Parle à cette montagne
1 Merci. Vous pouvez vous asseoir. Je regrette
d’être en retard, mais juste comme j’arrivais, un cas urgent s’est
présenté. Ils étaient là dehors dans la cour. Je me suis occupé d’une
chère personne qui venait de sortir de l’hôpital dans un état mental
désespéré, une petite maman qui avait reçu un choc en perdant son bébé.
Et elle venait de l’amener de l’hôpital. Elle était dans un état si
désespéré, que j’ai dû m’en occuper tout de suite. Je suis sûr que Dieu
a entendu la prière maintenant même, et qu’elle ira bien. Pauvre petit
mari si ébranlé. Je sais ce que c’est, j’ai passé par beaucoup de
choses semblables moi-même, en perdant ma famille, et je sais ce que
cela signifie. Il s’agissait de la mère de Billy. Vous devez passer par
ces choses pour réaliser ce qu’elles signifient vraiment, voyez-vous,
vous devez y passer. Ceux qui souffrent de ces choses savent
sympathiser avec les autres.
2 Et maintenant donc, à chaque fois qu’un cas urgent
se produit comme cela, eh bien, souvenez-vous que nous essayons de nous
en occuper tout de suite. Toutefois, nous essayons de parler aux
autres, à ceux qui peuvent tenir debout, ou rester un moment pour la
réunion. Nous essayons de leur parler de manière à édifier une foi
autour d’eux.
3 Observez seulement: la plus grande partie des
témoignages qui m’arrivent dans mes réunions vient de gens qui sont
guéris directement dans l’assistance. Il n’y en a pas beaucoup qui
arrivent jusqu’à moi, ici sur l’estrade, pour que je prie pour eux.
J’aime prier pour les gens, c’est mon ministère. Mais il n’y en a pas
beaucoup pour qui j’arrive à le faire personnellement. Mais c’est le
Saint-Esprit, la foi de ces gens grandit où ils sont, et ils sont
guéris. Après les réunions, mon secrétariat peut vous le dire, des
centaines de lettres affluent de tous les endroits où nous sommes allés.
4 Des aveugles peuvent être assis dans l’assistance,
retourner à la maison, et simplement en pensant à cela, une semaine
plus tard, ils reçoivent la vue. Ou c’est pendant qu’ils marchent dans
la rue que quelque chose s’est produit; ou des paralysés, assis dans
une chaise roulante, et tout à coup ils se lèvent, et commencent à
courir. Si vous demandez cette bénédiction… quelquefois Dieu ne peut
pas répondre immédiatement. Combien savent cela? Souvenez-vous, Daniel
avait prié, et je crois que vingt, vingt et un jours, ou quelque chose
comme cela, ont passé avant que l’Ange puisse arriver jusqu’à lui. Mais
finalement il est arrivé. Attendez seulement. Et nous pourrions
raconter tant de témoignages sur les centaines et les centaines de
choses qui sont arrivées de cette manière-là.
5 Maintenant, nous essayons de placer les réunions
dans le meilleur cadre possible. Nous ne nous spécialisons pas dans la
guérison divine, comme on dit, parce que la guérison divine n’est pas
le plus important. Et vous ne pouvez pas mettre en avant le moins
important, nous savons cela. La grande chose donc que nous recherchons
dans tout réveil, c’est premièrement d’amener les âmes perdues à
Christ, et de réveiller l’église, la ramenant à un état spirituel, là
où elle doit être, une communion intime avec Dieu. Troisièmement, de
susciter la communion entre les églises; et quatrièmement, de prier
pour les malades. C’est notre but, c’est ce que nous essayons de faire.
6 Ce sont les pécheurs d’abord, la communion entre
les églises, et une marche intime entre l’église et Dieu, et ensuite la
prière pour les malades.
7 Ce soir, puisque nous sommes lundi soir, je vous
dis que je n’attendais pas un tiers des gens qui sont ici. C’est vrai.
Je ne pensais pas qu’il y en aurait plus de deux ou trois cents.
Habituellement, le lundi soir dans l’est, eh bien, leurs réunions ont
assez peu de monde. Mais je crois qu’il y en a plus ici ce soir qu’il y
en avait hier après-midi. Et j’ai donc dit, hier après-midi, que ce
soir je voulais avoir une soirée que j’aimerais appeler une soirée de
consécration.
8 J’aimerais simplement aller à l’intérieur et vous
faire connaître un peu ce que le Saint-Esprit fait dans ma propre vie.
Et j’espère, en faisant ainsi, que cela vous fera prospérer et vous
amènera plus près de Dieu vous-même. Je veux vous parler d’un don divin
qui est maintenant près de venir dans l’église. Et je suis sûr que tous
parmi nous sont intéressés par tout ce que Dieu est près de faire, et
par l’accomplissement des promesses divines. Cela n’a donc encore été
raconté qu’une fois, et c’était dans mon propre tabernacle, en Indiana.
Ce soir donc, j’allai essayer de vous dire ce qui est arrivé.
9 C’était juste ces derniers jours. C’est nouveau,
c’est frais, et j’ai pensé que cela vous aidera, à partir de ce soir,
au début de cette semaine de réunions, cela vous aidera à prier pour
moi et à prier pour l’église; et que nous puissions tous entrer dans
cette grande chose que Dieu a déjà confirmée. Nous pourrions y entrer
au cours de cette réunion. Je désire tellement le voir arriver. Je suis
exactement comme un enfant qui attend que Noël arrive, attendant
simplement dans l’expectative de ce qui va arriver. Ce sera dur pour
moi-même, bien sûr, mais ce sera… ce sera une bonne chose pour
l’église. C’est ce qui m’intéresse, le peuple de Dieu. Quelque chose
qui les aide à croire en Dieu, à prendre un nouvel appui. Ce sera une
grande chose pour les malades également.
10 Et avant que nous lisions quelques versets ici
auxquels je désire me référer, j’aimerais que nous priions. Et je
désire aussi annoncer que demain soir nous désirons faire un
rassemblement spécial d’évangélisation, demain soir. Et nous désirons
que chacun de vous amène avec lui un pécheur, demain soir, si vous
pouvez, un inconverti que vous connaissez. Invitez-les à venir avec
vous, parce que nous allons faire un effort spécial pour les pécheurs,
demain soir, pour venir recevoir le Seigneur Jésus.
11 Et chaque soir, bien sûr, le Saint-Esprit est
ici. Où que vous alliez, Il est toujours là, vous ne serez jamais loin
de Lui. David disait que peu importe où il faisait son lit, Dieu était
là. Parce que les anges de Dieu campent autour de ceux qui Le
craignent. Pensez-y seulement: ils dressent leur camp et s’assoient
juste à côté de vous, et ils vous gardent sans cesse.
12 Dans notre région, là-bas dans le Sud, nous avons
beaucoup de noirs qui sont très spirituels. Et ils viennent quelquefois
à mes réunions et ils ont l’habitude de chanter un petit chant pour
moi. Je me souviens qu’il y avait habituellement une vieille sœur de
couleur; comme elle pouvait chanter cela et faire ainsi descendre
l’Esprit de Dieu au milieu des gens! Tout le jour, toute la nuit, les
anges veillent sur moi. Oh, comme elle pouvait chanter cela. Et donc,
je devais toujours me tenir les mains pour m’empêcher de démolir la
réunion. Je n’aurais fait que sauter, que pousser des cris et courir
partout. Vous ne pensiez pas que je faisais cela, n’est-ce pas? Je le
fais pourtant. Je ne le fais pas, mais c’est Lui qui le fait en moi. Je
crois que n’importe qui aurait ressenti ce que je ressentais aurait
fait la même chose. C’est simplement une expérience. Oui monsieur, ça
l’est assurément.
13 Maintenant, souvenez-vous de ces annonces. Et
maintenant, inclinons nos têtes, juste avant d’aborder Sa précieuse
Parole.
14 Seigneur bien-aimé, nous Te sommes reconnaissants
pour le privilège que nous avons de Te connaître comme notre Sauveur
personnel. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la Vie. Et
donc que l’Esprit de Christ habite en nous, et autour de nous, et parmi
nous, et que nous sommes Son peuple qui est appelé de Son Nom, et que
les anges veillent sur nous jour et nuit. Ils ne nous quittent jamais,
ils ont établi leur camp autour de nous. Et nous pouvons nous attendre
à ce que Dieu fasse pratiquement n’importe quoi, à tout instant, à
cause de la présence des anges de Dieu, qui sont chargés par Lui de
nous garder et de prendre soin de nous.
15 Et maintenant, Père, nous Te demandons que les
anges de Dieu prennent leur place ce soir à côté de chaque croyant, et
partout dans la salle. Et que quelque chose puisse être dit ou fait qui
fasse que cette réunion soit dans notre mémoire et dans notre cœur, un
endroit dont nous nous souviendrons tous les jours de notre vie, à
cause de l’effusion de la gloire de Dieu, ce soir. Bénis mes frères
prédicateurs qui sont assis ici et qui écoutent, me soutenant par la
prière et par chaque effort possible. Oh, Dieu, bénis ces frères. Nous
Te prions de leur donner de l’onction, de la puissance, et que le désir
de leurs cœurs puisse être accompli dans leur vie.
16 Les autres qui sont dans l’auditoire, qu’il en
soit de même pour eux, Père. Pardonne-nous nos manquements, car nous en
avons beaucoup. Et nous Te prions de bien vouloir prendre Ta Parole
maintenant et de la bénir pour nos cœurs. Et je voudrais Te demander,
Seigneur, que les gens ne pensent pas, parce que je me réfère à une
expérience que Tu m’as donnée, et je dis la vérité, Seigneur, que l’on
ne pense pas que c’est pour me mettre en avant, mais que c’est ce que
Tu es sur le point de faire pour Ton peuple. Et que tous se
réjouissent, et que tous croient, et que cela fasse du bien à tous. Au
Nom de Jésus-Christ, nous Te le demandons. Amen.
17 Voilà, il y a bien des années… Combien sont
présents dans le bâtiment ce soir, qui se souviennent du temps où je
suis venu sur la Côte Ouest au début, priant pour les malades, il y a
de cela bien des années? J’étais… Saviez-vous que San Jose était la
première invitation que j’ai reçu à l’ouest du Mississippi; San Jose,
en Californie. Je ne sais pas qui c’était, mais j’ai reçu une lettre de
quelqu’un qui m’invitait à San Jose, immédiatement après que la petite
Bettie de Robert Dorty eut été guérie cette fois de cette danse de
Saint-Guy. Et ce fut le début du ministère que je commençais dans le
champ de travail.
18 Et je me souviens, et nombreux parmi vous sont
ceux qui peuvent dire qu’en ce temps-là, lorsque je priais pour les
malades, je les prenais par la main et je me tenais simplement là, et
alors le Seigneur parlait. Je n’utilisais pas ma propre pensée, et
disais simplement ce qui n’allait pas avec la personne. Exactement ce
qu’Il m’avait dit qui arriverait la nuit où je L’ai rencontré à Green’s
Mill, au camp, lorsqu’Il me dit ce qui se passerait.
19 Puis Il me dit qu’»il arriverait que tu
connaîtrais le secret même de leur cœur». Et vous vous souvenez que
j’aie dit que cela se passerait ainsi. Combien se souviennent? Ceux de
ce temps-là se souviennent que je disais que cela arriverait. Eh bien,
vous voyez, cela s’est passé ainsi.
20 Maintenant Il a promis que cela bougerait de
nouveau. Maintenant, la dernière fois ici, au printemps dernier, je
vous ai parlé à tous de quelque chose qui se préparait à arriver. Je
crois que je… pour autant que je me souvienne d’après la bande, j’ai
dit que je pourrais presque tendre la main et le toucher, c’était si
proche. Combien étaient à la réunion l’année dernière et ont entendu
cela? Voyez-vous.
21 Eh bien, je désire vous dire comment cela a
avancé, et c’est ce que je désire faire ce soir. Et avant de faire
ceci, je crois que Dieu est capable d’accomplir tout ce qu’Il veut
accomplir. Il est Dieu. Mais je crois tellement en la Bible, que je
crois que ce qu’Il accomplit devrait être reconnu dans la Bible. Ne
pensez-vous pas que la Bible doit d’abord en parler? Alors nous savons
que nous sommes dans le vrai. Du moment que la Bible… c’est une
promesse que Dieu a faite.
22 Maintenant, je désire vous apporter pendant un
moment l’infaillibilité de la Parole, pour vous. Premièrement, je
désire que vous sachiez que Dieu est infini. Il est si parfait qu’Il
savait d’avance tout ce qui serait. Le croyez-vous? Il savait avant
même que le monde soit créé que nous serions assis ici ce soir, s’Il
est infini. S’Il n’est pas infini, alors Il n’est pas Dieu. Donc, s’Il
est limité, Il est comme nous. Mais infini, il n’y a pas moyen
d’expliquer cela. Et quoi que ce soit que Dieu dise est parfait. Il ne
peut pas l’améliorer ou le retirer. C’est parfait parce que Dieu est
parfait et Ses Paroles sont parfaites. Ses promesses ne peuvent jamais
faillir.
23 Maintenant, c’est cette sorte-là de foi en Dieu
que vous devez avoir quand vous lisez la Bible, pour croire Ses
promesses. Vous devez vous rappeler qu’Il est parfait, que Ses Paroles
sont parfaites, qu’elles ne peuvent jamais faillir, elles ne peuvent
jamais être améliorées, elles sont parfaites pour commencer.
Maintenant, nous pouvons construire une meilleure voiture aujourd’hui
que nous le pouvions il y a dix ans. Vous pouvez probablement fabriquer
un meilleur avion aujourd’hui, les savants le peuvent, parce que nous
sommes limités, avançant dans l’arbre de la connaissance. Mais Dieu est
parfait pour commencer. Quand Il dit quoi que ce soit, c’est parfait.
Cela ne peut jamais être amélioré. Par conséquent, lorsque Dieu fait
une promesse, cette promesse est éternellement vraie. Cela ne peut
jamais faire autre chose qu’être juste. Et nous voulons penser à cela
maintenant, alors que nous lisons Sa Parole.
24 Ouvrez avec moi à Marc, chapitre 11, et
commençons à lire au verset 20, de Marc, chapitre 11. Et pendant que
vous… en attendant que vous y soyez, je vais vous raconter le début de
l’histoire.
