Sa Parole et bénir nos coeurs, je prendrais ce sujet: Dès ce moment, les trois mots: Dès ce moment.
16 Vous savez, cela a une grande signification pour beaucoup d’entre nous. Et si nous devions nous asseoir cet après-midi et remonter dans le passé, nous pourrions indiquer le point de départ de beaucoup de choses: «Dès ce moment.» En nous rappelant notre enfance, nous pourrions dire: «Telle chose est arrivée.» Peut-être que si l’un d’entre vous, les garçons, qui–qui fumez... Je ne crois pas que vous les Canadiennes, vous vous abaisseriez à ce point, pour fumer la cigarette. Mais nous... elles le font là en Amérique et ailleurs. Mais je ne pense pas que vous feriez une telle chose.
17 Mais–mais les garçons, quand ils ont fumé... Vous rappelez-vous la–la première cigarette que vous avez fumée, peut-être que c’était une barbe de maïs, plutôt, nous appelons cela... (Certaines personnes du Sud ont ri.) Très bien. C’est ce qu’on faisait là au Sud, les garçons commençaient avec la barbe de maïs. Mais quand vous avez fumé cette première cigarette, et que vous vous êtes dit que maman pourrait en sentir l’odeur par votre haleine, vous avez pris quelques grains de café et–et avez mangé–avez mâché cela pour que maman n’en sente pas l’odeur par votre haleine. Et alors elle a demandé: «Junior, as-tu fumé?» Qu’est-ce? La première chose alors, une lumière rouge se met à clignoter: «Dis-lui la vérité. Ne suis pas cette voie, petit garçon; c’est une mauvaise voie. Ne mens pas.» «Non, maman. Je–je–je–je–je–je–je n’ai pas fumé.» Et votre petit coeur s’est mis à battre très...précipitamment... Vous avez eu un sentiment vraiment bizarre. Alors, c’était deux fois plus facile de dire un mensonge la prochaine fois. Dès ce moment, vous avez commencé à mentir. Voyez?
18 Et beaucoup de choses ont commencé à ce moment-là, dans l’enfance. Pour beaucoup d’habitudes dans notre vie, nous pouvons nous dire: «Dès ce moment». La femme immorale, elle peut se lever pour témoigner et dire: «J’étais autrefois aussi pure qu’un lys. Ma mère m’avait élevée pour être une dame. Mon père était un homme pieux et ma mère aussi. Ils m’ont appris à aller à l’école du dimanche et à faire ce qui est juste. Et j’ai fait cela pendant plusieurs années. Et finalement, une fois, un jeune homme a visité notre église. Et j’ai remarqué qu’il–qu’il n’était pas exactement comme les garçons qui étaient sauvés. Mais c’était un beau jeune homme. Et je suis sorti avec lui, et il m’a convaincue de–de prendre un–un coca une fois. Et c’était... il y avait quelque chose dedans, et quand je suis revenue à moi-même, j’étais–j’étais souillée. Et dès ce moment-là, j’ai commencé à suivre la mauvaise voie. Voyez; dès ce moment, c’était le point de départ. «Nous pouvons remonter dans le temps et repérer le moment où je me suis rendu compte que je n’avais plus une vie vertueuse et le changement qui s’en est alors suivi. Et ainsi, j’ai commencé à courir.» Voyez, dès ce moment, cela était arrivé à un moment donné. Le soûlard. L’homme qui est un alcoolique...
19 Il n’y a pas longtemps, j’étais à New York. Juste pour... J’en fais toujours un lieu de décollage. Et–et je me rends à cette arène-là, où se déroulent tous ces combats de catch et de boxe. Et nous louons cela parce que j’ai des milliers d’amis là, à New York; généralement, les gens remplissent cela pendant une série de réunions de deux ou trois soirées: l’arène Saint Nicolas, c’est là. Et Docteur Burg et moi étions de très bons amis. Ils avaient donc plusieurs missions là, à Bowery. Et j’ai dit: «Docteur Burg...» J’avais... J’essayais de me passer de la piqûre contre la fièvre jaune pour aller en Afrique, et ils ne m’ont pas permis de prendre l’avion, j’ai dû donc attendre quelques jours pour aller auprès de la marine recevoir une piqûre contre la fièvre jaune. Ils ne m’ont pas accepté; je n’aurais pas l’autorisation d’entrer dans le pays sans cela.
Alors, je–j’ai dit: «Allons à Bowery.»
Et il a dit: «D’accord, Frère Branham.» Nous sommes allés à pieds à Bowery, et nous sommes partis, ou plutôt nous sommes allés à Bowery en voiture, nous nous sommes arrêtés, puis nous sommes descendus. Et peut-être que beaucoup d’entre vous ont déjà été à Bowery, sous des tréteaux.
20 Et ce qui m’a poussé à y aller... j’étais avec une Suédoise, son nom m’échappe maintenant, c’est une brave dame sainte et pieuse, qui était amie à Sophia, la lavandière. Qui n’a pas lu l’histoire de Sophia, la lavandière, de–de New York? Elle a même conduit le maire de la ville à Christ. Quand A. B. Simpson est mort, les fleurs que... les gens se sont dit qu’ils prendraient des fleurs de chez A. B. Simpson après la levée du corps. (Ils en avaient tellement qu’ils ne pouvaient pas les amener au cimetière). Et ils se sont dit qu’ils en enverraient quelques-unes à la vieille Sophia. Et quand on était sur le point de prêcher à ses funérailles, devinez qui est venu, le maire de la ville et il s’est assis, le chef de la police. Et ils se sont tous mis à se raconter des témoignages, comment Sophia, la lavandière, les avait conduits à Christ.
21 Et son partenaire, une femme suédoise ou norvégienne, qui restait là chez madame Brown, me disait comment Sophia et elle travaillaient à Bowery. Et cela a suscité de l’enthousiasme. Je voulais aller voir ce qu’était le Bowery. Ainsi, en descendant la rue, nous sommes entrés dans une petite mission. Et il m’a présenté au pasteur, et il a dit: «Frère Branham, voudriez-vous nous prêcher ce soir?» J’ai dit: «Non. J’ai... je–je vais attendre. Je vais bientôt tenir un grand service en Afrique, où probablement cent cinquante, deux cents mille personnes m’attendent. Je ferais donc mieux de me reposer.» Et il a dit (parlant des alcooliques qui meurent), il a dit que depuis septembre de l’année passée jusqu’en mars, on a ramassé cent quatre-vingts morts dans l’église, des gens morts en plein service, suite à l’alcool. Et ils se droguaient... Et je me suis demandé: «Quelle en était la cause?»
22 Nous sommes donc sortis dans la rue et là se trouvaient des hommes qui ne se gênaient plus du tout d’être immoraux. Ils avaient déjà dépassé ce niveau-là. Les femmes étaient totalement libres. Ils–ils ont dépassé ce niveau-là, pour ce qui est de franchir la ligne. Ils étaient couchés dans les rues. Certains d’entre eux étaient couchés sur le dos, avec des vêtements tout sales du fait qu’ils n’étaient pas capables de se lever. Et–et oh! quelle situation! C’était horrible. Et il y avait un homme couché là, les bras derrière, appuyés contre un poteau et les jambes étendues là dans la rue. Et ses vêtements étaient tout mouillés. Et j’ai dit: «Enlevons-le de la rue.» Et frère Burg a dit: «Eh bien, il va probablement y revenir en se roulant.» Il a dit: «On les surveille ici.»J’ai alors dit: «Oh! ce pauvre homme!» J’ai dit: «Qu’est-ce qui l’a mis dans cet état?»Il a dit: «Demande-le-lui.»
23 Je me suis donc approché. Et il s’était complètement bourré. Je suis descendu un peu plus loin dans la rue et c’était... Arrivé là, j’ai rencontré un autre homme. Il se tenait là, appuyé contre un poteau comme ceci. Et il s’était drogué. Et je lui ai dit: «Bonjour, monsieur.»Il a dit: «Voudriez-vous me donner vingt-cinq cents?» J’ai dit: «Que voulez-vous faire avec vingt-cinq cents, mon brave?»Il a dit: «Je–je voudrais m’acheter encore à boire.»J’ai dit: «Je suis ministre de l’Evangile. L’argent que j’ai vient des dîmes du peuple de Dieu. Par conséquent, je ne peux pas vous donner de l’argent pour boire.» J’ai dit: «Je veux vous acheter un sandwich, une tasse de café, ou quelque chose de ce genre, mais je–je ne puis faire cela.»Il a dit: «Vous êtes un révérend?»J’ai dit: «Oui, monsieur.»Il a dit: «Pardonnez-moi, monsieur.»Et j’ai dit: «Je voudrais vous poser une question, mon brave, qu’est-ce qui vous a amené à être ainsi?»Il a dit: «J’ai honte de vous le dire, mais si vous pouvez relever la tête et aller jusque là au sommet de ce tréteau, vous verrez la porte de la banque dont j’étais le président.»«Oh! ai-je dit, pas possible!»Il a dit: «C’est moi Untel.»
24 J’ai jeté un coup d’oeil à frère Burg, et il a hoché la tête pour dire que c’était vrai. J’ai dit: «Un homme de votre trempe, un homme de votre calibre, être couché ici dans la rue, ivre et abruti par l’alcool?»Il a dit: «Monsieur, autrefois j’étais un citoyen célèbre et respectable.» Et il a dit... J’ai dit: «Racontez-moi votre histoire juste un moment.» J’ai dit: «Si cela ne vous dérange pas, et si vous acceptez que je répète cela à la chaire.»Il a dit: «Certainement pas.» Il a dit: «Eh bien, j’avais un bon foyer, deux beaux enfants. Un jour, je suis revenu à la maison, j’avais toujours eu des soupçons sur ma femme. Mais, a-t-il dit, il y avait une lettre de rupture posée sur la table.» Il a dit: «Je n’avais jamais bu de ma vie, mais je suis sorti ce soir-là et dès ce moment...» Voilà. Dès ce moment. Quelle en était la cause? Sa femme lui avait laissé une lettre, lui disant qu’elle le quittait. Il l’aimait tellement qu’il ne pouvait pas supporter de rester sans elle. Alors, il s’est simplement dit qu’il allait ruiner sa vie ou faire passer cela par la boisson. Il n’avait pas assez de courage pour se suicider; aussi prenait-il cela, se tuant donc graduellement.
25 Eh bien, c’est comme ça que les choses se passent, dès ce moment. Ça commence à partir d’un moment donné... La plupart du temps, les gens qui font le mal, le jour de l’An, ils disent: «Eh bien, nous allons tourner une nouvelle page maintenant. Après cette nuit, nous serons intègres.» Et que font-ils? Ils tournent simplement une nouvelle page de façon à la ramener le lendemain. Tous leurs voeux de nouvel an tombent. Cela ne marchera pas. Il y a quelque temps, j’allais dans–dans une salle des psychopathes, venant de l’auditorium, afin de prier pour les gens en–en... certains d’entre eux étaient en camisoles de force. Eh bien, combien... Vous avez suivi Charles Fuller, L’Heure du réveil à l’ancienne mode sur le... Eh bien, c’est là que ça s’est passé. A Long Beach. Nous venons de quitter là il y a quelques jours. Là où les grands auditoriums étaient... Oh! la la! quelle réunion nous avions eue!
26 Et comme nous étions là avant, frère Fuller, un merveilleux frère chrétien, il sortait cet après midi-là; et quand il passait, quittant l’estrade pour sortir, son groupe est sorti, des gens bien habillés, des intellectuels. Et il avait fait un appel à l’autel. Et une dame a levé la main pour montrer qu’elle voulait recevoir Christ, c’était merveilleux. Il a consacré quelques enfants et il est sorti. Charles Fuller est un grand et brave saint.
Et j’ai eu le privilège de lui serrer la main, un homme très bien. Mais quant à le connaître personnellement, dire que je le connais personnellement, je–je ne le connais pas. Je le connais juste pour–pour lui avoir serré la main.
27 Mais j’ai observé son groupe, pendant qu’ils sortaient cet après midi-là. Et notre groupe attendait dehors aux trumeaux et tout, jusqu’à ce que son service était terminé. Et voilà mon groupe entrer: des fauteuils roulants, des béquilles, des camisoles de force. Une grande différence. Quand vous pouvez vous tenir là et débiter une théologie... Je n’ai rien contre le Docteur Fuller, un homme pieux.
Mais se tenir là pour leur parler de Christ qui vit et qui va les sauver, les laisser lever la main et inscrire leur nom dans un registre, ça, c’est une chose. Mais quand votre foi doit faire face aux fauteuils roulants, aux béquilles, aux aveugles, aux sourds, aux muets, aux fous, aux gens qui crient, le visage couvert de barbe, c’est de loin différent. Le diable se tient partout, là, pour voir s’il y a une erreur, afin de pouvoir vous discréditer.
28 Ainsi, quand je suis entré dans la salle des psychopathes... Parfois on les fait sortir, ce qu’on appelle les cas d’urgence. Et je n’oublierai jamais une belle jeune femme qui était assise là. Et là, certains d’entre eux... Oh! la la! j’espère que ceci n’est pas une mauvaise chose. Mais je suis entré dans certains endroits et j’ai vu un... C’est une chose si horrible, la folie: voir une–une jeune fille utiliser un bassin hygiénique et ensuite se laver le visage comme cela avec le... Oh! vraiment cela... Ce sont des gens aimables, mais c’est le diable. C’est un démon. Oh! comme je peux ... Je me suis abstenu de donner des témoignages sur les choses que j’ai vues se passer dans des réunions parmi vous. Ce qui a été... Eh bien, cela ferait des volumes et des volumes de livres. Mais je m’abstiens de dire cela, parce que je–je–je n’aime pas en parler. Jésus a dit: «Veillez à ce que personne... ne le dites simplement pas. Allez simplement de l’avant. Dieu en tirera gloire.»
29 Et je ne crois pas dans le fait de faire trop de publicité, beaucoup de choses, c’est quelque chose qui a été fait. Laissez–laissez simplement cela tranquille, laissez Dieu s’en occuper. Je–je préfère cela. Et alors, cette jeune femme m’a dit; elle a dit: «Est-ce vous frère Branham?»Et j’ai dit: «Oui.»Et elle a dit: «Eh bien, voudriez-vous vous occuper d’abord de moi?»Et je me suis dit: «Eh bien, vous n’êtes pas la... dans cette salle des psychopathes?» Elle a dit: «Si, je suis censée y être.» Et j’ai dit: «Eh bien, oh! la la! une si belle femme!» Elle semblait avoir environ vingt ans. Et, apparemment, elle ferait un petit joyau, une petite chérie pour un jeune ministre. Je vous assure, frères, comme nous le savons tous, ministre ou pas, personne ne peut vous consoler comme une femme tendre, une vraie femme. Quand vous rentrez fatigué et épuisé, et que quelqu’un peut s’asseoir, vous prendre par la main et vous dire: «Je comprends et je sais que c’est dur.» Il y a quelque chose là. Dieu savait ce qu’Il faisait quand Il a donné la femme à l’homme.
30 Et alors je me suis dit: «Quel petit joyau elle serait comme femme d’un homme!» Et j’ai dit: «Racontez-moi votre histoire, mademoiselle.» J’ai dit: «Personne ne semble pressée pour l’instant. Qu’en est-il?»
Elle a dit: «Très bien.» Elle a dit: «J’ai été élevée dans une famille chrétienne sévère.» «Oui, madame.» Et elle a dit: «Une fois, j’ai commencé, contre la volonté de mes parents, à sortir avec un garçon qui avait toujours un flacon dans sa poche. Et un soir, il m’a convaincue de prendre un verre.» Et elle a dit: «Finalement, j’ai pris ce seul verre. Et ils me disaient tous que si je ne faisais pas telle et telle chose, je faisais tapisserie [rester sans bouger]. Et la première chose, vous savez, j’ai pris l’habitude de boire.» Elle a dit: «Puis, j’ai commencé la prostitution en public.» Et elle a dit: «Je...» On m’a envoyée au Good Shepherd’s Home [Foyer du Bon Berger], qui était une institution catholique.» Elle a dit: «J’ai accompli mon temps là-bas, trois ou quatre ans, et je suis devenue catholique.»
31 Elle a dit: «Quand je suis sortie de cette institution, dit-elle, alors j’étais devenue catholique. J’ai repris avec la boisson et la prostitution. La police m’a appréhendée et m’a condamnée à quatre ans de prison, dans la prison pour femmes. Pendant que j’étais là, je me suis bien comportée et je me suis gardée de ces choses, car j’étais... j’avais... je ne pouvais pas trouver ces choses là-bas, pour boire et tout.» Elle a dit: «Quand j’en suis sortie, cela ne m’avait pas du tout aidée. J’ai adhéré à une autre église. J’ai adhéré à deux ou trois églises.» Et elle a dit: «Eh bien, on m’a finalement déclarée folle.» Et elle a dit: «Ils me surveillent tout simplement.» Elle a dit: «Je suis une–une malade mentale.» «Eh bien, ai-je dit, tu ne parles certainement pas comme une malade mentale», essayant de contacter son esprit (Vous voyez?), de voir ce qu’elle était... ce qui n’allait pas. Et je ne pouvais tout simplement pas découvrir cela de toutes manières. Et elle a dit... Elle a continué à parler.
32 Et j’ai dit: «As-tu déjà pensé à te marier et avoir un mari aimable et gentil et des petits enfants comme le désirent toutes les vraies mères, ou comme les vraies femmes aiment en avoir, des enfants? Comme... Voir votre petite fille pousser sa petite poussette avec une petite poupée dedans.» Et, vous savez, c’est parce qu’elle doit aussi devenir mère. C’est pourquoi elle doit faire la maman envers quelque chose. Et elle a dit: «Oh! oui. J’y ai pensé, Frère Branham. Mais, dit-elle, qui voudrait de moi?» Elle a dit: «Que puis-je promettre à un homme? Même pas un foyer, je ne suis pas bonne.» Et quand une personne peut se rendre compte qu’elle n’est pas bonne, c’est alors qu’elle est prête; on peut tirer quelque chose d’elle. Mais quand vous pensez que vous êtes le premier alors que vous n’êtes rien, alors il n’y a plus d’espoir pour vous. Jésus a dit là dans la Bible: «Tu es nu, misérable, malheureux, aveugle, et tu ne le sais pas.» Imaginez quelqu’un dans la rue, qui est misérable, malheureux, nu et aveugle, et qui ne le sait pas; et vous vous approchez de lui, disant: «Vous êtes nu, monsieur.» «Vous êtes nue, soeur. Sortez de...» «Taisez-vous. Ça me regarde. Occupez-vous de vos propres affaires.» Vous voyez? Là, vous... Ça, c’est un cas désespéré.
33 Mais quand vous pouvez... un homme peut réaliser sa condition, qu’il est sans Dieu, sans espérance, et que ses péchés ne sont pas sous le Sang, qu’il est–qu’il est un pécheur en route vers l’enfer du diable, et s’il n’est pas conscient de cela, alors il est dans une condition misérable. Ainsi, cette fille avait quelque chose à partir de quoi on pouvait agir. Et je... Après qu’elle avait parlé pendant quelques moments, la vision est apparue. Et alors, j’ai vu là où se trouvait le problème. Et j’ai dit: «Mademoiselle, vous est-il déjà arrivé–arrivé de réaliser que–que toutes ces choses, ces réformes et le fait de tourner des pages et tout, que cela n’a été que des rites routiniers consistant à adhérer à une église puis à une autre, de faire des voeux et tout?» Elle a dit: «Oui, monsieur. C’est le cas.» Et j’ai dit: «Avez-vous déjà pensé que c’était le diable qui vous fait faire ces choses que vous ne voulez pas faire?» Elle a dit: «Monsieur Branham, c’est ce que j’ai toujours cru.» Ces grands yeux noirs ont brillé. Et j’ai dit: «C’est cela, soeur. Vous ne pouvez pas faire assez de promesses de cesser de boire ou adhérer à assez d’églises. Même si vous avez des registres aussi hauts que ce bâtiment, cela ne vous ferait aucun bien du tout. C’est le diable qui vous pousse à aller vers ces choses, qui vous amène à faire ces choses, comme son esclave.»
