La Vie

Date: 62-0719B | La durée est de: 56 minutes | La traduction: Shp
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1          Je ne boxe plus. J’embrasse. Autrefois, je faisais la boxe, comme vous le savez, avant... en quelque sorte pour... J’allais en faire une profession. Il y a longtemps que j’ai donc abandonné cette boxe-là, c’est au diable seul que je l’ai abandonnée. Je me disais ce matin, pendant que je mangeais ces... Je considérais ces tables, les différentes personnes, comment elles... elles mangeaient. Certains d’entre elles mangeaient des oeufs, d’autres des crêpes et des saucissons, et ainsi de suite. Et–et pourtant, nous sommes tous des humains. N’est-ce pas curieux qu’étant tous des humains, nous ayons cependant une telle variété alimentaire? Je pense que c’est ce qu’il en est de nos opinions religieuses. Voyez, voyez? Je pense que nous sommes... Certains ici ont dit qu’ils sont membres du Foursquare; d’autres, des Assemblées; et d’autres encore, de ceci, de cela, mais en fin de compte, nous sommes tous des chrétiens. Vous voyez? C’est juste le... C’est ce qu’il en est. Et c’était frère Courtner, j’essayais de penser à frère Courtner du Foursquare. Est-il toujours avec eux? Courtner. C’est assurément un brave homme.

2          Je mangeais les crêpes; j’ai une petite histoire là-dessus. Je sais que ce n’est pas à propos, bien que peut-être ce ne soit pas à point maintenant, mais nous comprenons. Je–j’aime faire la pêche, et j’aime les crêpes. Et j’étais donc dans... très loin dans le New Hampshire. Je faisais la pêche à la truite. C’est là en quelque sorte le territoire des petites truites de rivière. Et je suis parti pour deux jours avec mon sac au dos, et j’étais très loin là-haut dans les montagnes. Et je–je les attrapais, vous savez. Quand j’en attrapais deux ou trois pour manger, je relâchais les autres. Je prenais vraiment plaisir à les attraper. Donc je–il y avait derrière moi des saules... un saule d’élan qui tout le temps retenait ma mouche. J’avais une petite tente à deux places, et je me suis dit: «Eh bien, maintenant, je vais me lever tôt demain matin et descendre là, et couper ces saules.» Oh! il y avait donc des truites qui jouaient dessous, vous savez, là où l’eau avait enlevé [toute] la saleté, vous savez, sous la berge... quelques belles truites. Et j’en attrapais une, je jouais avec, et je la secouais très rapidement, vous savez, me gardant de la tuer, et ensuite je la relâchais. Ainsi je... Oh! je passais réellement de bons moments.

3          Et je suis donc descendu là tôt ce matin-là. Je me disais: «Juste deux de ces petits gâteaux au chocolat feront l’affaire avec des crêpes pour le petit déjeuner», vous savez. Je les reçois déjà mélangées, parce que je ne sais pas les mélanger, vous savez. Je–je ne peux bouillir l’eau sans la dessécher. Ainsi, je–je devais... Je suis donc allé là-bas, et j’ai pris ma ligne à mouche, je suis parti vers l’aube, j’ai coupé ces arbustes, et je me suis attrapé quelques poissons; ensuite, j’en ai donc relâché quelques-uns et j’en ai tué deux que j’ai ramenés.

            Sur mon chemin de retour... Vous, frères qui faites la chasse, vous savez ce que c’est quand un petit ours noir rôde sur un territoire en quête de proie. Ainsi, une vieille petite ourse là avec deux petits étaient entrés dans ma tente. Sincèrement, ils avaient–ils avaient mis cela en pièces et ils étaient à l’intérieur. J’ai entendu quelque chose gratter. J’ai regardé, et voici que cette pauvre mère était assise là avec ces deux petits, ayant déchiré tout ce que j’avais là.

4          Je savais que je devais retourner. Ce qui importait, ce n’était pas tellement ce qu’ils avaient mangé, c’est ce qu’ils avaient détruit. Et j’avais donc une petite hache en main, et j’avais un vieux pistolet rouillé qui traînait là, mais il était dans la tente. Et ainsi, elle... Et ils sont... Oh! une mère ourse attaquerait, n’importe quel animal le ferait, vous savez, si vous dérangez ses petits là où ils sont. Et je suis resté quelque peu à distance, et j’ai vu un arbre dans lequel je pouvais très vite monter. Et je ne voulais pas la tuer de toute façon, pour laisser deux orphelins dans les bois, vous savez. J’avais donc cette petite vieille hache en main. J’ai donc dit: «Sortez de là», et elle s’est retournée. Eh bien, elle, au lieu de se diriger vers moi, elle s’est enfuie, et elle a roucoulé à ces petits, vous savez. Et l’un des petits l’a suivie. L’autre petit ami avait le dos tourné vers moi, il était assis comme ceci. Eh bien, je me suis dit: «Pourquoi n’es-tu pas allé, mon petit ami?» Et la mère ourse a roucoulé par là, pour appeler l’autre petit. Celui-ci ne voulait pas.

5          Eh bien, je me suis déplacé vers l’autre côté. J’ai dit: «Qu’est-ce qui intéresse le petit ami au point qu’il ne veut pas suivre sa mère?» Et celle-ci est revenue en arrière en courant sur une petite distance comme cela. Et j’ai jeté un coup d’oeil à mon arbre. Ainsi elle–elle–elle s’est dirigée vers le petit, pour l’amener à partir. Et elle craignait donc de s’approcher de moi, et elle craignait d’aller vers le petit. Et elle a roucoulé par là deux ou trois fois, et ensuite elle est retournée vers l’autre petit. Et ce petit ami était simplement assis là en train de faire quelque chose, et je me suis donc demandé ce qu’il faisait. Je continuais donc à surveiller mon arbre, en me déplaçant latéralement.

6          Savez-vous ce que le petit ami faisait? J’avais là un seau de mélasse pour mes crêpes; en effet, j’aime... Je suis un... J’étais un baptiste, vous savez, et je n’aime pas asperger les crêpes. J’aime vraiment les baptiser, en déverser dessus, vous savez. J’avais un bon seau de mélasse, d’à peu près cette dimension, et ce petit ami était entré dans ce seau de mélasse. Et vous savez combien ils aiment ce qui est sucré. Et il avait enlevé le couvercle, et le tenait entre ses pattes. Evidemment, il ne savait pas comment la manger, et il plongeait sa petite patte dedans, la léchait comme cela, vous savez, comme cela, léchant la mélasse. Eh bien, c’était donc les dernières crêpes et la dernière quantité de mélasse; et j’assistais à la scène.

7          J’ai donc dit: «Sors de là», et il ne m’écoutait pas, vous savez. Un instant après, il s’est retourné, et a regardé, et il ne pouvait pas ouvrir les yeux, la mélasse recouvrait complètement ses yeux comme ça, la chose la plus mignonne que j’aie jamais vue. Je n’avais pas d’appareil photo, vous savez... Et il était couvert de mélasse de la tête aux pieds. Et je me suis tenu là et j’ai ri jusqu’à en avoir mal aux côtes. J’ai dit: «C’est exactement comme une bonne réunion de pentecôtistes.» Voyez? C’est vrai. Plongez votre main jusqu’au coude dans un seau de miel, et mettez-vous simplement à lécher, vous savez; et il n’y a ni condamnation, ni crainte...?...

8          Chose curieuse, après que je l’ai chassé de là... Il a mangé toute la mélasse, il l’a finie avant de partir. Et il s’est dirigé en courant vers l’endroit où se trouvaient sa maman et son petit -frère, et ceux-ci se sont mis à le lécher. Nous espérons que cette réunion se terminera de la même manière; les autres chercheront à lécher de ce miel. Vous savez... Elle est rude, cette façon de se présenter, n’est-ce pas? Mais je... C’est ma seule façon de le faire. Vous savez ce que je veux dire, et je suis sûr que vous le comprenez de cette façon-là. C’est vraiment un grand privilège d’être avec vous, mes frères, ici ce matin, et de savoir que–que vous me parrainez malgré les difficultés. Evidemment, comme vous le savez, Il me le révèle à la chaire, Il... Je comp-... Vous savez ce que je veux dire. Voyez? Vous le faites malgré les difficultés.

9          Souvent dans les réunions, je ne sais pas pourquoi, mais quelquefois les gens ont une fausse opinion sur ce que j’essaie de faire. J’essaie de briser la barrière et de faire en sorte que tous les hommes qui sont des chrétiens soient des frères en Christ. Voyez? Et quelquefois, c’est ainsi que je condamne l’organisation. Ce n’est pas que je sois contre les organisations, voyez, pas du tout. Oh! la la! je n’ai adhéré à aucune, parce que j’ai senti que si je restais à la brèche, je pourrais avoir plus d’influence que je ne le pourrais si je rattachais ma petite influence à un certain groupe de gens. Et je suis très zélé pour le mouvement pentecôtiste. J’étais missionnaire et ministre baptiste. Quand j’ai vu ceci, c’était cela la chose. Et depuis lors, je suis vraiment zélé pour les gens. Je les aime.

10        Et alors... Loin d’être un historien, j’ai lu cependant un peu d’histoire, et j’ai découvert que c’est généralement la... l’organisation qui est–qui... lorsqu’elle devient si organisée qu’elle ne peut pas reconnaître l’homme qui vient après, Dieu l’abandonne tout simplement et ne l’utilise plus. Eh bien, je ne voudrais pas qu’il en soit ainsi de nos groupes. Je... L’idée d’avoir une organisation est une chose merveilleuse. Cela maintient la fraternité pure et bonne, vous savez, elle accomplit son but. Mais j’ai toujours désiré que les gens en arrivent à pouvoir mettre les bras l’un autour de l’autre, et vous savez ce que je veux dire: avoir la communion. Comme me l’a dit une fois le brave frère Bosworth, ce vieil homme pieux et saint... Beaucoup d’entre vous l’ont connu, F. F. Bosworth. Il m’a parlé, disant: «Frère Branham, tu ne cesses de parler de la communion. [En anglais: fellowship.–N.D.T.] Sais-tu ce que ça signifie?» J’ai répondu: «Je pense.» Il a dit: «Cela signifie deux amis à bord d’un [même] bateau.» [En anglais: two fellows in one ship.–N.D.T.] Je–je me suis donc dit que c’est une très bonne expression, voyez, deux amis dans un même bateau. Il y a donc de la place pour nous tous.

11        Si je vois notre frère ici présent, un frère, descendre un courant rapide à bord d’une petite embarcation et que je sache que cette embarcation ne pourra pas surmonter la vague, voyez, je me mettrais à crier après lui; ce n’est pas que j’aie quelque chose contre le frère, c’est par amour que je fais cela. Voyez? C’est contre l’embarcation à bord de laquelle il se trouve, laquelle ne pourra pas le transporter. Voyez? Eh bien, quand les organisations... Je pense que si les organisations s’organisent, et qu’ensuite elles terminent leur doctrine par une virgule au lieu d’un point, disant: «Ça, c’est ceci, et ça, c’est cela, et c’est tout en ce qui concerne cela.» Si seulement ils y mettent une virgule, disant: «Nous croyons ceci, plus autant que le Seigneur pourra ajouter à cela.» C’est là que Luther a commis une erreur, la justification par la foi, c’était cela. Wesley a commis une erreur dans la sanctification, la deuxième oeuvre de la grâce, il a refusé de voir... de recevoir le Saint-Esprit quand Celui-ci est venu. Si vous terminez cela avec une virgule, ce serait en ordre.

12        Vous voyez donc, Dieu est très grand, la tente a contenu tout le monde. Et nous mangeons des nourritures différentes, nous nous habillons différemment, nous avons des apparences différentes, nous sommes différents. Et Dieu, c’est un Dieu des variétés. Il n’est pas un Dieu... Il n’est pas un «Sears and Roebuck, un Harmony House» [Chaînes des magasins américains où se vendent des articles identiques.] Voyez? Il... Dieu est un Dieu des variétés. Regardez là dehors: il y a de grandes montagnes, de petites montagnes, des arbres verts, des déserts, des fleurs blanches, des fleurs bleues, des fleurs roses, des fleurs rouges, des hommes aux cheveux rouges, des hommes aux cheveux noirs, et–et des hommes grisonnants, et alors pas un seul... Voyez? Voyez, Il est un Dieu des variétés. Il... Je crois qu’Il–qu’Il aime [voir] cela ainsi. C’est comme ça qu’Il a créé cela. Je crois que Dieu veut qu’il en soit ainsi dans notre vie au sein des organisations.

13        Je suis originaire du Sud. La plus haute autorité d’ici déclare (celle de cette nation) que ce que les gens disent, c’est bien. Je pense à la ségrégation dans le Sud, certaines personnes m’ont une fois demandé, disant: «Frère Branham, étant donné que vous êtes du Sud, que pensez-vous de la ségrégation?» J’ai répondu: «Ce n’est pas à moi de le dire. L’autorité, le gouvernement a dit: ‘Laissez cela comme tel, qu’on les laisse se marier, et ainsi de suite.’» J’ai dit: «C’est–c’est comme ils veulent. En tant qu’Américain, je me conforme aux lois.» Pour moi, vous devez laisser les choses telles que Dieu les a faites. Il a fait des Blancs, des Noirs, des Bruns. C’est un Dieu des variétés. Que les gens restent tels que Dieu les a faits. C’est ce que je pense. Si j’étais un Noir, j’aurais–j’aurais aimé–j’aurais aimé rester dans ma race. Si j’étais un Chinois, un Jaune, j’aurais aimé rester comme tel. En tant qu’Anglo-saxon, un Blanc, que je me marie au sein de la race blanche, que j’enseigne la même chose à mes enfants, et que je reste le genre de fleur avec la couleur dont Dieu nous avait faits au commencement. Après tout, c’est Lui qui a fait cela.

