Voici, Il Y A Ici Le Plus Grand D’eux Tous

Date: 62-0715 | La durée est de: 2 heures et 9 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Borders. Restons debout juste un instant pour la prière. Inclinons maintenant la tête. La raison pour laquelle je fais ceci, je pense que c’est toujours mieux de s’approcher de Lui premièrement par la prière. Eh bien, il y a beaucoup de choses dont nous avons besoin, j’en suis sûr. Mais souvenons-nous-en donc devant Dieu alors que nous levons les mains et que dans nos coeurs nous disons: «Ô Dieu, souviens-Toi de moi. J’ai des besoins maintenant. Je suis... une grande attente cet après-midi. Ainsi donc, nous aimerions que Tu y satisfasses pour nous, Père.» Levez les mains maintenant, vous qui avez un... qui vous attendez à ce que Dieu fasse quelque chose.

2          Notre Père céleste, nous nous approchons humblement de Toi une fois de plus. Nous pouvons bien voir nos âmes s’élever maintenant devant le Trône de Dieu, là, amenant devant nous, Seigneur, notre–notre Sacrifice, le Nom du Seigneur Jésus, présentant cela sur l’autel, et confessant que nous sommes des pécheurs de nature, Seigneur. Et nous–nous ne sommes pas dignes de nous approcher. Mais Tu nous as dit de venir, que nous aurions de la miséricorde sur–sur Ton ordre, et que nos prières seraient exaucées si nous déclarions cela en Son Nom. Et nous avons des requêtes sur nos coeurs, Seigneur, chacun de nous. Ô Dieu, accorde-le. Et, Seigneur, chacun de nous peut Te faire connaître ce dont nous avons besoin. Et nous plaçons nos–nos prières ensemble sur Ton autel avec le même Sacrifice, le Seigneur Jésus, Te demandant d’exaucer.

            Seigneur, la mienne, c’est pour les gens cet après-midi. Que quelque chose se passe, Seigneur. C’est la fin de cette série de grandes réunions, ô Dieu. Puisse cela ne pas se terminer, puisse cela continuer donc sans cesse, Seigneur, aller sans cesse dans chaque église, dans chaque coeur. Puisse cela ne jamais s’arrêter jusqu’à ce que, Seigneur, Tu aies terminé avec nous sur la terre.

            Et, Père, nous Te prions de leur accorder leurs requêtes, à chacun d’eux, et de nous accorder les désirs de notre coeur, car c’est pour Ta gloire.

3          Et aussi, Père, souviens-Toi aujourd’hui, alors que nous apportons la Parole, puisse-t-Elle être assaisonnée de l’Esprit, Seigneur. Que l’Esprit La manifeste. Que nos coeurs soient prêts à recevoir Cela. Et qu’Elle tombe profondément dans le coeur, jusque dans l’âme, et qu’Elle produise des résultats qu’Elle est censée produire, Seigneur. Accorde-le. Bénis nos frères partout en ce jour de sabbat. Les prédicateurs prêchent l’Evangile à travers le monde, ce même Evangile. Nous Te prions, Père, de les bénir partout.

            Merci pour le glorieux matin, Seigneur, et pour de grands services partout. Nous Te prions de bénir tout le monde, Seigneur, tout ce qui a été dit. Maintenant, tire gloire de notre rassemblement cet après-midi, car nous nous confions en Toi avec nos–avec nos requêtes, et Ta Parole, au Nom de Jésus. Amen.

4          Ça fait quelques... environ quinze ans que je suis sur le champ de travail, évangélisant. Peu importe depuis combien de temps je–je suis sur le champ de travail, on dirait qu’il y a toujours une petite touche de sentiment de sympathie quand on arrive à la fin d’une réunion. Je n’en ai jamais tenu une seule jusque-là sans qu’il surgisse ce petit sentiment.

            Il y a quelque temps, alors que je me promenais dans le bois, juste derrière là où je reste, je me disais: «Eh bien, vous savez, beaucoup de ces gens, je ne les reverrai plus jamais. Je–je ne vous reverrai plus jamais sur terre.» Et je me disais: «La prochaine fois que je les verrai, ça sera là dans la Gloire, ou soit... Et si certains parmi eux ne sont pas sauvés, Seigneur, et l’Epouse, l’Eglise doit se tenir là comme juge. (Voyez?) Et les saints jugeront la terre.»

5          Et là, pendant que je me tiens là et que je regarde les gens dans cette réunion, je me dis: «Seigneur, et si quelque chose que j’ai... que j’aurais pu faire plus, si j’avais fait cela, ça aurait–ça aurait marché pour eux–pour eux–eux. Voyez? Et si seulement je pouvais... Y a-t-il quelque chose que j’ai laissé de côté?» Cela crée toujours en vous un sentiment drôle.

            Je sais qu’un jour, je dois comparaître. Et maintenant, il y aura un temps où vous allez affronter le jugement. Vous pouvez l’affronter maintenant, si vous le voulez. Mais, sinon, vous aurez à l’affronter de toute façon. Vous l’affrontez là sans miséricorde, ou vous pouvez y faire face maintenant avec miséricorde. S’il y en a donc ici qui n’ont pas encore réglé cette question-là, réglons-la maintenant. Voyez-vous? Et si je...

6          Je sais que dans chaque réunion, il y a des gens qui viennent de partout, à une réunion ouverte comme celle-ci. Il y en a qui y ont assisté, des critiqueurs. Je peux sentir cela; juste, oh! la la! ça vous taille en pièces. Et puis, il y en a qui ont la foi la plus agréable, la plus humble que j’aie jamais rencontrée de ma vie. Voyez? C’est vrai. Vous faites donc face à cela partout.

            Je ne suis pas sûr. Je crois que hier soir, une femme a traversé la ligne de démarcation entre la grâce et la miséricorde. Je l’ai vue debout devant moi, je priais pour elle chaque soir. Et elle était là debout, juste tout entourée des ténèbres tout autour d’elle. Peu importe ce qu’elle essaie de faire, c’est fini. Et alors, ce matin, un peu après l’aube, je l’ai vue. Et je–je priais. J’ai pensé: «Comment cette femme a-t-elle pu avoir ce genre de pensées?» Mais je n’y pouvais rien. Alors, et c’est à ça qu’on pense. Vous pensez: «Je me demande s’il y a quelque chose que j’ai fait, d’une façon, ou peut-être si je...»

            Je ne peux dorloter quoi que ce soit. On–on ne doit pas le faire. C’est mauvais. Voyez, on doit dire la vérité. La vérité est toujours bonne. Ainsi donc, cela–cela vous fait réfléchir. Et vous y réfléchissez et vous vous faites des soucis à ce sujet.

7          Mais j’aimerais remercier maintenant ces braves frères prédicateurs, chacun d’eux. Et vous représentez différentes organisations, différentes dénominations, et autres, seulement vous êtes de vrais frères. J’aimerais que vous tous qui êtes membres de leurs églises, vous les souteniez. Il faut un homme pour représenter l’une ou l’autre chose, peut-être, quand sa propre organisation... Beaucoup d’organisations parlent... pensent que je suis contre elles. Beaucoup d’entre elles me rejettent carrément. Et il y a certains de leurs propres membres, dans ces organisations, cependant, peu importe ce que font leurs organisations, ils croient cela, et ils soutiennent malgré tout. Ce sont–ce sont de véritables hommes. Ce sont des hommes en qui j’ai confiance (Voyez?), des hommes avec qui, je pense, je passerai l’Eternité.

8          J’aimerais me faire comprendre clairement. Je ne suis jamais contre les organisations. Il ne s’agit pas de l’organisation; c’est le système d’organisation. Voyez? C’est cela.

            Et si je vous voyais couler sur cette rivière par ici, où que ce soit, je pense qu’il y a une rivière qui traverse la ville. Et peut-être qu’il y a de grandes chutes ici, et vous, vous êtes dans une petite et vieille barque. Et je sais que cette barque va voler en éclats sur ces chutes. Je le sais. Et je crie, je hurle à votre intention, je–je n’ai rien contre vous. Je–je–je vous aime. C’est la raison pour laquelle je crie tel que je le fais. Voyez? Ce n’est pas parce que j’ai quelque chose contre la personne qui est dans la barque, c’est de la barque dont je parle. La barque ne traversera pas. Et il n’y a aucune organisation, aucune dénomination, aucune fédération, ni rien, qui nous fera traverser. C’est Christ et Lui seul. C’est vrai. Et il ne s’agit pas de mes frères.

9          Maintenant, nous considérons les assemblées de Dieu. Celle-ci est la Open Bible, les Assemblées de Dieu, Open Bible, les Foursquare, eh bien, oh! la la, et les pentecôtistes, et les unis, les frères unitaires, les frères de l’Eglise de Dieu, les pentecôtistes de la sainteté. Eh bien, ces... il y a là certains des hommes les plus braves que j’aie jamais rencontrés de ma vie. Ce sont des frères, absolument, véritablement des chrétiens nés de nouveau. Et si vous considérez que j’ai un peu de discernement de la part de Dieu, je vous dis la vérité. Dans tous ces lieux, je rencontre un vrai homme de Dieu.

            Et je les rencontre chez les méthodistes, les baptistes, les presbytériens. Je ne cherche pas à démolir leur–leur–leur organisation. J’essaie seulement de... Restez là où vous êtes. C’est en ordre. En effet, voici ce que je vais vous dire; aucune organisation ne sera représentée en ce jour-là. Il n’y aura que des individus issus de cette organisation-là. Voyez? Et une organisation, c’est juste une chose qui est–qui est juste une petite entente entre frères qui voient de telle façon, et qui suivent telle voie. Eh bien, c’est bien.

10        Par exemple, peut-être deux personnes parfaitement identiques devraient être homme et sa femme. J’ai la femme la plus douce du monde. Eh bien, je sais que vous les frères, vous allez être en désaccord avec moi là-dessus. Mais–mais je–je pense que j’en ai une. Pour moi, elle l’est. Voyez? Mais cependant, quand nous nous mettons à manger la tarte, elle prendra la tarte aux pommes, et moi, la tarte aux cerises. Elle est ma femme malgré tout. Oui, oui.

            Et aussi, mon fils Billy Paul. Vous connaissez l’histoire de ma vie. Sa mère est morte alors qu’il avait dix-huit mois. Sa petite soeur avait huit mois quand je les ai ensevelies ensemble. J’ai trimbalé Billy avec mon... son biberon dans ma poche, parcourant la pièce, pleurant avec lui, pendant qu’il réclamait en criant une mère, et je n’avais pas de mère à lui donner. J’ai été à la fois pour lui papa et maman. C’est la raison pour laquelle je le garde juste avec moi maintenant. Partout où nous allons, j’amène Billy. J’avais promis cela à sa mère à sa mort. Personne n’est plus proche de moi que Billy.

            Et vous savez, nos véhicules à nous deux étaient amortis. Il nous fallait tous deux avoir de nouveaux véhicules, avant que nous venions ici. Et vous ne pouvez simplement pas me vendre autre chose qu’une Ford, et c’est tout. Et vous ne pouvez lui vendre autre chose qu’une Chevy. Mais nous sommes tous deux arrivés ici. Mes freins sont abîmés, son radiateur a chauffé le long du chemin. Mais nous ne nous confiions pas dans nos véhicules, nous nous sommes confiés en Dieu. C’est la raison pour laquelle nous sommes arrivés ici. Vous voyez donc, c’est quelque chose comme les dénominations.

11        J’aimerais que tous mes frères qui ont parrainé la réunion se lèvent, s’ils le veulent bien, juste un instant. Les frères qui avaient parrainé la réunion, tenez-vous simplement debout, vous tous les frères ministres. Allons... [Un Frère dit: «Nous leur avons tous demandé de se tenir debout.»–N.D.E.] Tous–tous les ministres, levez-vous, peu importe où vous êtes. Pour moi... Restez donc debout juste un instant, s’il vous plaît, frères. C’est bien.

            Pour moi, les élus, ceux qui sont choisis pour une fonction, peut-être ces ministres... Jamais vous... Jamais je n’aimerais minimiser un pasteur devant ses membres, car après tout, il est établi comme berger. Vos pasteurs ici peuvent ne pas être à mesure de discerner l’esprit et de prédire les choses qui vont arriver. Ils peuvent ne pas être à mesure de faire cela, mais ils ont une position. Moi non plus je ne suis pas un docteur. Non, je ne suis pas–je ne suis pas un apôtre. Voyez? Ces cinq offices... Et chacun de ces hommes a une fonction, il exerce sa fonction. Et cette fonction est tout aussi importante aux yeux de Dieu que toute autre fonction.

12        Et j’aimerais que vous sachiez ceci, que le fait pour moi de prier pour vous ne vaut pas plus que quand l’un d’eux prie pour vous. Vous n’avez pas à attendre que frère Roberts, frère Allen, ou–ou certains de ces autres frères passent prier pour vous. Votre pasteur a le même droit que moi ou n’importe qui d’autre. Exact. Ce sont des hommes de Dieu. Et Dieu les a appelés à leur fonction.

            Maintenant, nous nous tenons ici cet après-midi, probablement des interdénominationnels, les pentecôtistes de la sainteté, les Assemblées de Dieu, les Foursquare, l’Open Bible. Tous ceux-là, nous avons des positions différentes. Mais nous sommes tous Ses enfants. Nous sommes tous Ses serviteurs.

            Ecoutez, juste une chose avant que vous vous asseyiez. J’ai cinq enfants. Et quand je vais acheter les glaces, je reçois tout un tas. L’un en voudra au chocolat; l’autre en voudra à la vanille, l’autre en voudra à l’orange banane; l’autre en voudra ou à l’orange, et toutes les différentes couleurs. Quand je ramène les glaces, c’est comme un arc-en-ciel. Je n’ai jamais vu tant de couleurs. Mais laissez-moi vous dire: Tout cela, ce sont des glaces. Et ce sont mes enfants qui mangent. C’est pareil cet après-midi.

13        Vous savez, ce n’est pas le goût qui compte là. Nous pouvons être en désaccord suivant l’organisation, la dénomination. Mais Dieu est un Dieu de variétés. Dieu aime la variété. Il n’est pas un Sears and Roebuck Harmony House [Chaîne de magasins d’articles en série], Dieu est une variété. Il a de grandes montagnes, de petites montagnes, des fleurs blanches, des fleurs roses, des fleurs jaunes. Il est un Dieu de variétés. Il a des hommes petits, des hommes grands. Il en a aux cheveux noirs, aux cheveux roux, aux cheveux blonds, toutes les différentes sortes. Il a les déserts. Il a–Il a des lacs. Il a des mers. Voyez? Il est un Dieu de variétés.

            Et c’est pareil ici aujourd’hui. Nous sommes tous serviteurs de Dieu. Et après tout, frères, est-ce tout ... Un arc-en-ciel représente une alliance. C’est vrai. Nous sommes dans l’alliance de Dieu. C’est vrai. Nous sommes unis comme frères. Que le Seigneur vous bénisse, mes braves frères. Et que vos églises croissent et prospèrent. Et que Dieu vous bénisse donc richement et royalement, c’est ma–c’est ma sincère prière. Si jamais je peux vous aider de quelque manière que ça soit, la nuit ne sera pas trop sombre, ni la pluie ne tombera pas trop abondamment. Appelez-moi simplement. Je ferai tout mon possible pour aider.

14        Nous travaillons pour un seul glorieux Royaume: Celui de Dieu. C’est vrai. Et disons que l’un est membre chez les Assemblées, peut-être que c’est ça son goût. L’autre est membre chez Open Bible, c’est son goût. Mais tout cela, c’est le Royaume de Dieu. C’est vrai. Où que nous soyons, tout cela, c’est le Royaume de Dieu pour lequel nous travaillons... En effet, il se fait que nous avons tous été baptisés dans un même Esprit pour former un seul corps, et nous sommes devenus membres du Christ.

            J’aimerais vous remercier, frères, d’avoir continué à me parrainer pour que je vienne ici malgré le conflit, de m’avoir amené devant vos membres. Je ne ferais du mal à aucun pour rien. Ce sont vos brebis que Dieu vous a confiées pour les élever.

            Généralement, le dernier jour, je demandais aux gens de m’écrire des questions, de les déposer sur ma chaire. Voyez, si vous–si vous avez des questions, je sais que vous en avez, mais posez-les à votre pasteur. C’est lui qui peut vous renseigner. Voyez? Je n’ai pas été envoyé pour répondre aux questions. Je prêche simplement cela comme ceci et je vais de l’avant. Voyez? Suivez donc...

15        Nous sommes tous des pêcheurs. Saviez-vous cela? Le Royaume de Dieu est semblable à un homme qui a pris un filet et est allé à la mer. Je suis venu entremêler mon filet avec les leurs, faire une très grande lancée dans toute la ville, tirer. Certains sont venus. Je ne sais pas ce qu’ils sont. Quand un homme ramène un filet, il a des poissons charognards, il a des tortues, il a des écrevisses; mais il a aussi des poissons. C’est à Dieu de voir quoi est quoi. Ainsi donc, certains d’entre eux resteront; d’autres ne resteront pas. Nous ne savons pas. Ça dépend de Dieu. Nous avons simplement à ramener le filet, et le Père attrape tout ce qu’Il–qu’Il a–Il a ordonné à être comme cela. Et je... ce que... Rappelez-vous, quand le filet les avait attrapés, peu importe le genre d’action qu’ils étaient... ils étaient ce genre de poissons dès le commencement. Voyez? Ainsi donc, nous ne savons combien de poissons sont dans le lac jusque là. Il nous faut pêcher jusqu’à ce que nous les attrapions tous. Et alors, Jésus viendra.

            Et à mon avis, amis, nous sommes descendus très bas. Je pense que nous sommes descendus très bas, frères. Il est très difficile après tout (Vous connaissez cela dans vos églises.) de trouver des gens qui veulent sincèrement servir Christ. C’est très, très difficile.

16        Maintenant, que le Seigneur vous bénisse. Et j’aimerais que vous pardonniez ma grammaire, certaines de mes expressions désagréables. Je ne sais pas... Je n’ai pas reçu d’instruction. Je dois donc dépendre de l’inspiration. Ainsi donc, je le dis tel que je le reçois donc. Je vous garde longtemps, mais je tends simplement la main, je saisis cela, je le crache tel que je le reçois. C’est donc désagréable, mais c’est l’unique moyen que j’ai de m’y prendre. Vous donc... J’essaie simplement d’arriver ici et de me mettre à parler un peu jusqu’à ce que je sois oint. Dès que je suis oint, alors je détale.

            Combien ont déjà chassé des lapins? Avez-vous déjà utilisé un chien de meute? Il va flairer tout autour, il va fourrer sa gueule, vous savez, jusqu’à ce qu’il repère la piste. Et une fois qu’il flaire l’odeur du lapin (Oh! la la!), ses yeux ressortent, ses oreilles se dressent, et il s’en va. Oh! la la! C’est à peu près pareil avec un ministre qui cherche son texte, quand il essaie de prêcher par inspiration. N’est-ce pas discourtois? Il commence donc.

17        Cela me rappelle, j’ai deux jeunes filles. Il y a des années, elles étaient petites. Elles sont... L’une d’elles est pratiquement une jeune femme maintenant, Rebecca. Et elle est plus âgée que Sara de quatre ans. Et puis, j’ai le petit Joseph. Comme vous le savez tous, le Seigneur me l’avait montré six ans avant qu’il vienne. Vous vous en souvenez. Et puis... Mais ces deux jeunes filles, juste avant que Joseph arrive ici... Il y a donc quatre ans d’écart entre Sara et Rebecca. Ainsi donc, elles sont toutes deux les filles à papa. J’aime mes enfants. Je pense que c’est le cas pour tout le monde. Il y a quelque chose dans le fait d’aimer ces petits enfants.

            Ainsi donc, elles avaient... j’avais... je revenais d’une réunion. Et alors, maman était... Les jeunes filles avaient attendu, mais l’avion n’était point arrivé à temps. Et les jeunes filles avaient eu sommeil, évidemment, vous savez, elles ont dû aller dormir. Maman a donc attendu jusque vers deux heures du matin, et finalement, je suis arrivé, très épuisé. C’est ainsi que je suis maintenant. Je dois bien me reposer. Ceci est la huitième réunion d’affilée. J’en ai encore trois avant de prendre un quelconque repos. Et alors, je suis...

18        Je pensais, en arrivant ce matin-là... J’étais tellement fatigué que je n’arrivais pas à dormir. Je me suis étendu un petit instant. Je suis rentré au salon et je me suis assis dans un fauteuil. Je suis resté assis là jusqu’à l’aube. Et j’écoutais les oiseaux qui se mettaient à chanter à l’extérieur. Et quelque temps après, j’ai entendu des choses qui se renversaient dans la chambre des enfants et c’était–c’était Rebecca. Elle s’était réveillée. Et elle s’est rappelée, à l’aube, que papa devait être là. La voilà venir, à toute vitesse.

            Eh bien, en se traînant hors du lit, elle a réveillé Sara, sa petite soeur. Et Becky est un peu mince, blonde, avec de grands yeux bleus; Sara est courte, avec des cheveux noirs, des yeux bruns, comme sa mère. Alors là, elle a réveillé Sara.

19        Et je ne... Je pense que vos enfants le font aussi, ils... nous portons des habits que l’autre avait portés, vous savez, chez moi à la maison. Sara portait donc le pyjama de Becky. Elle portait ça, c’était trop grand aux pieds, vous savez. Et la pauvre petite fille ne pouvait pas très bien suivre, en traversant la maison dans ces grosses pattes de lapin qui s’envolaient, vous savez, cherchant à courir plus vite que Becky pour arriver là la première auprès de moi. Mais Becky l’a dépassée.

            Cela me rappelle l’église qui existe, vous savez, depuis longtemps, la vieille église, qui remonte à très loin, la grande organisation, très loin, et la nouvelle petite organisation de la Pentecôte.

20        Vous savez, la chose suivante, c’était que Becky est entrée en courant et elle a sauté sur mon genou, et elle m’a entouré de ses deux bras comme cela. Et le temps que la petite Sara arrive là, traînant ces grosses pattes dans la pièce, portant le pyjama de Becky, celle-ci a regardé vers Sara et a dit: «Sara, ma soeur, j’aimerais te faire savoir quelque chose.» Elle a dit: «C’est moi qui étais ici la première.»

            C’est ce qu’elles essaient de nous dire, frère, qu’elles ont été les premières ici.

            «J’ai été la première ici.» Et elle m’a entouré de ses deux bras. Et elle a dit: «J’ai tout papa, et il ne te reste rien.»

            La pauvre petite Sara a fait retomber sa petite lèvre, ses petits yeux bruns se sont coloriés. J’ai dégagé ma jambe comme cela, et de mon doigt, je lui ai fait signe. C’est tout ce que j’avais à faire. Elle est venue, faisant flotter ces grosses pattes de lapin on dirait, elle a sauté sur mon genou. Et j’ai pris...

21        Elle était plutôt jeune, vous savez; vous savez, elle n’avait pas fait très longtemps là. Elle avait de courtes jambes, et elle ne pouvait pas toucher le pavement. Elle s’est donc mise à osciller. Alors, je l’ai entourée de mes deux bras pour la retenir. Voyez, elle ne se tenait pas aussi stable que Becky. Becky était là un peu plus longtemps. Elle pouvait poser ses pieds par terre. Elle avait été là depuis longtemps. Mais Sara était plutôt jeune, vous savez, un peu chancelante (comme l’église donc... Elle n’a donc pas fait très longtemps) Alors, je l’ai saisie avec mes deux bras pour l’empêcher de tomber. Je redoutais qu’elle tombe par terre; elle était une petite enfant. Je l’ai rapprochée de moi.

            Elle s’est blottie contre mon sein. Je n’oublierai jamais cela. Elle a tourné ces grands yeux bruns, elle les a levés vers Becky, elle a dit: «Rebecca, ma soeur, j’aimerais te dire quelque chose.» Elle a dit: «C’est peut-être vrai que tu as tout papa. Mais j’aimerais te faire savoir une chose; papa m’a prise, moi, toute entière.»

            C’est cela. Je peux ne pas prononcer correctement mes mots. Nous pourrons ne pas le faire, frères. Mais une seule chose, c’est qu’Il nous a pris nous tous. Alors, nous ne faisons même pas cas de ce que nous faisons. Continuons simplement à dire cela. Ce–c’est vrai. Laissez-Le nous avoir tous. C’est vrai.

22        Je pense que le problème avec notre mouvement pentecôtiste, ce que nous sommes... Nous avons tellement vu que c’est devenu ordinaire pour nous. Je ne pense pas que nous ayons... Je... Excusez-moi. Permettez-moi de corriger cela. Je ne veux pas dire que nous n’apprécions pas cela. Mais je...

            C’est comme un–un ancien proverbe en Angleterre, j’en ai entendu parler une fois, qu’un–un poète composait beaucoup de poèmes, mais il n’avait jamais vu la mer. Alors, un jour, il s’est décidé de descendre à la mer. Et sur sa route vers là, il a rencontré un vieux loup de mer. Vous savez ce qu’on appelle un vieux marin. Et il revenait de la mer, sa pipe à la bouche, et–et le menton couvert de barbe, il avait environ soixante ans. Et le–le jeune poète se pavanait en descendant.

            Alors, le vieux marin a parlé au jeune poète, disant: «Où vas-tu, mon bonhomme?»

            Il a répondu: «Ô monsieur!» Il a dit: «Je suis un poète.» Et il a dit: «J’ai écrit sur la mer, et... mais je n’ai jamais vu cela jusque là, et j’y descends.» Il a dit: «Oh! Je brûle d’impatience de voir la mer, d’entendre les mouettes, de voir le reflet des cieux bleus brillant dans son... dans cette grande étendue d’eau, de flairer l’eau salée de la mer et de voir les moutons jaillir comme cela.»

            Le vieux marin a enlevé sa pipe, il a craché, il a dit: «Hein! Je ne vois rien de ravissant là. Ça fait soixante ans que je suis là.» Voyez? C’est vrai. Il y avait tellement été que c’était devenu ordinaire pour lui. Voyez?

            C’est ça le problème de l’église. Nous avons vu la bonté de Dieu au point que c’est devenu ordinaire pour nous. C’est vrai, frères, soeurs. C’est vrai.

23        Cela me rappelle une petite histoire dont j’ai entendu parler l’année passée, dans un bazar à Louisville. Une dame y était entrée, portant un petit enfant d’environ... il semblait avoir environ deux mois, ou deux ans, un petit garçon. Et elle allait vers toutes les petites babioles, vous savez, les dames, comment vous les dames vous aimez faire des achats dans des bazars, comme ma femme. J’ai toujours eu pitié des gens qui gèrent le bazar chaque fois que ma femme va au centre ville. Elle n’achète jamais rien, elle va simplement, elle regarde cela, et dépose ça. Et ma belle-fille et elle étaient là. Oh! la la!

            Et alors, elle prenait quelque chose et regardait cela: «Eh bien, regarde ça. Qu’en penses-tu?»

            «Hmm, hmm.»

            La dame disait: «Veux-tu quelque chose?»

            «Non, madame. Non, madame.»

            Elle remet ça. Elle dépose ça quelque part, et prend autre chose; et puis, elle doit venir arranger cela.

            Eh bien, je pense que c’est amusant. C’est donc en ordre. C’est donc en ordre. C’est bien correct. Continuez simplement à faire cela. Tant que vous faites donc cela, ce–c’est en ordre, voyez? Ne rendez donc pas cela pire.

24        Ainsi donc, cette dame avait ce petit garçon. Et elle le portait. Elle prenait une babiole et disait: «Regarde, chéri. Regarde, regarde.»

            Et il continuait à regarder tout droit, devant lui, le regard fixe. Elle allait à un autre comptoir, elle prenait autre chose, et de petits objets qui devraient attirer l’attention d’un petit garçon de cet âge-là. Et–et le petit garçon restait simplement là, le regard fixe, regardant droit devant lui, et ses petits yeux fixes. Et finalement, les clients ont commencé à remarquer un comportement drôle de la part de la femme.

            Et alors, peu après, elle s’est écroulée sur l’un des comptoirs et elle s’est mise à crier. Et les clients ont couru vers la dame pour voir ce qui n’allait pas. Elle continuait à dire: «Non, non. Ce–ce n’est pas vrai.»

