N’Ayez Pas Peur, C’est Moi
1 Restons debout juste un moment et inclinons la tête ainsi que le coeur devant Dieu. Et pendant que nous avons la tête et le coeur inclinés, je ne sais pas si ce soir il y a des requêtes pour lesquelles vous voudriez que Dieu se souvienne de vous d’une certaine façon et pour une certaine chose. S’il y en a, levez simplement la main vers Lui comme cela. Eh bien, Il comprend. Il connaît chaque mouvement. Il est infini. Maintenant, gardez simplement cela à l’esprit pendant que nous prions.
2 Père céleste, nous estimons que ceci est l’un des plus grands privilèges de notre vie, de nous présenter devant ceux que Tu as acquis par Ton Sang, l’Eglise qui est née de nouveau de l’Esprit de Dieu. Et ce soir, alors que nous sommes réunis au Nom du Seigneur Jésus... Il nous a dit que là où deux ou plus d’entre nous seraient assemblés en Son Nom, Il serait là. Maintenant, il doit en être ainsi. Il l’a promis.
Et puis, nous sommes enseignés que, d’autant plus que le jour commence à toucher à sa fin, nous ne devrions pas abandonner notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns qui n’ont pas la foi; mais nous devons nous réunir. Et nous sommes aussi enseignés que nous sommes assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ, ayant été baptisés par un seul Esprit pour former Son Corps. Alors, nous sommes avec Lui, ressuscités avec Lui dans Sa résurrection et dans Sa Présence, sachant qu’Il vit à jamais pour faire l’intercession. Nous Te remercions pour cela.
3 Et maintenant, ce soir, Seigneur, il y a des mains qui se sont levées. Tu sais ce qui était sous cette main, dans le coeur. Ils gardent cette requête sur leurs coeurs maintenant. Ô Dieu, écoute et exauce la prière qui est faite en leur faveur. Nous Te remercions parce que nous avons la promesse, et la promesse... Et la foi est l’assurance dans cette promesse, comme quoi cela leur sera accordé. Sauve chaque âme perdue, ô Seigneur, ramène chaque rétrograde, guéris chaque personne malade, ô Seigneur. Tires-en gloire Toi-même.
Ici devant nous maintenant il y a des mouchoirs, des linges, des Bibles. Or, nous avons appris dans la Bible que les gens retiraient du corps de saint Paul des mouchoirs et des linges. Les esprits impurs sortaient des gens, et les maladies étaient... Les gens étaient guéris. Maintenant, nous reconnaissons que nous ne sommes pas saint Paul, mais Tu es toujours le même Dieu, le même Jésus.
4 Et de plus, nous avons appris qu’autrefois Israël était en route vers la Terre promise, la grande Eglise de Dieu appelée à sortir de l’Egypte. Et pendant qu’ils étaient en route, en plein sur le sentier du devoir, la mer Rouge leur barra la route vers ce pays. Dieu baissa le regard à travers cette Colonne de Feu avec des yeux de colère. Quelque chose se tenait sur le chemin de Ses enfants, pour les empêcher d’accéder à la promesse. La mer eut peur, elle fit reculer ses vagues et ses eaux, et Israël traversa sur le sec. Or, Tu es le même Dieu qui était avec Moïse, la même Colonne de Feu, le même Dieu. Maintenant, alors que Tu regardes ces symboles, ô Seigneur, lorsqu’ils seront posés sur les malades... ô Dieu, non pas à travers la Colonne de Feu, mais à travers le Sang de Jésus, baisse les regards et souviens-Toi que c’est par Ses meurtrissures qu’ils ont été guéris. Tu as dit dans Ta Parole: «Je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé.» Que la puissance de Satan qui les empêche d’accéder à cette bonne santé... qu’il ait peur et qu’il se retire. Qu’ils puissent traverser et entrer dans ce pays de la santé et de la force et qu’ils vivent heureux ici en servant Dieu. Accorde-le, Seigneur. Viens ce soir avec une grande puissance. Puisses-Tu Te mouvoir sur nous alors que nous humilions nos coeurs devant Toi. Nous le demandons au Nom de Jésus-Christ. Amen. Vous pouvez vous asseoir.
5 Que le Seigneur vous bénisse à jamais. Je viens d’entendre officiellement parler cet après-midi du petit déjeuner des ministres qui aura lieu le matin, et je suis heureux pour cette opportunité qui nous est offerte de pouvoir rencontrer les frères et avoir communion. Vous savez, il y a dans le fait de manger [ensemble] quelque chose qui produit la communion. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est juste–juste le cas. Cela produit la communion.
Et la Bible nous dit que lorsque Jésus était sur le point de quitter cette vie pour entrer dans les domaines éternels des bénis, Il a voulu manger avec Ses disciples, et Il a choisi une salle par une prophétie. Il a dit: «Allez donc dans la ville, et vous trouverez un homme avec une cruche d’eau; suivez-le. Et où qu’il entre, dites au maître de la maison que vous voulez louer la pièce.» Et alors, Il s’est réuni avec eux pour avoir–pour manger le pain et boire le vin, et–et pour communier avant Son départ.
Et c’est ce que nous ressentons avec nos frères. Lorsque nous arrivons dans une ville (quand alors nous sommes sur le point de nous en aller), nous aimons communier les uns avec les autres, parler et–et exprimer nos sentiments et notre gratitude les uns envers les autres, et prier les uns pour les autres. Car, nous sommes réellement dans le combat, et nous avons besoin les uns des autres plus qu’à toutes les autres époques. Nous avons besoin des chrétiens. Nous avons besoin les uns des autres maintenant plus qu’à toutes les autres époques.
6 Eh bien, nous croyons que Dieu exauce la prière et nous accorde Ses bénédictions. Eh bien, demain soir, le Seigneur voulant, j’aimerais parler sur un message de salut à l’église, aux gens. Amenez ceux qui sont sans Christ et ceux qui sont rétrogrades, et nous allons leur parler de–de Dieu demain soir, et comment revenir à Christ.
Beaucoup détiennent des cartes de prière, et nous allons prier pour tous les malades qui veulent qu’on prie pour eux avant que nous quittions la ville, même s’il nous faut rester ici un mois pour faire cela. Voyez-vous? Nous sommes... C’est pour cela que nous sommes ici. Nous allons donc prier pour tout celui qui désire qu’on prie pour lui. Et Dieu pourvoira à la procédure, et nous allons–et nous allons la suivre. Nous, juste comme... Nous y allons juste tel que nous sommes conduits. Ainsi, c’est toujours mieux.
7 Nous avons présenté nos messages sous une forme purement infantile et juvénile, nous n’avons jamais abordé cela selon une profonde approche théologique, puisque c’est la première fois que nous venons ici. Nous ne voulons pas que vous manquiez le message. Nous voulons présenter cela sous forme d’un petit drame afin que les petits enfants puissent comprendre. Mais cependant, c’est tout à fait scripturaire, et si c’est la vérité, juste...
Mais maintenant, quand nous parlons aux membres du clergé, nous leur parlons dans un cadre plus élevé, pour aborder la chose d’une autre façon. Ou bien–ou bien les saints qui ont vu le ministère, qui sont restés autour de cela et qui savent comment nous entrons dans un cadre plus élevé. Mais ici, nous avons essayé de garder la chose vraiment simple, afin qu’aucun ne manque cela. Et j’ai senti le Saint-Esprit me dire cela, de–de faire cela pendant que je suis ici dans cette ville de Santa Maria.
8 Et je–je crois qu’après mon départ, il y aura ici, il y aura un tel réveil au sein des églises. Je–je prie simplement que Dieu vous bénisse très richement et qu’Il fasse de vous une lumière pour tout le monde juste ici à Santa Maria.
Et tous ces braves gens et ceux de toutes les dénominations... Voyez-vous? Nous sommes tous des hommes. Nous mangeons tous le même genre de nourriture. Nous aimons tous nos femmes et nos enfants. Nous sommes–nous sommes des êtres humains pour lesquels Christ est mort. Quelques fois, le sectarisme nous a séparés un petit peu, mais nous sommes sûrement dans la Présence de Dieu, si bien que nous regardons là-bas par-dessus ces petits murs et voyons nos frères de l’autre côté, et nous déployons jusqu’un peu plus loin notre tente pour les faire entrer aussi (Voyez-vous?); en effet, c’est ce qu’il nous faut faire pour chaque être humain.
9 Christ est mort pour sauver chaque perdu, peu importe ce que le credo a fait pour lui. C’est l’approche que j’ai toujours essayé d’utiliser pour–pour aborder les gens, en étant serviteur public de Christ pour quiconque le veut (Voyez-vous?), juste–juste pour quiconque. Je suis ici pour servir. Il n’a jamais dressé de barrière devant pour que je ne prie pas pour quelqu’un. Il n’a jamais dit: «Eh bien, ceux-ci sont des méthodistes; ne prie pas pour eux. Ceux-ci sont des catholiques; ne prie pas pour eux.» Il a simplement dit: «Prie pour les enfants malades.» C’est–c’est donc tout. Ils sont–ils sont donc... Et j’aimerais... C’est de cette façon que je le fais.
C’est la raison pour laquelle je ne me range du côté de personne. Je crois simplement la Parole et je m’en tiens juste à la Parole. Et tout celui qui est pondéré saura que cette Parole est vraie. Elle ne peut qu’être vraie. Voyez-vous? Et je n’y apporte aucune quelconque interprétation. J’essaie de La lire simplement telle qu’Elle est écrite, puis, je répète la même chose.
C’est ça confesser. Confesser signifie la même chose, par exemple: «Il est le Souverain Sacrificateur de notre...» Eh bien, la version du roi Jacques dit «profession». Mais «professer» et «confesser» c’est la même chose. Voyez-vous? Ainsi donc, confesser signifie dire la même chose que Lui a dite: «Par Ses meurtrissures je suis guéri.» Je confesse. Voyez-vous? Je confesse la même chose qu’Il a dite. Voyez-vous? Je fais une confession. C’est ce qui se fait au tribunal. Vous devez dire la même chose. Maintenant, je suis... pour mon grand Souverain Sacrificateur, car Il est assis à la Droite de la Majesté divine pour intercéder sur base de ma confession.
10 Vous voyez donc, avant que Dieu ne fasse quoi que ce soit pour vous, vous devez d’abord croire la chose et la confesser. Il ne peut agir, Il ne peut rien faire... Je vous assure, il n’est pas étonnant que les gens aient peur de la guérison divine. Je dis ceci avec révérence et comme un frère, mais, il y a tellement de canulars qu’on appelle guérison divine (Voyez-vous?); c’est ce qui effraye les gens.
Rappelez-vous simplement, où trouve-t-on les épouvantails? Sous le meilleur pommier. C’est juste. C’est toujours un gagne-pain. Si vous voulez trouver où sont les meilleures pommes dans le verger, trouvez simplement où se trouvent tous les massues, les bâtons, les épouvantails, et tout ce qui est tout autour. On essaie d’éloigner les gens de cet arbre. Et c’est exactement ce que le diable fait.
11 Je me souviens une fois, cela fait des années, j’ai reçu une leçon là-dessus. Combien savent ce que c’est qu’une marmotte? De quel coin du Kentucky venez-vous tous? J’étais... Il y avait une vieille doline. Et j’avais planté des... Eh bien, c’est vraiment le... On l’appelle marmotte d’Amérique [en anglais «woodchuck»], mais nous l’appelons marmotte [«groundhog»]. C’est un–elle est effectivement américaine, parce qu’on la retrouve partout dans le pays. Et c’est un beau petit animal, un petit herbivore. Et c’est aussi une petite créature méchante.
Ainsi, un jour, je plantais des haricots blancs, et alors... J’avais fait planter ces haricots blancs. Je n’arrivais pas à les faire pousser. Cette petite marmotte venait aussitôt là dans la rangée et les mangeait tous, puis elle retournait dans sa tanière et elle restait là au fond, je pense, et elle se curait les dents, et me regardait. Alors je me suis dit: «Je vais simplement lui flanquer une peur bleue.»
12 Donc, honnêtement parlant, je suis... Ma femme, qui est assise là, pourrait vous dire que je suis un vrai artiste, vous savez. J’ai donc dessiné une image représentant un grand visage affreux. Et tout ce que je dessinais, de toute façon, était très affreux, alors je–je dessine... (Merci, frère.) J’ai dessiné cette image représentant cet énorme visage, et j’ai mis quelques haricots blancs dans le sac, et j’ai attaché cela, j’ai enfoncé en terre un piquet... et j’ai fixé cela. Et, j’ai alors mis cela exactement dans la rangée où mes haricots étaient plantés.
La petite vieille marmotte est sortie de la tanière. Je suis allé là derrière, je regardais au travers de mes jumelles pour l’observer. Elle s’est avancée là et a regardé tout autour pour voir si j’étais quelque part. Et ne m’ayant pas vu, elle s’est donc mise à manger les haricots blancs. Elle s’est dressée contre ce sac. C’était un jour calme, le vent ne soufflait pas.
13 Alors, le petit animal s’est arrêté, et puis, il s’est redressé, et il a regardé ce sac. Il s’est dressé sur ses petites pattes postérieures; et il s’est tourné de côté, puis a regardé cela comme ceci. Et il–il a compris qu’il y avait quelque chose, avec ce grand visage d’aspect affreux dessus. Et il est venu jusque tout près, vous savez, et il a sauté sur cela quatre ou cinq fois pour voir si cela bondirait. Ça n’a pas du tout bougé.
