L’Homme Le Plus Méchant De Santa Maria

Date: 62-0630E | La durée est de: 1 heure et 35 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci...?... Restons debout juste un instant maintenant pour la prière. Et je vois beaucoup parmi vous apporter des mouchoirs pour qu’on prie dessus. Eh bien, nous–nous croyons en cela. Certaines des plus grandes choses que nous avons vu s’accomplir en ces jours, c’est dans le ministère international de la prière sur les mouchoirs. De grandes choses se produisent, et nous en sommes si heureux. Nous sommes toujours content de faire tout ce que nous pouvons pour aider les autres. J’aimerais que tout le monde s’incline maintenant avec moi, et nous offrirons la prière.

2          Notre Père céleste, nous sommes heureux ce soir d’être en vie et d’être ici au service de notre Dieu avec cette assurance bénie de savoir que, lorsque cette vie sera terminée ici-bas, nous entrerons dans la glorieuse Vie dans l’au-delà, où reposent toutes nos attentes. Et pendant que nous sommes dans ce pèlerinage, Seigneur, des maladies, des ennuis, des chagrins sont le long du chemin. Et beaucoup souffrent de ces choses en ce jour-ci où nous vivons, à l’ombre de la Venue du Seigneur. Nous savons que l’ennemi rôde comme un lion rugissant, dévorant ce qu’il peut, car il sait que son temps est court.

            Et maintenant, beaucoup ont apporté leurs mouchoirs et les ont déposés ici pour leurs bien-aimés. Sans doute que de l’autre côté du désert, là quelque part, il y a un vieux papa aveugle, une vieille maman aveugle, attendant ce soir le retour d’un mouchoir. Peut-être qu’à l’hôpital il y a un bien-aimé très malade, un précieux petit enfant à la maison. Et Tu connais chacun d’eux, Seigneur. Et je suis sûr que Tu leur accorderas leur requête alors que j’impose les mains sur ces mouchoirs, Seigneur, pour représenter le Nom de Jésus-Christ.

3          Et nous croyons ce qui est écrit dans les Ecritures, qu’on retirait des mouchoirs et des linges qui avaient touché le corps de saint Paul. Et c’était le signe de leur foi dans cet apôtre-là. Ce dernier s’en est allé il y a plusieurs années et, ce soir, il est immortel. Mais l’Esprit de Dieu reste le même pour ceux qui croient la même chose. Et je Te prie d’accorder chaque requête.

            Accorde-nous une grande réunion ce soir, Seigneur. Que Ta Présence continue à être avec nous. Accorde-nous le désir de notre coeur, et nous espérons que tout se fera selon Ta volonté divine. Nous le demandons au Nom de Jésus. Amen. Vous pouvez vous asseoir.

4          Quel merveilleux moment de communion ce matin au–au petit-déjeuner, au petit-déjeuner des ministres! J’ai fait la connaissance de plusieurs frères que je n’avais pas rencontrés auparavant, et j’ai fini par découvrir que notre président ici vient de l’Arkansas.

            Et on m’a dit que si on retirait de la Californie tous les gens de l’Arkansas et de l’Oklahoma, il ne resterait qu’un désert, alors cela... Je crois un peu cela. Combien ici sont originaires de l’Arkansas ou de l’Oklahoma, de l’un ou de l’autre? Je–je pense que cela est absolument vrai. Eh bien, je pense que certains des vieux coeurs les plus sincères qui aient jamais battu sont derrière ces vieilles chemises de l’Arkansas et de l’Oklahoma.

            J’ai un peu d’attachement pour Oklahoma. Ma mère habitait Oklahoma, à Tulsa, lorsqu’elle était une jeune fille. Et c’était en Arkansas que j’ai commencé mes premières réunions à Jonesboro, à Moark et à Texarkana, là au Robinson Memorial Auditorium, à–à Little Rock, jusqu’à Hot Springs. Et, oh! dans diverses villes par là: Oklahoma City, Tulsa, il y a certains de plus braves personnes.

5          Je me rappelle quand nous étions partis à Jonesboro. C’était l’une de mes plus grandes réunions après avoir quitté Saint Louis, après la guérison de la petite Daugherty, ce qui avait secoué toute la ville de saint Louis. Là, nous avions eu un rassemblement de dizaines de milliers de gens. Nous sommes allés en Arkansas, et c’était la première fois de passer à la radio, la toute première fois pour moi de passer à la radio. Et un journal avait publié, je pense, que vingt-huit mille personnes assistaient aux réunions. Ils venaient de tous les coins de la contrée. Sur un rayon de quarante miles [64 km], c’est à peine si on pouvait trouver une place, il n’y avait que des tentes et tout qui étaient dressés, des gens avec leurs enfants couchés en dessous de vieux camions de coton, se couvrant d’un morceau d’habits sous la pluie.

6          Je n’oublierai jamais une nuit là-bas. Je sais que je ne voudrais pas m’emballer dans des témoignages ce soir. J’avais... Je revenais de... Je leur avais dit que j’allais prier pour eux tous avant leur départ, mais assurément, j’ai dû me rétracter, ils... Il y en avait tellement qu’on ne pouvait même pas s’approcher de... Et ça n’arrêtait pas de venir. La ligne s’étendait sur un pâté de maisons.

            Alors, je me rappelle un soir, j’étais allé prier pour quelqu’un. Ils étaient venus là de... Ce matin-là, j’avais prié toute la nuit, cette nuit-là, tout en restant debout. Je me suis agenouillé, je ne pouvais même plus me tenir debout, je m’étais simplement mis à genoux, priant pour eux au fur et à mesure qu’ils passaient.

7          Et il y avait là un cordonnier aveugle, venu de quelque part vers le nord... Le nom de cette ville m’échappe maintenant, c’est tout près de Jonesboro, à environ trente, quarante miles [48-64 km]. Et il était aveugle depuis des années. Et le Saint-Esprit l’avait déclaré guéri. Et il est allé et il est revenu dans la ligne.

            Il a dit: «Vous avez dit, monsieur, que j’étais guéri. Mes yeux ne sont pas ouverts.»

            J’ai dit: «Ça n’a rien à faire avec ça. Vous m’avez dit que vous me croyiez.»

            Il a dit: «Oui.»

            J’ai dit: «Alors, pourquoi m’interrogez-vous?»

            Et alors, il a dit... Il s’en est allé. Je lui ai dit de continuer simplement à dire: «Gloire au Seigneur pour ma vue!»

            Et ce matin-là, il rentrait chez lui vers cinq heures, étant conduit, je pense, par son fils, à bord d’une vieille voiture modèle A, il remontait la route. Il était assis sur la banquette arrière, il s’écriait: «Gloire au Seigneur pour ma vue!» Et ses yeux se sont ouverts. Et il était bien sur le point de bouleverser toute la contrée.

            Et alors, il est entré en courant dans une église catholique ce matin-là, avec son chapeau au bout de sa canne, le faisant tournoyer comme ça, louant Dieu pour lui avoir redonné la vue. Et ensuite, il est parti dans l’église méthodiste; on allait l’arrêter pour avoir dérangé le culte. On ne dirait pas que pareille chose dérangeait n’importe quoi, mais–mais cela...

8          Alors, ce soir-là, je me frayais le chemin vers l’estrade, j’ai vu des huissiers me faire signe. Et il y avait là un conducteur. Il a dit: «J’ai encore deux voyages à effectuer ce soir pour amener les gens de l’hôpital.»

            Je suis sorti, je venais de terminer de prier pour une–une femme qui était là dehors, qui était... qu’on pensait être mourante du cancer. Elle avait vendu des mûres qu’elle mettait dans des conserves pour louer une ambulance afin de l’amener là, c’est son mari qui avait fait cela. C’était pratiquement tout ce qui leur restait. Elle faisait des édredons et ils... elle avait vendu cela. Le Seigneur l’avait guérie. Elle est sortie de l’ambulance, elle est allée derrière, elle a continué, cherchant à entrer dans la réunion.

9          Je n’arrivais pas à regagner la porte. Il y avait tellement de gens entassés là, à peu près sur cette distance-ci, d’un mur à un autre, et je n’arrivais pas à me faufiler. Alors, l’un des huissiers est venu et a dit: «Nous allons vous amener derrière le bâtiment. Personne ne vous connaît.»

            J’avais passé là environ huit ou dix jours. Personne n’avait–n’avait encore... Beaucoup étaient entrés dans la salle. Ils restaient là nuit et jour, attendant simplement leur tour. Ainsi donc, je suis passé par derrière. Et je me rappelle qu’il avait commencé–il avait commencé à pleuviner, et c’est à peine que j’arrivais à me frayer une voie à travers cette foule, cherchant à atteindre la porte de derrière, par où on me ferait passer pour regagner la chaire.

10        Mes frères et mes soeurs de couleur, ce soir, excusez-moi pour ce commentaire, et la façon dont je vais le dire. Mais c’était à l’époque où on avait encore une espèce de mouvement de ségrégation dans l’Arkansas. J’allais donc entrer, j’ai entendu quelqu’un appeler son père. Et j’ai regardé. C’était une belle jeune fille de couleur. Elle était aveugle. Elle se frayait la voie à travers la foule, réclamant son père. Et personne, personne alors, ne faisait cas de cette jeune fille, et personne ne me connaissait. Alors, j’ai commencé à me frayer un chemin comme ceci, et je... Il y avait des gens qui se tenaient là à causer. Beaucoup de bus affrétés étaient parqués là, ils provenaient de divers coins du pays. Il y avait là un homme en train de manger, de parler. Et j’ai essayé d’avancer...

            Il a dit: «Arrête d’avancer.»

            Et j’ai dit: «Oui, monsieur.» Et puis, j’ai repris la marche.

            Et il a dit: «J’ai dit: ‘Arrête d’avancer.’»

            Je craignais qu’il ne se mette à pousser. Alors, j’ai dit: «Excusez-moi, monsieur.» Alors, j’ai contourné de l’autre côté.

11        Et finalement, je me suis mis sur le passage de cette jeune fille. Cela peut paraître hypocrite, faire cela, mais je me suis juste tenu là où elle passait.

            Et elle a dit: «Que quelqu’un m’aide. Que quelqu’un m’aide.»

            Et j’ai sans cesse continué d’avancer, vous savez, jusqu’à ce qu’elle s’est cognée contre moi.

            Elle a dit: «Excusez-moi, monsieur.»

            J’ai dit: «Que veux-tu?»

            Elle a dit: «Voudriez-vous m’aider à retrouver mon père?»

            J’ai dit: «Pourquoi cherches-tu ton père?»

            Elle a dit: «Eh bien, je suis venu ici pour voir le guérisseur.» Elle a dit: «On me dit que je ne peux même pas m’approcher du bâtiment. Et j’ai perdu mon–mon père, et je n’arrive pas à retrouver mon chemin vers le bus.»

            J’ai dit: «D’où viens-tu?»

            Elle a dit: «De Memphis.»

12        Alors, j’ai regardé, j’ai vu le bus affrété. Je me suis dit que je pouvais ramener cette jeune fille là, peut-être. Alors, j’ai dit: «Tu es venue voir le quoi?»

            Elle a dit: «Le guérisseur.»

            Et j’ai dit... Je me suis dit que j’allais bien l’interroger pour voir si elle avait réellement assez de foi. Alors, cela paraît hypocrite vis-à-vis d’une pauvre jeune fille aveugle. Mais j’ai dit: «Le guérisseur?»

            «Oui, oui.»

            Et j’ai dit: «Tu ne veux pas dire que tu crois dans pareilles choses en ces jours-ci, ces jours modernes où nous vivons, avec beaucoup de médecins et autres? Et tu veux me dire que tu es venue entendre quelque chose comme cela?»

            Elle a dit: «Monsieur, ils ne peuvent pas m’aider.»

            J’ai dit: «Je vois.» J’ai dit: «Qu’est-ce qui t’a poussée à venir ici?»

            Elle a dit: «Je suis la radio, toutes les bonnes émissions.» Et elle a dit: «Je suivais ici, à Fayetteville...» (C’est de là que cet homme venait, de Fayetteville.) Elle a dit: «Je suivais une émission radiophonique de Fayetteville et, a-t-elle dit, un homme qui était aveugle, un cordonnier, a recouvré la vue ici ce matin.» Elle a dit: «Nous nous sommes tous rassemblés pour venir à bord d’un bus loué.» Elle a dit: «Voudriez-vous m’aider à retourner?»

13        J’ai dit: «Oui, maman.» Mais j’ai dit: «Premièrement, qu’en penses-tu?» J’ai dit: «Tu ne crois pas que cet homme-là puisse faire cela, n’est-ce pas?»

            Elle a dit: «Non, non.» Elle a dit: «Mais Jésus peut le faire.»

            Et j’ai dit: «Hmmm.» Et je–j’ai dit: «Eh bien, écoute, crois-tu réellement cela?»

            Elle a dit: «Monsieur, je vous dis quoi faire.» Elle a dit: «Si vous m’aidez à entrer là où il est, je peux alors retrouver mon père par la suite.» Oh! Vous parlez d’une réprimande. Elle a dit: «Aidez-moi à arriver là où il est, je retrouverai mon père par la suite.»

            J’ai dit: «Jeune fille, es-tu sincère?»

            Elle a dit: «Oui, monsieur, je le suis.»

            Et j’ai dit: «Peut-être que c’est moi que tu veux voir.» Et elle m’a saisi comme ceci, et ses mains ont saisi mon manteau. Elle a demandé: «Est-ce vous le guérisseur?»

            J’ai dit: «Non.» J’ai dit: «C’est moi frère Branham.»

            Elle a dit: «C’est celui que je veux voir.» Et elle a dit: «Si vous demandez à Dieu, je retrouverai mon père.»

14        Je l’ai regardée là debout, ses yeux étaient blancs, battaient, les larmes lui coulaient sur les joues. Et je me suis souvenu de l’aveugle Fanny Crosby.

            Ne m’oublie pas, ô doux Sauveur,

            Ecoute mon humble cri;

            Pendant que Tu exauces les autres,

            Ne m’oublie pas.

            Voyez, elle avait entendu parler de cet homme aveugle qui avait recouvré la vue. Et elle disait que le médecin lui avait dit que les cataractes qu’elle avait aux yeux devaient mûrir, et après on pouvait opérer cela. Mais alors, après qu’ils auront mûri, ils entoureraient le nerf optique ou quelque chose comme cela et il n’y aurait plus d’espoir pour elle.

            Elle a dit: «Mon unique espoir, c’est d’entrer là dedans.»

15        Je l’ai juste prise par la main. J’ai dit: «Père céleste, il y a des années, une vieille croix rugueuse était traînée à travers Jérusalem, dans les rues, traînée sur les empreintes ensanglantées de Celui qui la portait. Et sur Son chemin vers la colline, Son petit corps faible et frêle s’est écroulé sous le poids. Il y avait là Simon de Cyrène, qui est venu prendre la croix et L’a aidé à la porter.» J’ai dit: «Voici l’une des enfants de Simon de Cyrène ce soir tâtonnant dans l’obscurité, Seigneur. Je suis sûr que Tu comprends.» Elle s’est mise à louer Dieu. Elle voyait. C’est tout ce qu’il y a eu. Elle a recouvré la vue.

16        Il y a eu de grandes choses qui sont arrivées en Arkansas. Nous en sommes très reconnaissants. Beaucoup de ces témoignages de temps anciens! Je pense que lorsque j’aurai traversé la barrière, je... J’en entendrai beaucoup. Beaucoup de glorieuses choses des temps anciens me reviennent à l’esprit, elles se sont produites tout au long des années et outre-mer, des témoignages, partout où vous vous arrêtez.

            Ce matin, quelqu’un dans cette réunion, le pasteur ici, sa femme assise ici m’a dit que le Seigneur l’a désignée comme cela à trois reprises environ dans des réunions. Elle a été guérie de la maladie de Hodgkin. C’est un cancer, vous savez. Il se localise dans les glandes. Alors, ils... Beaucoup de choses se sont produites.

            Un autre frère se tenait là témoignant, tout récemment, dans une autre ville au sujet du cancer qui couvrait tout son visage, et Dieu l’en avait guéri. Je ne pouvais même pas en retrouver une égratignure, nulle part; et diverses choses. Et partout où on va, ça semblait être comme ça.

17        Eh bien, celle-ci sera la dernière soirée concernant la vente des livres et de ces petites photos. Nous ne sommes pas des vendeurs de livres. Nous ne sommes pas ici pour vendre des livres. Ces livres sont achetés auprès de quelqu’un d’autre, on les a amenés à la réunion. Et un bon ami à moi les vend à la porte. Nous ne vendons pas le dimanche. Nous laissons ce jour de côté. Ainsi, nous... Si vous en voulez, ou l’une de ces photos, eh bien, vous pouvez en avoir à la porte en sortant, si vous n’en avez pas encore eu. Demain, ça sera le sabbat. Et aussi, pour les bandes... Je suis sûr que cela a été annoncé ici.

18        Eh bien, dans cette série de réunions-ci, je n’ai pas cherché à prêcher. En effet, sachant que c’était ma première fois d’être ici, j’ai essayé de rendre cela aussi simple que possible. Mais le Seigneur nous a donné de très puissants messages, il y en a des centaines et des centaines sur bandes, tel que Les Sept Âges de l’Eglise, Le–Le Commencement de la Semence, et le... oh! L’Agneau et la Colombe, et Il descendit de Sa Gloire, et toutes sortes de messages par lesquels, à mon avis, le Seigneur a béni. Et on en a ici. Et vous qui avez des magnétophones, vous pouvez voir monsieur Maguire ici, et... Vous serez content de les avoir.

19        Aujourd’hui, je disais au pasteur que nous ne voulons jamais faire pression pour de l’argent. J’ai cinquante-trois ans, ça fait trente-deux ans que je prêche... et faire donc prélever ma première offrande. Je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie, et je–je ne le fais absolument pas. Donc, je... Une fois les dépenses couvertes, c’est réglé.

            J’ai vu des fois où nous avions mis deux soirées à prélever des offrandes, et des fois où on peut faire passer le plateau de collecte et recevoir sept mille dollars. Et aussitôt les dépenses couvertes, je ne leur permettais pas de prélever un sou de plus. C’est tout. Je ne crois absolument pas dans le fait de faire cela. J’ai dit que n’importe quand que les dépenses ne sont pas couvertes, faites-le-moi simplement savoir. Mon église chez moi va couvrir le reste.

            Et nous aimerions vous faire savoir que nous ne sommes pas ici pour l’argent. Nous sommes ici pour rien d’autre que d’essayer de–de communier avec vous, d’alléger un peu plus vos fardeaux, de prier pour les malades et de faire tout notre possible pour vous aider pendant que nous sommes ici.

20        Et alors, demain, ce sera le sabbat. Ainsi donc, vous qui êtes en visite ici, il y a de très bonnes églises par ici. Voici leurs pasteurs assis ici. Alors, allez à l’une de leurs églises. Ce sont des hommes de Dieu. Ils croient dans ce ministère-ci. Il y a diverses dénominations, mais nous ne... Quand on en arrive à la communion avec Christ, nous ne dressons pas des barrières dénominationnelles, nous nous mettons simplement ensemble.