25 Jésus venait juste de monter au temple; et étant
monté, Il entra dans le temple et commença à chasser les gens qui
faisaient le change, les changeurs de monnaies, et ceux qui faisaient
des choses qui n’étaient pas justes. Et Il leur disait: «Il est écrit
que la maison de Dieu est une maison de prière»; mais ils en avaient
fait une caverne de voleurs, de brigands, ils avaient mal utilisé la
maison de Dieu. Puis, alors qu’Il partait, Il trouva un figuier le
matin suivant qui avait des feuilles, l’arbre portait des feuilles, et
Il pensa que peut-être il y aurait des figues. Il y alla donc pour
trouver des figues. Et il n’y avait pas de figues dessus, parce que ce
n’était pas encore la saison. Et Il dit à l’arbre: «Que désormais
personne ne mange jamais de fruit de toi.»
26 Et c’est ici que nous commençons maintenant à
lire, au verset 20.
Et le matin, comme ils passaient, ils virent le
figuier séché depuis les racines.
Et Pierre, se ressouvenant de ce qui s’était passé,
Lui dit: Rabbi, voici, le figuier que Tu as maudit est sec.
Et Jésus, répondant, leur dit: Ayez foi en Dieu.
En vérité, Je vous dis que quiconque dira à cette
montagne: Ôte-toi, et jette-toi dans la mer, et qui ne doutera pas dans
son cœur, mais croira que ce qu’il dit se fait, tout ce qu’il aura dit
lui sera fait.
C’est pourquoi Je vous dis: Tout ce que vous
demanderez en priant, croyez que vous le recevez, et il vous sera fait.
27 Quand je lisais cela, il y a quelque temps, cela
me faisait un peu l’effet d’une douche froide, parce que j’ai toujours
enseigné, et je le fais de même ce soir, qu’aucune bénédiction ne peut
venir, si ce n’est par l’expiation, que l’expiation a ouvert le chemin
pour chaque bénédiction de la rédemption pour laquelle Jésus est mort.
Donc, ce passage me rendait perplexe.
28 Maintenant, vous m’avez souvent entendu dire dans
les réunions, et je le citerai de nouveau ce soir, que la guérison
divine est quelque chose que Dieu a déjà accomplie. Le salut est
quelque chose qui est déjà payé. Jésus a payé, Il a été blessé pour nos
transgressions, par Ses meurtrissures nous avons été guéris. Lorsqu’Il
est mort au Calvaire, Il a réglé la question du péché et la… toute
question qu’il y avait concernant la rédemption de l’homme, même la
résurrection, et tout; et Il a prouvé cela par Sa résurrection.
Maintenant donc, si une personne dit: «J’ai été sauvé hier soir», «J’ai
été sauvé il y a dix ans.» Non. En réalité, vous avez été sauvé il y a
dix-neuf cents ans. Vous l’avez seulement accepté hier soir, ou il y a
dix ans. Voyez, c’est déjà payé; c’est quelque chose que vous acceptez,
qu’Il a déjà accompli pour vous. C’est votre foi en Dieu qui apporte la
bénédiction de la Parole que vous revendiquez.
29 Maintenant, je crois que c’est l’Évangile le plus
raisonnable et le plus sain qui puisse être prêché, parce que c’est ce
que Jésus a fait pour nous. Ce que nous ne pouvions pas faire, Christ
l’a fait pour nous et notre foi en Son œuvre accomplie nous apporte la
bénédiction, quoi que ce soit que nous demandions. Et c’est ce que je
dis dans la ligne ici, quand le Saint-Esprit commence à agir alors,
pour donner le discernement, et cela pour faire descendre la Présence
de Dieu parmi les gens. Tout comme chanter un cantique, crier, un
message donné en d’autres langues, ou quelque chose comme cela, cela
fait descendre l’Esprit de Dieu au milieu des gens.
30 Vous avez si souvent entendu votre pasteur
prêcher sur la Parole jusqu’à ce que l’Esprit descende parmi les gens
et qu’ils crient vraiment. Ils ne pouvaient pas se tenir tranquilles
plus longtemps, parce que l’Esprit de Dieu… «L’homme ne vivra pas de
pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.»
Cet Esprit de Dieu apporte la Parole de Dieu à l’assemblée et les
nourrit; et ils croissent spirituellement par cette Parole. Cela c’est
l’Évangile.
31 Et aussi, lorsqu’une fois je lus dans la Bible au
sujet de l’enfer. Et je commençai à lire que le mot enfer vient du mot
hadès, qui signifie la «tombe». Et pendant trois ou quatre ans, je ne
voulais pas prêcher sur l’enfer, parce que, à un endroit il semblait
que c’était un feu brûlant, à d’autres endroits la tombe, jusqu’à ce
que je trouve la vérité à ce sujet. Alors, lorsque je sus exactement ce
que c’était, et cela grâce à l’Ange du Seigneur qui me l’a révélé,
parce que je n’ai pas d’instruction, et je me cramponnais seulement à
un verset, et je priais et je sondais les Écritures, jusqu’à ce qu’Il
vienne et me le révèle. Quand Il se tient devant moi dans cette Lumière
que vous voyez sur la photo et le révèle, cela concorde chaque fois
parfaitement avec les Écritures, de bout en bout. C’est la raison pour
laquelle je sais que c’est l’Ange du Seigneur, parce qu’Il rend
témoignage de Sa Parole. Et si cet ange me disait une seule chose qui
ne soit pas scripturaire, je ne le croirais pas. Cela doit
32 tout d’abord être selon la Parole. La Parole de
Dieu est éternelle. Parce qu’un ange pourrait venir prêcher quelque
chose d’autre qui ne soit pas juste, disait Paul, mais si c’est la
Parole de Dieu, l’Ange de Dieu confirmera cette Parole à chaque fois
comme étant la vérité, si c’est vraiment un Ange venant du Seigneur. Si
c’est quelque chose qui ne cadre pas, alors n’écoutez pas cela. Mais si
un Ange vient et parle, et qu’il dit exactement ce que la Parole dit,
alors cet Ange-là est de Dieu.
33 Voilà. Je ne pouvais donc pas me permettre de
prêcher sur ce passage. Comment… Avez-vous remarqué, Jésus dit ici: «En
vérité, Je vous le dis, si vous dites à cette montagne, enlève-toi de
là et sois jetée dans la mer, et que vous ne doutez pas, mais que vous
croyez dans votre cœur que ce que vous avez dit va s’accomplir, vous
pouvez avoir ce que vous avez dit?» Je ne pouvais pas prouver le
bien-fondé de cela, parce que je ne pouvais pas le comprendre. Comment
donc pouvait-il se faire que je dise quelque chose, étant un homme, et
alors qu’en serait-il si je disais quelque chose qui n’était pas
conforme à Sa Parole, que je demandais quelque chose qui n’était pas
conforme à Sa Parole et que cela doive s’accomplir?
34 Parce que Jésus a dit: «Si vous dites…», pas si
Je dis, mais si vous dites, confiant cela à Ses apôtres, aux croyants,
quiconque dira à cette montagne, déplace-toi, et s’ils ne doutent pas
dans leurs cœurs, mais croient que ce qu’ils ont dit s’accomplira, ils
peuvent avoir ce qu’ils ont dit. Pas ce qu’Il a dit, ce que vous dites.
Maintenant, pour moi, cela Le retirait de l’expiation et Le remettait
entre les mains de quelqu’un. Je ne pouvais pas comprendre cela.
35 Et je… C’était il y a environ trois ou quatre ans
que je devins tellement… je relisais simplement cela. Je remarquais que
l’arbre sécha, et je pensais que c’était simplement un miracle de Dieu.
Mais pourtant, quelque chose commença à travailler mon esprit: As-tu
examiné ce passage, que tu peux avoir ce que tu as dit? Si tu le dis,
puis que tu crois que tu l’as, tu peux avoir ce que tu as dit? Cela me
rendit perplexe. J’évitais seulement cette partie de l’Écriture. Car je
réalise ceci, que je suis responsable envers Dieu de ce que je dis
devant les rachetés par Son Sang. Je réalise que Dieu me fera répondre
de cela au jour du Jugement.
36 Avant de dire quelque chose, je veux donc être
certain que c’est juste, autant que c’est possible humainement, et que
cela soit juste à travers toutes les Écritures; non seulement juste à
un endroit, mais juste à chaque endroit. Cela doit être exactement
pareil, cela doit concorder depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Si
ce n’est pas le cas, alors il se pourrait que je dise quelque chose de
faux.
37 J’ai donc pris les leçons, les commentaires de
différentes versions, et même la version Douay, tout ce que je pouvais
trouver. Et chaque texte scripturaire, le grec, l’hébreu, tous disent
la même chose: Jésus l’a dit, il n’y a pas de controverse. Même dans la
version Douay, qui est la version catholique romaine, la version Douay.
38 Et aucune d’entre elles ne la conteste. Mais
Jésus l’a dit Lui-même. Quoi que ce soit que vous demandez, vous pouvez
recevoir ce que vous avez demandé, si vous ne doutez pas en vos cœurs.
Il a dit: «Désormais, quand vous êtes debout en prière, quand vous
priez, croyez que vous recevez ce que vous demandez, et cela vous sera
donné, si vous pouvez le croire.» Eh bien, voyez, c’est donc de nouveau
fondé sur une foi. Je ne veux donc pas que vous perdiez un mot
maintenant de ce témoignage. Je désire que vous compariez l’Écriture
avec le témoignage. Examinez toujours le témoignage de qui que ce soit,
ou leur prédication, par la Parole. Cela doit venir de la Parole de
Dieu.
39 Donc, un jour, dans une de mes réunions, il n’y a
pas longtemps, il y avait un frère Témoins de Jéhovah qui avait été un
peu sceptique concernant les réunions. Et quand il en entendit parler,
il vint alors à Louisville. Il avait un garçon dont les jambes étaient
tout à fait arquées par la polio. Mais, un soir, il vit un petit garçon
qui avait été amené sur une chaise roulante et qui portait plusieurs
supports orthopédiques au-dessus des hanches, et ayant une jambe plus
courte que l’autre. Le petit enfant se mit à courir partout, sauta sur
l’estrade, et prêcha un sermon. Cela le convainquit. Il était
entrepreneur. Il s’appelait Wood, Banks Wood. Il vit… Et ce sont mes
voisins maintenant; il était de Cresswood, dans le Kentucky.
40 Là-haut, dans l’Ohio, j’avais une grande tente.
Il amena son garçon. Et il était assis au fond de la tente. Ce soir-là,
le Saint-Esprit alla au fond pendant la réunion, et dit: «L’homme assis
là-bas derrière, il s’appelle Banks Wood. Il est de Cresswood, dans le
Kentucky, un entrepreneur. Il est Témoins de Jéhovah de religion. Mais
il a un garçon avec lui, dont le nom est David, qui a la polio. Une
jambe est plus courte que l’autre. AINSI DIT LE SEIGNEUR, il est guéri.»
41 Il ne savait pas quoi faire. Après quelques
instants, la mère du garçon dit: «David, lève-toi.» Et lorsque le
garçon se leva, il était tout aussi normal et parfait qu’il pouvait
l’être. Cela le convainquit. Il arrêta le travail de charpentier, son
entreprise, vendit tout ce qu’il avait, acheta une petite maison, la
porte juste à côté de chez moi, et il a vécu là depuis.
42 Et M. Banks Wood… Combien le connaissent? Eh
bien, vous… beaucoup doivent le connaître. Il vend des livres; il vend
souvent des livres dans les réunions avec moi. Sa famille était tout
entière Témoins de Jéhovah. C’étaient des gens très bien, vraiment des
gens extrêmement gentils. Honnêtes, leur nom est au-dessus de tout
reproche dans l’État du Kentucky, des gens biens. L’un de ses frères,
qui s’appelle Lyle, vint donc lui faire une visite, parce qu’il l’avait
excommunié sur la base de sa foi en Dieu dans la guérison divine, parce
qu’il disait que c’était du diable. Mais le garçon est guéri. Le garçon
est maintenant un jeune homme qui est marié et il ne… il a dû chercher
pour voir quelle jambe c’était qui était estropiée. Et il travaille
pour le supermarché; il est une sorte d’acheteur, ou quelque chose
comme cela, pour le supermarché; il vient d’y entrer.
43 Et voici, ce M. Lyle vint dans la maison de M.
Wood, il dit: «Banks, tu sais en tant que frère que nous t’aimons tous,
mais, dit-il, comment as-tu pu dévié à ce point? Comment en es-tu venu
à écouter un prédicateur fanatique et à abandonner la foi que ton père
t’a enseigné?» Il répondit: «Je n’ai pas abandonné la foi que mon père
m’a enseigné; je crois seulement plus.» Il dit: «Je crois cela, plus ce
que je sais maintenant.» «Eh bien, répondit-il, quelle est l’espèce de
charlatan avec lequel tu t’es associé?» Il répondit: «Il est là-dehors
dans le champ, coupant du foin.» Il dit: «Eh bien, veux-tu lui parler?»
Il répondit: «Oui, j’aimerais parler avec lui pendant une minute.» Il
dit: «J’aimerais juste voir ce qu’il a dans le ventre.» Il m’appela
donc là-bas dehors; M. Wood m’appela.
44 Et j’étais sale, vous savez comment c’est. Et
j’avais chaud; je suais, et la salopette portait même des marques
blanches de transpiration du jour d’avant. Il entra, et dit: «C’est
donc vous le prédicateur qui avez dévoyé Banks?» Je répondis: «Non,
monsieur, je n’ai pas fait cela. Je suis un… son frère en Christ, qui
prêche l’Évangile.» Et nous nous sommes assis pour parler. Ce n’était
pas une personne déraisonnable; il était sympathique. Mais il dit: «M.
Branham, nous avons été élevés dans la stricte foi des Témoins de
Jéhovah. Notre père enseigne parmi les Témoins de Jéhovah.» Je
répondis: «C’est bien, je suis assurément heureux d’entendre cela. Vous
avez un beau nom. Et j’apprécie vraiment un papa qui vous élève, et une
mère qui vous apprend à être des gens honnêtes et intègres comme vous
l’êtes.»
45 Et donc, pendant que j’étais là, le Saint-Esprit,
dans Sa bonté et Sa grâce… une vision vint sur moi, et je dis: «M.
