Il Y A Ici Plus Que Salomon

Date: 62-0628 | La durée est de: 1 heure et 55 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci beaucoup. Restons debout juste un instant, s’il vous plait, tandis que nous nous approchons de Dieu dans la prière. Pendant que nous inclinons la tête maintenant devant Lui, je ne sais pas s’il y a des requêtes spéciales que nous aimerions faire connaître à Dieu par une main levée; alors que vous levez la main, dans votre coeur, dites: «Ô Dieu, souviens-Toi de moi pour un certain...»

            Notre Père céleste, c’est un grand privilège ce soir de venir et de dire «Père» au Créateur des cieux et de la terre, sachant qu’Il se préoccupe tellement de nous qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Eternelle. Nous sommes si reconnaissants ce soir de ce que nous avons cru et avons reçu la Vie Eternelle par notre foi en Lui.

2          Eh bien, nous avons de nombreuses requêtes parmi nous ce soir, Père. Tu as vu chaque main. Tu connais chaque raison qui est derrière cette main levée. Réponds, Père. Je dépose ma prière avec les leurs sur l’autel, ma foi avec la leur, et je demande au Dieu miséricordieux d’exaucer les requêtes, alors que nous plaidons sur le Sacrifice sanglant, le Seigneur Jésus-Christ.

            Maintenant, bénis le message ce soir, et bénis les gens qui sont ici pour le recevoir. Bénis celui qui l’apportera. Et que le Saint-Esprit puisse avoir la prééminence dans chaque coeur. Puissions-nous partir d’ici ce soir heureux et nous réjouissant, et en disant: «Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous alors que nous nous étions réunis de nouveau dans Sa Présence?» Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

3          Je suis encore réellement très heureux ce soir d’être ici, après hier soir et le moment glorieux que nous avons passé avec le Seigneur. Nous avons eu une communion vraiment merveilleuse hier soir autour de la Parole de Dieu. Je prenais le petit-déjeuner ce matin avec quelqu’un, et nous en parlions. J’ai aussitôt rencontré une autre personne, quelqu’un qui avait assisté aux réunions, et elle a dit: «Frère Branham, j’ai assisté à vos premières réunions lorsque vous veniez de commencer, il y a environ quinze ans ici sur la Côte Ouest. Je crois que la ville, c’était ici à Santa – Santa Rosa. Santa Rosa? Et un soir, il y avait là un gentleman qui cherchait à entrer dans la ligne de prière, et à ce moment-là un ministre était avec moi, qui prenait... avait... Billy l’a – a remplacé. Il – il distribuait des cartes de prière, et il gardait les lignes dans l’ordre. Et (Oh! la! la!) les gens effectuaient des milliers de kilomètres en taxi juste pour assister aux réunions.

4          Et il voulait sans cesse... Monsieur Brown l’avait fait sortir de la ligne de prière à deux ou trois reprises. Il n’avait pas de carte de prière...?... Je l’ai entendu dire: «Eh bien, je voulais seulement lui parler.»

            Alors, j’ai dit: «Qu’y a-t-il, monsieur?»

            Il a dit: «Je voulais simplement savoir comment on épelle votre nom.»

            Et j’ai dit: «B-r-a-n-h-a-m.»

            Et il a dit: «C’est ça, maman», et il est allé s’asseoir.

            Et je me suis dit: «Bien, oh! c’est donc étrange. Pourquoi a-t-il posé une telle question?» J’ai dit: «Puis-je demander...»

            Il a dit: «Eh bien, monsieur, il y a environ vingt-cinq ans, quand – quand la Pentecôte est vraiment descendue pour la première fois sur la Côte Ouest, a-t-il dit, mon épouse et moi avons reçu le don de l’Esprit.» L’un d’eux parlait en langues et l’autre donnait l’interprétation et donnait des prophéties. Et ils écrivaient cela.

5          Et il a dit: «Ce soir, quand je suis rentré chez moi, je lisais dans le journal un article selon lequel vous étiez ici à Santa Rosa.» Il a dit: «Et j’ai dit à mon épouse: ‘Chérie, cela ne te dit-il rien d’une façon ou d’une autre?’» (Et à ce que je sache, ces gens peuvent être assis ici à l’instant même.) Il a dit: «Cela ne semble-t-il pas...» Il a dit: «Oh! eh bien, a-t-il dit, le journal a écrit un article élogieux sur ce ministre.» Et il a dit – il a dit: «Mais ça semble me dire quelque chose.»

            Et après le dîner, ils sont montés au grenier et ils ont pris une vieille – en haut dans la mansarde, ils ont fait sortir cette valise, ou cette vieille histoire dans laquelle ils gardaient leurs prophéties – une vieille feuille de papier jaune. Et l’un d’eux avait parlé en langues, et l’autre avait prophétisé et dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, il arrivera juste avant la fin du temps que Mon serviteur William Branham viendra sur la Côte Ouest afin de prier pour les malades.» Et il a dit que c’était épelé «W-i-double l-i-a-m, B-r-a-n-h-a-m». Et c’était là, sur une vieille feuille jaune datant de vingt-cinq ans. Et moi, j’avais alors environ sept ou huit ans. C’était aux alentours de 1915, quelque part là-bas (Voyez?), qu’ils... que c’était arrivé.

6          Et pour moi, beaucoup de souvenirs sont liés à la Côte Ouest, et j’y vais constamment. Pourquoi? La civilisation a voyagé dans le même sens que le soleil. La plus vieille civilisation que nous avons se trouve à l’est, et c’est là que le Saint-Esprit est tombé pour la première fois; c’était à l’est. Et la civilisation a voyagé en direction de l’ouest, elle est arrivée sur la Côte Ouest, et juste à un ou deux milles [1,6 ou 3,2 km] par ici, ou à peu près cela, je pense, et nous sommes – nous sommes dans la mer. Nous retournons droit de nouveau à l’est. Et c’est ici que toutes sortes de choses se sont accumulées, ici sur cette Côte Ouest, par ici. C’est ici que le bon et le mauvais, le pire et le meilleur, se rencontrent, juste ici sur la Côte Ouest.

            Avant que je ne quitte la Côte Ouest cette fois-ci... Ceci est probablement mon dernier voyage missionnaire par ici. Et je – je désire prêcher sur Quand l’Est et l’Ouest se rencontrent. Et j’ai en quelque sorte le sujet sur le coeur depuis longtemps.

7          Je disais à cette personne... Il a dit: «Frère Branham, lorsque vous êtes venu, c’était juste un petit don. De temps en temps vous preniez quelqu’un dans la ligne et vous lui teniez la main, et vous vous teniez là quelques minutes, et vous le regardiez dans les yeux et disiez: ‘Vous avez telle maladie’, et c’était toujours exact.

            «Mais vous avez prophétisé, et vous avez dit qu’il viendrait un temps, selon ce que l’Ange du Seigneur vous avait dit, l’Ange qui vous avait donné la commission d’aller où vous connaîtriez les secrets mêmes des coeurs des gens et où vous diriez aux gens les choses qu’ils avaient faites et qu’ils feraient, et ainsi de suite. Vous aviez prophétisé que cela arriverait.»

            Il a dit: «Aujourd’hui, votre ministère est cent fois plus élevé qu’il ne l’était alors, parce que tout ce que vous avez prophétisé est arrivé, et votre ministère est plus grand.» Il a dit: «Vous vous êtes tenu hier soir devant une femme dans la ligne, a-t-il dit, vous avez tout simplement dévidé son histoire, ce qui s’était passé.» Et il a dit: «Les gens avaient l’air de dire: ‘C’est formidable.’»

            Et il a dit: «Juste... Lorsque vous preniez les gens par la main au début, il vous suffisait de dire une chose, et les gens se ruaient à l’autel aussi vite que possible.» Il a dit: «Vous avez fait un appel à l’autel hier soir.» Et il a dit: «Y avait-il des gens assis là?»

8          J’ai dit: «Des rétrogrades, des pécheurs et tout le reste. Voyez-vous?» Et j’ai a dit: «Pas une seule personne n’a répondu.» J’ai dit: «Vous voyez (Voyez-vous?), les dons de Dieu se perfectionnent, mais le réveil est terminé depuis bien longtemps.» Voyez? Le réveil s’est éteint.

            En 1956, j’ai prophétisé à Chicago que Billy Graham retournerait cette année-là et qu’il annulerait ses réunions. Que Tommy Osborn retournerait, et que l’Amérique recevrait son dernier appel. Et qu’à partir de ce moment-là le réveil s’éteindrait. Je fais simplement un compte à rebours et je regarde. Nous avons cela sur bande. Voyez-vous? Et le réveil s’est éteint.

            Voyez-vous, la lumière doit... L’eau doit tomber sur la semence qui a la vie, sinon elle ne viendra pas à la vie. Il n’y a pas de vie dedans pour l’amener à la vie. «Tous ceux que le Père M’a donnés viendront, et nul ne peut venir si Mon Père ne l’a appelé.» Voyez? C’est – c’est juste. Ainsi, aujourd’hui, le réveil est terminé.

9          Le ministère d’Oral Roberts... Je me souviens de la première fois que j’ai rencontré Oral Roberts, c’était dans une petite tente en lambeaux dressée de l’autre côté. J’étais à – à Kansas City, dans le Missouri, ou plutôt dans le Kansas, et il était à Kansas City, dans le Missouri. Nous nous sommes rencontrés derrière la tribune, on s’est serré la main. Et il a dit: «Frère Branham, pensez-vous que Dieu exaucera mes prières pour les malades?»

            J’ai dit: «Il exauce les prières de quiconque prie pour les malades.» Et nous avons pris des photos ensemble. C’est dans la vieille copie de Voice Of Healing, si plusieurs d’entre vous l’ont peut-être. Et là – là, c’était parti pour Oral.

            Voyez comment son ministère a grandi, et maintenant, ça donne des millions et des millions et des millions de dollars; maintenant, il construit une très grande école de théologie.

10        Je pense à Billy Graham, juste ici à Los Angeles, lorsque toute la Jeunesse Pour Christ s’est mise à prier pour lui, du fait que les journaux le critiquaient, ils le critiquaient parce qu’il avait déclaré que le – le lion, Léo, l’avait frappé au ventre et avait dit: «Voyez s’il est assez gros pour qu’on appuie la tête dessus.» Imaginez-vous donc qu’un ministre dise pareille chose. Aujourd’hui, ils auraient peur de dire cela. Mais Billy Graham, son ministère a grandi d’une manière remarquable. Voyez?

            Le ministère d’Oral Roberts a grandi. Le petit don que Dieu lui a donné, et qui était prophétisé, voyez comment cela a grandi. Voyez? Et cependant, le réveil ne cesse de s’éteindre.

11        Billy Graham a dit à Louisville, quand il était dans la ville d’où je viens, et il s’est tenu là... J’étais à son déjeuner des ministres. Il a dit: «Je vais dans une ville, j’y tiens six semaines de réunions, et j’ai trente mille (Comment est-ce qu’il les appelle? Des confessions ou des engagements) – trente mille engagements.» Il a dit: «Quand je rentre six mois après, je n’en trouve pas trente.» Il a dit: «Quand Paul allait dans une ville et qu’il avait un seul engagement pour Christ, en revenant une année plus tard, il en trouvait trente ou quarante à partir de ce seul engagement.» Il a dit: «Eh bien, il y a quelque chose qui cloche.» Certainement. Voyez-vous?

12        C’est juste pendant le réveil. C’est quand l’Esprit de Dieu est en action que Dieu est en action parmi les gens. C’est alors qu’Il retire cette moisson; quand Il l’a ôtée, c’est fini. C’est pour cette génération-là. Souvenez-vous, Il a dit: «Ce qui arriva du temps de Noé, où huit âmes furent sauvées, arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.» Voyez-vous? Chaque génération produira juste un nombre déterminé. Et c’est ce que vous voyez aujourd’hui. Partout, la chose est tout simplement en train de mourir, de se disloquer. Le péché fait tout s’effondrer.

13        Nous sommes venus aux réunions, ils vont... J’étais à une réunion la semaine passée à Los Angeles, là sur le terrain d’exposition, alors qu’il y avait une grande foule à cet endroit. Et il semblait que tous aiment le Seigneur. Mais à ce qu’il paraissait, c’est juste... c’est pratiquement terminé. Faites un appel à l’autel, parole d’honneur! vous n’arriverez à y faire venir personne. Personne.

            Et quand vous y arrivez, ce ne sont pas vraiment des chrétiens. Ce sont... Ce qu’ils sont, je veux dire, ce sont juste des confesseurs. Ce sont des gens qui connaissaient autrefois le Seigneur et qui ont simplement rétrogradé, et qui reviennent. Ainsi, ce n’est pas... On ne pourrait pas les appeler des convertis. Ils s’étaient convertis quand ils avaient accepté Christ. Ils sont tout simplement tombés: ils renouvellent leur communion. Voyez-vous? Mais des convertis, il n’y en a pas une douzaine par an, je pense, partout, surtout dans – dans nos petites réunions. Vous voyez donc que c’est comme glaner dans les champs.

            Et pourtant, la souveraineté de Dieu pour s’assurer que chacun a été pris, que chaque grain est préservé... Même les morceaux qui restaient des douze paniers sont ramassés. Voyez? Dieu ne laisse rien... Il ratisse de nouveau les champs pour attraper de nouveau cela. Ne sommes-nous pas reconnaissants d’avoir un Père comme cela?

14        Bon, ce soir... Hier soir, j’ai dit: «Je vais vous laisser partir à 21 h 30.» C’est à 22 h 00 que je suis sorti. Je suis donc toujours en retard. Vous savez, ma mère m’a dit que je suis né après neuf mois pleins. J’étais vraiment un peu en retard pour venir ici, et j’ai toujours été en retard.

            Il y a quelque temps, je prêchais dans une église des Frères Unis, et j’étais en retard d’environ une heure. Alors, le ministre, quand il s’est avancé devant une congrégation qui attendait, debout le long des murs, il a dit: «Je vous présente maintenant le retardataire monsieur Branham.»

            Quand je me suis marié, mon épouse a dû m’attendre environ une heure et demie. Je l’ai fait attendre là longtemps. Si seulement je peux être en retard à mes funérailles, c’est la chose suivante. Si seulement je peux rester ici assez longtemps pour être en retard à cela, c’est ce que je désire, être très en retard pour cette chose-là.

15        Mais il y en a, vous savez, qui savent comment dire la chose, étant des érudits, ils savent comment présenter cela; mais moi je – je dois m’étendre et prendre la chose et... Et j’aime tellement m’étendre sur la chose que je ne sais pas quand cesser de m’étendre. Vous voyez? Et ainsi, c’est la seule façon dont je sais le faire; ainsi, soyez un petit peu patients avec moi.

            Et j’ai ici un réveil qui m’a été offert en Suisse, mais j’ai honte de le faire sonner pendant que je prêche. Voyez? Ainsi... On me l’a offert. Je pense que c’était une façon de me faire comprendre quelque chose.

            Mais l’autre jour, chez moi au tabernacle, j’ai prêché une sorte – sorte de court sermon de six heures, juste six heures. Ne – n’ayez pas peur. Je ne le ferai pas aujourd’hui. Mon manager, ici derrière, me retirera avant ce temps-là.

16        Prenons ce soir un passage des Ecritures dans le Livre de saint Matthieu, au chapitre 12. Lisons un peu pour avoir un contexte. Bon, le peu de temps que nous avons, consacrons-le maintenant au Royaume de Dieu. Voyez?

17        Eh bien, le Seigneur a épargné ma vie il y a quelques jours – vous l’avez tous appris – quand ce fusil a explosé devant mon visage. Vous voyez? Vous voyez tout autour de mes yeux ces traces et tout, c’est quand un Weatherby Magnum m’a explosé en face et a projeté le canon sur la ligne des cinquante mètres, et il a coupé tout ce qui était autour de moi; et cela aurait dû me couper carrément le corps en deux. C’était si proche de mon oeil, quand je tirai sur des cibles dans un champ de tir.

            Et l’homme qui était avec moi est dans la réunion ce soir, il est assis juste ici derrière et me regarde. Il aurait dû ramasser mes jambes, c’est tout. Mais cela ne m’a point fait de mal.

18        Cela a affaibli... Quinze éclats ont formé une demi-lune juste en dessous de l’oeil, et cela est allé directement à l’arrière du globe oculaire, celui-ci; cela a traversé et a coupé le sommet de la dent, et cela s’est logé dans mon visage. Et trois ou quatre éclats se sont enfoncés dans le crâne et dans les glandes du sinus, comme cela. Cela ne m’a point dérangé.