            J’ai été ordonné dans une seule église, l’Eglise baptiste missionnaire, et je n’ai plus jamais été ordonné dans aucune autre. Je viens tout simplement parmi les gens comme un frère, me tenir à la brèche de mon... chemin entre les frères. S’il m’arrive de voir chaque église ignorer simplement ses... au sujet de ses barrières dénominationnelles, et former simplement une immense fraternité, je dirais comme Siméon d’autrefois: «Seigneur, laisse Ton serviteur s’en aller en paix, car mes yeux ont vu Ton salut.» C’est vrai. Quand nous pourrons tous nous rassembler comme cela, c’est ce pour quoi j’ai toujours combattu.

21        Maintenant, nous n’aimerions pas vous garder trop longtemps. Ainsi, vous... Ça ne me dérangerait pas que vous ratiez une journée de travail, vous savez, le jour de la semaine; mais je ne voudrais assurément pas que vous ratiez l’école du dimanche le matin. Eh bien, ne le faites pas. Ainsi, je vous laisserai sortir tôt, assez tôt ce soir, afin que vous puissiez certainement aller à l’école du dimanche le matin. Et c’est la plus grande école au monde. Et maintenant, j’aimerais vous dire quelque chose au sujet de l’école du dimanche. C’est absolument une mauvaise chose d’envoyer vos enfants à l’école du dimanche. Vous le savez. Amenez-les. C’est vrai. Oui, nous... Un enfant...

22        J’ai vu une petite bande dessinée dans un journal il n’y a pas longtemps, c’était frappant. Un petit garçon est venu à la porte qu’il... qui conduisait à la chambre à coucher de son père et de sa mère. Des bouteilles jonchaient le sol ainsi que des mégots, partout. Et c’était tard dans la journée, vers 9 h. Alors, ce petit garçon s’était déjà réveillé, s’était lavé, avait peigné ses cheveux, s’était habillé, et il a frappé à la porte et a demandé: «Hé, qui va m’accompagner à l’école du dimanche?» Vous y êtes. C’est à peu près ça la tendance américaine. N’est-ce pas horrible?

23        Pensez aux Américains modernes. Qu’est-ce? Eh bien, papa est dans la salle de billard. Maman est sortie, elle est quelque part dans une société d’animaux domestiques, étendue sur la plage. La fille est à la cantine, ou là dans une partie de rock-and-roll. Junior est là dans la rue à bord de son bolide, roulant... Vous y êtes. C’est le... L’un mange le hamburger. Il n’y a pas de vie de famille, il n’y a pas de vie de prière.

            Voici ce que j’ai toujours déclaré: «Si vous redressez... Une fois qu’on a brisé la maternité, on a brisé la colonne vertébrale de l’Amérique.» Et je–je dis cela avec un respect divin pour mes soeurs. Ce matin, j’ai rencontré certaines des femmes les plus braves là. Mais qu’est-il arrivé à nos femmes? Quel est le problème?

24        Je suis allé chez Clifton’s ici il n’y a pas longtemps. Un matin, j’attendais frère Arganbright. Nous allions prendre un petit-déjeuner. Et une jeune fille est entrée là, et je–je l’ai regardée. Et je... Elle portait l’une de ces coiffures hydrocéphales, vous savez, comme la–la première dame, vous savez. Et je–je pense que cela donne l’air très inhumain. Alors, je l’ai regardée, une partie de ses yeux était verte, et une autre, bleue, et sur tout le visage, il y avait quelque chose.

            Et je–j’ai eu pitié. Je pensais que quelque chose clochait chez elle. Et je me tenais là. Je–j’allais m’avancer pour lui dire que je–j’étais missionnaire. J’ai vu la pellagre, j’ai vu la lèpre, je... mais jamais je n’avais vu pareille chose. Et je–je voulais lui demander si je pouvais prier pour elle, lui venir en aide. Et une autre jeune fille est entrée exactement comme celle-là. Alors, je me suis dit: «Vous ne voulez pas me dire que ces jolies femmes qui avaient... qui sont effectivement un don pour un homme, et pieuses, aimeraient se déguiser pour se donner l’air de quelque chose d’écrasé par un wagon d’entrepreneur ou quelque chose comme cela!» Je–je–je me demande donc comment au monde elles ont attrapé pareille chose.

25        Et nos femmes pentecôtistes sont pareilles! C’est vraiment dommage. C’est–c’est vraiment dommage. Honte à vous, soeur. Il y a un relâchement quelque part. J’espère que ce n’est pas à la chaire. Rappelez-vous ce qu’une femme doit être. Elle est très douce.

            Je parlais à quelqu’un aujourd’hui. Lorsque Rebecca était allée à la rencontre d’Isaac (avez-vous remarqué?), elle s’était voilé le visage. C’est ce qu’elles–elles font toujours. Elles ne savent pas ce qu’elles font, mais une épouse se voile le visage. Pourquoi? L’homme est son chef. Et puis, elle n’a pas de... elle... son... La nature d’une femme, c’est de s’incliner devant un homme. C’est pourquoi la–l’église doit être voilée. Elle a un Chef. C’est Christ.

26        C’est ainsi que... la femme est censée porter de longs cheveux à cause de la...de sa tête, qui est son mari. Ce dernier doit porter des cheveux courts à cause de Christ. La femme porte de longs cheveux à cause des anges.

            Les anges, c’est quoi? Le messager, un vrai messager à l’église. C’est vrai. Il réprimandera toujours cela et dira que c’est faux (voyez?) et tout. Et l’église doit être tellement soumise à Jésus qu’elle ne fera pas valoir sa propre autorité, sa propre conduite. Christ est la Tête de l’Eglise; elle est voilée, nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes, mais nous Lui appartenons, nous Lui sommes soumis. Oh! comme c’est beau!

27        Lisons un court passage des Ecritures maintenant. J’aime toujours lire Sa Parole, parce que ma parole n’est que la parole d’un homme. Elle faillira. Mais Ça, C’est Dieu. Elle ne peut pas faillir. Elle ne peut jamais faillir. Ce passage des Ecritures se trouve dans Luc, chapitre 7, à partir du verset 36:

          Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.

          Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum,

          et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.

          Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète...

            Laissez-moi relire cela. Ecoutez donc très attentivement:

          Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme–cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c’est une pécheresse.

          Jésus prit la parole, et lui dit: Simon, j’ai quelque chose à te dire.–Maître, parle, répondit-il,–

            Si je devais intituler cela, je l’intitulerais: L’Homme le plus méchant de Santa-Ro... Santa Anna... Santa Maria. Il y a beaucoup de Santa–Santa–Santa ici et là. Je les confonds tous. Qu’est-ce que cela signifie? Saint? [Quelqu’un répond: «Sainte Marie.»–N.D.E.] Sainte Marie.

28        Eh bien, il devait être terriblement fatigué, alors qu’il atteignait le sommet de la montagne pour se diriger vers Galilée, il avait couru toute la journée et il... Ses jambes étaient couvertes de sueur. Il y avait de traces de sueur sur son visage, là où elle avait coulé. Ses habits étaient mouillés et humides alors qu’il regardait en bas, et il poussa un soupir. Il avait aperçu une grande foule autour de Quelqu’Un. Il s’est dit: «Assurément, c’est cette Personne-là!»

            Voyez, il était allé à Capernaüm. Il s’était renseigné, ville après ville: «Est-ce que tel Homme est ici, Celui qui guérit les malades et qu’on appelle le Prophète de–de Galilée?» Quelqu’un lui a peut-être répondu: «Oui, Il était ici avant-hier, mais nous ne savons pas où Il est parti. En effet, Il s’est déplacé, et beaucoup de gens de la ville L’ont suivi.» Il y avait beaucoup de rapports pour et contre Lui...

29        Il est allé dans une autre ville. Et il a demandé: «Est-ce que tel Homme est ici, Celui qui guérit les malades, qui prophétise et qui connaît les secrets du coeur? Un Homme comme ça, comme ceci?»

            «Oui, Il était ici uniquement hier, mais Il est parti. Je ne sais où Il est ni où Il est parti.» Et ainsi de suite, l’histoire continua. Et finalement...

            Voyez, c’était un coursier, il avait été envoyé par son maître, un pharisien, un évêque, une autorité ecclésiastique, pour apporter un message. Et il avait finalement... il pouvait pousser un soupir de soulagement, parce qu’il avait vu à distance cet Homme, Celui à qui il devait apporter le message. Eh bien, ce message était très important; en effet, le sacrificateur, le pharisien, l’avait envoyé. Et c’était très important pour ce coursier de rencontrer cet Homme. Il le faisait avec minutie, il devait atteindre cet Homme. Et c’était la mission la plus importante de sa vie: apporter un message de ce sacrificateur à Jésus de Nazareth.

30        Et finalement, il est descendu aux pieds de la colline et, après avoir repris son souffle, il s’est frayé un chemin à travers la foule, il a dû avoir... C’était peut-être Nathanaël, ou peut-être Philippe, car lui était le garde éloigné. Pierre, Luc et les scribes qui écrivaient ce que Jésus faisait et disait se tenaient tout près de Lui.

            Pierre semblait être le pêcheur le plus fort, de sorte que si on devait franchir la–la barrière formée par les autres apôtres, il était plutôt un homme fort qui pouvait repousser et garder les gens loin de Jésus.

31        Et quand ce coursier a atteint la première ceinture des gardes, c’était peut-être Philippe. Et il a dit: «Je dois voir votre Maître. J’ai un message pour Lui de la part de mon maître. Et mon maître est un grand homme. Il est parmi les hommes les plus importants et les plus éminents de notre communauté. C’est un pharisien. C’est un homme riche, il a beaucoup d’argent. Il m’a envoyé parler à votre Maître.» Et Philippe, évidemment, était disposé, en tant que chrétien, à faire tout son possible pour–pour aider cet homme, il l’a rapproché.

            Et finalement, il s’est frayé une voie jusqu’à rencontrer Simon. Il a dit: «Simon, ce coursier a une mission très importante, je dois l’introduire auprès du Maître.» Et Philippe fut introduit par Pierre et s’est avancé. Et finalement, le coursier s’est retrouvé face-à-face avec Jésus. Il s’est tenu là, les lèvres fendues, les yeux las, parlant d’une voix enrouée suite à la poussière qui se soulevait de pieds des gens.

32        Et le coursier a dit: «Seigneur, je suis envoyé Vous dire que mon maître Vous a honoré avec une invitation. Il va organiser une fête. Un grand banquet va être offert. Il le fait chaque année. Et il–il tient à ce que Vous participiez à cette fête.»

            Comment pouvait-il dire pareille chose? Comment pouvait-il faire cela, alors qu’il se tenait dans la Présence de Christ pour la première fois, et accomplir une espèce d’affaire de sa propre religion?

            Oh! j’aurais souhaité pouvoir me tenir là! La première chose que j’aurais faite aurait été de tomber sur ma face devant Lui et d’implorer le pardon de mes péchés. Mais c’est pratiquement cela la tendance d’aujourd’hui. Lorsque les gens se retrouvent face-à-face avec Jésus, ils abordent d’autres choses dont ils ont à parler, plutôt que leur état de pécheur.

33        Et ce coursier, pendant qu’il se tenait là, a transmis ce message. Et je peux m’imaginer voir notre Maître regarder cet homme avec pitié et se dire, peut-être, qu’il ratait l’occasion la plus propice qui ait jamais été accordée à un être humain, celle de se tenir dans la Présence de Jésus-Christ.

            Il était là, mais (voyez-vous) Il est venu dans une... Dieu était venu sous forme d’un Homme, et ce coursier-là ne le savait pas. Et il s’est tenu là. Et Jésus, malgré tout Son programme chargé, des milliers d’endroits où aller, et tout ce qu’Il devait faire, je peux Le voir, à la manière d’un gentleman, secouer poliment la tête et dire: «Dis à ton maître que Je serai là.»

            Quelle leçon tirons-nous ici? Qu’Il répond toujours à l’invitation (C’est vrai), Il répond toujours à l’invitation. «Dis-lui que tel jour, Je serai là ce jour-là. Comme Il M’a invité, J’y serai.»

34        Bon! Et puis, après cela, le coursier doit avoir tourné le dos et s’en être allé, il a poussé un soupir de satisfaction pour avoir fait quelque chose d’important. Qu’avait-il fait? Il avait laissé échapper la chose la plus importante au monde, l’opportunité de tomber aux pieds de Christ.

            Je me demande si ce n’est pas ce que font beaucoup parmi nous. Peut-être que c’est ce que nous avons fait cette semaine. Nous pouvons le faire ce soir: Rejeter l’occasion d’être sauvé, d’avoir la Vie Eternelle, et donc s’en détourner.

            Parfois, certaines personnes tombent malades, elles sont guéries, et ensuite, elles s’en vont en pensant avoir fait exactement l’essentiel de ce pour quoi elles étaient venues. La meilleure chose pour laquelle on vient, c’est de trouver en Lui votre Sauveur, Le connaître, Qui Il est dans votre vie, et d’avoir l’assurance.

            Les gens d’aujourd’hui sont comme ceux d’autrefois. Ils essayent d’esquiver le problème. C’est comme les... C’est comme pour du pain et du poisson. Il était un grand Prophète tant qu’Il guérissait les malades et accomplissait des miracles. Mais dès qu’Il s’est mis à leur dire la Vérité, ils ont commencé à se détourner de Lui. Il n’était plus alors populaire.

35        Eh bien, nous voyons que ce coursier a tourné le dos au Seigneur Jésus; les Ecritures ne disent pas qu’il ait imploré le pardon de ses péchés ou quoi que ce soit, il s’en est allé rejoindre son maître, le pharisien.

            Eh bien, il–il y a quelque chose qui cloche dans cette histoire-là. Cela n’est pas logique. Il–il y a quelque chose qui cloche. Ces pharisiens n’avaient pas communion avec Jésus. Ils étaient en désaccord. Ils...

            Jésus n’avait pas communion avec eux. Il leur parlait, disant: «Vous courez les mers... [Espace vide sur la bande–N.D.E.] pour faire un prosélyte, et ensuite vous en faites deux fois le fils de la géhenne qu’il ne l’était au départ.» Il disait: «Vous aveugles, conducteurs des aveugles.» Il a dit: «Esaïe a bien prophétisé à votre sujet. Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas.» Oh! Comme Il les réprimandait et–et les engueulait! Et puis, l’un d’eux L’inviter à dîner? Si nous pouvons le dire dans une expression de la rue, nous savons qu’il y a un tour dans la manche quelque part, une carte de plus quelque part. Voyez, Il réserve une surprise, parce qu’ils n’avaient pas communion entre eux.

36        C’est juste comme si vous prenez un–un vieux et un jeune couples. Vous verrez un couple des jeunes mariés se retirer d’un côté pour converser. Pourquoi? Ils ont des choses en commun. Ils aiment parler des choses qu’ils ont en commun. Observez les petits enfants. Les petits garçons jouent aux billes; les petites filles jouent avec des poupées. Voyez, ce sont des choses en commun.

            C’est pourquoi nous nous rencontrons ici, tel que nous le faisons, c’est comme à ce bon petit-déjeuner de ce matin. Nous avions quelque chose en commun: La communion. Ceux qui jouent au jeu d’argent, les contrebandiers d’alcool, les menteurs, les voleurs n’avaient pas de place dans cette réunion-là, voyez, car c’est... ou ici dedans. Nous sommes... Nous avons communion entre nous, car nous nous sommes rassemblés autour d’une–d’une chose importante que nous avons acquise: c’est Christ, communier avec Lui.

            Eh bien, lorsqu’on voit une fillette d’environ six ou sept ans suivre une grand-mère tout le temps, ahhha, il y a quelque chose qui cloche. Il y a un très grand écart d’âge. Eh bien, soit elle est la chouchoute de la grand-mère, soit celle-ci a un paquet de bonbons, et la fillette en veut. Voyez? Il y a un but pour lequel cette fillette poursuit la grand-mère, car il y a un très grand écart d’âge. Voyez?

37        Et lorsque vous voyez ces pharisiens envoyer... oh! ce système ecclésiastique formaliste et prétentieux envoyer chercher Jésus, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche, quelque chose d’anormal. Il y a une ruse quelque part. Ne pensez pas que Jésus ne le savait pas. Il ne pouvait pas Le duper. Non, non. Voyez, Il le savait. Mais néanmoins, puisqu’Il était invité, Il allait partir de toute façon. C’est vrai.

            Nous L’invitons dans nos églises, nous tenons de grandes réunions avant une campagne, nous prions, nous faisons venir de grands groupes de prière, pour une grande convention à l’échelle nationale, un réveil, et nous prions: «O Seigneur Jésus, viens et–et honore-nous de Ta Présence.» Que quelqu’un se lève et dise: «Amen», les huissiers le conduiront à la porte. Que quelqu’un L’adore un peu: «C’est une bande de fanatiques!» C’est vrai.

            Nous L’invitons, et ensuite, nous ne voulons pas de Lui aussitôt qu’Il est là. Mais Il viendra de toute façon. Il vient. Oh! Oui. Il sera là. Quand Il promet... Vous Le réclamez, peu importe les circonstances, Il vient lorsque vous Le réclamez. Il est là.

38        Alors, je peux voir ce pharisien, comment ils organisaient un grand festin. Ils étaient riches. Oh! la la! Ils avaient part à tout ce qui passait, les offrandes de viande, ils étaient bien rémunérés, et... Oh! Ils étaient... Ils se la coulaient douce. Ils étaient... (C’est une vieille expression du Sud, mais c’est–c’est ce qu’ils faisaient.) Ils étaient riches. Et–et les pauvres étaient pauvres. Et ils pouvaient organiser de grands festins. Oh! la la! Comme ils pouvaient rendre cela très attrayant! Et, vous savez, le diable aime rendre le péché attrayant. Vous... Il... C’est ce qui le rend si attrayant.

39        Et aussi, nous voyons qu’ils se préparaient pendant des mois et des mois, et envoyaient ces invitations. Et ils apprêtaient tout. Et ils choisissaient une certaine période de l’année pour une telle fête, et peut-être, au moment où leurs–leurs raisins étaient mûrs, et que le–l’air était plein d’arôme de ces raisins mûrs. Oh! la la! Cela vous aurait affamé rien qu’à les sentir. Ils savaient comment tout arranger.

            Et alors, ils–ils décoraient leur–leur... ce qu’on appelle ici, je pense, un patio, ou plutôt la galerie, c’est ainsi que nous appelons cela dans le Nord. Et–et ils arrangeaient tout et embellissaient cela. Ils offraient cette grande fête dans des cours, c’était clôturé de telle manière que les gens du dehors et les autres qui n’étaient pas invités ne pouvaient pas entrer. Et, oh! comme ils pouvaient rôtir la viande d’un agneau et l’assaisonner de toutes espèces d’épices! Et, oh! la la! Ils pouvaient vraiment rendre cela délicieux, et c’était bon.

40        Et alors, ils pouvaient rendre... tout apprêter, tout comme il le fallait. On apprêtait toutes les écuries pour ceux qui venaient par char afin de leur permettre d’y faire entrer leurs chevaux. Il y avait des..., des laquais par là; aussitôt que tous leurs laquais étaient tous habillés en serviteurs et se tenaient là prêts...

            Et lorsqu’un char s’approchait, pour ceux qui venaient par char, le laquais prenait le char, il allait là, détachait les chevaux, les débarrassait des harnais, et–et il leur donnait du fourrage et tout. Et celui qui était monté sur la selle enlevait celle-ci et on prenait soin du cheval. Tout était bien apprêté.

