Être Persévérant

Date: 62-0623 | La durée est de: 2 heures et 4 minutes | La traduction: Shp
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1          Restons debout juste un moment pour la prière pendant que... Avant que nous entrions dans la prière, y a-t-il des requêtes que vous aimeriez faire connaître à Dieu en levant simplement la main? Je suis sûr qu’Il comprendra ce qui est derrière votre main. Que Dieu exauce cela. Inclinons maintenant nos coeurs devant Lui.

            Notre Père céleste, nous nous approchons de Toi à nouveau ce soir au Nom du Seigneur Jésus-Christ pour Te rendre grâces et Te louer pour tout ce que nous avons vu et entendu tout au long du jour et pour notre bonne santé et notre force, pour le fait d’être vivants sur terre, et assemblés ici ce soir pour T’adorer.

            Et maintenant, que le glorieux Saint-Esprit vienne au milieu de nous ce soir, Seigneur, et qu’Il accomplisse simplement des miracles et des prodiges. Et nous prions que Tu fasses pour nous ce que Tu avais fait pour ceux qui se rendaient à Emmaüs ce soir-là, de sorte qu’en repartant d’ici ce soir, nous puissions dire en rentrant chez nous: «Nos coeurs ne brûlaient-ils pas au-dedans de nous alors qu’Il nous parlait en chemin?» Accorde-le, Père. Bénis la lecture de la Parole ainsi que le texte et le contexte. Et le... Nous nous recommandons à Toi, Seigneur, ainsi que Ta Parole. Utilise-nous comme bon te semble. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

            Que le Seigneur vous bénisse.

2          Nous considérons ceci comme un très grand privilège ce soir d’être à nouveau rassemblés ici avec vous dans la prière. Nous avons eu une journée merveilleuse. Et je suis un peu enroué. Je prêche tout le temps, et ainsi, je suis... en quelque sorte resté un peu enroué. Mais nous avons eu une réunion magnifique ce matin à la communion, à la réunion de la communion des Hommes d’Affaires, à la cafétéria Clifton; nous avons passé des moments formidables. Nous avons toujours passé des moments formidables ici chez Clifton. J’en garde beaucoup de souvenirs. Et je... Si la dame qui a payé pour mon petit-déjeuner de ce matin est ici, soeur, j’aimerais vous dire merci. Je ne connais même pas cette femme. Elle est entrée, elle est venue juste devant moi. Et elle avait placé un peu de rhubarbe là-bas, elle savait donc que j’étais un homme de la campagne, alors elle m’a donné un peu de rhubarbe. Et ensuite, lorsque je suis sorti, la serveuse a dit–le caissier a dit: «Cette dame-là vient juste de payer pour votre dîner, ou plutôt pour votre petit déjeuner.» Je ne la connaissais pas. Et si elle est ici, j’aimerais sûrement la remercier.

3          Oui, nous avons passé un moment glorieux là au Clifton le matin, et le Seigneur a accompli des choses glorieuses. Frère Victor Deluke (Je sais que je ne prononce pas correctement ce nom-là), Le Doux... C’est là où cette prophétie a été donnée par Danny Henry (j’ai cela écrit ici dans ma Bible), c’était une chose glorieuse. Lorsque Danny Henry, je... Il s’est simplement avancé et m’a entouré de ses bras afin de prier avec moi et (c’était à la fin du service), et il a parlé en français. Et–et l’interprète pour l’ONU, il se faisait qu’il était là dans la salle et il a interprété cela. Et c’était exactement la chose que j’attendais de Dieu. Et ainsi... bien des choses...

4          Et je me souviens d’une seule chose. Ceci c’est en quelque sorte pour–bon pour vous les soeurs, vous savez. Elles... Je me tenais là, attendant frère Arganbright, mon précieux frère du chapitre des Hommes d’Affaires du Plein Evangile là, et–et il venait. Et je n’avais jamais vu cette nouvelle affaire que les femmes appliquent sur leur visage. Et là, j’ai vu venir une femme qui avait des yeux verts, et autour des yeux c’était coloré en rouge et partout sur son visage. Et je–je me suis dit: «La pauvre femme.» J’ai regardé en arrière, et je me suis dit... Je–je suis missionnaire, et je–j’ai vu la pellagre et j’ai vu la lèpre, mais je–je ne savais pas ce qu’elle avait. Et je suis resté là debout en train de regarder, et je me suis dit: «Vous savez, je–je crois que je devrais aller là-bas parler à cette pauvre femme...» Et je m’apprêtais à aller vers elle pour lui dire: «Soeur, excusez-moi. Je–je prie pour les malades. Si–s’il y a quelque chose que je peux faire pour vous aider, faites-le moi savoir.»

5          Et voici venir une autre femme qui s’est avancée, c’était la même chose. J’ai dit: «Ça devrait être quelque chose qu’elles appliquent ou peut-être pour un certain spectacle, vous savez», vous savez comment les clowns appliquent des choses sur leur visage, vous savez, et l’apparence qu’ils se donnent. Et d’ordinaire, je ne pourrais imaginer qu’un être humain puisse désirer se défigurer comme cela, qu’une belle femme puisse désirer avoir une telle apparence.

            Et ensuite, elles avaient ce... cette grande chevelure coupée à l’hydrocéphale, vous savez, cette sorte de... c’était sûrement... C’était le spectacle le plus horrible... Une belle fille qui se tenait là, et elle avait souillé son... Eh bien, le problème en est que c’est la pensée de cette première dame, vous savez. Et vous savez, Jézabel était aussi la première dame de–de la Palestine autrefois. Faites donc attention à ce que vous prenez comme modèle. Voyez-vous? N’essayez pas de... Essayez de ressembler à ce que Dieu a dit. Laissez pousser vos cheveux. C’est ce que Dieu a dit de faire.

6          Le jour qui a suivi nos réunions de Phoenix, une petite dame s’est avancée, et elle a dit: «Frère Branham, depuis ces réunions, a-t-elle dit, je laisse pousser mes cheveux.»

            J’ai dit: «Vous n’êtes pas loin du Royaume maintenant.»

            Et elle–elle a dit: «Ma soeur avait une brouette pleine de ces shorts et de tout. Elle allait les jeter dans la poubelle, et notre voisine est venue et les a pris.» Et elle a dit: «Elle en avait fini avec ces choses-là.»

            Alors j’ai dit: «C’est très bien. Je crois que l’église va de nouveau se redresser un jour. Si cela continue comme cela, tout ira bien.»

7          Tout récemment, j’ai rencontré un homme qui a dit: «Pourquoi ne laissez-vous pas ces femmes tranquilles?»

            J’ai dit: «Eh bien, je ne sais pas.»

            Il a dit: «Les gens vous considèrent comme un prophète.»

            J’ai dit: «Je ne le suis pas.»

            Il a dit: «Mais, c’est ainsi qu’ils vous considèrent. Pourquoi ne leur enseignez-vous pas des choses profondes, comment recevoir de grands dons spirituels?»

            J’ai dit: «Comment puis-je leur enseigner l’algèbre alors qu’elles ne connaissent même pas leur abc?» Vous savez ce que signifie abc, n’est-ce pas? «Croire toujours Christ.» [Always Believe Christ, en anglais–N.D.T.]. Et c’est–c’est vrai. C’est le premier abc. Apprenez-leur comment faire cela, et ensuite, nous allons leur enseigner quelque chose d’un peu différent, vous savez. Et ainsi, lorsque nous en arrivons à cela, alors, nous serons tout près du–du Royaume.

8          Eh bien, ça a été un jour glorieux. J’ai passé un glorieux moment ici hier soir. Dites donc, vous savez... Avez-vous déjà essayé un peu de cette toxine-là? C’est très bien, n’est-ce pas? Vous savez, Pierre leur a dit comment être inoculé. Et vous savez, ils se sont comportés d’une manière drôle, mais ils étaient sûrement inoculés, ça c’était une chose.

            Nous avions l’habitude de... Lorsque nous marquions les veaux, vous savez, nous prenions le fer à marquer, et nous appliquions cela sur eux comme cela, et oh! la la! vous parlez des mugissements et des hurlements, mais il savait à qui il appartenait après cela; c’était la seule chose à ce sujet. C’est ce qu’il en est du Saint-Esprit. Il pourrait vous faire hurler un tout petit peu, mais vous savez où vous en êtes après cela. C’est juste. Vous êtes un pur-sang dès ce moment-là.

9          La chose que je n’aime pas c’est–c’est un croisement des espèces. J’ai prêché là-dessus une fois. Et j’ai toujours dit que l’une des choses les plus horribles, c’est un mulet. Ce gars ne sait pas qui est papa, qui est maman. Il ne sait pas d’où il vient; certainement il ne va nulle part, parce qu’il... Voyez-vous, sa maman est une jument et son papa un âne, et–et il est un... Cela prouve que la science... Lorsqu’ils pensent que l’homme est le produit d’une évolution à partir d’une espèce différente, et ainsi de suite, qu’il a évolué de la vie d’un animal pour en arriver à... Eh bien, dès que vous croisez les semences, cela s’arrête carrément là. Cela n’ira pas plus loin. Vous pouvez hybrider du maïs, mais vous ne pouvez pas planter ce maïs hybridé pour produire un autre maïs. Cela ne poussera pas. Alors vous voyez, ils–ils ont découvert que cela avait condamné leur propre théorie. Vous ne pouvez donc pas faire cela.

10        Ainsi donc... Mais je... Un mulet, il est muet. Vous savez, vous pouvez lui parler, et il va attendre là toute sa vie juste pour vous donner un coup de sabot avant de mourir. Et il... Vous pouvez lui dire... Vous ne pouvez rien lui apprendre; il est têtu. Vous pouvez essayer d’être gentil avec lui, et il dressera ses oreilles, vous savez, et il hurlera: «Hi han, le temps de miracle est passé. Hi han, cela n’existe pas.» Vous savez, il va simplement se mettre à brailler... Mais un bon cheval pur-sang, qui a un pedigree, vous pouvez simplement tout lui apprendre. Il sait qui est son papa, qui est sa maman, qui étaient son arrière-grand-père et son arrière-grand-mère. Il connaît l’histoire depuis le début. Ainsi en est-il d’un bon chrétien né du Saint-Esprit, qui a un pedigree. Il n’a pas besoin de dire: «J’étais méthodiste, j’étais baptiste; et j’ai dû changer pour devenir presbytérien, luthérien.» Il est né du Saint-Esprit dans la famille de Dieu, et son pedigree remonte tout droit jusqu’à la Pentecôte. Alléluia! Amen. J’aime cette inoculation-là.

11        J’étais étonné chez la soeur Shakarian. Etes-vous ici, soeur Shakarian? Soeur Demos Shakarian... Ce matin à la réunion, elle disait au... à Phoenix là où nous avions organisé un banquet, un dîner, un banquet, ou toute autre appellation que vous utilisez pour cela... Je m’embrouille tout le temps avec cela. Je... j’ai toujours l’habitude de prendre mon petit déjeuner, le dîner, et le souper. Et maintenant, ils avaient apprêté ce dîner en guise de souper; et si j’appelle cela un dîner, alors que devient mon souper? Je n’arrive tout simplement pas... Je n’arrive pas à corriger cela de toute façon. Et–et je... C’est tout simplement le petit déjeuner, le dîner, et le souper chez nous à la maison. Ainsi donc, c’est en ordre. Vous savez, vous ne prenez pas le dîner du Seigneur. Vous prenez Son souper. N’est-ce pas vrai? Alors nous–nous sommes carrément en ordre avec cela, frère, qui qu’il soit qui a dit «amen» à cela.

12        Et nous avions eu ce banquet ce soir-là, et il est arrivé que... Vous ne pouvez pas avoir le contrôle sur ce que le Saint-Esprit va faire. Voyez-vous? Vous ne Le contrôlez pas; c’est Lui qui vous contrôle. Voyez-vous? Lorsque quelqu’un entre et dit: «Maintenant, vous, Untel...» Eh bien, vous ne savez pas ce qu’Il va faire. Vous devez simplement attendre.

            Ensuite, je me souviens que le Saint-Esprit est descendu. Et–et dans ce discernement-là, c’est comme juste le fait de changer de vitesse. Et si les gens ne s’en rendent pas compte, ce sont eux cependant qui font cela. Ce n’est pas moi. C’est leur propre foi. Je pourrais essayer de prendre juste un petit moment afin d’expliquer cela, pour essayer d’expliquer cela. Vous ne pouvez pas expliquer Dieu, parce que vous devez simplement croire Dieu. Si vous pouvez L’expliquer, alors, vous n’avez plus besoin d’accepter cela par la foi (Voyez-vous?), parce que vous savez tout à ce sujet; si vous pouvez expliquer cela; mais nous acceptons Dieu par la foi.

13        Mais vous voyez, en Christ habitait toute la plénitude de la divinité corporellement. Eh bien, Il était Dieu. Nous sommes une portion de cet Esprit-là. Cela nous a été donné avec mesure: Lui L’avait sans mesure. Mais si je prenais une cuillérée d’eau, ou une tasse pleine d’eau, tirée de l’océan par ici, j’aurais dans cette eau les mêmes éléments chimiques qui se retrouvent dans l’océan tout entier.

            Ainsi en est-il du Saint-Esprit. Lorsque Cela se trouve en nous, Ce n’est pas tellement grand, mais C’est–C’est dans un... C’est juste le même Esprit qui accomplit les mêmes oeuvres.

14        Ensuite, remarquez qu’une fois, lorsque notre Seigneur... Il a dit qu’Il ne faisait rien avant que le Père le Lui ait montré premièrement. Et Il avait un ami appelé Lazare, et Il... Il vivait avec cet ami, et cet ami allait tomber malade, alors le Père a dû L’appeler ailleurs, et Lui a donné une vision Lui recommandant de partir.

            Il avait attendu beaucoup de jours. On L’avait envoyé chercher. Il n’est pas allé. Il a simplement poursuivi son chemin. Ensuite, lorsque le moment opportun est arrivé, où le Père Lui a montré que Lazare allait mourir, Il a dit: «Lazare est mort, à cause de vous Je me réjouis de ce que Je n’étais pas là. Mais Je vais le réveiller.»

            Et alors, lorsqu’Il est venu chez Marthe et les autres... Nous connaissons l’histoire. Et ensuite, lorsqu’Il a ressuscité cet homme qui était mort, Il n’a jamais dit un seul mot pour signifier qu’Il s’était affaibli. C’était Dieu qui utilisait Son don.

15        Mais ensuite, une petite femme s’était faufilée au travers d’une foule et avait touché le bord de Son vêtement, et Il s’est retourné, ignorant qui c’était, Il a dit: «Qui M’a touché?»

            Et Pierre L’a repris, disant: «Seigneur», en d’autres termes, il a peut-être dit ceci: «Eh bien, ça semble vraiment inhabituel pour–pour Toi de dire cela, alors que c’est tout le monde qui Te touche.»

            Il a dit: «Mais Je sens que Je me suis affaibli.» Et Il a regardé tout au tour jusqu’à ce qu’Il a trouvé cette femme, Il lui a dit que sa perte de sang–que sa foi l’avait sauvée: sa foi, pas la prière de Jésus, mais sa foi à elle. C’était elle qui avait touché Dieu à travers Lui. Cela L’a affaibli. C’était la femme utilisant le don de Dieu. Mais lorsque Dieu a utilisé Son propre don, Il n’a rien dit à ce sujet (voyez-vous?), qu’il était faible.

            Eh bien, c’est la même chose qui se passe dans les réunions. Ce sont les gens qui font cela. Si vous n’y croyez pas, cela n’agira jamais. C’est votre foi qui fait cela. Et par conséquent, c’est ce qui amène ces choses qui se produisent dans l’assistance de cette manière-là.

16        Et ce soir-là, pendant que nous étions au banquet, le Saint-Esprit s’est mis à se mouvoir dans l’assistance et à parler à différentes personnes, et à leur révéler leurs cas. Et j’ai remarqué que derrière moi il y avait une vieille femme qui se tenait comme ceci, c’était juste comme si vous regardiez dans un écran de télévision, et que vous voyiez ce qui se passait. Ensuite, vous dites ce que vous regardez exactement comme si vous étiez en train de regarder quelque chose, c’est juste comme si vous étiez endormi et avez rêvé de cela; seulement vous n’êtes pas endormi, vous regardez simplement la chose. C’est une autre dimension. Et vous remontez loin dans le passé et vous voyez ce qui a été et vous voyez loin dans le futur ce qui sera. C’est Dieu qui fait cela.

17        Ensuite, j’ai remarqué derrière moi, il semble comme si cela venait d’un coin, c’est comme là où cette dame était assise. Et j’ai regardé derrière, dans cette direction-là, et c’était soeur Shakarian. Et je me suis dit: «Ce n’est pas elle.» Et j’ai regardé derrière, et voici une dame se tenait là. Et j’ai vu une cataracte qui couvrait son oeil. Et j’ai de nouveau regardé derrière, et ce n’était pas... Je savais qu’elle était trop âgée pour que ce soit soeur Shakarian. Il n’y avait aucune ressemblance du tout. Je me suis dit: «Si je lui parle, alors la vision viendra, si elle prie pour quelqu’un.»