14        Si j’étais membre des Assemblées de Dieu, je resterais membre des Assemblées de Dieu. Si j’étais membre des Foursquare, je resterais membre des Foursquare. Voyez? Mais je voudrais toujours tendre la main à tous, voyez, rassembler tout le monde. Voyez? Ce–c’est cela, la communion les uns avec les autres. Pour cela, je suis mal compris. Quelquefois... J’ai enregistré une bande, il n’y a pas longtemps, sur le sujet de la semence du serpent. Cela a suscité une grande controverse. Je regrette que ces jeunes gens aient laissé sortir cela. C’était dans mon–dans mon... Ils ne sont plus avec moi. Mais je regrette qu’ils aient laissé sortir cette bande. Et après tout, si ça va dans des églises, je sais que les ministres sont des bergers. Ils veillent sur leur troupeau pour chaque... Et s’ils ne le font pas, ils ne sont pas de bons bergers. C’est vrai. Voyez, ils — ils doivent veiller sur leur troupeau, et... Le Saint-Esprit a donc fait d’eux des surveillants.

15        Beaucoup de choses ont été dites, différentes choses. Chacun a son opinion sur les choses. Nous en avons le droit, voyez, le droit d’avoir des opinions. Mais cela, je–je n’aurais sûrement pas laissé cela sortir. C’était mon opinion personnelle sur ce que je pense des Ecritures, comme quoi le péché n’a pas été causé par les pommes qu’Ève aurait mangées. Et cela... de là, cela a semblé créer pourtant de l’aigreur, de l’amertume parmi quelques frères. Je–j’aurais souhaité qu’elle ne sorte pas, car, vous voyez, je ne suis pas là pour chercher à gêner mes frères. Je suis là pour essayer d’aider mes frères. Je travaille pour un but, et je pense que nous cherchons tous à faire cela. Les Assemblées, les–les Foursquare, les Unitaires, et les autres, voyez, ils sont tous frères. Et nous devrons chercher à atteindre un objectif qui est le Royaume de Dieu. Voyez? Et autant d’âmes que je peux rassembler avec mon filet, que je peux envoyer là-bas, je veux les rassembler avec les vôtres, les vôtres, et avec toutes les autres. C’est à cela que nous tendons, et c’est pour cela que nous travaillons, c’est pour là-haut.

16        Et vous vous rendez compte, quinze années dans les champs avec des frères, il doit y avoir de petites choses qui surgissent à cause des différences d’opinions. Et nous voici assis ici ce matin dans l’harmonie autant que des hommes pourraient l’être, je suppose. Mais assoyons-nous ici un petit moment et mettons-nous à parler. Premièrement, vous savez, un frère dira quelque chose; un autre peut être un peu en désaccord avec lui. Eh bien, cela exige que l’on soit un vrai homme, de vrais chrétiens, pour surmonter cela et continuer à avoir des sentiments fraternels. Voyez-vous? Vous devez avoir cela dans votre coeur. Vous ne pouvez simplement pas–vous ne pouvez pas–vous ne pouvez pas tromper avec cela. Quand vous dites que vous l’êtes, et que vous ne l’êtes pas, c’est ce qui a retenu–c’est ce que–c’est ce qui cause l’obstacle. Vous devez être pur et net à ce sujet. Voyez-vous? Et nous–nous aurons des divergences. C’est comme si... Prenons un certain... Si un frère était parti quelque part et s’est retrouvé parmi une certaine classe de gens...

17        Un frère m’a donné un témoignage ce matin. Il a été appelé au ministère quand il était tout jeune. Et alors il a dit qu’il est tombé. Et je... Et il a dit... Mais alors il est revenu avec un appel pour prêcher plus que jamais auparavant. Vous voyez ce que c’était, quand il est devenu un chrétien, il s’est retrouvé dans un mauvais entourage. Voyez? Et cet entourage l’a influencé. Voyez? Et vous continuez juste à rester dans ce genre d’entourage, vous... Cela–cela vous influence. J’espère que vous lisez entre les lignes ce que je dis. Voyez? Et cet entourage vous influence. Et ensuite, vous savez, vous devenez une partie de cet entourage. Vous vous y embarquez. Et c’est juste comme un homme bon et pur, qui est pur et qui a de la moralité, et qui commence à s’associer à un groupe de gens qui ne le sont pas. Voyez, vous prenez leur esprit. Tout est gouverné par un esprit. Les nations sont gouvernées par un esprit. Quand je visite différentes nations, quand je vois la manière dont les gens se comportent et agissent, je comprends que c’est l’esprit de la nation.

18        Je suis allé au marché (excusez-moi, mes soeurs); je suis allé au marché avec ma femme l’autre jour et nous nous sommes dit que c’était étrange de voir une dame en jupe. Elles sont toutes presque nues, vous savez, dans leurs petits shorts. Et elle a dit — et elle a dit... Et j’en connaissais beaucoup qui chantent bien là dans les chorales, et vous savez, vous savez, des célébrités de la ville. Et ma femme est l’une de ces vieilles filles à l’ancienne mode, vous savez. Et elle a dit: «Je me demande pourquoi elles le font.» J’ai dit: «Chérie, c’est un esprit. Voyez? Ça les saisit. Voyez? C’est un esprit. Ces femmes n’ont pas l’intention de...Elles ne se rendent pas compte de ce qu’elles font. Voyez? Elles n’ont pas l’intention de faire cela, mais c’est un esprit qui se saisit d’elles.» Et la première chose, vous savez, elles commencent juste un tout petit peu; ensuite, un tout petit peu plus; et c’est ainsi avec le péché (que dirais-je?); il est subtil, oui, subtil–il est très subtil. Il vient, il est très beau, et très subtil, c’est ainsi que cela vous attrape.

19        Eh bien, bien des fois, je pense que les hommes bons et censés entrent dans une organisation, et quelquefois vous en arrivez au point où la chose devient en quelque sorte un... Vous commencez à venir, disant: «Nous formons un groupe.» Voyez? A vrai dire, ce n’est pas la fraternité. C’est tout simplement un esprit qui s’est glissé parmi eux, voyez, et cela n’offre pas assez de place pour l’autre frère. Vous voyez? Je–je pense que c’est vrai. Et je trouve cela dans l’ensemble et nous savons que c’est bon. Je suis donc ici, mes frères, pour jeter mon filet avec vous tous en vue de faire tout ce que je peux pour notre–notre Merveilleux Sauveur Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Je–je–je n’ai point... Je ne suis pas un prédicateur, pour ainsi dire un prédicateur de votre genre, vous les érudits et qui êtes appelés à cela. J’ai un petit don que Dieu m’a donné, et c’est juste comme se brancher sur une prise. Je ne peux pas m’y brancher moi-même.

20        J’ai rencontré ici ce matin un frère qui s’appelle Bacon; je crois que c’est comme ça, ou plutôt... Bacon, je crois que c’est ça, là-bas au...?... Il a dit qu’il était ici il y a des années quand je tenais des réunions. En ce temps-là, il y avait juste le petit phénomène qui consistait à poser mes mains sur quelqu’un, et qu’ensuite je pouvais savoir ce qui se passait. Vous vous souvenez donc, je vous ai dit qu’Il m’avait dit qu’il arrivera que je connaîtrai même les secrets des coeurs de gens. Eh bien, observez les réunions. Voyez? Maintenant, ce–c’est vrai. Mais cela... Qu’est-ce? Quand il me manque quelque chose, Dieu, je pense, sachant que j’aime les gens, Il me donne quelque chose d’autre pour travailler avec. Voyez? Et je ne veux pas... Je–je veux le faire pour tout le Corps de Christ, pour tout le monde, vous voyez, pour essayer d’influencer tout le monde autant que possible et pour servir le Seigneur Jésus. Cela peut avoir l’air étrange pour certaines personnes, mais j’essaie de les encourager, qu’ils s’assoient et examinent cela par les Ecritures. Si ce n’est pas dans les Ecritures, alors ne le croyez pas. Non, non.

21        Dans l’Ancien Testament, les gens avaient une façon de savoir si telle chose était la vérité ou pas. Quand un prophète avait prophétisé, quand un songeur avait fait un rêve, on l’emmenait devant l’Urim Thummim et, ensuite... C’était le pectoral d’Aaron. Et–et peu importe comment la chose semblait vraie, si ces lumières surnaturelles ne brillaient pas sur cet Urim Thummim, les gens ne croyaient pas cela; voyez. En effet, cela devait être surnaturel. Et si l’Urim Thummim ne confirmait pas cela, peu importe combien le songe semblait réel ou ce que disait le prophète, c’était faux. Eh bien, c’était pendant le sacerdoce de Lévi. Et ce sacerdoce fut aboli; cet Urim Thummim n’existe plus, mais Dieu a toujours un Urim Thummim. Et c’est Sa Parole. Peu importe combien quelqu’un semble–semble bon, ou combien bon semble être le programme, pour moi, cela doit briller sur cet Urim Thummim. Ce doit être cette Parole, sinon ce n’est pas...

22        Voyez, eh bien, Dieu peut faire des choses, et nous avons eu toutes sortes de choses qui se sont passées, et, sans aucun doute, avec des hommes pieux, des hommes bons... Mais nous aimons différentes choses: des sensations, du sang, de l’huile et tout. Ces choses peuvent être très bien. Voyez, Dieu peut faire cela. Je ne dis pas qu’Il ne peut pas le faire. Il peut faire ce qu’Il veut. Il est Dieu. Et ce n’est pas à moi de Lui dire quoi faire. Il fait ce qu’Il veut. Mais pour moi, cela doit être scripturaire, alors je saurai que c’est vrai. Voyez? Laissez cela briller là dans les Ecritures. Alors ce–c’est en ordre, parce que je sais qu’Il appuiera cela. Je n’en sais rien de l’autre. Mais j’essaie de garder cela ainsi le mieux que je peux.

23        Et je n’ai jamais laissé mes réunions devenir grandes, au point où je serais obligé de consacrer un... C’est comme quelques-uns de nos précieux frères, de braves hommes, comme frère Oral Roberts... Quand Oral et moi, nous nous sommes rencontrés pour la première fois, il avait une petite tente en lambeaux, et je restais à un bout de la ville de Kansas, à Kansas, et lui était dans la ville de Kansas, dans le Missouri. J’ai nos photos où nous nous sommes tenus debout là ensemble. Il me demandait: «Vous pensez que Dieu m’exaucera pour...»Eh bien, c’était un homme habile, intelligent, un grand homme de Dieu et d’une bonne foi. J’ai dit: «Frère Roberts...». Il n’était qu’un jeune ministre; j’ai dit: «Dieu exaucera la prière de tout homme qui sera sincère.» Le voilà partir. L’autre jour... C’est vraiment un précieux frère. Je tenais une réunion pour les Hommes d’Affaires à Tulsa. Ensuite, j’avais tenu une réunion à l’auditorium, et Oral y est venu. Il était blessé à la jambe et il m’a appelé de la plate-forme. Je suis allé et j’ai prié pour lui. Il a dit: «Avez-vous déjà vu mon immeuble?» J’ai répondu: «Non, Frère Roberts, pas encore.»

            Il a dit: «Eh bien, aimeriez-vous aller voir cela?»

24        Ainsi, le jour suivant, je suis passé [chez lui], il n’était pas là. Vous savez, je ne voudrais pas... un grand homme, un tel homme, je sais que son temps est précieux. Je suis donc allé, je me suis assis dans sa maison. Je n’aurais pas pu être mieux traité si j’étais dans ma propre maison. Oral Roberts, un homme très chic... Tommy Osborn, oh! la la! il n’y pas meilleures chaussures en cuir que celles qu’il porte. C’est tout. Il est juste un–c’est un précieux jeune homme. J’étais chez lui. Et, oh, des hommes vraiment gentils. Et comme ils avouent tous que c’est moi qui ai commencé le premier sur le champ missionnaire, et qu’ayant vu cela, c’est cela qui les a poussés à y aller. Je suis donc allé. J’étais avec le groupe de frère Fisher de l’Afrique du Sud. Celui-ci m’a fait visiter l’immeuble d’Oral. J’ai regardé, quel immense et magnifique bâtiment! Si vous n’avez jamais vu cela, ne manquez pas de le voir. Oh! on n’a jamais vu rien de tel quelque part dans le monde. J’ai été chez frère Tommy Osborn et j’ai vu son grand bâtiment. Des centaines de machines IBM y étaient installées, elles fonctionnent–et les mains humaines ne touchent pas du tout aux lettres. Elles fonctionnent juste comme cela. Oh! la la! L’argent vient par tas, il est déchargé dans un transporteur et ça descend. Je me suis dit: «Oh! la la!» Voyez, il doit avoir cela, il... Écoutez, c’est une grande oeuvre.

25        Et je me suis tenu là à l’extérieur. Je me suis dit: «Ô Dieu, combien je suis reconnaissant en regardant ce bâtiment-ci qui vaut environ deux millions et demi de dollars, je pense; une réalisation d’un jeune pentecôtiste.» Ce que Dieu peut faire... Voyez? Un petit paysan d’Oklahoma qui est sorti d’un gouffre là-bas, ce que Dieu peut faire. Cela montre... Et j’ai vu Tommy, Tommy Osborn. Je me tenais debout là dans la cour d’Oral, je... Il y avait un groupe de gens, vous savez comment on vous traite pendant que vous attendez à l’extérieur. Et un policier m’a fait visiter partout et m’a montré la cour arrière, comment parvenir à l’endroit où je pouvais monter à bord de la voiture. Et le frère Fisher devait passer par là, s’arranger pour venir me chercher là derrière. Et je me tenais debout là derrière, les mains derrière le dos, contemplant, admirant la beauté de cet immense bâtiment, et–je regardais là dans le miroir, vous savez, ce que ces mains ont saisi. Et j’ai dit: «Eh bien, j’ai...» Quelque chose m’a dit: «Eh bien, qu’en est-il de toi?» Je pensais... Et les frères ont donc dit que c’est mon petit ministère qui a contribué à ce qu’ils soient dans le champ missionnaire. Voyez, chacun d’eux s’est assis et m’a dit que...