41        Et après, il y avait un autre laquais que j’aimerais... C’était le mal payé de tous les laquais. Et c’était le laquais chargé de laver des pieds. C’était l’homme le mal payé du groupe. Pour moi, c’est ce qui fait de Lui Dieu. Il était le Très-Haut, mais Il a joué le rôle du laquais laveur des pieds sur la terre. Et nous marchons çà et là, pensant être quelqu’un. Le Dieu de Gloire, révélant la gloire de Dieu, a lavé les pieds des pécheurs. Et c’est ce qui Le rend réel. Il est devenu un serviteur, le plus vil des serviteurs. Il s’est agenouillé pour nettoyer les pieds, enlever la poussière même qu’Il avait créée.

42        Il était là, à genoux, lavant les pieds; c’était l’homme le mal payé du groupe, et c’était le pire travail.

            Or, à l’époque, on n’avait que deux moyens de transport. C’était soit sur un animal, soit à pied. Et quand les gens marchaient, ils gravissaient des collines, ils empruntaient des raccourcis et autres là sur des collines pour aller dans des villes. Et le long de ce sentier marchaient aussi les animaux, les–les chevaux, les–les chameaux, les ânes et... La poussière était contaminée là sur le chemin qu’ils empruntaient.

            Alors, quand les gens marchaient, portant le vêtement palestinien (c’était une robe), et alors, en marchant, comme cette robe descendait bas, la poussière, alors qu’ils balançaient leurs pieds, la robe, en se balançant, ramassait la poussière du chemin, et celle-ci se collait à leurs membres, au visage. Et l’odeur de la basse-cour comme le... par où les animaux étaient passés, était sur eux. Et ils n’étaient pas... ils...

43        On serait mal à l’aise d’entrer dans une... la maison d’un hôte, avec toute cette odeur sur soi. Alors, ce qu’ils faisaient, c’est qu’ils prenaient un grand tas de ce que nous appellerions aujourd’hui, comme ce que les dames portent, de petites pantoufles de maison, un petit, en petit tissu, on dirait, qu’on porte aux pieds. Et alors, on mettait tout ça en petites rangées.

            Et peut-être que quelqu’un arrivait, et voici ce qui se passait. (Venez ici une minute, Frère Roy.) Voici comment ils se saluaient. Ils arrivaient comme ceci, on lui prenait le soulier, on l’enlevait, on voyait sa pointure, puis on trouvait une paire correspondante de pantoufles de chambre, comme nous les appellerions.

44        Et puis après, il s’agenouillait, lui lavait les pieds, et rendait ses pieds propres et bien, il prenait une serviette, les essuyait bien, et sur ses membres. Et ensuite, cela–cela enlevait toute la puanteur de ses pieds et la poussière ramassée le long du chemin. Et cela l’en débarrassait complètement. Après, il lui enfilait une paire de ces petites pantoufles qui convenaient très bien à ses pieds. Alors, il les lui enfilait aux pieds.

            Après, il s’avançait. Il y avait là un autre laquais qui prenait une pommade, de l’huile. Et c’était très parfumé. On obtenait ce parfum à partir d’une petite pomme, un bouton de rose, c’est avec ça qu’on fabriquait ce parfum. On fabriquait ce parfum, on le déversait dans les mains et on s’essuyait les mains.

45        Et puis, à l’époque, quand on se déplaçait sous ce rayon solaire chaud de la Palestine, cela brûlait le cou et le visage. Et alors, on prenait ce parfum et cette huile, on se frottait le visage et les oreilles. Ensuite, on lui remettait une serviette; il s’essuyait alors le visage et faisait la toilette.

            Et après (voyez?), ses pieds étaient lavés, il portait une paire des pantoufles. Il était débarrassé de la poussière. Cela avait une espèce de... c’est comme si ce parfum produisait les effets de menthol, on se sentait frais et rafraîchi. On faisait sa toilette, et puis on était alors prêt à rencontrer son hôte. Eh bien, il se gênait de le rencontrer en étant tout sale.

46        J’espère que vous en saisissez le parallélisme avec nous, lorsque nous allons à la rencontre de Dieu. Voyez, le sacrifice doit toujours être lavé. Et on était nettoyé, prêt et préparé. Et c’est ce que nous faisons lorsque nous allons à la rencontre de Dieu. Il nous faut premièrement venir et être lavés par le lavage d’eau de la Parole (C’est vrai), être parfumés par l’huile d’onction qui descendait sur la barbe d’Aaron, qui descendait sur les bords de ses pans, l’amour fraternel, pour entrer dans ce saint, saint.

            Ensuite, en allant à une fête où on était invité, en entrant dans sa présence... Eh bien, et s’il se présentait sale, les pieds puants, couvert de saletés? Il sentait mauvais. Il pouvait... Il se gênerait. On l’éviterait. Mais alors, après avoir fait laver ses pieds, l’avoir oint (comme nous sommes oints du Saint-Esprit, voyez-vous?), et que toute sa toilette était terminée, il entrait alors dans la maison du maître, le maître de la cérémonie. Et il était–il était prêt à le rencontrer.

47        Et voici comment ça se passait. Ils se tenaient l’un et l’autre par la main, comme ceci. Eh bien, et s’il était tout puant, on ne voudrait pas l’approcher. Mais, vous voyez, il a à présent fait sa toilette. Il est prêt pour son hôte. Alors, ils s’embrassaient comme ceci. Et alors, il était le bienvenu. Eh bien, cette dernière poignée de main (Merci.), la dernière poignée de main lui souhaitait la bienvenue. Mais il a d’abord une préparation avant d’avoir cette poignée de main là, et souvent, un baiser à la nuque. On lui souhaitait la bienvenue en l’embrassant: On lui prenait la main, on l’étreignait, et on lui baisait les deux côtés de la nuque. Cela voulait dire qu’il était le bienvenu. Eh bien, il n’aurait pas envie de le laisser l’embrasser avec toute cette poussière et cette odeur sur lui. Voyez? Mais cette préparation se faisait.

48        Oh! la la! Si nous pouvons comprendre cela, la prépar-... Vous souvenez-vous de la parabole, comment un homme était entré sans les habits de noce? Il est entré par la porte, ou une dénomination. Il n’est pas entré par... Il est entré par une fenêtre, pas par la porte. Sinon, s’il était entré par la porte, il aurait eu une robe. Il est passé par un credo ou une dénomination. Il a été bouté dehors. Il n’était pas digne de s’asseoir à la table. Il devait...

            Il devait premièrement être lavé, être nettoyé et oint. Et alors, il était prêt à entrer. Et quand... Du moment qu’il est invité, qu’il a été invité, et qu’il a été... La dernière chose, c’était une poignée de main et un baiser qu’on lui donnait à la joue, ou plutôt à la nuque. Et ce baiser lui souhaitait la bienvenue.

            Oh! il était alors un vrai frère. Amen. Oui, il était alors le bienvenu; il pouvait aller au réfrigérateur, se servir un gros sandwich Dagwood, s’étendre sur le lit. Vous êtes chez vous. Voyez? Vous êtes le bienvenu dès qu’on vous donne ce baiser de bienvenue, comme en a eu le fils prodigue, vous savez, à son retour, dès lors que vous recevez ce baiser. Eh bien, c’était tout en ordre.

49        Donc, ce jour-là avait été fixé. Et tout était apprêté; tous les agneaux avaient été tués. Et–et le barbecue était en action, l’agneau rôti. Oh! la la! Dans toute la ville et dans la vallée, l’air était tout... l’arôme avait tout envahi, l’arôme mêlé au vin, le raisin et tout. Et ils utilisaient le–le meilleur vin, le meilleur de tout, parce qu’ils pouvaient se le permettre.

            Et ils avaient tout apprêté. Tous les laquais étaient en place, les serviettes sur les épaules, chaque homme à sa place. Et les calèches arrivaient, le laquais allait auprès de la personne. Et il entrait, on lui lavait les pieds et tout, et ainsi de suite. Quel jour! Le vieux pharisien se tapait un moment!

50        Maintenant, je vais vous dire ce que, à mon avis, il avait sous la manche. Je vais tirer cela de ce que la Bible dit au sujet de ces gens. Ils ne croyaient pas que Jésus était un Prophète. Ils ne pouvaient pas croire cela. Ils Le taxaient de Béelzébul, de diseur de bonne aventure. Ils ne pouvaient pas penser que cet Homme soit un Prophète. Voyez, peut-être que vous n’avez jamais pensé à ces choses auparavant, mais c’est plein dans toutes les Ecritures. Voyez? Ça dépend de votre façon de regarder cela.

            Remarquez, ils ne croyaient pas que Jésus était un Prophète. Je m’imagine donc ce vieux pharisien dire: «Eh bien, j’ai invité le rabbin Untel, le rabbin Untel, et il me faut avoir un divertissement principal. Je vais bien faire venir ici ce mauvais plaisantin. Et savez-vous ce que nous ferons? Je vais Le démasquer, je vais prouver qu’Il n’est pas Prophète. Le rabbin Belinsky ici pense qu’Il n’est qu’un comédien. Il ne croit pas, parce qu’Il est trop opposé à nos organisations.» Alors, il–il... «Nous ne pouvons pas croire. S’Il était un vrai Prophète, Il serait un pharisien et Il prendrait position pour des choses que nous soutenons.»

51        Oh! la la! Ce vieil esprit n’est jamais mort. L’homme sur lequel il se trouvait est mort. Mais, vous voyez, Dieu et le diable... Le diable retire son homme, mais son esprit reste. Exact. Le même esprit reste au cours des âges. Et Dieu retire Son homme, mais jamais Son Esprit. Cela continue aussi.

            Ça a donc été une bataille tout au long. Et il vous faut faire votre choix, ainsi... L’un est un incroyant, l’autre un croyant... Et l’incroyant est toujours un peu prétentieux, vous savez. Et... le... nous voyons que, parfois, Dieu travaille de façon très simple. Il le voile simplement aux yeux de ces gens.

52        Ainsi donc, ils ne croyaient pas que Jésus était un Prophète. Je peux me représenter le vieux pharisien, l’évêque, se tenir là et dire: «Savez-vous quoi? Lorsque je L’aurai fait venir ici, je vais Lui... une bonne. Et je vais Le faire venir ici, et nous allons prouver qu’Il n’est pas prophète. Et, hey! hey! Savez-vous quoi? Mon... Je m’imagine que mon association fera de moi le surveillant général au prochain mandat, ou quelque chose comme cela», vous savez, on lui décernera un grand titre pour avoir vraiment exposé cet Homme, vous savez. Il était vraiment... il ne croyait pas qu’Il était Prophète; alors, il L’a fait venir là.

53        Alors, quand toute l’association s’était assemblée, eux tous, je m’imagine qu’ils ont passé un bon moment à faire le toast, à boire; ils ont passé un bon moment. Et on pouvait entendre le vieux pharisien, leur chef à tous là, vous savez, faire simplement des histoires. Oh! la la! Quel moment ils passaient: Un grand moment!

            Et alors, regardons une minute tout autour. Comment était-Il entré là? Comment a-t-Il donc franchi la porte où se tenait le laquais? Il était assis là dans un coin. Il avait été juste à l’heure. Il est toujours à l’heure. Et Il était assis là dans un coin (J’ai du mal à dire ceci), assis là avec des pieds sales: Jésus, avec des pieds sales (comme les Français L’appellent, Jésus), Jésus, avec des pieds sales. Personne ne L’avait lavé. Personne ne Lui avait fait la toilette, personne ne L’avait oint; et pourtant, Il était invité. Jésus était assis là avec des pieds sales: Il avait répondu à l’invitation qui Lui avait été remise, mais personne ne s’était occupé de Lui. Comment avait-Il donc dépassé ce laquais qui lave les pieds?

54        J’aurais souhaité exercer ce métier-là. Je L’aurais attendu. J’aurais surveillé la route. Je me serais rassuré qu’Il était lavé. Si j’avais été là, j’aurai bien voulu me rassurer d’avoir lavé Ses pieds.

            Mais où était ce laquais-là? Où était-il? Il sentait encore l’odeur de la route. Ses pieds étaient sales. Il n’avait pas été oint. C’est ce que disent les Ecritures. Et Il était assis là, et personne ne faisait cas de Lui.

55        C’est ce qui se passe dans nos... la plupart de nos réveils aujourd’hui. J’ai du mal à le dire, mais c’est la vérité. Nous L’invitons et nous cherchons à L’ignorer. Quelqu’un peut dire quelque chose ou se mettre à adorer Dieu après que nous L’avons invité (et Il vient sous forme du Saint-Esprit), et quelqu’un dira quelque chose. Et quelqu’un se mettra à adorer, et cela dérangera toute la réunion, parce que quelqu’un a dit amen ou alléluia. L’ignorez... Et si quelqu’un disait, une personne disait amen, alléluia, on le taxerait de saint exalté, ou on lui collerait un mauvais qualificatif. Jésus avec des pieds sales.

            Ô Dieu, quel est le problème de cette génération? Où en sont-ils? Qu’est-il arrivé? Jésus avec des pieds sales, assis parmi les gens qui L’ont invité et portant une mauvaise réputation. Il est assis là, dégageant les odeurs de la route, et tout ce qu’on pouvait jeter sur Lui, ou ce qu’on peut jeter sur les gens qui L’adorent, les taxant de bande de racailles et tout le reste: Jésus, avec des pieds sales.

            Mais Il n’avait point dit un mot. Il est resté simplement assis là, la tête inclinée, faisant tapisserie, comme nous le dirions, à la fête. C’est ce qu’Il est aujourd’hui à l’adoration. A l’adoration où nous sommes censés représenter la Pentecôte, Il fait tapisserie.

56        Il n’y a pas longtemps, un célèbre évangéliste était à Shreveport, et il prêchait. C’est aussi un prédicateur très bouillant, et il prêchait. Un précieux frère pentecôtiste avait l’habitude de louer Dieu, le Saint-Esprit est descendu sur lui, et il s’est écrié: «Gloire à Dieu!»

            Alors, cet évangéliste s’est retourné et a dit: «Ferme-la! Tu me déranges.» Eh bien, vous me dérangez lorsque vous ne dites pas «Gloire à Dieu.» Je–je pense que quelque chose est arrivé.

57        J’avais un vieux chien, un pauvre vieil animal. Il m’a permis d’aller à l’école, grâce à la chasse. Il montait à l’arbre, poursuivant tout. Mais il avait peur d’une chose, ou il ne voulait pas s’en approcher, c’était une mouffette. Il pouvait se cacher sous un tas de broussaille et–et tourner tout autour en aboyant. Si je voulais l’amener vraiment à aller attraper cette mouffette, tout ce que j’avais à faire, c’était de le tapoter et dire: «Attaque-le, mon vieux!» Il allait attraper la mouffette.

            La plus grosse mouffette que je connaisse, c’est le diable. Et le meilleur moyen que je connaisse de s’y prendre, c’est de dire: «Amen! Alléluia!» C’est: «Attaque-le, mon gars. Pourchasse-le. Mets tout à ses trousses.»

58        Oui, les gens invitent Jésus, mais ils ne veulent pas de Lui. Lorsqu’Il arrive, ils ne veulent pas Le recevoir. Ils ont leur propre rite, ils doivent s’y prendre de cette manière-là. Il n’est pas le Bienvenu une fois arrivé là-bas: Tout le monde Le dépasse comme s’Il n’était pas là; on regarde tout autour, on suit les plaisanteries de ces pharisiens modernes. C’est comme certains postes de télévision que nous avons aujourd’hui. Les gens préféreraient rester chez eux suivre un Ricky qui apparaît là à la télévision et qui débite une plaisanterie avec une femme mariée quatre ou cinq fois, et tout, rester suivre cela, et ils aiment cela plus que la réunion de prière de mercredi soir.

            Eh bien, il n’est pas étonnant que le réveil soit terminé. Vous ne pouvez pas bâtir une église sur des braises ou des charbons, un phénix. Vous ne le pouvez pas. Les vieux charbons grillés... Il vous faut avoir quelqu’un dont le coeur est enflammé, qui attend quelque chose, que quelque chose se passe, et qui veille à chaque réunion, là même sur place, veillant.

59        Nous L’invitons, nous Le faisons venir, et puis, nous ne voulons pas de Lui une fois qu’Il est là, nous L’ignorons carrément, nous Le laissons seul, nous ne faisons pas cas de Lui. On peut lire Sa Parole ou La prêcher, et rester simplement assis là et laisser aller les choses, peut-être prendre une bonne sieste pendant que ça se passe (voyez?), on n’est pas intéressé. Veiller, veiller à la Venue du Seigneur... Nous L’avons invité, nous voulons qu’Il vienne. Le Seigneur Jésus vient, et cependant nous ne... On semble ignorer cela alors qu’Il est parmi nous. Il était assis là. Pourtant, Il était venu. Je me demande pourquoi; je me demande pourquoi. Il y a toujours une raison.

60        Là loin dans la rue, loin de la voie principale, on remonte une petite bordure d’une ruelle poussiéreuse. On descend une ruelle, là loin au fond de la ruelle, puis on monte un escalier grinçant, jusque dans une petite hutte. Je vois une petite femme apparaître. Elle regarde çà et là. «Où est tout le monde?» Elle descend l’escalier en le faisant grincer. Oh! Je pense que c’était une petite jolie fille. Elle descend les marches. Elle avait pris la mauvaise voie, c’est vrai. Mais, peut-être, vous savez, ça peut être un parent qui l’a laissée faire cela.

61        Vous savez, on parle trop aujourd’hui de la délinquance juvénile. Je pense qu’il s’agit de la délinquance parentale. Je pense que c’est ça la cause. Vous parlez de l’analphabétisme des gens de Kentucky. Que l’une de ces jeunes filles reviennent après avoir passé toute la nuit à moitié ivre, avec des lèvres couvertes de manucure, ou je ne sais comment vous appelez cela, sur tout le visage, sa demi-robe chiffonnée comme cela, frère, l’une de ces vieilles mères du Kentucky tirerait une branche du sommet de ces arbres et la déshabillerait de ce peu d’habit qu’elle porte. Et elle est très différente des gens de Hollywood, vous savez. C’est vrai. C’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui, davantage de ce genre de mères. C’est vrai. Assurément.

62        Nous voyons donc qu’elle se faufile sur les marches, descend dans la ruelle, regarde partout, il y a... «Où est tout le monde?» Vous voyez, cette enfant était rejetée. Personne ne s’occupait d’elle.

            C’est ce qui fait que beaucoup de jeunes filles suivent une mauvaise voie, c’est que personne ne semble s’intéresser à elles. La moitié d’entre elles ne se retrouveraient pas dans cette voie-là si quelqu’un avait pu... s’était occupé d’elles. Plutôt que d’avoir la mère ou le père là dehors, faisant des histoires dans un bar, laissant leur jeune fille aller n’importe où, ils devraient être à la maison en train de prier, leur Bible ouverte, implorant, comme le faisait Job pour ses enfants. Par hasard, ils ont péché, il offrait un sacrifice pour eux. Nous avons besoin davantage de prière et de foyers consacrés à Dieu. C’est vrai.

63        Eh bien, probablement que les parents de cette jeune fille étaient du genre délinquant, qui s’étaient égarés, qui avaient laissé cette jeune fille s’égarer. La pauvre jeune fille gagnait sa vie d’une façon immorale. Vous savez ce que je veux dire. Ainsi donc, c’était son moyen de subsistance. Nous savons que c’était horrible, mais cependant, peut-être qu’elle avait été... Nous allons penser qu’elle y avait été forcée, parce qu’il y avait quelque chose de bien derrière elle. Ça a été confirmé. Exact. Il y avait là quelque chose de réel. Je crois donc que Jésus savait cela lorsque ce pharisien L’avait invité. Assurément, Il était parti pour cette âme-là.

