Être Persévérant

Date: 62-0729 | La durée est de: 1 heure et 35 minutes | La traduction: Shp
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1          Merci, Frère Borders. Vous pouvez vous asseoir. Je regrette d’être en retard, mais j’étais... Il y avait un petit bébé malade dont j’essayais de m’occuper lorsque je suis arrivé, et ses parents étaient là, ils étaient très déprimés à ce sujet. Et alors, je priais pour le petit bébé, et sur quelques mouchoirs qui n’étaient... qui m’ont été apportés pour que je prie dessus. Vous croyez dans ce ministère, la prière pour... Oui, nous y croyons sûrement.

2          Maintenant, nous considérons vraiment ceci comme un grand privilège d’être ici sur cette île cette semaine, parmi de merveilleuses personnes que vous êtes, de tous les... de Port Alberni et d’ici à Victoria. Et j’étais très reconnaissant hier soir... Mon coeur souffrait au-dedans de moi (du fait que nous n’avions que trois jours à passer ici, il ne nous reste plus qu’un jour), lorsque j’ai vu ce qui s’est produit hier soir, de voir le groupe tout entier confesser ses péchés, s’avancer à l’autel et se mettre en ordre. Eh bien, cela–cela signifie qu’il est très possible qu’un glorieux réveil se déclenche ici sur cette île, que Dieu pourrait–pourrait–accorderait cela. Je crois qu’Il le fera si nous croyons simplement en Lui, et si nous avons foi qu’Il va–qu’Il va le faire.

3          Maintenant, je remercie frère Byskal, Eddie; tel que je le connais, c’est un très précieux jeune homme. Je suis vraiment tombé amoureux de ce jeune homme lorsque je l’ai rencontré à–là à Dawson Creek. La première fois j’étais à Grande Prairie, mais lui était à Dawson Creek en ce temps-là, et je l’ai rencontré là-bas. Et il m’a dit qu’il était missionnaire chez les Indiens.

            Et j’ai dit: «Eddie, je–je vais revenir au Canada un de ces jours, et je passerai par là voir vos amis.»

            Il a dit: «C’est vraiment bien.» Alors il m’a dit, il a dit: «Quelques frères, a-t-il dit, pourraient passer par Victoria, ils vont intervenir momentanément au cours des réunions qui se tiennent là-bas.» Et–et il a dit: «Mais ils vont tenir une réunion par là, une convention.»

            J’en étais vraiment navré. Mais j’aimerais dire que je m’excuse d’être venu en ce temps-là, frère Borders et moi-même, et nous tous. Si quelques frères sont ici, ce n’était pas notre intention d’y aller, ou aider–faire obstacle à votre convention, mais nous voulions simplement prier pour les malades en passant. J’aimerais dire que vous avez de merveilleuses personnes. Nous avons aimé cela.

4          C’est la fin d’une série de onze réunions d’affilée que j’ai tenue sans aucun répit, et j’ai pratiquement perdu ma voix. Je l’ai vraiment perdue au point que... Voici le contexte sur lequel je comptais parler cet après-midi: Paradoxe. Et là-bas, en venant, quelque chose a dit: «Tu n’as pas de voix pour prêcher cela.» Alors j’ai donc choisi quelque chose d’autre.

            C’est depuis le mois de mai que je tiens des réunions. J’étais à Green Bay, dans le Michigan; et de là je suis allé à Chicago, dans l’Illinois; jusqu’à Southern Pines, en Caroline du Nord; je me suis rendu à Columbia, en Caroline du Sud; je suis allé au Cow Palace, à Los Angeles. Et de là, je suis allé à Santa Maria; de là, à Grass Valley; de Grass Valley à Spokane; de Spokane je suis retourné à Salem; de Salem je suis passé quelque part ici... et puis ici. Voyez-vous? Je suis épuisé.

            Eh bien, ce n’est pas tellement le fait de prêcher qui me dérange. Je deviens un peu enroué, je pense, à force d’avoir prêché. Toutefois, ce qui me dérange, ce sont les visions. L’une d’elles m’épuise plus qu’une prédication de dix heures à très haute voix: juste une seule vision, et cela produira autant d’effet sur vous.

            Etant donné que c’est la première fois que je suis parmi vous, et que votre grande foi répond à cela, je vous suis certainement reconnaissant. Que Dieu vous bénisse à jamais.

5          Je ne sais pas. Il y avait quelques dépenses liées à la réunion, je crois. Et j’ai dit à Eddie juste ... Lorsque je suis arrivé ici, j’ai dit: «Eh bien, frère Eddie, ne faites aucune mention des offrandes.» J’ai dit: «Notre–notre église chez nous s’en chargera, parce que nous sommes des étrangers... et pour s’en charger.» Eh bien, si j’ai bien compris, il a prélevé une offrande, et... ou quelque chose de ce genre, et il voulait... Et j’ai dit: «Si vous avez prélevé une offrande, affectez carrément cela aux dépenses. Nous ne voudrions laisser aucune dette. Nous n’en avons jamais laissée.

            Nous ne croyons pas dans le fait de demander de l’argent aux gens. Nous... Je–ça fait trente-deux ans que je suis dans le ministère, et je n’ai jamais de ma vie prélevé une offrande. C’est vrai. Lorsque... Et aujourd’hui, je–je reçois de mon église un salaire de cent dollars par semaine. Et vous savez que nous devons vivre avec cela.

            Mais, pensez-y, notre Seigneur n’avait pas un lieu où reposer Sa tête. C’est juste. Voyez-vous? Il n’avait donc qu’un seul vêtement lorsqu’Il était ici sur terre. Quelqu’un le Lui avait donné. Et ainsi, je ne pense pas que ça soit convenable aux chrétiens d’essayer de se comparer au monde. Pour être «un m’as-tu vu», vous savez, comme nous le disons aux Etats-Unis [en anglais «swanky»–N.D.T.], et faire de l’ostentation et avoir ce qu’il y a de somptueux. Eh bien, je crois que la meilleure façon, c’est que nous puissions toujours prendre ce qu’il y a de plus modeste. C’est ce que Lui a fait. Il était le Dieu de gloire, Il est descendu sur la terre et Il n’avait pas un endroit où poser Sa tête. Et je pense que c’est de cette manière qu’il nous faut vivre.

6          Et bien des gens savent qu’avec ce genre de ministère... Oh! la la! Si vous étiez un renégat, vous pourriez être un... eh bien, vous seriez un multimillionnaire. Mais j’aurais peur de vous établir un chèque cet après-midi, sur mon compte personnel pour plus de deux ou trois cents dollars. Ce serait sûrement un chèque sans provision; je vous l’assure. Mais le problème est que nous ne sommes pas ici pour l’argent; nous sommes ici pour servir le Royaume.

            Je ne suis pas ici pour condamner une quelconque église, une quelconque organisation, ni un quelconque groupe. Bien des fois vous m’entendez m’acharner sur cela. Mais je ne m’acharne pas sur l’organisation; c’est ce péché qui est là-dedans. C’est sur cela que je m’acharne.

7          Supposons que je vous voie descendre une rivière dans une petite embarcation qui fait eau, tandis qu’il y a de grandes chutes, des rapides en aval, et que moi, je suis convaincu que cette embarcation-là ne traverserait pas ces chutes, ces rapides-là; si je criais après vous et vous reprochais, essayant de vous tirer de là, ce n’est pas parce que je ne vous aime pas; c’est parce que je vous aime réellement. Je–je vous aime. Voyez-vous? La foi et l’amour sont correctifs. Vous voyez? Cela–cela corrige.

            Si votre petit enfant était assis ici dehors sur la rue, alors que vous savez que les véhicules passent là dans la rue, diriez-vous: «Junior, mon chéri, je pense que tu devrais entrer dans la maison.»? C’est à peu près de cette manière que certains prédicateurs essaient de corriger leur assemblée. Eh bien, si vous étiez une véritable mère, ou un véritable papa, vous sortiriez là et vous le tireriez de là. Et s’il y retournait, vous prendriez un bâton la prochaine fois que vous iriez le chercher. Cela ne montre pas que vous n’aimez pas l’enfant. Cela montre plutôt que vous aimez l’enfant, vous savez.

            Et je ne vous crie pas dessus. Je sais que l’embarcation ne va pas traverser ces rapides là-bas, et j’essaie de vous en tirer. C’est ce que je cherche. Et c’est ce que je pense de la religion organisée. Ce n’est pas que j’aie quoi que ce soit contre les individus, il s’agit du système, le système qui brise la fraternité. Les gens disent: «Je suis presbytérien, et nous n’avons rien à faire...»

8          J’ai été à l’hôpital, et je suis entré dans un pavillon, et je me suis mis à prier. J’ai dit: «Voudriez-vous incliner la tête?»

            «Nous sommes méthodistes.»

            Une fois j’ai posé la question à une femme: «Etes-vous chrétienne?»

            Elle a répondu: «Je vous fais savoir que je brûle un cierge chaque soir,» comme si cela avait quelque chose à voir avec le christianisme.

            Et une autre a dit: «Quoi?» Une femme a dit: «Une chrétienne?»

            Elle a dit: «Je suis Américaine.» C’est–ce n’est pas un bon témoignage pour le christianisme; je vous l’assure. Et cela n’a donc rien à voir avec la chose.

            Jésus a dit: «Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut même pas voir (c’est-à-dire comprendre) le Royaume de Dieu.» Et je suis très zélé pour les gens. Je suis zélé pour l’église. Lorsque je vois les fausses interprétations, les organisations qui séparent les gens à cause de fausses interprétations, qui font que les gens soient en désaccord, et qu’ensuite ce même groupe se refroidit et s’éloigne de la Parole de Dieu et tout... Cela... Je n’ai rien contre ces gens-là. J’essaie de prendre la Parole et de les secouer pour les ramener.

9          J’ai été ordonné une fois dans l’église baptiste missionnaire. Ensuite, quand j’ai été appelé dans le ministère ici pour... Je... juste... à cause de–les baptistes missionnaires, c’est–ce n’est pas une organisation, c’est juste une communion. Vous êtes simplement membre de cela. C’est comme un groupe interdénominationnel. Vous pouvez prêcher tout ce que vous voulez. Aussi longtemps que vous menez une vie pure, vous pouvez être un baptiste missionnaire. Vous... Ce n’est qu’à cause de l’immoralité qu’on peut vous chasser. Aussi longtemps... Et ensuite, pour ce qui est de leur baptême, ils croient que le baptême d’eau vous introduit dans la communion, et que le baptême de l’Esprit vous fait entrer dans le Corps. Ainsi donc, peu importe comment vous avez été baptisé, vous devez être rebaptisé pour devenir un baptiste, parce que c’est ce qui vous introduit dans la communion. Voyez-vous? Et maintenant... Et ensuite, j’ai remarqué que lorsque j’ai parlé de l’Ange du Seigneur à mes frères, eh bien, ils ont pensé que j’avais perdu la tête. Mais j’ai dit: «Si Dieu m’a envoyé de faire ceci, il y aura quelqu’un pour recevoir cela.»

10        Et ensuite, lorsque je suis venu parmi les pentecôtistes, c’était comme placer un gant sur une main froide. Voyez-vous? Cela s’est ajusté correctement. Ensuite, lorsque j’ai remarqué qu’ils étaient séparés en diverses organisations, et qu’ils se disputaient entre eux, je–je n’ai voulu adhérer à aucune d’entre elles, mais je me suis carrément tenu à la brèche, et j’ai dit: «Nous sommes frères. Voyez-vous? Nous sommes frères. Nous ne devons pas nous disputer entre nous.» Eh bien, tant que nous nous disputons, le diable se mettra là en retrait à se moquer de nous. Il nous a eus. Serrons-nous les coudes et unissons nos efforts, comme des soldats chrétiens en marche; toutes les organisations prenant position ensemble pour une seule chose: la Parole de Dieu. Voilà. Sous le Sang de Son Fils, Jésus-Christ, que cette bannière flotte.

11        Je sais qu’hier soir, et maintes fois, j’ai essayé de garder les messages aussi simples que possible, pour amener les gens à voir. Et si simplement les gens acceptent de croire ce petit message simple, Dieu continuera à les conduire.

            Et je–je reçois des, je... Les gens pensent que je deviens excité lorsque je commence à prêcher, mais je ne suis pas excité. Je sais juste où je me tiens, mais je me sens tout simplement bien. Et alors, quelqu’un dira: «Vous êtes fou.» Eh bien, si je le suis, laissez-moi simplement tranquille. Je me sens mieux dans cet état-là que dans l’autre, ainsi... Cela me rappelle... Certaines personnes disent: «Eh bien, nous sommes la plus ancienne église. Nous étions la première église. Nous...»

12        Oui, j’ai une petite histoire sur quelque chose qui est arrivé une fois avec mes enfants. Je suis un père, et je–j’aime mes enfants. Mon fils Billy, sa mère est morte alors qu’il n’était qu’un tout petit enfant. Et j’ai été à la fois papa et maman pour lui. Et je le portais partout, et il pleurait, réclamant une maman, et je n’avais pas de maman à lui donner. Et cela a fait plusieurs années jusqu’à ce qu’il est devenu assez âgé pour aller à l’école. Et je sortais pour des réunions; je ne pouvais pas m’occuper de lui. Ainsi, je me suis remarié. Et nous avons eu trois enfants.

            J’ai eu deux petites filles et un petit garçon. Rebecca... ça fait quelques années, c’est l’aînée. Elle est plutôt mince, elle a de longues jambes. Et–et c’est Sara qui la suit; elle est un peu courte. Et Becky est blonde; et Sara est brune. Becky a des grands yeux bleus et des cheveux blonds; Sara ressemble plus à sa mère, elle a plutôt des cheveux noirs et des yeux sombres. Et ainsi... Les deux sont les filles à papa malgré tout.

            Ainsi donc, elles m’attendent, lorsque je rentre à la maison. Et j’étais en voyage, tenant des réunions, et j’étais tellement fatigué. Mais elles attendaient. Chaque fois qu’un avion passait, elles disaient: «Voilà papa qui arrive maintenant.» Mais il se faisait tard. Après un moment, elles ont eu... Le sommeil les a emportées, vous savez. Alors leur mère les a mises au lit. Elle a attendu, et le vol était retardé. Je suis arrivé à environ une heure du matin. Après des réunions comme celles-ci, je suis très fatigué et je n’arrive pas à dormir.

13        Et ainsi, je disais à Billy, pendant qu’on venait... Il a dit: «Papa, tu as l’air très fatigué.»

            J’ai dit: «Mais Billy, je ne dois épargner aucun effort.»

            Il a dit: «Pourquoi ne pas aller simplement là-bas sans prêcher aux gens, et leur dire tout simplement: ‘Je vais prier pour les malades’, et tu conduis la ligne de prière comme tu le leur as promis, sans que tu prêches.»?

            J’ai dit: «Billy...»

            Il a dit: «Il n’y a pas beaucoup de gens là-bas, papa; c’est une toute petite réunion.»

            J’ai dit: «Je fournirai les mêmes efforts là-bas que s’il y avait cent mille personnes.» Voyez-vous? J’ai dit: «Parce que je suis lié par l’amour de Dieu qui me contraint à servir Son Eglise.» Voyez-vous?