26        Et je me suis dit: «Eh bien, je pense peut-être que... Pourquoi ne... où... Si j’étais là-bas, pourquoi n’ai-je pas quelque chose du même genre?» Je me suis dit: «Je n’aimerais assurément pas qu’ils viennent chez moi, où il y a une petite machine à écrire installée au fond d’une caravane et où je sollicite que l’on m’aide à expédier les lettres.» Je me suis dit: «Eh bien, vous voyez, peut-être que Dieu n’a pas confiance en moi. Voyez? Il se peut que si j’étais comme cela, eh bien, je ne serais peut-être pas ce que je suis.» Et je me suis dit: «Mais je suis si reconnaissant à Dieu qu’Il a pu trouver quelqu’un comme celui-là en qui Il pourrait avoir confiance.» Je ne voudrais pas que vous disiez quelque chose au sujet de... je ne voudrais pas dire ceci autrement, mais pendant que je me tenais là, je me suis mis à pleurer. Et je me suis dit: «Eh bien, le Père savait que je... pas d’instruction. Ces jeunes gens, si aimables, si précieux...» J’ai fait demi-tour et je me suis mis à retourner, en attendant que la voiture vienne. Je me suis tenu là et j’ai contemplé cet immense bâtiment. J’ai entendu une Voix retentir tout aussi claire que possible disant: «Je suis ta Portion.» Eh bien, c’est—c’est très bien. «Je suis ta Portion.» J’ai dit: «Merci, Seigneur. Alors, avec le peu que j’ai, je ferai de mon mieux pour mettre cette Portion que Tu m’as donnée au service du Royaume de Dieu.»

27        Eh bien, c’est ainsi que j’ai cherché à rester petit. Je ne possède rien. Nous avons des livres, mais ils ne sont pas à moi. Ils sont à frère Gordon Lindsay. Nous les avons achetés avec une remise de quarante pour cent afin que nous puissions... Et je dois donner à ces hommes de l’argent pour qu’ils retournent à la maison, ça fait longtemps qu’ils sont venus à la côte ouest avec ces livres. Et beaucoup d’entre eux se sont abîmés, nous les avons donnés aux gens, tout le monde en veut, [mais ] les gens n’ont pas d’argent. Eh bien, ils peuvent se les procurer de toute façon. Voyez? J’ai donc essayé d’éviter l’argent. Je n’ai jamais prélevé une offrande de ma vie. Et je me suis dit: «Que ferais-je si je devais parrainer quelque chose de grand?» Je–je ne saurais pas le faire. Je ne saurais simplement pas le faire. C’est tout. Ainsi le Grand Dieu infini le savait.

28        Ainsi, le peu que j’ai et qu’Il m’a donné, j’essaie de le partager avec vous mes frères. Voyez, vous–vous êtes l’église. Et puissions-nous tous rester un, voyez, et–et rester ensemble comme des frères. Et partageons ce que nous avons les uns avec les autres. Voyez? Ainsi, nous sommes–nous sommes dans une grande bataille, et nous sommes en train–nous sommes en train de combattre le péché... pas les uns contre les autres. Si nous nous battons les uns les autres, alors–alors Satan va se mettre en retrait et nous laisser nous battre. Voyez? Mais orientons notre–tout ce que nous avons vers le Royaume et mettons-nous coude à coude, commençons à monter, et travaillons pour aller là, car je ne pense pas que nous en ayons encore pour longtemps. Je pense que nous sommes vraiment à la fin de la route. C’est peut-être parce que je me fais vieux que je réfléchis de cette manière. Mais je... non, ce n’est pas ça, parce que c’est comme ça que j’ai toujours réfléchi. Je–je crois que nous sommes à la fin de la route. Et prions, et apportons de l’aide et le soutien.

29        Eh bien, il y a le frère–frère Roberts et les autres, ils–ils–ils ont... Voyez, eh bien, je ne voudrais pas que vous pensiez que je dis quelque chose contre frère Roberts. C’est l’un des meilleurs hommes que j’aie jamais rencontrés, et Tommy Osborn, et tant d’autres, ainsi que Tommy Hicks... Et ces frères sont de bons frères. C’est ce que j’essaie de dire. Vous voyez, avec... Eh bien, frère Roberts, je pense, a une formation universitaire. Il est intelligent. Et il... Et Dieu a vraiment béni cet homme au point qu’il a autour de lui tout pour regarder... Si tous, nous... Dieu nous a accordé notre part, Il lui a donné cette part-là, mais toutes les parts forment une seule part. Cela va dans le Royaume de Dieu. Est-ce que vous voyez? Nous voulons nous unir. Maintenant, si j’essaie de me séparer de frère Roberts, ce serait faire la chose même dont je parle: une organisation, pour se séparer des autres. Soyons un seul grand groupe. Voyez? Tout simplement un grand groupe.

30        Je prêche aux Hommes d’Affaires chrétiens, j’ai été avec eux. Ils sont en quelque sorte une oasis pour moi. En effet, en les laissant me parrainer, les hommes d’affaires des églises viendront. Et, bien sûr, cela donne en quelque sorte l’impression que le pasteur doit pratiquement faire cela, vous savez, à cause des déceptions devant l’assemblée. Mais j’ai dit aux Hommes d’Affaires il n’y a pas longtemps, j’ai dit: «Mes frères, comme l’a dit un frère, je n’ai jamais, jamais été hypocrite au point de tirer l’influence de quoi que ce soit. Si la chose est ainsi, elle est ainsi. Si je dis cela, c’est sans rancune, mais c’est avec amour que je le dis.» Si votre petit garçon, ou petit enfant, s’asseyait là dans la rue et que vous disiez: «Junior, mon chéri, si tu ne rentres pas, tu vas te blesser», ça, ce n’est pas l’amour. Le vrai amour irait là-bas, le prendrait, le secouerait et l’obligerait à quitter la rue. Voyez? Cela, c’est le vrai amour. Vous voyez, voyez, et c’est–c’est ce qu’il en est, mes frères. Je le dis sans aucune intention...Maintenant, vous ne l’oublierez pas. Voyez, eh bien, ne caressez pas Junior, vous voyez? Nous devons parler à Junior et le ramener dans la ligne. Voyez?

31        Eh bien, l’amour de la fraternité, communier ensemble, travailler ensemble...C’est comme tout simplement travailler dans l’harmonie et tout le reste, c’est ce que nous essayons de faire dans le Royaume de Dieu. Maintenant, dans ce glorieux temps que nous vivons, nous sommes au temps de la fin, je pense... (Je ne sais pas combien de temps j’ai pris ici. Environ quinze minutes?) Nous travaillons pour la vie. Nous luttons pour la vie. Et nous sommes... Et dans cette lutte pour la vie, nous découvrons que nous sommes différents, mais nous restons les mêmes. Je trouve que mon doigt n’est pas mon oreille, et que mon oreille n’est pas mon oeil. Et je–mais je trouve qu’ils doivent travailler ensemble pour que le travail soit fait. C’est de cette façon que nous devons agir, voyez? Il nous faut travailler ensemble pour que le travail soit fait, c’est la raison pour laquelle je suis ici. C’est d’obtenir que le travail soit fait. Pas pour faire le travail, je ne peux pas le faire. Je suis ici pour travailler avec vous, mes frères, pour obtenir que le travail soit fait. Je pense aux possibilités, et c’est possible et probable aussi que maintenant même il se passe quelque chose ici même qui enverrait un réveil dans chacune de vos églises; vous voyez, ça peut se faire.

32        Eh bien, le peu dont je dispose pour faire le travail, je le mets à votre disposition, mes frères. Je le place sur l’autel d’or de Dieu, avec notre sacrifice et notre terrain d’entente, Jésus-Christ. Voyez-vous? C’est sur ce terrain que nous travaillons. Je vais travailler avec tout ce que je peux, et n’importe quoi que je... Si vous voyez que je pourrais... vous pensez que je pourrais faire un peu mieux, vous avez pleinement le droit de me le dire, vous voyez, et je le ferai assurément. Je ferai tout mon possible pour travailler correctement avec vous et faire tout ce que je peux pour le Royaume de Dieu. Et ensuite, à la fin de temps, nous voulons tous entendre dire: «C’est bien fait, bon et fidèle serviteur.»Souvenez-vous, cette réunion-ci, ce sera de l’histoire d’ici cinq autres jours. Voyez? Et ensuite, elle nous rencontrera encore un jour. Faisons donc tout notre possible pour qu’elle réussisse.

33        Je sens que je devrais dire un mot ou deux ici, si ça ne dérange pas, sur un petit ... J’aimerais... J’aimerais lire Sa Parole une fois et juste peut-être, seulement un petit... comme texte et que je vais surveiller de très près. Prenons Jean 5:24. Si vous voulez savoir ce qu’il en est, c’est l’un de mes passages favoris, une poignée et deux douzaines d’oeufs, voyez, 5:24. Celui qui entend Ma Parole et qui croit en Celui qui m’a envoyé a la Vie éternelle.

            Voyez? «La Vie.» Quel mot! «La Vie». Qu’est ce que nous sommes en train de faire? Nous sommes... C’est à cela que nous essayons de tenir: la vie. C’est ce que nous essayons de trouver: la vie. C’est la plus grande chose qui soit: la vie.

34        Il n’y a pas longtemps, mon secrétaire et moi étions assis à la maison après une petite course; nous avons ramassé un vieux morceau de fossile qui traînait là. Il m’a demandé disant: «Cela date de quand?»J’ai répondu: «Oh! un chronologiste dira peut-être que ça date de...ou les archéologues diraient que ça pourrait dater d’environ plusieurs millions d’années.»Il a dit: «Combien la vie humaine est courte par rapport à cela.» J’ai dit: «Non, non, non.» J’ai dit: «Quand cela ne sera plus, je continuerai à vivre.» J’ai la Vie Eternelle, voyez, et par conséquent... Et si nous regardons autour de nous, je pense, mes frères, nous pouvons voir qu’il y a la vie partout où nous regardons, la vie. Je... Si vous regardez ici de l’autre côté, vous pouvez voir, disons, peut- être un oranger. Il manifeste la vie à sa façon. Voici un palmier. Il manifeste la vie. Voici un pin, il manifeste la vie. Il y a là une fleur, elle est rouge; elle manifeste la vie. La fleur bleue qui se tient à côté d’elle, elle manifeste la vie. Voyez nos organisations. Voyez? Voyez, chacune d’elles manifeste la vie.

35        Nous voyons la petite fleur. Considérons ce que–ce que représente une petite fleur. Elle se tient là, belle, et elle accomplit un dessein, elle l’accomplit bien. C’est ce qui se passe quand, au cours de l’année, en automne, le gel la frappe. Qu’elle soit jeune ou vieille, elle meurt. C’est cela la mort. Ses petits pétales tombent, et un petit grain noir s’en détache et tombe. Voyons si Dieu s’intéresse à la chose pour laquelle nous luttons. Un petit grain noir s’en détache et tombe, quelque temps après, ça... Aussi étrange que cela puisse paraître, Dieu s’intéresse tellement à cette petite vie qu’Il lui fera des funérailles. C’est cela. Les pluies de l’automne viennent. Les grosses gouttes de larmes tombent des cieux et enterrent cette petite semence. C’est donc vrai, n’est-ce pas? C’est assurément ainsi, elles l’ensevelissent dans la terre. Tout au long viendra le froid d’hiver qui va recouvrir la terre de gel jusqu’à plusieurs pouces en dessous. Le petit bulbe va sécher, se refroidir puis mourir. Le pétale tombe et meurt. La feuille meurt. La petite semence gèle, puis s’éclate. La pulpe est expulsée. Cette pauvre petite vie que Dieu a faite, est-elle finie? Non, pas du tout. Oh! non.

36        Vous voyez, le système solaire, le soleil contrôle la vie botanique, le soleil. Et aussitôt que ce soleil ardent se déplace venant de l’autre côté de la terre, et revient après avoir fait un tour par ici, il y a quelque part là à l’intérieur un germe de vie qu’aucun scientiste ne peut trouver, mais cette petite fleur revient à la vie. Elle a accompli son but. Elle revient à la vie, parce qu’il s’agit de la vie. Eh bien, si Dieu, par le système solaire, a pourvu d’un moyen pour ramener de nouveau la vie qui Lui a servi, qu’en est-il du F-i-l-s quand Celui-ci vient avec la Vie Eternelle? Et nous avons la Vie Eternelle. Nous allons ressusciter un de ces jours. Accomplissons convenablement notre dessein. Peu importe ce que nous sommes, accomplissons-le. Peu importe la place que Dieu t’a assignée, accomplissons ce but. Car, un de ces jours, le Fils va se lever avec la guérison sous Ses ailes. Je voudrais apparaître à ce moment-là dans l’éclat et la gloire de Sa résurrection. J’aimerais marcher main dans la main avec chacun de vous dans Sa Présence. Jusqu’à ce moment-là, ne l’oubliez pas, nous sommes la petite feuille sur l’arbre.

37        J’aime faire la chasse. Je pense que vous voyez que mon visage est enflé. J’ai toujours désiré avoir un fusil Weatherby Magnum. Un précieux... Je ne voudrais laisser personne...Je ne pourrais pas me permettre d’en acheter un. Ils sont très chers. Quelqu’un m’en aurait acheté un. Il y a un homme qui est assis ici, juste ici présentement qui me l’aurait acheté. Je n’ai pas pu le laisser faire cela quand je sais qu’il y a des amis, des missionnaires sans chaussures. Je ne pourrais pas faire cela, je ne peux pas y penser. C’est pourquoi, j’essayais de donner ces crêpes à quelqu’un ce matin. Je sais ce que c’est la faim. Je sais ce que les gens qui sont là-bas endurent. Je ne supporte pas de voir les gaspillages, quand je sais que les frères qui croient la même chose que moi, je crois, sont là-bas souffrants.