34 C’est le cas des soûlards–et–et de ceux qui s’adonnent à la cigarette, et–et les... immoraux. C’est toute la puissance de Satan qui tient les gens sous son emprise. Et ils ne peuvent pas briser cela. Mais il y en a Un qui peut briser cela. Oui, oui. Et j’ai dit: «Là dans votre coeur, vous me dites que vous aimeriez être mariée et avoir un mari.» J’ai dit: «Vous êtes une belle fille. Vous feriez une vraie chérie pour un jeune prédicateur de Dieu, fatigué.» Elle a dit: «Je ne peux rien promettre à un prédicateur, à personne d’autre, dans cette condition, Monsieur Branham.» J’ai dit: «Mais, je voudrais vous dire quelque chose. Vos péchés peuvent être aussi noirs et sales que l’enfer, mais je sais qu’il y a une Fontaine remplie du Sang tiré des veines d’Emmanuel, les pécheurs qui sont plongés dans ce flot perdent toutes les taches de leur culpabilité. Cela peut vous rendre aussi blanche que neige.» Elle a dit: «Oh! on dirait que c’est juste un mythe, Monsieur Branham.» Elle a dit: «Je voudrais être comme cela.» Et j’ai dit: «Voudriez-vous prier avec moi?» Et elle a dit: «Oui, monsieur.»
35 Elle s’est donc retournée, s’est agenouillée à côté de la chaise où elle était assise, et moi, je me suis agenouillé de l’autre côté. J’ai dit: «Maintenant, priez.» Vous voyez? Elle pouvait prier pour elle-même. J’ai donc dit: «Priez.» Et elle a prié très sincèrement. Et je me suis simplement tenu tranquille, pour voir si cet esprit l’avait quittée. Mais peu après, elle s’est relevée et elle a dit: «Monsieur Branham, je vais tenir votre main et vous faire une promesse qu’à partir de ce jour, je ne fumerai plus jamais, je ne boirai plus jamais, et je ne ferai plus la prostitution.» J’ai dit: «Je crois, ma soeur, que vous êtes sincère, mais ce n’est pas encore fini. Vous avez fait cela tant de fois, mais ce n’est toujours pas parti. Quelque chose doit se passer.» Elle a dit: «Que voulez-vous dire, Monsieur Branham?»
J’ai dit: «Mettez-vous encore à genoux et continuez simplement à prier.»
36 Alors, j’ai mis ma main sur son épaule, j’ai commencé à prier et j’ai dit: «Seigneur Dieu, c’est Toi qui as fait cette femme ainsi. Elle est une servante, et elle est Ta... elle pourrait être Ta servante et elle pourrait être la femme d’un brave homme. C’est une belle femme et c’est Toi–Toi–Toi qui peux l’aider, Seigneur. Et–et le diable l’a liée. Je Te prie, Seigneur Dieu, de faire qu’il la quitte.» Elle a continué à prier. Tout d’un coup, elle a commencé à changer de ton dans la prière. En d’autres termes, elle a touché juste. Quelque chose s’est passé. Et elle s’est retournée tout d’un coup et m’a regardé avec ces grands yeux fixes, tel un ange alors, et les larmes coulaient sur ses joues. Elle s’est levée d’un bond sur ses pieds et elle a dit: «Monsieur, je n’ai jamais senti ceci de toute ma vie.» J’ai dit: «Maintenant, c’est fini.» Quelque chose... Il y a de cela environ six ou sept ans. Maintenant, elle est mariée et a deux beaux enfants. Voyez? Elle était une prostituée jusqu’à ce moment-là, ce moment où Christ l’a saisie. Elle avait été une bonne fille jusqu’à ce que le mal s’est emparé d’elle; dès ce moment-là.
37 Beaucoup d’entre vous, hommes qui êtes ici, peuvent se souvenir comme moi (Je n’étais qu’un jeune homme à l’époque.), quand la Première Guerre mondiale a pris fin en 1919, il y a quelque quarante et un ans ou quarante–oui, environ quarante et un ans, quand la Première Guerre mondiale... Vous rappelez-vous les bonnes intentions qu’ils avaient? Ils disaient: «Nous n’aurons plus de guerre; celle-ci règle la question. Envoyez vos garçons outre-mer et nous allons gagner la... celle-ci et il n’y aura plus de guerre.» Mais qu’est-il arrivé? Une autre guerre est survenue. Qu’ont-ils... Dans l’entretemps, ils ont eu ce qu’on a appelé la Société des Nations. Ils ont dit: «Oh! nous avons mis sur pied quelque chose. Nous avons la Société des Nations. Ça fera la police du monde.» Mais nous sommes entrés droit dans une autre guerre.
38 Et maintenant, nous avons ce qu’on appelle l’O.N.U. Et ça joue le même rôle. Pourquoi Castro fait-il ce qu’il fait s’il existe une police qui peut arrêter cela? Vous voyez? Nous pensons que nous pouvons faire ces choses, mais nous n’y arriverons pas. Une petite chose commence; et de là, ça prend de l’ampleur. C’est la même chose qui commence dans une église. Un petit commérage commence dans l’église et cela prend de l’ampleur jusqu’à désunir l’église et à la diviser. C’est ce qui a désuni le groupe pentecôtiste. C’est ce qui les a divisés dans environ vingt ou trente différentes organisations. C’est ce qui a désuni les luthériens. Et maintenant, nous avons neuf cents et quelques différentes organisations, toutes des églises protestantes. C’est parce qu’une petite chose a commencé. Nous ne devrions pas être divisés. Nous devrions être une seule église, un comme des frères, une seule fraternité, nous tenant côte à côte en ces jours.
39 Un couple de jeunes mariés pourrait dire ceci: «Jean et moi, nous nous entendions très bien. Mais un jour, nous avons eu une dispute. Et dès ce moment, cela a continué jusqu’à ce que nous avons finalement divorcé. Me voici avec les enfants; Jean s’est remarié.» Oh! cela pourrait avoir été: «Je vivais aussi fidèlement que possible envers Jean. Mais un petit vendeur aux cheveux frisés s’est présenté à la porte un jour. Et je–je ne sais pas ce qui s’est passé.» Ou il se peut que lui dise: «J’étais autant que possible fidèle à Marie. Mais un jour, j’étais dans un magasin, et cette fille est en quelque sorte passée; et, eh bien, dès ce moment...» Voilà. Voyez, cela doit avoir un point de départ. Eh bien, je continue à vous dire des choses qui commencent mal et qui finissent mal. Y a-t-il quelque chose qui peut arriver qui soit éternel, quelque chose qui puisse durer et qui est bon? Oui, je veux dire qu’il y en a. Et c’est quand un homme rencontre Dieu. Dès ce moment, il est une créature changée. Il n’est plus le même. Peu importe combien il s’est rabaissé dans le péché; peu importe combien la femme a été immorale ou combien l’homme est tombé bas, combien de temps il a été sans Dieu ou combien de temps il a rejeté Sa grâce, quand néanmoins il rencontre Dieu, dès ce moment, il est un homme changé ou une femme changée.
40 Parlons un peu de quelques personnages qui ont rencontré Dieu. Pensons à Abraham. Il était juste un homme ordinaire. Il n’était pas une personne particulière. Vous n’avez pas besoin d’être quelqu’un de particulier pour rencontrer Dieu. Vous n’avez qu’à être ce que vous êtes, et puis rencontrer Dieu. Eh bien, Abraham n’était pas un Juif. Abraham était un Gentil venant du pays de Chaldée, de la ville d’Ur. Et il n’était qu’un homme ordinaire qui allait dans les–dans les champs. Et peut-être qu’il venait de–de la Tour de Babel avec son père. Et il demeurait là dans le pays de Schinear. Et–et peut-être qu’il est sorti un matin pour cueillir les fruits des baies, et il en a eu; et il est entré dans la brousse et a tué un animal pour en tirer les protéines et que sais-je encore: il menait probablement une vie ordinaire. Et il avait épousé sa demi-soeur qui était Sara. Et quand elle avait 65 ans et lui, 75 ans...
41 J’ai un bon ami ici. Je ne pense pas qu’il soit dans le bâtiment ce soir. Je l’ai cherché du regard partout. J’aime cet homme. C’est Milo Durney. Je ne pense pas qu’il soit ici. Quelqu’un a dit qu’il était là l’autre soir. Mais s’il est ici, il a certainement changé depuis que je l’ai vu. Monsieur Durney, si vous êtes ici, et que je ne vous identifie pas, pardonnez-moi juste un moment.
J’aime monsieur Durney. C’est un vrai homme. Et la communion que nous avions eue un jour, quand je–j’ai tiré sur un ours là au sommet de la montagne... Et nous sommes allés là pour ramasser l’élan que le Révérend Monsieur Rasmussen, que vous connaissez vous tous très bien... Et je crois que... Non, je... Monsieur Baxter avait–avait tué un élan, et–et cet ours était dans la clairière. Et nous étions... J’ai tiré sur cet ours. Et il s’était moqué de moi parce que j’ai tiré sur l’ours à une grande distance, et je l’ai atteint.
42 Et alors, en descendant de la montagne, nous avions eu une bonne causerie. Et il y a dans cet homme quelque chose que–que–que–que je–j’aime. Et maintenant, si je comprends bien, il est très, très malade. Et je–je crois qu’il a téléphoné là où je reste aujourd’hui. Ou bien quelqu’un me disait quelque chose à ce sujet. Si vous le connaissez, ou s’il est ici, ne manquez pas cela, Monsieur Durney, soyez là demain dans la ligne de prière. Peut-être que tu es en train de prendre de l’âge. C’est vrai. Mais Dieu guérit les vieux. On ne devient jamais trop vieux.
43 Considérons Abraham. Il était juste un homme ordinaire comme vous, Monsieur Durney, et il trouvait de quoi vivre dans la brousse et ailleurs. Mais un jour, alors qu’il avait 75 ans, Dieu l’a rencontré et a dit: «Tu vas avoir un enfant avec Sara, ta femme.» Et cela faisait environ vingt ans depuis qu’elle avait eu la ménopause. Et il avait vécu avec elle depuis qu’elle était une jeune fille. C’était sa demi-soeur, la chose était impossible. Mais qu’est-ce qu’Abraham...? A-t-il dit: «Eh bien, maintenant attendez. Je suis trop vieux»? Non. La Bible dit: «Il ne douta point par incrédulité au sujet de la promesse de Dieu.» Laissons... Il se peut que... J’espère que cela ne paraît pas sacrilège, mais considérons simplement un moment leur petite causerie en famille.
44 Je peux l’entendre entrer et dire: «Sara, ma chérie, je voudrais te dire quelque chose. Jéhovah m’a parlé là dans le champ aujourd’hui et a dit que nous allons avoir un enfant.» Elle avait 65 ans et lui, 75. Eh bien, je peux m’imaginer qu’après qu’il eut pris Dieu au Mot, il est allé en ville acheter du fil à tricoter et a dit: «Sara, tricote les chaussons maintenant. Et apprête toutes les petites choses parce que nous allons avoir un enfant.» Pouvez-vous vous imaginer un vieil homme et une vieille femme, comme cela, aller chez le médecin ici à Dawson et dire: «Docteur, nous voulons réserver une chambre d’hôpital parce que, bientôt, oh! la la! nous allons avoir un enfant dans notre maison, ma femme et moi.»
Oh! je m’imagine que le docteur dirait: «Pauvre vieil homme, il a comme qui dirait perdu un peu la tête. Laissez-le simplement–simplement tranquille. Il–il est inoffensif. Il ne fera pas de mal à une mouche.» Mais qu’était-ce? C’était–c’était la vérité de Dieu.
45 Et les vingt-huit premiers jours sont passés. Rappelez-vous donc, c’était depuis plusieurs années qu’elle avait atteint la ménopause. Je peux donc entendre Abraham aller et demander: «Sara, ma chérie, comment te sens-tu?» –Pas de changement.–Que Dieu soit béni, nous l’aurons de toute façon. Une année s’écoula.–Sara, ma chérie, comment te sens-tu?–Pas de changement. –Alléluia! Nous l’aurons de toute façon. Dix ans s’écoulèrent. –As-tu toujours ces chaussons, chérie?–Oui, ça se trouve ici même. –Gloire à Dieu! Nous l’aurons. –Comment le sais-tu?–Dieu l’a dit. Cela règle la question. J’ai rencontré Dieu, et je crois en Dieu. Cela règle la question. Dès ce moment, Abraham était un homme changé.
46 Et vingt-cinq ans plus tard, il avait 100 ans et elle, 90. «Comment te sens-tu maintenant, chérie?»–Pas de changement. –Gloire à Dieu! nous l’aurons de toute façon. Ce sera donc un miracle plus glorieux que ça l’aurait été au début, il y a vingt-cinq ans. Mais nous prétendons être la semence d’Abraham, et si Dieu ne nous guérit pas instantanément, nous disons: «Eh bien, j’ai manqué ma guérison.» Et alors, dire que nous sommes la semence d’Abraham! La semence d’Abraham prend Dieu au Mot et s’y accroche. Ils rencontrent Dieu sur base de certaines conditions et disent: «Voici, Père. Cela est réglé ici même ce soir.» C’est comme ça que la vraie semence d’Abraham... Rien ne peut les bouger de là. Ni un mal, ni une douleur, ni les maux, ni rien d’autre, ni un médecin, ni... Dix mille peuvent se tenir là et dire: «Vous allez mourir.» Vous direz: «Ce n’est pas vrai.» Voyez? Ils refusent. Refusez d’entendre toute autre chose quand vous avez rencontré Dieu.
47 Et parfois, quand vous rencontrez Dieu, cela vous fait agir d’une manière ridicule pour le monde extérieur. Pouvez-vous vous imaginer Abraham sortir et voulant... disant aux gens qu’il allait avoir un enfant par sa femme? Mais il devait se séparer de toute incrédulité. Et c’est ce que Dieu exige de tout homme ou de toute femme. Quand Il vous rencontre, qu’Il vous pardonne vos péchés et vous appelle à être Son serviteur, Il s’attend à ce que vous vous sépariez de toute incrédulité. Séparez-vous de tout ce qui est impie. Ne regardez pas au monde. Sortez du milieu du monde. «Ne touchez pas à ce qui est impur, et Je vous accueillerai, a dit le Seigneur. Et vous serez Mes fils et Mes filles, et Je serai votre Dieu.» Oui. Quittez l’incrédulité. Séparez-vous. La ségrégation. Dieu est un ségrégationniste. Il a appelé Israël à sortir. Il a appelé Son peuple à sortir. Il appelle Son... Le mot même église signifie les appelés à sortir.
48 Eh bien, Il est un ségrégationniste. Dieu ne veut pas que Ses enfants se mêlent au monde ou aux choses du monde. Mais ils ont eu l’enfant malgré tout. Maintenant, Moïse. C’était un géant intellectuel. Sa maman lui avait appris que c’est lui qui serait le libérateur. Et il savait que le temps approchait, celui de l’accomplissement de la promesse que Dieu avait faite à Abraham, selon laquelle sa semence séjournerait pendant quatre cents ans dans un pays étranger et qu’une main puissante les en ferait sortir.
Et peut-être que sa maman lui avait parlé et dit: «Moïse, quand tu étais un bébé, ton père Amram, quand il travaillait au four à briques, il priait chaque nuit, durant toute la nuit: ‘Ô Dieu, envoie un libérateur.’» «Une nuit, là à l’étage, il a vu dans une vision un Grand Ange debout, tenant une épée, Il a pointé cela vers le nord et a dit: ‘Je suis sur le point de faire sortir le peuple.’ Et Je t’ai conçu, Moïse, en plein sous la menace de Pharaon. Et Je t’ai caché dans les joncs, en plein milieu des alligators qui s’étaient engraissés des bébés en Egypte. Mais Dieu t’a délivré. Et tu étais un enfant particulier à ta naissance. Tu es né pour être un prophète, Moïse. Tu es un serviteur de Dieu. Et alors, tu as été élevé ici chez Pharaon. C’est toi qui seras le prochain Pharaon. Mais souviens-toi (Comme Jokébed le lui aurait dit), souviens-toi des commandements du Seigneur.’»
49 Alors Moïse a étudié et il est devenu un militaire aguerri. Il était un géant intellectuel. Oh! la la! comme les intellectuels... Il pouvait–il était si sage qu’il pouvait enseigner la sagesse aux Egyptiens. Mais alors, il a essayé de libérer les enfants à sa propre manière. Vous ne pouvez pas le faire. Vous devez oublier votre manière et prendre la manière de Dieu. C’est ce que j’essaie de dire ce soir. La guérison divine n’est pas basée sur une émotion mentale. Elle n’est pas non plus basée sur une certaine huile qui coule des mains de quelqu’un, ou sur une supercherie; la guérison divine est basée sur le Sang versé de Jésus-Christ, l’Expiation: «Il était blessé pour nos péchés, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.» Elle est donc basée sur l’Expiation. Et tant que nous essayons d’ériger une église pour Dieu, nous allons à l’encontre, contre Sa volonté. Nous devons laisser l’Esprit entrer dans nos vies, prendre possession de nos vies. Laissez-Le entrer dans nos coeurs. Nos grandes églises, je n’ai rien contre elles. Mais cependant, frère, dans tout cela, nous avons toujours besoin de Dieu. Nous avons les meilleures églises que nous n’ayons jamais eues, les plus grands ministres que nous n’ayons jamais produits, des géants de l’instruction, mais où est la puissance de Sa résurrection? Où est ce Jésus qui a dit: «Les oeuvres que Je fais, vous les ferez aussi»? Où est... Où en est-on?
50 Remarquez. Moïse a alors essayé d’y aller par lui-même et il a tué un Egyptien. Et que s’est-il passé? Quand il a tué l’Egyptien, il a eu peur et il s’est enfui dans le désert, et il a trouvé une belle jeune fille éthiopienne là, du nom de Séphora. Et il l’a épousée, il s’est installé, il a eu un enfant, le petit Guerschom, et il était probablement bien satisfait, car il allait hériter le troupeau des brebis de Jéthro. Et il était devenu vieux et il avait complètement perdu la vision de la libération. Et il était alors satisfait d’être juste un berger ordinaire. Et il avait 80 ans.
51 Un jour, là derrière le désert, alors qu’il marchait sur un petit sentier familier, il a été attiré par un buisson en feu. Et dès ce moment, Moïse était devenu un homme différent. Remarquez. Dieu lui a dit: «Je vais t’envoyer là même en Egypte. Retourne là-bas où... Eh bien, n’y retourne pas pour y décrocher une–une licence en lettres. N’y retourne pas pour étudier un peu plus de psychologie. N’y retourne pas pour avoir ton doctorat. Mais Je vais te donner un bâton courbé; prends ceci et dis-leur que le JE SUIS t’a envoyé.» Eh bien, qu’était-ce? Le lendemain, un homme instruit, le plus intelligent de la contrée, c’était le spectacle le plus ridicule, sa femme était assise à califourchon sur un mulet avec un enfant à la hanche comme ceci; et sa vieille barbe flottait au vent et il avait dans sa main un vieux bâton courbé et conduisait un mulet: «Allons, partons.»–Où vas-tu, Moïse? –Je descends en Egypte pour envahir.
L’invasion par un seul homme, mais la vérité est qu’il l’a fait. Pourquoi? En voici la raison. Il avait rencontré Dieu. Et dès ce moment, il était un homme changé. C’était un bâton qui traînait sur le flanc de la colline la veille, mais entre les mains d’un prophète oint de Dieu, cela était devenu la verge du jugement de Dieu qui a frappé l’Egypte des plaies. Et c’était l’invasion par un seul homme qui a libéré les enfants, parce qu’il avait rencontré Dieu. Il n’avait pas besoin d’une armée. Il n’avait besoin que de Dieu.