            Et voici ce que c’était: ce fameux cardiologue de la côte ouest ici, qui est le médecin de frère Shakarian, on l’avait amené là dans la réunion. C’était un adventiste du septième jour de par sa religion, de par sa dénomination. Et madame Shakarian priait sérieusement que quelque chose se produise, afin que ce médecin soit convaincu que c’était Dieu. Et il était le médecin de sa mère, c’est lui qui avait découvert cette cataracte sur son oeil

18        Et voilà que le médecin était assis de ce côté-là, et madame Shakarian était ici sur le... elle était derrière moi; et il n’y avait personne d’autre derrière madame Shakarian. Et elle était assise là, en train de prier, disant: «Seigneur, maintenant pendant que le discernement se déroule, permets que quelque chose se produise, qui convaincra ce médecin, afin qu’il reçoive le Saint-Esprit. C’est un très grand homme.» Et alors, il... Un message a été donné, disant: «Madame Shakarian, vous priez pour votre mère, et une cataracte se forme sur son oeil, et elle va devenir aveugle.» Mais il a été dit: «Je vois une brume blanche quitter ta mère maintenant, disparaître. AINSI DIT LE SEIGNEUR, la cataracte va disparaître.»

            Et elle a appelé sa mère, et elle lui en a parlé le jour suivant. Quelques jours après, toute trace de cataracte avait disparu. Sa mère était normale et en bonne santé. Et le médecin, qui avait examiné cette femme et qui avait découvert la cataracte sur son oeil, l’a de nouveau examinée, et la cataracte avait disparu. C’était donc...

19        Ainsi, cela montre que notre Dieu est toujours Dieu. Il est simplement... Ne sommes-nous pas heureux ce soir de savoir que nous avons un Père céleste qui peut ôter les cataractes, ôter les maladies? Et Il est simplement Dieu. C’est tout. Alors, nous allons Lui parler dans quelques instants avant de lire Sa Parole, étant donné que nous parlons de la manière dont nous le faisons, et ensuite, nous allons prêcher ce soir.

            Et maintenant, demain après-midi ce sera le service de guérison, alors tous nos frères et tous–chacun peut retourner dans son église. Maintenant, le matin... Il y a plusieurs églises qui sont représentées ici, ce–qui parrainent ces réunions. Eh bien, ces hommes croient dans ce type de ministère, sinon ils ne me parraineraient pas et ne s’assoiraient pas ici à mes côtés. Et chaque visiteur qui est ici, qui n’a pas une église quelque part à fréquenter, pourquoi ne trouvez-vous pas un de ces frères ici (je pense qu’ils ont dit d’où ils sont venus), et assister à leurs services du matin? Je suis sûr que cela vous fera du bien.

20        Et c’est mon sincère désir que–que d’ici demain après-midi, un réveil à l’ancienne mode se déclenche parmi ces églises de la contrée, qui sera tout simplement glorieux pour ce dernier jour. Nous essayons de semer la semence, de telle manière que lorsque le Saint-Esprit tombera, qu’Il tombe sur une bonne terre, que cela produise une bonne récolte, alors que nous attendons le... en ces derniers jours.

21        Puis demain après-midi, ce sera notre service de clôture ici. Et ensuite, nous allons commencer à (Je pense que ça s’appelle Santa Maria. Est-ce cela?) Santa Maria. Et ensuite, nous partirons de là pour Grass Valley, et ensuite... Et ensuite, et ainsi de suite, et nous allons continuer.

            Ainsi donc, si le Seigneur le veut, je serai à... Frère Williams, êtes-vous ici? Il était... Il était... Frère Williams, oui, frère Williams essaie... Il a dit qu’il avait amené tout Phoenix à prier afin que j’aille au Tanganyika et au Kenya, en Ouganda, et de là jusqu’en Afrique du Sud aux mois de janvier, février, mars et avril prochains, il allait prier pour que nous allions plutôt à Phoenix.

            Et frère Carl, je–je vais tout simplement là où Il me conduit. Vous savez cela. Vous savez cela. Que le Seigneur vous bénisse. Merci beaucoup pour cette sincérité. Et j’espère maintenant, demain après-midi que tout le monde viendra, et nous aurons une grande réunion demain soir. Je vais essayer de prêcher un tout petit peu, si ma voix me le permettra, et nous nous attendons à passer un glorieux moment demain.

22        Maintenant, j’aimerais lire une portion–une portions de cette précieuse Parole ici. Et j’aimerais que vous ouvriez, si vous voulez continuer de garder un oeil (comme nous appellerions cela dans le Sud) sur ce texte que nous allons lire... J’aimerais... J’ai quelques notes écrites par ici, quelques passages des Ecritures. J’aimerais enseigner juste pendant quelques moments ce soir, sur un sujet qui se trouve dans Matthieu, chapitre 15; et commençons au verset 21, Matthieu chapitre 15, à partir du verset 21.

          Jésus, étant parti de là, se retira dans le territoire de Tyr et de Sidon.

          Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria: Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon.

          Il ne lui répondit pas un mot, et ses disciples s’approchèrent, et lui dirent avec insistance: Renvoie-la, car elle crie derrière nous.

          Il répondit: Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.

          Mais elle vint se prosterner devant lui, disant: Seigneur, secours-moi!

          Il répondit: Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.

          Oui, Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.

          Alors Jésus lui dit: Femme, ta foi est grande; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

            Si cela pourrait être appelé un sujet, j’aimerais prendre un seul mot comme sujet, et ce mot c’est Persévérance. La persévérance, dit Webster, c’est «être tenace, tenace quant à atteindre un but, à faire quelque chose». Etre persévérant, c’est être tenace. Et avant que vous soyez tenace, vous devez avoir une idée sur laquelle vous serez tenace

23        Et à travers les âges les hommes qui ont essayé d’accomplir une chose, ont été tenaces. L’homme, pour être tenace (je pourrais répéter cela) doit savoir ce qu’il poursuit. Et si vous ignorez cela, vous n’êtes pas certain de votre position. Mais lorsque vous comprenez pleinement de quoi il s’agit, ce que vous poursuivez, et que vous êtes convaincu que vous allez accomplir cela, alors vous pouvez persister, vous pouvez réellement être tenace, tenir bon.

            J’aime le–cette approche. J’aime des gens qui sont tenaces lorsqu’ils sont... qui se rendent compte, peu importe si l’homme est–est dans l’erreur, mais si cependant il croit qu’il a raison. Mais, lorsqu’on en arrive au point où il est donc prouvé que cet homme a tort, et qu’ensuite, il essaie d’être déter-... A ce moment-là il ne peut pas être tenace, parce qu’il a été prouvé qu’il est dans l’erreur. Mais lorsqu’il a raison, et qu’ensuite il s’accroche à cela...

24        Je pense ce soir, au premier grand président de cette grande nation que nous apprécions tant ce soir, ce grand pays, les Etats-Unis d’Amérique: George Washington, un grand homme de foi, un homme de prière, un homme tenace, très persévérant. Et il savait ce qu’il poursuivait. Et une nuit, il a prié presque toute la nuit, à tel point qu’il semblait que tout était contre lui. Et il a prié jusqu’à ce qu’il a dit que son corps était tout trempé à force d’être resté à genou dans la neige, jusqu’à ce qu’il a reçu une réponse de Dieu.

            Et le lendemain matin, alors que la moitié de son armée n’avait même pas de chaussures aux pieds... C’était des soldats américains qui n’avaient pas de chaussure, leurs pieds étaient enveloppés dans des lambeaux. Les gorges du Delaware étaient complètement gelées, il était déterminé pourtant à tel point qu’il pouvait traverser le Delaware, parce qu’il avait reçu une réponse de la part de Dieu. Peu importe l’opposition qu’il avait, il avait une réponse de la part de Dieu. Même si trois balles de mousquets ont traversé son manteau, il était indemne. Pourquoi? Il était tenace parce qu’il savait qu’il avait raison, et le but qu’il poursuivait était une cause noble.

            Peu importe l’état dans lequel ces hommes se trouvaient, peu importe combien leurs pieds étaient gelés, il a pu rester tenace, parce qu’il savait qu’il essayait d’atteindre quelque chose pour aider quelqu’un d’autre. Et il avait prié jusqu’à ce qu’il a reçu une réponse de la part de Dieu. Et il a traversé le Delaware au temps de la banquise.

25        Je pourrais attirer votre attention pendant quelques minutes sur un autre homme qui a pu persister. Et tout le monde peut être tenace lorsque vous savez de quoi vous parlez. Lorsque quelqu’un ne sait pas de quoi il parle, alors il ne sait quelle voie suivre. C’est la raison pour laquelle je pense que si le christianisme et votre destination éternelle dépendent de votre foi en Dieu, vous feriez mieux de savoir si vous êtes dans le vrai ou pas.

26        Noé, ce grand personnage, j’aimerais parler de lui pendant quelques instants. Il descendait de la lignée de Seth. Si vous remarquez, la lignée de–des enfants de Cham étaient tous de grands artisans. C’étaient des hommes de science, de grands hommes, des érudits, des inventeurs et de grands hommes qui sont descendus de Caïn. Mais de l’autre côté vinrent... Les enfants de Seth étaient des bergers, des paysans, mais c’étaient des gens qui étaient véritablement religieux, qui servaient le Seigneur et croyaient en Lui.

            Un jour, pendant que Noé se trouvait là dans le champ en tant que... Le monde était devenu méchant comme aujourd’hui, à tel point que toutes les intentions du coeur de l’homme étaient mauvaises, et cela avait attristé Dieu au point qu’Il regretta même d’avoir créé l’homme. Et Dieu s’adressa à cet humble fermier et lui dit qu’Il allait détruire le monde par l’eau. Or, il n’avait jamais plu.

27        Eh bien, quel message était-ce là pour un âge scientifique! Et lorsque... On dit que notre science aujourd’hui ne pourrait être comparée à celle qu’ils avaient en ce temps-là. Ils ont construit des pyramides. Nous n’en sommes pas capables aujourd’hui. Nous n’avons pas la puissance qu’il faut pour soulever ces grandes pierres à cette hauteur-là. Et ils avaient... Ils pouvaient embaumer un corps de telle manière qu’il garde l’air naturel jusqu’à aujourd’hui. Nous n’avons pas ce secret d’embaumement qu’ils détenaient pour faire des momies. Ils avaient à l’époque des colorants, et bien d’autres choses que nous n’avons pas de nos jours; quel âge scientifique était-ce donc.

            Pouvez-vous vous imaginer un homme monter là sur la montagne, prendre sa famille et commencer à construire une arche, et dire que de l’eau tomberait du ciel, alors qu’aucune goutte d’eau n’était jamais tombée du ciel? Pouvez-vous vous imaginer les–les moqueries et les rires qu’a essuyés cet homme en ce temps-là? Comment les scientifiques allaient... Les hommes de science pouvaient venir et dire: «Ecoute. Nous avons un instrument avec lequel nous pouvons directement observer la lune et les étoiles. Et il n’y a pas d’eau là-haut. D’où cela viendra-t-il? Comment y aura-t-il de la pluie là-haut? Montre-moi là où ça se trouve.» La Parole de Dieu ne pouvait pas s’accorder à leur conception scientifique. Aujourd’hui non plus, mais nous croyons cela de toute façon.

28        Et Noé était tenace, très persévérant. Je peux imaginer les gens prendre des médecins et amener le vieil homme chez le psychiatre pour voir ce qui n’allait pas dans sa tête. Mais il n’était pas question de sa tête; la chose se trouvait dans son coeur. Et il avait la Parole de l’Eternel, et il savait que c’était Dieu.

            Et je peux entendre Noé dire: «S’il n’y a pas d’eau là-haut, comme Dieu a dit que la pluie tombera de là-haut, Dieu est capable de mettre de l’eau là-haut.» Et son histoire a tenu pendant cent vingt ans, pendant qu’il construisait l’arche, il a vraiment persisté. Dans cet âge des moqueurs, personne ne l’écoutait; mais ils riaient et se moquaient de lui partout où il allait. Mais cependant, il a tenu bon, parce qu’il était sûr que c’était la Parole de l’Eternel. Il en était certain.

29        Je peux imaginer, à la fin des réunions qu’il tenait dans la rue, comment les gens s’en moquaient. Oh! les gens étaient religieux en ce temps-là, souvenez-vous, ils étaient très religieux. C’est ainsi qu’était Caïn, et il a construit un autel tout comme Abel. Il... Si–si la religion c’est tout ce que Dieu exige, c’est qu’Il était cruel d’avoir condamné Caïn, car Caïn avait accompli tous les rituels qu’Abel avait accomplis. Mais il s’était approché de la mauvaise manière. «Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue c’est la voie de la mort.»

            Mais maintenant, vous devez être certain que vous êtes dans le vrai. Donc nous ne pouvons pas y aller au hasard. Cela ne sert à rien. Christ a laissé le–un modèle tellement clair que nous... Il a dit que même un insensé ne pourrait s’égarer. Vous savez si c’est vrai ou pas. Et lorsque vous êtes certain que vous êtes dans le vrai, vous êtes dans le vrai au regard des Ecritures, alors vous pouvez vous tenir là parce que... et être très tenace là-dessus.

30        Eh bien, concernant Noé et sa prédication, certainement que quelqu’un a dit: «Ce vieillard là-haut s’acharne toujours à construire un bateau.» Et eux pensaient que n’importe quel vieux bateau ferait l’affaire, si la pluie venait à tomber, que cela soit construit d’après les instructions de Dieu ou pas. Et c’est ce que les gens pensent aujourd’hui, que n’importe quelle vieille église, n’importe quelle piètre pensée religieuse fera l’affaire. «Allez adhérer à cette église; si vous n’aimez pas cela, et eux n’aiment pas cela, allez adhérer à celle-là, à celle-là, n’importe laquelle fera l’affaire.»

            Mais Dieu a une Eglise qu’Il a construite et Elle est bâtie sur le Rocher, Jésus-Christ. Et «Tout autre terrain n’est que sable mouvant», a dit Eddie Perronet. C’est juste. «Sur cette pierre Je bâtirai Mon église.» L’Eglise catholique dit que c’était sur Pierre. Il avait rétrogradé après cela. Les protestants ont dit que c’était sur Jésus. Je ne suis pas d’accord avec vous. Il a dit: «Ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est Mon Père qui est dans les Cieux qui t’a révélé cela.» Donc, c’était sur le rocher de la révélation spirituelle de la Parole. C’est juste. C’est la même chose qu’avait Abel, cela lui a été révélé, au lieu de l’offrande des fruits comme celle que Caïn avait apportée, il a offert du sang, car, cela lui avait été révélé. L’Eglise entière de Dieu est bâtie sur la révélation spirituelle de Christ: qui Il est, ce qu’Il est, et tout ce qui Le concerne.

31        Et maintenant, nous voyons que Noé s’en est tenu juste à son sermon. Je peux m’imaginer qu’un jour Dieu en a eu assez de leurs moqueries et de leurs railleries à l’égard de Noé. Vous savez, Dieu peut aller–supporter tellement, et ensuite, Sa patience s’épuise. Donc, Il en avait assez, et Il était prêt à faire quelque chose à ce sujet. Il a dit à Noé: «Monte là-bas. Et vois-tu les animaux entrer dans l’arche? Tu vas y entrer juste après que tous les animaux y seront entrés. Et la porte se fermera derrière toi.» Et ce matin-là, les animaux se mirent à entrer deux à deux. Je peux m’imaginer tous les moqueurs se tenir là à côté disant: «Maintenant, monte là-haut et vis avec tes animaux puants. Entres-y et ferme la porte avec toute cette puanteur, ainsi que ces animaux et tout.»

            C’est ce que les gens essaient encore de dire aujourd’hui. Mais l’homme qui sait ce que l’Arche représente, peu importe combien les gens tournent cela en ridicule, combien cela est condamné ou tout ce qu’il en est, cet homme-là sait qu’il est conduit par Dieu. C’est juste. Noé entra dans l’arche, et la grande main puissante de Dieu ferma la porte derrière lui.

32        Maintenant, je peux imaginer que, les gens voyant cela, quelques-uns qui étaient peut-être plutôt des croyants frontaliers ont dit: «Vous savez quoi? Ce vieillard pourrait avoir raison.» C’est juste ce genre de personne qu’on trouve dans les réunions, vous savez, et qui assistent à chaque réunion. Et ils ont dit: «Ce vieillard...» Mais ils ne veulent jamais entrer, ils n’acceptent jamais cela. Donc, c’est comme Hébreux 6 le dit, et c’était comme les croyants frontaliers de l’Ancien Testament, qui observent toujours, et regardent, et qui ne parviennent jamais à la connaissance de la vérité: ces gens sont venus et se sont tenus là à côté. «Eh bien, si l’eau commence à tomber de là-haut, nous allons monter et frapper à la porte. Et c’est un vieillard au bon coeur. Il ouvrira la porte et nous laissera entrer. Alors, nous resterons simplement non loin d’ici et nous verrons s’il va pleuvoir.»