            Nous la voyons donc se faufiler dans l’autre rue, elle promène le regard çà et là, ses jolis gros yeux émaillés tout autour: «Eh bien, où est tout le monde?» Elle parcourt les rues. Tout est vide.

64        Eh bien, les pauvres ne pouvaient pas aller à ces fêtes. Mais vous savez, ils s’approchaient de la clôture. Ils flairaient l’arôme, et leurs estomacs grondaient tout simplement. Ils avaient vraiment envie de quelque chose à manger, mais ils ne pouvaient pas entrer. C’était pour des riches et c’était sous surveillance. C’était exclusivement pour les riches.

            Alors, elle a regardé çà et là. Elle est allée là. Tout d’un coup, elle a senti une odeur. Son pauvre petit estomac a commencé à réclamer quelque chose: «Hmm. Oh! c’est bon. Je me souviens de la publicité, l’évêque pharisien là organise sa grande rencontre annuelle. Eh bien, je pense qu’il n’y aura rien à faire pour moi aujourd’hui, sinon faire des tours.» Eh bien, elle était rejetée de tous, vous savez. Alors elle...

            Eh bien, suivons-la. Elle s’en approche discrètement. Elle devait faire attention pour ne pas s’approcher de là où étaient les autres (ils la verraient); en effet, ils ramasseraient des pierres et la chasseraient. C’est ce que font beaucoup de ces pharisiens prétentieux aujourd’hui. C’est exact. Les gens ont besoin d’une main tendue. Rappelez-vous d’où, vous aussi, vous êtes venus (voyez?), avant de jeter une pierre à quelqu’un d’autre. Voyez?

65        Eh bien, je la vois là, alors qu’elle s’approche du portail. La pauvre petite était affamée. Elle pouvait flairer l’agneau rôti et, oh! comme elle aurait souhaité en manger! Elle est passée derrière la foule. En contournant, elle pouvait flairer cela. Elle se réjouissait d’en flairer du moins l’arôme drainé par le vent depuis ces gros trous de barbecue qui était là. Elle pouvait entendre le chef de tous les pharisiens dire: «Hey! hey! hey! hey! hey! Evêque, j’aimerais vous poser une question.» Et: «Docteur, venez ici», vous savez.

            Et alors, elle les a entendus quelques instants. Et elle s’est approchée un tout petit peu. Elle est montée à un petit endroit, un endroit un peu élevé, de façon à pouvoir regarder par-dessus leurs têtes. Elle se met à parcourir la cour du regard, elle a vu tous les invités, comment ils étaient beaux et bien soignés, comment leurs habits étaient vraiment, un...?... Et le sacrificateur, avec toutes ses robes de dentelle et tout, debout là, comment ils étaient magnifiques.

66        Et, écoutez, il y avait là des pauvres petits enfants affamés qui s’accrochaient aux murs, réclamant quelque chose à manger... Regardez une pauvre petite mère faible, debout là, portant un petit enfant dont les lèvres tremblaient, et la bouche imbibée d’eau, réclamant quelque chose à manger. Et eux là à l’intérieur agissaient comme ils le voulaient.

            Et, vous savez, tout d’un coup, ses yeux ont vu un spectacle. Il y a quelque chose en Jésus. Je ne sais pas. Si jamais vos yeux L’aperçoivent, vous le savez, ce que c’est, si vous êtes ordonné à la Vie. Oui. Autrement, vous pouvez Le regarder face à face et ne jamais faire cas de cela. Mais si vous avez été ordonné à la Vie, à première vue, Il est différent.

67        Elle a regardé. Elle a dit: «Ce petit Homme assis là, vous savez, il y a en Lui quelque chose de–de différent. Qu’y a-t-il dans cet Homme-là? Qui est-Il? Je me le demande. Eh bien, Il n’a même pas été lavé. Comment est-Il entré là? Il a dû être invité, sinon Il ne pouvait pas venir. Et Il est là, assis là, Il n’a même pas été accueilli. Ses pieds sont sales. Et, regardez, tout le monde est bien...» Ses disciples ne pouvaient pas venir; ils n’étaient pas invités. Ils devaient rester dehors. Elle s’est avancée, et je l’entends. Elle suit une conversation. Et c’était un des disciples qui disait: «Je me demande pourquoi on n’a pas soigné notre Maître. Il est assis là.»

68        Et elle commence à saisir le tableau «Ça doit être ce Prophète-là. Ça doit être Lui devant qui on avait amené cette femme-là de mon genre et on avait demandé de le lapider à mort, ou plutôt de la lapider à mort. Et Il a dit: ‘Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre.’ Oh! Voici mon occasion.» Quelle différence avec ce coursier salarié! «Voici mon occasion. Il est là. Si seulement je peux arriver auprès de Lui! Mais un mur me sépare de Lui.»

            Il y a beaucoup de coeurs affamés chez les méthodistes, les baptistes, les presbytériens, les catholiques et autres, séparés de Jésus par des murs de credos. «Si seulement je peux arriver auprès de Lui!»

69        Alors, elle a regardé, elle L’a vu. Elle a dit: «Il a besoin qu’on s’occupe de Lui. Il a besoin qu’on Lui offre un service, et c’est moi qui dois le faire.» Alors elle a pensé à... Quelque chose l’a frappée. Elle s’est retournée, elle est descendue dans la rue, dans la ruelle, elle a gravi le petit escalier grinçant, elle a ouvert la porte, elle est entrée, elle a fait passer la main sous le lit, elle a tiré une petite caisse contenant ses petits effets qu’elle chérissait. Elle a tendu la main dans le coin, le bout de son bas était là. Elle l’a fait sortir. Elle a compté environ trente pièces de la monnaie romaine. Alors, elle s’est dit: «C’est ça. Je vais le faire.» Et elle a refermé la boîte. Elle a dit: «Oh! Je ne peux pas. Je ne peux pas faire ça. C’est un Prophète. Il saura exactement où j’ai eu cet argent et comment je l’ai eu. Je ne peux pas faire ça.» Elle remet cela dans la boîte. Mais quelque chose lui dit: «Il a besoin qu’on s’occupe de Lui.» C’est ça. Alléluia! Peu importe ce que vous êtes, Il a besoin qu’on s’occupe de Lui. Et elle a repris son bas et s’est dit: «Je dois le faire.» Il y avait quelque chose en elle. «Je dois aller auprès de Lui.»

70        Elle a descendu le petit escalier grinçant, tenant l’argent dans son–son vêtement. Elle est descendue dans la rue, là où était l’un de ces gars, vous savez, du genre «que gagnons-nous en laissant Joseph dans la citerne?» Et–et lui allait rester pour continuer à faire tourner son affaire, advienne que pourra, vous savez, quelqu’un est passé par là. Alors, elle est entrée. Et il s’est redressé, vous savez, comme certains marchands d’aujourd’hui.

            «Eh bien, que veux-tu?», vous savez, voyant qui elle était. «Que veux-tu ici, après tout?»

            «Je veux la bouteille du meilleur albâtre que vous avez. Je veux le meilleur.» Oh! C’est ça. Dieu s’attend à ce que vous Lui accordiez ce qu’il y a de meilleur pour vous. Non pas juste un peu de temps à l’écart, mais Il veut ce qu’il y a de meilleur pour vous. Il doit avoir le meilleur. Et cet homme a peut-être dit: «Que veux-tu faire avec ça?»

            «Oh! c’est pour une occasion spéciale. Il me faut ça.»

            «Eh bien, tout le monde est parti à...»

71        Et elle dépose l’argent sur le comptoir. Oh! Evidemment, tant qu’il y a de l’argent, c’est en ordre. Il s’est levé, il s’est avancé, il est venu là. Il l’a compté: «Oui, c’est le montant exact en monnaie romaine. C’est ça.» Il a tendu la main et a pris la bouteille du meilleur albâtre. Et elle a mis cela dans son sein, elle est sortie et elle est partie.

            Et tout en longeant le mur, elle se dit: «Je ne peux pas entrer ici. Je–je–je ne peux pas me faufiler là. Je ne sais comment y accéder. Mais Il a besoin d’un service, et j’y arriverai d’une façon ou d’une autre.» C’est ça. C’est ça. «J’y vais de toute façon. Peu m’importe ce que quelqu’un d’autre dit, je dois arriver auprès de Lui. Je dois arriver.»

72        Elle tenait cette bouteille, c’est toute sa subsistance, c’est tout ce qu’elle avait dans ce monde, c’était cette petite boîte de dix cents qu’elle avait... cette boîte qu’elle avait achetée avec de l’argent qu’elle avait gagné d’une façon honteuse. C’était mauvais. Elle détestait approcher Jésus comme cela. Mais c’était tout ce qu’elle avait, c’était l’unique moyen pour elle de pouvoir venir.

            C’est l’unique moyen pour vous de pouvoir venir. C’est l’unique moyen pour moi de pouvoir venir. Mais Il s’attend à ce que nous venions s’Il a besoin d’être... de recevoir le service. Il s’attend à ce que nous le fassions.

73        Jésus était assis là. On dirait qu’Il attendait bien cette femme, Il regardait tout autour. Je ne sais comment elle y est entrée. Je–je ne peux même pas me représenter comment elle y est entrée. Mais elle y était entrée. C’est l’essentiel.

            Je ne sais comment j’y suis entré, mais j’y suis. Amen. C’est tout ce qui importe pour moi. Je suis arrivé. Je suis là. C’est l’essentiel. Je ne peux pas voir comment Il a donc fait entrer quelque chose comme moi, mais Il... D’une manière ou d’une autre, je suis là. Je suis arrivé un jour. J’y reste pour toujours. Je ne voudrais jamais quitter ce lieu-là. Laissez-moi simplement rester ici même.

74        Elle est donc entrée là. Elle avait cela quelque part dans son coeur, qu’elle... Eh bien, lorsqu’elle est arrivée là, il lui est arrivé de penser: «Et s’Il se retourne et me parle d’un ton sec! Eh bien, que ferais-je?»

            Mais, rappelez-vous bien, lorsque vous essayez de rendre un service à Jésus, Il ne va jamais vous engueuler pour l’avoir fait. Vous pouvez avoir cela dans votre église, mais vous ne recevrez jamais cela de Jésus. C’est vrai. Oui. Vous pouvez vous faire engueuler par un géant ecclésiastique qui se tiendrait là et dirait: «Les jours des miracles sont passés. Arrêtez de témoigner», et tout le reste. «Quant à cette guérison divine, cette affaire du Saint-Esprit, arrêtez ça.» Vous pouvez recevoir cela de la part de celui-là, mais jamais de la part de Jésus. Non.

75        Avez-vous remarqué qu’elle s’est faufilée derrière Jésus? Eh bien, à l’époque, on ne mangeait pas comme nous aujourd’hui, assis à table comme ceci. Ces enfants en ont l’idée. On se couchait pour manger. On avait une banquette et on la déployait. Assurément, les enfants savent ce qu’ils font. Assurément ils le savent. Ainsi donc, on déployait la banquette autour de la table, on se couchait, avec des pieds suspendus. Et c’est comme ça qu’ils mangent. Ils mangent toujours comme ça en Orient. Je mangeais comme cela (Voyez?), couché comme ça. Oh! c’est bon! Vous devriez l’essayer une fois. Pourquoi, certains, ne dites-vous pas «amen»? C’est comme ça donc.

            Et ils... Elle s’est faufilée derrière Lui. Et elle se disait: «Me voici, et maintenant, je suis arrivée dans la Présence de la Vie Eternelle. Si seulement je peux Lui rendre un service! Si seulement je peux faire quelque chose pour Lui!» Eh bien, il lui fallait, on dirait, garder la tête inclinée, parce que c’était une femme méprisée. Elle s’est agenouillée. Je peux la voir s’agenouiller à côté des pieds de Jésus. Et elle s’est dit: «Puis-je Le toucher?» Oh! Je–je... Pouvez-vous vous représenter ce qu’elle ressentait? J’espère avoir cette opportunité un jour.

76        C’est comme un vieil homme de couleur il y a quelques années là dans le Sud. Il avait été sauvé. Et il–il allait çà et là disant à tous les frères dans la plantation qu’il était–qu’il était libre. Le patron l’avait fait venir et avait dit: «Moïse, j’aimerais te poser une question. J’entends dire que tu racontes parmi les esclaves que tu es libre.»

            Il a dit: «Oui, oui.» Il a dit: «Je suis libre.» Il a dit: «Hier soir, Jésus-Christ m’a libéré de la peine de la mort et du péché.»

            Il a dit: «Es-tu sérieux, Moïse?»

            Il a dit: «Oui.»

            Il a dit: «Alors, j’irai là signer la déclaration de ton affranchissement, et tu pourras devenir libre pour prêcher à tes frères. Si Christ t’a libéré, moi aussi, je te libère.» Il est donc parti signer cela.

77        Le vieil homme avait prêché des années et des années. Et au moment de sa mort, plusieurs de ses frères blancs à qui il avait prêché étaient venus. Il était couché là dans le coma, et ils pensaient qu’il était mort. Il était couché là, peut-être un jour ou plus sans parler.

            Un jour, il a ouvert les yeux, il a demandé: «Suis-je toujours ici? Suis-je toujours ici?» Il a dit: «Approchez-vous, mes frères.» Il a dit: «Je pensais être parti de l’autre côté, je venais de franchir le portail. Le grand Archange m’a laissé entrer par le portail.» Il a dit: «Certains serviteurs se sont approchés, et ont dit: ‘Moïse, Moïse, serviteur du Seigneur. Voici ta robe. Voici ta couronne.»

            Il a dit: «Je me suis retourné vers eux et j’ai dit: ‘Ô serviteurs de Dieu, ne me parlez pas de robe ni de couronne.’»

            Ils ont dit: «Mais, Moïse, c’est ta récompense.»

            Il a dit: «Je ne veux pas de robe et de couronne. Comme récompense, laissez-moi simplement me tenir là et Le regarder.»

78        C’était ça. Je pense que c’est aussi votre avis à tous. «Laissez-moi simplement Le regarder.» J’ai souvent pensé, si je... Lorsque je traverserai, si seulement je peux m’approcher en rampant, tapoter un peu Ses pieds, voir là où il y avait des marques de clous, et puis reculer, cela sera pour moi une récompense. Si je devais vivre une centaine d’années et prêcher chaque soir, et faire tout mon possible, oui, pour juste tapoter Ses pieds.

            Et cette femme était là à Ses pieds. Quelle place où se retrouver! Et à Ses pieds, elle s’est souvenue de tous ses péchés. Il y a quelque chose là. Vous vous souvenez de chaque mal que vous avez fait lorsque vous arrivez aux pieds de Jésus.

            Et alors, elle s’est dit: «Moi, la plus vile de toutes, me tenir ici à côté du Saint des saints...» De très grosses larmes ont commencé à couler sur ses joues, et elles ont commencé à tomber sur les pieds de Jésus. Il s’est retourné et s’est mis à l’observer.

79        Elle essayait de laver cela. Elle–elle n’y arrivait pas. Les larmes tombaient dessus. Elle n’arrivait simplement pas à laver Ses pieds ni à casser la boîte. Elle essayait cela. Et les larmes... Et alors, elle eut, on dirait, honte d’elle-même de pleurer sur les pieds de Jésus. Et elle–elle a pris... Ses cheveux tombaient alors qu’elle était... Vous savez, elle avait des cheveux bouclés comme ceci, vous savez, au-dessus de la tête. Et quand elle... Ses larmes... ses larmes tombaient sur les pieds de Jésus, ses cheveux sont tombés.

            Elle s’est mise à–à essuyer les larmes de Ses pieds avec ses–avec ses cheveux bouclés. (Certaines de nos soeurs se seraient tenues sur la tête pour avoir assez de cheveux pour faire cela.) Ainsi donc, elle essuyait les–les pieds de Jésus avec–avec les–avec les cheveux de sa tête, alors que cela retombait sur–sur les pieds de Jésus comme cela. Et, oh! elle a levé les yeux, et elle avait peur. Et alors, elle avait... Vous–vous...

            D’une façon ou d’une autre, vous devenez tout emporté lorsque vous êtes à Ses côtés. Moi aussi. Je deviens tout emporté lorsque je Le sens à mes côtés. Parfois, je ne sais pas ce que je fais lorsque je suis... Je–je me perds... Je pense, nous tous.

80        Et comme elle essayait de dire quelque chose et qu’elle n’y arrivait pas, les larmes ne faisaient que couler sur les pieds de Jésus. Elle n’avait pas d’eau pour laver Ses pieds, et le pharisien ne lui avait pas donné de l’eau. Mais quelle belle eau elle avait: les larmes de repentance pour laver les pieds sales de Jésus! Ô Dieu! Les larmes de repentance lavant les pieds sales de Jésus... Elle les a lavés, et puis, elle les a baisés, et elle les a lavés. Et–et elle a cassé le bout de cette petite bouteille, elle a déversé le parfum dessus. Et elle a levé les yeux.

            Eh bien, si Jésus avait bougé, la femme aurait détalé de là en une minute. Mais Il... Comme elle voulait Lui rendre service, Il est simplement resté calme et l’a laissée faire. J’aime ça. Si vous voulez Lui rendre un service, juste... Il restera simplement calme et vous laissera aller de l’avant et faire cela. Voyez? Il ne vous réprimandera jamais. Il n’a point dit: «Dis donc, toi pécheresse, va-t’en d’ici.» Non, non. Il l’a simplement laissée aller de l’avant et faire cela. Il vous laissera faire la même chose si vous voulez Lui rendre un service.

81        Et alors que les larmes et le... se servant de ses cheveux et lavant les pieds de Jésus, elle avait oublié ce vieux pharisien qui se tenait là et tous les autres. Elle rendait un service à Jésus.

            C’est ce qui se passe, vous oubliez tout au sujet des évêques et de toutes ces autres choses. Chaque fois que vous rendez un service à Jésus, continuez simplement à le faire. Peu importe ce que quelqu’un dit, vous êtes–vous êtes en plein travail. Vous faites quelque chose. Et elle baisait Ses pieds, elle les essuyait, elle cherchait à y mettre du parfum; et les larmes, et le parfum, lavant Ses pieds... Et là, tout d’un coup, vous savez, il est arrivé que le pharisien a jeté un coup d’oeil derrière et a vu cela. Oh! la la! Il s’est enflé comme une grenouille mangeant... Il... Il a regardé: «Hmmm, oh! la la!» Il voulait que tous les frères voient cela, vous savez. «Regardez ça.» Et il s’est dit en lui-même: «Si cet Homme était un Prophète, il aurait su de quelle espèce de femme elle est. S’Il était un Prophète, il aurait connu ce genre de femme, ce qu’elle est. Frères, c’est la preuve qu’Il n’est pas un Prophète.»