52 Puis-je m’arrêter ici un moment, et pardonnez-moi pour mon message. Vous avez de grandes possibilités. Vous êtes un peuple aimable et noble, vous les Canadiens. Mais il vous faut une chose: un rassemblement et une rencontre avec Dieu par l’effusion du baptême du Saint-Esprit sur vos églises ici. Alors des choses se produiront. Vous êtes de bons, loyaux... Mais il vous faut rencontrer Dieu une fois; alors les choses vont changer après que vous aurez rencontré Dieu. Oui, cela vous fait agir d’une manière ridicule. Et cela–cela–cela amène le monde à se moquer de vous. Mais la chose est que si Dieu... vous L’avez rencontré et qu’Il l’a dit, alors vous pouvez le faire. Dieu l’a dit. Cela règle la question.
53 Il était une fois une petite vierge. Elle avait probablement eu un temps difficile, c’était une belle jeune demoiselle. Elle s’était gardée pure des choses du monde, et elle vivait dans une ville de loin plus corrompue que Dawson Creek. Elle habitait à Nazareth. Mais elle avait résolu dans son coeur qu’elle allait servir Dieu. Et elle n’était qu’une petite femme ordinaire. Elle fréquentait un homme qui était veuf avec quatre enfants, et qui s’appelait Joseph.
Et ils projetaient de se marier. Et un jour, alors qu’elle avait sa cruche sur la tête, peut-être qu’elle se rendait au puits de la vierge. On l’appelle le puits de la vierge. Et comme elle descendait la colline pour prendre... Disons peut-être que c’était un lundi matin; elle allait prendre sa provision quotidienne d’eau. Et ces femmes peuvent porter une cruche d’eau sur la tête et une à chaque hanche, et marcher avec autant d’équilibre que possible. Et elle allait là pour puiser de l’eau. Et peut-être qu’elle avait une cruche sous le bras, et elle allait son chemin, pensant à une Ecriture qu’elle avait peut-être entendu le rabbin... Ou peut-être qu’elle et Joseph regardaient de l’autre côté de la colline, depuis la véranda de devant, l’endroit où ils allaient avoir leur maison. Et il était charpentier. Et toutes les portes devaient être bien faites, vous savez, et les petits coeurs au mur, car il allait y amener sa chérie. C’était une maison spéciale. Lui et sa chérie allaient habiter là.
54 Et ils lisaient le rouleau et... sous la véranda de devant. Et Joseph avait lu cette Ecriture la veille. «Un Enfant nous est né, un Fils nous est donné. Et la domination reposera sur Son épaule; et on L’appellera Conseiller, Prince de la Paix, Dieu Puissant, Père Eternel. Et Son Royaume n’aura pas de fin.»
Et peut-être que Marie a dit: «Joseph, veux-tu relire cette Ecriture, chéri?» Et il l’a relue. «De qui Esaïe parlait-il là?»«Oh! sans doute du Messie. Il viendra un jour.» Et le lendemain matin sur le chemin, juste une petite–une petite fille ordinaire d’environ dix-huit ans se rendait au puits pour puiser de l’eau. Et en route, ce matin-là, peut-être qu’elle a vu une–une Lumière briller. Et elle s’est dit: «Ça doit être le soleil, peut-être, qui se lève tôt le matin en Judée.» Et la rosée gardait encore de l’arôme là sur le sol. Comme c’était beau!
55 Je crois que le lever du jour, c’est le moment le plus beau de la journée. Voyez, tous les démons ont cessé de courir et–et le Saint-Esprit... Je crois que tout homme qui vient à la chaire pour prêcher devrait rester dans le calme avec Dieu et en sortir comme un oint du Saint-Esprit qui répand une bonne odeur, pour proclamer la Parole de Dieu. Sortir un matin après la nuit, entrer dans la lumière du Saint-Esprit. Et je la vois là, alors qu’il... qu’elle avançait. Et tout d’un coup, une grande Colonne de Lumière était suspendue devant elle. Et sous cette Colonne de Lumière se tenait le Grand Ange, Gabriel. Il a dit: «Je te salue Marie (en d’autres termes: Arrête-toi.), tu es bénie entre les femmes, car tu as trouvé grâce devant Dieu.» Et Il lui a parlé de sa cousine Elisabeth, qui avait conçu dans sa vieillesse. Et elle qui, autrefois, était appelée stérile, allait avoir un enfant. Et Il a dit: «Tu as trouvé grâce devant Dieu et Dieu va te donner un enfant sans que tu connaisses un homme.» Elle a dit: «Comment ces choses vont-elles se faire?»
56 Observez, Marie, elle avait rencontré Dieu. Elle n’a pas attendu pour dire... (Excusez-moi, soeurs.), mais elle n’a pas attendu pour dire: «Attendez jusqu’à ce que je sente la vie, attendez jusqu’à ce que j’en sois sûre. Alors je vais témoigner de cela.» Non. Elle n’a pas eu à attendre. Elle a pris Dieu au Mot. Elle avait rencontré Dieu. Et elle s’est aussitôt mise à témoigner: «Je vais avoir un enfant sans connaître d’homme.» Certainement. Pourquoi? Elle était sûre. Elle avait rencontré Dieu. Les choses avaient changé. Elle n’avait pas honte. Elle avait pratiquement reçu l’enfant dans ses bras. Car Dieu l’avait dit. Ô Dieu, donne à Dawson Creek des Marie comme celle-là.
57 [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... par Ses meurtrissures je suis guéri. Et j’avais des troubles gastriques et Satan m’a parlé, il a dit... Il a continué à me dire: «Eh bien, tu ne vas pas mieux aujourd’hui. Tu sais, tu ne peux rien manger.» Et je mangeais de toute façon et je vomissais cela environ deux minutes après. Je mangeais encore, puis je vomissais encore, et je mangeais encore. Et il a dit: «Tu sais que tu es en train d’amener la disgrâce.» J’ai dit: «Regarde ça, toi, vieux traînard. Si tu veux m’entendre témoigner, reste là! Mais si tu en as marre, va-t’en. Parce que je vais témoigner tant que j’ai le souffle de vie dans mon corps. Je vais glorifier Dieu pour avoir permis que Jésus-Christ vienne sur cette terre pour me guérir. J’accepte cela comme un bien personnel.» Il m’a quitté. Certainement. Il se fatigue de vous entendre témoigner sur Jésus. Il essaie de vous en éloigner. Mais ne le faites pas. Vous avez rencontré Dieu. Dieu est présent. Vous savez qu’Il est là. Et voici Sa promesse qui vous est révélée: «C’est par Ses meurtrissures que je suis guéri.» Alors quelque chose se produit.
58 Remarquez. Elle a directement traversé les montagnes. Oh! je peux voir cette petite vierge (Excusez-moi de prendre beaucoup de temps). Je peux voir cette petite vierge alors qu’elle gravit les montagnes. Vous savez, son petit visage rayonnait tout simplement. Oh! elle remontait la route en louant Dieu. Et Elisabeth, vous savez, qui était la femme de Zacharie, avait environ 55 ou 60 ans. Et ils avaient prié pendant toute leur vie pour avoir un fils. Et son mari était sacrificateur au temple. Et pendant qu’il était... pendant les jours de son service, celui d’agiter l’encens pendant que les gens priaient, Gabriel est venu vers lui et lui a dit qu’elle... qu’il allait... que sa femme allait concevoir. Vous voyez vers quel genre de foyers les Anges viennent? C’est vers les foyers qui se confient en Dieu. C’est vrai. C’est vrai. Le genre de foyer importe peu, pourvu que vous vous confiiez en Dieu. Que ça soit un petit abri modeste, que ça soit n’importe où, si vous vous confiez en Dieu, c’est tout.
59 Et nous voyons qu’Elisabeth s’était alors cachée pendant plusieurs mois. Elle allait devenir mère. Mais elle était inquiète. Et maintenant, vous savez, je vois ces dames... S’il vous plaît, soeurs, excusez-moi de dire ceci. Mais ces futures mamans courent les rues en pantalons, je pense que c’est la plus grande disgrâce pour la race humaine. C’est pitoyable quand on s’imagine qu’elles font cela. Oh! bien sûr, je suis sûr qu’elles ne font pas cela ici à Dawson, mais–mais elles le font là, aux Etats-Unis. C’est horrible. Elles me détestent parce que je dis cela.
60 Mais pourtant, une femme m’a dit récemment, elle a dit... Je leur parlais du port des habits immoraux. J’ai dit: «Dieu vous fera répondre d’avoir commis adultère.»Elle a dit: «Je suis... Je ne commets pas d’adultère.» J’ai dit: «Mais Jésus a dit: ‘Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur.’ Alors, quand ce pécheur répondra d’adultère, avec qui l’a-t-il commis? C’est parce que vous vous étiez présentée de cette façon.» C’est vrai. Vous répondrez au jour du jugement. C’est exact.
Et elle a dit: «Eh bien, je vais vous dire tout de suite, dit-elle, que je ne porte pas de culottes. Je–je–je porte des pantalons.»
J’ai dit: «Ça, c’est pire. La Bible dit que c’est une abomination devant Dieu pour une femme de porter des vêtements d’homme.» Dieu ne change pas. C’est tout à fait vrai.
61 Je parlais ce matin de cette femme–cette femme immorale qui a lavé les pieds sales de Jésus et qui les a essuyés avec ses cheveux. Certaines de nos soeurs pentecôtistes doivent se tenir sur leurs têtes pour avoir suffisamment de cheveux pour laver les pieds. Elles ont tout coupé. Voyez? C’est vrai. Autrefois, c’était mal pour vous de le faire. C’est toujours mal pour vous de le faire. La Bible enseigne clairement que si une femme se coupe les cheveux, son mari a le droit de divorcer d’avec elle, de la répudier.
Il est dit que si elle se coupe les cheveux, elle déshonore sa tête qui est son mari. Et on ne doit pas vivre avec une femme qui déshonore. Je ferais mieux de me taire maintenant. Je vais vous avoir, vous les prédicateurs ici... Je dis simplement la vérité. Vous me rencontrerez avec ça au jour du Jugement. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR, dans Sa Parole. Une dame a dit: «On ne... Tout ce qu’on fabrique, ce sont des robes sexy, à la Hollywood.» J’ai dit: «On a toujours des machines à coudre et des tissus.» Ne–ne cherchez pas à contourner cela. Non, non.
62 Je peux le voir... Elisabeth assise là derrière, faisant sa couture, ses petits chaussons et des choses pour le bébé qui venait. Et elle tire le rideau, regarde et voit Marie, cette belle jeune fille, courir à toute vitesse. En ce temps-là, les gens s’aimaient. Oh! elle se lève, court très vite, puis saisit Marie, l’embrasse et dit: «Oh! ma chérie, je suis si contente de te voir!» J’aime voir les gens faire cela. Je–je crois dans le fait d’être de véritables frères.
63 Tout récemment, je tenais une série de réunions là en Floride. Je suis allé là et ils avaient dressé une tente là dans une grande concession. Et nous avions tenu une grande réunion. Et il y avait environ huit ou dix mille personnes qui assistaient aux réunions. Et l’un des organisateurs m’a dit, il a dit: «Frère Branham, a-t-il dit, la Duchesse veut vous voir.» J’ai dit: «La qui?»Il a dit: «La Duchesse.»J’ai dit: «C’est quoi ça?»Il a dit: «La femme, la Duchesse, qui est la propriétaire de toute cette concession où votre–votre tente est dressée.»J’ai dit: «Eh bien, maintenant, regardez ces pauvres gens malades qui veulent aussi me voir.»«Oh! mais, a-t-il dit, elle, c’est la Duchesse.»J’ai dit: «Eh bien, cela... est-ce que cela la rend différente de quelqu’un d’autre?» Vous voyez? Pas du tout. Vous savez, nous portons le nez en l’air comme si nous... la pluie, cela nous noierait et nous pensons être quelqu’un. Après tout, à considérer les éléments chimiques qui constituent notre corps, nous ne valons que quatre-vingt-quatre cents. C’est tout. Vous mettez un manteau de vison de cinquante dollars ou de cent dollars sur ces quatre-vingt-quatre cents. Vous prenez vraiment soin de cela. Mais vous avez une âme qui vaut dix mille mondes, et vous y fourrez n’importe quoi. Oui
64 Je... quand je quittais la tente ce soir-là, il y avait une très grosse femme corpulente qui se tenait là, avec sur sa main assez de bijoux pour sponsoriser dix voyages d’un missionnaire à travers le monde. Elle a dit: «Est-ce vous Docteur Branham?»J’ai dit: «Non, madame.» J’ai dit: «Je suis frère Branham.»Elle a dit: «Enchantée.» Et elle avait sa grosse main levée à cette hauteur. J’ai dit: «Baissez-la comme ceci afin que je puisse vous reconnaître quand je vous reverrai, comme cela.» Je déteste voir quelqu’un faire de l’épate, pas vous? Ce qu’on appelle faire de l’épate. Et elle avait une paire des lunettes, et elle les avait fait fixer sur un petit bâton. Ten-... vous savez, personne ne peut voir de cette façon, en tenant ces lunettes comme cela, elle a regardé, elle a demandé: «Est-ce vous Docteur Branham?» C’est juste–c’est essayer d’être quelque chose que vous n’êtes pas. Ce que vous n’êtes pas.
65 Comme Upshaw, le membre du Congrès, l’a dit une fois: «Vous ne pouvez pas être ce que vous n’êtes pas.» Eh bien, c’était un membre du Congrès des Etats-Unis. Beaucoup d’entre vous connaissent son témoignage. On l’avait amené à Los Angeles en ce temps-là. Il avait été dans un fauteuil roulant pendant 66 ans. J’ai vu une vision passer au-dessus de lui. Et j’ai dit: «Monsieur, Jésus-Christ vous guérit.» Et il a couru vers l’estrade, touchant ses pieds de part et d’autre. Le sénateur Upshaw, un bien-aimé, un vieux saint de Dieu. Il connaissait Winston Churchill, juste comme je connais l’un de mes frères prédicateurs et tous les autres. Il est allé lui rendre témoignage de sa guérison et de tout ceci. Et c’était vraiment un précieux vieil homme, il est rentré à la Maison il n’y a pas longtemps, pour rencontrer Dieu, à quatre-vingt-dix ans et quelques, il y a de cela un ou deux ans.
66 Maintenant, quand... L’autre jour, je descendais la rue avec ma femme. Et une soeur descendait la rue, nous étions à bord d’une voiture. Et cette soeur a dit: «Bonjour, Soeur Branham.» Je me suis retourné et j’ai dit: «Chérie, cette femme s’est adressée à toi.» Et elle a dit: «Je lui ai répondu.»«Eh bien, ai-je dit, je suis sûr qu’elle ne t’a pas entendue, ai-je dit, car si moi qui suis assis à moins d’un pied [30,48 cm] de toi, je ne t’ai pas entendue, alors, comment va-t-elle t’entendre, elle qui est là à vingt pieds [6 m] dans la rue?»Et elle a dit: «Je lui ai souri.» Un pauvre et simple petit sourire; moi, j’aime cette vieille, une bonne vieille poignée de main vigoureuse. Tendez-la ici, vous savez, comme ça. N’aimez-vous pas cela? Alors, cela a de l’expression. C’est vrai.
67 Paul Rader a dit une fois, il a dit qu’il était assis à table, sa femme et lui avaient eu une petite dispute. Il s’est mis à partir au travail, et il embrassait toujours sa femme à la porte et disait: «Au revoir, chérie.» Il s’en allait et elle attendait; quand il arrivait au portail, il agitait la main pour dire au revoir et alors il descendait dans la rue. Il a dit que ce matin-là, ils avaient eu une dispute. Et donc, une petite prise de bec en famille... Et alors, il a dit qu’il s’est engagé dans la rue et elle a dit: «Au revoir», et il lui a fait un signe de la main au portail en disant: «Au revoir.» Et il a dit qu’il s’est mis à penser: «C’est une très bonne femme. Qu’arriverait-il si elle mourait? Que ferais-je? Que ferais-je sans elle?»
68 Alors, il a dit qu’il s’est mis à y penser davantage et il s’est dit: «Il se peut que je meure. Et je–je ne voudrais pas... Oh! c’est une chérie.» Il a vite fait demi-tour et a remonté la rue en courant, il a ouvert le portail et est entré en courant, il a ouvert brusquement la porte, mais il ne pouvait la voir nulle part. Il a entendu quelqu’un faire: «Sniff, sniff»; il a regardé, et elle se tenait derrière la porte, debout, la tête appuyée contre le mur, en train de pleurer. Il l’a simplement retournée, il l’a embrassée et a dit: «Au revoir, ma chérie.»Elle a dit: «Au revoir.» Il a franchi le portail, s’est retourné; il a dit qu’il a regardé derrière, elle se tenait à la porte. Et il a dit: «Au revoir.» Elle a répondu: «Au revoir.» «Mais, a-t-il dit, elle a agité la main exactement comme elle l’avait fait la première fois; mais, a-t-il dit, la dernière fois, c’était avec expression.» C’est donc à peu près cela. On–on–on doit exprimer cela du fond du coeur. C’est pareil pour notre religion. S’il n’y a pas d’expression dans l’adoration divine pour Christ, comme quoi vous croyez qu’Il est le Fils de Dieu, que vous L’aimez de tout votre coeur, peu importe que vous récitiez les credos des apôtres ou la doxologie... Il se peut que vous–il se peut que vous soyez capable de chanter comme un oiseau moqueur, mais si c’est sans expression, Dieu ne fera même pas cas de cela. C’est vrai. Il vous faut avoir un sentiment pieux d’adoration dans votre coeur.
69 Alors, je m’imagine, quand Elisabeth a saisi Marie, je peux l’entendre dire: «Oh! Marie, eh bien, tu es si belle!»
–Eh bien, Elisabeth, tu n’as pas du tout changé. –Non, eh bien, merci. Eh bien, euh... Marie, hum–euh... je crois que tu as appris la nouvelle? –Oh! oui. J’ai appris la nouvelle. Tu vas devenir mère. –Oh! oui. Oui, c’est vrai. Elle a dit: «Eh bien, tu sais, moi aussi, je vais devenir mère.» –Oh! Joseph et toi êtes déjà mariés? –Non, non. Nous ne sommes pas mariés. –Oh! tu vas épouser quelqu’un.... Tu as épousé quelqu’un d’autre? –Non, je ne suis pas encore mariée. –Et tu vas devenir mère? –Oui, hé oui!–Comment le sais-tu? –Dieu l’a dit.
C’est ça. C’est ça. –Comment cela va-t-il se faire? Comment vas-tu l’avoir? Le Saint-Esprit couvrira de Son–me couvrira de Son ombre.
Et elle a dit: «Et toi?»
Elle a dit: «Oh! cela fait déjà quatre... ou six mois que je suis enceinte.» Maintenant, écoutez. Vous écoutez votre médecin, eh bien, moi, je suis votre frère. Eh bien, ça, c’est anormal. Voyez, la vie se manifeste vers le troisième ou le quatrième mois. Elle a dit: «Mais pour moi, ça fait six mois et il y a... il n’y a pas encore de vie.» Elle a dit: «Je–je suis vraiment inquiète.»
Et elle a dit: «Oh! le Saint-Esprit m’a couverte de Son ombre et a dit que j’enfanterai aussi un Fils.»
–Oh! c’est vrai?
–Oui.
–Oh! Marie, ce n’est pas possible!
–Si.
Et elle a dit: «J’enfanterai un Fils et je Lui donnerai le Nom de Jésus.» Et aussitôt qu’elle a dit Jésus, la première fois que ce Nom Jésus a été prononcé par des lèvres humaines, le petit enfant Jean a reçu le Saint-Esprit et a eu la vie. Et il a tressailli d’allégresse dans le sein de sa mère.