33        Je peux imaginer Noé monter au premier étage, il est monté au deuxième étage, et il est monté au troisième étage (il est monté en passant par l’âge des luthériens, ensuite, par l’âge de Wesley) et il est monté sur le toit là où la porte était ouverte, là où il avait la lumière, dans le baptême du Saint-Esprit, dans la chambre haute, là-haut, c’est là où la lumière descendait. Et, bien sûr, il y avait plus de lumière au deuxième étage qu’il n’y en avait au premier étage. Et c’est toujours comme cela que celle-ci entre.

            Maintenant, nous voyons que là-haut... Je peux imaginer que Noé avait rassemblé sa famille autour de lui et il a dit: «Maintenant, au lever du jour le matin, tout le ciel sera sombre, et une forte pluie va tomber, et les gens reconnaîtront à ce moment-là que j’ai prophétisé la vérité.»

            Mais vous savez, après que vous ayez suivi chaque instruction... Eh bien, voici là où j’aimerais que vous regardiez. Après que vous avez suivi chaque instruction, ensuite, si quelque chose se produit qui ne semble pas être juste, beaucoup renoncent. Cela montre qu’ils ne croyaient pas ce qu’ils avaient professé.

34        Dieu éprouve Ses enfants. Maintenant, écoutez le message. Noé, le dix-septième jour du mois de février, selon la Parole de Dieu, entra dans cette arche-là. Et le lendemain matin, ils étaient tous près de l’arche s’attendant à voir la pluie se mettre à tomber, mais le soleil apparut tout comme il avait toujours fait. «Encore deux heures, cela commencera, il va commencer à pleuvoir.»

            Le jour passa, et je peux m’imaginer le coeur de Noé commencer à faire des palpitations. Je pourrais dire une chose juste ici, mais je ferai mieux de ne pas le dire. Mais remarquez, il ne pouvait pas sortir même s’il le désirait. Il était scellé à l’intérieur. «N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu par lequel vous avez été scellé jusqu’au jour de votre rédemption.» Dieu avait scellé la porte derrière lui. Et Noé resta assis là, et la nuit passa.

35        Et pendant les jours, les spectateurs venaient et disaient: «Eh bien, le... Oh! bien sûr. Ces hommes de science avaient raison. Ce vieillard ne savait pas de quoi il parlait. Il n’y a pas de pluie. Et ce vieillard s’est enfermé là dans ce grand vieux bateau.»

            Oh! quelle chose glorieuse d’être enfermé avec Christ! Ça, c’est une véritable leçon. Et la porte était scellée derrière lui. Il ne pouvait pas l’ouvrir. Seule la main de Dieu pouvait l’ouvrir.

            Eh bien, le deuxième jour passa, le troisième jour, le quatrième, le cinquième, le sixième, jusqu’à ce qu’une semaine entière passa. Noé était resté tranquille et, il prit son mal en patience.

36        Alors, quelle leçon tirons-nous de cela? Si Dieu... Qu’en serait-il si madame Shakarian avait dit... Lorsque le Saint-Esprit a dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, il y a une brume blanche qui la quitte. La cataracte va disparaître», et cela n’avait jamais disparu pendant environ deux ou trois semaines. Mais elle est restée là et a continué à dire: «Il doit en être ainsi. Ça doit être ainsi.» Dieu vous laisse quelques fois prendre votre mal en patience. Mais vous devez être tenace, persévérant, peu importe ce que vous ressentez, ce que vous pensez, ou s’il n’y a rien à ce sujet. Tenez simplement ferme. Si vous croyez réellement cela, vous tiendrez ferme. Tenez-vous-en à vos convictions. Dieu a promis cela, et vous sentez cela s’ancrer dans votre coeur, restez là.

37        Puis, au dernier jour de la semaine, Noé se réveilla ce matin-là, je suppose, et des nuages couvraient tous les cieux. Ils ont regardé au travers de la fenêtre qui se trouvait en haut au dernier étage. Eh bien, elle ne se trouvait pas sur le côté de l’arche. Dieu ne voulait pas qu’il regarde vers le bas de ce côté, Il voulait qu’il lève les yeux comme cela. Donc, cela se trouvait sur le toit de l’arche. Et quand il s’est mis à regarder, les nuages couvraient tout le ciel, les tonnerres grondaient, et les gens se mirent à courir vers l’arche. Les rues commencèrent à se remplir de très grosses gouttes d’eau. Les égouts étaient complètement remplis. Eh bien, ils pensaient qu’ils pourraient vider cela, s’ils étaient submergés par l’eau. Mais, vous voyez... Ils avaient quelques bateaux là. Mais si cela n’avait pas été construit selon le modèle de Dieu, cela coulait. Rien n’a flotté, à l’exception de l’arche.

38        Et vous savez que l’arche été faite de bois d’acacia. Si jamais vous savez ce que c’était, c’est plus léger que le balsamier. Ce n’est rien... C’est juste comme une éponge, c’est tellement léger que vous pouvez en soulever une grosse poutre et tenir cela d’une seule main. Et cela ne semble-t-il pas étrange que Dieu ait construit Son arche avec un tel matériau? [Espace vide sur la bande–N.D.E.] ... et a déversé cela à l’intérieur dans ce bois afin de boucher les pores. Et alors, cela devint plus dur que l’acier.

            Et c’est ce que nous devons faire: nous vider de tout credo, de tout ce qui est en nous, de toute futilité, de toute incrédulité impie, afin que le Saint-Esprit nous remplisse et bouche chaque pore de notre foi, chaque pore de notre pensée, à tel point que vous ne remarquerez pas si c’est votre voisin, ou celui qui est assis à côté de vous. Vous êtes scellé dans le Royaume de Dieu. Alors, vous pourrez tenir face au ballottement des vagues pendant que vous passerez par une persécution.

39        Ensuite, les eaux se mirent à submerger les collines, et les gens se mirent à crier et à frapper à la porte. Mais Noé ne les entendait même pas. Il était assis là tout au sommet du bateau. Et ils périrent. Et tout ce qui avait souffle de vie sur terre périt avec... Et la chose même qui tua le monde incrédule sauva Noé.

            Il en est de même aujourd’hui. Cette pierre d’achoppement, le Saint-Esprit, qui assure le bonheur de ce monde, ils n’En veulent pas; les choses qu’ils sont en train de rejeter, c’est cela même qui enlèvera l’Eglise. Le Saint-Esprit amènera l’Eglise dans l’enlèvement.

            Noé était tenace parce qu’il savait que Dieu lui avait parlé. Peu importe combien cela avait pris du temps, ou combien d’années, ou quoi que ce fût, il a tenu ferme parce qu’il savait que c’était le programme de Dieu.

40        Moïse, le prophète fugitif, avec toute la conception intellectuelle que tout homme pouvait avoir, il était tellement intelligent qu’il pouvait enseigner les Egyptiens. Il a cherché à transmettre le programme de Dieu avec sa conception intellectuelle, et cela n’a pas marché. Et cela ne marchera pas aujourd’hui. C’est juste. Nous nous y engageons de la mauvaise façon, l’église toute entière. Nous essayons d’organiser un certain type de programme.

            Vous entendez dire que le–le réveil est en train de s’éteindre. Il n’en reste qu’une apparence. Quel est le problème? C’est parce que nous avons nos–nous y avons injecté nos programmes faits par l’homme. On a bien l’impression que tout ce à quoi les hommes s’intéressent aujourd’hui, c’est adhérer à une église, y faire entrer de nouveaux membres, construire de très grands bâtiments, parrainer un certain programme de radio, ou quelque chose de semblable.

41        Nous avons réellement perdu cet intérêt pour les âmes, ce travail de l’âme que le chrétien devrait avoir. Il semble que nous avons perdu cela. Je ne parle pas de véritables chrétiens. Je parle de tant de ces gens qui prétendent être des chrétiens. Maintenant, tout ce dont vous entendez parler aujourd’hui, c’est quelque chose de grandiose, et les gens s’engagent à faire des dépenses des millions de dollars pour de grandes choses; et ensuite prêcher que le Seigneur va venir dans cette génération! Eh bien, le–le pécheur dans la rue sait que vous ne croyez pas cela, ou, vos–vos–vos actions parlent plus fort que vos paroles lorsque–lorsque vous faites cela. Certainement.

            Nous devrions aller de maison en maison, de lieu en lieu, prêchant, criant, suppliant et persuadant les gens pour essayer de faire entrer chaque âme que nous pourrons faire entrer dans le Royaume de Dieu, envoyer des missionnaires à l’est, à l’ouest, au nord et au sud et tout ce que nous pouvons faire afin d’amener les gens à être sauvés.

42        Eh bien, nous voyons qu’aujourd’hui on insiste tellement sur le fait de prendre des décisions. Vous entendez cela tout le temps, prendre des décisions. Moi, j’aimerais... Les décisions sont des confessions; les confessions sont des pierres. A quoi sert-il de–d’entasser beaucoup de pierres, si vous n’avez pas un tailleur de pierres là qui peut les tailler avec l’épée à deux tranchants de la Parole de Dieu et en faire des fils et des filles de Dieu? On les laisse courir par-ci par-là avec toutes sortes de femmes habillées comme une saucisse épluchée de Frankfort, et ils se disent chrétiens. Et ces hommes qui les laissent faire cela, comment peuvent-ils ensuite se dire serviteurs de Christ? Et l’église se trouve dans un état de tiédeur, n’ayant que l’apparence de la piété et reniant pourtant ce qui en fait la force, et vous appelez cela des décisions?

            Nous avons besoin des pierres qui seront taillées en des fils et des filles de Dieu par la...?... A quoi sert-il de rouler des pierres si vous n’allez pas les tailler? Elles doivent être taillées et elles doivent être ajustées au programme de Dieu par des dons et des appels; et elles doivent être placées dans l’église comme il faut, comme elles doivent l’être.

43        Noé... Moïse avait échoué avec sa conception intellectuelle, tout comme l’église toute entière a échoué aujourd’hui. Les gens continuent carrément à vivre comme à l’accoutumée. Ils viennent à l’église, font une confession, font inscrire leur nom dans un registre. Il s’agit d’une lettre d’affiliation; il s’agit d’une lettre d’affiliation. Et vous amenez votre lettre d’affiliation d’ici vers là-bas. Ce n’est pas d’une lettre dont il est question; il est question d’une naissance. Naissez de nouveau, et ensuite vous serez membre Là-haut.

44        Remarquez. Mais Noé, aussi tenace qu’il était... Il avait entendu Dieu. Et un jour ce prophète fugitif, là derrière le désert, il était réellement arrivé sur ce sable sacré, là où chaque prédicateur devrait arriver. Peu importe le nombre de diplômes de doctorats qu’il possède, s’il est un professeur d’université ou que sais-je encore, il n’a rien à faire derrière la chaire tant qu’il n’est pas d’abord arrivé sur ce sable sacré, où il a été seul avec Dieu; tant qu’il n’aura pas une expérience avec Dieu au point qu’aucun homme de science de ce monde ne pourrait jamais l’en éloigner.

            Ils peuvent prendre cette Parole et tailler cela de n’importe quelle manière qu’ils voudront. Le diable utilise la Parole. Il l’a prouvé. Il utilise la Parole pour réaliser son propre programme. Mais lorsqu’un homme a été une fois là sur ce sable sacré, là où rien ne peut se tenir, sauf vous et Dieu, tous les hommes de science du monde ne pourraient pas vous en éloigner, parce que vous avez été là et vous avez rencontré Dieu et vous savez ce qui s’est passé. Aucun homme... Jésus ne les a pas laissés prêcher avant qu’ils soient montés à Jérusalem où ils devaient recevoir le Saint-Esprit avant qu’ils aillent prêcher. Voilà l’expérience.

45        Lorsque Moïse a eu cette expérience du buisson ardent... tenace, eh bien, une seule petite erreur, et il a fui l’Egypte. Et remarquez, lorsqu’il était en dehors de la volonté de Dieu, il est allé là et a tué un homme, et toute la charge a été retenue contre lui. Et ensuite, Dieu est descendu là avec lui et a détruit la nation toute entière, et c’était une gloire. Voilà la différence. Bon, Moïse... Quelques fois lorsque vous rencontrez Dieu, cela vous amène à vous comporter drôlement. Vraiment. Or, Moïse était une fois... Lorsqu’il était allé délivrer les enfants d’Israël, il était un guerrier jeune et fort. Mais nous découvrons que lorsqu’il a atteint environ quatre-vingts ans, il avait une longue barbe pendante, et peut-être que sa tête chauve luisait presque au soleil... Et lorsqu’il... Le lendemain matin, après qu’il avait rencontré Dieu dans ce buisson ardent, nous le voyons avec Séphora qui était assise à califourchon sur un mulet avec son jeune fils sur la hanche; il conduisait cet âne à l’aide d’un bâton crochu qu’il tenait à la main, la barbe flottant au vent, les yeux fixes, riant et louant Dieu. Quelqu’un a demandé: «Où vas-tu, Moïse?»Il a dit: «Je descends en Egypte pour prendre le contrôle.»

46        Qu’était-ce? Une invasion par un seul homme. Mais quoi? Il était déterminé parce qu’il avait rencontré Dieu, il savait que Dieu avait dit: «Je serai certainement avec toi.» Et c’est ce qu’il a fait. Il a pris le contrôle. Pourquoi? Il a pu persister parce que Dieu avait dit: «Je serai avec toi.» Peu lui importaient les obstacles. Lorsqu’il est arrivé là-bas, premièrement il a rencontré une personne qui essayait d’imiter le travail qu’il faisait pour Dieu: c’est la même chose. C’est ce que vous... toujours.

            Comme je le disais l’autre soir ici, ou dans une autre réunion, on rencontre toujours trois classes de gens: les croyants, les soi-disant croyants et les incrédules. Ainsi donc, vous les trouvez partout. Voici donc venir ces magiciens qui essayaient d’imiter avec leur perception super sensorielle; et ils ont jeté ces serpents pour essayer de... ou plutôt ces bâtons pour qu’ils se transforment en serpents.

            Moïse avait fait tout ce qu’il pouvait. C’était la commission que Dieu lui avait donnée, alors il est simplement resté tranquille. Alléluia! Lorsque vous avez fait tout ce vous pouvez, alors c’est à Dieu de faire le reste. Alors, le serpent de Moïse s’est approché et a dévoré les leurs. Eh bien, vous qui croyez dans la perception super sensorielle, qu’est-il arrivé à ces bâtons-là? Amen. C’est ça. Il était tenace.

47        Un jour, le petit David qui était le plus petit et le plus négligeable se tenait là... Saül, le général, qui dépassait toute son armée de la tête et des épaules, un homme de grande taille, avait défié Goliath, ou plutôt il convenait pour relever son défi. Eh bien, alors, David, un petit gars roux, un petit gars voûté, vêtu d’un manteau en peau de brebis, avait une fronde. Mais il était tenace et sûr qu’il pouvait affronter ce géant. Qu’est-ce qui faisait le courage de ce petit homme? Il avait quelque chose en lui.

48        Je suis allé à... Je crois que c’était en Géorgie, quelque part par là. Nous tenions (avec Rufus Mosely et les autres, beaucoup d’entre vous le connaissaient.) ... Et je tenais une réunion là dans un stade de football. Et j’ai vu une petite inscription qui m’a toujours encouragé. Il était dit: «Ce n’est pas la taille du chien qui compte dans le combat, mais c’est la taille du combat dans le chien qui compte.» Ainsi, c’est ce qu’il en est. Vous n’avez pas besoin d’avoir un doctorat en théologie, un double doctorat en droit, Q.S.T., ou que sais-je encore. La seule chose que vous devez avoir, c’est un bon courage chrétien, en étant bien convaincu que Dieu vous a envoyé.

49        C’est comme je parlais ce matin de Hudson Taylor, lorsqu’un homme lui a dit... un jeune Chinois lui a dit: «Monsieur Taylor, je viens de recevoir Christ. Cela brûle dans mon coeur. Maintenant, il me faudra passer quatre ans d’études pour obtenir mon–mon baccalauréat, et mon diplôme de doctorat, et ainsi de suite.»

            Monsieur Taylor lui a dit: «N’attends pas que la chandelle soit a moitié brûlée pour essayer de montrer ta lumière, a-t-il dit, va, fais-le maintenant.»

            Je me suis dit: «Amen.» C’est juste. N’attendez pas ceci ou cela. Ces très grandes écoles de théologie, c’est très bien. C’était bien autrefois. Mais, frère, ce dont nous avons besoin aujourd’hui ce n’est pas d’une école de théologie; nous avons besoin de quelques chandelles allumées.