Wood, je vois que vous êtes un homme marié. Vous avez une femme, elle a
les cheveux blonds; vous avez deux petits garçons qui ont environ six
et huit ans.» Et il se tourna vers Banks d’un air tout chose, et me
regarda de nouveau. Je dis: «Vous pensez que Banks m’a raconté cela? Il
ne l’a pas fait.» Je dis: «Peut-être savez-vous ceci: Vous avez laissé
votre femme, car vous lui êtes infidèle. La nuit dernière, vous étiez
avec une femme qui a les cheveux châtains clairs; elle est beaucoup
plus jeune que vous. Vous étiez dans un endroit où elle et vous étiez
ensemble dans une chambre. Et voilà un homme qui frappe à la porte.
Vous vous êtes sauvé par la fenêtre, et c’est une bonne chose que vous
n’ayez pas été vers la porte, sinon vous auriez eu une balle dans la
tête, parce qu’il avait un pistolet dans la main.» Et il tomba sur le
plancher. Il savait que Banks ne lui avait pas raconté cela. Il dit:
«M. Branham… oh!… je veux en savoir plus à ce sujet.» Là-même dans la
pièce, le Seigneur Jésus le sauva.
46 Il s’en alla le raconter à son papa. Son papa lui
dit: «Maintenant c’est toi qui est tout embrouillé.» Voilà donc sa sœur
qui arrive. Et la première réunion à laquelle elle assista, elle se
convertit, et je la baptisai dans la foi chrétienne. Alors cela fit
exploser le papa. Et le voici qui vient.
47 Et donc, Banks était parti quand ma femme et moi
arrivions juste à la maison. Et une voiture était arrêtée dans la rue,
et un homme d’un certain âge se tenait dans la cour. Et nous lui avons
donc parlé, et il dit: «Je suis M. Wood.» Et je dis: «Oui, monsieur.»
Je dis: «Euh, je m’appelle Branham.» Je dis: «Je suis content de vous
rencontrer.» Il dit: «Eh bien, je suis content de vous rencontrer, M.
Branham. Savez-vous où est Banks?» Je dis: «Il est probablement parti à
l’épicerie; c’est à cette heure que nous y allons d’habitude. Lui et sa
femme sont partis, ne voulez-vous pas entrer?» Et alors il dit: «Non,
je ferais mieux de rester ici dehors.» Je dis: «Eh bien, entrez, buvez
un verre d’eau et rafraîchissez-vous. Banks entrera dans quelques
minutes.» Et il entra quelques instants. Il dit: «Je désire aller
pêcher avec vous; avez-vous le temps d’aller pêcher?» Je répondis: «Oh,
certainement.» Je voulais l’entreprendre. Il dit donc: «Eh bien, le
prochain…»
48 Cette nuit-là, la pluie tomba comme jamais. Le
jour suivant donc, nous sommes descendus à… Je dis: «Eh bien, je ne
pense pas que ce soit la peine d’aller vers les ruisseaux, tout va être
boueux.» Et Lyle dit: «Eh bien, nous pouvons y aller pour essayer.»
Nous avons traversé la rivière. Et je priais le Seigneur de m’aider. Je
ne voulais pas dire une seule chose concernant la religion. Je voulais
le laisser aborder ce sujet, et alors, s’il a faim, il en parlera.
49 Et alors, lorsque nous avons traversé la rivière,
j’ai eu une vision. Je dis: «M. Wood, vous pouvez savoir qu’aujourd’hui
chaque cours d’eau que nous traverserons sera boueux.» Et je dis:
«Puis, lorsque nous arriverons au lac auquel nous allons, il sera bleu
et beau. Nous pêcherons jusqu’à environ trois heures trente cet
après-midi, sans attraper aucun poisson. Alors, je commencerai à
attraper du poisson; je vais en attraper vingt-deux kilos; vous allez
en attraper un demi kilo; votre garçon Lyle en attrapera une. Nous
arrêterons de pêcher à minuit. Le matin suivant, nous retournerons
encore pêcher. J’attraperai un poisson de grande taille. Les poissons
qu’ils attraperont seront des poissons-chats bleus. Et le suivant sera
un poisson de grande taille. Ensuite nous pêcherons le restant de la
journée et nous n’aurons même pas une touche. C’est AINSI DIT LE
SEIGNEUR.
50 Il jeta un coup d’œil à Banks et fit gentiment un
petit sourire moqueur, et regarda autour de lui. C’est exactement ainsi
que cela se passa. Et quand il partit ce soir-là, après le second soir
où nous ayons pêché toute la journée, cet homme grimpa sur toutes les
rives qu’il pouvait pour essayer de faire mordre un poisson, et il ne
put même pas avoir une autre touche. J’avais attrapé environ vingt-cinq
livres de poissons. Deux d’entre eux faisaient respectivement cinq et
huit livres, avec un petit hameçon numéro quatre, et sans épuisette. Si
quelqu’un sait quelque chose au sujet de la pêche, il sait qu’il
fallait que ce soit Dieu.
51 Et il était assis là à regarder; il marmonnait
quelque chose. Et son fils lui dit, le jour d’après: «Eh bien, papa,
que penses-tu de cela?» Il répondit: «Eh bien, je pense que si
quelqu’un peut voir le poisson avant de l’attraper, je pense qu’il n’y
a pas de mal à cela.» Je dis alors: «Mais je ne peux pas toujours faire
cela, M. Wood, c’était pour vous.»
52 Je dis: «Maintenant, sans vouloir offenser
personne, la Bible déclare: ‘Si quelqu’un parmi vous est prophète ou
spirituel, si celui-ci prophétise et que ce qu’il dit arrive, alors
écoutez-le.’» Je dis: «Sans vouloir offenser M. Rutherford, mais il a
dit que ‘Christ reviendrait en ‘14. Ensuite il a dit que c’était une
venue spirituelle’. Et pourtant Il est venu de cette manière le jour de
la Pentecôte. Et maintenant, les quatre autres choses qui ne se sont
pas accomplies, dis-je, qu’en dites-vous?» Et je l’ai baptisé, cela
fait environ trois dimanches, lui et sa femme, dans la foi chrétienne.
53 Son fils et moi sommes retournés à Tucson (pour
en venir à mon sujet maintenant), et nous avions de nouveau pêché,
quelques semaines environ après cela. Nous étions encore descendus
pêcher à Dale Hallow, et ce soir-là, nous avons pris un beau chapelet
de poissons, mais nous avons manqué d’appât. Et nous étions debout,
jetant notre ligne, pour attraper des petits poissons aux ouïes bleues,
qui nous serviraient d’appât. Et M. Banks Wood dit à M. Lyle Wood, les
deux étant des frères, il dit: «Nous devrions retourner chez cette dame
âgée» — elle avait environ nonante ans. Il dit: «Quand nous étions de
petits garçons Témoins de Jéhovah, nous avions l’habitude de descendre
là, et elle nous donnait du pain et du beurre. Tu te souviens de ce
pain fait à la maison!» Il dit: «Nous devrions aller lui dire que nous
sommes sauvés.» C’était la chose à faire.
54 Maintenant, s’il vous plaît, essayez de saisir
ceci: C’est parfois simplement la manière dont vous dites les choses
qui change toute la situation. Ils avaient dit exactement ce qu’il
fallait dire, car à ce moment précis, le Saint-Esprit tomba sur moi de
quelque part dans le ciel, et je dis: «AINSI DIT LE SEIGNEUR!»
55 Et, chers amis, il y a ici des gens de la ville
d’où je viens, qui m’ont connu depuis mon enfance. Où que ce soit, et
en tout temps, je demande que quelqu’un dise s’il a une fois entendu
cette prophétie, ou une prophétie, quelle qu’elle soit, qui ne se soit
pas accomplie exactement de la manière dont elle avait été apportée.
Voyez, c’est enregistré partout. Combien savent que c’est la vérité?
Levez la main, vous qui savez que c’est la vérité. C’est sûr. C’est
exactement cela, parce que c’est Dieu. Si c’était moi, cela serait faux
à chaque fois. Mais si c’est Lui, cela ne peut jamais être faux. Cela
ne peut pas être faux.
56 «Eh bien, ils ont dit, qu’est-ce que vous pensez
que cela sera?» J’avais dit: «La résurrection d’une petite vie va avoir
lieu, ou d’une sorte de petit animal.» Je dis: «Je n’ai pas vu
exactement quel animal c’était, mais c’était quelque chose qui est
revenu tout à coup à la vie.» Et nous avions parlé sur ce verset. Et
ensuite, j’ai pensé: «Eh bien, cela doit être un petit chat que mon
petit garçon a tué, je pense.» Nous avons un peu peur des chats à la
maison.
57 Et ma petite fille est arrivée un après-midi,
elle… la petite Rebekah, et une autre petite fille qui habite la porte
à côté, et elles avaient une brave maman chat et elles voulaient la
garder. Et je leur dis: «Ça va.» Et elles l’ont mise dans une boîte, et
le lendemain matin, nous avions environ huit ou dix petits chatons. Et
donc, mon petit Joseph, il avait alors environ deux ans, il a voulu en
voir un. Les petites bêtes n’avaient pas encore les yeux ouverts. Il
l’a seulement pris et regardé, et il l’a serré, et laissé tomber. La
pauvre petite bête a donc eu quelques convulsions, juste comme nous
partions. Et j’ai pensé que peut-être, lorsque j’arriverais à la
maison, le Seigneur ressusciterait ce petit chat, comme Il l’a fait
avec la maman opossum. Vous avez entendu cette histoire-là, parce
qu’elle a fait le tour du monde. Ainsi donc, je dis que peut-être ce
petit chaton serait ramené à la vie, j’ai pensé cela dans mon cœur,
mais je n’ai rien dit.
58 Cette nuit-là, nous avons pêché. Et le matin
suivant… Nous n’avions pas attrapé de poissons cette nuit-là avec nos
lignes, parce que nous avions servi comme appât ces petits poissons aux
ouïes bleues, et ils ne mordaient pas à cela. À peu près au moment où
le jour se levait, toutes nos lignes à truite étaient utilisées. Nous
sommes entrés dans une petite crique et nous avons pêché au lancer pour
attraper des grandes brèmes, qui sont une espèce un peu plus grande de
poissons à ouïes bleues.
59 Nous étions donc en train de pêcher ces brèmes au
lancer, et M. Lyle Wood avait une canne à moulinet. Et à peine avait-il
mis sa ligne à l’eau qu’un pauvre petit poisson aux ouïes bleues vint
avaler l’énorme hameçon, qui descendit jusqu’au fond de son petit
ventre, et le tira hors de l’eau. Il dit: «Je voudrais que vous
puissiez regarder cela! vous ne pouvez même pas voir l’hameçon.» Et il
attrapa le poisson comme ceci et tira tout simplement hors de lui les
entrailles, les ouïes, et le reste, et le jeta dans l’eau comme cela
pour récupérer son hameçon.
60 Et ce petit poisson eut quatre ou cinq
soubresauts, déploya ses petites nageoires et mourut là, à la surface
de l’eau. Il dit donc: «Mon petit gars, tu as tiré ta dernière
cartouche.» Et nous avons continué. J’ai dit: «Lyle, tu ne devrais pas
retirer l’hameçon comme cela.» J’essayais de lui dire de mettre un
hameçon plus petit. Et il n’était qu’un garçon de ferme, vous savez,
qui n’avait jamais beaucoup pêché.
61 Donc, le petit poisson resta là environ une
demi-heure. Et le vent se leva et le fit dériver jusqu’à des nénuphars
le long de la rive. Et nous étions en train de pêcher, et j’attrapais…
nous attrapions d’assez beaux poissons.
62 Et tout à coup quelque chose arriva. Maintenant,
je dis ces paroles avec cette Bible ouverte. Maintenant, quelque chose
arriva. Et Il descendit comme une onction que je n’avais jamais
ressentie ainsi auparavant. Et je… Quelque chose me dit: «Lève-toi.» Et
je me levai. Lyle et Banks laissèrent tomber leurs cannes et
regardèrent. Lyle dit: «Qu’est-ce qu’il lui prend?» Banks dit: «Fais
attention! quelque chose va arriver.»
63 Et quelque chose me dit: «Parle à ce petit
poisson, et il vivra de nouveau.» Les ouïes étaient blanches, elles lui
pendaient hors de la bouche. Je dis: «Petit poisson, Jésus-Christ te
redonne la vie.» Et le Dieu du Ciel est mon juge suprême: ce poisson se
retourna et s’enfonça dans cette eau en nageant aussi fort qu’il le
pouvait. Et M. Lyle Wood en tomba tout simplement à la renverse dans la
barque. Il dit: «C’était pour moi, parce que j’ai dit à la petite bête:
‘Tu as tiré ta dernière cartouche.’» Et je dis: «Non, ce n’était pas
cela.»
64 Et je dis: «Maintenant, ce qui me semble étrange,
c’est que Dieu, le grand Dieu-Jéhovah, utilise Sa puissance pour
ramener à la vie un petit poisson, alors que nous en avions attrapé
deux ou trois cents la nuit précédente, et qu’Il utilise Sa puissance
pour ramener ce poisson à la vie. Et j’ai au moins trois cents enfants
spastiques là-bas sur la liste, pour que je prie pour eux, et avoir une
vision pour eux.» Environ trois cents enfants spastiques. Je dis:
«C’est une chose que je ne peux pas comprendre. Comment Dieu ferait une
chose pareille avec ce petit poisson, et des êtres humains se meurent
du cancer, de la leucémie, de toutes sortes de maladies, dans le monde
entier, et malgré cela, c’est ce petit poisson qu’Il ramènerait à la
vie!»
65 Vers ce moment-là justement, quelque chose me
dit: «Marc 11.23»; même verset. Alors que les lépreux couvraient le
pays, que la maladie était partout, Dieu utilisa Sa puissance pour
maudire un arbre. Dieu s’intéresse à l’arbre, au poisson, tout
appartient à Dieu. Et Il montre Sa puissance pour montrer qu’Il est
Dieu pour l’arbre, qu’Il est Dieu pour le poisson. Et le petit poisson
est revenu à la vie.
66 Je ne pouvais tout simplement pas saisir cela,
malgré le verset qui me revenait sans cesse. Comment cela pouvait-il se
faire?
67 Fred Sothmann, l’un de mes amis, un ami intime du
Canada (il est quelque part ici dans la réunion) il était avec moi dans
une campagne en Nouvelle-Angleterre, juste l’année dernière, et nous
sommes allés dans les Adirondacks, là où je m’étais perdu cette
fois-là; et c’est la seule fois de ma vie où je me sois perdu dans les
bois. Et je voulais montrer à frère Fred où étaient ma femme et les
enfants… ou Billy, lorsqu’ils attendaient que je revienne, quand
j’étais perdu dans cette tempête de neige cette nuit-là.