14        Et j’ai souvent pensé à ce que je ferais si j’avais deux gouttes du Sang littéral de Jésus-Christ dans un verre, ce que–la manière dont je tiendrais cela. Je ne voudrais certainement–je ne voudrais pas répandre cela. Je serrerais cela contre ma poitrine, et sur mon coeur, et je dirais: «Seigneur Dieu, combien j’apprécie ce Sang!» Mais à Ses yeux j’ai quelque chose de plus glorieux cet après-midi. J’ai devant moi ce qu’Il a acquis par Son Sang. Il vous a aimés plus que Sa propre Vie.

            Alors comment devrais-je vous traiter? Honnêtement, sincèrement. Et je dois appeler le péché par son nom, peu importe combien cela vous fait mal ou combien cela me fait mal. Je dois faire tout ce que je peux pour être honnête et droit, et un serviteur de Christ.

15        Je reviens à mon histoire. Les fillettes avaient... Je n’arrivais pas à dormir. Alors, je me suis simplement levé, je suis allé au salon, et je me suis assis dans un fauteuil. Et vers le lever du jour, j’ai entendu un bruit dans la chambre des enfants; quelque chose se retournait sur le lit, et Becky s’est réveillée. Elle a regardé dehors, et elle a vu qu’il faisait jour. Elle s’est débarrassée de la couverture, et la voilà qui vient en toute hâte à travers le couloir. Elle m’avait vu assis là. Et la petite Sara s’est réveillée lorsque Becky s’est levée. Et Sara était alors une toute petite enfant, quatre ans environ, et Becky avait environ huit, neuf ans. Alors Sara... Nos enfants portent les vieux vêtements de leurs aînés. Vous savez, un enfant récupère les vêtements du plus âgé, et ensuite cela descend comme cela chez tous les enfants. Ainsi, Sara portait le pyjama de Becky; et c’est–c’est ce lapin–c’est le pyjama aux pattes de lapin, grand... Et ces tout petits pieds de Sara étaient engloutis dans ce pyjama aux grands pieds de Becky... Et alors elle ne pouvait pas courir aussi vite que l’autre. Et ces grosses pattes de lapin flottaient, vous savez.

            Et Becky avait couru plus vite que Sara jusqu’à moi. Et ainsi, elle a sauté sur mes genoux, elle a passé ses deux bras autour de mon cou, et elle s’est mise à crier: «Papa!» Bien sûr, cela vous fait dilater le coeur. Et elle s’est retournée, et Sara avançait de toutes ses forces, ses petits yeux noirs s’approchaient, vous savez. Et elle a vu que Becky l’avait devancée, et la pauvre petite avait l’air tellement déçue. Alors elle s’est retournée.

16        Becky s’est retournée; elle a dit: «Sara, ma soeur, j’aimerais que tu saches une chose.» Elle a dit: «J’étais ici la première.» C’est ce que la grande église essaie de nous dire: «J’étais ici la première. Et je me suis emparée de papa tout entier, et il ne reste plus rien pour toi.»

            Oh! la la! la pauvre petite Sara, elle était si malheureuse, vous savez. Ses petites lèvres se sont mises à trembler, ses grands yeux noirs ont un peu rougi. Elle a commencé à faire demi-tour. Et je lui ai fait signe du doigt, comme cela, et je lui ai tendu ma jambe. Alors elle est venue. Ses yeux se sont illuminés, et elle est venue et s’est assise à califourchon sur ma jambe. Elle était plutôt chancelante, comme nous appelons cela là-bas. Elle... Sa... Elle n’avait pas fait longtemps, à l’instar de la jeune église, vous savez. Elle était en quelque sorte en déséquilibre. Alors je... Pour empêcher qu’elle tombe, je l’ai entourée de mon bras et je l’ai serrée contre moi.

            Elle s’est appuyée un tout petit peu, et elle a tourné sa petite tête, elle a levé les yeux vers sa soeur. Elle a dit: «Rebecca, ma soeur, a-t-elle dit, il est peut-être vrai que tu t’es emparée de papa tout entier, mais j’aimerais que tu saches une chose: papa s’est emparé de moi tout entière.»

            Donc, c’est ainsi que je me sens à ce sujet. Je pourrais ne pas avoir de l’instruction, la qualification qu’un ministre devrait avoir. Mais je sais une chose... Je pourrais être un tout petit peu en déséquilibre. Mais je voudrais que Lui puisse me prendre tout entier. Aussi longtemps qu’Il tient, c’est suffisamment bon pour moi.

17        Et maintenant, je vous remercie pour votre précieux soutien. Il se fait tard. Eh bien, je sais que vous aurez vos réunions ce soir. Que Dieu vous bénisse. Maintenant, si je peux vous rendre un service, écrivez-moi. Je n’essaie pas d’obtenir votre adresse. Non. Bien des fois, c’est un coup de publicité que... Je–je n’ai... même pas... J’ai une seule secrétaire, et un petit bureau placé au fond d’une roulotte. Et c’est comme ça que nous essayons de répondre aux lettres. Mais c’est l’idée, si nous pouvons vous aider. Ne... Les tissus de prière, je serais heureux de vous en envoyer un, ou tout ce que je peux. C’est sans frais, il n’y a pas de frais à payer pour quoi que ce soit.

            Et bien des fois, nous savons cela... dit: «Ecrivez-moi.» Et ensuite, bien vite vous savez, vous construisez sans cesse, vous construisez. Vous savez ce qu’il en est, parce que les hommes sont obligés d’obtenir ce soutien des gens pour ces émissions à la télé–à la télévision et des messages à la radio. Je n’ai rien de ces choses-là. Je n’ai pas besoin d’argent. Je... Je...

18        Maintenant, comment un homme comme notre très précieux frère Oral Roberts pourrait-il venir dans une réunion comme celle-ci, alors qu’il lui faut environ dix ou quinze mille dollars chaque jour? Comment pourrait-il le faire? Il ne le pourrait pas. C’est tout. Il ne pourrait pas faire cela.

            Par conséquent, je remercie le Seigneur. Maintenant, Il n’a jamais... Il–Il est–Il est sage. Et Il a toute–toute la sagesse. Je n’ai pas assez de courage pour faire cela. Alors je reste simplement–je reste simplement frère Bill, je vais partout où Il me conduit. Si c’est un petit endroit là où il n’y a rien, eh bien, j’y vais.

            S’Il me conduit en Afrique, je suis allé là, il y avait deux ou trois cent mille personnes; je suis allé là en Inde, c’était cinq cent mille personnes. Mais on ne sait comment, quelqu’un passe simplement là et paie pour cela, et nous y allons. Donc je vis tout simplement par la foi; c’est tout. Et alors, je peux aller partout où Il m’appelle. Peu importe l’endroit, j’y vais (Voyez-vous?), parce qu’Il est... J’ai... Bien, si je dois me soucier d’avoir quinze mille, ou vingt mille dollars par jour (Ouf!), oh! la la! je serais plus chauve que je le suis maintenant.

19        A propos de la calvitie, une petite blague avec ma femme... Tenez, il n’y a pas longtemps, je peignais ces deux ou trois cheveux, vous savez. Et elle a dit: «Billy, tu es pratiquement chauve.»

            J’ai dit: «Mais je n’ai perdu aucun cheveu.» Elle a dit: «Voudrais-tu me dire alors où ils sont?»

            J’ai dit: «Ça va, chérie, je te le dirais lorsque tu me diras où ils étaient avant que je ne les aie. Là où ils étaient alors, c’est là qu’ils attendent que moi j’aille vers eux. Car la Bible a dit, Il ne... ‘ Même les cheveux de votre tête sont comptés. Il ressuscitera tout et rien ne sera perdu.’»

20        Je crois dans un Dieu qui nous ressuscitera aux derniers jours. Absolument. Oh! combien j’aimerais vous parler de cela pendant un moment cet après-midi, placer juste votre foi sur cette résurrection, et voir ce grand tableau placé là, combien c’est beau: comment les vieux redeviendront jeunes; et–et comment Dieu a fait une promesse et a confirmé cela à travers Sara et Abraham, Il les a ramenés en un jeune homme et une jeune femme. Et Il montrait ce qu’Il allait faire à toute leur postérité après eux. Et ainsi... Oh! c’est beau!

            Et un de ces jours, Dieu voulant, si cela ne vous dérange pas, veuillez... et–et–si vous allez me permettre de revenir, j’aimerais revenir sur cette île, dresser une tente quelque part et rester pendant à peu près quatre ou cinq semaines, afin que nous puissions avoir tout le temps. Ainsi donc... [L’assemblée applaudit.–N.D.E.] Merci. Merci beaucoup. Avec ça, je me sens vraiment le bienvenu. Et je... Je ferais tout...

21        Voyez-vous, bien des gens ne comprennent pas la guérison divine comme il faut, et je pourrais être juste ici. Mais en faisant passer la ligne comme ceci, d’abord vous savez, les incrédules s’approchent des croyants, et essayent d’expliquer cela, vous savez, et–et bien vite, vous savez, la maladie frappera une personne. Ils ne savent simplement pas... Après qu’on a prié pour les gens, ils pensent: «Oh! eh bien, j’ai perdu ma guérison.» Bien des fois, c’est le signe même que vous l’avez obtenue. Voyez-vous? Et vous... Et ils ne savent comment conserver cela. Et si nous pouvons juste nous asseoir et... Lorsque la maladie réapparaît ou quelque chose de ce genre, vous pourriez revenir. Nous pouvons nous asseoir devant le Seigneur dans un endroit spécial, où chaque individu... Nous pourrons juste voir ce qui arrive.

            Ces visions qui apparaissent ici, c’est vous-mêmes qui les provoquez. Ce sont juste de petites visions temporaires, comme si vous Le touchiez. Mais les véritables visions, c’est lorsque Dieu montre ce qui arrivera, et ce qui a été, ce qui se produit et ainsi de suite comme cela.

            Maintenant, que le Seigneur vous bénisse et vous accorde d’être en bonne santé et heureux. Et priez pour moi maintenant. Inclinons la tête pendant que nous demandons les bénédictions de Dieu. Cet après-midi, j’ai l’intention de prier pour tous les malades qui passeront dans la ligne. Avez-vous des requêtes que vous aimeriez faire connaître à Dieu en levant la main? Merci, et que Dieu vous bénisse.

22        Notre Père céleste, nous Te sommes vraiment reconnaissants pour la communion et le moment que nous avons eus de nous réunir dans ce beau rassemblement avec l’Eglise du Dieu vivant, ces personnes venues de différentes dénominations et de tous les milieux et qui se sont rassemblées pour T’adorer de nouveau cet après-midi. Nous sommes reconnaissants pour ça, car la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toute est de nouveau restaurée dans les derniers jours, comme cela a été prophétisé.

            Nous prions que Tes bénédictions reposent sur chaque requête. Ô Dieu, bénis ce peuple. Et que la maladie les quitte complètement. Que les pasteurs entendent leurs assemblées témoigner d’ici quelques semaines, attestant que les–que les maladies d’estomac, les douleurs, et les maladies qu’ils avaient ont disparu et qu’ils n’en ont plus. Combien nous en serons reconnaissants, Seigneur. Et Tu as toujours fait cela. Et je sais que Tu ne fais acception ni d’endroit ni de personne. Tu feras encore la même chose.

           

            Bénis-nous maintenant. Et alors que nous allons aborder Ta Parole, que le Saint-Esprit nous révèle les choses qui y sont écrites. Et donne la foi pour la suite de la réunion, Seigneur, la ligne de prière qui va être formée dans les quelques prochaines minutes. Nous prions au Nom de Jésus. Amen.

23        Maintenant, si vous voulez juste ouvrir vos Bibles avec moi pour [lire] un tout petit message. Et je voudrais vous prêcher cet après-midi, mais je–je suis vraiment enroué. Et j’aimerais–j’étais reconnaissant d’être en mesure de parler après toutes ces réunions, et toutes sortes de courants d’air, et ainsi de suite, qui traversent les–les salles.

            Maintenant, j’aimerais que vous ouvriez votre Bible dans l’Evangile de Matthieu, au chapitre 15, du verset 21 au verset 28. J’aimerais lire une portion de cela ici, et j’aimerais que vous me suiviez, s’il vous plaît. Le verset 21:

          Et Jésus, étant parti de là, se retira dans le territoire de Tyr et de Sidon.

          ...Voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria: Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon.

          Il ne lui répondit pas un mot, et ses disciples s’approchèrent, et lui dirent avec insistance: Renvoie-la, car elle crie derrière nous.

          Il répondit: Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.

          Mais elle vint se prosterner devant lui, disant: Seigneur, secours-moi!

          Il répondit: Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.

          Oui, Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent... les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.

          Alors Jésus lui dit: Femme, ta foi est grande; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

24        J’aimerais tirer un–un texte de ceci, utiliser un seul mot. Et ce mot est: Persévérant. Et le mot «persévérant» signifie être tenace. Webster dit que c’est «persister à atteindre un but». En essayant de faire une chose, et en persistant à le faire, vous devenez persévérant.

            Dans tous les âges les hommes qui ont eu la foi dans ce qu’ils essayaient d’accomplir ont été persévérants. Vous devez avoir la foi dans ce que vous faites.

25        J’ai remarqué quelque chose, ç’a vraiment été remarquable pendant trente ans, trente et un ans plutôt que je suis derrière la chaire; et cela fait environ seize ans maintenant que j’ai constamment été à travers le monde, dans les lignes de prière, et observant les gens... Toujours les gens, jamais ils ne vont ... il est rare de trouver une seule personne qui confessera ne pas avoir la foi; ils disent toujours avoir toute la foi.

            Mais voyez-vous, la foi est différente de ce que vous pensez d’elle; ou plutôt pas ce que vous, je vais dire, l’homme ordinaire, pourrait penser. Pour la plupart du temps, il s’agit de l’espoir au lieu de la foi. Vous avez une conception mentale de la foi, ce qu’elle signifie, et vous avez une foi mentale. Mais, allez plus profondément que cela. Voyez-vous? Entrez plus en profondeur. La foi est certaine. C’est une ferme assurance. Ce n’est pas un mythe ni une imagination intellectuelle, mais c’est une ferme assurance. Et une assurance, c’est quelque chose auquel vous pouvez vous accrocher. Voyez-vous? «C’est une ferme assurance des choses qu’on espère, et une démonstration de celles qu’on ne voit pas,» dans Hébreux, le premier–le chapitre 11, le premier verset. Eh bien, la foi n’est pas...

26        Eh bien, vous avez cinq sens dans votre corps. Dieu vous a donné ces cinq sens afin de contacter votre demeure terrestre. Il s’agit de la vue, du goût, du toucher, de l’odorat, de l’ouïe. Mais cela n’a rien à faire avec Dieu. Il n’y a aucun d’eux qui déclarera Dieu, aucun d’eux. Non, parce qu’ils ne vous ont été donnés que pour entrer en contact avec votre demeure terrestre. Voyez-vous? La vue, le goût, le toucher, l’odorat, l’ouïe (Voyez-vous?) n’ont rien à faire du tout avec Dieu. Et les gens comptent vraiment sur cela. Mais vous–vous–vous ne devriez pas compter sur cela. La foi, c’est quelque chose de différent. La foi est le sixième sens par lequel vous entrez en contact avec Dieu. Vous ne pouvez entrer en contact avec Dieu que par le sixième sens qui est la foi. «Celui qui vient à Dieu doit croire que Dieu existe, et qu’Il est le Rémunérateur de ceux qui Le cherchent.» Vous voyez?