38        Je ne pouvais pas les laisser faire cela. Art Wilson m’a donné un...en a donné à Billy Paul un de modèle 7, ou plutôt un modèle 70, 257 Roberts. Mon fils Billy étant un gaucher, il ne pourrait pas utiliser le verrou de la main droite. Un de mes amis qui dirige une Compagnie Weatherby a dit: «Eh bien, accordez-moi de l’envoyer à Weatherby et de le réaléser, on vous en fera un Weatherby.» Il a ajouté: «Ça ne pourrait pas...» Il a dit: «Cela vous coûtera environ trente dollars; à moi, ça m’a coûté environ dix.» Et il l’a fait. Il ne l’avait pas fait correctement. Au premier coup, ça s’est éclaté en plein à ma figure, au risque de me tuer et ...?... Il y a de cela environ six semaines. Vous voyez cette place-là? Cela a coupé la pointe de cette dent-là, là où la chose a traversé, et m’a blessé partiellement le visage de travers. Trois de ces particules ont fait le contour et se sont plantées dans les glandes du sinus et dans l’os. Quinze sont allées droit derrière l’oeil comme cela, ça a failli couper l’oeil en deux. Juste pour montrer... J’en ai tiré un message. C’est ce qu’il en était, c’est comme ces conversions par une poignée de main. Voyez, si ce fusil avait été un Magnum Weatherby dans la moule dès le départ, il aurait supporté la décharge. Mais comme il a été retouché, qu’on a essayé de le réaléser...Naturellement, tout tireur sait qu’il y a eu, il y a eu une pression de ce côté-ci. Voyez. Il a explosé.

39        C’est ce qu’il en est de ces religions où il faut une poignée de main. Je crois dans la nouvelle naissance: retourner au commencement, mourir et être remodelé. Voyez? Si vous ne le faites pas, il va y avoir une explosion quelque part là sur la route. Il explosera sur vous quand la pression viendra. Ainsi contenons la pression. J’étais dans le Kentucky avec un de mes amis, celui qui s’occupe de la vente des livres ici dans les réunions, M. Wood. Il est un témoin de Jéhovah qui a été converti à partir de la polio qu’avait son fils (il est marié à présent). Sa jambe s’était recroquevillée sous lui. On lui accordera peut-être l’occasion de témoigner. Il a été sauvé et est rempli du Saint-Esprit.

40        Son frère est venu. Son père était lecteur. Ils l’ont excommunié de tout leur milieu. Un jour, son frère est venu. J’étais en vacances à la maison, ou plutôt je me reposais, et il est allé chez son frère. Il a dit: «Banks, est-ce que...» Il s’agit de celui qui est ici. Il a dit: «Qu’est-ce qui t’a donc embrouillé?» Il a ajouté: «Ce tas de fanatisme...» L’autre a répondu: «Ce ne sont pas des fanatiques». Il a dit: «Regardez la jambe de David.» L’autre a fait: «Oh! ce sont des absurdités.» Il a dit: «Ton papa t’a appris, nous a appris depuis que nous étions tout petits à ne pas croire ces prédicateurs qui prêchent qu’il y a un enfer qui brûle, et tout le reste.» Il a dit: «Tu n’aurais pas dû agir de la sorte.» Il a dit: «A quel genre de charlatan prêtes-tu ton oreille?» Il a dit: «Il est là-bas dans le champ, en train de jeter du foin.» Il m’a appelé à l’intérieur. Je pense que je ressemblais à tout sauf à un prédicateur. Et il a dit, étant assis là, il a dit... Je lui parlais. J’ai dit: «Bonjour.» Il était très froid, indifférent...

41        Alors une vision est venue (pendant que je parle, il y en a eu juste ici, trois ou quatre fois depuis que je suis debout ici) et j’ai dit: «Vous êtes un... Pourquoi avez-vous abandonné votre femme et vos deux petits garçons?» Il a jeté un coup d’oeil à Banks, comme si son frère m’avait dit quelque chose à ce sujet. J’ai dit: «Ne le regardez pas.» J’ai ajouté: «Ce n’est pas lui qui me l’a dit.» J’ai dit: «Qu’en est-il de la nuit dernière? Votre épouse est une femme blonde, vous étiez avec une femme brune. Un homme a frappé à la porte, et vous vous êtes sauvé par la fenêtre. Vous aviez bien fait de ne pas y aller, on vous aurait fait sauter la cervelle. L’homme avait un pistolet en main.»Et il s’est écroulé au sol. Il a donné son coeur à Christ et a été sauvé. Maintenant, sa famille entière a été sauvée de la même manière, chacun d’eux. Voyez? Nous étions... Rempli du Saint-Esprit...

42        Ensuite là... On chassait dans le Kentucky, et c’était la chasse aux écureuils. J’aime chasser les écureuils, juste la chasse aux écureuils comme sport. Nous aimons les manger. J’ai braqué mon fusil à cinquante mètres pour lui tirer dans l’oeil (Voyez?), juste–juste à cinquante mètres. Nous avions donc un... Chasser, c’est très... Si jamais vous avez chassé l’écureuil gris, vous en avez, je pense, là-bas dans l’Oklahoma. Ils sont... Vous parlez de Houdini comme étant un spécialiste dans l’art de s’évader, il n’est qu’un amateur à côté de l’un d’eux, qu’est-ce qu’il détale en vitesse là! Il faisait donc très sec. Nous ne pouvions pas nous approcher d’eux, il a donc dit: «Il y a un endroit par ici. Et il y a un vieil homme chez qui nous pouvons chasser dans une cuvette où il y a de l’humidité.» Savez-vous ce que c’est qu’une cuvette? Ce que nous appelons une cuvette, c’est une vallée où les collines sont basses. Et alors, lorsque vous traversez cet endroit, vous voyez les deux flancs de la colline. Il y a de l’humidité là où les eaux coulent.

43        Il a dit: «Mais c’est un incroyant et un des hommes les plus rudes de la contrée.» Et il a dit: «Oh! il est terrible.» Il a dit: «Il sait que tu es un prédicateur...» Il a fait: «Hum.» J’ai dit: «Bien, allons essayer.» Nous avons ainsi traversé des crêtes, et nous sommes passés par des cuvettes, et tout, jusqu’à ce que nous sommes allés très loin, là au fond dans le champ. Il y avait là-bas une jolie petite maison, il y avait là un vieil homme portant un grand chapeau qui retombait lourdement, ils étaient assis là à deux, vous savez, assis sous un arbre. Il a dit: «Le voilà.» J’ai donc dit: «C’est toi qui parleras.» Ainsi nous nous sommes approchés. Il est sorti. Il lui a parlé. Il a dit: «Entrez.» Vous savez comment sont les gens du Kentucky, ces gens du Sud... Il a dit: «Entrez.»

44        Il s’est un peu assis là et a dit: «Je m’appelle Wood.» Il a ajouté: «Je m’appelle Banks Wood», je voulais savoir si nous pouvions chasser, j’ai un ami qui est resté là plus bas. Nous avons chassé là sur l’autre ruisseau. C’est si sec, nous nous sommes dit que peut-être...»

            Il a demandé: «Quel Wood êtes-vous? Etes-vous le fils de Jim Wood?»Il a répondu «Oui.» Il a dit: «Jim Wood était une personne honnête dans cette contrée.»Il a ajouté: «Ainsi que chacun des siens ou sa famille, j’ai des centaines d’hectares ici, servez-vous.»

            Il a dit: «Merci, monsieur. Y aurait-il un inconvénient que mon pasteur (je ne voulais pas le dire)–que mon pasteur m’accompagne?» Il a dit: «Ne me dites pas qu’un Wood est tombé si bas au point d’amener avec lui un pasteur partout où il va.» Il a dit: «Oui.» Je me suis dit qu’il était temps que je sorte, je suis donc sorti du camion, j’ai fait quelques pas. J’ai dit: «Bonjour!» Il a dit: «Est-ce vous le pasteur?» Je n’avais pas pris un bain depuis deux semaines, vous savez, avec le sang des écureuils, et ma barbe était longue comme ça. J’ai dit... J’ai dit: «Je pense que je n’en donne pas l’air.»

45        Il a dit: «Eh bien, c’est tout à fait juste.» Il a cependant ajouté: «Je suis supposé être un incroyant.» J’ai dit: «Il n’y a pas beaucoup à se vanter là-dessus, n’est-ce pas, monsieur?» Il a dit — il a dit: «Ce n’est pas mon avis.» Il a dit: «Mais la seule chose que je–je pense, c’est...» Je pensais: «Ô Seigneur, si jamais Tu m’as aidé, fais-le maintenant, parce que j’ai... Quelque chose doit se passer.» Il a dit: «Eh bien, la seule chose que j’ai contre vous autres, c’est que vous faites fausse route.» [En Anglais «to bark at a wrong tree», littéralement ça veut dire: aboyer au mauvais arbre–N.D.T.] Y a-t-il quelqu’un qui sait ce que cela veut dire? Un chien trompeur, vous savez, un chien qui aboie à cet arbre-ci, alors que le raton laveur est dans un autre arbre, vous savez. Ainsi, il a dit: «Vous aboyez au mauvais arbre.» Il a dit: «Vous parlez de quelque chose, mais il n’y a rien là-bas» J’ai dit: «Eh bien, peut-être que cela dépend du point de vue.» Voyez? J’ai dit: «Peut-être que le chien voit quelque chose que vous ne voyez pas.» Il a dit: «Eh bien, il n’y a rien là dans cet arbre pour commencer.» Il a dit: «Dieu n’existe pas.» J’ai dit: «Eh bien, c’est bien sûr votre privilège en tant qu’Américain de croire cela.»

46        Et ainsi, il y avait un vieux pommier qui se dressait là, et–et beaucoup de pommes étaient tombées par terre, vous savez. C’était vers la mi-août, et les guêpes étaient... Savez-vous ce que c’est qu’une guêpe? Elles étaient tout autour en train de sucer ces pommes, vous savez. J’ai donc dit... Je me suis dit que je ferais mieux de changer très vite de sujet, vous savez, ainsi j’ai dit: «Cela vous dérangerait-il que j’en prenne une?» Il a dit: «Oh! pas du tout.» Il a ajouté: «Les guêpes les mangent.» Je me suis donc abaissé, j’en ai pris une, et je l’ai frottée contre la salopette sale. A Rome, il faut vivre comme les Romains, vous savez. J’ai donc dit: «Eh bien...» J’ai mordu la pomme, et je me suis tenu un peu debout là. Il a dit: «Oui, c’est ça la chose que j’ai contre vous autres. Vous êtes toujours...» Il a dit: «La seule chose, c’est que vous vivez à la charge des gens, vous vivez de la charité.» J’ai dit: «Oui, c’est vrai. Nous vivons des aumônes des gens, ils les donnent de leur plein gré. Ils ne sont pas obligés de venir. Voyez? Ils croient la chose, et ils la supportent.»

47        Il a dit: «Eh bien, a-t-il dit, pareille chose n’existe pas. Je n’ai jamais vu quelque chose qui déclare de telles choses. Je peux regarder droit aussi loin que mes yeux peuvent voir, je ne vois point de Dieu, je ne vois rien d’autre.» Il était tellement aveuglé, vous savez. Et il a donc dit: «Je ne vois rien. Je ne vois point de Dieu. Je suis ici depuis soixante-seize années, et je n’ai encore rien vu.» Il a dit: «Je dirai une chose. Il y avait une fois un prédicateur, il y a environ deux ans, qui était venu ici à Acton, au camp des méthodistes.» Il a dit: «C’était un gars de l’Indiana.» Il a dit qu’il... «La vieille dame, Casshorn» (je crois que c’était là son nom), il a dit: «Elle vit ici au sommet de la colline, juste là-haut là-bas.» Et il a dit: «Elle avait un cancer d’estomac.» Et il a dit: «Ma femme et moi, nous sommes allés là un matin.» Il a dit: «Nous ne pouvions plus la mettre sur le bassin hygiénique (Excusez ceci, soeurs, vous toutes...?...)», mais il a dit: «Nous devions utiliser une alaise (un caoutchouc en dessous, vous savez), et nous tirions l’alaise.» Il a dit: «Ma femme et moi allions là-bas chaque matin et chaque soir, et nous changions ses draps et nous l’arrangions. Elle et son mari vivent là-bas.» Et il a dit: «Les médecins la visitaient.» Et il a dit: «On l’a soignée de ce cancer pendant environ une année.» Et il a dit: «Elle avait atteint un stade tel que les médecins ne repassaient même plus, elle était maintenue en vie grâce aux produits.»

48        Il a dit: «Ce prédicateur de l’Indiana n’avait jamais été ici auparavant.» Et il a ajouté: «Ils tenaient une réunion là-haut.» Il a dit: «C’était... Je pense qu’il y avait près de mille cinq cents personnes dans cette...» Acton en question est une toute petite, une minuscule... je pense que la population est d’environ vingt personnes, voyez, mais ils avaient un campement là. Et il a donc dit: «Le soir suivant, pendant qu’il prêchait là, il a regardé au fond de l’auditoire, et il a dit à la soeur de cette femme... Il l’a appelée par son nom et lui a révélé que quand elle a quitté la maison, elle a pris un petit mouchoir blanc avec un petit motif bleu dans le coin, et elle l’avait dans son sac à main; elle avait par ici une soeur appelée Une telle qui se mourait du cancer. Elle est venue, elle a posé ce mouchoir sur elle, et celle-ci s’est rétablie.» Et il a dit: «Cette nuit-là vers vingt-deux heures, a-t-il dit, je pensais qu’il y avait l’Armée du salut là haut sur la colline. Je n’ai jamais entendu un tel bruit de ma vie. Nous avions pensé que la vieille dame était morte. Ainsi...»