            Et on lui a demandé: «Qu’est-ce qui n’est pas vrai?»

            Elle a dit: «Il... Nous venons de quitter le médecin. Le médecin dit qu’il va mieux, mais il ne va pas mieux.»

            Et le client a dit, l’un d’eux a dit: «Eh bien, madame, que–qu’est-ce qui ne va pas?»

            Elle a dit: «Récemment, il a commencé à regarder dans le vide, tout bonnement. Il... Tout ce qui devrait attirer un petit garçon de son âge, ne l’attire pas.» Elle a dit: «J’ai secoué de petites cloches et tout ce qui devait attirer son attention. Et cela ne l’attire pas. Il regarde simplement dans le vide.»

25        Je me demande... (Maintenant, laissez-moi dire ceci avec autant de douceur que je le peux.) Je me demande si Dieu n’a pas secoué chaque petit don qu’Il pouvait secouer devant l’église, ce qui devrait attirer une église née de nouveau, et nous continuons tout bonnement là, le regard dans le vide, et nous ne semblons pas reconnaître que c’est Dieu qui nous avertit sur ce dernier jour dans lequel nous vivons. Souvenons-nous-en, ami.

            Dieu a secoué Oral Roberts, et je... tout, toutes sortes de choses devant les gens. Et, évidemment, nous savons que Satan en a aussi secouées. Mais accrochez-vous aux Ecritures, alors vous savez ce qui est de Dieu et ce qui ne l’est pas. Voyez? Mais toutes ces choses que Dieu a faites... Quand Satan secoue quelque chose par ici pour vous faire sortir du chemin, accrochez-vous bien aux Ecritures. Faisons attention à ce que Dieu fait.

26        Maintenant, j’aimerais lire un passage des Ecritures. Si vous voulez... Et maintenant, aujourd’hui, j’allais prêcher sur le sujet que j’avais. Je n’avais jamais prêché là-dessus jusque-là. J’ai essayé sur toute la côte, mais je ne l’ai pas encore abordé. Mais je suis venu sur la côte cette fois-ci, car, comme je le disais hier soir, je crois que les grandes vagues se déplacent vers ici et frappent la côte. Il y a–il y a un rideau ici. Ça ne peut pas aller plus loin. C’est le rideau du temps de Dieu.

            Et comme on parle de rideaux, laissez-moi vous avertir de quelque chose. Vous avez entendu parler du rideau de fer, n’est-ce pas? Et du rideau de bambou à l’Est? Il n’y a que trois rideaux. Maintenant, laissez-moi dire ceci de sorte que cela ne blesse pas, mais vous saurez ce que je veux dire. Il y a un autre rideau. Il est appelé le rideau de pourpre. Surveillez celui-là. C’est celui-là qu’il vous faut surveiller. Cela va prendre le pouvoir. Faites attention. Voyez? Il va être si séduisant qu’il séduirait même les élus si c’était possible. Voyez?

            Et tout le monde a peur du communisme. Il n’y a pas un passage des Ecritures dans la Bible qui dise quoi que ce soit sur le communisme, si ce n’est que cela va–cela va brûler la prostituée par le feu. Cela joue bien un rôle entre les mains de Dieu. Mais surveillez le romanisme. C’est ce qui va y parvenir. Surveillez simplement. Ce n’est pas ce... Un antéchrist, ce n’est pas quelque chose qui renie absolument tout. C’est si proche que cela séduira même les élus s’il était possible. Jésus l’a dit. Surveillez cela. C’est la chose à garder à l’esprit.

27        Eh bien, en parcourant la côte, j’essaie de semer chaque semence possible que je peux, de tirer tout ce que je sais comment tirer vers le Royaume de Dieu. Je vous remercie tous encore une fois.

            J’ai demandé aux frères si tous les frais étaient couverts, et c’est fait. J’en suis reconnaissant. Ils ont dit qu’ils ont prélevé une offrande d’amour. J’affecterai cela directement aux missions outre-mer. Je n’utilise pas moi-même l’argent. Je reçois un petit salaire de mon église: cent dollars par semaine. Et c’est tout ce que je–c’est ce que je reçois. En d’autres termes, l’argent qu’on prélève est affecté aux missions à l’étranger. Je pars moi-même et je prêche aux païens ce même Message que vous tous, vous entendez ici. Et je–je et j’essaie de faire de mon mieux, car je sais que je dois répondre pour l’argent que vous me donnez.

            Et quant à l’offrande pour moi-même, je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie. Je prêche ça fait trente et un ans; j’ai cinquante-trois ans, et je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie. Et nous ne venons jamais pour des offrandes et autres. Mais j’ai toujours dit aux frères, si nos dépenses ne sont pas couvertes, faites-le-moi savoir. Le tabernacle de Jeffersonville supportera cela. Voyez? Nous ne voulons donc jamais ... Nous ne sommes pas ici pour la popularité. Nous sommes ici pour rien d’autre que vous aider. Et nous espérons que nous vous avons été d’une petite assistance. Et vous l’avez certainement été pour nous aussi.

28        Et alors, cet après-midi, j’allais prêcher sur le sujet: Quand l’Est et l’Ouest se rencontrent. J’allais placer cela (peut-être que je l’aborderai à un moment ou un autre), quand je donnerai le fond, comme je le fais toujours, jusqu’à toucher la piste où rouler, là où on enfonce cette pointe d’or, quand le naturel, l’Est et l’Ouest se sont rencontrés. Mais maintenant, il y a eu une rencontre du côté spirituel. Dieu a envoyé aussi une pointe d’or. Peut-être, à un moment donné...

            Mais cela... J’ai promis de prier pour les malades hier soir. J’ai demandé, et il y avait un grand groupe de gens qui voulaient qu’on prie pour eux. Prenons donc le... des enfants. C’est le pain des enfants. Et aujourd’hui, j’aimerais prendre un petit sujet familier, en parler pendant les vingt prochaines minutes, le Seigneur voulant, vingt-cinq, trente tout au plus; ainsi, je pourrais me dépêcher, car Billy m’a dit qu’il était venu et qu’il avait distribué un grand tas de cartes de prière.

            Combien ici détiennent des cartes de prière afin qu’on prie pour eux? Eh bien, c’est simplement partout. Voyez? Et ça va être un grand... Combien y en a-t-il ici qui n’ont pas de cartes de prière et qui cependant aimeraient qu’on prie pour eux? Nous allons essayer de vous prendre aussi; ainsi, veiller à ce qu’on prie pour tout le monde. Et je vais faire tout mon possible.

29        Voici ce que j’aimerais dire. Il est arrivé bien des fois que j’ai vu des visions au-dessus des gens. Là, c’est juste ce qu’Il veut faire savoir. Mais, vous voyez, la vision ne vous guérit pas. Vous le savez. La vision... Vous dites... Eh bien, voyez...

            Maintenant, quelqu’un a dit... m’a écrit une lettre il y a quelques années, il a dit que Dieu a dû susciter Oral Roberts pour prier pour Ses enfants malades. Il a dit: «Oral Roberts peut prier pour cinq cents personnes avant que vous priiez pour deux.» Eh bien, peut-être que c’est vrai. Mais, vous voyez, Dieu a confié à Oral Roberts un ministère et il fait ce que Dieu lui ordonne de faire. Et Il m’en a confié un. Je fais ce qu’Il m’ordonne de faire. Nos ministères sont différents. Mon ministère... Celui d’Oral, c’est d’imposer les mains. Oral a une foi tenace qui se lève là et... Mais moi, j’examine premièrement cette personne-là.

30        Laissez-moi vous poser une question. Et si cette maladie est là à dessein, cette personne était là dans un but? Savez-vous que vous risquez d’avoir des ennuis pour avoir débarrassé quelqu’un de quelque chose que Dieu a placé là?

            Vous savez, un prophète se retrouve dans une position dangereuse. Vous savez, Moïse s’est privé la Terre promise pour avoir fait exactement ce que Dieu lui avait ordonné de ne pas faire, en écoutant les gens. Y avez-vous déjà pensé?

            Avez-vous déjà pensé que c’était la volonté de Dieu quand Elie, ce puissant prophète chauve, et ces petits enfants qui couraient derrière en se moquant de lui, parce qu’il était chauve? Eh bien, qu’était-ce? Il aurait dû laisser passer cela. Mais sous la colère, ce prophète s’est retourné, il a placé une malédiction sur ces enfants, et deux ours ont tué quarante-deux petits enfants: un prophète en colère. Est-ce vrai?

            Vous devez faire très, très attention. C’est la raison pour laquelle les dons ne sont pas donnés aux gens comme les gens pensent qu’ils le sont. Voyez? Les vrais dons de Dieu sont envoyés de Dieu, et vous y veillez. Observez et voyez sur l’estrade.

31        Il y a peut-être une femme ici souffrant, juste d’une petite maladie de femme. Et si elle a fait ici quelque chose qui a causé cela? Cela va constamment empirer jusqu’à ce que cela... Je dis, voici une femme qui est couchée ici, qui se tient ici, ou qui est couchée sur une civière peut-être, ou un homme. Peut-être que cet homme, c’est–c’est quelqu’un d’immoral, mais il est couché là, souffrant d’arthrite. Certainement, je n’ai jamais demandé sincèrement à Dieu quoi que ce soit sans qu’Il ait fait cela, ou qu’Il m’ait dit pourquoi Il ne pouvait pas le faire. C’est tout à fait vrai.

            En examinant cet homme-là, je vois qu’il souffre de l’arthrite, mais il a fait quelque chose de faux là. Eh bien, et si je me sers de ma propre foi tenace, si je–si j’en avais, je n’en ai pas; mais si j’en avais, et que je courais là, je secouais cet homme-là, que je le faisais marcher, et alors, cette malédiction que Dieu avait placée sur lui, je l’enlève par un don; j’aurai des ennuis avec Dieu.

32        C’est la raison pour laquelle, dans la ligne de prière, je veille très attentivement et je vois ce qu’Il me dit. Et si je continue à parler aux gens, je vois cela continuer à devenir clair, clair, et tout, clair, je vois qu’il n’y a rien qui cloche. Alors, j’ai le droit de venir. Vous avez le droit aussi.

            Mais vous pouvez déverser de l’huile sur un homme ou sur une femme toute la journée durant, sautiller, crier à tue-tête, maudire les démons, il restera là même, parce qu’il a le droit d’y rester: des péchés non confessés et tout. Voyez? Voyez-vous donc?

33        Mais il y a cinquante personnes de guéries dans les réunions d’Oral Roberts contre une seule dans les miennes. Mais généralement, les miens ce sont ceux qui avaient raté dans les siennes. Vous voyez? Ils viennent ici, et vous découvrez ce qu’est leur problème, ensuite cela est réglé. Et alors, c’est réglé. Voyez? Combien ont vu cela se passer dans mes réunions? Eh bien, assurément. Certainement. Certainement. Voyez?

            C’est donc lent, ça prend du temps, on surveille pour se rassurer que c’est en ordre. Et alors, placez cette malédiction sur le diable. Si donc cette personne croit cela à moitié, cela arrivera. Oui, oui. Peu importe combien de temps ça prend, accrochez-vous-y. Cela a été dit; accrochez-vous-y. Dieu fait une promesse, et parfois, ça prend–ça prend des semaines et des mois avant que cela arrive. Mais cela doit arriver si vous n’en doutez pas; absolument. C’est votre foi dans ce que vous avez vu s’accomplir.

34        Maintenant, inclinons encore une fois la tête. Juste... Quelqu’un m’a dit que j’avais deux–deux défauts majeurs. L’un d’eux, c’est trop vanter Jésus; et l’autre, c’est mettre trop de temps dans la prière. Je ne peux pas exagérer là-dessus. «J’aimerais que les hommes prient en tout lieu.» J’aime Lui parler. J’ai entre mes mains ici les Rachetés par Son Sang cet après-midi. Je dois faire de mon mieux.

            Père céleste, guide-moi maintenant. La petite église ici offre des prières pour moi. Aide-moi. Utilise les lèvres de Ton serviteur. Nous prions encore que–qu’ils se rappellent que cette semaine dans les services, chaque soirée, Tu étais ici. Tu T’es manifesté ici. C’est pourquoi j’essaie de les amener, Seigneur, à savoir que c’est Toi. Sans les toucher, sans aucun autre moyen du tout, afin qu’ils ne disent pas que c’étaient mes mains, Seigneur. Mais c’est leur propre foi dans les mains couvertes de cicatrices de clous, de Celui que nous aimons tant. Ce n’est pas l’imposition de mes mains, mais leur foi qui Te touche... Mais aujourd’hui, Seigneur, nous allons les faire passer dans la ligne de prière. Je Te prie de donner la foi à chacun d’eux.

35        Et maintenant, j’ai choisi un petit passage des Ecritures ici, un petit passage familier sur lequel parler pour édifier la foi des gens, pas sur les conditions du temps, comme je l’ai fait, ou sur un message prophétique, mais sur la guérison divine. Car nous... Ils doivent avoir leurs pensées en cette direction pour que le Saint-Esprit agisse sur eux. Maintenant, accorde-le, Seigneur.

            Aide-nous maintenant. Que Ta Présence vienne parmi nous, qu’il y ait ici cet après-midi une secousse telle que, lorsque nous sortirons pour regagner nos foyers respectifs, nous puissions dire comme ceux qui revenaient d’Emmaüs ce jour-là: «Notre coeur ne brûlait-il pas au-dedans de nous lorsqu’Il nous parlait en chemin?» Accorde-le, Seigneur. Je les confie tous entre Tes mains maintenant, ainsi que moi-même.

            Comme je le disais il y a quelques instants, nous pourrons ne plus jamais nous rencontrer de nouveau ici. Il y a ici des gens avancés en âge. Les jeunes gens seront partis. Je pourrais moi-même bientôt partir. Je ne sais pas. Nous ne savons pas. Mais, peut-être, si je reviens dans une année, il pourrait ne pas y en avoir beaucoup ici ou il y en aura quelques-uns.

            Père, je Te prie de pardonner tous nos péchés et de tourner nos regards vers le Calvaire, avec des hommes et des femmes honnêtes et sincères devant Dieu. Bénis-nous maintenant. Alors que la Parole sera proclamée, puisses-Tu L’apporter au Nom de Jésus. Amen.

36        Là dans les Ecritures, j’aimerais que vous lisiez dans l’Evangile selon saint Matthieu, chapitre 12. Et j’aimerais commencer au verset 38.

          Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent: Maître, nous voudrions te voir faire un miracle.

          Il leur répondit: Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas.

          Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.

          Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas; et voici, il y a ici plus que Jonas.

          La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.

            Si j’allais prendre cela pour sujet, peut-être dans une approche différente, voici ce que je dirais: Voici, il y a ici le plus grand d’eux tous.

37        Jésus réprimandait cette génération-là pour avoir manqué de Le reconnaître. Maintenant, j’aimerais que vous fassiez bien attention. Et la raison pour laquelle j’ai changé de sujet, de L’Est et l’Ouest se rencontrent à celui-ci, c’est pour–pour édifier la foi sur Christ le Guérisseur, plutôt que Christ le Sauveur: Christ le Guérisseur, la même Personne. Mais afin que votre–votre foi se tourne vers la guérison, car c’est à cela que nous avons consacré cette journée: prier pour les malades.

            Eh bien, la génération à laquelle Il s’adressait, Il les réprimandait. Si vous lisez le–le chapitre, bien, le–le début du chapitre, nous découvrirons que Jésus accomplissait Ses–Ses oeuvres. Il était un Voyant. Il n’était pas seulement un Voyant; Il était Dieu et Voyant. Il était un Prophète, certainement.

            Ils ont demandé à Jean-Baptiste: «Es-tu Elie? Es-tu Moïse? Es-tu Jérémie? Es-tu ce Prophète-là?» Voyez? «Es-tu ce Prophète-là qui devait venir?»

            Qui est ce Prophète-là? Si vous avez une Bible Scofield, ou–ou Thompson Chain, ou n’importe Laquelle que vous voulez, suivez les notes dans la marge, cela renverra au Messie, car c’est le Messie qui devait être ce grand Prophète-là. Combien savent cela? Qu’ils disent: «Amen.» [L’assemblée dit: «Amen.» N.D.E.] C’est Lui qui devait être ce Prophète-là, et Il l’était. «Es-tu ce Prophète-là qui devait venir?» voulant dire le Messie.

38        C’est la raison pour laquelle la femme au puits Lui a dit: «Tu dois être un prophète. Je vois que Tu es Prophète. Nous savons que le Messie, quand Il sera venu, Il nous annoncera ces choses.» Voyez? Elle attendait ce Prophète-Messie.

            Et Jésus, comme nous l’avons vu dans notre leçon hier soir, Le Son Confus... Alors, nous voyons donc que–que beaucoup n’avaient pas été exercés à ce son de la Parole, et ils ont raté la Parole quand Elle a retenti, parce qu’Il était la Parole.

            Disons cela ensemble. [L’assemblée répète après frère Branham.–N.D.E.] «Il était la Parole.» Maintenant, répétons cela. «Il est la Parole. Il est la Parole.» C’est vrai.

39        Et tout ce que Dieu était, ce qui était la Parole, Il l’a déversé dans Son Fils, et Son Fils est devenu Dieu la Parole. Et tout ce que le Fils était... Il a donné Sa Vie. Dieu a ressuscité le corps, le tabernacle, Il l’a placé à Sa droite. Et tout ce qui était dans le Fils, Qui était le Père, Il l’a déversé dans l’Eglise, au Nom du Saint-Esprit. C’était donc Dieu au-dessus de nous, Dieu avec nous, Dieu en nous. Voyez?

            Si donc la vie d’une chose est dans une chose, cela fait ses oeuvres. Par exemple, qu’arriverait-il si je vous disais que la vie de John Dillinger était en moi? Ouf! Vous fuiriez vous cacher. J’aurais de grosses armes et je serais un hors-la-loi, car sa vie est en moi. Il serait dangereux de se tenir devant moi. Eh bien, et si je vous disais que la vie d’un grand et célèbre artiste était en moi, vous vous attendriez à ce que je prenne le–le–le pinceau cet après-midi, que je place un morceau de toile ici, que je saisisse ces belles vagues salées dont je parlais au sujet du poète, ou ces beaux et immenses pins, que je les reproduise dans un tableau tel que vous auriez l’impression de vous tenir vraiment devant cela. Si son esprit était en moi, je pourrais le faire.

            Eh bien alors, si l’Esprit de Dieu est dans un homme, il fera les oeuvres de Dieu. Jésus a dit la même chose. «Si Je ne fais pas les oeuvres de Mon Père, alors ne Me croyez pas.» Voyez?

40        Et comme les gens se sont éloignés dans des credos et autres... Et Jésus leur a parlé, disant: «Vous avez les commandements de Dieu et vous les avez annulés au profit de vos traditions.» Et puis, ils disent: «Où est Dieu? Qu’est-il arrivé au Dieu de Moïse?» A quoi sert un Dieu historique s’Il n’est pas le même Dieu aujourd’hui? Voyez?

            A quoi sert-il de nourrir votre canari de toutes sortes de bonnes vitamines, de lui donner de très gros os, et de bonnes plumes, pour ensuite l’enfermer dans une cage?

            A quoi sert-il de prendre l’histoire de la Bible, d’apprendre au sujet du grand Dieu qui a ouvert la mer Rouge, un Dieu qui a fait pleuvoir des fléaux, un Dieu qui connaissait les pensées qui étaient dans les esprits des gens, un Dieu qui pouvait guérir les malades, et dire: «Oh! Mais les jours des miracles sont passés»? A quoi sert-il d’enseigner cela à nos enfants à l’école, si nous sommes–si nous sommes–nous sommes... C’est pitoyable.

41        J’étais une fois à Cincinnati, dans l’Ohio. Et j’avais amené la petite Sara, dont je parlais il y a quelques minutes. Et pendant que maman apprêtait le dîner sur une table de pique-nique là, nous sommes allés visiter le zoo, le... Et j’ai entendu du bruit, je me suis avancé là, et il y avait un gros aigle. On venait de l’attraper et on l’avait mis dans cette cage.

            J’ai une grande considération pour les aigles. Vous avez tous entendu mon sermon: Pareil à l’aigle qui éveille sa couvée. Et j’ai toujours observé cet aigle-là, car Dieu a identifié Son héritage à un aigle, et Lui-même, Il est Jéhovah-Aigle. En effet, un aigle peut voler plus haut que n’importe quel autre oiseau. Eh bien, si un faucon essayait de le suivre, il se désintégrerait. Et puis, à quoi lui sert-il de monter là-haut s’il n’a pas un oeil pour voir une fois arrivé là? Il est un oiseau d’une constitution spéciale. Dieu identifie Ses prophètes aux aigles. Ils montent si haut qu’ils peuvent voir des choses avant qu’elles se produisent ici. Voyez?

42        Eh bien, j’ai observé cet aigle-là, cet immense oiseau. J’ai eu vraiment pitié de lui. Il–il était couché là sur le dos, roulant ses gros yeux en velours, regardant çà et là. Il se levait, retombait de ce côté, et j’ai constaté que sa tête saignait. J’ai constaté que ses ailes saignaient. Il levait les yeux là vers le ciel, au-dessus de la cage. Et il retombait au point du départ, et il fonçait et voici, il cognait sa tête contre cette cage-là et ces grosses ailes se déployaient, les plumes se détachaient, le sang giclait de sa tête comme cela. Et il retombait sur la tête et regardait encore là-haut.

            Voyez, c’est un oiseau céleste. Il a la constitution qu’il faut pour planer dans les cieux. Il est constitué pour planer en haut. Mais l’homme, avec ses réalisations, l’a attrapé. Cet oiseau était là, il pouvait regarder dehors, il pouvait voir son milieu naturel. Mais quelque chose l’avait enfermé dans une cage.

43        Je me suis dit que c’était là le plus... Je leur donnerais chaque sou en ma possession, pour qu’ils me permettent de le libérer. Mais quoi? Il s’est fait attraper par les subterfuges de l’homme, il s’est fait prendre au piège. Il pouvait même voir les cieux, il en avait la constitution, mais il ne pouvait pas y aller. Il ne faisait que se faire sauter la cervelle en cognant.

            Je me suis dit: «C’est le tableau le plus triste que j’aie jamais vu.» Mais après, je me suis retourné, les larmes aux yeux, je me suis avancé, j’ai mis ma petite Sara sur mes genoux, et j’ai dit: «Regarde, chérie. Vois-tu cela?» Alors, quelque chose est venu vers moi et a dit: «Ce n’est pas ça le plus triste, frère. Laisse-moi te dire. Qu’en est-il des hommes et des femmes nés pour être des fils et des filles de Dieu, qui peuvent examiner cette Bible et voir un Dieu qui peut délivrer, et faire toute sorte de puissants miracles et autres, et puis se laissent enfermer dans une cage ecclésiastique...? Et vous pouvez regarder dehors et voir que c’est vraiment là que vous... quelque chose en vous tire.

44        Mais les ecclésiastiques disent: «Non, ne faites pas ça. Ce–c’est du fanatisme. Ne croyez pas cela.» Ô frère, ne restez pas enfermé dans la cage comme cela. Quelqu’Un est passé un jour, Il a payé le prix pour vous en faire sortir: Jésus-Christ. Quand vous voyez Ses oeuvres s’accomplir, Sa manifestation, Sa puissance, croyez cela. C’est pour vous. Croyez simplement cela de tout votre coeur, car c’est pour vous: «Que celui qui veut.» Et il y a eu un Homme de bien qui est passé une fois, qui vous a racheté, Il a payé le prix, et Il vous a fait sortir de cette cage-là. Si vous voulez sortir, la porte est ouverte. Et il y a Quelqu’Un qui se tient à la porte avec des mains saignantes, Il vous fait signe, et Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.

45        Et quand ces Juifs, qui–qui pensaient et professaient connaître Dieu, et alors, ils ont vu la Parole même de Dieu être rendue manifeste, et ils continuent de taxer cela de l’oeuvre du diable...

            La dame qui était assise là derrière hier soir, elle ne savait pas que c’était à ma belle-fille qu’elle s’adressait. Elle a dit: «Ce gars est un imposteur.» J’espère que cela vous pénètre bien, madame. Montez ici à l’estrade, tenez-vous ici, si vous quittez vivante, alors, je suis un imposteur. Maintenant, montez-y. Si je suis un imposteur, que je meure pendant que je me tiens ici en votre présence. [Frère Branham marque une pause de cinq secondes.–N.D.E.] Vous êtes plus intelligent que je ne le pensais. De toute façon, revenons à mon sujet.

            Pas un imposteur... Pensez-vous que vous pouvez cacher ces pensées? Vous ne le pourriez pas s’il vous le fallait. La qualité de membre d’église ne fait rien. Ne vous y confiez pas. Vous feriez mieux de fuir au Calvaire.

46        Maintenant, Jésus réprimandait cette génération-là. Il avait accompli ces oeuvres. Il a dit: «Sondez les Ecritures. Ce sont Elles qui rendent témoignage de Moi. Ce n’est pas Moi qui fais cela. C’est Dieu, la Parole en Moi, se manifestant.» Il a dit: «Si Je ne fais pas les oeuvres de Dieu, alors ne Me croyez pas. Mais si Je fais les oeuvres, vous ne Me croyez cependant pas en tant qu’un homme.» Comment peut-Il être un homme et être Dieu? Ils n’arrivaient pas à comprendre cela.

            Il a dit: «Si c’est trop mystérieux pour vous, alors croyez simplement les oeuvres que Je fais. Vous ne pouvez pas comprendre cela, croyez simplement les oeuvres, voyez si c’est scripturaire.»

            Et Il n’a jamais rien fait qui ne soit scripturaire. Et Il n’a jamais rien fait avant que Dieu Lui montre en vision quoi faire, sinon Il a dit quelque chose de faux dans Jean 5.19. Il a dit qu’Il ne faisait rien avant que le Père le Lui ait montré. Voyez? Mais ce que le Père Lui montrait était parfaitement scripturaire, dans la ligne des Ecritures. Et Il a dit: «Qui peut M’accuser du péché?»

47        Il n’y a pas longtemps, un rabbin... John Rhyn avait été guéri. Il était totalement aveugle. Il n’avait pas... Il était un mendiant, il avait vendu des crayons à Fort Wayne pendant environ vingt ans, totalement aveugle. Et on l’a amené à la réunion. Il était un catholique. Il est monté à l’estrade. Il a dit... Il est passé, et il y avait une femme qui était passée à l’estrade. Le Seigneur avait guéri cette femme-là d’un gros goitre au cou, avant qu’elle arrive là en bas. Elle est remontée en courant, criant, montrant son cou. Elle n’en avait plus.

48        John Rhyn était le suivant. Il écoutait cela. Je l’ai regardé. J’ai dit: «Monsieur, vous êtes catholique de–de confession.»

            Et il a dit: «C’est vrai.»

            Et j’ai dit: «Depuis combien de temps êtes-vous aveugle?»

            Il a dit: «Ça fait une vingtaine d’années, monsieur.» Il a dit: «Je faisais le cavalier de cirque au The Famous Garland chez les Barnum and Bailey’s. J’étais un clown.»

            J’ai dit: «Je vois.»

            Et nous nous sommes mis à parler là quelques minutes. Je l’ai observé. J’ai vu que le vieil homme était honnête. Je l’ai vu ayant recouvré la vue, il voyait. J’ai dit: «AINSI DIT LE SEIGNEUR, vous avez recouvré votre vue.» Maintenant, suivez.

49        Eh bien, ne sautez pas trop vite quand Il vous dit quoi que ce soit. C’est vous qui faites cela. Attendez donc voir ce qu’Il dit en retour. Voyez?

            Et le vieil homme, on a pris... Eux tous se sont mis à crier. Ils l’ont fait descendre de l’estrade. Et quelques minutes après, il est revenu dans la ligne. Il a dit...

            Je lui avais premièrement demandé, disant: «Croyez-vous que je suis Son serviteur?»

            Il a dit: «Oui, monsieur.»

            J’ai dit: «Vous suis-je inconnu?»

            Il a dit... Vous savez comment je m’y prends généralement. Je contacte donc son esprit.

            Il a dit: «Oui, c’est vrai.»