27        Eh bien, c’est une affaire vraiment bizarre. Eh bien, prenons l’exemple d’ici. Maintenant, je vais parler à haute voix. Eh bien, voici un instrument de musique. Comment savez-vous que c’est un–un instrument de musique? Parce que j’ai un sens qui contacte cela; c’est ma vue. Je vois l’instrument. Je ne l’entends pas; je n’en sens pas l’odeur; je ne le touche pas, je ne le goûte pas. Il n’y a qu’un seul sens qui contacte cela.

            Eh bien, vous avez entendu ce vieil adage: «Je suis un sceptique [En anglais I’m from Missouri: «Je viens du Missouri».] Vous devez me montrer la chose.» Voyez-vous? Oh! on l’appelle «l’Etat du montrez-le-moi». Maintenant, laissez-moi vous montrer combien cette remarque est ridicule. Maintenant, c’est absolument impossible d’utiliser ce sens de la vue pour être sûr que cet instrument est toujours là. Peut-être que quelqu’un est venu et l’a enlevé de derrière moi. C’est impossible... Je ne le vois pas. Cela se trouve derrière moi. Mais l’instrument est là.

            Donc, voir n’est pas croire. Voyez-vous? Voir n’est pas croire, parce que j’ai un autre sens qui est le toucher. Et ici toucher c’est croire. Et c’est tout aussi réel que voir, parce que c’est l’instrument. Je sens la–la manche de cela, je sens les cordes sur cela, je sens les clés avec lesquelles on règle les cordes. Voyez-vous? Et par conséquent, voir n’est pas croire. Je crois que l’instrument est là tout autant que si je le regardais. Vous voyez ce que je vais dire?

            Eh bien, c’est pareil pour n’importe quel autre sens. Maintenant, lorsque les gens disent que «Voir c’est croire,» c’est ridicule par rapport à leur propre déclaration. Voyez-vous? C’est–c’est un–c’est un déshonneur pour leur intelligence de penser que voir c’est croire; cela élimine tous les autres sens.

28        Eh bien, par exemple, disons que ceci était un flacon de parfum. Disons que c’est juste du parfum. Très bien. Eh bien, je–je vois cela, et je touche cela, bien sûr, avec mes mains. Mais qu’en serait-il si je ne voyais pas cela, et que je ne touchais pas cela? Et pourtant, si quelqu’un soulevait cela, et moi, je ne verrais pas ni ne toucherais cela. Et la chose étant près de moi, je pourrais vous dire que ça se trouve là, parce que mon sens de l’odorat devient actif (Voyez-vous?), pendant que les autres sens ne déclarent pas cela. Maintenant, vous comprenez ce que je veux dire?

            Eh bien, «la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas, qu’on ne goûte pas, qu’on ne touche pas, dont on ne sent pas l’odeur, qu’on n’entend pas». Voyez-vous? C’est effectivement un sens, de sorte que vous en êtes conscient. Il n’y a pas moyen de s’en dérober. Vous êtes certain. Donc, quelque chose doit se produire lorsque vous l’avez.

29        J’ai souvent fait cette remarque: Que se passerait-il si je me tenais par ici au sommet de l’une de ces montagnes, en train de crever de faim, et qu’il n’y avait personne pour me donner de l’argent, alors qu’un morceau de pain sauverait–me sauverait la vie? Et en passant par là, vous me prenez en pitié, et vous me donnez un morceau de pain. Ou peut-être, disons que vous me donniez vingt-cinq cents (disons–disons que c’est le prix d’achat du pain); si vous me donniez vingt-cinq cents, eh bien, je pourrais être tout autant heureux avec les vingt-cinq cents en main, que je le serais si je tenais un morceau de pain. Pourquoi? Je possède le pouvoir d’achat du pain. La seule chose que je dois faire, c’est me rendre là au magasin et me procurer un morceau de pain. Mais maintenant, juste en ce moment, je possède le pouvoir d’achat du pain. Cela peut acquérir un morceau de pain. C’est la foi.

            La foi ne regarde jamais et ne dit: «Je ne me sens pas mieux. Je ne vois pas mieux. Je n’entends pas mieux.» Voyez-vous? Cela vous réjouit, parce que vous avez déjà le pouvoir d’achat de votre guérison. Voyez-vous? Vous êtes tout aussi heureux, tout aussi–vous en êtes sûr tout autant que pour n’importe quelle chose que vous possédez; parce que vous en possédez le pouvoir d’achat, qui est la foi. Voyez-vous? La foi ne se relâche jamais.

30        Eh bien, je vais revenir à mon texte. Très bien. Mais je pensais tout simplement que je pourrais dire cela en passant pendant un moment afin que vous puissiez voir que c’est plus profond que ce que les gens pensent en disant d’une manière superficielle: «Oh! je–je crois cela.» Vous croyez cela intellectuellement. Mais si vous le croyez réellement, tout ce qui est dans cette Bible vous appartient. Voyez-vous? Cela vous appartient. La foi acquiert la chose. Voyez-vous? La voici, la marchandise est placée ici: Dieu, Lui-même, sous forme écrite. Et la foi dans cette Parole achète la chose pour vous, elle accomplit cela, elle vivifie cela.

31        Maintenant, j’étais dans un... Je prêchais une fois aux membres du club de Kiwanis. Et il y avait là un médecin qui m’a dit que... Il a dit: «Oh! Billy, je crois.» Je parlais d’un certain patient qu’il avait abandonné, et que le Seigneur a guéri. Il a dit: «Oh! je–je crois dans la foi–une foi...»

            Et j’ai dit: «Eh bien, un instant. De quel genre de foi parlez-vous?»

            Il a dit: «Juste la foi.» Il a dit: «Je crois que si cet homme s’était avancé par ici et avait posé sa main sur un arbre, en croyant qu’il serait guéri, il serait tout autant guéri que si quelqu’un avait prié pour lui.»

            J’ai dit: «Bon, qui... Dites-moi, docteur, vous paraissez un homme intelligent. Comment un homme peut-il avoir foi qu’en mettant sa main sur un arbre, cela le guérirait? Vous devez avoir foi dans quelque chose. Et la Bible a dit: «La foi vient de ce qu’on entend; de ce qu’on entend de la Parole de Dieu.» C’est cela le fondement de la foi. Votre foi doit avoir un fondement, parce que Dieu l’a promis.»

32        Tout comme Abraham... Eh bien, lorsqu’il avait... Sa femme avait soixante-cinq ans, et lui en avait soixante-quinze. Eh bien, ils avaient vécu ensemble... Elle.... Ils s’étaient mariés lorsqu’elle avait seize ans, dix-sept ans. Il était de dix ans plus âgé qu’elle. Elle était sa demi-soeur. Et après qu’ils eurent vécu comme mari et femme pendant toutes ces années... Voyons, à soixante-cinq ans, elle avait dépassé la ménopause depuis dix, quinze ans.

            Maintenant, voici Abraham, un vieillard de soixante-quinze ans. Et Dieu lui apparut et dit: «Tu auras ce bébé.» Eh bien, oh! la la! c’était tout aussi réel pour Abraham que le fait d’avoir le bébé. Il avait déjà reçu le bébé, au regard de la promesse. Pouvait...

            Bon, maintenant. Bien des fois, la foi vous fera agir d’une manière drôle aux yeux du monde. Eh bien, pouvez-vous imaginer un vieux couple comme cela, descendre à l’hôpital, y faire réserver une chambre? Les gens disaient: «Vous ferez mieux d’enfermer ce vieil homme. Il y a quelque chose qui cloche chez lui. Il lui faut consulter un psychiatre ou quelqu’un de ce genre.»

33        Mais Abraham avait foi dans ce que Dieu avait dit. Eh bien, les premiers jours passèrent, la période régulière de vingt-huit jours. Je le vois aller vers Sara et dire: «Comment te sens-tu, chérie?»

            «Il n’y a aucun changement du tout.»

            «Eh bien, gloire à Dieu! nous allons l’avoir de toute façon.» Voyez-vous? «Apprête tous les chaussons, les pinces et les couches. Apprête tout, parce que nous allons avoir ce bébé.»

            «Comment le sais-tu?»

            «C’est Dieu qui l’a dit. Cela règle la question.» Dix ans passèrent. «Comment te sens-tu, chérie?»

            «Aucun changement.»

            «Gloire à Dieu! Ce sera un miracle de dix ans plus glorieux que cela aurait été si cela s’était produit là dans le passé. Ça arrivera de toute façon.» Vingt-cinq ans passèrent. Maintenant, il a cent ans, et elle quatre-vingt-dix. «Comment te sens-tu, chérie?»

            «Aucun changement.»

            «Gloire à Dieu! Nous allons l’avoir de toute façon. C’est Dieu qui l’a dit, cela règle la question. C’est Dieu qui l’a dit.»

34        Maintenant, voyez-vous, la Bible dit: «Abraham ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié, donnant gloire à Dieu.» Maintenant, nous–si nous sommes en Christ, nous sommes la postérité d’Abraham, et nous sommes cohéritiers avec lui en vertu de la promesse. Est-ce vrai? Comment une véritable postérité d’Abraham peut-elle voir la promesse de Dieu ici, et ensuite se plaindre d’avoir mal au ventre, ou que votre main ne s’est pas encore redressée, alors que Dieu a fait la promesse? Amen. Si vous attendez cinquante ans, qu’est-ce que cela change? Abraham pouvait porter le titre de père des nations et avoir cet enfant-là, parce qu’il a cru et il a persévéré par sa foi. Eh bien, il a pu être persévérant. Dieu avait promis cela. Et Dieu est... Il avait la pleine conviction que ce que Dieu avait dit, Il pouvait l’accomplir. Oh! la la! Hum!

            Comment la postérité d’Abraham, la postérité royale d’Abraham, l’Eglise du Dieu vivant, peut-Elle regarder à une promesse, et ensuite ne pas la croire? La Parole éternelle de Dieu: «Je suis le Cep; vous êtes les sarments.» Voyez-vous? «Si vous demeurez en Moi, et que Ma Parole demeure en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.» Voyez-vous? Oh! quelles promesses Il nous a données! Nous pouvons les citer, mais vous–vous ne pouvez être persévérant que lorsque vous vous accrochez à la Parole.

35        Eh bien, quelqu’un peut venir et dire: «Gloire à Dieu! Touchez ceci. Alléluia! J’ai cela dans mes mains.» Eh bien, je ne serais pas tellement persévérant à ce sujet (Voyez-vous?), parce que personne ne peut vous guérir. Aucun médicament, aucun médecin, rien n’a jamais guéri quelqu’un en dehors de Dieu.

            J’aimerais que vous me montriez le médecin qui déclare qu’il est un guérisseur. J’aimerais que vous me prescriviez un médicament qui fera quelque chose ayant trait à la guérison. La clinique Mayo, c’est la meilleure que nous ayons. J’ai été interviewé là-bas deux fois. Ils ont dit: «Nous ne prétendons pas être des guérisseurs, Monsieur Branham. Nous déclarons seulement assister la nature. C’est Dieu qui guérit.»

            Ils peuvent faire une ablation, mais il faut la création pour créer des tissus afin de guérir cela. Ils... Maintenant, vous direz: «Est-ce que vous condamnez les médecins?» Certainement pas. Si vous vous cassez le bras, le médecin a appris comment remettre ce bras en place; mais il ne peut pas guérir cela. C’est Dieu qui doit guérir cela.

            C’est Lui qui doit produire le calcium et–et tout ce qui compose l’os, faire que cela se soude et guérir cela. Le médecin remet seulement l’os en place.

            Si vous vous cassez le bras, et que vous alliez chez le médecin et disiez: «Guéris cela, docteur, j’aimerais finir de faire ma vaisselle.» Il dira: «Vous avez besoin d’une guérison mentale.» Ce serait juste. Voyez-vous? Mais vous–vous devez... Le médecin remet cela en place, mais c’est Dieu qui guérit.

36        Vous ne pouvez pas faire mentir la Parole de Dieu. Il a dit: «Je suis l’Eternel ton Dieu qui guérit toutes tes maladies.» Et on n’a jamais eu un médicament qui guérit. Aucun médecin ne déclare que cela guérit. Cela tue seulement les germes pendant que Dieu guérit. Cela nettoie seulement la plaie, ou–ou quelque chose comme cela.

            Ou prenez votre main. Un médecin travaille sur base de deux sens: ce qu’il sent avec sa main ou ce qu’il voit de ses yeux. Il peut sentir une grosseur. Il pourrait dire: «Oui, vous avez une grosseur là. Je vais faire une ablation.» Eh bien, il peut faire une incision là-dedans, et retrancher cela. Eh bien, il n’a pas guéri cela. Il a fait une ablation de la tumeur. Qui guérit? Il suture cela. Mais si Dieu ne–si Dieu ne guérit pas cela, cela restera toujours comme tel. Voyez-vous? Cela restera toujours comme tel. Il peut arracher une dent, mais qui va guérir l’alvéole? Il peut remettre un bras en place, mais qui va la guérir? C’est Dieu qui guérit.

            Donc, vous voyez, si vous avez la Parole de Dieu en vous, avec la foi pour croire cette Parole, quelque chose va se produire, et vous ne lâcherez jamais cela. C’est vrai.

37        Je pense au père de notre nation, celui qu’on appelle George Washington. J’ai toujours eu beaucoup de respect pour monsieur Washington, parce qu’il était un chrétien. Et avant qu’il arrive à Valley Forge, lorsqu’il a prié durant toute la nuit dans la neige à tel point qu’il était trempé jusqu’au-delà de la taille, et ses soldats dont les deux tiers n’avaient même pas de chaussures... Ils avaient enveloppé leurs pieds dans quelque chose avec lequel ils pouvaient envelopper cela, et la température était de zéro degré, et la rivière était complètement gelée.

            Cette nuit-là, il avait prié à tel point qu’il était trempé jusqu’à la taille. Il a saisi une vision de la part de Dieu. Et le jour suivant, il était très tenace. Il a traversé la rivière sans tenir compte de... Les vallées glacées ne l’ont pas arrêté. Et trois balles de mousquet tirées sur lui ont traversé son manteau, et il a continué sa marche jusqu’à la victoire. Voyez-vous? Il était tenace. Il a prié jusqu’à ce qu’il a saisi Dieu, et il savait ce que Dieu avait dit. Voilà. Il a pu persister jusqu’à atteindre le but.

            Et premièrement, votre réussite dépend seulement de votre motif et de votre objectif. Votre motif doit être correct, et votre objectif doit être correct. Si votre objectif est correct, tandis que votre motif est faux, alors cela ne se produira pas. Vous devez avoir un motif correct, et vous devez avoir un objectif correct. Et ensuite, suivez la conduite du Saint-Esprit dans votre coeur et tenez-vous-en à cela. Dieu accomplira cela.

38        Noé, un grand homme de Dieu, était très tenace en son jour. Il a vécu dans un âge où les gens étaient plus intelligents que celui dans lequel nous vivons aujourd’hui. C’était un âge plus scientifique que celui dans lequel nous vivons, parce qu’à cette époque-là ils ont construit une pyramide. Nous ne pouvons pas construire cela.

            J’ai été en Egypte, là où se trouvent ces pyramides. Le sphinx, nous ne pourrons pas reproduire cela si nous devrions le faire. Certains d’entre eux... Et cette pyramide est géographiquement placée au centre de la terre, à tel point qu’il n’y a aucune ombre autour de cela, peu importe la position du soleil. Voyez-vous? Et autre chose, il y a de grandes pierres là dans ces pyramides, qui ont été placées à une grande hauteur; et nous n’avons aucun engin, aucune puissance de l’essence qui puisse soulever ces grosses pierres jusqu’à cette hauteur-là. Voyez-vous?