            Il semblait donc qu’Il a épargné ma vie pour une certaine raison, et je suis ici pour investir chaque seconde de mon temps dans le Royaume de Dieu. (Pendant que nous regardons, permettez-moi de prendre un petit...)

19        Eh bien, le fusil n’était pas un Weatherby Magnum original. J’ai toujours désiré avoir un Weatherby Magnum. Comme vous le savez, je chasse le gros gibier dans le monde entier. J’avais toujours désiré en avoir un, mais je n’avais jamais pensé réunir les moyens de m’en procurer. Et puis, certains de mes amis auraient pu m’en acheter un. Mais je ne pouvais pas accepter de les voir payer près de trois cents dollars pour un fusil, alors que j’ai des amis missionnaires qui n’ont pas de souliers aux pieds. Ainsi, je – je ne voulais pas faire cela.

            Et frère Art Wilson, par ici, a offert à Billy Paul, mon fils, un petit Winchester calibre 257: un nouveau. Et un ami à moi qui a une société Weatherby ou plutôt une représentation Weatherby a dit: «Frère Branham, je peux faire réaléser ce fusil pour vous et le transformer en un Weatherby à moindre coût.» Il a dit: «Laissez-moi le faire.» Il a dit: «Cela ne me coûtera pas plus de dix ou quinze dollars. C’est un... C’est dit ici, juste dans le magazine de Weatherby. C’est garanti.»

            J’ai dit: «Eh bien, O.K.», et il l’a pris.

20        Et j’aurais dû être avisé au sujet du fusil pour savoir que quand je tire le premier lot de cartouches pour évaluer la poudre, juste entre l’amorce et l’anneau extérieur cela enfle. J’aurais dû savoir qu’il y a une fuite à cet endroit-là, mais je n’avais jamais remarqué cela, j’étais si fasciné par le fusil. Et la fois suivante, j’ai mis une cartouche à l’intérieur et je l’ai fait descendre; cela a explosé.

            J’ai appris là une leçon. Voyez? Quand vous devenez chrétien, ou vous voulez devenir chrétien, ne perdez pas votre temps avec cette histoire de poignée de mains qu’on a ici, ces conversions du jour au lendemain qu’on a ici. Cela explosera quelque part sur le chemin. Eh bien, si ça avait été un Weatherby Magnum, si au départ c’était un Weatherby Magnum, dès la fabrication un Weatherby Magnum, cela aurait été en ordre. Cela est conçu pour cette cartouche-là. Mais lorsque vous cherchez à mettre une grosse cartouche conçue pour un autre fusil dans quelque chose qui ne peut pas supporter cela... Voyez?

21        Si vous voulez être un chrétien, naissez de nouveau. Mourez à vous-même, et commencez à partir du bas et avancez. Il n’y aura pas d’explosion sur le chemin. Vous – vous – vous serez en mesure de supporter la charge que le Saint-Esprit met sur vous. C’est juste. Sinon, vous ne serez jamais en mesure de la supporter. C’est tout. Que le Seigneur vous bénisse.

            C’est une chose rude à dire, n’est-ce pas? Mais j’espère que vous saisissez ce dont je parle. Je crois que vous devez être tellement mort que vous n’êtes plus vous-même. C’est tout. Et alors, naissez de nouveau, soyez une nouvelle créature en Christ, édifiée entièrement depuis le fond même de votre âme, un véritable chrétien né de nouveau. Le Saint-Esprit sait donc quel type de charge mettre sur vous. C’est juste. Vous serez en mesure de la supporter.

            Si vous essayez d’être chrétien en imitant quelqu’un d’autre, vous allez exploser à un moment donné. Il va y avoir une explosion là-dedans à un moment donné. N’essayez pas d’imiter. Soyez un véritable et authentique produit de Dieu, ou ne... restez tel que vous êtes. Voyez? C’est juste. Ne vous contentez pas de faire une confession. Très bien.

22        Dans le... Matthieu chapitre 12, à partir du verset 38...

          Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent: Maître, nous voudrions te voir faire un miracle.

          Il leur répondit: Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui du prophète Jonas.

          Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.

          Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération... la condamneront, parce qu'ils se repentirent à la prédication de Jonas; et voici, il y a ici plus que Jonas.

          La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu'elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.

            Maintenant, puisse le Seigneur ajouter Ses bénédictions à la lecture de cette Parole.

23        Jésus réprimandait cette génération-là. Si vous lisez la partie précédente du verset, le verset qui précède cela, ils avaient traité le signe qu’Il leur avait donné, un signe scripturaire montrant qu’Il était le Messie... Nous en avons parlé hier soir. Et ils avaient déclaré que c’était Béelzébul, un diseur de bonne aventure, un démon. La chose même qu’ils L’avaient vu accomplir, ces pharisiens, eh bien, ils ne l’avaient pas prononcé directement avec leur coeur... avec leur bouche. Ils ont conçu cela dans leurs coeurs. Ils – ils disaient cela au-dedans d’eux: «Il est Béelzébul, le prince des démons.»

            Et Jésus savait ce qu’ils pensaient. Et Il leur a dit, Il a dit que – que le péché... Quand le Saint-Esprit viendrait pour accomplir le même signe qu’Il montrait, un seul mot contre cela ne serait jamais pardonné. Il avait dit aux villes...

24        La chose la plus horrible qui soit, mes amis, c’est l’incrédulité. C’est le seul péché qui soit. Il n’y a point d’autre péché que l’incrédulité. Je prêchais là-dessus il y a quelques années dans une église méthodiste. Et c’était une belle grande église méthodiste, et – et les gens... La plupart d’entre eux, ou plutôt certains d’entre eux croient dans la sainteté, les méthodistes du Sud. Et ils étaient... Je prêchais sur... J’ai dit: «Commettre adultère, ce n’est pas ça le péché.» J’ai dit: «Dire des mensonges, ce n’est pas cela le péché. Prendre le Nom du Seigneur en vain, ce n’est pas cela le péché.»

            Ça en était simplement trop pour une chère soeur âgée assise là, ayant son petit col retourné. Elle a dit: «S’il vous plaît, dites-moi qu’est-ce qui est le péché?» C’est juste. Elle ne pouvait simplement pas supporter cela plus longtemps.

            Et j’ai dit: «Le péché – le péché, c’est ceci, ma soeur. (Voyez?) Le péché, c’est l’incrédulité. Les gens font ces choses, ils commettent adultère, ils disent des mensonges, et ils font ces choses. Ce sont les attributs de l’incrédulité. S’ils étaient des croyants, ils ne feraient pas ces choses. C’est... Ce sont des incroyants. C’est la raison pour laquelle ils font cela. Ce sont des attributs qui prouvent que ce sont des incrédules. Car Jésus... Les Ecritures nous enseignent clairement que «celui qui ne croit pas est déjà condamné.» Voyez? D’emblée, vous êtes condamné. Ainsi, la chose la plus horrible qui soit, c’est l’incrédulité.

25        Pourquoi les gens disent-ils: «Les jours des miracles sont passés»? C’est parce qu’ils sont des pécheurs.

            Un homme est venu me voir il n’y a pas longtemps, il a dit: «Peu m’importe ce que vous faites et le nombre de preuves que vous pouvez produire, je ne crois toujours pas dans la guérison divine.»

            J’ai dit: «Cela n’a pas été destiné aux incrédules. Ça a été destiné uniquement aux croyants.» C’est juste. Voyez? C’est destiné uniquement à ceux qui croient; pas aux incroyants. Ils ont... ils n’ont aucune chance. Et ne – ne les critiquez pas, mais pensez tout simplement à l’état dans lequel se trouvent ces pauvres gens. Voyez?

            Jésus a dit: «Vous avez des yeux, et vous ne voyez pas. Vous avez des oreilles, vous n’entendez pas.» Et pourtant, Jésus a dit aux plus grands érudits de la religion, aux docteurs et aux théologiens de cette époque-là: «Pharisiens aveugles qui conduisez les aveugles!» Voyez? Parce qu’ils ne croyaient pas en Lui, alors que les Ecritures déclaraient clairement que c’était ce que serait le Messie. Et ils L’ont traité de démon. C’est juste. Voyez? Des incroyants...

26        Il a dit: «Nul ne peut venir à Moi si Mon Père ne l’attire premièrement.» Et voici ce qu’il y a de gracieux là-dedans: «Tous ceux que le Père M’a donnés viendront.» Voilà la chose. J’aime cela. Oui, monsieur. «Tous ceux que le Père M’a donnés viendront.» Et j’en suis heureux. Nous ne savons donc pas qui est concerné et qui ne l’est pas. Nous répandons tout simplement la Semence. C’est tout ce que nous pouvons faire. Certaines tombent au bord du chemin, d’autres par ici, et par là; mais certaines tombent effectivement dans une bonne terre (C’est juste), la terre que Dieu a préparée pour recevoir la Semence.

27        Je pense à cette petite femme dont nous avons parlé hier soir, la petite prostituée. Comment cette petite femme, tandis qu’elle se tenait là dans l’état où elle se trouvait, ayant eu cinq maris et vivant avec le sixième, et dans quel état horrible était cette pauvre petite femme; et pourtant, vous savez, en fait elle en savait plus sur Dieu qu’une bonne partie du clergé de ces Etats-Unis. Certainement. Elle en savait plus que le souverain sacrificateur et les autres de son époque, car eux disaient: «C’est un démon.»

            Mais dès que cette Lumière éternelle a brillé sur cette semence prédestinée, elle est venue aussitôt à la Vie. Les gens ont vu cela. Ils ont reconnu cela aussitôt. Et considérez dans quel état elle était. Il y avait beaucoup de grandes églises à son époque, beaucoup. Elle ne fréquentait aucune d’elles. Elle attendait simplement, parce qu’elle avait remarqué qu’il y avait quelque chose.

28        Mais la Bible déclare que, dans les derniers jours, l’antichrist séduirait tous les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dans le Livre de Vie de l’Agneau avant la fondation du monde. Voyez? Eh bien, voilà, et lorsque cette Lumière a brillé sur le chemin de cette petite femme, elle a fait demi-tour. Elle n’a pas dit: «Tu es Béelzébul.» Elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète.»

            Qu’était-ce? Cette Lumière avait frappé la chose. Cette semence est venue aussitôt à la Vie. Voyez? Quelque chose là-dedans... en elle, elle a vu cela. Elle était prédestinée à voir cela. Elle était appelée du Père, il lui avait été donné... La Vie lui avait été donnée dès – dès la fondation du monde. Et dès que cette Lumière a brillé sur elle... Peu importe la formation ecclésiastique qu’ils avaient suivie, ils étaient aveugles à cela; mais lorsque cette Lumière de Dieu a brillé sur cette petite femme, elle a vu cela.

29        Elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète. Nous savons que quand le Messie sera venu, Il nous dira ces choses.» Voilà. Voyez? Il faut que Dieu et Lui seul, ait placé cela là à l’intérieur.

            Jésus les avait réprimandés. Il a dit: «Comment pouvez-vous être aveugles à ce point?», leur disait-Il. «Comment pouvez-vous... votre – votre incrédulité...»

            Et ensuite, ils sont allés vers Lui, et après tout ceci, ils ont alors dit: «Maître, nous voudrions voir un signe de Ta part.»

            Et maintenant, remarquez, Il a dit: «Une génération méchante et adultère demande un signe.» Quel genre de génération? Une génération méchante et adultère demande un signe. «Et il lui sera donné un signe. Et aucun signe ne sera donné à cette génération méchante et adultère, sinon celui de Jonas»: Jonas.

30        Ils recevront le signe de Jonas, une génération méchante et adultère. Arrêtons-nous une minute. Il parlait certainement de cette génération-ci. Voyez? Suivez. Avez-vous déjà vu une génération aussi adultère? Peut-être que certains d’entre vous pourraient ne pas le savoir. Quand vous voyagez à travers le monde, il n’y a pas de plus grande vague de crimes d’adultère qu’il y en a en Amérique. C’est la pire de toutes. Ils ont même des clubs maintenant, à Los Angeles, à Chicago, plusieurs grands clubs, à New York, où ils se réunissent tous, et les hommes jettent leurs clés dans un chapeau et une femme y plonge la main et les prend. C’est lui son mari jusqu’à ce qu’ils se rencontrent de nouveau. Méchante et adultère...

31        Je lisais dans un jour-... d’Hollywood, ou plutôt dans un journal ici de Los Angeles. Je survolais Los Angeles par ici pour une visite, et j’ai pris un journal pendant que j’étais à bord de l’avion. Et il y était dit que l’homosexualité sur la Côte Ouest avait augmenté, je crois, de vingt ou trente pourcent l’an dernier. Le péché de Sodome... Comme Il a dit: «Ce qui arriva du temps de Sodome arrivera de même...» Une génération méchante, adultère. Tout ce que l’on trouve, nos émissions de télévision, nos journaux, nos panneaux publicitaires, tout, c’est plein de saleté vulgaire, de souillure, de corruption, de femmes à moitié vêtues. C’est une disgrâce.

32        Et pour quelle raison? C’est le genre d’esprit qui habite dans les gens qui désirent cela. Comment pourriez-vous vendre à une femme une vieille paire de chaussures à bouton comme celle que maman portait? Oh! Pourtant, elles contiennent plus de cuir qu’une douzaine de paires qu’elles portent aujourd’hui, du cuir de meilleure qualité. Mais vous ne pourriez pas avoir cinquante cents pour une paire de cela. Elles préfèrent avoir une petite paire fendue, ou quelque chose comme cela, en dépensant vingt-cinq dollars pour une paire, parce qu’elle est comme celle des voisines, ou d’une star d’Hollywood.

            Les chrétiens aussi font cela. Quelle honte! Nous ne sommes pas censés tirer notre modèle sur Hollywood. Hollywood brille d’éclats. Mais tandis qu’Hollywood brille de – d’éclats et fascinations, l’Evangile luit avec humilité. Il y a une différence entre briller et luire.

            Et l’église commence à briller avec des érudits raffinés, avec l’instruction, avec la plus grande église et ainsi de suite. Et nos gens du Plein Evangile s’engagent en plein dans cette même tendance. C’est une honte. Luire d’humilité, et Christ...

33        Oh! la la! Je ne voulais pas me mettre à prêcher. J’ai dit que dans ces réunions, j’allais me tenir ici et parler de la guérison divine. Très bien. Retournons à cela. Très bien. Une génération méchante et adultère demande des signes. Et ils recevront le signe, le signe de Jonas.

            Eh bien, Jonas est resté dans le ventre du grand poisson trois jours et trois nuits, de même le Fils de l’homme doit rester dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. Ecoutez donc. Représentez-vous cela. Cela pourrait être une nouvelle lumière qui brille sur les Ecritures. Cela peut être quelque chose, mais c’est dans les Ecritures. Le signe de Jonas, c’est le signe de la résurrection. La génération méchante et adultère qui demande un signe recevra un signe de la résurrection.

34        Eh bien, nous avons la résurrection selon l’histoire. Et puis, nous avons la résurrection par un signe, montrant que Jésus-Christ est vivant ce soir dans Son Eglise. Il n’est pas mort; Il est vivant. Saint Jean 14.12, Jésus a dit: «Celui qui croit en Moi...» pas «qui confesse croire», mais Il a dit: «Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais. Il en fera davantage, parce que Je m’en vais au Père.»

            Eh bien, je sais que Roi Jacques dit ici: «de plus grandes». On ne peut pas en faire de plus grandes. Lui, Il a ressuscité les morts; Il a guéri les malades; Il a arrêté la nature; Il a fait toutes choses. Mais la traduction correcte de l’hébreu originel dit cependant: «Davantage que ceci.» C’est-à-dire que Christ était là dans un seul Homme, et Christ est à présent dans Son Eglise universelle. «Vous ferez davantage les mêmes oeuvres, parce que Je m’en vais à Mon Père.»

            «Encore un peu de temps et le monde (le kosmos, l’ordre du monde) ne Me verra plus. Mais vous, vous Me verrez, car Je (et Je c’est un pronom personnel, comme je l’ai dit) Je serai avec vous, même en vous (Pendant combien de temps?) jusqu’à la fin du monde.» «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.»

35        Les lumières du soir brillent, et elles... cette génération reçoit le signe de Jonas, le Christ dont ils pensaient s’être débarrassés. L’église a crucifié Christ il y a deux mille ans, et ils ne peuvent plus Le tuer. Il a dit: «Je suis vivant aux siècles des siècles.» Et Le voici deux mille ans après au milieu de Son peuple, se manifestant, avec les mêmes choses qu’Il a faites autrefois, Il les fait de nouveau juste ici. Deux mille ans se sont écoulés. Il est vivant aux siècles des siècles, et Il a les clés de la mort et du séjour des morts. Amen.