Alors, il a cogné cela avec sa petite patte, et cela a fait cliqueter ces haricots blancs. D’un saut, il a reculé de quatre ou cinq pas, puis il a de nouveau regardé cela, et il a observé encore, et il a cogné cela de nouveau, ce visage affreux. Cela a cliqueté de nouveau, puis, il s’est mis à secouer cela à l’aide de sa patte. Il y avait juste un cliquetis. Alors, il a contourné carrément cela là derrière et il a continué à manger les haricots blancs. Cela ne l’a pas dérangé du tout. Voyez-vous?
Lorsque vous voyez quelque chose de faux, n’y prêtez aucune attention. Contournez-le juste par derrière et continuez à manger. C’est tout. Voyez-vous, voyez-vous? Ne laissez rien vous effrayer. Dieu est le Guérisseur. Il l’a toujours été, Il le sera toujours.
14 Et maintenant, n’attendez pas les miracles. Ne dites pas à Dieu de quelle façon vous voulez la chose; acceptez-la simplement telle que Dieu vous la donne. Emparez-vous simplement de Sa promesse et tenez ferme. Eh bien, c’est cela mon objectif. C’est ce que j’essaye de présenter à cette–cette église ici, à Santa Maria, que les gens L’acceptent simplement en croyant Sa Parole en action (voyez-vous?), la Présence et la manifestation de Christ. Et puis, n’acceptez pas seulement la guérison, mais chaque promesse qu’Il a faite, pour le Saint-Esprit, pour quoi que ce soit. Acceptez cela sur cette base que Sa Présence est ici pour confirmer Sa promesse.
15 Eh bien, vous savez, c’est vraiment la manière des Gentils de recevoir Christ. Vous savez, autrefois dans la Bible, il y a eu un Juif qui a dit: «Ma fille est gravement malade. Elle est sur le point de mourir. Viens lui imposer les mains et elle se rétablira.» Voyez-vous? Maintenant... Ce petit homme de Jaïrus... J’ai donc toujours éprouvé de la compassion pour lui. Il était en quelque sorte un croyant en secret. Et lorsque... Certaines–certaines gens, vous savez, ne croient pas dans la guérison divine. Mais laissez la personne être à l’article de la mort et que le médecin l’abandonne; et alors, elle croira immédiatement à la guérison divine. Voyez-vous? Vous n’avez pas encore été suffisamment malade; c’est tout.
Mais quand il est arrivé au point où son unique enfant était étendue là, mourante, alors il est allé trouver Jésus. Maintenant, observez-le. Il était un Juif. «Viens imposer les mains à ma fille, et elle se rétablira.» Eh bien, ça c’était un Juif.
16 Observez le Gentil, le Romain: «Je ne suis pas digne que Tu viennes sous mon toit.» Voyez-vous? «Prononce simplement la Parole, et mon serviteur vivra.» Voilà la différence. Voyez-vous?
Eh bien, nous devons croire en Dieu. Et Jésus s’est tourné... Vous souvenez-vous de Sa grande déclaration? «Même en Israël je n’ai pas vu une telle foi.» Voyez-vous cela? «(Prononce simplement la Parole, mon serviteur vivra.»
17 Hier soir, je prêchais sur la femme, sur la petite reine de Séba, telle que nous la connaissons aujourd’hui. Jésus l’a appelée la reine du Midi, et elle vivait aux extrémités du monde connu de l’époque. Et j’ai en quelque sorte reproché à cette génération-ci de n’avoir pas reçu la chose, et cela a parcouru tout le pays, et–et ainsi de suite, et les gens ne reçoivent toujours pas cela. Et j’ai montré comment, de nos jours, les gens ne veulent pas traverser la rue.
Aujourd’hui, je faisais un passage en revue et j’ai découvert qu’il y a ici des gens qui viennent de très loin. Cela montre que certains d’entre eux viennent de loin. Je suis en train de regarder maintenant un couple, monsieur et madame Tom Simpson. Ils viennent de Saskatchewan, au Canada, pour assister à la réunion. Frère Tom, voudriez-vous juste vous mettre debout ici? Ils viennent de Saskatchewan, au Canada, lui et sa famille.
18 Juste derrière lui, c’est frère Fred Sothmann, sa femme ainsi que sa famille. Eux aussi... A présent, ils vivent à Jeffersonville, ces gens, mais il est de Rosetown, à Saskatchewan. Voudriez-vous vous lever, Frère Sothmann, juste... Il est de Rosetown. Et ça c’est très loin.
Soeur Ungren, soeur Downy (sa fille) avec... Elle a deux filles ici, et une petite-fille, ils viennent depuis Memphis, dans le Tennessee. Je n’ai pas vu... J’ai vu sa fille aujourd’hui dans la rue. Voudriez-vous vous lever, où que vous soyez, soeur Downy, soeur Ungren, de Memphis dans le Tennessee? Où êtes-vous ce soir? Là-bas. Nous sommes très heureux de vous avoir tous à la réunion.
19 Il y a aussi mes amis à la réunion, frère et soeur Welch Evans qui viennent de loin, de Tifton, en Géorgie, à environ trois mille miles [4827 km] de l’autre côté du pays, avec leur famille. Voudriez-vous vous lever, frère et soeur Evans, avec votre famille ici? Nous sommes donc heureux de les avoir avec nous, après une si longue distance depuis Tifton, en Géorgie. Frère Willie, son nom m’échappe; je crois qu’il vient aussi de Tifton. Je l’ai vu l’autre jour ici. Il est ici, en provenance de Tifton, en Géorgie. Et nous sommes donc très heureux de les avoir ici.
Frère et soeur Wood de Jeffersonville, dans l’Indiana, ils sont ici aussi. Où se trouvent frère et soeur Wood ce soir? Frère et soeur Wood de Jeffersonville. C’étaient des gens pour qui le Seigneur avait fait une chose si glorieuse. Ils avaient un fils infirme à la suite de la paralysie infantile, qui avait une jambe repliée. Frère Wood était un témoin de Jéhovah. Et ainsi... Son père était un lecteur dans le mouvement des témoins de Jéhovah.
20 Et il a entendu parler de la chose, et il est venu à Louisville, dans le Kentucky. Et une fille était à la réunion ce soir-là, et son corps se cristallisait à partir du haut jusqu’à la taille. Les médecins avaient dit: «C’en est fini de tes mains et de tout.» Et le soir suivant, elle montait et descendait les marches en courant, comme cela, pour la gloire de Dieu. Ils ont pensé que cela devait agir sur leur fils atteint de polio, et ils... J’étais parti outre-mer immédiatement après... Eh bien, ils sont allés à Houston, dans le Texas, là où la photo de l’Ange du Seigneur avait été prise, une photo authentique; elle avait été examinée par George J. Lacy.
21 Pendant qu’un catholique se tenait là et discutait et qu’un ministre baptiste disait que la guérison divine n’existait pas, et ainsi de suite, cherchant à déclencher un débat, ou cherchant à le faire avec monsieur Bosworth...
Et j’ai dit: «Je ne prétends pas être un dieu. Je ne prétends pas être un guérisseur. Je–je déclare que je suis serviteur de Christ. Si je–je dis seulement que si ce ministère est mis en doute, que Dieu témoigne pour Lui-même.
Et voici venir la Chose, tournoyant dans la réunion devant des milliers et des milliers de personnes, et les critiques En ont pris la photo. Elle a été envoyée à Washington DC, le même soir (le négatif) et–et ç’a été mis sous les droits d’auteur, et cela fut renvoyé. Nous avons cela avec nous ce soir, avec le copyright accordé par le studio Douglas à Houston, au Texas.
Monsieur Ayers, un catholique romain, a piqué une crise cardiaque cette nuit-là pour avoir critiqué et dit que... Une femme avait un goitre à la gorge, il a dit que j’avais ôté le goitre de sa gorge par hypnotisme et des choses semblables.
Et–et monsieur Kipperman, un Juif orthodoxe, qui avait aussi tenu des propos malveillants, est devenu un chrétien convaincu à la suite de ce miracle. Et cela a fait maintenant le tour du monde. Monsieur Wood était là.
22 Aussitôt après cela, j’ai voyagé outre-mer. A mon retour, il a amené son fils infirme jusque dans l’Ohio, à Cleveland, dans l’Ohio. Et un soir, au cours de la réunion... J’ai dit: «Le Saint-Esprit me montre un petit garçon (à un certain endroit) qui a une jambe infirme. Et AINSI DIT LE SEIGNEUR, il est guéri.» Et le jeune homme a été immédiatement rétabli, et maintenant, il est avec nous ce soir, marié et père de deux enfants. David, es-tu là? David Wood, es-tu dans la... Le voici, juste ici avec le... Non... On n’arrive même pas à distinguer quelle jambe était affectée.
Alors, son père étant un entrepreneur bien connu dans la contrée, a vendu tout ce qu’il avait, il a fait louer les maisons qu’il avait construites, et il a emménagé à côté de chez moi. Et depuis lors, il habite là. A partir de là, sa femme qui était méthodiste ou plutôt de l’Eglise de Dieu, ainsi que toute la famille de celle-ci qui était méthodiste, chacun d’eux, à ma connaissance, a reçu le Saint-Esprit et est rempli du Saint-Esprit depuis lors.
23 Le frère de monsieur Wood est venu comme critiqueur, et il était... Le Saint-Esprit révéla par vision à tous ces gens et leur dit des choses de ce genre, cela les a convaincus... ç’a convaincu ses frères, ses soeurs... Et son père, un lecteur, est venu pour me passer vraiment un savon. Et le Saint-Esprit a parlé et a révélé ce qui allait arriver le lendemain. C’est arrivé à la lettre. Il a été rempli du Saint-Esprit et il a eu la victoire. Monsieur... Oh! cela pourrait continuer sans cesse. Il y a ici beaucoup de personnes que je... J’espère que je n’ai oublié personne, mais il y en a beaucoup ici. Je suis sûr que j’avais déjà à l’esprit que j’allais faire des présentations ce soir.
24 Je vais faire quelque chose. Je vais attraper une forte réprimande quand je vais rentrer chez moi. Ma reine, veux-tu te mettre debout, chérie? Oh! je sais que son visage rougit, mais... Elle n’aime pas du tout faire cela. Mon épouse, Madame Branham, et ma fillette, Sara. Où es-tu, Sara? Lève-toi. Je pense qu’elle est dans la réunion. Mon petit garçon, Joseph, où est-il? Lève-toi, Joseph. Voilà mon fils, Joseph. J’ai une autre fillette qui n’est pas ici ce soir, c’est Rebecca. Et, oui, frère Jim McGuire, notre jeune homme qui fait les bandes, qui a épousé dans la famille de Sothmann; c’est le jeune homme qui fait les bandes et qui se tient ici à côté.
25 Frère Welch Evans, qui me vient à l’esprit, ce frère Evans... La première fois que j’ai rencontré frère Evans (J’espère que je ne prends pas trop de temps.), mais frère Welch Evans... Lui ai-je demandé de se tenir debout il y a un instant (je pense l’avoir fait.), lui et sa famille?
Nous étions à Philadelphie, à une–à une réunion, et un... Le jeune homme qui fait les bandes, l’un d’entre eux, monsieur Mercier, c’est ça son nom. Frère Mercier et frère Goad ont... Ils ne sont plus avec nous. Ils se sont lancés dans le travail profane, ils ne servent plus aux campagnes.
Et frère Mercier avait dit: «Il y a un homme venant du Sud, qui s’appelle Evans, il veut vous voir.» Et j’ai dit... «Voudriez-vous prendre le petit déjeuner avec lui le matin?» Et à l’époque, c’est lui qui s’occupait de ces choses, des rendez-vous et autres, comme le fait mon fils Billy Paul maintenant.
Et j’ai dit: «Oui, ce sera bien.»
Il a dit: «Il voulait vous voir.»
26 Mon épouse ainsi que le petit Joseph étaient avec moi à cette réunion. Cela fait environ trois ans. Et vous connaissez tous l’histoire, ou plutôt vous avez peut-être lu quelque chose au sujet de Joseph. J’étudiais la vie de Joseph... Et le médecin nous avait dit que nous ne pouvions plus avoir d’enfants après la naissance de Rebecca, parce qu’elle est venue par césarienne, et mon épouse ne pouvait plus mettre au monde un autre enfant. Je suis entré dans un petit cabinet à Minneapolis et j’ai pleuré là devant le Seigneur. Et une vision est venue et il a été dit: «Tu auras un fils, et tu l’appelleras du nom de Joseph.» Et alors, j’ai commencé à l’annoncer à tout le monde. Et ainsi, nous avons alors attendu quatre ans.
Tout le monde disait: «Qu’en est-il de cette prophétie au sujet de Joseph?»
Je disais: «Il sera là. Ne vous en faites pas.»
Et alors, nous nous sommes rendu compte que mon épouse allait encore avoir un enfant. Ainsi, lorsque l’enfant était né, c’était une fille, Sara, et tout le monde s’est mis à se moquer de moi. Les gens disaient: «Je... Tu voulais dire Joséphine, n’est-ce pas?»