            Mais eux ont construit cela. Ils ont pu réaliser cela. Ils avaient un–un moyen de faire cela; c’était peut-être la puissance atomique, ou la puissance de l’hydrogène, ou quelque chose de ce genre. Mais avec la puissance de l’essence et la puissance électrique, vous ne pourrez pas construire une machine assez efficace pour soulever cela jusqu’à cette hauteur-là. Alors comment ont-ils soulevé cela jusqu’à cette hauteur-là? Et c’est une maçonnerie si parfaite que vous ne pourrez pas faire passer une lame de rasoir aux endroits où ces pierres se joignent; elles pèsent des centaines et des centaines de tonnes. Comment ont-ils fait cela? Comment ont-ils construit cela?

            Ils ont pu faire une momie, prendre un corps et l’embaumer de telle sorte qu’il garde encore ses traits aujourd’hui, après environ quatre mille ans, cela a toujours l’aspect naturel. Ils avaient des colorants que nous ne pouvons nullement reproduire. Ils étaient très habiles, intelligents. Jésus a dit: «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.»

39        Savez-vous que l’intelligence et l’habilité sont une marque du péché et de la destruction? Suivez la lignée des–des enfants de Cham. Regardez les enfants de Caïn. Ils descendaient tous de cette lignée jusqu’à l’époque de la destruction du monde antédiluvien. Ils étaient habiles, des gens brillants, intelligents; et c’étaient des hommes de science. Ils... Ils travaillaient le fer et autres. Mais les enfants de Seth étaient d’humbles paysans qui ont engendré un Enoch et un Noé. Mais les autres étaient des scientifiques, des hommes instruits, habiles, perspicaces.

            Jésus n’a-t-Il pas dit que les enfants des ténèbres sont plus intelligents que les enfants de la lumière? Il a comparé Son peuple à des agneaux. Quelqu’un a-t-il déjà gardé des brebis? Un agneau, lorsqu’il est perdu, il est complètement perdu. Il ne peut pas du tout retrouver son chemin. Il doit avoir un conducteur. Et c’est comme ça que nous sommes. Nous ne sommes pas censés connaître trop de choses, juste assez pour vivre pour Dieu. Et c’est Dieu qui est notre Conducteur et qui nous dirige. Mais nous ne voulons pas Le laisser nous conduire. Nous nous rétractons comme un bouc, et–et nous faisons des histoires. Voyez-vous? Mais nous... Cela... C’est–ce sont des marques.

40        Et du temps de Noé, lorsque Noé s’est avancé et a dit: «Il va pleuvoir.»... Il a prêché pendant cent vingt ans que l’eau allait tomber des cieux. Il n’y avait jamais eu d’eau là-haut (Pas du tout.), il n’y avait jamais eu d’eau dans les cieux. Pouvez-vous imaginer ces hommes de science de ce temps-là? Cela était contraire à leurs normes scientifiques. Aujourd’hui le Saint-Esprit aussi est contraire aux normes scientifiques. Et les miracles et les prodiges de Dieu sont contraires à leurs... scientifiques, ce qu’eux pensent être correct... normes, c’est ce que j’allais dire. Cela ne change rien. Dieu l’a dit, et ça reste ainsi, de toute façon. Et la foi qui peut s’accrocher à cela s’y accroche.

41        Remarquez Noé. Je vois un grand homme de science s’amener et dire: «Vous savez, il y a un vieillard là-haut sur la colline, en train de construire un certain truc, une espèce de grange énorme, quelque chose là au sommet de la colline. Il dit qu’il va pleuvoir, cela va flotter. Dieu va faire tomber de l’eau des cieux.»

            Montez là-haut, dites-lui: «Noé, laisse-moi te montrer que tu te fais une illusion. Il y a quelque chose qui cloche en toi. Je peux prendre mon instrument que voici et scruter jusqu’à la lune. Je peux prendre mon radar (et les instruments qu’ils avaient en ce temps-là, parce que Jésus a dit: «Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.») Et il n’y a pas d’eau là-haut. Oublie cela, mon vieux. Retourne à tes champs. Oublie cela. Il n’y a pas d’eau là-haut. Tu t’époumones en vain.»

            Mais Noé a dit: «Dieu a dit qu’il va pleuvoir.»

            «Eh bien, où Dieu va-t-Il trouver (Maintenant, écoutez.) quelque chose là-haut, alors qu’il n’y a rien là, à partir de quoi avoir cette pluie?»

            Il a dit: «Si Dieu a dit qu’il y aura de la pluie, Il est capable de mettre la pluie là-haut, parce que Dieu l’a dit.»

            Cela ne l’a pas du tout arrêté. Il était persévérant. Il a carrément continué à construire la chose, parce que–il a monté cela, parce qu’il était persévérant, parce qu’il savait que Dieu l’avait dit. Et les cieux et la terre passeront, mais Sa Parole ne passera pas. Il va réaliser la chose qu’Il a annoncée pour sauver ceux qui veulent être sauvés. Assurément.

42        Moïse, eh bien, était un homme de science. La race égyptienne était le peuple le plus savant du monde entier de l’époque. Mais Moïse pouvait même enseigner la sagesse aux Egyptiens. Et il a essayé sa stratégie militaire pour délivrer les enfants d’Israël. Cela n’a pas marché. Il a fui. Lorsque sa stratégie militaire basée sur la science n’a pas marché, Moïse a fui loin de la présence du peuple vers lequel Dieu l’avait envoyé pour le délivrer.

            Une fois, derrière le désert, un buisson brûlait, et Moïse s’est arrêté pour voir ce que c’était. Et une Voix en est sortie et a dit: «Ôte tes souliers, Moïse, car l’endroit–le lieu où tu te tiens est une terre sainte.» Et Moïse est allé devant l’Eternel, et l’Eternel a cité les Ecritures. «Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, et Je me suis souvenu de la–de Ma promesse à Abraham. Et le temps est proche, et J’ai entendu les gémissements de Mon peuple là en Egypte, et Je suis descendu. Je t’envoie là-bas pour les délivrer.»

43        Dieu travaille toujours au travers des agents: des hommes. L’homme a toujours été l’agent de Dieu: pas les credos, pas les dénominations, mais l’homme. Voyez-vous? Dieu ne travaille jamais au travers d’une machine ni au travers des dénominations. Elles meurent aussitôt qu’elles s’organisent. Cela règle la question pour toujours. Dites-moi... J’aimerais qu’un historien se lève et me dise où une église s’est déjà organisée sans qu’elle ne meure: ça a toujours été ainsi. C’est l’exacte vérité. Chacune d’elles, Il les a rejetées. Toutes sont issues de l’Eglise catholique, la première organisation.

44        Le pape qui vient de décéder, le pape qui est en poste maintenant–cet homme de Jean XXII [Jean XXIII–N.D.T.], je pense que c’est comme ça qu’on l’appelle. Il a fait une déclaration. Je pense que vos journaux canadiens ont publié cela. Il a dit: «Que toutes les églises reviennent là où l’Eglise a commencé, à Rome.»

            J’aimerais que n’importe qui, n’importe quel historien, me montre là où l’Eglise a commencé à Rome. C’est la dénomination qui a commencé à Rome; mais l’Eglise a commencé à Jérusalem, le jour de la Pentecôte, c’est là que l’Eglise a commencé. Si vous voulez retourner au commencement, je suis prêt à retourner avec le pape au commencement (C’est l’exacte vérité.), si vous voulez retourner là où l’Eglise a commencé.

            Mais maintenant, l’organisation de l’Eglise catholique romaine est la première église qui s’est organisée au monde, elle est la mère de toutes les autres. Et Apocalypse 17 dit qu’elle est une prostituée, et ses filles sont des prostituées, des débauchées, et elles vont toutes être détruites. C’est l’exacte vérité. Eh bien, c’est la Parole du Seigneur. Discutez avec Lui (Voyez-vous?), pas avec moi, parce que je cite simplement ce qu’Il a dit. Remarquez, c’est la vérité. Et ensuite, nous nous accrochons à ces choses, et, eh bien, c’est terrible!

45        Moïse, lorsqu’il a eu cette vision de la part de Dieu et que l’Eternel lui est apparu et a cité Sa Parole de promesse, Moïse était carrément sur son chemin [du retour]. Eh bien, de fois lorsque vous croyez Dieu, cela vous amène à vous comporter d’une manière très stupide aux yeux de gens. Pouvez-vous donc vous imaginer un vieillard... Voici Moïse qui a maintenant quatre-vingts ans, et il s’était caché là derrière le désert, loin du devoir que Dieu l’avait envoyé accomplir. Mais lorsqu’il est arrivé sur ce terrain sacré une fois, où la science ne pouvait pas l’éloigner de son devoir...

            Aucun homme ne devait prêcher l’Evangile avant d’avoir premièrement rencontré Dieu sur ce sable sacré, là où aucun homme ne peut lui retirer la chose. Le diable ne peut pas marcher sur ce sable sacré. Vous étiez là lorsque la chose est arrivée, et vous savez de quoi vous parlez, peu importe le nombre des [preuves] scientifiques de ceci, et le nombre des [preuves] scientifiques de cela.

46        Que se serait-il passé si Moïse avait dit: «Je crois que je vais m’approcher et prendre quelques feuilles de cet arbre-là, et descendre au laboratoire, les faire examiner, et voir pourquoi elles ne se consument pas?» Dieu ne lui aurait jamais parlé. Mais il s’est simplement tenu là et a parlé au buisson.

            C’est ce qu’il faut faire. Tenez-vous carrément là et parlez à Dieu. Il vous répondra. Oh! bien des fois, lorsque vous faites cela, ça vous fait agir d’une manière étrange aux yeux du reste du monde.

            Le jour suivant, voici donc un vieillard, un homme de quatre-vingts ans, la barbe pendant très bas comme ceci, une calvitie luisante, sa femme assise à califourchon sur un mulet avec un petit garçon sur la hanche, comme cela, tenant un bâton dans sa main. Le voici qui descend la route, criant: «Gloire! Alléluia! je descends en Egypte pour prendre le contrôle.»

            «Où vas-tu, Moïse?»

            «Je descends pour prendre le contrôle en Egypte.» Une invasion par un seul homme... C’est stupide. Mais qu’est-ce que c’était?

            «Moïse. Dis donc, frère Moïse, où vas-tu?»

            «Je descends en Egypte, j’y descends pour prendre le contrôle.» C’est juste comme une invasion par un seul homme qui irait pour prendre le contrôle de la Russie. Voyez-vous? Cette grande nation avait conquis le monde entier... Mais «je descends prendre le contrôle,» avec un bâton en main! «Que vas-tu faire avec cela, Moïse?»«Dieu a dit: Tiens ce bâton et vas-y. C’est ainsi que j’y vais.» Une invasion par un seul homme; c’est ridicule pour la pensée charnelle. Mais il a accompli cela. Pourquoi? Dieu l’avait dit. Cela suffisait.

47        Je peux voir certains sacrificateurs madianites s’arrêter et dire: «Eh bien, attends un instant, Frère Moïse. Tu as été un berger très prospère ici. Tu ne devrais pas te comporter d’une manière aussi ridicule.»«Mais, vous voyez, a-t-il dit, j’ai rencontré Dieu. Et Dieu m’a dit d’aller faire cela.» Et il l’a fait. Là où ses recherches scientifiques et tout le reste avaient failli, la Parole de Dieu ne peut pas faillir. Moïse était donc persévérant. Il avait tué un Egyptien, et il avait fui à cause de la menace du peuple. Et il est descendu là après cela et a tué toute une nation avec un bâton crochu en main. Voyez-vous, Dieu fait des choses si stupides pour la pensée charnelle qui ne sait rien de Dieu, mais ils pensent savoir quelque chose. Voyez-vous? Eh bien, Dieu se moque de leur ignorance. Mais Il prend un coeur humble qui écoutera et fera attention à ce qu’Il dit. C’était ridicule, mais Dieu l’a fait. Moïse était persévérant.

48        L’arrêter? Il a jeté son bâton par terre, comme nous l’avons vu hier soir, et cela s’est transformé en serpent. Et ensuite, ces autres hommes ont aussi jeté leurs bâtons par terre, lesquels se sont aussi transformés en serpents. Il était persévérant. Il s’est simplement tenu là et a dit: «Mon Dieu m’a envoyé. Il est capable de faire marcher la chose.» Son serpent a avalé les autres serpents. Et il a dit: «Voilà.» Amen.

            Absolument. Il était persévérant parce qu’il avait entendu Dieu; Il avait foi que ce que Dieu avait dit était la vérité, parce que c’était l’Ecriture. Dieu avait promis dans l’Ecriture. Lorsque vous voyez Dieu promettre une chose, et ensuite Il revient et confirme ce qu’Il a promis, vous pouvez alors être persévérant. Hum, qu’est-ce qui pourrait arriver? Si jamais les hommes pouvaient s’emparer de la chose, ôter leurs sentiments engourdis vis-à-vis de Dieu, et entrer dans le Saint-Esprit, et se saisir de Lui, et là voir que c’est Dieu et qu’Il a promis cela.

49        Certains d’entre eux n’ont même pas le courage ordinaire. C’est juste. Les gens, certains d’entre eux veulent simplement... Ils n’y croient simplement pas. Il n’y a aucun moyen de le leur dire, parce qu’ils ont été prédestinés à cette condamnation. C’est ce que dit la Bible dans Jude; il est dit: «Des hommes dont la condamnation est écrite depuis longtemps, qui changent la grâce de Dieu en dissolution.» C’est exact. Ne serait-ce pas horrible de savoir que vous lisiez la Bible et L’entendiez vous être prêchée, mais que vous n’y avez donc pas cru? Quelle chose horrible de... C’est–c’est la chose la plus terrible que je connaisse, des gens qui ne veulent pas croire la Parole de Dieu.

50        Maintenant, David... David était un petit garçon qui portait une fronde là derrière. Il portait une fronde dans sa main, et il gardait le troupeau de son père. Un lion est venu, et il a attrapé une brebis et s’est enfui. Et David a eu confiance en Dieu et il a tué le lion avec une fronde. Un ours est venu et en a attrapé une. Il a tué l’ours.

            Et un jour, il s’était rendu auprès de l’armée de l’Eternel, pour apporter à ses frères un peu de raisins et–et quelque chose à manger, quelques tartes que peut-être sa mère avait faites. Et pendant qu’il était là, les philistins se tenaient en face. Et là, ils avaient un géant, Goliath, un colosse dont les doigts mesuraient quatorze pouces [35 cm], qui s’est présenté là, et qui a dit: «Je vais vous faire une proposition.»

            C’est ce que le diable fait lorsqu’il pense qu’il a le dessus sur vous.

            Il a dit: «Je vais vous faire une proposition, les gars. Evitons de faire couler du sang. Maintenant, que quelqu’un s’avance et se batte avec moi. S’il me tue, alors tout mon pays vous servira. Mais alors, si je le tue, dans ce cas votre pays nous servira.» Oh! assurément. Satan était heureux de proposer un marché comme cela. Il savait donc que personne ne s’avancerait.

51        Et là, Saül, cet homme qui était bien formé pour manier la lance, qui était un guerrier dès sa jeunesse, dépassant toute son armée de la tête et des épaules, se tenait tout au fond là derrière; il avait peur de l’affronter. Mais un jour, cet homme a fait le–il avait fait cette proposition là pendant que le–le gars qu’il fallait se tenait juste là, un petit garçon roux aux épaules voûtées (c’est ce que dit la Bible) se tenait là, c’était David.