            J’en suis si heureux. Oh! Cela ferait crier un baptiste. C’est juste. Je me sens moi-même très religieux en cet instant, quand j’y pense. Pensez-y. Il est certainement vivant, Il n’est pas mort; Il est vivant.

36        Il n’y a pas longtemps, j’ai dit une petite chose, qui m’a semblé très profonde. Je pensais à Israël en Egypte, des esclaves, le peuple de Dieu, des esclaves. Et un jour, un prophète est sorti du désert avec une Lumière suspendue au-dessus de lui. Et il leur a dit qu’il y avait une Terre promise où coulaient le lait et le miel. Ils ne l’avaient jamais vue. Personne n’y avait jamais été. Mais ils crurent ce prophète. C’était conforme... Sa prophétie était conforme à la Parole, et ils le crurent.

            Ils le suivirent jusqu’à ce qu’ils fussent arrivés à un endroit appelé Kadès Barnéa, le siège du jugement du monde. Il s’y trouvait une grande source qui avait plusieurs petits affluents. En fait, nous aurions pu entrer dans les détails si nous avions le temps pour expliquer ce que c’était... comment les eaux de la vie sortent du trône en direction des églises et ainsi de suite. Mais c’était le jugement, et le jugement commence dans la maison de Dieu.

37        Et puis, à ce Kadès Barnéa, il y en avait un parmi eux du nom de Josué, ce qui signifie Jéhovah Sauveur. Il a traversé le Jourdain pour aller là où personne d’entre eux n’avait jamais été auparavant, il a espionné le pays, et il a ramené l’évidence que c’était un pays glorieux, qu’il était bon, que le lait et le miel y coulaient. Et tout ce qui, selon la promesse de Dieu, serait dans ce pays s’y trouvait. Il a ramené l’évidence après avoir traversé le fleuve Jourdain (personne n’y avait jamais été), il est rentré.

            «Eh bien, il – il y a des vignes qui poussent... Deux hommes transportaient une grappe. Quel merveilleux pays Jéhovah nous a donné! Ses Paroles sont véridiques.» Ils ne voulurent pas y croire. Cependant, deux d’entre eux, Caleb et Josué, calmèrent la foule pendant qu’ils expliquaient cela.

38        Ils ont finalement traversé le Jourdain. Ils ont hérité du pays. Ils ne devaient plus être esclaves, leurs filles ne devaient plus être violées, leurs fils ne devaient plus être tués dans le... et les fours, ou dans les fosses de bitume, et ainsi de suite, sous les chefs de la cruelle et sombre Egypte. Ils ne devaient plus connaître cela. Ils pouvaient avoir leurs propres arbres. Ils pouvaient planter leurs propres vignes. Ils pouvaient élever leurs enfants en paix. Les autres nations les respectaient. Combien j’aurais aimé aborder cela! Un modèle de cette nation-ci!

            Ensuite, peu après, que s’est-il passé? Au bout d’un moment, ils vieillirent, ils commencèrent à mourir. Des cimetières se constituèrent sur les collines de ce glorieux pays. Et peu importe à quel point Dieu les avait bénis, ils durent mourir de toute façon.

39        Puis vint un autre Grand Guerrier, qui descendit de la Gloire. Il s’appelait Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu. Il leur a dit qu’il y avait un pays où l’homme ne meurt pas; qu’il y a la Vie après la mort. Il n’y avait personne qui y était jamais allé et en était revenu. Et Il est arrivé à Son Kadès Barnéa, le Calvaire, où Il a non seulement enduré le jugement (le siège du jugement du monde), mais là le monde fut jugé, et Il paya le prix de nos péchés au Calvaire.

            Après le Calvaire, Il a traversé ce que nous appelons le Jourdain de la mort. Le troisième jour, Il est ressuscité, Il est revenu de ce pays-là, apportant l’évidence que l’homme, quand il meurt, vit à nouveau. Nous sommes vivants. Amen. Nous – nous ne devons pas prendre... Eh bien, Il a dit: «Je vais vous donner le gage de ceci, vous en donner l’évidence. Mais attendez là-bas dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que Je vous envoie l’évidence que ce pays est bon. Ce pays vous délivre du péché.»

40        Et aujourd’hui donc, deux mille ans après, nous nous tenons encore là avec le gage de notre salut, l’évidence, baissant les yeux pour voir là où autrefois nous étions des incroyants, où nous étions morts dans le péché et les offenses; et maintenant, nous sommes ressuscités avec Lui dans la résurrection. Nous sommes morts avec Lui; nous sommes ressuscités avec Lui; et nous sommes assis ce soir dans les lieux célestes en Jésus-Christ, étant déjà ressuscités avec Lui dans la résurrection (Amen!), ayant toutes choses sous nos pieds (Amen!): la maladie, la mort, le séjour des morts, tout a été déjà détruit par notre Puissant Guerrier, à la droite de Qui nous nous tenons. Amen.

            De quoi avons-nous peur? Il n’est pas étonnant que l’un d’eux soit venu et ait dit: «Ô mort, où est ton aiguillon? Ô tombe, où est ta victoire? Grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. J’ai combattu le bon combat. J’ai achevé la course. J’ai gardé la foi. Et il y a une couronne qui m’attend; le Seigneur, le Juste Juge, me la donnera en ce jour-là: non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé Son avènement.» Amen. Que serait-il arrivé s’Il avait vécu en ce jour-ci? Je ne sais pas pourquoi, je n’arrive pas à rester dans mon texte ce soir.

41        Eh bien, ils Le condamnaient. Il leur avait prouvé qu’Il était le Messie. Cette petite prostituée, elle a dit: «Seigneur (C’est ce que nous comprenons en d’autres termes), c’est le signe que le Messie va manifester.» Mais les gens n’y croyaient pas. Voyez-vous?

            Eh bien, Il a dit qu’il y aurait une génération adultère qui demanderait un signe, et qu’ils l’auraient. Et ce serait le signe de Jonas. Et de même qu’il fut dans le ventre du grand poisson, et qu’il ressuscita le... qu’il sortit du ventre du grand poisson trois jours après, le Fils de l’homme ressusciterait.

            Bien entendu, tout lecteur des Saintes Ecritures sait que toutes les Saintes Ecritures ont plusieurs réponses, toute prophétie. Prenez vos commentaires en marge, par exemple «J’ai appelé Mon Fils hors d’Egypte», Matthieu 2, et voyez si l’on ne renvoie pas au fait qu’Il a appelé Joseph à sortir d’Egypte. Voyez-vous? Joseph était Son fils, et de même Jésus était Son Fils. Cela a toujours plusieurs significations. Ainsi donc, cette génération aussi ne crut pas au signe de la résurrection qui fut donné aux Samaritains et aux Juifs.

            Et maintenant, tenez encore, après deux mille ans de scrupules ecclésiastiques, de confusion et tout le reste, ce signe messianique apparaît de nouveau parmi nous, et les gens en détournent encore la tête et disent: «Je pense que c’est très bien.» Voyez-vous? Une génération méchante et adultère demandera un signe, et ils le recevront.

42        Vous savez, tant de gens condamnent toujours le pauvre vieux Jonas. C’était un prophète. Les gens ont dit qu’il était en dehors de la volonté du Seigneur. Je vais prendre sa défense pendant un petit moment. Je ne crois pas que ce prophète était en dehors de la volonté du Seigneur. Je crois que la Bible dit que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Un homme qui a abandonné sa vie à Dieu et qui essaie de travailler... de marcher sur les traces des pas de Dieu, Dieu fait tout marcher correctement... concourir à son bien. C’est vrai.

43        Nous voyons que Jonas... Bien entendu, Dieu lui avait dit d’aller à Ninive, cette grande ville presque de la dimension de Saint Louis, dans le Missouri, là-bas où tout le monde était plongé dans – dans l’idolâtrie. Ils adoraient les animaux, et le – le dieu de la mer était un grand poisson, et – et ils avaient toutes sortes de dieux. La méchanceté, l’adultère, toutes sortes de choses s’y pratiquaient, au point que leurs péchés parvinrent même devant Dieu. Et Il envoya ce prophète là-bas pour crier contre leur péché.

            Eh bien, si ce prophète était descendu là en ces jours-là et qu’il avait crié contre le péché, ces gens se seraient moqués de lui et s’en seraient allés. Dieu a fait donc en sorte qu’il prenne l’autre navire. Et il a pris son navire, et il est allé... Au lieu d’aller à Ninive, il s’en va à Tarsis. En route, une tempête éclate. Nous connaissons la Bible. Et on lui lia les mains et les pieds et on le jeta dans la mer. Et le grand poisson l’avala.

44        Eh bien, je sais qu’on a amené, il n’y a pas longtemps une baleine à Louisville, le squelette d’une baleine, sur un – un wagon plat, et un homme faisait un exposé, il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, vous avez entendu souvent les prédicateurs dire que la... que cette baleine a avalé Jonas.» Il a dit: «Ecoutez ceci, un ballon de football ne passerait pas à travers sa gorge.» Il a dit: «Ça montre que cette histoire de la Bible était une légende.»

            Ça en était trop pour moi. J’ai tout simplement attendu l’occasion. J’ai dit: «Monsieur, j’aimerais vous dire quelque chose. Vous dites cela parce que vous ne connaissez pas la Bible.» J’ai dit: «Dieu a dit qu’Il a préparé un poisson. C’était une autre sorte de poisson. C’est juste. Il avait une gorge assez grande pour que Jonas y passe d’un trait.» Voyez? J’ai dit: «C’était une baleine spéciale que Dieu avait préparée. Dieu avait préparé un poisson. Absolument. Il l’a créé suffisamment grand pour avaler Jonas.»

45        Dieu accomplit Sa Parole. Peu m’importe le nombre de critiques qui, comme à l’époque de Noé, disaient: «Il ne va pas pleuvoir.» Il a plu de toute façon. Dieu l’avait dit. Et ce que Dieu dit, Dieu est capable de l’accomplir. Ce qu’Il disait, Abraham le croyait tel quel. Et tous les enfants d’Abraham croient de cette façon-là. Et si nous sommes en Christ, nous sommes la postérité d’Abraham et héritiers avec lui, selon la promesse.

            Nous devons donc avoir la foi qu’Abraham avait dans la Parole de Dieu. C’est juste. C’est ce qui amène – amène les choses à s’accomplir, c’est la foi dans ce qu’Il a dit. Vous ne ferez jamais bouger les choses autrement qu’en ayant la foi dans ce que Dieu a dit. Vous devez prendre Sa Parole par-dessus tout le reste. Que toute parole d’homme soit un mensonge, et que la Parole de Dieu soit la vérité. Ce que Dieu a dit, croyez-Le tout simplement. Si vous ne pouvez pas le croire de cette façon, vous n’arriverez jamais nulle part avec Dieu. Vous pourriez être en mesure d’adhérer à une église quelque part, mais je parle d’arriver quelque part avec Dieu. Voyez-vous? C’est – c’est très différent.

46        Eh bien, nous voyons que ce grand poisson a avalé Jonas. Et puis, tout le monde sait... Vous, soeurs, essayez de donner à manger à votre petit poisson rouge. Une fois qu’il a rempli son petit ventre, il descend directement au fond du – du petit bocal où vous l’avez mis, le petit vase, ou quoi que ce soit. Il descend là, et il pose ses petites nageoires juste sur le fond, et il se repose, parce qu’il a mangé. Il a rôdé dans les eaux jusqu’à ce qu’il ait trouvé quelque chose à manger. Une fois qu’il a rempli son ventre, il descend directement et il se repose.

            Eh bien, ce certain grand poisson que Dieu avait préparé avait rempli son ventre avec le prophète, alors il est descendu au fond de la mer pour se reposer. C’était peut-être là au fond, à environ quarante brasses [72 m].

            Et j’ai souvent entendu les gens dire: «On a prié pour moi hier soir. Regardez mes mains. Elles sont toujours infirmes. Mon estomac fait toujours mal.» Et il va toujours faire mal aussi. Voyez, vous regardez aux symptômes. Ne regardez pas aux symptômes; regardez à la Parole de Dieu.

47        Il y a quelque temps, un précieux vieux patriarche, il y a environ quinze ans de cela, un aimable vieux frère... Il avait un fils, et ce fils se mourait. Il souffrait de la diphtérie noire. Et il m’a demandé... Et jour et nuit, il ne cessait de m’appeler pour prier pour ce garçon, et j’étais si occupé que je ne pouvais pas le faire. Finalement, j’ai eu l’occasion d’y faire un saut. Le docteur ne voulait pas me laisser entrer, il a dit: «Vous êtes un père; vous avez des enfants. Vous... Eh bien, vous ne pouvez pas entrer là.»

            Et j’ai dit... J’ai compris qu’il était catholique, j’ai dit: «J’aimerais vous demander quelque chose. Si j’étais un prêtre et devais entrer là pour lui administrer le dernier sacrement, me laisseriez-vous entrer?»

            Il a dit: «Ça, c’est différent.»

            J’ai dit: «Ce n’est pas le cas pour ces gens. Je suis pour ces gens ce que votre prêtre est pour vous.» Et j’ai dit: «Je vais l’oindre pour la vie, pas pour la mort.» Et j’ai dit...

            Et il a dit: «Eh bien, il se meurt.»

            J’ai dit: «Eh bien, s’il se meurt, ne voudriez-vous pas alors respecter la foi de ces gens?»

48        Et il m’a habillé comme quelqu’un du Ku Klux Klan et il m’a finalement envoyé là à l’intérieur. Et alors, nous sommes entrés là, et la petite infirmière s’est approchée, et – et elle observait. Elle était un peu mécontente que je sois quand même entré. Le cardiogramme, une sorte de machine que nous regardions, indiquait un niveau très bas. Le pouls était très faible.

            Et j’ai donc prié pour le garçon juste en prononçant quelques mots de prière, et j’ai imposé les mains au petit ami. Il avait environ douze, quatorze ans. J’ai dit: «Père céleste, sur base de la foi de ce vieux père et de cette vieille mère qui m’appelaient pour que je prie pour cet enfant, et sur base de Ta Parole, Tu as dit: ‘Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Eh bien, s’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.’»

            J’ai dit: «Je viens de la réunion où je T’ai vu accomplir de grands miracles et de grands prodiges. Je crois que je suis un croyant. Si je n’en suis pas un, viens au secours de mon incrédulité, ô Dieu.» J’ai dit: «Pour l’amour de cet enfant, je lui impose les mains et je le bénis au Nom de Jésus-Christ pour sa guérison, afin qu’il soit bien portant. Merci, Seigneur, de nous avoir donné la promesse. Je la crois.» J’ai confié cela à Dieu, je suis parti.

49        Et le vieux père s’est relevé, il a passé ses bras autour de la maman, et ils se sont embrassés. Il a dit: «Maman, n’est-ce pas merveilleux? N’est-ce pas merveilleux?» Il n’y avait aucun changement chez l’enfant, il était toujours étendu là, on le faisait respirer artificiellement à l’aide d’un Pulmotor placé sur lui. Il a dit: «N’est-ce pas merveilleux? Oh! Grâces soient rendues à Dieu pour avoir guéri notre fils!»

            Et cette petite infirmière se tenait juste là et elle regardait. Ce n’était qu’une enfant d’environ dix-huit, vingt ans, un petit galopin comme j’appellerais cela, vous savez, debout là, chiquant ce... faisant éclater ce chewing-gum, regardant comme cela. Elle a dit: «Est-ce que vous avez compris ce qu’a dit le médecin?»

            Et le vieux papa s’est retourné et il a dit: «J’ai très bien compris ce qu’il a dit, mon enfant.» Il a dit...

            Elle a dit: «Comment pouvez-vous vous tenir là à dire et à vous tapoter l’un et l’autre comme cela, alors que votre enfant est couché ici, mourant?»

50        Et le vieux père s’est essuyé les larmes des yeux, et il a redressé cette tête chauve et il l’a regardée en face. Il a dit: «Mon enfant, mon fils n’est pas mourant; il est vivant.»

            Elle a dit: «Monsieur, dans toute l’histoire de la médecine, quand ce diagramme (ou quoi que soit, cette aiguille qui descend là), dans toute l’histoire de la médecine, on n’a jamais vu cette aiguille remonter. Le garçon est mourant. Cela fait deux jours qu’il est dans le coma. Il est mourant.»

            Il a placé sa main sur son épaule. Il a dit: «Ma chérie, écoute. Tu as été formée pour regarder à cette machine.» Il a dit: «C’est à cela que tu regardes. Moi, je regarde à une promesse.»