J’ai dit: «Non, je voulais dire Joseph.»
Les médecins ont dit: «Monsieur Branham, ont-ils dit, nous ferions mieux de faire une petite opération maintenant, parce que votre femme ne peut en aucun cas supporter un autre enfant.»
J’ai dit: «Docteur, n’osez pas la toucher. Nous allons avoir un fils, et il s’appellera Joseph.» Il s’est simplement gratté la tête, il a fait comme cela, et puis, il s’est retiré.
27 Et quatre autres années se sont écoulées. Et un jour, nous nous sommes rendu compte qu’elle était enceinte. Certains ont dit: «Est-ce Joseph?»
J’ai dit: «Je ne sais pas, mais, ai-je dit, je ne sais pas. Mais, Joseph va venir, parce que Dieu ne m’a jamais dit quelque chose sans que ça soit la vérité.»
Et ainsi, je suis allé à l’hôpital, et je l’ai embrassée alors qu’elle entrait dans la salle, la salle d’accouchement. Quelques minutes plus tard, l’infirmière est venue. Elle a demandé: «Qui est Révérend Branham?»Et j’ai dit: «C’est moi.»Et elle a dit: «Vous avez un beau garçon de sept livres [3,171 kg].»J’ai dit: «Joseph, mon chéri, tu as mis du temps pour être là. Papa est plutôt heureux de te voir.»Et elle a dit: «Vous lui avez donné le nom de Joseph?»J’ai dit: «C’est ça son nom.»
28 Et ainsi, nous étions à–là à Philadelphie. Et ce matin-là, je me suis levé, et je regardais dans la pièce. Et j’ai dit: «Chérie, l’homme que nous devons rencontrer ce matin a violé la loi.» J’ai dit: «Il a fait la pêche et il a attrapé trop de poissons, tout un sac plein. Et je l’ai vu cacher cela à deux ou trois reprises pour que le garde-chasse ne les voie pas.» Et vous savez que j’ai été garde-chasse pendant plusieurs années.
Et j’ai dit: «Je l’ai vu cacher ces poissons pour que le garde-chasse ne les voie pas.» J’ai dit: «Oh! la la! il pêchait à un très bel endroit, et il y a tant–tant de poissons.»
Et juste à ce moment-là, le petit Joseph s’est réveillé et il est venu vers moi, il avait environ quatre ans, et il a dit: «Papa, Da–da (ce qui signifiait David) va avoir un accident de moto.»
J’ai dit: «Que veux-tu dire?»
29 Il m’avait déjà raconté une vision. Il a dit: «Je roulais à bord de mon petit tricycle pour surveiller ma petite soeur, Sara, qui remontait la rue.» Et il a dit: «Papa, Dieu a-t-Il une main?»
Et j’ai dit: «Oui.»
Il a dit: «J’ai vu une main exactement comme la tienne, comme cela avec un poignet.» Et il a dit: «Elle se tenait juste au-dessus de moi, pour m’empêcher de m’approcher de la rue, pendant que j’attendais ma soeur.» Eh bien, nous n’avons pas du tout fait attention à cela, vous savez, vivant juste comme nous sommes habitués, et de l’entendre parler des visions, je pensais donc peut-être que le petit gars, vous savez comment...
30 Ainsi ce matin-là, il a dit: «David va avoir un accident de moto. Il va avoir la jambe droite écorchée.»
Et j’ai dit: «Joseph, tu viens de te réveiller, fiston. Viens ici.» J’ai dit: «As-tu rêvé de cela?»
Il a dit: «Non, papa. J’ai simplement vu David avoir cela.»
Quatre ou cinq jours après cela, David... Un garçon est venu de Louisville avec une moto, il voulait que David monte dessus. David l’a conduite dans la rue, et cela l’a projeté et lui a écorché très exactement la jambe droite.
Nous sommes allés rendre visite à monsieur Evans et sa charmante épouse. Et j’ai dit: «Frère Evans...» Après l’avoir rencontré et lui avoir parlé, j’ai dit: «Vous vivez quelque part où la pêche est très bonne.» Et j’ai dit: «Je suis un pêcheur.»
Il a dit: «Oui, c’est exact.»
J’ai dit: «Il y a quelques semaines, tu as fait la pêche et tu as attrapé tout un sac plein de poissons contrairement à la loi.»
Et j’ai dit: «Tu as dû les cacher à trois reprises environ pour que le garde-chasse ne les voie pas.»
Il m’a regardé et il a dit: «C’est la vérité.» Et il m’a regardé, il a plutôt transpiré un peu, et j’ai dit: «Il y a juste une requête. Veux-tu m’amener pour aller pêcher à cet endroit?»
Il a dit: «Volontiers.»
31 Nous sommes allés à... pêcher. Et c’était en Floride, là dans les petits marécages et autres. Et nous avons foncé dans les marécages où vivent des alligators, là où... Il avait un frère qui, juste quelques mois avant, venait d’être mordu par un serpent à sonnette.
Eh bien, vous pensez que votre diamantin [serpent à sonnette ayant sur le dos des motifs en forme de diamant.–N.D.T.] est dangereux. Regardez un peu l’un de ces petites créatures, c’est pire qu’un crotale des sables. Et il... et ils restent étendus juste au-dessus de l’eau et vous mordent. En Floride, il... des serpents juste–juste en fils.
Et ainsi, nous avions des pistolets, des bâtons, et nous allions là au fond à travers ces marécages, là où ils ont fait une barrière de dragage, dans ce ranch de quatre-vingt-cinq hectares, où on mettait son bétail Brahman. Mais, ce bétail est devenu sauvage. Et nous étions là au fond, où il y a ces grosses perches. Oh! la la! quelles belles créatures c’étaient! Nous avions des perches de peupliers avec lesquelles nous les attrapions. Et ainsi, nous écartions les lys comme cela, et nous regardions tout autour pour voir s’il y avait des alligators, des serpents, et tout le reste, et ensuite nous nous déplacions dans l’eau.
32 Et nous nous sommes tenus à l’endroit où la ligne de drague, ou plutôt la drague avait dégagé la–la saleté. Et j’avais attrapé les perches les plus belles que j’aie jamais vues. Et j’en portais une très grosse. Sa bouche était à peu près grande comme ça, et ce petit bourdon ne restait pas dans sa bouche. Elle devait le retenir, et elle le crachait, ou plutôt le rejetait. Et cet insecte sautait au-dessus de l’eau, elle l’attrapait de nouveau. Je l’ai eue à trois reprises, mais je ne suis pas arrivé à la prendre.
M. Evans avait retroussé les jambes de son pantalon, il est venu là et a dit: «Frère Branham, je vous ai vu attraper la grosse là.»
J’ai dit: «Oh! la la! elle est extra.» Et, Frère Evans, je ne vais pas leur dire que cet après-midi-là vous avez relâché accidentellement mes poissons. Je vais donc... J’avais attaché un gros tas de plus belles perches, et il s’est mis à les prendre et il a laissé passer la corde, et tout ce tas de poissons est parti. Ainsi nous en avions onze d’extra. Ils en avaient pris des photos cette nuit-là.
33 Nous étions donc... J’ai attrapé ce poisson, et j’ai essayé encore, et un autre a mordu. Je pense que ce poisson-là pesait 12 à 14 livres [5,44 à 6,35 kg], ainsi... un achigan avec une très large bouche. Et ce dernier se débattait dans l’eau, et j’essayais de le prendre comme cela. J’ai dit: «Non, ce n’est pas lui.» Alors, je l’ai fatigué (il pesait environ 7 ou 8 livres [environ 3,17 ou 4 kg]), et je l’ai remonté vers la berge, là où se trouvaient les tulles et tout le reste. Et il a dit: «Un instant, Frère Branham. Je vais le saisir pour vous.»
J’ai dit: «Ne vous en faites pas. Je peux l’emmener.»
Mais il a juste sauté dans l’eau avec les jambes de son pantalon retroussées comme cela. Et à peine avait-il sauté qu’il a fait un bond en arrière. Un crotale des sables l’avait mordu et ... juste au pied, sur le côté et à la jambe. Eh bien, je n’ai jamais vu quelqu’un ressentir de telles douleurs dans si peu de temps. Cela vous paralyse presque et fait geler vos os en vous.
34 Et j’étais là à un endroit reculé, et M. Evans pesait près de deux cents livres [environ 100 kg]. Et devoir porter cet homme sur mon dos à travers ce marais... C’était la seule chose possible à faire, l’amener jusqu’à la voiture, à une distance d’environ 2 miles [3,2 km], je pense. Eh bien, il serrait les dents. Et j’ai regardé, et j’ai vu que ça faisait à peu près un pouce de large, ou presque cela, là où ce–les deux crocs avaient mordu juste en plein dans ses pieds.
Et son frère marchait avec un arceau sous ses pieds, et ce n’était pas à plus de 200 yards [183 m] de l’endroit où il avait été mordu par un crotale des sables. Eh bien, son frère n’est pas un chrétien, et il était–était resté étendu à l’hôpital pendant je ne sais combien de jours ou de semaines. Et des mois après, il avait toujours un arceau à l’aide duquel il marchait, pendant longtemps.
35 Et ce serpent à sonnette a mordu frère Evans. Et juste comme je... Je me suis dit: «Ô Dieu, que pouvons-nous faire?» Et cette Ecriture m’est venue à l’esprit: «Ils marcheront sur la tête des scorpions et des serpents, et rien ne leur fera de mal.» Et j’ai posé ma main là-dessus. J’ai dit: «Père céleste, nous sommes dans un état d’urgence. Et Tu es un secours qui ne manque jamais en temps de détresse. (Voyez?) Et Tu as dit que rien ne fera du mal à ces croyants; et ce frère est un croyant. Et j’implore Ta miséricorde.» Eh bien, ses douleurs se sont arrêtées, ou il a cessé de se tordre de douleurs. J’ai pensé que c’était par respect à ma prière. Et quand j’ai terminé, il a dit: «Aucune douleur, nulle part.» Il s’est levé et a continué à pêcher. Nous avons pêché tout le reste de la journée.
36 Et ce soir-là, vers 23 heures, nous exhibions ces poissons, et son frère est arrivé et il lui racontait cela. Et son frère, qui était un pécheur, a dit: «Welch, c’est très bien d’être religieux, mais ce n’est pas très bien d’être fou.» Il a dit: «Va aussi vite que possible à l’hôpital recevoir des soins médicaux, sinon tu seras comme moi.»M. Evans lui à dit, il a dit: «Regarde, mon frère. C’est arrivé ce matin vers 10 heures, et Dieu m’a gardé sans que je n’éprouve de douleur; et il est environ 22 heures ce soir. Si Dieu peut me garder jusqu’ici, Il peut me garder le reste du chemin.» Ainsi... Est-ce que c’est vrai, Monsieur Evans?» Et ils ne pouvaient rien répliquer. L’homme se tenait au milieu des gens.»
37 Oh! Il est toujours Dieu, mes amis. Voyez-vous? Cet homme effectue le déplacement, lui et sa famille, chaque fois que je suis au Tabernacle (et parfois, c’est pendant des semaines), parcourant 1500 miles [20414 km] chaque dimanche. Il arrive le... Il part le vendredi et arrive là le samedi, pour rentrer le lundi ou le mardi. Et il travaille dans l’automobile. Et ils font un si long trajet pour écouter l’Evangile. Oh! tant de choses pourraient être dites. Et voici le moment pour que je commence à prier pour les malades, mais je prends simplement ce temps (J’espère n’avoir rien interrompu.) juste pour saluer la présence de certaines personnes qui viennent de très loin pour–pour écouter. Maintenant, après ceci, je souhaite que nous inclinions tous la tête une fois de plus.
38 Maintenant, Père céleste, les témoignages de l’Evangile sont là. Tu es toujours là pour secourir et bénir ceux qui sont nécessiteux. Et je Te prie, Père, de bénir et secourir tous ceux qui sont nécessiteux. Et ces témoignages sont donnés en vertu de l’Evangile, afin que ceux qui sont malades et qui sont nécessiteux reçoivent l’aide et les bénédictions de l’Evangile. Aide cette jeune fille maintenant, qui souffre ici derrière pendant la réunion en ce moment. Nous prions que Ta miséricorde et Ta grâce soient sur cette fille. Accorde-le, Père. Et que Ta force lui soit donnée; et donne-lui une portion de Tes bénédictions. Et nous Te prions, Père céleste, de nous bénir maintenant alors que nous nous approchons de la Parole du Dieu vivant, afin que la grande miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur nous tous. Celles-ci témoignent que Tu es Dieu, et que Tu ne fais acception de personne, que Tu es avec ceux qui désirent de l’aide et qui désirent être guéris. Ainsi, accorde-nous ces bénédictions. Et alors que nous lirons Ta Parole, nous Te prions d’oindre Ta Parole pour le bien de ceux qui écoutent. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
39 Maintenant, j’aimerais lire dans la Bible, dans Matthieu, chapitre 14, à partir du verset 22. Et mon texte de ce soir est un témoignage.
Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l’autre côté, pendant qu’il renverrait la foule.
Quand il l’eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l’écart; et, comme le soir était venu, il était là seul.
La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots; car le vent était contraire.
A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.
Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent: C’est un fantôme! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.