49        Au Kentucky, les gens ainsi que les poules se couchent à dix-neuf heures, vous savez, quand ils... Ainsi donc... Ils ont donc dit... Et c’était le grand Ben, vous savez, qui avait pris ce mouchoir, et il est allé là-bas chez cette dame pour lui poser dessus. Et il peut de toute façon hurler comme un puma, vous savez, ainsi...?... Il était donc là-haut. Et il a dit: «Le lendemain, nous sommes montés pour voir ce que nous pouvions faire pour les aider.» Evidemment, là très loin, jusqu’au matin, ils ne pouvaient pas trouver un entrepreneur de pompes funèbres jusqu’au matin, vous savez. Il a dit: «Nous sommes allés... montés là-bas voir ce que nous pouvions faire, ma femme et moi.» Et il a dit: «Quand nous sommes arrivés là-bas, cette femme mangeait des tartes aux pommes frites, elle était à table, en train de prendre une tasse de café, elle et son mari.» Savez-vous ce que c’est des tartes aux pommes frites? C’est une demi-lune. Voyez, vous dépliez la pâte comme une crêpe, et vous mettez le... Vous savez ce que–vous savez ce que c’est des hauts-de-chausses en cuir, ce que signifie des hauts-de-chausses en cuir? Voyez, des haricots qui, vous savez... exposez-les de façon à permettre au soleil de les sécher; et séchez les pommes, vous savez, de la même façon sur le toit de la maison. Ensuite, prenez ces pommes et plongez-les dans les haricots, retournez-les comme cela, et frisez-les, faites ce qu’on appelle une demi-lune, mettez de la mélasse du sorgho dessus, c’est vraiment bon. Et ils sont bons, assurément. Amen.

50        Il a dit: «Elle mangeait des tartes aux pommes frites, elle et son mari.» Et il a dit: «Elle ne fait pas seulement son propre travail, mais aussi celui du voisin depuis lors. Ainsi donc, je voulais savoir comment cet homme le savait.» Et Banks m’a regardé. Je lui ai fait signe en secouant la tête. Et il a dit: «J’aimerais savoir...» J’ai dit: «Vous ne voulez pas dire que c’est la vérité.» J’ai dit: «Vous ne croiriez pas pareille chose.» Il a dit: «Eh bien, je peux vous amener là-bas et vous le prouver.» Voyez, eh bien, c’est lui qui me prêchait alors. Voyez-vous? Il a dit: «Je peux vous amener là-bas et vous le prouver.» J’ai dit: «Oh! je vous crois.» Voyez? J’ai dit: «Je vous crois.» Il a dit: «Eh bien, elle est juste là-haut. Et si vous ne croyez pas, allez là-haut et demandez. Et demandez à n’importe quel voisin par ici. N’importe qui d’entre eux peut vous en parler.» «Oh, ai-je dit, je... Vous... Voulez-vous dire que c’est vrai?» Il a dit: «C’est certainement vrai.» 

51        Je me suis dit: «Oui, oui. Maintenant, c’est vous qui me prêchez.» Voyez-vous? Je me suis tenu un peu debout là et j’ai dit... Il a dit... j’ai dit: «Eh bien, qu’est-ce donc... Pourquoi–pourquoi cherches-tu à voir le prédicateur? Quel était son nom?» Il a dit: «Je ne sais pas.» Il a dit: «Si jamais je le voyais, je lui demanderais cela.» J’ai dit: «Oui, Monsieur.» J’ai dit: «J’espère que vous le ferez.»

            Et il a dit: «Eh bien, vous savez...» Il a ajouté: «Ce que je ne peux pas comprendre, c’était ce dont–dont il parlait quand il pouvait se tenir là-bas, n’ayant jamais été dans cette contrée auparavant, mais il savait que cette femme avait ce mouchoir et il l’a envoyée là-bas pour le poser sur cette autre femme, et lui a dit exactement ce qui allait se passer. Et cela s’est passé il y a deux années, et elle va parfaitement bien.» Il a dit: «Elle va très bien.» Il a dit: «Elle est là. Les médecins disaient qu’elle allait mourir à n’importe quel moment. Elle avait le cancer, on l’a opérée et- et on l’a suturée [back up], on y pouvait rien, c’en était fini d’elle. Voyez?» Il a donc dit: «Elle était enveloppée...» Et il a dit: «Elle est en vie.» J’ai dit: «Eh bien, c’est bien étrange, n’est-ce pas?» Et il a dit: «Assurément.»

52        J’ai dit: «Mon vieux, ça, c’est une bonne pomme.» Et il a dit: «Oui, c’est une bonne pomme, a-t-il dit. C’est vrai.» J’ai demandé: «Cet arbre a quel âge?» Il a dit: «Jeune homme (Avec tous mes cinquante ans, vous savez)», il a dit: «Jeune homme, a-t-il dit, j’habitais là au sommet de cette colline, moi, mon papa, ma maman; et nous tous, nous vivions là-bas, là où il y a cette vieille–vieille cheminée, cette vieille maison en bois.» Il a dit: «Papa a construit cette maison et nous avons emménagé ici.» Et il a dit: «Quand il est mort, j’ai pris cela.» Il a dit: «J’ai élevé ma famille ici.» Il a dit: «J’ai soixante-seize ans.» Il a dit: «J’ai planté cet arbre il y a environ quarante-cinq ans.» Et il a poursuivi: «Il a produit pour moi une bonne récolte de pommes depuis qu’il a commencé à produire.» J’ai dit: «C’est formidable.» J’ai dit...?... J’ai dit: «Je remarque que toutes les feuilles tombent de cet arbre.» Voyez, ma vieille maman me disait: «Si vous donnez assez de corde à une vache, elle ira s’étrangler.» Voyez? Ainsi, attachez votre cheval à l’arrière au bout d’une corde. Observez-le après que sa patte est rétablie après un moment, vous savez. C’est comme ça, sans un–un... je dois compter sur Dieu, L’écouter seulement dans la simplicité, marcher suivant Sa conduite, vous voyez? Sans aucune capacité intellectuelle propre pour faire taire les types intelligents, vous savez, vous devez simplement Le laisser faire cela. Vous voyez?

53        Il a donc dit: «Eh bien, a-t-il dit, Oui, les feuilles tombent.» J’ai dit: «Eh bien, c’est une chose étrange, n’est-ce pas, monsieur?» J’ai dit: «Voilà, c’est mi-août, nous avons... (Il faisait encore chaud, environ quatre-vingt-dix degrés jusqu’à ce moment-là à l’ombre)», et j’ai dit: «Mi-août sans qu’il gèle ou quoi que ce soit, cependant ces feuilles tombent de l’arbre.» J’ai dit: «Je me demande ce qui fait cela.» «Oh, a-t-il dit, la–la vie les a quittées.» «Oh, ai-je dit, je vois. La vie les a quittées. Où est partie la vie?» Il a dit: «Là dans les racines, la sève.» «Oh, ai-je fait, est-ce ainsi?» Et il a dit... J’ai dit: «Pourquoi ça se passe comme ça?» J’ai dit: «Vous voulez dire que la vie ne monte pas dans cet arbre en hiver?» Il a dit: «Oh, non. Il le tuerait. Le germe de vie serait tué dans l’arbre si elle montait.» Il a dit: «La vie descend dans les racines.» «Oui, oui, ai-je dit, elle revient le printemps suivant, en vous apportant d’autres pommes.»

            «Oui.»

54        J’ai dit: «J’aimerais que vous répondiez à ma question.» J’ai dit: «Dites-moi, cet arbre n’a pas d’intelligence, mais il y a une super Intelligence qui dit à cet arbre que l’hiver approche, retire-toi de là, et retourne dans les racines, et cache-toi sous la terre. Le printemps suivant, tu dois produire des pommes pour cet homme.» Et s’il ne Lui obéit pas, il meurt. S’il Lui obéit, il continue à vivre, cette Intelligence. Il doit obéir à cette Intelligence.  Il a dit: «Eh bien, c’est tout simplement la nature.»

55        Je lui ai demandé: «Qu’est-ce qu’est la nature?» J’ai poursuivi: «Voulez-vous dire, géographiquement parlant, que la terre bouge?» J’ai dit: «Mettez là-bas sur le poteau un seau d’eau en mi-août. Voyons s’il va descendre au fond du poteau, et ensuite–ensuite, au printemps, s’il va remonter, et s’il va y avoir un autre seau d’eau.» Il a dit: «Ça ne se fera pas.» J’ai dit: «Eh bien, il doit donc y avoir une Intelligence qui dirige ceci.» Voyez? Il a dit: «Je n’ai jamais pensé à cela de cette façon, mais je pense que tu as raison.» Et j’ai dit: «Eh bien, quand vous découvrirez donc cette Intelligence qui dit à cette–cette sève qui est dans l’arbre de descendre dans les racines pour se cacher, de remonter encore et de produire quelque chose qui sera bénéfique pour quelqu’un, je vous dirai que c’est la même Intelligence qui m’avait dit que, si cette femme qui était couchée là-bas en train de mourir du cancer obéissait aux commandements de Dieu, elle serait guérie.» Il a dit: «Tu n’es pas ce prédicateur?» J’ai dit: «Je le suis.» «Quel est ton nom?»

            J’ai dit: «Branham.» Il a dit: «C’est l’homme en question. Peux-tu le prouver?» J’ai dit: «Eh bien, je pense que je le pourrais.» Et là sous ce pommier, avec cette petite chose simple, la vie, je l’ai conduit à Christ.

56        L’année dernière, j’étais encore là-bas. Je me suis approché de cet arbre, et une femme était assise là derrière, sa femme, en train de peler des pommes. J’ai demandé son mari. Il était mort. Elle a dit: «M. Branham, que Dieu soit à jamais avec vous.» Elle a dit: «Nous avons essayé année après année, nous avons tout fait. Mais cette simple et petite histoire au sujet de ce pommier l’a amené à Christ.» La vie est donc bien simple; mais cependant, elle est si grande. Revêtons-nous de ce que nous avons, afin que nous ressuscitions un jour. Et non seulement nous-mêmes, amenons quelqu’un d’autre avec nous quand nous arriverons en ce jour. Ça va? Pouvons-nous prier?

57        Père céleste, Tu as rendu la vie très simple, une façon si simple, si ordinaire. Loin de nous d’essayer de la tordre de façon à y introduire notre propre intelligence, ce que nous pensons. Prenons la simplicité que Dieu a placée devant nous et utilisons cela pour gagner des âmes à Christ. Dieu notre Père, nous sommes maintenant ici. Nous sommes ici pour commencer cette série de réunions. Il y a des pécheurs partout ici. Je ne sais pas qui ils sont, ni où ils sont. Ce matin, je me tiens ici avec des hommes et des femmes qui, je crois, vivront avec nous dans les âges sans fin qui sont à venir.

            Tels que nous sommes assis ici à table les uns en face des autres ce matin, nous regardant, j’ai observé le long de la ligne et j’ai vu des hommes grisonnants qui probablement étaient dans le champ en train de prêcher quand j’étais un pécheur. Nous nous sommes serrés la main. Nous avons communié autour de notre petit déjeuner.

58        Il se pourrait que nous ne nous rencontrions plus jamais à un autre petit déjeuner, mais une chose est sûre: nous allons nous rencontrer un jour au souper. Il s’agit du souper de noces, quand cette grande table sera déployée dans les cieux, s’étendant d’une étoile à une autre. Nous nous regarderons les uns les autres en face par-dessus la table; il y aura certainement un peu de larmes qui couleront sur nos joues, comme nous le pensons, nous nous serrerons la main et dirons: «Je me souviens de la série de réunions de Salem. Voici le frère Untel. C’est lui qui entra cette fois-là; celui-ci par ici.» Alors le Roi, dans Sa beauté, s’avancera dans Ses robes blanches, Il essuiera toutes les larmes de nos yeux et dira: «Ne pleurez pas, Mes enfants. C’est fini. Entrez dans les joies du Seigneur qui ont été préparées pour vous depuis la fondation du monde.» Ô Dieu, permets que nous ayons beaucoup qui seront assis autour de cette table à cause de ces efforts que nous conjuguons. Eh bien, nous ferons tout ce que nous pourrons, Seigneur, nous comptons sur Toi pour que Tu nous aides. Nous sommes Tiens. Nous sommes dans Tes mains, Seigneur. Fais de nous comme bon Te semble.

59        Nous Te remercions pour la communion les uns avec les autres, et avec le Fils de Dieu dont la Présence est parmi nous maintenant. Puisse-t-Il rester... et puissions-nous rester fidèles et loyaux à l’appel afin que nous puissions sortir, non pas dans la puissance de l’argent, dans la puissance de grandes choses du monde, mais dans la puissance de l’humilité, dans la douceur et l’humilité de l’Esprit, comme Il nous fera et nous modèlera à l’image des fils et filles de Dieu, afin de pouvoir gagner d’autres à Lui. Au Nom de Jésus, nous demandons cette bénédiction pour honorer Dieu. Amen. Je vous remercie beaucoup, mes amis. Si vous le voulez, je–je vous paierai votre petit déjeuner. J’ai eu ce temps de communion. Je serai heureux de le faire. [Un frère dit: «Nous ne voulons pas être têtus, mais nous ne voulons pas le faire de cette façon-là.» N.D.E.] Eh bien, je–je serai content de le faire. Voyez? Je–je serai content de le faire. J’ai certainement apprécié d’être ici et d’avoir été avec vous. Et maintenant, jusqu’à ce que je vous revoie ce soir, notre frère, le président.

E-1 I don't have punches. I got some hugs. I used to box, as you know, before--just to kind of--going to make a profession out of it. So I quit that punching a long time ago, only at the devil. I was thinking here this morning, eating these--watching around the table, these different ones, how they're--they eat. Some of them had eggs, and some had pancakes and sausage, and so forth. And--and yet, we're all human. It's strange, isn't it, we'd be all human, and have such a variety of eating?
I think that's just the way it is in our religious thoughts. See, see? I think we are... Some here said they belonged to the Foursquare, and some to the Assemblies, and some this, that; but after all, we're all Christians. You see? It's just the--that's the way it is. And that was Brother Courtner, I was trying to think about from the Foursquare, Brother Courtner. Is he still with them? Courtney. He's sure a fine man.