70 Si le Nom de Jésus-Christ peut faire tressaillir un enfant mort dans le sein de sa mère, qu’est-ce qu’Il devrait faire à une Eglise née de nouveau? Elle a dit: «Eh bien, comment se fait-il que la mère de mon Seigneur vienne? Car aussitôt que ta salutation a frappé mes oreilles, mon enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein.» Oh! la la! Quoi? Jean a rencontré Dieu dans le sein de sa mère, Il a toujours été un homme changé. Jésus a dit: «Qu’êtes-vous allés voir? Un roseau agité par le vent? Pas Jean.» Il a dit: «Un homme au col retourné? Et–et qui porte tous ces beaux habits, un ecclésiastique?» Il a dit: «Ce genre-là embrasse les enfants et fait des discours dans des écoles et dans les palais des rois.» Vous savez, les intellectuels... Il a dit: «Qu’êtes-vous allés voir? Un prophète?» Il a dit: «Plus qu’un prophète, car c’est celui-ci... celui dont il est écrit: ‘J’enverrai mon messager devant ma face.’» Il a dit: «De tous ceux qui sont nés des femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean-Baptiste.» Oui, oui. Qu’était-ce? Il avait reçu le Saint-Esprit dans le sein de sa mère. Il avait rencontré Dieu dans le sein de sa mère. Il était changé depuis sa... avant sa naissance, il était changé. Il a dit: «Le Saint-Esprit te couvrira de Son ombre et le Saint Enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu.»
71 Pierre, le petit critiqueur, un jour, accompagné de son frère André, est allé à l’église, il est allé à la côte de la Galilée, il avait pêché à la seine toute la nuit et il est allé là pour voir Jésus; il a pris un tronçon de bois et s’est assis. Je m’imagine quand Jésus s’est mis à parler, Pierre s’est approché. Et Jésus l’a regardé et a dit: «Ton nom est Simon. Tu es le fils de Jonas.» Et dès ce moment, il était un homme changé. Certainement, il avait rencontré Dieu. Paul, ce petit Juif au nez crochu, il était grincheux et effronté au possible. Oh! la grande église, ils avaient fait leur choix: Matthias, certainement. C’était lui, ils ont tiré au sort. Il n’a rien fait du tout. C’était le choix de l’église. Mais Dieu a pris un petit Juif qui était sarcastique au possible, Il l’a modelé. Il l’a rencontré sur le chemin un jour, l’a fait tomber de son grand cheval et l’homme a roulé dans la poussière. C’est vrai. Il a dit: «Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?» Il a dit: «Seigneur, Qui es-Tu?» Il a dit: «Je suis Jésus.» Il était retourné à la Colonne de Feu. Vous voyez? «Je suis...» Jésus a dit: «Je viens de Dieu et je retourne à Dieu.»
72 Maintenant, comprenez-vous? Il était la Colonne de Feu, le Logos (Chacun de vous, frères, sait cela), qui avait conduit les enfants d’Israël, l’Ange de l’alliance a conduit les enfants d’Israël dans le désert. C’était le Christ, l’Oint. Elle a été rendue manifeste dans un Homme. Et quand Elle était ici sur terre, on a vu ce qu’Elle faisait. Et aussitôt Il a dit: «Je viens de Dieu et Je retourne à Dieu.» Après Sa mort, Son ensevelissement, Sa résurrection et Son ascension, Paul L’a rencontré sur le chemin de Damas, et qu’était-Il de nouveau? Il était retourné à la Colonne de Feu. C’est vrai. Maintenant, si cette Colonne de Feu est juste... Si elle est ici, Elle fera les mêmes oeuvres qu’Il avait faites. Car c’est la même nature. Voyez? Eh bien, faisons attention. Et sur son chemin, il a rencontré Jésus. Il fut un homme changé: D’un petit pharisien sarcastique en un saint pieux, un messager envoyé à l’Eglise. Paul, combien il était un homme différent!
73 L’aveugle Bartimée était assis à la porte un jour et il criait. La foule passait. Peut-être que certains d’entre eux le heurtaient. «Ecarte-toi du chemin.» Je peux entendre un prêtre dire: «Dis donc, toi, soi-disant prophète galiléen.» Bien avant, le petit Zachée était perché sur un arbre et il s’était caché, il a dit: «Rebecca m’a dit qu’Il était un prophète, mais moi, j’en doute.» Il s’était complètement caché... Jésus vint, tourna le coin, Il s’arrêta juste sous cet arbre où était Zachée et dit: «Zachée, descends. Je vais aller dîner avec toi dans ta maison.» Hum. Il savait bien où il était et Il savait quel était son nom. Certainement, Il est toujours Jésus. Vous pouvez Le rencontrer ce soir, juste comme vous avez rencontré... comme il L’avait rencontré en ce temps-là. Quand Il est sorti par la porte de Jérusalem, Il a pris un autre chemin, que s’est-il passé? Le vieil aveugle Bartimée se tenait à la porte. Zachée était un homme changé. Il voulait faire des restitutions pour réparer tout le mal qu’il avait fait. Il avait rencontré Dieu.
74 Là, quand Il est sorti par la porte, il y avait un aveugle assis là. Je peux entendre le sacrificateur, le chef de l’association des ministres, dire: «Eh bien, va-t’en d’ici, espèce de fanatique. On m’a dit que Tu ressuscites des morts. Nous en avons tout un cimetière plein par ici, viens en ressusciter quelques-uns.» Voyez, mais Dieu ne fait pas le clown pour les gens. Jésus ne faisait que ce que Dieu disait, ce que le Père Lui montrait. Saint Jean 5.19 dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais ce qu’Il voit faire au Père, le Fils aussi le fait pareillement.» Et je m’imagine que Bartimée était un peu dérangé. Et il a dit: «Qui est en train de passer là?» Et: «Oh! tais-toi.» Si–si vous allez mesurer la distance, c’était à environ 200 yards [199 m] de là où il était. «Pourquoi tous ces bruits?» Il y a quelque chose d’étrange partout où Jésus se trouve, il y a beaucoup de bruits. Là où Dieu se trouve, il y a beaucoup de bruits. Je ne sais pas pourquoi il en est ainsi, mais c’est ce qui se passe. Tout ce qui ne fait pas de bruits, qui est sans émotion est mort. C’est d’après la science. Et si votre religion n’a pas un peu d’émotions, vous feriez mieux de l’enterrer (C’est vrai), parce que cela est certainement mort.
75 Remarquez. Alors, nous voyons qu’Il... Comme Il passait, ce... dit... Une jeune femme s’est peut être approchée et a dit: «Vieil homme, vous ont-ils bousculé ou quoi?» –Madame, pouvez-vous me dire, s’il vous plaît, pourquoi il y a tout ce bruit?
–Oh! le–le Prophète passe, le Prophète galiléen, Jésus de Nazareth. N’avez-vous jamais entendu parler de Lui? –Non.–Oh! vous êtes Juif, n’est-ce pas? –Oui, je suis Juif. Eh bien, ma mère me racontait quand j’étais un petit garçon et que je voyais, quand je jouais sur ces collines de la Judée, ici le long du Jourdain. Et elle me disait que le Messie allait venir à un moment donné. Il sera le prophète dont Moïse avait parlé. –Oh! c’est vrai. C’est Lui. –Eh bien, s’Il est Prophète, eh bien... Ô Jésus, Toi, Fils de David, aie pitié de moi.
76 Eh bien, avec toute cette clameur, ces histoires et ces moqueries dont il était l’objet, et certains qui Lui jetaient les fruits pourris, et d’autres disaient: «Acclamez le Prophète.» D’autres disaient: «Qu’Il s’en aille, cet hypocrite.» Il n’a point entendu cela, mais Il l’a senti. Et sur Ses... Il portait les péchés du monde sur Ses épaules, en route vers le Calvaire pour être crucifié. Mais la foi d’un mendiant aveugle L’a arrêté sur Son chemin. Ça, c’est Dieu. Il s’est arrêté aussitôt qu’une femme a touché Son vêtement. Bartimée avait touché cela. Il a dit: «Ta foi t’a sauvé.» Il... Dès ce–ce moment, il pouvait voir. Pourquoi? Il avait rencontré Dieu. Sa foi avait arrêté Dieu. Si vous êtes aveugle ce soir, spirituellement aveugle, votre foi peut L’arrêter. Si vous vous demandez ce que les gens ont quand ils crient et adorent Dieu, vous penserez qu’il y a quelque chose qui ne marche pas dans leur tête. Votre foi peut L’arrêter et vous serez une personne changée à partir de cet instant. C’est vrai. Votre foi peut L’arrêter. Certainement.
77 Une fois, le fou de Gadara s’était enfui, c’était un fou qui était fort. C’est cela que beaucoup de gens appellent un homme. Voyez ce qu’il était, c’était un fou. Certaines personnes disent: «Oh! c’est un homme, ça. Regardez ses muscles.» Ça, ce n’est pas un homme; c’est une brute. Oh! j’ai vu des hommes qui pesaient 200 livres [91 kg], mais qui n’avaient rien d’homme en eux. On ne juge pas un homme d’après ses muscles. On le juge par son caractère. J’ai vu un homme qui pesait 200 livres [91 kg] arracher un bébé des bras de sa mère et la violer. Allez-vous appeler cela un homme? Ça, ce n’est pas un homme; c’est une brute.
Ce fou pouvait briser des chaînes. On ne pouvait pas–on ne pouvait pas le dompter. Il aimait habiter au cimetière. Il brisait les chaînes, pensez-y, parce que les démons avaient complètement pris le trol... contrôle sur lui. Il avait une superpuissance parce que les démons avaient pris le contrôle. Si le démon, en prenant le contrôle sur une personne, peut lui donner une superpuissance, que fera cette personne si Dieu prend le contrôle sur elle? L’estropié peut marcher; l’aveugle peut voir; le pécheur peut être blanchi. Les torts peuvent être redressés quand un homme rencontre Dieu. Quand ce fou a rencontré Dieu, il était, dès ce moment-là, un homme changé.
78 La femme au puits, une prostituée, comme nous l’avions dit, il y a quelques soirées, quand elle a rencontré Dieu là au puits, elle ne savait pas Qui Il était. C’était juste un homme. Mais Il l’a regardée et a dit: «Apporte-moi à boire.»
Et elle a dit: «Tu n’as rien pour puiser», et ainsi de suite. La conversation a continué. Après un moment, Il a dit: «Va chercher ton mari et viens ici.»
Elle a dit: «Je n’ai point de mari.»
Il a dit: «Tu as dit vrai. Tu en as eu cinq. Et celui avec qui tu vis maintenant n’est pas ton mari.»
Elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es un Prophète. Nous savons que quand le Messie viendra, Il nous annoncera toutes ces choses.»
Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.» Elle a été une femme changée. Elle avait rencontré Dieu. Qu’a-t-elle fait? Elle vivait près d’une Fontaine, non pas le puits de Jacob mais une fontaine dans son âme de sorte qu’elle pouvait courir dans les rues. Bien qu’elle fût pécheresse, elle a couru dans les rues, en disant: «Venez voir un Homme qui m’a dit les choses que j’ai faites, ne serait-ce point le Christ?»
79 Voici une autre observation que je peux faire. Vous savez quoi? Une fois, la mort a rencontré Dieu. Savez-vous cela? La mort... toujours... Le diable n’a jamais cru (jusqu’à ce que Jésus fût mort) qu’Il était le Fils de Dieu. Il L’a attrapé sur la montagne pendant qu’Il jeûnait et il a dit: «Si Tu es le Fils de Dieu, prends ces pierres et change-les en pain.» Voyez? Ce même démon est vivant aujourd’hui. Vous dites: «Si ces... la guérison divine est vraie, qu’en est-il de ce vieux Dupont là qui vend des journaux? Ce vieil homme qui est dans le fauteuil roulant, allez le guérir.» Vous voyez ce démon? Quand Il était sur la croix, il a dit: «Si Tu es le Fils de Dieu, descends et nous croirons en Toi.» Voyez? Observez, quand ils ont mis un vieux chiffon sale, ces crachats de ces soldats ivres, ils se raclaient la gorge et crachaient sur Son précieux visage, ils Lui arrachaient la barbe, Le frappaient sur un côté, puis sur l’autre. Et puis, ils ont mis un vieux chiffon sale autour de Sa tête et ont fait un simulacre de procès. Et ils L’ont frappé à la tête avec un bâton et ont dit: «Maintenant, si Tu es prophète, dis-nous qui–qui Tu es... qui T’a frappé et nous croirons en Toi.» Il aurait pu le faire. Mais Il a dit: «Je ne fais que ce que le Père Me montre.»
80 Qu’était-ce? Il croyait toujours qu’Il... Comment Satan pouvait-il dire que cet homme pouvait être Dieu? Un homme qui pouvait relever le défi d’un sacrificateur pour laisser après un soldat ivre Lui cracher au visage. Aujourd’hui, nous avons une fausse conception de la puissance. La puissance, c’est vaincre, rendre le bien pour le mal, c’est ça la vraie puissance. Celle qui peut vous faire aimer votre ennemi, faire du bien à ceux qui vous font du mal. C’est ça la vraie puissance; c’est ça la puissance de Dieu. Oui. Les fous peuvent briser des chaînes. Mais il faut un vrai homme pour rendre le bien pour le mal, du fond de son coeur, non pas par devoir religieux, mais du fond du coeur.
81 Remarquez, alors que nous terminons. Le diable a dit: «Ça, ce n’est pas le Fils de Dieu, Il ne peut pas se tenir là et laisser ces crachats couler sur Son visage. Et tout ce temps qu’Il disait ces choses et tout, et qu’Il prédisait des choses (et on Le frappe à la tête avec un roseau), Il aurait pu prouver qu’Il est le Fils de Dieu. Il n’est pas le Fils de Dieu.» Ainsi, pour terminer, faisons un petit voyage, un voyage en esprit. Maintenant, écoutez attentivement. Retournons à Jérusalem d’il y a 1900 ans. C’était un matin étrange et particulier, il n’y a jamais eu un matin comme celui-là. Le soleil s’est levé, mais il semblait très étrange. Quelque chose ne marchait pas.
Vers 9 h, nous nous tenons dans une salle. J’entends la foule crier et les autres dire: «Faites-le mourir.» Je vois une petite femme accourir devant la foule et dire: «Qu’a-t-Il fait? Dites-le-moi, qu’a-t-Il fait? Il n’a fait que guérir vos malades et apporter de l’espérance aux désespérés. Qu’a-t-Il fait pour mériter ça?» De qui parlait-elle?
82 Je regarde derrière; j’entends quelque chose faire: «Pan! Pan! Pan!» Voici une vieille croix traînée dans la rue. Il y a des traînées de sang, la croix efface les empreintes ensanglantées de Ses pas, pendant qu’Il descendait la rue, des crachats coulant sur son visage, le sang et les crachats mêlés, les larmes et la crasse coulant ensemble, la couronne d’épines rabattue sur Sa précieuse tête: «Pan! Pan!» Le diable marchait çà et là, en disant: «Eh bien, s’Il était le Fils de Dieu, Il ne supporterait jamais une chose pareille.» Peu après, Son petit corps faible s’est écroulé. On a fait porter la croix à un Ethiopien. Le voici qui monte la colline. Regardez, je vois qu’Il porte un vêtement blanc. Mais il y a de petites taches rouges partout sur ce vêtement blanc. Qu’est-ce? Alors qu’Il monte la colline, elles deviennent de plus en plus grandes, de plus en plus grosses. Peu après, tout cela est devenu une énorme tache de sang. Et cela tombait sur Ses jambes alors qu’Il allait au Calvaire. Je vois Satan dire: «Viens, mort. Nous L’avons eu maintenant. Viens, je te l’ordonne, mort», dit Satan. «J’ai le pouvoir sur toi, tu le sais. Pique-Le. Car Il n’est qu’un homme; Il n’est qu’un homme. Il ne supportera pas cela.» Je peux voir cette abeille venir tout autour, tournoyant autour de Lui, la mort, l’aiguillon de la mort.
83 Mais vous savez, un insecte qui a un aiguillon, une abeille, si jamais cette abeille enfonçait cet aiguillon très profondément, il ne pourrait plus jamais piquer, car il perd son aiguillon. Frère, c’est là que l’abeille de la mort a commis une erreur. Quand elle a piqué ce précieux corps, Il lui a arraché l’aiguillon. Maintenant, pour le croyant, comme Paul d’autrefois, quand on montait un–un échafaud pour le décapiter et que l’abeille a commencé à bourdonner autour de lui (la mort), il a dit: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô tombe, où est ta victoire? Mais grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ.» Qu’était-ce? La mort avait rencontré Dieu. Et depuis lors, la mort n’a plus d’aiguillon. Elle peut bourdonner et faire du bruit, mais elle ne peut pas nous effrayer. En effet, je peux regarder là en arrière et dire: «Il a ancré cet aiguillon dans la chair d’Emmanuel; par conséquent, il y a une Fontaine remplie de Sang tiré des veines d’Emmanuel. Les pécheurs, plongés dans ce flot, perdent toutes les taches de leur culpabilité. Et la vieille mort n’a plus d’aiguillon, elle n’en a plus.» Croyez-vous cela?
84 Vous pouvez rencontrer ceci; vous pouvez trouver la fortune, vous pouvez trouver votre compagnon de vie; vous pouvez régler vos dettes; vous pouvez affronter votre ennemi; vous pouvez faire face à toutes ces choses, cela ne signifie pas grand-chose à cet égard. Mais dès que vous rencontrez Dieu, vous êtes changé pour l’éternité. Inclinons la tête juste un moment pendant que nous prions. Je vais vous poser une question en toute sincérité, sachant que nous pourrions ne plus jamais nous rencontrer, vous et moi, sur la terre. L’après-midi de demain sera particulièrement consacré à la prière pour les malades. Mais je me demande ce soir s’il y a dans ce bâtiment quelqu’un qui n’a jamais réellement rencontré Dieu. Oh! vous avez lu Sa Bible, vous avez fait votre confession, vous avez inscrit votre nom dans des registres ou quelque chose comme cela et vous avez adhéré à des églises, l’une après l’autre, mais vous n’avez jamais réellement rencontré Dieu. Cependant vous voudrez Le rencontrer. Alors que chaque tête est inclinée, chaque oeil fermé, voudriez-vous lever la main et par là dire: «Frère Branham, souvenez-vous de moi dans la prière afin que je rencontre Dieu pour le pardon de mes péchés avant de devoir Le rencontrer au Jugement.»
85 [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... «Je voulais... Si je voulais me mettre en ordre avec Dieu, a-t-elle dit, je... savez-vous ce que je ferais? Je prendrais quelqu’un qui a assez de bon sens, pour me parler.» J’ai dit: «Pardonnez-moi alors, madame. Je me suis simplement senti conduit. Je... selon que je me sens conduit, tout comme je me sens conduit à faire cet appel à l’autel.» Environ deux ans après, je suis revenu dans la même ville. Elle qui était une fille de bonne réputation, une bonne fille, elle descendait la rue avec ses jupons qui pendaient. Et je me suis dit: «Certainement, ça ne peut pas être la même fille.» Je me suis approché et elle s’est retournée et a dit: «Salut, prédicateur.» Et j’ai dit: «Oh! non.» Elle a ri. Elle a mis sa main dans son sac à main et elle a dit: «Voulez-vous une cigarette?» J’ai dit: «N’avez-vous pas honte de vous-même?» Elle a dit: «Et si vous preniez quelques gorgées de ma bouteille?» Et j’ai dit: «N’avez-vous pas honte de m’offrir, à moi un prédicateur, de prendre votre whisky?» Elle a dit: «Je voudrais vous dire quelque chose avant que vous ne partiez.»
86 Maintenant, écoutez ceci pendant que vous avez la tête inclinée, en train de prier. Elle a dit: «Monsieur Branham, vous souvenez-vous de ce soir-là où vous m’avez parlé de mon âme?» J’ai dit: «Je m’en souviendrai toujours, mademoiselle.» Elle a dit: «Vous aviez certainement raison.» Elle a dit: «J’ai attristé l’Esprit de Dieu pour la dernière fois.» Elle a dit: «Je suis allée de mal en pis.» Et elle a dit: «Mon coeur est si dur, a-t-elle dit, que je peux voir l’âme de ma propre mère frire en enfer comme une crêpe et m’en moquer.» C’est ce que vous récoltez en attristant le Saint-Esprit.
Ne Le rejetez pas,
Ne Le rejetez pas,
Oh! comme vous voudrez
L’entendre dire: «C’est bien.»
En ce jour éternel,
Ne rejetez pas le précieux Sauveur de votre coeur,
Ne Le rejetez pas,
Il se peut que vous fassiez cela ce soir pour la dernière fois. Levez simplement la main pour dire: «Priez pour moi, Frère Branham.» [Espace vide sur la bande–N.D.E.]