82        Mais Jésus n’avait rien dit. Il observait simplement cela. Il continuait simplement à observer la femme, alors qu’elle rendait le service que le pharisien aurait dû rendre. Elle a donc continué à laver les pieds. Et peu après, quand elle avait fini, vous savez, elle a alors eu peur, après avoir essuyé Ses pieds avec ses cheveux, et ici, sa bouche était couverte d’huile, pour avoir fait cela. Je m’imagine qu’elle était un gâchis...Vous savez, d’une manière ou d’une autre, vous tombez dans un gâchis lorsque vous vous agenouillez devant Christ. C’est ça le problème des gens aujourd’hui. Ils cherchent à éviter la nouvelle naissance. Vous savez, toute naissance est un gâchis. Peu m’importe qu’elle ait lieu dans une porcherie, ou qu’elle ait lieu dans une chambre d’hôpital peinte en rose, toute naissance est un gâchis.

83        Et c’est pareil pour la nouvelle naissance. C’est un gâchis. Mais, c’est de ce gâchis que provient la vie. L’unique moyen pour vous de recevoir la Vie, c’est par une naissance. C’est un gâchis, mais cela produit la vie. Les gens cherchent à éviter cela. Elles ne veulent pas ôter les manucures de leurs visages, certaines d’entre elles, ou... Comment appelez-vous cette affaire? Ce n’est pas la manucure, le mascara. C’est ça. Je ne connais pas cette sottise. Vous paraîtriez de loin plus jolies si vous ne mettiez pas cela, et–et... oui. Si vous essayez un peu d’Actes 2 et 4, cela dépassera tous les produits que Max Factor puisse jamais fabriquer. Je vous le garantis. Si seulement vous essayez un peu de cela, ce sera une beauté éternelle, un esprit doux, calme et tranquille. C’est ce que cette femme avait. C’est ce qu’Esther avait lorsqu’elle s’est présentée devant le roi. C’est pourquoi elle avait dépassé les autres filles, c’est parce qu’elle s’est présentée parée d’un esprit doux devant lui.

84        Eh bien, cette femme était là devant Jésus, lavant Ses pieds. Et après avoir rendu son service, elle s’est dit: «Que va-t-Il dire?» Elle s’est arrêtée. Ses gros yeux noirs, des larmes coulant, le visage tout abîmé pour avoir baisé Ses pieds, elle a alors levé les yeux pour voir ce qu’Il dirait.

            Le pharisien se tenait là, tout le monde était alors calme, personne ne disait mot, vous savez. Tout le monde avait le souffle coupé. Je peux voir le pharisien avec une indignation de juste, vous savez, courir vers Lui. Oh! Il explosait. Il s’est dit: «Une disgrâce sur ma réunion...»

85        C’est ce qu’on pense toujours en voyant un gâchis comme cela, vous savez, que c’est une disgrâce. C’est un honneur pour une église de voir un enfant nouveau né venir.

            «Oh! quelle disgrâce! Mon évêché va être ruiné.» Il était là, explosant comme un crapaud. Alors, il se tenait là, tout...

            Jésus observait cette femme. Peu après donc, Il a regardé de côté. Nous allons voir s’Il était un Prophète ou pas. Oh! la la! Voyez ce qu’Il a dit. Il a dit: «Simon, j’ai quelque chose à te dire.» Le voilà venir. Nous allons découvrir s’Il était Prophète ou pas.

            Il a dit: «Tu M’as invité ici, J’ai laissé tomber Mon programme. J’ai laissé les malades qui étaient couchés aux portails. J’ai laissé les lépreux qui imploraient. J’ai laissé des foules de gens qui Me suivaient dans le désert et sur les rivages de la mer, cherchant à Me trouver, parce que tu M’avais invité, Je suis venu.»

86        «Et lorsque J’ai franchi la porte, tu ne M’as point lavé les pieds. Tu M’as laissé entrer ici pour jeter de la disgrâce sur Moi, M’exposer devant les gens. Tu ne M’as pas donné l’huile d’onction pour oindre Mes mains et Mon visage brûlé, alors que J’ai marché sous le soleil pour répondre à ton invitation. Tu n’as point fait cela. Tu ne M’as pas baisé pour Me souhaiter la bienvenue. Tu M’as simplement laissé venir comme un clochard. Mais cette femme...» Oh! la la! Que va-t-Il dire? «Mais cette femme, elle a lavé Mes pieds avec ses larmes.» Alléluia! «Et elle n’a cessé de donner des baisers à Mes pieds depuis qu’elle est ici.» C’est ça. «Et Je lui dis...» Oh! Que va-t-Il dire? «Tes nombreux péchés te sont tous pardonnés.» C’est ça. «Tes nombreux péchés te sont tous pardonnés.»

87        Ô Dieu! Que cela soit ma défense. Que ça soit moi lorsque j’arriverai au bout du chemin. Puissé-je L’entendre dire, après chaque service que j’ai pu Lui rendre, chaque mission que j’ai pu effectuer, partout où je peux prêcher, chaque pécheur que j’ai pu attirer, j’espère L’entendre dire: «Tes nombreux péchés te sont tous pardonnés. Entre dans la Vie, dans le... qui a été préparé pour toi, ces bénédictions qui ont été préparées depuis la fondation du monde.» Je suis sûr que c’est ce que nous ressentons tous, n’est-ce pas? Pas vous? Inclinons la tête juste un instant pendant que nous pensons à ces choses ici. Nous n’aimerions pas faire passer le temps.

88        «Tes nombreux péchés...» Ces yeux marqués, ce visage tout abîmé, mais tous ses jours de mauvaise réputation sont passés. Tout le mal qu’elle avait fait avait alors disparu. Elle entrait dans la Vie.

            Je me demande, ce soir, combien dans cette salle apprécient Jésus-Christ assez pour vouloir Lui rendre un service. Le meilleur service que vous puissiez rendre, c’est de faire juste ce qu’elle avait fait. Venez ici à l’autel une minute. Nous avons eu la guérison du corps pendant quelques soirées; ayons la guérison de l’âme. Pourquoi ne venez-vous pas ce soir pour dire: «Je suivrai mon chemin avec les quelques méprisés du Seigneur. Je partirai d’ici ce soir pour mener une vie qui ôtera la souillure des pieds de Jésus. Je mènerai une vie de sainteté telle que tous ceux qui entreront en contact avec moi reconnaîtront que j’ai été en contact avec Christ. Je prendrai le chemin avec les quelques méprisés du Seigneur.»

89        Voudriez-vous Lui rendre un service? Si vous le voulez, ne voudriez-vous pas vous approcher ici, vous tenir à l’autel juste un instant, avant que nous continuions la suite du service? Tenez-vous juste ici et dites: «Je veux–je veux occuper ma place là pour rendre un service à Jésus. Je veux venir à l’autel ce soir et confesser tous mes péchés.»

            Je pense à une pauvre petite femme estropiée qui pleurait avec son mouchoir sur les yeux, un frère grec l’avait amenée ici. Un jeune garçon qui vient ici. Viens, fiston. Ne t’en fais pas. Viens ici, chéri. Dieu t’aime. Jésus t’aime, chéri. Tiens-toi ici même.

            Seigneur Jésus, sois miséricordieux envers ce petit garçon, Seigneur, avec ses tendres petits yeux. Je Te prie de baisser les regards sur son coeur, Seigneur, et d’ôter chaque péché.

            Cette précieuse femme aux cheveux grisonnants, terrassée par l’âge, elle vient maintenant en larmes, Seigneur. Elle T’aime. Elle veut Te rendre un service. Accorde-le, Seigneur, alors qu’elle le fait maintenant. Essuie ses larmes par Ton pardon, Seigneur, et donne-lui ce qu’elle cherche.

90        Quelqu’un d’autre qui se fraye la voie. Que Dieu... bénisse. Voici venir un autre homme. Que Dieu vous bénisse, monsieur. Ô Dieu, ôte chaque péché. Tenez-vous ici même juste un instant...?...

            Père céleste, cet homme peut être sans valeur aux yeux du monde, il peut être juste un ouvrier qui bosse dur, juste un homme ordinaire qui se tient ici... Probablement, si le président ou quelqu’un comme cela venait dans la ville, on ne saurait même pas cela. Mais Jésus est venu et lui L’a reconnu. Ô Dieu, pardonne chaque péché. Donne-lui ce soir le Saint-Esprit béni, l’Eau de la Vie alors qu’il se tient humblement ici, attendant. Accorde-le, Seigneur.

            Sauveur, Sauveur,

            Ecoute mon humble...

            Priez maintenant. Tout le monde, demandez simplement à Dieu: «Puis-je Te rendre un service?»Pendant que Tu appelles les autres...Il est venu dans votre ville cette semaine vous donner un réveil, Il a prouvé qu’Il est parmi vous. Ne voudriez-vous pas venir?

            Sauveur...

91        Que Dieu vous bénisse...?... Il faut du courage...?... Père céleste, accorde à mon frère le salut de son âme. Que chaque péché soit plongé dans le précieux Sang du Seigneur Jésus. Il est venu, Seigneur, en croyant. Il veut rendre service à Dieu. Tu as une place pour lui, Père. Place-le dans Ton Royaume ce soir et donne-lui le Saint-Esprit alors qu’il attend d’écouter Ta réponse revenir du Ciel. Je le demande au Nom de Jésus.

            Quelqu’un d’autre, venez directement maintenant. Cet homme se tient ici avec des larmes qui lui coulent des yeux, une très grosse main calleuse tenant la mienne. Il est sérieux et profondément sincère. Il est sérieux là-dessus. Alors, il passe de la mort à la Vie maintenant même.

92        Voici une précieuse femme. Une autre, une autre, une femme espagnole qui vient. Que Dieu vous bénisse, soeur.

            Père céleste, bénis notre soeur que voici. Puisse-t-elle rendre un service à Jésus de Nazareth ce soir avec sa vie. Ôte toute honte dans ce précieux Nom du Seigneur Jésus. Accorde le, Seigneur.

            Cette petite femme aux épaules voûtées, elle a connu des jours de dur labeur par ici. Peut-être que ces vieilles faibles mains ont essuyé les larmes des joues de plusieurs petits enfants. Ce soir, Seigneur, il y a une main qui peut essuyer les larmes par le pardon. C’est la main qui avait touché cette femme et avait dit: «Tes nombreux péchés te sont tous pardonnés.» Bénis-la, Seigneur. Accorde-le-lui, au Nom de Jésus.

93        Ô Dieu, une autre debout, essuyant les larmes de ses yeux. Accorde-lui, Seigneur, la Vie Eternelle par le Nom de Jésus-Christ...?... Que Ton Saint-Esprit repose sur elle. Elle voit son besoin. Je Te prie de la bénir maintenant. Puisse-t-elle partir d’ici...?...

            Père céleste, j’impose les mains à ces femmes ici. Elles veulent rendre un service à Jésus. Accorde-le, Seigneur, que cela leur soit accordé, au Nom du Seigneur Jésus.

            Un précieux frère, Seigneur Dieu. Puisse ce soir, même si leurs péchés sont nombreux, qu’ils soient tous pardonnés. Accorde-le aussi, Seigneur, à ce frère.

94        Ne voudriez-vous pas venir? Sortez de votre siège. Vous qui êtes tièdes maintenant, vous qui êtes rétrogrades, ou quelque chose comme cela, ne courez pas de risque là-dessus, ami. Considérez ce qui est arrivé ici cette semaine: des choses qui n’ont pas été accomplies depuis l’époque de Jésus de Nazareth. Qu’est-ce que cela veut dire? Le temps de la fin est là.

            Si vous êtes un peu froid dans votre esprit, pourquoi ne vous avancez-vous pas pour dire: «Seigneur, j’aimerais me reconsacrer. Je–je n’ai pas fait ce que je devais faire.» Venez ici avec ces gens qui attendent ici.

            Il y a des familles qui arrivent. Ne voudriez-vous pas vous frayer la voie, vous qui êtes tièdes ou vous qui n’avez jamais reçu le Saint-Esprit?

95        Voici venir un jeune couple en pleurs. Un jeune homme et une jeune fille qui arrivent; des gens avancés en âge, essuyant les larmes de leurs yeux avec les mouchoirs. C’est ça.

            Me confiant uniquement dans Tes mérites,

            Je voudrais chercher Ta face;

            Guéris mon esprit brisé et abattu.

            Ô! Sauve-moi par Ta grâce

            Sauveur, Sauveur,

            Ecoute mon humble cri;

            Pendant que Tu appelles les autres,

            Ne m’oublie pas.

96        Ne voudriez-vous pas vous lever? Venez, vous qui avez besoin de Christ. Considérez ce qu’Il a fait cette semaine. Rappelez-vous, Il est ici maintenant. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Vous savez ce que j’ai enseigné ce matin au petit-déjeuner. Le Saint-Esprit, l’Ange de Dieu, est ici même maintenant, et Il continue à m’avertir: «Continue à appeler. Il y a quelqu’un là dans l’assistance qui doit venir.» Venez. Rappelez-vous, je ne serai pas responsable au jour du Jugement.

            Frayez-vous le chemin maintenant, car Il... le–le Seigneur Dieu qui a discerné les pensées des coeurs de gens cette semaine a... continue à me dire: «Continue l’appel; laisse-les continuer à venir. Il y a quelqu’un là dans l’assistance qui doit venir.»

            Sauveur...

            (Venez. Rendez-Lui un service, ne le voulez-vous pas?)

            Oh! Ecoute mon humble cri;

            Pendant que Tu appelles les autres,

            Oh! ne m’oublie pas.

97        Maintenant, venez, amis. Nous n’avons pas de ballons d’un sou ni un pas, deux pas. Nous avons seulement un seul pas. C’est de vous lever comme des hommes et des femmes et venir à Christ. Venez en croyant en Lui.

            Je voudrais chercher Ta face;

            Guéris mon esprit abattu et brisé,

            Sauve-moi par Ta grâce.

            Venez donc. Venez. Regardez ceux qui se tiennent ici. C’est merveilleux. Venez pendant que l’eau est agitée.

            ... humble cri;

            Pendant que Tu appelles les autres,

            Oh! Ne m’oublie pas.

            Levez la main, exprimez-le du fond de votre coeur.

            Sauveur, Sauveur...

            Levez-vous maintenant. Venez à l’autel. Mettez-vous debout. Venez ici à l’autel. Prions.

            ... cri;

            Pendant que Tu appelles les autres...

            Rendez simplement un service à Jésus. Sortez dans vos allées et venez. Dites: «Voici mon service, Seigneur. Je viens pour faire une confession en public. Me voici. J’ai eu tort, Seigneur. J’ai fait le mal. Viens-moi en aide maintenant. Je suis venu confesser mon péché.» Comment... Oh! C’est un temps béni.

                 Sauveur, Sauveur,

                 Ecoute mon humble cri,

                 Pendant... (C’est ça, jeune dame. Tu étais l’une d’elles.)... Tu appelles les autres,

                 Oh! ne m’oublie pas.

                 Sauveur, Sauveur...

            Rendez-Lui un service maintenant. Venez. Que les larmes de repentance coulent maintenant.

     Pendant que Tu appelles les autres,

     Oh! ne m’oublie pas.

98        Qu’en est-il de tous les chrétiens qui sont ici? Consacrons-nous à Dieu. Tous les chrétiens nés de nouveau, levez-vous maintenant, consacrons-nous à Dieu. Rapprochez-vous, si possible. Venez directement ici. Consacrons-nous à Dieu, nous tous. Nous aimons tous faire plus pour Christ. Tout le monde…

            Je m’abandonne, Seigneur; tout ce que je suis, je le mets à Ton service. Je m’abandonnerai moi-même, Seigneur. Chaque chrétien, consacrez-vous. Qu’est-ce qui vous a poussés, vous les pécheurs, à venir? C’est Dieu qui vous a fait venir ici. Dieu est ici pour ôter vos péchés. Alléluia!

     … appelant,

     Oh! ne m’oublie pas (tout le monde),

     Sauveur, Sauveur,

     Oh! Ecoute…

            Cela brisera la glace. Cela déclenchera un réveil. Cela allumera des feux.

     Pendant que Tu appelles les autres,

     Ne m’oublie pas.

            Maintenant, rendons-Lui tous gloire. Levons les mains, fermons les yeux. Priez. Priez simplement jusqu’à ce que Dieu déverse le Saint-Esprit sur cette assistance. Au Nom de Jésus… Gloire à…?... service. Prenez la relève…?...

E-1 Thank...?... Let us remain standing just a moment now for prayer. And I see many of you are bringing up handkerchiefs to be prayed over. Now, we--we believe in that. Some of the greatest things that we have to happen in these days is the international ministry of praying over handkerchiefs. Great things take place, and we're so happy for it. We're always glad to do anything that we can to help others. I want everyone to bow with me now, and we'll offer prayer.

E-2 Our heavenly Father, we are happy tonight to be alive, and to be here in the service of our God with this blessed assurance of knowing, that when this life is over here we enter into the great life beyond, where all of our expectations rest. And while we're in this journey, Lord, sickness, troubles, heartaches lays all along the road. And there's many are suffering with these things in this day that we're living in, in the shadows of the coming of the Lord. We know that the enemy is going about like a roaring lion, devouring what he can, for he knows his time is short.
And now, many people has brought up their handkerchiefs and laid here for their loved ones. No doubt, out across the desert there somewhere is an old blind daddy and mother, waiting tonight for a handkerchief to return. Maybe in the hospital is a loved one real sick, precious little baby at home. And You know every one of them, Lord. And I'm sure that You'll grant to them their request as I just lay my hands upon them, Lord, in the representative way of the Name of Jesus Christ.

E-3 And we believe that it was written in the Scripture that they taken from the body of Saint Paul handkerchiefs or aprons. And it was tokens of their faith in that apostle. He's come on long years ago and is immortal tonight. But the Spirit of God remains the same for those who believe the same. And I pray that You'll grant every request.
Give us a great service tonight, Lord. May Your Presence continue to be with us. Give to us the desires of our hearts, and we trust it'll be all in Your Divine will to do this. In Jesus' Name we ask it. Amen. May be seated.

E-4 Such a wonderful time of fellowship this morning in the--the breakfast, the ministerial breakfast. I got acquainted with many of the brethren that I never knew before, and come to find out, our chairman here was a Arkie.
And they told me if you take all the Arkies and Okies out of California, you haven't got nothing left but a desert, so that... So I kinda believe that... How many here's from Arkansas or Oklahoma one? I--I sure think that's right. Well, I think some of the truest old hearts that ever beats is under them old Arkansas shirts, and Okie's.
I kind of hold a little to Oklahoma. My mother used to live in Oklahoma, Tulsa, when she was a girl. And Arkansas was when I first got started in the meetings was down at Jonesboro, and Moark, and Texarkana, down to Robinson Memorial Auditorium at--at Little Rock, up to Hot Springs, and, oh, many of those places through there: Oklahoma City, Tulsa; and some of the finest people.

E-5 I remember when we went to Jonesboro. Was one of my first great meetings after leaving St. Louis, and the little Daugherty girl was healed, which stirred the whole St. Louis. There we had tens of thousands of people gathered.
Went to Arkansas, and was the first time on a broadcast, that I ever was on a broadcast. And the paper stated, I believe, there was twenty-eight thousand people attending the meeting. They were from all over the country. For forty miles around, you couldn't hardly get a place, but what had tents and everything setting, people with their children laying under old cotton trucks, and holding pieces of cloth over them while it was raining.

E-6 I never forget one night there. I know I don't want to get started on testimonies tonight. I'd... Coming from... I told them I was going to pray for all of them before they left, but I sure had to take it back, they... So many, you couldn't even get near the... And it just kept getting more and more. The line would be for city blocks.
And I remember one night I'd went out to pray for somebody. They had come down from... That morning I'd prayed all night that night, standing up. I got down, couldn't stand up no longer; and just on my knees, praying for them as they come by.