            Et il s’est tourné vers les autres, et il a dit: «Voulez-vous me dire que vous, l’armée du Dieu vivant, vous allez vous tenir là et laisser cet incirconcis de Philistin défier l’armée du Dieu vivant?» Il a dit: «Je vais le combattre. Si vous n’en avez pas le courage, moi, je vais y aller.» Dieu a toujours quelque part un homme qui a le courage, un homme qui va prendre position et dire la vérité, défendre cela.

            Il a dit: «Je–je vais aller le combattre.»

            «Eh bien, ont-ils dit, tu n’es qu’un enfant, et il est un–écoute, eh bien, tu n’es pas plus gros que l’un de ses bras.»

            Il a dit: «Ça ne change rien.»

52        Alors il est allé auprès de Saül, et Saül s’est avancé. Et il a dit: «Eh bien, David, a-t-il dit, j’admire ton courage, fiston. Mais tu n’as aucune expérience du duel. Tu ferais peut-être mieux de porter mon gilet.» Il a porté son armure, et cela pesait trop sur le petit David...

            Cela me rappelle... Il s’est finalement rendu compte que son gilet ecclésiastique ne convenait pas à un–ne convenait pas à un homme de Dieu. C’est ce qu’il en est aujourd’hui. Vous faites votre doctorat, votre doctorat en droit, et vous apprenez comment combattre en duel, les credos et ainsi de suite. Il n’aurait jamais combattu contre lui.

            «Non, a-t-il dit, ôtez de moi cette chose.» Il a dit: «Je n’ai jamais éprouvé cela. Laissez-moi aller avec ce que je sais que Dieu a béni.» Amen.

            Dieu est tenu à Sa Parole. C’est juste. Laissez-moi aller avec la Parole de Dieu. Dieu a promis de bénir Sa Parole, et Elle ne retournera pas à Lui à vide. Peu importe combien de gens essaient de vous bouter dehors, tenez-vous-en à cette Parole. Dieu a promis qu’Il s’occuperait de la situation.

53        David a dit: «Je vais aller le combattre.» Oh! la la! il était persévérant.

            Ses frères ont dit: «Je sais que tu es un petit malicieux. Retourne auprès de ton papa et des brebis là sur la colline!»

            Mais David n’a pas voulu retourner, parce que Dieu s’était déjà ancré en lui. Il a dit...

            «Eh bien, a-t-il dit, cet homme là va te transpercer avec sa lance,» et tout ce qu’il fera, et tout comme ça.

            Il a dit: «Mais je gardais les brebis de mon père, et Dieu m’a aidé à prendre un–à arracher une petite brebis de la gueule d’un lion, et [une autre de la gueule] d’un ours, et ainsi de suite. Et il a dit: «Le Dieu qui a tiré–qui a permis–qui m’a délivré de la patte de ce lion et de la patte de cet ours, combien plus me donnera-t-Il la victoire sur cet incirconcis de Philistin qui lance un défi, disant que le temps des miracles est passé!» Ce grand credo dénominationnel qui essaie de ramener les miracles de Dieu très loin là dans le passé, et qui renvoie la guérison divine là dans le Millénium, quand on sera immortel. Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Si jamais Dieu a existé, Il demeure toujours Dieu. Il était là, le jeune homme. Et vous connaissez la suite de l’histoire. Oui.

54        Lorsque Jean-Baptiste est apparu... Eh bien, nous n’avons pas beaucoup de récits qui parlent de Jean. Il était le fils d’un–d’un sacrificateur. Mais il n’avait jamais suivi la dénomination avec son père. Il n’a pas fait cela. Il avait un travail important. Il devait être l’homme appelé dans l’histoire pour annoncer le Messie. Il est resté dans le désert jusqu’à ce qu’il était certain, jusqu’à ce que Dieu l’a rencontré. Il n’est pas descendu là-bas pour perdre son temps avec leurs credos et que sais-je encore qu’ils avaient, étudier pour être un sacrificateur et toutes ces choses. Il est allé au désert, et il se nourrissait des sauterelles et du miel sauvage. Il n’avait jamais demandé quoi que ce soit à quelqu’un. Mais il est resté là.

            Et un jour, Dieu lui a parlé et lui a dit: «Maintenant, tu reconnaîtras ce Messie. Eh bien, lorsqu’Il viendra, Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est Celui que J’ai appelé. C’est Lui qui baptisera du Saint-Esprit et du feu.»

55        Eh bien, si Jean était allé là-bas et avait reçu une expérience du séminaire, et tout le reste, et s’il était sorti avec un grand doctorat en théologie, vous savez, certains des docteurs en théologie auraient dit: «Jean, si nous avons bien compris d’après le récit de ta naissance là-bas, tu as été conçu dans le sein de ta mère alors qu’elle était une vieille femme et–et ainsi de suite... Et maintenant, tu sais sans aucun doute que c’est toi qui vas présenter le Messie. Tu as dit que tu étais ‘la voix de celui qui crie dans le désert ’. Ne penses-tu pas que le docteur Dupond que voici est vraiment la personne en question? Oh! Considère-le bien, combien il sait vraiment...» Oh! voyez? Eh bien, il aurait pu être persuadé. Mais Jean s’était tenu loin de tout ce non-sens. Il était resté là dans le désert jusqu’à ce qu’il a entendu Dieu.

            Oh! si les gens pouvaient simplement s’éloigner de tout ce non-sens: («Le temps des miracles est passé, la guérison divine n’existe pas.»), et se tenir seuls quelque part, et rester avec Dieu jusqu’à ce que vous entendrez cette voix-là dire: «Je suis l’Eternel ton Dieu qui guérit toutes tes maladies; le même hier, aujourd’hui et éternellement.» C’est là que vous trouvez Dieu.

            Eh bien, il était tellement sûr, tellement persévérant qu’il a dit ceci (Il savait que le Messie apparaîtrait dans sa génération), il a dit: «Il y a Quelqu’un qui se tient parmi vous maintenant même, que vous ne connaissez pas.» Il savait qu’Il était sur terre juste en ce moment-là, parce que c’était lui qui allait Le présenter. Oh! il était tenace. Certainement.

56        Le petit Samson était tenace lorsqu’il est sorti là, et... Quelqu’un avait... Samson... J’ai vu une fois un tableau de Samson et de la création là dans un musée en Grèce. C’était ridicule, cela montre ce que l’esprit charnel peut se représenter lorsqu’il n’est pas converti à Christ: Ève se tenait là, c’était la bête la plus hideuse que j’aie jamais vue. Eh bien, pensez-vous que Dieu pouvait créer quelque chose de pareil? Pas du tout. Et Adam, lui avait l’air d’un géant préhistorique. Je n’ai jamais vu rien de tel. Vous savez, Dieu l’a créé parfait. Dieu a créé... Ève était la plus belle femme qui ait jamais vécu. Elle était le premier spécimen de la féminité, produit par Dieu. Certainement.

            Et là, ils avaient représenté Samson ayant des épaules aussi larges que les–les portes d’une grange. Eh bien, cela n’aurait pas été un mystère pour moi de voir un homme ayant de telles épaules et des bras gros comme ça, tendre le bras, attraper un lion et le tailler en pièces. Certainement pas. Ou bien le voir arracher les portes d’une ville et s’en aller avec; eh bien, des portes trois fois plus grandes que ces portes-ci. Il devait être capable d’emporter cela, bien sûr, tel que ce tableau le représentait. Mais Samson, si vous voulez le savoir, était un petit gringalet, un fils à maman, ayant sept tresses pendant sur son dos. Mais il était un naziréen consacré à l’Eternel. Amen.

57        Eh bien, lorsque le lion a rugi et a chargé sur Samson, il était sans défense. Mais l’Esprit de l’Eternel est venu sur lui, c’était un canal au travers duquel Dieu pouvait agir. Il n’était pas un géant intellectuel. Il s’est simplement avancé là sous la puissance de Dieu et l’a taillé en pièces. Eh bien, c’est un mystère de voir comment il a pu faire cela, un bout d’homme comme cela. Et un jour, alors qu’il était là dans les champs, mille Philistins l’ont entouré. Eh bien, ces casques d’airain avaient environ un pouce et demi [3,8 cm] d’épaisseur, cela descendait jusqu’aux oreilles. Et ces très grandes cottes, de ce qu’on appelait cotte de mailles, c’était superposé sur du métal, et parfois cela avait un demi-pouce [1,9 cm] d’épaisseur ou plus, et elles étaient superposées les unes sur les autres tout du long jusqu’en bas. Et c’est comme cela qu’ils s’habillaient, ils avaient de grandes protections ici sur le devant des jambes, et ainsi de suite. C’étaient de grands... Oh! il fallait un géant pour porter cela. Et ils étaient un millier se tenant là. Et ils ont entouré Samson.

            La seule chose qu’il devait faire était étendre la main derrière sa tête et sentir si cette alliance avec Dieu était là. Amen. C’est ça. Et il a cherché quelque chose. Et une vieille mâchoire de mule était... [Espace vide sur la bande–N.D.E.]... Les Philistins... Il était persévérant. Pourquoi? Il savait que Dieu l’avait béni. Il savait que l’Esprit de Dieu était sur lui. Ce qu’il avait en main, c’est ce qu’il a utilisé.

            Oh! si aujourd’hui la postérité d’Abraham, les enfants de Dieu, vous pouvez prendre cette petite foi que vous avez, et être persévérants avec cela, Dieu utilisera cela. Oui. Oh! cela... (Je–je commence à parler, je m’écarte de mon texte).

58        Cette femme grecque, elle avait entendu. «La foi vient comment? De ce qu’on entend, de ce qu’on entend la Parole de Dieu.» Eh bien, elle était une Grecque, souvenez-vous. Mais, vous savez, la foi trouve une source que rien d’autre ne voit. La foi trouve sa source que l’oeil humain ne voit pas; mais elle la trouve de toute façon. Sa Parole est une épée aiguë à deux tranchants (Hébreux 4.12), et c’est la foi qui tient cette Epée-là.

            Eh bien, écoutez. Il y a ici tout pour vous éloigner de chaque bénédiction de Dieu. Maintenant, quelqu’un peut prendre la foi d’une petite–l’Epée avec une petite main faible et trancher un autre petit bout pour faire une confession.

            Aujourd’hui nous entendons tellement parler des décisions. Nous prenons tant de décisions. Les décisions sont des pierres, comme Pierre, des décisions. Mais à quoi servira un tas de pierres qui sont entassées, si vous n’avez pas là un tailleur de pierre avec une épée aiguë à deux tranchants pour tailler ces pierres et en faire des fils et des filles de Dieu?

59        C’est pour cette raison que Billy Graham a dit à Louisville... Il est allé là-bas et a blâmé ces prédicateurs-là, pendant que j’étais assis juste là au cours de son petit déjeuner. Il a dit: «Espèce de prédicateurs paresseux. Je viens dans une ville, a-t-il dit, je tiens un réveil, je fais trente mille convertis. Lorsque je reviens dans six mois; je ne peux pas en trouver trente.» Il a dit: «Qu’est-ce qui ne va pas?» Il a dit: «Quand Paul allait dans une ville et faisait un seul converti, lorsqu’il revenait six mois plus tard, il avait cinquante convertis à partir de ce seul converti-là. Il a dit: «Il avait des arrière-arrière-arrière-arrière-petits-fils, pour ainsi dire, en retour.» Il a dit: «Le problème, c’est vous, des prédicateurs paresseux.»

            Oh! j’ai voulu dire une chose à ce grand évangéliste, mais je n’étais qu’un abruti. Ainsi, je suis resté tranquille.

            Alors, je voulais poser une question. Quel prédicateur paresseux avait manqué de prendre le converti de Paul? Si ce sont ces prédicateurs paresseux qui posent leurs pieds sur leur bureau, et ne vont pas visiter les gens alors qu’ils ont signé leur carte de décision, c’est parce que... Paul prenait cette décision et restait là avec cela, jusqu’à ce qu’il taillait cela et lui donnait la forme de Jésus-Christ par le baptême du Saint-Esprit. Et cela était tellement en feu que cela passait carrément sur une autre personne... Ce n’était pas juste des décisions, de dire tout simplement: «Je prends une décision», et continuer carrément à vivre comme le reste du monde...

60        Eh bien, Billy a dit que sur trente mille convertis, parfois il n’arrivait pas à en retrouver trente. C’est parce que... La seule chose que vous faites, c’est rouler des pierres. Vous feriez tout aussi bien de les laisser dans les champs si vous n’allez pas les tailler et les placer dans le bâtiment de Dieu, pour en faire des fils et des filles dans le... La–la Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée aiguë à deux tranchants, et Elle tranche. Et que signifie la circoncision? Retrancher le surplus de chair, le monde. La Parole circoncit cela, Elle retranche cela.

            La foi tient cette Epée. Certains peuvent retrancher assez pour adhérer à une église. Certains peuvent entrer dans des choses plus profondes. Et certains peuvent se tailler un chemin jusqu’à la guérison divine. Cela dépend de la force de la main de la foi qui tient cette Epée. C’est juste. Cela dépend de...

61        Elle avait connu beaucoup d’obstacles, cette femme. Oh! la la! je pourrais citer douze obstacles ou plus que j’ai notés ici, qui se dressaient sur son chemin. Mais sa foi ne connaissait pas d’obstacle.

            Vous pourriez rencontrer des obstacles. Votre pasteur pourrait dire: «Si vous assistez à une réunion comme celle-là, je vais vous chasser de l’église.» Très bien. Voilà un obstacle pour vous. Votre mari pourrait dire: «Je vais t’abandonner.» Votre femme pourrait dire: «Je ne vais pas ... Je ne... jamais... Je–je–je vais–je vais divorcer d’avec toi.» Vous pourriez rencontrer beaucoup d’obstacles. Mais si vous avez la foi, elle ne connaît aucun obstacle. Elle ne connaît rien d’autre que la Parole de Dieu, et elle s’en tient à Cela. C’est juste. La Parole de Dieu...

            Les gens pouvaient lui avoir dit: «Tu es une Grecque. Cet–cet homme-là n’est pas membre de votre organisation. Tu es une Grecque.» «Eh bien, notre–notre groupe ne le parraine pas,» ou peu importe ce que c’était.

            Peut-être qu’un autre groupe de gens l’a rencontrée, et lui a dit: «Eh bien, le temps des miracles est passé. Il n’y a rien de tel. Cette bande de saints exaltés là, ils ne savent pas de quoi ils parlent, ces Juifs-là. Nous sommes des Grecs. Nous sommes intelligents. Nous sommes instruits. Nous nous y connaissons en tout. Mais... Nous sommes des gens intelligents, mais regarde cette bande de–de gens là-bas. Et tout ce dont ils parlent, ce n’est que d’un Dieu surnaturel qui aurait accompli telle chose, qui les aurait fait traverser une mer Rouge, ou quelque chose de ce genre.» Voyez-vous? «Mais tu es une Grecque. Tu es plus intelligente pour croire cela.»

            Mais la foi s’était emparée de la chose, et elle était tenace. Elle s’est carrément avancée, elle a dépassé cela. Elle croyait cela.

62        Ensuite elle a peut-être rencontré un groupe de femmes qui ont dit: «Tu sais quoi, chérie? Marthe Luella (J’espère qu’il n’y a personne ici qui porte ce nom-là. J’ai cité un nom étranger.), tu sais, Marthe Luella, ce qui va se passer? Ton mari va te quitter, parce que c’est un homme d’affaires de la ville, si tu assistes à cette réunion qui se tient là-bas.»