            J’ai dit: «Si le Seigneur peut me révéler quelque chose, allez-vous... que vous avez fait, ou que vous devriez faire, ou ce que vous voulez et ainsi de suite...» Il a donc repris, Il lui a dit toutes ces différentes choses. Et puis, après cela, il y a eu une vision. Je l’ai vu, il était guéri, je lui ai dit qu’il était guéri.

50        Il est revenu dans la ligne, on l’a ramené. Et alors, on l’a fait sortir de la ligne là en bas. Il n’avait pas... Il avait déjà perdu sa carte de prière. Ainsi donc, j’ai demandé: «Qu’y a-t-il?»

            Il a dit: «Monsieur, vous m’avez dit que j’étais guéri.»

            J’ai dit: «Vous m’avez dit que vous me croyiez...»

            Il a dit: «Certainement, je vous crois.»

            J’ai dit: «Pourquoi doutez-vous alors de moi? Ce n’était pas moi qui vous avais dit que vous étiez guéri. C’était AINSI DIT LE SEIGNEUR. Cela n’avait pas dit: ‘C’est moi qui le dis.’ C’est Lui qui parlait. Le même qui peut vous placer sous l’inspiration peut vous dire ce qui a été; et ensuite, Il vous place sous l’inspiration pour vous dire ce qui arrivera. Vous savez si ce qui était correct ou pas. Certainement que vous pouvez croire ce qui arrivera.»

            Il a dit: «Je ne comprends pas.»

51        Le pauvre vieil homme avait grandi dans une Eglise catholique. Il–il ne comprenait rien du surnaturel.

            Alors, je lui ai dit... Il y avait une petite fille amish en ce temps-là (Vous avez entendu parler de l’histoire) qui avait sauté du–du piano (qui jouait Le Grand Médecin est ici maintenant), elle a sursauté et elle s’est mise à crier. Ses cheveux étaient retombés sur–sur son corps comme cela, et elle s’est mise à crier. Et le piano continuait sans cesse à jouer Le Grand Médecin est ici maintenant, le Compatissant Jésus. Et puis, pendant qu’on était là, elle glorifiait Dieu.

            Et j’ai dit: «La chose à faire pour vous, c’est de continuer à louer Dieu pour votre guérison.»

            Il a dit: «Très bien, monsieur. Merci. Je suis content de le savoir.» Or, le catholique a appris à croire ce que son prêtre dit, que c’est la vérité. Il était donc... Je tenais donc lieu du prêtre pour lui.

52        Alors, la soirée suivante, il était à la réunion. Il était au fond, dans le deuxième balcon. De temps en temps, il disait: «Silence tout le monde. Gloire à Dieu de m’avoir guéri.» Eh bien, il suivait les instructions. Alors, certains huissiers sont montés le faire taire. J’ai dit: «Ne faites pas ça. Laissez-le tranquille.»

            Et alors, partout dans la rue, partout où il allait, il s’arrêtait de temps en temps: «Gloire à Dieu de m’avoir guéri.»

            Il vendait donc les journaux dans un coin. Environ deux ou trois semaines après l’église, après que la réunion était terminée, il se tenait toujours là. Il criait: «Edition spéciale, édition spéciale. Gloire à Dieu de m’avoir guéri. Edition spéciale, édition spéciale. Gloire à Dieu de m’avoir guéri.» Et les gens ne faisaient que se moquer de lui, tout le monde. Il était donc un objet de risée.

53        Alors, il y eut un autre petit garçon vendeur des journaux qui passait. Et il l’a amené au salon de coiffure pour qu’il se fasse coiffer. Il voulait y aller, et le petit garçon l’a conduit de l’autre côté de la rue. Il s’est assis dans le fauteuil. Et le coiffeur (c’était un des petits je-sais-tout, vous savez) lui a alors savonné le visage, puis il a aiguisé son rasoir, il s’est mis à le raser une moitié du visage, une moitié.

            Il a dit: «Dites donc, papa Rhyn.»

            Il a dit: «Oui, monsieur. Qu’y a-t-il, fils?»

            Il a dit: «J’ai appris que vous avez été écouter ce prédicateur saint-exalté quand il était ici.»

            Il a dit: «Oui, j’y étais.»

            Il a dit: «J’ai appris que vous avez été guéri.»

            Il a dit: «Oui. Gloire à Dieu de m’avoir guéri.» Et ses yeux se sont ouverts chez le coiffeur. Il se leva du fauteuil, dévala la rue avec la serviette autour de son cou, le coiffeur à ses trousses. Du jamais vu. Et cet homme prêche l’Evangile aujourd’hui. Amen. Pourquoi? Il avait pris Dieu au Mot. Oui, oui.

54        J’ai été appelé à Benton Harbor, dans le Michigan. Il y a un rabbin, cette école-là, une école juive là. J’ai été appelé là pour un entretien avec ce rabbin-là, un jeune homme, à la barbe rousse et aux cheveux noirs. Et il... j’ai attendu dans la balançoire avec monsieur Rhyn. Il est venu et il a dit: «Quel est votre nom?»

            J’ai dit: «Mon nom est Branham.»

            Et il a dit: «Monsieur Branham, j’aimerais vous poser une question.»

            J’ai dit: «Oui, monsieur.»

            Il a dit: «Par quel moyen avez-vous ouvert les yeux de John?» Il a dit: «Je sais que John est aveugle. Je lui donnais souvent l’aumône.» Il a dit: «Par quel moyen avez-vous ouvert ses yeux?»

            J’ai dit: «Au Nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.»

            Il a détourné la tête et il a un peu regardé tout autour. Il a dit: «Il n’est ni Seigneur ni Sauveur.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, peut-être pas pour vous. Mais Il l’est pour moi.» Et il a dit... J’ai dit: «C’est Lui le Messie.»

            Et il a dit: «Pas le Messie.» Il a dit: «Comment un voleur peut être le Messie?»

            J’ai dit: «Un voleur? Que voulez-vous dire, Rabbin?»

            Il a dit: «Eh bien, c’était un voleur.» J’ai dit... «Vos propres Ecritures déclaraient qu’Il était un voleur.»

            J’ai dit: «Oh! Vous avez lu quelque chose qui n’est pas vrai; ce n’est pas dans la Bible.»

            «Si, a-t-il dit, je vais vous le prouver. Il traversait les champs de maïs un jour de sabbat et Il a volé du maïs.»

            J’ai dit: «Non. Il a arraché des épis.» Voyez?

55        Et il a dit–il a dit: «Eh bien, Il a pris quelque chose qui ne lui appartenait pas. Ne seriez-vous pas un voleur si vous preniez quelque chose qui ne vous appartient pas?»

            J’ai dit: «Rabbin, voulez-vous me dire que vous ne connaissez pas vos propres lois lévitiques? Il n’avait jamais brisé une seule loi, les lois de Dieu. La loi dit que vous pouvez, quand vous passez par un champ, manger, mais ne mettez rien dans votre sac pour l’emporter.» Sa propre loi. Cela l’a vaincu.

            Il a dit: «Dites-moi, qu’avez-vous fait à John Rhyn?»

            J’ai dit: «Je n’ai jamais rien fait. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, lui a ouvert les yeux.»

            «Il n’est pas Fils de Dieu.»

            J’ai dit: «Pourquoi ne L’est-Il pas?»

            Il a dit: «Vous les Gentils, vous ne pouvez pas découper Dieu en trois morceaux et Le donner à un Juif.»

            Et j’ai dit: «Eh bien, nous ne Le découpons pas en trois morceaux.»

            Il a dit: «Oh! C’est certainement ce que vous essayez de faire.»

            Et j’ai dit: «Rabbin, croyez-vous vos prophètes?»

            Il a dit: «Oui.»

            J’ai dit: «Que dit Esaïe 9.6?»

            «Un Fils nous est né.»

            J’ai dit: «De qui parlait-Il?»

            Il a dit: «Du Messie.»

56        J’ai dit: «Que sera donc le Messie?»

            Il a dit: «Le Messie sera Dieu.»

            J’ai dit: «Montrez-moi là où Jésus a manqué de prouver qu’Il ne L’était pas?» Cela l’a eu. Je l’ai observé alors qu’il se tenait là quelques minutes. J’ai dit: «Il y a une seule chose sûre. Vous savez que John était aveugle. Vous savez qu’il voit maintenant. Et je dis que je ne pouvais rien faire, mais que c’était Jésus-Christ, le Fils de Dieu, votre propre Messie que vous avez rejeté. Ce que vos pères avaient fait, c’est ce que vous faites, rabbin.»

            Quelques minutes après, il a dit: «Si je prêchais ce genre d’histoires, je me retrouverais...» Cette école était là sur la colline, et ça donnait vers le lac. Il a dit: «Je me retrouverais là en bas, mendiant là dans la rue.»

            J’ai dit: «Rabbin, je préférerais prêcher la vérité et être là en bas, couché à plate couture, buvant l’eau du robinet et mangeant des biscuits secs plutôt que d’avoir des poulets frits trois fois la journée et avoir mon nom inscrit en lettres d’or sur ce bâtiment ici en haut, tout en sachant que je suis en erreur.» C’est vrai. Oui, oui.

            Alors qu’il s’éloignait, de très grosses larmes lui tombaient sur la barbe. Il s’est mis à marcher, et il a dit: «Je vous reverrai une autre fois.»

            J’ai dit: «Attendez une minute, rabbin.»

            Il a dit: «Je vous reverrai plus tard.» Il ne voulait plus me parler.

57        C’est ça. Il s’était accroché à la Parole. Peu importe ce qu’Il avait fait, Il était toujours dans la Parole, car Il était la Parole. Alors, ces gens ne croyaient pas en Lui, et ils Lui disaient qu’Il était Béelzébul, le diable, toutes sortes de mauvaises paroles.

            Eh bien, s’Il venait dans l’église aujourd’hui, les incroyants diraient la même chose. Vous voyez donc d’où cela vient? Et ces gens qui se disaient de saints hommes, qui passaient pour des saints, qui menaient une vie pure, et ils étaient sincères. La sincérité, ce n’est pas ça. «Telle voie paraît droite à un homme (Voyez?), mais son issue, c’est la voie de la mort.»

58        Jésus était donc là, les réprimandant pour L’avoir taxé de Béelzébul. Il connaissait leurs pensées. Eux ne disaient pas cela à haute voix; Il connaissait leurs pensées, et Il a dit... Il leur en a parlé. Et puis, ils sont venus vers Lui. Après tout ce qu’Il avait fait, Il leur avait montré le vrai signe du Messie, et les oeuvres qui accompagnaient cela, exactement ce qui était dit qu’Il ferait; alors, ils se sont avancés et ont dit: «Maître, nous voudrions Te voir faire un miracle.» Oh! la la!

            Maintenant, acceptez ceci dans l’amour chrétien. Acceptez ceci comme venant d’un coeur plein d’amour pour vous. Mais juste un... Ça fait réfléchir. Comment pouvons-nous désirer avoir une ligne de prière, courir par ici à une autre réunion alors que nous nous étions tenus ici même et avions vu la Bible être manifestée et la Présence de Jésus-Christ ici même parmi nous? Son attitude envers une seule personne l’est envers tous. Voyez? «Mais nous voudrions Te voir accomplir un miracle.» Ce miracle-là avait été accompli une fois, et toute la ville de Sychar avait cru en Jésus-Christ. Mais eux n’avaient jamais vu cela être accompli; ils ont cru le témoignage de la femme, et c’était une prostituée. Une fois, et des milliers de fois, cela a été accompli aujourd’hui à travers le monde. Regardez ça.

59        Mais, vous savez, quand Jean est venu préparer une église pour Jésus, pas un millionième de gens n’a jamais entendu parler de Lui. Et quand Jésus-Christ était sur la terre, pas un cent millième de personnes ne L’a jamais vu ou n’a jamais entendu parler de Lui. Mais Il est venu vers ceux qui étaient ordonnés à la Vie, et ils ont reçu cela. Et ceux qu’Il avait ordonnés, Il a simplement eu cent-vingt parmi eux. Voyez-vous?

            C’est là juste le nombre de ceux qui vont recevoir cela, et quand c’est ça, c’est ça. Les autres... Vous pouvez déverser de l’eau là-dessus et toute sorte de choses, cela ne produira jamais–cela ne produira jamais la–la vérité. Cela ne croira jamais ça. Voyez? Cela ira sans cesse de l’avant, car il n’y a là rien pour croire avec, comme ma vieille mère du sud avait l’habitude de dire: «Vous ne pouvez pas tirer du sang d’un navet, car il n’y en a pas.»

60        Maintenant, «Nous voudrions voir un miracle.» Jésus les a réprimandés. Or, nous savons que Dieu, dans tous les âges, a eu des signes, des dons. Il n’y a jamais eu un âge où Dieu n’ait pas eu une sorte de miracle qui Le manifestait quelque part.

            [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... des histoires, eux tous peuvent vous le raconter, que dans tous les âges, Dieu a toujours eu Ses signes. Il donne des signes dans tous les âges.

            Et puis, Jésus leur a parlé. Et Il a dit: «Une génération méchante (ou faible), et adultère cherche des signes.» Maintenant, permettez-moi d’aborder cela de près. Je–je n’aimerais pas traîner trop tard maintenant. J’ai environ quatre ou cinq différents commentaires ici à faire, et je vais les faire aussi vite que possible afin que nous commencions la ligne. Mais j’aimerais que vous vous rassuriez de recevoir cela. Regardez: «Une génération faible et adultère cherche des signes.»

61        Nous savons que l’église corinthienne, Paul a eu constamment à leur parler. L’un avait un psaume, l’autre, une langue, et un autre avait ceci, un autre, cela. Eh bien, si Paul croyait au parler en langues, mais il n’en a pas parlé aux Ephésiens. Il pouvait leur enseigner la prédestination et de grandes choses. Mais à ces bébés, il lui fallait leur donner encore de la nourriture des bébés. Voyez? Il ne pouvait pas se lever et leur parler des choses élevées.

            Et le monde est plein de corinthianisme aujourd’hui. Assurément. Dieu est un Dieu bon. Il fera cela pour vous montrer... mais... Il est un Dieu bon. Comme Thomas a dit: «Seigneur, avant que je croie donc que c’est Toi, je dois mettre ma main dans les empreintes laissées par Tes–Tes clous, et dans Ton flanc.»

            Il est un Dieu bon. Il a dit: «Viens ici, Thomas.» Il a dit: «Maintenant que tu vois, tu crois. Plus grande sera la récompense de ceux qui n’ont jamais vu et qui cependant croient.» Voyez? Voyez? Croyez cela parce que la Parole l’a dit.

            Oh! Comme la récompense de la ville de Sychar sera plus grande que celle de Jérusalem au jour du Jugement (Voyez?), parce qu’ils avaient cru cela sans jamais l’avoir vu; ils avaient simplement entendu et ils avaient cru cela, car ils attendaient cela. Or, Il a dit: «Mais ils seront une génération faible et adultère.»

62        Maintenant, comme je l’ai dit hier soir, nous savons tous que chaque prophétie a une application multiple; multiple, cela se répète.

            Avez-vous déjà lu là dans Matthieu 3 où il est dit: «J’ai appelé Mon Fils hors de l’Egypte, afin que cela s’accomplisse, quand Jésus était allé en Egypte»? Parcourez les références là-dessus et voyez si cela ne concerne pas Jacob. Mais Jacob était Son fils. Et Jésus aussi était Son Fils. Voyez, cela a... Chaque fois cela se répète, comme l’histoire. La Parole de Dieu est éternelle. Elle continue sans cesse.

63        Maintenant, suivez. Il parlait d’une génération faible et adultère. Permettez-moi de dire ceci avec sincérité. Il parlait de cette génération-ci. Car si jamais il y a eu une génération faible et abattue, pleine d’adultère comme cette nation, ce peuple...

            Regardez, notre nation tient la tête de fil mondiale en matière des divorces. Les homosexuels, c’est pire qu’à Paris, en France. Je lisais un article l’autre jour, il y était dit que quarante pour cent des membres du gouvernement étaient considérés comme des homosexuels. Je survolais Los Angeles, récemment, et on avait publié dans un journal que dans l’Etat de Los An... de Californie seulement, l’année avant l’année dernière, il y avait une recrudescence d’homosexuels de vingt pour cent.

            Dans mon bureau, c’est plein de lettres des mamans qui pleurent, leurs jeunes garçons prennent d’autres jeunes garçons, ils vont aller dans des chambres et vivent avec eux. Ils se sont tout à fait abusés tellement d’eux-mêmes, et tout, qu’ils ont perverti le cours naturel des relations entre l’homme et la femme.

            Une génération méchante, faible et adultère demande des signes: cette génération-ci. Observez... Et ils recevront cela. Quoi? Le signe de Jonas. Quoi? Ils recevront le signe de la résurrection. «Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, le Fils de l’homme sera de même trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.» Mais Il ressuscitera. Et la génération faible et adultère recevra le signe de la résurrection. Comprenez-vous cela?

64        J’ai toujours eu pitié de Jonas. Beaucoup de gens disaient que Jonas... rétrograde. Je ne pense pas qu’il l’était. Je pense que, puisqu’il était un prophète, la Parole de Dieu était avec lui dans chaque... Les pas des justes sont ordonnés de Dieu. Ne le croyez-vous pas?

            Maintenant, nous savons qu’il était censé aller à Ninive, cette grande ville pleine de péché et d’adultère. Et cela était parvenu à Dieu, et un groupe des Gentils là. Mais remarquez, cette ville avait pratiquement la taille de Saint Louis, plusieurs fois plus vaste que cette ville-ci. Et ils étaient tout simplement méchants. Et il était censé descendre là, mais il s’est acheté un billet pour Tarsis. Je crois que c’était la volonté de Dieu. Remarquez. Il est allé sur la mer, et une tempête a éclaté. On lui a lié les mains et on l’a jeté par-dessus bord.

65        Il n’y a pas longtemps à Louisville dans le Kentucky, on avait déposé le corps d’une baleine sur un–sur un (Oh! il y a de cela environ quinze, vingt ans, je pense), c’était posé sur un–un grand wagon plat. Et un vieil homme se tenait là, il a dit: «Maintenant, j’aimerais vous dire quoi. Vous avez entendu parler de cette–cette histoire mystique de Jonas englouti par une baleine.» Il a dit: «J’aimerais vous démontrer que c’est impossible.» Il a dit: «Un homme ne peut pas passer par la gorge de cette baleine.» Oh! Il était tout scientifique, vous savez. Il a dit: «Vous voyez, c’est à peine si une balle de baseball peut passer à travers sa gorge.» Et cette baleine pesait, j’oublie combien de tonnes.

            J’ai donc supporté au possible. Puis, j’ai dit: «Monsieur, puis-je dire un mot?»

            Il a dit: «Qu’est-ce, jeune homme?»

            J’ai dit: «Vous manquez de comprendre la Parole de Dieu. Dieu n’a jamais dit que c’était une baleine. C’était un poisson spécial. Dieu avait préparé un poisson pour lui. Celui-ci aurait pu engloutir une maison s’il le voulait.» Cela lui a coupé les plumes. Voyez? C’était un poisson spécial. Dieu avait préparé un poisson pour lui. Il avait une grande gorge, et il a englouti ce prédicateur. Et on lui avait lié les mains ainsi que les pieds.

66        Et, vous savez, nourrissez vos poissons rouges. Savez-vous ce qui arrive? Eh bien, il va directement vers... Après avoir rôdé dans l’eau pour se trouver de la nourriture, alors une fois qu’il a le ventre plein, il descend directement au fond du petit bocal à poissons rouges et fait reposer ses petites nageoires au fond. Il se repose. C’est ce qu’il fait. Tout poisson fait cela.

            Et ce grand poisson spécial doit avoir fait la même chose. Peut-être qu’il... Je ne sais à combien de brasses de profondeur il s’était retrouvé là. Mais il avait rôdé jusqu’à ce qu’il eût engloutir Jonas. Et puis, il a dû descendre droit au fond et il a reposé ses nageoires juste au fond. Il était là. Jonas était là, dans le ventre du grand poisson, se retournant dans les matières visqueuses.

67        Vous parlez... Vous parlez des symptômes, il avait eu là un cas de symptômes. On prie pour certaines personnes, elles disent: «Vous savez, je–je... Ça ne va pas mieux avec ma maison.» Qu’est-ce que cela a à faire avec la chose? Je pensais que vous croyiez. Voyez? Vous dites: «Je–j’ai toujours des maux de tête.» Qu’est-ce que cela a à faire avec la chose? Comme je le disais l’autre soirée, si vous avez vingt-cinq cents, le prix d’achat du pain, on est sûr d’avoir du pain. Voyez? Vous avez le prix d’achat.

            Et Jonas était là. S’il y a quelqu’un qui avait le droit d’avoir des symptômes, c’était lui. Tenez: Qu’il regarde de ce côté-ci, c’était le ventre du grand poisson; qu’il regarde de ce côté-là, c’était le ventre du grand poisson; de ce côté-ci, c’était le ventre du grand poisson. Partout où il regardait, c’était le ventre du grand poisson, et ses mains étaient liées ainsi que ses pieds. Et il était au fond de la mer, dans le ventre du grand poisson par un jour orageux. Vous parlez des symptômes, il n’y a personne ici dans un si mauvais état, j’en suis sûr. Et il était étendu là.

            Mais savez-vous ce qu’il a dit? Il a dit: «Ce sont des vanités mensongères. Je n’en croirai rien. Mais je verrai encore Ton saint temple.»

            Il savait que quand Salomon consacrait ce temple-là, il avait offert une prière et avait dit: «Ô Dieu, si Ton peuple se retrouve quelque part dans les troubles et qu’il regarde vers ce temple-ci, exauce donc du haut des cieux.» Et il croyait cela.

68        Et Dieu... Je ne sais pas ce qu’Il avait fait: Il avait mis une tente à oxygène ou quelque chose là-bas, et l’avait gardé en vie pendant trois jours et trois nuits, parce qu’il avait regardé vers le temple que Salomon avait consacré, et ce dernier avait rétrogradé plus tard. Mais il était sous inspiration quand il priait. Et Dieu a honoré cette prière-là et Il l’a gardé en vie pendant trois jours et trois nuits.

            Si Dieu a honoré sa prière malgré ce genre de symptômes, que ferait-Il pour nous aujourd’hui? Où les gens sont guéris tout autour de nous, partout, et nous n’avons pas à regarder vers un temple fait de main d’homme, mais un temple de Dieu, là où Jésus est assis à la droite avec Son propre Sang (Alléluia!), un temple qui ne peut pas disparaître. Que devrions-nous donc faire? Amen. Accrochez-vous-y et allez de l’avant.

69        Vous savez, ces gens là à Ninive étaient des païens. Ils adoraient toutes sortes des dieux païens. Et le dieu de la mer était le grand poisson, évidemment. Comme les Indiens ici avaient l’habitude d’adorer l’ours grizzly. C’était lui le chef du bois, Opekahs.

            Ainsi donc, quand ils–quand ils... Le dieu chef de la mer était le grand poisson, et leur activité, c’était la pêche. Et ils étaient tous là en ce matin chaud et ensoleillé, tout le monde, à jeter son filet; des milliers partout sur le rivage jetant leurs filets. Le dieu de la mer est monté de la mer. Tout le monde s’est levé pour adorer. Il a fait sortir sa langue. Un prophète est directement sorti de sa bouche.

            Dieu sait comment s’y prendre. Assurément qu’ils l’ont écouté; leur dieu avait craché ce prophète sur le rivage. Voyez, rien ne va de travers. Dieu fait concourir toutes choses pour le bien. Et il a prêché, et Dieu a honoré ses prières. Assurément.

70        Il n’est pas étonnant qu’il ait parlé de la génération de Salomon, ou–ou plutôt de la génération de Jonas. Un signe de la résurrection... Puis, rapidement maintenant pour terminer. Il a parlé de la reine du Midi, du temps de Salomon.

            Eh bien, tout le monde sait que quand Dieu envoie un don sur la terre et qu’il est rejeté, c’est le chaos pour cette génération-là. Combien savent cela? Assurément que vous le savez. Et si on reçoit ce don-là, on vit un âge d’or.

            Oh! Comme ils avaient reçu Salomon et son don, tout le monde d’un seul coeur et d’un commun accord... Eh bien, cela avait parcouru le monde entier. Quel temps glorieux! Tout le monde: «Vous devriez visiter Israël. Ils ont là un homme; ils en ont fait leur roi. Oh! L’Esprit de leur Dieu est juste dans cet homme. Eh bien, il a un don de discernement. Vous n’avez jamais rien vu de pareil. C’est parfait.» Quel discours!

71        Quel discours ça serait aujourd’hui si cette nation rétrograde revenait à Dieu et acceptait Son don, le Saint-Esprit, qui lui a été envoyé! La Russie cesserait de fabriquer des missiles atomiques, des armes nucléaires. La meilleure forteresse que nous puisions avoir, c’est un bon réveil à l’ancienne mode, à la saint Paul, et le retour du Saint-Esprit de la Bible dans cette nation.

            Cela fermerait chaque maison de prostituées. Cela dessécherait tellement un contrebandier d’alcool qu’il aurait à s’imbiber quinze minutes pour avoir assez d’humidité pour cracher. Ça se ferait–ça se ferait absolument... Ça nous ferait quelque chose, si seulement nous laissons cela se faire. C’est vrai. Cela fermerait chaque débit de boisson, et chaque fête de rock-and-roll serait arrêtée, et des réunions de prière se tiendraient partout, au lieu de toutes ces histoires qui se passent et du non-sens qu’ils font aujourd’hui. Oui, oui. Cela se ferait.

72        Mais, vous voyez, ils ne recevront pas leur don. Il nous a été envoyé un grand don. Dieu a donné Son Fils. Ils ont rejeté Cela. Qu’arriva-t-il à Israël? Il est depuis lors dans le chaos. Dieu a envoyé le Saint-Esprit aux Gentils dans les derniers jours, et ils Le rejettent. Qu’est-ce? Le chaos, le jugement.

            Sortez de Sodome. Ne regardez même pas en arrière. N’imitez pas certaines de ces choses modernes par ici. Regardez vers le Calvaire. Gardez le regard vers ce côté-là. Ne faites pas cas de combien l’église est grande. Que ce soit une mission au coin, c’est un pauvre petit tabernacle, ou quoi que ce soit; et que les autres fréquentent de très immenses bâtiments, n’en faites pas cas. Regardez vers le Calvaire. Oui, oui. Restez avec votre homme de Dieu qui vous enseigne la Parole. Accrochez-vous bien à lui. Accrochez-vous bien à Christ et continuez à avancer. Remarquez. Alors...

73        Vous savez, l’unique moyen pour eux de diffuser le message à l’époque, c’était de bouche à oreille. Aujourd’hui, on a des téléphones, la télévision, et tout le reste. Mais quand les caravanes passaient, allant à d’autres parties du monde, tout le monde regardait et voyait cette grande puissance que Salomon avait. Et, vous savez, cela a fini par atteindre le sud. Il y avait la reine de Séba, c’est d’elle qu’il s’agissait.

            Et si vous voulez mesurer la distance qu’il y avait, ce–c’étaient les extrémités du monde connu de l’époque. Jésus a parlé des extrémités du–du monde. C’est le cosmos, l’ordre du monde–monde (voyez?), pas la terre, le monde. Et à l’époque donc, c’étaient les extrémités de cela.

74        Et cette petite reine était une païenne. Et à chaque passage de quelqu’un dans son royaume, il disait: «Oh! Vous devriez voir Israël. Eh bien, ils ont là un Dieu, et ce Dieu s’est identifié à un de leurs hommes. Et ils sont tous d’un commun accord.» Oh! la la! Si seulement nous les pentecôtistes, nous pouvons être comme cela... Voyez?

            Oh! Personne ne parlait contre Salomon. «Oh! Vous devriez entendre notre pasteur. Oh! Je vous assure. C’est la chose la plus merveilleuse. Vous devriez une fois aller à la réunion. Oh! Dieu nous a donné un grand don, tout le monde, d’un seul coeur et d’un commun accord.»

            Si les pentecôtistes, pas moins que le reste du monde, si seulement ils voulaient, eux tous, s’assembler, aller de l’avant et avoir leurs organisations, mais former une seule... Nous avons quelque chose de réel, pas: «Là-bas, le perchoir de buses, ils n’ont pas la chose. Et un nid de corbeaux par ici, ils n’ont pas la chose.»