87 Que peut-Il faire maintenant pour nous? Il peut nous donner infiniment au-delà de tout ce que nous pouvons faire ou penser. Croyez-vous cela? Combien parmi vous sont... Combien sont malades là-bas? Levez la main. Les nécessiteux? Levez simplement la main et dites: «Je suis nécessiteux. J’ai besoin...» Inclinons simplement la tête juste un moment, alors. Priez simplement et dites: «Dieu notre Père, accorde que ça soit moi.» Ayez simplement foi, continuez simplement à prier. Il y a une dame assise ici au premier rang. Elle prie pour un ami qui n’est pas ici et qui est malade. Croyez-vous que Dieu va guérir cet ami et le rétablir? Vous pouvez obtenir cela. Que Dieu vous bénisse.
88 Continuez simplement à croire. Juste là à ma gauche... Vous pouvez lever la tête. Il y a un homme assis là, il a des maux de dos. Croyez-vous que Dieu va guérir votre dos, monsieur? Il va le faire. L’homme à côté a un problème au flanc. Il s’agit de votre côte, monsieur. C’est vrai. Voulez-vous lever la main, si c’est vrai? Recevez votre guérison. La dame assise là à côté de ce... arthrite. Croyez-vous que Dieu peut guérir votre arthrite et vous rétablir? Vous avez un problème aux mains, cette femme assise là; à la fois aux mains et aux pieds, croyez-vous que Dieu rétablira cela? Si vous croyez de tout votre coeur, vous pouvez recevoir votre guérison. Que Dieu vous bénisse, mère. Eh bien, qu’ont-ils touché? Dites-moi ce qu’ils ont touché. C’est le Souverain Sacrificateur. Est-ce vrai? Ne voyez-vous pas qu’ils ont rencontré Dieu? Je ne connais pas ces gens. Vous tous là, ceux à qui on a parlé là pendant que les visions se déroulaient, si vous ne me connaissez pas et que je ne vous connais pas, levez la main. Vous tous ici, où que vous soyez, levez la main. C’est vrai. Très bien. C’est parfait. Il est ici. Ne croyez-vous pas cela? Ils ont rencontré Dieu.
89 Il y a une dame assise juste ici, à droite. Ne voyez-vous pas cette Lumière au-dessus de cette femme? Elle a le rhumatisme. Elle a aussi une grosseur au sein. Elle vient de Fort Saint John. Elle s’appelle Agnès. Levez-vous si c’est vrai. Je ne vous connais pas; je ne vous ai jamais vue de ma vie. Est-ce que ces choses sont vraies? Levez la main si c’est vrai. Vous avez une requête. Elle a rencontré Dieu. C’est ce qui fait cela. «Si tu peux croire...» Il y a un homme assis là derrière, qui est condamné à mourir à l’instant même, s’il ne croit pas Dieu. Il a le cancer des voies respiratoires, le cancer des poumons. Si vous croyez de tout votre coeur, Dieu va vous guérir. Levez-vous et acceptez alors votre guérison au Nom de Jésus-Christ. Qu’est-ce qui fait cela? Je ne connais pas cet homme. Il m’est totalement inconnu. Mais cela est vrai, n’est-ce pas, monsieur? Vous avez rencontré Dieu. Allez en croyant cela. Amen.
90 Ayez foi en Dieu, la femme là-bas qui prie pour son fils, il a la sinusite. Si vous croyez de tout votre coeur, il sera guéri. C’est vrai, n’est-ce pas, madame? Si c’est vrai, levez la main. Vous avez un autre ami malade pour lequel vous priez aussi et qui n’est pas ici. Croyez simplement de tout votre coeur et vous pouvez obtenir ce que vous demandez. Croyez-vous Dieu? Si ce n’est pas Dieu, je ne sais pas ce que Dieu est. C’est Christ parmi vous, mes amis. Croyez-vous cela? Vous devenez flous à mes yeux maintenant. C’est comme s’il y a partout dans ce bâtiment une grande lumière blanche. Qu’est-ce qui peut arriver maintenant même si vous acceptez cela? Qu’est-ce qui pourrait arriver maintenant même si cet auditoire croyait vraiment, pour une fois? Il n’y a qu’une seule chose qui puisse empêcher que chaque personne ici présente soit guérie: c’est votre incrédulité.
91 Déchirez simplement cette petite bannière d’obscurité là et voyez le Saint-Esprit tomber dans ce bâtiment et tout le monde ici être guéri. Allez-vous croire cela? Levez-vous et acceptez cela alors au Nom de Jésus-Christ. Levez la main vers Lui maintenant. Dites: «Je crois en Toi, Seigneur.»
Je L’aime, je L’aime
Parce qu’Il m’aima le premier...
L’aimez-vous de tout votre coeur? De tout votre coeur? Levez simplement haut la main et louez-Le. Dites: «Merci, Seigneur Jésus.»
Qu’est-ce qui ne va pas, jeune soldat? Tu ne vas pas te suicider. Le diable te trompe, jeune homme. C’est tout simplement une phobie que tu as. Il te trompe. Il va te rendre fou si tu le crois. Rejette-le. Abandonne le diable.
Je t’ordonne au Nom de Jésus-Christ d’abandonner le diable et d’accepter Jésus-Christ comme ton Guérisseur. Tu retourneras et tu seras un gentleman et un vrai, vrai homme. Vas-tu le faire? Lève les mains vers Dieu et dis: «Gloire à Dieu!» C’est vrai. Oh! Amen. Maintenant, rentre chez toi et sois guéri.
92 Tous ceux qui croient en Lui, levez la main et louez-Le. (Je Le louerai...?...)
Je Le louerai, je Le louerai,
Je louerai l’Agneau immolé pour les pécheurs;
Rendez-Lui gloire, vous tous,
Car Son sang a ôté chaque tache.
Je Le louerai, je Le louerai,
Je louerai l’Agneau immolé pour les pécheurs;
Rendez-Lui gloire, vous tous
Car Son sang a ôté chaque tache.
Maintenant, pendant que nous fredonnons cela.
Je Le louerai... (Retournez-vous et serrez la main à quelqu’un, dites: «Que Dieu vous bénisse, pèlerin. Que Dieu vous bénisse, frère, soeur, pèlerin.»)
... Je Le louerai,
Je louerai l’Agneau immolé pour les pécheurs;
Rendez-Lui gloire, vous tous,
Car Son sang a ôté chaque tache.
93 Vous tous qui L’aimez, dites: «Loué soit le Seigneur.» Dites-le encore. «Loué soit le Seigneur.»
Je Le louerai, je Le louerai,
Je louerai l’Agneau immolé pour les pécheurs;
Rendez-Lui gloire vous tous,
Car Son sang a ôté chaque tache.
Oh! n’est-Il pas merveilleux?
Oh! merveilleux, merveilleux Jésus est...
(Maintenant, adorez-Le.)
Oh! Il est le Conseiller, le Prince de la Paix, le Dieu Puissant;
Oh! Il me sauve, Il me garde de tout péché et de toute honte,
Merveilleux est mon Rédempteur, gloire à Son Nom!
Autrefois j’étais perdu, maintenant je suis retrouvé et libre de toute condamnation,
Jésus donne la liberté et un plein salut;
Il me sauve, Il me garde de tout péché et de toute honte,
Merveilleux est mon Rédempteur, gloire à Son Nom!
Oh! merveilleux, mer-... (Chantez-le en Esprit.)
Jésus est pour moi, (Fermez simplement les yeux et voyez combien Il est bon.)
Il est ... -seiller Le Prince de la Paix, le Dieu Puissant;
Il me sauve, Il me garde de tout péché et de toute honte,
Merveilleux est mon Rédempteur, gloire à Son Nom!
94 Ne L’aimez-vous pas? Après un message tranchant et tout, et alors voir les pécheurs venir à la Fontaine remplie de Sang, puis voir le Saint-Esprit agir, confirmant que c’est Lui qui Se révèle comme étant vivant, le Messie de Dieu marchant ici au milieu de nous ce soir. Alors, nous pouvons juste chanter en Esprit et L’adorer. Oh! la la! Oh! Chantons encore cela. Voulez-vous nous en donner l’accord?
Merveilleux, merveilleux, Jésus est pour moi.
Il est le Conseiller, le Prince de la Paix, le Dieu Puissant;
Il me sauve, Il me garde de tout péché et de toute honte,
Merveilleux est mon Rédempteur, gloire à Son ...
95 Que tous ceux qui se sentent vraiment bien disent: «Gloire à Dieu!» C’est bien. Inclinons la tête juste un moment maintenant. Je ne sais pas si vous connaissez ce cantique ici au Canada, c’est l’un de nos merveilleux cantiques du Sud: Prends le Nom de Jésus avec toi. Très bien, donnez-nous-en l’accord, soeur. Très bien. Chantons-le doucement maintenant. Toutes ces belles petites voix norvégiennes, qu’elles se fassent entendre maintenant. Il se peut que vous ne soyez pas un–ne soyez pas un chanteur de charme, mais chantez avec votre coeur. Je–je–je ne... J’aime les bons vieux cantiques de la Pentecôte, mais j’ai en horreur une voix exercée, qui retient le souffle, vous savez, je... J’aime entendre de bons et véritables cantiques de la Pentecôte. Oui, monsieur. Très bien. Très bien.
Prends le Nom de Jésus avec toi,
Enfant de tristesse et de chagrin;
Il te donnera joie et réconfort,
Oh! prends-Le part-... (Ce mal d’oreille vous a quitté...?...)
... nom, ô si doux!
Espoir de la terre et joie du ciel;
Précieux nom (le nom le plus précieux,) ô si doux!
Espoir de la terre et joie du Ciel.
Maintenant, avec nos têtes inclinées, disons:
Au nom de Jésus, nous nous inclinons,
Nous nous prosternons à Ses pieds,
Nous Le sacrerons Roi des rois au Ciel,
Quand notre voyage sera fini.
Précieux...
Combien croient qu’ils sont guéris maintenant, levez la main au... Que Dieu vous bénisse. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu... Oh! regardez simplement.)...
Espoir de la terre et joie du Ciel;
Précieux nom, ô si doux! (N’est-ce pas doux?)
Espoir de la terre et joie...
Prends le nom de Jésus avec toi,
Comme un bouclier face à tout piège;
Quand les tentations vous environ...
(Le diable dit: «Tu n’es pas guéri, maintenant.» Que fais-tu?)
Murmure simplement ce nom dans la prière.
Précieux nom...
Pasteur, votre auditoire maintenant. Que Dieu vous bénisse.
E-1 Thank you very kindly, brother. Good evening, friends. It's a privilege to be back in the house of the Lord on this Saturday afternoon, enjoying the blessings of the Lord.
And I want to say, that we certainly had a wonderful time this morning at that breakfast. I just love... I love love. And that's the... When God is love, and when He projects His love to us, then, oh, how sweet it is. Just to fellowship around the good things of God, so wonderful.
Now, I guess I'm just a little bit noisy for you conservative Canadians. So, you forgive me for my, maybe rude way of coming to the platform and habits that I have. So...
And someone asked me one time, said... We was talking about nationalities, and he said, "Brother Branham, what nationality are you?"
I said, "Irish." And I said, "Well, if the... If an Irishman can be saved, there's hopes for the whole world then, the whole human race has got a chance if an Irishman can be saved."
E-2 So, coming up here with you Norwegians, and Scandinavians, and Germans, and whatmore, it certainly is a wonderful thing to us, to come and fellowship around the blessings of God. And you know, over in the--the big land, we will neither be Norwegian nor Irish, we'll be different then. We'll be changed. I'm so glad.
And since being converted and giving my life to the Lord Jesus some thirty years ago, when I was just a boy... And if I had one regret in my life, the greatest regret that I... I have many of them. But the greatest regret is: that I did not give my life to the Lord Jesus when I were younger. I was perhaps about twenty years old when I made that decision.
But if I'd have did that when I was the age of this little lad setting here, I believe, maybe, I could've won more souls to Him. And if I am turned down at the end of the road, He won't let me in, I'm--I'm going to love Him anyhow. 'Cause I just love Him, because I love Him.
E-3 I asked Brother Mercier to bring up some of the testimony of the vision that the Lord gave me just recently. I want to call it a vision, because I'm a little reluctant on saying something else. Because it would sound like I was trying to impersonate a--a great apostle, Paul, who was caught up into the--the third heaven.
But I was laying on the bed when it happened and had slept well through the night. And I've had many visions, as we know, but this wasn't like any I ever had. But I was always a little afraid of dying. I love people so much till I thought... Not being afraid that I wasn't saved, but I--I did not want to be a spirit. I wanted to be a man all the time, and so when I was... Wherever I was, it wasn't far away, another dimension somewhere.
E-4 And when we leave this body, we are not spirits. "If this earthly tabernacle be dissolved, we have one already waiting." See? God's got another type of body, where we're just as real as we are right here.
Since then, it's took all the kinks out of my thinking. And now, if it wasn't for my children and the Gospel's sake... Well, I'd say first the Gospel, and then my children and wife, my loved ones here, I'd welcome it at any time. Because there there was no sickness, no sorrow, no--no sin, no nothing. It was perfection.
And oh, how I love to think. And when I was there I thought, "If I could ever go back, I would constrain people to come to there. I would persuade them every way I could to come to that place." Friends, don't miss that. That's--that's the greatest of all. You've missed everything.
You may have been a successful businessman. You may have been a good man or a good woman, boy or girl, but don't miss heaven. Believe on the Lord Jesus Christ with all that's in you.
E-5 And now, I am not very formal, because, you know, God's without form. The Bible said so. So we don't have nothing formal. Around our home, we--it's nothing formal. I have three lovely little ones at home, and Billy, my son, is with me. And we're just a great family of people that love the Lord with all of our heart.
I've got a little boy 'bout... he was... Yesterday he was six years old. And... But six years before he came, the Lord told me I would have this son. And I should call his name Joseph. And the little boy is already seeing visions and speaking things that actually comes to truth perfectly. Just...
Someday, I'll have to... I hope to walk with him down to the Jordan, and catch my chariot, and go up. I hope he screams, "My father, my father, the chariots of Israel, the horseman thereof."
My little girls, one of them is not so very little no more. She's already fourteen. They're daddy's girls, you know how we love our children.
E-6 Sometime ago, I was just thinking, I met a friend this afternoon, or a man who introduced himself as Mr. Pedigrew. He has a name of a fine Baptist minister friend of mine in Louisville, Kentucky, Dr. Pedigrew.
Speaking one day, was thinking of a time that... Brother Pedigrew was always such a diplomat in his speaking. He was so precise and cut just to the moment, you know. And--and used very good grammar, like if he had taught Webster. And--and I--and I'd use my old southern "his," and "hain't," and "tote," and "fetch," and "carry," and all them.
And he said, "Billy, I believe you could polish up a little on your grammar."
I said, "Well, I tell you, doctor," I said, "I was... I guess that's right. But" I said, "I was raised in a family of ten children, and I did not get an education. Since the Lord has called me, I haven't had time to polish up on it."
He said, "Well, I think the people would appreciate you more. You use that expression tonight, said... You said, 'The people passing by this polepit... '" And said--he said, "The people would appreciate you more if you'd have said, 'pulpit.'"
I said, "Sir, that's perhaps right. But I want to different with you." See? "I said them people out there don't care whether I say 'pulpit' or 'polepit,' as I long as I live the right kind of life and produce what I'm talking about. That's the main thing." That's the main thing.
E-7 It--it isn't in grammar. It's in a surrendered life. Many times we have got too much on that. We've got to get so much in grammar and so much--that's the intellectual. God is not intellectual, He's spiritual. And that's... We believe God by the Spirit, by faith.
A little kind of a parable... One night I'd--coming home and the little girls was waiting up for me, little Sarah, and Rebekah is the oldest. And they being daddy's little girls, they were waiting for me late, and their little eyes, the sandman sprinkled something in them, you know, and they got sleepy. And mama puts them to bed.
So I got in about three o'clock in the morning, after a great service and so... walking the floors. And--and coming down, dropping from that great dimension there, down here.
E-8 See, the--the ordinary man rides down here, the Christian rides a little above that, above the things of the world. But in this, you go on beyond that into vision. You cannot explain it. There's no need of trying it.
And friends, if I never see you again, that's truth. I can't answer for impersonators or carnal comparisons. But I do know what's truth. God is God. He's just as real as He ever was. And we know we have carnal comparisons and impersonations and so forth. That... Well, that all goes in all kinds of life. You have to remember that.
E-9 And so I got in about three o'clock in the morning, and I tried to lay down. And I slept for about one hour, and I could not sleep any longer. So I went out in the parlor and set down in the--the chair. And was setting there; it was daylight. And after while, I... Back in the children's room, the blankets flew for a moment, and little Rebekah had woke up, and she thought, "Well, it's time daddy must be home."
So here she come through the house just as hard as she could. And that woke Sarah up. She was a little bitty tot then, about this size. And I don't whether your children does it or not, mine, like I always had to, we'd have somebody's hand-me-downs, and--and you know what I mean by that. And so, Sarah was wearing Rebekah's pajamas. And they had feet in them you know, and the feet was just about that much too long for her little feet. And she was just about to fall over coming through.
E-10 And Rebekah could beat her. So she was longer-legged, and she ran, she jumps up on my right leg like that, and throwed both arms around my neck, and screamed, "My daddy, my daddy." Oh, you know how that makes your heart feel.
So then, before little Sarah could get in there, the little brown-eyed one about this high, she turned around, Rebekah with her arms around me (and she reminded me of the great fashionable church that's always first there, you know), she turned around to me, from my limb, and she looked back to Sarah, and she said, "Sarah, my sister, I want you to know one thing. I arrived here first, and I've got all of daddy and there's none left for you."
Well, poor little Sarah, reminded me of--of the little fellow that's kindly struggling along, you know. And her little mouth, little lips turned down, and her little brown eyes started to water. And I looked over and winked at her and motioned like that, and stuck my other leg out.
E-11 So here she come with them big rabbit-footed pajamas, you know, and jumped up on my leg. And she was kindly tottery; she couldn't hold on; her legs was too short. See? Just puts me in mind of the little new church that hasn't been out very long, the believer, you know. And I seen the little fellow might fall, jumping astraddle my leg like that.
So I just put both arms around her and hugged her up close to me. She had her little head laying against me. And after while, she raised up, and them big brown eyes looked up to Becky, and she said, "Rebekah, my sister, I have something to say to you also." She said, "It may be true that you've got all of daddy, but I want you to know one thing, daddy's got all of me." So--so we...
I might not be so fashionable in speaking and so correct in my English, but as long as He's got all of me, that's all I care about. As long as He can just hold me and tell me what to say, what to do, I just let it go the way I know it. So that--that's all.
E-12 So now, we want to announce that tomorrow afternoon, at... The Lord willing, we have our closing meeting. I was so glad to meet the pastor here tonight from the service that we had three nights, up at Grande Prairie: such a lovely time with those fine Christian people there, and likewise, enjoying the fellowship here.
And I told him, Chris, if we didn't get that grizzly, maybe I'd come back this fall and stop in again. So... And somebody was telling me, brother, today that one of the trappers, the Indian brothers, knowed where there was a great big one with a big foot. Wonder what size saddle he would use if I could put on him. And so we'll maybe come back after him, if we... Going out now to rest. I'm... been six months in the service, and I'm so tired and nervous. So you pray for me. If you want to pray for somebody that needs prayer, then pray for me that...
You know, Jesus said one time to His apostles, He said, "Come aside into the wilderness and let's rest a while. You've been a long time at it."
E-13 So tomorrow afternoon, we expect to have the prayer line and the people that's got the prayer cards from... 'less some of them, perhaps, was left over from last night. And I don't know whether he give out any tonight or not. However, we will try to concentrate on tomorrow night--or tomorrow afternoon to being the healing line, to where we come and pray for all the people that wants to be prayed for.