E-2 Eating pancakes, I have a little story on that. I know it's aside, though it might not go good right now, but we understand. I--I love to fish, and I love pancakes. And so, I was up in--way up in New Hampshire. I'd been trout fishing. That's kind of the home of the little brook trout. And I was packed in about two days with a pack on my back, and I was way high in the mountains. And I--I would catch them, you know. When I got two or three to eat, turn the rest of them loose. Just loved to catch them. So I--there's some willows back behind me--moose willow that was catching my fly all the time. I had a little pup tent, and I thought, "Well now, next morning I'm going to get up early, and go down there, and cut them willows loose." So oh, there was just trout playing all under that, you know, where the water had washed out, you know, back under the bank--some nice ones. And I'd catch him, play with him, and jerk him in real quick, you know, keep from killing him, and then turn him loose again. So I... Oh, I was having a real time.

E-3 And so, I went down there early that morning. I thought, "Just about two of them brownies for breakfast would be just about right with some pancakes," you know. So I get it already mixed up, because I can't mix it, you know. I--I can't boil water without scorching it. So I--I just got to... And so I got up there, and I got my fly line, took off about daylight, cut those bushes, and caught me a couple of fish, and then turned some loose, and hurt a couple, and I brought them back.
On my road back is... You brethren that hunt, you know what it is for a little old black bear to be prowling in the district. So a old little old sow bear there with two cubs had got into my tent. Honest to goodness they had--they'd just torn it to pieces, and there they was. I heard something raking. I looked over, and here set this old mother setting there with these two cubs--had just tore everything I had up.

E-4 I knowed I'd have to go back. It isn't so much what they eat, it's what they destroy. And so, I had a little axe in my hand, and I had an old rusty pistol laying back there, but it was in the tent. And so, she'd--and they're... Oh, a mother bear will kinda charge; anything will, you know, if you're bothering around where they got the cubs. And I kinda kept my distance, and I seen a tree where I could get into it right quick. And I wouldn't want to hurt her, and leave two orphans in the woods anyhow, you know. So I had this little old axe in my hand. So I said, "Get out of there," and she turned. Well, she, instead of coming to me, she run off, and she cooed at these cubs, you know. And one of the cubs took out for her. The other little fellow had his back to me, just setting like this. Well, I thought, "Why didn't you go, little fellow?" And she kept cooing around, to get that cub to come. He wouldn't do it.

E-5 Well, I moved around sideways. Said, "What's the little fellow so interested in, that he won't go to his mother?" And she run back a little piece like that. And I watched my tree. So she--she--she was going towards the cub, over to get him to come on. And she was afraid to get close to me, and then she was afraid to get to the cub. And she cooed around two or three times, and then went back to her other cub. And this little fellow was just setting there doing something, and I wondered what in the world was he doing. So I kept watching my tree, getting around sideways.

E-6 You know what that little fellow done? I had a bucket of molasses there for my pancakes, 'cause I like... I'm a--used to be a Baptist, you know, and I don't like to sprinkle them. I like to really baptize them, pour it on, you know. I had a nice bucket of molasses about this big, and that little fellow had got into this bucket of molasses. And you know how they like sweets? And he had the lid off of it, and had it hugged up in his arms. 'Course, he didn't know how to eat it, and he was socking his little paw down in it, licking it like that, you know, like that, licking the molasses. Well now, that was the last of the pancakes and molasses; I saw that.

E-7 So I said, "Get out of there," and he wouldn't listen to me, you know. After while he turned around, and looked, and he couldn't get his eyes open, molasses pulling his eyes back and forth like that: cutest thing I ever saw. Without a camera, you know... And he was molasses from the top of his head to the bottom of his feet. And I stood there and laughed till my sides hurt. I said, "That's just like a good Pentecostal gathering." See? That's right. Get your hand in a honey bucket plumb up to your elbow, and just start licking, you know; and no condemnation or no fear...?...

E-8 Strange thing, after I got him away from there... He got to all the molasses, he finished them before he left. And he run out there to where his mammy and little brother was, and they started licking him. That's the way we hope this meeting turns out; the rest of them will try to lick some of the honey. You know...
That's a rude way to introduce yourself, isn't it? But I--that's only way I have of doing it. You know what I mean, and I'm sure you understand it that way. It's such a grand privilege to be here with you brethren this morning, and to know that--that you sponsor me under difficult. 'Course, as you know He reveals to me on the platform, He... I under... You know what I mean. See? Under difficults you do it.

E-9 Many times among the meetings, I don't know why, but sometimes people has got the wrong opinion of what I am trying to do. I'm trying to break down a barrier to make all men that's Christians brothers in Christ. See? And sometimes, that way I rap down on organization. It isn't that I'm against an organization (See?), not at all. My, I didn't join any, because that I felt if I stayed in the breach, I could have more influence than I could throwing what little influence I can on one certain group of people. And I'm very zealous of the Pentecostal move. I was a missionary Baptist minister. When I seen this, this was it. And ever since then, I've been very zealous of the people. I love them.

E-10 And then... A long ways from being a historian, but from reading a bit of history, and finding out that it's usually the--the organization that's--that, when it becomes so organized till it can't recognize the next man, God just lays it up on the shelf, doesn't use it anymore.
Now, I don't want our groups to be like that. I--the think organization is a wonderful thing. It keeps a good clean brotherhood, and, you know, it serves its purpose. But I always want them to a place till one could put his arm around the other one, and, you know what I mean, have fellowship.
As old Brother Bosworth said to me one time, the godly, saintly, old man. Many of you knowed him, F. F. Bosworth. He said to me, said, "Brother Branham, you keep speaking of fellowship. You know what it is?"
I said, "I think so."
He said, "It's two fellows in one ship." So I--I thought that was a very good expression (See?), two fellows in one ship. Then there's room for all of us.

E-11 If I seen our brother here, some brother, going down a swift river in a little boat, that I knowed that boat wasn't going to make the riffle (See?), and I begin to scream at him; it isn't I got something against the brother, it's love that makes me do that. See? It's the boat that he's in; it won't pack him. See?
Now, when organizations--I think if the organization would organize and then end their doctrine with a comma, instead of a period: "This is this, and this is that, and that's all of it." If they just make a comma, "We believe this, plus as much as the Lord can add to it." That's where Luther made a mistake, justification by faith, that was it. Wesley made a mistake by sanctification, second work of grace, and refused to see--receive the Holy Ghost when It come in. If you end it with a comma, all right.

E-12 So you see, God is so great, the tent stretched over us all. And we, eating different foods, dressing different, look different, we are different. But God is a God of variety. He isn't a God--He isn't a Sears and Roebuck, Harmony House. See? He... God is a God of variety. Look out here: big mountains, little mountains, green trees, deserts, white flowers, blue flowers, pink flowers, red flowers, red-headed people, black-headed, and--and gray-headed, and then none at all. See? See, He's a God of variety. He... I believe He--He likes it that way. That's the way He made it. I think that in our organizational life that God has it that way.

E-13 I'm a southerner. The big boss up here says (this nation) what they say is all right. I think in the segregation condition of the south, some of them said to me one time, said, "Brother Branham, being a southerner, what do you think about segregation?"
I said, "It's not for me to say. The boss, government, said, 'Let it be what it is, permit them to marry, and so forth.'" I said, "That's--that's up to them. As an American, I abide by the laws." To me, you ought to leave it the way God had it. He made white men, black men, brown men. He's a God of variety. Let them stay the way God made them. That's what I think. If I was a black man, I'd--I'd want--I'd want to stay in my class of people. If I was a Chinese, yellow, I'd want to stay that way. Being that I'm Anglo-Saxon, white, let me marry amongst the white, teach my children the same, and just stay the kind of a flower and the color that God made us at the beginning. After all, He's the One that made it.

E-14 If I belong to the Assemblies of God, I'd be Assemblies of God. If I belong to the Foursquare, I'd be Foursquare. See? But I'd always want to reach my arms out for each one (See?), get them all together. See? That--that's it, fellowship one with another. That way I've been misunderstood.
Sometimes... I had a tape got out here not long ago about serpent's seed. That caused a great conflict. Sorry those boys let that out. That was in my--in my... They are not with me no more. But sorry they let that get out. And after all, if it got out amongst churches, I understand that ministers are shepherds. They're watching their flock for every... And if they don't do it, they're not good shepherds. That's right. See, they--they got to watch their flock, and so--that the Holy Ghost has made them overseer.

E-15 There's been many things that's been spoke, different ones. Everyone has his idea about things. We have a right to that (See?), to our ideas. But that, I--I sure wouldn't let that got out. It was my own idea about what I thought in the Scriptures of--of, that it wasn't apples that Eve eat that caused the sin. And that... From that, though, it seemed to cause a sour, biting down amongst some of the brethren. I--I wish it hadn't have got out, because (See?), I'm not out here to try to hinder my brethren. I'm here to try to help my brethren. I'm working for one purpose, and I think we're all trying to do that.
And the Assemblies, and the--the Foursquare, and the Oneness, and whatever they are (See?), they're all brethren. And we ought to be trying to make one achievement: That's the Kingdom of God. See? And as many souls as I can gather with my net to send up there, I want to put it with yours, and yours, and all the rest of them. There's where we're going to, and that's where we're working for, is up there.

E-16 And you realize, fifteen years on the fields with the brethren, there's bound to be little things come up in difference of ideas. Here we are setting here this morning as much in harmony as men could be, I suppose. But let us set here a little while and begin to talk. First thing you know, there'd be some brother say something; the other might disagree with him a little bit. Now, it takes real man, real Christians, to withstand that and still feel like a brother. You see? You've got to have it in your heart. You just can't--you can't--you can't deceive by that. If you say you are, and you're not, that's what held--that's what--that's what does the hindrance. You got to be clean and clear with it. You see? And we--we would be different. Like if, take a certain--if a brother was out somewhere, and get amongst a certain class of people...

E-17 A brother was testifying to me this morning. He was called to the ministry when a little boy. And then he fell, he said. And I... And he said, but then he came back with more of a call to preach than ever before. You see what it was, when he become a Christian he got in the wrong environment. See? And that environment influenced him. See? And you just keep holding around with that kind of environment, you--it--it influences you. I hope you're reading between the lines what I'm saying. See? It influences you in that environment. And the first thing you know, you become a part of that environment. You go into it.
And just like a good clean man, that's clean and moral, and he begins to associate with a bunch of people who's not. See, you take up the spirit of that.
Everything is governed by a spirit. Nations are governed by a spirit. When I go into different nations, see the way they act and do, you can see it's the spirit of that nation.

E-18 I was going to the market (Excuse me, sisters); I was going to the market with my wife the other day, and we thought it was something strange; we seen a lady with a skirt on. They're nearly all naked, you know, with them little shorts on. And she said--and she said... And I knowed many of them there sing in choirs, and you know, just fine, you know, a celebrity of the city.
And my wife is one of these old fashion girls, you know. And she said, "I wonder why they do it."
I said, "Honey, it's a spirit. See? It gets on them. See? It's a spirit. Them women don't mean--they don't realize what they're doing. See? They don't mean that, but it's a spirit that gets on them." And the first thing you know, they just start a little bit, then a little bit more, and sin is so (What would I say?) subtle, yes, subtle--just so subtle. It comes in, it's so beautiful, and it's so subtle, that's the way it takes you.

E-19 Well, I think, many times, that good, sound thinking men comes into an organization, and you get sometimes that you get a place in there that's kind of a--begin to come, "We are the group." See? And it isn't actually the brotherhood. There's just a spirit gets among them (See?), and it don't give enough room for the next brother. You see? I--I think that's right. And I find it in all and we know that's good.
So I am here, my brethren, to pitch in my net with you all to do everything I can for our--our lovely Saviour, Jesus Christ, the Son of God. I--I--I don't have no... I'm not a preacher, just to say a preacher, like you men who are learned and called to that. I have a little gift that God gave me, and it's just like getting into a gear. I can't put myself there.

E-20 I met a brother here this morning called Bacon, I believe it was, or, Bacon, I believe it was, up there at the...?... Said he was here years ago when I was in the meeting. At that time it was just a little phenomena of put my hands on somebody, and then would know what it was. Then, you remember, I told you that He told me that it'd come to pass I'd know the very secret of their heart. Now, you watch the meeting. See? Now, that--that is true.
But it--what is it? Where I lack in something, God, perhaps knowing that I love the people, and He just give me something else to work by. You see? And I don't want--I--I want to make it for the whole body of Christ, everybody (You see?), for to try to influence everybody I can to serve the Lord Jesus. May be strange to some of the people, but I'm trying to encourage them, set down and see it Scripturally. If it wasn't in Scripture, then don't believe it. No, sir.

E-21 In the Old Testament they had a way of knowing whether it was the truth or not. If a prophet prophesied, dreamer dreamed a dream, they took him before the Urim Thummim, and then... That's the breastplate on Aaron. And--and no matter how real it sounded, if them supernatural lights didn't flash with that Urim Thummim, they didn't believe it (See?), 'cause it had to be the supernatural. And if the Urim Thummim didn't prove it, no matter how real the dream sounded, or what the prophet said, it was wrong. Now, that was in the Levitical priesthood. And that priesthood, done away with, takes away that Urim Thummim, but God still has a Urim Thummim. That's His Word. No matter how anyone sounds--sounds good, or whether it sounds so fine it would be the program, to me, it's got to flash on that Urim Thummim. It's got to be that Word, or it isn't...

E-22 See, now, God can do things, and we've had all kinds of things going on, and, no doubt, godly men, good men... But we like different things, of sensations, and blood, and oil, and everything. Them might be all right. See, God can do that. I don't say He can't do it. He can do what He wants to. He's God. And I ain't got no business telling Him what to do. He does what He wants to. But to me, let it be Scriptural. Then I know it's right. See? Let it flash on the Scripture there. Then that--that's all right, because I know He will stand behind this; I don't know about the other. But trying to keep it that way the best that I can...