            Mais ce sont mes frères. Venez et plaidons. Prenez vos petites divergences et réglez cela, trouvez un terrain d’entente, et allez de l’avant, comme ces hommes ont fait pour cette réunion-ci. Voyez? Si cela peut se faire ici, cela peut se faire partout. C’est Satan qui cherche à combattre cette chose. C’est tout. Nous nous rassemblons donc et nous pouvons aboutir quelque part avec Dieu.

75        Eh bien alors, vous savez, la foi vient de quoi? De ce qu’on entend. Cette petite reine, voici quelque chose, c’est qu’elle était ordonnée à la vie. Evidemment, tous ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a appelés. Nul ne peut venir. «Tous ceux que le Père m’a donnés viendront.»

            Il doit donc être arrivé qu’elle fût absolument ordonnée à la vie. Et la première fois que cette Parole a été proclamée, quelque chose l’a saisie. «J’aimerais y aller. J’aimerais voir cela.»

            Très bien. La caravane suivante passe, venant de ce côté-là. Je peux la voir sortir et: «Votre altesse, la reine.»

            «Oui. Par quel chemin êtes-vous venus?»

            «Nous venons du nord.»

            «Etes-vous passés par la Palestine?»

            «Oui.»

            «Puis-je vous voir en aparté dans le château?» Dites donc: «Est-ce vrai que là, en Israël, un Dieu surnaturel, leur Dieu, leur unique Dieu, s’est identifié à un homme parmi eux?»

            «C’est la vérité. Je–je vous assure. J’avais entendu parler de cela quand je faisais traverser mes chameaux, je–je me suis arrêté quelques jours et j’ai observé. Et c’est la vérité.»

            «Oh! Merci, monsieur. Merci. Vous pouvez partir.»

            Elle sort, son coeur commence à brûler. Il y a quelque chose à ce sujet, quand vous entendez parler de Dieu. Un homme est toujours... Il sait qu’il vient de quelque part, des ténèbres, et il sait qu’il doit retourner aussi de ce côté-là. Il sait qu’il est entré dans le monde par une voie mystérieuse. Il en sortira de même. Il cherche toujours à regarder au-delà du rideau.

76        Remarquez. Après... Oh! la la! Un jour, elle s’est décidée d’aller voir d’elle-même. C’est ça. Ne restez pas à la maison à critiquer; allez voir. Elle–elle s’est donc préparée. Eh bien, souvenez-vous, cette petite fille avait eu des difficultés. (Eh bien, je vous réprimandais, vous les soeurs. Maintenant, je vais vous parler d’une vraie femme. Voyez?) Remarquez. Cette petite femme avait des difficultés. Eh bien, la première chose, comme elle était une païenne, elle devait aller voir le saint père de son église (Voyez?), pour voir si elle aurait la permission ou pas. Elle était une reine, rappelez-vous.

            Je peux donc la voir descendre chez le saint prêtre. Et elle a dit: «Oh! Très révérend saint père, j’ai appris que là en Israël, ils ont un réveil là-bas. Et des signes et des prodiges se produisent, de la part d’un Dieu surnaturel qui a oint un homme de Son Esprit, et il parle comme Dieu.»

77        Je peux voir le saint père, il dit: «Maintenant, regarde, mon enfant. Tu es une reine. Tu jouis du prestige. Tu es membre de cette grande église. Il ne te faudra jamais y aller. Tu ne dois pas avoir un quelconque... C’est le saint exalté. Oh! Eh bien, tu sais, c’est... Il ne te faut pas te mêler dans ce genre de groupe. Il n’y a rien là. Ils ont... Tu entends cette affaire tout le temps. Nous avons toujours entendu parler des mers Rouge qui s’étaient ouvertes et tout. Il n’y a rien là. Si quelque chose allait se passer, cela se passerait dans notre dénomination ici. Ça serait ici même que nous aurions cela. C’est ici que ça se passerait. Vois-tu le grand saint Dagon là?»

            «Oui, je l’ai vu. Je le contemple. Ma grand-mère l’a contemplé. Mon arrière-grand-mère l’a contemplé. Mon arrière-arrière-arrière grand-mère l’a contemplé. Il n’a jamais bougé. On me dit que ce Dieu-ci se rend réel dans un homme.»

            Vous savez ce que–vous savez ce qu’est l’adoration d’une idole? L’adorateur se prosterne lui-même devant l’idole, et avec un dieu imaginaire dans l’imagination de son esprit, il se représente un dieu qui lui répond. Oh! Comme c’est vice versa avec le christianisme. Il prend un homme vivant, se déverse Lui-même dans l’homme et fait de lui une idole. Amen! Alléluia! C’est ce qu’Il a fait le jour de la Pentecôte.

            Vous pensez que je suis fou en criant alléluia, cela veut dire: Gloire à notre Dieu. Alors... Mais remarquez. Je ne suis pas excité. Eh bien, je sais bien exactement où j’en suis. Voyez? Je me sens simplement bien.

78        Remarquez. Puis, quand nous trouvons... Et ceci... Il a dit: «Eh bien, regarde, ma fille, si tu vas perdre ton temps avec un tel fanatisme, je vais devoir te remettre ta carte d’adhésion à l’église.»

            Je peux me l’imaginer; elle s’est tenue là un petit instant, elle a dit: «Eh bien...» Vous savez, si Dieu a parlé à votre coeur, rien ne va vous arrêter, car la foi vient de ce qu’on entend. Vous vous emparez de la foi, et rien ne va vous arrêter. C’est tout. Vous y allez malgré tout. La foi vient donc de ce qu’on entend. Et elle en avait entendu parler, et son coeur brûlait en elle de voir cela. Elle voulait voir si c’était réel ou pas.

            Je peux me l’imaginer dire, elle a dit: «Vous feriez tout aussi mieux de me remettre mes titres.»

            «Tu es une reine. Tu perdras ta dignité. Tu habites un quartier meilleur que celui de ces gens-là.» Tu roules dans une meilleure voiture, vous savez, et toutes sortes de choses, vous savez. Et alors, elle avait beaucoup à affronter.

            Elle rentre donc à la maison et se dit: «Maintenant, je ne sais pas. J’ai lu certains rouleaux que ces hommes m’ont remis. Et on dirait donc que si c’était Dieu... Si c’est Dieu, s’Il s’identifie tel qu’Il écrit Ses Paroles ici, dans cet homme-là, eh bien alors, assurément ça doit être Dieu.»

79        Et maintenant, je vais vous dire ce qu’elle a fait. Elle est sortie, elle a pris beaucoup de joyaux, beaucoup d’or, beaucoup d’encens et de riches présents. Et voici ce qu’elle a dit: «Je vais emmener cela avec moi. Et si c’est la vérité, je vais soutenir cela. Si ce n’est pas la vérité, je pourrais ramener directement mon argent.»

            Elle pourrait enseigner un peu de sagesse à beaucoup d’entre nous les pentecôtistes: «Vous laissez votre propre église dépérir pendant que vous soutenez à la radio quelqu’un qui vous raille, qui se moque de vous, de la chose même que vous croyez. Et pourtant, vous... Ça ne sert à rien de vous faire des soucis pour ça. Vous savez que c’est la vérité. Soutenez votre propre église. Certaines de ces histoires ici se moquent de vous, vous taxent de saints exaltés, renient la foi même, et–et des choses comme cela, et pourtant, vous financez cela. Je n’aurais pas cette histoire dans ma maison. C’est vrai.

80        Je suis pentecôtiste, et je crois dans le Saint-Esprit de la tête aux pieds, de tout mon être, coeur, âme et corps. Je crois en Dieu. Je crois la Parole. Je crois que c’est la vérité. Et je n’aimerais pas soutenir cela. Elle pourrait donc nous enseigner quelque chose.

            Eh bien, elle a fait charger ses chameaux. Eh bien, elle ne pensait jamais... Rappelez-vous, traverser ce désert-là avec tout ce trésor. Et, écoutez, ce n’est pas un voyage court. Vous savez combien de temps cela a pris à dos de chameaux? Quatre-vingt-dix jours. Eh bien, elle n’avait pas une Cadillac climatisée pour... Elle devait traverser le Sahara. Elle a donc passé quatre-vingt-dix jours sur le dos du chameau.

            Il n’est pas étonnant qu’elle condamne cette génération. Il y en a qui ne traverseront pas la rue, ils n’iront pas au coin à bord d’une Cadillac climatisée. C’est vrai. Voyez? Non, ils ne le feront pas. Mais elle a effectué un voyage de quatre-vingt-dix jours. Et en plus, les fils d’Ismaël étaient dans le désert à l’époque, des voleurs; avec tout ce trésor-là.

            Mais d’une façon ou d’une autre, quand vous êtes déterminé à voir Jésus, il n’y a rien qui vous fera obstacle. Vous allez de l’avant de toute façon. Vous ne faites pas cas du danger. On vous dit que votre mari partira de votre maison; votre femme ne vous acceptera plus; papa, maman vous rejetteront; on vous chassera de l’église? Vous ne faites pas cas de ces choses-là. Vous cherchez à arriver auprès de Lui. Vous cherchez simplement de toutes vos forces à arriver là; en effet, il y a quelque chose qui brûle dans votre coeur.

81        Eh bien, elle a entrepris la traversée du désert. Et alors, peut-être qu’elle a dû voyager de nuit. Elle avait un petit groupe de servantes avec elle et ses eunuques. Eh bien, quelle proie facile cela aurait été pour les enfants d’Ismaël, juste tuer ce groupe de petits eunuques et arracher tout cet or et les biens, ces chameaux chargés de cela. C’était facile.

            Mais, vous voyez, Dieu vous fraie toujours une voie si vous voulez arriver auprès de Lui. Je ne sais comment Il s’y prend, mais Il le fera. Quand il n’y a pas de voie, Il est alors la Voie. Il fraie une voie pour cela.

            Eh bien, elle a traversé le désert. Elle est arrivée. Eh bien, elle n’est pas venue comme beaucoup de gens, comme vous en voyez. J’en ai vu ici même dans la réunion. Vous vous levez, vous prenez un texte, vous dites environ deux ou trois mots qui... Les gens disent: «Eh bien, je ne m’y connais pas. Je ne peux simplement pas comprendre cela.» Vous savez quoi? Ils vont se lever et sortir. Ils ne vous écouteront pas. Ensuite, vous reprenez. Ils semblent simplement ne pas vouloir faire attention à cela. Et si–et si vous restez juste un peu longtemps, peut-être, disons une demi-heure de retard ou quelque chose comme cela, oh! la la! Mmm. Ils n’en arrivent simplement pas à supporter cela.

82        Alors que Paul prêchait le même Evangile toute la nuit, un jeune garçon tomba par la fenêtre et mourut. On pensait qu’on allait devoir nous en amener un hier soir, un petit enfant. Mais le Seigneur s’en était chargé.

            Mais remarquez. Remarquez ce qui était arrivé. Elle est donc arrivée, elle avait pris assez... Elle a déchargé ses chameaux et autres dans la cour du palais, elle était venue rester et étudier les rouleaux jusqu’à être complètement convaincue.

            Oh! Quelle brave femme! J’apprécie cette petite dame. Elle allait rester jusqu’à ce qu’elle soit convaincue. Elle lisait tous les rouleaux d’Esaïe le prophète, et tous les autres, et ce que d’autres avaient écrit, tous les livres de Moïse, comment ils avaient traversé la mer Rouge. Elle voulait voir ce que ce Dieu était. Elle est donc arrivée, elle a pris ses servantes et autres, elle a fait dresser sa tente.

            Et le lendemain matin, elle entre dans l’église. Maintenant, je m’imagine une grande foule là ce matin-là, et on jouait toute la musique de Dieu, les trompettes retentissaient et tout. Et, oh! la la! eux tous, la première chose, ils se sont tous tus. Et peu après, pasteur Salomon s’est avancé, il est monté à l’estrade, un homme ordinaire.

83        Je ne sais de quoi il a parlé ce matin-là, mais quoi que ce fût, cela a saisi la petite reine. Elle a commencé à constater la sagesse. Elle a peut-être attendu jusqu’à recevoir une carte de prière. Alors, de toutes les façons, elle–elle a attendu là. Peu après, son tour arriva de se présenter devant lui. Et la Bible dit que quand elle se présenta devant Salomon, il n’y eut rien de caché à Salomon. Il lui révéla tous ses secrets. Alléluia!

            C’était un don de discernement. Et voici, il y a ici plus que Salomon. Oui. Il lui a dit... La Bible dit qu’il n’y eut rien de caché à Salomon. Il s’est simplement tenu là, il l’a prise et, peut-être, cette unique fois, il a simplement tout révélé, il lui a dit ce qu’elle avait fait, tout ce qu’il y avait, il a révélé cela.

            Ne voyez-vous pas? C’est le même Dieu. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et là était la plénitude de la Divinité corporellement, et Il était taxé de diable. Il n’est pas étonnant qu’Il les ait réprimandés.

84        Considérez cette petite reine (Maintenant, je termine.), la première fois qu’elle ait jamais vu quelque chose de réel. Elle s’est tournée vers l’assistance. D’abord, elle s’est tournée vers les hommes qui étaient là avec lui. Et elle a dit: «Vous êtes heureux, vous qui avez ce don tout le temps. Heureux êtes-vous, vous qui pouvez voir ceci chaque jour. Vos yeux sont bénis.»

            Pensez-y, une païenne. «Vos yeux sont bénis», vous qui pouvez vous tenir là et voir ceci. Vous les pentecôtistes, vos yeux sont bénis de ce que vous avez l’occasion de voir cela tout le temps.

            Elle voulait même ramener la terre dans son pays. Quoi? Elle avait vu quelque chose de réel pour la première fois. Elle avait tant vu l’idole, et la théologie, beaucoup de choses artificielles, mais pas une véritable action de Dieu. Et quand elle a effectivement vu Dieu en action, elle a saisi cela. «Et la reine du Midi se lèvera, au Jugement, avec cette génération et la condamnera, car elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.» La petite dame avait donc vu cela pour la première fois.

85        Pour terminer, je pourrais faire cette petite déclaration. Peut-être que je vous en ai déjà parlé auparavant. Je chasse. C’est mon passe-temps, tirer des cibles, faire la chasse, la pêche. Ma vieille mère qui vient de mourir était une métisse. Ainsi, ma conversion ne m’a jamais défait de cela. J’aime toujours le plein air. Je vois Dieu.

            Je chassais autrefois dans le bois du Nord. Il y avait là un homme du nom de Burt Caul, l’un des meilleurs chasseurs avec qui j’aie jamais chassé. On n’avait pas à craindre qu’il se perde. Il savait comment revenir à la maison. Et c’était un bon chasseur, seulement il était l’homme le plus méchant que j’aie jamais vu. Je n’avais jamais vu un homme... Il avait les yeux comme un lézard et je–je n’avais jamais vu un–un homme plus méchant de ma vie. Oh! Il était vraiment cruel. Et il avait l’habitude de tirer sur les faons rien que... Vous savez ce que sont les faons, les petits des biches. Il avait l’habitude de leur tirer dessus rien que pour me faire du mal. Et je détestais toujours tuer les petits faons. Et lui–et lui, leur tirait dessus pas juste...

86        Eh bien, si la loi vous autorise à tirer sur un faon, rappelez-vous, c’est en ordre. J’ai été garde-chasse pendant des années. Ainsi donc, si la loi vous autorise à tirer sur un faon, c’est en ordre. Ce n’est pas la–la taille, le sexe, ou quoi que ce soit de l’animal qui compte, c’est l’autorisation ou non de leur tirer dessus. Abraham tua un veau et nourrit Dieu avec. Voyez, rien au sujet de la petite partie à ce sujet.

            Mais rien que pour faire le méchant, pour moi, c’est un meurtre. C’est vrai. Tuer rien que pour le plaisir de tuer, ce n’est pas correct. Vous ne devriez jamais rien prendre, sinon ce que la loi autorise, et le prendre décemment et humainement. Tout ce que vous faites, faites-le correctement (C’est exact.), car vous êtes des épîtres écrites, lues de tous les hommes, votre conduite, les choses que vous faites en tant que chrétiens.

87        Mais Burt faisait cela rien que pour faire le méchant. C’était un homme cruel. Chaque fois que je montais là et qu’il voyait un faon, il faisait simplement retentir un sifflet, rien que pour me faire... Il ne le prenait même pas peut-être, rien que pour faire le méchant.

            Une année, je suis monté là un peu tard. J’avais quitté le travail tard, et nous avions eu une mauvaise saison. Et la saison de chasse tendait dans les deux ou trois semaines, c’était dans le New Hampshire. C’était–c’était juste là dans la ferme présidentielle, c’était une–c’était une très bonne contrée pour la chasse à la biche à la queue blanche. Je pense que vous avez le mulet ici, et il est lent et maladroit à côté de l’une d’elles.

            Vous parlez de Houdini qui était expert de l’évasion, vous devriez voir la biche à la queue blanche lorsqu’elle a peur. Elle peut simplement disparaître. Il vous faut donc être un vrai sportif et un tireur. Ne la rendez pas infirme. Tuez, si vous allez le faire. Sinon, laissez-la tranquille. Alors, il faut vraiment un bon chasseur habile pour attraper sa biche. J’aime donc faire cela.

            Ainsi donc, quand nous allons chasser... Nous étions allés chasser. Il a dit: «Billy, tu as environ deux semaines de retard.» Il a dit: «Il ne nous reste qu’une semaine environ.»

            J’ai dit: «Oui. Mais Burt, assurément, nous pouvons en trouver une quelque part.»

            «Il y a eu beaucoup de coups de feu.»

88        La neige était tombée cette nuit-là, environ six ou huit [15 ou 20 cm] pouces de neige, et cela offrait une bonne piste pour repérer la trace des animaux. Et nous amenions toujours avec nous un thermos plein de chocolat chaud, là, et si nous nous écartions dans le bois et que nous devions rester toute la nuit, eh bien, cela ne nous dérangerait pas (Voyez?), on allumait un feu.

            Ainsi donc, Burt a dit: «J’ai quelque chose pour toi, Billy.»

            J’ai dit: «Qu’est-ce?»

            Il a dit: «Je vais te montrer.» Il a enfoncé la main et a fait sortir un petit sifflet, il l’a fait retentir. Et cela a retenti comme le petit d’une biche réclamant sa maman, vous savez, le–le petit faon. Vous savez comment ils font retentir un petit bruit drôle.

            J’ai dit: «Burt, tu–tu n’utiliseras pas cela.»

            Il a dit: «Oh! C’est comme ça avec vous les prédicateurs. Vous êtes des poules mouillées.» Il a dit: «Tu ne feras jamais un chasseur.» Il a dit: «Tu es trop poule mouillée.»

            J’ai dit: «Burt, être poule mouillée, c’est une chose, et être insensé c’en est une autre.» Voyez? Et j’ai dit: «C’est insensé de ta–ta–ta part de faire pareille chose. Ne fais pas ça.» J’ai dit: «C’est cruel.»

            Il a dit: «Oh! Ressaisis-toi, prédicateur. Voyons, partons.»

89        Et j’ai pris mon fusil. Nous nous sommes déplacés, oh! pratiquement jusqu’à midi. On n’a pas vu une piste d’animal. Et il y avait aussi le clair de lune, vous savez. Ils se nourrissent la nuit et ils se mettent sous les buissons et tout le reste. Ils se cachent la journée, et ils crèveraient de faim pratiquement, car on leur tirait dessus. Ainsi donc, nous n’avons même pas vu une piste d’animal. Il était pratiquement midi.

            Et alors, Burt s’est assis sur un petit amoncellement de neige, que le vent avait amoncelé juste à côté du buisson. Il y avait une clairière d’à peu près deux fois la taille de cette salle. Ainsi donc, Burt s’est assis là, il–il a enfoncé sa main comme ceci, je pensais qu’il allait prendre son thermos et boire du chocolat chaud. Nous mangions nos sandwiches et puis, nous nous séparions. Il prenait une voie vers Jefferson Notch, ou une autre, et moi, je retournais par Washington, généralement une voie de ce côté-là, et nous nous rencontrions à neuf heures ou dix heures dans le camp, à la base. Si nous attrapions une biche, nous la suspendions. Le lendemain, nous prenions un cheval ou quelque chose comme cela, on allait la chercher.

90        Ainsi donc, je pensais qu’il s’apprêtait à se séparer là même, car nous arrivions bien haut. Il n’y avait pas–il n’y avait pas grand-chose au-dessus de la lisière là. Il s’est donc assis. Il a renfoncé sa main comme ceci, et il a fait sortir ce petit sifflet. Et j’ai dit: «Ô Burt, ne fais pas ça.» J’ai vu ces yeux de lézard se lever vers moi, il a simplement souri comme un je ne sais quoi. Il a mis ce petit sifflet à la bouche et il l’a fait retentir. Et cela a émis un son exactement semblable à celui d’un petit faon, vous savez, comment il crie pour réclamer sa maman.

            Et alors, juste de l’autre côté de cette clairière, une très grosse biche s’est levée (Une biche, c’est la femelle d’un cerf. Voyez?), elle s’est levée. Je pouvais voir ces gros yeux bruns regarder tout autour, ces très grosses oreilles pointues.

            Qu’était-ce? Elle était une mère. Un petit avait appelé. Il était en difficulté. Elle s’est levée. Que ça soit la journée ou pas la journée, qu’il y ait danger ou pas, elle était une mère. Elle est de par la naissance une mère. Il y a en elle quelque chose. C’est pareil même à une petite fille qui est en train de jouer avec une poupée; qu’est-ce? Elle est de par la naissance une mère. Voyez? C’est en elle. C’est par la naissance. Elle n’était pas une hypocrite. Elle ne faisait pas semblant. Elle était une mère.

91        Et Burt m’a regardé comme ça, et ces yeux de lézard se sont levés vers moi encore une fois.

            J’ai dit: «Non, Burt. Non, Burt.»

            Il s’est baissé comme ça. Et il a fait retentir cela très doucement. Cette mère biche s’est avancée dans cette clairière-là. Eh bien, c’est inhabituel, vraiment. En ce temps-là de la journée, une biche à la queue blanche, certainement qu’il y avait eu beaucoup de coups de feu qui avaient retenti; elle ne ferait pas ça. Je n’ai jamais vu pareille chose de ma vie. Elle s’est avancée là, droit dans cette clairière. Je l’ai vu... Nous ne portons jamais des balles dans le canon jusqu’à ce qu’on soit prêt à tirer. Je l’ai donc vu prendre ce calibre 06 et introduire cette balle qui explose comme un champignon de cent quatre-vingts grains là. Il était un tireur d’élite. Je l’ai vu braquer comme cela, et ces yeux de lézard regardaient au travers de cette lunette. Ce réticule s’est pointé juste sur le coeur de la biche.

92        Quand la–quand la culasse est descendue, la biche a entendu le bruit de la culasse, et elle s’est retournée, ces grosses oreilles dressées comme ça. Et je me tenais derrière un buisson. Elle a regardé là même. Eh bien, elle a vu le chasseur. Mais elle était une mère; son petit était en difficulté. Mort ou pas, elle voulait récupérer son petit. Et elle...

            J’ai vu ce fusil être braqué, ces nerfs calmes de cet homme. Je me suis dit: «Ô Burt, comment peux-tu faire ça? Dans une minute, tu feras sauter de l’autre côté le coeur de cette mère loyale.» Voyez? Si proche d’elle, il n’était pas à plus d’environ trente yards [27 m]. Je me suis dit: «Oh! la la! Il–il lui fera sauter le coeur à cette distance-là, avec cette grosse balle comme cela et ce...» Je me suis dit: «Comment peux-tu tuer cette mère-là qui est à la recherche de son petit, en faisant l’hypocrite pour la faire sortir ici dans cette clairière comme cela? Et elle était là, démontrant qu’elle était une vraie mère. Qu’elle meure ou pas, son petit est en difficulté.»

93        Je ne pouvais pas regarder cela. J’ai détourné la tête comme ceci. J’ai dit: «Père céleste, ne le laisse pas faire ça. Ne le laisse pas faire ça, Seigneur. Oh! Comment peut-il faire ça? Comment peut-il être si cruel pour tuer cette biche comme cela? Comment peut-il faire ça pendant que cette pauvre mère-là démontre cette loyauté et l’amour pour son petit, et alors, lui va la tuer comme ça? Pourquoi? Ne le laisse pas faire ça, Seigneur.» Je priais simplement dans mon coeur. Et j’attendais d’entendre ce fusil faire feu à tout moment. Et je me suis dit: «Aussitôt qu’il fait feu, tout sera fini.»

            Et je me tenais à deux pieds [60 cm] ou trois pieds [91 cm] de lui. Il s’était agenouillé à côté d’un amoncellement de neige, un talus comme ça. Et juste au-dessus, il y avait des buissons. Il y avait une clairière là même. Et j’étais... La dernière fois que je l’ai vu, il tenait ce fusil-là juste comme cela. Oh! la la!

94        Le silence, je n’ai point entendu le fusil faire feu; je me suis dit: «Qu’y a-t-il?» J’avais tourné le dos comme ceci, car je ne pouvais pas voir cela. Je me suis retourné et j’ai regardé, le canon du fusil allait comme ceci, en tremblant. Il a regardé tout autour, les larmes lui coulaient sur les joues. Il a pris le fusil et il l’a jeté sur l’amoncellement de neige, il m’a saisi par les jambes du pantalon comme ça, il a dit: «Billy, j’en ai marre. Conduis-moi vers ce Jésus dont tu parles.»

            Là, sur cet amoncellement de neige, je me suis agenouillé à côté de là, je l’ai pris par la main. Il est diacre dans une église maintenant. Qu’était-ce? Il avait vu quelque chose de réel, quelque chose qui n’était pas artificiel, le véritable amour maternel réclamant son petit. Il avait vu quelque chose qui n’était pas artificiel, pas hypocrite, quelque chose d’inné en elle.

95        Frère, soeur, c’est ce dont le monde a faim aujourd’hui, le coeur affamé, c’est de voir quelque chose de réel, un Dieu réel. Pas une comédie montée de toutes pièces là par une théologie mentale, mais un Dieu réel et authentique, des gens réels et authentiques qui Le représentent. C’est la raison pour laquelle Jésus a dit: «La reine du Midi se lèvera au Jugement, avec cette génération, et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon; et, voici, il y a ici plus que Salomon.»

96        Inclinons la tête pendant un moment. Avant que nous formions la ligne de prière, j’aimerais poser une question. Soyez sincère avec moi juste... Nous terminons maintenant, peut-être, pour certains, c’est la dernière fois de nous voir les uns les autres, certains parmi vous. Juste–juste une petite prière en silence dans votre propre coeur...

            Combien ici aimeraient devenir chrétiens autant que cette biche était une mère? Ne le voudriez-vous pas? C’est bien. Au balcon? Voudriez-vous devenir chrétien autant que cette biche était mère, de sorte que vous puissiez démontrer votre amour pour Dieu tout aussi loyalement que cette biche? Pourquoi? Elle était mère de par la naissance. Elle était une mère. Aimeriez-vous devenir un vrai chrétien comme cela? «Que je vive ou que je meure, advienne que pourra, j’aimerais devenir un chrétien, un vrai.» Quelqu’un au balcon. Seulement deux ou trois mains alors qu’il y a une centaine dans la salle en bas. Que Dieu vous bénisse. C’est bien. Je–je sais que Dieu est tout autant là-haut. Pensez-vous que vous êtes très loin de Dieu? Non, Il est partout.

97        Prions maintenant. Est-ce que chaque main qui s’est levée... Rappelez-vous, Il a vu votre main. Vous ne pouvez pas faire un geste sans qu’Il le voie.

            Notre Père céleste, nous nous approchons de la fin maintenant. Dans quelques instants, la ligne de prière va commencer, les gens vont venir pour qu’on prie pour eux. Et nous nous disons: «Voici, il y a ici plus que Salomon.» Nous avons eu environ deux mille cinq cents ans à écrire sur des Ecritures sur Dieu. Combien plus des Ecritures, combien plus glorieux est-ce aujourd’hui, la Vie de Jésus-Christ! Comme Il l’a dit, qu’Il donnerait le signe de la résurrection à la génération méchante et adultère.