51        Le garçon est marié et il a deux enfants aujourd’hui. Qu’est-ce? Voyez-vous, cela dépend de ce à quoi vous regardez. Ne regardez pas aux symptômes. Si vous accomplissez ce que Dieu a dit, croyez-le. Ça règle la question. Il l’a fait. Ça termine la chose. C’est fini. Trois ou quatre jours plus tard, la condition de l’enfant n’avait pas changé, mais il s’est rétabli, parce que ce père et cette mère n’avaient rien d’autre à l’esprit. Ils n’ont pas laissé le diable placer ses ordures dans leur esprit. Ils s’en sont tenus juste à cela, et ils ont gardé cela. Et il est vivant. Il est un missionnaire ce soir en Afrique, il a deux enfants.

            Voulez-vous savoir de qui il s’agissait? C’est Bob Bosworth. C’est exactement de lui qu’il s’agit, le fils du vieux docteur Bosworth. Eh bien, vous y êtes.

52        Bon. Ce prédicateur... Et j’ai toujours pensé aux gens qui ont eu des symptômes... S’il y avait quelqu’un qui avait le droit d’avoir des symptômes, c’était bien Jonas. Eh bien, il était... Vous voulez donc penser à présent qu’il avait rétrogradé? Il avait les mains liées dans le dos, les pieds liés. Il était dans le ventre du grand poisson, probablement à quarante brasses [72 m] sous l’eau, pendant qu’il y avait une tempête à la surface. De quelque côté qu’il regardait, c’était le ventre du grand poisson, il baignait dans cette vomissure, regardant tout autour. S’il regardait de ce côté-ci, c’était le ventre du grand poisson; de ce côté-là c’était le ventre du grand poisson. De quelque côté qu’il regardait, c’était le ventre du grand poisson.

            Et il savait qu’il était au fond de la mer. Le poisson l’avait avalé, et il était descendu au fond de la mer. Et il y avait une tempête sur l’océan, alors qu’il n’était même pas en sécurité là-haut dans le navire. Et le voici dans le ventre du grand poisson. Eh bien, il avait un bon cas de symptômes; il avait pu en avoir. Mais savez-vous ce qu’il a dit? «Ce sont de vaines idoles. Je n’y croirai pas.»

            Vous ne pouvez pas empêcher un saint de prier, peu importe... David a dit: «Si je me couche au séjour des morts, L’y voilà.» C’est juste.

53        Eh bien, il croyait que quand Salomon avait consacré ce temple, et qu’il avait prié et dit: «Eternel, si Ton peuple a des ennuis quelque part et qu’il regarde en direction de ce temple et prie, exauce alors du haut des cieux.»

            Il s’est retourné sur le dos (En effet, la meilleure direction qu’il pouvait avoir, c’était l’est, le nord, l’ouest, ou le sud, en direction de ce temple), et il s’est mis à prier. Oh! la la! Et Dieu, avec ce genre de foi... Je ne sais pas ce qu’Il a fait. Vous, hommes de science, vous voulez discuter à ce sujet. Je ne sais pas. Il peut avoir mis une tente à oxygène là en bas, à ce que je sache. Je ne sais pas ce qu’il a fait, mais il l’a maintenu en vie pendant trois jours et trois nuits.

            Et cet homme qui a fait cette prière, Salomon, a finalement rétrogradé, et le temple a été détruit. Et si Jonas, dans de telles circonstances avec ce genre de symptômes qu’il a pu avoir, a refusé de les avoir, comment devrions-nous le faire ce soir? Alors que nous ne regardons pas en direction d’un temple dont un homme a fait la dédicace, que nous ne regardons pas en direction d’un homme qui a rétrogradé, mais que nous regardons en direction du Ciel, où Jésus est assis à la droite de Dieu dans la Majesté céleste, vivant pour toujours afin de faire intercession sur base de tout ce que nous confessons qu’Il a fait.

            Dieu est capable de pourvoir à une tente à oxygène ou à tout ce qu’il faut. Il est toujours Jéhovah-Jiré. Le Seigneur se pourvoira Lui-même de tout ce dont Il a besoin.

54        Ce que... On voit donc des gens partout sur la terre être guéris, dont on prend soin comme cela; et puis... humain... Un peu de symptômes: «Mon doigt ne va pas mieux; mon ventre fait toujours mal.» Qu’est-ce que ça change? Ne regardez pas à votre ventre; regardez à ce que Dieu a dit. Dieu a fait la promesse. C’est l’affaire de Dieu de s’en occuper.

55        Que dire d’Abraham? Quand Dieu lui a dit qu’il allait avoir un bébé par Sara... Il l’avait épousée quand elle avait environ dix-sept ans, et il était de dix ans plus âgé qu’elle. Ils avaient vécu ensemble comme mari et femme toute leur vie. Et Abraham avait soixante-quinze ans et elle, soixante-cinq, quand Dieu a fait la promesse. A ce moment-là, elle avait connu la ménopause voilà dix ans, le retour d’âge. Et elle en était là. Et Dieu a dit: «Tu vas avoir un enfant par elle.»

            Oh! Je peux voir Sara dire: «Eh bien, mon mari est un homme de Dieu. C’est un prophète.» Elle s’est mise à confectionner des chaussons, à préparer les couches, à tout apprêter. Elle allait avoir cet enfant.

            Pouvez-vous vous imaginer un vieux couple aller alors en ville et dire: «Docteur, nous voulons prendre des dispositions à l’hôpital. J’ai soixante-quinze ans. Ma femme en a soixante-cinq.» Dieu... La foi est ridicule pour tout le monde, excepté pour la personne qui la possède. C’est tout. Mais celui qui la possède sait de quoi il parle. Il est ancré.

56        Après que le premier mois fut passé (Voyez-vous, Sara avait dépassé cette période-là): «Chérie, comment te sens-tu?»

            «Aucun changement.»

            «Gloire à Dieu! Nous l’aurons de toute façon. Dieu l’a dit.»

            Une année passa. «Chérie, ne sens-tu toujours pas de changement?»

            «Pas du tout.»

            «Alléluia! Ce sera d’une année un plus grand miracle que si c’était arrivé l’année passée.» Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié, donnant gloire à Dieu. Certainement.

            Après que vingt-cinq ans furent passés, il avait alors cent ans et elle, quatre-vingt-dix ans. «Comment te sens-tu, chérie?»

            «Aucun changement. Mais j’ai toujours les chaussons. Nous l’attendons. Nous allons l’avoir de toute façon.»

            Pourquoi? Dieu l’a dit. C’est juste. Cela règle la question. Dieu l’a dit. Cela écarte tout souhait, tout souci, et tout le reste. Vous êtes certain que cela va arriver, parce que Dieu l’a dit. Cela règle la question.

            Et nous sommes censés être la postérité d’Abraham. Si nous avons le Saint-Esprit, nous sommes la postérité d’Abraham, la postérité royale d’Abraham par la promesse, pas par Isaac, la postérité naturelle, mais par Christ, le Surnaturel. Vous, frères ministres, vous savez de quoi je parle. Mais ils allaient l’avoir de toute façon; ils croyaient cela.

57        Jonas croyait la chose. Peu importe où c’était, les conditions, les nombreux symptômes, Dieu l’avait promis. «Si Ton peuple a des ennuis...», a prié Salomon, disant: «Eternel, quand Ton peuple aura des ennuis et qu’il regardera en direction de ce lieu saint, alors exauce-le.»

58        Jonas, le prophète, avait des ennuis dans le ventre du grand poisson, au fond de la mer. Et il s’est tourné en direction du temple et il a prié, et il a refusé de voir le ventre du grand poisson. «Je ne vois rien d’autre que le temple, la gloire de la Shekinah. Je vois la Colonne de Feu suspendue au-dessus du temple. Je vois Salomon, l’oint de Dieu, là debout, les mains levées, priant. Ô Dieu, Tu me répondras.» Il commença à bien respirer. Les cordes tombèrent de ses mains. Il s’est peut-être tenu debout; peut-être qu’il s’est assis. Je ne sais pas ce qu’il a fait. Il est resté là trois jours et trois nuits.

            Au bout d’un moment, ce drôle de grand poisson a circulé tout autour, circulant comme un taxi au fond de la mer. Et au bout d’un moment, un jour, vers dix heures, tous les pêcheurs étaient là sur la mer. Et ils avaient prié les dieux de la mer ce matin-là, vous savez, pour qu’ils leur accordent une journée pleine de succès. Ils vivaient dans l’adultère, et tout le reste, ils allaient sur la mer, et ils tiraient leurs filets.

            Au bout d’un moment, le dieu de la mer est apparu, il a tiré la langue, et le prophète est sorti directement de sa bouche. Et il s’est mis à dire: «Repentez-vous. Repentez-vous, dans quarante jours, ce pays sera détruit.» Dieu sait comment faire les choses. Le dieu a vomi le prophète. Amen! Il a carrément parcouru toute Ninive en disant: «Repentez-vous.» Oui.

            Jésus a dit: «De même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, il en sera de même du Fils de l’homme.»

59        Dans tous les âges, Dieu a envoyé aux gens des dons, des reconnaissances et des signes. Les prophètes ont toujours été des signes. Chaque fois que vous voyez un prophète se lever, vous feriez mieux de faire attention: le jugement est en route. Considérez Noé; considérez Moïse. Considérez Jérémie avant – avant la déportation à Babylone. Considérez Jean-Baptiste avant le rejet d’Israël. Et (Oh!), et ainsi de suite, tout du long. Des prophètes sont des signes, et les Juifs ont reçu l’ordre de croire ces prophètes. Et quand ils sont venus avec ce – avec ces messages, Dieu, tout au travers des âges, disait à cette génération méchante ce qu’ils avaient fait.

            Et, écoutez, chaque âge où Dieu envoie un don à l’Eglise et où l’Eglise reçoit ce don, c’est un âge d’or pour l’Eglise. Mais lorsque l’Eglise le rejette, c’est le jugement pour cet âge-là.

60        Eh bien, il vint un âge de Salomon dont Jésus a parlé. Or, nous savons tous que le temps de Salomon, c’était le – c’était l’âge d’or d’Israël: il n’y avait pas de guerres, et toutes les nations les craignaient. Pourquoi? Dieu leur avait donné un don, et la nation toute entière, d’un même accord, le croyait. C’était un âge d’or.

            Si seulement nous, Américains, nous faisions cela ce soir, toute la course aux missiles, les bombes atomiques, et toutes ces autres choses sombreraient au milieu de la mer. Dieu a donné à cette nation un grand don, le Saint-Esprit. Mais les gens n’y croient pas. Même les hommes du clergé, des dizaines de milliers d’entre eux, rejettent Cela. L’église a rejeté Cela, alors que Cela fait exactement les mêmes choses que Cela avait faites à la Pentecôte et au cours des âges, jusqu’à ce que le jélek et le gazam romains eussent dévoré la chose. Mais Il a dit: «Je restaurerai cela, dit l’Eternel.» Il le fera.

61        Maintenant, remarquez. Salomon, en son jour, combien il avait un grand don de discernement, et tout le peuple s’est rassemblé autour de ce don. Personne ne parlait contre ce don. Et si tout le monde aujourd’hui, même les gens du Plein Evangile, parlait de manière glorieuse contre... du Saint-Esprit? Combien c’est merveilleux pour tout le monde! Et si chaque homme en Amérique qui se dit chrétien se mettait autour du don du Saint-Esprit? Oh! la la! Ce serait le Millénium. Certainement.

            Mais nos différends insignifiants entre... nos barrières organisationnelles et ainsi de suite les ont séparés autant que l’est est éloigné de l’ouest. Et Dieu ne sera jamais en mesure de faire quoi que ce soit pour nous jusqu’à ce que ces murs soient démolis et que nous soyons devenus un en Christ. C’est juste.

62        Nous les voyons là, et ils étaient là. Tout, partout où on pouvait aller, on disait: «Oh! N’était-ce pas merveilleux? J’apprends que Dieu est descendu hier sur Salomon et qu’une chose glorieuse s’est produite. Oh! Gloire à Dieu!» Une autre personne en parlait à une autre, et à une autre: «Oh! Alléluia à Dieu!» C’est un âge d’or.

            Qu’arriverait-il si l’église était comme cela aujourd’hui, frères? Ne serait-ce pas merveilleux? Oh! Que pourrions-nous faire? Ne serait-ce pas merveilleux? Il n’y aurait pas... rien ne...

            Nous aurions vraiment un abri antiaérien. On n’aurait pas à creuser dans le sol. Ces bombes pousseront un... feront dans le sol un trou de cent cinquante ou deux cent cinquante yards [137 ou 182 m], ou à peu près cela, de profondeur dans le sol, et large de cent cinquante mille [241 km]. Oh! Si vous étiez à mille... Si vous vous retrouvez en bas dans la lave, cela vous briserait chaque os du corps.

            Vous ne pouvez pas creuser; vous avez à monter pour y échapper. Nous avons un abri. Et il est fait de plumes: sous Ses ailes (Amen!), nous sommes emportés. Oh! Je suis si heureux pour cet abri (Absolument!) sous Ses ailes. Oh! Tout ne sera pas réduit en poussière jusqu’à ce que nous soyons dans la Gloire (C’est juste), en sécurité sous Ses ailes. Oh! Combien ces grandes ailes de l’aigle nous emporteront loin d’ici un de ces jours!

63        Eh bien, et nous voyons donc que, dans ce grand jour-là, Dieu était à l’oeuvre, la nation entière prospérait pour devenir une grande chose glorieuse... Oh! Vous savez, cela ne s’est pas arrêté seulement dans cette nation-là, mais cela est allé vers d’autres nations, d’une nation à l’autre.

            A cette époque-là, ils n’avaient pas la télévision. Ils auraient souillé le monde comme ils l’ont fait avec aujourd’hui. Tout le monde reste à la maison le mercredi soir pour suivre Nous aimons Sucy, ou une sorte de chose insensée du genre. Les chrétiens... Cela montre quel genre d’esprit il y a dans les gens, quand ils aiment ce genre de bêtises d’Hollywood, la souillure et la saleté: des gens mariés plusieurs fois, vivant là comme des chiens, et qui viennent là et... cette histoire. Et puis, les gens restent chez eux, s’abstenant de la réunion de prière. Cela montre où se trouve leur coeur. C’est la raison pour laquelle il ne peut pas y avoir de – de réveil. C’est juste.

64        De toute façon, c’est le rôle de votre pasteur. Voyez? Il vous dit cela. Ecoutez. Je vous le dis aussi, afin que vous puissiez connaître ma position. Je le crois aussi. Je crois la même chose. Absolument. Ô Dieu, il nous faut un réveil qui balaie de la chaire jusqu’au concierge, pour secouer cela, un réveil pentecôtiste d’un bleu ciel à l’ancienne mode, envoyé par Dieu, venant des bois, bleu comme le ciel. C’est juste. Pas blanchi à la chaux, mais rendu blanc après un nettoyage... C’est juste. Je ne dis pas qu’il s’agit de parler de la gloire de Dieu, mais que le Dieu de Gloire révèle la gloire de Dieu. C’est – c’est ce qu’il nous faut aujourd’hui dans – dans l’Eglise.

65        Remarquez, ce grand âge de Salomon, comment il a continué: Combien c’était glorieux! D’autres peuples ont commencé à en parler aux autres. A cette époque-là, les gens voyageaient par caravane; ainsi, ils passaient, un groupe de chameaux entraient dans un autre pays. Et ils allaient dans un autre pays et disaient: «Dites donc, je vous assure, cet Israël, vous n’avez jamais rien vu de tel dans votre vie. Ils ont un réveil en cours là-bas; le Dieu de Gloire est au milieu d’eux. Et ils ont pris cet homme qui a un grand don et ils ont fait de lui leur roi. Et Dieu honore tout ce qu’il fait, c’est tout à fait parfait.»

66        Vous savez, cela est finalement arrivé aux extrémités de la terre, à Séba. C’est loin là-bas, là loin au sud du désert du Sahara. Et là-bas, il y avait une petite reine. Vous savez, quelqu’un est passé et lui en a parlé, et elle n’avait simplement pas à patienter jusqu’au passage de la prochaine caravane.

            «Avez-vous appris? Etes-vous passé par la Palestine?»

            «Oui.»

            «Est-ce vrai?»

            «Oh! C’est... Je suis allé et j’ai vu cela. C’est merveilleux.»

            La foi vient de ce qu’on entend la Parole de Dieu. Son petit coeur a commencé à avoir faim. Voyez-vous? Qu’était-ce? La Lumière a brillé sur cette semence, bien qu’elle ne fût pas juive. C’était une païenne, mais elle était prédestinée à la Vie Eternelle. Elle en a entendu parler. D’autres peut-être en avaient entendu parler et n’y avaient pas prêté attention. «Oh! C’est absurde. C’est une bande de saints exaltés.»