Jésus leur dit aussitôt: Rassurez-vous, c’est moi; n’ayez pas peur!
Que le Seigneur ajoute Ses bénédictions à cela.
40 La dame est-elle malade, très malade? Très bien. Vous dites? Maintenant, chacun de vous, c’est ce qu’on vous a enseigné, restez tranquille. Inclinez la tête et priez. Eh bien, n’ayez pas peur. Soyez simplement très révérencieux maintenant. Une dame s’est évanouie, et elle est malade. Et ils vont l’amener prendre de l’air. Nous avons prié pour elle. Et nous allons... on va l’amener prendre de l’air maintenant, afin qu’elle puisse prendre un peu d’air. Et maintenant, continuons avec... La foi ne connaît pas la peur. Soyez donc très révérencieux. Très bien. Elle va aller très bien, si seulement vous ne doutez pas maintenant. Croyez.
41 Maintenant, alors que nous parlons de ce sujet: N’ayez pas peur, c’est Moi... Eh bien, c’était certainement au moment du coucher du soleil, vers le soir, lorsque ce pêcheur grand et fort, au dos bien bâti, s’est mis à secouer la barque pour la dégager du sable. Et lorsqu’il a commencé à dégager la barque du sable, il a tourné la proue une fois de plus et il est monté à bord, il s’est assis à côté de son frère André, car ils étaient des frères et des pêcheurs. Et ramassant sa rame...
42 Eh bien, les barques aujourd’hui ne sont pas comme les barques d’autrefois. Les barques, ce qu’on appelle bateaux, étaient différentes de nos barques d’aujourd’hui. Nous en avons à essence, à mazout, à gasoil, et à réaction, et... Mais en ce temps-là, ils n’avaient que la puissance de la main, ou le voile dans le vent; c’est ainsi qu’ils allaient à leur destination à bord de leurs barques. Bien des fois, il y avait de violentes tempêtes en mer, et on ne pouvait pas se contenter d’un seul homme dans un bateau. Il fallait des bras solides pour maintenir ces barques.
Vous ici, vous savez ce que cela signifie. Vous ne pouvez pas diriger un bateau juste au-dessus d’une vague comme cela. Vous vous noieriez. Vous devez traverser cette vague en oblique, savoir comment vous engager dedans avec votre barque afin de lui faire traverser la tempête. Et un bon batelier sait comment y arriver. Et ces gens doivent être de bons bateliers, sinon ils ne pourraient pas survivre.
43 Et, ils s’étaient donc assis. Et il fallait un homme avec les deux mains sur une énorme rame de ce côté; et un autre homme juste de l’autre côté, avec le même type de rame. Et des fois, il y avait là-dedans six ou huit paires de rames à l’aide desquelles on faisait avancer ces barques par un travail d’équipe. Ils donnaient en même temps le même coup de rame... Et cette barque subissait une poussée puissante, avec ces énormes rames à larges lames qu’on utilisait en ce temps-là.
Et alors que chacun prenait position, ils plongeaient leurs rames dans l’eau, et commençaient à tirer deux ou trois fois, puis, ils faisaient au revoir de la main aux gens qui étaient sur la rive, disant: «Au revoir.» Et les autres, comme toujours lorsque nous avons une merveilleuse réunion, disaient: «Revenez nous voir.»
Les hommes et les chrétiens ont quelque chose qui fait que, lorsqu’ils sont réunis étant d’un commun accord et dans la communion, ils ont des choses en commun. Vous savez cela–cela, qu’ils... Ils ont de la peine à se séparer.
44 Et maintenant, ceci peut paraître un peu secondaire, mais beaucoup d’entre vous ont déjà vu des gens dont on aime la compagnie. Et vous avez vu des gens que–que vous... qui sont de braves gens, mais dont il vous est difficile de supporter la compagnie. Voyez-vous, vous êtes un créateur d’atmosphère autour de vous. Et vous faites cela vous-même d’après votre disposition et d’après l’esprit qui est en vous.
Et c’est exactement ce que me disait ma vieille mère qui est du Sud et qui vient de partir au Ciel il y a quelques mois. Elle disait: «Billy, qui se ressemble s’assemble.» C’est juste. Ainsi, les corbeaux, les charognards, et les colombes ne peuvent pas communier les uns avec les autres. Leurs régimes alimentaires sont différents. Voyez-vous? Ils ne peuvent pas manger la même nourriture.
45 Et–et c’est ce qu’il en est dans les rangs de chrétiens. Nous nous réunissons comme ceci, nous nous assemblons, parce que nous avons des choses en commun. Nous aimons simplement venir aux réunions. Vous aimez voir votre pasteur monter les marches, et vous l’aimez parce que vous savez qu’il va prier pour votre maison et l’honorer. Sa présence compte beaucoup pour vous. Vous aimez appeler vos enfants, les réunir tout autour, afin que les bénédictions du pasteur soient sur les enfants. Et lorsque vous vous rendez visite, vous aimez lire la Bible et offrir une prière d’ensemble, parce que vous avez des choses en commun.
Oh! l’Eglise devrait être la chose la plus glorieuse, cette communion. Combien cela... Il y a des années au tabernacle nous chantions... lorsque j’étais pasteur du tabernacle missionnaire baptiste, à Jeffersonville, nous chantions ce vieux cantique:
Béni soit le lien qui unit
Nos coeurs dans l’amour chrétien;
La communion des âmes soeurs,
Est comme celle d’En haut.
Et quand nous nous séparons,
Cela nous fait de la peine;
Mais dans nos coeurs nous serons toujours unis,
Et nous espérons nous revoir.
Oh! cela signifiait... Cela venait de nos coeurs. Nous nous aimions les uns les autres.
46 Et ils s’associaient avec des chrétiens, des hommes ayant un même esprit en ce temps-là, et ils–ils communiaient. Et lorsqu’ils s’en allaient et s’éloignaient sur la mer, les autres faisaient au revoir de la main, en disant: «Revenez nous voir encore. Revenez nous parler de ce merveilleux Evangile de la Vie Eternelle. Amenez votre Maître avec vous,» tout en agitant la main. Alors quelqu’un criait à un autre, disant: «Reviens,», peut-être un parent. Et ils donnaient quelques coups de plus et agitaient la main, et le petit groupe sur la berge devenait de plus en plus petit. Et quelque temps après, cela avait complètement disparu. Le soleil avait dû se coucher à ce moment-là. Et ils allaient respirer un peu, vous savez, puisqu’ils transpiraient à cause de ces puissants coups de rames. Ils devaient traverser la mer cette nuit-là, la petite mer de Galilée, ils étaient épuisés à cause du labeur du jour. Ils ont dû s’arrêter.
47 Cela a dû être Jean le jeune; il était le plus jeune; probablement qu’il s’épuisait plus vite que les vieux bateliers robustes. Cela a donc dû être lui qui a dit: «Frères, arrêtons-nous juste un instant et soufflons un peu.» Et je peux le voir alors qu’il essuie la sueur de sa tête hirsute. «Fiou!» Il a dit: «Vous savez, pendant que nous nous reposions quelques instants...» Alors que la petite embarcation voguait, c’est certainement Jean qui a relevé la tête et qui a dit: «Frères, je voudrais donner un petit témoignage maintenant.»
Vous savez, il y a toujours quelque chose dans le coeur d’une personne dont elle aime parler si elle a confiance en ce qu’elle dit. Il y a quelque chose à ce sujet. Vous êtes obligé de rendre témoignage et de dire quelque chose.
48 Jean a dit peut-être quelque chose comme ceci: «Nous pouvons être rassurés que l’Homme que nous suivons n’est pas ce que le–le monde dit de Lui, un faux prophète. Il n’est pas Béelzébul, ni un diseur de bonne aventure comme le disent nos sacrificateurs. Il est Jéhovah sans plus ni moins.»
«Quand j’étais petit, nous habitions...» Eh bien, nous allons entrer en plein dans une réunion de témoignages. «Nous habitions près du Jourdain. Et je me rappelle qu’au mois d’avril, lorsque les petites fleurs commençaient à s’épanouir au printemps, je cueillais ces petites fleurs et je rentrais en courant avec une poignée que je donnais à ma jolie petite mère juive. Et pour me faire prendre la sieste, elle me faisait dormir l’après-midi en me berçant sur le porche, et me racontait les histoires de la Bible. Et il y en a tant dont je me souviens.
49 «Elle me parlait de Josué, lorsqu’il a conduit les enfants d’Israël, là-bas juste un peu en aval du gué, après qu’ils furent sortis du désert, et qu’ils eurent traversé en plein mois d’avril, pendant que le Jourdain était en crue. Et tout en amont, vers la source, Dieu avait retenu l’eau, et ils ont traversé à sec jusque de l’autre côté. Et toutes les histoires...
Et il y en a une qui m’intéressait beaucoup, c’était celle où elle me parlait de notre peuple qui, après leur sortie d’Egypte, ils sont arrivés dans notre patrie que Dieu nous avait donnée, et Dieu avait pris soin d’eux lorsqu’ils avaient quitté l’Egypte et s’étaient mis en route vers la Terre promise. Dieu avait promis de pourvoir à tout ce dont ils auraient besoin; et chaque soir, Dieu faisait descendre du ciel la manne, le pain, et le rependait partout sur le sol. Et le lendemain matin, la seule chose que notre peuple avait à faire, c’était de sortir ramasser ce pain, d’en manger, afin de survivre toute la journée.»
50 «Et cela m’émerveillait, en tant que petit garçon,» a-t-il peut-être dit. «Je me retournais et je disais à ma mère: ‘Maman, comment Dieu obtenait-Il ces pains? Avait-Il de grands fours qui remplissaient le ciel, avec une équipe qui travaillait de nuit là-haut et cuisait-Il ces pains et envoyait-t-Il des Anges sur terre et les répandait-Il partout sur le sol pour Ses enfants?’»
Elle disait: «Non, Jean, mon petit garçon. Tu ne comprends pas. Tu es encore trop jeune. Dieu n’a pas besoin d’avoir des fours. Dieu est un Créateur. Il crée simplement le pain juste là dans l’air et cela tombe sur terre. Voilà comment Il nourrit Son peuple.’»
«Et, frères, aujourd’hui quand je L’ai vu prendre ces cinq pains et ces deux poissons, et nourrir cinq mille personnes, j’ai compris qu’Il devait avoir un lien avec ce Jéhovah, parce qu’Il avait créé le pain. J’ai su que cela devait être le même Créateur qui créa tous ces pains dans le désert. Quand ce petit garçon qui avait fait l’école buissonnière, et qui nous a donné son repas...»
51 Maintenant, ce petit garçon... J’aimerais dire quelque chose aux petits garçons qui sont ici. Voyez-vous, ce petit garçon avait un petit repas. Ce n’était rien que cinq petits pains avec deux petits poissons. Eh bien, tant que le petit garçon avait cela dans sa main, cela ne représentait rien, c’était juste assez pour qu’il mange lui-même. Mais quand il a donné ces petits morceaux qu’il avait à Jésus, voyez ce que cela a fait. Eh bien, nous pouvons avoir juste un petit rien. Cela ne représente pas beaucoup pour nous, mais si seulement nous laissons Jésus prendre cela, et voir ce qu’Il va en faire, Il a nourri cinq mille personnes.
52 Je peux entendre Jean le jeune dire: «Savez-vous ce que j’ai fait? Je suis monté derrière le rocher, et je L’ai vu prendre ce pain, le briser, et le déposer sur le plateau. Et j’ai observé chaque mouvement juste par-dessus Son épaule. Et chaque fois qu’Il ramenait la main, qu’Il recommençait à couper, il n’y avait que la moitié du pain. Mais au moment où Il mettait la main dessus, le pain était entier. Et Il le coupait et le déposait une fois de plus.»
Et je vais vous poser une question, frères: Quel genre d’atome avait-Il libéré là-bas? Pas du blé à cultiver et éventuellement à transformer en pain, mais c’était déjà du pain cuit; ce n’était pas un poisson qui devait être tué pour être ensuite frit, mais c’était déjà frit et prêt. Qu’avait-t-Il fait?
Cela montre que si–si nous sommes disposés à lâcher le peu que nous avons pour le Lui donner... Prenez simplement la foi que vous aviez pour venir ici ce soir, et déposez-la dans Sa main, et réclamez votre guérison, et partez avec cela. Voyez-vous? Observez ce qui arrive.
53 Et il a dit: «Quand j’ai vu cela, j’étais tout à fait convaincu que c’était là Jéhovah. Et quand je L’ai regardé pendant qu’Il se tenait là, sans la moindre agitation, peu importe ce qui arrivait, Il était calme au possible, en brisant ce... Pour moi, Il ressemblait même à Jéhovah lorsqu’Il se tenait là, brisant ce pain et le distribuant à ces gens affamés.» Il a dit: «Eh bien, pour moi ç’a réglé la question pour toujours, c’est Jéhovah. Et Il n’est pas un simple homme; Il n’est pas un simple prophète, Il est le Fils de Dieu. Il est le tabernacle dans lequel Jéhovah habite, du fait qu’Il a créé ces pains.»