E-23 And I never let my meetings get big, where it could be that I'd have to allot a... Like some of our precious brethren, fine men, like Brother Oral Roberts... When Oral and I first met, he had a little ragged tent, and I was over on one side of Kansas City, Kansas, and he was in Kansas City, Missouri. I got our pictures standing there together. He said, "You think God would answer me for..."
Well, there was a man; smart, intelligent, great man of God, good faith. I said, "Brother Roberts (just a young minister)," I said, "God will answer anybody's prayer that'll be sincere." Here he goes.
The other day... Such a precious brother. I had a meeting, Business Men, Tulsa. Then I had a meeting down at the auditorium, and Oral came in. He'd hurt his leg, and he called me out of the platform. I went and prayed for him. Said, "You seen my building yet?"
I said, "No, Brother Roberts, I haven't."
He said, "Well, want you go over and look at it?"

E-24 So the next day slip in around so he wouldn't be there. You know, I don't want to--a big man--a man like that, I know his time's precious. So I went, set down in his home. I couldn't have been treated any nicer if I'd been in my own home. Oral Roberts, such a swell fellow...
Tommy Osborn, oh, my, they just don't wear shoe leather any better. That's all. He's just a--he's a precious boy. I was over at his place. And oh, such nice men. And as they all claim, that I got started on the field first, and they seen it, and that's what made them go.
I went over then, Brother Fisher, I was with his group in South Africa. He showed me around through Oral's building. I looked: such a mammoth place, beautiful. If you never seen it, be sure to see it. Oh, you've never seen anything like it anywhere in the world.
I'd just been to Brother Tommy Osborn's and seen his great place. Hundreds of IBM machines setting, running that--human hands never touch the letters at all. Just run through just like that. My. Money coming by the loads, and dumping into a conveyer, and going down. I thought, "Oh, my." See, he has to have it, he... Listen, that's a great work.

E-25 And I stood out there on the outside. I thought, "God, how grateful I am. Looky here at this building here about two and a half million dollars, I guess, the achievement of one little Pentecostal boy." What God can do... See? One little Oakie out of a dugout down there, what God can do. Just goes to show... And I seen Tommy, Tommy Osborn.
Standing there in Oral's yard, I--there was a bunch of people, you know how they do you, waiting on the outside. And a policeman taking me through, and showed me out the back, how to get around where I could get in the car. And Brother Fisher was going to go around, pick up, and come get me around the back. And I was standing back there looking, my hands behind me, looking at that big building, how beautiful, and--and looking at the mirror in there, you know, the reaching of them hands. And I said, "Well, I got..." Something just said to me, "Well, what about you?" I thought... And then the brothers said that my little ministry helped put them on the field. See, each one of them set and tell me that...

E-26 And I thought, "Well, I guess maybe, why didn't--where... If I was out there, why didn't I have something like that?" I thought, "I'd sure hate for them to come to my place, one little typewriter setting in the end of a trailer; and begging somebody to come help me to get the letters out." I thought, "Well, you see, maybe God couldn't trust me. See? Maybe if I'd got like that, well, I might not have been myself." And I thought, "But I'm so thankful to God that He could find somebody that He could trust like that."
I wouldn't want you to say nothing about... I don't mean this any different, but while I was standing there I got crying. And I thought, "Well, Father knew that I--no education. Them boys, how lovely, precious..." I just turned around and started walking back, waiting for the car to come. I stood there and looked at that great big building. Just as plain as I ever heard a voice, it said, "I'm your Portion." Now, that's--that's all right. "I am your Portion."
I said, "Thank You, Lord. Then what little I have, I'll do the best I can to put the portion that You give me to the Kingdom of God."

E-27 Now, that's the way I've tried to stay, little. I don't have nothing. We got some books, but they don't belong to me. They belong to Brother Gordon Lindsay. We just buy them on forty percent that we can... And I have to give the men money to get back home on, since they come up the west coast with these books. And many of them got ruined; give them to people, anybody wants them, they ain't got any money, why, they can have them anyhow. See?
So I've tried to shun money. I never took a offering in my life. And I thought, "What would I do if I had to sponsor something big?" I--I couldn't do it. Just, I just couldn't do it. That's all. So the great, infinite God knew that.

E-28 So what little I have got that He has given me, I'm trying to share it with you brethren. See, you--you are the church. And may we all just stay one (See?), and--and just stay together as brothers. And let's share what we got with each other. See? That way, we're--we're in a great battle, and we're--we're battling sin--not one another. If we're going to fight one another, then--then Satan can set back and just let us fight it out. See? But let's turn our--everything we got towards the Kingdom, and put our shoulders one with the other, start moving upward, and work for there, because I don't think we got too much longer. I think we're right at the end of the road. Maybe just 'cause I'm getting to be an old man that I think that. But I--no, it isn't that, because I've thought that all the time. I--I believe that we're at the end of the road. And let's pray, and help, and support.

E-29 Now, there's Brother--Brother Roberts and them, they--they--they got... See, now, I don't want you to think that I'm saying anything against Brother Roberts. He's one of the finest men I ever met, and Tommy Osborn, many, and Tommy Hicks... And those brethren are fine brethren. What I'm trying to say. You see, with... Now, Brother Roberts, I think, has a college education. He's smart. And he... And God has just blessed that man in such a way, he's just got everything around him there to look... All of us people, if we... God has 'lotted us our part, and 'lotted him that part, but all the parts make one part. It goes to the Kingdom of God. You see? We want to put ourselves together.
Now, if I try to separate myself from Brother Roberts, that would be doing the same thing that I've been talking about: one organization separating itself from the other. Let's be one big group (See?), just one big group.

E-30 Speaking to Christian Business Men, I've been with them. They've kind of been an oasis for me. And because that--that in letting them sponsor, the businessmen of the churches will come. And, of course, that kinda makes it look like that the pastor almost has to do it, you know, on account of letting down before the congregation. But I told the Business Men here not long ago, I said, "Brethren, I'm, as the brother said, I have never, never been hypocrite enough to pull a punch from anything. If it's so, it's so. If I say it, not with any hard feelings, but with love I say it."
If your little boy, or little child, was setting out there in the street, and you'd say, "Junior dear, if you don't come in you might get hurt," that's not love. Real love will go out there, and get him, and shake him, and make him stay off that street. See? That--that's real love. See? See, and that's--that's what it is, brethren. I don't mean it for anything... Now, you keep that in mind. See? Now, don't pet Junior. You see? We got to tell Junior, and make him line up. See?

E-31 Now, the love of brotherhood, fellowship together working together... And just like working agreements and so forth, that's what we're trying to do in the Kingdom of God.
Now, in this great time that we're living, where we're at the end time, I think... (I don't know how much time I got here. Just about fifteen minutes?) We're working for life. We're struggling for life. And we're--and in this life struggle, we find out that we're different, but we're the same. I find out that my finger's not my ear, and my ear is not my eye. And I--but I find out that they've got to work together to get the job done. And that's the way we got to do. You see? We got to work together to get the job done, and that's why I'm here, is trying to get the job done. Not to do the job, I can't do it. I'm here to work with you brethren to get the job done. I think the possibilities, and it's possible and probable too, that right now something could take place right here that would send a revival through every one of your churches, and you see, it could do it.

E-32 Now, what little I have to do with, I'm putting it with you brethren, laying it upon God's great golden altar, with our sacrifice and common grounds, Jesus Christ. See? There we're working. I'm going to work with everything I can, and anything that I... If you see that I could--think I could do a little better, you just be at liberty to tell me (You see?), and I'll sure do it. I'll do everything I can to work right with you and do all that I can for the Kingdom of God. And then, at the end time then, we all want to hear, say, "It was well done, my good and faithful servant."
Remember, this meeting here, it'll be history in another five days. See? And then it'll meet us again someday. So let's do everything we can to make it good.

E-33 I just feel like I'd like to say a word or two here if it's all right just on a little... I want to--I want to quote His Word once, and just maybe, just a little, like a text and I'll watch real close. Let's take Saint John 5:24. If you want to think of it, it's one of my favorite texts, a handful and two dozen of eggs (See?), 5:24. "He that heareth My word, and believeth on Him that sent Me, hath Everlasting Life."
See? "Life," what a word, "Life." What are we doing? We're... That's what we're trying to hold: life. It's what we're trying to find: life. It's the greatest thing there is: life.

E-34 Here not long ago I was setting with my secretary on a little run that come up to the house. And we picked up an old piece of a fossil, been in there. He said to me, said, "How old is that?"
I said, "Oh, perhaps a chronologist would say it'd be--or archaeologists would say it'd be about several million years old."
Said, "How short human life is to that."
I said, "No, no, no." I said, "When that's no more, I'll still be living." I got Eternal Life (See?), and therefore...
And if we look around I think, brethren, that we can notice that everywhere we see is life: life. I--If you look across here you can see, maybe, say, see a orange tree. It's expressing life in its own way. Here's a palm tree. It's expressing life. Here's the pine tree. It's expressing life. There's a flower, red one. It's expressing life. The blue one standing by it, it expresses life. See our organizations. See? See, each one expressing life.

E-35 We notice the little flower. Let's take the--the significance of a little flower. It stands up there beautiful, and it's serving a purpose, serves it well. And when the frost hits it in the fall of the year, that's it. Young or old, it dies. That's death. Its little petals drop off, and a little black seed drops out of it. Let's see whether God's interested in what we're struggling for. A little black seed drops out of it, and after while then, it--as strange as it seems, God's so interested in that little life until He has a funeral procession for it. It is. The fall rains come, great big tears drop down out of the skies, and buries that little seed. Now, is that true? It sure is; buries it under the ground.
Along comes the winter freeze, freezes over several inches under the ground. The little bulb dries up, freezes, gone. The petal drops off, gone. The leaf's gone. The little seed freezes, bursts open. The pulp runs out. That poor little life that God made. Is it finished? Not by no means. Oh, no.

E-36 See, the solar system controls botany life, the sun, s-u-n. And just us soon as that warm sun moves from around behind the earth, and gets back around here, there's a germ of life somewhere in there that no scientist can find, but that little flower lives again. It's served its purpose. It lives again, because it's life.
Well, if God made a way for the solar system to raise up again a life that served Him, what about the S-o-n when He comes with Eternal Life? And we have Eternal Life. We're going to rise again some of these days. Let's just serve our purpose well. Whatever we are, let's serve it. Whatever place God's put you, let's serve it. For the S-o-n is going to rise one of these days with healing in His wings. I want to come forth then, in the brightness and the glory of His resurrection. I want to walk arm-in-arm with each one of you, up before His Presence. Until then, remember, we're the little leaf on the tree.

E-37 I like to hunt. I guess you see my face blowed up. I always wanted a Weatherby Magnum. Some precious... I wouldn't let no one... I couldn't afford to buy one. They're very expensive. Someone would've bought me one. There's a man setting right here now would've bought me one. I couldn't afford to let him do that, when I got missionary friends with no shoes on. I couldn't do that, can't think of it.
That's the reason I tried to give these pancakes to somebody this morning. I know what hunger is. I know what them people over there are suffering. I can't see wasteful things, when you know that brothers that believes the same thing I believe are over there under difficult.

E-38 I couldn't let them do it. Art Wilson give me a--give Billy Paul a model 7, or model 70, .257 Roberts. Billy, my boy, is left-handed. He couldn't use a right hand bolt. A friend of mine that runs a Weatherby Company said, "Well, let me send that to Weatherby and have him rebore it, make you a Weatherby out of it." Said, "It wouldn't... Said, "It'd cost you about thirty dollars; cost me about ten." He did it.
He didn't bore it right. First shot blowed it all over my face; like to killed me, and...?... was about six weeks ago. Just, see the place there? Knocked the top of that tooth off, where it went through there, and then cut the side of my face. Three of them went right around there, sticking in the sinus glands, and in the bone. Fifteen of them went straight in behind the sight like that, almost cut the sight in two. Just goes to show...
I got a message out of it. These "shake-hand conversions," that's what that was. See, if that gun had been started in the dies as a Weatherby Magnum, it would've held the load. But being it was tampered with and tried to be re-bored... 'Course, any gunman knows what happened, had pressure this side. See? It blew it.

E-39 That's the way it is with some of this "shake-hands" religion. I believe in being born again: go back to the beginning, and die out, and be re-molded. See? If you don't, there's going to be a blowup somewhere down along the road. It'll blow up on you when the pressure comes. So let's hold the pressure.
I was down in Kentucky with a friend of mine selling books here in the meetings, Mr. Wood. He's a Jehovah Witness that was converted by polio boy he's got with him (married now), leg drawed up under him. Maybe get a chance to have him testify. He got saved and filled with the Holy Ghost.

E-40 His brothers come. His fathers was a reader. They excommunicated him from all their being. One day his brother came in. I was home on vacation, or resting, and he went down to his brother. He said, "Banks, what..." that's the one here? Said, "What in the world have you got tangled up with?" He said, "The bunch of fanaticism..."
He said, "They're not a fanaticism." He said, "Look at David's leg."
He said, "Aw, nonsense." Said, "Your daddy's raised you, raised us from kids not to believe them hell-fire-burning preachers, and so forth like that. Said, "You shouldn't do a thing like that." Said, "What kind of a quack are you listening to?"
Said, "There he is out there in the field, pitching hay."
Called me in. I guess I looked like everything but a minister. And he said, setting there, he said... I was talking to him. Said, "How do you do?" Very cold, indifferent...

E-41 So a vision came (Just speaking, it's done it right here, three or four times since I've been standing here.), and I said, "You're a--why'd you leave your wife for? Them two little boys?"
He looked over to Banks, as if his brother had told me about it.
I said, "Don't look to him." I said, "He never told me that." I said, "What about the night before last? Your wife's a blond-headed woman; you was with a woman who had auburn hair. That man knocked at the door, and you went to the window. It's a good thing you didn't go, or you'd got your head shot off. The man had a pistol in his hand."
And he tumbled over on the floor. He gave his heart to Christ, and became saved. Now, his whole family's saved by the same way, each one of them. See? We were... Filled with the Holy Ghost...