            Qu’est-ce que cela change? Que le mari la quitte ou pas, elle a persisté; elle était persévérante. Elle savait qu’elle avait besoin de Christ, elle était déterminée à Le voir, parce qu’elle avait entendu dire qu’Il était un Guérisseur. Elle était déterminée à voir cela. Bien sûr.

            Peut-être qu’un autre... Un autre groupe a dit: «Très bien. Si tu vas là-bas, on va se moquer de toi. Toute la ville va te coller un sale nom. On va te traiter de sainte exaltée, ou de pentecôtiste, ou quelque chose du genre. Si tu vas parmi ces gens-là, tu seras sûrement cataloguée.»

            Elle était persévérante. Elle y est carrément allée, frère. Rien ne pouvait arrêter cette femme. Evidement.

            Ensuite, un autre groupe est venu. Voici venir le sacrificateur, c’était la dernière personne. Il a dit: «Si tu y vas, nous allons te chasser de l’église et t’excommunier.»

            Cela ne l’a pas du tout arrêtée. La foi vient de ce qu’on entend. Elle avait un besoin. Elle y est carrément allée. Elle était persévérante. Elle était déterminée à voir Jésus.

63        Maintenant, bien des gens pensent qu’aussitôt qu’ils voient Jésus, tout est fini. «Gloire à Dieu! J’ai le baptême du Saint-Esprit. Maintenant, je vais juste croiser les bras et me reposer.» Vous–vous n’avez pas encore le Saint-Esprit. Ecoutez, lorsque vous recevez le Saint-Esprit, juste–c’est juste en ce moment-là que vous avez des ennuis. C’est à ce moment-là que les ennuis commencent. C’est exact. C’est à ce moment-là que vous commencez à combattre. C’est pour cela qu’Il vous est donné. C’est une Epée. C’est juste. C’est à ce moment-là que commence votre combat.

64        Eh bien, elle est finalement arrivée là où se trouvait Jésus. Eh bien, elle avait combattu et avait franchi chacune de ces barrières, elle était persévérante. Oh! la la! La voici qui avance, elle s’est frayé un chemin: «Le temps des miracles est passé, on se moquera de toi, ton mari te quittera. Tu seras chassée de l’église, et que sais-je encore, on te traitera de sainte exaltée», et que sais-je encore. Elle est vraiment persévérante. La voilà qui s’avance. Maintenant, elle rencontre Jésus, elle se dit: «Maintenant, j’y suis parvenue. Maintenant, je suis dans Sa Présence.»

            Et remarquez, aussitôt qu’Il–qu’elle L’a rencontré, elle a eu une autre déception. Oui. Il lui a dit: «Je n’ai point été envoyé vers ta race.» Oh! le Dieu même qu’elle honorait et pour Qui elle avait abandonné son église et tout ce qu’elle avait...

65        Elle avait une fille qui était en très mauvais état, souffrant de l’épilepsie. Elle s’était efforcée de parvenir jusqu’à Jésus, parce qu’elle savait qu’Il avait guéri les autres. Alors pourquoi ne guérirait-Il pas sa fille? Alors elle... Après qu’elle eut tout abandonné et qu’elle fut parvenue à Lui, ensuite ce fut la déception, on l’a laissée tomber une fois de plus. «Je n’ai point été envoyé vers ta race. Je n’ai été envoyé que vers les enfants d’Israël.»

            Mais, vous savez quoi? Cela n’a pas arrêté sa foi. Pas du tout. Elle a carrément continué, une fois de plus. Elle L’a appelé «Fils de David». Il n’était pas «Fils de David» pour elle. Mais lorsqu’elle a dit: «Seigneur,» c’était différent. A ce moment-là, elle s’est approchée de la bonne manière. «Seigneur, aie pitié de moi.»

            Il a dit... Autre chose, Il a dit: «Vous n’êtes qu’une bande de chiens. Je n’ai pas été envoyé vers vous.» Regardez ce que cette pauvre petite femme a fait, les choses qu’elle a dû endurer, tout ce qu’elle a dû affronter afin d’arriver jusqu’à Lui. Et ensuite, lorsqu’elle est arrivée jusqu’à Lui, Il a dit: «Je n’ai point été envoyé vers ta race, et vous n’êtes qu’une bande de chiens.» Hum. Oh! la la! Oh! la la!

            Malgré tout, elle a persévéré. Bien sûr. Pourquoi? Elle avait la foi. Oh! après qu’Il...

66        Cela n’aurait pas marché avec un groupe de Canadiens, n’est-ce pas? Ou un groupe d’Américains? Si vous les traitez des chiens, ou autre chose, eh bien, vous êtes en–vous êtes quelque chose d’autre. «Vous n’êtes qu’une bande d’anglicans, vous ne valez rien,» quelque chose comme cela. Oh! Grand Dieu, vous exploseriez comme une grenouille ayant avalé du plomb. Et vous alliez–vous n’alliez pas... Eh bien, oh! la la! Vous n’alliez pas... (Excusez-moi pour cette expérience–expression. Je ne devrais pas dire cela. Pardonnez-moi.) Mais vous auriez a–vous auriez eu une très mauvaise opinion à ce sujet.

            Si Jésus avait dit: «Je n’ai pas été envoyé vers vous, les anglicans. Je n’ai pas été envoyé vers vous, les pentecôtistes. Votre groupe... Vous les gens des Assemblées de Dieu; vous les gens de l’Eglise de Dieu, vous... Qui que vous soyez. Je n’ai pas été envoyé vers vous. Vous n’êtes qu’une bande de chiens.» Oh! la la!

            J’aurais dû voir cette déception sur les visages de gens qui diraient: «Eh bien, je n’aurai rien du tout à faire avec Lui. Ce n’était pas vrai pour commencer. Je vais carrément retourner dans mon église.»

            Mais pas elle. Elle avait la foi. Elle n’était pas une plante de serre chaude, une hybride, comme ceux qui aujourd’hui se disent des croyants–qui ne peuvent pas rester tranquilles pendant une minute pour écouter l’Evangile. C’est ce que nous avons aujourd’hui, une bande de plantes de serre chaude. Vous devez les pouponner tout le temps, les arroser constamment, pour les débarrasser des insectes. C’est juste. Vous devez les pouponner comme un chaton, si vous le caressez dans le sens des poils, il va ronronner; mais une fois que vous le caressez à rebrousse-poil, il va montrer ce qui est en lui. C’est vrai. C’est certainement la vérité. Elle n’était pas une... chaude–une hybride. Tout ce qui est hybride est en disgrâce. Un hybride n’a pas...

67        Eh bien, on... J’ai vu–j’ai lu un article dans le Reader’s Digest tout récemment, là où il est dit que si on continue à hybrider le maïs et tout comme cela, les femmes ne pourront même plus avoir des enfants d’ici vingt ans? Cela détruit simplement la race humaine, cela provoque des cancers, et tout. C’est hybride. Ce n’est pas bon. Les gens disent: «Oh! prenez le maïs Funk», ou quoi que ce soit, un maïs hybride. C’est une chose qui a une belle apparence, un gros grain beau, mais il n’y a rien là-dedans. Replantez cela, et cela ne produira rien, cela ne peut pas se reproduire, tout ce qui est hybride ne peut pas se reproduire.

            Prenez un–un mulet. Un mulet est un hybride. Qu’est-ce qu’il est? Son père était un âne. Sa mère était une jument. Et cela... C’est l’animal le plus ignorant qui existe. Il attendra toute sa vie une occasion pour vous donner un coup avant qu’il meure. Vous ne pouvez rien lui dire. Vous ne pouvez rien lui enseigner: il s’assied simplement là avec ses grandes et longues oreilles dressées, brayant: «Hi-han.» Si vous allez lui parler des miracles, il dira: «Le temps des miracles est passé. Hi-han, hi-han.» Ils n’ont rien à transmettre. Voyez-vous?

68        Mais, oh! un bon cheval pur-sang... Absolument. On a tant de religions de mulet aujourd’hui, une bande de gens qui ne savent même pas d’où ils viennent. Quel... «Es-tu un chrétien?»

            «Je suis méthodiste; je suis presbytérien; je suis pentecôtiste. Je suis ceci, cela ou autre.» Hybride. Il ne peut pas se reproduire. Toute dénomination est hybride. Elle ne peut pas se reproduire. Elle est morte aussitôt qu’elle s’hybride.

            Mais un bon cheval pur-sang qui a un pedigree peut vous dire qui était son papa, qui était sa maman, qui était son grand-père, sa grand-mère et tous ses ascendants. Et un bon chrétien né de nouveau du Saint-Esprit, qui a un pedigree, peut remonter directement jusqu’au jour de la Pentecôte. Alléluia! Vous pouvez–vous pouvez dire: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement,» ce cheval ayant un pedigree va crier: «Amen! Alléluia!»

69        Hybride, la religion hybride, oh! ça a une plus belle apparence, assurément. Des très grandes et belles églises, et elles encaissent des millions de dollars, et tout comme cela. Et un prédicateur peut se tenir debout et–et prêcher si–prêcher environ quinze minutes sur la chose même dont vous voulez qu’il parle, des fleurs, ou quelque chose d’autre, ou une certaine politique, et ensuite vous retournez chez vous. Et vous pouvez être un membre de l’église et jouer aux cartes, porter des habits courts, faire tout ce que vous voulez, vivre comme le monde, vous pensez que c’est en ordre. Voilà votre hybride. Mais quant à la vie, il n’y en a pas.

            En effet, un chrétien né de nouveau, un homme né de nouveau ne désobéira jamais à une Parole de Dieu. Un chrétien né de nouveau s’en tiendra à ce que dit cette Parole.

70        Elle n’était pas une hybride. Elle n’était pas une plante de serre chaude, qu’on devait pouponner. Et si le prédicateur prêche pendant plus de dix minutes... Certains iront à l’église et s’assiéront dans la réunion; si vous dites une chose qu’ils ne croient pas, ils diront: «Hum! je vais sortir d’ici sans tarder.»

            Vous n’avez même pas la simple politesse. C’est vrai. Cela montre de quoi vous êtes fait. Cela montre l’hybridation des gens. Si j’entrais dans une église catholique romaine, ou à–partout où j’irais, j’aurais la simple politesse pour m’asseoir et écouter jusqu’à la fin. C’est juste. Mais aujourd’hui, les hybrides (Voyez-vous?), ils–ils professent connaître Dieu. Jésus a dit: «Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force: éloigne-toi de ces gens-là. Il y en a parmi eux qui vont de maison en maison, qui captivent des femmes d’un esprit faible et borné, agitées par des passions de toute espèce,» toutes sortes de femmes.

71        Une femme m’a dit là en Amérique tout récemment... J’ai commencé à parler à l’église au sujet de la manière dont ils se conduisaient. Elle... de petites robes, elles avaient l’apparence si immorale comme cela, et elle a dit: «Eh bien, maintenant, écoutez, Monsieur Branham.»

            Elle a dit: «Je suis une Américaine, et c’est un privilège que j’ai reçu de Dieu.»

            J’ai dit: «Peut-être que c’est un privilège que vous avez reçu en tant qu’Américaine, mais ce n’est pas un privilège que vous avez reçu de Dieu.»

            Elle a dit: «Eh bien, il n’y a pas d’autres vêtements sur le marché à part ceux-ci.»

            J’ai dit: «Laissez-moi vous dire quelque chose, ma soeur. On vend toujours des machines à coudre ainsi que des tissus. Ne cherchez jamais d’échappatoires.» Voyez-vous?

            C’est juste parce que les gens ont la convoitise dans le coeur. S’ils naissent de nouveau, ils ne voudront pas faire cela. Si nous avions à la chaire des prédicateurs capables d’enlever ces gants ecclésiastiques, de proclamer cette Parole-là et dire aux gens la vérité, peu importe ce qui adviendra... Le problème est d’enlever, nous... C’est juste.

72        Voilà la raison pour laquelle nous ne voyons pas des signes ni des prodiges. Et lorsqu’ils se produisent, cela étonne les églises. Elles ne savent quoi faire, et elles s’en éloignent comme l’avaient fait les gens en ce temps-là. Ils avaient dit: «C’est Béelzébul, c’est le diable.» Voyez-vous? Ils ne savent simplement pas.

            Je ferais mieux de m’arrêter et de continuer par ici. Bien, de toute façon, je ne veux pas vous blesser, mais j’aimerais vous raser un tout petit peu, afin que vous reconnaissiez votre position. Lorsque vous me rencontrerez à la barre du Jugement, vous répondrez pour cela. Souvenez-vous tout simplement, vous répondrez, parce que je vous annonce la–la Parole, exactement la Parole de Dieu.

73        Eh bien, elle a reconnu qu’Il n’avait pas été envoyé vers sa race. Elle a reconnu qu’elle n’était qu’une chienne.

            Oh! ferions-nous cela, nous? Oh! non, certainement pas. Vous direz: «Je fais ce que je veux.» Allez de l’avant. Continuez carrément à aller à l’église. Si vous le voulez, il n’y a pas de mal à ça. Mais, souvenez-vous, vous rencontrerez cela de nouveau un jour. Le monde est contaminé par la perversion, le monde tout entier; c’est ce que dit la Bible. L’instruction, la civilisation y est entrée.

74        Lorsque vous les Indiens possédiez seuls ce pays, il n’y avait aucun problème entre vous. Non. Vous meniez une bonne et longue vie, tout allait très bien. Vous régliez les petits différends entre les tribus en sortant là, et vous combattiez ensemble. Mais lorsque l’homme blanc est venu, il a amené les femmes, le whisky, la boisson, le péché. Et c’est toujours ce qu’une civilisation souillée apporte. Qu’avez-vous obtenu? Une perversion, des meurtres, des vols, des cambriolages, des homosexuels, et toutes sortes d’affaires en ces derniers jours, exactement ce que la Bible avait annoncé. Et voici nous avons cela. Voyez-vous?

            Ce n’est pas étonnant qu’une personne ne soit pas en mesure de persister. Les gens ne savent pas où ils se tiennent. Comment un hybride peut-il persister alors qu’il ignore qui est son père et qui est sa mère? Voyez-vous? Ça ne peut pas se faire.

75        Maintenant, laissez-moi vous dire quelque chose, madame. Ecoutez simplement ceci, soeur, vous qui êtes ici présente. Allez de l’avant et faites ce que bon vous semble. Et lorsque vous portez ces vêtements vulgaires et vous sortez ici sur la rue, vous laissez vos filles sortir là comme cela, et qu’un homme les regarde de la mauvaise manière... Vous pouvez être aussi pure qu’un lis, vous pouvez être aussi fidèle que possible vis-à-vis de votre mari, ou vis-à-vis de votre petit ami, mais au jour du Jugement, vous allez répondre d’avoir commis adultère. Car Jésus a dit: «Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur.» Qui est coupable? C’est vous qui vous êtes exhibée. C’est vous qui êtes coupable.

            Et puis, ce prédicateur hybride se tiendra derrière la chaire, ayant honte de leur en parler; c’est donc un gagne-pain. Ils sont obligés de faire cela pour conserver leurs droits dans leur dénomination, et leurs grandes églises, et ainsi de suite.

            Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce sont de véritables hommes de Dieu, qui vont s’en tenir à cette Parole et dire la vérité à ce sujet. C’est juste. Souvenez-vous, il n’y aura que peu de gens qui seront sauvés de toute façon. Jésus a dit: «Ce qui arriva du temps de Noé, où huit âmes furent sauvées, arrivera de même à la Venue du Fils de l’homme.»