54 Eh bien, cela a dû être Simon, vous savez, qui connaissait aussi ces choses, qui s’est levé et a dit: «Eh bien, ça, c’est très bien, Jean. Mais ce qui m’avait d’abord dérangé, c’est lorsque André est venu me dire qu’il y avait un prophète là-bas... Eh bien, j’avais de la peine à croire cela. Mais je me souviens que mon père me disait que lorsque le Messie viendrait, Il serait un Prophète. Et quand je suis allé là ce jour-là et... avec André, et que je L’ai regardé en face, Il m’a regardé et Il a dit: ‘Ton nom est Simon. Tu es le fils de Jonas’, pour moi, le problème était réglé pour toujours. J’ai compris que c’était Lui, parce que nous avons passé quatre cents ans sans ce Prophète, et maintenant, voici qu’Il vient sur la scène. Et je sais que c’était la saison, le moment était approprié, et cela devait être Lui.»
Maintenant, rappelez-vous, Jésus n’a pas fait cela quatre ou cinq fois; Il l’a fait une fois, et cela avait réglé le problème. Ils étaient prêts. Ils savaient que c’était Lui.
55 C’est probablement Philippe qui, à ce moment-là, s’est levé et a dit: «Simon, je me tenais là. Bien que le miracle n’a pas été accompli sur moi (Cela a été accompli sur toi), cependant j’ai cru, et j’étais tellement convaincu que j’ai fait le contour de la montagne en courant pour chercher mon ami Nathanaël que voici. Et pendant que je l’amenais, je lui racontais ce qui s’était passé, et ce qui t’était arrivé, et comment nous avons reconnu que c’était le signe de Christ. C’est ce qu’Il était censé faire d’après l’Ecriture. Et quand tu es entré dans Sa Présence, Il t’a regardé et a dit: ‘Voici un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.’ Et tu Lui as dit: ‘Rabbi, comment m’as-Tu connu?’ Et Il a dit: ‘Avant que Philippe t’appelle, lorsque tu étais sous l’arbre, Je t’ai vu.’»
56 Et Nathanaël a probablement sauté à ce moment-là et a dit: «Et cela avait réglé le problème pour moi. Je suis tombé à Ses pieds. Mon sacrificateur se tenait là, et il m’a toisé. Mais cela importait peu, le regard qu’il m’avait lancé; j’avais déjà consulté la Bible et j’avais vu que c’était Lui le Messie. Je suis tombé à Ses pieds et j’ai dit: ‘Tu es le Fils de Dieu, Tu es le Roi d’Israël.’»
Oh! la la! N’auriez-vous pas aimé prendre part à cette réunion de témoignages, être assis là, balancé dans cette petite embarcation? Presqu’à ce moment-là, c’est peut-être–peut-être Nathanaël qui s’est mis à glorifier le Seigneur, et... il a dit: «Asseyez-vous. Vous faites tanguer l’embarcation. Asseyez-vous.» Vous...
57 Vous savez, il y a quelque chose lorsque vous vous mettez à parler de la bonté de Dieu, vous devenez tout ému, tout excité, vous savez, passionné. Quelqu’un a dit: «Je ne crois pas dans une religion d’émotion.» Eh bien, vous feriez mieux d’enterrer ce que vous avez alors. C’est juste. Si donc votre religion n’a pas un peu d’émotion, vous feriez mieux d’enterrer la chose. Ce–c’est juste.
Et ils ont dû... La vieille embarcation doit avoir été ballottée très fort lorsqu’ils se sont mis tous à témoigner. Et c’est certainement André qui, à ce moment-là, n’arrivait plus à se contenir. Il a dit: «Frère, un instant. Nous nous souvenons tous qu’à Sychar, ce jour-là, Il nous a envoyés dans la ville acheter de la nourriture et Il voulait rester seul dans cette contrée de Samarie. Il nous a dit qu’Il fallait qu’Il passe par là. Le Père L’envoyait là-bas. Et nous nous–nous nous sommes donc tous demandé pourquoi Il était resté seul. Et nous sommes entrés dans la ville, et vous savez comment on nous a traités.»
58 «Sur notre chemin du retour, vous vous souvenez quand nous sommes arrivés là derrière dans les buissons, nous L’avons entendu parler. Et une femme qui était réputée de mauvaise vie était là, s’entretenant avec Lui. C’était très inhabituel pour un homme honorable de s’adresser à une femme de ce genre. Et nous nous sommes glissés derrière les buissons pour entendre ce qu’Il allait lui dire. Et je peux juste L’entendre... Nous tous nous disions: ‘Observez-Le, Il va la rembarrer. Il lui parlera certainement de sa condition. Il le lui dira parce qu’elle est une femme de la condition qui est la sienne. Je suppose qu’Il va vraiment lui faire une belle réprimande.’»
«Et vous vous rappelez comment nous nous attendions tous à L’entendre la réprimander, lorsqu’Il lui a dit: ‘Apporte-Moi à boire.’ Nous nous sommes dit que c’était étrange que notre Maître se mette en contact avec une personne d’un niveau bas, comme cela ... notre Maître. Vous rappelez-vous comment nous nous sommes tous regardés, étonnés? Ainsi, nous nous sommes blottis derrière les buissons pour voir ce qu’Il dirait.»
«Et alors que la conversation se poursuivait... Et quelque temps après, ils ont parlé de la religion, et alors, Il lui a dit: ‘Va chercher ton mari, et viens ici’, et elle a dit: ‘Je n’ai point de mari.’»
59 «Et vous vous rappelez ce que nous nous sommes tous dit? Voilà une fois où nous avons vu notre Maître être pris au piège. Il avait tapé à côté. ‘Je n’ai point de mari.’ Et vous vous rappelez comment nous avions le souffle coupé, frères, nous tous? Notre Maître lui avait dit qu’elle avait un mari, et voilà qu’elle nie catégoriquement cela. ‘Je n’ai point de mari.’ Et nous nous sommes regardés, étonnés, nous étions incapables de rester tranquilles un moment.» C’est le problème de l’église aujourd’hui. Elle ne peut pas rester tranquille un instant. Voyez-vous?
«Ainsi donc, nous voyons que notre Maître, alors qu’Il se tenait là avec modestie, la tête baissée, Il a levé les yeux vers elle et a dit: ‘Femme, tu as dit la vérité. Tu dis la vérité. Tu M’as dit la vérité.’ Et alors, nous nous sommes posé des questions. Voici maintenant qu’Il cherche à tergiverser à ce propos. Il a dit... d’abord Il a dit: ‘Tu as un mari’, et elle a dit: ‘Je n’ai point de mari.’ Et maintenant, Il reconnaît qu’elle a dit la vérité. Alors, vous souvenez-vous comment nous nous sommes sentis, frères?»
Tous ont dit: «Oui, nous nous souvenons. Restez tranquilles. Ne faites pas basculer la barque. (Voyez-vous?) Nous sommes loin maintenant.» Et alors, tous devinrent tout à fait agités. «Oui, je me souviens de cela.»... tous parlaient.
Et Il a dit: «Vous souvenez-vous alors des paroles qui ont suivi? ‘Tu as dit la vérité, car tu as eu cinq maris. Et celui avec lequel tu vis maintenant n’est pas ton mari.’»
Ensuite, nous avons observé la réaction chez la femme. Et elle a perdu contenance, ses yeux ont brillé, quelque chose en elle s’est enflammé, et elle a dit: ‘Seigneur, je vois que Tu es Prophète.’ Eh bien, nous nous sommes demandé comment cette femme samaritaine de mauvaise vie, proscrite, avait eu la connaissance pour reconnaître que cet Homme était un Prophète.
60 «Et alors qu’Il continuait de parler, elle a dit: ‘Nous savons que le Messie, lorsqu’Il sera venu, Il nous annoncera ces choses. Mais Toi, qui es-Tu?’
«Et Il a dit: ‘Je Le suis, Moi qui te parle.’ Et nous voyons qu’elle...
«Nous ne pouvions plus nous contenir. Nous étions tellement heureux de voir que notre Maître était véridique et que Ses prophéties étaient exactes, au point que nous avons éclaté de joie, et nous avons couru jusqu’à Lui. Et la femme a laissé la cruche et est entrée dans la ville en courant. Et, vous vous souvenez, tous les hommes de la ville sont venus là.»
61 Eh bien, à vrai dire, il n’était pas permis à cette femme de faire cela. Non. Elle... Si vous connaissez la tendance et la coutume de l’Est, personne ne pouvait l’écouter. Elle était une femme de mauvaise vie. Personne ne pouvait l’écouter. Elle ne pouvait même pas s’y rendre au même moment que les femmes respectables. C’est la raison pour laquelle elle s’était rendue là à 11 heures. Elle ne pouvait pas sortir avec les femmes décentes. Ici elles sont toutes mêlées; mais là-bas, elle ne pouvait pas faire cela. Et ainsi, là...
Mais lorsqu’elle a rencontré Jésus et qu’elle a pris de l’eau de ce puits, quelqu’un va l’écouter, que cela soit légal ou pas. C’est exactement ce qu’il en est aujourd’hui. La personne qui prend de l’eau de ce puits, quelqu’un va l’écouter; c’est tout. Que l’église vous dise de vous asseoir ou pas, quelque chose va se produire.
62 Je pense que mes frères qui sont dans toutes nos différentes dénominations... Je–je suis certainement d’accord avec Hudson Taylor, le grand missionnaire de l’Inde, lorsqu’un jeune homme chinois a été sauvé, et qu’il est venu et a dit: «Monsieur Taylor, il me faudra faire quatre ans de psychologie et ainsi de suite, et autant d’années à l’université.»
Monsieur Taylor a dit: «N’attendez pas que la chandelle soit à moitié brûlée pour la faire briller. Qu’elle donne sa lumière pendant qu’elle brûle.» C’est juste. L’ennui aujourd’hui est que lorsqu’un garçon reçoit un appel de Dieu dans son coeur, qu’il est rempli du Saint-Esprit, il va à l’un de ces cimetières ou plutôt séminaires, ou quoi que ce soit (excusez-moi.)... De toute façon, il entre là dans ce réfrigérateur, et on lui retire tout ce que Dieu a mis en lui. C’est juste.
63 Je crois que l’heure est venue... Je ne suis pas d’accord avec la construction de ces grandes écoles de théologie aujourd’hui. Nous disons que la Venue du Seigneur est proche, et on construit de grandes écoles et tout. Eh bien, nos propres actes sont plus éloquents que nos paroles. Comment pourrions-nous investir tant dans les constructions et tout le reste, de grandes écoles, et tout le reste, et dire que le Seigneur revient?
Voici ce que je dis: dès que Dieu allume la chandelle, partez. Si vous n’en savez pas davantage, dites simplement comment cela s’est allumé. C’est tout. Qu’ils soient allumés, et ils parleront à quelqu’un d’autre, et nous aurons un temps d’allumage des chandelles. C’est ce dont nous avons besoin de toute façon, au lieu de tant de théologie: un allumage des chandelles. Dites simplement comment elle s’est allumée. Simplement... C’est tout ce que vous avez à dire. N’essayez pas de prêcher la chose; dites simplement comment elle s’est allumée. «Je suis rempli de quelque chose qui–qui m’enflamme.» C’est tout.
Parlez simplement du temps d’allumage, comment cela s’est allumé, et cela donnera la lumière pendant que ça brûle. Que celui-là allume un autre; et ensuite qu’il dise comment ça s’est allumé, et que le suivant dise comment ça s’est allumé. Il y aura une lumière par ici quelque temps après si nous en parlons tant.
64 Bien! Comment se fait-il que cette femme... Elle ne pouvait pas se taire. Elle est entrée dans la ville en courant. Et son témoignage était si émouvant que les gens ne pouvaient pas l’ignorer, ils sont donc sortis. Et la Bible dit que les habitants de Sychar crurent en Jésus (Eh bien, Il n’a plus jamais fait cela chez eux) à cause du témoignage de la femme, selon lequel Il lui a été dit ce qu’elle avait fait.
«Vous souvenez-vous de cela, frères? Nous étions tous surpris, a dit André. Nous étions tous surpris de voir que ces Samaritains-là... Cette portion de terre que–que Jacob avait donnée à son fils Joseph, et il avait un puits là, et cette portion de terre avait été donnée... Et voici que cette femme de Samarie, une créature impure à nos yeux, et cependant, elle a reconnu la chose en un instant, malgré sa mauvaise réputation.»
«Sans doute que dans sa petite maison de prostitution...» C’est ce que j’ai l’intention de prêcher le matin, le Seigneur voulant, «ce petit endroit, elle avait là des rouleaux de Dieu, et c’est là dedans qu’elle lisait quelque chose au sujet de Dieu, et elle savait qu’Il devait apparaître sous cette forme-là... Et nous étions tous scandalisés.»
65 Et, oh! j’imagine que la barque s’est mise de nouveau à tanguer, à cause de quelqu’un qui criait et louait Dieu. Et, c’est peut-être Pierre qui a dit: «Frères, ici la profondeur est de quarante brasses [73,2 m]. Tenez-vous tranquilles.»
Matthieu a dit: «Eh bien, vous pensez que je... Vous allez en finir sans que j’aie dit quelque chose?» Voyez-vous? Et il a dit: «Laissez-moi vous raconter quelque chose. Vous souvenez-vous de cette matinée-là, quand nous L’avions tous précédé pour préparer la réunion de Jéricho?»
«Oh! oui, a dit Luc. Je me souviens bien de cela.»