68 Et alors que nous nous tenions là, à côté d’un
petit appentis dans lequel j’avais laissé Meda et Billy pendant que je
chassais l’ours, bref, je fis quelques pas à l’écart, et l’Esprit du
Seigneur vint sur moi, et je commençai à trembler. Et Il dit… l’Esprit
du Seigneur dit: «Il y a un piège qui est préparé pour toi, et fais
attention à ce que tu dis.» Fred, où es-tu? Es-tu ici dans la réunion,
ce soir? Je sais qu’il est venu. Oui, juste ici au fond. C’est juste?
Et nous sommes partis de là, et je dis à frère Sothmann: «Quelque chose
va se passer?»
69 Et lorsque nous sommes arrivés à la réunion ce
soir-là, je dis à l’auditoire: «Souvenez-vous, AINSI DIT LE SEIGNEUR,
il y a un piège qui est préparé pour moi. Que chacun de vous prie pour
que je sache ce que je dois faire lorsque ceci arrivera.»
70 Et le soir suivant, cela se produisit. Le diable
envoya deux personnes, un jeune homme et une jeune fille pour démolir
la réunion. Et c’était à… c’était à, pas dans le New Hampshire, mais
dans le Vermont. Fred, est-ce que tu te souviens du nom de la ville?
C’était une capitale, voyons, du Vermont. Et nous étions juste de
l’autre côté du lac Champlain. Et donc, au cours de la réunion, ce
garçon… la fille paraissait être un peu mongole, mais le garçon la
tenait… Ils avaient au moins vingt-cinq ans chacun. Mais commettre de
tels actes immoraux dans une église! Ils étaient assis à peu près à
cette distance-ci de moi.
71 Et quand je commençais à prêcher, il la
saisissait, et lui rejetait la tête en arrière, et montait sur elle, et
l’embrassait, et ainsi de suite, sans s’inquiéter de la réunion. Et les
huissiers ne pouvaient pas le faire tenir tranquille. Et je lui dis
depuis l’estrade, je dis: «Jeune homme, ne faites pas cela; vous
attirez l’attention sur vous pendant que je prêche.» Et il se mit
ouvertement à rire de moi. Je pensai: «Oh! oh, voilà! Voilà le piège,
juste là.» Je me remis à parler comme si de rien n’était. Et, oh, il
devint si immoral avec elle, que je dus arrêter de nouveau. Je dis: «Ne
faites pas cela, Monsieur, s’il vous plaît.» Je dis: «Si vous voulez
faire l’amour avec la jeune fille, alors quittez le bâtiment. Mais nous
sommes dans une réunion évangélique.» Je dis: «Vous ne devez pas faire
cela; s’il vous plaît, ne faites pas cela pendant que je prêche.» Je
recommençais, et il fit encore pire.
72 Et alors, lorsque je… je dis: «Ne…» Et quelque
chose me dit: «Dis ce que tu veux, et cela sera fait!» Je me tenais là.
M. Mercier, le frère qui enregistre les bandes, et tous étaient là;
frère Fred, beaucoup de ceux qui sont ici étaient présents.
73 Je ruisselais tout simplement de sueur. Quelque
chose me dit: «Dis: Cécité, et il sera aveugle. Dis: Mort, et ils
l’emporteront dehors. Dis ce que tu veux.» Je ne pouvais pas parler, je
ne pouvais pas bouger, et cela me quitta. Je pensai: «Oh, Dieu, que…
que dois-je faire?» Et je me tournai et il se tenait là, le visage
blanc, qui me regardait, je pensai: «Que dois-je dire?» Puis je me
tournai. Il me sembla qu’avant que je sache ce que je disais, je dis:
«Je vous pardonne pour votre acte.»
74 Et cela devait être exactement ce qu’il fallait
dire. C’était Dieu qui testait une réaction à une action. Cette
nuit-là, il me fut révélé que j’avais dit ce qu’il fallait dire. Je
savais que tout ceci conduisait à quelque chose, mais qu’est-ce que
c’était? Que faire? Vous savez, un don divin, vous devez prendre garde
à ce que vous en faites. Vous vous souvenez de ce que Moïse a fait?
75 Ainsi je devais avoir dit ce qu’il fallait: «Je
vous pardonne.» Car vous savez, Jean, le jeune Jean, désirait consumer
Samarie par le feu une fois, parce qu’ils ne voulaient pas les nourrir.
Jésus dit: «Vous ne savez pas quelle sorte d’esprit vous avez. Le Fils
de l’homme est venu pour sauver la vie, pas pour la détruire.» Et ces
versets n’ont fait que continuer à se déverser sur moi toute la nuit,
je n’ai pas dormi. Mais c’était un piège qui m’était préparé par Satan.
Il aurait voulu arriver à me faire sortir de mes gonds et me faire dire
alors ce qu’il ne fallait pas dire. Mais le Saint-Esprit était là et
m’avait prévenu de faire attention à ce que je disais. Oh, la bonté de
Dieu! J’étais… C’est vraiment Sa grâce. «Fais attention à ce que tu
dis.»
76 Et à partir de ce moment, j’éprouvai un
soulagement. Puis environ… Je commençais à noter les différentes choses
que je disais inconsciemment, ne sachant pas ce que je disais, et cela
arrivait de cette manière-là. Je commençai à en parler.
77 Un jour, cet automne, il y a quelques semaines,
je prenais un peu de repos avant de venir à ces réunions-ci. J’étais en
train de chasser l’écureuil. Il faut dire que dans notre région, c’est
un… ils ne chassent à peu près que le lapin et l’écureuil. Et la raison
pour laquelle je faisais cela, c’était pour me détendre avant de venir
à ces réunions-ci. M. Sothmann était avec moi ce matin-là; il est venu
du Canada pour nous visiter et rester un moment avec nous. Il a acheté
une caravane et il vit près de chez nous, lui et quelques autres amis.
Et donc nous étions ensemble à chasser l’écureuil avec M. Wood. Et lui
aussi vit juste à côté de chez moi. Et il est vraiment un compagnon
pour moi.
78 Nous sommes donc partis à la chasse, et c’était
le dernier jour où je pouvais aller chasser, parce qu’il était prévu
que j’aille au Wyoming le dimanche d’après; et la saison allait se
terminer le mardi, et nous étions samedi. C’était la dernière fois que
je pouvais chasser l’écureuil dans l’État d’Indiana pour cette saison.
Nous avions passablement chassé. Beaucoup de personnes avaient chassé.
Ils y avaient beaucoup de chasseurs là-bas, en Indiana, pour
l’écureuil. Ils étaient complètement décimés. Ce matin-là était un
vilain matin, venteux; le vent soufflait et ils ne veulent tout
simplement pas sortir ces jours-là.
79 Et j’allai dans les bois et je marchai jusqu’à
environ neuf heures. Je ne pouvais rien voir. Je suis descendu au bord
du ruisseau. Il commençait alors à faire vraiment froid en Indiana, le
premier octobre environ; je pense que c’était exactement le huit
octobre. Et je descendis vers de vieux sycomores. Et les écureuils ne
vivent pas dans les sycomores. Ils se tiennent dans les hêtres, les
chênes, et ainsi de suite, les arbres au tronc épais, où il y a
beaucoup de feuillages.
80 Et je marchais le long d’un ruisseau, et je
pensais avoir vu un écureuil sur le versant d’une petite crête. Et il y
avait des champs de maïs par là, et les fermiers moissonnaient leur
maïs; beaucoup d’entre eux moissonnaient leur maïs, là-dehors. «Eh
bien, dis-je, il n’y a pas d’écureuils ce matin, et par ici, il n’y a
rien qu’un grand bois de caroubiers, ce qui n’intéresse pas les
écureuils.» Les vieux noyers, toutes les feuilles tombaient, ils
étaient dépouillés, et aucun écureuil ne pouvait se trouver là. Je dis:
«Eh bien, je crois que je vais juste m’asseoir ici un petit moment et
me réchauffer un peu, parce que j’avais seulement une chemise sur moi,
et pas de veste.
81 Et je me suis assis juste entre deux arbres, où
le soleil donnait sur moi. Je posai mes pieds sur l’autre arbre, et
j’étais dans une position tout à fait confortable. Je pensai: «Je vais
peut-être faire un petit somme.» Et j’ai une petite montre-réveil. Et
je pensai: «Je vais régler cette petite montre maintenant pour qu’elle
sonne si je viens à m’endormir, et je vais retrouver M. Wood et M.
Sothmann en temps convenable», parce qu’ils étaient plus loin sur le
chemin, dans un autre bois. J’ai donc réglé ma petite pendule, ma
petite montre plutôt, et je me suis assis contre cet arbre. Et juste au
moment où je me blottissais contre l’arbre pour me réchauffer, ce
verset me revint: «Quoi que ce soit que vous disiez, croyez que ce que
vous dites va arriver, et vous pouvez avoir ce que vous dites.»
82 «Eh bien, pensai-je, pourquoi ce verset
continue-t-il à me venir à l’esprit, alors que je ne peux pas prêcher
là-dessus, parce que je ne sais rien de cela.» Je ne pouvais pas aller
devant une assemblée pour essayer d’expliquer ce verset.
83 Bien, je restai assis-là un moment, et je pensai:
«Il n’y a qu’une chose à faire. Si jamais je suis appelé à prêcher sur
ce sujet, voici comment je m’y prendrai: je dirai: ‘Jésus a dit cela
aux disciples et leur a donné cette autorité; c’était à peu près un an
et six mois avant que l’expiation soit accomplie. Donc, si cela n’était
pas dans l’expiation, c’était de l’autre côté de l’expiation.’ Donc, si
jamais quelqu’un me demandait cette question-là, je leur dirais
simplement que c’était de l’autre côté de l’expiation. C’est tout ce
que je sais.»
84 Car Jésus était encore vivant, l’expiation
n’était pas encore accomplie, Il n’était pas blessé pour nos
transgressions, et nous n’étions pas encore guéris par Ses
meurtrissures. Donc, Il leur a simplement donné ce pouvoir-là de
l’autre côté de l’expiation. C’est alors que tout à coup quelque chose
me parla et dit: «Qu’en est-il des prophètes?» Eh bien, j’ai commencé à
voir alors. Cela a commencé à s’ouvrir pour moi.
85 «Qu’est-ce que tu penses qu’il se passe dans les
réunions quand tu te tiens là, penses-tu être celui qui connaît ces
gens? penses-tu que c’est toi qui peut prédire et dire à ces gens:
‘Vous allez faire telle et telle chose, et telle et telle chose vous
est arrivée, et telle et telle chose vous arrivera’? penses-tu que
c’est toi qui le dis?» Oh là là! cela signifie tellement, cela ne m’a
jamais quitté.
86 Et je pensai: «Certainement pas, Seigneur, c’est
Toi!» «Eh bien, alors, penses-tu que c’est toi qui parles?» Non!
«Penses-tu que ce sont les prophètes qui parlaient?»
87 «Ne viens-tu pas justement de prêcher sur ce
sujet, que les prophètes étaient tellement oints du Saint-Esprit, que
ce n’étaient pas eux qui parlaient, c’était le Saint-Esprit en eux qui
criait. Quoi que ce soit donc que tu dises, si tu es oint, ce ne sera
pas toi qui le diras, ce sera le Saint-Esprit qui le dira.» «Eh bien,
pensais-je, si ce… C’est juste.»
88 Si la personne, à travers l’expiation, sanctifiée
par le Sang de Jésus-Christ, peut vivre dans une sphère de telle
intimité avec Dieu, qu’elle peut être tellement, complètement
enveloppée en Dieu, par le Sang de Jésus, ce ne serait plus elle qui
parle, ce serait le Saint-Esprit qui dirait ces choses. Et à peine
avais-je dit cela, que l’onction du Saint-Esprit me frappa comme jamais
dans toute ma vie; Dieu le sait. Je me mis debout sur mes pieds, j’eus
peur. Et quelque chose me dit: «Voilà, ceci est le début de ton nouveau
ministère. Maintenant, demande ce que tu veux, et cela te sera donné.»
89 Je me tenais là, je ne veux pas être un
fanatique, Dieu sait que je désire être raisonnable, juste, honnête,
fidèle et véridique. Quand je… J’ai cinquante ans; cela ne peut plus
être bien long et je devrai Le rencontrer. Et je veux être sûr que tout
est parfaitement en ordre avant de quitter ce monde.
90 Et je pensai: «Je ne veux pas dévier dans quelque
chose.» Je pensai: «Peut-être que… Maintenant, je vais me mordre le
doigt pour être sûr que je ne dors pas, que je ne suis pas en train de
rêver. Donc, il y a quelque chose qui ne va pas.» Et j’avais vraiment
tout le visage comme engourdi et tout, comme cela. Je pensai:
«Peut-être que j’ai tellement étudié cela, que j’en suis venu à ne plus
pouvoir m’en débarrasser.»
91 Et je pensai: «D’habitude, lorsque l’onction
vient avec force, une vision suit.» Je pensai: «Eh bien, je vais
simplement… je vais simplement attendre ici une minute», et je
commençai à étendre mes mains comme ceci et à faire quelques pas. Et
quelque chose dit: «Dis ce que tu veux, et cela te sera donné.»
J’attendis, et j’écoutai, et je pensai: «Est-ce que… où êtes-vous,
Monsieur?» Et je L’entendis de nouveau: «Demande ce que tu veux, et
cela te sera donné. Je suis en train de confirmer les choses que Je
ferai.»
92 Je dis: «Mais qu’est-ce que je…» Je pensai: «Mais
à qui est-ce que je parle?» J’avais l’impression d’avoir perdu la
raison. Je pensai: «À qui est-ce que je parle? Je ne vois personne. Où
est cette Lumière? D’habitude, c’est Celui qui me parle; il n’y a pas
de Lumière ici. Qui êtes-vous? Que voulez-vous?» Je pensai… Quelque
chose a dit: «Demande ce que tu veux.»
93 C’est juste, je pensais à ce verset, Marc 11.23:
Demandez ce que vous voulez! Je pensai: «Eh bien, que pourrais-je
demander, il n’y a pas de malades ici? Qu’est-ce que je pourrais
faire?» Je pensai: «Il n’y a rien par… peut-être ai-je perdu l’esprit!»