E-7 And there'd been a shoe cobbler, blind, from up somewhere above... I forget the name of the city now, close to Jonesboro, about thirty, forty miles. And he'd been blind for years. And the Holy Spirit had pronounced him healed. And he went around, come back in line again.
Said, "You said, sir, I was healed. My eyes are not open."
said, "That has nothing to do with it. You told me you believed me."
He said, "I do."
I said, "Then why are you questioning me?"
And so, he said... he went on. I said just keep saying, "Praise the Lord for my sight."
And he was going home that morning, about five o'clock, being driven by, I believe it was his son, in an old Model A car, and going up the road. And he was setting in the back seat saying, "Praise the Lord for my sight," and his eyes come open. And he just about alarmed the whole country.
And so, he run into the Catholic church that morning with his hat on the end of his cane, twirling it around like this, praising God for having his sight. And then went over in the Methodist church, and they was going to have him arrested for disturbing the worship. Don't look like that would disturbed anything, but--but it would...

E-8 So that night, I'd just wound my way into the platform, and I seen some ushers motioning to me. And there was a driver there. He said, "I've got two more trips to make tonight, bringing people from the hospital."
I went outside, got through to pray for some--a woman that was out there that was--they thought was dying with cancer. And she'd sold the blackberries that she'd canned to get the ambulance to bring her down, her husband had. That's about all they had left. Made some quilts, and they'd--she'd sold that. The Lord healed her. She got up out of the ambulance went out the back, went on in, tried to get in the meeting.

E-9 And I couldn't get back to the door again. There was so many piled in there, about the distance of this, wall to wall, and I just couldn't squeeze through. And one of the ushers come, said, "We'll pick you up in the back of the building. Nobody knows you."
I'd been there about eight or ten days. No one yet had--had got... Many had got into the place. They'd stay there day and night, just waiting for their turn. So then I got around to the back. And I remember it starting--kinda started raining, and I couldn't push my way through in the crowd hardly, and trying to get to the back door where they'd pick me up to get to the platform again.

E-10 My colored brethren and sisters tonight, you excuse me for this remark, and the way I shall say it. But it was in them days they still had kind of a move of segregation in Arkansas. So I started going in, and I heard a--someone calling their father. And I looked. It was a nice looking colored girl. She was blind. She was pushing her way around through the crowd, crying for her father. And no now, one was paying any attention to the young lady, and no one knew me.
So I started pushing like this, and I--some fellows just standing there talking. There was several chartered busses setting there from different parts of the country. There was a fellow standing there, whittling, talking. And I tried to push by him.
He said, "Stop pushing."
And I said, "Yes, sir." And so I started to push again.
And he said, "I said 'stop pushing.'"
I was afraid he was going to start pushing. So I said, "Excuse me, sir." So I went around this other way.

E-11 And finally, I got in the line of that girl. It sounded like a hypocrite to do that, but I got right where she was pushing along.
And she'd say, "Somebody help me. Somebody help me."
And I just kept getting along, you know, until she bumped into me.
She said, "Excuse me, sir."
And I said, "What do you want?"
She said, "Would you help me find my father?"
And I said, "What do you want with your father?"
She said, "Well, I come over here to see the healer." And said, "They tell me that I can't even get near the building. And I've lost my--my father, and I can't find my way back to the bus."
I said, "Where you from?"
And she said, "Memphis."

E-12 And I looked, and I seen the charter bus. I thought I can get the girl back to there, maybe. So I said, "You come over to see the what?"
She said, "The healer."
And I said... Thought I'd just question her to see how much faith she really had. Now, that sounds like a hypocrite to a poor blind girl. But I said, "The healer?"
"Yes, sir."
And I said, "You don't mean that you believe in such a thing as that, as a day like this, as modern as we're living today, with plenty of doctors and so forth? And tell me you'd go to hear something like that?"
She said, "Sir, they can't help me."
And I said, "I see." I said, "Whatever gave you the impression to come here?"
She said, "I listens to the radio, all the good programs." And she said, "I was hearing from over here, Fayetteville..." (That's where that man was from, Fayetteville.) She said, "I heard the broadcast from Fayetteville," and said, "a man that was blind, a shoe cobbler, received his sight here this morning." And said, "We all got together and come over in a chartered bus." And said, "Would you help me back?"

E-13 I said, "Yes, ma'am." But I said, "First, what do you think about that?" I said, "You don't believe that man would be able to do that?"
She said, "No, sir." She said, "But Jesus can do it."
And I said, "Hmmm." And I--I said, "Well, listen, do you really believe that?"
She said, "Sir, I tell you what you do." She said, "If you'll help me in where he's at, then I can find my father after that." Oh, talk about a rebuke. She said, "You help me to where he's at, I'll find my father after that."
I said, "Lady, you mean that?"
She said, "Yes, sir. I do."
And I said, "Perhaps I'm the one that you want to see."
And she grabbed me like that, and her hands caught my coat. And she said, "Is you the healer?"
And I said, "No." I said, "I'm Brother Branham."
She said, "That's who I want to see." And she said, "If you'll ask God, I'll find my father."

E-14 I looked at her standing there, her eyes white, and batting, and tears running down her cheeks. And I thought of blind Fanny Crosby.
Pass me not, O gentle Saviour,
Hear my humble cry;
While on others Thou art calling,
Do not pass me by.
See, she had heard of that blind man receiving his sight. And she said the doctor told her that the cataracts on her eyes had to get ripe, and then they could operate. But now, after they'd gotten ripe, they'd wrapped around the optical nerve or something, and there's no hopes for her.
And she said, "My only hope is to get in."

E-15 And I just took her by the hand. I said, "Heavenly Father, years ago there was an old rugged cross dragging down through Jerusalem, the streets, dragging out the bloody footprints of the Bearer. On His road up the hill, His little, weak, frail, body fell under the load. There was Simon, the Cyrene, came and picked up the cross and helped Him to bear it on." I said, "Here's one of his children tonight staggering in darkness, Lord. I'm sure You understand." She begin to praise God. She could see. That was all there was to it. She had her sight.

E-16 There's been some great things happen in Arkansas. We're so thankful. Many of those testimonies old times. I guess when I cross over the bar, I... may many of them I'll hear. Just so many things comes in my mind about them old days, and all down through the years, and across the sea of testimonies wherever you stop.
Somebody this morning in the meeting, the pastor here, his wife, she's setting here. She was telling me about three times the Lord has called her in meetings like that. And she was cured of Hodgkin's disease. That's cancer, you know. It's in the gland. So they... And many things had been done.
Another brother standing there testifying, just recently, up in another city, of cancer all over his face, and God had healed him. I couldn't even see a scratch of it nowhere; and different things. And everywhere you go it seems that way.

E-17 Now, tonight will be the last night that they'll be selling the books and those little pictures. We're not book salesmen. We're not here to sell books. These books are bought from someone else, and brought to the meeting. A good friend of mine's selling them at the door. We don't sell on Sunday. We leave that day alone. So we... If you'd like them, or one of the pictures, why, you can get them at the door as you go out, if you haven't already gotten them. Tomorrow is the Sabbath. And also, in the tapes... I'm sure they've been announced here.

E-18 Now, in this meeting, I haven't tried any preaching, because I knew that this was my first time here. I've tried to make it just as simple as it can be. But the Lord has given us some great messages, hundreds and hundreds of them that's on tape, such as the "Seven Church Ages," "The--the Beginning of the Seed," and the... Oh, "The Lamb and Dove," and "Down From His Glory," and--and all kinds of messages that--that--that's of--I think the Lord blessed. And they have them here. And you with tape recorders could just see Mr. McGuire here, and... Be glad to get them.

E-19 And I was telling the pastor today, we never want to put any stress towards money. I'm fifty-three years old, been preaching thirty-two years, and got my first offering to ever take yet. I never took an offering in my life, and I--I just don't do it. I just... When the expenses are finished, that settles it.
I've seen the time we'd take two nights, taking offerings. And time you could pass the collection box and get seven thousand dollars. And then as soon as expenses are paid, I wouldn't permit them to take another penny. That's all. I just don't believe in doing it. And I said any time that expenses is not met, just let me know. My church at home will meet the remaining of it.
And we want you to know that we're not here to take money. We're not here for nothing but to try to--to fellowship with you, and make burdens a little lighter, and pray for the sick, and do all we can to help you while we're here.

E-20 And now, tomorrow is the Sabbath. And now, you people that's visiting here, there's some mighty fine churches around here. Here's their pastors and--setting here. Now, attend some of their churches. They're men of God. They believe in this ministry. And they are different denominations, but we don't... When it comes to fellowship with Christ, we don't draw any denominational barriers, we just go together.
I was ordained in one church, Missionary Baptist, and never have been ordained in anything else. And I just come among the people as a brother, to stand and breach my--the way between brotherhood. If I could see every church just forget its--about its denominational barrier, and just come in as one great big brotherhood, I'd say like Simeon of old, "Lord, let Thy servant depart in peace, for my eyes have seen Thy salvation." That's right. When we can all get together like that, that's what I've always contended for.

E-21 Now, we don't want to keep you too long. So you... I wouldn't mind you missing a day's work, you know, in a weekday; but I sure don't want you miss Sunday school in the morning. Now, don't you do that. So I will let you out early sure enough tonight, so you'd be sure to get to Sunday school in the morning. And that's the biggest school in the world. And now, I want to tell you something about Sunday school. It's absolutely wrong to send your children to Sunday school. You know that. Take them. That's right. Yes, we'd... Little one...

E-22 Seen a little cartoon in the paper, not long ago. It was amazing. A little boy come to the door he--showed his mother and father's bedroom, bottles laying on the floor, and cigarette pieces all over everything. And it was way up in the day, nine o'clock. And the little boy had done got up, and washed himself, and--and combed his hair, put on his clothes, and knocked on the door, and said, "Hey, who's going to take me to Sunday school?" There you are. That's just about the way the American trend of it is. Isn't it awful?

E-23 You think of the modern American people. What is it? Well, dad's down at the poolroom. And mother's out with some pet society somewhere on the beach, stretched out. Daughter's down at the Canteen, or down at the rock-and-roll. Junior's got his hot rod out on the street, run... There you are. That's the... One get a hamburger. There's no home life, no prayer life.
I've always said this, "If you straighten up... When we break the backbone of America is when womanhood is broken." And I--I say this with godly respects for my sisters. This morning I met some of the finest women over there. But what's happened to our women? What's the matter with it?

E-24 I went into Clifton's here not long ago. One morning I was waiting for Brother Arganbright. We was going to have the breakfast. And a young lady came in there, and I--I looked at her. And I... She had one of these here water-head haircuts, you know, like the--the First Lady, you know. And I--I think that's so inhuman looking. And I looked at her, and she was green, one part of her eyes, and the next part was blue, and all over her face was something.
And I--I felt sorry. I thought there was something wrong with her. And I stood there. I--I was going to walk up and tell her I--I was a missionary. I've seen pellagra. I've seen leprosy. I... But I've never seen anything like that. And I--I wanted to--to ask her if I couldn't pray for her, to help her. And up come another girl with the same way. And I thought, "You don't mean to tell me that lovely women would--that's really a gift to man, and godly, and--and would want to be--disguise themself to make them look like something out of a, that's fell from an undertaker wagon, or something." I--I--I just wonder how in the world that they'd ever get a thing like that.

E-25 And our Pentecostal women like that. That--that's too bad. That's--that's too bad. Shame, sister. There's a let-down somewhere. I hope it isn't in the pulpit. Remember what a woman is to be. She is very sweet.
I was talking to someone today. When Rebekah come to meet Isaac (did you notice) she veiled her face. They--they still do it. They don't know what they're doing, but a bride veils her face. Why? The man is her head. And then, she has no... she--her... The nature of a woman is to yield to a man. And that's the reason the--the church should be veiled. It's got a Head. That's Christ.

E-26 That's the way... the women is supposed to wear long hair because of the--of her head, which is her husband. He's to have short hair because of Christ. The woman wears long hair because of the angels.
What is the angels? The messenger, a true messenger to the church. That's right. He will always call it down and say it's wrong (See?), and so forth. And the church, to be so yielded to Jesus that it don't claim its own head, its own headship. Christ is the Headship of the church: veiled, we're not our own, but we're His, yielded to Him and Him alone. How beautiful.

E-27 Let's read a little Scripture now. I always like to read His Word, because my word's a man's word. It'll fail. But that's God. It cannot fail. It can never fail. This Scripture is found over in the 7th chapter of Luke, beginning with the 36th verse.
And one of the Pharisees desired him that he would eat with him. And he went into the Pharisee's house, and set down to meet.
And, behold, a woman in the city, which was a sinner, when she knew that Jesus set at meat in the Pharisee's house, brought an alabaster box of ointment,
And stood at his feet behind him weeping, and begin to wash his feet with the tears, and did wipe them with the hairs of her head, and kissed his feet, and anointing them with the ointment.
But... the Pharisee which had bidden him saw it, he spake within himself, saying, This man, if he were a prophet...
Let me read that again. Now, listen real close.
And when the Pharisee which did bid him saw it,... spake within himself, saying, If this man--This man, if he were a prophet, would have known who and what manner of woman this is that touched him: for she is a sinner.
And Jesus answered said unto him, Simon, I have somewhat to say unto thee. And he said, Master, say on.
If I was going to give this a title, I'd call it "The Meanest Man in Sante Ro--Santa Ana--Santa Maria" There's so many Sante--Santa--Santa up and down here. I get them all mixed up. what does it mean? Saint? [Someone replies, "Saint Mary"--Ed.] Saint Mary.

E-28 Well, he must've been awfully tired, when he just reached the top of the hill to look over towards Galilee; been running all day long, and he--his legs were sticky with perspiration. His face was streaked where it'd come down his face. His clothes were wet and sticky as he looked down, and he sighed a breath. He saw a great multitude standing around Somebody. He thought, "Surely, this is that person."
See, he'd went to Capernaum. He'd asked, city after city, "Is such-and-such a man been here that heals the sick and is called a prophet of--of Galilee?"
Someone might've said, "Yes, He was here day before yesterday. But we wist not where He has gone, because He has moved out, and many of the city has gone after Him." Many reports for and against Him...

E-29 Over to another city he would go. And he would say, "Has such-and-such a man been here who heals the sick, and--and prophesies, and knows the secrets of the heart? Such-and-such a man like this?"
"Yes, He was here only yesterday, but He's gone. I know not whence He is and whence He's gone." And on, and on, the story kept going on. And finally...
See, he was a courier. He was sent by his master, a Pharisee, a bishop, a hierarchy of the church to take a message. And he had finally could sigh a breath of relief, because he had seen the Man in the distance that he was to deliver the message to. Now, the message was very important, because the priest had sent him, the Pharisee. And it was very important that he met this Man. He was detailed to do this, and he must get to this man. And that was the greatest thing of his life, is to carry out a message for this priest, to get to Jesus of Nazareth.

E-30 And finally, pushing his way down the hill, after catching his breath and pushing his way into the crowd, he must've got... It might've been Nathanael, or maybe it was Philip, 'cause he was kinda the outer guard. Peter, and Luke, and the scribes that were writing down what He did and what He said was standing next to Him.
Peter seemed to be the great strong fisherman, that if they broke through the--the line of the other apostles, was rather a strong man, could push them back and keep them away from Him.

E-31 And as this courier came into the first line of guard, it might've been Philip. And he said, "I must see your master. I have a message from my master to your master. And my master is a great man. He is one of the greatest outstanding men of our community. He is a Pharisee. He's a rich man, and he's worth much money. And he has sent me to speak to your master." And Philip, of course wanting, as a Christian man, to do all that he could to--to help him, brought him up close.
And finally, he pushed a way through until he met Simon. He said, "Simon, this courier is on a very important errand, and I must get him before the Master." And Philip pushed on by Peter, and got up. And finally the courier was brought face-to-face with Jesus. There He stood, His lips cracked, His eyes weary; speaking, His voice hoarse from the dust from the people's feet.

E-32 And the courier said, "Sir, I am sent to tell you that my master has honored you with an invitation. He's going to have a feast. A great banquet is going to be given. He does it annually. And he--he wants you to attend this feast."
How could he say such a thing? How could he, standing in the Presence of Christ for his first time and then have to carry on some kind of a business about his self-styled religion.
Oh, I wish I could've stood there. The first thing I would've done, would've been fell on my face before Him, and asked forgiveness of my sins. But that's just about the trend of the day. When people come face-to-face with Him, they got other things they got to talk about instead of about our sinful condition.

E-33 And this courier, standing there, delivered his message. And I can imagine seeing our Master watch the fellow with pity and thinking, perhaps, that he was passing the greatest opportunity that ever lay before any human being, was to stand in the Presence of Jesus Christ.
There He was, but (You see?), He'd come in a... God had come in the form of a Man, and he didn't know it. And there he stood. And Jesus, with all of His busy schedule, with thousands of places to go, and all that He had to do, I can see Him in politeness, and gentleman-like, nodded His head, said, "Tell your master I'll be there."
What do we learn here? That He always comes where He's invited (That's right.), always comes where He's invited. "Tell him on that such-and-such a day, that I'll be present on that day. Because he has invited Me, I will be there."

E-34 Now. And then after that, the courier must have turned his back, and walked away, and breathed a breath of satisfaction that he'd done something great. What had he done? He'd let slip away from him the greatest thing in all the world, the opportunity to fall at the feet of Christ.
I wonder if many of us don't do that. Maybe we've done it this week. We might do it tonight: turn your back upon the opportunity to be saved, and have Eternal Life, and then turn away from it. Some people sometimes come sick, and get healed, and then walk away thinking that they have achieved exactly the main thing that they come for. The best thing to come for is to find Him as your Saviour, is to know Him, Who He is in your life, have the assurance.
People today are like people gone by years ago. They try to dodge the issue. It's like the... It's like the loaves and fishes. He was a great prophet as long as He healed the sick and performed miracles. But when He begin to tell them the truth, they begin to turn away from Him. He wasn't popular no more then.

E-35 Now, we find that this courier turned his back upon the Lord Jesus. As far as--the Scriptures doesn't give that he ever asked pardoning of his sins or anything, and walked away, back down to his master the Pharisee.
Now, there--there's something wrong with the story there. It just doesn't make ends meet. There--there's something wrong. Those Pharisees had no fellowship with Jesus. They were with odds at one another. They...
Jesus had no fellowship with them. He told them, said, "You compass seas [Blank.spot.on.tape--Ed.] make one proselyte, and then he's twofold more child of hell than he was before." He said, "You blind leaders of the blind." He said, "Well did Isaiah speak of you. You got eyes and can't see; and ears and can't hear." And how He rebuked them, and--and bawled them out, and then, one of them to invite Him to dinner? If we'd put it in a street expression, we know there's a trump up the sleeve somewhere, extra card somewhere. See, he's holding something, 'cause they had no fellowship with one another.