            Ô Père, nous voyons quelque chose de réel. Nous voyons Jésus. Nous Le voyons dans Son Eglise. Nous Le voyons agissant, accomplissant des oeuvres qu’Il faisait quand Il était ici sur terre. Cela saisit notre coeur, Seigneur. Modèle-nous. Nous descendons à la maison du Potier maintenant. Brise-nous, Seigneur, modèle-nous, et façonne-nous en de véritables chrétiens. Donne-nous une nouvelle naissance, le... Donne-nous l’Esprit de Dieu en nous, comme l’esprit de maternité qui était dans cette biche-là. Accorde-le, Seigneur.

            Tout celui qui a levé la main, nous Te prions pour lui, Père, de lui accorder sa requête. Si jamais je n’ai l’occasion de lui serrer la main sur cette terre, puissé-je le faire dans un pays meilleur. Accorde-le, Seigneur.

98        A cause de cette démonstration, je suppose, peut-être, la mère biche est encore en vie jusqu’à ce jour-ci. Je Te prie, Père céleste, de leur accorder une longue vie et un grand service pour Toi. Pardonne leurs péchés. Il y en a peut-être ici qui n’ont pas levé la main. Traite avec eux, Seigneur. Fais-leur savoir ce qu’ils ont manqué en ne connaissant pas Ton Fils, Jésus-Christ, notre Sauveur. Il est ici aujourd’hui. Je Te prie, Père, de Le rendre si manifeste que les gens verront qu’Il est toujours vivant, plus que Salomon. Nous le demandons au Nom de Jésus, et pour Sa gloire. Amen.

99        Nous allons juste nous mettre à chanter ce cantique ensemble avant de commencer la ligne de prière.

       Me confiant uniquement dans Tes mérites,

       Je cherche Ta face (Aimeriez-vous voir Sa face? Suivez.)

       Guéris mon esprit brisé et blessé,

       Oh! Sauve-moi par Ta grâce.

            Sauveur...

            (Oh! Amène-le ici même. Nous allons donc nous occuper de lui.)

     ... mon humble cri;

     Pendant que Tu appelles les autres,

     Oh! ne m’oublie pas.

            Maintenant, nous allons encore incliner un peu la tête, avec nos mains levées, chantez cela très doucement avec moi maintenant.

       Sauveur... (Vous qui avez des besoins, laissez tout tomber.)

       Ecoute mon humble cri;

       Pendant que... les autres,

            Guéris ces mouchoirs, Seigneur, les gens auprès de qui ils seront envoyés, au Nom de Jésus.

       Ne m’oublie pas.

100      Toujours vivant, toujours présent, prêt à aider, à guérir... Maintenant, je crois qu’il y a environ deux cents cartes de prière distribuées. Maintenant, j’aimerais vous poser une question. La réunion touche maintenant à la fin. Et vous qui acceptez Christ, faites ceci–faites ceci, la chose réelle. Je crois que vous êtes sincères là-dessus. Allez vers l’un de ces pasteurs, dites-lui que vous voulez vous faire baptiser, et ensuite restez là. Ils vous instruiront comment évoluer, à partir de là. Faites cela, le voulez-vous?

            Ne laissez simplement pas cela se relâcher aussitôt le réveil terminé. Allez de l’avant, soyez un vrai chrétien, né. Laissez l’Esprit de Dieu entrer en vous. Vous deviendrez un chrétien autant que la mère biche était une biche, une mère. Maintenant, vous le ferez, n’est-ce pas? Je vais vous faire confiance. Je vais croire que je vous reverrai de l’autre côté, si jamais je ne vous revois ici.

101      Maintenant, nous savons que si je faisais passer l’un après l’autre par ce discernement cet après-midi, j’en ferais passer environ une demi-douzaine et je m’écroulerais. Nous le savons. Combien comprennent cela? Assurément. Voyez, on ne peut pas faire cela. Mais croyez-vous après toutes ces soirées qui sont passées, chaque soir, croyez-vous que c’est Dieu? Alors, je... Merci.

            Maintenant, afin que Sa Présence soit avec moi, je vais Lui demander maintenant de bien vouloir faire ici, dans cette réunion, ce qu’Il avait fait quand Il était sur terre... Maintenant, si je regarde en bas et que je voyais, peut-être, cette jeune femme assise ici et que je disais: «Elle est estropiée», tout le monde peut voir ça. Mais qu’en est-il de quelqu’un, là dans l’assistance, qui paraît en bonne santé et fort?

102      Maintenant, permettez-moi de répéter ceci. Si Jésus-Christ, notre Sauveur, se tenait ici aujourd’hui, juste comme je me tiens ici, portant ce costume qu’Il m’a donné, Il ne pourrait pas vous guérir. Combien savent cela? Il l’a déjà fait. «Il était blessé pour nos péchés, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris.»

            Eh bien, en mourant, Il a fait l’expiation pour la guérison. Nous savons tous cela. Si l’ancienne expiation avait la guérison, celle-ci était la meilleure. Il a dit dans l’ancienne expiation... combien meilleure. Il a dit: «Tu ne tueras pas.» On devait poser l’acte de tuer. Mais «quiconque se fâche contre son frère sans cause a déjà tué.» L’ancienne alliance disait: «Tu ne commettras pas adultère.» Celle-ci dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur.» Voyez? C’est plus fort. La guérison a donc aussi été élevée dans la nouvelle par rapport à l’ancienne.

103      Maintenant, suivez attentivement donc. Alors, qu’aurait-Il fait s’Il se tenait ici? Tout ce qu’Il aurait pu faire ça aurait été de prouver qu’Il était Jésus. Est-ce vrai? Maintenant, et si quelqu’un venait ici avec des cicatrices dans ses mains et–et–et des cicatrices de clous ici, ou quoi que ça soit, les épines et... Ça pourrait être un hypocrite. C’est vrai.

            Mais, comment reconnaîtrez-vous? Il a dit: «C’est à leur fruit que vous les connaîtrez.» Les gens parlent en langues, ils prétendent avoir le Saint-Esprit, ensuite ils sortent, ils mentent, ils volent et trichent. Ils n’ont pas le Saint-Esprit. J’ai vu des sorciers parler en langues, poser un crayon par terre, et cela parcourt le tuyau de poêle, tout en jouant Shave and Haircut, Two Bits. Cela revenait et écrivait dans une langue inconnue, et un magicien se tenant là interprétait cela, leur disant ce qui avait été dit. Eh bien, vous... Je les ai vus boire les humains... boire du sang dans un crâne d’un humain, invoquer le diable jusqu’à ce que la puissance vous terrasse, et vous parlez en langues. Non, non. Vous pouvez tout imiter. Mais c’est la vie qui compte.

104      Maintenant, prenez la vie d’une vigne, ou d’un pêcher, mettez-la dans un pommier, quel genre de fruit cela produirait-il? Si c’était la vie du pêcher dans un pommier, il produirait des pêches. Assurément. A leur fruit... Maintenant, placez Sa Vie ici, alors Elle produira ce qu’Il était. Comment avons-nous vu cette semaine que les gens avaient reconnu qu’Il était le Messie? C’est parce qu’Il était le Prophète dont Moïse avait parlé. Il leur avait montré Ses signes... Et nous avons examiné cela... Eh bien, Il est toujours le même Christ aujourd’hui. Croyez-vous cela?

105      Maintenant, regardez. Maintenant, rappelez-vous, Il a promis que les Gentils recevraient la même chose, ce même discernement que Dieu avait exercé dans le corps de chair, avant que Sodome soit brûlée. Est-ce vrai? Comprenons-nous tous cela maintenant? Voyez, regardez. Si c’est difficile à comprendre, Il a dit: «Ce qui arriva du temps de Sodome arrivera de même.» Il y a trois catégories de gens: les Sodomites; et Lot, l’église tiède et formaliste, l’église dénominationnelle; et Abraham, l’élu, en dehors de Sodome... L’Eglise appelée à sortir, et l’église dans Sodome...

            Maintenant, observez. Ce n’est pas le temps où on va détruire avec l’eau. Il a dit que ce sera... Mais c’est la destruction par le feu, ce qui va se faire maintenant.

106      Regardez, ils avaient un prédicateur, deux d’entre eux qui étaient descendus là, deux messagers, et ils ont prêché à Sodome. Et Abraham, le Messager du... Ici en haut, Celui qui était resté derrière a accompli un miracle devant Abraham, avec le dos tourné à la tente, Il a demandé à Abraham, Il lui a dit ce qu’il était, Il a demandé... Il lui a parlé de sa femme Sara... (pas S-a-r-a-ï, mais S-a-r-a, juste avant cela, Il avait changé leurs noms, lui d’Abram en Abraham, Il l’a appelé Abraham; et elle, Sara) Il a dit: «Où est Sara?»

            Et elle... Il a dit: «Dans la tente derrière Toi.» Il a dit: «Je te visiterai au temps de la vie.» Et Sara a ri en elle-même. Et l’Ange, le Messager, qu’Abraham a dit être Dieu, a dit: «Pourquoi Sara a-t-elle ri, disant...»

107      Laissez-moi vous montrer un peu la grâce, frères. A cette minute-là, Dieu aurait pu tuer Sara pour n’avoir pas cru cet Ange-là. Il ne l’a pas fait. Regardez cet Ange-là, Il est allé et a dit à la femme de Lot de ne pas regarder derrière. Voyez-vous ce qui lui était arrivé à cause de son incrédulité? Voyez? Mais Il ne pouvait pas retirer Sara, car elle faisait partie d’Abraham. Et aujourd’hui, l’incrédulité est dans la véritable et réelle Eglise. Elle avait l’incrédulité, mais Il ne pouvait pas la toucher. Nous sommes en Jésus. Voyez? Vous ne pouvez pas retirer l’église sans faire du mal à Christ. Il ne pouvait pas retirer Sara sans faire du mal à Abraham. La grâce avait donc couvert cela.

            Et Sara a eu peur, elle nia cela. Il a dit: «Tu as effectivement fait cela.»

            Eh bien, Jésus a dit: «Cela arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.»

108      Avez-vous donc remarqué qu’Abraham veut dire «père des nations»? H-a-m... Au cours de toute l’histoire du monde, nous n’avons jamais eu un homme là à Babylone, comme nous le savons, apportant un message, portant le même nom que nous avons aujourd’hui, G-r-a-h-a-m, à l’église dénominationnelle. Or, l’Eglise élue... J’espère que vous n’êtes pas aveugles. Maintenant, remarquez. Voyez, ça s’accorde tout à fait avec la Lumière du soir, tout est en place, bien en place.

            Maintenant, ce qu’était Dieu... Maintenant, combien ici croient qu’Abraham avait raison en disant que cet Homme qui se tenait là, qui avait mangé du veau, qui avait bu du lait, qui avait mangé des gâteaux de maïs, qui avait bu du lait devant Abraham, que c’était Dieu? Croyez-vous cela? Abraham L’a appelé Dieu: Elohim. Très bien.

            Maintenant, que disait-Il? Dieu, avant la Venue du Fils de l’homme, se manifestera dans la chair humaine comme Il l’avait fait jadis et Il fera la même chose. Si c’est vrai, que Dieu parle.

109      Père céleste, je prie que... Il se peut que je ne me retrouve plus jamais ici. Ça dépend de Toi. Nous nous approchons de la fin, Seigneur. Mais que l’on sache que je ne suis pas un imposteur, et que je me tiens ici, disant la vérité de l’Evangile. Et veuille encore une fois, Seigneur... leur sang soit sur... pas sur moi. Accorde-le, Seigneur. Ton Message a été proclamé. Que l’on sache que Tu es Dieu, et que je suis Ton serviteur.

110      Combien de malades y a-t-il dans la salle? Je ne connais personne ici. Je vais d’abord regarder pour voir maintenant si je suis sûr. Je ne vois personne que je connais personnellement. Eh bien, là tout au fond, il y a Fred Sothmann. Je sais qu’il y en a là que je connais, mais je ne sais pas où est Fred. Je l’ai entendu dire amen il y a quelques instants, mais je ne sais même pas où il est. Il est quelque part tout au fond. J’ai entendu cela là derrière. Où es-tu, Fred? Ouais, là tout au fond. Combien y en a-t-il ici quelque part qui lèveraient la main pour montrer que je ne vous connais pas? Voyons. De parfaits inconnus, levez la main. Très bien, ça y est.

111      Je vais me fier à la grâce de Christ. Je vais tourner le dos, juste pour rendre la Bible... Non pas pour faire le clown, mais pour servir Dieu. J’aimerais que certains parmi vous Lui parlent et touchent Son vêtement.

            Très bien. Maintenant, ils vont déplacer un xylophone ici juste un instant. Ils vont former une ligne de prière. Mais premièrement, j’aimerais... Ce que je cherche à obtenir, c’est laisser l’Esprit de Dieu... Je vais prier et vous imposer les mains. J’aimerais vous faire voir que l’onction de Christ ne faillit pas.

112      Alors, une petite femme catholique là à Santa Maria, je pense que c’était là, l’autre jour, est venue; et elle est venue. Et quand elle est entrée dans la ligne, elle est passée, elle a dit... Elle était une Espagnole. Elle parlait drôlement. Elle a dit: «Je sais que vous ne pouvez pas faire cela. Et je sais que ce n’est pas vous; c’est Dieu. Imposez-moi les mains. Je vais être guérie.» Elle a reçu cela sur le champ. Là même, c’était terminé (Voyez?), la foi, croire.

            Maintenant, que quelqu’un croie. Ayez foi. S’Il fait cela, cela vous fera-t-il croire? Allez-vous avoir la foi? J’attends simplement de voir ce qu’Il dit. Je–je suis un homme.

113      Voyez-vous cette Lumière-là? La petite dame assise ici même. Je vous suis inconnu. Mais Dieu vous connaît. Vous avez des complications. Vous avez souffert de pneumonie ou quelque chose comme cela d’abord. Cela vous a laissée toute brisée. C’est vrai. Est-ce ça? Levez la main si c’est la vérité. Si nous sommes inconnus, faites signe de la main comme ça, si nous ne nous connaissons pas l’un l’autre. Croyez-vous que Dieu peut me dire qui vous êtes? Cela vous aidera-t-il? Croyez-vous que je suis Son prophète? Mademoiselle Graham, si c’est vrai, faites signe de la main. Croyez simplement en Dieu.

            Soyez respectueux. Ne doutez pas. Ayez foi. Juste derrière là dans l’assistance, là dans ce petit box là derrière, voyez-vous cette Lumière suspendue là? Il y a un homme, une femme, un homme, tous les deux. Ils sont en train de prier. Quelle chose horrible! C’est un esprit noir. L’épilepsie. Monsieur Higgins, croyez de tout votre coeur et la chose vous quittera. Madame Higgins, imposez-lui les mains. Croyez de tout votre coeur. Ô Dieu, je réprimande ce démon. Lâche-le, au Nom de Jésus-Christ.

            Croyez-vous, madame Higgins et monsieur Higgins, que cela vous a quitté? Levez la main si vous croyez cela. Que Dieu vous bénisse. Je vous suis inconnu. Si c’est vrai, faites encore signe de la main. Maintenant, croyez. Qu’ont-ils touché? Ayez foi. Ne doutez pas.

114      La dame là derrière, souffrant d’une maladie gynécologique, priant que Dieu la guérisse, croyez de tout votre coeur. Dieu vous guérira de la maladie gynécologique. Mademoiselle Stanley, vous n’êtes pas d’ici. Vous venez d’Idaho. Si c’est vrai, levez la main. Si nous sommes inconnus, faites signe de la main. Si c’était cela votre maladie, faites encore signe de la main. Rentrez chez vous, bien portante. Jésus-Christ vous guérit. Croyez-vous?

            Ici même, une femme nerveuse, des complications, elle prie pour son mari aussi. Il souffre des yeux. C’est vrai. Monsieur Griggs et madame Griggs, croyez-vous de tout votre coeur que Dieu vous guérira? Très bien, ayez foi. Vous suis-je inconnu? Faites signe de la main. C’est bien. Que Dieu vous bénisse. Allez recevoir votre guérison.

115      Qu’en est-il de là-haut au balcon? Pensez-vous être très loin? N’ayez jamais de telles pensées. Je vous demande de croire cela.

            Il y a un homme qui souffre de l’arthrite. Monsieur Peters, croyez de tout votre coeur. Levez-vous. Jésus-Christ vous guérit. Croyez cela.

            Croyez-vous? Maintenant, essayez de cacher quelque chose. Je prends chaque esprit ici présent sous mon contrôle au Nom de Jésus-Christ.

            Oh! Il est ici. Il est l’Alpha, l’Oméga, le Commencement et la Fin, Il est la Rose de Sharon, le Lys de la vallée, l’Etoile brillante du matin. Il est le Premier, le Dernier. Celui qui était, Celui qui est, Celui qui vient. Il est Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, celui qui vit à jamais. Il n’est pas mort. Il est ressuscité. Sa venue est proche. Repentez-vous, afin que votre incrédulité soit effacée, sinon Il vous trouvera las.

            Ô Dieu, notre Père céleste, sois miséricordieux. Oh! Quoi de plus peux-Tu faire, Seigneur? Accorde, Seigneur, que tout le monde ici reçoive cela maintenant. Et pendant que Ton Esprit est sur nous, Seigneur, que Ton Saint-Esprit vienne maintenant et fasse l’oeuvre qui est censée être faite. Je prie, au Nom de Jésus.

116      Avant que je devienne faible maintenant, je Le vois faire quelque chose d’autre là même. Avant que j’aille trop loin, j’aimerais que ceux qui ont les cartes de prière se tiennent ici dans cette rangée. Et nous allons descendre directement ou voulez-vous... par ici? Très bien. Que dites-vous? Juste cette section avec vos cartes de prière, détachez-vous. Maintenant, je vais... De ce côté-ci... Et puis, que quelqu’un d’autre appelle l’autre section, à l’étage, et dans les rangées. Que... Combien sont dans ce box-là à l’intérieur? Je n’aimerais pas continuer à parler. Je ne... J’aimerais que ceci demeure sur moi, de sorte que quand je vous imposerai les mains, que vous serez en train de prier, vous soyez guéris.

            Je vais demander à mes frères, afin que l’assemblée voie que ce n’est pas seulement moi, mes frères ont un droit... Venez ici, frères. Venez ici et tenez-vous ici avec moi, vous tous les ministres. N’importe lequel de mes frères là dans l’assistance, mes frères ministres, venez ici une minute. Mes frères ministres, venez ici. J’aimerais que vous les ministres, vous croyiez de tout votre coeur.

            Si cette assemblée ne doute pas, vous allez voir certaines des choses les plus formidables que vous n’ayez jamais vues de votre vie se produire. C’est vrai. Venez directement ici. Formez vos lignes, d’un côté et de l’autre. Que–que ces ministres passent alors que les gens traversent dans ces lignes ici. Que les ministres viennent ici premièrement et forment deux lignes juste de ce côté-ci, en service. C’est bien. C’est bon.

117      Les cartes de prière dans cette section-ci, venez ici et tenez-vous là. Les cartes de prière là dans ce box, venez ici et tenez-vous là. Et aussitôt que cette ligne se termine, que ce côté-ci passe, puis celui-là. Puis que le balcon descende ensuite. Et maintenant, que tout le monde donc, pendant qu’ils occupent leur position et leur place, que... Et puis, s’il nous reste du temps, les autres passeront.

            Maintenant, nous aimerions prier pour tout le monde. Mais écoutez, cela ne fera aucun bien; vous allez simplement passer, marcher, à moins que vous croyiez que Dieu est ici à l’estrade et que ceci est l’ordre. La femme a dit qu’elle avait vu notre Seigneur Jésus, elle a dit qu’elle savait que si elle pouvait toucher Son vêtement... Maintenant, vous pouvez Le toucher. C’est vrai. Elle a vu ce qu’Il faisait.

118      Maintenant, les ministres se tiennent ici, des hommes de Dieu, oints, qui... pour vous imposer les mains, autant que moi. Et quand vous passerez ici, nous allons prier et vous imposer les mains. Et si vous croyez cela, quittez cette estrade, jetez vos cannes, vos béquilles, tout ce qui cloche, et sortez en croyant. Ne lâchez jamais cela. Accrochez-vous-y. Peu importe combien de temps cela prend, accrochez-vous-y de toute façon.

119      Inclinons maintenant la tête pendant que nous prions. Notre Père céleste, nous allons prier les uns pour les autres, confesser nos fautes les uns aux autres. Ô Dieu, que chaque homme et chaque femme qui est ici maintenant, que ses péchés lui soient pardonnés, car les mains de l’Evangile vont être posées sur les malades et les affligés.

            Ô Dieu, s’ils ont commis un quelconque péché qui pourrait constituer pour eux un obstacle, je Te prie, ô Dieu, de leur pardonner leur péché. Et nous savons qu’il n’y a qu’un seul péché originel, et c’est l’incrédulité. «Celui qui ne croira pas est déjà condamné.» Et nous savons que l’incrédulité est l’unique péché qu’il y a.

120      L’homme qui commet l’adultère, ainsi que la femme, et tout, ils font cela parce qu’ils ne sont pas croyants. S’ils étaient des croyants, ils ne feraient pas cela. Ils croiraient en Toi, et ils auraient la Vie Eternelle. Tu as dit: «Celui qui croit en Moi a la Vie Eternelle, et ne vient point en Jugement, mais il est déjà passé de la mort à la Vie.» C’est Ta Parole, Seigneur. C’est donc une question de foi ou d’incrédulité.

            Ô Dieu, que chaque personne qui passe par ici mette de côté toute incrédulité. Et quand ils passeront par ici, puissent-ils venir comme s’ils passaient sous la croix du Calvaire elle-même et que le Sang tombait sur eux. Que la précieuse Présence du Saint-Esprit, qui est plus que Salomon, soit ici aujourd’hui dans la puissance de la résurrection de Christ et qu’Elle confirme chaque maladie qui passe. Accorde-le, Seigneur. Et puissent-ils, eux tous, être guéris pour la gloire de Dieu, au Nom de Jésus-Christ.

           

121      Que chaque tête reste inclinée, chaque oeil fermé, et que tout le monde soit en prière les uns pour les autres. Aussitôt cette ligne terminée, nous ferons venir la ligne suivante. Et si c’était votre père ou votre mère ici dans la ligne? C’est le père ou la mère de quelqu’un. Et si c’était votre femme, votre mari, votre enfant? Vous aimeriez que quelqu’un prie. Maintenant, faites aux autres ce que vous voulez qu’on fasse pour vous. Amen.

            Allez-vous être dans la ligne de prière? Ayez foi. Ce diable quittera, mademoiselle Pringly, et cela vous quittera. C’est ce que vous êtes, et c’est de l’épilepsie que vous souffriez. Ayez simplement foi. J’ai vu cette ombre noire s’élever de vous et partir. Je prie que cela ne revienne plus jamais. Elle a reçu cela avant même qu’elle atteigne la ligne de prière. Il est là. C’est ce que vous êtes. C’est ça votre nom. C’est là ce qui clochait. Vous en aviez souffert depuis longtemps. Croyez simplement maintenant. Je souhaite que cela ne revienne plus jamais vers vous.

            Vous parlez de la grâce. Ô Dieu! Comment–comment quelqu’un peut-il douter? Ne doutez plus. S’il vous plaît, ne doutez plus. Oubliez simplement le côté humain. Voyez? Oubliez ces hommes. Ce sont les serviteurs de Christ. [Espace vide sur la bande–N.D.E.]

122      Maintenant, tout le monde, priez, et que le conducteur des chants entonne le cantique Crois seulement, s’il le veut bien. Et, frères, j’aimerais que vous montiez ici. Et quand tout le monde passe, imposez vos mains, les ministres, à cette personne qui passe ici, et demandez de tout votre coeur donc.

            Rappelez-vous, et si c’était votre femme, votre fille, votre mère, vos enfants? C’est celui de quelqu’un d’autre, vous savez. Et soyons simplement oints. Débarrassez-vous de toute incrédulité, et tout, et dites simplement: «Ô Dieu, ils vont être guéris. C’est tout. Ils vont l’être. Ils vont être guéris.» Et vous tous là dans l’assistance qui allez prier, dites: «Amen.»

            Maintenant, ô Dieu, c’est à Toi de faire cela, Père. Nous allons croire en Toi, au Nom de Jésus. Amen.

                 Crois seulement... (Entrez directement...)...

            C’est ce genre qui reçoit cela. C’est ainsi qu’on le reçoit. [La ligne de prière continue.–N.D.E.]

E-1 Thank you, Brother Borders. Let's just remain standing just a moment for prayer. Let us bow our heads now. The reason I do this, I think it's always best to approach Him first by prayer. Now, there's many things that we have need of, I'm sure. But let's just remember them before God and as we raise up our hands and in our hearts say, "God, remember me. I have need now. I'm... great expectation this afternoon. And so, we want You to meet it for us, Father." Raise up your hand now, to you who have an--expecting God to do something.

E-2 Our heavenly Father, we are humbly approaching Thee again. We can just see our souls ascending up now before the throne of God there, bringing before us, Lord, our--our Sacrifice, the Name of the Lord Jesus, presenting it upon the altar, and confessing that we are sinners by nature, Lord. And we--we're not worthy to approach. But You told us to come, and we would have mercy at--at Your command, and that our prayers would be answered if we asked for it in His Name. And we have request on our hearts, Lord, each of us. O God, grant it. And Lord, each one of us may make known to You what we have need of. And we are placing our--our prayers together upon Your altar with the same Sacrifice, the Lord Jesus, and asking that You answer.
Lord, mine is for the people this afternoon. May there be something happen, Lord. The closing of this great meeting, God, may it not close, may it just continue on, Lord, just go on and on in each church, in each heart. May it never cease until, Lord, You're finished with us on earth.
And, Father, we pray that You'll grant their requests, each one of them and give to us the desires of our heart, because it's for Your glory.

E-3 And also, Father, remember today as we bring the Word, may It be seasoned with the Spirit, Lord. May the Spirit make It manifest. May our hearts be ready to receive It. And may It fall down deep below the heart into the soul, and there may It bring forth the results that it's purposed for, Lord. Grant it.
Bless our brethren everywhere on this Sabbath day. Around the world ministers are preaching the Gospel, this same Gospel. We pray, Father, that You'll bless them everywhere.
Thank You for the great morning, Lord, and the great services everywhere. Pray that You'll bless every one, Lord, everything that was said. Now, get glory out of our gathering this afternoon, for we commit ourselves to Thee with our--with our requests, and Thy Word, in Jesus' Name. Amen.

E-4 I've been on the field for some--most fifteen years in evangelism. No matter how long I--I'm on the field, it always seems that there's a little touch of sentimental feeling when you come to the end of a meeting. I've never had one yet but what there comes a little feeling.
Awhile ago, when I was walking out to the wood just behind where I'm staying, and I thought, "Well, you know there'll be many of those people I'll never see again. I--I'll never see you again on earth." And I think, "The next time I see them will be there in glory, or either... What if some of them don't get saved, Lord, and the Bride, the church is to stand there as the judge. See? And the saints shall judge the earth."

E-5 And there, standing there, and look at people and in this meeting, and I thought, "Lord, what if something I'd--that I could've done more, that if I would've done it, they--they would've--they would've been all right. See? What if I could just... Is there something I've left out?" It always gives you a funny feeling.
I realize that someday I must stand. And now, there's one time that you're going to meet judgment. You can meet it now, if you want to. But if you don't, you're going to have to meet it anyhow. You meet it over there without mercy, or you can meet it now with mercy. So if some here that hasn't settled it yet, let--let's settle it now. See? And if I...

E-6 I know in every meeting you have people that drift in from everywhere on a open meeting like this. There has been those who've attended that's been critical. I could feel it; just, oh, my, tear you to pieces. And then, there's been some of the sweetest, humblest faith I've ever met in my life. See? That's right. So you meet that everywhere.
I'm not sure. I believe one woman last night crossed the line between grace and mercy. I seen her standing before me, been praying for her each night. And there she was standing there, just blackness going around and around her. No matter what she tries to do, it's over. And so this morning, a little after daylight, I saw her. And I--I've been praying. I thought, "How could the woman think those kind of thoughts?" But I couldn't help it. So and you think of that. Think, "Wonder if there's something I did, way, or maybe if I..."
I can't baby anything. You--you mustn't do that. That's wrong. See, you must tell the truth. The truth is always right. And so, it--it makes you think. And you think about it and worry about it.