«Et nous avons vu là un petit homme d’affaires, du nom de–de Zachée, un tout petit homme. Vous vous souvenez qu’il était impudent, arrogant, ce petit Juif au nez crochu, et méchant au possible. Et nous lui avons parlé de...?... ‘Oh! saisissez...’»
66 «Vous souvenez-vous de sa femme, Rebecca, qui était une véritable croyante, et comment Jésus de Nazareth avait fait une grande chose pour elle? Et elle a dit: ‘Je prie pour Zachée.’ Et nous nous sommes dit que si nous allions au restaurant dont il était propriétaire et que nous y mangions, il ne nous ferait pas payer pour cela. Quand il a découvert que nous étions des disciples, il nous a fait payer le double, et il a dit: ‘Sortez d’ici avec de telles histoires. Je suis un ami du rabbin Kabinski, Lubinski, ou plutôt...’» J’espère qu’il n’y en a pas un ici qui porte ce nom. De toute façon, si donc il y en a, pardonnez-moi. Voyez-vous?
«Et il a dit que le lendemain matin... Rebecca avait prié toute la nuit afin que... Jésus allait visiter la ville, et ainsi, elle s’est dit qu’elle voulait qu’il entre en contact avec Jésus. Elle lui a parlé de Jésus comme étant un Prophète, disant qu’Il était le Prophète dont Moïse avait parlé. Mais, oh! il était arrogant. Ses espérances reposaient sur l’argent, et il ne prêtait pas du tout attention à Jésus de Nazareth. Mais, vous savez, lorsque Rebecca nous a dit qu’elle avait prié toute la nuit... Vous savez, la prière change les choses.»
67 C’est juste, mes amis. Vous savez, la prière change la pensée de Dieu. Un jour, Dieu a envoyé un prophète vers un homme pour lui dire: «Mets ta maison en ordre. Tu vas mourir.» Et l’homme s’est tourné vers le mur, et il a prié instamment, et il a dit: «Eternel, je Te supplie de Te souvenir de moi. J’ai marché devant Toi avec intégrité de coeur. J’ai besoin de quinze ans.» Et en principe, Dieu devrait répondre immédiatement au roi; il était l’homme le plus grand du pays. Mais Il parle à Son prophète. Il a dit à Esaïe: «Rentre lui dire que J’ai exaucé sa prière et que je vais épargner sa vie.»
Pouvez-vous imaginer l’embarras de ce prophète, qui était allé une fois vers les militaires et ceux-ci avaient demandé: «Oh! grand prophète, qu’en est-il de notre roi?»
«AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va mourir.»
Il est allé vers les pauvres qui se tenaient à la porte. Ceux-ci ont demandé: «Qu’en est-il de notre prophète... Ô prophète, qu’en est-il de notre roi?»
«AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va mourir.»
Oh! combien ils pleuraient! En venant directement, en sortant, il a dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va mourir.» Et ensuite, quelques minutes après, le voici revenir, disant: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, il va vivre. AINSI DIT LE SEIGNEUR...» Que s’était-il passé? La prière avait changé les choses. La prière change les choses.
68 Remarquez. Revenons alors à ce témoignage. Le vieux petit Zachée, ce matin-là ... Après que Rebecca a prié toute la nuit, le lendemain matin, il se lève vraiment de bonne heure, et il s’arrange, il se peigne la barbe; il porte sa meilleure robe, vous savez, et il s’apprête pour descendre en ville. Et Rebecca se retourne, vous savez, et elle lorgne en quelque sorte d’un oeil, puis elle se dit: «Hum, hum. Je vois. Merci, Seigneur. Ça ira très bien.» «Où vas-tu ce matin, mon cher mari?»
«Oh! je sors juste prendre de l’air.» Et il se dirige vers le portail, et il se rend compte qu’il ne peut pas aller là-bas. Il y a trop de gens là-bas; il est trop petit de taille. Il revient et se saisit d’une poubelle de la ville, et il la pousse contre l’arbre et monte au sommet de l’arbre. Il a dit: «Je sais qu’Il emprunte la rue Gloire par ici, puis Il tourne et prend l’avenue Alléluia.» C’est ce qu’il fait toujours. «Je vais donc Le rencontrer juste ici au coin. C’est un bon endroit où Le rencontrer.»
69 «Vous vous rappelez donc, frères, que Zachée nous a raconté cela?»
«Oui, nous nous rappelons.»
«Et il est monté dans cet arbre, et il s’est dit: ‘Eh bien, je suis si petit de taille que lorsqu’Il passera par ici, lorsqu’Il viendra par ici, Il ne pourra jamais ... Je ne Le verrai jamais, et Il ne pourra pas du tout me voir. Mais si je monte dans cet arbre, je vais être au-dessus de toute la foule. Je pourrai baisser simplement le regard et Le voir, et je Lui dirai ses quatre vérités lorsqu’Il passera ici en dessous.’»
«Et puis, bien vite, vous savez, par hasard il s’est mis à réfléchir: ‘Vous savez quoi? Rebecca a dit que cet Homme était un Prophète. Et s’Il est un Prophète, Il lèvera peut-être les yeux dans cet arbre et me verra, et je serai embarrassé. Alors je vais Lui régler son compte. Il ne me verra pas.’ Alors il s’est mis à ramener les feuilles autour de lui, et il s’est très bien camouflé. Il s’est assis là à une fourche dans l’arbre pour se débarrasser des échardes en se grattant et des ordures venant de la poubelle, vous savez, et ainsi de suite.»
70 Mais vous ferez des choses ridicules, lorsque vous–vous voulez voir Jésus. Rien ne vous fera obstacle. On peut traiter les gens de saints exaltés ou de tout ce qu’on veut. Si vous avez résolu de voir Jésus, vous irez Le voir de toute façon.
Il était donc là, assis là où deux branches... Eh bien, c’est un bon endroit où tout le monde arrive, c’est là que votre voie et la Voie de Dieu se rencontrent. Et il s’est assis sur cette branche, et il tire tous les taillis autour de lui. Il s’est dit: «Il ne me verra pas du tout.» Alors, il s’est fait une porte, une grosse feuille ici, afin qu’il puisse remonter cette feuille, regarder, Le voir venir, et puis la rabaisser. Il a regardé tout autour. Il était impossible que cet Homme le voie. Quelque temps après, il a entendu un bruit.
71 Savez-vous ce qu’il y a d’étrange? Lorsque Jésus est là, il y a beaucoup de bruit. Il L’a donc vu venir. Il a soulevé cette feuille, et il L’a regardé. Mais Il avait quelque chose qui paraissait différent. Il n’était pas comme les autres hommes. Nous voyons le grand pêcheur qui continue à dire: «Ecartez-vous, frères. Je suis désolé, je ne peux pas... Nous ne pouvons pas vous laisser autour de Lui. Il est fatigué. Il a prêché presque toute la nuit. Nous sommes désolés, les amis. Nous ne pouvons pas...»
«Et comme Il approchait... Vous rappelez-vous ce que Zachée a dit? Il avait la tête baissée. Il est arrivé juste là et s’est tenu sous l’arbre. Et lorsqu’Il s’est arrêté sous l’arbre, Il a levé les yeux, et Il a dit: ‘Zachée, descends. Je vais aller avec toi chez toi pour le dîner.’
«Oh! vous rappelez-vous ce que Zachée a dit? Cela a réglé le problème. ‘Comment a-t-Il su qui j’étais? Et comment a-t-Il su que j’étais dans l’arbre.’»
Vous, Zachée qui êtes ici ce soir, Il sait exactement où vous êtes, et derrière quelle feuille vous vous êtes caché. Tout à fait exact.
72 L’un d’eux a peut-être dit juste un... Eh bien, laissons une fois Marc témoigner, et ensuite nous arrêterons. Marc a peut-être dit: «Ecoutez. Vous rappelez-vous ce que Bartimée avait dit? Il était assis là toute la matinée, tout, tout espoir était perdu. Et il a entendu un bruit venir hors de la ville. Et il se fit qu’il s’est souvenu, alors qu’il était assis là à réfléchir, il se disait: ‘Vous savez quoi? Si j’avais vécu au temps des prophètes, lorsqu’Elie et Elisée ont emprunté juste cette rue, la main dans la main, descendant pour traverser le Jourdain, si j’avais vécu en ce temps-là, j’aurais couru jusque-là devant ces prophètes, je me serais prosterné et j’aurais dit: ‘Oh! grands hommes de Dieu, priez pour moi, que je recouvre la vue. Mais, hélas, le sacrificateur me dit que les jours des miracles sont passés.’
73 «‘Et, imagine un peu, à cent yards [91,4 m] de l’endroit où je suis assis, Josué le grand guerrier, marchait là un après-midi. Et tout d’un coup, il a vu un Homme qui se tenait debout devant lui avec une épée nue. Josué a tiré son épée, et a couru à Sa rencontre, et il a dit: ‘Es-tu des nôtres ou es-tu de nos ennemis?’ Et l’Homme a levé l’épée et l’éclair en a jailli en zigzaguant, et Il a dit: ‘Je suis le Chef de l’Armée de l’Eternel.’ Et Josué, le grand guerrier, a jeté son casque, il a déposé son épée à terre, et il est tombé à Ses pieds. Imagine un peu, ça ce n’était qu’à cent cinquante [137 m] ou deux cents yards [183] de l’endroit où je suis assis.’»
Il ne savait pas que ce même grand Chef était en route par là à ce moment-là. Les gens ne savent pas que ce même grand Chef est juste dans cette salle ce soir. Si ce n’est pas le cas, la Bible est un Livre qui trompe. Il a dit: «Là où deux ou trois sont assemblés, Je serai en leur nom–Je serai au milieu d’eux, là où ils sont assemblés en Mon Nom.»
74 «Il a entendu un bruit.» Eh bien, Marc vous donne un témoignage de ce que l’homme lui avait probablement dit. «Et tout d’un coup, il survint un grand bruit, et quelqu’un a dit: ‘C’est qui, qui passe?’ Certains ont dit l’une ou l’autre chose, et bien vite, nous avons entendu un sacrificateur s’écrier et dire: ‘Dites donc, si nous avons bien compris, Tu ressuscites les morts. Nous en avons tout un cimetière plein ici. Viens ici en ressusciter un.’»
Vous savez, ce vieux démon n’est pas encore mort. Non, non. «Si Tu es...» Le même qui avait mis un bandeau autour de Son visage, et qui L’avait frappé à la tête avec un bâton, disant: «Si tu es un prophète, dis-nous qui t’a frappé. Nous croirons en toi.» Voyez-vous? Ce même vieux démon qui a dit: «Si tu es le Fils de Dieu, nous avons quelqu’un... accomplis ce miracle. Que nous te voyions faire cela.» Dieu ne fait le clown pour personne.
Jésus a dit: «Je suis venu pour faire Sa volonté, et Je ne fais que ce qu’Il Me montre premièrement.» (Jean 5.19)
75 Ainsi, le pauvre vieil aveugle Bartimée a été repoussé. Nous avons entendu tout... Il y en avait un qui était pour lui, un qui disait: «Hosanna au Prophète qui vient au Nom du Seigneur.» Et un autre disait: «Qu’il soit ôté, cette espèce d’hypocrite.» Une foule vraiment mélangée! Il y a toujours une multitude de gens de toute espèce là où Il se trouve. Et nous voyons que le pauvre vieil aveugle Bartimée, si vous avez déjà été à Jéricho et que vous avez évalué la distance entre l’endroit où il était assis et là où était Jésus, c’était presque à deux cents yards [environ 183 m]. Là, cette foule lui jetait des fruits pourris, et tout le reste, et se moquait de Lui...
Mais Son précieux visage était tourné vers le Calvaire. Il y allait afin d’être le Sacrifice pour le monde. Tout le fardeau de pécher reposait sur Lui. Dieu avait placé sur Lui l’iniquité de nous tous. Il continuait Sa marche, sans prêter attention à ce que les gens disaient. Mais Il accomplissait ce que le Père Lui avait dit de faire, et cela réglait le problème. Et Il sortait de–de Jéricho, quittant la ville. Et aussitôt, l’aveugle Bartimée a dit: «Qui est-ce? Qui est-ce? C’est quoi–c’est quoi, tout ce bruit?»
Et quelqu’un l’a repoussé. «Oh! tais-toi. Espèce de vaurien», il l’a repoussé dans ces vieux haillons. Il s’est relevé de la poussière.
76 Il y a certainement eu une aimable femme chrétienne qui était une croyante du Seigneur Jésus. Ils ne supportent jamais de voir un aveugle être repoussé. Ils sont toujours gentils, les serviteurs de Jésus. Cette jeune dame s’est donc abaissée et a dit: «Monsieur, puis-je vous aider?»
–Et, oui, madame. J’aimerais que vous me disiez, c’est quoi, tout ce bruit?
–Oh! êtes-vous un étranger ici?
–Non, j’ai été élevé ici.
–Eh bien, c’est Jésus de Nazareth, le Prophète de Galilée.
–Je ne comprends pas.
–Connaissez-vous les Saintes Ecritures?
–Oui.
–Vous connaissez ce Jésus de Nazareth, qui devait être suscité, comme l’avait annoncé Moïse? C’est bien Lui qui passe. C’est Lui.