Je dis: «Qu’est-ce que je pourrais demander?» Et quelque chose dit,
tout aussi distinctement que vous entendez ma voix: «N’es-tu pas en
train de chasser et tu n’as pas de gibier?» Je dis: «C’est juste.» Je
pensai: «Seigneur, dis-je, si je fais quelque chose de mal, Tu me
pardonnes.» Eh bien, n’est-ce pas terrible? Si vous faites quelque
chose de mal! Je dis: «Seigneur, si je fais quelque chose de mal,
pardonne-moi, mais est-ce Toi? Est-ce que Tu es en train d’essayer de
me faire comprendre ce verset? Est-ce cet autre pas vers lequel nous
arrivons? Tu m’as donné une vision et Tu as dit qu’elle serait
confirmée dans une petite construction quelque part dans la réunion,
lorsque la tente commencerait.» Je dis: «Est-ce à quoi cela conduit? Si
c’est le cas, Seigneur, alors je Te prendrai au mot.»
94 Je regardai autour de moi, et je pensai: «Je vais
trouver quelque chose d’impossible.» Je trouvai un vieux fourré de
caroubiers. Je dis… D’habitude, je règle ma hausse sur cinquante
mètres. Le Seigneur… Je ne suis pas un tireur d’élite, mais je… si mon
fusil ne fait pas mouche à cinquante mètres, il ne vaut rien. Ainsi
donc, j’étais… Je tire les écureuils; je n’en ai jamais tiré un de dos,
ni lorsqu’il tourne la tête; je dois le voir comme il faut, et le tirer
dans l’œil avec une carabine de calibre .22. Si je n’y arrive pas, je
les laisse aller.
95 Ainsi donc, je dis: «Il y a là cinquante mètres»,
à peu près la longueur de ce bâtiment. Je dis: «Il viendra un jeune
écureuil roux qui s’assiéra sur cette grosse branche dénudée là-bas, et
je le tirerai depuis ici.» Et voilà l’écureuil qui arriva.
96 Je levai mon fusil, pointai à travers la petite
lunette de visée, je vis son œil, je tirai, il tomba par terre. J’ai
marché jusque-là pour le regarder; j’ai pensé: «Il saigne! une vision
ne saigne pas.» Je l’ai regardé, je l’ai ramassé, je l’ai senti,
c’était un véritable écureuil. J’eus vraiment peur. Et j’ai pensé: «Eh
bien, tu sais, c’est arrivé comme cela, c’est tout, c’est seulement
arrivé ainsi.» Je commençai donc à partir, je pensai: «Mais un
écureuil, par ici, dans ce fourré de caroubiers! Ils devraient être
là-bas au fond des bois. Ils n’ont pas l’habitude d’en sortir comme
cela.» Et j’avais chassé toute la matinée.
97 Je me suis donc tenu là un petit moment, et j’ai
dit: «Seigneur, si c’était Toi, la Bible dit que deux ou trois témoins
sont une confirmation.» Cela ne peut pas arriver une seconde fois. Je
suis donc monté à flanc de colline, et je me suis assis. Et je me suis
dit: «Me voilà en train d’agir comme un toqué.» Et j’ai dit: «Eh bien,
je vais simplement me préparer à rentrer à la maison maintenant.» J’ai
dit: «Cela va…» Et je pensai: «Je crois que je vais essayer.»
98 Et j’ai dit: «Et il viendra un autre écureuil, et
il s’assiéra là-bas dans cette vigne, juste à cet endroit-là.» Je
baissai mon doigt, et je regardai, je ne vis pas d’écureuil. Je dis:
«Eh bien…» Je regardai encore, et je pensai: «Quelle est cette chose
là-bas?» Je pris ma lunette, et là se trouvait cet écureuil qui
regardait droit vers moi, à cinquante mètres — je tirai l’écureuil. Je
marchai jusque-là pour le ramasser, pour voir si c’était une vision,
mais ce n’était pas une vision, c’était un écureuil. Je les ai mangés.
99 Donc ils… Et j’ai ramassé celui-là, et je pensai:
«Oh là là!…» Je me sentis très bizarre. Je pensai: «Deux…» «Mais tu as
dit trois!» «Eh bien, dis-je, ceci … je … je crois bien que c’était
Toi, Seigneur.» Je dis: «Peut-être que Tu vas faire quelque chose pour
les gens maintenant, que Tu vas aider Ton peuple. Ainsi je Te remercie
beaucoup, et je… je Vous remercie, Monsieur.» J’ai enlevé mon chapeau,
et j’ai dit: «Je Vous remercie assurément, Monsieur. Je Vous crois
maintenant, et Vous allez faire quelque chose pour Votre peuple. Il est
certain que j’appré-cie cela, cher Père.» Et je dis: «Maintenant, je
vais rentrer à la maison.»
100 Il dit: «Mais tu as dit que tu en voulais
trois.» «Eh bien, dis-je, oui.» Il semblait que c’était quelque chose à
l’intérieur de moi. Je n’ai pas entendu de voix, mais seulement quelque
chose à l’intérieur de moi disait cela. «Eh bien, pensai-je, je vais
faire que ce soit cette fois si anormal, que cela devra être quelque
chose de surnaturel.» Et je regardai dans le champ, ou vers le champ;
il y avait justement une vieille souche bien lisse là-bas, avec une
grosse branche qui en sortait. Je dis: «Et il arrivera qu’un jeune
écureuil ira sur cette branche, s’assiéra à son extrémité, et regardera
les fermiers couper leur maïs, éplucher leur maïs. Et je le tuerai de
cet arbre-ci. Il en sera ainsi.»
101 Je me tins là une minute, pas d’écureuil. Je
regardai encore, environ cinq minutes passèrent, pas d’écureuil. «Eh
bien, je dis, je pensai, eh bien, cela suffit de toute façon. Il est
temps que je m’en aille. Je ferais mieux de partir.» Et je commençai à
m’éloigner.
102 Et à ce moment-là quelque chose dit: «Mais tu
l’as déjà prononcé.» Et l’Écriture dit: «Si tu ne doutes pas dans ton
cœur, mais crois que ce que tu as dit…» Alléluia! Je suis resté à
attendre debout contre un arbre. Je regardai ailleurs, puis regardai à
nouveau; il n’y avait pas d’écureuil. J’attendis encore dix minutes,
pas d’écureuil. J’ai dit: «Comment un écureuil pourrait-il venir là?»
Je dis donc: «Eh bien, je pense que je n’ai plus qu’à m’en aller. Je
vais continuer parce qu’il est l’heure de rejoindre M. Sothmann et les
autres. Je vais donc simplement reprendre ma marche.» Je commençai à
m’éloigner comme cela, … Il dit: «Est-ce que tu doutes?» Dieu sait
comment vous former.
103 «Est-ce que tu doutes de ce que tu as dit?» Je
dis: «Non, je ne doute pas.» Et juste quand je disais cela, un jeune
écureuil apparut sur cette branche, s’avança jusqu’à son extrémité,
s’arrêta et regarda les fermiers. Je le tirai de cet endroit même. Cela
faisait mes trois écureuils. «Maintenant, dis-je, je vais voir s’il n’y
a pas un autre écureuil sur ce territoire.» Et j’étais à peu près trois
heures en retard pour rejoindre M. Sothmann et les autres, et je n’ai
même pas pu en entendre un.
104 Je rentrai chez moi et je leur racontai. Cela me
tracassait; je ne savais pas ce qu’il fallait en penser. Deux semaines
plus tard environ, j’étais descendu dans l’État du Kentucky, où c’était
toujours la saison des écureuils, avec des amis, M. Wood et son
beau-frère. Et je me tenais là-bas, et nous sommes allés chasser ce
matin-là. Et, oh, il y avait un de ces vents, et les feuilles étaient
toutes tombées des arbres. Ce n’était pas un temps favorable pour la
chasse à l’écureuil. Donc nous… Les bons chasseurs n’en attrapaient pas
plus d’un environ par jour. Et vous deviez être… avoir alors un fusil
de chasse pour les attraper, et être […] «… et tu les auras!» Je
pensai: «Maintenant ici, je… je ne sais pas qu’en penser. C’est trop
invraisemblable ce matin. Pour sûr, il n’y a pas d’écureuil ici à cette
période de l’année. Et il fait si froid.» Bien que nous soyons revêtus
d’une bonne couche de vêtement, je tremblais aussi fort que je pouvais.
105 Je pensai: «Pas d’écureuil. Il y a à peu près
cette épaisseur de feuilles sur le sol.» Vous pouviez vous entendre
arriver comme un troupeau d’antilopes. J’avançais donc comme cela, et
cela me frappa à nouveau, en disant: «Demande ce que tu veux.» Et je
m’arrêtai, et posai mon fusil, enlevai mon chapeau, et je dis: «Père
céleste, je suis venu ici dans ces montagnes… que signifient ces
choses? Est-ce Toi qui me parles, est-ce Toi, Seigneur, où es-Tu?
D’habitude je vois cela, Ta Lumière, où es-Tu? Parle-moi, Seigneur,
s’il y a quelque chose que Tu veux que je fasse, je le ferai. Ai-je
trouvé grâce à Tes yeux?»
106 Je dis: «Je… Parle-moi!» Et Il dit: «Demande ce
que tu veux, et cela te sera donné.» Je dis: «Alors, si c’est Toi,
j’aurai mes trois écureuils ce matin, des écureuils gris.» Ils sont
roux en Indiana. Et je dis: «J’aurai mes trois écureuils.» Quelque
chose dit: «De quel côté viendront-ils?» Je pensai: «C’est bien cela!»
Je pouvais L’entendre aussi distinctement que vous m’entendez. Je dis:
«L’un viendra de cette direction, un autre de celle-là, et le dernier
de là-bas.» Je me suis appuyé contre un petit arbre, et j’ai attendu
quelques minutes. Je ne voyais pas d’écureuil. Il se faisait tard, il
était presque temps de partir.
107 Je regardai encore vers la colline, et tout
là-haut, à environ cent vingt mètres, je pense, je vis quelque chose
qui semblait être sur une souche. Or, l’écureuil gris est très petit.
Je regardai à travers la petite lunette et je ne pouvais pas dire si
c’était un écureuil ou non. Je continuai à observer. Il sauta de la
souche et commença à descendre sur le côté de l’arbre. Eh bien, c’était
un tir de terriblement longue distance. Mais je mis simplement un genou
à terre, appuyai mon fusil sur ma main, et tuai l’écureuil.
108 Je dis: «Ainsi donc, le prochain devra venir de
ce côté-ci.» Je me tournai donc simplement sur l’arbre, et je dis: «Il
viendra de ce côté-ci.» J’attendis environ quinze minutes, voici un
écureuil. J’introduisis donc une autre cartouche dans mon fusil, et je
mis en joue. Et juste comme je commençais à mettre en joue, le deuxième
écureuil arriva. Je dis: «Oh, gloire au Seigneur, voilà le deuxième;
ils sont là.» Je me suis donc redressé, et j’ai tiré le premier. Je
l’ai tué net d’une balle dans l’œil.
109 Puis, cet autre écureuil a couru, a sauté sur
une grosse branche, en est redescendu rapidement, a ramassé une noix et
a commencé à la manger. C’était un tir parfait, cinquante mètres
environ. J’ai pensé: «Voilà mon deuxième écureuil. Cela fait un, deux,
trois, juste ce que j’ai demandé.» J’ai baissé mon fusil et j’ai tiré;
et je suis arrivé dans la branche. Or, sur environ cent quarante-neuf
écureuils cette année, j’ai seulement manqué cinq coups. J’ai pensé:
«Comment ai-je pu manquer cet écureuil-là?» Cela ne l’avait pas
effrayé. Il sauta, courut à l’autre bout de la branche et se tint là,
et regarda autour de lui.
110 J’ai introduit une autre cartouche dans le
fusil, j’ai pensé: «Je suis sûr de l’avoir cette fois-ci.» J’ai mis en
joue, je visai en plein dans son œil, et appuyai sur la gâchette. Le
coup arriva à environ soixante centimètres en dessous de lui. Je dis:
«Oh, là! ce fusil est fichu. Il y a quelque chose qui ne va pas avec ce
fusil», sans réfléchir.
111 Et alors il sauta de la branche et courut tout à
fait de flanc devant moi. Je dis: «Eh bien, cela fait longtemps que je
n’ai pas tiré un écureuil de côté. Mais je vais voir si ce fusil est
fichu ou pas.» Je dis: «Je vais simplement l’avoir cette fois-ci.
Peut-être que j’ai simplement froid et que je tremble.»
112 J’avisai donc un petit arbuste, j’appuyai le
fusil contre l’arbuste, et je mis en joue jusqu’à ce que je l’aie tout
à fait de flanc, pas à plus de trente-cinq mètres — l’écureuil
descendait la colline en courant. Je visai juste en plein milieu de
lui, j’appuyai sur la gâchette, et je ne sais pas où le coup est parti,
j’ai manqué l’écureuil.
113 Et je n’avais plus de cartouche dans mon petit,
mon vieux petit fusil. L’écureuil s’en alla par-dessus la colline. Et
je pensai: «Là, j’ai manqué trois tirs à la file, et de toute la saison
je n’en ai manqué que cinq. Comment cela se peut-il?» Alors je pensai:
«Je ne pouvais pas atteindre cet écureuil. L’autre devait venir de ce
côté-ci.» Deux étaient là.
Mais Sa Parole est parfaite. Voyez-vous.
114 Alors j’ai commencé à attendre, et il faisait
presque sombre. Je dis: «Si l’autre écureuil arrive, il va falloir que
je le tire de très près, parce qu’il y a un fourré ici. Et il faut
qu’il arrive à travers ce fourré, c’est la seule manière possible.» «Eh
bien, je pensais, eh bien, ce n’était pas pareil cette fois-ci, cette
onction, peut-être… peut-être qu’il s’est simplement trouvé que
j’attrape ces deux-là.» Je suis donc allé ramasser mes écureuils et
commencé à m’en aller. Il faisait très sombre dans la combe, et tandis
que je commençais à descendre à travers la combe, quelque chose me dit:
«Et qu’en est-il de cet autre écureuil?»