E-7 But I want to thank, now, these fine minister brothers, every one of them. And you represent different organizations, different denominations, so forth, but you been real brothers. I want each one of you that's members of their churches, stand by them. It takes a man to represent something another, maybe, when his own organization... Many of the organizations speak--think that I'm against them. And many of them turn me down flatly. And here are some of their own men in them organizations, yet, no matter what their organization does, they believe it, and they stand anyhow. That's--that's real men. That's men I got confidence in (See?), men that I believe I'll live in eternity with.

E-8 I'd like to make myself clear. I'm never against organizations. It isn't the organization; it's the system of the organization. See? That's what.
What if I seen you going down this river out here, wherever it is, I think there's a river goes through the city. And perhaps there's a big falls down here, and you're in a little old leaking boat. And I know that boat's going to burst up on those falls. I know it is. And me screaming at you and hollering at you, I--I ain't got nothing against you. I--I--I love you. That's the reason I'm hollering the way I am. See? That it's not because I got anything against the person in the boat; it's the boat that I'm talking about. The boat won't carry through. And there's no organization, or denomination, or federation, or anything, that's going to carry us through. It's Christ and Him alone. That's right. And it isn't my brothers.

E-9 Now, we take the Assemblies of God. This is the Open Bible, the Assemblies of God, Open Bible, Foursquare, why, my, and the Pentecostal and United, Oneness brethren, and Church of God brethren, Pentecostal Holiness, why, them--there's some of the finest people I ever met in my life in there. They're brothers, absolutely real borned again Christians. And if you judge me to have a little discernment from God, I'm telling you the truth. In all them places, I meet real man of God.
And I meet them in the Methodists, Baptists, Presbyterian. I'm not trying to tear down their--their--their organization. I'm only trying to... Stay in ever what you're in. That's all right. Because, I'll tell you this; there won't be any certain organization represented at that day. There'll just be the individuals out of that organization. See? And an organization is just a thing that's--that's just a little agreement among brothers who sees that way, and they go that way. Now, that's fine.

E-10 For instance, maybe two people perfectly alike should be a man and his wife. I got the sweetest woman in the world. Now, I know you brethren are going to disagree with me on that. But--but I--I think I have. To me she is. See? But yet, when we go to eat pie, she'll take apple pie, and I'll take cherry. She's my wife just the same. Yes, sir.
And so, my boy, Billy Paul... You know my life story. His mother died when he was eighteen months old. His little sister was eight months old when I buried them together. I packed Billy around with my--his bottle in my pocket, walking the floor, crying with him, him crying for a mother, and I had no mother to give him. I've been daddy and mother both to him. That's the reason I keep him right with me now. Wherever we go, I take Billy. I promised her that when she was dying. Nobody any closer than Billy and I.
And, you know, both of our cars was wore out. We both had to get new cars 'fore we come here. And you just can't sell me nothing but a Ford, and that's all. And you can't sell him nothing but a Chevy. But we both got here. My brakes burnt out, and his radiator boiled all the way over. But we wasn't trusting in our cars; we were trusting in God. That's the reason we come here. So, you see, that's something like denominations.

E-11 I want all the brothers that's sponsored in the meeting to stand up, if they will, just a moment. The brothers who were sponsors of the meeting, just stand up, all you minister brothers. Let's... been. [Brother says, "We just have them all stand up."--Ed.] All--all the ministers stand up, no matter where you are. To me... Just remain standing just a moment, if you will, brethren. That's fine.
To me, the elected, selected for an office, maybe those ministers... You never--I never want to belittle a pastor before his people, because after all, he's set as shepherd. Your pastors here might not be able to discern spirit and foretell things that's coming to pass. They might not be able to do that, but they have a position. Neither am I a teacher. Nor, I'm not--I'm not a apostle. See? These five offices... And each one of them men has an office, and he's holding his office. And that office is just as great in the sight of God as any other office.

E-12 And I want you to know this, that me praying for you would mean no more than one of them praying for you. You don't have to wait till Brother Roberts, Brother Allen, or--or some of these other brothers come by to pray for you. Your pastor has the same right that I have, or anybody else has. Right. They're men of God. And God has called them to their office.
Now, here we stand this afternoon, probably interdenominational, Pentecostal Holiness, and Assemblies of God, Foursquare, and Open Bible. All those there, we stand different. But we're all His children. We're all His servants.
Listen, just one thing before you set down. I got five children. And when I go to get a ice cream, I receive such a conglomeration. One wants chocolate; one wants vanilla; one wants a banana orange; and the other wants or orange, and all different colors. When I bring ice cream back, it's like a rainbow. I never seen so many colors. But let me tell you, it's all ice cream. And it's my children that's eating. That's the way it is this afternoon.

E-13 You know, taste doesn't count in this. We might differ in organization, denomination. But God is a God of variety. God likes variety. He's not a Sears and Roebuck Harmony House. God is a variety. He's got big mountains, little mountains, white flowers, pink flowers, yellow flowers. He's a God of variety. He has little men, big men. He has a black head, redhead, blonds, and all different kinds. He has deserts. He has--He has lakes. He has seas. See? He's a God of variety.
And that's the same way it is here today. We're all God's servants. And after all, brethren, is it all... A rainbow represents a covenant. That's right. We're in God's covenant. That's right. Together as brothers we stand. The Lord bless you, my fine brothers. And may your churches grow and prosper. And may God ever bless you richly and royally is my--is my sincere prayer. If I can ever be a help to you in any way, the night don't get too dark, nor the rain don't fall too hard. Just call me. I'll do everything that I can to help.

E-14 We're working for one great Kingdom: God's. That's right. And say one belongs to the Assembly, maybe that's his taste. The other one belongs to the Open Bible; that's his taste. But it's all the Kingdom of God. That's right. Wherever we are, it's all the Kingdom of God we're working... For it falls by one Spirit we are all baptized into one body, and we become members of Christ.
I want to thank you, brethren, in the midst of conflict to still help sponsor me to come here, bring me before your people. I wouldn't harm one for nothing. It's your sheep God give you to raise it.
Usually on the last day, I used to have people to write me questions, lay it up on my platform. See, if you--if you got questions, I know you have, but you ask your pastor. He's the one can tell you. See? I wasn't sent to answer questions. I'm just preaching it this way and going ahead. See? Just come by...

E-15 We're all fishermen. Did you know that? The Kingdom of God is like a man that took a net and went to the sea. And I come to weave my net with their nets, make a great big cast all out over the city, pull in. Some has come in. I don't know what they are. When a man brings a net in, he has scavenger fish, he has turtles, crawfish; but he has fish too. That's God to find out which is which. And so, some of them will stay; some of them won't. We don't know. That's up to God. We just have to pull the net in, and the Father picks up whatever He--He has--He has ordained to be that way. And I... what... Remember, when the net caught them, no matter what kind of a action they was, they were that kind of a fish at the beginning. See? And so, we don't know how many fish is in the lake yet. We've got to fish till we get them all out. And then Jesus will come.
And to my opinion, friends, we're getting a way down. I think we're way down, brother. It's very hard anymore (You know that in your churches.) to find people sincerely wanting to serve Christ. It's very, very hard.

E-16 Now, may the Lord bless you. And I want you excuse my grammar, some of my rude expressions. I don't know... I haven't got no education, so I just have to depend on inspiration. So then I just every way that I just find it. I been keeping you long, but I just reach up, and grab it, and spit it out the way I get it. So that's rude, but that's the only way I got of doing it. So you just... I just try to get here and start talking a little bit till I get anointed. Then I get anointed, I just take off.
How many ever rabbit hunted? Did you ever use a hound? He will smell all around, popping his mouth, you know, until he hits the trail. When he gets that scent of rabbit, my, his eyes bugs out, and his ears go up, and away he goes. My, that's about the way a minister hunts his text when he's trying to preach by inspiration. Isn't that rude? So he gets started.

E-17 Reminds me, I got two young girls. Years ago, they were little fellows. They're... One of them's almost a young woman now, Rebekah. But she's four years older than Sarah. And then I got little Joseph. As you all know, the Lord showed me him coming six years before he come. You remember about it. And then... But these two girls, just before Joseph got here... So there's four years difference between Sarah and Rebekah. And so, they are both daddy's girls. I love my children. I think everybody does. There's something about the love of them little fellows.
And so, they'd... I had to... I was coming off of a meeting. And so, mother was... The girls waited up, but the plane never come in on time. And the little girls got sand in their eyes, of course, you know, and had to go sleep. So mother waited up till about two o'clock in the morning, and finally I come, and I was so worn.
That's the way I am now. I'm just ought to be resting. This is my eighth straight meeting. I got three more before I get any rest. And then I'm...

E-18 I was thinking when I come in that morning, I was so tired I couldn't sleep. I laid down for a little while. I went back in the living room and set down in a chair. And I was setting there come daylight. And I was listening at the birds begin to sing on the outside. And a few moments I heard some turn over down in the children's room, and it was--it was Rebekah. She'd woke up. And she remembered, daylight, daddy ought to be there. Here she come, just as hard as she could.
Well, when she crawled out, she woke up Sarah, her little sister. And Becky is kind of thin, and blond, big blue eyes; Sarah is short, dark hair, brown eyes, like her mother. So here, she woke up Sarah.

E-19 And I don't... I guess your children do too, they--we wear hand-me-downs, you know, in my house. So Sarah had on Becky's pajamas. And she had on them that had too big of feet, you know. And the poor little fellow couldn't keep up very good, coming through the house in them big rabbit feet a-flying, you know, and trying to outrun Becky to get in there first to me. But Becky beat her.
Kind of reminds me of the church that's been, you know, long, old church, been going way back, great organization, way back, and the little new organization of Pentecost.

E-20 You know, first thing it was, Becky run in and jumped up on my lap, and throwed both arms around me like that. And time little Sarah got there, them big feet dragging across the floor with Becky's pajamas on, she looked around to Sarah, and she said, "Sarah, my sister, I want you to know something." She said, "I was here first."
That's what they try to tell us, brother: they were here first.
"I was here first." And she had both arms around me. And she said, "I've got all of daddy, and there's none left for you."
Poor little Sarah, she dropped her little lip down, her little brown eyes colored up. I stuck my leg out like that, and took my finger, and motioned to her. That's all I had to do. Here she come flopping them big rabbit-feet-like, jumped up on my lap. And I took...

E-21 She was kind of young, you know, you know, hadn't been around very long. And she's short-legged, and she couldn't reach the floor. So she started wobbling. So I put both arms around her to hold her. See, she wasn't as steady as Becky was. Becky had been around a little longer. She could put her feet on the floor. She had been around longer. But Sarah was kind of young, you know, kind of wobbly (like the church now... so hadn't been going very long) So I grabbed her with both arms to keep her from falling. I thought she'd fall off on the floor; she was a little fellow. And I pulled her up close to me.
She snugged up against my breast. I'll never forget this. She turned those big brown eyes, looked up to Becky, she said, "Rebekah, my sister, I want to tell you something." She said, "It may be so that you've got all of daddy. But I want you to know one thing; daddy's got all of me."
That's the way it is. I may not pronounce my words right. We might not, brethren. But one thing, just as long as He's got all of us. So we don't even pay any attention to what we're doing. Just keep on saying it. That--that's right. Let Him have all of us. That's right.

E-22 I think the trouble with our Pentecostal move, that we are... We have seen so much until it's become common to us. I don't think that we have... I... Excuse me. Let me correct that. I don't mean to say that we don't appreciate it. But I...
Like there was a--an old proverb in England, and I heard it once that a--a poet was writing many poems, and he had never had seen the sea. So one day he take a notion he's going to go down to the sea. And on his road down, he met an old salt. You people know, what they call an old sailor. And coming from the sea with his pipe in his mouth, and--and the whiskers over his chin, and about sixty years old... And the--and the young poet was just a-strutting going down.
And the old salt said to the young poet, said, "Where goest thou, my good man?"
He said, "Oh, sir." He said, "I am a poet." And said, "I've wrote of the sea, and--but I have never seen it yet, and I'm going down." Said, "Oh, I just can't wait till I see the sea, to hear the gulls, watch the bright blue skies reflecting itself in it's--in its big body of water, to smell the brine of the salt, and to see the whitecaps spraying up like that."
The old salt took his pipe out, and spit, said, "Huh. I don't see nothing so thrilling about it. I been there for sixty years." See? That's right. He'd been on it so much, it was common to him. See?
That's what's the matter with the church. We've seen the goodness of God so much till it's become common to us. That's right, brethren, sisters. That is right.

E-23 Reminds me of a little story I heard last year, the ten cent store in Louisville. There was a lady come in there, and she had a little baby about, looked to be about two months old, or, two years old, a little boy. And she was going around to all the little trinkets, you know, that ladies, how that you ladies like to shop ten cent stores like my wife. Always feel sorry when she goes downtown for the people who's taking care of the ten cent store. She never buys nothing, just goes and looks at it, and lays it down. And my daughter-in-law and her was down. Oh, my, my...
And so, she'd pick up something and look at it, "Well, looky here. What do you think about this?"
"Uh huh."
Lady'd say, "You want anything?"
"No, ma'am. No ma'am."
Lay it back. Throw it down somewhere, and get something else, and then she has to come straighten it up.
Well, I guess that's fun. So okay. So it's all right. That's good and clean. Just keep on doing it. So just as long as you're doing that, that--that'd be all right. See? So just don't make it any worse.

E-24 So then, this lady had this little boy. And she'd pack him around. She'd pick up a little trinket and say, "Look, honey. Look, look."
And he just kept staring right straight in front of him. And she'd go over to another counter, and she got something else, and little things that would attract a little boy about that age. And--and the little boy just stared right straight in front of him, with his eyes staring. And finally, the customers begin to notice the odd acting of the woman.
And so, after while she just fell over against one of the counters and begin to screaming. And the customers run to the lady to see what was the matter. She kept saying, "No, no. It--it isn't so."
And they said, "What isn't so?"
Said, "He... We just left the doctor. The doctor says he's better, but he isn't."
And the customer said, one of them said, "Well, lady, what--what's wrong?"
She said, "Recently, he's took to just staring in space. He... Anything that ought to attract a little boy of his age, it doesn't attract him." Said, "I've shook little bells and everything that ought to attract him. And it doesn't attract him. He just stares in space."

E-25 I wonder... (Now, let me say this sweetly as I can.) I wonder if God hasn't shook every little gift that He could in front of the church that ought to attract a borned again church, and still we just stare in space and don't seem to recognize that it's God warning us of this last day that we're living in. Let's remember that, friend.
God has shook an Oral Roberts, and I--whatever, all kinds of things before the people. And, of course, we know Satan has shook things too. But you stay with the Scripture, and you know which is of God and which isn't. See? But all these things that God has did... When Satan shakes something over here to get you off the track, you stay right with the Scriptures. Let's watch what God does.

E-26 Now, I'd like to read some Scripture. If you want to... And now, today I was going to preach on the subject that I had. I never preached on it yet. I've tried all up the coast, and haven't hit it yet. But I come up the coast this time, because, as I said last night, I believe the great tides move this way and hit the coast. There's a--there's a curtain here. It can't go no farther. It's God's time curtain.
Being that you're talking about curtains, let me warn you something. You've heard of a iron curtain, haven't you? And the bamboo curtain of the east? There is, but there's three curtains. Now, let me say this so it won't hurt, but you'll know what I mean. There's another curtain. It's called the purple curtain. You watch that one. That's the one you watch. It's going to take over. You be careful. See? It's going to be so deceitful, it'd deceive the very elected if possible. See?
And everybody's scared about communism. There's not a Scripture in the Bible says anything about communism, only that it'll--it'll burn the whore with fire. It's playing right in God's hands. But you watch Romanism. That's the thing's going to do it. You just watch. It isn't that... An antichrist isn't that kind that flatly denies everything. It's so close like it till it'll deceive the very elected if possible, Jesus said. You watch that. That's the thing you keep your mind on.

E-27 Now, and up and down the coast, I'm trying to sow every seed that I can, to pull everything that I know how to pull to the Kingdom of God. I thank you all again.
I asked the brethren if they met all the expenses, and they did. And I'm thankful for that. They said they took a love offering. I will put that right in missions overseas. I don't use money myself. I get a little salary from my church: hundred dollars a week. And that's all I--that's what I get. Otherwise, whatever money's taken up goes to foreign missions. And I go over myself and preach to the heathens this same message that you all hear here. And I--I... And I try to do the best, because I know I have got to answer for the money that you give to me.
And for offering for myself, I never took an offering in my life. I've been preaching thirty-one years; I'm fifty-three years old, and never took an offering in my life. And we never come for offerings and things. But I've always said to the brethren, if they don't make the expenses, let me know. The Tabernacle in Jeffersonville will stand for it. See? So we never want... We're not here for popularity. We're not here for nothing but to help you. And we hope that we have been a little help to you. And you certainly have been to us.

E-28 And then this afternoon, I was going to preach on the subject, "When The East And The West Meets." I was going to put it (maybe sometime I'll get it), when backgrounding it, as I always do, till I hit the driving line, where they drove down that golden spike, when the natural, and the east and west met. But now, the spiritual side has met. God's sent down a golden spike too. Maybe, sometime...
But it... I promised to pray for the sick last night. I asked, and there was a great host of people wanted to be prayed for. So let's take the children's... It's the children's bread. And today I want to take a little familiar subject, speak on it for the next twenty minutes, if the Lord willing, twenty-five, thirty at the longest, so I can hurry up, because Billy told me that he come down and give out a great host of prayer cards.
How many here's holding prayer cards to be prayed for? Well, it's just everywhere. See? And it's going to be a great... And how many here that hasn't got prayer cards and still wants to be prayed for? We're going to try to get to you too, so, see that everybody's prayed for. And I'm going to do everything I can.

E-29 And I want to say this. There's been many times that I've watched visions over the people. There's not a thing but what He'd let know. But see, the vision doesn't heal you. You know that. The vision... You say... Well, see...
Now, someone said--wrote me a letter a few years ago, and said God had to raise up Oral Roberts to pray for His sick children. Said, "Oral Roberts will pray for five hundred 'fore you pray for two." Well, maybe that's right. But, you see, God gave Oral Roberts a ministry and he does what God tells him to do. And He gave me one; I do what He tells me to do. Our ministries are different. My ministry... Oral's is that to lay on of hands. Oral has that bulldog faith to raise up there and... But me, I search that person first.

E-30 Let me ask you something. What if that disease is on that purpose--that person for a purpose? Do you know, you can get in a lot of trouble to take something off of a person that God has put on there?
You know, a prophet stands in a dangerous position. You know, Moses kept hisself out of the promised land by doing exactly what God told him not to do, listening to the people. Did you ever think of that?
Did you ever think it was the will of God when Elijah, that mighty prophet, bald-headed, and those little children run down making fun of him being bald-headed? Well, what of it? He ought to have just left it alone. But under the anger, and that prophet turned around, and put a curse on those children, and two she bears killed forty-two little children: an angered prophet. Is that true?
You have to be very, very careful. That's the reason gifts are not handed out the way people think they are. See? True gifts of God is sent from God, and you watch them. On the platform watch and see.

E-31 Here's a woman maybe, standing here, just a little female trouble. What if she's done something over here that's caused that. It'll constantly get worse till that... I say, here's a woman laying here, standing here, or laying here on a cot maybe, or a man. Maybe that man is--is a immoral person, but he's laying there with arthritis. Certainly, I've never sincerely asked God for anything but what He did it, or either told me why He couldn't. And that's exactly true.
Looking over that man I see he has arthritis, but there he's done something wrong. Now, what if I take this bulldog faith of mine, if I--if I had it, I haven't; but if I had it, and run down there and jerked that man up, and make him walk; and then, that curse of God put on him, and I take it off with a gift; I'm in trouble with God.

E-32 That's the reason in a prayer line, I watch real close and see what He tells me. And if I keep speaking to them, and I see it keeps turning light, light, so forth, light, I see there's nothing wrong. Then I've got a right to come. You got a right to.
But you might pour oil on a man or a woman all day long, and jump up and down, and scream to the top of your voice, and curse devils. He will stay right there, because he's got a right to stay there: unconfessed sin and everything. See? So see?

E-33 But there's fifty healed in Brother Roberts' meetings to one in mine. But usually, mine is the ones that got failed in his. See? Comes down here, and you find out where the trouble's at, then it's straightened up. And then things are made right. See? How many's seen that taken place in the meetings of mine any? Why, sure. Certainly. Certainly. See?
So it's slow, taking time, watching, being sure that you're right. And then place that curse upon the devil. Then if that person will halfway believe it, it'll happen. Yes, sir. No matter how long it takes, stay with it. It's been said; stay with it. God makes a promise, and sometimes it's--it's weeks and months before it happens. But it's got to happen if you don't doubt it: got to. It's your faith in what you've seen done.

E-34 Now, let us bow our heads again. Just... Someone told me I have two--two main faults: one of them, bragging too much on Jesus; and the other thing is too many times in prayer. I can't overdo that. "I would that men pray everywhere." I love to talk to Him. And I've got the purchase of His Blood here in my hands this afternoon. I must do my best.
Heavenly Father, guide me now. The little church here is offering up prayers for me. Help me. Use the lips of Your servant. And again we pray that--that they'll remember that this week in the services, each night You've been here. You've proved Yourself here. That's why I've been trying to get them, Lord, just to know that it's You. Not touch them, not no way at all, so they couldn't say that it was my hands, Lord. But it's their own faith in them nail-scarred hands, the One we love so well. Not laying my hands, but their faith touching You... But today, Lord, we're going to bring them up in the prayer line. I pray that You'll give each one of them faith.

E-35 And now, I have selected a little Scripture here, a little familiar Scripture to speak on to build the faith of the people, not around conditions of time, as I have been doing, or around some prophetic message, but around Divine healing. For we... They have to be thinking that way in order for the Holy Spirit to move upon them. Now, grant it, Lord.
Help us now, and may Your Presence come into our midst, and may there be such a shaking here this afternoon, that when we go to our different homes, may we say like those who came from Emmaus that day, "Did not our hearts burn within us as he spoke to us along the way?" Grant it, Lord. I commit them all into Your hands now, and myself.
As I said awhile ago, we may never meet again here. Some old people are here. Some young will be gone. I may be gone myself soon. I don't know. We don't know. But perhaps, if I come back in a year, be many wouldn't be here, or there'd be some.
Father, I pray that You'll forgive all of our sin, and set our faces to Calvary with honest sincere men and women before God. Bless us now. As the Word comes forth, may You bring it in Jesus' Name. Amen.

E-36 Over in the Scriptures, I want you to read in Saint Matthew's Gospel, the 12th chapter. And I want to begin at the 38th verse.
Then certain of the scribes and of the Pharisees answered, saying, Master, we would see a sign from thee.
But he answered and said unto them, An evil and an adulterous generation seek after a sign; and there shall be no sign given to it, but the sign of the prophet Jonas:
For as Jonas was three days and three nights in the whale's belly; so shall the Son of man be three days and three nights in the heart of the earth.
And the men of Nineveh shall rise in judgment with this generation, and shall condemn it: because they repented at the preaching of Jonas; and, behold, a greater than Jonas is here.
The queen of the south shall rise up in the judgment with this generation, and shall condemn it: for she came from the uttermost parts of the earth to hear the wisdom of Solomon; and, behold, a greater than Solomon is here.
If I was going to take it for a text, in a perhaps a different approach, I'd say this, "Behold, A Greater Than All Of Them Is Here."

E-37 Jesus had been rebuking that generation because they failed to recognize Him. Now, I want you to pay close attention. And the reason I changed my subject from "East And West Meeting" to this, was because to--to build faith around Christ the Healer, instead of Christ the Saviour: Christ the Healer--the same Person. But so that your--your faith will be looking to healing, because that's what we're set this day aside for: praying for the sick.
Now, the generation that He was talking to, He was rebuking them. If you read the--the chapter, well, the--the beginning of the chapter, we'll find out that Jesus was performing His--His works. He was a Seer. He was not only a Seer; He was God and Seer. He was a Prophet, sure.
They asked John the Baptist, "Are you Elijah? Are you Moses? Are you Jeremiah? Are you that Prophet?" See, "Are you that Prophet that was to come?"
Who is that Prophet? If you've got a Scofield Bible, or--or a Thompson Chain, or any one you wish to, take your margin reading, it'll go back to the Messiah, because Messiah was to be that great Prophet. How many knows that, say, "Amen." [Congregation says, "Amen."--Ed.] He was to be that Prophet, and He was. "Art thou that Prophet that should come?" meaning Messiah.

E-38 That's the reason the woman at the well said to Him, "Thou must be a prophet. I perceive that Thou art a prophet. We know that Messiah, when He comes, He will tell us these things." See? She was looking for that Prophet Messiah.
And Jesus, as we had in our lesson last night, "The Uncertain Sound"... Then, we find that--that many had not been trained to that sound of the Word, and they missed the Word when It sounded, because He was the Word.
Let's say that together. [Congregation repeats after Brother Branham--Ed.] "He was the Word." Now, let's say it again. "He is the Word. He is the Word." That's right.

E-39 And all that God was, which was the Word, He poured into His Son, and His Son became God the Word. And all that the Son was... He gave His life. God raised up the body, the tabernacle, sets at His right hand. And all that was in the Son, which was the Father, He poured into the church in the Name of the Holy Ghost. So it was God above us, God with us, God in us. See?
So if the life of anything is in another, it does its works. For instance, what if I told you the life of John Dillinger was in me. Whew. You'd run hide. I'd have big guns and be an outlaw, because his life is in me. I'd be dangerous to stand before. Well, what if I told you the life of some great, famous artist was in me, you'd expect me to take the--the--the paint brush this afternoon, and put a piece of canvas here, and catch them pretty, briny waves that I talked about with the poet, or these beautiful, big tall pines, and paint it there till it looked like you was standing right with them. If his spirit was in me, I could do it.
Well then, if the Spirit of God is in a man, he will do the works of God. Jesus said the same. "If I do not the works of My Father, then don't believe Me." See?

E-40 And how the people had got off onto creeds and so forth... And Jesus told them, said, "You have taken the commandments of God, and made them of non effect by your traditions." And then they say, "Where is God? What happened to the God of Moses?" What good is a historical God if He isn't the same God today? See?
What good does it do to feed your canary bird all kinds of fine vitamins, and make big strong bones, and good feathers, then put him in a cage?
What good does it do to take Bible history, and learn of a great God that opened up the Red Sea, a God that rained down plagues, a God that perceived the thoughts that was in the minds of the people, a God that could heal the sick, and say, "Oh, but the days of miracles is past"? What good does it do to school our children in things like that, if we're--if we're--we're... It's a pitiful thing.

E-41 One time I was at Cincinnati, Ohio. And I took little Sarah, that I was talking about a few minutes ago, and while mother was fixing the dinner on the picnic table there, we went down to look at the zoo, the... And I heard a noise, and I went over there, and there was a big eagle. And they'd just got him and put him in this cage.
And I've got great respects for eagles. You all have heard my sermon, "As The Eagle Stirreth Its Nest." And I always looked at that eagle, because God likened His heritage to an eagle, and Hisself is Jehovah Eagle, because an eagle can fly higher than any other bird. Why, if a hawk would try to follow him, he'd disintegrate. And then, what good does it do him to get up there if he hasn't got a eye to see when he gets there? He's a special built bird. God likens His prophets to eagles: go so high, they can see things before it gets here. See?

E-42 Now, I watched that eagle, that great big fellow. I felt so sorry for him. He--he was laying there on his back, rolled his big velvet eyes, looking around. He got up, get back over this way, and I noticed his head bleeding. I noticed his wings a-bleeding. And he'd look up there in the blue, over the cage. And he'd get back to start off, and here he'd come. And he'd hit his head against that cage and them big wings a-flopping, knock the feathers off, blood fly off his head like that. And he'd fall back on his head and look back up there.
See, he's a heavenly bird. He was built for the heavens. He was built to soar above. But the achievement of man had trapped him. There that fellow was, could look out, and could see where he belonged. But something had him caged in.