76        Maintenant, suivez attentivement. Elle avait admis... la–la–la vraie et authentique foi admet toujours que la Parole est vraie. Eh bien, suivez attentivement... Elle reconnaît toujours que la Parole a raison: «C’est la vérité, Seigneur. Je ne suis qu’une chienne. C’est la vérité, Seigneur, Tu n’as jamais envoyé–Tu n’as pas été envoyé vers ma race. C’est la vérité.»

            Elle ne voulait pas voir ce que ceci voulait dire ou ce que cela voulait dire. Elle avait seulement reconnu que la Parole avait raison. Et l’Esprit de foi reconnaît toujours que la Parole a raison. Remarquez. «C’est vrai, Seigneur. Je ne cherche pas le pain des enfants. Mais laisse-moi simplement ramasser les miettes qui tombent de la table du Maître, juste les miettes.»

            Cela L’avait touché. C’était la chose. Il a dit: «A cause de cette parole, ta... Va. Ta fille est guérie.» La foi reconnaît la vérité. C’est la même chose maintenant. La foi marche toujours de pair avec la Parole. Elle était persévérante, elle a reçu ce qu’elle a demandé malgré les circonstances.

77        Marthe, dans la Présence de Jésus, était persévérante. Elle s’est tenue là, et elle a cru. Et peu importe... Même si son frère était mort depuis quatre jours et qu’il sentait déjà, elle a dit: «Seigneur, il est mort. Il sent déjà. Mais maintenant, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te le donnera.» Elle était persévérante.

            C’est là que nous ne recevons rien. Nous ne sommes pas persévérants. Nous n’avons pas la foi. Nous ne tenons pas ferme.

            La femme sunamite était persévérante devant Elie. Elle a dit: «C’est vrai, c’est juste.» Elle a dit: «Tu m’as bénie et l’enfant est venu. L’enfant est mort.» Mais elle a dit: «Eh bien, je ne te quitterai pas. Ton âme est vivante et l’Eternel ton Dieu vit, je ne te quitterai pas.» Elle a persévéré jusqu’à ce qu’elle a reçu la réponse pour son enfant. La foi s’accroche à la Parole.

78        Michée se tenait là devant quatre cents prophètes bien nourris, et bien organisés, en uniforme, et bien habillés. Et Michée... Voici venir Josaphat. Il était un croyant, un homme de Dieu, il venait avec Achab. Il devrait être plus avisé. Mais alors, il a dit: «N’est-ce pas que Ramoth en Galaad nous appartient?» Maintenant, voyez la raison. Ramoth en Galaad...

            Lorsque Josué s’était établi dans le pays, il avait donné cela à Israël. Les Philistins sont venus et leur ont arraché cela. Et maintenant, Achab a dit: «N’est-ce pas que Ramoth en Galaad m’appartient?» Ce croyant tiède et frontalier a dit: «Cela ne nous appartient-il pas?» Et il a dit: «C’est à nous.»

            Et Josaphat, étant en mauvaise compagnie, étant assis dans une mauvaise compagnie où il n’y avait pas de foi, où les gens ne croyaient pas à la Parole de Dieu, a dit: «Eh bien, il me semble bien que c’est ça.» Mais il a dit: «Ne devrions-nous pas consulter l’Eternel?»

            «Oh! a dit Achab, bien sûr. J’ai quatre cents prophètes par ici.» Il les a fait tous monter, ils étaient bien habillés, et de bons prophètes. Des prophètes hébreux, je ne veux pas dire que c’étaient des prophètes idolâtres. Ils professaient être de la véritable religion du Dieu qu’ils servaient: des prophètes.

79        Ecoutez bien. Je–je vais prendre mon temps juste ici un moment. C’étaient de véritables prophètes, des prophètes hébreux, ils se sont avancés là, et ils ont tous prophétisé. Et ils ont dit: «Monte, car l’Eternel ira avec toi. Ce pays nous appartient absolument. Et ce maïs qui est cultivé là-bas devrait servir à nourrir nos enfants. Au contraire, cela nourrit nos ennemis. Monte et boute-les hors du pays.»

            Maintenant, cela ne semble-t-il pas raisonnable? Dieu avait promis que c’était leur pays. Et ainsi... Mais alors, Michée a dit...

            Eh bien, ils ont dit... D’abord, ce... a dit: «Peux-tu... N’y en a-t-il pas un que nous pourrions consulter? N’y a-t-il pas ne fût-ce qu’un autre prophète?»

            Il a dit: «Il y en a un, c’est Michée, fils de Jimla. Mais je le hais.» Assurément. N’importe quel homme qui lui disait la vérité et le blâmait pour ses péchés, il le haïssait. Il a dit: «Je le hais.»

            L’autre a dit: «Que le roi ne parle pas ainsi.»

80        Et ensuite, l’association des ministres est allée et l’a rencontré, et ils ont dit: «Michée, tous ces prédicateurs... Eh bien, tu as été chassé de l’organisation. Tous ces ministres vont carrément te ramener au sein de l’organisation, si tu acceptes de dire la même chose qu’il–qu’eux.»

            Il a dit: «L’Eternel est vivant, je ne dirai que ce que Dieu mettra dans ma bouche.» Voilà. Voilà un homme de Dieu. Il s’est présenté là, et il a dit: «Accordez-moi cette nuit.» Il a parlé à l’Eternel; l’Eternel lui a répondu, et ensuite il a comparé sa vision avec la Parole.

            Comparez toujours vos pensées et vos visions avec la Parole. Si cela s’accorde avec la Parole, c’est Dieu qui l’a dit. Si cela ne s’accorde pas avec la Parole, vous feriez mieux de faire attention.

81        Ainsi, il a comparé cela avec la Parole. Dieu avait dit... Il a dit qu’il a vu une vision. Il a vu l’armée du Ciel rassemblée. Et tous disaient: «Comment pourrons-nous amener Achab à se rendre là pour être tué afin que s’accomplisse la Parole de Dieu?» En effet, le prophète Elie avait dit que les chiens lécheraient son sang et dévoreraient Jézabel et qu’elle serait jetée dans le champ.

            Eh bien, assurément. Ils ont dit: «Comment pourrons-nous le faire?»

            Et un esprit de mensonge est monté de l’enfer et a dit: «Je vais descendre et entrer dans ces prophètes-là, parce qu’ils ne connaissent pas la Parole, de toute façon. Je vais donc descendre là, entrer dans ces prophètes-là et les amener à prophétiser un mensonge, et l’amener à aller là-bas.»

82        Alors Michée s’est tourné vers... il a vu que c’était exactement conforme à la Parole de Dieu. Alors il est parti, il s’est tenu devant lui, et lui a dit cela. Et alors, vous savez, Michée... Cet éminent évêque s’est avancé et l’a giflé, disant: «Par quel chemin la Parole de Dieu–l’Esprit de Dieu est-Il allé lorsqu’Il est sorti de moi?»

            Il a dit: «Tu le verras lorsque tu te cacheras là derrière les murs.»

            Alors Achab a dit: «Prenez-le, et jetez-le en prison». Et Il a dit: «Lorsque je reviendrai, je m’occuperai de ce gars.»

            Il a dit: «Si donc tu retournes, Dieu ne m’a point parlé.»

            Pourquoi? Il se tenait là où il pouvait être abattu. Mais il était persévérant. Il avait la Parole de Dieu. Il savait ce que cela représentait. Evidemment, il savait ce que cela représentait.

            Philippe était persévérant lorsqu’il a entendu Jésus lui dire là où il était avant qu’Il l’appelle. Pierre était persévérant lorsqu’Il lui a dit quel était son nom. Oh! la la! la femme au puits était persévérante.

83        Tenez, tout récemment, je me trouvais à Mexico où je tenais une série de réunions, et il y avait une–une petite femme mexicaine qui avait été... Je pense qu’environ quatre ou cinq mille prodiges avaient été accomplis. Au cours de la soirée précédente, un vieux Mexicain aveugle était passé sur l’estrade. Et j’étais seulement là, juste comme dans cette réunion-ci, pendant trois soirées. Et nous avions obtenu cette grande arène, et des milliers et des milliers de gens avaient afflué là. Certains parmi vous les gens des Assemblées de Dieu, je vous dirais qui m’avait servi d’interprète, c’était un des vos hommes, frère Espinoza, de la Californie, c’était mon interprète mexicain. Et nous nous tenions là.

            Les gens devaient venir autour... Il y avait tellement de monde là, qu’on a placé une corde autour de mes bras afin de me faire descendre par l’arrière de–du–de l’arène. Et pendant que nous nous tenions là sur l’estrade... Il pleuvait, il avait plu toute la journée. Ces pauvres Mexicains, ils n’avaient aucun endroit pour s’asseoir; ils s’appuyaient tout simplement les uns contre les autres. Et nous, nous sommes incapables de rester assis pendant cinq minutes! Nous sommes voués à la condamnation. C’est tout. Assurément. Ils ne pouvaient... Ils–ils sont restés là toute la journée, s’appuyant les uns contre les autres.

84        Ce soir-là, lorsque la ligne de prière a commencé, et que je me suis mis à prier, un vieux Mexicain s’est avancé, il était en haillons, et était aveugle. Et je l’ai regardé. Et mes chaussures, je les lui aurais données, mais elles n’allaient pas lui convenir. Le pauvre vieil homme n’avait probablement jamais pris un bon repas de sa vie. Et j’ai placé mon bras autour de lui, et j’ai prié pour lui, parce que vous devez avoir de la compassion pour les gens. Dans le cas contraire, vous feriez tout aussi bien de les laisser tranquilles. Alors j’ai prié pour lui. Il a recouvré la vue. Oh! la la!

85        Le jour suivant, une petite femme s’était rendue au cabinet d’un médecin. Son bébé avait attrapé la pneumonie là pendant cette pluie-là. Et la petite dame est allée chez le médecin avec son bébé, qui était sérieusement atteint par la pneumonie. Et le bébé est mort ce matin-là, à neuf heures, dans le cabinet du médecin. Et cette nuit-là à vingt-deux heures trente, elle se tenait là sous cette pluie, elle se tenait là dehors, s’efforçant de faire entrer ce bébé afin qu’on prie pour lui, un bébé qui était mort ce matin-là.

            Eh bien, ceci a été publié avec une attestation de décès signée par le médecin. Le journal des Hommes d’Affaires Chrétiens avait publié cela. La Voix des Hommes d’Affaires Chrétiens venait de publier cet article tout récemment. Vous avez probablement lu cela. Et ainsi... Mais pour écrire un document... Pour faire une telle déclaration, vous–vous feriez mieux d’appuyer cela avec des documents véridiques, parce que les gens peuvent vous mettre en difficulté là-dessus. Ces choses sont donc vraies.

            Et là, ce soir-là, Billy est venu vers moi, et il a dit: «Papa, cet homme-là a distribué les cartes de prière, il les a toutes distribuées. Mais on a là une petite femme qui se tient là, a-t-il dit, j’ai trois cents huissiers là, et ils n’arrivent pas à la maîtriser.» Il a dit: «Elle leur passe entre les jambes et tout le reste.» Elle était tenace. Elle était aussi une catholique pour commencer. Et voilà qu’elle était là.

86        Et ainsi, quelque temps après, j’ai dit: «Eh bien, Frère Jack Moore...» J’ai dit... (Beaucoup parmi vous connaissent frère Jack Moore. J’ai dit: «Descendez là et priez pour cette femme-là. Elle ne me connaît pas. Eh bien, elle ne m’a jamais vu; il y a beaucoup de gens qui sont entassés ici comme cela.»

            Et j’ai dit: «Pendant que je parlais, la foi...» Et j’ai regardé et un petit bébé qui n’avait pas de dents par ici se tenait en face de moi, un petit bébé mexicain qui me regardait, en train de sourire: c’était une vision. J’ai dit: «Un instant! Dites aux huissiers de s’écarter et de dire à cette femme de venir ici.» Voici ma Bible. Je dois rencontrer Dieu un jour. C’est vrai. Et ainsi, ils ont fait monter le petit bébé sur l’estrade. Elle s’est mise à crier: «Padre, padre (ce qui signifie père, vous savez).» Je lui ai dit... à frère Espinoza de lui dire de se lever. Elle avait enveloppé le bébé dans une couverture, complètement mouillée, et ses cheveux pendant librement. Une très jolie, une belle petite femme. Et–et elle s’est ruée en criant comme cela, et son bébé...

87        Et je suis simplement allé, et j’ai imposé les mains au bébé. J’ai dit: «Père céleste, si par cette vision-là c’était Toi qui me disais de prier pour ce bébé, je l’ignore. Mais je lui impose simplement les mains pour prier au Nom de Jésus-Christ.» Et lorsque j’ai dit cela, le petit bébé s’est mis à crier: «Wah! wah!», il s’est mis à donner de petits coups de pied comme cela et à sautiller. Et voilà que ce petit bébé était revenu à la vie.

            Et j’ai dit: «Frère Espinoza, prenez quelqu’un pour accompagner cette femme maintenant. Et n’écrivez pas cela, mettez cela dans le–dans les témoignages, jusqu’à ce qu’un médecin aura signé l’attestation.» Ainsi le jour suivant... Ils ont envoyé un coureur, et il s’est rendu chez le médecin, et le médecin a considéré le bébé et a dit: «J’ai examiné ce bébé et je l’ai déclaré mort. Il était mort à la suite d’une pneumonie ce matin. Sa respiration s’était arrêtée, et tout, dans mon cabinet à neuf heures.» Il avait signé cela de son nom comme cela.

            Et voilà, le bébé était vivant parce qu’une petite mère était persévérante. Eglise catholique ou pas, quoi que ce fût qui essayait de la retenir loin de la chose, elle était–elle avait vu cet aveugle recouvrer la vue au cours de la soirée précédente, et elle était persévérante. Pourquoi? Elle savait que si Dieu pouvait ouvrir les yeux de l’aveugle, Dieu pouvait prendre...?... Le même Dieu qui ouvre les yeux d’un aveugle peut redonner la vie, parce qu’Il est un Restaurateur de la vie. Certainement. Elle a cru. Elle était persévérante.

88        Que Dieu soit miséricordieux. Ne pouvons-nous pas être persévérants cet après-midi pour aller auprès de Jésus-Christ, alors que nous Le voyons venir juste au milieu de nous comme ceci et accomplir des choses qui n’ont jamais été accomplies depuis le temps des apôtres? Pourquoi ne sommes-nous pas persévérants et ne nous pressons-nous pas pour entrer? Sûrement. Si jamais notre foi saisit là chose et si nous sommes véritablement convaincus que c’est Dieu, nous serons persévérants.

89        Merci. C’est l’heure pour moi de partir, et j’aimerais prier pour tous les malades. Je ne serai pas en mesure de les faire monter un à un sur l’estrade et prier pour eux en étant sous la vision. Après environ quatre ou cinq visions, on doit me transporter. Vous savez cela. Combien comprennent cela? C’est ce qu’enseigne la Bible.

            Jésus, le premier... Cette petite femme avait touché Son vêtement (ce genre de vision), et Il a dit: «Je sais qu’une force est sortie de Moi. Je me suis affaibli.» Alors je... Vous savez, nous ne pouvons supporter cela.

            Mais croyez-vous que Jésus-Christ est le Fils de Dieu? Et Il nous a enseigné ceci: «Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru; s’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris. Vous ferez aussi les oeuvres que je fais.», et ainsi de suite. Croyez cela avec tout ce qui est en vous, et Dieu vous récompensera pour les choses que vous avez demandées, et cela s’accomplira. Croyez-vous cela?