50        Ecoutez, si vous n’en savez pas plus à ce sujet, allez dire aux gens comment elle s’est allumée, et laissez-les en allumer d’autres à partir de celle-là, et que quelqu’un allume la sienne à partir de celle-là. Nous aurons un autre retour de la Pentecôte. C’est juste. Aussitôt qu’elle est allumée, si c’est tout ce que vous en savez, allez dire à quelqu’un d’autre comment elle s’est allumée. Parfois, ces cimetières–ou plutôt ces séminaires–prennent tout (excusez-moi.) ôtent toute la lumière qui est en vous. C’est vrai.

            Bon. Soyez persévérant. Montrez-leur simplement comment elle s’est allumée. Dites: «Je me tenais là, et tout d’un coup le Saint-Esprit est descendu sur moi. Si vous allez faire la même chose, cela vous arrivera.» Parlez-en beaucoup. Si c’est tout ce que vous savez, parlez-en tout simplement. Cela suffit.

51        David savait que Dieu l’avait aidé à tuer un lion et un ours à l’aide de cette fronde. Et il a vu la condition d’Israël. Et l’Eternel lui disait dans son coeur qu’Il lui donnerait la victoire sur ce géant, c’est ainsi qu’il a persisté. Son frère a dit: «Je sais que tu es un malin. Retourne là-bas garder les brebis.» Mais Dieu avait une commission, et David a persisté jusqu’à ce qu’il a tué Goliath.

52        Samson n’avait rien d’autre qu’une mâchoire d’âne. Et avez-vous déjà étudié combien épaisse était cette armure que portaient ces philistins? Ces casques couvraient leur tête jusqu’aux oreilles; ils étaient en airain et avaient une épaisseur d’environ un pouce ou un pouce et demi [2,54 ou 3.81 cm–N.D.T.] et recouvraient leurs têtes comme cela.

            Et vous savez ce qu’une vieille mâchoire d’âne pourrie pourrait être. Au premier coup qu’on pouvait donner sur la tête, eh bien, sur un seul de ces casques, cette vieille mâchoire volerait complètement en éclats. Mais David, en faisant passer sa main derrière sa tête, pouvait sentir ces sept tresses de cheveux. C’était tout ce qu’il lui fallait sentir. Et le Saint-Esprit l’a saisi, et il a abattu un millier de ces philistins avec cette vieille mâchoire. Il était persévérant, parce qu’il savait que ces sept tresses étaient là, suite à une alliance, et que Dieu était avec lui. Il pouvait être persévérant. Evidemment.

53        Jean-Baptiste, nous n’avons pas beaucoup de récits à son sujet. Nous savons que son père était un sacrificateur, et ses parents étaient tous deux vieux. Elizabeth et Zacharie étaient fort avancés en âge. Ç’a dû être plutôt pénible pour la–la famille, parce qu’ils savaient qu’ils ne vivraient pas assez longtemps pour voir leur fils entrer dans le ministère. Mais ils savaient que la promesse venait de Dieu. Ils sont morts, d’après ce que nous avons appris.

            Et au lieu que Jean, à l’instar de son père, entre dans la même université et la même école, et obtienne un doctorat, et ainsi de suite, et qu’il acquière un grand savoir, il avait un travail à faire qui ne consistait pas à embrasser les bébés, à marier les jeunes et à ensevelir les morts. Il devait tenir une épée à deux mains et passer au front pour s’engager dans la bataille; et il n’avait rien à faire avec l’expérience d’un quelconque séminaire. Il ne pouvait pas du tout attendre ça, apprendre comment réciter tous les credos. Si c’est tout ce qu’il avait appris, c’est tout ce qu’il aurait donné au peuple.

54        Mais il est allé là dans le désert et il y est resté, parce qu’il devait présenter le Messie. Alors il est resté là jusqu’à ce que Dieu lui a dit ce que serait le Messie. Et si Jean voulait–avait fait cela, combien plus devrions-nous étudier et voir ce que le Saint-Esprit est censé faire en ce jour lorsqu’Il viendra? Comment agira-t-Il? Que se passera-t-il? Aujourd’hui, alors que nous nous sommes embrouillés avec toutes sortes de dogmes, de doctrines, d’injections, et de liquide d’embaumement, et tout le reste... Et puis, nous faisons cela et alors nous n’apprenons rien. Vous n’y allez qu’en présumant. «Présumer» c’est «s’aventurer sans aucune autorité». Ne présumez pas sur Dieu. Prenez-Le au Mot et allez-y. Dieu a un programme qui est établi ici. Il nous a annoncé d’avance par Ses prophètes ce qui arriverait en ce jour.

55        Jean est resté là jusqu’à ce que Dieu lui a dit alors... A ce moment-là, bien sûr, quand il est sorti et a dit: «C’est moi le précurseur; c’est moi qui ai été annoncé par le prophète Esaïe. Je suis la voix de celui qui crie dans le désert.»

            Et maintenant, sans doute qu’un ancien de district, ou un Caïphe ou un évêque, ou quelqu’un s’est avancé, et a dit: «Vous savez, l’évêque Dupont par ici, moi, j’ai toujours pensé que c’est lui qui devrait être le Messie. Alors, vous savez, je suis vraiment certain...»C’est la même erreur que l’église a commise avec ses nouvelles clés. Jésus a donné les clés à Pierre, et l’église avait les clés. Mais qu’ont-ils fait la première fois qu’ils ont utilisé cela? Ils ont choisi Matthias pour remplacer Judas, et cela n’a pas marché. Rien n’a été dit à son sujet, mais Dieu a choisi un petit homme au tempérament chaud, un Juif au nez crochu, et nerveux, et Il a dit: «Je vais le reconvertir et lui montrer ce qu’il souffrira pour Moi.»

56        C’est Dieu qui doit faire les choses, pas l’homme. Alors, nous voyons que Jean ne pouvait pas aller dans un quelconque séminaire recevoir une injection de théologie. Alors, ce qu’il a fait c’était d’attendre là, et Dieu lui a dit: «Lorsque tu iras donc là-bas, tu rencontreras ceci et cela. Mais ne prête aucune attention à cela. Ce Messie-là aura le signe d’un Messie, tu verras cela. Ce sera un Esprit qui descendra du ciel comme une colombe, et ça se posera sur Lui. Et ce sera Lui le Messie.» Et Jean était si persévérant sur le fait qu’Il allait venir dans sa génération, qu’il n’a point construit de grandes écoles. Il n’a point eu de grands séminaires où il a invité les gens à entrer. Qu’a-t-il fait? Il était tellement sûr qu’il a dit: «Il y a Quelqu’Un qui se tient parmi vous maintenant...» Amen. «Vous ne Le connaissez pas, mais c’est Lui qui baptisera du Saint-Esprit. Je sais qu’Il est ici.»

57        Alléluia! Comme nous pourrions dire la même chose ce soir. Par les signes du Saint-Esprit, nous savons que le même Saint-Esprit qui descendit le jour de la Pentecôte est ici. La même chose–la même chose que Dieu avait annoncé pour ces derniers jours. (Excusez-moi de ne pas me tenir ici derrière. Mais si vous sentiez ce que je sens, vous alliez aussi vous déplacer.) Ainsi...

            Ils... Jean était certain, et il savait ce que serait le signe du Messie. Alors il–il était absolument tenace et sûr qu’il Le reconnaîtrait. Un jour, Le voilà qui vient marchant parmi eux. Il a dit: «Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.» Il a dit: «Celui qui m’a dit au désert de baptiser d’eau, a dit ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est Celui qui baptisera du Saint-Esprit et du feu.’»

58        Bon. J’ai pris un long chemin pour arriver à mon sujet... Mais cette petite femme, dont nous venons de lire le récit, était Grecque; mais elle avait entendu parler de Jésus. Et la foi vient de quoi? En écoutant, en écoutant la Parole de Dieu. Or, elle était Grecque, elle était d’une autre nation. Maintenant, mais vous savez, même si elle n’était pas de la même foi (elle était d’une race différente), cependant, vous savez, la foi trouve une source que d’autres ne voient pas. La foi trouve une source que d’autres gens ne voient pas, et sa foi avait trouvé cette source-là. Eh bien, elle savait, en écoutant, ce qui allait arriver si elle se rendait là.

            La Parole de Dieu, conformément à Hébreux, chapitre 4, verset 12, est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants. Nous savons cela. Et c’est la foi qui tient cette épée-là. Rien d’autre ne peut tenir l’épée de la Bible, sinon la foi en Dieu. C’est elle qui rend la Parole agissante. Maintenant, votre bras de la foi pourrait être faible. Vous pouvez peut-être vous tailler simplement un chemin jusqu’à la justification. Vous pouvez peut-être vous tailler un chemin juste assez pour adhérer à une église. Mais un bon bras fort de la foi peut se tailler un chemin jusqu’au baptême du Saint-Esprit. Il peut se tailler un chemin jusqu’à la guérison divine. Il peut se tailler un chemin jusqu’aux dons, aux miracles, aux signes et prodiges. Il peut se tailler un chemin pour atteindre chaque promesse de Dieu qui se trouve là dans les cieux et réclamer cela, parce que c’est elle qui rend agissante la Parole de Dieu.

59        Elle avait connu beaucoup d’obstacles, si vous avez pu y réfléchir, mais sa foi n’en connaissait aucun. Voilà. Si votre foi ne connaît aucun obstacle, c’est différent.

            Elle avait connu des obstacles, mais sa foi n’en connaissait aucun. La foi ne connaît aucun obstacle. La foi ne connaît qu’une seule chose: son objectif. C’est tout.

            Quelqu’un pourrait lui avoir dit: «Eh bien, un instant. Tu es Grecque. Tu n’as rien à faire...»

            «Tu es méthodiste. Tu ne devrais pas aller chez ces pentecôtistes-là.»

            «Tu es baptiste. Tu ne devrais pas aller là-bas.» Voyez-vous? Mais cela ne l’a pas empêchée. Elle a persisté. Elle était vraiment persévérante.

            Et il se pourrait qu’il y ait eu un autre groupe qui s’est avancé vers elle et a dit: «Eh bien, un instant, chérie. Tu sais quoi? Le temps des miracles n’existe plus.» Mais cela ne l’a pas arrêtée. Pourquoi? La foi s’était bien ancrée là. Et elle était toujours tenace. Elle devait y aller de toute façon.»

60        Et ensuite vint un autre groupe. Certaines femmes de son église se sont peut-être avancées, et ont dit: «Ma chère, tu sais quoi? Si tu vas là-bas... Ton mari est diacre ici. Il te quittera. C’est tout. Ton foyer connaîtra un divorce.»

            Mais la foi s’était accrochée à quelque chose, la Parole de Dieu; et elle y est allée de toute façon. Elle était persévérante. Elle n’allait pas recevoir un «non» comme réponse. La foi s’était accrochée à quelque chose. Je souhaiterais que ce soit le cas ce soir, chaque personne qui est ici, que la foi s’accroche à quelque chose. Elle ne connaît rien d’autre que la vérité. C’est tout. Bon. Eh bien, il se peut qu’un autre groupe se soit avancé et ait dit: «On se moquera de toi. On te traitera de sainte exaltée. Si jamais tu vas là-bas, tu seras cataloguée comme l’une d’entre eux.» Mais vous savez quoi? Elle était toujours tenace. Elle y est allée, sans tenir compte de ce dont elle allait être traitée. La foi s’était ancrée.

61        Maintenant, il y a... voici venir peut-être un groupe de prédicateurs de sa propre foi, et ils ont dit: «Tu sais...» Ou c’étaient des gens de la même foi qu’elle et ils ont dit: «Tu sais quoi? Si tu vas là-bas, tu seras chassée de ton église.» Mais cependant, elle était tenace. Elle y est quand même allée, sans tenir compte de ce que n’importe qui disait. Elle voulait y parvenir.

            Finalement, elle arriva. Comme Noé, elle arriva. Mais lorsqu’elle est arrivée auprès de Jésus, elle s’est dit que tout était alors fini. Et bien des fois, les gens pensent que lorsque Dieu vous bénit, qu’Il vous donne une bonne réunion, ou qu’Il vous donne un grand éveil de la foi immédiatement... Si le Seigneur vous parle, et vous appelle en pleine réunion, vous vous dites: «Oh! c’est vraiment la chose.» Mais, souvenez-vous, là aussi il y a quelques déceptions. Dieu éprouve chaque enfant, chaque fils qui vient à Lui.

62        Lorsqu’elle est donc arrivée auprès de Jésus, elle s’est dit que tout était fini, vous savez, lorsqu’elle est arrivée auprès de Jésus. Mais immédiatement, Il s’est retourné; quelle grande déception! Et Il a dit: «Je n’ai pas été envoyé vers ta race.» Eh bien, après qu’elle eut dû faire face à tous ces obstacles, et qu’elle eut surmonté chacun d’eux par sa foi, elle était arrivée jusqu’auprès de ce Jésus de Nazareth... Et aussitôt qu’elle est arrivée là et qu’elle a crié après Lui, L’implorant, Il l’a ignorée et Il s’est éloigné. Et puis, finalement, Il s’est retourné vers elle, et sur un ton de reproche Il a dit: «Je n’ai pas été envoyé vers ta race. Je n’ai été envoyé que vers les brebis perdues de la maison d’Israël.»

            Quel reproche! Si ç’avait été certains de nos pentecôtistes, ils auraient dit: «Eh bien, si c’est le genre d’attitude qu’Il affiche...» Et puis, à part cela, elle a dit... Elle a reconnu... et Il a dit... Autre chose, Il a taxé sa race d’une bande de chiens. Oh! la la! Quelle audace! Cela n’aurait-il pas secoué un pentecôtiste?

            «Bon sang! je vais m’en aller maintenant chez les Assemblées de Dieu, ou chez l’Eglise de Dieu, ou chez les Foursquare. Si vous ne... je vais quitter définitivement ce groupe pour aller chez les baptistes. S’ils ne veulent pas me recevoir, j’irai chez les presbytériens. Je vais finalement devenir un catholique, je pense.»

            Voyez-vous? Oh! bien sûr. «Je ne permettrai pas qu’on puisse me traiter comme cela, qu’on me taxe d’une chienne, moi. Non!»

63        Oui, Il l’avait traitée de chienne, Il a dit: «Je n’ai pas été envoyé vers la race de ton peuple. Je n’ai été envoyé que vers les Juifs. Je n’ai pas été envoyé vers vous. Et à part cela, ton peuple n’est qu’une bande de chiens.» Hum. Mais malgré tout, elle a tenu bon. Oh! la la! j’aime cela. Eh bien, je me sens religieux. Amen.

            J’aime cela. Peu importe ce qu’était l’obstacle, elle s’est cependant accrochée à cette foi-là. C’est à ce moment-là que vous vous emparez de la chose, frère. Amen. Tout le... Rien au monde ne pourrait vous en éloigner à ce moment-là. C’est juste.

            Elle a tenu bon. Peu importe ce que quelqu’un d’autre disait, elle s’est accrochée à cela. Même Jésus Lui-même a dit: «Je n’ai point été envoyé vers ta race, et vous êtes une bande de chiens. Et je ne prendrai pas le pain des enfants pour vous jeter cela à vous les chiens.» Oh! la la! mais malgré tout, elle a tenu bon. J’aime cela.

64        Elle n’était pas une–une plante de sang chaud–de serre chaude, une sorte de plante hybride moderne comme nous en avons aujourd’hui. Que dirais-je donc? Remarquez. C’est juste. Une plante de serre chaude a besoin qu’on la pouponne. Vous devez l’arroser chaque fois, lui donner une tape à l’épaule. Mais une bonne plante solide qui a poussé là avec la puissance de la nature, vous n’avez pas besoin de l’arroser. Et aucun insecte ne viendra la déranger non plus. Amen. Cette affaire hybride, vous devez leur donner une tape à l’épaule. Si les méthodistes n’en veulent pas, les baptistes vont les prendre. Si celui-ci n’en veut pas, celui-là les prendra. C’est la raison pour laquelle ils n’ont pas de foi. Elle n’était pas un de ces hybrides-là (Absolument pas.), une plante de serre chaude. Elle savait ce qu’elle cherchait, elle s’était accrochée à une chose qui allait lui procurer cela. Amen. Amen. J’aime cela. Absolument. Elle n’était pas une plante moderne du genre que–que nous avons aujourd’hui. Elle s’en est tenue à cela.

65        Remarquez. Elle a aussi admis que ce que Jésus avait dit était la vérité. Ouf. Oh! la la! «Je suis une chienne.» Amen. La foi... Suivez, Jésus était la Parole. Et si vous avez une foi authentique, la foi admettra toujours que la Parole a raison. La foi ne contestera jamais avec la Parole. Amen. Elle s’en tiendra à la Parole. La manière dont la Parole dit de faire la chose, c’est de cette manière que la foi reconnaîtra cela. J’aimerais juste laisser cela pénétrer pendant un instant. Oui. La foi admet la vérité.

            Elle a dit: «C’est la vérité.» Elle a accepté qu’Il avait raison. La foi admettra toujours cela. Voyez-vous? Elle s’était accrochée à une chose plus élevée que la–que ce que toute cette génération des Juifs avait en ce temps-là. Elle avait quelque chose à laquelle s’était accrochée, qui–qui n’allait pas céder. Quelque Chose battait en elle au point qu’elle était sûre qu’elle allait obtenir ce qu’elle avait demandé. Peu importe si elle devait être traitée de chienne, si elle devait être traitée de n’importe quoi, si on allait la bouter dehors, la chasser; peu importe ce que c’était, elle s’est accrochée à une chose dont elle était sûre, que ça lui accorderait ce qu’elle demandait.