So, if you did not get a prayer card yesterday or--or tonight, if he give out any tonight. That I do not know. I forgot to ask. And come tomorrow. (What time does the service start, brother?) Three o'clock. Then you'd better be here about two-thirty so we won't interrupt the meeting. And anybody that wants the prayer cards can have them and we'll pray for everyone.
E-14 Now--and now, trust that you visitors here in the city, that is from out of town, there's some fine churches here. The ministers representing this place here in this meeting, visit them tomorrow for Sunday school.
And then tomorrow afternoon, when Sunday school is over, then we will have our service here, so the--the precious brethren who let us have this beautiful sanctuary to worship our Lord in, they have service themselves tomorrow morning and then I--perhaps, tomorrow evening. So we will not have service here tomorrow evening.
E-15 Now, I would like to call your attention to just a Scripture here that comes into my mind to speak on for a few moments, if we should call it a text, to draw from it a context, of Saint Matthew's gospel, the 4th chapter, the 17th verse.
And from that time Jesus began to preach... saying, Repent: for the kingdom of heaven is at hand.
And if I would want to call it a text, to build a little context around, to see if God would come into His Word and bless our hearts, I would like to take the subject, "From That Time," the three words, "From That Time."
E-16 You know, that has a great meaning to it for many of us. And if we should sit down this afternoon and think back, we can start many things at a certain time it began: "From that time."
As a child, we might say, "Something happened." Perhaps if any of you boys that--that smoke... I don't believe you Canadian women would stoop that low to smoke cigarettes. But we--they do down in America and so forth. But I wouldn't think you would do a thing like that.
E-17 But--but the boys, when they smoked. You remember the--the first cigarette that you smoked, maybe it was made out of corn silk or we call it... (Some southerner laughed.) All right. That's what they would do down South, the boys start off on corn silk.
But when you smoked that first cigarette, and thought mother would smell it on your breath, and you took some coffee grains and--and eat--chewed it to keep mother from smelling it on your breath. And then she said, "Junior, have you been smoking?" What is it? The first thing now.
A red light begins to flash, "Tell her the truth. Don't go this way, little boy; that's wrong. Don't lie."
"No ma'am. I--I--I--I--I--I--I haven't smoked." And your little heart raced real... You went out feeling real bad. Then it was twice as easy to tell a lie the next time. From that time, you started lying. See?
E-18 And we have different things started off at that time, a child. Many habits in life we can think from that time.
The immoral woman, she might raise up to testify and say, "I was once as pure as a lily. My mother raised me to be a lady. My father was a godly man and my mother also. They taught me to go to Sunday school and to do what was right. And that I did years and years.
And finally, one time there was a young man visit our church. And I noticed that he--he was not just like the boys that were saved. But he was a nice-looking little fellow. And I went on a date with him, and he persuaded me to--to take a--a Coke one time. And it was--it had something in it, and when I come to myself I was--I was polluted. And from that time, I started the wrong road. See? From that time, that started it.
"We can go back and find the time I felt that my virtues of life were gone and what difference did it make now. And so, I just started running." See, from that time, it happened at a certain time.
The drunk man. The man that's an alcoholic...
E-19 Here not long ago, I was in New York City. Just for... I always make that the hopping off place. And--and I go to that arena there, where they do all that wrestling and fighting. And we rent that, because I have thousands of friends in New York, and they usually pack it out for a two or three nights meeting: Saint Nicholas arena, that's where it is.
And Dr. Burg and I were very good friends. So they had several missions down on the bowery. And I said, "Dr. Burg..."
I had... I was trying to get by without taking a yellow fever shot to go to Africa, and they wouldn't let me board the plane, so I had to wait over a couple days and go down at the Navy and get a yellow fever shot. They wouldn't accept me; it wouldn't let me come into the country without it.
So I--I said, "Let's go down to the bowery."
And he said, "Very well, Brother Branham." We walked down to the bowery and got off--or went to the bowery, rather, in a car and stopped and went down. And perhaps many of you has been down along the bowery, under the trestle.
E-20 And what caused me to do that, I was with a Swedish woman. I forget her name now, a godly old saint that was a friend to Sophia, the wash-woman. And who hasn't read of Sophia the wash-woman, and of--of New York. Led even the mayor of the city to Christ.
When A. B. Simpson died, the flowers that... they thought they'd lay some of the flowers from off of A. B. Simpson after he was taken out. They had so many they could not take them to the graveyard. And thought they'd send some over to old Sophia.
And when they got ready to preach her funeral, who come in but the mayor of the city and set down, Chief of Police. And they all got to testifying one to the other, how Sophia the wash-woman had led them to Christ.
E-21 And her partner, a Swedish or Norwegian woman, that was there staying in Mrs. Brown's home, was telling me about how she and Sophia worked the bowery. And it raised an enthusiasm. I wanted to go down and see what the bowery was.
So going down the street, we went into a little mission. And he introduced me to the pastor, and he said, "Brother Branham, could you speak for us tonight?"
I said, "No. I've--I--I'm going to wait. I've got a big service coming in Africa, where I probably have a hundred and fifty, two hundred thousand people waiting. So I better rest."
And he said, (talking about the alcoholics dying) he said last year from September until March, they taken one hundred and eighty dead ones out of the church, that died right during the service, of alcohol. And they dope... And I thought, "What caused it?"
E-22 So we walked out on the street and there were men past harm, as far as being immoral. They had done passed that. Women would be perfectly free. They--they're beyond that, to pass through there. Laying on the streets. Some of them laying back and their clothes all soiled and from not able to get up. And--and oh, such a condition. It was horrible.
And there laid a man with his arms laying back against the post, and his legs laying out into the street. And his clothes were all wet. And I said, "Let's pull him off the street."
And Brother Burg said, "Well, he will probably roll back out." Said, "They watch them along here."
So I said, "Oh, that poor man." I said, "What got him in that condition?"
Said, "Ask him."
E-23 So I walked over. And he was too far gone. I went down the street a little farther, and it was... When I got down there, I met another man. He was standing there, going against the post like this. And he was doped. And I said, "How do you do, sir?"
He said, "Would you give me a quarter?"
I said, "What would you want with a quarter, my good man?"
He said, "I--I want to buy me another drink."
I said, "I'm a minister of the Gospel. What money I have comes from tithings from God's people. Therefore, I could not give you money to drink." I said, "I will buy you a sandwich, cup of coffee, or something, but I--I could not do that."
He said, "You're a reverend?"
I said, "Yes, sir."
He said, "Pardon me, sir."
And I said, "I would like to ask you, my good man, what caused you to be this way."
He said, "I am ashamed to tell you, but if you could raise your head and go up to the top of that trestle, you can see the door of the bank that I was president of."
"Oh," I said, "surely not."
He said, "I'm so-and-so."
E-24 I looked over at Brother Burg and he nodded his head that would be right. I said, "A man of your stature, a man of your caliber, would be laying here on the street a drunken sot like that?"
He said, "Sir, I once was a noted respectable citizen." And he said...
I said, "Tell me your story, just in a moment." I said, "If you don't mind and wouldn't mind me to repeat it at the pulpit."
He said, "Certainly not." He said, "Well, I had a lovely home, two fine children. One day I come home, and I'd always suspicioned my wife. But" said, "there was a 'Dear John' letter laying on the table." He said, "I never drank in my life, but I went out that night, and from that time..."
There you are. From that time. What caused it? His wife had left him a letter that she was leaving him. He loved her in such a way, that he could not stand to be without her. So he just thought he would ruin his life or just drink it off. Not enough nerve to commit suicide, so he was just taking it the gradual way.
E-25 Now, that's the way those things happen, from that time. Starts from certain time...
Most time, people that does wrong, on New Year they'll say, "Well, we're going to turn a new page now. We're going to be right after tonight." And what do they do? They just turn a new page so they can turn it back the next day. All their New Year vows goes away. That won't work.
Sometime ago, I was going into the--the psychopathic room from the auditorium, to pray for the people in--in--some of them in straight jackets.
Well, how many... You've heard Charles Fuller, the Old-Fashioned Revival Hour on the... Well, that's where it was at. Long Beach. We just left there a few days ago. Where the big auditorium was... Oh, my, what a meeting we had.
E-26 And when we were there before, Brother Fuller, a wonderful Christian brother. He was going out that afternoon, and as he passed off of the platform going out, there went his crowd out, fine dressed, intellectual people. And he'd made an altar call. And one lady had raised up her hand that she wanted to receive Christ: wonderful. He dedicated a few babies, went out. Grand old saint is Charles Fuller.
And I had the privilege of shaking his hand, and a very fine man. But to know him personally, to say that I do, I--I do not. Just know him to--by just to shake his hand.
E-27 But I noticed his group going out that afternoon. And our group waited out on the piers and so forth, till his service was dismissed. And here come my group in: wheelchairs, crutches, straight jackets. That's a lot different. When you can stand and talk some kind of a theology... Nothing against Dr. Fuller, a godly man.
But to stand and tell them about Christ that lives and will save them. Let them raise up their hands and put their name on a book. That's one thing. But when you're faith has to buck against wheelchairs, and crutches, and blind, deaf, dumb, insane, screaming, whiskers over their face. That's a lot different. The devil setting everywhere--where to see if there is one mistake in it. So he could throw the blanket on you.
E-28 So when I went in to the psychopathic room... Sometimes they have them out, what they call the emergencies. And I never will forget, a beautiful young woman was setting there. And there some of them... Oh, my. I hope this is not a bad thing. But I have walked into the places and see a... It's such a horrible thing, insanity: see a--a young woman use a bed pan and then wash her face like that, with the... Oh, it just... Lovely people, but that's devil. That's a devil.
How I could... I've refrained from testimonies that I've seen, going in the meetings among you. Which has been... Well, it would make volumes of books. But I refrain from saying it, because I'd--I--I don't like to say it. Jesus said, "See that no man... just don't tell it. Just go ahead. God will get glory from it."
E-29 And I don't believe in a lot of advertise, a lot of things, that's something's been done. Let--just let it alone, let God take care of it. I--I like that better.
And so, this young lady, she says to me; she said, "Are you Brother Branham?"
And I said, "I am."
And she said, "Well, would you take me first?"
And I thought, "Why, you are not the--in this psychopathic room?"
She said, "Yes, I'm supposed to be."
And I said, "Well my, such a pretty woman." Looked to be about twenty years old. Looked like she'd have made any little minister a little jewel, a little sweetheart.
And I tell you brethren, as we all know, minister or not, there's no one that can console you like a loving wife, a real wife. When you come in tired and weary, and someone can set down and take you by the hand and say, "I understand, and I know it's hard." There's something about it. God knowed what He was doing when He gave a man a wife.
E-30 And then I thought, "What a little jewel she would be for any man's wife." And I said, "Tell me your story, lady." I said, "There's no one seem to be rushing to it just now. What about it?"
She said, "Very well." She said, "I was raised in a strict Christian home."
"Yes, ma'am."
And she said, "One time, I started (against my parents better judgment) of going with a boy that packed a flask in his pocket. And one night, he persuaded me to take a drink." And said, "Finally, I had taken that one drink. And all of them was telling me I was a wallflower if I didn't do this, that. And the first thing you know, I got the habit of drinking." She said, "Then I started public prostitution." And she said, "I... They sent me to the Good Shepherd's Home, which was a Catholic institution." She said, "I served my time there, three or four years, and turned to be a Catholic."
E-31 Said, "When I come out of this institution," said, "then I was a Catholic. I started right back at drinking and prostitution again. The law picked me up and give me four years in the woman's penitentiary. When I was in there, I served well and kept away from the things, 'cause I was--had--I could not find the things in there to drink and so forth."
Said, "When I come out, it didn't do me one bit of good. I joined another church. I've joined two or three churches." And said, "Now, they finally declared me insane." And said, "They just watch me." Said, "I'm a--a mental case."
"Why," I said, "you certainly do not talk like a mental case," trying to find her spirit (You see?), see what she was--what was wrong. And I just couldn't pick it up somehow. And she said... kept talking.
E-32 And I said, "Have you ever thought of getting married, and have a loving kind husband, and a little babies, like all real mothers long or real women like to have, little ones. Like... See your little girl pushing her little baby cart with a little dolly in it. And you know, 'cause she's to be a mother too. That's the reason she has to mother something."
And she said, "Oh, yes. I've thought about it, Brother Branham. But" she said, "who would have me?" Said, "What could I promise a man? Not even a home, I'm no good." And when a person can realize that they're no good, then they're in condition; they can be made something out of. But when you think that you're just the top when you're nothing, then you're past hopes.
Jesus said in the Bible there, "Thou art naked, miserable, wretched, blind and don't know it." Could you imagine someone on the street that was miserable, wretched, naked, and blind, and did not know it, and you walk up to them saying, "You're naked, sir." "You're naked, sister. Come from..."
"You shut your mouth. I'll take care of my own business. You take care of yours." See? There you... That's a hopeless case.
E-33 But when you can--a man can realize his condition, that he is without God, without hope, and his sins are not under the Blood, and he's--he's a sinner going to a devil's hell, and doesn't know he is doing that, then he is in a miserable condition.
So this girl had something that you could work on. And I... After she talked a few moments, the vision struck. And I saw then where it was. And I said, "Young lady, did it ever occur--occur to you that--that all these things, these reformings, and turning pages, and so forth, has just been a ritualistic routine, from joining one church to another, and making vows, and so forth?"
She said, "Yes, sir. It has."
And I said, "Did you ever think that it was the devil that's making you do those things that you don't want to do?"
She said, "Mr. Branham, I have always believed that." Those big black eyes flashed.
And I said, "That's what it is, sister. You couldn't sign pledges or join churches enough, if you had books as high as the building. Would never do you one bit of good. It's the devil that's driving you to those things, making you do things, a slave to him."
E-34 That's the way drunkards, and--and cigarette addicts, and--and immorals... It's all the power of Satan that has the people in the grip. And they can't break it. But there's One Who can break it. Uh-huh.
And I said, "Here in your heart, you are telling me that you'd love to be married and have a husband." I said, "You're a beautiful girl. You'd make a real sweetheart for some little tired preacher of God's."
She said, "I couldn't promise a preacher, no one else, nothing in this condition, Mr. Branham."
I said, "But I want to tell you something. Your sins may be as black and smutty as hell, but I know there is a fountain filled with Blood, drawn from Emmanuel's veins, where sinners plunged beneath the flood, lose all their guilty stains. It can make you as white as snow."
She said, "Oh, it seems like it could be just a myth, Mr. Branham." She said, "I want to be that."
And I said, "Will you pray with me?"
And she said, "Yes, sir."
E-35 So she turned around, knelt down by the chair where she was at, and I knelt the other side. I said, "Now, you pray." See, she could pray for herself. So I said, "You pray." And she prayed real sincerely. And I just held still, feeling if the Spirit went away from her.
But after a bit, she rose up, and she said, "Mr. Branham? I'm going to take your hand and make you a promise that from this day henceforth, I'll never smoke again; I'll never drink again, or I'll never play the part of a prostitute again."
I said, "I believe, my sister, you mean that, but it's not over yet. You've done that so many times, but it isn't over yet. There has to be something happen."
She said, "What do you mean, Mr. Branham?"
I said, "Kneel back down again. And just keep praying."
E-36 So I put my hand over on her shoulder, and I begin to pray and said, "Lord God, You made this woman this a way. She is a handsmaid, and she is Your--could be Your servant and could be a wife to some good man. She's a beautiful woman and You--You--You can help her, Lord. And--and the devil has bound her. I pray Thee, Lord God, make him to leave her."
She continued to pray. All of a sudden, she begin to change her notes in her prayer. In other words, she struck home run. Something happened. And she turned all of a sudden and looked at me, with those big staring eyes, like an angel then, and the tears running down her cheeks, she jumped to her feet and she said, "Sir, I've never felt this a way in all my life."
I said, "Now, it's over." Something...
That's been about six years ago or seven. She's married now and has two fine children. See? She was a prostitute until that time. That time when Christ took a hold. She was a good girl until the evil took a hold, from that time.
E-37 Many of you men in here can remember with me (I was just a boy at the time.) when the first World War closed in 1919, about some forty-one years ago, or forty--yes, about forty-one years ago, when the first World War... Do you remember the good intentions they had? They said, "We'll have no more war; this settles it. Send your boys on overseas, and we'll conquer the--this and there will be no more war."
But what happened? Another one come along. What did they... Between those times, they got what was called the League of Nations. They said, "Oh, we have achieved something. We've got a League of Nations. They will police the world." But we come right along to another war.
E-38 And now we've got what we call the U.N. And it's playing the same part. Why is Castro doing what he's doing, if there is a police force that can stop it? See? We think that we can do these things, but we cannot. There is some little something starts, and from there it begins to roll.
That's the same thing starts in a church. A little tattle starts in the church, and it rolls up into a place that'll break the church up and separate it. That's what broke up the Pentecostal group. That's what makes them about twenty or thirty different organizations. That's what broke up the Lutherans. And now, we're nine hundred and something different organizations, of all the protestant churches.
Is it because some little something started. We should not be divided. We should be one Church, one brethren, one brotherhood, standing shoulder-to-shoulder in these days.
E-39 The young married couple might say this. "John and I got along real well. But one day we got into an argument. And from that time it went on till we finally divorced. Here I am with the children; John's married again."
Or it might have been, "I lived as true to John as I could. But a certain little curly-headed salesman come to the door one day. And I--I don't know what happened."
Or he might say, "I was as true to Mary as could be. But one day I was in a certain store, and this girl kindy passed by and well, from that time..." There you are. See, it has to have a starting time.
Well, I keep telling you of things that starts wrong and ends wrong. Is there anything that can happen that's got an eternal to it, something that can last, that's good? Yes, I want to say there is. And that's when a man meets God. From that time on he's a changed creature. He's never the same no more.
I don't care how low he's stooped in sin; I do not care how immoral the woman's been, or how low the man's been, how long he's been without God, and how many times he's spurned his grace, yet, when he meets God, from that time he's a changed man, or a changed woman.
E-40 Let's just speak of a few characters that met God. Let's think of Abraham. He was just an ordinary man. He was not any special person. You don't have to be a special person to meet God. You just have to be who you are, and then meet God.
Now, Abraham was not a Jew. Abraham was a Gentile from the land of Chaldea and the city of Ur. And he was just an ordinary man, walking out into the--the fields. And perhaps he come down from--from the tower of Babel with his father. And he dwelt in the land of Shinar, and--and maybe he went out in the morning and picked berries and had those, and went out in the bush and killed an animal to get his proteins and so forth: probably lived an ordinary life.
And he had married his half-sister, which was Sarah. And when she was sixty-five years old and he was seventy-five years old...
E-41 I've got a good friend here. I don't think he's in the building tonight. I've looked everywhere for him. I like the man. That's Milo Durney. I don't think he's here. Somebody said he was here the other night. But if he's here, he has certainly changed since I saw him.
Mr. Durney, if you are present, and I don't recognize you, forgive me just a moment.
I like Mr. Durney. He's a real man. And the friendship that we had one day, when I would--shot a bear up on top of the mountain. And we'd went up there to pick up a moose that Reverend Mr. Rasmusson, that you all know real well... And I believe that... No, I... Mr. Baxter had--had killed a moose, and--and the bear was in the clean-ups. And we were... I'd shot the bear. And he was laughing at me, because I'd shot it so far away and hit it so solid.
E-42 And then on the road down, we had a real good talk. And there's something about the man that--that--that--that I--I like. And now, I understand that he's very, very, sick. And I--I think he called the--the place where I'm staying today. Or someone was telling me something about it. If you know him, or if he's here, don't you fail Mr. Durney, you be here in that prayer line tomorrow.
You may be getting old, that's true. But God heals the old. You never get too old.
E-43 Let's look at Abraham. He was just an ordinary man like you, Mr. Durney, that probably made his living out in the bushes and so forth. But when he was seventy-five years old, God met him one day and said, "You are going to have a baby by your wife Sarah." And she was about twenty years a past menopause. And he'd lived with her since she was a young girl. It was his half-sister: impossibility.
But what did Abraham...? Did he say, "Well now, wait. I'm too old?" No. The Bible said, "He staggered not at the promise of God through unbelief." Let's just... It might... I hope it don't sound sacrilegious, but let's just take their little family talk for a moment.