E-43 I thought that was the most... I'd have give them every penny of money I had to let me turn him loose. But what? He'd got caught by the devices of man, trapped. He could even see the heavenlies, and he was built for that, but he couldn't get to it. He was just beating his brains out.
I thought, "That's the saddest thing I ever seen." But then I turned around, tears in my eyes, and walked over, and put little Sarah on my lap, and I said, "Look, honey. You see that?" Then something come to me, said, "That's not the saddest, brother. Let me tell you. What about men and women that's born to be sons and daughters of God, that can look into this Bible and see a God that can deliver, and do all kinds of great miracles and things, and then some ecclesiastical cage, cage them in." And you can look out there and see that there's where you really--something in you pulling out.

E-44 But the ecclesiastic says, "No, don't do it. That--that's fanaticism. Don't believe that." Oh, brother, don't stay caged up like that. There's Somebody come by one day that paid the price for you to get out of there: Jesus Christ. When you see His works going on, His manifestation, His power, you believe that. It's for you. You just believe it with all your heart, because it's for you too: "Whosoever will." And there was a Good Man who came by one time, and bought you out, paid the price and took you out of that cage. If you want to come out, the door's open. And there's One stands in the door with bleeding hands, beckoning to you. And He's the same yesterday, today, and forever.

E-45 And when those Jews, who--who thought and professed that they knowed God, and then seen the very Word of God made manifest, and still call it the work of the devil...
Lady set back there last night. Didn't know it was my daughter-in-law she was talking to. She said, "That guy's a fake." I hope that gets down good in you, lady. You come up here on the platform, stand here. If you walk off alive, then I am a fake. Now, come up. If I am a fake, let me die while I stand here in your Presence. You're more intelligent than I thought you were. However, back to my subject.
Not a fake... Think you could hide them thoughts? You couldn't do it if you had to. Church membership don't do nothing. Don't you trust in that. You'd better flee to Calvary.

E-46 Now, Jesus was rebuking that generation. He'd done these things. He said, "Search the Scriptures. They are they that testify of Me. It's not Me doing it. It's God, the Word in Me manifesting Itself." He said, "If I do not the works of God, then don't believe Me. But if I do the works, yet you don't believe Me as a man." How can He be a man and be God? They couldn't understand it.
Said, "If that's too much of a mystery for you. Then just believe the works that I do. You can't understand it, just believe the works, see if they're Scriptural."
And He never did one thing but what was Scriptural. And He never did one thing until God showed Him in a vision what to do, or He told something wrong in John 5:19. He said He did nothing till the Father showed Him. See? But what the Father showed Him was perfectly in Scripture, in line with the Scripture. And He said, "Which of you can accuse Me of sin?"

E-47 Here not long ago, a rabbi... John Rhyn was healed. Totally blind. He didn't... He'd been a beggar, selling pencils in Fort Wayne for about twenty years, totally blind. And they brought him into the meeting. He was a Catholic. And he come up on the platform. He said... Come by, and there was a woman had passed through the platform. The Lord had healed that woman with a big goiter on her neck, before she got down there. She run back screaming, showing her neck. She didn't have it.

E-48 John Rhyn was next. He was listening to that. And I looked at him. I said, "Sir, you are Catholic by--by religion."
And he said, "That's right."
And I said, "How long you been blind?"
He said, "Twenty some odd years, sir." Said, "I used to ride The Famous Garland in Barnum and Bailey's. I was a clown."
I said, "I see."
And we started talking there a few minutes. I watched him. I seen the old man was honest. I seen him with eyesight, seeing. I said, "THUS SAITH THE LORD, you have your sight." I watched.

E-49 Now, don't jump too quick when He tells you anything. That's you doing that. Then wait and see what He says back. See?
And the old man, they took... All of them begin crying. They took him off the platform. And just in a few minutes, here he was back in line again. He said...
I asked him first, I said, "Do you believe me to be his servant?"
He said, "Yes, sir."
I said, "I'm a stranger to you?"
He said... You know how I usually do it. I'm contacting his spirit then.
He said, "Yes, that's right."
I said, "If the Lord can reveal something to me, will you--that you've done, or should've done, or what you're wanting, and so forth..." Then He went ahead back, and told him all of these different things. And then after that, there come a vision. I saw him, and he was healed, and I told him that he was healed.

E-50 He come back in the line, led him back again. And so, they put him out of the line down there. He'd didn't--he done forfeited his prayer card. So then I asked, "What was the matter?"
He said, "Sir, you told me I was healed."
I said, "You told me you believed me."
He said, "I do believe you."
I said, "What are you questioning me for then? It wasn't me told you you was healed. It was THUS SAITH THE LORD. That didn't say, 'I say so'; He was the One speaking. The same One that can put you under inspiration can tell you what has been; and then He puts you under inspiration to tell you what will be. You know whether the 'has been' was right or not. Surely you could believe the 'will be.'"
He said, "I don't understand."

E-51 Poor old fellow, been raised in the Catholic church. He--he didn't understand nothing about the supernatural.
And I said to him... There was a little Amish girl at that time (you've heard the story) jumped up from--from the piano (was playing "The Great Physician Now is Near"), jumped up and begin to screaming. Her hair fell down across her--her body like that, and she begin to screaming. And the continually playing of the piano, The Great Physician now is near, the sympathizing Jesus. And then standing there, she was glorifying God.
And I said, "The thing for you to do, is keep praising God for your healing."
Said, "All right, sir. Thank you. I'm glad to know that." Now, Catholic is taught to believe what their priest says is the truth. So he was... I was acting just as a priest to him.

E-52 So the next night he was in the meeting. He was way back up in the second balcony. And he'd every once in a while say, "Everybody keep still. Praise God for healing me." Well, he was following orders. So some of the ushers going to go up and make him keep still. I said, "Don't do that. Let him alone."
And so, all out on the street, everywhere he'd go, he'd stop once in a while, "Praise God for healing me."
So he was selling papers down on the corner. About two or three weeks after the church, after the service was over, he was still standing down there. He'd holler, "Extra, extra. Praise God for healing me. Extra, extra. Praise God for healing me." And the people would just laugh at him, everybody. He was just a laughing stock.

E-53 So there was another little newsboy come along. And they took him over to the barbershop to get him a shave. He wanted to go over, and the little boy led him across the street. He laid down in the chair. And the barber (was one of the little aleck smarts, you know) and so he lathered up his face, and whetted his razor, and started shaving half his face down.
He said, "Say, Dad Rhyn."
He said, "Yes, sir. What is it, son?"
Said, "I heard you was up to hear that holy-roller preacher when he was up here."
Said, "Yes, I was up."
He said, "I heard you got healed."
He said, "Yes. Praise God for healing me."
And his eyes come open in the barber chair. Out of that chair he went, down the street with a towel around his neck, the barber behind him. Such a display you've never seen. And that man is preaching the Gospel this day. Amen. Why? He took God at His Word. Yes, sir.

E-54 I was called over to Benton Harbor, Michigan. There's a rabbi, that school, Jewish school there. I was called over there for an interview for this rabbi: young fellow, red beard and dark hair. And he--I was waiting out in the swing with Mr. Rhyn. He come by, said, "What is your name?"
I said, "My name is Branham."
And he said, "Mr. Branham, I'd like to ask you a question."
I said, "Yes, sir."
He said, "By what means did you open John's eyes?" He said, "I know John's been blind. I've give him alms many times." Said, "What means did you open his eyes?"
I said, "In the Name of our Lord and Saviour Jesus Christ."
Turned his head and looked around a little bit. He said, "He's no Lord and Saviour."
And I said, "Well, maybe not to you. But He is to me." And he said... I said, "He is the Messiah."
And he said, "No Messiah." Said, "How could a thief be Messiah?"
I said, "A thief? What do you mean, Rabbi?"
He said, "Well, He was a thief." I said... "Your own Scripture said He was a thief."
I said, "Oh, you read something that isn't right: not in the Bible."
"Yes," he said, "I'll prove it. He went through the cornfields on the sabbath day and stole the corn."
I said, "No, He plucked the ears. See?"

E-55 And he said--he said, "Well, He took something that didn't belong to Him. Wouldn't that be a thief if you took something that didn't belong to you?"
I said, "Rabbi, do you mean to tell me you don't know your own Levitical laws? He never broke none of the law, God's laws. The law says that you can go through a field and eat, but don't put any in a bag and take it out." His own law. That conquered him.
He said, "Tell me, what did you do to John Rhyn?"
I said, "I never done nothing. Jesus Christ, the Son of God, opened his eyes."
"He's no Son of God."
I said, "Why isn't He?"
He said, "You Gentiles can't cut God in three pieces and give Him to a Jew."
And I said, "Well, we're not cutting Him in three pieces."
He said, "Aw, you're sure trying to."
And I said, "Rabbi, do you believe your prophets?"
He said, "Yes."
I said, "Isaiah 9:6 said what?"
"Unto us a Son is born."
I said, "Who was he talking of?"
He said, "Messiah."

E-56 I said, "Then what will Messiah be?"
Said, "Messiah will be God."
I said, "Tell me where Jesus failed to prove that He wasn't that?" That got him. I noticed him as he was standing there a few minutes. I said, "There's one thing sure. You know that John was blind. You know he now sees. And I say that nothing I could do, but it was Jesus Christ, the Son of God, your own Messiah that you turned down. Like your fathers did, so have you, Rabbi."
In a few minutes, he said, "If I preached that kind of stuff, I'd..." The school was up here on a hill, looking down towards the lake. Said, "I'd be down there, begging down there in the street."
I said, "Rabbi, I'd rather be preaching the truth, and down there laying on my stomach drinking branch water and eating soda crackers, than to have fried chicken three times a day, and my name in gold on this building up here, and know I was in error." That's right. Yes, sir.
As he started away, great big tears was dropping off his beard. He started walking, and he said, "I'll see you some time."
I said, "Wait a minute, Rabbi."
He said, "I will see you later." He wouldn't talk to me.

E-57 That's it. He stayed with the Word. No matter what He done, He was still in the Word, for He was the Word. Then those people disbelieved Him, and told Him He was Beelzebub, the devil, all kinds of evil words.
Well, if He should come into the church today, the unbeliever would say the same thing. So you see where it comes from? And those men that said that were holy men, acting holy; they lived clean, and they were sincere. Sincerity isn't it. "There is a way that seemeth right unto a man (See?), but the end is the ways of death."

E-58 So Jesus was standing there rebuking them for calling Him Beelzebub. He perceived their thoughts. They didn't say it out loud; He perceived their thoughts, and He said--told them about it. And then they walked up to Him. After all that He had done, and showed them the correct sign of the Messiah, and the works followed it, exactly what it was said He would do; then they walked up, and said, "Master, we would see a sign from you." Oh, my.
Now, take this in Christian love. Take this from a heart full of love for you. But just a... It's chastening. How could we want to have a prayer line, run over here to some other meeting when we stood right here and seen the Bible manifested and the Presence of Jesus Christ right here among us? His attitude to one is to all. See? "But we would see a sign from you." That sign was done one time, and all the city of Sychar believed on Jesus Christ. But they never saw it done; they believed the woman's testimony, and she was a prostitute. One time, and thousands of times it's been done around the world now. Look at it.

E-59 But you know, when John came to prepare a church for Jesus, there wasn't one millionth of the people ever heard him. And when Jesus Christ was on earth, there wasn't one hundred thousandths of the people ever saw Him or heard Him. But He came to those who were ordained to life, and they received it. And the ones that He did, He only got a hundred and twenty out of them. See?
There's just the number of people that's going to receive it, and when that's it, that's it. The rest of them... You might pour water on it and all kinds of everything, it'll never bring--it'll never bring the--the truth forward. It'll never believe it. See? It'll just keep on going, 'cause there's nothing in it to believe with, as my old southern mother used to say, "You can't get blood from a turnip, because there's none in it."

E-60 Now, "We would see a sign." Jesus rebuked them. Now, we know that God, in all ages, has had gifted signs. There's never been an age but what God had some kind of a sign manifesting Himself somewhere.
[Blank.spot.on.tape--Ed.]... stories any of them can tell you that, that all ages, God has always had His signs. He's give signs in all ages.
And then, Jesus referred to them. And He said, "A wicked, or a weak, and an adulternous generation seeks after signs." Now, let me get that close. I--I don't want to run too late now. I've got about four or five different remarks here to make, and I'll make them as quick as possible so we get the line started. But I want you to be sure to get it. Look, "A weak and an adulternous generation seeks after signs."

E-61 We know the Corinthian church, Paul continually had to tell them. One had a psalm, and one had a tongue, and one had this, and one had that. Why, if Paul believed in speaking in tongues, but he didn't tell it to the Ephesians. He could teach them predestination and great things. But these babies, he had to give them baby food yet. See? He couldn't raise up and tell them high things.
And the world is full of Corinthianism today. Sure. God's a good God. He will do that to show you--but... He's a good God. Like Thomas said, "Lord, before I ever believe it's You, I'll have to put my hand in Your--Your prints of Your nails, and in Your side."
He's a good God. Said, "Come here, Thomas." Said, "Now, you see and believe. How much greater is their reward who has never seen and yet believe." See, see? Believe it because the Word said so.
How much greater reward the city of Sychar will receive than Jerusalem at the day of the judgment (See?), because they believed it and never seen; just heard and they believed it, 'cause they was looking for it. Now, He said, "But they will be a weak and adulternous generation."

E-62 Now, as I said last night, and we all know, that every prophecy has a compound meaning: compound, it repeats itself.
Did you ever read over there in Matthew 3 where it said, "Out of Egypt I've called My Son, that it might be fulfilled when Jesus went into Egypt"? Run your reference on there, and see if it don't mean Jacob. But Jacob was His son. And so was Jesus His Son. See, it's got a... Each time it repeats itself, like history. God's Word's eternal. It just keeps going.

E-63 Now, watch. He was speaking of a weak and an adulternous generation. Let me say this with sincerity. He was speaking of this generation. For if there ever was a weak, dishwater generation that's full of adultery as this nation, this people...
Look, our nation leads the world in divorces. Homosexuals is worse than it is in Paris, France. I read an article the other day where forty percent of the government employed was thought to be homosexuals. I was flying over Los Angeles recently, and put in a paper in the state of Los An--of California alone, homosexuals, year before last, increased twenty percent.
My office lays full of letters of mothers crying, their boys taking other boys and going to rooms and living with them. They have absolutely abused themselves so much, and so forth, till they've perverted the natural course between man and woman.
A wick--weak and an adulternous generation seeks after signs: this generation. Watching... And they shall receive it. What? The sign of Jonas. What? They'll receive the sign of the resurrection. "For as Jonas was in the belly of the whale three days and nights, so the Son of man will be in the heart of the earth three days and nights." But He will raise again. And the weak and adulternous generation will receive the sign of the resurrection. You get it?

E-64 Always felt sorry for Jonah. So many people said that Jonah... backslidden. I don't believe he was. I believe if he was a prophet, the Word of God was with him in every... God ordains the steps of the righteous. Don't you believe that?
Now, we know he was supposed to go to Nineveh, that great city full of sin and adultery. And it come up before God, and bunch of Gentiles down there. But notice, the city was pretty near the size of St. Louis, several times big as this city here. And they were just wicked. And he was supposed to go down there, but he got his ticket for Tarshish. I believe that was God's will. Notice. He got out on the sea, and a storm came up. And they bound his hands and throwed him overboard.

E-65 Here not long ago in Louisville, Kentucky, they had a whale's frame laying on a--on a (oh, it's been about fifteen, twenty years ago, I guess), laying on a--a big flatcar. And that old fellow standing out there said, "Now, I want to tell you; you've heard that--that mystic story about Jonah being swallowed by the whale." He said, "I want to show you how that's impossible." Said, "A man could not go through the throat of this whale." Oh, he was all scientific, you know.
He said, "You see, it could hardly be a baseball go through his swallow." And this whale weighed, I forget, how many tons.
I just stood as much as I could. So I said, "Sir, may I say a word?"
Said, "What is it, young man?"
I said, "You fail to understand God's Word. God never said it was a whale. It was a special fish. God prepared a fish for him. This could've swallowed a house if he'd wanted to." That trimmed his feathers. See? This was a special fish. God prepared a fish for him. He had a big throat, and he swallowed this preacher. And he had his hands bound, his feet bound.

E-66 And, you know, you feed your goldfish. You know what happens? Why, he goes right to... After he's prowling around through the waters to find his food, then when he gets his belly full, he goes right down at the bottom of the little goldfish jar, and rests his little swimmers on the bottom, and rests. That's what he does. All fish do that.
And this big special fish must've done the same thing. Might've been... I don't know how many fathoms deep it was out there. But he prowled around till he swallowed Jonah. And then he must've went right down at the bottom and rested his swimmers right on the bottom, laying there. Here Jonah was, down in the whale of the belly turning over in the vomit.

E-67 You talk... You people talk about symptoms, he had a case of it. Some of them get prayed for, said, "You know, I--I... My hand's no better." What's that got to do with it? Thought you believed. See? Say, "I--I still got a headache." What's that got to do with it? As I said the other night, if you got the quarter that purchases the bread, the bread's sure to come. See? You got the purchase price.
And here was Jonah. If there's any man had a right to have symptoms, he had it. Look, if he looked this way, it was whale's belly; looked that way, whale's belly; this way was whale's belly. Everywhere he looked was whale's belly, and his hands was tied and his feet was tied. And he was in the bottom of the sea in the belly of a whale on a stormy day. Talk about symptoms, nobody in that bad a shape here, I'm sure. And there he lay.
But you know what he said? He said, "They're lying vanities. I'll not believe any of it. But once more will I look to Your holy temple."
He knowed when Solomon dedicated that temple, he prayed a prayer, and said, "God, if Thy people be in trouble anywhere and look towards this holy temple, then hear from heaven." And he believed it.

E-68 And God... I don't know what He done: put an oxygen tank or something down there and kept him alive for three days and nights, because he looked towards that temple that Solomon dedicated, and later backslid. But he was under inspiration when he was praying. And God honored that prayer and kept him alive for three days and nights.
If God would honor his prayer with that kind of a symptoms, what ought He to do for us today? When people are being healed all around us everywhere, and we don't have to look towards the temple made with hands of men, but a temple of God where Jesus sets at the right hand, with His own Blood (Hallelujah.), a temple that can't fade away. What ought we to do then? Amen. Hold to it and walk on.

E-69 You know, them people down there in Nineveh was heathens. They worshipped all kind of heathen gods. And the god of the sea was a whale, of course. Like the Indians here used to worship the grizzly bear. He was the chief of the woods, Opekahs.
So then, when they--when they... The chief god of the sea was a whale, and the occupation was fishermen. And here all on this warm sunshiny morning everybody was out there casting their nets; thousands up and down the bank casting their nets. Up come the god of the sea. Everybody raised up to worship. He licked his tongue out. A prophet walked right out of his mouth.
God knows how to do things. Sure they'd listen to him; their god spit the prophet out on the bank. See, nothing works wrong. God makes everything work right. And he preached, and God honored his prayers. Sure.

E-70 No wonder He talked about Solomon's generation, or--or, Jonah's generation. A sign of the resurrection... Then, quickly now in closing. He mentioned the queen of the south, in the days of Solomon.
Now, anyone knows that when God sends a gift to the earth, and it's rejected, it's chaos for that generation. How many knows that? Sure you do. And if they receive that gift, it's a golden age for them.
Oh, how they received Solomon and his gift, everybody one heart and one accord... Why, it went throughout all the world. What a great time. Everybody, "You ought to see over in Israel. They got a man over there; they made him their king. Oh, the Spirit of their God is right in the man. Why, he's got a gift of discernment. You never seen anything like it. It's perfect." What a talk.

E-71 What a talk it would be today if this backslidden nation would come back to God and accept its Gift the Holy Ghost that's been sent to it. Russia would quit making atomic missiles, nuclear weapons. It's the best fortification we could have is a good old fashion Saint Paul's revival and the Bible Holy Ghost back in this nation.
It would close up every prostitute house. It would make a bootlegger so dry, he'd have to prime hisself fifteen minutes to get enough moisture to spit. It would--it would absolutely... It would do something for us, if we'd just let it do it. That's right. It'd close up every bootleg joint, and every rock-and-roll party would be closed up, and prayer meetings would be everywhere, instead of all this carrying on and nonsense they're doing today. Yes, sir. It would be.

E-72 But, you see, they won't receive their gift. We've been sent a great Gift. God gave His Son. They rejected It. What happened to Israel? She's been in chaos ever since. God sent the Gentiles in the last days the Holy Ghost, and they're rejecting It. What is it? Chaos, judgment.
Come out of Sodom. Don't you even look back. Don't pattern after some of these here modern things. Look towards Calvary. Keep looking that way. Don't care how big the church is. If it's a mission on the corner, it's a poor little tabernacle, or whatever it is; and the rest of them going to these great big places, pay no attention to it. Look towards Calvary. Yes, sir. Stay with your man of God that teaches you the Word. Stay right with him. Stay right with Christ, and keep moving on. Notice. Then...

E-73 You know, the only way they had to send message then was lip to ear. Now, they got telephones, television, everything else. But when the caravans would come through, going to the parts of the world, everybody would watch and see this great power Solomon had. And, you know, it finally come way down into the south. It was the Queen of Sheba, who it was.
And if you want to measure how far it was, it--it was the utmost parts of the known world then. Jesus said the utmost parts of the--of the world. That's cosmos, world--world order (See?), not the earth, the world. And, so then, that was the utmost parts of it.

E-74 And this little queen was a heathen. And every time somebody passed into her kingdom, say, "Oh, you should see Israel. Why, they got a God up there, and that God's represented Himself in one of their men. And they're all in one accord." Oh, my. If we Pentecostals could just get like that... See?
Oh, nobody would speak against Solomon. "Oh, you ought to hear our pastor. Oh, I tell you. It's the most marvelous thing. You ought to go to the meeting sometime. Oh, God has give us a great gift, everybody in one heart and one accord."
If the Pentecostals, not less the rest of the world, if they would just, all of them would just get together and go ahead and have their organizations, but be one... We got something that's real, not, "Over there, buzzard roost, they haven't got it. And crow's nest over here, they haven't got it."
But them's my brothers. Come, reason together. Get your little differences and settle it, and get some mutual understanding, and go on, like these men did for this meeting. See? If it can be done here, it can be done the whole thing around. It's Satan trying to battle that thing off. That's all. Then we get together and really could get somewhere for God.

E-75 Now, so, you know, faith cometh by what? Hearing. That little queen, there's something that she was ordained to life. Of course, all He foreknew He called. No man could come. "All the Father has given Me will come."
So it must have been that she must've been ordained to life. And first time that Word flashed across, something struck her. "I would like to go up there. I would like to see it."
All right. Next caravan come through coming that way, I can see her go out, and, "Your highness, Queen."
"Yes. Which way did you come?"
"We come from the north."
"Did you pass through Palestine?"
"Yes."
"May I see you in the castle alone?" Say, "Is it true about Israel up there, that a supernatural God, their God, their one God, is representing Himself in one of their men?"
"It's the truth. I--I tell you. I heard about it when I brought my camels through, I--I put up for a few days and watched. And it's the truth."
"Oh, thank you, sir. Thank you. You may be dismissed."
Go out, her heart begin to burn. There's something about it when you hear about God. A man is always... He knows he come from somewhere out of the dark, and he knows he's got to go back that way too. He knows he come into the world some mysterious way. He goes out the same way. He's always trying to look a-past the curtain.

E-76 Notice. Then... Oh, my. One day, she decided she was going to see for herself. That's the way. Don't set home, criticize; go find out. So she--she gets ready. Now, you remember, that little girl had some difficult. (Now, I was scolding you sisters. Now, I'm going tell you about a real woman. See?) Notice. This little woman had some difficult. Now, the first thing, being a pagan, she had to go see the holy father of her church (See?), whether she'd get permission. She's queen, remember.
So I can see her go down to the holy priest. And she said, "Oh, most reverend holy father, I have heard that up in Israel they're having a revival up there. And signs and wonders are taking place of a supernatural God that's got a man anointed with His Spirit, and he speaks like God."

E-77 I could see the holy father say, "Now, look, my child. You are a queen. You got prestige. You belong to this big church. You don't never want to go. You don't want to have any... That's holy-roller." Oh, well, you know. "It's... you don't want to get in that kind of a bunch. There's nothing to it. They have... You hear that stuff all the time. We've always heard about open up Red Seas and things. There's nothing to it. If anything was going to go on, it'd go on in our denomination here. It'd be right here where we'd get it. Here's where it would be. You see the great holy Dagon there?"
"Yes, I've seen him. I've been looking at him. My grandmother looked at him. My great-grandmother looked at him. My great-great-great-grandmother looked at him. He's never moved. They tell me that this God makes Himself real in the man."
You know what--you know what idol worship is? The worshipper prostrates himself before the idol, and with imaginary god with imaginary mind, he imagines the god talks back to him. How vice versa from Christianity. He takes a living man, and pours Hisself into the man, and makes Him the idol. Amen. Hallelujah. That's what He did on the day of Pentecost.
You think I'm a crazy hollering "Hallelujah," means, "Praise our God." So... But notice. I'm not excited. Now, I know just exactly where I am. See? I just feel good.

E-78 Notice. Then when we find... And this... He said, "Now, look, daughter, if you go to fooling around such fanaticism as that, I'll just have to give you your church paper."
I can imagine her; stood there a little bit, and said, "Well..." You know, if God has spoke to your heart, there ain't nothing going to stop you, 'cause faith cometh by hearing. You get a hold of faith, and there ain't nothing going to stop you. That's all. You're going anyhow. So faith cometh by hearing. And she heard about it, and her heart was burning within her to see it. She wanted to see if it was real or not.
I can imagine her saying, said, "You just might as well give me my papers."
"You are a queen. You'll lose your dignity. You live in a better neighborhood than them kind of people does." You drive a better car, you know, and all this kind of stuff, you know. And so, now she had a lot to confront her.
So she goes home, and she thinks, "Now, I don't know. I've read some of the scrolls that them men give me. And it looks like if that was God... If that's the God, then if He's representing Hisself in the way He writes His Words here in that man, well then, surely that must be God."

E-79 And now, I tell you what she did. She went out and got a whole lot of jewelry, a whole lot of gold, and a whole lot of frankincense, and rich gifts. And she said this, "I'm going to take it with me. And if it is the truth, I'm going to support it. If it isn't the truth, I can bring my money right back."
She could teach a lot of us Pentecostal people some wisdom: letting your own church run down and supporting something on the radio would laugh at you, make fun of you, the very thing that you believe. And yet, you... Ain't no need of being careful on that. You know it's the truth. Support your own church. Some of this stuff out here make fun of you, and call you a holy-roller, deny the very faith, and--and stuff like that; and yet, you subscribe to it. I wouldn't have the stuff in my house. That's right.

E-80 I'm Pentecostal, and I believe in the Holy Ghost from the top of my head to the bottom of my feet, and all through me, heart, soul, and body. I believe in God. I believe the Word. I believe it's the truth. And I don't want to support that. So she could teach us something.
Now, she packed up her camels. Now, she never thought... Remember, with all that treasure going through that desert. And listen, it's no short journey. You know how long it taken on camel? Ninety days. Now, she didn't have a air-conditioned Cadillac to... She had to cross the Sahara. So she taken her ninety days on camel.
No wonder she'll condemn this generation. Some won't come across the street, won't drive around the corner in an air-conditioned Cadillac. That's right. See? No, they won't do it. But she took a ninety day's journey. And besides, the sons of Ishmael was in the desert in that day, robbers, with all that treasure.
But somehow or another, when you're determined to see Jesus, there's nothing going to stand in your way. You're going on anyhow. You don't notice danger. Say your husband will run away from your home; your wife won't receive you any more; papa, mama turn you out; they'll throw you out of church? You don't notice those things. You're trying to get to Him. You're just trying to get there as hard as you can, 'cause something's in your heart burning.