E-42 Then down--we was hunting down in Kentucky, and was squirrel hunting. I like to squirrel hunt, just the sport of squirrel hunting. We love them to eat. I trained my rifle at fifty yards for an eye shot (See?), just--just at fifty yards. So we had a... Hunting is very--if you ever hunted gray squirrel, you have, I guess, in Oklahoma up there. They're... You talk about Houdini being an escape artist, he isn't an escape artist at all, side one of them, how quickly he can get away like that.
So it was real dry. We couldn't get close to them, so he said, "There's a place down in here. And here a old man that we could hunt down in the hollows where it's damp." You know what a hollow is? What we call a hollow, it's a valley where the hills come down. And then, you walk up through this place, you watch both sides of the hill. It's damp where the water flows.

E-43 He said, "But he's an infidel, and one of the roughest in the country." And said, "Oh, he's awful." He said, "He know you being a preacher," he said, "hm."
I said, "Well, let's go try it."
So we went down through ridges, and over hollows, and everything, till we got back, way back in the field. There set a nice little house back there; an old fellow with a big old flop-down hat: two setting there, you know, under the tree. Said, "There he is."
So I said, "You do the talking." So we drove up close. He got out. He spoke to him.
Said, "Come in." You know how the Kentuckians, southerners... Said, "Come in."

E-44 Set down there a little bit, and said, "My name is Wood." Said, "I'm Banks Wood." Said, "I wonder if we could hunt." Said, "A friend of mine is down here." Said, "We've been hunting over here on the other creek." Said, "It's so dry, we thought maybe...
He said, "What Wood are you? Are you Jim Wood's boy?"
He said, "Yes."
He said, "Jim Wood was an honest person in this country. " Said, "Any of him or his people, I got hundreds of acres here. Help yourself."
Said, "Thank you, sir." Said, "Is it all right for my pastor (Didn't aim to say that. See?), my pastor to go with me?"
He said, "You don't tell me that a Wood has got low down enough to have to carry a preacher with him wherever he goes."
Said, "Yes." Said.
I thought it was time for me to get out, so I got out of the truck, walked around. I said, "How do you do?"
He said, "And you're the preacher?"
Hadn't took a bath in two weeks, you know, and squirrel blood, and whiskers that long. I said, "Yes, sir." I said, "I guess I don't look like one."

E-45 He said, "Well, that part's all right." But said, "You know, I'm supposed to be an infidel."
I said, "That's not much to brag about, is it, sir?"
He said--he said, "I reckon not." He said, "But the only thing that I'm--I'm thinking is..."
I thought, "Lord, if You ever helped me, You do it now, 'cause I got... Something must happen."
He said, "Well, the only thing I got against you fellows, you're just barking up the wrong tree." Does anybody know what that means? A lying dog, you know, one barking up this tree, and 'coon's in another tree, you know. So he said, "You're barking up the wrong tree." He said, "You're talking about something, there's just nothing up there."
I said, "Well, maybe that's to opinion. See?" I said, "Maybe the dog sees something that you don't see."
He said, "Well, there ain't nothing up there to begin with." He said, "There ain't no such a thing as God."
I said, "Well 'course that's your American privilege to believe that."

E-46 And so, there was an old apple tree standing there, and--and a lot of them falled on the ground, you know. It was around about the middle of August, and yellow jackets was... You know what a yellow jacket is? They was sucking around on them apples, you know. So I said--thought I'd better change the subject right quick, you know, so I said, "You mind if I have one of them apples?"
He said, "Oh, not at all." Said, "Yellow jackets are eating them." So I got down, got a hold of one, and just rubbed it on the dirty overalls. When you're in Rome, you have to be a Roman, you know.
So I said, "Well..." I took a bite of the apple, and stood there a little bit.
He said, "Yeah, that's the thing against you fellows. You're always..." Said, "The only thing it is, you're just sponging off the people, living off of charity."
I said, "Yeah, that's true. We live by the alms of the people, free will. They don't have to come. See? They believe it, and they support it."

E-47 He said, "Well," he said, "there is no such a thing. I've never seen anything declare such things. I can look plumb up as far as my eyes can see, I don't see no God, see nothing else." So blind, you know. And so, he said, "I don't see nothing. Don't see no God. I've been here for seventy-six years, and I ain't seen nothing yet."
He said, "I'll say one thing. There was one preacher one time, about two years ago, that come up here to Acton, at the Methodist campground." Said, "He was a fellow from out in Indiana." He said, he... "Old lady Casshorn (I believe was her name)," said, "lives here up on top of the hill, right up yonder." And said, "She had cancer in the stomach." And said, "Me and my wife had been going up there of a morning." Said, "We couldn't put her on the bed pan no more (Excuse this sisters, you all...?...)," but said, "we just had to use a draw sheet (rubber beneath, you know), and pull the draw sheet." Said, "Me and my wife went up there every morning and every evening, and changed her bed and fixed her. Her and her husband lives up there." And said, "Doctors had been seeing her." And said, "She'd been doctoring this cancer for about a year." And said, "She had got to a place till they didn't even come back no more, just staying alive on dope."

E-48 Said, "This preacher from Indiana never was down in here before," and said, "and they, having a meeting up there." Said, "It was--I guess it was close to fifteen hundred people in this..." That Acton is just a little bitty, tiny... I think the population is about twenty (See?), but they have a campground there.
And so, he said, "The second night there when preaching," said, "he looked back in the audience, and said to this woman's sister... Called her by name, and told her when she left home she took a little white handkerchief with a little blue figure in the corner of it, and she had it in her pocketbook; she had a sister named So-and-so over here was dying with cancer, come, put this handkerchief upon her, and she'd get well."
And said, "That night about ten o'clock," said, "I thought they had the Salvation Army up there on top of the hill. I never heard so much noise in my life. We thought the old lady had died. So..."

E-49 Kentucky, they go to bed at seven o'clock with the chickens, you know, when they... So then--so they said... And that was big Ben, you know, that took that handkerchief, and went up there with that lady to lay it on. And he can squall like a panther, anyhow, you know, so...?... So he was up there.
And said, "The next morning we went up to find what we could do to help them." 'Course way back in there, they couldn't get an undertaker in till morning, you know. Said, "Went--went up there to see what we could do, wife and I." And said, "When we got up there, that woman was eating fried apple pies, setting at the table, drinking a cup of coffee, her and her husband."
You know what fried apple pies is? Half moon? See, you pull out the dough like a pancake, and put the... You know what--you know what leather britches is? Leather britches mean? See, beans that, you know, hang them up to let the sun dry them; and dry the apples, you know, the same way, on top of the house. Then take these apples and put them in this, turn them over like that, and fry them, make what they call half-moon, put sorghum molasses on top of them, they're really good. And they are, sure are. Amen.

E-50 Said, "She was eating fried apple pies, her and her husband." And said, "She don't only do her own work, but she does the neighbor's work ever since then. So now, I wanted to know how that man knowed that."
And Banks was looking at me. I shook my head at him like that.
And he said, "I'd like to know..."
I said, "You don't mean that's the truth." I said, "You wouldn't believe a thing like that."
"Well," said, "I can take you up yonder and prove it to you." See, now he was preaching back to me then. You see? He said, "I can take you up there and prove it to you."
I said, "Oh, I take your word." See? I said, "I take your word."
He said, "Well, she's right up there. And if you don't believe it, just go up there and ask. And ask any of the neighbors around here. Any of them can tell you about it."
"Oh," I said, "I... you--you mean that's right?"
He said, "It sure is right."

E-51 I thought, "Uh huh. Now, you've preaching back to me." You see? I just stood there a little bit, and I said... He said... I said, "Well, what's so... What-- what was you wanting to see the preacher about? What was his name?"
Said, "I don't know." Said, "If I ever see him, I'm going to ask him about it."
I said, "Yes, sir. Well," I said, "I hope you do."
And he said, "Well," he said, "you know," he said, "what I can't understand was what he--he was talking about when he could stand over there, and never been in this country before, and know that woman got that handkerchief, and sent over there, and laid it on that woman, and told her exactly what was going to happen. And that's been two years ago, and she's perfectly well," said, "and she's all right."
Said, "There she is. Doctors said she'd die at any minute. They opened her with cancer, and just sewed her back up, couldn't do nothing about it; done taken a hold. See?" So said, "Wrapped around her..." And said, "There she is."
I said, "Well, that sure is strange, isn't it?"
And he said, "Sure is."

E-52 I said, "Boy, that's a good apple."
And he said, "Yeah, that's a good one." Said, "That's right."
I said, "How old's that tree?"
He said, "Young fellow (all my fifty years, you know)," he said, "young fellow," he said, "I used to live up yonder on top of that hill. Me, and my pappy, and mammy, and all of us lived up there, where that old--old fireplace, old log house." Said, "Pappy built this house, and we moved down here." And said, "When he died, I took it over," and said, "I've raised my family here." Said, "I'm seventy-six."
He said, "I planted that tree there about forty-five years ago." And said, "She's produced a good crop of apples for me ever since she started producing."
I said, "Wonderful." I said...?... I said, "I notice the leaves are all falling off that tree."
See, my old mama used to tell me, "Just give a cow enough rope, she'll hang herself." See? So just tie your horse back on the end of the rope. Watch him while he get his foot over after while, you know. That's the way, without any--any... I just have to depend on God, just the simplicity of listening at His, going the way He leads. You see? With no mental powers of my own to cut them smart guys off, you know, you just have to let Him do it. You see?

E-53 So he said, "Well," he said, "yeah, the leaves are leaving."
I said, "Now, that's a strange thing, isn't it, sir." I said, "Here you are, here it is the middle of August, we have... (It was still hot, about ninety right then in the shade)," and I said, "The middle of August without any frost or anything, and yet them leaves are falling off the tree." I said, "I wonder what does that."
"Oh," he said, "the--the life left them."
"Oh," I said, "I see. The life left them. Where'd the life go?"
He said, "Down in the roots, the sap."
"Oh," I said, "it does?" And he said--I said, "What does it do that for?" I said, "You mean that life ain't up in that tree in the wintertime?"
He said, "Oh, no. It'd kill it. The germ of life would be killed in the tree if it was up there." Said, "The life goes down in the roots."
"Uh-huh," I said, "comes back up next spring, bring you another bunch of apples."
"Yeah."

E-54 I said, "I want you to answer me a question." I said, "Tell me, that tree doesn't have any intelligence, but there's some super-intelligence that tells that tree that 'it's coming wintertime, get away from there, and go back down in the roots, and hide down beneath the dirt. Next spring you got to bring this guy up some apples.' And if it doesn't mind Him, it dies. If it does mind Him, it continues to live, that intelligence. It's got to mind this intelligence."
He said, "Well, that's just nature. "

E-55 I said, "What is nature?" I said, "You mean just geographically, and the rocking of the earth?" I said. "Set a bucket of water out there on the post in the middle of August. Let's see it go down to the bottom of the post, and then--then in the springtime come back up, and have another bucket of water."
He said, "It won't do that."
I said, "Well, then, it's got to be some intelligence controlling this." See?
Said, "Never thought of it just like that, but I guess you're right."
And I said, "Well, then, when you find out what intelligence that tells that--that sap in that tree to go down in the root to hide, to come back again, and bring up something to benefit somebody, I'll tell you the same intelligence was what told me that that woman was laying over there dying with a cancer, if she'd obey the commandments of God, she'd be healed."
He said, "You're not that preacher?"
I said, "I am."
"What's your name?"
I said, "Branham."
He said, "That's the guy. Can you prove it?"
I said, "Well, I guess I could. " And there under that apple tree, with that simple little thing, life, I led him to Christ.

E-56 Last year I was down there again. I walked up to the tree, and a woman was setting over behind there, his wife, peeling apples. I asked for him. He was gone on.
She said, "Mr. Branham, God ever be with you." She said, "Year after year we tried; we done everything. But that simple little story about this apple tree, brought him to Christ."
So life is so simple; but yet, it's so great. Let's just put what we got, so that we'll have a resurrection someday. And not only us, let's bring forth somebody else with us when we come to that day. Is that all right? Can we pray?

E-57 Heavenly Father, You've made life so simple, the way so simple, so plain. Let it be far from us to try to ever twist it in such a way to bring in our own, what we think, intelligence. Let's just take the simplicity that God has placed before us, and there use that to win souls for Christ.
Father God, we're here now. We're here opening this meeting. There's sinners all around here. I don't know who they are, or where they are. Here I set with men and women this morning that I believe that through the ceaseless ages to come that we'll live together.
As we set here this morning, looking across the table one to another, I watch down along the line, seen gray-headed men who was probably on the field, preaching, when I was a sinner. We shook each others' hands. We fellowshipped around our breakfast.

E-58 We may never meet at another breakfast, but there's one thing sure: we're going to meet at a supper someday. That's a wedding supper, when that great table is stretched across the skies, reaching from star to star. We look across the table one to another, there's bound to be a little tear drop from our cheeks, as we think, as we shake each other's hand, say, "I remember the Salem meeting. Here's Brother So-and-so. He was the one that come in at that time, this one down here."
Then the King in His beauty will walk out in His white robes, wipe all tears away from our eyes, say, "Don't cry, children. It's all over. Enter into the joys of the Lord that's been prepared for you since the foundation of the world."
God, let us have many setting around the table because of this effort that we're putting forth. Now, we'll do all we can, Lord; we're depending on You to help us. We're Yours. We're in Your hands, Lord. Do with us as You see fit.

E-59 We thank You for the fellowship with one another, and with the Son of God, whose Presence is with us now. May He ever remain, and may we ever remain faithful and true to the calling, that we might go out, not in the power of money, in the power of great things of the earth; but in the power of humility, in sweetness and humbleness of the Spirit, as He will make us and mold us into images of sons and daughters of God, that we might win others to Him. In Jesus' Name, we ask this blessing to honor God. Amen.
Thank you very kindly, friends. If you will, I'll--I'll pay your breakfast for you. I had this time of fellowship. I'll be glad to do it. [A brother says, "We don't like to be stubborn, but we don't want to do it that way."--Ed.] Well, I'll--I'll be glad to do it. See? I--I'll be happy to do it. I've certainly enjoyed being here and being with you. And now, till I see you tonight, our brother, chairman.

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