66        Que Dieu ait pitié de cette génération pécheresse. Tenez fermes. Si c’est la Parole de Dieu, chaque Mot de cela est la vérité. Vivez de Cela; mourrez en y restant fidèle. Et une foi du Saint-Esprit ponctuera chaque promesse d’un «amen». C’est vrai.

           

            Elle s’y est accrochée. Elle a dit: «C’est la vérité, Seigneur. Je ne suis pas digne. Je suis une Grecque, je ne fais pas partie de Ton peuple. Et je suis une chienne. Je ne viens pas pour que Tu me pouponnes, et que Tu m’imposes les mains, comme Naaman ou les autres: ‘Quand même, il aurait pu sortir, et m’imposer les mains et ôter la lèpre.’»

            Le prophète a dit: «Va te plonger dans le Jourdain.» Oh! la la!

67        Voyez-vous, c’est la raison pour laquelle les gens manquent la chose. Ils veulent recevoir cela de la manière dont ils le désirent. Dieu donne cela de la manière dont Il veut le donner. Nous voulons–nous nous sommes tracés une voie. Nous sommes obligés de suivre cette voie. C’est tout. Mais Dieu fait cela à Sa manière à Lui. Elle a dit: «C’est la vérité, Seigneur. Je ne suis pas digne, et je suis une chienne. C’est comme cela que Tu m’as appelée. Mais les chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leur maître.» Merci, Seigneur. Elle était disposée à prendre les miettes. Combien c’est différent de nous les pentecôtistes!

            Savez-vous quel est notre problème, nous, les pentecôtistes? Nous avons vu tellement de choses que cela est devenu ordinaire pour nous. Nous avons été tellement bénis. Voilà le problème que nous avons, nous, les Américains.

68        Lorsque je vais en Inde et que je vois ces petits bébés étendus là, et leurs petits ventres ballonnés à cause de la faim, avec une mère étendue là en train de mourir dans la rue: dans de tels endroits, et voir la faim et la famine... Lorsque je viens ici, et je vois de la nourriture jetée dans les poubelles, assez suffisante pour les nourrir, quand je vois ces femmes sortir, et payer huit dollars pour un dîner, comme cela, et grignoter cela juste quelques minutes et parler de leur club et ainsi de suite, et jeter cela à la poubelle, cela nourrirait quelques enfants affamés de la Corée. Et ensuite, nous nous disons une nation chrétienne. Nous sommes bien nourris.

69        Les pentecôtistes vont partout, et ils reviennent, et ils sont témoins de ces choses; et ils voient le genre de réunions que tient Oral Roberts–ce que Dieu fait avec Oral; ils reviennent et voient celui-ci, et celui-ci, et cet autre-là–et tout ce que Dieu fait. Ensuite, vous savez ce qu’ils font, ils se mettent tout simplement en retrait et considèrent cela comme une chose ordinaire.

70        C’est comme un vieux marin une fois, qui revenait de la mer, et il a rencontré un poète, un poète anglais. Et il a dit au poète... Ce poète avait écrit beaucoup de poèmes sur la mer. Et le vieux marin a dit: «Où vas-tu, mon bon homme?»

            Le poète a dit: «Je vais à la mer. Je n’ai jamais vu cela. Cependant, j’ai écrit beaucoup de poèmes sur la mer à partir de ce que j’ai lu dans des livres.» Il a dit: «Mais à vrai dire, je n’ai jamais vu la mer. Je désire sentir l’odeur salée, des vagues. J’aimerais voir le ciel bleu se refléter dans ses eaux bleues. J’aimerais entendre le cri des mouettes.» Le vieux marin qui se tenait là, une grande pipe à la bouche, a craché et a dit: «Eh bien, j’ai vécu sur la mer depuis cinquante ans, et je ne vois rien de passionnant en elle.»

71        Pourquoi? Il avait tellement vu cela qu’il était–cela était devenu ordinaire pour lui. Et c’est comme ça que les gens... Ils voient dans ces derniers jours–alors que la Bible dit exactement ce que le Saint-Esprit, et ce que Christ fera à Son apparition, juste avant la Venue, et ils voient la chose se produire, et disent: «Oh! c’est très bien. Je pense qu’il n’y a rien de mal.» Oh! la la! cela devrait secouer nos coeurs. Cela devrait nous rendre tenaces pour essayer d’apporter le Message aux gens avant qu’il ne soit trop tard.

72        «Seigneur, je veux seulement les miettes.» Souvenez-vous, elle n’avait jamais vu de miracle. Elle était Grecque. Mais elle avait entendu qu’il y avait un miracle, que Jésus accomplissait des miracles. Et elle a compris que s’Il pouvait accomplir des miracles pour une seule personne, Dieu était le Créateur de toutes choses, et de tout le monde, Il pouvait aussi le faire pour elle. Elle n’avait jamais vu un miracle, mais pourtant, elle croyait aux miracles. Et nous, nous voyons cela jour après jour et soir après soir. Elle n’avait jamais vu cela. Elle était comme Rahab la prostituée, lorsque les espions sont arrivés. Elle n’a point dit: «Eh bien, attendez un instant. Laissez-moi aller voir Josué. Laissez-moi voir comment il est habillé. Laissez-moi voir comment ses cheveux sont peignés. Laissez-moi le voir accomplir quelques miracles.» Elle n’a point demandé cela. Non. Voilà la raison pour laquelle elle a été justifiée, parce qu’elle avait accepté cela par la foi. Elle a dit: «J’ai entendu...» Amen. «Je veux que ce Dieu-là soit mon Dieu.» Elle avait entendu parler de cela. Et lorsqu’elle a entendu parler de cela, c’était Dieu en action. Et elle a reconnu que c’était Dieu, parce qu’elle avait vu le signe d’un Dieu qui pouvait vaincre la puissance de tous les rois du monde. Elle était prête à recevoir cela. Oui. Oh! la la!

73        Observez l’effet que cela a produit sur Jésus. Il a dit: «A cause de cette parole... A cause de cette parole.» Voyez-vous, elle avait une approche correcte vis-à-vis du don de Dieu. Vous devez vous approcher de cela de la bonne manière. Lorsque vous êtes assis là, pendant que vous êtes à l’église, pendant que vous êtes à l’autel, où que vous soyez, vous devez vous approcher de Dieu de la bonne manière. La faveur... La foi accepte toujours la vérité. Marthe, parlons d’elle juste pendant quelques minutes. Marthe–nous pensons toujours qu’elle traînait beaucoup, passant son temps à nettoyer sa maison lorsqu’elle allait recevoir Jésus. Marie, elle était plutôt une paresseuse, elle était assise juste là à côté de Jésus et écoutait. Jésus, bien sûr, a dit qu’elle écoutait les meilleures choses. Mais Marthe a montré ce qu’elle était, ce qui était dans son coeur. Elle savait que Jésus était le Fils de Dieu.

74        Sans doute qu’elle avait lu beaucoup d’histoires de la Bible. Elle avait lu au sujet de la femme sunamite, comment cette femme avait dépassé l’âge d’avoir des enfants. Et elle avait construit une petite chambre pour le prophète; en effet, elle avait dit à son mari: «Je crois que cet homme qui passe par ici est un saint homme. Construisons, je te prie, une petite chambre en annexe, afin qu’il puisse s’y reposer. Et si nous ne sommes pas à la maison, il peut simplement y entrer. Il pourra avoir les clefs de la porte.» Et elle avait manifesté de la bienveillance. Et Elie lui avait accordé une bénédiction, il lui avait dit qu’elle aurait un enfant. Lorsque cet enfant tomba malade à l’âge de douze ans environ... Il a dû attraper un coup de soleil. Il a crié: «Ma tête! ma tête!» Son père l’a ramené à la maison ou plutôt l’a fait ramener à la maison; on l’a posé sur les genoux de sa mère jusqu’à midi, et il mourut.

75        Eh bien, considérez la foi de cette femme. Elle a pris l’enfant et l’a étendu sur le lit du prophète. Hum-mm! Quel endroit où étendre l’enfant! Voyez-vous? Elle l’a étendu sur ce lit-là, et elle a dit au serviteur: «Scelle maintenant une mule, et ne t’arrête pas en chemin jusqu’à ce que je te le dise. Et elle est allée en direction des montagnes, elle s’est rendue là vers cette caverne où était Elie.

            Dieu ne dit pas tout à Ses prophètes; Il leur dit juste ce qu’Il veut qu’ils sachent. Et Elie leva les yeux et adressa la parole à Guéhazi en ces termes: «Voici venir cette Sunamite. Et je ... Son âme est dans l’amertume. Je ne sais pas de quoi il s’agit. Dieu me l’a caché.» Il a dit: «Est-ce que tu te portes bien? Ton mari se porte-t-il bien? Ton enfant se porte-t-il bien?» Ecoutez cette femme sunamite: «Tout va bien.» Amen.

76        Quoi? Elle était dans la présence d’un homme qui était l’agent de Dieu, l’homme qui pouvait accomplir un miracle, qui pouvait amener une femme de son âge, qui avait dépassé l’âge d’avoir des enfants, et un vieux–un vieil homme comme son mari, et les bénir au Nom de l’Eternel Dieu, et voir une vision et lui dire qu’elle embrasserait un enfant. Et elle a embrassé un enfant. Elle était alors sûre que c’était un homme de Dieu.

            Elle a donc dit: «Je vais aller vers lui.» Et lorsqu’elle est arrivée auprès de lui, elle a dit: «Tout va bien.» Amen. «Tout va bien.» Et ensuite, elle s’est mise à lui révéler le problème.

77        Et ensuite, Elie a dit à Guéhazi: «Prends ce bâton», parce qu’Elie savait que tout ce qu’il touchait était béni. Eh bien, si la femme croyait cela ou pas, je ne sais pas. Je pense que c’est de là que Paul, qui était fondamentaliste, a eu la pensée d’imposer des mouchoirs et des tissus qu’on retirait de son corps pour les poser sur les gens.

            Et ensuite, Elie a dit: «Prends ce bâton. Ceins tes reins. Si quelqu’un te parle, ne réponds pas, va et pose ceci sur cet enfant mort.»

            Mais la foi de la femme n’était pas placée dans le bâton; c’était placé dans le prophète. Le bâton ne lui avait jamais dit cela; c’est le prophète qui lui avait dit cela. Et elle était persévérante. Elle a dit: «L’Eternel est vivant, et ton âme est vivante! je ne te quitterai point.»

            Oh! j’aime cela. Que Dieu soit béni, si ces gens peuvent s’accrocher au Saint-Esprit, l’agent de Dieu sur terre ce soir, et s’y accrocher comme cela: «Je ne lâcherai point cela.» ... Peut-être qu’il vous faudra combattre comme Jacob toute la nuit, mais vous aurez l’exaucement de votre requête. Accrochez-vous-y. Soyez persévérants. Et elle a tenu bon jusqu’à ce qu’elle a obtenu l’exaucement de sa requête.

78        Peut-être que Marthe avait lu cette histoire-là. Elle savait que si Dieu était dans ce prophète-là, que Jésus était l’homme de l’heure en ce temps-là... Et Dieu était sûrement dans Son Fils, s’Il avait été dans Son prophète. Alors, elle est sortie pour Le rencontrer. Lorsqu’elle L’a rencontré... Eh bien, elle aurait pu Le rabrouer, parce qu’elle L’avait envoyé chercher pour qu’Il vienne. Lazare était mort depuis quatre jours, et il sentait déjà. Et elle est sortie et a couru à Sa rencontre. Elle a entendu qu’Il venait. Aussi était-elle persévérante. Elle a laissé le cortège funèbre et a couru rencontrer Jésus. Bien qu’Il l’avait abandonnée, elle est allée à Sa rencontre. Elle était persévérante. Et elle a couru jusqu’à Lui, et a dit: «Seigneur, si Tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te le donnera.»

            J’aime cela. Voyez-vous? «Bien qu’il soit mort, bien qu’il sente déjà, cependant, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te le donnera.»

79        Eh bien, voilà la manière d’obtenir les choses. Eh bien, c’est de cette manière que vous l’assemblée, vous devriez vous comporter envers votre pasteur. Voyez-vous? C’est à ce moment-là que Dieu répondra. C’est juste. Vous devez approcher les dons de Dieu de la bonne manière, avec révérence. Et le ministère, c’est mettre les dons au service des gens. Ce sont des dons dans le Corps; cinq dons spirituels qui ont été prédestinés et préordonnés par Dieu pour l’Eglise. Je sais qu’il y a neuf dons dans le corps local, mais ceux-ci sont des offices, des dons de Dieu, les offices: les apôtres, les prophètes, les docteurs, les pasteurs et les évangélistes. Et nous devons les respecter, si nous nous attendons à recevoir quelque chose de la part de Dieu.

80        Elle a couru directement jusqu’à Lui, et elle a dit: «Seigneur, si Tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Et maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te le donnera.»

            J’aime cela. Bien que le docteur ait dit ceci... «Mais maintenant même, Seigneur...» Le médecin dit que vous avez un cancer: «Mais maintenant même, Seigneur...» Le médecin dit que vous n’allez pas vous rétablir, «Mais maintenant même, Seigneur...» C’est ça. «Maintenant même, tout ce que Tu demanderas à Dieu...» Et Il est assis à la droite de la Majesté divine, un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités, vivant à jamais pour intercéder. Oh! la la! Ses propres vêtements sanglants sont là placés devant l’autel de Dieu: un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités.

            Votre foi peut Le toucher. Il peut prendre un office dans l’église, et parler directement à travers ses lèvres, et vous dire exactement ce qu’il vous faut faire, Il accomplira la même oeuvre qu’Il avait accompli lorsqu’Il était ici sur terre. Il a promis de le faire, et Il le fait. Amen. Pourquoi ne pouvons-nous pas être persévérants? Certainement, avec des choses pareilles, c’est de loin plus glorieux que ce qu’elle avait.

81        Remarquez. Eh bien, Marthe a dit: «Maintenant même tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te le donnera.» Regardez cela. Bien qu’Il l’avait abandonnée, elle a dit: «La seule chose que je voudrais que Tu fasses, c’est d’adresser simplement une prière à Dieu. Tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te le donnera.» Ecoutez ceci. Oh! la la! les engrenages se sont mis à tourner ensemble à ce moment-là. La foi commence à marcher en harmonie avec Dieu. C’est juste comme le fait de réunir le négatif et le positif; vous aurez immédiatement de la lumière. Maintenant, remarquez ce qui est arrivé.

            Eh bien, Il a dit: «Ton frère ressuscitera.» Elle a dit: «Oui, Seigneur. Il ressuscitera dans les derniers jours, à la résurrection générale. Il était un bon garçon. Il ressuscitera.»

            A ce moment-là, Jésus s’est redressé. Voyez-vous, les choses ont commencé alors à se réaliser. Elle s’était armée de patience, comme Noé, et comme cette femme dont nous parlons, cette Grecque: elle s’était armée de patience.

82        Il a dit: «Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi, quand bien même il serait mort, vivra. Quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu ceci?»

            Elle a dit: «Oui, Seigneur. (Oh! la la!) Je crois que Tu es le Fils de Dieu, qui devait venir sur la terre. Cela...?... Dieu... Je crois que Tu es ce que Tu professes être: le Fils de Dieu. Quelque chose doit se produire. Je crois que Tu es le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.»

83        Une femme m’avait rencontré il y a quelques années et s’était mise à discuter avec moi. Elle m’a dit: «Frère Branham, il n’y a qu’une seule erreur que je découvre dans vos prédications.»

            Et j’ai dit: «Merci. Juste une seule erreur, c’est–c’est très bon.»

            Et elle a dit: «La voici: vous vantez trop Jésus.»

            J’ai dit: «Oh! la la! si c’est cela l’erreur, je–je suis si heureux de l’avoir commise.» J’ai dit: «Je ne peux pas Le vanter assez.»

            Elle a dit: «Mais, vous voyez, monsieur Branham, voici un problème...» Son église ne croit pas qu’Il est Dieu; ils croient qu’Il était juste un prophète. S’Il est simplement un prophète, nous sommes tous perdus. En tout cas, s’Il est moins que Dieu, nous sommes tous perdus. C’est exact. Il était certainement Dieu.

            Et elle a dit: «Vous faites de Lui Dieu, alors qu’Il n’était pas Dieu.»

            J’ai dit: «Il était Dieu.»

            Elle a dit: «Vous prétendez croire la Bible.»

            J’ai dit: «Oui.»

            Et elle a dit: «Si je vous prouvais par la Bible qu’Il n’était pas Dieu, l’accepterez-vous?»

            J’ai dit: «Si la Bible dit qu’Il n’était pas Dieu, j’accepterai cela; mais vous n’arriverez pas à le prouver.»