77 Puis, tout d’un coup, cela vint à l’esprit de Bartimée. «Il est trop loin pour m’entendre physiquement, à cause du grand nombre de gens. Mais s’Il est Dieu, si c’est le Fils de David, je peux toujours Le toucher.» Il est peut-être tombé sur ses genoux et a dit: «Ô Dieu, écoute-moi. Ô Toi, Fils de David, aie pitié de moi.» Il n’a pas du tout entendu cela littéralement de Ses oreilles, mais la foi de ce seul mendiant aveugle arrêta Jésus. J’aimerais un jour prêcher, ou un de ces jours avant que je ne parte: Et Jésus s’arrêta. D’accord?
Et Il s’arrêta. Et Il ne savait pas... Qu’était-ce? Sa foi L’arrêta, et alors, Il le fit venir. Oh! quelle réunion de témoignages! Les disciples se mirent à regarder autour d’eux; il se faisait tard. Ils dirent: «Frères, nous ferions mieux de gagner la rive.» Ils se mirent alors à ramer de nouveau.
78 Vous savez quoi? Le diable les avait vus là sans Lui, et il regarda par-dessus le sommet de la colline, et il dit: «Voilà, ils sont partis sans Lui, c’est maintenant l’occasion pour moi.»
Eh bien, je dis ceci avec amour, mes frères. Voyez-vous? Je me demande si ce n’est pas là la situation ce soir. Depuis que le réveil est en cours, la grande prospérité de l’église, nous avons construit de nouveaux bâtiments; nous nous sommes lancés dans de grands programmes; nous avons fait toutes les grandes réalisations possibles, et nous essayons de nous comparer aux luthériens, aux méthodistes, aux catholiques, en faisant tout le temps plus de membres. Je me demande si avec nos grands programmes, si dans notre enthousiasme, nous ne sommes pas partis sans Lui.
Ils étaient tellement enthousiasmés qu’ils ne L’ont pas contraint. Ils sont partis sans Lui, et c’est cette occasion-là que le diable saisit pour commencer ses assauts sur un homme. Alors, il est descendu de toutes ses forces. Il a dit: «Je les ai eus maintenant qu’Il n’est pas avec eux; je vais donc les couler là dans cette mer.» Et il a commencé à envoyer d’en haut son souffle.
79 Et il s’est mis à souffler de nouveau. «Les jours de miracles sont passés. Ce n’est que de l’émotion. Ce n’est que du fanatisme. Ce n’est que ceci et cela.»
Et les petites barques sont sérieusement ballottées, vous savez, sans voile. La barque s’est remplie d’eau, les rames se sont brisées, le mât de la tente s’est brisé en deux, et les vents ont frappé la barque et l’ont fait ballotter. Apparemment, tout espoir d’être sauvé était perdu.
Mais vous savez quoi? Après qu’Il les eut envoyés, vous savez ce qu’Il a fait? Il avait gravi la plus haute montagne qu’il y avait là-bas. Plus haut vous montez, plus loin vous voyez. Il est donc monté sur la montagne afin de pouvoir les observer.
80 Et quand Il est mort au Calvaire, et qu’Il a donné à Ses disciples la commission pour aller par tout le monde, et qu’Il leur a dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru», du Calvaire Il est monté pour aller au-delà du soleil, de la lune, des étoiles, droit au-delà de la voie lactée blanche. Il a continué jusqu’à dépasser le Ciel. La Bible dit qu’Il est même assis au-dessus du Ciel, et qu’Il baisse les regards sur le ciel. Il est allé là afin qu’Il puisse voir tout l’univers. Et Son oeil est sur le moineau, et je sais qu’Il veille ce soir.
Peu importe combien nous semblons être ballottés, combien de rames sont brisées, combien tout espoir était perdu, Il veille toujours. «Je ne te délaisserai point, et Je ne t’abandonnerai point.»
81 Oh! en ce temps de crise, le réveil était terminé, et la barque était remplie d’eau, et c’était comme si tout était terminé, tout espoir était perdu. Et Le voici venir vers eux, marchant sur l’eau, marchant sur la mer. Etrange... marchant sur la mer... Et ce qui est étrange, c’est que la seule chose qui pouvait les secourir, ils en avaient peur. Cela avait l’air d’un fantôme, c’était comme un esprit. Et ils ont crié de peur.
C’est la même chose aujourd’hui. La seule chose qui peut nous sauver, c’est la Bible, la promesse de Dieu, et le Saint-Esprit avec nous. Cela a l’air d’un fantôme pour les gens, et ils crient de peur. Mais voici venir cette petite voix douce et calme: «N’ayez pas peur; c’est Moi.»
82 Et ce soir, je crois que s’Il pouvait se mouvoir au-dessus de cette réunion ce soir, accomplissant Ses miracles, et que vous vous demandiez ce qui se passe... Qu’est-ce qui fait cela? Quel genre d’astuce est-ce? Est-ce une–une–de la télépathie? Qu’est-ce?»
Ils vous répondraient en criant: «N’ayez pas peur. Ayez bon courage. C’est Moi.», accomplissant la promesse qu’Il avait annoncé d’accomplir.
Mais la chose même qui pouvait les secourir, la seule chose qui pouvait les secourir, ils en avaient peur.
Et aujourd’hui, c’est la même chose. Les gens ont peur de s’emparer du Saint-Esprit. Ils ont peur de croire le Message de Dieu. Ils ont peur de croire au Saint-Esprit lorsqu’ils Le voient agir au milieu d’eux. Ils disent: «Eh bien, un instant. Je ne sais pas si cela pourrait être pour moi ou pas.» C’est pour quiconque veut. La guérison est pour tout le monde. Le salut est pour tout celui qui veut, tout le monde.
«N’ayez pas peur; c’est Moi.» C’est Christ. Il n’est pas mort; Il est vivant à jamais, et Il tient les clefs de la mort et du séjour des morts. Et rien ne peut vous nuire. Croyez-vous cela? Dieu reste Dieu. Si jamais Il a été Dieu, Il est toujours Dieu. Croyez-vous cela? Amen.
83 Je vous garde jusque tard chaque soir. Je ne vais pas faire cela maintenant. Combien ici n’ont pas de carte de prière, ceux qui ne me connaissent pas, ou que je ne connais pas, et qui voudraient bien dire: «Je crois que ce message est la vérité, que Jésus-Christ est au milieu de nous»? Levez la main, où que vous soyez. Maintenant, que le Dieu du Ciel vienne, marchant sur la mer houleuse. Lorsque vous demandez: «Comment vais-je obtenir une carte de prière? Comment va-t-on prier pour moi?»
Ce n’est pas... Il se pourrait que vous–vous... Je peux prier pour vous et vous imposer les mains, les frères pourraient prier. Nous sommes des hommes. Toutefois, il ne s’agit pas de toucher une personne. Nous, nous sommes des hommes qui sympathisons avec vous; mais la Personne à toucher, c’est Lui. C’est de Lui qu’il s’agit; touchez-Le. Et si quelqu’un d’autre peut Le toucher, c’est que vous pouvez certainement Le toucher, car Il peut être touché.
84 La Bible dit qu’Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. La Bible dit qu’Il est maintenant même le Souverain Sacrificateur qui peu être touché par les sentiments de nos infirmités. Eh bien, s’Il est le même Souverain Sacrificateur, Il agira de la même manière qu’Il avait agi lorsque quelqu’un Le toucha avec foi ce jour-là. Combien ce jour-là, à côté de cette femme à la perte de sang, combien Le touchaient, L’entouraient de leurs bras, en disant: «Rabbi, nous sommes heureux de Te voir, Seigneur», et ainsi de suite comme cela? Mais Il s’arrêta et dit: «Quelqu’un M’a touché.»
Et Pierre Le reprit, comme pour dire: «Maître, sais-Tu quel discrédit Tu jettes sur Ton–sur Ton rang, en demandant qui T’a touché, alors que tout le monde a la main sur Toi, et Te touche?»
85 Il a dit: «Oui, mais ceci est un genre de toucher différent. Voyez-vous? Je me suis affaibli. Une force est sortie de Moi.» Et Il a parcouru l’assistance du regard, et Il a découvert la petite femme. Oh! que lui a-t-Il dit au sujet de sa perte de sang? «Ta foi t’a sauvée.» Si c’était là Jésus hier, c’est Jésus aujourd’hui.
Et, frère, soeur, permettez que je vous demande quelque chose. Eh bien, vous ne verrez pas Jésus dans un corps de chair jusqu’à ce qu’Il ne vienne pour Son Eglise. Mais tout ce qu’Il était... Tout–tout ce que Dieu était, Il l’a déversé en Jésus. Et tout ce que Jésus était, Il l’a déversé dans l’Eglise. Il est le même. Il est dans l’Eglise, les croyants. Maintenant, si–si un homme venait ici, comme je l’ai dit l’autre soir, avec des cicatrices de clous et–et des marques d’épines à la tête, ce serait un séducteur. Mais lorsque vous voyez la Vie même de Christ être manifestée... Jean 14.12, Il dit: «Celui qui croit en Moi, fera aussi les oeuvres que Je fais, il en fera davantage, car Je m’en vais au Père.»
86 Mais il semble que certains pensent que–que ceux qui ont ces dons de ministres devraient être de grands prêtres, de grands érudits. Ce serait ma première fois de lire dans l’histoire que Dieu ait utilisé de tels hommes. Dites-moi où on en trouve, et quand cela est arrivé. Dieu prend toujours les choses insignifiantes, afin de manifester Sa gloire à travers les choses insignifiantes.
Considérez ceux qu’Il avait choisis: des pêcheurs, des illettrés, des ignorants, afin qu’Il puisse se manifester. Vous pourriez me citer Paul. Mais Paul a dit lui-même qu’il a dû oublier tout ce qu’il avait connu pour connaître Christ, qu’il mourait chaque jour afin de connaître Christ. Et il a dit: «Jamais je...» Il a dit aux Corinthiens: «Je ne suis jamais venu vers vous avec de grands discours intellectuels et de sagesse, comme ceux qui sont instruits, parce que votre foi serait fondée là-dessus. Mais je suis venu vers vous avec la puissance de l’Esprit, afin que votre foi soit fondée en–en Christ, par l’Esprit.»
Dieu prend des hommes parmi tous ceux qu’Il désire prendre, des choses insignifiantes, afin qu’Il puisse se manifester. C’est ce qui fait de Lui Dieu. Il ne s’agit pas alors de l’homme; c’est Dieu qui oeuvre dans quelque chose d’insignifiant, pour montrer que c’est Dieu. Et si l’homme valait quelque chose, vous pourriez regarder à l’homme. Mais si l’homme n’est rien, alors il faut que ce soit Dieu. Et dans ce cas, aucun homme ne pourrait faire cela. Cela doit être Dieu... qui doit accomplir Sa promesse. Maintenant, nous le savons.
87 Et, mon ami, arrêtez-vous juste un instant. Secouez votre–votre–votre mémoire. Secouez la partie... Ôtez la poussière de dessus les promesses de Dieu, et voyez si cela ne nous est pas promis dans les derniers jours. Eh bien, Il apparaît au milieu de Son peuple, et Il est ici ce soir. Et peu importe combien Il pourrait m’oindre, Il doit vous oindre de la même façon. Il s’agit de votre foi, non pas de la mienne. C’est votre foi qui accomplit les choses, pas la mienne du tout. Je ne suis qu’un instrument, et vous n’êtes qu’un instrument, afin que si certains...
Eh bien, si ceci saisit quelqu’un qui a une carte de prière, et pour qui on va prier, ce n’est pas là mon intention. Mais j’aimerais vous poser une question. Beaucoup d’entre vous là-bas... Je ne vois personne en dehors de ceux que j’ai présentés, et je ne... Je ne les ai même pas vus.
88 Je n’ai pas remarqué frère et soeur Dauch, qui sont assis par ici, et qui sont venus depuis l’Ohio. J’aurais souhaité avoir le temps de donner leur témoignage, comment un homme de quatre-vingt-dix ans a bravé ces choses, et il nous suit où que nous allions (C’est juste.), parce qu’il croit; et leur témoignage pourrait vous mettre en alerte. Mais en dehors de frère et soeur Dauch qui sont assis là, je crois qu’il y a frère et soeur Simpson. Eh bien, les Sothmann et les autres sont quelque part là derrière; mais je ne sais pas. Je ne connais personne, frère Roberson et moi, nous ne savons même pas comment s’appelle le président. C’est la vérité. Je ne saurais vous dire son nom maintenant même si je devais le faire. Je ne sais pas. J’ai entendu cela, mais je ne sais pas.
89 Et tout au long de la journée... Aujourd’hui j’ai pris mon fils, le petit Joseph. Nous sommes allés jusqu’au rivage, et j’avais garé la voiture dans une petite crique. Et j’ai dit: «Joseph, tu peux jouer là-dehors. Je dois aller dans la crique, et pendant...» J’ai dit: «Ô Dieu, prends soin de mon fils là-bas, qu’il n’entre pas dans ces vagues.» Je suis allé Lui parler.
Je ne suis pas un isolationniste. Mais vous ne pouvez pas être un serviteur de Dieu et un serviteur du public. Vous ne pouvez pas... dehors, et dans des fêtes et vous livrer à des choses comme cela, et vous attendre encore à rester... Vous devez vous garder pour Dieu, afin que vous puissiez aider le peuple. Et c’est la raison pour laquelle je suis ici, c’est pour vous aider. Je ne suis pas venu ici pour la popularité. Eh bien, vous savez combien je fuis ce genre de choses. Et je sais que je ne suis rien.