E-36 It's just like you take the--the old couple and the young couple. You see the young married couple go off to one side and talk. Why? They got things in common. They like to talk about things that they have in common. Watch the little children. The little boys will play marbles; the little girls will play dolls. See, it's things in common.
That's the reason we meet here the way we do, like that lovely breakfast this morning. We had everything in common: fellowship. Gamblers, bootleggers, liars, and thieves had no place in that meeting. See? For it's... Or, in here. We are... We have fellowship one with another, because we're assembled around a--a one great thing that we have achieved: that's Christ, communion with Him.
Now, when you see a little girl about six or seven years old following grandma around all the time, aha, there's something wrong. There's too much difference in their age. Now, either she's grandma's pet, or she's got a sack of candy, and the little girl's wanting it. See? There's some purpose for this little girl following grandma around, because there's too much difference in their age. See?

E-37 And when you see these Pharisees send... Oh, that arrogant, starchy, ecclesiastical system sending for Jesus, there's something wrong, something out of ordinary. There's a trick somewhere. And don't you think Jesus didn't know it. He wasn't putting nothing over on Him. No, no. See, He knew about it. But still, if He was invited, He will go anyhow. That's right.
We invite Him to our churches, send great meetings 'fore a campaign, and pray, and call in great groups of prayer groups for a great state-wide convention, revival, and pray, "Oh, Lord Jesus, come and--and honor us with Your Presence." And let somebody raise up and say, "Amen," and the ushers will lead him out the door. Let somebody worship Him a little bit, and they're a bunch of fanatics. That's right.
We invite Him, and then don't want Him when He gets there. But He will come anyhow. He comes. Oh, yes. He will be there. When He promises... You ask Him, no matter what the circumstances is, He comes when you ask Him. He's there.

E-38 Then I can see this Pharisee, how they put on this big spread. They were rich. My, they got a cut out of everything come along, and the meat offerings, and well paid, and... Oh, they were... They had it on--on the featherbed. They were... (That's an old southern expression, but it's--it's what they did.) They were rich. And--and the poor was poor. And they could put on those big spreads. Oh, my, how they could really make it attractive. And, you know, the devil likes to make sin attractive. You... he... That's what makes it so attractive.

E-39 And then, we find out that they would make ready for months and months, and send out these invitations. And they'd get everything ready. And they chose a certain time of year for such a feast, maybe when their--their grapes were ripe and the--the air was filled with the aroma of those ripened grapes. My, it'd just make you hungry to smell them. They knowed how to make everything just right.
And then they'd--they'd decorate their--their, what you call here, I guess, a patio, or piazza, we called it in the north, and--and fix it all up, and make it so pretty. They had this big feast out in the yards where they had fenced off, so that the outsiders and them that's not invited could not get in. And, oh, how they would barbecue roast lamb and put all kinds of spices on it. And my, they could really make it look good, and was good.

E-40 And then they would make--get everything ready just to the dot. They'd have all their stables fixed for those who came by cart, that they could pull their horses in. They had hitch racks, flunkies there, that as soon as... all their flunkies, all dressed as servants, and standing ready...
And when the chariot drove up, those who came by chariot, the flunky would take the chariot, go on down, take the horses out, and the harness off of them, and--and give them fodder, and so forth. And the one that rode on saddle, remove the saddle, and take care of the horse. They had everything just fixed.

E-41 And then, there was another flunky that I'd like... The cheapest flunky of all of them... And that was the foot-wash flunky. He was the poorest paid man of the bunch. That's what makes Him God to me. He was the highest of the highs and took the part of a foot-wash flunky on earth. And we walk around, think we're somebody. And the God of glory, revealing the glory of God, washed the feet of fishermen. And that's what makes Him real: become a servant, the lowest of servants, went down upon His knees to wash the feet of the very creative dust that He made.

E-42 There he was, down on his knees washing the feet--the poorest paid man in the bunch, and the worst job.
Now, the people only had about two ways of motivation. That was either by an animal or walking. And when the people walked, they went up over the hills, the shortcuts, and so forth, over the hills to the cities. And along this trail, the animals walked also, the--the horses, and the--the camels, and the donkeys, and... Along the road where they went, the dust was contaminated.
And when the people walked, they had a Palestinian garment on, which is a robe. And then as they walked, the robe was low, and the dust, as they swung their feet, the robe give a swing, and it picked up the dust off of the road, and it got on their limbs, on their faces. And the smell of the barnyard, like the--where the animals had been along the road was on them. And they were not--they...

E-43 It felt uncomfortable to walk into a--the house to be a guest, with all that smell on them. So what they would do, they would have a big bunch of what we would call today, like the ladies wear, a little house-slipper, a little, like a little piece of cloth that they put on their feet. And then they would set all these in little rows.
And maybe someone come up, and here's what taken place. (Come here, Brother Roy, a minute.) Here's the way they greeted one another. They come in like this, and they would take his shoe, and take it off, and see what size his shoe was, then fit it with a pair of bedroom slippers, we'd call it.

E-44 And now, then, they would get down and wash his feet, and get his feet good and clean, take the towel, wipe them off good, and up on his limbs. And then it would--it would take all the stink from his feet, and the dust, and along the road. And it would take all that off of him. Then he would slip him on a pair of--of these little slippers that would fit his feet just right. Then they'd pull them on his feet.
Then he would go over. There'd be another flunky standing there who took some ointment, oil. And it was highly perfumed. They'd get that perfume from a little apple that's from a rosebud that makes the perfume. And they'd make this perfume and pour it upon their hands, and they would wipe their hands.

E-45 And then, traveling in them days, that direct ray of that Palestinian sun was hot, and it would burn their neck and their face. And then they'd take this perfume and oil, and wipe their face, and over their ears. Then he would hand him a towel, then he would wipe his face and groom hisself down.
And then (See?), he had his feet washed, and a pair of slippers on. He had the dust off of him. And that had some kind of a... like that perfume would act in the place like menthol would make you feel cool and refreshed. Groomed hisself, and then he was ready then to--to meet the one who had invited him. Now, he didn't feel like meeting him all dirty.

E-46 I hope you people are catching the similarity of that, of when we go to meet God. See, got to be washed, the sacrifice, always. And it was groomed and ready, prepared. And that's the way we get to when we go to meet God. We've got to first come and be washed by the water of the Word (That's right.), perfumed with the anointing oil that went on Aaron's beard, that run all the way to the hems of his skirts, brotherly love, to enter into this holy, holy.
Then, when he went to the party that had invited him, when he come in his presence... Now, what if he come in with dirty, stinking feet and dirt all over him? He smelled bad. He would--he kinda feel bad. He would shun him. But then, after he'd had his feet washed, and been anointed (like we get anointed with the Holy Spirit, you see?), and then all groomed, then he walked in to the master of the house, master of ceremony. And he was--he was ready to meet him.

E-47 And here's the way they did it. They caught one another by the hand, like this. Now, what if he was all stinky, he wouldn't want to pull up against him. But, you see, he's groomed now. He's ready for him. So they embrace one another like this. And then he was welcome. Now, that last handshake (Thank you.), the last handshake made him welcome. But he had a preparation first, before he got that handshake and, many times, a kiss on the neck. He kissed him welcome: take his hand, hug him, and kiss him on both sides of the neck. That meant he was welcome. Now, he wouldn't feel like letting him kiss him with all that dust and stink on him. See? But that preparation is made.

E-48 Oh, my. If we can get it, the prepar... Remember in the parable, how one man come in without a wedding garment? He'd come by the door or some denomination. He hadn't come by... He had come by a window, not the door. Or if he'd have come by the door, he'd have got a robe. He come down the way of some creed or denomination. He was throwed out. He wasn't fit to set at the table. He must...
First he must be washed, and made groomed, and anointed. And then he was ready to come in. And when... As long as he, being the guest, and he had been invited, and had been... The last thing was shake his hand and kiss him on the cheek, or on the neck. And that kissed him welcome.
Oh, he was a full-fledged brother then. Amen. Yes, he was welcome then, can go into the refrigerator and get yourself a big Dagwood sandwich, and lay down across the bed. You're home. See? You're welcome as long as you get that kiss of welcome, like the prodigal son, you know, returning, as long as you get the kiss of welcome. Now, it was all right.

E-49 So this day had been set. And everything had been made ready, and all the lambs had been killed. And--and the barbecue was going on, the roasted lamb. Oh, my. The air around over the city, and down in the valley was just... The aroma had just lit up the whole place, mixed up with the wine, and the grapes, and so forth. And the--the very best of wine they used, and the best of everything, because they could afford the best.
And they had everything ready. All the flunkies was standing at place, towels on shoulders, every man at his place. Up come the carriage, and away went the flunky with him. And in he come, the feet washing, and so forth, on and on and on. What a day. Old Pharisee was having him a time.

E-50 Now, I'm going to tell you what I think he had up his sleeve. I'm going to take it from conception of what the Bible says about them fellows. They did not believe He was a prophet. They couldn't believe it. They called Him Beelzebub, a fortuneteller. And they could not think that Man could be a prophet. See, you might not have thought of these things before, but the whole Scripture's sowed full of it. See? It's just the way you're looking at it.
Notice, and they didn't believe He was a prophet. So I'd imagine old Pharisee said, "Now, I've invited Rabbi So-and-so and Rabbi So-and-so, and I've got to have some main entertainment. And I'll just get that hoaxter down here. And you know what we'll do? I'll show him up. I'll prove that he's not a prophet. Rabbi Belinsky over here, he believes that he's just a--he's a faker. He don't believe, because he's too much against our organizations." So he--he just...
"We can't believe. If he was a real prophet he'd be a Pharisee and stand for the things that we stand for."

E-51 My, that old spirit never did die. The man it was on died. But, you see, God and the devil... The devil takes his man, but his spirit remains. Right. The same spirit remains on down through the ages. And God takes His man, but never His Spirit. It comes on too.
So it's been a battle all the way through. And you've got to make your choice, so... The one disbeliever, and the believer... And the disbeliever's always some styled-up, self-styled something, you know. And--the we find out that sometimes God works in such humble ways. He just puts it over the eyes of them guys.

E-52 So then, they didn't believe He was a prophet. I can imagine old bishop Pharisee standing around, saying, "You know what? When I get him over here, I'll pull a good one on him. And I'll get him in here, and we'll prove that he's not a prophet. And, ho, ho, you know what? My... I imagine my association will make me district presbyter the next time, or something," you know, give him some great thing, 'cause he really exposed this Fellow, you know. He was really didn't believe that He was a prophet, so, he had Him down there.

E-53 So when all the association come together, and all of them, I imagine they was having a good time toasting, and drinking, and having a big time. And you could hear old Pharisee above all of them up there, you know, just carrying on. My, what a time they were having: great time.
And now, let's look around a minute. How did He get in there? How did He ever pass the gate of the flunky? There He sets over in a corner. He's right on time. He's always on time. And there He sets in the corner (I hate to say this.), setting there with dirty feet: Jesus, with dirty feet (as the Frenchman calls Him, Jesu), Jesu, with dirty feet. Nobody had washed Him. Nobody had groomed, anointed Him; and yet, He was invited. There sets Jesus with dirty feet: come to the invitation that was given Him, but nobody cared about Him. How did He ever pass that foot-wash flunky?

E-54 I wish I had that job. I'd have been watching for Him. I'd been looking up and down the road. I'd have been sure He got the washing. If I'd have been there, I'd have wanted to be sure I washed His feet.
But where was that flunky? Where was one? He still had the stink of the road on Him. He had dirty feet. He wasn't anointed. The Scripture says so. And there He set there, and nobody paying any attention to Him.

E-55 That's the way it is in our... most revivals today. I hate to say this, but it's the truth. We invite Him and try to ignore Him. Somebody can say something, or start to worship God when we ask for Him to come (and He comes in the form of the Holy Ghost), and somebody will say something. And somebody will start to worship, and it'll disturb the whole meeting, because somebody said, "Amen," or "Hallelujah." Ignore Him... And if somebody would say, a certain person said, "Amen," "Hallelujah." They'd say "holy-roller," or some dirty name. Jesu with dirty feet...
God, what's the matter with this generation of people? Where are they at? What's happened? Jesu, with dirty feet, setting among the people where He's invited and with a dirty name. There He sits there, stink of the road on Him, everything that they can throw onto Him, or the people that worships Him, they throw it on, call them a bunch of riff-raff and everything else: Jesu, with dirty feet.
But He never said a word. He just set there with his head down, a wallflower, as we'd call it, at the party. That's what He is today at the worship. At the worship where we're supposed to be representing Pentecost, He becomes a wallflower.

E-56 Here not long ago, a noted evangelist was at Shreveport, and he was preaching. And he's a fiery preacher too, and he was preaching away. And one precious Pentecostal brother was used to praising God, and the Holy Spirit fell on him, and he hollered, "Glory to God."
And this evangelist turned around and said, "Shut your mouth. You disturb me."
Well, you disturb me when you don't say "Glory to God." I--I think something's happened.

E-57 I used to have an old dog, poor old fellow. He sent me through school by hunting. He'd tree anything there was. But one thing he was a-scared of, or didn't want to get to, was a skunk. He'd get him under a brush pile, and he--he'd just go around barking. If I wanted him to get him to really go and get that skunk, only thing I had to do was pat him, and say, "Sic him, boy." He went in and got the skunk.
The biggest skunk I know of is the devil. The best way I know to do, is say, "Amen. Hallelujah." That's, "Sic him, boy. Go after him. Put him in a stump."

E-58 Yeah, they invite Him, but they don't want Him. When He comes they won't receive Him. They got their own ritualistic way, and they've got to have it that way. Not welcomed after He gets there: everybody pass Him by as if He wasn't there; looking around, hearing Pharisee's modern jokes.
Like some of these television outfits we've got today, people would rather stay home and watch some Ricky get up down there with a television outfit and crack some kind of a joke, with some woman's been married four or five times, and so forth, and stay to hear that, and love that better than they love prayer meeting on Wednesday night.
Why, no wonder the revival's gone. You can't build a church upon embers or coals, some phoenix. You can't do it. Old burnt-over coals... You've got to have somebody their heart's on fire; they're looking for something, something to take place, watching every service, right there at the spot, watching.

E-59 We invite Him; we call for Him, and then don't want Him when He gets there, just ignore Him, let Him alone, don't pay no attention to Him. His Word can be read, or preached, and just set and let it go on by, maybe taking a good nap while you're doing it (See?), not interested. Watching, watching for the coming of the Lord... We've invited Him, want Him come. The Lord Jesus come, and yet we don't... seem to ignore it when He gets among us.
There, He set there. Yet, He come. I wonder why. I wonder why. There's always a reason.

E-60 Way down the street, off of the main line, turn up a little side dusty street. Go down an alley, way down to the foot of the alley, and up a little creakity steps to a little shack. I see a little woman come out. She looks around. "Where is everybody?" She creaks down the steps. Oh, I believe she was a pretty little woman. And she come walking down the steps. She'd took the long road, true. But maybe, you know, it might've been some parent let her do that.

E-61 You know, you're talking so much today about juvenile delinquency. I believe it's parent delinquency. I believe that's where it's at. You talk about the illiteracy of Kentucky. Let one of them girls up there come in--a all-night-long, half drunk, and her lip manicure, or whatever you call it all over her face, and her half--dress twisted around like that, brother, one of them old Kentucky mammies would get her a limb off top one of them trees, and she'll wear what clothes she's got out off of her. She's a long ways from Hollywood, you know. That's right. That's what we need today, is some more of that kind of a mother. That's right. Sure is.

E-62 Then we find that she slips down the steps, down into the alley, looks everywhere there's... Where is everybody? You see, the child had been turned out. Nobody cared for her.
That's what makes a many a girl go wrong, because there's nobody seems to care for her. There'd be half of them wouldn't be the way they are, if there's somebody could--would care for them. Instead of mother and daddy out somewhere, carrying on in a barroom and letting their girl go anywhere, they ought to be at home praying, their Bible open, pleading for, like Job was, for his children. Peradventure they do sin, he'd have a sacrifice for them. We need more prayer and more homes consecrated to God. That's right.

E-63 Now, probably her parents was the delinquent kind that went off, let her go. The poor girl earned her living by immoral living. You know what I mean. And so, that's the way she had of--of making a livelihood. We know it was horrible, but yet, maybe she'd been... We're going to think that she was turned into that, because there's some good behind the woman. It proved it. Right. Something back there was real. Then I believe Jesus knowed that when the Pharisee asked Him. Sure. He was going for that soul.
Then we find out, that she slips down to the other street, she looks up and down, her big pretty eyes glazed all around. "Why, where is everybody?" She walks down through the streets. It's all vacant.

E-64 Now, the poor people couldn't come to these feasts. But you know, they'd come to the fence. They'd smell that aroma, and their stomachs would just growl. They wanted something to eat so bad, but they couldn't come in. These rich had it, and they kept it. It was just for the rich.
So she looked around. She walked down. Directly, she smelled something. Her poor little old empty stomach begin to cry for something. "Umm. Oh, that's right. I remember on the advertisement, the Bishop Pharisee up there is having his great annual meeting. Well, I guess there'll be nothing for me to do today but walk around." Now, she was an outcast from anyone, you know. So she...
Now, let's watch her. She slips up close. And she had to be careful not to get around where other people was (they'd see her), 'cause they'd pick up a stone and run her away. So a lot of that self-styled Phariseeism goes today too. That's right. They need a hand out. Remember from whence you came from too (See?), before you cast the stone at somebody else. See?

E-65 Now, there I see her as she walks up towards the gate. Poor little fellow was hungry. She could smell that roasted lamb, and, oh, how she'd like to have eaten it. And she got back behind the crowd. Walking around, she could smell it. And she at least could enjoy smelling the aroma as the air blew it out from the big barbecue pits in there. And she could hear Pharisee above all of them. "Ho, ho, ho, ho, ho. Bishop, I want to ask you something." And, "Doctor, come over here," you know.
And so, she listened at them for a few minutes. And she walked on by a little farther. She got up on a little place, a little high, so she could see over their heads. She begin to look around over in the yard, and she seen all the guests, how pretty and groomed they was, and how their clothes just, one...?... And the priest, with all of his lace gowns and everything, standing there, and how wonderful they was.

E-66 And look, hanging around there, poor little hungry children hanging on to the fence, crying for something to eat... Look at a little old weak mother standing there, holding a little baby, and her lips quivering, and her mouth watering for something to eat. And them in there, going on the way they were going.
And, you know, all at once, her eyes caught a sight. There's something about Him. I don't know. If your eyes ever catch a glimpse of Him, you know it, that is, if you're ordained to life. Yes. Otherwise, you can look right across Him and never pay no attention to it. But if you've been ordained to life, the first view, He's different.

E-67 She looked. She said, "That little Fellow, setting over there, you know, there's something about Him that's--that's different. What is there about that Man? Who is He, wonder? Why, He's not even washed. How did He get in there? He had to be invited, or He could not have come. And there He is, setting there, and not made welcome. His feet's dirty. And look, everybody's just..." His disciples couldn't come; they wasn't invited. They had to stay outside.
She moves on, and I listen at her. She hears a conversation. And it was one of the disciples, said, "Wonder why they haven't groomed our Master. There He sets there."

E-68 And she begin to put two and two together. "That must be that Prophet. That must be the One that they drug that woman of my kind before Him, and asked for to stone him to death--or stone her to death. And He said, 'The first one without sin, cast the first stone.' Oh, this is my opportunity." What a difference from that paid courier. "This is my opportunity. There He is. If I could only get to Him; but He's fenced off from me."
There's a many a hungry heart in Methodist, Baptist, Presbyterian, Catholic, and all, fenced off from Him with creeds. "If I could only get to Him."