            Elle a dit: «Je vais le prouver.»

            J’ai dit: «Très bien.»

84        Elle a dit: «Dans Jean, chapitre 11, la Bible dit que lorsque Jésus s’est rendu à la tombe de Lazare, Il pleura. Et s’Il était Dieu, Il n’aurait pas pu pleurer.»

            J’ai dit: «Madame, votre argument est moins consistant qu’un bouillon fait à base de l’ombre d’un poulet mort de faim.» J’ai dit: «Vous–vous n’avez aucun...?... Si, ai-je dit, Il était Dieu.» J’ai dit: «Il était à la fois Dieu et Homme.» C’est juste. J’ai dit: «Il était un Homme lorsqu’Il a pleuré. Mais lorsqu’Il s’est tenu à côté de cette tombe-là, où un cadavre gisait depuis quatre jours, et qu’Il a dit: ‘Lazare, lève-toi’, et qu’un homme qui était mort depuis quatre jours est revenu à la vie (Gloire!), ça, c’était plus qu’un homme.» Sûrement que c’était plus qu’un homme.

            Il était un Homme lorsqu’Il descendait la colline ce soir-là, affamé, et qu’Il a regardé sur un arbre pour trouver quelque chose à manger. Il était un Homme lorsqu’Il avait faim. Mais lorsqu’Il pouvait prendre cinq pains au lait et deux poissons et nourrir cinq mille personnes, c’était plus qu’un homme. C’était Dieu, le Créateur. Amen.

85        Il était un homme lorsqu’Il était couché au fond de cette barque ce soir-là; la force L’avait quitté, Ses lèvres avaient des gerçures à force de prêcher, Sa Voix s’était enrouée, elle était devenue rauque. Il était couché là dans cette barque, et s’était endormi à tel point que dix mille démons de la mer ont juré de Le noyer cette nuit-là, alors qu’Il était couché là sur un oreiller à l’arrière de la barque, et que les vagues qui se soulevaient de part et d’autre n’arrivaient même pas à Le réveiller. Il était un homme lorsqu’Il était endormi. Il était un homme lorsqu’Il était fatigué.

            Mais lorsqu’ils L’ont réveillé, et qu’Il s’est tenu là, un pied sur le bastingage de la barque, et qu’Il a levé les yeux, et a dit: «Silence! tais-toi!», et que les vents et les vagues Lui ont obéi, c’était un–c’était plus qu’un homme. C’était Dieu dans cet Homme-là. Il était Dieu. Il était plus qu’un prophète. Il était un Dieu-Prophète: Dieu dans un Homme, Jéhovah fait chair, pour arracher l’aiguillon de la mort.

86        Remarquez. Il était un homme lorsqu’Il a imploré miséricorde sur la Croix. C’est juste. Mais au matin de Pâques, lorsqu’Il a brisé le sceau de la mort, du séjour des morts et de la tombe, et qu’Il est ressuscité, Il a dit: «Je suis Celui qui était mort, et Je suis vivant aux siècles des siècles.», ça, c’était plus qu’un homme. Tous ceux qui sont jamais parvenus à quelque chose sur cette terre, ce sont des gens qui ont cru cela, même les poètes. L’un d’eux a dit:

            «Vivant, Il m’aima; Mourant, Il me sauva;

            Enseveli, Il emporta mes péchés au loin;

            Ressuscitant, Il me justifia gratuitement à jamais:

            Un jour, Il reviendra, oh! quel jour glorieux!»

87        Eddie Perronet, qui a écrit... ayant été persécuté, il a écrit le cantique d’inauguration de Sa Venue. Il a dit:

            «Que tous acclament la puissance du Nom de Jésus!

            Que les anges se prosternent;

            Apportez le diadème royal,

            Et couronnez-Le Seigneur de tous.»

88        C’était–c’était Dieu manifesté dans la chair. Certainement. L’aveugle Fanny Crosby, que dis-tu de Lui? Elle a dit:

            «Ne me passe pas,

            Oh! doux Sauveur,

            Ecoute mon humble cri,

            Pendant que Tu appelles les autres,

            Ne me passe pas.

            Car Tu es la fontaine de tout mon réconfort,

            Plus que la vie pour moi.

            Qui d’autre ai-je sur terre à part Toi.

            Oh! qui au ciel à part Toi?»

            Amen. Il était plus qu’un homme. Il était Dieu. Absolument. Marthe était persévérante jusqu’à ce qu’elle a obtenu ce qu’elle avait demandé.

89        Tenez, il y a quelques–environ une année, je revenais un jour d’une série de réunions, j’étais fatigué. J’étais allé prêcher à un petit tabernacle. Une femme, il se peut qu’elle soit assise ici ce soir... Si c’est le cas, j’aimerais qu’elle se tienne debout. Elle habitait quelque part ici en Californie. On l’avait fait entrer; elle avait une tumeur qui faisait une protubérance comme ça. Cette tumeur pesait cinquante ou soixante livres [25 ou 30 kg]. Elle avait l’air terrible. Des hommes avaient dû la porter pour la faire entrer.

            D’habitude au Tabernacle, je suis très fatigué; je ne prie pas pour les malades. J’entre tout simplement, je prêche à l’église, puis je rentre. Si je ne me trompe pas, quelques frères, qui viennent directement de Jeffersonville et qui ont aidé à transporter cette femme, sont assis ici ce soir. Ils ont dit... Je suis sorti par la porte de derrière. Elle était tenace. Ils lui ont dit... ils ont dit: «Frère Branham ne prie pas pour les malades lorsqu’il entre comme ceci. Il est tellement fatigué. Nous n’allons pas l’appeler. Attendez dans quelques jours.» Elle a dit: «Je ne peux pas attendre.»

90        Et alors, elle a demandé à quelques diacres ou aux administrateurs de la transporter jusqu’à la petite porte de derrière. Après que j’ai fini de prêcher, et que je suis sorti, elle m’a saisi par la jambe. Elle s’y est agrippée. Je lui ai imposé les mains, et quelques mois plus tard, elle... La voici... Est-ce vous, soeur? La voilà qui se tient debout maintenant...?... on ne trouve plus aucune trace...?... il n’y en a plus du tout. La tumeur s’est dissoute lorsque j’ai prié pour elle. Dieu a guéri cette femme, alors qu’un groupe d’hommes avait dû la transporter. Qu’était-ce? La ténacité, la persévérance. Elle a cru, elle s’y est accrochée. C’est ce qu’il faut. Il faut quelque chose auquel s’accrocher pour être persévérant.

91        C’était Michée là-bas, lorsque Josaphat et Achab... Pourquoi un homme de Dieu aimerait-il faire alliance avec un hypocrite de ce genre-là? Il s’est mis en mauvaise compagnie, comme beaucoup de gens le font; allez parmi les incroyants, là où il y a cet évangile social, une affaire comme celle-là, et vous allez vous embrouiller. Et Josaphat a dit: «Nous devons monter à Ramoth en Galaad. Eh bien, assurément. Naturellement.» Tout... Ils sont allés là et ont pris quatre cents prophètes bien formés et bien nourris. Ces derniers se sont avancés là, et ils ont dit: «Monte. L’Eternel est avec toi.»

            Sédécias est allé se procurer de grandes cornes et a dit: «Par ceci tu les bouteras dehors. (Parce que... pourquoi?) Josué avait partagé le pays, et Ramoth en Galaad nous appartient.» Cela semblait bon. Voyez-vous, cela semblait tout à fait logique, fondamentaliste. Il a dit: «Tu vas carrément les bouter hors du pays.»

92        Vous savez, il y a quelque chose dans une église, dans le–le coeur d’un homme, qui est un homme de Dieu. Josaphat a dit... Regardez là. Ils étaient quatre cents, et tous étaient d’un seul accord, ils étaient unanimes. Il a dit: «Eh bien, je sais que...»

            «Ça doit être juste, a dit Achab. Allons, nous sommes Juifs.» Et Jézabel était sur le trône avec lui. Voyez-vous? Il a dit: «Maintenant, regarde là, quatre cents prophètes juifs qui disent: ‘Monte, AINSI DIT L’ETERNEL.’»

            Mais cela ne sonnait pas juste. Et Josaphat a dit: «N’en as-tu pas un autre?»

            «Un autre? Pourquoi aurais-je besoin d’un autre, alors que nous avons tout le séminaire ici, l’évêque et tous les autres. Pourquoi aurions-nous besoin d’un autre?»

            «Eh bien, a-t-il dit, n’y en a-t-il pas un autre?»

            Il a dit: «Si, il y en a un autre. Mais je le déteste.»

            «Oh! a dit Josaphat, que le roi ne parle pas ainsi! Allez le chercher.»

            «C’est–c’est Michée, le fils de Jimla.» Il a dit: «Mais je le déteste. Il prophétise toujours du mal contre moi, il est toujours là à me dire quelque chose.»

93        Oh! oui. Il taille le maïs, il enlève toutes les excroissances. Voyez-vous? Tout le monde veut être dorloté et cajolé. Voilà ce qui produit les plantes de serre chaude; on doit les vaporiser avec ceci et avec cela. Le christianisme est rude. L’Evangile doit être manipulé avec des mains nues, pas en portant des gants ecclésiastiques. C’est vrai. Ces gants blancs et doux, c’est pour les–les femmes, pas pour les prédicateurs. Non! Ecoutez, frère, la Parole de Dieu doit être manipulée juste de la manière dont Elle se présente; pas avec un certain dogme de séminaire qu’on Y a injecté, mais le... juste tel qu’Elle est écrite ici.

94        Alors le... ils ont envoyé le comité des diacres chez Miché, et ils lui ont parlé, disant: «Eh bien, écoute, Michée. Nous allons te ramener au sein de l’association si tu acceptes simplement de dire la même chose que ce que l’évêque et tous les autres disent.»

            Là, il s’était trompé de personne, pour tenir de tels propos. Michée savait ce que signifiait croire en Dieu. Il a dit: «L’Eternel Dieu est vivant, je dirai seulement ce qu’Il mettra dans ma bouche.» Oh! frère...?... séminaire ou pas de séminaire, collaboration ou pas de collaboration, il a dit: «Je dirai juste ce que Dieu mettra dans ma bouche.» Il a passé cette nuit-là, et il est retourné le jour suivant. Il a dit: «Monte, mais j’ai vu Israël dispersé comme des brebis qui ont un ... qui n’ont pas de berger.»

            Et alors, cet éminent évêque l’a frappé à la bouche et a dit: «Par quel chemin l’Esprit de Dieu est-il allé lorsqu’Il est sorti de moi?»

            Il a dit: «J’ai vu Dieu assis au Ciel. Il tenait un conseil. Et j’ai vu un mauvais esprit monter, un esprit de mensonge, qui a dit: ‘Je descendrai et j’entrerai dans la bouche de ces prophètes-là, et je les ferai prophétiser un mensonge.»

            Vous direz: «Eh bien, maintenant, frère, comment pouvait-on savoir si cela était faux ou pas?» Pourquoi? La vision de Michée était conforme à la Parole. La Parole de Dieu avait déjà été prononcée par–par le prophète, et la Parole du Seigneur vient toujours au prophète. Et si le prophète Elie avait maudit Achab et lui avait dit que les chiens lècheraient son sang, comment pouvait-il bénir ce que Dieu avait maudit? Donc, sa vision était conforme à la Parole.

95        Un homme m’a écrit une lettre l’autre jour. Il a dit qu’il avait un ministère de délivrance. Il a dit: «Comment pouvez-vous savoir si c’est Dieu ou–ou si c’est le diable qui parle à travers vous?»

            Hum, hum. J’ai dit: «Examinez cela par la Parole. Si cela ne s’accorde pas avec la Parole, alors c’est faux; peu m’importe combien cela semble bon.»

            Dans l’Ancien Testament ils avaient un moyen pour savoir si un prophète disait la vérité, ou si le songe du songeur était juste. On amenait la personne au temple et on la plaçait devant l’Urim Thummim. Et si cet Urim Thummim réagissait, et que ce faisceau de Lumière jaillissait de cela comme un arc-en-ciel, Dieu reconnaissait que ce prophète, ou la prophétie, ou le songeur, c’était la vérité. Mais si la lumière ne jaillissait pas, peu importe combien cela semblait réel, c’était faux. Cela répondait toujours; Dieu leur répondait par le surnaturel.

96        Je vous dis que ce sacerdoce-là a déjà pris fin, et que cet Urim Thummim là a disparu; mais nous avons un nouvel Urim Thummim aujourd’hui, et c’est cette Bible. Si un prédicateur ou quelqu’un d’autre prêche un dogme ou quelque chose qui soit en dehors de cette Bible, pour moi c’est faux. Peu importe combien cela semble réel, ça doit être faux... Il faut que ce soit en accord avec cette Bible. Ne mélangez rien à Cela. Laissez Cela tel quel. C’est de cette manière que Dieu a écrit Cela, et c’est ainsi que nous devons accepter Cela et croire Cela. Oui.

97        L’aveugle, bien sûr, il n’était pas capable de discuter de la théologie avec ces gens-là. Mais il était tenace. Il savait qu’autrefois il était aveugle et qu’alors, il voyait. Assurément. Il ne pouvait pas oublier cette chose-là; il était très persévérant. Les gens disaient que son père et sa mère... ils disaient: «Tous ceux qui confessent ce prophète de Galilée, nous allons les chasser de l’église.»

            Et alors, ce type s’était accroché à quelque chose. Quelque chose lui était arrivé, et il était tenace. Il pouvait leur parler. Eh bien, il ne pouvait pas... Il a dit: «C’est étrange pour moi; car ceci est une chose que seul Dieu peut faire. Et cela ne s’est produit dans aucune de nos églises tout au travers des âges, à ce que je sache, qu’un homme né aveugle recouvre la vue. Et vous êtes censés être les conducteurs de gens de ce jour, et cependant vous ignorez d’où cet Homme est venu? C’est étrange!»

            Frère, il avait quelques bons arguments là, je pense. Absolument. Et aujourd’hui les gens disent: «Qu’en est-il de tout ceci?» Et ils ignorent (les théologiens, et les autres) que la Bible a prédit que cette chose même arrivera. Oh! frère, combien nous devrions être tenaces!

98        Philippe, lorsqu’il se tenait là et qu’il a entendu Jésus parler à Simon, et qu’Il l’a appelé Simon (Il avait dit: «Tu t’appelles Simon. Tu es le fils de Jonas.» Il ne l’avait jamais vu auparavant), il était devenu très persévérant. Il a mis la main sur Nathanaël. Et lorsque Nathanaël est venu, Jésus a dit: «Voici un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.»

            Il a dit: «Quand m’as-Tu connu, Rabbi?» Il a dit: «Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.»

            Il était devenu très persévérant. Il a dit: «Rabbi, Tu es le Fils de Dieu, Tu es le Roi d’Israël.»

99        La petite femme au puits, elle attendait la Venue d’un Messie. Elle avait entendu tous les théologiens et tout le reste, elle s’était dit que si c’était là la meilleure chose qu’ils avaient, elle pouvait tout aussi bien courir les rues et être une prostituée. Et elle...

            Un jour elle s’est rendue au puits pour puiser un peu d’eau. Un homme ordinaire qui paraissait avoir environ cinquante ans, je suppose, était assis là. Elle L’a regardé. Et Il lui a demandé de Lui apporter à boire. Elle est entrée dans les coutumes et a dit: «Il y a ségrégation», et ainsi de suite.

100      Mais lorsqu’Il a dit: «Va chercher ton mari et viens ici», elle a dit: «Je n’ai point de mari.»

            Il a dit: «Tu as dit la vérité. Tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari.»

            Elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète. Nous savons que lorsque le Messie viendra, Il fera ces choses.»

            Il a dit: «Je Le suis, Moi qui te parle.»

            Eh bien, selon la loi, elle n’était pas censée dire quoi que ce soit à un homme sur la place des marchés, parce qu’elle était une femme de mauvaise réputation. Mais, frère, elle était tenace, et elle les a persuadés dans sa persévérance jusqu’à ce qu’elle a dit: «Venez voir un Homme... Ne restez pas assis là, ne restez pas assis ici, venez voir un Homme qui m’a dit les choses que j’ai faites. Ne serait-ce pas le Messie qui a été promis? Moïse avait dit: L’Eternel votre Dieu suscitera un prophète comme moi.’ Le voici.» Elle a persisté jusqu’à ce qu’elle a amené ces hommes à sortir là, et ils ont cru en Lui.

101      Cela me rappelle une petite histoire que nous avons connue là au Mexique, La Voix des Hommes d’Affaires a publié un article là-dessus tout récemment. Nous nous sommes rendus là et le... le général Valdena, c’était lui qui m’avait fait venir là. Et alors, ils avaient eu un peu d’ennuis avec le gouvernement mexicain pour avoir fait entrer un protestant, et alors–par cette force militaire. Et alors, l’évêque est allé là-bas et a dit: «Monsieur, a-t-il dit, savez-vous que cet homme n’est pas un catholique?»