E-81 Now, she started across the desert. And when she did, maybe had to travel by night. She had her few little maids with her and her eunuchs. Well, what a easy prey that would've been for Ishmael's children, just slay that bunch of little eunuchs and take all that gold and stuff, them camels laden down with it: been easy.
But, you see, God always makes a way for you if you want to get to Him. I don't know how He does it, but He will do it. When there is no way, then He is the Way. He makes the way for it.
Now, across the desert she went. She arrived. Now, she didn't come like lots of people, like you notice them. I've noticed them right here in the meeting. You stand up, take a text, and you say about two or three words that... The people say, "Well, I don't know about that. I just can't understand that." You know what? They'll get up and get out. They won't listen to you. Then you take again. They just seem like they don't want to--to pay attention to it. And if--and if you stay just a little bit long, maybe, say you're a half-hour late or something like that, oh, my. Hm. They just can't stand it.

E-82 When Paul preached the same Gospel all night, a boy fell out of the window and killed himself. They thought they was going to have to bring one to us last night, of a little baby. But the Lord undertook for it.
But notice. Notice what happened. Then she come up, and she took enough... She unloaded her camels and things out in the palace yard, and she come to stay, and to study the scrolls until she was thoroughly convinced.
Oh, what a fine woman. I appreciate that little lady. She was going to stay till she was convinced. She'd been reading all the scrolls of Isaiah the prophet, and all the different ones, and the different ones had wrote, and all the books of Moses, and how they crossed the Red Sea. She wanted to see what that God was. So she come, and she took her maids and things, and pitched her tent.
And the next morning, she goes into the church. Now, I imagine there's a big crowd there that morning, and they was playing all the music of God, and the trumpets sounding, and so forth. And, my, all of them, the first thing, all hushed. And after while, Pastor Solomon come walking out, walked out on the platform, an ordinary looking man.

E-83 I don't know what he talked on that morning, but whatever it was, it struck the little queen. She begin to notice the wisdom. She might've waited till she got a prayer card. So anyhow she--she waited around. After while, it come her time to come up before him. And the Bible said when she come before Solomon, there wasn't nothing hid from Solomon. He told her all her secrets. Hallelujah.
That was a gift of discernment. And behold, a greater than Solomon is here. Yeah. He told her... The Bible said there wasn't nothing hid from Solomon. He just stood there, and took her, and maybe that only one, and just revealed it over, and told her about what she'd done, and what everything was, revealed it.
Don't you see? It's the same God. He's the same yesterday, today, and forever. And there stood the Fullness of the Godhead bodily, and called the devil. No wonder He was rebuking them.

E-84 Look at that little queen (Now, I'm closing.), the first time she'd ever seen anything real. She turned to the audience. First, she turned to the men that was with him. And she said, "Blessed are you that's with this gift all the time. Blessed are you that can see this daily. Your eyes are blessed."
Think of a heathen. "Your eyes are blessed," you who can stand and see this. You Pentecostals, blessed are your eyes that you get to see it all the time.
She even wanted to take some dirt back down in her country. What? She'd seen something real for her first time. She'd seen so much idol, and theology, and so much put-on, but no real move of God. And when she really seen God moving, she caught it. "And the queen of the south shall rise in the judgment with this generation and condemn it: for she came from the utmost parts of the world to hear the wisdom of Solomon; and, behold, a greater than Solomon is here." The little fellow just seen it for her first time.

E-85 In closing, I might make this little statement. I might've told you about it before. I hunt. That's my pastime, shooting targets, hunting, fishing. My old mother, that just passed away, was a half-breed. So and my conversion never took it out of me. I still love the outdoors. I see God.
I used to hunt up in the north woods. There's a fellow up there named Burt Caul, one of the best hunters I ever hunted with. You didn't have to worry about losing him. He knowed how to get back home. And he was a good hunter, but he was the meanest man I ever seen. I never seen a man... He had eyes like a lizard, and I--I never seen a--a meaner man in my life. Oh, he was really cruel. And he used to shoot fawns just... You know what fawns are, little baby deers. He used to shoot them just to make me feel bad. I always hated to kill little fellows. And he--and he would shoot them just not...

E-86 Now, if the law says you can shoot a fawn, remember, that's all right. I was game warden for years. And so, if the law says you can shoot a fawn, that's all right. It's not the--the size, sex, or whatever the animal is; it's whether they let you shoot it or not. Abraham killed a calf and fed it to God. See, nothing about the little part about it.
But just to be mean, that's a murder to me. That's right. Kill just for the fun of killing, that's not right. You should never take but what the law says, and take it decently and manly. Everything you do, do it right (That's right.), 'cause you're written epistles read of all men, the way you conduct yourself, and the things you do as Christians.

E-87 But Burt would do this just to be mean. He was a cruel fellow. Every time I'd go up there and he'd see a fawn, he'd just blow him over, just to make me... Maybe not even pick him up, just to be mean.
One year, I went up there a little late. I got off from work late, and we had a bad season. And hunting season had been in two or three weeks, and that was New Hampshire. It was--it was just over there on the Presidential Range, and it was a--it was a very fine hunting country of whitetail deer. I think you have the mule here, and he's slow and clumsy up the side of one of them.
You talk about Houdini as being escape artist, you ought to see a whitetail when he's scared. He can just vanish. So you really have to be a sport and a shot. Don't cripple him. Kill him, and if you're going to. If you don't, let him alone. So it really takes a good shrewd hunter to get his deer. So I like to do that.
So then, when we'd go hunting... We went hunting. He said, "Billy, you're just about two weeks late." Said, "We only got about a week."
I said, "Yes. But Burt, surely we can find one somewhere."
"Been a lot of shooting."

E-88 And it come a snow that night, about six or eight inches, about good tracking ground. And we always packed a thermos jug full of hot chocolate, where, if we got turned around in the woods and had to stay all night, why, wouldn't bother us (See?), build up a fire.
So then, Burt said, "I got something for you, Billy."
I said, "What is it?"
Said, "I'll show you." Reached down and got a little whistle, and he blew it. And it sounded like a little baby deer calling for its mammy, you know, the--the little fawn. You know how they make that little funny noise.
I said, "Burt, you--you wouldn't do that."
He said, "Aw, that's way with you preachers. You're chicken-hearted." Said, "You'll never make a hunter." Said, "You're too chicken-hearted."
I said, "Burt, there's such a thing as being chicken-hearted, and such a thing as being crazy." See?
And I said, "You're--you--you're crazy to do a thing like that. Don't do that." I said, "That's cruel."
He said, "Aw, get next to yourself, preacher. Come on, let's go."

E-89 And I got my rifle. We traveled, oh, almost till noontime, didn't see a track. And it was moonlight too, you know. And they'll feed at nighttime, and they'll get under brush and anything else. They'll hide through the daytime, and they'll almost starve theirself to death, 'cause they been shot at. And so, we didn't even see a track. It was almost noon.
And so, Burt set down, little drift of snow where the winds had drifted it right by some bushes. There was an opening about twice the size of this building. And so Burt set down there, and he--he reached back in, like this. I thought he was going to get his thermos jug and get a drink of the hot chocolate. We'd eat our sandwich and then separate. He'd go one way over Jefferson Notch, or some way, and I'd come back down by Washington, usually some way that way, and we'd meet in nine or ten o'clock to the base camp. If we got any deer, we'd hang it up. Next day, we'd get a horse or something, go after it.

E-90 So then, I thought he's fixing to separate right there, cause we was getting up pretty high. There's no--not much above timberline there. So he set down; he reached back like this, and he brought out that little whistle. And I said, "Oh, Burt, don't do that." See them lizard eyes looked up at me, and just grinned like a, I don't know what. He put that little whistle in his mouth and he blew it. And it sounded just like a little fawn, you know, how he kind of bugles for his mama.
And when he did that, just across that opening, a great big doe stood up (A doe is a mother deer. See?), stood up. I could see those big brown eyes looking around, them great big peaked ears.
What was it? She was a mother. The baby had called. He was in trouble. She raised up. Daytime or no daytime, danger or no danger, she was a mother. She was borned a mother. There's something in her. Like, even a little girl playing with a doll, what is that? She's born to be a mother. See? It's in her. It's by birth. She wasn't a hypocrite. She wasn't putting something on. She was a mother.

E-91 And Burt looked at me like that, and them lizard eyes looked up at me again.
I said, "Don't, Burt. Don't, Burt."
He got down like that. And he blowed it real easy. That mother deer walked right out into that opening. Now, that's unusual, very much. That time of day, and a whitetail deer, certainly been a lot of shooting going on; they won't do that. I never seen anything like it in my life. She walked out there, right out in the opening. I seen him... We never carry a shell in the barrel till you're ready to shoot. So I see him take this .06 and put that big hundred and eighty grain mushroom up there. He was a dead shot. I see him level down like that, and them lizard eyes looking thorough that scope. That cross-hair come right across her heart.
[The term of .06 refers to the .30-06 gun. To our knowledge, this is the only place the prophet refers to the .30-06 using this abbreviated term. Technically, it should not be preceded by a decimal point. It should be written 06 or '06 or -06 instead of .06 as it actually refers to the year of 1906 when this gun was invented. - Ed]

E-92 When the--when the bolt went down, the deer heard the bolt, and she turned. Them big ears pointed like that. And I was standing behind some bush. And she looked right there; why, she saw the hunter. But she was a mother; her baby was in trouble. Death or no death, she wanted to get her baby. And she...
I seen that gun level down, them quiet nerves of that fellow. I thought, "Oh, Burt, how can you do it? One minute from now you'll blow that loyal mother heart plumb through the other side of her." See? So close to her, he wasn't over about thirty yards. I thought, "Oh, my. He will--he will blow her heart plumb out of her at that distance, that big bullet like that and that..." I thought, "How can you kill that mother looking for her baby, and playing the part of a hypocrite to get her out here in the open like that? And there she's displaying that she's a real mother. Die or not, her child's in trouble."

E-93 I couldn't look at it. I turned my head like this. I said, "Heavenly Father, don't let him do it. Don't let him do it, Lord. Oh, how can he do it? How can he be so cruel as to kill that deer like that? How can he do that? And that poor mother there, displaying that loyalty and love for her baby, and then he's going to kill her like that. Why? Don't let him do it, Lord." I was just praying within my heart. And I waiting to hear that gun fire any time. And I thought, "As soon as it fires, it's all over."
And I was standing two or three feet from him. He was knelt down by a snow drift, some bank like this. And right over top, was some brush. There was an opening right there. And I was... Last time I seen him, he was holding that gun right like that. Oh, my.

E-94 Quietness, I never heard the gun fire; I thought, "What's the matter?" I had my back turned like this, 'cause I couldn't watch it. I turned around and looked, and the gun barrel was going like this, shaking. He looked around, tears was running down his cheeks. He took the gun and throwed it on the snow bank, grabbed me by the pants leg like that, and said, "Billy, I've had enough of it. Lead me to that Jesus that you're talking about."
There on that snow bank, I knelt down by the side of there, and took him by the hand. He's a deacon in a church now. What was it? He saw something real, something that wasn't put on, a real mother's love calling for her baby. He seen something that wasn't put on, no hypocrite, something that was borned in her.

E-95 Brother, sister, that's what the world's hungry for today, the hungry-hearted, is to see something real, a real God. Not some sham put on through some mental theology, but a real genuine God, and a real genuine people to represent Him. That's the reason Jesus said, "The queen of the south shall rise in the judgment with this generation and condemn it: for she came from the utmost parts of the earth to hear the wisdom of Solomon; and, behold, a greater than Solomon is here."

E-96 Let's bow our heads for a moment. Before we call the prayer line, I want to ask a question. Be honest with me right... We're closing now, maybe, some, for the last time to see one another, some of you. Just--just a little silent prayer in your own heart...
How many in here would like to be the Christian that that deer was a mother? Wouldn't you? That's right. The balcony? Would like to be the Christian that that deer was a mother, that you could display your love for God as loyal as that deer? Why? She was borned a mother. She was a mother. You want to be a real Christian like that? "Live or die, no matter what takes place, I want to be a Christian, real one." Somebody in the balcony. Only two or three hands where there's a hundred on the bottom floor. God bless you. That's good. I--I know God's up there just the same. You think you're too far away for God? No, He's everywhere.

E-97 Let's pray now. Is every hand that's went up... Remember, He saw your hand. You can't make a move without Him seeing it.
Our heavenly Father, we're coming to the close now. A few moments, the prayer line will be starting, the people be coming to be prayed for. And we think that "Behold, a greater than Solomon is here." We've had about twenty-five hundred years of writing of the Scripture of God. How many more Scriptures, how greater it is today at the Life of Jesus Christ. How He said that He'd give the wicked and adulterous generation the sign of the resurrection.
Oh, Father, we see something real. We see Jesus. We see Him in His church. We see Him moving about, doing the works that He did when He was here on earth. It strikes our heart, Lord. Mold us. We're coming down to the Potter's house now. Break us up, Lord, and mold us, and make us real Christians. Give us a new birth, the... Give us a Spirit of God in us like the spirit of motherhood was in that deer. Grant it, Lord.
Every one that raised their hands, we pray for them, Father, that You'll grant their request. If I never get to shake their hands on this earth, may I do it in a better land. Grant it, Lord.

E-98 Because of that display, I suppose, maybe the mother deer's still living to this day. I pray, heavenly Father, that You'll give them long life and great service for You. Forgive their sins. There might have been some here that didn't raise their hand. Deal with them, Lord. Let them know what they missed by not knowing Your Son, Jesus Christ, our Saviour. He's here today. I pray, Father, that You'll make Him so manifested, that the people will see that He still lives, a greater than Solomon. We ask it in Jesus' Name, and for His glory. Amen.

E-99 Just going to sing that song together before we start the prayer line.
Trusting only in Thy merit,
Would I seek Thy face; (Would you like to see His face? Watch.)
Heal my wounded, broken spirit,
Oh, save me by Thy grace.
Saviour, (Oh, bring him right here. We'll get him then.)
... my humble cry;
While on others Thou art calling,
Oh, do not pass me by.
Now, for another little bowing our heads, and our hands up, sing it real softly with me now.
Saviour... (You that's needy, drop everything.)
Hear my humble cry;
While on others Thou...
Heal these handkerchiefs, Lord, the people that they're going to in Jesus' Name.
Do not pass me by.

E-100 Ever living, ever present, ready to help, to heal... Now, I believe there's about two hundred prayer cards out. Now, I want to ask you something. The meeting is closing now. And you people that accept Christ, do this--do this, the real thing. I believe you meant it. Go to one of these pastors; tell them you want to be baptized, and then stay there. They'll instruct you how to take you on, from there on. Do that, won't you?
Don't just let it drop when the revival's gone. Go on, be a real Christian, born. Let the Spirit of God come in you. You'll be a Christian like the mother deer was a deer, a mother. Now, you do that, won't you? I'm going to believe in you. I'm going to believe I'll see you again on the other side, if I never see you here again.

E-101 Now, we realize that to take one by one under that discernment this afternoon, I'd get about a half a dozen, and I'd fall over. We know that. How many understands that? Sure. See, you couldn't do it. But do you believe after all these nights has gone by, every night, do you believe that it is God? Then I... Thank you.
Now, so that His Presence will be with me, I'm going to ask Him now, that if He will do here in the meeting what He did when He was on earth... Now, if I look down and saw, maybe, this young woman setting here, and I'd say, "She's crippled," anybody can see that. But what about somebody out there that looks healthy and strong?

E-102 Now, let me say this one more time. If Jesus Christ, our Lord, was standing here today, just as I am standing, wearing this suit that He gave me, He could not heal you. How many knows that? He's already done it. "He was wounded for our transgressions, with His stripes we were healed."
Now, when He died, He made an atonement for healing. We all know that. If the old atonement had healing, this was a better one. He said in the old atonement... how much better. He said, "Thou shalt not kill." He had to kill, the act. But "Whosoever is angry with his brother without a cause has killed already." The old covenant said, "Thou shalt not commit adultery." This one said, "Whosoever looketh upon a woman to lust after her has committed adultery with her already in his heart." See? It's a greater. So healing was lifted up also from the old to the new.

E-103 Now, notice close now. Then what would He do if He was standing here? The only thing He could do, would be prove that He was Jesus. Is that right? Now, what if somebody come up here with scars across their hands, and--and--and nail scars up here, or whatever it was, thorns, and... That could be any hypocrite. That's right.
But how do you know? He said, "By their fruit you shall know them." People speak with tongues, claim they have the Holy Ghost, then go out and lie and steal and cheat. They ain't got the Holy Ghost. I've seen witch doctors speak with tongues, lay a pencil down, and it run up and down the stove pipe, and play that "Shave and a Haircut, Two Bits," come back down and write in unknown tongue, and a wizard stand there and interpret it, and tell them what they said. Now, you... Seen them drink human--drink blood out of a human skull, and call on the devil till the power would knock you down, and speak in tongues. No, no. You can impersonate anything. But the life is what counts.

E-104 Now, take the life that's in a grape vine, or in a peach tree, and put it in a apple tree, what kind of fruit would it have? If it was a peach tree life in a apple tree, it'd have peaches. Sure. By the fruit... Now, you put His Life here, then it will produce what He was. How did we find this week that they knowed He was the Messiah? Because that He was the Prophet that Moses spoke of. He showed them with His signs... And how we went through it... Now, He's still the same Christ today. You believe that?

E-105 Now, look. Now, remember, He promised that the Gentiles would receive the same thing, that same discernment that God did in a human body of flesh before Sodom burnt. Is that right? We all understand that now? See, look. If it's hard to understand, He said, "As it was in the days of Sodom, so shall it come." There's three classes of people: the Sodomites; and Lot, the lukewarm formal church, denominational church; and Abraham, the elected outside of Sodom... The church called out, and the church in Sodom...
Now, watch. It's not the time that's going to destroy with water. He said it will be... But it's the destroying of fire, which now is to be destroyed.

E-106 Look, they had a preacher, two of them to go down there, two Messengers, and preach in Sodom. And Abraham, the Messenger of the... Up here, the One that stayed behind done a miracle before Abraham by turning His back to the tent and asking Abraham, telling him what he was, and ask--telling his wife Sarah... (not S-a-r-a-i, but S-a-r-a-h, which just before that had changed their name from his, Abram, to Abraham, and called him Abraham, and her Sarah), and said, "Where is Sarah?"
And she... He said, "In the tent behind You." He said, "I'm going to visit you according to the time of life." And Sarah laughed within herself. And the Angel Messenger that Abraham said was God, said, "Why did Sarah laugh, saying..."

E-107 Let me give you a little grace here, brethren. That minute, God would've killed Sarah for disbelieving that Angel. He didn't. Look at that Angel went down and told Lot's wife not to look back. See what happened to her for her unbelief? See? But He couldn't take Sarah, because she was part of Abraham. And today, the unbelief with the real true church. She has unbelief, but he can't touch her. We're in Jesus. See? You can't take the church without hurting Christ. He couldn't take Sarah without hurting Abraham. So grace covered it.
And Sarah got scared, and she denied it. He said, "You did do it."
Now, Jesus said, "So shall it be at the coming of the Son of man."

E-108 Did you ever notice that Abraham means "father of nations"? H-a-m... Through all the history of the world, we've never had a man out there in Babylon, as we know of, bringing a message like with the same name we have today, G-r-a-h-a-m, to the denominational church. Now, the elected church... I hope you're not blind. Now, notice. See, just exactly setting with the evening light, everything positionally right in place.
Now, what was God... Now, how many in here believe that Abraham was right when he said that Man standing there eating a calf, drinking milk, eating corn cakes, and drinking milk before Abraham, that that was God? You believe it? Abraham called Him God: Elohim. All right.
Now, what was He saying? God, before the coming of the Son of man will manifest Himself in human flesh like He did then and do the same thing. If that's true, let God speak.

E-109 Heavenly Father, I pray that... I may never be here again. It's up to You. We're nearing the end, Lord. But let it be known that I'm not a faker, and I'm standing here telling the truth of the Gospel. And if You'll once more, Lord... Their blood be upon, not upon me. Grant it, Lord. Your message has gone forth. Let it be known that Thou art God, and I'm Your servant.

E-110 How many sick people's in the building? I don't know a person here. I'm going to look first to see now if I'm sure. I don't see one person that I know personally. Now, way back in the back is Fred Sothmann. I know there's some of the people that I know, but I don't know where Fred's at. I heard him say "Amen" awhile ago, but I don't even know where he's at. He's back in the back somewhere. I heard it way back there. Where are you, Fred? Yeah, way back there. How many along in here somewhere will raise up your hands that I don't know you? Let's see. Just perfectly strangers, raise your hand. All right, there it is.

E-111 I'm going to trust the grace of Christ. I'm going to turn my back, just to make the Bible... Not to be a clown, but to serve God. I want some of you to talk to Him and touch His garment.
All right. Now, they're going to move a xylophone here just a moment. They're going to have prayer line. But first, I want to... What I'm trying to get, is let the Spirit of God... I'm going to pray and lay hands on you. I want you to see that the anointing of Christ doesn't fail.

E-112 Then, a little Catholic woman down in Santa Maria, I believe it was, the other day come by. And she come by, and when she got in the line, she come by, she said... She was Spanish. She talked odd. She said, "I know that you couldn't do it. And I know that it's not you; it's God. You lay your hands on me. I'm going to be well." She got it right there. Right there it finished it (See?), faith, believing.
Now, somebody believe. Have faith. If He will do it, will it make you believe? Will you have faith? I'm just waiting to see what He says. I--I'm a man.

E-113 See that Light? Little lady setting right here. I'm a stranger to you. But God knows you. You have complications. You had a pneumonia or something first. It's left you with just all broke up. That's right. Is it? Raise up your hand if that's the truth. If we're strangers, wave your hand like that. If we don't know one another. You believe God can tell me who you are? Would that help you? You believe me to be his prophet? Miss Graham, if that's right, wave your hand. You just believe God.
Be reverent. Don't doubt. Have faith. Right behind over there in the audience, back in that little booth back there, see that Light hanging there? It's a man, a woman, man, both. They're praying. What a horrible thing. It's a black spirit. Epilepsy. Mr. Higgins, believe with all your heart, and the thing will leave you. Mrs. Higgins, you lay your hands over on him. Believe with all your heart. God, I rebuke that devil. Turn him loose in the Name of Jesus Christ.
Do you believe, Mrs. Higgins and Mr. Higgins, that it's gone from you? Raise up your hand if you believe it. God bless you. I'm a stranger to you. If that's right, wave your hand again. Now, believe. What did they touch? Have faith. Don't doubt.

E-114 Lady back there with female trouble, praying for God to heal her, believe with all your heart. God will heal you of the female trouble. Miss Stanley, you're not from here. You're from Idaho. If that's right, raise up your hand. If we're strangers, wave your hand. If that's what your trouble was, wave your hand again. Go home; be well. Jesus Christ makes you well. You believe?
Right here, a woman, nervous, complications, praying for her husband also; he has trouble with his eyes. That's right. Mr. Griggs and Mrs. Griggs, you believe with all your heart that God will make you well? All right, have faith. Am I a stranger to you? Wave your hand. That's right. God bless you. Go and receive your healing.

E-115 What about up there in the balcony? You think you're too far away? Don't you never think that. I challenge you to believe it.
There's a man suffering with arthritis. Mr. Peters, believe with all your heart. Stand up on your feet. Jesus Christ makes you well. Believe it.
Do you believe? Now, try to hide something. I take every spirit in here under my control in the Name of Jesus Christ.
Oh, He's here. He's Alpha, Omega, the Beginning and the End, He's the Rose of Sharon, the Lily of the Valley, the bright and Morning Star. He's the First, the Last, He that was, and which is, and shall come. He's Jesus Christ, the Son of the living God, the living One that ever lives. He's not dead. He's raised again. His coming is at hand. Repent, that your unbelief be blotted out unless He finds you weary.
O God, our heavenly Father, be merciful. Oh, what more could You do, Lord? Grant, Lord, that everybody here will receive it now. And while Your Spirit is upon us, Lord, let Thy Holy Ghost come now and do the work that it's supposed to be done. I pray in Jesus' Name.

E-116 Before I get weak now, I see Him do something else right there. Before I get too far, I want just those who's got the prayer cards standing over in this row. And we'll come right down or do you want... Across here? All right. What say? Just this section with your prayer cards, stand out. Now, I'm going to... On this side... And then, let somebody else call the other section, the upstairs, and in the rows. Let... How many's in that booth in there? I don't want to keep talking. I don't--I want this to stay on me, so when I lay hands on you that you'll be pray--you'll be healed.
I'm going to ask my brethren. So that the congregation see that it's not only me, my brethren has a right... Come here, brethren. Come here and stand out here with me, all you ministers. Any of my brethren out there, my minister brethren, come here just a minute. My minister brothers, come here. I want you, ministers that believe with all your heart.
If this congregation won't doubt, you're going to see one of the most mighty things happen that you ever seen in your life. That's right. Come right on up. Take your lines, one side, the other. Let--let these ministers pass through as they come through these lines here. Let the ministers come here first and stand a double line right over on this side, ministering. That's right. That's good.

E-117 The prayer cards in this section, come over here and stand now. The prayer cards over in that booth, come over and stand. And as soon as that line goes down, let this side come, and that. Then let the balcony come down next. And now, everybody now, while they get in their position and place, let's... And then, if we have time left, the rest of them come.
Now, we want to pray for everybody. But listen, it won't do one speck of good; you're just passing, walking, unless you believe that God is here at the platform and this is the order. The woman said she seen our Lord Jesus, and said she knowed that if she could touch His garment... Now, you can touch Him. That's right. She seen what He was doing.

E-118 Now, here stands ministers, anointed men of God that--to lay hands on you, the same as myself. And when you come through here, and we're going to pray and lay hands on you. And if you believe it, leave this platform, throw away your canes, crutches, whatever is wrong, and go on out believing. Don't you never turn it loose again. Stay with it. No matter how long, it takes it, stay with it anyhow.

E-119 Let's bow our heads now while we pray. Our heavenly Father, we're going to pray one for the other, confessing our faults one to another. God, let every man and woman that's here now be forgiven of their sins, because hands of the Gospel is going to be laid upon the sick and the afflicted.
God, if they did any sin that would cause them to be hindered, I pray, God, that You forgive them of their sin. And we know there's only one original sin, and that's unbelief. "He that believeth not is condemned already." And we know that unbelief is the only sin that there is.

E-120 Man who commit adultery, and women, and so forth, they do that because they're not believers. If they were believers, they would not do that. They'd be believing on You, and have Life Eternal. You said, "He that believeth on Me, hath Eternal Life, and shall never come to the judgment; is already passed from death to Life." That's Your Word, Lord. So it's between belief and unbelief.
God, let every person pass through here lay aside every unbelief. And when they come through here, may they come as if they went under Calvary's cross itself, and the Blood dripping down upon them. May the precious Presence of the Holy Ghost, Who is a greater than Solomon, stand here today in the power of the resurrection of Christ and confirm every sickness that goes through. Grant it, Lord. And may they, every one, be healed for the glory of God, in the Name of Jesus Christ.

E-121 Every head stay bowed, every eye stay closed, everybody praying one for another. As soon as this line goes down, we'll call the next line. What if this was your father or mother here in the line? It's somebody's. What if it was your wife, your husband, your child? You'd want somebody praying. Now, do unto others as you'd have others do unto you. Amen.
You going to be in the prayer line? Have faith. That devil will leave, Miss Pringly, and it'll go away from you. That's who you are, and epilepsy is what you had. Just have faith. I seen that dark shadow rise from you and go away. I pray it'll never come again. She got it before she even got to the prayer line. There He is. That's who you are. That's what your name is. That's what's wrong. Had it for a long time. Just believe now. I hope it never returns again to you.
Talk about grace. O God. How--how could anyone doubt? Don't doubt no more. Please don't. Just forget the man part. See? Forget these men. They're servants of Christ.

E-122 Now, everybody pray, and let the song leader lead the song "Only Believe" if they will. And brethren, I want you to step up here. And every one comes by, lay your ministerial hand upon that person that passes through here, and ask with all your heart now.
Remember, what if this was your wife, your daughter, your mother, your children? It's somebody's, you know. And let's just be anointed. Take all the unbelief away, and everything, and just say, "God, they're going to be well. That's all. They're going to be it. They're going to be well." And all of you out there are going to be praying, say, "Amen."
Now, God, it's up to You to do it, Father. We're going to believe You, in Jesus' Name. Amen...
Only believe... (Step right in...)...
That's the kind that gets it. That's the way to get it. [Prayer line continues--Ed.]

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