E-44 I can hear him go in, say, "Sarah, sweetheart. I want to tell you something. Jehovah spoke to me out there today in the field, and said we're going to have a baby": her sixty-five and he seventy-five. Well, I can imagine after him taking God at His Word, he went downtown and got some yarn, and said, "Sarah, knit the little booties now. And get all the little things ready, because we're going to have a baby."
Could you imagine an old man and a woman like that, go down to the doctor here in Dawson, and say, "Doctor, we want to reserve a hospital room, because soon (My.) we're going to have a baby at our house, wife and I."
Oh, I'd imagine the doctor would say, "Poor old man, he's kindly a little off at his head. Just--just let him alone, he--he's harmless. He won't hurt anything." But what? It was--it was God's truth.
E-45 And the first twenty-eight days passed. You remember now, she is about several years passed menopause. So I can hear Abraham go up and say, "Sarah dear, how do you feel?"
"No different."
"Bless God, we're going to have it anyhow."
A year passed. "Sarah, how do you feel, dear?"
"No different."
"Hallelujah. We're going to have it anyhow." Ten years passed. "Still got the booties, honey?"
"Yes, they're laying right here."
"Praise God. We're going to have it."
"How do you know?"
"God said so. That settles it. I met God, and I believe God. That settles it." From that time, Abraham was a changed man.
E-46 And twenty-five years later, he was a hundred and she was ninety. "How are you feeling now, dear?"
"No different."
"Glory to God, we'll have it anyhow. Greater miracle now than it was at the beginning, just twenty-five years." But we claim to be the seed of Abraham, and if God doesn't instantly heal us, we say, "Well, I missed my healing." And then say we are the seed of Abraham?
Abraham's seed takes God at His Word and holds on to it. They meet God on the conditions and say, "Here it is, Father. It's settled right here tonight." That's the way the real seed of Abraham... Nothing can move them from it. No hurts, no pains, no aches, no nothing else, no doctor, no... Ten thousand can stand over and say, "You're dying."
You'd say, "It's not so." See? They refuse. Refuse to hear anything else when you meet God.
E-47 And sometimes when you meet God, it makes you act ridiculous to the outside world. Could you imagine Abraham going out wanting to--telling the people he was going to have a baby by his wife. But he had to separate himself from all the unbelief.
And that's what God calls to every man or woman. When He meets you, and forgives your sins, and calls you to be His servant, He expects you to separate yourself from all unbelief. Disassociate yourself from all things that's ungodly. Look not at the world. Come out from among the world. "Touch not the unclean thing, and I will receive you, saith the Lord. And you'll be My sons and daughters, and I'll be God to you."
Yeah. Come out from among unbelief. Separate yourself. Segregation. God is a segregationalist. Called Israel out. He called His people out. He calls His... The very word Church means called out.
E-48 Now, He's a segregationalist. God don't want His children mixed up with the world or the things of the world. But they had the baby just the same.
Now, Moses. He was an intellectual giant. He had been taught by his mama that he was going to be the deliverer. And he knew it was coming close to the time that God had promised Abraham that his seed would sojourn four hundred years in a strange land, would be brought out by a mighty hand.
And his mama, maybe, told him and said, "Moses, when you were a little baby, your father, Amram, when he was working in the brick kiln, he'd pray every night, all night long, 'God send a deliverer.'"
One night in a vision upstairs, he seen a great Angel stand with a sword and pointed north, and said, 'I'm ready to take the people out.' And I conceived you, Moses, right under the threat of Pharaoh. And I hid you in the bulrush, and right amongst the gators that was fat upon the babies of Egypt. But God delivered you. And you were a proper child when you were born. You were born to be a prophet, Moses. You are God's servant. And then you're raised up here under Pharaoh's doorstep. You're the next Pharaoh. But remember (as Jochebed would've told him), remember the commandments of the Lord."
E-49 Then Moses studied and he was a great military man. He was an intellectual giant. My, how the intellectuals... He could--he was so wise, he could teach the Egyptians wisdom. But then he tried to deliver the children in his own way. You can't do that. You've got to forget your way and take God's way.
That's what I'm trying to say tonight. Divine healing isn't based upon some mental tantrum. Neither is it based upon some oil out of somebody's hands, or some hocus-pocus; Divine healing is based upon the shed Blood of Jesus Christ, the Atonement. "He was wounded for our transgressions, and with His stripes we were healed." So it's upon the Atonement. And as long as we try to achieve a church for God, we're going contrary, against His will. We must let the Spirit come into our lives, take over our lives. Let Him have His way in our heart.
Our great churches, I have nothing against them. But yet, brother, in all of it, we still need God. We got the best churches we ever had, the greatest ministers we've ever produced, educational giants, but where is the power of His resurrection? Where is that Jesus that said, "The works that I do, shall you also?" Where is--where are they at?
E-50 Notice. Moses then tried within himself and slew an Egyptian. And what happened? When he slew the Egyptian, he got scared and run into the desert, and found a beautiful young Ethiopian woman out there, by the name of Zipporah. And he married her, and settled down, and had a child, little Gershom, and was probably well satisfied, because Jethro's herd of sheep, he would inherit.
And he'd got old, and the vision of deliverance was all passed from him. And he was satisfied now to just be an ordinary sheepherder. And he was eighty years old.
E-51 One day on the backside of the desert, walking down a little old pathway, familiar, he was attracted: a bush on fire. And from that time, Moses was a different man.
Notice. God said, "I'm going to send you right back down to Egypt. Go back down where... Now, don't go back down and get a--a bachelor of art. Don't go down and study some more psychology. Do not go down and get your doctor's degree. But I'm giving you a crooked stick; take this and tell them I AM sent you." Well, what was it?
The next day, a educated, smartest man in the country, the most ridiculous sight. He had his wife setting straddle a mule, with a young one on her hip like this, and the old whiskers a blowing, an old crooked stick in his hand, leading a mule, "Come on here, let's go."
"Where you going, Moses?"
"Going down to Egypt to take over." One-man invasion, but the thing of it was, he done it. Why? Here it is. He had met God. And from that time, he was a changed man. That was a stick and he on the hillside the day before. But in the hands of God's anointed prophet, it become the judgment rod of God that smote Egypt with plagues. And it was a one-man invasion that delivered the children, because he had met God. He didn't need an army. He just needed God.
E-52 May I stop here a moment and you pardon me in my message. You have great possibilities. You are a fine people, you royal Canadians. But there's one thing that you need: Is a coming together and a meeting of God by the baptism of the Holy Spirit poured out upon your churches here. Then things will take place. You're a fine, loyal...
But you need to meet God one time; then things are changed when you meet God. Yes, it makes you act ridiculous. And it--it--it makes the world laugh at you. But the thing of it is, if God--you've met Him and He has said so, then you can do it. God said so. That settled it.
E-53 A little virgin one day, she probably had a hard time, a beautiful little lady. She kept herself clean from the world, and she lived in a lots meaner town than Dawson Creek. She lived in Nazareth. But she'd purposed in her heart that she would serve God. And she was just an ordinary little woman. She was going with a man that was a widower of four children, and his name was Joseph.
And they were planning on getting married. And one day when she had the pitcher on her head, perhaps going to the virgin well. The call it the Well of the Virgin. And as she come down off the hill to get... Maybe, say it was Monday morning; she was going to get the daily supply of water. And those women can pack a jug of water on their head, one on each hip, and just walk as steady.
And she was going down to get the water. And she had the jug perhaps under her arm, and she was going along thinking about a Scripture that she'd perhaps heard the Rabbi... Or maybe she and Joseph, looking from the front porch across the hill, where they was going to have their home. And he was a carpenter. And all the doors had to fit perfect, you know, and the little hearts on the wall, because he was taking his sweetheart to this one. This was a special house. Him and his sweetheart was going to live in it.
E-54 And they was reading the scroll and--on the front porch. And Joseph read this Scripture the day before. "Unto us a Child is born; unto us a Son is given. And the government shall be upon His shoulders and His Name shall be called Counselor, Prince of Peace, Mighty God, the Everlasting Father. And of His Kingdom there shall be no end."
And maybe, Mary said, "Joseph, would you read that Scripture again, dear?" And he read it again. "Who was Isaiah speaking of there?"
"Oh, no doubt the Messiah. He will come someday."
And the next morning on the road, just a little--common little girl of about eighteen years old, going along to get the water down at the well. And on her road that morning, perhaps she seen a--a Light flash. And she said, "It must've been the sun maybe," coming up in the early Judaean mornings. And the dew holding the fragrance down on to the ground, how beautiful.
E-55 I think the break of day is the most beautiful time of the day. See, all the demons has ceased to run, and--and the Holy Spirit... I think any man that comes to the pulpit to preach, should stay in the quietness of God, come out as a sweet smelling savour, anointed with the Holy Spirit to speak the Word of God. Come out from the morning, after the night, step out into the brightness of the Holy Spirit.
And I see him there as he--she was going, walking along. And all at once, a great Pillar of Light hung before her. And beneath this Pillar of Light stood the great Angel, Gabriel. He said, "Hail, Mary ('Stop,' other words.), blessed art thou among the women, for you have found grace with God." And He told her of her cousin Elisabeth, how that she in her old age had conceived. And once was called barren, is going to have a child.
And said, "You found favor with God, and God is going to give you a baby, knowing no man."
She said, "How will these things be?"
Said, "The Holy Ghost will overshadow thee. And that holy Thing shall be borned of thee, shall be called the Son of God."
E-56 Notice Mary, she had met God. She didn't wait till she say... (Excuse me, sisters.) But she didn't wait to say, "Wait till I feel life, wait till I'm positive. Then I'll testify of it." No. She didn't have to wait. She took God at His Word. She had met God. And immediately she begin to testify, "I'm going to have a baby, knowing no man." Yes, sir.
Why? She was positive. She had met God. Things had changed. She wasn't ashamed. She was just as good as had the baby in her arms. 'Cause God said so. O God, give Dawson Creek some Marys like that.
E-57 [Blank.spot.on.tape--Ed.]... by His stripes I'm healed." And I had the stomach trouble, and Satan told me, said... He kept telling me, "Now, you're not any better today. You know, you can't eat nothing." And I'd just eat anyhow, and vomit it up in about two minutes. Eat some more and vomit it up again and eat again.
And he said, "You know you're just making a disgrace."
I said, "Looky here, you old slewfoot. If you want to hear me testify, stick around. But if you're getting sick of it, get out. Because I'm going to testify as long as I got a breath in my body. I'm going to give God praise for letting Jesus Christ come to this earth to heal me. I accept it as my personal property." He left me. Sure. He gets tired of hearing you testify about Jesus. He tries to get you away from it. But don't you do it. You've met God. God's present. You know that He's there. And here's His promise revealed to you. "By His stripes, I am healed." Then something happens.
E-58 Notice. She went right up through the mountains. Oh, I can see that little virgin (excuse me for taking so much time). I can see that little virgin as she climbs up the mountains. You know, her little face just blushing. Oh, how she was going up the road just praising God.
And Elisabeth, you know, that was Zacharias' wife, she was about fifty-five or sixty years old. But they had prayed all their life to have a son. And her husband was a priest at the temple. And when he was... In the days of his ministration of waving incense while the people were praying, Gabriel came to him and said she--he would--his wife would conceive.
You see what kind of a homes that Angels come to? It's homes that trust God. That's right. That's right. Don't matter what kind of a home it could be, just as long as you trust God. Whether it's a little humble shed, or wherever it is, if you will just trust God. That's all.
E-59 And we find out that Elisabeth had hid herself now, for several months. She was to be mother. But she was worried. And now, you know, I see these ladies... Please, sisters, excuse me by saying this. But these women that's to be mothers wearing these slacks out on the street, I think it's the most disgraceful thing to the race of humanity. It is a pity to think that they would do that.
Oh, of course, I'm sure they don't do that around Dawson here, but--but they do it down in the States. It's terrible. They hate me for saying it.
E-60 But yet, a woman said to me some time ago, she said... I was telling them about wearing them immoral clothes. I said, "God will make you answer for committing adultery."
She said, "I'm... do not commit adultery."
I said, "But Jesus said, 'Whosoever looketh upon a woman to lust after her, has committed adultery with her in his heart.' Then when that sinner answers for adultery, who did he commit it with? Because you presented yourself that way." That's right. You'll answer at the day of the judgment. It's exactly.
And she said, "Well, I'll just tell you right now." She said, "I don't wear shorts. I--I--I wear slacks."
I said, "That's worse. The Bible said it's an abomination in the sight of God for a woman to put on a garment that pertains to a man." God doesn't change. That's exactly right.
E-61 I was speaking this morning of this woman--immoral woman, washing Jesus' dirty feet, wiping them with her hair. Some of our pentecostal sisters have to stand on their head to get enough hair to wash the feet. Cut it all off. See? That's right. It used to be wrong for you to do it. It's still wrong for you to do it. The Bible plainly teaches, if a woman cuts her hair, her husband has a right to divorce her, put her away.
Said if she cuts her hair, she dishonors her head, her husband. And a dishonorable woman should not be lived with. I better shut up now. I'll get you preachers right here... I'm only telling you the truth. You're going to face me with it at the day of judgment. That's THUS SAITH THE LORD, in His Word.
A lady said, "They don't... All they make is these Hollywood, sexy-looking dresses."
I said, "They still have sewing machines and goods." Don't--don't try to get around that. No, sir.
E-62 I can see him--Elisabeth setting back, doing her sewing, her little booties and things for the baby to come on. And she pulls back the curtain, and she looks, and she sees Mary, this beautiful little girl running just as hasty as she could.
In them days they had love one for another. Oh, she gets up, and runs real quick, and she grabs Mary, and embraces her, and said, "Oh dear, I'm so glad to see you." I like to see people do that. I--I believe in being real brothers.
E-63 Here sometime ago, I was having a meeting down in Florida. And I went down, and they had a tent up back there on some big place. And we had a great meeting. And there was about eight or ten thousand people attend the meeting. And one of the managers said to me, said, "Brother Branham," said, "the Duchess wants to see you."
I said, "The who?"
Said, "The Duchess."
I said, "What's that?"
Said, "The woman, the Duchess that owns all this property here your--your tent is setting on."
I said, "Well now, looky here at them poor sick people that wants to see me too."
"Oh," but said, "she is the Duchess."
I said, "Well, that--does that make her any different from somebody else?" See? Not a bit.
You know, we stick our nose up and like we--rain, it'd drowned us, and think we're somebody. And after all, we're only worth eighty-four cents in chemicals. That's all. You put a fifty dollar or a hundred dollar mink coat around eighty-four cents. You really take care of it. But you got a soul that's worth ten thousands worlds, and you'll poke anything down it. Yes.
E-64 I--when I was coming off the tent that evening, there was a great big heavy-set woman standing there, with enough jewels on her hand to sponsor a missionary ten times around the world. She said, "Are you Dr. Branham?"
I said, "No, ma'am." I said, "I'm Brother Branham."
She said, "I am charmed." And she had that big hand up here.
I said, "Get it down here, so I'll know you when I see you again," like that. I hate to see anybody put on dog, don't you? What they call dog.
And she had a pair of specks, she had them on a stick, ho... You know, nobody can see out like that, holding that glasses like that, looked, said, "Are you Dr. Branham?" That's just--that's trying to be something that you're not. You're not.
E-65 As Congressman Upshaw once said, "You can't be nothing that you hain't." Now, that was a congressman in the United States. Many of you know his testimony. They brought him to Los Angeles that time. He had been in a wheelchair for sixty-six years. I saw the vision go over the top of him. And I said, "Sir, Jesus Christ makes you whole." And he run to the platform, touching his feet back and forth. Congressman Upshaw, dear old saint of God. Knowed Winston Churchill, just like that I'd know one of my minister brothers and all of them. Went, testified about his healing to him and all this. And just a glorious old man, just went home to meet God at nearly ninety-something years old, a year or two ago.
E-66 Now, when... The other day I was going down the street with my wife. And there was a sister coming down the street, and we were driving along. And this sister said, "How do you do, Sister Branham?" I looked around, and I said, "Honey, that woman spoke to you."
And she said, "I spoke to her."
"Well," I said, "I'm sure she didn't hear you," I said, "'cause I'm setting not a foot from you, and I didn't hear you. So how is she going to hear you out there twenty feet on the street?"
And she said, "I smiled." A little old silly grin, I like that old--big old pump-handle handshake. Put it out here, you know, like that. Don't you like it? So you got a feeling in it. That's right.
E-67 Paul Rader said one time, said he was setting at the table, him and his wife got in a little argument. He started to go to work, and he always kissed her at the door, and said, "Bye, honey." Went on out and she'd wait, when he got at the gate, wave good bye, and he went on down the street.
Said that morning he had an argument. And so, little family spat... And so, he said he started down the street. And she said, "Bye," and waved at him at the gate, "Bye." And said he got to thinking, "She's such a good woman. What if she would die? What would I do? How would I do without her?"
E-68 So he said, he got to thinking more about it and thought, "I might die. And I--I wouldn't want... Oh, she's a darling." He turned around real quick, and run up the street, opened up the gate and run in, jerked open the door, and couldn't see her anywhere. He heard something going, "Sniff, sniff," and looked standing behind the door, and she was standing with her head up against the wall, crying.
He just turned her around, and kissed her, said, "Bye, sweetheart."
She said, "Bye." He went out the gate and turned around, said, looked back, she was standing at the door.
And he said, "Bye."
She said, "Bye."
"But" said, "she waved just like she did the first time. But" said, "the last time had a feeling in it." So that's just about the way it is. We--we--we got to bring it from your heart.
That's the way with our religion. If there isn't a feeling in it of Divine worship to Christ, that you believe Him to be the Son of God, that you love Him with all your heart, no matter how you might say the Apostle's Creed or the Doxology... You might--you might be able to sing like a mockingbird, but if it hasn't got a feeling in it, God won't notice it. That's right. You've got to have a feeling of godly worship in your heart.
E-69 So I'd imagine when Elisabeth caught Mary, I can hear her say, "Oh Mary, why, you're so beautiful."
"While, Elisabeth, you haven't changed at all."
"No. Well, thank you. Well, uh, Mary, um--uh, I guess you heard the news?"
"Oh, yes. I heard the news. You're to be mother."
"Oh, yes. Yes, that's right."
She said, "Well, you know, I'm to be mother too."
"Oh, you and Joseph are married already?"
"No, no. We're not married."
"Oh, you're marrying some... You've married someone else?"
"No, I haven't married yet."
"And you're to be mother?"
"Yes. Uh-huh."
"How do you know?"
"God said so." That's it. That's it.
"What is it going to be? How you going to have it?"
"The Holy Ghost will over His--overshadow me." And she said, "And you?"
She said, "Oh, it's already four--or six months with me as a mother." Now, listen. You listen to your doctor, now I'm your brother. Now, that's subnormal. See, life is about three to four months. Said, "It's six months with me, and there's--there's no life yet." Said, "I--I am all together worried."
And she said, "Oh, the Holy Ghost overshadowed me, and said I was going to bring forth a Son too."
"Oh, you are?"
"Yes."
"Oh, Mary, it can't be so."
"Yes." And she said, "I should bring forth a Son, and I'd call His Name, Jesus." And as soon as she said, "Jesus," the first time that that Name, Jesus, was ever spoke from a human lips, the little baby John received the Holy Ghost and come to life. And begin to leap in his mother's wombs for joy.
E-70 If the Name of Jesus Christ will make a dead baby leap in it's mother's wombs, what ought it to do to the borned-again Church?
Said, "Whence cometh the mother of my Lord? For as soon as thy salutation came to my ears, my baby leaped in the womb for joy." Oh, my. What? John met God in his mother's womb. He was always a changed man.
Jesus said, "What did you go out to see? A reed shaken with any wind? Not John." Said, "A man that's got his collar turned around? And--and got all this fine clothing on, the gentleman of the cloth?" He said, "Them kind kiss the babies and make speeches at schools and in king's palaces." You know, the intellectual... Said, "What did you go to see? A prophet?" He said, "More than a prophet, for this is who, who it was written, 'I'll send My messenger before My face.'" Said, "Of all that's ever been borned of a woman, there's not a greater man than John the Baptist." Yes, sir.