90        Maintenant, avant que nous formions une ligne de prière dans cette salle, j’aimerais que vous soyez révérencieux pendant un moment. Croyez. Bien des fois vous devez être tranchant comme je ne sais quoi avec la Parole. Mais lorsque je vous rencontrerai au jour du Jugement, je n’aurai sur moi le sang de personne. Voyez-vous? J’aimerais que vous sachiez que je vous dis la Vérité venant directement de la Parole. Et si Dieu ne confirme pas cette Vérité, alors ce n’est pas la Vérité, ce n’est pas Dieu. Si Dieu confirme cette Vérité, alors c’est la Vérité, et écoutez cela.

            Avant que je descende là pour imposer les mains aux malades, j’aimerais que quelques-uns d’entre vous ici croient de tout leur coeur que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est Fils de Dieu tout autant qu’Il l’a toujours été. Et il s’agit de Son Esprit, et je vous dis ceci, et ça, c’est Sa Parole. Croyez-vous cela? Merci pour votre foi.

91        Maintenant, afin que je sois certain que l’onction du Seigneur est sur moi, avant que vous vous leviez de vos chaises, j’aimerais que vous disiez: «Seigneur, Dieu (dans votre coeur, comme ceci), je sais que cet homme qui se tient là ne me connaît pas. Je sais qu’il m’a prouvé au cours de ces deux soirées pendant lesquelles il a prêché, que Tu as promis que ces choses se produiraient dans les derniers jours, et que les incrédules s’en éloigneraient. Mais je–je suis un croyant, Seigneur. Je crois cela. Laisse-moi toucher le bord de Ton vêtement. Parle en retour au travers de ce prédicateur, accomplis la même oeuvre que Tu avais accomplie lorsque Tu étais ici sur terre au travers de Ton Eglise, et je saurai que je fais partie de cette Eglise-là, parce que par un seul Esprit je suis baptisé pour entrer dans ce Corps-là.» Oui, certainement. Dites cela, et croyez-le.

            Maintenant, soyez tous révérencieux pendant un moment, et restez assis tranquillement pendant un moment. Que Dieu vous bénisse. Si je ne vous revois plus... S’il arrive que l’Esprit se saisisse de moi et que je ne parvienne pas à vous dire au revoir avant que je parte... Je ne dirai pas au revoir, j’utiliserai l’expression allemande: «Auf Wiedersehen.» Cela signifie «Nous nous reverrons.» Nous nous reverrons quelque part; si ce n’est pas ici, ce sera de l’autre côté de la rivière. Nous vous rencontrerons de ce côté-là. Lorsque je me tiendrai là au jour du Jugement, et que ce jour apparaîtra sur l’écran de Dieu là à la barre du Jugement, vous verrez que je vous ai dit la vérité. J’ai été sincère avec vous. Je n’ai rien caché. J’ai juste placé cela de la manière dont la Parole le dit, et voilà la chose.

92        Maintenant, Dieu Tout-Puissant, viens sur la scène, et que ces gens sachent que Ton serviteur est ici non pas pour un autre but, mais parce que Tu m’as envoyé. Maintenant, Père, j’ai parlé de Toi. Toi, parle de moi, et montre que j’ai dit la vérité. Au Nom de Jésus-Christ, je demande ceci.

            Maintenant, ayez foi en Dieu. Ne doutez pas. Très bien, maintenant, levez les yeux dans cette direction, et croyez. Croyez, s’il vous plaît. Dans votre coeur dites: «Seigneur Dieu...» Priez tout simplement. Voyez si Dieu peut me dire la chose pour laquelle vous priez. Voyez si c’est le Saint-Esprit ou pas.

93        Ce petit homme par ici au bout, qui est assis ici au bout sur la première rangée par ici, qui garde sa tête inclinée et qui continue de prier. Il prie. Il essaie de demander à Dieu de le débarrasser de cet asthme. Si vous croyez... Est-ce vrai? Levez la main si c’est vrai. Eh bien, vous... cela vient de vous quitter. Amen. S’Il n’est donc pas le même hier, aujourd’hui et éternellement, qu’est-Il donc, Jésus-Christ? Est-ce vrai?

            Regardez cet homme assis ici, qui me regarde. Il prie pour une belle-soeur qui est très, très malade. C’est vrai. Si vous croyez de tout votre coeur, vous pouvez recevoir ce que vous demandez. Amen. Que Dieu vous bénisse. C’est vrai. Vous voyez, Il est ici. Ne le savez-vous pas?

            Regardez cette dame assise ici, cette dame quelque peu âgée qui est assise là. Elle est en train de prier parce qu’elle a un problème au cou. Elle a des douleurs et tout, ça n’arrête pas de parcourir son cou, cela la dérange. C’est vrai, madame, n’est-ce pas? Si c’est vrai, levez la main. Très bien, recevez votre guérison. Partez, et portez-vous bien.

94        Voyez-vous qu’Il est ici? Croyez-vous cela? Maintenant, ne pouvez-vous pas être persévérant pour vous tenir là et dire: «Si la Présence de Jésus-Christ est ici et connaît les secrets même du coeur...» Et la Bible dit que la Parole de Dieu est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, Elle discerne les pensées du coeur.» Comment cela pourrait-Il être la Parole de Dieu? «Si vous demeurez en Moi, et que Ma Parole demeure en vous (j’ai été baptisé et je suis dans Son Corps. Sa Parole demeure en moi.), alors demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.» Amen. Pourquoi ne pouvons-nous pas être persévérants et croire de tout notre coeur?

            Combien parmi vous qui êtes ici ont des cartes de prière par ici dans cette ligne et désirent qu’on prie pour eux? Levez la main. Très bien. Combien n’ont pas de cartes de prière et désirent qu’on prie pour eux?

95        A propos, combien y a-t-il ici aujourd’hui de ministres qui sont des hommes pieux, qui croient dans la guérison divine? Je ne vous demande pas de quelle dénomination vous êtes membre maintenant. Vous pouvez être membre de n’importe quelle dénomination que vous voulez. Mais vous qui croyez dans la guérison divine, et qui vous intéressez au fait que Dieu guérit les gens, pour essayer de rendre la vie un peu–un peu meilleure pour eux, pour soulager leurs peines alors qu’ils continuent leur voyage, et qui croyez dans la guérison divine, levez la main; les ministres. Très bien.

            J’aimerais vous demander de venir ici, de vous tenir ici et de former avec moi une ligne, afin qu’après mon départ, les gens comprennent que ce n’est pas moi. Vous avez tout autant que moi le droit de prier pour les malades. N’importe quel ministre de Dieu qui a été ordonné par Dieu a ce droit. Jésus a dit: «Allez par tout le monde, et prêchez l’Evangile à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru; s’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.» Quoi? Les prédicateurs prêchent l’Evangile à toute la création.

            J’aimerais que les prédicateurs viennent ici et forment simplement une double ligne juste ici. Je vais me tenir juste au milieu de vous, juste ici en bas. Nous allons faire passer les malades et les affligés juste par ici maintenant.

96        Et vous les gens qui allez venir, lorsque vous viendrez, ne venez pas vers l’un de nous. Venez par obéissance, comme si vous alliez entrer dans le baptistère. Descendez. Lorsque ces ministres vous imposent les mains en même temps que moi, croyez que vous serez guéris et que vous allez vous rétablir.

            Maintenant, nous avons seulement besoin des ministres, les ministres de l’Evangile, les ministres seulement. Très bien. J’aimerais qu’ils forment une double ligne juste ici, qu’ils forment quelque chose comme une allée au milieu d’eux, une petite voie juste là au milieu, les ministres de l’Evangile. Merci, mes frères, pour votre précieuse collaboration. Vous êtes le dessus du panier. Je vous apprécie en tant que mes frères et soeurs en Christ. Maintenant, souvenez-vous, vous êtes intéressés à la guérison de ces gens. Et vous êtes venus pour montrer votre foi en Dieu, comme quoi vous croyez, et que vous croyez que la guérison divine est vraie.

97        Et maintenant, je... Toute personne qui est ici et qui est membre de ces assemblées par ici devrait être fier de son pasteur, et devrait être reconnaissant pour un serviteur qui se tient ici, et–et qui représente Christ au milieu des conflits, et qui néanmoins croit cela, parce qu’il sait que le même Dieu qu’il aime et sert, c’est Celui qui connaît le coeur. Et si vous tombez malade, après cette réunion, ou si quelque chose d’autre survient, votre pasteur a le droit de prier pour vous.

            Aimez-vous Dieu? Très bien. Maintenant, j’aimerais que frère Roy Borders s’avance ici au microphone. Je vais descendre là parmi les gens. Il va conduire l’assemblée, pour instruire les gens comment ils doivent passer dans la ligne. Vous les gens, vous commencerez de ce côté-ci, vous allez passer juste au milieu de ces ministres qui prieront pour vous, et qui vous imposeront les mains. Ensuite, ce sera cette rangée ici, il vous dira comment venir et comment passer. Venez par une seule voie afin que nous ne soyons pas embrouillés. Toute personne qui désire qu’on prie pour elle, on priera pour elle.

98        Inclinons maintenant la tête. Maintenant, mes frères ministres, priez de tout votre coeur.

            Notre Père céleste, accorde ceci maintenant. Ce glorieux moment est arrivé. J’ai fait de mon mieux, Seigneur, pour essayer de montrer aux gens que dans la Bible ce sont ceux qui étaient persévérants qui recevaient les bénédictions de Dieu, parce qu’ils avaient cru, ils avaient la promesse. Ils croyaient la promesse et obéissaient à la promesse. Et rien ne pouvait leur faire obstacle.

            Maintenant, Bienveillant Père céleste, ces gens sont restés tranquilles cet après-midi. Ces gens qui sont ici dans la salle, ils ont écouté parce qu’ils avaient une raison. Ils sont venus chercher Ta miséricorde. Tu es apparu devant nous dans un glorieux phénomène, montrant que Tu es toujours Jésus et que Tu es ici.

            Et l’Eglise reçoit son dernier avertissement. Dieu notre Père, je sais que cela a été répété à maintes reprises aux gens. Ils ont entendu cela. Mais un jour, ils entendront cela pour la dernière fois. Comment saurons-nous si ce ne sera pas aujourd’hui? Il y a des gens qui sont assis ici aujourd’hui, peut-être des gens qui sont ici aujourd’hui et qui seront morts avant demain matin. Combien cette voix résonnera dans leurs oreilles au travers de l’éternité sans fin dans l’au-delà, leur disant combien ils se seront éloignés de la vérité de Dieu.

99        Oh! je prie, ô Père, que ces précieux croyants qui sont ici maintenant soient guéris, chacun d’eux. Je prie que ces hommes de Dieu, Tes serviteurs qui... Tu as établi cinq offices dans l’Eglise. Tu as dit que Tu as ordonné dans l’Eglise premièrement les apôtres, ensuite les prophètes, les docteurs, les pasteurs et les évangélistes. Ô Dieu, Tu les as placés dans l’Eglise. Peut-être qu’ils ne peuvent pas prophétiser et annoncer des choses. Peut-être qu’ils n’exercent pas le discernement. Mais ces hommes sont des docteurs et des pasteurs. Moi, je prêche durement, eux ils se tiennent juste ici pour dire que c’est la vérité. Ils reconnaissent cela. Ils croient cela. Ô Dieu, honore ces hommes. Honore-les, bénis leurs assemblées. Qu’un réveil à l’ancienne mode se déclenche dans chacune de leurs églises, Seigneur. Accorde-le. Et prends ces semences prédestinées qui sont enfouies ici sur cette île avant qu’il soit trop tard. Nous savons que Tu l’accorderas.

            Maintenant, alors que nous descendons, honore leurs prières pendant qu’ils prient. Lorsqu’ils imposeront les mains aux gens, Seigneur, ces mains des prédicateurs qui ont été mis à part pour le Royaume de Dieu, puisses-Tu entendre et exaucer leurs prières. Que chaque malade qui passera dans cette ligne sorte de cette ligne glorifiant Dieu comme Abraham, disant: «Cela va arriver de toute façon, parce que Dieu l’a dit.» «La prière de la foi sauvera le malade, et Dieu le relèvera. Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» C’est Dieu qui l’a dit. Et ça va arriver. Quelqu’un sera guéri. Au Nom de Jésus-Christ, nous le demandons. Amen.

100      Je désire que l’organiste, si elle le veut bien, joue de tout son coeur tout ce qu’elle peut, et fasse en sorte que... Maintenant, que l’assemblée chante: «Crois seulement, tout est possible, crois seulement.» Frère Borders va maintenant diriger la ligne de prière. Que Dieu vous bénisse. [Frère Borders dit: «Maintenant, si je peux vous amener... Espace vide sur la bande–N.D.E.]

            ... tout est possible, crois seulement.

101      J’examinais les mains des gens alors qu’ils passaient dans la ligne. Avez-vous remarqué comment je vous prenais la main, et que je la levais comme ceci? Vous souvenez-vous, vous les Canadiens, la première fois que je vous ai vus? Et je pouvais seulement connaître ce qu’il y avait en posant mes mains sur celles de la personne qui était malade? Combien s’en souviennent-ils? Souvenez-vous, ce don a d’abord été manifesté dans ma vie au Canada, à Regina, j’étais avec frère Ern Baxter ce soir-là, lorsque j’ai prophétisé et que je vous ai dit qu’il m’avait dit qu’un jour, si j’étais respectueux comme ceci, que–que je connaîtrais les secrets mêmes des coeurs des gens. Combien se souviennent que j’avais dit cela il y a bien des années? La Bible a dit: «S’il se trouve parmi vous quelqu’un qui est spirituel ou prophète, et si ce qu’il dit arrive, alors écoutez-le.» Ecoutez-moi. Jésus-Christ vous aime tous.

            Et j’examinais ces mains pendant que les gens passaient; et pour la plupart, les vibrations s’étaient déjà arrêtées au moment où ils arrivaient jusqu’à moi ici, là où j’étais. Au moment où ces ministres leur imposaient les mains, ils étaient déjà guéris avant même qu’ils arrivent là où j’étais.

102      Frère Byskal, que Dieu vous bénisse. Je viens à peine de vous reconnaître, de me rendre compte que vous êtes là, le papa de frère Eddie. Que Dieu vous bénisse. Que la grâce éternelle de Dieu demeure avec vous jusqu’à ce que nous nous reverrons. Et à ce moment-là nous pourrons dire:

            Au revoir! Au revoir!

            Levons les mains maintenant. Priez pour moi. J’ai besoin de vos prières. Je vous aime d’un amour éternel. Lorsque je vous parle comme je le fais, c’est dans l’amour parce que je vous aime.

     Jusqu’à ce que nous nous rencontrerons (Que Dieu vous bénisse, frères, pour votre précieuse...?...)... revoir!

     Que Dieu soit avec vous jusqu’à nous revoir!

            [Frère Branham demande à quelqu’un: «Allez-vous congédier les gens?»–N.D.E.]

            Inclinons maintenant la tête. Je vais demander à frère Eddie de bien vouloir venir ici, et de dire tout ce qui est sur son coeur. Je vais bientôt partir outre-mer. Puis-je compter sur vos prières pour moi? Faites-le. Dans l’amour divin, je n’oublierai jamais Victoria, je me souviendrai de cette île. Que Dieu vous bénisse jusqu’à ce que je vous reverrai. Frère Eddie.

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