            Mais elle a cru cela. Il y avait en elle quelque chose qui a dit: «Ça a l’air très bon.»

67        La fois suivante, une autre caravane est passée: «Etes-vous passés par la Palestine? Racontez-moi.»

            «Oh! Une minute. Je sais ce que vous allez me demander. Ces gens-là sont d’un seul coeur, d’un commun accord, la nation entière. Et Dieu est à l’oeuvre parmi eux. Ils ont là-bas un homme qui a un don de discernement. Vous n’avez jamais rien vu de tel. Dieu est à l’oeuvre au milieu d’eux.»

            Elle ne savait pas ce qu’était le discernement. C’était une païenne. «Que voulez-vous dire par là?»

            «Je veux dire que le Dieu de toute sagesse descend dans un homme et lui révèle les secrets des gens.» Oh! Quelle merveilleuse chose c’était. Son coeur a commencé à avoir faim.

68        Eh bien, elle a rencontré beaucoup d’obstacles. Certainement. Mais sa foi n’en a rencontré aucun. Vous savez, la foi ne rencontre pas d’obstacle. Non. Vous pourriez en rencontrer beaucoup, mais pas votre foi si c’est une foi véritable réellement née de nouveau. Sa foi n’a pas rencontré d’obstacle.

            Eh bien, c’était une païenne. Représentons ici un petit drame pour que les enfants saisissent cela. Le lendemain matin, je la vois se lever, prendre son bain et s’apprêter. Et ses petites servantes l’ont apprêtée. Souvenez-vous, c’est une reine. Et elle se rend au temple pour dire ses prières matinales, et, oh! tout ce qu’elle était censée faire, vous savez; et elle rencontre le saint père, et tous les autres, elle baise probablement ses bagues et ses pieds, ainsi de suite, et fait toute sa religion.

            Et quand elle est arrivée là, elle a dit: «Saint père, je voudrais vous dire quelque chose. Je comprends que là, en Palestine, ils ont un Dieu là-bas qui vit dans un homme, qui se manifeste au travers d’un homme.»

69        «Hum, ma fille...» Voilà votre obstacle. «Eh bien, c’est tout simplement absurde. Ces gens-là sont toujours comme cela, il se passe toujours quelque chose. Il n’y a rien de vrai là-dedans. Au sujet de la traversée de la mer Rouge, et tout ce genre de choses, il n’y a rien de vrai là-dedans, mon enfant. S’il se passait quelque chose de ce genre, ton propre dieu ici le produirait. Ce serait sur ton prêtre.» Voyez? Mais, vous voyez, Dieu a une manière de faire les choses. «Ce serait juste ici dans notre propre organisation. Si une telle chose se produisait, ce serait juste ici.»

            Si je peux entendre cette petite reine, il devrait avoir une bonne réponse à lui donner. Elle lui a peut-être dit: «Eh bien, écoutez. Ma mère a servi dans ce temple. Elle a lu tous vos livres. Elle m’a enseigné tous les livres.» Sa mère lui avait enseigné tous les livres. Sa mère lui avait enseigné tous... «En effet, générations après générations, nous avons vu des statues, des idoles, nous avons entendu des histoires. Mais nous n’avons pas encore vu la moindre action quelconque. Mais on me dit que là-bas, il y a là-bas quelque chose de réel. Il y a quelque chose de réel. Vous pouvez le voir de vos yeux et l’observer agir au travers d’un homme appelé Salomon.»

70        – «Eh bien, écoute ceci, ma fille. Tu es une reine. Tu ne peux pas te mêler à une telle bande de gens. Tu ne peux pas faire cela. Tu ne peux pas te permettre de rabaisser ton prestige.»

             – «Prestige ou pas prestige, quelque chose me dit que je dois aller. Quelqu’un m’a amené un parchemin, et j’ai lu que c’est bien ce qu’est leur Dieu, Jéhovah, et Il réagit Lui-même dans cet homme-là. Or, je n’ai pas encore vu une seule de ces idoles agir; mais on Le voit, Lui, dans un homme.»

             – «Oh! C’est absurde. Eh bien, écoute, ma fille. Si tu fais cela, même si tu es reine, moi, je suis le grand prêtre. Je vais devoir t’excommunier de cette foi loyale que ton arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère et tout, et tous les autres ont tous servi dans ce temple.»

             – «Eh bien, vous feriez mieux d’effacer mon nom du registre à l’instant même, parce que j’y vais.»

71        Vous savez, il y a quelque chose là-dedans. Quand Dieu saisit un coeur humain, il n’y a rien qui va l’arrêter. C’est juste.

            Eh bien, elle est rentrée chez elle. Elle a rencontré beaucoup d’obstacles. Elle a dû d’abord abandonner son église. Puis, elle s’est dit: «Eh bien, que je réfléchisse un peu. Si c’est juste... Eh bien, je prends tout simplement la parole de quelqu’un d’autre. Si c’est juste, je vais amener de l’argent là-bas et soutenir cela. Mais si ce n’est pas juste, je le ramènerai.»

            Eh bien, cela ferait du bien aux pentecôtistes d’entendre un peu cela. Soutenir des émissions de radio qui se moquent de vous (C’est juste), des émissions de radio qui se moquent de vous... et vos propres hommes demandent de l’argent (C’est juste) pour supporter leurs propres programmes. C’est juste.

            Si c’est de Dieu, tenez-vous-en à cela. Si ce n’est pas de Dieu, éloignez-vous-en. «Si Dieu est Dieu, servez-Le», a dit Elie. «S’Il n’est pas Dieu, alors trouvez qui est Dieu et alors servez cela.»

72        Elle a fait charger quelques chameaux de – de grands colis remplis de diamant, d’encens, de myrrhe et autres, et elle les a fait charger. Eh bien, elle avait une bonne philosophie. «Si cela vient de Dieu... J’étudie des livres, qui montrent ce que c’est Dieu. Et si je Le vois réagir dans cet homme, je saurai qu’il est un Dieu qui se soucie de Son peuple et qui vit dans Son peuple. Et je vais m’en rendre compte.»

            Maintenant, souvenez-vous, elle avait un long voyage. Il faut quatre-vingt-dix jours, soit trois mois à dos de chameau à travers le désert brûlant du Sahara (à dos de chameau, pas à bord d’une Cadillac climatisée, là, à dos de chameau) pour se rendre de Séba à Jérusalem. Pensez-y, quatre-vingt-dix jours... Il n’est pas étonnant que Jésus ait dit qu’elle se lèverait dans les derniers jours et condamnerait cette génération. Elle a effectué toute cette distance et a consenti tout ce sacrifice pour entendre la sagesse de Salomon; et les gens ne veulent pas traverser la rue juste ici à Santa Maria. Considérez ce qu’elle a fait. Oh! La Lumière avait brillé sur cette semence-là, et elle était venue à la vie. Peu importe ce que le...

73        Ecoutez, voici autre chose. Rappelez-vous, les enfants d’Esaü habitaient le désert à cette époque-là, et c’étaient des cavaliers très agiles, des brigands. Combien ça aurait été facile, pour ce petit groupe de gardes qu’elle avait, de les tailler carrément en pièces et de s’emparer de tout ce trésor!

            Mais, vous voyez, la foi ne voit aucun obstacle. Peu importe que le mari s’y oppose, que la femme s’y oppose, que ceci s’y oppose, que cela s’y oppose, si vous avez réellement la foi pour votre guérison, vous allez vous y accrocher. Peu importe même que les docteurs disent que cela n’est pas possible, vous y croirez de toute façon. Elle ne connaît pas d’obstacle, tenez-vous-en à cela.

74        Un groupe de petits eunuques l’accompagnaient, sa garde, ainsi que quelques servantes, sur un chameau; ils voyageaient probablement de nuit (Il faisait très chaud dans le désert), et ils se reposaient la journée dans une oasis. Et elle lisait dans ces parchemins ce que Jéhovah avait promis. Elle voulait se rassurer d’avoir lu la Parole et d’avoir vu que ce don était conforme à la Parole.

            Voilà la chose à faire. Vérifiez la chose. Vérifiez ces choses qui se passent aujourd’hui tout autour, et voyez si cela vient du Seigneur. Vérifiez la chose avec la Parole.

75        Vous savez, dans l’Ancien Testament, Dieu avait une façon de faire les choses. Si c’était... Quand un prophète prophétisait, il se présentait devant l’Urim Thummim, le pectoral qui était suspendu dans le temple. Et alors, quand il prophétisait... Et si les lumières surnaturelles brillaient sur l’Urim Thummim, le prophète disait la vérité. Sinon, peu importe combien cela semblait réel, la chose était fausse. Ou le songeur, ou quoi que ce fût, la chose était fausse si l’Urim Thummim ne brillait pas pour montrer que c’était la vérité. Or, quand la sacrificature d’Aaron a pris fin, l’Urim Thummim s’en est allé avec le – le pectoral.

            Mais Dieu a un autre Urim Thummim. C’est la Bible. Puisse Cela briller dans la Bible. Et que les lumières étincellent pour ainsi dire, brillent à travers la Bible. Cela dit: «Dieu l’a promis, et le voici. C’est une promesse», alors, vous savez que vous avez raison. Dieu et Son Urim Thummim: «S’ils ne parlent pas selon la loi et les prophètes, il n’y a point de lumière en eux.» Eh bien, puisse cela être la – la lumière.

76        Elle allait pour se rendre compte. Elle avait lu cela. Pendant toute la journée, elle restait assise sous les arbres, elle lisait ces parchemins de différents prophètes. Et elle examinait pour voir ce qui arriverait quand elle serait arrivée là-bas. Elle est finalement arrivée. Elle est arrivée dans les parvis.

            Maintenant, beaucoup de gens, quand il se produit dans la ville un réveil qui parle de Dieu, un réveil pentecôtiste, certains disent: «Eh bien, je pense que je vais aller écouter les saints exaltés ce soir.» Elle... Ils vont là et ils s’asseyent. Et à la première déclaration qui contrarie leur petite doctrine insignifiante, que celle-ci soit scripturaire ou pas, ils quittent la salle. C’est tout.

77        Elle n’était pas venue avec de telles intentions. Elle a simplement fait décharger ses chameaux et elle a fait dresser les tentes, et elle allait rester là jusqu’à ce qu’elle soit convaincue. Voilà une bonne idée. J’aime cela. Elle avait tous les parchemins. Elle pouvait lire et voir si c’était vrai ou pas. Elle comparait cela avec la Parole que ce Dieu avait prononcée. Cela...

            C’était une femme intelligente. Certainement. Il nous en faut davantage aujourd’hui. Alors, on aurait des femmes mieux habillées, portant une longue chevelure, se tenant loin des shorts et de tout le reste, comme elles sont censées le faire. Au lieu de suivre le modèle de quelqu’un ici à Hollywood, elles suivraient l’exemple de Dieu ici dans la Bible. C’est juste.

78        Alors, la première... Souvenez-vous, soeur, pendant que je parle de ce sujet: Une femme qui s’habille comme l’une de ces saucisses épluchées de Francfort qu’on a ici dans la rue, qui descendent la rue... Savez-vous que Jésus a dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur»?

            Vous direz: «Je suis tout aussi pure qu’une fleur lis.» Vous pourriez l’être vis-à-vis de votre mari ou de votre petit ami, mais si vous vous habillez comme cela, et qu’un pécheur vous regarde comme cela, quand il répondra pour cela au jour du Jugement, avec qui aura-t-il commis cela? Avec vous. Qui en portera la responsabilité? Vous, parce que vous vous êtes exhibée. C’est juste.

79        «Oh! direz-vous, c’est le seul type de robe qu’on fabrique.»

            On fabrique encore des machines à coudre et on vend encore des tissus. Il n’y a pas d’excuses, parce que ce sale esprit de convoitise vient sur les femmes, poussant beaucoup de dames pures dans de telles bêtises et...?... C’est la Parole du Seigneur. Nous devons restaurer cette véritable foi qui a été transmise autrefois au commencement. Nos églises pentecôtistes, des termites en ont rongé la fondation avec une telle absurdité. Certainement. La Bible le dit. C’est une honte et une disgrâce. Autrefois, c’était mal pour elles de faire cela, mais à présent elles ont laissé tomber les barrières.

80        Un vieux comp-... vieux prédicateur méthodiste avait l’habitude de chanter un cantique, disant:

            Nous avons laissé tomber les barrières,

            Nous avons laissé tomber les barrières,

            Nous avons fait des compromis avec le péché.

            Nous avons laissé tomber les barrières,

            Les brebis s’en sont allées.

            Mais comment donc les boucs sont-ils entrés?

            Vous avez laissé tomber les barrières. En voilà la raison: On est retourné à une espèce de dogme. Ensuite, on crie au sujet de l’église romaine et de leurs dogmes; et nous avons cela juste ici dans nos portes de derrière. La marmite ne peut pas se moquer du chaudron. Non, monsieur. Ça, c’est sûr. La Bible est juste là devant nous.

81        C’est une – c’est une abomination. Une femme m’a dit: «Je ne porte pas de shorts.» Elle a dit: «Je porte ces... (Comment appelez-vous cela, ce que l’on tire en quelque sorte?) Des pantalons dame.»

            J’ai dit: «C’est pire que jamais. La Bible déclare que c’est une abomination pour une femme de porter un vêtement d’homme.» C’est une honte.

            Oh! Nos femmes, nos hommes... Et vous hommes qui avez un bréchet plutôt qu’une colonne vertébrale, qui laissez vos femmes fumer et se comporter comme cela, honte à vous! Je n’appelle pas ça un chef de sa maison. J’appelle ça quelqu’un qui est mené par les oreilles quelque part. Honte à vous! Oh! «Le corps entier, a dit Esaïe, est couvert de plaies vives.» Il nous faut un nettoyage de la maison et un réveil du Saint-Esprit, pour la Venue du Seigneur Jésus-Christ, un nettoyage du...?... C’est juste. Vous savez que c’est vrai.

82        Bon, on y va. La petite reine a pris ses colis, les a déposés, a fait dresser ses tentes, et elle allait rester jusqu’à ce qu’elle soit convaincue. Je peux la voir faire son entrée le premier matin. Les trompettes ont retenti, les orgues ont joué, toute la musique a joué, les luths et tout ont résonné. Et ils avaient une grande réunion ce matin-là. Ils se sont réjouis dans le Seigneur, ils louaient le Seigneur pendant que mille trompettes retentissaient à Sa gloire. Et le sacrifice est offert. La fumée monte, et le peuple se prosterne sur le visage et adore. Tout cela était nouveau pour elle.

83        Puis, peu après, le pasteur Salomon est sorti et s’est avancé. Oh! Combien tout le monde l’aimait. Oh! la la! Ne serait-ce pas merveilleux si notre peuple aimait tout simplement le Saint-Esprit quand Il descend comme cela? Nous obéirions simplement et nous serions dans... nous Lui serions si soumis.

            Le pasteur Salomon est sorti très calmement, il s’est incliné devant le peuple. Et le... Eh bien, quoiqu’il fût roi, cependant dans son humilité, dans sa douceur et sa simplicité, il n’a pas prié pour demander de grandes choses, seulement pour avoir de la sagesse afin de conduire Son peuple.

            Et elle a commencé à remarquer la ligne de prière, comme elle se déroulait ce matin-là, et que les secrets des coeurs de gens étaient révélés. J’imagine qu’elle n’a pas fermé l’oeil toute la nuit, lisant ces parchemins. «J’ai vu cela de mes propres yeux. J’ai vu cela de mes propres yeux. J’ai vu cela.»

84        Finalement, son numéro fut appelé. Son tour arriva. Elle s’est approchée devant Salomon. Et la Bible dit qu’il n’y eut rien que Dieu n’a pas révélée. Oh! la la! Son coeur doit... Elle fut tellement ravie, elle s’est retournée et a béni le Dieu de Salomon. Et elle a béni les hommes qui étaient avec lui. Elle a dit: «Heureux vous qui êtes ici et dont les yeux contemplent cette gloire jour après jour.» Amen! Il n’est pas étonnant que Jésus ait dit qu’elle se lèverait au jour du Jugement et condamnerait cette génération-là, parce qu’il y aurait là plus que Salomon. C’est juste.

85        Frère, soeur, que s’est-il passé? Elle a vu quelque chose de réel pour la première fois dans sa vie. (Nous devrions avoir plus de temps, mais nous devons terminer à l’instant même.) Elle a vu quelque chose de réel pour la première fois. C’était quelque chose d’authentique, ce n’était pas une mise en scène. Elle a vu quelque chose qui venait de Dieu. Cet homme ne pouvait pas avoir cette sagesse par lui-même. Il connaissait les secrets et les révélait. Un don. Il était un prophète, et il – il pouvait comprendre et dire la chose.