            Il a dit: «Non, mais a-t-il dit, je pense que c’est un homme de bonne réputation. Des milliers de gens vont l’entendre prêcher, d’après ce qu’on raconte.»

            Il a dit: «Oh! il n’y a que des ignorants et des illettrés qui vont là écouter un tel homme.»

            Il a dit: «Vous les avez eus ici pendant cinq cents ans. Pourquoi sont-ils ignorants et illettrés?»

102      Je pense qu’il lui avait vraiment cloué le bec. Alors, ils nous ont laissés obtenir un endroit là, où des milliers de gens s’étaient rassemblés. Et j’étais censé être là pendant environ trois soirées. Un soir, pendant que j’étais sur l’estrade, j’ai regardé, et voici venir un pauvre vieux mexicain, aveugle au possible; il était nu-pieds et ses pieds étaient couverts de callosités; il tenait en main son vieux chapeau cousu avec des cordes; les jambes de son pantalon étaient usées jusqu’à cette hauteur. Je l’ai regardé, il était tout couvert de poussière. Il s’avançait là, tenant en main son chapeau. Il murmurait quelque chose à l’oreille de l’homme qui l’amenait. Lorsqu’il s’est approché de moi, il a introduit la main dans sa poche et a fait sortir un petit crucifix et s’est mis à–à réciter un «Je vous salue, Marie.» Et je lui ai dit de laisser cela.

103      Et alors, il s’est avancé là, je l’ai regardé. Je me suis dit: «Voici un pauvre vieux type, qui n’a probablement jamais pris un bon repas dans sa vie. Le voilà ici maintenant qui me regarde, il n’a même pas des chaussures aux pieds. Voici que moi, je me tiens ici portant une jolie paire de chaussures. Me voici portant un complet.» Je crois que c’est le même complet que frère Carl Williams et sa femme m’avaient offert là. Et je–et je me tenais là. Je me suis dit: «Je me tiens ici portant un complet.» Je me suis dit... J’ai placé mes épaules... Je me suis dit: «Si cela lui convient, je vais sûrement le lui donner.» J’ai placé mon pied à côté du sien; cela ne lui convenait pas du tout. Je me suis dit: «Que puis-je faire?» Et j’ai pensé: «Le voilà qui chancelle dans la cécité, le pauvre vieux type!» Vous devez avoir de la compassion pour les gens, sinon vous ne ferez aucun bien en priant pour eux. C’est–c’est tout. Et je me suis dit: «Si mon père avait vécu jusqu’à ce jour, il aurait à peu près cet âge.»

104      J’ai passé mes bras autour de lui, et je me suis mis à l’embrasser comme cela, et j’ai dit: «Seigneur Jésus, personne ne peut l’aider, sauf Toi. Il n’a pas d’argent, et il n’a probablement jamais pris un bon repas, ni porté un bon complet dans sa vie. Et le voici qui se tient là. Et la nature a été tellement cruelle envers lui, qu’il est devenu aveugle. Regarde quel sort il a connu. Oh! Seigneur Dieu, aie pitié de lui.»

            Je l’ai entendu hurler: «Gloria a Dios.» Et il a regardé tout autour, le vieil homme pouvait voir tout aussi bien que moi. Et il est descendu de l’estrade, se réjouissant, criant.

            Le soir suivant il y avait une grande pile de vieux châles et de manteaux, entassés jusqu’à cette hauteur sur l’estrade. Il pleuvait... Eh bien, ces gens n’étaient pas venus se disputer avec moi parce que j’étais resté jusqu’à 21 h 00. Je n’étais pas encore arrivé sur le lieu jusqu’à 21 h 00. Et eux ils y étaient arrivés à 8 h 00 ou 9 h 00 du matin, et ils s’appuyaient les uns contre les autres, ils s’appuyaient simplement les uns contre les autres: il n’y avait pas de place pour s’asseoir; ils s’étaient simplement tenus debout dans cette grande arène, et ils s’appuyaient les uns contre les autres.

105      Alors, lorsque je suis monté sur l’estrade et que j’ai commencé à parler de la foi, je regardais ce grand tas de vieux châles... Comment pouvaient-ils savoir à qui appartenait quoi? Et des chapeaux, des manteaux et ainsi de suite... J’ai jeté le regard partout là-bas. Et Billy est venu vers moi; il a dit: «Papa, nous avons plus de cent huissiers qui se tiennent là. Et une femme qui a un bébé mort se tient là», et il a dit: «Nous... Ils... Nous n’avons pas assez d’huissiers pour retenir cette femme hors de la ligne de prière.»

            «Bien, ai-je dit, quelle taille a-t-elle?»

            Il a dit: «Eh bien, c’est juste un petit bout de femme.» Et il a dit: «Mais elle s’est tenue là toute la journée avec ce bébé mort.»

            Et frère Jack Moore (beaucoup d’entre vous le connaissent.) se tenait là derrière moi. J’ai dit: «Frère Jack...» Frère Espinoza (Beaucoup parmi vous qui parlez espagnol connaissent frère Espinoza.), et il a dit... Il interprétait pour moi. Et j’ai dit: «Frère Moore, allez là-bas. Elle ne me connaît pas. Allez là-bas et priez pour elle.»

106      Et elle est passée au milieu de ces huissiers là, elle leur passait rapidement entre les jambes, elle leur montait carrément sur le dos, tenant un bébé mort dans ses bras, une petite catholique, et elle cherchait à monter jusque là.

            C’était quoi? La foi vient de ce qu’on entend. Elle avait entendu dire que cet aveugle-là avait recouvré la vue. Elle savait que si c’était Dieu, s’Il était Dieu pour les vivants, Dieu pouvait ressusciter les morts. C’était le même Dieu qui avait pu redonner la vue...?... ce bébé mort, peu importe la condition dans laquelle il était. Voilà. Elle a reconnu qu’Il était Dieu, elle cherchait à monter jusque là.

            Et ainsi, frère Moore s’es mis à descendre afin d’aller prier pour le bébé, et je me suis retourné et j’ai commencé à dire: «Et comme je disais...»Frère Espinoza interprétait: «La foi est une ferme assurance...»Et je regardais et voici juste en face de moi il y avait un petit bébé mexicain, son petit visage sombre et ses petites gencives brillaient, un tout petit enfant, qui souriait, il était assis juste ici en face de moi. Je me suis dit: «Ça doit être ce bébé-là.» Et j’ai regardé autour de moi, et frère Moore essayait de descendre là pour passer au milieu des huissiers. J’ai dit: «Un instant, frère Moore. Vous les huissiers, appelez-la.»

107      La raison pour laquelle on ne pouvait pas la faire monter est qu’elle n’avait pas de carte de prière. Frère... Je l’appelais Mañana, ce qui signifie «demain». Il était tellement lent; il pouvait simplement descendre là, et se tenir là à distribuer les cartes de prière. Et Billy était descendu là pour le surveiller, veiller à ce qu’il n’en vende aucune, donc, pour voir s’il allait s’en tirer. Donc, il ne connaissait pas l’espagnol. Alors, il–il avait distribué toutes les cartes de prière, il n’en avait plus. Et elle voulait carrément passer à travers la ligne de prière malgré tout. Elle persistait. Elle voulait que cette chose là s’accomplisse.

108      Et alors, frère Moore s’est mis à avancer vers là, et–et j’ai dit: «Un instant, Frère Moore.»

            Il a dit: «Qu’est-ce qu’il y a?»

            J’ai dit: «Je ne sais pas. Frère Espinoza, n’interprétez pas ceci.» J’ai dit: «J’ai vu un petit bébé mexicain qui se tenait là, en train de me regarder, juste là au-dessus–au-dessus de l’assistance, juste par ici. Et j’ai dit: «Laissez cette femme venir ici.» Et ainsi, il n’a pas du tout interprété cela.

            Et la petite mère s’est avancée là, une belle petite femme, d’environ oh! je dirais vingt-cinq ans, elle était complètement mouillée, et ses beaux cheveux pendaient et recouvraient son visage, et ses yeux avaient rougi à force d’avoir versé des larmes, et comment... Cela avait laissé des traces sur son visage, et elle est montée en courant là; elle est tombée sur le plancher, et elle s’est mise à crier: «Padre!» Je pense que cela signifie «Père.»...?... Padre! Et «Padre» comme cela. Et je–et j’ai dit: «Lève-toi! lève-toi!»

109      Et frère Espinoza s’est avancé là; j’ai dit: «Quand le bébé est-il mort?» Elle a dit: «Ce matin à 9 h 00.» Et il était environ 22 h 30 ce soir-là. Et il était trempé au possible... Elle tenait le petit corps enveloppé dans une petite couverture, elle tenait cela comme ceci.

            Je... «Tenez-vous tranquille juste un instant.» Et–et alors elle s’est levée, et j’ai dit: «Père céleste, j’ai vu dans une vision un petit bébé mexicain. Je ne sais pas s’il s’agit de ce bébé-ci ou pas. Mais afin d’apaiser le coeur de cette mère... Et cela pourrait être une vision venant de Toi. C’est pour cette raison que je suis ici.» J’ai posé les mains sur le bébé, et il s’est mis à crier: «Whaa! whaa!» Et il s’est mis à donner de petits coups de pieds comme cela. Voilà qu’il avait repris vie...?... en vie. La persévérance de la mère!

110      Frère Espinoza pourrait être présent ce soir. Il y avait beaucoup... Est-ce vrai? Frère Espinoza est-il ici? Il est... Vous le connaissez tous, et vous pouvez... Vous connaissez l’histoire. Qu’est-ce que c’était? Cette petite femme, persévérante... Oh! elle savait que si Dieu avait pu ouvrir les yeux de cet aveugle-là, Il pouvait aussi guérir son bébé, le ramener à la vie.

            Et ainsi, j’ai dit à frère Espinoza: «Ne dites rien à ce sujet. Ne le faites pas maintenant, parce que la seule chose que j’ai vue, c’était juste ce bébé-là. Je ne sais pas ce que cela signifie. Envoyez un coursier avec cette femme chez le médecin, et cherchez l’attestation de décès où il avait déclaré ce bébé mort.» Frère Espinoza envoya un coursier avec cette femme, et le jour suivant il est allé chez le médecin, et le médecin a dit: «J’ai déclaré ce bébé mort hier matin. Il est mort d’une pneumonie (ou quelque chose comme cela), à neuf heures.» Le bébé était mort, et maintenant il est vivant. Pourquoi? La foi. Quoiqu’elle fût une catholique, et moi un protestant, la foi s’était emparée de quelque chose. Alléluia! Vous devez persister, être persévérant.

111      [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            Vous devez savoir que Dieu est toujours Dieu. Et Dieu était toujours Dieu. Dieu sera toujours Dieu. «Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.» Emparez-vous de la chose par la foi et soyez persévérant. Ne lâchez pas; Dieu l’a promis. C’est à Dieu d’accomplir cela. Dieu a fait la promesse; Dieu fera la chose.

            Inclinons la tête juste un instant. Je n’arriverai pas à terminer sinon à un autre moment, parce que c’est–c’est... Je me suis rendu compte qu’il se fait un peu tard. Soyez déterminé, persévérant... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

112      Demain après-midi j’aimerais consacrer tout l’après-midi à prier pour ceux qui ont des cartes de prière. Je sens simplement que le Saint-Esprit est ici, et vous avez assez de foi pour Le faire agir. Croyez-vous cela? Levez la main si vous croyez cela. Très bien. C’est ce qu’il faut pour faire descendre le Saint-Esprit.

            Je ne vois personne que je connaisse dans cette assistance, exceptée cette femme qui a témoigné par ici tout à l’heure, celle qui s’était levée pour montrer qu’elle était guérie de cette grosse tumeur.

            Et si je ne me trompe pas... Je voulais demander ceci hier soir. N’est-ce pas soeur Upshaw qui est assise ici? Que Dieu vous bénisse, Soeur Upshaw. Son mari, vous vous souvenez tous de frère Willy Upshaw...?... cet endroit-là, ce soir-là, qui pendant soixante ans et quelques a été invalide et dans un fauteuil roulant. Dieu l’a guéri, et il a été guéri jusqu’au moment où, quelques années plus tard, il est parti pour être avec Jésus. En dehors de ceux-là, c’est tous ceux que je connais.

113      Mais vous avez besoin de Dieu. Maintenant, arrêtons-nous tout simplement là, prenons juste une minute afin de faire une étude pendant une minute. Eh bien, combien d’entre vous savent que Jésus, lorsqu’Il était ici sur terre, lorsqu’Il est venu, Il était le Messie de Dieu, l’Oint? Croyez-vous cela? Comment les gens ont-ils reconnu qu’Il était l’Oint? Parce qu’Il a accompli le signe du Messie. Or, ils n’avaient pas eu de prophète depuis quatre cents ans, et Israël croit toujours ses prophètes.

            La Bible dit: «S’il y a parmi vous quelqu’un qui est spirituel ou prophète, Moi, l’Eternel, Je me ferai connaître à lui, et Je lui parlerai dans des visions, et ainsi de suite. Et si ce qu’il dit arrive, alors écoutez-le. Mais si cela n’arrive pas, n’écoutez donc pas ce prophète-là, parce que Je ne lui ai pas parlé.» Eh bien, c’est tout à fait normal (Voyez-vous?); il devrait en être ainsi.

114      Eh bien, le Messie selon la Bible, devait être un Prophète, un Dieu-Prophète. Moïse avait dit: «L’Eternel votre Dieu suscitera un prophète (dans Deutéronome) comme moi.» Et lorsqu’Il est venu, comment les gens ont-ils reconnu qu’Il était un Prophète? Parce qu’Il prédisait des choses qui étaient exactement la vérité. Il connaissait les pensées qui étaient dans leurs coeurs. Il leur disait qui ils étaient, ce qu’ils avaient fait, ce qu’étaient leurs besoins, ce qu’ils avaient fait. Est-ce juste? Et ils ont reconnu que c’était là le signe du Messie.

            Philippe a dit: «Tu es le Fils de Dieu, Tu es le Roi d’Israël», lorsqu’Il lui a dit ce qui le concernait. Le miracle a été accompli sur lui.

            Or, dans Jean, chapitre 14, verset 12, Jésus a dit: «Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais.»

115      Maintenant, si je vous disais ce soir... Laissez-moi vous montrer l’état de faiblesse de l’église. Nous prétendons être des chrétiens. Si je disais que l’esprit de John Dillinger était en moi, je devrais porter des armes et je devrais être un hors-la-loi, parce que ça, c’était une nature. Si je disais que l’esprit... Si vous injectez la vie d’une–d’une citrouille dans une vigne, cela produira des citrouilles. Evidemment. C’est la vie qui est à l’intérieur qui produit cela. Injectez la vie d’un pommier dans un pêcher, celui-ci produira des pommes, parce que c’est la vie du pommier qui est à l’intérieur.

            Mettez la vie de Christ dans un individu, il produira les fruits de Christ et la vie de Christ. Voilà la raison pour laquelle Il a dit: «Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais.» Maintenant, écoutez. A-t-Il déjà organisé une école, un séminaire? «Les oeuvres que Je fais...» Il a dit: «Si vous ne Me croyez pas, croyez les oeuvres que Je fais. Ce sont elles qui rendent témoignage de Moi.»

116      Quelles sont les oeuvres qui témoignaient de Lui? Regardez cette petite femme-là. Elle a dit: «Je sais que lorsque le Messie viendra, Il fera ces choses. Mais Toi, qui es-Tu?»

            Il a dit: «C’est bien Moi le Messie.»

            Elle est entrée dans la ville et a dit: «N’est-ce pas le Messie même? N’est-ce pas ce que le Messie est censé faire? Venez voir un homme qui m’a dit les choses que j’ai faites.» Voyez-vous? Eh bien, si Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il est le même. Tout ce qui fait la différence, c’est le corps physique. «Encore un peu de temps, et le monde (Cosmos, l’ordre du monde) ne Me verra plus; mais vous, vous Me verrez (l’Eglise, le croyant), car Je (Je est un pronom personnel.)–Je serai avec vous, même en vous jusqu’à la fin du monde (la consommation). Je serai avec vous, même en vous, jusqu’à la fin du monde.» Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Donc, si l’Esprit de Christ est en nous, Il fera les oeuvres de Christ. C’est là que ma foi se tient.

117      Et vous savez, je ne suis pas un prédicateur. Je n’ai aucune instruction. Je ne sais pas prêcher. Je ne prétends pas être un prédicateur. Mais ma prédication, c’est juste par un don, la confirmation de ce dont parlent les prédicateurs. Dans mon ignorance, je pense que Dieu m’a simplement laissé grandir comme cela, mais Il connaissait mon coeur, que j’aime le peuple de Dieu et que j’aime Dieu. J’aimerais bien faire quelque chose.

            Et si je ne vous aime pas, alors je n’aime pas Dieu. La seule façon pour moi de servir Dieu c’est de vous servir. Servez-vous les uns les autres. «Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petit de mes frères, c’est à Moi que vous les avez faites.»