90 Je ne suis pas venu ici pour l’argent. Eh bien, certainement pas. Je ne suis pas venu ici parce que je n’avais pas d’autres endroits où aller. Je suis venu ici parce que je me suis senti conduit à venir ici. J’ai six cents invitations ou plus venant d’outre-mer et tout, les Hommes d’Affaires Chrétiens de partout, avec des chapitres qui doivent être organisés à travers le monde, où tout est déjà payé. Je ne suis pas obligé d’avoir de l’argent. Partout où je vais, le... ils paient tout simplement. Quand les hommes d’affaires veulent m’envoyer quelque part, des fois ils dépensent trente, quarante mille dollars par an pour m’envoyer à ces endroits, et je ne suis pas obligé d’avoir un sou.
Si je désire... Si Dieu m’envoie là où il n’y a que cinq ou six personnes, je peux aller et y rester jusqu’à ce qu’Il me dise de partir. Voyez-vous? Je ne suis redevable qu’à Dieu. Puis, je dois chercher à savoir: «Père, que suis-je en train de faire ici? Que veux-Tu que je fasse ici?»
Jésus est allé à Sychar alors qu’Il était en route pour Jéricho. Pourquoi? Le Père L’a simplement envoyé là-bas. Eh bien, que devait-il arriver après? Voici venir une femme, Il a alors parlé à la femme. Il a découvert ce qu’elle avait comme problème, et toute la ville a cru en Lui.
91 Maintenant, Il est ici ce soir. Croyez cela. Ne doutez pas. Croyez dans votre coeur que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, et qu’Il est ressuscité des morts et est monté au Ciel après avoir été persécuté et crucifié par Ponce Pilate, et Il est mort et a été enseveli dans la tombe pendant trois jours, et Il est ressuscité et est monté au Ciel, et Il est assis à la droite de la majesté de Dieu ce soir. Il est le Souverain Sacrificateur vivant, vivant à jamais pour intercéder sur base de notre confession; et un Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités, le même hier, aujourd’hui et éternellement, avec chaque promesse et des choses qu’Il a faites pour qu’elles soient reproduites dans l’Eglise. Après que les jéleks et les gazams romains ont dévoré cela, Il a promis de restaurer, dit le Seigneur, dans les derniers jours. Il restaure une fois de plus cet Arbre-Epouse.
92 Il était l’Arbre, l’Arbre de Vie depuis le jardin d’Eden; tandis que la femme était l’arbre de la mort, la perversion. C’est ce qui fait qu’elles se comportent comme elles le font aujourd’hui. Toute la chose est une perversion, en agissant ainsi. C’est vraiment difficile de s’opposer à cela, mais vous devez tenir bon. Il faut que quelqu’un le dise. Certainement. Vous serez beaucoup plus populaire si vous ne disiez pas cela; mais qui va le dire? Quelqu’un doit dire quelque chose à ce sujet; en effet, Dieu qui... Alors cela doit être... Ils seront alors responsables au jour du Jugement. Mais s’ils n’ont pas... S’ils entendent cela et font fi de cela, ils sont responsables [coupables]. Eh bien, si vous entendez cela, conformez-vous-y.
93 Bien. Puisse le Saint-Esprit que je représente ici ce soir au milieu du Corps de Christ, puisse-t-Il ôter de vous toute peur et tout doute. Puisse-t-Il descendre ici ce soir, exactement comme Il l’a fait ce soir-là sur la mer et dire: «N’ayez pas peur. C’est Moi, le même hier, aujourd’hui et éternellement.»
Combien cet écriteau était approprié! Je ne savais pas jusque hier soir que cela se trouvait là. Ils ont imprimé cela là-bas. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Eh bien, croyez cela de tout votre coeur.
94 J’aimerais vous demander quelque chose. S’Il fait cela au moins... Une fois devrait être suffisante, mais deux fois, une ou deux fois dans cette salle ce soir... Et nous ne sommes pas là... Ce n’est pas comme de la magie noire sous un oui-ja quelque part. Nous sommes juste ici sous les lumières de ce tabernacle. Nous sommes juste ici sous la... tout est à découvert ici dans la Présence de Dieu, et devant cette assemblée, avec cette Bible de Dieu déclarant que cela arrivera. C’est là que ma foi se tient, juste là, puisqu’Il l’a dit. Il l’a promis, et je sais qu’Il le fera.
95 Cet Ange, lorsqu’Il m’a rencontré cette nuit là-bas (et avec cette Lumière qui tourbillonnait là-bas), et Il m’a parlé de ces choses et a dit: «N’aie pas peur. Eh bien, il arrivera ceci, et ensuite, il arrivera cela.» Beaucoup d’entre vous se souviennent lorsque cela a été prophétisé. Voici la chose. Je vous dis la vérité. Christ est ici, et vous êtes déjà guéri, chacun de vous. Tout le monde est sauvé, mais vous devez accepter cela pour que cela fasse quelque chose pour vous. Vous devez croire cela, et accepter cela dans votre propre... «C’est pour moi.» Le prix a été payé. Vous devez simplement croire cela.
Maintenant, s’Il faisait cela, combien ici diraient: «Par la grâce et avec l’aide de Dieu, je vais accepter cela ce soir, qu’Il est mon Sauveur et mon Guérisseur.» Levez la main et dites: «Ô Dieu, c’est du fond du coeur que je le dis. Je vais faire cela.» Que Dieu vous bénisse. C’est comme si c’est cent pour cent, partout. «Je–je vais le faire.» Eh bien, j’ai des difficultés. Vous savez que j’en ai, et je combats durement contre cela. Mais Dieu récompensera cela. Ne vous inquiétez pas à ce sujet (voyez-vous?), cela a toujours été ainsi.
96 Je me souviens qu’il n’y a pas longtemps, un homme est venu, il était à la solde de l’armée, il est venu pour m’hypnotiser. Vous vous souvenez de cette réunion. Il s’est assis là, et je sentais constamment un esprit bizarre quelque part. Et j’ai essayé d’ignorer cela, parce que tant de mauvaises choses ont été faites. Je n’ai simplement rien dit, j’ai continué pendant un petit moment. Il a simplement continué à faire cela. Il allait–il allait dans les camps de l’armée, et amenait les jeunes gens à aboyer comme des chiens, et à courir partout dans la...
Le Saint-Esprit s’est simplement saisi de moi. Je ne pouvais rien dire de plus. J’ai dit: «Toi, enfant du diable, pourquoi es-tu venu interrompre la réunion du Seigneur? Dieu va s’occuper de toi.» Et depuis lors, il est paralysé, ainsi... Il a envoyé lettre après lettre, il a dit ceci, cela, et tout; j’ai dit: «Je n’ai rien à voir avec cela, monsieur. Ce n’est pas du tout moi qui ai fait cela. Repens-toi. C’est la seule chose que je peux te dire. C’est entre toi et Dieu.»
97 Maintenant, je prends chaque esprit qu’il y a ici sous le contrôle du Saint-Esprit qui est en train de m’oindre maintenant, au Nom de Jésus-Christ. Que la gloire de Dieu brille, et qu’elle confirme, peu importe ce que je dis. Je peux mentir, je suis un homme; mais Dieu ne peut pas mentir, Lui qui a fait la promesse.
Soyez simplement en prière. Dites simplement: «Seigneur Jésus, cet homme ne me connaît pas. Mais nous avons appris que Tu allais nous envoyer... Je suis venu ici soir après soir, et j’ai sondé les Ecritures. C’est l’exacte vérité. Et c’est le dernier signe que nous allons recevoir de Dieu avant que le feu ne tombe, exactement comme c’était à Sodome, comme Jésus l’a promis, et Il a dit que nous serons... C’est là notre dernière chose, dernier signe.» Et c’est la vérité. Notez simplement ma parole quelque part dans votre livre et voyez si c’est la vérité. Regardez en 1946, ce qui était dit au sujet du retour de Billy Graham, et de tous les autres et ainsi de suite, du réveil et de ce qui arriverait. Les semences dénominationnelles ont été semées, et c’est ce que serait la moisson. Et c’est exactement ce qu’il en est.
98 Restez vraiment tranquilles. Chacun de vous est un esprit. Lorsque vous vous déplacez... Evidemment, si vous n’êtes pas un esprit, alors vous êtes mort. L’esprit qui anime votre vie, la pulsation venant de l’esprit, c’est exactement ce dont Jésus avait parlé concernant la femme, lorsqu’Il a vu les pharisiens, et qu’Il a compris ce qui était dans leurs coeurs et qu’Il le leur a dit. Ils pensaient qu’Il était Béelzébul. Les deux catégories sont toujours proches, toujours ensemble.
Voici une femme assise par ici à ma droite, elle est en prière. Elle prie parce qu’elle a une tumeur au dos. Avez-vous une carte de prière? Non. Vous n’en avez pas besoin. Sommes-nous des inconnus l’un à l’autre? Nous ne nous connaissons pas. Levez les mains afin que les gens voient. Est-ce là votre maladie? Très bien. Croyez en Dieu, cette chose s’en ira. Amen. Je ne la connais pas; je ne l’ai jamais vue. Dieu le sait.
99 Voici une petite dame assise juste ici. Elle porte une robe quelque peu verdâtre, elle a la tête baissée et elle prie. Elle souffre d’un mal de reins. Si vous croyez de tout votre coeur, soeur, Dieu vous guérira de cette maladie des reins. Acceptez-vous cela? Avez-vous une carte de prière? Vous avez... En avez-vous une? Vous n’en avez pas besoin. Votre maladie des reins vous a quittée.
Je demande à tout incroyant de me dire ce que cette femme a touché. Elle ne m’a pas du tout touché, moi; mais elle a touché ce Souverain Sacrificateur qui peut être touché par le sentiment de nos infirmités. Oui. Si vous croyez de tout votre coeur... Amen.
100 Eh bien, cela commence à agir partout. Cette obscurité a commencé à reculer. Elle était très profonde par ici pendant un instant, mais elle recule. Voici une femme assise devant moi, elle souffre d’une allergie. Je ne vous connais pas, madame; mais vous avez une allergie, n’est-ce pas? Croyez-vous que Dieu sait qui vous êtes? Si je citais votre nom comme Jésus l’a fait pour Simon Pierre, croiriez-vous que je suis Son serviteur? Croiriez-vous? Madame Holt, croyez de tout votre coeur, et rentrez chez vous, et soyez en bonne santé.
101 Croyez-vous? Observez. Regardez cela... Ne voyez-vous pas cette Lumière? Regardez par ici, Elle se tient juste au-dessus d’un homme qui regarde tout droit vers moi, il est assis juste ici derrière. Il prie pour sa femme. Il s’agit de vous, monsieur. Avez-vous une carte de prière? Vous n’en avez pas. Levez-vous.
Si rien n’est fait à l’instant pour sa femme, elle va mourir. Elle souffre du cancer. C’est juste. Vous n’êtes pas d’ici. Vous venez de très loin. Vous venez d’une ville appelée Fresno. C’est juste. Croyez-vous que Dieu peut me dire qui vous êtes? Cela vous aiderait-il à croire? Cela vous aiderait-il? Monsieur Matthieu, croyez de tout votre coeur, rentrez chez vous.
102 Je demande à tout incroyant de me dire comment cela se fait, en dehors de la puissance du Dieu Tout-Puissant. Croyez-vous cela? Eh bien, n’ayez pas peur; c’est Christ, et c’est exactement ce qu’Il a dit. Maintenant, croyez-vous cela? Eh bien, je vous recommande à Christ qui est ici même. Si vous croyez cela de tout votre coeur et acceptez cela sur cette base, vous pouvez être guéri. Vous êtes guéri maintenant même. Combien croient cela de tout leur coeur, sans une quelconque... pour leur salut, pour leur guérison, pour leur bien-être physique, et vont croire en Dieu le reste de leur vie? Voulez-vous L’accepter maintenant même? Sa Présence... C’est Lui, le seul qui peut vous aider. Croyez cela et levez-vous. Dites: «Je me tiens debout maintenant même au Nom de Jésus-Christ, pour accepter cela.» Que chaque personne qui croit se lève.
103 Imposez-vous les mains les uns aux autres maintenant. Imposez-vous les mains les uns aux autres. La Bible dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru.» Etant donné que vous êtes devenu un croyant... Si vous êtes donc un croyant, la Bible dit: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: s’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.» C’est exactement comme se repentir et être baptisé. Il s’agit d’obéir à un commandement de Dieu. Maintenant, priez les uns pour les autres, exactement comme vous priez dans votre église. Priez les uns pour les autres, pendant que je prie pour vous à partir de cette–de cette estrade.
104 Père céleste, j’ai fait tout ceci sur Ton commandement. Je fais cela exactement comme Tu l’as ordonné. Et je Te prie, Père céleste, qu’au Nom de Jésus-Christ, Tu honores les prières de ces gens, leur foi, leurs efforts.
Satan, tu as perdu la bataille. Tu es un être vaincu. Sors de ce peuple. Au Nom de Jésus-Christ, quitte-les, et sors d’eux.
Et soyez tous guéris.