            Et voici Jésus, le Fils de Dieu oint se tenant là, qui était plus que Salomon, et les gens ont appelé cela l’esprit du diable. «C’est un diseur de bonne aventure.»

            Il a dit: «Cette reine se lèvera au Jugement avec cette génération et la condamnera.»

86        Or, si elle va se lever et condamner cette génération-là, à combien plus forte raison condamnera-t-elle cette génération-ci, après deux mille ans d’Evangile et de durs labeurs, avec des oeuvres du Saint-Esprit dans les églises pour confirmer cela, avec la Bible imprimée et tout le reste devant nous? Et nous voyons Ses oeuvres s’accomplir et, malgré cela, nous nous tenons là comme si nous étions une meule de foin quelque part. Oh! La petite reine... Je vais terminer en disant ceci. Elle avait vu quelque chose de réel.

            Maintenant, écoutez, juste avant que nous n’arrêtions et ne formions la ligne de prière; j’aimerais dire ceci: J’aime chasser, comme vous le savez. Je vous ai parlé du fusil. Il me vient à l’esprit une petite histoire que j’aimerais vous raconter, juste avant de terminer.

87        Je possédais, avant d’entrer dans l’oeuvre missionnaire, je possédais une boite de levure. J’y économisais des pièces de cinq centimes et tout. Quand je – j’étais garde-chasse, je travaillais et j’étais pasteur d’une église baptiste, le Tabernacle Baptiste de Jeffersonville, dix-sept ans durant, sans un seul sous de salaire. Je n’ai jamais perçu de salaire, je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie. J’y déposais donc mes pièces de cinq centimes, quand on me payait, et j’y gardais de l’argent pour faire une partie de chasse une fois l’an.

            Et j’avais l’habitude de chasser dans les bois du Nord en compagnie de quelques amis, là-bas. Et un bon chasseur, un ami avec qui je chassais, s’appelait Caul, Bert Call: un brave gars, il était aussi mi-Indien. Et il – il était un bon chasseur. J’aimais chasser avec lui parce qu’on n’avait jamais besoin de le chercher. Il savait où il se trouvait. Et c’était un bon tireur (Oh! la la!), un tireur d’élite, mais c’était l’homme le plus méchant que j’aie jamais rencontré dans ma vie. Cet homme était vraiment méchant. Il avait des yeux de lézard, et ils étaient tirés, vous savez, comme cela.

88        Et il avait l’habitude d’abattre les petits faons juste pour m’indisposer. Et il abattait... Vous savez ce que c’est qu’un faon. C’est le petit de la biche. Et il abattait ces biches, la mère biche et les faons, et tout. Eh bien, il n’y a pas de problème, si la loi... Eh bien, je ne suis pas... Vous frères qui faites la chasse, je ne condamne pas le fait de tuer un faon. C’est en ordre, si la loi déclare que vous pouvez l’abattre. Mais les abattre juste pour le plaisir, c’est mal. C’est un meurtre. A mon avis, c’est un meurtre (C’est juste) de les tuer juste pour tuer. Eh bien, ce n’est pas parce que c’était un faon...

            Eh bien, Abraham a tué un veau et Dieu en a mangé. Ce n’est donc pas le problème de sexe, ou de – ou de taille; mais juste les tuer par cruauté. C’est ce que faisait Bert, juste – juste par méchanceté, pour m’indisposer. Il abattait ces petits et il les regardait tomber, juste pour s’amuser.

89        Et je... Une année, je suis monté là-bas. C’était un peu en retard, et je suis monté. Et Bert, nous... Cela faisait deux jours qu’il m’attendait. Je vous ai dit que j’étais toujours en retard, et même dans mes parties de chasse. Donc, il... j’étais en retard.

            Il a dit: «Où étais-tu, prédicateur?»

            J’ai dit: «Je n’arrivais pas à me libérer du travail, Bert.» Nous étions juste à la saison des cailles. J’ai dit: «Je n’arrivais pas à me libérer du travail.»

            Il a dit: «Eh bien, on est en retard.» Il a dit: «Cela fait maintenant plusieurs jours que je chasse ici, a-t-il dit; ces petits cariacous sont comme Houdini, le spécialiste de l’évasion. Ils disparaissent juste en une seconde.» Et il a dit...

            J’ai dit: «Eh bien, on va essayer. Nous savons où nous sommes. Il nous reste maintenant environ dix jours. On va en avoir un.»

90        Nous sommes donc partis ce matin-là, et il a dit: «J’aimerais te montrer quelque chose, prédicateur. Tu n’as jamais rien vu de pareil.»

            J’ai dit: «Qu’est-ce, Bert?»

            Il a plongé la main dans sa poche, et il en a fait sortir un petit sifflet, et il a soufflé dedans, il a sifflé. Et cela résonnait exactement comme un petit faon criant après sa maman.

            Et j’ai dit: «Eh bien, Bert, ne sois pas cruel à ce point-là!»

            Et il a dit: «Oh! Tu es comme les autres prédicateurs. Tu es trop peureux pour être un chasseur.» Il a dit: «Ressaisis-toi, mon ami.»

            Et j’ai dit: «Bert, ce – ce n’est pas là être peureux. C’est juste – c’est juste agir avec bon sens.» J’ai dit: «Ne fais pas une telle chose, Bert.»

            Il a dit: «Oh! Allons donc, Billy. Qu’est-ce qui te prend!»

91        Nous amenions toujours du chocolat. Le chocolat est mieux que le café, parce que ça stimule. Parfois, vous vous perdez dans les bois, vous devez peut-être rester dehors toute la nuit. Et vous feriez mieux d’avoir un peu de chocolat avec vous ou quelque chose comme ça pour vous garder au chaud toute la nuit, si vous ne trouvez pas quelque chose de sec pour allumer un feu.

            Nous avons donc chassé jusque vers onze heures, et nous n’avons pas vu la moindre trace ou le moindre signe. Il y avait environ quatre, six pouces [10, 15 cm] de neige sur le sol, c’est un temps favorable pour suivre les traces, il n’y avait de signe nulle part... La nuit, c’était le clair de lune, bien entendu, et ces cerfs se nourrissent la nuit... Mais nous ne pouvions pas trouver la moindre trace. Et j’ai dit: «Eh bien, ça va être vraiment pénible.»

92        Nous avons continué à marcher, il était environ onze heures et, tout à coup, il a en quelque sorte... Il est arrivé dans une clairière d’environ deux fois la dimension de cette salle-ci. Bert s’est un peu baissé, et il a plongé sa main dans son manteau, et je me suis dit: «Eh bien, il va... nous allons manger un peu le repas, et peut-être nous séparer, et lui va prendre une direction et moi, l’autre, et nous enfoncer dans les bois. Ce soir, vers 9 ou 10 heures, nous serons de retour au camp.»

            Il s’est donc baissé là, il a fait sortir ce petit sifflet, et j’ai dit... Eh bien, je pensais qu’il allait prendre son repas de midi, mais il a fait sortir ce petit sifflet. Et il l’a porté à sa bouche, et il a fait entendre ce petit cri comme celui d’un petit faon qui bêle après sa maman, vous savez, comme cela. Et alors, il a levé les yeux vers moi.

93        Et j’ai remarqué juste en face de cette petite clairière, là, une très grande et belle biche qui s’est levée. Vous voyez, elle était cachée, mais lorsqu’elle a entendu le cri de ce petit, elle était une mère. L’instinct en elle s’est réveillé. Or, d’ordinaire, elle n’aurait pas fait cela à ce moment-là de la journée. Mais je voyais ces grandes oreilles comme cela, et ces grands yeux bruns cherchant tout autour. Qu’était-ce? Un petit et une mère. Et Bert m’a regardé, et ces yeux de lézards se sont levés vers moi.

            Je me suis dit: «Bert, tu ne vas pas faire ça. Tu ne vas pas faire ça.»

            Il a dit: «Chut...» Et il a de nouveau pris ce sifflet, et il a sifflé de nouveau. Et la biche s’est carrément avancée jusque dans cette clairière. Oh! la la! C’est inhabituel. Et je l’ai encore vu lever les yeux, tirer ce levier, et introduire cette grosse balle de 180 grains [11,7 g] dans ce calibre 30-06. Un tireur d’élite!

94        Je l’ai vu braquer comme ceci, vous savez. Et je me suis dit: «Oh! Oh! Juste encore une seconde, et il va faire sauter le coeur de cette mère, ce coeur loyal (Voyez?), avec cette grosse balle en forme de champignon de 180 grains qui va traverser ce coeur loyal. Une mère qui cherche son petit, comment peux-tu être si perfide?»

            Elle a tapé du pied lorsque le – le loquet de ce fusil a été retiré. Vous savez comment ça se passe dans un modèle 70, lorsqu’on baisse le loquet; cela produit un petit bruit. Elle s’est retournée. Elle a vu le chasseur. Eh bien, d’habitude elle est effrayée, comme on dit, et se serait enfuie comme cela. Mais pas elle. Elle était bien en face de la mort, mais son bébé était dans le besoin. Elle était loyale. Elle n’était pas une hypocrite. Elle n’imitait rien. Elle ne faisait pas semblant; elle était une mère. Il y avait en elle quelque chose qui faisait d’elle une mère.

            Et je me suis dit: «Ô Dieu, voilà une leçon. ‘Une mère pourrait abandonner son enfant qu’elle allaite, mais Moi, Je ne t’abandonnerai jamais. Ton nom est gravé sur les paumes de Mes mains.’»

95        Je me suis dit: «Bert, certainement que tu ne peux pas faire ça.» J’étais derrière un buisson par rapport à la biche, mais je regardais à travers – à travers la neige qui était suspendue au petit épicéa et je regardais. Et j’ai vu ce fusil se lever là. Et (Oh! la la!) quel – quel excellent tireur il était!

            Je ne pouvais pas regarder cela. Je me suis dit: «Cette mère loyale...» Je me suis dit: «Combien c’est réel.» Elle s’avançait là, face à cela. Et ces oreilles, ce nez, elle avait aperçu ce chasseur qui se tenait là; mais ça ne changeait rien pour elle. Elle était prête à affronter la mort. Pourquoi? Ce bébé pleurait. Et elle cherchait à le trouver. Elle était une mère. Il y avait en elle quelque chose qui faisait d’elle une mère, au-dedans d’elle. Elle était née une mère, et elle cherchait ce bébé. Elle ne faisait pas cas du danger. Cela ne changeait rien du tout. Elle cherchait ce bébé.

96        J’ai détourné la tête. Je ne pouvais pas regarder cela. J’ai détourné la tête. J’ai dit: «Père céleste, aie pitié de Bert. Ne le laisse pas faire cela, ô Dieu. Cette précieuse mère se tient là, ce coeur loyal battant là, cherchant son bébé... Ne le laisse pas faire cela, Père.» Et je suis resté là, priant en moi-même. J’écoutais pour entendre à tout moment ce fusil détonner. Mais le coup de fusil ne partait pas.

            Au bout d’une minute pleine ou deux, je me suis retourné, et le canon du fusil tremblait comme ceci. Et il a levé les yeux vers moi, et d’abondantes larmes coulaient de ses yeux. Il m’a regardé, et ses lèvres tremblaient. Il a jeté le fusil sur cet amoncellement de neige. Il a dit: «Billy, j’en ai marre de cela.» Il m’a saisi par les jambes de mon pantalon, et il a dit: «Conduis-moi à ce Jésus dont tu parles.» Il est diacre – il est diacre dans une église baptiste.

97        Quel est le problème? Qu’était-ce? Il avait vu quelque chose de réel. Il avait vu quelque chose qui n’était pas du fabriqué. Il avait vu quelque chose de réel, une vraie mère, quelque chose qui est à l’intérieur, au point qu’elle n’avait pas peur de la mort. Elle n’avait peur de rien, parce qu’elle était une mère. Son bébé était dans le besoin. Ô Dieu, fais de moi un chrétien pour que j’aime mon Seigneur. Fais de moi un chrétien, comme cette mère était une mère.

            Pendant que nos têtes sont dans la position où elles sont maintenant, avec nos yeux tournés vers Dieu, combien aimeraient être ce genre de chrétien, être autant chrétien que cette biche était une mère? Voudriez-vous bien dire: «Ô Dieu, sois...»

98        Inclinons la tête. Père céleste, je pense que je me souviendrai longtemps de cette histoire. Je me souviens sentant ces mains de Bert, alors qu’il tenait la jambe de mon pantalon, me tirant, et les larmes coulant sur cette neige blanche. L’expression de son visage avait changé. Il avait vu quelque chose de réel. Il voulait être chrétien. Et là, sur cet amoncellement de neige ce jour-là, le coeur de pierre d’un homme cruel fut fondu, parce qu’il avait vu quelque chose de réel.

            La reine de Séba avait vu quelque chose de réel. Elle était convaincue. La femme au puits, elle avait vu quelque chose de réel. Elle a dit: «Seigneur, je vois que Tu es Prophète. Nous savons que le Messie vient.» Elle avait vu quelque chose de réel.

            Philippe avait vu quelque chose de réel. Bartimée avait vu quelque chose de réel quand ses yeux furent ouverts, un Homme qui a pu ouvrir ses yeux aveugles.

99        Ô Dieu, puissions-nous voir Jésus ce soir, voir Sa puissance qui change nos vies de celles de pécheurs en celles de chrétiens, de celles d’incroyants, de douteurs, de sceptiques en celles d’authentiques et purs chrétiens.

            Bénis chaque coeur qui est sous ces mains levées. Puissent-ils n’avoir aucun repos. Puissent-ils, eux aussi, être sur cet amoncellement de neige froide, jusqu’à réaliser que Dieu a fait d’eux de véritables chrétiens dans leurs coeurs, pour aimer Dieu devant la mort, devant n’importe quoi: Christ avant tout, l’appel de Dieu et Sa Parole. Accorde-le, Père céleste.

            Nous allons attendre maintenant, et placer notre confiance en Toi jusqu’à ce que cet appel à l’autel soit terminé, et que Tu Te sois rendu tellement réel à nous que nous pourrons partir d’ici ce soir comme la reine de Séba rentrant dans son pays. Elle était convaincue qu’il y avait quelque chose de réel. Bert, en revenant des bois, il y avait quelque chose de réel. Pierre n’avait plus besoin de ses filets. Il avait vu quelque chose de réel. Ô Dieu, accorde ce soir que nous voyions nous aussi le Réel et que nous nous rendions compte que c’est Christ au milieu de nous. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

100      Chaque fois que je pense à cette vieille – cette vieille petite histoire là de cette mère biche... Je ne sais pas ce qu’elle est devenue. Bert s’est mis à crier à tue-tête. J’ai levé les yeux. Ces yeux de lézard étaient changés en une douce expression. Ses lèvres tremblaient; ses bras étaient autour de mes jambes. Il a dit: «Billy, conduis-moi à ce Jésus.»

            Voyez-vous, même si les églises et tout ce qu’il avait visité étaient restés silencieux, les pierres étaient capables de crier. La vie de cette mère biche avait crié qu’elle... Il y avait quelque chose d’authentique, quelque chose qui n’était pas juste de l’éclat ecclésiastique. C’était quelque chose qui était devenu réel, qui n’avait pas peur, qui était authentique.

            Puisse Dieu accorder ce soir que mon Seigneur et Sauveur Jésus-Christ se rende si réel à vous que vous verrez la chose réelle, que vous deviendrez Son disciple et que vous serez guéri de votre maladie.

101      Je crois que nous avons commencé à partir de A numéro 1 hier soir, qu’on a appelé un groupe. Je ne sais pas. Je pense qu’il y a un bon nombre qui manquait, que nous n’avons pas pris. Commençons ce soir à partir de quelque part ailleurs.

            Commençons à partir de 50, A-50. Qui a cela? Carte de prière A-50. Eh bien, peut-être qu’elle n’est pas là non plus. Alors, dans ce cas, nous allons commencer à partir de quelque part ailleurs. S’il vous plaît? Je m’excuse, madame. Venez carrément par ici. A-50, A-51? Juste ici. 52, qui a la carte de prière 52? Voulez-vous venir ici, si vous le pouvez. Sinon, on va vous transporter. 53, levez la main. 53? Devant moi? 53? Très bien. 54, qui a 54? Vous monsieur? 55, quelqu’un qui a la carte de prière 55. Voulez-vous vous lever? Est-ce... Non. 55? [Frère Branham tousse. – N.D.E.] Excusez-moi. 55?

            Eh bien, nous allons devoir nous dépêcher. Nous serons encore en retard. 55? Dites-le en espagnol, quelqu’un qui sait parler espagnol. [Quelqu’un dit 55 en espagnol. – N.D.E.] 55... La personne est peut-être sortie. C’est exact? Si elle entre, souvenez-vous, pendant ce temps, elle peut entrer dans la ligne. 56, 57? Très bien, merci. 58, 59, 60, 60, 60?