118      Qu’ai-je à faire ici ce soir? Pourquoi–pourquoi ne suis-je pas chez moi? Pourquoi ne suis-je pas là sur les collines avec ma canne à pêche quelque part? Au lieu d’être ici comme un séducteur et aller rencontrer Dieu là-bas au Jugement? Pas moi. J’irai faire la pêche, j’irai d’abord faire la chasse, et aller rencontrer Dieu en paix. Se tenir ici avec un séducteur... Ce n’est pas la popularité. Vous savez que j’évite cela. Je n’ai pas de grands programmes, et je ne demande pas de l’argent aux gens, et–et toutes ces sortes d’affaires. Je n’ai jamais de ma vie prélevé une offrande. Je garde mes réunions à un niveau tel que je peux aller partout où Dieu m’envoie. Et si c’est–peu importe si c’est à Tombouctou, ou quel que soit l’endroit. S’Il veut que je prêche à cinq cents mille personnes comme à Bombay, Il m’enverra carrément là-bas. Quelqu’un d’autre parrainera cela. Si je veux me rendre là où il y a juste quatre ou cinq personnes, je ne suis pas obligé d’avoir de l’argent. Je veux être là où Dieu peut m’utiliser. Et chacun de nous ici...?... aimerait être là où Dieu veut nous utiliser. Voyez-vous?

119      Eh bien, Il est Dieu. Et s’Il n’est pas le même Dieu aujourd’hui qu’Il a toujours été, donc Il n’a jamais été Dieu. Et la Bible dit qu’Il est un Souverain Sacrificateur. Est-ce juste? Et Il peut être touché par le sentiment de nos infirmités, un Souverain Sacrificateur vivant à jamais pour intercéder pour nous, et qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités. Maintenant, le témoignage de madame Shakarian, des centaines d’autres personnes peuvent témoigner la même chose. Eh bien, vous savez que je ne suis pas le Messie. Je suis votre frère, le moindre parmi vous. J’étais un prédicateur baptiste, je suis venu parmi vous, parce que les baptistes n’ont pas voulu recevoir cela. Et ils m’ont dit que j’avais perdu la tête. Mais je sais que si Dieu a envoyé cela, il y aura quelqu’un quelque part pour recevoir cela, quelque part. Voilà donc pourquoi je suis ici.

120      Bon. C’est juste un don. Si Dieu veut simplement me faire confiance dans cette position-là, je suis juste Son porte-parole. Eh bien, ces hommes sont des érudits. Ils ont reçu une instruction. Ils savent comment rassembler ces choses. Moi, je ne fais qu’éparpiller les choses comme cela de toutes les manières juste par inspiration. Mais eux savent comment rassembler cela et en faire ressortir un sens. Mais je dois juste essayer de monter, prendre cela et vous les donner. Monter, prendre cela et vous le donner. C’est le seul moyen que j’ai de le faire. Mais à ce propos, un don, si Dieu l’accorde, alors Il peut prendre cela, entrer en action et parler à travers ceci; Il est juste le même Souverain Sacrificateur. La femme qui avait touché Son vêtement... Et s’Il est le même Souverain Sacrificateur, le même hier, aujourd’hui et éternellement, Il agira de la même manière s’Il est le même Souverain Sacrificateur. Croyez-vous cela? Maintenant, ayez foi en Dieu. Ne doutez pas, mais croyez simplement.

121      J’aimerais que vous sachiez par ici, vous qui êtes malades, où que vous soyez dans la salle, si vous savez que je ne sais rien de ce qui vous concerne, levez simplement la main. Eh bien, c’est presque tout le monde. Maintenant, priez. Faites ceci...

            Eh bien, ceci a été promis. Si j’avais le temps de vous ramener là où Jésus avait dit: «Ce qui arriva du temps de Sodome arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme...» Avez-vous remarqué à quel genre d’église cet Ange-là était allé s’asseoir, alors qu’Il avait le dos tourné à l’assistance, ou plutôt à la tente et qu’Il a dit: «Pourquoi Sara a-t-elle ri?» Dans la tente?

            Eh bien, Jésus avait prédit juste là que cette chose se produira de nouveau. Cela... Dieu s’est confirmé de cette manière-là aux Juifs, aux Samaritains, mais pas aux Gentils; en effet, les Gentils n’attendaient pas de Messie. Aujourd’hui nous attendons un Messie, et la manière dont Il avait fait cela là-bas... Dieu est Dieu. Il ne peut jamais prendre une décision et ensuite changer, et dire: «Je–Je ferai quelque chose d’autre.» Et s’Il laisse l’église entrer juste sur base de la théologie, sans qu’Il ne se manifeste visiblement parmi les gens comme cela, alors Il a fait pour eux là-bas une chose qu’Il n’a pas faite pour nous. Mais Il a promis de le faire. C’est ce que je crois, et c’est ce qu’Il confirme.

122      Maintenant, ayez foi en Dieu. Soyez persévérant. Dites: «Seigneur Jésus, ce vieux petit prédicateur chauve qui se tient là ne sait rien de ce qui me concerne. Mais Toi, Tu le sais. Seigneur Jésus, sans être nerveux, sous pression, je viens humblement. Je confesse chaque péché que j’ai commis. Je T’aime, Seigneur. Laisse-moi Te toucher, veux-Tu, Seigneur? J’ai besoin de Toi. Alors utilise ses lèvres. S’il m’a dit la vérité, et je crois qu’il a dit la vérité, utilise ses lèvres et réponds, Père céleste, fais-moi savoir. Parle-moi comme Tu avais parlé à la femme qui avait la perte de sang. Je croirai en Toi.» Voulez-vous faire cela? Cela vous fera-t-il donc persister, si vous vous y accrochez? Très bien.

123      Prions. Maintenant, Père céleste, la réunion est à Toi. Je ne peux pas me rendre... Je demande seulement, Seigneur... je ne Te demande même pas de faire cela. Mais si cela est dans Ta volonté divine, selon Ton commandement, que cela s’accomplisse. Peu importe ce que je dirai, une seule Parole venant de Toi vaudra plus que ce nous pourrions tous dire, Seigneur, dans notre vie, juste une seule Parole venant de Toi.

            Eh bien, j’ai essayé pendant ces trente et un ans de prédication de garder Ton Nom, de parler de Toi. Et maintenant, Père, Tu ne m’as jamais déçu, à aucun moment, et je ne crois pas que Tu le feras ce soir. Alors, je Te prie de nous accorder une chose, Seigneur, de sorte que les gens, ces étrangers qui sont avec nous, puissent dire en rentrant chez eux: «Vraiment, Jésus n’est pas mort. Il est vivant, parce que je L’ai vu agir à travers des êtres humains ce soir, accomplir la même oeuvre. Donc, ça doit être la même Vie.» Et ensuite, ils auront faim de Toi, Seigneur; et ils viendront Te confesser comme leur Sauveur. Accorde-le, je prie, au Nom de Jésus. Amen.

124      Il y a une attraction par derrière ici, ne... Priez, priez simplement pour moi. Voyez-vous? Peut-être que c’est dans l’assistance par ici. Notre temps, ce sera bien ce soir. Les choses se mettent bien vite en place. J’aime cela. Oh! vous ne savez pas comment je me sens! A propos, avez-vous déjà acheté votre photo de cela? Combien ont déjà vu la photo de cet Ange du Seigneur? Ils ont cela là au fond. Vous pouvez l’obtenir. Elle a été prise par ici; ça se trouve à Washington DC, dans la salle des arts religieux: le seul Être surnaturel qui ait jamais été photographié, une Colonne de Feu.

            Il y a des années, lorsque j’étais un jeune homme, pendant que je baptisais à la rivière ce jour-là, juste après mon premier message dans l’Eglise missionnaire baptiste. J’étais en train de baptiser cinq cents personnes. Et cet après-midi-là, en juin 1933, en juin, c’était presque la quinzième... cette Colonne de Feu est apparue là, tourbillonnant, venant des cieux. C’était un bel après-midi ensoleillé, et de la Colonne de Feu est sortie directement une Voix et cela secoua toute la contrée avoisinante par là, Elle a dit: «De même que Jean-Baptiste a été envoyé pour préparer la Première Venue de Christ, ton Message préparera la Seconde Venue.» Eh bien, cela a déclenché un réveil immédiatement après. Et cela est allé à travers toute la nation, partout dans le monde, le réveil pentecôtiste. Et c’est ce qui est arrivé, la Seconde Venue de Christ.

125      Et maintenant, là au Canada, les journaux ont publié cela. Il y avait des articles à ce sujet dans les journaux, et ainsi de suite, et cela a paru dans la Presse Associée. J’en parlais continuellement aux gens. Puis finalement, l’oeil de l’appareil photo a saisi cela. Et maintenant, ils en ont là derrière.

            Maintenant, combien savent que cette Colonne de Feu, c’était Jésus-Christ, l’Ange de l’alliance? Assurément. Assurément. Maintenant, écoutez. Lorsqu’Il était ici sur terre, Il a dit: «Je viens de Dieu, et Je retourne à Dieu.» Est-ce vrai? «Je viens de Dieu, Je retourne à Dieu.» Après la mort, l’ensevelissement et la résurrection de Jésus, Paul (il s’appelait alors Saul) était en route vers Damas pour aller arrêter quelques personnes qui faisaient trop de bruits, qui criaient et faisaient des histoires.

126      Et comme il était en route vers Damas, cette Colonne de Feu est descendue devant lui. Les gens qui l’accompagnaient n’ont pas vu Cela. C’est lui qui a vu Cela. Mais une Colonne de Feu l’a aveuglé, et il est tombé par terre... Et Il a dit: «Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?»

            Saul a demandé: «Qui es-Tu, Seigneur?»

            Il lui a dit: «Je suis Jésus.» Il était venu de Dieu, Il était retourné à Dieu. Et lorsque cette Colonne de Feu, l’Esprit, était dans le corps d’un Homme appelé Jésus-Christ et avait accompli ces miracles... Et Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et Le voici. Le monde scientifique prouve... comme George J. Lacy, le numéro un du FBI, qui avait examiné ce document, comme vous le savez. Il y a là l’article qui reprend sa déclaration écrite à ce sujet comme cela. Il a dit: «J’ai été votre critiqueur, monsieur Branham.» Mais il a dit: «L’oeil mécanique de l’appareil photo ne prendra pas de la psychologie.» Il a dit: «La lumière a bel et bien touché la lentille.»

127      Bon. Si donc cet esprit ne rend pas le même témoignage que Jésus...?... ce n’est donc pas le même Esprit. Mais s’Il rend le même témoignage, c’est Lui parmi nous. Pouvez-vous croire cela de tout votre coeur?Priez. Quelqu’un dans cette rangée par ici, priez tout simplement et regardez de ce côté. Croyez-vous avec tout ce que vous...?... Le Saint-Esprit est ici. Maintenant, je prends chaque esprit qui se trouve ici sous mon contrôle au Nom de Jésus-Christ, pour la gloire de Dieu. Tenez-vous tranquilles maintenant. Ces maladies passent d’une personne à l’autre. Vous savez cela. Priez tout simplement. Oui. Regardez par ici. Voyez-vous cette Lumière juste au-dessus de cet homme qui est debout là, cette petite Lumière qui brille juste au-dessus d’un homme qui a incliné sa tête. Il souffre du dos. Il est sur le point de subir une opération du dos. Arthur, tiens-toi debout et reçois ta guérison au Nom du Seigneur Jésus. Alléluia! Maintenant, j’aimerais vous poser une question. J’aimerais vous poser une question, frères. Qu’a-t-il touché? Ce n’est pas moi qu’il a touché. Il est à environ vingt mètres de moi. Oui, oui. Si nous ne nous connaissons pas, agitez simplement la main, l’homme qui vient à peine d’être touché par Dieu. Si nous ne nous connaissons pas, agitez la main. Quoi? Mais Dieu le connaissait.

128      Juste là au fond de cette rangée, à partir de lui, il y a une petite femme mexicaine mince. Elle prie pour son mari qui a un problème des nerfs. Croyez, soeur. Il se portera bien. Croyez-vous cela? Que Dieu vous bénisse. Nous ne nous connaissons pas...?... Ne doutez simplement pas. Ayez la foi. Voyez-vous ce qu’Il est?

            Toute affaire se règlera sur la déclaration de deux ou trois témoins. Tenez, regardez par là. Regardez cette femme-là. Il y a une femme corpulente assise là. Elle a un ulcère, un ulcère qui saigne sur sa jambe. Cela se trouve sur sa jambe gauche. Elle était assise là, en train de prier, se disant: «Seigneur Jésus, que ça soit moi.» Si c’est vrai, tenez votre main...?... Je ne connais pas cette femme. C’est une inconnue. Si c’est vrai, agitez la main, si nous ne nous connaissons pas...?... Comment ai-je pu savoir ce pourquoi elle priait? Le même Dieu qui entend la prière peut répondre à la prière. Il est Dieu. Amen.

129      Qu’en est-il de cette femme assise là portant une robe verte? Croyez-vous que je suis le prophète de Dieu? Nous ne nous connaissons pas, n’est-ce pas? Si Dieu me dit ce qu’est votre désir, croirez-vous cela? Vous cherchez le baptême du Saint-Esprit. Si c’est vrai, levez la main. Recevez le Saint-Esprit au Nom de Jésus-Christ.

            Croyez-vous de tout votre coeur? Ayez simplement la foi. Ne doutez pas. Croyez la Parole de Dieu. Etes-vous prête à croire?

            Tenez, La voici. Cet homme assis ici dans ce fauteuil roulant, monsieur, je crois que vous pouvez faire... «Je ne peux simplement pas le faire.» Mais la Lumière était juste au-dessus de vous il y a quelques instants. Continuez de prier.

130      Madame, vous qui êtes assise ici, juste ici devant moi. Elle venait de subir une opération, une hystérectomie complète [une ablation des glandes femelles.] Cela n’a pas marché. C’est grave. Croyez-vous que Dieu peut vous guérir? Croyez-vous que je suis Son prophète, ou plutôt Son serviteur? Croyez-vous? Croyez-vous que Dieu sait qui vous êtes, s’Il me permet de citer votre nom? Madame Cole, croyez de tout votre coeur. Vous habitez au bloc 700, sur la rue East Maple, à Glendale. Rentrez chez vous et croyez, et Jésus-Christ vous guérit.

            A propos, celle qui est assise juste derrière vous, c’est votre mère et elle est souffrante. Cela l’a fait tellement frémir de voir sa fille guérie. Vous avez une grosseur dans l’abdomen par ici; vous priiez pour cela. Croyez-vous de tout votre coeur? Alors vous allez...?... être guérie. Ayez la foi.

131      Tenez, La voici au-dessus d’un homme...?... Monsieur. Vous avez...?... Vous–vous allez mourir si vous restez assis là. C’est tout. Vous avez un liquide dans votre poumon...?... Que Dieu vous bénisse. Amen. Disons: «Gloire au Seigneur!»

            Je Le louerai, je Le louerai,

            Louez l’Agneau immolé pour les pécheurs;

            Rendez-Lui gloire, vous tous les peuples,

            Car Son Sang peut ôter toute...

            Tenez-vous debout...?... loué...?...

                 Je Le louerai, je Le louerai,

                 Louez l’Agneau immolé pour les pécheurs;

                 Oh! rendez-Lui gloire (Le voilà qui rentre au milieu...?...)

132      Voulez-vous qu’Il soit votre Sauveur? Croyez-vous en Lui...?... Venez maintenant à l’autel...?... Prions, vous qui désirez le Saint-Esprit, approchez...?...

     Je Le louerai, je Le louerai.

     (Voici l’heure, croyez cela.)

     Rendez-Lui gloire, vous tous les peuples,

     Car Son Sang peut ôter toute tache.

133      Venez, ami pécheur. Venez, vous qui n’avez pas le Saint-Esprit. Voici l’heure de recevoir Cela...?... Cet homme-là qui souffre de la tuberculose, oubliez cela, monsieur, Dieu vous guérit.

     ... gloire, vous tous les peuples

     Car Son Sang peut ôter toute tache.

                 Je Le louerai, je Le louerai,

                 Louez l’Agneau immolé pour les pécheurs;

                 Oh! rendez-Lui gloire, vous tous les peuples,

                 Car Son Sang peut ôter toute tache.

                 Je Le louerai (Seigneur Jésus, accorde cette guérison au Nom de Jésus.), je Le louerai,

                 Louez l’Agneau immolé pour les pécheurs;

                 Rendez-Lui gloire, vous tous les peuples,

                 Car Son Sang peut ôter toute tache.

                 Je Le louerai (Continuez à venir; continuez simplement à avancer, tout celui qui a besoin de Christ. Le Saint-Esprit vient à peine de descendre sur un petit garçon ici.)

                 ... Le louerai, Louez l’Agneau immolé pour les pécheurs;

                 Rendez-Lui gloire, vous tous les peuples,

                 Car Son Sang a ôté toute tache.

            Faisons...?... Laissons-Le être le même...?... Accorde, ô Dieu...?... et guéris-le...?... Je prie...?...

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