115 Je dis: «Eh bien, j’en ai déjà deux, et il est
trop tard maintenant. Il m’est même difficile de voir à travers ma
lunette. Voyez, c’est trop tard pour en avoir un maintenant…», et je
continuai à descendre. Quelque chose me dit: «Fais demi-tour et va
attraper l’autre écureuil, tu l’as déjà dit.» Je retournai donc, et je
n’avais pas fait dix pas, écoutez bien maintenant, que je vis
l’écureuil grimper rapidement à un arbre, à soixante ou soixante-dix
mètres de moi. Il faisait si sombre, que s’il n’y avait eu un peu de
lumière au sommet de la montagne, je ne l’aurais pas vu. J’épaulai, je
ne pouvais pas voir l’écureuil, je continuai à regarder de haut en bas,
et je pensai: «Où est-il?» Après quelques instants, il sembla qu’un
nœud sortait de l’arbre, je pensai: «C’est sa tête.» Je tirai donc.
L’écureuil descendit rapidement de l’arbre, et j’entendis quelque chose
heurter les feuilles. J’ai pensé qu’il s’était sauvé. Et à peu près au
même moment, à environ quinze mètres de là, un autre écureuil a grimpé
sur un arbre. J’ai dit: «C’était cet écureuil-là, je l’ai manqué, il a
couru et est monté à cet arbre-là.»
116 Je regardai donc très attentivement; il faisait
si sombre et le vent soufflait si fort, je pensais avoir vu des
feuilles avec quelque chose bouger. J’ai pensé: «Eh bien, je vais tirer
là-dessus de toute façon.» Et je tirai. J’ai entendu cet écureuil
tomber sur le sol en faisant un bruit sourd. Je l’avais vraiment tué du
premier coup. «Eh bien, dis-je, je l’ai manqué sur cet arbre-là, mais
je l’ai eu par ici; c’est juste un petit peu en dehors de la ligne.»
J’ai dit: «Je vais aller le ramasser.»
117 J’ai donc grimpé la colline et lorsque je suis
arrivé au premier arbre, mon écureuil était étendu là, le premier,
exactement dans la direction que j’avais montrée. Dieu dans le Ciel
sait que c’est vrai. Juste là où j’avais montré. Bon, et je continuai,
je dis: «Eh bien, cela m’en fait quatre. Il m’en a donné un pour faire
bon poids. C’est bien. J’ai dit trois, et j’en ai eu quatre. C’est bien.
118 J’allai donc plus loin pour ramasser l’autre
écureuil, et il n’était pas là. Et pourtant je savais que j’avais tué
cet écureuil-là. Eh bien, j’ai fouillé tout ce qu’il y avait par là,
j’ai attendu, j’ai tâté avec mes mains dans les ténèbres, dans les
feuilles, j’ai ouvert une vieille souche et ainsi de suite. Je pensais
qu’il pouvait n’être que blessé, et s’était caché. Finalement, j’ai
trouvé un petit trou dans un chicot d’arbre, et j’enfilai mon bâton
là-dedans et commençai à fourrager.
119 J’ai senti quelque chose qui tombait, j’ai dis:
C’est l’écureuil! Mais le trou était trop petit pour que mes mains
puissent y entrer. Il me fallait une hache ou quelque chose pour le
couper. J’ai donc posé un gros caillou, ou un gros bout de bois contre
cela, et je suis redescendu. Arrivé au bas de la colline, je racontai
cela à mes frères. Ils ont commencé à louer le Seigneur et à crier de
joie.
120 Ce soir-là, je le racontai une fois à un groupe
de montagnards qui étaient venus et s’étaient rassemblés là. Et tous
nous étions en train de louer le Seigneur. L’un de mes diacres, qui
s’appelle Tony, qui est dans mon église, il était avec moi, et ce
soir-là, quand nous sommes partis pour nous coucher, il a prié devant
ces gens-là, en disant: «Maintenant, Seigneur…» (nous lui avions
demandé de conduire la prière), il a dit: «Maintenant, Seigneur, pour
confirmer que notre frère a dit la vérité, fais-le trouver cet
écureuil-là demain dans le tronc, pour que nous sachions qu’il a dit la
vérité.» Il me sembla tout simplement que mon cœur allait s’arrêter de
battre. «Pour savoir que j’ai dit la vérité!» Quelque chose comme cela,
et j’aurais menti à ce sujet! Dieu me préserve d’être hypocrite à ce
point. Je pensai: «Comment un homme qui m’aime, un homme de ce calibre,
un homme dont la femme était en train de mourir sur le plancher, et les
docteurs étaient repartis; j’étais allé et j’avais offert une prière
pour elle. Elle s’était levée, elle était allée à l’église avec moi.
Comment pourrait-il mettre ma parole en doute, comment a-t-il pu dire
cela?»
Et les autres frères avaient saisi cela.
121 Le matin suivant, à table, tôt avant le lever du
jour, il dit: «Eh bien, frère Branham, nous allons monter chercher
votre écureuil. Nous en aurons un aujourd’hui de toute façon, parce
qu’il sera là-bas, dedans.» J’ai dit: «Frère Tony, tu n’as simplement
pas compris. Lorsque j’ai parlé sous l’inspiration, j’ai dit trois
écureuils. Ce quatrième n’avait rien à faire avec cela.»
«Oh, dit-il, il est dans ce tronc de toute manière.
C’est comme cela que nous saurons.»
122 Je regardai par-dessus la table, et je pensai:
«Frère Tony, est-ce que… est-ce que tu douterais que je dise la
vérité?» Et je n’ai rien dit. Les frères se regardaient. Et nous sommes
allés dans les bois. Et quand nous avons commencé à laisser les
voitures pour partir dans différentes directions, eh bien, j’ai pensé
que je monterais chercher mon écureuil, s’il était là. Et je pensai
retourner le dire à frère Tony, mais quelque chose me poussait à aller
de l’avant. Et je continuai jusqu’à… C’était il y a seulement à peu
près une semaine avant que je vienne ici.
123 Et je continuai à monter. Et comme j’arrivais
là-haut, quelque chose me dit: «Et si cet écureuil n’était pas
là-dedans, qu’est-ce qui va alors se passer? Ton propre diacre dira que
cela n’était pas vrai.»
124 Le Seigneur sait que ce que je dis est vrai,
parfaitement, exactement au mieux de ma connaissance dans mon cœur. Et
je continuais à marcher, je pensais: «Eh bien, il y a une chose de sûr,
c’est que j’espère qu’il est là. Ça c’est sûr que je l’espère.» Je
n’avais rien dit au sujet de cet écureuil-là, c’était… Vous comprenez
tous… combien comprennent de quoi il s’agit? C’est certain. Les trois
écureuils, c’était de ceux-là que j’avais parlé. Le quatrième n’avait
rien à faire là-dedans.
125 Mais le Seigneur sait comment vous former et ce
qu’il faut faire. Donc, pendant que je montais là-haut, cette onction
me frappa à nouveau, et dit: «S’il n’y est pas, dis qu’il y soit. Et tu
trouveras l’écureuil.» Et je dis: «Seigneur, je Te prends au mot
maintenant.» Je dis: «Et je trouverai l’écureuil.» Et je montai sur la
montagne. Je pensai: «Je n’ai plus besoin d’avoir peur, parce que je
vais le trouver, c’est tout. Je l’ai dit, et le Seigneur a dit que
lorsque cette onction était sur moi et que je disais quelque chose, il
en serait ainsi, donc j’y vais.»
126 Je fouillais tout du regard. Il fallait environ
quinze minutes pour redescendre de la montagne. Je pensai: «Je ferais
mieux d’aller prendre mon écureuil.» Je montai là-haut, j’enlevai le
bout de bois recouvrant le trou, et je commençai à tâter là-dedans. Et
comme… je pouvais tâter cela. Comme j’essayais de le soulever, je
sentis comme quelque chose qui retombait comme cela, comme si je
retenais l’écureuil à l’extrémité du bâton et qu’il retombait ensuite.
J’avais un grand couteau de chasse. Je me procurai une grosse pierre et
j’agrandis suffisamment le trou pour y passer ma main.
127 Et en regardant là-dedans, je vis que j’étais en
train de soulever des racines qui se trouvaient dans cette vieille
souche. Et, Oh là là! ce matin-là était terrible, il y avait du
blizzard, et je pensais: «C’est terrible.» Je pensais donc: «Eh bien,
il y a une seule chose que je peux faire pour le prouver, Seigneur,
cela n’était pas de Ta faute, parce que Toi, quand Tu m’as dit de
parler, et j’ai parlé pour ces trois-là; et les trois étaient là. Frère
Tony a seulement mal compris, c’est tout.» Et je dis: «Je vais
redescendre et le prendre avec les autres frères, et les faire venir
ici et leur montrer où est le chicot d’arbre pour qu’ils sachent que je
pensais avoir raison… j’ai dit la vérité quand j’ai dit que je savais
que l’écureuil était là.» Et je mis… je descendis la colline. Et
quelque chose me dit: «Mais tu as dit en montant que tu trouverais
l’écureuil!» Amen! Oh, vous ne pouvez pas savoir ce que cela me fait.
«Tu as dit que tu trouverais l’écureuil!» J’ai pensé: «Où pourrais-je
le trouver?» Voilà les bois, il n’y a plus une feuille sur les arbres,
elles sont toutes empilées par là autour, voici l’arbre où l’écureuil
est tombé, il n’y a qu’une chose sous laquelle il aurait pu se cacher,
cela aurait été sous cette souche, et j’en ai enlevé chaque petit
morceau. Il n’y a pas d’autre trou dans l’arbre, nulle part. Voilà le
seul endroit.
128 Mais Il dit: «Tu as dit que tu le trouverais.»
Bon, je tapai du pied dans les feuilles tout autour, ainsi de suite,
j’ai pensé: «Oh, Billy, je crois que tu as pris la mauvaise voie.» Et
je commençai à redescendre. Il dit: «Mais tu as dit que tu le
trouverais.» Je pensai: «C’est juste. J’ai dit, quand cette onction
était sur moi: ‘Je trouverai l’écureuil.’ Et si c’est une confirmation
de mon ministère qui recommence, alors l’écureuil doit se trouver
quelque part par ici.»
129 Je dis: «Je ne peux pas le trouver, où est-il?»
Quelque chose dit: «Regarde sous ce morceau d’écorce.» Et j’allai le
ramasser, je commençai à le soulever, je dis: «Oui, gloire au Seigneur,
c’est sous cette écorce.» Et je m’avançai pour ramasser le morceau
d’écorce, et quelque chose me dit: «Et s’il n’est pas là-dessous?» «Oh,
dis-je, ce sera là-dessous.» Et je le ramassai, et il n’y avait pas
d’écureuil. Et j’ai pensé: «C’est bizarre.»
130 «Mais, dis-je, c’était la même inspiration qui
m’avait dit que les trois seraient là. La même inspiration était sur
moi quand j’avais dit que ce serait là. Ainsi cela doit…» Je regardai
encore, je vis juste un peu… quelques poils gris qui dépassaient de
dessous les feuilles. Je soulevai cela, et mon écureuil était là.
Maintenant, parlez-moi d’un petit Irlandais poussant des cris de joie!
Vous auriez dû m’entendre descendre cette colline! J’étais vraiment un
être heureux.
131 Je rentrai et j’en parlai aux miens, et, Oh là
là! comme on se réjouissait tous. Frère Tony dit: «Frère Branham, je ne
savais pas que j’avais prié de cette manière-là.» Et j’ai dit: «Mais tu
l’as fait.» Et frère Charlie et les autres en parlaient, disant qu’il
avait effectivement prié de cette manière-là.
132 Donc le second… puis le jour avant que je vienne
ici pour les réunions… Nous sommes partis dimanche après-midi. Samedi
après-midi, je m’étais rendu dans la maison d’un homme qui a une fille
infirme. Elle a été liée par la polio depuis toute petite; et elle a
une trentaine d’années. C’est l’enfant la plus affligée que vous ayez
jamais vue; j’ai prié plusieurs fois pour elle. Si j’avais le temps… Et
j’ai vu des infirmes presque dans le même état qu’elle être guéris,
alors qu’ils étaient assis juste à côté d’elle. Une famille vraiment
bien. Si j’avais le temps de vous raconter l’histoire de son père,
quand les docteurs lui avaient dit qu’il n’y avait plus d’espoir pour
lui. Quatre docteurs étaient passés et avaient dit: «Il n’y a plus
d’espoir.» J’avais prié et demandé au Seigneur de le prendre. En
rentrant à la maison, j’eus une vision, et c’était: Un prédicateur
était là, qui riait de lui parce qu’il croyait à la guérison divine. Il
me dit: «Dis à M. Wright que, AINSI DIT LE SEIGNEUR, il creusera la
tombe de ce prédicateur qui rit de lui.» Et il l’a fait. Et aujourd’hui
il est vivant, en bonne santé et heureux.
133 Et ce qui est arrivé… Mais cette petite fille
affligée, assise-là, je n’ai jamais pu comprendre pourquoi Il ne me
donnait pas de vision pour cette fille-là. M. Wood et moi nous prenions
le dîner là, et je suis descendu — il fait le vin de la communion, pour
la table, à l’église — je suis descendu pour le prendre, et cette
petite fille me dit: «Frère Branham, est-ce que vous voudriez
m’apporter un lapin avant de repartir?»
Et je dis: «Bien sûr, Édith, frère Wood et moi nous
irons te trouver un lapin.»
134 Et nous avons pris le fusil et nous sommes
partis. Nous nous sommes absentés un moment et avons attrapé deux
lapins. Et nous sommes revenus. Madame Wright nous avait préparé à
dîner. Sa fille est veuve. Ils sont pauvres, vous ne pouvez pas savoir
combien ils sont pauvres. Vous, par ici, en Californie, vous ne savez
pas ce que c’est que des pauvres gens, tant que vous n’êtes pas allés
dans quelque chose comme cela. Elle vit dans une petite masure de deux
pièces, tout en haut de la colline. Son mari s’est tué il y a deux ans,
sous son propre tracteur, un alcoolique; il s’est renversé, et lui a
brisé le cou. Et le petit garçon l’a trouvé. Elle a deux adolescents
qui sont en train de prendre le mauvais chemin, n’ayant plus de père.
Et cette pauvre petite femme, une petite chrétienne humble et
tranquille, oh, je ne l’ai jamais entendue élever la voix de sa vie. Et
elle bêchait sur ces collines, là-haut, cultivant ce sol ingrat, pour
essayer de préparer un petit lopin de maïs pour nourrir ses enfants.
Oh, c’était si déchirant de voir cela.
135 Et nous étions assis à table en train de parler.
Et ils m’aiment. Ils ont une chambre là-haut que j’appelle ma chambre,
lorsque j’y vais. J’étais auparavant pasteur de l’église baptiste de
Milltown, ainsi j’avais une chambre chez les Wright.