102      La raison pour laquelle nous faisons ceci, c’est pour que les gens ne se précipitent pas, pour qu’ils ne s’entassent pas les uns sur les autres. 60 n’est pas là? Oh! Oui. 60? Très bien. 61, 62? C’est bien. 62, levez la main pour que nous puissions vous voir. Voyez? 62, 63, 64, 65? C’est juste. C’est comme ça qu’il faut faire. 65? Prenez votre carte, et donnez-la à l’huissier, ou au... ou à Billy, ou à l’un d’eux là-bas. 65, 65, 66. Bien, ok.

            Je vous prie de ne pas prendre les cartes, à moins que vous vouliez... Si vous êtes... Voyez-vous, vous – vous éliminez quelqu’un d’autre, quelqu’un est venu... Peut-être que j’ai prêché un peu longtemps, et les gens deviennent... ont dû rentrer chez eux. C’est peut-être ma faute. Pardonnez-moi. Peut-être que j’ai prêché trop longtemps. Très bien.

103      Maintenant, combien n’ont pas de cartes de prière et veulent que le Seigneur les guérisse, et croient qu’Il va les guérir? Levez la main. Très bien. Ayez la foi maintenant. Ne doutez pas; ayez la foi. Souvenez-vous qu’il y avait une fois une petite femme qui toucha le bord de Son vêtement, et elle n’avait pas non plus de carte de prière. Mais Il a cherché du regard jusqu’à ce qu’Il l’ait trouvée.

            Combien étaient ici hier soir? Faites voir la main. Eh bien, je pense que vous étiez tous là. Vous avez compris ce qui s’est passé.

            Maintenant, voulez-vous vous tenir debout un moment, madame? Bon, je suppose que vous et moi, nous sommes des inconnus. Nous sommes nés probablement à des endroits distants de plusieurs kilomètres et avec plusieurs années d’intervalle. Vous n’êtes qu’une jeune fille, et – et moi un homme d’âge moyen. C’est la première fois de nous rencontrer, je suppose. Nous... Vous étiez à l’une de mes réunions lorsque vous étiez plus jeune. Et était-ce ici en Californie? Où? Dans l’Oregon. Peut-être au début de mon ministère?

104      Eh bien, cela... Je ne vous connais pas, bien sûr. Juste... Vous m’aviez juste vu. Depuis lors, j’ai vu des millions de gens, et j’ai été... De toute façon, je ne me souviens jamais de quelqu’un comme cela. Au fait, je ne pourrais pas savoir ce que vous aviez comme problème, ou... Voyons si le Seigneur me dira ce qui cloche donc chez vous; laissons tout simplement tout le reste, juste ce qui cloche. Cela vous convaincra-t-il que – que... Vous saurez si je vous dis la vérité ou pas, n’est-ce pas? Cela convaincrait-il l’assistance? Croirez-vous que vous avez vu quelque chose de réel?

            Voici une jeune fille; tous deux... Maintenant, je ne sais pas ce qui cloche chez elle, elle le sait; en effet, ce n’est qu’une demoiselle qui se tient là. Quelqu’un... Le garçon vient et il distribue ces cartes de prière. Et les gens sont là avec – avec la carte de prière, ou sans carte de prière, peu importe. Ils ont juste la foi. C’est tout ce qu’il vous faut.

            Et nous voici, et il y a quelque chose qui cloche chez la jeune fille. Si c’est le cas, si donc le Saint-Esprit le révèle, si ce n’est pas exactement la même chose pour laquelle Jésus a condamné cette génération-là... C’est exactement cela. Et la même chose qu’Il a promise, comme hier soir, pour cette génération-ci; et Il a dit que parler contre cela serait le blasphème contre le Saint-Esprit, et que cela ne serait jamais pardonné à une personne...

105      Eh bien, tenez. Maintenant, quelque chose doit se produire. Voici de quelle manière nous pouvons dire... Dans un voyage, je – j’ai été reçu un après-midi en Inde dans le temple des Jaïns, où dix-sept différentes religions étaient représentées, chacune d’elles était opposée au christianisme, chacune d’elles: Bouddha, les mahométans, eux tous, ils y sont opposés. Les sikhs, les jaïns, et que sais-je encore, étaient là, et ils étaient tous opposés au christianisme.

            Mais chaque religion du monde est fausse à l’exception du christianisme. Chaque fondateur est mort. Bouddha est mort il y a environ deux mille trois cents ans. Mahomet est mort après Christ. Nous – nous voyons donc que tous ces fondateurs sont morts. Confucius avec sa philosophie, et tous les différents fondateurs, ils sont morts. Leurs fondateurs sont morts. Mais Christ est mort, et Il est ressuscité, Il est vivant aux siècles des siècles.

106      Notre religion manifeste l’Homme qui l’a fondée, le christianisme, et Il est ici avec nous. Rien ne peut Le tuer. Il est vivant aux siècles des siècles, et Il a dit: «Les oeuvres que Je fais... Si vous demeurez en Moi et que Ma Parole demeure en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. Celui qui croit en Moi fera aussi les oeuvres que Je fais.»

            Eh bien, si Christ se tenait ici ce soir, vêtu de ce complet qu’Il m’a donné, s’Il se tenait ici et que la femme malade, si – s’Il... Pourrait-Il la guérir? Eh bien, faites bien attention maintenant avant de dire amen. Pourrait-Il la guérir? Pas du tout. Il dirait qu’Il l’a déjà fait. Est-ce juste? Certainement. «Mon enfant, dirait-Il, Je l’ai déjà fait. Tu as été guérie par Mes meurtrissures. Ne crois-tu pas cela?» Voyez-vous? C’est déjà fait. Voyez-vous?

107      Il ne la guérirait pas. Il l’a déjà fait. Il pourrait faire quelque chose pour lui confirmer que c’était Lui. Voyez-vous? Il le ferait de la même façon qu’Il l’a fait là-bas autrefois pour prouver que c’était Lui. Est-ce juste? Eh bien, comment l’a-t-Il prouvé? Nous avons vu cela hier soir. J’ai contourné cela ce soir pour parler de Salomon. Mais maintenant, demain soir peut-être nous pouvons encore aborder cela.

            Maintenant, remarquez. Il le ferait de la même façon, parce qu’Il ne peut pas prendre une autre décision. Il a déjà pris la décision, c’est la décision finale de Dieu. Ce que Dieu dit une fois, Il s’en tient à cela pour toujours. C’est pourquoi vous pouvez croire la Parole. Elle ne change jamais.

108      Maintenant, si le Saint-Esprit venait sur moi et... C’est juste un don. Je ne peux pas faire agir cela. Cela a... cela... Ce n’est pas moi qui fait agir cela, c’est Cela qui me fait agir. Voyez-vous? Et c’est votre foi qui devra le faire. Voyez-vous? Je... Peu importe ce qu’Il fait avec moi, il faut votre foi pour produire cela. C’est comme Il l’a dit à la femme: «Ta foi t’a sauvée.» Voyez-vous? C’est – c’est Sa méthode de le faire. C’est la manière... Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, et c’est la manière dont Il – Il agit, juste de la même façon. Il ne peut pas changer. Il est Dieu à jamais.

109      Et maintenant, la seule manière... S’Il devait vous dire ce... Maintenant, si je venais et disais... Si vous disiez: «Frère Branham, je suis malade.» Je dirais: «Très bien. Approchez (je vous imposerai les mains), gloire à Dieu. La Bible dit: ‘Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru. Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.’» Ce serait en ordre.

            Peut-être, comme frère Roberts, ou l’un de ces gens qui possèdent cette vraie foi tenace, je saisirais la chose... C’est frère Roberts. Je ne peux pas prendre sa place; il ne peut pas prendre la mienne. Voyez-vous? Nous sommes deux ministres différents, deux dons différents. Voyez-vous?

            Mais si je vous disais: «Oui, vous êtes malade. Je vais vous imposer les mains, et vous serez guéri», eh bien, si vous le croyez, vous serez guéri. Mais si quelque chose se tenait ici et vous révélait ce qui cloche (Voyez-vous?), ce qui a été, et ce qui sera, alors vous... c’est difficile de douter de cela, n’est-ce pas? Vous avez quelque chose à quoi vous accrocher. C’est juste.

110      Maintenant, vous devez passer par une intervention chirurgicale. C’est juste. Et c’est une tumeur. Croyez-vous qu’il peut me dire où se trouve la tumeur? Cela vous aidera-t-il? C’est à l’estomac. Croyez-vous que vous ne devrez pas passer par cette intervention chirurgicale, et que cela sera parti? Alors, ne doutez pas du tout de cela. C’est terminé, au Nom du Seigneur Jésus. Si tu peux croire...

            Maintenant, allez demander à la jeune dame: tout ce qui lui a été dit, demandez-lui si elle me connaissait, ou quoi que ce soit à ce sujet, demandez ce qui lui a été dit; vérifiez si c’est vrai ou pas. Voyez-vous? Eh bien, si elle garde toujours... Quoi que ce soit qui clochait chez elle, si elle garde cette foi qui... J’ai vu cette Lumière descendre juste au-dessus d’elle, et l’ombre noire qui était suspendue là s’en est allée. Voyez-vous?

            Eh bien, si elle garde toujours cette foi et qu’elle ne la perde pas, elle sera guérie. Sinon, alors quelque chose d’autre arrivera forcément. Voyez-vous? Eh bien, je ne – je ne suis pas le Guérisseur. C’est Dieu qui est le guérisseur, et votre foi dans ce que Dieu a déjà fait pour vous. Voyez-vous?

111      Bonsoir. Eh bien, nous sommes des inconnus l’un pour l’autre. Dieu nous connaît tous les deux. Mais croyez-vous que Dieu peut me révéler quelque chose en rapport – en rapport avec votre vie, qui... quelque chose comme ce fut avec la femme qui venait d’être ici? Cela... Voici encore un cas, juste comme notre Seigneur qui a rencontré la femme au puits, deux personnes, un homme et une femme se sont rencontrés pour la première fois de leur vie. Et voici de nouveau la chose, un homme et une femme se rencontrent pour la première fois de leur vie. Et étant des inconnus l’un pour l’autre, si – si donc il y a quelque chose au monde que je pourrais faire pour vous aider, et que je ne le fasse pas, ce ne serait pas convenable de me tenir ici derrière cette Bible, si je pouvais vous aider et que je ne le fasse pas. Voyez-vous, je ne pourrais pas me dire un serviteur de Christ.

112      Et si... Vous pourriez être tellement malade que les médecins vous ont abandonnée. Vous pourriez être... vous vous tenir là pour quelqu’un d’autre. Ça peut être un problème financier; ça peut être des problèmes familiaux. Je – je ne sais pas. Vous êtes juste quelqu’un qui se tient là. Mais Lui sait. Et s’Il me le révèle, cela vous aiderait-il? Très bien. Regardez-moi alors.

            Maintenant, la raison pour laquelle je dis cela, Pierre et Jean ont dit à la porte... La raison pour laquelle j’ai dit cela, j’ai senti cela venir. Vous voyez? Vous voyez? C’est comme Pierre et Jean ont dit à la porte: «Regarde-nous. (Voyez-vous?) Regarde-nous.» Et ils l’ont regardé attentivement comme s’ils... Oui, il y a quelque chose en rapport avec le sang. Je vois la femme vomir du sang. C’est une rupture dans... du foie, et – et des vaisseaux sanguins, et cela se remplit à l’intérieur de vous, et vous devez cracher cela. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Croyez-vous que Dieu peut vous guérir de cela?

113      L’Esprit même qui est ici... Vous savez qu’il y a Quelque Chose qui m’oint pour vous parler. Vous savez si c’est la vérité ou pas. Croyez-vous alors que – que je suis un croyant? Croyez-vous que c’est Dieu? Cela doit provenir d’une certaine source. Croyez-vous que c’est Dieu? Alors, approchez, et laissez-moi vous imposer les mains.

            Maintenant, Père, c’est une question de vie ou de mort. Que l’Esprit de vie guérisse la femme au Nom de Jésus-Christ. Amen. Ne doutez pas de cela. Partez simplement en croyant de tout votre coeur.

114      Bonsoir. Nous sommes des inconnus l’un pour l’autre, je suppose. Je ne vous connais pas. Maintenant, il se passe quelque chose. Quelqu’un ici, qui semble différent de cette femme, est en train de prier... une très grande foi... Cela ne cesse de venir entre moi et la femme. Ça semble être une autre personne. Je vais voir dans une minute. Quelqu’un est en train de toucher... Elle est juste dans la ligne avec la femme, juste derrière elle. Il y a là l’hypertension, la dame aux cheveux gris, vêtue de quelque chose de blanc, elle est assise là et prie au sujet de l’hypertension. Levez la main, si c’est vrai. Croyez-vous en Dieu? Très bien. Alors, l’hypertension va vous quitter. Une autre personne se tenait entre moi et la femme. Elle était dans la ligne avec elle. Elle avait...

115      Maintenant, je désire que vous me croyiez vraiment de tout votre coeur. Pendant que je vous parle pour voir ce qu’Il va me dire. Ce que... Vous dites: «Que faites-vous, Frère Branham?»

            Je suis en train de contacter votre esprit, comme Il l’a fait avec la femme au puits. Il a dit: «Apporte-Moi à boire», et Il s’est mis à parler de la religion et de tout, de l’adoration, du lieu où boire et ainsi de suite. Mais Dieu demeure à jamais Dieu. Vous souffrez. Une chose, vous êtes extrêmement nerveuse, faible. C’est juste. Votre faiblesse se manifeste surtout l’après-midi, juste après que vous avez fait votre travail, au coucher du soleil, ou quelque chose comme cela. Vous devenez extrêmement faible. C’est vrai.

            Autre chose, vous avez une grosseur au sujet de laquelle vous priez, cette grosseur est dans votre dos. Et si vous croyez que Dieu va guérir cela... Croyez-vous qu’Il va le faire? Vous avez subi une intervention chirurgicale pour une tumeur. C’est juste. Votre mari a connu une attaque. C’est juste.

            Pauline, croyez-vous que Dieu va vous rétablir? Madame Pauline Capps, partez en croyant de tout votre coeur, et Dieu va vous rétablir.

            Ne doutez pas. Ayez la foi. Croyez de tout votre coeur.

116      Croyez-vous? Jésus regardait l’assistance et Il connaissait les pensées des gens (Est-ce juste?), Il connaissait leurs pensées. Maintenant, la Parole de Dieu (Hébreux 4) est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants; Elle discerne les pensées du coeur. Est-ce juste? Et Jésus était la Parole. Croyez-vous cela? Et Il est la Parole; et la Bible, c’est Jésus sous – sous forme imprimée. Et il faut que Son Esprit vivifie ces Paroles et Les rende de nouveau vivantes. Croyez-vous cela? Maintenant, si vous croyez tous cela et si vous êtes tout autant convaincus par l’évidence que Dieu a promis cela...

117      Votre femme a des ennuis. Je ne la connais pas. Je ne l’ai jamais vue de ma vie. Elle est plutôt de forte corpulence, c’est juste. Elle souffre de faiblesses et tout, mais son problème principal, c’est la ménopause. Le retour d’âge l’a rendue nerveuse. C’est juste. Croyez simplement, et ça ira bien, soeur, tous vos ennuis s’en iront.

            Dieu au Ciel sait que je n’ai jamais vu cette femme de ma vie. Mais voici que cette femme était ici, debout ici. Je savais que cela devait être sa femme, parce que je l’ai vu dans la maison avec elle. Maintenant, il sait cela. Ayez simplement la foi. Maintenant, ne permettez à personne de venir vous bourrer les oreilles avec n’importe quoi, frère. Croyez maintenant de tout votre coeur. Demandez-lui si je l’ai déjà rencontrée ou si je la connaissais. Absolument pas. Je ne l’ai jamais vue de ma vie, et Dieu au Ciel est mon Juge, et ceci, c’est Sa Bible. Mais comment donc la femme ici présente peut-elle se tenir à côté de cet homme ici... et les voir marcher dans la maison ensemble? Voyez-vous? Ça doit être sa femme. J’ai simplement attendu d’être sûr avant de le dire, parce que... Parfois, le péché est dénoncé de la même manière. Voyez-vous? Mais j’ai vu que c’était en fait sa femme.