E-69 And she looked, and she sees Him. She said, "He needs to be tended to. He needs a service done to Him, and I must do it." So she thought of a... Something struck her mind. Around she turns, and down the street, down the alley, up those little creaky steps again, open the latch on the door, and went in, reached under the bed, and pulled out her little case of her little things that she cared for. She reached down the corner, top of her stocking was there. She pulled it out. She counted about thirty pieces of Roman denarii. So she said, "That's it. I'll do it." And she locks the box back. And she said, "Oh, I can't. I can't do that. He's a prophet. He would know exactly where I got that money and how I got it. I can't do it." She starts to put it back in the box.
But something says, "He needs to be ministered to."
That's it. Hallelujah. No matter what you are, He needs to be ministered to. And she picked up her sock again, and, "I must do it." There was something inside of her. "I must get to Him."

E-70 Down the little creaky steps she went, holding the money in her--her garment. And she went down to the street to where one of these fellows was, you know, if there's no profit by leaving Joseph in the pit. And--and he was going to stay and keep his business open, whether anything did happen, you know, somebody come by. So she goes in. And he raises up, you know, like some of the merchants of the day.
"Well, what do you want?" you know, seeing who she was. "What do you want in here, anyhow?"
"I want the best alabaster box that you got. I want the best one."
Oh, that's what. God expects you to give Him your best, not just a little time on the side, but He wants your best. He must have the best.
And he might've said, "What do you want with this?"
"Oh, it's for a special occasion. I must have it."
"Well, everybody's gone to..."

E-71 And she pours out the money upon top of the counter.
Oh, of course, if there's some money in it, that's all right. He got up; here he come, walked out. He counts it. "Yes, just exactly the right amount of the Roman denarii. That's right." reached up and got the very best alabaster box. And she tucked it in her bosom, and out the door she went.
And up along the side of the fence, she said, "I can't get in here. I--I--I can't squeeze through there. I don't know how I'm going to get to there. But He needs a service done to Him, and I'm going to get there some way." That's it. That's it. "I'm going anyhow. I don't care what anybody says, I've got to get to Him. I must get there."

E-72 She held this box, and that's all the living she had; that's all that she had to her--in this world was that little denarii's box that she'd--that box that she'd bought with her money that she'd earned in a foul way. And it was bad. She hated to approach Him like that. But that's all she had, and that's the only way she could come.
That's the only way you can come. That's the only way I can come. But He expects us to come if He needs to be...?... be ministered to. He's expecting us.

E-73 There He set there. Just looked like He was waiting for her, watching around. I don't know how she got in. I--I can't even imagine how she got in. But she got in. That's the main thing.
I don't know how I got in, but I got there. Amen. That's all I care. I arrived. I got there. That's the main thing. I can't see how He'd ever take something like me in, but He... Somehow, I got there. I arrived one day. I've ever remained there. I never want to leave it. Just let me stay right here.

E-74 So she got in there. She had it somewhere down in her heart, that she... Now, when she got there, she happened to think, "What if He turns around and snaps at me. Well, what will I do?"
But just remember, when you're trying to do a service for Jesus, He will never bawl you out for doing it. You might get it in your church, but you won't get it from Jesus. That's right. Yes. You might get bawled out from some ecclesiastical giant that would stand up and say, "Days of miracles is past. Stop that testifying," and so forth. "About this Divine healing, this Holy Ghost stuff, stop that." You might get it from him, but never from Jesus. No.

E-75 Did you notice, she slipped around behind Him. Now, in them days, they didn't eat like we do today, set up at the table like this. Them kids has got the idea. They laid down to eat. They had a couch, and they'd push the couch up. Sure, them kids know what they're doing. Sure they do. And so, they pushed the couch right up around the table, and they laid down, and had their feet hanging off. And they eat like this. And they still do it in the orient. I've eaten like that (See?), lay down like that. Oh, it's good. You ought to try it some time. Why don't you say "Amen" some? So then, that's the way.
And they... She slipped up behind Him. And she thought, "Here I am, and I now have arrived in the Presence of Eternal Life. If I can only do Him a service. If I can only do something for Him." Now, she had to kinda keep her head down, because she was a despised woman. And she knelt down. I can see her kneel down by the side of His feet. And she thought, "Can I touch Him?"
Oh, I--I... Can you imagine how she felt? I hope I get that opportunity someday.

E-76 Like an old colored man years ago, was down in the south. He'd got saved. And he--he went around telling all the brethren on the plantation he was--he was free. The boss called him in, said, "Mose, I want to ask you something. I hear you're telling amongst the slaves that you're free."
He said, "Yes, sir." He said, "I'm free." Said, "Last evening, Jesus Christ set me free from the penalty of death and sin."
He said, "You mean that, Mose?"
He said, "I do."
He said, "Then I'll go down and sign the emancipation proclamation, and you can be free to preach to your brothers. I set you free also, if Christ set you free."
So he gone down and signed it.

E-77 The old man preached for years and years. When he come time to die, many of his white brethren he'd preached to come in. He was laying in a coma, and they thought he was gone. He laid there maybe a day or more without speaking.
One day, he opened up his eyes. He said, "Am I still here? Am I still here?" He said, "Come close, my brethren." He said, "I thought I had went over on the other side, and I just entered through the gate. The great Archangel had let me in the gate." And said, "Here come some servants up and said, 'Mose, Mose, the servant of the Lord. Here is your robe. Here is your crown.'"
He said, "I turned around to them and said, 'Oh, servants of God. Don't talk to me about robe and crown.'"
Said, "But, Mose, it's your reward."
He said, "I don't want a robe and crown. For my reward, just let me stand and look at Him."

E-78 That was it. I think that's the way you all feel. "Just let me look at Him." I've often thought, if I... when I passed over, if I can just crawl up, and pat them feet just a little bit, watch where that nail scar was, and then back off, it'd pay me if I lived a hundred years, and preached every night, and done everything I could, yeah, just to pat His feet.
And here this woman was, at His feet. What a place to be. And at His feet she remembered all of her sins. There's something about it. You remember every evil thing you've done when you get to His feet.
And when she did, she thought, "Me, the vilest of vile, and standing here by the Holiest of holy..." Great big tears begin to run down her cheeks, and they begin to spat on His feet. He turned and begin to watch her.

E-79 And she tried to wash it. She--she couldn't. The tears dropped on it. She just couldn't wash His feet or break the box. And she'd try it. And the tears... And then she got kind of ashamed of herself, crying on His feet. And she--she took... Her hair fell down when she was... You know, she had her curls all done up like this, you know, on top of her head. And when she... her tear--tears dropping on His feet, and her hair fell down.
She started to--to wiping the tears off His feet with her--with her curls of her hair. (Some of our sisters would have to stand on their head to get enough hair to do that.) So then, she was wiping His--His feet with--with her--with her hairs of her head, as it spatted on--on His feet like that. And, oh, she'd look up, and she was scared. And then she'd... You--you...
Somehow or another you get all excited when you get around Him. I do. I get all excited when I feeled Him around me. Sometimes I don't know what I'm doing when I'm... I--I lose myself. I think we all do.

E-80 And as she was trying to say something and couldn't, the tears just running off of His feet. She didn't have any water to wash His feet with, and Pharisee hadn't give her no water. But what beautiful water He had: tears of repentance, washing Jesu's dirty feet. Oh, God. Tears of repentance, washing Jesu's dirty feet... She'd wash them, and then she'd kiss them, and wash them. And--and she broke the top off of this little box, and poured the anointment on there. And she looked up.
Now, if He'd have moved, she'd have got out of there in a minute. But He just... If she wanted to do Him a service, He just set still and let her do it. I love that. If you want to do Him a service, just... He will set still and let you go ahead and do it. See? He never bawled her out. He never said, "Say, you sinner, get up from there." No, no. He just let her go ahead and do it. He will let you do the same thing if you want to do a service for Him.

E-81 And as the tears, and the--and taking her hairs and washing His feet, she'd done forgot about old Pharisee standing up there and all the rest of them. She was doing Jesus a service.
That's what it is, you forget all about bishops and all these other things. Whenever you're doing Jesus a service, you just keep on doing it. I don't care what anybody says, you're--you're right on the job. You're doing something.
And she was a-kissing His feet, and wiping his feet, and trying to put this ointment on there; and the tears, and ointment washing down across His feet...
And there, first thing you know, Pharisee happened to look back and saw it. Oh, my. He puffed out like a frog eating shot. He... look up, "Hmmm, my." He wanted all the brethren to see that, you know. "Looky there." And he said within himself, "If this man was a prophet, he would know what kind of a woman that was. If he was a prophet, he would know this kind of a woman, what she was. Proves, brethren, he's no prophet."

E-82 But Jesu never said a thing. He just watched it. He just kept watching her, and she was doing the service that he ought to have done. So she just kept washing. And after while, when she got through, you know, and she was scared then, afraid, after she got His feet wiped off with her hairs and here, her mouth all greasy from that, I imagine she was a mess...
You know, somehow or another, you get in a mess when you get down before Christ. That's what's the matter with the people today. They're trying to dodge the new birth. You know, any birth is a mess. I don't care if it's in a pig pen, or if it's in a pink decorated hospital room. Any birth is a mess.

E-83 And the new birth is the same thing. It's a mess. But it comes life out of that mess. Only way you can receive life, is through a birth. It's messy, but it makes life. People try to dodge it. They don't want to wash the manicure off of their face, some of them, or... What is it you call that stuff? Not manicure, mascara. That's what it is. Ever what... I don't know that crazy stuff. You'd look a whole lot prettier if you wouldn't wear it, and--and... Yes. If you'll try a little Acts 2 and 4, it'll beat all that Max Factor ever could make. I'll tell you that. If you'll just try a little of that, it'll be an eternal beauty, a sweet, meek, quiet spirit.
That's what this woman had. That's what Esther had when she come before the king. That's the reason she overrun the other girls, because she come adorning herself with a sweet spirit before him.

E-84 Now, here was this woman before Jesu, washing His feet. And after she got the service done, she thought, "What's He going to say?" She stopped. Her big black eyes, and the tear streaks down, and the mess all over her face where she'd kissed his feet, and she looked to see what He would say.
Pharisee standing there, everybody quiet then, nobody was saying a thing, you know. They was everybody breathless. I can see Pharisee with a righteous indignation, you know, running through him. Oh, he was blowed up. He thought, "To disgraced my service..."

E-85 They still think the same thing when they see a mess like that, you know. It's that a disgrace." It's an honor to any church that will see a newborn babe come through.
"Oh, how disgraceful. My bishopry will be ruined." There he stood just blowing up like a frog. Then he stood there, all...
Jesus was watching the woman. So after while, He turned His eyes around. We'll see whether He was a prophet or not (Oh, my.), see what He said. Said, "Simon, I got something to say to you." Here He come. We'll find out whether He's a prophet or not.
He said, "You invited me down here, and I took off from My schedule. I left sick people laying around the gates. I left lepers crying. I left multitudes of people hunting for Me in the wilderness, and around over the sea banks to try to find Me, because you invited Me. And I come."

E-86 "And when I entered the door, you never washed My feet. You let Me enter in here to disgrace Me, show Me up before the people. You never give Me no anointing to anoint My hands and My burning face, that I walked through the sun to come to your invitation. You never did it. You never kissed Me welcome. You just let Me come as a bum. But this woman..." Oh, my. What's He going to say? "But this woman, she has washed My feet with her tears." Hallelujah. "And she hasn't ceased of kissing My feet since she's been here." That's it. "And I say to her..." Oh, what's He going to say? "Thy sins, which were many, are all forgiven her." That's it. "Thy sins, which were many, are all forgiven you."

E-87 Oh, God. Let that be my plea. Let that be me when I come to the end of the road. May I hear Him say--of every service I can do Him, every mission can go on, everywhere I can preach, every sinner can draw, I hope to hear Him say, "Your sins, which are many, are all forgiven. Enter into the realms of life, into the--what's been prepared for you, these blessings which has been prepared since the foundation of the world." I'm sure we all feel that way, don't we? Don't you?
Let's bow our heads just a minute while we're thinking on these things here. We don't want our time to get away from us.

E-88 "Thy sins, which were many..." Those eyes streaked, that face all messed up, but all of her days of ill-fame had passed away. All the evil she'd ever done, had ceased then. She was entering into life.
I wonder tonight, how many in this building appreciates Jesus Christ enough, that you would want to do Him a service? The best service you could do would do just like she did. Come up here around the altar a minute. We've been having healing for a few nights of the body; let's have some healing of the soul. Why don't you come up tonight and say, "I'll take my way with the Lord's despised few. I'll go from here tonight and live a life that will wash the dirt from His feet. I'll live such a life of holiness, until all that I come in contact with will know that I've been in contact with Christ. I'll take the way with the Lord's despised few."

E-89 Would you want to do Him a service? If you do, won't you come up here, and stand around the altar just a moment before we go farther in the service. Just stand here, and say, "I want to--I want to put my place out there to do a service for Jesus. I want to come to the altar tonight and confess all my sins."
I think of a poor little crippled-up woman weeping with her handkerchief over her eyes, a Greek brother bringing her down, a young boy walking up here. Come on, sonny boy. Don't you worry. Come here, honey. God loves you. Jesus loves you, honey. Stand right here.
Lord Jesus, be merciful to the little boy, Lord, his tender little eyes. I pray that You'll look down through his heart, Lord, and wash away every sin.
This precious woman, gray in hair. Age has struck her, and she comes now with her tears, Lord. She loves You; she wants to do a service for You. Grant it, Lord, as she does now. Wipe away her tears with Thy forgiveness, Lord, and give to her that what she seeks for.

E-90 Someone else take their way. God bless... Here comes another man. God bless you, sir. God, wash away every sin. Stand right here just a moment...?...
Heavenly Father, this man might be insignificant to the world, might be just a labor man that works hard, just an ordinary man standing here... Probably, if the President or someone would come to the city, they'd never even know it. But Jesus has come and he's recognized Him. God, forgive every sin. Give to him tonight the blessed Holy Spirit, the Water of Life as he stands here humbly waiting. Grant it, Lord.
Saviour, Saviour,
Hear my humble...
Pray now. Everybody, just ask God, "Could I do You a service?"
While on others Thou art calling...
He's come down to your city this week, give you a revival, proved He's here among you. Won't you come?
Saviour...

E-91 God bless you...?... That takes courage...?... Heavenly Father, give to my brother the salvation of his soul. May every sin be bathed away by the precious Blood of the Lord Jesus. He's come, Lord, believing. He wants to do God a service. You've got a place for him, Father. Place him into Your Kingdom tonight and give him the Holy Spirit as he waits to hear Your answer coming back from heaven. I ask in Jesus' Name.
Somebody else, just come right out now. This man's standing here with tears pouring down off his eyes, great big rough hand holding mine. He means that, deeply sincere. He means that. Then he's passing from death unto Life right now.

E-92 Here's a precious woman. Another, another, Spanish woman coming. God bless you, sister.
Heavenly Father, bless this our sister. May she do a service for Jesus of Nazareth tonight with her life. Wash all the shame away from that precious Name of the Lord Jesus. Grant it, Lord.
This little woman, stooped in her shoulders, hard days' work has passed through here. Maybe these old feeble hands have stroked back the tears from many a little baby's cheek. Tonight, Lord, there's one hand can stroke her tears away with forgiveness. That's the hand that stroked the woman, and said, "Thy sins, which are many, are all forgiven thee." Bless her, Lord. Grant this to her, in Jesus' Name.

E-93 God, another standing, wiping the tears from her eyes. Give to her, Lord, Eternal Life through Jesus Christ's Name...?... let Thy Holy Spirit be upon her. She sees her need. I pray that You'll bless her now. May she go out from there...?...
Heavenly Father, I lay my hands upon these women here. They want to do a service for Jesus. Grant it, Lord, that it may be granted to them, in the Name of the Lord Jesus.
A precious brother, Lord God. May tonight, though their sins be many, may they all be forgiven. Grant it, Lord, to this brother also.

E-94 Won't you come? Come up out of your seat. You who are lukewarm now, you who are backslidden, or something, don't take a chance on it, friend. Look what's happened here this week: things that hasn't been done since the days of Jesus of Nazareth. What's it denoting? The end time is here.
If you're a little cold in your spirit, why don't you come up and say, "Lord, I want to reconsecrate myself. I--I haven't done the things that I ought to have done." Come around here with these people that's standing here.
There comes families of people coming. Won't you make your way up, you that's lukewarm, or you that's never received the Holy Ghost?

E-95 Here's a young couple coming, weeping. Young man and young woman coming; elderly, pulling tears away from their eyes with their handkerchiefs. That's it.
Trusting only in thy merit,
Would I seek thy face;
Heal my wounded, broken spirit.
Oh, save me by thy grace.
Saviour, Saviour,
Hear my humble cry;
While on others Thou art calling,
Do not pass me by.

E-96 Won't you raise up? Come on, you that need Christ. Look what He's done this week. Remember, He's here now. That's THUS SAITH THE LORD. You know what I taught this morning at the breakfast. The Holy Spirit, the Angel of God, is right here now and keeps warning me, "Keep calling. Somebody's out there that should come." Come. Remember, I will not be responsible at that day of the judgment.
Make your way now, because He, the--the Lord God, that this week has discerned the thoughts of the hearts of the people, has--keeps saying to me, "Hold your call; keep them coming. There's somebody out there should be coming."
Saviour...(Come. Do a service for Him, won't you?)
Oh, hear my humble cry;
While on others Thou art calling,
Oh, do not pass me by.

E-97 Now, come on, friends. We don't have penny balloons, and one step, two step. We only have one step. That's raise up like men and women and come to Christ. Come, believing Him.
Would I seek thy face;
Heal my wounded, broken spirit,
Save me by thy grace.
Come on now. Come on. Look at standing around here. This is wonderful. Come on while the water's troubled.
... humble cry;
While on others Thou art calling,
Oh, do not pass me by.
Raise up your hand, and say it from your heart.
Saviour, Saviour...
Raise up now. Come on up to the altar. Stand up. Come up around the altar here. Let's pray.
... cry;
While on others Thou art calling...
Just do Christ a service. Step out of your aisles and come down. Say, "Here's my service, Lord. I come to make a public confession. Here I am. I've been wrong, Lord. I've done wrong. Help me now. I've come to confess my sin." How... Oh, it's been a blessed time.
Saviour, Saviour,
Hear my humble cry,
While... (That's right, young lady. You were one of them.)
... others Thou art calling,
Oh, do not pass me by.
Saviour, Saviour...
Do a service for Him now. Come up. Let the tears of repentance come now.
While on others Thou art calling,
Oh, do not pass me by.

E-98 What about every Christian in here? Let's make a consecration to God. Every borned again Christian, stand up on your feet now, and let's make a consecration to God. Come up close, if you can. Come right in around. Let's make a consecration to God, every one of us. We all want to do more for Christ. Everybody...
I give myself, Lord, everything that I am, I pour into Thy service. I'll give myself, Lord. Every Christian, consecrate themselves. What caused you sinners to come up?
God brought you up here. God's here to take your sins away. Hallelujah.
... calling,
Oh, do not pass me by. (Everybody.)
Saviour, Saviour,
Oh, hear...
That'll break up the icicles. That'll start a revival. That'll start the fires a-burning.
While on others Thou art calling,
Do not pass me by.
Now, let's everyone give Him a praise. Raise up our hands, close our eyes. Pray. Just pray till God pours out the Holy Spirit upon this audience. In the Name of Jesus... Glory to...?... service. Take over...?...

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