What was it? He received the Holy Ghost in his mother's womb. He met God in his mother's womb. He was changed from his--before he was born, he was changed.
E-71 Peter, the little critic, one day to his brother Andrew, went to church, went up to the Galilean coast, he'd been seining all night, and had went up there to see Jesus, got him a chunk of wood and set down. I imagine as Jesus went to speak, Peter moved up close. And Jesus looked at him and said, "Your name is Simon. You're the son of Jonas." And from that time he was a changed man. Sure, he had met God.
Paul, the little hook-nosed Jew, crabby and sassy as he could be. Oh, the great church, they had made their choice: Matthias, sure. He was the one; they cast lots. He never done a thing. That was the church's choice.
But God took a little Jew that was sarcastic as he could be, just molded him around. He had met him on the road one day and knocked him off his high horse and he wallowed in the dust. That's right. Said, "Saul, Saul, why persecutest thou Me?"
Said, "Lord, Who are You?"
Said, "I'm Jesus." Back to the Pillar of Fire again. You see? "I'm..." Jesus said, "I come from God and I go to God."
E-72 Now, do you understand? He was the Pillar of Fire, the Logos (any of you brother knows), that led the children of Israel, the Angel of the covenant led the children of Israel through the wilderness. That was the Christ, the Anointed. It was made manifest upon a Man.
And when It was here on earth, we look what It done. And immediately He said, "I come from God, and I go to God." After His death, burial, and resurrection, His ascension, Paul met Him on the road down to Damascus, and what was He again? Back to the Pillar of Fire. That's right.
Now, if that Pillar of Fire is right... If It's here, It'll do the same works that He did. 'Cause It's the same nature. See?
Now, we notice. And on his road down, he met Jesus. He was a changed man. From a sarcastic little Pharisee until a godly saint, a messenger to the Church. Paul, what a difference there was in him.
E-73 A blind man, Bartimaeus, set by the gate one day, crying. The crowd went by. Maybe some of them knocked him over. "Get out of the way." I can hear a priest say, "Say you, Galilean so-called prophet."
Little Zacchaeus had been set in a tree before and hid hisself, said, "Rebekah told me He was a prophet, but I doubt it." Hid hisself all over... Here come Jesus around the corner, stopped right under the tree where Zacchaeus was, and said, "Zacchaeus, come down. I'm going home with you for dinner." Hmmm. Knowed right where he was and knowed what his name was. Sure, He's still Jesus. You can meet Him tonight, just the same as you met--he met Him then.
When He went out of the gate of Jerusalem, started the other way, what happened? There was old blind Bartimaeus standing at the gate. Zacchaeus was a changed man. He wanted to make restitutions for all the evil he had done. He met God.
E-74 There, when He come out of the gate, there was a blind man setting there. I can hear the priest, the head of the ministerial association saying, "Now, get out of here you fanatic. They tell me you raise the dead. We got a graveyard full of them up here, come up and raise some of them." See, but God doesn't clown for people. Jesus just did as He said, as the Father showed Him. Saint John 5:19 said, "Verily, verily I say unto you, the Son can do nothing in Himself; but what He sees the Father doing, that doeth the Son likewise."
And I imagine Bartimaeus got just a little bit disturbed. And he said, "Who passes by?"
And "Oh, keep still." If--if you go mark the place, it was about two hundred yards from Him.
"What's all the noise about?"
There's something strange, everywhere Jesus is, there's is a lot of noise. Where God is, makes a lot of noise. I don't know why it is, but they do. Anything without noise, without emotion, is dead. That's scientific. And if your religion hasn't got a little emotion to it, you better bury it (That's right.), 'cause it's certainly dead.
E-75 Notice. Then we find out that He... As He went by, this... said... Some young woman might've walked up and said, "Old fellow, have they pushed you over or what?"
"Madam, could you please tell me what's all the noise about?"
"Oh, the--the Prophet passes by, the Galilean Prophet, Jesus of Nazareth. Have you never heard of Him?"
"No."
"Oh, you're a Jew aren't you?"
"Yes, I'm a Jew. Well, my mother used to tell me when I was a little boy that could see when I played on these Judaean hills, along the Jordan here. And she used to tell me that there would come a Messiah sometime. He'd be the Prophet that Moses spoke of."
"Oh, that's right. That's Him."
"Well, if He is a Prophet, well... O Jesus, Thou Son of David, have mercy on me."
E-76 Now, all that roar, and carrying on, and making fun of Him, and some throwing overripe fruit at Him, and some saying, "Hail to the Prophet."
The other one said, "Away with the hypocrite." He never heard it, but He felt it. And on His... had the sins of the world on His shoulders, going to Calvary to be crucified. But the faith of one blind beggar stopped Him in His track. That's God.
He stopped, just as a woman touched His garment. Bartimaeus had touched it. He said, "Thy faith has saved thee." He... From that--that time, he could see. Why? He had met God. His faith had stopped God. If you're blind tonight, spiritually blind, your faith can stop Him. If you wonder what's the matter with people when they're crying and worshiping God, you think there's something mentally wrong with them. Your faith can stop Him and you'll be a changed person from then on. That's right. Your faith can stop Him. Certainly.
E-77 The maniac in Gadara one time, run out, a maniac who was strong. A lot of people call that man. See what he was, he was a maniac. Some people say, "Oh, he is a man. Look at the muscles he has got." That's not man; that's brute. Oh, I've seen men that weigh two hundred pounds, didn't have a ounce of man in them. A man is not measured by his muscles. He's measured by his character.
Seen a man weighed two hundred pounds, throw a baby out of a mother's arms and ravish her. Would you call that a man? That ain't a man; that's a brute.
This maniac could break chains. They couldn't--they couldn't tame him. He wanted to live in the graveyard. Break chains, just think, because the devil had complete trol--control of him. He was superpower. Because the devil had control. If the devil taking control of the person, can give him superpower, what could he do when God takes control? The lame can walk; the blind can see. The sinner could be made white. The wrongs will be made right when a man meets God. When that maniac met God, he was a changed man from then on.
E-78 The woman at the well, a prostitute, as we spoke of a few nights ago. When she met God there at the well, she didn't know Who He was. He was just a Man. But He looked at her and said, "Bring Me a drink."
And she said, "You have nothing to draw with," and so forth. The conversation went on.
After while, He said, "Go, get your husband and come here."
She said, "I have no husband."
Said, "Thou has said well. You've had five. And the one you're living with now is not your husband."
She said, "Sir, I perceive that You're a Prophet. We know when the Messiah cometh, He will tell us all these things."
He said, "I'm He that speaks to you." She was a changed woman. She met God.
What did she do? She was living by a Fountain, not Jacob's well, but a Fountain in her soul that she could run into the streets. Though she was sinful, she run into the street and said, "Come, see a Man Who told me the things that I've done. Isn't this the Christ?"
E-79 One more comment I might make, is this. You know what? Death met God one time. Did you know that? Death always... The devil never did believe (until He was dead) that that was the Son of God. He caught Him up on the mountain fasting, and he said, "If Thou be the Son of God, take these stones and make bread out of them." See? That same devil lives today.
You say, "If these... Divine healing's right, how about old Mr. Jones down here that sells papers. This old man in the wheelchair, go heal him." You see that devil?
When He was on the cross, he said, "If Thou be the Son of God, come down and we'll believe You." See?
Look when they put an old dirty rag, them drunken spits of the soldiers, hawking and spitting on His precious face, and pulling the beard out of His face, smacking Him from one side to the other. And then put an old dirty rag around His head and made a mock trial. And hit Him on the head with a stick and said, "Now, if you're a Prophet, tell us who--who You are--who hit you and we'll believe You."
He could've done it. But He said, "I do just as the Father shows Me."
E-80 What was it? He always believed that He... How could Satan say that that man could be God? A man that could take the challenge of a priest, and let a drunken soldier spit in His face... Today we got the wrong conception of power. Power is overcoming, returning good for evil, that's real power. That can love your enemy, do good to those that do evil to you. That's real power; that's God power. Yes.
Maniacs can break chains. But it takes a real man to return good for evil, from his heart, not because of religious duty, but from his heart.
E-81 Notice in closing. The devil said, "That's not the Son of God. He couldn't stand and let that spit hang in His face. And as many times as He's told these things and so forth, and predicted things, and they smack Him on the head with a reed, He would prove that He was the Son of God. He isn't the Son of God."
So in closing, let's take a little trip, a mental trip. Now, listen close. Let's go back to Jerusalem, nineteen hundred years ago. It was a strange odd morning, never was a morning like that morning. The sun come up, but it looked like very strange. Something was going on wrong.
Along about nine o'clock, we're standing in a room. I hear a mob screaming, some saying, "Away with Him."
I see a little woman run out in front of the mob and say, "What has He done? Tell me. What has He done? He's only healed your sick and brought hopes to the hopeless. What has He done to deserve this?" Who's she talking about?
E-82 I look behind; I hear something going, "Bump, bump, bump." Here's an old cross coming dragging down the street. Blood just dragging out, the cross is dragging His bloody footprints out, coming down the street, spit hanging over His face, Blood and spit mixed together, tears and grime running together, crown of thorns pulled down over His precious head: "Bump, bump."
The devil walking around saying, "Now, if He was the Son of God, He'd never put up with something like that."
After while, His little weak body fell. They laid the cross upon an Ethiopian. Here He goes up the hill. Look, I notice He's got a white garment on. But there's little red spots all over that white garment. What are they? As He goes up the hill, they get bigger, larger, larger, larger. After while they all run into one great big bloody splash, smacking up against His legs, going to Calvary.
I see Satan say, "Come on, death. We got him now. Come on, I command you, death," said Satan. "I have your control, you know. Sting Him. Because he's nothing but a man; He's just a man. He wouldn't put up with that." I can see that bee comes around, circling around Him, death, the sting of death.
E-83 But you know, a insect that has a stinger, a bee, if that bee ever gets that stinger sunk real deep, he can never sting no more, because it pulls the stinger out. Brother, that's where the bee of death made a mistake. When it stung that precious body, He pulled the stinger out of it.
Now, to the believer, like Paul of old, when they was building a--a block to chop his head off, and the bee begin to hum around him (death) he said, "Oh, death, where is your stinger? Grave, where is your victory? But thanks be to God Who gives us the victory through our Lord Jesus Christ." What was it? Death met God. And from there on, death don't have a stinger anymore. It can buzz and make a noise, but it can't scare us.
Because I can look back yonder and say, "He anchored that stinger in Emmanuel's flesh; so therefore, there is a Fountain filled with Blood drawn from Emmanuel's veins. Where sinners plunged beneath the flood, lose all their guilty stain. And old death has any more sting any more." You believe that?
E-84 You can meet this; you can meet your fortune; you can meet your life's mate; you can meet your debts; you can meet your enemy; you can meet all these things; it doesn't have a very much meaning to it. But one time when you meet God, you're changed eternally. Let us bow our heads just a moment, while we pray.
I'm going to ask you a sincere question, knowing that we may never meet, you and I, on earth again. Tomorrow afternoon is dedicated mostly just to praying for the sick. But I wonder tonight if there's someone in this building that has never really met God.
Oh, you've read His Bible, and you've made confessions, and you've put your name on books or something like that, and join one church to the other one. But really you've never met God. But you would like to meet Him. With every head bowed and every eye closed, wonder if you'd just raise up your hand and by this say, "Brother Branham, remember me in prayer, that I'll meet God in the forgiveness of my sins before I have to meet Him in judgment."
E-85 [Blank.spot.on.tape--Ed.]... "I wanted to... If I wanted to get right with God," said, "I'd... You know what I would do? I'd get somebody had some sense that would talk to me."
I said, "Forgive me then, lady. I just felt led. I... Calling my leading, just as I feel led to hold this altar call."
About two years from then, I come back to the same city. She was a reputable girl, fine girl. She was going down the street, her underneath skirts hanging down. And I thought, "Surely, that can't be the same girl." I walked close, and she turned around and said, "Hello, preacher."
And I said, "Oh, no." She laughed.
She reached in her pocketbook, and she said, "You have a cigarette?"
I said, "Aren't you ashamed of yourself?"
She said, "How 'bout taking a drink out of my bottle?"
And I said, "Aren't you ashamed to offer me a minister a drink of your whiskey?"
She said, "I want to tell you something before you leave."
E-86 Now, listen to this while you have your head bowed, praying. She said, "Mr. Branham, you remember that night that you talked to me about my soul?"
I said, "I always will remember it, girlie."
She said, "You were certainly right." She said, "I grieved God's Spirit the last time." She said, "I went from worse to worse." And she said, "My heart is so hard," she said, "I could see my own mother's soul fry in hell like a pancake and laugh at it." That's what you get for grieving the Holy Spirit.
Don't turn Him away,
Don't turn Him away,
Oh, how you want Him to say, "Well done,"
On that Eternal day,
Don't turn the dear Saviour away from your heart,
Don't turn Him away.
You might do it tonight for your last time. Just raise your hand and say, "Pray for me, Brother Branham."
[Blank.spot.on.tape--Ed.]
E-87 What could He do now for us? He can give to us the exceeding, abundantly above all that we could do or think. You believe that? How many of you is... How many is sick out there, raise up your hands, needy? Just raise up your hands, say, "I'm needy. I have need..." Let's just bow our heads just a moment then.
Just pray and say, "Father God, let it be me." Just have faith. Just keep praying. There's a lady setting here on the front row. She's praying for a friend that's not here, that's sick. You believe God will heal that friend and make them well? You can have it. God bless you.
E-88 Just keep believing. Right back here to my left... You may raise your head. A man is setting there with a back trouble. You believe that God will make your back well, sir? He does.
The next man there has something wrong with his side. It's your rib, sir. That's right. Will you raise your hand if that is so? You have your healing.
The lady setting there next to that... arthritis. You believe God can heal your arthritis and make you well? Something wrong with your hands, that lady setting there. Hands and feet both, you believe that God will make them well? If you do it with all your heart, you can have your healing. God bless you, mother.
Now, what did they touch? Tell me what they touched. That's the High Priest, is that right? Don't you see, they met God. I don't know those people. All you there that was spoke to there while the visions were going on, if you didn't know me and I didn't know you, raise up your hands? All you along in here, wherever you was, raise your hands. That's right. All right. Perfectly.
He's here, don't you believe that? They met God.
E-89 There's a lady setting right back here on the right hand side. Can't you see that Light over the woman? She has rheumatism. She's also got a growth on her breast. She's from Fort Saint John. Her name is Agnes. Stand up if that is so. I don't know you; I've never seen you in my life. Are those things right? Raise up your hand if that is right. You have your request. She met God. That's what does it. "If thou canst believe..."
There's a man setting back there who's got to die right away, if he doesn't believe God. He has got cancer of the chest, cancer on the lungs. If you'll believe with all your heart, God will heal you. Stand up on your feet and accept your healing then, in the Name of Jesus Christ.
What does it? I don't know the man. He's a total stranger. But that's right, isn't it, sir? You met God. Go, believing it. Amen.
E-90 You have faith in God, woman there praying for her son, got sinus trouble. If you believe with all your heart, he will get well. That's right, isn't it, lady? If that's right, raise up your hand. You got another sick friend you're praying for too, that's not here. You just believe with all your heart, and you can have what you ask for.
Do you believe God? If that isn't God, I don't know what God is. That's Christ among you, friends. Do you believe it? You're becoming blind to me now. It just looks like all over this building, just like a great white Light. What could happen right now if you would accept it? What would take place just now, if this audience could really just believe for one time? There's only one thing to keep every person in here not from being healed: that's just your unbelief.
E-91 Just break that little banner of blackness there and watch the Holy Spirit fall on this building and every person in here be healed. Will you believe it? Stand up on your feet and accept it then, in the Name of Jesus Christ. Raise up your hands now to Him. Say, "I believe you, Lord."
I love Him, I love Him
Because He first loved me...
Do you love Him with all your heart? All your heart? Just raise your hands high and praise Him. Say, "Thank you, Lord Jesus."
What's the matter, soldier boy? You're not going to commit suicide. The devil's a lying to you, boy. You've only got a phobia. He's lying to you. He will drive you insane if you believe him. Deny him. Renounce the devil.
I command you in the Name of Jesus Christ to renounce the devil and accept Jesus Christ as your Healer. You'll go back and be a gentleman and a real, real man. Do you do it? Raise up your hands to God and say, "Praise God." That's right. Oh, amen. Now, go back home and be well.
E-92 All that believe Him, raise your hands and give Him praise. (I Will Praise Him...?... )
I will praise Him, I will praise Him,
Praise the Lamb for sinners slain;
Give Him glory all ye people,
For His blood has washed away each stain.
I will praise Him, I will praise Him,
Praise the Lamb for sinners slain;
Give Him glory all ye people,
For His blood has washed away each stain.
Now, while we hum it. I will praise Him... (Turn around and shake hands with somebody, say, "God bless you, pilgrim. God bless you, brother, sister, pilgrim.")... will praise Him,
Praise the Lamb for sinners slain;
Give Him glory all ye people,
For His blood has washed away each stain.
E-93 All of you love Him, say, "Praise the Lord." Say it again. "Praise the Lord."
I will praise Him, I will praise Him,
Praise the Lamb for sinners slain;
Give Him glory all ye people,
For His blood has washed away each stain.
Oh, isn't He wonderful?
Oh, wonderful, wonderful, Jesus is. (Now, worship Him.)
Oh, Counselor, Prince of Peace, the Mighty God is He;
Oh, Saving me, keeping me from all sin and shame,
Wonderful is my Redeemer, praise His name!
I once was lost, now I'm found, free from condemnation,
Jesus gives liberty and a full salvation;
Saving me, keeping me from all sin and shame,
Wonderful is my Redeemer, praise His name!
Oh, wonderful, wonder... (Sing it in the Spirit.) Jesus is to me,
(Just close your eyes and look how good He is)... selor,
Prince of Peace, Mighty God is He;
Saving me, keeping me from all sin and shame,
Wonderful is my Redeemer, praise His name!
E-94 Don't you love Him? After the cutting message and so forth, and then see sinners come to the Fountain filled with Blood, then see the Holy Spirit move in, confirming that it's Him: Showing Himself alive, the Messiah of God, walking among us tonight there. Then we can just sing in the Spirit and worship Him. Oh, my. Oh, let's sing that again. Will you give us another chord?
Wonderful, wonderful, Jesus is to me,
He's the Counselor, the Prince of Peace, the Mighty God is He;
He's saving me, a keeping me from all sin and shame,
Wonderful is my Redeemer, praise His...
E-95 All that feels real good, say, "Praise God." Good. Let's bow our heads just a moment now. I wonder if you know that song up here in Canada, it's one of our great songs of the South: "Take The Name Of Jesus With You?" All right, give us the chord on it, sister. All right. Let's sing it sweetly now. All of these good little Norwegian voices, come right out now. You might not be an--a melodious singer, but sing with your heart.
I--I--I don't... I love good old pentecostal singing, but I hate an over-trained voice, holding their breath, you know, I just... I like to hear real good pentecostal singing. Yes, sir. All right. All right.
Take the name of Jesus with you,
Child of sorrow and of woe;
It will joy and comfort give you,
Oh, take it ever...
(That ear trouble is gone from you...?...)
... name, O how sweet!
Hope of earth and joy of Heaven;
Precious name, (most precious name,) O how sweet!
Hope of earth and joy of Heaven.
Now, with our bowed heads, we say,
At the name of Jesus bowing,
Falling prostrate at His feet,
King of kings in Heaven we will crown Him,
When our journey is complete.
Precious... (How many believes that you're healed now, raise up your hands in the... God bless you. God bless you. God... Oh, just look.)... Hope of earth and joy of heaven;
Precious name, O how sweet! (Isn't that sweet?)
Hope of earth and joy...
Take the name of Jesus with you,
As a shield from every snare;
When temptations round you ga...
(Devil saying, "You're not healed now." What do you do?)
Just breathe that holy name in prayer.
Precious name...
Pastor, your audience now. God bless you.