118      Bonsoir. Je suis désolé. Il m’est ar-... arrivé de me tourner là et j’ai vu une femme debout à côté de cet homme, et je – j’ai simplement dû... je dois faire juste ce qu’Il me dit. Vous voyez, ce que... Quelque chose de réel, quelque chose à quoi s’en tenir. Maintenant, vous souffrez, oui, soeur, de maux de tête, vous avez vraiment de violents maux de tête. Vous avez un fardeau sur le coeur, et c’est pour un jeune homme. C’est votre fils, et il est rétrograde et il a une infection. Si c’est vrai, levez la main. Croyez maintenant de tout votre coeur, et puisse le Seigneur Dieu vous accorder votre requête. Ne doutez pas.

            Je désire simplement vous imposer les mains tandis que vous passez. Que Dieu vous bénisse tous les deux.

119      Je défie votre foi. Je la défie au Nom du Seigneur Jésus. Croyez que le véritable Christ, le Fils de Dieu, n’est pas mort, mais qu’Il est parmi nous ce soir.

            Savez-vous quel est le problème de l’église pentecôtiste? C’est ceci: Elle a vu trop de choses. C’est juste. Une fois, un vieux... un poète se rendait à la mer, en Angleterre. Il avait écrit sur le thème de la mer, ce qu’il avait lu dans les livres. Il pensait... Il est allé là, et il était tellement ravi parce qu’il allait... (Je dis ceci pour essayer de me dégager de ce... Trop d’onction m’affaiblit beaucoup; je sors simplement de cela.) Et ainsi, il se rendait à la mer pour... Et il a rencontré un vieux loup de mer (Vous comprenez ce que je veux dire), un marin qui revenait de la mer. Et ce dernier a dit: «Où vas-tu?»

120      L’autre a dit: «Oh! Je...» Le poète a dit: «Je vais à la mer. J’ai lu au sujet de la mer, et j’ai écrit sur le thème de la mer; j’en ai parlé. Mais je ne l’ai jamais vue. Oh! Je veux sentir l’odeur de l’eau salée. Je veux voir ses belles vagues écumantes déferler et voir le reflet du ciel bleu, entendre le cri des mouettes.»

            Et le vieux loup de mer a tourné sa pipe à quelques reprises, il a craché, il a dit: «Je suis né dessus il y a soixante ans, et je n’y vois rien d’émouvant.» Il a craché, et il s’en est allé. Pourquoi? Pourquoi cela n’était-il pas émouvant pour lui? Il l’avait tellement vue que c’était devenu une chose ordinaire. Et voilà votre problème, vous les pentecôtistes. Vous avez vu tellement de choses au sujet du Saint-Esprit que cela est devenu ordinaire pour vous. Une seule chose comme cela pousserait trente ou quarante mille païens à prier aussitôt en Afrique. C’est juste. Une seule chose...

121      Je vais vous raconter ce qui est arrivé un soir. Juste une petite chose était arrivée. J’ai vu – j’ai vu trente mille purs autochtones briser leurs idoles par terre et venir à Jésus-Christ. Et j’ai vu des femmes se tenant là, des mères nues, ayant juste une loque de cette dimension sur elles, se tenant là, et ne sachant même pas qu’elles étaient nues. Et je leur ai demandé... Monsieur Baxter, monsieur Bosworth et les autres ont dit: «Frère Branham, je pense qu’ils ont compris que c’est pour – pour la guérison.»

            J’ai dit: «Je n’ai pas parlé de la guérison physique. J’ai dit: ‘Vous qui voulez recevoir Christ.’» Et ils avaient de petites idoles aspergées de sang d’animaux et tout. J’ai dit: «Si vous êtes sincères, brisez vos idoles par terre.» Et c’était comme une tempête de poussière qui se levait, là où ils ont brisé ces idoles en argile par terre. Et lorsque j’ai dit: «Juste en ce lieu, levez vos mains vers Christ et dites: ‘Le Dieu qui a pu interpréter et agir comme ceci sur cet homme peut... est le Dieu de la Bible.’ Croyez-Le et levez vos mains.»

122      Et lorsque ces femmes ont baissé leurs mains et qu’elles se sont éloignées de là, elles ont croisé leurs bras comme ceci pour s’éloigner. Quelques jours plus tard, elles se sont trouvé des sortes de loques pour s’en couvrir. Comment donc une autochtone, une pure autochtone qui ne sait pas distinguer la main droite de la main gauche, à la minute même où elle a reçu Christ, elle a compris qu’elle était nue, et les femmes qui sont censées être remplies de l’Esprit se déshabillent davantage chaque année? Expliquez-moi cela. Elles se lèveront dans la génération, dans cette génération-ci, et condamneront cette génération-ci. On est superstitieux, et nous avons toutes sortes d’idées et tout le reste; alors qu’eux, ce sont d’humbles enfants pour croire. Amen.

123      J’ai fait cela (Voyez-vous?), tant de... de sorte que je puisse prier pour les autres. Trop de cela m’amène à un point où je deviens si faible que pratiquement... Vous direz: «Ce n’est pas le cas.» Eh bien, c’est le cas. Si vous connaissez les Ecritures, c’est le cas. Jésus s’est affaibli lorsqu’une seule femme L’a touché: une seule personne. Eh bien, je ne pourrais pas supporter une seule personne, ni personne d’autre, s’Il n’avait pas dit: «Vous en ferez davantage, car Je m’en vais au Père.» Voyez-vous? C’est juste. Daniel eut une seule vision, il en eut l’esprit troublé pendant plusieurs jours.

124      Très bien, la personne suivante... Ou, est-ce vous la personne suivante? Très bien, monsieur. Nous sommes des inconnus l’un à l’autre, monsieur. Nous ne nous connaissons pas, mais Dieu nous connaît. Maintenant, juste pour que je puisse faire revenir assez d’onction pour prier pour les autres qui sont ici, si Dieu me révèle ce qui cloche chez vous, allez-vous croire que je suis Son serviteur? Vous allez croire. Vous croyez de toute façon. C’est ainsi que j’aime cela. Très bien, Révérend, un ministre, Monsieur Gee, Révérend Gee, vous souffrez de l’arthrite. Si vous croyez de tout votre coeur, descendez d’ici et soyez guéri. Soyez rétabli au Nom de Jésus.

            Maintenant, cela vous a donné une sensation très drôle quand j’ai dit arthrite. Maintenant, s’Il – s’Il peut guérir cela chez cet homme-là, Il peut guérir cela chez vous. Quittez carrément l’estrade, en disant: «Merci, Seigneur Jésus.»

125      Un mal de dos, les reins. Croyez-vous que Dieu peut vous guérir? Quittez carrément l’estrade en disant: «Merci, Seigneur Jésus. Et je croirai de tout mon coeur.»

            Très bien, venez, mademoiselle. Regardez-moi pendant que vous avancez. Vous n’êtes qu’une enfant. C’est dur d’avoir le diabète et d’être une enfant comme cela. Croyez-vous que Dieu peut vous guérir? Vous croyez? L’acceptez-vous? Très bien. Quittez l’estrade en disant: «Merci, Seigneur», et soyez rétablie.

            Regarde ici, ma chérie. Tu n’es qu’une enfant. J’ai une petite Rebecca par ici, qui a à peu près ta taille et ton âge. Eh bien, tu as un problème de l’estomac. Cela te dérange dans l’estomac: des ulcères dus à la nervosité. Crois-tu que Dieu va te guérir? Si tu crois, quitte l’estrade; va manger ce que tu veux, et crois en Dieu de tout ton coeur. Très bien.

            Vous avez la même chose, un estomac dérangé à la suite de la nervosité. Quittez l’estrade en disant: «Merci, Seigneur Jésus. Je Te crois de tout mon coeur.» Ne doutez pas du tout. Très bien.

126      Approchez carrément ici, soeur. Bien entendu, je vous vois penchée là. Une femme de votre âge serait comme cela. Mais il y a certainement autre chose de différent en dehors de l’âge chez une femme. C’est le cas. Oui, l’un de vos problèmes principaux, ce sont les nerfs. Cela vous dérange depuis très longtemps. Croyez-vous que c’est le moment où vous allez être guérie? Alors, acceptez votre guérison au Nom de Jésus-Christ, et quittez l’estrade en disant: «Merci, Seigneur Dieu, et je vais me rétablir.» Amen. Ayez la foi.

127      Maintenant, je... Vous êtes une jeune femme et vous êtes nerveuse. Mais votre problème, c’est la période de la vie que vous traversez qui fait que vous soyez nerveuse en ce moment-ci. Allez, croyez. Des illusions, tout le monde vous dit: «Ressaisis-toi. Il n’y a rien qui cloche, quoi que...» Mais ils mentent. Il y a quelque chose qui cloche. Il y a une ombre sombre au-dessus de vous. Absolument. Comment pouvez-vous traverser un... Si vous traversez un bâtiment ou une ruelle sombre.

            Il doit sûrement y avoir d’abord quelque chose qui excite ces nerfs, avant que – que cela... que vous soyez frappée de frayeur. D’ordinaire, vous ne le feriez pas. Il y a des ténèbres autour de vous. Mais j’aimerais vous dire maintenant que cela vous a quittée pendant que vous vous tenez là. Si vous voulez croire que Dieu... Allez, croyez de tout votre coeur, soyez rétablie. Vous allez vous rétablir, soeur. Continuez simplement votre chemin. Maintenant, vous pouvez vous rétablir.

            Eh bien, vous souffrez d’un trouble féminin, vous en souffrez depuis plusieurs années. Et l’un des grands problèmes que vous avez, vous avez peur de devenir infirme à cause de l’arthrite. Si vous croyez de tout votre coeur, vous ne deviendrez jamais infirme à cause de l’arthrite. Allez et croyez en Dieu et soyez rétablie.

128      «Et la reine du Midi se lèvera au Jugement avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour voir la sagesse de Salomon. Et voici, il y a ici plus que Salomon.» Le Saint-Esprit est ici. Le Saint-Esprit, le Dieu du Ciel, le Seigneur Jésus ressuscité est ici. Le croyez-vous? Essayez d’ôter cela de l’esprit de l’un de ceux qui étaient ici avant, et voyez. Demandez-leur ce qu’ils ont senti quand ils sont passés par ici, observant cette Lumière s’établir sur eux.

            En avez-vous déjà vu la photo? La photo que la science a prise? Si vous ne l’avez jamais vue, monsieur Wood l’a là derrière, je pense. Frère Wood, où êtes-vous? Je pense qu’il a encore les photos. C’est juste là. C’est sous droit d’auteur. Elle a été examinée par George J. Lacy, le chef du FBI. Elle est suspendue dans le hall des arts religieux, le seul Etre surnaturel qui ait jamais été photographié.

129      Maintenant, suivez. Qu’est-ce qui avait conduit les enfants d’Israël depuis l’Egypte? Une Colonne de Feu. Est-ce juste? Combien savent que c’était Christ? Certainement, l’an-... l’alliance – l’Ange de l’alliance. C’était Christ. Alors, quand Il était ici sur terre, Il a dit: «Je viens de Dieu; Je vais à Dieu.» Est-ce juste? Après Sa mort, Son ensevelissement, Sa résurrection et Son ascension, nous voyons que Saul de Tarse était en route pour arrêter un groupe de gens qui suivaient cette voie. Et en route, une très grande Lumière, la Colonne de Feu, l’a jeté par terre. Et il s’étant relevé, la Lumière lui a dit: «Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu?»

            Il a dit: «Qui es-Tu, Seigneur?»

            Il a dit: «Je suis Jésus. Je suis venu de Dieu, Je suis retourné à Dieu.»

130      Voici la même Lumière. Alléluia! Quoi? Le même Jésus hier, aujourd’hui et éternellement. Qu’est-ce? Elle fait la même chose. C’était d’abord Dieu au-dessus de vous; ensuite Dieu avec vous dans Son Fils; à présent, Dieu en vous par le Saint-Esprit: la même Colonne de Feu, confirmée par les hommes de science, confirmée ici parmi vous. Pour moi, c’est tout aussi réel, tout aussi certain que l’amour de cette mère biche.

            C’est le véritable Dieu de la Bible. C’est la véritable confirmation des derniers jours. Nous sommes ici dans la présence du Ressuscité, dans la présence de Jésus-Christ, avec Lui dans Sa résurrection, car nous avons dénoncé notre incrédulité. Nous croyons que la Parole de Dieu est la Vérité, et Il est ici, confirmant et prouvant que cela est exact. Le croyez-vous?

131      L’avez-vous déjà accepté comme votre Sauveur? Le connaissez-vous comme votre Sauveur? Si votre nom est inscrit dans le registre d’une église et que ce soit tout ce que vous connaissez, quittez cela là où ça se trouve, venez plutôt ici pour Le connaître.

            Vous dites: «Je suis un étudiant de la Bible, mais je ne suis jamais né de nouveau. Je ne connais rien du Saint-Esprit.» Ne... La Vie, ce n’est pas connaître Son Livre, mais Le connaître, Lui. Le connaître, Lui; pas la Parole, Lui. Satan connaît le Livre. Certainement.

            Une fois, un homme m’a dit... Je parlais de la sécurité du croyant. Il a dit: «Vous ne connaissez pas votre Bible.»

            J’ai dit: «Mais je connais l’Auteur.» C’est l’essentiel. Je connais l’Auteur. Le connaître, Lui, c’est la Vie. C’est juste. Et si vous ne Le connaissez pas, pourquoi ne venez-vous pas ici maintenant pour vous tenir juste ici dans Sa Présence?

            Eh bien, vous savez que je ne ferais pas cela à moins que le Saint-Esprit m’ait dit qu’il y a des gens ici qui devraient faire cela. De même qu’Il connaît les coeurs des gens, Il connaît votre état. Sondez votre coeur, et voyez si la Vie de Christ se reflète dans votre marche quotidienne. Voyez.

132      Inclinons maintenant la tête, juste un instant. Je sens que c’est capital. Vous avez levé la main tout à l’heure pour dire que vous aimeriez être un chrétien, autant chrétien que cette biche était une mère. Si c’est ce que vous désirez, et que vous soyez vraiment sincère de tout votre coeur, et que vous soyez sérieux là-dessus, pourquoi ne pas venir ici pour recevoir cela, pendant que nous gardons nos têtes inclinées. Comme je l’ai dit avant, je ne suis pas tellement pour le fait de persuader les gens. Si le Saint-Esprit n’apporte pas une pleine persuasion avec la prédication de la Parole, il est inutile que j’essaie de faire quoi que ce soit de moi-même, car j’amène quelqu’un là sous l’émotion. Si... Mais si le Saint-Esprit Lui-même ne peut pas vous convaincre que vous avez tort... Considérez votre vie. Considérez la façon dont vous vivez. Certaines d’entre vous, les dames... [Des parlers en langues sont donnés ainsi que les interprétations. La congrégation chante. – N.D.E.]

133      Quelqu’un d’autre ne voudrait-il pas venir se joindre à eux maintenant, quelqu’un qui ne connaît pas Christ? Ou quelqu’un voudrait-il prier avec eux? Quelqu’un qui n’est pas assez près de Dieu qui voudrait renouveler ses voeux? Quelqu’un qui n’a pas le baptême du Saint-Esprit? Venez carrément maintenant, pendant que les – les eaux sont agitées. C’est maintenant le moment d’y entrer. Venez, chacun de vous donc, qui aimerait venir prier, qui aimerait dire: «Seigneur, fais de moi ce que je dois être. Façonne-moi. Je descends à la maison du Poitier. Façonne-moi et forme-moi, Seigneur. Je vais offrir la prière maintenant. Je vais à la maison du Potier pour être façonné et arrangé. J’y vais d’abord pour être brisé, pour que je sois remodelé.»

134      Approchez. C’est juste. Il y a de la place pour nous tous à la Fontaine du Seigneur. Il est ici. Nous savons qu’Il est ici. Sa Présence est ici. Ce sentiment que vous éprouvez dans votre coeur, c’est Dieu. C’est Lui. C’est Lui qui agit, qui opère, c’est Son Saint-Esprit. C’est cela. Oh! J’aime cela! Avancez carrément. C’est bien. Oh! C’est merveilleux!

                 Merveilleux, merveilleux,

                 Jésus est pour moi

                 Conseiller, Prince de Paix,

                 Il est le Dieu Puissant;

                 Il me sauve, Il me garde de tout péché et de toute honte,

                 Merveilleux est Mon Rédempteur. Gloire à Son Nom!

                 Oh! Merveilleux, merveilleux,

                 Jésus est pour moi,

                 Conseiller, Prince de Paix,

                 Il est le Dieu Puissant;

                 Il me sauve, Il me garde de tout péché et de toute honte,

                 Merveilleux est Mon Rédempteur. Gloire à Son Nom!

            Maintenant, tout le monde, levez donc les mains maintenant et louez-Le, et rendez-Lui gloire. Remerciez-Le...?... Dieu va vous faire entrer dans...?...

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