136 Et je dis, parlant des visions: «Ainsi vous
savez…» Je leur dis ce qui devait arriver. Je dis encore: «Maintenant,
… comme il doit y avoir quelque chose, la seule chose que je sais,
c’est que, si jamais cela arrive ainsi, ce sera une foi que Dieu devra
me donner. Parce que, lorsque cette onction vient sur moi, il me semble
comme si une super-foi se levait en moi, quelque chose qui ne laisse
pas subsister l’ombre d’un doute.» Et je dis: «Oh, combien je crois,
exactement comme avec les visions que j’ai eues.» Lorsque le Seigneur
me dit dans une vision, va faire une certaine chose, un certain… eh
bien, il n’y a pas de doute en ma pensée, je vais simplement le faire.
Cela n’a jamais failli, ainsi cela doit arriver.
137 Vous voyez, vous devez croire que ce que vous
faites, vous devez avoir foi et confiance. Et j’ai cela dans les
visions, quand la vision… Écoutez, ceci peut paraître insensé, mais le
Seigneur Dieu qui est ici maintenant sur cette estrade, peut dire le
secret de chaque cœur ici, vous dire ce qui sera, et ce qui ne sera
pas. Vous le savez, vous le voyez soir après soir.
138 S’Il me disait que George Washington allait se
lever demain de sa tombe, du cimetière national, j’inviterais le monde
entier à venir voir cela s’accomplir. C’est vrai. Je Le croirais. Il ne
m’a jamais trahi. Et j’ai des visions depuis l’âge de dix-huit mois, et
pas une seule fois n’ont-elles failli. Et ça n’arrivera jamais, parce
que c’est Dieu.
139 Et tandis que je parlais ainsi, je dis: «Si le
Seigneur me disait qu’une certaine chose va arriver, telle que la
guérison de votre petite sœur infirme qui se trouve ici, la petite
Édith,…» Ce sont de pauvres gens, mais, j’étais le bienvenu. On
m’offrait un grand bol de haricot, du haricot pinto, accompagné de pain
de maïs, et d’oignons coupés en rondelle, et j’aime tellement cela,
mmm!!! J’ai été élevé avec cela. Je mangeais et passais un bon moment.
Et maman Wright m’avait préparé un clafoutis avec les cerises du petit
arbre, celui où j’allais moi-même en cueillir pour l’aider. M. Wright
est octogénaire, et elle a dans les soixante-dix ans, avec cette fille
affligée. C’est pourquoi je faisais tout ce que je pouvais pour ces
personnes. Des pauvres gens. Et nous parlions de la construction de la
nouvelle église là-bas, le tabernacle, quand M. Wright me dit: «Comment
progresse le financement du tabernacle?» Je répondis: «Frère Wright, je
n’y suis pas assez pour le savoir.»
140 Il me dit alors: «Vous savez quoi! Hattie a
voulu donner une participation de cinquante dollars pour cette église,
et frère Roberson, l’un des administrateurs de l’église, le président,
ne voulut pas qu’elle les donne, disant que ça prenait six mois pour
retirer cinquante dollars de ces collines, là-bas.» Mais il ajouta:
«Mais elle en a donné vingt, et, frère Branham, elle veut…» Je pensai:
«Tu sais quoi, j’ai vingt dollars ici dans ma poche; Meda me les a
donnés pour acheter des œufs.» Je dis: «Je vais simplement lui donner
ces vingt dollars avant que je m’en aille. Elle attend simplement ici,
et elle ne le saura jamais.» Ainsi, je lui achetais des glacières et
des choses comme cela, parce que je me sentais si peiné pour elle,
cette petite mère qui essaie de travailler durement sur cette colline.
141 Ainsi je pensais: «Je vais simplement lui donner
ces vingt dollars; c’est ce que je ferai quand je partirai, je vais les
glisser quelque part pour qu’elle les reçoive.» Ce sont les vingt
dollars qu’elle a donnés à l’église là-bas. Je pensais: «Je lui
donnerai cela.»
142 Aussi quand je dis… quelque chose me dit: «Mais
ton Seigneur se tenait un jour contre un mur et vit un homme riche
mettre des milliers de dollars dans un tronc. Et une petite veuve
s’approcha, elle avait seulement trois sous, tout son nécessaire vital.
Et qu’aurais-tu fait si tu t’étais trouvé là? Tu aurais vu cette petite
veuve mettre ses trois sous, tu aurais couru, et dit: ‘Oh! non, sœur,
ne faites pas cela. Ne faites pas cela parce que nous en avons tout
plein là-dedans, nous n’en avons pas besoin.’» Mais Jésus ne lui a
jamais dit de ne pas le faire. Il l’a laissée faire cela, parce qu’Il
savait qu’Il avait quelque chose pour elle plus tard. Vous voyez. Un
petit quelque chose de meilleur, vous voyez.
143 Ainsi Il la laissa faire. Dieu aime celui qui
donne de bon cœur. Aussi, je dis: «Eh bien, je vais alors laisser mon
argent dans ma poche, vous voyez, c’est en ordre.» Alors je vais
laisser faire, parce que le Seigneur va peut-être… Nous étions assis
là, et je dis: «Maintenant, ces visions qui viennent…» Écoutez
attentivement maintenant, nous en arrivons à autre chose.
144 Souvenez-vous, ceci s’est passé il y a moins de
deux semaines, ou il y a juste deux semaines. Je dis: «La chose qui
m’intrigue, frère Wood, …» Il était assis comme ici, à côté de moi,
toujours à table. Nous nous trouvions dans un vieux porche là-bas,
qu’ils avaient fermé et muré pour essayer d’en faire une pièce
supplémentaire. Les murs étaient recouverts de bardeaux, et la maison
était percée de trous.
145 Je dis: «Ce qui m’a toujours tracassé quant à
ces écureuils, c’est tout… Frère Wood, nous sommes censés être de bons
chasseurs d’écureuils.» J’en chasse depuis que je suis un petit garçon.
Et je dis: «Vous êtes un excellent chasseur. Nous avons chassé
l’écureuil depuis notre enfance. Dans ces conditions, frère Wood, d’où
venaient ces écureuils?» Je lui dis: «Je ne peux pas me l’imaginer.
J’étais là et je regardais le paysage, et j’ai dit: ‘Qu’il y ait un
écureuil à cet endroit’, cela faisait quarante-cinq minutes que j’étais
assis là, et à peine avais-je baissé le doigt que l’écureuil était là.
Et à chaque fois, cela se passa de cette façon, l’écureuil venait de
nulle part.»
146 Et j’ajoutai: «Je pense que la seule explication
est celle-ci: Lorsque Dieu essaya de parler à Abraham pour lui dire
comment Il allait le bénir… Si ceci est mon nouveau ministère qui
arrive, quelque chose de plus grand qu’Il confirmera finalement dans
cette petite construction, si c’est cela, c’est comme Abraham. La chose
dont Abraham avait besoin, en Genèse 22, c’était d’un sacrifice à la
place de son fils. Et alors, lorsque Dieu retint sa main, qui allait
sacrifier son fils, un bélier se trouva là. D’où vint ce bélier? Il
était à cent soixante kilomètres de toute civilisation, un voyage de
trois jours. Un homme peut marcher quarante kilomètres par jour. Je
fais souvent cinquante, ou cinquante-cinq kilomètres à pied. Et
aujourd’hui nous nous déplaçons en voiture, et ainsi de suite. En ces
jours-là, la seule façon de voyager, c’était soit à dos d’âne, soit à
pied. Et il avait marché pendant trois jours, et à ce moment-là, il
leva les yeux et vit la montagne au loin. Et en plus, il était au
sommet de cette montagne où il n’y a pas d’eau. Et que faisait là ce
bélier? Il aurait dû être tué par des bêtes sauvages, puisqu’il était
loin de toute civilisation! D’où venait le bélier? C’est pour cette
raison qu’Abraham appela l’endroit Jéhovah-Jiré: le Seigneur pourvoira
un sacrifice pour Lui-même. Il est capable de l’appeler à l’existence.»
147 Je continuai: «Si le Seigneur confirmait là mon
ministère, pour me faire savoir qu’il allait venir en aide à Son peuple
par mon intermédiaire, alors le même Jéhovah-Jiré… J’avais besoin d’un
écureuil, de même qu’Abraham avait besoin d’un bélier. Et je crois que
Jéhovah-Jiré le mit là par Sa même Parole parlée. De toute façon, ce
n’était pas moi, parce que je ne savais pas ce que je disais. Il l’a
dit Lui-même.» Et cette petite sœur Hattie était assise là
tranquillement — elle portait un petit bonnet pour se protéger de la
poussière, comme en portent les femmes de la campagne là-bas. Elle
avait revêtu une petite robe propre pour venir aider sa mère à me
préparer un repas. Elle se tenait là avec sa main comme ceci, et elle
dit: «Ce n’est rien d’autre que la vérité.» Elle avait dit la chose
juste.
148 Voici ma Bible, et je dis ceci en tant que
serviteur de Dieu, j’ai à peine pu entendre ses derniers mots. Sa mère
essaya de dire quelque chose, mais je ne le compris pas. En disant
cela, elle avait dit la chose juste. L’Esprit du Seigneur me dit alors:
«Dis-lui de demander ce qu’elle veut, et tu le lui donneras.» Je ne
pouvais plus parler. Dans cette pièce, chacun ressentait quelque chose
d’inhabituel.
Je dis: «Sœur Hattie.»
Elle répondit: «Oui, frère Branham.»
149 Je lui dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, dites
quelque chose que vous désirez, peu m’importe ce que c’est, si vous
voulez savoir que Dieu m’a donné ce ministère, dites n’importe quelle
chose que vous désirez. AINSI DIT LE SEIGNEUR, si vous le dites, je le
dirai après vous et vous l’aurez immédiatement. Huit personnes étaient
là et regardaient.
Elle répondit: «Frère Branham, que vais-je dire?»
Je lui dis: «C’est votre affaire.»
150 Il y avait là sa sœur paralysée, son père âgé,
elle était pauvre, elle pouvait demander de l’argent, elle pouvait
demander tout ce qu’elle voulait. Je lui dis: «Demandez n’importe
quelle chose que vous avez dans le cœur. Ce que vous voulez, vous le
demandez, et AINSI DIT LE SEIGNEUR, je le dirai après vous, et vous
l’aurez.»
151 Elle dit: «Le salut de mes deux garçons.» Je
répondis: «Vous l’avez, dans le Nom du Seigneur.» Et ces deux jeunes
adolescents, à l’esprit moderne, qui haïssaient la cause même de
Christ, s’attrapèrent l’un l’autre et se mirent à crier les
bénédictions de Dieu. La puissance de Dieu frappa cet endroit. Banks
tomba sur son assiette. Pendant dix minutes, je ne sais ce qui est
arrivé. Mes amis, est-ce que vous réalisez ce que c’était?
152 Jamais je n’ai ressenti une telle onction de
toute ma vie. C’est la première fois que cela a été réalisé avec un
être humain. C’est passé à côté des aristocrates, c’est passé à côté de
tout le reste, et c’est arrivé à une pauvre petite veuve vivant là-haut
sur les collines.
153 Et Dieu savait ce qu’elle demanderait. Ses deux
garçons furent sauvés glorieusement à la minute même où cela a été
prononcé. Si elle avait demandé dix mille dollars, il lui aurait été
donnés. Si elle avait demandé la guérison de sa sœur, elle lui aurait
été donnée. Quoi que ce soit qu’elle aurait demandé, cela lui aurait
été donné.
154 Je crois que l’Église du Dieu Vivant est
maintenant en train d’arriver dans une sphère qui va secouer le monde
entier. Depuis l’époque de Jésus de Nazareth, c’est la première fois
qu’il a été dit à un être humain: «Demande ce que tu veux, et cela te
sera accordé.» Quoi que vous désirez. Ne voyez-vous pas que les Paroles
de Jésus-Christ sont en train de s’accomplir? Oh, cela va arriver très
bientôt, je m’attends à ce que ça arrive dans cette réunion. Je veux
que cela arrive maintenant, où cette onction frappera l’Église entière
du Dieu Vivant, et qu’elle se lèvera sur ses pieds comme une puissante
armée en marche.
155 Les malades seront guéris par une parole, les
aveugles verront, les sourds entendront, les morts seront ressuscités,
et la puissance de Dieu secouera le monde par l’Église du Dieu Vivant.
Nous sommes dans la préparation de cela maintenant. Je crois que cela
arrivera très bientôt. Je crois que ce sera exactement de cette façon.
Je crois que cela va bientôt frapper l’Église de Dieu, cela va
commencer un réveil qui secouera le monde. Je le crois.
156 Le Seigneur Dieu du Ciel, qui a fait les cieux
et la terre, dont je suis le serviteur, et je me tiens ici maintenant
devant vous dans le Nom de Jésus-Christ, ces paroles sont vraies. Oh!
il y a quelque chose ici. Mon cœur est dans une attente fiévreuse. Je
ne peux même pas me reposer dans ma chambre d’hôtel. La nuit dernière,
je n’ai pas pu dormir du tout. Cela ne me quitte pas. Je ne pouvais pas
dormir le long de la route, je n’ai pu dormir que deux ou trois heures
par nuit. Je ne peux simplement pas prendre de repos parce que je sais
que quelque chose est sur le point d’arriver. Notre Dieu va agir sur la
scène, aussi sûr que nous sommes ici.
157 Aussi sûr que ce qu’Il avait dit autrefois
concernant le discernement dans la main, et concernant les secrets des
cœurs, Il a promis autre chose, et le voici déjà confirmé parmi les
gens. Les gens étaient là, dimanche dernier au matin, dans notre église
de Jeffersonville, ou dimanche il y a une semaine maintenant, lorsque
j’ai dit cela, et la famille Wright au complet était là, et en a rendu
témoignage. La bénédiction n’a pas quitté cette maison, disaient-ils,
ils… cela ne semblait pas être le même endroit.
158 Cette petite femme qui n’avait jamais crié de sa
vie, je suppose, depuis qu’elle était bébé, vous auriez pu l’entendre
crier les louanges de Dieu trois rues plus loin. Et la puissance de
Dieu a… nous étions tellement saisis, et comme paralysés, que je ne
pouvais rien dire. J’ai dû sortir du bâtiment, oint de la puissance de
Dieu.
159 Il est Dieu! Il vit! Je sens qu’une certaine
grande chose est nécessaire. Le Saint-Esprit me parle maintenant. Je
crois que nous devrions nous consacrer ce soir, ne le pensez-vous pas?
Es-tu prête, Église de Dieu? Êtes-vous prêts pour une telle action?
Avez-vous enseveli chaque péché dans le Sang de Jésus-Christ? Avez-vous
confessé toutes vos fautes? Oh, serviteurs de l’Évangile, mes précieux
frères, je vous dis la vérité. Ainsi, que Dieu me soit en aide. Il sait
que c’est la vérité.
160 Et nous sommes juste en train de pressentir
quelque chose qui est très proche maintenant. Je ne sais pas où, quand,
ni comment, mais je vous ai dit exactement la vérité de Dieu, et Dieu
sait que c’est la vérité. Le Saint-Esprit est ici maintenant. La
guérison, la guérison… Laissons notre âme être guérie, ce soir.
Mettons-nous en forme.
161 J’ai dit à Billy de ne pas distribuer de cartes
de prière, ce soir. Je ne voulais pas de ligne de prière, je désire une
consécration. Je désire que cette Église s’approche si près de Dieu, je
désire qu’elle soit si près de Dieu, que peut-être dans cette réunion,
ici, cela éclatera au milieu de l’Église. Je vous le dis, lorsque cela
arrivera, la venue du Seigneur sera imminente. Les ennemis, avec leurs
bombes atomiques, arrivent comme un fleuve, mais l’Esprit de Dieu lève
constamment un étendard contre lui. Et souvenez-vous, ainsi que je vous
l’ai dit depuis le discernement, lorsque je prenais la main des gens,
jusqu’au secret des cœurs, comme ces choses se sont à chaque fois
accomplies, ainsi ceci est arrivé exactement de la façon dont cela
avait été prédit. Et c’est exactement conforme aux Écritures, comme
cela vous était prouvé, concernant la connaissance du secret des cœurs.
Il a été démontré comment Jésus pouvait regarder les multitudes, et
discerner, désignant les personnes qui avaient touché Son vêtement, etc.
162 Aussi, comment cette pluie, la pluie de
l’arrière-saison, la pluie de la première et de l’arrière-saison
viendraient ensemble, comme nous l’avons vu hier. Exactement. Ne crains
pas, Église de Dieu! Je sais que vous avez beaucoup de confusion au
milieu de vous, vous avez beaucoup de hauts et de bas, et bien d’autres
choses, mais vous êtes quand même l’Église du Dieu Vivant, vous l’êtes
par la grâce de Dieu.
163 Peu importe ce que vous avez fait, ou comment
vous l’avez fait, Dieu vous pardonne vos péchés. Il veut une
consécration.
164 Comme Balaam put dire en regardant Israël: «Ils
ont fait toutes les choses les plus viles qui pouvaient se faire.» Mais
il manqua de voir qu’ils étaient l’Église du Dieu Vivant. Là se
trouvait ce Rocher frappé et ce serpent d’airain devant eux. Une
expiation se tenait là pour eux. Et quiconque a été baptisé du
Saint-Esprit, le Sang de Jésus-Christ vous purifie de tout péché.
Alléluia! L’Esprit du Seigneur est ici maintenant. Je dis cela dans le
Nom du Seigneur. Si quelqu’un n’y croyait pas, parlez de votre maladie
à Dieu, et découvrez par vous-même. Voyez si ce n’est pas la vérité.
[Une personne parle en langue; une autre interprète.
– N.D.É.] …Amen.
165 J’ai remarqué que quelqu’un était étonné.
Laissez-moi rectifier ceci. Une personne a parlé avec peu de mots, une
autre a interprété avec beaucoup de mots. La femme passa de
l’interprétation à la prophétie. C’est exact. Comprenez-le bien. C’est
parfaitement vrai, elle a dit la vérité. Amen. Le Saint-Esprit est ici.
La puissance du Dieu Vivant.
166 Malades, il n’y a pas besoin d’être malade. Vous
croyez? Y a-t-il quelqu’un qui soit paralysé, affligé? Qu’en est-il de
vous là-bas dans la chaise roulante? Croyez-vous? Vous croyez. Il y a
un homme qui est assis, là derrière, et qui regarde vers vous, il porte
une cravate rouge. L’Ange du Seigneur se tient au-dessus de cet homme.
Je ne le connais pas. Pourtant il a une cataracte aux yeux. C’est vrai.
Vous n’êtes pas d’ici. Vous êtes de Salt Lake City. C’est votre dernier
soir ici. Vous voulez vous en retourner guéri? Levez-vous et acceptez
donc votre guérison. Croyez-le. Amen.
167 «Si tu peux croire…» Ayez foi en Dieu. Vous,
assis dans cette chaise roulante là-bas, vous êtes en train de mourir.
La mort vous a couvert de son ombre par le cancer. Vous ne pouvez plus
continuer à vivre en restant assis-là. Vous croyez au Seigneur Dieu,
croyez qu’Il est au milieu de nous? Dressez-vous sur vos pieds,
repoussez la chaise roulante, et rentrez chez vous.
168 Et vous ici, quelqu’un ici, c’est M. Hammond,
qu’en est-il de vous? Vous croyez que le Seigneur Dieu peut vous
guérir? Vous êtes là en train de prier. Croyez qu’Il va vous guérir. Si
c’est cela, croyez, rentrez chez vous, soyez guéri. Alléluia!
169 Le Seigneur Dieu est au milieu de Son peuple, le
croyez-vous? Levons-nous tous. Voici l’heure de la consécration divine.
Si vous pouvez croire.
170 Le Seigneur Dieu demande une consécration. Il ne
peut répandre cela sur nous tant que nous ne sommes pas totalement
soumis à Sa volonté, à Sa puissance. Il ne peut répandre cela tant que
nos cœurs ne sont pas entièrement purifiés du péché et des choses du
monde, à tel point que le Saint-Esprit puisse nous diriger et nous
entourer, comme Il le fait pour moi en cet instant même. Comment
puis-je connaître ces choses? Ce n’est pas moi, c’est Lui qui parle. Je
vous ai dit la vérité à Son sujet.
171 Il y a quelque chose de nouveau qui est en train
de se répandre. Observez et voyez, c’est déjà en train d’arriver. Cela
se répandra aussi sûrement que je me tiens sur cette estrade. Très
bien. Soyez prêts pour cela, pour recevoir le Seigneur Dieu et de
grandes bénédictions. Vous, Églises de Dieu, Église du Dieu Vivant,
chacun d’entre vous, maintenant, utilisons cette soirée pour ceci, une
consécration, une consécration à Dieu, où vous prendrez…
172 Vous les gens malades, oubliez votre maladie
pendant que le Dieu du Ciel se tient ici. Où est-Il? Tout autour de
vous, à travers vous, tout en vous, le Dieu du Ciel. Certainement.
Levez vos mains, élevez vos voix, consacrez-vous au Seigneur. Seigneur
Dieu, je me consacre; aide-moi dans ce nouveau ministère, Seigneur. Que
Ta puissance, Ta force et Ta miséricorde m’oignent par le Saint-Esprit.
Alors que Tu consacres cette église, et ces choses que j’ai dites au
sujet de ces animaux que Tu as appelés à l’existence, Seigneur Dieu,
prends Ton Église dans Ta puissance, sous Ta garde, et remplis-la du
Saint-Esprit.
173 Oh, Seigneur, pardonne les péchés de l’Église,
pardonne nos désaccords, Seigneur, et déverse d’en haut le baptême du
Saint-Esprit une nouvelle fois sur Ton peuple. Accorde-le, Seigneur.
Mettez vos mains en l’air. Louez-Le. Chantez de glorieuses louanges.
Consacrez-vous à Lui.
174 L’homme est hors de sa chaise roulante et loue
Dieu les mains en l’air. L’homme qui était dans la chaise roulante en
est sorti en donnant gloire à Dieu. Alléluia! Donnez-Lui gloire, vous
tous! Laissez le Saint-Esprit prendre la direction de la réunion et la
conduire dans la consécration. Que chacun d’entre vous aille au fond de
son cœur, extraire toute racine d’amertume, extraire tout le péché,
toute l’incrédulité, tout le scepticisme, l’intellectualisme que vous
aviez dans le cœur. Jetez-le dehors. Préparez-vous, le Saint-Esprit va
faire de grandes choses au milieu de vous. Seigneur Dieu, écoute la
prière de Tes enfants se consacrant à Toi.
175 Nous venons avec foi, nous Te croyons, Seigneur,
nous Te croyons de tout notre cœur. Nous nous repentons de nos péchés.
Seigneur, pardonne-moi de toutes mes fautes. Pardonne leurs fautes, à
mes frères dans le ministère. Pardonne ses fautes à l’Église. Seigneur
Dieu, sanctifie nos cœurs profondément avec amour, et avec puissance et
consécration, que nous trouvions grâce à Tes yeux, Seigneur. Déverse Ta
puissance, nous ne ferions pas quelque chose de mal. Je crois que
chaque homme ici aurait fait la même chose ce soir-là, lorsqu’il fut
donné de prononcer du mal sur ce garçon. Nous n’utiliserions pas Ta
puissance pour de mauvaises choses, nous l’utiliserions, Seigneur,
seulement pour Ta gloire, pour guérir Tes enfants malades.
176 Oh, Seigneur, envoie Ta puissance, envoie-la sur
nous, Seigneur, pas pour notre volonté, mais pour la gloire de Dieu.
Les païens sont déchaînés, ils disent que nous imaginons des choses
vaines. Mais que le Saint-Esprit secoue de nouveau cet endroit où nous
sommes tous assemblés, pour raconter ce que fait la puissance de Dieu.
Accorde-le, Seigneur. Que le vent impétueux et puissant balaie
complètement nos cœurs de tout péché, de toute iniquité, tous les
doutes, toutes les craintes, et puisse chaque personne devenir un saint
consacré devant Toi. Entends-nous, Seigneur. Puissions-nous partir
d’ici, pleins d’hardiesse. Puissions-nous aller avec dans nos cœurs une
paix profonde et bien établie, avec une vraie foi, qui secouera les
montagnes, lorsque nous le demanderons. Accorde-le, Seigneur.
177 Bénis mes frères prédicateurs, bénis tous ceux
qui sont présents, bénis les malades. Tu as guéri les malades ici.
Voici des affligés dans des chaises roulantes qui se lèvent. Ceux qui
ont des béquilles les jettent à terre. Les malades et les affligés
brandissent leurs mains dans les airs et Te louent. Nous T’aimons,
Seigneur, nous croyons en Toi, nous savons que Tu es Dieu, nous savons
que toutes ces choses qu’on T’a demandées, Tu as dit, «… quand vous
priez, croyez que vous obtenez ce que vous demandez, et cela vous sera
donné», c’est Ta Parole, Seigneur, nous la croyons. C’est nos prières.
Oh, merci Seigneur Jésus, pour Tes promesses, car elles sont toutes
véritables. Elles sont oui et amen pour chacun.
178 Entends-nous, Seigneur, parle à travers nous et
utilise-nous pour Ta gloire. Nous nous consacrons à Toi, nous nous
dédions. Je me consacre à nouveau ici à la chaire, ce soir, Seigneur.
Seigneur Dieu, éprouve-moi. S’il y a quelque mal en moi, ôte-le
Seigneur. S’il y a quelque chose pour lequel Tu puisses utiliser pour
aider d’avantage dans l’église, et Ton peuple, en vue d’un meilleur
ministère, d’une meilleure compréhension de Dieu, me voici, Seigneur,
parle, et Ton serviteur écoutera. Je T’écouterai. Seigneur, parle
simplement et je ferai tout ce que Tu me diras de faire. Seigneur Dieu,
puis-je avoir trouvé grâce à Tes yeux, pas pour ma propre gloire, Tu as
éprouvé ça par le feu, Seigneur, mais pour venir en aide à Ton Église,
à cause de Ton peuple qui est dispersé maintenant à travers le monde.
Qu’ils se rassemblent comme une seule Église, comme une unité, comme
un… comme une seule personne, que nous puissions nous tenir dans la
puissance de Ta résurrection. Puisses-Tu déverser Ton Esprit, et Tes
dons sur l’Église. Ce sera quelque chose d’extraordinaire pour le
monde, Seigneur, qui fera connaître à tous les hommes ce qu’ils ont
manqué. Accorde-le, Seigneur. Nous T’apportons ces prières pour que Tu
répondes, croyant que Tu le feras, dans le Nom de Ton Fils
Jésus-Christ. Amen.
Oui, je L’aime, oui, je L’aime
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Il a acquis mon salut
Dans le bois du Calvaire.
L’aimez-vous vraiment? Levez simplement vos mains,
louez-Le maintenant.
Oui, je L’aime, oui, je L’aime
Parce qu’Il m’a aimé le premier
Il a acquis mon salut
Sur le bois du Calvaire.
179 N’est-Il pas merveilleux? N’est-Il pas grand?
Sentez-vous que le Saint-Esprit, le Sang de Christ a lavé votre cœur,
l’a libéré du péché, que vous vous sentez bien maintenant? Combien ont
de nouveau consacré leur vie à Dieu? Levez la main. Je me consacre à
Toi, ô Seigneur. Tu es mon Dieu; mon Sauveur est Jésus-Christ. Et
maintenant je me donne pleinement et complètement à Toi pour Ton
service. Qu’il en soit ainsi dans votre cœur.
180 Je crois que Dieu va faire une grande chose
parmi nous. Cela a déjà commencé. Et si ça commence comme ceci, qu’en
sera-t-il après quelque temps. Béni soit le Nom du Seigneur! Très bien.
Chantons ce bon vieux cantique de l’église avant de nous quitter, Ma
foi regarde à Toi. C’est là que nous nous tenons. C’est la seule chose
qui déplacera une montagne, que lorsque Dieu va vous oindre d’une foi
telle qu’elle ne peut faillir. Ma foi regarde à Toi. Chantons-le
maintenant avec nos yeux, nos mains, nos cœurs levés vers Dieu.
Ma foi regarde à Toi
Toi, Agneau du Calvaire, Sauveur divin
Écoute ma prière, ôte tous mes péchés
Que dès aujourd’hui je sois tout à Toi
Inclinons nos têtes.
Quand je marche dans le sombre labyrinthe de la vie (dans les champs)
Et que la peine se répand autour de moi
Sois Toi-même mon guide
Ordonne aux ténèbres de se changer en jour
Essuie les larmes de douleur
Et ne me laisse jamais m’éloigner de Toi.